Artiste : SayWeCanFly

Album : Secondhand Heartbreak

Date de Sortie : 06-05-2022

Ajouté le : 27-05-2022

Le Canadien 'Braden Barrie' qui est complètement indépendant commence à se faire un bonne réputation à l'international dans la chanson et, après un début de carrière avec un premier album 'Heaven Is Hell' en 2013, 4 autres albums ont suivi, 'Between The Rose' en 2015, 'Blessed Are Those' en 2016, 'Beautiful Mess' en 2018 et 'Nosebleed (Unmasked)' en 2020. Il a également sorti un album de chansons de Noël en 2021, 'Cup of Cheer' et 2022 voit la sortie de son premier live enregistré lors de différentes prestations en public au cours de sa dernière tournée. Il nous offre une sorte de best off avec des chansons issues de l'ensemble de ses albums et on embarque dans l'univers de ce chanteur entier qui nous touche avec son chant rempli d'émotion en étant juste accompagné de sa guitare acoustique ce qui met encore plus en avant le talent de cet artiste dans ces ambiances épurées ne gardant que la substantifique moelle de la musique. Bref, ce live est un bon moyen de découvrir 'Braden Barrie' qui a réussi ce pari de diffuser lui-même ses albums par les canaux parallèles aux maisons de disque et qui, grâce aux réseaux sociaux, est maintenant suivi par plusieurs centaines de milliers de fans...

Interprêtes

Braden Barrie (Chant, Guitare, Claviers)


Artiste : Voiciano

Album : Everflow

Date de Sortie : 25-06-2014

Ajouté le : 31-12-2014


Artiste : Battle Beast

Album : Unholy Savior

Date de Sortie : 09-01-2015

Ajouté le : 09-01-2015

Connus dans les premières parties de ‘Nigthwish’, on ne peut pas dire que le groupe finlandais ‘Beatle Beast’ fasse dans la dantelle… Son dernier album (le troisième) ne déroge pas à la règle mais est sans doute le plus varié dans les ambiances (la ballade ‘Sea of Dreams’ après un ‘Madness’ très speed, ‘ Touch in the Night’ complètement décalé par rapport au reste). Si vous aimez le métal un brin pompeux et qui déménage avec une chanteuse qui ne se ménage pas (Janne Björkroth), sans aucun doute, foncez écouter cet album...

Interprêtes

Anton Kabanen (Chant / Guitares), Eero Sipilä (Chant / Basse), Janne Björkroth (Chant / Claviers), Juuso Soinio (Guitares), Noora Louhimo (Chant), Pyry Vikki (Batterie)


Artiste : Beardfish

Album : +4626-COMFORTZONE

Date de Sortie : 12-01-2015

Ajouté le : 12-01-2015

Déjà 12 ans que ‘Beardfish’, groupe suédois, nous fait partager son monde musical influencé par les artistes de prog des années 70. ‘+4626-COMFORTZONE’ ne déroge pas à la règle : des compositions toujours aussi variées alternant entre un rock enlevé et des passages beaucoup plus calmes. La musique est toujours aussi travaillée et ‘Beardfish’ continue toujours de refuser d’être rangé dans une case en continuant de défricher de nouveaux espaces musicaux. Pour tous ceux qui apprécient la musique progressive avec des clins d’œil réguliers aux groupes légendaires des seventies...

Interprêtes

David Zackrisson (Guitares), Magnus Östgren (Batterie), Rikard Sjöblom (Chant / Claviers), Robert Hansen (Basse)


Artiste : Against Myself

Album : Odyssey to Reflexion

Date de Sortie : 19-01-2015

Ajouté le : 19-01-2015


Artiste : Elvellon

Album : Spellbound

Date de Sortie : 30-01-2015

Ajouté le : 30-01-2015

Interprêtes

Nele Messerschmidt (Chant) Pascal Pannen (Claviers) Maddin Kluners (Batterie) Gilbert Gelsdorf (Guitare) Philip A. Kohout (Basse)


Artiste : Beyond The Black

Album : Songs of Love and Death

Date de Sortie : 13-02-2015

Ajouté le : 13-02-2015

Dans la famille Within Temptation, je voudrais les cousins… ‘Beyond the Black’, débute sa carrière en 2014 dans la cour des grands au Wacken. Un disque en début 2015 qui ressemble à une boîte à tubes : tout y est, les mélodies accrocheuses, une chanteuse dans la lignée des Sharon den Adel ou Simone Simons, tout l’épique de ce genre de musique, les riffs de guitares accrocheurs et évidemment les ballades indispensables à tout groupe de metal symphonique… Bien évidemment, si vous êtes fan de Within Temptation et consorts ou si vous voulez découvrir tout simplement le métal symphonique...

Interprêtes

Jennifer Haben (Lead Vocals) - Nils Lesser (Lead Gitarre) - Christopher Hummels (Rhythmus Gitarre / Backup Vocals) - Tobias Derer (Drums) - Erwin Schmidt (Bass) - Michael Hauser (Keyboards)


Artiste : Karnataka

Album : Secrets Of Angels

Date de Sortie : 03-03-2015

Ajouté le : 03-03-2015

Après un superbe "The Gathering Light", Karnataka revient 5 ans après avec "Secret Of Angels". Hayley Griffiths remplace dans le même style Lisa Fury au chant, Cagri Tozluoglu est le nouveau claviériste et Jimmy Pallagrosi le nouveau batteur. Ce nouvel opus se compose de huit chansons, toujours dans un Rock Progressif très mélodique et symphonique. A noter un dernier titre très épique de 20 minutes portant le titre de l’album où Karnataka nous dévoile tout l’étendu de son talent et nous présente une œuvre variée et très bien construite. Si vous naviguez entre Mostly Autumn et Within Temptation, cet opus est pour vous.

Interprêtes

Cagri Tozluoglu (Claviers), Enrico Pinna (Chant / Guitares), Hayley Griffiths (Chant), Ian Jones (Guitares / Basse / Claviers), Jimmy Pallagrosi (Batterie), Clive Howard (Invité / Violon), Rachel Van Der Tang (Invité / Cornemuse), Seana Davey (Invité / Harpe), Troy Donockley (Invité / Flûte, Cornemuse)


Artiste : Anthropia

Album : Non-Euclidean Spaces

Date de Sortie : 15-03-2015

Ajouté le : 15-03-2015

Un groupe français qui invite Arjen Lucassen ! Assez rare pour s’intéresser à cet album. "Non-Euclidean Spaces" est un album concept inspiré du mythe de Cthulhu écrit par le romancier Howard Phillips Lovecraft (début 19ème siecle). Cthulhu est une créature de fiction une sorte de monstre humanoïde gigantesque. Cette créature cherche à rétablir son ancienne domination sur l'humanité. Tout un programme pour cet album qui s’apprivoise écoute après écoute comme tout bon album de rock/métal progressif. Par conséquent, si vous êtes de ceux qui apprécient la musique en prenant votre temps et que le rock/métal progressif assez sophistiqué ne vous rebute pas, c’est pour vous…

Interprêtes

Damien Rainaud (Batterie), Hugues Lefebvre (Chant / Guitares), Julien Negro (Basse), Nathalie Olmi (Chant), Yann Mouhad (Guitares), Arjen Anthony Lucassen (Guitares / Invité), Edu Falaschi (Chant / Invité), Laurent Tardy (Invité / Piano), Pascal Allaigre (Guitares / Invité)


Artiste : Corpo-Mente

Album : Corpo-Mente

Date de Sortie : 24-03-2015

Ajouté le : 24-03-2015

‘Corpo-Mente’ est le nouveau projet de Gautier Serre avec Laure Le Prunenec et c’est également le nom de l’album. Tout d’abord, pour tous ceux qui n’aiment pas la mélancolie et la nostalgie dans la musique, ne vous attardez pas; car tout au long de l’album, c’est ce climat qui prédomine. Les mélodies sont envoutantes et la voix de Laure, qui peut amener une pureté toute particulière ou au contraire durcir sa voix dans les passages d’intense tension, renforce encore ce sentiment de nostalgie voir amène même un côté presque dramatique. Après quelques écoutes, on se dit que ‘Corpo-Mente’ est vraiment inclassable et nous emporte dans un voyage presque mystique bien loin des sentiers battus ; et, mon dieu, que ça fait du bien de temps en temps !

Interprêtes

Laure Le Prunenec (Chant), Gautier Serre (Guitare), Nils Cheville (Guitare), Antony Miranda (Basse), Vincent Beaufort (Batterie).


Artiste : Damnation Angels

Album : The Valiant Fire

Date de Sortie : 27-03-2015

Ajouté le : 27-03-2015

Interprêtes

Will Graney (Guitare), John Graney (Orchestration, Chant, Batterie), Nic Southwood (Basse), Ignacio Rodriguez (Chant).


Artiste : Beth Hart

Album : Better Than Home

Date de Sortie : 03-04-2015

Ajouté le : 03-04-2015

Je l’avoue, je ne connaissais pas Beth Art avant d’écouter son dernier album ‘Better Than Home’. D’origine Américaine, son dernier album en solo dévoile toute la sensibilité de cette artiste complète (chant et piano). Les 11 titres permettent de mettre en valeur son grain de voix unique sur des compositions mêlant blues, jazz et rock. Une sorte de ‘force fragile’ ressort sur l’ensemble de l’album. Alors, pour tous ceux qui recherchent de la sincérité dans l’interprétation, fermez les yeux et laissez-vous transporter...

Interprêtes

Beth Hart (Chant / Claviers / Piano)


Artiste : A Life Divided

Album : Human

Date de Sortie : 10-04-2015

Ajouté le : 10-04-2015

A Life Divided est un groupe Allemand fondé en 2002 qui a maintenant une bonne notoriété en Allemagne mais pas tellement connu outre Rhin. Avec ‘Human’, leur dernier album, ‘A Life Divided’ distille un rock/métal efficace avec des mélodies bien rodées et des refrains qui vous rentrent facilement dans la tête le tout agrémenté par des arrangements électroniques. Dans l’ensemble ça me rappelle du Tears For Fears ou Depeche Mode pour des référence des années 80 mais avec un plus gros son. Un groupe à écouter si vous aimez le gros son rock très accrocheur et taper du pied en écoutant de la musique.

Interprêtes

Erik Damköhler (Guitares / Claviers / Programmations), Jürgen Plangger (Chant), Korl Fuhrmann (Batterie), Mike Hofstätter (Guitares), Toby Egger (Basse), Tony Berger (Guitares)


Artiste : Arena

Album : The Unquiet Sky

Date de Sortie : 27-04-2015

Ajouté le : 27-04-2015

Après 20 années d’existence, Arena, groupe de rock progressif, sort son 8ème album, ’Unquiet Sky’, basé sur une histoire d’horreur écrite par M.R. James transposée au cinéma dans les années 1950 sous le nom ‘la nuit du démon’. Arena, avec cet album, renoue avec un rock progressif énergique et accessible alternant les parties instrumentales travaillées et les parties chantées qui font la part belle à Paul Manzi (belle démonstration vocale sur le dernier titre ‘Traveller Beware’). Pour ma part, Arena signe là un de ses albums les plus aboutis et revient à une musique proche de ses premiers albums. Pour tous ceux qui aiment ou veulent découvrir le rock progressif mélodique.

Interprêtes

Clive Nolan (Chant / Claviers), John Mitchell (Chant / Guitares), Kylan Amos (Basse), Mick Pointer (Batterie), Paul Manzi (Chant)


Artiste : Cain's Offering

Album : Stormcrow

Date de Sortie : 29-04-2015

Ajouté le : 29-04-2015

‘Stormcrow’ est le 2ème album de ‘Cain’s Offering’, groupe fondé en 2009 par Timo Kotipelto de Stratovarius et composé également par 2 anciens membres de Sonata Arctica. Forcément, comme vous l’imaginez, ça déménage et ‘Stormcrow’ est un album plein de speed metal tout en restant très mélodique. Mais également, on note des titres plus conventionnels comme ‘A Night To Forget’ qui avec son tempo marqué, nous fait taper du pied dès l’introduction, ou la ballade ‘Too Tired To Run’ symphonique à souhait ou encore ‘I Am Legion’ qui fait penser à une bande originale de film. Forcément, les fans de speed métal le trouveront trop mou et les fans de métal plus posé le trouveront trop speed ! Pour ma part, c’est là toute la force de cet album de mêler plusieurs genres...

Interprêtes

Jani Hurula (Batterie), Jani Liimatainen (Guitares), Jens Johansson (Claviers), Jonas Kuhlberg (Basse), Timo Kotipelto (Chant)


Artiste : Dark Sarah

Album : Behind the Black Veil

Date de Sortie : 12-05-2015

Ajouté le : 12-05-2015

Après avoir enregistré 4 albums avec Amberian Dawn, Heidi Parviainen a décidé de voler de ses propres ailes et de créer son propre projet portant le doux nom de ‘Dark Sarah’. C’est clair, cet album nous dévoile une autre Heidi certainement plus sombre que l’image que l’on avait d’elle dans Amberian Dawn mais qui néanmoins nous présente diverses facettes de son talents. Chacun des 14 titres apporte une touche différente mais toujours dans une atmosphère bien particulière et très théatrale qui me font penser à certaines interprétations de Tarja. A noter un ensemble d’invités de renom de la scène métal (comme l’ancienne chanteuse de ‘Xandria’, Manuela Kraller ou encore Tony Kakko de Sonata Arctica) très bien intégrés dans les différents duos...

Interprêtes

Heidi Parviainen (Chant), Tim Tronckoe (Guitare), Erkka Korhonen (Guitare), Sami Salonen (Guitare), Thomas Tunkkari (Batterie), Rude Rothstén (Basse).


Artiste : Edge Of Paradise

Album : Immortal Waltz

Date de Sortie : 22-05-2015

Ajouté le : 22-05-2015

Quand on pose la question à Margarita Monet, chanteuse du groupe Américain ‘Edge Of Paradise’, de définir la musique du groupe, elle répond : Epique et Carnavalesque. Epique pour le gros son et Carnavalesque pour l’inattendu. C’est en effet un bon résumé de leur dernier album ‘Immortal Waltz’ : un son métal bien lourd avec un brin de théatralité. Des compositions efficaces assez convenues, entre morceaux bien rentre dedans et des titres plus calmes. Mais de tout cela, ce que l’on retient, c’est la voix complètement à part de Margarita qui peut être ultra puissante tout en étant très expressive ce qui amplifie le côté épique et théatral des chansons...

Interprêtes

Dave Bates (Guitares), John Chominsky (Batterie), Margarita Monet (Chant), Nick Ericson (Basse)


Artiste : Coda

Album : Ciclos

Date de Sortie : 18-06-2015

Ajouté le : 18-06-2015

Interprêtes

Salvador "Xava 'Aguilar (chant), Antonio 'Tonio' Ruiz (Guitare), Jésus "Chucho" Esquivel (Batterie), Allan Perez (Basse), David Melchor (Clavier).


Artiste : Estrella

Album : We Will Go On

Date de Sortie : 22-06-2015

Ajouté le : 22-06-2015

Interprêtes

Paul Gunn (Chant), Luke Gunn (Guitare), Nathan Thomas Gunn (Basse), Leo McPherson (Batterie)


Artiste : Chaos Magic

Album : Chaos Magic

Date de Sortie : 03-07-2015

Ajouté le : 03-07-2015

Encore un nouveau projet pour Timo Tolkki. Avec Caterina Nix au chant (Chilienne d’origine), ‘Chaos Magic’ est le dernier né de cet ancien membre de Stratovarius. Comme d’habitude, il continue son petit bonhomme de chemin sans se soucier de la critique; et oui, comme il avait été rangé dans la petite case Power Métal, on l’attend toujours dans ce registre. Mais que nenni, pour le moins que l’on puisse dire, ‘Chaos Magic’ n’est pas franchement du Métal mais plus un album de pop/rock symphonique assez épique à certains endroits (au bon sens du terme) mettant en avant la magnifique voix de Caterina Nix (assez semblable à celle de Sharon den Adel). C’est certain, les mélodies sont assez convenues, et si vous cherchez des riffs bien acérés de guitares saturées, fuyez cet album. Si par contre, comme moi, vous aimez les artistes à multi-facettes, alors, testez ce nouveau Timo Tolkki...

Interprêtes

Caterina Nix (Chant), Jami Huovinen (Batterie), Timo Tolkki (Guitares / Basse / Claviers)


Artiste : Feridea

Album : Into a Dawn

Date de Sortie : 10-07-2015

Ajouté le : 10-07-2015

Interprêtes

Katra Solopuro (Chant), Henrik Airaksinen (Claviers), Aleksander Viitanen (Guitare), Heidi Lahtinen (Violon), Jukka Ahlström (Batterie)


Artiste : Jono

Album : Silence

Date de Sortie : 21-07-2015

Ajouté le : 21-07-2015

Prenez une petite dose de Queen, rajoutez lui un brin de Supertramp et une pincette d’Electric Light Orchestra et vous allez obtenir ‘Jono’ groupe Suédois qui sort son 2ème album (le chanteur Johan Norrby ayant sorti en 2006 un premier album solo). Des compositions enlevées avec des mélodies qui rentrent immédiatement dans la tête, agrémenté de ballades d’un grand lyrisme, c’est le menu de ce nouvel opus. On retrouve la théâtralité d’un Freddy Mercury (bien évidemment pas dans le même registre de chant), le piano d’un Rick Davies… ‘Jono’ est réellement une machine à tubes avec en prime de super musiciens : c’est le genre d’album qui donne une pêche d’enfer et qui ne demande aucun effort d’écoute, juste de presser sur la touche play, la musique faisant le reste...

Interprêtes

Johan Norrby (lead vocals & keyboards), Johan Carlgren (keyboards & backing vocals), Stefan Helleblad (guitars & backing vocals), Nicka Hellenberg (drums & percussion), Janne Henriksson (bass & backing vocals)


Artiste : Bon Jovi

Album : Burning Bridges

Date de Sortie : 21-08-2015

Ajouté le : 21-08-2015

Pour tout vous dire, Bon Jovi n’était pas un groupe que j’avais l’habitude d’écouter dans les années 80. En 2014, Bon Jovi décidant de rompre avec sa maison de disque historique, ‘Burning Bridges’ est le dernier album qui sera donc enregistré avec Mercury et est en grande partie composé de titres écrits pour de précédents albums mais jamais sortis. C’est également le premier album sorti après le départ de son guitariste Richie Sambora. Alors, pour ma part, je découvre un Bon Jovi assez intimiste et surtout en dehors de clichés standards qui en on fait sa marque de fabrique. Normal, puisque ces compositions qui n’ont jamais été intégrées à de précédents albums ne rentraient pas dans le style formaté et demandé par la maison de disque. Alors, forcément, je ne pense pas que les fans historiques aimeront car Bon Jovi présente une toute autre facette de son talent… Tournant ou fin d’une époque, on en saura un peu plus en 2016, avec la sortie du nouvel album...

Interprêtes

David Bryan (Claviers / Backing Vocals), Hugh McDonald (Basse), Jon Bon Jovi (Chant / Guitares), Tico Torres (Batterie), John Shanks (Guitares / Invité)


Artiste : Emerald Mind

Album : Civilization

Date de Sortie : 28-08-2015

Ajouté le : 28-08-2015

Interprêtes

Alexey Vaulin - music composer, guitars, keyboards programming, lyric Svetlana Vysotskaya - vocals, lyric


Artiste : Elferya

Album : Eden's Fall

Date de Sortie : 10-09-2015

Ajouté le : 10-09-2015

Elferya est un groupe Suisse qui a sorti un premier album en 2012.’Eden’s Fall’ est donc leur deuxième opus. Entre temps le groupe a changé de chanteuse et c’est maintenant Melody Dylem qui officie dans un registre beaucoup plus direct que la précédente chanteuse Claire-Lyse Von Dach et amène un nouveau souffle au groupe. Cet album ne révolutionne pas le genre du métal symphonique mais les compositions, dans l’ensemble, sont assez variés : outre les titres classiques faciles d’accès et qui à la première écoute rentrent directement dans la tête (With all my love, Elferya, Cruel Night ou Metal Night), on notera d’autres titres sortant du schéma classique : deux parties instrumentales ‘Eden’s Fall’ et ‘Across the Earth’, ‘The Dreamcatcher’ dans un tempo entraînant, ‘Alone With You’ dans un registre plus folk et la superbe ballade ‘Close Your Eyes’. Pour les fans de métal symphonique, un groupe à découvrir...

Interprêtes

Melody Dylem (Chant), Mathilde Sonney (Violon), Valery Veings (Guitare), Thibaut Jehanno (Basse), Samuel Python (Batterie), Lionel Blanc (Claviers).


Artiste : Blackmore's Night

Album : All Our Yesterdays

Date de Sortie : 18-09-2015

Ajouté le : 18-09-2015

On ne compte plus les albums sortis par ‘Blackmore’s Night’, groupe emmené par Ritchie Blackmore (et oui le guitariste légendaire de Deep Purple dans les années 70) et de Candice Night son épouse. Ambiance folk et celtique sont au rendez-vous… Candice Night a toujours une voix cristalline et limpide qui sied à merveille à ce genre de musique. Et Ritchie dans tout ça… jouant vielle, mandoline et guitare électrique, il ajoute son talent avec des solos comme il sait si bien faire… A noter également sur cet album des reprises dont le ‘Moonlight Shadow’ de Mike Oldfield ou encore le ‘I Got You Babe’ de ‘Sonny and Cher’ qui amène un autre regard sur ces chansons, plein de délicatesse et de légèreté si propre à ce groupe. Pour tous ceux qui aiment le folk et les ambiances feutrées, laissez-vous emporter dans un voyage d’un autre temps. Pour l’anecdote (comme quoi les cases c’est tenace même après 30 ans), Blackmore’s Night continue souvent à être chroniqué dans les sites de Métal...

Interprêtes

Bard David of Larchmont (Claviers), Candice Night (Chant / Cornemuse), Earl Grey Of Chimay (Guitares / Basse), Lady Lynn (Chant / Flûte), Ritchie Blackmore (Guitares / Mandoline, Hurdy Gurdy), Troubadour Of Aberdeen (Batterie)


Artiste : David Gilmour

Album : Rattle That Lock

Date de Sortie : 18-09-2015

Ajouté le : 18-09-2015

On ne présente plus David Gilmour, à l’origine du groupe Pink Floyd. Son nouvel album ‘Rattle That Lock’ est pour moi une bonne surprise de cette fin d’année 2015. Tout d’abord, il suffit d’une seule note sur le premier morceau 5am pour déclencher le petit frisson qui me parcourt depuis près de quarante ans à l’écoute de la Fender du maître. Passons sur le titre ‘SNCF’ écrit pour faire un hit qui n’est pas ma tasse de thé. Arrêtons nous plutôt sur ‘Faces and Stone’, un titre tout en douceur et de nouveau ce petit frisson mais cette fois lié à l’ambiance de la ritournelle mélancolique de la machine à remonter le passé. Autre titre fort, ‘The Girl In The Yellow Dress’ avec son ambiance jazzy qui apporte une touche complètement décalée. Et comme le dit son dernier titre (‘And Then’) et alors, au final ? la réponse est définitivement OUI pour ce dernier opus...

Interprêtes

David Gilmour (Chant / Guitares), Louise Marshall (Chant), Mica Paris (Chant)


Artiste : Comedy of Errors

Album : Spirit

Date de Sortie : 20-10-2015

Ajouté le : 20-10-2015

‘Comedy of Errors’, groupe rescapé des années 80 (ils avaient déjà sorti 2 albums), et après 2 autres albums dans les années 2010, sort un nouvel opus intitulé ‘Spirit’, sorte de Concept Album basé sur l’esprit humain. On navigue dans un univers relativement calme et limpide fait de différentes couleurs. Les compositions s’enchainent toujours bien à propos, sans aucun blanc entre les titres et, d’écoute en écoute, la magie opère. Les harmonies vocales disséminées dans différents titres, sont particulièrement belles et alternent souvent avec des passages instrumentaux riches et symphoniques. Pour citer quelques artistes proches, on peut voir d’ici et là des influences de ‘Pallas’, de ‘Pendragon’ ou ‘d’Arena’. En conclusion, un album très homogène qui comme l’excellent vin, se bonifie avec le temps...

Interprêtes

Bruce Levick (Batterie), Jim Johnston (Claviers / Choeurs), Joe Cairney (Chant), John Fitzgerald (Choeurs), Mark Spalding (Guitares / Basse / Choeurs), Sam Mcculloch (Guitares)


Artiste : Amberian Dawn

Album : Innuendo

Date de Sortie : 23-10-2015

Ajouté le : 23-10-2015

Amberian Dawn est un groupe finlandais (et oui encore un !) classé en Métal Symphonique formé en 2006 qui a commencé sa carrière en premières parties d’Epica. Leur dernier album ‘Innuendo’ (et déjà le sixième) est sans doute le plus mélodique, le plus festif et le plus varié. Toujours assez symphonique, on voit apparaitre dans leur mélodies des influences de musique pop des années 80 avec notamment Abba (écoutez Knock Knock Who’s there). Comparé souvent aux ténors du power metal (ha, étiquette quand tu nous tiens !), je trouve pour ma part qu’Amberian dawn a trouvé sa voie qui en fait un groupe tout à fait à part car même les compositions rapides, on retrouve des influences diverses et variées sans se rapprocher du power metal.

Interprêtes

Päivi Virkkunen - Capri (Chant), Emil Pohjalainen (Guitares), Joonas Pykälä-aho (Batterie), Jukka Hoffren (Basse), Tuomas Seppälä (Guitares / Claviers)


Artiste : Electric Light Orchestra

Album : Alone in the Universe

Date de Sortie : 13-11-2015

Ajouté le : 13-11-2015

Et oui, vous ne rêvez pas, Jeff Lynne sort un nouvel album en 2015 (le dernier ‘Zoom’ datait de 2001). Revenu à la scène en 2014 après avoir été producteur durant toutes ses années (il a produit le Free as a Bird et Real Love des Beatles dans les coffres Anthology en 1995), il enregistre ensuite un nouvel album où il joue presque tous les instruments. Et le résultat me direz-vous : c’est clair, d’entrée, sur ‘When I Was a Boy’, on est bien dans l’univers de John Lynne et on se retrouve dans une machine à remontée le temps à écouter ‘Secret Of Messages’ de 1983 ou ‘Balance Of Power’ en 1986, et oui, ça fait déjà 30 ans mais sans une ride et qu’est ce que ça fait du bien ! Pour ceux qui ont aimé ELO dans les années 80 ou pour les plus jeunes qui veulent découvrir un groupe mythique. Quand la musique n’a pas d’âge...

Interprêtes

Jeff Lynne


Artiste : Phantasma

Album : The Deviant Hearts

Date de Sortie : 20-11-2015

Ajouté le : 20-11-2015

Lorsque plusieurs membres de différents groupes de la scène métal se rencontrent pour créer un nouveau projet musical… ‘Phantasma’ est le nouveau projet créé par le chanteur de ‘Serenity’, ‘Georg Neuhauser’, et le chanteur guitariste ‘Olivier Philipps’ d’Everon’ accompagnés par ‘Charlotte Wessels’ chanteuse du groupe ‘Delain’. D’autres invités participent également au projet (‘loe Lowery’ du ‘Trans Siberian Orchestra’, ‘Tom Englund’ d’Evergrey’ ou encore ‘Dennis Schunke’ de ‘Van Canto’). Et au final… Le bébé ‘The Deviant Hearts’ a quelques influences ‘Serenitesque’ et ‘Delainesque’ mais est avant tout est une très belle réussite; ces différents artistes montre une fois de plus que le mélange est souvent source de création. En tout cas, j’adhère complètement…

Interprêtes

Charlotte Wessels (Chant), Georg Neuhauser (Chant), Oliver Philipps (Chant / Guitares / Claviers), Randy George (Basse / Invité), Chloe Lowery (Chant / Invité), Dennis Schunke (Chant / Invité), Jason Gianni (Batterie / Invité), Tom Buchberger (Guitares / Invité), Tom S. Englund (Chant / Invité)


Artiste : Coronatus

Album : Raben Im Herz

Date de Sortie : 04-12-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Interprêtes

Mats Kurth (Baterie), Carmen R. Lorch (Chant), Anny Maleyes (Chant), Olivèr (Guitare), Dennis Schwachhofer (Claviers), Susanne Bachmann (Basse), Ally Storch (Violon)


Artiste : Triddana

Album : The Power & the Will

Date de Sortie : 11-12-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Interprêtes

Juan José Fornés (Guitare), Diego Rodríguez (Basse), Ranz : (Batterie), Pablo Allen (Cornemuse)


Artiste : Find Me

Album : Dark Angel

Date de Sortie : 04-12-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Interprêtes

Daniel Flores (Claviers / Batterie), Philip Lindstrand (Guitares / Basse), Robbie La Blanc (Chant), Sören Kronqvist (Claviers), Angelica Rylin (Chant / Invité), Christopher Vetter (Guitares / Invité)


Artiste : Arabs In Aspic

Album : Victim of Your Father's Agony

Date de Sortie : 10-08-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Interprêtes

Jostein Smeby (Guitare, Chant), Stig Jørgensen (Orgue, Chant), Erik Paulsen (Basse, Chant), Eskil Nyhus (Batterie)


Artiste : Harmony

Album : Remembrance

Date de Sortie : 22-05-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Interprêtes

Tobias Enbert - Drums Markus Sigfridsson - Guitars Daniel Heiman - Vocals John Svensson - Keyboards Raphael Dafras - Bass


Artiste : Imperia

Album : Tears of Silence

Date de Sortie : 20-11-2015

Ajouté le : 31-12-2015

‘Imperia’ sort en cette fin d’année 2015 un nouvel album ‘Tears Of Silence’, quatre ans après ‘Secret Passion’. Tout en restant dans un style assez métal, chaque titre amène une touche différente ce qui fait que l’album est assez varié (‘Crossroads’ avec ses influence orientales, ‘Away’ une ballade intégrant guitare électrique et violon entremêlés, ‘Friheten Vil Seire’ ou ‘The Vikingsong’ avec des sonorités folks, ‘Spirit Chase’, très symphonique avec un final de toute beauté). Certes, il y a des titres plus convenus au niveau mélodique mais ceci est vite oublié car la voix d’Helena Iren Michaelsen s’intégrant parfaitement dans les différentes compositions, alterne puissance et douceur et nous transmet toutes ses émotions (les 4 dernières chansons, ‘Innocent Child’, ‘Wings of Hope’, ‘We’ll be free’ et surtout ‘Broken Hearts’). En conclusion, si vous aimez mélanger puissance et sensibilité...

Interprêtes

Gerry Verstreken (Basse), Helena Iren Michaelsen (Chant), Jan Yrlund (Guitares), Steve Wolz (Batterie)


Artiste : Intelligent Music Project III

Album : Touching The Divine

Date de Sortie : 02-10-2015

Ajouté le : 31-12-2015

‘Intelligent Music Project’ est né dans la tête de ‘Milen Vrabevski’, producteur Bulgare et compositeur dans ses temps perdus (assez important ma foi puisqu’on en est déjà à la version III). Et il invite des stars pour enregistrer. Pas mal la nouvelle mouture : Simon Phillips (Toto, Mike Oldfield …), John Payne (Asia, GPS), Joseph Williams (Toto), Nathan East (Toto, mais aussi de Mickael Jackson, Eric Clapton ou encore Elton John), Tim Pierce (Bruce Springsteen, Joe Cocker entre autres). Et alors, me direz vous, ça donne quoi ? Pour ma part, j’ai l’impression d’écouter (avec bonheur) certains artistes des années 70/80 ; des souvenirs entremêlés, entre Asia, Toto, Alan Parsons Project, Elton John ou encore Crosby, Stills, Nash & Young tout en restant très mélodique et même parfois très kitch (et oui comme les années 80 !). Pour les nostalgiques d’une époque...

Interprêtes

Simon Phillips (Batterie), John Payne (Chant), Joseph Williams (Chant), Milen Vrabevski (Claviers / Composition, Production), Nathan East (Basse), Tim Pierce (Guitares)


Artiste : Johnny Lima

Album : Unplug 'n Play

Date de Sortie : 01-12-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Classé dans une étiquette de métal mélodique, avec notamment son dernier album ‘My Revolution’ sorti en 2014 et salué par les critiques comme une grande réussite avec des compositions faisant penser à ‘Def Leppard’, voici que Johnny Lima sort en cette fin 2015 un album acoustique complètement à l’opposé de ‘My Revolution’. Beaucoup plus intime, la plupart des chansons sont limitées à la guitare/voix et quelques fois appuyées par des percussions très light et des claviers permettant de lier l’ensemble. ‘Def Leppard’ est bien loin, et on pense plutôt à des artistes comme ‘Cat Stevens’ ou ‘Neil Young’ avec un léger grain de voix de ‘Bruce Springsteen’ à certains endroits. Des mélodies qu’on a l’impression d’avoir déjà entendu des centaines de fois et qui font mouche à la première écoute. Un bien beau cadeau pour cette fin d’année 2015 grâce à ce grand artiste à multi facettes...

Interprêtes

Johnny Lima (Guitare et Chant)


Artiste : Kamelot

Album : Haven

Date de Sortie : 29-04-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Un nouvel album avec un nouveau chanteur et après le succès de ‘Silverthorn‘, ‘Kamelot’ sort son 11ème opus. Pour tout dire, ce n’était pas un groupe auquel j’accrochais auparavant. On est toujours dans le métal à tendance symphonique mais avec une ligne mélodique beaucoup plus travaillée. Le côté épique est également de la partie, Tommy Karevic, au chant, y contribuant beaucoup. A noter l’apparition de Charlotte Wessels, du groupe Delain, sur la belle ballade ‘Under Grey Skies’ en duo avec Tommy Karevic (décidément on la voit partout en 2015 : aller écouter ‘Phantasma’ !), Mais la cerise sur le gateau, c’est l’édition ‘Deluxe’ qui présente 2 versions acoustiques (‘End Of Innocence’ ou ‘Veil of Elysium’ pour moi très réussies) et également 3 (vraies) versions orchestrales qui amènent une vision complètement différentes des titres originaux. J’aurais bien évidemment aimé avoir l’ensemble des titres en versions orchestrales mais les 8 autres titres se contentent d’être des versions instrumentales seulement. En conclusion, j’ai vraiment aimé ce dernier ‘Kamelot’ aussi bien dans les titres originaux que les versions acoustiques et orchestrales...

Interprêtes

Casey Grillo (Batterie), Oliver Palotai (Claviers), Sean Tibbetts (Basse), Thomas Youngblood (Guitares), Tommy Karevik (Chant), Alissa White-Gluz (Chant / Invité), Charlotte Wessels (Chant / Invité), Troy Donockley (Invité / Uilleann Pipes)


Artiste : Khymera

Album : The Grand Design

Date de Sortie : 04-12-2015

Ajouté le : 31-12-2015

On ne peut pas dire que le changement complet de line up ait eu un impact très important sur ‘Khymera’ ; en effet, c’est toujours le même style qui prédomine avec un Hard Rock très mélodique qui vous fait oublier tous vos problèmes pendant le temps d’une chanson. Chaque titre est bâti de façon classique couplet/refrain avec comme souvent dans ce style des mélodies qui vous rentrent dans la tête de façon instantanée. ‘Khymera’ est une vraie machine à tubes, c’est d’ailleurs étonnant qu’ils ne soient pas plus connus. Comme vous l’avez compris, à écouter dans les moments où l’on est un peu moins bien qu’à l’accoutumée ; d’ailleurs, ce disque remplace tous les anti dépresseurs et devrait être remboursé par la sécurité sociale...

Interprêtes

Eric Ragno (Claviers), Dennis Ward (Chant / Basse), Felix Bohnke (Batterie), Jim Rybkost (Claviers / Piano), Michael Klein (Guitares)


Artiste : Kingcrow

Album : Eidos

Date de Sortie : 23-06-2015

Ajouté le : 31-12-2015

‘Eidos’ est déjà le 6ème album de ‘Kingcrow’, groupe italien pas très connu mais d’une qualité certaine. On est dans le style progressif proche de groupes comme ‘Threshold’ ou ‘Dream Theater’. Chez ‘Kingcrow’, tout est en rupture ce qui se traduit par des variations rythmiques et mélodiques assez brusques, et ceci, tout en gardant une homogénéité globale dans les compositions. On retrouve le principe de toute musique progressive avec des compositions à tiroirs qui nous font voyager tout au long d’un titre. C’est clair, c’est le genre d’album qui s’apprivoise, écoute après écoute, mais c’est souvent le cas pour ce genre de musiques… et ensuite on ne peut plus s’en passer. Pour moi, un album sans fausse note et c’est pourquoi je ne mettrais aucun titre en avant tellement l’ensemble est homogène...

Interprêtes

Cristian Della Polla (Claviers), Diego Cafolla (Guitares), Diego Marchesi (Chant), Francesco D'errico (Basse), Ivan Nastasi (Guitares), Thundra Cafolla (Batterie)


Artiste : Last Autumn's Dream

Album : Level Eleven

Date de Sortie : 27-02-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Dans la série des machines à tubes à gogo, je voudrais ‘Last Autumn's Dream’. ‘Level Eleven’ est comme son nom l’indique le 11ème album de ce groupe suédois. Et il ne déroge pas à la règle : des mélodies faciles d’accès, des envolées de claviers et de guitares avec des chœurs toujours présents en arrière plan. On ne peut pas dire qu’un titre est plus faible qu’un autre tellement les compositions accrochent dès la première écoute. On notera quand même que certains titres sont plus rock, comme ‘Kiss Me’ qui entame l’album avec son rythme d’enfer et ses riffs à défriser plus d’un hard-rockeur, ou ‘Go Go Go – Get ready for the show’ qui envoie du lourd. Le reste restant beaucoup plus acidulé mais avec un charme fou. Et toujours des ballades très réussis comme ‘Fight the World’, ‘Made Of Stone’ ou ‘PLZ’. En résumé, la machine à tubes ‘Last Autumn's Dream’ fonctionne encore à merveille...

Interprêtes

Jamie Borger (Batterie), Mikael Erlandsson (Chant / Claviers), Nalle Pählsson (Basse), Peter Söderström (Guitares)


Artiste : Leah

Album : Kings & Queens

Date de Sortie : 03-02-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Après une introduction de chant grégorien sur le début du titre ‘Arcadia’, un déluge de riffs de guitare puis un chant tout en douceur, ces quelques premières secondes pourrait résumer le style de ce dernier opus ‘Kings & Queens’ de ‘Leah’ (prénom également de la chanteuse). Ça reste métal mais également, et c’est là que l’on voit une évolution, beaucoup plus de passages dans un style très aérien; cela met en avant d’autant plus le chant de ‘Leah’ et sa voix douce et mélodieuse. Et pour ne rien gâcher elle est entourée de musiciens de talents empruntés de 2 groupes de la scène métal : Timo Somers (Delain), Sander Zoer (Delain) et Barend Courbois (Blind Guardian). En tout cas, avec ce nouvel album, ‘Leah’ a su se démarquer des groupes à chanteuse pour se bâtir son propre style et mêler différents genres. En Conclusion, à écouter si l’on est à la fois amateur de métal symphonique mais pas réfractaire à des parties plus calmes et posées...

Interprêtes

Leah McHenry (Chant), Timo Somers (Guitare), Sander Zoer (Batterie), Barend Courbois (Basse)


Artiste : Leaves' Eyes

Album : King of Kings

Date de Sortie : 11-09-2015

Ajouté le : 31-12-2015

‘Leaves’s Eyes’ pour ceux qui ne connaitraient pas, est le groupe de Liv Kristine (qui mène également une carrière solo en parallèle mais dans un tout autre registre) et de Alexander Krull (anciennement ‘Atrocity’). Le registre de ‘Leaves’s Eyes’ emprunte des chemins s’inspirant de la mythologie norvégienne et mêle d’une part, un métal entraînant avec les growls d’Alexander Krull et d’autre part, une folk celtique soutenu par la voix de ‘Liv Kristine’. Pour tout vous dire, je n’aime absolument pas les growls dans la musique mais dans ce cas précis, Alexander les intègre à bon escient en les accolant au chant de Liv toujours par petite touche ce qui donne un élan encore plus marqué aux compositions déjà très rythmées (et les ayant vu en concert, on s’en rend compte encore plus dans une ambiance live). A noter une invitée de marque sur ‘Edge of Steel’ en la personne de ‘Simone Simons’ (Epica), qui en fait un titre très réussi dans la fusion des voix des 2 chanteuses. En conclusion, ‘Leaves’s Eyes’ continue son petit bonhomme de chemin dans l’univers d’un métal celtique entraînant et efficace. A découvrir si ça ne vous dérange pas de mélanger du métal avec de la musique celtique...

Interprêtes

Alexander Krull (Chant / Claviers), Joris Nijenhuis (Batterie), Liv Kristine (Chant), Pete Streit (Guitares), Thorsten Bauer (Guitares)


Artiste : Luca Turilli's Rhapsody

Album : Prometheus - Symphonia Ignis Divinus

Date de Sortie : 19-06-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Je vous avoue que ‘Rhapsody Of Fire’ n’a jamais été ma tasse de thé (les gouts et les couleurs…). Mais la curiosité faisant, je ne ferme jamais la porte. En écoutant le premier titre du dernier album ‘Prometheus - Symphonia Ignis Divinus’ de ‘Luca Turilli's Rhapsody’ (emmené par Luca Turilli comme ‘Rhapsody Of Fire’), ça m’a donné envie d’aller plus loin. Et j’en suis ressorti... près de 70 minutes après… au dernier titre avec une envie de revenir au premier. J’ai découvert une sorte d’opéra rock/métal dans un univers épique et théatral à souhait et surtout fait d’autant d’actes qu’il y a de titres : en effet, chaque composition plante un décor différent ; on navigue entre des chœurs d’opéra, du métal assez speed, de la musique symphonique, de la musique de film a grand spectacle et même des ambiances orientales. Un ensemble d’univers pas tellement amenés à se cotoyer; et au résultat : et bien, la mayonnaise prend par je ne sais quelle alchimie et en fait un album complètement à part et forcément inclassable (bien malin celui qui lui trouvera une case). Alors, pour ceux qui n’aiment pas mélanger les genres, passez votre chemin, pour les autres pour qui le mélange de tous ces genres est un atout, foncez écouter cette album. PS : ça y est j’ai trouvé la case dans laquelle le mettre : speedo sympho filmo metalo epico à tendance opéra mélodique...

Interprêtes

Alessandro Conti (Chant), Alex Landenburg (Batterie), Dominique Leurquin (Guitares), Luca Turilli (Guitares / Claviers), Patrice Guers (Basse), Dan Lucas (Invité / Choeurs), Emilie Ragni (Chant / Invité / Soprano), Matthias Stockinger (Invité / Choeurs), Ralf Scheepers (Invité / Choeurs)


Artiste : Luciferian Light Orchestra

Album : Luciferian Light Orchestra

Date de Sortie : 30-04-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Le leader de ‘Therion’, ‘Christofer Johnsson’ (en cours de composition d’un opéra rock qui tarde à sortir), lance un nouveau projet répondant au doux nom de ‘Luciferian Light Orchestra’. Alors pourquoi ne pas utiliser le nom ‘Therion’ ? Christopher explique que ces chansons sont en fait des anciens titres composés à la base pour ‘Therion’ mais qui n’ont jamais figurés sur aucun album car il estimait qu’elles lui paraissaient trop différentes du style ‘Therion’. Pour ma part, en écoutant l’album, on reconnait la patte de Christofer (bien sûr dans un style peut être moins lyrique) et qui dévoile encore plus cet homme orchestre à multiples facettes. Pour ceux qui connaissent la discographie de ‘Therion’, vous ne serez pas étonnés des compositions de ‘Luciferian Light Orchestra’ car, encore une fois, ‘Therion’, bien qu’on veuille lui coller l’étiquette de métal gothique, est avant tout un groupe inclassable. Alors, si vous voulez rentrer dans le monde de Christofer Johnsson’, essayez ce nouveau projet...

Interprêtes

Christofer Johnsson et Mina Karadzic (Chant), Le reste non dévoilé par Christofer.


Artiste : Mystery

Album : Delusion Rain

Date de Sortie : 01-11-2015

Ajouté le : 31-12-2015

‘Mystery’ groupe Québécois sort sont 6ème album intitulé ‘Delusion Rain’. Le rock progressif distillé par ce groupe est une véritable invitation au voyage dans un univers calme et mélodique. Tout au long des compositions (au nombre de 6, dont 3 au-delà de 10 minutes), nous entrons dans un monde où l’on se laisse aller à la rêverie. Le titre phare ‘The Willow Tree’ de plus de 19 minutes, rappelle certaines compositions de ‘Pink Floyd’ où l’on se surprend à laisser vagabonder notre esprit dans les différentes successions mélodiques et à finalement s’abandonner complètement à la musique jusqu’à la dernière note… Pour ceux qui cherchent de la musique progressive facile d’accès et reposante, appuyez juste sur la touche play et fermez les yeux… ‘Delusion Rain’ fera le reste…

Interprêtes

Benoit Dupuis (Claviers), François Fournier (Basse), Jean Pageau (Chant), Jean. Sébastien Goyette (Batterie), Michel St-père (Guitares), Sylvain Moineau (Guitares), Antoine Michaud (Guitares / Invité), Sylvain Descoteaux (Invité / Piano)


Artiste : Flying Colors

Album : Second Flight: Live At The Z7

Date de Sortie : 13-11-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Un live, pourquoi pas pour découvrir de nouveaux artistes ; d’autant plus que généralement, dans ce cas, le groupe présente un éventail complet de ses compositions et souvent les meilleures. ‘Flying Colors’ sort un live en CD et DVD tourné au Z7 à Pratteln près de Bâle (super salle comme savent les faire les Suisses). Quand je vous aurai dit que ce groupe se compose de personnalités aussi connues que ‘Steve Morse’ (c’est le p’tit gars qui a remplacé ‘Ritchie Blackmore’ au sein de ‘Deep Purple’), ‘Neal Morse’ (‘Spock's Beard’ et ‘Transatlantic’), ‘Mike Portnoy’ (‘Dream Theater’ et ‘Transatlantic’ entre autres), ‘Dave Larue’ (bassiste qui a accompagné pas mal de monde pour n’en citer qu’un ‘Joe Satriani’), vous aurez compris qu’on tient là une belle brochette de musiciens. A cela je rajouterais le chanteur (et guitariste) Casey McPherson qui a su s’intégrer dans le groupe et amener sa propre personnalité. Difficile de définir un style pour ce groupe tellement les compositions sont variées. Au final, un peu moins de 2 heures de concert et un pur bonheur pour les oreilles. A noter que le DVD amène une autre dimension, les dialogues ayant été coupés dans le CD. Alors écoutez ce live et si vous aimez, foncez acheter le DVD ; vous ne serez pas déçu...

Interprêtes

Steve Morse (Guitare), Casey McPherson (Chant, Guitare), Neal Morse (Claviers), Dave LaRue (Basse), Mike Portnoy (Batterie)


Artiste : Walter Trout

Album : Battle Scars

Date de Sortie : 23-10-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Quand la musique n’a pas d’âge ni de mode… et on aurait pu passer à côté de cet album… ‘Walter Trout’ est tout simplement un miraculé et l’on peut dire merci à ses proches et à ses fans qui ont permis qu’il subisse une greffe de foie avec succès. Il en revient avec un ‘Battle Scares’, titre qui en dit long sur ce qu’il a vécu et qui bien sûr, est un témoignage de son combat contre la mort comme s’il avait fait une thérapie par les mots. Des titres qui vont d’un blues acoustique tourmenté comme ‘Hell to Pay’ à un blues rock enlevé comme ‘Fly Away’, en passant par le blues typique et ses 3 accords basiques comme ‘Cold, Cold Ground’, tous les sentiments y passent et il n’est absolument pas possible de rester indifférent devant tant de générosité et de sincérité… Tout simplement l’album de la résurrection et comme il le dit si bien, « maintenant je suis incroyablement heureux et reconnaissant à la vie ». Pour parodier ‘Raimbow’, ‘Long Live Blues’, Mister Walter...

Interprêtes

Walter Trout (Chant / Guitares), Johnny Griparic (Basse), Michael Leasure (Batterie), Sammy Avila (Claviers)


Artiste : The Gentle Storm

Album : The Diary

Date de Sortie : 23-03-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Quoi de neuf chez ‘Arjen Lucassen’… et bien, il n’en est plus à un projet près et 2015 voit arriver le tout nouveau bébé du maestro portant le nom de ‘The Gentle Storm’. Ce nouveau projet voit ‘Anneke Van Giersbergen’ se joindre à ‘Arjen’ pour un double album (elle avait déjà participé à 2 albums d’Ayreon’). ‘The Diary’ (au sens journal de bord) raconte les écrits d’un marin échangeant avec sa femme durant une mission maritime. Histoire finissant tragiquement car sa femme, pendant son absence, mettra au monde leur fils avant de tomber malade et de décéder avant le retour de son mari. Pour narrer cette histoire en musique, ‘Arjen’ présente non pas un mais deux albums des mêmes titres, un présentant une version ‘Gentle’ (que l’on pourrait qualifier d’acoustique) et une autre ‘Storm’ (plus épique et symphonique). On sent dans les deux versions des titres composés sur mesure pour ‘Anneke’ qui nous font voyager entre chant limpide et délicat dans les versions plus calmes et qui présente un tout autre visage beaucoup plus lyrique dans les parties plus enlevées. Comme à son habitude, ‘Arjen’ nous gratifie d’arrangements très riches et utilise différents instruments classiques pour arriver à ses fins. Pour ceux habitués au son métal d’Arjen’, oubliez car ce nouveau projet nous présente un ‘Arjen’ beaucoup plus intimiste complètement en phase avec cette histoire véhiculant beaucoup d’émotions. En résumé, encore une bien belle réussite pour cet homme orchestre qui tape encore une fois en plein dans le mille...

Interprêtes

Anneke van Giersbergen (Chant), Arjen Anthony Lucassen (Chant / Guitares), Jeroen Goossens (instruments à vent), Ed Warby (Batterie), Rob Snijders (Percussions), Johan van Stratum (Basse), Ben Mathot (Violon), Maaike Peters (Violoncelle), Joost van den Broek (Piano), Hinse Mutter (Contrebasse), Jenneke de Jonge (cor d’harmonie), Jack Pisters (Sitar), TimoSomers (Guitare)…


Artiste : Magic Pie

Album : King For A Day

Date de Sortie : 25-05-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Pour tout vous dire, je n'ai pas accroché d'emblée à ce nouvel opus de 'Magic Pie'. C'est en arrivant au dernier titre que la magie a commencé à opérer. Une composition de plus de 27 minutes à multi-facettes comme on les aime en musique progressive. Ça commence comme une musique de film qui monte crescendo, s'ensuit une partie instrumentale entrainante un peu jazzy. Puis on plonge dans un univers mi ‘Jethro Tull’ mi ‘ELO’ chanté sortant tout droit des seventies. Puis l'ambiance se calme et sur une base de guitare acoustique on entre dans un univers faisant penser à du ‘Genesis’ avec le thème central très mélodique. Au milieu du titre, c'est une nouvelle partie qui prend le relais plus puissante mélangeant guitare électrique et orgue hammond avec un passage presque jazz, çà me fait penser à du Deep Purple (même la voix y est et le côté Jazz de Jon Lord). On retrouve ensuite le thème principal puis de nouveau cette ambiance très prog faisant penser un peu à du Styx et à certains endroits. On entre ensuite dans les 5 derniéres minutes pour un final partant d'un chant juste susurré puis le thème final finissant en apothéose mélant choeurs et guitare électrique. Les 27 minutes sont passées comme une lettre à la poste avec un goût de revenez-y...

Interprêtes

Eirik Hanssen (Chant / Guitares), Eirikur Hauksson (Chant / Guitares), Erling Henanger (Claviers), Jan Torkild Johannessen (Batterie), Kim Stenberg (Guitares), Lars Petter Holstad (Basse)


Artiste : Praying Mantis

Album : Legacy

Date de Sortie : 21-08-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Un groupe des années 70/80 qui produit encore un album en 2015, c’est assez rare pour être souligné. ‘Praying Mantis’ bien que pratiquement inconnu du grand public continue son petit bonhomme de chemin et après 42 ans de bons et loyaux services sort un nouvel opus nommé ‘Legacy’. Pas de grand bouleversements mais toujours cette énergie à jouer des mélodies accrocheuses sans se prendre la tête. C’est un peu une mémoire vivante de 40 ans de musique : on pense à ‘Uriah Heep’, ‘Asia’ ou encore à ‘Foreigner’… Décidément, la mante religieuse n’a pas pris une ride et continue de nous accompagner avec ses mélodies entrainantes immédiatement assimilables. Pour ceux qui n’aiment pas trop apprivoiser les albums par de multiples écoutes, à consommer sans modération...

Interprêtes

Andy Burgess (Guitares), Benjy Reid (Batterie), Chris Troy (Basse), Hans In’t Zandt (Batterie), Tino Troy (Guitares)


Artiste : Tarja

Album : ‘Luna Park Ride’ + ‘Ave Maria – en Plein Air’

Date de Sortie : 11-09-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Ça me fait toujours rire de lire les chroniques concernées à Tarja (vous savez la première chanteuse du groupe Nightwish). Inclassable puisqu’elle se partage entre une carrière de soprano lyrique et une autre de chanteuse métal… forcément, les métalleux sont moins sensibles aux ‘Ave Maria’. En ce qui me concerne, cela montre une artiste complète et surtout libre de ses choix. Cette année 2015 voit justement deux albums complètement différents voir le jour : un live retraçant sa carrière métal ‘Luna Park Ride’ et un opus ‘Ave Maria – en Plein Air’… Par conséquent, un grand écart et c’est pour ça que je me suis fait un plaisir de mettre ces deux albums dans la même playlist, la date de sortie du 11 Septembre étant celle du dernier opus (‘Ave Maria en Plein Air’), l’autre étant sorti en Mai 2015. Pour ceux qui veulent découvrir cet ovni du paysage musical international, et pour ne pas vous polluer avec des avis forcément subjectifs…appuyez tout simplement sur play pour vous faire votre propre opinion...

Interprêtes

Luna Park Ride : Tarja Turunen (Chant / Piano), Alex Scholpp (Guitares), Anna Portalupi (Basse), Christian Kretschmar (Claviers), Julian Barrett (Guitares), Max Lilja (Violoncelle), Mike Terrana (Batterie), Toni Turunen (Claviers)


Artiste : Riverside

Album : Love, Fear and the Time Machine

Date de Sortie : 04-09-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Interprêtes

Mariusz Duda (Chant / Guitares / Basse), Michal Lapaj (Claviers), Piotr Grudzinski (Guitares), Piotr Kozieradzki (Batterie)


Artiste : Seven Reizh

Album : La Barque Ailée

Date de Sortie : 01-10-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Interprêtes

Astrid Aubron (Chant / Chant Anglais), Bagad Des Abers De Plabennec (Cornemuses,...), Bernard Le Dréau (Saxophone Ténor, Clarinette), Bleunwenn Mével (Chant / Chant Breton), Claude Mignon (Guitares / Claviers), Conservatoire De Brest Dirigé Par Cécile Le Métaye (Choeurs), Cyril Bonneau (Duduk), David Tench (Piano), Erwan Le Gallic (Cornemuse Écossaise), Farid Aït Siameur (Chant / Chant Kabyle), François Pernel (Harpe Celtique), Gérard Le Dortz ((conception Graphique, Narration, ...)), Gurvan Mével (Batterie), Gwendal Mével (Flûte Traversière), Gwenhaël Mével (Bombarde, Tin Et Low Whistle), Jonathan Dour (Violon), Loïc Bléjean (Uilleann Pipes), Marcel Aubé (Violon Chinois), Mathilde Chevrel (Violoncelle), Michel Hoffman (Hautbois), Mihai Trestian (Cymbalum), Olivier Carole (Basse), Olivier Salmon (Guitares), Philippe Durand (Cor), Régis Huiban (Accordéon), Ronan Hilaireau (Piano), Sébastien Charlier (Harmonica), Shane Lestideau (Violon), Stefanie Théobald (Chant / Chant Français Et Vocalises), Thierry Runarvot (Contrebasse)


Artiste : Sirenia

Album : The Seventh Life Path

Date de Sortie : 08-05-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Après un précédent album qui m’avait déçu (‘Perils Of The Deep Blue’), ‘Sirenia’ sort un nouvel opus ‘The Seventh Life Path’ en cette année 2015. Il règne toujours une ambiance très épique avec des compositions symphoniques enlevées et soutenues par des guitares puissantes, des chœurs omni-présents, et le chant limpide de ‘Ailyn’ qui alterne avec les grows (un peu trop présent à mon goût) de ‘Morten Veland’. Côté ligne mélodique, on retrouve un peu les premiers albums et, même si certains titres restent encore assez convenus, les différents changements de rythme et de style dans certaines compositions amènent une respiration bienvenue évitant le côté répétitif. On citera par exemple ‘Once My Light’, ‘Earendel’ ou encore ‘Contemptuous Quietus’. Pour ne retenir que 2 titres, ‘Elixir’ pour son côté super entrainant et la ballade de l’album ‘Tragedienne’ (doublée d’une version Espagnole), qui met en avant toute la sensibilité d’Ailyn’ et rappelle la magnifique ballade ‘The Enigma Of Life’. En résumé, pour ceux qui aiment le métal symphonique puissant...

Interprêtes

Jan Erik Soltvedt (Guitares), Jonathan A. Perez (Batterie), Morten Veland (Chant / Guitares), Pilar "Ailyn" Giménez García (Chant)


Artiste : Threshold

Album : European Journey

Date de Sortie : 13-11-2015

Ajouté le : 31-12-2015

‘For The Journey’ avait été un de mes coups de cœurs de l’année 2014 ; en cette année 2015 ‘Threshold’ sort un double album live ‘For The Journey' sorte de best of de toutes leurs compositions. Les titres sont tirés de l’ensemble de leurs albums de façon assez homogène. ‘Slipstream’ et ‘The Hours’ (2 anciens titres) plantent le décor à un concert de près de 2 heures. Un bon son lourd, un rythme entraînant, un chanteur (Damian Wilson) qui ne se ménage pas et des titres que l’on redécouvre en live et qui prennent une toute autre dimension. Définitivement, ‘Threshold’ est fait pour la scène. Après un début de concert à 100 à l’heure, des compositions comme ‘Unforgiven’, ‘Coda’ ou ‘Lost in Your Memory’ (magnifique) montre toute la palette de ce groupe. Et puis, impossible de ne pas parler du titre le plus long du concert ‘The Box’, une composition qui pour moi valait à elle seule l’achat de leur dernier opus (et pourtant le reste était également de très bonne facture). Un titre qui vous donne la chair de poule d’entrée avec une première partie chantée et accompagnée au piano; s’ensuit une partie où l’on retrouve tous les ingrédients d’un rock/métal progressif et qui nous fait naviguer entre puissance et mélancolie de façon tellement naturelle, et puis, le thème du début qui revient et qui monte en puissance avec de nouveau cette chair de poule qui vous tient. Merci messieurs pour ces moments uniques...

Interprêtes

Damian Wilson (Chant), Johanne James (Batterie), Karl Groom (Guitares), Pete Morten (Guitares), Richard West (Claviers), Steve Anderson (Basse)


Artiste : Steve Hackett

Album : Wolflight

Date de Sortie : 27-03-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Un grand guitariste des 40 dernières années nous revient avec un nouvel album ‘Wolflight ‘. Je ne compterai pas les albums de ce personnage incontournable de ce que l’on appelle la musique progressive et qui n’a pas à mon avis la carrière solo qu’il mérite. Et oui ‘Steve Hackett’ infatigable est de retour pour notre plus grand plaisir. Un nouvel album où il s’approprie tous les styles de musique. On démarre sur une composition symphonique qui aurait pu être écrite pour un film ; il s’ensuit toutes sortes de styles entremêlés, qui nous font faire un tour du monde mélodique avec un jeu de guitare (que ce soit classique ou électrique) toujours empreint de la même sensibilité. Encore une fois, rien à jeter. Encore un bon moment pour tous les aficionados de ‘Monsieur Steve’...

Interprêtes

Steve Hackett (Guitares, Chant), Gary O'Toole (Batterie), Nick Beggs (Basse / Stick), Rob Townsend (Saxophone, Duduk), Roger King (Claviers), Amanda Lehmann (Chant / Invité), Chris Squire (Basse / Invité), Hugo Dagenhardt (Batterie / Invité), Sara Kovak (Invité / Didgeridoo)


Artiste : Stratovarius

Album : Eternal

Date de Sortie : 11-09-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Interprêtes

Jens Johansson (Claviers), Lauri Porra (Basse), Matias Kupiainen (Guitares), Rolf Pilve (Batterie), Timo Kotipelto (Chant)


Artiste : Sylvan

Album : Home

Date de Sortie : 20-02-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Je préfère vous prévenir, si vous recherchez quelque chose pour vous remonter le moral, n’aller pas plus loin. Ce dernier album de ‘Sylvan’ intitulé ‘Home’ est assez sombre dans les textes et la musique. Mais sombre ne veut pas forcément dire qu’il ne faut pas s’arrêter sur ce dernier opus. Bien au contraire, si cela dégage une certaine émotion et mélancolie, cela peut même devenir une source de plaisir. C’est un peu l’impression que m’a donné ce ‘Home’. On y retrouve la signature de ‘Sylvan’, une musique progressive calme et de belles mélodies planantes. L’émotion est palpable du début à la fin, et vous vous surprenez à vous transformer en chercheur d’or en dénichant l’une après l’autre toutes les pépites que renferme chaque composition. Alors, si vous n’êtes pas réfractaire à ce genre de musique, installez-vous confortablement le casque sur les oreilles et savourez ces quelques 80 minutes de musique qui s’offrent à vous...

Interprêtes

Marco Glühmann (Chant), Matthias Harder (Batterie), Sebastian Harnack (Basse), Volker Söhl (Claviers), Annika Stolze (Invité / Violoncelle (1,3,4,7,12)), Frederike Hön (Invité / Hautbois (1,5)), Jonathan Beck (Guitares / Invité), Katja Flintsch (Invité / Violon (1,2,5,8,9,11,12)), Otfried Beck (Invité / Hautbois (11))


Artiste : Symphonic Destiny

Album : The Fountain of Eternal Life

Date de Sortie : 04-09-2015

Ajouté le : 31-12-2015

‘Symphonic Destiny’, un petit nouveau dans le paysage du métal symphonique à chanteuse. Alors, vous me direz, s’ils sont là, c’est que j’ai aimé. En fait, pour tout dire, je suis resté mitigé mais compte tenu que c’est leur premier vrai album, je trouve déjà une maturité qui peut en faire un grand groupe de la scène métal. C’est vrai qu’ils ne révolutionnent pas le genre mais ils le font avec un grand professionnalisme. Une entrée symphonique à souhait avec multi-chœurs, des compositions directes où ‘Timea Santa’ montre un certain brio dans le genre, une composition fleuve de plus de 15 minutes épique à souhait, quelques ballades pour agrémenter le tout, tous les ingrédients du métal symphonique y sont. On pense bien sûr à Nightwish ou Within Temptation, et forcément, on se dit qu’il y a encore du chemin à faire s’ils veulent vraiment sortir du lot. Comme vous l’aurez compris, un groupe à découvrir et à vous de vous faire votre propre opinion...

Interprêtes

Timea Santa (Chant), Norbert Gobor (Claviers), Attila Toth (Guitare), Jozsef Bacso (Basse), Attila Nemeth (Batterie)


Artiste : Trans-Siberian Orchestra

Album : Letters From The Labyrinth

Date de Sortie : 13-11-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Oh, mon Dieu, Le requiem de Mozart massacré bar une bande de fous !! Il est vrai que ‘Paul O'Neill’ et ‘Jon Oliva’ du groupe ‘Trans-Siberian Orchestra’ ne font pas forcément dans le politiquement correct; un des leurs objectifs est relativement simple : partir d’airs classiques et les moderniser (le mot est faible) parfois à grand coup de riffs de guitare… Alors, certes, ça peut en dérouter plus d’un mais il faut avouer que c’est bien fait. Et à aucun moment c’est du plagia intégral car ils arrivent toujours à amener leur grain de sel. Le dernier album ‘Letters From The Labyrinth’ ne déroge pas à la règle : Mozart, Beethoven, Mussorgsky ou Borodin, entre autres, passent à la casserole Trans-Sibérienne’. Mais, il y a également des reprises ou des compositions de ‘Paul O’Neill’ et ‘Jon Oliva’ (Savatage) qui sont chantées par différents invités dont, ‘Not The Same’, une ballade formidablement interprétée par Kayla Reeves. En résumé, un album partant dans tous les sens qui forcément va dérouter pas mal de personnes de part sa diversité mais qui peut être n’est que finalement qu’une simple leçon d’unité car je suis avant tout persuadé que Paul et Jon respectent toute les formes de musique. La preuve, qu’est qu’il y a de différent entre ‘Lullaby Night’ (un des préludes de Bach revisité) et ‘Forget About The Blame’ (ballade rock reprise de Johnny Green) si ce n’est que les deux me mettent la chair de poule. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse...

Interprêtes

Al Pitrelli (Guitares), Andrew Ross (Chant), Angus Clark (Guitares), April Berry (Chant), Asha Mevlana (Violon), Autumn Guzzardi (Chant), Ava Davis (Chant), Bart Shatto (Chant), Bryan Hicks (Narration), Chloe Lowery (Chant), Chris Caffery (Guitares), Dave Z (Basse), Derek Wieland (Claviers), Dustin Brayley (Chant), Gabriela Guncikova (Chant), Georgia Napolitano (Chant), Jane Mangini (Claviers), Jeff Plate (Batterie), Jeff Scott Soto (Chant), Jodi Katz (Chant), Joel Hoekstra (Guitares), John Brink (Chant), John O. Reilly (Batterie), Johnny Lee Middleton (Basse), Kayla Reeves (Chant), Lisa Lavie (Chant), Lzzy Hale (Chant / Guitares), Mee Eun Kim (Claviers), Natalya Rose Piette (Chant), Nathan James (Chant), Paul O'neill (Chant / Guitares), Phillip Brandon (Narration), Rob Evan (Chant), Robin Borneman (Chant), Roddy Chong (Violon), Russell Allen (Chant), Vitalij Kuprij (Claviers)


Artiste : Vanden Plas

Album : Chronicles of the Immortals: Netherworld II

Date de Sortie : 06-11-2015

Ajouté le : 31-12-2015

Un an après la sortie de la première partie de ‘Chronicles Of The Immortals - Netherworld', la suite sort en cette fin 2015. Tous deux écrits pour un rock opéra (en collaboration avec l’auteur allemand de science fiction ‘Wolfgang Hohlbein’), ils s’inspirent de la grande saga ‘Chronique des immortels’ forte de 7 volumes où l’auteur présente sa version du mythe du vampire. Et alors, côté musique, est-ce à la hauteur de cette œuvre colossale ? En tout cas, ‘Vanden Plas’ s’en donne les moyens en explorant les différentes facettes de la musique progressive en général : des titres à tiroirs multiples, des ambiances tout en cassure qui alternent parties calmes et d’autres beaucoup plus enlevées, des passages symphoniques à souhait... Alors, opéra métal ou rock, peu importe... Pour moi tout simplement une œuvre majeure du groupe où tous les acteurs ne font qu’un pour se mettre au service de la ‘Musique’...

Interprêtes

Andreas Lill (Batterie), Andy Kuntz (Chant), Günter Werno (Claviers), Stephan Lill (Guitares), Torsten Reichert (Basse)


Artiste : Xandria

Album : Fire & Ashes

Date de Sortie : 31-07-2015

Ajouté le : 31-12-2015

‘Xandria’ se rappelle à notre bon souvenir en cette année 2015. Juste un an après la sortie de ‘Sacrificium’, ’Fire & Ashes’, un mini album de 7 titres voit le jour. Après plusieurs changements de chanteuses, ‘Dianne Van Giersbergen’ (à priori aucun lien de parenté avec Annecke) continue d’officier au sein du groupe dans un registre de soprano. Dans la continuité de ‘Sacrificium’, ce nouvel opus présente 3 nouveaux titres, dont une ballade ‘In Remembrance’, qui met en avant toute la sensibilité de Dianne. 2 reprises d’anciens albums (‘Ravenheart’ et ‘Now & Forever’) et 2 reprises d’autres artistes (le très connu ‘I’d Do Anything For Love’ de ‘Meat Loaf’ interprêté de façon très épique et ‘Don’t Say A World’ de ‘Sonata Arctica’) parachèvent cet EP. Pour ceux qui aiment les groupes comme ‘Nightwish’ ou ‘Epica’ (en plus light peut être)...

Interprêtes

Dianne van Giersbergen (Chant) , Marco Heubaum (Guitare et Clavier), Philip Restemeier (Guitare), Steven Wussow (Basse), Gerit Lamm (Batterie)


Artiste : Edenbridge

Album : The Bonding

Date de Sortie : 02-07-2013

Ajouté le : 31-12-2015

Interprêtes

Frederik Sebastian (Guitares / guitare classique), Lanvall (Guitares / Basse / Claviers / mandoline, bouzouki), Max Pointner (Batterie), Sabine Edelsbacher (Chant / Claviers)


Artiste : Edenbridge

Album : Sunrise In Eden

Date de Sortie : 25-09-2000

Ajouté le : 31-12-2015


Artiste : Edenbridge

Album : Arcana

Date de Sortie : 22-10-2001

Ajouté le : 31-12-2015


Artiste : Edenbridge

Album : Aphelion

Date de Sortie : 01-01-2003

Ajouté le : 31-12-2015


Artiste : Edenbridge

Album : Shine

Date de Sortie : 01-01-2004

Ajouté le : 31-12-2015


Artiste : Edenbridge

Album : The Grand Design

Date de Sortie : 19-05-2006

Ajouté le : 31-12-2015


Artiste : Edenbridge

Album : MyEarthDream

Date de Sortie : 25-04-2008

Ajouté le : 31-12-2015


Artiste : Edenbridge

Album : Solitaire

Date de Sortie : 30-06-2010

Ajouté le : 31-12-2015


Artiste : Profuna Ocean

Album : In Vacuum

Date de Sortie : 09-01-2016

Ajouté le : 25-01-2016

‘Profuna Ocean’, groupe hollandais, sort son deuxième album ‘In Vacuum’ en ce début 2016. D’influences progressives à la ‘Threshold’ ou ‘The Pineapple Thief’, ils distillent une musique assez convenue qui ne renouvelle pas le genre mais qui amène une spontanéité et une fraicheur qui séduit à la première écoute. On peut également souligner une qualité d’enregistrement et de production d’un très bon niveau. 3 compositions dépassent les 10 minutes et demandent plusieurs écoutes pour se les approprier car elles sont faites de plusieurs parties s’emboitant entre elles de façon assez naturelle. Après le dernier titre, on se dit que l’on a passé un très bon moment, mais bizarrement, je ne pourrais pas mettre en avant certains titres tellement l’ensemble est homogène et on a l’impression en écoutant cet album de descendre le cours d’une rivière constamment balloté entre eaux calmes et puissantes. Pour ceux qui aiment se poser en écoutant de la prog mêlant différents genres, testez ce nouveau ‘Profuna Ocean’

Interprêtes

Fred den Hartog (Batterie), Raoul Potters (Chant, Guitare), Arjan Visser (Basse, Guiare), René Visser (Claviers), Nancy Bijland (Choeurs)


Artiste : Dream Theater

Album : The Astonishing

Date de Sortie : 29-01-2016

Ajouté le : 04-02-2016

Comment passer à côté de ce ‘The Astonishing’ en ce début 2016 tellement cet album est dense et riche avec toutes les influences que l’on rêve de trouver dans la musique progressive tous styles confondus. L’histoire nous plonge dans un univers de science fiction où 8 personnages de 2 camps rivaux s’affrontent (‘Great Northern Empire of the Americas’ et ‘Ravenskill Rebel Militia’); mais ne nous y trompons pas, bien que nous soyons dans un monde imaginaire et futuriste, c’est bel et bien notre humanité qui est montrée du doigt et le groupe dénonce le fossé entre les riches et les pauvres qui se creuse un petit peu plus chaque jour. Dans ce monde, la musique est désormais créée par des machines au doux nom de Nomacs (NOise MAChine) ce qui empêche toute création artistique évitant ainsi toute forme de contre pouvoir. Mais au milieu de tout cela, un message d’espoir amené par ‘Gabriel’ qui va tenter de réintroduire la musique dans ce peuple déshumanisé. Tout un programme qui nous interpelle tout simplement sur la liberté de créer. 34 titres pour une durée de plus de 2 heures, ‘Dream Theater’ nous plonge dans une ambiance progressive à tendance symphonique qui risque d’en dérouter certains. Définitivement inclassable, ce groupe qui nous avait dernièrement emmené dans un style métal assez trash, a choisi un style beaucoup plus mélodique et facile d’accès pour cet album qui pour ma part colle parfaitement à l’histoire. Bien entendu, comme d’habitude avec ce genre d’œuvre, ce n’est pas du prêt à consommer et il faut plusieurs écoutes pour l’apprécier à sa juste valeur. ‘The Astonishing’ est non seulement pour moi un album majeur du groupe mais également est dimensionné pour en faire une œuvre intemporelle du niveau d’un ‘The Wall’ : écoutez ce ‘Brother, Can you hear me ?’, n’y voyez vous pas l’ombre de Roger Waters dans ce titre avec toute sa dimension grandiose et théâtrale… Alors si 2h10 d’écoute ne vous rebute pas, embarquez pour cet ‘Empire des Amériques du Nord’ et son petit village ‘Ravenskill’ en pleine rébellion …

Interprêtes

James Labrie (Chant), John Myung (Basse), John Petrucci (Guitares), Jordan Rudess (Claviers), Mike Mangini (Batterie)


Artiste : Imperial Age

Album : Warrior Race

Date de Sortie : 05-02-2016

Ajouté le : 10-02-2016

Après les avoir vu au Z7 à Pratteln en concert en première partie de Thérion, j’ai trouvé que ces Russes avaient déjà un bon potentiel pour un groupe aussi jeune. Ils viennent juste de sortir la version finale de ‘Warrior Race’, une version précédente light datant de 2014. Ça reste très classique dans l’approche et rapidement assimilable car ils sont très influencés par leur culture Russe. On a l’impression d’entendre ici et là les chœurs de l’armée rouge mais en version électrisée. De plus, la voix d’’Alexandra Sidorova’, bien qu’elle doive encore évoluer dans sa technique de chant, amène fraicheur et spontanéité. A noter un titre live en fin d’album de 14 minutes qui résume bien les capacités de ce groupe. Alors pour ceux qui aiment le métal épique avec des chansons faciles d’accès, cet album est pour vous…

Interprêtes

Alexander "Aor" Osipov (Claviers, Chant), Jane "Corn" Odintsova (Claviers, Chant), Alexandra Sidorova (Chant), Dmitry "Dok" Rukhadze (Basse), Dmitry Kovalev (Batterie), Alexander Strelnikov (Guitare), Igor "Kiv" Korolev (Guitare)


Artiste : Serenity

Album : Codex Atlanticus

Date de Sortie : 29-01-2016

Ajouté le : 10-02-2016

Pour ‘Georg Neuhauser’ le chanteur de ‘Serenity’, pas de répit dans les différents projets qui lui tiennent à cœur ; juste après la sortie de ‘Phantasma’ en 2015, le revoilà qui pointe le bout de son nez avec un nouvel album de ‘Serenity’. Le dernier album ‘War of Ages’ datait de 2013 ; tout d’abord, c’est certain, ‘Serenity’ continue à faire du ‘Serenity’. Après l’intro classique instrumentale, on entre dans le vif du sujet avec 2 titres assez speed (sujet qui d’ailleurs est inspiré de la vie de ‘Leonard de Vinci’ d’où le titre ‘Codex Atlanticus’). Les titres qui suivent amènent une autre dimension à l’album avec une ambiance symphonique que l’on n’avait pas forcément l’habitude d’entendre auparavant chez ‘Serenity’. Et que dire de la magnifique ballade ‘My Final Chapter’ à laquelle il est difficile de rester insensible (avec en plus une version orchestral en fin d’album encore plus épurée qui je trouve encore meilleure). L’aspect mélodique est toujours présent sur chaque titre, ‘Fate Of light’ avec son refrain entêtant, ‘The Perfect Woman’ avec sa mélopée très mélancolique. A noter également 2 bonus qui sont largement à la hauteur du reste, des magnifiques ballades ‘Forgive Me’ et ‘Sail’ (peut être ma chanson préfèrée de l’album). Bref, une bonne cuvée 2016 pour ce nouvel opus et par conséquent si vous êtes fan de la troupe à Goerg, foncez…

Interprêtes

Georg Neuhauser (Chant), Cris Hermsdörfer (Chant / Guitares), Fabio D'amore (Chant / Basse), Andreas Schipflinger (Batterie)


Artiste : Mantra Vega

Album : The Illusion’s Reckoning

Date de Sortie : 10-02-2016

Ajouté le : 14-02-2016

‘Mantra Vega’ est un nouveau groupe créé par ‘Heather Findlay’ (ancienne chanteuse de Mostly Automn) et de ‘Dave Kerzner’ (claviers de Sound of contact). Une pléiade d’invités d’horizons assez différents complètent le duo pour un album dans un registre progressif très classique. Des compositions très variées qui mettent en avant la voix de ‘Heather’ qui s’accorde parfaitement avec les différentes atmosphères très acoustiques. Le groupe revendique entre autres dans ses influences des artistes comme ‘Peter Gabriel’, ‘Fleetwood Mac’, ‘Kate Bush’. C’est effectivement assez teinté seventies/ eighties mais avec un son assez moderne. Alors, si vous aimez les groupes cités plus haut, allez découvrir ce tout nouveau ‘Mantra Vega’.

Interprêtes

Heather Findlay (Chant, Guitare, Percussions). Dave Kerzner (Chant, Claviers, Guitare), Chris Johnson (Guitare Rythmique), Stuart Fletcher (Basse), Alex Cromarty (Batterie), Dave Kilminster (Guitare) + Invités.


Artiste : David Bowie

Album : Blackstar

Date de Sortie : 09-01-2016

Ajouté le : 20-02-2016

Vous avez déjà sans doute lu des centaines de chroniques sur le dernier ‘Bowie’ et j’ai longtemps hésité à le rajouter à ma liste des albums 2016. Et puis, après plusieurs écoutes, j’ai craqué… Simplement, parce qu’il m’a replongé le temps d’un instant dans son monde unique d’extra-terrestre de la musique et tout son univers de la fin des années 70 est remonté à la surface. Alors, essayer tout simplement d’oublier le ’Bowie’ de ‘Let’s dance’ et dégustez cette ultime offrande de ‘Mr David’, qui nous emmène dans son dernier voyage avec cette recherche perpétuelle des sons et d’ambiances a contre pied des modes… Une étoile qui s’en va mais qui continuera longtemps à briller… Adieu l’artiste…

Interprêtes

David Bowie (Chant / Guitares), Ben Monder (Guitares), Donny Mccaslin (Saxophone / Flûte), James Murphy (Percussions), Jason Lindner (Claviers), Mark Guiliana (Batterie / Percussions), Tim Lefebvre (Basse), Tony Visconti (Arrangements De Cordes)


Artiste : Nordic Union

Album : Nordic Union

Date de Sortie : 29-01-2016

Ajouté le : 20-02-2016

Encore un nouveau projet dans le domaine du Métal en ce début 2016. ‘Ronnie Atkins’ (Pretty Maids) et ‘Erik Martensson’ (Eclipse) nous font monter à bord de leur train ‘Nordic Union’ qui nous fait voyager à un rythme heavy en enchaînant les compositions puissantes mais également en ajoutant quelques titres plus pop/rock. Ils ne révolutionnent pas le genre mais la ligne mélodique est toujours présente. C’est efficace, bien fait et très accessible ; pour parodier Goldman, ‘des chansons pour les pieds’. Alors, si vous recherchez en ce moment du prêt à écouter, prenez votre billet pour le voyage ‘Nordic Union’…

Interprêtes

Erik Martensson (Guitares / Basse / Claviers), Ronnie Atkins (Chant), Magnus Ulfstedt (Basse), Fredrik Folkare (Guitares / Invité), Magnus Henriksson (Guitares / Invité), Thomas Larsson (Guitares / Invité)


Artiste : Elton John

Album : Wonderful Crazy Night

Date de Sortie : 06-02-2016

Ajouté le : 20-02-2016

Encore un qui continue son petit bonhomme de chemin ; 33ème album studio et 50 ans de carrière, force est de constater que ce dernier opus fleure bon le retour aux sources avec des compositions très blues/jazzy et teintées country à certains endroits. A 68 ans, ‘Elton’ nous apporte toujours sa joie de vivre et on sent un réel bonheur au travers de ses chansons. Retour aux sources oblige, on retrouve les musiciens historiques du chanteur, ‘Nigel Olsson’ à la batterie et ‘Davey Johnstone’ à la guitare. Un moment de pure détente sans prise de tête et si vous avez un petit coup de blues, écoutez celui de Mister Elton et le votre disparaitra…

Interprêtes

Elton John (Chant, Piano), Nigel Olsson (Batterie), Davey Johnstone (Guitare)


Artiste : Inglorious

Album : Inglorious

Date de Sortie : 19-02-2016

Ajouté le : 21-02-2016

‘David Coverdale’, sort de ce corps (de ‘Nathan James’) !! en 2016, j’avoue qu’un groupe qui nous replonge dans les meilleures années du hard rock des années 70, ça peut en énerver certains. Mais quand c’est fait de cette manière, on ne peut que saluer la performance de ce tout jeune groupe qui d’ailleurs revendique ses influences seventies. On démarre en trombe avec ‘Until I Die’ (avec une intro à la ‘Highway Star’ en concert) et ‘Breakaway’ puis on se revoit écouter un bon vieux Led Zep ou Deep Purple avec 2 titres tout en nuances avec une ligne de basse où vous découvrez que votre pied tape la mesure tout seul. Le reste est du même acabit, alternant titres hard rock et d’autres plus blues.Une petite incarpade avec le titre ‘Inglorious’ dans des influences orientales à la sauce métal et puis pour nous dire aussi qu’ils savent faire autre chose, une ballade acoustique ‘Wake’ où ‘Nathan’ met en avant toute sa puissance vocale. Alors si vous êtes fans de Deep Purple, Aerosmith ou Led Zep de la première heure, prenez le train et je parierai que vous n’en descendrez pas avant la dernière gare…

Interprêtes

Andreas Zäta Eriksson (Guitare), Colin Parkinson (Basse), Nathan James (Chant), Phil Beaver (Batterie), Wil Taylor (Guitare)


Artiste : Empledeed

Album : Byob

Date de Sortie : 10-01-2016

Ajouté le : 21-02-2016

‘Ampledeed’ sort en ce début 2016 son deuxième album ‘Byob’. Formation Américaine composée d’un trio et de plusieurs invités, ils présentent une musique très originale basée sur des compositions soit jazzy pleines de dissonances ou soit beaucoup plus mélodiques et ceci en imbriquant constamment ces deux styles. Ça me rappelle un peu les premiers titres de ‘Renaissance’ dans l’approche. Prenons par exemple le premier titre ‘Triple Cancer Moon’, on est plongé dans une ambiance très alambiquée qui peut en dérouter certains et qui se termine par une partie beaucoup plus mélodique. Le titre suivant ‘My Plane’, après une introduction assez prog 70, enchaine une partie chanson à la manière ‘Beatles’ puis on est ensuite replongé jusqu’à la fin dans des changements de rythme à la manière de ‘King Crimson’. Certes, il vous faudra certainement plusieurs écoutes pour en extraire toutes les subtilités et l’apprivoiser, mais c’est certainement ça qui fait la richesse de ‘Byob’…

Interprêtes

Aaron Goldich (Chant / Claviers), Luis Flores (Guitares / Cuatro / Choeurs), Max Taylor (Chant / Claviers) + Invités


Artiste : Sebas Honing

Album : The Big Shift

Date de Sortie : 14-01-2016

Ajouté le : 21-02-2016

Difficile de définir la musique de ‘Sabas Honing’, homme orchestre qui continue de sortir des albums en marge de son groupe ‘Equisa’. Mélange de pop, rock et métal, l’ensemble des 15 titres a sa propre personnalité et nous fait découvrir à chaque fois une nouvelle facette de l’artiste. Il faut donc ne pas être réfractaire à différents genre pour adhérer. Par exemple ‘Full 180’ très teinté speed métal succède à ‘Hometown’ un titre très pop avec un refrain mélodique à souhait. Dans l’ensemble, les parties métal sont peut être moins présentes mais on peut noter sur certaines compositions des changements mélodiques et rythmiques qui ne sont pas sans rappeler les grands groupes de progressifs. Alors, je vous laisse vous faire votre propre opinion sur ‘The Big Shift’ album sans doute le plus abouti de Sabas…

Interprêtes

Sebas Honing (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Petra Honing (Chant, Chœurs), Christiaan Bruin (Batterie, Chœurs), Tessa Struijs (Chœurs)


Artiste : Rossometile

Album : Alchemica

Date de Sortie : 21-12-2015

Ajouté le : 21-02-2016

C’est seulement en Février 2016 que je viens de découvrir non seulement le dernier album de ‘Rossometile’ mais tout simplement le groupe qui nous vient d’Italie et qui a déjà sorti son premier album en 2004. Pour le moins qu’on puisse dire, ils ne font pas le buzz et ils mériteraient d’être plus connus (peut être parce qu’ils chantent en ialien ?)… ‘Alchemica’ fort de 16 titres, est un album très abouti dans un métal symphonique très méditerranéen c'est-à-dire , portant des influences de leur culture Italienne et lorgnant quelques fois vers les clichés que l’on peut avoir de ce genre de musique. Mais l’ensemble est très homogène même si ‘Marialisa Pergolesi’ a encore de la marge de progression dans son chant. Alors, si vous voulez découvrir un peut-être futur ‘Within Temptation’ Italien, ‘Alchemica’ est pour vous...

Interprêtes

Marialisa Pergolesi (Chant), Gennaro Balletta (Batterie), Pasquale Murino (Basse), Rosario Reina (Guitare).


Artiste : Grand Slam

Album : A new Dawn

Date de Sortie : 29-01-2016

Ajouté le : 23-02-2016

On ne compte plus les groupes du nord de l’Europe qui produisent des albums de Hard Rock très mélodique. ‘Grand Slam’ est une des petits derniers de la famille. Des tubes à gogo, des mélodies très efficaces, des solos de guitare aux petits oignons et des claviers pour lier le tout, voilà le menu de cet opus ‘A new Dawn’. C’est certain, ça ne révolutionne pas le genre mais c’est tellement bien fait et ça vous met une pêche d’enfer… Pour ceux qui aiment le hard rock mélodique prêt à consommer, n’hésitez pas et foncez écouter ces Suédois…

Interprêtes

Andy Sinner (Chant), Andy Swaniz (Batterie), Henrik Hansson (Basse), Daniel Grönberg Svensson (Claviers), Andreas Gullstrand (Guitare)


Artiste : The Mute Gods

Album : Do Nothing Till You Hear From Me

Date de Sortie : 22-01-2016

Ajouté le : 23-02-2016

Encore un nouveau projet pour cette année 2016. Et lorsque vous prenez la crème des musiciens de musique progressive qui entre autre jouent avec Steven Wilson ou Steve Hackett, on a du mal à ne pas écouter. A vrai dire, j’ai mis plusieurs écoutes à rentrer dans ce ‘Do Nothing Till Your Hear From Me’ tellement les ambiances sont variées et très riches… mais est-ce réellement une surprise compte tenu du passif de ces 3 musiciens. Les compositions sont en effet très abouties et mélangent des atmosphères très planantes (par exemple ‘Strange Relationship’) mais aussi des titres plus enlevés (comme ce ‘Your Dark Ideas’ très rythmé et assez déjanté). Au fait, le thème abordé est une critique de notre civilisation où certaines personnes délivrent des messages au nom d’un dieu alors que ceux que l’on devrait écouter sont souvent réduits au silence ; En tout cas et heureusement pour nous, ‘Les Dieux Muets’, eux, peuvent chanter et jouer leur musique… Alors, si ça vous tente, faites vous votre propre opinion.

Interprêtes

Nick Beggs (Chant / Basse / Chapman Stick), Roger King (Claviers), Marco Minnemann (Batterie)


Artiste : Myrath

Album : Legacy

Date de Sortie : 19-02-2016

Ajouté le : 25-02-2016

Imaginez du métal prog mais teinté d’influences orientales. En ce début 2016, ‘Myrath’ groupe tunisien sort son 4ème album ‘Legacy’. Après le ‘All is One’ d’’Orphaned Land’ qui est un de mes albums favoris de ces dernières années, ‘Legacy’ est tout à fait comparable et peut être encore au dessus car il nous embarque dans une fusion complète entre une rock/métal occidental et des influences orientales; tout ceci s’enchevêtre pour le meilleur et difficile de trouver un titre en dessous du reste tellement les compositions sont riches et accrochent dès la première écoute; au final, cet album nous démontre encore, n’en déplaise à certains, que la création est tellement plus riche lorsqu’elle est multiculturelle et lorsqu’on met en commun le meilleur de chacun quel qu’il soit… Alors, si en plus, par les temps qui courent, la musique pouvait servir à rassembler un ‘chouïa’ plus, ça serait la cerise sur le gâteau (loukoum ou éclair au chocolat, je vous laisse choisir mais moi je prends les 2 !)…

Interprêtes

Zaher Zorgati (Chant), Elyes Bouchoucha (Claviers), Malek Ben Arbia (Guitares), Anis Jouini (Basse), Morgan Berthet (Batterie)


Artiste : Turin Brakes

Album : Lost Property

Date de Sortie : 29-01-2016

Ajouté le : 27-02-2016

Comme à l’accoutumé, un son très Anglais, c’est ce que nous propose ‘Turin Brakes’ dans son nouvel opus ‘Lost Property’. Déjà le septième album mais les mélodies pop/folk continuent toujours à nous toucher autant ; c’est simple et direct et les deux voix de ‘Olly Knights’ et ‘Gale Paridjanian’ se complètent toujours autant. Tout est en douceur et émotion, rien de tel pour se relaxer sans penser à rien et juste se laisser aller à écouter. Alors, si vous cherchez un album à écouter tranquillement après une dure journée, vous êtes sur la bonne playlist...

Interprêtes

Olly Knights (Guitare, Chant), Gale Paridjanian (Guitare, Chant), Rob Allum (Batterie), Eddie Myer (Basse).


Artiste : Black Aces

Album : Shot In The Dark

Date de Sortie : 29-01-2016

Ajouté le : 27-02-2016

Contrairement à certains albums présents en ce début d’année, les ‘Black Aces’ ne font pas dans la dentelle et ces Australiens d’origine, marchent directement sur les traces de la bande à ‘Angus’… Chant poussé à fond, Guitares saturées à outrance, lignes de basse et batterie très binaire, c’est à s’y méprendre. C’est clair, c’est sans surprise et on a l’impression d’avoir déjà écouté ces chansons jouées 100 fois par leurs ainés mais on sent réellement qu’ils vivent leur musique à fond en balançant du lourd plein d’énergie et de puissance. Alors, pour les inconditionnels d’’AC/DC’ (mais pas seulement), « let there be rock »…

Interprêtes

Tyler (Guitare - lead, Chant), Alex (Basse), Pete (Batterie), Jazz (Guitare – rythmique)


Artiste : Interphases

Album : Skydancing

Date de Sortie : 06-02-2016

Ajouté le : 27-02-2016

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Interphases’, groupe Allemand, ne fait pas le buzz sur internet. Le groupe à déjà près de 6 ans d’existence et difficile de trouver une chronique sur leur dernier opus ‘Skydancing’. Et pourtant, dans un style très pop/rock progressif, ils nous proposent 9 compositions très variées allant d’un style très planant (‘Rome Before The War’ ou ‘In My Town’) à un rock très eighties (‘Pale Driver’); c’est certes très classique et le chant n’est pas toujours à la hauteur, mais les mélodies agrémentées de beaux solos de guitare (‘In My Town’) touchent . A noter, un titre instrumental (pas forcément celui que je retiendrais) avec un clin d’œil au ‘Shadows’ (‘Raindance’). Pour moi, un groupe en devenir qui a les capacités de nous offrir encore plus… seul l’avenir nous le dira…

Interprêtes

Marco Fioravant, Johannes Rühle, Jürgen Raab


Artiste : Simo

Album : Let Love Show The Way

Date de Sortie : 29-01-2016

Ajouté le : 28-02-2016

« On a tous quelque chose de Tennessee » : ceux-là, ils sont tombés dedans quand ils étaient tout petits, puisqu’ils sont originaires de Nashville ! Eh bien, ça décoiffe et pas mal de références prestigieuses des années 70 dans le domaine du blues/rock viennent à l’esprit lorsqu’on écoute leur dernier opus ‘Let’s Love Show The Way’. On sent une capacité d’improvisation comme on en avait rarement entendu depuis la fin des seventies avec un guitariste (‘Jd Simo’) prêt à partir au quart de tour ; il me rappelle un peu ‘Alvin Lee’ avec ses solos de légende. Alors en live, qu’est ce que ça peut donner ? et bien, il suffit de demander et c’est pour cette raison que j’ai rajouté dans certains cas un lien you tube et pour ce groupe, ça coule de source… car il sont forcément faits pour ça…

Interprêtes

Jd Simo (Chant / Guitares), Adam Abrashoff (Batterie), Elad Shapiro (Basse)


Artiste : Cotton Salamander

Album : The Pale And Crescent Moon

Date de Sortie : 15-02-2016

Ajouté le : 28-02-2016

Encore un groupe qui se fait assez discret sur internet. ‘Cotton Salamander’ est le projet de ‘Martin Randle’, un home orchestre à lui tout seul (il chante fait les chœurs, joue de la guitare, de la basse, des claviers et programme les percussions), auquel il a adjoint plusieurs invités. ‘The Pale And Crescent Moon’ est un album concept sur les relations que l’homme a avec la mort et toutes ses questions qui en découlent; les 10 compositions sont dans un style très ‘Floydien’; d’ailleurs le titre de l’album n’est qu’un clin d’œil à ‘Dark Side Of The Moon’ ; par exemple, le morceau instrumental ‘Raimbows End’ est très inspiré de cette ambiance psychédélique des seventies. A noter, l’utilisation du Bouzouki dans ‘Never Let You out’ qui donne une petite note exotique. Alors, si vous aimez les ambiances feutrées avec des solos de guitare à la ‘Gilmour’, embarquez pour ce croissant de lune pâle…

Interprêtes

Martin Randle (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Programmation Percusions) + Invités


Artiste : Persona

Album : Elusive Reflections

Date de Sortie : 12-02-2016

Ajouté le : 28-02-2016

Tiens, à quelques jours d’intervalle, La Tunisie est très prolifique et nous gratifie de 2 sorties d’album (voir également le dernier ‘Myrath’)… Bien que Spotify nous fait croire que ce n’est pas le premier album (c’est des fois le cas lorsque plusieurs artistes portent le même nom), ‘Elusive Reflections’ est bien le premier opus du groupe ‘Persona’ et pour un début, on a déjà l’impression d’entendre un groupe assez mûr. Dans un métal qui emprunte pas mal d’influences symphoniques, ils amènent une touche orientales mais très soft (j’aurais peut être aimé un peu plus car à la première écoute, le fait qu’ils soient Tunisien ne saute pas à l’oreille). Les mélodies sont tout de suite assimilables et le chant de ‘Jelena’ (qui elle est Serbe) s’intègre parfaitement dans les 10 compositions. A noter que le guitariste ‘Melik Melek Khelifa’ distille des solos de guitare digne des plus grands dans le genre. Pour les fans de métal symphonique à chanteuse…

Interprêtes

Jelena Dobric (Chant), Melik Melek Khelifa (Guitare Lead), Yosri Ouada (Guitare Rythmique), Youssef Aouadi (Batterie), Walid Bessadok (Claviers), Nesrine Mahbouli (Basse)


Artiste : Theander Expression

Album : Wonderful Anticipation

Date de Sortie : 26-02-2016

Ajouté le : 13-03-2016

Encore une fois, c’est la Suède qui à l’honneur dans le domaine dit de l’AOR en ce début 2016. ‘Theander Expression’ est le projet d’Andrée Theander’ qui sort son deuxième album ‘Wonderful Anticipation’. L’homme orchestre, qui joue à peu près de tous les instruments mais qui également chante sur quelques titres, distille un rock très mélodique et facile d’accès à la manière de ‘Toto’, ‘Niva’ ou ‘Last Autumn’s Dreams’. Bien que ‘Theander Expression’ soit classé en AOR faisant référence au hard rock mélodique des années 80, les 11 titres se partagent entre un rock efficace avec des refrains qui vous rentrent dans la tête instantanément (‘You Always Ran Away’, ‘Factoids & Fallacies, ‘Never Surrender’ ou ‘On My Own’) et des ballades remplies d’émotion (‘Wonderful Anticipation’, ‘IntoThe Valley’, ‘The Loner’, ‘Someday’ ou ‘State Of Flow’). En résumé, si vous aimez le rock bien mélodique, ce ‘Wonderful Anticipation’ est pour vous…

Interprêtes

Andrée Theander (tous les instruments) + Invités


Artiste : Magnum

Album : Sacred Blood Divine Lies

Date de Sortie : 26-02-2016

Ajouté le : 14-03-2016

38 ans de carrière ça force le respect !! De plus quand au bout de ce temps, ‘Magnum’ continue à nous sortir des albums enchantant toujours nos oreilles (déjà bien abimées avec ce genre de musique lol), on ne peut être qu’admiratif. Certes, la voix de ‘Bob Catley’ (68 ans tout de même !!) n’est plus ce qu’elle était mais ça envoie toujours autant. Ce nouvel album ‘Sacred Blood Divine Lies’ ne déroge pas à la règle et les 10 titres restent très variés mélangeant hard-rock et titres plus calmes mais toujours avec un sens de la mélodie accrocheuse. Et s’il ne fallait retenir qu’un seul titre, je dirais ‘Quiet Rapsody’ qui commence par une nappe de claviers puis explose littéralement dans une rythmique effrénée : si votre tête ne se secoue pas et que votre pied reste immobile, alors, certes, ça ne doit pas être fait pour vous. Pour les autre, foncez écouter ce nouveau ‘Magnum’…

Interprêtes

Al Barrow (Basse), Bob Catley (Chant), Harry James (Batterie), Mark Stanway (Claviers), Tony Clarkin (Guitares)


Artiste : Projection

Album : Realitivity

Date de Sortie : 20-12-2015

Ajouté le : 20-03-2016

Très difficile de trouver des informations sur le net pour ce nouveau groupe ‘Projection’ d’origine Hollandaise. Une page facebook existe (déjà bien remplie depuis 1 an) où ils se définissent eux-mêmes comme étant un groupe de rock Mélodique et Symphonique. Leur premier album ‘Realitivity’ est effectivement très mélodique et de plus très varié car il ne se cloisonne pas à un style de musique. Après une courte introduction très planante, on a droit à un tube rock avec un refrain implacable (tiens ça me rappelle la BOF des bronzés 3 ‘Baila Moreno’) ; puis, le titre suivant fait plutôt penser à du Rock progressif à la ‘Arena’. D’autres titres font penser à ‘Pendragon’ ou encore à ‘RPWL’. La fin de ‘Overload’ fait un clin d’œil au célèbre ‘Comfortably Numb’ de ‘Pink Floyd’. En conclusion, pas mal d’influences diverses mais au final, ‘Projection’ offre un album très homogène et surtout très agréable à écouter. Leur devise résume bien ce groupe qui cherche son inspiration dans son vécu musical : ‘Il n’y a pas de formation pour la vie, c’est la vie elle-même qui s’en occupe’… Pour ceux qui veulent découvrir un nouveau groupe entre rock et pop influencé par les grands de la musique progressive...

Interprêtes

Jurgen ten Have (Basse, Chant), Frank van Eerden (Guitare, Chant), Richard Immink (Batterie, Chant), Peter Pampiermole (Claviers, Chant).


Artiste : Oceans Of Slumber

Album : Winter

Date de Sortie : 04-03-2016

Ajouté le : 20-03-2016

L’étiquette ‘Metal Progressif’ est quelque fois utilisée parce qu’on ne sait pas trop comment classer un artiste. Et bien là, le moins que l’on puisse dire c’est qu’‘Oceans Of Slumbers’, avec son dernier album ‘Winter’, mêle différents styles et influences. Vous l’admettrez entre pièce de piano classique et titre de Death métal, ça peut en dérouter quelques uns… Côté death, les 2 premiers titres, Il y a des growls mais qui ne sont pas forcément continus et qui alternent avec le chant très aérien de ‘Cammie’ dans un bon équilibre (pas forcément ma tasse de thé sur certains passages). Et puis, il y a également des titres très décalés comme cette reprise ‘Nights In White Satin’ des ‘Moodies Blues’ amenant plus de puissance que la version originale ou ces titres ‘Lullaby’, ‘Laid To Rest’ ou ‘Good Life’ qui sont des intermèdes musicaux acoustiques très courts; quand à ‘Suffer le last bridge’, ça ressemble à une chanson à la ‘Pretenders’ (la voix de ‘Cammie’ est assez proche de celle de ‘Chrissie Hynde’). On a même le droit en fin d’album à une composition pour piano qui n’aurait pas détonné dans un album classique (le batteur est également Pianiste). Pour ne retenir qu’un titre je dirais ‘…This Road’, qui résume assez bien le groupe avec une alternance entre parties douces et puissantes tout en gardant une ligne très mélodique. Alors si vous aimez les grands écarts et que côtoyer musique progressive et death metal ne vous rebute pas, ‘Winter’ est pour vous…

Interprêtes

Anthony Contreras (Guitares), Cammie Gilbert (Chant), Dobber Beverly (Batterie), Keegan Kelly (Basse), Sean Gary (Guitares), Uaeb Yelsaeb (Claviers)


Artiste : Wisdom

Album : Rise Of The Wise

Date de Sortie : 26-02-2016

Ajouté le : 20-03-2016

Ce que je n’aime pas dans le style ‘Power Metal’ (généralement un groupe avec un batteur qui se défoule sur sa batterie) c’est que trop souvent, tous les titres se ressemblent et on a très vite la tête farcie… Alors pourquoi j’ai aimé ce ‘Rise Of The Wise’ de ‘Wisdom’ groupe Hongrois ? et bien, justement parce qu’il n’y pas que du Speed avec double grosse caisse… Certes, après l’introduction instrumentale traditionnelle (‘Over The Wall’), ça démarre en trombe avec ‘Raven’s Night’ et il y a d’autres titres du même acabit, mais tous ces titres (ils ne sont que 3 finalement) sont accompagnés d’autres titres comme cette ballade acoustique ‘Believe In Me’ ou encore des titres très mélodiques et entrainants comme ‘My Heart Is Alive’, ‘Hunting The Night’, ‘Through The Fire’, ‘Secret Life’ ou encore ‘Rise Of The Wise’. En conclusion, un album pour ceux qui aiment les titres puissants et entraînants épiques agrémentés de chœurs…

Interprêtes

Gabor Nagy (Chant), Gabor Kovacs (Guitare), Anton Kabanen Guitare), Mate Molnar (Basse), Tamas Toth (Batterie)


Artiste : Alux Nahual

Album : Sueños De Jade

Date de Sortie : 11-02-2016

Ajouté le : 26-03-2016

‘Alux Nahual’ est déjà un ancien groupe qui revient sur le devant de la scène. Originaire du Guatemala, ce groupe s’est reformé en 2011 et après un album en 2012, ils ressortent en cette année 2016 un nouvel album ‘Sueños de Jade’. Fervents défenseurs de la paix en Amérique Centrale, ils proposent un rock assez festif avec bien évidemment des paroles en Espagnol. Ils définissent leur musique comme du rock symphonique et on sent qu’au-delà de leur culture Sud Américaine, il y a également des influences dans la musique progressive des années 80. On navigue entre des titres enlevés comme ‘Macondos’, ‘1.9 Ank ‘, ‘Fuera !’ ou ‘Ruge la Mantaña’ et d’autres assez soft avec des mélodies qui touchent comme ‘Mi Primera Luz’, ‘El Leon’ ou ‘Camino para Atras’. En résumé, si vous voulez sortir des sentiers bien balisés du rock anglais, testez ‘Alux Nahual’ et son dernier album ‘Sueños de Jade’.

Interprêtes

Álvaro Aguilar (Guitare acoustique, Claviers, Chant), Ranferí Aguilar (Guitare électrique, Chant), Plubius Aguilar (Basse), Paulo Alvarado (Violoncelle), Óscar Conde (Flûte, Saxophone, Guitare électrique, Claviers), Vinicio Molina (Baterie).


Artiste : Big Boy Bloater & The Limits

Album : Luxuty Hobo

Date de Sortie : 26-02-2016

Ajouté le : 26-03-2016

Besoin de se changer les idées ou tout simplement envie de taper du pied et d’écouter du bon blues/rock sans se prendre la tête… et bien j’ai ce qu’il vous faut : il s’appelle ‘Big Boy Bloater’ et vient de sortir son dernier opus ‘Luxury Hobo’. Ça balance tout au long de l’album avec des mélodies très accrocheuses. Certes, le monsieur ne révolutionne pas grand chose mais finalement ce n’est pas trop ce qu’on lui demande. Avec sa voix de vieux bluesman et une pêche d’enfer, il nous fait passer un bon moment à l’écoute de ‘Luxury Hobo’…

Interprêtes

Big Boy Bloater (Chant / Guitares), Dan Edwards (Claviers), Matt Cowley (Batterie), Steven Oats (Basse)


Artiste : Last Autumn's Dream

Album : Paintings

Date de Sortie : 05-03-2016

Ajouté le : 27-03-2016

Comme un métronome, ‘Last Autumn’s Dream’ continue son petit bonhomme de chemin dans le monde du rock FM en sortant à intervalle régulier un album (c'est-à-dire tous les ans !). ‘Paintings’ est le petit dernier de la famille. Ce qui est fou avec ce groupe, c’est qu’à chaque sortie, on se dit qu’un jour, ils vont bien finir par s’essouffler et puis… on ne peut que constater que c’est toujours du même niveau ; des mélodies directes et efficaces avec ce petit sentiment qu’elles ont toujours fait partie de votre vie. Les refrains sont toujours aussi accrocheurs. Si je ne devais retenir que 2 titres de la cuvée 2016, je dirais ‘Out Of Love’ pour son refrain et ‘Take It on the Run’ pour son côté nostalgique et son solo de guitare tout en émotion. Alors si vous ne connaissez pas ‘Last Autumn’s Dream’, ‘Paintings’ est typique de ce que produire ce groupe. Pour les autres qui ont déjà gouté et aimé, pas de surprise, vous aimerez ce ‘Paintings’…

Interprêtes

Jamie Borger (Batterie), Mikael Erlandsson (Chant / Claviers), Nalle Pählsson (Basse), Peter Söderström (Guitares)


Artiste : Sage's Recital

Album : The Winter Symphony

Date de Sortie : 15-02-2016

Ajouté le : 27-03-2016

Je vous préviens tout de suite, le moins que l’on puisse dire, c’est que la musique produite par ‘Sage’s Recital’ n’est pas quelque chose que l’on a l’habitude d’entendre sur les ondes. Comment dire, à certain moment, on dirait le résultat du croisement de ‘Vivaldi’ et de ‘Van Halen’… Alors, c’est certain, ça peut en choquer certains. Pour tout vous dire, j’ai mis pas mal de temps à rentrer dans cet album et c’est finalement le titre éponyme de l’album qui m’a convaincu. Titre à tiroirs de 20 minutes pile, il démarre comme du ‘Pendragon’ dans une ambiance assez light et on monte vers un déluge de guitare avant l’entrée du chant de ‘John West’ puis une partie rock/métal progressif assez mélodique ou s’invite des solos de guitare calqués sur des mélodies classique. S’ensuit un passage tout en mélancolie puis on enchaine de nouveau sur un déluge de guitare/chœurs entrecoupé du thème principal. La dernière partie, commence par un air de guitare classique très feutré et on finit dans une ambiance épique où guitare/chœurs se mêlent jusqu’à la fin. Alors si vous voulez découvrir un groupe en dehors des sentiers balisés, testez cette ‘symphonie de l’hiver’…

Interprêtes

Niels Vejlyt (Guitare, Orchestrations), John West (Chant et chœurs), Jakob Vand (Batterie).


Artiste : Van Canto

Album : Voices Of Fire

Date de Sortie : 11-03-2016

Ajouté le : 27-03-2016

‘Van Canto’ est un cas à part dans le domaine du métal ; groupe Allemand, ils sont connus pour leur chant à capella avec une ligne de batterie. Ils ont commencé par faire des reprises de classiques métal dont ‘Wishmaster’ de ‘Nightwish’ entre autres, ils reviennent avec un nouvel album ‘Voices Of Fire’ ; pas de changement majeurs, toujours beaucoup de voix/chœurs dans une ambiance épique à souhait. On est dans un monde imaginé par l’auteur ‘Christoph Hardebusch’ et son roman ‘Les trolls’ où le monde de l’obscurité (forcément les méchants) lutte contre la Reine Elena (forcément la gentille). La grande force de Van Canto c’est de nous faire croire qu’ils jouent différents instruments alors que seules leurs voix sont utilisées (sauf pour la batterie évidemment). Sur cet album, c’est encore bluffant. Alors écoutez et faites vous votre propre opinion…

Interprêtes

Dennis Schunke, Inga Scharf, Stefan Schmidt, Ross Thompson, Jan Moritz, Bastian Emig (Batterie)


Artiste : Virtual Symmetry

Album : Message From Eternity

Date de Sortie : 29-02-2016

Ajouté le : 27-03-2016

Groupe Italien formé en 2009, c’est seulement en 2016 que ‘Virtual Symmetry’ sort son premier album ‘Message From Eternity’. Pas évident de leur coller une étiquette tellement leurs influences sont variées. On navigue entre du métal, du rock et de la pop; on a même le droit à une intro à la ‘Jean-Michel Jarre’ et un avant dernier morceau qui est tout simplement une superbe ballade au piano, pour vous dire la variété de ce qu’ils nous présentent. Mais la pièce maîtresse de l’album est ce titre de 23 minutes ‘Messages Of Eternity’ qui rassemble toutes les facettes de leur talent et qui nous fait voyager entre ambiances feutrées remplies d’émotion, envolées à la ‘Pink Floyd’ avec solos de guitares aériens, parties chantées mélodiques et bien sûr, comme toute pièce épique de ce genre, un final instrumental prenant qui vous fait venir ce petit frisson si caractéristique. En résumé, si vous voulez découvrir un nouveau groupe du courant Progressif…

Interprêtes

Valerio Æsir Villa (Guitare), Mark Bravi (Claviers), Alessandro Poppale (Basse), Davide Perpignano (Batterie)


Artiste : Shai Barush

Album : Listen ToThe Sky

Date de Sortie : 12-02-2016

Ajouté le : 23-04-2016

‘Shai Baruch’ est un guitariste Israélien qui a joué avec des grands de la scène du métal. En 2016, il sort son premier album solo ‘Listen to the sky’.Sans se cantonner à un seul style de musique, Shai nous présente 12 titres très variés mélangeant guitare acoustique et électrique. On voyage entre Rock, Blues, Métal, Jazz et même Classique (il a eu une formation de guitare classique). Ses influences : elles vont en gros de Paco de Lucia à Steve Vai, c’est dire l’étendu du bonhomme !! Difficile de retenir qu’un seul morceau car chaque titre possède son univers propre, et il sait à merveille juxtaposer des passages avec beaucoup de tensions et d’autres tout en détente (il a certainement été influencé par les guitaristes de Flamenco). Cerise sur le gâteau, il nous gratifie de solos de guitare à mettre le frison tout en donnant l’impression que tout coule naturellement (‘Icarus’ ou ‘The Way out’, 2 titres instrumentaux dans 2 styles complètement différents en sont l’illustration parfaite). En conclusion, comme vous l’aurez compris, si vous aimez le mélange des genres et les bons solos de guitare, n’hésitez pas, foncez écouter cet opus de ‘Shai Barush’…

Interprêtes

Shai Baruch (Guitare, Chant), Nir Baruch (Batterie), Barak Aharon (Batterie), Or Lubianiker (Basse), Amit R. Sadras (Basse), Nataly Oryon (Chant), Chino Ace (Chant), Yochai Davidoff (Chant)


Artiste : Blackdraft

Album : Recipe Of Pain

Date de Sortie : 11-03-2016

Ajouté le : 23-04-2016

Des petits jeunes Allemands pleins d’énergie ‘Blackdraft’ viennent de sortir leur premier album ‘Recipe Of Pain’. Dans un registre un peu plus soft, ça me rappelle la première fois que j’ai entendu une chanson de ‘Pat Benatar’ (ça ne nous rajeunit pas !!) ; une chanteuse qui ne se ménage pas, un rythme enlevé, du gros son (c’est certain rien à voir avec les années 70), un guitariste qui tricote, et vous avez la recette pour un très bon moment de rock. Tous les titres sont des barres de dynamites… S’il ne fallait ne retenir qu’un titre, je dirais ‘Boots’ avec son rythme endiablé qui vous transforme en zébulon le temps de la chanson, le titre par excellence qui augmente votre rythme cardiaque de quelques dizaines de battements à la minute… Alors, pour ceux qui aiment le bon rock puissant et énergique, ce nouveau groupe est pour vous…

Interprêtes

Julia D. Vallenius (Chant), Jan Friederich (Batterie), Karsten Vallenius (Guitare, Growls), Tomasz ‘Tomek’ Kolonko (Bass)


Artiste : Chris Antblad

Album : Age Of Concord : On The Radio

Date de Sortie : 19-02-2016

Ajouté le : 23-04-2016

Sorti uniquement en version digitale, après ‘Age of Concord: Soldier Of Fortune’ (qui est complètement passé inaperçu en 2015), ‘Chris Antblad’ sort en cette année 2016, une suite sous le nom ‘Age of Concord: On the Radio’ ; la recette est toujours la même mais continue de faire mouche. Des mélodies accrocheuses dans un style aérien où guitares et claviers accompagnent la voix magnifique de Chris qu’il adapte en fonction du titre; pour situer, ça peut rappeler à certains, le style de ‘Chris de Burgh’ pour les chansons les plus douces ou de ‘Brian Adams’ pour les titres plus rock. Si je devais retenir que quelques titres, citons ‘On The Radio’ et ‘Looking For the Reason’ pour leur refrain entêtant, ‘Ode To The Mute Panther’ pour son côté un petit plus rock, ‘If You Would’ pour son style très mélancolique. En conclusion, cet album est fait pour les amateurs de rock soft et très mélodique…


Artiste : Joe Bonamassa

Album : Blues Of Desperation

Date de Sortie : 25-03-2016

Ajouté le : 23-04-2016

C’est certain, je ne vais pas vous faire découvrir ‘Joe Bonamassa’, mais, force est de constater que ses opus sortent à une fréquence assez impressionnante et que pour l’instant, Joe continue toujours à nous enchanter album après album. ‘Blues of Desperation’ continue dans cette voie avec un style peut être plus direct et épuré qui non seulement nous ramène agréablement aux sources du blues/rock mais aussi qui évite peut être les redites dans des sorties aussi proches. Tout au long des 11 titres, on a droit à des titres enlevés comme l’introduction ‘This Train’ ou ‘You Left… (un peu long comme titre !)’, du blues/rock à la rythmique percutante comme ‘Mountain Climbing’ ou ‘Distant Lonesome Train', ou encore du blues plus classique avec ‘No Good Place For The Lonely', ‘Livin’ Easy’ et un dernier titre ‘What I've Known For A Very Long Time’ beaucoup plus feutré mais qui nous rappelle les grands maîtres du blues de sixties/seventies. Alors, pas de surprise, pour les fans de Joe, c’est du tout bon ; pour les autres qui ne connaitraient pas encore ‘Joe Bonamassa’, vous avez là un condensé de ce qu’il sait faire si bien : jouer et chanter du blues…

Interprêtes

Joe Bonamassa (Chant / Guitares), Anton Fig (Batterie), Greg Morrow (Batterie), Jade Mcrae (Choeurs), Juanita Tippins (Choeurs), Lee Thornburg (Trompette), Mahalia Barnes (Choeurs), Mark Douthit (Saxophone), Michael Rhodes (Basse), Paulie Cerra (Saxophone), Reese Wynans (Claviers)


Artiste : BlackRain

Album : Released

Date de Sortie : 25-03-2016

Ajouté le : 24-04-2016

Et oui, ‘Blackrain’, ce sont des petits Français qui sortent déjà leur 5ème album studio et c’est seulement avec cet album ‘Released’ que je les découvre. En tout cas, sur internet, ils ne passent pas inaperçu et on ne compte plus les chroniques sur leur dernier opus. Pour ma part, au-delà de la qualité des compositions, c’est tout simplement la variété de leur musique que j’ai apprécié. Ça commence très rock avec ‘Back In Town’ et ‘Mind Control’ , 2 chansons très efficaces ; mais tout au long de l’album, chaque titre à sa propre personnalité ; ‘Run Tiger Run’, avec son refrain qui nous entre directement dans la tête, ’Puppet On A String’ plus festif et une mélodie qui rappelle ‘Elton John’, ‘Eat Your Alive’ et son ambiance décalée de cirque, ‘Home’ superbe chanson mi tempo qui nous replonge dans les seventies, ‘For you Love’ reprise des ‘Yardbirds’ à la sauce rock, ‘Fade o Black’ et son introduction Piano/Voix à la manière de ‘Skyfall’, ‘Electric Blue’ avec ses chœurs seventies à la manière ‘Rubettes’, et même une dernière chanson ‘One Last Prayer’ dont le refrain fait penser à ‘Supertramp’. Au final, ‘Blackrain’ nous fait passer un super moment de musique… Alors, vous qui êtes éclectiques dans vos goûts musicaux, cet opus est fait pour vous…

Interprêtes

Frank F (Batterie), MatH (Basse), Max 2 (Guitares), Swan (Chant / Guitares)


Artiste : Big Big Train

Album : From Stone And Steel

Date de Sortie : 01-04-2016

Ajouté le : 27-04-2016

En attendant leur prochain album qui doit sortir fin Mai 2016, ‘Big Big Train’ sort uniquement en digital (notamment sur Spotify) les 9 chansons qui ont servies de base au DVD Stone and Steel (la vidéo est le teaser du DVD). Cet enregistrement a été fait au studio ‘Real World’ en 2014 en ‘live’ et contient des chansons de leurs différents albums. C’est un bon moyen de découvrir ce groupe de musique progressive que l’on peut qualifier de classique à la manière de groupes comme ‘Genesis’ ou ‘Marillion ‘. A noter ‘The Underfall Yards’ tiré de l’album éponyme sorti en 2009, titre de près de 23 minutes à multiple tiroirs résume bien à lui tout seul le style de ‘Big Big Train’. Egalement, une magnifique version épurée de ‘Wind Distorted Pioneers’. Pour les amateurs de rock progressif dans la lignée des grands noms dans ce style …

Interprêtes

Nick D’Virgilio (Batterie), Dave Gregory (Guitare), David Longdon (Chant, Flute, Claviers, Guitare), Danny Manners (Claviers), Andy Poole (Guitare, Basse), Greg Spawton (Basse), Rikard Sjoblom (Guitare), Rachel Hall (Violon).


Artiste : Fab Box

Album : 2

Date de Sortie : 07-12-2015

Ajouté le : 27-04-2016

Après un premier album en 2009, ‘Fab Box’ duo Italien composé de ‘Massimo Bozzi’ et ‘Fabrizio Ugolini’ revient en 2015 avec un nouvel opus appelé tout simplement ‘2’ ; tout d’abord, c’est le moins que l’on puisse demander à des Italiens, tous les titres sont très mélodiques ; côté style, on navigue entre rock, pop, folk et même country dans un registre assez calme. Plusieurs noms de la scène pop/rock des années 80/90 me viennent à l’esprit à l’écoute des 45 minutes : ‘Alan Parsons Project’ (‘Unconditionnal’), ‘Eagles’ (‘Two’) ou encore ‘Brian Adams’ (‘Down To You’). Pour les amateurs de rock tendre et mélodique...

Interprêtes

Fabrizio Ugolini (Chant / Guitares), Massimo Bozzi (Chant / Guitares), Matteo Moretti (Basse), Matteo Pantaleoni (Batterie)


Artiste : Black Stone Cherry

Album : Kentucky

Date de Sortie : 01-04-2016

Ajouté le : 28-04-2016

Je préfère vous prévenir d’entrée de jeu, les Américains de ‘Black Stone Cherry’ font un rock bien dur soutenu par un son bien lourd ; certes, ils ne révolutionnent pas grand-chose mais à l’écoute de chaque chanson, votre pied se met à battre la mesure tout seul et je ne sais pourquoi, les riffs saturés vous font automatiquement monter le son. Quelques titres sortent du lot ce qui permet finalement d’en faire un album assez varié : ‘Long Ride’ avec sa mélodie assez mélancolique, ‘War’, reprise d’Edwin Star’ qu’ils s’approprient à leur sauce, et ’The Rambler’, morceau acoustique qui ne fait aucun doute sur leur origine Américaine. C’est la version Deluxe de l’album que l’on peut écouter sur Spotify avec 2 morceaux bonus. En conclusion, si vous aimez le bon rock musclé et énergique…

Interprêtes

Ben Wells (Guitares), Chris Robertson (Chant / Guitares), John Fred Young (Batterie), Jon Lawhon (Basse)


Artiste : Malady

Album : Malady

Date de Sortie : 13-11-2015

Ajouté le : 28-04-2016

C’est encore dans un pays nordique, en l’occurrence la Finlande, qu’un nouveau groupe voit le jour ; ‘Malady’, sort un premier album du nom très recherché de… ‘Malady’. On est de plein pied dans de la musique progressive seventies très intimiste et feutrée à la manière de ‘King Crimson’ par exemple. Seulement 6 titres mais avec 4 qui dépassent les 7 minutes. On entre facilement dans leur univers psychédélique avec ‘Kantaa Taakan Maa’ ou orgue Hammond et guitare au son planant se répondent et finissent par se rejoindre. Le titre phare ‘Aarnivalkea’ résume bien leur style, entre envolées des instruments et passages très calmes. Besoin, d’un moment de relaxation ? et bien, posez-vous un instant et découvrez cet album ‘Malady’...

Interprêtes

Babak Issabeigloo (Chant / Guitares), Jonni Tanskanen (Basse), Juuso Jylhänlehto (Batterie), Tony Björkman (Guitares), Ville Rohiola (Claviers)


Artiste : The Syn

Album : Trustworks

Date de Sortie : 25-03-2016

Ajouté le : 29-04-2016

En cette année 2016, ‘The Syn’ se rappelle à notre bon souvenir ; 7 ans après leur précédent album Big Sky’, voici leur dernier bébé ‘Trustworks’ qui vient de voir le jour. Nos Anglais continuent leur petit bonhomme de chemin dans le monde du rock progressif ; rappelons que ce groupe a quand même vu le jour dans les années 60 !! Leur univers à la ‘Yes’ nous fait voyager dans un autre temps et avec la chanson ‘Trustworks’, j’ai l’impression d’écouter un mix entre les premiers ‘Pink-Floyd’ et ‘Sting’ (dans certains registres je trouve que la voix de ‘Stephen Nardelli’ s’en approche). Les 9 compositions sont très mélodiques et le titre phare ‘Seventh Day Of Seven’ de plus de 14 minutes nous rappelle les belles heures du progressif avec ces différentes parties et un final on ne peut plus fleur bleue (mais qu’est ce que ça fait du bien !!). Alors, si vous êtes adepte des voyages dans le temps…

Interprêtes

Johan Westerlund (Basse), Mikael Israelsson (Batterie), Petter Sandström (Guitares), Pontus Åkesson (Guitares), Sebastian Åkesson (Claviers), Simon Åkesson (Claviers), Stephen Nardelli (Chant / Guitares)


Artiste : Wigelius

Album : Tabula Rasa

Date de Sortie : 29-01-2016

Ajouté le : 29-04-2016

‘Tabula Rasa’ est le deuxième album du groupe ‘Wigelius’ ; et devinez ce que font ces Suédois, et bien du rock que l’on dit AOR, comme pas mal de groupes des pays nordiques. Pour situer, leurs influences vont de ‘Toto’ à ‘Def Leppard’. La recette est simple : des chansons rock très mélodiques qui vous rentrent immédiatement dans la tête. Certes, vous avez peu de chance de les entendre sur les ondes Françaises, mais les 12 titres sont taillés pour la radio : durée d’environ 4 minutes, qui accrochent à la première écoute. Ça balance du début à la fin et c’est bien difficile de trouver une chanson en dessous du reste. Alors, dans le cas d’un petit coup de mou, et pour parodier une marque de célèbre barre de chocolat, ‘une dose de ‘Wigelius ‘ et ça repart’…

Interprêtes

Anders Wigelius (Chant / Claviers), Erik Wigelius (Batterie), Jake Svensson (Guitares), Patrik Janson (Basse)


Artiste : When Day Descends

Album : Embers

Date de Sortie : 08-07-2015

Ajouté le : 30-04-2016

Trouvé au hasard de mes écoutes sur Spotify, je ne connaissais pas encore ‘When Days Descends’ ; Groupe Australien de métal progressif atmosphérique emmené par ‘Dave Caswell’ à la guitare et ‘Linton Tuleja’ à la batterie, ils ont sorti un nouvel album ‘Embers’ en 2015. On pourrait citer en référence un groupe comme ‘Anathema’ mais leur particularité, outre de n’être qu’instrumental avec quelques chœurs, est qu’ils mélangent des passages de métal atmosphérique et des passages plus classiques (piano ou guitare classique) où le métal semble bien loin ce qui rend cet album très varié. S’il ne fallait retenir qu’un titre, je dirais ‘We’re Coming Back for You (Part 1)’, qui présente les 2 facettes de ce groupe avec une première partie tout en douceur (avec notamment une partie piano/chœurs) et un final qui monte en puissance. En conclusion, je dirais, métal, très peu mais atmosphérique, beaucoup… et donc un album à écouter tranquillement le soir avant de s’endormir...

Interprêtes

Dave Caswell –Guitare), Linton Tuleja (Batterie)


Artiste : Zakk Wylde

Album : Book Of Shadows II

Date de Sortie : 08-04-2016

Ajouté le : 30-04-2016

Le cas de ‘Zakk Wylde’ (d’origine Américaine) mérite que l’on s’attarde un peu sur le bonhomme. Fondateur du groupe ‘Black Metal Society’, spécialisé dans des pochettes d’album assez marrantes car basées sur des têtes de mort et qui distille un métal bien lourd mais néanmoins mélodique, voici que le gars a décidé en 1996 de sortir un premier album intitulé ‘Book Of Shadows’ : 2 mondes entre ce premier album et le look de ‘Zakk’, comme quoi, encore une bonne leçon contre les préjugés à la con… emprunt de blues, folk et rock sudiste, une pure merveille acoustique très intime et mélancolique. Alors, ‘Zakk’ a décidé en cette année 2016 de fêter le 20ème anniversaire de ‘Book Of Shadows’ en sortant et bien, ‘Book Of Shadows 2’. Encore plus intimiste pour ma part, il flirte avec les grands des sixties et sur certains titres, on a l’impression de revenir quelques dizaine d’année en arrière lorsqu’on écoutait ‘Bob Dylan’. La seule reproche que j’aurais est que cette version 2 est sans doute moins varié que son prédécesseur. Mais bon, comme souvent dans les remakes au cinéma, on en redemande toujours plus… en conclusion, si vous aimez ces ambiances pop/rock/folk comme savent si bien le faire les Américains, vous ne serez pas déçu de ce ‘Livre des Ombres 2’…

Interprêtes

Zakk Wylde (Chant / Guitares / Claviers), Jeff Fabbs (Batterie), John DeServio (Basse)


Artiste : Lita Ford

Album : Time Capsule

Date de Sortie : 14-04-2016

Ajouté le : 30-04-2016

Ce ‘Time Capsule’ est un bon moyen pour les plus jeunes de découvrir ‘Lita Ford’ ; Dans un style hard-rock, chanteuse et guitariste des années 80, elle a fait partie du groupe ‘The Runaways’ mais a également fait une carrière solo avec à la clé pas loin d’une dizaine d’albums. En cette année 2016, elle sort des placards de vieux enregistrements inédits des années 80/90. Voyage dans le temps, les compositions nous replongent dans l’atmosphère hard rock de ces années dont la seule prétention était de balancer du bon rock direct et énergique. Mais ‘Lisa Ford’, c’est aussi des ballades comme ces magnifiques ‘War Of The Angels’, ‘King Of the Wild One’ ou encore cette reprise de ‘Jimmy Hendrix’, ‘Little Wing’. C’est d’ailleurs bizarre que certains titres n’aient pas vu le jour plus tôt. Enfin, mieux vaut tard que jamais…

Interprêtes

Lita Ford (Chant / Guitares), Billy Sheehan (Basse / Invité), Chris Holmes (Guitares / Invité), Dave Navarro (Invité / Mandoline), Gene Simmons (Basse / Invité), Jeff Scott Soto (Chant / Invité), Rick Nielsen (Invité / Choeurs), Robin Zander (Invité / Choeurs), Rodger Carter (Batterie / Invité)


Artiste : Maglev

Album : Overwrite The Sin

Date de Sortie : 28-03-2016

Ajouté le : 01-05-2016

‘Joost Maglev’, homme orchestre d’origine Hollandaise qui a joué avec plusieurs groupes (dont Equisa – voir chronique également sur ‘Sebas Honing’) sort en cette année 2016 son premier album nommé tout simplement ‘Maglev’.D’influence progressive, toutes les chansons font plus de 8 minutes et nous emmènent dans les dédales de son imagination : on passe de la mélancolie à l’euphorie dans une ambiance toujours très mélodique. Dans un autre registre musical, on n’est pas loin des excentricités de certaines chansons de ‘Queen’ et le titre ‘Judith’ en est un bon exemple. Et finalement, ‘Joost’ nous propose un très bon moment de prog en dehors des sentiers battus…

Interprêtes

Joost Maglev (Chant, Guitae, Basse, Claviers, Batterie), Sebas Honing (Guitare), Robby Valentine (Piano), Myrthe van de Weetering (Violon), Scarlet Penta Official (Chant), Emmy van Gemert (Chant) vocals


Artiste : Layla Zoe

Album : Breaking Free

Date de Sortie : 26-02-2016

Ajouté le : 01-05-2016

Une chose est sûre, on ne peut pas rester insensible à la voix sublime de ‘Layla Zoe’ ; Canadienne d’origine, elle n’a rien à envier aux grands du blues. Déjà 10 ans depuis son premier album ; 2016 voit la sortie du sixième opus ‘Breaking Free’. 11 titres au total qui mettent en avant toute l’étendue de son talent. Quel que soit le style de chanson, on a toujours l’impression que tout coule de source et que chaque instant est rempli d’une authenticité évidente. Elle alterne les registres énergiques (‘Backsage Queen, ‘Breaking Free’ ou ‘Run Away’) et d’autres mélancoliques qui vous donne le frisson (‘’Highway of Tears’, ‘Sweet Love’ ou ‘He Loves Me’). Et cerise sur la gâteau, elle est accompagnée de musiciens talentueux qui se mettent totalement à son service. En conclusion, si vous aimez le blues authentique, foncez écouter ce nouvel opus de ’Layla Zoe’…

Interprêtes

Layla Zoe (Chant), Gregor Sonnenberg (Basse / Claviers), Hardy Fischötter (Batterie), Jan Laacks (Guitares / Claviers / Batterie), Sonny Landreth (Invité / Slide)


Artiste : Autumnal Blossom

Album : Spellbound

Date de Sortie : 24-03-2016

Ajouté le : 02-05-2016

Bien que ‘Speelbound’ soit très mélodique, il m’a fallu plusieurs écoutes pour apprécier à sa juste valeur ce nouvel opus d’Autumnal Blossom’, projet de la chanteuse et flutiste ‘Pia Darmstaedter’ ; On est plongé dans un style très progressif et dans une ambiance feutrée où violon, violoncelle et flûte accompagnent la voix magnifique de ‘Pia’. Les titres sont très variés et on passe d’une ambiance assez sombre (par exemple ‘Because I could not stop for Death’) à des mélodies entraînantes (par exemple ‘Memories Of The Child’). Le titre ‘Grey Masses’ est un titre fort tout en émotion avec un final qui monte en puissance. ‘Ravenous’, titre coupé en 2, avec une introduction à la ‘Pink Floyd’ dans une nappe de synthé puis une partie chant pop/rock qui en fait également un titre très attachant. Le titre final ‘Paradise’ de plus de 8 minutes, résume toutes les facettes que peut présenter ‘Autumnal Blossom’. Au final, ce ‘Spellbound’ très intimiste, est une vraie invitation au voyage…

Interprêtes

Pia Darmstaedter (Chant, flûtes, claviers), Philipp Jaehne (Claviers), Jochen Bauer ( Guitares), Frank Willi Schmidt (Basse), Olaf Gramlich (Cor Anglais), Christoph Czech (Batterie), Mark Beers (Double Basse), Maria Karch (Violon), Valeria La Giudice – (Violoncelle)


Artiste : Cirrha Niva

Album : Out Of The Freakshow

Date de Sortie : 14-04-2016

Ajouté le : 03-05-2016

Déjà près de 20 ans que ‘Cirrha Niva’ existe et, ‘Out Of The Freakshow’ est seulement le 3ème album studio des Hollandais. Officiant dans un métal progressif mélodique, le dernier né du groupe, fort de 8 titres allant de 4 minutes à près de 12 minutes, nous plonge dans un univers assez proche de groupes comme ‘Dream Theater’. Ils le clament dès le début du premier titre : "Mesdames et Messieurs. Frères et sœurs. Geeks et Gorilles. Dans le monde de l'étrange, nous présentons fièrement la plus grande congrégation de bizarreries humaines "… Tout un programme ! Certes, je n’ai pas adhéré à l’intégralité des titres mais dans l’ensemble ‘Cirrha Niva’ nous propose des ambiances variées dans un style progressif où se mélangent métal et rock incluant de multiples ruptures. Ecoutez le dernier titre ‘Just Another Legacy’, rock progressif par excellence : composé de plusieurs parties, on navigue entre différentes ambiance pour terminer avec un final très épique qui monte en puissance. Pour moi, ‘Cirrha Niva’ fait partie des groupes en devenir dans le monde de la prog…

Interprêtes

Legrand (Chant), Rob Willemse (Guitare), Carlo Heefer (Guitare), Michel Steenbekkers (Basse), Robert Van Kooij (Batterie et Percussions)


Artiste : Toseland

Album : Cradle The Rage

Date de Sortie : 15-04-2016

Ajouté le : 05-05-2016

‘Toseland’ sort son deuxième album ‘Cradle The Rage’ ; même recette que le premier : du bon hard-rock direct et énergique sans fioriture. C’est certain, ils ne révolutionnent pas le genre mais font leur job sur des mélodies ultra classiques. Ça riffs du début à la fin avec quelques petites pauses (dont ‘Fingers Burned’). C’est un voyage dans le temps, et on se retrouve dans les années 80, lorsque les groupes de ce temps ne faisaient que balancer sans compter avec comme seule ambition de vous faire bouger dans tous les sens au rythme de la musique… Alors si vous aimez ce hard rock épuré d’un autre temps, ‘Toseland’ est fait pour vous…

Interprêtes

James Toseland (Chant / Claviers), Ed Bramford (Guitares), Joe Yoshida (Batterie), Roger Davis (Basse), Zurab Melua (Guitares)


Artiste : Stardancer

Album : Welcome To My World

Date de Sortie : 20-04-2016

Ajouté le : 05-05-2016

D’entrée de jeu, avec le titre ‘Welcome to My World’, ‘Stardancer’ vous balance un rythme à la ‘Rolling Stones’. Ce groupe américain est de plein pied dans la musique rock des années 70 mais également offre d’autres facettes avec ce ‘She’s in love with Joan Jett’, clin d’œil à la chanteuse et sa chanson ‘I Love Rock’n’Roll’, très années 90 avec sa mélodie rock alternatif. ‘Stardancer’ c’est aussi ‘The Weed don’t lie’, une ballade très soft ou ‘Annie’ titre très pop eighties ou encore ‘Before I die’ titre folk par excellence. Donc, comme vous l’aurez compris, sans amener grand-chose de personnel, on ressort de ce disque avec l’impression d’avoir écouté un résumé de ce que la musique pop rock a produit durant ces 40 dernières années. Une sorte de patchworks des genres mais qui au final fait de ce ‘Welcome to my world’ un album très attachant…

Interprêtes

David Black (Guitares), Jason Lollio (Basse), Jerome Day (Batterie), Rachel Williams (Chant), Robert Star (Chant), Tosha Owens (Chant), Wally Filipiak (Guitares)


Artiste : Tiles

Album : Prentending 2 Run

Date de Sortie : 15-04-2016

Ajouté le : 05-05-2016

‘Tiles’ est un groupe Américain d’une vingtaine d’années d’existence et qui a été étiqueté dans un registre rock/métal progressif ; mais, ‘Tiles’ est beaucoup plus que ça et son dernier opus ‘Pretending 2 Run’ est là encore pour le montrer. Fort de 2 CD (21 titres), ce dernier opus explore différents styles et au vue de la palette d’invités provenant de différents horizons, on peut dire que ‘Tiles’ est unique ; par conséquent, si vous vous attaquez à ce dernier opus, il vous faudra certainement plusieurs écoutes pour l’apprécier à sa juste valeur. Ça peut même en dérouter certain de passer d’un titre comme ‘Taken By Surprise’ qui explore un hard-rock jazzy (si ça existe !!) à ‘Refugium’ un chœur classique à vous filer la chair de poule. En résumé, si vous n’aimez pas le mélange de différents genres, alors passez votre chemin ; sinon, si vous êtes ouverts à différents style de musique juxtaposées comme un patchwork, ‘Prentending 2 Run’ n’attend qu'à se laisser apprivoiser…

Interprêtes

Chris Herin (Guitares), Jeff Whittle (Basse), Mark Evans (Batterie), Paul Rarick (Chant), Adam Holzman (Guitares / Invité), Colin Edwin (Basse / Invité), Hugh Syme (Claviers / Invité), Ian Anderson (Chant / Invité), Joe Deninzon (Invité / Violon), Keith Kaminski (Invité / Saxophone), Kim Mitchell (Guitares / Invité), Max Portnoy (Batterie / Invité), Mike Stern (Guitares / Invité)


Artiste : Santana

Album : IV

Date de Sortie : 15-04-2016

Ajouté le : 05-05-2016

Vous reprenez les musiciens du début de l’aventure, vous appelez votre album ‘IV’ pour faire +1 sur l’album ‘III’ de 1971, ça sent le réchauffé à plein nez, non ? ha bon, ce groupe s’appelle Santana, ça mérite peut être une écoute. Après ‘Yambu’, une entame bien dans le style ‘Santana’ avec sa rythmique chaloupée et son chant latino, ça démarre fort avec 2 titres qui vous mettent dans l’ambiance et les premiers solos de Carlos qui en ont fait sa marque de fabrique. C’est certain, fort de 16 titres (pour 75 minutes), je n’ai pas forcément adhéré à tous les titres mais force est de constater que l’on sent une réelle joie de rejouer ensemble. Et quand on écoute la guitare légendaire sur ‘Sueños’, on ne peut s’empêcher de penser à un certain ‘Europa’ quelques 40 ans plus tôt… Alors c’est certain, on retrouve bien l’esprit du début, et rien que pour ça, merci Monsieur ‘Carlos’ pour ces retrouvailles…

Interprêtes

Carlos Santana (Chant / Guitares), Benny Rietveld (Basse), Gregg Rolie (Chant / Claviers), Karl Perazzo (Percussions), Michael Carabello (Percussions), Michael Shrieve (Batterie), Neal Schon (Guitares), Ronald Isley (Chant / Invité)


Artiste : Nemesea

Album : Uprise

Date de Sortie : 29-04-2016

Ajouté le : 08-05-2016

Dans la grande famille Hollandaise des groupes de métal symphonique avec chanteuse, voici ‘Nemesea’, qui viennent de sortir leur 5ème album ‘Uprise’. Mais, contrairement à leur illustre compatriote ‘Within Temptation’, la voie empruntée par ‘Nemesea’ s’apparente plus à des groupes comme ‘Evanescence’ avec un mélange guitare/claviers dans un style plus électro et par conséquent taillé pour un public assez large : les adeptes du métal n’y trouveront certainement pas leur compte. Les titres sont très mélodiques avec des refrains toujours très efficaces à la première écoute (‘Twilight’, ‘Forever’ ou encore ‘Can’t Believe It’) et ils n’oublient pas non plus les belles ballades comme ‘Let It Burn’, ‘Bones’ ou ‘Light In the Sky’. Cerise sur le gâteau, 3 des 4 titres bonus sont en acoustique (magnifiques) et sont tirés d’albums précédents, chose assez rares pour le souligner. En conclusion, si vous aimez les groupes à chanteuse dans un registre électro/rock, à consommer sans modération…

Interprêtes

Hj (Chant / Guitares / Claviers), Manda Ophuis (Chant), Sonny Onderwater (Basse / Claviers)


Artiste : Aperco

Album : The Battle

Date de Sortie : 21-03-2016

Ajouté le : 08-05-2016

‘Aperco’ est un nouveau groupe d’origine Israélienne qui vient de sortir son premier album ‘The Battle’ ; très influencés par les groupes de musique progressive des années 70, plusieurs noms viennent à l’esprit en écoutant les 10 titres de cet opus : ‘Jethro Tull’ ou ‘Camel (‘Focused’), ‘Pink Floyd’ (‘Another Day to Live’, ‘Dissonant Sound Within’) ou encore BJH (‘A call for Submission’) . 2 titres magnifiques de plus de 11 minutes chacun, ‘The Battle’ et ‘Awaken’ nous font voyager dans l’univers progressif des seventies où se succèdent des ambiances très variées avec des passages qui n’ont rien à envier aux grands de ce style de musique. Alors, pour les fans des précurseurs de la musique progressive, ‘The Battle’ est un voyage dans le temps que vous ne regretterez pas…

Interprêtes

Tom Maizel (Guitares et voix), Yuval Raz (Basse), Dor Adar (Batterie), Tal Maizel ( Claviers)


Artiste : Josh & Co. Limited

Album : Transylvania, Part 1 –The Count Demands It

Date de Sortie : 29-04-2016

Ajouté le : 14-05-2016

Ce projet est tout simplement le fruit de ‘Bryan Josh’, fondateur de ‘Mostly Autumn’ groupe de rok progressif Anglais. Avec plusieurs Invités (dont ‘Troy Donockley’ de ‘Nightwish’), il nous narre l’histoire d’un voyage au pays des vampires (tout un programme !). Difficile à classer, ça commence par une chanson superbe assez blues (‘The Back Lane’), puis un thème à intonation Orientale prend le relais et la voix magnifique d’Olivia Sparnenn-josh’ ; on embraye ensuite avec une ballade rock qui nous transporte littéralement avec sa partie narrée (‘Far Away’). Puis, viennent ensuite des riffs acérés de guitare dans une mélodie qui colle parfaitement à cet histoire (‘The Castle Of 1000 Dead’). Josh met toute sa culture musicale et ses influences au service de cette histoire ce qui en fait un album très varié. Pour tous ceux qui aiment les albums concepts avec histoire étrange dans une mosaïque de styles musicaux…

Interprêtes

Bryan Josh (Chant, Guitare), Olivia Sparnenn-Josh (Chant), Alex Cromarty (Batterie - Invité), Anna Phoebe (Violon - Invité), Marc Atkinson (Chant, Guitare - Invité), (Percussions - Invité), Troy Donockley (Uilleann Pipes - Invité)


Artiste : Höstsanaten

Album : Symphony #1: Cupid & Psyche

Date de Sortie : 07-04-2016

Ajouté le : 14-05-2016

D’habitude, les groupes uniquement instrumentaux ne m’attirent pas plus que ça. Dans le cas précis, le dernier né de ‘Höstsanaten’ (Italiens d’origine), a tous les ingrédients d’une symphonie des temps modernes car d’une part, on suit un fil en étant plongé dans une histoire mythologique et d’autre part c’est un mélange de styles musicaux incorporant tous les instruments d’un orchestre symphonique ainsi que des instruments électriques. Le résultat est tout à fait surprenant et mélange la musique classique, jazz et rock. Les thèmes sont variés et les influences sont très diverses allant des illustres compositeurs romantiques a des compositeurs classiques modernes tel que Stavinsky. Alors, si vous aimez le mélange des genres, et que la musique classique ne vous rebute pas, cet album est fait pour vous…

Interprêtes

Luca Scherani (Claviers), Fabio Zuffanti (Basse, Guitare) + Invités : Paolo "Paolo" Tixi (Batterie, et Percussions), Laura Marsano (Guitare), Daniele Sollo (Basse), Joanne Roan (Flute), Luca Tarantino (Hautbois), Sofia Bartolini (Basson), Marco Callegari (Trompette), Alberto Repetto (Cor), Federico Curotto (Trombone), Maurizio Zofrea (Saxophone Tenor), Formus String Quartet: Sylvia Trabucco (Premier Violon), Alessandra Dalla Barba (Second Violon), Ilaria Bruzzone (Alto), Chiara Alberti(Violoncelle)


Artiste : Graham Nash

Album : This Path Tonight

Date de Sortie : 15-04-2016

Ajouté le : 14-05-2016

Lorsqu’on fait partie de la légende du folk Américain, à 74 ans, on n’a plus grand-chose à prouver. Crosby Stills Nash & Young nous paraissent bien loin, mais ‘Graham Nash’ poursuit son petit bonhomme de chemin et continue à nous enchanter toujours autant. Ce nouvel album ‘This Path Tonight’ est peut être un exutoire lié à ses problèmes actuels : sa brouille avec ‘Crosby’ et son divorce. Comme à l’habitude, on voyage dans un univers calme comme il sait si bien faire où l’on va à l’essentiel de la musique. Et s’il ne fallait retenir qu’une chanson, je dirais ‘Encore’, ballade magnifique d’une très grande tendresse. Alors, si vous désirez vous poser un instant, écouter ce ‘This Path Tonight’ et laissez-vous emporter dans cet envoutant voyage…

Interprêtes

Graham Nash (Chant, Guitare), Shane Fontayne (Guitare, Choeurs), Jennifer Condos (Basse), Todd Caldwell (Orgue), Patrick Warren (Piano), Jay Bellerose (Batterie, Percussions)


Artiste : Kristoffer Gildenlöw

Album : The Rain

Date de Sortie : 07-04-2016

Ajouté le : 14-05-2016

Je vous préviens tout de suite, cet album n’est pas à écouter dans un moment de blues. ‘The Rain’ tourne autour de la maladie d’Alzheimer (la pluie est assimilée à la maladie) ce qui en fait un album tout en émotion et en introspection. Les 16 titres sont tous très en retenue et les instruments utilisés, piano ou cordes augmentent encore cette impression de mélancolie. Côté style, malgré les différentes influences dans le domaine du rock progressif de Kristoffer (il a longtemps été le bassiste de ‘Pain Of Salvation’), ça reste très classique dans l’approche mais je dirais presque obligé compte tenu du sujet abordé. Chaque thème et musique collent parfaitement et on sent tout au long de l’album une tension intérieure toujours contenue sans jamais réellement exploser ce qui donne une impression d’être constamment sur le fil du rasoir. Bref, un album admirable à déguster et à approvoiser au fil des écoutes….

Interprêtes

Kristoffer Gildenlöw (Chant / Guitares / Basse / Claviers / Percussions, Piano), Anne Bakker (Violon, Alto), Fredrik Hermansson (Claviers), Lars Erik Asp (Batterie / Percussions), Maaike Peterse (Violoncelle), Paul Coenradie (Guitares)


Artiste : Purson

Album : Desire’s Magic Theatre

Date de Sortie : 29-04-2016

Ajouté le : 14-05-2016

En voyant leur photo sur Internet, je me suis dit que je ne connaissais pas ce groupe hippie tout droit sorti des années 60 !! Et bien non, ‘Purson’, groupe Anglais, a sorti son premier album en 2013. Et en écoutant ce nouvel opus, ‘Desire’s Magic Theatre’, ma première impression réapparait aux premières mesures. C’est du psychédélique tout droit sorti des années cités plus haut avec une grande théatralité. D’ailleurs, la chanteuse ‘Cunningham’ (qui entre parenthèse a une magnifique voix) ne s’en cache pas en déclarant que ‘Purson’ livre là ce qu'elle considère comme son ‘Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band’. Sans aller jusque là, on passe un très bon moment à écouter cet album qui possède une réelle âme et qui nous fait voyager dans le temps. Alors pour les amateurs de cette époque…

Interprêtes

George Hudson (Guitares), Justin Smith (Basse), Raphael Mura (Batterie), Rosalie Cunningham (Chant / Guitares), Samuel Robinson (Claviers)


Artiste : Long Distance Calling

Album : Trips

Date de Sortie : 29-04-2016

Ajouté le : 15-05-2016

‘Trips’ est déjà le cinquième bébé de ‘Long Distance Calling’, groupe Allemand qui a toujours eu une étiquette de rock/métal instrumental. Ils avaient déjà commencé à incorporer un peu de chant dans les précédents albums, mais ce dernier opus, voit l’apparition du chant sur environ la moitié des titres. On est dans une ambiance proche des groupes de rock atmosphérique comme ‘Anathema’ ou encore ‘’Radiohead’ avec une petite incursion sur quelques titres dans un rock nettement plus entraînant (‘Lines’ par exemple). ‘TRIPS’ est un voyage dans le temps et l’espace au sens propre puisque chaque titre est en rapport avec ce thème. Quand à la musique, on continue ce voyage temporel car ils amènent un mélange de styles puisés dans le rock/métal progressif des 40 dernières années. ‘Long Distance Calling’ sort donc, en cette année 2016, un album très varié et très abouti qui sera certainement apprécié de tous les amateurs de rock/métal progressif en général.

Interprêtes

David Jordan (Guitares), Florian Füntmann (Guitares), Jan Hoffmann (Basse), Janosch Rathmer (Batterie), Martin 'marsen' Fischer (Claviers), Petter Carlsen (Chant)


Artiste : End of the Dream

Album : All I Am

Date de Sortie : 24-03-2015

Ajouté le : 16-05-2016

‘End Of The Dream’, Hollandais d’origine, ont sorti leur premier album il y a moins d’un an et suite à leur concert au Z7 à Pratteln (Suisse), j’ai trouvé que pour un groupe aussi jeune, ils avaient tout pour se faire un nom dans le domaine du métal symphonique. Tout d’abord, la chanteuse ‘Micky Huijsmans’ assure dans tous les sens du terme : non seulement, elle donne l’impression d’avoir déjà dernière elle plusieurs années de scène et dispose d’une grande aisance avec le public; de plus, elle possède la voix par excellence pour ce type de musique, puissante pour les parties soutenus et touchant dans les parties plus calmes. Ensuite, ‘Armen Shamelian’, en plus d’être l’auteur compositeur du groupe, possède un feeling pour sortir des solos de guitare digne des grands de ce style (5’30 de ‘Shadow’s Embrace’). En conclusion, comme vous l’aurez compris, un nouveau groupe de métal symphonique est né en espérant que ce ne soit que ‘The Beginning Of The Dream’…

Interprêtes

Micky Huijsmans (Chant) , Armen Shamelian (Guitare Lead, Claviers), Robin van Ekeren (Guitare), Tim van den Hooven (Basse), Pim Geraets (Batterie)


Artiste : Huis

Album : Neither In Heaven

Date de Sortie : 01-04-2016

Ajouté le : 16-05-2016

De temps en temps, il arrive que vous soyez attiré en premier lieu par l’artwork d’un CD, ce qui déclenche chez vous l’envie de l’écouter sans aucune idée de ce qu’il contient. Et bien, pour ce ‘Neither In Heaven’, c’est exactement ce qui m’est arrivé : je ne connaissais pas ce groupe qui a été fondé en 2010 et qui nous vient de Montréal. Avec ce dernier opus ‘Huis’, je me suis retrouvé dans un univers très familier, proche de groupes que j’affectionne comme ‘Pendragon’, ‘Arena’ ou encore ‘RPWL’ et j’en suis ressorti avec un gros coup de cœur. ‘Huis’ nous envoie du lourd et difficile de trouver un titre en dessous des autres tellement cet album est dense en ambiances et styles. Mention spéciale au guitariste ‘Michel St-père’ (membre de ‘Mystery’ = voir ‘Delusion Rain’ dans mes albums 2015), dont le feeling de ses solos déclenche le même petit frisson que certains grands comme ‘David Gilmour’. A noter que le dernier titre de près de 12 minutes est fait en 2 parties, une première d’environ 9 minutes (un pur joyau de prog en 2 sous parties avec un final en crescendo) puis environ 30 secondes après une partie cachée au piano reprenant le thème de la première partie qui vient clore l’album de façon sublime avec un decrescendo jusqu’à la dernière note dans une nappe de synthé et pour reprendre une expression célèbre de ‘Sacha Guitry’ sur ‘Mozart’ : ‘Le silence après ‘Huis’ c’est encore du ‘Huis’…

Interprêtes

Johnny Maz (Claviers), Michel Joncas (Basse / Taurus Bass Pedal), Michel St-père (Guitares), Sylvain Descôteaux (Chant / Claviers), William Régnier (Batterie), Benoit Dupuis (Claviers / Invité), Gerben Klazinga (Claviers / Invité), Johanne Laplante (Invité / Flûte), Nathan Vanheuverzwijn (Invité / Piano)


Artiste : Blood Ceremony

Album : Lord Of Misrule

Date de Sortie : 25-03-2016

Ajouté le : 17-05-2016

Une pochette tout droit sortie d’un grenier poussiéreux, un son émanant d’une machine à remonter le temps (et oui, même le son est d’époque !!), voici en résumé ce que ‘Blood Ceremony’ sort en 2016 avec son dernier album ‘Lord Of Misrule’. Ça fleure bon les années 60/70 et s’il sort en 33 tours, il aurait certainement sa place entre un des premiers ‘Jethro Tull’ et un bon vieux ‘Led Zep’ !! Rien de bien révolutionnaire mais la seule ambition est de passer un bon moment à l’écoute des 9 titres. On a même droit à la fin du dernier titre ‘Things Present, Things Past’ à un fondu descendant en 2 temps, comme un certain ‘Helter Skelter’ des ‘Beatles’ il y a 40 ans déjà… Par conséquent, pour les nostalgique d’une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre…

Interprêtes

Alia O'Brien (Chant / Claviers / Flute), Lucas Gadke (Basse), Michael Carrillo (Batterie), Sean Kennedy (Guitares)


Artiste : Gallows Pole

Album : Doors Of Perception

Date de Sortie : 13-04-2016

Ajouté le : 20-05-2016

‘Gallows Pole’ est un groupe très discret sur internet et ce n’est pas facile de trouver de l’information sur eux. Je suis tombé par hasard sur ce ‘Doors Of Perception’ et je dois dire que la variété des titres m’a séduit. Ça va d’un rock à la ‘Bruce Springsteen’ (le chanteur ‘Alois Martin Binder’ en a quelque fois les intonations) à un hard rock mélodique et puissant qui fait penser à certains groupes des années 70. 2 petits intermèdes instrumentaux ‘Watching The Sun Go Down’ et ‘A Raimbow jus for me’ s’intercalent parfaitement entre les différents titres ce qui donne une aération à l’album. Le dernier titre de plus de 9 minutes ‘Doors Of Perception’ s’apparente plus à du rock progressif avec une alternance entre les parties acoustiques calmes et les autres plus rock et plus puissantes. En résumé, tout simplement un bon album dans la tradition du rock des seventies…

Interprêtes

Alois Martin Binder (Chant, Guitare, Basse), Günther Steiner (Claviers), Andy Wagner (Batterie), Harald Prikasky (Guitare), Harry "El" Fischer (Guitare)


Artiste : Wild Rose

Album : 4

Date de Sortie : 06-05-2016

Ajouté le : 21-05-2016

‘Wild Rose’, groupe taggué AOR dont les membres sont originaires de Grèce, sort un nouvel album du nom très original de ‘4’ (c’est évidemment leur 4ème opus). Dans la marée des groupes de ce type (voir les albums de ‘Last Autumn’s Dreams’, ‘Khymera’, ‘Wigelius’, ‘Theander Expression’,…), ils ne sortent pas forcément du lot par leur originalité, mais ce n’est pas principalement ce qu’on attend d’eux : l’objectif est plutôt de sortir un album avec des mélodies accrocheuses qui font mouche à la première écoute. Et bien, mission remplie pour ‘Wild Rose’ qui aligne les titres efficaces avec des refrains imparables. Bref, un bon moment d’écoute avec le dernier né de ce groupe très discret sur la toile…

Interprêtes

Andy Rock (Guitare, Choeurs), George Bitzios (Chant), Dirty Haris (Claviers), John Bitzios (Guitare, Choeurs), Dimos Thomaidis (Batterie), Panos Barkoutsos (Basse)


Artiste : Scott Matthews

Album : Crazy Ivan

Date de Sortie : 24-12-2015

Ajouté le : 21-05-2016

Un site qui ne fonctionne pas, une page facebook pas facile à trouver (il a un paquet d’homonyme également musiciens dont celui qui chante du folk), le moins que l’on puisse dire c’est que ‘Scott Matthews’ de Toronto ne fait le buzz sur internet et que si on laisse la musique venir à nous, on a aucune chance d’écouter ce ‘Crazy Ivan’; et pourtant, c’est un album attachant dans un registre pop/rock progressif avec des influences multiples. Sur certains titres, ça me rappelle certains chansons d ‘Arena’ (‘Change The Curse’ ou encore ‘The Sultans’ Wish’). Tout l’album est très mélodique et l’on ne peut pas rester insensible à ‘Crazy Ivan’ ou ‘One More Time’, 2 chansons remplies d’émotion et de mélancolie. En résumé, un artiste méconnu à découvrir…

Interprêtes

Scott Matthews (Chant, Basse, Claviers), Invités : Paul Shilton (Piano), Dale Anne Brendon (Batterie), Tim Smythe (Guitare), David Barrett (Guitare)


Artiste : Rikard Sjöblom

Album : The Unbendable Sleep

Date de Sortie : 10-02-2016

Ajouté le : 22-05-2016

‘Rikard Sjöblom’ fait partie de ‘Beardfish’ et maintenant de ‘Big Big Train’, groupes de rock progressif qui ont déjà quelques albums au compteur. De temps en temps (environ tous les 10 ans !!), il sort un disque solo où il joue tous les instruments et ‘The Unbendable Sleep’ est le 2ème opus solo. Les 8 compositions (allant de moins de 2 minutes à plus de 11 minutes) sont extrêmement variées et on sent que Rikard se fait plaisir à nous présenter toutes les facettes de son talent et surtout qu’il maitrise parfaitement son sujet ce qui fait de ce ‘The Unbendable Sleep’ un album très mature. Le titre ‘Under Northern Skies’ résume bien l’ambiance avec 2 parties complètement différentes : une première, assez pop et légère laissant ensuite la place à une deuxième partie très psychédélique. En résumé, un album très hétéroclite, pour les amateurs de titres à tiroirs si caractéristiques du rock progressif…

Interprêtes

Rikard Sjöblom (Chant, Guitare, Claviers, Batterie, Basse) + Invités = Robert Hansen (Basse), Petter Diamant (Batterie), Rasmus Diamant (Basse)


Artiste : Southern Empire

Album : Southern Empire

Date de Sortie : 18-03-2016

Ajouté le : 22-05-2016

Autant vous prévenir tout de suite, si vous aimez les chansons formatées pour la radio qui ne dépassent pas les 4 minutes, ce n’est même pas la peine d’écouter cet album. 2 titres de plus de 11 minutes, 1 de plus de 28 minutes, et plus d’une heure de musique pour seulement 5 titres, c’est ce qui vous attend avec ce ‘Southern Empire’. ‘Sean Timms’, ancien membre mais également compositeur d’Unitopia’, un des groupes phares des années 2000 dans le domaine de la musique progressive, continue son chemin avec ce nouveau projet qui fleure bon le rock progressif dans toute sa splendeur avec des titres à rallonge qui incorporent toute sortes d’ambiances , de rythmes et de styles différents (‘The Bridge That Binds’, le titre le plus long est fait d’une dizaine de parties bien distincts). C’est certain, c’est le genre d’album qui demande quelques écoutes pour l’apprivoiser complètement mais pour les amateurs de ce genre de musique, vous ne serez pas déçu car on ne s’ennuie pas grâce à la diversité musicale que nous offre ‘Sean’ tout au long de ce ‘Southern Empire’…

Interprêtes

Sean Timms (Chant / Claviers / Saxophone), Brody Green (Chant / Batterie), Cam Blokland (Chant / Guitares), Danny Lopresto (Chant / Guitares), Jez Martin (Chant / Basse), Adam Page (Invité / Saxophone)


Artiste : Status Quo

Album : Picturesque Matchstickable Messages From The Statu

Date de Sortie : 27-09-1968

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Spare Parts

Date de Sortie : 01-09-1969

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Ma Kelly's Greasy Spoon

Date de Sortie : 01-08-1970

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Dog of Two Head

Date de Sortie : 01-11-1971

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Piledriver

Date de Sortie : 15-12-1972

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Hello

Date de Sortie : 28-09-1973

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Quo

Date de Sortie : 03-05-1974

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : On The Level

Date de Sortie : 21-02-1975

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Blue For You

Date de Sortie : 01-03-1976

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Live !

Date de Sortie : 01-03-1977

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Rockin' All Over the World

Date de Sortie : 01-11-1977

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : If You Can't Stand the Heat

Date de Sortie : 01-11-1978

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Whatever You Want

Date de Sortie : 01-10-1979

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Just Supposin'

Date de Sortie : 17-10-1980

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Never Too Late

Date de Sortie : 13-03-1981

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : 1+9+8+2

Date de Sortie : 01-04-1982

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Live At The N.E.C.

Date de Sortie : 01-01-1982

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Ain't Complaining

Date de Sortie : 13-06-1988

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Perfect Remedy

Date de Sortie : 17-11-1989

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Rock 'til You Drop

Date de Sortie : 23-09-1991

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Live Alive Quo

Date de Sortie : 01-11-1992

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Thirsty Work

Date de Sortie : 03-09-1994

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Don't Stop

Date de Sortie : 05-02-1996

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Under the Influence

Date de Sortie : 31-03-1999

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Famous in the Last Century

Date de Sortie : 05-04-2000

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Heavy Traffic

Date de Sortie : 01-09-2002

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Riffs

Date de Sortie : 23-12-2003

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : In Search of the Fourth Chord

Date de Sortie : 14-09-2007

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Quid Pro Quo

Date de Sortie : 27-05-2011

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Bula Quo!

Date de Sortie : 10-06-2013

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : The Frantic Four Reunion 2013

Date de Sortie : 16-06-2013

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Status Quo

Album : Aquostic (Stripped Bare)

Date de Sortie : 17-10-2014

Ajouté le : 23-05-2016


Artiste : Nothing

Album : Tired Of Tomorrow

Date de Sortie : 13-05-2016

Ajouté le : 25-05-2016

‘Tired Of Tomorrow’ n’est pas au premier abord un album très joyeux. Tout d’abord, le titre n’est pas ce qu’on peut appeler d’un immense optimisme; ensuite la musique de ‘Nothing’ est assez sombre dans un style assez atmosphérique. Il faut dire que ‘Nothing’ n’est pas aidé et que le groupe a traversé une période difficile ces dernières années. Mais (il y a toujours un mais), malgré cette noirceur apparente, je ne sais par quel miracle, on se laisse embarquer titre après titre par une sorte de ‘mélancolie positive’ en pénétrant dans cet univers qui dégage une sensibilité palpable. Les mélodies sont belles et touchantes et, bien sûr, sans comparer les styles musicaux, certains airs me rappelle ‘Barclay James Harvest’ (‘Nineteen Ninety Heaven’ me fait penser à ‘Nova lepidoptera’ de ‘XII ‘). En résumé, si vous arrivez à pénétrer l’univers de ‘Nothing’, ‘Tired Of Tomorrow ‘ est un album intense basé essentiellement sur l’émotion…

Interprêtes

Brandon Setta (Guitares), Domenic Palermo (Chant / Guitares), Kyle Kimball (Batterie), Nick Bassett (Basse)


Artiste : Punky Meadows

Album : Fallen Angel

Date de Sortie : 20-05-2016

Ajouté le : 25-05-2016

Ressorti d’on ne sait où, ‘Punky Meadows’ qui était membre du groupe ‘Angel’ dans les années 70, sort en gros 35 ans après la séparation d’Angel’, son premier album solo, avec ce ‘Fallen Angel’ !! Pochette on ne peut plus ringarde mais les 15 titres de l’album (en fait 14 car le premier est une courte intro d’une minute) sont dans la pure tradition des groupes de rock des années 80, c’est à dire directs, entraînants et évidemment très mélodiques avec des choeurs omniprésents. Chaque refrain vous rentre dans la tête à la première écoute et votre pied ne demande qu’à battre la mesure. Si vous aimez le rock qui a juste la prétention de faire passer un bon moment, ce ‘Fallen Angel’ est pour vous…

Interprêtes

Punky Meadows (Guitares), Felix Robinson (Basse), Bob Pantella (Batterie), Chandler Mogel (Chant), Charlie Cav (Claviers), Danny "the Farrow" Anniello (Guitares)


Artiste : The Id

Album : A Deserter’s Tale

Date de Sortie : 25-03-2016

Ajouté le : 27-05-2016

Traiter d’un sujet grave dans le cadre de la musique qui est sensée nous divertir, est-ce le meilleur moyen de faire passer un message ? Et bien, quand c’est fait comme l’a fait ‘The Id’, groupe cosmopolite basé à Montréal, la question ne se pose même plus. ‘A Deserter’s Tale’ raconte l’histoire de l’exécution des déserteurs de la compagnie 306 Britanique lors de la 1ère guerre mondiale. La grande force de ‘The Id’ est d’avoir su transcrire cette tragédie dans un album en relatant les faits. C’est évident, pour s’imprégner de chaque instant, il ne faut pas juste s’arrêter à l’aspect musical car on ne peut dissocier chaque chanson de ce qu’elle raconte (allez voir sur le site de ‘The Id’, la page ’A Deserter's Tale - The Backstory’ est très bien faite). Finalement, c’est comme un film mais sans les images et c’est peut être encore mieux dans la mesure où obligatoirement vous vous en inventez et, après la dernière note, vous restez un moment étourdi comme au cinéma où l’on attend la fin complète du générique pour reprendre ses esprits. En conclusion, un album du niveau de ‘The Final Cut’ (‘Roger Waters’) qui en fait une oeuvre intense et poignante à vivre plus qu’à écouter…

Interprêtes

Tim Pepper (Claviers, Chant), Peter Albrektsen (Claviers, Guitare), Mark Murdock (Battterie), Peter Rodel (Claviers), Barbara Neill (Choeurs), Invité : Jim Neil (Guitare)


Artiste : Real Illusion

Album : Impheria

Date de Sortie : 15-04-2016

Ajouté le : 28-05-2016

‘Real Illusion’, Italiens d’origine, sortent leur premier album ‘Impheria’ en cette année 2016. Mis à part un site et une page facebook du groupe, ça ne se bouscule pas beaucoup sur la toile. Pourtant, ce ‘Impheria’ est un premier album attachant dans un style entre rock et hard rock progressif des années 80 avec un sens très développé de la mélodie. On va d’une ambiance très classique avec ‘Wandering’ ou ‘Another Day, Another Stone’ a des titres plus directs comme ‘Real Illusion’ ou ‘Burnig’ ou encore ’Out Of My Life’ (le début peut rappeler certaines intro de ‘Deep Purple’). Le dernier titre ‘Impheria’ de plus de 10 minutes s’apparente plus à du rock progressif avec ses différentes parties qui peut faire penser à des groupes comme ‘Styx’. En résumé, un album très facile d’accès avec lequel on passe un très bon moment…

Interprêtes

Manuel Fabi (Chant), Luca Pegoraro (Guitare), Stefano Negro (Claviers), Marco Beso (Batterie), Luigi Di Carlo (Basse)


Artiste : Edu Falaschi

Album : Moonlight

Date de Sortie : 20-05-2016

Ajouté le : 28-05-2016

Ce que j’apprécie avant tout dans la musique, c’est quand un artiste nous surprend et qu’il prend le contrepied de ce que le public attend. C’est souvent la preuve d’une liberté totale sans compromis lié à un contrat quelconque avec une maison de disque. ‘Edu Falaschi’ qui a été le membre des groupes de métal ‘Angra’ et ‘Almah’, sort un album acoustique piano/cordes où il revisite 9 titres de ces 2 groupes. On est évidemment dans un autre monde et il transforme chaque titre en ballade et amène par exemple ses influences Brésiliennes sur ‘Breathe’ ou une ambiance plus classique sur ‘Angel And Demons’ ou ‘Spread You Wings’ avec certains passages de piano très proche de la musique classique ou jazzy. L’autre point fort est la voix d’Edu’ qui après plusieurs opérations de la gorge s’adapte parfaitement à cette ambiance feutrée. Comme vous l’aurez compris, les fans du métal d’’Angra’ auront du mal à s’y retrouver ; pour les autres, c’est l’occasion d’écouter une autre facette d’un artiste qui a fait les beaux jours d’un groupe majeur de la scène métal des années 2000…

Interprêtes

Edu Falaschi (Chant), João Frederico Sciotti (Invité / Flûte, Saxophone), Sandami (Invité / Percussions), Tiago Mineiro (Invité / Piano)


Artiste : Buffalo Summer

Album : Second Sun

Date de Sortie : 20-05-2016

Ajouté le : 28-05-2016

Vous voulez un groupe qui envoie du bon rock/hard-rock sorti tout droit des années 70/80. Et bien, j’ai ce qu’il vous faut : ‘Buffalo Summer’ sort son deuxième album ‘Second Sun’ avec 12 titres qui donnent une pêche d’enfer. Certes, ils ne révolutionnent pas le genre mais chaque titre est d’une efficacité redoutable; on ne peut s’empêcher de se balancer tout au long de l’album et tous les titres sont du même niveau sans aucun temps mort. S’il ne fallait retenir qu’un titre, je dirais ‘Make You Mine’ : sur ce titre, si vous n’avez pas la tête qui se secoue au rythme des riffs, c’est que l’album n’est pas fait pour vous, sinon, pour les autres, foncez écouter ce ‘Second Sun’…

Interprêtes

Jonny Williams (Guitare), Andrew Hunt (Chant), Darren King (Basse), Gareth Hunt (Batterie)


Artiste : Starlight Brigade

Album : Destination Eternity

Date de Sortie : 01-04-2016

Ajouté le : 28-05-2016

2016 voit la sortie du 3ème album de ‘Starlight Brigade’, groupe Suédois qui officie dans un style pop/rock assez atmosphérique. Les influences sont diverses et on pourrait citer des artistes des années 70/80 comme ‘Barclay James Harvest’ ou ‘The Alan Parsons Project’ mais également des groupes plus jeunes comme ‘Marillion’ ou ‘Arena’. Tous les titres sont très faciles d’accès et on a l’impression de connaitre déjà ses mélodies tellement elles sont classiques (dans le bon sens du terme). Bien que l’album fasse 63 minutes, les 15 titres s’écoutent sans aucune sensation d’ennui, chaque chanson amenant sa propre personnalité ce qui fait que l’ensemble reste assez varié. En résumé, un album qui se déguste dans le calme…

Interprêtes

Anders Nilsson (Guitare, Claviers, Compositeur et Producteur), Peter Hjalmarsson: (Chant, Saxophone), Peter Sundell (Chant), Micael Lilja (Chant), Anders Landin(Guitare), Lene Johansson (Choeurs), Karin Hallström (Choeurs), Jerry Grimaldi (Basse), Håkan Sandberg (Batterie)


Artiste : Friends Of The Family

Album : Time

Date de Sortie : 25-03-2016

Ajouté le : 29-05-2016

‘Friends Of The Family’ est un groupe Hollandais formé d’une dizaine de musiciens qui sort son deuxième album ‘Time’. C’est un mélange de Pop, Rock et Folk très accessible et assez varié. Chaque titre renferme des influences des 40 dernières années de musique progressive et les instruments classique utilisés, saxophone, flûte, banjo ou encore mandoline permettent de mettre en valeur l’ensemble des compositions. On sent une grande maturité de composition et il n’y a pas réellement de temps faible. Le titre ‘Written By Writing’ de près de 10 minutes, même s’il est bâti autour des mêmes phases musicales joue sur les ambiances : folk et léger au début, puis, plus rock pour se relâcher avec une partie très psychédélique où le saxo à la part belle et qui finalement monte en puissance pour finir en apothéose. Bref, un album à déguster calmement après une rude journée…

Interprêtes

Gijs Ballering (Chant, Guitare), Ramón van Gammeren (Banjo, Chant, Mandoline), Koen Krommenhoek (Guitare), Alex Vergna (Flute, Mandoline, Chant), Arthur Moret: (Claviers, Chant), Pascal Konings (Basse, Chant), Camiel Koch (Guitare, Chant, Harmonica), Tijs Kulker (Batterie), Tijs Van De Poll (Saxophone), Sebastiaan Openhaart (Violon, Orgue, Percussions)


Artiste : Iamthemorning

Album : Lighthouse

Date de Sortie : 01-04-2016

Ajouté le : 29-05-2016

‘Iamthemorning’ est un cas un peu à part dans le domaine musical. ‘Gleb Kolyadin’, pianiste et ‘Marjana Semkina’, chanteuse sont tous les deux des artistes classiques; ils s’entourent généralement d’un grand nombre d’invités pour sortir des albums en mélangeant des influences classiques, contemporaines et de la musique progressive. Pour ce genre d’album il n’y pas de juste milieu où l’on pourrait dire : oui c’est pas mal !! Non, soit on adore, soit on passe son chemin car on se situe beaucoup plus au niveau du ressenti qu’au niveau de la simple écoute (« les goûts et les couleurs… » !!). Alors, sans en dire plus, testez et vous saurez assez vite si c’est pour vous. Et, si c’est le cas, il vous faudra certainement plusieurs écoutes pour l’apprivoiser mais vous verrez au final que cet album est un voyage musical étonnant de la première à la dernière note…

Interprêtes

Gleb Kolyadin (Piano), Marjana Semkina (Chant / Choeurs) + Invités : Aleksander Bogdanovich (Alto), Aleksandra Svidunovich (Violon), Alexander Kuznetcov (Contrebasse), Anastasia Razumets (Violon), Andres Izmailov (Harpe), Colin Edwin (Basse), Evan Carson (Percussions), Evgenia Ignatova (Violoncelle), Gavin Harrison (Batterie), Ksenia Ivanova (Alto), Mariusz Duda (Chant), Mikhail Ignatov (Violoncelle), Oksana Stepanova (Bombarde), Pereznovy Choir (Choeurs), Philipp Saulin ( Violon), Roman Erofeev (Clarinette), Sergey Korolkov (Trompette), Tatiana Kuvaitseva (Violon), Tatiana Rezetdinova (Flûte), Vlad Avy (Guitares), Zhuldyz Bukina (Violon)


Artiste : Almah

Album : Within The Last Eleven Lines

Date de Sortie : 13-03-2015

Ajouté le : 01-06-2016

Dernièrement, je vous ai présenté le dernier né de ‘Edu Falaschi’ (qui est à l’origine du groupe ‘Almah ‘) et du coup j’ai écouté le best of de ‘Almah’ sorti en 2015 que je n’avais pas encore écouté, les derniers albums du groupe ne m’ayant pas laissé un souvenir impérissable. Et bien, ce ‘Within the Last Eleven Lines’ renferme les titres les plus mélodiques qu’a produit le groupe ‘Almah‘ ; c’est du métal speed et puissant avec quelques touches de symphonique. Mais pas seulement, il y a également des titres plus calmes comme ‘Breathe’ ou ‘Warm Wind’. De plus, 2 titres complètement décalés avec des reprises en acoustique de ‘Pegasus Fantasy’ et de ‘Moonlight Serenade’. Globalement, un album varié avec des titres bien choisis dans les 4 albums studio du groupe…

Interprêtes

Edu Falaschi (Chant, Clavierss, Guitare Acoustique), Marcelo Barbosa (Guitare), Raphael Dafras (Basse), Diogo Mafra (Guitare), Pedro Tinello (Batterie)


Artiste : Telergy

Album : Hypatia

Date de Sortie : 19-06-2015

Ajouté le : 02-06-2016

‘Hypathia’ est déjà un album qui est sorti en Juin 2015 et je ne le découvre qu’aujourd’hui. ‘Robert McClung’ qui compose les musiques de ‘Telergy’, en plus d’être un homme orchestre, s’entoure d’une pléiade d’invités prestigieux pour enregistrer ses albums. ‘Hypatia’ est le troisième album concept raconte l’histoire d’Hypatia d’Alexandrie, grande Mathématicienne, Astronome, Philosophe et Professeur qui connut une fin tragique. Chaque titre, n’étant qu’instrumental, est entrecoupé d’une courte narration afin de comprendre le fil de l’histoire. L’ensemble est très symphonique dans différents style allant du classique au hard rock en mêlant ici et là des musiques traditionnelles ; compte tenu du nombre impressionnant d’invités, ‘Robert McClung’ a à sa disposition tous les instruments classiques ou électriques qu’il désire pour enrichir ses compositions ce qui fait d’Hypatia’ un album varié avec des ambiances très diverses. Pour tous les adeptes d’album concepts instrumentaux…

Interprêtes

Robert McCLUNG (Guitares, Basse, Violon, Viole, Mandoline, Piano, Orgue, Claviers, Flute, Balalaika, Ukulele, Sitar, Guitare Lap Steel, Bodhran, Percussions, Voix) + Invités : Chris CAFFERY (Savatage, Trans-Siberian Orchestra) / Durga McBROOM-HUDSON (Pink Floyd, Blue Pearl) – Hypathia / Bryan HICKS (Trans-Siberian Orchestra) – Theon / Corey GLOVER (Living Colour) – Synesius / Blake CARPENTER (The Minstrel's Ghost, Corvus Stone) – Cyril / Peter KELLEY - Peter le Lecteur / Almus KENTER - Le Professeur / Chris BONITO – Batterie, Percussions / Kyle WYBRANOWSKI – Batterie, Percussions / Mike LEPOND (Symphony X, Silent Assassins) – Basse / Oliver HOLZWARTH (Rhapsody of Fire, Blind Guardian) – Basse / Kristen MILLER – Violoncelle / Adam NUNES – Violoncelle / Tim NUNES – Violon, Violoncelle / David RAGSDALE (Kansas) – Violon / Anna PHOEBE (Jethro Tull, Trans-Siberian Orchestra) – Violon / Scott PAGE (Pink Floyd, Toto, Supertramp) – Saxophone / Parker LUNDGREN (Queensryche) – Guitare / Chris CAFFERY (Savatage, Trans-Siberian Orchestra) – Guitare / Angus CLARK (Kitaro, Trans-Siberian Orchestra) – Guitare / Connor WYBRANOWSKI - Guitare / Oliver WAKEMAN (Yes) – Claviers / Oliver PALOTAI (Kamelot) – Claviers / Mattan KLEIN - Flute / Scott PAGE – Saxophone / Jaimee JOROFF – Harpe / Jennifer LANTER - Cor français / John HALLORAN - Clarinette Barbara LAFITTE – Hautbois / Mac RITCHEY (Esthema) – Luth / Mike DOLAN, Tim CLARK, Gary WHEATON - voix d’émeutiers / Laura SANSCARTIER - Soprano / Tamara McSHEA – Soprano / Stephanie SLABON – Soprano / Angeliki THEOHARRIS – Mezzo / Joshua COLLIER – Tenor


Artiste : Big Big Train

Album : Folklore

Date de Sortie : 27-05-2016

Ajouté le : 11-06-2016

La sortie d’un album de ‘Big Big Tain’ est toujours attendue par les amateurs de rock progressif. Après un magnifique ‘From Stone And Steel’ qui revisitait des titres de certaines de leurs compositions, voici le nouvel album studio ‘Folklore’ qui voit le jour. Pas de surprise, tous les titres sont très travaillés et on retrouve tous les ingrédients pour un faire un album référence dans le domaine progressif : des constructions à multiples tiroirs qui font que chaque partie amène sa pierre à l’édifice et la variété des instruments utilisés (classiques et électriques) ne fait qu’enrichir l’ensemble. Comme souvent dans ce cas, plusieurs écoutes sont nécessaires pour s’imprégner de cet opus très dense. Bref, un album de qualité qui saura ravir tous les amateurs de rock progressif…

Interprêtes

Andy Poole (Basse, Claviers), Danny Manners (Basse), Dave Gregory (Guitare), David Longdon (Chant, Claviers), Greg Spawton (Guitare, Basse, Claviers), Nick D’Virgilio (Batterie).


Artiste : Shotgun Revolution

Album : All This Could Be Yours

Date de Sortie : 27-05-2016

Ajouté le : 11-06-2016

‘Shotgun Revolution’ est un groupe Dannois qui officie dans un hard rock énergique et puissant. ‘All This Could Be Yours’ est le troisième album et d’entrée de jeu, ça démarre en trombe avec ‘Don’t Stop That Grind’ et sa rythmique implacable qui risque de donner la bougeotte à votre tête. Mis à part une fin d’album un peu plus calme avec ‘Suzie’ et la ballade ‘River Of Dreams’, les titres s’enchaînent sur un train d’enfer. L’introduction de ‘All This Could Be Yours’ me rappelle ‘Round And Round’ de ‘Status Quo’. Les mélodies sont très efficaces et rentrent immédiatement dans la tête. En résumé, si vous aimez les bons riffs puissants et appuyés, vous passerez un bon moment à écouter ce ‘All This Could Be Yours’…

Interprêtes

Ditlev Ulriksen (Chant), Kasper Lund (Batterie), Martin Frank (Guitares), Michael "tex" Venneberg (Basse)


Artiste : Blue Mammoth

Album : Stories Of A King

Date de Sortie : 25-04-2016

Ajouté le : 11-06-2016

Je découvre ‘Blue Mammoth’ et en écoutant leur dernier album ‘Stories Of The King’, je me retrouve dans une ambiance sortie tout droit des années 70 avec des influences aussi variées que ‘Genesis’, ‘Sting’, ‘Jethro Tull’, ‘Renaissance’ ou encore ‘DeepPurple’. Comme vous le voyez, c’est un éventail assez large et chaque titre possède sa propre originalité mais ceci n’empêche pas à l’ensemble de garder une bonne homogénéité; ‘Andre Micheli’, le compositeur, résume assez bien la musique de ‘Blue Mammoth’ quand il déclare : « j’explore tout ce qui me plait dans la musique : l'énergie et l'adrénaline du hard rock et les couleurs et le lyrisme de la musique classique ». Et en effet, malgré les différentes influences, ‘Blue Mammoth’ impose sa marque de fabrique à cet album. Pour tout bon fan de musique progressive…

Interprêtes

Andre Micheli (Chant, Claviers), Julian Quilodran (Basse, Violoncelle, Flute, Chant), Thiago Meyer (Batterie, Percussions, Chant), Cesar Aires (Guitare, Chant)


Artiste : Emphasis

Album : Revival

Date de Sortie : 15-04-2016

Ajouté le : 16-06-2016

‘Emphasis’ est un groupe Estonien qui sort son premier album (bien que Spotify présente d’autres opus sans aucun lien). Au premier abord, avec une chanteuse lyrique, on se dit qu’on va entendre un clone de ‘Nightwish’ avec sa première chanteuse ‘Tarja’ ; certes ‘Anna Ganina’ évolue dans le même registre que son illustre ainée mais les compositions d’Emphasis’ mélangent différents styles et ambiances qui ne suivent pas les schémas classiques. ‘On The Wings Of Freedom’ imbrique des parties symphoniques et d’autres plus décalées avec des changements de rythme et un chant dissonant qui en fait un titre très original. ‘Running Man’ est un titre métissé qui entrelace des influences orientales et occidentales de façon remarquable. Quand à ‘Death Itself’ ou ‘Every Time’, ils sont plus classiques mais le chant d’Anna amène une émotion toute particulière. En résumé, un groupe en devenir avec un talent incontestable pour se faire un nom et laisser son empreinte dans ce style de musique…

Interprêtes

Anna Ganina (Chant), Pavel Korotaev (Guitare), Maxim Spiridonov (Guitae), Katya Gritskova (Basse) Stas Lint (Batterie)


Artiste : Withem

Album : The Unforgiving Road

Date de Sortie : 03-06-2016

Ajouté le : 17-06-2016

Withem est un groupe Norvégien tagué Métal Progressif qui sort son deuxième album ‘The Unforgiving Road’. Le style est très mélodique et les titres sont variés avec des alternances de passages enlevés et d’autres plus calmes. Par exemple, ‘Riven’ commence par une ballade où le chant est accompagné au piano puis brusquement on passe à une partie rock rythmée avec en arrière plan une voix parlée qui fait place ensuite à un solo de guitare pour introduire le thème principal assez pop/rock avec un refrain entêtant où le chant d’Ole sait se faire doux ou plus rock, le titre se terminant comme il a commencé au piano avec le thème du départ et une fin en décrescendo. Dans l’ensemble, on a à faire à un style rock festif (quelques titres un peu plus musclés où Ole force sa voix ne justifient pas à mon goût leur étiquette); bref, si vous aimez le métal progressif, pas certain que vous adhériez à ce groupe, par contre pour les fans de rock mélodique, ‘The Unforgiving Road’ est sans doute à découvrir…

Interprêtes

Frank Nordeng Røe (Batterie), Miguel Pereira (Basse), Ole Aleksander Wagenius (Chant), Oyvind V Larsen (Guitares)


Artiste : Airbag

Album : Disconnected

Date de Sortie : 10-06-2016

Ajouté le : 18-06-2016

C’est certain, ‘Disconnected’ n’est pas forcément l’album le plus varié d’Airbag’ mais rien que d’entendre l’ambiance du premier titre ‘Killer’, on ne peut que faire référence à leur illustre prédécesseur ‘Pink Floyd’ et un certain ‘Animals’ (à s’y méprendre sur la fin du titre). Les solos de guitare, nous ramènent quelques dizaines d’années en arrière et c’est tout une époque qui remonte à la surface. Certains diront que c’est du réchauffé mais je préfère simplement regarder le verre à moitié plein et se dire que finalement, on passe un très bon moment à écouter ‘Disconnected’ en se laissant emporter par ce spleen positif si caractéristique d’Airbag’…

Interprêtes

Anders Hovdan (Basse), Asle Tostrup (Chant / Claviers), Bjørn Riis (Guitares / Basse / Claviers / Choeurs), Henrik Fossum (Batterie)


Artiste : Volbeat

Album : Seal the Deal & Let's Boogie

Date de Sortie : 03-06-2016

Ajouté le : 18-06-2016

Des titres puissants et des lignes mélodiques que l’on a mainte fois entendues mais dans un registre plus pop, voilà, ce que ‘Volbeat’, groupe Danois, nous propose avec ce ‘Seal the Deal & Let's Boogie’. Un bon exemple est ‘Black Rose’ qui me fait penser aux ‘Beach Boys’ ou ‘Rubettes’ avec ces chœurs omniprésents qui reflétaient la période d’insouciance des années 60/70. La seule différence, c’est que ‘Volbeat’ rajoute des riffs de guitare et un son moderne. C’est donc un mélange de genres et il y a fort à parier que certaines critiques ne seront pas tendres mais pour ma part, je trouve que ce vent d’insouciance nous fait un bien fou ! Et finalement, en résumé, un album qui n’est sans doute pas destiné aux fans de la première heure de ‘Volbeat’ mais à un public beaucoup plus large; alors, le mieux pour vérifier, c’est encore d’appuyer sur le bouton play…

Interprêtes

Michael Poulsen (Chant / Guitares), Rob Caggiano (Guitares), Jon Larsen (Batterie), Kaspar Boye Larsen (Basse)


Artiste : Violet Janine

Album : Between Red And Blue

Date de Sortie : 25-05-2016

Ajouté le : 18-06-2016

‘Violet Janine’, drôle de nom pour ce nouveau groupe : en fait c’est juste un jeu de mots lié au prénom de la chanteuse ’Janine Nyman’ et au titre de l’album ‘Between Red And Blue’ (faut suivre !). Et, bien, ça fleure bon le rock/hard rock mélodique et la voix de ‘Janine’ fait mouche immédiatement et n’est pas sans rappeler sur certains titres la voix de ‘Bonnie Tyler’ avec un grain de voix légèrement éraillé. Les titres se partagent entre rocks efficaces avec beaucoup de rythme (‘Devil On Me’, ‘Shut Up’ ou encore ‘Better This Than Nothing’) et des ballades pleines d’émotion (‘Everyday’s a Fight’, ‘Story Of Your Life’ ou encore le duo avec ‘Tony Martin’, ‘So Much More’). Au fait, je ne vous ai pas dit : ils sont Suédois… un des plus grands fournisseurs mondial de ce genre de musique…

Interprêtes

Janine Nyman (Chant), Daniel Palmqvist (Guitare), Tony Jonsson (Guitare), Basse Blyberg (Basse), Ian Brunnberg (Batterie)


Artiste : Crystal Palace

Album : Dawn And Eternity

Date de Sortie : 10-06-2016

Ajouté le : 20-06-2016

C’est seulement en 2016 que je découvre ce groupe qui a déjà à son actif une petite dizaine d’albums et qui vient de sortir ‘Dawn And Eternity’ (mieux vaut tard que jamais… ). Dès le début, on est plongé dans une ambiance progressive avec un enchaînement de différents styles agrémenté de solos de guitares très aériens (‘Yogi Lang’ du groupe ‘RPWL’ a enregistré et mixé l’album) : ‘Confess Your Crime’ et ‘Eternel Step’ sont deux titres qui n’ont rien à envier des grands groupes de prog. Tout est travaillé pour que chaque note accroche l’auditeur et on se laisse porter au gré des multiples climats qui s’enchaînent au fil des différents titres. Chaque composition amène son lot de découvertes et d’émotion pour celui qui sait pénétrer chaque recoin de l’univers de ‘Crystal Palace‘. Bref, un album qui ne pourra que ravir tout amateur de rock progressif…

Interprêtes

Yentz (Basse, Chants), Nils Conrad (Guitares), Tom Ronney (Batterie), Frank Köhler (Claviers).


Artiste : Hopes Of Freedom

Album : Burning Skyfall

Date de Sortie : 27-03-2016

Ajouté le : 22-06-2016

Et oui, cocorico, ‘Hopes Of Freedom’ est un groupe Français qui sort son deuxième album ‘Burning Skyfall’. Dans la lignée de groupes comme ‘Rhapsody’, ils évoluent dans un speed métal mélodique. Certes il y a des titres qui donnent le tournis et où la double pédale s’en donne à cœur joie mais contrairement à d’autres groupes où la rythmique prédomine, c’est la mélodie toujours présente qui l’emporte; le titre ‘In Agony’ est découpé en trois parties, une partie speed au démarrage puis une deuxième beaucoup plus calme pour finir comme elle a commencé ce qui en fait un titre très réussi. Si je devais ne retenir qu’un seul titre, ‘Blood Adiction’ avec une mélodie ultra classique mais très efficace et une partie instrumentale avec un superbe solo de guitare. Et finalement, ce ‘Burning Skyfall’ est peut être destiné à un public plus large que seulement celui des fans de Speed Métal…

Interprêtes

Lucas Lambert (Chant / Guitares), Thibault Hennart (Guitares), Loris Brix (Basse), Clément L'heryenat (Batterie)


Artiste : Blacklands

Album : Peaceful Shores

Date de Sortie : 31-05-2016

Ajouté le : 23-06-2016

Je découvre ‘Blacklands’ avec la sortie de leur deuxième album ‘Peaceful Shores’. Dès la première écoute, on est frappé par la variété des titres : cela débute par ‘Still Bleeding’, du métal à la ‘Leave’s Eyes’ (un échange judicieux entre la voix limpide de Tanja et les growls de Thomas). On enchaîne ensuite avec une mélodie à la Stones (‘Alone Again’) sur une rythmique rock. Le titre suivant, après une introduction au piano, nous embarque pour une ballade à la ‘Fleetwood Mac’. Je pourrais citer tous les titres tellement ils sont différents les uns des autres. Notons quand même, un dernier titre de plus de 16 minutes à faire rougir les meilleurs groupes de rock progressif. Comme vous l’aurez compris, si vous aimez les groupes avec un style bien trempé, passez votre chemin car vous serez complètement déboussolés. Par contre, si dans la musique, vous aimez la diversité des compositions, ce ‘Peaceful Shores’ est fait pour vous…

Interprêtes

Tanja Magolei-Schüpper (Chant), Michael Stockschläger (Guitare), Manfred Reinecke (Claviers), Oliver Müller (Basse), Thomas Kelleners (Baerie)


Artiste : Silent Elegy

Album : Gone With The Wind

Date de Sortie : 21-05-2016

Ajouté le : 25-06-2016

Une contrefaçon ‘Made In China’ de ‘Xandria’, ‘Epica’, ‘Nightwish’, ‘Tarja’, ‘Delain’, ‘Edenbridge’ et j’en passe… Sauf que la seule chose de vrai la dedans est que ‘Silent Elegy’ est bien un groupe Chinois. Et pas facile à deviner tellement le style est proche des groupes cités plus haut. Tout d’abord, dans la famille Métal Symphonique à chanteuse, je voudrais la chanteuse : j’ai ! Gabrielle a une voix à faire des jalouses dans la profession : de formation classique, elle est capable d’adapter sa voix à n’importe quel titre et possède le petit truc en plus qui touche (ce n’est pas par hasard que j’ai cité ‘Tarja’, écoutez ‘Redemption’ à 1mn55 ou ‘Never Gone’ où elle déploie toute son étendue vocale). Ensuite, toutes les compositions sont taillées pour ce style avec des mélodies très efficaces et épiques à souhait et pour un groupe aussi jeune, ils font preuve d’une maturité surprenante même s’ils n’ont pas encore complètement acquis leur propre style qui permettra je l’espère de les voir décoller dans le monde assez fermé qu’est le ‘Métal Symphonique’…

Interprêtes

Gabrielle Li (Chant), Qiwei Wang (Claviers), Liu (Basse), Lei Zhenxiao (Batterie), Shen Yun (Guitare)


Artiste : Radiohead

Album : A Moon Shaped Pool

Date de Sortie : 08-05-2016

Ajouté le : 25-06-2016

Les extra terrestres de rock progressif reviennent avec un 9ème album ‘A Moon Shaped Pool’ et continuent à rester en marge de tout ce que l’on peut qualifier de classique. Avec ‘Radiohead’, ce n’est pas la peine d’essayer de se raccrocher à ses repères mais il faut plutôt une âme d’explorateur avide de toute nouvelle expérience musicale. ‘A Moon Shaped Pool’ ne déroge pas à la règle et il faut quelques écoutes pour entrer dans ce nouvel univers intimiste et mélancolique toujours à la limite de la rupture à l’image d’un équilibriste avançant doucement pas après pas sur son fil. Et, finalement, on ressort de cet album un peu étourdi comme après un rêve où le retour à la réalité se fait difficilement. Pour ma part, ce nouveau ‘Radiohead’ amène l’émotion un peu perdu dans les expériences musicales précédentes…

Interprêtes

Colin Greenwood (Basse), Ed O'Brien (Chant / Guitares), Jonny Greenwood (Guitares / Claviers), Phil Selway (Batterie), Thom Yorke (Chant / Guitares / Claviers)


Artiste : Anthony D’Amato

Album : Cold Snap

Date de Sortie : 17-06-2016

Ajouté le : 25-06-2016

Dans la lignée de la pop folk Américaine des années 70, ‘Anthony D’Amato’ sort déjà son 5ème album nommé ‘Cold Snap’. Des compositions où l’on embarque du côté de Nashville dans une ambiance acoustique calmes pour certains titres (‘If You are Gonna Build A Wall’, ‘A Kick In The Theeth’ ou ‘Once’ qui rappelle ‘Neil Young’) et d’autres plus enlevés (‘Blue Blooded’, ‘Rain On A Strange Roof’ qui rappelle ‘Bruce Springsteen’ ou encore ‘Cold Snap’) et ceci dans un style toujours très mélodique. ‘Anthony D’Amato’ nous fait passer un moment festif et convivial et si vous aimez le folk Américain, et bien, laissez-vous embarquer par ce ‘Cold Snap’, vous ne serez pas déçu…

Interprêtes

Anthony D'amato (Chant / Guitares / Basse / Claviers / Mandoline, Harmonica), Conor Oberst (Chant / Invité), Dan Auerbach (Guitares / Invité), Mike Mogis (Guitares / Invité)


Artiste : Ayreon

Album : The Theater Equation

Date de Sortie : 17-06-2016

Ajouté le : 25-06-2016

‘The Theater Equation’, avant d’être un concert filmé est une aventure humaine extraordinaire où l’ensemble des artistes ont répondu présents à ‘Arjen Anthony Lucassen’; et on peut dire qu’il y a du beau monde ! L’ambition de monter ‘The Human Equation’ pour quelques représentations relevait d’un défi fou. Au final, c’est le genre de concert qui ne peut être apprécié à sa juste valeur qu’en regardant la vidéo car cela amène une dimension toute particulière et en fait un spectacle unique. Alors, faites vous une idée en écoutant des passages sur Spotify mais le mieux encore, si vous êtes fan de Lucassen, c’est d’acheter le DVD ou le Blue Ray ; A noter l’édition ‘Longbox’ incluant Blue Ray, DVD et CD avec un livre absolument somptueux…

Interprêtes

Marcel Coenen (Guitares), Mike Mills (Chant / ( Rage / Father)), Anita Van Der Hoeven (Chant / ( Mom)), Anneke van Giersbergen (Chant / ( Fear)), Ben Mathot (Violon), Devon Graves (Chant / ( Agony)), Ed Warby (Batterie), Epic Rock Choir (Choeurs), Eric Clayton (Chant / ( Reason)), Erik Van Ittersum (Claviers), Freek Gielen (Guitares), Heather Findlay (Chant / ( Love)), Irene Jansen (Chant / ( Passion)), James Labrie (Chant / ( Me)), Jermain Van Der Bogt (Chant / ( Best Friend)), Jeroen Goossens (Flûte, Instruments À Vent), Johan Van Stratum (Basse), Maaike Peterse (Violoncelle), Magnus Ekwall (Chant / ( Pride)), Marcela Bovio (Chant / ( Wife)), Nienke Verboom (Chant / ( Nurse)), Peter Moltmaker (Chant / ( Doctor)), Ruben Wijga (Claviers)


Artiste : Dawn Of Destiny

Album : To Hell

Date de Sortie : 02-10-2015

Ajouté le : 26-06-2016

‘Dawn Of Destiny’ est un groupe Allemand qui officie dans un style Métal Mélodique à la ‘Axxis’. ‘To Hell’ est sorti fin 2015 et est passé un peu inaperçu sur la toile. Le groupe a un talent indéniable pour les compositions efficaces qui vous rentrent dans la tête instantanément. De plus, l’ensemble reste assez varié entre des titres rentre dedans (‘Fire’, ‘To Hell’ ou ‘Scream’) ou d’autres entraînants mais plus calmes (‘From Paradise’ avec ses parties de violon, ‘Only The Ocean Knows’, ou ‘Life’). Ils n’oublient pas non plus les ballades mélancoliques (‘Hateful Heart’, ’Destroy My World’ ou ‘Forgive’). Au final, les 13 compositions variés qui reviront tous les fans de rock/métal mélodique…

Interprêtes

Jeanette Scherff (Chant), Jens Faber (Basse, Piano, Choeurs, Growls), Dirk Raczkiewicz (Claviers), Philipp Bock (Batterie), Felix Rodermund (Guitare)


Artiste : Melted Space

Album : The Great Lie

Date de Sortie : 16-10-2015

Ajouté le : 26-06-2016

‘Melted Space’ est le projet d’Opéra Métal de ‘Pierre Le Pape’ qui a sorti fin 2015 son 3ème album rempli d’invités prestigieux (regardez la liste plus bas) et avec en plus la participation de l’orchestre philarmonique de Prague. Force est de constater que le résultat est du niveau du casting. Les compositions sont variées entre parties métal speed, heavy et atmosphérique et d’autres beaucoup plus symphoniques et épiques. Ces 2 styles se côtoient, s’entremêlent et il faut donc apprécier ce mélange pour adhérer complètement d’autant plus que ce type d’album avec un fil conducteur demande plusieurs écoutes pour entrer complètement dans l’histoire. Et justement, l’histoire dans tout ça : « ce sont des enfants à la recherche de leur mère qui s'avère être la reine des fées. Elle est en train de mourir et elle a besoin de l'un d'entre eux pour survivre. Ils rencontrent donc des protagonistes qui vont soit décider de les aider soit les empêcher d'aller jusqu'au bout de leur périple ». Et pour cela, ‘Pierre Le Pape’ fait appel à une multitude de personnages sortant de différentes mythologies. Bref, en résumé, pour tous les fans d’Opéras à la sauce Métal…

Interprêtes

Pierre Le Pape (Claviers / Arrangements), Adrian Martinot (Guitares / Invité), Adrien Grousset (Guitares / Invité), Ailyn Giménez Garcia (Chant / Invité), Arjen Anthony Lucassen (Guitares / Claviers / Invité / Dulcimer), Arno Strobl (Chant / Invité), Attila Csihar (Chant / Invité), Brice Guillon (Basse / Invité), Christine Rhoades (Chant / Invité), Clémentine Delauney (Chant / Invité), David Vincent (Chant / Invité), Guillaume Bideau (Chant / Invité), Kobi Farhi (Chant / Invité), Lucie Blatrier (Chant / Invité), Manuel Munoz (Chant / Invité), Mariangela Demurtas (Chant / Invité), Michael Saccoman (Batterie / Invité), Mikael Stanne (Chant / Invité), Niklas Kvarforth (Chant / Invité), Sylvain Coudret (Guitares / Invité), The City Of Prague (Invité / Orchestre Philarmonique), Virgine Goncalves (Chant / Invité)


Artiste : Since Ever

Album : Isolation

Date de Sortie : 02-10-2015

Ajouté le : 04-07-2016

C’est encore un groupe suédois que je découvre mais qui a déjà pointé le bout de son nez en fin 2015 et qui officie dans un métal symphonique à la ‘Within Temptation’. Et pour un premier opus, comme ‘Silent Elegy’ (que j’ai déjà présenté), tout est déjà très professionnel : côté compositions, elles sont variées avec des refrains qui vous rentrent immédiatement en tête ; côté enregistrement et production, tout est très soigné et rien n’est laissé au hasard. Ça démarre par la petite intro habituelle dans ce genre de groupe qui met tout de suite l’eau à la bouche. Suit ‘Alive’, un titre qui plante le décor avec un refrain très efficace. Une autre facette s’ensuit avec ‘Heaven’ où Linda dévoile une facette plus intimiste. La suite est du même tonneau avec une alternance de titres puissants et d’autres plus calmes. 2 titres magnifiques clôturent l’album : tout d’abord, une ballade ‘The Ending’ tout en crescendo qui vous file la chair de poule et puis, le titre phare de plus de 10 minutes ‘Isolation : Epilogue’, épique par excellence comme tout bon fan de style symphonique affectionne. En résumé, toute la palette du métal symphonique : un bon moyen de découvrir ce genre pour les non adeptes de ce genre et pour les fans de ce style de musique, à déguster sans modération…

Interprêtes

Linda Lundberg (Chant), Niklas Johansson (Guitare), Andreas Bohlin (Claviers), Isac Danielsson Basse), Olle Holst Ussing (Batterie)


Artiste : A.C.T.

Album : Trifles And Pandemonium

Date de Sortie : 17-06-2016

Ajouté le : 06-07-2016

Quoi de mieux que de découvrir un groupe avec un Best Of ? De plus, quand le groupe s’appelle A.C.T., on peut s’attendre à quelque chose d’assez spécial. Effectivement, ce n’est pas une simple compilation des différents d’albums studio : tout d’abord, le choix des titres a été fait par un vote des fans et puis, le groupe a réinterprété ces titres en live pour sortir également un DVD (voir trailer). Et c’est un régal du début à la fin ; inclassable, A.C.T. évolue dans un rock progressif festif qui mélange des parties classiques et d’autres plus élaborées mais, comme dans le monde du cirque, on navigue toujours entre tragique et comique ce qui donne une émotion toute particulière (le dernier album ‘Circus Pandemonium ‘ est bien représenté avec 5 titres). En résumé, pour ceux qui ne connaissant pas ‘A.C.T.’, ‘Trifles And Pandemonium’ est un bon moyen de découvrir ce groupe Suédois très attachant…

Interprêtes

Jerry Sahlin (Claviers, Chant), Ola Andersson (Guitare, Chant), Peter Asp (Basse, Claviers), Herman Saming (Chant), Thomas Lejon (Batterie)


Artiste : Dylem

Album : Dylem

Date de Sortie : 29-01-2016

Ajouté le : 09-07-2016

‘Dylem’ est un nouveau groupe Suisse emmené par ‘Melody Dylem’ (également chanteuse d’Eleferya’) et ‘Donovan’ qui viennent de sortir leur premier album. On est plongé dans un rock mélodique qui puise ses influences dans des groupes comme Evanescence ou Within Temptation. Après une ouverture instrumentale, on découvre la voix avec ‘Walk Away’ la voix de Melody qui peut être cristalline dans les parties douces et qui monte en puissance dans les parties plus enlevées. La suite est à l’image de ce premier titre avec un rythme mi tempo et une alternance entre puissance (‘My Story’, ‘Pluie De Crisal’ ou encore ‘Dilemna’ avec un final magnifique) et douceur (‘For Always ‘, ‘Sors De Mes Nuits’ ou encore ‘Passe Ma Passe’). A noter que 3 titres sur les 9 sont en Français. En résumé, un groupe en devenir qui nous offre un rock mélancolique : à découvrir…

Interprêtes

Melody Dylem (Chant), Donovan (Claviers), Alain Hornung (Batterie), Nicolas Concu (Basse), Matt Grillet (Guitare)


Artiste : Ashton Shepherd

Album : Out Of My Pocket

Date de Sortie : 14-06-2016

Ajouté le : 17-08-2016

Dans la famille 'Dolly Parton', je voudrais la petite fille... J'ai !! 'Ashton Shepherd' qui vient de sortir en 2016 son deuxième album, 'Out of my pocket'. Dans la lignée de son aînée, elle nous embarque dans son bateau qui fleure bon les ballades country : tout y est réuni pour passer un bon moment; chaque titre amène sa propre ambiance, soit légère, soit mélancolique comme savent le faire si bien les interprètes de ce style; 'Ashton' vit sa musique et sait transmettre ses émotions; en résumé, un bon moment de country qui est susceptible au delà des fans de ce genre, de toucher un public relativement large....

Interprêtes

Ashton Shepherd (Chant, Guitare)


Artiste : Steven Wilson

Album : 4 1/2

Date de Sortie : 22-01-2016

Ajouté le : 18-08-2016

On ne présente plus le Britanique 'Steven Wilson', multi-instrumentiste et personnage emblématique de la scène progressive (Porcupine Tree, Bladckfield…); 2016 voit la sortie de son album '4 1/2'; pas de surprise, 'Steven' continue de faire ce qu'il sait si bien faire : un rock progressif dans la lignée des seventies mais sans excès : seulement 6 titres avec 2 titres frisant les 10 minutes dont un joyau de prog avec la dernière composition 'Don't Hate Me' qui nous emmène dans un labyrinthe de sons et d'ambiances différentes : tantôt jazzy, tantôt psychédélique, on est embarqué dans un voyage paisible et reposant. En résumé, du 'Steven Wilson' pur jus avec un album varié qui ravira tous les inconditionnels de ce genre de musique...

Interprêtes

Steven Wilson (Chant / Guitares), Adam Holzman (Claviers), Chad Wackerman (Batterie), Craig Blundell (Batterie), Dave Kilminster (Guitares), Guthrie Govan (Guitares), Marco Minnemann (Batterie), Nick Beggs (Basse), Ninet Tayeb (Chant), Steven Wilson (Chant / Guitares), Theo Travis (Flûte, Saxophone)


Artiste : Martina Edoff

Album : Unity

Date de Sortie : 16-10-2015

Ajouté le : 19-08-2016

Entre 'Tina Turner' et 'Bonnie Tyler', 'Martina Edoff' a sorti son deuxième album 'Unity' il y a déjà près d’un an mais et je le découvre seulement aujourd’hui; le menu : des chansons très directes et facile à s'approprier comme si elles avaient toujours fait partie de votre univers musical; elle ne révolutionne pas ce genre mais nous fait passer un bon moment, entre des titres enlevés comme 'The World Has Gone Mad' ou 'Come Alive' et d'autres plus calmes comme 'Spirit Of The Light' ou 'Moment Of True'; A noter que ‘Jona Jee’, le clavier de ‘H.E.A.T.’ a participé à ce projet et que c’est l’ensemble des musiciens du groupe qui l’accompagne; en résumé, dans la continuité des grandes voix rock des eighties, une artiste à découvrir...

Interprêtes

Martina Edoff (Chant), Eric Rivers (Guitare), Jona Tee (Claviers), Jimmy Jay (Basse), Crash (Batterie)


Artiste : Fallen Arise

Album : Adeline

Date de Sortie : 31-10-2015

Ajouté le : 20-08-2016

‘Fallen Arise’, d’origine Grec, a sorti son deuxième album ‘Adeline’ en Octobre 2015 ; on ne peut pas dire que l'héroïne 'Adeline', ait eu de la chance dans sa courte vie : assassinée à l'âge de 18 ans, c'est son histoire qui est raconté tout au long des 13 titres. Dans un style métal symphonique, après une introduction narrée qui plante le décor, on est embarqué dans cet histoire épique avec un premier titre 'The Curse Of Adeline', où riffs de guitare et choeurs s'entremêlent; le style change avec le titre suivant 'We're Becoming Gods, beaucoup plus symphonique avec un refrain qui vous rentre dans la tête instantanément; la suite est à l'image de ces 2 premières chansons, mélangeant parties symphoniques à la 'Nightwish' et passages plus enlevés. Pour les fans de métal symphonique qui aiment mixer les riffs de guitare avec des passages beaucoup plus calmes, certainement un groupe à connaître...

Interprêtes

Spyla (Chant), Gus (Claviers), Frangiskos (Guitare), Rudy R. Rallis (Basse), Thanos (Batterie)


Artiste : Embassy Of Silence

Album : Verisimilitude

Date de Sortie : 28-08-2015

Ajouté le : 21-08-2016

'Embassy Of Silence' qui nous vient tout droit de Finlande, a sorti il y a déjà près d’un an son deuxième album 'Verisimilitude'; c'est d'emblée très rock avec une première chanson 'Shame, Spin & Click' mais on découvre ensuite d'autres facettes de ce groupe : 'Thimble', titre plus calme et intimiste faisant plus penser à 'Shade' mais avec un final en crescendo; puis, la suite, avec 'Absurdoscope' flirte avec un style résolument plus metal; 'Flamer' et son refrain entrainant, tube en puissance pour la radio; avec 'Moths', une ambiance de 'Flamenco' moderne et électrique nous embarque dans une danse en forme de ritournelle; bref, comme vous l'aurez compris, si vous aimez la diversité avec un son moderne, il y a de fortes chances que vous adoptiez ce dernier opus d'Embassy Of Silence'...

Interprêtes

Ines Lukkanen (Chant), Tero Kalliomäki (Guitare Lead), Jarno Suodenjoki (Guitare Rythmique), Samu Lahtinen (Basse), Make Lievonen (Batterie)


Artiste : Johanna Kurkela

Album : Ingrid

Date de Sortie : 11-09-2015

Ajouté le : 22-08-2016

Déjà le 6 ème album pour 'Johanna Kurkela', chanteuse Finlandaise (elle a chanté sur le concept album ‘Music Inspired by the Life and Times of Scrooge’ de ‘Tuomas Holopainen’ mais également participé à l’Eurovision en 2007) et, malgré un grand nombre d’écoutes sur Spotify, elle n’est pas forcément connue du grand public : avec 'Johanna’, on se retrouve plongé dans un univers intimiste rempli de délicatesse et d'émotion; tous les arrangements sont réalisés pour mettre en avant sa voix; d’autant plus que toutes les paroles sont en Finnois ce qui accentue ce sentiment d’authenticité. On passe un bon moment à écouter ces 11 titres qui se partagent entre ballades mélancoliques et morceaux plus popisants. En résumé, un album très mélodique tout en émotion à déguster sans modération…

Interprêtes

Johanna Kurkela (Chant, Violon, Piano)


Artiste : 3rdegree

Album : Ones & Zeros: Volume 1

Date de Sortie : 18-08-2015

Ajouté le : 23-08-2016

Encore un groupe dans le domaine du progressif qui ne défraie pas la chronique. Déjà plus de 20 ans que ‘3rdegree’, groupe américain, existe et après une longue période pendant laquelle ils n’ont rien sorti (entre 1996 et 2008), après 2 albums en 2008 et 2012, ils sortent en 2015 ‘Ones & Zeros: Volume 1’ : une pochette digne d'une oeuvre d'art contemporaine, que se cache-t-il derrière ce nouvel album... tout d'abord, c'est le genre d'album qui demande quelques écoutes pour apprécier à sa juste valeur l'ensemble, car c'est vraiment une oeuvre globale avec un fil directeur qui s'offre à nous. On est emmené dans un monde de science fiction avec une réflexion sur les limites de la technologie. Le style est progressif et on navigue entre des groupes comme 'Yes' ou 'Genesis' et plus récent, ça me rappelle un peu les albums à thèmes d'Arjen Lucassen'. En résumé, ‘Ones & Zeros: Volume 1’ est une album qui s’apprivoise écoute après écoute et ‘3rdegree’ sort ici un opus digne des plus grands de la musique progressive…

Interprêtes

Aaron Nobel (Batterie), Eric Pseja (Chant / Guitares), George Dobbs (Chant / Claviers), Pat Kliesch (Chant / Guitares), Robert James Pashman (Chant / Guitares / Basse / Claviers), Kevin Cummings (Chant / Invité)


Artiste : Stonerider

Album : Hologram

Date de Sortie : 24-04-2016

Ajouté le : 24-08-2016

A en croire certaines critiques très acerbes sur la toile, 'Stonerider' serait un clone de 'Pink Floyd'. C'est clair, si l'on n'écoute que l'intro de 'The Chains', on se retrouve quelques quarante ans avant dans un certain 'Shine On Your Crazy Diamonds'. Mais, heureusement, 'Hologram' possède d'autres atouts qui en fait un album très agréable à écouter; très psychédélique, avec une variété des titres, un son des seventies où orgue hammond, guitare saturée et chant doublés de choeurs se succèdent. Alors, pour tordre le cou à certains grincheux qui ne voit que le verre à moitié vide, un album qui aurait pu être composé par 'Pink Floyd' sauf que ce n'est pas du 'Pink Floyd' mais bien du 'Stonerider'…

Interprêtes

Jason Krutzky (Chant / Batterie), John Pratt (Basse), Matt Tanner (Chant / Guitares), Noah Pine (Claviers)


Artiste : Bun E. Carlos

Album : Greetings From Bunezuela!

Date de Sortie : 24-06-2016

Ajouté le : 25-08-2016

Avec 'Do Something Real', on démarre en trombe cet album solo du batteur de 'Cheap Trick' ‘Bun E. Carlos’ (un de ses titres déjà en solo des années 90). Un peu après le dernier ‘Cheap Trick’ (encore un disque à écouter pour 2016), 'Greeting From Benezuela' est un ensemble de titres de reprises (Entre autre, ‘Armenia City In The Sky’ des ’Who’, ‘Idea’ des ‘Bee Gees’, ‘Tell Me’ des ‘Stones’ ou encore une reprise des cactus complètement déjantée de 'Jacques Dutronc') avec tous un point commun : c'est entrainant et festif du début à la fin. Des invités multiples se greffent aux différents titres (citons ‘Xeno’ premier chanteur de ‘Cheap Trick’, ou encore ‘Robert Pollard’ de ‘Guided By Voices’); bref, un bon moment à passer avec ces 13 titres qui nous renvoient environ 40 ans en arrière...

Interprêtes

Bun E. Carlos (Batterie), Alejandro Escovido (Chant / Invité), Alex Dezen (Chant / Invité), Dave Pirner (Chant / Invité), Hanson (Chant / Invité), John Stirratt (Chant / Guitares / Basse / Invité), Nicholas Tremulis (Chant / Invité), Rick Rizzo (Chant / Guitares / Invité), Robert Pollard (Chant / Invité), Xeno (Chant / Invité)


Artiste : Steve Hackett

Album : The Total Experience Live In Liverpool

Date de Sortie : 24-06-2016

Ajouté le : 26-08-2016

Comment passer à côté d’un tel monument de la musique progressive des 40 dernières années ; 2016 voit ‘Steve Hackett’ (pour les plus jeunes, c’est tout simplement le premier guitariste de Genesis dans les années 70) sortir un nouvel album sous forme de CD et de DVD en concert à Liverpool. Et quel album !! Tout d’abord, avec ses 23 titres c’est en gros 2 heures 30 de musique ; ensuite, Steve revisite l’ensemble de sa carrière y compris le début avec ‘Genesis’ avec des invités de renom (Nad Sylvan, Roine Stolt, Roger King, Gary O’Toole ou Rob Towsend). Le premier CD comporte des titres de l’ensemble de sa carrière solo et le deuxième est axé sur des titres de ‘Genesis’. Un pur régal pour les fans de musique progressive et certainement un DVD de plus à avoir dans sa ‘dvdtèque’ idéale…

Interprêtes

Steve Hackett (Chant / Guitares), Gary O'Toole (Chant / Batterie), Nad Sylvan (Chant / Tambourin), Rob Townsend (Chant / Claviers / Saxophone, Percussions), Roger King (Claviers), Roine Stolt (Guitares / Basse), John Hackett (Invité / Flûte), Amanda Lehmann (Chant / Guitares / Invité)


Artiste : Black Desert

Album : The Road Is Open

Date de Sortie : 11-03-2015

Ajouté le : 27-08-2016

Dans la grande famille des groupes de métal à chanteuse, voici 'Black Desert', groupe Espagnol qui sort son 2ème album 'The Road Is Open' (pas facile avec un nom pareil de trouver des informations sur le web !!). Mis à part 'Red Hour' qui est assez speed (avec son refrain à la 'Nightwish', la chanteuse ayant la même tessiture que 'Floor Jensen'), l'ensemble est assez mi tempo avec un style qui mélange à du métal symphonique classique quelques influences orientales sur certains titres ('Demonios', 'The Road Is Open' ou Seduced By The Sand'). Sur 'Dreams Of Glycerine', on se rapproche des ballades de 'Scorpions' avec une grosse basse et la chanteuse ‘Isabel Bermejo Sáinz’ nous dévoile toute l'étendue de son talent. '64 Bones' ajoute des growls bien intégrés avec le chant. L'album se termine par une courte ballade instrumentale à la guitare classique et à la cithare qui montre bien les influences de 'Black Desert'. Bref, un groupe de plus de qualité dans le monde du métal symphonique...

Interprêtes

Isabel Bermejo Sáinz (Chant), Ángel Agüera Hernán (Guitare), Claudio Navo (Guitare), Filippo Giumento (Basse), Pablo Binda (Batterie), LuisMa Hernandez (Claviers).


Artiste : Leecher

Album : Sightless

Date de Sortie : 17-06-2016

Ajouté le : 28-08-2016

Après une introduction très épique, 'Damnation', nous fait découvrir le style symphonique de 'Leecher' qui a la particularité d’être un groupe de métal exclusivement composé de Violoncellistes accompagnés par un orchestre. Les titres suivants restent dans le même registre et on peut penser évidemment à des groupes comme 'Apocalyptica' mais dans un genre beaucoup plus mélodique et beaucoup moins noir, la voix d’Anett amènant une certaine légèreté à l'ensemble ce qui les apparente plus à 'Delain' ou 'Epica'. En résumé, un groupe atypique et en devenir dans la famille toujours de plus en plus nombreuse du métal symphonique...

Interprêtes

Horváth Anett - Ének (Chant), Szijártó Ági (Violoncelle), Nagy Ádám (Violoncelle), Tamási Dávid (Batterie), Libisch Ábel (Violoncelle)


Artiste : Orpheum

Album : Darkness and Decay

Date de Sortie : 24-06-2016

Ajouté le : 29-08-2016

A la première écoute de ce dernier album 'Darkness And Decay' du groupe Anglais ‘Orpheus', difficile de définir un style tellement les titres sont variés dans leur contenu; ce qui est certain, c'est que le son est résolument métal mais avec des lignes mélodiques plus classiques qui s'intercalent avec les parties plus enlevées; 'Porcelain Doll', titre de plus de 10 minutes, en est l'exemple type : on navigue entre riffs de guitare et parties mélodiques aux claviers. A noter le dernier titre 'Momento Vivere', magnifique ballade, décliné en 3 parties toutes aussi prenantes les unes des autres : une première où la chanteuse ‘Erin Johnson’ met en avant tout son talent, une deuxième classique avec un violoncelle reprenant le thème central et la troisième intégrant un choeur accompagné par un orgue classique. Bref, pas mal de mélanges de style qui en fait un album pas facile à apprécier dès la première écoute mais qui comme le bon vin, se bonifie aves le temps et les écoutes successives...

Interprêtes

Erin Johnson (Chant), Fin Thomson (Guitare), Mars Martin (Claviers, Choeurs), Andy Thomson (Batterie), Phillipe Dutra (Basse).


Artiste : StarCrystal

Album : Follow Me

Date de Sortie : 18-12-2015

Ajouté le : 30-08-2016

Après ' Martina Edoff', voici 'Star Crystal', groupe Ukrainien très discret sur le web (je n’ai pas réussi à trouver le nom des musiciens sur la toile), qui a sorti fin 2015 l’album 'Follow Me'; on est dans le même style avec une voix et des mélodies proches de 'Bonnie Tyler'; 'Star Crystal' envoie du bon rock qui vous fait taper du pied et la plupart des titres ont des refrains qui rentrent dans la tête instantanément. On a également droit aux ballades indispensables dans ce genre d'album avec les titres 'Miracle' et 'Destiny' ainsi qu'un titre mi tempo 'Love Song' qui donne une aération à l'album. En résumé, un bon opus de rock à la sauce seventies avec un son moderne et la voix attachante de ‘Susanna Radimovskaya’...

Interprêtes

Susanna Radimovskaya (Chant),…


Artiste : Thy Shade

Album : The Last Goodbye

Date de Sortie : 17-06-2016

Ajouté le : 31-08-2016

Dès l'introduction, on se dit que 'Thy Shade', groupe Américain de Denver ne fait pas dans ce que la radio nous assène à longueur de journée. Le premier titre 'Change' nous conforte dans cette idée avec un rythme assez speed et un chant lyrique agrémenté de choeurs. Puis, 'The Last Goodbye' sur un thème très classique et une rythmique chaloupée met en avant le chant de la soprano ‘Diana Shade’. La suite est assez semblable et continue de marier des mélodies classiques et des choeurs omniprésents dans une interprétation rock ou métal. ‘Diana’ nous fait une démonstration vocale dans 'Adagio' qui n'est autre qu’une adaptation très libre de l'adagio d’Albinoni et le titre suivant, encore très speed pourrait sortir d'un album de 'Lucas Turilli'. Il faut donc une grande capacité d'accepter de passer du coq à l'âne pour apprécier ce dernier opus de 'Thy Shade' mais c'est sans doute ça qui en fait sa grande richesse; certains titres me font penser à 'Therion'; alors, vous qui n'aimez pas mélanger les genres, passez votre chemin, pour les autres, si le classique à la sauce rock/métal ne vous rebute pas, ce 'The Last Goodbye' mérite le détour...

Interprêtes

Diana Shade (Chant), David Quicho (Guitare),…


Artiste : Souls Of Diotima

Album : The Sorceress Reveals - Atlantis

Date de Sortie : 10-06-2016

Ajouté le : 01-09-2016

Les légendes liées à l'Atlantis ont toujours été une source d'inspiration pour les groupes de rock et de métal symphonique. 'Souls Of Diotima' n'echappe pas à la règle et les italiens sortent leur troisième album sur ce thème; la plupart des titres sont introduits par un interlude complètement intégré à ce qui suit; c'est évidemment très épique et l'on embarque pour un voyage qui alterne entre titres enlevés très mélodiques et d'autres plus calmes; 'Souls Of Diotima' a ce don, pour celui qui est fan de ce genre d'album concept, de captiver l'auditeur du début à la fin grâce à la variété des titres et aux ruptures de style et de rythme à l'intérieur même de chaque chanson. En résumé, pour les fans d'albums concept épiques, mais au delà très accessible pour tous ceux ou celles qui veulent découvrir ce style de musique....

Interprêtes

Claudia Barsi (Chant), Giorgio Pinna (Batterie), Gianmaria Puledda (Guitare), Antonio Doro (Basse, Chant), Antonio Fiori (Guitare).


Artiste : Colliding Parallels

Album : A Matter Of Perspective

Date de Sortie : 12-05-2016

Ajouté le : 02-09-2016

Dans un style metal progressif, 'Colliding Parallels' sort son album 'A Matter Of Perspective'. Pas forcément assimilable d'emblée comme souvent dans ce style, il m'a fallu plusieurs écoutes pour entrer dans leur univers; les titres durent entre 5 et plus de 8 minutes pour le plus long et chacun présente une construction à plusieurs tiroirs qui peut décontenancer certains attachés aux schémas classiques couplet/refrain. Par, exemple, le premier titre éponyme de l'album propose en 6 minutes, 6 parties distinctes avec des ambiances et rythmes différents. En résumé, ce dernier 'Colliding Parallels', d'une très grande richesse de compositions est sans doute plus réservé à un public averti et adepte de métal progressif...

Interprêtes

Martin Denis (Guitar) Antoine Létourneau (Drums, Keyboards, Mixing and Mastering) Benoît Roberge Vallières (Vocals, Bass and Keyboards)


Artiste : Absentia

Album : Black & White

Date de Sortie : 29-04-2016

Ajouté le : 03-09-2016

‘Absentia’, groupe Espagnol n’est pas un groupe à proprement parlé facile à décrire. Ils viennent de sortir leur premier album studio ‘Black & White’. Je ne saurais pas leur donner un style : après une première partie très progressive, le premier titre déroute avec une deuxième partie entraînante qui pourrait faire penser à un générique télé puis le rythme est subitement cassé avec une partie chantée. Le thème du deuxième titre n’est rien d’autre qu’un extrait du ‘Lac des Cygnes’ de ‘Tchaïkovski’ avec une montée en puissance très rock puis une fin plus calme très épique. ‘Wind Of Sorrow’ qui débute par une ambiance assez mystérieuse puis un refrain qui vous rentre dans la tête avant d’embrayer sur le thème de ‘Dies Irae’ du requiem de Mozart (si si, vous avez bien lu) et pour finir on revient sur le thème de départ et tout ça en 6 minutes. On pourrait prendre chaque titre l’un après l’autre pour décrire une atmosphère ou un style différent du reste. Mais ce mélange est toujours fait de façon très agréable sans jamais choquer et franchement, on ne s’ennuie pas. En résumé, un tour de force que de réunir autant de styles et d’ambiances sur une seule galette et un de mes coups de cœur 2016; forcément destiné aux amateurs d’artistes multi-facettes car on est bien loin de l’uniformité de certains…

Interprêtes

María Barragán (Chant); Daniel Villanueva (Batterie), Antonio Mesa (Guitare, Choeurs), Carlos Rivero (Guitare), Rafael Molina (Claviers), Luigi Toribio (Basse)


Artiste : Mercury Falling

Album : Introspection

Date de Sortie : 13-05-2016

Ajouté le : 04-09-2016

‘Mercury Falling’ est un groupe de métal mélodique qui vient de sortir en 2016 son troisième album studio ‘Introspection’. Ça envoie du lourd mais en restant très mélodique. Ils n’oublient pas non plus les ballades comme ce magnifique ‘All Things Fall Apart’. Mais surtout ce qui m’a séduit ces sont les 5 derniers titres ‘Introspection’ qui présentent chacun une facette du groupe : la première courte et assez théâtrale où Michael, le chanteur dévoile tout son talent, puis une partie métal classique avec une mélodie entraînante et on enchaîne ensuite sur un court titre plus calme démarrant au piano puis montant en puissance pour le titre suivant très speed qui se termine en decrescendo dans une nappe de piano et voix ceci pour enfin terminer sur une ballade de toute beauté. En résumé, un groupe de métal mélodique qui risque fort de se détacher de la masse des artistes de ce style…

Interprêtes

Daniel Galmarini (Claviers), Tobias Galmarini(Guitare), Michael Pabst (Chant), Maicel Panitz (Batterie), Paul Viertel (Basse)


Artiste : Sixx:A.M.

Album : Prayers For The Damned

Date de Sortie : 29-04-2016

Ajouté le : 05-09-2016

Un ‘Sixx:A.M.’ peut en cacher un autre. Après ‘Modern Vintage’ qui était plus léger, voici ‘Prayers For The Damned’ qui revient avec un son plus lourd pour les adaptes de métal avec gros riffs. Très homogène et sans trop de digressions dans les titres, c’est d’une efficacité redoutable ; pour ne retenir que quelques titres, je dirais : ‘You Have Come To The Right Place’ pour son refrain entêtant et son rythme d’enfer, ‘Prayers For The Damned’, mid tempo, qui devrait faire des étincelles en concert, ‘Better Man’ pour la ballade de l’album (de toute beauté) et surtout ‘Can’t Stop’ qui m’a fait immédiatement penser à ‘Queen’, titre à faire sauter en l’air tout un stade !! Bref, ‘Prayers For The Damned ‘ est un très bon album pour découvrir un des groupes phares de métal des années 2010 et ses riffs qui décoiffent…

Interprêtes

Dj Ashba (Guitares), James Michael (Chant / Guitares), Nikki Sixx (Basse)


Artiste : Rob Morratti

Album : Transcendent

Date de Sortie : 09-06-2016

Ajouté le : 06-09-2016

‘Rob Moratti’, chanteur Canadien, après avoir pas mal bourlingué (2 disques dans les années 90, puis avec ‘Van Groove’ et ensuite remplaçant de ‘Michael Sadler’ de ‘Saga’ dans les années 2000), sort en 2016 ‘Transcendent’ après un premier album solo en 2011 et un tribute à ‘Journey’ l’année dernière. Le style est résolument mélodique dans le genre AOR (au départ le terme désignait des chansons rock taillées pour la radio). Ça reste très classique mais la grande force de Rob est de sortir 12 titres très mélodiques et accessibles dès la première écoute. Et pour ne rien gâcher, il a la voix qui colle parfaitement à ce style. En résumé, si vous aimez le rock bien mélodique à consommer dans l’instant, ce ‘Transcendent’ est pour vous…

Interprêtes

Rob Moratti (Chant), Reb Beach (Guitare), Tony Franklin (Basse), Christian Wolff (Guitare, Claviers), Fredrik Bergh (Claviers), Brian Doerner (Batterie).


Artiste : Trick Or Treat

Album : Rabbit's Hill Pt. 2

Date de Sortie : 08-07-2016

Ajouté le : 07-09-2016

‘Trick or Treat’, groupe Italien de Speed Métal vient de sortir la deuxième partie des aventures des Lapins à la recherche d’un nouveau monde après la destruction du leur. La première partie ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable mais les Italiens ont évolué et nous présente un album beaucoup plus puissant avec une plus grande variété dans les différents titres. Bien sûr, il y a du rentre dedans comme ‘Inle’ (The Black Rabbit Of Death)’ ou ‘They Must Die’. Mais on a également droit à des titres beaucoup plus calmes (‘Together Again’, ‘Never Say Goodbye’ ou ‘Last Breath’) et également des mélodies rythmées comme ‘Cloudrider’ ou ‘The Great Escape’ très mélodiques avec des refrains très efficaces, mais aussi ‘Elfrara’ ou ‘United’, moins speed et plus élaborés; Enfin, ‘The Showdown’, titre de plus de 10 minutes, amène un côté épique et résume bien ce dernier opus avec différents changement de tempo. En résumé, cette partie 2 de l’histoire de nos lapins est une bonne cuvée et sans doute l’album de plus varié de ‘Trick Or Treat’…

Interprêtes

Alessandro Conti (Chant), Guido Benedetti (Guitare), Luca Venturelli (Guitare), Leone Villani Conti (Basse), Luca Setti (Batterie)


Artiste : Wolverine

Album : Machina Viva

Date de Sortie : 08-07-2016

Ajouté le : 08-09-2016

Avec ‘Wolverine’ qui sort son cinquième album ‘Machina Viva’et malgré des débuts plus près du death métal, on est de plein pied dans le monde du rock/métal progressif à tendance atmosphérique : le premier titre, ‘Bedlam Overture’, nous embarque pendant près de 15 minutes dans leur univers mélodique à multiple tiroirs. La suite est sur le même schéma, avec une construction élaborée même dans les titres les plus épurés comme ‘Pile Of Ash’ ou ‘Sheds’; presque toutes les compositions font plus de 6 minutes mais sans jamais lasser, car ‘Wolverine’ mélange des passages calmes et d’autres plus puissants et enlevés. Bref, si vous aimez les groupes comme ‘Anathema’ ou ‘Riverside’, ce ‘Machina Viva’ est pour vous ; pour les autres, une occasion de découvrir un nouveau groupe dans le domaine progressif (un conseil, ne vous arrêtez pas à la première écoute, car c’est le genre d’album qui nécessite plusieurs écoutes pour commencer à l’apprivoiser)…

Interprêtes

Jonas Jonsson (Guitares), Marcus Losbjer (Batterie), Per Henriksson (Claviers), Stefan Zell (Chant), Thomas Jansson (Basse)


Artiste : Q5

Album : New World Order

Date de Sortie : 08-07-2016

Ajouté le : 09-09-2016

‘Q5’ se rappelle à notre bon souvenir ; 31 ans après leur dernier album (ça date déjà et les fans de l’époque ont quelques cheveux blancs en plus !!), ils se reforment et sortent en cette année 2016 un nouvel album ‘New World Order’; comment dire, ‘Q5’ c’est un peu un croisement entre ‘AC/DC’ et ‘Saxon’ et, comme vous l’imaginez, ça décoiffe du début à la fin ; un certain ‘Jean-Jacques’ avait écrit un album ‘pour les pieds’ ; et bien avec ‘Q5’ c’est aussi pour les pieds mais en même temps pour les doigts, la tête et tout le reste : des titres rythmés avec des gros riffs de guitare, voilà ce qui vous attend car mis à part un titre un peu plus calme, ‘A Warrior’s Song’, on enchaîne les titres puissants et endiablés. Et pour conclure, ils le disent eux même dans leur premier titre : ‘We Came Here To Rock’ : tout un programme…

Interprêtes

Evan Sheeley (Basse), Jeffrey McCormack (Batterie), Rick Pierce (Guitare), Jonathan Scott K. (Chant), Dennis Turner (Guitare)


Artiste : Silverlane

Album : Off Course

Date de Sortie : 03-06-2016

Ajouté le : 10-09-2016

Contrairement à ce que nous fait croire le web (Spotify y compris), ‘Off Course’ est le premier album de ‘Silverlane’, groupe Hollandais (les 2 autres disques sont à mettre au crédit de leur homonyme Allemands). Pour un premier album, c’est très professionnel et ils nous distillent des chansons bien rythmés et mélodiques dans un style hard rock light (rock fm ou aor). Très accessible, ça ressemble à certains groupes des années 80, comme ‘Foreigner’ ou ‘Asia’ avec un son moderne et on a l’impression que ses chansons font partie de notre vie. Comme souvent dans ce style, ils n’oublient pas les ballades (‘Pretend’, ‘Take Me With Me’ très teintée heighties). On a même le droit à un ‘Blackout’ (écrit ‘Black Out’) très light certainement en clin d’œil à celui de ‘Scorpions’. En résumé, un nouveau groupe très accessible et pour les amateurs de hard rock pas trop musclé des années 80, c’est un régal…

Interprêtes

Dennis Grefhorst (Guitare, Chant), Marq van Mazijk (Chant, Claviers), Pascal Steneker (Batterie), Rolf Vermeer (Basse)


Artiste : Circuline

Album : Counterpoint

Date de Sortie : 05-05-2016

Ajouté le : 11-09-2016

‘Circuline’ est peut être un des groupes qui représente le mieux ce qu’est la musique progressive. Leur dernier album ‘Counterpoint’ est un condensé de ce que ce style peut proposer : des compositions recherchées, construites en plusieurs parties et généralement avec une très grande richesse instrumentale. Il est évident que ce n’est pas du ‘à consommer sur place’ mais demande des réécouter plusieurs fois certains titres pour en tirer l’essentiel d’autant plus qu’on flirte souvent avec les 10 minutes. ‘Hollow’, titre de près de 11 minutes, en est l’exemple type : on peut dénombrer 5 parties qui elles mêmes alternent partie calme et d’autres plus enlevées. Bref, pour les adeptes de musique progressive, un opus qui pourrait bien faire partie de la discothèque idéale, pour les autres, un moyen de découvrir un style bien souvent en marge du grand public…

Interprêtes

Andrew Colyer (Claviers, Chant), Billy Spillane (Chant, Guitare), Darin Brannon (Batterie), Natalie Brown (Chant), Paul Ranieri (Basse)


Artiste : Tarja

Album : The Shadow Self

Date de Sortie : 05-08-2016

Ajouté le : 11-09-2016

‘The Shadow Self’ était très attendu après la sortie de ‘The Brightest Void’ qui n’était que des chutes du dernier album et dans l’ensemble à mon goût n’était pas du niveau de ce que ‘Tarja’ à l’habitude de nous offrir. Et bien, à l’écoute de ce dernier album, je suis rassuré et ce ‘The Shadow Self’ renferme des pépites : tout d’abord, ce magnifique premier titre ‘Innocence’ qui associe métal et classique avec un mélange des 2 genres en fin de titre où le piano s’incruste dans la partie métal. Avec ‘Demons In You’, on retrouve ensuite la ‘Tarja’ beaucoup plus métal dans un rythme d’enfer et toujours avec un sens poussé de la mélodie. ‘Love To Hate’ associe ensuite des parties soft et d’autres plus puissantes dans un titre mid tempo magnifique où les cordes amènent un liant au tout. ‘The Living End’ est une ballade où l’on retrouve toute l’émotion que l’on connaissait dans ces précédents opus. Avec ‘Diva’, on est embarqué dans une atmosphère de manège qui accentue ce côté ritournelle perpétuelle. A noter le dernier titre qui ne fait pas réellement 13 minutes mais qui est coupé en 2 avec un premier titre (un peu moins de 8 minutes) puis un final caché métal d’environ 2 minutes. Finalement, mis à part les 2 titres ‘No Bitter End’ ou ‘Eagle Eye’ qui étaient sur ‘The Brightest Void’ et qui étaient plus passe partout et formaté pour passer à la radio (et ce n’est pas péjoratif), on retrouve enfin le plus qui en fait une artiste complètement à part… Merci Madame Tarja…

Interprêtes

Tarja Turunen (Chant / Claviers), Alex Scholpp (Guitares), Christian Kretschmar (Claviers), Doug Wimbish (Basse), Julian Barrett (Guitares / Basse), Kevin Chown (Basse), Max Lilja (Violoncelle), Peter Barrett (Basse), Alissa White-Gluz (Chant / Invité), Bart Hendrickson (Claviers / Invité), Fernando Scarcella (Batterie / Invité), Guillermo De Medio (Claviers / Invité), Luis Conte (Batterie / Invité), Mervi Myllyoja (Invité / Violon), Mike Coolen (Batterie / Invité), Mike Terrana (Batterie / Invité), Nicolas Polo (Batterie / Invité), Toni Turunen (Chant / Invité), Torsten Stenzel (Claviers / Invité)


Artiste : Sedate Illusion

Album : Glass Delusion

Date de Sortie : 13-05-2016

Ajouté le : 11-09-2016

‘Sedate Illusion’ est un groupe Grec originaire de Corfou que je découvre avec leur 5ème album ‘Glass Delusion’. Ils ne font pas le buzz sur Internet et mis à part leur site sur facebook, les chroniques ne se bousculent pas. Ils évoluent dans un style rock/métal progressif assez élaboré qui peut demander des écoutes successives pour apprécier à la juste mesure ce dernier opus. Tout d’abord ce n’est pas tout à fait rock, ni tout à fait métal mais toujours en alternance entre les deux. Ensuite les titres sont tous assez longs avec des constructions complexes avec des changements fréquents de tempo et d’atmosphère qui peut en dérouter certains habitués à plus de linéarité dans la musique. Par exemple ‘Escaping From…’ (le titre le moins long) commence calmement avec un piano puis monte petit à petit en puissance pour le refrain puis de nouveau une partie feutrée avec le piano accompagné d’un orgue ; s’ensuit une partie chantée très posée puis un solo de guitare à la ‘Pink Floyd’; on entame ensuite la dernière partie pour rejoindre une dernière fois le thème central et tout ça en 6 minutes. Quand à ‘Glass Delusion’, de plus de 10 minutes, c’est un melting pot d’ambiances et ils mêlent bouzouki et instruments électriques. La partie chantée, une sorte d’appel plaintif est de toute beauté et la partie instrumentale mélange les influences occidentales et orientales reflétant bien leur origine grecque. En résumé, un coup de cœur pour ce groupe à multi-facettes qui à mon goût mériterait d’être beaucoup plus connu…

Interprêtes

Vangelis Kakarougkas (Claviers, Chant), Anastasios Kibizis (Guitare), Vagelis Glavinas (Basse), Antreas Alamanos (Batterie)


Artiste : Culver Kingz

Album : This Time

Date de Sortie : 24-06-2016

Ajouté le : 12-09-2016

‘Michael Thompson’ et ‘Billy Trudel’ sont plus connus dans le monde de la variété internationale car ils ont œuvré pour une liste impressionnante d’artistes et c’est peut être pour ça que cet album ne sort qu’en 2016 alors qu’ils auraient pu le sortir dès leur première rencontre en 1983. Mieux vaut tard que jamais et ‘This Time’ est un album forcément très eighties dans des styles très diverses mais le fil directeur reste la légèreté. Il ne faut pas chercher une composition musicale très poussée mais tout simplement cet opus est fait pour passer un bon moment avec ces 11 titres : on navigue entre ‘Billy Joël’, ‘Rod Stewart’, ‘Phil Collins’ ou encore les ‘Bee Gees’. Bref, cet opus est fait pour les nostalgiques de la variété internationale des années 80…

Interprêtes

Michael Thompson (Tous les instruments), Billy Trudel (Chant)


Artiste : Graal

Album : Chapter IV

Date de Sortie : 04-05-2015

Ajouté le : 13-09-2016

Encore un groupe Italien, ‘Graal’ qui a déjà plus d’un an sorti son quatrième album en 2015 sous le nom de ‘Chapter IV’. Les influences sont diverses mais, bien que le premier titre fasse penser à ‘Cat Sevens’, pour la suite, le groupe qui vient à l’esprit serait plutôt ‘Deep Purple’ (le chanteur a des intonations de ‘Glenn Hughes’ et les titres se partagent entre chant et solos de guitare avec en fond bien évidemment l’orgue ‘Hammond’). L’ensemble est très professionnel et tous les titres sont d’un très bon niveau : nos Italiens maîtrisent leur sujet à fond ; A noter un titre instrumental ‘The Day That Never End’ magnifique du début à la fin avec toute la panoplie d’envolées instrumentales et de changements de rythme. Ils n’oublient pas non plus les titres plus calmes avec ‘Goodbye’ et ‘A Poetry For A Silent Man’ qui nous ramène quelques 35 ans en arrière avec des titres comme ‘Soldier Of Fortune’ de ‘Deep Purple’. Bref, ‘Graal’ est un bon groupe de hard rock à la sauce seventies qui ravira les inconditionnels mais au-delà qui est tout à fait accessible à ceux qui voudrait découvrir ce style qui finalement est intemporel…

Interprêtes

Francesco Zagarese (Guitare), Danilo Petrelli (Claviers), Michele Raspanti (Basse), Alex Giuliani (Batterie), Andrea Ciccomartino (Chant, Guitare)


Artiste : Lateral Blast

Album : La Luna Nel Pozzo

Date de Sortie : 13-05-2016

Ajouté le : 14-09-2016

Les Italiens ont certainement une façon très libre de se conduire sur la route mais ce que l’on ne peut pas leur enlever c’est qu’en musique, ils ont toujours eu sens de la mélodie indéniable. ‘Lateral Blast’ en est l’exemple type avec leur 2ème disque ‘La Luna Nel Pozzo’ : on retrouve cette ambiance méridionale renforcée par le chant en Italiens (ça n’aurait forcément pas fait le même effet s’ils avaient chanté en Anglais). Mais, la grande force de ‘Lateral Blast’ est d’intégrer des instruments électriques à des compositions populaires ce qui leur permet de naviguer entre folk et rock progressif sans jamais lasser. Dans le même genre, on pourrait les comparer à ‘Blackmore’s Night’ et il y a fort à parier que si vous êtes fan du groupe de ‘Ritchie’ et que vous n’êtes pas allergique aux mélodies sucrées de nos amis transalpins, vous aimerez ce ‘La Luna Nel Pozzo’…

Interprêtes

Leonardo Angelucci (Chant, Guitare Electrique), Rosa Zumpano (Flute, Chant), Antonello D'Angeli (Guitare Acoustique), Matteo Troiani (Basse), Tommaso Guerrieri (Batterie, Percussions), Alessandro Ippoliti (Claviers, Keytar)


Artiste : Cheap Trick

Album : Bang, Zoom, Crazy…Hello

Date de Sortie : 01-04-2016

Ajouté le : 15-09-2016

Non ce n’est pas un poisson d’avril : nos Américains déjantés de ‘Cheap Trick’ ont bien sorti le 1er Avril leur 17ème album après des bruits de départ à la retraite dans les années 2010. Les routes se sont récemment séparées avec leur batteur ‘Bun E. Carlos’ (voir chronique de son album solo), mon 33 tours ‘In Color’ est déjà bien loin… mais la ligne directrice de ses 40 dernières années n’a pas tellement changé ; c’est toujours énergique avec des titres rentre dedans assez courts et très mélodiques sans se prendre la tête (leur objectif étant seulement de faire bouger celles de leurs fans); En conclusion, comme le disent souvent les plus jeunes en parlant d’un plus vieux encore en pleine forme : « j’aimerais bien avoir sa pêche à son âge ». Et bien, Messieurs, rien que pour ça, chapeau bas…

Interprêtes

Robin Zander (Chant), Rick Nielsen (Guitare), Tom Petersson (Basse), Daxx Nielsen (Batterie)


Artiste : Outlasted

Album : Into The Night

Date de Sortie : 15-07-2016

Ajouté le : 16-09-2016

En cette année 2016, encore un groupe qui pointe le bout de son nez dans le domaine du rock mélodique. ‘Outlasted’, originaires de Norvège, sortent leur premier album ‘Into the Night’. Pour des débuts, c’est déjà très abouti aussi bien dans les compositions que dans l’interprétation. Evidemment, dans ce genre d’opus, on recherche des mélodiques faciles à écouter taillées pour la radio : et bien, ‘Outlasted’ répond exactement à ces critères : des tubes comme s’il en pleuvait, des titres d’environ 3 minutes qui rentrent immédiatement dans la tête. Bref, ‘Outlasted’ est un groupe avec un certain potentiel avec qui il faudra compter dans les années à venir dans le domaine du rock FM…

Interprêtes

Aleksander Schjølberg (Basse), Glenn Wikran (Chant), Odd-børge Hansen (Claviers / Piano), Rune Erling Pedersen (Batterie), Terje Fløyli (Guitares), Kjetil Andreassen (Guitares / Invité), Lasse Ingebrigtsen (Invité / Choeurs), Rickard Johannesson (Basse / Invité), Ronny Wikmark (Claviers / Invité), Rune Bryn (Batterie / Invité)


Artiste : Freedom To Glide

Album : Fall

Date de Sortie : 01-07-2016

Ajouté le : 17-09-2016

Pour vous situer, ‘Andy Nixon’ et ‘Pete Riley’ ont joué ensemble dans un groupe de tribute à ‘Pink-Floyd’. Par conséquent, il est indéniable que cette influence ressorte dans leurs compositions. Ils viennent de sortir leur 2ème album ‘Fall’ et comme ‘RPWL’ qui s’étaient également rapproché du style des ‘Floyd’ au départ et qui ensuite avaient trouvé leur propre voie, ‘Freedom To Glide’ semble suivre le même chemin avec ce ‘Fall’. On sent moins les influences de leurs ainés que dans ‘Rain’ leur premier opus et on flirte avec d’autres style plus progressifs tout en restant un brin psychédélique. Pour moi la chanson à retenir : ‘Enigma’ qui est une superbe ballade avec des solos au son ‘Gilmourien’. Bref, 2016 voit ‘Freedom To Glide’ prendre réellement son envol et ravira certainement tous les adeptes de pop/rock progressif avec de superbes solos de guitare…

Interprêtes

Andy Nixon (Chant / Guitares), Pete Riley (Claviers)


Artiste : Ivory

Album : Southern Cross

Date de Sortie : 22-07-2016

Ajouté le : 17-09-2016

‘Ivory’ vient de sortir ‘Southern Cross’, premier volet de la trilogie consacrée à l’expédition ‘Terra Nova’ de ‘Robert Scott’ au pôle sud. Avec ce sujet tragique, rien d’étonnant que les Biélorusses évoluent dans un métal épique et symphonique. Les compositions sont très variées et ils mélangent différents styles tout au long des 10 titres. ‘Vanitas Vanitatum’ est un morceau assez speed et lourd ; le titre suivant ‘Ulysses’ (‘Uliss’ Version Russe) est également assez rapide mais plus enlevé ; quand à ‘Passing Days’ (‘Dni Idut’), avec son refrain très entraînant, est plus classique et s’éloigne du métal. Ils n’oublient pas non plus les titres plus calmes avec cette magnifique ballade ‘February’ (‘Fevral’) où transpirent les influences Russes. De plus, ils proposent 2 versions de ‘Southern Cross’, l’une en Anglais et l’autre en Russe qui est celle que j’ai préféré (c’est cette dernière que j’ai mis en lien Spotify) car, forcément, cela renforce l’atmosphère Russe qui peut être théatrale dans les titres puissants mais également très mélancolique dans les parties plus calmes…

Interprêtes

Dmitry Chernyshevski (Claviers), Dmitry Pasiukevich (Batterie), Kirill Movshuk (Guitares), Nikita Shestitko (Guitares), Sergei Butovsky (Chant), Stanislav Siuzev (Basse)


Artiste : Vivaldi Metal Project

Album : The Four Seasons

Date de Sortie : 22-07-2016

Ajouté le : 18-09-2016

Les quatre saisons de ‘Vivaldi’ en version métal, voilà une étrange idée. Et bien, ‘Vivaldi Metal Project’ est un projet né dans la tête du compositeur et producteur ‘Mistheria’ : pas moins de 130 musiciens ont participé (un orchestre, un quatuor à corde et un ensemble vocal) à cette aventure pharaonique. L’ensemble des différents mouvements a été transcris et ensuite arrangé pour obtenir cette version qui peut certes déranger certains (j’en vois déjà hurler au scandale) ; pour ma part, je suis toujours resté ouvert à ce genre de transcription depuis un jour de 1981, où j’ai découvert le ‘Difficult To Cure’ de ‘Rainbow’ avec un certain ‘Ritchie Blackmore’ à la guitare (l’hymne à la joie dans la 9ème Symphonique de Beethoven). Dans le cas de ‘Vivaldi Metal Project’, les chœurs et les paroles ajoutées en font un album très épique donnant un éclairage tout nouveau à l’œuvre initiale ce qui pour ma part, n’est pas déplaisant du tout. Mais sans aucun doute, il n’y aura pas de juste milieu pour cet album : soit on adhère, soit on déteste; pour ma part, j’ai aimé et je me dis que si les musiques d’attente avaient cette version, les minutes à patienter nous paraitraient beaucoup moins longues…

Interprêtes

Mistheria (Claviers / Keytar), Alberto Rigoni (Basse), Anna Portalupi (Basse / Invité), Atma Anur (Batterie / Invité), Chris Caffery (Guitares / Invité), Dani Löble (Batterie / Invité), Dirk Verbeuren (Batterie / Invité), Edu Falaschi (Chant / Invité), Fabio Lione (Chant / Invité), John Macaluso (Batterie / Invité), Marco Sfogli (Guitares / Invité), Mark Boals (Chant / Invité), Mark Cross (Batterie / Invité), Mark Wood (Invité / Violon), Martijn Peters (Batterie / Invité), Mike LePond (Basse / Invité), Rob Rock (Chant / Invité), Rolf Pilve (Batterie / Invité), Ruben Israel (Batterie / Invité), Ruud Jolie (Guitares / Invité), Sean Tibbetts (Basse / Invité), Steve Di Giorgio (Basse / Invité), Victor Smolski (Guitares / Invité), Vitalij Kuprij (Claviers / Invité)


Artiste : Powerwolf

Album : The Metal Mass – Live

Date de Sortie : 29-07-2016

Ajouté le : 18-09-2016

Pas forcément très fan de ‘Powerwolf’ sur les albums studio, il faut avouer que leur dernier live ‘The Metal Mass’ est une réussite et fait découvrir ces bêtes de scènes de power métal qui s’inspirent de chants religieux mais, comme vous l’aurez compris, en les adaptant à leur sauce ; et quelle sauce, ça déménage du début à la fin avec une ambiance live impressionnante et un public complètement acquis à leur cause qui reprend tous les refrains et participe à fond. Certes, on pourrait critiquer un manque de variété dans les titres mais c’est justement ce qui fait la force d’un live comme celui-ci : des morceaux très accrocheurs qui en font des hymnes en concert. Et de plus, bien qu’on pourrait penser qu’ils tournent en dérision la religion, ils le disent eux-mêmes : « Nous ne sommes pas chrétiens, nous ne sommes pas du tout croyants mais si des chrétiens ou n’importe quelle personne religieuse lisaient nos paroles, ils ne seraient pas offensés. C’est important pour nous. ». Alors, c’est certain, les fans seront conquis et pour ceux qui ne connaissent pas ces prêtres du power métal, cette messe en live vous permettra de découvrir leur univers…

Interprêtes

Attila Dorn (Chant), Matthew Greywolf (Guitare), Charles Greywolf (Basse), Falk Maria Schlegel (Claviers, Orgue), Roel van Helden (Batterie).


Artiste : Children In Paradise

Album : Morrigan

Date de Sortie : 22-02-2016

Ajouté le : 19-09-2016

‘Children In Paradise’ est un groupe Français qui évolue dans un registre rock progressif et qui vient de sortir son deuxième album ‘Morrigan’ ; Bretons, ils sont inspirés par des textes celtiques et ce dernier opus nous emmène sur les chemins Irlandais à la rencontre de la déesse ‘Morrigan’. Côté musique, nous sommes embarqués dans un ensemble de ballades où la voix de ‘Dam Kat’ amène le côté atmosphérique qui donne une impression étrange mais agréable de flotter à quelques mètres du sol. Mais, on ne se lasse pas car le chant est entrecoupé d’envolées mélodiques où les solos de guitares se font beaucoup plus rock ; le premier titre ‘Alone’ en est l’exemple parfait avec un début envoutant et qui petit à petit monte en puissance avec l’arrivée de la guitare. En résumé, ‘Children In Paradise’ a gagné ses lettres de noblesse dans le domaine progressif et l’on ne peut que s’en féliciter d’autant plus qu’ils sont Français (cocorico !!)…

Interprêtes

Kathy Millot "Dam Kat" (Chant), Fred Moreau (Batterie), Gwalc'hmei (Guitares), Loïc Bléjean (Uillean Pipes, Low Whistle), Stéphane Rama (Basse), John Kenny (Invité / Carnyx)


Artiste : Hristo Manolov, Atriell

Album : Tale Of The Dragon Claw

Date de Sortie : 12-08-2016

Ajouté le : 20-09-2016

Atriell est un projet Bulgare de métal symphonique composé par ‘Hristo Manolov’ et basé sur des histoires fantastiques. On est de plein pied dans un monde épique où l’on croise dragons et guerriers et où l’on passe allégrement de l’amour à la haine en quelques secondes. ‘Norra Morrel’, chanteuse lyrique prête sa voix (en Russe) à ce ‘Tale Of The Dragon Claw’. Le style est évidemment très symphonique avec des cordes et des chœurs dès l’introduction qui font penser à une musique de film fantastique. La suite est à l’image de cette première partie, un mélange de thèmes classiques mais le côté métal ne l’emporte jamais et il faut évidemment aimer le style lyrique pour adhérer. Pour les fans de ce genre de concept mais également pour les curieux qui voudraient découvrir ce que l’on obtient en mélangeant guitares électriques et chant lyrique…

Interprêtes

Hristo Manolov, Norra Morrel (Chant), Ivailo Chantov (Guitare / Basse), Antonia Malcheva (Violon).


Artiste : David Cross Band

Album : Sign Of The Crow

Date de Sortie : 05-08-2016

Ajouté le : 20-09-2016






Pour les plus vieux qui ont connus les premiers groupes de musique progressive (je parle d’un temps que les moins de 20 ans…), ‘David Cross’ devraient leur dire quelque chose car c’est le violoniste qui a fait partie de ‘King Crimson’ dans les années 70. Après quarante ans à jouer avec les plus grands, il a sorti plusieurs albums sous le nom ‘David Cross Band’ ; ‘Sign Of The Crow’ est le dernier en date. C’est certain, pas facile d’entrer dans cet univers qui mélange du jazz, de la pop, du rock et un soupçon de métal. C’est un réel melting pot de tous ces styles et c’est réellement après de longues écoutes que l’on en tire la substantifique moelle. ‘Sign Of The Crow’ titre de plus de 7 minutes nous embarque dans un train d’enfer où les instruments se taillent la part du lion. ‘The Pool’ complètement à l’opposé est une ballade toute en émotion avec une introduction très sobre au chant mais très intense. Bref, comme vous l’aurez compris, si vous êtes plutôt écoute d’une fois, cet album n’est certainement pas fait pour vous ; par contre vous qui prenez le temps de vous imprégner de la musique et qui aimez la diversité, alors, vous adopterez sans aucun doute ce ‘Sign Of The Crow’…

Interprêtes

Craig Blundell (Batterie), David Cross (Violon), Jinian Wilde (Chant), Mick Paul (Basse), Paul Clark (Guitares)


Artiste : Bliss In The Abyss

Album : The Grace Of My Demons

Date de Sortie : 09-08-2016

Ajouté le : 21-09-2016

Pas facile de trouver des informations sur ce nouveau groupe Suédois qui sort son premier album ‘The Grace Of My Demons’; le style est en partie métal mais ils ont la capacité de faire des incartades vers le progressif ou encore dans le rock plus classique. ‘Burlesque’ en est la bonne illustration, ça démarre comme un morceau de métal symphonique puis vient une partie chantée plus rock (un peu comme sait le faire ‘Tarja’); puis on a droit à un passage plus calme avec un solo de guitare très aérien pour finir comme ça avait commencé. ‘Tales Of Time’ et ‘Dance Of The Moon’ lorgnent vers le métal folk avec des mélodies très entraînantes. ‘The Grace Of My Demons’ ou encore ‘The Book Of Silence’ sont des titres assez rock ou s’insèrent des solos de guitare assez psychédélique. En résumé, ‘Bliss In The Abyss’ est un nouveau groupe déjà très professionnel avec une capacité de varier les styles et qui risque fort de faire parler de lui dans le futur…

Interprêtes

Maria Storck (Chant), Manu Savu, (Guitare), Eugen Salceanu (Claviers), Uffe Tillman (Batterie), Hampus J Pettersson (Basse)


Artiste : Ancient Myth

Album : Aberration: “Au”

Date de Sortie : 24-06-2016

Ajouté le : 22-09-2016

‘Ancient Myth’ en est déjà à son 4ème album et nos amis du pays du soleil levant sont déjà assez connus dans le petit monde du métal symphonique occidental (ils vont jouer en Belgique au ‘Metal Femal Voices Festival’ en Octobre). Certes, côté internet et Spotify, ce n’est pas l’effervescence mais on pourra dire ce que l’on veut, les Japonais ont vraiment un don pour faire des copies à s’y méprendre. Et là, c’est vraiment bien fait et l’on retrouve tous les ingrédients de ce style : une base de métal avec tous les instruments électriques classiques accompagnée d’un orchestre symphonique. De plus, ils amènent des mélodies hyper efficaces (‘Mortal Heaven’, ‘Afterglow’, ‘Aerial Memories :True’, ‘Canis’ ou encore ‘Raven Neamhain Sight’ pour n’en citer que 5). Ils savent également nous régaler avec des ballades pleines d’émotion comme ‘Prayer To The Icy Moon’, ‘LINK’ ou l’intermède instrumental ‘In Vitro’. Pour l’anecdote, j’ai mis exprès le lien vers la version Japonaise où la chanteuse ‘Michal’ est certainement plus à son aise (la version Anglaise existant également). En conclusion, ‘Ancient Myth’ est à connaître pour tout fan de métal symphonique et n’a vraiment rien à voir avec une pâle contrefaçon ce qui en fait également un groupe à découvrir pour un public beaucoup plus large en quête de nouveaux talents…

Interprêtes

Puzzy (Claviers), PePe (Batterie), Izo (Guitare), Michal (Chant), Naoki (Basse)


Artiste : Circle Unbroken

Album : Vincere

Date de Sortie : 22-04-2016

Ajouté le : 23-09-2016

Décidément, en ce moment, sortent une pléiade de nouveaux groupes dans le domaine du métal symphonique à chanteuse. ‘Circle Unbroken’, originaires de Belgique, viennent de sortir leur premier album ‘Vincere’. Dès le début de l’opus, ça me fait penser au style des Norvégiens d‘Imperia’, surtout le deuxième titre très aérien ‘Black Fire’ ou le troisième ‘Odyssey’. Toutes les chansons accrochent dès la première écoute et on regrette presque une durée un peu trop courte sur certains. L’ensemble est très cohérent et les 40 minutes s’écoutent avec beaucoup de plaisir. ‘The Call’, ‘Insomnia’ et ‘City Lost’ sont 3 magnifiques ballades qui mettent en avant la voix remplie d’émotion de ‘Mariek’ même si à quelques endroits elle a encore une marge de progression dans la justesse de son chant. Bref, encore pour moi un coup de cœur pour 2016, pour un groupe tout récent qui nous offre un album très abouti mélangeant de belles mélodies puissantes et de magnifiques ballades : ‘Circle Unbroken’, pourrait assez vite intéresser un public assez large comme a su le faire un groupe comme ‘Within Temptation’…

Interprêtes

Marieke Bresseleers (Chant), Franky De Mangelaere (Claviers), Rutger Meert (Basse), Marty Bonnetain (Batterie), Matthias "Matths" Jacobs (Guitare), Kevin De Brauwer (Guitare)


Artiste : Canterra

Album : First Escape

Date de Sortie : 19-02-2016

Ajouté le : 24-09-2016

‘Canterra’ est un groupe Allemand qui vient de sortir son premier album ‘First Escape’ en 2016. Tout d’abord, Korinna’ la chanteuse offre certaines similitudes avec ‘Tarja’ et les compositions se rapprochent de celles de leur illustre ainée. Ça débute par deux titres très mélodiques et rapide, ‘Child Of Destiny’ et ’Hurt’. Des growls bien placés font penser dans certains titres à du ‘Leave’s Eyes’ (‘The Hunt’ par exemple). Ils n’oublient pas non plus les ballades où ‘Korinna’ montre toue l’étendue de son talent (‘Heart’, ‘My Agony’ ou le dernier titre ‘Der einzige Erbe’). En résumé, tous les titres sont très efficaces et l’album très homogène : cette ‘première évasion’ de nos amis ‘Canterra’ est une bonne surprise pour cette année 2016 et il faudra certainement compter sur eux dans les années à venir…

Interprêtes

Korinna König (Chant), Hendrik Zantop (Guitare), Hannes Otto (Guitare), Tom Steudel (Basse), Max Krüger (Batterie)


Artiste : Moulettes

Album : Preternatural

Date de Sortie : 27-05-2016

Ajouté le : 25-09-2016

‘Moulettes’ est un groupe inclassable et les Canadiens évoluent dans un style entre jazz, folk et rock. Ils mélangent des instruments électriques et classiques (violoncelle, hautbois et autoharp). ‘Preternatural’ est leur quatrième album et leur grande force est d’amener des compositions sortant des sentiers battus pleines de fraicheur et de légèreté et alimentées par les harmonies vocales de ‘Hannah’, ‘Ruth’ et ‘Raevennan’. On passe un très bon moment à écouter les 11 titres sans jamais s’ennuyer car toutes les mélodies sortent de l’ordinaire et accrochent l’auditeur. En résumé, ‘Moulettes’ est un groupe à part hors des modes et du temps à conseiller à tous ceux qui affectionnent découvrir de nouveaux talents sortant de l’uniformité que l’on nous assène à longueur de journée sur les ondes…

Interprêtes

Hannah Miller (Violoncelle, Cant, Guitare, Claviers), Raevennan Husbandes (Guitare, Chant, Percussion), Ruth Skipper (Basson, Chant), Jim Mortimore (Basse, Moog, Guitare, Chant), Ollie Austin (Batterie, Guitare, Chant, Claviers)


Artiste : Heart

Album : Beautiful Broken

Date de Sortie : 08-07-2016

Ajouté le : 25-09-2016

Les soeurs Wilson comptabilisent maintenant 40 ans de carrière et 2016 voit sortir ‘Beautiful Broken’ un album donc la plupart des titres sont des réinterprétations d’anciennes chansons. C’est teinté eighties et Ann a toujours le même feeling dans la voix. Ça commence avec ‘Beautiful Broken’, un titre très rapide dans un style hard-rock mais la suite est beaucoup plus calme avec une ballade comme ‘Two’ qui me rappelle un peu ‘Stevie Nicks de ‘Fleetwood Mac’. ‘Sweet Darlin’, ‘I Jump’ font plutôt penser à ‘Elton John’. ‘Johnny Moon’ est un titre dans un registre plus feutré et psychédélique; ‘Heaven’ est une ballade avec une magnifique introduction aérienne très teinté seventies. Avec ‘City Burning’, c’est plus rock avec un rythme à la Stones. Bref, des titres universels facilement assimilables, voici le menu de ce dernier opus des 2 sœurs. A déguster sans modération…

Interprêtes

Ann Wilson (Chant / Guitares / Basse / Claviers), Ben Smith (Batterie), Chris Joyner (Claviers), Craig Bartock (Guitares), Dan Rothchild (Basse), Nancy Wilson (Chant / Guitares / Claviers), James Hetfield (Chant / Invité)


Artiste : Orphaned Land - Amaseffer

Album : Kna’an

Date de Sortie : 26-08-2016

Ajouté le : 25-09-2016

Pour ceux qui connaissent ‘Orphaned Land’, oubliez les premiers albums oriento-métal : pour cet album sur commande d’un certain ‘Walter Wayers, un directeur de théâtre allemand (comme quoi, malgré les courants actuels, il reste encore des personnes ouvertes à d’autres cultures et ça fait du bien), ‘Kobi Farhi’ s’est adjoint les services de ‘Erez Yohanan’ le batteur de ‘Amaseffer’ et a composé un opéra oriental sur l’histoire d’Abraham. Vaste sujet que Kobi et Erez ont mis en musique de façon magistrale avec un album dans l’ensemble très mélancolique et offrant des pépites comme seuls savent le faire les compositeurs emprunts de différentes cultures : le premier ‘Naked’, ‘The Burning Garden’, ‘A tree Without No Fruit’ ou encore ‘Prisoners Of The Past’ sont des ballades magnifiques. Sur le deuxième titre ‘Naked’, on se retrouve plus dans l’ambiance d’Orphaned Land’ mais toujours sans agressivité et les instruments électriques sont là uniquement pour les passages poignant. En conclusion, nos deux compères d’Orphaned Land’ et de ‘Amaseffer’ sortent un album loin de leur terrain de prédilection et forcément ‘Kna’an’ n’a rien à voir avec un album métal : avec des compositions venant de l’intérieur, ils ont su se mettre entièrement au service de leur sujet…

Interprêtes

Kobi Farhi (Chant), Chen Balbus (Guitares), Erez Yohanan (Batterie), Idan Amsalem (Guitares), Matan Shmuely (Batterie), Uri Zelha (Basse)


Artiste : Wonderonce

Album : Freedom Odyssey

Date de Sortie : 30-05-2016

Ajouté le : 26-09-2016

Voir présentation ‘Twilight Force’ (‘Heroes Of Mighty Magic’)

Interprêtes

Liss Eventide (Chant), Drakon Nahr (Chant), Andrea Montalbetti (Chant, Batterie), German de Sotomayor (Guitare), Paola Rouge (Violoncelle), Nel Löse (Basse)


Artiste : Twilight Force

Album : Heroes Of Mighty Magic

Date de Sortie : 26-08-2016

Ajouté le : 26-09-2016

Dans la famille du power métal symphonique, voici pas 1 mais 3 nouveaux albums d’un seul coup et pour le même prix !! Tout d’abord un groupe Italo-Espano-Suisse ‘Wonderonce ‘ qui sort son premier album ‘Freedom Odyssey’, ensuite les Suédois de ‘Twilight Force’ avec un 2ème opus ‘Heroes Of Mighty Magic’ et puis les Allemands de ‘Winterstorm’ avec un 4ème album ‘Cube Of Infinity’. Je les ai regroupé car ils nous emmènent tous les 3 dans des mondes épiques et fantastiques à grands renforts d’orchestres et de chœurs. ‘Wonderonce’ met en avant les voix avec une variété des titres allant de la ballade (‘Final Aurora’) à des titres beaucoup plus speed et puissants (‘Dragon Valley II - Frozen Fire’) en passant par des morceaux mettant en avant le côté très théâtral de ce groupe (‘BabaYaga’). Pour ‘Twilight Force’, c’est moins varié mais ça envoie des titres très speed et puissants avec des mélodies très convenues dont certaines pourraient être sorties de films de Disney (si, si !!) et toujours remplies de chœurs grandiloquents. Quand à ‘Winterstorm’, on reste dans un registre épique mais certainement moins par rapport aux 2 autres. Les mélodies sont également très accessibles et les titres sont relativement variés avec des chansons très entraînantes comme ‘Effects Of Being’, ‘Through The Storm’ ou encore ‘Frozen Awakening’. En résumé, 3 albums destinés plus aux fans de ce genre mais également 3 groupes avec chacun sa propre personnalité et pour ceux qui ne connaissant pas ce genre, une palette de ce qu’on appelle le power métal symphonique : faites vous votre opinion…

Interprêtes

Chrileon (Chant), Lynd (Guitare), Lute Born (Basse), Blackwald (Claviers, Piano, Violon), De'Azsh (Batterie), Aerendir (Guitare)


Artiste : Winterstorm

Album : Cube Of Infinity

Date de Sortie : 26-08-2016

Ajouté le : 26-09-2016

Voir présentation ‘Twilight Force’ (‘Heroes Of Mighty Magic’)

Interprêtes

Alexander Schirmer (Chant), Jonas (Batterie), Michael Liewald (Guitares), Peter Cerveny (Basse), Tobi (Guitares)


Artiste : The Apocalypse Blues Revue

Album : The Apocalypse Blues Revue

Date de Sortie : 26-08-2016

Ajouté le : 27-09-2016

C’est rare actuellement d’avoir des sorties d’album dans le domaine du blues rock et les Américains ‘The Apocalypse Blues Revue’ sortent leur premier opus en cette année 2016. C’est clair, il n’y a guerre d’innovation et on retrouve le tempo ternaire de ce style sur la majorité des titres et les 3 accords de base. On passe d’un titre enlevé ‘Evil Is As Devil Does’ où vos doigts se mettent à claquer tout seuls à un blues très lent ‘Junkie Hell’ qui vous fait vous balancer nonchalamment. ‘Devil Plays A Strat’ me fait penser immédiatement à ‘Money’ des Pink Floyd’ (comme quoi, ils faisaient également du blues…). Le reste est à l’image des premiers titres, toujours très classique et finalement, sans être très original, c’est très bien fait et surtout, qu’est ce que ça fait du bien à nos ‘esgourdes’ d’écouter de temps de temps ce style de musique intemporel…

Interprêtes

Brian Carpenter (Basse), Rafer John (Chant), Shannon Larkin (Batterie), Tony Rombola (Guitares)


Artiste : Delain

Album : Moonbathers

Date de Sortie : 26-08-2016

Ajouté le : 28-09-2016

La bande à ‘Charlotte Wessels’ après nous avoir fait patienter avec un EP apéritif très light début 2016 sort son 5ème album studio ‘Moonbathers’. Ils nous avaient déjà prouvé avec leur opus précédent ‘The Human Contradiction’ qu’ils étaient rentré dans la cour des grands de la famille du métal symphonique et ce ‘Moonbathers’ confirme que la qualité est de nouveau au rendez-vous. Une petite nouvelle est venue s’ajouter au combo en la personne de ‘Merel Bechtold’ guitariste et accessoirement chanteuse. Ça démarre en trombe avec ‘Hands Of Gold’ qui risque de faire fort en concert. On découvre ensuite ‘The Glory And The Scum’ avec une alternance entre couplets mi tempo et refrain plus puissantes marque de fabrique du combo. La suite est à l’image du début entre tubes puissants et titres plus calmes : ‘Chrysalis – The Last Breath’, superbe ballade, est un titre qui vous met le chair de poule. A noter dans la version deluxe des titres live mais surtout 2 versions orchestrales de ‘The Glory And The Scum’ et ‘Hands Of Gold’ donnant une toute autre perception de ces titres. En résumé, pour les fans, pas de surprise, c’est du tout bon ‘Delain’ et on attend avec impatience de les voir en concert (pour moi ce sera fin octobre au Z7). Pour les autres qui affectionnent des groupes comme ‘Nightwish’ ou ‘Within Temptation’, vous serez certainement conquis par ce ‘Moonbathers’…

Interprêtes

Charlotte Wessels (Chant), Timo Somers (Guitare), Merel Bechtold (Guitare, Chant), Martijn Westerholt (Claviers), Otto Schimmelpenninck van der Oije (Basse), Sander Zoer (Batterie)


Artiste : Cruzh

Album : Cruzh

Date de Sortie : 26-08-2016

Ajouté le : 29-09-2016

C’est encore la Suède qui arrive avec un nouveau groupe de rock mélodique. ‘Cruzh ‘ viennent de sortir leur premier album éponyme. Dans la série des groupes de ce genre (‘Grand Slam’, Last Autumn's Dream’, ‘Jono’ ou encore Violet Janine et j’en oublie certainement !), ‘Cruzh’ surfent sur la même vague avec des tubes à gogo assimilables immédiatement. C’est efficace et les titres ‘Hard To Get’ ou ‘Set Me Free’ en sont des parfaits exemples : une rythmique enlevée, des riffs de guitare battant la mesure et des chœurs à la ‘Rubettes’. En fin d’album, une ballade de plus de 7 minutes clos de belle façon ce ‘Cruzh’. Bref, un album à mettre entre toutes les oreilles et à consommer sur place sans modération…

Interprêtes

Tony Andersson (Claviers, Chant), Anton Joensson (Guitare, Chant), Dennis Butabi Borg (Basse, Chant), Louisian Boltner (Batterie, Invité), Erik Wiss (Piano)


Artiste : Arjen Anthony Lucassen

Album : Strange Hobby

Date de Sortie : 08-07-2016

Ajouté le : 30-09-2016

Pourquoi en 2016, on reparle de l’album ‘Strange Hobby’ sorti par ‘Arjen Lucassen’ en 1996 donc 20 ans avant. Tout simplement, parce qu’une nouvelle version incluant 4 nouveaux titres vient de sortir la première mouture étant épuisée. Pour ceux qui ne connaissent pas Arjen, c’est un compositeur dans le domaine progressif métal/rock avec à peut près une dizaine de projets à son actif, le dernier en date étant ‘The Gentle Storm’ sorti en 2015 (présenté dans les albums 2015). Mais pour ‘Strange Hobby’, il nous replonge le temps d’un instant dans les années 60 avec des reprises de l’époque mais tout ceci évidemment à sa sauce. Ça va du ‘Arnold Layne’ de ‘Sid Barrett’ à ‘Ruby Tuesday’ des ‘Stones’ en passant par ‘Ice In The Sun’ de ‘Status Quo’. Le plus est que ce n’est pas seulement de pâles copies mais il amène sa vision de chaque morceau avec de nouveaux arrangements mais sans jamais détériorer l’atmosphère psychédélique de ces années (même le kaléidoscope de la pochette doit être d’époque !!). C’est super bien fait et on redécouvre des titres enfouis dans un coin de notre mémoire. En résumé, pour ceux qui ont connu ces années, ce ‘Strange Hobby’ constitue une vraie cure de rajeunissement…

Interprêtes

Arjen Anthony Lucassen


Artiste : Yossi Sassi Band

Album : Roots And Roads

Date de Sortie : 25-05-2016

Ajouté le : 01-10-2016

‘Yossi Sassi’ est l’ex guitariste d’Orphaned Land’ et a sorti son troisième album solo ‘Roots And Roads’. Tout d’abord, c’est un guitariste talentueux et joue de toutes les guitares aussi bien électriques que traditionnelles. Ensuite, comme dans son groupe précédent, il aime bien mélanger différents styles : forcément, ses racines sont israéliennes mais il incorpore d’autres styles comme le rock, le métal, la pop et même un soupçon de jazz dans ses compositions. Les 12 titres sont donc un mélange d’influences multiples et ils se partagent entre titres instrumentaux et titres chantés. Pour ne citer qu’un titre, je dirais ‘Winter’ où l’on ne peut pas définir d’influence prédominante tellement elles sont multiples. Par conséquent, si vous aimez mixer différentes cultures et styles le temps d’un instant, ce ‘Roots And Roads’ est certainement un album à écouter…

Interprêtes

Yossi Sassi (Chant, toutes les Guitares), Or Lubianiker (Basse), Shay Ifrah (Batterie), Ben Azar (Guitare, Sapir Fox (Chant), Roei Fridman (Percussions)


Artiste : Nosound

Album : Scintilla

Date de Sortie : 02-09-2016

Ajouté le : 01-10-2016

Nosound est un groupe Italien qui a déjà une dizaine d’années d’existence et ils viennent de sortir leur 5ème album studio ‘Scintilla’. Dans leur cas, pas de doute, ils sont reconnaissables et le style rock atmosphérique leur va comme un gant. Tous les titres sont très calmes avec un chant sans beaucoup de nuance mais qui collent parfaitement à leur style. C’est certain, le manque de variété et le spleen dégagé peut en ennuyer certains mais, c’est difficile à expliquer, même si la mélancolie est présente sur l’ensemble de l’opus, je n’ai pas cette impression de redite au fil des titres comme si j’étais hypnotisé et embarqué dans un rêve où l’on a l’impression de flotter à quelques mètres du sol. L’exemple le plus flagrant est ‘In Celebration Of Life’ qui tourne autour de la même phrase musicale pendant plus de 5 minutes mais avec un crescendo très subtil qui nous enveloppe sans jamais lasser. En résumé, comme vous l’aurez compris, il faut aimer la musique planante pour adhérer et si c’est le cas, ce ‘Scintilla’ est fait pour vous…

Interprêtes

Alessandro Luci (Basse, Claviers), Giancarlo Erra (Chant, Guitare, Claviers), Giulio Caneponi (Batterie), Marco Berni (Chant, Claviers), Paolo Vigliarolo (Guitare), Andrea Chimenti (Chant / Invité)


Artiste : Suicide By Tigers

Album : Suicide By Tigers

Date de Sortie : 02-09-2016

Ajouté le : 02-10-2016

C’est encore un pays Nordique, en l’occurrence la Suède, dont sont issus les membres du groupe ‘Suicide By Tigers’ ; A l’écoute de ce premier album éponyme, pas mal de grands noms du hard-rock des années 70 viennent à l’esprit, le premier étant ‘Led Zeppelin’ mais on pourrait citer également ‘Deep Purple’ ou ‘Thin Lizzy’. On navigue donc entre des titres directs et qui balancent (‘Death On Your Trail’, ‘Pack Of Wolves ou encore ‘True Believers’) et d’autres plus calmes flirtant avec le blues (‘Beautiful Nights’, ‘Vicious Malicious’ ou encore ‘Fox In A Hole’). En résumé, ‘Suicide By Tigers’ est un nouveau groupe très professionnel qui plaira certainement aux fans de hard rock des seventies mais qui pourrait également toucher un public beaucoup plus large…

Interprêtes

Johan Helgesson (Batterie), Nils Lindström (Chant), Peter Broch (Basse), Petter Rudnert (Guitares)


Artiste : Damian Wilson

Album : Built For Fighting

Date de Sortie : 09-09-2016

Ajouté le : 04-10-2016

Celà faisait pas mal de temps que ‘Damian Wilson’, le chanteur du groupe ‘Threshold’ n’avait pas sorti d’album solo, pris par tous les autres projets auxquels il a participé. Et bien, c’est chose faite avec ce nouvel opus ‘Built For Fighting’ où il nous présente une toute autre facette de ce que l’on connait. On est bien loin du métal progressif qu’est ‘Threshold’ (j’ai présenté le Live en 2015); tout au long des 12 titres, on entre dans un univers pop-rock très mélodique avec cette voix unique qui captive l’auditeur d’autant plus que le style dépouillé la met encore plus en avant. Contrairement au titre de l’album qui ferait penser que l’on à faire à des chansons musclées, à part quelques titres très rythmés (dont ‘Thrill Me’, ‘Sex & Vanilla’ ou ‘All I Need’), Damian nous propose d’entrer dans un univers mélancolique porté par sa voix et là, c’est pépites sur pépites : ‘Fire’ avec un échange piano voix et ce crescendo/decrescendo où les cordes s’invitent à vous filer la chair de poule. Quand à ‘Impossible’ ou ’Somebody’, on est plus dans le registre romantique d’un ‘Elton John’. On peut citer aussi ‘What Have We done’ ou ‘Written In Anger’ 2 titres magnifiques à la ‘Cat Stevens’. L’album se finit sur 2 superbes ballades ‘I Won’t Blame Life’ et ‘Battlelines’. Voilà, comme vous l’aurez compris, rien à jeter dans ce ‘Built For Fighting’ et un autre visage tout en émotion de ‘Damian Wilson’ : pour moi, la marque des grands capables d’émouvoir quel que soit le style utilisé avec une impression de facilité déconcertante…

Interprêtes

Damian Wilson (Chant / Guitares), Adam Wakeman (Claviers / Invité), Bill Shanley (Guitares / Invité), Brian Willoughby (Guitares / Invité), Lee Pomeroy (Basse / Invité)


Artiste : Yael Naim

Album : Older + Older (Revisited)

Date de Sortie : 08-01-2016

Ajouté le : 06-10-2016

Et oui, je suppose que je ne vais pas faire découvrir ‘Yael Naim’ à beaucoup de monde ! et bien moi qui ai plutôt l’habitude d’écouter des artistes que la majorité ne connait pas, j’avoue que cet ‘Older’ (2015) et ‘Older (Revisited)’ (2016) sont les premiers albums que j’écoute et ceci sans savoir qu’elle était l’auteur de ‘New Soul’, titre qui a fait le tour de la planète (et c’était peut être mieux car finalement ceci ne m’a pas influencé). Juste après ‘Damien Wilson, je ne pouvais pas si bien tomber car on est dans le même registre d’émotion d’autant plus que la version revisitée amène un regard tout autre sur cet opus avec le même titre présentant plusieurs versions. On navigue entre pop légère (‘I walk until’, ‘Make A Child’, ‘She Said’), blues (‘Dream In My Head’), folk (‘She Said’), soul (‘Trapped’, ‘Take Me Down’) et même gospel (‘Walk Walk’) avec une impression de facilité ; ‘Coward’ est une bombe et si vous ne trouvez pas votre version (5 en tout sur les 2 opus, il y en a pour tous les goûts !), alors passez votre chemin; En résumé, oubliez le temps d’un instant ‘New Soul’, et posez vous pour écouter ces 2 opus plein d’émotion et de sincérité…

Interprêtes

Yael Naim


Artiste : Dark Suns

Album : Everchild

Date de Sortie : 03-06-2016

Ajouté le : 07-10-2016

‘Dark Suns’ sort son 5ème album ‘Everchild’ et force est de constater que le style du groupe a évolué de façon significative vers un rock progressif avec adjonction de cuivres qui les fait flirter de temps en temps avec des ambiances jazzy. Pour ma part, ce changement a été très positif car on retrouve des compositions complexes avec des changements de style et rythme qui amènent une variété tout au long de l’album. Ça reste très orienté Rock Progressif planant et mélancolique et les 11 titres font tous entre 5 et 10 minutes ce qui fait qu’au total ce sont plus de 80 minutes au programme. Pour ne citer qu’un titre je dirais le dernier ‘Yes, Anastasia’ un cover de ‘Tori Amos’ qu’ils s’approprient et qui est un bon exemple du style du groupe. A noter également la pochette qui est un vrai tableau contemporain. En résumé, ‘Dark Suns’ a sans doute perdu quelques fans de la première heure mais certainement pour en attirer d’autres : et finalement, est-ce que ce ne serait pas tout simplement ça, ce que l’on appelle la liberté ?

Interprêtes

Ekkehard Meister (Claviers), Jacob Müller (Basse), Maik Knappe (Guitares), Nico Knappe (Chant / Batterie), Torsten Wenzel (Guitares)


Artiste : Vish Maria

Album : Vish Maria

Date de Sortie : 27-04-2016

Ajouté le : 08-10-2016

Autant vous prévenir tout de suite, les Brésiliens de ‘Vish Maria’ ne sont pas à proprement parlé un groupe classique. On pourrait voir en eux un groupe un peu déjanté qui évoluent dans un style psychédélique avec une ambiance très légère et toujours avec une bonne humeur contagieuse. Ils sortent leur premier album éponyme et en écoutant le premier titre ‘Vish Maria’, j’ai tout de suite pensé aux ‘Rita Mitsouko’ pour le côté décalé. Le deuxième titre ‘Tridmensional’ m’a ramené quelques 40 ans en arrière avec un certain ‘Santana’ et ses rythmiques chaloupées. Et comme ça de titre en titre, on va de surprise en surprise. Finalement, c’est une palette très variée de différents styles que nous propose ce jeune groupe déjà très professionnel musicalement. Bref, il ne faut pas aimer l’uniformité pour pénétrer leur univers et pour ceux qui sont tentés par l’aventure ‘Vish Maria’, mettez de côté tous vos préjugés et laissez vous simplement emporter par cette vague Brésilienne très rafraichissante…

Interprêtes

Alex Mac'Arthur (Orgue, Piano, Claviers, Chant), Kellen Lomazzi (Chant),Yan Ferreira (Guitares), Diego Silvestre (Basse, Chant), Paulera (Batterie)


Artiste : Oricalkos

Album : Aniemigenal

Date de Sortie : 03-03-2016

Ajouté le : 08-10-2016

Pas facile de trouver des informations sur ces Guatémaltèques d’‘Oricalkos’ ; leur page facebook les présente comme un groupe de Métal Progressif et à la première écoute de leur premier album ‘Aniemigenal’, ce n’est pas si évident que ça car ils naviguent entre plusieurs styles : le premier titre de 9 minutes, bien qu’uniquement instrumental, est assez représentatif avec au moins 6 parties différentes qui se succèdent et qui en font un titre très varié sans jamais lasser. On sent différentes influences dont indéniablement celle de ‘Pink Floyd’. Le deuxième titre fort est ‘Pandemia’ complexe dans la construction avec une base assez heavy entrecoupé d’une partie plus atmosphérique avec l’introduction d’un violoncelle (que j’aurais aimé un peu plus longue) puis le thème pesant du départ qui revient et ensuite une cassure qui introduit le final acoustique où le violoncelle réapparait. Certes, ce n’est pas du ‘à consommer sur place’ mais, même si à certains endroits on regrette un peu trop de longueur, ‘Oricalkos’ présente déjà un fort potentiel dès leur premier opus et il a fort à parier qu’il faudra compter sur eux dans les prochaines années...

Interprêtes

Daniel Bosche (Guitare), Rodrigo Luengas (Basse), Carlos Hahmann (Claviers), Darvin Cabrera (Batterie, Percussions)


Artiste : Cosmograf

Album : The Unreasonable Silence

Date de Sortie : 13-06-2016

Ajouté le : 09-10-2016

Pour ‘Robin Armstrong’, les albums concepts, c’est vraiment son truc ; après avoir sorti ‘The Man Left In The Space’ (un homme qui se retrouve tout seul dans l’espace), ‘Capacitor’ (quelles traces laissons-nous sur la terre après notre mort), voici ‘The Unreasonable Silence’ qui nous relate l’histoire d’un homme qui, déçu par sa vie pleine de déboires, s’invente une histoire où il est kidnappé par des extra-terrestres (d’où la pochette). On est donc entrainé dans son monde de folie où il n’est plus possible de séparer le réel de la fiction. Pour ce nouveau projet, Robin s’est entouré d’invités prestigieux de la scène progressive internationale ce qui fait que le résultat est en fait un grand mix d’influences multiples. Pour accentuer l’atmosphère surnaturelle, il a utilisé des samples vocaux qui nous donnent l’impression d’être réellement plongé dans un film de science fiction. Au niveau des compositions, le thème est forcément propice à un style progressif atmosphérique et psychédélique ; tous les titres développent cet esprit où la tension est palpable à chaque seconde que ce soit par le biais du chant de Robin ou des parties instrumentales avec une écriture tourmentée et intense comme aurait certainement su le faire ‘Roger Waters’ dans un autre style. En conclusion, un album concept de très haut niveau qu’il faudra certainement écouter et réécouter un bon nombre de fois pour en tirer tout les détails et qui, pour tous les fans d’albums concepts progressifs, fera certainement partie de la liste des albums de la discothèque idéale…

Interprêtes

Robin Armstrong (Chant / Guitares / Claviers), Andrew Whelbig (Invité / Voix), Dave Meros (Basse / Invité), David Thompson (Invité / Voix), Katharine Thompson (Invité / Voix), Linnea Sage (Invité / Voix), Martin Hutchinson (Invité / Voix), Martin Paine (Invité / Voix), Nick Beggs (Basse / Invité), Nick D'Virgilio (Batterie / Invité), Rachael Hawnt (Chant / Invité), Rhiannon Owens (Invité / Voix), Steve Wilson (Invité / Voix)


Artiste : Paradigm Shift

Album : Becoming Aware

Date de Sortie : 10-06-2016

Ajouté le : 10-10-2016

Encore un nouveau projet qui voit le jour en cette année 2016. ‘Paradigm Shift’ (pas très original étant donné qu’il y a déjà pas mal d’artistes qui portent ce nom) viennent de sortir leur premier album ‘Becoming Aware’. D’entrée, nous avons droit à un morceau de près de 15 minutes qui plante le décor et nous emmène dans un style rock progressif à multi tiroirs. La suite est de même tonneau avec ‘An Easy Life’ puis 2 petits intermèdes ‘The Void’ (ballade au piano très calme) et ‘The Shift’ (titre instrumental à l’’Emerson Lake And Palmer’) permettent de repartir pour la fin de l’album avec ‘Masquerade’ titre épique et plus enlevé et ‘Reunification’ titre plus léger et mélodique. Au fait, ils sont Anglais et le sujet est un message envers la population pour leur faire prendre conscience des différents systèmes qui prennent le contrôle de leur vie, sujet qui est on ne peut plus d’actualité en Angleterre en ce moment ; en résumé, un nouveau groupe très accessible ne bouleversant pas le genre mais qui permettra sans doute à ceux qui ne sont pas familiers avec le rock progressif de ce faire une idée de ce style de musique…

Interprêtes

Krendel (Guitare), Reuben Ben Revens (Chant, Claviers), Puru Kaushik (Basse), Bryson Demath (Batterie)


Artiste : Oak

Album : Lighthouse

Date de Sortie : 10-06-2016

Ajouté le : 11-10-2016

Avec cette réédition de ‘Lighthouse’ des Norvégiens d’Oak’, c’est l’occasion de découvrir ce groupe qui évolue dans un style pop/rock en flirtant de temps en temps avec le métal. Après une introduction ‘Prelude’ très atmosphérique, on a droit à un premier titre ‘Home’ très pop et enlevé avec un thème qui vous entre immédiatement dans la tête. Vient ensuite ‘Perceiving Red’, une ballade où la voix de Simen se fait très douce et s’intègre parfaitement dans cet atmosphère similaire à ce que pourrait faire ‘Airbag’ ou ‘Anathema’. ‘Munich’ est un titre magnifique où le refrain est plus puissant avec une fin en crescendo qui commence au piano auquel viennent ensuite s’adjoindre les instruments électriques pour finir dans quelques notes de piano. Le titre phare est sans doute ‘The Sea’, qui commence par une partie piano/voix puis laisse la place à une guitare acoustique pour une partie instrumentale tranquille puis une fin qui monte en puissance. En résumé, ‘Oak’, dans un style atmosphérique, est un groupe maitrisant parfaitement les nuances où les adeptes de musique progressive devraient accrocher d’autant plus que leur compositions sont très accessibles…

Interprêtes

Simen Valldal Johannessen (Piano, Chant), Sigbjørn Reiakvam (Batterie), Øystein Sootholtet (Basse), Ole Michael Bjørndal (Guitare).


Artiste : Dadotratto

Album : Dichiarazione d'inesistenza

Date de Sortie : 04-04-2016

Ajouté le : 12-10-2016

Nos amis Suisse (côté Italien) de ‘Dadotratto’ viennent de sortir leur 2ème album ‘Dichiarazione d'inesistenza’ : leur style est évidemment très proche de leurs racines et on retrouve des mélodies à la ‘Zucchero’ mais en plus puissant car les guitares distillent de gros riffs sur les titres enlevés. D’entrée, ‘Stato d’emergenza’ plante le décor avec une introduction puissante puis un refrain à l’Italienne typique. La suite est à l’image de cette première chanson avec des tubes ensoleillés en puissance : ’Scatto Mato’, ‘Vuoto di potere’, ‘Euforia’ ou encore ‘Uomo’. On a également droit à des titres plus calmes comme ‘Una sola frase’, ‘La chiave’ ou ‘Epilogo’ toujours dans le même style comme savent si bien le faire les Italiens. Bref, si vous aimez les refrains sucrés de nos amis transalpins avec de bons riffs de guitare électrique, vous serez sans doute conquis par ce dernier opus de ‘Dadotratto’…

Interprêtes

Michele "Daiv" Pucci (Batterie), Donat Walder (Guitare), Matteo Pelli (Guitarre), Giacomo Longhi (Basse), Domenico Agostino (Chant)


Artiste : Loonypark

Album : Perpetual

Date de Sortie : 20-06-2016

Ajouté le : 13-10-2016

Originaires de Cracovie, les Polonais de ‘Loonypark’ ne défraient pas la chronique car ils ont sont déjà à leur quatrième album avec ‘Perpetual’. Avec des compositions assez classiques dans le schéma couplet/refrain, ils évoluent dans un style progressif entre pop et rock avec des ambiances assez variées : dans ‘Train Of Life’, le piano prend une place assez importante et contribue à l’atmosphère jazzy; dans ‘Face In The Mirror’ les cordes amènent une certaine mélancolie et ‘Don’t Say A Word’ intègre des claviers qui renforce le côté atmosphérique. ‘New Begining’ et ‘December’ sont 2 magnifiques ballades assez simples dans l’approche mais qui font mouche et la voix profonde de Sabina s’intègre parfaitement dans ce type de chanson. Bref, ce dernier opus ‘Perpetual’ est certainement le plus abouti des 4 albums ce qui fait de ‘Loonypark’ un groupe mature au sein de la scène progressive et leur style très accessible est à recommander à un public assez large…

Interprêtes

Sabina Godula- Zając (Chant), Krzysztof Lepiarczyk (Claviers), Piotr Grodecki (Guitare, Contrabasse, Banjo), Piotr Lipka (Basse), Grzegorz Fieber (Batterie), Sylwia Majka Maya (Violon)


Artiste : Elephants Of Scotland

Album : The Perfect Map

Date de Sortie : 09-06-2016

Ajouté le : 14-10-2016

‘Elephants Of Scotland’ est un groupe de musique progressive avec des influences diverses et variées et on peut citer une grande palette de groupes connus qui viennent à l’esprit à l’écoute de leur troisième album, ‘The Perfect Map’. L’introduction de ‘un-Dipped Orphans And The Wizard’s Teapot’ fait penser à de l’Emerson lake And Palmer’ et la partie chantée à du ’Genesis’. ‘Counting On The Ghost’ lorgne vers ‘Pendragon’ et ‘One By Sea’ avec la voix de Megan nous embarque dans l’atmosphère de ‘Renaissance’. Quand au titre éponyme, ‘The Perfect Map’ me rappelle ‘Barclay James Harvest’. En résumé, un creuset d’inspirations musicales qui fait de ce ‘Perfect Map’, un album très abouti et surtout très dense à apprivoiser écoute après écoute…

Interprêtes

Adam Rabin (Clavirs, Chant), John Whyte (Guitare, Chant), Dan MacDonald (Basse), Ornan McLean (Batterie, Percussions), Megan Beaucage (Chant), Gary Kuo –Violon), Joe Netzel (Darbouka)


Artiste : Continuum

Album : Speculative Thoughts

Date de Sortie : 29-05-2016

Ajouté le : 15-10-2016

‘Continuum’ n’est pas un nom facile à porter car on trouve un paquet de groupes homonyme sur internet (et forcément Spotify s’emmêlent un peu les pinceaux !). Ces ‘Continuum’ là qui viennent de sortir leur 3ème album ‘Speculative Thoughts’ (après ‘Lifeless Ocean’ et ‘FromThe Depths’) sont Français et évoluent dans un style Métal Progressif pas forcément très accessible car les compositions sont assez complexes hors des schémas classiques et présentent des cassures de rythme et de style qui peuvent en dérouter certains. ‘Observation of the Aleph Point ‘ en est l’exemple type : une première partie de près de 5 minutes où le style est résolument percutant puis une fin avec une partie vocale a capella proche des chants sacrés pour terminer dans une ambiance prog à la ‘King Krimson’. Dans un style évidemment complètement différent, ça me fait penser à la théâtralité d’Ange’, ‘Nicolas De Renty’ évoluant un peu dans le même registre que ‘Christian Décamps’. Pour conclure, ‘Continuum’, avec son dernier album très ambitieux, ne sombre jamais dans la facilité et comme souvent dans ce cas, est certainement destiné à un public restreint d’aficionados de métal progressif ; la très grande variété qui en fait sa richesse ne permettra sans doute pas de toucher un public beaucoup plus large…

Interprêtes

Nicolas De Renty (Chant), Anthony Malaussena (Guitares), Xavier Boscher (Guitare), Alexandre Ardisson (Basse), Guillaume Morero (Batterie)


Artiste : Dave Kerzner

Album : New World (Live)

Date de Sortie : 13-09-2016

Ajouté le : 16-10-2016

2016 voit la sortie du live ‘New World’ qui avait été salué par l’ensemble de la critique musicale progressive lorsque l’album studio était sorti en 2014 ; ça me donne l’occasion de revenir sur cet album de ‘Dave Kerzner’ qui a travaillé avec les plus grands de la scène progressive et a déjà 2 projets à sont actif (‘Sound Of Contact’ et ‘Mantra Vega’ dont j’ai présenté le dernier album ‘The Illusions’s Reckoning’ début 2016). L’ambiance est forcément très ‘Floydienne’ avec des titres comme ‘Stranded’, ‘Into The Sun’, ‘Solitude’, ‘Ocean Of Stars’, ‘New World’ ou encore ‘Redemption’ titre de plus de 16 minutes. Et, dans la foulée de ce live, ‘Dave’ a également sorti un EP avec 4 titres dont 2 nouveaux ‘Paranoia’ qui devait être sur ‘New World’ et ‘The Field’ chanson de ‘Mantra Vega’ repris en instrumental. 2 titres live ‘Secret’ et ‘Recurring Dream’ de l’édition deluxe de ‘New World’ complètent cet EP. Par conséquent, si vous voulez découvrir un artiste talentueux qui remet au goût du jour le style progressif des années 70/80, vous avez le choix entre ces 2 albums et si vous en redemandez, sachez qu’il y aura un deuxième CD avec d’autres titres et que le Live sortira également fin 2016 en DVD…

Interprêtes

Dave Kerzner Chant, Claviers, Guitare acoustique), Fernando Perdomo (Guitare, Choeurs), Durga McBroom (Chant), Lorelei McBroom (Chant), Randy McStine (Basse, Guitare), Matt Dorsey (Basse, Guitare, Claviers, Chœurs), Stuart Fletcher (Basse), Alex Cromarty (Batterie), Derek Cintron (Batterie)


Artiste : Dave Kerzner

Album : Paranoia

Date de Sortie : 20-09-2016

Ajouté le : 16-10-2016

Voir présentation 'New World (Live)'. .

Interprêtes

Dave Kerzner (Chant, Claviers, Guitare, Batterie), Fernando Perdomo (Guitare, Basse), Matt Dorsey (Basse, Chant), Stuart Fletcher (Basse), Alex Cromarty (Batterie), Derek Cintron (Batterie)


Artiste : The Dear Hunter

Album : Act V: Hymns with the Devil in Confessional

Date de Sortie : 16-09-2016

Ajouté le : 17-10-2016

‘Dear Hunter’ sortent le 5ème volet de leur histoire en 6 actes consacrée à la vie du héros au nom éponyme du groupe. Le nouvel opus est bien sur dans la continuité des autres dans un style progressif très élaboré avec un style amenant multiples influences mais très bien intégrées qui en fait une œuvre à part et où tous les titres sont une pièce unique. Pour ne citer que 3 titres à la suite, on passe d’une atmosphère joyeuse assez rock et déjantée (‘The Revival’) à une ballade mélancolique qui pourrait sortir d’un ‘Final Cut’ (‘Melpomene’) puis le titre suivant flirte avec le jazz et une ambiance années 50 (‘Mr. Usher’). Au final des 15 titres très homogènes dans la durée, on en ressort en se disant que l’on tient encore là une œuvre d’un niveau de qualité comme peu de groupes savent en sortir en musique progressive et on se demande pourquoi ‘The Dear Hunter’ est si peu connu du grand public. En résumé, c’est encore un joyau qui vient rejoindre les premiers actes et qui fera certainement de l’ensemble une œuvre incontournable de la musique progressive du début du 21ème siècle…

Interprêtes

Casey Crescenzo (Chant / Guitares), Maxwell Tousseau (Claviers), Nick Crescenzo (Batterie), Nick Sollecito (Basse), Robert Parr (Guitares)


Artiste : Palace

Album : Master Of The Universe

Date de Sortie : 02-08-2016

Ajouté le : 18-10-2016

Attention, un groupe Suédois peut en cacher plein d’autres; ‘Palace’ est un nouveau groupe venu du Nord qui sort son 1er album ‘Master Of The Universe’ (tout un programme !). Comme vous vous en doutez, le style est rock mélodique des années 80 et les 11 titres, même si cela reste très classique et qu’ils ne réinventent pas grand chose, nous font passer un bon moment grâce à des mélodies imparables aux refrains assimilables instantanément. Pour ne citer que quelques titres, ‘Part Of Me’ pour sa rythmique mid tempo très eighties, ‘Path To Light’ pour son refrain entêtant et la ballade obligatoire dans ce genre d’album ‘Rules Of The Games’. En résumé, ‘Master Of The Universe’ est taillé pour les fans du genre rock mélodique et pour les autres, un album de rock très accessible et à consommer sur place…

Interprêtes

Marcus Johansson (Batterie), Michael Palace (Chant / Guitares), Rick Digorio (Guitares), Soufian Ma'aoui (Basse)


Artiste : Temperance

Album : The Earth Embraces Us All

Date de Sortie : 16-09-2016

Ajouté le : 19-10-2016

‘Temperance’ est un groupe Italien qui sort son troisième album et je n’avais pas trop accroché sur les 2 premiers albums pour un manque d’originalité qui ne permettait pas de les démarquer des ténors dans le métal symphonique à chanteuse. Mais force est de constater que ce ‘The Earth Embraces Us All’ est plus mature avec une variété plus grande des titres. D’entrée, le premier titre ‘A Thousand Places’ incorporent plusieurs atmosphères : une introduction d’environ 2 minutes où se succèdent partie puissante, partie acoustique puis des cordes qui viennent amèner la touche symphonique ; s’ensuit la 3 minutes chantées avec un refrain très mélodique qui montre une belle complicité entre le chant de Chiara et de Marco. La fin amène un côté ‘Jethro Tull’ qui casse complètement avec l’énergie précédente. Autre nouveauté, un titre de plus de 12 minutes où l’on découvre un condensé de l’évolution du groupe alternant parties acoustiques (piano et choeurs) et électriques avec un sens indéniable de la mélodie. On a même le droit à un mélange power métal et jazz dans ‘Advice From A Caterpillar’ comme quoi, tout est possible en musique… En résumé, ‘Temperance’ a évolué (à mon gout dans le bon sens) et devient de ce fait un groupe à suivre dans les années à venir s’ils continuent dans cette voie; les fans de ‘Nightwish’ devraient apprécier et pour tous ceux qui voudraient découvrir ce style de musique, ce ‘The Earth Embraces Us All ‘ est un album très accessible…

Interprêtes

Chiara Tricarico (Chant), Giulio Capone (Claviers / Batterie), Luca Negro (Basse), Marco Pastorino (Guitares), Sandro Capone (Guitares)


Artiste : Tabula Rasa

Album : Crimson

Date de Sortie : 27-04-2016

Ajouté le : 20-10-2016

Après leur premier album éponyme, les Américains de ‘Tabula Rasa’ viennent de sortir leur 2ème opus ‘Crimson’. Une forte influence des groupes de prog des années 70, on peut reconnaître par exemple ‘Renaissance’ ou bien évidemment ‘King Crimson’. Seulement 7 titres en tout mais le dernier, ‘Crimson’ fait à lui tout seul près de 21 minutes, de quoi vous faire une large idée de la maturité de ce jeune groupe capable de nous captiver durant tout ce temps avec une composition à multi tiroirs où parties instrumentales et chantées se succèdent et où l’on chemine de découverte en découverte. Bref, ‘Tabula Rasa’ est un groupe attachant qui fait de la bonne musique progressive pour les adeptes ou non des groupes des années 70/80…

Interprêtes

Mica Tenenbaum (Chant, Claviers), Matthew Lewin (Guitare), Dylan McCue (Guitare), Edu Zighelboim (Basse), Nick Villamizar (Batterie)


Artiste : Marillion

Album : F*** Everyone And Run (FEAR)

Date de Sortie : 23-09-2016

Ajouté le : 21-10-2016

Un nouvel album de ‘Marillion’ est toujours un événement dans le monde du rock progressif. La bande à ‘Hogarth’ continue son petit bonhomme de chemin et sort en 2016, excusez du peu, son 19ème album studio. Pour tout vous dire, ce n’est pas un groupe que j’ai suivi toutes ces années et je n’ai pas accroché immédiatement à ‘F*** Everyone And Run (FEAR)’; et puis, les écoutes successives m’ont fait entrer petit à petit dans ce nouvel opus comme quand vous découvrez tous les recoins magnifiques d’une région auxquels vous n’aviez par prêté attention la première fois car vous n’aviez pas pris le temps de vous arrêter. 3 pièces de plus de 15 minutes partagées elles mêmes en plusieurs parties constituent la charpente de ‘F*** Everyone And Run (FEAR)’ et permettent à ‘Marillion’ de déployer toute leur créativité en totale liberté ce qui par les temps qui courent où les majors imposent des compositions standards à faire entrer en radio avec un chausse pied, montre une totale indépendance artistique du groupe. Côté atmosphère, on sent tout au long une tension émotionnelle toujours sur le fil qui me fait penser un peu à ce que savait transmettre ‘David Bowie’ (écoutez son dernier opus sorti début 2016). En conclusion, de dernier album est un peu comme le bon vin : il se bonifie d’écoute en écoute mais il nécessite forcément de se poser pour apprécier pleinement cette œuvre et donne envie de se replonger dans la discographie de ce groupe emblématique…

Interprêtes

Ian Mosley (Batterie), Mark Kelly (Claviers), Pete Trewavas (Basse), Steve Hogarth (Chant), Steve Rothery (Guitares)


Artiste : Almah

Album : E.V.O.

Date de Sortie : 23-09-2016

Ajouté le : 22-10-2016

‘Edu Falaschi’ continue sa route sans trop se soucier de fidéliser son public et après avoir revisité en acoustique des titres d’’Angra’ et d’’Almah’ (‘Moonlight’), sort ‘E.V.O.’ dans un style assez différent des albums précédents. Globalement, la base est bien sûr métal et ce dernier opus est certainement le plus mélodique qu’Edu’ n’ait jamais composé. Mais, bien malin celui qui donnerait un style précis : ‘Age Of Aquarius’ après une introduction acoustique (accompagnée par des chants d’oiseaux !) nous emmène dans un rythme dynamique et enlevé. Avec ‘Speranza’ on se rapproche plus d’un groupe comme ‘Asia’ dans un style pop/rock. ‘The brotherhood’ est une très belle ballade qui aurait pu être écrite par ‘Billy Joël’. Quand à ‘Higher’, c’est très proche de groupes comme ‘Last Autumn’s Dream’. Enfin on est dans un registre plus rock avec ‘Infatuated’ qui fait penser à certaines chansons de ‘Brian Adams’. En résumé, un mélange subtil de différents styles dans un opus très homogène et très positif. Au fait, on retrouve un thème cher à ‘Edu’ : dans notre humanité toujours trop matérialiste et courrant à sa perte, il se rêve à penser d’un retour à la sagesse général par l’éveil des consciences (l’age du Verseau) ; en résumé, ce dernier album est nettement plus accessible que les précédents et ‘Edu Falaschi’, même s’il risque de perdre quelques fans de la première heure, a toutes les chances d’en gagner d’autres et d’élargir anisi son public…

Interprêtes

Edu Falaschi (Chant / Guitares / Claviers), Diogo Mafra (Guitares), Marcelo Barbosa (Guitares), Pedro Tinello (Batterie), Raphael Dafras (Basse)


Artiste : Cry Of Dawn

Album : Cry Of Dawn

Date de Sortie : 23-09-2016

Ajouté le : 23-10-2016

Encore un groupe Suédois qui pointe le bout de son nez en cette fin 2016. ‘Cry Of Dawn’ créé par ‘Göran Edman’ qui totalise un bon nombre de projets à son actif dans le rock FM, vient de sortir son premier album éponyme avec des titres très mélodiques comme les Suédois savent très bien faire. Certes, comme souvent dans ce cas, pas de découverte majeure mais tout simplement des titres très mélodiques et très accessibles avec des refrains toujours très accrocheurs. On est totalement dans le registre des meilleurs groupes des années 80 et ce n’est pas la ballade ‘Building Towers’ qui me démentira avec un petit air de ‘Bee Gees’ (avec les chœurs !). Bref, ce ‘Cry Of Dawn’ est un album destiné à un large public pour passer un agréable moment…

Interprêtes

Göran Edman (Chant), Daniel Flores (Claviers / Batterie), Michael Palace (Guitares / Basse), Sören Kronqvist (Claviers)


Artiste : Kansas

Album : The Prelude Implicit

Date de Sortie : 23-09-2016

Ajouté le : 24-10-2016

Je ne vais pas faire découvrir ‘Kansas’ à grand monde mais ce dernier album que l’on n’attendait plus me replonge dans une autre époque d’autant plus que leur nom évoque plus les années 70 et que leur production s’était arrêtée en 2000 après quelques albums dans les années 90 où ils ont à mon goût trop suivi la mode et perdu leur richesse musicale originale. Le 33 tours ‘Point Of Know Return’ passé mille fois sur la platine disque avec un ‘Dust In The Wind’ rempli de craquements est bien loin mais dès les premières chansons, on embarque dans un voyage à remonter le temps : le violon et la piano souvent présents, le sens de la mélodie, les changements de rythme, les arrangements seventies, et même si ‘Ronnie Platt’ remplace ‘Steve Walsh’, un timbre de voix très proche, tout ceci ne nous trompent pas sur la marque de fabrique ‘Kansas’. Ça y est, on tient un vrai album du groupe qui retrouve son âme d’antan. Alors pour les fans de la première heure, rien que du bonheur, pour les autres, un style hors des modes et du temps qui n’a pas pris une ride…

Interprêtes

Billy Greer (Chant / Basse), David Manion (Claviers), David Ragsdale (Chant / Violon), Phil Ehart (Batterie), Rich Williams (Guitares), Ronnie Platt (Chant / Claviers), Zak Rizvi


Artiste : Vangelis

Album : Rosetta

Date de Sortie : 23-09-2016

Ajouté le : 25-10-2016

‘Evangelos Odysseas Papathanassiou’ ne doit rien vous dire. C’est tout simplement le vrai nom de la personne que tout le monde connait sous le nom de ‘Vangelis’, un des pionniers de la musique électronique. Compositeur de BO de films et ayant sorti près de 40 albums depuis 45 ans, 2016 voit la sortie de ‘Rosetta’, qu’il a composé pour accompagner musicalement la mission scientifique de l’agence spatiale Européenne qui a réussi à poser pour la première fois de l’histoire une sonde sur une comète. Forcément, pour ce sujet, le style est très cosmique et on est embarqué dans l’espace dans une atmosphère calme et paisible avec une impression d’apesanteur très bien retranscrite dans l’ensemble des titres. Bref, si vous êtes énervé d’une journée où rien ne s’est passé comme voulu, ‘Rosetta’ est là pour remplacer tous les calmants et pour passer un agréable moment très loin du monde réel…


Artiste : The Fringe

Album : The Fringe

Date de Sortie : 12-08-2016

Ajouté le : 26-10-2016

Quand 3 artistes de la scène progressive se retrouvent pour un nouveau projet, c’est toujours intéressant de découvrir le nouveau bébé. En l’occurrence ‘Randy McStine’ (‘Lo-Fi Resistance’), ‘Nick D'Virgilio’ (‘Spock’s Beard’, ‘Big Big Train’) et ‘Jonas Reingold’ (‘The Flower Kings, Karmakanic’) viennent de créer ‘The Fringe’ et sortent l’album éponyme. Le style est bien sûr progressif mais on peut dire qu’ils ne se donnent pas de limite avec des influences multiples. ‘You’ me rappelle les rythmes syncopés d’un certain groupe ‘Police’ avec un petit côté Jazzy. ‘Opening Day’ est un titre plus conventionnel un peu à la ‘Big Big Train’. Le suivant, ‘A Second Or Two’ nous emmène dans un rythme sud-américains à la ‘Santana’ (même le petit solo de guitare de ‘Carlos’ y est !!). ‘Flare’, magnifique titre de près de 10 minutes, est un condensé du talent de chaque musicien avec une introduction pop/rock puis une partie instrumentale jazz pour finir avec le thème de départ tout ceci étant très bien imbriqué. Le deuxième titre phare ‘Yours To Steal’ est plus psychédélique avec un magnifique solo de guitare final à la ‘Pink Floyd’. Bref, ce ‘The Fringe’ est un très bon album progressif accessible par un grand nombre et qui de plus bénéficie d’une production irréprochable avec un équilibre parfait entre la voix et les instruments…

Interprêtes

Randy McStine (Chant, Guitare), Nick D'Virgilio (Chant, Batterie), Jonas Reingold (Basse, Chant)


Artiste : Infinite Spectrum

Album : Haunter Of The Dark

Date de Sortie : 24-06-2016

Ajouté le : 27-10-2016

‘Inifinite Spectrum’ est un groupe Américain de musique progressive classé métal mais leur 2ème album ‘Haunter Of The Dark’ mélange pop/rock et métal à peut près à doses égales. Le thème est basé sur la nouvelle fantastique du même nom de l’écrivain ‘Howard Phillips Lovecraft’ qui raconte l’histoire d’un jeune homme fasciné par les sciences occultes et attiré par une église redoutée de la population comme étant hantée. Après une introduction narrée, ‘Federall Hill’ est un titre très mélodique et symphonique où la flute amène un côté folk. ‘The Calling’ un plus rock et puissant avec une atmosphère spéciale soutenue par un orgue Hammond. S’en suit la pierre angulaire de l’opus, ‘The Church’ de plus de 18 minutes (qui aurait à mon goût mérité d’être moins long) qui est un lent crescendo avec des changements de tempo et une émotion palpable. ‘2 :12PM’ est également un long titre de 10 minutes imbriquant plusieurs parties avec un thème central très mélodique. ‘The Stranger Things I’ve Learned‘ et ‘All That We see’ sont 2 magnifiques ballades me faisant penser à ‘Threshold’. Au final, ‘Haunter Of The Dark’ et ‘Fear’ sont les 2 seuls titres que l’on peut classer métal et encore pas forcément sur toute la longueur. En résumé, ‘Infinite Spectrum’ nous propose un album variant plusieurs styles qui nécessite quelques écoutes pour s’en imprégner et qui est destiné aux amateurs de musique progressive mêlant pop, rock et métal…

Interprêtes

Will Severin (Chant), Alex Raykin (Guitare), Alex Repetti (Basse), Greg Schwab (Batterie), Katie Pachnos (Claviers, Hape)


Artiste : First Signal

Album : One Step Over The Line

Date de Sortie : 03-06-2016

Ajouté le : 28-10-2016

Après six années d’absence, Les Canadiens de ‘First Signal’ sortent leur 2ème album ‘One Step Over The Line’. Dans un style Rock mélodique dans la plus pure tradition des groupes des années 80, tout est fait pour passer un bon moment avec 11 titres faciles à assimiler ; le chant de ‘Harry Hess’ s’intègre parfaitement et les chœurs viennent renforcer cette atmosphère nostalgique de quelques années en arrière. Certes, il ne faut pas chercher des compositions élaborées, tout est fait pour aller directement au but recherché : des couplets préparant un refrain qui vous trottera dans la tête toute la journée. En résumé, ce ‘One Step Over The Line’, sans révolutionner le genre, remplit parfaitement sa fonction et nous offre 48 minutes de détente musicale et s’appréciera certainement après une bonne journée de travail comme quand on se met devant la télévision et on se dit : ‘ce soir, je ne me prends pas la tête, je regarde un truc détendant’…

Interprêtes

Harry Hess (Chant, Choeurs), Michael Palace (Guitare, Basse), Daniel Flores (Batterie, Claviers), Alessandro Del Vecchio (Choeurs), Nigel Bailey (Choeurs), Rolf Pilotti (Choeurs), Angelica Rylin (Choeurs), Fransesco Marras (Guitare), Darren James Smith (Choeurs)


Artiste : Tessellated Shapes

Album : In Different Frames

Date de Sortie : 03-06-2016

Ajouté le : 29-10-2016

‘Tessellated Shapes’, nouveau groupe Allemand, se fait très discret sur internet avec son premier album ‘In Different Frames’ et pourtant, ils amènent leur propre style fait de différents genres et rythmes dans de longues compositions (‘In Different Frames’ ne contient que 5 titres pour une durée de plus de 60 minutes). Ils mélangent pop, rock, métal et jazz et le titre phare ‘Movments Outside The Windows’ de plus de 20 minutes en est l’illustration parfaite : un thème principal chanté entrecoupé de différentes parties instrumentales toutes différentes les unes des autres. ‘Tessellations Part I’, le titre le plus court d’un peu plus de 4 minutes est coupé en 2 parties instrumentales : une partie rapide mêlant thème jazzy joué de façon puissante puis une partie atmosphérique à la ‘Pink Floyd’ (certains pourront reconnaitre le thème de ‘Confortably Numb’) et un solo de guitare très aérien où ‘Daniel Düring’ nous dévoile tout son feeling. En résumé, ‘In Different Frames’, avec ces longs titres, est plus destiné à un public averti aimant le mélange des styles mais reste également accessible au plus grand nombre…

Interprêtes

Andreas Bracht (Basse), Daniel Düring (Guitare), Sabrina Lupp (Chant), Till Minte (Batterie)


Artiste : Elephant Plaza

Album : Momentum

Date de Sortie : 23-09-2016

Ajouté le : 29-10-2016

‘Elephant Plaza’ est un groupe Norvégien formé, entre autres, par d’anciens membres de ‘Magic Pie ‘. Ils sortent en 2016 leur premier album ‘Momentum’ et compte tenu de leurs pédigrées, pas de surprise, c’est du rock progressif très mélodique influencé par les ‘Floyds’ et dans le même registre que des formations comme ‘Huis’, ‘Stonerider’ ou encore ‘Arena’. Les 14 titres s’enchainent sans impression de longueur et le dernier titre ‘Momentum’ est divisé en 5 parties, soit près de 20 minutes où ils nous proposent un condensé de leur virtuosité alternant parties musclées et d’autres plus aériennes. ‘Elephant Plaza’ est encore une bonne surprise de cette année 2016 où l’on voit fleurir pas mal de nouveaux talents dans le domaine de la musique progressive et ‘Momentum’ saura ravir tous les inconditionnels du genre mais également pourrait bien plaire à un public plus large…

Interprêtes

Gilbert Marshall (Guitares Electrique et Acoustique, Claviers, Chant), Kim Christiansen (Guitares Electrique et Acoustique, Chœurs), John Kamphaug (Basse, Chœurs), Olav Rygg (Batterie, Percussions, Chœurs), John Petter Sæterdal (Claviers, Chœurs), Jan-Fredrik Heier (Claviers, Chœurs)


Artiste : Astrakhan

Album : Adrenaline Kiss

Date de Sortie : 03-06-2016

Ajouté le : 30-10-2016

Les suédois d‘Astrakhan’ ont débuté avec leur premier album en 2013 (‘Retrospective’) et 2016 voit la sortie d’un nouvel opus ‘Adrenaline Kiss’. Ce sont différents membres d’autres formations comme ‘Pain Or Salvation’ et ‘Evergrey’ entre autres. On est donc dans un registre entre rock et hard-rock avec différents mélanges de styles (on frôle de temps en temps même des influences oriantale sur ‘Adrenaline Kiss’ ou ‘Gravity’) mais avec une recherche mélodique et des titres dont le plus long dure 7 minutes ce qui rend les compositions assez accessible même s’il faut quelques écoutes pour s’approprier les 9 titres. De plus, en la personne d’Alex Lycke’ (chanteur des productions ‘Jésus Christ SuperStar’ ou ‘Hair’), on tient là une pointure, se donnant corps et âme et sachant moduler sa voix entre les passages puissants et d’autres plus calme (magnifique sur ‘Ballade De Rhodes’ où l’on sent une réelle émotion). Bref, ce ‘baiser d’adrénaline‘ mérite le détour et ravira tous les adeptes de musique progressive car c’est un album qui se dévoile petit à petit et qui se bonifie au fil des écoutes…

Interprêtes

Alex Lycke (Chant), Jörgen Schelander (Claviers), Marcus Jidell (Guitares), Martin Larsson (Batterie), Per Schelander (Basse)


Artiste : Aaron Lewis

Album : Sinner

Date de Sortie : 16-09-2016

Ajouté le : 30-10-2016

‘Sinner’ est le deuxième album solo de ‘Aaron Lewis’ qui officie dans ‘Staind’, groupe Américain de métal très énergique. Et bien non, ce n’est pas du métal que je vais vous présenter mais tout simplement un très bon album de musique country où ‘Aaron’ fait des merveilles. On oublie donc les grawls et on enfile les bottes de cowboy le temps d’écouter les 11 titres bien évidemment enregistrés à Nashville (Tennesse). Ça fleur bon l’authentique avec des mélodies nous donnant l’impression de les avoir toujours connues. On navigue entre compositions rythmés comme ‘That Ain’t Country’, ‘Northern Redneck’ ou encore ‘Story Of My Life’ et des ballades touchantes comme ‘Whiskey And You’, ‘Mama’ ou encore ‘Sunday Every Saturday Night’. En résumé, un album authentique dans la grande tradition des artistes de country, à consommer sans modération…

Interprêtes

Aaron Lewis (Chant / Guitares), Willie Nelson (Chant / Guitares / Invité)


Artiste : Winter Calling

Album : Faces

Date de Sortie : 05-08-2016

Ajouté le : 31-10-2016

Originaire de Floride, ‘Winter Calling’ est un groupe créé en 2013 et ils en sont déjà à leur 2ème album avec ‘Faces’ dans un registre où ils naviguent entre rock et métal. Le premier titre, ‘Disorder’ est un titre au tempo lent très mélodique avec une introduction planante puis une partie chantée où l’on découvre la voix eraillée caractéristique de ‘Charlie Huhn’ et un premier solo plein de feeling de ‘Bryan Bassett’. ‘Not Like You’, un peu plus rapide, est du même tonneau avec un superbe refrain et se termine sur une partie de guitare acoustique. ‘The Tower’, avec un démarrge musclé, se détend vers le milieu pour finir en crescendo. Le reste est à l’image de ces premiers titres, une facilité pour alterner des parties puissantes et d’autres beaucoup plus calmes tout ceci s’imbriquant parfaitement. A noter, la magnifique ballade ‘A Different True’ et le dernier titre ‘My Own Way’, de plus de 8 minutes, dans un registre progressif symphonique très classique, et une fin mélant piano et guitare acoustique reprenant le thème de départ : la boucle est bouclée. En résumé, ‘Winter Calling’ sera certainement un groupe à suivre dans l’avenir et si les 2 mots ‘Métal Progressif’ vous effraient (ils sont tagués de cette manière), vous vous apercevrez sans doute que ce mot fourre tout est simplement là car, dans notre bas monde, il faut absolument coller des étiquettes partout…

Interprêtes

Chris Hodges, Ian Medhurst, Wayne Hoefle, Tim Gilbreath


Artiste : Foghat

Album : Under The Influence

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 01-11-2016

En voyant la date de sortie d’Under Influence’, je me suis tout simplement dit : « ils mettent n’importe quoi sur Internet ». Et puis, force est de constater que ‘Foghat’ sortent bien leur 16ème ou 17ème album studio (je sais même plus). ‘Tight Shoes’ écouté en boucle juste à l’usure du vinyl est un lointain souvenir mais en découvrant le premier titre ‘Under The Influence’, ça y est, j’y suis, avec 40 ans de moins (et un peu moins de douleurs musculaires). Ça balance et la tête et les pieds se mettent à battre tout seuls la mesure. Alors, oublions les grincheux qui diront que c’est du réchauffé : et bien moi, du réchauffé comme ça, j’en veux bien tous les jours !! A noter, une reprise du fameux ‘Slow Ride’ avec un son beaucoup plus puissant que la version initiale. Bref, pour les cinquantenaires, ce nouvel opus est une vraie cure de rajeunissement qui ne vous coûte pas cher, juste d’appuyer sur ‘play’ (c’était comme ça dans les magnétophones à cassettes) et de vous délecter tout simplement de ce moment simple de bonheur à écouter de la musique efficace et intemporelle…

Interprêtes

Bryan Bassett (Guitare), Charlie Huhn (Chant), Craig Macgregor (Basse), Roger Earl (Batterie), Dana Fuchs (Chant - invité)


Artiste : Hartmann

Album : Shadows And Silhouettes

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 02-11-2016

‘Oliver Hartmann’ qui a participé à different projets sort son 4ème album solo ‘Shadows And Silhouettes’ en cette fin 2016. On est dans un registre rock proche d’artistes comme ‘Brian Adams’. ‘Irresistible’ débute l’album avec un côté folk/rock qui me rappelle ‘The Hooters’. Le titre suivant, ‘High And You’ est du rock très classique et particulièrement mélodique. Avec ‘Glow’ et la voix erraillée d’Oliver, certains passages me font penser à ‘Bruce Springsteen’. La suite est à l’image des ces premiers titres, des titres pop/rock très accessibles à la sauce eighties où l’optimisme était de rigueur et des ballades mélancoliques comme le magnifique ‘Last Goodbye’. En résumé, s’il ne réinvente pas grand-chose, ‘Oliver Hartmann’, s’éloigne de son registre habituel Métal et sort un très bon album de pop/rock destiné à un public très large…

Interprêtes

Oliver Hartmann (Chant, Guitare), Armin Donderer (Basse), Mario Reck (Guitare), Markus Kullmann (Batterie)


Artiste : Soul Seller

Album : Matter Of Faith

Date de Sortie : 16-09-2016

Ajouté le : 03-11-2016

‘Soul Seller’ est un groupe Italien qui a sorti son premier album en 2011 et qui 5 ans après et quelques changements de line up, nous propose un 2ème opus ‘Matter Of Faith’. Tagué hard-rock, c’est plutôt un rock puissant qui vous attend à l’écoute des 12 titres taillés pour la radio comme ‘Given To Live’, ‘Memories’ ou encore ‘Get Away From The Light’. Tout est fait pour passer un bon moment d’écoute avec des mélodies immédiatement assimilables et des refrains accrocheurs. ‘Soul Seller’ est une mécanique bien huilée qui ravira certainement tous les amateurs de bonnes mélodies rock et de bons riffs de guitare…

Interprêtes

Eric Concas (Chant), Dave Zublena (Guitare, Chœurs), Cris Audisio (Guitare, Choeurs), Mirko "Mike" Zublena (Basse), Italo Graziana (Batterie, Chant), Simone Morandotti (Claviers)


Artiste : Bullettrain

Album : What You Fear The Most

Date de Sortie : 23-09-2016

Ajouté le : 04-11-2016

Encore la Suéde qui nous propose un nouvel album avec ‘Bulletrain’ et leur nouvel album ‘What You Fear The Most’. D’entrée, ça balance avec un ‘Memory Lane’ très classique mais diablement efficace et un refrain super accrocheur. Le titre suivant ‘Love Lies’ est de même facture, et on ne peut s’empêcher de secouer la tête sur son rythme d’enfer. Ça se calme un peu sur ‘Can’t Get Away’ moins rapide mais néanmoins très énergique. Ça repare de plus belle avec un ‘Fight With Me’ (un peu trop speed pour moi) pour embrayer sur un ‘We Salute You’, magnifique titre mid tempo et un refrain à rentrer dans la tête toute une journée. Le reste, toujours très mélodique, est toujours du même niveau jusqu’au dernier titre ‘Far Away’. Bref, comme vous l’aurez compris, ‘Bulletrain’ persiste et signe et ce ‘What You Fear The Most ‘ est fait pour un public adepte de métal mélodique puissant…

Interprêtes

Sebbe (Chant), Matt (Guitare), Robin (Guitare), Jonas (Batterie), Niklas (Basse)


Artiste : Edensong

Album : Years In The Garden Of Years

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 05-11-2016

‘Edensong’ est un groupe de musique progressive originaire de New-York. ‘Years In The Garden Of Years’ est seulement leur 2ème album en une quinzaine d’années d’existence. Ce n’est pas facile de pénétrer leur univers et les influences sont diverses : pour cet opus, les compositions sont un travail collaboratif de l’ensemble du groupe et l’on navigue entre styles rock et symphonique, musique atonale et mélodique, instruments acoustique et électriques. Les compositions assez longues (les 10 titres font entre 5 minutes et 9 minutes), sont très élaborées et renferment plusieurs parties où la flute et les cordes s’en donnent à cœur joie. Certains passages font penser à ‘Jethro Tull’ dans un style moins mélodique car la flute amène ici et là une dissonance toujours très bien maîtrisée. En conclusion, ‘Years In The Garden Of Years’ est une vraie réussite mais sera sans doute destiné à un public averti et vous demandera plusieurs écoutes pour pénétrer tous les recoins de chaque titre…

Interprêtes

Barry Seroff (Flûte), James Byron Schoen (Chant / Guitares), Stefan Paolini (Claviers), Td Towers (Basse), Tony Waldman (Batterie / Percussions)


Artiste : Opeth

Album : Sorceress

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 06-11-2016

On ne peut pas dire que le parcours d‘Opeth’, mené par ‘Mikael Akerfeld’ soit uniforme. Généralement, à chaque sortie d’album, on se demande ce qui va nous tomber dessus. Globalement, le style est de plus en plus progressif avec une tendance même psychédélique à certains endroits. Ce 12ème album des suédois continue dans cette lancée et il faut bien évidemment pas mal d’écoutes pour intégrer toute la variété des 13 titres (au total 16 avec 3 live d’anciens albums). ‘Persephone’ débute l’album dans la douceur avec un thème de guitare classique. On embraie directement sur un titre musclé ‘Sorceress’, avec une fin instrumentale dans un style très progressif. S’ensuit ‘The Wild Flowers’, un tempo marqué avec un thème mélant influences occidentales et orientales puis une partie instrumentale acoustique tout en délicatesse ou la voix reprend une phrase du thème principal pour finir de façon puissante comme le titre à commencé. ‘Will O he Wisp’, ballade acoustique, fait plutôt penser à des groupes des années 70, comme ‘Kansas’ ou ‘Jethro Tull’, Comme vous le voyez, il faut aimer les grands écarts pour apprécier à sa juste valeur ce nouvel opus d’Opeth’ qui peut paraitre peu accessible mais qui pour ma part se dévoile petit à petit et devient progressivement une évidence : le signe d’une maturité et d’un talent sans limite qui nous fait sortir de l’uniformité quotidienne car ‘Sorceress’ est tout sauf ça…

Interprêtes

Mikael Akerfeld (Chant / Guitares), Fredrik Åkesson (Guitares), Joakim Svalberg (Claviers), Martin Axenrot (Batterie), Martin Mendez (Basse)


Artiste : Epica

Album : The Holographic Principle

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 07-11-2016

La sortie d’un album d’Epica’ est toujours un moment très attendu par les adeptes de métal symphonique. Et bien, le moins que l’on puisse dire, c’est que ‘The Holographic Principle’ met les petits plats dans les grands. Tout d’abord, un thème comme leur imagination fertile sait nous concocter ; dans notre monde en constante évolution technologique, est-ce que la réalité virtuelle ne prend pas le pas sur la vraie réalité. Sur le plan musique, c’est encore plus symphonique et puissant que les opus précédents et ‘The Holographic Principle’ dégage une force jusque là inégalée. Après l’introducion instrumentale classique où les chœurs se font déjà très présents, ‘Edge Of The Blade’ et ‘A Phantasmic Parade’ plantent le décor avec un côté grandiose et se rapproche de ‘Thérion’. Les titres suivants sont du même tonneau et il faut attendre le 7ème titre pour avoir une ballade ‘Once Upon A Nightmare’. Quand à ‘Simone Simons’, elle est toujours au mieux de sa forme aussi bien dans les titres puissants que dans les plus calmes. Certes, ‘Epica’ reste destiné un public averti car les growls (chant guttural) de ‘Mark Jensen’ peuvent en dérouter certains. Néanmoins, si vous voulez découvrir ce groupe, écoutez ‘Beyond The Matrix’ qui est le titre le plus accessible et représentatif de l’album. A noter que Spotify nous gratifie de l’édition deluxe où les 5 dernier titres présentent une toute autre facette du groupe : 3 ballades acoustiques, 1 version acoustique d‘Immortal Melancholy’ et un déjanté ‘The Funky Algorihm’. En conclusion, avec ce dernier opus, ‘Epica’ n’a jamais si bien porté son nom : c’est comme si vous êtiez à un feu d’artifice et qu’il vous offrait bouquet final sur bouquet final…

Interprêtes

Simone Simons (Chant), Coen Jansen (Claviers), Isaac Delahaye (Guitares), Mark Jansen (Guitares), Rob Van Der Loo (Basse), Ariën Van Weesenbeek (Batterie)


Artiste : The Radio Sun

Album : Outside Looking In

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 08-11-2016

Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas de Suède mais d’Australie que sont originaires les membres du groupe ‘The Radio Sun’, pays qui nous avait plutôt habitué à du Rock puissant à la ‘AC/DC’. Et bien non, avec ce troisième album ‘Outside Looking In’, Nos Australiens continuent dans la lignée des opus précédents et nous proposent un rock très mélodique comme savent le faire des groupes présentés récemment sur ce site en 2016, à savoir, ‘Cry Of Dawn’, ‘Palace’ ou encore ‘Cruzh’. Tout est fait pour passer un bon moment avec des titres entre 3 et 4 minutes et des mélodies qui accrochent à la première écoute. Bref, un bon album de rock mélodique à mettre entre toutes les oreilles…

Interprêtes

Ben Wignall (Batterie), Jason Old (Chant / Claviers), Robbie Erdmanis (Basse), Stevie Janevski (Guitares)


Artiste : Karmakanic

Album : DOT

Date de Sortie : 22-07-2016

Ajouté le : 09-11-2016

De nouveau la Suède à l’honneur mais en musique progressive dans la grande tradition des groupes des années 70, ‘Karmakanic’ viennent de sortir leur 5ème album studio ‘DOT’ et si vous aimez les titres classiques couplet/refrain pas trop longs et bien, passez votre chemin : le premier titre, fresque de près de 25 minutes renferme une multitude de parties qui demandent forcément un attention d’écoute pour toutes se les approprier. Mais le résultat est là : là ou certains groupes nous auraient ennuyé sur la longueur, ‘Karmakanic’ réussit ce tour de force de nous captiver tout au long du titre sans nous lasser; les différentes parties s’enchaînent de façon naturelle et la juxtaposition de différents styles est tellement bien amenée que l’on peut passer d’une partie rock à un partie jazzy sans réellement s’en apercevoir, l’ensemble présentant une cohérence admirable. Et finalement, après avoir écouté le dernier titre qui n’est autre que la partie 2 du titre d’ouverture et qui clos l’album de façon magnifique, on se dit que ça n’aurait pas choqué du tout d’avoir l’ensemble un seul titre. En résumé, ‘DOT’ est un album qui nécessite de sortir de notre monde où tout va trop vite et de se poser le temps d’un instant pour en apprécier toute sa richesse; pour ma part, il vient rejoindre la discothèque idéale de tout amateur de style progressif…

Interprêtes

Göran Edman (Chant), Jonas Reingold (Guitares, Basse, Claviers, Choeurs), Krister Jonsson (Guitare), Lalle Larsson (Claviers, Choeurs), Morgan Ågren (Batterie), Nils Erikson (Chant), Alex Reingold (Invité, Chant), Andy Bartosh (Invité, Guitares), Andy Tillison (Invité, Orgue Hammond), Christine Lenk (Invité, Chant), Norah Reingold (Invité, Chant), Ray Aichinger (Invité, Saxophone, Flûte)


Artiste : Mirrormaze

Album : Break The Horizon

Date de Sortie : 07-07-2016

Ajouté le : 10-11-2016

‘Mirrormaze’ est un groupe de métal progressif que je découvre et qui vient de sortir son deuxième album ‘Break The Horizon’ mi 2016. A la première écoute (certainement pas assez concentré sur ce que j’écoutais), je n’avais pas accroché. Et puis, une nouvelle écoute m’a permis de réellement découvrir ce dernier opus très riche et varié avec des ruptures de style de rythme tout au long des titres. Et puis, le dernier titre ‘Crystal’ en trois parties totalisant environ 30 minutes résume à lui seul le talent de ce jeune groupe avec des compositions complexes en tiroirs où l’on navigue entre métal et rock progressif sans aucun ennui et avec une réelle cohérence d’ensemble. Bref, même s’ils restent destinés à un public restreint, ‘Mirrormaze’ nous démontrent que le métal progressif, lorsqu’il est présenté avec autant de virtuosité, est un réel régal pour les oreilles…

Interprêtes

Davide Penna (Guitares), Davide Penna (Chant), Fabio Nasuelli (Batterie), Juan Manuel Savoini (Basse), Samuele Lanfranchini (Claviers)


Artiste : Sonata Arctica

Album : The Ninth Hour

Date de Sortie : 07-10-2016

Ajouté le : 11-11-2016

‘Sonata Arctica’ est un groupe de métal qui en est déjà à son 9ème album mais qui a eu un parcours certainement moins productif depuis le milieu les années 2000. Ce nouvel album est pour ma part un réel renouveau au niveau de l’inspiration. ‘The Ninth Hour’, beaucoup plus mélodique et varié que ces prédécesseurs, fort de 12 titres, m’a accroché dès la première écoute. D’entrée, ‘Closer To An Animal’ et ‘Life’ sont énergiques sans être trop speed avec des variations de rythme comme le groupe nous avait habitués dans leurs premiers opus. Avec ‘Fairytale’, un des titres les plus speed de l’album, le refrain vous rentre directement dans la tête. On a ensuite droit à une ballade magnifique ‘We Are What We are’ et on ne se peut que se rappeler les titres comme ‘Tallulah’ (2001) ou ‘Letter To Dana’ (1999). La suite est à l’image du début, des mélodies inspirées plus ou moins puissantes avec un côté symphonique beaucoup plus présent. Pour conclure, avec ce ‘The Nith Hour’, ‘Sonata Arctica’ nous gratifie d’un album accessible à un plus grand nombre que les précédents et marque un bénéfique retour aux sources…

Interprêtes

Elias Viljanen (Guitares), Henrik Klingenberg (Claviers), Pasi Kauppinen (Basse), Tommy Portimo (Batterie), Tony Kakko (Chant / Claviers)


Artiste : Fractal Mirror

Album : Slow Burn 1

Date de Sortie : 18-03-2016

Ajouté le : 12-11-2016

Les Néerlandais de ‘Fractal Mirror’ on sorti en 2016 leur 3ème album studio ‘Slow Burn 1’. D’un style rock progressif, ils nous emmènent dans leur univers fait de calme et d’intimité. Ça démarre avec ’Prelude’ qui plante le décor de l’album : une courte ballade un peu à la ‘Roxy Music’ ou plus récemment ‘Blackfield’ ; viennent ensuite ‘Miracle’ et ‘Numbers’ avec leurs mélodies aériennes teintées seventies. Les titres suivants sont à l’image de ce début d’album : tantôt teintés de mélancolie, tantôt psychédélique mais toujours dans une atmosphère paisible où la voix de ‘Leo Koperdraat’, profonde et toujours en retenu, s’intègre parfaitement. Comme vous l’aurez compris, ce ‘Slow Burn 1’ est un album à écouter dans le calme et accessible pas seulement aux amateurs de musique progressive…

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Ed Van Haagen (Basse, Claviers, Programmation), Leo Koperdraat (Chant, Guitare, Claviers), Frank L. Urbaniak Batterie, Percussions), + Invités : Brett Kull (Guitare, Choeurs), Don Fast (Guitare), Charlotte Koperdraat (Chœurs), Patrick Farrell (Chœurs), Kenny Bissett (Basse), Jason Himmelberger (Chœurs), Peter Swart (Guitare), Leopold Blu Sky (Basse)


Artiste : Eilera

Album : Face Your Demons

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 13-11-2016

‘Eilera’, chanteuse, guitariste et auteur composieur Française, accompagnée de musiciens talentueux, sort son 4ème album studio et c’est avec cet opus que je la découvre. On est dans un registre classique entre rock et métal avec des compositions mélodiques qui mettent en avant sa voix pouvant se rapprocher de chanteuses de la scène métal comme ‘Sharon den Adel (‘Within Temptation’) ou Simone Simons (‘Epica’). La comparaison s’arrête là car, même si on a droit à des riffs de guitare sur certains titres, l’ensemble est beaucoup moins métal que les groupes cités et on se rapprocherait du style (réel) d‘Anette Olzon’ qui n’était pas franchement à sa place avec ‘Nightwish’ (écoutez son dernier album ‘Shine’). En résumé, ‘Eilera’ continue son bonhomme de chemin et bien qu’elle ait la capacité avec ce ‘Face Your Demons’ de toucher un lage public, le fait de sortir un ‘chouïa’ des sentiers balisés ne lui ouvrira certainement pas les portes des radios Françaises, et c’est bien dommage…

Interprêtes

Aurélie Potin Suau ' Eilera' (Chant), Jan Sormo (Basse), Lauri Salomaa (Claviers), Roni Seppänen (Guitares), Toni Paananen (Batterie)


Artiste : Iron Mask

Album : Diabolica

Date de Sortie : 21-09-2016

Ajouté le : 14-11-2016

Avec les Belges d‘Iron Mask’, pas de surprise, c’est du power métal symphonique qui vous attend. C’est vrai dans l’ensemble mais ce ‘Diabolica’ va au dela des stéréotypes car, dès la première écoute, on rentre facilement dans les titres qui d’une part sont assez différents les uns des autres et d’autre part amènent chacun leur dose de mélodie imparable. C’est certain, si les gros riffs de guitare ainsi que les chanteurs poussant à fond leur voix ne sont pas votre tasse de thé, passez votre chemin. Pour les autres, testez en écoutant rien que le premier titre ‘I Don’t Forget, I Don’t Forgive’ : si vous êtes insensible au refrain et au solo de guitare, et bien, restez en là. Sinon, vous avez de grande chance d’aimer tout le reste. A noter, le dernier titre ‘Cursed In The Devil’s Mill’, de près de 14 minutes qui est un bon condensé de ce que ‘Iron Mask’ nous propose tout au long de ‘Diabolica’ avec des changements de rythmes et d’ambiances où les solos de guitare de ‘Dushan Petrossi’ me rappelle le jeu d’un certain ‘Eddie Van Halen’. Pour conclure, ce dernier opus est une réussite totale et sera certainement pour les amateurs de métal mélodique à intégrer en bonne place dans leur discothèque…

Interprêtes

Diego Valdez (Chant), Dushan Petrossi (Guitares), Ramy Ali (Batterie), Vassili Moltchanov (Basse)


Artiste : Hardline

Album : Human Nature

Date de Sortie : 14-10-2016

Ajouté le : 15-11-2016

‘Hardline’ n’est pas à proprement parlé un groupe très prolifique car en une quinzaine d’années d’existence, ils ne sortent que leur 5ème album studio ‘Human Nature’. Leur style est marqué par une forte influence hard rock des années 70 avec un son plus puissant. Tous les titres sont un condensé de ce que des groupes comme ‘Deep Purple’, ‘Foreigner’ ou encore ‘Uriah Heep’ on pu produire dans ces années là. Les 2 premiers accords de la ballade ‘Human Nature’ me font penser à ‘Dream On’ d’Aerosmith’. Tout est fait pour passer un bon moment avec des mélodies ultra efficaces qui nous font tapper du pied pour les morceaux les plus rythmés et avec de superbes ballades à l’image de ‘Take Your Home’. Bref, ‘Human Nature’ est à consommer sans modération pour tout amateur de hard rock classique et au délà, est accessible au plus grand nombre…

Interprêtes

Alessandro Del Vecchio (Claviers), Anna Portalupi (Basse), Francesco Jovino (Batterie), Johnny Gioeli (Chant), Josh Ramos (Guitares)


Artiste : Existance

Album : Breaking The Rock

Date de Sortie : 15-10-2016

Ajouté le : 16-11-2016

On continue dans le hard rock : après ‘Hardline’, c’est au tour d‘Existance’, groupe Français, de sortir son 2ème album ‘Breaking The Rock’. Le style est plus métal qu’Existance’ et on se rapproche plus de groupes comme ‘Saxon’ pour les titres les plus heavy. C’est hyper classique mais très efficace avec un parfait équilibre entre les parties chantées et les solos de guitare où ‘Antoine’ et ‘Julian’ s’en donnent à cœur joie et montrent ainsi une belle complicité. Il n’y a pas de temps mort et tous les morceaux s’enchaînent dans un train d’enfer jusqu’au dernier titre éponyme de l’album. Bref, ‘Existance’ est un groupe qui n’aurait pas dépareillé dans les années 80 et ce ‘Breaking The Rock’, pour parodier une célèbre pub de barre chocolatée, « c’est de la dynamite !!»…

Interprêtes

Antoine Poiret (Guitares), Julian Izard (Chant / Guitares), Julien Robilliard (Basse), Nicolas Martineau (Batterie)


Artiste : Tyketto

Album : Reach

Date de Sortie : 14-10-2016

Ajouté le : 17-11-2016

Pour ceux qui ne connaissent pas ‘Tyketto’, c’est un groupe qui s’est formé dans les années 90 avec son chanteur ‘Danny Vaughn’ et qui surfait dans le courant du rock de l’époque avec des groupes comme ‘Def Leppard’, ‘Whitesnake’ ou ‘Bon Jovi’. Après bien des années d’absence, pendant lesquelles ‘Danny Vaughn’ a sorti des albums solos, ‘Tyketto’ s’est ensuite reformé en 2012 avec la sortie de ‘Dig In Deep’ et 2016 voit la sortie de ‘Reach’. Et bien, pas de surprise, on retrouve le style des débuts avec un rock très mélodique et des titres teintés eighties super efficaces. On navigue entre titres mid tempo comme ‘Reach’ ou ‘Circle The Wagons’, d’autres plus rythmés comme ‘The Fatest Man Alive’, ‘Kick Like A Mule’ ou ‘Big Money’ et d’autres encore, beaucoup plus calmes comme ‘Letting Go ‘ ou ‘Scream’. Pour conclure, sans rien révolutionner, ‘Tyketto’ fait comme on dit un ‘good job’ et sort un album à consommer sur place qui vous permettra sans doute de passer un moment très agréable…

Interprêtes

Danny Vaughn (Chant), Chris Childs (Basse), Chris Green (Guitares), Ged Rylands (Claviers), Michael Clayton (Batterie)


Artiste : Kee Marcello

Album : Scaling Up

Date de Sortie : 14-10-2016

Ajouté le : 18-11-2016

Pour les plus jeunes, ‘Kee Marcello’ a été, fin des années 80, membre du groupe ‘Europe’ (après la période ‘The Final Countdown’). Ce talentueux guitariste continue depuis une carrièe solo et vient de sortir en 2016 un nouvel album ‘Scaling Up’. Bien évidemment, l’ensemble reste influencé par ces sources hard rock mais chaque titre est un bijou mélodique avec des refrains sur mesure et est agrémenté d’un solo de guitare comme Kee en a le secret. A noter 2 titres de la période ‘Europe’, ‘Wild Child’ et ‘Don't Know How To Love No More’ qui n’avaient jamais été sortis et qui ont été réenregistrés et réarrangés pour cet album. Pour conclure, voici ce que Kee a déclaré à la sortie de son dernier opus : «Toute l’idée de ‘Scaling Up’ a été d’utiliser la musique de mon passé comme une toile pour peindre une image de ce que je suis aujourd’hui et vers quoi je tends dans le futur en tant que guitarise, chanteur et compositeur. Je pense avoir trouvé le bon équilibre entre le passé et le présent, et c’est interprété par le meilleur groupe de musiciens avec lequel je n’ai jamais eu l’honneur de jouer !»…

Interprêtes

Kee Marcello (Chant, Guitares, Claviers), Darby Todd (Batterie), Ken Sandin (Basse), Mattias Eklundh (Guitares / Invité), Michele Luppi (Claviers / Invité)


Artiste : Marcela Bovio

Album : Unprecedented

Date de Sortie : 23-09-2016

Ajouté le : 19-11-2016

Après une dizaine d’années d’existence, le groupe ‘Stream Of Passion’ a décidé de mettre fin à son aventure et sa chanteuse ‘Marcela Bovio’ en a profité pour sortir un album solo en acoustique simplement accompagné par un quatuor à cordes, ‘Le Dudok Quartet’. On connaissait déjà sa voix sublime au sein de ‘Stream Of Passion’ mais ce ‘Unprecedented’ met évidemment encore plus en avant son talent d’autant plus que ce sont des titres qu’elle a composé et qui sont donc infuencés par son Mexique natal. Il faut bien évidemment s’abandonner complètement à cet album pour en retirer toute la richesse et la beauté, le mariage entre les cordes et la voix amenant très souvent ce petit frisson si significatif d’une émotion à l’état pur (sa voix lyrique est d’une intensité rare sur ‘Stars’). En conclusion, on ne peut que saluer cet audacieux choix de Marcela qui prend le risque de se couper des fans de ‘Stream Of Passion’ mais également d’un public plus large mais qui va certainement ravir tous les amateurs à la recherche de belles découvertes musicales…

Interprêtes

Marcela Bovio (Chant), Le Dudok Quartet : Judith Van Driel (Violon), Marleen Wester (Violon), Lotte de Vries (Alto), David Faber (Violoncelle)


Artiste : Beth Hart

Album : Fire On The Floor

Date de Sortie : 14-10-2016

Ajouté le : 20-11-2016

‘Beth Hart’, que j’avais découvert en 2015 avec ‘Better Than Home’, vient de sortir en 2016 un nouvel album ‘Fire On The Floor’. Contrairement à ‘Beter Than Home’ qui était relativement nostalgique, ce dernier opus est nettement plus positif. D’entrée, avec ‘Jazz Man’, vous vous surprenez à claquer des doigts en rythme. Le deuxième titre, ‘Love Gangster’, même si l’on retrouve un mid tempo plus mélancolique, la voix est là au rendez-vous et vous transmet des émotions comme peu d’artistes savent faire. Suit ‘Coca Cola’ une sorte de blues désinvolte où sa voix fait merveille et le titre suivant ‘Let’s Get Together’ est très pop à la mode eighties. La suite est faite du même tonneau, un mélange de style pop, blues, rock, jazz, gospel et j’en passe. Bref, avec ce ‘Fire On The Floor’, ‘Beth Hart’ montre encore une évolution et confirme, s’il en était besoin, que son talent est toujours intact et qu’elle continue à nous toucher toujours autant par sa voix et ses compositions empruntes d’une réelle émotion…

Interprêtes

Beth Hart (Chant / Guitares / Claviers / Batterie / Piano), Brian Allen (Basse), Dean Parks (Guitares), Ivan Neville (Claviers), Jim Cox (Claviers), Michael Landau (Guitares), Rick Marotta (Batterie), Waddy Wachtel (Guitares)


Artiste : Pretenders

Album : Alone

Date de Sortie : 21-10-2016

Ajouté le : 21-11-2016

Née dans les années 50, ‘Chrissie Hynde’, a toujours été l’emblème de la rockeuse libre et engagée car au cours des années 70, les groupes de rock avec une chanteuse qui de plus jouait de la guitare électrique n’étaient pas légion. Et oui, comme quoi le rock ça conserve, elle vient de fêter ses 65 ans et sort sous le nom de son groupe ‘Pretenders’, un nouvel album, ‘Alone’. Tout d’abord, d’entrée, avec le titre éponyme, c’est la voix si caractéristique qui vous revient en mémoire et vous renvoie quelques trente cinq ans en arrière et ‘Precious’ qui tournait en boucle sur le microphone familial. Certes, c’est un peu moins enlevé mais la magie est toujours là : des titres courts et simples dans la plus pure tradition d’un rock direct, sans artifice mais bougrement efficace. On a également droit à des titres plus calmes qui font également partie de sa marque de fabrique comme ce magnifique ‘Let’s Get Lost’ ou ‘Death Is Not Enough ‘. En résumé, ‘Alone’ nous replonge quelques années en arrière et permettra aux plus jeunes de découvrir une voix de légende du rock…

Interprêtes

Chrissie Hynde (Chant, Guitare), Dave Roe (Basse), Dan Auerbach (Chant / Guitares), Kenny Vaughan (Guitares), Leon Michels (Claviers), Richard Swift (Batterie), Russ Pahl (Pedal Steel)


Artiste : C.T.P.

Album : Now & Then

Date de Sortie : 07-10-2016

Ajouté le : 22-11-2016

Avant cet album, je n’avais jamais entendu parler de ‘Christian Tolle’, guitariste et journaliste Allemand qui a invité des musiciens rencontrés tout au long de sa carrière pour sortir ‘Now & Then’. Par conséquent, c’est un album très varié mélangeant du hard rock, du blues rock, du rock mélodique, des ballades et même un titre instrumental jazz rock. On passe un bon moment à écouter ce melting pot de styles, où 6 chanteurs différents se partagent les différents titres. S’il ne fallait retenir que quelques titres, je dirais ‘Magic Pudding’ pour sa rythmique, ‘The Real Thing’ pour sa mélodie, ‘Changed’ pour son côté enlevé. Bref, ce ‘Now & Then’ ravira sans doute un public assez large habitué à mélanger hard rock et rock plus mélodique…

Interprêtes

Christian Tolle (Guitare, Basse) + Invités : Michael Voss (Chant), John Cuijpers (Chant), John Parr (Chant), Rick Riso (Chant), Philip Bardowell (Chant), David Reece (Chant), Chuck Wright (Basse), Doug Aldrich (Guitare), Guido Lehmann (Mandoline), Harold Van Gestel (Choeurs), Lauren Scheff (Basse), Michael Landau (Guitare), Morris Adriaens (Guitare), Pit Hupperten (Choeurs), Raymond Herveille (Batterie), Stephan Scheuss (Choeurs), Steve Lukather (Guitare), Tim Pierce (Guitare)


Artiste : TCP

Album : Temporal Chaos

Date de Sortie : 12-07-2016

Ajouté le : 23-11-2016

Encore un groupe de rock progressif que je découvre en 2016. ‘TCP’ (‘pour Temporal Chaos Project’) est un groupe Américain qui vient de sortir son troisième album ‘Temporal Chaos’. Plus réservé aux adeptes de musique progressives, il vous faudra certainement plusieurs écoutes pour découvrir entièrement ce dernier opus tellement il est dense et riche d’autant plus que les 8 titres, 4 font entre 9 minutes et 12 minutes; la première écoute m’a simplement permis de me rendre compte d’une multitude d’influences puisées, ici et là, aussi bien dans d’anciennes formations que dans des groupes plus récents et que tous ces mélanges sont tellement judicieux qu’il en ressort un univers propre à ‘TCP’. Rien qu’en écoutant le titre ‘Forest Of Lovelies’ je pourrais citer en vrac, ‘Genesis’, ‘Pink Floyd’, ‘Alan Parson Project’, ‘IQ’, ‘Marillion’ ou encore ‘Pendragon’. L’introduction d‘Impetus’ me fait penser à ‘Arena’ et le chant de ‘Paul Manzi’, le chant central d’enfants est une pure merveille et le final digne des plus grandes compositions progressives. Il n’y a vraiment rien à jeter et tout au long des titres, on est balancé entre des parties d’une force émotionnelle incroyable et d’autres d’une fabuleuse créativité. Bref, ce ‘Temporal Chaos’ est un exemple type d’album dans la plus pure tradition de la musique progressive des 40 dernières années et peut être une porte d’entrée accessible à ceux qui voudraient découvrir ce style…

Interprêtes

Henry Tarnecky (Chant, Claviers), Blake Tobias (Basse, Claviers), Jack Wright (Guitare, Batterie), Glenn Arpino (Claviers)


Artiste : Love De Vice

Album : Pills

Date de Sortie : 24-06-2016

Ajouté le : 24-11-2016

Les Polonais de ‘Love De Vice’ sortent en 2016 leur 3ème album et c’est encore un groupe que je découvre avec ce ‘Pills’. D’entrée, avec ‘No Escape’, c’est du rock moderne et efficace à la Muse et des riffs de guitares rageurs. Mais, à chaque titre, on découvre une autre facette du groupe : ‘Ritual’ est un titre mid tempo beaucoup plus sombre qui utilise des cordes qui renforcent cette atmosphère de noirceur. Avec ‘Best Of World’, on se retrouve dans une ballade acoustique mélancolique accompagnée par une rythmique à la ‘Phil Collins’. Le titre suivant, ‘Afraid’ est plus rock avec la phrase principale reprise tout au long du titre qui pose toujours la même question à laquelle on attend une réponse mais qui ne vient jamais. ‘Pills’, est de nouveau un titre acoustique très réussi avec une alternance entre le violon et la voix très sensible de ‘Kasia Granecka’. On a même droit en fin d’album à du blues avec ‘Nobody Owns Me’. Bref, comme vous l’aurez compris, même s’ils ne révolutionnent pas grand-chose, il ne faut pas aimer l’uniformité pour adhérer à ce ‘Pills’ qui nous offre toute une palette de styles différents…

Interprêtes

Andrzej "Messi" Archanowicz (Guitare), Tomasz "Kudel" Kudelski (Batterie), Robert "R.i.P." Pelka (Basse), Krzysztof "Krzychu" Slaby (Claviers), Pawel "Ozzie" Granecki (Chant, Guitare)


Artiste : Evership

Album : Evership

Date de Sortie : 01-07-2016

Ajouté le : 25-11-2016

Bien qu’ils soient originaires de Nashville, ‘Evership’ est un groupe de rock progressif dans la plus pure tradition des groupes des années 70. 6 titres en tout et 5 qui vont de plus de 9 minutes à près de 14 minutes, voici ce qui vous attend avec cet album éponyme du groupe qui est le premier bébé de ‘Shane Atkinson’ qui n’a jamais arrêté de composer depuis les années 90 et qui déclare avoir de la matière pour au moins 4 albums. Ses influences sont variées : ça va d’artistes du rock progressif des années 70 à des compositeurs classique et d’opéra en passant par des grands noms de la musique comme ‘Chick Corea’ ou ’Al Di Meola’. Et le résultat est un magnifique melting pot progressif mélodique, riche et dense aussi bien sur le plan instumental que sur le plan vocal et Il vous faudra certainement plusieurs écoutes pour en tirer la substantifique moelle. En définitive, ‘Evership’ est encore une découverte progressive de cette année 2016 qui enchantera tous les fans de ce style et je l’espère même au délà…

Interprêtes

Shane Atkinson (Chant, Claviers, Batterie), Beau West (Chant), + Invités : James Atkinson (Guitare), Rob Higginbotham (Guitare), Jaymi Millard (Basse), Nicelle Priebe (Violon), Mike Priebe (Choeurs), Brandon Vestal (Guitare), Dan Smalley (Guitare)


Artiste : Peter Hanmer

Album : Wide Open Spaces

Date de Sortie : 16-06-2016

Ajouté le : 26-11-2016

Comment dire, ‘Peter Hanmer’ est un peu le croisement instrumental entre ‘Pink-Floyd’, ‘Alan Parson Project’, ‘Santana’ et même ‘Deep Purple’ car il a du tomber dans la marmite du rock progressif quand il était petit tellement on se rapproche de ces groupes.Originaire d’Afrique du Sud, il vient de sortir ‘Wide Open Spaces’, un ensemble de titres instrumentaux où l’on navigue entre guitare acoustique et guitare électrique de façon naturelle et on a l’impression de connaître déjà chaque mélodie car elle nous rappelle un des groupes cités plus haut ; c’est même flagrant sur ‘Distant Horizon – Pt2’ où l’on se retrouve, quelques 40 ans en arrière dans ‘Dogs ‘ des ‘Floyds’. En résumé, un bon disque instrumental très mélodique qui ravira non seulement tout fan de musique progressive des années 80 mais également accessible à un public beaucoup plus large…

Interprêtes

Peter Hanmer (Guitare, Claviers), Larry Rose (Batterie, Percusions), Dave Sharp (Orgue Hammond, Basse, Piano, Saxophone)


Artiste : Afforested

Album : Frithu

Date de Sortie : 01-07-2016

Ajouté le : 27-11-2016

‘Afforested’ est un groupe créé par 2 frères d’origine Anglaise, Alex and Jonathan Betts; ils viennent de sortir leur 2ème album et sont très discrets sur la toile car il est bien difficile de trouver de l’information sur ce dernier opus ‘Frithu’ qui ne défraie pas la chronique. Le style est folk et ils mélangent des instruments acoustiques et électriques. Parmi leurs influences, on peut citer des groupes comme ‘Jethro Tull’ ou ‘Renaissance’ avec un son bien ancré dans les années 70/80. Il ne révolutionne pas le genre mais on passe un bon moment à écouter les 12 titres qui sont inspirés de légendes médiévales mettant en scène des personnages vivant dans les forêts. Bref, ‘Frithu’ devrait être bien accueilli par tout fan de folk traditionnel…

Interprêtes

Jonathan Betts (Chant, Guitare, Basse, mandolin), Alex Betts (Claviers, Batterie, Flute)


Artiste : Blind Ego

Album : Liquid

Date de Sortie : 21-10-2016

Ajouté le : 27-11-2016

Blind Ego est le projet solo de ‘Kalle Wallner’, le guitariste Allemand qui officie dans le groupe ‘RPWL’. Il sort un nouvel album ‘Liquid’ et pour l’occasion il a invité des musiciens et chanteurs talentueux de la scène progressive internationale. On est plongé d’entrée dans une ambiance rock avec des alternances entre parties acoustiques et électriques. A certains endroits, on ne peut s’empècher de faire référence à RPWL (comme cette intro de ‘Tears And Laughter’), mais dans l’ensemble, on découvre avec cet opus un style mélodique qui lui est propre avec des titres rock et puissants flirtant de temps en temps avec le hard rock. A noter le dernier titre, ‘Speak The Truth’, magnifique ballade qui clos l’album de façon admirable. En résumé, ce ‘Liquid’ est un très bon cru et, même s’il nécessite plusieurs écoutes pour en découvrir tous les recoins, reste accessible à un public assez large…

Interprêtes

Kalle Wallner (Guitare) + Invités : Aaron Brooks (Chant), Arno Menses(Chant), Erik Ez Blomkvist (Chant), Heiko Jung (Basse), Michael Schwager (Batterie), Ralf Schwager (Basse), Sebastian Harnack (Basse)


Artiste : Visionatica

Album : Force Of Luna

Date de Sortie : 20-05-2016

Ajouté le : 28-11-2016

En écoutant ‘Force Of Luna’ de ‘Visionatica’, on a tout d’abord du mal à croire que ce n’est que leur premier album et ensuite on se dit qu’un groupe comme ‘Within Temptation’ aurait très bien pu sortir ce genre d’album d’autant plus que le registre de ‘Tamara’ est très proche de celui ‘Sharon Den Adel’. Après l’introduction instrumentale d’usage pour ce type de groupes (avec des chœurs à gogo), on démarre en trombe avec un ‘Swamp Of The World’ qui campe le décor et déjà la ressemblance avec leurs ainés est flagrante. On sent un réel potentiel chez ce jeune groupe qui collectionne les titres efficaces et mélodiques avec une impression de naturel et de facilité. En résumé, nos Allemands de ‘Visionatica’ risquent fort de faire parler d’eux dans les années à venir et de rallier tous les fans de Métal Symphonique à leur cause…

Interprêtes

Tamara Avodem (Chant), Michael (Basse), Gerhard (Batterie), Manuel (Guitare)


Artiste : Dare

Album : Sacred Ground

Date de Sortie : 15-07-2016

Ajouté le : 29-11-2016

‘Dare’ est un groupe qui a sorti son premier disque en 1988 et qui est le projet de ‘Darren Wharton’, l’ancien claviériste de ‘Thin Lizzy’. Et bien quelques 28 ans après le premier album, ‘Sacred Ground’ voit le jour en 2016 et l’on retrouve le guitariste d’origine ‘Vinny Burns’ qui a œuvré entre temps dans d’autres formations, entre autres ‘Asia’. Les 11 titres sont de vrais bijoux mélodiques et le style reste bien ancré dans les années 80 avec des influences des groupes de cette époque comme ‘Foreigner’. Le duo retrouvé Darren/Vinnny fonctionne à merveille et on sent une profonde émotion dans certaines compositions comme ‘Every Time You Say Good Bye’ ou ‘All Our Brass Was Gold’ qui me rappellent la mélancolie dégagées par certains titres de ‘Bruce Springsteen’. Bref, nos Anglais de ‘Dare’ sortent, loin des modes, un album hors du temps qui ravira tous les fans mais qui devrait, espérons le, les faire découvrir à un large public…

Interprêtes

Darren Wharton (Chant / Claviers), Vinny Burns (Guitares), Kevin Whitehead (Batterie), Marc Roberts (Claviers), Nigel Clutterbuck (Basse), Paris Wharton (Guitares / Invité)


Artiste : Metalwings

Album : Fallen Angel In The Hell

Date de Sortie : 12-05-2016

Ajouté le : 30-11-2016

‘Metalwings’ est un groupe qui nous vient de Bulgarie et 2016 voit la sortie de leur premier EP. Cette nouvelle formation a été créée par une soprano ‘Stela Atanasova’ également violoniste et claviériste; ils évoluent dans un style métal symphonique qui les font se rapprocher des ténors du genre avec des compositions très mélodiques où le piano et le violon amènent une touche classique et s’imbriquent parfaitement avec les guitares électriques. Finalement, ‘Metalwings’ se situe à la frontière de groupes comme ‘Within Temptation’ pour les mélodies, ‘Coronatus’ pour la similitude vocale et ‘Lyriel’ pour le côté Folk amené par le violon et on peut penser qu’ils devraient se faire une bonne place dans les années à venir parmi les références du genre…

Interprêtes

Stela Atanasova (Chant, Violon, Claviers), Grigor Kostadinov (Guitare), Krastyo Jordanov (Guitare, Chant, Flute), Konstantin Uzunov (Basse), Angel Kitanov (Claviers), Blackie (Batterie)


Artiste : Theatre Des Vampires

Album : Candyland

Date de Sortie : 14-10-2016

Ajouté le : 01-12-2016

On connait les Italiens de ‘Theatre Des Vampires’ pour leur côté rock assez noir où généralement les thèmes abordés ne sortent pas du monde des ‘bisounours’. Avec ce ‘Candyland’, c’est l’histoire de cet établissement de Pensylvanie qui cachait les adultes et les enfants atteints de troubles mentaux sévères et qui était décrit comme « l’enfer sur terre ». Pas facile d’aborder des sujets de ce type mais le style de ‘Theatre Des Vampires’ s’y prette très bien. On découvre un album très varié et remplis de très bonnes suprises comme cet entraînant ‘Resurection Mary’, cet envoutant ‘Delusional Denial’, ‘Candyland’ soulignant le côté pesant de cet univers et ce magnifique ‘Pierrot Lunaire’ qui ne peut que toucher l’auditeur par sa lencinente mélodie. Globalement, cet album est d’une très grande cohérence mais certainement destiné à un public averti et demande plusieurs écoutes pour penétrer ce monde très particulier…

Interprêtes

Sonya Scarlet (Chant), Giorgio Ferrante (Guitar, Chœurs), Zimon Lijoi (Basse, Chœurs), Fabian Varesi (Claviers, Chœurs), Gabriel Valerio (Batterie, Chœurs)


Artiste : Eric Johnson

Album : EJ

Date de Sortie : 07-10-2016

Ajouté le : 02-12-2016

‘Eric Johnson’ va bientôt fêter ses 40 ans de carrière et il continue son petit bonhomme de chemin loin du tapage médiatique. Il vient de sortir un nouvel album au simple nom de ses initiales ‘EJ’ qui est à l’image du contenu dépouillé allant à l’essentiel de la musique. Pas de fioritures, il a troqué sa Stratocaster pour une guitare acoustique avec un voyage dans un monde limpide et intimiste. On navigue entre des ballades, un thème Espagnol, du folk et même du jazz avec une émotion palpable dans l’interprêtation qui nous touche. En résumé, ce ‘EJ’ est un album apaisant et est à recommander à tout public qui recherche avant tout l’authenticité dans la musique…

Interprêtes

Eric Johnson (Chant / Guitares) + Invités : Chris Maresh (Basse), Doyle Dykes, John Hagen (Violoncelle), Molly Emerman (Violon), Roscoe Beck (Basse), Tommy Taylor (Batterie), Wayne Salzmann (Batterie)


Artiste : Cécile Corbel

Album : Vagabonde

Date de Sortie : 06-10-2016

Ajouté le : 03-12-2016

‘Cécile Corbel’, chanteuse et harpiste, a déjà à son actif 5 albums studio et des BO de films (dont le dernier ‘Terre des Ours’) en un peu plus de 10 ans de carrière. ’Vagabonde’ est donc le 6ème album studio de la Bretonne où elle continue à nous faire voyager dans son monde folklorique. Pour cet opus, elle repousse les limites de sa simple Bretagne pour embarquer des invités comme le sénagalais ‘Faada Freddy’ avec le titre ‘La Fille Sans Nom’, magnifique mélange des cultures pour ce style « Celti-Sénégalais », avec une imbrication totale et magnifique des 2 influences. Bien entendu, la voix de Cécile est toujours remplie d’émotions et nous berce tout au long des 13 titres. Pour conclure, bien au-delà de ses racines, ‘Céline Corbel’ nous offre avec ce ‘Vagabonde’ des compositions en dehors du temps et des frontières, une sorte d’album universel qui devrait ravir un public assez large…

Interprêtes

Cécile Corbel (Chant / Harpe), Anne-sophie Gole (Accordéon, Flûte), Antoine Solmiac (Violon), Benoit Volant (Violon), Camille Philippe (Guitares / Mandoline), Christophe Piot (Batterie), Cyril Maurin (Guitares / Banjo), Cyrille Bonneau (Flûte), Ewen Henderson (Fiddle), Gary Innes (Accordéon), Julien Grattard (Violoncelle), Mark Scobbie (Batterie), Pierre Cadoret (Flûte), Ross Saunders (Basse), Ryan Murphy (Flûte), Simon Caby (Guitares / Batterie / Harmonium), Faada Freddy (Chant / Invité), Gabriel Yacoub (Chant / Invité), Les Moorings (Chant / Invité)


Artiste : Popa Chubby

Album : The Catfish

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 04-12-2016

‘Ted Horowitz’ ne vous dira pas forcément grand-chose mais ‘Popa Chubby’ certainement beaucoup plus. Fort maintenant d’une vingtaine années de carrière et du même nombre d’album studio, il revient avec un nouvel album ‘The Catfish’ toujours dans la grande tradition du blues rock. Mais, ce ‘The Catfish’, même si l’on reste dans le schéma classique des 3 accords de base, c’est aussi des incartades dans le monde du funk avec ‘Going Downtown’ ou ‘Good Thing’, du reggae avec ‘Bye Bye Love’ ou encore du jazz avec ‘Wes Is More’ ou la basse fait merveille. On a droit également à un ‘Motorhead Saved My Life’ endiablé où Popa nous raconte comment la musique de ‘Mothoread’ l’a sorti de son Brooklyn natal ou ce blues aérien à la ‘Gilmour’ en hommage à l’attentat de ‘Charlie Hebdo’ qui vous file la chair de poule. Bref, tout est bon dans ce ‘The Catfish’ et il est à recommander à tous ceux qui recherche de l’authentique dans notre monde tellement formaté…

Interprêtes

Popa Chubby (Chant, Guitare), Francesco Beccaro (Basse), Chris Reddan (Batterie), Richie Monica (Batterie), Dave Keyes (Claviers), Tipina Horowitz (Trompette)


Artiste : Status Quo

Album : Aquostic II – That’s A Fact

Date de Sortie : 21-10-2016

Ajouté le : 05-12-2016

En attendant le rétablissement de Rick qui a été victime d’une crise cardiaque en Juin 2016, ‘Status Quo’ sortent un deuxième album de titres en acoustique puisés dans leur carrière de près de 50 ans. On redécouvre tous ces hymnes maintes fois écoutés sous un nouveau jour car ils ne sont pas repris tel quel et par exemple ‘Roll Over Lay Down’ amène une rythmique chaloupée coupant avec le tempo boogie d’origine ; avec ‘Dear John’ et son accompagnement à l’accordéon, on est bien loin de la version de 1982. On découvre également des titres comme ‘One For The Road’ ou ‘One Of Everything’ qui n’apparaissaient sur aucun album studio. ‘Lover OF The Human Race’ montre également un autre ‘Status Quo’, à savoir de belles ballades qui ont trop souvent été effacées devant les standards du groupe, les fans les trouvant trop « sucrés ». En définitive, si vous ne connaissiez que ‘Status Quo’ avec ‘In The Army Now’ (en passant, un des titres que j’apprécie le moins), essayez ce ‘Aquostic II’ pour découvrir une autre facette de ce groupe amblématique des 50 dernières années…

Interprêtes

Francis Rossi (Guitare, Chant), Rick Parfitt (Guitare, Chant), Andrew Bown (Guitare, Mandoline, Harmonica, Piano, Chant), John 'Rhino' Edwards (Basse, Guitare, Chant), Leon Cave (Batterie, Guitare, Chant)


Artiste : RPWL

Album : Plays Pink Floyd’s ‘The Man and the Journey’

Date de Sortie : 28-10-2016

Ajouté le : 06-12-2016

Quand on discute de ‘Pink Floyd’, on a souvent à faire à 2 types de fans : ceux qui préfèrent la première partie de carrière et ceux qui ont commencé à les connaître avec ‘The Wall’. Pour ma part, j’apprécie chaque période avec forcément une préférence pour les débuts car ils ont été des précurseurs et on contribué à développer ce qu’on appelle le psychédélique et au-delà la musique progressive. C’est cette première période qui est mise à l’honneur par le groupe Allemand ‘RPWL’ qui interprète ‘The Man and The Journey’ de 1969 où l’on retrouve des titres du début de la carrière des ‘Floyd’ mais sous des noms différents pour les faire coller aux 2 concepts : la journée d’un homme ordinaire (‘The Man’) et un thème autour du voyage (‘The Journey’). Il faut bien entendu se remettre dans le contexte de ces années et penser qu’à l’époque, ils faisaient figure d’extraterrestre : on redécouvre des titres d’Ummagumma’ ou de ‘More’ mais également des morceaux très en avant sur leur temps comme ‘Work’, ‘Doing It’ ou ‘Sleep’ (reprenant une partie de ‘Set the Controls for the Heart of the Sun’ de l’album ‘A Saucerful of Secrets’) qui flirtent avec la musique contemporaine. ‘The Man’ se termine avec le monumental ‘Nightmare’ qui n’est autre que ‘Cymbaline’ de l’album ‘More’ suivi d’une courte reprise de ‘Grantchester Meadows’ d’Ummagumma’ avec déjà l’utilisation du tic tac de l’horloge comme tempo. Quand à la deuxième partie, elle démarre avec ‘The Beginning’ dont le titre original était ‘Green Is The Color’ et les 2 titres suivants ‘Beset By Creatures of the Deep’ correspondant à ‘Careful With That Axe, Eugene’ et ‘The Narrow Way’ (composition de ‘David Gilmour’) sont présents également sur ‘Ummagumma’. Vient ensuite the ‘Pink Jungle’ qui est issu de la période ‘Syd Barett’ (‘The Piper at the Gates of Dawn’) avec ses cris d’animaux. Suit ‘The Labyrinths of Auximenes’, ensemble de bruitages bâtis autour de la même phrase de percusions et ‘Behold the Temple of Light’ morceau mettant en avant les chambres de réverbération de la guitare avec en fond les claviers. Le final ‘The End Of The Beginning’ est la deuxième partie de ‘A Saucerful of Secrets’ d’Ummagumma’ avec le thème qui monte en crescendo pour finir avec l’accompagnement au chant à l’origine de ‘Gilmour’. En résumé, ‘RPWL’ nous fait redécouvrir une œuvre pas très connue mais néanmoins majeure des ‘Floyds’ qui grâce à leur créativité et leurs compositions expérimentales ont été des défricheurs et constituent encore une source inépuisable d’inspiration encore maintenant pour bon nombre d’artistes…

Interprêtes

Yogi Lang (Chant, Claviers), Karlheinz Wallner (Guitares), Marc Turiaux (Batterie), Markus Jehle (Claviers), Werner Taus (Basse),


Artiste : Lazuli

Album : Nos Ames Saoules

Date de Sortie : 25-01-2016

Ajouté le : 07-12-2016

‘Lazuli’ est un groupe Français qui a sorti début 2016 son 6ème album ‘Nos Âmes Saoules’. Avec ce dernier opus, on note encore une évolution dans les compositions qui sont plus maîtrisées et recherchées. Les influences sont multiples mais globalement, leur univers est progressif avec un son très moderne, parfois teinté d’électro. De plus, le deuxième effet ‘Kiss Kool’ est sans aucun doute la poésie de leurs textes qui amène une atmosphère à part qui me rappelle un peu l’ambiance de certaines chansons d’Ange’. D’entrée, ‘Le temps est à la rage’ est un titre fort avec un crescendo magnifique et un texte d’une puissance extraordinaire relatif aux attentats de Janvier 2015. On peut également citer ‘Le Mar Du Passé’ qui raconte la montée actuelle des extrèmes. Bref, rien à jeter dans ce dernier opus : nos compatriotes de ‘Lazuli’ continuent leur petit bonhomme de chemin bien loin de l’agitation médiatique et ceci est bien dommage car s’ils étaient reconnus à la hauteur de leur talent, ils seraient certainement en tête d’affiche des artistes Français (on peut toujours rêver !)…

Interprêtes

Claude Leonetti (Léode), Dominique Leonetti (Chant / Guitares / Mandoline), Gédéric Byar (Guitares), Romain Thorel (Claviers / Cor), Vincent Barnabol (Batterie / Percussions, Marimbas)


Artiste : Gustavo Santhiago

Album : Animam

Date de Sortie : 26-05-2016

Ajouté le : 08-12-2016

‘Gustavo Santhiago’ est un compositeur Brésilien qui n’a que 17 ans et qui vient de sortir son premier album instrumental débuté déjà depuis 5 ans dans lequel il joue du clavier, de la basse et de la flûte. En écoutant les différents titres, on est plongé dans un style progressif des années 70 très mélodique et très accessible. Les différents titres révèlent une innocence et une spontanéité et bien que tout semble couler naturellement, on sent un travail exceptionnel au niveau instrumental. S’il ne fallait retenir qu’un titre, je dirais ‘Animam (Part 2)’ qui mélange des parties classiques avec notamment cette introduction magnifique à l’orgue classique et d’autres plus rock un peu à la ‘Alan Parson Project’ ou encore très proches de ‘Pink Floyd’. En résumé, ce jeune Brésilien a déjà tout pour nous étonner et certainement pour faire parler de lui dans un futur proche car on sent chez lui une grande capacité à composer…

Interprêtes

Gustavo Santhiago (Claviers, Orgue, Flûte, Basse), Felipe Salvego (Guitare), Ricardo Santhiago (Guitare), Ilan Milnet (Basse), Giovanni Lenty (Batterie), Gabriel Costa (Batterie)


Artiste : Artist Proof

Album : AP1

Date de Sortie : 08-07-2016

Ajouté le : 09-12-2016

‘Artist Proof’ est un groupe Australien qui vient de sortir son premier album ‘AP1’ et ils ne font pas le buzz sur internet avec un site facebook mais bien difficile de trouver une chronique digne de ce nom. Tout d’abord, on a droit à une magnifique pochette et ils se définissent comme étant des artistes qui créé un rock évocatif, inspirés par les arts graphiques. Ensuie, à l’écoute, c’est un peu un mélange de ‘Queen’ et son côté théatral, ‘David Bowie’ pour la mélancolie et ’Pink Floyd’ pour certaines parties instrumentales. Le style est donc entre pop et rock avec un sens de la mélodie dans une atmosphère très épique. Certes, ils puisent leur inspiration dans des groupes traditionnels mais développent leur propre univers qui en font un groupe à part dans le monde de la musique pop/rock. En conclusion, ‘Artist Proof’ avec ce premier album ‘AP1’ nous fait passer un très agréable moment et il a fort à parier qu’ils risquent de faire parler d’eux dans les années à venir…

Interprêtes

Chris Pattenden (Guitare), Andrew Schapper (Claviers), Daniel East (Guitare), Chris Rourke (Basse)


Artiste : Motis

Album : Sur Les Chemins (Live)

Date de Sortie : 21-10-2016

Ajouté le : 10-12-2016

Nos Français ‘Motis’ qui ont déjà quelques heures de vols, sortent en cette année 2016, un live ‘Sur les Chemins’. C’est l’occasion de découvrir ce groupe qui sort des sentiers batus et qui nous propose un folk entraînant et mélange des influences diverses provenant de la musique progressive des 40 dernières années. Au niveau des textes, on pense à des groupes comme ‘Ange’ ou ‘Lazuli’ et au niveau instrumental l’orgue Hammond amène un côté retro qui forcément nous ramène quelques dizaines d’années en arrière avec des groupes comme ‘Génésis’ ou ‘Yes’. Tous les titres sont tirés du dernier album ‘Josquin Messonier’ et on passe un bon moment à écouter tous ces titres poétiques, mélodiques et très accessibles. Bref, ‘Motis’ continuent de nous divertir en dehors des modes et de l’uniformité que les radios nous assènent quotidiennement…

Interprêtes

Emmanuel Tissot (Chant, electric Bouzouki électrique, Mellotron, Orgue Hammond), Tony Carvalho (Batterie, Chœurs), Martial Baudoin (Basse, Chœurs)


Artiste : Skiltron

Album : Legacy Of Blood

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 11-12-2016

Et oui, qu’on se le dise, nos amis de ‘Skiltron’ ne sont pas Ecossais mais bien Argentins. Pas de changement de style majeur pour ce dernier opus ‘Legacy Of Blood’, on a toujours à faire à un métal folk très entraînant ; en d’autres termes, c’est un ‘Tri Yann’ en mode métal. Pour ma part, c’est dans les titres pas trop speed que je les préfère comme par exemple ‘Commited To The Call’ ou ‘The Taste Of Victory’ qui ont tous un rythme très marqué sur lesquels vous ne pouvez vous empècher de battre la mesure. En résumé, même si ce nouvel opus reste assez convenu, ‘Skiltron’ continue sur sa lancée avec des chansons qui seront certainement bien accueillies par les fans lors des concerts…

Interprêtes

Martin McManus (Chant), Emilio Souto (Chant, Guitare), Ignacio Lopez (Basse), Matias Pena (Batterie), Pereg Ar Bagol (Cornemuse)


Artiste : Kyros

Album : Vox Humana

Date de Sortie : 05-11-2016

Ajouté le : 12-12-2016

‘Kyros’ (anciennement ‘Synaesthesia’) est un groupe Anglais qui a vu le jour en 2012 et qui sort son 2ème album ‘Vox Humana’. Pour les situer, dans le monde de la musique progressive, ils mélangent des influences des années 80 comme ‘Genesis’ ou ‘Depeche Mode’ en incorporant d’autres styles de groupes plus récents comme ‘Muse’ ou ‘Porpucine Tree’ pour ne citer que quelques références. Pour ce dernier opus ce n’est pas 1 mais 2 CD représentant 16 titres et 80 minutes de musique concept et une réflexion sur notre monde avec ses évolutions technologiques qui ne sont pas toujours favorables à l’Homme. Le résultat : un album très varié avec de multiples ingrédients qui peuvent en dérouter certains préférant la conformité mais qui est un atout majeur pour tout amateur de ‘Prog’ car au final, ce melting-pot d’influences permet à ‘Kyros’ de se créer leur propre univers. Et comme souvent dans ce cas, ‘Vox Humana’ se dévoile écoute après écoute et vient s’ajouter à la liste déjà importante des nouveautés incontournables 2016 dans le domaine de la musique progressive…

Interprêtes

Adam Warne (Chant, Claviers), Joey Frevola (Guitaree), Sam Higgings (Chant, Guitare), Peter Episcopo (Chant, Basse), Robin Johnson (Batterie, Percussions)


Artiste : Doracor

Album : Passioni Postmoderne di un Musicista

Date de Sortie : 29-07-2016

Ajouté le : 13-12-2016

Avec ‘Doracor’, groupe Italien mené par ‘Corrado Sardella’ qui a déjà une vingtaine d’existence et qui sort un double album concept en 2016, on est de plein pied dans la scène progressive des années 70 très loin de l’agitation médiatique et malheureusement assez peu chroniqué par la presse spécialisée. Comme à son habitude, ‘Corrado Sardella’ s’entoure de nombreux musiciens pour interprêter ses compositions à multiples tirroirs qui sont forcément destinées à un public averti et qui demandent plusieurs écoutes pour en pénétrer tous les recoins. Le thème tourne autour de la vie après la mort et des expériences bâties sur des existences antérieures. L’auditeur embarque donc pour un voyage où différents styles et rythmes se succèdent tout au long de l’album. Si vous voulez vous faire une idée, écoutez l’ultime titre ‘Un nuovo sole’ mélange atmosphérique, jazz, symphonique et rock épique. Bref, même s’il restera sans doute destiné à un public très restreint, ce nouvel opus de ‘Doracor’ vaut le détour et montre que la créativité existe encore si on fait l’effort d’aller la chercher…

Interprêtes

Corrado Sardella (Claviers),Red Canzian (Basse), Kostas Milonas (Batterie), Roberto Tiranti (Chant), Alessandro Corvaglia (Chant), Riccardo Mastantuono (Guitare, Volon), Maurizio Testani (Basse), Patrizio Destriere (Saxophone), Milton Damia (Chant, Guitare), Jacky Man (Basse), Mike Wilbury (Guitare), Andrea Pavoni (Claviers), Mario Barletta (Trompette), Nicola Di Già (Guitare), Mimmo Picco (Guitare), Ian Beabout (Flute traversière)


Artiste : Night Falls

Album : Embrace The Journey

Date de Sortie : 25-09-2016

Ajouté le : 14-12-2016

Encore un nouveau groupe qui après 2 EP sort son premier album studio ‘Embrace The Journey’. Les polonais de ‘As Night Falls’ officient dans un métal power symphonique avec chanteuse et surfent sur la vague actuelle des formations comme ‘Within Temptation’ pour le côté symphonique ou ‘Ancient Bards’ pour le côté Power. Certes, les compositions sont assez convenues et Anna a encore quelques efforts à faire pour maitriser son chant mais ‘As Night Falls’ ne manque pas d’atout pour évoluer dans ce style avec des titres comme ‘Eternal Dance’ et son refrain qui devrait faire mouche en concert, ‘Lost In Words’ mid-tempo avec une intégration très réussi des claviers et des guitares ou encore ‘Beyond The Hatred’ pour son côté symphonique à souhait. En résumé,’As Night Falls’ sort un bon premier album et on espère que l’essai sera transformé dans un futur proche et qu’ils trouveront leur propre personnalité pour se faire un nom dans la grande famille du Métal Symphonique…

Interprêtes

Anna Achtelik (Chant), Paweł Dylewski (Guitare), Darek Markiewicz (Batterie), Lukasz Siwy (Claviers), Paweł Siruga (Basse)


Artiste : Flight Of Fire

Album : Path Of The Phoenix

Date de Sortie : 01-10-2016

Ajouté le : 15-12-2016

‘Flight Of Fire’ est un groupe Américain composé de 4 femmes qui viennent de sortir leur 3ème album qui ressemble plus à un EP car il ne totalise que 26 minutes de musique pour 7 titres. Malgré ce court album, elles nous présentent un évantail de leur différents styles avec tout d’abord 2 titres très rock ‘Ten Thousand Voices’ et ‘Rockstar Life’ à la sauce ‘Halestorm’, puis ‘My Last Gamble’ un Blues acoustique assez rapide, pour revenir ensuite avec 2 titres entrainants ‘One More Ship’ et ‘Better Off Without You’ qui me rappelle quelques standards des années 70. Avec ‘In Spite Of You’, c’est une ballade acoustique avec un magnifique échange entre la voix de Maverick et les chœurs. Le dernier titre ‘Daughters Of Venus’ et très mélodique et flirte avec le hard rock. Bref, si vous aimez le rock énergique mais néanmoins classique, ‘Flight Of Fire’ est fait pour vous…

Interprêtes

Maverick (Chant, Guitare, Claviers), Tanya Venom (Guitare, Choeurs), Tia Mayhem (Basse, Choeurs), Kat Dukeshire (Batterie, Choeurs)


Artiste : Tri Yann

Album : La Belle Enchantée

Date de Sortie : 15-04-2016

Ajouté le : 16-12-2016

Avec cette pochette où la belle a été habillée pour cause de censure sur les plates formes de téléchargement (non, non, ce n’est pas une blague !!), ‘La belle Enchantée’ est le dernier album de ‘Tri Yann’ qui vont bientôt fêter leur 45 ans de carrière et qui continuent leur petit bonhomme de chemin sans broncher loin du tumulte médiatique. Avec ce dernier opus, on retrouve le charme des chansons celtiques que l’on connaissait sur les albums précédents comme ‘Le Pélegrin’ ou ‘Abysses’. Le thème de ce nouvel album tourne autour des contes et légendes de Bretagne. Comme à l’habitude, on a droit à différents styles et rythmes : des titres enlevés comme ‘Far Away From Skye’, des ballades magnifiques comme ‘L’ankou, la libertine et le ménétrier’ ou ‘La bayadère et le Roi’ où la voix chaude de ‘Jean-Paul Corbineau’ touche toujours autant, des ritournelles (rond de Loudéac) avec un son très moderne comme le très entraînant ‘La bonne fam au courti’. Et comme toujours où tout se termine avec une rengaine qui ne vous quitte plus, on ne pas pas être insensible à ‘La Belle Enchantée’ avec la participation du Bagad de Saint-Nazaire. En résumé, que dire de plus que de constater encore une fois que ‘Tri Yann’ fait partie intégralement de notre vie et que finalement le 33 tours de ‘La découverte ou l’ignorance’ de 1976 qui tournait en boucle sur les platines disques n’a pas pris une ride et que les ‘Trois Jean’ continuent toujours 40 ans après de nous enchanter toujours autant…

Interprêtes

Jean Chocun (Chant, Chœurs, Guitare Acoustique, Mandoline, Banjo, Dulcimer), Jean-Paul Corbineau (Chant, Ghœurs, Guitare Acoustique), Jean-Louis Jossic (Chant, Chœurs, Cromorne, Bombarde, Chalemie, Psaltérion), Gérard Goron (Chœurs, Batterie, Percussions, Mandoloncelle, Dulcimer, Guitare Electrique), Jean-Luc Chevalier (Guitares acoustique, Electrique, Basse), Konan Mevel (Cornemuse, Veuze, Northumbrian Pipes, Uilleann Pipes, Low Whistle, Midi-pipes), Freddy Bourgeois (Piano, Claviers, Chœurs), Christophe Peloil (Violon, Alto, Basse, Tin Whistle, Chœurs)


Artiste : Fractal Cypher

Album : The Human Paradox

Date de Sortie : 16-09-2016

Ajouté le : 17-12-2016

‘Fractal Cypher’ est un groupe Canadien qui n’a que 2 ans d’existence et qui sort son deuxième album ‘The Human Paradox’. Il m’a fallu plusieurs écoutes pour pénétrer leur univers car sur la plupart des titres qui sont généralement assez longs, ils nous proposent un métal progressif très élaboré avec des cassures qui vous font passer par exemple d’une série de growls à un solo de guitare très classique et très mélodique en passant par un passage où la double pédale se déchaine pour finir avec quelques accorts de piano (par exemple ‘Lost’). Il faut donc aimer les ambiances très différentes qui se juxtaposent pour adhérer à ce ‘Human Paradox’. Finalement, les morceaux les plus conventionnels sont 2 ballades ‘Shinning A While’ et ‘Awakening’ qui offrent une aération bienvenue à l’ensemble. En conclusion, avec ‘The Human Paradox’, ‘Fractal Cypher’ mélangent du très accessible avec des parties beaucoup plus recherchées mais, comme souvent dans ce cas, sera sans doute un album qui comme le bon vin se bonifiera avec le temps…

Interprêtes

Ludovick Daoust (Claviers), Simon Lavoie (Chant), Steven Cope (Batterie), Tommy Fradette (Basse), Vincent Bruneau (Guitares)


Artiste : Deep Sun

Album : Race Against Time

Date de Sortie : 22-09-2016

Ajouté le : 18-12-2016

Avec ce ‘Race Against Time’ nous partons en direction de la Suisses dont le groupe ‘Deep Sun’ est originaire. D’entrée, j’ai eu l’impression d’entendre sur certains tiutres un clone du groupe de métal symphonique ‘Leave’s Eyes’ : tout d’abord une Soprano en la personne de ‘Debora Lavagnolo’ emméne le groupe un peu à la manière d’une ‘Liv Kristin’ et ensuite, on a droit à des compositions enlevées comme ‘Good Old Times’ où les voix masculines donnent la réplique à Debora. ‘Deep Sun’ sait également varier les registres : ‘Nostalgia’ et ‘Whispering Screams’ sont 2 ballades où Debora nous montre une autre facette tout en délicatesse. A noter ‘Des Königs Krieger’ titre de près de 8 minutes qui nous fait voyager dans un style épique à la manière des grands groupes de ce genre. En résumé, ‘Deep Sun’ sort déjà un album très abouti où il n’y a rien à jeter et même, si pour l’instant, ils puisent ici et là des influences diverses et doivent se forger leur propre personnalité, ils ont tout pour devenir un grand groupe en Métal Symphonique…

Interprêtes

Debora Lavagnolo (Chant), Eros Di Prisco (Guitares), Angelo Salerno (Basse), Pascal Töngi (Guitares), Tobias Brutschi (Batterie), Tom Hiebaum (Claviers)


Artiste : Sirenia

Album : Dim Days Of Dolor

Date de Sortie : 11-11-2016

Ajouté le : 19-12-2016

Avec ce nouvel album, exit l’Espagne avec la chanteuse ‘Aylin Gimenez’ et bonjour la France avec ‘Emmanuelle Zoldan’ qui officie déjà depuis pas mal de temps en tant que choriste et qui est une mezzo-soprano de formation lyrique très éclectique. Et bien, cette fois, elle prend le poste de titulaire dans le groupe ‘Sirenia’ qui sort en cette fin 2016 son 8ème album studio ‘Dim Days Of Dolor’. Ça commence fort avec un ‘Goddess Of The Sea’ très épique, rempli de chœurs et sans manquer de respect à Aylin, on se dit qu’avec Emmanuelle, ‘Sirenia’ ne perd pas au change. Dans l’ensemble, les titres sont beaucoup plus mélodiques et accessibles que ceux des opus précédents et on note que les growls ne sont pas systématiques mais sont bien amenés comme par exemple avec ‘The 12th Hour’ où l’imbrication de la voix lyrique d’Emmanuelle et des growls procure un bel effet d’ensemble. Bref, de nouvelles compositions, une nouvelle chanteuse, et même si ‘Dim Days Of Dolor’ n’amène pas de nouveautés majeures, ‘Sirenia’ fait un retour en force dans le petit monde du métal symphonique et ravira certainement tous les fans de ce style…

Interprêtes

Emmanuelle Zolzan (Chant), Jan Erik Soltvedt (Guitares), Jonathan A. Perez (Batterie), Morten Veland (Chant / Guitares), Joakim Næss (Chant / Invité)


Artiste : Freedom Call

Album : Master Of Light

Date de Sortie : 11-11-2016

Ajouté le : 20-12-2016

Le même jour que ‘Sirenia’, ‘Freedom Call’ sortent également un nouvel album ‘Master Of Light’. Comme à leur habitude, ils ne font pas dans la dentelle et il ne faut pas chercher un quelconque message dans leur musique mais simplement des compositions entraînantes sans prise de tête et bon enfant (leur dernier clip ci-dessus est là pour vous le prouver). Et la machine à hymnes à faire chanter et bouger tout un stade est au rendez-vous dès les 2 premières chansons avec ‘Metal Is For Everyone’ et ‘Hammer Of The Gods’. Car, même si certains grincheux diront que c’est d’une simplicité enfantine, on ne peut leur retirer le fait de sortir des refrains mémorables qui vous trottent dans la tête grâce justement à cette simplicité. Alors, dans cette période automnale où le mauvais temps s’installe, si vous vous sentez un peu déprimé, ce ‘Master Of Light’ est le meilleur des remèdes et remplace tous les antidépresseurs ; d’ailleurs, il faudrait suggérer à la Sécu. de le mettre dans la liste des médicaments remboursés…

Interprêtes

Chris Bay (Chant / Guitares / Claviers), Ilker Ersin (Basse), Lars Rettkowitz (Guitares), Ramy Ali (Batterie)


Artiste : Sting

Album : 57Th & 9TH

Date de Sortie : 11-11-2016

Ajouté le : 21-12-2016

Comme on dit à la télévision, pas de transition, après ‘Freedom Call’, voici le touche à tout ‘Sting’ qui après avoir sorti un magnifique album de musique classique de chants baroques ‘Songs From The Labyrinth’ (2006), un autre avec entre autres des chants religieux ‘If On A Winter’s Night’ (2009) et un hommage aux chantiers navals de ‘Newcastle’, ‘The Last Ship’ (2013) qui fera l’objet d’une comédie musicale, le voici en 2016 avec un nouvel album qui sort juste la veille de son concert hommage au ‘Bataclan’. D’entrée, avec ‘I Can’t Stop Thinking About You’, on se croit revenir quelques 40 ans en arrière avec un certain groupe ‘Police’ et ‘Message In The Bottle’ qui tournait en boucle sur nos platines. ’50,000’ est un hommage émouvant aux stars du rock disparus trop tôt. Avec les titres suivants, on retrouve sa patte des années 1990 comme ces ballades pop ‘Down, Down, Down’ ou ‘One Fine Day’ et son message écologique. Et puis, ‘Sting’ c’est aussi l’actualité brulante et le combattant pacifique qui dénonce avec comme seules armes ses mots : ‘If You Can’t Love Me’ avec son crescendo qui nous saisit et son message tout simplement rempli de bon sens : « Si vous ne pouvez pas m'aimer de cette façon, alors vous devez me quitter » ; et puis, ‘Inshallah’, racontant le drame des migrants, titre dépouillé d’une grande intensité où il emprunte le quart de ton de circonstance dans le refrain; l’album se termine par ‘Empty Chair’ titre poignant sur le souvenir après la mort et, à priori, inspiré de l’exécution du journaliste ‘James Foley’. En résumé, on retrouve avec ce dernier opus très réussi une large palette de 40 années d’influences diverses et le ‘Sting’ engagé et sensible qui en fait un artiste citoyen du monde témoin de notre temps…

Interprêtes

Sting (Chant, Basse), Dominic Miller (Guitare), Vinnie Colaiuta (Batterie) + Invités : Diego Navaira (the Last Bandoleros), Jerry Fuentes (the Last Bandoleros), Josh Freese (Batterie), Lyle Workman (Guitare)


Artiste : Xiphea

Album : Once Upon A Time

Date de Sortie : 27-10-2016

Ajouté le : 22-12-2016

Une comptine d’enfant, une porte qui grince et c’est parti pour près de 45 minutes de métal symphonique pour ce dernier album ‘Once Upon A Time’ du groupe Allemand ‘Xiphea’ qui en est à son 2ème album studio mais qui ne fait pas trop de bruit sur la toile : mis à part la chanteuse Sabine, bien difficile de trouver qui joue quoi entre Neil, Bence et René. Et pourtant, après une première écoute, on se rend compte du potentiel du groupe qui puise l’ensemble des compositions sur le conte de fées en général et plus particulièement celui de Xiphea (leur page sur ce conte ici). A l’image du titre ‘Cinderella’ (Cendrillon), leur compositions sont assez variées et incorporent différents ingrédients comme souvent dans ce style de musique : des riffs puissants de guitares, des cassures dans les rythmiques, des parties symphoniques utilisant des instruments à vent, des growls assez bien dosés, des chœurs et la voix de Sabine qui s’intègre parfaitement dans ce savant mélange. En résumé, un groupe déjà mature qui nous offre un album très riche et qui est encore pour mois une bonne surprise pour cette année 2016…

Interprêtes

Sabine (Chant), Rene Chlebnitschek (Basse), Szlucska Bence Tamas (Batterie), Neil Mac Miles (Guitare, Growls, Choeurs)


Artiste : Veludo

Album : Penetrando Por Todo Caminho Sem Fraquejar

Date de Sortie : 01-08-2016

Ajouté le : 23-12-2016

‘Veludo’ est un groupe Brésilien qui s’inspire de la musique progressive avec un éventail très large et qui ont sorti en Août 2016 ‘Penetrando Por Todo Caminho Sem Fraquejar’. Seulement 5 titres pour environ 57 minutes et mis à part une ‘’Buraco Profunco’, toues les compositiolns flirtent autour des 10 minutes ou plus. Leurs racines Latino sont présentes mais leurs influences vont au-delà et sont multiples : il y a bien évidemment du ‘Santana’ ici et là, mais on peut également y entendre des groupes des années 70 comme ‘Jethro Tull’, les ‘Doors’, les ‘Beatles’ et même ‘Deep Purple’ à leur début. Bref, un joyeux melting-pot d’une tradition de musique qui ravira tous les fans de ces années là…

Interprêtes

Nelsinho Laranjeiras (Basse, Chant, Guitare), Pulinho Muylaert (Guitare), Flavia Cavaca (Chant), Miguel Pedra (Chant), Daniel Sili (Batterie), Antonio Giffoni (Claviers), Diogo Sili (Guitare), Sérgio Conforti (Batterie), Divaldo Foguete (Percussions), Ronaldo Scampa (Flute)


Artiste : Cairo

Album : Say

Date de Sortie : 03-10-2016

Ajouté le : 24-12-2016

‘Rob Cottingham’ est un claviériste qui a officié entre autres dans le groupe de rock progressif ‘Touchstone’ et qui vient de créer un nouveau projet avec ‘Cairo’. Avec une voix feminine en la personne de ‘Rachel Hill’ (‘Nanburn’) et un son moderne électronique, ‘Say’ est résolument progressif et se divise en 2 parties : une première assez enlevée jusqu’à ‘Nothing To Prove’ avec des titres comme ‘Wiped Out’ ou ‘Say’ puis une seconde où l’on découvre des titres plus calmes comme ‘Katrina’ un peu à la ‘Karnataka ‘ ou encore 'Back From the Wilderness' et son magnifique final. En résumé, ‘Rob Cotingham’ nous montre avec ce premier bébé que, même s’il possède encore une bonne marge de progression, possède déjà un énorme potentiel qui ravira tout fan de rock progressif…

Interprêtes

Rob Cottingham (Chant / Claviers), Rachel Hill (Chant), Graham Brown (Batterie), James Hards (Chant), Paul Stocker (Basse)


Artiste : Seti

Album : Bold Travels

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 25-12-2016

Direction le Chili avec ‘Seti’ que je viens de découvrir alors qu’ils ont sorti leur premier album en 2005 et que ‘Bold Travels’ est seulement leur 3ème album studio. Pour ce nouvel opus, nous avons droit à la participation de la crème du rock progressif : ‘Steve Rothery’ (‘Marillion’), ‘Damian Wilson’ (‘Threshold’) et ‘Clive Nolan (‘Arena’, ‘Pendragon’). 9 titres pour 60 minutes de musique dans la plus pure tradition du rock progessif, ‘Bold Travels’ nous fait voyager des années 70 jusqu’à nos jours avec bien évidemment des références aux groupes ciés plus haut. En résumé, ce dernier album de ‘Seti’, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, devrait plaire à tout amateur de rock progressif…

Interprêtes

Claudio Momberg (Guitare, Basse, Claviers), Gabriel Hidalgo (Guitare), Jaime Scalpello (Chant), Jose Luis Ramos (Basse), Juan Ricardo Weiler (Batterie), Paula Vilches (Chant) + Invités : Clive Nolan (Claviers), Damian Wilson (Chant), Steve Rothery (Guitares)


Artiste : Dark Sarah

Album : The Puzzle

Date de Sortie : 18-11-2016

Ajouté le : 26-12-2016

Juste un an et demi après ‘Behind The Black Veil’ (voir ici), ‘The Puzzle’ continue de nous narrer l’histoire de ‘Sarah’ où nous la retrouvons sur une île au beau milieu de l’océan entre la vie et la mort. Après une courte introduction instrumentale très épique, ‘Breath’, ‘Island In The Mist’ plante le décor avec un titre dans le même style que le dernier album. ‘Little Man’ est ensuite un titre plus théatral, un peu à la ‘Nightwish’. A noter, 3 invités de marque sur les derniers titres ‘Charlotte Wessels’ (‘Delain’), ‘Jp Leppäluoto’, chanteur finlandais de différents groupes de métal et ‘Manuela Kraller’ (ex Xandria). Le titre ‘Dance With The Dragon’, avec une rythmique tango, est un titre où le duo ‘JP/Heidi’ fonctionne à merveille. Bref, pour ceux qui ont aimé l’épisode précédent, ‘Sarah (le retour)’, sans surprise, continue dans le même métal symphonique, épique et thétral qui ravira tous les fans de ‘Within Temptation’ et ‘Nightwish’ réunis…

Interprêtes

Heidi Parviainen (Chant), Erkka Korhonen (Guitares), Rude Rothstén (Basse), Sami-petri Salonen (Guitares), Thomas Tunkkari (Batterie) + Invités : Charlotte Wessels (Chant ), Jp Leppäluoto (Chant), Manuela Kraller (Chant)


Artiste : Bolero

Album : Juliet

Date de Sortie : 07-08-2016

Ajouté le : 27-12-2016

‘Juliet’ est un opera rock du groupe Italien ‘Bolero’ à la sauce classique, c'est-à-dire avec des chanteurs lyriques et composé de 15 titres en trois langues (Anglais, Italien et latin) et d’un prologue en Italien. Bien entendu, c’est le récit des célèbres amants de Vérone et les instruments à vent sont mis en avant tout au long de l’histoire. On se rapproche souvent de compositeurs classiques de l’époque romantique (‘Più in là dei sogni’, ‘Intermezzo’, ‘Ave Maria’ ou ‘Qualcosa di te’) mais également de titres de comédies musicale modernes (‘Sangue e lacrime’, ‘Away From You’, ‘Senza più respiro’ ou ‘Farewell my love’). ‘You take my soul’ est même un titre qui mélange une première partie moderne pour finir en classique et ‘Domini miserere nobis’, ‘Intermezzo’ ou ‘Eternel Pain’ me font même penser à du ‘Thérion’ avec quelques riffs de guitares. En conclusion, pas entièrement classique mais pas non plus complètement rock, ‘Juliet’ est un opéra qui ravira tous ceux qui aiment mélanger plusieurs styles de musiques et qui affectionnent les mélodies de comédies musicales…

Interprêtes

Antonio Bruno (Chant, Guitare), Rocco Palazzo (Claviers), Maurilio Mimmi (Basse), Paolo Colazzo (Batterie), Maddalena Palazzo (Chant, Soprano) + Valerio Toma, Daniela Aloisi, Paola Barone, Alessandra Maglie, Joele Micelli, Veronica Schifano (Violons), Fernando Toma, Andrea Caputo, Armando Ciardo, Cristian Musio (Altos), Eleonora Fullone, Gabriele Musio (Violoncelles), Maria Luisa Lattante, Marta Nigro (Choeurs, Sopranos), Angela Zingarelli, Tiziana Muraglia (Choeurs, Mezzo-Soprano), Francesco Tafuri, Giuseppe Tafuri (Choeurs, Ténors), Giorgio Schipa (Choeurs, Bariton)


Artiste : Imminent Sonic Destruction

Album : Triumphia

Date de Sortie : 02-09-2016

Ajouté le : 28-12-2016

Les Américains d’Imminent Sonic Destuction’ ont déjà 8 ans d’existence et c’est avec leur 2ème album studio ‘Triumpha’ que je les découvre. Ils se disent faire du ‘Super Métal Progressif’ et en écoutant le premier titre ‘The Cashing Waves’, la dominante métal n’est pas flagrande car, après une introduction instrumentale assez longue où une ambiance atmosphérique laisse la place à un thème classique soutenu certes par des riffs de guitare mais également par des claviers pour lier le tout, la partie chantée débute calmement pour finir en crescendo de façon grandiose. Le dernier titre ‘Arborous Calm’ de plus de 22 minutes est une fresque très épique où l’on peut voir différentes influences qui vont de ‘Pink Floyd’ des années 1960 au dernier ‘Dream Theater’ en passant par ‘Yes’, ‘Genesis’ ou ‘Ayreon’ avec des changements de style et rythme. Bref, ce ‘Triumphia’ est un album dense de musique progressive qui, comme tout album de ce genre, demande quelques écoutes et restera sans doute réservé à un public restreint…

Interprêtes

Pat Deleon (Batterie), Pete Hopersberger (Claviers, Chant), Bryan Paxton (Basse), Tony Piccoli (Chant, Guitare), Scott Thompson (Guitare, Choeurs)


Artiste : Edge Of Reality

Album : Vicious Circle

Date de Sortie : 30-08-2016

Ajouté le : 29-12-2016

‘Vicious Circle’ est le dernier né du groupe ‘Edge Of Reality’ et après la première écoute, autant bizarre que cela puisse paraître, j’avais un sentiment de ne pas avoir réussi à adhérer mais une petite voix me répètait : « tu as dû rater quelque chose car cet album, c’est de la bombe !! ». Et effectivement, ce dernier opus est tellement dense et riche en styles différents que l’on a besoin de temps pour pénétrer chaque recoin. Tout y passe : pop, rock, folk, métal, jazz, musique symphonique et j’en oublie certainement. Par conséquent, si vous n’aimez pas trop mélanger les genres, n’allez pas plus loin. Mais, vous qui aimez la variété des styles, il faudra en plus approvoiser ces différents titres pour plus de 80 minutes de musique au total; et, peut être qu’au final, vous ne resterez pas indifférent devant ce patchwork d’atmosphères qui, je ne sais dire pourquoi, mis bout à bout, ne nuit en aucun cas à l’harmonie générale de l’album. Bref, ma petite voix ne m’avait pas trompé et ce ‘Vicious Circle’, certes réservé à un public averti, est pour moi une œuvre progressive majeure de cette année 2016…

Interprêtes

Joey Frevola (Guitars, Claviers), Branndon Center (Batterie), Jesse Brock (Chant), Jesse Peck (Guitare), Nick Mills (Basse) + Invités : Ruben Vasquez Amos (Chant), Daniel Garces (Chant), Joel Schutte (Chant), Emmanuel Echem (Tompette), Johnathan Carberry (Piano, Claviers), Megan Rasmussen (Chant), Carolina Rodriguez (Chant), Cole Thannisch (Chant), Ollie Johnson (Orgue), Chloe and Jaden Griggs (Voix d’enfants)


Artiste : Lucifer’s Friend

Album : Too Late to Hate

Date de Sortie : 28-10-2016

Ajouté le : 30-12-2016

En écoutant ce ‘Too Late to Hate’, j’ai eu l’impression d’écouter à certains moments du ‘Huriah Heep’. Et bien, normal car le chanteur n’est autre que ‘John Lawton’ qui a officié quelques années avec ‘Huriah Heep’ dans les années 70. Mais, ‘Lucifer’s Friend’, c’est aussi un groupe qui a sorti une dizaine d’albums dans les seventies et qui s’est reformé en 2015 et après une compilation, sort un véritable album studio en 2016. ‘Too Late to Hate’ est rempli de titres accrocheurs très mélodiques où tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment. On navigue entre titres rythmés où les riffs de guitares s’en donnent à cœur joie (‘Demolition Man’, ‘I Will Be There’ ou ‘Sea Of Promises’) et d’autres plus calmes (‘When Children Cry’, ‘This Time’ ou ‘Tears’). Bref, un bon album accessible au plus grand nombre et qui rappelera quelques bons souvenirs au quinquas qui écoutaient des groupes comme ‘Hurriah Heep’ dans les années 70…

Interprêtes

Peter Hesslein (Guitare), Dieter Horns (Basse), John Lawton (Chant), Jogi Wichmann (Claviers), Stephan Eggert (Batterie)


Artiste : Richard Palmer-James

Album : Takeaway

Date de Sortie : 07-10-2016

Ajouté le : 31-12-2016

‘Richard Palmer-James’ ne vous dira certainement pas grand-chose, mais ce guitariste, auteur-composieur a œuvré il y a quelques décénnies dans des groupes comme ‘Supertramp’ ou ‘King Krimson’. En 2016, il vient de sortir un premier album solo ‘Takeaway’ rempli de mélodies country-rock à la ‘Dire Straits’ (tiens, il y a du ‘Mark Knopfler’ dans sa voix douce et feutrée). On va de ballades comme ‘Baker’s Dozen’, ‘Takeaway’ ou le magnifique ‘Saving You From Drowning’ a de la country-rock entraînants comme ‘A Very Bad Girl’, ‘Dance For Me’ ou ‘So We Meet Again’ en passant par du blues avec ‘Guano Blues’. En résumé, un album mélancolique plein de bonnes surprises accessible au plus grand nombre à déguster dans le calme après une rude journée de travail…

Interprêtes

Richard Palmer-James (Chant, Guitare), Evert Van Der Wal (Batterie, Guitare), Alex Klier (Basse), Theo Degler (Piano, Accordéon), Peter Bischof (Chœurs), Friederike Sipp (Chœurs)


Artiste : X-Panda

Album : Reflections

Date de Sortie : 10-10-2016

Ajouté le : 01-01-2017

‘X-Panda’ nous vient d’Estonie et sortent leux 2ème album studio ‘Reflections’. Ils se définissent faisant du métal progressif symphonique et ont enregistré cet album avec l’orchestre de Tallin. Ça démarre avec ‘The Game’, titre métal très classique et refrain mélodique. On change complètement de style avec ‘Denial’ de plus de 12 minutes qui nous emène dans un univers symphonique où l’orchestre se taille la part du lion entrecoupé des parties vocales de ‘Tamar Nugis’ et qui se termine par un magnifique solo de guitare. On continue dans ce patchwork avec ‘Hit And Run’ qui est un mélange métal et électro. On revient au symphonique avec ‘Slaves Of Lies’ et ‘Rise Up To Fly’ qui me rappelle un peu ‘Simple Minds’ au niveau vocal. Avec ‘On The Way’ s’installe une atmosphère jazz/rock tout au long de ce titre instrumental. Mais la pièce maitresse de l’album est ‘Reflections’ en 2 parties qui laisse place de nouveau à l’orchestre pour une fresque symphonique complexe un peu à la manière de ‘Dream Theater’. Finalement, ce ‘Reflections’, de part sa variété, bien qu’il demande plusieurs écoutes, et un album très agréable à écouter et ravira certainement tous les fans de métal progressif orchestral…

Interprêtes

Kaarel Tamra (Claviers), Risto Virkhausen (Guitare), Karl-Juhan "Juki" Laanesaar (Batterie), Tamar Nugis (Chant), Roland Jairus (Basse)


Artiste : Alex Carpani

Album : So Close. So Far.

Date de Sortie : 04-03-2016

Ajouté le : 02-01-2017

Avec ‘Alex Carpani’ qui a sorti début 2016 son 4ème album ‘SoClose. SoFar.’ sous son nom, on est plongé dans un univers progressif très accessible avec un thème récurrent à notre époque : la communication ‘virtuelle’ tue la vraie communication et isole les individus mais l’être humain a les capacités en lui de tout changer. Ses influences son bien évidemment multiples, de ‘Genesis’ ou ‘Alan Parson Project’ pour les plus anciens à des groupes comme ‘IQ’ ou ‘RPWL’ pour les plus récents. Les 10 compositions sont variées et mélodiques avec des titres entraînants comme ‘I Tried And Tried’, ‘Man On The Wire’ ou encore ‘Next Time’ qui me fait penser à ‘RPWL’ et d’autres plus calmes comme ‘Stay With Me’, ‘One Face One Lie’ ou encore ‘The Last Sign’ qui clos l’album de façon admirable. Bref, ‘Alex Carpani’ nous gratifie d’un nouvel opus très agéable à écouter et qui au-delà des amateurs de rock progressifs pourra plaire également à un public beaucoup plus large…

Interprêtes

Alex Carpani (Claviers, Chant), Ettore Salati (Guitares), Joe Sal (Chant, Guitare), Giambattista Giorgi (Basse), Martino Malacrida (Batterie)


Artiste : Minotaurus

Album : Insolubilis

Date de Sortie : 11-11-2016

Ajouté le : 03-01-2017

Déjà près d’une vingtaine d’années d’existence et les Allemands de ‘Minotaurus’ groupe sortent leur 5ème album studio. Ils sont tagués folk métal et nous racontent des histoires liées à la mythologie. D’entrée, on est embarqué dans des mélodies très faciles d’accès qui me rappellent sur certains passages ‘Therion’. Au niveau vocal ‘Oliver Klump’ et ‘Clarissa Hobeck’ se partagent le chant de façon complémentaire, les solos de guitares sont simples mais très efficaces et les instruments classiques, flûte ou harpe renforce le côté folk. A noter que le dernier titre ‘Insolbilis’ de plus de 8 minutes est en fait constitué de 2 parties, une premièe en Anglais et une deuxième cachée à 5 mn en Allemand. En résumé, ‘Insolubilis’ est un bon album de métal folk mélodique qui a la capacié de toucher un public assez large…

Interprêtes

Reiner Zumkeller (Guitare, Choeurs), Marcus Finger (Basse), Oliver Klump (Chant), Clarissa Hobeck (Chant), Daniela Schneider (Flûte, Harpe, Basson), Jürgen Hermann (Guitare), Andreas Finger (Batterie)


Artiste : SayWeCanFly

Album : Blessed Are Those

Date de Sortie : 04-11-2016

Ajouté le : 04-01-2017

‘SayWeCanFly’ est le projet de ‘Branden Barrie’, artiste méconnu en France originaire du Canada et qui a été connu outre manche par le biais de You tube. Il vient de sortir en 2016 ‘Blessed Are Those’ et c’est avec cet album que je le découvre. Son univers est acoustique chant/guitare et le premier titre débute par une mélodie de boîte à musique qui laisse la place à une partie piano/cordes mélancolique. Suit le titre éponyme de l’album qui nous emmène dans son univers atmosphérique renforcé par l’effet de réverbération. ‘I Didn’t Know’ est une composition guitare chant plus classique à la ‘Cat Stevens’. La suite est à l’image de ces 3 premiers titres, des compositions dépouillées et remplies d’émotion qui fait de ‘Blessed Are Those’ un album attachant qui sera certainement apprécié par tous les amateurs de pop acoustique…

Interprêtes

Braden Barrie (Chant, Guitare)


Artiste : Stream Of Passion

Album : Memento

Date de Sortie : 25-11-2016

Ajouté le : 05-01-2017

2005 voyait sortir ‘Embrace The Storm’; après 11 ans d’existence, 4 albums studio, ‘Stream Of Passion’ tire sa révérence et sort un dernier DVD ‘Memento’; les ayant suivi pendant toute cette période (quelques concerts mémorables au ‘z7’ près de Bâle), ce dernier opus prend évidemment une tournure toute particulière. Les 17 titres sont tirés de l’ensemble de leur carrière avec une alternance entre des titres métal comme ‘Monster’, ‘A war Of Our Own’, ‘Collide’, ‘Lost’ ou encore le très mélodique ‘The Endless Night’ et d’autres plus calmes qui en on fait leur marque de fabrique comme ‘In The End’, When You Hurt Me The Most’, ‘Don’t Let Go’, ‘Open Your Eyes’ ou encore ‘Nostalgia’ qui vous fait monter ce petit frisson si caractéristique. Tout au long du concert, ‘Marcella Bovio’ nous donne le meilleur d’elle-même et même en fin de set, sur la reprise de ‘Radiohead’, ‘Street Sprit’ ou sur ‘This Endless Night’, elle nous offre des vocalises dignes des plus grandes chanteuses classiques. A noter également, une reprise de ‘Sonata Arctica’, ‘I Have A Right’ que le groupe s’approprie de façon admirable. En conclusion, ce DVD est un beau cadeau de départ pour tous les fans qui n’ont pas pu (comme moi) les voir une dernière fois en concert et peut être pour les autres l’occasion de connaître un groupe qui a débuté sous la houlette de ‘Arjen Lucassen’ et qui a marqué le monde du métal symphonique pendant une dizaine d’années…

Interprêtes

Marcela Bovio (Chant, Violon), Johan van Stratum (Basse), Eric Hazebroek (Guitare), Jeffrey Revet (Claviers, Piano), Martijn Peters (Batterie), Stephan Schultz (Guitare)


Artiste : Burning Point

Album : The Blaze

Date de Sortie : 25-11-2016

Ajouté le : 06-01-2017

Les Finlandais de ‘Burning Point’ avec ‘The Blaze’ sortent déjà leur 7ème album studio et depuis 2014, ils ont intégré une chanteuse ‘Nitte Valo’ qui avait déjà chanté sur le précédent opus ‘Burning Point’ mais qui n’était que des reprises d’anciens titres et qui pourrait s’apparenter à des chanteuses comme ‘Doro’. ‘Master Them All’ et ‘Time Has Come’ plantent le décor avec 2 titres speeds et mélodiques à souhait dans la plus pure tradition des groupes de power métal. ‘My Spirit’, ‘The Lie’ ou encore ‘Lost In Your Thoughts’ montrent une autre facette du groupe plus rock avec des titres mid tempo qui coupent avec les morceaux enlevés. Le titre ‘Chaos Rising’ sort également du schéma classique de power métal avec des cassures rythmiques et des influences orientales qui en font un titre atypique. ‘Metal Queen’ qui n’est autre qu’une reprise de ‘Lee Aaron’ clos magnifiquement l’album. En conclusion, ‘Burning Point’ avec ‘Nitte Valo’ se diversifie et sort un album très varié qui ravira tous les fans amateurs de rock, de had-rock et de métal …

Interprêtes

Jarkko Väisänen (Claviers), Jussi Ontero (Batterie), Nitte Valo (Chant), Pekka Kolivuori (Guitares), Pete Ahonen (Guitares), Sam Nyman (Basse)


Artiste : Diabulus In Musica

Album : Dirge For The Archons

Date de Sortie : 18-11-2016

Ajouté le : 07-01-2017

Après ‘Argia’ sorti en 2014 et qui avait montré une réelle progression de ‘Diabulus In Musica’ (à ne pas confondre avec ‘Diabolus In Musica’ qui est un groupe de musique médiévale classique), ‘Dirge For The Archons’ marque encore une évolution qui pour ma part leur permet de franchir un cap pour les mettre au même niveau que des groupes comme ‘Epica’ ou ‘Therion’. Tout d’abord, il s’agit d’un concept album sur une ancienne civilisation avec le thème récurrent de la lutte entre le bien et le mal, le peuple ‘Archons’ représentant le mal (pour faire court). Côté musique, Ils ont mis les petits plats dans les grands car, dès l’introduction très courte, on est plongé dans un univers épique avec une orchestration et des chœurs grandioses. Avec ‘Marble Embrace’, on rentre dans le vif du sujet avec un titre contenant tous les ingrédients du métal symphonique : le chant lyrique de Zuberoa soutenu par des riffs de guitares puissants et des chœurs épiques à souhait. Avec ‘Invisible’, le syle est plus calme et plus symphonique avec un refrain très mélodique. La suite est du même niveau, rien à jeter, chaque titre amenant sa propre ambiance qui rend ce dernier opus très varié et très captivant. A noter que Spotify nous propose la version avec 2 titres live du premier album dont le très épique ‘St Michael’s Nightmare’. Bref, comme vous l’aurez compris et même si le Métal Symphonique reste trop souvent réservé à un certain public, ‘Diabolus In Musica’ évolue désormais dans la cour des grands et ce ‘Dirge For The Archons’ est sans doute mon coup de cœur 2016 de ce style de musique…

Interprêtes

Zuberoa Aznárez (Chant), Gorka Elso (Claviers), Alexey Kolygin (Guitare), David Carrica (Batterie), Odei Ochoa (Basse)


Artiste : Batalion d’Amour

Album : Fenix

Date de Sortie : 04-11-2016

Ajouté le : 08-01-2017

‘Batalion d’Amour’ est un groupe Polonais qui a été fondé il y a déjà plus de 25 ans et qui sort son 6ème album studio, ‘Fenix’ qui est en fait le premier opus à profiter d’une diffusion mondiale. Le style est rock avec une touche métal de temps en temps et facile d’accès dès la première écoute; les 11 titres se partagent entre des mélodies entraînantes comme ‘Bez Nas’, ‘Miedzy Slowami’ oui encore ‘Ktos Calkiem Obcy’ et d’autres plus calmes et mélancoliques comme ‘Charlotte’, ‘Zawróceni’ ou encore le magnifique ‘The Lost Diary’ très dépouillé mettant en avant la voix riche et sensuel de ‘Karolina Andrzejewska‘ en duo avec ‘John Porter’. A noter également que ce titre est le seul à être chanté en Anglais, tous les autres étant en Polonais. En résumé, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, ‘Fenix’ est un album agréable à écouter et accessible au plus grand nombre…

Interprêtes

Karolina Andrzejewska (Chant), Piotr Grzesik (Basse, Choeurs), Robert Kolud (Guitare), Mariusz “Pajdo” Pająk (Baterrie), Mirosław Zając (Claviers)


Artiste : Anvision

Album : New World

Date de Sortie : 28-10-2016

Ajouté le : 08-01-2017

Un group Polonais peut en cacher un autre : après ‘Batalion d’Amour’, ‘Anvision’ est également un groupe Polonais fondé en 2007; ils viennent de sortir leur 2ème album studio ‘New World’. Ils officient dans un registre métal mélodique assez accessible alternant des titres puissants comme ‘Private Paradise’ ou ‘I’m Gone Away’ et d’autres plus calmes comme ‘Season Of the Witches’ ou la magnifique ballade ‘Gift Of Fate’. Avec ‘Around The Corner’, ils nous proposent une composition avec des cassures de tempo et de style qui en font un titre très varié et accrocheur. Quand à ‘Lights out, Dark Comes’, de plus de 15 minutes il représente la pièce maitresse de l’album et on navigue dans un style progressif avec une multitude de recoins où l’on se perd et qui demande plusieurs écoutes pour en faire le tour (on a même droit à un petit bout du ‘Clair de Lune’ de ‘Beethoven’ à 7’30). Bref, ‘Anvision’ sort un album très varié qui devrait plaire aux amateurs de métal recherchant la variété des titres et des ambiances…

Interprêtes

Marek “MarQus” Ostrowski (Chant), Grzegorz “Greg” Ziolek (Guitare), Waldemar “Valdi” Rozanski (Claviers), Karol “Karaluz” Wadowski (Basse), Marcin “Larz” Duchnik (Batterie)


Artiste : Touchstone

Album : Lights From The Sky EP

Date de Sortie : 28-11-2016

Ajouté le : 09-01-2017

Nouveau Line Up pour ‘Touchstone’, qui sortent un EP ‘Lights From The Sky’ avec une nouvelle chanteuse ‘Aggie Figurska’ et un nouveau clavieriste ‘Liam Holme’. Le résultat est dans la continuité des opus précédents : un rock progressif très mélodique dominé par les riffs de guitare d’Adam et soutenu par les claviers de Liam. Aggie montre l’étendue de son talent et son intégration très réussie dans le groupe. Seulement 3 titres (le 4ème étant une reprise de ‘Lights From The Sky’ en version Polonaise) pour cet EP, mais on sent un réel potentiel avec des mélodies accrocheuses qui me font penser à certains endroits à ‘Karnataka’. Et, s’ils arrivent à stabiliser cette formation, on ne peut que leur souhaiter de concrétiser cet essai dans le futur avec un vrai album studio…

Interprêtes

Aggie Figurska (Chant), Adam Hodgson (Guitare), Henry William Rogers (Batterie), Liam Holmes (Claviers), Paul 'moo' Moorghen (Basse)


Artiste : Enigmatic Infinity

Album : Sentenced To Solitude

Date de Sortie : 11-11-2016

Ajouté le : 10-01-2017

‘Enigmatic Infinity’ est le projet du Hongrois ‘Tombor Nándor’ qui sort son premier album ‘Sentenced To Solitude’ et qui a eu une formation classique. Autant vous prévenir, son univers est fait de multiples influences aussi bien dans le monde métal progressif que dans le monde classique ce qui rend cet album très dense mais forcément demande quelques écoutes pour en pénétrer tous les recoins. Accompagné de ‘Horváth Máté’ au chant, Tombor nous présente 6 compositions qui nous embarquent dans un voyage très progressif où le paysage change continuellement et où la musique se raconte d’elle-même par les éléments qui la composent. Finalement, avec ce ‘Sentenced To Solitude’, forcément destiné à un public averti, les 2 mots ‘écoute active’ prennent tout leur sens…

Interprêtes

Tombor Nándor (tous les instruments), Horváth Máté (Chant)


Artiste : Degrees Of Truth

Album : The Reins Of Life

Date de Sortie : 27-10-2016

Ajouté le : 11-01-2017

‘Degrees Of Truth’ est un nouveau groupe Italien de Métal Symphonique qui sort son premier album ‘The Reins Of Life’. Après la courte introduction instrumentale d’usage dans ce style de musique, ‘Finite Infinite’ commence très calmement avec la voix chaleureuse de ‘Claudia Nora Pezzotta’ un peu dans le même registre que ‘Päivi Virkkunen - Capri’ d’Amberian Dawn’ puis s’ensuit une partie métal assez soft et mélodique. ‘Reins Of Life’ est dans la continuité du premier titre dans le même style avec une alternance entre des parties puissantes et d’autres plus calmes. La suite est similaire toujours dans un registre symphonique où les claviers amènent un liant à l’ensemble. A noter ‘Subtle Borderline’ titre instrumental mêlant instruments classiques et électriques. En résumé, ‘Degrees Of Truth’ sortent un album très mature et très dense et auront certainement dans le futur la capacité de se faire une bonne place dans la famille du métal symphonique mélodique…

Interprêtes

Matteo Clark (Basse), Graziano Franchetti (Guitare), Claudia Nora Pezzotta (Chant), Luca Ravezzani (Batterie), Gianluca Parnisari (Claviers)


Artiste : Infinitus Mortus

Album : Transmutationis

Date de Sortie : 31-10-2016

Ajouté le : 12-01-2017

On continue avec ‘Infinitus Mortus’, portant sur le net une étiquette ‘Métal Symphonique’ et qui sortent déjà leur 3ème album avec ‘Transmutationis’. Le premier titre, ‘The Planet Of Sorrows, Pt. 1’ est une introduction piano/synthé très calme, bien loin du Métal. La partie 2 de ce titre qui suit nous fait découvrir une facette métal assez soft mêlant guitares et claviers avec des chœurs assez présents, l’ensemble étant très mélodique; ‘Dreams Deferred’ est un titre qui mélange styles et rythmes allant du psychédélique à un métal soft en passant par du rock déjanté. Avec Into The Void’, on est plus dans un registre pop/folk et le dernier titre ‘Unhappily Ever After’ clos l’album avec une ballade piano/voix. En résumé, bien qu‘Infinitus Mortus’ soient tagués Métal, cette composante n’est que légère et il est bien difficile de le recommander aux amateurs d’un style précis dû à la variété de leur compositions…

Interprêtes

Steve/Stoki (Batterie, Claviers, Programmation), Vincent Meehan (Guitare, Chant), Mariana Santiago (Chant), Bill Buckley (Guitare), Al Cavallo (Basse)


Artiste : Overcrown

Album : Higher

Date de Sortie : 31-10-2016

Ajouté le : 13-01-2017

‘Overcrown’ est un groupe Italien qui a déjà 10 ans d’existence et qui pointe le bout de son nez sans bruit en cette fin 2016 avec un premier album studio ‘Higher’ ; en effet, pas possible de trouver une chronique sur la toile de ce nouvel album et seul leur page acebook nous en dit un peu plus. Dans un registre métal symphonique avec chanteuse, on est proche de groupes comme ‘Adrana’ avec tous les ingrédients de ce style de musique : une chanteuse dans un registre lyrique, des mélodies faciles d’accès, des riffs de guitares soutenus par des nappes de claviers et l’utilisation d’instruments classiques à cordes pour le côté orchestral et épique. ‘Frozen’ en est l’exemple parfait avec un titre mid-tempo et une partie orchestrale en fin de titre. Finalement, ‘Overcrown’ est un nom de plus qui vient s’ajouter à la déjà grande famille du métal symphonique…

Interprêtes

Giulia Morgana Penzo (Chant), Aleksandar Djeric (Guitare), Fabio Affili (Guitare), Elia Dalla Pola (Basse, Programmation), Dusan Djeric (Batterie, Programmation)


Artiste : Slania

Album : Proof Of Existence

Date de Sortie : 15-10-2016

Ajouté le : 14-01-2017

En cette fin 2016, on assiste à une sortie impressionnante de nouveaux albums de groupes de métal à chanteuse et voici encore un premier opus avec le groupe Argentin ‘Slania’. Leurs influences sont multiples et leur style mélange du métal mélodique, symphonique, progressif et gothique. L’ensemble des titres est relativement accessible comme par exemple ‘Dark Horizon’ ou ‘Self Sabotage’ avec des refrains très accrocheurs. ’Silence’ me fait penser à ‘Within Temptation’ et, même si Florencia a encore une bonne marge de progression, son registre s’approche de celui de ‘Sharon Den Adel’. Bref, ce premier album montre que ‘Slania’ offre déjà un bon potentiel pour se faire une place dans ce style de musique et devrait plaire à tous les amateurs de métal symphonique…

Interprêtes

Florencia Sategna (Chant), Walter González (Basse, Chant), Gonzalo Kobalenko (Guitare), Sebastián Guerrero (Claviers), Fernando Romeo Ortíz (Batterie)


Artiste : Trobar De Morte

Album : Ouroboros

Date de Sortie : 29-07-2016

Ajouté le : 15-01-2017

‘Trobar De Morte’ est un groupe Espagnol qui a presque 20 ans d’existence et, je l’avoue, c’est avec ce 6ème album studio ‘Ouroboros’ que je les découvre. Ils évoluent dans un style folk faisant référence à la mythologie (Ouroboros étant un serpent qui se nourrit de sa propre queue et qui symbolise en même temps les idées de mouvement, de continuité, d'autofécondation et, en conséquence, d'éternel retour (tiré de wikipedia). On est transporté dans un univers folk alternant des titres mélodiques (‘Idunn’, ‘While The Field Is Green’ ou encore ‘Destiny’) et d’autres plus introspectifs (‘Summoning The Gods’, ‘Vision Dream’ ou encore ‘Yggfrasil’). La voix envoutante de ‘Lady Morte’ donne un côté mystique à certaines compositions comme ces 3 magnifiques chansons ‘Vision Dream’, ‘The Voice Of The Eternity’ et ‘Ouroboros’. En conclusion, ce dernier opus de ‘Trobar De Morte’, sortant des sentiers battus, constitue un voyage particulièrement dépaysant et plein d’émotion…

Interprêtes

Lady Morte (Chant, Flûte), Hurdy Gurdy (Claviers, Compositeur), Armande (Percussions, Basse), Daimoniel (Guitare), Sined Zulim (Percussions Orientales), Üri Bokskog (Flûtes, Bagpipes, Chœurs), Asenath (Violon, Choeurs)


Artiste : Rani Chatoorgoon

Album : Samsara

Date de Sortie : 09-10-2016

Ajouté le : 16-01-2017

‘Rani Chatoorgoon’ est une chanteuse Canadienne dont les parents sont des émigrés de Trinidad et Tobago. Mais ses influences sont plus profondes et sont liées à la culture Hindou et après plusieurs singles, elle vient de sortir son premier album studio ‘Samsara’. Elle nous fait donc voyager dans un style progressif entre l’orient et l’occident avec des titres très mélodiques et qui accrochent dès la première écoute. De plus, sa voix limpide et aérienne renforce cette impression de légèreté et les instruments traditionnels amènent un dépaysement qui rompt avec l’uniformité de ce que la radio nous assène à longueur de journée. Les chansons comme ‘The Gray’, ‘Lonely Witness’, ’Unbearable’ ou ‘Breathe’ en sont l’illustration parfaite. D’autres titres beaucoup plus classiques flirtent même avec du métal comme ce ‘Let Me Go’ où Rani partage le chant avec ‘Valerio Recenti’. En résumé, ‘Rani Chatoorgoon’, avec ‘Samsara’ sort un album varié, accessible à un grand public et montre encore une fois que la musique est beaucoup plus riche lorsqu’elle est multi-culturelle…

Interprêtes

Rani Chatoorgoon (Chant, Guitare Acoustique, Harmonium), Gerry Mosby (Basse), Rudd Jolie (Guitare), Paul Delong (Batterie), Koen Herfst (Batterie), Valerio Recenti (Chant), Claudio Vena (Violon, Alto), Sandip Banerjee (Sitar - Santoor - Tabla - Dholak - Bansuri - Sarod - Sarangi), Lawrence Gowan (Piano), Ken Basman (Guitare Classique), Bob Stern (Compositeur)


Artiste : Marco Schnabl

Album : Marco Schnabl

Date de Sortie : 15-07-2016

Ajouté le : 17-01-2017

‘Marco Schnabl’ est un Italien auteur compositeur qui a silloné notre globe en bâteau et qui s’est posé le temps de sortir son premier album. Entre guitares électrique et acoustique, Marco est influencé entre autres par les formations des années 70/80 et ses chansons sont à l’image de ce qu’il est : un artiste libre et sincère qui vit sa vie en fonction de ses envies du moment. Son univers est assez soft et dépouillé et la plupart des titres sont des ballades mélancoliques et très mélodiques où il va à l’essentiel de la musique. Son chant rempli d’émotion me fait penser un peu à ‘Roger Waters’ et son jeu de guitare aérien me rappelle ‘David Gilmour’ (écoutez l’introduction de la magnifique chanson ‘The Song That No One Will Sing’). Bref, ‘Marco Schnabl’ est un artiste original et authentique en dehors de l’uniformité que l’on subit à longueur de journée…

Interprêtes

Marco Schnabl (Chant, Guitares), Fabio Ambrosini (Claviers), Fabrizio Papa (Guitares), Lorenzo Guarino (Batterie), Pierpaolo Meuli (Basse)


Artiste : Starfish64

Album : An Altered State Of Joy

Date de Sortie : 28-10-2016

Ajouté le : 18-01-2017

‘Starfish64’ est un groupe Allemand qui a déjà près de 10 ans d’existence et qui sort son 5 ème album ‘An Altered State Of Joy’. Ils officient dans un style rock atmosphérique qui est celui de ‘Dieter Hoffmann’, la pierre angulaire du groupe, qui est non seulement le compositeur du groupe mais aussi chante, joue de la guitare et du clavier. La pièce maitresse est le premier titre ‘Altered Sates’ de plus de 23 minutes, coupé en 4 parties, qui nous fait décoller dans un voyage calme et planant où tout coule naturellement ; les mélodies me font penser bien entendu à des groupes comme ‘Pink Floyd’ mais également ont la douceur de certaines chansons de ‘Barclay James Harvest’ mais dans un registre progressif plus contemporain. Par conséquent, vous qui recherchez un moyen de vous évader, ‘An Altered State Of Joy’ constitue la meilleure invitation au voyage et vous permettra d’embarquer vers un endroit « où tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté »…

Interprêtes

Dieter Hoffmann (Chant, Claviers, Guitares), Henrik Kropp (Batterie), Dominik Suhl (Guitares, Claviers) + Invités : Martin Hering-Pownall (Basse), Manuel Kassühlke (Piano), Christian Leuenberg (Basse), Kass Moody (Basse ) ,Submaureen (Chant), Jan Thiede (Guitare, Flûte), Christian Wahl (Trompette)


Artiste : Crystall Ball

Album : Déjà-Voodoo

Date de Sortie : 02-09-2016

Ajouté le : 19-01-2017

Et de 9 pour ‘Crystal Ball’ qui continuent de sortir régulièrement des albums depuis une quinzaine d’années avec des hymnes métal qui décoiffent tout en restant en marge du grand public. ‘Déjà Voodoo’ ne déroge pas à la règle et, d’entrée, on s’en prend plein les oreilles avec un ‘Déjà-Voodoo’ et son refrain qui vous tient toute une journée. Certes, tout est très classique et ‘Steven Mageney’ ne brille pas forcément par son chant mais les titres s’enchainent les uns derrière les autres sur un train d’enfer avec 3 aérations amenées par ‘Home Again’, ‘Without A Net’ et la dernière ballade ‘To Be With You Once More’. Pour ne retenir que quelques titres, je dirais, ‘Reaching Out’ pour sa rythmique mid-tempo, ‘To Freedom And Progress’ mélangant influences occidentales et orientales ou encore ‘Time And Tide’ pour sa mélodie me rappellant ‘Summer Sun’ de ‘Texas’. Bref, avec ce dernier opus, même s’ils n’amènent aucune nouveauté, ‘Crystall Ball’ continue son petit bonhomme de chemin et ravira sans doute tout amateur de ce style…

Interprêtes

Steven Mageney (Chant), Scott Leach (Guitare), Marcel Sardella (Batterie), Tony "T.C." Castell (Guitare), Cris Stone (Basse)


Artiste : Lee Aaron

Album : Fire And Gasoline

Date de Sortie : 25-03-2016

Ajouté le : 20-01-2017

Après une interruption de plus de 10 ans, ‘Lee Aaron’ revient en 2016 avec un nouvel album, ‘Fire And Gasoline’, le 12ème de sa carrière. Dans la plus pure tradition d’un rock direct et efficace, les 11 titres sont très accessibles et nous ramènent quelques 30 ans en arrière avec des compositions dans le style d’artistes comme ‘Pretenders’ ou ‘Lita Ford’ mais avec des sonorités modernes. On passe de rocks rythmés comme ‘Tom Boy’, ‘Wanna Be’ ou encore ‘Bad Boyfriend’ a des compositions plus calmes flirtant soit avec la pop ou même le blues comme ‘Bitterswet’, ’50 Miles’ ou ‘If You Don’t Love Me Anymore’. Elle n’oublie pas non plus les ballades avec ‘Nothing Says Everything’ et ‘Find The Love’. En résumé, ce ‘Fire And Gasoline’ marque le retour de la rockeuse qui après avoir touché au jazz dans les années 2000, revient avec un album accessible à un large public aimant la pop et le rock…

Interprêtes

Lee Aaron (Chant, Guitare), Sean Kelly (Guitare), Dave Reimer (Basse), Joh, Cody (Batterie)


Artiste : Eternal Idol

Album : The Unrevealed Secret

Date de Sortie : 02-12-2016

Ajouté le : 21-01-2017

Suite au départ de ‘Fabio Lione’ de ‘Rhapsody Of Fire’, le voici avec un nouveau projet ‘Eternal Idol’ et un premier album ‘The Unrevealed Secret’. ‘Giorgia Colleluori’ vient renforcer le registre vocal et le style est un mélange de Métal Symphonique et d’Heavy Metal. Rien de bien nouveau dans les compositions du guitariste ‘Nick Savio’ avec des titres assimilables rapidement : d’entrée, ‘Evil Tears’ plante le décor avec une rythmique entraînante et un refrain classique mais accrocheur. Vient ensuite ‘Another Night Come’, beaucoup plus symphonique avec une introduction aux claviers puis le chant alterné entre Fabio et Giorgia qui ressemble aux compositions des débuts de ‘Nightwish’. La suite est à l’image desb permeirs titres, un mélange des 2 styles relativement accessibles et, même s’ils n’ont pas encore acquis leur propre personnalité, les Italiens d‘Eternal Idol’ devraient plaire à un public métal assez large…

Interprêtes

Fabio Lione (Chant), Giorgia Colleluori (Chant), Andrea Buratto (Basse), Camillo Colleluori (Batterie), Nick Savio (Guitares / Claviers)


Artiste : Sound Storm

Album : Vertigo

Date de Sortie : 02-12-2016

Ajouté le : 22-01-2017

‘Vertigo’ est le troisième album studio des Italiens de ‘Sound Storm’ qui nous racontent l’histoire de Gabriel, Mariel et Alice dans l’île de ‘Vertigo’ (plus de détail sur l’histoire (ici). Ce conte est composé de 10 titres dans un style métal symphonique épique où guitares électriques et instruments classiques se mêlent pour nous offrir des compositions très riches et variées. Après l’introduction instrumentale d’usage, ‘The Dragonfly’ est un titre très théatral où plusieurs atmosphères se succèdent comme dans une pièce classique : une introduction mid-tempo lourde et pleine de tension, puis une partie rapide où ‘Fabio Privitera’ nous montre tous son talent d’acteur/chanteur ; s’ensuit une partie où des chœurs introduisent une partie instrumentale épique et l’on revient vers le thème principal rapide pour terminer avec des chœurs féminins a capella. La suite est du même niveau et on sent derrière tous les titres un travail très important d’écriture de chaque partie pour en faire un ensemble dense et très cohérent. En résumé, avec ce ‘Vertigo’, ‘Sound Storm’ passe encore un cap et, au-delà d’un simple album de métal épique, nous offre une fresque musicale captivante qui nous tient en haleine tout au long de l’histoire et sera certainement apprécié par tout amateur de métal symphonique…

Interprêtes

Fabio Privitera (Chant), Alessandro Bissa (Batterie), Elena Crolle (Claviers, Piano), Massimiliano Flak (Basse), Sascha Blackice (Guitare), Valerio Sbriglione (Guitare)


Artiste : Jonas Lindberg

Album : Pathfinder

Date de Sortie : 15-09-2016

Ajouté le : 23-01-2017

Le Suédois ‘Jonas Lindberg’ sort son premier album studio avec son groupe ‘The Other Side’. Les influences sont multiples et on peut citer entre autres des artistes aussi variés que ‘Genesis’, ‘Sting’ ou ‘Pink Floyd’ mais également ‘IQ’ ou ‘Spock’s Beard’ pour des références plus récentes. Les 8 titres entre 5 et 9 minutes offrent tous une qualité mélodique indéniable et alternent les parties vocales et instrumentales de façon très homogène. Malgré la longueur de certains titres et des changements de rythmes et de styles caractéristiques du rock progressif, cet opus est très accessible dès la première écoute se rapprochant du schéma classique couplet/refrain sans partir dans des compositions alambiquées. Bref, ce ‘Pathfinder’ a tous les ingrédients pour en faire un très bon album de rock progressif varié et accessible au plus grand nombre…

Interprêtes

Jonas Lindberg (Basse, Claviers, Guitare, Choeurs), Jonas Sundqvist (Chant), Jonathan Lundberg (Batterie), Calle Stålenbring (Guitare), Michael Ottosson (Claviers), Nicklas Thelin (Guitare), Jenny Sandgren (Choeurs), Maria Olsson (Percussions)


Artiste : Nth Ascension

Album : In Fine Initium

Date de Sortie : 14-10-2016

Ajouté le : 24-01-2017

Les Anglais de 4Nth Ascension’ ont 6 ans d’existence et ils viennent de sortir la suite de leur premier album avec ‘In Fine Initium’. Avec ‘Kingdom Keys’, d’entrée, c’est un titre de plus de 15 minutes qui vous attend dans un style progressif et mélodique alternant le chant d’Alan qui me rappelle l’univers de ‘Paul Manzi’ d’Arena’ et les parties instrumentales symphoniques. Le titre suivant ‘End Of Days’ de plus de 11 minutes est plus musclé et flirte avec du hard-rock et toujours cette ressemblance avec ‘Arena’ pour le côté très théatral. ‘The Cage’, est une fresque de plus de 17 minutes dans la plus pure tradition de la musique progressive. Enfin, la suite de Clanaan avec les parties 4, 5 et 6 s’inscrit dans un style progressif proche de certaines compositions de ‘Pink Floyd’. Bref, ‘In Fine Initium’, bien que rempli de superbes mélodies, restera sans sans doute réservé aux amateurs de musique progressive aimant les longs développements musicaux…

Interprêtes

Alan ‘Spud’ Taylor (Chant), Craig Walker (Batterie), Darrel Treece-Birch (Claviers), Gavin Walker (Basse), Martin Walker (Guitares)


Artiste : Faun

Album : Midgard

Date de Sortie : 19-08-2016

Ajouté le : 25-01-2017

Les Allemands de ‘Faun’ ont sorti en 2016 leur 9ème album studio ‘Midgard’ consacré entièrement à la mythologie Nordique. Déjà près d’une vingtaine d’années d’existence et ils continuent à évoluer dans un folk celtique avec utilisation d’instruments anciens comme la harpe celtique ou la cornemuse (ils définissent leur style comme étant du ‘paganfolk’). Avec ce dernier opus ‘Midgard’, les 15 compositions chantées en Allemand nous font voyager dans un univers Celtique très mélodique rempli de mélancolie où les instruments traditionnelles renforcent cet atmosphère folk. En résumé, si vous êtes fan de ‘Tri Yann’ et que la langue Allemande chantée ne vous dérange pas, vous allez certainement adopter ce dernier opus de ‘Faun’…

Interprêtes

Oliver S. Tyr (Chant, Bouzouki Irlandais, Nyckelharpa, Mandocèle, Harpe Celtique, Saz, Tar, Guitare, Lutes), Fiona Rüggeberg (Chant, Cornemmuse, Flute, Violon, Recorder, Fujara, Seljefloit, Harmonium, Chalumeaux & Pommer), Katja Moslehner (Chant, Percussions), Stephan Groth (Chant, Hurdy-Gurdy, Cistern, Whistles), Rüdiger Maul (Darabouka, Davul, Bendir, Tamborello, Riq, Berimbao & other percussion instruments), Niel Mitra (Computer Sampler & Synthesizer)


Artiste : Neil Young

Album : Peace Trail

Date de Sortie : 02-12-2016

Ajouté le : 26-01-2017

Il y a des artistes qui forcent le respect : à 71 ans, et après avoir sorti 36 albums studio, ‘Neil Young’ continue son chemin avec toujours ce même message de paix qu’il ne cesse de crier depuis des décennies. ‘Peace Trail’ ne déroge pas à la règle et plutôt que de vous présenter les différents titres qui sont tous à l’image de ce qu’il a toujours fait, je préfère lui laisser la parole et vous citer les paroles du titre éponyme : « Le monde est rempli de changements. Parfois, ces changements me rendent triste. Mais je continue de planter des graines jusqu'à ce que quelque chose de nouveau pousse » et finit par « Je pense que je vais suivre le sentier de la Paix maintenant parce que quelque chose de nouveau est en train de naître »…

Interprêtes

Neil Young (Guitare), Jim Kelter (Batterie), Paul Bushnell (Basse), Bushnell & Micah Nelson (Chant)


Artiste : microClocks

Album : Soon Before Sundown

Date de Sortie : 18-11-2016

Ajouté le : 27-01-2017

Les Allemands de ‘microCloks’ sortent leur 3ème album avec ‘Soon before Sundown’. Pas facile de leur trouver un style précis car on navigue entre pop, rock et hard rock avec un ajout de son électro; les compositions, tout en gardant souvent un schéma classique couplet/refrain, sont mélodiques et énergiques et accrochent dès la première écoute et chaque titre amène son propre univers qui rend l’ensemble très varié : ‘Love’s End’ est un titre mélangeant des influences occidentales et orientales. ‘The Edge’ amène un changement de tempo bienvenu entre les couplets et le refrain. ‘Here I am’ et ‘Nothing But A Tought’ sont 2 belles ballades et l’album se termine par le titre le plus agressif avec ’Raptor’. En résumé, avec une palette d’atmosphères différentes et des compositions variées tout en restant assez classiques, ‘Soon Before Sundown’ a des chances de séduire un public assez large…

Interprêtes

Daniel Stieber (Batterie), JT (Chant), Marc Dorman (Guitares), Stevie Jay (Claviers)


Artiste : Montage

Album : Metamorphosis

Date de Sortie : 25-11-2016

Ajouté le : 28-01-2017

Formés en 2011, les Finlandais de ‘Montage’ sortent leur 2ème album ‘Metamorphosis’ renfermant 9 titres dans un registre rock mélodique assez classique. D’entrée, ‘Age Of Innocence’ plante le décor avec une composition couplet/refrain entraînante qui accroche dès la première écoute. La suite amène quelques titres plus élaborés comme ‘Metamorphosis’, ‘Black Magic’, ‘Haunted’ ou ‘Invisible World’ avec ses changements de rythmes et une recherche au niveau instrumental se rapprochant de l’univers progressif. Quant à ‘Death Valley’, les riffs de guitare se font plus présents tout en gardant un refrain très classique et l’opus se termine par ‘Carved In Stone’, titre décalé dans un style pop. En résumé, ce ’Metamorphosis’ est un subtil mélange de rock progressif et mélodique dans un style relativement intemporel qui le rend accessible à un grand public…

Interprêtes

Jukka Parkas (Claviers / Choeurs), Kim Etelävuori (Batterie / Choeurs), Roni Seppänen (Guitares / Choeurs), Taneli Tulkki (Basse / Choeurs), Vesa Paavonen (Chant)


Artiste : Dreamtale

Album : Seventhian… Memories Of Time

Date de Sortie : 09-12-2016

Ajouté le : 29-01-2017

Avec ce dernier bébé des Finlandais de ‘Dreamtale’, ce n’est pas un mais deux albums avec ‘Seventhian’ et puis ‘Memories Of Time’ qui n’est autre que des ré-enregistrements de certains titres de leurs 4 premiers albums (pour ceux qui ont raté les premiers épisodes). Suivant la voie des groupes de power metal mélodique comme ‘Stratovarius’, ‘Rhapsopdy’ ou ‘Freedom Call’, déjà 15 ans qu’ils existent et, album après album, il ne faut pas chercher une recherche quelconque musicale mais uniquement des titres simples, puissants et rapides où la double pédale s’en donne à coeur joie et où les refrains sont tous des hymnes mélodiques qui vous restent dans la tête au point de vous pourrir toute une journée !! Bref, ‘Dreamtale’ continue de faire du ‘Dreamtale’ et ravira certainement tous les amateurs de ce style de musique…

Interprêtes

Erkki Seppänen (Chant), Rami Keränen (Guitare), Seppo Kolehmainen (Guitare), Akseli Kaasalainen (Claviers), Janne Juutinen (Batterie), Heikki Ahonen (Basse)


Artiste : Beastö Blancö

Album : Beastö Blancö

Date de Sortie : 25-11-2016

Ajouté le : 30-01-2017

Les chiens ne font pas des chats. ‘Chuck Garric’, bassiste depuis des lustres d’Alice Cooper’ sort un deuxième album de son groupe ‘Beasto Blanco’ dans lequel évolue ‘Calico Cooper’, chanteuse et accessoirement fille d’Alice Cooper’. Dès le premier titre ‘Buried Angels’, ça démarre en trombe et on s’en prend plein les esgourdes avec un refrain accrocheur et un solo de guitare simple mais tellement efficace rappelant les belles heures du hard rock des seventies. Sans réinventer la roue, tout est fait pour balancer des titres énergiques et rythmés avec des riffs lourds et puissants. ‘Grind’ ou ‘Death Rattle’ me rappellent un peu les tempos à la ‘ZZ Top’. A noter une reprise d’Alice Cooper’ avec le titre ‘Feed My Frankeinstein’ assez proche de l’original. En conclusion, un album certes à ne pas mettre entre toute les mains mais qui devrait plaire à tous les amateurs de hard rock qui déménage…

Interprêtes

Chuck Garric (Chant, Guitare), Chris Latham (Guitare), Jan LeGrow (Basse), Tim Husung (Batterie), Calico Cooper (Chant)


Artiste : Christine Ott

Album : Tabu

Date de Sortie : 16-12-2016

Ajouté le : 31-01-2017

Après ‘Beastö Blancö’, c’est un grand écart comme je les aime et seulement guidé par le hasard de mes écoutes, voici ‘Christine Ott’ avec 2 albums en 2016, ‘Only Silence Remains’ et ‘Tabu’. Cette touche à tout possède une formation classique de Piano et s’est intéressée au premier instrument de musique électronique (datant déjà de 1928 !!), les Ondes Martenot, ressemblant à un orgue et qui a été utilisé dans la musique contemporaine par des compositeurs comme ‘Olivier Messian’ (Voir Wikipedia). Par son parcours, ‘Christine Ott’ fait figure d’extra terrestre de la musique puisqu’elle a travaillé avec des artistes aussi variés que ‘Yann Tiersen’ ou ‘Radiohead’ pour n’en citer que 2 (Voir Wikipedia). Le premier album ‘Only Silence Remains’ est lié au spectacle ‘24 heures de la vie d'une femme’ et est à contre courant de tout ce que l’on peut entendre actuellement. Son univers nous transporte dans un monde nostalgique et aérien où tout n’est que sensation et ressenti en dehors de tout référentiel espace-temps. Avec ‘Tabu’, bande original du film du même nom, le piano est l’instrument central et on continue notre voyage au fil de pièces tantôt légères, tantôt sombres où le dépouillement lui permet d’aller au cœur de la quintessence même de la musique. En résumé, bien que cette musique dite expérimentale et élitiste risque de rester limitée à un auditoire restreint, ‘Christine Ott’ a au moins de part son parcours, la possibilité de faire découvrir son monde au grand public…

Interprêtes

Christine Ott (Piano, Ondes Martenot, Percussions), Torsten Böttcher (Hang)


Artiste : Christine Ott

Album : Only Silence Remains

Date de Sortie : 20-05-2016

Ajouté le : 31-01-2017

Interprêtes

Christine Ott : (Ondes Martenot, Piano, tubes harmoniques, harmonium d'inde, percussions, Jupiter8, timbales, tubular bells), Justine Charlet (Clavecin), Jerome Fohrer (Contrebasse), Anil Eraslan (Violoncelle), Olivier Maurel (Vibraphone), Francesco Rees (Batterie), Casey Brown (Voix)


Artiste : Elane

Album : More Stars

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 01-02-2017

‘Elane’ est un groupe Allemand qui, 5 ans après l’album ‘Arcane’, a sorti un EP de 5 titres qui doit servir d’apéritif pour la sortie prochaine d‘Arcane II’. Ils nous proposent un style progressif mélodique et calme avec par exemple la version acoustique de ‘Every Page A Heartbreak’ ballade où le duo ‘Joran’ ‘Skaldir’ fonctionne à merveille. ‘My Life’ qui a été écarté du précédent album est également une ballade mélancolique proche d’une ambiance blues. Le dernier titre, malgré des percussions électroniques (dommage), est un titre entraînant assez classique où les instruments traditionnels renforcent le côté folk. Bref, malgré une durée très courte (trop), ‘More Stars’ permet de faire patienter les fans avant la sortie du prochain album et permettra peut-être de faire découvrir ce groupe attachant et accessible à un plus grand public…

Interprêtes

Joran Elane (Chant), Skaldir (Guitare, Chant), Nico (Claviers, Programmation), Simon (Violon, Alto, Violoncelle)


Artiste : Light And Shade

Album : The Essence Of Everything

Date de Sortie : 18-11-2016

Ajouté le : 02-02-2017

'Light and Shade' est un groupe de métal qui vient de sortir son premier album 'The Essence Of Everything'. Difficile de leur donner un style précis tellement les titres se suivent mais ne se ressemblent pas ! Après une courte introduction proche d'une berceuse, 'Drown Of Absurdity' est un titre extrême et speed où Adrienne et Marco montrent toute l'étendue de leur capacité vocale. Suit, 'Spirit Of Anne' qui est un titre plus classique mais toujours très speed. Avec ‘You Are’ qui est teintée folk, on est proche de mélodies à la ‘Nightwish’. Changement de style avec ‘Light And Shade’ et ‘Lionhearted’, titres beaucoup plus calmes et très mélodiques. L’album se termine avec ‘The Essence Of Everything’ qui mélange métal symphonique et progressif remplis de cassures de style et de rythme. En résumé, ‘The Essence Of Everything’, avec des titres variés, est destiné à un public métal ouvert à un éventail relativement large, allant de compositions soft à des titres heavy à grand renfort de grunt (ou growl) en passant par du métal symphonique plus classique…

Interprêtes

Adrienne Cowan (Chant), Marco Pastorino (Guitare, Chant), Luca Negro (Basse), Alex Landenburg (Batterie)


Artiste : JeanJeanne

Album : JeanJeanne

Date de Sortie : 15-10-2016

Ajouté le : 03-02-2017

‘JeanJeanne’ est la rencontre de la chanteuse ‘Cristine Merienne’ et de 2 harpistes ‘Alice Soria-Cadoret’ et ‘Nikolaz Cadoret’. Ce premier album assez court (dommage on en aurait voulu un peu plus) nous présente leur univers, entre pop, rock et blues avec des textes en Français et un titre en Allemand. Les compositions sont recherchées autant au niveau de paroles que de la musique avec une intégration très réussi des harpes électriques qui amènent un côté aérien à l’ensemble. On peut voir des influences multiples de la chanson française et de groupes de rock des années 70 au niveau du son mais ils amènent un vent nouveau grâce à une atmosphère mélangeant douceur et agressivité avec ce don pour faire cohabiter tensions et détentes. En résumé, ce ‘JeanJeanne’ est une très bonne surprise 2016 sortant de l’uniformité de la chanson Française et tout ce que l’on peut souhaiter à nos Brestois, c’est de rencontrer le public qu’ils méritent…

Interprêtes

Cristine Merienne (Chant), Alice Soria-Cadoret (Harpe électrique), Nikolaz Cadoret (Harpe électrique), Yvon Molard (Batterie)


Artiste : Fatal Fusion

Album : Total Absence

Date de Sortie : 25-11-2016

Ajouté le : 04-02-2017

Les Norvégiens de ‘Fatal Fusion’ reviennent avec un troisième album ‘Total Absence’ dans la lignée des 2 premiers opus. Ils évoluent dans un style progressif avec une influence assez marquée pour des groupes des années 70 et laissant une large place à la mélodie. Passé l’introduction ‘The Gates of Ishtar’ qui pourrait être la bande son d’une musique de film à grand spectacle, ‘Shadow Of The King’ continue dans un style oriental où les riffs de guitare marquent le tempo dans une ambiance très épique. Avec ‘Forgotten One’, on est embarqué dans un titre ds années 70 à la sauce ‘Kansas’. Enfin, les 2 derniers titres ‘Endless Ocean Blues’ et ‘Total Absence’, nous offrent près de 30 minutes de progressif oscillant entre des influences ‘Floydiennes’ et ‘Genesisiennes’. En conclusion, pour tous les fans de musique progressive des années 70, ce ‘Total Absence’ devrait certainement prendre sa place dans la discothèque idéale…

Interprêtes

Audun Engebetsen (Batterie), Erlend Engebretsen (Claviers), Knut Erik Grøntvedt (Chant), Lasse Lie (Basse), Stig Selnes (Guitares)


Artiste : Dizzy Mizz Lizzy

Album : Forward In Reverse

Date de Sortie : 13-04-2016

Ajouté le : 05-02-2017

Après 20 ans d’absence, les Danois de ‘Dizzy Mizz Lizzy’ reviennent avec un nouvel album ‘Forward In Reverse’. Le style est un rock mélodique énergique basé sur une rythmique assez basique où la basse mène le jeu et qui accroche dès le premier titre avec ‘Phlying Pharaoh’ qui est un titre instrumental. Vient ensuite ‘Forward In Reverse’ qui nous fait découvrir le chant énergique de Tim s’intégrant parfaitement dans la rythmique faisant penser au certains groupes de hard rock des années 70/80. ‘Terrified in Paradise’ et ‘Brainless’ continue dans la même lignée toujours très mélodique et Tim qui colle de belle façon son chant à son jeu de guitare. D’autres titres plus calmes comme ‘Something So familiar’, l’intermède acoustique ‘Frey’ ou le magnifique ‘Say It To Me Anyway’ qui clos l’opus permettent une aération bienvenue à l’album. Enfin, on flirte avec du métal progressif avec l’instrumental ‘Mindgasm’ construit en sandwich avec une partie calme chantée entre les 2 parties énergiques. Bref, ce ‘Forward In Reverse’ marque le renouveau d’un groupe qui avait fait sa renommée dans les année 90 et est à recommander à tout amateur de hard-rock mélodique...

Interprêtes

Martin Nielsen (Basse), Søren Friis (Batterie), Tim Christensen (Chant / Guitares / Mellotron), Rune Olesen (Invité)


Artiste : Darrel Treece-Birch

Album : No More Time

Date de Sortie : 19-08-2016

Ajouté le : 06-02-2017

Il y a quelques jours, je vous ai présenté ‘Nth Ascension’ (Ici) et ‘Darrel Treece-Birch’ n’est autre que le claviériste du groupe. Son dernier album solo ‘No More Time’ se rapproche donc de ‘Nth Ascension’ avec des influences plus marquées par des artistes des années 70 et dans une atmosphère plus psychédélique. Après l’introduction narrée, le titre instrumental ‘Riding the Waves’ me fait penser à un mélange subtil d‘Uriah Heep’ et de ‘Pink Floyd’. Si on fait abstraction du chant, la ballade suivante ‘Hold On’ se rapproche des compositions d’Elton John’. La suite est à l’image de ce début, des titres calmes et aériens comme ‘Twilight’, ‘Mother (Olive’s Song)’, ‘The River Dream’, ‘Music Of the Spheres’ ou encore ‘Music of the Spheres’. En résumé, avec ‘No More Time’, ‘Darrel Treece-Birch’ signe un album très accessible à déguster au casque dans un endroit calme et destiné à tous les amateurs de musique progressive mélodique et atmosphérique...

Interprêtes

Darrel Treece-Birch (Claviers, Chant, Basse, Guitare, Mandoline, Batterie) + Invités : Phil Brown (Guitare), Steve Grocott (Guitare), Karen Fell (Chant), Dan Mitchell (Guitare), John Power (Basse, Guitare, Violon), Dann Rosingana (Guitare), Alan Taylor (Chant, Guitare), Gavin Walker (Basse), Martin Walker (Guitare)


Artiste : Daniel Gazzoli Project

Album : Night Hunter

Date de Sortie : 02-12-2016

Ajouté le : 07-02-2017

‘Daniel Gazzoli Project’ est le dernier bébé de ‘Daniel Gazzoli’ guitariste et compositeur qui vient de sortir son premier album ‘Night Hunter’. Sans rien révolutionner, il nous propose 9 titres très mélodiques dans un style hard-rock des années 80 avec des arrangements vocaux et des sections guitares très réussies. Ça démarre avec le titre éponyme ‘Night Hunter’ qui nous met dans l’ambiance de l’ensemble de l’opus; ‘Liar’, avec son refrain vous rentre dans la tête immédiatement, ‘Self Destruction Blues’ et sa rythmique vous fait vous balancer au rythme des riffs de guitare. Retour au calme avec la superbe ballade ‘Prayer For an Angel’ pour finir avec 2 titres plein d’énergie ‘Don’t Leave Me Alone’ et ‘The Beat Of My Heart’. Pour conclure, ‘Night Hunter’ est un très bon album de hard-rock mélodique très accessible et accrocheur dès la première écoute...

Interprêtes

Daniel Gazzoli (Guitare, Basse, Claviers, Choeurs), Leonardo F. Guillan (Chant), Luke Ferraresi (Batterie), Luca Zannoni (Claviers), Nicholas Guerzoni (Choeurs)


Artiste : Seeking Raven

Album : The Ending Collage

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 08-02-2017

‘Seeking Raven’ est le projet de ‘János Krusenbaum’ qui a sorti en 2016 son 2ème album ‘The Ending Collage’. Ses influences sont multiples et on peut voir différents artistes de la scène progressive des 30 dernières années mais il amène sa propre personnalité à l’ensemble et chaque titre propose une ambiance différente ce qui rend cet opus très varié et très agréable à écouter. Les arrangements vocaux et instrumentaux sont particulièrement travaillés et complexes mais contrairement à certains artistes où plusieurs écoutes sont nécessaires, ’The Ending Collage’ accroche l’auditeur assez rapidement sans jamais lasser. Bref, si vous aimez la diversité et que mélanger les genres ne vous déplaît pas, il y a de grande chance que vous adoptiez ce dernier opus de ‘János Krusenbaum’...

Interprêtes

János Krusenbaum (Chant, Tous les instruments), Jens Sieloff (Basse), Réka Krusenbaum (Flûte, Pipeau), Alina Krüger (Chant), Georg Krusenbaum (Guitare, Bodhran), Patrick Gros (Choeurs), Max Krüger (Choeurs)


Artiste : Nocturnia

Album : Tierra de Cobardes

Date de Sortie : 01-11-2016

Ajouté le : 09-02-2017

Déjà 12 ans d’existence et 4 albums studio à leur actif, les espagnols de ‘Nocturnia’ ont sorti ‘Tierra de Cobardes’ et le moins que le puisse dire c’est que la qualité de leurs compositions est inversement proportionnelle à leur popularité sur internet. Certes on est dans un style assez confidentiel car ils évoluent dans un métal énergique et rapide et ils chantent en Espagnol ce qui est forcément un frein pour se faire connaître à l’international. Néanmoins, et, comme dirait un célèbre chanteur Français, leurs chansons sont « faites pour les pieds »,. ‘Sin Olvidar Quién’ ou ‘Alzo Los Punos’ sont 2 merveilles énergiques et mélodiques qui vous rentrent immédiatement dans la tête. ‘Ultima Esperanza’, titre beaucoup plus symphonique, la ballade ‘Duele la Noche Sin Ti’ avec son crescendo plein de sensibilité (ils ne sont pas Espanols pour rien!!) ou encore le dernier titre ‘Para Siempre’ plus accessible à un large public rendent cet album très varié. En conclusion, ‘Nocturnia’, avec ce ‘Tierra de Cobardes’ frappent fort et possèdent tous les ingrédients pour plaire à un public assez large aimant le métal mélodique...

Interprêtes

Alberto Symon (Chant), Roberto Moreno (Guitare), Salvador González (Guitare), César Arroyo (Basse, Choeurs), Jose Gómez-Selles (Claviers), Jose Roldán (Batteríe)


Artiste : Karmamoi

Album : Silence Between Sounds

Date de Sortie : 30-10-2016

Ajouté le : 10-02-2017

Retour dans un registre progressif avec les Italiens de ‘Karmanmoi’ qui sortent leur 3ème album ‘Silence Between Sounds’. Le style est atmosphérique et pour donner des influences, je citerai des artistes aussi variés que ‘Renaissance’, ‘Shade’ ou ‘Porcupine Tree’. D’entrée, ‘Silence Between Sounds’ est un titre de plus de 10 minutes qui nous embarque dans un univers calme qui mélange ambiances rock et jazzy. ‘Sirio’ incorpore plusieurs parties qui en fait un titre varié et typique de la musique progressive. Avec ‘Martes’ vous vous évadez dans une ballade très aérienne et mélodique. L’album se termine avec ‘Canis majoris’, titre aux multiples facettes qui résume bien l’ensemble. Bref, avec ‘Silence Between Sounds’, ‘Karmamoi’ sort un album de musique progressive très abouti qui devrait plaire à tous les amateurs d’ambiances mélangeant les moments calmes et intenses...

Interprêtes

Alessandro Cefali (Basse), Alex Massari (Guitares), Daniele Giovannoni (Claviers, Batterie) +Invités : Fabi O Tempesta (Guitares), Hellena (Chant), Irene Morelli (Chant), Lara Bagnati (Flute), Luca Uggias (Piano), Maria Rodriguez Reina (Violoncelle), Sara Rinaldi (Chant), Serena Ciacci (Chant)


Artiste : Magnum

Album : The Valley Of Tears – The Ballads

Date de Sortie : 07-01-2017

Ajouté le : 11-02-2017

Et oui, déjà près de 40 ans de carrière et près d’une vingtaine d’album, les Anglais de ‘Magnum’ sortent un album des ballades et généralement, quand le groupe est bon, la ballade est bonne !! A l’image des ballades de ‘Scorpions’, même si vous ne connaissez pas le groupe, il y a fort à parier que vous aurez l’impression d’avoir déjà entendu certains titres en commençant par ‘The Valley Of Tears’, ‘A Face In The Crowd’ ou encore le plus récent ‘Your Dreams Won’t Die’ (2016). Certains titres ont été réenregistrés pour l’occasion et le live servant un peu d’hymne au groupe ‘When The World Come Down’ clos de très belle façon l’album. Bref, si vous voulez découvrir le côté calme des ‘métalleux’ de ‘Magnum’, cette compilation est faite pour vous…

Interprêtes

Al Barrow (Basse), Bob Catley (Chant), Harry James (Batterie), Mark Stanway (Claviers), Tony Clarkin (Guitares)


Artiste : Pain Of Salvation

Album : In The Passing Light Of Day

Date de Sortie : 13-01-2017

Ajouté le : 12-02-2017

Avec ‘Pain Of Salvation’, on est habitué aux grands écarts entre calme et tempête où l’on passe de riffs rageurs à un passage juste susurré mais toujours sur le fil du rasoir. Basé sur sa douloureuse expérience qui a bien failli lui couter la vie, ‘Daniel Gildenlöw’ nous décrit dans ‘In The Passing Light Of Day’ les différentes étapes de sa maladie. Côté compositions, il faut certes plusieurs écoutes pour entrer complètement dans l’univers torturé de Daniel mais on ressent assez rapidement une grande intensité émotionnelle se dégager de chaque titre qui nous fait pénétrer au plus profond de son intimité et on se dit que finalement, c’est sans doute sa douloureuse épreuve qui lui a permis d’aller au plus profond de lui-même pour composer une œuvre intense et bouleversante. Bref, avec ce ‘In The Passing Light Of Day’ qui sort en tout début d’année, on tient déjà un album majeur de 2017 en dehors des modes et des styles qui se ressent plus qu’il ne s’écoute, à mettre au même niveau que le dernier album ‘Blackstar’ de notre regretté ‘David Bowie’ sorti tout juste un an avant…

Interprêtes

Daniel Gildenlöw (Chant / Guitares), Daniel Karlsson (Claviers), Gustaf Hielm (Basse), Léo Margarit (Batterie), Ragnar Zolberg (Chant / Guitares)


Artiste : Firewind

Album : Immortals

Date de Sortie : 17-01-2017

Ajouté le : 13-02-2017

En ce début 2017, les Grecs de ‘Firewind’ se rappellent à notre bon souvenir et sortent dans la lignée des précédents albums ‘Immortals’. Au programme, du heavy power metal qui déménage avec un concept album sur les célèbres batailles de l’antiquité ‘Salamine’ et ‘Thermopyles’. Dans l’ensemble, pas de nouveauté majeure dans le style avec des titres speed, mélodiques et puissants qui accrochent dès la première écoute et ‘Gus G.’ qui continue de nous offrir des solos avec toujours la même dextérité et le même feeling. Notons également qu’ils savent aussi varier les plaisirs avec ‘Lady Of 1000 Sorrows’, la ballade de l’album où encore ‘Rise From The Ashes’ titre plus classique qui mélange des parties calmes et énergiques. Bref, avec ce dernier opus, même si ce style reste un peu à part, ‘Firewind’ devrait continuer à enchanter tous les fans de power métal…

Interprêtes

Henning Basse (Chant), Bob Katsionis (Claviers), Jo Nunez (Batterie), Kostas Karamitroudis "Gus G." (Guitares), Petros Christo (Basse)


Artiste : The Aurora Project

Album : World Of Grey

Date de Sortie : 12-12-2016

Ajouté le : 14-02-2017

Je découvre en ce début 2017 les Hollandais de ‘The Aurora Project’ qui ont sorti fin 2016 leur 4ème album ‘World Of Grey’. Dès la première écoute c’est un son familier et pas mal de groupes progressifs me viennent à l’esprit pour décrire leurs influences : ‘Pendragon’, ‘Arena’, ‘Pallas’, ou encore ‘Marillion’ ou ‘Saga’ et bien sûr ‘Pink Floyd’. Ce dernier opus est un concept album sur la manipulation des humains par certains puissants avec l’organisation d’une résistance par un petit nombre (le trailer de l’album sur Youtube est très bien fait). Côté musique, on retrouve un côté progressif très classique et on pourrait même en faire un album témoin de ce style sur les 40 dernières années pour un public qui voudrait découvrir ce genre de musique. De plus, la sensibilité de la voix de ‘Dennis Binnekade’ amène un plus indéniable et me rappelle un peu ‘Alan Reed’ de ‘Pallas’, le genre de chanteurs qui vivent leur musique. En résumé, c’est encore pour moi un album sans point faible qui devrait ravir tous les amateurs de progressif et assez accessible pour le recommander à tous ceux qui veulent découvrir ce type de musique…

Interprêtes

Remco vd Berg (Guitare, Choeurs), Dennis Binnekade (Chant), Joris Bol (Batterie), Mox 'Marcel' Guyt (Claviers), Rob Krijgsman (Basse)


Artiste : Beyond The Black

Album : Lost In Forever

Date de Sortie : 13-01-2017

Ajouté le : 15-02-2017

Après un premier album très prometteur en 2015 (Ici), les Allemands de ‘Beyond The Black’ frappent de nouveau très fort en ce début 2017 avec ‘Lost In Forever’. La machine à tubes est au rendez-vous et avec la version digitale que nous offre Spotify, ce sont 17 titres pour environ 75 minutes de pur bonheur (contre 13 titres dans la version CD); impossible de ne mettre en avant que quelques titres car il n’y a absolument rien à jeter. Tous les ingrédients sont là pour un album de métal symphonique à la ‘Within Temptation’ : des mélodies faciles à mémoriser, une chanteuse qui se ballade aussi bien sur des compositions énergiques et puissantes que sur les ballades mélancoliques, une alternance des titres énergiques et calmes bien dosée, des chœurs venant renforcer le côté symphonique, des riffs de guitare et des solos qui vous mettent sur un petit nuage. De plus, malgré le grand nombre de titres, il n’y a aucune lassitude et on a même droit dans la version digitale qui propose 5 titres de plus à des petits bijoux mélodiques comme ‘Dim The Spotlight’ ou ‘Rage Before The Storm’. Pour conclure, avec ce ‘Lost In Forever’, ‘Beyond The Black’ est en train de se faire une place au soleil et pourrait bien devenir assez rapidement le fer de lance du métal symphonique international grâce à un style très accessible qui a des chances de toucher le grand public…

Interprêtes

Chris Hermsdörfer (Guitares), Jennifer Haben (Chant), Jonas Roßner (Claviers), Kai Tschierschky (Batterie), Stefan Herkenhoff (Basse), Tobias Lodes (Guitares)


Artiste : Last Autumn’s Dream

Album : In Disguise

Date de Sortie : 23-01-2017

Ajouté le : 16-02-2017

Les Suédois de ‘Last Autumn’s Dream’ ont décidé en ce début 2017 de faire une petite pause pour sortir un album de covers avec évidemment un choix de chansons mélodiques et rythmées à souhait. Pour cela, ils ont ratissé assez large dans les styles et dans le temps pas forcément dans leur registre habituel puisqu’on retrouve par exemple ‘Wig Wam Bam’ de ‘Mike Chapman’, ‘Slow Down’ de ‘John Miles’ ou encore ‘When I Kissed The Teacher’ d’Abba’. Voici donc la liste intégrale avec les compositeurs et auteurs : 1. If Love Should Go : Slamer/Walsh 2. Jet Airliner : P. Pen 3. Working For The Weekend : M. Frenette/P. Dean 4. Wig Wam Bam : M. Chapman/N. Chinn 5. Slow Down : Miles/Marshall 6. Need A Little Loving : Slamer/Ward 7. I´ll Bring The Whole World To Your Door : Meadows, DiMino, Leonetti 8. Just One More Time : B. Macleod/D. Mills 9. When I Kissed The Teacher : B. Ulvaeus/B. Andersson 10. All The Way : G. Simmons 11. Hey You : C. Turner/R. Bachman/R. Bachman Bref, une joyeuse liste de titres reprise à leur sauce qui ravira certainement un large public…

Interprêtes

Mikael Erlandsson (Chant, Claviers, Guitare), Peter Pac Soderstrom (Guitare), Jamie Borger (Batterie, Choeurs), Nalle Pahlsson (Basse, Chant, Choeurs), Ulf Wahlberg (Claviers, Choeurs)


Artiste : Anthology

Album : Angel’s Revenge

Date de Sortie : 15-01-2017

Ajouté le : 17-02-2017

Encore une nouvelle découverte : ‘Anthology’ est un groupe Slovaque qui vient de sortir son 2ème album ‘Angel’s Revenge’. Ils évoluent dans un style power métal symphonique avec chanteuse et ils mettent en avant un style puissant et épique. Ils ne révolutionnent pas le genre mais on déjà une maturité impressionnante avec par exemple ce dernier titre ‘Labyrinth of Evil’ qui mélange des atmosphères différentes ce qui en fait un titre captivant. De plus, ils ont le sens de la mélodie qui accroche dès la première écoute comme par exemple ‘Devoted Soul’, un peu à la ‘Nightwish’, qui après l’introduction instrumentale d’usage, démarre l’album de façon très énergique. En résumé, pour un groupe qui s’autoproduit, ‘Anthology’ est une bonne surprise dans le registre power métal symphonique pour ce début 2017…

Interprêtes

Raylyn Shayde (Chant), Majo Gonda (Guitare), Miro Grman (Guitare), Peter Pleva (Batterie), Martin Solárik (Claviers)


Artiste : Dead Of Night

Album : The Dead Shall Rise Again

Date de Sortie : 22-04-2016

Ajouté le : 18-02-2017

Je reviens sur un album sorti début 2016 par les Anglais de ‘Dead Of Night’ qui est bizarrement la version remasterisée de l’album précédent de 2015 ‘The Dead Shall Rise’ qui avait certainement à l’époque dû passer à la trappe. Leur style est un mélange de rock et métal symphonique très mélodique avec une nouvelle chanteuse ‘Briony Featon’ qui possède une qualité de voix indéniable et qui maitrise de bout en bout son sujet autant sur les titres énergiques comme ‘Touched By The Hand Of God’ que sur titres plus calmes comme la magnifique ballade ‘Never Liked It’. Bref, ‘Dead Of Night’ est un groupe avec un grand potentiel qui est à recommander à tous les amateurs de rock mélodique et symphonique été qui mérite certainement de rencontrer un public assez large…

Interprêtes

Briony Featon (Chant), Carl Eden (Batterie), Dan Roberts (Guitare), Isabel Eden (Claviers), Jason Peacock (Basse)


Artiste : Charetta

Album : Fate Strikes Twice

Date de Sortie : 23-12-2016

Ajouté le : 19-02-2017

Un premier album en 2009 puis plus rien depuis et c’est seulement fin 2016 que le groupe Américain ‘Charetta’ a sorti son nouvel opus. Un son lourd rock/métal avec une chanteuse en la personne d’Angelina Del Carmen’, des titres courts et accrocheurs dès la première écoute, voici le menu de ce ‘Fate Strikes Twice’. On navigue entre titres rythmés comme ‘I’m Not Your Bitch’ et son swing d’enfer, des titres mid-tempo mélodiques comme ‘Distraction’ mais également de belles ballades à l’image de ‘Not Made Of Stone’. En résumé, si vous aimez ‘Doro’, ‘Halestorm’, vous serez certainement emballé par ce ‘Fate Strikes Twice’…

Interprêtes

Angelina Del Carmen (Chant), Pablo LaFrossia (Guitare), Chris Fullam (Guitare), Rich Mollo (Basse), Adonis Sanchez (Batterie)


Artiste : Evereal

Album : Evereal

Date de Sortie : 12-01-2017

Ajouté le : 20-02-2017

‘Evereal’ est un groupe Canadien formé en 2011 et qui vient de sortir son premier album ‘Evereal’. On est dans un style rock/métal énergiques avec quelques composantes symphoniques. Les titres sont assez courts et mélodiques pour être accessibles dès la première écoute et leurs influences sont puisées dans des groupes comme ‘Evanescence’ ou ‘Delain’. Ils incorporent également des titres plus calmes comme la ballade ‘Sinful’ et la vidéo youtube ci-dessous n’est autre qu’une magnifique reprise du ‘Hallelujah’ de ‘Leonard Cohen’ et la chanteuse ‘Stephanie Neufeld’, même si elle a encore une marge de progression dans son chant, montre déjà de bonnes capacités vocales. Bref, ‘Evereal’ est un groupe qui possède déjà un bon potentiel et on passe un bon moment à écouter ce premier opus qui sera certainement apprécié de tout amateur de rock/métal à chanteuse…

Interprêtes

Stephanie Neufeld (Chant), Stephen Roberts (Guitare), David Bevis (Claviers), Gord Esau (Basse), Rob Queen (Batterie)


Artiste : The Dark Side Of Venus

Album : Power to Victims

Date de Sortie : 10-12-2016

Ajouté le : 21-02-2017

‘The Dark Side Of Venus’ est un projet atypique créé par la pianiste classique ‘Licia Missori’; ‘Power To Victims’ est sorti fin 2016 et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à la première écoute, on ne peut pas rester indifférent car chaque titre amène un style et une atmosphère différente et bien malin celui ou celle qui pourrait les ranger dans une case. On est transporté entre rock, pop, jazz et classique dans un sentiment où tout coule de source avec une alternance entre titres légers et d’autres plus sombres tout en restant très accessibles. En résumé, loin de l’uniformité de notre monde préfabriqué, ‘Power to Victims’ est un vrai bol d’air frais et si vous recherchez un peu d’originalité, vous serez certainement séduit par ce patchwork de styles…

Interprêtes

Francesca Elayne Naccarelli (Chant), Licia Missori (Claviers), Alessandro Lopane (Guitare), Yuri Colafigli (Basse), Daniele Saulle (Batterie)


Artiste : Xandria

Album : Theater Of Dimensions

Date de Sortie : 27-01-2017

Ajouté le : 22-02-2017

Après l’apéritif fin 2015 (Ici), ‘Xandria’ nous envoie du lourd en ce début 2017 avec ‘Theater Of Dimension’ qui était attendu par tous les fans du groupe. Plus de 70 minutes avec en plus pour la version Deluxe 5 bonus en acoustique, voici le programme bien rempli où le groupe a mis les petits plats dans les grands pour nous offrir un album relevant plus d’un opéra métal avec tous les ingrédients du métal symphonique épique et un travail impressionnant au niveau lyrique. La nouveauté est qu’on n’a plus qu’un seul style ‘Xandria’ mais chaque titre amène une atmosphère à part tout en gardant une belle homogénéité d’ensemble. ‘Dianne van Giersbergen’ est au top de sa forme et se hisse au niveau d’une ‘Tarja’. Je ne citerai pas de titres car il faudrait tous les détailler (et la chronique déjà plus longe qu’à l’accoutumée prendrait des plombes); simplement Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, le titre ‘Theater Of Dimensions’ et son côé théatral poussé à fond est un bon condensé de cet album. En conclusion, avec ‘Theater Of Dimensions’, ’Xandria’ a franchi un cap et se hisse sans problème au même niveau que des groupes comme ‘Nightwish’ ou ‘Epica’ ; il est évidemment recommandé pour tous les fans de Métal Symphonique et même si ce genre reste assez confidentiel (surtout en France), il peut être une porte d’entrée de ce style de musique à un plus grand nombre…

Interprêtes

Philip Restemeier (Guitare), Marco Heubaum (Guitare), Dianne van Giersbergen (Chant), Steven Wussow (Basse), Gerit Lamm (Batterie)


Artiste : Jim Jidhed

Album : Push On Through

Date de Sortie : 27-01-2017

Ajouté le : 23-02-2017

‘Jim Jidhed’ n’est autre que le chanteur du groupe d’AOR suédois ‘Alien’ et en ce début 2017, il sort un 3ème album avec ‘Push On Through’. Pas de surprise, on est dans la lignée d’Alien’ avec des titres très accessibles pour un public assez large et des lignes mélodiques qui vous accroche dès la première écoute. L’opus reste varié et entre les titres enlevés comme ‘Glorious’, ‘One Breathe’ ou encore ‘Love Was Waiting’, on a également droit à 3 ballades ‘Waiting For Summer’, ‘Too Many Words’ et ce magnifique dernier titre très épuré ‘It Is What It Is’. Bref, ce ‘Push On Through’ à tout pour passer un bon moment et montre encore une fois les capacités mélodiques des Suédois ; pour le plus grand nombre, à déguster sans modération…

Interprêtes

Jim Jidhed (Chant), Ken SANDIN (Basse), Michael Palace (Guitare), Philip Lindstrand (Guitare), Daniel Flores (Batterie)


Artiste : Crystal Breed

Album : Barriers

Date de Sortie : 14-10-2016

Ajouté le : 24-02-2017

‘Barriers’ est le deuxième album des Allemands de ‘Crystal Breed’ qui évoluent dans un style progressif mélangeant rock, métal et jazz. L’ensemble est très riche et les compositions sont relativement complexes ce qui demande plusieurs écoutes pour arriver à pénétrer chaque recoin. ‘The Brain Train’ nous embarque dans des cassures de rythmes où l’on retrouve des influences de groupes de métal progressif comme ‘Porpucine Tree’ avec des chœurs à la ‘Queen’. Le titre suivant est beaucoup plus classique et nous emmène dans un rock progressif à la ‘Spock's Beard’. Vient ensuite ‘Liar To Yourself’ qui est plus symphonique et le titre suivant, ‘Dying Stars’ est une ballade où ressortent des influences mélodiques de ‘Queen’. C’est donc un patchwork de styles, atmosphères et rythmes que nous proposent ‘Crystal Breed’ avec ce dernier opus qui devrait plaire à tout amateur de musique progressive au sens large du terme…

Interprêtes

Niklas Turmann (Chant, Guitare), Corvin Bahn (Chant, Claviers), Thorsten Harnitz (Batterie, Chant), Nico Deppisch (Basse)


Artiste : Archangelica

Album : Tomorrows Starts Today

Date de Sortie : 29-09-2016

Ajouté le : 25-02-2017

Encore un groupe qui ne fait pas le buzz : ‘Archangelica’ est un groupe Polonais qui a sorti en 2016 son 2ème album ‘Tomorrows Starts Today’. On se rapproche de groupes de rock progressif atmosphérique dans la grande tradition de ce style comme ‘Anathema’ et la courte introduction fait tout de suite penser à ‘Pink Floyd’. ‘Yazidls Song’ nous fait découvrir la chanteuse ‘Patrycja Mizerska’ et son timbre délicat et envoutant dans un titre qui marie rock et métal. La suite est beaucoup plus atmosphérique avec par exemple le très mélodique ‘A Trip To Mars’ et son magnifique final, la belle ballade ‘Sirens On White Shore’ ou encore ‘Enter My Garden’ et son atmosphère aérienne qui monte en puissance pour finir comme il a commencé. Avec le dernier titre instrumental ‘Tomorrow Start Today - Valley Behind The Door’, il aurait pu être compose par ‘David Gilmour’ tellement on sent le feeling du guitariste des ‘Floyds’. Bref, si vous aimez le rock calme et, il y a de grandes chances que vous adoptiez ce ‘Tomorrows Starts Today’…

Interprêtes

Maciej Engel (Guitare), Robert Kubajek (Batterie), Patrycja Mizerska (Chant), Asia Przybysz (Basse), Mariusz Jasiak (Guitare)


Artiste : Morrighans

Album : The Three Circles Of Death

Date de Sortie : 20-01-2017

Ajouté le : 26-02-2017

Encore un tout nouveau projet et de plus Français en ce début 2017; ‘Morrighans’ est un groupe créé en 2012 et qui sort son premier album ‘The Three Circles Of Deaths’. On navigue entre rock et métal progressif où se mélangent du classique et des compositions beaucoup plus modernes. Les 4 premiers titres en sont l’image parfaite : une introduction instrumentale classique où le piano mène la danse (‘Melancholia’), une ballade où l’on découvre la douce voix de ‘Fanny Thibert’ qui doit encore progresser dans son chant (‘Mourning Song‘), un rock chanté en Français qui balance (‘Intra Nox Insomnia’) et du hard-rock bien trempé à la sauce heighties. La suite nous embarque dans d’autres atmosphères toutes différentes les unes des autres. En résumé, si vous aimez les contrastes entre différents climats tantôt sombres, tantôt aériens, ‘The Three Circles Of Death’ est à apprivoiser écoute après écoute…

Interprêtes

Fanny Thibert (Chant, Claviers), Laurent Wilb (Guitare), Georges-Marc Lavarenne (Guitare), Richard Mantovani (Basse), Hervé Gambonnet (Batterie), Séverine Demmer (Claviers)


Artiste : Pride Of Lions

Album : Fearless

Date de Sortie : 27-01-2017

Ajouté le : 27-02-2017

‘Pride Of Lions’, après déjà une quinzaine d’années d’existence, revient avec un nouvel album ‘Fearless’. Pas de surprise, avec l’ancien auteur compositeur de ‘Survivor’ dans les années 80 en la personne de ‘Jim Peterik’, ce sont une succession de tubes rock/hard-rock à la sauce eighties. L’album se partage entre titres enlevés comme ‘All I See Is You !’, ‘In Caricature’ ou encore ‘The Silence Says It All’, d’autres mid-tempo comme ‘The Tell’, ‘Silent Music’ ou encore ’The Light In Your Eyes’ et enfin de belles ballades comme ‘Everlasting Love’ ou encore ‘Unmasking The Mystery’ avec une constante : le sens inné de la mélodie qui vous rentre immédiatement dans la tête pour des titres assimilables sur le champ. Bref, ce dernier ‘Pride Of Lions’ est un album accessible à un large public aimant les beaux titres mélodiques comme on en faisait il y a une trentaine d’années…

Interprêtes

Jim Peterik (Chant, Guitares, Claviers), Toby Hitchcock (Chant), Ed Breckenfield (Batterie), Klem Hayes (Basse), Mike Aquino (Guitares)


Artiste : Eris Pluvia

Album : Different Earths

Date de Sortie : 31-10-2016

Ajouté le : 28-02-2017

Je découvre les Italiens d‘Eris Pluvia’ avec leur dernier opus ‘Different Earths’ et pourtant, c’est un groupe qui avait déjà sorti un album en 1991 et ‘Different Earths’ est leur troisième opus (si vous voulez plus de détail, lisez la très bonne chronique sur profilgprog ici). Ils évoluent dans un style progressif symphonique et atmosphérique qui vous fait voyager dans des climats proches de groupes comme ‘Pink Floyd’, ‘Genesis’ ou ‘Camel’. Pour ne retenir qu’un titre, je dirais ‘Heroes Of The Dark Star’, composition de plus de 10 minutes dans la plus grande tradition des titres de progressif avec plusieurs parties s’emboitant les unes dans les autres. En résumé, même si les Italiens d’Eris Pluvia’ ne révolutionnent pas le genre, ‘Different Earths’ est un album très agréable à écouter pour se détendre d’une bonne journée de travail et qui sera certainement apprécié de tout amateur de musique progressive calme et aérienne…

Interprêtes

Alessandro Cavatorti (Guitare), Marco Forella (Basse, Piano, Guitare Acoustique, Claviers, Batterie, Percussions), Roberta Piras (Flute), Roberto Minniti (Chant)


Artiste : Catfish

Album : Dohyô

Date de Sortie : 14-10-2016

Ajouté le : 01-03-2017

‘Catfish’ est le projet de deux Français ‘Amandine Guinchard’ et ‘Damien Felix’ qui viennent de sortir leur 2ème album studio ‘Dohuö’. En dehors des modes et du petit conformisme de la chanson Française, ils explorent des chemins allant du rock au blues au premier abord, de façon assez directe mais qui cachent un important travail d’écriture et d’arrangement avec une variété dans les différentes compositions : ‘Landmarks’ est un titre rock entraînant, ‘Rebirth’ ou ‘The Feaher’ me font penser aux tempos de ‘Pretenders’ avec la voix d’Amandine qui est proche du registre de Chrissie Hynde’, ‘The Three’ est une ballade avec un échange magnifique entre la voix et la guitare, et quant au blues ‘Lost And Found’, on sent une fusion complète entre les 2 artistes. Bref, si vous en avez un peu assez de vous faire manipuler par les médias qui nous vendent à longueur de journée toujours la même came, dirigez vos oreilles vers ce duo Français qui montre que l'hexagone produit régulièrement de nouveaux talents, encore faut-il aller les chercher…

Interprêtes

Amandine (Chant, Basse, Claviers, Percussions), Damien (Guitare, Claviers, Chant, Harmonica, Percussions)


Artiste : Forest Field

Album : Lonely Desert

Date de Sortie : 21-10-2016

Ajouté le : 02-03-2017

Comme ils se définissent, ‘Forest Field’ n’est pas un groupe mais est un projet international créé par ‘Peter Cox’ et ‘Phil Vincent’ et ‘Lonely Desert’ est leur nouveau bébé. Leur style est proche du rock mélodique, ambient et progressif. C’est effectivement un ensemble d’influences de groupes de rock des années 70/80 qui ressort des 10 titres qui ont tous une atmosphère différente. On passe d’un rock mélodique à la ‘Uriah Heep’ (‘Valley Of Pain’) à une composition instrumentale assez simple avec une montée en puissance sur l’ensemble du titre (‘Coriolis’); le titre suivant ‘Doomed in the Desert’ est une ballade où la fin me rappelle un peu les atmosphères d’Eagles’. Avec ‘Alienation’, c’est une mélodie rock à la ‘UFO’. Bref, avec ‘Lonely Desert’, vous vous retrouvez 40 ans en arrière dans un savoureux mélange de styles et de genres qui ravira certainement les amateurs de rock de cette époque…

Interprêtes

Peter Cox (Tous les instruments), Phil Vincent (Chant)


Artiste : Itzamna

Album : Chascade

Date de Sortie : 14-10-2016

Ajouté le : 03-03-2017

Après une première écoute, je n’aurais jamais imaginé que ‘Otzamna’ pouvait être un groupe Français tellement on trouve des influences assez vastes avec des genres allant de la pop au métal en passant par le rock, jazz et le classique. Pour un premier album, ça part dans tous les sens et il faut aimer les grands écarts pour pouvoir pénétrer leurs univers. Un exemple avec les 2 dernier titres où ‘Red Dragon’ est un titre proche du métal progressif suivi de ‘Dies Viniet’ où on est emmené dans un chant religieux Grégorien suivi d’une partie qui fait penser à une musique de Western à la ‘Enio Morricone’. Ce ‘Chascade’ (jeu de mot entre Chat et Cascade) est donc bien loin de l’uniformité médiatique des radios Françaises et, même si ça en dérangera certains qui se perdront devant tant d’hétérogénéité, ça fait du bien de se dire qu’il y a encore des artistes défricheurs qui nous proposent de l’originalité…

Interprêtes

Armand Jourdain (Basse), Benjamin Vidal (Piano), Samuel Dolbeau (Guitare), Adrien Gretter (Batterie), Clément Belio (Guitare)


Artiste : Ann My Guard

Album : Ourania

Date de Sortie : 13-01-2017

Ajouté le : 04-03-2017

‘Ann My Guard’ est un projet Hongrois créé par ‘Eszter Anna Baumann’ qui est non seulement la chanteuse mais également la bassiste. Après un 1er album en 2014, ‘Ourania’ est le deuxième opus du groupe qui officie entre rock et métal. L’ensemble est rythmé et mélodique avec des titres efficaces. Après une courte introduction a capella, ‘Asteria’ plante le décor avec un titre rock énergique où on sent Eszter comme un poisson dans l’eau. La suite se partage entre titres énergiques comme ‘Callisto’ ou ‘Obsedian Tears’ et d’autres plus heavy comme ‘Breathe The Sun’ ou ‘Hekate’ entrecoupé de 2 virgules instrumentales ‘Io’ et ‘Serpent’. En conclusion, sans amener une quelconque nouveauté, les Hongrois de ‘Ann My Guard’ font comme on dit leur job et on passe un très bon moment à l’écoute d’Ourania’ qui est à recommander à un public de rock assez large…

Interprêtes

Benjamin Bárkányi (Guitares), Eszter Anna Baumann (Chant / Basse), Krisztián Varga (Guitares), Norbert Tobola (Batterie)


Artiste : Lipshok

Album : To Haunt a Quiet Realm

Date de Sortie : 31-10-2016

Ajouté le : 05-03-2017

‘Lipshok’ est un groupe Américain avec une chanteuse qui évolue dans un style rock/metal. Sur leur facebook, Ils se disent influencés par les grands noms du métal symphonique mais la chanteuse Debbi évolue dans un registre rock assez classique et finalement le style est plus proche de groupes de rock mélodique. Ils ont la chance d’être supportés par le guitariste de métal ‘Glen Avelais’ (ex ‘Forbidden’) avec de somptueux solos de guitare comme par exemple dans ‘Crawl Back Home’. Les 10 titres se partagent entre titres enlevés comme ‘Bad Place’, ‘Cawl Back Home’ ou encore ‘Through It All’, d’autres plus mid tempo comme ‘A Soul That Dreams’, ‘The Unwinding’ ou encore ‘More Of You’ et enfin des ballades comme ‘Wanderer’ ou le titre éponyme instrumental ‘To Haunt a Quiet Realm’. En résumé, on passe un très bon moment à écouter ce dernier ‘Lipshok’ qui devrait plaire aux amateurs de rock qui apprécient des groupes allant de ‘Karnataka’ à ‘Halestorm’ …

Interprêtes

Debbi Douglas “Scarlett Dark“ (Chant, Claviers), Phil Jameson (Basse), Joe Londeree (Batterie), Glen Avelais (Guitare)


Artiste : Black Paisley

Album : Late Bloomer

Date de Sortie : 31-01-2017

Ajouté le : 06-03-2017

Si je vous dis ‘Suède’, vous me répondez : ‘Rock Mélodique’ ; et bien c’est encore un groupe Suédois qui nous dévoile son premier album et qui nous replonge dans un rock des années 80 avec 9 titres qui auraient certainement pu à l’époque prétendre devenir des tubes. Tout y est : de bons riffs de guitares, des mélodies directes avec des refrains à vous pourrir toute une journée, des chœurs omniprésents et un chanteur en la personne de ‘Stefan Blomqvist’ avec une voix tout en feeling dans un registre proche du regretté ‘Joe Cocker’. Bref, rien à jeter dans ce ‘Late Bloomer’ qui devrait plaire à toute la génération des années 70/80 et certainement au-delà car ce genre de musique n’a pas vraiment d’âge…

Interprêtes

Stefan Blomqvist (Chant, Guitare), Ulf Hedin (Guitare, Choeurs), Robert Wirensjö (Claviers, Choeurs), Jan Emanuelsson (Basse), Robert Karaszi (Batterie)


Artiste : Greywind

Album : Afterthoughts

Date de Sortie : 27-01-2017

Ajouté le : 07-03-2017

‘Greywind’ est le projet de 2 Irlandais frères et soeur ‘Paul O'Sullivan’ et ’Steph O'Sullivan’ qui ont sorti leur premier album ‘Afterthoughts’ début 2017. Avec un magnifique artwork, ils nous dévoilent leur univers entre rock et métal partagé entre la légèreté de la voix de Steph et le son lourd et puissant des guitares de Paul. Les rythmes sont assez lents et il s’en dégage une certaine mélancolie comme dans ‘The Lake’ un des titres les plus mélodiques. Certes, on aurait peut-être aimé un peu plus de variété mais pour un premier album, on sent déjà chez le duo un bon potentiel pour toucher un public assez large. En résumé, ‘Greywind’ est un duo attachant qui a réussi à force de persévérance à transformer leur rêve en réalité pour le plus grand plaisir de nos oreilles…

Interprêtes

Paul O'Sullivan (Guitare), Steph O'Sullivan (Chant)


Artiste : Scorching Winter

Album : Victim

Date de Sortie : 30-10-2016

Ajouté le : 08-03-2017

Après un premier EP prometteur en 2015, les Australiens de ‘Scorching Winter’ sortent fin 2016 leur premier album ‘Victim’. C’est un concept album sur l’histoire d’une fille violée qui est sauvée par un démon qui lui transmet ses pouvoirs pour se venger. Côté musique, ‘Scorching Winter’ évolue dans un métal symphonique avec chanteuse relativement classique. Le premier titre ‘The Six Headed Beast’ plante le décor avec un rythme énergique où l’on découvre la douce voix de Tina et un magnifique final calme piano/voix. Suit ‘On Hands and Knees’ qui est une ballade typique des groupes de métal. Avec ‘From The Ashes’, on tient le tube de l’album et son refrain qui vous rentre dans la tête. En résumé, ‘Scorching Winter’ fait un sans-faute avec ce premier opus qui devrait plaire à tout amateur de métal symphonique fan de ‘Nightwish’ ou ‘Delain’…

Interprêtes

Tina Papadimitriou (Chant), Rafael Katigbak (Guitare), Natalie Bellio (Claviers), Glenn Treasure (Basse), Nick James (Batterie)


Artiste : Quasar H7

Album : Nanodroids

Date de Sortie : 08-11-2016

Ajouté le : 09-03-2017

Drôle de nom pour un drôle de groupe, le groupe Italien ‘Quasar H7’ vient de sortir son premier album ‘Nanodroids’. Difficile de définir le style tellement ils juxtaposent différents types de musique : ça va du rock progressif au jazz en passant par le classique. L’album se partage entre titres instrumentaux et d’autres où ‘Eleonora Moro’ officie dans un registre proche d’Annie Aslam’ de ‘Renaissance’. Le premier tire ‘Nanodroids’ est un bon exemple de ce patchwork de styles : une première partie qui flirte avec du métal progressif puis s’incorpore du jazz fusion. On arrive ensuite à une partie classique où le piano est l’instrument central qui monte en puissance et se transforme en ambiance épique avec des chœurs puis on revient au thème de départ pour une fin très jazzy. Bref, pour entrer dans l’univers de ‘Quasar H7’, il vaut mieux être ouvert à un ensemble de style bien différents et si c’est le cas, il a de grandes chances que vous adoriez ce ‘Nonodroids’…

Interprêtes

Eleonora Moro (Chant), Luigi Rinaldi (Guitare), Francesco Cipullo (Piano, Claviers), Michele Milano (Batterie), Francesco Coia (Basse)


Artiste : Simone Cozzetto

Album : Wide Eyes

Date de Sortie : 21-10-2016

Ajouté le : 10-03-2017

Encore un artiste Italien que je découvre en la personne de ‘Simone Cozzetto’ qui a sorti ‘Wide Eyes’ fin 2016 et qui est passé complètement inaperçu sur la toile. Son univers est un rock progressif à la sauce seventies avec des compositions mélodiques très classiques. Pour cet album, il s’est entouré de très bons artistes comme l’ex guitariste d’Europe ‘Kee Marcello’ ou encore le chanteur ‘Franck Marino’. Pour avoir un bon aperçu de l’album, le premier titre ‘Awakening’ résume parfaitement l’ambiance de cet opus : une introduction mêlant instruments électriques et acoustique puis un solo de guitare à la ‘Pink Floyd’ et la partie chantée mélancolique proche des ballades d’Huriah Heep’. En résumé, si vous aimez la pop/rock mélodique facile d’accès, ‘Wide Eyes’ est un album qui devrait vous plaire…

Interprêtes

Simone Cozzetto (Guitare, Basse, Claviers, Piano, Choeurs), + Invités : Kee Marcello (Guitare), Titta Tani (Chant), Frank Marino (Chant, Choeurs), Daniele Chiantese (Batterie), Giorgia Zaccagni (Choeurs), Sara Tiburzi (Violon), William Stravato (Guitare)


Artiste : Blackfield

Album : V

Date de Sortie : 10-02-2017

Ajouté le : 11-03-2017

Le 5ème chapitre du projet ‘Blackfield’ était attendu par tous les fans après ‘Blackfield IV’ en 2013. Ce ‘V’ est dans la continuité des albums précédents mais certainement moins sombre que les premiers opus. On est toujours dans un style progressif et on navigue entre pop et rock. A noter qu’Alan Parsons’ en personne s’est joint au duo ‘Steven’ ‘Aviv’ pour amener un côté aérien à certaines compositions comme par exemple ‘How Was Your Ride ?’ qui transpire les atmosphères de l’Anglais. Globalement, on navigue dans de belles mélodies avec un effet mélancolique plus appuyé et on sent que le duo fondateur n’a jamais aussi bien fonctionné. Bref, avec ce 5ème opus, ‘Blackfield’ devrait ravir tous les inconditionnels du groupe et si vous aimez les ambiances pop/rock chaleureuses et intimistes, il y a des chances que vous adoptiez ‘V’…

Interprêtes

Steven Wilson (Chant, Guitares), Aviv Geffen (Chant, Guitares,Claviers), Eran Mitelman (Claviers, Piano), Tomer Z (Batterie) + Invité : Alan Parsons (Chant, Guitares, Claviers)


Artiste : Knight Area

Album : Heaven And Beyond

Date de Sortie : 10-02-2017

Ajouté le : 12-03-2017

Le même jour que ‘Blackfield’, Les Néerlandais de ‘Knight Area’ sortent leur 6ème album studio et quel album !! Pour ma part, ‘Heaven And Beyond’ pourrait bien être MON disque de musique progressive et symphonique 2017. Dès la première écoute, une émotion exceptionnelle se dégage des 11 titres et bizarrement, même si l’on reste dans des schémas mélodiques classiques, on est emporté dans différentes atmosphères où l’on a l’impression que tout coule naturellement et je pourrais citer pas mal de passage qui m’ont fait ce petit frisson si caractéristique d’un plaisir intense d’écoute. Pour faire un parallèle, je retrouve les sensations que dégagent certaines chansons de ‘Queen’. Et puis, vient le dernier titre, ‘Memories’ qui termine l’album de façon magnifique et qui vous fait définitivement reconnaître, si vous en doutiez encore, que le Graal musical existe. Certes, tout ceci n’est que subjectif puisque ce n’est que ma perception et donc le meilleur moyen de vous faire votre propre opinion, vous qui aimez des groupes comme ‘Arena’, ‘Pallas’, ‘Dream Theater’ ou encore ‘Pink-Floyd’, c’est de foncer écouter ce dernier ‘Knight Area’…

Interprêtes

Gerben Klazinga (Claviers), Mark Bogert (Guitares), Mark Smit (Chant, Claviers), Peter Vink (Basse), Pieter Van Hoorn (Batterie)


Artiste : Oknos

Album : Old World

Date de Sortie : 13-01-2017

Ajouté le : 13-03-2017

‘Oknos’ est un nouveau groupe de métal symphonique Allemand qui vient de sortir son premier album studio. Après une courte introduction instrumentale d’usage pour ce genre de groupe, on découvre un métal symphonique mélodique à la ‘Within Temptation’ qui nous fait découvrir le chant d’Anna’ un peu dans le registre de ‘Simone Simons’. Certains titres sortent du lot comme par exemple l’orientalisant ‘Old World’, le hit en puissance ‘Falling’, le rafraichissant ‘Ghost Script’ avec ses chœurs et riffs de guitare acérés, ‘Fire’ qui commence en ballade puis embraye sur une partie enlevée et enfin le dernier titre de plus de 8 minutes ‘Requiem’ pour une fin en plusieurs parties épiques à souhait. Bref, avec ce premier album ‘Old World’, ‘Oknos’ fait un sans-faute et, même si les compositions sont assez convenues, ce nouveau groupe devrait ravir tous les fans de métal symphonique à chanteuse…

Interprêtes

Anna (Chant), Johannes (Guitare), Benjamin (Guitare), Arne (Basse), Sebastian (Batterie), Philipp (Claviers, Cornemuse)


Artiste : The Heather Findlay Band

Album : I Am Snow

Date de Sortie : 09-12-2016

Ajouté le : 14-03-2017

Après une longue période avec ‘Mostly Autumn’, ‘Heather Findlay’ avait décidé en 2010 de quitter le groupe pour se consacrer à sa famille. Mais la chanteuse et guitariste est reparti dans ses projets et après ‘Mantra Vega’ début 2016 (voir Ici), elle a sorti ‘I Am Snow’ fin 2016 sous le nom de ‘The Heather Findlay Band’ qui est un album de reprises entre autres de ‘Mostly Autumn’. L’ensemble est folk avec un choix de chansons acoustiques qui nous emmène dans un monde calme et paisible où flûte, piano, harpe ou encore guitare acoustique accompagne la voix limpide de ‘Heather’. Bref, un bon moment de ballades acoustiques à savourer dans un endroit calme le casque sur les oreilles…

Interprêtes

Heather Findlay (Chant, Guitare, Bodhran, Low Whistle, Percussions), Angela Gordon (Flute, Chant, Piano), Stuart Fletcher (Basse), Sarah Dean (Harpe, Chant, Orgue, Claviers), Henry Rogers (Batterie, Cajon, Piano, Claviers), Martin Ledger (Guitare, Mandoline), Isaaac McInnis (Guitare)


Artiste : Akoma

Album : Revangels

Date de Sortie : 27-01-2017

Ajouté le : 15-03-2017

Un single avec une invite de marque en la personne de ‘Liv Kristine’ (clip You Tube ci-dessous), ‘Akoma’ est un groupe de métal symphonique d’origine Danoise qui vient de sortir son premier album studio après 2 EP en 2009 et 2012. Evidemment, ça ressemble à du ‘Leave’s Eyes’ car Tanya officie dans le même registre que Liv mais le style reste plus classique sans adjonction de growls et s’ils ne révolutionnent pas le genre, le côté symphonique est mis en avant comme par exemple ‘Hands Of Greed’ avec son introduction très épique et des chœurs omniprésents. En résumé, les Danois d‘Akoma’ sortent un bon premier album et on les capacités, s’ils se forgent leur propre style, de percer dans le monde très fermé du métal symphonique…

Interprêtes

Tanya Bell (Chant), Morten H. Bell (Guitare), Stefan Nielsen (Basse), Andreas Pedersen (Guitare), Rune Frisch (Batterie)


Artiste : Sweet Mary Jane

Album : Winter In Paradise

Date de Sortie : 27-01-2017

Ajouté le : 16-03-2017

Encore la Suède à l’honneur avec un nouveau groupe de rock mélodique (dit AOR) qui surfent sur la vague des ‘Foreigner’, ‘Last Autumn‘s Dreams’ ou ‘Pride Of Lions’ (voir dernière chronique Ici). Généralement, dans ce style, la recette est bien rodée avec des mélodies qui accrochent dès la première écoute et c’est le cas de ce premier album studio ‘Winter In Paradise’. La majorité des titres est très énergique mais sont entrecoupés de quelques morceaux plus calmes comme ‘Miracle’, ‘Angel Of Mine’ ou ‘Keep the Fire Burning’. Bref, comme vous l’aurez compris, ‘Sweet Mary Jane’ vient agrandir la grande famille du rock mélodique avec un album à consommer sur place pour le plus grand plaisir des amateurs du genre…

Interprêtes

Alexander Olsson (Basse), Andreas Sparby (Batterie), Per-olof Asberg (Guitares), Tomas Berggren (Chant), Tomas Nässlin (Guitares / Claviers)


Artiste : ScaRveD

Album : Lodestone

Date de Sortie : 15-01-2017

Ajouté le : 17-03-2017

Direction la Belgique avec ‘ScaRveD’ qui a été créé en 2012 et qui sortent début 2017 un 2ème album studio et c’est avec ce ‘Lodstone’ que je les découvre. Ils nous proposent un hard-rock classique et énergique avec une chanteuse qui va à l’essentiel et tous les titres sont accrocheurs avec des solos de guitare super efficaces. ‘Naughtly Reflexes’ plante le décor avec une rythmique qui rappelle certains groupes des années 70 comme ‘Led Zeppelin’ ou ‘Deep Purple’ avec un son moderne. Evidemment, il y a la ballade d’usage avec ‘Heart Of Rock&Roll’ qui donne une aération à l’ensemble des titres. En résumé, même s’ils ne réinventent pas la roue, ‘Lodestone’ est un album agréable à écouter et sera certainement bien accueilli par tous les amateurs de l’époque d’or du hard-rock…

Interprêtes

Luc Van Dessel (Guitare), Caro ScaRveD (Chant), Wim Wouters (Basse), Geert Mariën (Batterie)


Artiste : Thunder

Album : Rit It Up

Date de Sortie : 10-02-2017

Ajouté le : 18-03-2017

J’avoue, lorsque je les ai écouté pour la première fois, je ne pensais pas que ‘Thunder’ avait près de 30 ans de carrière et c’est seulement avec ce dernier album ‘Rit It Up’ que je les découvre (franchement, je ne sais comment j’ai pu passer à côté, comme quoi !!). Une introduction à la ‘Rolling Stones’ avec ‘No One Gest out Alive’, une ambiance des groupes de rock anglais des seventies avec des guitares omniprésentes, un chanteur qui ne se ménage pas, voilà le menu de ce dernier album. Mais ‘Thunder’ ne se résume pas qu’à ça : ils ont également un don pour les ballades comme ‘Right From The Start’ ou encore ‘Heartbreak Hurricane’ mais également pour les titres bluesy comme ce magnifique ‘In Another Life’ très basique mais avec un tempo qui fonctionne à merveille. En résumé, c’est certain que je ne pense pas faire découvrir ‘Thunder’ à grand monde, mais ce ‘Rit It Up’ est un condensé de 40 ans de musique rock et ne peut que donner envie d’écouter l’ensemble de leurs albums…

Interprêtes

Ben Matthews (Guitares / Claviers), Chris Childs (Basse), Danny Bowes (Chant), Harry James (Batterie), Luke Morley (Guitares)


Artiste : Edenbridge

Album : The Great Momentum

Date de Sortie : 17-02-2017

Ajouté le : 19-03-2017

Après un somptueux ‘The Bonding’ en 2013 et un nouveau projet ‘Voiciano’ en 2014, ‘Edenbridge’ et son leader ‘Lanvall’ sortent un nouvel album début 2017 ‘The Great Momentum’. On retrouve tous les ingrédients des précédents opus avec ce don pour des mélodies qui vous trottent dans la tête dans un genre métal symphonique avec un orchestre philarmonique qui contrairement aux autres groupes de ce style est mis en avant et constitue souvent la partie centrale des compositions. Le chant de Sabine amène toujours cette douceur en opposition avec les riffs de guitares. Et puis, la cerise sur le gâteau (et quelle cerise !!) comme ‘Lanvall’ sait si bien faire (voir présentation du groupe Ici) : Le titre ‘The Greatest Git Of All’ de plus de 12 minutes qui vous transporte dans un hymne à la vie à grand renfort de chœurs et une mélodie qui vous file la chair de poule ; si vous voulez découvrir ce style de musique, rien de tel que d’écouter tranquillement au casque ce magnifique titre. A noter la reprise de la belle ballade ‘Until The End Of Time’ qui figurait sur ‘Voiciano’. Bref, avec ‘The Great Momentum’, les autrichiens d‘Edenbridge’, même s’ils restent limités à un certain public et c’est bien dommage, continue leur petit bonhomme de chemin avec un album dans la lignée des précédents pour le plus grand bonheur des fans…

Interprêtes

Lanvall (Guitare, Basse, Claviers,Dulcimer, Bouzouki), Sabine Edelsbacher (Chant), Dominik Sebastian (Guitares), Johannes Jungreithmeier (Batterie) + Invités : Erik Martensson (Chant), The Junge Philharmonie Freistadt Orchestra


Artiste : Battle Beast

Album : Bringer Of Pain

Date de Sortie : 17-02-2017

Ajouté le : 20-03-2017

Avec ce dernier album ‘Bringer Of Pain’, les Finlandais de ‘Battle Beast’ continuent de distiller leur Heavy Métal énergique avec leur chanteuse ‘Noora’ toujours au top de sa forme. Tous les titres sont très efficaces et assimilables sur le champ avec des refrains imparables. Mais le petit plus avec ce groupe est que cet opus ne présente pas que le même style de titres : ‘King For The Day’ de par sa construction est assez pop avec un son lourd, ‘Lost In War’ est un mid-tempo lancinant, ‘Beyond The Burning Skies’ ou ‘Bastard Son Of Odin’ lorgnent vers le métal symphonique et me rappellent certaines chansons de ‘Nightwish’, avec ‘Dancing With The Beast’ on se retrouve dans les années 80 au milieu de ‘Saturday Night Fever’ (si, si) et ‘Far From Heaven’ est une belle ballade où ‘Noora’ montre qu’elle n’a pas seulement une chanteuse Métal mais qu’elle a une réelle sensibilité dans la voix. En résumé, ‘Battle Beast’, avec ce ‘Bringer Of Pain’, sortent un album assez varié qui, même s’il a de quoi désarçonner certains fans puristes, devrait plaire à un public métal qui privilégie une certaine diversité...

Interprêtes

Eero Sipilä (Chant / Basse), Janne Björkroth (Chant / Claviers), Joona Björkroth (Chant / Guitares), Juuso Soinio (Guitares), Noora Louhimo (Chant), Pyry Vikki (Batterie)


Artiste : Razzmattazz

Album : Diggin’ for Gold

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 21-03-2017

Entre ‘AC/DC’ et ‘ZZ Top’, les allemands de ‘Razzmattazz’ sortent leur 3ème album studio avec ‘Diggin’ for Gold’. Comme vous pouvez imaginer, ça déménage du début à la fin avec des titres énergiques pleins de bons riffs de guitares. Ça démarre en trombe avec ‘Diggin’ For Gold’ qui me rappelle certaines introductions de ‘Status Quo’ puis les riffs rageurs d’AC/DC’. La suite est à l’image de ce premier titre, une rythmique qui vous démange les pieds et la tête et qui accroche à la première écoute. Certes, pas de nouveautés majeures avec ce dernier ‘Razzmattazz’, mais, pour ceux qui ont trempé dans les groupes de métal des années 80, juste un bon moment à passer en savourant cette énergie communicative…

Interprêtes

Tom Schaupp (Chant, Guitare), Bad Mike Bösinger (Batterie), Tommy Wiegand (Basse), Wolle Heieck (Guitare)


Artiste : Mono Inc.

Album : Together Till The End

Date de Sortie : 13-01-2017

Ajouté le : 22-03-2017

Encore un nouveau groupe que je découvre au hasard de mes écoutes mais les Allemands de ‘Mono Inc.’ ont déjà une carrière bien remplie depuis leur premier album en 2003 et ‘Together Till The End’ est déjà leur 9ème opus et, toute proportion gardée, certaines mélodies me rappellent ‘Texas’ mais ça s’arrête là (‘Boatman’ a un air de ‘Summer Sun’ dans sa construction). Leur style est un rock lourd avec une rythmique entraînante et des refrains simples et accrocheurs à l’image des 3 premiers titres. A noter également ‘The Tide’ qui présente une autre facette du groupe, en l’occurrence, une ballade folk à capella très réussie, le dernier titre ‘Eden (Reprise)’ qui est une reprise instrumentale épique à souhait du thème de la première chanson et la reprise de ‘Gary More’, ‘Out In The Fields’ qu’ils s’approprient avec brio. Bref, ‘Mono Inc.’ est un groupe accessible avec des compositions mélodiques qui devrait toucher un public assez large amateur de rock et métal…

Interprêtes

Martin Engler (Chant), Manuel Antoni (Basse, Chant), Carl Fornia (Guitare, Chant), Katha Mia (Batterie, Chant)


Artiste : Mauricio Ibáñez

Album : Shades Of Light & Darkness

Date de Sortie : 01-09-2016

Ajouté le : 23-03-2017

Direction le Chili pour un artiste qui vient de sortir son premier album ‘Shades Of Light & Darkness’. ‘Mauricio Ibáñez’ a composé, arrangé et interprèté l’ensemble des 12 titres ; Ses influences sont multiples et englobent les 40 dernières années de la musique pop/rock progressive et on pourrait citer des formations comme ‘Pink Floyd’ et plus récemment ‘Blackfield’. Il mélange des titres énergiques comme ‘Cloud Zero’ (on sent du ‘Steven Wilson’ dans cette composition) ou encore l’instrumental ‘Nebula’ au porte du métal et d’autres beaucoup plus atmosphériques comme le magnifique ‘Something Beautiful’ très aérien et tout en finesse ou encore le psychédélique ‘Ocean Drop’ où il s’accorde quelques disgressions flirtant avec le jazz. En résumé, pour un 1er album, ‘Mauricio Ibáñez’ nous fait une démonstration de son talent déjà très mature qui a des chances de ravir tous les amateurs de pop/rock progressif…

Interprêtes

Mauricio Ibáñez (Chant, Guitare)


Artiste : The Missing Piece

Album : Dream Rider

Date de Sortie : 17-01-2017

Ajouté le : 24-03-2017

Les Hollandais de ‘The Missing Piece’ ont déjà près de 10 ans d’existence mais viennent seulement en 2017 de sortir leur premier album. ‘Dream Rider’ est un quelque sorte un hommage à en membre du groupe, ‘Bernard Brons’ décédé en 2016. D’entrée avec ‘Closed Doors’, on est emmené dans un style à la frontière entre rock progressif et symphonique et le petit plus que l’on remarque tout de suite est la voix de ‘Nanna Burger’ dans un registre grave et chaleureux qui amène une émotion spéciale à l’ensemble des titres chantés. Côté instrumental, rien à jeter avec une imbrication entre claviers et guitares qui nous déroulent le tapis rouge avec une impression de facilité déconcertante démontrant le talent des musiciens. En résumé, ce ‘Dream Rider’, grâce à un accès très facile, peut constituer une porte d’entrée pour tous ceux qui veulent découvrir le rock progressif et sera certainement bien accueilli par tous les amateurs du genre…

Interprêtes

Nanne Tiggelman (Batterie), Rob Brons (Claviers), René van Dalen (Guitare), Adri Sleijster (Basse), Nanna Burger (Chant), Dennis Beenhakker (Chant)


Artiste : Art X

Album : The Redemption Of Cain

Date de Sortie : 28-10-2016

Ajouté le : 25-03-2017

Avec ce nouveau projet ‘Art-X’ et un premier album ‘The Redemption Of Cain’ inspiré de la bible qui raconte les péripéties de Cain, ‘Gabriele Bernasconi’, chanteur du groupe métal progressif ‘Mirrormaze’ (voir dernière chronique Ici) a invité une pléiade d’artiste avec des chanteurs très connus de la scène métal. La grande force de cet album est une variété importante d’atmosphères qui collent au plus près à l’histoire avec les parties chantées vécues à fond par l’ensemble des interprètes. Par exemple, ‘Lilith’ (qui a incité Cain à tuer Abel), est un titre qui alterne des parties très calmes et d’autres proche du death ce qui transcrit assez bien les différentes ambiances de l’épisode. A noter le dernier titre non disponible sur Spotify et que j’ai rajouté dans la vidéo You Tube. Bref, ce ‘The Redemption Of Cain’, dû à l’histoire qui est racontée, ne peut se satisfaire d’une simple écoute sans se plonger dans la saga Biblique liée (voir Wikepedia Cain) et c’est pour cette raison qu’il est à recommander aux personnes fans de métal et aimant les albums concepts demandant un effort pour se l’approprier…

Interprêtes

Gabriele Bernasconi (Chant) + Invités : Oliver Palotai (Claviers), Amanda Sommerville (Chant), Andre Matos (Chant), Blaze Bayley (Chant), Giuseppe Orlando (Batterie), Luca Princiotta (Guitares), Lucia Amelia Emmanueli (Chant), Roberto Tiranti (Chant), Selina Iussich (Chant), Steve Di Giorgio (Basse), Tim Aymar (Chant), Zak Stevens (Chant)


Artiste : Overland

Album : Contagious

Date de Sortie : 21-10-2016

Ajouté le : 26-03-2017

Les groupes de rock mélodiques fleurissent depuis un certain temps et ce n’est pas 1 mais 4 albums que je vous propose avec les Anglais d‘Overland’ qui ont sorti fin 2016 ‘Contagious’ leur 4ème album, puis les Suédois d‘Age Of Reflections’ avec leur nouveau bébé ‘In The Heat Of The Night’, ‘Bryan Cole’ avec ‘Sands Of Time’ et pas mal de covers d’autres artistes et enfin ‘Tokyo Motor Fist’ qui est un nouveau groupe avec des artistes de différents horizons qui sort son premier opus. Tous les 4 produisent des titres accessibles et assimilables immédiatement dans une construction généralement classique couplet/refrain. On alterne des titres rythmés comme ‘Edge Of The Universe’ pour ‘Overland’, ‘Blame It In My Heart’ pour ‘Age Of Reflections’, la reprise de ‘Pride Of Lions’ ‘Turn To Me’ pour ‘Bryan Cole’ ou encore ‘Love Me Insane’ pour ‘Tokyo Motor Fist’ avec des ballades ultra mélodiques comme ‘Define Your Love’ pour ‘Overland’, ‘Always’ pour ‘Age Of Reflections’, ‘I’ll Be There For You’ pour ‘Bryan Cole’ ou encore ‘Don’t Let Me Go’ pour ‘Tokyo Motor Fist’. Bref, ces 4 albums seront certainement bien accueillis par les amateurs de rock mélodiques fans de groupes dans la lignée de ‘Foreigner’, ‘Def Leppard’ ou plus récemment ‘Last Autumn's Dream’…

Interprêtes

Steve Overland (Chant), Lars Chriss (Batterie), Tommy Denander (Guitares, Claviers), Tony Franklin (Basse) + Invités : Jem Davis (Claviers), Mark Stanway (Claviers), Paul Farrington (Claviers)


Artiste : Age Of Reflections

Album : In The Heat Of The Night

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 26-03-2017

Chronique Ici

Interprêtes

Carl Berglund (Guitares / Claviers), Jan Skärmin (Basse), Jonas Nordqvist (Guitares), Lars Nygren (Chant), Michael Sjöö (Batterie)


Artiste : Bryan Cole

Album : Sands Of Time

Date de Sortie : 09-12-2016

Ajouté le : 26-03-2017

Chronique Ici

Interprêtes

Bryan Cole (Chant, Tous les instruments), Mike Brignardello (Basse)


Artiste : Tokyo Motor Fist

Album : Tokyo Motor First

Date de Sortie : 27-02-2017

Ajouté le : 26-03-2017

Chronique Ici

Interprêtes

Ted Poley (Danger Danger), Steve Brown (TRIXTER), Greg Smith (Ted Nugent, Rainbow, Alice Cooper), et Chuck Burgi (Arc-en-ciel, Blue Oyster Cult , Joe Lynn Turner) Ted Poley (Chant), Steve Brown (Guitare, Chant), Greg Smith (Basse), Chuck Burgi (Batterie)


Artiste : The Mutes Gods

Album : Tardigrades Will Inherit The Earth

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 27-03-2017

‘Nick Beggs’ n’a pas chômé depuis la sortie du premier album de ‘The Mutes Gods’ il y a juste un peu plus d’an an car voici son digne successeur qui voit le jour fin Février, j’ai nommé ‘Tardigrades Will Inherit The Earth’. Comme à son habitude, c’est une critique acerbe de l’Homme du 21ème siècle avec tous les sujets de société classiques mais la différence est que tout est dénoncé au premier degré avec un espoir réduit à peau de chagrin. Par conséquent, l’ambiance côté musique est forcément plus sombre et c’est un mélange de rock et de métal progressif qui vous attend tout au long des 12 titres. De plus, chaque composition amène un vent nouveau avec des mélodies originales qui font de ‘The Mutes Gods’ un groupe bien à part et comme souvent dans ce cas, plusieurs écoutes sont nécessaires pour vous faire rentrer petit à petit dans cet univers unique. En conclusion, ‘Nick Beggs’ tape encore un grand coup avec ce nouvel opus qui, pour ma part, a la grande force de mettre en opposition les textes qui nous offrent une réflexion sur notre monde réel alors que la musique nous embarque à l’opposé, le temps d’un instant, dans un monde irréel…

Interprêtes

Marco Minnemann (Batterie), Nick Beggs (Chant / Basse / Chapman Stick), Roger King (Claviers)


Artiste : Stefanie

Album : Stefanie

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 28-03-2017

Une jeune et belle Américaine, auteur et chanteuse, ‘Stefanie Jihnson’ sort son premier album ‘Stefanie’. Contrairement à la vague actuelle qui nous déverse chaque jour à la radio des chanteuses insipides sur des sons électroniques, ‘Stefanie’, avec une voix de rock assez classique, a choisi un chemin différent en s’entourant de musiciens de talent et d’un producteur ‘Brian J. Anthony’ également musicien qui a su de belle manière arranger ses compositions pour obtenir un son mixant du rock, de la pop et du folk. Côté musique, c’est très mélodique et l’ensemble des 11 titres alterne des rythmiques rock comme ‘All I Know’, ‘Master Of Disguise’ ou ‘Stranger’, des titres plus popisants comme ‘Everything You Need’, ‘One Life’ ou ‘The Second Time Around’ et de belles ballades comme ‘Word Man’, ‘Hello Love’, ‘We Will Fight’ ou encore ‘The Song I Was Meant To Write’ où ‘Stefanie’ dévoile toute sa sensibilité. Bref, avec ce premier album éponyme,et des compositions très mélodiques, même si elle ne révolutionne pas le genre, est une très bonne surprise en ce début 2017…

Interprêtes

Stefanie Johnson (Chant), Brian J. Anthony (Guiae, Basse, Batterie, Claviers), Paul Franceschini (Guitare) + Invités : Paul Crook (Guitare), Ken Dubman (Guitare), Charlie Calv (Claviers), Hasan Smith, Tonya Price, Shekinah Glory Kee (Choeurs)


Artiste : Horisont

Album : About Time

Date de Sortie : 03-02-2017

Ajouté le : 29-03-2017

Retour dans le passé, c’est un peu ce qu’on fait les Suédois ‘Horisont’ dans leur dernier album ‘About Time’ aussi bien au niveau du thème que de la musique. Côté concept, l’auditeur est amené dans une machine à explorer le temps pour essayer de trouver un endroit où il ferait bon vivre dans notre monde qui est devenu justement invivable. Côté musique, on se retrouve dans l’âge d’or du hard rock où se mélangent du ‘Thin Lizzy’ avec ‘Without Warning’ et son solo de guitare caractéristique ou ‘Night Line’ et sa rythmique, du ‘Uriah Heep’ avec ‘Electrical’, ou du ‘Status Quo’ avec le début de ‘Night Line’ ou encore ‘Point Of No Return’. A noter que le premier titre, ‘The Hive ‘ est un cover de ‘Richard Harris’ datant de 1969. Bref, comme vous l’aurez compris, ce ‘About Time’ est un voyage dans le temps à tout point de vue et pour cela est à recommander à tous les amateurs d’un temps que les moins de 20 (non 30) ans ne peuvent pas connaître’…

Interprêtes

Axel Söderberg (Chant), Charlie Van Loo (Guitares), Magnus Delborg (Basse), Pontus Jordan (Batterie), David (Guitares)


Artiste : Tim Bowness

Album : Lost in the Ghost Light

Date de Sortie : 17-02-2017

Ajouté le : 30-03-2017

‘Tim Bownes’ s’est entouré d’une pléiade de musiciens de la scène progressive pour interpréter son dernier album ‘Lost in the Ghost Light’. Comme à son habitude, on navigue dans un rock atmosphérique et progressif riche et doté d’une production sans faille. ‘Worlds Of Yesterday’ ouvre le bal avec une émotion tout de suite palpable qui me fait penser un peu à ‘David Bowie’. ‘Moonshot Manchild’ continue dans ce registre avec un titre de près de 9 minutes où tout n’est que délicatesse et sensibilité. ‘Kill the Pain That’s Killing You’ est beaucoup plus rock avec des percussions énergiques qui tranchent avec le reste. La suite est plus à l’image des 2 premiers titres où l’on retrouve des compositions beaucoup plus atmosphériques et introspectives. En résumé, ce ‘Lost in the Ghost Light’ est encore un grand cru de ‘Tim Bowness’, à déguster sans modération et pouvant servir de bon relaxant après une dure journée de travail…

Interprêtes

Tim Bowness (Chant, Claviers, Choeurs), Andrew Booker (Batterie), Bruce Soord (Guitares, Choeurs), Colin Edwin (Basse), Hux Nettermalm (Batterie), Stephen Bennett (Guitares, Claviers) + Invités : Andrew Keeling (Flûte, Guitare), Charlotte Dowding (Violon), David Rhodes (Guitare), Ian Anderson (Flûte), Kit Watkins (Flûte, Waterphone), Pete Smith (Basse), Steve Bingham (Violon)


Artiste : Laura Marling

Album : Semper Femina

Date de Sortie : 17-03-2017

Ajouté le : 31-03-2017

La Britanique ‘Laura Marling’, à 27 ans et déjà 5 albums à son compteur, vient de sortir ‘Semper Femina’ en ce début 2017. Elle nous propose des compositions intimistes sur la condition de la femme à notre époque. L’ensemble est très dépouillé et sa voix est l’instrument central auxquels viennent s’adjoindre suivant les titres une guitare acoustique ou électrique, une basse très jazzy et des violons comme dans ‘The Valley’ où elle a enregistré une deuxième voix qui donne un relief tout particulier. Avec ‘Wild Fire’, c’est du swing à l’état pur où elle met en avant tout sa sensibilité. Je pourrais citer tous les titres car chacun a sa propre personnalité avec toujours cette impression d’être dans un rêve flottant sur un petit nuage et émerveillé par ce don de conteuse de Laura. En résumé, avec ce ‘Semper Femina’, ‘Laura Marling’ va à l’essentiel de la musique pour le plus grand bonheur de l’auditeur et confirme son talent de songwriter et d’interprète…

Interprêtes

Laura Marling (Chant, Guitare)


Artiste : Bare Infinity

Album : The Butterfly Raiser

Date de Sortie : 03-03-2017

Ajouté le : 01-04-2017

‘Bare Infinity’ est un groupe de métal symphonique Grec qui a déjà près de 8 ans d’existence. Après un premier album en 2009 et un changement de line-up en 2014 avec une nouvelle chanteuse Italienne ‘Ida Elena DeRazza’, 2017 voit la sortie de ‘The Butterfly Raiser’. D’entrée, ‘Race Of Destiny’ plante le décor avec un refrain à la ‘Delain’ et la chanteuse ‘Ida’ se rapprochant du registre de ‘Charlotte Wessels’ en légèrement plus grave. Avec ‘Artemis’ ou ‘The Buterfly Raiser’, on est plus proche de ‘Nightwish’ avec des mélodies proches des Finlandais. Quant à ‘In Desertis’, c’est un titre épique assez speed avec une ambiance orientale. Avec ‘Sands Of Time’, ils incorporent leur culture musicale Grècque et ‘Orions Light’ est un titre qui doit faire mouche en concert avec une rythmique très entraînante et un refrain très accrocheur. En résumé, ‘Bare Infinity‘ sortent un très bon album influencé par les groupes phares de métal symphoniques en rajoutant leur petite touche personnelle et ‘The Butterfly Raiser’ sera certainement très bien accueilli par tous les fans de ce style...

Interprêtes

Ida Elena DeRazza (Chant), Thomas Papadopoulos (Guitare), Steve Davis (Guitare), Simos Lantides (Batterie), Nick Laskos (Basse)


Artiste : Ignea

Album : The Sign Of Faith

Date de Sortie : 16-02-2017

Ajouté le : 02-04-2017

Après la Grèce, direction l’Ukraine avec ‘Ignea’, un nouveau groupe de métal qui a vu le jour en 2015 et qui sort son premier album ‘The Sign Of Faith’. Ce qui frappe d’entrée, c’est le mélange d’influences orientales et de métal puissant et énergique le tout enrobé d’un brin de métal épique et symphonique. Le ton est donné avec ‘Seytanu Akbar’ (‘le diable est grand’) qui dénonce en détournant les paroles prononcées par les djihadistes (‘Allah Akbar’ pour ‘Dieu est grand’) pour mieux dénoncer leurs atrocités. Côté musique, c’est un métal lourd et rythmé avec une alternance entre la voix claire de ‘Helle’ et les growls hargneux de ‘Evgeny’. De plus, certains titres offrent des mélodies accrocheuses et entraînantes comme ‘Alexandria’, ‘Jahi’ ou encore ‘Last Chosen By You’. On peut noter également des titres plus calmes et très réussis comme ‘Theatre Of Denial’ ou encore ‘How I Hate the Night’ qui donnent une respiration bienvenue à l’ensemble. Bref, ‘Ignea’ est un nouveau groupe bourré de talent qui vient enrichir la famille du métal en amenant de très belle façon une touche particulière moyen orientale comme le savent si bien le faire des groupes comme ‘Myrath’ ou ‘Orphaned Land’ (voir dernière chronique Ici)...

Interprêtes

Helle Bogdanova (Chant), Evgeny Zhytnyuk (Claviers, Chant), Xander Kamyshin (Basse), Dmitriy Vinnichenko (Guitare), Ivan Kholmogorov (Batterie)


Artiste : Ravenscry

Album : The Invisible

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 03-04-2017

‘Ravenscry’ est un groupe Italien fondé en 2008 qui officie entre rock et métal et qui sort son 3ème album studio ‘The Invisible’. C’est l’histoire du voyage d’une jeune assistante libraire qui a grandi dans un orphelinat et qui à l’aide d’un livre essaie de retrouver ses origines. Plus d’informations sur le magnifique artwork sont disponibles Ici. Côté musique, ‘Ravenscry’ s’est mis au service de son histoire et on navigue entre plusieurs styles et atmosphères : avec les 4 premiers titres, on commence par l’instrumental ‘The Entanglement’ qui débute avec du piano et quelques notes de guitare pour monter en puissance pour une partie rythmée dans un style métal progressif. ‘Whispered Intro’ est ensuite une berceuse où l’on découvre le chant délicat de ‘Giulia’ ; puis, on revient à du métal plus classique avec ‘Hypermnesia’ et son refrain entêtant puis vient ‘Coral (As Seen By Others)’ qui reprend une partie du thème précédent avec un style beaucoup plus rock agrémenté d’un solo de guitare déjanté. La suite est à l’image de ce début, la musique collant à l’histoire entrecoupé de courts passages introduisant le titre suivant. Bref, ‘The Invisible’ est un album concept très réussi et pourrait être comparé à ce qu’Arjen Lucassen’ fait avec ‘Ayreon’ et par conséquent certainement destiné à un public averti fans d’opéra métal…

Interprêtes

Giulia Stefani (Chant), Paul Raimondi (Guitare), Mauro Paganelli (Guitare), Andrea "Fagio" Fagiuoli (Basse), Simon Carminati (Batterie)


Artiste : Talvienkeli

Album : Hybris

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 04-04-2017

Un nouveau groupe de la scène métal symphonique et de plus Français a vu le jour en 2012 dans la région Lyonnaise. Après un premier EP en 2014, Ils sortent en 2017 leur premier album studio 'Hybris'. Leurs influences sont évidemment puisées dans les grand nom du style mais, contrairement à certains groupes qui ne font que de pâles copies, ils amènent une richesse de composition supplémentaire qui ne s'arrête pas au schéma classique couplet/refrain ce qui demande plusieurs écoutes pour apprivoiser l'ensemble. Dès le premier titre 'Dégénérescence : Hybris, Pt2' (me demandez pourquoi la part 2 est avant la part 1), on s'embarque dans un titre à tiroirs très réussi de plus de 7 minutes qui tient autant du métal progressif que du métal symphonique. On découvre 'Camille Borelly' qui a une très bonne technique de chant et qui a certains endroits me rappelle 'Tarja' et son côté théatral. Bref, 'Hybris' est une très bonne surprise 2017 qui montre qu'en France, il existe des groupes capables de rivaliser avec les pointures du métal symphonique et, cerise sur le gâteau, d'amener une certaine originalité...

Interprêtes

Camille Borrelly (Chant), Pierre Cordier (Claviers), Pierre Besançon (Guitare), Laëtitia Bertrand (Basse), Paul Sordet (Batterie)


Artiste : The Murder Of My Sweet

Album : Echoes of the Aftermath

Date de Sortie : 27-01-2017

Ajouté le : 05-04-2017

Les Suédois de 'The Murder Of My Sweet', emmené par 'Daniel Flores' sortent un 4ème album avec 'Echoes of the Aftermath'. Ils officient entre rock et métal avec des mélodies accrocheuses et la mise en avant de l'aspect symphonique avec des cordes très présentes. 'Sleeping Giant' qui débute l'album en est l'exemple parfait : un titre énergique et mélodique où 'Angelica Rylin', au chant, est dans son élément. Certes, on pourrait reprocher un manque d'originalité mais c'est finalement d'une efficacité redoutable et chaque titre est un tube en puissance aussitôt assimilable. En résumé, The Murder Of My Sweet' est un peu un croisement entre 'Abba', pour le côté sucré des mélodies et 'Delain' pour le côté musclé des rythmiques soutenues par quelques riffs de guitare...

Interprêtes

Daniel Flores (Chant, Claviers, Batterie), Angelica Rylin (Chant), Christopher Vetter (Guitares), Patrik Janson (Basse)


Artiste : Zuberoa Aznarez

Album : Beyond The Threshold

Date de Sortie : 10-02-2017

Ajouté le : 06-04-2017

Si je vous dis que 'Zuberoa Aznarez' est la chanteuse de 'Diabulus in Musica' (voir dernière chronique ici), vous aurez certainement du mal à croire que c'est la même personne qui vient de sortir son premier album solo 'Beyond TheThreshold'. On est loin des riffs rageurs de guitare et les 11 titres sont des interprétations de chansons folks ou celtiques. En fait, 'Zuberoa' est un peu une touche à tout et, grâce à sa formation de chanteuse lyrique, elle participe à des projets divers comme par exemple à l'ensemble 'Elfenthal' (voir Ici) et elle a également été chanteuse de jazz dans un pub. Avec ce dernier né, l'auditeur est emmené dans un monde aérien et apaisant où les instruments sont acoustiques (flûte, piano joué par 'Gorka Elso', harpe celtique,...). Bref, si vous voulez vous poser le temps d'un instant, ce 'Beyond The Threshold' est parfait pour sortir de l'agitation quotidienne et laissez vous emporter par la douce voix de Zuberoa...

Interprêtes

Zuberoa Aznarez (Chant, Flûte, Harpe Celtique, Guitare, Djembe), Gorka Elso (Piano), Daniel Zoco (Violon), Paula Moriones (Violoncelle), Adrián Vallejo (Guitare), Olalla Moriones (Contrebasse)


Artiste : Walk In Darkness

Album : In the Shadows of Things

Date de Sortie : 17-02-2017

Ajouté le : 07-04-2017

C'est encore l'Italie qui est à l'honneur avec 'Walk In Darkness', créé en 2015 et qui sortent leur premier album en 2017. Pas facile de les mettre dans une case précise car ils mélangent plusieurs styles et atmosphères entre rock et métal. Le premier titre 'Heavy Wings Of Destiny', après une introduction soft au piano, nous emmène dans une atmosphère gothique avec des growls à la frontière du dark qui rappelle un peu 'Tristania'. Changement de style pour 'Last Siren' beaucoup plus symphonique proche du rock mélodique. Quant à 'Chance Of The Storm', les riffs de guitares reviennent mais on alterne parties rythmées et d'autres plus calmes où 'Nicoletta Rosellini' nous montre qu'elle sait s'adapter à l'atmosphère de chaque titre. A noter le dernier titre 'Alexandria' en duo avec 'Magdalena Lee', et ses légères influences Orientales qui clôture magnifiquement l'album. En résumé, les Italiens de 'Walk In Darkness', pour un premier album, apparaissent déjà très matures et nous offrent un ensemble de titres variés qui devraient plaire à tous les amateurs privilégiant la diversité entre rock et métal...

Interprêtes

Nicoletta Rosellini (Chant), Arcanus (Batterie), Monk Key (Basse), Flaming Jack (Guitare), Tio Frank (Claviers), Shaman (Guitare)+ Invités : Emiliano Pasquinelli (Chant), Magdalena Lee (Chant)


Artiste : Paul Menel & The Essentials

Album : Spare Parts From Broken Hearts

Date de Sortie : 14-02-2017

Ajouté le : 08-04-2017

Après un court passage avec 'IQ' dans les années 90, 'Paul Menel' a sorti 2 albums en solo et vient de sortir un nouvel album sous le nom de 'Paul Menel & The Essentials' où entouré de 'Steve Swift', 'Tim Churchman' et d'un ensemble d'invités, il nous délivre un rafraichissant 'Spare Parts From Broken Hear'ts'. Difficile de trouver un style précis et ça me donne l'impression de voir défiler 50 ans de pop/rock avec des atmosphères assez éloignées les unes des autres. Au final, on ne s'ennuie pas une seconde à l'écoute des 14 titres tous très mélodiques, dotés d'une production impeccable et toujours ce talent vocal qu'a 'Paul Menel' de s'adapter à tous les styles (à noter la reprise 'Common Ground' d'IQ' complètement revisité par Paul et ce magnifique dernier titre 'Happy Face' rempli d'une atmosphère à la 'Freddy Mercury'). Bref, ce 'Spare Parts From Broken Hearts' devrait être bien accueilli par tous les amateurs de rock progressif et même, grâce à des titres accessibles, par un plus grand public...

Interprêtes

Paul Menel (Chant / Guitares), Steve Swift (Basse), Tim Churchman (Batterie) +Invités : Gav Monaghan (Guitare,Claviers), Julianne Bourne (Violon, Alto), Vix Vox (Choeurs), Emma Skip (Choeurs), Kaytee de Wolfe (Choeurs), Jake Henry (Clavier, Choeurs), Dave Adams (Accordéon, Claviers), Sam Rogers (Saxophone), Bryan Corbett (Trompette), Andy Sapic (Saxophone, Clarinette)


Artiste : Talesien

Album : Talesien

Date de Sortie : 02-12-2016

Ajouté le : 09-04-2017

'Talesien' est un groupe Espagnol qui a déjà 15 ans d'existence et qui sorti fin 2016 son quatrième album studio. C'est à cette occasion que je les découvre avec l'album intitulé tout simplement 'Talesien'. Musicalement, leur style est un mixte entre du métal progressif qui amène une certaine originalité et du métal mélodique qui rend leur compositions accessibles. Par exemple 'Lazarus' est un mélange de parties instrumentales progressives et d'autres chantées avec un refrain comme les Hispaniques savent si bien le faire. En résumé, même si avec le chant en Espagnol, ils prennent le risque de se couper d'un certain public, 'Talesien' revendiquent haut et fort leur racines ce qui donne à ce dernier album une homogénéité parfaite et devrait plaire à tous les amateurs de métal ouverts à diverses influences...

Interprêtes

Javier García (Chant), Juan Carlos Cotelo (Guitare), Nano Vikendi (Guitare), M.A. Justo “Macaco” (Basse), Iñigo Uribe (Claviers), Anxo Silveira (Batterie)


Artiste : Unruly Child

Album : Can’t Go Home

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 10-04-2017

Les Américains d'Unruly Child' après quelques années d'absence, reviennent avec un nouvel album 'Can't Go Home'. On est toujours dans la grande tradition du rock mélodique Américain dans la lignée de groupes comme 'Eagles' ou 'Toto'. Tout est donc fait pour passer un bon moment sans prise de tête avec ces 11 titres qui se consomment sans modération. Pour n 'en citer que deux, je dirais l'entraînant 'Someday Somehow' ou la belle ballade 'She Can't Go Home'. Bref, 'Unruly Child', même s'ils ne révolutionnent pas le genre, continuent leur petit bonhomme de chemin avec ce nouvel album accessible au plus grand nombre...

Interprêtes

Bruce Gowdy (Guitares), Guy Allison (Claviers), Jay Schellen (Batterie), Larry Antonino (Basse), Marcie Michelle Free (Chant)


Artiste : IT

Album : We're All In This Together

Date de Sortie : 01-03-2017

Ajouté le : 11-04-2017

Il y a des albums qui vous marquent plus que d'autres et le dernier né des Anglais d'IT', 'We're All in This Together' fait partie de ceux-ci car la musique devient une expression artistique servant à véhiculer un message fort. La bande à 'Jackson' n'a pas sorti d'enregistrement depuis 7 ans mais ça valait le coup d'attendre. Le concept est une critique de notre société sur des points précis (corruption des gouvernements, le désespoir d'avoir tout perdu, la société de consommation, etc...) avec le point d'orgue positif porté par le titre : 'Nous somme tous dans le même bateau' qui dit simplement que c'est à chacun de nous de nous pendre en main pour changer les choses. Côté musique, on est dans le tradition des grands groupes de musique progressive comme 'Pink Floyd' où tout est mis au service du message délivré tantôt rageur ('Power'), tantôt désespéré ('Born Into Debt') tantôt alternant des parties calmes et tourmentés ('The Path of Least Resistance'). En résumé, comme souvent dans ce cas, plusieurs écoutes sont nécessaires pour s'imprégner de cet album concept qui sera certainement bien accueilli par un public averti de progressif ne s'arrêtant pas juste à la musique...

Interprêtes

Nick Jackson (Chant / Guitares), Andy Rowberry (Guitares), James Hawkins (Basse), Ryan Mccaffrey (Claviers), Will Chism (Batterie)


Artiste : The Manhattan Project

Album : Engineering Chaos

Date de Sortie : 09-12-2016

Ajouté le : 12-04-2017

Autant vous prévenir, si vous aimez la musique accessible, passez votre chemin car 'Engineering Chaos', qui est le premier album du groupe Grec 'The Manhattan Project' demande un attention toute particulière pour pénétrer cet univers instrumental partagé entre métal progressif speed et métal épique cinématographique saupoudré d'une dose d'influence traditionnelle Grecque. L'exemple typique est 'X-10' partagé entre les riffs ravageurs et des parties orchestrales avec cordes et choeurs. Même constat avec 'Nuclear Sun' où se mélangent les instruments électriques du métal et les instruments traditionnels dans une ambiance orientale très bien rendue. Avec 'Metanoia', c'est un court titre avec une construction atonale qui nous donne une parfaite image du chaos. L'album se finit avec le majestueux 'Day One : Trinity' où 'Yannis Papadopoulos' prête sa voix et qui résume bien cet album.

Interprêtes

George Constantine Kratsas Guitare), Leonidas Diamadopoulos (Claviers), Antonis Karpanos (Basse), Nikitas Mandolas (Batterie), Tasos Seremetis (Oud)


Artiste : Retrospective

Album : Re:Search

Date de Sortie : 10-02-2017

Ajouté le : 13-04-2017

Les Polonais de 'Retrospective' après 4 ans d'absence, sortent un nouvel album 'Re:Search'. Dans la tradition d'un rock progressif entre atmosphérique et métal, ils nous délivrent des compositions variées où la basse mène la danse sur la plupart des titres : d'entrée, 'Rest Another Time' plante le décor avec une rythmique enlevée. La première partie de 'Right Away' fait penser à certains titres d'Anathema' et la deuxième les mélodies d'un groupe comme 'Arena'. Avec la fin de 'Look In the Mirror', c'est évidemment en moins rapide, la rythmique chaloupée de 'Pink Floyd' avec 'One Of These Days' et les mêmes effets de guitare. On est de nouveau avec 'Pink Floyd' dans le dernier titre 'The Wisest Man on Earth', mais avec le psychédélique 'Set The Controls For The Heart Of The Sun'. En résumé, ce 'Re:Search' est un melting-pot de différentes influences puisées dans plusieurs décennies de rock avec un son moderne et grâce à des titres accessibles devrait plaire à un public assez large de rock...

Interprêtes

Alan Szczepaniak (Guitare), Beata Lagoda (Chant, Claviers), Jakub Roszak (Chant), Lukasz Marszalek (Basse), Maciej Klimek (Guitare), Robert Kusik (Batterie)


Artiste : Entrance

Album : Book Of Changes

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 14-04-2017

'Guy Blakeslee' avec son groupe 'Entrance' vient de sortir un nouvel album et cet avec 'Book Of Changes' que je le découvre. En écoutant quelques titres de ces précédents albums, on se dit que la direction musicale a complètement changé pour se recentrer sur des compositions allant à l'essentiel et véhiculant une émotion toute particulière. Peu importe le style moderne où rétro, on sent qu'il a mis dans chaque chanson toute sa personnalité ce qui amène, par ces temps où l'uniformité l'emporte sur l'originalité, une sorte d'authenticité comme ont sus le faire des artistes comme 'Bob Dylan' ou 'David Bowie' à leur époque. Bref, ‘Guy Blakeslee’, avec ce très expressif ‘Book Of Changes’, se tourne vers de nouveaux horizons musicaux pour le bonheur du plus grand nombre…

Interprêtes

Guy Blakeslee (Guitare, Chant), Paz Lenchantin (Basse, Chant), Derek James (Batterie), Frank Lenz (Percussions), Jessica Tonder (Chant), Lael Neale (Chant)


Artiste : Lost In Grey

Album : The Grey Realms

Date de Sortie : 03-03-2017

Ajouté le : 15-04-2017

Déroutant et Grandiose !! Ce sont les 2 mots qui décrivent le mieux ce que j’ai ressenti lors de la première écoute de ‘The Grey Realms’, premier album des Finlandais de ‘Lost In Grey’. Ils se définissent eux-mêmes faisant du métal théatral et cette définition est finalement assez bonne. Tout d’abord, ils racontent l’histoire de Lillian, une femme qui essaie de fuir la cruauté du monde en se réfugiant dans un endroit paradisiaque, ‘les royaumes gris’. Quant à la musique, c’est un mélange de métal et de chœurs épiques avec des titres à tiroirs comportant des changements fréquents de tempo et d’atmosphère. Au niveau vocal, on assiste plus à une histoire sous forme d’actes où chaque protagoniste est autant acteur que chanteur. Comme souvent dans ce cas, chaque titre demande plusieurs écoutes pour arriver à s’imprégner de l’ensemble et il faut être ouvert à des genres complétement différents voir opposés car on navigue entre opéra lyrique et métal extrême. Bref, ‘Lost In Grey’, avec ‘The Grey Realms’, démontrent déjà un talent indéniable même si ce premier album risque fort d’être limité à un public restreint privilégiant la diversité et aimant les grands écarts musicaux…

Plusieurs liens you tube intéressants sur les différents aspects de l’album :
Interview #1
Interview #2
Interview #3
Interview #4

Interprêtes

Aapo Lindberg (Basse), Anne Lill (Chant), Emily Leone (Chant / Violon), Harri Koskela (Chant / Claviers), Joonas Pykälä-aho (Batterie), Miika Haavisto (Guitares)


Artiste : Signum Regis

Album : Decennium Primum

Date de Sortie : 17-03-2017

Ajouté le : 16-04-2017

Les Slovaques de ‘Signum Regis’ continuent de sortir des albums depuis 2008 régulièrement environ tous les 2 ans et ‘Decennium Primum’ est leur 5ème opus. Pas de recherche musicale particulière mais du bon power métal avec des hymnes comme si l’en pleuvait et des solos de guitares endiablés. Ne vous fier pas à la courte introduction ‘Decennium Primum’ débutant avec une guitare acoustique et un air classique. ‘Unfold The Mystery’ plante ensuite le décor et on embarque pour plus de 40 minutes de mélodies à faire chanter tout un stade. Seul ‘Kingdom Of Light’ rompt avec les autres titres avec son rythme plus calme. Bref, la cuvée 2017 de ‘Signum Regis’ est un grand millésime de power métal et les amateurs du genre seront certainement comblés par ce dernier album des Slovaques….

Interprêtes

Filip Koluš (Guitares), Ján Tupý (Claviers), Jaro Jancula (Batterie), Mayo Petranin (Chant), Ronnie König (Basse)


Artiste : Brother Firetribe

Album : Sunbound

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 17-04-2017

Vous qui avez aimé ‘Survivor’ dans les années 80 avec leurs tubes interplanétaires qui accompagnaient les aventures de ‘Rocky’, penchez-vous sérieusement sur ce 4ème album studio des Finlandais de ‘Brother Firetribe’ mené par des ex ‘Nightwish’ (‘Emppu Vuorinen’) et ‘Leverage’ (‘Pekka Ansio Heino). Tout nous ramène quelques 30 ans en arrière avec des mélodies qui vous rentre immédiatement dans la tête comme ‘Help Is On The Way’, ‘Give Me Tonight’ ou encore la ballade ‘Shok’. Sans révolutionner le rock mélodique, ils alignent les tubes et chaque titre pourrait être un single des eighties qui nous rappelle l’âge d’or des ‘Asia’, ‘Toto’ ou encore ‘Foreigner’. En résumé, il n’y a rien à jeter dans ce dernier album de ‘Brother Firetribe’ et ce ‘Sunbound’ est à recommander à un large public aimant le bon rock mélodique…

Interprêtes

Emppu Vuorinen (Guitares), Hannes Pirilä (Batterie), Jason Flinck (Basse), Pekka Ansio Heino (Chant), Tomppa Nikulainen (Claviers)


Artiste : Edu Falaschi

Album : Ballads

Date de Sortie : 17-03-2017

Ajouté le : 18-04-2017

Après la sortie de ‘Moonlight’ en 2016 (Voir Ici), ‘Edu Falaschi’ récidive mais avec des ballades écrites depuis environ 25 ans avec ses 2 groupes de métal : ‘Angra’ puis ‘Almah’. Certainement que les fans de la première heure n’y retrouveront pas leur compte car les 15 premiers titres sont forcément les plus calmes mais ils font partie intégrante de l’histoire des 2 formations et mettent en avant le talent de mélodiste d’Edu compositeur hors-pair de ballades mais dont cette facette n’a jamais été reconnue par le grand public. Alors si vous avez aimé des titres comme ‘Dream On’ d’Aerosmith’, ‘Still Loving You’ de ‘Scorpions’ ou plus récemment ‘Somewhere’ d’Evanescence’, vous devriez appréciez ce ‘Ballads’ d’Edu Falaschi’…

Liste des titres et origine : Groupe (Album - Année) :
01 - Bleeding Heart – Angra (Rebirth - 2001)
02 - Warm Wind – Almah (Unfold - 2013)
03 - Wishing Well – Angra (Temple Of Shadows - 2004)
04 - Forgotten Land - Almah (Almah - 2006)
05 - Heroes of Sand - Angra (Rebirth- 2001)
06 - Primitive Chaos – Almah (Almah - 2006)
07 - Lease of Life – Angra (Aqua - 2010)
08 – Breathe – Almah (Almah - 2006)
09 - Almah – Almah (Almah - 2006)
10 - Breaking Ties – Angra (Consurgens - 2006)
11 – Farewell – Almah (Unfold -2013)
12 - Late Night in 85' – Almah (Motion - 2011)
13 - All I Am – Almah (Fragile Equality – 2008)
14 - Shade of My Soul – Almah (Fragile Equality - 2008)
15 - When and Why – Almah (Motion - 2011)
16 - As Sweet as Your Smile (Demo)

Interprêtes

Edu Falaschi (Chant, Claviers, Guitare)


Artiste : Joanne Shaw Taylor

Album : Wild

Date de Sortie : 30-09-2016

Ajouté le : 19-04-2017

Je reviens sur l’album ‘Wild’ de ‘Joanne Shaw Taylor’ sorti en fin 2016 et qui est déjà le 6ème album studio de la jeune artiste. C’est avec ce dernier opus que je la découvre et force est de constater qu’elle ressuscite un blues/rock des seventies en le remettant au gout du jour avec un son moderne et en amenant le talent nécessaire pour transmettre l’émotion toute particulière de ce style. On embarque dans ce ‘Wild’ entre titres énergiques comme ‘Dyin’ to Know’ qui me rappelle ‘Moon Martin’ et d’autres où toute sa sensibilité est palpable comme ce formidable ‘Wild Is The Wind’ ou cette magnifique reprise de ‘Summertime’ (la vidéo ‘Jealousy’ ci-dessous me file personnellement la chaire de poule). C’est un vrai plaisir d’écoute et d’ailleurs, ‘Joe Bonamassa’ ne s’est pas trompé car il l’a embarqué dans sa tournée 2016. Bref, ‘Joanne Shaw Taylor’, a dû tomber dans la marmite du blues/rock quand elle était jeune et nous offre avec ‘Wild’ un album rempli de pépites intemporelles qui raviront certainement un large public aimant les artistes capables de transmettre de l’émotion…

Interprêtes

Joanne Shaw Taylor (Chant, Guitare),


Artiste : Jupiter Falls

Album : Faces In The Sand

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 20-04-2017

Les Anglais de ‘Jupiter Falls’ viennent de sortir leur 2ème album studio ‘Faces In The Sand’ après ’Revolution’ en 2015. Ils officient dans un style hard rock mélodique assez classique et le premier titre ‘Welcome To My World’ plante le décor avec un son lourd soutenu par la voix éraillée de ‘James Hart’. ‘Nothing To Me’ est ensuite un hit en puissance qui rappelle des groupes comme ‘U.F.O.’, ‘Saxon’ ou même ‘Scorpions’ avec un somptueux solo de guitare. La suite est à l’image de ce début, des compositions accessibles où la guitare se taille la part du lion. On peut également noter des titres plus calmes avec l’utilisation de guitares acoustiques qui tranchent avec le reste comme ‘Call Me’ ou ‘See You On The Other Side’ et des ballades à faire balancer tout un stade comme ‘Follow You’ ou le dernier titre de plus de 9 minutes ‘Faces In TheSand Pt 1’. Bref, si ‘Jupiter Falls’ avait composé ce genre de titres dans les années 70/80, ils auraient été certainement dans le peloton de tête des groupes de hard rock et par conséquent, devraient avec ce ‘Faces In The Sand’ combler tous les amateurs de hard rock en général…

Interprêtes

James Hart (Chant), Zachari Daniels (Guitare), Deano Silk (Guitare), Dan Clark (Basse), Luke Hatfield (Batterie)


Artiste : Julian Sas

Album : Feelin’ Alive

Date de Sortie : 13-03-2017

Ajouté le : 21-04-2017

Un live pour découvrir ou redécouvrir un artiste, c’est certainement un bon moyen de dévoiler le talent à l’état brut. Avec ‘Julian Sas’, c’est exactement ce qui transparait dans ce ‘Feelin’ Alive’ dans lequel il n’y a rien à jeter. Elevé au rock des années 70, avec entre autres ‘Alvin Lee’ ou ‘Rory Gallagher’, il continue dans la tradition d’un blues rock efficaces avec cette capacité de transmettre au public une émotion toute particulière tout d’abord par sa voix (‘Alvin Lee’, sort de ce corps !!) et par ses solos de guitare spontanés continuellement réinventés. Vous ne pouvez pas rester indifférent devant un ‘Fear Of Feeling’ qui personnellement me file la chair de poule. Bref, avec ce ‘Feelin’ Alive’, il ne peut pas y avoir plus beau titre car ces 2 mots résument magnifiquement cet album : un feeling impressionnant et un instant magique d’échange avec le public. Chapeau bas, Monsieur Sas…

Interprêtes

Julian Sas (Chant, Guitare), Rob Heijne (Batterie), Roland Bakker (Claviers), Fotis Anagnostou (Basse)


Artiste : Claire-Lyse Von Dach

Album : Moonlight

Date de Sortie : 18-02-2017

Ajouté le : 22-04-2017

Encore une chanteuse de la scène métal qui sort un album solo en ce début 2017. ‘Claire-Lyse Von Dach’ a été la chanteuse d’Elferya’ jusqu’en 2014, date à laquelle elle a été remplacée par ‘Melody Dylem’ qui, elle-même, vient de quitter le groupe fin 2016. Mais revenons à la Suissesse qui loin des riffs de guitare d’Elferya’ nous propose comme auteur, compositeur et interprète, ‘Moonlight’ avec des mélodies proches du classique interprétées en acoustique, Claire-Lyse chantant et s’accompagnant au piano et soutenue sur certains titres par des cordes, une harpe, une flûte, une guitare et de légères percussions. L’album se compose de 11 titres pour un voyage aérien dans un univers calme et serein à savourer dans un endroit tranquille le casque sur les oreilles. En résumé, comme beaucoup de chanteuses de métal (citons le projet ‘Voiciano’ d’Edenbridge’ Ici ou le dernier album solo de ‘Marcela Bovio’ Ici ou celui de 'Zuberoa Aznarez', la chanteuse de ‘Diabolus In Musica’ Ici et évidemment ‘Tarja’ qui a sorti en 2015 un album consacré aux différents ‘Ave Maria’ Ici), ‘Claire-Lyse Von Dach’ nous dévoile une facette que nous ne connaissions pas encore et ‘Moonlight’, même s’il restera sans doute limité à un certain public, ravira certainement tous les amateurs de voix lyriques féminines…

Interprêtes

Claire-Lyse Von Dach (Piano, Chant), Fanny Balsetro (Violoncelle), Julie Campiche (Harpe), Antoine Thouvenin (Violon), Nicole Ansperger, Matthieu Bopp et Matthieu Favre (flûtes et whistles), Sébastien Aegerter (Percussions).


Artiste : Aeverium

Album : Time

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 23-04-2017

Avec la version deluxe de ‘Time’, Les Allemands d‘Aeverium’ nous offrent 2 albums en 1 : les 10 titres de l’album standard et 8 autres titres interprétés en acoustique. Pour tout vous dire, à la première écoute, c’est cette deuxième partie qui m’a le plus séduit. Leur style est un métal mélodique avec au chant ‘Aeva Maurelle’ (la Belle) et ‘Marcel "Chubby" Römer’ (La Bête) qui sont très complémentaires. Le premier titre démontre bien cette dualité, et on est embarqué dans un titre énergique et varié entre les growls de Marcel et la voix aérienne d’Aeva. ‘Time’, avec son introduction originale est un titre très mélodique dans la lignée de groupes comme ‘Delain’ (Aeva a un peu le grain de voix de ‘Charlotte Wessels’) ou ‘Serenity’. La suite de la partie métal est à l’image de ces 2 premiers titres avec également 2 belles ballades ‘Home’ et la magnifique ‘My Farewell’. Avec les 8 titres acoustiques qui suivent, ‘Aeverium’ a travaillé tout particulièrement les arrangements ce qui leurs donnent une toute autre dimension et amènent une tout autre vision par rapport aux originaux. Bref, avec ce 2ème album ‘Time’, ‘Aeverium’ confirme qu’ils sont un groupe qui a des chances de prendre dans le futur une place de choix parmi les groupes de métal mélodiques et symphoniques…

Interprêtes

Aeva Maurelle (Chant), Marcel "Chubby" Römer (Chant), Michael Karius (Guitare), Lars Dannenberg (Basse), Andreas Delvos (Claviers), Bodo Stricker (Batterie)


Artiste : The Vicious Head Society

Album : Abject Tomorrow

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 24-04-2017

‘Vicious Thead Society’ est le projet de ‘Graham Keane’ qui s’est entouré de différents artistes de la scène métal pour sortir après une longue gestation ‘Abject Tomorrow’. On voyage dans un patchwork de styles et globalement, on peut parler de métal progressif car, tout d’abord c’est un concept album et, ensuite, toutes les compositions sont très riches et travaillées sortant du schéma traditionnel couplet/refrain. Le thème est bien décrit par Graham lui-même : « l'histoire est basée dans le futur où tous les humains sont tenus d'avoir des implants inhibant l'émotion implantés depuis la naissance. L'implant d'un homme tombe en panne et il raconte son voyage de redécouverte de son Humanité » et il rajoute « au fur et à mesure de l’écriture, c’est devenu un récit biographique de ma propre lutte de confiance pour présenter ma musique au monde ». Comme généralement dans ce cas, il faut plusieurs écoutes pour commencer à s’imprégner des 8 titres et surtout du dernier de plus de 18 minutes et scindé en 6 parties mais c’est souvent ces albums qui passent à la postérité. Pour faire un parallèle avec un autre artiste, je dirais qu’Abject Tomorrow’ se rapproche des albums concepts d’Arjen Lucassen’ avec certainement une plus grande variété de styles. Bref, ‘Abject Tomorrow’ est à recommander à tous les amateurs de rock/métal progressif qui recherchent avant tout de la musique véhiculant un message et des émotions et pas forcément facile d’accès…

Interprêtes

Graham Keane (Guitare), + Invités : Derek Sherinian (Claviers), Kevin Talley (Batterie), Wilmer Waarbroek (Chant), Pat Byrne (Basse), Klemen Markelj (Batterie)


Artiste : Eclipse

Album : Monumentum

Date de Sortie : 25-03-2017

Ajouté le : 25-04-2017

C’est encore l’école Suédoise qui se surpasse avec ‘Eclipse’ et qui nous envoie du lourd avec ce nouvel album ‘Monumentum’ et ça ne pourrait être autrement avec un titre comme celui-là !! La recette est bien rodée et on s’en prend plein les oreilles pendant 11 titres énergiques et mélodiques à souhait et des refrains qui percutent dès la première écoute. Tout est là pour passer un bon moment sans prise de tête, comme à l’époque d’or du hard rock mélodique des années 80 avec un groupe comme ‘Def Leppard’. Bref, comme vous l’aurez compris, même si ‘Eclipse’ ne révolutionne pas grand-chose, ‘Momumentum’ est un album avec un total de 11 titres efficaces sur… et bien 11, assez difficile de faire mieux…

Interprêtes

Erik Martensson (Chant / Guitares), Magnus Henriksson (Guitares), Magnus Ulfstedt (Basse), Philip Crusner (Batterie)


Artiste : The Id

Album : The Masque

Date de Sortie : 04-12-2016

Ajouté le : 26-04-2017

‘The Id’ est un groupe de rock progressif international qui avait été un de mes coups de coeur 2016 avec ‘A Deserter’s Tale’ (voir Ici). Avec ‘The Masque’, on est embarqué dans une histoire de terroristes qui veulent anéantir la planète avec une arme biologique qui transforme les hommes en zombies (voir présentation Ici). Les titres racontent donc les différents épisodes de cette descente en enfer de l’humanité et comme à leur habitude ‘The Id’ mettent la musique au service du récit dans un style rock progressif symphonique proche de groupes comme ‘Genesis’, ‘IQ’ ou ‘Pendragon’. Il faut donc considérer l’ensemble et ne pas faire du titre à titre si on veut s’imprégner complètement de ce concept album. En conclusion, même si pour ma part, ‘The Masque’ n’est pas aussi fort que ‘The Deserter’s Tale’ (c’est bien entendu complètement subjectif), ce dernier opus devrait faire le bonheur de tous les fans de rock progressif ayant été élevé aux biberons des grands groupes des années 70 et aimant que la musique raconte une histoire à l’image d’un film...

Interprêtes

Tim Pepper (Claviers, Chant), Peter Albrektsen (Claviers, Guitare), Peter Rodel (Claviers), Mark Murdock (Batterie, Choeurs), Barbara Neill (Choeurs) + Invités : Preston Murdock (Guitare), Jim Neill (Guitare), Anna Nagasawa (Claviers)


Artiste : Beyond The Labyrinth

Album : The Art Of Resilience

Date de Sortie : 17-03-2017

Ajouté le : 27-04-2017

Direction la Belgique avec le 4ème album de ‘Beyond The Labyrinth’, ‘The Art Of Resilience’ qui est un ensemble de 12 titres entre pop, rock et métal avec une pléiade d’invités de la scène internationale. Pas moins d’une dizaine de chanteurs différents, des guitaristes hors pairs, et un ensemble de cordes, voici le menu que nous a concocté ‘Geert Fieuw’ pour un résultat dépassant toute espérance. Chaque titre possède son style propre et est un petit bijou mélodique travaillé qui met en avant chaque chanteur. Les grands noms de la musique progressive viennent à l’esprit : ‘Threshold’, ‘Pendragon’, ‘Arena’, ‘IQ’ ou encore ‘Pallas’ et j’en oublie certainement. Bref, ce ‘The Art Of Resilience’ est un album très accessible et pourrait être une porte d’entrée pour beaucoup de monde dans le monde assez fermé de la musique progressive…

Interprêtes

Geert Fieuw (Guitare, Claviers, Choeurs), Sjoerd Bruyneel (Claviers, Choeurs), Dominic Heynderickx (Basse), Michel Lodder (Batterie,Percussions) + Invités : Josey Hindrix (Chant), Philippe “Wizz” Beauprez (Chant), Geert Annys (Guitare), Erwin Suetens (Guitae), Oliver Wright (Chant), Tara Lynch (Guitare), Colin Flynn (Chant), Nox String Quartet (Cordes), Geoffrey "DJ Kenzo" Tarallo (Chant), Tony Carlino (Chant), Chitral ‘Chity’ Somopala (Chant), David Reed Watson (Chant), Bob Goo (Basse), Tommi Manninen (Batterie), Elena Fieuw (Choeurs), Filip 'Flype' Lemmens (Chant), Dushan Petrossi (Guitare), John Ferreira (Chant), Brian Copp (Guitare)


Artiste : Steve Hackett

Album : The Night Siren

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 28-04-2017

2017 voit la sortie d’un nouvel album de Monsieur ‘Steve Hackett’, ‘The Nigh Siren’. On ne peut pas parler d’album solo tellement il s’est entouré de musiciens et de chanteurs d’horizons divers de la scène internationale. A la première écoute, cela donne l’impression de faire un tour du monde en un peu moins d’une heure avec des influences multiples et variées soutenues le plus souvent par des instruments typiques de chaque pays. On passe d’un ‘Behind The Smoke’ qui mélange l’orient et l’occident, à ‘El Nino’, un patchwork entre un orchestre classique, une tribu et un groupe de rock (et ce n’est pas moi qui le dit mais Steve lui-même dans un magnifique interview d’Amarok Ici). Je pourrais citer tous les titres tellement ils sont riches et remarquablement interprétés. En conclusion, c’est encore une preuve que la musique gagne ses lettres de noblesses en étant multi-culturelle et qu’elle est un vecteur immense de rassemblement à l’échelle planétaire, là où la politique reste souvent source de division...

Interprêtes

Steve Hackett (Chant, Guitare, Oud, Charango, Sitar, Harmonica), Amanda Lehmann (Chant), Benedict Fenner (Claviers), Dick Driver (Contrebasse), Ferenc Kovács (Trompette), Gary O'Toole (Batterie), Jo Hackett (Chant), Rob Townsend (Saxophone, Flûte, Flageolet, Duduk, Quena, Clarinette Basse), Roger King (Claviers), Sara Kovács (Didgeridoo), + Invités : Christine Townsend (Violon, Alto), Gulli Briem (Batterie, Percussions), John Hackett (Flute), Kobi Farhi (Chant), Leslie-Miriam Bennett (Claviers), Malik Mansurov (Tar), Mira Awad (Chant), Nad Sylvan (Chant), Nick D'Virgilio (Batterie), Troy Donockley (Cornemuse Irlandaise)


Artiste : Matmatah

Album : Plates Coutures

Date de Sortie : 03-03-2017

Ajouté le : 29-04-2017

Après une séparation en 2008 et une dizaine d’années d’existence, 2017 voit renaître les groupe Français ‘Matmatah’ avec un nouvel album ‘Plates Coutures’. Je ne connaissais ce groupe que par ‘Lambé An Dro’ et l’album ‘Antaology’ sorti en 2015 est un bon moyen pour se faire une idée de ‘Matmatah’ car il renferme 40 titres de la première période. Avec ‘Plates Coutures’, ils reviennent gonflés à bloc et on remarque une évolution majeure au niveau des paroles avec des messages beaucoup plus forts relatant certains des thèmes récurrents de l’époque en utilisant la provocation pour mieux encourager la révolte; ‘Nous y Sommes’ en est l’exemple parfait avec la phrase définitive, ‘Et voici que notre hôte entre en phase terminal’ qui ne peut que faire réagir et déclencher une prise de conscience pour que justement ‘Nous n’y soyons pas encore’, le message final étant que chacun a en lui les moyens d’être acteur de son destin. Au niveau musical, les compositions se mettent au service des paroles et bénéficient d’une production exceptionnelle. Bref ‘Plates Coutures’ est un album très fort qui fait sortir le groupe de sa zone de confort d'antan pour notre plus grand plaisir et qui en fait un des groupes majeurs de la scène rock Française...

Interprêtes

Benoît Fournier (Batterie), Emmanuel Baroux (Guitares), Eric Digaire (Chant / Basse), Tristan Nihouarn (Chant / Guitares)


Artiste : V2

Album : Showdown

Date de Sortie : 01-12-2016

Ajouté le : 30-04-2017

‘V2’ est un groupe Hollandais qui a sorti 2 albums dans les années 90 puis plus rien depuis. 2016 a vu la sortie d’un nouvel album ‘Showdown’ qui n’a pas fait le buzz sur internet et que je découvre tardivement. Tout d’abord, c’est l’artwork tout en couleur qui m’a attiré et ensuite, à la première écoute, on est emmené dans un rock/métal progressif mélodique varié qui fait penser à des groupes comme ‘Sylvan’ (‘Hunt In Packs’, ‘Revelation Day’) ou ‘Porcupine Tree’ (‘Judas Figure’, ‘Fist And Hand’). A noter le dernier titre instrumental ‘Sundance’ qui est une réinterprètation d’un titre des années 90 avec des influences ‘Floydiennes’. En conclusion, avec ce nouvel album ‘Showdown’ , ‘V2’ renait de ses cendres et propose des compositions qui devraient plaire à tous les amateurs de rock progressif en général...

Interprêtes

Marti van Gulik (Basse), Ernst Honingman (Chant), Robert Voogt (Guitare), Bert Ettema (Guitae), Marti van Gulik (Batterie), Robert Vogt (Percussions)


Artiste : Xavier Boscher

Album : Géométrie Intime

Date de Sortie : 23-10-2016

Ajouté le : 01-05-2017

Je reviens sur une sortie de 2016 avec ‘Géométrie Initime’ du Français ‘Xavier Boscher’, auteur, compositeur, chanteur et multi-instrumentiste qui a déjà une œuvre impressionnante derrière lui avec plusieurs albums solos mais également des projets dans différents groupes comme ‘Nebuleyes’, ‘Twins’ ou encore ‘Magnific Sense’ (regardez son site internet qui est très bien fait). Il se définit comme faisant du pop-prog-metal et, effectivement, les 8 titres nous emmènent entre mélodie soft où le piano est l’instrument principal (‘Métronome Céleste’ ou le début de ‘Pentagramme’) à des titres soutenus par des riffs de guitare (‘Le corps des femmes’ ou ‘Les voyageurs du temps’) en passant par des compositions riches et travaillées alternant parties calmes et plus soutenues avec des changements de rythmes toujours bien amenés ('Géométrie Intime' ou 'Quinacridone'). Bref, ‘Géométrie Intime’ est une pierre de plus à la carrière déjà bien remplie de ‘Xavier Bosher’ et est un album accessible pour découvrir cet artiste qui mériterait d’être reconnu par un plus grand nombre…

Interprêtes

Xavier Boscher (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invités : Benjamin Masson (Guitare), Nyounaï Sauneg (Choeurs), Thomas Leroy (Guitare Solo)


Artiste : The Silent Wedding

Album : Enigma Eternal

Date de Sortie : 10-03-2017

Ajouté le : 02-05-2017

Encore la Grèce à l’honneur avec ‘The Silent Wedding’ qui, après un premier EP en 2008 et un premier LP en 2013, viennent de sortir leur 2ème album studio ‘Enigma Eternal’. Leur style est un métal mélodique à la frontière du symphonique où la violence des riffs de guitare est soutenue par des claviers permettant de lier et adoucir l’ensemble. Dès le départ, ‘Shadows & Dust’ est un titre qui résume bien l’ensemble avec un rythme enlevé et un refrain entêtant accompagné par un piano. Certains titres amènent des ruptures de style comme ‘Under The Veil Of Grey’ où l’on flirte avec du métal progressif et on peut également noter la magnifique ballade ‘Loneliness’ qui coupe l’opus en 2. Bref, ‘The Silent Wedding’ sortent un très bon album de métal mélodique qui devrait plaire à tous les amateurs du genre...

Interprêtes

Marios Karanastasis (Chant), Jim Katsaros (Guitare), Johnny Thermos (Claviers), Tom K. Wood (Basse), Renos Lialioutis (Batterie)


Artiste : Thomas Zaruba

Album : Slow Down

Date de Sortie : 27-11-2016

Ajouté le : 03-05-2017

Une apparition à la très bonne émission de ‘Frédéric Lopez’, ‘1000 et une vie’, voici comment j’ai découvert ‘Thomas Zaruba’ et son parcours m’a donné envie de me plonger dans son album ‘Slow Down’ qu’il a sorti fin 2016. Dès la première écoute, j’ai été happé par une émotion palpable à chaque instant avec cette bizarre contradiction d’un immense plaisir d’écoute avec ce petit frisson si caractéristique et en même temps d’une gêne de pénétrer aussi profondément dans l’intimité de l’artiste tellement il a su se mettre à nu pour ne retenir que l’essentiel et de faire de chaque seconde un moment intense. Et quand, on écoute ‘Thomas’ raconter la genèse de cet enregistrement qui a été sorti au beau milieu de la nuit en une seule prise, on se dit que finalement, il ne pouvait pas en être autrement. Bref, qu’importe le style, le genre et l’interprétation, vous qui recherchez un moyen de vous évader, ce ‘Slow Down’ est une vraie ‘Invitation au voyage’ où ‘tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté’. Merci Monsieur Zaruba pour ce beau cadeau...

Interprêtes

Thomas Zaruba (Piano)


Artiste : Axxis

Album : Retrolution

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 04-05-2017

Pas de transition, après ‘Thomas Zaruba’, voici ‘Axxis’ et leur joyeux nouvel album ‘Retrolution’ (pour Retro + Revolution). Après le double ‘Kingdom Of The Night’ en 2014 et ‘We Are the World‘ qui me trotte encore dans la tête, ‘Retrolution’ nous réembarque pour une série de hits mélodiques et rythmés. D’entrée, ‘Burn !Burn !Burn!’ plante le décor et on se dit qu’Axxis’ est toujours ‘Axxis’ avec des titres toujours efficaces qui vous font bouger au rythme des riffs de guitares. Certes, il n’y a guère de nouveautés mais ce n’est pas forcément ce que l’on attend d’eux car finalement l’objectif est de passer un bon moment à l’écoute de ces 13 titres et de ce côté-là, le contrat est rempli. En conclusion, ‘Axxis’ après près de 30 années d’existence, continue son petit bonhomme de chemin, au plus grand plaisir des fans de hard rock mélodique des années 80…

Interprêtes

Bernhard Weiss (Chant), Dirk Brand (Batterie), Harry Oellers (Claviers), Rob Schomaker (Basse), Stefan Weber (Guitares)


Artiste : Mostly Autumn

Album : Sight Of Day

Date de Sortie : 07-04-2017

Ajouté le : 05-05-2017

Déjà 11 albums au compteur et plus de 20 ans d’existence, ‘Mostly Autumn’ sortent en ce début 2017 leur 12ème opus, ‘Sight Of Day’ grâce au financement participatif. Depuis le temps, ils se sont fait une place dans le monde du rock progressif mais sans jamais toucher un large public international restant cantonnés à l’Angleterre. Espérons que ‘Sight Of Day’ puisse changer la donne car on tient là un album d’une qualité exceptionnelle : tout d’abord, le titre éponyme de plus de 14 minutes construit en 3 parties qui vous embarque dans leur univers pop/rock avec tout d’abord une première partie très mélodique en crescendo où la voix aérienne d‘Olivia Sparnenn’ fait merveille. S’en suit 3 minutes instrumentales débutant au piano où la guitare s’invite pour la suite dans un solo tout en feeling dégageant une émotion toute particulière. Changement de style avec le final où l’on retrouve en duo Olivia et Bryan soutenu par une guitare acoustique puis une mélodie à la ‘Karnataka’ terminant de façon magnifique l’ensemble. La suite est du même niveau avec des compositions riches et variées toujours très mélodiques qui se partagent entre le duo Olivia/Bryan qui amène une émotion toute particulière et de somptueux solos de guitare très aériens. Bref, avec ‘Sight Of Day’, ‘Mostly Autumn’ sortent sans doute leur meilleur album qui en fait pour ma part, un des groupes phares du rock progressif…

Interprêtes

Bryan Josh (Chant, Guitare, Claviers), Olivia Sparnenn (Chant, Claviers, Tambourin), Ian Jennings (Claviers, Orgue), Alex Cromerty (Batterie), Andy Smith (Basse), Angela Gordon (Flûte), Chris Johnson (Guitare, Claviers, Tambourin, Chœurs) + Invités : Anna Phoebe (Violon), Troy Donockley (Uilleann Pipes, Flûte)


Artiste : Soup

Album : Remedies

Date de Sortie : 07-04-2017

Ajouté le : 06-05-2017

Les Norvégiens de ‘Soup’ viennent de sortir leur 5ème album ‘Remedies’ et restent toujours très discret sur la toile. 5 titres pour un peu plus de 40 minutes de musique, on retrouve les ingrédients des précédents opus avec un rock atmosphérique qui vous emporte dans un univers remplis de délicatesse et d’émotion. ‘Going Somewhere’ plante le décor avec un titre à la ‘Anathema’ qui monte en crescendo pour terminer sur quelques notes de piano. ‘The Boy And The Snow’ poursuit avec un début tout en finesse qui monte progressivement pour retomber avec la partie chantée presque susurrée puis on enchaîne de nouveau une partie intense puis de nouveau une rupture avec la partie finale qui débute par une partie instrumentale ‘Pinkfloydienne’ (cela me rappelle un peu l’atmosphère d’Echoes’) qui prépare la montée finale. Bref, avec ce ‘Remedies’, ‘Soup’ continuent en dehors de toutes les modes de nous offrir une musique atmosphérique qui ravira certainement tous les fans de ce genre mais qui devrait toucher également un public plus large…

Interprêtes

Erlend Aastad Viken (Chant, Claviers), Espen Berge (Percussions), Jan Tore Megård (Basse), Ørjan Saur (Guitare)


Artiste : Carptree

Album : Emerger

Date de Sortie : 07-04-2017

Ajouté le : 07-05-2017

On est toujours dans les pays nordiques avec les Suédois de ‘Carptree’ qui sont proches de groupes comme ‘Marillion’, ‘Arena’ ou encore ‘Genesis’ avec la voix si caractéristique de ‘Niclas Flinck’. Déjà 7 longues années depuis ‘Nymf’ sorti en 2010 et c’est seulement en ce début 2017 que leur nouvel album ‘Emerger’ voit le jour. Avec ce dernier opus ils nous emmènent dans un univers semblable aux précédents enregistrements : du rock progressif complexe, mélodique et puissant qui oscille entre passages calmes et d’autres plus symphoniques où les claviers sont omniprésents et où les changements de tempo amènent une variété dans les compositions. 8 titres pour près de 55 minutes, ‘Emerger’ s’apprivoise écoute après écoute et on découvre petit à petit toute la richesse et la qualité des arrangements et de la production. En résumé, ‘Carptree’ reviennent sur le devant de la scène progressive en ce début 2017 avec un album accessible qui au-delà des fans peut être une porte d’entrée à tous ceux qui voudraient découvrir le rock progressif…

Interprêtes

Niclas Flinck (Chant), Carl Westholm (Guitares, Basse, Claviers) + Invités : No Future Orchestra = Ulf Edelönn (Guitare), Stefan Fandén (Basse, Bouzouki), Jesper Skarin (Batterie), Cia Backman (Choeurs), Öivin Tronstad (Choeurs)


Artiste : Elane

Album : Arcane 2

Date de Sortie : 07-04-2017

Ajouté le : 08-05-2017

Après ‘Arcane’ en 2011 qui était inspiré des romans fantastiques de ‘Kai Meyer’, les Allemands d’Elane’ sortent en 2017 la version 2, ‘Arcane 2’ qui est la continuité du premier album. Les 14 titres sont dans un registre folk mélodique très accessible et on pourrait comparer leur style au groupe de ‘Candice Night’ et ‘Richie Blackmore’, ‘Blackmore’s Night’. Emmenés par la chanteuse et flûtiste ‘Joran Elane’, ils nous embarquent dans un voyage folk/pop où les influences sont multiples entre Orient (‘Sabatea’s Song’, ‘Magic Carpet Ride’) et Occident (‘Breath Of Gold’, ‘More Stars Shine on Earth’). L’accompagnement des claviers et des cordes amène une douceur à l’ensemble et le dernier titre de plus de 12 minutes ‘Nugua’s Journey’ soutenu par les instruments classiques termine l’album par une grande fresque symphonique. Bref, le remake d’Arcane’ est à conseiller à tous les amateurs de pop/folk qui aiment les ambiances feutrées et remplies de délicatesse…

Interprêtes

Joran Elane (Chant, Flûte), Skaldir (Guitare, Basse, Batterie), Nico (Claviers), Simon (Violon, Alto, Violoncelle)


Artiste : Bonfire

Album : Byte The Bullet

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 09-05-2017

Après plusieurs décennies de Hard-Rock et une bonne quinzaine d’album au compteur, revoici en 2017 un nouvel album des Allemands de ‘Bonfire’ toujours emmenés par leur guitariste ‘Hans Ziller’, j’ai nommé ‘Byte The Bullet’. Tous les titres sentent bon le style Heavy des années 80 avec tous les ingrédients qui vont avec : de bonnes mélodies soutenues par une rythmique heavy, un chanteur qui ne se ménage pas, des solos de guitare à la ‘Ritchie Blackmore’ (il y en a quelques-uns qui doivent se retourner dans leurs tombes à l’écoute de ‘InstruMetal’). A cela rajoutez des ballades très réussies avec ‘Lonely Nights’ et ‘Without You’ (ils n’ont rien à envier à ‘Scorpions’), un cover repris à leur sauce avec ‘Locomotive Breath’ de ‘Jethro Tull’, vous avez là un très bon album pour tous les fans de Hard-Rock et certainement au-delà car quand la musique est bonne, elle sort des modes et n’a pas d’âge…

Interprêtes

Hans Ziller (Guitare), Alexx Stahl (Chant), Frank Pane (Guitare), Ronnie Parkes (Basse), Tim Breideband (Batterie)


Artiste : Vandroya

Album : Beyond The Human Mind

Date de Sortie : 28-04-2017

Ajouté le : 10-05-2017

‘Vandraya’ est un groupe de heavy métal Brésilien sortent leur 2ème album studio ‘Beyond The Human Mind’ qui montre une évolution dans le chemin pris par le groupe. On retrouve des titres puissants et rapides que l’on connaissait chez eux comme ‘The Path Of The Endless Fall’, ‘I’m Alive’ ou ‘You Know Know My Name’ mais on découvre plusieurs autres facettes : ‘Columns Of Illusion’ fait penser à une introduction de groupes de métal symphonique, ‘Maya’ amène un côté progressif avec des changements de rythmes, ‘Last Breath’ et ‘If I Forgive Myself’ sont deux belles ballades mélodiques et le dernier titre éponyme de l’album de plus de 10 minutes présente plusieurs atmosphères où l’on retrouve des parties progressives plus élaborées. En résumé, avec ‘Beyond The Human Mind’, les Brésiliens de ‘Vandroya’, même s’il y des chances qu’ils restent limités à un certain public, se diversifient pour nous offrir un bon album de métal...

Interprêtes

Daísa Munhoz (Chant), Giovanni Perlati (Basse), Marco Lambert (Guitares), Otávio Nuñez (Batterie), Rodolfo Pagotto (Guitares)


Artiste : Honeymoon Suite

Album : Hands Up (EP)

Date de Sortie : 17-03-2017

Ajouté le : 11-05-2017

‘Honeymoon Suite’ est un groupe Canadien qui a connu le succès dans les années 80/90 et qui continue à sortir des albums de plus en plus espacés étant donné que le dernier datait de 2008. ‘Hands Up’ qui sort en 2017 est plutôt un EP car il ne contient que 7 titres plus 2 live et a été financé grâce au financement participatif sur ‘Pledgemusic’. On retrouve leur style AOR pop/rock très mélodique comme on pouvait l’entendre chez certains groupes des années 80 comme ‘Eagles’ ou ‘Foreigner’. Certes, ils ne révolutionnent pas le genre mais avec ce ‘Hands Up’, on ne peut que saluer cette faculté toujours intacte pour composer des titres simples mais accrocheurs dès la première écoute pour notre plus grand plaisir…

Interprêtes

Johnny Dee (Chant, Guitare), Derry Grehan (Guitare, Chant), Garry Lalonde (Basse, Chant), Dave Betts (Batterie), Peter Nunn (Claviers), Leah Marlene Grehan (Choeurs)


Artiste : Bader Nana

Album : Devolver

Date de Sortie : 17-04-2017

Ajouté le : 12-05-2017

‘Bader Nana’ est un auteur, compositeur, multi-instrumentiste et producteur Libanais qui vit au Koweit et qui a déjà 2 albums à son compteur. 2017 voit la sortie de ‘Devolver’ et c’est à cette occasion que je le découvre. Sur ce dernier opus, le style est un rock progressif toujours très mélodique avec de magnifiques arrangements qui pourrait faire penser aux ténors du genre comme ‘Big Big Train’, ‘Arena’ ou même ‘Dream Theater’. Rien à jeter dans ce ‘Devolver’ et que dire de ce dernier titre de plus de 22 minutes avec des influences puisées ici et là et qui nous fait voyager sans jamais lasser, chaque instant amenant toujours quelque chose de particulier. Bref, ce ‘Devolver’ est pour moi la découverte d’un artiste talentueux qui sait se mettre au service de la musique et transmettre toute l’émotion que l’on attend dans ce style…

Interprêtes

Bader Nana (Tous les instruments, Chant), Ramzi Ramman (Guitare, Chant), Omar Afuni (Chant)


Artiste : Magic Pie

Album : The Suffering Joy

Date de Sortie : 19-12-2016

Ajouté le : 13-05-2017

L’album ‘The Suffering Joy’ date en réalité de 2011 et comme le label de ‘Magic Pie’ a décidé de le rééditer en cette fin 2016 et que je ne le connaissais pas, je l’ai découvert à cette occasion. C’est un album concept qui raconte la vie d’un homme de la naissance jusqu’à sa mort. D’entrée, j’ai été littéralement happé par le titre principal ‘A Life’s Work’ coupé en 4 parties qui nous entraînent dans des styles progressifs très variées : la courte introduction est atmosphérique et on enchaîne sur un titre instrumentale puissant qui peut faire penser à du ‘Dream Theater’. Le 3ème acte est beaucoup plus calme et acoustique qui m’a fait penser à l’atmosphère de ‘Mother’ des ‘Pink Floyd’; le 4ème chapitre qui est la pièce maitresse de plus de 17 minutes mélange différentes ambiances qui nous font passer d’un métal progressif avec des parties instrumentales intégrant guitares électriques et claviers à des parties plus calmes en passant par le thème principal chanté et sa mélodie accrocheuse et ses harmonies vocales qui intensifient le côté épique. La suite est un rock progressif toujours très varié mais plus classique et on pense bien évidemment à certains groupes de progressif des années 70/80. En conclusion, ‘The Suffering Joy’ est un album prenant qui comme le bon vin, se bonifie au fil du temps et des écoutes et qui forcément restera sans doute destiné à un public averti...

Interprêtes

Eirik Hanssen (Chant, Guitare), Eirikur Hauksson (Chant, Guitare), Gilbert Marshall (Chant, Claviers), Jan Torkild Johannessen (Batterie), Kim Stenberg (Guitare), Lars Petter Holstad (Basse), Mary Bentsen (Chant)


Artiste : Beneath My Sins

Album : Valkyries Of Modern Times

Date de Sortie : 04-03-2017

Ajouté le : 14-05-2017

‘Beneath My Sins’ est un groupe Français de métal symphonique et si vous voulez découvrir ce genre, avec leur premier album studio ‘Valkyries Of Modern Times’, ils ont tous les ingrédients de ce style de musique : du heavy métal avec guitares et batterie incluant des éléments symphoniques puisés dans la musique classique et des arrangements en ayant recours à un orchestre symphonique (pour les plus riches) ou tout simplement en utilisant des échantillons sonores imitant un orchestre pour la partie instrumentale; pour le registre vocal, c’est généralement une chanteuse qui évolue entre un registre lyrique à laquelle s’adjoignent des chœurs. Avec ce premier opus, ‘Beneath My Sins’ nous proposent des titres épiques et symphoniques comme l’instrumental ‘Spread Your Wings’, la ballade ‘Broken Pieces’ et le dernier titre ‘Longing Is Still Alive’. On retrouve également des titres plus énergiques comme ‘From The Flames’ avec de belles cassures de tempo et l’adjonction bienvenue de chœurs, le rafraichissant ‘Loosing You Again’ ou l’entraînant ‘The Beauty in the Witch’. Avec ‘Dreams Shall Be Lived’ et ‘Fly Raven Fly’, ils rajoutent une pincée de folk qui permet d’amener une variété encore plus grande à l’ensemble. En résumé, ‘Beneath My Sins’, pour un premier album, rentrent par la grande porte du métal symphonique avec une chanteuse lyrique et ‘Valkyries Of Modern Times’ devrait plaire à tous les amateurs de ce style...

Interprêtes

Emma Elvaston (Chant), Clement Botz (Guitare), Boris Devon (Batterie), Pascal Clifford (Basse)


Artiste : Cast

Album : Power And Outcome

Date de Sortie : 10-03-2017

Ajouté le : 15-05-2017

C’est avec ce premier album disponible sur Spotify, ‘Power And Outcome’ que je découvre ‘Cast’, ensemble Mexicain qui ont déjà 20 albums à leur actif (voir sur leur site). Ils évoluent dans un rock progressif riche et varié qui puise ses influences dans certains artistes des années 70 comme ‘Emerson Lake & Palmer’ ou ‘Genesis’. 10 compositions pour 70 minutes, voici le menu de ce dernier opus qui débute par ‘Rules Of The Desert’ qui n’est certainement pas le titre le plus accessible mais qui résumé bien le style du groupe avec une orchestration assez complexe qui mêle les instruments électriques aux cordes et au piano. Les 2 titres suivants ‘Power And Outcome’ et ‘Details, Circles Spin’ sont plus accessibles et plus classiques avec un côté symphonique appuyé. La suite est à l’image de ce début, une alternance de titres recherchés et d’autres plus simples qui rendent cet album très varié mais demande quelques écoutes pour pénétrer chaque recoin. Bref, ‘Power And Outcome’, est un condensé de 40 années de rock progressif et, même s’il est peut-être un peu trop complexe pour découvrir ce style de musique, devrait plaire à tous les inconditionnels du genre...

Interprêtes

Bobby Vidales (Chant), Alfonso Vidales (Claviers), Antonio Bringas (Batterie), Carlos Humaran (Basse), Claudio Cordero (Guitare)


Artiste : Midnight Sorrow

Album : Pick A Tale

Date de Sortie : 07-04-2017

Ajouté le : 16-05-2017

La France n’est pas forcément une référence en matière de métal symphonique mais voici qu’après ‘Beneath My Sins’ (voir chronique Ici), c’est au tour d’un nouveau groupe Français, ‘Midnight Sorrow’ de sortir leur premier album studio ‘Pick A Tale’. D’entrée, avec ‘Glorious’, on pense immédiatement aux grandes pointures du genre et notamment à ‘Leave’s Eyes’ avec une alternance entre le chant aérien de Maureen et les growls de Samuel. Avec ‘Between Sun And Moon’, on est proche de ‘Nightwish’ avec un côté celtique, une rythmique entraînante et des chœurs très présents. La suite reste du même niveau avec des arrangements toujours très travaillés et des compositions variées dans leur structure comme ‘Treasure Of Your Life’ de plus de 11 minutes où ils flirtent avec le progressif. Ils ne délaissent pas non plus les titres plus calmes et la deuxième partie de l’album en contient 3 avec le titre en 2 temps ‘At First’, ‘Phase’ et le dernier titre ‘A Last Ceremony’ et, même si ‘Maureen Morvan’ a encore une marge de progression dans son chant dans les parties puissantes, elle montre déjà tout son talent dans ces titres où elle amène une émotion particulière. Bref, ‘Midnight Sorrow’ viennent de frapper un grand coup avec ‘Pick A Tale’ et devrait se faire une bonne place dans le monde assez fermé du métal symphonique, c’est du moins tout ce qu’on leur souhaite...

Interprêtes

Maureen Morvan (Chant), Nicolas Mickaël (Claviers), Samuel Stammbach (Guitares), Stéphane Perrier (Batterie), William Simon (Basse)


Artiste : Eye 2 Eye

Album : The Light Bearer

Date de Sortie : 22-03-2017

Ajouté le : 17-05-2017

‘Eye 2 Eye’ est encore un groupe Français que je découvre avec leur 4ème album ‘The Light Bearer’ et qui officient dans un rock progressif teinté seventies. D’entrée, le titre éponyme de plus de 10 minutes nous emmène dans une atmosphère mélancolique et très mélodique avec plusieurs tiroirs qui s’emboîtent parfaitement. Les influences sont multiples et bien évidemment, le jeu de guitare fait penser à ‘David Gilmour’ et ‘Michel Cerroni’, leur nouveau chanteur, amène une âme aux compositions qui rappelle la prestance des artistes intervenant dans les différentes épopées d’Arjen Lusassen’s’ toute proportion gardée car le style reste pop/rock. A noter également des invités avec ‘Audrey Ruquet’ au chant et un quatuor à cordes pour le très réussi titre ‘Home’. Au final, rien à jeter dans les 8 titres et je ne peux m’empêcher de citer le dernier titre ‘Crossing The Mirror’ avec un final qui nous ramène à la fin des années 70 avec un certain ‘Comfortably Numb’. Bref, ce ‘The Light Bearer’ est encore une très belle surprise pour cette année 2017 et les groupes Français, n’en déplaise à certains, montrent que l’on peut rivaliser sans complexe avec les pointures de la musique progressive internationale...

Interprêtes

Philippe Benabes (Claviers), Didier Pegues (Claviers, Batterie), Bruno Pegues (Guitare), Etienne Damin (Basse), Michel Cerroni (Chant) + Invités : Audrey Ruquet (Chant, Chœurs), Chloé Lecoq (Alto), Kelly Mezino (Chant, Chœurs), Marie Delaunay (Violon), Marie Hortense Carlach (Chœurs), Mathieu Lecoq (Violoncelle), Natasha Morley (Chœurs), Sophie Guille Des Buttes (Violon)


Artiste : Cellar Noise

Album : Alight

Date de Sortie : 11-02-2017

Ajouté le : 18-05-2017

‘Cellar Noise’ est un groupe Italien mené par 2 frères qui sortent leur premier album studio ‘Alight’. Ils nous emmènent dans un univers symphonique et progressif des années 70 où ils incorporent des éléments de musique classique (écoutez le final de ‘Temple’). Le premier titre instrumental ‘Dive With Me’ mélange les instruments électriques avec des instruments acoustiques, piano et violoncelle. Dans les compositions chantées, ‘Francesco Lovari’ amène une douceur qui colle parfaitement au style. Bref, mis à part le court titre ‘Blackfriars’ assez dynamique, avec ce premier opus, ‘Cellar Noise’ nous font passer un très bon moment dans un monde de douceur et de sérénité et si vous recherchez un album à écouter calmement après une bonne journée de travail, vous devriez adoptez ‘Alight’, accessible à un public assez large...

Interprêtes

Eric Bersan (Batterie), Loris Bersan (Basse), Niccolò Gallani (Claviers), Francesco Lovari (Chant, Percussions), Alessandro Palmisano (Guitare)


Artiste : Alan Reed

Album : Honey on the Razor’s Edge

Date de Sortie : 08-04-2017

Ajouté le : 19-05-2017

Je me repasse souvent le live ‘Blinding Darkness’ de 2003 du groupe ‘Pallas’ qui reste pour moi un des musts des concerts des années 2000 dans le domaine progressif. Une des raisons est, bien entendu, la prestation au chant d’Alan Reed’, qui sait transmettre une émotion à chaque instant toujours sur le fil du rasoir (écoutez sur Spotify ‘Blood And Roses’). Tient d’ailleurs, ce fil du rasoir, il en est question dans son deuxième album ‘Honey on the Razor’s Edge’. Le style se veut plus léger que l’atmosphère épique de ‘Pallas’ et avec une pléiade d’illustres d’invités, il nous propose 8 titres mariant la modernité avec des influences puisées dans la musique progressive des 40 dernières années en gardant toujours des lignes mélodiques accrocheuses. Au-delà du chant toujours au sommet d’Alan qui sait toujours aussi bien transmettre une émotion, il est soutenu par des musiciens d’un excellent niveau qui ont su se mettre à son service et s’intégrer parfaitement pour magnifier l’ensemble. En résumé, ‘Alan Reed’, avec ce ‘Honey on the Razor’s Edge’ nous propose un album moderne qui devrait toucher une audience assez large et dépasser les frontières du public averti de la musique progressive...

Interprêtes

Alan Reed (Chant, Guitares, Basse, Claviers, Percussions), Mike Stobbie (Claviers), Scott Higham (Batterie) + Invités : Christina Booth (Chant), Claude Leonetti (Leode), Jeff Green (Guitare), Laetitia Chaudemanche (Chant), Monique Van Der Kolk (Chant), Steve Hackett (Harmonica)


Artiste : Dool

Album : Here Now, There Then

Date de Sortie : 17-02-2017

Ajouté le : 20-05-2017

Avec les Hollandais de ‘Dool’ et leur premier album studio ‘Here Now, There Then’, on pourrait se dire à la première écoute que l’on est embarqué dans un rock lourd et sombre que l’on qualifie généralement de ‘doom’. Mais à l’instar des groupes pratiquant ce style, même si l’atmosphère reste pesante sur certaines compositions, l’ensemble est relativement varié et mélodique : ‘Vantablack’ qui ouvre l’album est typique du style doom mais le titre suivant ‘Golden Serpents’ tranche avec le reste avec sa rythmique entraînante. ‘Ryanne Van Dorst’, au chant, amène un côté rock avec un registre original qu’elle sait adapter comme sur l’excellent ‘Words On Paper’ et son refrain entêtant (dans le bon sens du terme). Avec ‘In Her Darknest Hour’, même si l’on revient à une rythmique lourde, la mélodie et le chant en font un titre accrocheur. Mon coup de cœur va vers ‘Oweynagat’ qui devient vite au fil des écoutes une merveille progressive avec son crescendo final. En résumé, avec ce ‘Here Now, There Then’, il ne faut s’arrêter à la première écoute si l’on veut accrocher car cet opus demande un certain temps pour être apprivoiser et pour en découvrir tous les coins et recoins...

Interprêtes

Job Van De Zande (Basse), Micha Haring (Batterie), Nick Polak (Guitares), Reinier Vermeulen (Guitares), Ryanne Van Dorst (Chant / Guitares)


Artiste : Laura Cox Band

Album : Hard Blues Shot

Date de Sortie : 10-03-2017

Ajouté le : 21-05-2017

Vous voulez du hard-rock qui déménage, inutile d’aller jusque chez les Kangourous, on a tout ça chez nous, et oui, sans sortir de notre hexagone !! Elle s’appelle ‘Laura Cox’ et avec son groupe portant son nom, elle vient de sortir son premier album studio ‘Hard Blues Shot’. Le titre éponyme plante le décor avec des guitares saturées et une rythmique endiablée. Sur certains titres, on retrouve le boogies-blues à la ‘Status Quo’ ou à la ‘ZZ top’ que peu de groupes ont réussi à égaler avec ‘Too Nice for Rock’n’Roll’ ou le magnifique ‘Morning Road’. Les titres plus calmes ne sont pas oubliés avec le magnifique ‘Goog Ol’ Days’ et le dernier titre acoustique chanté en Anglais et en Français. ‘Barefoot In The Countryside’ montre également qu’elle s’adapte à tous les styles pour nous enchanter avec de la country. En conclusion, ‘Laura Cox’ et sa bande nous montrent que l’on peut faire du bon rock dans l’Hexagone et que, s’ils ne cèdent pas au chant de sirènes des grandes majors qui leur imposeront leurs choix et s’ils se battent pour garder leur indépendance artistique, promettent de beaux jours pour tous les amoureux d’un rock authentique...

Interprêtes

Laura Cox (Chant, Guitares), Antonin Guerin (Batterie), François C. Delacoudre (Basse), Mathieu Albiac (Guitare)


Artiste : Aldaria

Album : Land of Light

Date de Sortie : 25-03-2017

Ajouté le : 22-05-2017

Des artistes de la scène internationale métal à la pelle, un album-concept sur la découverte d’un manuscrit dans la ville de Babylone décrivant un monde inconnu du nom de ‘Aldaria’ où se trouvent les gardiens de la lumière, voici en quelques mots le dernier projet du guitariste Norvégien ‘Frode Hovd’. Côté musique, c’est du power métal avec une bonne dose d’épique. Après une introduction instrumentale d’usage, ‘Another Life’ nous embarque dans l’aventure avec un premier titre typique du power métal mélodique proche d‘Avantasia’. La suite se partage entre des compositions puissantes comme ‘Guardians Of The Lights’, ‘Lost In The Darkness Below’ ou encore ‘From The Ashes’ et de belles ballades comme ‘Sands Of Time’ ou ‘Trails Of Tears’. Le dernier titre ‘Land Of Light’ de près de 12 minutes clôture cette saga dans une composition épique à souhait et un refrain qui vous ne quitte plus. Bref, avec ‘Aldaria’, ‘Frode Hovd’ met les petits plats dans les grands pour nous offrir une épopée grandiose soutenues par les grands noms du métal qui devrait plaire à un public averti et amateur d’un métal épique et puissant...

Interprêtes

Frode Hovd (Guitares) + Invités : Mistheria (Claviers), Andreas Nergård (Claviers, Batterie), Bernt Fjellestad (Chant), Christer Harøy (Guitare), David Åkesson (Chant), Eskild Kløften (Guitare), Fabio Lione (Chant), Filip Andel (Basse), Filip Koluš (Guitare), Gabriels (Claviers), Jimmy Hedlund (Guitare), Jonas Heidgert (Chant), Kenneth Skarsvaag (Basse), Konstantin Naumenko (Chant), Kristoffer Göbel (Chant), Marit Minniva Børresen (Chant), Mathias Blad (Chant), Mayo Petranin (Chant), Mike LePond (Basse), Mina Giannopoulou (Chant), Pellek (Chant), Peter Crowley (Claviers), Peter Danielsen (Claviers), Rayner Harøy (Basse), Rick Altzi (Chant), Rob Lundgren (Chant), Robert Myrhaug (Batterie), Roland Grapow (Guitare), Ronnie König (Basse), Sigfried Samer (Chant), Todd Michael Hall (Chant), Tommy Reinxeed (Chant), Uli Kusch (Batterie), Vasilis Georgiou (Chant), Yannis Papadopoulos (Chant)


Artiste : Encircled

Album : The Monkey Jamboree

Date de Sortie : 20-01-2017

Ajouté le : 23-05-2017

‘The Monkey Jamboree’ est le premier album que Spotify présente du groupe Anglais ‘Encircled’ qui en sont déjà à 3 à leur actif et qui évolue dans un rock progressif des seventies mélangeant atmosphérique, pop et rock. Le titre éponyme d’entrée nous fait pénétrer dans cet opus par une ambiance feutrée avec la voix susurrée de ‘Mark Busby Burrows’ ; puis s’ensuit ‘Alphabetically Possible’ qui est plus léger avec son tempo entraînant et marqué. Avec ‘Complexity’, on revient dans une atmosphère plus intime qui me rappelle l’univers tourmenté de ‘David Bowie’. De nouveau changement de style avec ‘Stereochrome’ et sa rythmique eighties entre ‘Police’ et ‘Alan Parsons Project’. La suite est à l’image de ce début et le dernier titre ‘Chasing The Ghost’ de plus de 16 minutes, résume bien l’ensemble car il renferme tous les ingrédients que ‘Encircled’ incorpore dans ses compositions et tout se finit dans quelques notes de piano et de flûte. En résumé, avec ‘The Monkey Jamboree’, ‘Encircled’ sort un très bon album de pop/rock progressif à écouter calmement au casque pour s’évader le temps d’un instant de ce monde qui va beaucoup trop vite...

Interprêtes

Mark Busby Burrows (Chant, Guitare), Gareth Evans (Guitare), Scott Evans (Basse, Claviers), Stuart Picken (Batterie), Kym Hart (Flûte, Choeurs)


Artiste : Ayreon

Album : The Source

Date de Sortie : 18-04-2017

Ajouté le : 24-05-2017

Après ‘The Theory Of Everything’ en 2013 et sous son projet ‘Ayreon’ qui continue de nous raconter des histoires des science-fiction, voici le dernier né de la famille d‘Arjen Lucassen’, j’ai nommé ‘The Source’, un double album où, comme à son habitude, le Hollandais a de nouveau mis à contribution son carnet d’adresses rempli d’artistes de la scène métal internationale. Dès le premier titre ‘The Day That The World Breaks Down‘ de plus de 12 minutes, on reconnait la patte du compositeur hors pair avec tous les ingrédients qui ont fait sa renommée : un mix de différents styles puisés dans 40 années de rock et métal progressif au service de l’histoire interprétée par la troupe des artistes talentueux embarqués dans l’aventure. Je pourrais citer tous les titres tellement chacun amène son propre style et une atmosphère différente par rapport aux autres. Alors c’est certain, il faut apprécier la diversité entre folk, pop, rock et métal pour adhérer et comme toujours avec ‘Arjen’, on ne peut s’approprier à leur juste valeur les 88 minutes de cette saga qu’après des écoutes répétées car il est indispensable de prendre l’œuvre dans son ensemble. En résumé, ‘The Source’ vient s’ajouter à la collection des albums indispensables à posséder dans sa discothèque idéale quand on est fan de rock et métal progressif et que l’on est ouvert au mélange des genres...

Interprêtes

Arjen Anthony Lucassen (Guitares, Basse, Mandoline, Claviers), Marcel Coenen (Guitares), Floor Jansen (Chant), Guthrie Govan (Guitares), Hansi Kürsch (Chant), James Labrie (Chant), Mark Kelly (Claviers), Michael Eriksen (Chant), Michael Mills (Chant), Nils K. Rue (Chant), Paul Gilbert (Guitares), Russell Allen (Chant), Simone Simons (Chant), Tobias Sammet (Chant), Tommy Karevik (Chant), Tommy Rogers (Chant), Zaher Zorgati (Chant), Jeroen Goossens (Flûte), Ben Mathot (Violon), Ed Warby (Batterie), Guthrie Govan (Guitare), Maaike Peterse (Violoncelle), Joost van den Broek (Piano), Will Shaw (Chant)


Artiste : Imelda May

Album : Life Love Flesh Blood

Date de Sortie : 07-04-2017

Ajouté le : 25-05-2017

Changement de look, changement de style de musique, l’Irlandaise ‘Imelda May’, qui s’était fait connaître en chantant du rockabilly, vient de sortir un nouvel album ‘Life Love Flesh Blood’ et s’affirme dans un univers intimiste puisant ses influences dans le blues, la country, le jazz, la pop et le rock dans un mélange particulièrement réussi. On navigue entre mélodies soft comme ‘Call Me’, ‘Human’ ou ‘How Bad Can a Good Girl Be’, le blues avec le magnifique ‘Black Tears’ où ‘Jeff Beck’ en personne fait de ce titre un vrai duo avec Imelda ou le sensuel ‘When It’s My Time’, la pop avec le rafraichissant ‘Shouldn’t Been You’ ou le chaloupé ‘Flesh And Blood’, le rock avec ‘Game Changer’ ou ‘The Longing’ et une Imelda qui nous montre un registre vocal plus mordant et enfin un son country auquel elle rajoute un vrai swing avec ‘Sixth Sense’. Bref, ‘Imelda May’ nous propose un album très mature et plein de bonnes surprises, accessible à un large public et nous prouve qu’avec avec ‘Life Love Flesh Blood’, elle a franchi un cap pour notre plus grand plaisir…

Interprêtes

Imelda May (Chant), T Bone Burnett (Guitare), Marc Ribot (Guitares, Ukulélé), Jay Bellerose (Batterie), Patrick Warren (Claviers), Zachary Dawes (Basse), Dennis Crouch (Contrebasse), Darrell Leonard, Carl Wheeler (Orgue) + Invités : Jeff Beck (Guitares), Jools Holland (Piano)


Artiste : Treat

Album : The Road More or Less Traveled (Live)

Date de Sortie : 21-04-2017

Ajouté le : 26-05-2017

Après une reformation en 2005, les Suédois de ‘Treat’ n’ont sorti que 2 albums depuis et ‘The Road More or Less Traveled’ est une occasion de découvrir ce groupe de métal mélodique en concert, un DVD accompagnant le CD. On retrouve la plupart des titres phares du groupe et des mélodies comme savent si bien le faire les groupes Suédois. De plus, le live amène une spontanéité d’interprétation qui rend les titres très efficaces avec une rythmique toujours très prenante, des riffs de guitares entraînants et un chanteur qui ne se ménage pas. Et pour illustrer ceci, écoutez ‘Roar’ et son refrain à faire chanter un stade entier. Bref, à l’écoute de ce live, on risque d’avoir chez certains fans une augmentation de décibels dans leur salon et pour les autres, c’est une occasion de découvrir le genre de groupes qui prend toute sa dimension en concert...

Interprêtes

Robert Ernlund (Chant), Anders Wikstrom (Chant, Guitares), Jamie Borger (Batterie), Patrick Applegren (Claviers), Pontus Egberg (Chant, Basse)


Artiste : Brian May, Kerry Ellis

Album : Golden Days

Date de Sortie : 07-04-2017

Ajouté le : 27-05-2017

Quand un guitariste de rock légendaire en la personne de ‘Brian May’ s’associe avec une artiste de comédie musicales ‘Kerry Ellis’, cela peut paraître incongru mais, après un premier album ‘Anthem’ en 2012 qui avait bien marché, le duo remet ça avec ‘Golden Days’, dans un mélange de titres écrits soit par ‘Brian May, soit par le duo et de covers qui nous ramènent quelques dizaines d’années en arrière. Après 4 titres inédits dans un style entre chanson pop et rock, on navigue entre une belle interprétation du très connu ‘Amazing Grace’ (chant religieux anglophone), la ballade acoustique ‘One Voice‘ de ‘Ruth Moody’, les chansons populaires ‘If I loved You’ et ‘Born Free’ ou encore une version très réussie de ‘Parisienne Walkways’ de ‘Gary More’ et ‘Phil Lynott’ en passant par ‘I Who Have Nothing’ de 1961 (repris par un nombre impressionnant d’artistes dont ‘Status Quo’ en 1966) ou ‘Story of a Heart’ d’Abba’ pour finir par ‘Can’t Help Falling In Love’ popularisée par ‘Elvis Presley’ au début des années 60. Bref, ‘Brian May’ et ‘Kerry Ellis’ nous font voyager dans le temps et, même s’ils n’amènent aucune nouveauté, leurs talents nous font passer un très bon moment avec ce ‘Golden Days’...

Interprêtes

Brian May (Guitares), Kerry Ellis (Chant)


Artiste : Axel Rudi Pell

Album : The Ballads V

Date de Sortie : 21-04-2017

Ajouté le : 28-05-2017

Les groupe de hard rock Allemands ont toujours excellé dans les ballades. Mais là, avec ‘Axel Rudi Pell’, il sort des albums de ballades autant qu’un curé peut en bénir puisque ce dernier opus, qui est déjà le 5ème dans la série, s’appelle tout simplement ‘The Ballads V’ et regroupe des chansons des 6 dernières années avec par exemple le somptueux ‘Lived Our Lives Before’ et d’autres récentes comme ‘On The Edge Of Our Time’ avec en prime quelques bonus, en l’occurrence un duo avec ‘Bonnie Tyler’ avec ‘Love’s Holding On’ et des covers dont ‘Hey Hey My My’ de ‘Neil Young’ et un magnifique ‘Mistreated’ en live de ‘Deep Purple’ qui sent bon les années 70 et un certain ‘Ritchie Blackmore’. Il montre ainsi qu’au-delà des années de carrière et de la petite vingtaine d’albums au compteur, il continue de faire tout simplement ce qu’il toujours aimé faire : jouer du bon hard-rock mélodique pour le plus grand plaisir de ses fans et, avec cet album de ballades, certainement pour un plus grand public comme ont su le faire des groupes comme ‘Scorpions’...

Interprêtes

Axel Rudi Pell (Guitares), Bobby Rondinelli (Batterie), Ferdy Doernberg (Claviers), Johnny Gioeli (Chant), Volker Krawczak (Basse) + Invité : Bonnie Tyler (Chant)


Artiste : Sheryl Crow

Album : Be Myself

Date de Sortie : 21-04-2017

Ajouté le : 29-05-2017

Avec ce 10ème album ‘Be Myself’, la chanteuse Américaine ‘Sheryl Crow’ plus connue sur le continent Américain qu’en Europe, signe un retour aux sources avec des compositions plus directes et où l’on retrouve une certaine authenticité. On retrouve donc son style qui l’a fait connaître dans les années 90, fait d’un mélange de pop, blues, folk et rock dans la grande tradition des artistes des années 70/80 comme ‘Bob Dylan’, ‘Elton John’ ou ‘Fleetwood Mac’. On sent une réelle envie de toucher le public et chaque titre accroche dès les premières notes comme le magnifique ‘Heartbeat Away’ avec sa rythmique entraînante où l’on ne peut pas s’empêcher de taper du pied. Bref, ‘Sheryl Crow’ montre que l’expression ‘chassez le naturel, il revient au galop’ se vérifie avec ce dernier album, et ceci, pour notre grand plaisir...

Interprêtes

Sheryl Crow (Basse, Guitare, Piano), Jeff Trott (Basse, Guitare, Moog, Orgue, Sitare, Choeurs), Doyle Bramhall II (Choeurs), Gary Clark Jr. (Guitare), Mark Douthit (Saxophone), Fred Eltringham (Batterie, Percussions), Audley Freed (Guitare), Toby Gad (Basse, Moog), Josh Grange (Flûte, Guitare, Piano), Barry Green (Trombone), Robert Kearns (Basse), The McCrary Sisters (Choeurs), Adam Minkoff (Claviers), Doug Moffet (Saxophone), Steve Patrick (Trompette), Andrew Petroff (Percussion), Rick Purcell, David Rossi, Tim Smith (Choeurs)


Artiste : La Fabbrica delle nuvole

Album : La Fabbrica delle nuvole

Date de Sortie : 15-01-2017

Ajouté le : 30-05-2017

‘Une fabrique de nuage’ imaginée par ‘Livio Rabito’, d’origine Italienne, qui sort avec ce thème son premier album solo. Il nous emmène dans son univers intime avec des compositions dans un style délicat et introspectif qu’il a écrites petit à petit de 2013 à 2016. Pour accompagner ses différents titres, il s’est entouré d’amis musiciens jouant des multiples instruments qui donnent la réplique à sa douce voix. Ses influences sont un mélange de musique progressive psychédélique internationale et de chansons d’artistes Italiens comme ‘Dimartino’ ou ‘Colaspece’. En résumé, ‘La Fabbrica delle nuvole’ est un voyage dans un monde délicat et poétique à savourer le casque sur les oreilles dans un endroit calme et destiné à un large public...

Interprêtes

Livio Rabito (Chant, Choeurs, Basse, Guitare, Claviers), Peppe Burrafato (Batterie), Vincent Migliorisi (Guitare, Banjo, Mandoline, Xylophone, Percussion), Enrico Giurdanella: (Guitar, Sitar, Banjo), Jascha Parisi (Violoncelle), Salvo Randazzo (Violon), Andrea Dipasquale (Trombone), Andrea Savasta (Trompette), Giuseppe Distefano (Accordéon), Davide Ragusa (Flûte), Riccardo Gerbino (Tabla, Djembe)


Artiste : Crazy Lixx

Album : Ruff Justice

Date de Sortie : 21-04-2017

Ajouté le : 31-05-2017

A quelques jours d’intervalle, les sorties d’albums se succèdent dans le style hard-rock mélodique suivant la trace des groupes des années 80 comme ‘Def Leppard’ ou ‘Europe’. L’école Suédoise a toujours été prolifique en la matière mais là, vous avez 3 groupes Suédois pour le prix d’un seul !! Tout d’abord, ‘Crazy Lixx’s sortent leur 5ème album ‘Ruff Justice’. C’est ensuite au tour de ‘Bai Bang’ de sortir leur 8ème album ‘Rock Of Life’ (Ici ). Enfin, ‘Art Of Nation’, eux en sont à leur 2ème album studio avec ‘Liberation’ (Ici). A ceci, il faut également rajouter les Canadiens d’Harem Scarem’ qui pour leur part, en sont déjà à leur 14ème album (Ici). Tous ces groupes sont dans la plus pure tradition du hard rock mélodique avec un son puissant, des guitares saturées et des chœurs omniprésents. Sans réinventer la roue, chaque titre est d’une efficacité redoutable et assimilable immédiatement. Bref, grâce à ces différents groupes, vous qui êtes fan du style hard-rock mélodique des eighties, vous avez l’embarras du choix pour faire fonctionner la machine à remonter le temps et passer un très bon moment...

Interprêtes

Danny Rexon (Chant), Chrisse Olsson (Guitares), Jens Lundgren (Guitares), Jens Sjoholm (Basse), Joél Cirera (Batterie)


Artiste : Bai Bang

Album : Rock Of Life

Date de Sortie : 28-04-2017

Ajouté le : 01-06-2017

Voir presentation Ici

Interprêtes

Diddi Kastenholt (Chant), Filip Wilhelmsson (Guitares), Christoffer Svensson (Basse), Oskar Wennberg (Batterie)


Artiste : Art Of Nation

Album : Liberation

Date de Sortie : 28-04-2017

Ajouté le : 02-06-2017

Voir presentation Ici

Interprêtes

Alexander Strandell (Chant), Carl Tudén (Batterie), Carl-Johan Gustafsson (Guitares), Christoffer Borg (Guitares), Rebecka Tholerus (Basse)


Artiste : Harem Scarem

Album : United

Date de Sortie : 12-05-2017

Ajouté le : 03-06-2017

Voir presentation Ici

Interprêtes

Harry Hess (Chant, Guitares), Pete Lesperance (Guitares), Stan Miczek (Basse), Creighton Doane (Batterie)


Artiste : Procol Harum

Album : Novum

Date de Sortie : 21-04-2017

Ajouté le : 04-06-2017

Lorsque Spotify a présenté ‘Novum’ de ‘Procol Harum’ en dernière nouveautés 2017, j’ai tout d’abord pensé à une erreur. Et puis, il m’a fallu me rendre à l’évidence. Ce groupe que je considérais comme déjà vieux à la fin des années 70 et qui a sorti le tube interplanétaire ‘A Wither Shade Of Pale’ il y a tout juste 50 ans, vient de sortir son 12ème album studio; pour l’occasion le rescapé du groupe d’origine ‘Gary Brooker’ a fait appel à ‘Pete Brown’ pour les textes, connu pour avoir collaboré avec ‘Cream’ (ça ne nous rajeunit pas non plus !!). Et finalement, la magie opère toujours avec la voix intacte de Gary comme s’il ne prenait pas d’âge. On navigue dans un univers de chansons entre ‘Bob Dylan’, ‘Neil Young’ et ‘Joe Cocker’ le côté progressif restant en retrait par rapport à ce que l’on connaissait. Le sens de la mélodie est toujours là avec des titres comme ‘Last Chance Motel’, ‘Soldier’, ‘The Only One’ ou encore ‘Sunday Morning’ qui auraient fait des tubes à l’époque et qui chantent à nos oreilles comme si on les avait déjà entendus des centaines de fois. En résumé, ‘Novum’ est encore un incroyable album de ‘Procol Harum’ qui continue à défier le temps et les modes pour nous enchanter 50 ans après leur premier grand tube...

Interprêtes

Gary Brooker (Chant, Piano), Geoff Whitehorn (Guitares), Josh Phillips (Claviers), Matt Pegg (Basse), Geoff Dunn (Batterie)


Artiste : End Of The Dream

Album : Until You Break

Date de Sortie : 11-05-2017

Ajouté le : 05-06-2017

Après un premier album en 2015 très prometteur (voir Ici), voici nos Hollandais de ‘End Of The Dream’ qui remettent ça avec un deuxième opus qui confirme le potentiel du groupe. En effet, à l’écoute des premiers titres, on est au niveau des ténors du métal symphonique avec un son plus puissant, la chanteuse ‘Micky Huiijsmans’ qui est toujours au top et une production qui a évolué par rapport au premier album. ‘Until You Break’ ouvre le bal avec une mélodie qui rappelle certains titres de ‘Within Temptation’. La suite est à l’image de ce premier titre, des mélodies accrocheuses qui vous rentrent facilement dans la tête. Un petit break avec la belle ballade ‘I Am Nothing’, puis une deuxième partie d’album où l’on retrouve des titres toujours symphoniques mais à la limite du progressif comme par exemple ‘Defile’ ou ‘Your Poison’ montrant l’étendu du registre de Micky qui sait adapter sa voix en fonction de l’atmosphère et où l’on sent un travail important instrumental amenant une variété à l’intérieur des compositions. A noter le magnifique dernier titre ‘The Light’ mélangeant parties douces et puissantes et finissant sur une partie au piano influencé par le grand compositeur classique et romantique ‘Frédéric Chopin’. Bref, avec le 1er opus ‘All I Am’, j’espérais que ce ne serait que ‘The Beginning Of The Dream’, et bien, c’est confirmé avec ce deuxième opus, on est passé à la phase suivante : ‘The Continuation Of The Dream’...

Interprêtes

Micky Huiijsmans (Chant), Armen Shamelian (Guitare, Claviers), Robin van Ekeren (Guitare), Pim Geraets (Batterie), Tim van den Hooven (Basse)


Artiste : Lonely Robot

Album : The Big Dream

Date de Sortie : 28-04-2017

Ajouté le : 06-06-2017

Lorsque ‘John Mitchell’ (entre autres guitariste d’Arena’ depuis une vingtaine d’années qui a été un de mes coups de cœur 2015 Ici) sort un nouveau projet, il ne passe pas inaperçu sur la toile des sites de musique progressive. Il y a déjà eu en 2015 ‘Please Come Home’ et 2017 voit la sortie de ‘The Big Dream’. Le thème tourne toujours autour de la science-fiction et son astronaute continue de découvrir d’autres mondes. Accompagné de ces compères ‘Nick Beggs’ (Bassiste de ‘Steve Hackett’ et ‘Steve Wilson’), Graig Blundel (Batteur de ‘Steve Wilson’) et de quelques invités, il nous propose une petite heure de rock progressif varié allant de titres travaillés comme ‘Awakenings’, ‘Sigma’ ou ’Everglow’ , où se succèdent différentes atmosphères avec des soli dont lui seul a le secret , à des compositions plus intimistes comme ‘In Floral Green’, ‘The Devine Art Of Being’ ou ‘Hello World Goodbye’ (il y a du ‘Peter Gabriel’ la dedans !!). A noter une saga instrumentale cosmique de 8 minutes très réussie et les 2 titres ‘In Floral Green’ et ‘The Art Of Being’ en acoustique. En résumé, ‘John Mitchell’ ne fait que confirmer avec ‘The Big Dream’ qu’il continue d’évoluer dans le haut du panier du rock progressif en nous proposant un album sans faille qui sera certainement bien accueilli par tous les amateurs du genre mais qui devrait également, grâce à des titres très accessibles, toucher un public assez large...

Interprêtes

John Mitchell (Chant, Guitares, Basse,Claviers), Nick Beggs (Basse), Graig Blundell (Batterie) + Invités : Kim Seviour (Chant), Lian Holmes (Claviers), Steve Vantsis (Basse)


Artiste : Asfalto

Album : Cronicas de un Tiempo Raro

Date de Sortie : 03-02-2017

Ajouté le : 07-06-2017

Direction l’Espagne avec ‘Alsfalto’ qui est un groupe de pop/rock progressif qui ont déjà près de 45 années d’existence et qui ont sorti début 2017, ‘Cronicas de un Tiempo Raro’, leur 12ème album studio. Leur style mélange des influences puisées dans leurs racines et d’autres dans les courants progressifs des 40 dernières années avec des textes engagés (corruption politique, émigration, chômage, etc…). On passe de titres rock enlevés avec des riffs de guitares comme ‘Lluvia de Abril’, ‘Paradoja’ ou ‘Cronicas de un Tiempo Raro’ à des titres plus soft où leurs sources Hispaniques sont plus présentes comme ‘Nani Albox’, ‘Treinta años después’ ou ‘15 rosas negras’ en passant par des titres plus popisants comme ‘Melani’, ‘Déjalo ser’ ou encore ‘La Bestia’. Bref, même s’ils ne jouissent pas d’une renommée internationale, ‘Asfalto’ montrent que l’on peut faire de la bonne musique progressive en chantant dans sa langue natale et ‘Cronicas de un Tiempo Raro’ est un album rempli de très bonnes surprises pour tous les amateurs du genre...

Interprêtes

Julio Castejón (Chant, Guitarre, Choeurs), Paul Castejon (Chant, Guitare, Claviers), Arturo García (Batterie, Champ), Nacho de Lucas (Claviers), Pablo Ruiz (Basse), Johan Cheka (Chœurs) + Invité : John Helliwel (Saxophone, Supertramp)


Artiste : Kant Freud Kafka

Album : Onirico

Date de Sortie : 20-04-2017

Ajouté le : 08-06-2017

Drôle de nom pour un projet musical : ‘Kant Feud Kafka’ !! Rassurez-vous, la musique n’a aucun lien avec la philosophie mais est simplement le résultat d’une blague entre amis. Ce projet est le fruit de ‘Javi Herrera’, auteur/compositeur qui sort son deuxième album ‘Onirico’ et nous fait voyager dans un monde symphonique progressif où cohabitent un grand nombre de styles et d’instruments. Il faut donc aimer la diversité pour adhérer et plusieurs écoutes sont nécessaires pour pénétrer l’univers de Javi. Par exemple, ‘És Quan Dormo que bonjour Veig Clar’ de plus de 10 minutes débute par un chant religieux aux allures contemporaines accompagné par un orgue; s’ensuit une partie débutant par des riffs de guitare continuant dans un style progressif des années 70 puis le rythme s’accélère pour une partie instrumentale où la guitare laisse sa place à un solo aux claviers; la transition suivante nous ramène dans une style qui me rappelle le groupe ‘Renaissance’ (le chant me rappelle la voix si particulière d‘Annie Haslam’) et où le violon renforce ensuite le côté symphonique et romantique pour laisser finalement la place à une dernière partie chantée qui se termine dans quelques notes de piano. En résumé, ‘Onirico’ est un excellent album à découvrir progressivement pour s’approprier petit à petit tous les coins et recoins et destiné à un public ouvert à un mélange de différents styles et atmosphères...

Interprêtes

Javi Herrera (Batterie, Chant), Cecilia Burguera (Violon), Mónica Cruzata (Alto), Queralt Garcia (Violoncelle), German Fafian (Guitare), Daniel Fernandez Campos (Basse), Alia Herrera (Chant), Andrea Herrera (Claquettes), Mandharu (Crotales, Carillon), Rafael Pacha (Tympanon, Guitare, Mandoline, Bouzouki), Pol Sanchez (Guitarre, Mandole), Dick Them (Contrebasse), Guillem Vilar (Hautbois, Cor Anglais)


Artiste : Lambert

Album : Sweet Apocalypse

Date de Sortie : 12-05-2017

Ajouté le : 09-06-2017

Le pianiste ‘Lambert’ continue de cultiver le mystère et c’est toujours derrière son masque qu’il sort son 4ème album ‘Sweet Apocalypse’. Ce nouvel opus, continue dans la lignée des précédents en nous emportant dans un monde aérien proche du rêve où les compositions assez courtes renferment chacune une atmosphère différente et dégagent une certaine émotion grâce à son jeu qui ressemble au style du compositeur ‘Erik Satie’ auquel il mélange des influences plus modernes et quelques percussions. Mais il y a quelque part chez ‘Lambert’ ce petit plus qui le place à part et qui en fait un artiste unique de notre temps. En résumé, ‘Sweet Apocalypse’ est un album intimiste qui sort des modes actuelles et qui, à l’image d’artistes comme ‘Thomas Zaruba’ (‘voir Ici) ou ‘Christine Ott’ (voir Ici), est à déguster calmement au casque pour s’évader dans un monde où l’on perd tout repère d’espace et de temps...

Interprêtes

Lambert (Piano)


Artiste : Epic Mind

Album : Through The Labyrinth

Date de Sortie : 03-03-2017

Ajouté le : 10-06-2017

2017 voit la sortie du premier album des Hollandais de ‘Epic Mind’, nouveau groupe dans la sphère du métal progressif. ’Through The Labyrinth’ totalise plus d’une heure de musique avec des titres élaborés où se succèdent des atmosphères et styles très différents. Et généralement dans ce cas, il faut plusieurs écoutes pour rentrer dans l’univers du groupe : le titre phare ‘Perfect Ware Machine’ de plus de 20 minutes est une saga épique alternant parties mélodiques musclées et d’autres plus calmes avec plusieurs changements de tempo. Côté style, ce dernier titre regroupe des groupes aussi différents que ‘Pink Floyd’ (l’introduction), ‘Dream Theater’ (la première partie très épique et mélodique), ‘Ayreon’ (le milieu avec un côté théatral accentué), ‘Symphony X’ (la deuxième partie pour la puissance des riffs) et ‘Pain Of Salvation’ (le final mélodique en crescendo). En résumé, avec ‘Through The Labryrinth’, ‘Epic Mind’ sortent un très bon album, et même s’il restera sans doute limité à un public averti ouvert à une diversité de genres, est une des très bonnes surprises 2017 dans la catégorie des nouveaux artistes de musique progressive...

Interprêtes

Leon Vonk (Chant), Jari Stoppelenburg (Basse), Folkert Van Blom (Batterie, Piano), Raoul Van Oosten (Guitare, Claviers)


Artiste : Cyril Mokaiesh

Album : Clôture

Date de Sortie : 20-01-2017

Ajouté le : 11-06-2017

‘Cyril Mokaiesh’ en est déjà à son 4ème album et commence seulement à être connu dans l’hexagone. Certainement qu’il doit en gêner quelque uns et n’est pas politiquement assez correct !! Le web dans ce cas permet à ce genre d’artiste de pouvoir s’exprimer et ceci pour notre plus grand plaisir. ‘Clôture’ est un album fort en paroles et Cyril continue de s’engager avec par exemple ce premier titre ‘La loi du marché’ en duo avec ‘Bernard Lavilliers’ où il dénonce notre société capitaliste et toujours ce talent de faire passer le message par des mots qui font mouches à chaque fois (comme ce magnifique : ‘Chez Liddl, le pack de bières a des pulsions suicidaires’). Et, pour ne pas tomber complètement dans la dénonciation, il sait moduler ses propos en proposant également des textes plus légers comme ‘Houleux’, ’32 rue Buffaut’ ou ‘Une vie’ où il sait transmettre une émotion dans des textes mélancoliques. A noter également, le dernier titre parlé ‘Clôture’, un vrai petit bijou poétique dérangeant qu’il décrit lui-même comme ‘un mini testament qui n’a rien à léguer’ avec un magnifique thème musical en crescendo qui accompagne les mots et qui vous prend aux tripes. En résumé, ‘Cyril Mokaiesh’ fait partie de cette génération d’artistes comme ‘Tagada Jones’, ‘No One Is Innocent’, ‘Matmatah’ (voir Ici) ou encore ‘Lazuli’ (voir Ici) qui vivent leur musique sans concession et qui nous prouvent que c’est possible de sortir du système préformaté des maisons de disque pour délivrer un message sincère et engagé...


Artiste : Archimède

Album : Méhari

Date de Sortie : 07-04-2017

Ajouté le : 12-06-2017

Comme ‘Cyril Mokaiesh’, Les 2 frères d‘Archimède’ sortent leur 4ème album avec ‘Méhari’. Par rapport à Cyril, changement de style et de discours, ils nous offrent un album rafraichissant avec des mélodies accessibles immédiatement. Les textes mêlent différents thèmes plus ou moins légers avec cette capacité de manier les mots pour soit dénoncer soit nous divertir. Certaines chansons sont engagées comme ‘Je singe le Monkey’ critiquant notre société qui doit toujours suivre des normes et modes ou ‘Toujours plus con’, magnifique texte et sa conclusion évidente : ‘et on appelle évolution, l’art de devenir toujours plus con’. D’autres Chansons sont plus légères comme ‘Fils de’ ou ‘Le branleur parfait’ avec des textes qui font mouche et qui rappellent des artistes comme ‘Renaud’ (dans une autre époque !) ou ‘Jacques Dutronc’. Ils pratiquent également l’auto dérision avec ce magnifique ‘Accroche toi’. En résumé, pour reprendre une de leurs chansons, il faut remercier ‘Gérard Boisnard’ qui est finalement le principal responsable, car sans lui nous n’aurions pas le bonheur d’écouter ce ‘Méhari’...

Interprêtes

Nicolas Boisnard (Chant, Tambourin, Harmonica), Frédéric Boisnard (Chant, Guitare), Daniel Marsala (Guitare), Fred Jimenez (Basse), Olivier Ferrarin (Batterie)


Artiste : Sideburn

Album : #Eight

Date de Sortie : 05-05-2017

Ajouté le : 13-06-2017

C’est seulement avec ce ‘#Eight’, qui comme son nom l’indique est le 8ème album des Suisses de ‘Sideburn’, que je les découvre mais ils ont déjà pas mal d’heures de vol au compteur. Avec ce dernier opus, on se retrouve au pays des Kangourous et un certain ‘AC/DC’ plane sur l’ensemble des titres. Ne cherchez pas une quelconque nouveauté mais laissez-vous aller à écouter sans prise de tête ces différents titres qui accrochent dès la première écoute. Ils ont ce petit truc en plus de manier les mélodies qui vous rentrent dans la tête immédiatement et de balancer des tempos super efficaces qui comme disait quelqu’un sont faits ‘pour les pieds’. Pour se reposer, on a droit également à des titres plus lents avec par exemple ‘Get You Ride On’ ou ‘Driving on the Main Line’. Bref, comme vous l’aurez compris, ce ‘#Eight’ est à mettre entre les mains des amateurs de bon hard-rock mélodique et est évidemment à consommer sans modération...

Interprêtes

Roland Pierrehumbert (Chant, Harmonica), Lawrence Lina (Guitares), Lionel Blanc (Batterie), Mike Ruffart (Guitares), Nick Thornton (Basse)


Artiste : Superscream

Album : The Engines Cries

Date de Sortie : 05-05-2017

Ajouté le : 14-06-2017

‘Superscream’ est un groupe Français qui a sorti un premier album en 2011 ‘Some Strange Heavy Sound’ qui était un ensemble de compositions de métal progressif mélangeant des influences aussi diverses que de la musique classique, orientales, sud-américaines, world music et j’en passe. Il fallait donc être bien accroché et surtout ouvert à un mélange des genres pour adhérer. Avec ce 2ème album ‘The Engines Cries’, même si l’on reste dans du métal progressif très élaboré et varié, le compositeur ‘Phil Vermont’ a modéré son propos en amenant un aspect plus mélodique et plus classique comme ce premier titre ‘Evil Cream’ qui lorgne vers des groupes comme ‘Dream Theater’ ou encore le magnifique mid-tempo ‘You Necklace Of Bites’. Mais la diversité reste de mise et montre toute l’étendue de ce groupe avec des titres comme ‘The Engine Cries’ qui démarre dans des arpèges orientaux pour se diriger vers une mélodie soutenue par la voix de ‘Eric Pariche’ qui me fait penser à ‘Ian Gillan’ puis le titre continue sur un tempo haché typique du métal progressif pour finir sur un étonnant solo de guitare. On pourrait citer tous les titres car ils ont tous une identité propre. En résumé, ‘The Engines Cries’, même s’il restera sans doute réservé à une certaine audience, est un album qui se bonifie au fur et à mesure des écoutes et qui devrait trouver une bonne place dans la discothèque idéale de tous les amateurs de métal progressif ouvert à un mélange assez large des genres...

Interprêtes

Phil Vermont (Guitares), Eric Pariche (Chant), Daniel Sminiac (Guitares), Martin Mabire (Batterie), Stéphane Lescarbotte (Basse)


Artiste : Snakecharmer

Album : Second Skin

Date de Sortie : 12-05-2017

Ajouté le : 15-06-2017

2 anciens de ‘Whitesnake’ ont créé ‘Snakecharmer’ en 2011 et sortent en 2017 leur 2ème album ‘Second Skin’ qui nous emmène dans la grande tradition des groupes de rock des années 70 mélangeant rock et blues. ‘Micky Moody’ a quitté le navire entre temps et remplacé par ‘Simon McBride’ à la guitare. Les 11 titres sont tous assez classiques mais nos Anglais de ‘Snakecharmer’ ont ce petit plus pour nous balancer des compositions mélodiques mid-tempo qui accrochent immédiatement et nous replongent dans les seventies avec cette sensation d’avoir toujours fait partie de notre vie. Bref, même s’ils ne révolutionnent pas grand chose, on passe un très bon moment à écouter ce dernier opus, et si vous êtes amateurs des groupes de rock anglais des années 70/80, vous pouvez foncez les yeux fermés écouter ce ‘Second Skin’...

Interprêtes

Chris Ousey (Chant), Laurie Wisefield (Guitares), Simon Mcbride (Guitares), Neil Murray (Basse), Harry James (Batterie), Adam Wakeman (Claviers)


Artiste : Nad Sylvan

Album : The Bride Said No

Date de Sortie : 26-05-2017

Ajouté le : 16-06-2017

‘Nad Sylvan’ continue son petit bonhomme de chemin et en plus de chanter pour ‘Steve Hackett’ sort la suite de sa saga avec son héros ‘Vampirate’ toujours en quête du grand amour. Pour le 2ème opus de son histoire, il a fait appel à une pléiade d’invités renommés de la scène progressive dont ‘Steve Hackett’ en personne. Certains titres me rappellent ‘Genesis’ (‘The Quatermaster’ par exemple) mais les compositions sont assez variées et Nad ne se limite pas à ce style mais explore d’autres pistes comme le mélancolique ‘When The Music Dies’ mais aussi la modernité avec le sautillant ‘The White Crown’, le romantisme avec ‘What Have You Done’ et son magnifique solo de guitare final (Merci Monsieur Hackett) et surtout le dernier titre ‘The Bride Said No’ de plus de 12 minutes et son ambiance entre rock et classique. En résumé, ‘The Bride Said No’ est encore un album à apprivoiser lentement pour en tirer toute la substantifique moelle et même si quelques titres sont très accessibles, restera sans doute limité à un certain public car la variété qui en fait un album de très grande qualité peut en rebuter certains...

Interprêtes

Nad Sylvan (Chant) + Invités : Doane Perry (Batterie), Guthrie Govan (Guitare), Jonas Reingold (Basse), Nick D'Virgilio (Batterie), Roine Stolt (Guitare), Steve Hackett (Guitare), Tony Levin (Basse)


Artiste : Mastercastle

Album : Wine Of Heaven

Date de Sortie : 19-05-2017

Ajouté le : 17-06-2017

Entre rock et métal, les Italiens de ‘Mastercastle’ sorte déjà leur 6ème album depuis leur création en 2008. La chanteuse ‘Giorgia Guelglio’ mène toujours la danse et les 9 titres se partagent entre compositions enlevées comme ‘Drink Of Me’, ‘Space of Variations’ ou encore ‘Hot As Blood’ et d’autres plus calmes comme ‘Wine Of Heaven’ ou encore la très belle ballade ‘Black Tree’s Black’. A noter également la reprise du dessin animé ‘Castle in the Sky’ et son thème mélancolique à la sauce guitare électrique sans dénaturer le thème d’origine et une autre reprise de ‘Yngwie Malmsteen’, ‘Making Love’ que ‘Giorgia Guelglio’ s’approprie de belle manière. Bref, avec ce ‘Wine Of Heaven’, ‘Mastercastle’ nous offrent un bon album avec des titres très mélodiques, assimilables rapidement et, même s’il est teinté métal, devrait plaire à un public assez large...

Interprêtes

Giorgia Gueglio (Chant), Alessandro Bissa (Batterie), Pier Gonella (Guitare), Steve Vawamas (Basse)


Artiste : Galahad

Album : Quiet Storms

Date de Sortie : 15-05-2017

Ajouté le : 18-06-2017

‘Quiet Storms’ est le 9ème album studio des Anglais de ‘Galahad’ qui nous proposent la réinterprétation de certains de leurs titres dans une ambiance très épurée. Pour ceux qui ne les connaitraient pas, ils se sont formés en 1985 en commençant par des reprises des grands groupes de musique progressive des années 70 et leur premier album date de 1991. C’est avec l’album concept ‘Year Zero’ en 2002 qu’ils deviennent un groupe incontournable de la scène progressive. ‘Quiet Storms’ est donc constitué de reprises qui apparaissent sous un autre visage et que l’on redécouvre dans une atmosphère calme et introspective. Pour l’occasion, ils ont fait appel à des artistes de la scène progressive comme par exemple ‘Chistina Booth’ de ‘Magenta’ pour le magnifique ‘Termination’. A noter 2 reprises avec ‘Mein Herz Brennt’ du groupe de métal ‘Rammstein’ et ‘Marz’ de ‘John Grant’. Bref, ‘Quiet Storms’ est une promenade acoustique très réussie à l’intérieur du répertoire du groupe et devrait plaire à un large public aimant les ambiances feutrées et dépouillées...

Interprêtes

Stuart Nicholson (Chant), Dean Baker (Claviers), Roy Keyworth (Guitare), Spencer Luckmann (Batterie), Tim Ashton (Basse) + Invités : Christina Booth (Chant), Karl Groom (Guitare, Claviers), Louise Curtis (Violon), Sarah Bolter (Flûte, Clarinette, Saxophone)


Artiste : Anathema

Album : The Optimist

Date de Sortie : 09-06-2017

Ajouté le : 19-06-2017

Une sortie d’album d’Anathema’ est toujours un événement dans la sphère du rock atmosphérique. ‘The Optimist’ est le dernier album des Anglais qui est une suite de l’album ‘A Fine Day To Exit’ de 2001. On retrouve les ambiances très aériennes et mélancoliques avec des constructions sortant des conventions, des thèmes souvent répétés et des crescendos qui en ont fait leur marque de fabrique comme par exemple le titre éponyme qui débute dans quelques notes de piano et le thème qui monte en puissance pour retomber finalement comme il avait commencé. Et contrairement aux précédents albums que je trouvais trop monotones, ce nouvel opus amène une plus grande variété entre chaque composition. Comme souvent, il ne faut pas s’arrêter à la première écoute car ‘The Optimist’ se dévoile petit à petit et nécessite de s’y attarder pour l’apprivoiser. En résumé, ‘Anathema’ confirment leur potentiel et même s’ils restent limités à un certain public averti, peuvent être une porte d’entrée à ceux qui voudraient découvrir ce genre de musique progressive que l’on appelle ‘rock atmosphérique’...

Interprêtes

Lee Douglas (Chant), Vincent Cavanagh (Chant, Guitares, Claviers), Danny Cavanagh (Chant, Guitares, Claviers), Jamie Cavanagh (Basse), Daniel Cardoso (Batterie), John Douglas (Percussions)


Artiste : Light Freedom Revival

Album : Eterniverse Deja Vu

Date de Sortie : 07-03-2017

Ajouté le : 20-06-2017

‘Light Freedom Revival’ est le projet du canadien ‘John Vehadija’ et j’avoue que je le découvre avec ce premier album studio ‘Eterniverse Deja Vu’. A la première écoute, on se retrouve dans un univers très accessible entre ‘Electric Light Orchestra’, les ‘Beach Boys’ et ‘Barclay James Harvest’. Avec ses 13 compositions, on embarque pour une heure de pop mélodique et rafraichissante interprétées par des pointures du rock progressif avec ‘Billy Sherwood’ et ‘Oliver Wakeman’ de ‘Yes’ et ‘Eric Gillette de ‘Neal Morse Band’. Certes, certainement que certains pointeront du doigt le manque de variété mais, ne boudons pas notre plaisir et, de temps en temps, il est agréable de se laisser porter par des chansons à ‘consommer sur place’. Bref, ‘Eterniverse Deja Vu’ est un album attachant et accessible à un large public aimant la pop mélodique...

Interprêtes

John Vehadija (Chant, Guitare), Billy Sherwood (Guitare, Basse, Claviers, Batterie), Eric Gillette (Guitare), Marisa Frantz (Choeurs), Oliver Wakeman (Claviers)


Artiste : Golden Caves

Album : Collision

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 21-06-2017

‘Golden Caves’ est un nouveau groupe Hollandais qui après un EP en 2016 viennent de sortir leur premier album studio ‘Collision’. Ils mélangent différents styles progressifs en allant de l’atmosphérique jusqu’au symphonique en passant par du métal ce qui en fait un groupe à part amenant une certaine nouveauté. De plus, ils sont emmenés par la voix très aérienne et envoutante de ‘Romy Ouwerkerk’ qui sait s’adapter au style comme par exemple dans la magnifique ballade ‘My Demons Hunt’ où elle déploie toute sa sensualité mais aussi dans ‘Keep Running’, du rock symphonique où elle nous dévoile un chant puissant et très maitrisé. En résumé, ‘Golden Caves’ fait partie de cette nouvelle génération qui renouvelle le genre progressif pour le rendre plus moderne et plus accessible et qui devraient être bien accueillis par un public assez large...

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Alex Ouwehand (Guitare), Romy Ouwerkerk (Chant), Erik Stein (Batterie, Percussions), Elise Polman (Claviers), Tim Wensink (Basse)


Artiste : The Ryszard Kramarski Project

Album : Music Inspired By The Little Prince

Date de Sortie : 27-03-2017

Ajouté le : 22-06-2017

Avec ces paroles ‘J’ai grave besoin de dessiner un mouton’ (voir Chanson Clôture), ‘Cyril Mokaiesh’ a certainement été entendu par ‘Ryszard Kramarski’ qui vient de sortir un premier album solo sur le thème du ‘Petit Prince’. Ryszard est connu de la scène progressive car il a participé à plusieurs projets avec, entre autres, le groupe ‘Millenium’ dont le dernier opus date de 2014. 8 titres au total divisés en 2 parties ‘Quelque part dans l’univers’ et ‘Quelque part sur La Terre’, on y retrouve les principaux épisodes de l’histoire de ‘Saint-Exupery’. Côté musique, on est dans un registre entre rock atmosphérique et rock symphonique et on pourrait comparer le style à une rencontre entre ‘Pink-Floyd’ pour les parties instrumentales et des groupes comme ‘Karnataka’ (voir Dernier Album) ou ‘Mostly-Autumn’ (voir Dernier Album) pour les parties chantées. Pour son projet Ryszard s’est entouré d’artistes de la scène progressive polonaise dont ‘Karolina Leszko’ qui rappelle ls chanteuses des groupes cités ci-dessus ‘Hayley Griffiths’ ou ‘Olivia Sparnenn’. En résumé, pour ce premier album solo qui était attendu depuis pas mal d’années, ‘Ryszard Kramarski’ frappe un grand coup et nous offre un bijou de rock progressif mélodique qui devrait trôner en très bonne place dans la discothèque idéale de tout amateur de ce style...

Interprêtes

Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Marcin Kruczek (Guitare), Grzegorz Fieber (Batterie), Paweł Pyzik (Basse), Karolina Leszko (Chant)


Artiste : Heylel

Album : Shades of Time

Date de Sortie : 04-04-2017

Ajouté le : 23-06-2017

‘Heylel’ est un groupe Portugais qui ont déjà une quinzaine années d’existence mais c’est seulement leur 2ème album studio qu’ils sortent en 2017. Pas facile de leur trouver un style car ils mélangent des styles assez éloignés comme du hard-rock de l’atmosphérique et du symphonique. Prenez le titre éponyme de l’album, tout commence par des riffs de guitare puis le tempo se calme pour laisser la place à une partie chantée et cette alternance continue tout au long du titre ce qui fait penser à des groupes comme ‘Porcupine Tree’. ‘Fallen Angel’ est une ballade qui commence dans un style de comédie musicale américaine auxquelles les guitares électriques s’invitent et toujours cette alternance jusqu’au final intense mêlant la voix d’Ana Batista’ aux riffs de guitares. ‘You Should Have Known By You’ est une ballade acoustique mélancolique avec violon et guitare acoustique. S’ensuit ‘Ghosts’ beaucoup plus symphonique et une mélodie accrocheuse et un solo de guitare à la ‘Pink-Floyd’. Bref, ‘Heylel’ sortent un album varié en styles mais qui sera certainement réservé à un public aimant les grands écarts musicaux...

Interprêtes

Ana Batista (Chant), Narciso Monteiro (Guitare, Claviers), Ricardo Teixeira (Batterie), João Amorim (Basse), Ana Clérigo (Violon) + Invités : Kristoffer Gildenlow (Chant), Ky Fifer (Chant), Erik Laan (Chant), Francisca Ribeiro (Chant)


Artiste : Artificial Language

Album : The Observer

Date de Sortie : 28-04-2017

Ajouté le : 24-06-2017

Tagué Métal Progressif, ‘Artificial Language’ est un groupe d’Américains qui sortent leur premier album ‘The Observer’. Alors, métal progressif ou pas ? D’entrée, ce n’est pas flagrant avec le court titre ‘Observer’ dont l’introduction au piano me fait penser à ’Supertramp’ puis une partie chantée à du ‘Blackfield’. Le titre suivant ‘The Grand Sceptic’ est certes plus enlevé mais marie des thèmes classiques avec du rock progressif avec un piano toujours présent précédent le crescendo final. La suite est à l’image de ce début, des thèmes classiques comme ‘Unself Portrait’, ‘Fortune Teller’ ou ‘The Silver Cord’ qui s’apparentent au symphonique saupoudré d’influences diverses. A noter le dernier titre ‘Turn Of The Pictures’ de plus de 8 minutes (alors que tous les autres restent aux alentours des 3 minutes) qui résume bien l’ensemble. En conclusion, comme vous l’aurez compris, je n’ai pas trouvé beaucoup de métal là-dedans et, pour un premier opus, même si les compositions manquent encore de diversité, ‘Artificial Language’ nous montrent leur potentiel et devraient plaire à un public de rock symphonique...

Interprêtes

Shay Lewis (Chant), Victor Corral (Guitare), Charlie Robbins (Guitar), Joshua Riojas (Basse), Jonathon Simpson (Claviers), Jeron Schapanksy (Batterie)


Artiste : Cotton Belly’s

Album : Cotton Belly’s Live Session, Vol 1

Date de Sortie : 11-05-2017

Ajouté le : 25-06-2017

Déjà plus d’une dizaine d’années d’existence et 3 albums studio, 2017 voit la sortie de ‘Cotton Belly’s Live Session, Vol 1’ un EP enregistré en studio en condition live. Les Français de ‘Cotton Belly’s’ continuent de nous offrir un bon blues rock en reprenant certains titres et en reprenant ‘Supertition’ de ‘Stevie Wonders’. On est donc dans un style blues rock intemporel où l’on ne peut s’empêcher de se balancer et de taper du pied pour accompagner le tempo de ‘Three Times’ ou ‘Greatness’ ou de claquer des doigts sur le langoureux ‘Reason’. Bref, ce court EP (en attendant un album plus conséquent), confirme le talent de ce jeune groupe qui continue de nous offrir une musique indémodable pour le plus grand plaisir d’un public adepte de cette musique puisant ses sources il a près de 100 ans dans le continent Américain...

Interprêtes

Yann Malek (Chant, Guitare), Jérôme Perraut (Guitare), Christophe Etienne (Basse), Aurélie Simenel (Batterie)


Artiste : Saris

Album : Ghosts Of Yesterday

Date de Sortie : 11-04-2017

Ajouté le : 26-06-2017

‘Saris’ est un groupe Allemand relativement vieux car l’origine de leur formation date de 1981 mais ils ont subi plusieurs formations et 2017 voit la sortie de leur 4ème album ‘Ghosts Of Yesterday’. Leur style est proche de groupes comme ‘Pendragon’, ‘Knight Area’, ‘Saga’ ou ‘Dream Theater’ avec un savoir-faire pour des compositions mélodiques. On est donc dans un registre de rock progressif accessible et de construction classique à l’image de titres comme ‘Masquerade’, ‘Shadow Of War’ ou ‘Autumn Sky’ avec un parfait équilibre entre les parties instrumentales où les claviers donnent la réplique aux guitares et les parties chantées partagées entre ‘Henrik Wager’ et ‘Anja Günther’ qui forment un duo très attachant avec des arrangements vocaux travaillés. Bref, avec ‘Ghosts Of Yesterday’, les Allemands de ‘Saris’ qui ont toujours été discrets dans la sphère progressive se donnent les moyens de toucher un public plus large car ils nous offrent un album très accessible et assimilable dès la première écoute...

Interprêtes

Derk Akkermann (Guitare, Claviers), Henrik Wager (Chant), Anja Günther (Chant), Lutz Günther (Basse, Choeurs), Jens Beckmann (Batterie, Percussions)


Artiste : Vicinity

Album : Reccurence

Date de Sortie : 21-04-2017

Ajouté le : 27-06-2017

Autant vous prévenir, si vous aimez les titres courts et les constructions musicales classiques couplet/refrain, passez votre chemin, car le 2ème album studio des Norvégiens de ‘Vicinity comporte 6 titres dont le plus court fait 5 minutes et le plus long près de 22 minutes. Leur style s’apparente à du métal progressif mélodique avec des compositions relativement complexes qui se partagent entre puissance et douceur et qui demandent de ne pas s’arrêter à la première écoute. Le titre phare de l’opus est incontestablement ‘The Long Goodbye’ qui dans un style plus épique vous emmène sur plus de 22 minutes dans des ambiances et styles divers et variés se rapprochant de groupes comme ‘Threshold’ ou ‘Dream Theater’. En résumé, ce dernier album de ‘Vicinity’ est un condensé de ce que l’on fait de mieux dans le domaine du métal progressif et est à conseiller à tous les amateurs de ce style c’est-à-dire un public averti aimant les longs développements...

Interprêtes

Kim-Marius H. Olsen (Guitare), Alexander K. Lykke (Chant), Frode Lillevold (Batterie), Pierre-Nicolai Hesjevoll Schmidt-Melbye (Basse), Ivar Andreas Nyland (Claviers)


Artiste : Grombira

Album : Grombira

Date de Sortie : 26-05-2017

Ajouté le : 28-06-2017

‘Grombira’ est un groupe oriental qui mélange leurs influences avec du rock du jazz et du psychédélique. D’entrée, avec ‘Pürreé’, on est plongé dans cette ambiance orientale à laquelle ils viennent petit à petit incorporer par touche différents genres qui se greffent au thème central. Avec ‘Carpe Noctem’ on est emmené dans une atmosphère hypnotique où le sitar mène la danse. Avec ‘Caravan’, les 2 cultures orientales et hispaniques se complètent et pour ceux qui en douteraient, ce titre nous prouve l’imbrication très profonde de ses deux cultures (allez visiter la mosquée de Cordoue et vous comprendrez). Bref, ‘Grombira’, avec cette démarche singulière d’incorporer des cultures différentes à leurs racines contrairement à certains groupes orientaux qui font l’inverse, nous montrent encore une fois de plus la richesse de la musique lorsqu’elle est multiculturelle. A j’avais oublié, ne vous étonnez pas de voir leur facebook en Allemand, ils sont basés à ‘Würzburg’ en Allemagne...

Interprêtes

Ralph Nebl (Saz, Oud, Sitar, Chant), Fred Feser Lampe (Batterie), Tommi Neubauer (Basse)


Artiste : Celebration

Album : Wounded Healer

Date de Sortie : 02-06-2017

Ajouté le : 30-06-2017

Avec ce dernier album ‘Wounded Healer’, bien malin celui qui arrivera à mettre ‘Celebration’ dans une cas précise tellement il regorge de compositions toutes différentes les unes des autres. On navigue dans des atmosphères avec des sonorités modernes et on pourrait qualifier leur musique de pop psychédélique où tout est mis au service de la mélodie. Le chant de ‘Katrina Ford’ renforce le côté aérien et nonchalant qui émerge de chaque titre. Côté instrumental, ils ont su intégrer différents instruments qui concourent, grâce à de subtils arrangements, à donner une originalité à chaque titre. En résumé, ‘Wounded Healer’, est un disque inclassable qui se ressent plus qu’il ne s’écoute et met en éveil nos sens en laissant vagabonder notre esprit au fil des titres comme lorsqu’on visite une exposition de peinture et que l’on s’approprie les œuvres les unes après les autres en laissant libre cours à son imagination...

Interprêtes

Sean Antanaitis (Guitare, Claviers), David Bergander (Batterie), Katrina Ford (Chant), Walker Teret, Tommy Rouse, Tony Drummond


Artiste : Cheap Trick

Album : We’re are All Alright!

Date de Sortie : 16-06-2017

Ajouté le : 01-07-2017

A peu près un an après ‘Bang, Zoom, Crazy…Hello’ (voir Ici), nos presque septuagénaires de ‘Cheap Trick’ reviennent avec un 18ème album ‘We’re are All Alright!’. On se demande bien à quelles substances ils fonctionnent, car à l’écoute des 4 premiers titres, on a du mal à croire que nos lascars Robin, Rick et Tom totalisent à eux 3 juste 200 ans !! Même si certains titres sont des reprises d’anciens titres jamais enregistrés, on se régale toujours autant de cette rythmique endiablée d’un hard rock puisant ses sources dans les années 70 avec toujours ce même enthousiasme d’interprétation. Quelques compositions moins énergiques comme ‘Floating Down’, ‘She’s Alright’ ou encore la reprise de ‘The Move’, ‘Blackbery Way’ en bonus dans la version Deluxe permettent quelques pauses bienvenues. Bref, pour reprendre leur titre d’album, définitivement oui, messieurs, ‘vous êtes tous bien !'...

Interprêtes

Robin Zander (Chant, Guitare), Rick Nielsen (Guitare, Choeurs), Daxx Nielsen (Batterie), Tom Petersson (Basse)


Artiste : Styx

Album : The Mission

Date de Sortie : 17-06-2017

Ajouté le : 05-07-2017

Décidément, les groups des années 70 ont encore de beaux jours devant eux car après ‘Cheap Trick’, c’est au tour de ‘Styx’ de sortir leur 16ème album 12 and après ‘Big Bang Theory’ qui était un album de reprises. ‘The Mission’ est donc un nouvel album avec de nouvelles compositions sur le thème d’une mission sur Mars en 2033. Et côté musique, on retrouve le groupe que l’on connaissait quelques décades auparavant et des titres tous mélodiques et accessibles avec cerise sur le gâteau une variété assez impressionnante : on passe d’un ‘Gone Gone Gone’ super entrainant à un ‘Hundred Million Miles For Now’ avec des chœurs à la ‘Crosby Still Nash And Young’ en passant par ‘Radio Silence’ et son refrain où les harmonies vocales sont très travaillées ou ‘Khedive’ et son thème classique au piano. Bref, rien à jeter dans ce dernier album qui est une très bonne surprise pour un groupe que l’on n’attendait plus et qui nous replonge le temps d’un instant dans un savant mélange pop, rock, hard-rock des seventies pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Tommy Shaw (Chant, Guitares), James Young (Chant, Guitares), Chuck Panozzo (Basse, Choeurs), Lawrence Gowan (Chant, Claviers), Ricky Phillips (Guitares, Basse, Choeurs), Todd Sucherman (Batterie)


Artiste : Roger Waters

Album : Is This The Life We Really Want ?

Date de Sortie : 02-06-2017

Ajouté le : 09-07-2017

Ce nouvel album de ‘Roger Waters’ était attendu pas seulement par les amateurs de rock progressif mais par un public beaucoup plus large étant donné la renommée que l’Anglais s’est fait mondialement. Vous avez donc pu déjà trouver toute sorte de chroniques sur internet et par conséquent, je serai bref sur ce ‘Is This The Life We Really Want N ?’. C’est clair, Waters continue de faire du Waters et, au-delà du révolté qu’il a toujours été dans ses paroles, on retrouve au niveau de la musique tout l’univers que l’on avait réellement découvert de façon assez light avec ‘Animals’ en 1977 puis après en 1979 avec ‘The Wall’ et encore plus flagrant en 1983 avec ‘The Final Cut’ et par la suite avec ses albums solos. Le seul regret que l’on pourrait avoir c’est qu’il n’amène pas de réelles nouveautés au niveau musical mais, ne boudons pas notre plaisir, qu’est-ce que ça fait du bien de réentendre cet artiste entier et lucide sur notre monde actuel avec ses mots toujours très directs qu’ils nous lancent en pâture pour mieux nous interpeller et nous faire réfléchir comme par exemple dans ‘Broken Bones’ cette critique de notre génération d’après-guerre : ‘Nous aurions pu être libres... Nous avons choisi d'adhérer à l'abondance’...

Interprêtes

Roger Waters (Chant, Guitare, Basse), Gus Seyffert (Guitare, Basse, Claviers), Holly Proctor (Chant), Jessica Wolfe (Chant), Joey Waronker (Batterie), Jonathon Wilson (Guitare, Claviers), Lee Padroni (Claviers), Nigel Godrich (Guitare, Claviers), Roger Manning (Claviers)


Artiste : One Desire

Album : One Desire

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 11-07-2017

Dans le style dit AOR ou Rock FM, un petit nouveau Scandinave voit le jour avec ‘One Desire’, projet du batteur ‘Ossi Sivula’. D’entrée, ‘Hurt’ est un hit en puissance avec le titre type pour vous faire bouger au rythme de la musique, une mélodie qui vous rentre immédiatement dans la tête, des chœurs d’un niveau d’un ‘Def Leppard’ et un solo de guitare super efficace. On navigue donc entre des titres énergiques comme ‘Buried Alive’ ou ‘Straight Through the Heart’ et des titres plus calmes comme la ballade ‘Fallin Apart’ ou le dernier titre ‘This Is Where The Heart Breaks Begins’ ou encore ‘Do You Beleive’ aux accents popisants. Bref, si vous aimez le hard-rock mélodique des années 80, il n’y rien à jeter dans ce premier opus de ‘One Desire’ avec tous les ingrédients d’un bon album de rock mélodique très accessible...

Interprêtes

André Linman (Chant), Jimmy Westerlund (Guitares), Jonas Kuhlberg (Basse), Ossi Sivula (Batterie), Dani Strömbäck (Claviers)


Artiste : Seraphic

Album : Journey to Illumination

Date de Sortie : 23-05-2017

Ajouté le : 28-07-2017

‘Seraphic’ est un groupe de métal symphonique originaire d’Australie qui viennent de sortir leur premier album studio avec ‘Journey to Illumination’. Menés par la chanteuse ‘Sam Wolstenholme’ qui possède une tessiture de soprano et qui montre déjà une certaine aisance, ils nous proposent 9 titres très mélodiques assez classiques où le piano joue une place importante et renforce le côté symphonique. Mis à part une courte ballade instrumentale ‘The Road Less Travelled’, les compositions mélangent des parties énergiques et d’autres plus calmes comme dans le magnifique ‘The Silent Apocalypse’ ou encore ‘The Tide Of Life’ montrant tout le potentiel du groupe. Bref, même s’ils n’amènent pas de nouveautés majeures dans un style où les groupes fleurissent à tous les coins de rue, ‘Journey to Illumination’ est une bonne surprise 2017 et devrait plaire à tous les fans de métal symphonique aimant des groupes comme ‘Within Temptation'...

Interprêtes

Sam Wolstenholme (Chant, Claviers), Erwin Febrianto (Guitare), Raouf Araji (Guitare), Michael Bates (Basse), Daniel Langdon (Batterie)


Artiste : Barock Project

Album : Detachment

Date de Sortie : 19-03-2017

Ajouté le : 14-08-2017

‘Barock Project’ est le projet d’un groupe Italien qui viennent de sortir leur 5ème album ‘Detachment’, le premier datant de 2007. Ils nous emmènent dans un rock progressif assez subtil et très varié en amenant leur touche personnelle très transalpine. Les compositions (13 pour une durée de plus de 70 minutes) sont assez recherchées et ici et là on sent les influences des groupes majeurs des années 70 comme ‘Genesis’, ‘Emerson Lake and Palmer’ ou encore ‘Jethro Tull’ mais également d’artistes plus récents comme ‘Marillion’ ou ‘Steven Wilson’. Les arrangements sont très travaillés et l’ajout par exemple de la flûte ou de cordes amène une ambiance assez festive avec par exemple le sautillant ‘Happy to See You’. Pour résumer, ‘Barock Project’ sortent un très bon album de musique progressive où l’on retrouve des influences de groupes majeurs de ce style et qui devrait plaire à tous les amateurs de belles mélodies accessibles...

Interprêtes

Luca Zabbini (Chant, Claviers, Guitare), Marco Mazzuoccolo (Guitare), Francesco Caliendo (Basse), Eric Ombelli (Batterie, Percussions) + Invités : Alex Mari (Chœurs), Ludovica Zanasi (Chœurs), Peter Jones (Chant)


Artiste : Evanescence

Album : Lost Whispers

Date de Sortie : 17-02-2017

Ajouté le : 15-08-2017

'Lost Whispers' n'est pas un nouvel album d'Evanesence' mais un ensemble de compositions qui proviennent de faces B de différents singles dont certains apparaissaient déjà sur la version Deluxe de l'album Evanescence' de 2011. La majorité des 11 titres nous présente le côté soft de ce groupe de métal symphonique avec de superbes ballades comme 'Even In Death', 'Missing', 'Breathe no More' ou encore 'The Last Song I'm Waiting on You' où Amy nous montre qu'elle peut amener une émotion toute particulière dans les ce genre de composition. Les autres titres sont plus classique d'un groupe de métal symphonique et on peut noter le mid tempo 'A New Way To Bleed' qui s'intègre bien dans cet album. En conclusion, 'Lost Whispers', même s'il risque de décevoir certains fans habitués aux guitares saturées montre une autre facette du groupe que l'on connaissait déjà avec leur premier hit 'My Immortal' datant de 2003...

Interprêtes

Amy Lee (Chant, Claviers, Harpe), Tim McCord (Basse), Will Hunt (Batterie), Troy McLawhorn (Guitare), Jen Majura (Guitare)


Artiste : Corciolli

Album : Ilusia

Date de Sortie : 19-05-2017

Ajouté le : 16-08-2017

Le dernier album 'Ilusia' du Brésilien 'Corciolli' est un peu la rencontre improbable entre 'Jean-Michel Jarre' et les 'Pink Floyd'. Le claviériste nous emmène dans un voyage instrumental auquel il a adjoint des samples de guitares électriques ou acoustiques qui renforcent le côté psychédélique. On est donc plongé dans un univers progressif où la magie opère car il a su retranscrire le feeling du jeu de guitare comme par exemple avec 'The Misery of Fear and the Battle Against the Immortal Dream' où l'on pourrait reconnaître le jeu d'un certain 'Carlos Santana'. Bref, 'Ilusia' est un album à écouter calmement au casque pour se laisser aller au gré des 8 compositions très accessibles à un large public...

Interprêtes

Corciolli (Claviers) + Invites : Ramon Montagner (Batterie), Mauricio Oliveira (Basse)


Artiste : Siiilk

Album : Endless Mystery

Date de Sortie : 24-05-2017

Ajouté le : 17-08-2017

'Siiilk' est une formation Française de Lyon qui sortent leur 2ème album studio avec 'Endless Mystery'. Leur style s'apparente à un rock progressif calme et mélancolique où ils mélangent les instruments électriques et acoustiques. Comme influence, on pourrait les situer entre 'Barclay James Harvest' et le début de 'Pink Floyd'. Ils nous embarquent dans un univers fait de subtiles mélodies où parties vocales et instrumentales s'imbriquent parfaitement pour faire voyager notre esprit au gré des titres rappelant certains courants des années 70 qui exploraient de nouveaux chemins musicaux en incorporant des sonorités de différents pays à l'aide d'instruments traditionnels. En résumé, 'Endless Memory' est un album de musique progressive qui devrait plaire à un public ouvert à des atmosphères tranquilles et paisibles et aimant le mélange des sonorités...

Interprêtes

Richard Pick (Chant, Guitare acoustique), Gilbert Gandil (Guitare, Claviers), Jacques Roman (Claviers, Piano, Mellotrons), Catherine Pick (Chant, Piano, Harmonium indien), Attilio Terlizzi (Batterie), Guillaume Antonicelli (Basse) + Invités : Roland Richard (Clarinette), Belhole Mushtaq (Tablas)


Artiste : Mindmaze

Album : Resolve

Date de Sortie : 28-04-2017

Ajouté le : 18-08-2017

Retour à du métal avec les Américains de 'Mindmaze' qui viennent de sortir leur 3ème album 'Resolve'. Menés par la chanteuse 'Sarah Teets', ils nous proposent des compositions puissantes alternant les sections rapides avec d'autres plus posées se rapprochant du progressif. L'exemple type est 'One More Moment' qui alterne des parties énergiques et d'autres plus calmes avec l'utilisation du piano et de cordes et un schéma en plusieurs tiroirs. Avec 'Release', c'est une ballade assez classique qui monte en puissance et le dernier titre 'The path to Perseverance' est progressif dans sa construction avec de multiples changements mélodiques qui en fait pour moi le meilleur titre. Bref, ce dernier opus de ‘Mindmaze’ demande quelques écoutes pour pénétrer tous ses recoins et est à conseiller à tous les amateurs de métal puissant aimant les constructions progressives...

Interprêtes

Sarah Teets (Chant), Jeff Teets (Guitare, Claviers), Mark " Truk" Bennett (Batterie), Rich Pasqualone (Basse)


Artiste : That Rock Guy

Album : Nothin’ To Lose

Date de Sortie : 30-06-2017

Ajouté le : 19-08-2017

'That Rock Guy' est le projet de l'Australien 'Adam Barclay', chanteur et multi-instrumentiste qui vient de sortir ‘Nothin’ To Lose’. D'entrée, ça sent bon les années 80 avec un rock énergique et puissant, accessible et très mélodique un peu à la 'Def Leppard'. Les titres s'enchaînent et chacun aurait pu faire un hit il y a quelques décennies comme ce 'Through The Night' et son refrain à faire chanter un stade et un solo de guitare super efficace. Petite pause avec la belle ballade 'Never Gonna Say Goodbye' puis ça repart pour une fin d'album à l'image de la première partie. Rien à jeter dans cet opus qui, même s'il ne révolutionne pas grand chose, nous fait passer un très bon moment et devrait plaire à tous les amateurs de rock puissant et énergique des années 80...

Interprêtes

Adam Barclay (Chant, Guitare) + Invités.


Artiste : Phase II Phase

Album : Face It

Date de Sortie : 26-05-2017

Ajouté le : 20-08-2017

'Phase II Phase' est un groupe Espagnol qui a été créé en 2010 et qui sort son 2eme album avec 'Face It'. Dans un style AOR ou rock FM, ils nous proposent des titres très accessibles mêlant les claviers aux guitares. Les constructions sont assez classiques couplet/refrain avec un talent pour des mélodies accrocheuse. S'il ne fallait retenir qu'un titre, je dirais 'Future' pour son refrain, à la sauce eighties, mais assimilable immédiatement. A noter également des solos de guitare, certes courts mais remarquables comme dans 'Feel the Heat' ou dans 'Greed'. En résumé, 'Phase II Phase', avec 'Face It' montrent qu'en Espagne on peut faire du bon rock FM et que ce n'est pas une exclusivité des pays Scandinaves pour le plus grand bonheur des amateurs du genre...

Interprêtes

Zalo López (Chant, Guitare), Alfredo Clemente (Guitare), Jorge Gómez (Claviers), Stelian Cotet (Batterie), Jóse L. Gallera (Basse)


Artiste : My Own Ghost

Album : Life on Standby

Date de Sortie : 07-04-2017

Ajouté le : 22-08-2017

'My Own Ghost' est un groupe Luxembourgeois créé en 2013, mené par la chanteuse 'Julie Rodesch' et qui a accompagné 'Tarja' début 2017 sur certains concerts de sa tournée Européenne. Côté style, c'est un mélange de rock et métal avec une pointe de sonorités électroniques. Le premier titre éponyme de leur dernier album 'Life on Standby' me fait penser un peu à 'Delain' car la voix de Julie ressemble à celle de 'Charlotte Wessels'. D'autres titres sont plus rock comme 'Everytime I Break' et d'autres entre pop, rock et métal formatés pour la radio comme 'Alive', '10 Weeks of Summer' ou encore 'If I Stay'. Bref, ce dernier album de 'My Own Ghost' est une bonne surprise 2017 avec des titres variés et accrocheurs modernes qui devraient plaire à un public assez large...

Interprêtes

Julie Rodesch (Chant), Fred Brever (Guitare), David Soppelsa (Guitare), Joe May (Basse), Michael Stein (Batterie)


Artiste : Psychanoia

Album : Unreal Seas

Date de Sortie : 17-04-2017

Ajouté le : 23-08-2017

Le dernier album 'Unreal Seas' des Français de 'Psychanoia' débute dans des influences 'Deeppurpleliennes'. Mais, il serait réducteur de les limiter à ce style car ils ont bien d'autres cordes à leur arc. En effet, on navigue entre rock et métal progressif et les 8 titres montrent une réelle variété. Par exemple, le mid tempo 'This Between' tranche avec le premier titre avec des influences 'Wilsonniennes' et 'The Shadow in Me' est du hard rock plus direct, quant à 'Thin Roads to Nowhere' et sa belle mélodie, l'ambiance acoustique donne une aération bienvenue et 'Find à Way' me fait penser à 'Arena'. En résumé, la variété de ce 'Unreal Seas' est à double tranchant : une richesse dans les compositions qui en font un must de rock/métal progressif et un de mes coups de coeur 2017 mais qui forcément restera destiné à un public plus restreint...

Interprêtes

Ivan Jacquin (Chant, Claviers), Olivier Gaudet (Guitare), Thierry Charlet (Batterie), Jean-Philippe Ciman (Basse)


Artiste : Cydemind

Album : Erosion

Date de Sortie : 26-05-2017

Ajouté le : 25-08-2017

Avec les Canadiens de 'Cydemind', je vous emmène dans univers instrumental à part avec la rencontre entre un violon et des guitares électriques. En effet, formé par des musiciens classiques, ils viennent de sortir leur premier album 'Erosion'. Finalement, on navigue dans du rock/métal progressif où le violon amène un côté assez contemporain comme dans les titres 'What Remains' ou 'Tree of Tales'. 'Derecho' est un titre à plusieurs tiroirs où se succèdent mélancolie et énergie avec de temps en temps un jeu de violon faisant penser à 'Kansas'. Avec 'Stream Capture' on revient à une mélodie plus classique avec des sonorités faisant penser à certains compositeurs Russes. Enfin, avec les 27 minutes d'Erosion', on voyage dans une fresque épique à multiples rebondissements. En résumé, 'Cydemind' est un groupe inclassable avec une large ouverture d'esprit dépassant les conventions musicales et ce 'Érosion' devrait plaire à un public averti ouvert à un mélange des genres musicaux...

Interprêtes

Olivier Allard (Violon), Camille Delage (Claviers), Kevin Paquet (Guitare), Nico Damoulianos (Basse), Alexandre Dagenais (Batterie)


Artiste : Kobra And The Lotus

Album : Prevail I

Date de Sortie : 12-05-2017

Ajouté le : 26-08-2017

'Kobra And The Lotus' est un groupe Canadien de Heavy-métal formé par la chanteuse 'Kobra Paige' et qui sortent déjà leur 4ème album 'Prevail 1' en 2017. Le premier titre 'Gotham' nous embarque dans un morceau typique du métal un peu entre 'Dio' et 'Delain', avec un refrain super efficace. Même ambiance pour la suite avec 'TriggerPulse' puis 'You Don't Know' qui flirte plus avec le symphonique. La belle ballade 'Light Me Up' permet de faire une petite pause en milieu d'album et le mid-tempo 'Manifest Destiny's prépare une fin d'opus puissante et énergique avec 'Victim' jusqu'au dernier titre 'Prevail' et sa rythmique très entraînante. A noter, l'instrumental 'Check the Phyrg' qui met en avant le talent des musiciens avec des solos endiablés. Bref, amateurs de gros riffs saturés et de belles chanteuses avec une voix puissante, 'Prevail I' est un album qui est fait pour vous...

Interprêtes

Kobra Paige (Chant), Jasio Kulakowski (Guitare), Brad Kennedy (Basse), Marcus Lee - -Batterie)


Artiste : Coastland Ride

Album : Distance

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 28-08-2017

On quitte les gros riffs saturés pour le 3ème album des Suédois de 'Coastland Ride', 'Distance'. Leur univers est proche de groupes comme 'Asia' ou 'Foreigner' certainement en plus soft et me ils me rappellent sur certains titres des chanteurs comme 'Chris De Burgh'. On navigue entre des compositions mélodiques entraînantes comme 'Winds', 'Dead for Steven Days' ou encore 'Higher Ground' et d'autres plus calmes toujours très mélodiques comme 'Saviour', 'Love is on your Mind' ou 'Eye of The Storm'. Ils nous offrent également de belles ballades sirupeuses comme 'Here in My Heart' ou 'Spotlight Sun'. En résumé, avec 'Distance', 'Coastland Ride' sortent un album de bon rock mélodique très homogène qui devrait faire le bonheur d'un public relativement large car très accessible...

Interprêtes

Markus Nordenberg (Chant), Anders Rybank (Claviers, Guitare, Basse, Batterie), Mikael Bohlin (Claviers, Guitare)


Artiste : Danny Bryant

Album : Big (Live)

Date de Sortie : 21-04-2017

Ajouté le : 29-08-2017

C'est souvent en live que l'on découvre toute la dimension d'un artiste. Dans l'univers du blues/rock, 'Danny Bryant' vient de sortir 'Big' avec des chansons enregistrées lors de sa tournée début 2017 et puisées la plupart dans ses 3 derniers albums mais aussi des reprises comme ce magnifique 'Groaning The Blues', un lent blues où le feeling de sa voix et de sa guitare font merveilles. En plus de la section rythmique classique guitare, basse et batterie, il s'est entouré de 4 cuivres qui s'intègrent parfaitement dans les 13 titres. Les solos de guitare sont toujours d'un niveau exceptionnel comme dans 'Blood Money' ou dans la reprise 'As the Years Go Passing By' qui personnellement me file la chair de poule. En résumé, du blues de qualité comme seuls quelques artistes savent transmettre, ce 'Big' devrait plaire à tous les amateurs de ce style intemporel...

Interprêtes

Danny Bryant (Guitare, Chant), Alex Phillips (Basse), Dave Raeburn (Batterie) + Invités : Stevie Watts (Claviers), Marc Raner (Guitare), Lauren Young (Saxophone Alto), Mark Wilkinson (Saxophone Tenor), David Maddison (Trompette), Alex Maddison (Trombone)


Artiste : Coco Montoya

Album : Hard Truth

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 31-08-2017

2017 voit la sortie du 9ème album solo de 'Coco Montoya', bluesman et magiciens de la 6 cordes. Le titre 'Hard Truth' reprend les paroles de 'Willie Sinon', 'Blues is truth' et Coco nous en fait une belle démonstration avec un ensemble de reprises de différents horizons. On passe de titres énergiques comme 'Before The Bullet Fly', 'Lost in the Bottle' ou encore 'I Want To Shout About It' où sa guitare se fait mordante à des tempos tout en swing comme 'I'll Find Someone Who Will', 'Hard as Hell' ou le funky 'Truth Be Told' en passant bien évidemment par du blues langoureux où il excelle comme 'Old Habits Are Hard To Break', 'Devil Don't Sleep' ou encore le magnifique 'Where Can A Man Go From Here ?' tout en feeling. Bref, comme vous l'aurez compris, ce 'Hard Truth' est encore un album remarquable d'un artiste avec une sensibilité palpable qui ne peut que plaire aux amateurs de bons blues et certainement à un public plus large...

Interprêtes

Coco Montoya (Chant, Guitare), Mike Finnigan (Claviers), Billy Watts (Guitare), Johnny Lee Schell (Guitare), Bob Glaub (Basse), Tony Braunagel (Batterie), Lee Roy Parnell (Guitare)


Artiste : Arbouretum

Album : Song of the Rose

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 01-09-2017

Avec 'Arbouretum', on plonge dans un univers proche du psychédélique avec une ambiance des années 70 mais où bizarrement on a toujours ce sentiment de contraste entre de lentes mélodies et une rythmique lourde et puissante emmenée par les riffs de guitare. Leur dernier album 'Song Of The Rose' ne déroge pas à la règle car ils nous embarquent dans des compositions lourdes et lentes comme le titre éponyme de l'album ou encore 'Call Upon The Fire'. Mais d'autres titres plus légers sont aussi présents sur cet opus comme par exemple 'Comanche Moon', le très psychédélique 'Absolution Song' ou 'Dirt Trails' qui fait penser à certains groupes des années 70 comme 'Jefferson Airplay'. S'il ne fallait retenir qu'un titre, je dirais 'Woke Up on the Move' pour sa belle mélodie folk et sa montée en puissance. En résumé, avec ce 'Song Of The Rose', les Américains de 'Arbouretum' sortent un bon album varié qui devrait ravir un public aimant un rock psychédélique à la fois ample et doux...

Interprêtes

David Heumann (Chant, Huitare), Corey Allender (Basse), Brian Carey (Batterie), Matthew Pierce (Claviers)


Artiste : Tara Jane O’Neil

Album : Tara Jane O’Neil

Date de Sortie : 21-04-2017

Ajouté le : 02-09-2017

Une guitare sèche, une voix intimiste et quelques arrangements, voici en quelques mots l'univers de 'Tara Jane O'Neil' qui vient de sortir un nouvel album éponyme et qui en est déjà à son 8éme album solo. Des chansons courtes et dépouillées à écouter calmement pour décompresser, voici le menu de ce dernier opus où elle nous berce avec quelques notes et où elle va à l'essentiel avec sa douce voix pour nous émouvoir. Bref, ce dernier album est à mettre entre toutes les oreilles sensibles à une musique simple et intimiste sans fioritures qui vous fait partager l'intimité d'une artiste tout simplement vraie et sincère...

Interprêtes

Tara Jane O’neil (Chant, Guitare) + The Ecstatic Tambourine Orchestra


Artiste : Pristine

Album : Ninja

Date de Sortie : 23-06-2017

Ajouté le : 03-09-2017

Le label ‘Nuclear Beast’ n’est pas trop connu pour produire des artistes rock mais là, ils nous dégoté une formation Norvégienne qui en est déjà à son 4ème album avec ‘Ninja’. Menés par la chanteuse ’Heidi Solhein’, ils nous proposent des compositions variées avec un mélange de rock, blues, pop et hard-rock avec des influences des sixties. Dès les 4 premiers titres, on démarre avec ‘You Are The One’ très swing rock, puis ‘Sophia’ un peu plus passe partout toujours énergique, s’ensuit le superbe blues ‘The Perfect Crime’ et enfin ‘The Rebel Song’ qui nous ramène quelques décennies en arrière avec un certain ‘Led Zeppelin’. Hormis des musiciens hors pairs, le gros plus de ce groupe, est sans conteste la voix d’Heidi qui ne peut pas laisser indifférent que ce soit sur des titres où la puissance est de rigueur ou sur d’autres plus calmes où elle sait transmettre toute l’émotion nécessaire. Pour vous en persuader, écoutez ‘Ocean’, le titre le plus dépouillé de l’album où elle pose sa voix sur une nappe de claviers. En résumé, ‘Ninja’ est un superbe album qui devrait plaire à tout un public ayant ses références dans les années 60 et 70 avec cerise sur la gâteau une interprète qui vit sa musique à fond...

Interprêtes

Åsmund Wilter Eriksson (Basse), Benjamin Mørk (Claviers, Hammond), Espen Elverum Jakobsen (Guitare), Heidi Solheim (Chant), Kim Karlsen (Batterie)


Artiste : Mark Eitzel

Album : Hey Mr Ferryman

Date de Sortie : 27-01-2017

Ajouté le : 04-09-2017

'Mark Eitzel' est un auteur compositeur leader du groupe 'American Music Club' et qui a également sorti un grand nombre d'albums solo mais qui n'est pas connu en Europe. Son univers est proche de la pop avec des chansons intimistes et son dernier album 'Hey Mr Ferryman' est sorti début 2017. D'entrée, avec 'The Last Ten Years', c'est un titre mélodique assez classique relatant ses mauvais penchants pour l'alcool. La suite est plus feutrée avec des chansons plus mélancoliques comme 'An Answer' ou 'The Road' et cette sensibilité toujours palpable. En résumé, 'Hey Mr Ferryman' est un album touchant qui décrit juste la réalité sans concession de cet artiste entier et talentueux qui mène sa barque comme il l'entend sans se préoccuper des modes et des tendances dictées par l'industrie de la musique, et ceci pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Mark Eitzel


Artiste : Amarok

Album : Hunt

Date de Sortie : 23-06-2017

Ajouté le : 05-09-2017

Les groupes Polonais sont souvent générateurs d'un rock progressif riche et complexe qui nécessite d'être apprivoisé avant de se l'approprier. 'Amarok', qui est le projet de 'Michal Wojtas', en est l'exemple parfait. Il sort en 2017 'Hunt', un nouvel album rempli de belles surprises. Michel méle des instruments électriques et acoustiques tout ceci étant intégré dans de la rythmique mélangeant batterie et électro. Le résultat est unique et l'atmosphère dégagée est planante assez proche de certaines compositions de 'Riverside' ou de 'Steven Wilson'. Les instruments traditionnels renforcent cet aspect comme dans l'hypnotique 'Two Sides'. En résumé, à la frontière de la musique expérimentale, ce nouvel opus d'Amarok' nous transporte dans un univers irréel pas forcément accessible et qui par conséquent, c'est bien dommage, ne sera réservé à un public restreint...

Interprêtes

Michał Wojtas (Chant, Guitare, Claviers, Percussions, Batterie Electronique,…) + Invités : Paweł Kowalski (Baterie), Marta Wojtas (Wave-drum), Colin Bass (Chant), Mariusz Duda (Chant), Michał Ściwiarski (Claviers), Konrad Pajek (Choeurs), John England (Voix), Sebastian Wielądek (Duduk)


Artiste : Lion Shepherd

Album : Heat

Date de Sortie : 26-05-2017

Ajouté le : 06-09-2017

Encore la Pologne à l'honneur avec le groupe 'Lion Shepherd' qui vient de sortir son 2ème album 'Heat'. Pas simple de les ranger dans une case car, de part leurs différents membres, ils sont influencés par différentes cultures entre Orient et Occident. Le résultat est tout à fait surprenant car on pourrait qualifier leur musique de rock progressif ethnique. Les 10 titres qui décrivent tous les problèmes actuels autour de la Syrie, ont des structures assez classiques et d'entrée, 'On the Road Again' et 'Heat' me font penser à certains titres de 'Sting', la voix de Kamil se rapprochant de celle de l'Anglais. Les rythmiques et sonorités orientales amènent une réelle variété comme dans la ballade 'Dreams On' ou dans le tourmenté 'Fail'. Bref, 'Heat' est une très bonne surprise 2017 et devrait plaire à un public aimant un rock progressif accessible, varié et ouvert à différentes cultures...

Interprêtes

Kamil Haidar (Chant), Mateusz Owczarek (Guitare, Oud), Łukasz Belcyr (Guitare), Maciej Magnuski (Basse), Tomasz Mądzielewski (Batterie)


Artiste : Gentle Knife

Album : Clock Unwound – Gentle Knife II

Date de Sortie : 15-06-2017

Ajouté le : 07-09-2017

'Gentle Knife' est un groupe Norvégien composé de 11 membres qui ont sorti leur 2eme album 'Clock Unwood', album concept sur le temps qui passe. Compte tenu de la richesse instrumentale (en plus des instruments électriques classiques, ils ajoute flûte, bois, trompette et saxophone), leur style est riche et se rapproche d'un rock progressif recherché avec des titres relativement longs à multiples tiroirs. Après une introduction où se mêlent piano et trompette dans une mélodie douce et contemporaine, le titre éponyme de près de 16 minutes déboule avec riffs de guitare dans une rythmique enlevée et on est plongé dans du rock progressif typique avec de multiples rebondissements faisant penser à du 'Marillion' et de temps en temps à ’Jethro Tull’. La suite est à l'image du début, des titres musicalement de haut niveau oscillant entre 7 et 10 minutes. En résumé, ce 'Clock Unwood' est destiné à des amateurs de rock progressif aimant les longs développements nécessitant plusieurs écoutes pour les apprécier à leur juste valeur...

Interprêtes

Astraea Anta (Flûte, Saxophones, Bois), Pål (Paul) Bjørseth (Trompette, Claviers, Chœurs), Thomas Hylland Eriksen (Saxophone, Clarinette), Odd Grønvold (Basse), Veronika Hørven Jensen (Chant), Håkon Kavli (Chant, Guitare), Eivind Lorentzen (Guitare, Claviers), Charlotte Valstad Nielsen (Saxophone), Over Christian Owe (Guitare), Ole Martin Svendsen (Batterie), Brian M.Talgo (Mellotron)


Artiste : Citizen Cain Stewart Bell

Album : The Antechamber of Being, Pt. 2: Stories from the Antechamber

Date de Sortie : 27-02-2017

Ajouté le : 08-09-2017

Autant vous prévenir tout de suite, le deuxième volet de la trilogie 'The Antichamber Of Being' de 'Stewart Bell' demande une ouverture musicale importante car il mélange du rock progressif à des sonorités provenant de la musique contemporaine. Ce sont les mêmes chanteurs que pour la partie 1 qui officient sur ce nouvel album. Les 4 premières parties sont certainement les plus difficiles à apprivoiser, les 4 compositions suivantes beaucoup plus abordables se rapprochent d'un rock progressif riche et complexe qui n'est pas sans rappeler certaines sonorités de 'Genesis'. Bref, ce dernier opus de 'Stewart Bell' est destiné à un public averti aimant les longs titres nécessitant plusieurs écoutes pour en tirer toute la substantifique moelle...

Interprêtes

Stewart Bell (Tous les instruments, Chant), Phil Allen (Guitare, Chant) + Invités : Simone Rossetti (Chant), Arjen Lucassen (Chant), Mhairi Bekah Comrie (Chant)


Artiste : The Music Therapy Experiment

Album : Genus Equus

Date de Sortie : 01-05-2017

Ajouté le : 09-09-2017

On change complètement de genre avec ‘The Music Therapy Experiment’ qui est composé de 2 multi-instrumentistes qui nous proposent un mélange de rock, blues, classique et jazz entre rock progressif et swing jazz dans un style recherché laissant place à une certaine improvisation. C’est parti pour plus d’une heure de musique, avec tout d’abord la courte et énergique introduction ‘Akhal-Teke’ puis le long titre ‘Deep Space Crossover’ de près de 12 minutes qui nous emmène dans une ambiance entre psychédélique et jazz un peu à la manière d’une improvisation à la ‘Santana’. A noter dans ce titre le clin d’œil à l’hymne à la joie de la 9ème symphonie de ‘Beethoven’. La suite nous fait voyager dans différentes atmosphères avec par exemple ‘Arbitrary Confidence’ qui fait penser à ‘Mike Oldfield’, le très classique blues ‘Running on Bordeline’, le feutré et jazzy ‘Apology’ ou encore l’énergique ‘Copper Globlins’ mélangeant rock et jazz. Bref, il y en a pour tous les goûts et par conséquent, ce ‘Genus Equus’ est un album riche et varié mais néanmoins accessible et destiné à un public aimant les longs titres instrumentaux et étant ouvert à différents genres musicaux...

Interprêtes

John Kline (Guitare, Basse, Claviers, Chant), Mark Christianson (Batterie, Basse, Claviers)


Artiste : Viana

Album : Viana

Date de Sortie : 24-03-2017

Ajouté le : 10-09-2017

‘Stefano Viana’ est un guitariste Italien qui sort un premier album éponyme et qui évolue dans un hard-rock mélodique avec des compositions classiques couplet/refrain puisant son inspiration dans les années 80. D’entrée, ‘Straight Between Our Hearts’ ouvre le bal avec un titre énergique et un refrain qui accroche dès la première écoute. La suite est à l’image de ce premier titre : une ligne mélodique assimilable immédiatement, un chanteur (en la personne d’Allessandro Del Vecchio’ bien connu pour participer à plusieurs projets de groupes de rock mélodique) qui colle parfaitement à ce style, des chœurs omniprésents, des solos de guitares efficaces. Stefano n’oublie pas non plus les belles ballades avec ‘Follow The Dawn’ et ‘That Place Is You’. Bref, même si certains regretteront un manque de variété, on passe un très bon moment à écouter ce premier opus de ‘Stefano Viana’ qui devrait plaire à un large public aimant le hard-rock mélodique accessible et les refrains accrocheurs...

Interprêtes

Stefano Viana (Guitares), Alessandro Del Vecchio (Chant), Alessandro Mori (Batterie), Anna Portalupi (Basse), Francesco Marras (Guitares), Pasquale India (Claviers), Gabriele Gozzi (Chœurs)


Artiste : Cellar Darling

Album : This Is The Sound

Date de Sortie : 30-06-2017

Ajouté le : 11-09-2017

‘Cellar Darling’ est composé de 3 anciens membres du groupe Suisse de métal ‘Eluveitie’ et ont créé ce nouveau projet en 2016 ; 2017 voit la sortie de leur premier album ‘This Is The Sound’. Leur style est basé sur du métal auquel ils incorporent des touches rock et folk. D’autres musiciens sont donc invités sur l’album pour amener ce côté folk avec un violon, une cornemuse Irlandaise et une flûte jouée par la chanteuse ‘Anne Murphy’. Tout commence par les 3 titres ‘Avalanche’, ‘Black Moon’ et ‘Challenge’ qui me font penser à ‘Lyriel’ avec son côté folk. La suite est un peu le croisement entre ‘Nightwish’ et ‘Within Temptation’ et cet aptitude à alterner des parties puissantes et d’autres plus calmes comme dans ‘The Hermit’, ‘Six Days’, ‘Rebels’ ou dans le magnifique ‘Hedonia’ où le côté folk se mélange avec des mélodies plus classiques. En résumé, ‘Cellar Darling’ sortent un premier album prometteur et arrivent à s’extraire du lot des groupes de métal à chanteuses en amenant d’emblée leur propre personnalité...

Interprêtes

Anna Murphy (Chant), Merlin Sutter (Batterie), Ivo Henzi (Guitare, Basse) + Invités : Shir-Ran Yinon (Violon), Brendan Wade (Cornemuse), Fredy Schnyder (Piano)


Artiste : Jimi Anderson Group

Album : Longtime Comin’

Date de Sortie : 24-02-2017

Ajouté le : 12-09-2017

‘Jimi Anderson’, après une carrière déjà bien remplie (mais j’avoue que je le découvre seulement maintenant), vient de sortir son premier album ‘Longtime Comin’. Son style est un rock classique influencé par les groupes des années 80. Le premier titre ‘Same Old Song’ est un rock accrocheur assez classique, puis ‘Let’s Get Serious’ monte le ton avec un hard-rock puissant. Avec ‘Spread It All Around’, on revient à un pop/rock toujours très entraînant et ‘Feel Like Letting Go’ est un titre à la ‘Foreigner’. Suit la belle ballade ‘Better That Way’ très eighties. Bref, ‘Jimi Anderson’, même s’il ne révolutionne pas grand-chose, nous propose des compositions entre pop, rock et hard-rock très accrocheuses et accessibles avec une impression de déjà entendu comme si elles avaient toujours fait partie de notre vie...

Interprêtes

Jimi Anderson (Chant), Greame Duffin (Guitare), Sandy Jones (Guitare, Basse, Batterie)


Artiste : Nell

Album : Not That Sleek

Date de Sortie : 12-05-2017

Ajouté le : 13-09-2017

‘Nell’ est une auteur/compositrice Française qui chante et joue de la guitare. Elle vient de sortir son premier album ‘Not That Sleek’ avec des titres en anglais. Son univers se situe entre pop, rock et blues et avec son compère ‘Arnaud Stefanelli’, elle nous propose 10 titres en acoustique où sa voix sait s’adapter aux différents genres. Elle est sautillante sur des titres comme ‘I Forgot to Be Pretty’, puissante sur ‘Gloria’, mélancolique sur ‘Teenage Dreams’, tout en feeling sur le blues ‘Perfect Liar’, douce sur ‘Our Reality’. L’ensemble se veut donc minimaliste dans les arrangements et l’instrumentation pour permettre de mettre en avant sa voix. Bref, dans le paysage des chanteuses Françaises souvent très insipides, cela fait du bien de découvrir des talents authentiques qui vivent leur passion à fond pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Nell (Chant, Guitare), Arnaud Stefanelli (Guitare)


Artiste : Blonde Amer

Album : Tout ce délire

Date de Sortie : 05-05-2017

Ajouté le : 14-09-2017

‘Blonde Amer’ est un groupe Français qui a déjà quelques heures de vol car leur premier album date de 1993. Après presque 10 ans d’absence, ils viennent de sortir un nouvel album ‘Tout ce délire’. Les 2 frères ‘Santelli’ remettent donc ça avec la même recette qui les a fait connaître : un rock énergique et authentique un peu à la ‘Téléphone’ très accessible par le grand public. D’entrée, ‘Désolé je n’ai pas la foi’ nous met dans le bain avec une mélodie entraînante. La suite se partage entre titres enlevés comme ‘Qui se souviendra de nous ?’ ou ‘Emporte-moi’, et d’autres avec un tempo plus calme comme ‘Rien de grave en soi’ ou ‘Pas d’autre ami que toi’. Ils flirtent également avec du blues-rock avec le magnifique ‘Le vent se lève’ et même du hard rock avec le puissant ‘Tout ce délire’ sur lequel on ne peut s’empêcher de taper du pied. En résumé, ‘Blonde Amer’ reviennent sur le devant de scène rock Française et même s’ils n’amènent pas de nouveautés majeures, ils continuent leur petit bonhomme de chemin en faisant du bon rock pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Jérôme Santelli (Chant, Guitare, Piano), Bernard Santelli (Basse, Claviers, Choeurs), Alain De Campos (Batterie), Johan Dalgaard (Claviers), Yann Malek (Harmonica), Joenice Jamison (Choeurs)


Artiste : Layla Zoe

Album : Songs from the Road

Date de Sortie : 21-07-2017

Ajouté le : 15-09-2017

‘Layla Zoe’ que j’avais chroniqué l’année dernière (Ici), vient de sortir un live ‘Songs from the Road’. Et en l’occurrence, c’est dans ce genre d’enregistrements que les artistes authentiques comme Layla prennent toute leur ampleur. Près de 70 minutes de concert pour le CD (il existe également un DVD), chaque titre est un moment fort à vivre tellement elle possède ce pouvoir de transmettre une émotion palpable au public. Pour ne retenir que 2 titres, ce serait certainement les 2 plus longs titres : tout d’abord, ‘Never Met a Men Like You’ avec sa rythmique chaloupée et Layla qui nous fait passer un grand moment en duo avec son guitariste; ensuite, le magnifique ‘Highway of Tears’ qui file la chair de poule autant dans le jeu de guitare de Jan que la voix de Layla. En résumé, il y a des albums qui marquent et ce ‘Songs from the Road’ en fait partie, et la dénomination de ‘live’ prend toute sa signification dans ce genre d’enregistrements car, au-delà de la musique, c’est tout simplement une partie de vie que nous propose ‘Layla Zoe’ avec cet album...

Interprêtes

Layla Zoe (Chant), Jan Laacks (Guitare, Choeurs), Christoph Hübner (Basse, Choeurs), Claus Schulte (Batterie, Choeurs)


Artiste : Mr. Big

Album : Defying Gravity

Date de Sortie : 21-07-2017

Ajouté le : 16-09-2017

‘Mr Big’ est un groupe Américain qui a déjà une trentaine d’années d’existence mais qui a connu une séparation pendant les années 2000 puis une reformation en 2011. Depuis, c’est le troisième album du groupe avec ‘Defying Gravity’ qui sort en 2017. Et bien, malgré les heures de vol, dès le premier titre, on retrouve le rock énergique du ‘Gros Messieur’ avec ce magnifique ‘Open Your Eyes’ qui nous rappelle les heures de gloire d’un rock/hard-rock direct et efficace. La suite montre qu’ils savent également varier le propos avec le titre semi acoustique ‘Damn I’m in Love Again’, les popisants ‘Nothing Bad (About Feeling Good)’, ‘Forever and Back’ ou le très mélodique ‘She’s All Coming Back to Me Now’. Et s’il ne fallait ne retenir qu’un titre, je dirais ‘Everybody Needs a Little Trouble’ qui est la preuve (si on en doutait) que ‘Mr Big’ sait toujours nous faire taper du pied et bouger la tête en mesure. Bref, encore une fois, avec ce ‘Defying Gravity’, l’expression ‘c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe’ n’a jamais été autant d’actualité...

Interprêtes

Eric Martin (Chant), Billy Sheehan (Basse), Paul Gilbert (Guitare), Pat Torpey (Batterie) + Invités : Matt Starr (Batterie)


Artiste : The Night Flight Orchestra

Album : Amber Galactic

Date de Sortie : 19-05-2017

Ajouté le : 17-09-2017

Vous recherchez de la musique pop/rock entraînante et accessible qui sort tout droit des années 70/80. Ne cherchez plus, voici le dernier album ‘Amber Galactic’ du groupe Suédois ‘The Night Flight Orchestra’. Ça commence par l’énergique ‘Midnight Fear’ à la frontière entre rock et hard-rock puis déboule le sautillant ‘Star Of Rio’ qui laisse sa place au non moins efficace ‘Gemini’. La suite ne faiblit pas et les titres s’enchaînent les uns après les autres avec des mélodies imparables qui rentrent immédiatement dans la tête et qui nous font naviguer entre ’Supertramp’, ‘Toto’, ‘Foreigner’, les ‘Bee Gees’ et bien d’autres artistes des années 70. Pour l’anecdote, les membres de ‘The Night Flight Orchestra’ sont tous issus d’un groupe de métal extrême, comme quoi… En résumé, il y a des albums sans prétention qui sont juste là pour nous donner du plaisir à écouter des titres légers d’un autre temps et ce ‘Amber Galactic’ en fait partie...

Interprêtes

Björn Strid (Chant), Sharlee D' Angelo (Basse), David Andersson (Guitare), Richard Larsson (Claviers), Jonas Källsbäck (Batterie)


Artiste : Machines Dream

Album : Black Science

Date de Sortie : 12-06-2017

Ajouté le : 17-09-2017

Les Canadiens de ‘Machines Dream’ évoluent dans un registre de rock progressif assez sombre et viennent de sortir un nouvel album concept ‘Black Science’ qui parle des méfaits de la technologie dans notre humanité. Pour tout vous dire, je n’ai pas accroché tout de suite, dû à certaines longueur et phrases musicales répétées trop de fois à mon goût et c’est après quelques écoutes que j’ai réussi à entrer dans leur univers qui est très proche de certaines compositions de ‘Roger Water’ comme par exemple ‘The Cannons Cry’ ou ‘Heavy Water’ qui me font penser à l’atmosphère de ‘The Wall’. La pièce maîtresse de l’album est ‘Weimar’, de plus de 10 minutes qui nous emmène dans une fresque progressive avec tous les ingrédients que l’on attend dans ce style : une construction en différents tiroirs, une trame mélodique qui est déclinée sous différentes formes, un bon équilibre entre les parties chantées et instrumentales et cerise sur le gâteau, une interprétation et une production remarquable (comme le reste de l’album). Au final, on passe un très bon moment à écouter ‘Black Science’ et même si on se dit que ce groupe si talentueux serait capable d’encore mieux, cet album devrait plaire à tous les amateurs de rock progressif élevés au biberon des ‘Floyd’...

Interprêtes

Brian Holmes (claviers), Craig West (Chant, Basse), Jake Rendell (Guitare), Ken Coulter (Batterie), Rob Coleman (Guitare) + Invités : Josh Norling (Saxophone), Jakub Olejnik (Chant)


Artiste : Big Big Train

Album : The Second Brightest Star

Date de Sortie : 14-07-2017

Ajouté le : 18-09-2017

Un train peut en cacher un autre (elle était facile). En effet, ‘Big Big Train’, après ‘Folklore’ sorti en 2016 (voir Ici) et ‘Grimspound’ début 2017, voici que déboule en Juillet 2017 ‘The Second Brightest Star’ qui est composé de 8 nouveaux titres et de 2 longs titres instrumentaux ‘Brookland’s Sequence’ et ‘London Plane Sequence’ tirés de différentes compositions des albums ‘Folklore’ et ‘Grimspound’. Les nouveaux titres sont dans la suite logique des albums précédents et l’on navigue dans du rock progressif, tantôt symphonique avec ‘The Second Brightest Star’, tantôt folk avec ‘Haymaking’, tantôt psychédélique avec ‘Skylon’, tantôt comédie Américaine des années 50 avec ‘The Passing Widow’ et tantôt jazzy avec ‘The Leaden Stour’. En résumé, avec ‘The Second Brightest Star’, le ton est plus mélancolique et c’est une nouvelle invitation au voyage que propose ‘Big Big Train’ à tous leurs fans et à tous les amoureux d’un rock progressif créatif et varié...

Interprêtes

David Longdon (Chant, Flûte, Guitare, Mandoline, Percussions, Choeurs), Andy Poole (Claviers, Guitare, Mandoline, Choeurs), Danny Manners (Claviers, Contrebasse), Dave Gregory (Guitare), Greg Spawton (Basse, Guitare, Choeurs), Nick D’Virgilio (Batterie), Rachel Hall (Violon, Alto, Violoncelle, Choeurs), Rikard Sjöblom (Guitare, Claviers, Accordéon, Choeurs)+ Invités : Judy Dyble (Chant)


Artiste : Asfalto

Album : Sold Out

Date de Sortie : 14-07-2017

Ajouté le : 19-09-2017

Après la sortie de leur dernière album (voir Ici), les Espagnols d’Asfalto’, sortent dans la foulée un live ‘Sold Out’ sous la forme d’un double album pour près de 2 heures de concert et ceci pour célébrer leur 45 ans de scène. Pour l’occasion, ils ont invité plusieurs amis dont John Helliwell (Supertramp) et d’autres artistes Espagnols de la scène progressive et interprètent 23 titres tirés de leur imposante discographie sans oublier le ‘School’ de ‘Supertramp’. C’est un bon moyen de découvrir ce groupe très connu en Espagne mais qui n’a pas eu une la carrière internationale qu’il méritait sans doute dû au fait qu’ils chantent en Espagnol. Bref, ‘Asfalto’ est un groupe qui fait du bon rock progressif varié et ce ‘Sold Out’ est un bon moyen de les découvrir...

Interprêtes

Julio Castejón (Chant, Guitare, Piano, Claviers), Paul Castejón (Piano, Guitare, Flûte,…), Nacho de Lucas (Claviers), Arturo Garcia (Batterie, Chant), Pablo Ruiz (Basse)


Artiste : Cosmograf

Album : The Hay-Man Dreams

Date de Sortie : 14-07-2017

Ajouté le : 20-09-2017

‘Cosmograf’ est un projet de rock progressif de l’anglais multi-instrumentiste ‘Robin Armstrong’ dont j’avais chroniqué l’album ‘The Unreasonable Silence’ sorti en 2016 (voir Ici) et qui vient de sortir ‘The Heay-Man Dreams’ qui est son 6ème LP. Toujours fidèle à lui-même, il nous raconte une nouvelle histoire d’un laboureur qui meurt prématurément laissant une famille derrière lui. Sa veuve, en sa mémoire, construit un épouvantail qui se laisse aller au gré du temps et qui pour se réconforter se met à rêver. Compte tenu du thème, les compositions sont donc plus mélancoliques et développent un rock plus calme faisant évidemment penser à du ‘Pink Floyd’ dans leur première période avec par exemple le premier titre ‘Thetered and Bound’ et son introduction faite d’un son monocorde aux claviers qui prépare l’arrivée d’une mélodie lente et sombre qui vous enveloppe petit à petit pour ne plus vous lâcher. La suite est à l’image de ce premier titre et nécessite donc de s’abandonner complètement à la musique pour profiter pleinement de l’ensemble des titres qui sont tous d’une rare intensité. En résumé, ‘The Hay-Man Dreams’ est plus qu’une suite de compositions mais bel et bien une histoire à apprivoiser au fil des écoutes et devrait plaire à tous les amateurs de rock progressif qui privilégient le ressenti à l’écoute...

Interprêtes

Robin Armstrong (Chant, Guitares, Basse, Claviers) + Invités : David Allan (Voix), Kyle Fenton (Batterie), Matt Stevens (Guitare), Rachael Hawnt (Chant)


Artiste : The Oho

Album : Shakespeares and Waterfalls

Date de Sortie : 14-04-2017

Ajouté le : 21-09-2017

‘The Oho’ est un nouveau groupe de Finlandais qui viennent de sortir leur premier album ‘Shakespeares and Waterfalls’. Leur style se situe entre pop et rock avec des compositions très mélodiques influencées par les années 70 et 80. Le premier titre ‘The World Stopped Turning’ nous embarque dans un rythme léger avec un fond Celtique. Avec ‘All my Life’, c’est du rock énergique et toujours accessible dès la première écoute. Suit le hit de l’album ‘Lazy Afternoon’ avec son mid-tempo dans un style pop et avec ‘Wizards Tale’ et ‘Simply ‘Cause I Love You’, ce sont 2 ballades, certes classiques mais magnifiques. Bref, ‘The Oho’ sortent un bon premier album relativement varié avec des titres formatés pour la radio et destiné à un large public : à consommer sans modération...

Interprêtes

Lappe Holopainen (Chant, Guitare), Reeo Tiiainen (Guitare, Choeurs), Pete Sirkiä (Basse), Rale Tiiainen (Batterie), Juho Pääkkönen (Claviers)


Artiste : John Mellencamp

Album : Sad Clowns & Hillbillies

Date de Sortie : 28-04-2017

Ajouté le : 22-09-2017

Dans la grande tradition des chanteurs de country rock Américains, ‘John Mellencamp’ (connu également sous le nom de ‘John Cougar’ pour les plus anciens) continue de sortir des albums et ‘Sad Clowns & Hillbillies’ est son 23ème album. Pour cette occasion, il chante en duo avec ‘Carlen Carter’ qui a fait ses premières parties dans les 2 dernières années. L’album contient des nouveaux titres mais également de nouvelles interprétations d’anciens titres et ‘Mobile Blue’ et ‘Early Bird Cafe’ sont 2 reprises de chansons des années 70. On est donc plongé dans l’univers de John entre folk, blues, country, pop et rock avec ce talent de transmettre une authenticité dans des chansons où il continue d’être le chroniqueur des petites gens. Bref, ‘John Mellecamp’ continue son chemin à perpétrer cette tradition musicale à la manière d’un ‘Bob Dylan’ se fichant bien des modes et de l’industrie du disque et ce ‘Sad Clowns & Hillbillies’ nous fait partager un moment hors du temps avec des chansons simples que l’on s’approprie dès la première écoute et qui devrait plaire à un large public aimant cette musique traditionnelle Américaine...

Interprêtes

John Mellencamp (Chant, Cheours, Guitare), Carlene Carter (Chant, Choeurs), Andy York (Guitare), Mike Wanchic (Guitare), John Gunnell (Basse), Dane Clark (Batterie), Miriam Sturm (Violon), Troye Kinnett (Claviers)


Artiste : Angelwings

Album : The Edge Of Innocence

Date de Sortie : 23-06-2017

Ajouté le : 23-09-2017

‘Angelwings’ est un nouveau groupe Espagnol de métal symphonique qui s’est formé à Gibraltar en interprétant des covers de ‘Nightwish’ dans un premier temps et qui vient de sortir son premier album ‘The Edge Of Innocence’. Surfant sur la vague des groupes du genre comme ‘Within Temptation’ (‘Divi Cano’ est dans le même registre que ‘Sharon den Adel’), ils nous proposent plus de 50 minutes de belles compositions puissantes alternant les titres énergiques et d’autres plus calmes avec une production et des arrangements très bons pour un premier opus. Dès le premier titre ‘Wonderland’, tout est mis en œuvre pour adhérer immédiatement et Divi nous démontre qu’elle a tout pour performer dans ce style. Le titre éponyme de plus de 8 minutes très épique nous montre qu’ils savent également proposer des titres mélancoliques et puissants à la fois. En résumé, ‘Angelwings’ vient s’ajouter à la liste déjà longue des groupes de métal symphonique à chanteuse mais devraient, s’ils continuent dans cette voie, se faire une bonne place car ce premier opus est vraiment prometteur...

Interprêtes

Divi Cano (Chant), Glenn Cano (Claviers), Paul Cano (Guitare), Darren Fa (Basse), Mark Brooks (Batterie)


Artiste : Liquid Wolf

Album : Second Wind Part 2

Date de Sortie : 17-06-2017

Ajouté le : 24-09-2017

‘Liquid Worlf’ est un groupe Finlandais de musique progressive qui a déjà sorti 2 albums dont le dernier ‘Second Wind Part 1’ date de 2016. ‘Second Wind Part 2’ est donc la suite qui nous emmène dans un univers mêlant instruments acoustiques et électriques où les parties instrumentales prennent le pas sur les parties chantées dans des compositions en plusieurs parties. Le premier titre, ‘Time, running’, nous propose une introduction légère avec l’utilisation d’un carillon, puis une guitare acoustique s’invite pour accompagner la courte partie chantée; la deuxième partie du titre introduit les instruments électriques et la batterie pour une fin avec un solo de guitare électrique très ‘Pink-Floydien’. Les titres suivants sont à l’image de ce premier titre, mélangeant parties puissantes et d’autres plus calmes toujours dans un style atmosphérique où solos de guitare, saxophone, Flûte et Clarinette renforcent le côté aérien. En résumé, ‘Liquid Wold’, avec ‘Second Wind Part 2’ sortent un album varié de musique progressive pas forcément accessible dès la première écoute et qui devrait de ce fait être réservé à un public averti, amateurs d’ambiance planantes...

Interprêtes

Sami Sarhamaa (Guitare, Claviers, Choeurs), Samu Wuori (Basse), Teijo Tikkanen (Chant, Claviers), Sami Kuoppamäki (Batterie), Pepa Päivinen (Saxophone, flûtes, Clarinette), Pekka Nyman (Percussions, Carillon)


Artiste : Awaken Solace

Album : Mythandriel

Date de Sortie : 07-07-2017

Ajouté le : 25-09-2017

Les Australiens d‘Awaken Solace’ avaient sorti un premier album en 2012 et 2017 voit la sortie de ‘Mythandriel’. Dans un style métal symphonique et orchestral, ils ont mis les petits plats dans les grands pour nous offrir une saga écrite par la chanteuse ‘Maree Nipperess’ qui nous emmène dans un village ‘Mythandiel’ qui est promis à disparaître car ses habitants ne peuvent plus donner la vie. Mais un enfant peut tout changer et vaincre le seigneur des ténèbres. Donc, tout y est pour plus de 70 minutes de musique épique et c’est effectivement le cas : 13 titres où chœurs aussi grandiloquents les uns que les autres se succèdent avec comme point d’orgue les 17 minutes de ‘End of an Age’. Au-delà de la musique, c’est un vrai film qui se déroule et vous permet d’imaginer vous-même les images. En résumé, ce dernier album d’Awaken Solace’ est un extraordinaire album concept qui mélange du métal symphonique et orchestral et qui devrait ravir tous les fans de ce genre...

Interprêtes

Maree Nipperess (Chant), Robert Russell (Claviers), Elspeth Johnson (Guitare), Matt James (Basse, Choeurs), Rodrigo Prazeres (Batterie)


Artiste : Elegy Of Madness

Album : New Era

Date de Sortie : 16-06-2017

Ajouté le : 26-09-2017

On ne change pas de style mais on revient en Europe avec les Italiens de ‘Elegy Of Madness’ qui après un premier album en 2013 ‘Brave Dreams’ viennent de sortir un deuxième opus ‘New Era’. 12 titres de longueurs assez standards se situant entre 4 et 5 minutes nous offrent un métal symphonique mélodique avec une front-women ‘Anja Irullo’ dans un registre entre lyrique et classique et qui, même si elle a encore à affiner son chant, propose de bonnes interprétations, par exemple sur ‘Lunacy’ et son refrain qui vous rentre facilement dans la tête ou sur ‘New Era’, très entraînant et accessible dès la première écoute. Ils nous proposent également des moments plus calmes avec les belles ballades ‘Memories River’ et ‘Reset’ ou encore un instrumental orchestral rempli de chœurs qui pourrait servir de musique de film avec ‘Day Zero’. Bref, même s’il ne révolutionne pas le genre, ‘Elegy Of Madness’ est un groupe qui devrait plaire à tous les amateurs de métal symphonique avec chanteuse...

Interprêtes

Anja Irullo (Chant), Tony Tomasicchio (Guitare, Choeurs), Luca Basile (Claviers, Violon), Larry Ozen (Basse), Francesco Caputo (Batterie)


Artiste : In This Moment

Album : Ritual

Date de Sortie : 21-07-2017

Ajouté le : 27-09-2017

Les Américains de ‘In This Moment’ sont réputés pour faire un métal à tendance dark mais leur dernier album ‘Ritual’, même s’il est basé majoritairement sur des rythmiques primaires et puissantes avec des sonorités électroniques retravaillées au mixage, a également d’autres atouts qui en font un opus varié et accessible avec des compositions mélodiques. Passée l’introduction instrumentale, avec les 2 titres suivants, on a tout d’abord ‘Oh Lord’ qui est un mid-tempo bien ancré qui balance dans une ambiance ténébreuse puis s’ensuit ‘Black Wedding’ beaucoup plus sautillant et très rock. ‘Joan Of Arc’ est un titre où l’on ne peut s’empêcher de taper du pied et avec ‘Witching Hour’, on a l’impression d’être revenu dans la années 80 avec ‘Depeche Mode’. A noter également, et c’est assez surprenant, la reprise de ‘In The Air Tonight’ de ‘Phil Collins’ qu’ils interprètent à leur sauce de belle manière. Bref, ce nouvel opus des Américains de ‘In This Moment’ montre une évolution dans leur musique pour nous offrir des compositions plus épurées qui vont à l’essentiel et qui devraient plaire à un public assez large naviguant entre rock et métal...

Interprêtes

Maria Brink (Chant), Chris Howorth (Guitare), Travis Johnson (Basse), Randy Weitzel (Guitare)


Artiste : Tigersclaw

Album : Princess of the Dark

Date de Sortie : 14-07-2017

Ajouté le : 28-09-2017

‘Tigersclaw’ se compose d’une chanteuse lyrique Russe et de 2 musiciens Allemands qui sortent leur premier album ‘Princess In The Dark’. Ils évoluent entre rock et métal avec un style symphonique mais leur particularité est que, contrairement aux groupes de ce genre qui privilégient les compositions énergiques, ils mettent en avant plus de titres avec de lents tempos. D’entrée, on est conquis par le chant d’Elena qui montre tout son talent et qui me fait penser à ‘Liv Kristine’ notamment sur ‘Cherokee’ et évidemment à ‘Tarja’ pour sa diction sur certaines ballades où sa formation classique est évidente (pour tout vous dire, elle est soliste dans l’orchestre de chambre Russe ‘Gradsky Hall’ - voir Ici). Même si l’ensemble reste très classique et semblable à des groupes du style comme ‘Within Temptation’, ‘Xandria’ ou ‘Leave’s Eyes’, les titres sont tous très mélodiques et très accessibles. Le seul bémol que je formulerais est au niveau de l’enregistrement que je trouve un peu plat et qui aurait mérité plus d’ampleur compte tenu de la qualité des compositions. En résumé, pour les fans de ‘Tarja’, ‘Liv Kristine’ et consoeurs et qui aiment autant la puissance du métal que les belles ballades, ce ‘Princess of the Dark’ est pour vous et peut également constituer une porte d’entrée pour tous ceux qui voudraient découvrir ce style de musique...

Interprêtes

Elena Minina (Chant), Alexander Baier (Tous les instruments), Ralf Neumann (Batterie)


Artiste : Ten

Album : Gothica

Date de Sortie : 07-07-2017

Ajouté le : 29-09-2017

Je l’avoue, en écoutant ‘Gothica’ de ‘Ten’, je ne connaissais pas ce groupe Anglais qui a déjà plus de 20 ans d’existence et qui sort son 13ème album. Leur style est proche d’un hard-rock sophistiqué et accessible à un public non familier des gros riffs de guitares. En effet passé le premier titre ‘The Grail’ qui est puissant et très hard-rock années 80, la suite mélange des titres plus rock comme ‘Jekyll And Hyde’ ou l’entraînant ‘La Luna Dra-Cu-La’ et des ballades comme ‘Travellers’ ou ‘Paragon’. On peut même entrevoir quelques influences ‘Queenestes’ avec par exemple le magnifique dernier titre ‘Into Darkness’ que n’aurait certainement pas renié le regretté ‘Freddy Mercury’. Bref, pour tous les amoureux des eighties et au-delà, ce ‘Gothica’ est un album très agréable à écouter et à consommer sans modération...

Interprêtes

Dann Rosingana (Guitare), Darrel Treece-Birch (Claviers), Gary Hughes (Chant, Guitares, Basse), Max Yates (Batterie), Steve Grocott (Guitare), Steve Mckenna (Basse), + Invité : Karen Fell (Choeurs)


Artiste : All 41

Album : World’s Best Hope

Date de Sortie : 07-07-2017

Ajouté le : 30-09-2017

Vous prenez de bons artistes de différents groupes de hard-rock FM (forcément ce sont des Américains), des chansons classiques et mélodiques à souhait, une production irréprochable et voici le résultat : la naissance d’un nouveau groupe ‘All 41’ qui vient de sortir ‘World’s Best Hope’. 11 compositions qui auraient pu tous faire des tubes dans les années ‘Foreigner’, voici le menu de ce premier opus avec des titres entraînants comme ‘After The Rain’ ou ‘Show Me The Way’ et d’autres plus calmes comme ‘Mother Don’t Cry’ ou ‘Don’t Surrender’. Certes, c’est archi classique mais on peut difficilement trouver une faille dans cet album qui fait défiler les unes après les autres des mélodies super accrocheuses et accessibles immédiatement. Bref, ‘All 41’ sort un album à consommer sur place sans effort en prenant simplement du plaisir à écouter une musique très facile d’accès...

Interprêtes

Terry Brock (Chant), Robert Berry (Basse, Chant), Gary Pihl (Guitare), Matt Starr (Batterie)


Artiste : Mystery

Album : Second Home

Date de Sortie : 01-08-2017

Ajouté le : 01-10-2017

Avec ce CD/DVD de ‘Mystery’, il n’y a plus de doute, nos Québécois sont désormais dans la cour des grands du rock progressif et peuvent largement rivaliser avec des artistes comme ‘Pendragon’ ou ‘Arena’. Près de 2h30 de concert, 15 titres allant de 5 à 20 minutes, voici le contenu de ce live qui reprend 5 des 6 titres du dernier album ‘Delusion Rain’ (voir Ici). Je pourrais citer tous les titres un par un tellement chacun amène son lot d’émotion et que l’interprétation est toujours parfaite dans tous les compartiments instrumentaux et vocaux. Pour vous faire une idée, la vidéo promo (ci-dessous) est un bon moyen de rentrer dans ce live est de se rendre compte de la densité de cet album (elle fait déjà plus de 17 minutes !!). En résumé, pour faire court, ce ‘Second Home’ est tout simplement un album de plus à rajouter à la discothèque idéale de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Michel St-père (Guitare), Jean Pageau (Chant, Flûte), Sylvain Moineau (Guitare), Benoit Dupuis (Claviers), François Fournier (Basse), Jean. Sébastien Goyette (Batterie)


Artiste : Alice Cooper

Album : Paranormal

Date de Sortie : 28-07-2017

Ajouté le : 02-10-2017

C’est un (presque) septuagénaire qui revient sur le devant de la scène en la personne d'‘Alice Cooper’ avec le nouvel album ‘Paranormal’. On se dit que ce mec est un extra-terrestre tellement il a fait des excès durant sa longue carrière mais, force est de constater, il est toujours là près de 50 ans après avec un magnifique retour aux sources des seventies et un rock simple, énergique et puissant. L’opus se compose en trois parties : 10 nouveaux titres qui nous rappellent un ‘temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître’ avec en prime le psychédélique ‘The Sound Of A’ pour nous reposer de cette première partie agitée, puis 2 compositions avec le groupe original (moins évidemment le guitariste ‘Glen Buxton’ décédé depuis) flirtant avec les sixties qui pourraient ressembler à du ‘Beach Boys’ énergique et enfin 6 classiques live enregistrés en 2016. En résumé, avec ce ‘Paranormal’, on retrouve un artiste légendaire toujours avec la même qualité et la même énergie et rien que pour ça : Respect, Monsieur Cooper...

Interprêtes

Alice Cooper (Chant), Chuck Garric (Basse), Glen Sobel (Batterie), Nita Strauss (Guitare), Ryan Roxie (Guitare), Tommy Henriksen (Guitare) + Invités : Billy Gibbons (Guitare), Dennis Dunaway (Basse), Larry Mullen Jr. (Batterie), Michael Bruce (Guitare), Neal Smith (Batterie), Roger Glover (Basse)


Artiste : Steven Wilson

Album : To The Bone

Date de Sortie : 18-08-2017

Ajouté le : 03-10-2017

Depuis 2 ans, ‘Steven Wilson’ n’a pas chômé puisqu’il a sorti tout d’abord en solo ‘Hand Cannot Erase’ en 2015 puis un EP ‘4½’ en 2016 (voir Ici) et puis avec son projet ‘Blackfield’, le magnifique ‘Blackfield V’ (voir Ici). 2017 voit la sortie de son 5ème album studio ‘To The Bone’ et on se demande avec une telle production, comment il arrive à nous offrir toujours le même niveau de qualité dans ses compositions. Contrairement aux albums précédents, la plupart des titres de ce nouvel opus sont beaucoup plus accessibles et donc permettront certainement de faire connaître Steven à un public plus large. J’entends déjà certains fans critiquer des titres comme ‘Permanating’ en disant que c’est bien loin du ‘Steven Wilson’ que l’on connait, plus introspectif. Pour ma part, je pense que c’est dans la diversité que l’on voit la qualité d’un artiste (il ne faut pas oublier non plus qu’il est un des principaux acteurs du groupe ‘Porcupine Tree’) et qu’accessibilité ne veut en aucun cas dire non qualité. Avec ‘To The Bone’, on navigue dans un univers mélodique très diversifié entre pop et rock avec des compositions très bien construites et ce talent pour des arrangements qui transforme une chanson classique en un petit bijou. Avec des titres comme ‘Pariah’, ‘The Same Asylum As Before’ ou encore ce magnifique ‘Song Of I’, Steven montre qu’il se hisse au même niveau qu’un certain ‘David Bowie’ avec finalement un parcours de défricheur musical assez similaire. En résumé, ‘To The Bone’ est tout simplement une sorte d’hommage à la musique pop et rock de nos 40 dernières années façonné par le talent de ‘Steven Wilson’ pour en faire quelque chose d’unique, le genre d’œuvre intemporelle qui marque...

Interprêtes

Steven Wilson (Chant, Guitares, Claviers), Adam Holzman (Claviers), Craig Blundell (Batterie) + Invités : David Kollar (Guitares), Jeremy Stacey (Batterie), Mark Feltham (Harmonica), Ninet Tayeb (Chant), Pete Eckford (Percussion), Sophie Hunger (Chant)


Artiste : The Nights

Album : The Nights

Date de Sortie : 04-08-2017

Ajouté le : 04-10-2017

‘The Nights’ est un groupe Finlandais qui a vu le jour en 2015 et qui sort son premier album sous le nom du groupe. Le style se veut énergique entre hard-rock et rock AOR avec des compositions mettant en avant de belles mélodies avec des refrains très efficaces qui ne vous lâchent plus. D’entrée les 3 premiers titres sont de vrais bijoux mélodiques bien construits. L’ambiance se calme pour la ballade ‘I Will Never Stop Loving You’ puis ça repart de plus belle avec ‘In a Blink of an Eye’ et ‘Hold On’. Avec ‘Elegy (You Should Be Here)’, on tient le plus long titre et on retrouve tous les ingrédients réunis du groupe. La fin de l’album se partage entre 2 titres énergiques et 2 mid-tempo toujours avec la même qualité de compositions. Bref, avec ce premier opus, ‘The Nights’ entrent par la grande porte du rock mélodique et nous proposent 11 titres accessibles à souhait et devraient plaire à un public assez large aimant les mélodies accrocheuses...

Interprêtes

Sami Hyde (Chant), Ilkka Wirtanen (Guitare), Jan-Erik Iivari (Batterie, Percussions), Harri Kokkonen (Basse)


Artiste : Anthriel

Album : Transcendence

Date de Sortie : 15-06-2017

Ajouté le : 05-10-2017

Après ‘Liquid Wolf’, c’est encore des Finlandais à l’honneur mais cette fois avec un genre mélangeant métal progressif et mélodique, j’ai nommé ‘Anthriel’ et leur 2ème opus ‘Transcendence’ qu’ils ont mis 7 ans à sortir après ‘The Pathway’. D’entrée, ce n’est pas flagrant étant donné que ‘The Calling’ est un titre calme très ‘Wilsonien’ avec une guitare acoustique. Il faut donc attendre le 2ème titre pour rentrer dans le vif du sujet avec ‘Under Burning Skies’ et les guitares électriques qui rentrent en piste et Simo qui se montre tout d’un coup beaucoup plus agressif pour un titre très énergique. Avec ‘Oath Of Darkness’, de plus de 11 minutes, le côté progressif pointe le bout de son nez avec des cassures de rythmes et d’ambiances. Mais le titre phare de l’album est, sans conteste, le dernier titre de près de 20 minutes ‘Fallen Souls’ qui nous embarque dans une fresque à multi-tirroirs et multi-ambiances. Bref, avec ‘Transcendence’, ‘Anthriel’ démontre tout leur talent et cet album devrait plaire à un public qui aime le métal puissant avec des constructions progressives...

Interprêtes

Timo Niemistö (Guitare), Antti Hakulinen (Claviers), Antti Horttana (Basse), Henrikki Markkula (Batterie), Simo Silvan (Chant)


Artiste : Exit Eden

Album : Rhapsodies in Black

Date de Sortie : 04-08-2017

Ajouté le : 06-10-2017

Si vous cherchez à faire découvrir le métal symphonique à l’un de vos proches, j’ai ce qu’il vous faut. 4 chanteuses de la scène métal ont monté un projet ‘Exit Eden’ avec comme objectif de reprendre des tubes de la variété internationale à la sauce métal. On va de ‘Depeche Mode’ à ‘Rihanna’ en passant par ‘Bonnie Tyler’ et ‘Lady Gaga’ ce qui vous donne l’étendue des reprises. Au final, on pouvait s’en douter, les 4 chanteuses s’en donnent à cœur joie et s’accordent bien ensemble pour nous offrir 11 titres plein d’énergie où les riffs de guitares amènent puissance et ampleur comme sur ‘A Question of Time’ de ‘Depeche Mode’ qui transforme complètement cette composition en un hymne métal. Bref, c’est le genre d’album qui ne laisse pas indifférent et fera certainement couler beaucoup d’encre. Pour ma part, cet album a le mérite de faire rencontrer 2 mondes qui ne sont pas si éloignés car, au final, ‘qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse’…

Voici la liste des titres avec leur artistes d’origines :
01. Question Of Time (Depeche Mode)
02. Unfaithful (Rihanna)
03. Incomplete (Backstreet Boys)
04. Impossible (Shontelle)
05. Frozen (Madonna)
06. Heaven (Bryan Adams)
07. Firework (Katy Perry)
08. Skyfall (Adele)
09. Total Eclipse Of The Heart (Bonnie Tyler)
10. Paparazzi (Lady Gaga)
11. Fade To Grey (Visage)

Interprêtes

Amanda Somerville (Chant), Clémentine Delauney (Chant), Marina La Torraca (Chant), Anna Brunner (Chant)


Artiste : Excalion

Album : Dream Alive

Date de Sortie : 07-07-2017

Ajouté le : 07-10-2017

Il aura fallu attendre 7 ans pour que les Finlandais d’Excalion’ sortent leur nouvel album ‘Dream Alive’. Changement de chanteur et de guitariste, ils reviennent avec la recette qui les a fait connaître dans le passé : du métal mélodique avec une utilisation importante de claviers qui sont mis au même niveau que les guitares et des chœurs dans les refrains. ‘Divergent Falling’ qui débute l’album en est l’exemple parfait, avec une mélodie qui vous rentre rapidement dans la tête. Les 5 compositions suivantes alternent titres rapides et d’autres plus lents que l’on pourrait presque qualifier d’AOR comme ‘Marching Masquerade’ ou ‘Release The Time’. La deuxième partie de l’album est plus variée avec tout d’abord 2 belles ballades qui se suivent avec ‘Deadwater Bay’ et ‘The Firmament’, puis ‘Man Alive’ qui est un titre énergique et classique mais également très efficace et enfin ‘Living Daylights’ où l’on flirte de nouveau avec l’AOR. Enfin, ‘Portrait on the Wall’ de plus de 11 minutes clôture l’album de très belle façon avec une incursion dans le progressif et son thème principal ne vous quitte plus. En résumé, ‘Excalion’ sortent un nouvel opus varié qui devrait plaire à un public ouvert à un large éventail de titres allant de l’AOR au power métal…

Interprêtes

Marcus Lång (Chant), Jarmo Myllyvirta (Keyboards), Aleksi Hirvonen (Guitare), Henri Pirkkalainen (Drums), Onni Hirvonen (Basse)


Artiste : Avatarium

Album : Hurricanes and Halos

Date de Sortie : 26-05-2017

Ajouté le : 08-10-2017

Les Suédois d‘Avatarium’ ont été connus dans un style de métal ‘Doom’ (tempos lents, son lourd qui donne une impression de noirceur), mais leur dernier album s’en éloigne car ‘Hurricanes and Halos’ serait plutôt à rapprocher du rock/hard-rock progressif des années 60/70 avec un son très vintage qui est amené par l’orgue Hammond de ‘Rickard Nilson’ rappelant les heures glorieuses de groupes comme ‘Deep Purple’ et les improvisations du regretté ‘John Lord’ mais également par le son de la guitare de ‘Marcus Jidell’. De plus, le chant de ‘Jennie-Ann Smith’ s’intègre parfaitement à ce style avec le même feeling que possède des chanteurs comme ‘Ian Gillan’. Mais, on pourrait également citer des artistes comme ‘Huriah Heep’ avec par exemple ‘The Sky at the Bottom of the Sea’ et sa rythmique énergique. Pour ne retenir qu’un titre, je dirais ‘Medusa Child’ qui mélange les genres et pour son final crescendo sur la même trame mélodique qui se répète et qui fait penser au final d’un certain ‘I Want You’ des ‘Beatles’ (et oui ça a presque 50 ans !!). Bref, au final, ‘Avatarium’ nous montrent qu’ils savent se renouveler et nous offrir un retour dans le passé très réussi et ce 'Hurricanes and Halos' devrait plaire à tous amoureux d’une certaine époque où l’on découvrait le hard-rock...

Interprêtes

Jennie-Ann Smith (Chant), Marcus Jidell (Guitare), Lars Sköld (Batterie), Mats Rydström (Basse), Rickard Nilsson (Claviers)


Artiste : World Trade

Album : Unify

Date de Sortie : 04-08-2017

Ajouté le : 09-10-2017

Encore une nouvelle découverte pour moi avec les Américains de ’World Trade’ qui existent déjà depuis pas mal d’années car leurs 2 premiers albums datent de 1989 et 1995 et ‘Unify’ sort plus de 20 ans après le dernier. Ils officient dans un rock progressif dans la lignée de groupes comme ‘Yes’ ou ‘Toto’. D’entrée, ‘The New Norm’ nous emmène dans une ambiance légère avec des chœurs qui en font un titre très accessible. La suite reste très aérienne avec des compositions élaborées teintées eighties mais restant néanmoins classiques dans leur structure avec toujours la recherche de belles harmonies vocales. En résumé, ce ‘Unify’ est fait pour tous les fans d’un rock progressif né il y a quelques décennies et popularisé par des groupes comme ‘Yes’ ou ‘Genesis’...

Interprêtes

Billy Sherwood (Chant / Basse), Bruce Gowdy (Guitares), Guy Allison (Claviers), Mark T. Williams (Batterie)


Artiste : Leprous

Album : Malina

Date de Sortie : 25-08-2017

Ajouté le : 10-10-2017

Le cas des Novégiens de ‘Leprous’ est assez étrange car on se demande s’ils ne font pas exprès de brouiller les cartes à chaque sortie d’album ce qui forcément perturbe les fans qui sont habitués à un style et qui ne s’y retrouvent pas (ils sont tagués Métal Progressif’). Pour ma part, c’est une preuve de liberté artistique totale et ‘Malina’ contient des pépites qui se dévoilent petit à petit au fil des écoutes. ‘Bonneville’ ouvre le bal avec une ambiance feutrée qui devient plus marquée autour de la partie rythmique rapide puis finit par exploser sur la fin avec le chant très particulier de ‘Einar Solberg’ qui utilise sa voix de tête. ‘Stuck’ qui suit est plus classique avec une mélodie accrocheuse et le titre suivant ‘From The Flame’ dégage une certaine émotion avec un travail impressionnant de ’Baard Kolstad’ à la batterie qui, avec le chant d’Einar ne font qu’un. Le tempo se calme avec la ballade ‘Leashes’ et son refrain addictif. Avec ‘Malina’, c’est une autre facette plus dépouillée que l’on retrouvera également sur les 2 derniers titres ‘The Weight Of Disaster’ et ‘The Last Milestone’ et qui est certainement la plus dure à s’approprier mais au final celle qui m’a le plus marqué car elle met encore plus en avant la voix singulière d’Einar qui transmet une émotion toujours sur le fil du rasoir. En résumé, avec ‘Malina’, ‘Leprous’ risquent sans doute de se couper d’un certain public mais, pour ma part, sortent leur album le plus abouti et le plus créatif à condition de prendre le temps de l’apprivoiser...

Interprêtes

Tor Oddmund Suhrke (Guitare), Einar Solberg (Chant, Claviers), Baard Kolstad (Batterie), Robin Ognedal (Guitare), Simen Børven (Basse)


Artiste : Seven Spires

Album : Solveig

Date de Sortie : 04-08-2017

Ajouté le : 11-10-2017

Les Américains de ‘Seven Spires’ ont vu le jour en 2013 et après un premier EP en 2014, ils viennent de sortir leur premier album studio. Ils se décrivent comme faisant du ‘Theatrical Metal’ et c’est assez bien vu car leurs compositions empruntent un petit peu à différents genres du métal, à savoir, le mélodique, le gothique, le symphonique, le power et même le death avec un talent pour des mises en scènes théâtrales comme le magnifique ‘The Cabaret of Dreams’ où la chanteuse ‘Adrienne Cowan’ se montre tour à tour langoureuse puis déchainée. Après l’introduction instrumentale de rigueur dans ce genre d’opus (‘The Siren’), le titre ‘Encounter’ introduit quelques chœurs semblables à ce que peut faire ‘Epica’. Par la suite, chaque composition amène un regard différent sur ce groupe avec des titres énergiques comme ‘Choices’, épiques comme ‘Closure’, doux comme ‘100 Days’, rapide comme ‘Stay’, extrème avec ‘The Paradox’ et j’en passe. Mention spéciale pour Adrienne qui possède toutes les palettes des chanteuses de métal ce qui lui permet de s’adapter au style de chaque titre. En résumé, là où certains groupes s’essoufflent et n’arrivent pas à se renouveler, ‘Seven Spires’ amènent un vent nouveau sur le métal et ce ‘Solveig’ très varié, même s’il restera sans doute réservé à un public amateur de diversité, est une des très bonnes surprises 2017...

Interprêtes

Adrienne Cowan (Chant), Chris Dovas (Batterie), Jack Kosto (Guitares), Peter Albert De Reyna (Basse)


Artiste : Cats In Space

Album : Scarecrow

Date de Sortie : 25-08-2017

Ajouté le : 12-10-2017

‘Cats In Space’ (quel drôle de nom !!), c’est un peu tous les groupes des années 70/80 de la scène internationale réunis, en commençant par ‘Electric Light Orchestra’ mais aussi ‘Supertramp’, ‘Styx’, ‘The Alan Parsons Project’, ‘Asia’, et même pourquoi pas les ‘Beatles’ (j’ai plus d’idée mais vous en trouverez certainement d’autres). En effet, le deuxième album de nos Anglais ‘Scarecrow’ vient de sortir et, pour le moins que l’on puisse dire, c’est que les 10 titres auraient certainement faits des envieux dans les années 70/80 (Merci Mr Hart). Et quand je vous aurai dit que le chanteur n’est autre que ‘Paul Manzi’ qui officie aussi dans le groupe ‘Arena’ mais pas tout à fait dans le même style (voir Ici), tout est réuni pour avoir 45 minutes de bonne musique et de plus accessible et mélodique à souhait. Ce qui est bien dans ce genre de sortie musicale, c’est que l’on est certain que tous ces artistes sont là juste pour se faire plaisir et par la même occasion de transmettre ce plaisir au public car inutile de vous dire qu’on est bien loin des modes et des tendances actuelles (la vidéo ci-dessus est là pour en témoigner). Bref, cet ‘épouvantail’ n’en a que le nom car il ne ferait pas peur à grand monde et c’est l’inverse qui risque de se produire : tout simplement nous faire passer un très bon moment à l’écoute de ces 10 compositions...

Interprêtes

Greg Hart (Guitare), Paul Manzi (Chant), Andy Stewart (Claviers), Dean Howard (Guitare), Jeff Brown (Basse), Steevi Bacon (Batterie)


Artiste : Lionheart

Album : Second Nature

Date de Sortie : 25-08-2017

Ajouté le : 13-10-2017

‘Lionheart’, ça me disait bien quelque chose mais impossible de retrouver un air dans ma mémoire et en recherchant sur le net, ce sont des Anglais qui avaient sorti il a déjà 33 ans ‘Hot Tonight’ (peut être que vous en rappelez avec la vidéo ci-dessus). Depuis de l’eau a coulé sous les ponts, ‘Def Leppard’ et bien d’autres sont passés par là mais ‘Denis Stratton’ (entre autres est un ex Iron-Maiden) vient de remettre ça avec une grande partie du line-up origine puisque seuls ‘Clive Edwards’ (batterie) et ‘Lee Small’ (chant) ne faisaient pas partie de l’aventure initiale. Reformés en 2016, ils sortent donc tout naturellement un album en 2017, nommé ‘Second Nature’. Un peu à la manière de ‘Mr Big’ (voir Ici), ils nous offrent 12 titres fabuleux (le premier étant une courte introduction instrumentale) avec du gros son, des mélodies qui vous accrochent immédiatement, des solos de guitare super efficaces, et forcément des chœurs un peu partout. 2 belles ballades avec l’instrumental ‘On Our Way’ et ‘Every Boy InTown’ viennent adoucir l’ensemble et, on peut également noter la belle reprise de ‘Don’t Pay the Ferryman’ de ‘Chris De Burgh’. En résumé, les Anglais de ‘Lionheart’ signent un retour fracassant avec un ‘Second Nature’ destiné à tous les fans de cette époque et bien au-delà et qui est à déguster sans modération...

Interprêtes

Dennis Stratton (Guitare), Lee Small (Chant), Clive Edwards (Batterie), Rocky Newton (Basse), Steve Mann (Guitare)


Artiste : Riverdogs

Album : California

Date de Sortie : 07-07-2017

Ajouté le : 14-10-2017

Encore un ancien groupe qui se rappelle à notre bon souvenir avec ‘Riverdogs’ qui revient après quelques années avec un 4ème album ‘California’ et un line-up d’origine. Etant donné le passé de chaque membre (‘Vivian Campbell’ a fait les beaux jours de ‘Def Leppard’), on aurait pu s’attendre à du hard-rock mais mis à part 1 ou 2 titres énergiques, ça tourne plutôt autour d’un rock divertissant avec quelques incursions dans le hard-rock. Le premier titre ‘American Dream’ donne le ton avec une bonne énergie mais se rapproche plus de l’AOR. Avec ‘Something Inside’, on est plus proche du blues et ‘Golden Glow’ a un côté pop. La suite est à l’image de ce début, un mélange de styles ce qui en fait un opus diversifié. En résumé, ‘Riverdogs’, ne sont certainement pas là où on les attendait mais ce ‘California’ a de très bons atouts pour plaire à un public relativement large et fans des groupes de rock et hard-rock des années 80...

Interprêtes

Rob Lamothe (Chant, Guitare), Nick Brophy (Chant, Basse), Vivian Campbell (Guitare), Marc Danzeisen (Batterie)


Artiste : Ulrich Ellison

Album : Dreaming in the House of Blues

Date de Sortie : 01-07-2017

Ajouté le : 15-10-2017

‘Ulrich Ellison’ qui a émigré aux Etats-Unis en 2007 sort son 5ème album ‘Dreaming in the House of Blues’ avec son groupe ‘Ulrich Ellison and Tribe’. Son univers est proche d’un blues rock classique avec un talent pour des mélodies simples et efficaces. Ce dernier opus est bien rempli puisqu’il contient 18 titres, pour une durée de près de 80 minutes, où l’on passe d’un blues nonchalant avec ‘I Had a Dream’ et son magnifique solo de guitare final à ‘Rollin’ and Tumblin’ énergique où la voix éraillée d’Ulrich se prête très bien au style de la chanson en passant par ‘Wallflower’ où il flirte avec le hard-rock à la ‘Led-Zeppelin’. Bref, on pourrait situer Ulrich entre ‘Joe Bonamassa’ et ‘Alvin Lee’ et ce dernier album contient une palette importante de styles destinée à tous les amateurs naviguant entre blues, rock et hard-rock classiques...

Interprêtes

Ulrich Ellison Guitare, Chant), Sabine Ellison (Basse, Chant), Joel Duhon (Batterie), Chant), Cole El-Saleh (Claviers, Chant), Jan Flemming (Accordeon, Claviers)


Artiste : Eloy

Album : The Vision, the Sword and the Pyre, Pt 1

Date de Sortie : 25-08-2017

Ajouté le : 16-10-2017

Les Allemands d‘Eloy’ qui avaient sorti près d’une vingtaine d’album entre 1980 et 2000 et qui étaient reconnus comme un groupe majeur de rock progressif dans leur pays, viennent de sortir leur 2ème album ‘The Vision, the Sword and the Pyre, Pt 1’ en près de 20 ans après ‘Visionary’ en 2009. Pour l’occasion, ‘Franck Bornemann’ a décidé de raconter l’histoire de ‘Jeanne d’Arc’ en plusieurs parties et ce dernier opus est la première partie de cette saga. On est donc plongé dans un opéra rock où la musique n’est là que pour accompagner les différents épisodes. Il fait donc prendre l’histoire dans son intégralité sans essayer de faire du titre à titre. Côté style, on pourrait citer des groupes comme ‘Pink-Floyd’ ou ‘Renaissance’ avec une utilisation centrale de claviers. Pour le rôle de ‘Jeanne d’Arc’, Franck a fait appel à la germano-britannique ‘Alice Merton’ qui a sorti un premier EP en 2017. En résumé, avec cette première partie de l’histoire de ‘Jeanne d’Arc’, les Allemands d‘Eloy’ nous font voyager dans le temps avec une fresque épique qui sera certainement bien accueillie par tous les amateurs d’opéra rock...

Interprêtes

Frank Bornemann (Chant, Guitare), Hannes Folberth (Claviers), Michael Gerlach (Claviers), Klaus-Peter Matziol (Basse), Bodo Schopf (Batterie) + invite : Alice Merton (Chant)


Artiste : Masheen Messiah

Album : For the Light Unseen

Date de Sortie : 17-06-2017

Ajouté le : 17-10-2017

Si vous écoutez ‘Masheen Messiah’ pour la première fois, et si je vous dis qu’ils sont originaires du pays du soleil levant, vous aurez du mal à me croire tellement leur musique est inspirée du rock progressif des années 70 ; et pourtant, c’est bien le cas, mis à part le batteur ‘Mark Murdock’ qui est Américain, ils sont tous Japonais. Avec ce premier album ‘For The Light Unseen’ sorti en Juin 2017, on sent qu’ils ont été influencés par les grands groupes de l’origine du rock progressif comme ‘Genesis’ ou ‘Kansas’ mais également on retrouve dans leur style d’autres groupes plus modernes comme ‘Pallas’ ou ‘Arena’. Dans les compositions les plus longues, ils mélangent des parties proches du hard-rock et d’autres beaucoup plus soft comme dans le titre phare de l’album ‘Learning to Fly’ de plus de 13 minutes avec un talent pour des mélodies accrocheuses. Bref, avec ce premier album studio ‘Made In Japan’, ‘Masheen Messiah’ nous démontrent que l’on peut faire du rock progressif accessible en dehors de l’occident et ce ‘For the Light Unseen’ devrait plaire à un public assez large amateur de ce style né dans les années 60/70...

Interprêtes

Yoshihide "Kame" Akiyama (Chant, Claviers), Tatsuo "Michael" Inoue (Guitare, Chant), Mark Murdock (Batterie, Chant), Mutsumi "Gonzales" Tanamua (Chant), Yasushi "Yasai" Tsuruma (Basse, Chant)


Artiste : Ethos

Album : Shade and Soil

Date de Sortie : 20-06-2017

Ajouté le : 18-10-2017

‘Ethos’ est un groupe d’Américains qui viennent de sortir leur deuxième album studio ‘Shade and Soil’ et qui mélangent différents styles allant du classique au métal. Il faut donc être bien accroché et surtout aimer les grands écarts pour pénétrer leur univers. L’exemple type est ‘The Archetype Suite’ qui est composé de 3 titres : le premier titre ‘Strange Atlas’ est classique avec l’utilisation d’un piano, d’un violon et d’une guitare acoustique pour une ambiance mélancolique. Avec la deuxième partie, ‘the Lonely King’, les instruments électriques entrent en piste pour un titre complexe dans sa construction que l’on pourrait situer entre rock et métal et qui possède un tempo en changement constant ce qui le rend moins accessible (pour moi c’est certainement un des titres les plus aboutis de l’album). Le 3ème pan de cette trilogie ‘Apotheosis’ nous ramène dans une ambiance plus calme avec de nouveau l’utilisation d’instruments acoustiques qui se mélangent avec les instruments électriques pour une montée crescendo qui retombe pour repartir sur un final qui explose de nouveau et la voix de Austen qui devient agressive. En résumé, ‘Ethos’ sort un album recherché et innovant qui doit être apprivoisé écoute après écoute et qui forcément sera destiné à un public averti qui affectionne en même temps des styles très éloignés les uns des autres...

Interprêtes

Austen Earp (Chant, Piano, Guitare), Kuyper Cummings (Guitare, Chant), Nick Riggs (Basse, Chant), Tribb Robison (Batterie, Percussions)


Artiste : Victim Of Illusion

Album : Invisible Light

Date de Sortie : 20-06-2017

Ajouté le : 19-10-2017

‘Victim Of Illusion’ est un groupe Italien créé en 2010 à Turin et qui vient de sortir son 2ème album studio avec ‘Invisible Light’. Ils revendiquent des influences de formations comme ‘Porcupine Tree’, ‘Opeth’ ou ‘Riverside’ et c’est effectivement assez juste lorsqu’on écoute les premiers titres de cet opus. On est donc dans un registre entre rock et métal avec des structures lentes et certains titres peuvent faire penser au groupe de ‘Steven Wilson’, ‘Blackfield’ comme le magnifique ‘Let Me In The Dark’ avec un déroulement très calme qui vous enveloppe complètement. Même si le style reste assez posé, certaines compositions peuvent amener, ici et là, la puissance du métal comme par exemple ‘Escape from Reality’ ce qui peut en rebuter certains par un côté pesant. Bref, ‘Invisible Light’ est un album qui nécessite un certain temps pour intégrer les 8 titres et qui est à conseiller à un public naviguant entre rock et métal progressif et aimant des compositions basées sur des tempos à la fois lents et intenses...

Interprêtes

Piero Giaccone (Guitare, Claviers), Paolo Gurlino (Chant), Luca Imerito (Basse)


Artiste : Pendelirium

Album : Atlas

Date de Sortie : 01-07-2017

Ajouté le : 20-10-2017

Avec ‘Pendelirium’, la musique se fait en famille car c’est le frère et la sœur qui forment ce groupe atypique; avec ‘Atlas’, ils nous offrent une variété de styles et d’atmosphères allant du folk au rock. Le premier titre ‘Dawn’, entièrement instrumental, nous emmène dans une ambiance festive à la ‘Santana’ alors que le titre suivant ‘Fear the Quiet Ones’ se situe plus entre ‘Suzanne Vega’ et ‘Fleetwood Mac’ (Katrine a un peu le registre de ‘Stevie Nicks’). Passé ‘Smell Of The Flowers’ qui est une sorte de berceuse où se répète la même phrase musicale qui en fait un titre hypnotique, ‘Cold’ est une chanson calme et mélodieuse où Katrine montre qu’elle sait dégager une certaine émotion. Mais, avec ‘The Audition’, c’est un titre de près de 33 minutes (et oui vous avez bien lu, à lui seul il représente plus de la moitié de la durée totale) avec, bien évidemment, de multiples coins et recoins qui nous replongent dans le rock progressif des années 70 où se succèdent styles et tempos très diverses. En résumé, les Norvégiens de ‘Pendelirium’, même s’ils n’amènent pas de nouveautés majeures, sortent un album attachant qui devrait plaire à tous les amateurs de rock progressif aimant de surcroît les longs développements...

Interprêtes

Kristian Amlie (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Katrine Amlie (Chant, Guitare, Claviers) + Invités : Petter Amlie (Batterie), “Steve” of StudioPros (Batterie)


Artiste : Midnight Oil

Album : Chiko Locallo (B-sides & Rarities)

Date de Sortie : 26-06-2017

Ajouté le : 21-10-2017

A l’occasion de la reformation du groupe en 2016, ‘Midnight Oil’ a sorti 2 coffrets dont un contenant des titres jamais édités et des faces B de 45 tours (c’était comme ça dans le temps, on ne parlait pas de single car les disques vinyls avaient forcément 2 faces !!). ‘Diesel And Dust’, avec son ‘Bed Are Burning’ d’anthologie qui défendait (déjà à l’époque) les aborigènes d’Australie, est bien loin (voir la vidéo ci-dessus) mais cette sortie va peut-être permettre à certains de découvrir ce groupe emblématique des années 80 qui avec son leader ‘Peter Garrett’ s’étaient engagé dans des causes écologiques et anti-nucléaires. Certes, ce n’est forcément pas le meilleur de ‘Midnight Oil’ mais on retrouve le style très particulier avec son chanteur charismatique produisant un rock puissant, authentique et profond. En résumé, ce ‘Chiko Locallo’ est le témoin d’une époque et permettra peut-être à certains de découvrir ce groupe légendaire en écoutant ses différents albums (pour ma part, ‘Diesel And Dust’ et ‘Blue Sky Mining’ sont les 2 albums incontournables)...

Interprêtes

Peter Garrett (Chant), Rob Hirst (Batterie, Chant), Martin Rotsey (Guitare), Jim Moginie (Guitare, Claviers, Chant), Bones Hillman (Basse, Chant), Andrew James (Basse), Peter Gifford (Basse, Chant)


Artiste : Kenny Wayne Shepherd

Album : Lay It On Down

Date de Sortie : 21-07-2017

Ajouté le : 22-10-2017

Déjà plus de vingt ans de carrière et ‘Kenny Wayne Shepherd’ vient de sortir son 7ème album studio ‘Lay It On Down’. Dans la grande tradition du blues-rock, il nous a concocté 10 titres (le 11ème étant une magnifique reprise en acoustique de ‘Lay It On Down’) où il alterne rock traditionnel (‘Baby Got Gone’, ‘Ride Of Your Life’), du blues (‘She’s $$$’, ‘Hard Lesson Learned’), de la pop (‘Diamonds & Gold’) et des ballades country (‘Let It On Down’, ‘Louisiana Rain’). Et, bien sûr, Kenny continue à nous enchanter avec ses solos de guitare à la ‘Stevie Ray Vaughan’ (‘Down For Love’) et avec ce don qu’il a d’accompagner la partie chantée avec quelques notes de guitare ici et là (‘Nothing But The Night’). Certes, j’en entends déjà dire que c’est ultra classique et qu’il n’amène rien de neuf et pourtant, qu’est ce que ça fait du bien d’entendre ce genre de musique sans prétention, juste celle de nous faire passer un bon moment à se balancer au rythme des titres. En résumé, ‘Lay It On Down’ est un ensemble de pépites intemporelles interprétées par un surdoué de la guitare avec un feeling exceptionnel...

Interprêtes

Kenny Wayne Shepherd (Chant, Guitares), Jim Mcgorman (Claviers), Kevin Mccormick (Basse), Chris Layton (Batterie), Noah Hunt (Chant)


Artiste : Karibow

Album : From Here to the Impossible

Date de Sortie : 14-07-2017

Ajouté le : 23-10-2017

Après ‘Holophinium‘ en 2016, ‘Oliver Rüsing’ avec son groupe ‘Karibow’ revient avec un nouvel album concept en 2017 ‘From Here to the Impossible’ relatant les différentes étapes de la vie d’un homme. Côté style, on est de plein pied dans un rock progressif moderne influencé par des artistes comme ‘Marillion’ ou ‘Saga’. Pour ce nouvel opus, en plus du line up habituel, Oliver a fait appel à différents invités comme par exemple ‘Jim Gilmour’ de ‘Saga’. Ce qui frappe d’entrée c’est la dynamique de ‘Here’ avec une introduction où la batterie prend une place prépondérante dans une rythmique saccadée ce qui en fait un titre original. Avec ‘My Time of Your Life’, c’est un titre plus classique avec un refrain qui vous accroche immédiatement comme certains titres de ‘Saga’. La suite nous fait voyager dans un rock progressif recherché tout en gardant une certaine trame mélodique avec de somptueux solos de guitare et où chaque instrument joue une place importante comme ce magnifique passage de saxophone dans ‘Never Last’. Bref, avec ‘From Here to the Impossible‘, ‘Karibow’ sortent un album qui, certes ne se livre pas en une seule fois mais qui au final s’avère être un formidable concept album à ajouter à la discothèque idéale de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Oliver Rüsing (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie), Gerald Nahrgang (Batterie), Jörg Eschrig (Guitare, Mandoline), Mark Trueack (Chant), Thomas Wischt (Basse) + Invités :  Daniel Lopresto (Chant), Jim Gilmour (Claviers), Marek Arnold (Claviers, Saxophone), Monique Van Der Kolk (Chant), Sean Timms (Claviers)


Artiste : This Is The Kit

Album : Moonshine Freeze

Date de Sortie : 07-07-2017

Ajouté le : 24-10-2017

‘This Is The Kit’ est un groupe Anglais mené par la chanteuse et guitariste ‘Kate Stables’ et qui vient de sortir son 4ème album ‘Moonshine Frezze’. Son style est épuré entre pop et folk avec l’ajout de cordes, de cuivres, d’un banjo et de belles harmonies vocales. Mais épuré ne veut pas dire simple car chaque titre amène une ambiance spéciale qui va à l’essentiel et qui est tantôt calme, tantôt poétique ou tantôt mélancolique. Prenez ‘Easy on the Thieves’, c’est une chanson où le banjo est le seul instrument qui accompagne la douce voix de Kate qui, du coup, prend une place toute particulière et grâce à l’ajout de choeurs ici et là en fait un titre très réussi. L’ensemble est assez similaire, les arrangements instrumentaux et vocaux paraissant simples à la première écoute pour s’avèrer finalement un fil directeur indispensable de chaque composition. Bref, ce ‘Moonshine Freeze’ est un album à écouter au calme le casque sur les oreilles et est à conseiller à tout amateur d’ambiances paisibles et épurées...

Interprêtes

Kate Stables (Chant, Banjo, Guitare), Jesse D Vernon (Basse, Guitare, Violon), Jamie Whitby-Coles (Batterie), Rozi Plain (Chant, Guitare), Neil Smith (Guitare), Philip Sirop (Percussions)


Artiste : Manchester Orchestra

Album : A Black Mile To The Surface

Date de Sortie : 28-07-2017

Ajouté le : 25-10-2017

Les Américains de ‘Manchester Orchestra’ reviennent avec un nouvel album ‘A Black Mile To The Surface’ et chaque sortie voit une évolution dans le style du groupe qui se définit comme un groupe de rock alternatif. Avec le premier titre ‘The Maze’, c’est une ambiance planante qui vous attend et le titre suivant ‘The Gold’ est entre pop et rock avec une mélodie à la ‘Simon and Garfunkel’ mais avec des arrangements travaillés à la manière d’un groupe de progressif. La suite se partage entre titres acoustiques (‘The Alien’, ‘The Part’) et compositions plus énergiques (‘The Moth’, ‘The Wolf’) mais toujours dans une certaine retenue. En résumé, même si certains auront du mal avec la voix nazillarde d’Andy Hull’, il faut avouer qu’avec ‘A Black Mile To The Surface’, ‘Manchester Orchestra’ sortent leur album le plus abouti au niveau des mélodies et des arrangements ce qui devrait leur permettre de toucher un public plus large...

Interprêtes

 Andy Hull (Guitare, Chant), Robert McDowell (Guitare, Claviers, Chant), Andy Prince (Basse), Tim Very (Batterie)


Artiste : Seconds Before Landing

Album : Now That I have Your Attention

Date de Sortie : 21-06-2017

Ajouté le : 26-10-2017

Avec les Américains de ‘Seconds Before Landing’, vous pénétrez dans un univers à part hors de toute musique conventionnelle. Le projet mené par ‘John Crispino’ pourrait se situer entre du rock progressif avec des influences de groupes des années 70 comme ‘Pink Floyd’ et de la musique expérimentale basée sur du mixage de différents effets électroniques avec des voix trafiquées délivrant des messages relativement sombres. Le titre d’entrée ‘4 AM’ est oppressant et l’ambiance pourrait être comparée à l’univers tourmenté de ‘Roger Waters’. L’album contient également des titres plus conventionnels comme ‘Head Down Low’ qui me rappelle l’atmosphère de certaines chansons de ‘Vangelis’ et la ballade ‘Come Back to Me’ où le saxophone amène un côté nonchalant. Il n’est donc pas aisé de rentrer dans cet opus tellement on change de registre d’un titre à l’autre. En résumé, ‘Now That I have Your Attention’ est un album riche et travaillé, sortant des sentiers battus, et qui demande un effort d’écoute pour pénétrer tous les recoins ce qui le destine forcément à un public restreint...

Interprêtes

John Crispino (Batterie, Percussions, Chant, Mellotron), Eric Maldonado (Guitare), Steve Schuffert (Guitarz), J.D. Garrison (Basse), Jamie Peck (Saxophone, Flute, Piano), Rick Witkowski (Guitare, Mandoline), Vanessa Campagna (Chant), Carrie Jackson (Chant)


Artiste : Soul Enema

Album : Of Clans and Clones and Clowns

Date de Sortie : 23-06-2017

Ajouté le : 27-10-2017

‘Soul Enema’ est un groupe Israélien qui est tagué métal progressif et qui vient de sortir son 2ème album studio. Pour l’occasion ils ont fait appel à des invités prestigieux de la scène progressive comme ‘Arjen Lucassen’ ou ‘Yossi Sassi’. Pas flagrant de trouver beaucoup de métal mais ce qui est certain c’est qu’ils mélangent pas mal de styles qui vont de la pop au métal en passant par le jazz, le symphonique, le rock et le psychédélique avec évidemment des influences multiples en introduisant des instruments acoustiques comme la sitare, le violon ou la flûte. Menés par la belle voix de ‘Noa Gruman’ (sans parler du registre, elle me rappelle ‘Annie Aslam’ dans son timbre), ils nous délivrent des titres tous différents les uns des autres, passant d’un ‘Oman Ra’ mélangeant Orient et Occident au progressif ‘Cannabalissimo Ltd.’. Avec ‘Spymania’, c’est un titre léger et mélodique qui flirte avec le jazz-rock très seventies. La suite continue dans la diversité jusqu’à la magnifique ballade ‘Eternam Child’ et le beau solo de guitare d’Arjen. En résumé, ce ‘Of Clans and Clones and Clowns’, de part sa diversité, est un album inclassable et si vous recherchez quelque chose de particulier en dehors de toute convention mélangeant 40 années de musique progressive, cet album devrait vous plaire...

Interprêtes

Noa Gruman (Chant), Yoel Genin (Guitare), Michael Rosenfeld (Basse, Sitare, Violon), Dor Levin (Batterie), Constantin Glantz (Claviers)


Artiste : Subterranean Masquerade

Album : Vagabond

Date de Sortie : 01-09-2017

Ajouté le : 28-10-2017

‘Subterrannean Masquerade’ est un groupe qui revendique des influences de métal progressif mais aussi de jazz, de rock progressif et qui en est à son 3ème album studio avec ‘Vagabond’. A les écouter, et malgré qu’ils soient basés aux Etats-Unis, on entend immédiatement des influences orientales et c’est normal puisque la majorité des membres sont Israéliens. On ne peut donc s’empêcher de faire un parallèle avec ‘Orphaned Land’ (‘Kobi Fahri’ était d’ailleurs intervenu dans leur précédent album) et d’ailleurs, l’introduction de ‘As You Are’ me fait penser à ‘Let the Truce Be Known’ de leurs cousins (de l’album ‘All Is One’). Néanmoins, leur style est plus proche du rock et du métal progressif tout en gardant un ancrage dans leurs racines et en utilisant différents instruments acoustiques. Par exemple, ‘Ways’ est un titre qui débute assez classiquement avec une première partie chantée à la manière des groupes de rock progressif puis s’ensuit un passage à l’accordéon qui débute par une sorte de valse musette à laquelle ils rajoutent un thème de musique juive puis le ton se durcit pour devenir plus puissant sur la fin. A noter une reprise musclée de ‘Space Odity’ de ‘David Bowie’ très réussie. En résumé, ‘Vagabond’ est une réussite totale car il mélange différents styles en restant très accessible et montre encore une fois de plus que le mélange des cultures produit souvent de très belles surprises...

Interprêtes

 Eliran Wizeman (Chant), Kjetil Nordhus (Chant), Tomer Pink (Guitare), Or Shalev (Guitare), Shai Yallin (Claviers), Golan Farhi (Basse), Matan Shmuely (Batterie)


Artiste : Drifting Sun

Album : Twilight

Date de Sortie : 01-09-2017

Ajouté le : 29-10-2017

Les Anglais de ‘Drifting Sun’ ont déjà près de 25 années d’existence mais après un long break entre 1998 et 2014, ils ont remis ça et ‘Twilight’ est leur 3ème album en 3 ans. Un album concept sur l’ambivalence entre la lumière et les ténèbres déclinée à toutes les sauces. Dès les premières notes de ‘Twilight’, on est plongé dans un univers progressif classique à la manière de groupes comme ‘Arena’ ou ‘IQ’ où les claviers prennent une place prépondérante et où l’on est embarqué dans une composition à multiples rebondissements. L’ensemble est à l’image de ce premier titre, développant un rock progressif accessible et mélodique avec des arrangements recherchés. En résumé, ‘Drifting Sun’, même s’ils n’amènent rien de nouveau au moulin de la musique progressive, sortent un très bon album sur des tempos tranquilles et paisibles qui devrait plaire à tous les fans de groupes comme entre autres, ‘Mostly Autumn’ (voir Ici), Huis (voir Ici) ou ‘Karnataka’ (voir Ici)...

Interprêtes

Peter Falconer (Chant), Mathieu Spaeter (Guitare), Pat Sanders (Claviers), Manu Michael (Basse), Will Jones (Batterie)


Artiste : Discipline

Album : Captives of the Wine Dark Sea

Date de Sortie : 07-07-2017

Ajouté le : 30-10-2017

Les Américains de ‘Discipline’ qui ont vu le jour dans les années 80, reviennent avec un nouvel album ‘Captives of the Wine Dark Sea’ qui sent bon les années 60/70 et nous rappelle les origines du rock sous toutes ces formes. D’entrée, ‘The Body Yearns’, de plus de 9 minutes, est un titre incluant plusieurs parties et typique des compositions de ‘Van Der Graaf Generator’ (qui ont d’ailleurs ressorti l’album ‘Do Not Disturb’ en 2016). Le titre suivant ‘Life Imitates Art’ nous ramène à peu près à la même époque avec le refrain qui me rappelle ‘The Walrus’ des ‘Beatles’; ‘Love Songs’ pourrait être une reprise de ces derniers et avec ‘Here There is No Soul’, c’est un peu une ambiance à la ‘Rolling Stones’. Mais le titre phare est sans conteste ‘Burn The Fire Upon The Rocks’ qui démarre dans une ambiance à la ‘Santana’ pour poursuivre avec une partie psychédélique à la ‘Pink Floyd’ (époque ‘Ummagumma’) puis une partie chantée à la ‘King Crimson’ pour finir en crescendo dans une alternance de solos guitare/claviers remarquables. Bref, ce ‘Captives of the Wine Dark Sea’ est un excellent album pour tout nostalgique du début du rock progressif remis au gout du jour et est un bon moyen pour les autres de découvrir un style qui est l’origine de pas mal de courants musicaux actuels...

Interprêtes

Matthew Parmenter (Chant, Claviers, Violon, Guitare), Chris Herin (Guitare), Mathew Kennedy (Basse), Paul Dzendzel (Batterie)


Artiste : Scardust

Album : Sands Of Time

Date de Sortie : 27-08-2017

Ajouté le : 31-10-2017

La chanteuse Israélienne ‘Noa Cruman’ ne chôme pas car après avoir participé au projet ‘Soul Enema’ (voir Ici), est dans l’aventure du dernier album de ‘Scardust’. On a l’impression qu’avec ‘Sands Of Time’, le groupe a voulu mélanger plusieurs styles du métal : l’acte 1 de ‘Sands Of Time’, ‘Overture’, nous emmène tout d’abord dans une introduction classique avec des cordes puis la batterie fait son apparition accompagnée par une chorale d’enfants et vient le tour de riffs de guitares qui se mélangent aux violons puis retour de la chorale qui accompagne un solo endiablé de guitare pour finir avec la puissance du métal soutenue par une autre chorale, cette fois avec des voix plus mûres. On est donc de plein pied dans une sorte de métal progresso-symphonique complexe et riche soutenu par des instruments classiques et qui nécessite plusieurs écoutes pour pénétrer tous les recoins de chaque titre. En conclusion, avec ‘Sands Of Time’, on pourrait les comparer à un ‘Epica’ mais, autant ce dernier possède des compositions accessibles à un grand nombre d’amateurs de métal symphonique, autant ‘Scardust’ sera limité à un certain public aimant également le style progressif...

Interprêtes

Noa Gruman (Chant), Yadin Moyal (Guitare), Yanai Avnet (Basse), Yoav Steel Weinberg (Batterie), Alex Nicola (Claviers)


Artiste : Joe Bonamassa

Album : Live At Carnegie Hall – An Acoustic Evening

Date de Sortie : 23-06-2017

Ajouté le : 01-11-2017

Après ‘Blues Of Desperation’ en 2016 (voir Ici), 2017 voit la sortie d’un live acoustique au ‘Carnegie Hall’, temple de concerts mytiques. A cette occasion ‘Joe Bonamassa’ a fait appel à des artistes du monde entier en leur laissant la place de s’exprimer sans juste les reléguer à l’accompagner. Prenons, par exemple ‘Tina Guo’, la violoncelliste chinoise qui intervient régulièrement comme par exemple avec ce passage extraordinaire sur ‘Black Lung Heartache’ (vers 3’55). Tout est donc mis en place pour un concert collectif où chacun se transcende pour que chaque titre se trouve sublimé. Bref, dans ce live, la grande force de ‘Joe Bonamassa’, c’est justement d’avoir eu l’intelligence de se fondre dans ce magnifique ensemble pour un résultat exceptionnel et ce ‘Live At Carnegie Hall – An Acoustic Evening’ est le genre de concert qui est à marquer d’une pierre blanche car il constitue tout simplement un instant unique et magique de musique allant bien au-delà des modes et des tendances pour en faire une œuvre intemporelle...

Interprêtes

Joe Bonamassa (Chant, Guitare), Tina Guo (Violoncelle, Erhu), Reese Wynans (Piano), Anton Fig (Batterie), Hossam Ramzy (Percussions), Eric Bazilian (Mandoline, hurdy-gurdy, Saxophone, Guitare, Chant), Mahalia Barnes (Choeurs), Juanita Tippins (Choeurs), Gary Pinto (Choeurs)


Artiste : Lazarus Taxon

Album : The Dragonfly Effect

Date de Sortie : 20-07-2017

Ajouté le : 02-11-2017

‘Lazarus Taxon’ est un nouveau groupe de rock progressif Brésilien créé en 2014 et qui vient de sortir son premier album studio, ‘The Dragonfly Effect’. Tout d’abord, la première impression est une qualité impressionnante pour un premier opus, que ce soit par rapport à la production, à la pochette d’album, aux vidéos liés à l’album (voir ci-dessus) ou à la recherche du thème pour le concept de l’album (quel est le rôle de l'humanité dans la destruction de notre planète. Comment pouvons-nous vivre dans un monde où toutes les ressources naturelles sont épuisées ?). Côté musique, on est dans un rock progressif assez tranquille avec des influences évidentes de ‘Pink Floyd’ et de différents groupes de progressif des 30 dernières années. Par exemple, ‘The World Is a Strange Place to Live’ est un titre très représentatif de l’influence de ‘Pink Floyd’. En résumé, ‘The Dragonfly Effect’, même si ‘Lazarus Taxon’ n’amène pas de nouveautés majeures à la sphère progressive, est un album agréable à écouter et qui devrait plaire à tous les amateurs d’albums concept de progressif aimant les atmosphères calmes et aériennes...

Interprêtes

Paulo Ghizzi (Chant, Piano, Claviers), Paulo Almeida (Guitare, Chant), Gus Duarte (Basse, Chant), Sandro Muniz (Batterie, Percussions)


Artiste : Divinity Compromised

Album : Terminal

Date de Sortie : 28-08-2017

Ajouté le : 03-11-2017

‘Divinity Compromised’ est un groupe Américain de métal progressif créé en 2009 est qui vient de sortir son 2ème album studio ‘Terminal’. D’entrée, le titre éponyme de l’album vous propulse dans du métal puissant où tout est mis en œuvre pour envoyer du lourd tout en gardant une trame mélodique accessible et le titre suivant, ‘Shelter in Place’, tout aussi puissant, amène une dimension épique et théatrale supplémentaire. Avec, ‘My Escape’, c’est le premier titre lent de l’album qui débute calmement puis monte en crescendo pour finir comme il a commencé. La suite se poursuit dans cette diversité alternant des passages avec un gros son et d’autres beaucoup plus calmes avec des mélodies accrocheuses comme ‘The Last Refugee’ ou le dernier titre ‘Saving Grace’ qui est mon titre coup de cœur de cet opus. Bref, un zeste de progressif, une grosse dose de mélodies, ‘Terminal’ est un album accessible qui devrait plaire à tous les amateurs d’un métal puissant et mélodique...

Interprêtes

Andy Bunk (Bass), Ben Johnson (Guitare, Claviers), Lothar Keller (Chant), Mike Mousel (Batterie), Jeff Treadwell (Guitare)


Artiste : Kim Seviour

Album : Recovery Is Learning

Date de Sortie : 28-07-2017

Ajouté le : 04-11-2017

‘Kim Seviour’ n’est pas une inconnue de la scène progressive puisqu’elle a été la chanteuse du groupe ‘Touchstone’ de 2009 à 2015. 2017 voit la sortie de son premier album studio ’Recovery Is Learning’ et pour l’occasion elle a fait appel à une pointure du rock progressif, en la personne de ‘John Mitchell’ qui est le guitariste, entre autres, d’Arena’ (voir Ici) et de ‘Lonely Robot’ (voir Ici). Elle nous embarque dans des compositions mélodiques et paisibles avec sa voix douce qui me fait penser à ‘Hayley Griffiths‘ de ‘Karnataka’ (c’est flagrant dans la magnifique ballade ‘Fabergé’). Bien que la majorité des titres soient basés sur de lents tempos, elle sait également accélérer le rythme avec, par exemple, ‘The Dive’. Dans ‘Where She Sleeps’, elle montre tout son talent pour une chanson intimiste où le piano est le seul instrument qui l’accompagne. Bref, avec ‘Recovery Is Learning’, ‘Kim Seviour’ nous offre un album rempli de très belles surprises qui devrait plaire à tous les amateurs de rock progressif aimant des formations comme ‘Karnataka’ ou ‘Mostly Autumn’...

Interprêtes

Kim Seviour (Chant), John Mitchell (Guitare, Basse, Piano, Claviers), Graham Brown (Batterie), Liam Holmes (Claviers)


Artiste : Anubis

Album : The Second Hand

Date de Sortie : 23-05-2017

Ajouté le : 05-11-2017

Au pays des kangourous, on est plutôt habitué à du hard-rock puissant mais il existe également d’autres artistes comme ‘Anubis’ qui perpétuent un rock progressif calmes et aérien dans les traces de ‘Pink-Floyd’. ‘The Second Hand’ est leur 4ème album studio qui raconte l’histoire d’un chef d’entreprise qui tombe dans le coma suite à une attaque cérébrale et qui se retrouve paralysé et sa seule activité à l’hôpital est de réfléchir sur sa vie professionnelle. Le thème proposé est donc une critique de notre société ou certains n’ont comme seul objectif dans la vie que d’accumuler de l’argent. On est donc plongé dans un univers ou chaque titre se suit avec des dialogues et bruitages en relation avec le thème. Musicalement, on est très proche de ‘Pink Floyd’ dès les 2 premiers titres : ‘The Second Hand’ avec son alternance entre parties calmes et envolées aériennes et ‘Fool’s Good’ et sa rythmique changeante et qui à certains endroits rappelle certains tempos d’Animals’. En résumé, même si ‘The Second Hand’ reste très classique dans l’approche, Les Australiens d‘Anubis’ poursuivent leur petit bonhomme de chemin et continuent de nous faire passer de très bons moments à l’écoute de ce dernier album qui devrait plaire à un public ayant grandi avec les ‘Floyds’...

Interprêtes

David Eaton (Chant, Guitares, Claviers), Robert James Moulding (Chant, Guitares, Percussions), Anthony Stewart (Chant, Basse), Dean Bennison (Chant, Guitares), Douglas Skene (Chant, Guitares, Sitar), Steven Eaton (Chant, Batterie, Glockenspiel)


Artiste : Threshold

Album : Legends of the Shires

Date de Sortie : 08-09-2017

Ajouté le : 06-11-2017

Parfois, en écoutant un nouvel album d’un de vos groupes favoris, ça vous déclenche l’effet ‘wahouh’ augmenté de multiples petits frissons, et là, vous vous dites peut-être que vous n’êtes pas impartial du fait que vous aviez un a priori positif. Eh bien, avec le dernier ‘Threshold’, ‘Legend of the Shires’, au fil des 1 heure et 22 minutes d’écoute, c’est ce que j’ai ressenti. Et puis, qu’importe, quand on aime, on le dit !! ‘For The Journey’ de 2014 et le live ‘Europen Journey’ sorti fin 2015 (voir Ici) m’avaient déjà fait une belle impression, mais avec ce dernier opus, c’est encore plus impressionnant et je le trouve tout simplement génial. Côté style, on pourrait comparer ‘Threshold’ à ‘Dream Theater’ (voir leur dernier album Ici) car ils mélangent différents genres entre rock et métal progressif et là, pour ma part, l’élève a dépassé le maitre. Je ne ferai pas du titre à titre car cette chronique durerait des plombes étant donné la densité de chaque composition mais je dirai simplement que tout est mis en œuvre pour nous offrir un métal progressif accessible et mélodique avec un son puissant et moderne. En résumé, les fans du groupe seront comblés et au-delà, ‘Legends of the Shires’ est un bon moyen de découvrir un genre progressif raffiné et inspiré tout en restant très accrocheur...

Interprêtes

Glynn Morgan (Chant), Richard West (Claviers), Karl Groom (Guitare), Steve Anderson (Basse), Johanne James (Batterie)


Artiste : Walter Trout

Album : We’re All In This Together

Date de Sortie : 25-08-2017

Ajouté le : 07-11-2017

Vous aimez le rock classique basé sur les 3 accords de base et sur une rythmique binaire efficace : j’ai ce qu’il vous faut, le dernier album de ‘Walter Trout’ qui après nous avoir ému aux larmes avec son opus précédent (voir Ici) a repris du poil de la bête après sa maladie et a mis à contribution son carnet d’adresses (et quel carnet !! voir ci-dessous) pour nous offrir des duos avec des artistes renommés de la sphère blues/rock. Dans ma dernière chronique, je lui avais souhaité un ‘Long Live Blues’ et on peut dire qu’avec ce nouvel album ‘We’re All In This Together’, c’est même au-delà de toute espérance : tout est mis en œuvre pour passer un moment festif avec 14 compositions simples et accrocheuses immédiatement qui vous font taper du pied en mesure. Certes, certains esprits chagrins trouveront que ces nouvelles compositions n’amènent pas de réelles nouveautés mais on ne peut pas rester de marbre devant ‘Mr. Davis’ ou ‘Crash And Burn’ pour n’en citer que 2. Bref, ce dernier album est un peu le retour à la vie de ‘Walter Trout’ (à 66 ans tout de même) qu’il fête avec une bande de copains et qui par la même occasion le partage avec son public, pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Walter Trout (Chant / Guitares), Johnny Griparic (Basse), Michael Leasure (Batterie), Sammy Avila (Claviers) + Invités : John Mayall, Joe Bonamassa, Kenny Wayne Shepherd, Sonny Landreth, Joe Louis Walker, Warren Haynes, Randy Bachman, Charlie Musselwhite, Edgar Winter, Eric Gales, Mike Zito, Robben Ford, John Nemeth, Jon Trout.


Artiste : Professor Tip Top

Album : Life Is No Matter

Date de Sortie : 08-09-2017

Ajouté le : 08-11-2017

‘Professor Tip Top’, ce sont 4 norvégiens qui ont sorti leur premier opus en 2012 et ‘Life Is No Matter’ est leur 4ème album studio. On pourrait situer leur univers entre ‘Pink Floyd’ et ‘Barclay James Harvest’, c’est-à-dire qu’ils naviguent entre du rock progressif et psychédélique avec un sens de la mélodie et une mise en avant des claviers sur lesquels les guitares électriques viennent se greffer. Après le psychédélique ‘Entrophy’ qui plante le décor avec ses nappes de claviers doublées de bruitages à la ‘Jean-Michel Jarre’, ‘Pieta Europa’ est une composition calme et mélodique avec des arpèges à la guitare me rappelant ‘BJH’ période ‘Eyes Of The Universe’. La suite est semblable à ce 2ème titre, toujours très aérien et paisible avec des solos de guitare à la ‘Gilmour’ et certainement que dans les années 70, cet album aurait fait un tabac. Bref, ce ‘Life Is No Matter’ nous ramène quelques décennies en arrière et devrait plaire à tous les amateurs de progressif de cette époque mais également à tous ceux qui aiment une pop calme et aérienne...

Interprêtes

Svein Magnar Hansen (Chant), Sam Fossbakk (Guitare, Claviers, Chant), Stein Høgseth (Basse), Charles Wise (Batterie) + Invités : David Sundby: (Batterie), Mette Mathiesen (Batterie), Sonja Otto (Claviers, Chant)


Artiste : Eluveitie

Album : Evocation II – Pantheon

Date de Sortie : 18-08-2017

Ajouté le : 09-11-2017

Avec nos amis Suisses d‘Eluveitie’, pas facile de suivre car avec leur changement de line up quasi complet en 2016 (avec la chanteuse ‘Anna Murphy’ qui est allée fonder un nouveau groupe avec des ex membres d’Eluveitie’ - Voir Ici) auquel vient s’ajouter la double casquette ‘Acoustique Celtique’ et ‘Métal Celtique’, on ne sait pas trop ce qui va nous tomber sur la tête. On se disait bien qu’Evocation I’ devait avoir une suite, car sinon, pourquoi l’avoir numéroté 1 !! Eh bien, c’est 2017 qui voit la sortie du 2ème volet de cette saga Folk. Pour tous les fans (qui sont forcément divisé en 2 catégories), c’est donc le côté soft et acoustique du groupe et par conséquent, ceux qui attendaient un opus dans le style de ‘Origins’, c’est raté. On navigue donc dans l’univers de ‘Tri Yann’ aussi bien dans les compositions que dans l’interprétation (peut-être même en plus soft, si, si, aller voir le solo de guitare de l’extra-terrestre ‘Jean-Luc Chevalier’ sur la ‘Jument de Michao’ Ici à 2mn) avec des mélodies très festives comme ‘Epona’, ‘Nantosuelta’, ‘Lvgvs’, ‘Grannos’, ‘Ogmios’ (sur l’air traditionnel Breton ‘Tri Martolod’) ou ‘Taranis’. De courtes compositions instrumentales s’intercalent et chaque titre est un hommage à une divinité. On peut également saluer le chant chaleureux et profond de ‘Fabienne Erni’ qui a réussi à s’intégrer parfaitement dans ce nouveau line-up comme par exemple dans le magnifique ‘Artio’. En résumé, avec ce ‘Evocation II – Pantheon’, ‘Eluvietie’ nous propose un album d’une grande qualité et très varié qui devrait toucher un public relativement large amateur de Folk Celtique...

Interprêtes

Jonas Wolf (Guitare), Matteo Sisti (Flûte Irlandaise, Cornemuse, Mandole), Nicole Ansperger (Violon), Alain Ackermann (Batterie), Chrigel Glanzmann (Chant, Flûte Irlandaise, Mandole, Cornemuse, Bodhran), Fabienne Erni (Chant, Harpe Celtique, Mandole), Kay Brem (Basse), Michalina Malisz (Vielle à Roue), Rafael Salzmann (Guitare)


Artiste : Kari Rueslåtten

Album : Silence Is The Only Sound

Date de Sortie : 25-08-2017

Ajouté le : 10-11-2017

La soprano ‘Kari Rueslåtten’ qui a été à l’origine de la tendance métal doom dans les années 90 et qui a été l’inspiratrice de groupes de métal symphonique renommés comme ‘Nightwish’, après un long break dans les années 2000, est revenue à la scène depuis quelques années et sort un nouvel album studio ‘Silence Is The Only Sound’. Sa musique se caractérise par une mélancolie typique des pays nordiques et sa voix douce et cristalline renforce cette atmosphère intime et fragile qui touche l’auditeur comme dans le magnifique ‘Silence Is The Only Sound’, titre très dépouillé où elle remplit tout l’espace. Tous les titres sont très accessibles avec de très belles mélodies composées par ‘Jostein Ansnes‘ qui accrochent dès la première écoute. En résumé, avec ce dernier album, Kari continue de nous enchanter avec ses magnifiques chants Norvégiens et ‘Silence Is The Only Sound’ est un album d’une excellente qualité, destiné au grand public...

Interprêtes

Kari Rueslåtten (Chant), Jostein Ansnes (Guitare), Richard Turvey (Piano, Claviers), Steve Pilgrim (Batterie), Martyn Campbell (Basse), Øyvind Engen (Violoncelle)


Artiste : Neil Young

Album : Hitchhiker

Date de Sortie : 08-09-2017

Ajouté le : 11-11-2017

En écoutant ‘Pocahontas’, je me disais bien que ce titre me disait quelque chose et puis j’ai ressorti mes vieux 33 tours et je suis tombé sur ce court live d’anthologie de ‘Neil Young’, ‘Rust Never Sleeps’ (avec le groupe ‘Crazy Horse’) où ‘Sail Away’ trônait en bonne place et ‘Sedan Delivery’ faisait office de hard de l’époque. Avec ‘Hitchhiker’, ‘Neil Young’ continue de ranger son grenier où il retrouve des pépites dont certaines n’ont jamais vues le jour dans des albums studio et d’autres ont été réenregistrées plus tard (comme ‘Hitchhiker’ dans ‘Le Noise’), mais en les réinterprétant dans leur version acoustique originale en s’accompagnant uniquement de sa guitare et de son harmonica. Les fans ont même droit à 2 magnifiques inédits, ‘Hawaï’ et ‘Give Me Strength’ qui nous renvoient quelques décennies en arrière. En résumé, même si l’on en connaissait certains, tous ces titres retentissent avec une intensité toute particulière car pour moi, même si Neil a rajouté par la suite divers arrangements dans ses chansons, rien ne pourra être aussi fort que ces versions épurées qui dégagent toute la réelle authenticité de ce grand artiste...

Interprêtes

Neil Young (Chant, Guitare, Harmonica)


Artiste : Andrew Chapman a.k.a. JoJo

Album : Well, It’s About Time !

Date de Sortie : 18-08-2017

Ajouté le : 12-11-2017

Une bande de copains qui se reforme après 45 ans pour le plaisir de jouer ensemble et de jouer du bon blues rock qu’ils n’ont pas eu trop l’occasion de faire dans les années 70 et qui, cerise sur le gâteau, enregistre un album, ça fait dresser l’oreille. ‘Well, It’s About Time !’ contient 13 compositions de blues rock classiques toutes très différentes les unes des autres. Le titre original ‘That’s the Kind of Day I Had Today’ ouvre le bal avec une mélodie qui accroche de suite dans la grande tradition du blues/rock des années 70 ; s’ensuit ‘Face Of Love’, plus rock dans un esprit country et ‘Still Got a Message’ amène un côté soul. On revient à la country avec la belle ballade ‘You’ve Got a Lover’ et ‘The Fit & The Feel’ ressemble à certaines rengaines des ‘Beatles’ avec sa rythmique marquée. Bref, cet album d’Andrew Chapman’ nous replonge quelques décennies en arrière avec des titres qui sentent bon l’authenticité de ces périodes où le blues rock prenait son envol...

Interprêtes

Andrew Chapman (Chant), Terry Wilson (Basse, Guitare, Claviers), Tony Braunagel (Batterie), Willie Ornelas (Batterie), Jim Christie (Batterie), John Bundrick (Claviers), Jeff Paris (Claviers), Billy Watts (Guitare), James Pennebaker (Guitare), Teresa James (Claviers, Choeurs), Shake Russell (Choeurs)


Artiste : Johnny Oskam

Album : In My Shadow

Date de Sortie : 14-03-2017

Ajouté le : 13-11-2017

Après ‘Andrew Chapman’, je reviens sur le nouvel album d’un jeune artiste, ‘Johnny Oskam’, sorti en début 2017, ‘In My Shadow’. Dans les traces d’artistes de rock des années 60/70 aussi variés que ‘Led Zeppelin’ ou ‘Jimi Hendrix’, il perpétue un style de musique entre blues, rock et hard-rock avec un excellent feeling aussi bien dans son chant que dans son jeu de guitare. Avec ‘Badlands’, entre rock et hard-rock, l’influence de ‘Led Zep’ est évidente, puis vient ‘Deep In My Bones’ qui est plus dans la lignée de groupes comme les ‘Doors’. Avec ‘Turn The Key’, c’est un style hard-rock beaucoup plus récent avec une recherche dans les harmonies vocales et ‘Hold Your Tongue’ est un titre plus primaire avec un tempo qui vous fait taper du pied. Bref, ‘Johnny Oskam’, du haut de ces 22 ans, possède déjà une palette impressionnante de styles différents qui lui permet de nous offrir un album très varié qui devrait plaire à tous les amateurs naviguant entre blues, rock et hard-rock...

Interprêtes

Johnny Oskam (Chant, Guitare), Katin Burns (Batterie), Marc Encebo (Basse), Kyle Schafer (Claviers)


Artiste : Karen Lovely

Album : Fish Outta Water

Date de Sortie : 17-06-2017

Ajouté le : 14-11-2017

‘Karen Lovely’ est plus connue aux Etats-Unis pour avoir été nominée plusieurs fois aux ‘Blues Music Awards’. Elle sort en 2017, son 4ème album studio ‘Fish Outta Water’ avec un nombre impressionnant d’invités. Son style est 100% blues avec des compositions originales où le soul de sa voix fait merveille. D’entrée, on est plongé dans la fin des années 50 avec le titre éponyme de l’album qui fait penser à ‘Peggy Lee’ et sa chanson ‘Fever’ qui a fait le tour du monde où l’on ne peut pas s’empêcher de claquer des doigts. Avec ‘Under In The Midnight Sun’, on continue dans ce style blues des sixties avec une mélodie classique mais efficace. La suite est à l’image de ce début avec des compositions qui donnent l’impression d’être en pays de connaissance et Karen nous démontre dans chaque interprétation ce feeling dans la voix qui en fait une grande dame du blues. En résumé, ‘Karen Lovely’ continue de nous enchanter et ce ‘Fish Outta Water’ devrait plaire, non seulement à tous les amateurs de bon blues mais également à un public plus large car tous les titres sont très accessibles...

Interprêtes

Karen Lovely (Chant), Rick Holmstrom (Guitare), Doug Pettibone (Guitare), Taras Prodaniuk (Basse), Matt Tecu (Batterie), Al Bonhomme (Guitare, Mandoline), Ben Rice (Guitare), Eamon Ryland (Guitare), Skip Edwards (Orgue Hammond), Phil Parlapiano (Orgue Hammond, Piano), Sasha Smith (Wurlitzer, Piano), DJ Bonebrake (Marimba), Alan Mark Lightner (Batterie, Congas), Dave Ralicke (Saxophone), Eric Gorfain (Violon), Richard Dodd (Violoncelle), Eric Corne (Choeurs, Harmonica, Guitare)


Artiste : RPWL

Album : A New Dawn (Live)

Date de Sortie : 14-07-2017

Ajouté le : 15-11-2017

Après le live ‘RPWL - Plays Pink Floyd’s ‘The Man and the Journey’ en 2016 (voir Ici), ‘RPWL’ sort en 2017 un DVD et un CD qui est un véritable spectacle enregistré fin 2015 et dont les compositions sont tirées de leur 2 derniers albums concept ‘Beyond Man And Time’ et ‘Wanted’ sauf pour le dernier titre que je considère comme étant leur hymne ‘A Hole In The Sky’ et qui était dans leur premier album de 2000. En effet, on peut parler de spectacle car la formation Allemande a fait appel à une cinquantaine d’artistes figurants pour une mise en scène sortant de l’ordinaire avec décors et costumes d’époques. C’est vrai que ‘Yogi Lang’ était déjà coutumier du fait avec les différentes tournées comme ‘Beyond Man And Time’ où il arborait plusieurs costumes différents pendant le concert. Côté musique, tous les fans de ‘RPWL’ ne seront pas déçus et la formation habituelle est renforcée par des chœurs avec 3 chanteuses ce qui accentue la ressemblance avec ce qu’a pu faire ‘David Gilmour’ depuis les années 90. On est donc plongé dans l’atmosphère de ce groupe qui s’est fait une réputation en faisant des covers de ‘Pink-Floyd’ mais qui a su dans les dix dernières années se forger son propre style même s’ils se rapprochent dans les parties instrumentales de l’ambiance psychédélique ‘Floydienne’ avec les somptueux solos de guitare de ‘Karlheinz Wallner’. Bref, Spotify nous offre le son de ‘A New Dawn’ pour nous faire une idée de ce qui nous attend, mais si vous êtes fans de ‘RPWL’ ou même pour ceux qui voudraient découvrir ce groupe, l’image du DVD est essentielle pour rentrer complètement dans ce spectacle musical unique...

Interprêtes

Yogi Lang (Chant, Claviers), Karlheinz Wallner (Guitares), Marc Turiaux (Batterie), Markus Jehle (Claviers), Werner Taus (Basse) + Invités


Artiste : Mausoleum Gate

Album : Into a Dark Divinity

Date de Sortie : 08-09-2017

Ajouté le : 16-11-2017

‘Mausolueum Gate’ est une formation Finlandaise créée à la fin des années 2000 et qui vient de sortir un 2ème album studio ‘Into a Dark Divinity’. D’entrée, avec ‘Condemned to Darkness’, on se croirait revenu quelques décennies en arrière avec les pionniers du hard-rock et les premières longues compositions à la ‘Deep Purple’ où les orgues hammond et MiniMoog s’en donnaient à cœur joie. La diction de ‘V.-P Varpula’ me rappelle ‘Ian Anderson’ dans ‘Too Old to Rock 'N' Roll: Too Young to Die’ et avec ‘Apophis’, le chant est grave et théatral ce qui accentue l’ambiance pesante de la première partie pour finir dans une accélération où ‘V.-P Varpula’ sait également montrer de la puissance dans les aigües. Le clou de l’album est le dernier titre ‘Into a Dark Divinity’, de plus de 10 minutes qui et un long crescendo mélodique où les instruments électriques prennent petit à petit le pas sur les instruments acoustiques pour finir calmement avec quelques notes de guitare sèche. En résumé, avec ce nouvel album, ‘Mausoleum Fate’ renoue avec un style qui devrait plaire à tous les amateurs de rock et de hard-rock des années 70...

Interprêtes

Count L.f. (Guitare), Kasperi Puranen (Guitare), Oscar Razanez (Batterie), V.-p Varpula (Chant), Wicked Ischanius (Basse)


Artiste : Tom Doncourt

Album : House in the Woods

Date de Sortie : 28-07-2017

Ajouté le : 17-11-2017

‘Tom Doncourt’ est un claviériste Américain qui sort son 3ème album ‘House in the Woods’ et qui a participé à plusieurs projets dont le groupe ‘Cathedral’ qui est connu pour faire un rock progressif des années 70 avec l’utilisation d’instruments électroniques comme le Mellotron qui permet à l’aide d’un clavier de lire des sons sur des bandes magnétiques. Avec ce dernier opus, il faut être ouvert à une musique à la limite de l’expérimental où Tom nous fait voyager à travers des sonorités mélangeant du classique et du contemporain avec des influences multi culturelles. Le chant de ‘Kristin Slipp’ amène un côté aérien et hypnotique qui accentue cette impression d’être en apesanteur à l’écoute des 11 titres qui demandent un certain temps pour pénétrer cet univers particulier. Bref, ‘Tom Doncourt’ continue comme un défricheur de nouveaux espaces sonores à nous offrir des compositions sortant de l’ordinaire et qui seront certainement limitées à un public averti...

Interprêtes

Tom Doncourt (Claviers), Kristin Slipp (Chant), Mattias Olsson (Batterie), Chuck Bernklau (Basse), Rudy Perrone (Guitare)


Artiste : Pi Mezon

Album : A Lone

Date de Sortie : 07-07-2017

Ajouté le : 18-11-2017

C’est encore un groupe Finlandais qui sort son premier album ‘A Lone’. Il n’est pas facile de leur coller une étiquette car ‘Pi Mezon’ mélange des styles progressifs assez différents qui vont de la pop, au métal en passant par du psychédélique ou du rock. Le premier titre ‘Echo Images’ est un morceau calme et mélancolique très atmosphérique. S’ensuit ‘The Puppet’, plus rock avec une rythmique bien marquée par les percussions et un refrain très mélodique. Avec ‘One of the Others’, passé l’introduction rageuse des riffs de guitares, la suite est dans un registre beaucoup plus pop avec un magnifique solo de guitare puis le piano qui prend le relais jusqu’à la fin pour terminer dans une nappe de synthé. La suite est aussi variée que ce début avec de belles mélodies et une bonne alternance entre les parties chantées où ‘Jarkko Maula’ adapte sa voix au style du titre et entre les parties instrumentales riches et travaillées. A noter les 2 derniers titres qui n’en font qu’un pour plus de 12 minutes qui résument parfaitement l’album. Bref, ‘Pi Mezon’ est une très bonne surprise 2017 et ce ‘A Lone’ devrait plaire à tous les amateurs de musique progressives aimant la diversité...

Interprêtes

Ilja Koslonen (Guitare, Basse, Choeurs), Jarkko Maula (Chant), Sami Ratilainen (Batterie) + Invités : Henri Norppa (Piano), Peetu Makkonen (Flute, Saxophone), Petri Tarvainen (Choeurs)


Artiste : Medea

Album : Northern Light

Date de Sortie : 01-09-2017

Ajouté le : 19-11-2017

A la manière d’un ‘Arjen Lucassen’, ‘Henry Meeuws’, également Hollandais, écrit des opéras rock progressifs et symphoniques et, avec ‘Northern Light’, c’est son 3ème album sous le nom ‘Medea’. En parallèle, il participe également au projet ‘Casual Silence’ en tant que claviériste. Le nouvel opéra rock raconte un vieux conte religieux de la Laponie sur la vie éternelle (voir Ici). Il a donc fait appel à différents artistes de la scène rock et chaque personnage est interprété par un chanteur attitré. Côté style, c’est du rock progressif classique et très accessible : passé l’introduction instrumentale épique et symphonique ‘Aurora Overture’, ‘The Oldest Lake’ est une ballade acoustique et ‘Wise Mans Invitation’ nous emmène dans une atmosphère à la ‘Dream Theater’ ou les instruments classiques piano et violons côtoient la guitare électrique. Globalement, tous les titres sont très mélodiques avec une mise en scène à l’image d’une pièce de théâtre où les acteurs interagissent comme dans ‘Souls of a Kind’ et ses magnifiques harmonies vocales. En résumé, avec ce dernier album, ’Henry Meeuws’ nous offre un opéra rock rempli de belles mélodies accessibles interprétées par des chanteurs de grande qualité et ‘Northern Light’ devrait plaire à tous les amateurs d’un rock progressif symphonique aimant les albums concept...

Interprêtes

Henry Meeuws (Guitare, Claviers, Piano) + Invités : Igor Koopmans (Batterie), Frank de Groot (Basse), Ernst Le Cocq d'Armandville (Chant : Tristan), Joss Mennen (Chant : Vegard), John 'Jaycee' Cuijpers (Chant : Dr. Crottet), Sandra Peeters (Chant : Marylin), Rob Laarhoven (Chant : Mr. Hallgrim), Medea Children Choir (Choeurs : Childsoldiers), Josien Obers (Choeurs)


Artiste : Rian

Album : Out of the Darkness

Date de Sortie : 28-07-2017

Ajouté le : 20-11-2017

Décidément, les pays Nordiques n’en finissent plus de nous faire découvrir de nouveaux groupes car ce sont maintenant les Suédois de ‘Rian’ qui viennent de sortir leur premier album ‘Out of the Darkness’. A l’image de formations comme ‘The Nights’ (voir Ici) ou ‘One Desire (voir Ici), ils nous proposent près de 50 minutes de bon hard mélodique avec des titres accrocheurs qui vous entrent immédiatement dans la tête. Pour cela, ils ont fait appel à ‘Daniel Flores’ qui est bien connu dans la profession comme batteur (dernier groupe ‘The Murder of My Sweet’), ingénieur du son et producteur. Tout est mis en œuvre pour passer un bon moment à l’écoute de titres comme ‘Out of the Darkness’, ‘In a Dream’ ou ‘Time of your Life’ qui rappellent le hard-rock des années 80 entre ‘Toto’ et ‘Def Leppard’. Bref, même s’ils n’amènent pas de réelles nouveautés, les Suédois de ‘Rian’ sortent un premier album qui devrait ravir tous les fans de hard mélodique et ce ‘Out of the Darkness’ est à consommer sur place et sans modération...

Interprêtes

Richard Andermyr (Chant, Guitares), Jan Johansson (Batterie), Jonas Melin (Basse)


Artiste : Temperance

Album : Maschere – A Night at the Theater (Live)

Date de Sortie : 08-09-2017

Ajouté le : 21-11-2017

‘Temperance’ est un groupe Italien de métal symphonique qui a déjà 3 albums studio à son actif et qui s’est fait connaître en faisant entre autres des premières parties de ‘NIghtwish’ ou ‘Epica’. Surfant sur la vague faite par leurs ainés, ils sortent en 2017 un live enregistré dans un théatre, le ‘Teatro Sociale’ d’Alba en Italie. Pour l’occasion, ils ont fait appel à un chœurs et un ensemble de cordes pour renforcer le coté épique de leurs compositions qui ont déjà à la base des touches mélodiques transalpines. Avec le double CD, ce sont les 20 titres du concert qui se succèdent sur un train d’enfer avec des musiciens au top de leur forme et on peut souligner la prestation remarquable du duo au chant ‘Chiara Tricarico’ et ‘Marco Pastorini’ car peu de groupes de métal symphonique peuvent se targuer d’une telle complicité. Impossible de citer tous les titres, mais franchement, il n’y a pas de temps mort et on a même droit, comme dans nos anciens concerts d’antan à un solo de batterie et un titre où le bassiste s’en donne à cœur joie (‘Bass Solo’). Bref, ce live qui existe également en DVD est un album très réussi où ‘Temperance’ maîtrisent leur sujet de bout en bout et ‘Mashere’ devrait plaire à tous les amateurs de métal symphoniques aimant des groupes comme ‘Epica’ ou ‘Delain’...

Interprêtes

Chiara Tricarico (Chant), Marco Pastorini Guitare, Chant), Luca Negro (Basse), Alfonso Mocerino (Batterie)


Artiste : Darusso

Album : Alternativa

Date de Sortie : 01-09-2017

Ajouté le : 22-11-2017

‘Anton Darusso’ aussi connu pour sa participation au groupe de power métal ‘Wings Of Destiny’, vient de sortir son 2ème album studio. Dans ‘Alternativa’, il n’est pas question de power métal mais plutôt de rock mélodique qui dans certains titres pourraient être comparé à ‘Brian Adams’ car, bien que le début de l’album présente des titres puissants, la deuxième partie montre également des compositions plus calmes comme ‘Crash and Burn’, ‘Memories of You’ ou encore le magnifique ‘Sorry’ ou il partage le chant avec ‘Xenia’. En résumé, avec ‘Alternativa’, ‘Darusso’ sort un album très varié avec des titres très accessibles dans la grande tradition du rock des années 80...

Interprêtes

Anton Darusso (Chant, Claviers), Marco Castro (Guitare, Claviers, Batterie), Esau Silva (Basse), Sasha Stone (Guitare) + Invités : Xenia (Chant), Maf e Tulá (Chant)


Artiste : Martina Edoff

Album : We Will Align

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 23-11-2017

Après ‘Unity’ sorti en 2015 (voir Ici), la Suédoise ‘Martina Edoff’ vient de sortir son 3ème album studio ‘We Will Align’ en continuant à nous offrir du bon hard-rock puissant avec des compositions simples et efficaces qui vous accrochent dès la première écoute. Pour ce dernier opus, elle a fait appel à des pointures du hard-rock, comme ‘Jona Tee’ (H.E.A.T.) qui est à la production et qui a co-écrit certains titres. Sa voix est toujours au rendez-vous, puissante dans les compositions énergiques et chaleureuses dans les plus calmes. On peut également noter un très beau travail d’harmonies vocales et elle a su s’entourer de musiciens talentueux qui lui déroule le tapis rouge. Et s’il ne fallait retenir qu’un titre, je dirais, ‘Tuth Came Knocking’ avec une rythmique entraînante ; s’il ne vous fait pas taper du pied, c’est que vous n’êtes pas fait pour cet album, sinon, pour les autres, foncez écouter ce dernier opus ‘We Will Align’ de ‘Martina Edoff’...

Interprêtes

Martina Edoff (Chant), Stefan Bergström (Guitare), Jona Tee (Keyboards, Guitare), Nalle Påhlsson (Basse), Björn Höglund (Batterie), Dave Dalone (Guitare)


Artiste : Kaipa

Album : Children Of The Sounds

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 24-11-2017

‘Kaipa’ est un groupe des années 70 qui a connu une longue séparation jusqu’à 2002 où ils se sont reformés pour sortir à peu près 1 album tous les 2 ans et ‘Children Of The Sounds’ est le 13ème album studio des Suédois. Ils continuent à nous offrir du progressif entre folk et rock toujours très mélodique dans la lignée de groupes comme Yes’ ou ‘Kansas’. ‘Hans Lundin’ est le rescapé de la formation initiale et il s’est entouré d’artistes qui officient dans d’autres groupes comme ‘Morgan Ågren’ et ‘Jonas Reingold’ de ‘Karmakanic’ (voir Ici). Autant vous prévenir, pour ceux qui sont allergiques aux longs développements, vous pouvez zapper cet opus car les 5 titres nous proposent près d’une heure de musique. Avec ‘Childen Of The Sounds’, le style est toujours fidèle à ce qu’ils ont pu sortir dans le passé, c’est-à-dire qu’ils naviguent dans un univers progressif conventionnel et j’en entends déjà critiquer ce manque de prise de risque. Pour ma part, je préfère voir le verre à moitié plein car, il y a bien une chose que l’on ne peut pas leur reprocher, c’est justement de maîtriser complètement leur sujet et beaucoup de groupes aimerait avoir ce niveau de qualité. Bref, avec ce dernier album, ‘Kaipa’ nous offrent encore un très bon album qui devrait plaire à tous les amateurs de rock progressif des années 70 aimant les longues compositions...

Interprêtes

Hans Lundin (Claviers, Choeurs), Aleena Gibson (Chant), Patrik Lundström (Chant), Jonas Reingold (Basse), Morgan Ågren (Batterie), Per Nilsson (Guitares) + Invité : Elin Rubinsztein (Violon)


Artiste : H.E.A.T.

Album : Into The Great Unknown

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 25-11-2017

Hasard du calendrier, après le dernier album de ‘Martina Edoff’, c’est au tour des Suédois de ‘H.E.A.T.’ de sortir le même jour ‘Into The Great Unknown’. Le premier titre ‘Bastard Of Energy’ laisse augurer un opus dans un style hard-rock énergique mais la suite nous dévoile d’autres visages de ce groupe : ‘Redefined’ reste dans un registre rock mais l’utilisation des claviers le rend plus soft et ‘Shit City’ avec son refrain entêtant et son mid-tempo nous fait nous balancer au rythme de batterie pour en faire un morceau festif. Avec ‘Eye of the Storm’, c’est une ballade puissante par excellence et ‘We Rule’ me fait penser au style théâtral de ‘Queen’ ; quant au titre éponyme de l’album, il nous offre plus de 7 minutes entre rock et hard-rock puissant avec une rythmique et un refrain à la manière de ‘Def Leppard’. Bref, avec ce ‘Into The Great Unknown’, ’H.E.A.T.’ nous proposent un album varié destiné à tous les amateurs ouverts à des styles allant de la pop au hard-rock et aimant les mélodies accessibles...

Interprêtes

Erik Grönwall (Chant), Dave Dalone (Guitare), Jimmy Jay (Basse), Jona Tee (Claviers), Crash (Batterie)


Artiste : Whitewater

Album : Universal Medium

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 26-11-2017

‘Whitewater’ est un groupe de 2 Anglais que je ne connaissais pas et qui vient d’apparaître sous Spotify avec leur dernier album ‘Universal Medium’ qui est le 4ème enregistrement studio. Leur style s’appuie sur des claviers omniprésents dans une ambiance atmosphérique et on pourrait les situer entre ‘Pink-Floyd’ et ‘Anathema’. ‘Light of Day’ ouvre le bal avec un son aérien basé sur l’alternance de 2 notes qui en font un titre assez linéaire. Suit ‘The Soldier and the Poet’ qui continue dans le même style et ‘Second Fade Away’ qui est composé de 2 titres, introduit une guitare acoustique pour la partie 1 et une guitare électrique pour la 2ème. Avec ‘Filtered Haze’, on frise l’expérimental avec une composition instrumentale de plus de 9 minutes et le clou de l’album est le dernier titre ‘Moon Pull’ de 13 minutes qui résume bien l’ensemble avec cette ambiance nonchalante du début à la fin. En résumé, ce ‘Universal Medium’ est particulièrement destiné à un public d’avertis qui apprécient la musique atmosphérique développant de longs titres aux ambiances lentes mais peut, pourquoi pas, être utilisé comme musique de relaxation après une bonne journée de travail par un public plus large...

Interprêtes

Stuart Stephens (Chant, Guitare, Claviers), Paul Powell (Batterie) + Invités : Mike Kershaw (Chant), Clare Stephens (Choeurs)


Artiste : Orestea

Album : Elements

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 27-11-2017

Entre rock et métal, ‘Orestea’ est un groupe Anglais qui vient de sortir son premier album studio ‘Elements’. 10 compositions pour 39 minutes, chaque titre est donc formaté pour la radio avec des durées entre 3 et 4 minutes. On navigue entre des titres énergiques où les parties électro laissent vite la place à un son puissant et d’autres beaucoup plus calmes comme les 2 ballades ‘Gateway’ et ‘Burning Bridges’. De façon générale, les mélodies sont accrocheuses et ‘Lisa Avon’ a un registre qui lui permet de moduler sa voix comme dans ‘Elements’ où elle alterne puissance et douceur. Bref, avec ce premier album, ‘Orestea’ nous montre déjà qu’ils maitrisent complètement leur sujet et ‘Elements’ nous offre un son rock moderne et puissant qui devrait plaire à un public amateur de rock énergique et mélodique...

Interprêtes

Lisa Avon (Chant), Lloyd Wilson (Guitare), Mike Quinn (Basse), Johno Madgwick (Guitare), Will Crozier (Batterie)


Artiste : Persona

Album : Metamorphosis

Date de Sortie : 15-09-2017

Ajouté le : 28-11-2017

‘Metamorphosis’ est la 2ème contribution du groupe Tunisien de métal symphonique ‘Persona’ dont j’avais chroniqué le premier album (voir Ici). Avec ce dernier opus, ils ont considérablement durci leur style et cette ‘Métamorphose’ commence par la chanteuse ‘Jelena Dobric’ dont sa voix extrême côtoie de plus en plus sa voix chantée. Par exemple, dans ‘The Omen of Dawnfall’, le groupe mélange des parties mélodiques mélancoliques avec d’autres beaucoup plus agressives. De façon générale, les compositions sont plus abouties et plus recherchées avec des ruptures de rythme et de style qui les rendent beaucoup moins accessibles que celles du premier opus mais qui en contrepartie les rendent beaucoup plus riches et qui par conséquent demandent plusieurs écoutes pour les apprivoiser. Il faut donc aimer les grands écarts comme par exemple dans ‘Prologue’ où l’introduction baroque au clavecin laisse place au chant guttural et tout ceci dès les 30 premières secondes. En résumé, avec ce 2ème album, ‘Persona’ a su prendre des risques quitte à se couper d’un certain public mais ce ‘Metamorphosis’ montre définitivement toute l’ambition de ce groupe qui a su se forger sa propre identité de style en sortant de sa zone de sécurité...

Interprêtes

Jelena Dobric (Chant), Melik Melek Khelifa (Guitare), Yosri Ouada (Guitar), Youssef Aouadi (Batterie), Walid Bessadok (Claviers), Nesrine Mahbouli (Basse)


Artiste : The Longing

Album : Tales of Torment

Date de Sortie : 29-09-2017

Ajouté le : 29-11-2017

‘The Longing’ est un groupe Américain qui vient de sortir son 2ème album studio ‘Tales of Torment’ autour de contes vus du côté des méchantes sorcières et des vilains bandits, tout un programme !! Côté style, pas facile de les mettre dans une case bien précise car ils mélangent de belles mélodies avec la puissance du métal. C’est la chanteuse ‘Laura Bradley’ qui est à l’origine de cette formation et qui est également la compositrice. Dès les premiers titres, le ton est donné par les riffs de guitare mais les parties chantées sont beaucoup plus soft et mélodiques comme par exemple ‘Melting Down’ et son refrain classique et accrocheur dès la première écoute qui le rend facile d’accès. A noter la reprise musclée de ‘Bob Dylan’, ‘Make Your Feel My Love’ et l’Ave Maria’ de ‘Shubert’ électrisé pour l’occasion et où Laura nous dévoile tout son talent dans un registre classique. En résumé, avec ce 2ème album, les Américains de ‘The Longing’ nous offrent des compositions mélodiques et accessibles qui devraient toucher un public assez large amateur de rock et métal symphonique...

Interprêtes

Laura Bradley (Chant, Piano), Michael Wallace (Basse), Tom Plumb (Batterie), John Huldt (Guitare), Sean Maier (Guitare)


Artiste : Lilly Hiatt

Album : Trinity Lane

Date de Sortie : 25-08-2017

Ajouté le : 30-11-2017

‘Lilly Hiatt’ est une auteure-compositrice-interprète qui est retournée vivre à ‘Nashville’ dans un endroit nommé ‘Trinity Lane’ et elle a tout simplement intitulé son dernier album du même nom car c’est là qu’elle s’est isolée pour en écrire toutes les compositions. A la manière d’un ‘Bob Dylan’ ou d’un ‘Neil Young’, elle décrit tout simplement sa vie avec tous ses épisodes qui ressurgissent comme par exemple ‘Imposter’ qui raconte la difficulté qu’a eu son père pour l’élever suite au suicide de sa mère quand elle avait un an. L’écriture de cet album a été pour elle une sorte de thérapie pour guérir de ses vieux démons. Côté style, on navigue entre rock, blues et country avec forcément, compte tenu des sujets abordés, une émotion toute particulière qui transpire de chaque titre et qui vous emporte pour peu que vous entriez dans son univers. A certains endroits, elle me fait penser à certaines compositions de ‘Fleetwood Mac’ comme dans ‘Records’ ou ‘Rotterdam’. En résumé, avec ‘Trinity Lane’, ‘Lilly Hiatt’ se met à nue et nous offre son album le plus authentique qui va au-delà de la musique pour en faire tout simplement un témoignage poignant sur sa vie...

Interprêtes

Lilly Hiatt (Chant, Guitare), John Condit (Guitare), Robert Hudson (Basse), Allen Jones (Batterie) + Invités : Michael Trent (Choeurs, Claviers, Guitare, Harpe, mandoline), Shovels & Rope (Choeurs), Andy Dixon (Lap Steel), Josh Kaler (Pedal Steel)


Artiste : Dan Reed

Album : Confessions

Date de Sortie : 15-09-2017

Ajouté le : 01-12-2017

‘Dan Reed’ est un multi-instrumentiste Anglais qui sort son 4ème album studio ‘Confessions’ et qui pour l’occasion a chanté et joué tous les instruments avec quelques apparitions d’autres artistes pour des parties de guitare. Avec ce dernier opus, contrairement au style rock de son groupe ‘Dan Reed Network’, il nous emmène dans un univers calme, je cite : ‘A une époque où nous sommes de plus en plus divisés sur les questions politiques, économiques, environnementales et sociales, il était important d'essayer d'écrire de nouvelles chansons qui calment dans ces temps compliqués et nous inspirent et nous apportent du réconfort’. On est donc dans un style doux et mélancolique entre ‘Chris de Burgh’ et ‘Chris Rea’. Bref, même s’il n’amène pas une très grande variété dans ses titres, ce ‘Confessions’ est un album à savourer confortablement pour une petite séance de relaxation...

Interprêtes

Dan Reed (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invités : Geoff Tyson (Guitare), Martin Tidmarsh (Guitare), Rob Daiker (Guitare)


Artiste : Airbound

Album : Airbound

Date de Sortie : 15-09-2017

Ajouté le : 02-12-2017

Retour dans un style AOR ou hard-rock mélodique avec ‘Airbound’ qui est un groupe Italien qui sort son premier album éponyme du nom du groupe. Comme souvent dans ce genre d’opus, la recette est bien rodée pour offrir des titres à consommer sur place qui vous accrochent dès la première écoute. On enchaîne donc des titres énergiques comme ‘Have A Good Time’, ‘The Sun Tomorrow’ ou ‘She’s A Girl’, d’autres plus popisants comme ‘You Live and You Learn’, ‘Don’t Fade Away’ ou ‘Seven Seas’ et enfin des ballades puissantes comme ‘Till The End’ ou ‘Wasted World’. Pour résumer, ‘Airbound’ a tous les ingrédients pour nous offrir un bon album d’AOR et devrait plaire à tous les amateurs de bon hard-rock mélodique...

Interprêtes

Tomás Borgogna Ugarteburu (Chant), Lorenzo "Fudo" Foddai (Guitare, Choeurs), Angelo "NgL" Sasso (Basse, Choeurs), Alessandro Broggi (Claviers, Piano, Choeurs), Riccardo "DrumBeater" Zappa (Batterie)


Artiste : Black Country Communion

Album : BCCIV

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 03-12-2017

Revenus d’on ne sait où pour notre plus grand plaisir, le duo ‘Glenn Hughes’ et ‘Joe Bonamassa’ remettent ça avec ce 4ème album ‘BCCIV’. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces deux-là, c’est de la dynamite en barre !! C’est parti pour 1 heure pile de bon hard-rock des années 70 avec un son bien lourd qui vous remplit les oreilles et qui fait un bien fou. Tout d’abord, Glenn, à 65 ans, se porte comme un charme et nous assène un chant comme s’il en avait 20 et pour les nostalgiques, écoutez ‘The Cove’ qui nous fait remonter à un certain ‘Made In Europe’ avec ‘Mistreated’. Quant à Joe, si vous restez indifférent aux différents solos de guitare (écoutez ‘Awake’), c’est que vous n’êtes définitivement pas fait pour ce genre de musique. On ne peut être qu’admiratif par autant de fougue et devant cette volonté toujours intacte de jouer ensemble et de mettre leurs tripes sur la table à chaque seconde comme si leur vie en dépendait. Et quand on pense que ces 10 morceaux ont été composé par nos deux extra-terrestres en une quinzaine de jours et enregistrés en une semaine, on se dit que c’est peut-être la clé de cette potion magique. Bref, pour faire court, comme disait un certain ‘JJG’, ’Quand La Musique est Bonne’...

Interprêtes

Glenn Hughes (Chant, Basse), Derek Sherinian (Claviers), Jason Bonham (Batterie), Joe Bonamassa (Chant / Guitares)


Artiste : Boulevard

Album : Boulevard IV – Luminescence

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 04-12-2017

‘Boulevard’ est un groupe Canadien qui a connu une première période d’activité dans les années 80 avec à la clé 2 albums puis, après une séparation dans le début des années 90, ils viennent de se retrouver plus de 20 ans après pour reprendre du service en 2015 et ‘Luminescence’ est sorti en 2017. Leur style est un rock mélodique des années 80 avec des influences d’artistes allant de ‘Toto’ à ‘Chris de Burgh’. On passe de la ballade ‘Confirmation’ à l’entraînant ‘Slippin Away’ où le guitariste de ‘Bryan Adams’, ‘Keith Scott’ a été invité pour l’occasion. En résumé, si vous aimez un rock mélodique et accessible teinté eighties, ce ‘Luminescence’ est fait pour vous...

Interprêtes

David Forbes (Chant), Dave Corman (Guitare), Andrew Johns (Claviers), Mark Holden (Saxophone), Thom Christiansen (Basse), Randall Stoll (Batterie) + Invités : Al Vermue (Guitare), Keith Bennett (Harmonica), Keith Scott (Guitare)


Artiste : Roadcase Royale

Album : First Things First

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 05-12-2017

Né il a quelques temps avec la rencontre de la guitariste chanteuse ‘Nancy Wilson’ (entre autres membre avec sa sœur Ann de ‘Heart’) et de la chanteuse ‘Liv Warfield’ (ancien membre de ‘New Power Generation’ de ‘Prince’), ‘Roadcase Royale’ est un nouveau groupe qui vient de sortir son premier album ‘First Things First’. Ce premier bébé se porte très bien et mélange pour le meilleur les influences des deux artistes qui évoluaient dans deux mondes musicaux différents. Le résultat est surprenant et surtout très original : on navigue entre soul, pop, blues et rock avec 2 reprises de ‘Heart’, ‘Even It Up’ et ‘These Dreams’ qui retrouvent une nouvelle jeunesse, une reprise de ‘Clin Hay’, ‘Hold On To My Hand’ complètement revisitée et de nouvelles compositions. Bref, ‘Roadcase Royale’ montre une fois de plus que le mélange des genres est toujours générateur de nouveautés et ce ‘First Things First’ devrait plaire à un public ouvert à différentes influences...

Interprêtes

Liv Warfield (Chant), Nancy Wilson (Guitare, Chant), Ryan Waters (Guitare), Ben Smith (Batterie), Chris Joyner (Claviers), Dan Rothchild (Basse)


Artiste : Scherer, Batten

Album : Battlezone

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 06-12-2017

Le chanteur ‘Marc Sherrer’ qui a participé au dernier projet de ‘Jim Peterik’ (entre autres le fondateur de ‘Survivor’) et ‘Jennifer Batten’ qui a été la guitariste de ‘Jeff Beck’ et de ‘Michael Jackson’ sortent ensemble ‘Battlezone’. L’album dont les compositions ont toutes été écrites par ‘Jim Peterik’ est partagé en 2 parties, une première avec des titres rock énergiques comme les ‘Crazy Love’ et ‘Rough Diamond’ et une deuxième avec des titres mélodiques plus calmes comme ‘Cuts Deep’ ou ‘The Harder I Try’. Le duo ‘Scherer/Batten’ fonctionne à merveille avec une belle complicité et le jeu de Jennifer me fait penser à un certain ‘Eddie Van Halen’ (‘Battlezone’). Bref, si vous aimez un rock mélodique facile d’accès (pour ceux qui connaissent ‘Survivor’), interprété par des artistes de talent, vous adopterez certainement ce ‘Battlezone’...

Interprêtes

Marc Scherer (Chant), Jennifer Batten (Guitares), Barb Unger (Claviers), Bill Champlin (Guitares, Claviers), Bill Syniar (Basse), Chris Neville (Claviers), Christian Cullen (Claviers), Dave Carl (Guitare), Jim Peterik (Guitare, Claviers), Klem Hayes (Basse), Mike Aquino (Guitare), Mindi Abair (Saxophone)


Artiste : David Gilmour

Album : Live At Pompei

Date de Sortie : 29-09-2017

Ajouté le : 07-12-2017

‘Gilmour’ est de retour à Pompei 45 ans après les débuts de ‘Pink-Floyd’ où un film avait été tourné en 1971 (tiens, ça me donne une idée…). Pour l’occasion, plus de 2000 salles de cinéma ont présenté le live en avant-première (je dois dire amputé de certains titres pour 1h30 de concert) ce qui a permis aux fans qui n’avaient pas fait partie des 5000 spectateurs de Pompei de découvrir ce live sur grand écran avec un son en dolby surround ce qui a contribué pour ma part à augmenter l’intensité des petits frissons en écoutant tous ces titres légendaires. Comme vous avez dû déjà lire sur internet toutes sortes de chronique (il y en a même qui ont donné leur avis avant la sortie du live !!), je dirais simplement que ‘Gilmour’ est toujours ‘Gilmour’, la force tranquille du rock progressif des 50 dernières années qui continue de s’entourer des meilleurs musiciens et chanteurs (la plupart des musiciens ont chanté sur au moins une chanson) pour nous offrir des instants magiques qui au fil du temps deviennent tous intemporels...

Interprêtes

David Gilmour (Chant, Guitares, Cymbales), Guy Pratt (Chant / Basse), João Mello (Guitares, Claviers, Saxophone, Clarinette), Greg Phillinganes (Chant, Claviers), Chester Kamen (Guitares, Harmonica), Chuck Leavell (Chant, Claviers, Accordéon), Bryan Chambers (Chant, Choeurs), Kevin McAlea (Claviers), Lucita Jules (Choeurs), Steve DiStanislao (Batterie, Aeoliphone)


Artiste : Pink Floyd

Album : The Early Years 1972 OBFUSC/ATION

Date de Sortie : 11-11-2016

Ajouté le : 08-12-2017

Le ‘Live At Pompei’ de ‘Gilmour’ m’a fait remonter quelques souvenirs et comme 2016 a vu la sortie d’une énorme compilation de ‘Pink-Floyd’ sur leur première partie de carrière ‘The Early Years 1965-1972’, ça m’a donné l’idée de revenir sur le volume 6 qui, pour l’anecdote devait initialement être l’album ‘Obsurred By Clouds’ mais qui par erreur avait été remplacé par le ‘Live At Pompei’ de 1971. A cette époque, ‘Pink Floyd’ venait de sortir ses deux albums que je considère toujours comme deux bombes dans l’histoire de la musique, tout d’abord ‘Atom Heart Mother’ de 1970 (vous savez, avec la vache sur la pochette), et puis, ‘Meddle’ de 1971 que j’ai découvert quelques années après et qui a été mon premier choc musical. Un jeune réalisateur, ‘Adrian Maben’ leur propose alors de les filmer en live mais sans public dans les arènes de Pompei. Même si certains titres, dû à des problèmes techniques et de timing, seront tournés à Paris avec des décors, les titres choisis de l’époque (issus en partie de ‘Ummagumma’) et l’ambiance des arènes vides qui nous ramènent 2000 années en arrière se fusionnent pour donner quelque chose d’intemporel qui va bien au-delà de la musique. En effet, ces années-là ont permis aux ‘Floyd’ de présenter deux visages différents et l’erreur sur le CD ‘OBFUSC/ATION’ nous permet de rendre évident ces deux facettes en les mettant côte à côte : tout d’abord une approche conventionnelle avec la première partie ‘Obscured by Clouds’ et ses compositions influencées par d’autres artistes de l’époque comme les ‘Beatles’ qui plante le décor du psychédélique avec des titres comme ‘Burning Bridges’ ou ‘Wot’s…Uh The Deal’ ou encore ‘Free Four’; ensuite, une recherche perpétuelle de nouveaux sons avec ce ‘Live At Pompei’ en expérimentant et apprivoisant leurs nouveaux instruments électriques ce qui a donné des titres comme ‘Careful With That Axe’ de ‘Rogers Waters’, ‘Saucerful of Secrets’ ou l’incontournable ‘Meddle’ de plus de près de 25 minutes ou encore l’anecdotique ‘Mademoidelle Nobs’ qui met en scène le chien de ‘David Gilmour’ (également sous le nom du chien, ‘Seamus’, dans l’album ‘Meddle’). Et là, on se dit que l’album suivant ne pouvait que se nourrir de ces deux orientations et vous connaissez la suite : la sortie en 1973 de ‘Dark Side Of The Moon’ qui constitue pour moi l’apogée de ce groupe et qui va devenir le succès planétaire que l’on connait. Pour conclure, ce ‘OBFUSC/ATION’ est le témoignage de cette époque où cette bande de copains était bien loin du star-system et n’avait comme seul objectif que de rechercher de nouvelles routes musicales qu’ils ont trouvé pour devenir les précurseurs et ouvrir la voie de ce que l’on appelle maintenant la musique progressive...

Interprêtes

David Gilmour (Guitare, Chant), Roger Waters (Basse, Chant), Richard Wright (Claviers, Chant), Nick Mason (Batterie, Percussions)


Artiste : UFO

Album : The Salentino Cuts

Date de Sortie : 29-09-2017

Ajouté le : 09-12-2017

Après plus d’une vingtaine d’albums studio, c’est encore un groupe des années 70 qui revient sur le devant de la scène avec ‘UFO’ et son dernier album ‘The Salentino Cuts’. Certes, du groupe d’origine, il ne reste plus que le chanteur ‘Phil Mogg’ et le batteur ‘Andy Parker’ mais le son reste toujours intact. Après un très bon opus studio en 2015 ‘A Conspiracy Of Stars’, nos Anglais ont choisi de sortir un album de reprises avec un ensemble de compositions de la fin des années 60 aux années 90 (voir liste plus bas). On va donc de ‘Heartful Of Soul’ de ‘The Yardbirds’ à ‘River Of Deceit’ de ‘Mas Season’ avec une ‘légère’ transformation de tous ces titres pour les rendre un peu plus pêchus ! Bref, avec ‘The Salentino Cuts’, ‘UFO’ montre qu’il n’y a pas d’âge pour faire du bon hard-rock direct et authentique...

Heartful Of Soul (The Yardbirds - 1968)
Break On Through (The Doors – 1967)
River Of Deceit (Mad Season - 1995)
The Pusher (Steppenwolf – 1968)
Paper In Fire (John Mellencamp - 1987)
Rock Candy (Montrose - 1973)
Mississippi Queen (Mountain - 1970)
Ain't No Sunshine (Bill Withers - 1971)
Honey Bee (Tom Petty – 1994)
Too Rolling Stoned (Robin Trower - 1974)
Just Got Paid (ZZ Top – 1972)
It's My Life (The Animals – 1965)

Interprêtes

Phil Mogg (Chant), Andy Parker (Batterie), Paul Raymond (Guitares, Claviers), Rob De Luca (Basse), Vinnie Moore (Guitares)


Artiste : Bent Knee

Album : Land Animal

Date de Sortie : 23-06-2017

Ajouté le : 10-12-2017

Avec les Américains de ‘Bent Knee’, on entre dans un univers à part qu’il est difficile de décrire car ils nous offrent encore un nouvel album ‘Land Animal’ en dehors de tout repère musical classique. Tout d’abord, comme c’est souvent le cas pour ce genre d’artistes, les premières écoutes ne dévoilent que partiellement la richesse de cet opus et il nécessite de s’en imprégner pour pouvoir l’apprivoiser complètement. D’entrée, avec ‘Terror Bird’, la voix de de ‘Courtney Swain’ n’est pas étrangère à cette atmosphère qui amène un côté inattendu avec son registre qui sort de l’ordinaire mais qui se prête très bien aux mélodies décalées et aux ruptures de rythmes et d’intensité tout au long du titre. On pourrait qualifier les compositions de contemporaines car leurs constructions sortent bien souvent des schémas classiques en mixant des styles pour faire naitre à chaque fois quelque chose d’original. En résumé, avec ‘Land Animal’, ‘Bent Knee’ franchissent un cap qui les propulse en avant d’une scène progressive qui se renouvelle mais qui sans doute restera limité à un public d’avertis...

Interprêtes

Ben Levin (Guitares), Chris Baum (Violon), Courtney Swain (Chant, Claviers), Gavin Wallace-ailsworth (Batterie), Jessica Kion (Basse), Vince Welch (Claviers)


Artiste : Newman

Album : Aerial

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 11-12-2017

‘Newman’ est le projet de l’Anglais multi-instrumentiste ‘Steve Newman’ qui a déjà 10 albums à son actif et plus de 20 années au service d’un hard mélodique dit AOR. Les fans ne seront donc pas surpris car le style du dernier album ‘Aerial’ continue dans la même lignée que les albums précédents : des titres mélodiques entre 4 et 5 minutes avec des refrains qui vous rentrent dans la tête immédiatement. ‘Steve Newman’ possède la voix qui s’accorde parfaitement à ses compositions et les arrangements entre guitare, claviers et batterie sont toujours très aboutis. Si je ne devais retenir que quelques titres, je dirais ‘High Tonight’ pour sa rythmique entraînante et ‘Vertigo’ pour son refrain entêtant. Bref, cet ‘Aerial’, même s’il n’amène pas de réelles nouveautés, est un album très accessible et agréable à écouter ce qui devrait le destiner à un large public...

Interprêtes

Steve Newman (Chant, Guitares, Basse, Claviers), Rob McEwen (Batterie)


Artiste : Debbie Ray

Album : Slave to the System

Date de Sortie : 29-09-2017

Ajouté le : 12-12-2017

Après bien des péripéties dans leur carrière, les Suédois de ‘Debbie Ray’ ont décidé de se reformer en 2014 avec à la clé l’album studio ‘Slave to the System’ qui sort en 2017. D’entrée, avec ‘American Nightmare’, le décor est planté avec un son énergique, lourd et très direct dans la lignée des groupes de hard-rock des années 80. Le petit plus, c’est qu’ils savent varier les styles avec des titres moins rentre dedans comme par exemple ‘Too Late To Pray’ ou ‘Made to Cry’ et leurs mélodies accrocheuses. Malgré la formation basique, guitare, basse, batterie, les arrangements vocaux et instrumentaux sont très réussis. En résumé, si vous aimez le bon hard-rock puissant et mélodique, vous pouvez y aller les yeux fermés, ce ‘Slave to the System’ est pour vous...

Interprêtes

Reine Heyer (Chant, Guitare), Andreas Heleander (Guitare), Håkan Strind (Batterie)


Artiste : Moonscape

Album : Entity

Date de Sortie : 02-10-2017

Ajouté le : 13-12-2017

‘Moonscape’ est le projet du Norvégien ‘Havard Lunde’ qui vient de sortir sous ce nom un premier album ‘Entity’ en s’entourant d’une douzaine d’invités de la scène métal dont notamment trois chanteurs différents. On est plongé dans du progressif mélodique qui offre une grande palette de styles différents et une alternance dans les parties vocales entre du chant clair et du chant guttural typique du death metal ce qui peut donc en rebuter certains. Les 9 parties d’Entity’ forment en fait un seul morceau car ils sont tous liés ce qui nécessite d’écouter l’opus en entier. C’est un album concept qui raconte l'histoire d'un homme qui n'ose plus affronter le monde qui l'entoure. Se renfermant sur lui-même pour se mettre à l’abri, il doit soudainement faire face à un démon de son passé, caché dans son subconscient. L’atmosphère est donc assez sombre avec des parties instrumentales très recherchées et les parties de guitare sont également partagées entre 7 invités ce qui donne forcément une variété impressionnante de jeux différents. En résumé, ‘Entity’ n’est pas à mettre entre toutes les oreilles mais pour ceux qui privilégient la diversité des genres au sein du métal seront sans doute comblés par ce concept album...

Interprêtes

Havard Lunde (Basse, Guitare, Claviers, Percussions, Chant) + Invités : Jim Brunaud (Chant), Matthew Brown (Chant), Kent Are Sommerseth (Chant), Davis Russel (Piano), Leviathan (Guitare), Andreas Jonsson (Guitare), Diego Palma (Claviers), Simen Adnoy (Guitare), Jon Hunt (Claviers), John Kienan (Guitare), Alex Campbell (Guitare), Noah Watts (Guitare), Sean Winter (Saxophone Tenor), Justin Hombach (Guitare)


Artiste : Coburg

Album : The Enchantress

Date de Sortie : 06-10-2017

Ajouté le : 14-12-2017

Un groupe de métal symphonique Anglais mené par une top modèle et actrice qui était déjà connue dans le monde musical sous le nom de ‘Jet Noir’, ça ne court pas les rues : eh bien, ce groupe s’appelle ‘Coburg’ du nom de la belle qui a emmené dans l’aventure des membres de ‘Naked Lunch’ et de ‘Jet Noir’ et qui viennent de sortir leur premier album ‘The Enchantress’. La base est puissante et mélodique avec des guitares saturées mais ils modulent également le côté métal par l’ajout de sonorités électro modernes et le mélange des deux leur permettra sans doute de s’ouvrir à un public assez large d’autant plus que la majorité des titres ont des longueurs standards. Globalement, ils développent des ambiances assez mystérieuses et théâtrales avec des titres comme ‘A Cold Days in Hell’ ou ‘The Hall of Ghosts’ ou encore ‘The Enchantress’ et on pourrait comparer certaines mélodies aux ambiances dégagées par certains titres de ‘Tarja’ (bien évidemment, je ne parle pas de la technique vocale qui est complètement différente). Bref, même si les puristes du métal symphonique critiqueront sans doute l’ajout d’électronique, ce ‘The Enchantress’ est pour moi une très bonne surprise 2017 et ‘Coburg’ montre déjà qu’ils maitrisent leur sujet à fond ce qui devrait les faire connaître par un public relativement large...

Interprêtes

Anastasia Coburg (Chant, Guitare), Tony Mayo (Chant, Percussions), Dean Baker (Claviers, Choeurs), Mark Spencer (Basse, Choeurs), Sarah Sanford (Guitare, Choeurs), Pietro Coburg (Batterie, Choeurs)


Artiste : Raven Tide

Album : Novarize

Date de Sortie : 27-09-2017

Ajouté le : 15-12-2017

Formés en 2009 par la rencontre de la chanteuse ‘Carlotta Cimeli’ et du guitariste ‘Claudio Biancalani’ et après un premier album en 2011 ("Echoes Of Wonder") passé complètement inaperçu et 2 nominations au ‘Hollywood Music In Media Awards’, les Italiens de ‘Raven Tide’ sortent en 2017 ‘Novarize’. Côté style, ils sont tagués métal symphonique mais, mis à part quelques parties énergiques, les compositions tendent plutôt vers du rock symphonique mélodique, facile d’accès avec la mise en avant des claviers qui prennent souvent le dessus sur la puissance des guitares. Les titres sont assez variés et on navigue entre des titres rapides et énergiques comme ‘Rise Up’ ou ‘Real’, d’autres plus calmes avec par exemple ‘Blue’, ‘Breakeven’ ou l’acoustique ‘Abyss’. ‘Shiver’ est complètement instrumental et présente une autre facette du groupe avec une approche progressif. En résumé, avec ce ’Novarize’, les Italiens de ‘Raven Tide’ sortent un album de rock symphonique accessible et varié qui devrait toucher un public relativement large...

Interprêtes

Carlotta "Cheryl" Cimeli (Chant), Claudio "Shark" Biancalani (Guitare), Federico "Fred" Urso (Basse), Marco "Mark" De Curtis (Batterie)


Artiste : Edguy

Album : Monuments

Date de Sortie : 12-07-2017

Ajouté le : 16-12-2017

Après près de 25 ans d’existence, les Allemands d‘Edguy’ ont toujours continué leur petit bonhomme de chemin et malgré la réussite que l’on connait d’Avantasia’, ‘Tobias Sammet’ est toujours resté fidèle à son premier groupe. 2017 voit la sortie de la compilation ‘Monuments’, et quel monument en effet, car il contient 5 nouveaux titres, 22 titres de leurs albums studio et un titre inédit jamais édité pour 2 heures 30 de musique au total. On navigue donc entre heavy, power et speed métal avec des hymnes typiques de ce groupe à faire chanter des stades comme ‘The Piper Never Dies’, ‘King Of Fools’ ou encore ‘Tears of the Mandrake’ et j’en passe. Bref, même si le choix des titres reste très subjectif et compliqué avec une telle discographie, ce ‘Monuments’ est un bon moyen pour les fans de redécouvrir tous les albums d’Edguy’ et pour les autres peut-être de découvrir un groupe majeur de la scène métal des 25 dernières années...

Interprêtes

Tobias Sammet (Chant, Basse, Clavier), Dirk Sauer (Guitares), Felix Bohnke (Batterie), Jens Ludwig (Guitares), Tobias Exxel (Basse)


Artiste : Jinetes Negros

Album : Definitiva Mente

Date de Sortie : 30-08-2017

Ajouté le : 17-12-2017

Direction l’Argentine avec le groupe de rock progressif ‘Jinetes Nogros’ qui a déjà près de 20 années d’existence et qui vient de sortir son 6ème album studio. ‘Definitiva Mente’ est un album concept avec le cavalier ‘Black Rider’ qui accompagne tous les albums du groupe et continue ses différents voyages intérieurs. Ce sont 14 titres pour plus d’une heure de musique qui s’offrent à nous et nous voyageons dans des ambiances très variées, entre progressif mélodique typique des années 70 comme dans ‘El Túnel Del Destino’, ballades acoustiques comme ‘Las Puertas de la Voluntad’, progressif plus recherché avec ‘Dos Caras’ un peu à la ELP (Emerson Lake & Palmer), symphoniques où le piano, le saxophone et l’accordéon s’invitent au magnifique ‘El Cuerpo de la Augustia’, jazzy avec ‘Laberinto del Deseo’, ou encore flirtant avec le blues dans ‘Molino de Locura’ et enfin hard-rock énergique et symphonique avec ‘El Altar del Tiempo’. Bref, avec ce dernier album, ‘Jinetes Negros’ nous dévoilent toutes leurs facettes et ce ‘Definitiva Mente’ devrait être bien accueilli par tout un public aimant avant tout la diversité dans la musique progressive...

Interprêtes

Ricardo Penney, (Batterie, Choeurs), Marcelo Ezcurra (Chant, Guitare), Octavio Stampalia (Claviers, Choeurs), Pablo Robotti (Guitare), Hipólito Courvoisier (Basse, Chant) + Invités : Christian Colaizzo (Batterie), Marcelo Vaccaro (Basse), Guido Stampalia (Basse), Gabriel di Mario (Saxophone), Maxi Trusso (Chant), Charly Moreno (Chant), Lucas Pagano (Chant), Miguel Zabaleta (Chant)


Artiste : Chrysilia

Album : Et in Arcadia Ego

Date de Sortie : 12-10-2017

Ajouté le : 18-12-2017

‘Chrysilia’ est un groupe Grec qui vient de sortir son premier album studio ‘Et in Arcadia Ego’ qui raconte l’histoire d’une des régions de la Grèce, l’Arcadie. Les influences sont multiples et on navigue entre du folk, rock et métal symphonique mélodique où la chanteuse ‘Chryso’ évolue dans un registre proche de ‘Simone Simons’. La comparaison avec ‘Epica’ s’arrête là car les compositions sont beaucoup plus symphoniques et la composante métal est très limitée. Par exemple, ‘The Menalon Trail’ a des intonations folks pour un titre entraînant, ‘Desparate Wings’ est une belle ballade calme où ‘Chryso’ démontre tout son talent. A noter le titre instrumental éponyme de l’album qui nous emmène dans une fresque historique où violons, chœurs et claviers en font un morceau très épique. En résumé, ce premier album de ‘Chrysilia’, bien que le groupe ait recours aux instruments électriques classiques, se rapproche plus de groupes comme ‘Blackmore’s Night’ (voir Ici) et est destiné à un large public aimant les belles mélodies…

Interprêtes

Chryso (Chant), Jim Ramses (Basse), John Matzakos (Claviers), Odysseas (Violon, Viole), Panos Geo (Batterie), Teo Ross (Guitares)


Artiste : Stan Bush

Album : Change the World

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 19-12-2017

‘Stan Bush’ est connu depuis une trentaine d’années pour faire un rock mélodique très accessible et ce dernier album ‘Change the World’ ne change pas la donne avec la même recette qu’il continue à utiliser pour notre plus grand plaisir. Malgré quelques titres réchauffés dont l’incontournable ‘The Touch’, Stan montre toujours ce talent à composer des titres qui vous rentrent immédiatement dans la tête et qui ne vous lâchent plus comme le titre éponyme de l’album ou ‘Born to Win’ et leurs refrains addictifs. Les ballades dans lesquelles il excelle également ne sont pas oubliées avec ‘The Story of Love’ ou ‘The Othe Side of Love’. Bref, même si certains diront que ‘Stan Bush’ ne se renouvelle pas, ce dernier album a le mérite de nous faire passer un très bon moment à l’écoute de ces mélodies accrocheuses et si vous aimez des artistes comme ‘Chris de Burgh’ vous serez comblé par ce ‘Change the World’...

Interprêtes

Stan Bush (Chant), Lance Morisson (Basse), Matt Laug (Batterie), Rocket Richotte (Guitare), Holger Fath (Guitare), Dirk Nagel (Claviers)


Artiste : Gráinne Duffy

Album : Where I Belong

Date de Sortie : 17-09-2017

Ajouté le : 20-12-2017

Avec le dernier album ‘Where I Belong’ de l’Irlandaise ‘Gráinne Duffy’, on embarque dans un univers de chansons acoustiques entre ‘Fleetwood Mac’ et ‘Joanne Shaw Taylor’ (voir ici). Chanteuse, Guitariste et Compositrice de talent, elle nous offre de vrais petits bijoux mélodiques entre blues et country et sa voix ne peut laisser indifférent car elle sait transmettre une émotion à chaque instant. Dès la première écoute, on est happé par ces titres qui vous donnent l’impression d’avoir toujours fait partie de votre vie. A noter que la dernière composition est uniquement instrumentale et elle dévoile ses talents de guitariste et ‘Canyon Road’ se rapproche du progressif et de certains titres des ‘Floyds’. En résumé, ‘Gráinne Duffy’ est une artiste vraie et authentique qui sort un magnifique album acoustique qui devrait plaire à tous les amateurs qui naviguent entre blues, country et rock...

Interprêtes

Gráinne Duffy (Chant, Guitare)


Artiste : Ten Years After

Album : A Sting in the Tale

Date de Sortie : 09-01-2017

Ajouté le : 21-12-2017

C’est en Octobre 2017 seulement que Spotify a mis en ligne le dernier ‘Ten Years After’, ‘A Sting in the Tale’ qui est sorti au début de l’année à l’occasion des 50 ans du groupe. Les critiques sévères sur cet album montrent que certains n’ont pas encore digérés la rupture avec le regretté ‘Alvin Lee’. Certes, pour moi, il y a un avant et un après ‘Alvin Lee’ (qui soit dit en passant a eu lieu en 2003 et non pas à la mort du guitariste en 2013 et ils ont déjà sorti 2 albums depuis). Mais, bien évidemment, ces deux périodes ne peuvent en aucun cas être comparées sous prétexte que le groupe a gardé son nom et on pourrait citer pas mal d’exemples dans ce cas : alors pourquoi ’Ten Years After’ aurait été l’exception et aurait dû changer de nom ! Essayons plutôt de faire abstraction de tout ça et occupons-nous de la musique. Ce ‘A Sting in the Tale’ contient des pépites mélodiques entre blues et rock qui font du bien et qui déclenche immédiatement le besoin de taper du pied ou de secouer la tête comme ‘Land Of The Vandals’, ‘Iron Horse’ ou ‘Suranne Suranne’, d’autres plus calmes et mélancoliques comme ‘Up To Smoke’, ‘Stone Alone’ ou encore ‘Diamond Girl’. Bref, avec ce ‘A Sting in the Tale’, on devrait plutôt se réjouir de la longévité de ce groupe qui avec 3 membres de plus de 70 ans, sort encore des albums de cette qualité : chapeaux bas, Messieurs...

Interprêtes

Ric Lee (Batterie), Chick Churchill (Claviers), Marcus Bonfanti (Guitare, Chant), Colin Hodgkinson (Basse)


Artiste : Inner Core

Album : Soultaker

Date de Sortie : 17-10-2017

Ajouté le : 22-12-2017

‘Inner Core’ est un groupe Allemand qui vient de sortir son premier album ‘Soultaker’. Avec l’arrivée de la chanteuse ‘Anna Rogg’ et de la violoniste ‘Francesca Schenk’, la direction musicale va vers du métal symphonique. D’entrée, ‘Soultaker’, de 8 minutes, nous emmène dans un rythme entraînant où Anna montre déjà qu’elle possède toutes les qualités vocales pour ce genre de titre et où Massimo démontre son talent de guitariste. La suite est du même niveau avec des titres dynamiques et mélodiques comme ‘Sweet Addiction’, ‘Blame’ ou encore ‘Monsters’, d’autres mid-tempo comme ‘Snowstorm’, ‘Crucified’ ou ‘Ghost Dust’ et d’autres enfin beaucoup plus calmes comme la ballade ‘KeepThe Distance’. A noter également le magnifique dernier titre ‘Into Eternity’ qui mélange puissance et douceur et qui résume parfaitement ce premier opus. Bref, même si ‘Inner Core’ n’en est qu’à ces débuts, ce premier album est un sans-faute et démontre déjà une capacité de prendre une bonne place entre les ‘Within Temptation’, ‘Delain’ et confrères...

Interprêtes

Anna Rogg (Chant), Artur Schall (Claviers, Chant), Massimo Giardiello (Guitare), Richi Echeverria (Basse), Francesca Schenk (Violon), Stefan Zimmerling (Batterie)


Artiste : Phil Lanzon

Album : If You Think I’m Crazy!

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 23-12-2017

‘Phil Lanzon’ est tout simplement le claviériste d’Huriah Heep’ depuis les années 80. Avec ce premier album solo ‘If You Think I’m Crazy!’, il nous embarque pour une petite heure de rock progressif mélodique avec des influences évidentes de groupes phares du progressif, comme ‘Genesis’ pour les plus anciens ou ‘Pendragon’ pour citer un groupe plus récent. Pour mettre en œuvre cet opus, en plus de son talent de claviériste, il a fait appel à des artistes de la scène progressive avec ‘John Mitchell’ (entre autres ‘Arena’), ‘Andy Makin’ et ‘Andy Caine’ pour diversifier les parties chantées et un orchestre classique pour enrichir le côté symphonique des compositions. Les titres sont variés et on passe de ‘I Saw Two Englands’ où ‘Sarah Jory’ accentue le côté folk avec la pedal steel à un ‘Lover’s Highway’ et son côté ‘Kansas’ en passant par l’énergique ‘The Bells’ à la ‘Deep Purple’ ou ‘Carolin’ où l’on est plus proche d’un ‘Elton John’. Bref, avec ‘If You Think I’m Crazy!’, ‘Phil Lanzon’ nous fait voyager dans 40 années de rock hétéroclite très accessible ce qui devrait plaire à un large public...

Interprêtes

Phil Lanzon (Claviers, Chant), Craig Blundell (Guitare), Laurence Cottle (Bass), John Mitchell (Guitare, Chant), James Graydon (Guitare), Sarah Jory (Banjo, Pedal steel) Joe Atkins (Trompette, Piccolo), Andy Makin (Chant), Andy Caine (Chant), London Telefilmonic Orchestra


Artiste : Silhouette

Album : The World Is Flat and Other Alternative Facts

Date de Sortie : 02-10-2017

Ajouté le : 24-12-2017

Les Hollandais de ‘Silhouette’ sont de retour avec un nouvel album concept sur le monde superficiel dans lequel nous vivons. Toujours dans un style progressif hérité d’un mélange de genres des 40 dernières années, ils nous proposent 6 titres dont ‘Symphony for a Perfect Moment’ qui est composé de 5 sous parties et qui au total fait près de 18 minutes. La musique de ‘Silhouette’ se caractérise par la mise en avant des claviers et l’ajout d’instruments classiques qui renforcent le côté symphonique. Bien que mélodiquement, cet opus reste très accessible, il demande plusieurs écoutes pour découvrir toute la richesse de chaque composition : le titre phare ne peut être découpé en morceaux mais doit être pris dans son intégralité. A noter le dernier titre, ‘Turn It Off’, dans une atmosphère calme, clos l’album de très belle manière. En résumé, avec ce dernier opus, ‘Silhouette’, même s’ils n’amènent pas de réelles nouveautés dans le genre, sortent un album de qualité qui devrait faire des heureux chez tous les amateurs de progressif aimant le mélange des instruments classiques et électriques...

Interprêtes

Brian De Graeve (Chant, Guitare), Daniël Van Der Weijde (Guitare), Erik Laan (Chant, Claviers), Jurjen Bergsma (Chant, Basse), Rob Van Nieuwenhuijzen (Batterie) + Invités : Chantal van den Dungen (Flute), Petruschka Schaafsma (Hautbois), Sophie Zaaijer (Violon), Ger Otten (Cor), Joke Laan Morsch (Chant), MarYo (Chœurs)


Artiste : Tarja

Album : From Spirits and Ghosts (Score for a Dark Christmas)

Date de Sortie : 17-11-2017

Ajouté le : 24-12-2017

Un album de Noël chanté ‘Tarja’, ce n’est pas un scoop puisqu’elle nous a déjà habitué à ce genre de prouesse mais le titre du dernier album ‘From Spirits and Ghosts (Score for a Dark Christmas)’ nous laisse entrevoir qu’on est bien loin du ‘Petit Papa Noël’ traditionnel. Tout d’abord, les différentes photos sont assez sombres (cela n’enlève en rien que ce sont de vraies œuvres d’art) et en regardant la première vidéo dévoilée sur internet de ‘O come, o come Emmanuel’, on se dit que l’on est bien loin de la version traditionnelle (c’est un chant religieux chrétien du 12ème siècle). Effectivement, l’album porte bien son nom et la grande force de ‘Tarja’, est de nous embarquer dans des interprétations assez sombres de compositions traditionnelles de Noël comme la magnifique ‘Deck The Hall’ complètement revisité avec son atmosphère inquiétante et elle arrive même à donner à ‘Mon Beau Sapin’ une ambiance mystérieuse. Bref, comme à son habitude, ‘Tarja’ bouleverse les habitudes et prend le contre-pied de la norme en nous offrant un album complètement inédit qui forcément ne peut pas laisser indifférent : les conformismes n’aimeront certainement pas mais tous ceux qui sont ouverts à de nouvelles expériences musicales devraient adhérer : personnellement, je fais partie de ces derniers et j’en profite pour vous souhaiter un ‘Joyeux Noël’...

Interprêtes

Tarja Turunen (Chant)


Artiste : Wobbler

Album : From Silence to Somewhere

Date de Sortie : 20-10-2017

Ajouté le : 25-12-2017

Amateurs de progressif des années 70/80 mais également de longs titres, voici le dernier opus des Norvégiens de ‘Wobbler’, j’ai nommé ‘From Silence to Somewhere’ qui contient 4 titres pour 46 minutes de musique. D’entrée, avec le titre éponyme de l’album, on est emmené dans un dédale de coins et de recoins pour 20 minutes pendant lesquelles s’enchaînent passages calmes et débridés et on ne peut s’empêcher à certains endroits de penser à ‘Emerson Lake & Palmer’. Il est évident que devant toute cette créativité musicale, il faut un certain temps pour apprivoiser l’ensemble car chaque titre se dévoile petit à petit. En résumé, ce ‘From Silence to Somewhere’ est un album extrêmement riche et complexe qui sera forcément destiné à un public averti, amateur de progressif des années 70...

Interprêtes

Andreas Prestmo (Chant, Guitare, Glockenspiel, Percussion), Geir Marius Bergom Halleland (Guitare), Kristian Karl Hultgren (Basse, Clarinette), Lars Fredrik Frøislie (Claviers), Martin Nordrum Kneppen (Batterie)


Artiste : Supersonic Blues Machine

Album : Californisoul

Date de Sortie : 20-10-2017

Ajouté le : 25-12-2017

Le trio Américain de ‘Supersonic Blues Machine’ remet ça avec un 2ème album où ils ont de nouveau fait appel aux artistes (et pas des moindres) de la scène blues/rock qu’ils avaient déjà invité sur leur premier opus. Avec ‘Californisoul’, pour ceux qui chercheraient une quelconque nouveauté, c’est raté car on est, on ne peut plus, dans la grande tradition du blues/rock des années 70 avec sa structure basique qui vous fait du bien et qui vous réchauffe par ces temps un peu frais. ‘I Am Done Missing You’ donne le ton avec un fond reggae puis on navigue entre un énergique ‘Somebody Fool’s’ où vos pieds jouent les métronomes, un rafraichissant ‘L.O.V.E.’ avec ses joyeux chœurs, le très ‘ZZ Top’ ‘Broken Heart’ et sa rythmique efficace, le saccadé ‘The One’ à la ‘Santana’ et un ‘Hard Times’ où ‘Steve Lukather’ vous fait monter au plafond avec sa guitare (même chose avec ‘Walter Trout’ dans ‘What’s Wrong’) ou encore ‘Cry’ qui vous transporte avec son feeling poignant, et on pourrait tous les citer car impossible de trouver un titre en dessous des autres. Bref, si vous êtes fan d’un authentique blues/rock des années 70, ce ‘Californisoul’ ne peut que vous combler et au-delà, est un album très accessible à déguster sans modération...

Interprêtes

Kenny Aronoff (Batterie), Fabrizio Grossi (Basse), Lance Lopez (Guitare, Chant) + Invités : Billy F. Gibbons, Steve Lukather, Eric Gales, Robben Ford, Walter Trout


Artiste : Millenium

Album : 44 Minutes

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 26-12-2017

Les Polonais commencent à être connus sur la scène du rock progressive avec des groupes comme ‘Riverside’ ou ‘Satellite’ et ‘Millenium’ fait partie des outsiders qui délivrent de la musique de qualité mais qui n’ont jamais passé un cap pour s’ouvrir réellement à l’international. Avec ce dernier album ’44 Minutes’, ils nous emmènent dans thème est lié à la mort des êtres chers, en l’occurrence des parents avec tous ce qui est lié à la perte d’un proche (voir Ici). C’est donc une atmosphère très mélancolique que nous proposent ‘Millenium’ dans la lignée des formations de rock progressifs avec des influences évidentes de ‘David Gilmour’ comme la magnifique ‘Are We Lost ?’ où l’ambiance est très proche des nouvelles chansons de l’Anglais avec des chœurs féminins et le son du saxophone qui renforcent l’émotion de ce titre. A noter le dernier titre ‘Ending Title’ est un hommage à leur chanteur ‘Lukasz Gall’ qui a décidé de quitter le groupe pour d’autres projets mais qui ne ferme pas la porte de continuer à écrire des textes. Bref, ce dernier album des Polonais de ‘Millenium’ est très attachant, rempli de sensibilité et devrait plaire à tous les amateurs de prog mélancolique mais qui également, grâce à des titres très mélodiques, en fait un album très accessible pour un large public...

Interprêtes

Lukasz Gall (Chant), Piotr Plonka (Guitare), Ryszard Kramarski (Guitare, Claviers), Krzysztof Wyrwa (Guitare, Basse), Dariusz Rybka (Saxophone), Grzegorz Bauer (Batterie) + Invités : Karolina Leszko (Chant, Choeurs)


Artiste : Unreal City Prog Band

Album : Frammenti notturni

Date de Sortie : 11-09-2017

Ajouté le : 26-12-2017

‘Unreal City Prog Band’ est un groupe de rock progressif Italien qui vient de sortir son 3ème album studio ‘Frammenti notturni’. ‘Emanuele Tasconi’, qui est le compositeur du groupe est Influencé par les formations majeures de prog des années 70 mais également il puise également ses inspirations dans la culture musicale Italienne. Avec le premier titre, ‘La grande festa in Mashera’, de plus de 13 minutes, on est plongé dans une construction à multi-facettes où l’on passe d’une introduction à la ‘ELP’ avec ses ruptures de rythmes à un passage au piano à la ‘Satie’ introduisant une partie chantée calme et très transalpine qui prend de l’ampleur avec l’entrée des instruments électriques et qui déroule sa mélodie mélancolique jusqu’à la rupture finale qui nous ramène dans une ambiance ‘ELP’ avec des claviers omniprésents aux multiples arrangements. Les autres compositions sont assez semblables et nous font voyager dans des ambiances où les claviers sont le fil conducteur et où l’aspect classique romantique Italien est fréquemment présent. En résumé, avec ce ‘Frammenti notturni’, les Italiens de ‘Unreal City Prog Band’ continuent à nous offrir des compositions de qualité dans un style progressif classique mais, à cause de leurs longues durées, risquent d’être limitées à un public d’avertis sans pouvoir toucher un public plus large, et c’est bien dommage...

Interprêtes

Emanuele Tarasconi (Chant, Piano, Claviers, Mellotron, Clavinet, Guitare, Theremin), Francesca Zanetta (Guiare, Mellotron), Dario Pessina (Basse, Choeurs), Marco Garbin (Batterie) + Invités : Matteo Bertani (Violon), Camilla Pozzi (Chœurs)


Artiste : Dave Kerzner

Album : Static

Date de Sortie : 01-10-2017

Ajouté le : 27-12-2017

Après la réussite du premier album ‘New World’ (voir Ici), le nouvel opus de ‘Dave Kerzner’ était attendu par tout un public fervent de rock progressif dans la mouvance des ‘Floyds’. Dave présente ‘Static’ comme un opéra rock progressif qui traite des interférences dans notre vie quotidienne d’une quantité de choses qui sont des freins pour notre bonheur. Comme à son habitude, il s’est entouré d’artistes prestigieux de la scène progressive qui appartiennent à des formations comme entre autres, ‘Mostly Autumn’ (Alex Cromarty), ‘Porcupine Tree’ (Colin Edwin), ‘Vega’ (Stuart Fletcher), ‘David Gilmour’ (les choristes Durga et Lorelei Mcbroom). Avec ce nouvel opus, j’ai eu l’impression de monter dans un manège où j’ai vu défiler pendant 1 heure et quart une bonne partie de mes influences musicales, en commençant bien entendu par les ‘Pink-Floyd’, comme par exemple dans ‘Hypocrites’ et le clin d’œil à ‘Astronomy Domine’ mais bien d’autres formations viennent à l’esprit et je citerais en vrac : les ‘Beatles’, ‘Electric Light Orchestra’, ‘Steven Wilson’, ‘David Gilmour’ et j’en passe. Bref, ‘Dave Kerzner’ continue son chemin loin des médias et nous offre encore un album d’une très grande qualité qui devrait rejoindre la discothèque idéale pour tous les fans de progressif...

Interprêtes

Dave Kerzner (Chant, Guitares, Claviers) + Invités : Alex Cromarty (Batterie), Billy Sherwood (Basse), Colin Edwin (Basse), Derek Cintron (Batterie), Durga Mcbroom (Chant), Fernando Perdomo (Guitares, Basse, Batterie), Lorelei Mcbroom (Chant), Matt Dorsey (Basse), Nick D'Virgilio (Batterie), Randy Mcstine (Guitares, Basse), Ruti Celli (Violoncelle), Stuart Fletcher (Basse)


Artiste : Sons Of Apollo

Album : Psychotic Symphony

Date de Sortie : 20-10-2017

Ajouté le : 27-12-2017

Les 2 ex ‘Dream Theater’, ‘David Sherinian’ et ‘Mike Portnoy’ qui ont déjà des emplois du temps bien chargés ont réussis à trouver du temps pour créer un nouveau projet ‘Sons Of Apollo’ et ceci pour le meilleur. Comment dire, avec ce premier opus ‘Psychotic Symphony’, j’ai l’impression d’écouter l’enfant de ‘Dream Theater’ et de ‘Deep Purple’, époque des ‘Made In Japan’ et ‘Made In Europe’, c’est-à-dire qu’ils mélangent alégrement un bon hard-rock des années 70 avec ses solos de guitare et de claviers débridés et du rock/métal progressif avec ses habituels cassures de rythmes (‘Mike Portnoy’ à la section rythmique en est bien entendu la pièce maîtresse). Le premier titre ‘God of the Sun’ très oriental en est l’illustration parfaite avec une introduction où les claviers remplissent tout l’espace pour démarrer sur un rythme saccadé qui rappellent les plus belles heures de ‘Rainbow’, puis cassure de rythme pour continuer sur une partie lente qui monte en puissance pour exploser sur une partie instrumentale frénétique un peu à la ‘ELP’ et enfin le thème central qui revient pour le final. En résumé, ‘Sons Of Apollo’ est pour moi une très bonne surprise en cette fin d’année 2017 car nos deux ex ‘Dream Theater’ montrent qu’ils ont ce talent de pouvoir mélanger les genres mais, du coup, cet album risque de ne plaire qu’à un certain public car il nécessite d’adhérer en même temps à du hard-rock classique et à du rock progressif...

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Derek Sherinian (Claviers), Mike Portnoy (Batterie), Jeff Scott Soto (Chant), Billy Sheehan (Basse), Ron "Bumblefoot" Thal (Guitare)


Artiste : King King

Album : Exile & Grace

Date de Sortie : 13-10-2017

Ajouté le : 28-12-2017

Avec leurs multiples récompenses aux ‘British Blues Awards’ pour leur précédent album, ‘King King’ sortent un nouvel album ‘Exile & Grace’ et c’est avec cet opus que je les découvre. Leur style est un blues/rock très classique avec des mélodies qui vous rentre immédiatement dans la tête et formatées pour la radio. En gros, leurs influences vont de ‘Joe Bonamassa’ (pour la rythmique de ‘Heed The Warning’) à ‘AC/DC’ (pour les riffs de guitare de ‘Tear It All Up’) ce qui vous laisse pas mal d’autres artistes entre !! Par conséquent, on retrouve une sorte de patchworks de 50 années de rock teintés de blues avec un son moderne et un talent pour capter l’auditeur dès la première écoute. Bref, avec ce dernier opus, même s’ils n’amènent rien de nouveau au moulin du rock, les Anglais de ‘King King’ nous offrent des compositions à consommer sans modération et ‘Exile & Grace’ est destiné à un large public aimant le rock en général...

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Alan Nimmo (Chant, Guitare), Bob Fridzema (Claviers), Lindsay Coulson (Basse), Wayne Proctor (Batterie)


Artiste : Arabs In Aspic

Album : Syndenes Magi

Date de Sortie : 06-10-2017

Ajouté le : 28-12-2017

Pour ce nouvel opus ‘Syndenes Magi’, les Norvégiens d’Arabs In Aspic’ ont choisi de nous offrir 3 longs titres pour un total de 42 minutes ce qui est une première dans leur discographie car, même s’ils évoluent dans un style progressif très proche des premières formations de ce genre, nous avaient habitué à des titres plus standards dans leurs longueurs. De plus, ils reviennent à un chant en Norvégien qu’ils avaient déjà utilisé ici et là dans leurs précédents albums et ceci peut en décontenancer certains tellement attachés à la langue de ‘Shakespeare’ mais qui donne finalement une certaine originalité aux compositions. Dans tous les cas, on est plongé dans une musique progressive des années 60/70 avec tous les ingrédients : en dehors des instruments classiques du rock, guitare, basse, batterie, on retrouve des claviers qui forment la base de la musique et qui sont également utilisés à toutes les sauces dans les parties instrumentales. Bref, avec ce ‘Syndenes Magi’, même s’ils restera sans doute réservé à un public d’averti, ‘Arabs In Aspic’ nous ramènent avec talent 50 années en arrière pour nous offrir un album digne des plus grandes formations qui ont été à l‘origine de ce style de musique...

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Jostein Smeby (Chant, Guitare), Stig Jørgensen (Chant, Claviers), Erik Paulsen (Chant, Basse), Eskil Nyhus (Batterie) + Invités : Alessandro Elide (Percussions), Halvor Viken Holand (Violon)


Artiste : Sass Jordan

Album : Racine Revisited

Date de Sortie : 15-09-2017

Ajouté le : 29-12-2017

La chanteuse Canadienne ‘Sass Jordan’ a décidé de fêter les 25 ans de son album ‘Racine’ qui l’a fait connaître au grand public en 1992. ‘Racine Revisited’ est donc un bon moyen pour ceux qui ne la connaissent pas de la découvrir. Dès les premiers titres, on est accroché par sa voix puissante au timbre rauque qui n’est pas sans rappeler ‘Bonnie Tyler’ ou ‘Tina Turner’. Et puis, quand on écoute les compositions de cet album, on se dit qu’il contient des pépites de rock que certains appelleront classiques mais je préfère utiliser le mot intemporel. On navigue entre titres énergiques comme ‘If You’re Gonna Love Me’, ‘Do What You Want’ ou encore ‘Where There’s a Will’ ou les riffs de guitare ont été rajeunis, et d’autres plus calmes comme ‘You Don’t have to Remind Me’, ‘Windin’ Me Up’, ‘Cry Baby’ ou le magnifique ‘I Want To Believe’ où la voix de Sass touche toujours autant. En résumé, ‘Sass Jordan’ montre que le rock, quand il est fait de cette manière, se fiche bien des modes et qu’après 25 ans, ‘Racine’ n’a pas pris une seule ride...

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Sass Jordan (Chant), Rudy Sarzo (Basse), Brent Fitz (Batterie), Chris Caddell (Guitare), Derek Sharp (Guitare, Claviers)


Artiste : Delain

Album : A Decade of Delain – Live at Paradiso

Date de Sortie : 27-10-2017

Ajouté le : 29-12-2017

A la manière d‘Epica’ qui avaient fêté leurs 10 années de carrière en 2013 avec la sortie du fabuleux DVD ‘Retrospect’, ‘Delain’ a enregistré fin 2016 ‘Live At Paradiso’ pour le même anniversaire. Et comme leurs collègues, ils n’ont pas fait les choses à moitié car, avec de nombreux invités, ils nous offrent près de 2 heures de concert et pour les avoir vu au z7 à Pratteln fin 2017 (magnifique petite salle près de Bâle), je peux vous dire que chaque concert est une fête et qu’ils ne font pas semblant et se donnent à 200% de la première à la dernière seconde et savent transmettre ce bonheur de jouer au public (j’aurai longtemps en mémoire l’ovation spontanée du public de plusieurs minutes en plein milieu du concert). Avec ce somptueux DVD/Blu-ray, on reparcours cette décennie depuis ‘The Gathering’, ‘Pristine’ (poignant en live) ou ‘April Rain’ jusqu’au derniers titres de ‘Moonbathers’ sortis en 2016. En résumé, ce DVD/Blu-ray est un très beau cadeau pour tous les fans et au-delà, Spotify nous offre l’audio du live pour tous ceux qui voudraient découvrir ce grand groupe de métal symphonique mais, il est clair que pour réellement apprécier ce type d’enregistrement, rien ne remplace le DVD ou une prestation live...

Interprêtes

Charlotte Wessels (Chant), Martijn Westerholt (Claviers), Timo Somers (Guitare), Merel Bechtold (Guitare), Otto "The Baron" Schimmelpenninck (Basse), Ruben Israel (Batterie) + Invités : Alissa White-Gluz (Chant), Burton C. Bell (Chant), Elianne Anemaat (Chant), George Oosthoek (Chant), Guus Eikens (Guitare), Liv Kristine (Chant), Marko Hietala (Chant), Rob Van Der Loo (Basse), Sander Zoer (Batterie)


Artiste : Daydream XI

Album : The Circus of the Tattered and Torn

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 30-12-2017

Direction le Brésil pour une formation de métal progressif ‘Daydream XI’ qui a sorti en 2017 son 2ème album. Cet opus est un album concept assez sombre je cite le descriptif sur Bandcamp : « le thème est une métaphore pour exprimer que nous sommes attirés l'un vers l'autre plus par nos faiblesses et nos défauts que par nos forces et nos vertus. Il est représenté à travers un voyage, où Phillip, le maître de cirque, emmène son nouvel apprenti, Circé, à travers les divers tableaux de ce cirque. Chaque chanson représente un sentiment ou un aspect de la vie humaine ». Côté musique, l’ensemble est puissant, mélodique et surtout très recherché ce qui en fait un opus difficile à apprivoiser et il faut plusieurs écoutes pour arriver à pénétrer ces compositions aux arrangements complexes autant dans les parties vocales qu’instrumentales. En résumé, avec ce 2ème album, ‘Daydream XI’ sortent un album riche et dense qui devrait plaire à tous les amateurs de métal progressif et mélodique aimant des groupes comme ‘Dream Theater’ ou ‘Pain Of Salvation’...

Interprêtes

Tiago Masseti (Chant, Guitare), Marcelo Pereira (Guitare), Bruno Giordano (Batterie)


Artiste : Fizbers

Album : First Mind

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 30-12-2017

3 jeunes Polonais de 17 ans ont enregistré leur premier album studio ‘First Mind’. Ils évoluent dans un rock progressif classique et pour leur âge, on sent déjà une certaine maturité avec des compositions mélodiques et accessibles dès la première écoute. Après, une courte introduction instrumentale ‘Flight’, ‘Factory’, de plus de 7 minutes nous dévoile un style proche du psychédélique des années 70 et me fait penser à certains titres des ‘Floyd’. Dans certains titres comme ‘Lady with No Real Name’, on est plus dans les années 80/90 avec des influences de groupes de rock comme ‘U2’ par le côté mélodique. La suite nous fait découvrir des titres plus calmes comme ‘Normality’, ‘First Mind’, ‘Not Enough Trust’ ou ‘Death’, où ils mélangent instruments acoustiques et électriques avec des arrangements de qualité. Bref, même si sur certains titres, les lignes mélodiques manquent encore de variété (n’oublions pas qu’ils n’ont que 17 ans), ce ‘First Mind’ est un album plus que prometteur et on ne peut que leur souhaiter le meilleur pour la suite de leur carrière...

Interprêtes

Dawid Lewandowski (Chant, Basse), Szymon Kubala (Guitare), Dominik Pawlus (Batterie, Percussions, Claviers)


Artiste : Angel Nation

Album : Aeon

Date de Sortie : 27-10-2017

Ajouté le : 31-12-2017

C’est encore un groupe Finlandais qui nous propose un nouvel album dans un style métal symphonique. ‘Angel Nation’, mené par ‘Elina Siirala’ (qui est maintenant la chanteuse de ‘Leave’s Eyes’ en remplacement de ‘Liv Kristine’), sortent leur 2ème album studio ‘Aeon’ (le premier album ‘Tears Of Lust’ avait été sorti sous le nom ‘Eenkelination’ qui était la traduction Finlandaise du nouveau nom). D’entrée, avec ‘Burn The Witch’, ils plantent le décor avec un titre super efficace et un refrain qui vous rentre immédiatement dans la tête à la manière de groupes comme ‘Delain’ ou ‘Nightwish’. Avec ‘Wonder Who You Are’, l’introduction me fait penser à ‘500 Letters’ de ‘Tarja’ et ‘Elina Sjirala’ qui a une formation classique à la base, nous montre dans ‘Music Plays’ qu’elle a tous les atouts pour se hisser au niveau de son illustre compatriote. De plus, la chanteuse est accompagnée par des musiciens talentueux et on peut également noter une production irréprochable. En résumé, ‘Angel Nation’ montre déjà toutes les grandes qualités d’un groupe de métal symphonique et ‘Aeon’ est une très belle surprise 2017 pour tous les fans de ce style de musique et on ne peut que leur souhaiter le meilleur pour l’avenir en espérant qu’Elina’ ne devra pas choisir entre ‘Leave’s Eyes’ et ‘Angel Nation’...

Interprêtes

Elina Siirala (Chant, Claviers), Julia (Basse), Ben. (Batterie), Shadow (Guitare) + Invités : Jukka Pelkonen (Chant)


Artiste : Robin Beck

Album : Love Is Coming

Date de Sortie : 13-10-2017

Ajouté le : 31-12-2017

‘Robin Beck’ a déjà près de 40 ans de carrière et ‘Love Is Coming’ est son 11ème album studio. Dans un style rock mélodique, elle nous propose 12 titres qui sont tous des hits en puissance avec des mélodies d’emblée très accrocheuses. On navigue entre des titres rythmés et puissants comme ‘Island’, ‘On The Bright Side’, ‘Love Is Coming’ ou encore le très rock ‘Girl Like Me’ et d’autres plus calmes comme ‘In These Eyes’, ‘On to Something’ ou le très classique mais néanmoins magnifique ‘If You Only Know’ ou elle sait faire passer une certaine émotion à la manière de ‘Bonnie Tyler’. Bref, même si certains trouveront ça trop commercial, la prestation vocale de ‘Robin Beck’ est toujours de qualité et ‘Love Is Coming’ est un album très accessible, à consommer sans modération et qui sera certainement bien accueilli par tous les amateurs de rock mélodique...

Interprêtes

Robin Beck (Chant), Clif Magness (Guitare, Basse, Claviers, Batterie), Jeff Batter (Claviers), James Christian (Basse), Tommy Denander (Guitare)


Artiste : Sleeping Romance

Album : Alba

Date de Sortie : 03-11-2017

Ajouté le : 01-01-2018

Après ‘Angel Nation’, c’est au tour de la formation Italienne ‘Sleeping Romance’ de sortir leur 2ème album studio avec ‘Alba’. Tous ces nouveaux groupes surfent sur la vague des groupes majeurs de métal symphoniques du début des années 2000, comme ‘Within Temptation’ ou ‘Delain’. La recette est bien rodée : une chanteuse capable de s’adapter au style puissant du genre (‘Lost In My Eyes’) mais qui se montre également à l’aise dans les alternances entre énergie et douceur (‘Touch The Sun’), des riffs de guitares aiguisés, des claviers permettant de lier le tout et enfin une basse et des percussions qui renforcent l’impression de puissance. Dans le cas précis, ‘Frederica Lanna’ officie dans le registre de la frontwoman ‘Sharon dan Adel’ de ‘Within Temptation’. Tous les titres sont accessibles et les lignes mélodiques sont facilement assimilables. En résumé, ‘Sleeping Romance’ vient s’ajouter à la liste déjà longue des nouvelles formations de métal symphonique mais, tout comme ‘Angel Nation’, nous offre un album de qualité non seulement au niveau des compositions mais également de la production et ‘Alba’ devrait ravir tous les amateurs de ce genre...

Interprêtes

Federica Lanna (Chant), Federico Truzzi (Guitare), Francesco Zanarelli (Batterie), Lorenzo Costi (Basse), Nichola Bonavoglia (Guitare)


Artiste : Amberian Dawn

Album : Darkness of Eternity

Date de Sortie : 10-11-2017

Ajouté le : 01-01-2018

Déjà le 8ème album pour les Finlandais d’Amberian Dawn’ qui continuent à nous enchanter avec leurs rafraichissantes compositions à la ‘Abba’ (mais avec un petit chouia de métal !). J’avais déjà aimé leur précédent opus (voir Ici) et ‘Darkness of Eternity’ continue dans la même lignée avec des titres énergiques et efficaces en commençant par les influences ‘Abbaesques’, et les sautillants ‘Sky Is Falling’ ou ‘Maybe’, mais ils nous offrent également des titres moins popisants comme ‘Dragonflies’ ou ‘Abyss’ et bien évidemment de belles ballades avec ‘Breathe Again’ ou encore ‘Symphony Nr. 1, Part 2 – Darkness Of Eternity’. Jusqu’au dernier titre ‘Anyone’, le ton reste jovial et bon enfant. Bref, avec ce dernier opus d’Amberian Dawn’, il ne faut pas rechercher une quelconque complexité musicale mais plutôt se laisser porter par les différents titres qui pour ma part me font du bien et si vous êtes ouvert à la pop des années 80 mais également à la puissance du métal, vous devrier adopter ce ‘Darkness of Eternity’...

Interprêtes

Päivi Virkkunen - Capri (Chant), Tuomas Seppälä (Guitare, Claviers), Emil Pohjalainen (Guitare), Jukka Hoffren (Basse), Joonas Pykälä-aho (Batterie)


Artiste : Metalite

Album : Heroes In Time

Date de Sortie : 27-10-2017

Ajouté le : 02-01-2018

Décidément, on n’arrête plus les pays Nordique dans la production de nouveau talents dans le domaine du métal mélodique et c’est la Suède qui est à l’honneur avec ‘Metalite’, un nouveau groupe qui vient de sortir son premier album ‘Heroes In Time’. D’entrée, ‘Afterlife’ envoie une rythmique énergique avec un refrain imparable qui vous rentre immédiatement dans la tête et ‘Purpose Of Life’ enfonce le clou en en remettant une couche. La suite est à l’image de ces 2 premiers titres et ce qui est étonnant, c’est l’absence de claviériste alors que la partie programmation est assez présente tout au long des titres mais avec un son très électronique, ce qui n’est pas forcément du meilleur goût pour ce genre de musique. En résumé, ‘Metalite’ sortent un premier album prometteur aussi bien sur le plan mélodique qu’au niveau de la production mais, si on peut leur donner un conseil, c’est de trouver assez rapidement un bon claviériste qui leur permettra sans aucun doute de rivaliser avec les grands groupes de métal mélodique...

Interprêtes

Emma Bensing (Chant), Edwin Premberg (Guitare), Lea Larsson (Batterie), Robert Majd (Basse), Robert Örnesved (Guitares) + Invités : Fraser Edwards (Guitare), Jakob Svensson (Guitare)


Artiste : Evanescence

Album : Synthesis

Date de Sortie : 10-11-2017

Ajouté le : 02-01-2018

Pour les fans de la première heure qui étaient habitués aux compositions énergiques, après ‘Lost Whispers’ qui présentait déjà des titres relativement soft du groupe (voir Ici), avec ce dernier album, ‘Amy Lee’ a décidé de revisiter certains titres du répertoire d’Evanescence’ de manière symphonique avec quelques touches d’électro. Forcément, cette interprétation amène un tout autre éclairage avec une touche mélancolique à commencer par ‘Never Go Back’ qui prend un tout autre visage. 2 nouveau titres ont été composés pour la circonstance, tout d’abord ‘Hi-Lo’, empreint d’un certain romantisme accentué par les cordes de l’orchestre et puis ‘Imperfection’ qui est la composition contenant le plus d’électro et qui parle d’un thème assez noir sur les personnes proches de dépressifs et de suicidaires et je cite Amy qui est ‘un plaidoyer pour se battre pour la vie et ne pas baisser les bras’. Bref, comme vous l’aurez compris, ’Amy Lee’, avec ‘Synthesis’, montre un autre visage d’Evanescence’ mais au final, ce n’est pas le style qui est important mais bien ce que la musique véhicule pour toucher le public et dans ce cas précis, ‘Synthesis’ est pour moi une réussite totale…


Ci-dessous, la playlist vers les chansons originales :

Interprêtes

Amy Lee (Piano, Chant), Tim McCord (Basse, Claviers), Will Hunt (Batterie), Troy McLawhorn (Guitare), Jen Majura (Guitare, Théramine), David Campbell (Orchestration)


Artiste : Kauan

Album : Kaiho

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 03-01-2018

‘Kuan’ est un groupe fondé en 2005 par les Ukrainiens ‘Anton Belov’ et ‘Alexander Borovykh’ et qui sort son 7ème album studio avec ‘Kaiho’. On est bien loin du des débuts qui flirtaient avec le black métal et ce dernier opus est constitué entièrement de titres atmosphériques dans une ambiance aérienne et mélancolique avec l’utilisation de claviers qui remplissent entièrement l’espace et d’un violon qui renforce l’impression de plénitude. Bizarrement, c’est en Finlandais qu’ont été écrit les compositions par la chanteuse de folk ‘Marja Mattlar’. En résumé, ‘Kaiho’ est un album qui devrait plaire à tous les amateurs de musique atmosphérique à la manière de la direction qu’a également décidé de prendre ‘Anathema’ (voir leur dernier album Ici) et c’est le genre de musique qui peut remplacer alégrement tous les anti-dépresseurs de la terre..

Interprêtes

Anton Belov (Chant), Alex Vynogradoff (Basse, Choeurs), Alina Belova (Claviers, Choeurs), Anatoly Gavrylov (Violon), Anton Skrynnik (Batterie)


Artiste : Serenity

Album : Lionheart

Date de Sortie : 27-10-2017

Ajouté le : 03-01-2018

Vous voulez du métal symphonique bien épique avec une histoire qui colle à la musique. Eh bien, j’ai ce qu’il vous faut : le dernier album ‘Lionheart’ des Autrichiens de ‘Serenity’ raconte l’épopée du roi d’Angleterre ‘Richard Cœur de Lion’. Pour ce faire, les compositions sont parfaitement adaptées à ce genre de thème car tout a été mis en œuvre pour nous offrir une ambiance de métal symphonique et mélodique avec des titres accrocheurs dès la première écoute et des refrains à faire chanter un stade entier. Après, l’introduction instrumentale symphonique ‘Deus Lo Vult’, ‘United’ plante le décor et on tient déjà un premier hit en puissance de concert et, connaissant le charisme de ‘Georg’, je le vois très bien faire chanter le public à l’unisson sur les ‘hohoho’ de la fin de titre. La suite est à l’image de ce début, avec des compositions toutes très accessibles que l’on intègre immédiatement et ceci jusqu’au magnifique dernier titre ‘The Finale Crusade’ où ‘Georg’ a fait appel à la jeune chanteuse ‘Federica Lanna’ et, pour ma part, j’aurais bien aimé qu’elle intervienne un peu plus car la fusion des voix de ‘Federica’ et ‘Georg’ est tout simplement sublime. Bref, ce dernier album ‘Lionheart’ est une réussite totale et si j’avais décrit leur précédent album de bonne cuvée 2016 (voir Ici), la cuvée 2017 est encore un cran au-dessus...

Interprêtes

Georg Neuhauser (Chant), Chris “Cris Tian” Hermsdörfer (Guitare, Choeurs), Fabio D'Amore (Basse, Chant), Andreas Schipflinger (Batterie, Chant, Choeurs) + Invités : Jan Vacik (Chant, Choeurs), Katja Moslenher (Chant), Federica Lanna (Chant), Franz-Joseph Hause (Choeurs), Bob Katsionis (Guitare)


Artiste : John Hackett Band

Album : We Are Not Alone

Date de Sortie : 29-09-2017

Ajouté le : 04-01-2018

Dans la famille ‘Hackett’, je voudrais le petit frère… j’ai !! John, qui a longtemps été dans l’ombre de son frère, vient de sortir avec le ‘John Hackett Band’ un premier album ‘We Are Not Alone’ qui comprend 2 Cd avec d’une part un enregistrement studio et un live pour au total plus de 2 heures de musique. Musicalement, on se situe dans du rock progressif élaboré et les influences vont de ‘Genesis’ à ‘Santana’ (‘Nick Fletcher’ me rappelle un peu le jeu de guitare de ‘Carlos Santana’) en passant par ‘Alan Parsons Project’ et bien évidemment ‘Jethro Tull’ (John est également flûtiste) avec un don pour des compositions mélodiques et relativement accessibles. La partie live reprend la plupart des titres de son album solo ‘Another Life’ et quelques titres de ‘We Are Not Alone’. En résumé, ‘We Are Not Alone’ est un très bon album de progressif dans la grande tradition des grands groupes des années 70/80 et ‘John Hackett’ montre que Steve n’est pas le seul de la famille à avoir du talent...

Interprêtes

John Hackett (Guitare, Claviers, Flûte, Chant), Nick Fletcher (Guitare), Jeremy Richardson (Basse, Chant), Duncan Parsons (Batterie, Chant)


Artiste : Enzo and the Glory Ensemble

Album : In The Name of the Son

Date de Sortie : 29-09-2017

Ajouté le : 04-01-2018

Le cas d’Enzo and the Glory Ensemble’ est assez étrange. Ce projet est le bébé d’Enzo Donnarumma’ qui est Italien et qui s’est mis en tête de composer des opéras métal bibliques et après ‘In The Name of the Father’ en 2015, voici qu’il s’attaque à ‘In The Name of the Son’ en 2017 (devinez quel sera le troisième album…). Pour essayer de comprendre ce nouvel opus, il faut savoir qu’Enzo est influencé par un nombre impressionnant de courants musicaux qui vont de la musique classique au métal extrême en passant par le blues, rock et bien d’autres styles, qu’il est diplômé en guitare classique et passionné par la théologie chrétienne. Avec tout ça, à quoi peut donc ressembler ce dernier album où il a invité une pléiade d’invités de la scène métal. Eh bien, ça ne ressemble à rien de conventionnel : il faut être ouvert à des styles diamétralement opposés pour adhérer et, un conseil, n’essayez pas de vous raccrocher à des références musicales quelconques car il faut prendre cet opus comme quelque chose de complètement à part; chaque titre est unique et on sent un travail impressionnant dans l’écriture et dans les arrangements. En résumé, avec ‘In The Name of the Son’, ‘Enzo Donnarumma’ sort un album riche et complexe qui sera forcément limité à un public averti ouvert à des styles que l’on n’a pas généralement l’habitude de mélanger...

Interprêtes

Enzo Donnarumma (Chant, Guitare) + Invités : Gary Wehrkamp (Guitare), Alessandro Battini (Claviers), Amulyn (Chant), Brian Ashland (Chant), David Brown (Claviers), Derek Corzine (Guitare), Giacomo Manfredi (Basse), Kobi Farhi (Chant), Mark Zonder (Batterie), Marty Friedman (Guitare), Nicholas Leptos (Chant), Ralf Scheepers (Chant), Tina Gagliotta


Artiste : The Adekaem

Album : Sound Coloring

Date de Sortie : 22-09-2017

Ajouté le : 05-01-2018

‘The Adekaem’ est un groupe Polonais qui sort son 2ème album studio ‘Sound Coloring’.Ils mélangent du rock classique, néo-progressif et psychédélique avec des influences multiples comme ‘Pink-Floyd’, ‘Barclay James Harvest’ ou encore pour prendre des groupes plus récent ‘RPWL’ (écoutez ‘White’) ou ‘Mostly Autumn’. 6 titres au total qui portent chacun le nom d’une couleur et qui sont tous très mélodiques et accessibles malgré une construction en plusieurs tiroirs comme par exemple ‘Green Part I, II, III’, le titre phare de plus de 12 minutes, qui est l’exemple typique du rock progressif des années 70. En résumé, la Pologne montre un fois de plus que c’est un pays prolifique en bon rock progressif et la musique de ‘The Adekeam’ devrait plaire à tous les amateurs de ce style mais pourrait également toucher un public plus large car ‘Sound Coloring’ est un album très abordable...

Interprêtes

Andrzej Bielas Claviers), Krzysztof Wala (Guitare) + Invités : Tomasz Holewa (Batterie), Roman Kańtoch (Chant), Krzysztof Wyrwa (Basse)


Artiste : Robert Plant

Album : Carry Fire

Date de Sortie : 13-10-2017

Ajouté le : 05-01-2018

‘Robert Plant’, à 69 ans est de retour avec un nouvel album ‘Carry Fire’. Il est bien entendu connu pour avoir été le chanteur de ‘Led Zeppelin’ jusqu’à la séparation en 1980 mais sa carrière ne s’est pas arrêtée là puisqu’il a sorti une bonne dizaine d’albums studio depuis et qu’il a toujours essayé de se défaire de l’étiquette qui lui collait à la peau en s’essayant à d’autres directions musicales et ce dernier opus montre encore qu’il est un artiste unique dans le paysage rock international. Néanmoins, les rythmiques chaloupées de ‘Led Zep’ sont encore bien présentes comme par exemple d’entrée sur ‘The May Queen’ où c’est justement ce tempo caractéristique qui nous embarque pour ce premier titre contenant des influences multiples. On navigue dans un melting-pot de styles qu’il mélange à l’intérieur de chaque titre et on peut entendre par exemple apparaître des sonorités orientales dans ‘Carry Fire’, plus rock dans ‘New World…’, rockabilly dans ‘Bones of Saints’ et psychédélique dans la reprise ‘Bluebirds Over The Mountains’. Bref, bien entouré par son groupe ‘Sensational Space Shifters’, ‘Robert Plant’ continue de nous offrir des compositions sortant de l’ordinaire et montre encore une fois qu’il n’y a pas d’âge pour faire de la bonne musique...

Interprêtes

Robert Plant (Chant), Billy Fuller (Basse, Batterie), Dave Smith (Batterie), John Baggott (Claviers, Choeurs), Juldeh Camara (Choeurs), Justin Adams (Guitare, Choeurs), Liam 'skin' Tyson (Guitare, Banjo, Choeurs) + Invités : Chrissie Hynde (Chant), Redi Hasa (Violoncelle), Seth Lakeman (Violon, Alto)


Artiste : Premiata Forneria Marconi

Album : Emotional Tattoos

Date de Sortie : 27-10-2017

Ajouté le : 06-01-2018

Les Italiens de ‘Premiata Forneria Marconi’ (‘PFM’) ont sorti leur premier album en 1972 et après avoir testés plusieurs styles dont ‘Da Mozart a Celebration’ qui reprenait du Mozart en l’adaptant au rock, sont revenus au rock progressif avec ‘Emotional Tattoos’. Tout d’abord ce n’est pas 1 CD mais 2 avec exactement les mêmes titres interprétés pour le 1er en Anglais et pour le 2ème en Italien : donc c’est à vous de trouver l’enregistrement que vous préférez. D’entrée, avec ‘We’re Not an Island’, on a l’impression d’embarquer dans une machine à remonter le temps et de se retrouver quelques décennies en arrière avec un certain ’Genesis’ et le chant de ‘Franz Di Cioccio’ me rappelle son collègue car également batteur ‘Phip Collins’. Mais ce serait trop réducteur que de les comparer uniquement à ce groupe car ce dernier opus est varié et mélange des influences diverses allant de la pop au rock avec des compostions toujours très mélodiques comme savent si bien le faire les Italiens. En résumé, ‘PFM’, après déjà plus de 40 ans de bons et loyaux services, continuent leur bonhomme de chemin sans se préoccuper des modes et ‘Emotional Tattoos’ renoue avec le progressif et devrait donc plaire à tous les amateurs de ce style...

Interprêtes

Alberto Bravin (Claviers), Alessandro Scaglione (Claviers), Franz Di Cioccio (Chant / Batterie), Lucio Fabbri (Violon), Marco Sfogli (Guitares), Patrick Djivas (Basse), Roberto Gualdi (Batterie)


Artiste : Almanac

Album : Kingslayer

Date de Sortie : 24-11-2017

Ajouté le : 06-01-2018

Les Allemands d‘Almanac’ qui est le projet de l’ancien guitariste ‘Victor Smolski’ de ‘Rage’, viennent de sortir leur 2ème album ‘Kingslayer’. Après ‘Serenity’ et ‘Lionheart’ quelques semaines avant (voir Ici), c’est encore un thème autour de certains rois et en l’occurrence les différents régicides de l’Histoire (par exemple l’assassinat d’Henri IV’ avec ‘Regicide’). Sans surprise, c’est un style de power métal symphonique avec des compositions énergiques et mélodiques qui ne fait pas dans la dentelle. Le petit plus est que ‘Victor Smolki’ s’est entouré de 3 chanteurs complémentaires ce qui lui a permis de complexifier les arrangements vocaux à la hauteur des compositions même si je trouve que ‘Jeannette Marchewka’ n’a pas la place qu’elle aurait pu avoir. En résumé, avec ‘Kingslayer’ et même s’ils ne révolutionnent pas le power métal symphonique, ‘Almanac’ sortent un très bon album qui devrait plaire à tous les amateurs du genre...

Interprêtes

Victor Smolski (Guitare), Andy B. Franck (Chant), David Readman (Chant), Jeannette Marchewka (Chant), Tim Rashid (Basse), Athanasios “Zacky” Tsoukas (Batterie)


Artiste : Trust

Album : Hellfest 2017 - Au nom de la rage tour (live)

Date de Sortie : 03-11-2017

Ajouté le : 07-01-2018

Pour les nostalgiques des années 80, le groupe Français ‘Trust’ a sorti son live du Hellfest 2017. Les 3 premiers albums ‘L’élite’, ‘Répression’ et ‘Marche ou Crève’ sont bien loin : à cette époque ‘Trust’ faisait office d’extra-terrestre dans le paysage musical Français car on découvrait que l’on pouvait faire, et bien faire, du hard-rock en France et ils ont contribué à démocratiser ce style jusqu’à rendre, ‘Antisocial’ un standard Français !! Certes, les années ont passé mais ‘Bernie’ garde toujours cette voix révoltée, les riffs de guitare sont toujours intacts et malgré un concert très (trop) court et un choix discutable des titres (pas facile de placer en si peu de temps toutes les pépites des 3 premiers albums), ce live aura tout de même le mérite de nous replonger dans ces années où l’on dansait en hurlant sur ‘Préfabriqués’ ou ‘Palace’ et bien entendu ‘Antisocial’. Bref, même si certains trouveront toujours à redire, il faut se dire que ‘Trust’ a pile poil 40 ans et il y un chose qu’on ne peut pas leur enlever, c’est que ça déménage toujours autant, même avec ces quelques années de plus...

Interprêtes

Bernie Bonvoisin (Chant), Christian Dupuy (Batterie), David Jacob (Basse), Ismaila "Iso" Diop (Guitares), Norbert "Nono" Krief (Guitares)


Artiste : Kansas

Album : Leftoverture Live & Beyond

Date de Sortie : 03-11-2017

Ajouté le : 07-01-2018

Après ‘Trust’ mais pas tout à fait dans le même style, c’est ‘Kansas’ qui fête l’anniversaire des 40 ans, avec les 2 inoubliables albums ‘Loftoveture’ de 1976 suivi de ‘Point Of Know Return’ de 1977 et ceci en sortant un live somptueux reprenant 19 compositions de leur imposant répertoire. A l’époque, l’Amérique découvre le rock progressif venu de l’Europe et entre autres, ‘Kansas’ et ‘Styx’ furent les 2 groupes phares de cette période de l’autre côté de l’atlantique. Après une période en dent de scie dans les années 2000 avec des changements de line up permanentes qui leur auront permis de continuer à tourner pendant cette période, le groupe a ressorti ‘The Prelude Implicit’ en 2016 qui renouait avec la première période (voir Ici) et 2017 voit la sortie de ce live d’anthologie. L’album est divisé en 2 parties, une première partie balayant les différents opus du groupe et une deuxième reprenant l’ensemble de ‘Loftoverture’ et terminant par ‘Portrait’ de ‘Point Of Know Return’. Côté interprétation, tout est bien en place et l’enregistrement est de qualité et même si certains regretteront ‘Steve Walsh’, pour ma part, ‘Ronnie Platt’ a réussi à s’intégrer parfaitement dans ce nouveau line up. Bref, ce live des 40 ans est une réussite pour ce groupe légendaire et devrait plaire à tous les fans de la première heure mais également permettra peut-être de faire connaître ‘Kansas’ à un public plus large...

Interprêtes

Phil Ehart (Batterie), Rich Williams (Guitare), Ronnie Platt (Chant, Claviers), Billy Greer (Chant, Basse), David Manion (Claviers), David Ragsdale (Chant, Violon), Zak Rizvi (Guitare)


Artiste : Karfagen

Album : Messages from Afar : First Contact

Date de Sortie : 22-11-2017

Ajouté le : 08-01-2018

‘Karfagen’ est un des projets de l’Ukrainien ‘Antony Kalugin’ qui en est déjà à son 10ème enregistrement studio avec ‘Messages from Afar : First Contact’. C’est un album concept presque entièrement instrumental divisé en 2 parties dont la deuxième devrait sortir en 2018 sous le nom de l’autre projet d’Antony, ‘Sunchild’, et le thème est un hommage au rock progressif de la fin du 20ème siècle avec évidemment des clins d’œil aux plus grands groupes de cette période comme ‘Pink-Floyd’, ‘Genesis’ ou ‘ELP’. On navigue au milieu de compositions mélodiques où les claviers prennent une place prépondérante et font penser aux sonorités des années 70/80. A noter que le dernier titre ‘Constant Flow’, de plus de 15 minutes, est un bon résumé de cet album : il est composé en différents tiroirs où ‘Anotony Kalugin’ laisse vagabonder son imagination débordante. En résumé, avec ce nouvel album, c’est encore un très bon album que nous propose ‘Antony Kalugin’ avec son projet ‘Karfagen’ et on attend la suite avec impatience...

Interprêtes

Antony Kalugin (Claviers, Chant, Percussions), Max Velychko (Guitare), Kostya Shepelenko (Batterie), Oleg Prokhorov (Basse), Olha Rostovska (Chant), Michail Sidorenko (Saxophone)


Artiste : Dante Fox

Album : Six String Revolver

Date de Sortie : 24-11-2017

Ajouté le : 08-01-2018

Après ‘Sass Jordan’ qui a décidé de revisiter ‘Racine’ (voir Ici), voici les Anglais de ‘Dante Fox’ qui remettent au goût du jour leurs 2 premiers albums sortis à la fin des années 90 avec la reprise de 10 titres (plus un acoustique de ‘All That I Need’). Ce ‘Six String Revolver’ est donc un bon moyen de découvrir ce groupe qui s’est fait connaître avec des compositions de rock mélodiques et qui n’est pas connu du grand public. Le ré-enregistrement amène une meilleure qualité sonore et ‘Sue Willetts-Manford’ montre qu’elle a gagné en maturité pendant toutes ces années et qu’elle sait pousser sa voix dans les titres énergiques (par exemple ‘Under The City Lights’ ou ‘Remember My Name’) mais aussi se montrer sensuelle sur les ballades (par exemple ‘A Matter Of Time’ ou sur la version acoustique de ‘All that I Need’). En résumé, ce ‘Six String Revolver’ nous ramène 20 années en arrière à la grande époque du rock mélodique et ‘Six String Revolver’ contient 10 compositions accessibles et mélodiques à consommer sans modération...

Interprêtes

Sue Willetts-Manford (Chant), Tim Manford (Guitare), Eric Ragno (Claviers), Alan Mills (Basse)


Artiste : Secret Rule

Album : The Key To The World

Date de Sortie : 10-11-2017

Ajouté le : 09-01-2018

‘Secret Rule’ est un groupe Italien de métal symphonique formé en 2014 et qui a sorti son 3ème album studio fin 2017. Pour cet album, ‘Henrik Klingenberg’ de ‘Sonata Arctica’ est de la partie et la chanteuse ‘Angela Di Vincenzo’ a réellement progressé dans sa technique vocale. Côté compositions, après l’introduction instrumentale très courte, la plupart sont puissantes, énergiques et accessibles avec des durées entre 3 et 5 minutes et des refrains qui vous rentrent facilement dans la tête et c’est seulement au 10ème titre que le rythme redescend avec la belle ballade ‘No More’. En résumé, même s’ils n’amènent pas de réelles nouveautés au genre, ‘The Key To The World’ est un bon album que tous les fans de métal symphonique devraient apprécier et, grâce à des titres accessibles, qui peut également toucher un public plus large...

Interprêtes

Angela Di Vincenzo (Chant), Andy Menario (Guitare), Henrik Klingenberg (Claviers), Michele Raspanti (Basse), Nicola Corrente (Batterie) + Invités : Henning Basse (Chant), Ailyn (Chant)


Artiste : Kerygmatic Project

Album : Chronicles from Imaginary Places

Date de Sortie : 13-10-2017

Ajouté le : 09-01-2018

Après ‘Secret Rule’, ce sont encore des Italiens mais dans un style progressif des années 70 qui viennent de sortir leur 5ème album et je les découvre seulement avec ‘Chronicles from Imaginary Places’. ‘Kerygmatic Project’ est un projet créé en 1996 par les 3 artistes qui forment encore la formation actuelle. Dès le début, on se retrouve dans l’ambiance de groupes comme ‘Genesis’ ou ‘Emerson Lake & Palmer’ et plus récent ‘Pendragon’ ou ‘Marillion’ mais leurs influences vont au-delà de ce rock traditionnel puisqu’ils mélangent pop, rock, classique et même jazz comme on peut le constater dans le premier titre ‘The Time Machine’ de près de 12 minutes. A noter que le chant de ‘Samuele Tadini ‘ s’intègre parfaitement aux différentes compostions et me fait penser aux intonations de ‘Sting’. Bref, ‘Kerygmatic Project’ est une formation bourrée de qualité et, malgré qu’ils utilisent la langue de ‘Shakespeare’, pourraient certainement être plus connus car leurs compositions sont accessibles et devraient plaire à tous les amateurs d’un rock progressif traditionnel mais pourraient également toucher un public plus large...

Interprêtes

Marco Campagnolo (Claviers, Piano, Orgue), Danilo Nobili (Batterie), Samuele Tadini (Basse)


Artiste : Overcoming

Album : Crisis

Date de Sortie : 13-10-2017

Ajouté le : 10-01-2018

‘Overcoming’ est un groupe Argentin qui officie entre métal progressif et symphonique et après un EP en 2013, ils sortent leur 1er album studio ‘Crisis’. Bizarrement, le début de l’opus met l’accent sur des compositions progressives et donc un peu moins faciles d’accès mais d’une grande richesse alors qu’à partir de ‘Fuera de Foco’, c’est le côté symphonique qui l’emporte avec des titres beaucoup moins métal et plus mélodiques comme les ballades ‘Out Of Place’ ou ‘Aquí. Ahora!’ qui mettent en avant leur influence Hispanique (‘Out Of Place’ étant la seule composition chantée en Anglais). Le point d’orgue est bien entendu le dernier titre de plus de 18 minutes qui est une grande fresque épique où se mélangent symphonique et progressif avec multiples rebondissements. En résumé, ‘Overcoming’ est une formation très originale qui sort des standards, mixant du rock et métal symphonique avec une touche de progressif mais néanmoins accessible, et si vous êtes ouvert à l’ensemble de ces genres et que le chant en Espagnol ne vous dérange pas, vous devriez apprécier ce ‘Crisis’...

Interprêtes

Sebastián Luna (Guitare, Chant, Claviers), Juan Di Bernardo (Guitare), Gastón Quiroga (Basse), Leonardo Loza (Batterie, Choeurs)


Artiste : Xanthochroid

Album : Of Erthe And Axen : Act I + Act II

Date de Sortie : 17-10-2017

Ajouté le : 10-01-2018

Prenez des influences progressives dans tous les styles de musique entre folk au métal rajoutez-y une bonne dose de musique classique allant du romantisme au lyrique en passant par le symphonique en saupoudrant le tout par du black métal avec des voix extrêmes et une utilisation régulière de la double pédale, voici un aperçu de la grande saga des Américains de ‘Xanthochroid’, ‘Of Erthe And Axen’ que le groupe a décidé de sortir en 2 temps, la partie 1 en Août 2017 et la partie 2 en Octobre 2017. Il faut donc être ouvert à des styles bien éloignés les uns des autres pour rentrer dans ces 90 minutes de musique et il est évident que ces 2 opus ne peuvent se digérer en une seule écoute mais demandent de les apprivoiser petit à petit. Le concept est bien entendu à la hauteur de la musique : après que le monde soit tombé dans le chaos, une île, surgit des flots, devient le berceau d’un nouvel empire ‘Axen’ et les 2 nouveaux épisodes nous racontent une histoire où se mêlent amour, jalousie, magie, guerre et tromperie. Tout est donc réuni pour un projet ambitieux et le résultat est à la hauteur des espérances car l’ensemble a été fait avec un grand professionnalisme que ce soit au niveau des compositions, de l’histoire, des artworks, de l’interprétation et de la production. En résumé, ces 2 concepts albums sont une réussite totale mais seront forcément réservés à un public d’avertis ouvert à un mélange de styles qui sont rarement associés...

Interprêtes

Sam Meador (Claviers, Guitare, Chant), Matthew Earl (Batterie, Chant), Brent Vallefuoco (Guitare), Ali Meador (Chant)


Artiste : Single Celled Organism

Album : Splinter in the Eye

Date de Sortie : 27-10-2017

Ajouté le : 11-01-2018






Entre progressif et néo-prog, ’Single Celled Organism’ est le projet du compositeur et multi-instrumentiste ‘Jen Lueck’ et ‘Splinter in the Eye’ est son premier bébé qui est un album concept basé sur une expérience scientifique difficile à résumer en quelques mots (pour plus de détail, voir l’histoire Ici). Au niveau musical, les influences sont multiples et on peut citer des groupes de progressif des années 70 comme ‘Genesis’ ou ‘Pink-Floyd’ mais également des artistes de la nouvelle génération comme les projets de ‘Steven Wilson’ (‘Blackfield’ ou ‘Porcupine Tree’) ou ‘Anathema’ pour le côté atmosphérique. On navigue dans des compositions à multiples rebondissements mais néanmoins accessibles car ‘Jens Lueck’ a un indéniable talent de mélodiste et tous les titres coulent naturellement. A noter, le magnifique chant de ‘Isgaard’ dans les 3 titres centraux qui rajoutent un côté aérien à l’atmosphère paisible et sensible de l’ensemble. En résumé, ce nouveau projet ‘Single Celled Organism’ est une très bonne surprise 2017 et, si vous aimez les ambiances progressives atmosphériques racontant une histoire, ce ‘Splinter in the Eye’ est fait pour vous...

Interprêtes

Jens Lueck (Batterie, Claviers, Chant, Basse), Isgaard (Chant), Jan Petersen (Guitare), Ingo Salzmann (Guitare), Dieter Koch (Guitare), Volker Kuinke (Flûte), Katja Flintsch (Violon, Alto), Annika Stolze (Violoncelle)


Artiste : Aldo Tagliapietra

Album : Invisibili realta

Date de Sortie : 27-10-2017

Ajouté le : 11-01-2018

A 73 ans, ‘Aldo Tagliapietra’, après une vingtaine d’album avec le groupe Italien ‘Le Orme’ puis plusieurs albums solos, continue sa route en nous offrant un nouvel album ‘Invisibili realta’. La voix toujours intacte, il nous embarque pour 9 compositions où ses influences des années 70 sont bien présentes mais où il mélange des mélodies puisées dans ses racines comme dans ‘Siamo del Cielo’ avec un refrain très transalpin et en plein milieu du titre une incursion dans le monde progressif. Bien entouré par un groupe de jeunes artistes, tout est mis en œuvre pour nous offrir des arrangements variés et de qualité comme dans le magnifique ‘Radici’ et ses sonorités orientales avec l’utilisation du sitar et du duduk qui renforce l’atmosphère exotique. En résumé, ‘Aldo Tagliapietra’ est un peu le ‘Neil Young’ Italien (voir son dernier album Ici) car ce ‘Invisibili realta’ est rempli de petites choses simples de la vie qui en font un album authentique et touchant à l’image de son auteur...

Interprêtes

Aldo Tagliapietra (Chant, Guitare, Sitar), Matteo Ballarin (Guitare), Andrea De Nardi (Piano, Hammond organ, Minimoog), Andrea Ghion (Basse), Manuel Smaniotto (Batterie, Percussions), Mauro Martello (Duduk)


Artiste : Jono

Album : Life

Date de Sortie : 01-12-2017

Ajouté le : 12-01-2018






Ça avait été un de mes coups de cœur 2015 avec leur 2ème album ‘Silence’ (voir Ici) et les Suédois de ‘Jono’ remettent ça avec un nouvel album intitulé tout simplement ‘Life’. Tout est encore réuni pour nous offrir près d’1 heure de mélodies énergiques et rafraichissantes avec toujours les mêmes noms qui viennent à l’esprit : ‘Queen’ et ‘Supertramp’ mélangés pour le meilleur. ‘Johan Norrby’ est encore au top de sa forme et son chant contribue toujours autant à cette atmosphère théatrale comme dans le magnifique ‘Downside’ où il module sa voix entre partie puissante et plus calme et où le crescendo final avec l’imbrication du piano joué par ‘Johan Carlgren’ est magistral. Je pourrais citer tous les titres car il est bien difficile d’en trouver un moins bon que les autres et dès la première écoute la magie opère car on est embarqué dans ces mélodies qui donnent l’impression qu’elles ont toujours fait partie de notre vie. En résumé, ‘Life’ est une fois de plus un album à consommer sans modération et mérite de faire connaître ‘Jono’ à un très large public car tout est mis en oeuvre pour en faire un des albums de l’année 2017...

Interprêtes

Johan Norrby (Chant), Janne Henriksson (Basse), Stefan Helleblad (Guitare), Johan Carlgren (Claviers), Leo Olsson (Guitares), Nicka Hellenberg (Batterie)


Artiste : Raintimes

Album : Raintimes

Date de Sortie : 01-12-2017

Ajouté le : 12-01-2018

‘Raintimes’ est un nouveau projet regroupant plusieurs musiciens de différents groupes qui sortent un premier album de rock mélodique sous le nom de la formation. La maison de disque ‘Frontiers Records’ ne s’est pas trompée et on embarque pour 50 minutes de compositions efficaces et faciles d’accès. Entre titres énergiques avec des refrains addictifs et des solos de guitares percutants comme ‘Make My Day’ ou ‘Don’t ever give up’ ou encore ‘Just a Little Bit More’ et d’autres plus calmes comme la magnifique ballade ‘Swan’ ou ‘Empy Days’ ou encore ‘I See the Light’, tout est réuni pour passer un bon moment d’écoute avec forcément ici et là des effluves de retour aux sources, quelques décennies en arrière à l’âge d’or du hard-rock mélodique. Bref, si vous aimez l’AOR ou le rock FM, foncez écoutez cet opus, vous ne serez certainement pas déçu et pour les autres, ‘Raintimes’ est un album accessible à un large public...

Interprêtes

Michael Shotton (Chant), Sven Larsson (Guitare), Andrea Gipponi (Basse), Davide "Dave Rox" Barbieri (Claviers), Iván González (Guitare), Pierpaolo "zorro" Monti (Batterie)


Artiste : Welcome Inside The Brain

Album : Celebrate The Depression

Date de Sortie : 01-11-2017

Ajouté le : 13-01-2018

‘Welcome Inside The Brain’ est un groupe Allemand qui après un EP en 2015 sort son premier album studio ‘Celebrate The Depression’. D’entrée, avec le titre éponyme du nomdu groupe, on est plongé dans des sonorités de claviers de années 60/70 et le premier nom qui vient à l’esprit est les ‘Who’. Et puis, ce titre finit par des pérégrinations sonores qui auraient pu s’intégrer parfaitement dans un ‘A Saucerful of Secrets’ des ‘Floyds’. L’ensemble des titres semblent donc sorti d’une autre époque où on découvrait le psychédélique mais cet opus bénéficie d’une qualité irréprochable au niveau de l’enregistrement et de la production. Mention spéciale pour le dernier titre ‘Tears Of The Past’, où on a droit à un somptueux solo de guitare, chose que l’on perd de plus en plus avec cette satanée emprise commerciale qui dicte la longueur des titres pour pouvoir passer en radio. En résumé, avec ‘Celebrate The Depression’, on voit défiler pas mal de référence des années 60/70 quand la musique progressive prenait son envol et cet album est destiné en priorité à tous les amateurs de cette époque mais peut permettre aux autres de découvrir ce genre car tous les titres sont très accessibles...

Interprêtes

Frank Mühlenberg (Chant), Georg Spieß (Guitare), Johann Fritsche (Claviers), Paul Lapp (Contrebasse), Hans Otto (Batterie)


Artiste : Von Hertzen Brothers

Album : War Is Over

Date de Sortie : 03-11-2017

Ajouté le : 13-01-2018

Je ne connaissais pas ‘Von Hertzen Brothers’ et pourtant, ‘War Is Over’ est déjà le 7ème album des Finlandais. Formés par 3 frères, ils officient dans un rock entre progressif et symphonique avec des influences diverses et ils ont un talent pour des compositions mélodiques très accessibles. D’entrée, avec ‘War Is Over’, on pénètre dans leur univers à multi-facettes où ils alternent rythmes et ambiances différentes avec un talent pour nous tenir en haleine jusqu’à la dernière note et pour ma part, j’ai été très surpris après l’écoute de découvrir qu’il durait plus de 12 minutes. La suite montre les mêmes qualités avec en même temps cette d’accroche immédiate mais également une variété d’influences qui fait que chaque titre est différent. A noter également un important travail au niveau des arrangements et des harmonies vocales (les 3 frères chantent) ce qui accentue le plaisir d’écoute. En résumé, les Finlandais de ‘Von Hertzen Brothers’ sortent un très bon album varié, accrocheur et inspiré qui devrait toucher un public assez large...

Interprêtes

Jonne Von Hertzen (Chant, Basse), Kie Von Hertzen (Chant, Guitare), Mikko Von Hertzen (Chant, Guitare), Sami Kuoppamäki (Batterie)


Artiste : Looking-Glass Lantern

Album : Candlelight and Empire

Date de Sortie : 06-11-2017

Ajouté le : 14-01-2018

‘Looking-Glass Lantern’ (ou LGL pour faire court) est le projet de ‘Graham Dunnington’, qui réunit toutes les casquettes d’auteur, compositeur, multi-instrumentiste et chanteur. Il a sorti fin 2017 son 3ème album ‘Candlelight and Empire’ qui relate la vie d’une riche famille Anglaise à l’époque Victorienne avec l’analyse de chaque personnalité qui gravite autour allant de la servante à la maitresse de maison. Côté musique, Graham nous embarque pour une heure et quart de rock progressif entre ‘Barclay James Harvest’, ‘Alan Parsons Project’, ‘Genesis’ et ‘Yes’ avec des compositions mélodiques et harmonieuses. Et pour ceux qui aiment les longs titres, vous serez comblés avec les 30 minutes de ‘An Evening Soiree’ (oui vous avez bien lus) où Graham nous fait voyager dans un labyrinthe d’atmosphères différentes qu’il faut évidemment prendre dans son intégralité. En résumé, ‘Candlelight and Empire’ est en quelque sorte l’album type de rock progressif des années 70 avec tous les ingrédients réunis et si vous êtes amateurs des formations citées ci-dessus, il y a des chances pour que vous adoptiez ce dernier bébé de ‘LGL’...

Interprêtes

Graham Dunnington (Tous les Instruments, Chant)


Artiste : Electric Light Orchestra

Album : Jeff Lynne’s ELO – Wembley or Bust

Date de Sortie : 17-11-2017

Ajouté le : 14-01-2018

Après un nouvel album en 2015 avec ‘Alone In The Universe’ (voir Ici), ‘Jeff Lynne’ n’a pas chômé avec ‘Electric Light Orchestra’ car il a entrepris un tournée mondiale en 2016 et 2017 avec un passage au stade de Wembley qui a donné l’occasion de sortir ce ‘Wembley or Bust’. 40 ans après le concert de charité donné en 1978 dans le même stade, ‘ELO’ reviennent pour un concert où ils font redéfiler leur titres les plus populaires en allant des plus anciens comme ‘10538 Overture’ de 1971 ou ‘Ma-Ma-Ma Belle’ de 1973 ou l’incontournable ‘Roll Over Beethoven’ de 1973 au petit dernier ‘When I was a Boy’ en passant par tous ces hymnes intemporels comme ‘Xanadu’, ‘Don’t Bring Me Down’ ou encore ‘Mr Blue Sky’. Bref, ce ‘Wembley or Bust’ est un bon moyen de revisiter tous ces titres légendaires d’un groupe qui a su dans les années 70 amener un côté symphonique au rock avec l’ajout d’instruments classiques et en faire une formation unique qui continue de nous enchanter près de 50 ans après…


Liste des titres avec leur album d’origine :
1. Standin' In The Rain = Out of the Blue (1977)
2. Evil Woman = Face the Music (1975)
3. All Over The World = Xanadu (1980)
4. Showdown = On the Third Day (1973)
5. Livin' Thing = A New World Record (1976)
6. Do Ya = A New World Record (1976)
7. When I Was A Boy = Alone In The Universe (2015)
8. Handle With Care = Cover du groupe ‘Traveling Wilburys' (Bob Dylan, George Harrison, Jeff Lynne, Roy Orbison, and Tom Petty).
9. Last Train to London = Discovery (1979)
10. Xanadu = Xanadu (1980)
11. Rockaria! = A New World Record (1976)
12. Can't Get It Out Of My Head = Eldorado (1974)
13. 10538 Overture = Electric Light Orchestra (1971)
14. Twilight = Time (1981)
15. Ma-Ma-Ma Belle = On The Third Day (1973)
16. Shine A Little Love = Discovery (1979)
17. Wild West Hero = Out of the Blue (1977)
18. Sweet Talkin' Woman = Out of the Blue (1977)
19. Telephone Line = A New World Record (1976)
20. Turn To Stone = Out of the Blue (1977)
21. Don't Bring Me Down = Discovery (1979)
22. Mr. Blue Sky = Out of the Blue (1977)
23. Roll Over Beethoven = ELO 2 (1973)

Interprêtes

Jeff Lynne (Chant, Basse, Violoncelle, Claviers, Batterie), Richard Tandy (Claviers, Basse, Guitare, Choeurs), Milton McDonald (Guitare, Choeurs), Mike Stevens (Guitare, Choeurs), Iain Hornal (Guitare, Choeurs), Lee Pomeroy (Basse), Marcus Byrne (Claviers), Bernie Smith (Claviers), Donavan Hepburn (Batterie), Melanie Lewis-McDonald (Choeurs), Rosie Langley (Violon), Amy Langley (Violoncelle), Jess Cox (Violoncelle), Jo Webb (Claviers)


Artiste : Starsoup

Album : Castles of Sand

Date de Sortie : 20-11-2017

Ajouté le : 15-01-2018

‘Starsoup’ est un groupe de métal progressif Russe et qui a sorti son 2ème album studio ‘Castles of Sand’ fin 2017. Leur premier opus ‘Bazaar Of Wonders’ de 2013 était très prometteur et ils nous montraient déjà une qualité de compositions qui étaient très variées avec des influences multiples. Avec ‘Castles of Sand’, on continue dans cette voie avec un mélange de genres dès les 4 premiers titres : ‘The Catcher in the Lie’ ouvre le bal avec un son heavy et quelques voix extrèmes, ‘Into the Woods’ part dans une autre direction avec des sonorités popisantes, ‘Brother’s Plea’ revient dans un style plus énergique avec quelques inspirations orientales et ‘You World Is Dead’ commence en ballade et continue sur une mélodie rock/folk. La suite continue dans ce foisonnement musical où on continue de voyager dans l’univers très hétéroclite d‘Alexey Markov’ en finissant délicatement avec la ballade ‘Moon on the Shore’ (on est bien loin du métal). Bref, ‘Starsoup’ est tagué en métal progressif mais ce ‘Castles of Sand’ est avant tout un mélange délicieux de différents univers sonores et est destiné à tout amateur de musique progressive ouvert à un mélange des genres...

Interprêtes

Alexey Markov (Chant, Guitare, Basse), Andrew Gryaznov (Claviers), Alexander Vetkhov (Batterie)


Artiste : Comedy Of Errors

Album : House Of The Mind

Date de Sortie : 26-06-2017

Ajouté le : 15-01-2018

Je reviens sur le dernier album de ‘Comedy Of Errors’ qui était sorti en Juin 2017 mais qui n’est apparu sur Spotify qu’assez tardivement. Leur dernier opus ‘Spririt’ était déjà une des très bonnes surprises de 2015 (voir Ici) et ‘House Of The Mind’ continue dans cette lignée avec ces influences des groupes de neo-progressif. Après le très rythmé ‘Tachyon’, le premier long titre ‘House of the Mind’ nous embarque dans une ambiance prog des seventies avec un orgue aux sonorités ‘Hammond’ et la construction alterne des parties chantées et instrumentales avec des cassures entre parties énergique et d’autres plus calmes. Le 2ème titre marquant est sans aucun doute ‘Song of Wandering Jacobus’ qui dure plus de 13 minutes et qui déroule un crescendo avec son lent tempo pour finir dans une nappe de claviers sur le thème principal. En résumé, ‘Comedy Of Errors’ continue de sortir des albums de qualité et ce ‘House Of Mind’, même s’il demande plusieurs écoutes, est relativement accessible et devrait plaire à tous les amateurs de neo-progressif qui affectionnent des groupes comme ‘Arena’, ‘IQ’ ou encore ‘Pendragon’...

Interprêtes

Joe Cairney (Chant), Sam Mcculloch (Guitare), Mark Spalding (Guitare), Jim Johnston (Claviers, Choeurs), John Fitzgerald (Basse, Choeurs), Bruce Levick (Batterie)


Artiste : Staring Into Nothing

Album : Power

Date de Sortie : 20-11-2017

Ajouté le : 16-01-2018

‘Staring Into Nothing’ est un nouveau groupe de rock progressif Américain qui a sorti son premier album studio fin 2017 et qui a déjà en préparation le 2ème opus. On sent d’entrée avec ‘Puritans’ planer des influences des années 80 avec un certain ‘Supertramp’ et la suite fait défiler des petits joyaux mélodiques qui montrent tout le talent de ce jeune groupe qui offre des compositions accrocheuses dès la première écoute. Le côté progressif n’est pas présent sur les 5 premiers titres qui ont une construction relativement classique couplet/refrain mais apparait à partir de ‘Information Crime’ qui montre plusieurs facettes et on a ensuite droit à ‘Towers’, la pierre angulaire de l’album de plus de 18 minutes qui nous embarque dans un labyrinthe sonore avec cette capacité de maintenir notre attention en éveil tout au long du titre (ça me rappelle les ambiances de ‘Karnataka’ avec le titre ‘Secrets of Angels’ – Voir Ici). En résumé, avec ce premier album, les Américains de ‘Staring Into Nothing’ frappent un grand coup car il y a en a vraiment pour tous les goûts et que vous soyez amateurs de rock progressif ou simplement fans de bon rock mélodique, vous serez certainement conquis par ce ‘Power’ qui est pour moi une des plus belles surprises de la fin de l’année 2017...

Interprêtes

Steve Rogers (Claviers, Chant), Savannah Rogers (Guitare, Chant), Kurt Barabas (Basse, Guitare) + Invités : David Levita (Guitare), Matt Chamberlain (Batterie), Jamie Muhoberac (Claviers), Pop Levi & Andrea Meli (Choeurs), Sherwood Scott Kingsbury (Guitare)


Artiste : Lucifer Was

Album : Morning Star

Date de Sortie : 24-11-2017

Ajouté le : 16-01-2018

‘Lucifer Was’ est un groupe Norvégien puisant ses influences dans le rock/hard-rock des années 70 mais qui se sont forgés leur propre identité dans les années 2000. Etrangement, ils existent depuis les années 70 mais leur premier album studio date de 1997 et ‘Morning Star’ est leur 7ème opus. A l’image de formations comme ‘Jethro Tull’, ils rajoutent des instruments classiques comme la Flûte (‘Tube Music’) ou le Clavecin (‘Sunday Morning Griever’). On voyage entre des compositions rythmées comme ‘As it Comes’, ‘A Forest Of Zaqqum Trees’ ou ‘Tube Music’ qui font penser soit à ‘Deep Purple’ ou ‘Huriah Heep’ et d’autres plus rock/folk comme ‘Cold Up Here In The North’ ou ‘Sea Of Sleep’ dans la lignée de ‘Jethro Tull’. A noter le dernier titre ‘Pure’ de plus de 15 minutes qui clôture l’album de belle façon avec une fresque épique progressive avec tous les ingrédients qu’ils ont mis dans les titres précédents. Bref, avec ‘Morning Star’, ‘Lucifer Was’ nous amène quelques décénnies en arrière et ce dernier opus devrait plaire à tous les fans de cette époque mais devrait également toucher un public assez large car tout est mis en œuvre pour nous offrir des compositions accrocheuses et mélodiques...

Interprêtes

Jon Ruder (Chant), Thore Engen (Guitare, Choeurs), Dag Stenseng (Flûte, Choeurs), Anders Sevaldson (Flûte), Einar Bruu (Basse), Kai Frilseth (Batterie), Arild Brøter (Batterie), Andreas Sjo Engen (Guitare, Choeurs), Arne Martinussen (Orgue, Piano, Mellotron, Clavecin)


Artiste : Armed Cloud

Album : Master Device & Slave Machines

Date de Sortie : 27-11-2017

Ajouté le : 17-01-2018

‘Armed Cloud’ est un groupe Hollandais de métal progressif qui a sorti son 2ème album studio ‘Master Device & Slave Machines’. Le compositeur ‘Wouter van der Veen’ est influencé par les courants progressifs actuels avec en tête des groupes comme ‘Dream Theater’ mais également par des groupes de rock/métal plus classiques : les compositions sont caractérisées par des riffs de guitare énergiques et une section rythmique batterie/basse qui joue un rôle important aussi bien dans les tempos rapides (‘Save Youself’) que les plus lents et saccadés (‘The Cack’). De façon générale, les titres sont mélodiques et donc accrocheurs dès la première écoute mais également variés : la ballade ‘Mirror Mirage’ constitue une coupure bienvenue mais les 2 titres qui ressortent sont ‘Warhead’ de 8 minutes avec son ambiance pesante et théatrale et ‘Dancing Spirit’ qui avec ses 10 minutes déroule plusieurs ambiances et en fait un titre entre rock et métal, mélangeant du symphonique et du progressif. En résumé, avec ‘Master Device & Slave Machines‘, les Hollandais d‘Armed Cloud’ ont tous les atouts pour se faire une belle place au sein de la sphère du métal progressif et montrent que le style progressif n’est pas seulement réservé à un public d’avertis...

Interprêtes

Wouter van der Veen (Guitars, Choeurs), Boris Suvee (Basse), Remco van der Veen (Claviers, Choeurs), Daan Dekker (Chant), Rico Noijen (Batterie)


Artiste : The Dark Element

Album : The Dark Element

Date de Sortie : 10-11-2017

Ajouté le : 18-01-2018

A l’écoute de ‘My Sweet Mystery’, je me suis dis : « tiens, ‘Nightwish’ a réintégré ‘Anette Olzon’ !! » tellement ce titre aurait eu sa place dans ‘Imaginerium’ ou ‘Dark Passion Play’. Que Nenni, ‘The Dark Element’ est un nouveau groupe mené par ‘Anette Olzon’ et par le guitariste, clavieriste et compositeur pour le groupe ‘Jani Liimatainen’ bien connu par les fans de métal (ex ‘Sonata Arctica’ entre autres). Pour ce nouveau projet, Anette, après avoir sorti un album de pop/rock avec ‘Shine’ en 2014, revient au métal et avec Jani, nous offrent un album avec 11 titres accrocheurs et mélodiques qui se caractérisent par un son puissant entre rock et métal où les claviers et guitares sont mis au même niveau et où Anette trouve enfin sa place avec des titres énergiques comme ‘Last Good Day’ ou ‘Here’s To You’ mais également de belles ballades avec ‘Someone You Used To Know’ ou ‘Heaven of Your Heart’. En résumé, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, ‘The Dark Element’ s’inscrit plus dans un style à la ‘Within Temptation’ ce qui peut déplaire à certains amateurs de métal car ce premier album est avant tout destiné à un public relativement large aimant le rock/métal commercial symphonique car tous les titres sont accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Anette Olzon (Chant), Jani Liimatainen (Guitare, Claviers), Jonas Kuhlberg (Basse), Jani “Hurtsi” Hurula (Batterie)


Artiste : Coronatus

Album : Secrets of Nature

Date de Sortie : 08-12-2017

Ajouté le : 18-01-2018

‘Secrets of Nature’ est déjà le 8ème album studio des Allemands de ‘Coronatus’ qui ont près de 20 ans d’existence. Tout d’abord, ils ont enfin décidé de s’ouvrir à l’international car après 6 enregistements en latin et le dernier ‘Raben im Herz’ en Allemand, même si certains titres sont encore dans la langue de Goethe, l’Anglais fait son apparition mais on a également droit à une chanson en Suédois. Ensuite, c’est la première fois qu’ils présente un album concept et le thème est lié à des questions sur la nature. Au niveau musical, Mats a fait appel au chant, en plus de ‘Carmen Lorch’ qui officiait déjà sur les précédents albums, à 3 autres artistes pour densifier et diversifier la section vocale ce qui se traduit par un réel bon en avant et on pourrait comparer l’ensemble à ce que peut faire ‘Christofer Johnson’ avec ‘Therion’ (écoutez ‘Dance of the Satyr’). A noter que toutes les compositions sont doublées par la version instrumentale. En résumé, ce ‘Secrets of Nature’ est sans doute l’album de la maturité pour ‘Coronatus’ qui nous offrent des compositons de très grande qualité qui, même si elles ne sont pas forcément destinées à un grand public, sont accessibles et devraient plaire à tous les amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Mats Kurth (Batterie), Carmen Lorch (Chant), Mareike Makosch (Chant), Gaby Koss (Chant), Teddy Möhrke (Chant), Markus Stock (Basse, Guitare), Kristina Jülich (Violon)


Artiste : Anna Fiori

Album : In Ohtli Tonalli

Date de Sortie : 09-12-2017

Ajouté le : 19-01-2018

Après ‘The Dark Element’ et ‘Coronatus’, la fin de l’année 2017 voit les albums de métal symphonique se succéder et c’est au tour d’Anna Fiori’ de sortir un nouvel album ‘In Ohtli Tonalli’. Originaire du Mexique, Anna a sorti un premier album en 2013 et participe à la formation Espagno-Suisse ‘Edenwar’ qui a sorti un premier LP en 2015. Après l’introduction instrumental d’usage dans ce style, ‘Fuegro Negro’ nous fait découvrir le chant en Espagnol d’Anna qui évolue dans le même registre que ‘Sharon den Adel’ et ce titre me rappelle certaines compositions de ‘Within Temptation’. Avec ‘El Ritual’, c’est un titre énergique, mélodique et symphonique avec orchestre et chœurs ominprésents qui accroche dès la première écoute. La suite amène une certaine variété à l’opus avec les 2 belles ballades ‘Yollotzin’ et ‘La Promesa’ puis ‘Mitclan’ et surtout ‘Inhumano’ résumant bien l’album, qui mélangent l’épique du symphonique avec du gothique et quelques voix guturales qui peuvent rappeler ‘Epica’. En résumé, ‘In Ohtli Tonalli’ est une très bonne surprise pour cette fin 2017 et ce dernier opus d’Anna Fiori’ devrait combler tous les fans de métal gravitant entre symphonique et gothique...

Interprêtes

Anna Fiori (Chant), Arturo Ferrante (Claviers), Ignacio Fontán Blanch (Batterie), Juan Carrizo (Guitare), Markov (Guitare), Voltan Acat (Basse) + invités : Etell Meléndez, Fernando Obregón, Jorge Salmay, Federico Suárez, Ekchuah Muluc, Jacob Cohen, Arianna Dheva, Nitza Oremort, Vhiridiana Rentería, Cheves Miranda, Felipe Navarro, Iván Rodgon


Artiste : Mytology

Album : Nemesis

Date de Sortie : 02-12-2017

Ajouté le : 19-01-2018

‘Mytology’ est un nouveau groupe Français qui vient de sortir son premier album ‘Nemesis’ et qui démontre qu’on peut faire autre chose dans l’héxagonne que ce qu’on nous déverse à longueur de journée sur les ondes. C’est certain, vous n’aurez certainement pas trop l’occasion de découvrir l’histoire de la déesse de la discorde ‘Nemesis’ à la radio (et c’est bien dommage car certains titres s’y prêteraient volontiers) mais passée la première écoute, on se dit qu’on a bien envie d’y retourner et que cet opus a déjà toutes les qualités pour réussir dans la sphère du métal symphonique. De l’introduction instrumentale épique ‘Premonitions’ avec des chœurs en pagaille jusqu’au dernier titre ‘Farewell’ de près de 10 minutes qui mélange power et symphonique, rien n’a été laissé au hasard, et sur tous les plans, compositions, arrangements, interpétation ou production, tout est réuni pour passer un très bon moment. En résumé, on ne peut que féliciter les Aixois de ‘Mytology’ qui devraient, s’ils continent dans cette voie, leur ouvrir les portes pour faire partie des groupes majeurs de métal symphonique...

Interprêtes

François Brey(Claviers), Thomas Pacyga (Basse), Tess Aguilar (Chant), Nicolas Ortega (Batterie), Cyril Murano (Guitare)


Artiste : Defecto

Album : Nemesis

Date de Sortie : 01-12-2017

Ajouté le : 20-01-2018

Un ‘Nemesis’ peut en cacher un autre car après les Français de ‘Mytology’, c’est le groupe Danois ‘Defecto’ qui a sorti son 2ème album studio fin 2017 sous le même nom. Mais mis à part qu’ils évoluent les deux dans un style métal, la comparaison s’arrête là, car, ‘Defecto’ propose du heavy métal avec des gros riffs de guitare et un chanteur, ‘Niklas Sonne’ qui possède une voix puissante pour les titres énergiques comme ‘Savage’ ou ‘Ode To The Damned’ mais qui sait également moduler son chant avec les lents tempos comme ‘The Sacrificed’ ou le dernier titre ‘Ascend To Heaven’ qui est pour moi le titre le plus abouti de l’opus. Bref, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, ‘Defecto’ sortent un album varié qui devrait plaire à un public averti et amateur de heavy métal...

Interprêtes

Nicklas Sonne (Chant, Guitare), Frederik Moeller (Guitare), Thomas Bartholin (Basse), Lars Jensen (Batterie)


Artiste : Shakra

Album : Snakes & Ladders

Date de Sortie : 10-11-2017

Ajouté le : 20-01-2018

Les Suisses de ‘Shakra’ commencent à être bien connus de la scène hard rock et 2017 voit la sortie de leur onzième album en une vingtaine d’années. La recette est toujours la même avec des compositions énergiques et des refrains qui vous rentrent immédiatement dans la tête. ‘Marc Fox’, le chanteur du début qui était revenu sur le précédent album ‘High Noon’, me fait penser un peu à un ‘Brian Adams’ plus hard rock, les solos de guitare de ‘Thom Blunier’, bien qu’assez classiques, sont toujours très efficaces. Je pourrais citer tous les titres car ils sont tous du même niveau, mais je préfère vous parler de la ballade ‘Open Water’ et de l’entraînant ‘The End of Days’ et dire qu’il n’y a pas que les Allemands de ‘Scorpions’ qui savent faire des titres pour faire chanter des stades (voir la playlist ci-dessous des ballades de Shakra). Bref, avec ‘Snakes & Ladders’, même si certains regretteront le manque de prise de risque, ‘Shakra’ continuent de faire ce qu’ils ont toujours su si bien faire : du ‘Shakra’ pour le plus grand bonheur des fans…


Interprêtes

Mark Fox (Chant), Dominik Pfister (Basse), Roger Tanner (Batterie), Thom Blunier (Guitare), Thomas Muster (Guitare)


Artiste : Riccardo Romano Land

Album : B612

Date de Sortie : 01-12-2017

Ajouté le : 21-01-2018

‘B612’ est un opéra rock inspiré du livre ‘Le Petit Prince’ d’Antoine de Saint-Exupéry’ et le titre fait bien sûr référence à l’astéroïde dont est originaire le Petit Prince. Les compositions retracent donc les différents épisodes de l’œuvre de l’écrivain Français. On suit donc le héro de l’histoire et ses différentes rencontres avec entre autres le renard, le serpent ou encore l’aviateur. ‘B612’ est le premier projet solo de l’Italien ‘Riccardo Land’, claviériste de différente formations (‘RanestRane’, ‘Steve Rothery Band’). Musicalement, pour coller à l’histoire, Riccardo a puisé son inspiration dans un rock progressif et neo-progressif mélodique et les artistes qui viennent à l’esprit sont ‘Peter Gabriel’, ‘Genesis’ ou plus récents ‘Professor Tip Top’ (voir Ici) ou ‘Dave Kerzner’ (voir Ici). Par conséquent, tout est mis en œuvre pour se laisser glisser dans la merveilleuse histoire avec des mélodies taillées sur mesure pour suivre les différentes rencontres du Petit Prince. A noter que ‘Riccardo’ a gardé une partie des paroles en Français pour le Renard interprêté par ‘Sonia Bertin’ alors que le reste est en Anglais. En résumé, ‘B612’ se rajoute aux bonnes surprises 2017 et ‘Riccardo Romano’ a réussi ce chalenge de mettre en musique ‘Le Petit Prince’ sans jamais dénaturer l’histoire originale mais au contraire en rajoutant une dimension musicale tout en sensibilié et en délicatesse...

Interprêtes

Riccardo Romano (Chant, Claviers, Harpe Celtique, Harmonium, Guitare, Basse), Andrea Bassato (Violon), Lorenzo Feliciati (Basse), Dave Foster (Guitare), Luca Grimieri (Guitare), Maurizio Meo (Basse), Daniele Pomo (Batterie), Massimo Pomo (Guitare), Steve Rothery (Guitare), Sonia Bertin (Chant), Steve Hogarth (Chant), Martin Jakubski (Chant), Jennifer Rothery (Chant)


Artiste : Lee Abraham

Album : Colours

Date de Sortie : 27-11-2017

Ajouté le : 22-01-2018

‘Colours’ est le 7ème album studio du multi-instrumentiste ‘Lee Abraham’ qui s’est fait connaître dans la sphère néo-progressive et son dernier opus ‘The Season Turn’ avait été bien accueilli par la presse spécialisée. Avec ‘Colours’, il s’oriente vers un rock mélodique avec des influences de formations comme ‘Toto’, ‘Asia’ ou ‘Foreigner’ comme par exemple le premier titre éponyme de l’album avec une construction classique couplet/refrain et son beau solo de guitare. Pour réaliser cet album il a fait appel à un ensemble d’invités dont plusieurs chanteurs de la scène progressive qui viennent amener leur touche personnelle et diversifier l’ensemble. A noter la dernière composition ‘The Mirror Falls’ de plus de 14 minutes qui résume bien l’album et qui, malgré sa longueur, mélange de l’AOR assez classique et quelques incursions dans un style néo-prog en milieu de titre. En résumé, avec ‘Colours’, doté d’une production irréprochable, ‘Lee Abraham’, entouré d’artiste de qualité, propose un très bon album de rock mélodique accessible au plus grand nombre...

Interprêtes

Lee Abraham (Guitare, Claviers, Chant, Choeurs), Dec Burke (Chant, Choeurs), Marc Atkinson (Choeurs), Steve Overland (Chant), Robin Armstrong (Chant), Simon Godfrey (Chant), Gary Chandler (Chant), Christopher Harrison (Choeurs), Rob Arnold (Piano, Hammond), Alistair Begg (Basse), Gerald Mulligan (Batterie)


Artiste : Cheap Trick

Album : Christmas Christmas

Date de Sortie : 20-10-2017

Ajouté le : 23-01-2018

Je reviens sur le dernier album de ‘Cheap Trick’ qu’ils ont sorti en Octobre 2017 et qui nous replonge dans la période de Noël. ‘Tarja’ nous avait gratifié d’un magnifique album (voir Ici) mais ce ‘Christmas Christmas’ de ‘Cheap Trick’, comme vous vous en doutez, n’est pas tout à fait dans le même genre. Ils nous offrent 12 titres bon enfant dont 3 de leurs compositions (le rafraichissant ‘Merry Christmas Darlings’, la berceuse ‘Our Father Of Life’ et l’énergique ‘Christmas Christmas’) mais également des reprises de différents artistes qui vont de ‘I Wish It Could Be Christmas Today’ du groupe ‘Wizzard’ des années 70 à ‘Douce Nuit, Sainte Nuit’ du 19ème siecle que l’on entend plus souvent à la messe de minuit en passant par ‘I Wish It Could Be Christmas Today’ en un peu plus musclé que l’original chanté par ‘Julian Casablancas’. A noter que bizarrement, leur single ‘I Want You For Christmas’ qui n’était qu’une reprise de leur tube ‘I Want You To Want Me’ avec d’autres paroles n’est pas sur l’album. Bref, ce ‘Christmas, Christmas’ a juste la prétention de nous faire passer un bon moment grâce à ces artistes qui au fil des ans, ont toujours gardé cette envie intacte d’écrire et ce plaisir de jouer ensemble comme le dit si bien ‘Tom Petersson’ : "Cela nous semble tout à fait naturel - je ne peux pas vraiment l'expliquer. Les gens vont demander des conseils et je n'en ai pas. Nous aimons enregistrer et écrire ensemble, et nous cherchons toujours ce disque parfait que vous ne pouvez jamais atteindre, donc je suppose que cela pourrait être une de ces choses qui nous permet de continuer. Il y a toujours de la place pour l'amélioration et le changement. "...

Interprêtes

Robin Zander (Chant), Rick Nielsen (Guitare, Choeurs), Tom Petersson (Basse), Daxx Nielsen (Batterie)


Artiste : Opera Magna

Album : Directo En Fireworks Estudios

Date de Sortie : 24-12-2017

Ajouté le : 24-01-2018

‘Opera Magna’ est un groupe Espagnol qui à une vingtaine d’années d’existence mais qui n’a sorti que 2 albums studio et 2 EP et qui évolue dans un style ‘Speed Métal’ à la manière de groupes comme ‘Rhapsody’ ou ‘Derdian’. ‘Directo En Fireworks Estudios’ qui est sorti fin 2017 est, en fait, un ‘best of’ des premiers albums mais il a la particularité de contenir uniquement des enregistrements live en studio fait tout au long de l’année 2017 et mis en ligne sur ‘You Tube’. Sur les 13 titres, 9 sont tirés des 2 EP de 2014 et 2015, les 3 premiers du l’album ‘El Último Caballero’ de 2006 et le dernier titre de l’album ‘Poe’ de 2010. C’est la vidéo ‘You Tube’ de ‘El Último Caballero’ que je vous propose car elle résume bien ce groupe qui peut passer d’une rythmique rapide à des parties beaucoup plus calmes avec une ligne toujours très mélodique et des influences évidentes dans leur culture Espanique. Bref, ‘Directo En Fireworks Estudios’ est un beau cadeau pour tous les fans du groupe et un moyen pour les autres de se faire une idée sur ce que l’on appelle le ‘Speed Métal’...

Interprêtes

Jose Vte. Broseta (Chant), Adrià Romero (Batterie), Enrique Mompó (Guitare), Javier Nula (Guitare), Alejandro Penella (Basse), Rubén Casas (Claviers) + Invité : Teresa Broseta (Chant)


Artiste : CyLeW

Album : Mot3L

Date de Sortie : 13-12-2017

Ajouté le : 25-01-2018

‘Cylew’ est le nom de la chanteuse et guitariste du groupe qui vient de sortir son 3ème album studio ‘Mot3L’ et on sent une réelle évolution par rapport au dernier opus ‘Black Lace Prophecy’ avec une recherche d’un son plus authentique qui va à l’essentiel du rock. D’entrée, je me suis retrouvé dans l’ambiance de la fin des années 70 avec des artistes comme ‘Pretenders’ ou ‘Pat Benatar’ et la voix de ‘Lady Cylew’ me rappelle certaines intonations de ‘Chrissie Hynde’ (écoutez le dépouillé ‘Outer Spaces’, c’est flagrant). On navigue entre des titres énergiques avec des refrains qui vous rentrent immédiatement dans la tête et qui vous font tapper du pied comme ‘Take It All’, ‘Jupiter’s Crash’ ou ‘Save Me’ et d’autres compositions plus calmes et acoustiques comme le magnifique ‘Outer Spaces’ déjà cité plus haut, le subtil ‘Save Me’ ou encore la belle ballade ‘Immaculate’. De plus, l’ensemble bénéficie d’une très bonne production et les arrangements sont également de qualité. En résumé, ‘Mot3L’ est encore une belle surprise de cette fin 2017 et, pour ma part, ‘CyleW’ a atteint une certaine maturité et évolue dans le bon sens vers un rock authentique contenant tous les ingrédients pour les faire connaître au plus grand nombre...

Interprêtes

Lady Cylew (Chant, Guitare), Arnaud Bascuñana (Chant, Guitare, Basse), Kriss Kilong (Batterie)


Artiste : Serious Black

Album : First Light

Date de Sortie : 22-12-2017

Ajouté le : 26-01-2018

‘Serious Black’ est un groupe international d’artistes de la scène métal créé en 2015 qui ont déjà 3 albums à leur actif le dernier datant d’Août 2017 et qui viennent de sortir un album acoustique avec 9 titres puisés en majorité dans leurs 2 premiers opus. C’est donc le côté light de ce groupe que nous retrouvons sur cet opus et comme vous vous en doutez, on est bien loin des versions originales et les titres ont été dépouillés pour en faire des versions méconnaissables; mis à part ‘I Show You My Heart’ qui apparaissait déjà en acoustique sur ‘MirrorWorld’ (mais pas sur la version de Spotify), tous les autres titres ont été réinterprétés. Bref, ‘Serious Black’, avec ‘First Light’ montre une toute autre facette du groupe tout aussi séduisante que celle Power Métal que l’on connaissait..

Interprêtes

Urban breed (Chant), Bob Katsionis (Guitare), Dominik Sebastian (Guitare), Mario Lochert (Basse), Jan Vacik (Claviers), Alex Holzwarth (Batterie)


Artiste : Sea Goat

Album : Tata

Date de Sortie : 24-11-2017

Ajouté le : 27-01-2018

Le cas des Allemands de ‘Sea Goat’ est assez étrange : imaginez un groupe fondé dans les années 70 qui sort son premier album 45 ans après !! En effet, après quelques années d’existence jusqu’en 1982, ils ont décidé de poursuivre l’aventure en 2007 avec comme résultat la sortie de ‘Tata’ 10 ans après (nom de la ville Hongroise où le groupe s’est reformé). Ils s’inscrivent dans la grande tradition des groupes des années 70 entre ‘King Krimson’ et ‘Barclay James Harvest’ et nous embarquent pour une petite heure de rock progressif mélancolique avec 10 compositions mélodiques et raffinées à savourer tranquillement. On peut également noter le dernier titre ‘Lachrimae’ avec la participation de la soprano ‘Sandra Hartmann‘ dans un final assez décalé par rapport au reste. En résumé, ‘Tata’, bien que l’un des fondateurs de ‘Seat Goat’, ‘Torsten Hartmann’ soit à l’origine du label de métal ’Massacre Records’, est un condensé de progressif paisible des années 70 avec un son actuel et une production irréprochable...

Interprêtes

Matthias ‘Matze‘ Wolfgarten (Claviers, Mellotron, Piano, Orgue), Klaus Schulz (Guitare, Violoncelle, Claviers, Cithare), Torsten Hartmann (Chant, Guitare), Thomas Götz (Batterie, Percursions, Guitare) + Invités : Walter Bauer (Guitare), Harald Englert (Choeurs), Sandra Hartmann (Chant), Gisela Daebel (Flûte), Andreas Pennekamp (Basse), Michael "Blacky" Schwarz (Basse)


Artiste : Cotton Salamander

Album : Light-Years Away

Date de Sortie : 01-11-2017

Ajouté le : 28-01-2018

‘Cotton Salamander’ est le projet du multi-instumentaliste, auteur et compositeur ‘Martin Randle’ qui en est à son deuxième album solo avec ‘Light-Years Away’. Il mélange différents styles et nous propose 9 titres allant du rock progressif au rock classique en passant par de la pop et du folk avec des influences d’artistes des années 70. Par exemple, la première composition ‘Alien Obduction’ peut être qualifiée de rock progressif, puis vient ’72 Times Round the Sun’ qui rappelle certaines atmosphères psychédéliques de ‘Pink-Floyd’ et le titre suivant ‘Celebrities !’ est du rock classique à la ‘Rolling Stones’. On navigue donc dans un patchwork de genres et ‘Martin Randle’ a ce petit plus pour composer des titres mélodiques et accessibles. En résumé, ‘Light-Years Away’ est un album très agréable à écouter et rempli d’inspirations puisées dans 50 années de rock et de pop...

Interprêtes

Martin Randle (Chant, Basse, Guitare, Batterie, Percussions, Claviers, Mandoline, Harmonica, Tin Whistle) + Invités : Richard Smith (Guitare), Peter Day (Basse), Paul Janowski (Basse) and Sally Randle (Basse), M George Dear (Guitare, Choeurs), Sally Randle (Tin Whistle, Choeurs), Terry Dear (Choeurs), Martin & Finn Fletcher (Choeurs), Peter Day (Choeurs), Cliff Hunt (Choeurs), Peter Buttigieg (Bouzouki)


Artiste : Oglin

Album : Leeches and Lowly Worms

Date de Sortie : 08-12-2017

Ajouté le : 29-01-2018

‘Oglin’ est un groupe de Suédois qui, après 2 EP (non disponibles sur Spotify) viennent de sortir leur premier album studio avec ‘Leeches and Lowly Worms’ mais qui ne font pas le buzz sur Internet car mis à part un site et un facebook très restreints, pas facile de trouver des informations sur cette nouvelle formation. Un simple texte dans un post nous présente l’album : « 'Leeches and Lowly Worms' est un album conceptuel qui raconte l'histoire de Charlotte, une âme fragile perdue dans le monde. A travers onze chansons, nous suivons Charlotte alors qu'elle travaille dans un bureau, est hospitalisée, s'échappe, se perd à nouveau et enfin rentre à la maison‘ ». Du point de vue musical, ils évoluent dans un style progressif varié avec des mélodies accrocheuses et leurs influences sont puisées dans les années 70 : ‘Back to the Hearth’ me rappelle certaines compositions de ‘Pink-Floyd’ et les magnifiques ‘Mother’ et ‘Charlotte’ me font penser aux atmosphères de ‘David Bowie’ (la voix d‘Ogge Sjölin’ y est pour beaucoup). En résumé, ce premier album d’Oglin’ est encore une très bonne surprise 2017 et est à conseiller non seulement à tous les amateurs de rock progressif mais également à tous ceux qui aiment les belles mélodies...

Interprêtes

Ogge Sjölin (Basse, Chant), Seth Kapadia (Guitare), David Thurfjell (Claviers), Johan Thurfjell (Batterie)


Artiste : Greg Lake

Album : Live in Piacenza

Date de Sortie : 08-12-2017

Ajouté le : 30-01-2018

2016 fut une année noire pour les amateurs de rock progressif des années 70 car, après le suicide de ‘Keith Emerson’ en mars 2016, c’était au tour de ‘Greg Lake’ de nous quitter en décembre 2016 comme s’ils s’étaient donné rendez-vous quelque part dans l’au delà. Par conséquent, ‘Live in Piazenza’ enregisté en 2012, est un cadeau pour tous les fans qui peuvent réentendre la voix chaleureuse et rempli d’émotion de Greg dans un live en Italie avec des titres très variés mélangeant des artistes comme les ‘Beatles’, ‘Elvis Presley’, ‘Johny Kid & The Pirates’ et bien entendu ses deux groupes ‘ELP’ et ‘Kink Crimson’. C’est certain, après sa disparition, certains titres prennent une dimension toute particulière comme ‘C’est la vie’ de l’album ‘Works’ de 1977 ou le magnifique ‘Lucky Man’ qu’il partage avec ses amis Italiens, l’ancienne chanteuse de PFM ‘Annie Barbazza’ (voir dernier album du groupe sorti fin 2017 Ici) , ‘Bernardo Lanzett’ du groupe des années 70 ‘Acqua Fragile’ et ‘Aldo Tagliapietra’ du groupe emblématique Italien ‘El Orme’ qui vient de sortir un album solo (Ici). Bref, avec ‘Live in Piacenza’, ‘Greg Lake’ nous fait un petit coucou de la-haut en partageant ce moment d’émotion et nous permet de réentendre tous ces titres intemporels qui nous ont suivi tout au long de notre vie...

Interprêtes

Greg Lake (Guitare, Chant), Annie Barbazza, April Laragy Stein, Cassidie Smith, John Akers, John Michael Engard, Katie Andrianos, Mary Ellen Hayden, Rob La Vaque, Terry Hand-Smith, Bernardo Lanzett, Aldo Taliapietra (Choeurs), André Cholmondeley (Guitare, Choeurs), John Michael Engard (Guitare, Choeurs), Max Repetti (Claviers), April Laragy Stein (Accordéon)


Artiste : Anubis Gate

Album : Covered in Black

Date de Sortie : 06-10-2017

Ajouté le : 31-01-2018

‘Covered in Black’ est le 7ème album studio des Danois d‘Anubis Gate’ qui est un groupe de métal progressif et ce dernier bébé n’est pas forcément accessible à la première écoute car leurs compositions sont complexes et denses avec des cassures de rythme et d’intensité et les lignes mélodiques sont moins marquées que dans leurs précédents opus. De plus, avec le thème abordé lié au côté sombre de la vie et de la nature humaine, ils ont tout naturellement densifié leur son. Prenons par exemple le premier titre ‘Psychtopia’ : il démarre dans une explosion de riffs lourds avec tout de suite une partie chantée en rupture totale puis de nouveau retour des riffs ravageurs. Passé le refrain puissant, une nouvelle rupture avec une partie très calme au piano que l’on peut qualifier de classique et le titre finit comme il a commencé. La suite nous embarque dans des sonorités orientales avec 'The New Delhi Assassination' et 'Operation Cairo', la partie centrale de l’album avec le tryptique ‘Black’, ‘Blacker’ et ‘Blackest’ est typique d’un métal progressif à multi-facettes, et on a même droit, en fin du titre ‘From Afar’, à un clin d’œil à ‘The Wall’ des ‘Floyds’. En résumé, ‘Covered in Black’ est un album dense et varié d’une très grande qualité qui prend toute sa dimension écoute après écoute et qui devrait rejoindre la discothèque idéale de tout amateur de métal progressif recherché...

Interprêtes

Henrik Fevre (Chant, Basse), Kim Olesen (Guitare, Claviers), Michael Bodin (Guitare), Morten Sørensen (Batterie)


Artiste : Blood Red Soul

Album : Symphony of a Memory

Date de Sortie : 26-12-2017

Ajouté le : 01-02-2018

Interprêtes

Ellie Kamphuis (Chant), James Sutcliffe (Batterie), Achim Schreiner (Chant, Guitare, Basse, Claviers + Invités : Fiona Creaby (Chant), Micki Richter (Guitare), Leisl Heath (Basse), Clare Butterfield-Elsey (Chant), Elmas (Chant)


Artiste : Magnolia

Album : Con Fuoco

Date de Sortie : 01-12-2017

Ajouté le : 02-02-2018

‘Magnolia’ est un groupe Italien de rock progressif qui sort son 2ème album studio ‘Con Fuocco’ avec un thème relatant les resistances aux différents régimes oppressifs. Le premier titre éponyme de l’album est instrumental avec un accompagnement vocal qui montre tout le talent de la chanteuse ‘Chiara Gironi’. La suite nous plonge dans une ambiance progressive mélodique et énergique avec par exemple ‘Revolta’ qui raconte les révoltes contre le système capitaliste de la finance, puis avec ‘La Città Della Notte’, qui relate la réunion du G8 de Gênes, l’ambiance est plus oppressante et ce titre me rappelle l’atmosphère de ‘I Want You’ des ‘Beatles’ avec la répétition du thème principal qui accentue le sentiment d’urgence. Le talent de ce groupe est de faire coller la musique au thème choisi et seul le dernier titre découpé en 3 parties s’éloigne des compositions révoltées du début de l’album, en nous embarquant pour 13 minutes d’ambiances aérienne et atmosphérique très intenses et remplies de sensibilité à la manière de groupes comme ‘Karnataka’ (voir Ici) ou ‘Mostly Autumn’ (voir Ici). En résumé, ‘Magnolia’ est un groupe d’artistes bourrés de talent et, même s’ils n’ont pas la reconnaissance internationale qu’ils mériteraient d’avoir, ils sortent un magnifique album très accessible à rajouter à la discothèque idéale de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Chiara Gironi (Chant), Donatella Valeri (Piano, Claviers), Simone Papale (Basse), Claudio Carpenelli (Batterie), Bruno Tifi (Guitare), Alessandro di Cori (Guitare)


Artiste : Fragile

Album : Without a Fight

Date de Sortie : 17-11-2017

Ajouté le : 03-02-2018

‘Fragile’ est un duo Bordelais qui vient de sortir son premier album studio ‘Without a Fight’. A la première écoute, on navigue dans un patchwork de styles, où l’on passe de ‘Sixty Nine’, une introduction instrumentale en crescendo à la ‘Pink-Floyd’ à ‘Either You and Me’ ou ‘Without a FightYou Die’ puissants et en même temps mélancoliques, puis changement de décor avec le très court ‘Un par Un’ premier titre en Français qui précède ‘Je cours’ qui me fait penser à Matmatah (voir leur dernier album Ici). La suite est à l’image de ce début, un mélange de chanson française et de neo-prog où chaque composition comporte sa propre identité. Un petit coup de cœur pour ‘Revoir un Printemps’ avec ses 2 parties tout d’abord mélancolique pour finir dans un rythme effréné comme pour mieux appuyer sur cette urgence de s’arrêter, dans notre monde qui va toujours plus vite, pour se recentrer sur les choses essentielles. Cerise sur le gâteau, la production est très soignée et l’artwork de la pochette est magnifique ce qui fait qu’il est bien difficile voir impossible d’y trouver un point faible. En résumé, ‘Fragile’ frappent un grand coup pour ce premier opus et nous offre 13 titres d’une intensité et d’une sensibilité incroyables : il existe 2 types de musique, celle des circuits commerciaux que l’on ne fait qu’entendre et celle que l’on écoute et qui vous prend aux tripes et ce ‘Without a Fight’ fait évidemment partie de cette 2ème catégorie ; à consommer sans modération...

Interprêtes

David Dupuy (Chant, Piano, Batterie), Mathieu Pittet (Basse, Guitare)


Artiste : Gods Of Silence

Album : Neverland

Date de Sortie : 08-09-2017

Ajouté le : 04-02-2018

Direction la Suisse avec ‘Gods Of Silence’ qui ont sorti il y a déjà environ 5 mois leur premier album studio ‘Neverland’. Ils s’inscrivent dans la scène power métal mélodique et peuvent être comparé à des formations comme ‘Serenity’ ou ‘Stratovarius’. Passé l’introduction instrumentale ‘Gods Of Silence’, ‘Army of Liars’ est un titre énergique, puissant et mélodique avec un refrain qui devrait faire fureur en concert, le titre suivant ‘Against The Wall’ est un mid-tempo assez classique avec un ‘hohoho’ dans le refrain pour faire chanter le public et avec ‘Neverland’, la double pédale fait son apparition et c’est encore un refrain accrocheur et mélodique qui vous attend. La suite continue sur le même rythme et ‘Full Moon’ et ‘The Poenix’ mettent un peu plus en avant les claviers. Bref, même si ‘Gods of Silence’ n’offrent pas une grande variété de titres, ce ‘Neverland’ devrait plaire à tous les amateurs de power métal mélodique...

Interprêtes

Gilbi Meléndez (Chant), Sammy Lasagni (Guitare), Bruno Berger (Claviers), Daniel Pfister (Basse), Philipp Eichenberger (Batterie)


Artiste : Avenged Sevenfold

Album : The Stage

Date de Sortie : 22-12-2017

Ajouté le : 05-02-2018

Je ne vais pas faire découvrir ‘Avenged Sevenfold’ aux fans de métal et de plus, l’album ‘The Stage’ est sorti en 2016, mais 2017 voit la sortie d’une version Deluxe comprenant 11 titres supplémentaires se décomposant en 1 nouveau titre, 6 covers et 4 enregisrements live pour un total de 2 heures et 10 minutes. C’est le titre éponyme de l’album avec sa fantastique vidéo (voir ci-dessus) que je ne connaissais pas qui m’a donné envie d’écouter l’ensemble et j’ai été complètement conquis par la variété des compositions. Je passerai donc sur les titres originaux de 2016 (mes préférés ‘The Stage’ ci-dessus et bien évidemment la fresque progressive ‘Exist’ et sa conclusion ironique sur les humains de l'astrophysicien ‘Neil de Grasse Tyson’ : « Peut-être que nous n'avons jamais été visités par des extra-terrestres parce qu'ils ont regardé la terre et décidé qu'il n'y avait aucun signe de vie intelligente. ») et par conséquent, quid de ces 11 nouveaux titres ? Le nouveau titre ‘Dose’ était prévu comme 2ème partie de la ballade ‘Roman Sky’ et en ce qui concerne les reprises, le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est divers et varié car on va de ‘As Tears go by’ de ‘Marianne Faithfull’ au ‘Which You Were Here’ des ‘Floyds’ en passant par la suite andalouse d’Ernesto Lecuana’ et ‘God Only Knows’ des ‘Beach Boys’ et bien entendu tout cela est revisité à la sauce ‘Avenged Sevenfold’. Quant au 4 enregistrements publics, ce sont 4 titres de ‘The Stage’. En résumé, cette édition Deluxe de ‘The Stage’, qui contenait déjà une grande variété de titres peut en déboussoler certains mais, pour ma part, j’adhère complètement à ce genre de démarche car, au final, ‘Avenged Sevenfold’ montre encore une fois de plus que la créativité ne nait pas de rien mais bien au contraire de toutes les expériences musicales de chaque artiste et l’album ‘The Stage’ en était déjà une parfaite illustration...

Les Reprises de l’album :
Retrovertigo (Mr. Bungle)
Malagueña Salerosa (’Ernesto Lecuana’)
Runaway (‘Del Shannon’ avec Warren Fitzgerald)
As Tears Go By (‘Marianne Faithfull’, ‘The Rolling Stones’)
Wish You Were Here (‘Pink Floyd’)
God Only Knows (‘The Beach Boys’)

Interprêtes

Matthew Charles Sanders (Chant), Zachary James Baker (Guitare, Choeurs), Jonathan Lewis Seward (Basse, Choeurs), Brian Elwin Haner (Guitare, Choeurs), Brooks Wackerman (Batterie)


Artiste : Nightingale

Album : Rock Hard Live

Date de Sortie : 11-01-2018

Ajouté le : 06-02-2018

Après déjà 8 album studio et plus de 20 ans d’existence, les Suédois de ‘Nightingale’ n’avaient pas encore sorti d’enregisrements publics. C’est donc fait avec ‘Rock Hard Live’ qui ne comporte que 9 titres (à mon gout un peu court pour un live) mais on retrouve les plus grands classiques du groupe à commencer par ‘Nightfall Overture’ du premier album ‘The Breathing Shadow’ mais également ‘Chasing the Storm Away’ du dernier album ‘Retribution’ sorti en 2014 et qui montrait une inflexion des compositions pour aller vers un rock/métal plus commercial et plus accessible à un grand public. Bref, ce ‘Rock Hard Live’ a le mérite de nous offrir ce que ‘Nightingale’ sait faire sur scène et devrait combler tous les fans du groupe...

Interprêtes

Dan Swanö (Chant, Guitare, Claviers), Dag Swanö (Guitare, Basse, Claviers), Erik Oskarsson (Basse), Tom Björn (Batterie)


Artiste : Nine Skies

Album : Return Home

Date de Sortie : 30-11-2017

Ajouté le : 07-02-2018

‘Nine Skies’ est un groupe Français de rock progressif qui a sorti fin 2017 son premier album studio ‘Return Home’, qui est un album concept sur la vie dans une grande ville de différents personnages vu par un observateur extérieur qui pointe du doigt les absurdités de notre monde actuel. Côté musique, on est embarqué pour 55 minutes de belles mélodies dans une variété d’ambiances douces et subtiles en commençant par ‘Return Home’ qui rappelle des groupes comme ‘Pendragon’ ou ‘Marillion’. ‘Season of Greed’ qui suit, est une ballade paisible introduisant une guitare acoustique et une flûte. ‘The Blind Widower’ est constitué de 3 parties avec tout d’abord une incursion dans le jazz-rock où le piano et le saxophone jouent un magnifique duo et puis ensuite une partie entre orient et occident où la guitare acoustique et la flûte prennent le relais et laissent place finalement à la dernière partie chantée plus classique. Avec ‘Roses Never Hatch’ et ses multi-facettes et ses belles lignes mélodiques, on revient à un progressif beaucoup plus conventionnel. Le seul regret que j’aurais c’est l’utilisation de fade out car certains titres auraient pu encore dérouler quelques mesures et nous offrir une vraie fin. En résumé, ‘Nine Skies’ montre encore une fois de plus que la France nous réserve de bonnes surprises dans le domaine du rock progressif et ce ‘Return Home’ devrait être bien accueilli par toute la sphère progressive mais, de part son accessibilité, pourrait également toucher un public plus large...

Interprêtes

Freddy Scott (Chant), Alexandre Boussacre (Chant), David Darnaud (Guitare), Eric Bouillette (Guitare, Piano), Alexandre Lamia (Guitares, Claviers), Bernard Hery (Basse), Anne Claire Rallo (Claviers), Laurent Benhamou (Saxophone), Fab Galia (Batterie)


Artiste : Kayak

Album : Seventeen

Date de Sortie : 12-01-2018

Ajouté le : 08-02-2018

C’est encore un groupe des années 70, qui après plus de 15 ans d’inactivité dans les années 80/90, a su renaître de ses cendres et ressortir plusieurs albums sans toucher réellement un large public. En ce début 2018, les Hollandais de ‘Kayak’ ressortent un nouvel album studio après la sortie en 2014 de ‘Cleopatra The Crown Of Isis’. De la formation originale, il ne reste que ‘Ton Scherpenze’ et le style nous replonge dans un rock progressif mélodique et symphonique avec des influences ‘Queenest’ évidentes. L’album est séparé entre titres assez courts tous très accrocheurs et 3 longs titres pour nous rappeler qu’ils sont avant tout un groupe progressif des années 70. La composition phare pour moi est ‘La Peregrina’ qui nous emène dans un labyrinthe d’ambiances sans aucun moment faible où tout s’enchaîne si naturellement entre parties énergiques et calmes et qui accroche l’auditeur de la première à la dernière note. Parmi les autres compositions, ‘Falling’ est sans doute celle qui rappelle le plus les mélodies devenues intemporelles de ‘Queen’ et certaines mélodies rappellent également les Suédois de Jono en moins puissant (voir leur dernier album Ici). Bref, les Hollandais de ‘Kayak’ montrent qu’une fois de plus le proverbe qui dit que c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes n’a jamais été autant d’actualité et ce ‘Seventeen’ sera, sans aucun doute, un des albums majeurs de rock progressif de l’année 2018...

Interprêtes

Ton Scherpenzeel (Claviers), Bart Schwertmann (Chant), Collin Leijenaar (Batterie), Kristoffer Gildenlöw (Basse), Marcel Singor (Guitare) + Invité : Andy Latimer (Guitare)


Artiste : Leaves' Eyes

Album : Sign Of The Dragonhead

Date de Sortie : 12-01-2018

Ajouté le : 09-02-2018

‘Sign Of The Dragonhead’ est réellement le premier album studio de ‘Leaves’ Eyes’ avec leur nouvelle chanteuse ‘Elina Siirala’ après le départ de ‘Liv Kristine’ en 2016 (‘Fire In The North’ était le premier EP avec Elina mais avec seulement un nouveau titre). On attendait donc avec impatience ce nouvel album, d’autant plus que Liv était à l’origine de la création de la formation Allemande. L’album s’ouvre sur le titre éponyme de l’album qui nous rassure sur la continuité du groupe dans la voie ouverte avec Liv car Elina officie dans le même registre et montre qu’elle a parfaitement pris ses marques; le ‘made in Leave’ Eyes’ est toujours bien présent avec ces titres entraînants comme ‘Across The Sea’ ou ‘Jomsborg’ qui feront certainement fureur en concert et d’autres plus mid-tempo comme ‘Like a Mountain’ ou le déjà connu ‘Fires in the North’. Alexander a forcément pris les commandes du groupe mais, à ma grande satisfaction, continue de saupoudrer sans trop n’en faire, ses growls qui répondent au chant d’Elina. Même les 2 titres bonus ‘Beowulf’ et ‘Winter Nights’ ne sont pas au dessous du reste. En résumé, ‘Leave’ Eyes’, même si certains regrèteront le départ de ‘Liv Kristine’, continue son chemin dans un métal dynamique mélant folk et symphonique et ce ‘Sign Of The Drangonhead’ est pour moi une des bonnes suprises de ce début d’année 2018...

Interprêtes

Alexander Krull (Chant, Claviers), Elina Siirala (Chant), Pete Streit (Guitares), Thorsten Bauer (Guitares), Joris Nijenhuis (Batterie)


Artiste : Audrey Horne

Album : Blackout

Date de Sortie : 12-01-2018

Ajouté le : 10-02-2018

Après un très bon ‘Pure Heavy’ en 2014, les Norvégiens de ‘Audrey Horne’ reviennent avec un nouvel album ‘Blackout’. Toujours dans le même style, ils nous offrent 10 titres de bon hard-rock mélodique (plus 2 bonus) en commençant par un énergique ‘This is War’ dont le début me rappelle ‘I Was Made For Loving You’ de ‘Kiss’. Suivent ‘Audrevolution’ et ‘Blackout’ tout aussi rythmés et très efficaces. Le titre suivant ‘This One’ me fait penser à la rythmique boogie-rock de ‘Status Quo’, avec ‘California’, ça se calme légèrement tout en gardant ce tempo qui ne peut vous empècher de tapper du pied et le magnifique ‘Rose Alley’ a ce petit goût d’un certain ‘Thin Lizzy’ jusque dans le solo de guitare. A noter que le 2ème bonus ‘The End’ est une ballade qui clos joliment l’opus. Bref, avec ce ‘Blackout’, même s’ils ne revolutionnent pas le genre, les Norvégiens d’Audrey Horne’ sortent encore un album énergique et entraînant et montre une fois de plus qu’ils sont un des groupes phare du hard-rock mélodique...

Interprêtes

Torkjell Rød (Chant), Arve Isdal (Guitare), Thomas Tofthagen (Guitare), Espen Lien (Basse), Kjetil Greve (Batterie)


Artiste : Terra Atlantica

Album : A City Once Divine

Date de Sortie : 17-11-2017

Ajouté le : 11-02-2018

L’Altantide a toujours été source d’inspiration pour les groupes de métal comme la formation de métal symphonique ‘Visions Of Atlantis’. Nico et Tristan s’interressaient également aux légendes nautiques et c’est tout naturellement qu’ils ont baptisé leur groupe ‘Terra Atlantica’. ‘A City Once Divine’ est donc le premier album studio des Allemands qui évoluent dans un power métal avec des influences évidentes de groupes comme ‘Derdian’, ‘Ancient Bards’ ou ‘Dreamtale’ (voir Ici) pour n’en citer que trois. Après l’introduction instrumentale ‘Whispering Waves’ qui laisse augurer de l’épique, ‘Atlantica’ plante le décor avec son tempo rapide et d’imposants chœurs. La suite est dans le même esprit, des mélodies simples mais accrocheuses dès la première écoute et des rythmiques énergiques entrecoupés de 2 titres moins enflammés, ‘To The Bottom Of The Sea’ et la ballade ‘Shadows Of Tomorrow’. On peut également noter le dernier titre ‘When Walls Will Fall’ de 10 minutes qui alterne des parties puissantes et rapides et d’autres plus calmes. En résumé, avec ‘A City Once Divine’, ‘Terra Atlantica’ sortent un premier album efficace et bien interprêté qui devrait plaire à tous les amateurs de power métal...

Interprêtes

Nico Hauschildt (Batterie, Choeurs), Tristan Harders (Chant, Guitare), Mike Terman (Guitare, Choeurs), Karim Djemai (Basse)


Artiste : Tinsley Ellis

Album : Winning Hand

Date de Sortie : 12-01-2018

Ajouté le : 12-02-2018

‘Tinsley Ellis’, après déjà 30 années de carrière, revient pour un 17ème album studio avec ‘Winning Hand’. Toujours dans la grande tradition du bues/rock à la manière d’un ‘Eric Clapton’ ou d’un ‘Jeff Beck’, il nous offre 9 titres originaux qui auraient tous pu être des standards dans les années 60/70 si bien que le 10ème titre qui est une reprise de ‘Dixie Lullaby’ de ‘Leon Russel’ s’intègre parfaitement à l’ensemble. Entre compositions énergiques comme ‘Sound Of A Broken Man’, ‘Nothin But Fine’, ‘Kiss The World’ ou encore ‘Satisfied’ et du blues mélancolique qui transpire un merveilleux feeling comme ‘Gambin’ Man’, ‘Autumn Run’ ou encore le magnifique ‘Saving Grace’ qui vous donne le frisson, la voix et le jeu de guitare d’Ellis font des merveilles. Bref, avec ce ‘Winning Hand’, ‘Tinsley Ellis’ continue de perpétuer de la plus belle façon qu’il soit cette grande tradition du blues/rock qui a été à l’origine de nombreux courants musicaux...

Interprêtes

Tinsley Ellis (Guitare, Chant), Kevin McKendree (Guitare), Steve Mackey (Basse), Lynn Williams (Batterie), Kevin McKendree (Piano, Claviers)


Artiste : Fiction Syxx

Album : Tall Dark Secrets

Date de Sortie : 25-08-2017

Ajouté le : 13-02-2018

Je reviens sur le nouveau projet ‘Fiction Syxx’ d’artistes Américains qui ont sorti leur premier album ‘Tall Dark Secrets’ en Août 2017. Entourés d’un grand nombre d’invités, ils nous proposent 11 compositions entre rock et hard-rock mélodique influencées par les formations des années 70 entre ‘Toto’, ‘Foreigner’ et ‘Deep Purple’. D’entrée, ‘Given Sight’ donne le ton avec une mélodie accrocheuse et une rythmique entraînante puis ‘Play On Words’ montrent qu’ils sont capables de varier leur style pour un titre plus calme mais toujours aussi efficace. La suite alterne des titres énergiques comme ‘Welcome to My Nightmare’ ou ‘Demon in My Window’ et des ballades comme ‘Where We belong’ ou ‘Spirits Collide’. Bref, même s’ils n’amènent pas de réelles nouveautés, ‘Fiction Syxx’ sortent un album de qualité grâce à des artistes chevronnés et des compositions accrocheuses dès la première écoute et ‘Tall Dark Secrets’ devrait plaire à tous les amateurs qui naviguent entre rock et hard-rock mélodique...

Interprêtes

Jk Northrup (Chant, Guitare), Mark Allen Lanoue (Chant, Guitare), Eric Ragno (Claviers), Rory Faciane (Batterie), Tony Franklin (Basse) + Invités : Jimi Bell (Guitare), David Cagle (Choeurs), Bill Leverty (Guitare), Christian Wentz (Guitare), Andy Lee (Guitare), Karl Cochran (Choeurs), Carl Sentence (Chant), Richard Kendrick (Choeurs), Lee Small (Chant), Steve Brown (Guitare), Thorsten Koehne (Guitare)


Artiste : Magnum

Album : Lost on the Road to Eternity

Date de Sortie : 19-01-2018

Ajouté le : 14-02-2018

De retour avec un nouvel album en ce début 2018, ‘Magnum’ continue à sortir des albums à peu près tous les 2 ans, le dernier album datant de 2016 (voir Ici) avec entre temps la sortie d’un album de ballades en 2017 (voir Ici). Avec ‘Lost on the Road to Eternity, ils fêtent leurs 40 ans de carrière et continuent de nous offrir avec la même énergie du bon hard-rock accessible et mélodique qui ne vous lache titre après titre. Comme à leur habitude, ils nous font naviguer dans des compositions variées entre tempo énergiques et puissants comme ‘Peaches and Cream’, ‘Welcome to the Cosmic Cabaret’ ou encore ‘Lost on the Road to Eternity’ avec le superbe duo entre ‘Bob Catley’ et ‘Tobias Sammet’ mais également savent varier les plaisirs avec des compositions plus aérées comme le magnifique ‘Storm Baby’, le rafrichissant ‘Without Love’ ou encore la belle ballade ‘Glory To Ashes’ sans oublier le dernier titre ‘King of the World’ qui tend vers du progressif avec ses différents tiroirs. Bref, ‘Magnum’ nous a toujours habitué à des albums de qualité aussi bien au niveau des compositions, de l'interprêtation et de la production, et ce ‘Lost on the Road to Eternity’ ne déroge pas à la règle et est à consommer sans modération pour tous les amateurs de bon hard-rock mélodique...

Interprêtes

Al Barrow (Basse, Choeurs), Tony Clarkin (Guitare), Gary "Harry" James (Batterie), Bob Catley (Chant), Lee Morris (Batterie) +Invité : Tobias Sammet (Chant)


Artiste : Perfect Beings

Album : Vier

Date de Sortie : 19-01-2018

Ajouté le : 15-02-2018

Pas facile de presenter ‘Perfect Beings’ qui est un groupe de musique progressive mais qui est très difficile de ranger dans une case bien précise. C’est le genre d’artistes qui en dérange certains et qui font l’admiration d’autres et vous pourrez certainement trouver des chroniques complètement à l’opposé sur internet. Avec cette formation, on est plongé dans une profusion de styles juxtaposés sans réellement de suite logique. Il faut donc être bien accroché et surtout apprivoiser petit à petit ce 3ème album studio ‘Vier’ qui comporte 4 parties principales dont chacune est divisée en plusieurs titres pour un total d’une heure et quart de musique. Dès le premier titre ‘Guedra – A new Pyramid’, on passe d’une ambiance jazzy à de la pop avec des harmonies vocales très originales. Avec le 2ème titre de ‘Guedra’, après un magnifique crescendo le titre se termine dans une ambiance calme et sereine. ‘Patience’ nous emène ensuite dans une atmosphère des années 60/70 que l’on pourrait comparer au début du progressif avec les titres du ‘Master Of Rock’ de ‘Pink Floyd’ où les Anglais commençaient à mélanger à de la chanson classique de nouvelles sonorités. Avec la dernière partie de ‘Guedra’, la voix de ‘Ryan Hurtgen’ et les volutes du Saxophone de ‘Brett McDonald’ nous font voyager dans une ambiance sereine avec toujours cette inffluence ‘Floydienne’. Changement de décor pour le deuxième volet ‘The Golden Arc’ qui flirte avec de la musique contemporaine avec des références à des artistes comme ‘Ravel’ ou ‘Stravinsky’ auxquelles ils ajoutent leur touche personnelle progressive plus conventionnelle. Je pourrais citer tous les titres tellement chacun amène quelque chose d’original et nous fait voyager dans une atmosphère différente des autres. En résumé, ce 3ème opus de ‘Perfect Beings’, d’une très grande richesse, est un patchwork de styles qui nécessite pas mal d’écoutes pour en visiter tous les recoins et qui regorge d’inspirations diverses et, pour cette raison, risque sans doute de rester réservé à un public d’avertis ouverts à des genres musicaux assez éloignés les uns des autres...

Interprêtes

Ryan Hurtgen (Chant, Piano), Johannes Luley (Guitare), Jesse Nason (Claviers), Sean Reinert (Batterie), Jason Lobell (Basse), Brett McDonald (Saxophone, Flûte)


Artiste : Sterling Ball, John Ferraro, Jim Cox

Album : The Mutual Admiration Society

Date de Sortie : 19-01-2018

Ajouté le : 16-02-2018

‘The Mutual Admiration Society’ est un groupe de copains qui ont embarqués avec eux des guitaristes de légende pour interprêter des reprises des années 60. Coup de pub pour la nouvelle collaboration entre ‘Mascot label Group’ et ‘Favored Nations’, le label fondé par ‘Steve Vai’ ou réelle rencontre de copains amoureux de guitares, peu importe, car finalement le plus important est le résultat. On est donc replongé dans des compositions basées sur les 3 accords basiques du rock qui ont été interprétées par différents artistes entre les années 30 et 70 (j’avoue que je n’en connaissais que quelques unes) et nos célèbres guitaristes les remettent au gout du jour simplement pour le plaisir de jouer ensemble. A noter que le titre ‘Disney Medley’ sur lequel joue ‘John Petrucci’ n’a pas été autorisé et n’est donc pas disponible sur Spotify. En résumé, même si certains trouveront le choix des titres assez étrange, ce ‘The Mutual Admiration Society’ s’écoute facilement et a au moins le mérite de mettre en avant la guitare électrique jouée par des artistes reconnus mondialement...

Interprêtes

Jim Cox (Claviers), John Ferraro (Batterie), Sterling Ball (Guitare) + Invités : Albert Lee (Guitare), Jay Graydon (Guitare), John Petrucci (Guitare), Steve Lukather (Guitare), Steve Morse (Guitare), Steve Vai (Guitare)


Artiste : Marygold

Album : One Light Year

Date de Sortie : 20-10-2017

Ajouté le : 17-02-2018

Je reviens sur l’album ‘One Light Year’ des Italiens de ‘Marygold’ qu’ils ont déjà sorti il y a environ 4 mois. Je l’avoue, je ne connaissais pas ce groupe et pourtant ils figurent en bonne place sur Spotify entre des groupes que j’affectionne comme entre autres ‘Cellar Noise’ (voir Ici), ‘The Adekaem’ (voir Ici), ‘Looking-Glass Lantern’ (voir Ici). On retrouve le style progressif des groupes que je viens de citer et dès le premier titre ‘Ants in the Sand’, on sent des influences des grands groupes du genre comme ‘Genesis’, ‘Marillion’ ou encore ‘Pink Floyd’. Chaque titre développe une histoire avec plusieurs parties dans un style riche et travaillé où les claviers jouent un rôle important et ‘Spherax H2O’ de plus de 12 minutes en est l’illustration parfaite : on est embarqué dans un labyrinthe sonore captivant, varié et dense qui nous tient en haleine de la première à la dernière note. On peut également noter ce don pour de très belles mélodies comme dans la ballade mélancolique ‘Travel Notes on Bretagne’. Bref, ‘Marygold’ est un groupe de qualité dans la grande tradition des formations citées plus haut et ce ‘One Light Year’ devrait se rajouter à la discothèque idéale de tout amateur de progressif...

Interprêtes

Guido Cavalleri (Chant, Flûte), Massimo Basaglia (Guitare), Marco Pasquetto (Batterie), Stefano Bigarelli (Claviers), Marco Adami (Basse)


Artiste : Hadeon

Album : Sunrise

Date de Sortie : 12-01-2018

Ajouté le : 18-02-2018

Pas facile de trouver des informations sur les Italiens d’Hadeon’ qui viennent de sortir leur premier album fin 2017 et qui a été ajouté sur Spotify début 2018. Et pourtant, ce ‘Sunrise’ est rempli de bonnes surprises pour les amateurs de musique progressive entre rock et métal. Ça démarre avec l’énergique ‘Thought ‘n’ Sparks’ et ses cassures de rythmes que l’on pourrait comparer à certaines compositions de ‘Pain Of Salvation’ (voir leur dernier album Ici). Vient ensuite le mélodique ‘Chaotic Picture’ alternant parties puissantes et plus calmes qui se rapproche du style de ‘Threshold’ (voir leur dernier album Ici). La suite est à l’image de ces 2 premières compositions, caractéristique d’un métal progressif riche et varié : des constructions en tiroirs, des cassures entre parties calmes et énergiques, des passages mélodiques accrocheurs. . Et s’il ne fallait retenir qu’un seul titre, je dirais ‘Sunrise’ de plus de 10 minutes qui résume parfaitement l’album avec tous les ingrédients cités plus haut et un magnifique final. Bref, ce premier album ‘Sunrise’ est une très bonne surprise pour ce début 2018 et on ne peut que souhaiter aux Italiens d‘Hadeon’ qu’ils rencontrent rapidement le succès qu’ils méritent...

Interprêtes

Federico Driutti (Chant, Claviers), Alessandro Floreani (Guitare), Fabio Flumiani (Guitare), Gianluca Caroli (Basse), Lorenzo Blasutti (Batterie) + Invités : Maurizio Lavarone, Simone Morettin, Raffaello Indri


Artiste : Neil Young, Promise of the Real

Album : The Visitor

Date de Sortie : 01-12-2017

Ajouté le : 19-02-2018

Le prolifique Canadien qui a sorti il y a à peine 4 mois ‘The Hitchicker’ (voir Ici), a de nouveau revêtu sa panoplie de militant et sort avec le groupe ‘Promise of the Real’, avec lequel il avait déjà enregistrée ‘The Monsanto Years’ en 2015, un nouvel album ‘The Visitor’ qui contient, entre autres, une réponse en chanson au slogan de campagne de ‘Trump’, ‘Make America Great Again’. Comme les critiques ont déjà fusé sur le net et que tout ou presque tout a été dit sur cet album, je vous parlerai simplement du groupe ‘Promise of the Real’, mené par les frères ‘Nelson’ qui sont les fils de ‘Willie Nelson’ chanteur de country bien connu aux Etats-Unis : ils permettent à ‘Neil Young’ de varier les ambiances et d’amener par exemple une ‘électrification’ dans ‘Already Great’ ou ‘Stand Tall’ pour amener un son plus rock, de flirter avec la comédie musicale avec ‘Chidren of Destiny’ ou encore de nous emener dans une danse entraînante avec ‘Carnival’. Bref, à 72 ans, ‘Neil Young’ sait s’entourer d’artistes de talent pour continuer inlassablement sa route de pèlerin ‘citoyen de la terre’ afin de dénoncer avec ses mots et simplement son bon sens toutes les absurdités des Hommes...

Interprêtes

Neil Young (Chant, Guitare, Piano, Harmonic, Whistle), Lukas Nelson (Guitare, Chant, Mandoline, Orgue), Micah Nelson (Guitare, Chant, Piano, Orgue), Anthony LoGerfo (Batterie), Corey McCormick (Basse, Chant), Tato Melgar (Percussions)


Artiste : Bendik Brænne

Album : The last great country swindle

Date de Sortie : 01-09-2017

Ajouté le : 20-02-2018

‘Bendik Brænne’ est un Norvégien multi-instrumentiste, auteur et compositeur qui a sorti fin 2017 son 3ème album studio ‘The last great country swindle’. Pour cet opus, il a fait appel à plusieurs musiciens compatriotes Norvégiens mais également au Canadien ‘Daniel Romano’, artiste de country. Son style nous replonge dans les années 60/70 avec le son de l’orgue Hammond et jusqu’en dans la pochette, on se croirait revenu quelques décennies en arrière (il y a même la mention ‘stereo’ que l’on voyait sur les 33 et 45 tours de l’époque). D’entrée, il transforme l’énergique ‘Runaway’ de ‘Del Shannon’ du début des années 60 (bien connu également des Français pour la reprise de ‘Dave’) en une ballade paisible et la suite se partage entre pop et blues vintage comme ‘Aint’ nobony like me’, ‘Quick-loving hearts’ ou encore ‘Worries me’ et des titres plus posés comme ‘Summerfield’, ’I’ll be gone tomorrow’ ou encore ‘Close to the ground’ qui me rappelle certaines mélodies d’Elton John’. En résumé, ce ‘The last great country swindle’ est un voyage à remonter le temps et devrait plaire à tous les amateurs des ambiances des années 60/70...

Interprêtes

Bendik Braenne (Chant, Guitare, Piano, Saxophone), Daniel Romano (Guitare, Batterie, Choeurs, Claviers), David Wallumrød (Orgue Hammong, Piano), Martin Windstad (Percussions), Amund Maarud (Guitare), Kjetil Johan Jakobsen (Batterie, Choeurs), Lars Erik Larsen (Basse, Choeurs), Eivind Solheim (Trompette), Sindre Blostrupmoen (Trompette), Ellen Sunde (Choeurs)


Artiste : Alwaid

Album : The Machine And The Beast

Date de Sortie : 13-05-2017

Ajouté le : 21-02-2018

Entre métal symphonique, mélodique et gothique, ‘Alwaid’ est un groupe Français qui a sorti son 2ème album studio ‘The Machine And The Beast’ il y a presqu’un an et je ne le découvre que maintenant. C’est un album concept, je cite : « ce deuxième album propose un regard sur l’évolution de la civilisation. Il évoque l’extraction du côté bestial de l’être humain et son entêtement à vouloir maîtriser la machine, celle-là même qui provoquera sa perte. ». Côté musique, on est donc en phase avec le thème et dès le premier titre ‘Amphisbeana’, on est embarqué dans une composition puissante, épique et théatrale où Marie montre toute son étendue vocale et où, à la section rythmique, Dan’ impressionne par sa maitrise dans les cassures rythmiques. Les 4 titres suivants sont dans le même style avec des lignes mélodiques recherchées mais pas forcément accessibles dès la première écoute et, pour ma part, j’aurais aimé un peu moins l’utilisation de la double pédale mais ceci reste complètement subjectif. En fait, ce sont les 4 derniers titres qui amènent une diversité à l’ensemble qui m’ont le plus accrochés : tout d’abord ‘Sang Noir’, qui alterne des parties puissantes voir extrèmes et d’autres beaucoup plus calmes où les chœurs renforcent le côté épique. Suit la power ballade, ‘So The Song Went (Silent O’Moyle’)’, qui me rappelle certaines atmosphères de ‘Thérion’ avec sa mélodie calme et pesante. Avec ‘Idle Riddles And Rhymes’, c’est la composition la plus accessible dans un style symphonique classique, assez éloignée des premiers titres avec une mélodie qui ne vous quite plus et l’album se termine tranquillement avec la belle ballade ‘Fractalized’ qui tranche avec le reste. En résumé, avec ‘The Machine And The Beast’, ‘Alwaid’ nous montrent qu’ils ont atteint une certaine maturité et nous offrent un album varié et intense qui devrait plaire à tous les amateurs de métal naviguant entre symphonique et gothique...

Interprêtes

Marie Perrier (Chant), Max Renard (Guitare, Choeurs), Alexandre Wyndaele (Guitare), Simon Lamarcq (Basse), Dan' (Batterie)


Artiste : Music Without Borders

Album : Ferd

Date de Sortie : 17-11-2017

Ajouté le : 22-02-2018

Je suis tombé sur ‘Music Without Borders’ grâce au très bon site Belge ‘Music In Belgium’ qui présente des artistes assez variés (voir Ici). Bien loin, de la musique pop, rock, blues ou métal, pour faire simple, tout est parti d’un projet de recherche qui avait pour objectif d’ouvrir des chants folkloriques Norvégiens à des artistes du monde entier en leur permettant d’intégrer leur culture dans la tradition Norvégienne. Etant donné que le processus musical a suivi toutes sortes d’étapes et pour ceux qui seraient intéressés par plus de détails, toutes les informations sur ce projet sont disponibles Ici et la liste des artistes est disponible Ici. Bref, le résulat est donc un album d’une richesse exceptionnelle mélangeant des sonorités et cultures qu’il n’est pas commun d’entendre ensemble et est à conseiller à tous les amateurs de musiques folkloriques ouverts à un melting-pot musical...


Artiste : Broken Witt Rebels

Album : Broken Witt Rebels

Date de Sortie : 24-11-2017

Ajouté le : 23-02-2018

‘Broken Witt Rebels’ est un jeune groupe Anglais qui vient de sortir son premier album studio portant le nom du groupe et qui officie entre blues, rock et hard-rock avec des influences marquées par des artistes des années 70 et un son typique des groupes Anglais. D’entrée ‘Loose Change’ plante le décor avec une rythmique énergique entre ‘Led-Zeppelin’ et ‘Aerosmith’. Avec ‘Georgia Pine’, c’est un titre plus calme toujours dans le même style et ‘Shake me Down’ envoie une rythmique chaloupée blues rock avec un son puissant sur une mélodie qui nous parait familière. La suite est du même style et rappelle toute une époque où le hard-rock prenait son envol et était intégré au rock et au blues. Ils savent également varir les ambiances avec la ballade ‘Getaway Man’ ou le plus popisant ‘Wait For You’. En résumé, ‘Broken Witt Rebels’ sortent un premier album d’une grande qualité qui devrait être bien accueilli par un large public élévé au biberon des grandes formations rock/hard-rock des années 70...

Interprêtes

Danny Core (Chant, Guitare), Luke Davis (Chant, Basse), James Tranter (Chant, Guitare), James Dudley (Batterie)


Artiste : Master Sword

Album : Shadow and Steel

Date de Sortie : 02-01-2018

Ajouté le : 24-02-2018

Les groupes de metal font souvent référence à des romans ou de la mythologie pour composer des concepts albums et dans le cas des Américains de ‘Master Sword’, c’est le jeu vidéo de ‘Nintendo’, ‘La légende de Zelda’ qui les a inspiré et il ont sorti début 2018, leur premier album studio ‘Shadow and Steel’ (pour les connaisseurs, ‘Mastersword’ est entre autres le nom de l’épée de Link). Les musiques du jeu sont donc transformées dans un style mélangeant du métal mélodique, symphonique et progressif. Avec les 2 premiers titres ‘Behind the Mirror’ ou ‘Let Me Show You the Night’ (vidéo ci-dessus), on découvre le côté énergique des compositions avec la chanteuse ‘Lily Hoy’ dans un registre puissant très rock et un solo de guitare déchainé de ‘Corey Garst’. Avec ‘Tower of Stone’, l’ambiance se calme pour un titre plus symphonique et son atmosphère épique renforcée par l’ajout de chœurs et ‘Beneath the Skin’ est beaucoup plus progressif dans l’approche car composé de plusieurs parties avec des ruptures d’ambiances. En résumé, au-delà du concept de l’album, ‘Master Sword’ sortent un très bon album mélangeant plusieurs genres qui devrait bien accueilli par tous les amateurs de métal aimant les formations avec chanteuse...

Interprêtes

Lily Hoy (Chant), Matt Farkas (Claviers, Guitare), Corey Garst (Guitare), Shawn Staub (Basse), Andy Stark (Batterie)


Artiste : Spiral Key

Album : An Error of Judgement

Date de Sortie : 19-01-2018

Ajouté le : 25-02-2018

‘Spiral Key’ est une formation créée en 2013 par deux Anglais, le chanteur et guitariste ‘David McCabe’ et le bassiste ‘Ken Wynne’ et qui viennent de sortir leur 2ème album studio ‘An Error of Judgement’. C’est donc avec cet opus que je les découvre et la première écoute m’a déjà laissé une superbe impression en me faisant penser à des groupes que j’affectionne comme ‘Threshold’ (voir leur dernier album Ici), ‘Pallas’ ou ‘Arena’ (voir leur dernier album Ici). Ensuite écoute après écoute, on découvre toute la richesse des compositions qui mélangent du métal et du rock progressif. D’entrée, avec ‘Reason Revolution’ c’est un titre tout en cassures entre puissance et détente faisant penser bien entendu à des groupes comme ‘Dream Theater’ (voir leur dernier album Ici), ‘Porcupine Tree’ ou ‘Pain of Salvation’ (voir leur dernier album Ici). Les titres suivants sont du même style et alternent parties posées et énergiques avec des parties mélodique qui vous accroche immédiatement et on retrouve des influences de tous les groupes cités plus haut. Et puis, il y a ‘Possessive’, qui a lui seul vaut l’achat de cet album : avec ses 9 minutes, il débute avec des influences classiques et une introduction à la ‘Jean-Sebastien Bach’, puis vient une partie chantée symphonique et mélodique intense qui vous donne la chair de poule; le deuxième partie du titre explore d’autres horizons en mélangeant les sonorités classiques du début et du progressif pour finir en beauté sur une mélodie à la ‘Dream Theater’ ou le chant prenant de ‘David McCabe’ alterne avec de superbes solos de guitare. En résumé, en ce début 2018, les Anglais de ‘Spiral Key’ nous offre un vrai bijou entre rock et métal progressif et ‘An Error of Judgement’ est déjà un des albums majeurs de progressif de cette année...

Interprêtes

David McCabe (Chant, Guitare), Ken Wynne (Basse), Chris Allan (Batterie) + Invités : Miguel Espinoza (Chant), John Mitchell (Guitare), Dan Carter (Guitare)


Artiste : Barry Weinberg

Album : Samsarana

Date de Sortie : 25-01-2018

Ajouté le : 26-02-2018

‘Barry Weinberg’ est un Américain du sud de la Floride qui produit des albums et qui a décidé de créer son propre projet ‘Samsarana’ qui rassemble une diversité de styles allant du rock au métal en passant par la pop, le folk et le blues. On navigue donc dans différentes ambiances musicales et après la courte introduction instrumentale ‘Conception’, ‘Creation’ nous emmène dans un titre très ‘Floydien’, puis ‘Welcome to my World’ est une courte chanson acoustique très dépouillée et ‘The Vicious Circle’ poursuit avec un titre acoustique à la ‘BJH’. La suite alterne des titres énergiques comme ‘Taking It All’, ‘Come out and Play’ ou ‘You Cannot Burn the Fire’ et d’autres plus calmes comme ‘A Passage of Time’, ‘Perception’ ou ‘The Way’ et sa voix s’adapte aux différentes atmosphères de l’album comme dans le crescendo de ‘Endless Sea’. En résumé, ce premier bébé de ‘Bary Wienberg’ est d’une grande variété mais néanmoins très accessible et ‘Samsarana’ devrait plaire à tous les amateurs ouverts à différents styles allant de la pop au métal...

Interprêtes

Barry Weinberg (Chant, Tous les instruments), Glenn Welman (Batterie)


Artiste : Beth Hart, Joe Bonamassa

Album : Black Coffee

Date de Sortie : 26-01-2018

Ajouté le : 27-02-2018

‘Beth Hart’ (voir son dernier album Ici) et ‘Joe Bonamassa’ (voir son dernier album live Ici), qui avaient déjà enregistré des albums en duo, ‘Don’t Explain’ de 2011, ‘Seesaw’ en 2013 et le ‘Live In Amsterdam’ en 2014, ont décidé de remettre ça pour sortir début 2018 ‘Black Coffee’ qui était attendu depuis plusieurs semaines par tous les fans des 2 artistes. Puisant dans le répertoire blues avec des compositions rendues célèbres par, entre autres, ‘Ray Charles’, ‘Etta James’, ‘Steve Marriot’, ‘Ella Fitzgerald’ ou ‘Peggy Lee’, ils nous offrent le meilleur d’eux-mêmes, Beth par sa voix qui n’en finit plus de nous émouvoir autant sur les titres énergiques que sur les ballades et Joe par son feeling à nous envoyer des solis de guitare dont lui seul a le secret (‘Lullaby of the Leaves’ est l’illustration parfaite de cette belle complicité). De plus, ils savent s’entourer d’artistes de talents qui gravitent avec les plus grands du blues et le producteur n’est autre que ‘Kevin Shirley’ qui a travaillé avec des formations comme ‘Dream Theater’ ou ‘Aerosmith’. Un de leur secret est certainement, comme le dit Beth, dans la manière d’enregistrer : « Actuellement, Il y a toutes ces couches d’enregistrement et ensuite il est temps pour toi de chanter et c'est comme si tu ne faisais plus de musique. Il n'y a rien de tel que pouvoir rester assis là et voir Joe, voir la batterie, voir la basse, voir Kevin. Je peux sentir les vibrations, ça change tout. ». Bref, ‘Black Coffee’ est encore un magnifique album de ces deux artistes authentiques qui en 5 jours, ont réussi enregistrer 10 reprises originales et intemporelles et ceci pour notre plus grand plaisir…

Interprêtes

Beth Hart (Chant), Joe Bonamassa (Guitare), Lee Thornburg (Trompette, Trombonne), Michael Rhodes (Basse), Paulie Cerra (Saxophone), Reese Wynans (Claviers), Rob Mcnelley (Guitare), Ron Dziubla (Saxophone), Anton Fig (Batterie) + Invités : Jade Macrae (Choeurs), Juanita Tippins (Choeurs), Mahalia Barnes (Choeurs)


Artiste : Orphaned Land

Album : Unsung Prophets and Dead Messiahs

Date de Sortie : 26-01-2018

Ajouté le : 28-02-2018

Après avoir sorti ‘Kna’an’ avec leurs amis d’Amaseffer’ en 2016 (voir Ici), on attendait avec impatience le petit frère du magnifique ‘All Is One’ qui m’avait à l’époque fait découvrir ‘Orphaned Land’ et la croisade pacifiste par la musique de son leader ‘Kobi Fari’ représentée par le symbole très fort de l’imbrication des signes religieux, croix chrétienne, croissant musulman et étoile de David. Depuis, après 2 beaux concerts au z7 à Pratteln près de Bâle, je découvre ce ‘Unsung Prophets and Dead Messiahs’ et je dois dire que le groupe a encore pris de l’ampleur et de la hauteur dans ses compositions. Tout d’abord, ce que j’avais aimé d’amblée, le mélange de différentes influences est encore plus imbriqué et par exemple, avec ‘All Kowing Eye’ on ne sait plus dire si l’orient est plus présent que l’occident ou inversement car c’est finalement une alchimie parfaite qui en fait en quelque sorte une chanson universelle. Ensuite, par le thème inspiré du concept philosophique de la caverne de Platon, ‘Kobi Farhi’ en profite pour revétir son habit de pèlerin de la musique pour pousser des coups de gueule en s’appuyant sur l’histoire des messies ou des écrits des grands écrivains visionnaires (voir le suberbe interview du site MusicWaves de Kobi Ici). Enfin, parce qu’Orphaned Land’ a évolué vers des compositions plus progressives comme ‘Chains Fall to Gavity’ qui avec ses 9 minutes nous file la chair de poule et qui nous emporte dans un crescendo où se succèdent différentes ambiances avec en prime un somptueux solo de guitare de ‘Steve Hackett’ (voir son dernier album où ’Kobi Farhi’ chantait sur un des titres Ici). En résumé, ‘Orphaned Land’ continue son engagement pour rassembler par la musique en nous offrant en ce début 2018 son album le plus abouti en espérant que le message fort délivré permette à certains de sortir de ‘leur caverne’ pour laisser tomber tous leurs préjugés étriqués et s’apercevoir que l’altruisme se développe aussi dans l’échange et la connaissance d’autres cultures...

Interprêtes

Kobi Farhi (Chant), Chen Balbus (Guitare), Idan Amsalem (Guitare), Matan Shmuely (Batterie), Uri Zelha (Basse) + Invités : Hansi Kürsch (Chant), Steve Hackett (Guitare), Tomas Lindberg (Chant)


Artiste : Turin Brakes

Album : Invisible Storm

Date de Sortie : 26-01-2018

Ajouté le : 01-03-2018

Après ‘Lost Property’ sorti en 2016 (voir Ici), les Anglais de ‘Turin Brakes’ sortent en 2018 ‘Invisible Storm’ qui est leur 8ème album studio. Ils continuent à nous offrir des compositions entre pop et folk très accessibles dans la grande tradition des artistes pop Anglais. Que ce soit les titres rafraichissants comme ‘Would You Be Mine’, ‘Wait’, ‘Lost In The Woods’ ou ‘Everything All at Once’ qui peuvent rappeler des artistes comme ‘Simon And Garfunkel’ de part la complicité entre ‘Olly Knights’ et ‘Gale Paridjanian‘, mais également d’autres plus mélancoliques comme ‘Deap Sea Diver’, ‘Invisible Storm’, ‘Tomorrow’ ou encore ‘Smoke and Mirrors’ qui me rappelle les ambiances de ‘Fleetwook Mac’, tout est mis en œuvre pour passer un moment agréable. Bref, même s’ils ne révolutionnent pas la pop, ‘Turin Brakes’ sortent un album attachant et accessible qui par conséquent devrait être destiné à un public relativement large...

Interprêtes

Olly Knights (Guitare, Chant), Gale Paridjanian (Guitare, Chant), Rob Allum (Batterie), Eddie Myer (Basse)


Artiste : Ammunition

Album : Ammunition

Date de Sortie : 26-01-2018

Ajouté le : 02-03-2018

‘Ammunition’ est un groupe Norvégien de hard rock mélodique qui a été crée en 2013 et qui sort son 2ème album studio portant le nom du groupe et qui avait déjà sorti un très prometteur ‘Shangaied’ en 2014. Formé d’artistes de la scène métal qui ont gravité dans des groupes phares du genre comme ‘Eclipse’, ‘Circus Maximus’ ou encore ‘King Diamond’, ils nous offrent des compositions énergiques et mélodiques à souhait et dès les premiers titres, on est mis dans le tempo avec ‘Time’, ‘Freedom Finder’, ‘Gung Ho’ ou encore ‘Virtual Reality Boy’ qui me rappelle ‘Axxis’ (voir leur dernier album Ici) et si un des ces titres ne vous fait pas tapper du pied, inutile d’aller plus loin. Pour les autres, la suite est du même style et ils savent varier les ambiances avec 2 titres qui permettent de souffler un peu ‘Eye for an Eye’ et la ballade ‘Miss Summertime’. Bref, ce dernier album d’Ammunition’ est rempli de compositions toutes aussi efficaces les unes que les autres et si vous êtes amateur de hard-rock puissant et mélodique, foncez écoutez ce dernier bébé des Norvégiens...

Interprêtes

Åge Sten Nilsen (Chant), Erik Mårtensson (Guitare, Basse, Claviers), Jon Pettersen (Guitare), Lasse Finbråthen (Claviers), Magnus Ulfstedt (Batterie), Victor Cito Borge (Basse)


Artiste : Imperial Age

Album : The Legacy of Atlantis

Date de Sortie : 31-01-2018

Ajouté le : 03-03-2018

Après ‘Warrior Race’ en 2016 (voir Ici), les Russes d’Imperial Age’ sortent leur nouvel album ‘The Lagacy of Atlantis’ et en profitent pour faire une tournée Européenne avec ‘Therion’. De plus en plus dans le style de leur grand frère (dans le titre éponyme de l’album, c’est flagrant), ils nous proposent un métal symphonique, mélodique et accessible avec une évolution dans les arrangements vocaux ce qui accentue l’atmosphère épique : Tout d’abord, l’album a été enregistré avec la collaboration d’artistes de différents groupes dont ‘Nalle Pahlsson’, ‘Thomas Vikstrom’ et ‘Christian Vidal’ tous les 3 de ‘Therion’; ensuite, ‘Alexander’ et ‘Jane’ ont quitté les claviers pour se consacrer complètement au chant, ‘Anna’ est la petite nouvelle qui complète la section vocale, les chœurs ont été renforcés avec 7 autres artistes ce qui densifie considérablement l’ensemble et on ne s’empêcher de faire référence à la grande tradition des chœurs classiques Russes. En résumé, avec ‘The Legacy of Atlantis’, ‘Imperial Age’ poursuivent leur chemin dans un style accessible qui devrait plaire à tous les amateurs aimant les chœurs et gravitant entre métal symphonique et mélodique...

Interprêtes

Alexander "aor" Osipov (Chant), Jane "corn" Odintsova (Chant), Anna "Kiara" Moiseeva (Chant) + Invités = Thomas Vikström (Chant), Nalle Påhlsson (Basse, Guitare), Christian Vidal (Guitare), Sergey Lazar (Guitare), Andrey Ischenko (Batterie), Taras Yasenkov (Choeurs), Lyudmila Mikhailova (Choeurs), Nikita Mikhailov (Choeurs), Ekaterina Shamina (Choeurs), Mikhail Yurkus (Choeurs), Dmitriy Volkov (Choeurs), Natalia Romanova (Choeurs)


Artiste : Steve Walsh

Album : Black Butterfly

Date de Sortie : 10-11-2017

Ajouté le : 04-03-2018

Je reviens sur le nouvel album de ‘Steve Walsh’, ‘Black Butterfly’ qu’il a sorti fin 2017 à peu près en même temps que la dernier ‘Kansas’ (voir Ici). L’ancien chanteur de ‘Kansas’ continue une carrière solo et ce dernier bébé est son 3ème album depuis le début des années 2000 et pour l’occasion il a invité le chanteur ‘Jerome Mazza’ qui est à l’origine de la céation du groupe ‘Pinnacle Point’. Pour ceux qui pensaient retrouver le style de ‘Kansas’ dans cet album, c’est en partie raté car ‘Black Butterfly’ est plus teinté AOR ou rock FM avec des titres comme ‘The Piper’, ‘Dear Kolinda’ ou encore ‘Hell or Hih Water’ qui sont très accessibles avec des mélodies qui vous rentrent immédiatement dans la tête. On peut également noter quelques titres plus rock comme ‘Born in Fire’ ou ‘Billy Carbone Is Dead’, la belle ballade ‘Now Until Forever’ et le mid-tempo ‘Mercy on me’. Bref, ce ‘Black Butterfly’ est un album varié et très accessible qui devrait plaire à un public assez large aimant le rock FM ou l’AOR...

Interprêtes

Steve Walsh (Chant, Piano), Tommy Denander (Guitares, Claviers), Brian Anthony (Basse), Jerome Mazza (Chant), Peter Yttergren (Batterie), Steve Overland (Choeurs)


Artiste : P.A.L.

Album : Prime

Date de Sortie : 26-01-2018

Ajouté le : 05-03-2018

C’est encore un pays nordique, en l’occurrence la Suède avec ‘P.A.L.’ (les 3 première lettre du trio Petterson, Anersson et Ljunggren), qui est à l’honneur avec un premier album ‘Prime’. En fait, premier album mais ces trois là, se connaissaient déjà de longue date et ont fini par nous offrir 11 compositions de rock mélodique très accessibles avec des refrains accrocheurs dès la première écoute dans un format radio car la plupart ne dépassent pas les 4 minutes. Dès le départ avec ‘Head or Tails’, on embarque pour un titre typique d’un rock mélodique des années 80 avec un refrain entêtant et le solo de guitare court mais efficace. Avec ‘Carry On’, c’est un mid-tempo qui vous fait headbanguer et ‘Hiding Away from Love’ est plus classique et rappelle des groupes comme ‘Toto’. La ballade obligatoire dans ce genre d’album est présente avec la belle composition ‘What We Could Have Been’ et l’album se finit avec ‘One Step Away’ avec le refrain qui ne vous lache plus. Bref, même si on a l’impression d’avoir déjà entendu des milliers de fois ces mélodies, ‘Prime’ est un très bon album de rock mélodique et devrait plaire à tous les amateurs des grands groupes de ce style des années 80...

Interprêtes

Roger Ljunggren (Guitare), Peter Andersson (Basse), Peo Pettersson (Chant), Mauritz Petersson (Batterie)


Artiste : Sisare

Album : Leaving the Land

Date de Sortie : 19-01-2018

Ajouté le : 06-03-2018

Les Finlandais de ‘Sisare’ ont sorti un premier album en 2013 et c’est avec leur 2ème album ‘Leaving the Land’ sorti début 2018 que je les découvre. Pas facile de trouver des informations sur ce groupe et leur style tend vers un rock atmosphérique et progressif où leurs influences sont puisées dans les formations des années 70 avec des titres entre 6 et 7 minutes comme ‘Severi Peura’ qui alterne des parties chantées avec de beaux solos de guitare ou avec le premier titre ‘Escape’ où se succèdent plusieurs ambiances très typiques du progressif. Les titres suivants sont dans le même schéma avec des mélodies assez mélancoliques qui s’écoulent paisiblement et des arrangements toujours très recherchés. En résumé, ‘Leaving the Land’ est un très bon album de musique progressive atmosphérique qui reste très accessible et qui est à écouter calmement le casque sur les oreilles pour en découvrir tous les coins et recoins...

Interprêtes

Severi Peura (Guitare, Chant), Hermanni Piltti (Basse), Timo Lehtonen (Guitare), Rauli Elenius (Batterie)


Artiste : Devoid

Album : Cup of Tears

Date de Sortie : 20-10-2017

Ajouté le : 07-03-2018

‘Devoid’ est le nouveau projet du guitariste Français ‘Shad Mae’ qui officie également dans le groupe ‘Shadyon’ et qui a réussi la prouesse de rassembler des guitaristes chevronnés de la sène métal international pour sortir ‘Cup of Tears’ il y a déjà quelques mois. Ils nous offrent 12 titres d’heavy métal plein de bonne énergie avec des riffs à profusion et une prestation vocale exceptionnelle de ‘Carsten Schulz’. Pour ceux qui connaissent ‘Shadyon’, on est dans le même style mais certaines compositions sont plus directes et puissantes comme par exemple ‘Otherworld’, ‘Agony’ ou encore ‘Collective Heart’. On retrouve aussi des titres plus recherchés avec des développements mélant du progressif avec du symphonique comme dans ‘The Clock Is Ticking’, ‘Killing Hands’, ‘Religion’ ou encore le très mélodique ‘Colours Fade to Grey’. A noter également l’instrumental final ‘Hollow Point’ et son somptueux solo de guitare qui clos de belle manière l’album. Bref, avec ce nouveau projet, ‘Shad Mae’ montre qu’on peut en France rivaliser de belle manière avec les pointures internationales de heavy métal et ce ‘Cup of Tears’ devrait plaire à tous les amateurs de métal naviguant entre mélodique, progressif et symphonique...

Interprêtes

Shad Mae (Guitare), Carsten Lizard Schulz (Chant), Jorris Guilbaud (Claviers), Ben Toquet (Basse), Ben Wanders (Batterie) + Invités : Daniel Palmqvist (Guitare), Henrik Danhage (Guitare), Magnus Karlsson (Guitare), Mattias Ia Eklundh (Guitare)


Artiste : Moonparticle

Album : Hurricane Esmeralda

Date de Sortie : 20-01-2018

Ajouté le : 08-03-2018

‘Niko Tsonev’ n’est autre que l’ex guitariste de ‘Steven Wilson’ et il s’est lancé dans un nouveau projet ‘Moonparticle’ et pour l’occasion, il s’est entouré d’artistes renommés comme le pianiste de jazz ‘Adam Holzman’ qui entre autres a travaillé avec ‘Miles Davis’ mais aussi d’artistes de la scène progressive comme le Saxophoniste et flûtiste ‘Theo Travis’ qui officie entre autres dans ‘Soft Machine’ et ‘The Tangent’. Compte tenu de ce melting-pot d’artistes, on imaginait bien que le résultat devait donner quelque chose de spécial : en effet, ‘Hurricane Esmeralda’ nous emmène dans un labyrinthe d’ambiances et de styles et il faut plusieurs écoutes pour apprivoiser cet album d’une richesse exceptionnelle. On passe du virevoltant ‘Hurricane Esmeralda’ entre pop et jazz avec un premier solo mémorable à ‘Helium I’ beaucoup plus calme et mélancolique me rappelant les ambiances du groupe des années 70 ‘Focus’. Suit le court acoustique ‘Helium II’ puis ‘Winter Mountain’ est une chanson à la rythmique latino alternant le doux chant de ‘Grog Lisee’ et les solos de guitare à la ‘Santana‘ de Niko. Avec ‘White Light’, changement de décor, on revient à un titre instrumental plus énergique avec une partie centrale beaucoup plus calme pour finir dans un magnifique crescendo. La suite réserve encore de belles surprises avec la belle ballade rock ‘The Strength of a Thousand Year Rose’ ou le très ‘Floydien’ ‘Reverend Mum’. En résumé, ce nouveau projet ‘Moonparticle’ est un merveilleux mélange de différents genres musicaux interprétés par des artistes talentueux et, si la diversité des genres est un atout pour vous, foncez écoutez ce ‘Hurricane Esmeralda’...

Interprêtes

Niko Tsonev (Guitare), Adam Holzman (Piano), Theo Travis (Saxophone, Flûte), Craig Blundell (Batterie), Samy Bishai (Violon), Grog Lisee (Chant)


Artiste : Hamnesia

Album : Metamorphosis

Date de Sortie : 28-01-2018

Ajouté le : 09-03-2018

‘Metamorphosis’ est le premier album studio du groupe Italien ‘Hamnesia’ né en 2015 de la rencontre de la chanteuse ‘Livia Montalesi’ et du guitariste ‘Lorenzo Diana’. « C’est un album conceptuel qui veut être un voyage dans l'esprit humain à travers des peurs et des incertitudes qui le paralysent, mais qui en même temps donne l'opportunité de les dépasser pour se transformer ». Tout d’abord, musicalement parlant, toutes les compositions sont très mélodiques ce qui les rend facile d’accès ; ensuite, au niveau du style, c’est varié car on va du psychédélique à du métal progressif en passant par du rock progressif où les guitares sont au même niveau que les claviers et ils rajoutent des instruments classiques comme le violon ou la flûte. Les deux titres phares de l’album sont ‘Metamorphosis’ et ‘Noctudormos’, chacun de plus de 10 minutes, qui emmènent l’auditeur dans un labryrinthe sonore où ils mélangent différents ambiances et atmosphères. En résumé, avec ‘Metamorphosis’, les Italiens d’Hamnesia’, même s’ils doivent encore ajuster quelques imperfections vocales et instrumentales, sortent un album prometteur, mélodique et accessible qui devrait toucher un public relativement large...

Interprêtes

Livia Montalesi (Chant, Violon), Lorenzo Diana (Guitare), Giovanni Tarantino (Batterie), Andrea Manno (Basse), Matteo Bartolo (Claviers)


Artiste : Inventions

Album : Curiosity

Date de Sortie : 26-01-2018

Ajouté le : 10-03-2018

‘Christiaan Bruin’ est un compositeur et multi-instrumentiste Allemand évoluant dans un univers à part où il puise ses influences dans différents styles allant du rock progressif au rock symphonique en passant par la musique classique et contemporaine. Il a tout d’abord sorti 5 albums sous le nom de ‘Chris’ disponibles sous Spotify (voir Ici) puis a créé un projet original en 2015, ‘The Black Codex’ qui faisait parvenir aux abonnés une composition chaque semaine pendant une année entière. Il a ensuite participé à plusieurs projets dont le groupe de rock progressif ‘Sky Architect’ dont il est un des co-fondateurs mais aussi ‘Nine Stones Close’, ‘Mayra Orchestra’ et ‘Adeia’. C’est donc un artiste touche à tout qui continue avec le projet ‘Inventions’ datant de 2017 de nous offrir des compositions cette fois liées à des vidéos (voir son site Ici). ‘Curiosity’ est la suite de ‘Meta’ et le style explore de nouveaux horizons musicaux avec des titres assez softs qui nous font voyager dans une sorte de cocon douillet où la voix de Christiaan qui dans certaines compositions est simplement chuchotée, renforce cette impression de douceur ce qui fait de ‘Curiosity’ quelque chose de tout à fait original mixant de la pop électronique et de la musique classique. Bref, si vous désirez vous évader dans une ambiance feutrée et aérienne, ce dernier bébé ‘Curiosity’ du très talentueux ‘Christiaan Bruin’ est fait pour vous...

Interprêtes

Christiaan Bruin (Tous les instruments, Chant), Anne Bakker (Chant), Madeleine Brozek (Violon), Maartje Dekker (Chant), Ruben van Kruisum (Violoncelle), Adrian Jones (Guitare)


Artiste : Into The Great Divide

Album : Into The Great Divide

Date de Sortie : 26-01-2018

Ajouté le : 11-03-2018

‘Into The Great Divide’ est un projet Instrumental de ‘Zack Zalon’ dans lequel a participé le batteur de ‘Dream Theater’, ’Mike Mangini’. C’est un album concept qui, même s’il n’y a aucune partie chantée, contient un narratif pour chaque titre récité par ‘Larry Davis’ ce qui permet de suivre l’histoire imaginée par ‘Zack Zalon’. Le thème est influencé par les récits de ‘Joseph Campbell’ sur le ‘Héros au mille et un visages’ qui décrit le voyage du héros comprenant plusieurs étapes qui débute dans un monde ordinaire pour entrer petit à petit dans des mondes insolites où il est confronté à différentes épreuves. La musique est donc le support pour raconter différents épisodes du voyage du héros et le style mélange du métal et du rock progressif recherchés tout en restant accessibles avec une bonne diversité d’un titre à l’autre : chaque composition amène donc son atmosphère qui peut être à la fois énergique, puissante, mélodique, symphonique et entraînante et le travail rythmique qu’insuffle ‘Mike Mangini’ à chaque instant impressionne et montre tout son talent de batteur. Bref, ce ‘Into The Great Divide’ est un album qui devrait plaire à tous les amateurs de compositions instrumentales naviguant entre rock et métal...

Interprêtes

Zack Zalon (Guitare, Basse, Claviers), Mike Mangini (Batterie), Brendon Cassidy (Orchestral Arrangements), Larry Davis (Narration)


Artiste : Rausch

Album : Book II

Date de Sortie : 02-02-2018

Ajouté le : 12-03-2018

Après un premier album il a presque déjà 10 ans, les Américains de ‘Rausch’ reviennent sur le devant de la scène progressive avec ‘Book II’. Menés par ‘Doug Rausch’ qui a une formation de pianiste classique et qui a invité pour l’occasion 3 artistes de groupes connus de la scène progressive, ‘Mark Zonder’ de ‘Fates Warning’, ‘Ryo Okumoto’ de ‘Spock's Beard ‘ et ‘Brendt Allman’ de ‘Shadow Gallery ‘, ils nous embarquent pour une heure de compositions variées où les influences vont du symphonique au métal en passant par la pop, le rock et le jazz avec un talent pour les belles mélodies accessibles dès la première écoute comme par exemple ‘Greener Grass’ qui me fait penser à un mix entre ‘Electric Light Orchestra’ et ‘Queen’. Avec ‘Drain’ de plus de 10 minutes, le début est un crescendo qui démarre au piano de façon nostalgique puis la guitare acoustique prend le relais pour laisser sa place aux instruments électriques qui déroulent lentement une belle mélodie avec un solo de guitare tout en feeling, la partie finale rejouant un deuxième crescendo dans une ambiance symphonique intense pour se terminer calmement avec la douce voix de ‘Doug’ accompagnée de quelques accords de guitare acoustique. La suite amène un côté progressif plus marqué pour ‘Irked’ et sa partie centrale jazzy pris en sandwich entre 2 autres parties pop et avec ‘The End’, on est emmené dans une atmosphère psychédélique des années 70 puis ‘Speechless’ est le titre métal de l’album alors que ‘Slow Suite :II Isolation’ qui suit est une magnifique ballade piano/voix qui clos de façon très soft l’album. En résumé, avec ‘Book II’, les Américains de ‘Rausch’ sortent un album mélodique qui mélange des styles assez différents et qui est donc à conseiller à un public aimant la diversité des genres...

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Doug Rausch (Chant, Piano), Gary Wehrkamp (Guitare), Joe Fine (Basse), Chris Ruffini (Drums) + invités : Mark Zonder (Batterie), Ryo Okumoto (Claviers), Brendt Allman (Guitare)


Artiste : Secret Illusion

Album : Awake before the Dawn

Date de Sortie : 01-02-2018

Ajouté le : 13-03-2018

Après la sortie de ‘Change of Time’ en 2014, les Grecs de ‘Secret Illusion’ sortent un troisième album ‘Awake before the Dawn’. Avec ce dernier opus, ils nous embarquent pour près d’une heure de métal mélodique mélangeant du power, de l’épique et du progressif avec la particularité d’utiliser des sonorités électroniques à certains endroits. Après la courte introduction instrumentale ‘Curtain Falls’ et sa mélodie classique, ‘Neverland’ ouvre le bal avec un premier titre énergique et son refrain accrocheur qui vous reste dans la tête toute une journée. ‘Fall of Human Kind’ est du même genre et avec ‘Sailing the Open Sea’, le rythme se calme un peu mais les lignes mélodiques sont toujours présentes et on repart pour un rythme d’enfer avec ‘Hope is Lost’. Petite pause avec ‘Falling’, une ballade qui commence par un texte posé sur la musique puis une mélodie typique des power ballade mais c’est dans les 2 derniers titres que les composantes progressives apparaissent ce qui permet de varier le style avec tout d’abord l’épique ‘Eerie’ qui alterne des ambiances énergiques et d’autres plus calmes. Le dernier titre éponyme de l’album de plus de 9 minutes déroule lentement sa mélodie puissante avec une cassure bienvenue en milieu de titre pour finir dans quelques accords de claviers. En résumé, ce dernier album de ‘Secret Illusion’ nous offre 2 visages, un de power métal classique et un autre, pour moi le plus intéressant, de métal mélodique avec des touches progressives et ‘Awake before the Dawn’ est à conseiller aux amateurs de groupes comme ‘Rhapsody In Fire' ou ‘Ancient Bards’ pour n’en citer que 2...

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Evmenios Poulias (Claviers), Filippos Papakyriakou (Guitare), Vasilis Axiotis (Chant)


Artiste : Eynomia

Album : Break Free

Date de Sortie : 26-01-2018

Ajouté le : 14-03-2018

‘Eymonia’ est un nouveau projet d’artistes expérimentés de la scène métal Américaine qui viennent de sortir leur premier album, ‘Break Free’. Menés par la chanteuse ‘Phyllis Rutter’, ils évoluent dans un style métal symphonique avec des compositions facile d’accès et se revendiquent de groupes Européens comme ‘Within Temptation’ ou ‘Delain’. D’entrée, avec ‘Cleansing’, le ton est donné pour une mélodie facile d’accès avec des claviers au même niveau que les guitares et on découvre le chant de ‘Phyllis Rutter’ dans un registre classique rock/métal qui peut être comparée à celui de ‘Sabine Edelsbacher’ d’Edenbridge’ (voir leur dernier album Ici) même si sa tessiture est un peu plus grave. Les compositions se partagent entre mélodies entraînantes comme ‘Cleansing’, ‘Someday Maybe’ ou encore l’énergique ‘Take a look’ et d’autres plus légères comme ‘Till We Meet Again’, ‘Break Free’ ou encore la belle ballade ‘Through Your Eyes’. En résumé, même s’ils ne révolutionnent pas le genre et viennent s’ajouter à la liste déjà longue des groupes de métal à chanteuses, ‘Eynomia’ nous offre un très bon album entre rock et métal symphonique qui devrait plaire à tous les fans de groupes de rock/métal avec chanteuse...

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Phyllis Rutter (Chant), Mike LePond (Basse), Chris Bickley (Guitare), Jimmy Pitts (Claviers), Gaetano Nicolosi (Batterie)


Artiste : Peter Karp

Album : Blue Flame

Date de Sortie : 02-02-2018

Ajouté le : 15-03-2018

‘Peter Karp’ est un bluesman compositeur, chanteur et guitariste très connus aux Etats-Unis et qui vient de sortir ‘Blue Flame’ qui est déjà son 9ème album. Ayant joué aux côtés d’artistes comme ‘Willie Dixon’, ‘John Lee Hooker’ ou ‘Don Henley’, il s’inscrit dans la grande tradition d’un blues/rock authentique et pour l’occasion il a invité d’autres musiciens comme ‘Mick Taylor’, guitariste des ‘Rolling Stones’ dans la première période ou ‘Kim Wilson’ qui joue de l’harmonica sur ‘Rolling on a Log’ et ‘Loose Ends’. Le titre de l’opus est une bonne image du contenu car ‘Blue Flame’ vient d’une conversation de ‘Peter Karp’ avec ‘Willie Dixon’ qui lui a dit : « Quand c’est vrai et honnête, ça brûle comme une flamme bleue ». On navigue donc entre blues et rock avec des compositions énergiques comme ‘Train O’ Mine’, ’Loose Ends’, les très traditionnels ‘The Arson’s March’ et ‘The Nietzsche Lounge’ ou ‘Treat Me Right’ où l’on ne peut s’empêcher de claquer des doigts, et d’autres tout en feeling comme ‘The Turning Point’, le sensuel blues ‘You know’ ou ‘Valentine’s Day’ et son bel accompagnement de guitare slide en passant par des chansons où la diction se rapproche de ‘Bob Dylan’ comme ‘From Where I Sand’ ou la ballade ‘Round and Around’. Bref, avec ‘Blue Flame’, même si la plupart des titres ne sont pas récents, ‘Peter Karp’ nous offre un très bon album de blues/rock authentique pour le plus grand plaisir de tous les fans de ce style indémodable...

Interprêtes

Peter Karp (Guitare, Piano, Chant), Mike Catapano (Batterie), Niles Terrat (Basse) + Invités : Mick Taylor (Guitare), Todd Wolfe (Guitare), Paul Carbonara (Guitare), Dennis Gruenling, Dave Keyes (Claviers), Kim Wilson (Harmonica)


Artiste : Prayer

Album : Silent Soldiers

Date de Sortie : 18-01-2018

Ajouté le : 16-03-2018

Imaginez la rencontre de ‘Saga’ et de ‘Thin Lizzy’, le résultat pourrait tout à fait être ce que les Finlandais de ‘Prayer’ nous propose avec ne nouvel album ‘Silent Soldiers’. En fait, ils ont déjà sorti 2 albums, ‘Wrong Adress’ en 2005 et ‘Danger In The Dark’ en 2012 qui n’apparaissent pas sur Spotify. On est donc entre rock et hard-rock mélodique avec la présence de claviers au même niveau que les guitares et une bonne variété de compositions qui permet de ne pas lasser l’auditeur, l’opus contenant 15 titres pour près de 1 heure et 10 minutes de musique. Tous les titres ont un format radio sauf ‘Mystery Island’ de plus de 14 minutes qui offre une approche progressive avec des cassures de rythmes et d’ambiances. Bref, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, ‘Prayer’ sortent un très bon album influencé par les grands groupes de rock mélodique allant des années 70 à nos jours et avec des titres accessibles qui devraient plaire à un public assez large...

Interprêtes

Jukka Ihme (Guitare), Mike Pohjola (Claviers), Tapani Tikkanen (Chant, Guitare, Batterie, Choeurs), Tom Pohjola (Basse), Ville Hanhisuanto (Batterie)


Artiste : Weend‘ô

Album : Time of Awakening

Date de Sortie : 09-02-2018

Ajouté le : 17-03-2018

‘Weend’ô’ est un groupe Français créé en 2008 par le guitariste ‘Térence Nguyen Van’ et la chanteuse et claviériste ‘Laetitia Chaudemanche’ et qui viennent de sortir leur 2ème album studio ‘Time of Awakening’. Leur style mélange différentes influences entre rock atmosphérique et rock néo progressif avec un talent pour de longue compositions mélodiques qui vous embarquent dans un labyrinthe musical mélangeant la puissance des instruments électriques et la sensibilité du chant de Laetitia qui me fait penser à des chanteuses comme ‘Olivia Sparnenn’ de ‘Mostly Autumn’ (voir leur dernier album Ici) ou ‘Chiara Gironi’ du groupe Italien ‘Magnolia’ (voir leur dernier album Ici) ou encore ‘Hayley Griffiths’ de ‘Karnataka’ (voir leur dernier album Ici). L’album est composé de 3 titres pour 39 minutes avec la première composition éponyme de l’album composée de 3 parties pour plus de 20 minutes qui est un régal et qui nous fait voyager dans des ambiances et tempos différents sans jamais lasser. Dans ‘Elea’, ils ont invité ‘Alan Reed’ (voir son dernier album Ici) à poser sa voix en début de titre et c’est une composition avec un magnifique crescendo et un solo ‘Floydien’ en fin de première partie. En résumé, ‘Time of Awakening’ est une très bonne surprise pour ce début 2018 et ‘Weend’ô’ nous montre encore une fois de plus que la France possède des talents qui peuvent rivaliser avec les grands groupes internationaux de rock néo progressif...

Interprêtes

Laetitia Chaudemanche (Chant, Claviers), Térence Nguyen Van (Guitare), Maxime Rami (Basse), Nathanaël Buis (Batterie), + Invités : Alan Reed (Chant), Jérémie (Chant)


Artiste : REXORIA

Album : Queen of Light

Date de Sortie : 19-01-2018

Ajouté le : 18-03-2018

C’est encore en direction des contrées du Nord que nous allons avec ‘REXORIA’ qui est un groupe Suédois créé en 2016 et qui évolue entre métal mélodique et symphonique avec une chanteuse ‘Frida Ohlin’ que l’on pourrait comparer à ce que peut faire ‘Doro’. Toutes les compositions sont très accessibles et ils ont un talent pour des lignes mélodiques classiques mais terriblement efficaces. Après la courte introduction instrumentale ou Frida pose sa voix pour accentuer l’ambiance d’un monde étrange, ‘Stranded’ ouvre le bal avec une première mélodie accrocheuse puis ‘Queen of Light’ en remet une couche avec son refrain qui vous entre dans la tête immédiatement. Avec ‘Voice of Heaven’, ils amènent un côté métal folk pour un titre entraînant et ‘Way to Die’ est du métal plus classique mais toujours aussi accrocheur dès la première écoute. Petite pause avec la belle ballade ‘Song by the Angels’ et ça repart pour une fin d’opus à l’image du début et des titres tous aussi mélodiques les uns que les autres. En résumé, les Suédois de ‘REXORIA’ montrent dejà avec ce premier album une certaine maturité et ‘Queen of Light’ devrait plaire à tous les amateurs naviguant entre métal mélodique symphonique...

Interprêtes

Frida Ohlin (Chant, Claviers), Jonas Gustavsson (Basse), Cristofer Svensson (Guitare), Martin Gustavsson (Batterie)


Artiste : Visions of Atlantis

Album : The Deep & the Dark

Date de Sortie : 16-02-2018

Ajouté le : 19-03-2018

Après quelques années avec Serenity (voir leur dernier album Ici) et le projet ‘Exit Eden’ en 2017 (voir Ici), la Française ‘Clémentine Delauney’ qui a commencé de chanter avec ‘Visions Of Atlantis’ en fin 2013 avec à la clé un EP ‘Old Routes – New Waters’ a réellement pris de l’ampleur ces deux dernières années et ce dernier album de ‘Visions of Atlantis’ nous confirme tout son talent. Est-ce la stabilisaion de line up (ils ont connu pas mal de changements) ou tout simplement ce qu’on appelle la maturité, mais ce ‘The Deep & the Dark’ est certainement l’album le plus abouti de ‘Visions of Atlantis’. Tout d’abord, toutes les compositions sont accessibles dès la première écoute et la plupart ont des refrains qui vous rentrent dans la tête immédiatement sans vous lacher. Ensuite, le duo Clémentine/Siegfried fonctionne à merveille comme dans ‘Return to Lemuria’ ou dans ‘Ritual Night’ mais j’aurais bien aimé que leur voix se mélangent un peu plus comme par exemple dans la ballade ‘The Last Home’ comme Clémentine avait pu le faire sur scène avec ‘Georg Neuhauser’ de ‘Serenity’ en chantant ‘Fairytales’. On retrouve des influences multiples du métal symphonique comme par exemple une introduction à la ‘Nightwish’ sur le titre éponyme de l’album mais ce qui m’a le plus frappé c’est le rapprochement avec les compositions de ‘Lanvall’ (‘Edenbridge’ voir leur dernier album Ici) et c’est flagrant sur ‘Dead Reckoning’ ou ‘The Grand Illusion’. En résumé, avec ‘The Deep & the Dark’, ‘Visions of Atlantis’ renforcement leur place dans le peloton de tête des groupes de métal symphonique et ce dernier album devrait être bien accueilli par tous les fans de ce style de musique mais aussi grâce à son côté accessible, pourrait toucher un public plus large...

Interprêtes

Clémentine Delauney (Chant), Siegfried Samer (Chant), Christian Douscha (Guitare), Herbert Glos (Basse), Thomas Caser (Batterie)


Artiste : Dream Ocean

Album : Lost Love Symphony

Date de Sortie : 22-02-2018

Ajouté le : 20-03-2018

Après ‘Visions of Atlantis’, c’est encore du métal symphonique avec ‘Dream Ocean’ qui est un nouveau groupe Turque basé en Allemagne depuis 2017 et créé en 2009 par la mezzo-soprano ‘Basak Ylva’ et le guitariste ‘Oz Khan’. Ils viennent de sortir leur premier album studio ‘Lost Love Symphony’ et pour l’occasion, ils ont fait appel à des artistes de la scène métal comme entre autres le guitariste ‘Mark Jansen’ d’Epica’. Après l’introduction instrumentale ‘Inception’ et son orchestration grandiose et épique, ‘Beyond The Greed’ est un titre puissant assez classique du genre accrochant dès la première écoute et qui lorgne vers des groupes comme ‘Within Temptation’ ou ‘Epica’. Suit ‘Hain’ dans la même veine et le titre suivant ‘Everstorm’ est très mélodique dans un style moins métal mais toujours symphonique. Ils savent également varier les ambiances avec des titres plus calmes comme le très beau ‘Divine Light’, ‘The Last Dance’ ou encore ‘Song to the Aurora’ où ‘Basak Ylva’ montre tout son talent de chanteuse lyrique. Mais le titre phare de l’album est ‘Island of Dream’ de près de 10 minutes qui est la compositon symphonique et épique par excellence avec ses différentes parties. Pour moi, le petit regret est qu’ils n’amènent pas d’influence de leur terre natale et ce petit plus pourrait certainement rendre les compositions plus originales. Bref, ‘Dream Ocean’, même s’ils se rajoutent à la (déjà) longue liste des groupes de métal symphonique avec chanteuse, est certainement un groupe à suivre dans le futur car ils ne sont pas très nombreux à sortir un premier album de cette qualité...

Interprêtes

Basak Ylva (Chant), Oz Khan (Guitare), Borna Matosic (Guitare), Sebastian Heuckmann (Basse), Sebastian Plück (Claviers), Nils Kessen (Batterie)


Artiste : Damian Wilson, Adam Wakeman

Album : The Sun Will Dance in Its Twilight Hour

Date de Sortie : 16-02-2018

Ajouté le : 21-03-2018

‘Damian Wilson’ a déjà une carrière solo assez remplie car en plus de ces différents albums solos (voir son dernier Ici), il a collaboré avec différents artistes de la scène progressive comme le groupe de métal progressif ‘Threshold’ (voir le dernier live Ici) ou comme ‘Arjen Lucassen’ où il apparait dans le live ‘Ayreon Universe‘ qui sort fin Mars 2018. Avec son dernier album, ‘Will Dance in Its Twilight Hour’, cet artiste multi-facette nous offre avec ‘Adam Wakeman’ 10 compositions loin de ‘Threshold’ ou ‘Ayreon’ dans la grande tradition des chanteurs acoustiques comme ‘Cat Stevens’ (écoutez ‘Laugh In Time’, ça ne vous rappelle pas une certaine chanson ?) et contrairement à des duos comme ‘Simon & Garfunkel’, ils alternent le chant dans les différents titres. Ils nous emmènent dans leur univers plein d’authenticité avec des mélodies très faciles d’accès et remplies d’émotion véhiculée par ces 2 grands artistes. Bref, si vous aimez la chanson acoustique et les atmosphères tranquilles et sensibles, ce dernier album de ‘Damian Wilson’ et ‘ Adam Wakeman’ est sans aucun doute fait pour vous...

Interprêtes

Damian Wilson (Chant, Guitare), Adam Wakeman (Chant, Guitare, Piano, Basse, Percussions), Tony Woodland (Violoncelle), Hayley Sanderson (Choeurs), Andy Dunlop (Guitare), Ash Soan (Batterie)


Artiste : Dry River

Album : 2038

Date de Sortie : 02-02-2018

Ajouté le : 22-03-2018

Les Espagnols de ‘Dry River’ ont commencé leur carrière par des reprises de ‘Queen’ et de ‘Dream Theater’ et c’est en 2011 qu’ils ont sorti leur premier album ‘El Circo de la Tierra’. ‘2038’ est donc leur 3ème album studio. Difficile de les ranger dans une case bien précise car ils mélangent différents styles qui vont de la pop au hard-rock en passant par le jazz, le rock et la musique classique auxquels ils rajoutent leurs influences hispaniques ici et là. Les 10 compositions sont donc un voyage dans des ambiances et atmosphères toutes différentes les unes des autres et il faut donc être ouvert à un éventail assez large pour adhérer mais elles restent toujours très mélodiques ce qui rend l’ensemble très accessible. L’exemple type est ‘Peàn’ qui avec ses plus de 10 minutes mélange des instruments classiques comme les cordes avec la puissance des instruments électriques et présente des cassures de rythmes ce qui en fait un titre progressif typique. En résumé, avec ce nouvel album, ‘Dry River’, même se le fait de chanter en Espagnol est certainement un frein pour se faire connaître à l’international (et c’est bien dommage), sortent un excellent album varié et dense avec ce talent de mélanger des styles très différents les uns des autres, tout en gardant une belle homogénéité et ‘2038’ devrait plaire à un public ouvert à un large éventail de genres musicaux...

Interprêtes

Ángel Belinchón (Chant), Carlos Álvarez (Guitare, Claviers, Choeurs), Matías Orero – Guitare, Chœurs), David Mascaró (Basse, Chœurs), Martí Bellmunt (Claviers, Chœurs), Pedro Corral (Batterie)


Artiste : Dukes of the Orient

Album : Dukes of the Orient

Date de Sortie : 23-02-2018

Ajouté le : 23-03-2018

En écoutant les 2 premiers titres ‘Brother in Arms’ et ‘Strange Days’ de ‘Dukes of the Orient’, j’ai cru me retrouver près de 20 ans en arrière avec un certain album ‘Aura’ d’Asia’ et ce n’est pas surprenant puisque c’est tout simplement ‘John Payne’, chanteur et multi-instrumentiste du groupe ‘Asia’ de 1991 à 2006 qui sort avec son compère ‘Erik Norlander’ (‘Rocket Scientists’) l’album tant attendu par les fans et qui n’est autre que la continuation du groupe ‘Asia Featuring’ rebaptisé ‘Dukes of the Orient’ pour rendre hommage au chanteur original ‘John Wetton’ décédé d’un cancer en 2017. On navigue donc dans un rock progressif mélodique qui rappelle évidemment ‘Asia’ mais également les formations majeures de ce style des années 80/90 comme ‘Toto’, ‘Alan Parsons Project’ ou encore ‘Yes’. Et s’il ne fallait retenir qu’un titre, ce serait certainement la longue composition fiinale ‘Give Another Reason’, typique du progressif entre acoustique et électrique où l’on se laisse porter par les différentes influences et notamment par les magnifiques interventions de la guitare classique aux accents Espagnol. En résumé, avec ‘Dukes of the Orient’, ‘John Payne’ et ‘Erik Norlander’ nous replongent quelques années en arrière pour notre plus grand plaisir et si vous êtes fans d’Asia’ ou, tout simplement si vous aimez le rock progressif et mélodique des années 80/90, ce ‘Dukes of the Orient’ est assurément fait pour vous...

Interprêtes

John Payne (Chant, Basse, Guitare), Erik Norlander (Claviers) + Invités : Bruce Bouillet (Guitare), Guthrie Govan (Guitare), Jay Schellen (Batterie), Jeff Kollman (Guitare), Molly Rogers (Cordes), Moni Scaria (Guitare)


Artiste : Danielle Nicole

Album : Cry No More

Date de Sortie : 23-02-2018

Ajouté le : 24-03-2018

Originaire de ‘Kansas City’ qui a vu naitre pas mal d’artistes de blues, ‘Danielle Nicolle’ est une chanteuse, bassiste, auteur-compositeur qui a commencé sa carrière avec le groupe familiale ‘Trampled Under Foot’ avec plusieurs sorties d’albums (lien spotify ici) dont ‘Badlands’ avec lequel ils ont remporté le titre du meilleur album contemporain aux ‘Blues Music Awards’ en 2014 et Danielle le prix du meilleur bassiste. C’est en 2015 que sort le premier album ‘Wolf Den’ sous son nouveau nom de scène ‘Danielle Nicole’ et ‘Cry No More’ est donc son 2ème album studio. Son style est évidemment ancré dans la tradition du blues mais décliné sous toutes ses formes : cela commence avec ‘Crawl‘ qui est un blues-rock très efficace puis ‘I’m Going Home’ nous emmène dans un titre entraînant teinté de gospel et dans ‘Hot Spell’, titre R&B de ‘Bill Withers’, la voix de ’Danielle’ fait merveille. Dans ‘Cry No More’, le couplet me rappelle le style ‘Westcoast’ d‘Eagles’, puis, ‘Bobby’ est une belle chanson acoustique à la ‘Neil Young’ et dans le titre d’Alicia Keys’, ‘How Come U Don’t Call You Anymore’, Danielle montre toute sa sensualité. De plus, pour l’occasion, elle s’est entouré d’artistes de la scène blues avec entre autres ‘Walter Trout’ avec lequel elle fait un superbe duo voix/guitare sur ‘Burnin’ For You’. En résumé, ‘Danielle Nicole’ confirme tout son talent en sortant un très bon album rempli d’authenticité et d’émotion, et ‘Cry No More’ devrait plaire à un large public amateur de musique tirant ses racines dans le blues...

Interprêtes

Danielle Schenebelen (Chant, Basse), Tony Braunagel (Batterie), Nick Schnebelen (Guitare), Luther Dickinson (Guitare), Kelly Finnigan (Claviers), Mike Finnigan (Claviers), Kudisn Kai (Chœurs), Sonny Landreth (Guitare), Maxanne Lewis (Chœurs), Brandon Miller (Guitare), Mike "Shinetop" Sedovic (Claviers), Kenny Wayne Shepherd (Guitare), Johnny Lee Schell (Guitare), Walter Trout (Guitare), Monster Mike Welch (Guitare), Kudisan Kai (Chœurs)


Artiste : Reversal Symmetry

Album : Jekyll and Hyde

Date de Sortie : 05-02-2018

Ajouté le : 25-03-2018

‘Reversal Symmetry’ est une nouvelle formation Italienne dont les membres sont issus du groupe ‘Layra’ et qui vient de sortir son premier album ‘Jekyll and Hyde’ qui est un opéra rock sur la célèbre histoire de l’écrivain Ecossais ‘Robert Louis Stevenson’. On est donc plongé dans l’histoire et l’album est divisé en 2 parties, la première étant le côté ‘blanc’ qui représente le bon côté de ‘Jekyll’ et la deuxième le côté ‘Mister Hyde’, le côté sombre du docteur. Musicalement, c’est du progressif typique avec des titres (à l’exception de 2) entre 6 et 11 minutes qui par conséquent prennent le temps de raconter les épisodes du roman et on retrouve tous les ingrédients d’un opéra rock progressif : tout d’abord, les personnage du roman sont tous tenus par des chanteurs différents et on peut noter que les Italiens ont mélangé des registres classiques (‘Moreno Sangermano’ dans le rôle du doceur Jekkill) et lyrique (Alessio Quaresima Escobar’ dans le rôle de ‘Butler Poole’) ce qui permet des duos originaux comme dans ‘Eternal Void’. Ensuite, les arrangements sont très variés et les titres alternent puissance et sérénité avec des lignes musicales toujours très mélodiques ce qui rend chaque titre accessible mais demande plusieurs écoutes pour bien s’imprégner de l’ensemble. Au niveau des influences, on retrouve les grands groupes des années 70/80 de musique progressive et par exemple, le dernier titre de la première partie ‘Henry’s Choice’ me rappelle l’atmosphère ‘Floydienne’ d’Animals’ avec l’utilisation de la réverbération pour donner plus de relief au style théatral. Bref, avec ‘Jekyll and Hyde’, les Italiens de ‘Reversal Symmetry’ sortent un très bon opéra rock qui devrait prendre toute sa dimension sur scène et ce double album devrait plaire à tous les amateurs de rock progressif aimant la diversité des genres et devrait faire partie des sorties majeures de l’année 2018 dans ce style de musique...

Interprêtes

Moreno Sangermano (Chant), Fabio Vitale (Guitare), Matteo Ferretti (Claviers), Graziano Sessa (Basse), Davide Miccinilli (Batterie), Steve Sangermano (Chant), Guido Gori Giorgi (Chant), Alessio Quaresima Escobar (Chant)


Artiste : After The Fall

Album : Early Light

Date de Sortie : 14-02-2018

Ajouté le : 26-03-2018

‘After The Fall’ est un groupe Américain qui a connu ses débuts dans les années 80 et qui vient de sortir son 7ème album ‘Early Light’ (Spotify mélangeant d’autres albums d’autres artistes sous leur nom mais leurs 3 opus présents sur Spotify sont ‘The Living Drum’ de 2001, ‘Knowledge’ de 2006 et ‘Before…’ de 2010). Leur style est influencé par les grands groupes de rock progressif des années 70 avec des incursions dans le jazz, et les premiers noms qui me viennent à l’esprit sont ‘Emerson, Lake & Palmer’ et ‘Yes’. A l’exception d’un titre, leurs compositions sont longues voir même très longues (plus de 18 minutes pour ‘Early Light’) et il faut donc plusieurs écoutes pour rentrer dans leur univers. Le côté retro-prog est accentué par l’utilisation de claviers à la ‘ELP’ comme par exemple dans ‘Promotheus’ et les parties instrumentales prennent souvent le pas sur les parties chantées mais ils nous offrent également des titres où ‘Mark Benson’ montre tout ses talents de chanteur comme dans le très mélodique ‘The Weaver Watcher and the Cutter’ ou dans la très courte chanson ‘Infinity 4’ et le dernier titre ‘Light in the Night’ résume bien l’album avec sa construction typiquement progressive et ses multiples tiroirs . Bref, les Américains de ‘After The Fall’ sortent un très bon album de rock progressif à apprivoiser écoute après écoute et ‘Early Light’ devrait plaire à tous les amateurs de rock progressif des années 70...

Interprêtes

Mark Benson (Chant, Guitare), Ken Archer (Claviers), Marc Dupuis (Batterie), Rich Kornacki (Batterie), Jim Rosati (Basse), Jon Quinn


Artiste : Last Autumn’s Dream

Album : Fourteen

Date de Sortie : 23-02-2018

Ajouté le : 27-03-2018

Après leur petite pause en 2017 avec un album de cover ‘In Disguise’ (voir Ici), je me disais en début d’année 2018 qu’ils n’avaient encore rien sorti tellement on était habitué au nouvel album très tôt dans l’année. Eh bien, c’est fait avec ce nouvel album avec un nom très recherché car ‘Fourteen’ est leur...... 14ème album. Comme on pouvait s’y attendre, c’est toujours dans le même style : des compositions accessibles dès la première écoute et dont les lignes mélodiques vous rentrent dans la tête pour ne plus vous quitter. ‘Last Autumn’s Dream’ continue de faire du ‘Last Autumn’s Dream’ et aux critiques qui trouveraient qu’ils ne se renouvellent pas, je leur répondrais que ce n’est pas trop ce que l’on attend d’eux et qu’on peut compter sur les doigts d’une main les groupes qui sortent avec une telle constance des titres aussi efficaces. A noter que la power ballade indispensable dans ce genre d’album (‘Love Again’) est magnifique et que les Suédois ont maintenant largement la matière pour nous sortir un album complet qui pourrait ressembler à la playlist que je vous ai concocté Ici. Bref, ‘Fourteen’ est la continuité des précédents opus de ‘Last Autumn’s Dream’ qui continuent de nous offrir du bon hard-rock mélodique qui devrait plaire à un public relativement large…

Playlist de power ballades de Last Autumn’s Dream

Interprêtes

Mikael Erlandsson (Chant, Guitares, Claviers), Nalle Pählsson (Basse), Peter Söderström (Guitare), Ulf Wahlberg (Claviers), Jamie Borger (Batterie)


Artiste : Walk In Darkness

Album : Welcome to the New World

Date de Sortie : 17-02-2018

Ajouté le : 28-03-2018

‘Walk In Darkness’ est un groupe Italien qui a sorti son premier album studio ‘In The Shadows of Things’ en 2017 (voir Ici) et a été catalogué en métal gothique. ‘Welcome to the New World’ est leur 2ème opus et une de leurs caractéristiques est que la seule à découvrir son visage est la chanteuse ‘Nicoletta Rosellini’, le reste du groupe revêtant des bures dont la capuche leur masque le visage (voir la pochette). ‘Welcome to the New World’ voit une évolution vers un style plus symphonique qui mélange puissance et harmonie : les 2 premiers titres en sont l’illustration parfaite avec tout d’abord ‘Crossing the Final Gate’, composition puissante avec un contraste original au chant entre les grawls d’Emiliano Pasquinelli’ et la voix aérienne de ‘Nicoletta Rosellini’ qui peut rappeler le style de ‘Sharon Den Adel’ de ‘Within Temptation’ mais dans un registre plus grave et ensuite ‘Sailing Far Away’ qui est une belle ballade accompagnée par le violon de ‘Gabriele Boschi’ renforçant le côté romantique. La suite est à l’image de ce début avec des titres toujours très mélodiques et accessibles alternant des parties énergiques et d’autres beaucoup plus calmes. En résumé, avec ce 2ème album, les Italiens ‘Walk In Darkness’ gagnent encore en maturité et nous offrent 8 belles compositions entre rock et métal symphonique qui devraient plaire à un public fan de groupes comme ‘Within Temptation’, ‘Epica’ ou ‘Delain’ pour ne citer que les plus populaires...

Interprêtes

Nicoletta Rosellini Chant), Arcanus (Batterie), Monk Key (Basse), Flaming Jack (Guitare), Tio Frank (Claviers), Shaman (Guitare) + Invités : Emiliano Pasquinelli (Chant), Gabriele Boschi (Violon)


Artiste : Burn

Album : Ice Age

Date de Sortie : 28-02-2018

Ajouté le : 30-03-2018

‘Burn’ est un groupe de hard rock Britanique qui a déjà quelques années puisque leur premier album remonte aux années 80 et ‘Ice Age’ est seulement leur 4ème opus, le dernier ‘Global Warning’ datant déjà de 2007. Le trio fondateur Barney, Marc et Phil est toujours là mais pour ce dernier opus, le chanteur ‘Steve Newman’ a rejoint le groupe et ‘Chris Green’ qui est aussi membre du groupe ‘Tyketto’ (voir leur dernier album Ici) s’est vu offrir la place de lead guitare. D’entrée, avec ‘Irontown’, le décor est planté avec du hard-rock puissant et mélodique où l’on ne peut s’empêcher de ‘headbanguer’. ‘Jealousy’, même si l’introduction pourrait faire croire à un titre plus calme, enfonce le clou avec un refrain entêtant. Mais ils savent également varier leur style et la 2ème partie de l’album présente des titres moins puissants comme par exemple ‘The Girl Who Wanted Everything’ partagé entre acoustique et électrique, puis ‘Live Again’ avec sa rythmique à la ‘Status Quo’ et la belle ballade piano/voix qui suit ‘Wasteland’. En résumé, après une longue période d’inacticité, les Anglais de ‘Burn’ reviennent sur le devant de la scène et ce ‘Ice Age’ devrait plaire à tous les amateurs de hard-rock mélodique...

Interprêtes

Barney Stackhouse (Claviers), Marc Stackhouse (Basse), Phil Hammond (Guitare), Steve Newman (Chant), Chris Green (Guitare)


Artiste : Ange

Album : Heureux !

Date de Sortie : 02-03-2018

Ajouté le : 01-04-2018

On ne présente plus ce monument du rock progressif Français qui, il y a plus de 45 ans, par ses mots et sa musique, a montré dans l’hexagone, le chemin d’un nouveau style, le rock progressif. Mon 33 tours ‘Le Cimetière des Arlequins’ qui m’avait fait connaître ‘Ange’ par le biais de ‘Jacques Brel’ et qui m’avait fait l’effet d’un électro-choc au même titre que d’autres disques de l’époque comme ‘The Dark Side of the Moon’ des ‘Floyds’, est bien loin mais finalement si proche encore, car gravé à tout jamais dans ma mémoire. ‘Heureux !’ est donc la nouvelle offrande d’Ange’ dont le thème est lié à une citation de ‘Jacques Prévert’ : « Et si on essayait d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple ? ». Alors, forcément, avec une telle matière, ‘Christian Décamps’ s’est remis à l’ouvrage pour nous offrir des titres comme il en a le secret avec des textes dénonçant ce monde où l’on en veut toujours plus et où il partage par ses mots simples mais finalement si forts sa philosophie de vie comme dans ‘Heureux !’ : « comme un poisson dans l’eau, avec presque rien, on a presque tout… ». Tout est dit. Et puis, et puis… il y a ce titre de plus de 17 minutes, ‘Nancy-jupiter à la nage – Odyssée 14’00’ où l’on retrouve toute l’extravagance si jubilatoire avec ce don pour mettre la musique au service d’une histoire fantaisiste et où l’on ne peut s’empêcher de dessiner un sourire après qu’il ait lâché : « J’accomplierai ce que personne n’a jamais fait, Nancy-Jupiter à la nage… ». Bref, la bande à ‘Christian Décamps’ continue son petit bonhomme de chemin loin de l’agitation médiatique à rendre ‘Heureux !’ l’ensemble de ces fans, et ce n’est pas ce dernier album qui pourra dire le contraire...

Interprêtes

Christian Décamps (Chant, Guitare, Claviers), Benoît Cazzulini (Batterie), Hassan Hajdi (Chant, Guitare), Thierry Sidhoum (Chant, Basse), Tristan Décamps (Chant, Claviers)


Artiste : Twilight Fields

Album : Our Time Is Now

Date de Sortie : 15-02-2018

Ajouté le : 03-04-2018

‘Twilight Fields’ est un projet mené par le Canadien ‘Allister Thompson’ et qui vient de sortir son 3ème album studio ‘Our Time Is Now’. Il nous embarque dans un mélange de psychédélique et d’atmosphérique comme en témoignent les 2 permiers titres ‘When I Saw You’ et ‘Tell You’ dont les ambiances mélancoliques sont renforcées par un chant aérien pour se mettre au service du thème qui traite de l’importance d’aimer les autres dans un monde de plus en plus chaotique. Avec ‘Waiting’, on se retrouve quelques 50 années en arrière avec un titre très ‘Floydien’ période années 60 et on retrouve la même ambiance avec la reprise des Moody-Blues ‘I Know You’re out There Somewhere’. La suite nous fait voyager dans des compositions plus intimes comme les belles ballades acoustiques ‘Saturday Morning’, ‘My Mother’, ‘Another Life’ ou encore ‘For Those Who Had Loved in Wartime’. En résumé, ‘Twilight Fields’ est à conseiller à tous les amateurs de musique psychédélique et atmosphérique et ce ‘Our Time Is Now’ est à savourer dans un endroit calme le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Allister Thompson


Artiste : The Dame

Album : Losing Sight of What You Want

Date de Sortie : 16-02-2018

Ajouté le : 05-04-2018

‘The Dame’ est un nouveau projet d’un groupe Hollandais mené par la chanteuse et guitariste ‘Marian van Charante’ qui viennent de sortir leur premier album studio ‘Losing Sight of What You Want’ et qui se définissent comme étant la version sexy du rock progressif (voir leur site qui raconte l’histoire de ce premier opus Ici). Le style est effectivement néo progressif et ils se rapprochent de groupes comme ‘Mostly Autumn’ avec de longs titres qui vont de 5 minutes à 19 minutes ; Marian possède une voix profonde et sensuelle qui s’intègre parfaitement dans les lignes mélodiques des compositions et chaque titre raconte une histoire où alternent différentes atmosphères comme dans le dernier titre ‘Conviniently Distant’ qui renferme tout ce que l’on désire trouver dans un titre progressif : une succession de changement de rythme et des parties chantées alternant avec de longues parties instrumentales. En résumé, les Hollandais de ‘The Dame’ sortent un premier album très prometteur et ‘Losing Sight of What You Want’ est à conseiller à un public aimant le rock néo-progressif avec chanteuse...

Interprêtes

Marian van Charante (Chant, Guitare), Stephen de Ruijter (Guitare), Michel Krempel (Basse), Thijs de Ruijter (Claviers), Ruben Meibergen (Batterie)


Artiste : Thomas Konder

Album : Labyrinth

Date de Sortie : 20-02-2018

Ajouté le : 07-04-2018

‘Thomas Konder’ est un auteur et multi-instrumentiste Allemand qui sort son premier enregistrement studio et qui est un album concept autour du thème du labyrinthe présenté comme une métaphore de la vie qui nous confronte à des difficultés et challenges qui nous font prendre des décisions nous permettant d’avancer et d’atteindre nos objectifs. Au niveau musical, Thomas est influencé par les grands groupes de rock des années 70 que ce soit dans le domaine du progressif comme ‘Yes’, ‘Alan Parsons Project’ ou ELP’ mais également des formations plus classiques comme ‘Supertramp’ ou ‘Styx’. Après une courte introduction instrumentale, ‘Labyrinth’ ouvre le bal avec des claviers à la ‘Roger Hodgson’ et une belle mélodie qui nous replonge 40 années en arrière. La suite continue à nous faire voyager entre compositions mélancoliques comme ‘Only the Wind Knows’, ‘Solitary Road’ ou ‘Morning Sun’ et d’autres énergiques comme ‘Puzzle’ ou ‘Firedance’ mais le point d’orgue est le dernier titre ‘A Step a Day’ de près de 11 minutes qui nous emmène dans un vrai ‘labyrinthe’ musical avec multiples rebondissements typique du progressif. En conclusion, ‘Labyrinth’ est un magnifique voyage qui nous renvoie quelques décennies en arrière et ce premier album de ‘Thomas Konder’ devrait plaire à un large public qui a été bercé par les grands grands groupes de rock des années 70...

Interprêtes

Thomas Konder (Claviers, Batterie, Chant) + Invités : Tobias Schmitz (Claviers, Piano), Niklas (Chant), Frank Rohles (Guitare), Jan Malburg (Guitare), Marc Papeghin (Cor), Mike Kempf (Saxophone), Markus Jutz (Clarinette), Miriam Cartarius (Violon)


Artiste : entropia

Album : Invisible

Date de Sortie : 22-02-2018

Ajouté le : 08-04-2018

‘entropia’ est un groupe Espagnol de 4 artistes qui ont commencé leur aventure en 2014 et qui viennent de sortir leur premier album studio ‘Invisible’. Leur style est un mélange de psychédélique et de doom avec des influences puisées dans les années 70 comme le premier titre ‘El Hombre Que Plantaba Flores en la Luna’ qui est très ‘Floydien’ (période ‘Meddle’). La superbe pochette montre une méduse qui flotte au dessus d’un ensemble d’habitations où l’on croit deviner des cheminées d’usine et c’est exactement cette impression d’apesanteur qui nous habite tout au long de l’écoute de cet opus. La majorité des compositions, à l’exception de ‘Arua’ et du court ‘Vacuo’, sont bâtis sur un lent tempo où alternent des parties calmes et puissantes comme dans ‘Odisea’, ‘Invisible’ ou ‘Sinestesia’ qui rappelle encore ‘Pink-Floyd’. En résumé, même si les Espagnols d’entropia’ ne font pas le buzz sur la toile, ce premier album est très prometteur et si vous aimez les ambiances calmes et aériennes dans la tradition psychédélique, ‘Invisible’ est fait pour vous...

Interprêtes

Jon Bellido (Chant, Claviers), Roberto Nieves (Guitare), Lasto (Basse), Andoni Penela (Batterie)


Artiste : New Horizons

Album : Inner Dislocation

Date de Sortie : 23-02-2018

Ajouté le : 10-04-2018

Direction l’Italie avec le premier album studio ‘Inner Dislocation’ pour le groupe ‘New Horizons’ né en 2013 : ils évoluent dans un métal progressif assez recherché et ils aiment des artistes avec évidemment en tête ‘Dream Theater’ et ‘Symphony X’, des références dans ce style. Après la très courte et calme introduction ‘Introspective’, ‘Inner Dislocation’ est un morceau instrumental puissant et symphonique avec des claviers très présents. Vient ensuite ‘Where Is The End’ qui nous fait découvrir leur style progressif recherché où le piano se mêle aux instruments électriques en amenant des influences classiques et où l’on découvre la voix d’Oscar Nini’ qui me rappelle un certain ‘Glynn Morgan’ du groupe ‘Threshold’ (voir leur dernier album Ici). L’ambiance se calme avec ‘Born in the Future’ qui est une belle ballade assez classique dans sa construction. Le côté progressif revient vite avec les titres suivants et ‘Evolution’ est un petit bijou de 8 minutes complètement instrumental et construit en différents tiroirs mais qui en même temps offre une belle homogénéité d’ensemble. La fin de l’album est du même style, tout d’abord ‘Borderlands’ avec une première partie épique mélangeant classique et progressif puis une deuxième partie prolongeant la première avec de savoureux mélanges de styles comme par exemple cette partie chantée très jazzy. Ensuite, ‘The Trail of Shadows’ clos l’album de belle manière et n’a certainement pas été mis là par hasard car son refrain est encore bien présent dans votre tête après la dernière note et me rappelle l’ambiance du live ‘The Blinding Darkness’ de ‘Pallas’ datant déjà de 2003. Bref, même si ‘Inner Dislocation’ demande plusieurs écoutes pour en découvrir tous les recoins et sera donc certainement limité à un public d’avertis, ‘New Horizons’ sortent un premier album d’une grande qualité qui rivalise déjà avec les grands noms de la scène progressive...

Interprêtes

Giacomo Jack Froli (Guitare), Nicola Giannini (Guitare), Luca Guidi (Claviers), Claudio Froli (Basse), Federico Viviani (Batterie), Oscar Nini (Chant)


Artiste : Fractal Mirror

Album : Close to Vapour

Date de Sortie : 23-02-2018

Ajouté le : 12-04-2018

‘Fractal Mirror’ est un groupe formé en 2013 par le Hollandais ‘Leo Koperdraat’ et l’Américain ‘Frank Urbaniak’ et ‘Close To Vapour’ et leur 4ème album studio. A la première écoute, j’ai eu l’impression de me retrouver dans un enregistrement de ‘Blackfield’ avec par exemple ‘White Sounds’ qui aurait eu toute sa place dans le dernier opus ‘Blackfield – V’ de ‘Steven Wilson’ et ‘Aviv Geffen’ (voir Ici). On embarque donc pour près d’une heure de néo-progressif avec des mélodies accrocheuses dans des ambiances douces et décontractées influencés par les formations des années 60/70 avec évidemment en tête les ‘Beatles’ : par exemple, ‘Silver’ est très teintées pop des sixties, ‘Tabula Rasa’ peut rappeler certains titres de ‘Barclay James Harvest’ et le dernier titre ‘The Ever Rain’ nous ramène encore à ‘Blackfield’. Bref, avec ‘Close to Vapour’, ‘Fractal Mirror’ sortent un album de qualité qui devrait plaire à un large public aimant la pop mélodique accessible et les ambiances légères et aériennes...

Interprêtes

Leo Koperdraat (Chant, Guitare, Melltron, Claviers), Frank Urbaniak (Batteries, Percussions), + Invités : Brett Kull (Guitare, Claviers, Basse, Percussions, Chant), Ed van Haagen (Claviers), Tom Doncourt (Claviers)


Artiste : Sleep in Heads

Album : On the Air

Date de Sortie : 01-03-2018

Ajouté le : 14-04-2018

C’est la chanteuse ‘Sonia Sleepyhead’ qui a donné son nom à ce nouveau groupe Ukrainien ‘Sleep in Heads’ créé en 2015 et évoluant entre rock et métal atmosphérique avec des influences de groupes comme ‘Anathema’ ou ‘Porcupine Tree’. En écoutant le premier titre ‘Pacifying’, on est plongé entre force et douceur, la force étant amené par la lourde base rythmique des instruments électriques et la douceur par, d’une part, la voix aérienne de Sonya et d’autre part le violon de Natalia qui procurent une impression d’apesanteur. Suit ‘Vagrant’ qui, après une introduction progressive, nous embarque pour une belle mélodie à la ‘Karnataka’ et sur ce titre Sonya a quelque chose de ‘Hayley Griffiths’. La suite est à l’image de ce début, typiquement progressif avec des alternances entre puissance et douceur mais également des cassures rythmiques dans lesquelles Sonya sait parfaitement intègrer son chant. En résumé, ce premier album des Ukrainiens de ‘Sleep in Heads’ est très prometteur et ‘On the Air’ devrait plaire à tous ceux qui aiment le progressif et l’atmosphérique...

Interprêtes

Sonya Sleepyhead (Chant), Serj Thorzhevskyi (Guitare), Roman (Batterie), Fann Manerny (Basse), Natalia Dzizinska (Violon)


Artiste : Chris Bay

Album : Chasing the Sun

Date de Sortie : 23-02-2018

Ajouté le : 16-04-2018

‘Chris Bay’ n’est autre que le fondateur et le lead guitariste du groupe de power métal ‘Freedom Call’ mais ce premier album solo n’est pas ce qu’on peut dire un remake de sa formation principale car ce ‘Chasing the Sun’ est assez éloigné du dernier opus ‘Master of Light’ (voir Ici). Le seul point commun se situe au niveau des mélodies qui sont dans les 2 cas mémorables mais on pourrait qualifier le style d’une rencontre entre les ‘Buggles’ (vous savez ce groupe qui a sorti ‘Video Killed The Radio Star’ à la fin des années 70) et les ‘Rubettes’ officiant également à la même époque. On embarque donc pour 40 minutes de mélodies entraînantes où les claviers et les chœurs son ominprésents comme ‘Flying Hearts’, ‘Radio Starlight’, ‘Move On’ ou ‘Light My Fire’ qui me rappelle le côté bon enfant de ‘Status Quo’ dans ‘Twenty Wild Horses’. Il n’oublie pas non plus les indispensables ballades qui sont au nombre de 2 avec ‘Where Waters Flow in Heaven’ ou ‘Love Will Never Die’. Bref, même si l’on est bien loin du power métal, ce premier album solo a le mérite de nous montrer une autre facette de ‘Chris Bay’ qui ne plaira certainement pas à tous ces fans mais qui est suceptible de toucher plus de monde car ‘Chasing the Sun’ est avant tout destiné au grand public...

Interprêtes

Chris Bay (Chant, Guitare), Ramy Ali (Batterie) + Invité : Sonja Höllering (Chant)


Artiste : Lance Lopez

Album : Tell The Truth

Date de Sortie : 02-03-2018

Ajouté le : 18-04-2018

Je vous avais présenté il y a quelques temps le dernier album du trio ‘Supersonic Blues Machine’ (voir Ici) et c’est seulement un peu plus de 2 mois après que le guitariste et chanteur du groupe ‘Lance Lopez’ sort ‘Tell The Truth’ qui est déjà son 7ème album solo. Dans la lignée du précédent ‘Handmade Music’, il nous offre 11 morceaux dans la grande tradition du blues-rock qui sentent bon l’authenticité à la manière d’un ‘Joe Bonamassa’ ou d’un ‘Walter Trout’ et il sait s’entourer d’artistes avec lesquels on sent une réelle joie de jouer ensemble. D’entrée, avec ‘Never Came Easy To Me’, le ton est donné avec un titre accrocheur où l’harmonica donne la réplique à la guitare et où l’on ne peut s’empècher de bouger la tête en rythme. Avec ‘Down To One Bar’ et ‘High Life’, les riffs de guitare deviennent plus rugueux et dégagent une énergie communicative. Suit ‘Cash My Check’ et sa rythmique chaloupée qui rappelle les grands groupes de rock des années 60/70 avec en tête les ‘Stones’. La suite alterne des titres toujours aussi énergiques et de d’autres plus calmes et mélancoliques comme les magnifiques ‘Raise Some Hell’ et ‘Blue Moon Rising’. En résumé, ‘Tell The Ruth’ est un superbe album de blues-rock qui se déguste sans modération et qui devrait plaire à tous les amateurs de cette musique authentique perpétuée depuis plus de 50 années par des artistes ‘vrais’ dont ‘Lance Lopez’ fait partie...

Interprêtes

Lance Lopez (Chant, Guitare), Wes Jeans (Chant, Guitare), Aris Pouncey (Basse), Landis Chisenhall (Batterie), Eric Scortia (Claviers)


Artiste : Reach

Album : The Great Divine

Date de Sortie : 23-02-2018

Ajouté le : 19-04-2018

‘Reach’ est un groupe Suédois (oui encore un !!) qui vient de sortir son 2ème album studio ‘The Geat Divine’ et qui évolue entre rock et hard-rock mélodique. Après la courte introduction instrumentale ‘Intro’, c’est parti pour 40 minutes de titres accrocheurs avec ‘Into Tomorrow’ qui démarre en trombe dans une ambiance énergique et efficace. Suit le ‘The Great Divine’ qui enfonce le clou avec sa rythmique qui balance pour un titre qui devrait faire fureur en concert. ‘Live or Die’ est également un titre énergique et avec ‘Nightmare’, c’est un mid-tempo heavy et lancinant avec un refrain très efficace. La suite est du même style avec des titres toujours aussi énergiques mais également des titres plus popisants comme ’One Life’ ou ‘Running On Empty’ sans oublier la belle ballade ‘River Deep’. Bref, avec ‘The Great Divine’, les Suédois de ‘Reach’ sortent un album varié qui devrait plaire à un public naviguant entre rock et hard-rock mélodique...

Interprêtes

Ludvig Turner (Chant, Guitare), Marcus Johansson (Batterie), Soufian Ma´Aoui (Basse)


Artiste : Grand Design

Album : Viva La Paradise

Date de Sortie : 12-03-2018

Ajouté le : 21-04-2018

Un groupe Suédois peut en cacher un autre et c’est au tour de ‘Grand Design’ de sortir leur 4ème album ‘Viva La Paradise’, avec un changement de line up car ‘Joakim Jonsson’ officie désormais à la batterie et ‘Stefan Westerlund’ à la basse. La recette n’a pas changé : du bon heavy métal mélodique avec des mélodies accrocheuses et une ressemblance assez frappante avec ‘Def Leppard’. On ne pourra pas dire le contraire avec ce nouvel opus car dès les 2 premiers titres ‘Face It’ et ‘Rawk’n Roll Hysteria’ (un clin d’œil celui de leurs ainés Ici ?), on se dit qu’ils auraient pu très bien figurer dans un album du groupe Britanique dans les années 80. On est donc embarqué pour 45 minutes de titres tous aussi accrocheurs les uns que les autres avec des refrains qui vous rentrent immédiatement dans la tête. Bref, les Suédois de ‘Grand Design’ continuent leur route en nous offrant encore un album à écouter sans modération et si vous étiez fan de ‘Def Leppard’ dans les années 80/90, foncez écoutez ‘Viva La Paradise’...

Interprêtes

Pelle Saether (Chant), Janne Stark (Guitare), Dennis Vestman (Guitare), Stefan Westerlund (Basse), Joakim Jonsson (Batterie), Perra Johansson (Batterie), Fredrik Samuelsen (Choeurs), Joakim Söllvander (Choeurs), Martin Englund (Choeurs)


Artiste : Les Hurlements d’Léo

Album : Luna de Papel

Date de Sortie : 16-03-2018

Ajouté le : 22-04-2018

C’est encore un groupe Français qui joue sa musique depuis déjà une vingtaine d’années et qui vient de sortir son 8ème album studio avec ‘Luna de Papel’ si on ne compte pas les collaborations avec d’autres formations (comme les ‘Orgues de Barback’) et les live. ‘Les Hurlements d’Léo’, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, après un hommage de près 2 ans à ‘Mano Solo’ avec différents artistes invités et un live à la clé sorti en 2015, sont repartis sur les chemins de l’hexagone présenter leur nouveau bébé. D’entrée, avec ‘Luna de Papel’, c’est un petit bijou mélodique avec des paroles sur mesure et cette atmosphère qui vous transporte et vous file ce petit frisson si caractéristique car ils ont ce don de mêler le son rock des instruments électriques avec la nostalgie amenée par les cuivres, les cordes et l’accordéon. Puis on se prend en pleine figure ‘Cumbia’ avec sa rythmique entraînante qui dénonce les travers de notre temps (tiens, on se rapprocherait du dernier ‘Ange’ avec ‘Heureux !’ ici). Et çà continue avec ‘L’appétit’ qui en remet une couche dans un rock rageur. On pourrait citer tous les titres tellement chacun amène son lot d’émotion comme dans ‘La Liste’ où se mélangent l’oud et l’accordéon comme pour mieux montrer l’universalité de la musique. Et puis, il y a ‘Les autres’ qui m’a fait remonter quelques décennies en arrière avec la même intensité qu’avait été ma première rencontre avec ‘ces gens là’ car j’y ai retrouvé la même émotion qu’avait pu transmettre ‘Jacques Brel’. Bref, comme vous l’aurez compris et bien que tout ceci est forcément très subjectif, ‘Luna de Papel’ est pour moi à classer dans les albums rares qui font du bien et qui s’inscrivent dans la grande tradition de la chanson Française...

Interprêtes

Laulo (Guitare, Chant), Bayrem (Guitare, Chant), Pépito (Trompette, Chant), Jojo (Accordéon, Trombone, Guitare), Vince (Violon, Saxophone, Chant), Juju (Saxophone, Guitare, Chant), David (Batterie), Fred (Contrebasse)


Artiste : Melted Space

Album : Darkening Light

Date de Sortie : 23-03-2018

Ajouté le : 24-04-2018

Après ‘Les Hurlements d’Léo’ mais pas tout à fait dans le même style, voici encore un Français qui sort son nouveau projet, en l’occurrence, ‘Pierre Le Pape’, avec son nouvel opéra métal ‘Darkening Light’. Pour cela, Pierre s’est entouré de plusieurs chanteurs ou chanteuses de la scène métal comme ‘Clémentine Delauney’ (‘Visions of Atlantis’ voir leur dernier album Ici) ou ‘Ailyn Giménez Garcia’ (ancienne chanteuse de ’Sirenia’) et même d’une artiste de la scène lyrique classique en la personne de ‘Catherine Trottmann’ avec cerise sur le gâteau la participation de l’orchestre philarmonique de Prague. Bref, du beau monde pour cet opéra qui est placé sous le signe d’un métal puissant entre symphonique et gothique avec un thème lié à la création du monde et au rejet des Dieux par les Hommes. Chaque chanteur a donc un rôle lié au concept comme la Terre pour ‘Ailyn Giménez Garcia’ ou le Feu pour ‘Black Messiah’. Compte tenu de ce thème, les compositions sont forcément assez sombres et sont renforcés par des rythmiques où la double pédale est présente et où les voix extrèmes interviennent régulièrement mais il faut souligner un travail impressionnant au niveau de l’orchestration et des arrangements permettant une belle cohérence d’ensemble. En résumé, ‘Pierre Le Pape’ sort encore un album grandiose qui devrait prendre toute sa dimension en public avec une mise en scène et ‘Darkening Light’ est à conseiller à tous les fans de métal dans toute sa diversité car cet opéra emprunte un peu à tous les styles de ce genre de musique...

Interprêtes

Pierre Le Pape (Chant, Claviers), Adrian Martinot (Guitare), Brice Guillon (Basse), Mike Saccoman (Batterie) + Invités : Ailyn Giménez Garcia (Chant), Black Messiah (Chant), Catherine Trottmann (Chant), Clémentine Delauney (Chant), Gildas Le Pape (Guitare), Guillaume Bideau (Chant), Jeff Scott Soto (Chant), Lucie Blatrier (Chant), Mikael Stanne (Chant), Øyvind Hægeland (Chant), Sakis Tolis (Chant), Silje Wergeland (Chant)


Artiste : Kingfisher Sky

Album : Technicoloured Eyes

Date de Sortie : 23-03-2018

Ajouté le : 26-04-2018

‘Technicoloured Eyes’ est le 4ème album studio des Hollandais de ‘Kingfisher Sky’ qui se sont formés en 2001 par la rencontre de l’ex batteur de ‘Within Temptation’, ‘Ivar de Graaf’ et de la chanteuse ‘Judith Rijnveld’. Leur style est un mélange de rock et de métal entre progressif et symphonique qui peut rappeler leurs compatriotes de ‘Stream Of Passion’ d’autant plus que ‘Judith Rijnveld’ dans certains registres se rapproche du chant de ‘Marcela Bovio’ (voir son dernier album solo Ici). De plus, Judith enregistre toutes les voix comme par exemple sur le magnifique ‘Golden Thrones’ qui donne l’impression d’entendre un très beau duo vocal. Les 11 titres sont variés et on navigue entre des compositions épurées comme la belle ballade ‘Stop The Silence’ et d’autres plus musclées qui flirtent avec du métal comme ‘Next in Line’ en passant par l’entraînant ‘Walk With Brothers’ entre pop et rock ou le mélancolique ‘Dream Behond a Dream’ qui clot de belle façon l’album sans oublier ce savoureux mélange entre le registre aérien classique du chant de Judith et le style puissant progressif dans ‘Next In Line’. En résumé, ‘Technicoloured Eyes’ est un album qui, de part sa diversité, demande plusieurs écoutes pour bien l’apprivoiser mais qui, au final s’avère être certainement l’enregistrement le plus abouti de ‘Kingficher Sky’...

Interprêtes

Judith Rijnveld (Chant), Ivar de Graaf (Batterie), Edo van de Kolk (Guitare), Maaike Peterse (Violoncelle), Nick Verschoor (Basse), Erik van Ittersum (Claviers)


Artiste : W.E.T.

Album : Earthrage

Date de Sortie : 23-03-2018

Ajouté le : 28-04-2018

‘W.E.T.’ sont les initiales des groupes respectifs des 3 artistes qui sont à l’origine de cette formation : Robert Säll (le "W" de WORK OF ART), Erik Mårtensson (le "E" d'ECLIPSE) et Jeff Scott Soto (le "T" de TALISMAN) et ‘Earthage’ est leur 3ème album studio. De plus, ils sont impliqués dans pas mal d’autres projets comme, entre autres, Jeff qui a participé au dernier opéra métal du Français ‘Pierre Le Pape’ (voir Ici), Erik qui vient de sortir un nouvel album avec son groupe ‘Ammunition’ (voir Ici) et Robert qui a produit le dernier ‘FM’ (chronique à venir). Alors est-ce que quantité rime avec qualité ? dès l’écoute du premier titre ‘Watch the Fire’, on est rassuré car ça démarre avec un titre plein d’énergie typique de l’AOR avec un refrain accrocheur qui vous reste dans la tête toute une journée. ‘Burn’ et ‘Kings on Thunder Road’ continuent dans ce registre avec toujours ce talent pour des mélodies efficaces. Petite pause avec une première ballade ‘Elegantly Wasted’ puis ça repart de plus belle avec les 3 titres suivants et de nouveau une petite pause bienvenue avec la classique mais non moins magnifique 2ème ballade ‘Heart is on the Line’ avant de finir par 3 titres du même niveau que l’ensemble. Bref, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, ‘W.E.T.’ montrent une fois de plus que les pays Nordiques ont un truc en plus pour nous offrir des albums de hard-rock mélodique de grande qualité qui sont à consommer sans modération...

Interprêtes

Robert Säll (Claviers), Jeff Scott Soto (Chant), Erik Mårtensson (Guitare, Basse, Claviers, Chant), Magnus Henriksson (Guitare), Robban Bäck (Batterie) + Invité : Thomas Larsson (Guitare)


Artiste : Kino

Album : Radio Voltaire

Date de Sortie : 23-03-2018

Ajouté le : 29-04-2018

‘Kino’ est un groupe de rock progressif qui a sorti un album en 2005 puis plus rien depuis mais il faut dire que ses membres sont déjà bien occupés dans leurs projets respectifs : le guitariste ‘John Mitchell’ est membre d‘Arena’ (dont le nouvel album doit sortir fin Mai) et de ‘Frost*’, le bassiste ‘Pete Trewavas’ est membre de ‘Marillion’ et de ‘Transatlantic’ et ‘Craig Blundell’ est membre de ‘Frost*’ et également le batteur de ‘Steven Wilson’. 2018 voit donc la sortie de ‘Radio Voltaire’ pour le plus grand plaisir de tous les amateurs de groupes cités plus haut. En effet, ça démarre fort avec le titre éponyme de l’album et ses influences progressives à la ‘Steven Wilson’ et un premier solo de guitare où l’on retrouve tout le feeling de ‘John Mitchell’. Avec ‘The Dead Club’, la rythmique est plus rock avec le nouveau venu ‘John Becker’ qui s’en donne à coeur joie aux claviers. La suite nous fait découvrir de belles ballades comme ‘Idlewind’, ‘Temple Tudor’, ‘Keep The Faith’ ou encore le court ‘Warmth Of The Sun’ (j’ai l’impression d’entendre du ‘RPWL’) qui s’intercalent avec des titres plus pêchus comme ‘I Don’t Know Why’ ou ‘I Won’t Break So Easily Any More’ (il y a du ‘Genesis’ dans ce titre’) ou encore ‘Out of Time’. En résumé, même si certains, compte tenu de la qualité des artistes de cette formation, regretteront sans doute le manque de prise de risque, ‘Radio Voltaire’ est un album de qualité dans la tradition des grands groupes de rock progressif à savourer et à apprivoiser tranquillement écoute après écoute...

Interprêtes

Pete Trewavas (Chant, Basse), John Beck (Claviers), John Mitchell (Chant, Guitare), Craig Blundell (Batterie)


Artiste : Ayreon

Album : Ayreon Universe (Live)

Date de Sortie : 30-03-2018

Ajouté le : 01-05-2018

Les 3 concerts d’Ayreon’ de Septembre 2017 qui avaient fait le buzz sur la planète progressive et bien des envieux car seuls quelques 9000 personnes avaient pu participer à l’événement, sont enfin disponibles en CD et surtout en DVD et Blue-Ray pour retranscrire cet événement exceptionnel avec la participation de Monsieur ‘Arjen Lucassen’ en personne. En effet, après ‘The Source’ sorti en 2017 (voir Ici), ce ‘Ayreon Universe’ est un condensé des meilleures compositions du projet ‘Ayreon’ d’Arjen et pour l’occasion il n’a pas fait les choses à moitié puisque 16 chanteurs et chanteuses de la scène métal ont participé à ces lives dont en tête ceux qui l’ont toujours suivi comme entre autres ‘Floor Jansen’ (‘Nightwish’), ’Russell Allen’ (‘Symphony X’), ‘Anneke Van Giersbergen’ (‘The Gentle Storm’ et maintenant ‘Vuur’) et bien entendu ‘Marcela Bovio’ qui était la chanteuse de ‘Stream Of Passion’, groupe de métal créé par Arjen en 2005 et qui a été dissous fin 2016 (voir leur dernier live Ici). Bref, que du beau monde pour interprêter 2 heures de tubes puisés dans les 10 albums d’Ayreon’ avec une débauche d’effets pyrotechniques et de jeux de lumières et un écran géant sur lequel sont passés des vidéos spécialement conçues pour l’événement. De plus, les arrangements originaux vocaux et instrumentaux ont été revus ce qui donne une nouvelle vie à tous ces titres qui sont ancrés dans nos mémoire. En résumé, ce live est bien plus qu’un best of d’Ayreon et il est donc évident qu’avec un tel spectacle, la bande son n’est pas suffisante et qu’il est nécessaire d’avoir le DVD ou le Blu-Ray pour restituer à sa juste mesure l’ampleur de ce projet car ‘Ayreon Universe (Live)’ doit faire partie de la vidéothèque idéale de tout amateur de rock et métal progressif...

Interprêtes

Arjen Lucassen (Guitare), Johan Van Stratum (Basse), Marcel Coenen (Guitare), Ferry Duijsens (Guitare), Joost Van Den Broek (Claviers), Ben Mathot (Violon), Jeroen Goossens (Flûte), Maaike Peterse (Violoncelle), Floor Jansen (Chant), Russell Allen (Chant), Damian Wilson (Chant), Hansi Kürsch (Chant), Tommy Karevik (Chant), Marko Hietala (Chant), Jonas Renkse (Chant), Mike Mills (Chant), Anneke Van Giersbergen (Chant), Marcela Bovio (Chant), Irene Jansen (Chant), Robert Soeterboek (Chant), Edward Reekers (Chant), Jan Van Feggelen (Chant), Magali Luyten (Chant), Lisette Marije (Chant)


Artiste : FM

Album : Atomic Generation

Date de Sortie : 30-03-2018

Ajouté le : 02-05-2018

‘FM’ est un groupe, comme son nom l’indique de rock FM qui a connu une première période d’activité dans les années 80/90 en même temps que ‘Def Leppard’ puis, après près de 15 années d’inactivité, s’est reformé en 2010 et ‘Atomic Generation’ est le 6ème album de cette nouvelle période. On est toujours dans du hard-rock mélodique influencé par les années 80 et le premier titre ‘Black Magic’ en est l’illustration parfaite avec un refrain énergique mais très efficace qui devrait être repris en chœur par le public. Suit, ‘Too Much Of a Good Thing’ qui tranche avec le premier titre car beaucoup plus typé AOR voir Westcoast qui se rapprocherait plus de ‘Foreigner’. Tout au long de l’album, on navigue donc entre 2 eaux avec des titres énergiques comme ‘In It for the Money’, ‘Stronger’ (il y a du ‘Deep Purple’ la-dedans) ou ‘Make the Best of What You Got’ mais également d’autres compositions entre pop et rock comme ‘Killed By Love’ et son refrain classique mais très efficace tout comme ‘Golden Days’ (très ‘Bee Gees’) ou ‘Playing Trick on Me’ qui me fait plus penser à la rythmique latino de ‘Santana’ (jusqu’au solo de guitare). Enfin, les ballades obligatoires sont présentes avec ‘Do You Love Me Enough’ et ‘Love is the Law’ qui clos magnifiquement l’album. Bref, comme vous l’aurez compris, avec ce dernier album, les Anglais de ‘FM’ sortent un album mélodique et très accessible mélangeant différents genres qui devrait toucher un large public qui affectionne des groupes des années 80 aussi variés que ‘Deep Purple’, ‘Foreigner’ ou ‘Santana’...

Interprêtes

Steve Overland (Chant, Guitare), Jim Kirkpatrick (Guitare), Merv Goldsworthy (Basse), Pete Jupp (Batterie), Jem Davis (Claviers)


Artiste : Blackberry Smoke

Album : Find a Light

Date de Sortie : 06-04-2018

Ajouté le : 04-05-2018

‘Blackberry Smoke’ est un groupe Américain qui a déjà une quinzaine d’année d’existence et qui sort son 6ème album ‘Find a Light’. Dans la mouvance du rock sudiste influencé par la musique country, ils continuent de perpétuer cette musique dont l’origine remonte à la fin des années 50 et popularisé par des groupes comme ‘The Allman Brothers Band’ dans les années 60 puis ‘Lynyrd Skynyrd’ dans les années 70. On retrouve donc le style typique avec des compositions rock énergiques comme ‘Flesh and Bone’, ‘Run Away from It All’, ‘The Crooked Kind’, ‘Best Seat in the House’ ou ‘Nobody Gives a Damn’ qui accrochent toutes dès la première écoute mais aussi des titres plus calmes toujours dans la même tradition comme ‘Medicate My Mind’, ‘I’ve Got his Song’, ‘Seems so Far’, ‘Till The Weels Fall Off’ ou ‘Let Me Down Easy’ qui permettent de varier les ambiances. A noter le titre ‘I’Il Keep Rambin’ qui assemble de belle manière une rythmique rapide et un accompagnement gospel et la dernière et magnifique chanson ‘Mother Mountain’ qui aurait pu figurer sur un album ‘Crosby, Still, Nash & Young’ dans les années 70 avec l’apport des chœurs du groupe ‘The Wood Brothers’. Bref, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, ‘Find a Light’ est rempli de bonnes compositions authentiques et finalement très intemporelles et ce dernier album de ‘Blackberry Smoke’ est à conseiller à tous ceux qui affectionne le southern-rock ou le west-coast qui sont 2 styles assez proches de rock Américain...

Interprêtes

Charlie Starr (Chant, Guitare), Richard Turner (Basse, Chant), Brit Turner (Batterie), Paul Jackson (Guitare, Chant), Brandon Still (Claviers) + Invités : Robert Randolph (Guitare), Amanda Shires (Chant, Violon), The Wood Brothers (Chant)


Artiste : Kamelot

Album : The Shadow Theory

Date de Sortie : 06-04-2018

Ajouté le : 05-05-2018

3 ans après ‘Haven’ qui avait fêté le 20ème anniversaire de son premier album, ‘Kamelot’ sort un nouvel opus ‘The Shadow Theory’, un concept album qui raconte comment dans un un monde futur le pouvoir a mis la main sur les citoyens pour mieux les contrôler et l’objectif de certains est de trouver cette clé qui leur permet de pouvoir reprendre leur destin en main (toute ressemblance avec un monde existant… !!). Ce thème est donc cousu sur mesure pour le style power symphonique du groupe et côté musique on est dans la continuité des albums précédents avec un aspect symphonique mis en avant grâce à l’orchestration omni-présente et ils ont particulièrement travaillé les mélodies qui vous accrochent dès la première écoute comme dans le magnifique refrain de ‘Burns To Embrace’ repris sur le final par un chœur d’enfants. De plus, la diversité des titres permet de varier les ambiances entre les titres puissants et énergiques et d’autres plus calmes comme la belle ballade ‘In Twilight Hours’, le mid-tempo ‘Static’ ou encore ‘Stories Unheard’ qui mélange douceur et puissance et le dernier titre ‘The Proud and the Broken’ résume bien l’ensemble de l’album : une mélodie accrocheuse et une alternance de parties puissantes et calmes. Bref, ‘The Shadow Theory’ confirme que ‘Kamelot’ continue à nous offrir des albums de plus en plus aboutis et ce dernier album devrait plaire à tous les fans mais également toucher un public amateur de métal qu’il soit power, mélodique ou symphonique comme a su le faire ‘Serenity’ dans son dernier album (voir Ici)...

Interprêtes

Tommy Karevik (Chant), Thomas Youngblood (Guitare), Oliver Palotai (Claviers), Sean Tibbetts (Basse), Johan "Jo" Nunez (Batterie)


Artiste : Whyzdom

Album : As Time Turns to Dust

Date de Sortie : 06-04-2018

Ajouté le : 06-05-2018

Après ‘Symphony for a Hopeless God’ sorti en 2015, ‘As Time Turns to Dust’ est le 4ème album des Français de ‘Whyzdom’. Comme son prédécesseur, le style symphonique a grand renfort de chœurs programmés par ‘Vynce Leff’ accompagnent l’excellente ‘Marie Rouyer’ qui prend toute sa dimension sur ce dernier opus. D’entrée, avec ‘Armour of Dust’, une introduction orchestrale majestueuse remplie de chœurs précède une composition puissante où les arrangements apparaissent encore plus recherchés qu’auparavant. Comme pour enfoncer le clou, le titre suivant ‘Armaggedon’, me fait encore une plus grande impression et le refrain fait penser au refrain de ‘Shudder Before The Beautiful’ de ‘Nightwish’. Suit ‘Fly Away’ qui en remet une couche avec tout ce que l’on désire trouver dans du métal symphonique : des chœurs grandioses, des parties puissantes alternant avec d’autres plus calmes dans lesquelles la chanteuse adapte sa technique de chant, des guitares déversant des riffs bien incisifs et une section rythmique qui sait ajuster le bon accompagnement. Ces 3 premiers titres sont tellement denses que ‘The Page’ arrive à point nommé pour se remettre de nos émotions avec une composition qui commence calmement mais qui monte en crescendo vers un final imposant. La suite est à l’image du début avec des compositions toujours aussi prenantes qu’il faudrait toutes les citer et la densité de chaque titre demande forcément plusieurs écoutes pour apprivoiser l’ensemble. En résumé, comme vous l’aurez compris, même si ce genre d’album restera sans doute réservé à un public averti, ‘As Time Turns to Dust’ est à rajouter à la discothèque idéale de tout amateur de métal symphonique à chanteuse et ‘Whyzdom’ nous montre qu’ils sont désormais au même niveau que tous les ténors du genre réunis...

Interprêtes

Marie Rouyer (Chant), Vynce Leff (Guitare), Regis Morin (Guitare), Marc Ruhlmann (Clavier), Tristan Demurger (Basse), Nico Chaumeaux (Batterie)


Artiste : Auri

Album : Auri

Date de Sortie : 23-03-2018

Ajouté le : 07-05-2018

Devinez ce que font ‘Troy Donockley’ et ‘Tuomas Holopainen’ quand ils ne sont pas avec ‘Nightwish’ : ils montent un nouveau projet avec la chanteuse Finlandaise ‘Johanna Kukela’ (qui est la femme de Tuomas) mais dans un style qui, le moins que l’on puisse dire, est assez éloigné de leur groupe principal. On est bien loin du métal symphonique de ‘Nightwish’ et on se rapprocherait plus de groupes de progressif comme ‘Karnataka’ ou ‘Mostly Autumn’ car Johanna possède les mêmes atouts que peuvent avoir ‘Hayley Griffiths’ ou ‘Olivia Sparnenn’ c’est-à-dire une voix cristalline et aérienne qui s’accorde parfaitement avec les compositions planantes et délicates de cet opus. A ceci on peut ajouter que Tuomas a une capacité pour composer des chansons accessibles et d’une sensibilité palpable avec forcément des influences de sa Finlande natale qui amène ce côté celtique plein de sérénité positive. ‘Auri’ renferme donc des pépites d’émotion en commençant par ‘I Hope Your World Is Kind’ avec Johanna qui vous prend par la main pour vous emmener sur un petit nuage où l’on se sent bien ; ‘Skeleton Tree’ continue le voyage avec un magnifique mélange entre orient et occident et ‘Desert Flower’ est une ballade ou le duo ‘Johanna’/’Troy’ fonctionne à merveille. Quant à ‘Night 13’, c’est un formidable crescendo d’une intense émotion qui est encore plus forte avec le clip vidéo associé (voir ci-dessus). La suite continue à nous faire voyager et l’on passe d’un paysage à un autre complètement différent du précédent pour finir en Irlande avec ‘Them Thar Chanterelles’ et son final festif en crescendo qui pourrait très bien faire partie du célèbre spectacle de danse ‘Lord Of The Dance’. En résumé, notre trio Finlandais d’Auri’ nous emmène dans un beau voyage plein de bonnes surprises et cet album ouvert au grand public est à savourer dans un endroit tranquille pour se ressourcer de l’agitation quotidienne...

Interprêtes

Johanna Kurkela (Chant, Violon), Tuomas Holopainen (Claviers, Choeurs), Troy Donockley (Guitare, Bouzouki, Uilleann pipes, Low whistles, Aerophone, Bodhran, Claviers, Chant)


Artiste : Aresea

Album : Retrospection

Date de Sortie : 22-02-2018

Ajouté le : 08-05-2018

‘Aresea’ est un nouveau groupe de métal symphonique Italien qui est inspiré par la mythologie Grecque et par les origines Siciliennes de ses membres. ‘Fabio Gallo’ est le compositeur assurant également l’orchestration et la production et ‘Chiara Di Mare’ (de son vai nom ‘Kyrah Aylin’) est la chanteuse qui est l’auteur des textes des chansons. ‘Retrospection’ est leur premier album qui est en fait un EP avec 6 titres qui permettent déjà de se rendre compte de la qualité de ce nouveau projet. Dès le premier titre, ‘Enlightning Lullaby’, le côté symphonique l’emporte largement sur le métal car bien que l’on ait droit à quelques riffs de guitare, l’ensemble est assez light et on se rapproche plus de groupes comme ‘Eynomia’ (voir Ici), ‘Blood Red Soul’ (voir Ici) ou ‘Chrysilia’ (voir Ici) pour n’en citer que trois qui ont sorti des albums il y a peu de temps. Toutes les compositions sont accessibles à la première écoute et les parties vocales mélodiques et sans aucune agressivité mettent bien en avant le chant aérien de ‘Chiara Di Mare’ et la ballade ‘Beyond The End Of Time’ en est un bon exemple. En résumé, avec ‘Retrospection’, les Italiens d’Aresea’ sortent un premier EP prometteur qui devrait plaire à tous les amateurs de métal symphonique à chanteuse...

Interprêtes

Chiara Di Mare - Kyrah Aylin (Chant), Fabio Gallo (Tous les Instruments) + Invités : Salvatore Di Giorgio (Guitare), Ferdinando Beneventano (Guitare), Marco Bongiovanni (Batterie)


Artiste : Last Days of Eden

Album : Chrysalis

Date de Sortie : 23-03-2018

Ajouté le : 09-05-2018

En écoutant le premier titre du 3ème album ‘Chrysalis’ des Espagnols de ‘Last Days of Eden’, je me suis dit qu’ils avaient repris une chanson de ‘Nightwish’ que je ne connaissais pas. Eh bien, non, ‘Forevermore’ est bien une composition originale et le groupe a de nouveau changé son orientation musicale pour repartir sur du métal qui mélange symphonique et celtique et pour cette raison, la ressemblance est frappante avec leurs collègues ‘Finlandais’. En effet, avec le dernier opus ‘Traxel Mör’ (voir Ici), ils nous avaient offert un magnifique album plein de sérénité chanté en Espagnol bien loin du métal. Je dois dire que je suis assez friand de ce genre de revirement car cette capacité à varier les styles démontre généralement une grande qualité musicale. C’est en effet le cas avec ce dernier album qui fait défiler des mélodies imparables qui accroche dès la première écoute comme ‘Wanderer’ et son côté folk entraînant, ‘The Storyteller’ avec son refrain qui vous rentre immédiatement dans la tête ou ‘Aedea’s Daughter’ de près de 10 minutes qui montre tout le talent de ‘Lady Ani’ avec différents registres et qui présente un aspect très symphonique car on navigue entre ‘Edenbridge’ et ‘Therion’. Bref, ce dernier album des Espagnols de ‘Last Days of Eden’ est un sans faute qui devrait plaire à tous les amateurs du genre mais c’est également le genre d’album qui peut permettre à certaines personnes de découvrir ce style de musique car ‘Chrysalis’ offre du métal symphonique très accessible au grand public...

Interprêtes

Lady Ani (Chant), Dani G. (Guitare, Chant), Adrián Huelga (Basse), Leo Duarte (Batterie), Juan Gómez (Claviers), Sara Ember (Violon), Andrea Joglar (Cornemuse)


Artiste : Afterlife Symphony

Album : Lympha

Date de Sortie : 30-03-2018

Ajouté le : 10-05-2018

Les Italiens d ‘Afterlife Symphony’ qui ont tourné avec ‘Delain’, ‘Serenity’ et ‘Temperance’ sortent leur 3ème album studio ‘Lympha’ moins de 2 ans après ‘Moment Between Lives’ qui avait été bien accueilli par les sphères métal symphonique et progressive. Avec ce dernier opus, les compositions se sont étoffées et leur style est avant tout basé sur du métal progressif recherché et, même si les titres dans l’ensemble ne dépassent pas les 5 minutes, plusieurs écoutes sont nécessaires pour apprivoiser certains titres comme ‘Oroboro’ et ses cassures de rythmes, ‘Mantra’ et ses lignes mélodiques entre orient et occident ou ‘Enemy’ qui mélange guitares électriques et des cordes, le côté symphonique étant amené, d’une part, par le chant d‘Anna Giusto’ qui est bien mis en avant et, d’autre part, par l’ajout ici et là d’instruments classiques samplés comme dans le premier titre ‘Artemisia’. A noter le dernier titre éponyme de l’album de 10 minutes, qui est construit en 3 parties bien distinctes : pour commencer, un métal progressif à l’image des titres précédents, puis une rupture pour une partie instrumentale dans un style très classique puis un final acoustique où Anna démontre qu’elle est également très à l’aise dans des ambiances plus calmes comme c’est le cas sur le court mais très beau ‘Cremesi’. En résumé, les Italiens d‘Afterlife Symphony’ sortent un album de qualité et affirment de plus en plus leur style progressif et, même si les lignes mélodiques ne sont pas forcément accessibles dès la première écoute, ce ‘Lympha’ devrait plaire à tous ceux qui gravitent entre métal progressif et symphonique...

Interprêtes

Anna Giusto (Chant), Stefano Tiso (Claviers, Piano), Eddy Talpo (Guitare), Nicolas Menarbin (Basse), Antonio Gobbato (Batterie, Percussions)


Artiste : Dead Of Night

Album : The Evolving Science of Self

Date de Sortie : 23-03-2018

Ajouté le : 11-05-2018

C’est certainement avec ‘The Evolving Science of Self’ que les Anglais de ‘Dead Of Night’ qui avaient déjà autoproduit 2 albums depuis 2015 (voir ici) vont mieux se faire mieux connaître car ils ont enfin trouvé une maison de disque. Leur style est entre rock et métal symphonique avec une chanteuse ‘Briony Featon’ qui évolue dans un registre classique et ils ont la particularité d’utiliser des sons électroniques avec une mise en avant des claviers car la guitare électrique n’est là que pour la partie rythmique. Ce dernier opus est un album concept sur le thème de la science qui souvent partage les Hommes par ses bons et mauvais aspects. Côté musique, tous les titres sont mélodiques, accrocheurs à la première écoute et se partagent entre compositions épiques comme ‘Here Come the Metal Men’ ou ‘Invasion’, d’autres plus classiques où le côté symphonique est moins marqué comme ‘Serephim’, ‘For I Am Music’, ‘When the Nightingale Sings’ ou le très électronique ‘The Six Steps’ et enfin d’autres plus calmes comme le mid-tempo ‘One for the Moon’ ou les ballades ‘Set the Night on Fire’ et ‘I Will’. En résumé, à l’image du dernier titre ‘Onward’, ‘Dead of Night’ sortent un album très accessible où finalement le rock symphonique l’emporte sur le métal et qui, de ce fait devrait être destiné à un public relativement large...

Interprêtes

Briony Featon (Chant), Carl Eden (Claviers), Dan Roberts (Guitare), Jason Peacock (Basse), Mark Commons (Batterie)


Artiste : Jonathan Wilson

Album : Rare Birds

Date de Sortie : 02-03-2018

Ajouté le : 12-05-2018

Un Wilson peut en cacher un autre : en effet, l’Américain ‘Jonathan Wilson’ ne sort pas souvent des albums solos mais il faut dire qu’il est bien occupé entre les compositions pour différents artistes, la production d’autres artistes comme ‘Father John Misty’ (dernier album ‘Pure Comedy’ ici) et la tournée de ‘Roger Waters’ en tant que guitariste. Ce ‘Rare Birds’ est un peu à l’image de ce qu’il représente, c’est-à-dire 50 ans de musique entre pop et rock et, le moins que l’on puisse dire, c’est que cet album est rempli de belles mélodies accessibles et d’une grande variété. Pour preuve, je prendrai les 2 premiers titres, tout d’abord ‘Trafalguar Square’ qui nous replonge dans les années 60 et la période psychédélique en Angleterre puis on enchaîne avec le très calme ‘Me’ qui est teinté néo-prog et qui aurait très bien pu figurer dans un album de son homonyme ‘Steven Wilson’ (voir le dernier album de ‘Blackfied’ Ici). Les influences sont donc multiples et on pourrait citer en vrac ‘Les Beatles’, ‘Jethro Tull’, ‘Pink-Floyd’ ou ‘Peter Gabriel’ qui font que l’ensemble des compositions sont destinées au grand public. De plus, il y a un réel travail pour nous offrir des arrangements puisés dans la richesse des synthétiseurs mais c’est également pour moi le revers de la médaille car le résultat est forcément très électronique et, compte tenu de la qualité des compositions, le fait d’avoir eu recours à de vrais instruments aurait certainement amené plus de profondeur à l‘ensemble mais ceci n’est forcément que subjectif. En résumé, ‘Rare Birds’ est un album dense et riche qui nous fait faire un beau voyage à travers dans plusieurs décennies de musique pop et de dernier album de ‘Jonathan Wilson’ devrait toucher un large public...

Interprêtes

Jonathan Wilson (Chant, Tous les Instruments) + Inviés : Lucius (Chœurs), Josh Tillman (Chœurs), Lana Del Rey (Chœurs)


Artiste : Red Sun Rising

Album : THREAD

Date de Sortie : 30-03-2018

Ajouté le : 13-05-2018

‘Red Sun Rising’ est un groupe Américain qui a déjà 3 albums à son actif et qui vient de sortir le 4ème ‘THREAD’. Leur style est un mélange de plusieurs genres à commencer par du rock puissant auquels ils ajoutent un brin de heavy métal (dans la lignée des groupes de grunge des années 90 avec en tête ‘Nirvana’) mais également une pincée de pop et quelques gouttes de stoner et tout ceci est savamment mélangé pour donner 11 compositions mélodiques et variées relativement accessibles dès la première écoute. On navigue donc entre des titres énergiques et puissants comme ‘Left for Dead’, ‘Deatchwish’, ‘Clarity’ ou encore ‘Veins’ et d’autres moins speed mais tout aussi puissant comme ‘Stealing Life’, ‘El Lazo’, ‘Benny Two Dogs’ ou ‘Rose’. Bref, même s’ils n’amènent pas de réelles nouveautés, ‘THREAD’ est un album agréable à écouter et devrait plaire à tous ceux qui aprécient le bon rock puissant et mélodique...

Interprêtes

Mike Protich (Chant, Guitare), Ricky Miller (Chant, Basse), Ryan Williams (Guitare), Tyler Valendza (Guitare), Pat Gerasia (Batterie)


Artiste : Delusion Squared

Album : Anthropocene

Date de Sortie : 07-04-2018

Ajouté le : 14-05-2018

‘Delusion Squared’ est un groupe Français qui sort son 4ème album studio avec ‘Anthropocene’ dont le thème traité est lié à la recherche de solutions pour nous adapter aux les changements très importants de notre époque présents et futurs. En ce qui concerne le style, le groupe évolue dans un rock progressif atmosphérique et mélodique avec des influences puisées dans les grandes formations de ce style des années 70 avec en tête bien évidemment les ‘Floyds’. Ce dernier album voit également un changement de line up car ‘Lorraine Young’ qui était la chanteuse du groupe n’est plus là et c’est donc ‘Steven Francis’ qui prend la place et sa voix s’intègre parfaitement dans le style de l’ensemble. 11 titres entre 5 et 7 minutes pour plus d’une heure de musique au total, voilà le programme et d’emblée, avec ‘Devolution’, c’est une composition atmosphérique qui accroche dès la première écoute grâce à construction qui déroule lentement sa mélodie aérienne. Suit ‘An Ominous Way Down’ magnifique titre semi acoustique qui continue dans cette ambiance feutrée et la chanson suivante ‘Necessery Evil’ me fait penser à la douceur de certains titres de ‘Barclay James Harvest’. La suite est à l’image des ces 3 premiers titres, une succession de belles mélodies qui permettent de s’évader dans un univers délicat et calme comme dans ‘To This Day’, ‘The Promised Land’ ou ‘The Great Leap’ avec de petites incursions dans des titres plus énergiques et électriques mais tout autant mélodiques comme ‘Walls and Protection’, ‘Under Control’ ou ‘Original Sin’ et tout ceci se finit dans une composition isntrumentale très épurée qui clot magnifiquement l’opus. Bref, comme vous l’aurez compris, les Français de ‘Delusion Squared’ sortent un album rempli de très belles compositions qui devraient plaire à tous ceux qui sont amateurs de pop/rock progressif à tendance atmospérique et pour moi, ce ‘Anthropocene’ vient s’ajouter à la discothèque idéale dans ce style de musique...

Interprêtes

Steven Francis (Guitare, Chant, Batterie), Emmanuel de Saint Méen (Basse, Claviers, Chœurs), Emilie De Neef (Flûte, Chœurs)


Artiste : Monkey to the Moon

Album : How Funny Is It ?!

Date de Sortie : 15-02-2018

Ajouté le : 15-05-2018

‘Monkey to the Moon’ est un nouveau groupe de Français qui après plusieurs EP, viennent de sortir leur premier album studio ‘How Funny Is It ?!’. Ils ont stabilisé leur formation en 2016 et 2018 voit donc la consécration de plusieurs années de travail. Leur style est entre pop et rock et ils sont influencés par les grands groupes de progressifs et à l’écoute des premiers titres, on sent déjà une maturité dans la façon d’écrire et d’interpréter. D’entrée, avec ‘The Mugger Roved Around Your Room’, on est plongé dans un style néo-prog accessible où l’on retrouve les atmosphères d’artistes comme ‘Anathema’, ‘Blackfield’ ou encore ‘Airbag’. Suit ‘Talking Disorders’, un titre intense rempli de sensibilité qui me fait penser à celles d’artistes comme ‘David Bowie’ ou ‘Alan Reed’ (voir son dernier album Ici). La suite nous emmène dans différentes atmosphères comme ‘This Warlock Called Love’ qui est teinté pop des sixties puis les sonorités électroniques épurées de ‘More’ nous ramènent encore au néo-prog à la ‘Steven Wilson’ et la magnifique ballade dans un tempo de valse ‘Sorrowful Waltz’ transpire une émotion palpable avec son admirable crescendo final. On pourrait citer tous les titres tellement chacun amène sa propre ambiance et nous accroche de la première à la dernière note. En résumé, vous l’aurez compris avec les références citées plus haut, ce premier album ‘How Funny Is It ?!’ constitue d’ores et déjà une très bonne surprise 2018 et les Français de ‘Monkey to the Moon’ méritent de se faire connaître non seulement dans l’hexagone mais également au-delà de nos frontières...

Interprêtes

Clément Barbier (Chant, Guitare), Quentin Bourgeois (Basse), Martin Mabire (Batterie), Léonard Bance-Hazé (Guitare), Valentin Barbier (Claviers, Percussions)


Artiste : Temposognato

Album : Le storie fuggite

Date de Sortie : 24-03-2018

Ajouté le : 16-05-2018

‘Temposognato’ est un groupe Italien composé d’Antonio et de Francesco Sparapano qui ont toujours baigné dans le monde musical et qui avaient déjà sorti un album en 2015 (sauf que dans Spotify les 2 albums sont séparés dans 2 groupes différents – voir Ici) et 2018 voit la sortie d’un nouvel album ‘Le storie fuggite’. Les chansons racontent des histoires d’artistes et leur processus pour parvenir à la création artistique. Musicallement, ils mélangent des influences puisées dans leur racines Italiennes avec des mélodies très transalpines et de la musique progressive des années 70. Dès le premier titre, ‘La storie fuggite’, on est plongé dans une composition très prenante et l’utilisation de la langue Italienne renforce encore l’émotion dégagée. L’ensemble des compositions est construit sur ce schéma avec la sensation de quelque chose d’authentique qui vous embarque et vous fait voyager alternant les parties chantées avec la voix poignante d’Antonio et les parties instrumentales progressives comme les solos de guitare dans la fin des titres ‘Più delle parole’ ou ‘1976 Quando siera giovani’ (il y a des ‘Floyds’ la-dedans). Bref, avec ‘Le storie fuggite’, ‘Temposognato’ sortent un album d’une grande qualité mélangeant la tradition de la chanson Italienne et du rock progressif et ce dernier opus est rempli d’élégance et de raffinement idéal pour se relaxer après une dure journée de travail...

Interprêtes

Antonio Sparapano (Chant, Guitare), Francesco Sparapano (Chant, Piano, Claviers) + Invités : Gabriele Bruce Sparapano (Batterie), Marco Sparapano (Guitare)


Artiste : Lyria

Album : Immersion

Date de Sortie : 11-04-2018

Ajouté le : 17-05-2018

Quatre ans après ‘Quatasis’ qui avait été bien accueilli dans le milieu du métal symphonique, les Brésiliens de ‘Lyria’ sortent un 2ème album studio ‘Immersion’ grâce à une campagne de financement participatif. Fondé par la chanteuse et compositrice ‘Aline Happ’, ils évoluent dans un style dont les lignes mélodiques sont assez proches de ce que peuvent faire des groupes connus comme ‘Within Temptation’ ou ‘Imperia’ (voir Ici), ou d’autres moins connus comme ‘Blood Red Soul’ (voir Ici) ou ’Sleeping Romance’ (voir Ici). D’entrée, ‘Follow the Music’ est un titre puissant et épique accessible grâce à son refrain facile à mémoriser puis ‘Get What You Want’ continue dans cette direction avec quelques voix extrèmes qui font penser à certains titres de ‘Leave’s Eyes’ et avec ‘Let Me Be Me’, le rythme ralentit pour un mid-tempo puissant et un refrain toujours aussi mélodique. La suite est à l’image de ce début avec des compositions puissantes et mélodiques entrecoupées d’une power ballade ‘Last Forever’ et l’album se termine avec la belle ballade semi-acoustique ‘Run to You’. En résumé, même s’ils n’ont pas encore réussi à se forger leur propre style alors qu’ils en ont sans doute la capacité, ‘Lyria’ sortent un album de qualité qui devrait plaire à tous les fans des groupes cités plus haut et, grâce à des compositions accessibles, ‘Immersion’ est également un bon moyen de découvrir le métal symphonique pour tous ceux qui ne connaissent pas ce style de musique...

Interprêtes

Aline Happ (Chant), Thiago Zig (Basse), Rod Wolf (Guitare), Thiago Mateu (Batterie)


Artiste : Bonfire

Album : Temple of Lies

Date de Sortie : 13-04-2018

Ajouté le : 18-05-2018

Après un excellent ‘Byte The Bullet’ en 2017 (voir Ici) et la tournée qui a suivi, les Allemands de ‘Bonfire’ reviennent avec un nouvel album en 2018, ‘Temple of Lies’. On se dit qu’avec des sorties aussi rapprochées, le risque est de s’essoufler surtout dans ce style de musique car il faut constament accrocher le fan avec des compositions accrocheuses. Eh bien, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce nouvel opus remplit parfaitement son objectif et, pour ma part, est peut-être encore au dessus du précédent. Après une courte introduction instrumentale ‘In The Beginning’, c’est parti pour environ 45 minutes de bon hard-rock puissant et mélodique si je ne compte pas les 19 minutes du dernier titre ‘Friedensreich II - The Return Of The Zünsler Into The T.O.L.’ qui est plus un grand patchwork sonore mélangeant paroles et musique qui se veut humoristique mais qui n’est pas forcément du meilleur goût. ‘Temple Of Lies’ ouvre le bal avec une rythmique d’enfer et un refrain qui va faire fureur en concert et si vous ne bougez pas tout votre corps sur ce titre, c’est que vous n’êtes pas fait pour cette musique car la suite est du même ordre, même si certains titres se rapprochent d’un hard-rock plus AOR comme ‘On the Wings of an Angel’ ou sont plus mid-tempo tout en gardant la même puissance comme ‘Feed The Fire (Like The Bonfire)’. La power ballade n’est pas oubliée avec ‘Comin’ Home’ qui est reprise en acoustique en fin d’album et si vous êtes adeptes de ces compositions, sachez que ‘Bonfire avait fait un somptueux album en 2009 de ballades disponible sur Spotify (voir Ici). En résumé, ‘Bonfire’ continue de perpétuer de belle façon du bon hard-rock mélodique depuis plus de 30 ans : ‘Temple of Lies’ est encore là pour le prouver et, pour tous les fans de ce style, ce dernier album est à consommer sans modération...

Interprêtes

Hans Ziller (Guitare, Choeurs), Alexx Stahl (Chant), Ronnie Parkes (Basse, Chœurs), Frank Pane (Guitare, Choeurs), Tim Breideband (Batterie)


Artiste : Frequency Drift

Album : Letters to Maro

Date de Sortie : 13-04-2018

Ajouté le : 19-05-2018

Le groupe Allemand ‘Frequency Drift’ continue à sortir à peu près tous les ans un nouvel album et ‘Letters to Maro’ est leur 8ème enregistrement studio sorti sous le label indépendant ‘Gentle Art of Music‘ créé par ‘Kalle Wallner’ et ‘Yogi Lang’ (RPWL). Mené par le multi-instrumentiste et compositeur ‘Andreas Hack’, ce nouvel opus intègre une nouvelle chanteuse ‘Irini Alexia’ qui est également l’auteur et les différents titres racontent par l’intermédiaire de lettres, l’histoire d’un homme qui revient à l’endroit où il a grandi avec tous les souvenirs qui remontent à la surface. L’ambiance est donc mélancolique et remplie d’émotion tout en gardant une certaine légèreté et la voix aérienne et planante d’Irini se prête très bien à cette atmosphère générale. Le style se rapproche d’un rock progressif des années 70 où l’on retrouve des influences de formations comme ‘Renaissance’ (‘Izanami’ ou ‘Escalator’) ou ‘Mike Oldfield’ (‘Dear Maro’ ou ‘Who’s Master’) avec un mélange de modernisme avec l’ajout ici et là de sonorités électroniques. Bien entendu, comme souvent dans ce cas, il est nécessaire de s’approprier chaque titre et c’est après s’être imprégné de chaque détail que l’on découvre toute la richesse de ces compositions qui alternent tensions et détentes débordant d’émotion. En résumé, ce ‘Letters to Maro’ est un album d’une grande qualité et d’une grande sensibilité amenée en partie par la superbe voix d’Irina et c’est tout à fait le style de musique qu'il faut écouter tranquillement au casque dans un endroit calme pour profiter à fond de ce voyage mélancolique...

Interprêtes

Andreas Hack (Claviers, Guitare), Irini Alexia (Chant), Nerissa Schwarz (Harpe, Mellotron), Wolfgang Ostermann (Batterie) + Invités : Michael Bauer (Guitare), Marco Geipel (Basse)


Artiste : Therion

Album : Beloved Antichrist

Date de Sortie : 09-02-2018

Ajouté le : 20-05-2018

D’habitude, les Américains sont assez friants du mot ‘Awesome’ et ils l’utilisent à toutes les sauces et pourtant, c’est bien ce mot qui me vient en premier avec la sortie de cette œuvre gigantesque du Suédois ‘Christopher Johnson’ : Impressionnant, Spectaculaire, Monumental, Fantastique, Grandiose, Unique et on pourrait rajouter encore quelques adjectifs car, on peut toujours essayer de chercher, il n’y a pas d’œuvre équivalente à ce jour pour cet opéra métal. Et pourtant, on l’a attendu impatiemment : je me rappelle d’un concert au z7 près de Bâle en Octobre 2012 où Christopher commençait à nous parler de son opéra qu’il avait commencé déjà depuis bien longtemps. Revenus en Janvier 2016 au même endroit, on avait même le droit à quelques extraits pour ‘prendre la température’ avec les fans. Et voilà, ça valait le coup d’attendre car le rêve est devenu réalité début Février 2018, le précieux digibook contenant les 3 CD est enfin disponible et depuis plusieurs mois, écoute après écoute, les 46 compositions s’incrustent petit à petit dans ma tête car il a bien fallu tout ce temps pour digérer cette œuvre imposante. Impossible donc de décrire succintement cet opéra comme j’ai l’habitude de le faire pour un album classique et ce ‘Beloved Antichrist’ demande bien plus. Comme cette oeuvre est quelque chose de très spécial et risque d’en dérouter certains (voir même beaucoup), et pour vous éviter une chronique trop longue à lire, il est tout d’abord indispensable d’adhérer à 2 genres de musique en marge du grand public : le métal avec la puissance de ses riffs de guitares et l’opéra mais dans le sens classique du terme c’est à dire l’art lyrique qui raconte une histoire interprêtée par des chanteurs ou chanteuses ayant des registres vocaux déterminés (Soprano, Mezzo soprano, Alto, Ténor, Baryton, Basse). Bon, je viens de perdre déjà plus de la moitié des lecteurs et quand je vous aurai dit que ces 2 styles cohabitent et donc que c’est justement cette alchimie qui en fait une œuvre complètement à part, j’ai certainement encore perdu une bonne partie de ceux qui restent. Vous êtes encore là ? on continue donc.

Le thème original :
Pour commencer, comme dans tout opéra, il faut une histoire avec des intrigues et des rebondissements : de ce côté, on est servi avec une adaptation assez libre de l’essai du philosophe Russe ‘Vladímir Soloviev’ datant de la fin du XIXème siècle intitulé ‘Court récit sur l'Antéchrist’ qui est consultable en Français Ici. Par Antéchrist, on désigne une personne ou un groupe de personnes qui tentent de se substituer à Jésus-Christ et cette figure apparaît à différents endroits dans les textes des différentes religions avec pour origine la notion de « l ’anti-messie » présente dans le Judaïsme. L’essai de ‘Soloviev’ sur le sujet raconte comment un homme se voit recevoir l’esprit de l’Antéchrist et comment, dans un monde plongé dans le chaos repousse l’invasion des Chinois et des Japonais, les Européean étant occupés par les guerres avec les Musulmans. En quelques années, l’Antéchrist impose, grâce à son armée qu’aucune autre armée ne peut vaincre, la paix au niveau mondial puis règle la faim dans le monde en rééquilibrant les profits et en imposant aux riches de donner au plus pauvres. Mais en s’attaquant au problème épineux de l’unification des religions, il nomme un Pape, appelé l’antipape qui doit l’aider dans son projet mais rencontre une opposition farouche des 3 représentants du Christianisme; deplus, les Juifs, apprenant qu’il n’est pas circoncis, tentent de l’affronter mais la terre s’ouvre et engloutit l’Antéchrist, l’antipape et toute son armée. C’est alors que les 3 religions assistent au retour du Christ sur terre : c’est le retour glorieux. En résumé, l’idée de ‘Soloviev’ était une critique des religions qui mettent chacune en avant leurs valeurs sans se préoccuper de l’essentiel que représente la foi dans le Christ.

L’adaptation de ‘Christofer Johnsson’ :
Le thème original n’est qu’un point de départ à l’opéra métal car l’histoire a été modernisée pour se passer dans le futur en 2046 où une tempête solaire de très grande ampleur détruit toutes les installations électriques privant le monde d’électricité et plongeant les habitants dans une période d’épidémies et de famine où seulement quelques groupes arrivent à survivre. C’est finalement dans le vieux continent, l’Europe, que les habitants, grâce à la coopération des Hommes, finissent par de nouveau se développer et se retrouver à un niveau de technologie du début du 19ème siècle. La religion Chrétienne qui avait disparu reprend de l’ampleur et redevient un maillon important de la société. Le décor est planté pour démarrer l’histoire de l’Antéchrist, de son nom ‘Seth Thanos’ qui se prend pour un second messie. Mais pour en faire un opéra, il était évident que le récit de ‘Soloviev’ ne mettait pas assez de personnages en scène et ‘Christofer’ a donc inventé tout un ensemble de personnage et ajouté des rôles féminins pour permettre tout d’abord d’avoir un équilibre entre les différentes voix comme pour un opéra classique mais également pour densifier l’histoire lui permettant de découper les 3 actes en petits épisodes représentant les différents titres.

Les rôles :
Avec l’adaptation très libre de Chistopher, on compte 25 rôles différents qui sont interprêtés par 15 chanteurs et chanteuses lyriques accompagnés par un chœur. Les rôles principaux sont bien entendu tenus par les artistes qui ont toujours suivi l’aventure de Thérion avec en tête ‘Thomas Vikström’ qui est l’Antechrist’. Dans le version originale, l’adversaire de l’Antéchrist’ était un vieil homme qui n’avait pas un rôle très important et Christofer a donc inventé un nouveau personnage en la personne de ‘Johanna Orsini’ tenu par la Soprano ‘Chiara Malvestiti’ qui représente le côté fanatique de la religion alors que sa sœur ‘Héléna’ interprêtée par ‘Lori Lewis’ est une religieuse de cœur qui en représente le côté calme. Dans les autres rôles principaux, ‘Sophia’ est la mère de Johanna et d’Héléna qui est veuve et qui à l’aube de la mort, ‘Appolonius’ est un personnage possédant des pouvoirs magiques et qui est déterminé à rejoindre le nouveau maître du monde, ‘Agnes’ est une russe qui se rapprochant de la réligion catholique devient une alliée de ‘Johanna’ dans son combat contre les forces du mal et ‘Mare’, conçue lors de la fuite en bateau de ses parents de Corse vers la Sardaigne (d’où son nom) est également proche de ‘Johanna’ et ‘Agnes’. La liste ci-dessous décrit les rôles, leurs interprêtes et leur tessiture :

Antichrist – Seth Thanos = Thomas Vikström (Ténor)
Johanna = Chiara Malvestiti (Soprano)
Helena = Lori Lewis (Soprano)
Agnes = Ulrika Skarby (Mezzo)
Mare = Lydia Kjellberg (Soprano)
Sophia = Melissa Verlak (Soprano)
Appolonius = Markus Jupiter (Bariton)
Pope Pete II = Samuel Jarreick (Bariton)
Professor Pauli = Linus Flogell (Tenor Bariton)
Satan = Erik Rosenius (Basse)
President of USE = Kaj Hagstrand (Tenor)
President’s wife= Matilda Wahlund (Mezzo)
Messenger = Karin Fjellander (Soprano)
Angel = Karin Fjellander (Soprano)
Priest = Mikael Schmidberger (Basse)
Demon = Mikael Schmidberger (Basse)
Lydia = Matilda Wahlund (Mezzo)
Female voter = Matilda Wahlund (Mezzo)
Male voter = Samuel Jarreick (Bariton)
Male servant = Mikael Schmidberger (Basse)
Congress woman = Linnea Vikström (Soprano)
Congress woman = Linnea Vikström (Soprano)
Antichrist Soldier = Kaj Hagstrand (Tenor)
3 demons = Mikael Schmidberger (Basse) / Samuel Jarreick (Bariton) / Linus Flogell (Tenor Bariton)

Et la musique dans tout ça :
Tout d’abord, au risque de me répêter, c’est une œuvre gigantesque et par conséquent, les compositions sont à la mesure de l’opéra tout entier. J’entends déjà certains critiquer et dire que ce n’est pas assez métal à certains endroits ou que c’est trop je ne sais quoi à d’autres endroits. A cela je répondrai qu’il est évident pour un opéra d’avoir une musique qui s’adapte aux différents épisodes de l’histoire car l’ensemble est indissociable : est-ce que du métal extrème serait le bienvenu dans ‘Through Dust, Through Rain’ qui est une scène entre Helena et sa mère Sophia qui est sur son lit de mort !! et au contraire, que dirait-on si on avait un requiem à l’arrivée d’Appolon alors que cela demande quelque chose de grandiose !! et dans ces 2 exemples, Chistopher a trouvé les mélodies et les arrangements les plus justes pour accompagner les paroles : dans ‘Through Dust, Through Rain’ qui suit le début puissant et épique à renfort de chœurs, la mélodie mélancolique où la douce voix de ‘Melissa Verlak’ (‘Sophia’) est accompagnée par quelques accords de piano aurait très bien pu avoir été écrit pour un opéra classique à l’époque de Mozart. De même, ‘The Arrival of Appolonius’ commence dans une ambiance paisible où le messager vient anoncer l’arrivée d’Appolon puis on assiste à un crescendo dû à la propagation de la nouvelle pour laisser éclater un final majestueux à grand renfort de choeurs. Ce ne sont que 2 exemples parmis tant d’autres mais, vous aurez compris que la grande force (voir le génie) de ‘Christofer Johnsson’ réside dans cette capacité à avoir non seulement composé une partition la plus juste possible en fonction de l’épisode narré mais également d’être aller chercher son inspiration dans la musique classique qu’il a ‘métalisé’ lorsque cela était nécessaire et ceci pour faire passer tous les sentiments de chaque personnage car l’histoire nous fait traverser toute sorte d’états affectifs. Alors, certes, 46 compositions de cette qualité, ça peut paraître lourd à ingurgiter en une seule fois et est-ce que l’on ne risque pas de s’y perdre dans une telle profusion d’épisodes ? Certes, dans notre monde contemporain où tout va si vite, c’est certainement quelque chose de difficile à intégrer mais si vous ne voulez pas passer à côté de cet opéra, je ne peux vous donner qu’un conseil : arrêtez-vous, posez-vous tranquillement et prenez le temps de découvrir cet opéra en apprivoisant petit à petit chaque coin et recoin et ne vous obligez pas à l’écouter en une seule traite.

Résumé :
Compte tenu de l’ambition du projet, ‘Beloved Antichrist’ est difficile à résumer en quelques mots mais pour ceux qui auraient du mal à intégrer l’ensemble de cette œuvre titanesque, je dirais simplement qu’il faut également mettre en regard le temps qu’il a fallu pour la concevoir et que ça n’a aucun sens de la comparer à une sortie d’album mais qu’il faut la prendre comme quelque chose d’unique et les seules comparaisons qui pourraient être faites le seraient avec d’autres œuvres d’opéra classiques comme par exemple ‘Les Troyens’ de ‘Berlioz’ ou ‘Guillaume Tell’ de ‘Rossini’ qui frisent tous les deux les 4 heures. Et pour finir, que l’on aime ou non, on ne peut que saluer ‘Christopher Johnsson’ d’avoir réussi ce pari un peu fou et d’avoir eu la ténacité pour faire que ce projet devienne réalité : Chapeau bas, l’artiste !!

Interprêtes

Christofer Johnsson (Guitare), Christian Vidal (Guitare), Nalle Phalsson (Basse), Thomas Johan Koleberg (Batterie), Sami Karppinen (Batterie), Peter Ljung (Piano, Hammond), Micke Nord (Guitare), Thomas Vikström (Chant), Lori Lewis (Chant), Chiara Malvestiti (Chant), Marcus Jupither (Chant), Erik Rosenius (Chant), Melissa Ferlaak (Chant), Ulrika Skarby (Chant), Lydia Kjellberg (Chant), Samuel Jarrick (Chant), Linus Flogell (Chant), Kaj Hagstrand (Chant), Matilda Wahlund (Chant), Karin Fjellander (Chant), Mickael Schmidberger (Chant), Linnea Vikström (Chant), Taras Yasenkov (Chef de chœur), Anastasia Dreyer (Chœurs), Anna Belova (Chœurs), Ekaterina Shamina (Chœurs), Lyudmila Mikhailova (Chœurs), Maria Chekrkchieva (Chœurs), Anastasia Polyanina (Chœurs), Darya Mikhailova (Chœurs), Ksenia Krasikova Mikhail Nor (Chœurs), Danil Jurilov (Chœurs), Artemy Menshikov (Chœurs), Nikita Mikhailov (Chœurs), Gleb Kardasevich (Chœurs), Dimitry Volkov (Chœurs), Mikhail Yurkus (Chœurs), Grigory Pyankov (Chœurs)


Artiste : Temperance

Album : Of Jupiter and Moons

Date de Sortie : 20-04-2018

Ajouté le : 23-05-2018

Après ‘The Earth Embraces Us All’ en 2016 (voir Ici), un live en 2017 ‘Mashere – A Night at the Theater’ en 2017 (voir Ici) et après un changement de line up qui a vu le départ de ‘Chiara Tricarico’ et l’arrivée de 2 nouveaux chanteurs, ‘Alessia Scolletti’ et ‘Michele Guaitoli’ , 2018, voit la sortie du nouvel album des Italiens de ‘Temperance’, ‘Of Jupiter and Moons’. Ils nous proposent toujours du métal symphonique et ce dernier opus est axé sur des compositions accessibles dès la première écoute avec des mélodies facilement assimilables comme le premier titre ‘The Last Hope in a World of Hopes’ qui ressemble à un mélange entre ‘Nightwish’ et ‘Within Temptation’. Avec ‘Broken Promises’, on continue dans le même style et le refrain met remarquablement en avant le duo au chant Alessia et Michele qui est réellement un plus dans ce genre de compositions. Suit ‘Of Jupiter and Moons’, très ‘Nightwishien’ puis le rythme se calme avec le beau mid-tempo ‘Everything I Am’ et ça repart de plus belle avec l’énergique ‘We are free’. Il faut attendre la fin de l’album pour la ballade ‘Empires and Men’ et le dernier titre de plus de 7 minutes résume bien l’ensemble avec tous les ingrédients qui en font un très bon titre symphonique et épique. En résumé, même si ce nouvel album est un peu plus orienté grand public par rapport au précédent, les Italiens de ‘Temperance’ sortent un album de qualité qui montre une évolution grâce notamment à leur nouveau duo vocal et qui les place dans le peloton de tête des groupes de métal symphonique...

Interprêtes

Alessia Scolletti (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Marco Pastorino (Chant, Guitare), Luca Negro (Basse), Alfonso Mocerino (Batterie)


Artiste : Stagma

Album : Stagma

Date de Sortie : 06-04-2018

Ajouté le : 24-05-2018

‘Stagma’ est un nouveau projet de métal mélodique qui a été créé par ‘Alexandre Santos’ (‘Scar For Life’) et qui a débauché pour l’occasion des artistes de la scène métal avec en tête le chanteur de ‘Scar For Life’, ‘Rob Mancini’. Mis à part l’introduction ‘Genesis’ et le final ‘To Be Continued’ qui ont été composés au synthétiseur par ‘Jeroen Tel’, l’ensemble est rempli de compositions énergiques et puissantes qui ont comme seul objectif de vous faire bouger au rythme de la musique : ‘Pokerface’ ouvre le bal avec une rythmique efficace et une mélodie qui ne vous quitte plus, et les titres qui suivent ‘Rocket Machine’, ‘Faces In The Mirror’ et ‘Promise Me’ continuent dans le même style. L’instrumental ‘Gates of Valhalla’ en milieu d’album permettent de souffler un peu, puis c’est reparti de plus belle avec ‘Bounty Hunter’ ou ‘Sister Sister’. Bref, même si ‘Stagma’ n’amène pas de réelles nouveautés au moulin du métal mélodique, ce premier opus est rempli de bonne énergie lourde et puissante et devrait plaire à tous les fans de métal mélodique...

Interprêtes

Rob Mancini (Chant), Alexandre Santos (Guitare), Neil Fraser (Guitare), Joe Petro (Basse), Vinny Appice (Batterie), Patrick Johansson (Batterie) + Invités : Simon Wright (Batterie), Jeroen Tel (Synthétiseur)


Artiste : Beth Hart

Album : Front and Center (Live from New-York)

Date de Sortie : 13-04-2018

Ajouté le : 25-05-2018

‘Beth Hart’ est encore sur le devant de la scène car, après 2 albums en 2015 et 2016 (voir Ici et Ici) et le duo aec ‘Joe Bonamassa’, ‘Black Coffee’ en 2018 (voir Ici), elle sort un live en CD et DVD, ‘Front and Center’ (le dernier ‘Live At Paradiso’ datant déjà de 2005). Et pour l’occasion, c’est dans un Club de ‘New-York’ qu’elle a choisi d’enregistrer ce nouveau concert et dans cet endroit intime, l’atmosphère se prette très bien à des compositions calmes et mis à part quelques titres énergiques et puissants comme ‘Delicious Surprise’ ou ‘Fat Man’, elle a adapté sa set-list a des titres qui collent beaucoup plus avec l’endroit où elle nous démontre une fois de plus toute son authenticité et sa sensibilité dans ses différents registres qu’ils soient Blues (‘Baddest Blues’), Soul (‘Let’s Get Together’), Jazz (‘Jazz Man’) ou tout simplement dépouillé (‘St. Teresa’ ou ‘Tell Her You Belong To Me’). En résumé, pour ceux qui en doutaient encore, ce dernier album ‘Front and Center’ est encore la preuve que ‘Beth Hart’ est une artiste entière faite pour la scène où elle prend toute sa dimension, une sorte de 2ème maison en sorte...

Interprêtes

Beth Hart (Chant, Piano, Guitare, Basse), Bob Marinelli (Basse), Bill Ransom (Batterie), Jon Nichols (Guitare, Choeurs) + Invité : Sonny Landreth (Guitare)


Artiste : Human Song

Album : Blue Spaces

Date de Sortie : 20-04-2018

Ajouté le : 26-05-2018

Etant Bisontin d’origine, c’est un comble mais c’est Spotify qui m’a fait découvrir ‘Human Song’ avec ce premier album ‘Blue Spaces’ qui est sorti en Avril 2018 et qui regroupe l’ensemble des compositions depuis leur début : le single ‘This Is Not a Song for War’, la captation de leur live au gouffre de poudrey (qui est une vaste et profonde salle souterraine près de Besançon) et de nouvelles compositions studio (certaines sont reprises du live). Même s’ils qualifient leur style de ‘post alternative rock’, en écoutant le live (voir la vidéo qui rend très bien l’ambience), l’atmosphère me donne l’impression de revenir quelques dizaines d’années en arrière avec les débuts de ‘Pink-Floyd’ (surtout dans la partie rythmique) avec cette recherche de nouvelles sonorités pour faire quelque chose d’unique. En lisant leur parcours (par exemple Jane a une formation lyrique classique et l’un des batteurs vient du milieu métal), on sent bien évidemment des influences multiples qui se mélangent et le résultat est une musique planante et atmosphérique ou la douce voix de Jane amène un côté hypnotique et aérien. C’est certain, cette originalité n’est pas forcément accessible immédiatement et demande quelques écoutes pour apprivoiser leur univers mais au final, ce premier album ‘Blue Spaces’ des Français de ‘Human Song’ est tout à fait bluffant et est un beau moment d’évasion à déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Jane Lake (Chant, Piano), Mathew Corner (Basse), Thibault Vançon (Multi-Instrumenaliste), Matthieu Barthélemy Lienhard (Batterie), Theo Seemann (Batterie)


Artiste : Moonshine Blast

Album : Reality Fear

Date de Sortie : 20-03-2018

Ajouté le : 27-05-2018

Après ‘Human Song’, c’est encore un groupe Français qui est à l’honneur avec ‘Moonshine Blast’ qui sort son premier album studio ‘Reality Fear’. Le style est un rock progressif influencé par les grands groupes du genre et d’entrée, avec ‘Mars’, on se retrouve dans une ambiance proche de ‘Marillion’ ou d‘Arena’ avec des lignes mélodiques qui accrochent immédiatement ; suit ‘We Want This World to Be Better’ qui continue dans la lancée du premier titre, puis, avec ‘Golden Road’, le rythme se calme pour une composition toujours aussi mélodique avec un beau solo de guitare et ‘Cutting the Roppe’, de plus de 9 minutes, est partagé entre une partie calme et une autre plus énergique qui en fait un titre typique de progressif. La suite est à l’image du début avec le très ‘Floydien’ ‘The Gate of Dawn’ mais il y a également des titres plus classiques comme le sautillant ‘You Don’t See Me’ ou le puissant ‘Dusty Lady’ ou encore le rafraichissant ‘Leaving the Way Home’ pour finalement revenir au progressif et nous embarquer dans la dernière composition ‘Eartquake’ avec ses ruptures de rythme qui nous font passer d’une ambiance planante à un refrain énergique. En résumé, les Français de ‘Moonshine Blast’ sortent avec ‘Reality Fear’ un album de qualité plein de bonnes surprises et montrent déjà une maturité indéniable pour nous offrir du bon rock progressif accessible...

Interprêtes

Nicolas Duke (Chant, Claviers, Guitare), Gabin Rock (Guitare, Chant), Renaud Lyabastre (Basse), Thomas Zecchinon (Batterie, Chant)


Artiste : Metalwings

Album : For All Beyond

Date de Sortie : 19-04-2018

Ajouté le : 28-05-2018

‘Metalwings’ est un groupe Bulgare fondée par la chanteuse classique ‘Stela Atanasova’ en 2010 avec l’idée de combiner des éléments de la musique classique avec du métal mélodique. Après un premier EP en 2016 ‘Fallen Angel in the Hell’ (voir ici) qui donnait déjà un bon aperçu du style symphonique du groupe, 2018 voit la sortie du premier album ‘For All Beyond’ qui contient 8 titres originaux, les 2 titres ‘Fallen Angel in the Hell’ et ‘Immortal Metal Wings’ apparaissant déjà sur le premier EP. D’entrée, le très épique ‘End of War’ où Stela fait déjà remarquer sa belle technique de chant débute par une partie classique sur laquelle viennent petit à petit s’ajouter les instruments électriques. Suit ‘Secret Town’ qui est très mélodique et qui accroche dès la première écoute puis, ‘Immortal Motal Wings’ enfonce le clou et on pourrait situer les influences entre ‘Amberian Dawn’ et ‘Nightwish’ en passant par ‘Within Temptation’. Avec ‘When We Pray’, c’est la première ballade faisant intervenir la flûte et où Stela montre une belle sensibilité dans son chant. La suite enchaîne des titres tous aussi mélodiques les uns que les autres et on peut noter la 2ème ballade acoustique ‘Tujni Serza’ chantée par Stela dans sa langue natale dont les accents du langage Bulgare amènent une émotion toute particulière et la très belle version orchestrale de ‘For All Beyond’. Au final, les Bulgares de ‘Metalwings’ emenés par une chanteuse exceptionnelle (certainement ce petit plus de l’âme Slave), sortent avec ‘For All Beyond’ un album d’une grande qualité et très prometteur qui leur permettra sans doute de rivaliser avec les groupes majeurs de métal symphonique...

Interprêtes

Stela Atanasova (Chant, Violon, Claviers), Grigor Kostadinov (Guitare), Krastyo Jordanov (Guitare, Flûte, Chœurs), Milen Mavrov (Basse), Angel Kitanov (Claviers), Blackie (Batterie)


Artiste : Issa

Album : Run with the Pack

Date de Sortie : 20-04-2018

Ajouté le : 29-05-2018

‘Issa Oversveen’ sort son 5ème album studio et pour l’occasion, elle a fait appel à ‘Alessandro Del Vecchio’ (‘Voodoo Circle’, ‘Silent Force’) pour les compositions et la production; l’Italien a embarqué dans l’aventure des compatriotes de la scène métal pour compléter le line-up. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette collaboration fonctionne à merveille car il n’y a rien à jeter dans les 11 titres de l’album et le mot d’ordre est donné pour nous offrir 45 minutes de bon hard-rock mélodique accrocheur. Dès les premiers titres, ‘Am I Losing You’ et ‘Run with the Pack’, le rythme est donné avec 2 compositions puissantes et énergiques. La suite voit un beau duo avec l’Américain ‘Deen Castronovo’ (entre autres ‘Journey’ et ‘Ozzy Osbourne’), le mid-tempo ‘How Long’ plus classique et la mélodique power ballade ‘The Sound of Yesterday’. La 2ème partie de l’album est plus calme avec 3 belles ballades ‘Talk to Your Heart’, ‘Bittersweet’ et ‘Everything to Me’ et ‘Irreplaceable’ plus teinté AOR sans oublier la reprise en acoustique de ‘Talk to Your Heart’. Bref, même si ‘Run with the Pack’ ne révolutionne pas le genre, La Norvégienne ‘Issa Oversveen’ sort un album de qualité avec des titres très accessibles qui par conséquent le destine à un large public...

Interprêtes

Issa Oversveen (Chant), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Simone Mularoni (Guitare), Andrea ToWer Torricini (Basse), Marco Di Salvia (Batterie) + Invité : Deen Castronovo (Chant)


Artiste : Black Stone Cherry

Album : Family Tree

Date de Sortie : 20-04-2018

Ajouté le : 30-05-2018

Et de 7 pour les Américains de ‘Black Stone Cherry’ : après ‘Kentucky’ en 2016 (voir Ici) et un EP (‘Black To Blues’) en 2017 où ils revenaient à leurs racines blues, 2018 voit la sortie de ‘Family Tree’. On ne change pas une équipe qui gagne et ce nouvel opus continue de délivrer du bon hard-rock avec des influences de groupes comme ‘ZZ Top’ (écoutez ‘Burnin’ c’est flagrant !!). D’entrée, avec des titres comme ‘Bad Habit’ et son magnifique solo de guitare dans un changement de tempo ou ‘New Kinda Feelin’ et sa rythmique qui ne peut que vous faire taper du pied, le ton est donné et ‘My Last Breath’ arrive juste à point pour un petit break et profiter de la voix toujours aussi poignante de ‘Chris Robertson’. La suite est à l’image du début avec par exemple ‘Dancin’ in the Rain’ qui voit la participation de ‘Warren Haynes’ comme pour mieux affirmer leurs racines ancrées dans le blues/rock des années 70 ou ‘You Got The Blues’ et ses riffs bien lourds. A noter les 2 titres ‘Ain’t Nobody’ et l’hommage à ‘James Brown’ qui ajoutent un côté soul à l’ensemble et le titre éponyme de l’album qui clot bien l’album avec son solo de guitare slide. En résumé, ‘Black Stone Cherry’ continuent leur petit bonhomme de chemin en nous délivrant un ‘Family Tree’ de qualité dans la tradition des artistes de blues/hard-rock Américains des années 70...

Interprêtes

Chris Robertson (Chant), Ben Wells (Guitare, Chant), Jon Lawhon (Basse, Chant), John Fred Young (Batterie, Claviers) + Invité : Warren Haynes (Guitare)


Artiste : Kobra And The Lotus

Album : Prevail II

Date de Sortie : 27-04-2018

Ajouté le : 31-05-2018

Après ‘Prevail I’ sorti en 2017(voir ici), les Canadiens de ‘Kobra And The Lotus’ sortent en 2018 la suite logique ‘Prevail II’. La bande à ‘Kobra Paige’ revient donc avec 11 titres dans la lignée de leur précédent album. Entre métal symphonique et heavy métal, ‘Losing My Humanity’ ouvre le bal avec un mélange orient/occident ; suit ‘Let Me Love You’ qui débute dans un train d’enfer puis s’adoucit avec la partie chantée pour en faire un titre métal assez classique. ‘Ribe’ est une courte pause instrumentale acoustique pour nous remettre des 2 premiers titres et la suite fait défiler ‘My Immortal’ dans un registre plus symphonique, ‘Human Empire’ qui est un remake du premier titre ‘Losing My Humanity’ (à mon gout trop proche avec des lignes mélodiques similaires), le très mélodique ‘Heartache’ et l’énergique ‘Modern Day Hero’ avec un refrain facile à mémoriser. A noter une fin d’album plus calme avec la power ballade ‘White Water’, la reprise métallisée de ‘The Chain’ de ‘Fleetwood-Mac’ (voir le lien vers l’album original ‘Rumours’ datant de 1977 ici) et une version acoustique de ‘Let Me Love’ qui donne un tout autre éclairage à ce titre. En résumé, les Canadiens de ‘Kobra And The Lotus’ continuent dans la lancée de ‘Prevail I’, et ce dernier album devrait plaire à un public naviguant entre métal symphonique, mélodique et heavy métal...

Interprêtes

Kobra Paige (Chant), Jasio Kulakowski (Guitare), Ronny Gutierrez (Guitare), Brad Kennedy (Basse), Marcus Lee (Batterie)


Artiste : Trust

Album : Dans le même sang

Date de Sortie : 30-03-2018

Ajouté le : 01-06-2018

Après le live du Helfest sorti fin 2017 (voir Ici), revoici nos Français de ‘Trust’ qui après 40 ans de carrière (et dans ce style de musique, ça ne courre pas les rues !!), sortent un nouvel album ‘Dans le même sang’. Après tous les déboires que le groupe à connu dans les 20 dernières années, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce retour est un réel succès et que l’on retrouve (enfin !), les ‘Bernie’ et ‘Nono’ que l’on a connu dans une autre vie (et oui avec un peu moins d’arthrose !!), c’est-à-dire un retour au source d’un hard-rock authentique comme le dit si bien ‘Norbert Krief’ dans le vidéo ci-dessus : « c’est du Trust brut de pomme !! ». D’entrée, avec ‘Ni Dieu ni maître’, on retrouve toute l’énergie que l’on connaissait avec la voix révoltée de ‘Bernie’ et le gros son avec les riffs de guitare incisifs de ‘Nono’ sans parler des textes toujours aussi caustiques. Ça continue avec ‘Démocrassie’ et son tempo boogie/rock à la ‘Status Quo’ qui vous fait immédiatement bouger la tête et taper du pied en mesure. La suite fait défiler des pépites comme le puissant ‘Fils de pute, tête de liste’ où les politiciens en prennent plein la tête, ‘L’exterminateur’ dont l’introduction fait penser à ‘Antisocial’, ‘Christique’ qui dans un registre plus rock est une critique des religions ou ‘F-Haine’ avec des riffs de guitare rappellant les ‘Sex Pistols’. A noter également 2 titres décalés par rapport à l’univers connu de ‘Trust’, tout d’abord la reprise d’Edith Piaf’, ‘Jm’en fous pas mal’ où, pour ceux qui en doutaient, montre le coeur tendre de ‘Bernie’ (on dirait presque ‘Bénabar’ comme quoi !!) et ‘Caliente’ qui mélange de belle manière influences sud-américaines et hard-rock. Et, quand je vous aurai dit que les 13 titres ont été enregistrés en trois jours, on a certainement la recette de l’authenticité qui se dégage de ce nouvel opus et qui montre ce plaisir de jouer ensemble. En résumé, ce ‘Dans le même sang’ marque le grand retour de ‘Trust’ et, pour ceux qui avaient un peu vite enterré le groupe, on retrouve, 40 ans après, ‘Bernie’ et ‘Nono’ avec cette même rage protestataire des premiers jours, et rien que pour ça, messieurs, chapeaux bas !!

Interprêtes

Bernie Bonvoisin (Chant), Norbert “Nono” Krief (Guitare), Ismaila “Izo” Diop (Guitare), David Jacob (Basse), Christian Dupuy (Batterie)


Artiste : Emphasis

Album : Soul Transfer

Date de Sortie : 21-04-2018

Ajouté le : 02-06-2018

‘Emphasis’ est un groupe Estonien qui, après un premier LP en 2016, sort son 2ème enregistement studio ‘Soul Transfer’. C’est un album concept où il est question de transférer l’âme humaine dans un environnement numérique pour qu’elle devienne éternelle. Côté musique, pas facile de leur donner un genre bien précis car ils mélangent des styles de musique aussi variés que du métal progressif, de la musique classique, du jazz et des sonorités contemporaines. Après l’introduction de bruitages électroniques ‘Loading’, ‘My Demon Friend Ver.1101’ est un bon exemple de cette diversité avec un mélange entre acoustique classique, sons électroniques, métal progressif et symphonique amené par la voix lyrique d’Anna Ganina’. Le titre suivant ‘Jester’ ajoute un côté Jazzy avec l’intervention du saxophone et de la trompette. La suite alterne de courts instrumentaux comme ‘Immersion Therapy’ tout en acoustique, le morceau de percussions ‘Voices In The City’ ou ‘Scrap of Cousciousness’ avec l’utilisation de cordes dans une mélodie classique avec des compositions plus complexes comme ‘Resonate’, ‘Electric God’ ou ‘Redemption Song’ qui demandent plusieurs écoutes pour les apprivoiser. On revient à un registre classique voir contemporain pour ‘the Metphisics of Love’ qui me rappelle l’ambiance du dernier album de ‘Marcela Bovio’ (voir ici) car Anna possède les mêmes intonations que la chanteuse Mexicaine, puis ‘Leviathans’ le titre le plus long de l’album, se rapproche du patchwork de styles du début de l’album tout comme ‘Hotel for the Lonely Ghost’ et l’album se termine sur un court titre d’accords de piano aux sonorités contemporaines. En résumé, ‘Soul Transfer’ est un album de qualité avec des compositions très recherchées qui, de part sa diversité, s’apprivoise petit à petit, écoute après écoute et de ce fait devrait être réservé à un public averti ouvert à des styles aussi hétéroclites que le jazz, le métal progressif ou la musique contemporaine...

Interprêtes

Anna Ganina (Chant), Pavel Korotaev (Guitare), Maxim Spiridonov (Guitare), Katya Gritskova (Basse), Stas Lint (Batterie), Vsevolod Tselepis (Claviers) + Invités : Raul Sööt (Saxophone), Allan Järve (Trompette), Alexander Smirnov (Violoncelle), Julia Mets (Violon), Oleg Lyutskevich (Guitare)


Artiste : JPL

Album : Retrospections, Vol. III

Date de Sortie : 31-03-2018

Ajouté le : 03-06-2018

Le Français ‘Jean Pierre Louveton’ continue de fouiller dans ses tiroirs pour nous offrir d’anciennes compositions et cette fois ce sont les années 90 qui sont à l’honneur avec ce ‘Retrospections, Vol. III’. Comme d’habitude, avec ‘JPL’, pas facile de le ranger dans une case car on navigue entre musique progressive qu’elle soit pop, rock ou métal, chanson Française et musique instrumentale très éclectique. Pour preuve, avec le premier titre ‘Un doigt sur la gachette’, on embarque dans un western à la ‘Sergio Leone’ (on a même droit aux chœurs) avec une 2ème partie beaucoup plus classique jazz/rock pour finir sur le thème de départ. La suite est un mélange de pop rock à la Française comme ‘Une étrange Idée’, ‘Des Illusions’, ‘Sur les pentes glissantes de la folie’, ‘Absent’ ou ‘Comête’ mais on a également droit à des titres dans d’autres styles comme ‘Luvmoons’ et sa rythmique très funk, l’énergique instrumental ‘No Speed Limit’ et pour finir le très progressif ‘Mes Heures Sombres’ qui fait me penser à du ‘Lazuli’ (voir ici). En résumé, ‘JPL’ avec ce dernier opus, continue à nous offrir des enregistrements de qualité et confirme qu’il est un artiste complet et incontournable du paysage progressif Français; si vous avez aimez les épisodes précédents, vous devriez sans aucun doute adhérer à ce troisième volume des ‘Retrospections’...

Interprêtes

Jean Pierre Louveton (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Jean Baptiste Itier (Batterie)


Artiste : Lazuli

Album : Saison 8

Date de Sortie : 10-03-2018

Ajouté le : 04-06-2018

Je citais ‘Lazuli’ dans ma dernière chronique et c’est donc tout naturellement que je parle du dernier album ‘Saison 8’ des Français qui avaient sorti ‘Nos Ames Saoûles’ en 2016 (voir ici). Une diffusion sur ‘France Inter’ début Mai et une tournée Européenne en 2018, le groupe commence à faire parler de lui et pour avoir participé au concert du z7 près de Bâle début Avril (super concert !), je peux vous dire que les groupes Français ne courrent pas les rues dans cette salle. Ce dernier opus est dans la lignée du précédent avec de nouvelles compositions où l’on reconnait immédiatement la patte du groupe avec la voix de ‘Dominique Léonetti’ qui continue à nous embarquer dans ses textes poétiques et ce style musical si personnel avec l’accompagnement à la Léode de ‘Claude Léonetti’ (instrument qu’il a inventé et dont le nom est simplement la contraction du début de son nom et de la fin de son prénom). D’entrée, avec ‘J’attends un printemps’, une mélancolie nous envahit et on se laisse emporter par un crescendo dont ils ont le secret. Suit dans le même style, ‘Un Linceul de brume’ et sa belle mélopée instrumentale finale puis, ‘Mes Amis, mes frères’, le titre certainement le plus rock alternant douceur et énergie laisse la place à ‘Les côtes’ avec son message très fort pour dénoncer cette catastrophe humanitaire des migrants qui continuent de mourir en mer. La suite est à l’image de ce début avec ce style si particulier alternant tensions et détentes qui est en quelque sorte cette marque de fabrique ‘Made In Lazuli’. En résumé, les Gardois de ‘Lazuli’ continunt de sortir des albums de qualité et montrent une fois de plus avec ‘Saison 8’ qu’ils sont une formation majeure du paysage progressif Français...

Interprêtes

Claude Léonetti (Léode, Chœurs), Gédéric Byar (Guitare), Dominique Léonetti (Chant, Guitare, Mandoline), Romain Thorel (Claviers, Cor d'harmonie, Chœurs), Vincent Barnavol (Batterie, Percussions, Chœurs)


Artiste : Perfect Plan

Album : All Rise

Date de Sortie : 20-04-2018

Ajouté le : 05-06-2018

‘Perfect Plan’ est un groupe Suédois (un de plus !!) qui s’est formé en 2014 et qui après un premier single ‘In And Out Of Love’, sort son premier album studio ‘All Rise’. Dans la lignée des groupes de rock mélodique ou AOR comme leurs compatriotes ‘Last Autumn’s Dreams’, ‘Treat’ ou ‘Eclipse’, ils nous proposent 11 titres tous aussi mélodiques les uns que les autres. On navigue donc entre des compositions énergiques comme ‘Bad City Woman’, ‘Stone Cold Lover’ ou le très entraînant ‘What Can I do’ qui a un petit air d’Huriah Heep’, d’autres plus mid-tempo comme ‘In and out of Love’, ‘Gone Too Far’ ou ‘Too Late’. Au final, les Suédois de ‘Perfect Plan’ sortent un album de qualité, très accessible et pour tous les amateurs de rock mélodique, ‘All Rise’ est à consommer sans modération...

Interprêtes

Kent Hilli (Chant), Rolf Nordström (Guitare, Choeurs), P-O Sedin (Basse, Choeurs), Leif Ehlin (Claviers, Choeurs), Fredrik Forsberg (Batterie, Choeurs)


Artiste : Shadowlight

Album : Stars Above the City

Date de Sortie : 18-04-2018

Ajouté le : 06-06-2018

‘Shadowlight’ est un groupe de rock progressif Anglais qui a sorti un album en 2012 (‘Twilight Canvas’) et plus rien jusqu’à 2018 avec ce nouvel opus ‘Stars Above the City’. Ça démarre avec le court ‘Adreline Bomb’ qui après une introduction de quelques bruitages nous déverse des riffs de guitare incisifs pour un titre très énergique puis, sans transition, ‘Gravity’ continue dans un rythme assez soutenu pour un titre mélodique avec un première partie chantée qui précède une partie instrumentale avec un beau solo de guitare et après une courte pause, le final plus classique alterne parties instrumentales et chantées. Avec les titres suivants ‘Summerfade’ et ‘Dusseldorf’, le style se veut plus progressif et fait penser à des groupes comme ‘Blackfield’ (voir leur dernier album ici) ou ‘Sylvan’ (dernier album sur Spotify ici). La suite est du même niveau avec de belles mélodies accessibles dès la première écoute et avec des arrangements riches et travaillés, chaque membre du groupe amènant sa pierre à l’édifice pour un formidable résultat d’ensemble. Le dernier titre ‘Undending’, avec ses 12 minutes et sa construction en 3 parties est un bon résumé du style progressif du groupe qui développe des ambiances recherchées tout en restant très accessibles. En résumé, les Anglais de ‘Shadowlight’ reviennent en force avec ce nouvel album qui est une bonne surprise 2018 et, si vous aimez le rock progressif accessible, ‘Stars Above the City’ est fait pour vous...

Interprêtes

James Hodkinson (Guitare, Chant), Mark Wilson (Piano, Claviers, Chant), Ed Williamson-Brown (Basse), Carl Cole (Batterie)


Artiste : Arena

Album : Double Vision

Date de Sortie : 25-05-2018

Ajouté le : 07-06-2018

Les Anglais d’Arena’, après un somptueux ‘The Unquiet Sky’ en 2015 (voir ici) viennent de sortir un nouvel album ‘Double Vision’ fin mai 2018 coincidant avec les 20 ans de leur album ‘The Visitor’. Une aubaine pour les fans car le groupe reprend l’intégralité de cet album emblématique lors de sa tournée 2018 et nous fait également découvrir 2 titres de ‘Double Vision’. Ce dernier opus est dans la lignée du précédent à la seule différence qu’il ne présente que 7 titres mais avec un titre final magistral (on y reviendra). En ce qui concerne les 6 premiers titres, on retrouve le style particulier ‘Made In Arena’, du rock progressif inspiré où la recherche mélodique est omni-présente ce qui les rend très accessible, tout ceci étant sublimé par les merveilleux solos de guitare de ‘John Mitchell’ et par la voix de ‘Paul Manzi’ (et je peux vous dire qu’en concert, ces deux là m’ont déclenché pas mal de fois ce petit frisson si caractéristique !!). Et puis, il y a ce dernier titre ‘The Legend of Elijah Shade’ de plus de 22 minutes qui nous embarque dans un dédale d’ambiances où chaque membre du groupe amène sa pierre à l’édifice pour en faire un titre typique du Progressif. En résumé, avec ‘Double Vision’, les Anglais d’Arena’ continuent album après album de nous enchanter avec des compositions accessibles d’une grande qualité et confirment leur position dans le peloton de tête des groupes de rock progressif internationaux...

Interprêtes

Clive Nolan (Clavier), Paul Manzi (Chant), John Mitchell (Guitare), Mick Pointer (Batterie), John Jowitt (Basse)


Artiste : CrossFire

Album : Drifting Ashore

Date de Sortie : 20-04-2018

Ajouté le : 09-06-2018

A l’écoute de ‘Drifting Ashore’, on pourrait facilement croire qu‘Allison Mareek’ et ‘Etienne Prieuret’ sont tous les deux Américains tellement ils maitrisent ce style si particulier entre blues, folk et rock des artistes du pays de l’oncle Sam (et ce n’est pas la reprise de ‘Masters of War’ de ‘Bob Dylan‘ qui peut dire le contraire). En fait, le duo est originaire de Paris et ils ont commencé leur aventure au Caveau des oubliettes quand Allison cherchait en 2014 un guitariste pour l’accompagner. D’entrée, avec ‘Hard as They Try’, on découvre la belle voix chaude et sensuelle d’Allison pour un titre semi acoustique typique du blues puis avec les titres suivant ‘Buffalo’ et ‘Feathers’, le ton est plus folk et le duo montre une belle complicité dans la fusion de leurs deux voix. Avec ‘Damages Goods – I Won’t Settle For’, ils nous embarquent dans un titre énergique beaucoup plus rock et on revient à une ambiance beaucoup plus calme avec ‘The Things We Should’nt Say’ où le duo sait également se sublimer dans la mélancolie. On reste dans cette ambiance avec ‘Song for the Fisherman’, ‘Drifting Ashore’ ou encore le poignant ‘Empty Minds & Prayers’ et ‘Colours’ est plus léger et fait penser au style de ‘Joan Beaz’. En résumé, ‘Crossfire’ est un duo très attachant qui sort un album de qualité et ‘Drifting Ashore’ est à conseiller à tous les amateurs de blues et de folk Américains...

Interprêtes

Allison Mareek (Guitare, Chant), Etienne Prieuret (Guitare, Chant), Jeff Ludovicus (Batterie), Thomas d'Arbigny (Basse), Nils De Caster (Violon, Mandoline), Julien Grattard (Violoncelle), Benoit Martin (Clarinette)


Artiste : Ostura

Album : The Room

Date de Sortie : 23-02-2018

Ajouté le : 10-06-2018

Je ne connaissais pas les Libanais d‘Ostura’ qui avaient déjà sorti un premier enregistrement studio en 2012 et je les découvre donc avec ce 2ème opus ‘The Room’ qui je cite ‘Elia Monsef’ « raconte l'histoire d'une fille recluse qui se réfugie dans une pièce vide. A travers son imagination, la pièce devient un monde de sa création où elle est Dieu. Une fois que les créations prennent forme, vient le conflit entre le créateur et le créé et la lutte interne entre la fille et son esprit brisé ». Pas facile de décrire succinctement ‘The Room’ tellement cet album est dense sur tous les plans. Tout d’abord, s’il fallait donner un style musical pour les situer, je dirais que c’est du métal progressif mais c’est évidemment très réducteur car ils puisent leurs influences bien au-delà car ils mélangent des styles aussi différents que du classique, de la musique de film, du progressif et du symphonique, tout cela étant finement dosé entre sonorités orientales et occidentales. Pour cette raison, il est bien difficile sur l’ensemble de faire référence à un groupe précis car dans chaque titre se succèdent ambiances et rythmiques différentes. Par exemple, rien que dans le seul titre ‘Escape’, je pourrais citer des influences de ‘Stream Of Passion’ (l’introduction), d‘Epica’ (la voix de ‘Youmna’ sur la première partie chantée faisant penser à ‘Simone Simons’), d‘Avantasia’ (la partie centrale épique et le chant d’Elia Moussef’) et d‘Ayreon’ (sur les parties instrumentales et le final très mélodique). Ensuite, les Libanais n’ont pas fait les choses à moitié car ils ont fait appel à un ensemble prestigieux d’invités aussi variés qu‘Arjen Lucassen’ (pas étonnant en sachant que c’est lui qui avait lancé ‘Stream Of Passion’), le très éclectique ‘Thomas Lang’ à la section rythmique, mais aussi pour ajouter des instruments classiques, des violonistes, un violoncelliste, une flûtiste et un oudiste, et pour couronner le tout, l’intervention de l’orchestre de la ville de Prague (souvent mis à contribution par les artistes de métal) et l'ensemble filmographique libanais. A cela, on peut rajouter une production sans faille de ‘Jens Bogren’ qui travaille avec une multitude de groupes (entre autres ‘Orphaned Land’, ‘Angra’ ou ‘Symphony X ‘). On pourrait citer tous les titres tellement chacun amène sa propre histoire mais, pour faire court, je vous parlerai du titre ‘Duality’ de plus de 12 minutes qui est un bon résumé de l’album : une introduction avec des cordes et des percussions qui précède une partie rythmée où la flûte est mise en avant puis après quelques sonorités orientales, une première partie métal mélodique interprétée magistralement par ‘Elia Monsef’ qui alterne puissance et détente avec la voix de ‘Youmna Jreissati’ qui se rajoute dans le refrain, puis une accélération du titre pour une partie instrumentale guitare/claviers où des chœurs viennent se greffer. La suite nous réserve encore de bonnes surprises avec une rupture complète qui nous embarque dans le chant a capella de Youmna d’une émotion palpable qui précède un final débutant calmement à la guitare acoustique qui laisse sa place à magnifique un solo de guitare puis l’ensemble s’emballe dans un final grandiose à grand renfort de chœurs pour finir calmement dans quelques notes de piano : c’est réellement un titre magique qui vous transporte et qui personnellement m’a donné à plusieurs reprises la chair de poule. C’est certain, une telle densité ne peut pas se digérer en une seule fois et ‘The Room’ demande pas mal d’écoutes pour en découvrir tous les coins et recoins et requiert également une certaine ouverture musicale. En résumé, comme vous l’aurez compris, ‘Ostura’ est pour moi un album exceptionnel et sans trop s’avancer, une des sorties majeures de 2018 qui devrait se bonifier comme le bon vin au fil des écoutes (signe généralement d’une grande qualité) et si vous êtes amateur de métal progressif recherché mélangeant différents styles, cet album est fait pour vous...

Interprêtes

Elia Monsef (Chant), Danny Bou-Maroun (Claviers), Youmna Jreissati (Chant), Alain Ibrahim (Guitare), Alex Abi Chaker (Batterie) + Invités : Dan Veall (Basse), Arjen Anthony Lucassen (Guitare), Michael Mills (Chant), Thomas Lang (Batterie), Marco Sfogli (Guitare), Ozgur Abbak (Guitare), Yamane Al Hage (Violon), Jokine Solban (Violon), Nobuko Miyazaki (Flûte), Mohannad Nassar (Oud), Roger Smith (Violoncelle), Prague City Orchestra, Lebanese film ensemble


Artiste : Shadygrove

Album : In The Heart of Scarlet Wood

Date de Sortie : 06-04-2018

Ajouté le : 11-06-2018

Avec le premier album ‘In The Heart of Scarlet Wood’ des Italiens de ‘Shadygrove’ nous partons pour un voyage dont les influences sont tirées de groupes de folk avec en tête la formation de ‘Candice Night’ et de ‘Ritchie Blackmore’, ‘Blackmore’s Night’ (voir ici). Mené par ‘Lisy Stefanoni’ qui est la chanteuse du groupe de métal ‘Evenoire’, ‘Shadygrove’ nous embarque pour 47 minutes de belles mélodies joyeuses et harmonieuses que le violoniste ‘Fabio Lethien Polo’ qualifie de « folk celtique, ethnique et acoustique ». Tous les titres sont très accessibles et on peut citer les belles mélodies entraînantes comme ‘Scarlet Wood’, ‘My Silver Seal’, ‘The Port of Lisbon’ ou ‘This Is The Night’ mais également des compositions plus mélancoliques où la douce et chaleureuse voix de Lisy s’accorde parfaitement à ce type de titres comme dans ‘Eve of Love’, ‘Cydonia’ ou encore ‘Northern Lights’. A noter que l’ensemble peut également être comparé à ce qu’a pu faire ‘Arjen Lucassen’ dans la version ‘Gentle’ de ‘The Gentle Storms' (voir ici). En résumé, même si les membres de ‘Shadygrove’ sont issus de groupes de métal comme ‘Elvenking’, ‘Sound Storm’ et ‘Evenoire’, on est bien loin des riffs saturés de guitare et ‘In The Heart of Scarlet Wood’ montre une autre très belle facette de ces artistes pour le plus grand plaisir des amateurs de folk acoustique...

Interprêtes

Lisy Stefanoni (Chant, Flûte), Fabio Lethien Polo (Violon), Matteo Antoni (Guitare), Davide Papa (Basse), Elena Crolle (Claviers), Simone Morettin (Batterie, Percussions)


Artiste : Bullet

Album : Dust to Gold

Date de Sortie : 20-04-2018

Ajouté le : 12-06-2018

Avec ‘Dust to Gold’ , les Suédois de ‘Bullet’ sortent leur 6ème album depuis 2006 et continuent à nous offrir régulièrement du heavy métal énergique et efficace. Ce dernier opus ne déroge pas à la règle et pour ceux qui ne connaitraient pas le groupe, ‘Bullet’ pourrait être un croisement entre ‘Saxon’ et ‘AC/DC’. Autant vous dire qu’ils vivent leur musique à fond et que leurs compositions sont toujours aussi directs et speed comme ‘Speed and Attack, ‘Screams in the Night’ ou ‘Hollow Grounds’ et les titres qui le sont un peu moins sont tout aussi énergiques avec des riffs bien lourds et rythmés comme ‘Ain’t Enough’, ‘Highway Love’ (un clien d’œil à leurs ainés en remplaçant ‘Hell’ par ‘Love’ ?) ou encore ‘Forever Rise’. Pour l’anecdote, la pochette de l’album rend hommage à leur ancien bus Volvo qu’ils utilisaient pour les tournées (le ‘Bullet Bus’) et qu’ils ont remplacé par un bus plus moderne qui est tombé en panne ce qu’il les a obligés à annuler 2 dates, comme quoi !! Bref, même s’ils n’amènent pas de nouveautés au moulin du heavy métal, ce dernier album montre que les Suédois de ‘Bullet’ continuent à vivre leur musique avec passion et que si vous êtes fans du heavy métal des années 80, ce ‘Dust to Gold’ est fait pour vous...

Interprêtes

Hell Hofer (Chant), Hampus Klang (Guitare), Alex Lyrbo (Guitare), Gustav Hector (Basse), Gustav Hjortsjö (Batterie)


Artiste : StoneLake

Album : Thunder And Rain

Date de Sortie : 25-04-2018

Ajouté le : 13-06-2018

‘StoneLake’ est un groupe Suédois de rock mélodique dont les membres se connaissent depuis plus de 30 ans mais qui ont commencé à sortir des albums en 2006 et ‘Thunder And Rain’ est leur 7ème album. Ils nous proposent 11 titres dont une reprise de ‘Jennifer Lopez’ dans un style classique faisant référence aux groupes des années 80 comme ‘Toto’, ‘Asia’ ou ‘Foreigner’ et pour citer des groupes plus récents ‘WET’ (voir ici), ‘Prayer’ (voir ici) ou ‘FM’ (voir ici). L’ensemble est très accessible et on navigue entre des titres rythmés et mélodiques comme ‘Thunder And Rain’, ‘Hold On To You’, ‘Sent From Heaven’ ou ‘Where You Are Running’ entrecoupés de 2 ballades ‘Dreams’ et le puissant ‘Only Shadows’. Bref, même s’ils n’amènent pas de réelles nouveautés, ‘Thunder And Rain’ est un très bon album de rock mélodique et devrait plaire à tous ceux qui affectionnent les groupes cités plus haut...

Interprêtes

Peter Grundström (Chant, Choeurs), Jan Åkesson (Guitare, Claviers, Choeurs), Lasse Jison Johansson (Basse), Jens Westberg (Batterie)


Artiste : Tomorrow’s Eve

Album : Mirror of Creation III - Project Ikaros

Date de Sortie : 27-04-2018

Ajouté le : 14-06-2018

‘Tomorrow’s Eve’ est un groupe Allemand constitué d’artistes de la scène métal qui n’avait pas sorti d’album depuis 10 ans et ce dernier opus est la fin de la trilogie de ‘Mirror of Creation’ dont le premier volet date déjà de 2003 et dont le thème est tiré du poème d’Edgar Poe’, ‘Un rêve dans un rêve’ qui décrit la vie comme un rêve dont nous sommes les spectateurs avec toutes les interprêtations possibles autour de ce poème. Pour mettre en musique ce thème, ils nous proposent 11 titres dans un style qui mélange des influences allant du métal classique à du métal progressif recherché avec un grand nombre de changements de rythme, des alternances entre parties puissantes et d’autres beaucoup plus calmes et de multiples arrangements aussi bien au niveau instrumental que vocal. Comme souvent dans ce cas, les compositions ne sont pas forcément accessibles à la première écoute même si la plupart des titres contiennent des lignes mélodiques accrocheuses et par exemple dans ‘Morpheus’, le refrain fait penser aux lignes musicales de ‘Threshold’ (voir leur dernier album ici). En résumé, les Allemands ‘Tomorrow’s Eve’ sortent un album d’une richesse incroyable et, même s’il risque de rester destiné à un public averti, cette fin de trilogie devrait plaire à tous ceux qui affectionne un métal progressif complexe et recherché...

Interprêtes

Martin LeMar (Chant), Rainer Reason (Guitare), Oliver Schwickert (Claviers), Mike LePond (Basse), John Macaluso (Batterie)


Artiste : Pinski

Album : Sound the Alarm

Date de Sortie : 27-04-2018

Ajouté le : 15-06-2018

‘Pinski’ est un nouveau groupe qui nous est proposé par le label ‘Gentle Art Of Music’ (produisant des artistes de qualité comme ‘Frequency Drift’ (voir leur dernier album ici). Mené par la chanteuse et guitariste ‘Insa Reichwein’, ils ne sont pas faciles à classer car on navigue entre du hard-rock énergique et du folk/rock beaucoup plus sage avec un mélange acoustique électrique. La première partie de l’album est puissante et percutante avec les 3 titres ‘Ugly Side’, ‘Sound The Alarm’ et ‘III’, ‘Butterfly’ étant la seule composition acoustique plus calme puis, la suite alterne des titres entre pop et rock comme ‘Humanity’ ou ‘Letter of Regret’, plus rock comme ‘Fire’ et d’autres entre pop et folk, où l’acoustique l’emporte sur l’électrique comme ‘Society’, la belle ballade ‘Staying Alive’ et l’acoustique ‘Light Calling’ qui clos de belle façon l’opus. Dans toute cette variété, ‘Insa Reichwein’ possède une voix exceptionnelle qui peut être puissante dans les titres énergiques mais également remplie d’émotion dans les moments plus calmes comme dans ‘Red Sun’ où elle alterne les deux registres. De plus, les artistes qui l’accompagnent sont également plein de talent et contribuent largement à faire de ce ‘Sound the Alarm’ un album d’une très grande qualité. En résumé, ce nouveau groupe ‘Pinski’ est une très bonne surprise 2018 et si vous êtes ouvert à des styles mélodiques variés entre pop, folk, rock et hard-rock, cet opus est fait pour vous...

Interprêtes

Insa Reichwein (Chant, Guitare), Stephan Schöpe (Batterie), Ian Alexander Griffiths (Guitare, Choeurs), Chris Streidt (Basse, Choeurs)


Artiste : Foreigner

Album : Foreigner with the 21st Century Symphony Orchestra & Chorus (Live)

Date de Sortie : 27-04-2018

Ajouté le : 17-06-2018

On ne présente plus ‘Foreigner’, ce groupe de rock mélodique emblématique créé dans les années 70 par ‘Mick Jones’ et ‘Ian Mc Donald’ et très actif dans les années 80. 2018 voit la sortie du concert de Lucerne de 2017 qui fêtait les 40 années de carrière du groupe. Pour cet évènement, ils ont fait appel à un orchestre classique et un chœur qui donnent forcément une nouvelle dimension symphonique à l’ensemble. Après une introduction orchestrale et vocale classique où ‘Mozart’ se mélange avec ‘Dvorjak’, on retrouve les hits qui les ont fait connaître et qui ont été réarrangés pour intégrer les instruments classiques et le chœur comme dans le grandiose ‘Juke Box Hero’ qui a été rallongé pour faire plus de 11 minutes et où l’équilibre est parfait entre les parties symphoniques et électriques. Le titre final ‘I Want to Know What Love Is’ donne bien évidemment la chair de poule lorsque le public reprend en chœur, à la demande de ‘Kelly Hansen’, ce refrain qui a été gravé dans nos têtes il y a plus de 30 ans. A noter la sortie également du DVD avec 3 titres en plus ‘Head Games’, ‘The Flame Still Burns’ et ‘Hot Blooded’. Bref, ce live est un très beau cadeau pour tous les fans du groupe et au-delà devrait faire connaître ce groupe au plus jeune car la musique de ‘Foreigner’ est accessible au plus grand monde...

Interprêtes

Mick Jones (Guitare), Kelly Hansen (Chant), Jeff Pilson (Basse, Chant), Tom Gimbel (Guitare, Saxophone, Chant), Michael Bluestein (Claviers), Bruce Watson (Guitare), Chris Frazier (Batterie)


Artiste : Master Men

Album : From the Moon

Date de Sortie : 18-02-2018

Ajouté le : 18-06-2018

‘Master Men’ est un groupe Polonais qui a sorti un premier album en 2015 (‘Through The Window’ ici) mais qui étaient d’anciennes compositions des années 90. Ce nouvel opus ‘From the Moon’ contient de nouveaux titres qui sont influencés par le rock des années 70 où les claviers se mèlent aux riffs de guitare et où l’on peut voir, ici et là, quelques touches de progressif. Avec le premier titre éponyme de l’album, l’atmosphère est proche d’un psychédélique assez sombre puis, ‘Fires’ mélange des parties énergiques et d’autres plus calmes où les solos de guitare sont très aériens. La suite est à l’image du début avec des constructions classiques et des lignes mélodiques assez lentes et accessibles qui peuvent être mélancoliques comme dans ‘Orphan’, plus rock comme dans ‘Snakes and Ladders’ ou encore atmosphériques comme dans ‘Fate’. En résumé, même si on ne peut pas encore mettre en évidence un style qui leur est propre et qu’ils ont certainement le potentiel pour évoluer, les Polonais de ‘Master Men’ sortent un bon album accessible et mélodique et ‘From the Moon’ devrait plaire à tous ceux qui naviguent entre rock atmosphérique, stoner et progressif...

Interprêtes

Olaf Migus (Chant), Zbigniew Pajda (Guitare), Damian Nowak (Claviers), Stanisław Sapun (Basse), Maciej Habdas (Batterie)


Artiste : HeKz

Album : Invicta

Date de Sortie : 20-04-2018

Ajouté le : 19-06-2018

C’est avec ‘Invicta’ que je découvre les Anglais de ‘HeKz’ qui ont déjà 2 albums studio à leur actif (‘Tabula Rasa’ ici et ‘Caerus' ici). A l’image de Tomorrow’s Eve (voir ici), ils nous proposent un métal progressif d’une variété et d’une richesse incroyable qui puise ses inspirations dans une multitude de formations et dans plusieurs générations d’artistes qui vont de ‘Queen’ à ‘Dream Theater’. Tout d’abord, après une première écoute, on ne sait plus tellement dire quel style prévaut tellement ils touchent à tout ; certes, la première partie de l’album est orienté métal mais à partir d’Ultimatum’, ce n’est plus si flagrant que ça, car les mélanges de sonorités et de rythmes font que même les parties puissantes et rapides ne sont jamais agressives. Il faudrait prendre un à un chaque titre mais je me contenterai pour limiter cette chronique de parler du titre le plus long de l’album ‘The Devil’s Coin’ qui regroupe toutes les atmosphères en un seul titre : tout d’abord, une introduction puissante qui précède le thème épique et très mélodique pour arriver à une première partie calme chantée qui petit à petit prend de l’ampleur avec l’arrivée des instruments électriques puis qui retombe pour une partie instrumentale faisant penser au début du métal progressif et qui s’étire en explorant coins et recoins; quelques accords de basse et la suite explose dans une partie rapide et complexe où se mélangent claviers et guitare et où la section rythmique joue un rôle prépondérant et qui finit dans une partie chantée entêtante qui laisse sa place après une pause susurrée du titre à un final grandiose reprenant le thème de départ. Il est certain qu’une telle densité ne peut s’apprivoiser en une seule écoute et que c’est le genre d’album qu’il faut s’approprier petit à petit d’autant plus que la richesse des arrangements (entre autres de belles harmonies vocales) fait que l’on découvre toujours de nouveaux détails. En résumé, les Anglais de ‘HeKz’ sortent certainement un des albums de l’année en métal progressif mais ‘Invicta’ ne devrait pas être limité uniquement au public de ce style mais également toucher les personnes ouvertes à un mélange de genres dans la musique progressive en général…

pour ceux qui seraient intéressés, ce lien donne plus d’informations sur le thème de l’album.

Interprêtes

Matt Young (Chant, Basse), Al Beveridge (Guitare, Choeurs), Tom Smith (Guitars, Choeurs), James Messenger (Claviers), Kirk Brandham (Batterie)


Artiste : Anyone’s Daughter

Album : Living In The future

Date de Sortie : 20-04-2018

Ajouté le : 20-06-2018

‘Anyone’s Daughter’ est un groupe qui a été créé dans les années 70 par ‘Uwe Karpa’ et ‘Matthias Ulmer’ et qui s’est fait connaître en jouant des reprises de ‘Deep Purple’ (leur nom est une des chansons du groupe Anglais). Assez actifs dans les années 70/80 durant lesquelles ils ont sorti plusieurs albums, ils ont ensuite connu de multiples changements de line up et des périodes d’inactivité. En 2015, ‘Uwe Karpa’ quitta le navire laissant ‘Matthias Ulmer’ seul maître à bord. 2018 voit donc la sortie sous le nom ‘Anyone’s Daughter’ d’un nouvel album qui peut être vu comme un nouveau départ car le style n’a pas grand-chose à voir avec le rock progressif qu’ils avaient développé dans le passé. On pourrait situer ce nouvel opus entre pop, folk et rock avec des compositions accessibles et assez standards entre ‘Elton John’, ‘Billy Joel’ et ‘Cat Stevens’. On navigue donc dans un registre grand public entre acoustique et semi-acoustique où les lignes mélodiques sont harmonieuses. En résumé, les Allemands d‘Anyone’s Daughter’, même si l’évolution de leur style ne peut être comparé à ce qu’ils ont fait dans le passé, sortent un bon album accessible pour le plus grand nombre...

Interprêtes

Matthias Ulmer (Clavier, Piano, Chant), John Vooijs (Chant), Uwe Metzler (Guitare) + Invités : Peter Kumpf (Batterie), Patrick "Paco" Müller (Basse), Leo Schmidthals (Basse), Mick Jackson (Chant), Heinz Rudolf Kunze (Chant), Dani Suara (Chant), Tayfun Ünlü (Chant), André Carswell (Chant)


Artiste : No Hot Ashes

Album : No Hot Ashes

Date de Sortie : 23-03-2018

Ajouté le : 21-06-2018

‘No Hot Ashes’ est un groupe Irlandais qui a commencé son aventure dans les années 80 et qui à l’époque avait composé un album qui n’est jamais sorti. Il a suffi d’une réformation en 2013 pour relancer le groupe qui finalement plus de 30 ans après, sort son premier album sous le nom ‘No Hot Ashes’. On est donc forcément dans un style des années 80 avec des influences de groupes de rock comme ‘Foreigner’ (voir leur dernier live ici), ‘Uriah Heep’ ou ‘Toto’. Les compositions sont toutes très accessibles et on navigue entre des titres énergiques comme ‘Come Alive’, ‘Good To Look Back’ ou ‘Jonny Redhead’, d’autres plus AOR comme ‘Satisfied’, ‘Over Again’ ou ‘Souls’ et la ballade ‘Boulders’ typique de cette époque, l’album se terminant par une belle chanson acoustique ‘I Will’ aux accents country. Bref, comme le dit le proverbe « il n’est jamais trop tard pour bien faire », ‘No Hot Ashes’ est un bon album de rock mélodique des années 80 et si vous aimez les groupes cités plus haut, vous ne devriez pas être déçu...

Interprêtes

Dave Irvine (Guitare), Nial Diver (Guitare), Paul Boyd (Basse), Steve Strange (Batterie), Tommy Dickson (Claviers), Eamon Nancarrow (Chant)


Artiste : Station

Album : More Than The Moon

Date de Sortie : 13-04-2018

Ajouté le : 22-06-2018

Après ‘No Hot Ashes’, voici les Américains de ‘Station’ qui évoluent dans le même style que les Irlandais et qui ont sorti un premier album en 2015. ‘More Than The Moon’ est donc leur 2ème opus et ils nous offrent 12 compositions accessibles qui font référence à la période rock et hard-rock mélodique des années 80. Pour ne retenir que quelques titres, je citerai ‘More Than The Moon’ pour son refrain entêtant qui vous rentre immédiatement dans la tête, ‘I Won’t Break Your Heart’ pour ses riffs de guitare rappelant ‘Asia’, la ballade typique du rock FM ‘Lie to You’ et le beau final acoustique ‘Walking Away’. En résumé, ‘Station’, même s’ils n’amènent pas de réelles nouveautés, sortent un bon album de rock mélodique et ‘More Than The Moon’ devrait plaire à tous ceux qui aiment les groupes de ce style des années 80...

Interprêtes

Patrick Kearney (Chant), Chris Lane (Guitare), Emi Asta (Basse), Tony Baptist (Batterie)


Artiste : White Chameleon

Album : Asymmetric Man

Date de Sortie : 25-04-2018

Ajouté le : 23-06-2018

‘White Chameleon’ est un groupe de rock progressif originaire d'Espagne qui a sorti 2 LP en 2013 et 2015 (n’apparaissant pas sur Spotify) et c’est avec ‘Asymmetric Man’ qui vient de sortir que je les découvre. Leur style est très influencé par les différents courants progressifs qu’il s’agisse de formations des années 70 comme ‘Pink Floyd’ ou ‘Camel’ mais également de plus récentes comme ‘Marillion’ ou ‘Pendragon’. D’entrée, avec ‘The Eye of Tassili’, on découvre une ambiance progressive assez théâtrale renforcée par le chant caractéristique de ‘Jordi Mela’ avec des parties instrumentales très proches des ‘Floyds’. Les 2 titres suivants, ‘Laetoli’ et ‘Codex Giga’ de près de 10 minutes chacun, nous emmènent dans des compositions en plusieurs tiroirs avec des ruptures de rythme et d’intensité. La suite est à l’image de ce début avec l’instrumental ‘Scipio’, l’épique et grandiose ‘Asymmetric Man’, le psychédélique ‘Remembering London’ avec un son de guitare à la ‘Gilmour’ et l’opus se termine sur les 12 minutes de ‘The Scultures’ qui commence par des riffs de guitare plus incisifs et où l’on navigue entre puissance et douceur pour un titre typique de progressif. A noter également la pochette originale dont le making off est disponible ici) créée par ‘Mateo Lara‘. En résumé, les Espagnols de ‘White Chameleon’ sortent un album de qualité avec tous les ingrédients que l’on désire trouver dans le rock progressif mais néanmoins accessible par le plus grand nombre...

Interprêtes

Jordi Mela (Chant, Claviers), Juan Antonio Ponce (Guitare), Josep Romero (Basse), Israel Garrido (Batterie)


Artiste : Pamela Moore

Album : Behind The Veil

Date de Sortie : 01-05-2018

Ajouté le : 24-06-2018

‘Pamela Moore’ qui a été connue en tant qu’une des interprètes de l’opéra métal de ‘Queensryche’ dans la fin des années 80 a également sorti des albums solos et ‘Behind The Veil’ est sont 3ème opus. Pour cela, elle s’est entouré d’artistes talentueux de la scène métal avec entre autres ‘Rudy Sarzo à la basse (’Quiet Rot’, ‘Ozzy Ozbourne’) et ‘Casey Grillo’ à la batterie (‘Kamelot’, ‘Queensryche’). Dans une ambiance assez sombre et nostalgique (l’album a été fait juste après le décès de sa mère et a été en quelque sorte un exutoire pour passer cette douloureuse épreuve), elle nous propose 10 titres variés, en commençant par le puissant ‘Rise’ et son refrain entêtant puis ‘Sickness’ et ‘Beneath the Woodoo Marsh’ prennent le relais pour 2 titres assez noirs où elle montre tout son talent vocal. Avec ‘My Eternal’ et ‘Slow Burn’, c’est une alternance entre tensions et détentes où Pamela montre une vraie authenticité dans son interprétation. La 2ème partie de l’album nous emmène dans un puissant et déjanté ‘Wi Fi Zombies’, un entraînant mid-tempo ‘These Scars’, une belle ballade acoustique ‘Just Breathe’ et une magnifique power ballade ‘Run’ pour clore l’album. En résumé, avec ‘Behind The Veil’, ‘Pamela Moore’ sort un album original et fort en émotion qui devrait plaire à tous les amateurs d’un heavy métal combinant puissance et authenticité...

Interprêtes

Pamela Moore (Chant), Rudy Sarzo (Basse), Casey Grillo (Batterie), Michael Posch (Guitare), Eglise Craig (Guitare) + Invités : Ralph Sheepers, Randy Piper, Elliot Anders


Artiste : La Bottega del Tempo a Vapore

Album : Viaggi InVersi

Date de Sortie : 28-04-2018

Ajouté le : 26-06-2018

Les Italiens de ‘La Bottega del Tempo a Vapore’ (pas facile de porter un nom qui signifie l’atelier du temps à vapeur) viennent de sortir leur 2ème album studio ‘Viaggi InVersi’. Leur style est un mélange de rock et de métal progressif avec des titres assez standards dans la longueur sauf ‘Dama di spade’ qui fait plus de 25 minutes. Après la courte introduction instrumentale qui mélange bruitages et quelques notes de claviers, ‘Goccia di tenebra’ nous emmène dans un morceau métal assez débridé ayant des lignes mélodiques accessibles et où les claviers mènent la danse pouvant rappeler le style de ‘Dream Theater’. Suit ‘Urla e derdonami’ qui délaisse le côté progressif pour un titre énergique avec une structure assez classique couplet/refrain. Avec les 2 titres suivants de ‘Tempo Inverso’, ils intègrent des sonorités électro dans la première partie qui alterne des sections acoustiques calmes et électriques puissantes et la deuxième partie est un crescendo où le début est rythmé par la narration d’Alfredo Martinelli’ et qui se poursuit avec un beau solo de guitare très ‘Floydien’ pour retomber et terminer avec quelques accords de guitare acoustique. Mais la pierre angulaire de l’album est ‘Dama di spade’ qui nous embarque pour un titre typique du progressif où l’on prend du plaisir à se perdre dans les différents coins et recoins des différentes parties dans un patchwork de styles. Au final, ‘La Bottega del Tempo a Vapore’ démontre encore une fois de plus que le progressif se porte toujours aussi bien en Italie et ‘Viaggi InVersi’ devrait plaire à tous ceux qui affectionnent une musique progressif traditionnelle...

Interprêtes

Alessandro Zeoli (Guitare), Angelo Santo (Chant), Gabriele Beatrice (Batterie), Giuseppe Sarno: Keyboards (Claviers), Luca Iorio (Basse), Alfredo Martinelli (Conteur)


Artiste : anasazi

Album : Ask the Dust

Date de Sortie : 23-04-2018

Ajouté le : 28-06-2018

‘anasazi’ est un groupe Français qui a déjà une quinzaine d’années d’existence et qui a déjà sortir 4 LP dont seul le dernier de 2014 ‘1000 Yard Stare’ apparait sur Spotify. Les Grenoblois menés par ‘Mathieu Madani’ reviennent en 2018 avec un 5ème album ‘Ask the Dust’. Leur style peut être comparé au mélange des 2 projets de ’Steven Wilson’, ‘Porcupine Tree’ (dernière période pour le coté métal) et ‘Blackfield’ (pour le côté soft) avec également des influences multiples dans la pop et le rock des années 70. D’entrée, avec ‘Staring at the Sun’, les amateurs de néo-progressif se retrouveront en terrain connu avec en plus un petit clin d’œil sur quelques accords au ‘I Want You’ des ‘Beatles’. Suit le mélodique ‘Miles Away’ avec son refrain puissant puis ‘Feeling Nothing’ nous embarque dans une succession de ruptures de rythme et ‘Drift Away’ présente 2 facettes distinctes avec une première partie calme puis un crescendo emmené par la puissance des riffs de guitare. La suite nous renvoie toujours à ce mélange de progressif et de pop/rock plus classique comme dans le magnifique ‘Still I Can’t Hide’ avec une première partie classique couplet refrain et une deuxième partie qui nous ramène quelques décennies en arrière dans certains titres des ‘Floyds’ première période. En résumé, avec ce dernier album, les Grenoblois d’anasazi’ continuent à se forger leur propre identité dans le paysage progressif Français et confirme tout leur potentiel : si vous êtes amateur d’un style progressif accessible, ce ‘Ask fthe Dust’ est pour vous...

Interprêtes

Mathieu Madani (Guitare, Claviers, Chant), Christophe Blanc-Tailleur (Basse), Bruno Saget (Guitare), Anthony Barruel (Batterie) + Invités : Julie Barruel (Chœurs)


Artiste : Shadow Merchant

Album : Tomorrow

Date de Sortie : 27-04-2018

Ajouté le : 29-06-2018

’Shadow Merchant’ est né de la rencontre de ‘Sean Reiter’ et de ‘Paul McGinnis‘ en 2007, tous les 2 radiologues, qui avaient comme passion commune le rock progressif. Un premier album ‘The Tunnel’ est sorti en 2014 et après des changements de line-up dont le départ du co-fondateur ‘Paul McGinnis‘ remplacé à la batterie par ‘David Lee’, 2018 voit la sortie de ‘Tomorrow’. D’entrée avec ‘Invisible Energy’, on est plongé dans un rock progressif énergique où la guitare est en avant l’orgue Hammond venant ici et là ammené une touche vintage. Avec ‘The Begining of the End’, on découvre tout le talent de la nouvelle vocaliste ‘Yvonne Blackwell’ sur un titre enlevé et dans un registre puissant. L’ambiance est plus calme sur ‘Everything’ et le duo entre Howard et Yvonne fonctionne à merveille. Le style me rappelle ‘Karnataka’ d’autant plus qu’Yvonne est dans le même registre qu‘Hayley Griffiths’. ‘A New Life’ continue dans ce style mélodieux et ‘Stars’ de plus de 10 minutes nous emmène dans un titre progressif fait de plusieurs tiroirs (mon coup de cœur). La suite nous réserve encore de belles surprises avec l’instrumental ‘Valkyrie’ très débridé, puis ‘Moving Standing Still’ nous ramène à un style rock plus conventionnel alors que le court ‘Summer’ est une très belle ballade. Bref, ce nouvel album des Américains de ‘Shadow Merchant’ est une belle surprise 2018 et ‘Tomorrow’ devrait plaire à un public aimant des formations de rock progressif accessible comme ‘Mostly Autumn’ ou ‘Karnataka’...

Interprêtes

Sean Reiter (Guitare), Howard Whitman (Chant, Basse), Yvonne Blackwell (Chant, Percussions), Michael LaBuono (Claviers), David Lee (Batterie)


Artiste : Finally George

Album : Life Is a Killer

Date de Sortie : 27-04-2018

Ajouté le : 30-06-2018

‘Finally George’ (de son vrai nom ‘Georg Hahn’) est un ingénieur du son Allemand qui a monté un projet dont il est le compositeur, le producteur et l’interprête. Je le cite, « J’ai toujours été inspiré par des groupes progressifs tels que Genesis, Blackfield et Supertramp. Contrairement à eux, cependant, je me concentre davantage sur les émotions ». Et effectivement, ses influences sont multiples et vont de la pop des années 70 où l’on pourrait citer des groupes comme les ‘Beatles’ ou ‘Barclay James Harvest’ jusqu’à des formations néo-progressives plus récentes comme ‘Blackfield’ ou ‘RPWL’. L’ambiance est globalement assez prenante avec de lents tempos où de belles mélodies accrocheuses et inspirées, sublimées par une production irréprochable, déroulent lentement leur histoire. Tous les titres mériteraient d’être décrits mais pour faire court, je vous parlerai de 2 titres centraux, tout d’abord le mélancolique ‘Remember Me’ qui peut rappeler certaines ambiances de ‘RPWL’ et la ballade ‘I’ll Be there’ qui mélange des influences pop des seventies et du progressif avec son solo final ‘Gilmourien’ simple mais dégageant une réelle émotion. En résumé, ‘Finally George’ a bien eu raison de passer de l’autre côté de la vitre du studio pour nous offrir un somptueux ‘Life Is a Killer’ qui est une réelle réussite est qui devrait plaire à tous ceux qui affectionnent un mélange subtil entre pop et rock progressif...

Interprêtes

Finally George (Chant, Guitares, Basse, Claviers), Todd Sucherman (Batterie, Percussions), Erlend Krauser (Guitare), John Engehausen (Guitare), Ralf Bittermann (Guitare), Erlend Krauser (Guitare), Fiete Felsch (Flûte), Matthias Pogoda (Piano), Detlef Bösche (Hammond)


Artiste : Loreena McKennitt

Album : Lost Souls

Date de Sortie : 11-05-2018

Ajouté le : 01-07-2018

Après plus de 10 ans sans avoir sorti d’album de chansons originales, les fans de ‘Loreena McKennit’ attendaient avec impatience ‘Lost Souls’ qui voit enfin le jour en 2018. Connue pour son répertoire Celtique qui a fait le tour du monde, ce nouvel opus sort, comme elle le dit « hors de sa quète de l’histoire Celte » et elle nous embarque avec sa voix magique dans un magnifique patchwork de sons mélant différentes cultures. Même si les lignes mélodiques restent assez classiques, elle a invité des artistes jouant de différents instruments « traditionnels » ce qui donne un côté exotique à l’ensemble, et le thème qui tourne autour des ‘âmes perdues’, renforce cette atmosphère mélancolique comme dans le poignant ‘Breaking of the Sword’ qui rend hommage aux soldats Canadiens tombés en France pendant la première guerre mondiale. Au final, ‘Lost Souls’ est un condensé d’émotions sublimées par la voix harmonieuse et apaisante de Loreena qui continue d’enchanter toujours autant son public après plus de trente ans de carrière...

Interprêtes

Loreena McKennitt (Chant, Piano, Claviers, Accordéon, Harpe), Brian Hughes (Guitare, Bouzouki, Claviers), Caroline Lavelle (Violoncelle), Hugh Marsh (Violon), Dudley Phillips (Basse) + Invités : Robert Brian (Batterie), Tal Bergman (Batterie), Hossam Ramsey (Percussions), Graham Hargrove (Percussions), Rick Lazar (Percussions), Nigel Eaton (Vielle à Roue), Panos Dimitrakopoulos (Kanoun), Sokratis Sinopoulos (Lyre), Haig Yazdjian (Oud), Ana Alcaide (Nyckelharpa), Daniel Casares (Guitares), Miguel Ortiz Ruvira (Percussions)


Artiste : 3rdegree

Album : Ones & Zeros: Vol. 0

Date de Sortie : 30-04-2018

Ajouté le : 03-07-2018

Les Américains de ‘3rdegree’ avaient sorti la première partie de ‘Ones & Zeros’ en 2015 (voir ici) et on attendait le volume 2 un jour ou l’autre et 2018 voit donc sortir la suite de cette saga autour des nouvelles technologies mais dans l’ordre inverse puisque il porte le numéro 0 pour certainement appuyer sur la notion de décadence dû au numérique. Le style de ce nouvel opus est dans la continuité du précédent, un rock progressif qui puise ses influences dans un mélange de genres qui vont chronologiquement de la pop des années 60/70 au néo-prog des années 2010. Les belles harmonies vocales sont toujours présentes et s’intègrent pafaitement dans les compositions raffinées et mélodiques. Et comment passer à côté du titre phare de l’album ‘Click Away !’ de plus de 15 minutes et qui nous embarque dans une sorte de voyage musical intemporel qui mélange les ‘Beatles’ et ‘Steven Wilson’ et qui est une critique de l’informatisation à outrance. En résumé, ce ‘Ones & Zeros : Vol. 0’ vient se rajouter à l’excellente première partie et, même si l’ensemble reste destiné à un public averti, est une œuvre dense et riche qui devrait prendre une bonne place dans la discothèque de tout amateur de progressif...

Interprêtes

Patrick Kliesch (Guitare, Choeurs), George Dobbs (Chant, Claviers), Robert James Pashman (Basse, Claviers, Choeurs), Eric Pseja (Guitare, Choeurs), Bryan Zeigler (Guitare, Choeurs), Rob Durham (Batterie, Percussions)


Artiste : Rick Miller

Album : Delusional

Date de Sortie : 08-03-2018

Ajouté le : 04-07-2018

‘Rick Miller’ est un mult-instrumentiste et compositeur Canadien qui en est déjà à son 14ème album avec ‘Delusional’. Avec ce dernier opus, il nous emmène dans une histoire de serial-killer et de ce fait, il a fait coller la musique à ce thème pour rendre l’ambiance générale inquiétante, voir angoissante à certains endroits. Le style est progressif dans la construction avec 2 titres majeurs de plus de 10 minutes où se succédent des atmosphères tantôt psychédélique tantôt rock mêlant des bruitages et des sonorités électroniques : par exemple ‘Serial Killer’ démarre de façon très calme dans une mélodie classique accompagné par des cordes puis après quelques mixages de voix inquiétantes, la batterie démarre un tempo linéaire soutenu par des claviers et quelques riffs de guitare. On revient ensuite à une partie psychédélique très ‘Pinkfloydienne’ débutant par quelques nappes de claviers et alternant chant et guitare électrique et qui s’étire lentement pour finir dans quelques accords de guitare acoustique accompagnés par un violoncelle répétant le thème final. En résumé, ‘Rick Miller’ nous offre un nouvel album de qualité qui marrie parfaitement le thème avec la musique et si vous êtes attiré par du rock progressif atmosphérique, vous devriez sans aucun doute aimer ‘Delusional’...

Interprêtes

Rick Miller (Chant, Claviers, Guitare), Sarah Young (Flûte), Barry Haggarty (Guitare), Kane Miller (Violon, Guitare), Mateusz Swoboda (Violoncelle)


Artiste : The Aaron Clift Experiment

Album : If All Goes Wrong

Date de Sortie : 04-05-2018

Ajouté le : 05-07-2018

‘The Aaron Clift Experiment’ est le projet du Texan ‘Aaron Clift’ qui avec son groupe et de multiples invités sortent un 3ème album ‘If All Goes Wrong’. Les compositions sont extrèmement variées et mélangent rock classique, symphonique et psychédélique dans un style progressif. ‘Faith’ plante le décor dans un rock énergique et classique à la ‘Rolling Stones’, puis avec ‘Last Crash’, la section rythmique reste très dynamique avec un refrain très mélodique et un solo de guitare admirable. Suit ‘Absent Lovers’ qui tranche avec les 2 premiers titres et qui nous emmène dans une composition symphonique et progressive à plusieurs tiroirs qui peut rappeler des formations des années 70 comme ‘Renaissance’ ou ‘Jethro-Tull’. La suite continue dans cette variété avec ‘Better off Before’ teinté ‘Beatles’, ‘Castle in the Sky’ qui me rappelle le son de ‘Focus’, ‘Savage in a Fancy Suit’ teiné ‘Jethro-Tull’ période ‘Too Old To Rock ‘N’ Roll : Too Young To Die !’ (la flûte en moins), le très beau ‘Dream Within a Dream’ qui peut faire penser à certaines compositions néo-prog de ‘Steven Wilson’ et enfin le mélancolique et mélodique ‘If All Goes Wrong’ qui clot magnifiquement l’album. Bref, avec ce dernier opus de ‘The Aaron Clift Experiment’, vous voyagez dans un patchwork de genres et dans plusieurs décennies de pop/rock et ce ‘If All Goes Wrong’ devrait plaire à tous ceux qui aiment la diversité dans le progressif...

Interprêtes

Aaron Clift (Chant, claviers), Devin North (Basse, Guitare, Contrebasse), Tim Smith (Batterie) + Invités : Dave North (Guitare), Van Wilks (Guitare), Derek Halfmann (Guitare), Dave Sebree (Guitare), Fred Springer (Guitare), Arielle (Guitare, Choeurs), Kevin Chin (Guitare), Jon Blangero (Mellotron), Milo Hehmsoth (Piano), Charles Anderson (Violon), Lana Dziekonski (Alto), Ellie Prager (Violoncelle)


Artiste : Praying Mantis

Album : Gravity

Date de Sortie : 11-05-2018

Ajouté le : 06-07-2018

Un de plus pour les Anglais de ‘Praying Mantis’ qui continuent à sortir des albums, le dernier ‘Legacy’ datant de 2015 (voir ici). ‘Gravity’ est donc leur 11ème album studio et la formation qui n’avait pas cessé de voir des changements de line up avant 2013, s’est à priori stabilisé. Le style est globalement moins énergique que dans ‘Legacy’ mais ‘John Cuijpers’ a trouvé sa place au chant et les harmonies vocales sont toujours aussi soignées. Mis à part le premier titre hard-rock ‘Keep It Alive’ et le puissant 'Ghosts of the Past', on navigue dans un rock FM et dans une ambiance à la ‘Toto’ ou ‘Asia’ : ‘Mantis Anthem’ en est l’exemple type avec son mid-tempo qui vous rappellera certainement l’atmosphère des eighties. En définitive, même si les fans des albums précédents trouveront certainement que ce dernier opus manque de punch, ‘Praying Mantis’ nous offre avec ‘Gravity’ un album de qualité avec des compositions accessibles et mélodiques qui devraient combler tous les amateurs d’un hard-rock mélodique qui a vu le jour à la fin des années 70...

Interprêtes

Tino Troy (Guitare, Choeurs), Chris Troy (Basse, Choeurs), Andy Burgess (Guitare, Choeurs), John 'Jaycee' Cuijpers (Chant), Hans In’t Zandt (Batterie, Choeurs)


Artiste : Vega

Album : Only Human

Date de Sortie : 11-05-2018

Ajouté le : 07-07-2018

Au rythme d’un album tous les 2 ans, les Anglais de ‘Vega’ continuent leur petit bonhomme de chemin tranquillement et viennent donc de sortir leur 5ème enregistrement studio dans la lignée des précédents, c’est-à-dire un hard-rock mélodique avec des influences de formations des années 80 comme ‘Def Leppard’ ou ‘Journey’. Ça commence fort avec 2 titres qui vous filent une pêche d’enfer, ‘Let’s Have Fun Tonight’ et ‘Worth Dying For’. Tout est mis en œuvre pour vous offrir près d’une heure de titres accessibles et mélodiques à souhait qui vous entre immédiatement dans la tête. Même les titres un peu moins énergiques comme ‘Come Back Again’ nous embarque dans une mélodie qui ne peut vous empêcher de bouger la tête en mesure. Et comme dans ce genre d’album, la power ballade n’est pas oubliée avec ‘Turning Pages’. En résumé, même s’ils ne révolutionnent pas grand chose, ‘Vega’ à la manière de ‘Last Autumn’s Dream’, sortent encore un album de qualité rempli de compositions très accessibles et si vous êtes fans des groupes cités, ‘Only Human’ est à consommer sans modération...

Interprêtes

Nick Workman (Chant), Tom Martin (Guitare), Hutch (Batterie), James Martin (Claviers), Marcus Thurston (Guitare), MyKey Kew (Guitare)


Artiste : Lords Of Black

Album : Icons of the New Days

Date de Sortie : 11-05-2018

Ajouté le : 09-07-2018

Si vous aimez le gros son avec des riffs de guitare bien incisifs et un chanteur avec une voix puissante qui ne se ménage pas, j’ai ce qu’il vous faut : le 3ème album des Espagnols de ‘Lords Of Black’, ‘Icons of the New Days’. Avec Spotify nous avons droit à la version digipack qui contient en plus des 12 titres, 6 bonus dont 4 covers et 2 titres écartés du dernier album pour un total d’une heure et 45 minutes !! ça démarre sur les chapeaux de roues avec ‘World Gone Mad’ très heavy puis un ‘Icons of the New Days’ avec un gros travail à la section rythmique. La suite est à l’image de ce début, avec par exemple le très mélodique ‘Forevemore’ ou ‘King’s Reborn’ qui me rappelle un peu le style de ‘Saxon’. Mais le titre phare de l’album est sans aucun doute le dernier (avant les 6 bonus), ‘All I Have Left’ de plus de 11 minutes où les Espagnols montrent une facette plus progressive avec une magnifique composition alternant moment calmes et puissants, cassures de rythmes et parties instrumentales et chantées se terminant de façon grandiose. A noter également des covers très réussis de ‘Queen’ (’Innuendo’), ‘Anthrax’ (‘Only’), ‘Bruce Dickinson’ (‘Rears of the Dragon’) et ‘Journey’ (Edge Of Blade’), les 2 autres titres ‘The Maker And The Storm’ et ‘When Nothing Was Wrong’ étant tirés de titres non sortis sur l’album précédents. En résumé, ce 3ème opus des Espagnols de ‘Lords Of Black’ démontre qu’ils sont désormais dans le peloton de tête des formations de heavy-métal et ce ‘Icons of the New Days’ est à conseiller à tout amateur de métal puissant et mélodique...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Tony Hernando (Guitare), Andy C. (Batterie), Dani Criado (Basse)


Artiste : Hartmann

Album : Hands on the Wheel

Date de Sortie : 18-05-2018

Ajouté le : 11-07-2018

Après ‘Shadows And Silhouettes’ en 2016 (voir ici), ‘Oliver Hartmann’ revient avec une 5ème album studio ‘Hands on the Wheel’. Avec ce dernier opus, le style est plus rock que le précédent : d’entrée, avec ‘Don’t Want Back Down’, c’est du hard-rock mélodique, puissant et efficace même s’il n’amène pas de réelle nouveauté. Suivent ‘You Best Excuse’ et ‘Cold as Stone’ dans le même style, puis le single de l’album ‘Simple Man’ en duo avec ‘Eric Martin’ de ‘Mr Big’ nous emmène dans un registre folk/rock très réussi où l’on ne peut pas s’empêcher de taper du pied en mesure. La suite alterne des titres énergiques comme ‘Last Planes Out’ ou ‘The Harder They Come’ et d’autres plus calmes comme la belle ballade ‘Soulmates’ ou ‘I Remember’ plus rock FM. L’album se termine par une power ballade ‘The Sky is Falling’ très seventies et surtout le magnifique ‘Heart of Gold’ en acoustique où Oliver montre tout son talent vocal. En résumé, ‘Oliver Hartmann’ sort encore un album très réussi, accessible et mélodique entre rock et hard-rock dans la grande tradition des formations des années 70/80...

Interprêtes

Oliver Hartmann (Chant, Guitare), Mario Reck (Guitare), Armin Donderer (Basse), Markus Kullmann (Batterie) + Invités : Eric Martin (Chant), Jimmy Kresic (Claviers), Karolina Galbavà (Violoncelle), Irena Morisakovà


Artiste : Rick Parfitt

Album : Over and Out

Date de Sortie : 23-03-2018

Ajouté le : 13-07-2018

Il y a des artistes qui vous marquent à jamais car vous les avez suivis depuis votre plus jeune enfance et ils ont fini par faire partie de votre vie : pour moi, ‘Rick Parfitt’ est un des premiers de cette liste. Tous les fans de ‘Status Quo’ pourront certainement vous le dire, les riffs d’introduction de ‘Caroline’ ont toujours eu quelque chose de magique et pour ma part me filaient la chair de poule à chaque début de concert : Rick et sa telecaster, on ne pouvait pas rester indifférent devant tellement de générosité sur scène avec ce bonheur qu’il transmettait au public tout au long de chaque prestation. Eh oui, Rick, malgré tous ses excès, s’en est allé trop tôt, la veille de Noël 2016 mais il nous a laissé cet album ‘Over and Out’ qui était presque terminé et qui devait sortir en 2017 et qui grâce à sa bande de copains vient de voir le jour. C’est évident, on aurait préféré qu’il soit là pour nous présenter son premier opus solo mais le destin en a décidé autrement. On retrouve Rick avec bien sûr sa facette boogie rock mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il avait également composé des titres beaucoup moins rock avec un don pour les mélodies accessibles comme ‘Living on an Island’ (ici) ou ‘It’s Christmas Time’ (ici) pour n’en citer que 2. Cet album est donc à l’image de ce qui l’était, avec tout d’abord des chansons boogie-rock comme ‘Lonesome Road’, ‘Fight for Every Heartbreak’, ‘Everybody Knows How to Fly’ ou encore ‘Halloween’ qu’il avait co-écrit en 1985 pour un album solo qui n’est jamais sorti et qui apparaissait sur la face B du 45 tours de ‘Status Quo’, ‘Who Gets the Love’. Mais, cet album renferme également de belles compositions comme ‘Over and Out’ qui a une étrange résonnance après sa mort d’autant plus que c’est peut-être la chanson de l’album où sa voix est la plus fragile, dans le sens remplie d’émotion. On retrouve cette facette soft avec le mélodique ‘When I Was Fallin’ in Love’, dans la belle ballade ‘Without You’ ou dans le mélodique ‘Long Distance Love’ ou encore l’entraînant rockabilly ‘Lock Myself Away’. Au final, ‘Over and Out’ est bien sûr chargé d’une certaine émotion mais est un très bel album reflétant bien l’ensemble du paysage musical de cet artiste qui a joué et su transmettre à son public pendant plus de 50 ans cette énergie si positive...

Interprêtes

Rick Parfitt (Chant, Guitare), Rick Parfitt Jnr (Percussions, Choeurs), John "Rhino" Edwards (Basse), Alex Toff (Batterie), Brian May (Guitare), Jo Webb (Guitare, Claviers, Choeurs), Shannon Harris (Claviers, Piano), Tim Oliver (Claviers), Dave Marks (Basse), Eike Freese (Percussions, Choeurs), Ivan Hussey (Violoncelle, Violon), Chris Wolstenholme (Basse, Choeurs), Alan Lancaster (Choeurs), Wayne Morris (Guitare), Bob Young (Harmonica), Katie Kissoon (Choeurs), Stevie Lange (Choeurs), Vikki Brown (Choeurs), Jeff Rich (Batterie), Bias Boshell (Claviers), Pip Williams (Guitare), Martin Ditcham (Percussions)


Artiste : Joe Bonamassa

Album : British Blues Explosion Live

Date de Sortie : 18-05-2018

Ajouté le : 15-07-2018

‘Joe Banamassa’ continue à sortir des albums à intervalle régulier, et après ‘Black Coffee’ avec ‘Beth Hart’ début 2018 (voir Ici) et le magnifique live au Carnegie Hall (voir Ici), c’est encore un live qui a vu le jour en mai 2018, ‘British Blues Explosion Live’. Pour ce concert enregistré au Old Royal Naval College de Greenwich le 7 juillet 2016, il rend hommage à des artistes qui l’on toujours influencé tout au long de sa carrière, avec entre autres ‘Eric Clapton’, ‘Jeff Beck’, ‘Jimmy Page’ et John Mayall‘. Je le cite : ‘S’il n’y avait pas eu certains musiciens britanniques dans les années 1960, le Blues n'aurait peut-être jamais explosé dans la musique rock telle que nous la connaissons aujourd'hui’. On retrouve donc des standards des artistes cités plus haut et cette ambiance concert qui rend ces titres si authentiques interprêtés de façon magistrale par Joe mais également par les musiciens qui l’accompagnent. Alors, au final, il n’y a pas grand chose à dire, simplement de presser sur la touche play et de monter le son pour profiter pleinement de ces titres intemporels...


Liste des titres :
= Beck’s Bolero / Rice Pudding = écrit par ‘Jimmy Page’ pour l’album ‘Truth’ de ‘Jeff Beck’ / écrit par Beck, Hopkins, Wood et Newman’ pour le 2ème album studio de ‘Jeff Beck’ et le premier avec le ‘Jeff Beck Group’.
= Mainline Florida = écrit par ‘George Terry’ pour l’album ‘‘461 Ocean Boulevard’ d‘Eric Clapton’
= Boogie with Stu = écrit par ‘Led Zeppelin’, ‘Ian "Stu" Stewart’ et ‘Mrs. Valens’ pour l’album ‘Physical Graffiti’
= Let Me Love You Baby =écrit par ‘Jeffrey Rod’ pour le premier album de ‘Jeff Beck’, ‘Truth’.
= Plynth (Water Down The Drain) = écrit par ‘Rod Stewart’, ‘Nicky Hopkins’ et ‘Ronnie Wood’ pour l’album ‘Beck-Ola’ de ‘Jeff Beck'.
= Spanish Boots = écrit par ‘Jeff Beck’, ‘Rod Stewart’ et ‘Ronnie Wood’ pour l’album ‘Beck-Ola’ de ‘Jeff Beck'.
= Double Crossing Time = écrit par ‘John Mayall’ pour le 2ème album studio ‘Blues Breakers’ de ‘John Mayall & the Bluesbreakers’, avec ‘Eric Clapton’.
= Motherless Children = à l’origine, une chanson blues folk traditionnellede ‘Blind Willie Johnson’, enregistrée par ‘Eric Clapton’ pour son album ‘461 Ocean Boulevard’
= SWALBR = écrit par ‘Pete Brown’ et ‘Jack Bruce’ pour le deuxième album studio ‘Disraeli Gears’ de ‘Cream’.
= Tea for one/I Can’t quit you baby = écrit par ‘Robert Plant’ et ‘Jimmy Page’ pour le 7ème album studi de ‘Led Zeppelin’, ‘Presence’ / écrit par ‘Willie Dixon’, enregistré par ‘Otis Rush’ et réenregistré par ‘Led Zeppelin’ pour leur premier album studio, ‘Led Zeppelin’.
= Little Girl = écrit par ‘John Mayall’ pour le 2ème album studio ‘Blues Breakers’ de ‘John Mayall & the Bluesbreakers’ avec ‘Eric Clapton’.
= Pretending = écrit par ‘Jerry Lynn Williams’ pour l’album ‘Journeyman’ d’Eric Clapton.
= Black Winter / Django = inspiré par ‘White Summer’ (‘Yardbirds’) à l’origine écrit et interprêté par ‘Jimmy Page’ / basé sur la chanson ‘Vous et Moi’ à l’origine interprêtée par Jjango Reinhardt’ et écrite par ‘Robert Bosmans’ et ‘Etienne Lefebvre’.
= How Many More Times = écrit et interprêté par ‘Led Zeppelin’ pour leur premier album studio, ‘Led Zeppelin’.

Interprêtes

Joe Bonamassa (Chant, Guitare), Michael Rhodes (Basse), Reese Wynans (Claviers), Anton Fig (Batterie), Russ Irwin (Guitare, Choeurs)


Artiste : Midnattsol

Album : The Aftermath

Date de Sortie : 25-05-2018

Ajouté le : 16-07-2018

Le groupe Norvégien de metal gothique ‘Midnattsol’ n’avait pas sorti d’album depuis 2011 et les fans attendaient donc avec impatience ce 4ème enregistrement studio ‘The Aftermath’. Après l’éviction de ‘Liv Kristine’ de ‘Leaves Eyes’ (voir leur dernier album ici), ‘Carmen Elise Espenæs’ à invité sa sœur à participer à ce nouvel opus et le moins que l’on puisse dire c’est que leurs 2 voix fonctionnent à merveille car Liv n’est pas seulement une invité ponctuelle mais chante sur l’ensemble des compositions. Globalement, l’atmosphère de ‘The Aftermath’ est mélancolique et le style se situe entre folk et métal avec 3 compositions en Norvégiens qui renforcent le côté traditionnel. A noter la ballade médiévale Suédoise 'Herr Mannelig' souvent reprise par les formations métal ou folk comme l’avait fait ‘Haggard’ sur l’album ‘Eppur si Muove’ (voir ici). ‘En résumé, même si Norvégiens de ‘Midnattsol’ n’ont jamais joué dans la cour des grands, ils montrent qu’ils ont passé un cap avec ce dernier album qui se révèle écoute après écoute et ‘The Aftermath’ devrait ravir tous ceux qui gravitent entre folk et métal symphonique...

Interprêtes

Carmen Elise Espenæs (Chant), Liv Kristine Espenæs (Chant), Alex Kautz (Guitare), Daniel Fischer (Claviers), Stephan Adolph (Guitare)


Artiste : Karibow

Album : The Unchosen

Date de Sortie : 31-01-2018

Ajouté le : 17-07-2018

Je reviens sur un album sorti début 2018 ‘The Unchosen’ de ‘Karibow’ et qui est apparu assez tard sur Spotify. ‘Karibow’ est l’œuvre de ‘Oliver Rüsing’ qui pour l’anniversaire des 20 ans de ce projet, a ressorti des compositions qu’il n’avait pas placé dans les 4 galettes précédentes sauf ‘Plutonian’ qui apparaissait dans ‘Holophinium’ de 2016 mais qui a été réarrangé en version acoustique. On retrouve donc le style néo-progressif des précédents albums et ce qui est certain, c’est que ces compositions sont du même niveau que celles de ces derniers enregistrements et que ça aurait été bien dommage que le public n’en profite pas. Comme c’est le cas souvent dans ce genre musical où la construction des titres est assez complexe et mélange chant et instrumental avec des changements de rythme et d’ambiance, il faut plusieurs écoutes pour approvoiser ‘The Unchosen’ avec chaque fois des découvertes supplémentaires, mais le résultat montre toute la qualité de cet artiste qui a un don pour nous faire voyager dans du progressif varié et mélodique. En résumé, ‘The Unchosen’ est une très belle surprise 2018 et ‘Oliver Rüsing’ montre encore une fois que son projet ‘Karibow’ est au niveau des formations majeures de neo-progressif...

Interprêtes

Oliver Rüsing (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie), Marek Arnold (Piano)


Artiste : Space Elevator

Album : II

Date de Sortie : 26-05-2018

Ajouté le : 18-07-2018

Après un premier album en 2014, les Anglais de ‘Space Elevator’ menés par le duo ‘The Duchess’ et ‘David Young’ reviennent sur le devant de la scène pop/rock avec un deuxième opus tout simplement intitulé ‘II’. Avec ‘Space Elevator’, on embarque pour un mélange de pop/rock dans la grande tradition des groupes des années 80 avec une variété des titres qui mélangent plusieurs styles : on passe d’un ‘Take the Pain’ rapide et puissant à un sautillant ‘Talk Talk’, puis, avec ‘World of Possibilities’ on revient dans la variété des années 80 avec un refrain entraînant. Suit la ballade ‘The One That Got Away’ tagué également eighties et ‘Crazies’ avec sa rythmique chaloupée puis la reprise du premier album ‘Let me Fly’ avec ses 2 parties, calme au départ et qui s’accélère en milieu de titre pour un refrain très mélodique. Avec ‘All This Time’, c’est un rock symphonique à l’image de groupes comme ‘Karnataka’ d’autant plus que dans cette chanson, la voix de ‘The Duchess’ est très proche de celle de ‘Hayley Griffiths’. La suite fait défiler des titres très accessibles et l’album se termine par le magnifique ‘Queen for a Day’, une sorte d’hommage au groupe Anglais et totalement dans le style d’un ‘We Are the Champions’. Bref, les Anglais de ‘Space Elevator’ sortent un très bon album varié, mélodique et très accessible qui devrait toucher un public relativement large...

Interprêtes

The Duchess (Chant), David Young (Guitare), Brian Greene (Batterie, Percussions), Chas Maguire (Basse, Choeurs)


Artiste : Spiral Skies

Album : Blues for a Dying Planet

Date de Sortie : 19-05-2018

Ajouté le : 19-07-2018

‘Spiral Skies’ est un groupe Suédois qui a sorti un EP en 2015 et ‘Blues for a Dying Planet’ est leur premier album studio. Leur style est assez particulier et mélange du doom et du hard-rock avec un son des années 70 (qui rappelle les premiers albums de ‘Status Quo’) dans des titres assez courts. Après une introduction sombre où l’orgue renforce le côté inquiétant, ‘Awakening’ est un titre énergique et entraînant avec des sons de guitare à la ‘Uriah Heep’. ‘Dark Side of the Cross’ continue dans cette voie et ‘Frida Eurenius’ montre tout son talent au chant. Le rythme se calme avec ‘The Wizard’s Ball’ qui déroule son mid-tempo lancinant avec un son mélange original entre le son lours des riffs et la voix puissante. La suite continue de mélanger du hard-rock des années 60/70, du psychédélique et du métal métal doom. En résumé, avec ‘Blues for a Dying Planet’, les Suédois de ‘Spiral Skies’ nous embarque pour un voyage dans le temps, à l’époque où apparaissait le hard-rock avec les premières guitares saturées...

Interprêtes

Frida Eurenius (Chant), Daniel Bäckman (Clavier, Batterie), Dan Svanljung (Guitare, Orgue, Mellotron), Jonas Lyander (Guitare, Choeurs), Eric Sandberg (Basse) + Invités : Andreas Sandberg (Claviers), Rickard Uttermalm (Orgue, Choeurs), Asser Hakkala (Choeurs)


Artiste : TumbleTown

Album : Never Too Late

Date de Sortie : 18-05-2018

Ajouté le : 20-07-2018

‘TumbleTown’ est le projet de 3 Hollandais qui ont déjà quelques années de vol dans la sphère progressive. Après leur premier opus ‘Done With the Coldness’ en 2013, 2018 voit la sortie de ‘Never Too Late’. Après une courte introduction instrumentale qui rappelle les grands noms du néo-progressif, ‘One Giants Stage’ dévoile leur style qui est une sorte de melting pot entre des formations des seventies comme ‘Jethro Tull’ (‘Han Uil’ a un peu la même tessiture que ‘Ian Anderson’), ‘Genesis’ ou ‘Pink-Floyd’ et des artistes plus contemporains comme ‘Steven Wilson’, ‘Mystery’ ou ‘RPWL’. Globalement, l’atmosphère est mélancolique avec de lents tempos et les lignes mélodiques sont accessibles mais comme souvent dans ce genre musical, certaines compositions sont plus complexes comme ‘Transatlantic’ ou ‘Do Not Leave Me Now’ et demandent plusieurs écoutes alors que d’autres, à l’image des très mélodieux ‘If I Should Meet You’ ou ‘All Because of Me’ sont beaucoup plus classique dans la construction. En résumé, les Hollandais de ‘TumbleTown’ sortent un album d’une grande qualité et si vous êtes un amateur de progressif à travers les âges, alors, ce ‘Never Too Late’ est pour vous...

Interprêtes

Han Uil (Chant, Guitare), Aldo Adema (Guitare, Basse), Erik Laan (Piano, Hammond, Claviers, Choeurs) + Invite : Arjan Laan (Batterie)


Artiste : Crystal Palace

Album : Scattered Shards

Date de Sortie : 06-04-2018

Ajouté le : 22-07-2018

‘Crystal Palace’ est un groupe Allemand né dans les années 90 et qui sort son 8ème album ‘Scattered Shards’. Ils évoluent dans du rock néo-progressif dans la lignée de groupes comme ‘Arena’ (voir ici), ‘Pendragon’ ou ‘RPWL’ (voir ici). Le thème fait référence au mythe Grecque de Pandore et à la boîte dans laquelle tous les maux de l’humanité étaient enfermés : les hommes sont bien souvent dépendants de leur quotidien comme s’ils étaient enfermés dans une boîte (le premier titre ‘Inside The Box’) avec comme dessein d’essayer de s’en échapper (le dernier titre ‘Outside The Box’). On est donc plongé dans un style néo-progressif entre rock et atmosphérique avec des ruptures de rythme et d’ambiance où instruments électriques et acoustiques cohabitent de belle manière comme dans le titre éponyme de l’album qui commence en douceur et qui contient un double crescendo avec un final puissant soutenus par les riffs de guitares. On peut noter également une utilisation de sonorités électroniques au niveau des claviers (entre autres ‘Inside Your Dreams’ et ‘Sici’) qui s’intègrent parfaitement car elles ne sont là que pour accompagner l’ensemble et renforcent le côté aérien. En résumé, ‘Scattered Shards’ est un album dense et varié qui demande forcément des écoutes répétés pour en profiter pleinement et avec ce dernier album, les Allemands de ‘Crystal Palace’ montrent qu’ils ont acquis un niveau de maturité qui les met au même plan que les groupes majeurs actuels de néo-progressif...

Interprêtes

Yentz Strurz (Chant / Basse), Nils Conrad (Guitares), Frank Köhler (Claviers), Tom Ronney (Batterie)


Artiste : Arca Progjet

Album : Arca Progjet

Date de Sortie : 18-05-2018

Ajouté le : 24-07-2018

‘Arca Progjet’ est un nouveau groupe de rock progressif Italien qui est né d’une idée du batteur ‘Alex Jorio’ et de son meilleur ami et bassiste ’Gregorio Verdun’ et qui se concrétise par la sortie d’un premier album studio. Leur style est très accessible et les lignes mélodiques sont bien entendues influencées par la chanson Italienne d’autant plus que les paroles sont dans leur langue natale ce qui renforce d’autant plus cette ambiance transalpine. Vous pourrez lire sur le Web qu’on leur a collé une étiquette hard-rock (peut-être parce que leur label ‘Jolly Rogers Records’ produit des artistes dans ce style) mais à la première écoute, à l’exclusion de ‘Pozzanghere di cielo’ qui, à quelques endroits, est plus rock, l’ensemble est plutôt un mélange de pop et rock mélodique saupoudré ici et là de progressif. Si je devais trouver des références, on est dans des ambiances proches de ‘JethroTull’ ou pour le côté Italien, bien entendu ‘Premiata Forneria Marconi’ (voir ici). Bref, ce premier bébé de ‘Arca Progjet’ est une belle réussite et, si vous aimez un style pop/rock facile d’accès et que de plus vous aimez le chant en Italien, cet album est fait pour vous...

Interprêtes

Gregorio Verdun (Basse), Alex Jorio (Batterie), Sergio Toya (Chant), Carlo Maccaferri (Guitare), Filippo Dagasso (Claviers) + Invités : Mauro Pagani (Flûte, Violoncelle), Arturo Vitale (Saxophone), Gigi Venegoni (Guitare)


Artiste : Elvellon

Album : Until Dawn

Date de Sortie : 01-06-2018

Ajouté le : 26-07-2018

Après un premier EP prometteur en 2015, on attendait avec impatience la sortie d’un premier album studio des Allemands d’Elvellon’ et c’est chose faite avec ce premier LP ‘Until Dawn’. Après une introduction sous forme d’un crescendo où ‘Nele Messerschmidt’ montre déjà toutes ses aptitudes vocales, on se retrouve en terrain connu avec ‘Oraculum’ qui est un titre typique de métal symphonique avec une ligne mélodique qui vous rentre dans la tête immédiatement. La suite fait défiler des tubes en puissances et l’ensemble fait penser à ‘Nightwish’ période ‘Tarja’ et on peut citer en exemple les titres ‘Silence from the Deep’ ou la belle power ballade ‘Fallen into a Dream’. Cette similitude est dû, d’une part, au chant de Nele qui maitrise totalement la juxtaposition du chant classique et lyrique mais également à la mise en avant des claviers qui amènent le caractère symphonique. Le seul regret que l’on pourrait porter est le fait que sur les 12 titres de l’album seuls 8 sont nouveaux les autres apparaissant déjà en 2015 sur l’EP ‘Spellbound’ mais, en revanche, cela permettra à ceux qui les découvre avec ce premier opus d’avoir une vue d’ensemble de leur production. En résumé, les Allemands d‘Elvellon’ sortent un très bon et accessible album de métal symphonique qui, même s’il nous ramène quelques années en arrière, procure toujours autant de plaisir d’écoute et ce ‘Until Dawn’ devrait ravir tous les fans de formations comme ‘Nightwish’ (voir ici), ‘Xandria’ (voir ici), ‘Beyond The Black’ (voir ici) ou ‘Delain’ (voir ici)...

Interprêtes

Nele Messerschmidt (Chant), Gilbert Gelsdorf (Guitare), Phil Kohout (Basse), Pascal Pannen (Claviers), Martin Klüners (Batterie) + Invités : Ron Koprivica (Violon), Gogo Gassi (Chant), Gilbert Gelsdorf (Guitare), Martin Klüners (Percussions)


Artiste : Sunstorm

Album : The Road to Hell

Date de Sortie : 08-06-2018

Ajouté le : 28-07-2018

2 ans après ‘Edge Of Tomorrow’, l’emblématique chanteur Américain ‘Joe Lynn Turner’ (‘Fandango‘, ‘Deep Purple’, ‘Rainbow’ et de nombreux albums solos), sort un nouvel album ‘The Road To Hell’. Pas de surprise pour ce nouvel opus, on est dans lignée des précédents et on embarque pour 45 minutes de bon hard-rock mélodique avec des compositions qui sont accessibles immédiatement et qui vous procure cette envie irrésistible de bouger la tête et de taper du pied. Normal car c’est tout simplement ‘Alessandro Del Vecchio’ qui a non seulement composé la majorité des titres et qui une référence en la matière dans ce style de musique mais qui est également au manettes pour la production et le mixage. Bref, même si ce projet de ‘Joe Lynn Turner’ n’amène pas de réelles nouveautés au hard-rock mélodique, cette route pour l’enfer est un album de qualité qui, grâce à la voix toujours intact de ‘Joe Lynn Turner’ et la patte d‘Alessandro Del Vecchio’, nous replonge quelques décennies en arrière quand on s’éclatait en écoutant ‘Deep Purple’ ou ‘Rainbow’...

Interprêtes

Joe Lynn Turner (Chant), Alessandro Del Vecchio (Hammond, Claviers, Choeurs), Simone Mularoni (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Edo Sala (Batterie)


Artiste : Imperium

Album : Beyond the Stars

Date de Sortie : 25-05-2018

Ajouté le : 30-07-2018

‘Imperium’ est le projet du Finlandais ‘Mika Brushane’ qui est multi-instrumentiste et qui a été batteur pour différents artistes depuis les années 80. Après avoir sorti un premier album en 2016 avec ‘Dreamhunter’, 2018 voit la sortie de ‘Beyond the Stars’ dans lequel il a invité des artistes chevronnés de la scène AOR. Mika n’est pas Finlandais pour rien car les pays Nordique ont toujours été prolifique dans ce style de musique et le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat est au-delà de toute espérance car tous les titres sont de vrais petits bijoux mélodiques en commençant par le hit d’entrée éponyme de l’album qui vous rentre dans la tête immédiatement sans vous lacher et qui aurait fait un malheur des les années 80. Les différents chanteurs amènent une diversité dans les registres et, même si les mélodies rappellent forcément celles des nombreux groupes des années 80 de rock mélodiques comme ‘Asia’, ‘Magnum’, ‘Foreigner’ ou encore ‘Toto’, il est bien difficile de trouver un titre en dessous des autres. Bref, comme vous l’aurez compris, ce ‘Beyond the Stars’ est rempli de belles mélodies qui au-delà des amateurs de rock mélodique des années 80, est un album accessible à un public relativement large...

Interprêtes

Mika Brushane (Batterie, Basse, Claviers, Choeurs) + Invités : Dennis Ward (Chant, Choeurs), Rob Lundgren (Chant, Choeurs), Markku Kuikka (Chant), Antti Railio (Chant), Erkka Korhonen (Guitare), Samuli Federley (Guitare), Toni Huovinen (Guitare), Susanna Eronen (Choeurs), Sini Heinilä (Choeurs)


Artiste : Tyranny Of Hours

Album : Darkling

Date de Sortie : 15-06-2018

Ajouté le : 31-07-2018

Les Américains de ‘Tyranny Of Hours’ ont déjà sorti un premier album en 2013 et c’est avec ‘Darkling’ sorti en Juin 2018 que je les découvre. Ils évoluent dans un métal symphonique teinté de progressif et dès la première composition ‘River of Stones’, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec ‘Edenbridge’ (voir leur dernier album ici) car la chanteuse ‘Michelle Mattair’ est dans le registre de ‘Sabine Edelsbacher’ et la construction des titres me fait penser à ce que fait ‘Lanvall’, c’est-à-dire une introduction puissante où les riffs de guitares remplissent tout l’espace pour introduire une partie chantée plus calme. ‘Oceandead’ qui suit est dans le même style et ‘Waited’ avec son tempo changeant amène une touche de progressif. La suite est dans la continuité des premiers titres et on peut souligner, au délà de la belle prestation vocale de Michelle, le talent de tous les membres du groupe, comme par exemple dans la section rythmique ou dans les solos de guitares. En résumé, les Américains de ‘Tyranny Of Hours’, même s’ils peuvent encore progresser pour nous offrir des compositions encore plus variées (ils en ont le potentiel), sortent un bon album de métal symphonique qui devrait plaire à tous les fans de ce style de musique...

Interprêtes

Don Graham (Guitare, Claviers), Michelle Mattair (Chant), Matt Galligan (Guitare, Basse), Alex McDonald (Batterie)


Artiste : Don Airey

Album : One of a Kind

Date de Sortie : 25-05-2018

Ajouté le : 01-08-2018

Décidement, après ‘Joe Lynn Turner’ et son dernier album du projet ’Sunstorm’ (voir ici), voici encore un petit jeunot de 70 ans en la personne de ‘Don Airey’ (il occupe la place de clavieriste de ‘Deep Purple’ depuis 2002 date du départ de ‘John Lord’) qui sort un nouvel album ‘One of a Kind’. Pour l’occasion, Don a fait appel au chanteur de ‘Nazareth’, ‘Carl Sentence’ et les compositions fleurent bon le hard-rock des années 70 dans lesquelles le clavieriste s’en donne à cœur joie. Dès le premier titre ‘Respect’, on est dans une ambiance « Purpulienne » qui nous fait remonter à un certain ‘Deep Purple In Rock’, tout comme le titre suivant ‘All out of Line’ qui est un mid-tempo puissant puis, avec ‘One of a Kind’, on reste dans le même période mais dans du rock mélodique et c’est aussi le cas avec ‘Running Free’. Suit ‘Every Time I See your Face’ qui est la première composition calme de l’album à laquelle on peut rajouter la power ballade ‘Want You So Bad’ et l’instrumental ‘Remember to Call’ très typique des seventies. De plus, cerise sur le gâteau, les 4 dernier titres sont des live de reprises de ‘Deep Purple’ (‘Pictures of Home’), de ‘Rainbow’ (‘Since You’ve Been Gone’ et ‘I Surrender’) et de ‘Gary Moore’ avec le classique mais très efficace ‘Still Got The Blues’. En résumé, ce ‘One of a Kind’ est un peu un retour aux sources et la bande à ‘Don Airey’ nous offre un très bon album de hard-rock classique mais définitivement indémodable qui devrait faire plaisir à tous les amateurs qui ont savouré dans les années 70 des artistes comme ‘Deep Purple’ ou ‘Gary Moore’...

Interprêtes

Don Airey (Claviers), Carl Sentance (Chant), Simon McBride (Guitare), Laurence Cottle (Basse), Jon Finnigan (Batterie)


Artiste : Syrinx Call

Album : The Moon on a Stick

Date de Sortie : 11-05-2018

Ajouté le : 03-08-2018

‘Syrinx Call’ est le projet de l’Allemand ‘Volker Kuinke’ qui après un premier opus ‘Wind in the Wood’ en 2015 sort son 2ème album ‘The Moon on a Stick’ ; pour cela, il s’est entouré d’un ensemble d’artistes talentueux avec entre autres le compositeur et multi-instrumentiste ‘Jens Lueck’ et la chanteuse ‘Isgaard’ (voir leur dernière collaboration ici). Flûtiste émérite, Volker met en avant cet instrument dans un ensemble de compositions très variées qui mélangent différents styles entre symphonique, pop, folk et rock et qui nous font voyager dans un patchwork de sonorités différentes. Globalement l’ambiance dégagée est calme et sereine comme par exemple dans ‘Sunday Mood’, ‘The Moon on a Stick’ ou encore dans ‘In a Daze’ où ‘Isgaard’ nous enchante par son chant doux et aérien, mais certaines compositions faisant intervenir des instruments électriques nous amènent dans un rock teinté de progressif comme dans ‘Traces in my Mind’, où la guitare et la flûte offre un magnifique contraste. Et s’il ne fallait retenir que quelques titres, je dirais d’une part ‘Breathe In’ qui me rappelle les plus belles compositions de ‘Mostly Autumn’ (voir ici) et le très ‘Floydien’ ‘The Man in the Spotlight’ qui clôt l’album de façon admirable. En résumé, ‘Volker Kuinke’ nous emporte avec sa flûte dans un voyage apaisant à déguster calmement et si vous aimez les ambiances progressives aériennes, ‘The Moon on a Stick’ devrait vous combler...

Interprêtes

Volker Kuinke (Flûte), Jens Lueck (Claviers, Piano, Batterie, Choeurs), Doris Packbiers (Chant, Choeurs), Juergen Osuchowski (Guitare), Joachim Schlueter (Guitare), Jan Peterson (Guitare), Isgaard (Chant), Katja Flintsch (Violon, Alto), Annika Stolze (Violoncelle), Monika Lewis (Chant), Iain Lewis (Chant)


Artiste : Spock’s Beard

Album : Noise Floor

Date de Sortie : 25-05-2018

Ajouté le : 05-08-2018

Et de 13 pour les Américains de ‘Spock’s Beard’ qui sont déjà depuis pas mal d’années une référence dans la sphère du rock progressif et ce dernier album ‘Noise Floor’ voit le batteur ‘Nick D’Virgilio’ revenir au bercail (définitivement ? « that is the question »). Pour tout vous dire (et ceci n’engage que moi), je n’étais pas arrivé à rentrer facilement dans le dernier opus de 2015 ‘The Oblivion Particle’ alors que ‘Noise Floor’, même s’il demande tout de même plusieurs écoutes, me parait plus facile d’accès avec une recherche mélodique plus présente tout en gardant le cachet « progressif débridé » typique du groupe. On embarque donc pour près d’une heure et 10 minutes de compositions à multi-tiroirs riches et denses où chaque membre du groupe amène sa pierre à l’édifice pour captiver l’auditeur du début à la fin comme dans le magnifique ‘Beginnings’ avec sa partie progressive prise en sandwich entre les 2 parties chantées dont la mélodie ne vous lâche plus. A noter qu’aux 8 premiers titres principaux s’ajoutent 4 titres plus courts et dont les 3 premiers sont beaucoup plus classiques dans la construction ce qui peut être un bon moyen pour ceux qui ne connaissent pas le groupe de se faire une idée sur leur style. En résumé, avec ‘Noise Floor’, les Américains de ‘Spock’s Beard’ continuent leur chemin en nous offrant comme à leur habitude un nouvel album de qualité qui ravira certainement les fans historiques mais qui, de part des lignes plus mélodiques pourrait toucher un plus grand public...

Interprêtes

Ted Leonard (Chant), Alan Morse (Guitare), Dave Meros (Basse), Ryo Okumoto (Claviers), Nick D'Virgilio (Batterie)


Artiste : RanestRane

Album : A Space Odyssey, Final Part : Starchild

Date de Sortie : 03-07-2018

Ajouté le : 07-08-2018

‘RanestRane’ est une formation Italienne qui a déjà plus de 10 années d’existence et qui a cette particularité de mettre en musique des films de réalisateurs célèbres dont ‘Stanley Kubrick’. Leur dernier album ‘Starchild’ est le dernier volet de ‘l’Odyssey de l’Espace’ et ils ont embarqué dans l’aventure ‘Steve Rothery’ et ‘Steve Hogarth’ de ‘Marillion’. Il faut dire que les membres du groupe ont déjà quelques heures de vol dans le métier car ils ont tous collaboré avec des artistes reconnus de la scène progressive internationale (entre autres ‘Riccardo Romano’ a invité tout ce beau monde dans son dernier album ‘B612’ inspiré du roman d’Antoine de Saint-Exupery’ ici). Dès le premier titre ‘L’Insieme delle Cose’, on est immergé dans une ambiance progressive planante avec une belle mélodie comme les Italiens savent si bien le faire et où tout s’emboîte très naturellement entre les parties chantées et les parties instrumentales. Suit le court ‘Do You Read Me Hal’ qui reprend des dialogues du film et où l’on ne peut pas s’empêcher de faire un parallèle avec les sonorités de ‘One Of These Days’ des ‘Floyds’. La suite continue dans cette atmosphère progressive mais néanmoins très accessible avec en point d’orgue ‘Sargate’ de plus de près de 15 minutes (dont le début me rappelle certaines musiques de film du compositeur ’Eric Serra’) qui nous emmène dans un dédale délicieux où alternent des parties calmes et d’autres plus énergiques toujours très mélodiques. Bref, ‘Starchild’ clôt de très belle façon la dernière partie de la trilogie de l’Odyssey de l’Espace’ et si vous aimez un progressif qui mélange des racines Italiennes à des influences ‘Floydiennes’, ce dernier album de ‘RanestRane’ est fait pour vous...

Interprêtes

Daniele Pomo (Chant, Batterie), Massimo Pomo (Guitare), Riccardo Romano (Claviers), Maurizio Meo (Basse) + Invités : Steve Rothary (Guitare), Steve Hogarth (Chant)


Artiste : Crossing Eternity

Album : The Rising World

Date de Sortie : 15-06-2018

Ajouté le : 09-08-2018

‘Crossing Eternity’ est un nouveau groupe créé en 2017 par le guitariste ‘Manu Savu’ et qui sort tout juste un an après sont premier album studio ‘The Rising World’. Leur style part d’une base métal à laquelle ils rajoutent des ambiances qui peuvent être power, symphonique ou folk avec des références à la musique hard-rock des années 70/80 mais également à certains groupes plus récents, je pense notamment à ‘Avantasia’ pour le côté théatral ou ‘Stratovarius’ pour le côté heavy. Globalement, les 13 compositions sont mélodiques et accessibles et se partagent entre des titres entraînants comme les très rythmés ‘Ghost of a Storm’, ‘Kingdom Come’, ‘Spirit of the Forest’ ou ‘Winter Poem’ et d’autres plus lents mais tout autant puissants comme ‘High Above the Crown’, ‘Embrace Your Voices’ ou ‘Angels Cry, Raimbows Hide’ et son refrain très mélodique. En résumé, ce premier album de ‘Crossing Eternity’, montre déjà un très bon potentiel et qui a tous les atouts pour percer dans la sphère heavy et power métal...

Interprêtes

Berti Barbera (Chant, Percussions), Manu Savu (Guitare), Uffe Tilman (Batterie), Johann Hentz (Basse)


Artiste : The Sea Within

Album : The Sea Within

Date de Sortie : 22-06-2018

Ajouté le : 11-08-2018

‘The Sea Within’ est un nouveau projet d’artistes qui viennent d’horizons différents allant du jazz au métal en passant par la pop et le rock. Les formations dans lesquelles ils participent ou ont participé sont tellement nombreuses que je me contenterai de n’en citer que quelques-unes montrant bien la diversité des genres : ‘The Flower Kings’, ‘Pain Of Salvation’, ‘Renaissance’ ou ‘Steven Wilson’. Mais pour que la mayonnaise prenne, tous ces talents pris séparément ne suffisent pas à faire un bon album car il faut nécessairement une alchimie permettant à chacun de donner le meilleur pour rendre l’ensemble unique. Et là, la réussite est totale tellement on assiste à une fusion entre les différents styles avec des enchaînements se faisant tout naturellement. Certes, c’est le genre de musique qui, tout d’abord, demande d’adhérer à différents styles progressifs des 50 dernières années, et ensuite, doit s’apprivoiser petit à petit pour découvrir écoute après écoute tous les coins et recoins dans lesquels le groupe veut vous emmener. L’exemple type est ‘Broken Cord’ qui tout au long de ses 14 minutes est un labyrinthe sonore qui demande de s’abandonner complètement à la musique pour profiter pleinement de chaque instant. A noter également que les mélodies sont accrocheuses et que les harmonies vocales sont très travaillées et ceci même dans les 4 derniers titres qui sont présentés comme des bonus mais qui sont du même niveau que le reste. En résumé, comme vous l’aurez compris, ‘The Sea Within’ est le genre d’album qui se bonifie au fil des écoutes et qui aura du mal à être apprécié en une seule fois : pour ma part, il est un merveilleux patchwork d’influences progressives des 50 dernières années et est à rajouter à la discothèque idéal de tout amateur de progressif à travers les âges...

Interprêtes

Daniel Gildenlöw (Chant, Guitare, Claviers, Batterie, Basse), Marco Minnemann (Batterie), Roine Stolt (Guitare), Jonas Reingold (Basse), Tom Brislin (Claviers), + Invités : Casey McPherson (Chant), Jon Anderson (Chant), Jordan Rudess (Piano), Rob Townsend (Saxophone, Flûte)


Artiste : TNT

Album : XIII

Date de Sortie : 08-06-2018

Ajouté le : 13-08-2018

A la première écoute de cet album de ‘TNT’, je me suis dis que les Norvégiens avaient ressorti un album des années 80 qui était certainement passé à la trappe comme c’est un peu la mode en ce moment. Et bien non, ce ‘XIII’ est bien le treizième album de cette formation qui a commencé sa carrière il y a une quarantaine d’années. Les 12 titres sont donc un voyage dans le temps qui pourraient représenter un résumé de ce que l’on pouvait faire dans les années 80 que ce soit dans le rock mélodique (‘We’re Gonna Make It’, ‘Tears In My Eyes’), le hard-rock commercial (‘Not Feeling Anything’, ‘Catch a Wave’), le funk (‘It’s Electric’), la variété internationale (‘Were You Belong’, ‘Can’t Breathe Anymore’) ou encore le hard FM (‘Get Ready for Some Hard Rock’) avec toujours ce talent intact pour des mélodies très accessibles. Bref, avec ce dernier album ‘XIII’, les Norvégiens de ‘TNT’ s’éloignent du hard-rock qui les avaient fait connaître au début de leur carrière et cet album est plus à conseiller à un public généraliste qui a traversé les années 80 et aimé les différents styles commerciaux qui se dégageaient de cette période que ce soit dans le domaine de la pop, du rock, du hard-rock ou de la variété...

Interprêtes

Baol Bardot Bulsara (Chant), Ronni Le Tekro (Guitare), Diesel Dahl (Batterie), Ove Husemoen (Basse)


Artiste : Strangefish

Album : The Spotlight Effect

Date de Sortie : 18-06-2018

Ajouté le : 15-08-2018

‘Strangefish’ est un groupe Anglais de rock progressif qui n’avait pas sorti d’album depuis le très bon ‘Fortune Telling’ de 2006 (voir ici) et 2018 voit la sortie de ‘The Spotlight Effect’ dont le thème est une critique du monde médiatique qui analyse tous nos faits et gestes pour nous faire acheter toujours plus. Après ‘Death Of Common Sense’ qui débute l’album de façon acoustique,’Progress In Reverse’ nous emmène dans une pièce progressive de plus de 8 minutes qui pourrait être un mélange de ‘Genesis’ et de ‘Marillion’ et où les claviers sont mis en avant et où les harmonies vocales sont remarquables. Suit l’excellent ‘Iconacon’ et ses changements de rythme et d’atmosphère, puis l’ambiance se calme pour la belle ballade ‘Summer Slips Away’ où le duo vocal Steve/Jo fonctionne à merveille. Mais la composition phare de l’album est sans conteste ‘Delicate’ de près de 18 minutes qui nous embarque pour un très beau voyage dans un style progressif des années 70 à la manière de ‘Genesis’ où les différentes parties vocales et instrumentales se succèdent de façon très naturelle et qui se termine par une mélodie mémorable chantée par ‘Jo Whittaker’ qui montre tout son talent de chant en solo. Le voyage continue avec le titre suivant ‘Spotlight Effect’ de près de 10 minutes qui contient une section centrale en grande partie instrumentale entre 2 parties chantées calmes et mélodiques. En résumé, Les Anglais de ‘Strangefish’ reviennent après plus de 10 années d’absence sur le devant de la scène progressive et ce ‘The Spotlight Effect’ devrait plaire à tous les amateurs de progressif aimant les longues compositions...

Interprêtes

Steve Taylor (Chant), Jo Whittaker (Chant), Bob (Guitare), Paul O'Neill (Claviers), Carl Howard (Basse), Dave Whittaker (Batterie)


Artiste : Trillium

Album : Tectonic

Date de Sortie : 08-06-2018

Ajouté le : 17-08-2018

‘Amanda Somerville’ est loin d’être une inconnue dans le monde du métal symphonique car en plus d’album solos, elle a participé à différents projets dont l’opéra rock d’Aina’ et travaillé avec de nombreuses formations dont dernièrement ‘Exit Eden’ (voir chronique ici). ‘Trillium’ est le projet qu’elle partage avec son mari ‘Sander Gommans’, guitariste et bassiste Allemand et ils avaient déjà sorti un premier l’album ‘Alloy’ en 2011. Ça démarre avec un mélodique et énergique ‘Time to Shine’ accessible dès la première écoute et un refrain qui vous rentre dans la tête immédiatement. L’ensemble est à l’image de ce premier titre, des constructions classiques couple/refrain de 4 minutes toujours très efficaces et ce petit plus avec le chant d’Amanda qui est autant à l’aise sur des titres enlevés comme ‘Stand Up’ ou ‘Hit Me’ que sur des ballades comme ‘Noctura’ ou ‘Eternal Spring’ et qui possède une palette vocale impressionnante. En résumé, avec son projet ‘Trillium’, ‘Amanda Somerville’ sort un bon très bon album entre métal symphonique et mélodique qui devrait être bien accueilli par tous les fans de groupes comme ‘Kobra And The Lotus’ (voir ici), ‘Metalwings’ (voir ici), ‘Temperance’ (voir ici) ou ‘Lyria’ (voir ici) pour ne citer que des formations ayant sorti des albums récemment en 2018...

Interprêtes

Amanda Somerville (Chant), Sander Gommans (Guitare, Basse), Andre Borgman (Batterie), Erik van Ittersum (Claviers), Mark Burnash (Basse), Paul Owsinski (Guitare)


Artiste : Eleine

Album : Until the End

Date de Sortie : 23-02-2018

Ajouté le : 19-08-2018

’Eleine’ est un groupe Suédois qui a déjà 7 années d’existence et après un premier lp sous nom du groupe en 2015, ils ont sorti il y a quelques mois un 2ème album studio ’Until the End’. Bien qu’ils soient tagués en métal gothique, une première écoute montre un côté symphonique très présent sur la majorité des compositions et les growls de ‘Rikard Ekberg’ apportent un accompagnement à la belle voix de Madeleine comme dans ’Sanity’. Mais la plupart des titres mettent en avant des arrangements orchestraux et vocaux extrêmement travaillés qui peuvent faire penser à un mélange entre ’Within Temptation’ et ’Epica’ comme dans ’Story Untold’, ’Until the End’ ou encore ’From the Grave’. Et comme souvent dans ce style, la ballade n’est pas oubliée avec ’Please’ qui peut rappeler ’Amy Lee’ et certains titres d’Evanescence’. En résumé, ce 2ème album des Suédois d’Eleine’, même s’ils empruntent une voie déjà tracée par les grands groupes du genre, est une bonne surprise 2018 et ’Until the End’ devrait plaire à tous les fans de métal symphonique avec une chanteuse...

Interprêtes

Madeleine "Eleine" Liljestam (Chant), Rikard Ekberg (Guitare, Chant), Ludwig Dante (Guitare), David Eriksson (Batterie), Andreas Mårtensson (Basse), Sebastian Berglund (Claviers)


Artiste : Cyrcus Flyght

Album : The Clueless Caravan

Date de Sortie : 11-05-2018

Ajouté le : 21-08-2018

'Cyrcus Flight' est un groupe Allemand qui a autoproduit son premier album 'The Clueless Caravan' en 2017 et qui heureusement a été repèré par le label 'Freya' qui le distibue désormais depuis quelques mois. Leur style est difficile à définir car ils mélangent du progressif avec des influences puisées dans le jazz, le rock et le hard-rock avec une recherche de lignes mélodiques accrocheuses dés la première écoute. De plus, la chanteuse ’Izzy d’Ambrosio’ possède une très belle voix et sait s’adapter aux différents styles, tantôt puissante dans les titres énergiques comme ’At the End of All Time’ ou ’Finger on the Trigger’, tantôt sensuelle dans les compositions plus calmes comme dans les 9 minutes d’Endless Fall’ qui passe d’une ambiance symphonique à une ambiance jazzy et qui se termine avec de très belles vocalises aériennes d’Izzy. A noter le dernier titre (avant les bonus) qui est un instrumental très ’Floydien’ qui clot l’album sur une note progressive. En résumé, les Allemands de ’Cyrcus Flight’ sortent un très bon album accessible et varié qui devrait toucher un public aimant avant tout la diversité des genres car si vous aimez mélanger les ambiances symphoniques, jazzy, ou hard-rock, le tout saupoudré de progressif, ce ’The Clueless Caravan’ est fait pour vous...

Interprêtes

Izzy D'Ambrosio (Chant), Uwe Fleischhauer (Guitare), Andreas Bönecke (Basse), Kai-Uwe Broek (Batterie), Olaf Gersch (Claviers)


Artiste : starfish64

Album : The Future in Reverse

Date de Sortie : 09-06-2018

Ajouté le : 23-08-2018

Après un magnifique ’An Altered State Of Joy’ sorti en 2016 (voir ici), la bande à ’Dieter Hoffmann’ continue dans sa lancée pour nous offrir un nouvel album ’The Future in Reverse’. On retrouve l’atmosphère qui était présente sur le précédent opus, c’est à dire un rock progressif atmosphérique qui déroule paisiblement ses mélodies mélancoliques et planantes comme dans ’Tomorrow In Dark Water’ qui nous embarque sur un petit nuage et dont le refrain fait penser à certains thèmes de ’Barclay James Harvest’. Pour ce nouvel album, Dieter nous propose deux longs titres qui ont chacun 3 parties avec tout d’abord ’Determination’ et son tempo lancinant entrecoupé dans la partie 2 par un intermède électronique à la ’Jean-Michel Jarre’ et ensuite ’Charting an Abyss’ qui avec ses 18 minutes est un bon résumé de ce dernier opus avec les 3 parties qui n’en font qu’une et qui nous immergent dans un cocon où l’on s’abandonne complètement aux différentes lignes mélodiques. Bref, avec ce nouvel album, les Allemands de ’starfish64’ sortent encore un album de qualité et ce ’The Future in Reverse’ devrait être une référence pour un public aimant le rock progressif atmosphérique...

Interprêtes

Dieter Hoffmann (Chant, Claviers, Guitare), Henrik Kropp (Batterie), Martin Hering-Pownall (Basse, Guitare, Chant), Dominik Suhl (Guitare, Claviers, Mandoline) + Invités : Simon Triebel (Guitare, Claviers), Kass Moody (Basse), Julie Pownall (Chant), Jan Thiede (Guitare)


Artiste : Amberfield

Album : Said

Date de Sortie : 15-06-2018

Ajouté le : 25-08-2018

’Amberfield’ est un nouveau groupe Allemand qui sort son premier album studio ’Said’. Pas facile de les associer à un style particulier car ils amènent leur propre identité à commencer par la chanteuse ’Hannah Witt’ qui dans les parties soft me fait penser à ’Stevie Nicks’ mais qui a la capacité de s’adapter dans les parties plus énergiques pour monter en puissance. Globalement, leur style est atmosphérique avec des juxtapositions entre parties calmes et d’autres puissantes comme dans le premier titre ’Steady Break’. S’il ne fallait retenir que quelques titres, je dirais ’Red and White’ pas forcément le plus accessible mais qui est certainement le plus varié avec un solo de guitare final magistral et une magnifique interprêtation très mélancolique d’Hannah, ’Arcadiac’ pour ses lignes mélodiques plus accessibles et ’Couldn’t Care Less’ qui est une succession de tensions et de détentes très réussie et qui se termine dans quelques accords de claviers accompagnés par des percusions. En résumé, ce premier album ’Said’ des Allemands d’Amberfield’ est une bonne surprise 2018 et s’inscrit dans un style moderne alliant néo-progressif et atmosphérique...

Interprêtes

Hannah Witt (Chant), Sebastian Schleicher (Guitare, Choeurs), Karsten Mroszczok (Claviers, Choeurs), Natalie Dröge (Basse), Dennis Degen (Batterie)


Artiste : The Night Flight Orchestra

Album : Sometimes the World Ain’t Enough

Date de Sortie : 28-06-2018

Ajouté le : 26-08-2018

Après un superbe ’Amber Galactic’ (voir ici), les Suédois de ’The Night Flight Orchestra’ sortent tout juste un an après, un nouvel album studio nommé ’Sometimes the World Ain’t Enough’. Sans surprise, ils surfent sur la vague de leur précédent opus pour nous réembarquer dans les années 80 avec des compositions accessibles au plus grand nombre. ’This Time’ plante le décor avec une rythmique enlevée qui pourrait être un croisement entre ’Deep Purple’ et ’ELO’ puis les titres suivants déroulent toute la panoplie sonore des tubes des eighties avec le début des sonorités électroniques et les choeurs kitchs comme dans ’Turn To Miami’ ou dans le funky ’Paralyzed’ ou dans l’AOR ’Sometimes The World Ain’t Enough’ ou le très mélodique ’Lovers In The Rain’ dont le refrain risque de vous rentrer dans la tête sans vous lacher. Mais il serait réducteur de limiter cet opus à ces seules particularités car un grand nombre de formations viennent à l’esprit comme ’Asia’, ’Toto’, ’BJH’ ou encore ’Alan Parsons Project’ et on sent un réel talent pour reproduire dans des compositions originales le meilleur des eighties. On peut noter également le dernier titre de plus de 9 minutes qui peut être un bon résumé de l’album avec une sorte de patchwork des groupes cités plus haut et qui amène une touche de progressif dans la construction. En résumé, ce nouvel album des Suédois de ’The Night Flight Orchestra’ continue dans la voie tracé par le précédent et est par conséquent à conseiller à tous les amateurs et amatrices d’un rock mélodique ancré dans les années 80...

Interprêtes

Björn Strid (Chant), Sharlee D' Angelo (Basse), David Andersson (Guitare), Richard Larsson (Claviers), Jonas Källsbäck (Batterie), Sebastian Forslund (Guitare)


Artiste : Sinestress

Album : Miedo

Date de Sortie : 20-05-2018

Ajouté le : 27-08-2018

’Sinestress’ est un groupe Espagnol qui vient de sortir son 3ème album studio ’Miedo’ et dont le premier album date déjà de 2011. Leur style se situe entre rock et hard-rock mélodique avec comme particularité de chanter dans leur langue natale. D’entrée, avec ’Grito en el Silencio’, on est plongé dans un titre mélodique avec une rythmique entrainante sur laquelle on ne s’empêcher de taper du pied. Avec ’Exiliado del Mundo’, sur le douloureux sujet des réfugiés, ’Juan Carlos Garciá’ montre tout son talent de chanteur révolté comme savent si bien le faire les Espagnols. La suite alterne des compositions énergiques comme ’Huye conmigo’, ’Miedo’ ou encore ’Lejos de todos’ et d’autres plus mélancoliques comme ’Guerra sin cartel’, ’Lluvia’ ou encore ’Me ensoñaste a andar’. La ballade n’est pas oubliée avec ’Solo Queda Luchar’ qui termine calmement l’album avec ’Juan Carlos Garciá’ qui cette fois nous touche par sa voix rempli d’émotion d'autant plus que sa langue natale se prête très bien à ce style de composition. Bref, les Espagnols de ’Sinestress’ sortent un nouvel album de qualité et si d’une part vous aimez la langue Espagnole chantée et d’autre part toute forme de rock mélodique, il y a de fortes chances que vous adoptiez ce ’Miedo’...

Interprêtes

Juan Carlos García "Chimo" (Chant), Miguel Ángel Gala "Miki" (Claviers, Chœurs), Francisco José Salgado "Kiko" (Guitare, Chœurs), Alejandro Penedo "Alex" (Guitare), José Castilla (Basse), Diego Belmonte (Batterie)


Artiste : Aeternitas

Album : Tales of the Grotesque

Date de Sortie : 29-06-2018

Ajouté le : 28-08-2018

’Aeternitas’ est un groupe Allemand de métal symphonique qui a déjà une vingtaine d’années d’existence et qui a sorti 4 lp : ’Tales of the Grotesque’ est donc leur 5ème album studio. Comme le précédent opus ’House Of Usher’, le thème est relatif à des poèmes d’Edgar Allan Poe’ qui est décidément une source d’inspiration pour pas mal de groupes de métal. Pour ce dernier opus l’ancienne chanteuse ’Alma Mathar’ a été remplacée par ’Julia Marou’ mais le style est toujours dans la continuité de leur précédent opus c’est à dire un métal symphonique classique et efficace avec un son lourd et d’imposantes orchestrations qui rappelle à certains endroits les Hollandais d’Epica’. Le point fort reste les lignes mélodiques qui sont toutes accrocheuses dès la première écoute que ce soit dans l’épique mid tempo ’The Tell-Tale Heart’, l’entrainant ’The Raven’, le sautillant ’A Case of Revenge’ qui devrait faire sauter en mesure tout un public ou encore ’Dream in a Dream’ dont le refrain ne vous lâche plus. A cela, il faut également noter trois titres permettant d’amener une certaine variété à l’ensemble : tout d’abord la classique mais très belle ballade ’Eldorado’, puis le rock puissant ’The Bells’ qui s’éloigne du métal symphonique et enfin le bluesy ’Annabel Lee’ où le duo Julia/Oliver nous offre un belle complicité. En résumé, ce nouvel album des Allemands d’Aeternitas’ montre encore une évolution et leur permettra certainement de rivaliser avec les formations majeures du genre car ’Tales of the Grotesque’ sera certainement très bien accueilli par tous les fans de métal symphonique...

Interprêtes

Julia Marou (Chant), Oliver Bandmann (Chant), Alexander Hunzinger (Guitae), Anja Hunzinger (Claviers), Daniel T. Lentz (Guitare), Rick Corbett (Basse), Frank Mölk (Batterie)


Artiste : Cayne

Album : Beyond the Scars

Date de Sortie : 29-06-2018

Ajouté le : 30-08-2018

’Cayne’ est le projet crée par les deux membres fondateurs de ’Lacuna Coil’, ’Claudio Leo’ et ’Raffaele Zagaria’ à la fin des années 90 et après le décès de Claudio en 2013 juste avant la sortie de leur précédent opus ’Cayne’, le groupe revient 5 ans après avec un nouvel album ’Beyond the Scars’. Leur style mélange du métal gothique, du doom et du hard-rock avec l’utilisation d’un violon qui côtoie les guitares électriques et qui est présent sur la plupart des compositions. ’No Answers from the Sky’ débute l’album avec un mid tempo puissant et de lourds riffs de guitare puis ’Torn Apart’ accélère le rythme avec un refrain accrocheur et un court mais très beau solo de violon et le titre suivant ’Blessed by the Night’ avec son tempo rapide est plus classique dans la construction mais très accrocheur. L’ambiance se calme tout en restant puissante avec la power ballade ’One More Chance’ pour mieux repartir avec ’Celebration of the Wicked’ qui est certainement un des titres les plus accessibles de l’album comme la ballade qui suit ’The Asylum of Broken Hope’. La suite est à l’image de cette première partie avec des compositions mélodiques accessibles où le violon se partage les différents solis avec la guitare électrique. En résumé, les Italiens de ’Cayne’ sortent un album varié qui mélange différents styles et ambiances qui devrait plaire à un large public naviguant entre hard-rock mélodique et métal...

Interprêtes

Giordano Adornato (Chant), Giovanni Lanfranchi (Violo, Claviers), Diego Minach (Guitare), Andrea Bacchio (Basse), Giovanni Tani (Batterie)


Artiste : Nils Patrik Johansson

Album : Evil Deluxe

Date de Sortie : 25-05-2018

Ajouté le : 31-08-2018

Vous recherchez du heavy métal épique avec des mélodies entrainantes et chantées en choeur par tout un public : j’ai ce qu’il vous faut avec le premier album studio du chanteur d’Astral Doors’, ’Nils Patrik Johansson’. Après une introduction digne d’un film d’horreur, la machine à tubes métal efficaces à souhait est lancée pour près d’une heure de musique avec le titre éponyme de l’album qui délivre la première mélodie qui vous rentre immédiatement dans la tête puis ’Estonia’ enfonce le clou avec un air aux influences Slaves et des choeurs imposants alors que le titre suivant ’Gasoline’ est plus classique dans un style power métal qui ressemble à certains titres de ’Scorpions’ d’autant plus que la voix de ’Nils Patrik Johansson’ se rapproche de celle de ’Klaus Meine’. La suite continue dans cette ambiance épique avec le mid tempo ’How the West Was Won’, le speed ’September Black’, le heavy ’Kings and Queens’ ou l’entrainant ’Dark Evolution’, l’album se terminant sur le décalé ’A Waltz for Paris’ qui sur un tempo de valse fait intervenir un piano et un accordéon. En résumé, ce premier album solo ’Evil Delixe’ de ’Nils Patrik Johansson’, même s’il n’amène pas de réelles nouveautés, est un peu un résumé de la carrière de ce chanteur aves ses différentes formations et devrait par conséquent être bien accueilli par tous les amateurs de heavy métal en général...

Interprêtes

Nils Patrick Johansson (Chant), Lars Chriss (Guitare), Fredrik Johansson (Batterie), Andy Loos (Basse)


Artiste : Elevation Falls

Album : What Will Be

Date de Sortie : 27-04-2018

Ajouté le : 01-09-2018

’Elevation Falls’ est un groupe Irlandais qui a été créé par la talentueuse chanteuse ’Hazel Jade’ en 2012 et après un EP en 2015, ils sortent leur premier album studio ’What Will Be’. Originaires de la même patrie que le groupe des années 70 ’Thin Lizzy’, ils comptent sur le soutien de la mère de ’Phil Lynott’ mais, malgré quelques titres comme ’Souls Burning’ et surtout ’Armies Rising’ où l’on retrouve ces tempos si familiers et le jeu de guitares de leurs ainés, il serait très réducteur de les limiter à une pale copie de ’Thin Lizzy’ car leur opus offre une grande variété de styles. Tout d’abord, avec des titres comme ’Vultures’, 'Never Be Me' ou ’Burn’, on embarque pour du hard-rock moderne, ensuite, avec 'Zombie' et 'Stand Down, ce sont des compositions toute en rupture de rythme et de puissance et enfin, ils nous offrent de belles ballades avec 'Dream of Me', 'Cheating Woman', 'Take Me Back' et le magnifique dernier titre éponyme de l'album. Et dans tous les cas, Hazel nous offre une interprétation toujours juste et authentique que ce soit dans les titres énergiques où elle montre toute sa puissance vocale mais également dans les titres plus calmes où sa voix dégage une réelle émotion. En résumé, les Irlandais de 'Elevation Falls' sortent un premier album de qualité offrant une belle variété entre énergie et douceur et, grâce à des compositions accessibles, 'What Will Be' est à conseillé à un large public naviguant entre rock et hard-rock...

Interprêtes

Hazel Jade (Chant, Piano, Guitare), Chris 'Crispy' Young (Guitare, Choeurs), Darragh Shields (Guitare, Choeurs), Gabriel Grecco (Basse, Choeurs), Alex Sanchez de Orduña (Batterie)


Artiste : Tara Lynch

Album : Evil Enough

Date de Sortie : 13-04-2018

Ajouté le : 03-09-2018

‘Tara Lynch’ est une guitariste, chanteuse et compositrice Américaine qui a participé à l’aventure du dernier album du groupe Belge ‘Beyond the Labyrinth’ en 2017 (voir ici) et qui a décidé de sortir avec des artistes renommés de la scène métal un premier album sous le nom ‘Evil Enough’. Pour ceux qui connaissent le style de l’Américaine, on embarque sans surprise pour 42 minutes de heavy metal mélodique qui font la part belle à de somptueux solis de guitares car l’album contient 4 instrumentaux (‘Exit the Warrior’, ‘Gui-Tara Rises’, ‘Enigmatic’ et ‘Feckless Lock’) dans lesquels Tara montre tous ses talents de guitariste. Sur les 6 autres titres, ‘Tara’ partage le chant avec ‘Mark Boals’ et s’il ne fallait retenir que quelques compositions, je citerais la belle ballade ‘KringeWorthy’ où la chanteuse montre son côté soft et ‘Banished from my Kingdom’ qui est un puissant mid-tempo avec, dans les 2 cas, des lignes mélodiques qui vous rentre immédiatement dans la tête. En résumé, ce premier bébé de ‘Tara Lynch’ est un très bon album dans la grande tradition du métal des années 80 et si vous êtes fan de métal authentique et indémodable qui met en avant les solis de guitare électrique, ce ‘Evil Enough’ est fait pour vous...

Interprêtes

Tara Lynch (Chant, Choeurs, Guitare), Vinny Appice (Batterie), Mark Boals (Chant, Choeurs), Bjorn Englen (Basse), Tony MacAlpine (Claviers), Glen Sobel (Batterie), Phil Soussan (Basse), Brent Woods (Choeurs, Claviers)


Artiste : Follow The Cipher

Album : Follow the Cipher

Date de Sortie : 11-05-2018

Ajouté le : 04-09-2018

En écoutant le premier titre ‘Enter the Cipher’ des Suédois de ‘Follow The Cipher’, je me suis retrouvé avec ‘Nightwish’ 7 ans plus tôt et la sortie d’Imagenerium’. Alors, est-ce que ce nouveau groupe qui sort son premier album est un remake des Finlandais et que ‘Nuclear Best’ a flairé la bonne affaire commerciale ? Pas si sûr, car passé ce premier titre, suit ‘Valkerya’ mettant en avant les claviers et qui flirte avec du power métal et où la chanteuse ‘Linda Toni Grahn’ démontre tout son talent vocal dans un titre rapide puis ‘My Soldiers’ nous embarque pour une power ballade qui se rapprocherait de formations comme ‘Within Temptation’. Avec ‘Winterfall’, c’est un tube métal en puissance, certes commercial, mais très accrocheur alors que ‘Titan‘s Fall’ est un hymne de métal symphonique avec un refrain à faire chanter tout un public. La suite continue dans cette voie avec des compositions variées et des lignes mélodiques accessibles dès le première écoute comme ‘The Rising’,’I Revive’ ou ‘Carolus Rex’. En résumé, même si les Suédois de ‘Follow the Cipher’ sont influencés par les formations majeures de métal qu’il soit mélodique ou symphonique, ce premier album montre déjà une grande maturité dans la variété de leur production ce qui est sans conteste un gage de qualité et qui ne peut être que prometteur pour la suite de leur carrière...

Interprêtes

Linda Toni Grahn (Chant), Ken Kängström (Guitare), Karl Löfgren (Batterie), Viktor Carlsson (Guitare, Chant), Jonas Asplind (Basse)


Artiste : Sunchild

Album : Messages from Afar : The Division and Illusion of Time

Date de Sortie : 02-07-2018

Ajouté le : 06-09-2018

‘Sunchild’ est un des projets de l’Ukrainien ‘Antony Kalugin’ qui avait déjà sorti sous le nom de ‘Karfagen’ la première partie de ‘Messages from Afar’ (voir ici). Après une première écoute, l’ambiance progressive des années 70 se rapproche efectivement plus du précédent opus de ‘Karfagen’ que de la discographie de ‘Sunchild’ car Antony continue d’explorer les chemins d’une musique progressive mélodique que l’on a connu il y a une quarantaine d’années. Pour commencer, le très joyeux ‘Searching Diamonds’ emprunte sur la fin les claviers lumineux de ‘Supertramp’ de l’époque ‘Brother Where You Bound’ puis les 8 minutes de ‘Grail and Time’ nous ramène à l’ambiance des ‘Floyds’ alors que ’60 degree to the 70s’ continue à remonter le temps avec une ambiance vintage des années 60/70 amené par le son jazzy de l’orgue. Les 3 titres suivants reviennent à de l’atmosphérique et ‘Mystery Train’ me fait penser aux ambiances de ‘Focus’ de la première période alos que les 2 autres titres reviennent à la musique des ‘Floyds’. Mais la pièce maitresse de l’album est sans conteste ‘Victory Voyager’ qui avec 20 minutes en fait un titre de référence pour tout amateur de progressif avec sa construction en multi-tiroirs où il se passe toujours quelque chose et où l’on aime se perdre dans les coins et recoins. L’album se termine dans le bel instrumental ‘Father’ dans une ambiance aérienne et mélancolique. Bref, ce 2ème volet de ‘Messages from Afar’ d’Antony Kalugin’ est une référence en matière de musique progressive et pour ma part vient incontestablement s’ajouter à la discothèque idéale de tout amateur de rock progressif à travers les âges...

Interprêtes

Antony Kalugin (Chant, Claviers), Max Velychko (Guitare), Kostya Shepelenko (Batterie, Percussions), Oleg Prokhorov (Basse), Victoriia Osmachko (Chant), Nikita Osmachko (Chant), Olga Vodolazhska (Chant), Olha Rostovska (Chant, Claviers)


Artiste : Morrighans

Album : A Blood Stained Piano

Date de Sortie : 29-06-2018

Ajouté le : 07-09-2018

‘Morrighans’ est un groupe Français de rock progressif que j’avais découvert début 2017 avec le prometteur ‘The Three Circles Of Death’ (voir ici) et 2018 voit la sortie de leur deuxième album ‘A Blood Stained Piano’ qui est un voyage à travers le temps d’un piano tâché de sang et chaque chanson raconte un épisode de sa « vie ». On retrouve le style progressif et atmosphérique du premier album et après une courte introduction instrumentale au piano (thème oblige), ‘A Winter Theater’ débute l’histoire dans un lent tempo où les riffs de guitare accompagnent la douce voix de Fanny. Suit ‘Ordo Templi Orientis’, le titre le plus long de l’opus qui continue dans cette ambiance soft et mélancolique où les lignes mélodiques sont très accessibles, puis ‘The Longest Autumn’ prend le relais avec une atmosphère qui me rappelle certains titres de ‘Renaissance’. La suite amène une certaine variété avec la belle ballade semi acoustique ‘A Drink with Hemingway’, l’énergique ‘Lost You There’ ou le mid tempo ‘Requiem’ chanté en Français dans le style de la scène progressive hexagonale à l’image de groupes comme ‘Lazuli’. En résumé, avec ce 2ème album, ‘Morrighans’ confirment leur potentiel et montrent qu’on peut faire en France de la bonne musique s’inspirant de courant musicaux tels que le rock progressif ou le rock atmosphérique...

Interprêtes

Fanny Thibert (Chant, Claviers), Laurent Wilb (Guitare), Richard Mantovani (Basse), Hervé Gambonnet (Batterie)


Artiste : Kissin’ Dynamite

Album : Ecstasy

Date de Sortie : 06-07-2018

Ajouté le : 08-09-2018

Les Allemands de ‘Kissin’ Dynamite’ ont fêté leur 10 ans d’existence en 2017 et 2018 voit la sortie de leur 6ème album et le moins que l’on puisse dire, c’est que malgré le rythme d’un lp tous les 2 ans, la qualité ne flêchit pas et cet ‘Ecstasy’ est même peut être un cran au dessus des précédents. Côté style, c’est un savant mélange de hard-rock et de métal avec un talent pour des mélodies qui accrochent dès la première écoute et chaque titre pourrait être un single en puissance. On embarque donc pour 55 minutes d’énergie positive avec des refrains qui seront facilement repris en chœurs lors des concerts, tous ces titres étant entrecoupés par des pauses bienvenues avec les 2 belles ballades ‘Still Around’ et ‘Heart of Stone’. A noter la participation l’Anna Brunner’ (voir son projet ‘Exit Eden’ avec 3 autres chanteuses de métal symphonique ici). Bref, avec ce nouvel album, les Allemands de ‘Kissin’ Dynamite’ continuent à nous délivrer un hard-rock mélodique très accrocheur et cet ‘Ecstasy’ est à consommer sans modération...

Interprêtes

Johannes « Hannes » Braun (Chant), Ande Braun (Guitare), Jim Müller (Guitare), Andi Schnitzer (Batterie), Steffen Haile (Basse) + Invité : Anna Brunner (Chant)


Artiste : Hollowscene

Album : Hollowscene

Date de Sortie : 02-06-2018

Ajouté le : 10-09-2018

‘Hollowscene’ est un groupe Italien qui a été créé il y a plus de 25 ans, et après un EP ‘The Burial’ en 2015 sous le nom de groupe ‘Banaau’, ils sortent leur premier album studio en 2018 sous le nouveau nom du groupe et ils s’inspirent de la littérature avec une première partie qui fait référence à la tragédie ‘Coriolan’ de ‘William Shakespeare’ alors que les 2 derniers titres sont tout d’abord avec ‘The Worm’ une évocation du poème ‘Le Ver Vainqueur’ d’ Edgar Allan Poe’ et ensuite ‘The Moon Is Down’ une reprise du groupe ‘Gentle Giant’s’ qui date de 1971. Côté style, c’est un savant mélange de progressif et de néo-progressif, c’est-à-dire que l’on va des années 70 à nos jours avec une composante symphonique assez marquée qui rend l’ensemble assez épique et pour citer des influences, on est entre ‘Genesis’ et ‘Marillion’. Comme souvent dans ce genre de musique, et compte tenu de la richesse instrumentale qui est amené par 2 guitares, 2 claviers et une flûte jouée par ‘Demetra Fogazza’, l’ensemble demande plusieurs écoutes pour apprécier à sa juste valeur chaque composition. En résumé, ‘Hollowscene’ est un très bon album de progressif symphonique qui devrait combler tous les fans de ce style...

Interprêtes

Andrea Massimo (Chant, Guitare), Walter Kesten (Guitare), Lino Cicala (Claviers), Andrea Zani (Claviers), Demetra Fogazza (Flûte), Tony Alemanno (Basse), Matteo Paparazzo (Batterie)


Artiste : The Loudest Silence

Album : Aesthetic Illusion

Date de Sortie : 07-07-2018

Ajouté le : 12-09-2018

Après ‘Follow The Cipher’ (voir ici), voici encore un nouveau groupe de métal symphonique avec les Bosniaques (pas courant dans ce style !!) de ‘The Loudest Silence’ qui sortent leur premier album ‘Aesthetic Illusion’. Après l’introduction instrumentale d’usage pour ce style de musique, ‘Redemption’ emprunte des chemins connus des fans de métal symphonique car on a l’impression d’entendre un mix de différentes compositions d’Epica’ d’autant plus que la voix de ‘Taida Nazraić’ est très proche de celle de ‘Simone Simons’. La suite nous embarque dans des compositions avec tous les ingrédients d’un métal classique et accessible assez convenu qui se rapprochent de formations comme ‘Within Temptation’. A noter l’apparition de ‘Mark Jensen’ (‘Epica’) sur la composition de près de 12 minutes ‘Gallery Of Wonders’ qui est le titre le plus varié de l’album avec plusieurs parties imbriquées entre puissance et calme et qui montre tout le potentiel du groupe. En résumé, bien que les Bosniaques de ‘The Loudnest Silence’ surfent sur la vague des formations majeures de métal symphonique sans trop se démarquer, ‘Aesthetic Illusion’ est un premier album de qualité et on ne peut que leur souhaiter de trouver leur propre personnalité dans les futurs albums...

Interprêtes

Taida Nazraić (Chant), Denijal Ćatović (Claviers), Mirza Ćorić (Guitare), Džemal Bijedić (Basse), Damir Sinanović "Bumbar" (Batterie)


Artiste : Hangover Paradise

Album : Out of Sight

Date de Sortie : 30-06-2018

Ajouté le : 13-09-2018

‘Out of Sight’ est le 2ème album des Hollandais de ‘Hangover Paradise’ qu’ils ont sorti fin 2017 et qui n’est apparu que tardivement dans Spotify. Leur style est largement inspiré des grandes formations de progressif et de néo-progressif et le groupe le plus proche qui me vient à l’esprit en écoutant les premières compositions est ‘Arena’ (voir leur dernier album ici) mais on pourrait également citer ‘Saga’ dans ‘Not Worried’ par exemple ou ‘Pink Floyd’ dans le dernier titre ‘Flowers in the Rain’. D’entrée, avec ‘Who do you think you are’, on est plongé dans un titre très mélodique avec le chant de ‘Henk Brugge’ qui me fait penser un peu à l’interprêtation de ‘Paul Manzi’ (‘Arena’) mais en moins théatral et avec de beaux passages instrumentaux avec le trio ‘Peter Zwerus’ et ‘Henk Zwerus’ aux claviers et ‘Richard Saimima’ à la guitare. Toutes les compositions sont accessibles dès la première écoute grâce notamment à de très belles lignes mélodiques mais chacune possède sa propre personnalité ce qui fait que l’album est varié et de plus bien équilibré entre les parties chantées et instrumentales. En résumé, ‘Hangover Paradise’ montrent qu’avec ce 2ème album, ils se hissent, sans contestation possible, au niveau des formations majeures de progressif et, pour moi, ce ‘Out of Sight’ vient rejoindre la discothèque idéale pour tout amateur de musique progressive...

Interprêtes

Henk Brugge (Chant), Peter Zwerus (Claviers), Henk Zwerus (Claviers), Daniel Brans (Batterie), Richard Saimima (Guitare), Cynthio Ooms (Basse), MacDrikus (Choeurs)


Artiste : Annie Barbazza, Max Repetti

Album : Moonchild

Date de Sortie : 18-05-2018

Ajouté le : 14-09-2018

Quelquefois, il y a des albums qui vont au-delà de la simple musique car ils sont chargés d’émotion et de nostalgie liées à votre passé et pour moi, ce ‘Moonchild’ est à mettre tout au dessus de la pile. Au départ, c’était un projet de ‘Greg Lake’ avec comme objectif de revisiter des titres de légende de ses 2 différents groupes, ‘King Crimson’ et ‘Emerson Lake & Palmer’, et Greg devait chanter les différents titres (vous pouvez l’entendre sur le live ‘Live in Piacenza‘ sorti fin 2017 – voir ici). Le destin et la maladie en ont décidé autrement et il a demandé à son amie et chanteuse ‘Annie Barbazza’ de prendre sa place. Tous ces titres prennent donc une tournure toute particulière car d’une part, c’est un hommage merveilleux à l’artiste talentueux qu’a été ‘Greg Lake’ tout au long de sa carrière et d’autre part, la réinterprêtation de toutes ces compositions de manière très épurée pour en tirer la ‘substantifique moelle’ augmente encore l’émotion que procure l’écoute de cet album. Mais le mieux placé pour en parler est Greg qui en 2016, un peu avant sa mort, déclarait : « Annie et Max ont enregistré un hommage si merveilleux et touchant à la musique que j'ai faite de mon vivant. Les arrangements de Max sont absolument superbes ! Quelle touche magique il a et la voix d'Annie est à la fois belle, courageuse et sincère. C'est une expérience très émouvante pour moi de les entendre jouer ces chansons avec tant de passion ». En conclusion, quoi dire de plus, si ce n’est que de presser sur la touche play et de tout simplement profiter du talent de ces 2 artistes qui ont su rendre hommage de façon merveilleuse à cet artiste attachant qu’a été ‘Greg Lake’…


Liste des titres :
01. In The Court of the Crimson King - 21st Century Schizoid Man (1969 – King Crismon - In The Court of the Crimson King)
02. Trilogy - The Endless Enigma part II (1972 – Emerson, Lake & Palmer – Trilogy)
03. Moonchild (1969 – King Crismon - In The Court of the Crimson King)
04. The Stones Of Years (1971– Emerson, Lake & Palmer – Tarkus) - Take A Pebble (1970 – Emerson, Lake & Palmer – Emerson, Lake & Palmer)
05. C’est La Vie (1977 – Emerson, Lake & Palmer – Works I)
06. Battlefield (1971 – Emerson, Lake & Palmer – Tarkus) – Epitaph (1969 – King Crismon - In The Court of the Crimson King)
07. Karn Evil 9 1st impression, part 2 (1973– Emerson, Lake & Palmer – Brain Salad Surgery)
08. Memories Of An Officer And A Gentleman (1978 – Emerson, Lake & Palmer – Love Beach)
09. In The Wake Of Poseidon (1970 – King Crismon - In The Wake Of Poseidon)
10. Lucky Man (1970 – Emerson, Lake & Palmer – Emerson, Lake & Palmer)
11. The Sage / The Great Gates Of Kiev ((1971 – Emerson, Lake & Palmer – Pictures at an Exhibition)

Interprêtes

Annie Barbazza (Chant), Max Repetti (Piano, Arrangements)


Artiste : Mystery

Album : Lies and Butterflies

Date de Sortie : 14-07-2018

Ajouté le : 15-09-2018

Après un magnifique ‘Delusion Rain’ en 2015 (voir ici) et un fantastique live ‘Second Home’ en 2017 (voir ici), la bande à ‘Michel St-père’ revient avec un nouvel album ‘Lies and Butterflies’ qui est déjà leur 8ème album studio. Pour couper court à toute attente, ce dernier opus est pour moi du même niveau émotionnel que m’avait procuré ‘Delusion Rain’ et d’entrée, ‘Looking for Something Else’ nous embarque pour 17 minutes dans un pur joyau de progressif épique, symphonique et d’une ampleur qui devrait filer la chair de poule en concert à la manière d’un ‘Shine On You Crazy Diamonds’. Suit, ‘Come to Me’ qui marrie de belle manière acoustique et électrique, puis ‘How Do You Feel ?’ nous prend par la main pour nous amener sur un petit nuage avec un petit bijou mélodique et un ‘Jean Pageau’ au sommet de son art. Avec ‘Something to Believe In’, c’est un merveilleux mélange de progressif et de rock plus classique avec une mélodie mélancolique qui est une sorte de mix entre les lignes mélodique d‘Elton John’ et de ‘Queen’ et ‘Dare to Dream’ continue dans cette voie avec un beau solo aérien de ‘Michel St-père’ et un passage plein de sérénité qu’amène la flûte de ‘Jean Pageau’. ‘Where Dreams Come Alive’ juxtapose une première partie énergique où ‘François Fournier’ à la basse montre tout son talent et une deuxième plus lente qui se termine par un nouveau solo de guitare magistral de Michel. Enfin, l’album se termine en beauté par une nouvelle longue pièce progressive et épique avec ‘Chrysalis’ qui nous emène de nouveau en voyage pour 15 minutes et qui alterne passages mélancoliques et d’autres plus énergiques. Bref, comme vous l’aurez compris, c’est encore un sans faute pour les Québecois de ‘Mystery’ qui continue album après album de nous enchanter et ce ‘Lies and Butterflies’ vient se rajouter à la belle collection des opus incontournables de musique progressive...

Interprêtes

Michel St-père (Guitare), Jean Pageau (Chant, Flûte), Antoine Michaud (Claviers), Sylvain Moineau (Guitare), François Fournier (Basse), Jean. Sébastien Goyette (Batterie)


Artiste : Silver Lining

Album : Heart and Mind Alike

Date de Sortie : 08-06-2018

Ajouté le : 16-09-2018

Plus de 100 000 écoutes en quelques mois sur Spotify pour un groupe qui n’a qu’un millier d’abonnés sur son site Facebook et dont les chroniques ne courent pas les rues sur la toile, voici les Norvégiens de ‘Silver Lining’ qui ont commencé en faisant des reprises de ‘Gillian Welch’ (voir ici) et qui sortent leur 1er album ‘Heart and Mind Alike’ avec des chansons originales. Leur style s’inscrit dans la grande tradition de la chanson folk avec des instruments acoustiques et une ‘Pedal Steel Guitar’ très utilisée dans la musique Américaine. On navigue donc dans des titres très épurés aux accents country avec de très belles harmonies vocales grâce aux deux chanteuses ‘Live Miranda Solberg’ et ‘Stine Andreassen’; sur quelque titres comme ‘I Can’t Shake It’ ou ‘She Won’t Realize’, c’est ‘Halvor Falck Johansen’ et sa voix chaleureuse qui remplit tout l’espace un peu à la manière d’un ‘Bob Dylan’. A noter la similitude avec leur compatriotes ‘Darlin West’ qui ont également sorti un nouvel album en 2018 et que vous pouvez écouter ici. En résumé, les Norvégiens de ‘Silver Lining’ nous offre un très bel album avec des compositions accessibles qui devraient toucher un très large public aimant la chanson traditionnelle folk et country...

Interprêtes

Halvor Falck Johansen (Chant, Guitare), Live Miranda Solberg (Chant), Stine Andreassen (Chant), Bjørnar Ekse Brandseth (Guitare, Dobro, Pedal Steel Guitar), Erland Dahlen (Batterie)


Artiste : Tangekanic

Album : Hotel Can’t Afford It

Date de Sortie : 27-04-2018

Ajouté le : 18-09-2018

Je reviens sur un album sorti déjà depuis plusieurs mois. ‘Tangekanic’, non ce n’est pas un nouveau groupe de musique mais simplement un regroupement d’artistes de 2 formations : ‘Karmakanic’ et ‘The Tangent’. ‘Hotel Can’t Afford It’ est un album live avec des titres des 2 groupes dont le magnifique ‘God, The Universe & Everything Else Nobody Cares About’ du dernier album ‘Dot’ (voir ici). Mais, au-delà des morceaux progressifs joués par le groupe au ‘New Jersey Proghouse’ en Octobre 2017, il y a cette chanson qui a été écrite pendant la tournée par ‘Andy Tillison’ pour répondre en musique aux attentats perpétrés durant 3 concerts : au ‘Manchester Arena’ en Angleterre, au ‘Bataclan’ à Paris et au ‘Harvest Festival’ à ‘Las Vegas’. Le titre est coupé en 2 par un silence de 30 secondes et la vidéo you-tube ci-dessus qui est illustrée par des photos envoyées par les fans de ‘The Tangent’ est d’une grande force émotionnelle. Bref, un tès beau live pour tous les fans de ‘The Tangent’ et de ‘Karmakanic’...


Liste des titres :
01. A Spark In The Aether [The Tangent]
02. Doctor Livingstone (I Presume) [The Tangent]
03. God, The Universe & Everything Else Nobody Cares About [Karmakanic]
04. Sanctuary In Music [Tangekanic]
05. Two Rope Swings [The Tangent]
06. Steer By The Stars [Karmakanic]

Interprêtes

Jonas Reingold (Basse), Andy Tillison (Claviers, Chant), Luke Machin (Guitare, Choeurs), Steve Roberts (Batterie), Goran Edman (Chant)


Artiste : Rita Coolidge

Album : Safe in the Arms of Time

Date de Sortie : 04-05-2018

Ajouté le : 19-09-2018

La chanteuse Américaine ‘Rita Coolidge’ a déjà quelques dizaines d’années de métier et on ne compte plus ses albums solos depuis l’album éponyme de son nom de 1971. Ce que l’on sait peut-être moins, c’est qu’elle a travaillé avec des artistes comme ‘Eric Clapton’, ‘Joe Cocker’ et même ‘Roger Waters’ en participant à ‘Amused to Death’ de 1992. 2018 voit la sortie d’un nouvel album ‘Safe in the Arms of Time’ qui revient à la musique de ses racines, je cite Rita : « L'idée était de faire un album qui avait le même attrait que mes premiers disques - pour faire un disque de mes propres racines. Retourner à Sunset Sound constituait un voyage dans le passé - il y avait un souvenir dans chaque couloir. Le retour au studio nous a permis de réaliser que le nouvel album devait résonner avec une honnêteté de ces premiers albums. Nous n'utilisons aucune astuce : pas de réglage automatique, chaque note que vous entendez sur cet enregistrement est en temps réel ». Et c’est exactement ce qui ressort à l’écoute de ces chansons : de l’authentique blues Américain aux accents country avec cette belle voix de Rita qui transmet une réelle émotion. Bref, avec ‘Safe in the Arms of Time’, ‘Rita Coolidge’ sort un excellent album pour tous les fans de blues et de country dans la plus grande tradition des artistes Américains de ce style...

Interprêtes

Rita Coolidge (Chant), Dave Grissom (Guitare), Bob Glaub (Basse), John “J.T.” Thomas (Claviers), Brian MacLeod (Batterie)


Artiste : The Paradox Twin

Album : The Importance of Mr Bedlam

Date de Sortie : 29-06-2018

Ajouté le : 20-09-2018

En lisant que c’était ‘John Mitchell’ (‘Arena’, ‘Frost*’, ‘Kino’, ‘Lonely Robot’) qui a produit ‘The Importance of Mr Bedlam’ (voir ses dernières sorties ici et ici), je me suis dit que, connaissant cet artiste, ce premier album des Anglais de ‘The Paradox Twin’ méritait une petite écoute. Et effectivement, je n’ai pas été déçu : ce projet de ‘Danny Sorrell’ qui est l’auteur et compositeur du groupe nous emmène dans l’univers bien connu du néo-progressif et on sent des influences de groupes comme ‘Pink-Floyd’, ‘Arena’, ‘Porpucine Tree’ ou ‘Blackfield’. Le thème de ce premier opus, explique Danny est lié aux « théories du complot et l’idée que les humains sur Terre sont contrôlés par des êtres extra-terrestres ». Globalement, le style mélange progressif et atmosphérique avec de belles mélodies qui se déroulent paisiblement et des successions de tensions et de détentes comme dans le titre éponyme de l’album qui, après un premier crescendo, marque une pause pour repartir dans une partie instrumentale plus calme et le final remonte d’un cran pour finir avec un très beau solo de guitare. On peut également citer ‘Cycles’ qui déploie une sorte de ‘force tranquille’ pleine de sérénité qui est le qualificatif que j’utiliserais de façon globale pour l’album ou ‘Moonblood’ dans lequel la voix de Danny se marrie très bien avec cette atmosphère inquiétante qui exprime très bien le thème et, de plus, les invités ‘Kim Saviour’, au chant, et ‘John Mitchell’, à la guitare, amènent leur pierre à l’édifice pour en faire un titre typique de progressif. En résumé, pour un premier album, les Anglais de ‘The Paradox Twin’ mettent la barre déjà très haut et ce ‘The Importance of Mr Bedlam’ est encore une très belle surprise 2018 pour tous amateurs de progressif...

Interprêtes

Danny Sorrell (Chant, Guitare, Claviers), Leland Freeman (Guitare), Diane Fox (Basse), Rob McGregor (Batterie) + invites : Kim Saviour (Chant), John Michell (Guitare)


Artiste : Stevie McLaughlin

Album : Toy Empires

Date de Sortie : 20-04-2018

Ajouté le : 21-09-2018

Le guitarise Irlandais ‘Stevie McLaughin’ qui officie dans les groupes ‘Sandstone’ (voir l’album ‘Tides Of Opinion’ qui date de 2006 et qui vient d’être remastérisé ici) et ‘IronHeart’, sort un premier album studio en solo, c’est-à-dire qu’il assure non seulement la guitare et le chant mais également joue de tous les instruments et est l’auteur/compositeur, a mixé l’album et même imaginé la pochette. ‘Between Life & Death’ plante le décor dans un style hard-rock mélodique avec une rythmique énergique qui vous fait taper du pied en mesure et une belle démonstration à la guitare et au chant. Bizarrement placé en 2ème position, ‘Shadows Alone’ est une belle power ballade qui montre un tout autre visage de cet artiste complet dans un registre plus calme et avec ‘Apocrypha’ de près de 8 minutes, Stevie nous emmène dans une ambiance progressive découpée en plusieurs parties. La suite est variée et alterne du métal mélodique comme l’entraînant ‘Immortal Rose’ et du métal progressif comme ‘Prophetic Skies’ et la 2ème ballade ‘Depletion’ permet une pause avant les 2 derniers titres dont ‘Memories of Eden’ de plus de 10 minutes qui clôt l’album de très belle manière (ce titre n’est pas disponible sur Spotify pour l’instant). En résumé, ce premier album solo de ‘Stevie McLaughin’ confirme tous ses talents de guitariste mais également, ce que l’on savait un peu moins, ceux d’artiste complet car ce ‘Toy Empires’ est un excellent album qui devrait plaire à tous ceux qui naviguent entre hard-rock et métal progressif...

Interprêtes

Stevie McLaughlin (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie)


Artiste : Guild Of Ages

Album : Rise

Date de Sortie : 29-06-2018

Ajouté le : 23-09-2018

‘Guild Of Ages’ est un groupe Américain dont certains de leurs membres ont commencé leur carrière dans les années 80 avec ‘Caught In The Act’ puis, ayant changé de nom à la fin des années 90 pour ‘Guild Of Ages’ et ressorti 3 albums jusqu’en 2002, ils se séparèrent pendant plus de 10 ans et c’est la scène qui les fit se reformer en 2014 et 2018 voit la sortie de leur 4ème album studio ‘Rise’ avec toujours le même line-up. 2 courts titres instrumentaux (‘Intro’ et le dernier titre ‘Outro’) encadrent 10 titres dans la tradition d’un rock mélodique des années 80 et cela dès ‘Deep in Heaven’ et ‘Around the Sun’ qui nous fait remonter dans le passé avec de beaux chœurs et des mélodie accrocheuses à la première écoute. La suite fait défiler un énergique ‘Addicted’, la belle ballade classique mais efficace ‘Every Road Leads Me Home’, le mélodique ‘All Fall Down’, un ‘Loves Rules All’ qui tranche avec le reste avec ses chœurs et son instrumentation recherchée et pour finir, la 2ème ballade de l’album ‘Heart Collide’ dans un style Westcoast. En résumé, même s’ils n’amènent pas de réelles nouveautés, ‘Guild Of Ages’ sortent un bon et accessible album de rock mélodique pour les fans de ce style et des années 80...

Interprêtes

Danny Martinez Jr (Chant, Guitare), Anthony Trujillo (Guitare, Claviers, Choeurs), James Lostetter (Basse), Steve Stuntz (Batterie, Choeurs)


Artiste : Projection

Album : Perspectives

Date de Sortie : 17-07-2018

Ajouté le : 25-09-2018

‘Projection’ est un groupe Hollandais que j’avais découvert avec leur premier album en 2015 (voir ici) et qui m’avaient fait une forte impression. 2018 voit la sortie d’un EP d’une trentaine de minutes avec 3 titres. Ils confirment avec cet EP leurs influences multiples entre rock symphonique et rock progressif d’autant plus que sur cet EP, ils nous ont concocté une composition typique du progressif de plus de 15 minutes où se succèdent des ambiances très différentes entre parties chantées et instrumentales tout en restant très accessible. Bref, cet EP, certes un peu court, leur permet de nous faire patienter de belle manière avant la sortie, on l’espère, d’un prochain album car la qualité est toujours au rendez vous...

Interprêtes

Herman Wiggers (Chant), Jurgen ten Have (Basse, Choeurs), Frank van Eerden (Guitare, Choeurs), Richard Immink (Batterie, Choeurs), Peter Pampiermole (Claviers, Choeurs)


Artiste : Southern Empire

Album : Civilisation

Date de Sortie : 20-07-2018

Ajouté le : 26-09-2018

La bande à ‘Sean Timms’ qui avait sorti en 2016 un excellent premier album (voir ici) continue sur sa lancée avec un non moins excellent ‘Civilisation’. Ce nouvel opus comporte seulement 4 titres et on pourrait se dire avant écoute qu’ils ont fait un EP comme les Hollandais de ‘Projection’ (voir ici), mais, en définitive, l’ensemble dépasse l’heure d’écoute avec un titre de 19 minutes et la pierre angulaire de l’album ‘The Crossroads’ de près de 30 minutes, les 2 autres titres apparaissant finalement très court avec tout de même leur 10 minutes chacun !! On embarque donc dans des épopées progressives et symphonique qu’il faut évidemment s’approprier à force d’écoutes comme toute composition de ce genre car les coins et recoins sont nombreux avec des tempos et des ambiances très différentes les uns des autres. Et la grande force des Australiens est de captiver l’auditeur du début à la fin car, même dans le titre phare de l’album, ‘The Crossroads’, il se passe toujours quelque chose au niveau vocal ou instrumental et il fait bon se perdre volontairement dans ce patchwork culturel entre orient et occident. En résumé, avec ce 2ème album ‘Civilisation’, les Australiens de ‘Southern Empire’ confirment de très belle manière la qualité de leur production qui néanmoins restera sans doute destinée à un public averti aimant le progressif avec de longs développements...

Interprêtes

Cam Blokland (Guitare, Choeurs), Brody Green (Batterie), Danny Lopresto (Chant, Guitare), Jez Martin (Basse), Sean Timms (Claviers, Choeurs, Saxophone)) + Invités : Marek Arnold (Saxophone), James Capatch (Saxophone, Flûte), Steve Unruh -Violon, Flûte)


Artiste : Big Big Train

Album : Merchants of Light

Date de Sortie : 27-07-2018

Ajouté le : 27-09-2018

Les Anglais de ‘Big Big Train’ qui sont peut-être les artistes les plus prolifiques actuellement dans le domaine du rock progressif continuent de sortir des albums assez rapprochés et 2018 voit la sortie d’un Live ‘Merchants of Light’ qui font la part belle aux 3 derniers opus studio, ‘Folklore’ de 2016 (voir ici), ‘Grimspound’ de 2017 (voir ici) et le dernier de 2017 ‘The Second Brightest Star’ (voir ici). Enregistré à l’occasion de trois spectacles au Prog Award au London’s Cadogan Hall en 2017, ils nous offrent 2 heures et quart de concert avec une excellente prestation live de l’ensemble des musiciens et avec un ‘David Longdon’ très en forme vocalement dans cette ambiance live qui met encore plus de chaleur dans ces compositions façonnées minutieusement et où chaque artiste amène sa pierre à l’édifice pour un résultat merveilleux rempli de sensibilité et d’émotion comme par exemple dans le magnifique ‘Swan Hunter’ qui ne peut pas laisser indifférent. En résumé, cet excellent live de ‘Big Big Train’ est un bon moyen pour découvrir ce groupe qui est devenu un incontournable pour les fans de rock progressif...

Interprêtes

Andy Poole (Claviers, Guitare, Mandoline, Choeurs), Danny Manners (Claviers, Contrebasse), Dave Gregory (Guitare), David Longdon (Chant, Flûte, Guitare, Mandoline, Percussions, Choeurs), Greg Spawton (Basse, Guitare, Choeurs), Nick D’Virgilio (Batterie), Rachel Hall (Violon, Alto, Violoncelle, Choeurs), Rikard Sjöblom (Guitare, Claviers, Accordéon, Choeurs)


Artiste : Tarja

Album : Act II (Live)

Date de Sortie : 27-07-2018

Ajouté le : 28-09-2018

Après la sortie fin 2017 d’un ‘From Spirit and Gosts’ bien loin du métal (voir ici), pour les fans de ‘Tarja’ qui n’ont pas pu participer à un des nombreux concerts des tournées ‘The Shadow Shows’ de 2016 et de 2017, et comme elle l’avait fait en 2012 pour ‘Act I’, voici donc son successeur ‘Act II’ qui sous forme d’un magnifique DVD et de 2 CD retranscrit d’une part, le spectacle au studio ‘Metropolis’ de Londres qui avait été programmé avant le sortie en 2016 de ‘The Shadows Self’ pour quelques privilégiés (voir ici) et d’autre part, le concert au théatre ‘Della Luna‘ de Milan fin 2016 (le double CD ne présentant que le deuxième). On retrouve tout au long du concert ce mélange si caractéristique et unique de cette chanteuse à multi facettes entre l’énergie métal et des moments plus intimistes comme le magnifique medley acoustique qui regroupe ‘Until Silence’, ‘the Reign’, ‘Mystique Voyage’, ‘House of Wax’ et ‘I Walk Alone’. A noter également que, même si les 2 derniers albums sont largement réprésentés, un autre medley permet au fans de la première heure de retrouver l’ambiance époque ‘Nightwish’. En résumé, cette artiste complète et, sans oublier bien sûr, les artistes de talent qui l’accompagnent, démontrent une fois de plus que leurs prestations scéniques sont toujours incroyables et si vous aimez le CD, vous serez sans doute encore plus impressionnés par le DVD qui présente des sets avec 2 configurations complètement différentes...

Interprêtes

Tarja (Chant, Claviers), Kevin Chown (Basse), Christian Kretschmar (Claviers), Max Lilja (Violoncelle), Alex Scholpp (Guitare), Timm Schreiner (Batterie)


Artiste : Marillion

Album : All One Tonight (Live at the Royal Albert Hall)

Date de Sortie : 27-07-2018

Ajouté le : 30-09-2018

En cet été 2018, les live fleurissent les uns après les autres et, après ‘Big Big Train’ (voir ici) et ‘Tarja’ (voir ici), c’est au tour des Anglais de ‘Marillion’ de sortir leur concert donné en octobre 2017 au légendaire ‘Royal Albert Hall’ et de faire des heureux pour ceux qui à l’époque n’avaient pas pu avoir de place car les billets avaient été vendus en quelques minutes. Les 2 heures et demi de concert sont découpées en 2 parties : tout d’abord, la reprise de l’ensemble du dernier album ‘FEAR’ (voir ici), puis une dizaine de titres constituant une sorte de best of depuis le début des années de ‘Steve Hogarth’ en tant que chanteur après le départ de ‘Fish’. Et comme toujours dans ce genre de concert, le CD permet déjà de se faire une bonne idée de l’ambiance et de l’échange entre le public et les artistes mais il est clair que la vidéo amène une autre dimension pour s’immerger complètement dans ce spectacle car la musique et le show visuel forme un tout indisociable. En résumé, ce dernier live très impressionnant à tous les égards dans ce lieu mythique constituera sans doute un des albums phares de la carrière de ‘Marillion’ et, au-delà des fans qui seront sans conteste conquis, ‘All One Tonight’ est un bon moyen pour les autres de découvrir ce groupe emblématique qui est né à la fin des années 70 et qui reste depuis 40 ans une des formations majeures dans la musique progressive...

Interprêtes

Steve Hogarth (Chant, Claviers, Guitare, Percussion), Steve Rothery (Guitare), Mark Kelley (Claviers, Choeurs), Pete Trewavas (Basse, Choeurs), Ian Mosley (Batterie) + Invités : Margaret Hermant (Violon), Maia Frankowski (Violon), Nicole Miller (Alto), Annemie Osborne (Violoncelle), Sam Morris (Cor d’harmonie), Emma Halnan (Flûte)


Artiste : Derdian

Album : DNA

Date de Sortie : 25-07-2018

Ajouté le : 02-10-2018

‘Derdian’ est une formation Italienne de power métal dont le premier album studio date de 2005 et qui vient de sortir son 7ème album studio ‘DNA’. Généralement, la bande à ‘Enrico Pistolese’ ne fait pas dans la dantelle et nous offre des hymnes mélodiques et symphoniques dans un rythme endiablé à l’image de groupes comme ‘Rhapsody of Fire’ où la section rythmique se déchaîne du début à la fin. Après un court instrumental classique à la ‘Richard Clayderman’, c’est parti avec un ‘DNA’ super-vitaminé qui reprend la mélodie de l’intro et qui est assez analogue avec ce qu’ils ont pu faire par le passé. Le titre suivant ‘False Flag Operation’ est déjà beaucoup plus varié avec des changements de tempo et des influences orientales puis avec ‘Never Born’, on revient dans de l’épique avec un magnifique échange entre la guitare d’Enrico et les claviers de Marco. Suit, ‘Hail To The Masters’ qui avec son tempo marqué, en fait un titre qui devrait être repris en cœur en concert et me rappelle l’atmosphère de ’Farewell’ d’Avantasia’ en plus rythmé. Mais, inconstestablement, c’est après ‘Red and White’ que le groupe décoche les titres les plus aboutis avec un magnifique ‘Elohim’ dans un mélange improbable power métal et jazz très réussi, puis ‘Fire From The Dust’ est ensuite un titre théatral entraînant avec des chœurs omniprésents, et enfin les ‘Nothing Will Remain’ (repris en Italien à la fin de l’album), ‘Destiny Never Awaits’ et ‘Part Of The World’ offrent un mélange efficace entre musique classique et power métal. En résumé, même s’ils n’amènent pas réelles nouveautés, les Italiens de ‘Derdian’ continuent leur chemin avec un power métal qu’ils maitrisent sur le bout de doigts, et ce n’est pas avec ce dernier album ‘DNA’ que l’on pourra dire le contraire...

Interprêtes

Ivan Giannini (Chant), Enrico Pistolese (Guitare, Choeurs), Marco Garau (Claviers), Dario Radaelli (Guitare), Salvatore Giordano (Batterie), Marco Banfi (Basse)


Artiste : Epica

Album : Epica vs. Attack on Titan Songs

Date de Sortie : 20-07-2018

Ajouté le : 04-10-2018

Après le très bon ‘The Hollographic Principle’ en 2016 (voir ici) et l’EP ‘The Solar System’ en 2017, les Hollandais d’Epica’ sortent un nouvel EP inspiré du manga ‘L’attaque des Titans’ qui était déjà sorti au Japon en 2017, et qui comporte 4 titres et les versions instrumentales de ces 4 titres. Composés et écrits par ‘Revo’ du groupe Japonais ‘Sound Horizon’ dans un style symphonique, l’ensemble a été réadapté en version métal et en Anglais pour ‘Epica’. On retrouve donc le style particulier du groupe avec des chœurs grandiose et une imposante orchestration en particulier dans ‘Dedicate Your Heart’ et la ballade ‘If Inside These Walls Was a House’ pourrait très bien être sortie d’une production Disney. Bref, avec cet EP, les Hollandais montrent qu’ils essaient de varier les projets et ce sera certainement bénéfique pour la suite et leur permettra sans doute de se renouveler dans le futur pour amener de réelles nouveautés...

Interprêtes

Simone Simons (Chant), Coen Jansen (Claviers), Isaac Delahaye (Guitares), Mark Jansen (Guitare), Rob Van Der Loo (Basse), Ariën Van Weesenbeek (Batterie)


Artiste : Powerwolf

Album : The Sacrament of Sin

Date de Sortie : 20-07-2018

Ajouté le : 06-10-2018

Après les Italiens de ‘Derdian’ (voir ici), c’est au tour des Allemands ‘Powerwolf’ de sortir un nouvel album ‘The Sacrament of Sin’ qui s’inscrit dans la continuité de leur production, c’est-à-dire du power métal facile d’accès avec des mélodies à faire chanter des stades. On embarque donc pour 11 titres tous plus efficaces les uns que les autres surtout que les tempos sont globalement moins rapides de ceux que l’on connaissait mais plus marqués ce qui donne encore plus cette irrésistible envie de taper du pied. De plus, ils nous offrent une belle power ballade ‘When The Wild Wolves Are Gone‘ alors qu’ils ne nous avaient pas habitué à ce genre de titre. A noter que la version deluxe (qui est dans Spotify à l’exception du dernier titre ‘Ira Sancti’ que vous pouvez écouter sur you tube ici) contient un 2ème CD intitulé ‘Communio Lupatum’ qui est un ensemble de reprises de leur compositions interprêtées par d’autres groupes avec entre autres ‘Epica’, ‘Battle Beast’ ou ‘Kissin’ Dynamite’ ce qui constitue une excellente idée pour revisiter certains hits des Allemands. En résumé, ‘Powerwolf’ continue de faire du ‘Powerwolf’ avec autant d’énergie et ce n’est pas avec ce dernier album que l’on pourra dire le contraire mais, d'un autre côté, ils le font si bien que ce serait dommage de bouder notre plaisir...

Interprêtes

Attila Dorn (Chant), Matthew Greywolf (Guitare), Charles Greywolf (Guitare), Falk Maria Schlegel (Claviers), Roel van Helden (Batterie)


Artiste : Anamor

Album : Za Witrażem

Date de Sortie : 07-08-2018

Ajouté le : 07-10-2018

‘Anamor’ est un groupe Polonais qui sortent leur 2ème album ‘Za Witrażem’ mais la particularité est que leur premier album date de 2003, il y a donc 15 ans, période pendant laquelle ils tournaient avec ‘Abraxas’ et ‘Quidam’. Leur style est donc infuencé par les courants néo-progressifs des années 1990/2000 et ils évoluent entre rock symphonique et atmosphérique avec des solos de guitares aériens qui pourraient être un mélange de ‘Santana’ et de ‘Pink-Floyd’ et avec une chanteuse talentueuse, ‘Marta Glowacka’qui évolue dans sa langue natale et qui peut rappeler des artistes comme ‘Hayley Griffiths’ de ‘Karnataka’ (voir ici) ou ‘Olivia Sparnenn’ de ‘Mostly Autumn’ (voir ici) ou encore ‘Laetitia Chaudemanche’ de ‘Weend’o’ (voir ici). Les 9 compositions sont toutes accessibles dès la première écoute avec de belles lignes mélodiques entre mélancolie et ambiance planante et il existe un équilibre parfait entre parties chantées et instrumentales comme dans le dernier ‘Za Witrażem’ qui est un bon exemple de l’atmosphère que dégage le groupe. En résumé, les Polonais d’Anamor’ reviennent avec un album de qualité qui devrait plaire à tous ceux qui aiment un rock progressif aérien et mélodique à écouter calmement au casque...

Interprêtes

Marta Glowacka (Chant), Roman Kusy (Basse), Jurek Misiak (Batterie), Maciej Karczewski (Claviers), Marcin Ozimek (Claviers), Marek Misiak (Guitare)


Artiste : Clif Magness

Album : Lucky Dog

Date de Sortie : 13-07-2018

Ajouté le : 09-10-2018

‘Cliff Magness’ n’est pas forcément un nom très connu dans le monde du rock car il a plus souvent travaillé pour d’autres artistes en tant que compositeur ou producteur et ce ‘Lucky Dog’ est seulement son 2ème album studio sous son nom après ‘Solo’ en 1994. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces 11 compositions offrent un éventail assez large de rock mélodique des 40 dernières années. ‘Ain’t No Way’ démarre en trombe l’album dans un style hard-rock qui dégage une bonne énergie positive puis, avec ‘Don’t Look Now’, on revient à un style AOR des années 80/90 très mélodique et entraînant que l’on apprécie dès la première écoute. Suit la ballade ‘Unbroken’, beaucoup plus calme, qui aurait pu être écrite par les frères ‘Gibb’ dans les années florissante des ‘Bee Gees’ et ‘Nobody but You’ a un air de ‘BJH’ période ‘Ring Of Changes’. Bref, ‘Clif Magness’ montre qu’il est un auteur compositeur talentueux et ils nous offrent de belles mélodies variées, intemporelles et accessibles ce qui destine ce ‘Lucky Dog’ à un large public...

Interprêtes

Clif Magness (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invités : Evan Magness (Guitare), Josh Freese (Batterie), Robin Beck (Chant)


Artiste : Nitrate

Album : Real World

Date de Sortie : 06-08-2018

Ajouté le : 10-10-2018

On assiste de plus en plus à la naissance de groupes qui sont influencés par les groupes de rock mélodique des années 80/90 avec en tête ‘Foreigner’, ‘Europe’ ou ‘Def Leppard’. Après ‘Guild of Ages’ (voir ici), c’est au tour de ‘Nitrate’, mené par le guitariste ‘Nick Hogg’ de sortir un premier album ‘Real World’. Et le résultat est remarquable car les 11 compositions accrochent dès la première écoute et, à tour de rôle, chaque refrain vous entre dans la tête pour ne plus vous lâcher. De plus, l’ensemble est assez varié et alterne des titres énergiques comme ‘Crazy’, ‘Insane’ ou ‘Real World’, d’autres plus mid-tempo comme ‘Waiting on You’, ‘Only You’ ou ‘Dangerous’ et 2 belles ballades ‘Attraction’ et ‘Breathe’. Alors, si vous êtes amateur ou amatrice de rock mélodique influencé par les années 80, ‘Real World’ est à déguster sans modération et on nous annonce déjà son petit frère pour 2019...

Interprêtes

Joss Mennen (Chant, Choeurs), Nick Hogg (Guitare, Claviers), Rob Wylde (Guitare, Basse, Choeurs), Pete Newdeck (Batterie, Choeurs)


Artiste : Argos

Album : Unidentified Dying Objects

Date de Sortie : 20-07-2018

Ajouté le : 12-10-2018

‘Argos’ est un groupe Allemand dont le premier album ‘Argos’ date de 2009 et ‘Unidentified Dying Objects’ est leur 5ème album. Ils puisent leurs influences dans la musique progressive des années 60/70, mélangeant jazz rock, pop et rock progressif et ils ont su tout au long des 10 dernières années se forger leur propre style car on pourrait citer des références très hététéroclites comme ‘Jethro Tull’, les ‘Beatles’, ‘Focus’ ou ‘David Bowie’. Le premier titre ‘The Hunter’s Last Sand’ en est la parfaite illustration avec 7 minutes très variées qui alternent des passages instrumentaux où la guitare, les claviers et la flûte se partagent l’espace, et des parties chantées avec des harmonies vocales travaillées. Suit ‘Parade of Unpainted Dreams’ très inflencé par les ‘Beatles’ puis, ‘Beneath the Valley of Sleep’ flirte avec du jazz rock tout comme ‘The Days of Perky Pat’ et avec ‘Shockeaded Peter’, on revient à la pop des années 60 alors que le quasi instrumental ‘Still Fighting Gravity’ nous fait remonter aux groupes de progressif des années 60. Mais le titre majeur de l’album est sans conteste ‘When the Tides Comes In’ qui avec ses 7 parties, nous embarque pour près de 19 minutes dans un voyage progressif où il fait bon se perdre dans les multiples coins et recoins et où les instruments électriques et classiques offrent de très beaux échanges. En résumé, au fil des années, les Allemands d‘Argos’ continuent de nous enchanter avec ce style si personnel et, même s’ils risquent d’être limité à un public averti, ‘Unidentified Dying Objects’, ancré dans les années 70, est encore un album d’une grande qualité et est à conseiller à tous les fans d’un progressif varié et imaginatif...

Interprêtes

Thilo Brauss (Claviers, Melodica, Violon), Thomas Klarmann (Basse, Flûte, Clavier, Guitare, Chant), Robert Gozon (Chant, Claviers, Guitare), Ulf Jacobs (Batterie, Chant), Enrico Florczak (Guitare, Chant) + Invités : Andy Tillison (Claviers), Linus Kåse ‘Saxophone), Marek Arnold (Clarinette, Saxophone), Johannes Steinbronn (Trompette)


Artiste : Amanda Shires

Album : To the Sunset

Date de Sortie : 03-08-2018

Ajouté le : 14-10-2018

‘Amanda Shires’ est une chanteuse et violoniste Américaine mariée avec le guitariste et chanteur ‘Jason Isbell’ et qui a collaboré avec différents groupes Américains comme ‘Texas Playboys’ ou ‘Thrift Store Cowboys’ et qui officie dans le groupe de son mari ‘Jason Isbell and the 400 unit’. Son premier album studio date de 2005 et ‘To The Sunset’ est son 5ème album. Son style mélange country, pop et rock et ce dernier album contient 9 nouvelles chansons qui présente plusieurs facettes de cette artiste : tout d’abord, en début d’album, un côté classique avec des chansons comme le très mélodique ‘Parking Lot Pirouhette’ dans un style psychédélique, la reprise de ‘Swimmer’ de 2010 où l’on sent l’influence country ou ‘Leave It Alone’ qui me rappelle le style de ‘Fleetwood Mac’ dans les années 80 ou encore le popisant ‘Charms’. L’autre facette est amenée par des titres comme ‘Eve’s Daughter’ ou ‘Take on the Dark’ où les guitares électriques sont plus présentes dans un style plus rock tout en gardant des racines country. Bref, ’Amanda Shires’ nous offre un album varié, accessible et mélangeant différents styles tout en continuant à puiser ses influences dans la chanson Américaine, et ‘To the Sunset’ devrait plaire à un large public naviguant entre pop, rock et country...

Interprêtes

Amanda Shires (Chant, Violon), Jason Isbell (Guitare), Peter Levin (Claviers), Jerry Pentecost (Batterie), Dave Cobb (Basse)


Artiste : Destinia

Album : Metal Souls

Date de Sortie : 13-07-2018

Ajouté le : 16-10-2018

Direction le Japon avec le guitariste ‘Nozumu Wakai’ qui est très en vogue dans son pays dans la sphère métal et qui vient de sortir un 3ème album studio ‘Metal Souls’ pour certainement s’ouvrir les frontières et se faire connaître mondialement et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y met les moyens au niveau du line up en invitant ‘Marco Mendoza’ (‘Thin Lizzy’ et ‘Whitesnake’) à la basse, ‘Tommy Aldridge’ (entre autres ‘Ozzy Osbourne, ‘Whitesnake’et ‘Thin Lizzy’) à la batterie et le Chilien ‘Ronnie Romero’ (‘Rainbow’, ‘Lords of Black’) au chant. De plus, il a concocté des petits bijoux mélodiques tous aussi accrocheurs les uns que les autres et à l’écoute de ‘Metal Souls’, ‘The End of Love’ ou encore ‘Metamorphosis’, j’ai cru me retrouver quelques décennies en arrière avec le début du hard rock et du heavy métal mais avec en plus un son moderne puissant et énergique qui pourait être le croisement entre un ’Scorpions’ (pour la voix de Ronnie) et un ’Saxon’ (pour le son bien lourd). Bref, même si ‘Destinia’ ne va pas révolutionner la planète métal, on passe un très bon moment à écouter ‘Metal Souls’ qui devrait ravir tous les fans de hard-rock et de heavy métal élévés au biberon des grands groupes des années 70 et 80...

Interprêtes

Nozomu Wakai (Guitare), Marco Mendoza (Basse), Ronnie Romero (Chant), Tommy Aldridge (Batterie)


Artiste : Septon

Album : Cradle of Deception

Date de Sortie : 06-07-2018

Ajouté le : 18-10-2018

‘Septon’ est un nouveau groupe de métal symphonique et progressif dont les membres sont Colombiens (comme quoi ce style n’a pas de frontières) et qui viennent de sortir leur premier album ‘Cradle of Deception’. Emmenés par leur leader et guitariste ‘Leonardo Utria’, leur nom ‘Septon’ a été repris de l’art précolombien et représente l’union entre la divinité et l’homme. La composante symphonique est amenée par la chanteuse ‘Angie Bula’ et le côté progressif par une section rythmique complexe avec des ruptures régulières de tempo. Bizarrement, après l’écoute des 10 titres, j’ai l’impression d’entendre un mélange entre plusieurs formations qui me sont chers : ‘Renaissance’ pour certaines lignes mélodiques comme par exemple dans ‘Omen Whispers’, ‘Amberian Dawn’ (voir leur dernier album ici) pour l’aspect métal et le tempo soutenu comme dans ‘The North Remember’ et ‘Edenbridge’ (voir leur dernier album ici) pour les ruptures entre les parties instrumentales et chantées comme par exemple dans ‘Hellish Dome’. Dans tous les cas, ce qui est certain, c’est que même si les références ci-dessus n’engagent que moi, ils ont déjà un style très personnel et pour un premier album, ils montrent déjà une belle maturité dans leur compositions. En résumé, si vous êtes fans d’un métal varié qui va du symphonique au progressif, vous ne serez sans doute pas déçu par ‘Cradle of Deception’ et on devrait entendre parler de ‘Septon’ dans la sphère métal dans les années à venir...

Interprêtes

Angie Bula (Chant), Leonardo Utria (Guitare), Dave Arango (Basse), Augusto Garavito (Claviers), Juan C. Bertel (Batterie)


Artiste : Van Canto

Album : Trust in Rust

Date de Sortie : 10-08-2018

Ajouté le : 20-10-2018

Les Allemands de ‘Van Canto’ qui ont comme particularité d’être le seul groupe de métal à Capella et qui ont fêté leur 10 ans d’existence en 2016, sortent leur 7ème album ‘Trust in Rust’. Constitués d’une chanteuse, de 5 chanteurs et d’un batteur, la particularité de la version deluxe de ce dernier opus et que c’est un un double album où ils réitèrent ce qu’ils avaient fait avec ‘Dawn Of The Brave’ dans un CD bonus avec un premier album classique par rapport à ce qu’ils ont l’habitude de faire et un deuxième où ils reprennent des titres en version orchestral ce qui donne une vision beaucoup plus symphonique de leur production. Dans la première partie, on navigue entre des titres énergiques comme ‘Back in the Lead’, ‘Melody’ ou encore ‘Ride the Sky’ qui est une reprise d’Halloween’ avec en guest le chanteur du groupe ‘Kai Hansen’ et d’autres plus posés qui sont pour moi ceux où leur mélange de voix offre la plus grande diversité comme ‘Javelin’, ‘Trust in Rust’ ou encore ‘Neverland’. A noter également la reprise ‘Hells Bells’ d’AC/DC’ très réussie où l’on ne peut s’empêcher de taper du pied et avec une belle reproduction du son de la guitare électrique, on s’y croirait !! Dans le deuxième CD, les versions instrumentales tranchent avec les titres du premier et amènent une composante épique et chaque reprise pourrait être une bande son de musique de film ; pour ma part, je trouve que ces versions mettent encore plus en avant la qualité vocale de ces artistes. En résumé, avec ‘Trust in Rust’, ‘Van Canto’ sont désormais au sommet de leur art et, même s’ils restent à part dans le paysage musical du métal, ce dernier album est une réussite totale et devrait certainement encore agrandir le nombre de leurs fans...

Interprêtes

Inga Scharf (Chant), Hagen Hirschmann (Chant), Ross Thompson (Chant), Stefan Schmidt (Chant), Ingo Sterzinger (Chant), Jan Moritz (Chant), Bastian Emig (Batterie) + invité : Kai Hansen (Chant)


Artiste : Brides of Lucifer

Album : Brides of Lucifer

Date de Sortie : 28-06-2018

Ajouté le : 22-10-2018

Après ‘Van Canto’, voici ‘Brides of Lucifer’, projet initié par ‘Steven Kolacny’ qui est à la tête de la chorale Belge de rock ‘Scala & Kolacny Brothers’ (voir ici), le guitariste ‘Koen Buyse’ et ‘Ives Mergaerts’. Leur objectif était de reprendre des titres de différents groupes de métal (voir la liste ci-dessous), avec une chorale féminine dans une mise en scène spectaculaire. Le résultat est très original car il mêle les riffs puissants de guitare du métal avec le chant très aérien de la chorale et ce mariage fonctionne à merveille. Dans certains titres, on retrouve l’atmosphère de ‘Therion’ (voir l’extraordinaire projet de ‘Christofer Johnsson’, ‘Beloved Antichrist‘ ici) comme dans ‘Warriors Of The World’ de ‘Manovar’ ou ‘Paintkiller’ de ‘Judas Priest’. En résumé, même si l’on est bien éloigné des versions originales et que les fans des groupes cités plus bas ne s’y retrouveront certainement pas, cette fusion entre puissance et sérénité amène une approche décalée accessible du métal pour un plus large public comme l’ont fait les 4 chanteuses métal dans le projet ‘Exit Eden’ (voir ici)...

Liste des titres :
1. Burn in Hell (Twisted Sister)
2. Walk (Pantera)
3. Warriors of the World (Manowar)
4. Chop Suey! (System of a Down)
5. Painkiller (Judas Priest)
6. Fear of the Dark (Iron Maiden)
7. Roots Bloody Roots (Sepultura)
8. O Father O Satan O Sun! (Behemoth)
9. Holy Diver (Dio)
10. South of Heaven (Slayer)
11. Futility (Scala & Kolacny Brothers)
12. Halo (Machinehead)
13. White Moon (Scala & Kolacny Brothers)

Interprêtes

Scala & Kolacny Brothers (Chant), Koen Buyse (Guitare), Yannick De Pauw (Guitare), Joeri Van De Schoot (Basse), Stephan Noens (Batterie)


Artiste : Halestorm

Album : Vicious

Date de Sortie : 27-07-2018

Ajouté le : 24-10-2018

Les Américains d’Halestorm’ emmenés par leur chanteuse et guitariste ‘Lzzy Hale’ qui se sont fait un nom dans le monde du hard-rock depuis une dizaine d’années sortent leur 4ème album studio ‘Vicious’. D’entrée, avec ‘Black Vultures’, ‘Skulls’ et ‘Unconfortable’ le ton est donné avec un son heavy, authentique et une rythmique accrocheuse qui transmet bien l’énergie de cette formation. La suite continue de faire défiler des titres toujours aussi directs avec des lignes mélodiques accessibles dès la première écoute tout en variant les styles avec par exemple le mid-tempo ‘Do Not Disturb’ et son tempo qui ne peut que vous faire headbanguer ou le beau mélange entre acoustique et électrique de ‘Conflicted’ ou ‘Killing Ourselves To Live’ avec son refrain qui ne vous lâche plus ou encore la belle ballade ‘Heartof Novocaine’ où Lzzy montre tout son talent vocal dans une atmosphère très épurée. En résumé, avec ‘Vicious’, les Américains d‘Halestorm’ sortent un album remarquable qui va à l’essentiel pour revenir à un son proche du live, un peu à l’image d’artistes comme ‘Lita Ford’ (voir ici), ‘Lee Aaron’ (voir ici), ‘Tara Lynch (voir ici) ou encore la Française ‘Laura Cox’ (voir ici)...

Interprêtes

Lzzy Hale (Chant, Guitare), Arejay (Batterie), Josh Storm (Basse, Choeurs), Joe Storm (Guitare, Choeurs)


Artiste : Galasphere 347

Album : Galasphere 347

Date de Sortie : 20-07-2018

Ajouté le : 26-10-2018

‘Galasphere 347’ est un nouveau projet initié par des artistes connus de la scène progressive comme ‘Stephen Benett’ qui officie dans le groupe de rock expérimental ‘Henry Fool’ avec ‘Tim Bowness’ (voir ici) ou comme ‘Mattias Olsson’ qui a été membre de la formation de rock progressif ‘Änglagård’ ou encore comme ‘Jacob Holm-lupo’ et ‘Ketil Vestrum Einarsen‘ qui sont membres de ‘White Willow’ (voir ici). L’album éponyme du nom du groupe présente 3 longs titres entre 10 et 15 minutes qui nous ramènent dans les années 70 et rappelle les longues compositions de ‘Yes’ comme dans le premier titre ‘The Voice of Beauty Drowned’ entre symphonique et psychédélique où les parties instrumentales sont nombreuses avec entre autres, un très beau passage aérien où la flûte de ‘Vestrum Einarsen’ remplit tout l’espace. Les 2 autres titres à multiple tirroirs nous font voyager dans un patchwork d’ambiances différentes où les claviers proposent une belle pallette sonore et, comme souvent dans le cas de longs développements, plusieurs écoutes sont nécessaires pour bien approvoiser et apprécier l’ensemble. En résumé, ce très bon album de ‘Galashere 347’ nous ramène de façon délicieuse quelques décennies en arrière, à l’époque où ce style fleurissait et où les vinyls nous faisaient découvrir tous ces groupes qui sont devenus des références dans le style progressif...

Interprêtes

Stephen Bennett (Chant, Guitare, Claviers), Jacob Holm-lupo (Guitare, Basse), Ketil Vestrum Einarsen (Claviers, Flûte), Mattias Olsson (Guitare, Claviers, Batterie) + Invité : Akaba (Choeurs)


Artiste : Manticore

Album : Next Steps : Flight 19

Date de Sortie : 20-07-2018

Ajouté le : 28-10-2018

Après ‘Galasphere 347’, ‘Manticore’ est un groupe de rock progressif Suédois qui avait sorti l’album ‘Time to Fly’ dans les années 90. C’est donc 25 années plus tard que sort ‘Next Steps : Flight 19’ qui comprend 6 titres dont seulement 3 titres originaux et 3 reprises (les 3 derniers) : ‘Beginnings’ ouvre le bal de façon instrumentale dans une ambiance symphonique où se succèdent des sonorités du progressif des années 70 qui peuvent rappeler certains titres des Hollandais de ‘Focus’. Suit ‘The Answer’ qui nous rémène également à la même époque et qui pourrait être un mélange de ‘Yes’ et de ‘Kansas’, puis, ‘Flight 19’ déroule lentement sa belle mélodie et nous ramène à des artistes comme ‘Genesis’ ou ‘BJH’. En ce qui concerne les 3 reprises, il s’agit de ‘Release, Release’ de ‘Yes’ de 1978, ‘Cold Is The Night’ de ‘John Wetton’ de 1980 et ‘I Believe in Father Chistmas’ de ‘ELP’ de 1977. En résumé, même si ‘Next Steps : Flight 19’ est un peut court et ne présente que 3 titres originaux, Les Suédois de ‘Manticore’ nous replongent quelques décennies en arrière de très belle manière en espérant qu’ils n’attendront pas 25 nouvelles années pour le prochain album...

Interprêtes

Göran Holmberg (Chant, Basse, Guitare), Ulf Holmberg (Guitare, Claviers), Jon-Terje Sundberg (Guitare, Choeurs), Per Östling (Batterie)


Artiste : 3.2

Album : The Rules Have Changed

Date de Sortie : 10-08-2018

Ajouté le : 30-10-2018

Ne connaissant pas l’histoire de ‘Robert Berry’, en écoutant cet album, je me suis dit que le trio ‘Emerson, Lake & Palmer’ était de nouveau parmi nous pour le meilleur tellement on retrouvait cette ambiance si particulière de ce groupe légendaire. Mais la réalité est tout autre car l’histoire de cet album n’est pas banale car elle débute en 1987, année pendant laquelle le multi-instrumentiste ‘Robert Berry’ rencontre ‘Keith Emerson’ pour sortir l’album ‘To The Power of Three’ sous le nom de projet ‘3’. Un 2ème album devait suivre mais il ne sortira jamais et c’est plus de 25 ans après que Robert recontactera Keith pour lui proposer un nouveau projet. On connait la suite, le suicide de Keith en 2016 mais, malgré tout, Robert continue son projet pour enregistrer toutes les parties déjà travaillées entre les 2 artistes y compris les claviers en ressuscitant de très belle manière le son si caractéristique de Keith mais assure également la section vocale en totale harmonie avec l’ambiance d’ELP’ . Le résultat est assez surprenant et nous ramène quelques décennies en arrière avec forcément un brin de nostalgie en écoutant tous ces titres qui auraient tous pu faire partie de la discographie d’ELP’. En résumé, on peut remercier ‘Robert Berry’ d’être allé au bout de son projet avec ce magnifique ‘The Rules Have Changed’ qui est un très bel hommage au merveilleux artiste qu’a été ‘Keith Emerson’...

Interprêtes

Robert Berry (Claviers, Guitare, Batterie, Basse, Composition, Arrangements), Keith Emerson (Composition, Arrangements)


Artiste : Mono Inc.

Album : Welcome to Hell

Date de Sortie : 27-07-2018

Ajouté le : 02-11-2018

Après ‘Together Till The End’ en 2017 (voir ici), les Allemands de ‘Mono Inc.’ sortent un nouvel album sous la forme d’un double CD qui présente 2 versions de leurs nouvelles compositions : une ‘électrisé’ et une autre épurée et classique comme a pu le faire dans un autre style ‘Arjen Anthony Lucassen’ avec ‘The Gentle Storm’ (voir ici). Les thèmes du groupe sont toujours assez sombres et ‘Welcome to Hell’ raconte l’histoire de la peste noire à Hambourg qui a provoqué souffrance, mort et destruction. A l’opposé, côté musique, on retrouve des titres avec une rythmique entraînante et des mélodies qui vous file une pêche d’enfer pour toute une journée et une envie irrésistible de taper dans les mains. Après ‘The Heart of the Raven’ qui débute calmement l’album où l’on retrouve la voix profonde de ‘Martin Engler’, avec les 2 titres suivants ‘Welcome to Hell’ et ‘Long Live Death’, ‘Mono Inc’ met en route sa machine à tubes pour nous offrir 2 compositions mélodiques et qui devraient être reprises en cœur en concert. Suit la ballade ‘Risk at All’ avec son refrain qui me rappelle ‘RPWL’ et le titre ‘Breathe In Breathe Out’ (voir ici), puis avec ‘Flies’ et ‘Under a Coal Black Sun’, ce sont 2 mid-tempo toujours très mélodiques et accessibles dès la première écoute. Le reste de l’album offre d’autres pépites qui vous accrochent immédiatement comme la belle ballade ‘A Vagabond ‘s Life’ ou le dernier titre ‘When the Raven Dies Tonight’ et chacune aurait pu faire l’objet d’un single. De plus, les versions classiques en acoustique du 2ème CD ne sont pas de simples reprises classiques ; en effet, les titres présentent un tout autre visage car ils ont été dépouillés pour ne garder que l’essentiel et ‘Martin Engler’ est seulement accompagné d’un piano, de cordes et d’une guitare acoustique. L’atmosphère qui s’en dégage est très intimiste et attachante ce qui met encore plus en valeur le thème de l’album. En résumé, les Allemands de ‘Mono Inc.’ sortent non pas un mais 2 albums d’une grande qualité et ‘Welcome to Hell’ sera sans doute bien accueilli par tous les fans du groupe mais pourrait également toucher un public beaucoup plus large grâce à des compositions très accessibles…

Interprêtes

Martin Engler (Chant), Manuel Antoni (Basse, Chant), Carl Fornia (Guitare, Chant), Katha Mia (Batterie, Chant)


Artiste : The Radio Sun

Album : Beautiful Strange

Date de Sortie : 24-08-2018

Ajouté le : 03-11-2018

‘Beautiful Stange’ est déjà le 5ème album des Australiens de ‘The Radio Sun’ depuis leur premier album ‘Wrong Things Right’ de 2014 et j’avais chroniqué ce groupe en 2016 lors de la sortie de l’album ‘Outside Looking In’ (voir ici). Un peu à la manière des prolifiques ‘Last Autumn's Dream’ avec une cadence d’un album par an (voir ici), ‘The Radio Sun’ ont choisi également ce rythme et ce dernier album ne déroge pas à la règle avec des compostions de rock mélodique toutes aussi efficaces les unes que les autres qui vous accrochent dès la première écoute et dont les harmonies vocales sont toujours au top : après les 3 premiers énergiques ‘Hold on Tight’, ‘Believe In Me’ et ‘Should Have Listened to My Heart’, le mid-tempo ‘As Long as You Want Me’ permet une pause pour repartir de plus belle avec un ‘Out of This World’ et son refrain entêtant, puis la 2ème partie de l’album amène également son lot de pépites mélodiques comme ‘Have You Got What It Takes’ ou ‘Beautiful Secret’ pour finir par un sautillant ‘Stand Tall United’. En résumé, si vous aimez le rock mélodique (ou AOR ou rock FM) avec des guitares saturées et des chœurs remarquables, ce dernier album ‘Beautiful Strange’ de ‘The Radio Sun’ est fait pour vous et à consommer sans modération...

Interprêtes

son Old (Chant), Stevie Janevski (Guitare, Choeurs), Gilbert Annese (Batterie, Choeurs), Anthony Wong (Basse, Choeurs)


Artiste : The Pineapple Thief

Album : Dissolution

Date de Sortie : 31-08-2018

Ajouté le : 04-11-2018

‘The Pineapple Thief’ est devenu un groupe incontournable de la scène progressive mondiale et ‘Dissolution’ vient s’ajouter à la liste déjà longue des albums du groupe. Bizarrement, certainement par une écoute trop rapide, je n’avais pas réussi à rentrer pleinement dans le dernier opus de 2016 ‘Your Wilderness’ (comme quoi, je vais certainement m’y remettre) car ce ‘Dissolution’ est un album fantastique avec un thème d’actualité sur l’homme qui malgré toutes les technologies de communication s’isole et perd petit à petit le lien avec les autres. Après la belle introduction ‘Not Naming Any Names’ très épurée, ‘Try as I Might’ est un titre accessible dont le refrain peut faire penser à du ‘Steven Wilson’ (voir son dernier album ici). Suit ‘Threatening War’ avec des couplets et le refrain qui alternent de belle manière délicatesse et énergie, puis ‘Uncovering Your Tracks’ nous embarque dans son ambiance inquiétante et ‘Far Below’ revient à un style plus conventionnel. Mais le titre phare de l’album est ‘White Mist’ qui avec ses 11 minutes nous emmène dans une composition typique du progressif avec ses différentes parties, une section rythmique magistrale assurée par ‘Gavin Harrison’ et ses alternances entre passages calmes et puissants. En résumé, les Anglais de ‘The Pineapple Thief’ montrent qu’ils sont devenus un des groupes majeurs de la scène progressive et ‘Dissolution’ devrait sans aucun doute être bien accueilli par tous les fans du groupe mais également par tout amateur et amatrice de rock progressif moderne...

Interprêtes

Bruce Soord (Chant, Guitare, Claviers), Jon Sykes (Basse), Steve Kitch (Claviers), Gavin Harrison (Batterie) + Invité : David Torn (Guitare)


Artiste : Beyond The Black

Album : Heart of the Hurricane

Date de Sortie : 31-08-2018

Ajouté le : 06-11-2018

Il y a seulement 4 années que ‘Beyond The Black’ a été créé mais les Allemands font déjà partie des groupes majeurs de métal symphonique et leurs 2 premiers albums dont ‘Lost In Forever’ sorti début 2017 confirmaient déjà tout leur potentiel (voir ici) et ils s’affirmaient comme un concurrent direct à ‘Within Temptation’, ‘Jennifer Haben’ ayant un peu la même tessiture que ‘Sharan Den Adel’. 2018 voit donc la sortie d’un nouvel opus ‘Heart of the Hurricane’ bien rempli et ça commence fort avec ‘Hysteria’ qui donne le ton dans un rythme enlevé et un premier refrain addictif qui ne vous lâche plus. Suit ‘Heart of the Hurricane’ qui avait déjà fait l’objet d’un single et qui possède tous les ingrédients du métal symphonique. La première pause est amenée par ‘Through the Mirror’, entre ballade et mid-tempo qui met en avant la belle voix de ‘Jennifer Haben’ puis, un deuxième single ‘Million Lightyears’ nous offre un 2ème refrain qui devrait faire fureur en concert. La suite continue de faire défiler des hits en puissance avec par exemple l’épique ‘Song for the Godless’ qui est certainement le titre qui rappelle le plus ‘Within Temptation’ ou le symphonique Beneath a Blackened Sky’ et ses chœurs grandioses qui peuvent rappeler ‘Epica’ ou encore la magnifique power ballade ‘My God Is Dead’ où les growls de ‘Chris Hermsdörfer’ amènent un contrepoint à la douceur du chant de ‘Jenneifer Haben’ qui transmet une réelle émotion, tout comme dans ‘Breeze’ où l’on est bien loin du métal et dont les arrangements orchestraux et les chœurs masculins sont magnifiques. En résumé, ce dernier album dense et varié devrait être bien accueilli par tous les fans de métal symphonique et même au-delà car ‘Beyond The Black’, de part l’accessibilité de l’ensemble de leurs titres, représentent le côté soft de ce style ce qui devrait leur permettre de toucher un plus large public...

Interprêtes

Jennifer Haben (Chant), Stefan Herkenhoff (Basse), Chris Hermsdörfer (Guitare, Choeurs), Tobias Lodes (Guitare, Choeurs), Jonas Roßner (Claviers, Choeurs), Kai Tschierschky (Batterie)


Artiste : Kingcrow

Album : The Persistence

Date de Sortie : 07-09-2018

Ajouté le : 07-11-2018

Après ‘Eidos’ sorti en 2018 (voir ici), les Italiens de ‘Kingcrow’ on sorti début septembre un nouvel album ‘The Persistence’. On retrouve le style du précédent opus avec du métal progressif imaginatif et raffiné avec des ruptures de rythme et d’intensité demandant généralement plusieurs écoutes pour rentrer dans leur univers. Ces caractéristiques, on les retrouve dès les 2 premiers titres ‘Drenched’ et ‘Closer’ puis ‘Everything Goes’ amène un style plus atmosphérique tout comme le mélodique ‘Folding Paper Dreams’ qui peut rappeler certains titres d’Anathema’. La suite nous fait découvrir ce mélange progressif et atmosphérique avec par exemple ‘Every Broken Piece of Me’ ou ‘Devil’s Got A Picture’ entre tensions et détentes mais également le magnifique crescendo de ‘Night’s Descending’ où ‘Daniel Gildenlöw’ (voir le dernier album de ‘Pain of Salvation’ ici) prête sa voix de façon magistral et qui constitue pour moi le moment fort de l’album, qui se termine par l’émouvant ‘Perfectly Imperfect’. En résumé, les Italiens de ‘Kingcrow’ suivent de près la voie de ‘Pain of Salvation’ et comme souvent en progressif, ‘The Persistence’ est un album qui comme le bon vin se bonifie avec le temps mais revers de la médaille (et c’est bien dommage) risque d’être destiné à un public averti...

Interprêtes

Diego Marchesi (Chant), Diego Cafolla (Guitare, Choeurs), Ivan Nastasi (Guitare, Choeurs), Thundra Cafolla (Batterie), Cristian Della Polla (Claviers), Riccardo Nifosì (Basse) + Invité : Daniel Gildenlöw (Chant)


Artiste : Trobar de Morte

Album : Witchcraft

Date de Sortie : 22-08-2018

Ajouté le : 09-11-2018

Après ‘Ouroboros’ sorti en 2016 (voir ici) avec lequel j’avais découvert les Espagnols de ‘Trobar de Morte’, 2018 voit la sortie du 7ème album studio ‘Witchcraft’ qui s’inscrit dans la continuité des précédents albums. On retrouve l’ambiance folk envoutante et apaisante que l’on connaissait avec des compositions accessibles dès la première écoute qui nous embarquent dans une époque médiévale où les harmonies vocales sont particulièrement travaillées notamment grâce à ‘Lady Morte’ qui possède une magnifique voix douce et ensorcelante. La chanteuse est également l’auteur/compositeur du groupe et elle puise ses influences dans la tradition Hispanique ce qui dégage cette atmosphère particulière d’une subtile fusion entre orient et occident. En résumé, si vous êtes amateur ou amatrice de folk médiéval ou plus généralement si vous recherchez à vous évader dans un voyage musical relaxant et dépaysant, ce dernier album de ‘Trobar de Morte’ est certainement fait pour vous...

Interprêtes

Lady Morte (Chant, Flûte, Hurdy Gurdy, Claviers), Moonvic (Basse, Percussions), Daimoniel (Guitare), Sined Zulim (Percussions), Üri Bokskog (Flûte, Cornemuse, Choeurs)


Artiste : Airrace

Album : Untold Stories

Date de Sortie : 10-08-2018

Ajouté le : 11-11-2018

Après une première période d’activité de 1983 à 1986 pendant laquelle les Anglais d’Airrace’ ont fait les premières parties dans les tournées de ‘Def Leppard’ et ‘Queen’, c’est plus de 20 ans après en 2009 que le groupe remonte sur scène pour se reformer et pour démarrer une nouvelle carrière avec un album ‘Back to the Start’ dont le titre était une sorte de clin d’œil à leur bref passage dans les années 80. Une dizaine d’années a passé et c’est au tour de ‘Untold Stories’ de voir le jour. D’entrée, avec ‘Running out of Time’, on est plongé dans les années 80 avec un rock mélodique à la ‘Toto’ qui accroche dès les premiers accords, puis, ‘Innocent’ durcit légèrement le ton tout en gardant ces racines AOR et ‘Eyes Like Ice’ continue dans cette voie avec un titre mélodique et son refrain entêtant. Avec ‘Different but the Same’, les Anglais flirtent avec un hard rock à la ‘Deep Purple’ première période tout comme ‘New Skin’ et sa rythmique marquée. Les titres plus calmes ne sont pas oubliés avec la belle ballade ‘Lost’ qui me fait penser à du westcoast et ‘Love is Love’ qui se rapproche d’un rock plus classique à la ‘Foreigner’, l’album se finissant par 2 bijoux mélodiques entraînants ‘Come With Us’ et ‘Here It Comes’. En résumé, même s’ils ne vont pas révolutionner le rock mélodique, les Anglais d‘Airrace’ sortent un album de qualité avec 11 titres très accessibles qui devraient plaire à tous les fans de rock et hard-rock des années 70/80...

Interprêtes

Adam Payne (Chant), Laurie Mansworth (Guitare), Rocky Newton (Basse), Dhani Mansworth (Batterie), Linda Kelsey Foster (Claviers)


Artiste : Vault of Acanthus

Album : Life, Light and Darkness

Date de Sortie : 12-09-2018

Ajouté le : 13-11-2018

Direction la Grèce avec ‘Vault of Acanthus’ qui est un groupe formé en 2011 et qui a sorti un premier EP en 2013. 2018 voit la sortie de leur premier LP ‘Life, Light and Darkness’ : leur style se situe entre rock et métal avec des composantes symphoniques et progressives, de belles lignes mélodiques accessibles et des durées de compositions assez longues entre 6 et 10 minutes. ‘Thread of Fate’ débute l’album dans une ambiance symphonique où les claviers et la guitare sont au même niveau et où quelques growls viennent se joindre au chant de ‘Aggeliki Antoniadi’, ce premier titre étant peut être le plus tagué métal. En effet, suit ‘A Constant End’ qui malgré un tempo marqué par des accords saturés de guitare est un beau blues très sensuel jusque dans le solo de guitare. Le refrain de ‘The Hope Inside Me’ me fait penser à certains titres d’un de mes groupes préférés, ‘Edenbridge’ (voir leur dernier album ici) tout comme la ballade ‘This Face’. Le derniers titre, ‘Life, Light, and Darkness’ est une composition qui offre une approche progressive avec des ruptures de rythmes et plusieurs parties imbriquées et qui possède un magnifique final. En résumé, les Grecs de ‘Vault of Acanthus’ sortent un album de qualité avec de belles compositions mélodiques où l’atmosphère symphonique cohabite de belle manière avec les riffs saturés des guitares et ‘Life, Light and Darkness’ est pour moi une des très bonnes surprises 2018...

Interprêtes

Aggeliki Antoniadi (Chant), John Simaiopoulos (Guitare), Thanos Kokkalis (Batterie), Kostas Stathopoulos (Basse), George Georgousopoulos (Claviers)


Artiste : Echoes of Giants

Album : The Way to Us

Date de Sortie : 30-08-2018

Ajouté le : 15-11-2018

‘Echoes of Giants’ est une formation Américaine qui a sorti un premier album en 2013 et qui vient de sortir le 2ème ‘The Way to Us’. Leur style est influencé par les courants progressifs et alternatifs des 40 dernières années et ils développent une atmosphère raffinée et délicate où acoustique et électrique cohabitent dans des compositions où les parties instrumentales sont nombreuses. L’album comporte 15 titres variés globalement accessibles et s’il ne fallait retenir que quelques titres, je dirais l’acoustique ‘Close the Door’ avec un très beau duo vocal entre ‘Joey Myers’ et ‘Theese Weber’ puis, ‘Escape’ qui peut rappeler les lignes mélodiques et les constructions de ‘Mostly Autumn’ (voir ici) et enfin ‘Find Myself Today’ qui me rappelle les atmosphères de ‘Phil Collins’ avec quelques percussions s’incrustant dans une mélodie aérienne. En résumé, les Américains de ‘Echoes of Giants’ sortent un album de qualité avec entre pop et rock progressif remplies de belles mélodies à savourer tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Rick Kaufmann (Basse), Tracy Thomas (Claviers, Batterie, Marimba, Percussions), Wes Bolton (Guitare, Echoplex, Percussions) + Invités : Joey Myers (Chant), Theese Weber (Chant)


Artiste : Uriah Heep

Album : Living the Dream

Date de Sortie : 14-09-2018

Ajouté le : 17-11-2018

En écoutant les premiers titres du dernier album d’Uriah Heep’, ‘Living the Dream’, la machine à remonter le temps s’est mise en marche toute seule et m’a transporté quelques décennies en arrière à une époque où ‘Firefly’ tournait sans cesse sur ma platine disque jusqu’à user le dernier sillon et où je découvrais un hard-rock avec des artistes authentiques qui jouaient leur musique à fond. En effet, avec quelques années de plus, la fougue originale est toujours là avec des titres qui vous accrochent dès les premiers accords comme l’énergique ‘Grazed by Heaven’ et son refrain addictif ou ‘Living the Dream’ avec ses variations de tempo ou encore ‘Take Away My Soul’ où et ‘Phil Lanzon’ et ‘Mick Box’ nous envoient 2 solos magistraux. Mais les Anglais d‘Uriah Heep’ ont également plusieurs cordes à leur arc car ils savent varier les plaisirs en nous proposant par exemple le long développement ‘Rocks in the Road’ avec tous les ingrédients qui ont fait leur renommée entre rupture de rythme et parties instrumentales rappelant le progressif de la première époque ; les ballades sont également présentes avec ‘Waters Flowin’ ou ‘Dreams of Yesteryear’ qui clôt de belle manière l’album. Bref, avec ‘Living the Dream’, les Anglais d’Uriah Heep’ montrent qu’après près de 50 ans, ils continuent à nous offrir du bon hard-rock direct et authentique sans prendre une seule ride et ceci pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Bernie Shaw (Chant), Dave Rimmer (Basse, Choeurs), Mick Box (Guitare, Choeurs), Phil Lanzon (Claviers, Choeurs), Russell Gilbrook (Batterie, Percussions)


Artiste : Renaissance

Album : A Symphonic Journey

Date de Sortie : 14-09-2018

Ajouté le : 19-11-2018

Près de cinquante ans après sa formation, le groupe ‘Renaissance’ mené par sa chanteuse ‘Annie Haslam’ sort un album en public avec l’accompagnement d’un orchestre de chambre. Dans les années 70, ‘Renaissance’ s’est démarqué assez rapidement des autres formations de rock progressif en proposant un style mêlant musique classique et rock progressif avec un premier album ‘Renaissance’ sorti en 1969 à peu près en même temps que le premier ‘ELP’, leurs styles étant très proches au début de leurs carrière. Forcément, ce mélange était propice à l’utilisation d’instruments classiques mais ‘Renaissance’ n’avait jamais collaboré avec un orchestre et c’est désormais chose faite avec ce magnifique ‘A Symphonic Journey’ (aussi disponible en DVD) qui nous est proposé avec un subtil mélange entre les différentes périodes du groupe : ‘Prologue’ débute l’album pour les nostalgiques de la première heure (dont je fais partie) avec les vocalises toujours intacts d’Annie Haslam’ et cette voix si caractéristique. Suit ‘Trip to the Fair’ de 1975 (album ‘Scheherazade and Other Stories’), puis ‘Carpet of the Sun’ et ‘The Harbour’ toujours de la première période (album ‘Ashes Are Burning’ de 1973). Avec les 2 titres suivants, on fait un bond en avant avec les dernier album représenté par ‘Grandine il vento’ et ‘Symphony of Light’ pour revenir ensuite avec ‘Kalynda’ (‘Azure d’Or’ de 1979) et ‘Island’ de leur premier album, la fin du concert de terminant par 3 incontournables du groupe, tout d’abord ‘Mother Russia’ de ‘Turn of the Cards’ de 1974, puis ‘Song of all Seasons’ de ‘A Song for all Seasons’ de 1978 et enfin le titre éponyme de l’album ‘Ashes Are Burning’ de 1973. En résumé, même si certains pourront regretter l’absence d’autres titres emblématiques du groupe comme ‘Kings & Queens’, ‘Can You Understand ?’ ou encore ‘Ocean Gypsy’ (et je pourrais en citer d’autres mais il fallait bien choisir !!), ce live ‘A Symphonic Journey’ est un voyage merveilleux dans le monde musical de ‘Renaissance’ qui, il y a près de cinquante ans, a fait partie des groupes qui ont été à l’origine du rock symphonique...

Interprêtes

Annie Haslam (Chant, Percussions), Rave Tesar (Piano), Tom Brislin (Claviers), Mark Lambert (Guitare), Frank Pagano (Batterie, Percussions), Leo Traversa (Basse)


Artiste : Dark Sarah

Album : The Golden Moth

Date de Sortie : 21-09-2018

Ajouté le : 21-11-2018

Pour ceux qui ont raté les épisodes précédents (voir ici et ici), ‘Sarah’ (interprété par ‘Heidi Parviainen‘) continue son périple pour nous offrir la dernière partie de la trilogie de ‘The Chronicles’ et cette fois c’est dans le monde supérieur où l’héroïne doit affronter l’épreuve lui permettant d’accéder auprès des Dieux à ce monde supérieur qu’elle a réussi à atteindre dans l’épisode précédent (‘The Puzzle’). Mais, c’est alors qu’elle rencontre un ‘Dragon’ (interprété par ‘JP Leppäluoto’ déjà présent dans ‘The puzzle’) qui devient son compagnon de route pour ce dernier voyage (voir l’histoire sur le site officiel ici). Côté musique, on retrouve ce mélange entre métal symphonique et bande originale de film de fantaisie épique et théâtral qui colle parfaitement au concept de l’album avec des lignes mélodiques proches des films d’animation et un travail important au niveau des harmonies vocales. A noter 3 invités de marque avec ‘Marko Hietala’ de ‘Nightwish’, ‘Zuberoa Aznárez ‘ de ‘Diabolus In Musica’ et ‘Netta Skog’, ex. ’Ensiferum‘ jouant respectivement le rôle de ‘Barbe Blanche’, du ‘Masque de Fer’ et de la ‘Diseuse de Bonne Aventure’. Bref, ce dernier volet ‘The Golden Moth’ clôt de très belle façon l’histoire de ‘Sarah’ et est un parfait exemple de l’album concept qui réussit la fusion entre l’histoire et la musique; si la rencontre entre le métal symphonique épique et théâtral et les musiques de films de fantaisie ne vous déplaît pas, foncez écouter l’ensemble de la trilogie ; pour ma part, j’espère que ‘Heidi Parviainen‘ pourra monter cette histoire pour en faire un spectacle complet comme le fait si bien ‘Arjen Anthony Lucassen’ avec par exemple son dernier show (voir ici)...

Interprêtes

Heidi Parviainen (Chant), JP Leppäluoto (Chant), Sami-Petri Salonen (Guitare), Erkka Korhonen (Guitare), Rude Rothstén (Basse), Thomas Tunkkari (Batterie) + invités : Marko Hietala (Chant), Zuberoa Aznárez (chant), Netta Skog (Chant)


Artiste : Gioeli – Castronovo

Album : Set the World in Fire

Date de Sortie : 13-07-2018

Ajouté le : 23-11-2018

Après avoir collaboré dans le groupe ‘Hardline’ pour l’album ‘Double Eclipse’ de 1992 (voir ici), les 2 artistes ‘Johnny Gioeli’ et ‘Deen Castronovo’ se retrouvent 25 ans après pour sortir un premier album ‘Set the World in Fire’ dans la grande tradition d’un rock mélodique des années 90 et ceci sous la houlette de ‘Alessandro Del Vecchio’ bien connu dans la sphère hard-rock. L’ensemble est très accessible dès la première écoute avec une bonne variété d’un titre à l’autre : dès les 3 premiers titres, on passe de l’énergique ‘Set the World in Fire’ à un entraînant ‘Through’ très typique du rock FM des années 80 puis ‘Who I Am’ est dans un style beaucoup plus calme entre mid-tempo et ballade. La suite est à l’image de ce début : une alternance entre titres entraînant et d’autres plus calmes avec de belles lignes mélodiques qui vous rentrent immédiatement dans la tête avec par exemple la belle ballade ‘It’s all About You’ et son solo de guitare tout en feeling ou ‘Need You Know’ avec un refrain qui vous replonge dans le rock mélodique des années 80 et me rappelle les rythmiques de ‘The Alan Parsons Project’ ou encore le magnifique ‘Mother’ qui aurait certainement fait un hit dans une autre époque. Finalement, beaucoup plus rock mélodique que hard-rock, ce nouveau rapprochement entre les 2 Italiens est une réussite totale et ‘Set the World in Fire’ devrait être très bien accueilli par un large public qui apprécie le côté soft du hard-rock mélodique des années 80/90...

Interprêtes

Johnny Gioeli (Chant), Deen Castronovo (Chant, Batterie), Alessandro Del Vecchio (Claviers, Choeurs), Mario Percudani (Guitare), Nick Mazzucconi (Basse)


Artiste : Joe Bonamassa

Album : Redemption

Date de Sortie : 21-09-2018

Ajouté le : 25-11-2018

C’est encore un nouvel album pour ‘Joe Bonamassa’ qui avait sorti il y quelques mois le live ‘British Blues Explosion Live’ (voir ici) et cette fois c’est un album studio qu’il a entièrement composé. A chaque sortie d’album de Joe, compte tenu de la fréquence, c’est toujours la même question qui se pose : est-ce que la répétition des sorties d’albums ne risque pas d’avoir des conséquences sur la qualité ? et, après l’écoute de chaque album, c’est toujours la même réponse que l’on a, à savoir que c’est toujours au top et peut-être encore plus dans cet album où il est allé chercher au moins 5 décennies d’influences de blues/rock/hard-roc/jazz/pop/country pour nous offrir des pépites qui donnent une impression d’intemporel tellement il possède ce talent de pondre des titres qui ont quelque chose d’universel. On navigue entre hard-rock des années 70 avec ‘Evil Mama’ ou ‘Molly O’, rock des années 60 avec ‘King Bee Shakedown’, country/rock avec ‘Deep In The Blues Again’ ou ‘The Ghost of Macon Jones’, blues/rock avec ‘Self-inflicted Wounds’ ou ‘Just 'cos You Can Don't Mean You Should’ qui sentent bon les années 70 et certains titres titres de ‘Deep Purple’ ou encore jazzy avec ‘Pick Up The Pieces’ sans parler du titre éponyme de l’album qui doivent certainement rappeler à quelques-uns ‘Led Zeppelin’ ou des classiques ‘I've Got Some Mind Over What Matters’ et ‘Love Is A Gamble’ que l’on pourrait se repasser des heures avec toujours le même plaisir ou encore ‘Stronger Now In Broken Places’ où il se met à nu pour un titre rempli d’émotion. Bref, quoi dire de plus que de presser la touche play pour faire le plein de bon feeling dans ce merveilleux patchwork de styles que Joe et tous les musiciens qui l’entoure maîtrisent à la perfection...

Interprêtes

Joe Bonamassa (Guitare, Chant), Anton Fig (Batterie), Michael Rhodes (Basse), Lee Thornburg (Trompette), Paulie Cerra (Trompette), Kenny Greenberg (Guitare), Doug Lancio.(Guitare) + Invités : Reese Wynans (Claviers), Gary Pinto (Choeurs), Jade Mcrae (Choeurs), Jamey Johnson (Chant), Jim Moginie, Juanita Tippins (Choeurs), Kate Ston (Handpan), Mahalia Barnes (Choeurs)


Artiste : Status Quo

Album : Down Down & Dignified at the Royal Albert Hall

Date de Sortie : 17-08-2018

Ajouté le : 27-11-2018

Après les 2 ‘Aquostic’ (voir ici) et en même temps que la sortie du concert au ‘Wacken’ (voir ici), ‘Status Quo’, désormais sans ‘Rick Parfitt’ (voir son album ici) remplacé par ‘Richie Malone’ reviennent à un album acoustique où ils ont invité d’autres artistes à partager la scène avec eux. Alors que le concert du ‘Wacken’ est tout à fait standard avec la puissance électrique que l’on connait, ‘Down Down & Dignified at the Royal Albert Hall’ va encore plus loin dans la réinterprétation des titres que les 2 ‘Aquostic’ car chaque chanson a été réarrangée notamment avec l’utilisation d’un accordéon pour faire ressortir le côté blues et folk ce qui donne une autre vision des standards du ‘Quo’ et permet surtout d’entendre des titres que l’on n’a pas l’habitude d’entendre dans un concert classique. On peut citer par exemple, ‘Break the Rules’ de 1974 (‘album ‘Quo’) et sa rythmique entraînante, les ballades ‘Rock’n’Roll’ ou ‘All The Reasons’ sur lequel ‘Hannah Acor’ prête sa voix ou les 2 titres qui nous ramènent à l’époque ‘Hello’ de 1973, ‘A reason for Living’ et ‘Claudie’ ou encore ‘Don’t Drive My Car’ bien loin de la version originale dans un esprit blues/jazz. Bref, même si les fans historiques du boogie-rock électrique et puissant ne s’y retrouveront certainement pas et préféreront le concert du ’Wacken’, ce live acoustique comme l’avait déjà fait les 2 ‘Aquostic’ permet de montrer une autre facette du ‘Quo’ tout aussi attachante et le seul regret que j’ai c’est qu’ils n’aient pas sorti une vidéo dans ce lieu si emblématique…

Interprêtes

Francis Rossi (Chant, Guitare), Richie Malone (Chant, Guitare), Rhino Edwards (Basse), Leon Cave (Batterie), Andrew Bown (Claviers, Harmonica) + Invités : Chloe Gardner (Chant, Guitare, Percussions), Geraint Watkins (Accordéon, Piano), Hannah Acor (Chant, Violon, Percussions), Paul Hirsh (Claviers), Rolf Oehmichen (Chant, Guitare)


Artiste : Dynazty

Album : Firesign

Date de Sortie : 28-09-2018

Ajouté le : 29-11-2018

C’est seulement avec leur sixième album que je découvre les Suédois de ‘Dynazty’ qui ont commencé leur carrière en 2007 et qui sorte en 2018 ‘Firesign’. Leur style est du métal mélodique entraînant où les riffs de guitare cohabitent avec les claviers comme peuvent le faire ‘Nightwish’ (écoutez ’In The Arms of the Devil’, c’est flagrant sur le refrain on a l’impression d’entendre un ‘Storytime’ survitaminé). D’entrée, avec ‘Breathe with Me’, on est dans l’ambiance générale de l’album : une rythmique soutenue, un refrain qui vous entre immédiatement dans la tête et un chanteur avec une voix puissante accompagné par des chœurs. Certains titres ont néanmoins un tempo moins rapide tout en gardant des lignes mélodiques accessibles comme ‘My Darkest Hour’ ou ‘Let Me Dream Forever’ ou le dernier titre ‘The Light Inside The Tunnel’. A noter que le chanteur ‘Nils Molin’ officie également pour ‘Amaranthe’ dans leur dernier album ‘Helix’ (voir ici). En résumé, entre métal symphonique et mélodique, les ‘Dynazty’ sortent un album de qualité sans réel temps faible et ‘Firesign’ devrait plaire à tous ceux qui aiment un métal efficace et facile d’accès...

Interprêtes

Nils Molin (Chant), Love Magnusson (Guitare), George Egg (Batterie), Mikael Lavér (Guitare), Jonathan Olsson (Basse)


Artiste : Popa Chubby

Album : Prime Cuts

Date de Sortie : 28-09-2018

Ajouté le : 01-12-2018

Après un magnifique ‘The Catfish’ en 2016 (voir ici) et ‘Two Dogs’ sorti en 2017 (voir ici), c’est un best of que nous propose ‘Popa Chubby’ avec des morceaux choisis dans sa déjà longue discographie. On navigue entre authentique blues comme ‘Angel on my Shoudler’ de 1995 ou le magnifique ‘San Catri’ de 1994 ou encore ‘Grown Man Cries Blues’ de 2007, du blues mêlant du rapp avec ‘Love is Beatdown’ de 2004, du rockabilly avec ‘Caffeine and Nicotine’ de 1996 et des reprises avec ‘Hey Joe’ de ‘Jimmy Hendrix’, ‘Hallulujah’ de ‘Leaonard Cohen’ ou encore le thème du ‘Parrain’ qu’il a transformé en un rock à la ‘Shadows’. Bref, ce ‘Prime Cuts’ qui est également disponible avec 9 titres inédits en plus (non disponible sur Spotify) est un bon éventail de la variété des styles de cet artiste entier qui vit sa musique à 200 pourcents et est un bon moyen pour ceux ou celles qui ne le connaissent pas de découvrir son univers...

Interprêtes

Popa Chubby (Chant, Guitare)


Artiste : MaYan

Album : Dhyana

Date de Sortie : 21-09-2018

Ajouté le : 03-12-2018

Je ne suis pas particulièrement attiré par le métal extrême et je préfère largement le chant claire au chant hurlé (growls) mais il faut dire qu’avec le dernier album ‘Dyana’ du groupe ‘MaYan’, ‘Mark Jansen’ (‘Epica’) a mis les petits plats dans les grands et grâce à un financement participatif, a pu mettre en place une distribution que beaucoup de groupes de métal envierait (entre autres ‘Marcela Bovio’ ex ‘Stream of Passion’ voir ici et dans un style classique son premier album solo ici) avec cerise sur le gâteau la participation de l’Orchestre Philarmonique de Prague, coutumier du fait de collaborer avec la scène internationale métal. Le résultat est assez surprenant car il faut réellement prendre l’opus comme un ensemble d’autant plus que, comme à son habitude, Mark a développé un album concept qui cette fois se penche sur un sujet philosophique : est-ce que contrairement à ce que disait ‘Descartes’, ‘Cogito ergo sum’ (Je pense donc je suis), les pensées qui tournent dans notre tête auxquelles on s’identifie ne seraient pas néfastes pour trouver le bonheur et ne seraient déconnectées de ce que nous sommes nous transformant en observateur de notre pensée ? Sur le plan de la musique, ‘Dhyana’ est un album d’une densité remarquable avec un travail impressionnant d’orchestration et d’harmonies vocales dans un style très épique et symphonique et bien évidemment sur certains titres, la ressemblance est frappante avec ‘Epica’ (par exemple ‘Rebirth from Despair’ ou ‘The Power Process’) mais on pourrait aussi citer certaines lignes mélodiques de ‘Therion’ comme dans ‘The Illusory Self’ avec le chant de ‘Laura Macri’ qui se rapproche de ‘Lorie Lewis’ (voir l’extraordinaire opéra métal de ‘Christopher Johnsson’ ici). Mais la richesse de cet album est aussi dans la variété des titres car, rien que dans les 4 premiers, on passe d’un grandiose et symphonique ‘The Rhythm of Freedom’ à un ‘Tornado of Thoughts’ où l’on se retrouve dans une ambiance orientale puis l’épique ‘Saints Don’t Die’ emprunte au monde musical classique alors que ‘Dyana’ est une ballade dépouillée où ‘Laura Macrì’ et ‘Marcela Bovio’ forment un magnifique duo. On peut également noter une 2ème partie en version instrumentale qui permet de mettre en évidence l’importance de l’orchestre philarmonique et du coup de remercier ‘Mark Jensen’ d’avoir tenu bon alors que sa maison de disque lui proposait de s’en passer. En résumé, même si ‘Dyana’ restera sans doute destiné à un public d’avertis qui sont fans de métal symphonique et de métal extrême, ce dernier opus de ‘MaYan’ sous la houlette de ‘Mark Jansen’ est une réussite totale et restera sans doute un des meilleurs albums 2018 dans ce style...

Interprêtes

Laura Macrì (Chant), Marcela Bovio (Chant), Mark Jansen (Chant), George Oosthoek (Chant), Henning Basse (Chant), Adam Denlinge (Chant), Frank Schiphorst (Guitare), Merel Bechtold (Guitare), Jack Driessen (Claviers), Roel Käller (Basse), Ariën van Weesenbeek (Batterie), Orchestre Philarmonique de Prague


Artiste : Axxis

Album : Monster Hero

Date de Sortie : 05-10-2018

Ajouté le : 05-12-2018

Cela fait déjà 30 ans qu’Axxis’ nous offre du bon hard-rock authentique et 2018 voit la sortie de leur 16ème album studio (voir leur dernier album ici). Comme à leur habitude, ils nous ont concocté des compositions avec des refrains qui tournent immédiatement dans la tête en commençant par le premier titre ‘Monster Hero’ qui donne le ton avec sa rythmique énergique. Au rayon des bonnes surprises, on retrouve des lignes mélodiques que l’on avait sur les précédents albums avec par exemple ‘Love Is Gonna Get You Killed’, ‘Firebird’ ou encore ‘We are the Seven’ et si votre pied ne se met pas à battre la musique sur ‘Rock is my Religion’ ou ‘All I Want is Rock’, alors passez votre chemin et pour les autres, ce dernier album ‘Monster Hero’ des Allemands d’Axxis est à consommer sans modération...

Interprêtes

Bernhard Weiss (Chant), Harry Oellers (Claviers),Stefan Weber (Guitare), Rob Schomaker (Basse), Dirk Brand (Batterie)


Artiste : Lord of the Lost

Album : Thornstar + 10 Thorns

Date de Sortie : 03-08-2018

Ajouté le : 07-12-2018

Après ‘Mono Inc.’ (voir ici), je reviens sur leurs compatriotes de ‘Lord of the Lost’ qui ont sorti non pas un album mais 2 avec tout d’abord ‘Thornstar’ qui est un album concept relatant l’histoire d’une ancienne civilisation, les ‘Pangaeians’ (sorti en Août) et ’10 Thorns’ (Sorti en Octobre)qui reprend 10 titres en acoustique de ‘Thornstar’. Comme souvent dans ce genre d’album, le packaging est très travaillé mais dans ce cas, ils ont sont même allés jusqu’à rédiger un fichier pdf disponible en plusieurs langues qui décrit de façon très détaillé l’histoire de ce peuple européen qui a vécu il y a 10000 ans et on ne peut que saluer ce plus qui n’est pas chose courante et qui permet de s’immerger dans l’histoire (voir ici). Au niveau musical, ‘Thornstar’ est très dense puisqu’il rassemble 20 compositions pour près d’une heure et trente minutes et on retrouve un mélange de genres de métal allant du gothique au mélodique en passant par de l’industriel, du symphonique, de l’extrême et même un mixte assez improbable entre du métal et de l’électro (si, si ça existe, écoutez ‘Abracadabra’ !!). Il faut donc être assez ouvert d’esprit et aimer toute cette diversité pour adhérer à ‘Thornstar’ d’autant plus que la longueur demande des écoutes répétées pour arriver à assimiler l’ensemble. Et puis, il y a ce deuxième album qui donne un tout autre visage au titres originaux et permet d’entendre la voix chaleureuse de ‘Chris Harms’ accompagné uniquement d’une guitare acoustique. En résumé, même si ce dernier album est d’une grande densité et risque d’être limité à la un public d’averti car pas forcément accessible à la première écoute, les Allemands de ‘Lord of the Lost’ sous la houlette de ‘Chris Harms’ sortent un album d’une très grande qualité que ce soit au niveau du thème mais également au niveau du contenu musical et montrent une fois de plus qu’ils savent, d’album en album, varier les styles sans se répéter preuve d’un fabuleux talent...

Interprêtes

Chris Harms (Chant, Guitare, Violoncelle), Class Grenayde (Basse), Gared Dirge (Guitare, Claviers, Percussions), Niklas Kahl (Batterie), Pi Stoffers (Guitare)


Artiste : Xiphea

Album : Everland

Date de Sortie : 06-10-2018

Ajouté le : 09-12-2018

Après ‘Once Upon a Time’ en 2016 qui m’avait fait découvrir ‘Xiphea’ (voir ici), 2018 voit la sortie d’un nouvel album ‘Everland’ et les Allemands continuent de nous raconter des contes de fées entre orient et occident dans la continuité des albums précédents, nous offrant du métal symphonique accessible avec un line up qui a évolué depuis le dernier opus, ‘Rene’ à la basse étant remplacé par ‘Franck’, ‘Thomas’ à la batterie étant remplacé par ‘Daniel’ et ‘Michael’ nouvel arrivant en tant que 2ème guitare. D’entrée, avec ‘Ice Blood Cave’, le ton est donné avec une introduction instrumentale qui nous plonge dans une atmosphère mystérieuse qui laisse place à un titre énergique où la voix mélodieuse de ‘Sabine’ peut rappeler certaines chanteuses de la scène métal symphonique à commencer par ‘Sharon den Adel’ de ‘Within Temptation’. Suit ‘Hook’ dans le même style power métal puis ‘Genie’ nous emmène dans les contes des ‘Milles et Une Nuit’ avec un mélodie qui accroche immédiatement. La suite est à l’image de ce début avec des titres dont les refrains vous rentrent immédiatement dans la tête comme ceux de de ‘Rumpelstiltskin’ ou de ‘From The Otherworld’ ou encore de ‘Palace of the Dragon Queen’. En résumé, les Allemands de ‘Xiphea’ montrent qu’avec ‘Everland’, ils ont atteint une certaine maturité et, même si leur style ne leur permet pas encore de sortir du lot des nombreux groupes du même genre musical (ils en ont certainement la capacité), ce dernier album est très agréable à écouter et devrait sans aucun doute plaire à tous les fans de métal symphonique...

Interprêtes

Sabine (Chant), Neil (Guitare, Growls), Daniel (Batterie), Michael (Guitare), Frank (Basse)


Artiste : Ann My Guard

Album : Moira

Date de Sortie : 11-10-2018

Ajouté le : 11-12-2018

C’est en Hongrie que nous allons avec le groupe ‘Ann My Guard’ qui en est à son 3ème album studio avec ‘Moira’ après ‘Ourania’ que j’avais chroniqué ici. Alors qu’Ourania’ était plus optimiste (cf ‘Asteria’), avec ‘Moira’ (qui signifie destin en Grec), on plonge dans une atmosphère beaucoup plus sombre avec des inspirations dans les thèmes de la mort, de l’autre monde et de l’au-delà. Côté musical, la chanteuse et bassiste ‘Eszter Anna Baumann’ nous a concocté 10 compositions dans un mélange de styles et il est bien difficile de les ranger dans une boîte bien précise : tout d’abord, après une très (trop) courte introduction vocale de toute beauté ‘The Descent’, les titres ‘Sacred I’ et ‘Montain II’ sont puissants avec un son lourd entre heavy métal et métal mélodique puis, avec ‘Elijah’, on est assez proche de groupes comme ‘Delain’ avec une rythmique entraînante et un refrain qui ne vous lâche plus. Suivent des compositions qui s’éloignent du son puissant avec tout d’abord la ballade acoustique ‘Roseblood’, racontant le combat d’Eszter contre l’endométriose, puis ‘Mëtéra’ qui nous embarque dans une atmosphère mystérieuse et aérienne où les harmonies vocales amènent une sensation d’apesanteur. Avec ‘Echo’ on revient à un son plus heavy pour une ballade qui alterne puissance et apaisement. Après un énergique ‘The Day I Die’, on revient à un très beau titre acoustique avec ‘The Raven’ dans une ambiance folk et l’album se termine par le mélancolique ‘Morpheus’ qui raconte la douloureuse perte d’un être cher (en l’occurrence le père d’Eszter) qui clôt de belle manière l’album. En résumé, entre puissance et mélancolie, ce dernier album des Hongrois de ‘Ann My Guard’ est une réussite totale et montre la maturité atteinte dans ce 3ème opus qui nous offre une belle variété de styles et devrait plaire à un public aimant mélanger le métal avec des ambiances plus calmes...

Interprêtes

Eszter Anna Baumann (Chant, Basse, Flûte), Krisztián Varga (Guitare), Benjamin Bárkányi (Guitare), Norbert Tobola (Batterie)


Artiste : Black Paisley

Album : Perennials

Date de Sortie : 27-09-2018

Ajouté le : 13-12-2018

Si le bon rock et hard rock des années 80 vous manque, voici les Suédois de ‘Black Paisley’ qui sortent leur 2ème album ‘Perennials’ après ‘Late Bloomer’ en 2017 (voir ici). Chaque titre aurait certainement fait un tube il y a quelques décennies et on navigue entre pop, rock et hard-rock avec des mélodies entêtantes qui ne vous lâchent plus que ce soit dans les titres les plus énergiques que dans les ballades : ‘I Want Your Soul’ débute l’opus dans un style heavy et un premier refrain accrocheur, puis, ‘Day by Day’ se veut plus AOR et dès le 3ème titre, c’est une ballade (‘Sometimes’) qui sent bon les années 70/80 avec un refrain qu’on ne peut s’empêcher de fredonner. La suite alterne ces différents atmosphères et on peut citer ‘Step Back’ typique des rythmiques chaloupées des années 70, le joyeux ‘Alone’ qui me rappelle l’ambiance de ‘The River’ de ‘Bruce Springsteen’ ou encore la belle ballade ‘Stronger’ qui se rapproche des mélodies d’Elton John’. En résumé, ce 2ème album de ‘Black Paisley’, même s’ils n’amènent pas de réelles nouveautés, est un merveilleux condensé de ce que les années 70/80 ont pu faire de mieux et ‘Perennials’ devrait plaire à tous les fans de cette période...

Interprêtes

Stefan Blomqvist (Chant, Guitare), Ulf Hedin (Guitare, Choeurs), Jan Emanuelsson (Basse), Robert Wirensjö (Claviers Choeurs), Mikael Kerslow (Batterie, Percussions)


Artiste : Riverside

Album : Wasteland

Date de Sortie : 28-09-2018

Ajouté le : 15-12-2018

2016 avait été une année noire pour les Polonais avec le décès de leur guitarise ‘Piotr Grudziński’ et on ne savait pas trop à cette époque quel allait être l’avenir du groupe. 2 ans ont passé et après la sortie de ‘Eye of the Soundscape’ qui était un double album de morceaux instrumentaux illustrant le côté expérimental du groupe, en décalage par rapport à ce que ‘Riverside’ avait l’habitude de nous offrir mais qui était un hommage à la mémoire de Piotr (voir ici), 2018 voit la sortie d’un nouvel album ‘Wasteland’ qui voit ‘Riverside’ revenir à un style plus épuré que l’on connaissait dans les premiers opus du groupe, une des raisons étant certainement le besoin de faire leur deuil après la mort de Piotr. D’entrée, on ne peut faire plus dépouillé que ‘The Day After’ avec ‘Mariusz Dudo’ qui nous donne la chair de poule et qui sert d’introduction à ‘Acid Rain’, un titre entre rock et métal progressif qui est d’un niveau émotionnel exceptionnel en alternant rage et sérénité. Avec les titres suivants, le niveau musical reste à son apogée avec ‘Vale of Tears’ et avec la ballade ‘Guardian Angel’ dans laquelle on est happé par la mélancolie qui s’en dégage et ‘Lament’ continue dans ce registre en ajoutant une alternance encore plus marquée entre parties puissantes et parties acoustiques et un final qui fait intervenir des cordes dans une intensité émotionnelle remarquable. La 2ème partie de l’album nous fait revenir à du rock progressif avec le long instrumental ‘The Struggle of Survival’ puis le lancinent ‘River Down Below’ qui nous emmène encore sur un petit nuage avec un solo ‘Floydien’ de toute beauté, puis le quasiment instrumental du titre éponyme aux allures rock/folk qui mélange des ambiances aussi éloignées que de la musique de film à la ‘Enio Morricone’ et du rock progressif plus classique (du pur bonheur !!) pour finir avec ’The Night Before’ qui répond à l’introduction pour un dernier titre très fort qui vous refile une dernière fois la chair de poule. En résumé, ‘Wasteland’ est certainement un des albums les plus intenses de ‘Riverside’ et si on se réfère à leur discographie, on se retrouve dans le style d’un ‘Second Life Syndrome’ qui est pour moi le must du groupe; je suis persuadé que Piotr qui les regarde de la haut est très fier de ses amis car ce genre d’album est à ranger dans la case des albums incontournables qui fait du bien à l’âme et en cette fin d’année sera certainement pour moi sur le podium des albums 2018...

Interprêtes

Mariusz Duda (Chant, Basse, Guitare), Piotr Kozieradzki (Batterie), Michał Łapaj (Claviers)


Artiste : SayWeCanFly

Album : Beautiful Mess

Date de Sortie : 19-10-2018

Ajouté le : 17-12-2018

‘Braden Barrie’ est un auteur compositeur et chanteur Canadien indépendant qui a commencé sa carrière il y a une dizaine d’années et qui utilise les médias sociaux pour promouvoir sa musique et s’est fait connaître en Amérique du Nord en allant à la rencontre des gens pour leur faire partager sa passion pour la chanson. Pour son dernier album ‘Beautiful Mess’, il utilise le financement participatif (voir ici). Côté musique ce dernier album s’inscrit dans la grande tradition de la chanson populaire avec des chansons assez courtes, mélodiques et accessibles dès la première écoute. Mis à part 3 titres popisants semi acoustiques ‘Daisy Dew’, ‘Honey’ et ‘Here’s My Heart’, les autres compositions sont dépouillées et ne garde que la substantifique moelle de la musique. Chaque titre renferme son lot de mélancolie et d’émotion avec un accompagnement de quelques notes de piano ou de quelques accords de guitare agrémentés de sonorités électroniques qui amènent un côté aérien. En résumé, bien loin des circuits commerciaux, ‘Braden Barrie’ continue son chemin et ce ‘Beautifull Mess’ (qui porte très bien son nom), est une nouvelle réussite dans le parcours de cet artiste atypique et attachant...

Interprêtes

Braden Barrie (Chant, Guitare, Claviers) + Invités : Emily James (Chant), Nyke Van Wyk (Cordes), Julie Elven (Chant)


Artiste : Carptree

Album : Subimago

Date de Sortie : 19-10-2018

Ajouté le : 19-12-2018

‘Carptree’ ne nous avait pas habitué à cela car on avait attendu 7 années ‘Emerger’ (voir ici) et moins d’un an et demi après, en cette fin 2018, son successeur ‘Subimago’ voit le jour et les Suédois nous offrent un nouvel album avec 8 compositions qui m’apparaissent plus accessibles de celles d’Emerger’ auquel j’avais mis un logo pour public averti alors que j’ai tagué ce dernier opus en ‘Accessible’ tout en restant dans un style progressif dense et riche. ‘Welcome’ nous accueille en déroulant lentement son atmosphère mystérieuse renforcé par l’utilisation de claviers soutenant le chant hypnotique de ‘Nickla Flinck’ et une alternance entre tension et détente comme le groupe sait si bien le faire. Suit ‘By Your Own Device’, qui me fait penser à la période ‘Duke’ de ‘Genesis’ certainement dû, d’une part au chant mais également à la sonorité des claviers, puis, ‘World Without Mind’, avec une première structure rythmique chaloupée prépare tout en douceur la montée en puissance d’une magnifique deuxième partie mélodique avec un gros travail au niveau des chœurs. La suite nous montre que le groupe peut également se subjuguer dans un style dépouillé, ‘Instead of Life’ étant d’une grande puissance émotionnelle et je pourrais citer tous les titres car il est bien difficile de trouver un temps mort dans ces compositions où les moments forts se succèdent les uns après les autres. En résumé, même si ‘Subimago’ est peut-être un peu plus accessible que ces prédécesseurs et pourrait être une bonne porte d’entrée à tous celles et ceux qui voudraient découvrir un progressif moderne et recherché, il est également un album qui se bonifie d’écoute en écoute, qui pour moi est le signe sans conteste d’une grande qualité...

Interprêtes

Carl Westholm (Claviers, Basse, Guitare, Theremin, Percussions), Nicklas Flinck (Chant) + Invités : Ulf Edelönn (Guitare), Stefan Fandén (Basse, Guitare, Bouzouki, Claviers), Jesper Skarin (Batterie, Percussions), Cia Backman (Choeurs), Öivin Tronstad (Choeurs)


Artiste : Oak

Album : False Memory Archive

Date de Sortie : 19-10-2018

Ajouté le : 21-12-2018

‘Oak’ est un groupe Norvégien qui sort un nouvel album ‘False Memory Archive’ (voir leur album ‘Lighthouse’ ici) et pour l’occasion, ils ont invité leur compatriote du groupe ‘Airbag’, ‘Bjorn Riis’ (voir le dernier album ici). Côté style, ils s’inscrivent dans un progressif aux ambiances atmosphériques avec de belles lignes mélodiques qui rendent leur compositions accessibles et on ne peut pas s’empêcher de faire référence à des groupes comme ‘Kingcrow’ (voir ici), ‘The Paradox Twin’ (voir ici) ou encore ‘Sunchild’ (voir ici) pour ne citer que des formations que j’ai récemment chroniquées. On navigue donc dans un univers paisible où la voix chaude et grave de ‘Simen Valldal Johannessen’ amène un côté mélancolique comme dans les magnifiques ‘Intermezzo’ et ‘The Lights’ qui ne font qu’un titre et où ‘Debussy’ s’invite dans l’introduction avec le célèbre ‘Clair de Lune’ pour ensuite laisser dérouler lentement les 10 minutes sous la forme de deux crescendos successifs qui laissent la place à une fin calme et apaisée. Au rayon des coups de cœurs de cet album, je pourrais rajouter, ‘Lost Causes’ et son magistral final, ‘Transparent Eyes’ plus classique mais avec une mélodie très accessible et enfin le dernier titre ‘Psalm 51’ rempli d’une émotion palpable. En résumé, ce 2ème album des Norvégien de ‘Oak’ est une très bonne surprise 2018 et si vous aimez un progressif mélangeant mélancolie et sérénité, posez vous dans un endroit calme et savourez tranquillement ce très beau ‘False Memory Archive’...

Interprêtes

Simen Valldal Johannessen (Chant, Claviers), Sigbjørn Reiakvam (Guitares / Basse / Claviers / Banjo), Øystein Sootholtet (Claviers / Batterie / Percussions) + Invités : Ole Michael Bjørndal (Guitare), Bjorn Riis (Guitare), Stephan Hvinden (Guitare), Steinar Refsdal (Saxophone)


Artiste : Sirenia

Album : Arcane Astral Aeons

Date de Sortie : 26-10-2018

Ajouté le : 23-12-2018

Après ‘Dim Days Of Dolor’ en 2016 qui avait marqué une évolution dans la carrière de ‘Sirenia’ (voir ici) par son caractère plus mélodique que ses prédécesseurs, voici ‘Arcane Astral Aeons’ sorti en Octobre 2018 qui s’inscrit de plus en plus dans un métal symphonique flamboyant où ‘Emmanuelle Zoldan’ conforte sa place grâce à des qualité vocales qui lui permettent de s’adapter à tous les styles mais où également on retrouve les growls de ‘Morten Veland’ qui avaient pratiquement disparus sur l’opus précédent. Sa débute fort avec ‘In Styx Embrace’ dans une débauche de puissance symphonique où les chœurs s’entremêlent avec les growls de Morten de manière très équilibrée et où Emmanuelle propose une première interprétation parfaite. Les 2 titres qui suivent sont pour moi les 2 hits de l’album avec des refrains mémorables qui seront certainement des titres de concert et qui montre la face symphonique soft du groupe avec ‘Into The Night’ et la face plus gothique avec ‘Love Like Cyanide’. La suite montre une grande variété car pas mal de formations différentes viennent à l’esprit : la première partie de ‘Desire’ me fait penser à du ‘Xandria’ (voir leur dernier album ici), ‘Asphyxia’ à du ‘Delain’ (voir leur dernier album ici), ‘Queen of Lies’ aux rythmique de ‘Leaves’ Eyes (voir leur dernier album ici) et avec une introduction digne de ‘Tarja’ (voir son dernier album live ici), le plus classique ‘Aerodyne’ à ‘Within Temptation’. On peut également noter qu’ils amènent également un certain décalage dans la 2ème partie de ‘Desire’ ou dans ‘Nos Heures Sombres’ et l’on sent qu’Emmanuelle apporte ses influences de la chanson Française : ‘Nos heures Sombres’ aurait très bien pu être une chanson de variété Française qu’ils auraient métallisée comme l’on fait ‘Therion’ dans ‘Les Fleurs du Mal’ (voir ici). En résumé, ‘Sirenia’ sortent un nouvel album plein de bonnes surprises qui montrent leur capacité de nous offrir une belle palette de métal symphonique et ‘Arcane Astral Aeons’ est pour moi, certainement l’album le plus abouti du groupe...

Interprêtes

Emmanuelle Zoldan (Chant), Morten Veland (Basse, Chant), Jan Erik Soltvedt (Guitare), Nils Courbaron (Guitare, Chant) + Invités : Yannis Papadopoulos, (Chant), Østen V. Bergøy (Chant), Emilie Bernou (Chœurs), Damien Surian (Chœurs), Mathieu Landry (Chœurs), Stéphanie Valentin (Violon)


Artiste : Evership

Album : Evership II

Date de Sortie : 19-10-2018

Ajouté le : 24-12-2018

Après un premier album de qualité sorti en 2016 (voir ici), les Américains d’Evership' sortent ‘Evership II’ dans la continuité du premier album avec 5 titres dont 4 entre 8 et 10 minutes et un magistral titre final de plus de 28 minutes. Le compositeur ‘Shane Atkinson’ démontre toujours cette capacité à nous captiver dans de longs développements progressifs où il fait bon se perdre et où il se passe toujours quelque chose. Prenons l’exemple du titre d’ouverture ‘The Serious Room’ qui est certainement le titre qui comporte la rythmique la plus linéaire et qui pourrait lasser mais les différentes successions chantées et instrumentales permettent d’être toujours tenu en haleine. Les 3 titres suivants continuent de nous embarquer chacun à sa manière dans l’univers progressif du groupe avec ce foisonnement d’inspirations du rock progressif des années 70 mais la pièce maitresse est bien évidemment ‘Isle of the Broken Tree’ qui, avec ses 6 parties, nous propose un patchwork d’ambiances en commençant par une entrée en matière épique et symphonique qui introduit une première partie acoustique calme qui met en avant la voix harmonieuse de ‘Beau West’ pour se déchaîner à 7.30 dans une mélodie qui peut rappeler ‘Queen’ et ‘It’s Beautiful Day’. Puis changement d’ambiance avec 3 minutes d’un hard rock assez classique et un beau passage instrumental où claviers et guitares se répondent pour finalement s’adoucir et revenir vers du progressif typique où ‘Beau West’ montre également qu’il sait forcer son chant. La suite nous emmène avec le piano de ‘Shane Atkinson’ dans une 2ème partie acoustique dépouillée qui déroule lentement sa belle mélodie pour reprendre de la puissance dans une partie rythmée qui prépare un final épique qui s’éteint petit à petit. En résumé, les Américains d’Evership confirment tout le bien que l’on pensait d’eux avec le premier opus et ce 2ème volet avec ses longs développements est un exemple de ce que l’on peut faire de mieux en matière de rock progressif s’inscrivant dans la grande tradition des années 70 ce qui en fait pour ma part un album à rajouter à la discothèque idéal dans ce style de musique...

Interprêtes

Beau West (Chant), Shane Atkinson (Claviers, Batterie, Percussions, Chant), James Atkinson (Guitare), John Rose (Guitare), Ben Young (Basse) + Invités : Joel Grumblatt (Batterie), Jesse Hardin (Guitare), Mike Priebe (Choeurs), Amelia West (Choeurs), The Charles Heimermann Chorale, Allison Cowan, Asa Graham Hartley, Nicelle Priebe, Gracie Staggenborg, Emily Walsh


Artiste : Lifestream

Album : Diary

Date de Sortie : 27-09-2018

Ajouté le : 25-12-2018

Contrairement à ce que pourrait nous faire croire Spotify, ‘Diary’ est le premier album des Italiens de ‘Lifestream’ qui évolue dans un rock progressif influencé par plusieurs décennies d’artistes et ils s’inscrivent plus particulièrement dans la tradition progressive Italienne avec ce talent si caractéristique pour offrir de belles lignes mélodiques faciles d’accès comme ont fait et continuent à le faire ‘Premiata Forneria Marconi’ (voir leur dernier album ici). On embarque donc dans des compositions aux multiples rebondissements où alternent force et délicatesse comme dans ‘Discoveries’ où les puissants riffs de guitare cohabitent avec la délicatesse du piano. Et on ne peut pas passer à côté de ‘Over the Rippling Waters’, de plus de 15 minutes construit en plusieurs tiroirs avec une rythmique qui accroche dès les premiers accords et qui nous embarque pour un merveilleux voyage alternant différentes ambiances et qui retient l’auditeur tout au long du titre. En résumé, ce premier album des Italiens de ‘Lifestream’ et encore une belle surprise 2018 dans le domaine du rock progressif et ‘Diary’ constitue une vraie porte d’entrée pour tous celles et ceux qui voudraient découvrir par le biais de compositions accessibles le style progressif...

Interprêtes

Alberto Vuolato (Guitare), Andrea Franceschini (Claviers), Andrea Cornuti (Basse), Paolo Tempesti (Batterie, Chant)


Artiste : Albion

Album : You’ll Be Mine

Date de Sortie : 18-10-2018

Ajouté le : 26-12-2018

‘Albion’ est un groupe Polonais qui a plus de vingt ans d’existence et qui évolue dans un style néo-progressif. Depuis leur dernier album (voir ici), avec le départ de la chanteuse ‘Katarzyna Sobkowicz-malec’ et du claviers ‘Krzysztof Malec’, ‘Jerzy Antczak’ a fait appel aux anciens membres du groupe, la chanteuse ‘Anna Batko’ et le bassiste ‘Pawel Konieczny’. Malgré ce changement de line up, ‘Albion’ continue dans ce style caractéristique car Anna, qui se situe dans le même registre que Katarzyna, possède un chant clair et envoutant qui me fait penser à ‘Olivia Sparnenn’ (voir le dernier album de ‘Mostly Autumn’ ici), cela étant flagrant dans le début de ‘Lullaby’. Avec le départ Krzysztof Malec’, ‘Jerzy Antczak’ a bien évidemment au pris plus de place avec son jeu de guitare qui est mise en avant et on retrouve ses magnifiques solos ‘Gilmourien’ ce qui donne ce style atmosphérique où il se dégage une certaine mélancolie. D’entrée, avec ‘Calt It a Sin’, l’auditeur a un condensé en 3 minutes du talent de cette formation avec un première partie très calme alternant la voix aérienne d’Anna et le jeu de guitare acoustique de Jerzy, puis dans la dernière minute, une explosion de puissance avec les instruments électriques qui entrent en scène. On navigue donc dans un univers atmosphérique qui monte doucement en tension pour finalement retomber comme le très beau titre éponyme de l’album. En résumé, avec ce dernier album, les Polonais d’Albion’ reviennent de très belle manière sur le devant de la scène néo-progressive et ‘You’ll Be Mine’ est à conseiller à celles et ceux qui aiment le progressif à tendance atmosphérique...

Interprêtes

Anna Batko (Chant), Jerzy Antczak (Guitare, Claviers), Pawel Konieczny (Basse), Rafal Paszcz (Batterie)


Artiste : Black Strat Band

Album : Absence

Date de Sortie : 26-09-2018

Ajouté le : 27-12-2018

C’est avec ce 2ème album ‘Absence’ que je découvre ‘Black Strat Band’, une formation Grecque originaire de Corfou et qui a déjà près de 20 ans d’existence et dont le premier album est sorti en 2016. A l’écoute des premier titres, je me suis retrouvé dans l’univers où je me sens bien et qui m’a accompagné depuis mon enfance : tout d’abord, j’ai l’impression sur les parties instrumentales d’écouter les Floyds, ensuite, les lignes mélodiques sont très accessibles et rappellent les grands groupes des années 70 avec en tête ‘Barclay James Harvest’ et enfin, les structures des titres fait que l’on a par exemple ‘Personal Demons’ et ‘Dead End’ qui ne font qu’un et qui développent ensemble une structure progressive : c’est encore un clin d’œil aux Floyds dans ‘Dead End’, on a l’impression d’avoir un mélange de ‘Welcome to the Machine’ et de ‘Confortably Numb’ mais sans aucun plagiat car le résultat est tout autre et ce n’est certainement pas un hasard que les Grecs se sont appelés ‘Black Strat Band’ qui est la guitare légendaire de ‘David Gilmour’ (voir le Live a Pompei’ ici). Impossible de trouver un titre en dessous des autres et passé les dernières notes de ‘Rough Times’, on a qu’une seule envie c’est de presser de nouveau sur la touche play. En résumé, ce 2ème album des Grecs est un merveilleux voyage dans les années 70 avec un son moderne et, même si le temps a passé, on se dit que ce style n’a pas n’a pas d’âge et on ne peut que remercier ‘Black Strat Band’ de ce beau cadeau en cette fin 2018...

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Nikos Sellas (Guitare,Chant), Kostas Soueref (Batterie, Chant) , Alex Sotirianos (Claviers, Chant), Vasilis Koskinas (Basse) + Invités : Alex Soueref (Chant), Kleomenis Evangellopoulos (Chœurs)


Artiste : Leah

Album : The Quest

Date de Sortie : 05-10-2018

Ajouté le : 29-12-2018

Par rapport au dernier album ‘Kings & Queens’ que j’avais bien apprécié (voir ici), avec ce dernier opus ‘The Quest’, le line up a encore évolué et c’est ‘Chen Balbus’ (‘Orphaned Land’) et ‘Troy Donockley’ (‘Nightwish’) qui viennent épauler leur collègues de ‘Delain’ et de ‘Blind Guardian’. Compte tenu de cette belle distribution, on pourrait s’attendre à un métal symphonique proche des groupes dont ses musiciens sont issus mais ‘Leah McHenry’ qui habite la province de Colombie Britannique au Canada est plus influencé par des racines celtiques et, même si les riffs de guitares électriques sont là et amène une certaine puissance, le résultat pourrait s’appeler du métal folk symphonique avec comme exemple typique le titre éponyme de l’album avec un premier refrain qui ne vous lâche plus. La suite fait défiler de belles compositions mélodiques avec tout d’abord des titres proches du métal symphonique comme l’énergique et puissant ‘Edge of Your Sword’, le très beau mid-tempo ‘Lion Arises’ où Leah montre tout son talent vocal ou ‘Heir’ plus classique ou encore la belle power ballade ‘Labyrinth’, et ensuite, d’autres mélangeant métal et folk comme ‘Ruins of Illusion’ ou ‘Oblivion’ dont les lignes mélodiques rappellent des sonorités celtiques, l’accompagnement des instruments comme la flûte de Troy renforçant cette ambiance. A noter également une belle réinterprétation très dépouillée de la chanson traditionnelle Irlandaise ‘The Water Is Wide’ que ‘Gilles Servat’ a adapté en langue Bretonne (‘Divent an Dour’) et que ‘Tri Yann’ a sorti en 2004 sur l’album ‘Marine’ et que les Bretons reprennent souvent en concert (voir ici). En résumé, ‘Leah McHenry’ continue à nous enchanter avec ce style assez unique qu’elle a su créé en mélangeant métal symphonique et influences celtiques et ‘The Quest’ est destiné pas seulement aux fans de métal symphonique, mais également à un public beaucoup plus large amateur de lignes mélodiques accessibles...

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Leah McHenry (Chant), Timo Somers (Guitare), Sander Zoer (Batterie), Barend Courbois (Basse), Troy Donockley (Cornemuse, Flûte), Chen Balbus (Guitare, Saz, Oud)


Artiste : Nordic Union

Album : Second Coming

Date de Sortie : 09-11-2018

Ajouté le : 31-12-2018

Après un premier album remarqué en 2016 (voir ici), les scandinaves de ‘Nordic Union’, emmenés par le talentueux et prolifique Suédois ‘Erik Martensson’ qui participe déjà à pas mal d’aventures de la scène hard-rock mélodique (‘Eclipse’, ‘Ammunition’, ‘W.E.T.) et par le chanteur de ‘Pretty Maids’, ‘Ronnie Atkins’, sortent un 2ème album studio ‘Second Coming’. Et comme le précédent album, entre rock et hard-rock mélodique, c’est encore un sans faute avec une succession de hits qui vous filent la pêche toute une journée avec des refrains mémorables qui ne vous quittent plus (les 2 singles ‘Because of Us’ et ‘Walk Me Through the Fire’ ont certainement été tirés à la courte paille !!). Je pourrais faire du titre à titre mais, pour faire court, je vous donnerai l’exemple de 3 titres qui se suivent en milieu d’album : tout d’abord, avec ‘Rock’s Still Rolling’, si vous ne taper pas du pied sur le refrain, c’est que cet opus n’est pas fait pour vous ; ensuite avec le mid-tempo ‘Breathtaking’, c’est ma tête qui prend le relais pour battre la mesure et enfin, la power ballade ‘Die Together’ a de quoi faire quelques envieux dans certaines formations du même style. En résumé, ce 2ème album de ‘Nordic Union’ est encore une très belle surprise en cette fin 2018 et si vous aimez un hard-rock mélodique et accessible, vous pouvez y aller les yeux fermés et consommer ce ‘Second Coming’ sans modération...

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Erik Martensson (Guitares, Basse, Claviers, Choeurs), Ronnie Atkins (Chant), Magnus Ulfstedt (Batterie)


Artiste : Ten

Album : Illuminati

Date de Sortie : 09-11-2018

Ajouté le : 01-01-2019

J’avais découvert ‘Ten’ avec leur dernier album ‘Gothica’ (voir ici) et ce n’est qu’un an plus tard que sort son successeur ‘Illuminati’. On retrouve évidemment une continuité avec le style de ‘Gothica’ avec un mélange de rock et de hard-rock et des lignes mélodiques qui accrochent à la première écoute. Dès le premier titre ‘Be as You Are Forever’, après une belle introduction instrumentale, c’est un premier titre énergique avec un premier refrain très efficace. Avec ‘Shield Wall’, la rythmique et la mélodie me rappellent les Autrichiens de ‘Serenity’ (voir leur dernier album ici) et ‘The Esoteric Ocean’ est plus AOR et se rapproche de groupes comme ‘Foreigner’ (voir leur dernier album live ici). La suite offre des compositions qui penchent plus vers un rock mélodique symphonique avec par exemple la belle ballade ‘Rosetta Stone’ dont le refrain est me fait penser aux lignes mélodiques de ‘Mono Inc.’ (voir leur dernier album ici) ou encore le lumineux ‘Heaven And The Holier-Than-Thou’ proche de la pop/rock des années 70 ou encore le magnifique dernier titre ‘Of Battles Lost and Won’ très ‘Queenest’. En résumé, les Anglais de ‘Ten’ sortent un album de rock mélodique de qualité et accessible à un large public et si vous aimez le rock international des années 80, ‘Illuminati’ est fait pour vous...

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Gary Hughes (Chant), Dann Rosingana (Guitare), Steve Grocott (Guitare), John Halliwell (Guitare), Darrel Treece-Birch (Claviers), Steve McKenna (Basse), Max Yates (Batterie)


Artiste : Fractal Cypher

Album : Prelude to an Impending Outcome

Date de Sortie : 08-11-2018

Ajouté le : 02-01-2019

Leur dernier album ‘The Human Paradox’ avait été une bonne surprise 2016 en métal progressif (voir ici) et 2018 voit la sortie d’un EP avec 4 titres et on sent une évolution chez les Canadiens de ‘Fractal Cypher’ qui vont vers du progressif plus mélodique et donc forcément plus accessible à commencer par le premier titre ‘Coming Back to Life’ qui peut rappeler certains groupes de rock progressif et notamment leur compatriotes de ‘Mystery’ (voir leur dernier album ici). Le 2ème titre change de registre pour une courte introduction jazzy qui se transforme en un hard-rock avec une rythmique énergique qui se calme en milieu du titre pour repartir dans une partie instrumentale avec un tempo assez débridé et 2 solos magistraux guitare/claviers pour finir avec le thème chanté du début. Avec ‘From the Above and to the Stars’, le style se rapproche du précédent opus avec une juxtaposition de parties différentes mais avec en fond un thème mélodique qui sert de fil conducteur à l’ensemble et le dernier titre ‘Red Lady’ avec une première partie symphonique et mélodique, se durcit dans un style métal progressif avec une rupture brusque pour une partie jazzy qui prépare le final revenant au thème de départ. En résumé, les Canadiens de ‘Fractal Cypher’ confirme ce talent pour nous embarquer dans des compositions recherchées mais qui demeurent accessibles grâce à de belles lignes mélodiques et ‘Prelude to an Impending Outcome’ est à conseiller à tous ceux aiment le mélange entre rock et métal progressif...

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Simon Lavoie (Chant), Ludovick Daoust (Piano, Claviers), Steven Cope (Batterie), Tommy Fradette (Basse), Vincent Bruneau (Guitare)


Artiste : Seventh Wonder

Album : Tiara

Date de Sortie : 12-10-2018

Ajouté le : 04-01-2019

‘Tommy Karevik’ est bien occupé en ce moment avec ses 2 projets car après la sortie début 2018 de l’album ‘The Shadow Theory’ avec ‘Kamelot’ (voir ici), voici ‘Tiara’, le 5ème album de ‘Seventh Wonder’ qui est sorti fin 2018. Les fans attendaient certainement avec impatience cet opus, d’autant plus que le dernier album ‘The Great Escape’ datait de 2010 et qu’il avait marqué les esprits dans le monde du métal progressif avec son titre éponyme d’une trentaine de minutes. ‘Tiara’ s’inscrit dans la continuité du style que l’on connaissait, à savoir entre rock et métal progressif avec des lignes mélodiques accessibles qui permettent de rentrer assez facilement dans chaque compositions. Par exemple, après la courte introduction instrumentale ‘The Arrival’, ‘The Every Ones’ a un refrain très efficace et une seule partie instrumentale juste avant la reprise finale qui en fait un titre assez conventionnelle. Les compositions son assez variées et on passe d’un énergique ‘Dream Machines’ au très mélodique ‘Against the Grain’ assez éloigné du métal puis, ‘The Truth’ est une ballade qui permet d’entendre la belle voix de ‘Jenny Karevik’, la sœur de Tommy. Il faut bien évidemment citer les 3 compositions centrales ‘Farewell’ qui montrent un visage épique se rapprochant d’un progressif plus symphonique comme ont pu le faire récemment ‘Dream Theater’ et dont l’ambiance est beaucoup plus calme avec tout d’abord le très mélodique ‘Tiara’s Song’, puis la ballade ‘Goodnight’ qui peut rappeler certaines lignes mélodiques de ‘Queen’ et enfin la 2ème ballade encore plus mélancolique ‘Beyond Today’ où ’Tommy Karevik’ montre qu’il sait également transmettre de belles émotions et dont son chant me fait penser à ‘Georg Neuhauser’, le chanteur de ‘Serenity’ (voir leur dernier album ici). En résumé, bien que ‘Seventh Wonder’ soit tagué métal progressif, il serait réducteur de les limiter uniquement à cela car ,‘Tiara’ est un album mélangeant de belle manière un ensemble de styles allant du rock symphonique au métal progressif et qui de plus, possède des mélodies très accessibles, ce qui devrait le destiner à un public relativement large...

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Andreas Blomqvist (Basse), Johan Liefvendahl (Guitare), Tommy Karevik (Chant), Andreas Söderin (Claviers), Stefan Norgren (Batterie)


Artiste : Damanek

Album : In Flight

Date de Sortie : 05-10-2018

Ajouté le : 05-01-2019

C’est avec le 2ème album ‘In Flight’ que je découvre ‘Damanek’ qui a été créé par le multi-instrumentiste ‘Guy Manning’ connu pour avoir participé à différents projets dans le domaine du progressif avec ‘The Tangent’ et ‘The United Progressive Fraternity’. Dès la première écoute, on est plongé dans un patchwork d’ambiances différentes qui se succèdent les unes après les autres avec ce sentiment de découvrir dans chaque composition un nouvel univers que l’on apprivoise petit à petit. Prenons l’exemple du premier titre ‘Ragusa’ : En 5 minutes, on passe d’une introduction instrumentale avec une guitare électrique ‘Floydienne’ à une première partie chantée atmosphérique puis une rythmique proche de ‘A Kind of Magic’ de ‘Queen’ démarre pour 2 minutes pendant lesquelles se succèdent une 2ème partie chantée puis un solo de piano avec des intonations Espagnoles et enfin une rupture pour un court solo de guitare de nouveau assez ‘Floydien’ qui laisse place de nouveau à la rythmique ‘Queenest’ où ‘Guy Manning est accompagné par des chœurs dans un final et où la guitare électrique s’invite pour accompagner la chorale. Les titres suivants, ont tous une personnalité différente qui font voyager l’auditeur : ‘Skyboat’ pourrait être la rencontre entre ‘Santana’ et ‘Jethro Tull’ (à qui vous fait penser le chant ?), ‘The Crawler’ est plus accessible avec 2 parties, l’une pop, l’autre jazzy et c’est la clarinette qui créé le trait d’union entre ces 2 styles. Mais le clou de l’album est le dernier titre partagé en 3 parties de près de 30 minutes qui est une comparaison entre la vie en Chine et en Amérique et où l’on est embarqué dans une épopée construite en multiples tiroirs qui présentent chacun leur propre lignes mélodiques et sonorités. En résumé, ce 2ème album de ‘Damanek’ est un album riche et dense qui se dévoile au fur et à mesure des écoutes et qui finalement s’avère un album d’une grande créativité : à recommander à tous ceux qui aiment un progressif raffiné tout en restant accessible...

Interprêtes

Guy Manning (Chant, Claviers, Bouzouki, Guitare, Mandoline, Choeurs, Basse, Percussions), Dan Mash (Basse), Marek Arnold (Saxophone, Clarinette), Sean Timms (Claviers, Banjo) + Invités : Raf Azaria (Violon), DavidB (Choeurs), Kevin Currie (Choeurs), Brody Thomas Green (Batterie), Julie King (Choeurs), Luke Machin (Guitare), Tzan Niko (Guitare), Antonio Vittozzi (Guitare), The Gospo Collective et Jones Commentary Choir


Artiste : NeversiN

Album : The Outside In

Date de Sortie : 05-10-2018

Ajouté le : 06-01-2019

‘NeversiN’ est un groupe Italien qui sort son 3ème album studio ‘The Outside In’. Leur style mélange du rock, hard-rock et du progressif avec des compositions qui sont influencés par les grands groupes de rock des 40 dernière années. Après l’introduction instrumentale ‘When Darkness Fall…’, les premières compositions sont assez classiques avec une construction couplet/refrain conventionnelle et on navigue entre titres rock énergiques comme ‘A Storm Is Coming’, ‘Rage, Pt. 2’ ou ‘Life Preserved’ qui fait un peu penser à du ‘U2’ et des ballades comme ‘Rain’ ou ‘Evenstar’, l’ensemble ayant des lignes mélodiques qui accrochent dès la première écoute. A l’opposé, les 4 dernières compositions n’en font qu’une (‘Symphony of Light’) et montrent un côté un peu plus progressif du groupe avec une construction d’une symphonie classique en 4 mouvements où chaque partie amène son ambiance tout en gardant une accessibilité immédiate, le dernier mouvement de 8 minutes clôturant de très belle manière l’album. En résumé, les Italiens ‘NeversiN’ sortent un bon album de rock mélodique teinté de progressif et par conséquent, ‘The Outside In’ est plus à conseiller à tous les fans de rock mélodique...

Interprêtes

Ben Moro (Chant, Guitare), Skench (Guitare, Choeurs), Sgana (Guitare), Albertino (Batterie), Hurt (Basse)


Artiste : D Project

Album : Find your Sun

Date de Sortie : 19-10-2018

Ajouté le : 07-01-2019

Le Québec dénombre pas mal de groupes de progressifs (voir ‘Mystery’ et leur dernier album ici) et ‘D Project’, emmené par son leader ‘Stéphane Desbiens’ fait partie de ces formations nées dans les années 2000 qui ont été nourris d’influences diverses et variées des quarante dernières années et qui ont collaboré avec de grands noms du progressif depuis le début de leur carrière. Avec ce cinquième album, la liste des invités est encore longue et les compositions de ‘Find Your Sun’ recèlent d’une multitude d’ambiances différentes assemblées par un orfèvre qu’est ‘Stéphane Desbiens’ pour en faire quelque chose d’unique qui s’apprivoise lentement au cours d’écoutes répétées. Et bizarrement, le titre le plus long frise les 9 minutes alors que chaque titre donne cet impression de traverser de multiples paysages musicaux : comme exemple, le premier titre ‘The End’ de 6 minutes débute par des nappes de claviers sur lesquels se superpose une guitare ‘Gilmourienne’ et qui est suivi par une partie instrumentale avec des voix posées sur la musique qui se durcit pour une section progressive métal puis, en milieu de titre, on assiste à une rupture totale pour une partie acoustique à la ‘Cat Stevens’ pour finir avec la puissance de la première séquence progressive métal. Avec ‘Crude Reality’, j’ai l’impression d’entendre un croisement entre ‘Pendragon’ et ‘Pink-Floyd’, puis ‘Tell Me’ est un titre plus mélancolique avec une magnifique accélération sur la fin et un très beau solo de violon joué par ‘Isabelle Cormier’ et, avec ‘The Sting’, on se retrouve dans une ambiance avec des influences ‘Floydiennes’ mélangeant périodes pré et post ‘Roger Waters’ avec le son du Cor du Français ‘Romain Thorel’ en fin de titre (voir le dernier album de ‘Lazuli’ ici). La suite fait défiler le déroutant ‘Life to Spare’, qui débute de façon conventionnel par un style pop/rock mais qui est agrémenté en 2ème partie par de magnifiques digressions instrumentales sur le thème principal, la ballade ‘Be Kind’, chantée par ‘Peter Falconer’ (voir le dernier album de ‘Drifiting Sun’ ici) possède cette note dans le solo de guitare à 3.30 qui nous fait monter au plafond, puis ‘Find Your Sun’ qui réussit à mettre bout à bout 3 sections bien distincts dans moins de 4 minutes et le dernier titre ‘Be Free’, composé par ‘Philippe Desbiens’, fils de Séphane, clôt de belle manière cet opus avec sa belle mélodie et l’admirable solo de guitare central. Bref, après le magnifique ‘Damanek’ choniqué il y a quelques jours (voir ici), les Canadiens de ‘D Project’ sorte un album en cette fin d’année 2018 qui est encore à rajouter à la discothèque idéale de tout fan de musique progressive...

Interprêtes

Stéphane Desbiens (Chant, Claviers, Guitare), Jean Gosselin (Batterie), Isabelle Cormier (Violon, Claviers, Chant), Philippe Desbiens (Basse, Guitare) + Invités : Peter Falconer (Chant), Fred Schendel (Claviers), Romain Thorel (Claviers), Marie Noelle Harvey (Violon), Laura Laberge (Violoncelle), Sylvain Laberge (Flûte), Nathalie Gobeil (Basson), Daniel Simon (Saxophone), Chorale de Saguenay (Chœurs)


Artiste : ProgAtom

Album : Spiral

Date de Sortie : 12-10-2018

Ajouté le : 08-01-2019

‘ProgAtom’ est un groupe Norvégien qui sort son 2ème album studio ‘Spiral’ et ils ont comme particularité de chanter dans leur langue natale ce qui peut paraître un peu rugueux à certains. Leurs influences sont marquées par le début du progressif dans la fin des années 60 avec des sonorités que l’on retrouve dans des formations comme ‘Focus’, ‘Yes’, ‘King Crimson’, ‘Genesis’ ou encore ‘Procol Harum’ avec l’utilisation de l’orgue Hammond, du Mellotron et avec des mélodies typiques de cette époque qui peuvent paraître maintenant désuètes mais qui ont bercé pas mal de monde dans les années 60/70. ‘Åpent Hav’ ouvre le bal avec de beaux effets de chœurs et une mélodie qui nous renvoit quelques décennies en arrière ; Suit ‘Å Være’ et son ambiance atmosphérique puis, ‘Tidstyv’ rappelle les chœurs de ‘BJH’, première période, et ‘Vakker Og Skjøret’ mélange classique et rock épique; avec ‘Sirkel’, c’est un titre instrumental rappelant ‘Focus’ puis ‘Homo Digitalis’, de plus de 10 minutes, met côte à côte des ambiances que l’on peut retrouver dans le début du progressif et enfin, ‘Den neste veg’ nous berce avec sa mélodie mielleuse qui se termine par un solo de guitare simple mais très efficace de près de 3 minutes. En résumé, comme vous l’aurez compris, les Norvégiens de ‘ProgAtom’ puisent leurs inspirations dans les origines du rock progressif et ‘Spiral’ est donc destiné à toutes celles et ceux qui voudraient faire un retour dans le temps, à l’époque où le rock progressif naissait en s’inspirant des différents courants musicaux de l’époque aussi diverses que la pop, le blues, le rock, le classique ou encore le jazz...

Interprêtes

Arild Sveum (Claviers), Mattis Sørum (Guitare), Rune Ulen (Batterie), Åsmund Mjelva (Basse), Tore Christer Storlid (Chant) + Invité : Ingebjørg Barstad (Choeurs)


Artiste : Eleside

Album : Battle of Choices

Date de Sortie : 01-11-2018

Ajouté le : 09-01-2019

‘Eleside’ est un nouveau groupe de métal symphonique qui a été créé en 2017 et qui sort son premier album studio ‘Battles of Choices’. Originaires d’Italie, le combo transalpin nous offre 9 compositions dont la durée varie entre 3 et 4 minutes pour un total de 35 minutes. D’entrée, avec ‘I Heard a Sweet Melody’, le style est proche des Allemands de ‘Xiphea’ (voir leur dernier album ici) avec une mélodie qui débute par une berceuse pour enfant. Avec ‘Looking in the Stars’, même si les riffs de guitare son toujours présents, on s’éloigne du métal et la composition nous fait nous balancer au rythme d’une valse à 3 temps. La suite fait défiler le très mélodique ‘Like a Feather in the Snow’ et son break inattendu avec un clavecin en milieu de titre, ‘Battle of Choices’ pouvant rappeler les premiers albums de ‘Coronatus’ (voir leur dernier album ici), l’épique ‘The Reverse Portrait’ avec une introduction empruntant à la ‘Marche de Radetzky’ de ‘Johann Strauss’ et le sautillant ‘Angels Vampire’ agrémenté par des claviers amenant un côté inquiétant, l’album se terminant par ‘Truths and Misunderstandings‘ avec ses magnifiques changements de tonalité qui montre le talent de chanteuse de ‘Corinne Di Marco’ et le très beau mélodique mid-tempo ‘Rebirth’. En résumé, Les Italiens d’Eleside’ montre déjà avec ce premier album une belle maturité et ce ‘Battle of Choices’ devrait être bien accueilli par un public privilégiant le côté symphonique et mélodique à la puissance du métal...

Interprêtes

Corinne Di Marco (Chant), Frank Dicorcia (Guitare), Ariel (Basse), Leonard Klavier (Claviers), Gianluca Dicorcia (Batterie)


Artiste : Cecile Monique

Album : Genesis

Date de Sortie : 02-11-2018

Ajouté le : 10-01-2019

C’est en 2011 que la Canadienne ‘Cecile Monique’ a sorti son premier EP et 2018 voit sortir son premier album studio ‘Genesis’. Tout d’abord, ce n’est pas si courant, mais la chanteuse est également auteure/compositrice et productrice et a commencé à se faire connaître en Europe lors de sa participation au Wacken pour représenter le Canada en 2013 et a été en 2016 dans le top 5 mondial du concours des jeunes artistes du Festival M'era Luna en Allemagne. Comme généralement dans ce style, l’album commence par un titre instrumental ‘Overture (Sicut Erat)’ qui fait intervenir des chœurs d’opéra classique et on retrouve également en milieu d’album ‘Interlude (In Principio)’ et en dernier titre ‘Finale (Nunc Et Semper)’, des titres identiques qui rappellent que Cecile est avant tout une chanteuse classique. Cette référence à la musique classique se retrouve dès le départ avec ‘Genesis’ qui est agrémenté de chœurs tout au long du titre et dont le style s’apparente plus à du rock symphonique très accessible, le côté métal étant en retrait ce qui fait bien évidemment penser à ‘Within Temptation’. Les titres suivants entretiennent ce style avec, par exemple ‘Heat’, dans lequel Cecile nous montre tout son talent de chanteuse classique, ou encore avec ‘Another Life’, dans lequel la ressemblance est frappante avec ‘Sharon den Adel’ jusque dans le phrasé. On peut également noter de très belles rencontres entre orient et occident avec des titres comme ‘Break’ ou ‘Alibi’ dans lesquels Cecile amène de belles modulations vocales toujours accompagnées par de somptueux chœurs et on ne peut pas non plus passer à côté de la magnifique ballade ‘Ashes’, en fin d’album qui est remplie d’émotion. En résumé, avec ce premier album, ‘Cecile Monique’ nous emmène de fort belle manière dans son univers fait d’un mélange d’opéra classique et de rock symphonique, et ‘Genesis’ est fait pour toucher un large public grâce à des compositions très accessibles...

Interprêtes

Cecile Monique (Chant), Sammy Duke (Guitare), Dan Corrigan (Basse), Robert Crowder (Batterie)


Artiste : Kalidia

Album : The Frozen Throne

Date de Sortie : 23-11-2018

Ajouté le : 11-01-2019

Après les Italiens d’Eleside’ (voir ici), c’est au tour de leurs compatriotes de ‘Kalidia‘ de sortir un nouvel album ‘The Frozen Throne’ qui est leur 2ème album studio. Ils s’inscrivent entre power métal et symphonique avec des influences évidentes aux formations majeures de ces styles. ‘Frozen Throne’ ouvre le bal avec une rythmique énergique avec une basse agressive et une mélodie qui vous rentre dans la tête immédiatement, puis ‘Circle’s Spell’ dont l’introduction nous emmène en Orient, est plus classique du métal symphonique. Suivent l’entraînant ‘Black Sails’ qui est fortement inspiré de ‘Storm The Sorrow’ d’Epica’, puis avec ‘Orpheus’, après une introduction calme, on retrouve un power métal assez classique et, ‘To the Darkness I Belong’ est encore un hymne entraînant et efficace. La 2ème partie de l’album est à l’image du début, et on peut noter la power ballade ‘Midnight’s Chant’ qui permet une pause appréciable. En résumé, ‘The Frozen Throne’ est un bon album de power métal mélodique et symphonique pour les fans de ce style, et les Italiens, grâce à des lignes mélodiques accessibles, ont certainement la capacité d’évoluer maintenant pour se forger leur propre personnalité afin de sortir de la masse des groupes de ce genre et pour s’ouvrir à un plus large public...

Interprêtes

Nicoletta Rosellini (Chant), Federico Paolini (Guitare), Roberto Donati (Basse), Dario Gozzi (Batterie)


Artiste : Anneke Van Giersbergen

Album : Symphonized

Date de Sortie : 16-11-2018

Ajouté le : 12-01-2019

Le 3ème concert est celui d‘Anneke van Giersgergen’, qui a bien été occupée depuis une dizaine d’années après son départ de ‘The Gathering avec différents projets dont, entre autres, ‘Agua de Annique’, ‘Vuur’ et le magnifique projet d’Arjen Anthony Lucassen’, ‘The Gentle Storm’ (voir ici) et qui a donné 2 concerts avec le ‘Residentie Orkest The Hague’ qui a donné lieu à la sortie de ‘Symphonized’. Elles nous présentent donc une sorte de ‘Best Of’ de sa carrière avec un travail impressionnant au niveau orchestral ce qui donne une toute autre vision des titres originaux. L’ensemble est d’une rare intensité et elle s’attaque même à du classique en interprêtant par exemple ce magnifique ‘When I Am Laid in Earth’ d’Henry Purcell’ et on ne peut pas rester indifférent devant cette émotion palpable qu’elle sait transmettre au public. Bref, ‘Synphonized’ est un concert qui va bien au-delà d’un simple album et qui montre qu’au-delà de l’étiquette métal que l’on peut lui coller, ‘Anneke van Giersbergen’ est avant tout une artiste complète qui sait d’adapter à n’importe quel style de musique et tout ça se résume en un mot : le talent...

Interprêtes

Anneke van Giersbergen (Chant), Residentie Orkest The Hague


Artiste : Lacuna Coil

Album : The 119 Show – Live In London

Date de Sortie : 09-11-2018

Ajouté le : 12-01-2019

Le 2ème concert est celui donné par le groupe de métal symphonique ‘Lacuna Coil’ au ‘l'O2 Shepherd's Bush Empire’ de Londres pour leur 20 ans de carrière. Et un anniversaire, ça se fête et dans ce cas, ils ont mis les petits plats dans la grands pour nous offrir plus de 2 heures de concert ou plus justement de spectacle dans une débauche de puissance sonore et lumineuse (des artistes scéniques étant intégrés dans le show) avec des titres qui prennent toute leur dimension sur scène et où ‘Cristina Scabbia’ et ‘Andrea Ferro’ se donnent à fond et montrent une parfaite complicité. La composition de la set list voit défiler les différents hits puissants du groupe comme ‘Our Truth’, ‘Swamped’, 'Nothing Stands in Our Way' ou encore ‘Blood, Tears, Dust' mais montre également le côté soft du groupe avec des compositions comme les ballades ‘One Cold Way’, ‘Comalies’ ou ‘Wide Awake’ mais également des titres mélodiques comme ‘End of Time’, ‘I Like It’, ‘When A Dead Man Walks’ ou ‘Heaven’s a Lie’ auquels on peut rajouter leur cover de ‘Depeche Mode’, ‘Enjoy The Silence’. En résumé, plus qu’un concert, ‘The 119 Show’ est un vrai spectacle qui prend toute sa dimension avec le Blue Ray ou le DVD et les Italiens de ‘Lacuna Coil’, pour leurs 20 ans d’existence, offrent un très beau cadeau à tous leurs fans...

Interprêtes

Cristina Scabbia (Chant), Andrea Ferro (Chant), Diego Cavallotti (Guitare), Marco Coti Zelati (Basse), Ryan Folden (Batterie)


Artiste : Steven Wilson

Album : Home Invasion : In Concert At The Royal Albert Hall

Date de Sortie : 02-11-2018

Ajouté le : 12-01-2019

La fin de l’année 2018 a vu la sortie de plusieurs concerts que j’ai décidé de regrouper car ce sont tous des moments forts en public avec des styles différents que j’ai voulus justement assez éloignés les uns des autres ; n’y voyez aucune préférence car ils sont pour moi, tous indispensables, les textes étant simplement écrits par date de sortie :

Tout d’abord, début Novembre, ce premier concert est consacré à un artiste désormais incontournable de la scène progressive internationale, j’ai nommé, ‘Steven Wilson’ qui a sorti un DVD, Blue Ray du 3ème concert en Mars 2018 dans l’emblématique ‘Royal Albert Hall’ de Londres et qui nous propose près de 2 heures 30 ce qui permet de faire partager ces moments uniques à tous les fans qui n’ont pas pu le voir en concert dans sa dernière tournée suite à la sortie de ‘To The Bone’ (voir ici). La carrière déjà bien rempli de Steven permet alors non seulement de parcourir de façon fournie son dernier album avec bien évidemment des titres comme ‘Pariah’ où ‘Ninet Tayeb’ amène son magnifique chant mais aussi le magnifique ‘Song Of I’ qui me file des frissons à chaque écoute, mais également de revisiter d’anciens titres comme par exemple l’ensemble ‘Home Evasion’/’Regret #9’ de ‘Hand. Cannot. Erase.’ de 2015 qui est l’exemple typique de l’artiste inventif qu’est ‘Steven Wilson’ dans le domaine progressif. Bien entendu, la période ‘Porcupine Tree’ n’est pas oubliée avec ‘The Creator Has A Mastertape’ ou encore ‘Arriving Somewhere but Not Here’. En résumé, c’est encore un sans faute pour cet artiste emblématique qui est un pionnier de la musique contemporaine et ce concert est à rajouter à la discothèque idéale pour toutes les amatrices et tous les amateurs de rock progressif...

Interprêtes

Steven Wilson (Chant, Guitare), Adam Holzman (Claviers) , Alex Hutchings (Guiare, Choeurs), Craig Blundell (Batterie), Nick Beggs (Basse), Ninet Tayeb (Chant)


Artiste : Beth Hart

Album : Live At The Royal Albert Hall

Date de Sortie : 30-11-2018

Ajouté le : 12-01-2019

Avec le 4ème concert, c’est encore le ‘Royal Albert Hall’ de Londres qui a connu un autre moment magique avec le concert de ‘Beth Hart’ en Mai 2018 après la sortie du live à New-York (voir ici). Pour l’occasion, Beth nous offre 23 titres de sa longue carrière en parcourant les différents albums en commençant par les plus récents, ‘Fire on The Floor’ de 2016 (voir ici), ‘Better Than Home’ de 2015, ‘Bang Bang Boom Boom’ de 2012, et aussi des albums plus anciens comme ‘Immortal’ de 1996, ‘Leave The Light On’ de 2003 ou encore ‘My California’ de 2010 dont les titres poignants ‘Sister Heroine’, ‘Take It Easy On Me’ et le titre éponyme sont extraits et également des titres qu’elle partage avec ‘Joe Bonamassa’ comme ‘Saved’ (du dernier Black Coffee’ ici), ‘For My Friends’, ‘Close to My Fire’ ou encore ‘Your Heart Is As Black As Night’. Et comme à son habitude, Beth mélange énergie et émotion à l’état pur dans un set d’une intensité incroyable, dans une communion complète avec son public qui a sans doute pris une grande claque ce soir là. Pour conclure, écoutez simplement le dernier titre ‘Caught Out In The Rain’ et si vous aimez les artistes entiers, impossible ne pas être sensible à tant de générosité et d’émotion...

Interprêtes

Beth Hart (Chant, Piano, Guitare, Basse), Jon Nichols (Guitare, Choeurs), Bill Ransom (Batterie, Percussions), Bob Marinelli (Basse)


Artiste : Gotthard

Album : Defrosted 2 (Live)

Date de Sortie : 07-12-2018

Ajouté le : 12-01-2019

Le 5ème concert concerne le groupe Suisse ‘Gotthard’ qui a pris depuis près de 30 ans une place importante dans la sphère hard-rock et qui sortent après le ‘Defrosted’ de 1997, un ‘Defrosted 2’. Enregistré lors de la dernière tournée 'Defrosted Unplugged Tour 2018', ce live de près de 2 heures démontrant une fois de plus, avec ce nouveau set acoustique, le talent mélodique de ce groupe avec des compositions qui sont devenues des hymnes pour les fans. Le dernier album ‘Miss Me’ de 2017 y est bien représenté avec d’entrée ‘Miss Me’ qui ouvre le bal et qui montre une version chaleureuse avec de beaux chœurs féminins, les ballades ‘Beautiful’ et ‘Why’ et le mid-tempo ‘Stay With Me’ qui se prêtent manifiquement à cette exercice acoustique, et enfin, le joyeux ‘Tequila Symphony N° 5’ avec son clin d’œil à la 5ème symphonique de ‘Beethoven’ qui est agrémentée bien normalement pour l’occasion de cordes et d’un magnifique solo de piano. Les autres moments forts sont nombreux avec les belles ballades du groupe comme ‘Heaven’, ‘C’est la vie’ ou encore ‘One Life One Soul’ mais également les compositions entraînantes comme ‘Bang’, ‘Feel What I Feel’ reprises en chœurs par le public, la reprise ‘Hush’ de ‘Joe South’ popularisé par ‘Deep Purple’, ou les énergiques ‘Right On’, ‘Sister Moon’, ‘Lift It Up’. A noter 2 inédits en fin d’album, tout d’abord l’enregistrement studio acoustique ‘Bye Bye Caroline’ avec le clin d’œil à ‘Caroline’ des ‘Quo’ écrit avec ‘Francis Rossi’ (qui a également fait son set acoustique ici) et la magnifique ballade ‘What I Wouldn’t Give’ d’une grande intensité. Bref, ‘Defrosted 2’ est un live qui montre un tout autre visage de ‘Gotthard’ et renferme tout ce que l’on recherche dans un concert : une énergie communicative et un grand bain d’émotion : finalement est-ce que ça ne s’appellerait pas tout simplement ‘c’est la vie’...

Interprêtes

Nic Maeder (Chant), Leo Leoni (Guitare), Freddy Scherer (Guitare), Marc Lynn (Basse), Hena Habegger (Batterie)


Artiste : Evanescence

Album : Synthesis Live

Date de Sortie : 14-12-2018

Ajouté le : 12-01-2019

Enfin, avec le dernier concert, ce sont les Américains d‘Evanescence’ qui sortent ‘Synthetis Live’ qui s’inscrit complètement dans la direction prise par ‘Amy Lee’ avec l’album ‘Synthesis’ (voir ici) et, par conséquent, va certainement à continuer à alimenter les critiques acerbes de son public historique. Ce live voit ‘Amy Lee’ s’entourer d’un orchestre symphonique et nous offrir 16 titres qui sont en majorité des réadaptations d’Evanescence’ dont certains étaient déjà présents dans l’album studio auxquelles viennent se rajouter une adaptation très libre mais très forte du ‘Lacrimosa’ attribué à ‘Mozart’ mais dont il n’avait écrit que les premières mesures. Certains titres ont été couplés : le premier titre démarre avec quelques notes de piano et quelques cordes (‘Ouverture’) et on enchaîne avec ‘Never Go Back’ qui débute calmement mais qui ensuite alterne de belle manière tensions et détentes, puis, le calme interlude ‘Unraveling’ introduit un ‘Imaginary’ tourmenté et d’une grande force sublimée par la puissance des instruments de l’orchestre et enfin l’instrumental et dépouillé ‘The In-Between’ est une magnifique introduction à ‘Imperfection’ de ‘Synthessis’qui marquait l’ouverture d’Evanescence’ aux sons électro. En résumé, avec ce live, ‘Amy Lee’ transforme en un beau spectacle sa version studio de ‘Synthesis’ et, même si certains regrèteront le style métal d’origine et qu’à certains endroits, on sent quelques imperfections vocales qui sont vite pardonnées, ‘Synthesis Live’ et son accompagnement souvent minimaliste permet de tirer la substantifique moelle des compositions originales...

Interprêtes

Amy Lee (Chant), Tim McCord (Guitare), Troy McLawhorn (Guitare), Will Hunt (Batterie, Percussions), Jen Majura (Guitare, Choeurs), Dave Eggar (Violoncelle)


Artiste : Midnite City

Album : There Goes the Neighbourhood

Date de Sortie : 19-10-2018

Ajouté le : 13-01-2019

‘Midnite City’ est un groupe Anglais que je découvre avec leur 2ème album ‘There goes the Neighbourhood’ et qui évolue entre rock et hard-rock mélodique avec des influences de groupes des années 80. Avec ‘Here Comes the Party’, c’est parti pour un titre puissant et efficace dont la mélodie accroche immédiatement, puis ‘Give Me Love’ en remet une couche avec un refrain où les chœurs s’en donnent à cœur joie. Avec ‘You Don’t Understand Me’, le rythme se calme pour un mid-tempo mais cela reste toujours aussi mélodique et la suite continue de faire défiler des titres aussi accrocheurs les uns que les autres avec une pause en fin d’album avec la ballade ‘Heaven’s Falling’ simple mais toujours aussi efficace et l’album se termine sans faiblir par ‘Until the End’ qui porte bien son nom car ce dernier possède le refrain qui vous reste dans la tête toute une journée. Bref, comme on dit, les Anglais de ‘Midnite City’ font le job pour nous offrir des compositions simples mais efficaces pleines de bonnes énergies et, même s’ils ne vont pas révolutionner le hard-rock mélodique, ce ‘There Goes the Neighbourhood’ est fait pour tous ceux qui aiment le hard-rock mélodique des années 80 et est à consommer sans modération...

Interprêtes

Rob Wylde (Chant), Pete Newdeck (Batterie, Choeurs), Miles Meakin (Guitare), Shawn Charvette (Claviers, Choeurs), Josh 'Tabbie' Williams (Basse, Choeurs)


Artiste : Salva

Album : Off The Deep End

Date de Sortie : 25-10-2018

Ajouté le : 14-01-2019

‘Salva’ est un groupe Suédois qui a déjà une quinzaine d’années d’existence et qui vient de sortir son 5ème album studio ‘Off The Deep End’. Difficile de leur donner un style bien précis car ils puisent leur inspiration dans les courants rock et hard-rock des années 70 en rajoutant des composantes progressives et symphoniques. Avec le premier titre ‘King of Nothing’, c’est une fresque de plus de 10 minutes qui nous embarque dans un voyage épique mais dont la construction est assez classique. Avec ‘Clarity I’, le style hard-rock des années 70 est très marqué et on peut faire référence à des groupes comme ‘Deep Purple’ ou ‘Uriah Heep’ alors que le titre suivant ‘Skyclad’ est une ballade atmosphérique, puis, ‘Clarity II’ est du rock mélodique et ‘The Ghost of Fives’ mélange atmosphérique ‘Floydien’ avec une ambiance rock/folk enjouée. La suite fait défiler un ‘Clarity III’ mélant blues et jazz puis avec ‘Under the Fear’, on revient à un hard-rock très seventies puis, ‘Clarity IV’ est une 2ème ballade semi acoustique qui peut faire penser à du westcoast et se rapproche des ambiances d’Eagles, l’album se terminant dans un tout autre registre par ‘Brickshort’ qui nous embarque dans une magnifique épopée mélant le classique avec du rock symphonique et pourrait être comparée à du ‘Therion’ (voir leur dernier album ici) pour ce mélange de chœurs classiques avec des instruments électriques (écoutez le chœur à 4.15). Bref, les Suédois de ‘Salva’ nous offre un patchwork très intéressant et surtout accessible et ce ‘Off The Deep End’ est tout à fait approprié à toutes celles et ceux qui aiment le mélange des genres...

Interprêtes

Per Malmberg (Chant, Guitares, Claviers, Accordeon, Mandoline, Percussions), Fredrik Lindqvist (Basse), Johan Lindqvist (Claviers), Lasse Bomin (Batterie, Percussions), Stefan Gavik (Guitare)


Artiste : Rani Chatoorgoon

Album : Chaotic Wonder

Date de Sortie : 01-11-2018

Ajouté le : 15-01-2019

Après la sortie de ‘Samsara’ (voir ici), la Canadienne ‘Rani Chatoorgoon’ sort un EP ‘Chaotic Wonder’ (qui fait quand même 41 minutes avec une version edit d’Hello’ et une reprise remastérisée de ‘Nightshade’ !!). Comme à son habitude, elle a fait appel à des artistes de la scène métal et pour cet opus ce sont, entre autres, le guitariste ‘Ferry Duijsens’ et le bassiste ‘Johan Van Stratum’ du groupe ‘Vuur’ qui participent à l’aventure. Autant vous prévenir, bien que ce soit ‘Joost Van Den Broek’ qui soit aux manettes et qui a travaillé avec pas mal de groupes de métal symphonique et, bien que les riffs saturés de guitare soient présents ici et là, le style de ’Chaotic Wonder’ est dans la lignée de l’album précédent avec un rock symphonique puissant teinté de culture indienne et si vous êtes adeptes d’un métal énergique, vous serez déçu. Chaque titre est accessible dès la première écoute et nous emmène en voyage entre Orient et Occident sur des mid-tempos propices au rêve qui est entretenu par la voix aérienne de Rani et les instruments orientaux joués par ‘Sandip Banerjee’. En résumé, avec ‘Chaotic Wonder‘, ‘Rani Chatoorgoon’ continue de nous enchanter avec ses influences qu’elle puise entre occident et orient et démontre une fois de plus que la nouveauté est souvent le fruit de mélanges entre différentes cultures...

Interprêtes

Rani Chatoorgoon (Chant, Harmonium), Sandip Banerjee (Sitare, Santoor, Tabla, Dholak, Thavil, Sarod, Sarangi, Khol, Pakhawaj, Punjabi Dhol), Ferry Duijsens (Guitare), Johan Van Stratum (Basse), Koen Herfst (Batterie), Ruud Jolie (Guitare), Sandip Banerjee (Percussions), Joost Van Den Broek (Orchestrations, Programmation)


Artiste : Dilemma

Album : Random Acts of Liberation

Date de Sortie : 02-11-2018

Ajouté le : 16-01-2019

‘Dilemna’ est un groupe des années 90 qui s’était reformé en 2012 pour un concert et qui vient de sortir un nouvel album ‘Random Acts of Liberation’. A l’origine de ce nouvel opus, ils avaient une chanteuse ‘Danny Butler’ qui a été remplacée par ‘Dec Burke’. Leur style est assez éclectique car ils mélangent des influences diverses et il faut donc prendre le temps de découvrir cet opus petit à petit pour l’apprivoiser d’autant plus qu’ils nous proposent 1 heure et 12 minutes d’écoute en 14 titres. La longueur des titres est très variable et va de 2 à 12 minutes avec des construction classiques pour les plus courts et des aspects progressifs plus présents pour les titres qui dépassent les 5 minutes. Côté musique, ils nous offrent des lignes mélodiques accrocheuses avec des composantes alternant des tensions et des détentes comme dans ‘Amsterdam (This City)’, ‘Openly’, ‘Play With Sand’ ou le titre phare et très épique ‘The Inner Darkness’ de plus de 12 minutes avec son final majestueux qui est l’exemple typique de cette alternance. Les moments plus calmes sont également présents avec ‘Aether’, ‘Intervals’ ou ‘Wonder’ alors que de courts titres comme l’acoustique ‘Dear Brian’ ou l’instrumental ‘Spiral II’ permettent une aération à l’ensemble. En résumé, entre pop, rock et métal à tendances progressives, ‘Random Acts of Liberation’ est un album dense et riche aussi bien sur la longueur mais également par un mélange des genres mais est avant tout très accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses et devrait plaire à un public assez large ouvert à un progressif très abordable...

Interprêtes

Dec Burke (Chant, Guitare), Paul Crezee (Guitare), Collin Leijenaar (Batterie), Erik van der Vlis (Basse), Robin Z (Claviers) + Invités : Frank van Essen (Violon), Jessica Koomen (Choeurs), Nando Eweg (Claviers), Paul Sutman (Chant), Piet Hein Appelo (Guitare), Rich Mouser (Guitare), Zeph Daw (Chant)


Artiste : Seventh Dimension

Album : The Corrupted Lullaby

Date de Sortie : 01-11-2018

Ajouté le : 17-01-2019

C’est encore un groupe Suédois qui est à l’honneur avec ‘Seventh Dimension’mais pas dans le domaine du rock mélodique mais entre rock et métal symphonique et progressif avec ce magnifique double album ‘The Corrupted Lullaby’ de plus de 2 heures qui est leur 3ème album studio racontant l’histoire de ‘The Dreamer’ qui vit avec ‘The Lily’ mais qui est toujours amoureux de ‘The Rose’ disparu dans un accident de la route quinze ans plus tôt (l’histoire est détaillé sur le site du groupe ici). La musique est donc au service de cette histoire et les différentes compositions alternent des parties puissantes et d’autres plus calmes et des changements de tempos typiques du progressif ce qui nécessite forcément du temps pour pénétrer chaque recoin et pour approvoiser l’ensemble des titres. Les lignes mélodiques sont relativement accessibles avec un bel équilibre entre la guitare et les claviers et on peut noter une certaine diversité dans les atmosphères qui se succèdent, chaque titre ayant sa propre personnalité pour permettre de faire passer les différentes émotions qu’ils véhiculent comme la joie, la tristesse ou encore le désespoir. En résumé, ce dernier album des Suédois de ‘Seventh Dimension’ est d’une richesse et d’une densité impressionnantes et nécessite forcément de multiples écoutes pour en tirer toute la quintessence et, par conséquent, sera sous doute destiné à un public averti aimant les longs développements progressifs incluant des ambiances très éloignées les unes des autres...

Interprêtes

Luca Delle Fave (Guitare, Chœurs, Voix), Nico Lauritsen (Chant), Rikard Wallström (Basse, Choeurs), Erik Bauer (Claviers), Marcus Thorén (Batterie, Percussions) + Invités : Linda Lundberg (Chant, Voix, Chœurs), Manos Petropouleas (Voix), Alex Hummingson (Voix), Tom Ryan (Voix), Taran Wilmore (Voix), Ethan Todhunter (Voix), Hampus Nilsson (Voix)


Artiste : Marcela Bovio

Album : Through Your Eyes

Date de Sortie : 07-12-2018

Ajouté le : 18-01-2019

Après un magnifique ‘Unprecedented’ en 2016 (voir ici), ‘Marcela Bovio’ qui reste bien occupé entre ses différents projets (dont la participation au dernier album de ‘Mayan’ ici), a sorti fin 2018 un nouvel album solo dans la continuité de ‘Unprecedented’ avec 11 titres écrits par l’artiste en puisant dans les récits qu’elle a recueilli pendant la campagne d’auto-financement de l’album auprès de ses fans. Loin du métal, elle définit cet album comme de la ‘musique de chambre mélancolique’ comme l’avaient fait les membres du groupe de métal symphonique ‘Edenbridge’, ‘Lanvall’ et ‘Sabine Edelsbacher’ avec ‘Voiciano’ (voir ici). Dès le premier titre ‘The Edge of the World’, la magie opère et sa voix sait se faire mélancolique puis prendre de l’ampleur pour retomber sur la fin. Dans la majorité des compositions, elle joue entre différents sentiments qu’elle sait nous transmettre et les musiciens qui l’accompagnent au piano, au violon et au violoncelle savent ne faire qu’un avec elle comme dans ‘Magic Powers’ avec ses changements de tempo qui donne toute sa dimension à ce titre. A noter également qu’elle partage le titre ‘Here To Say’ avec sa sœur Diana pour un très beau duo. En résumé, ‘Through Your Eyes’ montre une fois de plus l’artiste complète qu’est ‘Marcela Bovio’ et, qu’importe le genre, la musique ne peut faire que du bien lorsqu’elle transmet d’aussi belles émotions...

Interprêtes

Marcela Bovio (Chant), Diana Bovio (Chant), Violoncelle (David Faber), Erik van Ittersum (Piano), Ben Mathot (Violon)


Artiste : Gabriel Iwasaki

Album : The Journey Continues

Date de Sortie : 06-11-2018

Ajouté le : 19-01-2019

Le Pérou n’est pas généralement cité comme pourvoyeur de musique progressive mais ‘Gabriel Iwasaki’, qui vient de recevoir son diplôme de composition musicale, est bien Péruvien et en écoutant ‘The Journey Continues’, le style est plus proche de formations de rock ou de hard-rock avec des composantes symphoniques et progressives. Après une courte introduction instrumentale ‘The Journey Continues’ (en référence à son premier album ‘The Journey of Life’) que l’on pourrait retrouver dans les abums de métal symphonique, ‘Into Darkness’ est une composition énergique où les claviers cohabitent avec les riffs de guitare et où les lignes mélodiques sont accrocheuses, puis ‘Out from the Light’ et ‘I Want You’ continuent dans ce registre. Mais la suite nous emmène vers d’autres horizons avec tout d’abord l’instrumental ‘Giza’ qui mélangent différentes influences et qui montre le talent de ce jeune Péruvien dans un titre multi-culturel puis la fin de l’album nous fait voyager dans des compositions beaucoup plus calmes mais qui accrochent immédiatement avec ‘Former Life’, ‘Afraid to Stat Again’, ‘A Place In My Heart’ ou encore le magnifique ‘From Father to Son’, le dernier titre ‘The Fake Reflection, Pt. 1’ revenant à un style progressif qui peut résumer de belle manière l’ensemble. A noter les reprises en Espagnol de ‘I Want You’ (‘Te Quiero Aqui’) et de ‘From Father to Son’ (‘De Padro a Hijo’), la langue Espagnol amenant, pour ma part, plus de force. En résumé, ‘Gabriel Iwasaki’, très discret sur la toîle, est un compositeur de grand talent qui sort un album très prometteur qui devrait plaire à celles et ceux qui aiment mélanger hard-rock progressif puissant mais également rock symphonique plus classique...

Interprêtes

Gabriel Iwasaki (Claviers, Chant, Chœurs), Gustavo “Lucifer” Michael (Chant), Wilmer Pachas (Guitare), Gabriel León (Basse), Miguel Galdos (Batterie)


Artiste : The Windmill

Album : Tribus

Date de Sortie : 15-11-2018

Ajouté le : 20-01-2019

‘The Windmill’ est un groupe Novégien qui a déjà sorti 2 albums studio et c’est avec le 3ème album ‘Tribus’ sorti en Novembre dernier que je les découvre. Ils s’inscrivent dans un style progressif des années 70 avec des références de groupes de cette période comme ‘Alan Parsons Project’, ‘Jethro Tull’ ou ‘Barclay James Harvest’ mais également des formations plus récentes comme ‘Arena’ ou ‘Mostly Autumn’. Les amateurs de longs titres vont être aux anges car cet opus ne contient que 5 titres et le premier, ‘The Tree’, nous emmène dans une composition épique de près de 24 minutes où il fait bon se perdre dans les coins et recoins et où l’on sent de multiples influences à commencer par une première partie instrumentale où la flûte amène une atmosphère très aérienne qui continue par une rythmique où la basse mène la danse et où les claviers accompagnent dans une ambiance atmosphérique; puis la partie chantée très sensuelle et relaxante avec une belle intervention du saxophone précède un épisode jazzy pour repartir dans une belle partie progressive symphonique plus classique qui est ponctuée par une guitare hispanisante accompagnée par une flûte ‘Jethrotuliènne’ qui prépare un final majestieux avec une première partie chantée à la ‘Barclay James Harvest’ qui laisse enfin place à une fin instrumentale débutant avec quelques notes de piano pour monter en intensité pour retomber et finir calmement. A noter un 3ème titre beaucoup plus énergique lorgnant vers le ‘Deep Purple’ de la première période qui permet de varier les ambiances juste avant ‘Make me Feel’ qui revient vers du progressif symphonique avec un magnifique solo final de guitare et le dernier titre ‘Play With Fire’ clôt de belle manière l’album dans une ambiance pop/folk à la manière de ‘Mike Oldfield’. De plus, l’enregistrement est d’une excellente qualité et c’est bien normal compte tenu que c’est ‘Karl Groom’ du groupe ‘Threshold’ qui a mixé et mastérisé l’ensemble et qui a déjà produits plusieurs formations de rock et métal progressifs. En résumé, ce dernier album des Norvégiens de ‘The Widmill’ est un condensé d’un progressif accessible et de qualité puisant ses inspirations dans les années 70, et ‘Tribus’ est à conseiller à tous les fans de progressif mais peut également toucher un public plus large qui souhaite découvrir ce style de musique...

Interprêtes

Jean Robert Viita (Claviers, Chant), Erik Borgen (Guitare, Chant), Stig André Clason (Guitare), Morten Clason (Saxophone, Flûte, Guitare, Chant, Claviers), Arnfinn Isaksen (Basse), Sam Arne Nøland (Batterie)


Artiste : Aeneas

Album : Paradox

Date de Sortie : 19-11-2018

Ajouté le : 21-01-2019

En écoutant le premier titre ‘Awake’ du 2ème album ‘Paradox’ des Allemands d’Aeneas’, j’ai retrouvé le même style que les Suédois de ‘Jono’ (voir leur dernier album ici) et ils se définissent comme faisant du rock épique ce qui est également l’étiquette que l’on pourrait coller à ‘Jono’. En effet, les 4 premiers titres, dans un format standard entre 3 et 5 minutes, sont puissants et énergiques et accrochent dès la première écoute avec de belles lignes mélodiques soutenues par des claviers qui entretiennent le côté symphonique comme dans ‘Unleshed’ qui est l’exemple parfait d’une magnifique alchimie entre un rock puissant et symphonique. Avec ‘Brother’, ils nous offrent une pause avec une belle ballade acoustique, puis ‘Gravity’ nous ramène au rock épique et symphonique du début mais, sans aucun doute, c’est le dernier titre ‘The Aeneid’, de plus de 18 minutes, qui constitue la pierre angulaire de cet opus en nous offrant une composition digne des plus grands groupes de rock progressifs où l’on est embarqué dans un patchwork d’ambiances et de belles alternances entre parties puissantes et calmes et où il se passe toujours quelque chose jusqu’au final grandiose qui peut rappeler l’atmosphère de ‘The Astonishing’ de ‘Dream Theater’ (voir ici). En résumé, même si les Allemands d’Aeneas’ ne font pas le buzz sur le web, cet album est pour moi une des très belle surprises de la fin d’année 2018 et si vous êtes fans de rock mélangeant symphonique et progressif, je ne peux que vous conseiller d’écouter ‘Paradox’...

Interprêtes

Bernhard Huber (Chant), Ben Eifert (Guitare, Claviers), Maxx Hertweck (Batterie), Giuseppe Puzzo (Basse)


Artiste : Joe Bailey

Album : A Price to Pay

Date de Sortie : 19-11-2018

Ajouté le : 23-01-2019

‘Joe Bailey’ est un multi-instrumentiste qui ne fait pas le buzz sur internet et qui sort un nouvel album studio ‘A Price to Pay’ et 3 autres albums sont également disponibles sur Spotify (voir ici). En plus de jouer de l’ensemble des instruments, c’est également lui qui compose et qui mixe ses albums et il essaie de se faire connaître en intervenant sur des radios spécialisées en musique progressive. Dans un style rock assez varié, il nous emmène dans différentes ambiances en commençant par ‘Immaculate Conception’, dont l’introduction avec des chœurs classiques peut rappeler ‘Era’, et qui déroule ensuite de belles lignes mélodiques où Joe nous montre qu’il peut varier sa tonalité vocale en alternant un registre grave et chaleureux et son registre naturel. Avec ‘Consumed’, le ton est plus rock et plus puissant avec des effets électroniques puis, avec ‘Bithmark’, on revient à un rock symphonique entraînant avec des effets de voix trafiqués et ‘Salute, Smile, Say Goodbye’ est une composition qui après une introduction calme, explose dans un rock endiablé avec un beau passage instrumental en crescendo préparant le final. La suite continue avec des titres dont les lignes mélodiques sont accessibles dès la première écoute en gardant une variété entre chaque composition avec comme point d’orgue ‘Dim the Lights’ et son refrain qui vous reste dans la tête et qui résume bien son univers. En résumé, bien que ‘Joe Bailey’ n’ait pas encore une grande notoriété (ce qui est bien dommage), il nous offre avec ce dernier album des compositions de qualité très agréables à écouter et, si vous aimez un rock progressif accessible, vous devriez apprécier ‘A Price to Pay’ ainsi que l’ensemble de sa production disponible sur Spotify...

Interprêtes

Joe Bailey (Guitare, Basse, Chant, Claviers)


Artiste : Dan Reed Network

Album : Origins

Date de Sortie : 23-11-2018

Ajouté le : 25-01-2019

Après leur reformation en 2013, les Américains de ‘Dan Reed Network’ avait été relancé par la parution en 2016 de l’album ‘Fight Another Day’ (voir ici) et la fin de l’année 2018 a vu la sortie du nouvel album ‘Origins’ qui est, comme son nom l’indique, est en partie un retour aux origines puisque sur les 8 titres, 4 sont d’anciens titres repris pour l’occasion (‘Ritual’ et ‘Forgot to Make Her Mine’ de 1988, ‘Rainbow Child’ de 1989 et ‘Let it Go’ de 1991). On retrouve donc ce mélange de funk et de rock qui était leur marque de fabrique mais les 4 inédits s’inscrivent plus dans un style entre pop et rock avec des lignes mélodiques qui accrochent immédiatement comme le beau mid-tempo ‘Fade to Light’ avec son refrain entêtant ou l’entraînant ‘Shameless’ très années 80. Bref, bien que ce dernier album soit une sorte d’EP car il ne fait que 38 minutes avec seulement 4 originaux, ‘Origins’ est un album de pop/rock mélodique accessible et devrait combler tous les fans des Américains et permettre peut être à certains de découvrir ce groupe qui n’avait pas forcément eu une grande notoriété dans les années 80/90...

Interprêtes

Dan Reed (Chant, Guitare, Piano), Brion James (Guitare, Claviers, Chant), Melvin Brannon II (Basse, Choeurs), Rob Daiker (Claviers, Choeurs), Dan Pred (Batterie, Percussions)


Artiste : Coma Rossi

Album : Coma Rossi

Date de Sortie : 20-12-2018

Ajouté le : 27-01-2019

Comme son nom ne l’indique pas et qui fait penser qu’ils sont originaire d’Italie, ‘Coma Rossi’ est en fait une formation née en Inde en 2014 à Bangalore. Leur style mélange du rock progressif et atmosphérique avec quelques influences qu’ils vont chercher dans leur culture sur certaines lignes mélodiques comme par exemple dans le titre d’introduction ‘Mirage’ où les intonations mixent orient et occident et où ils alternent des changement de rythme et des parties puissantes et d’autres plus calmes. Cet opus contient 8 titres qui sont tous relativement longs, allant de 6 minutes à près de 14 minutes et chaque titre développe une atmosphère paisible et sereine : ‘Transmission’ est le titre le plus rapide et nous embarque dans une ambiance entraînante avec un beau solo de guitare dans la 2ème moitié du titre, l’instrumental ‘Jomolungma is Far Away’ est plus psychédélique avec sa rythmique lancinante et les modulations des sonorités de guitare qui vont en crescendo jusqu’à des riffs puissants, puis, ‘Yellow Escape’ nous emmène dans un style atmosphérique ‘Floydien’ alors que ‘Dream’ porte bien son nom car on se laisse bercer par le lent tempo qui nous fait voyager dans plusieurs paysages sonores successifs. La suite continue dans ce style assez envoutant avec ‘Stillborn’ où la douceur du piano côtoit la puissance des guitares et, après ‘Turn Back Time’ qui me rappelle certaines constructions de ‘U2’, ‘Lost’ referme l’album avec un titre dont la magnifique mélodie de la partie chantée nous reste longtemps en tête et où la 2ème partie instrumentale est de toute beauté. En résumé, entre progressif et atmosphérique, ‘Coma Rossi’ est un groupe qui sort un album qui est une excellente surprise 2018 et qui devrait plaire à un public aimant un rock progressif paisible à déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Tom Borah (Chant), Udayan Kashalikar (Basse, Chant), Juby Thomas (Claviers), Gaurav Govilkar (Guitare), Anupam Panda (Batterie)


Artiste : Last Union

Album : Twelve

Date de Sortie : 21-12-2018

Ajouté le : 29-01-2019

Lorsqu’on lit le line up de ce groupe, on se dit qu’il y a du beau monde avec des noms bien connus dans le monde du métal progressif puisqu’il s’agit de ‘James LaBrie’, le chanteur de ‘Dream Theater’, ‘Mike LePond’, le bassiste de ‘Symphony X’ et ‘Uli Kusch’ le batteur de différentes formations dont entre autres ‘Symfonia’ et ‘Masterplan’. Fondé par la chanteuse ‘Elisa Scarpeccio’, ‘Last Union’ est un groupe Italien qui a déjà une dizaine d’années d’existence mais cet album ‘Twelve’ qui est sorti fin 2018 est le même qui est déjà sorti fin 2016 sous le nom ‘Most Beautiful Day’ (non disponible sur Spotify) et qui à l’époque n’avait certainement pas eu l’impact espéré. Forcément, avec ce line up de renom, ‘Last Union’ a été tagué d’emblée en métal progressif mais, à mon avis, un peu trop vite car, mis à part ‘Taken’ qui amène quelques éléments progressifs avec des changements de tempo et d’ambiance, la majorité des titres propose une construction classique couplet/refrain de durée assez standards entre 3 et 4 minutes et les Italiens s’apparentent plus à une formation de métal mélodique avec des titres très efficaces et accessibles à la première écoute : je pourrais faire du titre à titre car chaque composition est un single en puissance mais je citerai simplement ‘The Best Of Magic’ avec sa mélodie addictive qui en faira sauter plus d’un en concert et bien évidemment ‘Taken’ (la version longue) où le duo ‘Scarpeccio/Labrie’ fonctionne à merveille. En résumé, les Italiens de ‘Last Union’, bien aidés par des artistes de renom, sortent un album de grande qualité qui devrait plaire à un large public adepte d’un métal mélodique et accessible : à consommer sans modération...

Interprêtes

Elisa Scarpeccio (Chant), Cristiano Tiberi (Guitare), Mike LePond (Basse), Uli Kusch (Batterie) + Invité : James Labrie (Chant)


Artiste : Presto Ballet

Album : The Days Between

Date de Sortie : 14-12-2018

Ajouté le : 30-01-2019

Quand on regarde la liste des artistes que les Américains ‘Presto Ballet’ apprécient sur leur site facebook, c’est à peu près les noms qui me sont venus à l’esprit en écoutant leur dernier album ‘The Days Between’ comme par exemple ‘Kansas’, ‘Genesis’, ‘Yes’, ‘Emerson Lake & Palmer’, ‘Supertramp’ ou encore ‘BJH’. Par exemple, avec ‘Tip of the Hat’, l’introduction fait penser à du ‘Kansas’ puis la première partie chantée accompagnée d’un piano nous ramène à ‘Supertramp’ et enfin la partie instrumentale centrale se rapproche des sonorités de claviers de ‘Keih Emerson’. Mais, contrairement à ce que certains pourraient penser, le mélange de ces références n’est pas mis bout à bout mais garde une réelle cohérence amenant une propre identité d’autant plus qu’ils amènent également des influences de néo-progressif plus modernes comme dans le dernier titre ‘I Am Wire’ et toutes les compositions possèdent de belles lignes mélodiques ce qui rend l’ensemble très accessible. En résumé, ce dernier album des Américains de ‘Presto Ballet’ confirme le talent de ce groupe et ‘The Days Between’ est à conseiller à tous celles ou ceux qui sont amateurs de l’âge d’or du progressif et pour ma part, me donne envie de visiter plus en détail l’ensemble de leur discographie déjà bien fourni avec déjà 4 autres albums...

Interprêtes

Kurdt Vanderhoof (Guitare), Chuck Campbell (Chant), Kerry Shacklett (Claviers, Choeurs), Bobby Ferkovich (Basse, Choeurs), Charlie Lorme (Batterie)


Artiste : New Nektar

Album : Megalomania

Date de Sortie : 08-12-2018

Ajouté le : 31-01-2019

‘Nektar’ est un groupe d'Anglais de rock progressif qui a déjà connu plusieurs périodes avec tout d’abord 8 albums entre les années 1971 et 1980, année où le groupe se sépare une première fois pour être relancé par son guitariste et membre fondateur ‘Roye Albrighton’ en 1999, pour ressortir 3 albums entre 2002 et 2008, un bon nombre d’albums live et des remastérisations de leur anciens albums. Malheureusement, en 2016, ‘Roye Albrighton’ meurt des suites de sa longue maladie ce qui mettra fin au groupe. Et pourtant, la fin de l’année 2018 a vu la sortie de ‘Megalomania’ sous le nom de groupe ‘New Nektar’ relancé une 2ème fois par le claviériste ‘Klaus Henatsch qui avait intégré le groupe dans la deuxième période. Le résultat est bien évidemment dans la continuité du rock progressif hérité des années 70 avec de longs titres intégrant plusieurs parties comme les 2 premiers titres ‘Bad Angel’ et ‘Megalomania‘ mais la 2ème partie de l’album en commençant par le court acoustique ‘Intermezzo I’, s’éloigne du progressif avec des compositions plus classiques et accessibles mais qui possèdent de très belles lignes mélodiques comme ‘Where Do We Go To’ ou ‘Smiling Face’ que l’on peut situer entre pop et rock et qui peuvent rappeler des artistes comme ‘Barclay James Harvest’. En résumé, ce nouvel album de ‘Nektar’ est une bonne surprise pour tous les fans du groupe et permet de les relancer d’autant plus que ‘Megalomania’ mélange progressif et rock plus classique qui devrait plaire à un public assez large amateurs des grands groupes de rock des années 70...

Interprêtes

Alex Hoffmeister (Guitare, Chant), Klaus Henatsch (Claviers, Chant), Tom Fry (Basse, Chant), Che Albrighton (Batterie) + Invités : Helen Landzettel (Violon, Choeurs), Sandra Kawka (Choeurs), Bärbel Craven (Choeurs)


Artiste : Progeland

Album : Harmony Of The Universe

Date de Sortie : 07-12-2018

Ajouté le : 02-02-2019

Après le retour de ‘Nektar’ (voir ici), voici un autre groupe de rock progressif, ‘Progeland’, qui a sorti un premier album en 2014 et voici donc leur 2ème opus ‘Harmony of The Universe’. Un peu comme ‘Nektar’, ils mélangent des composantes de rock classiques en étant influencés par des groupes des années 70/80 avec des parties progressives et néo-progressives. Un des points forts est sans doute le chant de ‘Tomi Murtomäki’ qui a une tessiture particulière avec une voix chaleureuse et théâtrale qui peut rappeler à certains moments le ténor de ‘Thérion’, ‘Thomas Vikström’ ce qui est assez flagrant sur ‘Make Me Real Again’ ou sur ‘Lost’ d’autant plus que la mélodie se rapproche du côté symphonique des compositions de ‘Christofer Johnsson’ (voir l’opéra métal ici). Les lignes mélodiques sont très accessibles et rappellent sur certains titres ‘Uriah Heep’ avec des sonorités des années 70 avec l’orgue Hammond comme dans ‘Out Of The Point Of No Return’ et sa rythmique proche de ce qu’on pu faire les Anglais mais également des influences qui peuvent faire penser à ‘Jethro Tull’ comme dans ‘Gamblin With Time’ entre rock et folk. En résumé, les Finlandais de ‘Progeland’ confirment ce talent pour de belles compositions mélodiques mélangeant rock classique, progressif des années 70 et symphonique et ce 2ème album ‘Harmony Of The Universe’ devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment mélanger différents styles de rock à travers les âges...

Interprêtes

Petri Lindström (Basse), Tomi Murtomäki (Chant), Matias Kangasniemi (Guitare), Juha Kaski (Claviers), Pasi Manninen (Batterie)


Artiste : John Mellencamp

Album : Other People’s Stuff

Date de Sortie : 07-12-2018

Ajouté le : 04-02-2019

Après un très beau ‘Sad Clowns & Hillbillies’ (voir ici), ‘John Mellencamp ‘ sort un nouvel album ‘Other People’s Stuff’ qui est une sorte de Best Of avec des titres repris d’anciens albums mais qui sont pour la plupart des classiques Américains (voir liste ci-dessous). On retrouve la chanson ‘Eyes on the Prize’ qui a été chanté en public à la maison blanche en 2010 à l’occasion de la célébration en musique du mouvement des droits civique (voir vidéo ci-dessus) et qui est certainement un message compte tenu des courants politiques actuels aux USA mais également d’ancien titres que John avait déjà joué sur ses précédents albums comme ‘To The River’ qui est une de ses compositions de 1993 ou ‘Dark As A Dungeon’ sur la vie des mineurs de ‘Merle Davis’ ou encore ‘Wreck of the Old 97’ sur la catastrophe ferroviaire en 1903 en Virginie qui est devenu un classique de country. En résumé, avec ‘Other People’s Stuff’, ‘John Mellecamp’ a regroupé une sorte de compilation de titres intemporels qu’il a enregistré tout au long de sa déjà longue carrière et qui font tous parties de l’histoire de la musique Américaine, et ceci, pour notre plus grand plaisir…


Liste des titres :
To the River : John Mellecamp (1993)
Gambling Bar Room Blues : Jimmie Rodgers (1932)
Teardrops Will Fall : Dicky Doo and the Don'ts (1958)
In My Time of Dying : Blind Willie Johnson (1827)
Mobile Blue : Mickey Newbury (1971)
Eyes on the Prize : Repris de la chanson Folklorique traditionnelle ‘Keep Your Hands on the Plough’
Dark As A Durgeon : Merle Travis (1946)
Stones in My Passway : Robert Johnson (1937)
Wreck of the Old 97 : attribué à G. B. Grayson et Henry Whitter (1924)
I Don't Know Why I Love You : Stevie Wonder (1968)

Interprêtes

John Mellencamp (Chant, Choeurs, Guitare)


Artiste : Orion Dust

Album : Legacy

Date de Sortie : 14-12-2018

Ajouté le : 06-02-2019

On peut scinder les artistes de progressif en 2 catégories : ceux qui sont influencés par les grands courants des 50 dernières années sans amener de réelle nouveauté et ceux, qui en plus d’avoir des influences puisées ici et là, les mélangent pour obtenir quelque chose de personnel et forcément novateur : pour moi, les Français d‘Orion Dust’ sont à ranger dans cette 2ème catégorie car leur 2ème album ‘Legacy’ est un régal pour le fan de progressif qui recherche quelque chose d’original dans la musique (voir sur leur site le concept et les paroles en français ici). Pour tout vous dire, j’avais découvert assez tard leur premier album ‘Duality’ sorti en 2016 et j’avais mis un certain temps à pénétrer dans leur univers mais je dois dire que ‘Legacy’ m’a procuré encore plus de plaisir car il m’apparait encore plus riche et novateur. C’est certain, ce n’est pas le genre d’album qui s’offre immédiatement mais demande quelques écoutes pour l’apprivoiser. Dès les 2 premiers titres qui n’en font qu’un, on traverse tout d’abod avec ‘‘Norroway Song’ plusieurs paysages musicaux en commençant par une introduction qui mêle des voix de basse et quelques accords de guitare acoustique qui nous emmènent vers des contrées lointaines dans un dépaysement total, puis, une rythmique organique sur laquelle la guitare et le chant de ‘Cécile Kaszowski’ accompagnée par des chœurs dans une sorte d’incantation nous accompagne dans la suite du voyage; ‘The Stream’ prend le relais dans un style beaucoup plus classique et peut rappeler des formations comme ‘Mostly Autumn’ (voir leur dernier album ici), Cécile ayant un peu la tessiture d’Olivia Sparnenn’. Le voyage continue avec ‘The Unrising Sun’ dans une atmosphère mystérieuse avec une section rythmique addictive et de magnifiques tensions et détentes, entre rock et métal qui se termine par une envolée de riffs de guitares digne des plus grands ‘Porcupine Tree’ puis, ‘Mirèio’ nous emmène dans de magnifiques ruptures de rythmes entre sentiment d’urgence et d’apaisement. Cassure totale avec ‘The Awekening’ qui débute avec un chant monastique et qui continue sur une section très ‘Gilmouriene’ pour exploser dans une 2ème partie avec une magnifique intervention chantée (voir crié) de Cécile pour terminer dans quelques accords de guitare acoustique. Le texte ‘Prélude’ (assez perché d’ailleurs, mais bien dans le style de l’album) sert d’introduction à l’instrumental ‘CXXVI’ qui est pour moi le must de l’album avec un crescendo magistral où intervient un mélange de chœurs féminins et de voix masculines qui est une sorte de croisement entre les ‘Floyds’ de la période ‘Ummagumma’ et le groupe Français beaucoup moins connu ‘Art Zoyd’ que vous pouvez écouter ici (d’ailleurs, est-ce une coïncidence entre la pochette de ‘Duality’ et celle de ‘Berlin’ d’Art Zoyd’ ?), le titre se terminant en apothéose sur un solo de guitare magistral accompagné des chœurs : grandiose !! Et il faut bien après ça, la douceur de ‘Snegourotchka’ pour nous remettre de nos émotions. En résumé, comme vous l’aurez compris, ‘Legacy’ est pour moi un des albums incontournables de l’année 2018 et montrent que les Français d’Orion Dust’ ont atteint une maturité qui leur permet de s’attaquer à tout style et de rivaliser avec des artistes de renom qui ont amené de la nouveauté dans la musique comme par exemple ‘Steven Wilson’ avec ses multiples projets...

Interprêtes

Cécile Kaszowski (Chant), Anthony Barbier (Guitare), Andrieux Marion (Claviers), Fabien Bouron (Guitare), Lea Fernandez (Batterie), Sylvain Gherardi (Basse)


Artiste : Karma

Album : Illusions

Date de Sortie : 20-12-2018

Ajouté le : 07-02-2019

‘Karma’ est un groupe Grec qui a une vingtaine d’années d’existence et qui a eu 2 périodes : une première entre 1998 et 2013 où ils ont sorti 2 albums qui étaient dans un style pop/rock (voir leur site ici) et une 2ème depuis 2013 où ils ont décidé de changer de son et d’évoluer vers un métal progressif et symphonique. La fin 2018 a vu sortir ‘Illusions’ avec, entre autres, comme guest, le bassiste ‘Mike Lepond’ de ‘Symphony X’ qui a participé au titre ‘Red Lion’ (attention ne vous fiez pas à la liste impressionnante de Spotify sous le nom ’Karma’, car ‘Illusions’ est le seul album des Grecs dans leur 2ème période). Et quel album !! Après une première écoute, on se dit que l’on est au niveau des plus grands groupes de métal progressif et symphonique réunis car ils ont cette particularité de rassembler ces 2 styles pour le meilleur et ils ne sont pas légion à savoir le faire. L’album débute avec ‘Path Of Light (Prophecy I)’ typique d’un métal symphonique accessible et rythmé par des choeurs flamboyants, puis, ‘Red Lion’ nous embarque dans un court titre énergique et mélodique qui nous offre les premiers mélanges entre progressif et symphonique. Suit mon premier coup de cœur, ‘Ode to Foreign Lands’, d’une richesse exceptionnelle, qui mélange des influences aussi variées que de la chanson traditionnelle, des influences pop/rock des années 80 avec un chant trafiqué et du rock symphonique avec une fluidité remarquable entre tous ces styles qui fait la grande force de ce titre. ‘Bullying Scars’ est mon 2ème coup de cœur de l’album car il possède une grande force émotionnelle avec une partie progressive métal entourée par 2 belles parties mélancoliques et je ne peux m’empêcher en écoutant ce titre de penser à ‘The Box’ de ‘Threshold’ (voir ici). Je pourrais continuer à décrire tous les titres mais pour faire court, je dirais simplement que la suite continue de nous offrir des compositions riches et variées dans lesquelles se mélangent des influences diverses avec toujours une homogénéité remarquable (juste un exemple avec cette partie jazzy en fin de ‘Nation In Chains’). A noter la reprise ‘Master of Puppets’ de ‘Metallica’ qu’ils ont ‘symphonisés’ ce qui lui donne un côté grandiose que n’avait pas l’original. En résumé, les Grecs de ‘Karma’ amènent un petit bijou de métal mélangeant progressif et symphonique et, même si ‘Illusions’ demande plusieurs écoutes successives pour en découvrir tous les recoins (signe d’une grande richesse), cet album est indispensable pour toutes celles et ceux qui aiment les grandes formations de métal progressifs...

Interprêtes

Anna Manolaraki (Chant), Vasilis Drakontaidis (Claviers), Stathis Lianos (Guitare), Stefanos Koutsouropoulos (Basse), Tasos Morfopoulos (Batterie) + Invités : Mike Lepond (Basse), Panayiotis Konstantinidis (Chant), Simeon Karayiannis


Artiste : Octavarium

Album : Dystopia

Date de Sortie : 21-12-2018

Ajouté le : 08-02-2019

Avec le projet ‘Octavarium’ du Suédois ‘Mattias Ohlsson’, le travail de chroniqueur musical se complexifie légèrement car, depuis sa création en octobre 2017, Mattias a déjà sorti 4 albums avec cerise sur le gâteau, un double opus ‘The Road’ ce qui donne un fréquence de sortie impressionnante d’un album tous les 3 mois pour plus de 5 heures d’écoute !! (tous les albums sont maintenant disponibles sur Spotify). Pour ma part, c’est avec l’avant dernier album ‘Out of Time’ sorti en Août 2018 que je l’avais découvert et, depuis, un nouvel opus est disponible sur Spotify depuis fin 2018 et il a bien fallu ces quelques mois pour digérer toute cette production. Tout d’abord, on se dit qu’avec un tel nom, on devrait être en terre bien connue et flirter avec du métal progressif influencé par les grands groupes avec en tête, bien évidemment, ‘Dream Theater’. Et, après une première écoute, on est baigné dans un patchwork d’influences progressives avec une composante rock qui me parait plus marquée que la composante métal. Pour faire court et ne pas vous infliger l’ensemble de la discographie qu’il faut découvrir petit à petit, je vous parlerai uniquement du dernier album ‘Dystopia’ qui est un bon résumé de l’ensemble et qui me parait être encore plus riche que les précédents. Tout d’abord, les 10 titres s’enchaînent pour ne faire qu’un et il faut attendre le fin de ‘Running Free’ pour avoir un léger break avec ‘Dystopia’, les 4 premiers constituant une composition de plus de 20 minutes dans une atmosphère très symphonique où le thème central est utilisé dans chaque partie dans la même tonalité mais avec des variations de rythme et d’intensité. Avec ‘Dystopia’, c’est une 2ème partie qui débute pour aller jusqu'à la fin de l'album pour plus de 50 minutes d’écoute et l’ensemble amène une plus grande variété avec plus de ruptures entre parties calmes et d’autres plus énergiques comme dans le titre ‘Dystopia’ qui peut rappeler ‘Threshold’ mais on retrouve également des parties plus ‘Floydiennes’ et donc plus atmosphériques comme dans le magnifique ‘Whispers on the Wind’ avec ce magnifique solo de guitare final (de 4 minutes tout de même !!) qui croit en intensité pour retomber sur la fin, l’album se terminant sur les 16 minutes de ‘World Reborn’ avec un titre typique du rock progressif. En résumé, avec cette discographie déjà remplie en quelques mois, le Suédois ‘Mattias Ohlsson’ nous impressionne autant sur la quantité que la qualité car chaque album marque une évolution et ‘Dystopia’ est un cran au dessus des précédents : à toutes les amatrices et amateurs de rock progressif, ne prenez pas trop de retard pour découvrir ce nouveau talent car il se pourrait bien que, compte tenu du rythme très soutenu des sorties d’album, un nouvel opus pointe le bout se son nez dans les prochains mois...

Interprêtes

Mattias Ohlsson (tous les instruments), Eric Gillette (Claviers, Guitare)


Artiste : Palace

Album : Binary Music

Date de Sortie : 07-12-2018

Ajouté le : 09-02-2019

Déjà plus de 2 ans que le premier album du Suédois ‘Michael Palace’ est sorti (voir ici) et après 2 années bien chargées avec différents projets comme par exemple ‘Code Red’ en 2017 (voir ici) ou ‘First Signal (voir la chronique ici) ou encore ‘Cry Of Dawn’ (voir la chronique ici) dans lesquels le batteur et claviériste ‘Daniel Flores’ était présent, il est bien naturel de retrouver les 2 artistes ensemble pour le dernier ‘Palace’, ‘Binary Music’. D’entrée, avec les premiers titres, on retrouve l’univers familier du rock mélodique des années 80 avec des mélodies accrocheuses reprises en chœurs dans les refrains et des claviers au même niveau que les guitares. Mais, la particularité de cet opus est qu’il amène également un variété de titres sortant de la ligne directrice de l’album : tout d’abord, ‘Queen of the Prom’ nous embarque pour un titre entre les ‘Beatles’ et ‘Queen’ qui fait du bien et vous donne la pêche pour toute une journée; puis la belle ballade ‘Who’s Counting Time’ qui est classique mais très efficace permet une pause bien méritée avant l’énergique ‘Julia’ avec son introduction à la ‘Supertramp’ et un refrain addictif, et avec le dernier titre ‘To Have and to Hold’ on revient au rock mélodique à la ‘Toto’ et à une mélodie qui ne vous quitte plus. En résumé, ce nouvel album de ‘Michael Palace’ avec son complice ‘Daniel Flores’ est un très bon album de rock mélodique accessible à un large public et ‘Binay Music’ montre une fois de plus tout le talent de mélodiste du Suédois...

Interprêtes

Michael Palace (Chant, Guitares, Basse, Claviers, Harmonica, Saxophone), Daniel Flores (Batterie) + invité : Oscar Bromvall (Guitare)


Artiste : Arrayan Path

Album : Archegonoi

Date de Sortie : 30-11-2018

Ajouté le : 10-02-2019

‘Arrayan Path’ est un groupe de power métal Chypriote qui vient de sortir son 7ème enregistrement studio ‘Archegonoi’ qui est un double album concept et forcément, vu leurs origines, ils traitent de la mythologie Grecque et parlent de leurs ancêtres (Archegonoi, en Grec ΑΡΧΕΓΟΝΟΙ, signifie ‘Les anciens nés’). D'une durée de 83 minutes, c’est une fresque épique et le style est en phase avec le concept, mélangeant du power métal, du métal progressif et symphonique et de la musique traditionnelle métalisée, le côté épique et puissant pouvant faire penser à un groupe comme ‘Therion’. Vu la densité de l’album, il faut bien entendu l’apprivoiser petit à petit et ce serait trop long de vous infliger du titre à titre car chacun a sa propre personnalité et mériterait que l’on s’attarde dessus. Par conséquent, je vous parlerai de ceux qui m’ont le plus marqué : tout d’abord, ‘Weaving the Web of Destiny’ est rempli d’influences slaves avec un refrain majestueux ce qui en fait certainement un des titres les plus épiques de l’album et le chant de ‘Nicholas Leptos’ y contribue pour beaucoup. ‘Sins of Pandora’, avec ses influences orientales fusionne de belle manière énergie du métal et sonorités arabisantes alors que ‘The World of Menelaus’, qui est sans doute mon titre favori, nous embarque entre musique traditionnelle et puissance des riffs de guitares. Dans le 2ème CD, ‘Blood of the Sphynx’ possède de belles cassures rythmiques et une belle partie instrumentale centrale qui rompt avec l’atmosphère puissante. Quant à ‘Where The Hydra Hides’, on revient à un titre épique et théatral agrémenté ici et là d’instruments traditionnels et ‘King of Argos’ est la seule power ballade de l’album simple mais avec une mélodie très efficace et de beaux chœurs, l’album se terminant par le long titre ‘Thermopylae 480 B.C.’ qui clôt de façon grandiose cette épopée. En résumé, ce dernier album des Chypriotes d’Arrayan Path’ est une fresque métal grandiose qui captive du début à la fin et, même si ‘Archegonoi’ demande plusieurs écoutes pour bien se rendre compte de la richesse de tous ses titres et de les apprécier à leur juste valeur, c’est pour moi un album majeur de métal de l’année 2018 qui devrait, comme le bon vin, se bonifier encore en vieillissant...

Interprêtes

Nicholas Leptos (Chant), Socrates Leptos (Guitare), Christoforos Gavriel (Guitare), Miguel Trapezaris (Basse) + invités : Mark Zonder (Batterie), George Kallis (Claviers)


Artiste : Seven Thorns

Album : Symphony of Shadows

Date de Sortie : 14-12-2018

Ajouté le : 12-02-2019

Après ‘Arrayan Path’, on part dans les contrées nordiques et en l’occurrence le Danemark avec le 3ème album de ‘Seven Thorns’. Leur style est principalement du power métal qu’ils mélangent avec du métal mélodique et symphonique mais dans un style beaucoup plus direct et moins épique qu‘Arayan Path’. On pourrait citer comme influences des groupes comme ‘Rhapsody Of Fire’ ou ‘Stratovarius’ pour les plus récents mais également pour le côté virtuosité instrumentale et pour prendre une référence d’avant les années 2000, ‘Rainbow’ avec notamment des solos de guitare magistraux. Ça débute à 100 à l’heure avec les 3 premiers titres qui déroulent des rythmiques endiablées et où la double pédale est souvent présente mais on peut également noter des cassures avec par exemple l’utilisation du clavecin qui amène un décalage baroque au milieu de ce débauche de puissance électrique. Avec ‘Beneath a Crescent Moon’, c’est un voyage musclé dans un conte oriental avec des sonorités qui peuvent rappeler ‘Orphaned Land’ et où les instruments traditionnels se mêlent aux instruments électriques. La suite continue dans cette énergie métal avec des lignes mélodiques très efficaces et l’album se termine par le double titre ‘Shadows Prelude’ et ‘Symphony of Shadows’ contenant des pauses bienvenues entre les parties puissantes et rapides. En résumé, les Danois de ‘Seven Thorns’ continuent sur leur lancée avec du power métal très efficace mais néanmoins abordable grâce à des lignes mélodiques accessibles et ‘Symphony of Shadows’ et est à conseiller à tous les fans de power métal qui aiment les envolées endiablées accompagnées par la double pédale...

Interprêtes

Björn Asking (Chant), Gabriel Tuxen (Guitare), Asger W. Nielsen (Claviers), Mads Mølbæk (Basse), Lars Borup (Batterie)


Artiste : Karibow

Album : MOnuMENTO

Date de Sortie : 15-11-2018

Ajouté le : 14-02-2019

Je reviens sur le dernier ‘Karibow’ que j’attendais avec impatience sur Spotify car ‘Monumento’ est sorti déjà depuis plusieurs mois (voir les 2 dernières chroniques ici et ici). Comme à son habitude, l’Allemand ‘Oliver Rüsing’ nous a concocté un album concept de près de 2 heures avec tout ce que l’on rêve d’avoir dans un album de néo-progressif recherché et cerise sur le gâteau, la liste des invités est impressionnante avec entre autres ‘Hayley Griffiths’ (ex Karnataka) et ‘Michel St-Père’ (‘Mystery’ voir leur dernier album ici). Dès le premier titre éponyme de l’album, de près de 12 minutes, on retrouve l’univers de l’Allemand dans un style qui peut rappeler les groupes de rock des années 80 dans un mélange rock et funk et ‘MOnuMENTO’ me fait penser à ‘Shout’ de ‘Tears For Fears’ mais la ressemblance s’arrête à certaines lignes mélodiques car c’est tout d’abord un titre progressif avec différentes parties imbriquées et des changements d’ambiance. ‘The Raining Silence’ est plus classique avec une rythmique énergique entrecoupée par des parties plus calmes où le mélange des différents chants est magnifique. Suit ‘District of Dignity’ plus posé au début, montant en puissance sur la fin et où l’on retrouve la belle voix de ‘Hayley Griffiths’ (après son éviction de ‘Karnataka’, elle devrait revenir avec un nouveau projet – voir la première vidéo disponible sur you tube ici). La suite nous offre ‘The Flood’ qui débute dans une ambiance feutrée et qui développe sa belle mélodie en alternant parties puissantes et d’autres plus tranquilles, la fin du premier CD continuant dans cette atmosphère néo-progressive qui déroule des lignes mélodiques accessibles et des transitions entre moments intenses et d’autres beaucoup plus calmes comme dans ‘Seeker of Dawn’ et son beau crescendo final. Le 2ème volet de ce ‘MOnuMENTO’ est séparé en 2 grands titres, tout d’abord ‘A Fairy Tale’ de 26 minutes puis ‘Crusader’ de 20 minutes qui sont dans un style plus classique et qui par exemple dans ‘Touching the Bordeline’ me rappelle ‘Arena’ (voir leur dernier album ici) mais également les atmosphères de ‘Sting’ dans ‘Keeper of Fairy Blood’. En résumé, avec ce dernier album et comme il l’a fait avec les précédents, ‘Oliver Rüsing’ nous offre un album dense qu’il faut découvrir petit à petit pour en retirer toute la richesse et ‘MOneMENTO’ est bien entendu destiné à toutes celles et ceux qui aiment le rock progressif des 20 dernières années...

Interprêtes

Oliver Rüsing (Chant, Guitare, Batterie, Percussion, Basse, Claviers, Piano), Simone Stiers (Chant, Choeurs), Hayley Griffiths (Chant, Choeurs), Joe Cairney (Chant, Choeurs), Nic Koray (Chant, Choeurs), John Young (Claviers), Antony Kalugin (Claviers), Guido Seifert (Claviers), Michel St-Père (Guitare), Roland Körner (Harmonica)


Artiste : Riven Earth

Album : Project One

Date de Sortie : 14-12-2018

Ajouté le : 16-02-2019

‘Riven Earth’ est un groupe Allemand qui sort son premier album studio ‘Project One’ mais si on regarde you tube, ils ont une chaîne créé par ‘Gunter Schlünkes’ qui montre la plupart des vidéos de cet album (voir ici) et qui ont été créées depuis 2016. En écoutant le premier titre ‘Darkness’, l’atmosphère me rappelle le progressif d’Arena’ (voir leur dernier album ici) avec cette ambiance mystérieuse tout au long du titre et de magnifiques parties instrumentales. Par contre, le titre ‘Stop’ qui suit s’inscrit beaucoup plus dans un rock des années 70/80 et peut rappeler des groupes comme ‘Barclay James Harvest’ ou ‘Asia’ et c’est cette tendance qui s’affiche avec la suite : ‘Til the Last Curtain Falls’ a un petit air d’Huriah Heep’ avec son solo de guitare sur 2 tons, tandis qu’avec ‘History Has Taught Them Nothing’ ressemble à certains tires de ‘BJH’, époque ‘Ring Of Changes’ et ‘Boat People’ est un long titre mélancolique (thème oblige) qui déroule sa belle mélodie alternant parties chantées et solos de guitare ‘Floydiens’. La suite continue de faire référence aux années 70 avec l’instrumental ‘Thoughts of the Past’ (effectivement ça doit rappeler des souvenirs à certains et pour moi, ça me fait penser à ‘Europa’ de ‘Santana’) ou encore ‘Out of the Blue’ énergique qui flirte avec le hard-rock de l’époque mais qui alterne également des passages plus calmes, l’album se terminant sur ‘Mad Man Moon’ qui pourrait être un croisement entre ‘Elton John’ et ‘Al Stewart’. En résumé, ‘Riven Earth’ est un projet qui nous fait remonter aux années 70 de très belle manière et ‘Project One’ est donc à conseiller à tous ceux qui ont aimé les grands groupes de rock des années 70/80 mais également à un public beaucoup plus large car toutes les compositions des Allemands sont accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Günter Schlünkes (Guitare, Basse), Wolfgang Beckers (Claviers), Uli Krücken (Chant)


Artiste : Iamthemorning

Album : Ocean Sounds

Date de Sortie : 18-10-2018

Ajouté le : 18-02-2019

J’avais découvert ‘Iamthemorning’ avec l’album ‘Lighthouse’ (voir ici) et on retrouve nos deux artistes ‘Marjana Semkina’ et ‘Gleb Kolyadin’ avec un nouvel album sorti en Octobre 2018 où ils reprennent des titres de leurs précédents albums mais c’est avant tout un CD accompagné d’un Blue Ray qui permet de s’immerger dans leurs sessions d’enregistrements sur l’île de Giske où on peut se rendre compte de la proximité avec la nature Norvégienne ce qui a certainement contribué à la réussite de cet enregistrement. On assiste donc à une fusion complète entre les images et la musique qui ne font qu’un et qui nous embarquent dans un voyage fait de rêverie, de mélancolie et d’émotion avec toujours ce talent intact d’alterner tensions et détentes comme dans ‘Inside’ et son magnifique crescendo ou dans ‘Touching II’ qui débute très calmement et qui explose dans la 2ème partie pour retomber et finir sur quelques notes de piano. Il faut également noter cette alchimie entre les différents artistes où chacun amène sa pierre à l’édifice et ceci pour se mettre au service de ‘Marjana Semkina’ qui amène toujours autant d’expression et d’émotion. En résumé, les Russes de ‘Iamthemorning’ ne pouvaient pas trouver meilleur environnement pour ces compositions et l’idée du film est un très beau cadeau pour tous les fans mais devrait également toucher un public aimant une musique entre progressif et classique permettant de s’évader dans un univers raffiné et subtil...

Interprêtes

Marjana Semkina (Chant), Gleb Kolyadin (Piano, Claviers) + Invités : Karl James Pestka (Violon), Guillaume Lagravière (Violoncelle), Joshua Ryan Franklin (Basse), Evan Carson (Batterie, Percussions)


Artiste : Tucana

Album : Legacy

Date de Sortie : 20-12-2018

Ajouté le : 20-02-2019

‘Tucana’ est un groupe Suédois qui a débuté sa carrière il a près de trente ans mais qui ont réellement commencé à enregistrer en 2012 un premier album sous le nom du groupe après leur reformation en 2008. La fin de 2018 a vu la sortie de leur 2ème album ‘Legacy’ avec des compositions écrites tout au long de leur carrière. Ils se définissent comme faisant du métal progressif baroque et en écoutant les premiers titres de ce nouvel album, j’ai retrouvé le style du groupe ‘Aeneas’ que j’avais chroniqué en Janvier 2019 (voir leur album ici) et bien entendu le style de leur compatriotes ‘Jono’ (voir leur dernier album ici). Tout d’abord, le chanteur ‘Niklas Birgersson’ évolue dans un registre expressif qui est en parfaite harmonie avec les compositions mélodiques dégageant une atmosphère épique et théâtrale et ensuite, l’utilisation de claviers et de cordes amènent cette ambiance baroque que le groupe revendique. Pour ne citer que quelques titre, je vous parlerai de ‘Hills of Variance’ typique d’un progressif épique avec différentes parties qui se succèdent, puis d‘Eternal Rhyme’ qui est l’exemple de ce côté symphonique et théâtral où se côtoient piano et instruments électriques, de la belle ballade ‘Searching The Flame’ permettant de faire une pause, de ‘Wounded Heart’ qui permet la rencontre du métal et de la musique classique et enfin de ‘Blind’ ou ‘Promise of a New World’ qui cette fois mélangent des influences orientales avec du classique. On peut noter également cette magnifique pochette qui s’inscrit bien dans ce mélange entre classicisme et modernité. En résumé, les Suédois de ‘Tucana’ sortent un album de qualité qui s’inscrit dans un métal mélodique, symphonique et théâtral dans la même tendance que ‘Jono’ et si vous avez aimé leurs compatriotes, vous devriez être séduits par ‘Legacy’...

Interprêtes

Niklas Birgersson (Chant), Mickael Larsson (Guitare, Basse), Jonas Nitz (Claviers), Jari Katila (Batterie)


Artiste : Slug Comparison

Album : When You Were Living Here

Date de Sortie : 16-01-2019

Ajouté le : 22-02-2019

‘Slug Comparison’ est le projet de ‘Doug Harrison’ qui est également le guitariste du groupe Canadien ‘Fen’ (voir ici) qui évolue dans un style rock/métal progressif. A la première écoute de ce premier album ‘When You Were Living Here’, il est bien difficile de trouver un style bien précis car c’est un mélange de différentes influences entre pop, rock et hard-rock avec des compositions assez standards dans la durée, entre 3 et 5 minutes : ‘Exactly What You Do’ ouvre le bal avec un rock énergique, puis ‘Hyperslump’ est un titre entraînant et léger proche d’une pop des années 90. Suit ‘Let Some Light’ qui est semi acoustique et dont les lignes mélodiques sont accessibles et ‘Fine With It’ est la première ballade où Doug nous montre tout son talent de chanteur. La suite continue de faire défiler de belles mélodies entre pop et rock comme la lente ballade ‘When You Were Living Here’ remplie d’émotion ou ‘So Ya Got a Great Guitar’ qui est un rock débridé, ou encore le dernier titre ‘One More Step’ avec des lignes mélodiques plus recherchées, son tempo entraînant et sa belle section rythmique. En résumé, ‘When You Were Living Here’ est un album varié mélangeant différents styles avec des compositions accessibles mais également des passages plus recherchés et ‘Slug Comparison’ devrait plaire à toutes celles et ceux qui naviguent entre chansons, pop et rock...

Interprêtes

Doug Harrison (Chant, Guitare, Piano), Randall Stoll (Batterie), Mike Young (Basse), Sam Levin (Guitare, Choeurs), Jeff Caron (Basse), Rod Senft (Batterie), Scott Young (Basse), Jeremy Tardif (Choeurs), Tatyana Dobrowolski (Choeurs), Scott Archibald (Choeurs), Nando Polesol (Choeurs), Bonnie and Shauna (Choeurs)


Artiste : Steve Hackett

Album : At The Edge Of Light

Date de Sortie : 25-01-2019

Ajouté le : 24-02-2019

Chez tout passionné de musique, il y a toujours cette quête de découvrir l’album qui procure un bonheur intense et qui reste à jamais gravé dans sa mémoire. Pour ma part, après le magnifique ‘The Night Siren’ en 2017 (voir ici), le dernier ‘Steve Hackett’, ‘At The Edge Of Light’ est entré directement dans ma collection indispensable dès la première écoute. On retrouve tout au long de l’album, ce magicien de l’harmonie qui continue à 68 ans d’explorer et de mélanger pour le meilleur des influences diverses et en faire quelque chose d’unique que l’on pourrait appeler tout simplement ‘Musique du monde’ et ceci en invitant des artistes qui amènent une réelle authenticité avec leurs instruments traditionnels. Dans les 2 premières minutes de ‘Fallen Walls and Pedestals’, on embarque dans un paysage musical exotique avec déjà quelques notes magiques de guitare de Steve. Sans transition, ‘Beats In Our Time’ qui suit est très ‘Gilmourien’ sur le début et déroule une mélodie avec une sorte de force tranquille : on continue le voyage dans cette atmosphère remplie de sérénité qui s’accélère sur la fin avec une section rythmique à la basse servant de support pour un nouveau solo de guitare magistral. Puis avec ‘Under the Eyes of the Sun’, c’est, je cite Steve, ‘la célébration de l'émerveillement et de la majesté des rochers lumineux et imposants de la nature sauvage du désert’ avec une partie centrale lugubre où les instruments traditionnels ‘Duduk’ et ‘DidgeriDoo’ renforce cette atmosphère ténébreuse pour imager le passage du soleil à l’ombre pour revenir dans la lumière et repartir sur le thème de départ et finir dans un déferlement très contemporain de cordes. Quant à ‘Undeground Railroad’, je continue de citer Steve, elle exprime ‘la douleur de ceux qui ont subi l’esclavage’ avec de magnifiques ruptures de rythmes et des alternances entre tensions et détentes pour terminer dans un chant joyeux influencé du gospel. Changement de décor avec ‘Those Golden Wings’ qui est une sorte d’hommage à ‘Jo’ la femme de Steve et qui débute avec un air digne des plus grands romantiques classiques, qui est bâtie en plusieurs parties transmettant chacune leur lot d’émotion et qui musicalement est certainement le titre qui entrelace le plus la musique classique et le rock progressif. Avec ‘Shadow and Flame’, le voyage se poursuit en Inde avec des sonorités typiques, les instruments traditionnels et électriques cohabitant pour le meilleur pour un mélange étonnant entre tradition et modernité alors que ‘Hungry Years’ change complètement de registre avec un titre très influencé des années 60 avec de belles harmonies vocales de Steve et d’Amanda Lehmann’. L’album se termine par 3 titres de style assez différents mais qui n’en font qu’un, tout d’abord, ‘Descent’ avec sa rythmique, pouvant rappeler le ‘Bolero’ de ‘Ravel’ mais en beaucoup plus sombre car, toujours selon Steve, ‘il nous emmène au plus profond de nous même à la rencontre de nos peurs et de nos cauchemars’; suit l’instrumental symphonique ‘Conflict’, très tourmenté, sur lequel Steve offre un accompagnement de virtuose à la guitare, et la dernière composition ‘Peace’ nous ramène à la lumière avec une mélodie ‘Queenest’ et termine l’album par un magnifique message positif d’espoir. A noter qu’il faudrait citer toutes les personnes qui ont participé à cet album car Steve a également ce talent de s’entourer d’artistes renommés de la scène progressive mais également d’artistes amenant leur culture et ceci participe grandement à la réussite de cet album. En résumé, je dirais simplement qu’avec ce nouvel album de ‘Steve Hackett’, j’ai encore atteint ce graal musical auquel tout passionné de musique aspire et, même si tout cela reste très subjectif, je souhaite également à toutes celles et ceux qui sont comme moi des chercheurs perpétuelles de pépites musicales, le même bonheur, même si ce n’est pas pour cet album là précisément...

Interprêtes

Steve Hackett (Guitare), Durga McBroom (Chant), Lorelei McBroom (Chant), Amanda Lehmann (Chant), Nick D’Virgilio (Batterie), Simon Phillips (Batterie), Sheema Mukherjee (Sitare), Gulli Briem (Batterie, Percussions), Malik Mansurov (Tar), Jonas Reingold (Basse), Paul Stillwell (Didgeridoo), Rob Townsend (Saxophone, Clarinette, Duduk), John Hackett (Flûte), Gary O’Toole (Batterie), Roger King (Claviers), Ben Fenner (Claviers), Dick Driver (Contrebasse), Christine Townsend (Violon, Alto)


Artiste : Ancient Bards

Album : Origine (The Black Crystal Sword Saga, Pt. 2)

Date de Sortie : 25-01-2019

Ajouté le : 25-02-2019

Leur dernier album ‘A New Dawn Ending’ date déjà de 2014 et les Italiens d’Ancient Bards’ ont mis plus de 4 ans pour sortir son successeur ‘Origine’ qui est la suite de la saga démarrée avec ‘The Alliance of the Kings’ en 2010. Malgré tout ce temps, la recette est toujours aussi bien rodée avec du power métal symphonique racontant des histoires puisées dans des légendes dans un style épique, puissant et mélodique. Mais la grande force des Italiens est que, contrairement à certains groupes du genre qui usent et abusent un peu trop de la double pédale ce qui peut amener une saturation, ce dernier opus, amène une certaines variété à l’intérieur des compositions avec des structures plus recherchées et des variations dans la section rythmique qui sont les bienvenues. Même les titres les plus enlevés comme ‘Impious Dystopia’ ou ‘Titanism’ ont des parties moins rapides avec l’utilisation de chœurs grandioses. On peut également noter des titres mélangeant puissance et romantisme comme ‘Fantasy’s Wings’, ‘Aureum Legacy’ ou encore ‘Oscurità’ et, bien évidemment, ils n’oublient pas les ballades avec ‘Light’ placé en fin de première partie d’album. Mais le point culminant de l’album est bien entendu le dernier titre de près de 15 minutes ‘The Great Divide’ qui est une fresque épique où les Italiens déploient tout leur savoir faire et y mettent tous les ingrédients d’un power métal symphonique flamboyant comme ils avaient déjà pu le faire dans le passé avec ‘A New Dawn Ending’ ou ‘Hope Dies Last’. En résumé, avec ‘Origine’, ‘Ancient Bards’ nous offre encore un album sans faille qui les remet sur le devant de la scène et qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui sont fans de métal épique et symphonique...

Interprêtes

Sara Squadrani (Chant), Daniele Mazza (Claviers), Claudio Pietronik (Guitare), Martino Garattoni (Basse), Federico Gatti (Batterie), Simone Bertozzi (Guitare)


Artiste : Inglorious

Album : Ride to Nowhere

Date de Sortie : 25-01-2019

Ajouté le : 26-02-2019

Après ‘Inglorous’ en 2016 (voir ici) et ‘II’ en 2017 (voir ici), les Anglais d’Inglorious’ sortent un troisième album ‘Ride To Nowhere’. Ils continuent dans la voie qu’ils avaient tracées en 2016 et 2017 : du hard-rock énergique des années 80 où l’on reconnait toujours ‘Deep Purple’ ou ‘Whitesnake’ (La voix de ‘Nathan James’ y contribue pour beaucoup). Ça déménage donc toujours autant, les titres sont tous accessibles et efficaces dès la première écoute et on navigue entre compositions énergiques comme ‘Where Are You Now ?’, ‘Freak Show’ ou encore ‘Time to Go’ (l’introduction a quelque chose de ‘Black In Black’ d’AC/DC’) mais également d’autres plus mid-tempo comme ‘Never Alone’, ‘Liar’ ou ‘I Don’t Know’ où l’on ne peut pas s’empêcher de bouger la tête en rythme, sans oublier les deux power ballades ‘I Don’t Know You’ et ‘Glory Days’ qui a quelque chose de ‘Soldiers of Fortune’ de ‘Deep Purple’. Bref, ce troisième chapitre des Anglais d‘Inglorious’ est dans la continuation des deux premiers et si vous êtes fan d’un bon hard-rock des années 70 avec un son moderne, vous devriez être servi...

Interprêtes

Nathan James (Chant), Andreas Eriksson (Guitare), Drew Lowe (Guitare), Colin Parkinson (Basse), Phil Beaver (Batterie)


Artiste : Secret Rule

Album : The 7 Endless

Date de Sortie : 25-01-2019

Ajouté le : 27-02-2019

Après ‘The Key To The World’ sorti fin 2017, les Italiens de ‘Secret Rule’ ont sorti leur 4ème album studio ‘The 7 Endless’ début 2019. Toujours dans un métal symphonique assez classique, ils surfent sur la vague des ténors du genre comme ‘Within Temptation’, ‘Beyond The Black’, ‘Delain’ ou encore ‘Xandria’ avec des compositions au lignes mélodiques accessibles dès la première écoute. D’album en album, le niveau des compositions s’approche de plus en plus des groupes cités plus haut avec une progression également au niveau de la production. ‘The 7 Endless’ fait référence au roman graphique fantastique ‘The Sandman’ de ‘Neil Gaiman’ et on navigue dans l’univers de l’écrivain et dessinateur Britanique. Côté musique, c’est un métal symphonique entraînant avec d’entrée ‘The Endless’ qui avec ses chœurs d’introduction fait penser à ‘Xandria’, puis ‘Birth’ est un titre plus rapide alors que ‘Dream’ est plus classique et fait penser à certains titres de ‘Within Temptation’. La suite fait défiler des mélodies accrocheuses comme dans ‘Alone’ ou dans ‘Hidden into a Dream’ ou dans ‘Destruction’ et il faut attendre la fin de l’album pour avoir des compositions plus calmes avec tout d’abord ‘Delirium’ qui débute lentement et qui s’accélère sur la fin et ensuite le dernier titre ‘The Awakening’ pour la seule vraie ballade de l’opus. En résumé, les Italiens de ‘Secret Rule’ sortent un album très agréable à écouter et ‘The 7 Endless’ est à conseiller à tous les fans de métal symphonique et des groupes cités plus haut...

Interprêtes

Angela Di Vincenzo (Chant), Andy Menario (Guitare), Michele Raspanti (Basse), Nicola Corrente (Batterie) + Invités : Andrea Ciccomartino (Chant), Christian Ice (Claviers), Gabrielle Chiararo (Narration), Marco Roberto Capelli


Artiste : Viana

Album : Forever Free

Date de Sortie : 25-01-2019

Ajouté le : 28-02-2019

Après un premier album sous le nom de ‘Viana’ (voir ici), le guitariste Italien sort un 2ème album ‘Forever Free’. Pour cet opus, il a fait appel au chanteur mais également producteur ‘Bryan Cole’ et ‘Alessandro Del Vecchio’ est encore de la partie pour le mixage et le mastering. Sans surprise, on retrouve un rock mélodique qui a fait ses preuves et qui accroche dès les premiers accords avec des refrains qui vous rentrent dans la tête immédiatement souvent soutenus par des chœurs. Dès les premiers titres, le rythme vous fait taper du pied avec un entraînant ‘Forever Free’ puis ‘In The Name Of Love’ est un premier hit qui devrait être repris en chœurs en concert, puis ‘Heart Of Stone’ enfonce le clou avec un nouveau bijou mélodique. La suite fait défiler des compositions du même niveau avec la pause ballade en milieu d’album et le magnifique ‘Remember Me’ où ‘Bryan Cole’ montre tout son talent vocal (repris en fin d’album uniquement avec un accompagnement d’un piano, de cordes et de chœurs qui donne une plus grande force à ce titre). En résumé, même si ‘Viana’ ne réinvente pas la roue et que les compositions peuvent paraître simples, ‘Forever Free’ est un album rempli de pépites mélodiques qui accrochent immédiatement et pour toutes celles et ceux qui ont aimé le rock mélodique des années 80, courrez écouter cet album qui est à déguster sans modération...

Interprêtes

Stefano Viana (Guitare), Bryan Cole (Chant), Terry Broke (Choeurs), Anna Portalupi (Basse), Adam Ernst (Batterie), Francesco Marras (Guitaree), Pasquale India (Claviers), + Invité : John Roth (Guitare)


Artiste : Dark Moor

Album : Origins

Date de Sortie : 16-01-2019

Ajouté le : 01-03-2019

Avec ‘Dark Moor’, on ne sait pas trop à quoi s’attendre à chaque sortie d’album et le dernier, ‘Project X’, sorti en 2015, n’avait pas été très bien accueilli par toutes les critiques car il voyait les Espagnols prendre une nouvelle direction musicale qui n’était pas du goût de tout le monde mais qui pour ma part, même si je n’avais pas complètement adhéré, montrait cette qualité à se remettre en question. Avec ‘Origins’, on repart encore dans une autre direction avec une composante folk dont ils ne nous avaient pas habitué. D’entrée, avec ‘Birth of the Sun’, ça démarre dans une ambiance joyeuse et entraînante avec une mélodie accrocheuse qui vous met tout de suite dans le bain, puis, ‘The Spectres Dance’ est plus classique mais garde cette composante folk dans les parties instrumentales. ‘Crossing Through Your Heart’ qui suit est un hit en puissance avec son refrain qui vous reste das la tête et avec ‘Raggle Taggle Gypsy’ qui est la reprise de la chanson traditionelle Ecossaise, on revient vers de la musique folklorique avec l’utilisation du bouzouki. Changement de décor avec ‘In The Middle of the Night’ qui commence comme un titre de ‘Rainbow’ mais dont la mélodie flirte avec de la variété internationale des années 80 puis ‘And for Ever’ est la première ballade dans un style celtique. La suite, continue dans ce patchwork de genres avec de belles mélodies et des ajouts de composantes folkloriques le tout restant bien loin de leur tag de groupe de power métal et ce n’est pas la très belle dernière ballade acoustique ‘Green Lullaby’ qui pourra dire le contraire. En résumé, les Espagnols de ‘Dark Moor’ nous surprennent une fois de plus avec ce nouvel album très attachant qui voit apparaître une composante folklorique avec des compositions accessibles mixant chanson, pop, folk, rock et hard-rock...

Interprêtes

Alfred Romero (Chant), Enrik Garcia (Guitare), Dani Fernández (Basse), Roberto Cappa (Batterie) + Invités : Pablo Sancha (Piano), Luigi Stefanini (Hammond), Mara Boston (Chœurs), Marcos Campos (Cornemuse), Patricia Alcocer (Violon), Xosé Liz (Bouzouki, Requinta), Alfonso G. Blanco (Guitare)


Artiste : Gathering Of Kings

Album : First Mission

Date de Sortie : 25-01-2019

Ajouté le : 02-03-2019

‘Gathering Of Kings’ est un projet du Suédois ‘Ron Dalghreen’ dont l’objectif était de sortir un album de rock mélodique influencé par les années 80 avec un ensemble d’invités prestigieux avec entre autres ‘Erik Martensson’ qui gravite dans de nombreux groupes (voir ici ou ici ou encore ici), ‘Nalle Påhlsson’ le bassiste de ‘Thérion’ et de ‘Treat’ (voir le dernier album de ‘Christofer Johnsson’ ici) ou encore ‘Björn Strid’ le chanteur de ‘The Night Flight Orchestra’ (voir ici). Avec cette équipe de choc et des compositions du talentueux ‘Victor Olsson’ (Saffire) sauf ‘The Runaway’ qui est une reprise des frères ‘Gibb’ interprêté dans les années 80 par le groupe ‘Carola’, c’est une suite ininterrompue de hits mélodiques qui alternent rock et hard-rock mélodique, de l’AOR et des power ballades. Pour n’en citer que quelques uns, je parlerai de l’entraînant ‘Love Will Stay Alive’ pour son refrain entêtant, le mélodique mid-tempo ‘Endless Paradise’, la magnifique power ballade ‘Passing Rain’ qui rappelle le meilleur de ‘Scorpions’ ou encore un ‘Long Way From Home’ qui me renvoie quelques 30 ans en arrière à l’âge d’or de l’AOR avec, certes, une certaine nostalgie tellement c’est bien fait. Bref, inutile d’en rajouter, cette première mission du Suédois ‘Ron Dalghreen’ est parfaitement remplie et pour tous les amoureux de rock mélodique des années 80, vous pouvez y aller les yeux fermés car ‘First Mission’ est à consommer sans modération...

Interprêtes

Victor Olsson (Guitare, Claviers), Alexander Frisborg (Chant), Apollo Papathanasio (Chant), Björn Strid (Chant), Chris Laney (Claviers), Efraim Larsson (Batterie), Erik Martensson (Guitare), Erik Wiss (Claviers), Henrik Sethsson (Choeurs), Jens Westin (Chant, Guitare), Jonas Källsbäck (Batterie), Martin Sweet (Guitare), Nalle Påhlsson (Basse), Richard Larsson (Claviers), Rick Altzi (Chant), Robban Bäck (Batterie), Stefan Helleblad (Guitare), Tobias Jansson (Chant)


Artiste : Damian Wilson/Adam Wakeman

Album : Stripped

Date de Sortie : 11-01-2019

Ajouté le : 03-03-2019

Ils nous avaient déjà régalé avec ‘The Sun Will Dance in Its Twilight Hour’ sorti il y a tout juste un an (voir ici) et voici que pour notre plus grand plaisir ils remettent ça avec un nouvel album ‘Stripped’ qu’ils ont enregistré après leur tournée acoustique 2018 dans cet atmosphère live qu’ils venaient de vivre. En plus de leur compositions respectives, ils reprennent des titres emblématiques avec, entre autres, un ‘Life on mars’ de ‘David Bowie’ à nous filer la chair de poule autant pour ce qu’il nous rappelle (je parle pour les plus de cinquante ans) mais également par cette interprétation dépouillée qui nous ramène à la substantifique moelle de cette composition. On retrouve également 2 compositions déjà présentes sur le précédent opus ‘Laugh In Time’ et ‘The Sun Will Dance in its Twilight Hour’ dans une autre interprétation. Le parallèle avec des artistes comme ‘Cat Stevens’ que j’avais déjà évoqué dans la précédente chronique est toujours présent certainement dû à la tessiture de Damian qui en plus d’avoir une voix exceptionnelle est un merveilleux conteur. L’ensemble est rempli d’une émotion palpable avec des titres comme ‘Disciple’ ou le magnifique ‘Soldier’ et le mélange de leurs deux voix est un régal dans ‘Seek for Adventure’ (déjà présent sur ‘Weir Keeper’s Tale’ tout comme ‘People Come And Go’). En résumé, ce ‘Stripped’ est dans la continuité des précédents opus, et Damian et Adam continuent de nous embarquer dans cette ambiance feutrée remplie d’émotion qui est certainement le meilleur antidépresseur pour celles et ceux qui veulent décompresser du stress de la vie quotidienne...

Interprêtes

Damian Wilson (Chant, Guitare), Adam Wakeman (Chant, Guitare, Piano)


Artiste : Lost In Grey

Album : The Waste Land

Date de Sortie : 11-01-2019

Ajouté le : 04-03-2019

Après ‘The Grey Realms’ en 2017 qui m’avait profondément marqué (voir ici), j’attendais avec impatience la sortie de son petit frère ‘The Waste Land’ qui est sorti début 2019. Et je n’ai pas été déçu car, écoute après écoute, on retrouve ce concept où la musique est indissociable de l’histoire avec les 3 personnages, Patrick, Lillian et Odessa toujours tenus respectivement par ‘Harri Koskela’, ‘Anne Lill’ et ‘Emily Leone’ (voir la présentation du thème faite par Anne ici) et pour l’occasion, ils ont invité plusieurs artistes que l’on peut découvrir se présenter dans la vidéo you tube ici). Comme je l’avais déjà mentionné, ‘Lost In Grey’ a créé un style unique et est destiné à un public métal qui est ouvert à un ensemble de genres assez éloignés les uns des autres car chaque titre possède sa propre atmosphère et ils ont ce talent de bousculer les habitudes : tout d’abord, dès le démarrage, on pourrait attendre dans ce genre d’album à une introduction instrumentale symphonique mais, au contraire, ils choisissent un titre énergique ‘The Waste Land’ qui plante le décor de manière très efficace avec déjà une belle démonstration au niveau vocal. C’est avec le titre qui suit ‘Expectations’ où ‘Nele Messerschmidt’ intervient de manière magistrale (voir le dernier album d’Elvellon’ ici), que l’on ressent le plus cette fusion entre le classique avec l’utilisation d’un piano et de cordes et la puissance du métal produisant une force émotionnelle intense amenée par ce contraste entre force et sérénité. Suit ‘Unohdukseen Katoaa’ qui est chanté en Finlandais et qui déploie une ambiance grandiose qui est renforcée par des chœurs imposants et par un travail vocal remarquable, puis la belle ballade ‘1992’ en rajoute une couche au niveau émotionnel avec une mélodie qui est en phase avec le thème de la perte d’un être cher. La suite nous emmène dans un très mélodique et entraînant ‘Far Beyond and Further’ qui traite de la cupidité des humains qui nous fait courir à notre perte mais qui est fondamentalement optimiste et plein d’espoir dans la capacité de l’être humain de savoir évoluer vers plus de sagesse puis ‘Wolves Among Men’ nous entraîne dans une atmosphère étrange et théatral qui met encore en avant la belle complicité entre les différentes parties vocales. Enfin, ‘Prelude for Emptiness’ qui est un titre semi-instrumental rempli de sérénité avec de magnifiques chœurs sert d’introduction au dernier titre de plus de 12 minutes ‘Drifting in the Universe’, la pièce maitresse de l’album qui nous embarque dans une saga épique avec tous les ingrédients que l’on a pu trouvé auparavant et avec un final grandiose qui monte en puissance pour retomber puis reprend de la puissance avec une mélodie finale entêtante pour terminer tranquillement avec quelques notes de piano. Si vous voulez plus de détail sur chaque titre, Harri et Anne ont enregistré trois vidéos pour les présenter ici, ici et ici. En résumé, les Finlandais de ‘Lost In Grey’ continue dans leur processus de création qui fusionne musique et histoire pour en faire une œuvre unique et si vous aimez mélanger des genres assez éloignés que sont le symphonique et le métal comme ont pu le faire des groupes comme ‘Therion’ (voir ici) ou ‘Mayan’ (voir ici), vous serez sans doute conquis par ‘The Waste Land’...

Interprêtes

Anne Lill (Chant), Harri Koskela (Chant, Claviers), Aapo Lindberg (Basse), Emily Leone (Chant, Violon), Miika Haavisto (Guitare), Waltteri Väyrynen (Batterie) + Invité : Nele Messerschmidt (Chant), Andi Kravjlaca (Chant), Timo Haikonen (Guitare), Lasse Nyman (Guitare), Tero Kalliomäki (Lyre)


Artiste : Walter Trout

Album : Survivor Blues

Date de Sortie : 25-01-2019

Ajouté le : 06-03-2019

Après un magnifique ‘We’re All In This Together’ en 2017 (voir ici), ‘Walter Trout’ revient avec ses trois compères et deux invités dont l’ancien guitariste des Doors ‘Robby Krieger’ en sortant ‘Survivor Blues’ où il reprend 12 titres qui ne sont pas forcément des standards mais qui transpirent tous un blues authentique et ceci bien évidemment de main et de voix de maître car quand ce n’est pas sa guitare qui nous transporte, c’est sa voix qui nous bouleverse : d’entrée, on se retrouve sur un petit nuage avec ‘Me, My Guitar And the Blues’ qui, rien qu’avec les quelques mots de son titre, résume bien l’univers de ‘Walter Trout’ et qui nous embarque dès les premiers accords. Il faudrait citer tous les titres mais inutile d’en rajouter car le mieux est encore de presser la touche play et de se laisser porter par ce bon blues qui est à l’origine de nombreux styles de musique moderne. En résumé, avec ce dernier album, ‘Walter Trout’ et ses compagnons de route nous montrent une fois de plus, que malgré tous les problèmes de santé qu’ils ont tous traversés (d’où le nom ‘Survivor Blues’), ils ont toujours la pêche pour nous offrir ces moments magiques et indémodables…

Liste des titres :
Me, My Guitar And the Blues : Jimmy Dawkins (Jimmy Dawkins / Rick Miller)
Be Careful How You Vote : Sunnyland Slime (Albert Luandrew / Sunnyland Slim)
Woman Don't Lie : Luther "Snakeboy" Johnson
Sadie : Theodore Taylor
Please Love Me : B.B. King (Jules Bihari / B.B. King / Riley King / Jules Taub)
Natures Disappearin : John Mayall
Red Sun : Joel Poluck
Something Inside Of Me : Luther Barns (Elmore James / James Sehorn)
It Takes Time : Otis Rush
Out of Bad Luck : Magic Sam (Al Benson / Samuel Maghett)
Going Down to the River : Mississippi Fred Mcdowell.
God’s Word : J.B. Lenoir

Interprêtes

Walter Trout (Chant, Guitare), Sammy Avila (Hammond, Choeurs), Johnny Griparic (Basse), Michael Leasure (Batterie, Choeurs) + Invités : Sugaray Rayford (Chant), Robby Krieger (Guitare)


Artiste : Motis

Album : Deglingo

Date de Sortie : 18-01-2019

Ajouté le : 08-03-2019

Les Français de ‘Motis’ dont le premier album ‘A Chacun Son Graal’ date déjà de près de 20 ans, viennent de sortir, début 2019, un nouvel enregistrement studio ‘Deglingo’. Dans la grande tradition des groupes Français qui marient folk et rock progressif avec des textes poétiques mais également engagés, ce dernier album ne déroge pas à la règle et continue de nous embarquer dans ces compositions qui accrochent aussi bien pour leurs mélodies attachantes mais également pour ces mots simples et directs qui constatent de façon si évidente les problèmes dont l’homme est le seul responsable et ceci sans jamais prendre partie ; ‘La fièvre de l’or’ nous pose cette question simple : à quoi sert cette envie d’en avoir toujours plus ? Avec ‘Cavale’ et ‘Peut-être’, ‘Motis’ se met à la place des personnes qui souffrent dans leur pays de la guerre ou de l’oppression et qui n’ont que deux choix et qui essaient de choisir la moins pire : soit continuer de souffrir sur place sans savoir quand cela s’arrêtera (‘Peut-être’) ou essayer de fuir leur patrie sans aucun espoir d’avoir une vie meilleure (’Cavale’). La suite nous offre un entraînant ‘Somnambule’, un mélancolique ‘La distance’ qui nous incite à aller au devant des autres, un sautillant ‘Deglingo’ et le magnifique ‘Monsieur machine’, où ‘Emmanuel Tissot’ a bien choisi sont partenaire de chant, en la personne de ‘Christian Décamps’ car c’est le genre de texte qui aurait très bien pu être écrit par le leader d’Ange’ (voir l’album ‘Heureux’ ici), l’album se terminant par un instrumental ‘L’effet overview’ qui marrie tradition avec progressif de belle manière. En résumé, les Jurassiens de ‘Motis’ continuent leur petit bonhomme de chemin en nous offrant des mélodies attachantes et de beaux textes qui relatent les blessures de notre monde un peu ‘déglingué’ et ce dernier album devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment mélanger chanson, folk et rock progressif Français...

Interprêtes

Emmanuel Tissot (Chant, Bouzouki électrique, Mellotron, Orgue Hammond), Tony Carvalho (Batterie, Chœurs), Martial Baudoin (Basse, Chœurs) + Invités : Delphine Tissot (Chant), Christian Décamps (Chant)


Artiste : Within Temptation

Album : Resist

Date de Sortie : 01-02-2019

Ajouté le : 10-03-2019

Le nouvel album ‘Resist’ de ‘Within Temptation’ dont la sortie a été reportée au 1er Février était attendu avec impatience par tous les fans, leur dernier album ‘Hydra’ datant déjà de 2014, le groupe ayant décidé de faire une pause bien méritée après 20 années bien remplies et ce break a été bénéfique à ‘Sharon Den Adel’ qui a sorti un enregistrement en solo ‘My Indigo’ en 2018 (voir ici). Bien que l’on lise ici et là que ‘Within Temptation’ a changé de style pour être plus pop, en écoutant le premier titre ‘The Reckoning’, ce n’est absolument pas ce qualificatif qui me vient en premier car la puissance est toujours là mais le style a évolué vers un son plus moderne mettant nettement en avant les claviers et des sonorités électroniques, les riffs de guitare étant relégués en second plan. Le titre qui suit ‘Endless War’ continue dans cette évolution avec une ligne mélodique beaucoup plus proche de ce que l’on connaissait et l’aspect symphonique, certes beaucoup moins marqué, apparaît encore par petite touche sous forme de chœurs grandioses comme également dans ‘Supernova’. L’ensemble nous montre que ‘Within Temptation’ a toujours ce talent de nous offrir des mélodies accessibles qui vous entrent immédiatement dans la tête et que Sharon a toujours cette voix qu’elle sait moduler parfaitement en fonction des ambiances et le choix des titres pour leurs prochains concerts risque d’être assez compliqué car il est bien difficile de trouver un titre qui n’aurait pas le potentiel d’être interprété en public. En résumé, avec ce dernier album ‘Resist’, je dirai tout simplement que les Hollandais de ‘Within Temptation’ s’inscrivent dans une certaine continuité en recherchant de nouvelles sonorités dans l’air du temps ce qui leur permettra sans doute, d’une part, de garder leur base de fans historiques et, d’autre part, d’en gagner de nouveaux et pourquoi pas de populariser un métal accessible pour qu’il devienne reconnu du grand public comme l’avaient fait les Australiens d’AC/DC’ avec le hard-rock dans les années 80...

Interprêtes

Sharon Den Adel (Chant), Robert Westerholt (Guitare), Martijn Spierenburg (Claviers), Jeroen van Veen (Basse), Ruud Jolie (Guitare), Stefan Helleblad (Guitare), Mike Coolen (Batterie) + Invité : Jacoby Shaddix (Chant), Anders Fridén (Chant), Jasper Steverlinck (Chant)


Artiste : Opera Magna

Album : Del Amor y otros Demonios

Date de Sortie : 01-02-2019

Ajouté le : 12-03-2019

‘Del Amor y tros Demonios - Acto III’ est le dernier acte des la trilogie commencée en 2014 et qui vient de sortir début Février 2019. Les 3 actes sont désormais réunis dans un album de 1 heure et 20 minutes et la pochette fusionne les couvertures des 3 EP pour en faire une fresque complète. Pour ceux qui ont raté les épisodes précédents, ‘Del Amor y otros Demonios’ est un concept album en 3 parties des Espanols d’Opera Magna’ qui évoluent dans du power métal symphonique et épique et le thème tourne autour des sentiments et des émotions de l’être humain. Les 2 premier EP étaient marqués par un mélange d’influences aussi bien tirés de l’opéra lyrique que de la musique de film, tout ceci étant métalisé dans un style puissant et épique. Le troisième acte est donc la suite logique et les Espagnols continuent dans cet atmosphère épique et grandiose : la courte introduction ‘Requiem por un Vivo’ nous ramène à la musique sacrée de Mozart et n’est pas sans rappeler certains passage du Requiem. ‘Mi Reino, El Olvido’ qui suit, démarre comme une musique de western avec des chœurs imposants qui laissent place à une partie métal assez speed comme a pu le faire ‘Luca Turilli’ dans ses différents projets (voir l’album ‘Prometheus - Symphonia Ignis Divinus’ ici). Avec ‘Una Piedra en Dos Mitades’, après une introduction instrumentale de 3 minutes qui fait penser à une musique de film à grand spectacle, des vocalises de la soprano Espagnole ‘Marta Barbe’ introduisent une ambiance d’opéra lyrique tragique où Jose partage le chant avec Marta et qui prend de l’ampleur sur la fin. Suit ‘In Nomine’ qui revient à un métal symphonique puissant plus classique avec sur la 2ème partie des chœurs grandioses et ce dernier acte se termine par ‘Lo Soñado Y Lo Vivido’ de plus de 11 minutes qui est le point culminant où 2 parties mélancoliques piano/voix entoure 8 minutes qui contiennent tous les ingrédients réunis d’un power métal épique qu’Opera Magna’ a mis en œuvre dans cette trilogie. En résumé, les Espagnols d’Opera Magna’ confirment qu’ils sont les fers de lance d’un genre très particulier assez répandu dans les pays méditerranéens que sont l’Espagne et l’Italie mais réservé à un public averti qui aime ce mélange entre le power métal et la musique classique et, avec le dernier acte de ‘Del Amor y otros Demonios’, ils achèvent de très belle manière cette œuvre ambitieuse qui peut désormais être écoutée intégralement...

Interprêtes

Jose Vte. Broseta (Chant), Enrique Mompó (Guitare), Adrià Romero (Batterie), Javier Nula (Guitare), Alejandro Penella (Basse), Rubén Casas (Claviers) + Invités : Mata Barbe (Chant), Miguel Ángel Franco (Chant)


Artiste : Karfagen

Album : Echoes From Within Dragon Island

Date de Sortie : 01-02-2019

Ajouté le : 14-03-2019

L’ukrainien ‘Antony Kalugin’ a bien été occupé les 2 dernières années avec le dernier ‘Karibow’ (voir ici) et les deux parties de ‘Messages from Afar’ sorties sous 2 noms de projet différents, ‘Karfagen’ (voir ici) et de ‘Sunchild’ (voir ici). Le début de l’année 2019 voit sortir un nouvel album de ‘Karfagen’ de plus d’une heure trente inspiré par le poête ‘Robert Louis Stevenson’ connu pour avoir écrit ‘L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde’ et qui est l'auteur de multiples romans et nouvelles, ‘Antony Kalugin’ ayant repris certains de ses poèmes dont, entre autres, ‘Le Pays des contes’ et ‘La Petite Terre’. D’entrée, ce sont les 3 parties de la pièce maîtresse de l’album, ‘Dragon Island Suite’, d’environ 54 minutes (juste entrecoupées par un court titre ‘My Bed is a Boat’) qui nous embarquent dans un voyage musical imaginatif, captivant et d’une richesse exceptionnelle avec tout ce qu’on peut rechercher dans le rock progressif avec l’utilisation de différents instruments classiques et d’une construction en tiroirs dans lesquels il fait bon se perdre et où les parties instrumentales aux influences multiples sont nombreuses. Le reste de l’album fait défiler principalement des titres instrumentaux avec ‘Flowing Books’ qui peut rappeler certains titres de ‘Focus’ dans leur première période, ‘Winter Rock’ qui est un titre acoustique rempli d’une belle douceur, la suite des 2 ‘Incantation’ qui sont des instrumentaux très variés et qui nous font voyager à travers un paysage musical atmosphérique, un résumé de la suite ‘Dragon Island’ avec certains passages instrumentaux choisis, ‘Across the Dark We Steer’ qui est une composition orchestrale, l’album se terminant par la ballade ‘Alight Again’. En résumé, c’est encore un album d’une grande richesse que nous propose ’Antony Kalugin’ et ‘Echoes From Within Dragon Island’ devrait plaire à tous les fans d’un rock progressif recherché à découvrir petit à petit et rempli d’influences diverses et variées...

Interprêtes

Antony Kalugin (Claviers, Chant, Percussion, Flûte), Max Velychko (Guitare), Oleg Prokhorov (basse), Viktor Sirotin (Batterie), Tim Sobolev (Chant), Olha Rostovska (Chant), Sergey Obolonkov (Chant), Sergii Kovalov (Accordéon), Roman Gorielov (Guitare), Alexandr Pastuchov (Basson), Maria Baranovska (Violon), Elena Kushiy (Flûte), Igor Solovey (Cor Français), Tatiana Kurilko (Cor Anglais), Kostya Shepelenko (Batterie), Michail Sidorenko (Saxophone), Georgiy Katunin (Lyre à roue), Olga Vodolazhskaya (Chant,Guitare)


Artiste : Brave

Album : The Calm / The Storm

Date de Sortie : 08-01-2019

Ajouté le : 15-03-2019

‘Brave’ est un groupe Américain dont le dernier album ‘Monuments’ date déjà de 2008 et qui revient sur le devant de la scène avec un nouvel album sorti début 2019, ‘The Calm / The Storm’. Connus pour mélanger du rock et du métal progressif, leur style s’inscrit plus avec ce nouvel album dans la lignée de groupes comme ‘Karnataka’, ‘Mostly Autumn’ ou ‘Panic Room’ car ce dernier album a une composante rock plus marquée même si les riffs de guitares sont présents et amènent une certaine puissance toujours en opposition avec la voix douce de ‘Michelle Schrotz’. ‘I Will Wait’ qui débute l’album est l’illustration parfaite de ce contraste qui fonctionne à merveille. Les deux titres suivants ‘Mystery’ et ‘A thousand Miles of Sand’ continuent dans ce style et les lignes mélodiques peuvent rappeler les groupes cités plus haut. La suite fait défiler l’instrumental ‘No Gravity’ où le violon de ‘Suvo Sur’ amène un côté folk, l’énergique ‘Summertime’ qui est plus rock, la courte et belle ballade acoustique ‘Bay Song’ pour revenir ensuite avec ‘Race to the End’ à un son plus lourd où les guitares saturées accompagnent ‘Michelle Schrotz’ et le chanteur de ‘While Heaven Wept’, ‘Rain Irvin’ qui forment un duo formidable. L’album se termine dans un style léger avec l’acoustique ‘November’, un ‘Electric Ravens’ plus lourd mais qui alterne sérénité et puissance (la reprise électrique de ‘Three Ravens’ de 2014 ici) et le semi-acoustique ‘Feel the Rain’ qui clôture l’opus de belle manière avec une dernière interprétation de ‘Michelle Schrotz’ chargée d’émotion. En résumé, le retour de ‘Brave’ est une vraie réussite et le titre ‘The Calm / The Storm’ résumé bien l’album car on navigue entre des titres calmes et d’autres plus puissants mais leur style s’apparente plus à un rock accessible sans réelles composantes progressives et sans doute destiné à un public assez large...

Interprêtes

Ben Kelly (Basse), Matt Kozar (Guitare), Michelle Schrotz (Chant, Claviers), Scott Loose (Guitare, Ukulele, Claviers), Suvo Sur (Violon, Claviers), Trevor Schrotz (Batterie) + Invité : Rain Irving (Chant)


Artiste : Adventure

Album : New Horizons

Date de Sortie : 25-01-2019

Ajouté le : 16-03-2019

En une vingtaine d’années, ‘New Horizons’ est le quatrième album des Norvégiens de ‘Adventure’ qui évoluent dans un rock des années 70 et peuvent rappeler des groupes comme ‘Uriah Heep’ pour le côté énergique mais également ‘Jethro Tull’ pour le côté rock/folk. Par conséquent, si vous recherchez de la nouveauté, passez votre chemin car on navigue dans des sonorités et un chant qui nous font remonter 40 ans en arrière. Après une courte introduction instrumentale de claviers très feutrés, ‘Destiny’ donne le ton en nous embarquant dans un rock énergique où l’on se retrouve à la période de ‘Firefly’ d’Uriah Heep’, puis Horizon’ de plus de 7 minutes montre un aspect plus progressif avec plusieurs parties dans un tempo plus lent. Avec ‘Eirene (Godess of Peace)’ on revient au son des seventies et ce pourrait être un croisement entre ’Uriah Heep’ et ‘Jethro Tull’ (écoutez le solo de flûte à 4.15), puis, ‘You Belong’ est de nouveau une composition calme qui me rappelle les débuts de ‘Status Quo’ dans la fin des années 60 avant qu’ils évoluent vers leur propre style. La suite continue dans ce retour aux années 70 avec entre autres, le court instrumental ‘With Tears in their Eyes’ très vintage, ‘Lighthouse’ qui revient à du progressif alternant des parties calmes avec d’autres plus puissantes mais également des changements de tempo, ‘Here to Stay’ plus classique avec ‘Elen Cath Hopen’ au chant, ‘In Search Of (A New Life)’ avec un beau duo de ‘Kjell Myran’ et de ‘Elen Cath Hopen’ qui me fait penser à la belle complicité que peuvent avoir ‘Bryan Josh’ et ‘Olivia Sparnenn’ de ‘Mostly Autumn’, l’album se terminant par la magnifique ballade ‘Refugee’ encore teinté ‘Uriah Heep’. En résumé, comme vous l’aurez compris, les Norvégiens de ‘Adventure’ nous ramènent de très belle manière quelques décennies en arrière avec de belles mélodies faciles d’accès et ‘New Horizons’ est donc à conseiller à toutes les amatrices et tous les amateurs de cette période qui ne recherchent pas forcément de nouveautés à tout prix dans la musique...

Interprêtes

Odd-Roar Bakken (Claviers), Terje Flessen (Guitare), Terje Craig(Basse, Chant), Alf-Helge Lund (Batterie, Percussions), Elen Cath Hopen (Chant, Choeurs, Claviers), Kjell Myran (Chant)


Artiste : Against Myself

Album : Unity

Date de Sortie : 08-02-2019

Ajouté le : 18-03-2019

‘Against Myself’ est un groupe de métal symphonique Espagnol qui a déjà sorti 2 albums dont le dernier ‘Odyssey to Reflexion’ date de 2015 et 2019 voit la sortie d’un nouvel enregistrement studio ‘Unity’ qui montre une belle évolution et qui leur permet de rivaliser avec les ténors du genre comme ‘Xandria’ (voir ici), ‘Beyond The Black’ (voir ici), ‘Sirenia (voir ici) ou encore ‘Diabolus In Musica’ pour citer des compatriotes (voir ici). En effet, ‘Unity’, de 65 minutes, est d’une grande richesse avec des orchestrations et arrangements instrumentaux mettant en évidence un travail impressionnant. Tout d’abord, dès l’introduction instrumentale assez courante dans ce genre d’album, on est séduit par le fait que les Espagnols en ont fait une composition à part entière (ce qui n’est pas toujours le cas dans le métal symphonique) qui plante bien le décor dans une ambiance épique et grandiose et qui est une réelle introduction au titre suivant ‘Unity’ qui débute de façon calme et qui explose à 1 minute environ pour un premier titre mélodique très accrocheur où tous les ingrédients d’un métal symphonique épique sont là. Passé cette entame puissante et énergique, ‘Hero’s Soul’ poursuit dans cette voie toute tracée avec un nouveau titre qui sera certainement repris en concert, puis ‘Over The Clouds’ amène avec ses 7 minutes une composante progressive avec ses ruptures de tempo et d’intensité tout en restant épique grâce à des chœurs toujours aussi grandioses. La suite continue dans ce style avec ‘Demons’, ‘The Wanderer’ et ‘Kill to Live’ et leurs sections rythmiques débridées entrecoupés par la belle ballade ‘Crystal Tower’ pour une pause bienvenue. Mais le titre majeur de l’album est sans conteste ‘Oniros’ qui est une fresque progressive à la fois épique et mélancolique de plus de 15 minutes avec des ruptures d’intensité et d’ambiance avec son final magnifique qui passe d’une puissance grandiose à une dernière minute complètement dépouillée avec quelques accords de piano et quelques mesures susurrées d’Irene Villegas’. En résumé, avec ‘Unity’, les Espagnols de ‘Against Myself’ reviennent de très belle manière sur le devant de la scène de métal symphonique et ce dernier album devrait plaire à toutes celles et ceux qui sont des fans de ce style de musique...

Interprêtes

Carlos Alcalde (Claviers), Irene Villegas (Chant), Raúl Plaza (Basse), Charly Carretón (Batterie), Sergio Culebras (Guitare) + invité : Diego Teksuo (Chant)


Artiste : Razzmattazz

Album : Hallelujah

Date de Sortie : 08-02-2019

Ajouté le : 20-03-2019

En écoutant le premier titre ‘A Gun for Hire’ du dernier album ‘Hallelujah’ des Allemands de ‘Razzmattazz’, mon pied s’est mis à taper en mesure tout seul et je me suis retrouvé quelques décennies en arrière avec un son hard rock bien connu. En fait, vous prenez une bonne dose d‘AC/DC’ et un brin de ‘Status Quo’ et vous obtenez ‘Razzmattazz’ avec des titres sans fioritures qui sentent bon le hard rock authentique et qui sont joués avec une énergie folle. Tout est donc mis en œuvre pour passer un bon moment avec 10 compositions qui décoiffent et qui vous font headbanguer dès les premiers accords et qui avec leurs riffs de guitares vont à l’essentiel du hard-rock. Bref, ‘Razzmattazz’ sortent un album pour tous les fans de hard-rock des années 80 et ‘Hallelujah’ est à consommer sans modération...

Interprêtes

Peter Ucik (Basse), Tom Schaupp (Chant, Guitare), Ulf S. Gokeler (Batterie), Wolle Heieck (Guitare, Chant)


Artiste : Vangelis

Album : Nocturne

Date de Sortie : 25-01-2019

Ajouté le : 21-03-2019

Comme on dit, sans transition, après la chronique du dernier ‘Razzmattazz’ très proche d‘AC/DC’, voici un artiste légèrement différent qui a déjà quelques décennies de carrière derrière lui, j’ai nommé ‘Evángelos Odysséas Papathanassíou’ connu du grand public par son nom de scène ‘Vangelis’ et qui sort un nouvel album ‘Nocturne’ à 75 ans après ‘Rosetta’ qui date de 2016 (voir ici). Cet opus est un peu particulier car il a décidé de revisiter au piano et aux claviers quelques compositions emblématiques de sa longue carrière et ceci dans une ambiance épurée en y rajoutant 11 titres inédits. Et il faut dire que la magie opère dès le premier titre car au-delà de la nostalgie qui m’a provoqué de nombreux frissons dans les titres connus comme ‘Love Theme’ tiré de ‘Blade Runner’ ou ‘La petite fille et la mer’ tiré de ‘l’Apocalypse des Animaux’ ou ‘Main Theme’ tiré des ‘Chariots de feu’ ou encore le célèbre thème du film ‘1492 : Christophe Colomb’, on reconnait l’empreinte de ce compositeur hors-pair dans toutes les compositions inédites qui nous embarquent dans un doux voyage fait d’intimité, de poésie, de sensation d’être hors du temps et qui doivent toutes rappeler quelques souvenirs à tous ceux qui ont aimé ‘Vangelis’ dans les décennies précédentes. En résumé, ces promenades nocturnes sont fortes en émotion et cette interprétation épurée et intime se prête très bien à l’atmosphère de cette artiste sensible qui nous a accompagné pendant de longues années avec toutes ces musiques qui ont toutes quelque chose d’intemporel et d’éternel...

Interprêtes

Vangelis / Evángelos Odysséas Papathanassíou (Piano, Claviers) + Invité : Irina Valentinova-Karpouchina (Piano)


Artiste : Benjamin Simpson

Album : Broken Figurines

Date de Sortie : 29-01-2019

Ajouté le : 22-03-2019

Mis à part une courte présentation sur le très bon site ‘New Prog Releases’, le dernier album de ‘Benjamin Simpson’, ‘Broken Figurines’ ne fait pas le buzz sur internet mais ce jeune Américain a déjà sorti 2 albums solos et ‘Broken Figurines’ est le dernier en date. A noter également qu’il a également monté un projet avec la formation ‘Mother Fore’ (voir ici). Au premier accords, même si la production doit encore s’améliorer, je me suis retrouvé dans une atmosphère bien connue avec des références très marquées à ‘Roger Waters’ dans la période ‘The Wall’ et ‘The Final Cut’ et après dans ses albums solos. Le titre éponyme de l’album comporte 3 parties avec tout d’abord une référence à la rythmique de ‘One Of These Days’ mixé avec des lignes mélodiques ‘Wateriennes’, puis la 2ème partie reprend le thème de façon épurée, au piano, à la manière des lignes mélodiques de ‘Vera’ dans ‘The Wall’ et enfin le dernière partie, le thème revient avec, en fond, un discours samplé qui bien évidemment rappelle les attaques politiques de Roger et de manière générale, Benjamin s’engage de la même manière que son modèle. Le reste de l’album nous renvoie encore à ce parallèle avec par exemple ‘Society of Playing Cards’ et un chant dédoublé ou ‘Flower Sequence’ avec ce phrasé à la guitare acoustique hérité de la grande tradition de la chanson Américaine ou encore ‘Condemmed’ et cette voix criée. En résumé, avec ‘Broken Figurines’, impossible de ne pas faire référence à l’emblématique ‘Roger Waters’ : ‘Benjamin Simpson’ montre tout son attachement à l’artiste Américain et, compte tenu de ces premières compositions, il a largement la capacité d’évoluer pour ne pas rester dans l’ombre du maître mais pour trouver sa propre voie afin de se forger son propre style...

Interprêtes

Benjamin Simpson (Tous les instruments, Chant) + Invités : Lucas Adcock (Guitare), Henry Rose (Basse), Ben Keating (Batterie)


Artiste : Cosmic Rain

Album : Seekers

Date de Sortie : 30-01-2019

Ajouté le : 23-03-2019

‘Cosmic Rain’ est un groupe Suisse qui, après un premier EP en 2017 ‘Utopia’, a sorti un album studio début 2019 ‘Seekers’. Leur style puise ses influences dans plusieurs décennies de progressif et mélange rock, hard-rock et métal. Le court instrumental ‘Cadiz Ouverture’ sert d’introduction à ‘Sils-Maria’ qui nous embarque dans un titre typiquement progressif avec des ruptures de tempo et une alternance de tensions et de détentes, le titre se terminant par un magnifique solo de guitare. ‘Dimensional Gate’ continue dans ce registre avec des lignes mélodiques accessibles et un nouveau final à la guitare digne de ‘Steve Hackett’ (voir son dernier album ici). Suivent ‘The Power That Be’ et ‘The Marmor Cliffs’ qui sont des titres plus classiques dans la structure mais on revient à du progressif avec ‘The Journey and its Tones’ de 10 minutes qui mélange des ambiances très éloignées les unes des autres avec tout d’abord une première partie acoustique avec de belles lignes mélodiques, puis, changement de décor avec une courte section lourde et puissante accompagné de grawls, et c’est ensuite une nouvelle rupture qui nous ramène à une partie beaucoup plus calme où les arpèges de guitare accompagnent le chant de ‘Laurent Nigg’ dans un mid-tempo qui s’accélère et prend de la puissance sur la fin du titre pour retomber avec quelques accords chantés. En résumé, les Genevois de ‘Cosmic Rain’ sortent un très bon premier album mélangeant différents styles et ‘Seekers’ devait plaire à toutes celles et ceux qui recherchent une diversité dans la musique progressive...

Interprêtes

Laurent Nigg (Chant, Guitare), Arnaud Bosch (Claviers), Willem Jochems (Batterie), Marc Joray (Basse)


Artiste : Avantasia

Album : Moonglow

Date de Sortie : 15-02-2019

Ajouté le : 25-03-2019

Etant habitué de la salle de concert du z7 près de Bâle, je n’ai jamais eu de mal de trouver des places pour les différents artistes que j’ai vu depuis déjà un bon nombre années, mais là, la venue d’Avantasia’ prévue avec 2 dates en Avril 2019 faisait déjà apparaître il y a plus d'un mois la mention ‘ausverkauft’ (épuisé) sur les 2 dates, chose que l’on n’a pas l’habitude de voir dans cette belle salle à Pratteln en Suisse. Heureusement pour moi, un troisième concert a été rajouté après les 2 premiers car, après un ‘Ghostlights’ qui avait fait pas mal de bruit dans la sphère métal il y a 3 ans, ‘Tobias Sammet’ a de nouveau frappé fort avec son nouvel album ‘Moonglow’ et si l’on lit les commentaires sur les 3 années passées, on se dit que, pour un artiste qui n’avait plus de goût à la musique, ça s’est bien arrangé depuis !! Comme à son habitude, c’est une pléiade d’invités prestigieux qui participent à cet album dans lequel Tobias raconte sa propre vie et cette pression perpétuelle de ne pas répondre aux attentes du public. On est rassuré dès le premier titre avec un ‘Ghost in the Moon’ qui nous embarque dans une fresque épique de près de 10 minutes avec de belles lignes mélodiques et de nombreuses changements d’ambiance où ils se passe toujours quelque chose et qui prouve une fois de plus que ‘Tobias Sammet’ est un compositeur hors-pair qui nous offre toujours une grande richesse dans les arrangements vocaux et instrumentaux. Pour faire court, malgré une durée d’une heure et dix minutes, tous les titres s’enchaînent sans aucune lassitude et chacun amène sa propre personnalité et les différents chanteuses et chanteurs invités y participent grandement car Tobias a toujours ce talent de choisir les voix les plus justes en fonction du type de composition comme par exemple dans le magnifique titre éponyme de l’album où, ‘Candice Night’ que l’on a l’habitude d’entendre dans un autre style (voir le dernier album de ‘Blackmore’s Night’ ici), amène sa belle voix aérienne. A noter également dans cette diversité des genres, la reprise de ‘Maniac’ de la comédie musicale ‘Flashdance’ des années 80 qui a été légèrement métalisée et où ‘Eric Martin’ du groupe ‘Mr. Big’ (voir leur dernière album ici) exécute une belle performance vocale. En résumé, ce nouvel ‘Avantasia’ qui est déjà le 8ème (si on compte un pour les deux parties de ‘The Metal Opera’), est encore une très belle surprise pour ce début 2019 et montre tout le savoir faire de ‘Tobias Sammet’ à composer un savant mélange de styles de métal qui vont du power au mélodique en passant par du speed, du progressif et du symphonique, tout ceci pour en faire quelque chose d’unique...

Interprêtes

Tobias Sammet (Chant, Basse, Claviers), Sascha Paeth (Guitare, Basse), Michael Rodenberg (Claviers, Piano), Felix Bohnke (Batterie) + Invités : Ronnie Atkins (Chant), Bob Catley (Chant), Candice Night (Chant), Eric Martin (Chant), Geoff Tate (Chant), Hansi Kürsch (Chant), Jorn Lande (Chant), Michael Kiske (Chant), Mille Petrozza (Chant)


Artiste : Beast In Black

Album : From Hell with Love

Date de Sortie : 09-02-2019

Ajouté le : 26-03-2019

‘Beast In Black’ est un projet du finlandais ‘Anton Kabanen’ qui, après sont départ de ‘Battle Beast’, dont il était le fondateur, a créé cette nouvelle formation avec ‘Yannis Papadopoulos’ au chant qui amène un réel plus à ce groupe car il possède un si large registre qu’on a l’impression qu’il pourrait s’approprier tous les styles. Comment dire, ‘Beast In Black’ est en quelque sorte une sorte de créature hybride qui est un croisement entre de la variété des années 80 amenée par l’utilisation de synthétiseurs et du power métal amené par les riffs saturés de guitares. En écoutant les entames de certains des titres, comme ‘From Hell With Love’, ‘Sweet True Lies’ ou encore ‘Die By the Blade’, on est très loin du métal mais quelques secondes plus tard, la puissance des guitares est bien là pour nous rappeler que ‘Beast In Black’ est là pour nous délivrer des compositions énergiques ‘pour les pieds’, comme dirait ‘Goldman’. En exemple, les 3 premières compositions plantent le décor avec des mélodies qui vous emportent et vous rentrent dans la tête immédiatement. La suite continue dans ce style et je reviens sur ‘Die By the Blade’ qui part d’une base disco qui a été accéléré et ‘métalisé’ et dont le résultat est tout à fait surprenant. Bien entendu, ils nous offrent également une pause bien méritée avec la ballade ‘Oceandeep’ où ‘Yannis Papadopoulos’ montre également qu’il sait utiliser sa voix de tête et ceci de belle manière. A noter 2 covers en fin d’album, tout d’abord ‘Killed by Death’ de ‘Motorhead’ et ‘No Easy Way Out’ de la BO de ‘Rocky IV’ (‘Robert Tepper’) remis tous les deux au goût du jour. En résumé, ‘From Hell with Love’, est un album rempli de hits à consommer sans modération et si vous êtes fan de métal et que le fait de 'métaliser' des mélodies de variété internationale ne vous rebute pas, foncez écoutez ce dernier album de ‘Beast In Black’...

Interprêtes

Anton Kabanen (Chant, Guitare), Yannis Papadopoulos (Chant), Kasperi Heikkinen (Guitare), Mate Molnar (Basse), Atte Palokangas (Batterie)


Artiste : Dooren

Album : The Darkest Days

Date de Sortie : 28-01-2019

Ajouté le : 28-03-2019

Alors que ‘Within Temptation avec leur dernier album se sont essayés à de nouvelles sonorités (voir ici), certains continuent dans la voie que les Hollandais avaient tracée dans le début des années 2000 et ‘Dooren’, nouveau groupe Brésilien fraichement créé fait partie de ceux-là. Composé de la chanteuse et parolière ‘Ludmila Reis’ et de ‘Celo Oliveira’ qui est l’homme orchestre car il compose, joue de tous les instruments et a également effectué le mixage, ‘The Darkest Days’ est leur premier album studio. Après une première écoute, pas évident que le tag métal soit le plus approprié car on navigue entre rock et métal symphonique et la touche métal est amenée uniquement par la saturation des guitares mais les rythmiques sont dans la majorité des mid-tempo et certains titres vont nettement vers du rock symphonique, voir atmosphérique, comme ‘Hideplace’, ‘Mistake’, ‘No Man’s Land’ ou encore ‘The Darkest Days’. Les compositions comme ‘Drifting Away’, ‘Mirror Image’, ‘Pieces’ ou encore ‘Masquarade’ pourraient être le côté soft de groupes comme ‘Delain’ ou ‘Xandria’, le titre le plus énergique étant ‘Rise and Fall’. Globalement, ils ont un talent pour de belles lignes mélodiques et ‘Ludmila Reis’ amène une réelle émotion dans les ballades ‘Hyperbolic’ et ‘A New Sand’ qui sont remarquables. En résumé, les Brésiliens de ‘Dooren’ sortent un album qui pourrait être qualifié de métal symphonique léger et aérien et qui est rempli de mélodies accessibles ce qui devrait plaire à un public relativement large qui voudrait s’essayer au métal en entrant par le côté très soft de ce style...

Interprêtes

Ludmila Reis (Chant), Celo Oliveira (Tous les instruments)


Artiste : Delain / Visions Of Atlantis

Album : Hunter’s Moon / The Deep & The Dark - Live

Date de Sortie : 22-02-2019

Ajouté le : 30-03-2019

Avec cette chronique j’ai regroupé 2 albums de métal symphonique qui sont sortis le même jour, tout d’abord le nouveau ‘Delain’, ‘Hunter’s Moon’ qui comporte 4 nouveaux titres et 10 titres live enregistrés pendant la dernière tournée ‘The Danse Macabre Tour‘ (voir leur dernier album studio ici), et le live de ‘Visions Of Atlantis’, ‘The Deep & The Dark - Live’ (voir leur dernier album studio ici) qui est le concert donné lors de la dernière tournée de ‘Symphonic Metal Nights’. Pour moi, ces deux formations ont cette même énergie débordante et communicative sur scène et chaque concert est une vraie communion avec le public

Concernant, ‘Hunter’s Moon’ de ‘Delain’, avant de rentrer en studio pour l’enregistrement du 6ème album studio et pour nous faire patienter, ils nous offrent 4 nouveaux titres avec tout d’abord un magnifique ‘Masters of Destiny’ qui est du pur ‘Delain’ avec des ruptures entre parties symphoniques puissantes et d’autres plus calmes et où ‘Charlotte Wessels’ propose une prestation vocale de haute volée. Les 3 autres titres font défiler un énergique ‘Hunter’s Moon’ où ‘Timo Somers’ amène des growls que l’on avait pas l’habitude d’entendre chez ‘Delain’, puis le court ‘This Silence Is Mine’ qui est très riche au niveau instrumental et enfin ‘At Kills’ qui s’éloigne du symphonique pour un titre plus dûr avec de nouveau des growls et une rythmique proche du métal industriel. La suite est un best of de titres live avec les 2 derniers albums les mieux représentés et montre toute la maitrise en concert avec un son irréprochable et l’intervention de ‘Marko Hietala’ de ‘Nightwish’ sur plusieurs titres permet de beaux duos avec ‘Charlotte Wessels’ (voir également leur magnifique live pour fêter leur 10 ans de carrière ici).

En ce qui concerne le live de ‘Visions of Atlantis’, il reprend presque l’intégralité du dernier album (sauf ‘Prayer to the Lost’, dont je regrette son absence du live mais on se console avec le magnifique ‘The Last Home’ et une prestation encore plus touchante en public de ‘Clémentine Delauney’ que dans l’album studio, la Française ayant réellement pris la place qu’elle mérite depuis de nombreuses années pour devenir une des meilleures chanteuses de métal symphonique). Avec ces nouvelles compositions, le court set de 48 minutes montre tout le dynamisme que peut déployer cette formation en concert avec des titres accessibles puissants et rapides comme d’entrée le titre éponyme du dernier album qui vous met tout de suite dans le bain. Cette tournée a été également un peu particulière compte tenu du passage de témoin entre le chanteur ‘Siegfried Samer’ qui était intégré au groupe depuis 2013 et qui part vers de nouvelles aventures avec ‘Dragonfly’ (voir leur dernier album ici), et le nouveau venu, l’Italien ‘Michele Guaitoli’ qui n’est pas un inconnu puisqu’il est toujours un des membres du groupe Italien ‘Temperance’ (voir leur dernier album ici). Sans faire de comparaison, je dirai simplement que le nouveau duo au chant fonctionne aussi bien que l’ancien et ce live permet de mieux s’en rendre compte étant donné que les 2 chanteurs font chacun une partie du set.

En résumé, ces deux albums sont deux condensés d’énergie positive et montrent à quel point ces deux formations ont le talent de la transmettre à leur public et sont faites pour la scène, et si vous aimez ce style, je vous conseille fortement d’aller les voir en concert, rien ne pouvant remplacer l’ambiance live...

Interprêtes

Delain :
Charlotte Wessels (Chant), Martijn Westerholt (Claviers), Otto Schimmelpenninck van der Oije (Basse), Joey Marin de Boer (Batterie), Timo Somers (Guitare), Merel Bechtold (Guitare)

https://www.facebook.com/delainmusic

Visions Of Atlantis :
Clémentine Delauney (Chant), Siegfried Samer (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Christian Douscha (Guitare), Herbert Glos (Basse), Thomas Caser (Batterie)

https://www.facebook.com/visionsofatlantisofficial/


Artiste : Dream Theater

Album : Distance Over Time

Date de Sortie : 22-02-2019

Ajouté le : 01-04-2019

3 ans après le fabuleux ‘The Astonishing’ (voir la chronique ici) qui avait fait couler beaucoup d’encre, les Américains de ‘Dream Theater’ sortent un nouvel album ‘Distance Over Time’ ce qui porte leur discographie studio à 14 en un trentaine d’années ce qui est une bonne moyenne compte tenu de la richesse de chaque nouvel opus. A la première écoute, j’ai naturellement essayé de le comparer à son prédécesseur ce qui n’a aucun sens car chaque album de ‘Dream Theater’ doit être pris comme quelque chose d’unique et ce ‘Distance Over Time’ est tout simplement une continuation dans ce melting-pot d’influences transformée en Musique progressive. En effet, pour cet album, il convient de prendre chaque titre individuellement et non pas dans un ensemble comme pour un concept album car il n’y a pas réellement de trame commune : ‘Unthetered Angel’ est un titre entraînant avec une construction remplie de ruptures qui met déjà en valeur ‘Mike Mangini’ à la section rythmique. ‘Paralyzed’ qui suit est un mid-tempo qui déroule lentement sa mélodie dans une atmosphère assez lourde et ‘Fall Into The Light’ est un de mes coups de cœurs avec une partie mélodique calme un peu à la manière de ‘Lanvall’ du groupe ‘Edenbridge’ qui est prise en sandwich entre deux autres beaucoup plus puissantes avec un magnifique solo de claviers en fin de titre faisant penser à l’âge d’or du hard-rock dans les années 70. Avec ‘Barstool Warrior’, c’est l’exemple type qui montre l’étendu des influences de ‘Dream Theater’ car la mélodie calme et sereine aux lignes mélodiques accessibles fait penser aux groupes de rock des années 70/80. Avec ‘Room 137’, changement de style avec une rythmique entraînante qui juxte une partie lourde mid-tempo contenant un clin d’œil à ‘I’m The Walrus’ des ‘Beatles’ et, quant à ‘S2N’, c’est un mélange de hard-rock avec la basse qui mène la danse et des passages progressifs où claviers et guitare nous offrent de beaux solos. La fin de l’album fait défiler un ‘At Wit’s End’ à tiroirs avec de beaux passages mélodiques, la belle ballade ‘Out Of Reach’ qui petit à petit prend de l’ampleur pour retomber sur la fin et enfin, ‘Pale Blue Dot’ qui est une pièce épique de plus de 8 minutes qui me fait définitivement dire qu’on ne peut pas limiter ‘Dream Theater’ à une étiquette de métal progressif tellement ils nous emmènent dans de multiples styles jusqu’à une section instrumentale en début de 2ème partie qui flirte avec de la musique contemporaine, et enfin, ‘Viper King’ beaucoup plus classique qui nous ramène de nouveau à un hard-rock proche de ‘Deep Purple’. Bref, comme vous l’aurez compris, ‘Distance Over Time ‘ est encore un album d’une grande richesse qui se dévoile lentement écoute après écoute et qui montre toute la créativité de ce groupe hors du commun qui nous étonne à chaque sortie et qui fait de ‘Dream Theater’ un des prétendant au podium des leaders de musique progressive...

Interprêtes

James LaBrie (Chant), John Petrucci (Guitare), John Myung (Basse), Jordan Rudess (Claviers), Mike Mangini (Batterie)


Artiste : Rhapsody Of Fire

Album : The Eighth Mountain

Date de Sortie : 22-02-2019

Ajouté le : 03-04-2019

Difficile de s’y retrouver dans toutes les évolutions entre le groupe de ‘Luca Turilli’ et de ‘Fabio Lione’ et celui d‘Alex Staropoli’, d’autant plus que 2018 voyait la reformation originelle du groupe ‘Rhapsody’ pour une tournée mondiale ’20 Anniversary Farewell Tour’. Pour faire court, le claviériste ‘Alex Staropoli’ est depuis 2011 le leader de ‘Rhopsody Of Fire’ et le line up de compose désormais du nouveau batteur ‘Manu Lotter’ et du nouveau chanteur ‘Giacomo Voli’ et d‘Alessandro Sala’ à la basse et de ‘Roby De Micheli’ à la guitare (ces 2 derniers étant déjà présents sur l’album ‘Into The Legend’ de 2016). Mais, dans tous les cas, les fans historiques de tous les groupes contenant ’Rhapsody’ seront certainement ravis de ce dernier album car la seule chose qui n’a pas bougé, c’est bien ce style si particulier d’un power métal symphonique épique né dans les années 90. En effet, on ne peut pas se tromper, on est bien dans du ‘Rhapsody’ pur jus avec des titres rapides et puissants à grands renforts de chœurs et des mélodies qui vous entrent dans la tête sans vous lâcher, tout ceci avec les deux petits nouveaux qui se sont vite intégrés, d’une part ‘Giacomo Voli’ qui a une voix puissante qui sait s’adapter parfaitement à chaque composition et d’autre part, ‘Manu Lotter’ qui assure la section rythmique de belle manière. Entre toute cette fougue et pour permettre des pauses bienvenues, les Italiens nous offrent des titres plus calmes avec tout d’abord un mélodique ‘White Wizard’, néanmoins assez rapide mais sans la double pédale, ‘Warrior Heart’ avec ses intonations moyenâgeuses, l’épique et symphonique saga ‘March Against The Tyrant’ qui alterne les ambiances avec tout d’abord une guitare acoustique aux allures d’un ‘Stairway to Even’ puis une montée en puissance et un final qui retombe comme il avait commencé, et pour finir la ballade ‘The Wind, The Rain, The Moon’ qui montre que ‘Giacomo Voli’ est également très à l’aise dans la retenue et sait transmettre de l’émotion. L’album se termine par une nouvelle saga épique ‘Tales Of A Hero’s Fate’ qui résume très bien l’album et où on retrouve en fin de titre le narrateur inimitable, ‘Christopher Lee’, qui avait déjà participé dans le passé à plusieurs albums de ‘Rhapsody’. En résumé, les Italiens de ‘Rhapsody Of Fire’ reviennent sur le devant de la scène avec toujours la même ardeur et, même s’ils utilisent toujours les mêmes bonnes vieilles recettes, nous livrent ce qu’ils ont toujours fait de mieux : ce nouvel album ‘The Eighth Mountain’ devrait donc combler tous les fans historiques et au-delà tous les amateurs d’un power métal rapide, épique et symphonique...

Interprêtes

Giacomo Voli (Chant), Alex Staropoli (Claviers), Roby De Micheli (Guitare), Alessandro Sala (Basse), Manu Lotter (Batterie)


Artiste : Imperia

Album : Flames of Eternity

Date de Sortie : 22-02-2019

Ajouté le : 05-04-2019

Quatre ans, c’est le rythme de croisière de sortie des albums d’Imperia’ car, après ‘Tears Of Silence’ en 2015 (voir ici), ‘Flames of Eternity’ est le cinquième album depuis 2004. La bande à la chanteuse ‘Helena Iren Michaelsen‘ continue donc à nous offrir du métal symphonique mélodique et raffiné mélangeant puissance et sérénité qui est un peu sa marque de fabrique depuis le début. Dès le premier titre, ‘The Scarred Soul’, les fans ne sont pas dépaysés avec ce mid-tempo qui mélange instruments électriques et de l’orchestre et qui varie en intensité entre les couplets et le refrain. Avec ‘Fear Is an Illusion’ et ‘Unspoken Words’, le rythme s’accélère pour nous offrir d’une part des growls répondant au chant d’Helena’, et d’autre part, une mélodie qui vous rentre immédiatement dans la tête et qui devrait être bien accueillie en concert. La suite alterne énergie et mélancolie, avec, la montée en puissance du lent tempo de ‘Book Of Love’ où Helena montre une fois de plus en fin de titre tous ses talents de soprano, puis, le rapide ‘Blinded’ que ne renierait certainement pas ‘Tarja’, la belle ballade mélancolique ‘Invisible Tears’ avec de très beaux arrangements qui peut rappeler l’ambiance de ‘Spirit Chase’ ou ‘Broken Wings’ des précédents albums, ‘Otherside’ mélangeant puissance et mélancolie renforcée par un magnifique solo de violon, le magnifique ‘Beauty Within’ aux intonations folk et un beau duo d’Helena avec le chanteur ‘Oliver Philipps’ d’Everon’ qui avait participé au projet ‘Phantasma’ (voir ici), l’album se terminant par l’énergique ‘My Guardian Angel’, ‘The Ocean’ aux intonations orientales, la magnifique ballade très dépouillée piano/voix ‘A Crying Heart’ comme l’avait fait dans le projet ‘Voiciano’, ‘Lanvall’ et ‘Sabine Edelsbacher’ (voir ici) et une reprise tout aussi dépouillée de ‘Mother’ tiré de l’album ‘A Woman Diary Chapter 1’ du deuxième projet d’Helena ‘Angel’ (voir ici). En résumé, ‘Flames of Eternity’ confirme tout le talent de ce groupe qui sait varier les atmosphères entre puissance et sérénité et qui représente pour moi le côté accessible d’un métal symphonique mélodique et élégant...

Interprêtes

Helena Iren Michaelsen (Chant), Jan Örkki Yrlund (Guitare), Gerry Verstreken (Basse), Steve Wolz (Batterie)


Artiste : Professor Tip Top

Album : Hybrid Hymns

Date de Sortie : 22-02-2019

Ajouté le : 07-04-2019

Après un très bon ‘Life Is No Matter’ en 2017 (voir ici), on retrouve les Norvégiens de ‘Professor Tip Top’ avec un nouvel album ‘Hybrid Hymns’. Comme dans le précédent opus, ils nous ramènent à ce style si particulier entre psychédélique et rock progressif des années 70 avec toujours les mêmes références qui reviennent à l’esprit, ‘Barclay James Harvest’, ‘Pink Floyd’ ou encore ‘Alan Parsons Project’ et quelques incursions dans la musique électronique dans de très courts titres comme dans les deux ‘Black Holes’ et ‘Light Generator’ ou encore l’hypnotique ‘The Dogs Are Coming’ très Floydien avec sa mélodie entêtante. Mais la plupart des titres sont des ballades remplies de sérénité comme ‘An Akward Choice’, ‘Machine Emotions’ ou encore ‘Turing Machines’ qui nous donnent l’impression d’écouter un album de ‘BJH’. Avec ‘Data Mining’ qui reste néanmoins très calme, on a le droit à une partie jazzy en milieu de titre, l’instrumental ‘Passion’ a des allures de ‘Focus’ première période et, ‘The Final Night’ nous renvoie une dernière fois à ces influences des seventies. En résumé, les Norvégiens de ‘Professor Tip Top’ continuent leur petit bonhomme de chemin en nous offrant un nouvel album de qualité toujours influencé par le rock psychédélique des années 70 et si vous aimez les groupes cités plus haut ou que vous avez besoin de vous poser le temps d’un instant, ‘Hybrid Hymns’ est fait pour vous et est un anti-dépresseur sans danger à consommer sans modération...

Interprêtes

Svein Magnar Hansen (Chant), Sam Fossbakk (Guitare, Claviers, Chant), Stein Høgseth (Basse), Charles Wise (Batterie)


Artiste : Mostly Autumn

Album : White Rainbow

Date de Sortie : 01-03-2019

Ajouté le : 09-04-2019

‘Sight Of Day’ avait été pour moi un des musts de l’année 2017 (voir ici) et la fin 2018 a vu la sortie du nouvel album de ‘Mostly Autumn’, ‘White Rainbow’ mais ce n’est que le 1er Mars que le premier CD est enfin disponible sur les plates formes de streaming. Ce dernier opus a une résonnance toute particulière car, après la disparition de son compagnon de route ‘Liam Davison’ (écoutez son album solo de 2011 ici), ‘Bryan Josh’ a décidé de lui rendre hommage avec des compositions d’une force émotionnelle extraordinaire et dès la première écoute, j’ai été entièrement happé par ces mélodies mélancoliques qui m’ont déclenché à maintes reprises ce frisson si caractéristique et malgré la durée d’environ 1 heure et 20 minutes, lorsque les derniers accords de ‘Young’ arrivent, on n’a qu’une seule envie, c’est de presser de nouveau sur la touche play. ‘Procession’ débute l’album avec la cornemuse Irlandaise (Uillean Pipes) de l’invité de marque ‘Troy Donockley’ et, est une lente procession funéraire pour introduire le long titre ‘Viking Funeral’ et ses différentes parties qui alternent mélancolie et rage pour mieux nous transmettre ces deux sentiments lors de la perte d’un être cher et qui possède un final très ‘Floydien’ d’une grande force. Suit la ballade ‘Burn’ et l’entrée en scène d’Olivia Sparnenn’ qui dès les premiers accords, nous transporte sur un petit nuage et qui continue de nous enchanter avec le titre suivant ‘Run for the Sun’ dont le solo de guitare final monte encore le curseur de l’émotion d’un cran et le titre suivant ‘Western Skies’ continue dans ce summum émotionnel en rajoutant un aspect plus progressif en deuxième partie de titre. La suite fait défiler le très mélodique ‘Into the Stars’, ‘Up’ avec sa structure progressive, ‘The Undertow’ qui est le seul titre écrit par ‘Chris Johnson’ et le court et dépouillé ‘Gone’, mais la pièce maitresse est bien évidemment le titre éponyme de l’album de près de 20 minutes qui à lui seul vaut l’achat de cet album et qui contient tous les ingrédients d’un progressif intense mélangeant diverses influences avec entre autres un premier quart très ‘Floydien’. Au rayon des moments magiques, je pourrais citer le premier refrain chanté de ‘Olivia Sparnenn’ à 9,40’ qui prend le relais de ‘Bryan Josh’ et qui me file la chair de poule à chaque écoute : tout simplement Beau !! Après ce moment intense, le dernier titre ‘Young’ rend un dernier hommage mais cette fois en commençant de manière très dépouillée pour ne garder que la substantifique moelle de la musique et finit cet opus de la plus belle manière. En résumé, comme vous l’aurez compris, ‘White Rainbow’ est beaucoup plus qu’un simple album car, au-delà de la simple écoute, il faut avant tout le ressentir au plus profond de soi-même et, si c’est votre cas, vous aurez la merveilleuse surprise de vivre des moments d’une belle intensité émotionnelle...

Interprêtes

Olivia Sparnenn (Chant, Percussions), Bryan Josh (Chant, Guitare), Iain Jennings (Claviers, Hammond), Chris Johnson (Guitare, Chant), Andy Smith (Basse), Angela Gordon (Flute, Claviers, Chant), Henry Rogers (Batterie) + Invité : Troy Donockley (Flûte, Uillean Pipes)


Artiste : Tim Bowness

Album : Flowers At The Scene

Date de Sortie : 01-03-2019

Ajouté le : 10-04-2019

Les sorties de ’Tim Bowness’ se suivent et après le très bon ‘Lost in the Ghost Light’ en 2017 (voir ici), c’est au tour de ‘Flowers At The Scene’ de voir le jour. Il continue à nous offrir un style entre pop et rock et ce dernier album contient des compositions moins accessibles que le précédent et il m’a fallu plusieurs écoutes pour en tirer toute la richesse, peut-être dû à des mélodies plus profondes et aux sonorités plus contemporaines. Comme à son habitude, il a invité un nombre impressionnant d’artistes de différents horizons avec en tête un certain ‘Steven Wilson’ (voir son dernier live ici) où il intervient dans ‘It’s The World’ qui est bien dans le style de l’Anglais. De façon générale, l’atmosphère se rapproche du projet ‘No-Man’ de Tim et Steven (voir l’album ‘Schoolyard Ghosts’ ici) avec des titres assez mélancoliques mais où les instruments classiques ne sont pas seulement des accompagnements mais s’intègrent complètement et amènent l’ambiance du titre comme les cordes dans ‘The Train That Pulled Away’ avec ce sentiment de retrouver le tempo des rails lorsqu’on est dans un train ou l’atmosphérique ‘Borderline’, où la trompette accentue cette sensation d’apesanteur ou encore ‘Ghostlike’, avec cette tension accentuée par la section rythmique pesante et répétée. En résumé, ‘Tim Bownes’ nous invite, avec ce dernier album, à un beau voyage rempli d’émotion et d’une grande richesse musicale, mélangeant plusieurs styles entre art-rock et atmosphérique et ‘Flowers At The Scene’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui privilégient un style calme et mélancolique...

Interprêtes

Tim Bowness (Chant) + Invités : Peter Hammill (Chant, Guitare), Andy Partridge (Guitare), Brian Hulse (Guitare, Claviers), James Matheos (Guitare), Kevin Godley (Chant), Ian Dixon (Trompette), Aleksei Saks (Trompette), Colin Edwin (Basse), David K Jones (Basse), Tom Atherton (Batterie), Dylan Howe (Batterie), Charles Grimsdale (Batterie), David Longdon (Flûte, Choeurs), Steven Wilson (Claviers), Alistair Murphy (Arrangements), Fran Broady (Violon)


Artiste : Cats In Space

Album : Day Trip to Narnia

Date de Sortie : 01-03-2019

Ajouté le : 11-04-2019

Après ‘Scarecrow‘ en 2017 (voir ici), nos ‘chats dans l’espace’ reviennent sur terre en 2019 avec un nouvel album ‘Day Trip to Narnia’ : ils continuent à nous offrir un rock des années 70/80 joyeux et pétillant avec des chœurs omniprésents et les références aux groupes cités dans ma précédente chronique font toujours partie du voyage mais on pourrait en rajouter quelques-uns comme le côté déjanté de ‘Cheap Trick’ avec le court ‘She Talks Too Much’ ou ‘Queen’ avec la magnifique mélodie de ‘Tragic Alter Ego’ ou les ‘Beach Boys’ avec ‘Silver and Gold’ et ses chœurs très seventies ou encore ‘Elton John’ avec la belle ballade ‘Chasing Diamonds’. La 2ème partie de l’album est l’histoire de ‘Johnny Rocket’ en 7 épisodes qui est un peu dans le même registre que la comédie musicale ‘Starmania’ de ‘Luc Plamandon’ et ‘Michel Berger’ de la fin des années 70 (est-ce que le nom de ‘Johnny Rocket’ ne serait pas un clin d’œil au ‘Johnny Rockfort’ de ‘Starmania’). Dans tous les cas, tout a été écrit pour refléter les années 70 avec un ‘Thunder In The Night’ qui fait penser aux ‘Bee Gees’ avec ‘Saturday Night Fever’ qui faisait se rencontrer le rock et le style à la mode de l’époque, le disco. Bref, avec ce dernier album, les ‘Cats In Space’ nous font voyager dans le temps et ce ‘Day Trip to Narmia’ avec des mélodies très accessibles et variées devrait toucher un large public qui affectionne la période des seventies...

Interprêtes

Paul Manzi (Chant), Greg Hart (Guitare, Choeurs), Steevi Bacon (Batterie, Choeurs), Dean Howard (Guitare, Choeurs), Jeff Brown (Basse, Choeurs), Andy Stewart (Claviers)


Artiste : Anubis

Album : Lights Of Change (Live In Europe 2018)

Date de Sortie : 01-02-2019

Ajouté le : 12-04-2019

Après le très bon ‘The Second Hand’ en 2017 (voir ici) et ‘Different Sories’ (voir ici) qui était des reprises de leurs titres en acoustique et qui avait été enregistré pour pouvoir financer leur tournée 2018, Les Australiens d’Anubis’ fêtent leur 10 ans d’existence avec un double album live qui est justement un résumé de leur tournée Européenne 2018 avec une première partie enregistrée au ‘Loreley Amphitheatre’ en Allemagne (voir la vidéo ci-dessus), et un deuxième dans un petit club en Hollande où ils ont repris l’intégralité de leur album que les avait fait connaître à l’international ‘A Tower of Silence’. On retrouve tout au long de ces deux heures et quart de concerts un best of de leur discographie dans cette ambiance progressive, mélodique et atmosphérique avec un son live impressionnant qui rend le 2ème enregistrement assez proche de l’original studio. Bref, ‘Lights Of Change’ est un beau cadeau pour tous les fans et au-delà, un bon moyen pour celles et ceux qui ne connaissant pas ‘Anubis’ de les découvrir dans un échantillon de ce qu’ils ont produit jusque-là...

Interprêtes

Robert James Moulding (Chant, Guitare, Percussions), David Eaton (Claviers, Basse, Chant), Douglas Skene (Guitare, Chant), Dean Bennison (Guitare, Chant), Anthony Stewart (Basse, Chant), Steve Eaton (Batterie)


Artiste : Opus Aeterna

Album : Ad Vitam Aeternam

Date de Sortie : 04-03-2019

Ajouté le : 14-04-2019

‘Opus Aeterna’ est le projet d’un Français qui vit à Mexico et qui mélange de la musique classique avec des instruments électriques et une batterie. Bien qu’il nous parle de métal, on est bien loin des riffs saturés de guitare et les lignes mélodiques sont essentiellement influencées par de la musique baroque et classique avec des chœurs omniprésents et si on faisait un parallèle avec certaines compositions de ‘Christopher Johnson’ du groupe ‘Therion’ qui mélange également classique et métal (voir sa dernière œuvre titanesque ‘Below Antechrist’ ici), on pourrait dire qu’il est le côté soft de ‘Therion’. Chaque titre pourrait être une référence à des musiciens classiques mais il m’a semblé que seul l’Ave Maria’ était celui de ‘Gounod’ et que les autres compositions étaient originales. On navigue donc à travers des mélodies classiques où les instruments classiques et les chœurs sont prédominants comme dans ‘In Saecula Saeculorum’ ou ‘Funereal Concerto’ avec une première partie entièrement classique et qui voit les instruments électriques apparaître assez tard dans chaque titre. Globalement, l’ensemble est très accessible avec majoritairement de lents tempos où les chœurs accompagnent la mélodie. Bref, si vous aimez mélanger des chœurs classiques avec des instruments électriques et que des groupes comme ‘Therion’ vous sont familiers, vous devriez adopter ‘Ad Vitam Aeternam’ qui doit être bientôt suivi d’un nouvel album pour l’été qui s’appellera ‘Peccata Mundi’...

Interprêtes

Flow (Tous les instruments)


Artiste : The Room

Album : Caught by the Machine

Date de Sortie : 22-02-2019

Ajouté le : 16-04-2019

‘The Room’ est un groupe de rock fondé en 2010 et qui vient de sortir son 3ème album ‘Caught by the Machine’. A la première écoute, on retrouve des influences de groupes comme ‘Saga’, ‘Marillion’ ou ‘Arena’ avec un côté progressif moins développé car les compositions ont des structures assez classiques couplet/refrain mais globalement l’ensemble est accessible grâce à des lignes mélodiques facilement assimilables comme dans l’énergique ‘Bodies on the Road’ ou dans ‘Broken’ qui nous ramène dans les années 80 ou encore avec ‘Just Walk Away’ qui commence en mid-tempo et qui s’accélère sur la fin du titre. Quelques titres sortent néanmoins de ce schéma avec tout d’abord, ‘The Golden Ones’ et la ballade ‘Vanished’ et leur partie instrumentale en milieu de titre, puis ‘Drowning in Sound’ qui nous embarque pour près de 9 minutes dans une ambiance assez théâtral où se succèdent des changements de tempo et d’intensité et qui voit la chanteuse ‘Kim Seviour’ du groupe ‘Touchstone’ faire une brève apparition et enfin, ‘It’s not my Home’ avec une première partie avec une belle rythmique chaloupée puis une montée en puissance avec de magnifiques alternances entre parties chantées et instrumentales. En résumé, ‘The Room’ sortent un album de rock de qualité avec des mélodies accessibles et ‘Caught by the Machine’ est à conseiller à un public aimant le rock mélodique avec quelques incursions dans le progressif...

Interprêtes

Martin Wilson (Chant), Steve Anderson (Guitare), Eric Bouillette (Guitare, Violon), Mark Dixon (Claviers), Chris York (Batterie), Andy Rowe (Basse) + Invités : Kim Seviour (Chant), John Mitchell (Choeurs)


Artiste : Elitania

Album : INRI

Date de Sortie : 28-02-2019

Ajouté le : 18-04-2019

Direction la patrie de ‘Marcela Bovio’ (voir son dernier album solo ici), le Mexique avec le groupe de métal symphonique ‘Elitania’ qui vient de sortir son 2ème album studio ‘INRI’ après un très remarqué ‘Templos de Cristal’ en 2015. 2018 a vu un important changement de line up avec l’arrivée de nouveau chanteurs, la mezzo-soprano ‘Katherine Lara’ et le ténor ‘Marco Muñoz’ et de nouveaux instrumentistes ‘Edgar Torres’ et ‘Victor Hernandez’ à la guitare et ‘Sergio Cruz’ à la basse, le reste du groupe étant composé des 3 membres d’origine, le compositeur et bariton ‘Cristobal Aguilar Basulto’, la soprano ‘Yesenia Jacobo’ et le batteur ‘Kevin Molina’. Ils continuent de nous offrir un métal symphonique et épique avec une variété dans le chant amené par leurs quatre registres qu’ils utilisent soit en chant lyrique ou en chant clairs et avec des arrangements instrumentaux mélangeant sonorités classiques amenés par les claviers et la puissance du métal amené par les riffs de guitares électriques. Fort de 12 titres pour un total de 83 minutes d’écoute, après l’introduction instrumentale, de coutume dans ce style, qui peut faire penser à du ‘Dvorjak’, défilent des titres tous aussi mélodiques les uns que les autres : ‘Promoteo’ ouvre le bal avec une première prestation lyrique et on fait déjà un premier parallèle avec ‘Thérion’ (voir leur dernier album ici); ‘Aztlán’ en ajoute une couche et cette fois, la mélodie grandiose me fait plus penser aux Russes d’Imperial Age’ (voir leur dernier album ici) et le mid-tempo ‘Anhata’ continue dans cette voie toute tracée avec de magnifiques chœurs dans la partie lente alors que ‘Cuando la Noche Abraza et Cielo’ nous ramène à du symphonique mélodique à la ‘Nightwish’. Suit l’entraînant ‘Más allá de las estrellas’ qui précède la magnifique ballade ‘Samsara’ qui n’a rien à envier au plus belles ballades de ‘Therion’ et qui a un refrain majestueux et puissant à vous filer la chair de poule. La suite fait défiler ‘Venus’ qui est certainement le titre le plus extrême de l’album avec des grawls et avec une section rythmique magistrale, puis ‘Las estrellas no brillarán jamás’ qui se rapproche d’un power métal symphonique grandiose avec une construction progressive en plusieurs parties et qui précède la 2ème ballade ‘Adiós’ avec une première partie où piano et cordes accompagnent un chant lyrique majestueux, et qui prend de la puissance dans la suite du titre. Et c’est déjà après 55 minutes d’écoute intense que l’on découvre le plat de résistance de l’album, les deux parties de ‘In Memorium’ d’environ 29 minutes et qui montrent le côté épique et progressif de ce groupe et de son compositeur ‘Cristobal Aguilar Basulto’ qui nous embarquent pour une saga, avec tout d’abord la partie 1, que l’on pourrait qualifier de mini opéra métal, puis la 2ème qui est plus tourné, dans un premier temps, vers un power métal épique alternant growls et chant lyrique et qui s’assagit pour une partie calme accompagnée par les instruments de l’orchestre et qui possède un vrai final d’opéra. En résumé, bien qu’INRI’ risque d’être destiné à un public averti aimant un métal symphonique mélangeant le chant lyrique classique et la puissance des instruments électriques, les Mexicains d’Elitania’ ont encore gravi une marche et confirment avec ce dernier album, d’une densité et d’une richesse extraordinaire, qu’ils sont désormais au même niveaux que les ténors du genre...

Interprêtes

Yesenia Jacobo (Chant), Kat Lara (Chant), Cristobal Aguilar Basulto (Chant), Marco Muñoz (Chant), Victor Hernandez (Guitare, Grawls), Edgar Torres (Guitare), Sergio Cruz (Basse), Kevin Molina (Batterie)


Artiste : Rhys Marsh

Album : October After All

Date de Sortie : 22-02-2019

Ajouté le : 20-04-2019

L’Anglais ‘Rhys Marsch’ continue sa carrière solo en sortant son 3ème album ‘October After All’. Il marrie de la chanson mélancolique avec quelques touches de progressif et des influences multiples allant du jazz, à des sonorités plus contemporaine en passant par de la pop à travers les âges. L’écoute du premier titre ‘River’ nous met dans l’ambiance générale de l’album avec une mélodie efficace et une structure assez conventionnelle couplet/refrain et ‘Long Way Back’ qui suit amène un côté jazzy avec les interventions du saxophone ou de la trompette. ‘Golden Lullaby’ continue dans ce style aérien et délicat et ‘Ride The New Wave’ poursuit dans cette voie mais varie en intensité avec la mise en avant de nappes de claviers. La suite nous offre la ballade semi-acoustique ‘The Butterflies’, 'Let It Be Known!' apportant un son plus pesant agrémenté de belles harmonies vocales, 'One Hundred Memories' revenant à une ambiance épurée avec son lent tempo, puis ‘The Summer Days’ plus gai au début se montre plus sombre dans le milieu du titre alors que ‘22’ nous ramène à une mélodie mélancolique où l’on retrouve la trompette qui accentue l’aspect atmosphérique, l’album se terminant par les 7 minutes de ‘(It Will Be) October After All’ qui déroule lentement une mélodie aérienne agrémentée sur la fin par un saxophone languissant. En résumé, si vous aimez les ambiances feutrées et mélancoliques avec de lent tempos, ce dernier album de ‘Rhys March’ est fait pour vous et est à écouter tranquillement le soir pour décompresser d’une journée harassante...

Interprêtes

Rhys Marsh (Chant, Tous les instruments) + Invités : Arve Henriksen (Trompette), Kåre Kolve (Saxophone), Rohey (Choeurs), Silje Leirvik (Choeurs), Anders Bjermeland (Choeurs), Tim Bowness (Choeurs)


Artiste : Mortanius

Album : Till Death Do Us Part

Date de Sortie : 22-02-2019

Ajouté le : 22-04-2019

‘Mortanius’ est un duo constitué du chanteur et guitariste ‘Lucas Flocco’ et du bassiste ‘Jesse Shaw’ qui ont commencé leur carrière en 2013 et qui viennent de sortir ‘Till Death Do Us Part’ qui est leur véritable premier album studio, plusieurs EP ayant vu le jour précédemment. Ils se définissent comme faisant du power métal progressif et on pourrait rajouter des influences néoclassiques avec l’utilisation de claviers avec des sonorités d’orgue classiques ou de clavecin. Une autre particularité est le chant de ‘Lucas Flocco’ qui est reconnaissable entre mille et qui a une voix assez aiguë et nasillarde ce qui risque peut être d’en dérouter certains mais qui pour ma part, même s’il ne rentre pas dans les cases d’un chant classique, est une différence qu’il exploite à fond et qui s’accorde finalement bien avec le style. ‘Facing the Truth’ ouvre l’album avec le titre le plus court et plante le décor de manière énergique et offre une première mélodie qui vous rentre dans la tête immédiatement. Mais c’est dans les 3 titres suivants que l’on se rend compte que ‘Mortanius’ est également une formation de métal progressif avec tout d’abord ‘Disengage’ qui démarre de façon calme et peu rappeler des sonorités de ‘Thérion’ et qui alterne ensuite des tempos rapides où la double pédale est allègrement utilisée et d’autres beaucoup plus calmes comme en milieu de titre où on a droit à un long passage instrumental long et mélodique avec la mise en avant de claviers et un beau solo de guitare. ‘Jaded’ continue dans cette voie avec le chant de ‘Jonas Heidgert’ en complément de ‘Lucas Flocco’ mais la pièce maîtresse de l’album est ‘Till Death Do Us Part’ de plus de près de 18 minutes qui est une saga épique en plusieurs parties qui débute calmement dans une ambiance relativement classique et qui propose des changements de rythme et de puissance et des lignes mélodiques toujours très accessibles nous ramenant assez souvent à du néo-classique et ceci sans aucune lassitude tout au long du titre. Le dernier titre plus anecdotique est une reprise de ‘Wham !’ montrant également l’attachement à un style plus pop qu’ils ont légèrement ‘métalisé’. En résumé, ‘Till Death Do Us Part’ est un album qui s’apprivoise écoute après écoute et qui finalement montre une grande richesse dans les arrangements et les parties instrumentales : à conseiller à tous les fans d’un power métal progressif accessible qui aiment les longs développements...

Interprêtes

Lucas Flocco (Chant, Choeurs, Guitare), Jesse Shaw (Basse) + Invités : Ollie Bernstein (Guitare), AJ Larsen (Guitare), Leo Figaro (Chant), Jonas Heidgert (Chant)


Artiste : The Claypool Lennon Delirium

Album : South of Reality

Date de Sortie : 22-02-2019

Ajouté le : 24-04-2019

‘The Claypool Lennon Delirium’ est né il y a quelques années, de l’association de ‘Sean Lennnon’ (fils de ‘John Lennon’ et de ‘Yoko Ono’) et de ‘Leslie Edward Claypool’ alors qu’ils tournaient ensemble avec leurs groupes respectifs ‘The Ghost of a Saber Tooth Tiger’ pour Sean et ‘Primus’ pour ‘Les’. De cette collaboration, un premier album a vu le jour en 2016, ‘Monolith of Phobos’ (voir ici), qui montrait déjà des influences marquées de formations de psychédélique et de progressif du début des années 70 avec des références au début de ‘Pink-Floyd’ période ‘Syd Barrett’ et 2017 confirmait cette tendance à rendre hommage à cette période d’or du psychédélique avec la sortie d’un EP ‘Lime & Limpid Green’ (voir ici) avec des reprises de ‘Pink Floyd’, ‘The Who’ et de ‘King Krimson’; 2019 voit la sortie d’un nouvel album studio, ‘South of Reality’ qui continue dans ce style mais en ajoutant des références à la période des sixties avec bien évidemment des clins d’œil au ‘Beatles’ : dès le premier titre ‘Little Fishes’, ils mélangent une pop légère avec des intonations psychédéliques avec une fusion très réussie entre ces deux styles, puis ‘Blood and Rockets’ continuent dans cette voie avec une chanson alternant à merveille un tempo sautillant et un autre plus lent qui nous ramène à la période ‘Abbey Road’ des ‘Beatles’ avec des références à ‘Sun King’. La suite est à l’image de ces 2 premiers titres avec souvent le côté déjanté de cette époque de libération des mœurs avec des arrangements psychédéliques qui nous ramènent quelques décennies en arrière. A ceci, comme l’avaient fait les ‘Beatles’, ils rajoutent des influences d’autres cultures avec ‘Cricket Chronicles Revisited’ où l’on part pour un voyage entre Inde et Orient. En résumé, cette collaboration entre les deux Américains nous embarque dans une machine à remonter le temps avec comme destination les années 60/70 et ‘South of Reality’ est à conseiller non seulement à toutes les amatrices et amateurs de psychédélique mais également à un public beaucoup plus large car toutes ces compositions sont non seulement très accessibles mais ont également un côté merveilleusement délirant auquel, pour ma part, j’adhère complètement...

Interprêtes

Sean Lennon Leslie (Chant, Guitare), « Les » Edward Claypool (Chant, Basse) + Invités : Paulo Baldi (Batterie)


Artiste : John Mayall

Album : Nobody Told Me

Date de Sortie : 22-02-2019

Ajouté le : 25-04-2019

Après ‘Walter Trout’ début 2019 et son ‘Survivor Blues’ (voir ici), c’est encore un monument de la musique qui vient de sortir un nouvel album ‘Nobody Told Me’, j’ai nommé ‘John Mayall’ qui à 85 ans continue de nous enchanter avec toujours la même générosité et la même envie de transmettre cette passion du blues toujours intacte. Pour ce XXème album (pour ne pas me tromper je n’essaierai pas de recompter tous ses albums), il s’est entouré de pointures de la six cordes avec entre autres ‘Joe Bonamassa’ (voir son dernier album ‘Redemption’ ici) et sa fidèle guitariste ‘Carolyn Wonderland’ (voir son dernier album ici). Sans surprise, on est embarqué dans des compositions qui fleurent bon le blues authentique avec des titres qui vous font bouger au rythme de la musique et ceci dès le début avec par exemple ‘What Have I Done Wrong’ où on est déjà sur un petit nuage entre le chant d’un jeune homme de 20 ans de John (avec 65 années d’expérience !) et le feeling de ‘Joe Bonamassa’ qui nous donne le frisson dès les premières notes du solo. L’ensemble est varié et mélange des titres énergiques comme ‘That's What Love Will Make You Do’ ou ‘Like It Like You Do’, d’autres plus mid-tempo comme ‘Delta Hurricane’ ou ‘It’s so Tough’ et d’autres encore plus calmes et sensuelles comme ‘Evil and Here to Stay’, ‘Distant Lonesome Train’ ou encore ‘Nobody Told Me’. Inutile d’en rajouter, place à la musique et comme on dit : ‘enjoy’ !

Interprêtes

John Mayall (Chant, Guitare, Harmonica), Billy Watts (Guitare), Greg Rzab (Basse), Jay Davenport (Batterie) + Invités : Alex Lifeson (Guitare), Carolyn Wonderland (Guitare), Joe Bonamassa (Guitare), Larry Mccray (Guitare), Little Stevie Van Zandt (Guitare), Todd Rundgren (Guitare)


Artiste : Mike Tramp

Album : Stray from the Flock

Date de Sortie : 01-03-2019

Ajouté le : 26-04-2019

Cela fait déjà plus de 20 ans que le Danois ‘Mike Tramp’ a débuté une carrière solo en parallèle de sa participation à ‘White Lion’ dont le dernier album ‘Return to the Pride’ date déjà de 2008 et son dernier album studio de 2017 (voir ici). Mélangeant de la chanson et du rock, il perpétue la tradition de ce style comme l’ont fait des artistes comme ‘Bryan Adams’, ‘John Mellecamp’, ‘Elton John’, ‘Foreigner’ ou encore ‘Bruce Springsteen’ et c’est bien ce dernier nom qui me vient à l’esprit en écoutant ‘Dead and Ride’, la ballade ‘Homesick’ ou encore ‘Live It Out’ qui ont des mélodies terriblement efficaces et accrochent immédiatement et qui sont bien dans le style de l’Américain. Mais au-delà de cet aspect, il nous livre également un titre plus dense ‘End of War’ de plus de 8 minutes qui alterne plusieurs tempos et qui sort d’une construction classique et qui amène un léger côté progressif. En résumé, ‘Mike Tramp’ nous offre un 11ème album très agréable à écouter et continue à perpétuer le style des artistes de rock des années 80, je le cite : « Je suis un porteur de flambeau de mes héros musicaux. La graine qu'ils ont plantée en moi continue de grandir et je continue encore et encore »...

Interprêtes

Mike Tramp (Chant, Guitare), Morten Buchholz (Claviers), Søren Andersen (Guitare), Dane Jesper Haugaard (Basse), Morten Hellborn (Batterie)


Artiste : Bryan Adams

Album : Shine A Light

Date de Sortie : 01-03-2019

Ajouté le : 27-04-2019

En même temps que ‘Mike Tramp’ (voir ici), le Canadien ‘Bryan Adams’ sort un nouvel album ‘Shine A Light’, le dernier ‘Get Up’ datant déjà de 2015 (voir ici). Depuis plus de 40 ans, c’est le 14ème enregistrement studio et ce dernier opus contient 12 chansons pour une durée assez courte de 35 minutes. Comme il nous avait habitué par le passé, cette offrande contient des pépites énergiques qui vous accrochent dès la première écoute avec des lignes mélodiques efficaces où l’on ne peut s’empêcher de bouger la tête en mesure et ceci dès le premier titre éponyme de l’album, puis avec le rapide ‘Part Friday Night Part Sunday Morning’ aux allures country, ou avec ‘Driving Under The Influence Of Love’ et son tempo boogie rock à la ‘Status Quo’ ou ‘All Or Nothing’ et ses rifs de guitare à la ‘AC/DC’ ou ‘No Time From Love’ très sixties ou encore ‘I Could Get Used To This’ et son refrain à chanter à tue-tête. Il sait également varier les atmosphères avec des titres plus calmes comme les belles ballades ‘Talk To Me’ et ‘Whiskey In The Jar’ ou les mid-tempo ‘That's How Strong Our Love Is’ où il partage le chant avec ‘Jennifer Lopez’ et ‘Don’t Look Back’ avec son côté mélancolique. Bref, le chanteur et guitariste à la voix éraillée qui nous a accompagné pendant plusieurs décennies revient à la veille de ses 60 ans en quelque sorte à l’essentiel d’un rock, accrocheur et authentique, et nous offre un album de qualité, efficace et très accessible : à consommer sans modération...

Interprêtes

Bryan Adams (Chant, Guitare), Johan Carlsson (Basse, Guitare, Piano), Mickey Curry (Batterie), Keith Scott (Guitare), Josh Freeze (Batterie), Jim Valalnce (Claviers), Phil Thornalley (Basse) + Invité : Jennifer Lopez (Chant)


Artiste : Joanne Shaw Taylor

Album : Reckless Heart

Date de Sortie : 15-03-2019

Ajouté le : 28-04-2019

Après le magnifique ‘Wild’ fin 2016 (voir ici), 2019 voit l’Américaine ‘Joanne Shaw Taylor’ sortir un nouvel album ‘Reckless Heart’. Avec ce dernier opus, elle continue dans la voie toute tracée du précédent et elle s’est investie tout particulièrement en écrivant la quasi-totalité des 11 titres. On retrouve donc ce blues-rock authentique, décliné sous toutes ses formes, avec toujours cette voix qui transmet une réelle émotion comme dans les compositions qui transpirent un blues-rock sensuel comme le titre éponyme de l’album ou ‘I’ve Only Lonely’ ou encore ‘I've Been Loving You Too Long’. ‘Reckless Heart’ est certainement plus optimiste avec des titres énergiques et ceci dès l’entrée en matière avec ‘In the Mood’ où Joanne s’en donne à cœur joie sur un solo avec des accents beaucoup plus rock que blues. Avec des compositions comme l’énergique ‘Bad Love’ et son solo de guitare magistral, ‘Creepin’ et des réminiscence de groupes de hard rock des années 70, ou encore ‘All My Love’ avec son jeu de guitare entraînant, elle montre toute l’étendue de son talent et les titres en acoustique ‘Break My Heart Anyway’ et surtout le dernier très épuré ‘Jake’s Boogie’ dans un blues très contemporain, guitare acoustique/voix, confirme qu’elle a ce don pour pouvoir s’adapter à n’importe quel style. En résumé, ‘Joanne Shaw Taylor’ sort un nouvel album encore plus varié que les précédents et, même si elle reste fidèle à ses racines blues, démontre de la plus belle manière qu’elle a la capacité de s’attaquer à tous les styles comme le démontre régulièrement un certain ‘Joe Bonamassa’ avec ses différentes casquettes...

Interprêtes

Joanne Shaw Taylor (Chant, Guitare)


Artiste : Joost Maglev

Album : Alter Ego

Date de Sortie : 08-03-2019

Ajouté le : 30-04-2019

Après un premier LP en 2016 qui m’avait marqué (voir ici), le Hollandais ‘Joost Maglev’ remet ça avec un ensemble d’invités dont certains sont bien connus dans le milieu du rock progressif en commençant par ‘Arjen Anthony Lucassen’ (voir le dernier live d’Ayreon’ ici) mais également ‘Mark Bogert’ du groupe ‘Knight Area’ (voir leur dernier album ici) ou encore ‘Annie Haslam’ du groupe ‘Renaissance (voir leur dernier album live ici), ‘Sebas Honing’ continuant de faire partie de l’aventure (voir son album ici). Il m’a fallu plusieurs écoutes pour apprivoiser les différents titres car, même si certains sont plus accessibles que d’autres, ils amènent tous des références à une multitude d’artistes et de courants tout cela étant mélangé pour en faire quelque chose d’unique. Dès le début, ‘Marie Doesburg’ nous accompagne avec ‘Lucid’ dans une ambiance aérienne comme a pu le faire ‘Vangelis’, puis, sans réelle transition, ‘Angel’ prend le relais pour un rock énergique avec des claviers rappelant le groupe ‘Saga’ et des chœurs rappelant ‘Styx’, puis ‘Corpus Christi’, après une introduction puissante et rapide se calme pour un lent tempo qui déroule une mélodie accrocheuse puis la suite voit se succéder différentes accélérations et retombées jusqu’à quelques mesures rapides pour une fin assez brusque. ‘Ever After’ qui suit change encore de registre avec une magnifique ballade où ‘Annie Haslam’ amène sa voix aérienne en complément du chant de Joost et qui prend de l’ampleur pour une partie instrumentale avec un beau solo de guitare et avec une ligne mélodique répétée jusqu'à la fin, le fade out (que généralement je n’apprécie pas), étant dans ce cas bien utilisé. Avec ‘Judith Episode II’, qui est un des titres les plus accessibles, j’ai l’impression d’entendre des lignes mélodiques qui pourraient être un croisement entre ‘Arjen Anthony Lucassen’ et ‘Queen’. Un nouveau changement de style avec ‘Alter Ego’ qui nous ramène à un mariage entre les ‘Beatles’ et ‘Electric Light Orchestra’, puis, ‘Burning Girl’ nous embarque dans du métal progressif avec des tensions et détentes tout au long du titre qui en fait un des moments fort de l’album. Sans transition, ‘Demon’ nous fait revenir à la sérénité avec une power ballade qui débute très calmement et qui offre un crescendo jusqu'à une brusque rupture pour un final avec quelques accord de piano et des bruitages, l’album se terminant comme il a commencé avec ‘Dreams’ et la voix céleste de ‘Marie Doesburg’ dans une ambiance symphonique. En résumé, ce dernier album de ‘Joost Maglev’, composé d’un patchwork de genres différents, s’avère finalement d’une richesse exceptionnelle si vous prenez le temps de l’apprivoiser écoute après écoute et ‘Alter Ego’ devrait plaire à tous les fans de progressif aimant dans la musique un mélange des genres et des époques...

Interprêtes

Joost Maglev (Chant, Tous les instruments) + invités : Mark Bogert (Guitare), David Clarkson (Batterie), Valensia Clarkson (Instruments, Choeurs), Ben Craven (Guitare), Marie Doesburg (Chant), Annie Haslam (Chant), Sebas Honing (Guitare), Arjen Anthony Lucassen (Guitare), Stefan Maas (Batterie), Joop de Rooij (Piano), Faried Verheul (Guitare)


Artiste : Fleesh

Album : Across The Sea

Date de Sortie : 13-03-2019

Ajouté le : 02-05-2019

‘Fleesh’ est un duo Brésilien formé en 2013 et qui vient déjà de sortir son 3ème album studio ‘Across The Sea’ et qui en plus de ça a également enregistré deux albums de covers, un de ‘Rush’ (voir ici) et l’autre de ‘Marillion’ (voir ici) et ils ne s’arrêtent pas là car vous pouvez voir sur leur site d’autres vidéos de covers toutes aussi magnifiques les unes que les autres (voir ici avec entre autres ‘The Final Cut’ de ‘Pink Floyd’ qui file la chair de poule). Je les découvre donc avec ce dernier opus, et c’est le premier album concept du duo qui traite des différentes étapes de la dépression, je cite le groupe : « Beaucoup de gens autour de nous luttent contre la dépression et nous voyons beaucoup de personnes qui ne comprennent pas tout à fait ce qui se passe, ils pensent que ce n'est pas un gros problème ... Nous avons donc voulu montrer ce que ces personnes ressentent. Pour ce faire, nous avons eu plusieurs conversations avec des personnes que nous connaissons, nous avons fait beaucoup de recherches et lu beaucoup d'histoires. Donc, cet album est entièrement basé sur des faits réels ». Au niveau musical, après avoir écouté ‘Across The Sea’, j’ai retrouvé tout l’univers de formations que j’apprécie tout particulièrement comme ‘Mostly Autumn’, ou ‘Karnataka’ pour n’en citer que deux. Tout d’abord, ‘Gabby Vessoni’ nous livre une interprétation vocale de toute beauté et sa voix fait penser à des chanteuses comme ‘Hayley Griffiths’ (ex ‘Karnataka’ voir ici) ou ‘Olivia Sparnenn’ de ‘Mostly Autumn’ (voir leur dernier album ici) ou encore, certes moins connues mais qui ont également un vrai talent, comme ‘Marta Glowacka’ d‘Anamor’ (voir ici) ou encore ‘Laetitia Chaudemanche’ de ‘Weend‘ô’ (voir ici). Ensuite, les compositions de ‘Celo Oliveira’ font référence à différentes influences de la musique progressive à travers les époques et le résultat est un rock paisible et sensible qui s’écoule tranquillement et qui amène une véritable sérénité à l’auditeur car, au-delà du magistral chant de Gabby qui véhicule tous les sentiments et qui transmet une belle émotion, les parties instrumentales sont également dans cette continuité avec de magnifiques solos de guitare dans un style très ‘Gilmourien’. En résumé, ce 3ème enregistrement studio des Brésilien de ‘Fleesh’ est un très beau voyage dans une ambiance progressive calme et sereine et si vous appréciez les groupes qu’ils affectionnent comme ‘Pink-Floyd’ ou ‘Marillion’ mais également des formations plus récentes comme ‘Mostly Autumn’ ou ‘Mystery’ (voir leur dernier album ici), vous devriez être séduit par ‘Across The Sea’...

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Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Artiste : RPWL

Album : Tales From Outer Spaces

Date de Sortie : 22-03-2019

Ajouté le : 04-05-2019

Ça fait maintenant près de 5 années que les Allemands de ‘RPWL’ n’avait pas enregistré d’album studio, ‘Wanted’, qui était la suite de ‘Beyond Man and Time’, étant leur dernier opus en 2014 (voir ici) et 2019 voit la sortie de ‘Tales from Outer Spaces’ qui était attendu avec impatience par tous les fans du groupe et qui est inspiré par la science-fiction et raconte des histoires d’extra-terrestres. Connus dans leur début pour faire des covers de ‘Pink-Floyd’ (‘Cymbaline’ étant encore joué en concert et ils ont enregistré en 2016 ‘The Man and The Journey’ - voir ici), leur premier album studio ‘God Has Failed’ qui contenait le magnifique ‘Hole In The Sky’ a déjà près de 20 ans et en écoutant le premier titre du dernier opus, ‘A New World’, il n’y a pas de doute, on reconnait bien le style particulier du groupe, avec un lent tempo et une mélodie aérienne, le chant de ‘Yogi Lang’ amenant cette force tranquille bien connue des fans et les passages instrumentaux étant toujours parsemés de beau solos ‘Gilmouriens’. Suit ‘Welcome To The Freak Show’ qui continue dans cette ambiance planante et ‘Light of the World’, avec sa mélodie qui vous rentre immédiatement dans la tête pour ne plus vous quitter amène un côté symphonique avec l’utilisation de claviers imitant des cordes, les solos simples mais très efficaces nous transportant sur un petit nuage. La suite est à l’image de ces premiers titres avec ‘Not Our Place to Be’ qui voit la participation de ‘Guy Pratt’, le bassiste de ‘David Gilmour’, ‘What I Really Need’ et ses similitudes avec ‘Roses’, puis ‘Give Birth to the Sun’ qui continue dans cette ambiance atmosphérique avec une longue partie instrumentale centrale à plusieurs tiroirs, et l’album se termine par la ballade ‘Far Away from Home’ qui démontre une fois de plus ce talent pour des mélodies émouvantes comme ils ont pu le faire dans le passé avec par exemple des titres comme ‘Crazy Lane’, ‘Farewell’ ou encore ‘Breathe in, Breathe out’. En résumé, les Allemands de ‘RPWL’ continuent à faire du ‘RPWL’ et, malgré le parallèle que nous faisons tous avec ‘Pink-Floyd’, se sont forgés au fil des années leur propre style et, ‘Tales From Outer Spaces’ ne fait que renforcer le fait qu’ils sont un groupe incontournable dans la musique progressive, mélodique et atmosphérique...

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Yogi Lang (Chant, Claviers), Karlheinz Wallner (Guitare), Markus Jehle (Claviers), Werner Taus (Basse), Marc Turiaux (Batterie) + Invités : Guy Pratt (Basse), Torsten Weber (Guitare), Manni Müller (Batterie), Bine Heller (Chœurs), Carmen Tannich Wallner (Percussions)


Artiste : Battle Beast

Album : No More Hollywood Endings

Date de Sortie : 22-03-2019

Ajouté le : 06-05-2019

Après ‘Beast In Black’ avec leur nouvel album ‘From Hell with Love’ (voir ici), c’est au tour de ‘Battle Beast’ de sortir un nouvel enregistrement studio ‘No More Hollywood Endings’. D’un côté, vous avez un chanteur avec une tessiture particulière, ‘Yannis Papadopoulos’ (‘Beast In Black’) et de l’autre la chanteuse ‘Noora Louhimo’ qui n’a rien à envier au figures de proue des chanteuses de métal, mais, dans tous les cas, on ne pourra pas leur retirer ce point commun : les deux formations Finlandaises ont ce talent pour pondre des compositions toutes aussi mélodiques les unes que les autres et qui accrochent dès la première écoute avec des claviers qui sont au même niveau que les riffs de guitares. En ce qui concerne ‘Battle Beast’, avec ‘No More Hollywood Endings’, c’est une suite de hits qui défilent les uns après les autres : ‘Unbroken’ ouvre le bal avec un premier titre énergique et un refrain entêtant, puis ‘No More Hollywood Endings’ et ‘Eden’ sont deux bijoux mélodiques qui vous donnent une pêche d’enfer. La suite ne faiblit pas avec le très eighties ‘Unfairy Tales’, puis ‘Endless Summer’ nous ramène également quelques décennies en arrière avec un côté ‘Tina Turner’, et on se dit que jusque-là, tous les titres sont des singles en puissance mais la seconde moitié de l’album continue fort avec ‘Piece of Me’ et ‘I Wish’, le premier titre démontrant le talent de Noora dans un chant puissant et rageur et le deuxième, une ballade métal qui confirme également qu’elle sait adoucir sa voix pour faire passer de belles émotions. A noter que c’est la version avec 2 bonus qui est disponible dans Spotify avec une 2ème ballade ‘Bent and Broken’ et My Last Dream’ qui sont au même niveau que le reste. Bref, même si les Finlandais de ‘Battle Beast’ ne révolutionnent pas le métal, ‘No More Hollywood Endings’ est rempli de petits bijoux mélodiques qui sont à déguster sans modération et qui devraient plaire à toutes celles et ceux qui affectionnent un métal mélodique et accessible...

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Noora Louhimo (Chant), Pyry Vikki (Batterie), Joona Björkroth (Guitare, Chant), Juuso Soinio (Guitare), Eero Sipilä (Basse, Chant), Janne Björkroth (Claviers, Chant)


Artiste : MoodMan

Album : Man of the New Age

Date de Sortie : 28-02-2019

Ajouté le : 08-05-2019

Après ‘Benjamin Simpson’ et son album ‘Broken Figurines’ (voir ici), voici un artiste Polonais ‘Witold Rolnik’ qui sort son premier album studio ‘Man of the New Age’ et qui est un concept album abordant des sujets liées à la vie au 21ème siècle et ce désir que nous avons tous de vivre mieux dans notre monde actuel. Si j’ai cité ‘Benjamin Simpson’, c’est que ces 2 artistes ont un point commun : ils sont influencés par le rock progressif des années 70 et en écoutant le premier titre éponyme de l’album de ‘Witold Rolnik’, je me suis retrouvé dans un monde familier avec cette ambiance atmosphérique qui vous enveloppe de manière délicate et qui déroule tranquillement une belle mélodie avec une alternance entre tensions et détentes avec bien entendu le nom de ‘Roger Waters’ qui vient immédiatement à l’esprit et qui ramène aux compositions de l’Américain. L’ensemble est une suite de compositions mélancoliques mais restant avant tout optimistes dans cette ambiance atmosphérique où la musique est là pour se mettre au service des paroles comme dans ‘I’m Stuck Here’ et ce sentiment d’être coincé dans la routine de la vie quotidienne qui est très bien rendue par une mélodie lancinante et répétitive mais prend de l’ampleur sur la fin pour imager une libération possible. En résumé, le Polonais ‘Witold Rolnik’ sort un premier album prometteur qui montre déjà tous ses talents de compositeurs, et, comme je le disais pour ‘Benjamin Simpson’, a certainement toutes les capacités pour se forger son propre nom et évoluer pour ne pas rester coincé avec cette étiquette d’influences trop ’Waterienne’...

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Witold Rolnik (Chant, Guitare, Piano, Claviers) + Invités : Paweł Korbacz, Jan Mazurek, Paweł Pełczyński, Sergiusz Suporn, Karolina Supron, Hania Sztachańska, Aleksandra Maćkowiak, Katarzyna Nowak, Joanna Stach, Jakub Frydrych, Bartek Kucz, Stanisław Supron


Artiste : Appearance Of Nothing

Album : In Times of Darkness

Date de Sortie : 22-03-2019

Ajouté le : 10-05-2019

‘Appearance Of Nothing’ est un groupe Suisse de métal progressif qui sort son 4ème album studio ‘In Time of Darkness’. Les 2 fondateurs ‘Omar Cuna’ et ‘Marc Petralito’ sont toujours là mais c’est maintenant ‘Manuel Meinen’ et ‘Albert Ibrahimaj’ qui officient à la guitare et ‘Ronnie Wolf’ à la batterie. Avec cet opus, ils nous proposent un métal progressif pas forcément accessible à la première écoute mais globalement très mélodique : ‘Inside These Walls’ constitue une très belle entrée en matière et montre tout le talent de cet aspect progressif avec une section rythmique qui assure des changements de tempos réguliers et on peut noter déjà la présence, en accompagnement des chants clair, des growls de ‘Christian Älvestam’ qui seront présents tout au long des titres mais toujours de manière appropriée. Suit ‘The Black Sea’ qui débute de façon calme avec une guitare acoustique et le violoncelle de ‘Tina Guo’ (qui avait fait une prestation remarquable avec ‘Joe Bonamassa’ - voir ici), puis qui développe une première partie montant en puissance jusqu'à une rupture pour une section calme puis c’est de nouveau une rupture brutale pour une seconde section puissante où on retrouve quelques growls et le final offre une belle mélodie agrémentée d’un solo de guitare remarquable. Avec ‘Storm’, c’est une alternance entre de lourds riffs saccadés et une ligne mélodie qui vous rentre immédiatement dans la tête et met en avant la chanteuse ‘Anna Murphy’ ex ‘Eluveitie’ et qui a fondé récemment un nouveau groupe ‘Cellar Darling’ (voir ici), puis, ‘Erase’, après un long crescendo introductif, développe un thème puissant avec des changements de tempos et d’intensité. La deuxième partie de l’album fait défiler un puissant ‘Deception’ qui s’adoucit sur le final par une nouvelle mélodie entêtante, le puissant mid-tempo ‘Disaster (Sweetest Enemy)’ qui voit la participation du chanteur ‘Devon Graves’, puis ‘Lost’ qui amène des sonorités électroniques et qui voit le retour d’Anna pour un nouveau duo avec Omar et l’album se termine sur les 9 minutes de ‘The Huntress’ avec une partie centrale rapide et puissante avec des growls et des solos de claviers et de guitare qui entoure deux belles parties mélodiques plus calmes et qui finit en decrescendo sur un thème répétitif. En résumé, les Suisses de ‘Appearance Of Nothing’ sortent un très bon album présentant tous les ingrédients d’un métal progressif imaginatif, varié et mélodique, et comme assez souvent dans ce style de musique, ‘In Times of Darkness’ demande des écoutes répétées pour l’apprivoiser complètement...

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Omar Cuna (Chant, Basse), Marc Petralito (Piano, Claviers), Ronnie Wolf (Batterie), Manuel Meinen (Guitare), Albert Ibrahimaj (Guitare) + Invités : Anna Murphy (Chant, Choeurs), Tina Guo (Violoncelle), Christian Älvestam (Growls), Devon Graves (Chant)


Artiste : Lion Shepherd

Album : III

Date de Sortie : 29-03-2019

Ajouté le : 12-05-2019

J’avais découvert ‘Lion Sheppherd’ avec leur 2ème album (voir ici) et 2019 voit la sortie d’un nouvel album qui porte tout simplement le nom de III’. Dans la lignée de ‘Heat’, ils nous embarquent de nouveau pour un voyage dans leur univers progressif fait d’un patchwork d’influences qu’il faut doucement apprivoiser écoute après écoute : ‘Uninvited’ débute l’album avec des chants ethniques et déroule une ambiance atmosphérique commençant calmement et qui prend de l’ampleur et de la puissance sur la fin du titre puis retombe pour terminer avec quelques notes de piano. Avec ‘Good Old Days’, c’est un titre lent mais puissant qui ramène à des influences psychédéliques des années 60/70 et ‘What Went Wrong’, dans une ambiance aérienne, me rappelle certaines sections rythmiques et lignes mélodiques de ‘Sting’ (encore une fois, en écoutant le chant de ‘Kamil’, j’ai l’impression d’entendre l’Anglais) et ‘Vulnerable’ continue dans cette atmosphère calme et sereine avec un durcissement proche du métal progressif sur la 2ème partie du titre entièrement instrumentale. Suit ‘World on Fire’ qui mélange sonorités orientales et électroniques et qui offre des alternances entre parties calmes et puissantes, puis, changement de décor avec ‘Fallen Tree’ qui est un titre semi acoustique avec une rythmique lancinante et une belle prestation vocale de Kamil. La fin de l’album nous offre un étonnant ‘Toxic’ avec une alternance entre une rythmique latino et un tempo psychédélique avec un solo final très ‘Floydien’, puis, ‘The Kids Are Not All Right’ nous ramène à des influences rock des seventies avec une introduction mettant en avant les cordes de l’Atom String Quartet’ et enfin, le mélancolique ‘Nobody’ et la ballade ‘May You All Live in Fascinating Times’ et ses changements d’intensité clôturent l’opus de très belle manière. Bref, les Polonais de ‘Lion Shepherd’ continuent dans la voie qu’ils avaient commencé de tracer avec leurs enregistrements précédents, alliant rock progressif, atmosphérique et des sonorités traditionnelles, mélangeant acoustique et électrique et ‘III’ est un album de qualité qui se dévoile petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Kamil Haidar (Chant), Mateusz Owczarek (Guitare, Oud, Bouzouki), Maciek Golyzniak (Batterie) + invités : Atom String Quartet (Cordes), Robert Szydlo (basse), Lukasz Damrych (Claviers)


Artiste : Avalanch

Album : The Secret

Date de Sortie : 29-03-2019

Ajouté le : 14-05-2019

‘Avalanch’ est un groupe de heavy métal créé dans les années 90 par le guitariste Espagnol ‘Alberto Rionda’ et qui a connu une première période où ils étaient surtout populaires en Espagne. Leur dernier album ‘Malefic Time Apocalypse’ datait déjà de 2011 et c’est avec de nouveaux artistes que ‘Alberto Rionda’ a relancé ‘Avalanch’ avec entre autres, ‘Israel Ramos’, du groupe ‘Amadeus’ qui officie désormais au chant mais également l’Américain ‘Mike Terrana’ connu pour avoir été le batteur d’ un nombre impressionnant d’artistes dont ‘Tarja’ (ils ont sorti ensemble ‘Beauty & the Beat’ ici). Ce nouvel album est sorti en 2 versions, une en Anglais (‘The Secret’) et l’autre en Espagnol (‘El Secreto’ - voir ici) et on peut dire qu’avec ce nouveau line up, le résultat est une réussite totale avec une succession de titres puissants et mélodiques qui accrochent immédiatement. D'entrée, ‘The Oracle’ et ‘Demiurgus’ sont 2 compositions énergiques avec des lignes mélodiques assimilables rapidement, puis, on croit avec ‘Caduceus’ tenir la première ballade de l'album avec une entame piano/voix mais le ton se durcit à la fin de la première minute et nous embarque pour une nouvelle composition puissante avec des changements de rythme amenant un légère touche progressive. La suite est à l’image de ces premiers titres avec une pause amenée par le semi-acoustique ‘Old Soul’ dont le thème n’est autre que l’adagio du Concerto de Aranjuez pour guitare et orchestre et qui est transformé en une magnifique power ballade. En résumé, les Espagnols d’Avalanch’, avec se nouveau line up, sortent un très bon album de métal, mélodique et accessible et ceci en 2 versions ce qui leur permettra sans doute de s’ouvrir à un public plus large et international...

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Israel Ramos (Chant), Alberto Rionda (Guitare), Mike Terrana (Batterie), Jorge Salán (Guitare), Manuel Ramil (Claviers), Dirk Schlächter (Basse)


Artiste : 'Ain

Album : Flor d’Elixir

Date de Sortie : 05-03-2019

Ajouté le : 15-05-2019

Après le très bon album d’Elitania‘ (voir ici), le Mexique est encore sur le devant de la scène métal symphonique avec ‘’Ain’ (ne pas oublier l’apostrophe devant Ain qui est une latinisation de ‘ayin qui signifie l’oeil) qui est un duo constitué de la mezzo-soprano ‘Elena Garnes’ et le claviériste ‘Francisco Velasco’ auxquels sont venus se rajouter plusieurs invités (voir ci -dessous). Bien qu’ayant déjà près de 9 années d’existence, ‘Flor d’Elixir’ est leur premier album studio et à la première écoute, on est embarqué dans un style symphonique à la fois puissant et mélodique avec le chant lyrique d’Elena qui peut rappeler ‘Tarja’ et dans ‘Time’s Embrace’ des chœurs du ‘Panthea Choir Ensamble’ amènent une rencontre originale entre métal et classique (Attention, dans Spotify, il y a une inversion entre ‘Lake Noir’ et ‘Time’s Embrace’). Plusieurs compositions ont des influences mélodiques orientales comme ‘Nacre Moonlight’ ou ‘Adonia’, d’autres sont plus classiques comme le mid-tempo ‘Those Lost Things’ et les mélodiques ‘Winterheart’, ‘Lake Noir’ et ‘Sleeping Alone’, d’autres encore sont plus calmes comme la power ballade ‘Nieve Negra’ ou encore le magnifique ‘Lake Noir II’ en acoustique Piano/Voix mais le titre phare de l’album est sans conteste ‘Oracle’ qui est une saga épique de près de 15 minutes dans le style de ce que peut faire ‘Christofer Johnsson’ avec ‘Therion’ et qui résume à lui tout seul l’album avec un mélange de classique et de métal. A noter que la version Spotify nous offre 2 titres supplémentaires, la power ballade ‘Vigourus Spring’ et ‘Hidden’ qui est magnifique mais complètement décalé par rapport au reste puisqu’il s’agit d’une chanson sensuelle et dépouillée piano/voix entre blues et jazz dans laquelle Elena montre tout son talent avec sa voix claire. En résumé, ‘’Ain’ est un nouveau projet très prometteur mélangeant différents styles de métal et ‘Flor d’Elixir’ est à conseiller à tous les amateurs de métal symphonique qui affectionnent des formations comme ‘Therion’ ou ‘Epica’...

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Elena Garnes (Chant), Francisco Velasco (Piano, Claviers) + Invités : Nishad George (Guitare), Christophe Godin (Guitare), Paco Oso Morales (Basse), Koen Herfst (Batterie), Ana María Pimentel Arámbula (Chant), Romina Guardino (Chœurs), Panthea Choir Ensemble (Chœurs), Felipe A. Souza (Guitare)


Artiste : Roman Rouzine

Album : Humans

Date de Sortie : 15-03-2019

Ajouté le : 16-05-2019

‘Roman Rouzine’ est un guitariste émérite qui, après ‘Genesis of Delirium’ en 2014 (voir ici) sort un nouvel album ‘Humans’. Il continue à être influencé par les courants néoclassiques en mélangeant de la guitare électrique à de la musique orchestrale avec une sensibilité qui est sans doute liée à ses origines Slaves. Ces opus sont entièrement instrumentaux et sa grande force est de mettre en avant la guitare électrique qui se substitue au chant car il a ce don pour la faire ‘chanter’ et pour faire passer toutes sortes de sentiments. Le résultat est tout à fait bluffant car il nous embarque dans des titres qui transpirent tous une émotion palpable et ceci, d’entrée avec les 3 premières compositions ‘Drama’, ‘Aura’ et ‘Mad Circus’ qui nous transportent sur un petit nuage avec des solos où il maîtrise parfaitement son art, la technique de guitare étant totalement mise au service de l’interprétation pour transmettre à l’auditeur un plaisir d’écoute qui, pour ma part, m’a souvent amené ce petit frisson si caractéristique (la partie centrale de ‘Aura’ me rappelle un certain ‘Ritchie Blackmore’ dans ‘Mistreated’ du live ‘Live in Europe’ de 1976). Avec ‘Lacrimosa’, il se sert du thème de ‘Mozart’ en introduction pour revisiter l’extrait du ‘Requiem’, puis, ‘Pulse’ est plus joyeux avec une alternances entre influences occidentales et orientales, puis, avec ‘ATO’, on revient à un sujet sombre, la guerre en Ukraine orchestrée par les Russes qui est d’une formidable force émotionnelle tout comme ‘Disgrace’ avec son lent tempo où sa guitare fait des merveilles, l’album se terminant par ‘Hidden Faces’ avec ses belles alternances entre tensions et détentes, ‘Reminiscence’ qui nous ramène à de la musique orchestrale métalisée avec des chœurs grandioses et enfin ‘Rebirth’ qui conclut l’opus sur une note plus optimiste. En résumé, ‘Roman Rouzine’ sort un album instrumental de qualité avec ce don de donner une véritable âme à sa guitare, et, ‘Humans’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment le mélange entre du métal mélodique et de la musique classique...

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Roman Rouzine (Guitare), Elvis Slonina (Basse), Jyhell (Guitare), Laura Nicogossian (Piano), Quentin Regnault (Batterie)


Artiste : Crea

Album : Dwarves & Penguins

Date de Sortie : 29-03-2019

Ajouté le : 18-05-2019

‘Crea’ est un groupe Suédois de rock progressif que je découvre seulement mais qui a déjà un trentaine d’années d’existence. Ils sont influencés par les courants progressifs des cinquante dernière années et on peut ici et là citer des parallèles avec des formations comme ‘Marillion’ ou ‘Pink Floyd’, leurs sonorités nous ramènent quelques décennies en arrière avec des claviers qui sont mis en avant. Le court instrumental qui débute l’album, ‘The March of the Penguins’ (la rythmique image très bien le titre), ouvre le bal avec l’utilisation de claviers et des sonorités à la ‘ELP’ puis, changement de style, avec ‘Some of Us’ qui nous emmène dans un titre calme dans lequel ‘Peter Gren’ amène une belle sérénité grâce à son chant qui s’accorde parfaitement à l’ambiance mais également qui a un don de faire passer des émotions à la guitare avec un très beau solo ‘Floydien’ en fin de titre. La suite fait défiler ‘Shattered Vision’ et ‘Second Thoughts’ qui me font penser aux atmosphères de ‘Saga’, ‘Millenium’ est une magnifique ballade mélodique sans réelle composante progressive, puis, avec ‘The March of the Dwarves’ qui est un titre instrumental, on revient vers du progressif fait de plusieurs parties avec une trame rythmique qui encore une fois exprime de belle manière une marche, et enfin, ‘Walk into Bright Lights’ et ‘Barbarossa’ qui clôturent l’album et qui sont les titres les plus longs, nous embarquent dans du néo-progressif avec les mêmes références entre ‘Marillion’ et ‘Saga’. En résumé, les Suédois de ‘Crea’ sortent un album de qualité avec quelques composantes progressives et ‘Dwarves & Penguins’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui apprécient les formations des années 70/80 comme ‘Pink-Floyd’ ou ‘Genesis’ et celles des années 80/90 comme ‘Saga’ ou ‘Marillion’...

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Peter Gren (Guitare, Claviers, Chant), Anders Karlsson (Claviers), Nicke Bjerke (Basse), Sonny Johansson (Batterie), Tomas B (Claviers) + Invité : Roland Chantra (Choeurs)


Artiste : Francis Rossi, Hannah Rickard

Album : We Talk Too Much

Date de Sortie : 15-03-2019

Ajouté le : 19-05-2019

Après les 2 ‘Aquostic’ sortis en 2014 (voir ici) et en 2016 (voir ici) avec le regretté ‘Rick Parfitt’ (voir son album ici) et l’acoustique au ‘Royal Albert Hall’ en 2018 (voir ici), ‘Francis Rossi’, à l’aube de ses 70 ans, sort un nouvel album avec ‘Hannah Richard’ qui était déjà de la partie dans les projets ‘Aquostic’. A l’écoute de ce nouvel opus, je retrouve le côté soft de ‘Status Quo’ qui m’a accompagné depuis plusieurs décennies et même si le grand public connait plus le boogie/rock énergique de ‘Status Quo’, on connait beaucoup moins les titres (chers à ‘Francis Rossi’) qui ont ‘ce côté festif qui fait du bien à l’âme’ et qui, pour moi, font partie de la discographie du groupe depuis les années 70 au même titre que les standards : dès le premier titre ‘I’ll Take You Home’, l’introduction me ramène sans une certaine nostalgie au ‘Cross That Bridge’ de 1988 (voir ici) avec bien entendu le côté country qui a remplacé le boogie/rock mais qui dans les 2 cas est toujours aussi festif. Avec ‘But I Just Said Goodbye’, je retrouve les lignes mélodiques de ‘Fine Fine Fine’ datant déjà de l’album ‘Quo’ de 1974 (voir ici) et ‘Waiting for Jesus’ est l’exemple type de chansons comme ‘Marguerita Time’ de 1983 (voir ici) ou ‘Invitation’ de 1986 (voir ici) ou encore ‘Going Down For The First Time’ de 1989 (voir ici). Dans toutes les compositions, on ressent ce bonheur et cette complicité de jouer ensemble pour nous offrir des mélodies simples mais efficaces et accrocheuses dès la première écoute et qui donnent envie d’être reprises en chœur. En résumé, ‘Hannah Rickard’ et ‘Francis Rossi’ nous offrent un très bon moment dans une ambiance country qui possède des similitudes avec les mélodies de ‘Status Quo’ et, par conséquent, ‘We Talk Too Much’, au-delà de l’importante base de fans du ‘Quo’, est destiné à un large public qui affectionne des chansons festives qui ont toutes quelque chose d’intemporel...

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Hannah Richard (Chant, Violon), Francis Rossi (Chant, Guitare), Clark Coslett-Hughes (Basse), Gary Twigg (Basse), Leon Cave (Batterie), Paul Hirsch (Claviers), Richard Cottle (Claviers), Henry Senior Jr (Guitare), Joe Harvey-Whyte (Guitare)


Artiste : Bonnie Tyler

Album : Between the Earth and the Stars

Date de Sortie : 22-03-2019

Ajouté le : 21-05-2019

‘Francis Rossi’ est un homme très occupé en ce moment car, juste après ‘We Talk Too Much’ avec ‘Hannah Rickard ‘ (voir ici), il a participé au nouvel album d’une chanteuse emblématique des années 70/80, ‘Bonnie Tyler’ qui revient sur le devant de la scène internationale (son dernier album ‘Rocks & Honey’ datant déjà de 2013) et qui en profite pour fêter ses 50 ans de carrière. Pour ce dernier opus, elle nous offre 3 duos avec des amis de longue date, ‘Rod Stewart’, ‘Cliff Richard’ et donc ‘Francis Rossi’ et elle s’est également entourée de nombreux autres artistes (voir la liste complète ci-dessous). On retrouve la voix éraillée qui nous a accompagné pendant plusieurs décennies avec des titres qui ont fait le tour du monde et les 14 nouveaux titres sont bien dans le style de la Britannique avec des mélodies qui font mouche dès la première écoute dans des styles allant de la variété internationale au rock : l’opus se partage donc entre des titres énergiques comme le très rythmé ‘Slow Walk’, le boogie/rock ‘Someone's Rockin' Your Heart’ écrit par ‘Francis Rossi’ et ‘Bob Young’, le duo avec ‘Rod Stewart’, ‘Battle of the Sexes’, l’autre duo avec ‘Cliff Richard’, ‘Taking Control’ ou encore ‘Don’t Push Your Luck’, mais également des titres plus calmes comme le mid-tempo ‘Hold On’ qui est bien dans le style des années 80 et de belles ballades dans lesquelles elle excelle comme ‘Seven Waves Away’ écrit par la famille ‘Gibb’, ou le dépouillé piano/voix ‘Older’, ou le titre éponyme de l’album ou encore ‘To the Moon and Back’. En résumé, ‘Bonnie Tyler’ fête de belle manière ses 50 ans de carrière avec un album qui offrent des chansons mélodiques et très accessibles, et ‘Between the Earth and the Stars’ nous ramène au style des années 80 avec un mélange de pop, de rock, de soul et de variété internationale...

Interprêtes

Bonnie Tyler (Chant), Francis Rossi (Chant, Guitare), Cliff Richard (Chant), Rod Stewart (Chant), Miriam Stockley (Chœurs), Kevin Dunne (Basse), Bob Jenkins (Batterie), Bob Huff (Guitare), Ray Russell (Guitare), Matt Prior (Guitare), David Mackay (Claviers, Basse, Choeurs), Richard Cottle (Percussions, Claviers, Saxophone), Miriam Grey (Chœurs), Claire McInerney (Saxophone), Laurence Cottle (Basse, Trombone), Leon Cave (Batterie), Paul Hirsh (Claviers), Geoff Whitehorn (Guitare, Nichol Thomson (Trombone), Adam Linsley (Trompette), Tom Walsh (Trompette), Brian Cadd (Chœurs), Daz Shields (Batterie, Percussions, Chœurs), Ian Lynn (Basse), Ian Stuart-Lynn (Piano, Claviers), Lorraine Crosby (Chœurs), Stuart Emerson (Chœurs), Amy Wadge (Chœurs), Claudio Corona (Orgue), Tom E Morrison (Basse, Guitare, Claviers)


Artiste : Solarus

Album : Darkest Days

Date de Sortie : 12-04-2019

Ajouté le : 23-05-2019

‘Solarus’ est un groupe de métal symphonique Canadien qui vient de sortir son 2ème album studio, ‘Darkest Days’ le premier ‘Reunion’ datant de 2017 (voir ici). Dès la première écoute, on retrouve des influences des leaders de ce style et la chanteuse ‘Sarah Dee’ a toutes les qualités avec une voix puissante dans les compositions énergiques mais également dans les titres plus calmes : après l'introduction instrumentale d’usage en métal symphonique, les 2 premiers titres ‘My Darkest Days’ et ‘Limbo’ nous mettent dans le bain avec des lignes mélodiques qui accrochent et de puissants riffs de guitare; puis, chose assez rare pour le souligner, une première ballade piano/voix pointe en 4ème position avec une belle prestation de Sarah qui démontre qu’elle sait, tout en gardant une voix puissante, transmettre de l’émotion dans son chant. Suit ‘Arrival’, assez proche de ‘Limbo’, puis ‘Dear Savior’ est une power ballade qui rappelle les lignes mélodiques de ‘Within Temptation’ et d’ailleurs, j’ai l’impression d’entendre ‘Sharon den Adel’ dans le refrain, ‘Embers in the Rain’ et ‘My World’ nous ramènent ensuite vers un métal puissant et rythmé tout en gardant des lignes mélodiques efficaces tout comme l’entraînant ‘Requiem for the Fallen (Pt. II)’, l’album se terminant par une magnifique ballade ‘The Final Hour’ et par un dernier titre énergique et rapide ‘In Memoriam (Immortal)’. En résumé, les Canadiens de ‘Solarus’ sortent un bon album de métal symphonique, et on peut espérer que dans un futur proche, ils se forgent leur propre personnalité pour s’ouvrir à un public plus important car ce 2ème opus ‘Darkest Days’ montre qu’ils ont toutes les qualités et les capacités pour y parvenir...

Interprêtes

Sarah Dee (Chant), Lucas McArthur (Guitare), Nich Longe (Batterie, Percussions), Mark Feeney (Basse)


Artiste : Julian Sas

Album : Stand Your Ground

Date de Sortie : 05-04-2019

Ajouté le : 25-05-2019

Comme beaucoup d’artistes de blues en ce moment (voir ‘John Mayall’ ici ou ‘Joanne Shaw Taylor’ ici ou encore ‘Walter Trout’ ici), le Hollandais ‘Julian Sas’ sort un nouvel album qui est un retour aux sources du blues et qui a été enregistré dans un lapse de temps très court pour garder cette énergie qui caractérise les concerts. Et, comme le dit lui-même Julian, "ces nouveaux titres sont venus naturellement au cours de jam-sessions et cette fois c’est la musique qui est venu à nous sans qu’il y ait eu un long processus de composition". Ceci est confirmé dès le premier titre ‘Runnin’ for the Money’ avec une critique du pouvoir de l’argent et un premier tempo qui nous fait nous balancer au rythme de la musique et ce don de Julian d’imbriquer sa voix avec sa guitare. On navigue donc à travers un blues authentique que ce soit dans les titres les plus enlevés comme ‘Stand Your Ground’, ‘Get on Up’ ou encore le blues/rock ‘These 18 Wheels’ avec ces sonorités de l’orgue Hammond qui nous font remonter quelques décennies en arrière, mais également dans des bijoux mélodiques et sensuels qui transmettent une réelle émotion comme ‘Don’t Let Me Down’ et ce cri du cœur « ne me laissez pas tomber », ‘Anything’ qui nous envoute tout au long de ce long titre aérien et qui n’est pas sans rappeler le feeling de guitare de ‘Mark Knopfler’, ou encore le classique mais formidablement efficace ‘Howlin Wind’. En résumé, ‘Julian Sas’ rejoint cette bande d’artistes qui font du bien en nous offrant un blues classique mais authentique et ‘Stand Your Ground’ est encore un album à consommer sans modération...

Interprêtes

Julien Sas (Chant, Guitare), Roland Bakker (Claviers), Fotis Anagnostou (Basse), Lars-Erik van Elzakker (Batterie)


Artiste : Elessär

Album : Kósmos

Date de Sortie : 28-03-2019

Ajouté le : 27-05-2019

‘Elessär’ est une formation Argentine de métal symphonique qui a déjà une douzaine d’années d’existence et qui sort son 2ème album studio ‘Kósmos’ qui désigne en Grec un ordre harmonieux et je cite le groupe sur la page bancamp : « Cette harmonie ou cet ordre n'est rien d'autre qu'une extrapolation de nos états intérieurs expérimentés à partir desquels nous interprétons le monde et nous nous ouvrons à lui. Par conséquent, il nous appartient de décider de vivre en harmonie avec notre état actuel dans lequel nous pouvons concevoir le monde comme un tout ordonné ou, au contraire, comme un chaos complet dominé par notre Ego ». C’est donc avec cet album que je les découvre et, tout d’abord, ils n’ont pas fait les choses à moitié car ce sont 65 minutes de métal symphonique avec des incursions dans le progressif et le power qui s’offrent à nous : dès le premier titre ‘Ultimate Escape’, on embarque pour un titre puissant et énergique avec un rôle important des claviers, le chant d’Alejandra Barro’ qui n’a rien à envier aux meilleures chanteuses du genre et une partie instrumentale digne de ce nom en milieu de titre avec claviers et guitare qui se renvoient la balle. Suit ‘Impetus’ qui, après une introduction acoustique, est rapide et puissant dans une première partie avec un refrain mémorable et qui se transforme en un mid-tempo grandiose sur la fin à grand renfort de claviers et qui montre que le groupe sait également varier les ambiances à l’intérieur d’une composition. Il en va de même pour les 2 titres suivants avec tout d’abord l’instrumental symphonique ‘Introducing the Majestic’ puis ‘Afraid’ qui reprend de manière puissante le thème entraînant et qui offre une partie centrale de toute beauté avec un tango Argentin qui se fond totalement dans l’ensemble du titre. La suite nous montre qu’ils sont également très à l’aise dans des compositions beaucoup plus soft avec tout d’abord les magnifiques ballades ‘Eternity’ et ‘Inside’ puis ‘Truth’ qui nous embarque dans une power ballade avec une mélodie classique mais d’une efficacité redoutable, l’album se terminant par un nouveau bijou mélodique ‘Inside The Kósmos’ où ‘Alejandra Barro’ nous enchante une dernière fois. Les autres compositions plus énergiques de la deuxième partie de l’album sont également remarquables avec le titre éponyme de l’album et sa mélodie accrocheuse qui fait penser à du ‘Nightwish’, puis ‘The Way’ qui débute dans un mélange électro métal et qui subit de beaux changements de tempos et qui en fait un des titres les plus variés, puis, ‘Be Still’ qui mélange métal symphonique et progressif avec plusieurs parties imbriquées. En résumé, les Argentins d’Elessär’ ont atteint une maturité qui va certainement leur permettre de jouer dans la cour des grands avec des compositions riches et variés et ce dernier album ‘Kósmos’ devrait faire des heureux chez les fans de métal symphonique...

Interprêtes

Alejandra Barro (Chant), Howen Rava (Guitare), Joshua Rava (Batterie), Rafael Uribe (Basse), Sebastián Barrio Martín (Claviers)


Artiste : Eris Pluvia

Album : Tales from Another Times

Date de Sortie : 22-03-2019

Ajouté le : 29-05-2019

Direction l’Italie avec la formation ‘Eris Pluvia’ qui n’a pas eu une activité de production très importante depuis son premier album en 1991, car il a fallu attendre 2010 pour un 2ème album ‘Third Eye Light’ et ‘Tales from Another Times’ est leur 4ème album studio après ‘Different Earths‘ que j’avais chroniqué en 2016 (voir ici). On retrouve cette atmosphère paisible et aérienne amenée par la flûte de ‘Roberta Piras’ dès le premier titre instrumental ‘When Love Dies’ puis, ‘Lost in the Sands’ continue dans cette ambiance qui peut rappeler les groupes de progressif des années 70/80 et pour ma part, les lignes mélodiques me font penser à du Barclay James Harvest’. Le titre qui suit, ‘La chanson de Jeanne’ est le titre le plus long de l’album et nous embarque pour une saga progressive calme et sereine de plus de 17 minutes avec, tout d’abord, une première partie où ‘Roberto Minniti’ partage le chant avec ‘Ludovica Strizoli’ et qui se termine sur un solo de guitare ‘Floydien’, puis, commence une deuxième partie très épurée avec quelques nappes de claviers auxquels viennent petit à petit s’adjoindre la flûte de ‘Roberta Piras’, une guitare acoustique puis le chant de Ludovica, la suite évoluant vers une atmosphère entre pop et folk pour finir avec un décrescendo instrumental avec claviers, guitare et flûte. ‘The Call of Cthulu’, le 2ème long titre, continue dans ce style progressif en amenant une ambiance plus lourde puis l’instrumental ‘Last Train to Atlana’ nous ramène à une ballade aérienne flûte/guitare acoustique, et enfin, le titre final ‘The Hum’, qui constitue le 3ème long titre avec plus de 14 minutes, est certainement le plus progressif et le plus varié avec plusieurs changements de tempo et d’intensité en gardant toujours cette atmosphère légère et sereine. En résumé, Les Italiens d’Eris Pluvia’ reviennent avec un très bon album en nous embarquant dans leur univers très influencé par les années 70 et ‘Tales from Another Times’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment les formations de cette époque comme ‘Barclay James Harvest’ ou ‘Renaissance’ (voir leur dernier live ici) ou encore le côté psychédélique de ‘Pink Floyd’...

Interprêtes

Alessandro Cavatorti (Guitare), Marco Forella (Basse, Piano, Claviers, Batterie), Roberta Piras (Flûte), Roberto Minniti (Chant) + Invité : Ludovica Strizoli (Chant)


Artiste : The Treatment

Album : Power Crazy

Date de Sortie : 22-03-2019

Ajouté le : 31-05-2019

Si vous cherchez du bon hard-rock authentique qui vient tout droit des années 70/80, j’ai ce qu’il vous faut avec le dernier album ‘Power Crazy’ des Anglais de ‘The Treatment’ qui pourrait être un croisement entre ‘AC/DC’, ‘Status Quo’ et ‘ZZ Top’. D’entrée, ‘Let’s Get Dirty’ nous met dans le bain avec un mid-tempo où ‘Tom Rampton’ rappelle un certain ’Bon Scott’, puis ‘Rising Power’ en remet une couche dans un rythme d’enfer qui vous donne une envie irrésistible de taper du pied, le titre qui suit ‘On the Money’ n’étant pas en reste et rappelle les rythmiques de ‘ZZ Top’. Et ça continue de plus belle avec un ‘Bite Back’ que ne renierait pas nos amis du pays des Kangourous, puis, la première pause bien méritée arrive avec ‘Luck Of The Draw’ qui pourrait être un mélange de ‘The Jack’ d’AC/DC’ et de d’AB Blues’ de ‘Status Quo’. La suite est à l’image de ce début d’album avec des compositions toutes aussi énergiques les unes que les autres et avec toujours cette même envie irrésistible de headbanguer et de taper du pied jusqu’au dernier titre ‘Falling Down’ qui n’a rien à envier à ‘Down Down’ ou ‘Caroline’ du ‘Quo’. En résumé, ‘The Treatment’ nous offre avec ces 12 compositions un concentré de dynamite et ‘Power Crazy’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui sont fans de hard-rock des années 70/80 et qui affectionnent les groupes cités plus haut...

Interprêtes

Tom Rampton (Chant), Tagore Grey (Guitare), Tao Grey (Guitare), Dhani Mansworth (Batterie), Rick 'Swoggle' Newman (Basse)


Artiste : Inhepsie

Album : Onirique

Date de Sortie : 22-03-2019

Ajouté le : 02-06-2019

‘Inhepsie’ est un groupe Français formé il y a déjà 18 ans par ‘Cathy Bontant’ et ‘Jean Suire’ qui se définissent comme faisant du métal atmosphérique. Ils viennent de sortir un nouvel album ‘Onirique’ et c’est avec ce dernier enregistrement studio qui est leur 4ème opus que je les découvre. Dès la première écoute, je pense qu’il serait réducteur de les limiter à du métal atmosphérique car ils mélangent à de la chanson Française du mélodique et du symphonique, l’écriture dans la langue de Molière sous forme de poésies amenant un côté décalé, souvent mélancolique mais très attachant. D’entrée, après la courte introduction instrumentale ‘Intro’, ‘Ode à la nuit’ ouvre le bal avec une section symphonique puissante et mélodique qui précède le chant clair et aérien de ‘Cathy Bontant’ et c’est précisément cette subtile alchimie qui fait la particularité d’Inhepsie’. Suit ‘L’autre réalité’ qui me fait penser à ce qu’avait pu faire ‘Therion’ dans ‘Les Fleurs Du Mal’ en ‘métallisant’ des chansons Françaises, puis ‘Est-ce Important’ est une composition mélancolique qui allie de belle manière la sérénité du piano et la puissance des riffs de guitare que l’on retrouve également dans ‘L’instant égaré’ ou encore dans ‘Onirique’. On retiendra également des titres comme ‘L’indifférence’ construit en 2 parties qui amène un léger aspect progressif, le mid-tempo ‘Oublier qui je suis’ flirtant avec du métal symphonique tout comme ‘Funambule’, l’album se terminant par ‘Regrets’ avec une dernière mélodie mémorable. En résumé, alors que beaucoup de formations de métal essaient de copier les ténors du genre, les Français d’Inhepsie’ nous montrent de très belle manière qu’ils se sont forgés leur propre style que l’on pourrait appeler du ‘métal poétique’ et ce dernier album ‘Onirique’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment un métal raffiné alliant puissance et sérénité...

Interprêtes

Cathy Bontant (Chant, Claviers), Jean Suire (Guitare), Adrien Rougé (Guitare), Daniella Coulon (Basse), Dany Ladrat (Batterie)


Artiste : Starquake

Album : Time Space Matter

Date de Sortie : 29-03-2019

Ajouté le : 04-06-2019

Vous recherchez un retour dans les années 70 avec un échantillon de ce que l’on pouvait trouver de mieux dans le rock et le hard-rock de l’époque : voici ‘Starquake’, qui est le projet de l’Allemand ‘Mikey Wenzel’ qui sort un deuxième album studio ‘Time Space Matter’ après ‘Time That Matter’ en 2015 (voir ici). Le premier titre donne le ton avec une introduction où l’orgue Hammond rappelle ‘Deep Purple’ et qui continue dans une atmosphère mélangeant des influences d‘Uriah Heep’ pour le côté énergique et de ‘Styx’ pour la partie instrumentale centrale. Avec ‘Goddammaddog’, l’ambiance folk de l’introduction laisse place à une mélodie énergique avec un refrain qui vous rentre dans la tête sans vous lâcher, puis ‘Jack’ continue dans cette voie avec toujours les mêmes références. Suivent 4 titres, ‘Matona Mia Cara’ qui est une brève pause décalée proche d'un chant d’église, ‘Time – It’s Always Now’ qui revient à un hard-rock débridé, ‘Space – Lost Souls’, deuxième titre décalé dans une ambiance atmosphérique, puis ‘Matter – And The Giant was gentle’ regroupant des influences diverses avec un thème proche de ‘Jethro Tull’. Mais le titre phare de l’album est sans conteste ‘A Never Give up Suite’, d’une durée de 17 minutes et qui nous embarque pour une saga des seventies avec toutes sortes d’influences aussi diverses que ‘Deep Purple’, ’Uriah Heep’, ‘Bruce Springsteen’, ‘Focus’, ‘Emerson, Lake & Palmer’ ou encore ‘Pink Floyd’ et même quelques incursions dans le Jazz. En résumé, avec ce dernier album de son projet ‘Starquake’, ‘Mikey Wenzel’ nous propose un patchwork de références aux années 70 et ‘Time Space Matter’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment les formations majeures de rock et de hard-rock des seventies...

Interprêtes

Mikey Wenzel (Chant) + Invités : Jan "Donkey" van Meerendonk (Batterie), Alex Kugler Guitare), Andi Pernpeintner (Hammond)


Artiste : Loonypark

Album : Deep Space Eight

Date de Sortie : 17-04-2019

Ajouté le : 06-06-2019

Après ‘Perpetual’ en 2016 (voir ici), le groupe Polonais ‘Loonypark’ sort un nouvel album ‘Deep Space Eight’ avec une nouvelle chanteuse ‘Magda Grodecka’ qui remplaçe ‘Sabina Godula- Zając’. Ils continuent de nous offrir un rock progressif délicat et raffiné avec des mélodies proches de groupes comme ‘Mostly Autumn’ (voir ici), les Brésiliens de ‘Fleesh’ (voir ici) ou encore ‘Brave’ (voir ici) pour n’en citer que trois dans mes dernières chroniques. ‘We Don’t Wanna Die’ débute l’album avec une première prestation touchante de Magda qui possède une voix puissante tout en restant légère et aérienne et qui s’accorde parfaitement avec les mid-tempos aux belles mélodies souvent mélancoliques. Suit la ballade ‘The Space Between Us’ avec de belles lignes mélodiques puis, ‘Time Lines’ accélère le rythme dans un premier temps puis revient à une ambiance atmosphérique sur la deuxième partie du titre avec un très beau solo de guitare et finit comme il avait commencé. La suite fait défiler une nouvelle ballade ‘Believe’, ‘Little Girl’ qui fait penser aux lignes mélodiques de ‘Karnataka’, ‘Are We Alone’ qui durcit le ton dans un tempo plus enlevé et quelques riffs de guitare, l’album se terminant par les titres les plus longs de l’album, tout d’abord ‘Afraid of Tomorrow’ qui déroule lentement sa belle mélodie dans une ambiance aérienne et ensuite, ‘Odyssey’ qui alterne plusieurs atmosphères entre mélancolie et légèreté. En résumé, les Polonais de ‘Loonypark’ sortent un 5ème album de qualité qui reflète bien leur marque de fabrique avec de belles mélodies accessibles et ‘Deep Space Eight’ devrait être apprécié par les amatrices et amateurs d’un rock progressif paisible et aérien qui sont fans des formations citées plus haut...

Interprêtes

Krzysztof Lepiarczyk (Claviers), Piotr Lipka (Basse), Grzegorz Fieber (Batterie), Magda Grodecka (Chant), Piotr Grodecki (Guitare)


Artiste : Pristine

Album : Road Back to Ruin

Date de Sortie : 19-04-2019

Ajouté le : 08-06-2019

Après ‘Ninja’ en 2017 (voir ici), les Norvégiens de ‘Pristine’ reviennent avec un nouvel album studio ‘Road Back to Ruin’ et continuent dans la voie qu’ils avaient tracée avec le dernier opus. On retrouve donc des influences des années 70 entre blues, rock et hard-rock en commençant par un énergique ‘Sinnerman’ avec un solo de claviers central très ‘Purplulien’ et la confirmation qu‘Heidi Solheim’ est toujours au top au niveau vocal. Le titre éponyme de l’album qui suit nous ramène plus aux début de ‘Led Zeppelin’ avec un lent tempo et un son bien lourd où Heidi montre encore le meilleur tout comme dans ‘Bluebird’ avec sa rythmique chaloupée puis ‘Landslide’ est un blues/rock que n’aurait pas renié les ‘Stones’. La première pause est amenée par la magnifique ballade ‘Aurora Skies’ assez dépouillée où Heidi nous embarque sur un petit nuage, puis c’est reparti de plus belle avec ‘Pioneer’ qui est un hard-rock classique mais tellement efficace et qui possède un refrain mémorable. La suite fait défiler le puissant ‘Blind Spot’ et sa rythmique tourmentée, ‘The Sober’ qui nous renvoie à un hard-rock efficace très seventies, puis, le blues très sensuel ‘Cause and Effect’ où Heidi démontre encore une fois qu’elle peut également rivaliser avec les meilleures chanteuses de blues, ‘Your Song’ et ses allures country et pour terminer un super-vitaminé ‘Dead End’ et sur la version Spotify une version live de ‘Ghost Chase’ de l’album ‘Ninja’ qui permet de se rendre compte de la qualité de live de cette formation. En résumé, les Norvégiens de ‘Pristine’, emmenés par ‘Heidi Solheim’ qui démontre une fois de plus qu’elle peut s’attaquer à tous les répertoires, sortent un excellent album qui nous fait remonter quelques décennies en arrière avec un son moderne irréprochable et ‘Road Back to Ruin’ est un condensé de différents styles des seventies qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment cette période mais est également accessible à un large public...

Interprêtes

Heidi Solheim (Chant), Espen Elverum Jakobsen (Guitare), Anders Oskal (Claviers), Åsmund Wilter Kildal Eriksson (Basse), Kim Karlsen (Batterie)


Artiste : Aaron Lewis

Album : State I’m In

Date de Sortie : 12-04-2019

Ajouté le : 10-06-2019

‘Aaron Lewis’ persiste et signe dans sa nouvelle vie country car après ‘Sinner’ en 2016 (voir ici), voici son petit frère ‘State I’m In’ qui est sorti début Avril. Il nous réembarque pour 10 compositions de country dont il a le secret et qui comportent ce petit plus qui en font toutes des mélodies hors du temps. A l’écoute de ‘Reconsider’ ou ‘It Keeps On Workin’ ou encore ‘God And Guns’, on a l’impression de les avoir déjà toutes entendus quelque part et même si les textes sont assez noirs, tous les titres ont quelque chose d’authentique qui nous ramènent aux racines de ce style ancré profondément dans la culture Américaine. Bref, ‘Aaron Lewis’ continue son petit bonhomme de chemin dans la voie country qu’il a commencé de tracer avec ‘Town Line’ en 2011 et ‘State I’m In’ est un album pour tous les inconditionnels de ce style traditionnel et indémodable...

Interprêtes

Aaron Lewis (Chant, Guitare) + Invités : Wyatt Beard (Chœurs), Ron Block (Guitare), Jim "Moose" Brown (Claviers), Pat Buchanan (Guitare), Buddy Cannon (Chœurs), Melonie Cannon (Chœurs), Sidney Cox (Chœurs), Suzanne Cox (Chœurs), Tony Creasman (Batterie), Paul Franklin (Guitare), Vince Gill (Guitare), Kevin Grantt (Basse), Ben Haggard (Guitare), Ben Isaacs (Chœurs), Sonya Isaacs (Chœurs), Jamey Johnson (Chœurs), Ben Kitterman (Dobro), Alison Krauss (Chœurs), Brent Mason (Guitare), Danny Parks (Guitare), Mickey Raphael (Harmonica), Michael Rojas (Hammond, Piano), Bobby Terry (Guitare), Dan Tyminski (Guitare, Mandoline, Chœurs)


Artiste : Lonely Robot

Album : Under Stars

Date de Sortie : 26-04-2019

Ajouté le : 12-06-2019

Entre tous ses projets et ses participations en tant qu’invité à différents albums de formations de rock progressif (rechercher ‘John Mitchell’ dans myprogmusic), ‘John Mitchell’ est bien occupé et 2019 voit la sortie du dernier volet de la trilogie des aventures de l’homme de l’espace qui revient sur terre, ‘Under Stars’ et dont les 2 premiers épisodes dataient de 2015 (‘Please Come Home’ – voir ici) et de 2017 (‘The Big Dream’ – voir la chronique ici). On retrouve donc le style des précédents opus en commençant par l’instrumental ‘Terminal Earth’ qui plante le décor tranquillement de manière atmosphérique, puis, ‘Ancient Ascendant’ est typique d’un progressif raffiné qui alterne sérénité et puissance un peu dans le style d’Arena’. Avec ‘Icarus’, on est proche des Allemands de ‘RPWL’ avec un refrain mémorable (voir leur dernier album ici), puis, la chanson éponyme de l’album me fait penser aux ambiances aériennes de ‘Phil Collins’ dans ses albums solos des années 80 et John nous gratifie dans ce titre d’un formidable solo de guitare. Suit ‘Authorship Of Our Lives’ qui continue dans ce style délicat avec des réverbérations dans le chant qui accentuent le côté atmosphérique tout comme ‘The Signal’ avec des nappes de claviers qui rendent très bien l’aspect cosmique. Quant à ‘The Only Time I Don’t Belong Is Now’, on revient à une ambiance tranquille à la ‘RPWL’ avec des claviers très présents et les titres qui suivent continuent dans cette voie avec le mélodique ‘How Bright Is the Sun ?’ qui est très proche de ‘Reach for the Sun’ de l’album ‘The Rpwl Experience’ des Allemands (voir ici), l’album se terminant par le court instrumental ‘Inside the Machine’ avec encore un solo très ‘Floydien’ puis ‘An Ending’ qui clôture la trilogie avec un titre épurée mélancolique. En résumé, avec ce dernier album de ‘Lonely Robot’, ‘John Mitchell’ continue de nous offrir un progressif accessible, raffiné et mélodique, et comme les deux premiers volets de cette trilogie, ‘Under Stars’ devrait combler tous les fans de progressif et au-delà, est susceptible de toucher un public plus large...

Interprêtes

John Mitchell (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Craig Blundell (Batterie), Nick Beggs (Basse), Liam Holmes (Claviers)


Artiste : Hardline

Album : Life

Date de Sortie : 26-04-2019

Ajouté le : 13-06-2019

Après ‘Human Nature’ en 2016 (voir ici), les Italo-Américains de ‘Hardline’ remettent ça avec un nouvel album tout simplement baptisé ‘Life’ et confirme qu’ils sont une formation majeure de hard-rock mélodique. Le trio ‘Alessandro Del Vecchio’, ‘Johnny Gioeli’ et ‘Anna Portalupi’ est toujours là mais ils accueillent un nouveau guitariste ‘Mario Percudani’ qui se fait souvent remarquer de belle manière dans bien des titres et un nouveau batteur ‘Marco Di Salvia’ qui assure une section rythmique toujours très efficace. L’opus se compose de 12 titres avec tout d’abord du bon hard-rock mélodique qui vous rentre immédiatement dans la tête : impossible de rester de marbre à l’écoute de ‘Take a Chance’, ‘Helio’s Sun’, ‘Hold on to Right’, ‘Story of My Life’ ou encore ‘Chamaleon’. Et au rayon des bonnes nouvelles, ils ont également ce talent pour nous offrir de magnifiques titres plus tranquilles comme la power ballade ‘Page of Your Life’ qui doit certainement rappeler à quelques-unes ou quelques-uns celles de ‘Scorpions’ ou l’autre ballade ‘My Love’ où le chant de ‘Johnny Gioeli’ remplit tout l’espace. On peut noter également, d’une part, la reprise de ‘Who Wants to Live Forever’ de ‘Queen’ dans laquelle ‘Johnny Gioeli’ n’essaie pas de copier ‘Freddy Mercury’ mais se l’approprie totalement en gardant la force émotionnelle de l’original, et d’autre part, le dernier titre ‘My Friend’ qui nous embarque une dernière fois mais cette fois-ci dans une ambiance acoustique remplie de sensibilité. En résumé, entre énergie et émotion, il n’y a rien à jeter dans ce dernier album de ‘Hardline’ et ‘Life’ est à conseiller à tous les fans d’un hard rock mélodique accessible et est à consommer sans modération...

Interprêtes

Johnny Gioeli (Chant), Alessandro Del Vecchio (Claviers, Choeurs), Mario Percudani (Guitare), Anna Portalupi (Basse), Marco Di Salvia (Batterie)


Artiste : Leverage

Album : Determinus

Date de Sortie : 26-04-2019

Ajouté le : 15-06-2019

‘Leverage’ est une formation Finlandaise qui mélange différents genres entre hard-rock et métal et qui a eu une première partie de carrière dans le début des années 2000 jusqu’à 2009 avec à la clé 3 albums (2 sont disponibles dans Spotify - voir ici et ici) et qui réapparait après dix années avec un nouvel album ‘Determinus’, un nouveau chanteur ‘Kimmo Blom’ et un nouveau guitariste ‘Mikko Salovaara’, tous les deux ayant un pris le rôle déterminant au sein de la formation. A la première écoute de ce dernier opus, de nombreux noms de formations de rock ou de hard-rock des quarante dernières années me sont venus à l’esprit car l’ensemble est varié et nous fait voyager dans un patchwork d’influences : ‘Burn Love Burn’ débute l’album avec un titre énergique et mélodique qui comporte plusieurs parties avec plusieurs changements de tempo et de lignes mélodiques ce qui amène un côté progressif à l’ensemble puis, avec ‘Wind of Morrigan’ on embarque pour une composition entraînante qui mélange influences celtiques et rock à la ‘Kansas’. Suit ‘Tiger’, plus lourd mais toujours aussi entraînant et mélodique rappelant le style de ‘Survivor’ dans les années 80, puis la ballade ‘Red Moon over Sonora’ permet une pause qui nous ramène encore aux intonations de ‘Kansas’. Quant à l’épique et théâtral ‘Mephistocrate’, il nous offre un section instrumentale digne de ce nom avec un solo de guitare magistral et ‘Afterworld’s Disciple’ revient au style de ‘Tiger’ et la power ballade ‘When We Were Young’ (et oui pour les plus de 50 ans !!), nous ramène encore aux années 80 et rappelle les meilleures compositions qui faisaient bouger lentement les bras en l’air d’un côté à l’autre de tout un public. La suite offre le puissant ‘Heaven’s No Place For Us’ et sa petite pause acoustique en milieu de titre qui précède un magnifique solo de guitare très ‘Blackmorien’, l’entraînant ‘Hand of God’ dont la partie instrumentale alterne magnifiquement guitare acoustique et électrique, puis l’album se termine par ‘Rollerball’ aux allures de ‘Deep Purple’ et ‘Troy’ qui une dernière fois nous embarque dans une mélodie mémorable. En résumé, les Finlandais de ‘Leverage’ reviennent sur le devant de la scène hard-rock en nous offrant un excellent album à la fois varié, accessible et surtout très mélodique et ‘Determinus’ devrait plaire à un large public qui navigue entre rock et métal qu’ils soient FM, symphoniques ou mélodiques...

Interprêtes

Kimmo Blom (Chant), Tuomas Heikkinen (Guitare), Mikko Salovaara (Guitare), Sami Norrbacka (Basse), Marko Niskala (Claviers), Valtteri Revonkorpi (Batterie)


Artiste : Qantice

Album : The Anastoria

Date de Sortie : 26-04-2019

Ajouté le : 17-06-2019

Cinq longues années que les fans du groupe Français ‘Qantice’ attendaient une nouvelle offrande et c’est chose faite avec ‘The Anostoria’ sorti fin Avril. Et ça valait le coup d’attendre car ce dernier album est une nouvelle fois une réussite totale; on connaissait déjà bien leur univers grâce aux deux premiers opus (écoutez sur Spotify The Cosmocinesy et The Phantonauts) et de ce côté, on n’est pas surpris qu’ils nous transportent de nouveau dans un monde futuriste. Côté musical, ils sont inclassables et on pourrait inventer un nouveau terme, du genre power métal cinémato-symphonico-théatro-classico… (et j’en passe) car, j’ai beau chercher, je ne vois pas d’autres formations qui leur ressemblent. Dans ‘The Anostaria’, chaque composition possède une originalité qui en fait quelque chose d’unique et contient une grande richesse instrumentale et vocale tout en restant très accessible. Après l’introduction très cinématographique ‘Gone Astray’ emmenée par des instruments classiques sur lesquels se greffe quelques note de guitare électrique, ‘Once Upon A Sun’ est un titre énergique et rapide qui nous met directement dans le bain avec un premier refrain mémorable, puis ‘Without a Hero’ continue dans cette voie toute tracée avec de belles harmonies vocales et une alternance entre les parties rapides et d’autres plus calmes. Avec ‘Petrified Manor’ et son tempo moins rapide, le mélange des riffs de guitare et des cordes fonctionne à merveille et ‘Rivers Can’t Fly’ repart de plus belle pour un nouveau titre enlevé et joyeux où ‘Alexandra Laya’ nous gratifie d’un accompagnement magistral au violon. Une pause est amenée par ‘Cosmic Sway’ qui est beaucoup plus doux et dans lequel la flûte amène un côté aérien puis ‘Little Knight’s Oath’ mélange métal, folk et musique de film de fantasy et ‘Fractal Universe’ nous embarque pour une nouvelle mélodie entêtante où le ténor Italien ‘Riccardo Cecci’ forme un beau duo avec ‘David Åkesson’. Avec ‘Krooner’ et ‘Mad Clowns’, ce sont deux titres entraînants qui nous font voyager dans une atmosphère swing pour le premier et un mix entre comédie musicale et musique de cirque pour le deuxième et ‘Timeline Tragedy’, de plus de 9 minutes et construit en plusieurs parties, est un peu un résumé de toutes ces ambiances que ‘Qantice’ mélangent pour le meilleur et c’est avec l’épique instrumental ‘Farewell at the Edge of the World’ que l’album se termine. En résumé, ce troisième album des Français de ‘Qantice’ est une très bonne surprise 2019 et confirme qu’ils sont un groupe à part au sein de la sphère métal et qu’ils amènent à chaque fois ce style unique fait d’un patchwork de genres différents, mais revers de la médaille, risquent d’être destinés à un public averti et ceci est bien dommage...

Interprêtes

David Åkesson (Chant, Choeurs, Trompette), Tony Beaufils (Guitare, Banjo, Bouzouki, Claviers), Alexandra Laya (Violon), Christine Lanusse (Basse), Aurélien Joucla (Batterie) + invités : Riccardo Cecchi (Chant), Dimitri Halby (Flûte), John Lang (Cornemuse), Justine Descamps (Hautbois), Arnaud Condé (Flûte, Basson), Kevin Codfert (Piano), Tomaz Boucherifi-Kadiou (Bombarde)


Artiste : tRKproject (The Ryszard Kramarski Project )

Album : Mr Scrooge

Date de Sortie : 17-04-2019

Ajouté le : 19-06-2019

Le Polonais ‘Ryszard Kramarski’ n’est pas un inconnu pour les amateurs de rock progressif car il est le fondateur de ‘Millenium’ dont les 2 dernières sorties datent de 2017 avec l’album ‘44 Minutes’ (voir ma chronique ici) et 2018 pour l’EP ‘MMXVIII’ (voir ici) mais a également un projet solo ‘The Ryszard Kramarski Project’ et c’est dans ce cadre que ‘Mr Scrooge’ sort, 2 autres albums étant déjà sortis en 2017 ‘Music Inspired By The Little Prince’ (voir ici) et 2018 ‘Sounds from the Past’ (voir ici). Dans ce projet figure aussi ‘Grzegorz Fieber’ le batteur de ‘Loonypark’ (voir leur dernier album sortis il y a peu ici). Ce dernier opus est donc inspiré du conte de Noël ‘Un chant de Noël’ de ‘Charles Dickens’ et les différentes compositions parcourent l’histoire d’Ebenezer Scrooge’. Au niveau musical, on retrouve le style que l’on connaissait sur les autres albums, à savoir, un rock progressif mélancolique et mélodique avec des références de groupes comme bien évidemment ‘Millenium’ ou ‘Loonypark’ mais également ‘Mostly Autumn’ (voir ici) ou ‘Karnataka’ (voir ici) ou encore ‘Fleesh’ que j’ai découvert récemment (voir ici). ‘Karolina Leszko’ continue de nous enchanter par sa voix douce et subtile qui s’accorde parfaitement avec les compositions harmonieuses comme par exemple dans ‘My Old Friend’ où ses vocalises sur la dernière partie sont un vrai bonheur (si vous aimez sa voix, elle vient de sortir un album piano voix en Polonais ici) et les solos de guitare de ‘Marcin Kruczek’ sont toujours aussi magistraux dans un style très ‘Gilmourien’, ‘Ryszard Kramarski’ lui permettant de s’exprimer dans des parties instrumentales dignes de ce nom comme la première partie de ‘First Spirit’. Je pourrais faire du titre à titre mais la chronique serait trop longue car il n’y en a aucun en dessous d’un autres et donc, assez parlé, le mieux encore est de presser sur la touche play et de se laisser emporter par ces belles mélodies. En résumé, ce dernier album rempli d’émotion, de mélancolie et de raffinement du projet solo de ‘Ryszard Kramarski’ est encore une réussite totale et ‘Mr Scrooge’ est à recommander à toutes celles et ceux qui privilégient dans le rock progressif le côté soft et mélodique...

Interprêtes

Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Marcin Kruczek (Guitare), Grzegorz Fieber (BAtteire, Percussions), Karolina Leszko (Chant), Krzysztof Wyrwa (Basse)


Artiste : Protean Circus

Album : Rhymes in the Voice of River

Date de Sortie : 10-04-2019

Ajouté le : 21-06-2019

‘Protean Circus’ est un groupe Italien qui a vu le jour en 2016 et qui sort son premier album ‘Rhymes in the Voice of River’, inspiré des légendes bretonnes. A la première écoute, on retrouve différentes influences entre rock et hard-rock avec des composantes symphoniques et progressives et ils s’inscrivent dans la tradition des formations italiennes comme ‘Premiata Forneria Marconi’ (voir leur dernier album ici) mais également sont influencés par les grands noms du progressif des années 70. Dès le premier titre ‘Ancient Rhymes’, on est embarqué dans près de 8 minutes de progressif découpées en plusieurs parties avec des ruptures de rythmes et lignes mélodiques. Suit ‘The Vision’ qui débute en acoustique et qui déroule une belle mélodie avec un refrain mémorable tout comme, ‘Whisper’ qui est une ballade semi-acoustique. Avec ‘Wild Waves’, le rythme s’accélère est le jeu de guitare me fait penser au premiers ‘Dire Straits’, puis, ‘Deception is Revealed’ est dans un style hard-rock des années 70 avec une magnifique partie instrumentale très débridée en deuxième partie mélangeant jazz, rock et hard-rock. La suite nous fait revenir à une ambiance calme avec ‘Imprisoned’ qui monte en puissance sur la fin, puis, ‘Alone’ est beaucoup plus progressif dans l’approche avec tout d’abord une rythmique enlevée puis des ruptures de tempos et une fin de titre en crescendo qui débute calmement et qui reprend le thème de départ sur la fin. L’aspect progressif est également présent dans ‘The Land of Fortress’ qui malgré sa durée assez courte est construit en plusieurs parties et alterne ambiances folk et rock et termine sur une partie instrumentale dans laquelle claviers et guitare se renvoient la balle de belle manière, puis, ‘The End of the King’ est un titre énergique et entraînant flirtant une fois de plus avec du hard-rock mais le titre phare de l’album est sans conteste le final ‘A Mild Immortal Nymph of River’ qui résume bien l’album et qui nous embarque pour une saga progressive et symphonique de plus de 12 minutes avec plusieurs parties imbriquées et un solo final magistral, bref, le titre par excellence qui comporte tous les ingrédients que tout amateur de progressif recherche et qui donne une envie irrésistible de presser de nouveau sur la touche play lorsque la dernière note résonne. En résumé, ‘Protean Circus’ sortent un premier album varié et rempli de bonnes surprises, ce qui devrait les faire connaître assez rapidement dans la sphère progressive car ‘Rhymes in the Voice of River’ est à conseiller à toutes les amatrices et amateurs d’un rock à tendance progressive et accessible...

Interprêtes

Daniele Imperioli (Chant), Marco Cutini (Guitare), Lorenzo Zanelli (Guitare), Andrea Piacentini (Claviers), Simone Todini (Basse), Luca Cutini (Batterie)


Artiste : Myrath

Album : Shehili

Date de Sortie : 03-05-2019

Ajouté le : 23-06-2019

En 2016, ‘Lagacy’ avait été pour moi une bonne surprise (voir la chronique ici) et 2019 voit les Tunisiens de ‘Myrath’ qui évoluent avec entre autres ‘Orphaned Land’ (voir leur dernier album ici) dans un style métal oriental, sortir un nouvel album studio, ‘Shehili’. Après une première écoute, ce dernier opus continue dans la voie qu’ils avaient commencé à tracer avec ‘Legacy’, un métal mélodico-symphonique accessible, efficace et entraînant avec certainement un mélange encore mieux dosé entre orient et occident et qui amène encore plus ce côté festif qui vous donne une envie irrésistible de bouger au rythme de la musique d’autant plus que la section rythmique assurée par ‘Morgan Berthet’ est toujours très appropriée. De plus, ‘Shehili’ incorpore des arrangements d’une grande richesse au niveau instrumental et vocal et on peut noter la participation de l’Orchestre National Tunisien qui permet d’étoffer encore plus les compositions. Après la courte introduction ‘Asl’ qui nous embarque dans leur univers oriental, ce sont 5 titres tous autant entraînants les uns que les autres qui défilent avec des refrains qui vous rentrent immédiatement dans la tête : impossible de ne pas taper du pied ou bouger la tête au rythme de la musique à l’écoute de titres comme les ‘Born to Survive’, ‘Dance’ ou encore ‘Wicked Dice’. La première pause rythmique arrive avec le mid-tempo très attachant ‘Lili Twil’ qui est repris du groupe Marocain des ’Frères Megri’ et la bonne idée a été de garder les paroles en Arabe pour les couplets et de traduire en Anglais le refrain ce qui permettra sans doute de faire participer un public plus large lors des concerts. Après un ‘Holding Back’ qui nous réembarque pour un remarquable mélange entraînant entre orient et occident, la 2ème pause est amenée par la magnifique power ballade ‘Stardust’ remplie d’émotion, puis, ‘Mersal’ est une rencontre inédite mais formidable entre le métal de ‘Myrath’ et la tradition de la musique arabe amenée par le chanteur emblématique ‘Lotfi Bouchnak’ et sans transition, avec ‘Darkness Arise’, on revient à un titre plus hard-rock avec des influences des années 70 puis l’album se termine en beauté avec le titre éponyme de l’album ‘Shehili’ qui nous embarque une dernière fois dans cet univers oriental avec encore un refrain mémorable. En résumé, avec ce dernier album, les Tunisiens de ‘Myrath’ montrent qu’ils ont encore progressé et qu’ils sont devenus un groupe incontournable d’un métal mélodique accessible mélangeant orient et occident et ce ‘Shehili’, bien qu’il désigne le vent chaud venant du désert, devrait souffler un air frais et festif sur toute la planète métal et est à consommer sans modération...

Interprêtes

Zaher Zorgati (Chant), Malek Ben Arbia (Guitare), Anis Jouini (Basse), Elyes Bouchoucha (Claviers), Morgan Berthet (Batterie) + Invités : Pierre Danel (Guitare), Samir Sghaier (Chœurs), Mohammed Lassoued (Chœurs), Skander Ben Abid (Clarinette), Kevin Codfert (Piano, Guitare), Bechir Gharbi, Hamza Obda, Mohamed Gharbi, Riadh Ben Amor (Violons), Orchestre National Tunisien


Artiste : Alan Parsons

Album : The Secret

Date de Sortie : 26-04-2019

Ajouté le : 25-06-2019

Cela faisait environ quinze ans qu’Alan Parsons’ n’avait pas sorti d’album solo et son activité était plus orientée dans la production avec par exemple une des dernières en date en 2017, sa collaboration avec ‘Steven Wilson’ pour les dernier ‘Blackfield’ (voir ici). ‘The Secret’ est donc un peu l’album que les fans historiques avaient toujours l’espoir de voir sortir et après ses expérimentations électroniques passées qui n’avaient pas réellement conquis les foules, il n’y a pas de doute, tout amateur d’Alan Parsons Project’ dans les années 70/80, reconnaitra la patte de l’Anglais car cet opus est résolument tourné vers son groupe origine. Tout d’abord, c’est un album concept dont le thème tourne autour de la magie et, d’entrée, ‘The Sorcerer’s Apprentice’, qui est la reprise de la pièce symphonique de ‘Paul Dukas’ et qui a été démocratisé par le film de Disney ‘Fantasia’, nous plonge dans cet univers fantastique des illusions. C’est ensuite avec ‘Miracle’ que l’on retrouve les mélodies qui nous ont accompagnés dans les années 70/80 comme par exemple dans ‘Eyes in the Skies’ pour citer l’album le plus connu et ‘As Lights Fall’, après une courte introduction orchestrale, continue dans ce style caractéristique avec cette rythmique qui est la marque de fabrique d’Alan Parsons’. Avec ‘One Note Symphony’, c’est l’autre facette des compositions de l’Anglais qui est mise en avant, la rencontre entre le symphonique et la pop et qui était notamment plus présente sur un album comme ‘The Turn Of A Friendly Card’. La suite continue de nous proposer des mélodies accessibles à la première écoute comme le romantique ‘Sometimes’, comme les belles ballades ‘Soiree Fantastique’, ‘Years of Glory’ ou ‘I Cant Get There From Here’ qui nous ramène aux ambiances de ‘Since the last Goodbye’ de l’album ‘Ammonia Avenue’ de 1984, mais également ‘Fly to Me’ qui, avec ses arrangements vocal et le chant de ‘Mark Mikel’ nous ramène encore quelques années en arrière avec les ‘Beatles’ ou encore le jazzy ‘Requiem’ qui amène une diversité à l’ensemble. En résumé, avec ‘The Secret’, ‘Alan Parsons’ renoue avec son premier projet et nous offre un album rempli de belles compositions qui feront sans aucun doute plaisir au fans historiques mais qui peuvent également toucher un grand public grâce à des mélodies très accessibles...

Interprêtes

Alan Parsons (Chant, Guitare, Claviers)+ Invités : Ian Bairnson (Guitaree), Andy Ellis (Claviers), Angelo Pizzaro (Piano), Carl Sorensen (Batterie), Dan Tracey (Guitare, Claviers), Danny Thompson (Batterie), Guy Erez, Jake Shimabukuro (Ukulélé), Jared Mahone (Chant), Jason Mraz (Chant), Jeff Kollmann (Guitare), Jeff Peterson (Basse), Jordan Huffman (Chant), Lou Gramm (Chant), Mark Mikel (Chant), Michael Fitzpatrick (Violoncelle), Nathan East (Basse), Oscar Utterström (Trombone), Pat Caddick (Piano), Pj Olsson (Chant), Steve Hackett (Guitare), Todd Cooper (Chant, Saxophone), Tom Brooks (Claviers, Piano), Tony Rosacci (Guitare), Vinnie Ciesielski (Trompette), Vinnie Colaiuta (Batterie)


Artiste : Misth

Album : Fallen from Grace

Date de Sortie : 04-05-2019

Ajouté le : 27-06-2019

‘Misth’ est un groupe de rock/métal progressif Suédois qui a sorti un premier album ’Rise of a New Day’ en 2013 (voir ici) et ‘Fallen from Grace’ composé de 2 CD est leur dernier enregistrement studio. Menés par leur chanteuse ‘Maria Rådsten’ qui a un réel talent pour s’adapter à chaque composition avec un voix puissante qu’elle sait moduler pour faire passer de l’émotion quand cela est nécessaire (elle a été dans les années 90 une des chanteuses du groupe pop Suédois ‘One More Time’), Ils nous proposent avec cet opus près de 1h30 d’un progressif accessible avec des influences aussi bien dans le métal que dans le rock. ‘The Impossible Dream’ plante le décor et résume bien le style de cette formation : tout d’abord l’aspect progressif est amené par différentes parties qui s’imbriquent, ensuite, les ruptures de rythme sont fréquentes et on passe d’une séquence énergique avec des riffs puissants de guitare à un refrain nettement plus calme avec une mélodie mémorable; d’autre part, les parties chantées laissent place à des vraies parties instrumentales où guitare et claviers sont mis en avant. Les compositions alternent puissance avec par exemple ‘Moving On’ qui nous transporte entre orient et occident ou encore ‘Fools of Innocence’ et ses riffs saturés de guitare, et des ambiances plus calmes comme le mid-tempo ‘Silent Night’ et son magnifique crescendo où Maria montre toute l’étendu de sa palette vocale ou ‘Future Calling’ qui n’est pas sans rappeler certaines compositions de ‘Karnataka’ (voir ici) ou encore ‘Leave Me Alone’ et ses lignes mélodiques efficaces. Mais globalement, le côté progressif est souvent mis en avant avec des titres plus long comme ‘Masquerade’ de près de 12 minutes qui nous embarque dans des différentes ambiances entre puissance et sérénité mais aussi avec ‘Won’t Let You Down’ et son refrain qui vous accroche immédiatement et son solo de guitare très ‘Gilmourien’ ou encore ‘Wishing You Well’ qui clôt l’album et qui mélange de belle manière des styles différents et qui nous fait voyager entre swing, rock et hard-rock. En résumé, les Suédois de ‘Misth’ sortent un double album de qualité entre rock et métal progressif avec des lignes mélodiques accessibles, une chanteuse toujours au top et une production très soignée...

Interprêtes

Maria Rådsten (Chant), Jörgen Schelander (Claviers), Martin Larsson (Batterie), Håkan Granat (Guitare), Olle Bodén (Basse), Fredrik Glimbrand (Guitare)


Artiste : The Skys

Album : Automatic Minds

Date de Sortie : 19-04-2019

Ajouté le : 05-07-2019

‘The Skys’ est un groupe de rock Luthuanien qui a déjà plus de 20 ans d’existence avec seulement 4 sortie d’albums et ‘Automatic Minds’ est donc leur 5ème enregistrement studio. A chaque sortie, ils s’entourent d’artistes de la scène progressive et on peut citer le guitariste ‘Snowy White’ qui a tourné avec ‘Pink Floyd’ dans les années 70 (et ‘Roger Waters’ a souvent fait appel à lui durant plusieurs décennies) et ‘Rob Townsend’ qui est le Saxophoniste de ‘Steve Hacket’ (voir l’album ‘At The Edge Of Light’ de début 2019 ici). Ils évoluent dans un rock mélodique teinté de progressif où ‘Jonas Čiurlionis’ et ‘Božena Buinicka’ assurent une section vocale remarquable comme sur le mélancolique ‘Singing Tree’ et peuvent rappeler la complicité entre ‘Olivia Sparnenn’ et ‘Bryan Josh’ de ‘Mostly Autumn’ (voir leur dernier album ici). ‘Get Rid of This’ ouvre l’album avec des lignes mélodiques proches des ‘Floyd’, puis, le titre éponyme de l’album continuant dans cette voie avec un titre qui est beaucoup plus progressif avec des changements de tempos et de style et notamment une section Hispanique où ‘Glenn Sharp’ intervient de belle manière. Suit l’épique et énergique ‘The Guardian of the Water Tower’ qui s’adoucit dans la 2ème partie, puis, ‘Templar’s Last Stand’ avec son solo de claviers à la ‘John Lord’ nous ramène dans les années 70 et ‘Love of Life’ est une magnifique ballade entrecoupée par une partie instrumentale plus débridée. Quant à ‘Dry Water’, on embarque dans une atmosphère inquiétante entre orient et occident où l’invitée ‘Durga Mc Broom’ nous gratifie de belles vocalises. Enfin, ‘Dead End’ est un peu un résumé de ce que les Luthuaniens nous ont offert jusque là avec un titre typique de progressif qui alterne les parties chantées et instrumentales avec des ruptures de tempos et l’album se termine par le court ‘Communication’ un peu plus passe partout. En résumé, les Lithuaniens de ‘The Skys’ sortent un album rempli de titres accrocheurs et variés qui devraient plaire à un public amateur de rock progressif mélodique...

Interprêtes

Jonas Čiurlionis (Chant, Guitare), Božena Buinicka (Claviers, Chant), Justinas Tamaševičius (Basse), Ilja Molodcov (Batterie) + Invités : Snowy White (Guitare), Neil Taylor (Guitare), Glenn Sharp (Guitare), Durga McBroom (Choeurs), India Carney (Choeurs), Justin Klunk (Saxophone), Rob Townsend (Saxophone)


Artiste : Galaad

Album : Frat3R

Date de Sortie : 15-05-2019

Ajouté le : 14-08-2019

Déjà près de 25 ans que le groupe de rock progressif Suisse 'Galaad' n'avait pas sorti d'album et les fans des années 90 sont désormais comblés avec ce nouvel album inespéré 'Frat3R'. On retrouve donc cette atmosphère particulière d'un progressif francophone perpétré depuis les années 70 par 'Ange' (voir leur dernier album 'Heureux' ici) avec ce subtil mélange entre la force des textes de 'Pierre-Yves Theurillat' et les mélodies rock puissantes qui accrochent immédiatement et où guitares et claviers nous offrent des sections instrumentales majestueuses. D'entrée, avec 'La machine', tous les ingrédients sont là pour nous embarquer sur un petit nuage entre tension et détente avec une première fusion entre la guitare de 'Sébastien Froidevaux' et le chant de 'PYT'. Après le court instrumental 'Moloch' qui met en avant les claviers de 'Gianni Giardello', 'Kim' nous ramène à une mélodie à la 'Decamps' d'autant plus que la voix de 'PYT' se rapproche de celle du Franc-Comtois. Avec 'Stone', on tient le titre majeur de l'album qui avec ses 9 minutes déroule dans un fabuleux crescendo sa lente mélodie. La suite nous fait défiler l'énergique 'Justice' puis le rythmé 'Merci (puR)’, 'Encore' et sa première partie puissante et rapide servant de très bon support pour un nouvelle critique acerbe de notre société, l'album se terminant par 'Frater' avec son dernier message fort. En résumé, Les Suisses de 'Galaad' reviennent de belle manière plus de 20 ans après 'Vae Victis' sur le devant de la scène et 'Frat3R' devrait, au-delà des fans historiques, toucher un public aimant le rock progressif Francophone...

Interprêtes

Pierre-Yves "PyT" Theurillat (Chant), Sébastien Froidevaux (Guitare), Gianni Giardiello (Claviers), Laurent Petermann (Batterie), Gérard Zuber (Basse)


Artiste : Huis

Album : Abandoned

Date de Sortie : 07-05-2019

Ajouté le : 16-08-2019

J'avais découvert 'Huis' avec l'album 'Neither in Heaven' sorti en 2016 (voir ici) et 2019 voit la sortie d'un nouvel album studio 'Abandoned'. On retrouve donc les deux compères Québécois 'Michel Joncas', à l'origine du groupe et 'Michel Saint-Père' membre également du groupe 'Mystery' (voir ici) avec 9 titres dans la continuité du précédent album, c'est à dire du rock progressif mélodique et recherché qui oscille entre ambiances aériennes et énergiques avec des longueurs de compositions frisant souvent les 10 minutes et au-delà. Le titre éponyme de l'album démarre de belle manière avec un crescendo mélodique qui fait penser à 'Arena' (voir ici), puis 'The Giant Awakens' accélére le tempo avec des claviers à la 'Supertramp' et, avec 'Caducee' on tient le premier long titre qui déroule une mélodie accrocheuse puis enchaîne sur une deuxième partie plus calme. Le titre suivant 'Stolen' de près de 12 minutes nous embarque pour une composition typique d'un progressif inventif avec tous les ingrédients que tout fan de ce style recherche, des alternances entre parties énergiques et plus calmes et de réelles sections instrumentales. La suite continue dans cette voie avec tout d'abord le court instrumental très 'Floydien', 'Solilude', puis, 'Chasing Morning Glory' nous embarque pour une ballade entrecoupée de deux parties plus rapides avec un final grandiose, l'instrumental 'Haunting Days' avec une introduction à la 'Saga' précéde une partie épique avec une magnifique fusion entre claviers et guitare et un final en decrescendo au piano avec quelques vocalises. L'album se termine par, tout d'abord, la magnifique ballade 'We Are Not Alone' avec sa mélodie qui reste gravée dans notre tête, puis 'Oude Kerk III' qui une dernière fois, nous démontre tout le talent de ce groupe dans de longs développements progressifs. En résumé, avec ce dernier album, les Québécois de 'Huis' confirment qu'ils sont devenus un groupe incontournable de la scène progressive internationale et 'Abandoned' devrait figurer en bonne place dans le classement des meilleurs albums de rock progressif de l'année 2019...

Interprêtes

Michel Joncas (Basse, Taurus Bass Pedal), Michel St-père (Guitare), Johnny Maz (Claviers), Sylvain Descôteaux (Chant, Claviers), William Régnier (Batterie) + invités : Éloïse Joncas (Chant), Gabby Vessoni (Chant), Jean Pageau (Flûte), Serge Locat (Piano)


Artiste : Crazy Lixx

Album : Forever Wild

Date de Sortie : 17-05-2019

Ajouté le : 18-08-2019

Après un très bon 'Ruff Justice' en 2017 (voir ici), les Suédois de 'Crazy Lixx' continuent sur leur lancée avec un nouvel album 'Forever Wild' qui est déjà leur 6ème enregistrement studio. Sans surprise, ils nous ont concocté 10 purs joyaux de bon hard-rock mélodique où l'on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec un certain 'Def Leppard' comme dans 'Silent Thunder' ou dans 'Ticked' ou encore dans 'Terminal Velocity' grâce à des chœurs très proches de ceux des Britannique. Au milieu de tous ces titres énergiques, quelques pauses sont les bienvenues avec le mid-tempo 'Eagle' ou la ballade 'Love Don't Live Here Anymore' qui pourrait faire bien des envieux dans les formations connues dans ce style. En résumé, comme vous l'avez compris, si vous êtes amateur de hard-rock des années 80, ce 'Forever Wild' est fait pour vous...

Interprêtes

Danny Rexon (Chant), Chrisse Olsson (Guitare), Jens Lundgren (Guitare), Joél Cirera (Batterie), Jens Sjöholm (Basse)


Artiste : Avandra

Album : Descender

Date de Sortie : 26-04-2019

Ajouté le : 20-08-2019

Je vous emmène au 'Porto Rico' pour le 2ème album d'Avandra', 'Descender', qui flirte avec un métal progressif recherché et mélodique avec déjà une maturité étonnante et une capacité de s'attaquer avec bonheur à ce style pas forcément accessible au premier abord. Dès les deux premiers titres qui n'en font qu'un pour un total de plus de 12 minutes, on a déjà toute l'étendue du talent de ces Portoricains qui nous embarquent dans leur univers mélodique avec des changements de tempo et des successions entre parties puissantes et d'autres plus calmes, le piano étant souvent utilisé. Dans l'ensemble, plusieurs écoutes sont nécessaires comme avec 'The Narrowing of Meaning' où se succèdent plusieurs parties avec de nombreux changements de tempo. Le titre phare de l'album est sans conteste ‘Adder’s Bite’ qui avec plus de 13 minutes montre plusieurs visages avec tout d’abord une première partie acoustique aux influences Espagnoles, puis qui laisse la place à la cinquième minute à des riffs rageurs de guitare électriques jusqu’à un final qui revient à une ambiance plus calme. Le dernier titre ‘QE’, beaucoup plus atmosphérique, démontre la capacité qu’ils ont à s’attaquer à toutes sortes de styles. En résumé, Les Portoricains d’Avandra’ nous proposent un métal progressif à apprivoiser petit à petit et ‘Descender’ devrait plaire à tous celles et ceux qui aime un progressif varié et recherché...

Interprêtes

Christian Ayala Cruz (Chant, Guitare, Claviers), Luis Javier Rivera Guilbot (Guitare), Adrián Arroyo Schuck (Batterie), Gabriel Rodríguez Martinez (Basse)+ Invités : Christopher De Léon Jones (Guitare), Richard Henshall (Guitare), Israel Romero Pérez (Guitare), Kevin Moore (Claviers), Daniel Schwartz (Percussions)


Artiste : Zonder Wehrkamp

Album : If It’s Real

Date de Sortie : 24-05-2019

Ajouté le : 22-08-2019

Quand ‘Gary Werkhamp’ (membre de ‘Shadow Gallery’ – voir ici) et ‘Mark Zonder’ (ex membre de ‘Fates Warning’ – voir ici - et qui a participé à de multiples projets) sortent ensemble un album studio, on se dit que le résultat devrait être du métal progressif proche de groupes comme ‘Threshold’ (voir leur dernier album ici) ou ‘Dream Theater’ (voir leur dernier album ici). Mais ‘If It’s Real’ est bien éloigné de ce style et les 10 titres qu’il contient font plus penser à des artistes de pop/rock des années 80 et on est plus entre ‘Toto’ et ‘Elton John’ que proche des groupes cités plus haut. En effet, dès le premier, ‘I Can’t Believe’, le refrain nous amène quelques décennies en arrière avec ‘Alan Parsons Project’, puis ‘If It’s Real’ et I’d Do Anything’ avec leur lent tempo continuent dans ce style avec des sonorités de guitare ‘Gilmourienes’. Avec ‘Last Place’, on est proche du style d’Elton John’ et ‘Two Years’ qui suit est certainement la composition la plus rock de l’album. La suite est à l’image de ce début d’album avec des titres mélodiques qui accrochent à la première écoute à l’image de ‘Too Late’ et ‘It’s Not the End’ nous ramène encore à ‘Elton John’ (écoutez le refrain qui reprend quelques mesures de ‘Rocket Man’). En résumé, ‘Gary Werkhamp’ et ‘Mark Zonder’ nous surprennent avec de belles compositions mélodiques et très accessibles et ‘If It’s Real’ est destiné à un grand public aimant le style pop/rock des années 80...

Interprêtes

Gary Wehrkamp (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Mark Zonder (Batterie)


Artiste : Nth Ascension

Album : Stranger Than Fiction

Date de Sortie : 31-05-2019

Ajouté le : 24-08-2019

Après ‘In Fine Initium’ en 2016 (voir ici) qui m’avait permis de découvrir ‘Nth Ascension’, 2019 voit la sortie d’un nouvel album, ‘Stranger Than Fiction’ qui est le 4ème des Anglais. Dans la continuité de ‘In Fine Initium’, on retrouve le style néo progressif que l’on connaissait avec toujours les mêmes influences, ‘Arena’, Marillion’ ou encore ‘Saga’. ‘The Opening’ ouvre l’opus dans une ambiance aérienne avec une première moitié où les nappes de claviers de ‘Darrel Treece-Birch’ (voir son album ici) occupent tout l’espace puis une deuxième moitié où la guitare de ‘Martin Walker’ entre en scène et continue dans cette atmosphère psychédélique. Avec les 2 titres suivants, le côté progressif est moins présent, avec tout d’abord ‘True Identity’, qui nous offre un rock énergique assez classique puis ensuite avec, ‘Fire in the Sky’ où l’on sent des influences de ‘Marillion’. L’aspect néo-progressif revient avec ‘Reconciled’ qui avec plus de 10 minutes présente des ruptures de tempos et d’intensité et qui possède un final avec une mélodie mémorable où le chant de ‘Michael Alan Taylor’ se rapproche de celui de ‘Paul Manzi’ d’Arena’ (voir leur dernier album ici). Les 3 titres suivants sont la suite de l’histoire ‘Clanan’ imaginée par ‘Darrel Treece-Birch’ dans ‘Ascension of Kings’ de 2014 et pour l’occasion, on a droit à 24 minutes de pur bonheur avec tout d’abord ‘The Gathering’ qui déroule sa lente et puissante mélodie et qui peut faire penser à l’atmosphère de ‘Sorrow’ des ‘Floyds’, puis ‘Journey’s End’ nous embarque dans une pièce progressive de plus de 15 minutes qui comblera certainement tous les amateurs de longs développements progressifs, et, enfin, le très court et acoustique ‘Lament’ où ‘Martin Walker’ montre tout son talent de guitariste. Et c’est après plus de 50 minutes d’écoute que la pièce maîtresse de l’album ‘Sound to Light’ de près de 20 minutes s’offre à nous avec une nouvelle fois tous les ingrédients d’un progressif riche et inventif. Bref, les Anglais de ‘Nth Ascension’ confirment avec talent qu’ils ont leur place au sein des meilleurs formations de néo-progressif et ‘Stranger Than Fiction’, sera, sans aucun doute, bien accueilli par tous les fans de progressif qui aiment apprivoiser les albums petit à petit...

Interprêtes

Michael Alan Taylor (Chant), Darrel Treece-Birch (Claviers), Martin Walker (Guitare), Craig Walker (Batterie), Gavin Walker (Basse)


Artiste : First Signal

Album : Line of Fire

Date de Sortie : 17-05-2019

Ajouté le : 26-08-2019

Après la sortie de ‘Binary Music’ de ‘Palace’ fin 2018 (voir ici), ‘Daniel Flores’ et ‘Michael Palace’ avec le projet ‘First Signal’ (voir ici) créé à l’origine par le chanteur Canadien ‘Harry Hess’ (voir son dernier album avec ‘Harem Scarem’ ici) et ‘Dennis Ward’, sortent un nouvel album ‘Line of Fire’. Pas de surprise majeure, ils nous proposent 11 titres d’AOR (aussi appelé Rock FM), tous aussi mélodiques les uns que les autres et qui accrochent dès la première écoute. On navigue donc à travers des compositions entre 3 et 4 minutes influencées par le rock mélodique des années 80 avec des refrains mémorables, citons par exemple ‘A Million Miles’ qui peut rappeler ‘Asia’ ou la ballade ‘Last of my Broken Heart’ avec des airs de ‘Brian Adams’ ou encore ‘Need You Know’ et ‘The End of the World’ qui ont toutes les deux un refrain qui donnent l’impression de les connaître depuis toujours. En résumé, ‘First of Signal’, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, sortent un album à déguster sans modération et ‘Line of Fire’ est à conseiller à un large public amateur de rock mélodique influencé par les années 80...

Interprêtes

Harry Hess (Chant), Daniel Flores (Claviers, Batterie), Michael Palace (Guitare), Johan Niemann (Basse), Darren Smith (Choeurs)


Artiste : Michael Thompson Band

Album : Love & Beyond

Date de Sortie : 26-04-2019

Ajouté le : 28-08-2019

‘Michael Thompson’ est un artiste qui a participé à de nombreux projets et travaillé avec des artistes prestigieux de la scène internationale (la page de Allmusic décrit tous les albums auxquels il a participé ici) et qui n’a par conséquent n’a sorti que peu d’albums sous le projet ‘Michael Thompson Band’, ‘How Long’ en 1989 et ‘Futur Past’ en 2012 (voir ici). 2019 voit donc la sortie d’un nouvel album ‘Love & Beyond’ qui contient 11 titres entrecoupés de 7 petits interludes de guitare où l’Américain montre tout son feeling de guitariste en nous transportant à chaque fois sur un petit nuage. Pour ce dernier opus, il s’est entouré de musiciens et chanteurs renommés : on retrouve au chant ‘Mark Spiro’, ‘Larry King’, le chanteur de ‘Soleil Moon’ avec lequel il avait sorti l’album ‘On The Way To Everything‘ en 2012 (voir ici) et ‘Larry Antonino’ le bassiste d’Unruly Child’ (voir ici et un nouvel album vient de sortir en 2019). Dès le titre ‘Love & Behond’, on embarque pour du rock mélodique qui nous accroche immédiatement et qui nous ramène au rock AOR voir Westcoast des années 80 avec le talent de ‘Michael Thompson’ pour nous offrir des solos de guitare toujours très efficaces comme par exemple dans ‘Passengers’, ‘Supersonic’ ou ‘Love Was Never Blind’ et son air de ‘Pretty Woman’ de ‘Van Halen’, ou encore dans le magnifique mid-tempo teinté ‘Eagles’, ‘Flying Without Wings’. En résumé, ce ‘Love & Beyond’ de ‘Michael Thompson Band’ est un album rempli de belles surprises représentant le côté classe et raffiné du rock mélodique ce qui le rend accessible à un grand public...

Interprêtes

Michael Thompson (Guitare), Mark Spiro (Chant), Larry King (Chant), Guy Allison (Claviers), Larry Antonino (Chant, Basse), Sergio Gonzalez (Batterie), Tim Pedersen (Batterie)


Artiste : Floating Worlds

Album : Battleship Oceania

Date de Sortie : 17-05-2019

Ajouté le : 30-08-2019

Direction la Grèce avec ‘Floating Worlds’ qui sortent leur troisième album avec encore un thème relatif à la mer et ‘Battleship Oceania’ raconte l’histoire du cuirassé ‘Océania’ et de son équipage qui se sont transformés en navire fantôme après une mission qui s’est avéré fatale. Entre métal symphonique, progressif et power métal, ils nous font donc vivre les différentes péripéties d’Oceania’ où ils adaptent le style à l’épisode mais globalement l’ensemble est épique, puissant et mélodique avec des claviers souvent au mêmes niveau que les guitares. L’instrumental ‘Oceania’ plante le décor avec des bruitages dans une ambiance maritime laissant place à d’énergiques riffs de guitare où se superposent des claviers et des chœurs samplés. Avec ‘Sailing in History’, le propos s’adoucit avec un première partie chant/piano qui prend petit à petit de l’ampleur jusqu’à exploser dans la 2ème partie avec des chœurs masculins imposants. Avec ‘New Mission’, on est emmené dans un titre heavy entrainant où l’on ne peut s’empêcher de taper du pied, puis, ‘The Empire of the Media’, après une introduction assez décalée rappelant les rythmiques disco des années 80, démarre en puissance avec une mélodie entêtante qui sera reprise tout au long du titre. ‘The Curse’ nous embarque ensuite dans une ambiance inquiétante avec des ruptures de tempos et ‘Retribution’ est un titre heavy et épique assez classique. La 2ème partie de l’album, nous offre ‘The Last Goodbye’, très théâtral avec des chœurs somptueux, le mélancolique ‘Divine Love’ avec deux chants féminins magnifiques, l’un lyrique et l’autre classique, puis ‘Eternal Sleep’ de 11 minutes, beaucoup plus progressif dans l’approche avec des changements d’intensité et de tempos, déroule lentement une mélodie qui vous reste dans la tête et l’album se termine de belle manière par l’instrumental et mélancolique ‘Island and Dreams’ dans une ambiance sereine bien loin des riffs de guitare. En résumé, les Grecs de ‘Floating Worlds’ sortent un très bon album concept, où ils ont réellement mis la musique au service de l’histoire, ce qui le destine à toutes celles et ceux qui aiment varier les styles car ‘Battleship Oceania’ mélange métal symphonique, heavy et progressif...

Interprêtes

Jon Soti (Chant), Andreas V. (Guitare, Chœurs), Sophia Assarioti (Guitare, Claviers), Michalis Papadopoulos (Basse), Nikitas Mandolas (Batterie)


Artiste : Lureaway

Album : Unchained and Soaring

Date de Sortie : 11-05-2019

Ajouté le : 01-09-2019

‘Lureway’ est un groupe Lituanien de métal symphonique qui avait sorti un EP en 2016 et qui a enregistré son premier album studio ‘Unchained and Soaring’ reprenant la totalité de l’EP avec 5 nouveaux titres (plus une reprise en acoustique de ‘Ode to Infinity’). La formation est menée par la mezzo-soprano ‘Jevgenija Korkina’ et l’ensemble peut faire penser à des formations comme ‘Coronatus’ (voir leur dernier album ici) ou ‘Ain’ (voir leur dernier album ici) ou encore ‘Dark Sarah’ (voir leur dernier album ici) et bien entendu le chant de Jevgenija a des similitudes avec celui de ‘Tarja’ (nouvel album à venir fin Août 2019). Globalement, les compositions sont mélodiques dans un style métal symphonique classique et ceci dès les premiers titres ‘Aflame’, ‘Ode to Infinity’ et ‘Saviour’ qui sont tous les trois énergiques et très accessibles avec des refrains très efficaces. Avec ‘In Bed With the Beast’, le tempo agressif des riffs de guitares fait penser à certaines compositions de ‘Christopher Johnson’ (voir le dernier album de ‘Therion’ ici) et ‘Unattainable Fortress’ met en avant des claviers aux sonorités d’orgue classique et propose un break bienvenu en milieu de titre avec une partie piano/voix épurée. La douceur est également de mise avec la ballade ‘Feeling of Peace’ où Jevgenija nous livre une magnifique prestation. La fin de l’album nous offre, après une calme introduction, un impétueux ‘Imperium Et Voluntas’, puis les deux mélodiques mid-tempo ‘Dryads’ et ‘Hope’ et la conclusion de l’opus nous emmène dans une très belle version acoustique de ‘Ode to Infinity’ où la belle cantatrice nous envoûte une dernière fois. En résumé, même si ‘Lureaway’ ne se démarquent pas forcément des grands ténors du genre, ils nous proposent un album rempli de bonnes surprises et ‘Unchained and Soaring’ saura certainement combler toutes les amatrices et amateurs de métal symphonique avec une chanteuse lyrique...

Interprêtes

Antonio (Guitare), Konstantin Minin (Guitare), Jevgenija Korkina (Chant), Ivan Korkin (Batterie), Liza Nabatova (Claviers), Oskars (Basse)


Artiste : Degrees of Truth

Album : Time Travel Artifact

Date de Sortie : 06-06-2019

Ajouté le : 03-09-2019

Après un très prometteur ‘The Reins Of Life’ qui était le premier album des Italien de ‘Degrees of Truth’ (ici), 2019 voit la sortie de ‘Time Travel Artifact’ avec un changement de guitariste puisque ‘Andrea Boccarusso’ prend la place de ‘Graziano Franchetti’ et permet au groupe d’ajouter une voix masculine, ‘Samuele Di Nardo’ remplaçant ‘Matteo Clark’ à la basse. A la première écoute, ce dernier opus, apparaît plus varié et le tag métal symphonique tend vers un progressif entre rock et métal : la courte introduction ‘Ark’ met en avant le duo vocal Claudia/Andrea dans une atmosphère sereine pouvant rappeler les lignes mélodiques de ‘Arjen Anthony Lucassen’ dans son projet ‘The Gentle Storm’ (ici), puis, ‘The Remedy’ nous propose un titre énergique entre symphonique et progressif où les claviers prennent une place prépondérante, ‘The Void Within’ continuant dans cette voie avec une trame mélodique très agréable et une belle alternance entre puissance et douceur. La partie centrale de l’album est constitué d’un titre en 4 parties, ‘Dream’, qui débute avec des influences flamenco et l’utilisation de guitares classiques et qui propose une vraie séquence instrumentale en 2ème partie de titre, puis ‘Long Way, Silk’ nous embarque tout d’abord dans une ambiance exotique puis est mélangée à des sonorités plus classiques avec une mélodie mémorable dans un tempo énergique. La 3ème partie est sans aucun doute la pièce maitresse de cet ensemble avec ‘Lithos’ et ses 14 minutes qui nous emmène dans une saga progressive mélodique et inventive avec un refrain qui reste gravé dans la mémoire, ‘Claudia Nora Pezzotta’ nous offrant une merveilleuse prestation vocale et enfin, ‘The Post War Solace’ qui est une ballade incluant une partie instrumentale centrale énergique et débridée clôt la tétralogie de très belle manière. La fin de l’album nous offre une nouvelle ballade, ‘Love Me, Protect Me’, puis ‘Proximate’ revient à une ambiance proche du début de l’album avec ‘The Remedy’ et ‘Time Travel Artifact’ termine l’opus avec une introduction constitué d’effets électroniques qui laissent la place à un dernier titre mélodique et énergique avec une belle alternance entre parties chantées et instrumentales qui résume bien l’ensemble. En résumé, les Italiens de ‘Degrees of Truth’ sortent un album de qualité dans lequel ils ont su se forger leur propre personnalité en mélangeant symphonique et progressif et ‘Time Travel Artifact’ est donc destiné à un public aimant le mélange du rock et du métal symphonique dans des compositions à découvrir petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Claudia Nora Pezzotta (Chant), Gianluca Parnisari (Claviers), Luca Ravezzani (Batterie), Samuele Di Nardo (Basse), Andrea 'Boma' Boccarusso (Guitare, Chant)


Artiste : United Progressive Fraternity

Album : Planetary Overload Part 1 : Loss

Date de Sortie : 19-04-2019

Ajouté le : 05-09-2019

‘United Progressive Fraternity’ est une formation Australienne qui a été créée par l’ancien chanteur d’Unitopia’ avec une partie de son ancien groupe, le claviériste ‘Sean Timms’ ayant créé de son côté le nouveau projet ‘Southern Empire’ (voir ici). ‘Planetary Overload Part 1 : Loss’ est leur 2ème album et ils annoncent déjà le deuxième opus pour fin 2019, début 2020 qui aura comme titre ‘Hope’. Comme les titres l’indiquent, ces 2 albums concepts portent sur les problèmes engendrés par la croissance mondiale (partie 1 ‘Loss’) et les solutions qui s’offrent à nous pour assurer notre survie (partie 2 ‘Hope’). Vous pouvez retrouver toutes les informations sur leur site internet ici grâce à une page très bien faite où chaque artiste ayant participé à l’album a écrit un message et comme dans le premier album, la liste des invités est longue et prestigieuse (voir plus bas). On retrouve donc un progressif recherché et inventif et compte tenu du line up impressionnant, les influences sont multiples et on peut parler, comme dans le cas de ‘Steve Hackett’ (il nous offre les solos de guitare acoustique dans le titre ‘Seeds of Life’ – voir son merveilleux dernier album ici) de ‘Musique du Monde’ avec de multiples arrangements vocaux et instrumentaux très travaillés. Et je suis bien incapable de donner un style précis à cet album car chaque composition nous emmène dans son univers propres : dès les premiers titres, après l’introduction instrumentale ‘Loss Anthem’ avec de magnifiques chœurs et déjà l’utilisation de différents instruments classiques, on passe de ‘When Happens Now’ très jazzy, à la ballade ‘Cruel Times’ qui développe un magnifique solo de piano aux sonorités contemporaines, puis avec ‘What Are We Doind To Ourselves’, on se retrouve dans une atmosphère de percussions africaines et le titre qui suit ‘Stop Time’ est bourré d’une énergie funky. Et bien évidemment, comment passer à côté de ‘Seeds for Life’ de près de 20 minutes qui nous embarque dans une saga progressive inventive à multiples tiroirs avec des arrangements somptueux. En résumé, avec ce premier volet de ‘Planetary Overload’, ‘United Progressive Fraternity’ qui porte bien son nom, nous offre un somptueux album qui se révèle écoute après écoute et qui va puiser des influences aux quatre coins du globe ce qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment la diversité avant tout dans le progressif...

Interprêtes

Mark Trueack (Chant), Christophe Lebled (Claviers), Matthew Atherton (Guitares, Claviers, Choeurs), Joe Toscano (Batterie, Choeurs), Steve Unruh (Chant, Guitares, Violon, Flûte), Cornel Wilczek (Guitare, Claviers), Daniel Mash (Basse), Marek Arnold (Saxophone), Mark Franco (Basse, Chœurs) + Invités : Claire Vezina (Chœurs), Jon Davison (Chœurs), Nick Magnus (Claviers), Jesus Gancedo Garcia (Batterie), Guillermo Cides (Chapman Stick), Grace Bawden (Chant, Chœurs), Charlie Cawood (Oud / Bouzouki / Dulcimer), Clive Hodson (Saxophone, Trombone, Trompette, Hautbois), Alex Grata (Guitare, Claviers, Choeurs), Colin Edwin (Basse), Phill Sokha (Batterie), George Perdikis (Guitare), Matt Williams (Guitare), Little Brodie Byrne (Voix), Ghost Girls (Voix), David Hopgood (Batterie), Michel St-père (Guitare), Angelo Racz (Claviers), Michelle Young (Chant), Hasse Fröberg (Chant), Lisa Wetton (Batterie, Chœurs), Steve Hackett (Guitare), Raf Azaria (Guitare, Claviers), Jerry Marotta (Batterie), Angus Keay (Guitare), Hans Jorg Schmitz (Batterie), Brendon Darby (Trompette), Valentin Halembakov (Guitare), Marc Papeghin (Cor) + Narrateurs : Alanna Mitchell, David Suzuki, Dr. Cary Fowler, Dr. James E. Hansen, Dr. Jane Goodall, James Lovelock, Mark Maslin, Satish Kumar, Sir David Attenborough


Artiste : Timo Tolkki’s Avalon

Album : Return to Eden

Date de Sortie : 14-06-2019

Ajouté le : 07-09-2019

‘Timo Tolkki’ est un guitariste renommé de la scène métal et après une très longue période avec ‘Stratovarius’, il a participé à plusieurs projets dont ‘Chaos Magic’ avec ‘Caterina Nix’ (voir ici) qui sort un nouvel album le même jour (prochaine chronique). Avec son projet ‘Timo Tolkki’s Avalon’, Juin 2019 a donc vu la sortie de ‘Return to Eden’. Connaissant le talent de mélodiste de Timo, les fans de métal mélodique sont donc comblés. Tout d’abord, ‘Return to Eden’ nous offre des invités prestigieux, excusez du peu, ‘Anneke Van Giersbergen’, qui gravite dans pas mal de projets métal dont ‘Ayreon’ (voir le dernier album ici) et qui a sorti un magnifique live (voir ici), l’Italienne ‘Mariangela Demurtas’ du groupe ‘Tristania’, ‘Todd Michael Hall’ du groupe ‘Riot V’, ‘Zachary Stevens’ des groupes ‘Savatage’ et ‘Circle II Circle’ et enfin ‘Eduard Hovinga’ du groupe ‘Elegy’. Après la courte introduction instrumentale ‘Enlighten’, on embarque pour du métal mélodique sous tous les styles : le rapide et puissant ‘Promises’ ouvre le bal avec une double pédale qui s’en donne à cœur joie et Todd qui est comme un poisson dans l’eau, puis, ‘Return to Eden’ continue dans cette voie mais en moins rapide avec une trame mélodique classique mais terriblement efficace, et avec ‘Hear My Call’ voit l’entrée en scène d’Anneke dans une très belle interprétation et une composition proche de ‘Within Temptation’ (première période) qui accroche immédiatement. La suite est à l’image de ce début avec des mélodies accessibles à la première écoute avec la pause ballade bienvenue avec ‘Godsend’ et une magnifique interprétation de Mariangela. En résumé, grâce à un line up de musiciens talentueux et des chanteurs de renom, ‘Timo Tolkki’ sort un magnifique et très accessible album de métal mélodique et, même si certains lui reprocheront une certaine facilité (c’est certainement aussi ça qui en fait la réussite), ‘Return to Eden’ devrait combler tous les fans de métal mélodique efficace...

Interprêtes

Timo Tolkki (Guitares, Basse, Claviers), Aldo Lonobile (Guitare), Santtu Lehtiniemi: Guitare, Andrea Buratto (Basse), Antonio Agate (Claviers, Piano), Giulio Capone (Claviers, Batterie, Piano), Jami Huovinen (Batterie) + Invités : Anneke van Giersbergen (Chant), Mariangela Demurtas (Chant), Eduard Hovinga (Chant), Todd Michael Hall (Chant), Zachary Stevens (Chant)


Artiste : Chaos Magic

Album : Furyborn

Date de Sortie : 14-06-2019

Ajouté le : 09-09-2019

En même temps que la sortie de l’album de ‘Timo Tolkki’ (voir ici), et après son premier album avec le même ‘Timo Tolkki’ en 2015 (voir ici), ‘Caterina Nix’ sort un nouvel enregistrement studio ‘Furyborn’ et a fait appel pour l’occasion à un nouvel artiste, en la personne du Chilien et compatriote ‘Nasson’, les autres musiciens étant également des nouveaux embarqués dans le projet ‘Chaos Magic’. Elle nous offre donc 11 compositions dans un métal symphonique puissant avec une certaine modernité dans les arrangements faisant apparaître ici et là quelques brins d’électronique ce qui n’est pas sans rappeler le dernier ‘Within Temptation’ (voir ici). De plus, elle a fait appel, pour étoffer la section vocale, à des artistes de la scène métal avec l’ex chanteuse de ‘Sirenia’, ‘Ailyn Gimenez’ (voir leur dernièr album ici), le chanteur ‘Tom Englund’ d‘Evergrey’ et le très connu ‘Ronnie Romero’ de ‘Lords of the Black’ et qui a été rappelé par ‘Ritchie Blackmore’ pour le retour de ‘Rainbow’ (voir ici). L’ensemble mélange dans un juste équilibre des titres puissants et énergiques comme ‘You Will Breathe Again’ et sa rythmique entraînante, le lourd mid-tempo ‘Furyborn’, ‘Like Never Before’ qui peut rappeler certaines rythmiques de ‘Delain’ ou encore les classiques mais très efficaces ‘Throw Me to the Wolves’ et ‘I’m Your Cancer’ qui devraient faire bouger tout un public en concert et des titres qui amènent une aération dans toute cette puissance comme la belle ballade ‘Beware of Silent Waters’ ou le mélodique ‘Bravely Beautiful’ ou le magnifique acoustique ‘I’d Give It All’ ou encore ‘My Afflication’ et son lent tempo. Bref, avec ‘Furyborn’, ‘Caterina Nix’ continue son chemin avec un nouvel album offrant toutes les qualités pour être bien accueilli par un public adepte de métal symphonique accessible...

Interprêtes

Caterina Nix (Chant), Nasson (Chant, Guitare, Basse, Piano), Hermaunt Folatre (Basse), Carlos Hernandez (Batterie), Franco Lama (Programmation) + Invités : Tom Englund (Chant), Mistheria (Claviers), Ailyn Gimenez (Chant), Ronnie Romero (Chant)


Artiste : Cosmograf

Album : Mind over Depth

Date de Sortie : 12-06-2019

Ajouté le : 11-09-2019

Déjà 2 chroniques écrites sur ‘Cosmograf’ depuis fin 2016 (voir ici et ici) et c’est donc le 3ème album que ‘Robin Armstrong’ sort en moins de 3 ans, c’est dire la fréquence de sortie de ses albums, et, après ‘l’homme qui s’invente une histoire de kidnapping par des extra-terrestres’ en 2016 et ‘La femme du laboureur qui en sa mémoire construit un épouvantail qui se laisse aller à la rêverie’ en 2017, ce dernier opus ‘Mind over Depth’ n’est pas à proprement parlé un album concept qui raconte une histoire mais plutôt une réflexion sur l’homme qui se renferme dans sa bulle en provoquant toutes sortes de pensées qui peuvent être bénéfiques mais également néfastes en lui faisant perdre pied avec la réalité. Comme à son habitude, les compositions sont assez longues et nous emmènent dans un univers où les claviers jouent un rôle important avec de temps en temps des effets électroniques, mais, thème oblige, on navigue entre tensions et détentes et on peut situer le style entre rock et métal progressif. De plus, le chant de Robin colle bien assez bien à la thématique avec une voix qui donne l’impression de sortir de l’intérieur (avec de temps en temps une réverbération qui accentue ce sentiment), tantôt remplie d’inquiétude, tantôt plus sereine et les voix parlées ajoutent à cette ambiance d’introspection comme dans le premier titre ‘A Million Choices’. ‘Godspeed’, qui suit est un magnifique crescendo où l’introduction est calme et sereine et qui petit à petit prend de l’ampleur pour être de plus en plus tourmentée et qui retombe sur la fin. La suite continue dans cette ambiance d’intériorisation tumultueuse avec des arrangements instrumentaux et vocaux qui collent parfaitement à l’atmosphère générale de l’album comme dans ‘Sharks’ qui est certainement la composition où l’on traverse le plus de sentiment différents et, pour finir, ‘Goodbye to all Illusions’ qui est le titre le plus rythmé retombe dans les 2 dernière minutes comme s’il avait besoin de sortir de cet intérieur tourmenté. En résumé, ce dernier album de ‘Robin Armstrong’ est certainement moins accessible que ces prédécesseurs mais est sans doute également celui qui va encore plus loin dans l’approche progressive et, par conséquent, devrait plaire à toutes celles et ceux qui apprécient le rock et le métal progressif qui se dévoile écoute après écoute...

Interprêtes

Robin Armstrong (Chant, Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Colin Edwin (Basse), Kyle Fenton (Batterie)


Artiste : Gloryhammer

Album : Legends from beyond the Galactic Terrorvortex

Date de Sortie : 31-05-2019

Ajouté le : 13-09-2019

Adeptes de la double pédale, des rythmes effrénés à la ‘Rhapsody’, d’histoires inter galactiques avec des armes nucléaires et d’hymnes métal à faire chanter un stade entier, vous êtes au bon endroit. Pour les autres vous pouvez passer votre chemin car cette chronique est consacrée au dernier album des Anglais de ‘Gloryhammer’ qui sortent la suite de ‘Space 1992: Rise Of The Chaos Wizards’. Et, sans surprise, les 10 titres nous distillent du power métal rapide et efficace avec des refrains qui vous rentrent dans la tête immédiatement. Après l’introduction symphonique de rigueur, c’est parti pour un premier titre ‘The Siege of Dunkeld (In Hoots We Trust)' qui ne fait pas dans la dentelle et un premier refrain où ‘In Hoots We Trust’ est scandé pour être repris de plus belle en concert, puis ‘Masters of the Galaxy’ enfonce le clou avec un 2ème refrain mémorable. La suite ne faiblit pas avec des mélodies simples mais terriblement efficaces. Avec ‘Power of the Laser Dragon Fire', on se demande comment ‘Ben Turk’, à la batterie, arrive à tenir un tempo aussi rapide et ‘Gloryhammer’ sera certainement le nouvel hymne du groupe, non pas pour son nom, mais pour sa rythmique entraînante où l’on ne peut pas s’empêcher de bouger la tête en rythme. Mais la pièce maitresse est le dernier titre de plus de 12 minutes, ‘The Fires of Ancient Cosmic Destiny’ qui est divisée en 5 parties et qui nous embarque pour une saga de power métal, mélodique et symphonique à souhait avec tous les ingrédients de ce style. Bref, comme vous l’aurez compris, les Anglais de ‘Gloryhammer’ continuent de miser sur l’efficacité avant la nouveauté et ‘Legends from beyond the Galactic Terrorvortex’ est destiné à un public d’avertis aimant un power métal rapide et énergique...

Interprêtes

Thomas Winkler (Chant), Christopher Bowes (Claviers), Paul Templing (Guitare), James Cartwright (Basse), Ben Turk (Batterie)


Artiste : The Aurora Project

Album : grey_world_live

Date de Sortie : 01-06-2019

Ajouté le : 15-09-2019

Après ‘World Of Grey’ fin 2016 (voir ici), les Hollandais de ‘The Aurora Project’ sortent un enregistrement public où les 8 titres du dernier album sont joués intégralement, le reste des titres étant tirés des 3 premiers albums. Mais la particularité est de les réinterpréter en semi-acoustique, ce qui permet de s’immerger dans une ambiance plus feutrée qui est très propice à tous ces titres où le côté atmosphérique est assez présent. On peut également noter une production irréprochable avec un son impeccable ce qui procure un réel plaisir d’écoute et ‘Dennis Binnekade’ nous offre une magnifique prestation au chant. En résumé, ce live des Hollandais de ‘The Aurora Project’ est un bon moyen de découvrir ou de redécouvrir ce groupe qui a déjà fêté ses 20 ans d’existence et qui continue de perpétrer un rock progressif dans la grande tradition des formations majeurs des années 70/80 et ceci pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Dennis Binnekade (Chant), Marcel van den Berg (Guitare, Chant), Joris Bol (Batterie), Marcel 'Mox' Guijt (Claviers), Rob Krijgsman (Basse, Guitare)


Artiste : Freedom To Glide

Album : SEED

Date de Sortie : 30-05-2019

Ajouté le : 17-09-2019

C’est avec ce dernier volet ‘SEED’ de la trilogie consacrée à un siècle de guerres mondiales que je découvre les Anglais de ‘Freedom To Glide’ et les 2 premiers albums ‘Rain’ et ‘Fall’ sont disponibles sur spotify ici. ‘Freedom To Glide’ est composé du multi-instrumentaliste et chanteur ‘Andy Nixon’ et du claviériste ‘Pete Riley’ qui ont joué de nombreuses années ensemble dans un groupe en hommage à ‘Pink-Floyd’, ‘Dark Side of the Wall’ et on sent bien évidemment des influences ‘Floydiennes’ dans leurs compositions mais, même s’ils empruntent à différentes formations de progressif ou de néo progressif des années 80/90, ils ont su se forger un style bien particulier dans une ambiance soft et paisible avec de magnifiques mélodies qui vous accompagnent tout au long des 13 titres. Les 4 premiers titres n’en font qu’un : l’intimiste piano/voix ‘Seed’ sert de douce introduction au mélodique ‘Hoding On’ qui enchaîne sur ‘No Turning Back’ qui peut faire penser à certains acoustiques de ‘RPWL’ (voir leur dernier album ici) et après quelques bruitages de trains, ‘Understone of War’ nous embarque dans son ambiance symphonique avec une montée en puissance sur la fin plus électrique et qui peut faire penser à certaines rythmiques de ‘Floyds’ dans ‘Animals’. Au rayons des coups de cœurs, je retiendrai, ‘The Space Between the Lines’ qui, dans une atmosphère épurée piano/voix, nous emporte dans ses lignes mélodiques envoûtantes avec une magnifique partie centrale puissante (et son solo très ‘Gilmourien’) qui retombe dans quelques notes de piano sur la fin du titre, puis ‘When That Day Comes’ et ‘Broken Road’ qui résument bien ce style rempli de légèreté et d’harmonie des deux Anglais. En résumé, ce dernier album de ‘Freedom To Glide’ est une réussite totale qui donne envie de se plonger dans les 2 autres volets et ‘SEED’ est conseillé à un public aimant dans le progressif et le néo progressif, le côté soft et aérien...

Interprêtes

Andy Nixon (Chant, Guitare, Basse, Bouzouki, Claviers), Pete Riley (Piano, Claviers) + Invitée : Louise Wilson (Chant)


Artiste : Dayslived

Album : Flectar

Date de Sortie : 19-04-2019

Ajouté le : 19-09-2019

‘Daylived’ est un groupe Italien formé en 2010 par ‘Marco Allemandi’ et ‘Gaetano Pira’ et, après un premier opus ‘The Blackmouse’ en 2015, ont sorti il y a quelques mois un nouvel enregistrement studio ‘Flectar’. A la première écoute, pas évident de leur trouver un style particulier car ils mélangent rock et métal dans des styles qui vont du symphonique au progressif en passant par le mélodique. Menés par leur chanteuse ‘Monik Fennelles’ qui possède une tessiture assez spécifique, assez loin du standard des chanteuses de ce style, ils nous proposent 11 titres variés car ils se partagent entre titres puissants et entraînants comme ‘Another Start’ ou ‘Along Your Miles’, d’autres avec une approche plus progressive comme ‘Triora’ ou ‘Their Violent Game’ avec des changements de tempos, d’autres encore qui tendent vers de la pop/rock comme ‘Touching the Clouds’ et ses sonorités électroniques ou ‘Dark Exile’, sans oublier les deux power ballades ‘My Angel Said’ et le magnifique ‘Behind my Skin’ et les deux intermèdes instrumentaux ‘Flectar’ et ‘Non Frangar’. L’album se termine par le titre phare ‘Mater Musica’, de 10 minutes, qui est un bon résumé de ce patchwork de styles et qui nous offre un merveilleux refrain restant longtemps gravé dans notre mémoire. En résumé, ‘Dayslived’ sortent un excellent album à plusieurs visages qui doit être apprivoisé petit à petit et qui finalement se montre d’une grande richesse, ce qui devrait plaire à tous les fans d’un progressif varié et offrant différentes facettes...

Interprêtes

Monik Fennelles (Chant), Marco Allemandi (Guitare), Thor Jorgen (Basse), Matteo Sabetta (Claviers), Gaetano Pira (Batterie)


Artiste : Summer Breeze Project

Album : Neon

Date de Sortie : 01-05-2019

Ajouté le : 21-09-2019

‘Summer Breeze Project’ est une formation Hollandaise qui a 10 ans d’existence (le titre ‘Neon’ correspondant à l’élément chimique numéro10) et qui vient de sortir pour cette occasion un nouvel enregistrement studio. Leurs influences sont marquées par le rock progressif des quarante dernières années avec l’utilisation de l’orgue Hammond et, dès le premier titre ‘Hollow’ (qui est une reprise d’une composition de 2012), j’ai l’impression d’entendre une fusion entre les ‘Who’ et ‘Marillion’. Suit ‘Leaving Earth’ qui continue dans cette voie avec une composition mélodique et entraînante, puis, ‘Travel Light’ a un côté énergique proche de ‘Huriah Heep’ et ‘Broken Water’ nous offre une ballade assez classique mais très efficace avec une belle partie centrale piano/voix et un solo de guitare simple mais dégageant une réelle émotion. La fin de l’album fait défiler ‘Mantra’ et ses lignes mélodiques proches d’Astronomy Domine’ des ‘Floyds’ avec une alternance entre parties calmes avec toujours l’utilisation de l’Hammond et d’autres plus enlevés, puis ‘Sleep’ est un titre plus atmosphérique avec une ambiance assez inquiétante, et l’album se termine sur les 8.30 minutes de ‘The Crossing’ qui est une pièce typique de progressif avec une succession de différentes sections avec des ruptures de tempo. En résumé, les Hollandais de ‘Summer Breeze Project’ reviennent après 7 longues années d’absence avec un très bon album de rock progressif et ‘Neon’ est destiné à un public assez large pas seulement adepte de progressif car les compositions sont toutes très accessibles...

Interprêtes

Gert Bruins (Chant, Guitare), Gordon van Pelt (Guitare, Theremin, Violon), Rene Troostheiden (Batterie), Fons Panneman (Claviers, Piano, Hammond, Choeurs), Rich Huybens (Basse, Choeurs)


Artiste : Nitrate

Album : Open Wide

Date de Sortie : 21-06-2019

Ajouté le : 23-09-2019

Après ‘Real World’ en 2018 (voir ici) et quelques changements de line-up (‘Philip Lindstrand’ remplace désormais ‘Joss Mennen’ et ‘Marcus Thurston’ est le nouveau guitare lead), les Anglais de ‘Nitrate’ sortent un nouvel album ‘Open Wide’. Pas de surprise par rapport au premier opus, je pourrais faire un copier coller de la première chronique : 11 titres, du bon rock mélodique accessible, des influences qui viennent tout droit des années 80, des chœurs omniprésents, bref, tout est mis en œuvre pour passer un bon moment sans se prendre la tête à l’écoute des titres entraînants et ceci dès le premier titre ‘You Want It, You Got It’ avec un refrain simple mais super efficace et la suite fait défiler des titres aussi mélodiques les uns que les autres jusqu’à la seule ballade de l’album ‘In The Night’, l’album se terminant par un dernier joyau mélodique ‘Waiting On You’ avec bien évidemment le refrain qui s’incruste dans nos têtes. En résumé, en continuant de surfer sur le bon rock mélodique des années 80, les Anglais de ‘Nitrate’ continuent de nous offrir des compositions efficaces et accessibles et ‘Open Wide’ est à consommer sans modération et devrait plaire non seulement aux amateurs de rock mélodique mais également à un public beaucoup plus large...

Interprêtes

Philip Lindstrand (Chant, Choeurs), Marcus Thurston (Guitare), Rob Wylde (Guitare, Claviers, Choeurs), Nick Hogg (Basse, Claviers), Pete Newdeck (Batterie, Choeurs)


Artiste : The Tirith

Album : A Leap into the Dark

Date de Sortie : 14-06-2019

Ajouté le : 25-09-2019

‘The Tirith’ est un groupe Anglais qui a une longue histoire puisqu’ils étaient déjà actifs en 1970 sans avoir sorti aucun album et ils se sont reformés en 2010 avec à la clé un premier album en 2015 ‘Tales from the Tower’ et des compositions écrites il y a plus de 40 ans et qui sentait bon le rock progressif de l’époque mais avec un son et des arrangements remis au goût du jour. ‘A Leap into the Dark’ est donc leur 2ème album studio et dès le premier titre qui est en fait deux compositions fusionnées, le groupe nous offre 2 facettes de styles progressifs, l’une puissante avec ‘A Leap into the Dark’ qui peut faire penser à du ‘Threshold’ (voir leur dernier album ici) et l’autre plus conventionnel avec un rock progressif hérité des années 70, ‘The Autumn Of Our Days’. Mais la suite est plus à l’image de cette deuxième partie : avec ‘Malaya’, l’introduction atmosphérique laisse place à une partie acoustique et le ton se durcit pour une nouvelle section où les instruments électriques se font plus présents et ‘The Sphinx’ continue dans cette ambiance progressive qui laisse une bonne place aux parties instrumentales avec la première section chantée à 2mn30, puis, ‘No More’ nous offre un très beau mid-tempo avec un refrain mémorable et tend vers un une style beaucoup plus léger. Suit ‘And The Wind Will Come’ dont le tempo fait penser à certains titres de ‘Jethro Tull’, ‘Song For The Forgotten One’ est une belle ballade semi acoustique, puis, ‘The Scare’ s’éloigne du progressif pour un titre qui nous fait nous balancer au rythme de la musique, et quant à ‘The Exile’, on continue dans un style soft avec un beau solo de guitare final de près de 3 minutes. ‘The Nosalgia Sequence’ porte bien son nom car on est embarqué dans une composition nostalgique de 10 minutes qui démarre au piano avec une ligne mélodique romantique et qui, après une première partie chantée, est reprise à la guitare électrique, pour revenir dans la deuxième partie du titre au thème joué au piano qui laisse la place à une fin de titre aux allures psychédéliques à la manière des parties 6 à 9 de ‘Shine On You Crazy Diamond’ des ‘Floyds’, l’album se terminant pas une très belle reprise en acoustique de ‘The Autumn Of Our Days’. En résumé, ce nouvel album dans Anglais de ‘The Tirith’ nous fait voyager dans un rock progressif qui nous ramène de belle manière quelques dizaines d’année en arrière et ‘A Leap into the Dark’ devrait plaire à un public amateur de progressif avec des belles lignes mélodiques...

Interprêtes

Tim Cox (Guitare, Claviers), Dick Cory (Basse, Chant, Guitare), Carl Nightingale (Batterie)


Artiste : Gandalf’s Fist

Album : The Clockwork Prologue

Date de Sortie : 01-07-2019

Ajouté le : 27-09-2019

Avec ses trois heures et quart en 3 CD de ‘The Clockwork Fable’ sorti en 2016 (voir ici), j’avais eu du mal de rentrer dans l’univers de ‘Cogtopolis’ (ville plongée dans l’obscurité depuis des siècles et dont les habitants cherchaient à retrouver la lumière du soleil), certainement dû à la longueur de l’œuvre et peut-être aussi dû à des parties narrées assez longues (pas facile pour un Français de suivre). 2019 voit les Anglais de ‘Gandalf’s Fist’ sortir 2 nouveaux CD qui ne s’inscrivent pas dans la suite de ‘The Clokwork Fable’ mais qui contient je cite ‘Dean Marsh’, ‘une extension musicale du précédent à la manière des fabricants de jeux vidéo qui introduisent de nouveaux niveaux dans un jeu que le public a beaucoup apprécié’. Pour ma part, ‘The Clockwork Prologue’ a été un bon moyen de rentrer dans cette histoire grâce à des compositions qui me sont apparus plus accessibles et, forcément, cela ne peut que donner envie de se replonger dans les 3 premiers CD. L’auditeur est embarqué dans l’histoire sans aucune pause, les parties narrées alternant avec des compositions musicales dans un style progressif et pour ce dernier bébé, 2 nouveaux venus complètent la liste déjà longue des différents artistes, la chanteuse ‘Keri Farish’ et le claviériste ‘Ben Bell ‘ ; en ce qui concerne ‘Keri Farish’, elle illumine de sa voix claire et chaleureuse plusieurs compositions où son chant fait passer une réelle émotion comme dans ‘The Clockmaker’ ou encore dans ‘Solar Huntress’. Globalement, quel que soit le style qui oscille entre folk, rock et hard-rock, les parties musicales possèdent de belles lignes mélodiques qui s’apprivoisent très rapidement. Et s’il ne fallait retenir que quelques titres, je citerai tout d’abord les deux titres majeurs ‘The Lamplighter (Overture)’ qui avec ses 15 minutes offrent un titre typique d’un progressif recherché et varié, puis bien évidemment ‘The Clockmaker’ qui est mon coup de cœur de l’album mais également des compositions comme ‘Leader of Men’ qui dans une atmosphère hard-rock des années 70 fait penser à ‘Uriah Heep’ ou encore ‘Blackening’ qui est une sorte de mélange entre ‘Deep Purple’ et ‘Black Sabbath’ avec un orgue Hammond qui nous renvoie quelques décennies en arrière. Bref, avec ‘The Clockwork Prologue’, les Anglais de ‘Gandalf’s Fist’ sortent un double album qui permettra de combler une nouvelle fois toutes celles et ceux qui ont aimé ‘The Clockwork Fable’ et qui est destiné à un public aimant un progressif mélodique avec des influences diverses et qui apprécie de suivre une histoire avec de longues narrations...

Interprêtes

Dean Marsh (Guitare, Mandoline, Claviers, Mandole, Basse, Chant), Keri Farish (Chant), Ben Bell (Piano, Hammond, Claviers, Basse Organ, Guitare), Stefan Hepe (Batterie, Percussions), Christopher Ewen (Basse), Luke Severn (Tubular Bells, Flûte), William Stewart (Violon) + Chant : Dean Marsh, Luke Severn, Ben Bell, Melissa Hollick + Acteurs : Mark Benton, Tim Munro, Alicia Marsh, Bill Fellows, Paul Kavanagh, Keri Farish, Christopher Ewen, Ben Bell, Rafferty Marsh


Artiste : Elusion

Album : Singularity

Date de Sortie : 28-06-2019

Ajouté le : 29-09-2019

‘Elusion’ est un nouveau groupe de métal symphonique qui a été créé par le guitariste ‘Domingo Smets’ en 2015 et qui après 2 courts EP vient de sortir son premier album studio ’Singularity’. A la première écoute, on peut trouver des similarités avec ‘Epica’ (voir leur dernier EP inspiré du manga ‘L’attaque des Titans’ ici) avec des chœurs grandioses et des lignes mélodiques se rapprochant de celles des Hollandais mais également parce que ‘Evy Verbruggen’ qui officie au chant peut rappeler ‘Simone Simons’. De plus, chose assez rare pour le souligner, elle est capable de passer d’une voix claire à une voix extrême. Les compositions sont accessibles à l’image du premier titre ‘Choices and Chances’ qui après une introduction instrumentale de 2 minutes qui plante un décor flamboyant avec des chœurs omniprésents, nous offre une mélodie mélangeant des influences orientales et occidentales soutenue pas des arrangements symphoniques imposants. Le côté oriental continue avec ‘The Tales That Trees Tell’, puis ‘The Strive’ est un titre entraînant avec un refrain qui rentre immédiatement dans la tête et quant à ‘Lovelorn’, le duo au chant avec ‘Björn Strid’ fonctionne à merveille (voir sa participation au projet ‘Gathering of King’ ici et le dernier ‘The Night Flight Orchestra‘ ici). La pause ballade arrive avec ‘In Eternity’ avec des arrangements orchestraux remarquables et c’est peut-être dans ce registre que ‘Evy Verbruggen’ rappelle le plus ‘Simone Simons’. La suite de l’album fait défiler ‘Reconciliation of Opposites’ qui nous replonge dans une atmosphère orientale, ‘My War Within’ qui est très proche du style d’Epica’, puis le mélodique et enlevé ‘Crystal Doubts’ et enfin ‘Anamnesis’ qui voit de nouveau Evy partager le chant avec ‘Björn Strid’ et qui se termine sur un très beau fondu entre instruments électriques et classiques, l’album se terminant par l’anecdotique remix en électro de ‘The Strive’. En résumé, même s’ils n’amènent pas de nouveautés majeures dans ce style de musique, les Belges d’Elusion’ sortent un premier album très agréable à écouter avec une chanteuse très talentueuse et de multiples arrangements orchestraux et vocaux de qualité, ce qui devrait les faire connaître à un public amateur de métal symphonique...

Interprêtes

Evy Verbruggen (Chant), Domingo Smets (Guitare), Kristof De Greef (Basse, Growls), Frederik Van Mieghem (Batterie), Stijn Van Peborgh (Guitare) + Invité : Björn Strid (Chant), Peter Evrard (Chant), Bert Draelants (Guitare)


Artiste : Rob Moratti

Album : Renaissance

Date de Sortie : 21-06-2019

Ajouté le : 01-10-2019

Après ‘Transcendent’ en 2016 (voir ici), le Canadien ‘Rob Moratti’ sort un nouvel album studio, ‘Renaissance’, avec quelques changements de line up, ‘Torben Enevoldsen’ remplaçant ‘Reb Beach’ à la guitare et ‘Stu Reid’ remplaçant ‘Brian Doerner’ à la batterie. On retrouve le style AOR que l’on connaissait sur le précédent opus avec cette impression d’avoir déjà entendu toutes ces mélodies dans une autre époque car Rob, en plus de ses performances vocales, a ce talent pour composer des bijoux mélodiques faciles d’accès dès la première écoute. Dès le premier titre, ‘You Are the One’, c’est un premier refrain qui vous rentre dans la tête sans vous lâcher, puis, ‘Let Me Be the One’ continue à distiller un rock AOR élégant et la ballade ‘Best of Me’ peut rappeler des lignes mélodiques des années 80 dans un style beaucoup plus pop comme pouvaient le faire des artistes comme ‘Chris de Burgh’. Je pourrais continuer de citer le reste de l’album car chaque titre amène une nouvelle mélodie mémorable avec des arrangements vocaux et instrumentaux très soignés. En résumé, sans surprise, ‘Rob Moratti’ sort une fois de plus un album de qualité, continuant de perpétuer un AOR facile d’accès, et qui devrait plaire à un large public qui aime les formations comme ‘Foreigner’, ‘Journey’ ou encore ‘Asia’...

Interprêtes

Rob Moratti (Chant, Choeurs), Torben Enevoldsen (Guitare), Tony Franklin (Basse), Fredrik Bergh (Claviers), Stu Reid (Batterie)


Artiste : Wheels Of Fire

Album : Begin Again

Date de Sortie : 07-06-2019

Ajouté le : 03-10-2019

Après le Canadien ‘Rob Moratti’ (voir ici), ce sont les Italiens de ‘Wheels Of Fire’ qui n’avaient pas sorti d’album depuis 2012 (voir ici) et qui reviennent sur le devant de la scène avec un nouvel enregistrement studio ‘Begin Again’. Dans un style rock/hard-rock mélodique, ils nous offrent 12 compositions efficaces dans la tradition des années 80 et, dès les premiers titres, on embarque pour des rythmiques entraînantes avec un ‘Scratch the Bitch’ survitaminé, puis ‘Lift Me Up’ continue dans cette voie avec le beau duo voix/guitare entre ‘Davide Barbieri’ et ‘Stefano Zeni’, puis, ‘Tonight Belongs to You’ et ‘Done for the Day’ qui suivent possèdent deux refrains mémorables. ‘For You’, qui suit, est la première ballade avec des lignes mélodiques mélancoliques comme savent si bien le faire les Italiens, puis, c’est reparti pour une mélodie enlevée avec de belles harmonies vocales avec ‘Keep Me Close’, les Italiens nous proposant ensuite ‘Heart of Stone’, ‘You'll Never Be Lonely Again’ et ‘Another Step in the Dark’ qui sont plus tranquilles, dans un esprit plus AOR. Suit la deuxième pause ballade ‘Call My Name’ qui est dans le même esprit que ‘For You’, l’album se terminant par le tranquille mid-tempo ‘Can’t Stand It’ et un bonus qui n’est autre que le titre éponyme de l’album et qui n’a rien à envier aux autres compositions de l’opus et qui possède un refrain qui devrait être repris en cœur en concert. Bref, si vous êtes fan d’un hard rock mélodique accessible avec des refrains mémorables, de belles harmonies vocales et des solos de guitare bien dosés, ce dernier album ‘Begin Again’ des Italiens de ‘Wheels Of Fire’ est fait pour vous...

Interprêtes

Davide Barbieri (Chant), Stefano Zeni (Guitare), Marcello Suzzani (Basse), Fabrizio Uccellini (Batterie), Federico De Biase (Claviers) + Invités : Gianluca Ferro (Guitare), Ivan Ciccarelli (Percussions), Susanna Pellegrini (Choeurs), Maryan (Choeurs), Marcello Spera (Choeurs), Matteo Liberati (Choeurs)


Artiste : Neal Morse

Album : Jesus Christ the Exorcist

Date de Sortie : 14-06-2019

Ajouté le : 05-10-2019






Inutile de présenter ‘Neal Morse’ à tout amateur de progressif car l’Américain a participé depuis une trentaine d’années à des multiples projets dont les plus connus sont ‘Spock's Beard’, ‘Transatlantic’ et ‘Flying Colors’ (un album devrait sortir sous peu). Cette fois, il sort de ses cartons un opéra rock écrit il y a une dizaine d’années et qui a pu voir le jour grâce à son ami et directeur musical ‘Michael Caplan’. Connu également pour sa foi chrétienne, il s’est attaqué cette fois à la vie de Jésus dans un étonnant ‘Jesus Christ the Exorcist’ qui nous embarque, entre comédie musicale et opéra rock, dans l’atmosphère des grandes productions des années 70, avec en tête bien évidemment le ‘Jesus Christ Superstar’ d'Andrew Lloyd Webber’ et ‘Tim Rice’ longtemps jouée à Broadway. Compte tenu de l’histoire, il fallait bien un casting à la hauteur et, de ce côté, nous ne sommes pas déçu puisqu'une dizaine de chanteurs de la scène progressive internationales sont présents avec en tête les chanteurs ‘Ted Leonard’ et ‘Nick D'Virgilio’ qui respectivement font partie des groupes ‘Spock's Beard’ (voir leur dernier album ici) et ‘Big Big Train’ (voir leur dernier album ici) et la section instrumentale est également bien fournie car cordes, bois et cuivres complètent les instruments électriques du rock progressif (voir liste plus bas). Côté style, on retrouve ici et là la patte de ‘Neal Morse’ mais, bien difficile de trouver un style particulier car c’est un peu un grand écart entre l’ambiance des comédies musicales Américaines et du hard-rock musclé en passant par de la pop, du symphonique du rock, du blues, du folk et des ambiances jazzy ou gospel. En effet, dans un style hard-rock on peut citer notamment des titres comme l’énergique ‘Get Behind Me Satan’ rappelant les années 70 et ’Huriah Heep’, ou ‘He Must Go to the Cross’ que ‘Queen’ n’aurait pas renié ou encore le très progressif ‘Gethsemane’ dans lequel les parties puissantes peuvent faire penser à ‘Deep Purple’. Côté comédie musicale, les compositions comme ‘Jesus’ Baptism’ et ses chœurs grandioses ou ‘Hearts Full of Holes’ ou encore ‘The Greatest Love of All’ font penser aux grandes productions musicales Américaines. La force de composition de ‘Neal Morse’ a été d’amener pour chaque composition une atmosphère en adéquation avec le sujet raconté un peu comme l’avait fait magistralement ‘Christofer Johnsson’ dans son opéra métal ‘Beloved Antichrist’, (voir ici). De plus, les instrumentations sont d’une grande richesse et toujours très justes et le travail vocal est également impressionnant avec de multiples chœurs ce qui fait qu’il n’y a jamais de temps mort et que l’on reste scotché à l’histoire sans aucune lassitude. A ceci, il ne faut pas oublier que l’Américain est un talentueux compositeur de rock progressif et, dans cet opéra, on est comblé par les fréquents changements d’atmosphère à l’intérieur même des titres comme dans ‘Jesus’s Temptation’ qui en 10 minutes nous embarque dans un magnifique titre à multiples tiroirs. Mention spéciale pour ‘Talon David’ qui nous offre une démonstration vocale exceptionnelle dans le rôle de la ‘Marie-Madeleine’ que ce soit lorsqu'elle est possédée dans ‘The Woman of Seven Devils’ ou lorsqu’elle est au pied de la croix dans ‘Mary at the Tomb’ où sa voix se fait aérienne et cristalline transmettant toute l’émotion du moment. En résumé, ‘Jesus Christ the Exorcist’ est quelque chose qui dépasse largement un simple album et qui restera certainement dans les mémoires au même titre que ‘Tommy’ des ‘Who’ ou ‘Jesus Christ Superstar’ pour rester dans le même thème et, même si les presque 2 heures demandent plusieurs écoutes pour s’approprier l’ensemble et que la diversité musicale risque d’en dérouter certains, ‘Neal Morse’ a certainement sorti l’enregistrement le plus ambitieux de toute sa carrière et, forcément, dans ce cas, on attend impatiemment qu’il monte le spectacle à la mesure de cette œuvre exceptionnelle...

Interprêtes

Neal Morse (Guitare, Basse, Claviers, Chant, Chœurs), Randy George (Basse), Bill Hubauer (Claviers), Amy Pippin (Chœurs), April Zachary (Chœurs), David Cooper (Trombone), Dominique Caster (Trompette), Debbie Bressee (Choeurs), Eric Gillette (Guitare, Batterie), Gabe Klein (Chant), Gabriel Collins (Saxophone, Flûte), Gideon Klein (Chant, Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Cor), Grace Laminack (Alto), Holly Smith (Cor), Jake Livgren (Chant, Chœurs), Jake Tudor (Violon), Julie Harrison (Chant, Chœurs), Mark Pogue (Chant, Chœurs), Matt Smith (Chant), Michael Jackson (Chœurs), Nick D'Virgilio (Chant), Paul Bielatowicz (Guitare), Rick Florian (Chant), Steve Patrick (Trompette),Talon David (Chant), Ted Leonard (Chant), Wil Morse (Claviers, Chant, Chœurs)


Artiste : Santana, Buika

Album : Africa Speaks

Date de Sortie : 07-06-2019

Ajouté le : 07-10-2019

Avec ‘Africa Speaks’, je vous emmène dans un merveilleux voyage qui font se rencontrer le meilleur de l’Afrique et de l’Amérique du Sud grâce à deux artistes attachants que sont d’une part l’Espagnole ‘Buika’ d’origine Equato-Ginéenne (voir ses albums sur Sptoify ici) et d’autre part, le légendaire ‘Carlos Santana’ qu’il est inutile de présenter (déjà 3 ans que ‘Santana IV’ est sorti – voir ici). Les compositions sont donc un melting-pot d’influences qui commencent bien évidemment par un mélange afro-latin mais qui vont également au-delà, englobant orient et occident et que l’on pourrait appeler tout simplement de la ‘World Music’. Tout au long de l’album, c’est une sorte d’échange permanent entre la voix envoutante et puissante de Buika et la guitare électrique si caractéristique de Carlos qui vivent leur art jusqu’au plus profond d’eu mêmes, et, on sent à chaque seconde une spontanéité qui donne l’impression que chaque titre est une improvisation. Et, quand on sait que c’est en une dizaine de jours que nos deux artistes ont enregistré l’équivalent de 4 albums, on comprend donc ce sentiment de fraicheur et de sincérité, mais ceci est également la marque des grands car bien peu d’artistes arrivent à ce résultat en studio. Assez parlé, le mieux est encore de se laisser emporter par toutes ces compositions intemporelles qui nous embarquent pour un périple extraordinaire autour de la terre rassemblant toutes les cultures...

Interprêtes

Buika (Chant), Carlos Santana (Chant, Guitare), Cindy Blackman Santana (Batterie), Laura Mvula (Chant), Salvador Santana (Claviers), Tommy Anthony (Guitare), Benny Rietveld (Basse), Karl Perazzo (Percussions), David K. Mathews (Claviers), Ray Greene (Trombone, Choeurs), Andy Vargas (Chœurs)

https://www.facebook.com/BuikaMusic


Artiste : Beyond God

Album : All Strings Attached

Date de Sortie : 30-05-2019

Ajouté le : 09-10-2019

‘Beyond God’ est une formation de métal symphonique fondé en 2008 par le batteur ‘Ferry Guns’ avec à la clé deux albums studio ‘A Moment Of Black’ en 2016 (voir ici) et ‘Dying To Feel Alive’ en 2017 (voir ici). 2019 voit la sortie de ‘All Strings Attached’ qui a la particularité d’être un album acoustique reprenant des compositions des premiers albums et contenant également 3 autres titres ‘Moving On’, ‘Feel the Shame’ et ‘Keep you Alive’. Même si on avait déjà eu un aperçu de ses qualités vocales dans des titres plus épurés comme ‘Nocturne’ ou dans la très belle power ballade ‘Cursed’, on redécouvre le chant de ‘Meryl Foreman’ sans la puissance des guitares et d’entrée, avec ‘When Lightning Strikes’, je dois dire que la magie opère et montre encore plus le talent de cette chanteuse qui occupe beaucoup plus l’espace et qui peut rappeler à certains endroits ‘Marcela Bovio’ qui s’est également prêté à cet exercice dans le magnifique album ‘Through Your Eyes’ (voir ici). ‘Moving On’ suit dans cette ambiance feutrée avec un très beau duo piano/chant, puis ‘Prince Creep’ a été réarrangé avec un très bel accompagnement entre les 3 guitares sèches de Peter, Dennis et Winkel. La suite est à l’image de ces premiers titres et même si la version de ‘All in All’ est assez proche de celle de l’album ‘Dying To Feel Alive’ (normal car elle était déjà en partie acoustique), l’ensemble transmet une réelle émotion et montre un visage très différents des originaux. En résumé, les Hollandais de ‘Beyond God’ montrent qu’ils ont plus d’une corde à leur arc et ‘All Strings Attached’ est un album très attachant, bien entendu très éloigné du métal, et qui devrait toucher, au-delà de la base de fans implanté, un public beaucoup plus large...

Interprêtes

Meryl Foreman (Chant), Ferry Guns (Batterie, Piano), Peter den Bakker (Guitare), Dennis Winkel (Basse), Ronald Tielen (Guitare)


Artiste : Sabaton

Album : The Great War

Date de Sortie : 19-07-2019

Ajouté le : 11-10-2019

‘Sabaton’ est l'un des groupes de power métal les plus connus dans le monde et les Suédois ont toujours été attirés par les grands conflits mondiaux. Et pour leur dernière sortie, ils se sont attaqués à la première guerre mondiale et symboliquement ont commencé l’écriture de l’album le 11 Novembre 2018, date du centenaire de la ‘grande guerre’. Etant des passionnés d’histoire, chaque sortie fait toujours l’objet de nombreuses recherches historiques et ce dernier opus ne déroge pas à la règle : vous pouvez retrouver des vidéos sur les différents conflits sur leur site ici. Musicalement, concernant ‘The Great War’, les compositions, narrant différents épisodes comme la bataille de Verdun (‘Fields of Verdun’) ou l’histoire de l’aviateur Allemand ‘Manfred Von Richthofen’ (‘The Baron’), nous emmènent dans l’univers bien connu de ‘Sabaton’, épique, symphonique et grandiose dans un style power métal accessible avec des mélodies dont on a le sentiment de les connaître déjà toutes mais qui sont tellement efficaces que l’on se laisse prendre au jeu : d’entrée, avec ‘The Future of Warfare’, tout est bien en place pour un premier titre avec un refrain qui s’ancre dans votre tête et chaque titre qui suit continue dans cette voie comme par exemple ‘Great War’ avec des chœurs imposants montrant que Sabaton n’est pas loin de certaines formations de métal symphonique et ceci jusqu’à ‘The End Of The War To End All Wars’, certainement le titre le plus grandiose qui précède un bouleversant ‘In Flanders Fields’ qui clôt l’album dans un chant a cappella qui ne peut laisser indifférent comme pour rendre un dernier hommage vibrant à toutes les victimes de ce conflit. En résumé, les Suédois de ‘Sabaton’ continuent à faire ce qu’ils savent faire de mieux, un power métal flamboyant qui met encore plus en relief ces témoignages historiques contribuant à leur manière à ce devoir de mémoire et ‘Great War’ devrait être bien accueilli par toute leur base de fans et même au-delà car tous les titres sont accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Chris Rörland (Guitare), Hannes Van Dahl (Batterie), Joakim Brodén (Chant, Claviers), Pär Sundström (Basse), Tommy Johansson (Guitare)


Artiste : Symfobia

Album : Smog of Tomorrow

Date de Sortie : 02-03-2019

Ajouté le : 13-10-2019

Après ‘Elusion’ que je vous avais présenté il y a quelques jours (voir ici), 2019 a vu la sortie d’un nombre important de nouveaux albums en métal symphonique de formations ne faisant pas partie des groupes majeurs ; voici donc un échantillon de ces sorties et une chronique par jour, pendant cinq jours, dans des styles qui peuvent rappeler les ténors du genre.

Tout d’abord, direction la Slovaquie avec un opus qui est sorti il y a environ 6 mois avec ‘Smog of Tomorrow’ de ‘Symfobia’ qui est le 2ème album du groupe, le premier ‘Way Of The Queen’ datant de 2015 (voir ici). Dès le premier titre, leur univers rappelle les lignes mélodiques d’Epica’ et leur particularité est d’avoir deux chanteuses qui nous offrent de très beaux duos tout au long des 11 compositions (la dernière composition ‘Človek’ étant un reprise en Slovaque de ‘From the Ashes’). L’ensemble est particulièrement mélodique et accessible dès la première écoute avec une variété entre chaque titre et à l’intérieur même des compositions qui présentent des changements d’intensité et de tempo assez fréquents comme dans ‘Hungry’ ou ‘Bury It’ ou encore dans ‘From Survivor to Creator’. Côté moments plus calmes, ‘From The Ashes’ et ‘Flowing Down’ n’ont rien à envier aux meilleures ballades dans le style et le duo Erika/Simona amène une richesse vocale avec en plus l’ajout de très beaux chœurs. En résumé, mes Slovaques ‘Symfobia’ ont encore évolué depuis leur premier album et confirme donc tout leur potentiel qui leur permettra sans doute de se faire connaître d’un public plus large, amateur de métal symphonique...

Interprêtes

Erika Strečková (Chant), Petra Hasarová (Chant), Viliam Putz (Batterie), Milan Sitár (Guitare), Peter Bugár (Basse), František Molnár (Claviers), Peter Varga (Guitare)


Artiste : Visionatica

Album : Enigma Fire

Date de Sortie : 12-07-2019

Ajouté le : 14-10-2019

En ce qui concerne la 2ème formation de métal symphonique, ce sont les Allemands de ‘Visionatica’ qui après un premier album prometteur (voir ici) ont sorti ‘Enigma Fire’ en Juillet 2019. Ils nous proposent 9 titres pour un assez court opus de 38 minutes avec des compositions accessibles qui empruntent à ‘Within Temptation’, ‘Xandria’ ou encore ‘Lunatica’ pour n’en citer que 3 avec des lignes mélodiques qui entrent facilement dans la tête comme ‘Roxanna, The Great’, ‘Fear’, ou encore ‘Rise from the Ashes’ et leurs refrains très efficaces, le dernier rappelant fortement la première période de ‘Within Temptation’. On peut également noter de belles influences orientales dans ‘To the Fallen Roma’, la magnifique ballade ‘Incomplete’ dans le registre de ‘Sharon Del Adel’ et l’épique ‘Secrets of the Ancestors’ avec sa pause symphonique en deuxième partie. En résumé, assez proche de ‘Within Temptation’, les Allemands de ‘Visionatica’ sortent un album de qualité et, s’ils arrivent à se démarquer dans le futur de leur ainé, ont le talent pour prendre une place plus importante dans la sphère du métal symphonique...

Interprêtes

Tamara Amedov (Chant), Manuel Buhl (Guitare), Tim Zahn (Basse), Gerhard Spanner (Batterie)


Artiste : Brocelian

Album : Guardians of Brocéliande

Date de Sortie : 19-07-2019

Ajouté le : 15-10-2019

‘Brocelian’ est encore une formation Allemande qui fête ses 10 ans d’existence et qui sort son 2ème enregistrement studio ‘Guardians of Brocéliande’. De la même manière que leur compatriotes de ‘Visionatica’, ils nous offrent un court opus de 37 minutes avec 10 titres ne dépassant pas les 4 minutes. A l’écoute du premier titre ‘Wrath of Nature’, j’ai l’impression d’entendre ’Epica’ dans un registre plus léger avec néanmoins des chœurs omniprésents. Malgré la présence de riffs saturés de guitare, ce côté plus soft apparait également dans un titre comme ‘A Life for You’ et on peut aussi voir des influences folk dans ‘Guardians of Brocéliande’ et dans ‘Fire of My Heart’ avec un très beau duo vocal entre ‘Susan’ et ‘Alicja Mroczka’. Ils sont également à l’aise dans des titres plus rapides comme ‘Speed of Light’, ‘Now It’s Time’ ou ‘The Signs’ et les deux ballades ‘My Last Melody’ et ‘Summer Days’ amènent des pauses bienvenues. En résumé, à l’image de ‘Visionatica’, avec ‘Guardians of Broceliande’, les Allemands de ‘Brocelian’ ont tous les atouts pour se faire une belle place au sein de scène de métal symphonique internationale...

Interprêtes

Susan (Chant), Alex (Guitare), Andi (Batterie), Katrin (Violon) + invités : Alicja Mroczka (Chant), Oliver Tim (Chant)


Artiste : Glasya

Album : Heaven’s Demise

Date de Sortie : 12-07-2019

Ajouté le : 16-10-2019

Dans l’échantillon de groupes de métal symphonique avec un nouvel album en 2019, voici un petit nouveau avec les Portugais de ‘Glasya’ qui n’ont que deux années d’existence et qui sortent leur premier album ‘Heaven’s Demise’ et nous montre déjà une maturité impressionnante. D’entrée, avec le titre éponyme de l’album, on découvre le chant de la mezzo-soprano ‘Eduarda Soeiro’ qui nous fait une belle démonstration vocale dans un titre dont le section rythmique a des airs de ‘Dark Chest of Wonders’ de ‘Nightwish, période ‘Tarja’. La ressemblance continue avec un épique ‘Ignis Sanctus’ et des chœurs grandioses avec des changements de rythmes et de puissance et de très beaux arrangements instrumentaux. La suite nous offre le très mélodique ‘Coronation of Beggar’ dont le refrain reste incrusté dans notre tête, l’orientalisant ‘Glasya’ qui peut faire penser à du ‘Therion’, un entraînant ‘Eternal Winter’, la belle ballade ‘Birth of an Angel’. ‘The Last Dying Sun’ revient à un style proche de ‘Nightwish’ puis l’épique ‘Neverland’ est découpé en plusieurs parties avec une belle partie instrumentale, et avec ‘No Exit from Myself’, entre ballade et mid-tempo, Eduarda nous montre une dernière fois tout son talent vocal alternant sérénité et puissance, l’album se terminant par l’instrumental ‘A Thought About You’ dans une ambiance symphonique imposante à grand renfort de percussions. En résumé, avec ce premier album ‘Heaven’s Demise’, les Portugais de ‘Glasya’ montrent un potentiel impressionnant et, grâce à une front-woman qui possède déjà toutes les qualités vocales des plus grandes chanteuses du style et avec des compositions déjà bien rodées et de arrangements de qualité, devraient, s’ils se diversifient et sortent du chemin tout tracé des groupes majeurs du style, se faire rapidement connaître de la scène métal symphonique internationale...

Interprêtes

Eduarda Soeiro (Chant), Davon Van Dave (Claviers), Bruno Prates (Guitare), Hugo Esteves (Guitare), Manuel Pinto (Basse), Bruno Ramos (Batterie)


Artiste : Astralium

Album : Land of Eternal Dreams

Date de Sortie : 23-08-2019

Ajouté le : 17-10-2019

Enfin, pour clore cette série de chroniques des groupes de métal symphoniques avec un album en 2019, voici les Italiens d’Astralium’ qui sortent leur premier enregistrement studio ‘Land of Eternal Dreams’. Créés à l’origine par la Soprano ‘Roberta Pappalardo’ et son père, le bassiste ‘Giuseppe Pappalardo’ en 2010, ils prirent le nom d’Astralium’ en 2014 et 2017 vit l’arrivée d’un nouveau batteur ‘Salvo Grasso’. Dès l’introduction instrumentale ‘Remembrance’, l’aspect symphonique avec des chœurs grandioses est mis en avant et ‘The Journey’ reprend le thème de départ pour un premier titre énergique où ‘Roberta Pappalardo’ utilise son chant clair, puis ‘Rising Waves from the Ocean’ continue dans ce tempo rapide avec une mélodie accrocheuse proche de ce qu’a pu faire ‘Nightwish’ dans les années 2000 et est suivi de ‘My Life Is My Eternity’ qui peut rappeler certaines lignes mélodiques de ‘Serenity’ d’autant plus que ‘Salvo Grasso’ intervient au chant et que Roberta nous offre quelques mesures orientalisantes. La suite continue dans ces fougueux tempos jusqu’à la ballade ‘Breathe of My Soul’ où Roberta démontre qu’elle est particulièrement à l’aise dans les moments plus calmes. La fin de l’album continue de faire défiler des mélodies imparables comme ‘A Dream’s Elegy’ avec sa rythmique entraînante ou le grandiose ‘Seven Seas, Seven Winds’ très proche de ce que peut faire ‘Epica’ mais également le calme instrumental ‘Ethereal Voices from the Forest’ avec de belles vocalises en 2ème partie de titre. En résumé, les Italiens d‘Astralium’ sortent un excellent premier album aussi bien au niveau des compositions que de la production et, même si, comme dans les précédentes chroniques de métal symphonique, ils n’amènent pas encore se petit plus qui les feraient sortir de la masse des groupes de ce style, ‘Land of Eternal Dreams’ est à conseiller à tous les amatrices et amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Roberta Pappalardo (Chant, Choeurs), Salvo Grasso (Batterie, Chant), Giuseppe Pappalardo (Basse, Choeurs), Emanuele Alessandro (Guitare) + Invités : Tommy Johansson, Jo Lombardo, Andrea Martongelli (Guitare), Stefano Calvagno (Chant), Adam Cook (Chant), Davide Bruno (Chant)


Artiste : tAKiDA

Album : Sju

Date de Sortie : 07-06-2019

Ajouté le : 18-10-2019

Le groupe Suédois ‘tAKiDA’ qui a maintenant une vingtaine d’années d’existence fait désormais partie des ténors mondiaux d’un rock mélodique accessible et leur dernier album ‘Sju’ ne déroge pas à la règle car il contient 10 titres assez courts mais efficaces pour finalement un total de 37 minutes. ‘What About Me ?’ donne le ton avec une rythmique entraînante et un refrain entêtant qui rentre directement dans la tête et ‘How Far I’ll Go’ et ‘Eva’ qui suivent sont moins énergiques mais tout autant mélodiques. La suite fait défiler le single ‘Master’ déjà sorti en 2018, le mid-tempo ‘The Meaning’, puis ‘Edge’ accélère le tempo avec un nouveau refrain entêtant, et quant à ‘Untouchable, Pt2’ qui est une reprise d’Anathema’ (voir leur dernier album ici), ils ont eu la bonne idée d’inviter la chanteuse ‘Dea Norberg’ connue pour avoir participé à plusieurs Eurovisions, et enfin l’album se termine par les popisants ‘Final Day’ et ‘Fading into Life’ avec encore des refrains imparables et ‘In The Wake’ nettement plus énergique. En résumé, les Suédois de ‘tAKiDA’ continuent de nous offrir des petits bijoux mélodiques entre pop et rock et ‘Sju’, au-delà de leur base de fans déjà très importante, est destiné au grand public...

Interprêtes

Robert Pettersson (Chant), Tomas Wallin (Guitare), Kristoffer Söderström (Batterie), Mattias Larsson (Guitare), Chris Rehn (Bass, Claviers) + Invité : Dea Norberg (Chant)


Artiste : Edison’s Children

Album : The Disturbance Fields

Date de Sortie : 20-07-2019

Ajouté le : 19-10-2019

‘Edison’s Children’ est un groupe qui a été formé en 2008 par ‘Pete Trewavas’ (bassiste de ‘Marillion’ - voir leur dernier live ici - et de ‘Transatlantic’) et par ‘Eric Blackwood’ avec à la clé déjà 3 albums plus 1 EP (voir ici); ils évoluent dans du rock progressif dans la grande tradition des formations des années 70 et ‘The Disturbance Fields’ qui est sorti en Juillet 2019 est dans la continuité des précédents opus. En plus des 2 fondateurs sont venus se greffer le guitariste et bassiste ‘Rick Armstrong’ qui n’est autre que le fils de l’astronaute ‘Neil Armstrong’, le batteur ‘Henry Rogers’, officiant aussi pour ‘Mostly Autumn (voir leur dernier et magnifique album ici) ainsi que ‘Lisa Wetton’ la compagne du regretté ‘John Wetton’ (‘King Krimson’ et ‘Asia’ entre autres). Sans aucune coupure, l’ensemble d’une longueur de 68 minutes, divisé en 14 parties, traite des changements climatiques dus au surdéveloppement que l’homme inflige à la planète. On retrouve donc un style progressif tendant souvent vers de l’atmosphérique, à commencer par l’entame ‘Captain’s Ledger’ très calme qui introduit ‘A Random Occurrence’ et ses claviers aériens et son lent tempo, puis en fonction du thème, la musique est mise au service du titre comme dans ‘Asphyxation’ qui est beaucoup plus sombre, puis, ‘The Approaching Front’, avec sa mélodie répétitive, offre un beau crescendo et ‘Indigenous’ qui suit, après une première partie parlée, reprend le thème du précédent titre. Les 7 titres suivants, de ‘The Surge’ à ‘Resurgence’ sont à prendre dans leur ensemble car ce dernier en fin de titre reprend le thème du premier avec entre temps de belles mélodies dans une atmosphère alternant tensions et détentes : par exemple, ‘Into The Dead Calm’ est le titre le plus épuré et le plus lent mais porte en lui une impression de tension pesante et on peut noter ‘A Random Disturbance’ qui nous ramène comme un echo à ‘A Random Occurence’. ‘The Confluence’, le plus long titre de l’album, est typique du progressif qui utilise la même phrase musicale mais sans aucune lassitude car il présente de multiples variations qui permettent de garder l’attention de l’auditeur sur toute la longueur. En résumé, avec ‘The Disturbance Fields’, ’Edison’s Children’ sortent un album concept de qualité dans un style progressif assez classique qui prend toute sa dimension en associant la musique et le message véhiculé...

Interprêtes

Eric Blackwood (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Flûte), Pete Trewavas (Chant, Guitare, Basse, Claviers) + Invités: Henry Rogers (Batterie), Lisa Wetton (Batterie), Rick Armstrong (Guitare, Basse)


Artiste : Phil Lanzon

Album : 48 Seconds

Date de Sortie : 02-08-2019

Ajouté le : 20-10-2019

Après le très bon ‘If You Think I’m Crazy!’ en 2017 (voir ici), le claviériste d’Uriah Heep’ (voir leur dernier album ici) ’Phil Lanzon’, qui a un CV long comme un jour sans pain, sort un nouvel album ’48 Seconds’. Ce dernier opus offre un nombre d’invités encore plus importante que le premier avec en tête ‘John Mitchell’ (en autres ‘Lonely Robot’ – voir ici - ‘Arena’ – voir ici et ‘Kino’ – voir ici). Comme il l’avait déjà fait, il a fait appel au ‘London Telefilmonic Orchestra’ qui amène à l’ensemble de riches arrangements et l’auditeur est embarqué dans des compositions mélodiques entre pop et rock : l’introduction instrumentale orchestrale rappelle des artistes de rock symphonique des années 70 comme ‘Alan Parsons’ ou ‘Jeff Lynne’, puis dans la foulée ‘In The Rain’ continue dans ce style rock mélodique classique et accessible. Suit ‘Forty Line’ qui mélange différents styles entre pop et jazz, puis ‘Rock N Roll Children’ nous fait découvrir la petite nouvelle ‘Miriam Grey’ qui illumine le titre avec une magnifique prestation vocale et les lignes mélodiques nous ramènent une fois de plus dans les années 70 et me font penser à la reprise de ‘Deep Purple’ de ‘Hush’ qui était un titre à l’origine de ‘Joe South’. La suite continue dans cette ambiance accessible et variée avec des mélodies qui vous touchent immédiatement et qui vous paraissent si familières comme ‘Road to London’ où ‘Phil Lanzon’ nous emmène dans une très belle ballade folk ou comme ‘You Can Make A Living’, très énergique à la manière de ce que pouvaient faire les ‘Who’ ou encore ‘Face to Face’ avec un magnifique duo vocal Phil/Miriam. Et pour finir, les 9 minutes de ’48 Seconds’ terminent l’album de la plus belle manière qui soit avec une composition somptueuse et un final rempli d’émotion où la chorale vous donne la chair de poule. Bref, comme vous l’aurez compris, ‘Phil Lanzon’ nous offre un magnifique album accessible et varié que l’on peut conseiller à toutes celles et ceux qui aiment les grands artistes de rock symphonique des années 70 comme ‘Alan Parsons’ car ’48 seconds’ est largement au même niveau qu’un ‘The Turn Of A friendly Card’ avec en plus une production moderne irréprochable...

Interprêtes

Phil Lanzon (Claviers, Chant) + Invités : John Mitchell (Chant), Andy Makin (Chant), Richard Cottle (Claviers, Saxophone), Neal Wilkinson (Batterie), Adam Goldsmith (Guitare), Mick O'Donohue (Guitare), Miriam Grey (Chant, Choeurs), Phoebe Street (Choeurs), Andy Caine (Choeurs), Andy Playfoot (Choeurs), Tom Walsh (Trompette), Clare Mcinerney (Saxophone), Neil Sidwell (Trombone), Chris Haigh (Violon), Richard Harwood (Violoncelle), Levine Andrade (Alto), London Telefilmonic Orchestra (Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse)


Artiste : Soleil Moon

Album : Warrior

Date de Sortie : 09-08-2019

Ajouté le : 21-10-2019

‘Soleil Moon’ est un groupe Américain qui n’a sorti que 2 albums depuis 2000, et ‘Warrior’ est leur 3ème album. Le chanteur ‘Larry King’ participe aussi au projet ‘Michael Thompson Bands’ invité pour l’occasion (voir la dernière chronique ici). Comme le groupe de Michael, ils évoluent dans un style AOR plutôt calme entre pop et rock dans des tempos assez tranquilles et les 12 titres sont tous tagués années 80 avec des mélodies mémorables, des constructions assez classiques couplet/refrain et ‘Larry King’ qui est tout à fait dans son élément avec une voix qui n’a rien perdu de sa superbe depuis toutes ces années. Tout est donc mis en œuvre pour passer un bon moment à l’écoute de ‘Warrior’ avec une belle variété de titres qui s’enchaînent sans aucune lassitude et qui ont tous un petit goût de nostalgie comme la belle ballade ‘Halfway to Nowhere’ ou encore ‘Nothing Matters’ et son refrain qui vous rappelle une mélodie déjà entendue. Bref, les Américains de ‘Soleil Moon’ sortent un très bel album rempli de petits bijoux mélodiques à déguster tranquillement au casque et ‘Warrior’ est à conseiller à un large public aimant le rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Larry King (Chant, Claviers), Khari Parker (Batterie), Chris Siebold (Guitare), Alan Berliant (Basse), John Blasucci (Claviers) + Invité : Michael Thompson (Guitare)


Artiste : Unruly Child

Album : Big Blue World

Date de Sortie : 09-08-2019

Ajouté le : 22-10-2019

En même temps que leurs compatriotes ‘Soleil Moon’ (voir ici) et après ‘Can’t Go Home’ en 2017 (voir ici), les Américains de ‘Unruly Child’ sortent un nouvel album ‘Big Blue World’ et continue leur aventure AOR dans le même esprit que les précédents opus. Dès le premier titre 'Living In Someone Else’s Dream', on est directement dans le bain avec un première mélodie qui vous entre directement dans la tête, puis ‘All over the World’, même s’il n’est pas aussi direct, continue dans cette voie avec une rythmique entraînante tout comme ‘Dirty Little Girl’ avec ses chœurs des années 80. La suite est à l’image de ce début avec le semi acoustique ‘Breaking The Chains’, ou ‘Are These Words Enough’, tagué Westcoast, ou le mélodique ‘Will We Give Up Today’ ou encore la sirupeuse ballade ‘Beneath A Steady Rain’. En résumé, même si ‘Big Blue World’ n’est pas aussi direct que le précédent album et ne se dévoile pas à la première écoute, les Américains d’Unruly Child’ sortent un album de qualité qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui affectionnent un rock mélodique qui puise ses influences dans les années 80...

Interprêtes

Marcie Michelle Free (Chant), Bruce Gowdy (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Guy Allison (Claviers, Percussions), Larry Antonino (Basse), Jay Schellen (Batterie)


Artiste : Freedom Call

Album : M.E.T.A.L.

Date de Sortie : 23-08-2019

Ajouté le : 23-10-2019

Quoi de neuf chez les Allemands de ‘Freedom Call’ avec déjà 20 années d’Appy Metal’ ? Et bien pas grand-chose si ce n’est que leur 10ème bébé est sorti fin Août et qu’il porte le doux nom très original de ‘M.E.T.A.L.’ et qu’il suit ‘Master Of Light’ sorti en 2016 (voir ici). La recette est bien rodée et comme son prédécesseur, il sort juste avant l’automne pour nous donner un petit coup de boost avant l’arrivée de l’hiver. 11 titres pour 43 minutes de power métal accrocheur et bon enfant à grand renfort de double pédale à commencer par le premier titre ‘111111 - The Number Of The Angels’ et un premier refrain à chanter à tue-tête, puis ‘Spirit Of Daedalus’ enfonce le clou avant le nouvel hymne ‘M.E.T.A.L.’ qui vient s’ajouter à ‘Metal is for Everyone’ du précédent opus. Avec ‘The Ace of the Unicorn’, on a le droit à une sorte de version hyper vitaminée de ‘Enola Gay’ puis jusqu’au dernier titre ‘Sole Survivor’ qui termine l’album avec un refrain mémorable, c’est une suite ininterrompue de mélodies imparables. Bref, les Allemands de ‘Freedom Call’ continuent leur chemin avec ces compositions à énergie positive et toujours cette fraicheur des premier jours et ‘M.E.T.A.L.’ montre qu’ils ont toujours cette envie de s’amuser tout en faisant avec sérieux ce qu’ils ont toujours fait de mieux : du bon power métal simple et efficace...

Interprêtes

Chris Bay (Chant, Guitare), Lars Rettkowitz (Guitare), Francesco Ferraro (Basse), Timmi Breideband (Batterie)


Artiste : Nemesea

Album : White Flag

Date de Sortie : 23-08-2019

Ajouté le : 24-10-2019

Après ‘Uprise’ en 2016 (voir ici), les Hollandais de ‘Nemesea’ n’ont pas mis longtemps à retrouver une nouvelle chanteuse après le départ de ‘Manda Ophuis’ et c’est donc avec ‘Sanne Mieloo’ qu’ils sortent ce nouvel opus ‘White Flag’ qui est leur 5ème album depuis 2004 et dans lequel ils continuent dans la voie qu’ils avaient tracée dans le précédent album et, même s’ils ont toujours cette étiquette de métal symphonique, leur style s’apparente plus à du rock puissant avec un son moderne où les sonorités électroniques apparaissent ici et là. Les 14 titres sont assez courts entre 3 et 4 minutes et se partagent de façon assez équilibrée entre énergie et sérénité. Dès ‘The Storm’, nous avons un petit échantillon de ce style qui alterne des couplets dans la retenue et un refrain qui explose dans une ambiance électrique et puissante et ‘Kids with Guns’ avec ses beaux chœurs d’enfants puis ‘White Flag’ avec sa rythmique à la ‘U2’ continuent dans cette voie. Dans cette ambiance entre tension et détente, on peut noter le magnifique mid-tempo ‘Ratata’ et sa rythmique lancinante et ‘Rise’ avec son contraste saisissant entre calme et énergie. Des morceaux plus calmes diversifient l’album à commencer par ‘Sarah’ qui amène une première pause, puis ‘Lions’, ‘Heavyweight Champion’ ou encore ‘Let This Be All’ avec de lents tempos nous offrent de beau moments de douceur. En résumé, avec ce nouvel album tourné vers un son rock plus moderne où les claviers sont très présents, ‘Nemesea’ reviennent sur le devant de la scène avec une nouvelle chanteuse qui a toutes les qualités vocales pour cette évolution de style et ‘White Flag’ devrait plaire à un public aimant un rock énergique et puissant agrémenté de moments beaucoup plus calmes...

Interprêtes

Sanne Mieloo (Chant), HJ (Guitare, Chant), Sonny Onderwater (Basse), Steven Bouma (Batterie), Mathijs van Til (Claviers)


Artiste : Outlasted

Album : Waiting for Daybreak

Date de Sortie : 09-08-2019

Ajouté le : 25-10-2019

J’avais découvert ‘Outlasted’ avec leur premier album ‘IntoThe Night’ en 2016 (voir ici) et les Norvégiens avaient déjà fait une forte impression pour un premier album. 2019 voit la sortie de ‘Waiting for Daybreak’ qui confirme le potentiel de ce jeune groupe. Ils nous proposent 10 titres de rock mélodique nous ramenant aux années 80 et qui font mouche dès la première écoute. ‘All Because Of You’ ouvre l’album avec tous les ingrédients de l’AOR, un refrain imparable, des riffs de guitares bien dosés et des chœurs omniprésents, puis ‘Time Mends A Broken Heart’ nous fait remonter quelques décennies en arrière avec des claviers qui me font penser à ‘Foreigner’ (voir leur dernier live avec orchestre ici) et ‘She’s the One’ continue dans ce bain mélodique efficace. Jusqu’à ‘Jane’s Got a Lover’ qui est le dernier titre énergique avec sa rythmique entraînante, tout est mis en œuvre pour passer un bon moment mais les ballades ne sont pas oubliées avec tout d’abord ‘Lighthouse’ qui nous ramène encore à des groupes comme ‘Foreigner’ et qui est un modèle du genre puis l’album se termine sur le mélancolique ‘After All These Years’, à faire des envieux chez les ténors du rock mélodique. En résumé, les Norvégiens d’Outlasted’ confirme tout le bien que l’on pensait d’eux à la sortie du premier album et ‘Waiting for Daybreak’ qui est destiné à un grand public, aurait certainement été dans le haut du classement à l’âge d’or de l’AOR...

Interprêtes

Glenn Wikran (Chant), Terje Fløyli (Guitare), Odd-Børge Hansen (Piano, Claviers), Aleksander Schjølberg (Basse), Rune Erling Pedersen (Batterie)


Artiste : Tarja

Album : In The Raw

Date de Sortie : 30-08-2019

Ajouté le : 26-10-2019

Déjà 14 ans que ‘Tarja’ a quitté ‘Nightwish’ et 12 ans que ‘My Winter Storm’ est sorti avec le premier tube ‘I Walk Alone’ et, à chaque sortie d’album, on se demande toujours s’il sera du même niveau que le précédent. Pour moi, ‘In The Raw’ qui est son 5ème album studio (si je ne compte que les albums de métal symphonique) est encore au-dessus des précédents car, malgré qu’elle ait déclaré qu’il est plus heavy que ‘The Shadow Self’, montre pour ma part encore plus toutes les facettes de cette artiste à part. Bien entendu, et ceci dès les deux premiers titres, on est embarqué dans du métal très direct avec une extraordinaire énergie avec tout d’abord ‘Dead Promises’ qui nous offre un beau duo entre les 2 voix puissantes de ‘Tarja’ et ‘Bjorn Strid’ et une mise en avant des riffs de guitares, puis, ‘Goodbye Stranger’, qui est le genre de titre qui fait sauter en l’air tout un public et où les deux voix de ‘Tarja’ et de ’Christina Scabia’ de ‘Lacuna Coil’ (voir leur dernier album live ici) se fondent merveilleusement bien. Avec ‘Tears in Rain’, on est plus dans le registre des hits mélodiques que la chanteuse a pu composer dans le passé avec des alternances entre parties puissantes (la section rythmique de ‘Timm Schreiner’ est une pure merveille) et d’autres plus calmes. C’est ensuite avec ‘Railroads’ que le côté symphonique s’éloignant du métal est remis en avant avec l’utilisation de cordes, sous la forme d’un mid-tempo dans lequel ‘Tarja’ excelle également, puis ‘You and I’ qui est bien loin des riffs saturés de guitare, est une nouvelle ballade d’une intensité émotionnelle comparable à ce qu’elle a pu faire dans son album ‘From Spirits and Ghosts’ (voir ci-dessous). Avec ‘The Golden Chamber : Awaken / Loputon Yö / Alchemy’ on reste dans ce summum d’émotion dans un doux medley cinématographique qui nous donne l’occasion de l’entendre rechanter dans sa langue natale : sublime !! Puis, ‘Spirit of the Sea’ (c’est l’histoire de la disparition du sous-marin Argentin « ARA San Juan » en 2017) est encore un grand moment qui nous emmène dans une lente procession avec ses ruptures entre puissance et sérénité, puis, c’est au tour d’une autre pièce maitresse de l’album, ‘Silent Masquarade’, qui est un nouveau duo magique entre ‘Tarja’ et ‘Tommy Karevik’, chanteur de ‘Kamelot’ (voir leur dernier album ici) et qui possède un refrain lent et puissant qui vous prend aux tripes et qui accélère sur la fin pour retomber dans un final calme au piano où la voix de ‘Thomas Karevik’ pose quelques phrases. Après autant d’émotion, je suis presque déçu de ‘Serene’ qui apparait plus classique mais qui, s’il faisait partie d’un album de métal symphonique d’une autre formation, ferait certainement figure de titre remarquable, et la dernière composition ‘Shadow Play’ me fait encore une grande impression avec cette sensation que ‘Tarja’ a voulu mettre un condensé de ce patchwork de styles qu’elles maitrisent parfaitement dans ces sept grandioses minutes. En résumé, comme vous l’aurez compris, ce dernier album de ‘Tarja’ est encore pour moi une réussite totale qui montre toute l’étendue de son talent qui ne s’arrête pas au seul métal symphonique et ‘In The Raw’ devrait sans aucun doute être bien accueilli par tous ses fans et au-delà par tous les amateurs de métal symphonique qui apprécient également des compositions éloignées du métal…

Les chroniques précédentes de myprogmusic d’albums de ‘Tarja’ :

2018 - Tarja - Act II (Live)
2017 - From Spirits and Ghosts (Score for a Dark Christmas)
2016 - The Shadow Self
2015 - ‘Luna Park Ride’ + ‘Ave Maria – en Plein Air’

Interprêtes

Tarja Turunen (Chant), Alex Scholpp (Guitare), Christian Kretschmar (Claviers), Kevin Chown (Basse), Max Lilja (Violoncelle), Timm Schreiner (Batterie)+ Invités : Bjorn Strid (Chant), Cristina Scabbia (Chant), Tommy Karevik (Chant)


Artiste : Sheryl Crow

Album : Threads

Date de Sortie : 30-08-2019

Ajouté le : 27-10-2019

Après ‘Be Myself’ en 2017 (voir ici), l’Américaine ‘Sheryl Crown’ sort un nouvel album qu’elle annonce comme étant le dernier et pour l’occasion, un nombre impressionnant d’invités ont collaboré sur ces 17 titres tirés en partie de son imposante discographie. Bien entendu, les artistes de country Américain sont bien représentés avec par exemple ‘Emmylou Harris’, ‘Maren Morris’, ‘Bonnie Raitt’, ‘Chris Stapleton’, ‘Willie Nelson’, ‘James Taylor’ ou ‘Vince Gill’ mais également la chanteuse de blues ‘Mavis Staples’ ou le rappeur ‘Chuck D’. On retrouve également avec bonheur des noms prestigieux comme ‘Stevie Nicks’, chanteuse de ‘Fleetwood Mac’ (‘Prove You Wrong’), ou ‘Eric Clapton’ et ‘Sting’ dans la belle ballade ‘Beware of Darkness’ écrite par ‘Georges Harrisson’, ou ‘Neil Young’ dans ‘Cross Creek Road’ ou ‘Keith Richard’ dans la chanson des ‘Rolling Stones’ ‘The Worst’ ou encore ‘Joe Walsh’ dans la chanson ‘Still the Good Old Days’ qu’il avait écrit avec Sheryl. Mais, le titre qui amène sans contexte la plus grande émotion est sans conteste ‘Redemption Days’ qui avait été repris par ‘Johnny Cash’ juste avant sa mort et qui figure dans son album postume ‘American VI : Ain’t No Grave’ et que ‘Sheryl Crow’ a repris en calquant la voix de Johnny sur sa version. En résumé, c’est une grande dame de la musique folk/rock dans la grande tradition Américaine qui tire sa révérence encore jeune (elle a quand même déclaré ‘ce sera certainement mon dernier album, même s’il ne faut jamais dire jamais’) mais qui devrait continuer sa carrière en donnant des concerts, et ‘Threads’ est le genre d’album en dehors du temps qui devrait sans doute devenir un album indispensable de la mémoire musicale folk et rock des quarante dernières années...

Interprêtes

Sheryl Crow, Stevie Nicks, Maren Morris, Bonnie Raitt, Mavis Staples, Chris Stapleton, Chuck D, Andra Day, Gary Clark Jr., Eric Clapton, Sting, Brandi Carlile, Johnny Cash, Lukas Nelson, Neil Young, Jason Isbell, Keith Richards, Willie Nelson, Kris Kristofferson, Joe Walsh, St. Vincent, Lucius, Emmylou Harris, James Taylor, Vince Gill


Artiste : Visions of Atlantis

Album : Wanderers

Date de Sortie : 30-08-2019

Ajouté le : 29-10-2019

Dans votre parcours musical, il y a des artistes qui vous marquent plus que d’autres car vous les avez suivis durant leur carrière et pour moi, ‘Clémentine Delauney’ fait partie de cette liste. Ancienne chanteuse de l’excellent groupe Français ‘Whizdom’ (voir leur dernier album ici), je l’avais découvert entre 2012 et 2015 avec les Autrichiens de ‘Serenity’ (voir leur dernier album ici). A l’époque, compte tenu de son talent vocal, elle me paraissait toujours en retrait par rapport à ‘Georg Neuhauser’. Et puis, depuis 2015, elle a enfin trouvé sa place avec ‘Visions of Atlantis’ et sa progression a été impressionnante avec à la clé le magnifique album ‘The Deep & the Dark’ dans lequel elle partageait le chant avec ‘Siegfried Samer’ (voir ici). Un peu plus d’une année a passé et un nouvel album ‘Wanderers’ est sorti fin Août 2019, album qui a vu le passage de témoin entre ‘Siegfried Samer’ et le nouveau chanteur ‘Michele Guaitoli’ (voir la chronique sur le live ‘The Deep & The Dark – Live’ ici). Le résultat est encore au-dessus de l’album précédent et Clémentine a encore progressé dans son chant, Michele ajoutant un registre masculin très complémentaire de celui de la Française. Je ne ferai pas du titre à titre car chaque composition mériterait d’être citée mais je dirais tout simplement que chacune est un vrai régal avec cette énergie débordante qui caractérise cette formation et, comme exemple, je prendrais le premier titre ‘Release My Symphony’ qui représente bien leur style à la fois puissant, épique, symphonique et mélodique avec l’incorporation de parties plus calmes. Au milieu de toutes ces compositions énergiques, ‘Visions of Atlantis’ excelle également dans les ballades et l’album en comporte trois, la power ballade ‘Nothing Last Forever’ dans lequel le duo Clémentine/Michele est une pure merveille et deux autres, ‘Into The Light’ et ‘Wanderers’ beaucoup plus dépouillées et uniquement chantées par la Française dans lesquels Clémentine nous bouleverse et monte très haut le curseur émotionnel. Bref, en sortant un album le même jour que ‘Tarja’ (voir ici), la majorité des formations de métal symphonique seraient passées inaperçues mais ‘Visions of Atlantis’ a maintenant tous les atouts pour rivaliser avec les plus grands et les programmations commencent à le prouver (ce n’est pas trop tôt !!) et, bien qu’ils soient encore en première partie dans la prochaine tournée ‘M.E.T.A.L.’ de ‘Freedom Call’ (voir le dernier album des Allemands ici), tourneront enfin en tête d’affiche en 2020 ce qui permettra enfin de profiter d’un concert complet...

Interprêtes

Clémentine Delauney (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Christian Douscha (Guitare), Herbert Glos (Basse), Thomas Caser (Batterie)


Artiste : Magic Pie

Album : Fragments of the 5th Element

Date de Sortie : 30-08-2019

Ajouté le : 31-10-2019

Après ‘King For A Day’ en 2015 (voir ici) et ‘The Suffering Joy’ en 2017 (voir ici), les Norvégiens de ‘Magic Pie’ sortent un nouvel album ‘Fragments of the 5th Element’ avec toujours ce mélange d’influences de 40 années de rock progressif et dans chaque composition pas mal de noms de groupes célèbres viennent à l’esprit comme dans une sorte d’inventaire à la Prévert et on peut citer en vrac ‘Genesis’, ‘Kansas’, ‘Beatles’, ‘Emerson Lake & Palmer’, ‘Pink-Floyd’, ‘Marillion’ ou encore ‘Deep Purple’. Tout d’abord, les quatre premiers titres ont chacun leur propre personnalité avec ‘The Man Who Had it All’ qui, après une introduction énergique, nous emmène dans un style entre pop et rock des années 70 avec de beaux arrangements vocaux. ‘P&C’ qui suit est également tagué années 70 avec un refrain entêtant qui sert de liant pour les différentes parties qu’elles soient pop, psychédélique, rock ou jazzy et ‘Table for Two’ s’éloigne du progressif et est plus classique dans l’approche avec une nouvelle mélodie accrocheuse et enfin, ‘Touched by an Angel’ est une belle ballade où la guitare de ‘Kim Stendberg’ accompagne de belle manière le lent tempo et nous offre un somptueux solo en fin de titre à la manière des meilleurs bluesman. Et puis, comme dans le dernier opus, la pièce maitresse de l’album est sans conteste le dernier titre, ‘The Hedonist’ qui, comme son nom le suggère, nous offre 23 minutes de plaisir en nous embarquant dans un titre à multi-tiroirs, tous aussi subtils les uns que les autres, ce genre de composition progressive qui demande des écoutes répétées pour se l’approprier complètement. En résumé, les Norvégiens de ‘Magic Pie’ sortent un nouvel album dans la grande tradition du rock progressif avec toujours la même qualité et les mêmes influences aussi diverses, et par conséquent, ‘Fragments of the 5th Element’ est destiné à toute amatrice et amateur de progressif qui aiment non seulement les longs développements mais également varier les styles...

Interprêtes

Kim Stenberg (Guitare), Eirikur Hauksson (Chant), Erling Henanger (Claviers), Eirik Hanssen (Chant), Lars Petter Holstad (Basse), Jan T. Johannessen (Batterie)


Artiste : Sons of Apollo

Album : Live With The Plovdiv Psychotic Symphony

Date de Sortie : 30-08-2019

Ajouté le : 02-11-2019

Dans ma chronique sur le premier album de ‘Sons of Apollo’ en 2017 (voir ici), j’avais été agréablement surpris par ce sentiment d’être ramené quelques décennies en arrière dans un temps que les moins de 20 ans…, avec les extraordinaires albums live de ‘Deep Purple’, ‘Made In Japon’ et ‘Made In Europe’ qui étaient les témoins d’un hard rock où tout était possible en concert : avec ‘Live With The Plovdiv Psychotic Symphony’, j’ai été exaucé car c’est un peu si on se retrouvait à cette époque mais avec un son moderne car il contient tous les ingrédients de ce que toute amatrice ou tout amateur d’authenticité recherche dans un concert, quelque chose qui sort de l’ordinaire des set list établies au millimètre et qui rendent souvent les concerts un peu trop aseptisés à mon goût. Eh bien, de ce côté-là, on est servi car tout est réuni pour nous offrir ce genre de moment qui reste à jamais gravé dans votre mémoire car il est tout simplement unique. Tout d’abord, la set list est une vraie tuerie car, d’une part, des concerts de près de 3 heures, ça ne court pas les rues et ensuite, comme bien évidemment, ce n’est pas avec un album studio que nos lascars ont pu faire un set aussi long (ils reprennent presque l’intégralité de l’opus), on a droit à un ensemble de reprises qui vont de ‘Pink-Floyd’ à ‘Queen’ en passant bien évidemment par ‘Dream Theater’ avec trois titres de ‘Falling Into Infinity’ de 1997, lorsque ‘Mike Portnoy’ et ‘Derek Sherinian’ faisaient les deux partie du groupe. Et on est servi tout au long du show avec des interprétations live sans dénaturer les originaux mais en amenant à chaque fois une touche personnelle et, même si ‘Mike Portnoy’ ne nous offre pas de solo de batterie (mais on se régale tout au long du concert avec une section rythmique toujours exceptionnelle), chaque artiste y va de son solo en commençant par ‘Billy Sheenan’ à la basse qui nous fait une démonstration magistrale, puis ‘Jeff Scott Sotto’ reprend la suite en enflammant le public à la manière d’un ‘Freddy Mercury’ dans les années 80/90 (ce n’est pas un scoop que Jeff est un fervent admirateur de l’Anglais). Pour ne pas être en reste, dans la deuxième partie du set, c’est ensuite le tour de ‘Derek Sherinian’ qui transforme le Théâtre Romain de Plovdiv en une église hard-rock et nous renvoie bien évidemment au regretté ‘John Lord’ quelques décennies en arrière et pour finir, même s’il n’aime pas ce genre de prestation, ‘Bumblefoot’ clôt ces solos avec une introduction « légèrement » rallongée de ‘And The Craddle Will Rock’ qui cette fois nous ramène à un certain ‘Eddie Van Halen’ (leur concert en 2013 à Tokyo ici). Et puis, au-delà de la prestation exceptionnelle de chacun des membres du groupe, on a ce sentiment à chaque instant d’une osmose complète entre eux et d’un immense plaisir de jouer ensemble en transmettant sans compter tout au long du concert une énergie folle au public transformant ainsi un très bon concert en un moment unique. A cela, il faut ajouter qu’à partir de ‘Labyrinth’, c’est en compagnie de l’orchestre de la ville de ‘Plovdiv’ que le groupe continue son set avec la plupart des reprises, et en écoutant des titres très connus comme ‘Dream On’ ou encore ‘Confortably Numb’ (voir la vidéo extraordinaire sur you tube où ‘Bumblefoot’ termine le solo en bas des marches du théâtre ici), on embarque sur un petit nuage avec bien entendu quelques frissons tellement l’interprétation est magistrale. En résumé, comme vous l’aurez compris, ce live de ‘Sons of Apollo’ est bien plus qu’un simple concert et démontre, s’il fallait encore le faire, que ces cinq artistes sont faits pour la scène et ce ‘Live With The Plovdiv Psychotic Symphony’ est fait sur mesure pour les plus de cinquante ans et nous rappeler cette ambiance si particulière des concerts de rock et hard-rock des années 70/80 mais également pour faire découvrir aux plus jeunes ce qu’est un vrai concert avec des artistes qui ne calculent pas et se donnent à 200% pour leur public ; je rajouterai simplement que si les CD donnent déjà une impression fabuleuse de l’ambiance de ce concert, il va de soi que rajouter l’image avec le DVD ou Bluray est indispensable pour profiter au maximum de ces instants magiques d’autant plus que l’endroit avec ces vestiges millénaires augmentent encore ce sentiment d’être hors du temps…

Les reprises :
‘That Metal Show Theme’ : de la série d’émission ‘The Metal Show’ de la chaîne Britanique ‘VH1 Classic’
‘Just Let me Breathe’ : ‘Dream Theater’ – ‘Falling Into Infinity’ (1997)
‘The Pink Panthere Theme’ : Henry Mancini - The Pink Panther Theme
‘Kashmir’ : Led Zeppelin - Physical Graffiti (1975)
‘Gates of Babylon’ : ‘Rainbow’ – ‘Long Live Rock ‘n’ Roll’ (1978)
‘Dream On’ : ‘Aerosmith’ – ‘Aerosmith’ (1973)
‘Diary of a Madman’ : ‘Ozzy Osbourne’ - ‘Diary of a Madman’ (1981)
‘Comfortably Numb’ : ‘Pink Floyd’ –‘The Wall’ (1979)
‘The Show Must Go On’ : ‘Queen’ – ‘Innuendo’ (1991)
‘Hell’s Kitchen’ : ‘Dream Theater’ – ‘Falling Into Infinity’ (1997)
‘Lines in the Sand’ : ‘Dream Theater’ – ‘Falling Into Infinity’ (1997)
‘And The Craddle Will Rock’ : ‘Van Halen’ – ‘Women and Children First’ (1980)

Interprêtes

Jeff Scott Sotto (Chant), Ron "Bumblefoot" Thal (Guitare), Billy Sheehan (Basse), Derek Sherinian (Claviers), Mike Portnoy (Batterie) + Invités : Plovdiv Symphony Orchestra


Artiste : Status Quo

Album : Backbone

Date de Sortie : 06-09-2019

Ajouté le : 03-11-2019

‘Backbone’ est le premier album sous le nom de ‘Status Quo’ sorti après la mort de ‘Rick Parfitt’ fin 2016 (voir son album posthume ici) et après une belle incartade de ‘Francis Rossi’ avec ‘Hannah Rickard’ (voir ici) et les live du wacken et le ‘Down Down & Dignified at the Royal Albert Hall (voir ici), cet opus est le 33ème album studio, c’est dire l’ampleur de la discographie car peu de groupes peuvent se vanter d’une telle production. Tout d’abord, on entend ici et là des critiques sur la sortie d’un album du ‘Quo’ sans ‘Rick Parfitt’ : à cela, je répondrai que la vie reprend son cours (et heureusement) et que ça ne veut pas dire pour autant que l’on va oublier Rick; bien au contraire, ce nouvel opus est un véritable album du ‘Quo’ et j’imagine que Rick, de là où il est, doit prendre du beau temps avec des titres comme ‘Cut Me Some Slack’ ou ‘I Wanna Run Away with You’ car ‘Backbone’ est album ‘Quo pur jus’ : du bon boogie-rock qui vous donne une irrésistible envie de bouger avec des mélodies faciles à mémoriser et hyper efficaces d’autant plus que ‘Richie Malone’ a réussi à conserver le style du légendaire guitare rythmique du ‘Quo’. Et puis, bien que ces 11 titres aient été écrits à la base par le duo historique Rossi/Young et n’étaient pas destinés à être enregistrés, ils ont finalement vu le jour grâce à des séances improvisées entre les différents membres du groupe pendant la dernière tournée et on n’est donc pas surpris que chaque composition dégage un enthousiasme communicatif car on sent ce réel plaisir de jouer ensemble. En résumé, ce dernier ‘Quo’ est un opus qui s’inscrit dans la continuité de ce que les Anglais savent faire de mieux depuis maintenant plus de 5 décennies et ‘Backbone’ devrait sans aucun doute être bien accueilli par les nombreux fans historiques...

Interprêtes

Francis Rossi (Chant, Guitare), Andrew Bown (Claviers, Guitare), John « Rhino » Edwards (Basse), Richie Malone (Guitare), Leon Cave (Batterie)


Artiste : Sonata Arctica

Album : Talvyiö

Date de Sortie : 05-09-2019

Ajouté le : 04-11-2019

Après ‘The Ninth Hour’ qui avait été pour moi une bonne surprise en 2016 (voir ici), les Finlandais de ‘Sonata Arctica’ sortent un nouvel album ‘Talvyiö’ qui continuent dans la voie tracée par le dernier opus c’est-à-dire un métal beaucoup plus mélodique et moins puissant et on sent cette inflexion tout au long des 11 titres et même si la première composition ‘Message from the Sun’ comporte des passages rapides et puissants, des chœurs viennent adoucir l’ensemble. Avec ‘Whirliwind’, même si les riffs de guitare sont toujours présents, le style est beaucoup plus proche du rock mélodique d’autant plus que le refrain rentre assez facilement dans la tête, puis ‘Cold’ s’éloigne définitivement du métal et est un hit en puissance qui pourrait figurer en haut d’un top 50 et qui nous confirme que ‘Tony Kakko’ a toujours ce talent pour des mélodies qui accrochent immédiatement. Globalement, les claviers prennent plus de place par rapport aux guitares et ceci se confirme dans des titres comme ‘Storm the Armada’, ‘Who Failes the Most’, ‘Deamon’s Cage’ ou encore le bijou mélodique ‘A Little Less Understanding’. Les moments plus calmes offrent deux ballades avec un aérien ‘The Last of the Lambs’ et ‘The Garden’ qui clôt l’album et qui nous emmène dans leur monde de contes Nordiques un peu dans l’atmosphère qu’avait pu dégager ‘The Life and Times of Scrooge’ du claviériste ‘Tuomas Holopainen’ de ‘Nightwish’ (voir ici). On peut également noter l’énergique et entrainant instrumental aux sonorités celtiques ‘Ismo’s Got Good Reactors’ et 'The Raven Still Flies' qui rappelle également que ‘Tony Kakko’ sait également composer de belles pièces progressives. En résumé, avec ‘Talvyiö’, les Finlandais de ‘Sonata Arctica’, même si certains titres sont assez directs et accessibles, sortent un album plus recherché que les précédents et relativement éloigné de la puissance du métal avec des compositions de qualité qui se dévoilent progressivement au fil des écoutes...

Interprêtes

Tony Kakko (Chant), Elias Viljanen (Guitare), Henrik Klingenberg (Claviers), Pasi Kauppinen (Basse), Tommy Portimo (Batterie)


Artiste : BlackRain

Album : Dying Breed

Date de Sortie : 13-09-2019

Ajouté le : 05-11-2019

Après ‘Released’ en 2016 (voir ici), les Français de ‘Blackrain’ sortent un nouvel album studio ‘Dying Breed’. Par rapport au dernier opus, ils ont privilégié des compositions beaucoup plus directes et efficaces avec une énorme énergie et des mélodies imparables et accrocheuses et ceci dès le premier titre éponyme de l’album et son refrain simple mais qui devrait faire fureur en concert et un premier solo de guitare à cent à l’heure, puis, ‘Hellfire’ continue sur une rythmique heavy avec des riffs de guitare rageurs tout comme ‘Blast Me Up’ dans lequel le titre est scandé sur des riffs à la ‘AC/DC’. Avec ‘Nobody Can Change’, c’est reparti pour une rythmique endiablée entrecoupée d’une partie plus calme et ‘Like Me’ ralentit le tempo pour une rythmique où l’on ne peut s’empêcher de headbanguer. Et il faut bien après ça une petite pause avec une ballade simple mais très efficace ‘All Angels Have Gone’ avant de repartir de plus belle sur la 2ème partie de l’album avec des titres avec la même énergie que le début de l’album et si la rythmique du refrain de ‘Public Enemy’ vous laisse de marbre, c’est que définitivement vous n’êtes pas fait pour le hard-rock efficace de ‘Blackrain’. A noter que la version Spotify offre 2 titres supplémentaires avec la reprise musclée de ‘Ça Plane Pour Moi’ de ‘Plastic Bertrand’ bien connu en France des plus de quarante ans. En résumé, les Français de ‘Blackrain’ reviennent aux fondamentaux d’un hard rock puissant et efficace, et ‘Dying Breed’ est destiné à toutes celles et ceux qui sont amateurs d’un hard rock mélodique qui a pris son essor dans les années 80...

Interprêtes

Swan (Chant, Guitare), Max 2 (Guitares), Frank F (Batterie), Mat H (Basse)


Artiste : This Winter Machine

Album : A Tower of Clocks

Date de Sortie : 24-06-2019

Ajouté le : 06-11-2019

Voici un ensemble d’albums de rock progressif de l’année qui sont sortis dans les derniers mois, dans 8 chroniques successives.

Tout d’abord, je reviens vers un album datant de Juin 2019 et qui concerne les Anglais de ‘This Winter Machine’ qui avaient sorti un très bon premier enregistrement studio ‘The Man Who Never Was’ en 2017 (voir ici) et qui sortent donc leur 2ème opus ‘A Tower of Clocks’ qui est basé sur l’histoire d’un hibou qui stocke tous nos sentiments dans la ‘Tour de l’horloge’ pour garder toute cette mémoire intacte. On est donc embarqué dans ce récit avec un premier titre instrumental ‘Herald’ (c’est le nom de la chouette) qui plante le décor avec tout d’abord une première partie atmosphérique qui prépare le thème principal débutant à la guitare électrique et qui prend de l’ampleur en accélérant le tempo avec un premier solo de claviers. Avec ‘Flying’, on est plongé dans une belle ballade mélodique et après le court instrumental ‘Spiral’, ‘Symetry and Light’ est la première pièce progressive chantée avec plusieurs parties imbriquées et des ruptures de tempos et d’intensités. On retrouve le style de ‘Flying’ avec ‘Justified’ avec des lignes mélodiques faisant penser à celles d’Elton John’ mais avec une approche beaucoup plus progressive, la deuxième partie contenant un très beau solo de guitare et ‘In Amber’ continue dans ce style mélodique épuré piano/voix. Les composantes progressives sont ensuite plus présentes sur le reste de l’album, avec tout d’abord, ‘The Hunt’ qui démarre dans une atmosphère inquiétante puis qui monte en intensité et accélère le rythme pour retomber dans les 2 dernières minutes et terminer avec un mélodie entêtante ; ‘Delta’ qui suit alterne des passages intenses et d’autres beaucoup plus calmes avec l’utilisation du piano pour accompagner la belle voix de ‘Al Winter’, puis, ‘When We Were Young’ est une nouvelle ballade cette fois guitare/voix avec quelques nappes de claviers, l’album se terminant par la composition la plus longue de l’album ‘Carnivale’ qui commence dans une ambiance d’orgue de barbarie et qui se compose de plusieurs parties en reprenant l’ensemble des ambiances de l’album et qui se termine en apothéose dans un très beau crescendo et retombe finalement sur quelques notes de piano. En résumé, les Britanniques de ‘This Winter Machine’ sortent un album de qualité qui mélange de très belles ballades avec des constructions progressives et ‘A Tower of Clocks’, même s’il reste très accessible, demande néanmoins plusieurs écoutes pour profiter pleinement de chaque recoin...

Interprêtes

Al Winter (Chant), Mark Numan (Claviers, Choeurs), Graham Garbett (Guitare, Choeurs), Scott Owens (Guitare, Choeurs), Andy Milner (Batterie), Pete Priestley (Basse)


Artiste : Pattern-Seeking Animals

Album : Pattern-Seeking Animals

Date de Sortie : 05-07-2019

Ajouté le : 07-11-2019

La 2ème chronique de la série consacrée au rock progressif est celle des Américains de ‘Pattern-Seeking Animals’ qui est un nouveau projet initié par le claviériste ‘John Boegehold’ qui a collaboré à l’écriture de certains titres de ‘Spock’s Beard’ depuis 2003 et qui pour l’occasion a fait appel aux membres du groupe, le chanteur ‘Ted Leonard’, le bassiste ‘Dave Meros’ et l’ancien batteur ‘Jimmy Keegan’. Forcément, on est dans un style progressif avec 3 titres autour de 10 minutes mais l’opus renferme également des titres plus courts éloignés du progressif avec tout d’abord ‘No One Ever Died And Made Me King’ assez proche de l’AOR, puis les ballades mélancoliques 'The Same Mistakes Again', ‘Fall Away’ et ‘These Are My Things’, ce dernier me faisant penser au style de l’Ecossais ‘Al Stewart’, la ritournelle ‘We Write the Ghost Stories’ avec son tempo ternaire de valse et enfin le popisant et très accessible ‘No Land's Man’. En ce qui concerne les constructions progressives, ‘No Burden Left to Carry’ est assez typique d’un progressif riche à multi-tiroirs qu’il faut s’approprier en plusieurs écoutes, puis ‘Orphans Of The Universe’ poursuit dans cette ambiance et enfin, ‘Stars Along The Way’ de plus de 10 minutes clôture l’album avec une composition plus accessible et moins alambiquée. En résumé, ce nouveau projet ‘Pattern-Seeking Animals’, même si des similitudes avec ’Spock’s Beard’ sont présentes ici et là, apparaît beaucoup plus accessible avec une alternance de titres riches et élaborés et d’autres beaucoup plus directs et permet de varier les styles pour être ouvert à un public relativement large...

Interprêtes

John Boegehold (Claviers), Ted Leonard (Chant, Guitare), Jimmy Keegan (Chant, Batterie), Dave Meros (Basse)


Artiste : Introitus

Album : Shadows

Date de Sortie : 12-07-2019

Ajouté le : 08-11-2019

La troisième formation consacrée au rock progressif est ‘Introitus’, groupe Suédois que je découvre seulement avec leur dernier album ‘Shadows’ mais qui a déjà près de 20 ans d’existence avec un premier enregistrement studio en 2007 (voir ici). Chez ‘Introitus’, dans la famille ‘Bender’, je voudrais le père : j’ai, c’est le compositeur et le claviériste; je voudrais la mère : j’ai, c’est la chanteuse qui a, soit dit en passant, une magnifique voix ; je continue, je voudrais le fils : j’ai, c’est le batteur et puis pour compléter la famille la petite dernière ‘Johanna’ qui participe aux chœurs. A la première écoute de ‘Shadows’, je me suis retrouvé dans une atmosphère bien connue de rock mélangeant progressif, symphonique et atmosphérique en empruntant à des formations comme ‘Pink Floyd’, ‘RPWL’ (voir leur dernier album ici) ou encore ‘Mostly Autumn’ (voir leur dernier album ici) mais qui ont un style propre rempli de mélancolie. Dès le premier titre, ‘Belong’, on sent des influences ‘Floydiennes’ avec une remarquable prestation vocale d’Anna Bender’ qui emplit l’espace avec sa voix chaude et profonde. Suit le titre éponyme de l’album qui me rappelle les lignes mélodiques de ‘Karnataka’ (voir leur dernier album avec ‘Hayley Griffiths’ ici) mais qui a des accents beaucoup plus progressifs avec des parties instrumentales beaucoup plus fournies. La suite nous offre une ambiance très aérienne avec ‘Beyond Fantasy’ sur laquelle viennent se poser de belles vocalises et des accords de piano proche de ‘Vangelis’ (voir son dernier album ‘Nocturne’ ici) avec une très belle intervention mélancolique d’un accordéon en milieu de titre, puis, ‘Desperation’, qui est le titre le plus long de l’album, continue dans cette ambiance poignante en déroulant une magnifique mélodie avec encore ici et là l’utilisation de l’accordéon et une nouvelle magnifique interprétation d’Anna, la partie instrumentale étant également de toute beauté et le final grandiose. Enfin, après le ‘Figures’ qui alterne parties enlevées et d’autres plus calmes, ‘My Hero’ est une ballade mélancolique plus classique et l’album se termine par l’instrumental ‘Awakening’ qui nous embarque une dernière fois dans un long développement avec une première partie poignante, qui prend de l’ampleur et accélère le rythme en milieu de titre avec une succession de plusieurs sections et qui se termine calmement avec quelques vocalises accompagnées une dernière fois par l’accordéon. En résumé, ce dernier album des Suédois d’Introitus’ est pour moi une magnifique découverte et, si vous aimez les ambiances sereines dans le rock progressif, ‘Shadows’ est certainement fait pour vous…

Interprêtes

Mats Bender (Claviers), Anna Jobs Bender (Chant), Mattias Bender (Batterie), Dennis Lindkvist (Basse), Pär Helje (Guitare), Linnéa Syrjälä (Chant, Flûte), Johanna Bender (Choeurs) + Invités : Martin Jobs (Choeurs), Helena Tenstam (Flûte)


Artiste : Ape Amplitude

Album : Escape Routes

Date de Sortie : 08-08-2019

Ajouté le : 09-11-2019

C’est avec ‘Achim Wierschem’ que nous continuons la série des albums de rock progressif 2019 avec son projet ‘Ape Amplitude’ car l’Allemand participe à un grand nombre d’autres projets comme ‘Flaming Bess’ (voir ici), ‘Mindmovie’ (voir ici), ‘Marquette’ (voir ici) ou encore ‘Horizontal Ascension’ (voir ici). Avec ‘Peter Zahn’, il sort donc ‘Escape Routes’ qui est un opus entièrement instrumental et conceptuel basé sur le constat que la réalité est souvent plus étrange que la fiction. Le titre de chaque composition aborde donc un sujet grave avec comme exemple le premier titre ‘A Long and Painful Path’ qui traite des migrants qui sont prêts à risquer leur vie en Méditerranée pour s’échapper de leur pays : musicalement, partagé en 4 parties pour un total d’environ 33 minutes, nous sommes embarqué dans un rock progressif riche et recherché, souvent atmosphérique à la manière des grands groupes des années 70 comme ‘Pink Floyd’ ou ‘Yes’ avec une utilisation massive des claviers et de beaux solos de guitare électrique très ‘Gilmouriens’. Globalement, les titres sont paisibles et mélancoliques comme par exemple ‘Last Exit Suicide’, ‘Dopeland’, ‘The Drinker’, ‘Escape to Women’s Shelter’ ou encore ‘Requiem for a Dying Planet’ avec des tempos qui déroulent lentement leur mélodie mais on peut également noter des constructions plus progressives comme ‘Turning My Back to the City’ ou ‘Virtual Reality’ dans une rythmique plus soutenue agrémentée d’électronique. A noter le dernier titre ‘A Little Light of Hope’ qui, après toutes ces compositions assez noires, termine l’album sur une note d’espoir avec une belle mélodie qui prend de l’ampleur petit à petit. En résumé, ce nouveau projet de ‘Achim Wierschem’, même si le thème est assez sombre, démontre tout le talent de ce compositeur qui nous offre des mélodies attachantes et, ‘Escape Routes’ est un album qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment les grands développements instrumentaux progressifs...

Interprêtes

Achim Wierschem, Peter Zahn + Invités : Andres Rexach (Guitare), Sebastian Schleicher, Byron Frey, Martin Kuna, Nadja Humeni


Artiste : Cirrus Bay

Album : The Art of Vanishing

Date de Sortie : 27-08-2019

Ajouté le : 10-11-2019

Pour cette cinquième chronique consacrée au rock progressif, c’est encore des Américains avec ‘Cirrus Bay’ qui ont débuté leur carrière au début des années 2000 et qui sortent leur sixième enregistrement studio ‘The Art of Vanishing’. Pour ceux qui connaissent le groupe ‘Renaissance’ qui a connu une belle popularité dans les années 70/80 (voir leur dernier live ici), on retrouve une certaine similitude dans les lignes mélodiques et ‘Tai Shan’ se rapproche du registre très haut perché d’Annie Haslam’ et ceci dès le premier titre ‘A Blossom of Hills’ qui rappelle les sonorités des années 70. Cette ressemblance se confirme dans ‘A Garment of Clouds’ avec une belle mélodie et de très belles vocalises, puis ‘Eden’ continue dans le même registre et rappelle les premiers albums des Anglais. L’album est parsemé d’instrumentaux acoustiques ou semi-acoustiques avec tout d’abord le court solo de guitare ‘Undiscovered Isle', puis ‘The North Country’ continue dans ce style caractéristique des années 70 avec les sonorités des claviers qui peuvent cette fois rappeler ‘Focus’ mais on peut également citer ‘Sooke Harbour’ dans lequel flûte et guitare offrent de beaux échanges et aussi le recherché ‘Unexpected Wonder’ rappelant les première pièces progressives et enfin le très épuré ‘Lost and Profund’. Avec ‘The Dictator’, on embarque pour une douce ballade avec de nouveaux de belles vocalises puis ‘The Vanishing Place’ est un long titre constitué de plusieurs parties dans un style typique d’un progressif laissant beaucoup de place aux parties instrumentales. L’album se termine par l’acoustique ‘Falling Leaves’ et le beau et reposant medley ‘Medley For Solo Piano : The Poetic Sea / Solitude / Cascadence’ où ‘Bill Gillham’ nous montre tout son talent de pianiste. En résumé, avec ‘The Art of Vanishing’, les Américains de ‘Cirrus Bay’ nous replonge quelques décennies en arrière dans un progressif paisible et aérien qui a été popularisé à l’époque par des groupes comme ‘Renaissance’...

Interprêtes

Bill Gillham (Guitare, Claviers, Choeurs), Tai Shan (Chant), Sharra Acle (Choeurs), Mark Blasco (Batterie, Basse, Saxophone, Guitare, Choeurs)


Artiste : Drifting Sun

Album : Planet Junkie

Date de Sortie : 01-09-2019

Ajouté le : 11-11-2019

La sixième chronique consacrée aux albums de rock progressif est celle des Anglais de ‘Drifting Sun’ qui, après une quinzaine d’années d’absence, sont revenus en 2014 avec tout d’abord ‘Safe Asylum’ en 2016 et ‘Twilight’ en 2017 (voir la chronique ici) et sortent un nouvel album ‘Planet Junkie’. Pour cet album, suite aux problèmes de santé de ‘Peter Falconer’, ‘Pat Senders’ a fait appel à de nouveaux chanteurs de groupe renommés avec tout d’abord ‘Marc Atkinson’ qui est le chanteur de ‘Riversea’, ‘Colin Mold’ qui a tourné avec ‘Karnataka’ et qui a sorti 3 albums solos et ‘Joshua Corum’ du groupe ‘Head With Wings’ (voir ici). Mis à part les 2 instrumentaux, le court et épuré ‘Life’ et ‘I Will Be King’ qui mettent en avant ‘Pat Senders’ tout d’abord au piano puis à l’orgue Hammond, les 9 autres titres sont partagés équitablement entre les chanteurs invités qui en interprètent 3 chacun. Tout d’abord, ‘Peter Falconer’ avec les 3 premiers titres dont le premier ‘Within Your Bones’ nous ramène plusieurs décennies en arrière avec des références dans les grands groupes de rock progressif des années 70/80 comme ‘Alan Parsons Project’ (voir son dernier album ici) et avec une partie instrumentale où ‘Sarah Skinner’ nous offre un magnifique solo de saxophone, puis, ‘Planet Junkie’ accélère le rythme pour une composition énergique avant ‘Missing’ qui montre que ‘Marc Atkinson’ est également à l’aise dans des compositions plus tranquilles. Quant à ‘Colin Mold’, les compositions sont toutes calmes et sereines avec tout d’abord la ballade ‘Night-Time Sorrow’, puis, ‘Stay With Me’ continue dans cette atmosphère aérienne et enfin ‘To Tame a Star’ qui nous embarque pour plus de 8 minutes dans un progressif inventif découpé en plusieurs parties et avec de riches parties instrumentales. C’est avec ‘Joshua Corum’ que l’album se termine avec tout d’abord la très belle ballade très dépouillée piano/voix ‘Born of a Dream’ agrémentée par le violon d’Eric Bouillette’, puis, ‘Diogenes’ est assez déroutant mais se révèle au fur et à mesure des écoutes, et enfin, ‘Everlasting Creed’ est une sorte de résumé de l’album avec un titre progressif de 10 minutes qui voit se succéder plusieurs parties avec des changements d’intensité et de tempo et avec toujours de remarquables arrangements instrumentaux. Bref, c’est encore un sans-faute pour les Anglais de ‘Drifting Sun’ qui nous offre un album de qualité, et ‘Planet Junkie’ devrait plaire à un public qui affectionne un rock progressif mélangeant des influences multiples, variées et accessibles...

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Pat Sanders (Claviers), Mathieu Spaeter (Guitare), Manu Michael (Basse), Will Jones (Batterie) + Invités : Marc Atkinson (Chant), Colin Mold (Chant), Joshua Corum (Chant), Eric Bouillette (Cordes), Sarah Skinner (Saxophone), Ben Bell (Orgue), Conrad Cheng (Clarinette)


Artiste : Atom Works

Album : The Life of Spice

Date de Sortie : 06-09-2019

Ajouté le : 12-11-2019

Pour la septième chronique consacrée au rock progressif, c’est au tour d‘Atom Works’ qui est un nouveau groupe Finlandais et qui sort un premier album studio ‘The Life of Spice’ relatant l’histoire d'un père dont le secret est révélé accidentellement et dont ses fils trouvent la tentation trop forte et s'opposent à lui pour tenter de profiter indûment de la générosité de leur père, tout ceci se passant dans les années 1930 en Inde.
Côté musique, ils mélangent du rock et du métal progressif avec des influences multiples des quarante dernières années et des constructions riches et complexes qui demandent plusieurs écoutes pour pénétrer dans leur univers. Le titre introductif ‘400th Year’ est certainement un des plus accessibles avec une première partie avec un solo de guitare à la ‘Gilmour’ puis une deuxième partie beaucoup plus enlevée avec un tempo plus rapide et des riffs de guitare plus appuyés, puis avec le court ‘The Life of Spice’, on revient quelques décennies en arrière avec les groupes de progressif des années 70 et ce titre me fait penser au groupe Français ‘Ange’ (voir leur dernier album ici). Avec ‘The Brothers Thirst’, après une introduction au saveurs orientales, c’est un titre progressif avec une tension poignante et un chant très théâtral de ‘Steve Baker’, puis ‘Puppets of the Three’ continue dans cette atmosphère avec de multiples changements de tempo et d’intensité et qui est construit en différentes parties qui s’imbriquent les unes dans les autres. La suite est à l’image de ce début d’album, car mis à part le court break instrumental ‘Time in Eyes’, tout est mis en œuvre pour nous proposer des compositions recherchées dans lesquelles ‘Steve Baker’ confirme tout son talent au chant et dont son charisme me rappelle celui de chanteurs comme ‘Jean Pageau’ de ‘Mystery’ (voir leur dernier album ici) ou de ‘Paul Manzi’ d’Arena’ (voir leur dernier album ici) et dans lesquelles une bonne place est laissé à de remarquables sections instrumentales et ceci jusqu’au dernier titre ‘Beyond the Old’, de plus de 14 minutes, qui est un bon résumé de l’album avec tous les ingrédients du rock progressif et qui possède un magnifique final qui monte lentement en puissance pour retomber sur la fin dans quelques nappes de claviers puis une dernière fois, une partie courte partie chantée de ‘Steve Baker’.

En résumé, les Finlandais d’Atom Works’ montrent déjà pour un premier album une maturité impressionnante grâce à de très bon musiciens et un très bon chanteur, et ‘The Life of Spice’ est destiné à un public de rock progressif qui aime les compositions recherchées avec de longs développements...

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Steve Baker (Chant), Kasper Rosqvist (Guitare), Zsolt Szilagyi (Claviers), Niklas Finnäs (Batterie), Mats Ödahl (Basse)


Artiste : Hasse Fröberg Musical Companion

Album : Parallel Life

Date de Sortie : 12-09-2019

Ajouté le : 13-11-2019

Ma dernière chronique sur les sorties d’albums de rock progressif concerne le groupe du guitariste des ‘Flower Kings’, ‘Hasse Fröberg’ qui avec ‘Hasse Fröberg Musical Companion’ (‘HFMC’) sort son quatrième album studio ‘Parallel Life’ (il a également participé au projet de ‘Mark Trueack’, ‘Planetary Overload Part 1 : Loss’ – voir ici). On est donc plongé dans un univers progressif et ceci dès le début, puisqu’ils ont choisi de débuter l’album par la pièce maitresse divisée en 6 parties, ‘Parallel Life’ : forcément, les 22 minutes ne se digèrent pas immédiatement et il faut plusieurs écoutes pour se les approprier complètement mais on peut souligner un très beau travail au niveau des lignes mélodiques qui sont accessibles à l’image de la 2ème partie ‘To Change’ ou de la 3ème ‘You and Life’. Globalement, on navigue entre rock et métal progressif avec un belle alternance entre les parties chantées (‘Hasse Fröberg’ nous offre de belles démonstrations vocales) et entre de remarquables parties instrumentales. La suite de l’album continue dans cette variété de style à l’intérieur même des compositions comme dans ‘Sleeping with the Ghost’ qui débute calmement dans une atmosphère ‘Floydienne’ et qui s’accélère à la première minute puis qui par la suite alterne des passages calmes et d’autres plus énergiques, puis ‘Time Waits’, un peu plus dur à apprivoiser pour ma part, continue dans ce style progressif recherché avec quelques passages techniques. Avec ‘All Those Faces’, on revient à un rock plus classique comparable à du ‘Alan Parsons Project’ pour la partie rythmique, et ‘Rain’ est un titre qui permet de faire un break sous la forme d’une ballade comprenant des parties atmosphériques. Changement de style avec ‘Friday’ qui nous embarque dans un titre énergique à la manière des groupes de hard-rock des années 70 et l’album se termine de belle manière par ‘Never Alone’ avec des lignes mélodiques mémorables et une construction progressive qui alterne des parties énergiques et d’autres plus calmes et qui possède un final épique et symphonique magistral. En résumé, les Suédois de ‘HFMC’ sortent encore un album de qualité qui puise ses influences dans quarante années de progressif et, même s’il demande plusieurs écoutes pour s’en imprégner, ‘Parallel Life’ est encore une bonne surprise dans le domaine du progressif pour l’année 2019 et devrait sans aucun doute être bien accueilli par tous les fans de ce style...

Interprêtes

Hasse Fröberg (Guitare, Chant), Anton Lindsjö (Guitare), Ola Strandberg (Batterie), Kjell Haraldsson (Claviers), Thomas Thomsson (Basse)


Artiste : Jay Smith

Album : Young Guns

Date de Sortie : 20-09-2019

Ajouté le : 14-11-2019

Le touche à tout Suédois ‘Jay Smith’ vient de sortir son 4ème album ‘Young Guns’. Le virage amorcé dans son dernier album ‘King of Man’ se confirme avec cet opus, c’est-à-dire, après une période rock/hard-rock, c’est un style résolument country/rock qu’il nous propose dans la grande tradition Américaine. Tout est mis en œuvre pour passer un bon moment avec des compositions efficaces et mélodiques en commençant par l’entrainant ‘My Everything’ et son refrain qui vous rentre directement dans la tête, puis ‘Ten Feet off the Ground’ aux arrangements rappelant les musiques de western continue dans cette voie, et ‘Roots’ amène un côté un peu plus rock tout en gardant cette atmosphère country. La suite alterne des compositions plus calmes sous la forme de belles ballades comme ‘Wild Roses’, ‘God Damn You’, ‘Closing Time’ ou encore ‘Best Bad Suit’, plus puissante qui est un très beau duo avec ‘Minnah’ et d’autres plus énergiques et toujours entrainantes comme le beau mid-tempo ‘Young Guns’, ‘Lucky Strike’ ou encore ‘Rocky Ride’. En résumé, ‘Jay Smith’, même s’il ne révolutionne pas le style country/rock, sort un album de qualité avec des compositions très accessibles et avec, il faut le noter, une production irréprochable : ‘Young Guns’ devrait plaire à un public qui affectionne le style country perpétué par un grand nombre d’artistes Américains...

Interprêtes

Jay Smith (Chant, Guitare)


Artiste : Kobra And The Lotus

Album : Evolution

Date de Sortie : 20-09-2019

Ajouté le : 15-11-2019

Après les 2 albums ‘Prevail’ en 2017 et 2018 (voir ici et ici), les Canadiens de ‘Kobra And The Lotus’ ont sorti un nouvel album ‘Evolution’ en Septembre 2019. Toujours dans un style assez direct, ils continuent de nous offrir un métal puissant et efficace entre mélodique et symphonique. Après une courte introduction instrumentale souvent utilisé en métal symphonique, ‘Evolution’ ouvre le bal avec un premier titre énergique et ‘Burn !’ qui suit continue dans ce style direct et efficace. Avec ‘We Come Undone’, on garde la puissance des riffs de guitares mais dans une rythmique plus saccadée qui peut rappeler le métal progressif et ‘Wounds’, plus varié, alterne les tempos avec tout d’abord des parties avec un section rythmique marquée et d’autres plus rapides. Et s’il fallait un hit en puissance, c’est bien ‘Thundersmith’ avec un refrain qui devrait faire fureur en concert, puis ‘Circus’ est un mid-tempo avec une rythmique marquée un peu comme avait pu le faire ‘Joan Jett’ avec ‘I Love Rock 'n' Roll’. La pause ballade arrive avec le mélodique ‘Wash Away’ et ‘Kobra Paige’ me fait penser dans ce registre à ‘Marcella Bovio’ à l’époque de ‘Stream Of Passion’. La fin de l’album revient à un métal puissant avec ‘Liar’ puis ‘Get the F*ck Out of Here’ nous embarque pour une rythmique rapide et entraînante et enfin, ‘In The End’ clôture l’album avec un dernier titre énergique avec des changements de rythme dans un style plus symphonique. En résumé, les Canadiens de Kobra And The Lotus’ continuent dans la voie toute tracée des précédents opus avec un métal puissant et des lignes mélodiques accessibles : par conséquent, si vous avez aimez les 2 ‘Prevail’, vous serez sans aucun doute conquis par ‘Evolution’...

Interprêtes

Kobra Paige (Chant), Jasio Kulakowski (Guitare, Choeurs), Ronny Gutierrez (Guitare), Brad Kennedy (Basse), Marcus Lee (Batterie)


Artiste : Knight Area

Album : D-Day

Date de Sortie : 20-09-2019

Ajouté le : 16-11-2019

Après ‘Sabaton’ qui a sorti the ‘The Great War’ en Juillet 2019 (voir ici), voici dans un autre style de musique les Hollandais de ‘Knight Area’ qui sortent un album sur le jour J de la 2ème guerre mondiale, ‘D-Day’. ‘Heaven And Beyond’ avait été pour moi un de mes coups de cœur 2017 (voir ici) mais ce nouvel opus en est musicalement assez éloigné.
Tout d’abord, c’est un album concept et, par conséquent, la musique se devait d’être en phase avec le thème choisi et globalement, comme chaque composition relate un fait lié au débarquement du 6 Juin 1944, le style est plus puissant avec plus de riffs saturés de guitare, une basse beaucoup plus agressive se rapprochant des sonorités du métal et un travail impressionnant au niveau des claviers qui amènent souvent le côté dramatique et ceci dès les trois premiers titres ‘New Horizon’, ‘Overlord’ et ‘Blood On The Risers’. En ce qui concerne ‘The Landing’, on revient a un rock symphonique poignant qui démarre calmement et qui prend de l’ampleur assez rapidement et qui déroule une mélodie prenante avec un beau solo de guitare dans la 2ème partie. Puis, avec ‘Omaha Beach’ l’intensité émotionnelle est à son comble avec le remarquable chant de ‘Jan Willem Ketelaers’ qui donne à maintes reprises la chair de poule. On revient à un style plus heavy avec ‘Rememberance’ dans un style plus épique puis, ‘When I'll Be With You’ est le titre le plus dépouillé de l’album dans un style très théâtral et mélancolique avec un magnifique duo entre le pianiste ‘Robby Valentine’ invité pour l’occasion et ‘Jan Willem Ketelaers’. Avec ‘Wings of Time’, c’est encore une composition puissante mais dans un tempo assez lent dégageant une réelle émotion et une remarquable section rythmique de ‘Pieter van Hoorn’, et ‘March to Victory’ qui démarre par la diffusion en Anglais de la capitulation Allemande, est un titre progressif avec plusieurs parties imbriquées et une belle partie instrumentale dans la fin du titre et un très beau solo de claviers, l’album se terminant par un épique ‘Freedom for Everyone’ célébrant la liberté retrouvée après la guerre et dont le refrain nous restent dans la tête passées les dernières notes.

En résumé, avec ‘D-Day’, les Hollandais de ‘Knight Area’ sortent bien plus qu’un simple album car les faits relatés touchent au devoir de mémoire et on ne peut rester insensible d’autant plus que les compositions sont sublimées par une magnifique interprétation de l’ensemble du groupe avec évidemment une mention particulière à la prestation de ‘Jan Willem Ketelaers’ qui transmet une réelle émotion tout au long de cet album...

Interprêtes

Jan Willem Ketelaers (Chant), Mark Bogert (Guitare), Gerben Klazinga (Claviers), Peter Vink (Basse), Pieter van Hoorn (Batterie) + Invité : Robby Valentine (Piano)


Artiste : Cellar Noise

Album : Nautilus

Date de Sortie : 20-09-2019

Ajouté le : 17-11-2019

Après un premier album en 2017 (voir ici), les Italiens de ‘Cellar Noise’ reviennent avec un 2ème enregistrement studio ‘Nautilus’. Basé sur le thème de personnes qui souffrent de maladies mentales et qui essaient de se protéger de la vie de tous les jours, ils ont pris l’image du nautile qui rentre dans sa coquille pour mieux se défendre
Côté musique, ils ont évolué par rapport au dernier opus et leur style est assez difficile à définir car ils mélangent pop, rock et métal avec des constructions progressives modernes. ‘Creator’ qui débute l’album mélange des parties puissantes et d’autres très calmes avec des cassures de tempo assez fréquentes qui peuvent rappeler des groupes comme ‘Opeth’, (qui viennent également de sortir un nouvel album - chronique à venir prochainement). ‘Our Last Dance’ débute dans une ambiance feutrée puis prend petit de l’ampleur et accélère le rythme en milieu de titre pour retomber comme il a commencé, l’atmosphère étant assez pesante tout au long du titre. Quant à ‘Nautilus’, c’est une composition contrastée entre le thème de la dépression et les lignes mélodiques plus enthousiastes et ‘Under My Command’ est une magnifique ballade avec une très belle et douce partie instrumentale centrale qui s’intensifie pour ensuite retomber dans quelques notes de synthétiseurs. La suite fait défiler ‘Leeches’ qui revient à un métal progressif recherché qui me rappelle certaines compositions de ‘Porcupine Tree’, une nouvelle ballade ‘Her’ avec la participation de la chanteuse ‘Laura Meade’ qui amène un côté aérien à ce titre et un très beau solo de guitare final, puis, avec ses 12 minutes, ‘Omega’ nous embarque dans une composition multi-facettes qui alterne magnifiquement des parties rapides et puissantes et d’autres très sereines tout en retenu. L’album se termine sur le court instrumental ‘Relics’ pas forcément indispensable.

En résumé, les Italiens de ‘Cellar Noise’ explorent de nouveaux chemins musicaux de très belle manière avec à la clé un album de qualité qui demande plusieurs écoutes pour bien s’en imprégner et ‘Nautilus’ sera sans doute apprécié par un public aimant un progressif riche et recherché avec des contrastes entre puissance et sérénité...

Interprêtes

Eric Bersan (Batterie), Loris Bersan (Basse, Guitare), Niccolò Gallani (Claviers), Francesco Lovari (Chant), Alessandro Palmisano (Guitare) + invité : Laura Meade (Chant)


Artiste : Danny Bryant

Album : Means of Escape

Date de Sortie : 20-09-2019

Ajouté le : 18-11-2019

Après le remarquable ‘Big (Live)’ en 2017 (voir ici), voici pour les amateurs de blues/rock, le dernier album de ‘Danny Bryant’, ‘Means of Escape’ qui est sorti en Septembre 2019. Il continue de nous enchanter avec des compositions d’une authenticité et d’une sensibilité admirable et la pochette de l’album est assez significative de cet Anglais qui est tombé dans la potion du blues à l’âge de 15 ans car la photo le montre portant sa guitare comme pour mieux nous faire comprendre qu’elle fait intégralement partie de lui.
On embarque donc pour un peu plus de 40 minutes de blues/rock avec cette fusion entre son chant qui transmet une réelle émotion et son jeu de guitare saturée si caractéristique et ceci dès les premiers titres, le mid-tempo ‘Tired of Trying’, ‘Too Far Gone’ et sa montée en puissance finale magistrale ou encore ‘Means of Escape’ dans lequel il explique que la musique a toujours été pour lui un formidable moyen d’évasion. Et au milieu de ces titres puissants et énergiques, Danny a aussi ce don de nous transporter avec tout d’abord l’acoustique ‘Skin and Bones’ dans laquelle l’émotion est à son comble mais également avec la poignante ballade ‘When the River Ends’. Et l’album se termine par deux remarquables titres, tout d’abord ‘Hurting Time’ qui est le genre de titre intemporel qui vous fait remonter aux origines du blues puis l’instrumental ‘Mya’ dans lequel une dernière fois, il nous transporte avec sa guitare grâce à une lente mélodie remplie de passion.

Bref, comme vous l’aurez compris, ‘Danny Bryant’ au sommet de son art, nous offre encore un album formidable que tous les amatrices et amateurs de blues/rock feront entrer dans leur discothèque idéal et 'Means of Escape' devrait également toucher un public beaucoup plus large, ce style étant devenu de la musique universelle...

Interprêtes

Danny Bryant (Chant, Guitare), Alex Maddison (Trombone), David Maddison (Trompette, Trombone), Alex Phillips (Basse), Dave Raeburn (Batterie), Stevie Watts (Claviers), Mark Wilkinson (Saxophone), Lauren Young (Saxophone)


Artiste : Volbeat

Album : Rewind, Replay, Rebound

Date de Sortie : 02-08-2019

Ajouté le : 19-11-2019

Après ‘Seal the Deal & Let's Boogie’ en 2016 (voir ici) je reviens sur le nouvel enregistrement sorti il y a déjà quelques mois des Danois de ‘Volbeat’, ‘Rewind, Replay, Rebound’. Ils continuent à nous distiller un rock puissant et mélodique, simple mais efficace, l’édition deluxe présentant 16 titres avec quelques démos. Chaque composition est un hit en puissance qui pourrait figurer dans un top 50 y compris les 2 titres de la deuxième galette (écoutez le mélodique et efficace ‘Under the Influence’). Ils puisent leurs influences dans 50 ans de différents styles : du rockabilly musclé avec ‘Pelvis on Fire’, ‘Die To Live’ ou ‘Sorry Sack of Bones’ mais également les périodes rock des années 70/80 avec ‘Last Day Under The Sun’, ‘Cheapside Sloggers’ ou encore ‘Parasite’ en passant par des mélodies beaucoup plus pop comme ‘Rewind The Exit’, ‘Maybe I Believe’, ‘Cloud 9’ ou encore ‘The Awekening of Bonnie Parker’ et des morceaux plus calmes comme ‘When We Were Kids’ ou ‘7 :24’. En résumé, avec ce dernier ‘Volbeat’, tout est donc réuni pour passer un bon moment avec des titres accessibles et des mélodies accrocheuses et au-delà de l’importante base de fans, ‘Rewind, Replay, Rebound’ devrait plaire à un large public naviguant entre pop et rock...

Interprêtes

Michael Poulsen (Chant, Guitare), Jon Larsen (Batterie), Kaspar Boye Larsen (Basse), Rob Caggiano (Guitare)


Artiste : Beth Hart

Album : War In My Mind

Date de Sortie : 27-09-2019

Ajouté le : 20-11-2019

Après le magnifique concert au ‘Royal Albert Hall’ (voir ici) et 3 ans après l’enregistrement studio ‘Fire On The Floor’ (voir ici), ‘Beth Hart’ a sorti fin Septembre un nouvel album ‘War In My Mind’. On retrouve cette grande dame du blues avec 12 nouveaux titres tous aussi intenses les uns que les autres, dans tous les styles qu’elle maitrise parfaitement. Tout d’abord, avec cette énergie débordante qui la caractérise, 'Bad Woman Blues’ débute l’album dans une ambiance blues/rock entraînante puis, avec ‘War in my Mind’, c’est l’autre facette de cette artiste sincère et torturée qui nous offre un premier moment d’une intensité rare. Et, bien que certains titres soient remplis d’énergie débordante comme ‘Sugar Shack’ et son ambiance rock ou le dansant ‘Spanish Lullabies’ ou encore ‘Try A little Harder’ aux sonorités jazz/rock, c’est bien le côté plus intimiste qui est mis en avant avec des titres dégageant tous une émotion palpable et profonde : comment ne pas être sensible à ‘Without Words In The Way’ et son atmosphère mélancolique ou ‘Let It Grow’ et son intense crescendo avec de magnifiques chœurs ou le très intime piano/voix ‘Sister Dear’ où elle partage son chagrin de la perte de sa sœur ou encore le déchirant ‘Rub Me For Luck’ qui vous file la chair de poule tout au long du titre, les 2 derniers titres ‘Thankful’ et ‘I Need a Hero’ finissant l’album dans cette même intensité émotionnelle. Bref, inutile d’en rajouter, avec ‘War In My Mind’, ‘Beth hart’ a encore franchi un cap en nous offrant une œuvre encore plus personnelle et allant bien au-delà qu’un simple album de musique car c’est tout naturellement l’histoire de sa vie avec toutes les blessures et tous les bonheurs qu’elle a pu traversé durant toutes ces années : tout simplement beau et bouleversant…

Chroniques myprogmusic concernant ‘Beth Hart’
Better Than Home (2015)
Fire On The Floor (2016)
Black Coffee (2018)
Front and Center (Live from New-York) (2018)
Live At The Royal Albert Hall (2018)

Interprêtes

Beth Hart (Chant, Claviers, Piano), Chris Chaney (Basse), Jamie Muhoberac (Claviers), Rob Cavallo (Guitare), Tim Pierce (Guitare), Vinnie Colaiuta (Batterie)


Artiste : Opeth

Album : In Cauda Venenum

Date de Sortie : 27-09-2019

Ajouté le : 21-11-2019

Après ‘Sorceress’ en 2016 qui m’avais fait une forte impression (voir ici), les Suédois d’Opeth’ sortent un nouvel album ‘In Cauda Venenum’ en 2 versions l’une en Suédois et l’autre en Anglais, la version originale dans leur langue amenant pour ma part plus d’authenticité. La direction prise dans ‘Sorceress’ se confirme avec un style progressif recherché et très riche qu’il faut apprivoiser au fil des écoutes, chaque composition amenant son lot de ruptures d’intensité et de changements de lignes mélodiques qui est maintenant la marque de fabrique du groupe.
Après l’introduction instrumentale atmosphérique ‘Livets Trädgard’, on rentre de plein pied dans un métal débordant d’énergie dans les 2 premières minutes de ‘Svekets Prins’ puis, c’est une première cassure qui introduit une première partie chantée très calme qui est reprise dans une explosion de puissance grâce à une lourde rythmique et à une mélodie épique et atypique. Suit 'Hjärtat Vet Vad Handen Gör' dans la même veine que ‘Svekets Prins’ avec des parties instrumentales remarquables et une dernière partie semi-acoustique retombant en intensité, et ‘Närmast Sörjande’, avec ses influences mélangeant orient et occident, déroule plusieurs sections mélodiques et rythmiques assez différentes ce qui, pour ma part, en fait un des titres les plus difficile à intégrer. Changement de décor avec 'Minnets Yta' qui est beaucoup plus accessible et qui est un titre atmosphérique aux influences ‘Floydiennes’, puis, 'Charlatan' nous embarque dans une composition remplie de changements de rythme avec un remarquable travail à la basse de ‘Martin Mendez’ et qui possède un final complètement décalé intégrant des paroles d’enfants et des chants religieux. Quant à 'Ingen Sanning Är Allas', même s’il comporte plusieurs sections assez différentes les unes des autres, intègre des lignes mélodiques assez accessibles et est une porte d’entrée abordable pour toutes celles et ceux qui voudraient entrer dans l’univers d’Opeth’. Avec ‘Banemannen’, on est emmené dans plusieurs mondes musicaux qui fusionnent de manière merveilleuse pour en faire un des titres les plus attachants de l’album, puis, ‘Kontinuerlig Drift’ nous ramène à l’univers tout en rupture d’Opeth’ avec la même ligne mélodique qui alterne puissance et sérénité, l’album se terminant par ‘Allting tar slut’ qui démarre par une section contemporaine et dont la suite possède de magnifiques lignes mélodiques modulées de façon remarquable.

En résumé, les Suédois d’Opeth’ sortent encore une œuvre majeure complètement à part dans le paysage musical progressif et qui demande de multiples écoutes pour en tirer toute la substantifique moelle ce qui par conséquent destinera ‘In Cauda Venenum’ à un public averti...

Interprêtes

Mikael Åkerfeldt (Chant, Guitare), Martin Mendez (Basse), Martin Axenrot (Batterie), Fredrik Åkesson (Guitare), Joakim Svalberg (Claviers)


Artiste : Lee Abraham

Album : Comatose

Date de Sortie : 27-09-2019

Ajouté le : 22-11-2019

Après ‘Colours’ en 2017 (voir ici), ‘Lee Abraham’, qui participe au projet de ‘Galahad’ en tant que bassiste (voir ma dernière chronique ici) continue sa route en invitant différents artistes et 2019 voit la sortie de son dernier bébé ‘Comatose’ qui raconte l’histoire d’un accidenté de la route qui se retrouve dans le coma et dont on suit l’expérience pendant que les équipes médicales essaient de le sauver. Contrairement au dernier album, le seul chanteur invité est ‘Marc Atkinson’ qui décidément fait parler de lui en ce moment (chronique à venir de ‘Drifting Sun’), ceci pour certainement donner une homogénéité à l’ensemble.
C’est avec la pièce progressive majeure ‘Numb, Pt. 1’ que débute l’album : une longue introduction instrumentale très ‘Floydienne’ plante le décor de la chambre d’hôpital avec les bips des appareils puis le titre prend son envol avec différentes sections alternant tensions et détente et un premier solo de guitare pour arriver au deux tiers du titre à la partie chantée entrecoupée d’un très beau solo de guitare. La suite fait défiler des titres beaucoup plus court avec ‘Realisation’, lent et atmosphérique et avec une belle fusion entre la guitare acoustique et le chant de ‘Marc Atkinson’ et pour finir un nouveau solo de guitare ‘Gilmourien’, puis, ‘Twisted Metal’ est basé sur une rythmique soutenue et assez oppressante, puis, changement de décor total avec ‘Ascend the Sky’ qui est très épique et dont le thème du sentiment d’ascension au moment de la mort est transcendé par de très beau chœurs grâce à ‘Diane Abraham’ et ‘Mark Spencer’. Avec ‘The Sun’, c’est un titre semi-acoustique bucolique dans lequel ‘Marc Atkinson’ fait une très belle prestation et les lignes mélodiques peuvent faire penser à ‘Barclay James Harvest’, puis la 2ème partie de ‘Numb’ reprend le thème de départ sur le début puis durcit le ton en milieu de titre avec des riffs de guitare qui se font plus incisifs et rapides et qui font la jonction avec le titre suivant ‘No Going Back’ qui continue dans ce style énergique et puissant. Enfin, ‘Lee Abraham’ laisse l’auditeur choisir la fin de l’histoire avec un point d’interrogation dans le dernier titre ‘Awaken ?’ qui en fait le titre le plus fort émotionnellement avec une dernière fois la belle voix de ‘Marc Atkinson’ et un magnifique solo de guitare de Lee qui nous accompagne de très belle manière jusqu’à la dernière note.

En résumé, bien qu’il soit assez éloigné de l’opus précédent, ce nouvel album de ‘Lee Abraham’ est une réussite totale, sans aucun doute le plus abouti, et ‘Comatose’ est à rajouter à la discothèque idéale de tous celles et ceux qui aiment un rock progressif inventif, recherché et mélodique...

Interprêtes

Lee Abraham (Guitare, Choeurs), Marc Atkinson (Chant), Diane Abraham (Choeurs), Mark Spencer (Choeurs), Rob Arnold (Claviers), Gerald Mulligan (Batterie)


Artiste : Trust

Album : Fils de Lutte

Date de Sortie : 27-09-2019

Ajouté le : 23-11-2019

Après ‘Dans le même sang’ qui avait été une bonne surprise en 2018 (voir ici), un peu plus d’un an plus tard, les Français de ‘Trust’ remettent ça avec un nouvel album ‘Fils de Lutte’. Tout d’abord, à tous ceux qui sont restés scotchés à ‘Antisocial’ (ça va faire 40 ans l’année prochaine !), Bernie and Nono les ont également pris (les quarante ans) et vous en connaissez beaucoup des groupes Français de sexagénaires qui envoient encore du lourd comme ils le font dans des titres comme ‘Portez vos croix’, ‘Les murs finiront par tomber’ ou encore ‘On va prendre cher’. Pour ma part, la grande force de cet album est, tout d’abord, qu’il présente une variété dans les compositions avec un son authentique, l’enregistrement ayant été fait comme une captation d’un live et, d’autre part, que Bernie n’a pas perdu de ses prises de positions avec des titres comme ‘Amer Saheb (Massoud l’Afghan)’, ‘Ce n’est pas le Corée du Sud’ ou encore ‘Miss univers’ dans lequel il attaque nos hommes politiques. Côté style, on passe d’un hard-rock puissant (‘Portez vos croix’, ‘Les murs finiront par tomber’) à des mid-tempo blues/rock (‘Delanda’, ‘Tendances’) en passant par du boogie/rock à la ‘Status-Quo’ (‘On va prendre cher’), du rock classique (‘J’ai cessé de compter’, 'Y'a Pas Le Feu Mais Faut Brûler’) ou même du rockabilly musclé (‘Le soleil brille pour tous’) sans oublier la rythmique reggae sur ‘Miss univers’.

Bref, les Français de ’Trust’ continuent leur petit bonhomme de chemin en diversifiant leur style tout en gardant cet esprit de contestation qui est leur marque de fabrique et ‘Fils de Lutte’ devrait au-delà des fans combler tous les amateurs d’un rock multi-facette grâce à des titres accessibles et des solos de guitare très efficaces...

Interprêtes

Bernie Bonvoisin (Chant), Norbert "Nono" Krief (Guitare), Christian Dupuy (Batterie), David Jacob (Basse), Ismaila "Iso" Diop (Guitare)


Artiste : Barock Project

Album : Seven Seas

Date de Sortie : 27-09-2019

Ajouté le : 24-11-2019

J’avais découvert les Italiens de ‘Barock Project’ en 2017 avec la sortie de leur album ‘Detachment’ (voir ici) et leur nouvel enregistrement studio ‘Seven Seas’ est sorti en Septembre 2019. 11 titres pour plus d’une heure de musique, c’est le menu de ‘Seven Seas’ qui nous embarque pour des compositions progressives en commençant par le titre éponyme de l’album en plusieurs parties et un mélange de sonorités modernes et d’éléments symphoniques. Tout d’abord, l’album contient des titres assez courts comme l’entraînant ‘I Call Your Name’, l’acoustique ‘A Mirror Trick’ qui a des influences de musique Baroque, la belle ballade ‘Chemnitz Girl’ ou encore le joyeux et popisant ‘I Should have Learned to’ avec une très belle complicité entre le chant et le jeu de guitare. Ensuite, on compte trois titres avec de longs développements progressifs à apprivoiser progressivement : tout d’abord, ‘Cold Fog’ contenant de belles parties symphoniques avec de très beau passages nous ramène à des artistes comme ‘Emerson Lake & Palmer’ avec un son beaucoup plus moderne, puis ‘Hamburg’, qui est le titre le plus long avec de belles sections symphoniques qui peuvent rappeler certaines sonorités de ‘Kansas’ et enfin ‘Brain Damage’, est coupé en deux parties, une première très calme et une deuxième complètement tourmenté avec de beaux passages assez techniques. Au rayon de mes coups de cœurs, je retiendrai le magnifique ‘Ashes’ avec une calme introduction acoustique dont le thème est repris avec les instruments électriques puis une partie centrale beaucoup plus énergique et un final reprenant la mélodie du début, mais également le dernier titre ‘The Ones’ dans lequel on ne peut pas s’empêcher de penser à ‘The Great Gig In The Sky’ des ‘Floyds’, d’autant plus que c’est la choriste de ‘Pink Floyd’, ‘Durga Mc Broom’ invitée pour l’occasion qui pose sa voix dans la 2ème partie du titre.

En résumé, ce nouvel album des Italiens de ‘Barock Project’ est une belle surprise 2019 et montre que le groupe a encore évolué vers un progressif recherché et inventif qui comme tout album de cette qualité demande plusieurs écoutes pour bien s’en imprégner...

Interprêtes

Luca Zabbini (Claviers, Guitare, Chant), Francesco Caliendo (Basse), Marco Mazzuoccolo (Guitare), Eric Ombelli (Batterie), Alex Mari (Chant, Guitare) + Invités : Durga Mc Broom (Choeurs), Francesco Cinti (Saxophone)


Artiste : Fleesh

Album : Versions I

Date de Sortie : 20-09-2019

Ajouté le : 25-11-2019

J’ai découvert début 2019 les Brésiliens ‘Gabby Vessoni’ et ‘Celo Oliveira’ grâce à leur remarquable album ‘Across The Sea’ (voir ici) et je vous avais dit à l’époque qu’ils faisaient également de magnifiques reprises de différents artistes. Avec ‘Versions Part 1’, vous pouvez désormais profiter de 30 titres qu’ils ont réinterprétés de belle manière tout en gardant la personnalité du titre original. Il y en a pour tout le monde et chacun amène son lot d’émotion grâce aux talents de ces deux artistes, tout d’abord, le chant magnifique de Gabby qui nous embarque dans chaque composition avec sa voix douce et aérienne, et ensuite, la maîtrise du multi-instrumentaliste Celo qui est parfaitement à l’aise dans tous les registres musicaux. Bref, cet album vous permet, en fonction de vos goûts musicaux, de retrouver des grands noms du rock des 50 dernières années interprétées de manière magistrale et, pour ceux que ça intéresse, j’ai remis la liste des compositions avec l’artiste original et les vidéos associées qui sont toutes remarquables…


1. Opening Out (Renaissance - A Song for All Seasons - 1978) – vidéo
2. Dark Night Of The Soul (Loreena McKennitt - The Mask and Mirror – 1994) – vidéo
3. Shadow of the Hierophant (Steve Hackett - Voyage of the Acolyte - 1975) – vidéo
4. The Beginning and the End (Anathema - Weather Systems - 2012) – vidéo
5. Your Own Special Way (Genesis - Wind and Wuthering - 1976) - vidéo
6. One Year of Love (Queen - A Kind of Magic - 1986) - vidéo
7. Brother to Brother (Van Zant - Brother to Brother - 1998) - vidéo
8. Heart Of Stone (Cher - Heart Of Stone - 1989) - vidéo
9. Two Coins (City and Colour - The Hurry and the Harm - 2013) – vidéo
10. Wond’ring Aloud (Jethro Tull – Aqualung - 1971) - vidéo
11. The Final Cut (Pink Floyd - The Final Cut – 1983) - vidéo
12. Helpless (Crosby, Stills, Nash & Young - Déjà Vu - 1970) - vidéo
13. Will O The Wisp (Opeth – Sorceress – 2016) - vidéo
14. Lifting Shadows Off a Dream (Dream Theater – Awake - 1994) - vidéo
15. Send Me an Angel (Scorpions - Crazy World - 1990) - vidéo
16. Rainbow Demon (Uriah Heep - Demons and Wizards - 1972) - vidéo
17. With This Heart (Kansas - The Prelude Implicit - 2016) – chronique - vidéo
18. Book of Saturday (King Crimson - Larks’ Tongues in Aspic - 1973) - vidéo
19. Play to the World (Barclay James Harvest - Eyes of the Universe - 1979) - vidéo
20. Ashes Are Burning (Renaissance - Ashes Are Burning – 1973) - vidéo
21. On The Turning Away (Pink Floyd - A Momentary Lapse of Reason - 1987) - vidéo
22. Lady of Dreams (Kitaro & Jon Anderson – Lady Of Dreams – 1992) - vidéo
23. I Will Remember (Toto – Tambu - 1995) - vidéo
24. Fields Of Gold (Sting - Ten Summoner’s Tales - 1993) - vidéo
25. Silent Lucidity (Queensrÿche - Empire - 1990) - vidéo
26. Starless (King Crimson - The Great Deceiver - 1992) - vidéo
27. Wearing the Inside Out (Pink Floyd - The Division Bell - 1994) - vidéo
28. The Lamia (Genesis - The Lamb Lies Down on Broadway - 1974) - vidéo
29. Toe The Line (GTR – GTR - 1986) - vidéo
30. Ordinary World (Duran Duran - Duran Duran – 1993) - vidéo

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Artiste : Chasing The Monsoon

Album : No Ordinary World

Date de Sortie : 20-09-2019

Ajouté le : 26-11-2019

Après la scission de ‘Karnataka’ (voir le dernier album du groupe ici), ‘Hayley Griffith’ continue sa carrière avec son nouveau groupe ‘The Hayley Griffiths Band’ et l’on attend avec impatience leur premier album, et quant à ‘Ian Jones’, il a créé un nouveau projet ‘Chasing The Monsoon’ avec le claviériste de ‘Karnataka’, ‘Steve Evans’ et le guitariste ‘Ian Simmons’ et sortent un premier album ‘No Ordinary World’. Pour l’occasion, il a également fait appel à d’autres artistes, tout d’abord la chanteuse ‘Lisa Fury’ qui a été choriste de ‘Karnataka’ pour ‘The Gathering Light’, ‘Troy Donockley’ du groupe ‘Nightwish’ que l’on ne présente plus, l’ex Karnataka et guitariste ‘Enrico Pinna’ et ‘Gethin Woolcock’. Après une première écoute, on sent bien évidemment des similitudes avec ‘Karnataka’ avec ce sentiment de dépaysement total et ceci dès le premier titre instrumental dans un style atmosphérique ‘Floydien’ propice au voyage. Avec ‘Circles of Stone’, après l’introduction encore une fois ‘Floydienne’, on découvre la très belle voix de ‘Lisa Fury’ qui est douce et tout en retenue et qui me rappelle ‘Sade’ d’autant plus que l’ambiance générale de l’opus se rapproche de celle de l’Anglaise et ‘Dancing in the Afterglow’ nous plonge encore plus dans cet univers lointain avec une rythmique lancinante et tribale dans la première partie et de magnifique vocalises aériennes en milieu de titre. On reste dans une atmosphère de douceur avec ‘Dreams’ et de belles lignes mélodiques proches de ‘Karnataka’ et ‘Into The Light’ continue dans cette voie, puis, ‘Innocent Child’ monte le curseur émotionnel de quelques crans avec une nouvelle magnifique prestation de ‘Lisa Fury’ et un nouveau solo de guitare remarquable très ‘Gilmourien’. La suite fait défiler ‘December Sky’ qui déroule lentement sa douce mélodie, le court instrumental ‘Lament’ avec de belles vocalises et la cornemuse de ‘Troy Donockley’ puis l’album se termine par deux longs titres, tout d’abord, la belle ballade ‘Love Will Find You’ dans laquelle ‘Lisa Fury’ excelle et avec des solos de guitare encore une fois très ‘Gilmourien’, et d’autre part, ‘No Ordinary World’ qui, après une introduction atmosphérique, finit le voyage avec une rythmique marquée et est certainement le titre le plus énergique de l’album.

En résumé, ce nouveau projet de ‘Ian Jones’ est une belle réussite mélangeant du rock progressif et atmosphérique avec des mélodies accessibles et si vous aimez les ambiances aériennes pouvant rappeler ‘Pink-Floyd’, ‘No Ordinary World’ est fait pour vous...

Interprêtes

Ian Jones (Basse, Claviers, Guitare), Steve Evans (Claviers, Chant, Chœurs), Ian Simmons (Guitare) + Invités : Lisa Fury (Chant), Troy Donockley (Cornemuse Irlandaise), Enrico Pinna (Guitare), Gethin Woolcock (Guitare, Chant)


Artiste : Kaprekar’s Constant

Album : Depth of Field

Date de Sortie : 20-09-2019

Ajouté le : 27-11-2019

‘Kaprekar’s Constant’ est un projet rassemblant différents artistes de la scène progressive et créé par les 2 instrumentalistes ‘Nick Jefferson’ et ‘Al Nicholson’ en 2016 avec à la clé un premier album en 2017 (voir ici) et je les découvre avec ce 2ème opus ‘Depth of Field’ sorti en Septembre 2019. Dans un style progressif rappelant les grands groupes des années 70 comme ‘Genesis’, ‘Renaissance’, ‘Barclay James Harvest’ ou ‘Jethro Tull’ (d’ailleurs ‘Ian Anderson’ prête sa voix sur la deuxième partie de ‘Rosherville’), les Anglais nous proposent 7 titres avec une alternance entre de longs développements et des compositions plus courtes mais toujours avec des constructions très mélodiques entre pop, rock et folk et de plus relativement accessibles. L’album débute avec la première partie de ‘Rosherville’ dans une ambiance paisible et on découvre le duo vocal ‘Dorie Jackson’ et ‘Bill Jefferson’ qui fonctionne parfaitement et qui amène une sérénité à l’ensemble d’autant plus que les arrangements instrumentaux vont dans le même sens avec par exemple l’utilisation de la flûte. La suite est à l’image de ce premier titre avec les 10 minutes de ‘Ghost Planes’ avec une mélodie qui fait penser à des artistes comme ‘Al Stewart’ ou ‘The Nightwatchman’ qui débute dans une ambiance proche de ‘Emerson Lake & Palmer’ et qui déroule ensuite une belle mélodie que ‘Dorie Jackson’ illumine de sa douce voix. La pièce majeure de l’album est sans conteste ‘White Star’s Sunrise’ qui avec ses 23 minutes nous embarque dans une saga avec des lignes mélodiques toutes aussi remarquables les unes que les autres dans une atmosphère paisible et sereine.

En résumé, les Anglais de ‘Kaprekar’s Constant’ sortent un 2ème album plein de poésie et nous offrent un rock progressif attachant et accessible qui devrait combler toutes celles et ceux qui privilégient le côté soft de ce style...

Interprêtes

Nick Jefferson (Basse, Guitare, Claviers), Al Nicholson (Guitare, Mandoline, Claviers, Piano), Bill Jefferson (Chant), Dorie Jackson (Chant), Mike Westergaard (Claviers, Piano, Guitare, Choeurs), David Jackson (Saxophone, Flute, Whistles), Mark Walker (Batterie) +Invité : Ian Anderson


Artiste : Ark Ascent

Album : Downfall

Date de Sortie : 27-09-2019

Ajouté le : 28-11-2019

‘Ark Ascent’ est un nouveau groupe de métal progressif qui est, à l’origine, le projet de ‘Jack Kirby’ créé en 2011 à l’âge de 19 ans et qui avec ‘Rogue Marechal’ au chant, sortent leur premier album ‘Downfall’. Le line up est complété par l’Italien de ‘DGM’, ‘Andrea Arcangeli’ à la basse, par le batteur ‘Michael Brush’ qui a tourné avec ‘Sirenia’, (voir leur dernier album ici) et de la pianiste Française ‘Katia Filipovic’.
Leur style mélange rock et métal progressif et ceci dès le premier titre instrumental ‘Arrival’ qui démarre de manière énergique et qui continue sur une rythmique plus posée en milieu de titre. Avec ‘Point of no Return’, le côté progressif est mis en avant avec des changements de tempos fréquents mais avec toujours des lignes mélodiques accessibles et des claviers assez présents, puis ‘Sanctuary’ est un titre assez court et plus direct et ’Darkest Hour’ continue dans un métal puissant mais rajoute des nappes de claviers juxtaposés aux riffs accrocheurs de guitare. La suite alterne de calmes interludes acoustiques, ‘Farewell’ et ‘Closer to Heaven’ avec des titres relativement variés, tout d’abord, ‘Downfall’, plus classique dans la construction et avec un refrain qui vous reste dans la tête, puis la belle power ballade ‘Innocence Lost’ amenée par le court acoustique ‘Ascension’, puis ‘The Aftermath’ qui nous fait revenir à du métal progressif avec des changements de tempos et avec une section rythmique basse/batterie remarquable, la longue partie instrumentale étant un des points forts de l’opus. L’album se termine par la longue composition ‘The End of Time’ qui, avec ces 13 minutes, nous embarque dans un pièce épique mélangeant rock et métal progressif avec les ingrédients que l’on recherche dans ce genre de titre : une première partie mid-tempo puissante avec une mélodique entêtante, puis une accélération du rythme pour une partie plus métal, puis une remarquable partie instrumentale offrant de multiples variations et enfin un final grandiose reprenant le thème et la rythmique du début.

En résumé, ‘Ark Ascent’ sortent un premier album de grande qualité entre rock et métal progressif et si vous appréciez des groupes comme ‘Dream Theater’ (voir leur dernier album ici), ‘Sons of Apollo’ (voir leur dernier album ici) ou encore ‘Threshold’ (voir leur dernier album ici), vous devriez sans aucun doute apprécier ‘Downfall’...

Interprêtes

Rogue Marechal (Chant), Jack Kirby (Guitare), Andrea Arcangeli (Basse), Michael Brush (Batterie) + invité : Katia Filipovic (Claviers), Tim Hall (Claviers)


Artiste : Eyevory

Album : Aurora

Date de Sortie : 27-09-2019

Ajouté le : 29-11-2019

‘Eyevory’ est un groupe de rock progressif Allemand qui vient de sortir son 4ème album studio, ‘Aurora’, si l’on compte le premier opus ‘The True Bequest’ datant de 2012 qui était plus assimilé à EP. Leur style est proche de formations comme ‘Mostly Autumn’ (voir leur dernier album ici), ‘Fleesh’ (voir leur dernier album ici) ou encore le dernier projet de ‘Ian Jones’, ‘Chasing The Monsoon’ (ex ‘Karnataka’) pour citer un album récent (voir ici) et leur particularité est d’avoir deux chanteuses qui sont également instrumentistes ce qui est un vrai plus au niveau de la section vocale qui est beaucoup plus riche.

On navigue donc dans un univers mélodique et ceci dès le premier titre ‘Unrest’ dans lequel ils mélangent une section rythmique énergique et des parties plus calmes avec l’intervention de la flûte traversière qui adoucit l’ensemble. Avec ‘Limelight’, qui continue dans un tempo entraînant, le duo ‘Jana’/’Kaja’ fonctionne merveilleusement bien, puis, ‘Roses’ est un mid-tempo mélodique qui alterne intensité et douceur dans une atmosphère rock/folk et ‘Slowly Falling’ est une ballade paisible avec un beau solo de guitare et avec encore un remarquable duo vocal ‘Jana’/’Kaja’. La suite fait défiler l’entraînant ‘Forever Endeavour’ entrecoupé d’une belle partie calme, les très mélodiques ‘Caught Between the Fires’ et ‘Follow Me’ et leur atmosphère rock/folk dans les parties instrumentales toujours agrémentées par la flûte traversière et enfin ‘Soulmates’ qui débute calmement et qui prend petit à petit de l’ampleur. L’album se termine par les 11 minutes de ‘Carry On’, magnifique titre progressif en plusieurs parties avec de belles lignes mélodiques, de remarquables parties instrumentales, une section vocale toujours aussi merveilleuse et un très beau final (mon seul regret est le fade out final).

En résumé, les Allemands de ‘Eyevory’ sortent un album très agréable à écouter mélangeant du rock progressif, mélodique et symphonique avec des composantes folk ici et là et ‘Aurora’ devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment les groupes comme ‘Mostly-Autumn’, ‘Mystery’ ou encore ‘Karnataka’ pour n’en citer que quelques-uns...

Interprêtes

Jana Frank (Chant, Basse), Kaja Fischer (Chant, Flûte, Claviers), David Merz (Guitare), Christian Schmutzer (Batterie) + Invité : Liv Marete (Chant)


Artiste : Excalion

Album : Emotions

Date de Sortie : 27-09-2019

Ajouté le : 30-11-2019

‘Excalion’ est un groupe Finlandais que j’avais chroniqué en 2017 avec l’album ‘Dream Alive’ (voir ici) et 2019 voit la sortie d’un nouvel enregistrement studio ‘Emotions’. Avec le même line up, ce nouveau bébé est dans la continuité du précédent et les 10 titres (la version avec un bonus présentée par Spotify) possèdent tous des mélodies qui accrochent dès la première écoute dans un style métal mélodique énergique où l’on retrouve les claviers de ‘Jarmo Myllyvirta’ toujours en avant par rapport au riffs de guitare. Prenons par exemple ‘The Mercy Racers’, il possède un refrain très classique mais hyper efficace, et ceci est également valables pour d’autres titres tous aussi mélodiques les uns que les autres comme ‘Trust’, ‘Sunshine Path’, ‘Lost Control’ ou encore ‘The Golden Horde’. On peut également noter les mid-tempos ‘Solitude’ et ‘Callsigns’ avec des variations de rythme amenant une touche de progressif et la ballade ‘I Left My Heart at Home’ qui permettent d’amener une touche plus posée.
En résumé, les Finlandais d‘Excalion’ continue dans la voie qu’ils ont tracée dans les précédents opus avec un métal mélodique et symphonique et même s’ils ne révolutionnent pas le genre, ‘Emotions’ est un album agréable à écouter qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment un métal mélodique énergique et accessible à la première écoute...

Interprêtes

Marcus Lång (Chant), Jarmo Myllyvirta (Claviers), Aleksi Hirvonen (Guitare), Henri Pirkkalainen (Batterie), Onni Hirvonen (Basse)


Artiste : IQ

Album : Resistance

Date de Sortie : 27-09-2019

Ajouté le : 01-12-2019

Dans le monde du rock progressif, on ne présente plus les Anglais d’IQ’ qui ont maintenant près de 40 ans d’existence. Après ‘The Road of Bones’ en 2014 (qui était un de mes coups de cœurs de cette année), ‘Resistance’ est leur 12ème album. Tout d’abord, comme son prédécesseur, ce n’est pas une galette mais deux qui s’offrent à nous avec une durée d’une heure et 48 minutes avec, excusez du peu, deux longs développements de chacun environ 20 minutes dans la deuxième partie qui n’était pas à l’origine prévue pour être intégré à l’album (on y reviendra).

Concernant l’opus principal, nous rentrons dans le vif du sujet avec ‘A Missile’ qui possède une puissance de frappe extraordinaire (normal, vous me direz pour un missile !!) avec de somptueux arrangements où chaque instrument apporte sa pierre à l’édifice et où ‘Peter Nicholls’ nous fait une première prestation magistrale. Sans transition, ‘Rise’ prend le relais et alterne tensions et détentes avec toujours un gros son dans les parties enlevés et une atmosphère tourmentée à son paroxysme, puis, changement de décor avec la première partie de ‘Stay Down’ qui nous embarque sur un petit nuage dans une ambiance épurée qui prend petit à petit de l’ampleur pour finir en apothéose. Suit ‘Alanpandria’ également coupé en deux avec une première partie atmosphérique propice pour une invitation au voyage puis une deuxième partie qui est une sorte d’épilogue des quatre premiers morceaux avec une section rythmique magistrale jusqu’à la dernière note. Avec ‘Shallow Bay’, le registre est beaucoup moins lourd et c’est un titre assez ‘Floydien’ avec une mélodie beaucoup plus accessible et de belles parties instrumentales dans lesquelles ‘Mike Holmes’ nous offre un magnifique solo de guitare, puis, ‘If Anything’ s’éloigne encore un peu plus du début de l’opus avec son ambiance tamisée avec des sonorités électroniques qui peuvent faire penser à l’atmosphère de ‘Phil Collins’ dans les années 80 avec une section rythmique tout en retenu et qui se termine remarquablement de manière décalée avec de puissants accords d’orgue. Et c’est avec les 15 minutes de ‘For Another Lifetime’ que se termine le premier album dans un patchwork d’ambiances qui en font une pièce progressive formidable faisant se succéder une première partie dans une atmosphère inquiétante sur fond d’orgue de barbarie, puis, une deuxième partie beaucoup plus classique mais néanmoins magistrale avec plusieurs changements de tempos et d’intensité et de beaux et riches passages instrumentaux avec des lignes mélodiques accessibles.

Quant au deuxième opus, amateurs de longs développements progressifs, vous devriez être comblés par ‘The Great Spirit Way’ et ‘Fallout’ qui à eux deux totalisent plus de quarante minutes avec tout ce que l’on désire trouver dans des titres de cette ampleur mais qui demandent de s’y attarder pour en tirer toute la richesse musicale. De manière générale, les ambiances dégagées par ces deux titres sont plus en phase avec les compositions d’IQ’ des années 90 mais on peut souligner que, quel que soit le style, ‘Paul Cook’ contribue pleinement à la réussite de l’ensemble avec une section rythmique remarquable. Les deux autres titres ‘Fire And Security’ et ‘Perfect Space’ sont beaucoup plus classiques et accessibles et peuvent être une bonne porte d’entrée pour ceux qui veulent découvrir ce groupe, le premier ayant des influences ‘Floydiennes’ et le deuxième lorgnant vers des groupes comme ‘Arena’ ou ‘Pendragon’

En résumé, avec ces deux albums magnifiques, les Anglais d‘IQ’ nous offrent encore, après toute ces années, une belle œuvre qui devrait prendre une belle place dans la discothèque idéale de toute amatrice et tout amateur de progressif et ‘Resistance’ est à conseiller à un public averti qui aime prendre son temps à découvrir petit à petit de longs développements...

Interprêtes

Peter Nicholls (Chant), Neil Durant (Claviers), Mike Holmes (Guitare), Tim Esau (Basse), Paul Cook (Batterie)


Artiste : Flying Colors

Album : Third Degree

Date de Sortie : 04-10-2019

Ajouté le : 02-12-2019

Après le magnifique ‘Second Flight: Live At The Z7’ sorti en 2015 (voir ici), ‘Flying Colors’ qui est une formation composée d’artistes renommés de la scène progressive rock ou métal, sort un nouvel album ‘Third Degree’. Fort de tous ces talents, ils nous proposent un peu plus d’une heure de compositions très variées mais néanmoins accessibles et, par conséquent, il faut être ouvert à l’ensemble des styles de nos cinq protagonistes qui ont chacun leur propre parcours musical qui va de la pop au métal en passant par le rock et le jazz.

Pour ma part, c’est certainement ce qui fait la force de ce nouveau bébé : ‘The Loss Inside’ ouvre le bal dans un style entre rock et hard-rock assez proche de ‘Deep Purple’ et déjà, bien que la composition soit assez classique, on est happé par ce titre énergique sans aucun temps mort où chaque artiste amène sa pierre à l’édifice. Suit ‘More’ qui continue dans un style énergique mais plus moderne et qui amène une composante progressive avec sa rupture instrumentale centrale remarquable puis, avec ‘Cadence’, on change de registre pour une ambiance à la ‘Kansas’ entre pop et rock et ‘Guardian’ nous propose un style mariant du rock mélodique avec du progressif : tout d’abord, la mélodie du refrain reste ancrée longtemps dans notre tête et puis, la partie centrale est constituée de deux breaks, le premier très ‘Floydien’ et le deuxième plus ‘Purpulien’. Quant à ‘Last Train Home’, il nous embarque pour une saga progressive et épique bien remplie en plusieurs parties sans aucune lassitude, les 10 minutes passant comme une lettre à la poste (on en redemanderait bien un peu plus) et le seul regret est ce fade out sur le final, car ce titre remarquable aurait mérité un véritable final. La suite va encore révéler d’autres surprises avec tout d’abord, ‘Geronimo’ qui nous ramène quelques décennies en arrière avec un style entre rock et funk et qui pourrait bien devenir le ‘Permanating’ (voir le dernier album de ‘Steven Wilson’ ici) de ‘Flying Colors’, puis avec ‘You Are Not Alone’, c’est une surprenante mais magnifique ballade qui pourrait être un mix entre ’Elton John’ et ‘Leonard Cohen’, et enfin, ‘Love Letter’ utilise encore plus la machine à remonter le temps car nous nous retrouvons dans une ambiance pop joyeuse et épanoui à l’époque des ‘Beatles’. Et pour finir en beauté, ‘Crawl’ nous embarque une dernière fois dans un long développement progressif et symphonique rempli d’émotion avec une prestation exceptionnelle au chant de ‘Casey McPherson’ et des sections instrumentales de toute beauté, chaque artiste s’intégrant parfaitement à l’ensemble pour une alchimie parfaite, et avec un final qui m’a filé plus d’une fois la chair de poule.

En résumé, ce nouvel album de ‘Flying Colors’ est une réussite totale et confirme que ces cinq artistes rassemblés ne sont pas qu’une addition de talents mais forment un super-groupe au sommet de son art et ‘Third Degree’ est un album qui restera pour moi dans le top 5 des albums de l’année 2019...

Interprêtes

Neal Morse (Chant, Claviers), Casey McPherson (Chant, Guitare), Dave Larue (Basse), Mike Portnoy (Chant, Batterie), Steve Morse (Guitare)


Artiste : Eclipse

Album : Paradigm

Date de Sortie : 11-10-2019

Ajouté le : 03-12-2019

Après ‘Monumentum’ en 2017 (voir ici), les Suédois d’Eclipse’ menés par ‘Erik Martensson’ qui participe à de nombreux projets (Nordic Union, WET ou encore Ammunition), ont sorti un nouvel album ‘Paradigm’ début Octobre 2019. Pas de surprise pour ce nouvel opus, c’est dans la directe lignée des précédents, c’est-à-dire un hard-rock mélodique puissant qui accroche dès la première écoute et ceci dès le premier titre, je devrais dire l’hymne ‘Viva La Victoria’ qui possède le refrain à faire sauter en l’air tout un public. Suit ‘Marry Leigh’ qui est tout autant addictif, puis ‘Blood Wants Blood’ continue dans ce déferlement de puissance mélodique puis ‘Shelter Me’ amène une pause sous la forme d’une power ballade très efficace, et quant à ‘United’, les Suédois nous offre un titre proche des Allemands d’Axxis’ (voir leur dernier opus ici). La suite est à l’image du début d’album avec des refrains entêtants et on peut noter le remarquable mid-tempo ‘The Masquarade’ qui est un des moments forts de ‘Paradigm’, l’opus se terminant par un autre mid-tempo tout aussi remarquable ‘Take Me Home’. Bref, ce dernier album des Suédois d’Eclipse’ est encore un belle réussite et, même s’ils ne révolutionnent pas le hard-rock mélodique, ils continuent à nous offrir des compositions imparables qui accrochent immédiatement pour le plus grand plaisir de leur fans mais également pour toutes celles et ceux qui aiment un hard-rock mélodique accessible...

Interprêtes

Erik Martensson (Chant, Guitare, Claviers), Magnus Henricksson (Guitare), Magnus Ulfstedt (Basse), Robban Back (Batterie)


Artiste : Millenium

Album : THE WEB

Date de Sortie : 15-10-2019

Ajouté le : 04-12-2019

Après le très bon ’44 Minutes’ en 2017 (voir ici) et l’EP ‘MMXVIII’ en 2018 (voir ici), les Polonais de ‘Millenium’ on sorti un nouvel album ‘THE WEB’ en Octobre 2019 ce qui porte leur discographie à une quinzaine d’enregistrements studio en une vingtaine d’années si on compte les EP, c’est dire la fréquence de sortie des chaque opus. Comme ils nous ont habitué, c’est encore un album concept et, cette fois, sur les dangers d’internet qu’ils considèrent comme un piège dans lequel n’importe qui peut tomber, je cite : « La dépendance au jeu, aux drogues ou à l'alcool peut et conduit souvent à la dépression, à la solitude et aux pensées suicidaires. Le remède à ce mal est l’amitié et l’amour d’une autre personne. ‘THE WEB’ est une histoire dans laquelle chacun de nous peut être le personnage principal, luttant pour l'amour, la paix et le bonheur ! Comment se terminera cette histoire ? ».
Côté musique, malgré quelques changements de line up (le saxophone de ‘Dariusz Rybka’ a disparu ainsi que les chœurs de ‘Karolina Leszko’), on est dans la continuité des albums précédents, c’est-à-dire un rock progressif mélodique et paisible que l’on peut qualifier de ‘Floydien’ et pour prendre une référence plus récente, je citerais les Canadiens de ‘Mystery’ (voir leur dernier album ici et un dernier live qui vient de sortir ici). L’album s’articule autour de la pièce maitresse ‘THE WEB’, en 3 parties, qui est entrecoupée de 5 autres compositions entre 5 et 8 minutes. On retrouve de belles mélodies qui déroulent leur lent tempo comme dans ‘The Lonely Ship’ ou ‘In The Ocean of the Night’ avec de remarquables solos de guitare ‘Gilmouriens’ de ‘Piotr Ponka’. Les claviers de ‘Ryszard Kramarski’ (voir ses autres projets ici et ici) amènent toujours ce liant entre les différents instruments et constituent le socle de ‘Millenium’. L’album se termine par le 3ème volet de ‘THE WEB’, ‘Who Can Bring Them Back To Life’ qui nous embarque une nouvelle fois dans une mélodie mélancolique avec pour conclure un solo de claviers et de guitare aérien qui la dernière note venue nous donne cette envie irrésistible d’appuyer de nouveau sur la touche play.

En résumé, les Polonais de ‘Millenium’ continuent de nous enchanter avec leur rock progressif mélodique et ‘THE WEB’ est encore un album à déguster tranquillement le casque sur les oreilles : le rock progressif Polonais est assez riche et si vous aimez des formations comme ‘tRKproject’, ‘Loonypark’ (voir ici) ou encore ‘Albion’ (voir ici), ‘THE WEB’ devrait certainement vous plaire...

Interprêtes

Ukasz gall (Chant), Piotr Ponka (Guitare), Krzysztof Wyrwa (Basse), Grzegorz Bauer (Batterie, Percussions), Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare)


Artiste : REXORIA

Album : Ice Breaker

Date de Sortie : 18-10-2019

Ajouté le : 05-12-2019

C’est encore une formation Suédoise qui est à l’honneur avec ‘REXORIA’ et leur dernier album ‘Ice Breaker’ qui succède à ‘Queen of Light’ sorti en 2018 (voir ici) et qui était leur premier enregistrement studio. Dans la lignée des groupes Scandinaves comme ‘Eclipse’ (voir ici), ‘Nordic Union’ (voir ici) ou encore ‘Palace’ (voir ici), ‘REXORIA’ évolue dans un heavy mélodique avec des titres ne dépassant pas les 5 minutes et accessible immédiatement. Ça démarre en trombe avec ‘Velvet Heroes’ et ‘Fight The Demons’ qui sont deux titres assez rapides, puis, ‘Endless Night’, tout en restant puissant, calme le rythme pour un mid-tempo où ‘Frida Ohlin’ montre tout son talent vocal dans un titre plus lent, et ‘In The Wild’ revient à une ambiance énergique teintée de folk. La suite continue dans ce style puissant et mélodique avec ‘Reach for the Heaven of Time’ et ‘Ice Breaker’, puis après le court interlude instrumental ‘Wind and Rain’, c’est reparti de plus belle avec ‘The Rise of the Phoenix’ et ‘Brother of Asgaard’, puis l’entraînant ‘The Raging Thunder’ en remet une couche tout comme le rapide ‘Roaring’ avec encore un refrain entêtant, l’album se terminant plus sereinement sur la power ballade ‘Vår Verkliget’ où le chanteur Suédois ‘Niklas Isfeldt’ (‘Dream Evil’) invité pour l’occasion exécute un remarquable duo vocal avec ‘Frida Ohlin.

En résumé, les Suédois de ‘REXORIA’ sortent un album dans la continuité de ‘Queen of Light’ avec des compositions accessibles à la première écoute ce qui devrait destiner ‘Ice Breaker’ à un public aimant un métal puissant et mélodique...

Interprêtes

Frida Ohlin (Chant, Claviers), Jonas Gustavsson (Guitare, Basse), Cristofer Svensson (Guitare), Martin Gustavsson (Batterie) + Invité : Niklas Isfeldt


Artiste : Birdeatsbaby

Album : The World Conspires

Date de Sortie : 18-10-2019

Ajouté le : 06-12-2019

‘Birdeatsbaby’ est une formation Anglaise qui a maintenant une dizaine d’années d’existence et qui sort déjà son 5ème album studio. Ils ont également sorti un album de covers il y a quelques mois (voir ici). A l’origine, ils se définissent comme faisant du ‘dark progressif’ et en écoutant leurs premier album ‘Here She Comes-a-Tumblin’, ce n’est pas forcément le qualificatif qui me vient à l’esprit car ce premier opus, musicalement parlant, se rapproche plus d’une ambiance cabaret assez loin de cette étiquette ‘dark’. Au cours des 10 dernières années, ils ont évolué en étoffant leur compositions et le résultat est assez surprenant car ils mélangent des genres assez différents : il est bien difficile de trouver des références chez d’autres artistes car ils ont réellement une personnalité à part ce qui fait toute la richesse de ce dernier opus débordant de créativité.

D’entrée, le court ‘Hold Your Breath’ nous fait pénétrer dans un univers dans lequel ‘Mishkin Fitzgerald’ amène une touche mélancolique, puis, ‘Paintkiller’, toujours dans un tempo assez lent, durcit le ton avec un crescendo qui emprunte à l’agressivité du métal, puis, ‘ZeroFortyThree’ continue dans une atmosphère théâtrale avec une construction progressive et avec des changements de rythme et d’intensité. Avec le titre éponyme de l’album, on a un bon exemple de cette variété avec une partie puissante remplie de riffs saturés de guitare qui encadre une partie très épurée, puis, le lent tempo de ‘Lady Grey’ en fait un titre hypnotique qui monte en crescendo, et quant à ‘How Do I’, c’est un titre acoustique dans lequel ‘Mishkin Fitzgerald’ nous offre une belle prestation vocale. La suite fait défiler différents styles avec par exemple ‘Esmeralda’ entre blues et jazz, le symphonique ‘Hurricane’, ‘Ropes’ et son ambiance feutrée cabaret, ou cette succession de 3 titres (j’adore leur juxtaposition) avec, tout d’abord, un classique baroque de Purcell ‘Dido’s Lament’ dans lequel ‘Mishkin Fitzgerald’ nous fait découvrir son registre lyrique, puis le déjanté ‘Kill No One’ aux allures punk, et enfin ‘Bad Blood’ qui alterne ambiances sensuelles et déchainées.

En résumé, ‘The World Conspires’ est un album contenant une richesse extraordinaire dans la variété des compositions et qui par conséquent se dévoile écoute après écoute, mais, revers de la médaille, sera certainement destiné à un public averti qui aime avant tout la diversité et les grands écarts dans la musique...

Interprêtes

Mishkin Fitzgerald (Chant, Piano), Hana Maria (Violon, Violoncelle, Chant), Garry Mitchell (Basse, Guitare), Anna Mylee (Batterie, Percussions)


Artiste : Steve Hackett

Album : Genesis Revisited Band and Orchestra – Live

Date de Sortie : 25-10-2019

Ajouté le : 07-12-2019

‘Steve Hackett’ n’en finit pas de « revisiter » les compositions de ‘Genesis’, car après les deux ‘Genesis Revisited’ de 1996 (voir ici) et de 2012 (voir ici), le concert ‘Live at Hammersmith’ en 2013 (voir ici) et le concert ‘Live at the Royal Albert Hall’ en 2014 (voir ici), c’est également un concert enregistré en Octobre 2018 au ‘Royal Festival Hall’ qui sort un an plus tard avec cette fois un orchestre symphonique accompagnant la formation de Steve. Forcément, avec l’ajout de l’orchestre, le mot revisiter prend réellement tout son sens car les arrangements instrumentaux sont tout simplement somptueux, toujours très justes et on redécouvre tous ces titres emblématiques sous un nouveau jour. D’entrée, avec l’introduction de ‘Dance on a Volcano’, on est enveloppé par l’intensité symphonique et cette impression ne nous quitte plus tout au long du concert : ‘The Steppes’ qui est une composition de Steve de 1980 (album ‘Defector’) prend une toute autre dimension et on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec le crescendo du ‘Bolero’ de ‘Maurice Ravel’ ; en ce qui concerne ‘Firth of Fifth’ de 1973 (album ‘Selling England By The Pound’ de ‘Genesis’), il prend une ampleur inégalée jusque-là et, quant à ‘Shadow Of The Hierophant’ (album ‘Voyage of the Acolyte’ de ‘Steve Hackett’ sorti en 1975), pour ma part, c’est dans les parties plus calmes que la magie opère (belle prestation au chant d’Amanda Lehmann’) et dans le long crescendo final qui me file la chair de poule à chaque écoute. Je pourrais citer tous les titres et ceci jusqu’aux deux longs développements ‘Supper’s Ready’ et ‘The Musical Box’ qui finissent ce concert en apothéose.

En résumé, comme vous l’aurez compris, au-delà de la qualité irréprochable de l’enregistrement et de la prestation de chaque artiste, ce concert est une sorte de voyage magique dans le temps qui nous fait redécouvrir des compositions légendaires qui sont devenues intemporelles et, même si les CD offrent déjà une émotion d’écoute extraordinaire, l’image amène certainement un plus (bientôt Noël !!) qui devrait encore augmenter ce plaisir d’écoute...

Interprêtes

Steve Hackett (Guitare, Chant), Jonas Reingold (Basse, Guitare, Chant), Gary O'Toole (Batterie, Percussions, Chant), Roger King (Claviers), Rob Townsend (Basse, Claviers, Saxophone, Chant), Amanda Lehmann (Guitare, Chant), John Hackett (Flûte),The Heart Of England Philharmonic Orchestra (Chef d’Orchestre : Bradley Thachuk)


Artiste : Edenbridge

Album : Dynamind

Date de Sortie : 25-10-2019

Ajouté le : 08-12-2019

Le début de l’année 2017 avait vu la sortie du remarquable ‘The Great Momentum’ (voir ici) et le dernier bébé des Autrichiens d’Edenbridge’ porte le nom de ‘Dynamind’ et est leur 10ème album studio. Après avoir passé les 20 années de carrière en 2018, la recette est maintenant bien rodée et la formation menée par ‘Lanvall’ nous offre une nouvelle fois des compositions dans un métal symphonique accessible mais à la différence de ‘The Great Momentum’, ce nouvel opus me semble plus énergique avec une majorité de titres puissants où les riffs de guitare sont toujours présents mais avec des rythmiques plus enlevées et ceci dès les premiers titres avec, tout d’abord, ‘The Memory Hunter’ qui est significatif de la marque de fabrique d’Edenbridge’, puis ‘Live and Let Go’ continue dans cette voie avec un refrain également typique des Autrichiens qui vous accroche immédiatement et ‘Where Oceans Collide’ poursuit avec une rythmique rapide et puissante proche du power métal. La première surprise arrive ‘On The Other Side’, titre assez décalé du reste, qui nous embarque pour un Irlandais très entraînant avec une mélodie qui ne vous quitte plus, puis il faut attendre ‘Tauerngold’ pour avoir la power ballade de l’album avec sa mélodie entêtante dont seul ‘Lanvall’ a le secret et avec ‘What Dreams May Come’, on revient à un style plus puissant et avec une belle partie plus posée en milieu de titre. Et, comme on en a désormais l’habitude avec ‘Lanvall’, le long titre épique arrive avec ‘The Last of His Kind’ et, même s’il ne m’a pas procuré autant de plaisir d’écoute que ‘The Great Momentum’ - ici ou ‘The Bonding’ - ici (il faut dire que ‘Lanvall’ avait mis la barre très haut pour ces compositions), les 12 minutes restent un vrai bonheur avec plusieurs parties imbriquées alternant calme et puissance et une mélodie qui vous reste dans la tête et un final symphonique grandiose.

En résumé, les Autrichiens d‘Edenbridge’ sortent un nouvel album dans la continuité des précédents qui devrait être sans aucun doute bien accueilli par tous les fans mais également par toutes les amatrices et amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Sabine Edelsbacher (Chant), Lanvall (Guitare, Claviers), Dominik Sebastian (Guitare), Stefan Gimpl (Basse), Johannes Jungreithmeier (Batterie)


Artiste : Leprous

Album : Pitfalls

Date de Sortie : 25-10-2019

Ajouté le : 09-12-2019

Nos A.M.N.I. (Artistes Musicaux Non Identifiés) de ‘Leprous’ n’en finissent pas de nous étonner à chaque sortie d’albums car, après avoir supprimé tous les adjectifs que l’on peut adosser à métal car trop restrictifs, avec le dernier opus ‘Malina’ (voir ici), le flag métal n’était plus non plus approprié car les Norvégiens sont des inventeurs perpétuels de nouveaux paysages musicaux et leur dernier album ‘Pitfalls’ est une nouvelle et magnifique découverte qui brouille encore un peu plus les pistes.
D’entrée, avec ‘Below’, les inflexions que l’on voyait dans ‘Malina’ se confirment et, du point de vue instrumental, les claviers sont plus présents, les guitares reléguées au second plan et l’apport de cordes amène un côté symphonique, mais c’est pour moi l’atmosphère de cette composition qui amène cette merveilleuse tension palpable et ceci quel que soit l’intensité de l’instant jusqu’au final avec quelques notes de violon libérant toute cette tension. ‘I Lose Hope’ a, au premier abord, un côté pop assez classique mais qui pour ma part, si on va plus loin dans l’ambiance du titre, me fait penser aux atmosphères de ‘David Bowie’ dans son dernier album ‘Blackstar’ (voir ici). La suite fait défiler un hypnotique ‘Observe The Train’ que l’on pourrait taguer psychédélique moderne, le lancinant ‘By My Throne’ avec sa rythmique marquée, ‘Alleviate’ et son subtil crescendo, ‘At The Bottom’ et ‘Distant Bells’ qui nous montrent aussi que les Norvégiens savent nous proposer des titres progressifs captivants avec toujours une intensité remarquable. Avec ‘Foreigner’, compte tenu de la force émotionnelle atteinte dans le début de l’album, je suis presque déçu de ce titre plus facile qui serait certainement un tube chez d’autre formations de métal progressif mais ‘The Sky Is Red’ qui clôture l’album, est certainement le titre le plus difficile à intégrer mais également le plus tourmenté avec différentes parties imbriquées et un final en crescendo entêtant.

En résumé, avec ce nouvel album, les Norvégiens de ‘Leprous’ confirment qu’ils sont un groupe à part et, quel que soit la direction artistique prise, chaque album est rempli d’une créativité débordante demandant de prendre son temps pour s’en imprégner et en tirer toute la quintessence, et ‘Pitfalls’, même s’il restera sans doute destiné à un public averti, est, pour moi, encore plus novateur que son prédécesseur ‘Malina‘...

Interprêtes

Einar Solberg (Chant, Claviers), Robin Ognedal (Guitare), Tor Oddmund Suhrke (Guitare), Simen Daniel Børven (Basse), Baard Kolstad (Batterie)


Artiste : Art Nation

Album : Transition

Date de Sortie : 25-10-2019

Ajouté le : 10-12-2019

Le hard-rock mélodique continue à bien se porter dans les contrées du nord car après les Suédois d’Eclipse’ (voir ici), les Norvégiens de ‘Outlasted’ (voir ici) et les Suédois de ‘Palace’ (voir ici), c’est au tour des Suédois d’Art Nation’ de sortir un nouvel album ‘Transition’. Ce nouvel opus est leur 3ème enregistrement studio et, malgré un changement de line up de trois de leurs membres, ils continuent à nous offrir un hard-rock mélodique accessible avec des titres assez courts mais tous très efficaces. Dès les premiers titres ‘Fallen Worlds’, ‘Tick Tock’ et ‘Firefly’, les refrains accrocheurs défilent dans des compositions entraînantes et les deux power ballades ‘The Cure’ et ‘Who We Are’, bien placées, permettent de varier les ambiances. Bref, avec une recette bien rodée, les Suédois d‘Art Nation’ sortent un nouvel album rempli de compositions à consommer sans modération et ‘Transition’ est destiné à un public aimant un hard-rock mélodique et accessible...

Interprêtes

Alexander Strandell (Chant), Sam Söderlindh (Guitare), Mia Moilanen (Guitare), Alexander Lundgren (Batterie)


Artiste : Magoria

Album : JtR1888

Date de Sortie : 25-10-2019

Ajouté le : 11-12-2019

‘Mark Bogert’ est le guitariste de ‘Knight Area’ (voir leur dernier album sorti en Septembre 2019 ici) et il vient de réunir toute un ensemble d’artistes de la scène progressive dans son nouveau projet ‘Magoria’ pour enregistrer un opéra rock relatant l’histoire du tueur en série ‘Jack L’éventreur’ qui a sévi en 1888 en Angleterre dans le district londonien de Whitechapel (voir le site sur l’opéra ici). Sur la forme, ce sont 2 CD qui nous sont proposés pour plus d’une heure trente découpée en 21 titres.

Musicalement parlant, le style se situe entre rock et métal progressif avec des composantes symphoniques et on se rapproche des grandes productions d’Arjen Lucassen’ avec ses différents projets et bien évidemment ‘Ayreon’ (voir son extraordinaire dernier live ‘Ayreon Universe’ ici). Globalement, les sentiments dégagés se partagent entre ambiances inquiétantes et mélancoliques ce qui colle parfaitement à l’histoire : par exemple, dès le titre d’introduction ‘Whitechapel’, en 3 minutes se succèdent plusieurs parties, avec tout d’abord une introduction calme au piano avec un cri inquiétant, puis la partie chantée qui prend de l’ampleur et se termine une minute avant la fin pour laisser place à des vocalises aériennes qui préparent le long titre suivant ‘Legend Of The Serial Killer Scene’ qui est le premier moment fort de l’album et ce procédé sera souvent utilisé tout au long de l’opéra. Il faudrait bien évidemment faire du titre à titre mais pour faire court, l’ensemble est à l’image de ces premiers titres avec tout ce que l’on désire trouver dans un opéra progressif, un savant dosage entre les parties chantées et instrumentales, de belles mélodies qui vous reste dans la tête, de remarquables prestations vocales ou chaque chanteur ou chanteuse se met au service de l’histoire et une belle palette de styles : la majorité des compositions sont dans un registre métal comme ‘Prince Albert Victor 'Eddy'’, ‘Mary Ann Nichols’ avec des lignes mélodiques assez proches d’Ayreon’, ‘Abberline’ dont le chant théâtral me rappelle l’opéra des années 70 ‘Phantom of the Paradise’ ou dans le 2ème CD, ‘Annie Crook’, ‘Catherine Eddowes’ ou encore ‘Mary Jane Kelly’. ‘Mark Bogert’ nous offre également des titres rock avec des composantes symphoniques comme ‘Don’t Mention His Name’ ou ‘Queen Victoria’ et leur mélodies entêtantes, tout comme le titre final libérateur ‘Freedom Of London’. On peut également noter de belles power ballades comme ‘More To Life Than This’ ou ‘Day By Day’ ou encore le très épuré ‘Dignified Woman’ rempli d’émotion. De plus, des instrumentaux symphoniques comme ‘Overture’ ou ‘Last Night in Whitechapel’ et le court ‘Pub’ et son ambiance cabaret rajoute une plus grande variété à l’ensemble.

En résumé, ‘Mark Bogert’ a réussi ce pari de monter un remarquable opéra rock, que ce soit au niveau de la qualité des compositions, mais aussi dans le choix des artistes et dans la production qui est irréprochable et ‘JtR1888’ est du niveau des projets d’Arjen Lucassen’ et peut également être comparé au ‘Jesus Christ the Exorcist’ de ‘Neal Morse’ sorti il y a quelques mois (voir ici). Maintenant, j’espère que le spectacle donné le 9 Novembre 2019 dans la ville natale de Mark, ‘Dordrecht’ (je ne sais pas si c’était une volonté de ‘Mark Bogert’ mais c’était juste 131 ans jour pour jour après la découverte macabre du corps de la 5ème victime canonique ‘Mary Jane Kelly’), aura été filmé et qu’un DVD sortira car, l’image est indispensable pour profiter pleinement de ce magnifique opéra rock...

Interprêtes

Mark Bogert (Guitare), Koen Stam (Claviers), Peter Vink (Basse), Harmen Kieboom (Batterie), Cleem Determeijer (Piano), Bart Hennephof (Guitare), Peter Strykes – Inspector Abberline (Chant), Maria Catharina – Mary Jane Kelly (Chant), Zora Cock – Story Teller (Chant), Nadine Pruim – Annie Crook (Chant), Mirjam van Doorn – Queen Victoria (Chant), Jan Willem Ketelaers – Prince Albert Victor (Chant), Rodney Blaze – Jack the Ripper (Chant), Sonny Pruim – Netley (Chant), Inge Rijnja – Catherine Eddowes (Chant)


Artiste : Electric Light Orchestra – Jeff Lynne ELO’s

Album : From Out Of Nowhere

Date de Sortie : 01-11-2019

Ajouté le : 12-12-2019

A plus de 70 ans, après ‘Alone In The Universe’ en 2015 (voir ici) et une tournée mondiale à la clé avec le très beau live à Wembley en 2017 (voir ici), le multi-instrumentaliste ‘Jeff Lyne’ sort un nouvel album ‘Jeff Lynne ELO’s – From Out Of Nowhere’. Amateurs de ‘ELO’, vous ne serez pas déçu car on retrouve tout l’univers de l’Anglais et ce talent intact pour des compositions mélodiques simples mais tellement efficaces entre mélancolie et sérénité avec un petit goût de seventies. D’ailleurs, on ne peut pas se tromper, le vaisseau spatial qui était apparu en 1977 avec ‘A New World Record’ est toujours d’actualité sur les pochettes de ses deux derniers albums et d’entrée, avec le titre éponyme de l’album, c’est reparti pour un voyage dans le temps avec une première mélodie et des arrangements vocaux qui vous renvoie aux albums mythiques des années 70 et cette impression se confirme sur l’ensemble des titres comme ‘Help Yourself’ ou comme ‘Down Came the Rain’ rappelant la période ‘Discovery’ ou comme l’entraînant ‘One More Time’ aux allures de rock des sixties ou encore le joyeux ‘Time of Our Life’ en passant par les deux ballades, tout d’abord ‘Goin’ Out on Me’ avec un goût d’années 50 et puis ‘Songbird’ qui clôture l’album avec de de belles lignes mélodiques mélancoliques. A noter que certains titres ne sont pas récents puisque Jeff a ressorti de ses cartons, tout d’abord ‘All My Love’ aux allures wetcoast et ensuite la ballade ‘Losing You’ qui a déjà plusieurs années.
En résumé, ‘Jeff Lynne’ continue de nous enchanter avec des compositions qui nous ramènent quelques décennies en arrière et au-delà des fans historiques, ‘From Out Of Nowhere’ est destiné au grand public et est à consommer sans modération...

Interprêtes

Jeff Lynne (Chant, Guitare, Basse, Piano, Batterie, Claviers) + Invités : Steve Jay (Percussions), Richard Tandy (Claviers)


Artiste : Octavarium

Album : Origin

Date de Sortie : 01-11-2019

Ajouté le : 13-12-2019

Je vous avais prévenu dans ma chronique précédente (voir ici), une sortie d’album de ‘Mattias Ohlsson’ peut en cacher une autre et, en cette fin d’année 2019, le successeur de ‘Dystopia’ est ‘Origin’ (entre temps les premiers album ont disparu de Spotify ce qui est bien dommage). C’est encore plus d’une heure de musique que nous propose le Suédois et ceci dans la continuité de l’album précédent avec une composante métal un peu plus marquée et ceci dès le premier titre ‘Evermore’ qui nous embarque dans une saga progressive où alternent passages énergiques et d’autre plus calmes. Avec ‘Fly’, le changement est radical car c’est une composition atmosphérique avec un lent tempo, puis, l’instrumental ‘Hellraiser’ revient à du métal progressif puissant assez technique. Après le court intermède acoustique piano/voix ‘Nightmares’, ‘Dreams’ est encore une composition énergique avec de remarquables sections de claviers et de belles lignes mélodiques. La fin de l’album se partage entre deux longs développements : tout d’abord les 13 minutes de ‘The Last Goodbye’ nous emmènent entre rock et métal progressif débutant dans une atmosphère assez calme mais sombre qui monte en puissance dans la partie centrale et qui se termine par un nouveau crescendo sur le thème principal; ensuite, c’est au tour d’Origin’ découpé en cinq titres et qui totalisent plus de 23 minutes : chaque partie possède une atmosphère spécifique et l’ensemble s’apparente plus à du rock progressif, le côté métal étant moins présent.

En résumé, ‘Mattias Ohlsson’ sort encore un album remarquable qui comme tout album de progressif s’apprivoise au fur et à mesure des écoutes et ‘Origin’ vient se rajouter à la discographie déjà imposante du Suédois et est destiné à un public naviguant entre rock et métal progressif...

Interprêtes

Mattias Ohlsson (tous les instruments)


Artiste : Loreena McKennitt

Album : Live at the Royal Albert Hall

Date de Sortie : 01-11-2019

Ajouté le : 14-12-2019

Après ‘Lost Souls’ en 2018 (voir ici), le mythique ‘Royal Albert Hall’ aura connu encore un moment magique en 2019 avec la venue de ‘Loreena McKennitt’ et cette fin d’année voit sortir le double CD de ce concert. Entourée de musiciens de talent dont la plupart avaient participé à ‘Lost Souls’ mais également d’artistes invités pour l’occasion comme le célèbre guitariste de flamenco ‘Daniel Casare’, elle nous offre une heure trois quart de belles mélodies entre pop et folk dans une set list où le dernier album est bien représenté avec 6 titres, le reste étant tiré d’albums plus anciens. On retrouve donc cette grande dame de la musique avec des titres intemporels comme par exemple ‘All Soul Nights’ ou ‘Bonny Portmore’ ou ‘The Old Ways’ tous les 3 tirés de ‘The Visit’ de 1991 ou la ballade Irlandaise ‘The Star Of The County Down’ ou les traditionnels ‘The Bonny Swans’ et ‘Santiago’, mais également les belles compositions de son dernier album comme ‘Spanish Guitars And Night Plazas’ avec l’accompagnement magistral de ‘Daniel Casare’ ou le mélancolique ‘Lost Souls’ qui ne peut laisser indifférent. Bref, inutile d’en rajouter, il suffit simplement d’appuyer sur la touche play et de se laisser porter par cette voix douce et aérienne qui continue de nous enchanter à chaque sortie d’album : ce ‘Live at the Royal Albert Hall’, destiné au grand public, est à consommer sans modération et je finirai par citer ‘Loreena McKennitt’ qui a déclaré « C'était une expérience merveilleuse de se produire au Royal Albert Hall, surtout avec l'histoire que vous avez là-bas. Et c’était particulièrement gratifiant d’inviter des musiciens qui ont déjà travaillé sur l’album ‘Lost Souls’ et qui peuvent désormais jouer en concert avec nous et partager ce moment merveilleux avec nous. Je suis heureuse que nous puissions préserver cela pour la postérité »...

Interprêtes

Loreena McKennitt (Chant, Piano, Claviers, Accordéon, Harpe), Brian Hughes (Guitare, Oud, Bouzouki), Caroline Lavelle (Violoncelle), Hugh Marsh (Violon), Dudley Philips (Basse, Contrebasse), Robert Brian (Batterie, Percussions), Hossam Ramzy (Percussions), Daniel Casares (Guitare), Ben Grossman (Vielle à roue, Bodhran, Accordéon, Percussions), Ian Harper (Uilleann Pipe, Bombarde, Clarinette, Flûte), Ana Alcaide (Nyckelharpa)


Artiste : Vision Divine

Album : When All the Heroes Are Dead

Date de Sortie : 25-10-2019

Ajouté le : 15-12-2019

‘Vision Divine’ est une formation Italienne de métal mélodique qui a sorti un bon nombre d’albums dans les années 2000 et qui revient avec un nouvel enregistrement studio 7 longues années après ‘Destination Set to Nowhere’ en 2012 (voir ici). Le line up a évolué avec tout d’abord, un nouveau chanteur ‘Ivan Giannini’ qui est connu pour être le chanteur de ‘Derdian’ (voir ici) et qui a remplacé ‘Fabio Lione’, puis un nouveau batteur en la personne de ‘Mike Terrana’ qui a un CV impressionnant avec entre autre, une période de quelques années avec ‘Tarja’ (voir ici et ici). Sur le plan musical, pas de surprise, après l’introduction épique et symphonique remplie de chœurs, on est embarqué dans du power métal mélodique avec des titres énergiques et puissants où ‘Mike Terrana’ imprime un rythme d’enfer à la batterie. S’il ne fallait retenir que quelques titres, je citerais le mélodique ‘Where I God’ simple mais très efficace, la sirupeuse power ballade ‘While the Sun Is Turning Black’ et un nom moins efficace ‘300’ avec son refrain entêtant. Mention spéciale également pour la ballade finale ‘The Nihil Propaganda’ qui bien qu’elle soit assez convenue montre ce petit plus qu’on toujours eu les Italiens à nous offrir des mélodies mémorables.

En résumé, ‘Vision Divine’ continuent à nous offrir du bon power métal qui est devenu au fil du temps une spécialité Italienne avec des formations comme ‘Ancient Bards’ (voir ici), ‘Derdian’ (voir ici), ‘Mastercastle’ (voir ici) et, bien entendu, avec tous les projets du trio ‘Luca Turilli’, ‘Fabio Lione’ et ‘Alex Staropoli’ (voir le dernier album de ‘Rhapsody of Fire’ ici)...

Interprêtes

Ivan Giannini (Chant), Olaf Thorsen (Guitare), Federico Puleri (Guitare), Alessio Lucatti (Claviers), Andrea Tower Torricini (Basse), Mike Terrana (Batterie)


Artiste : Last Knight

Album : Seven Deadly Sins

Date de Sortie : 25-10-2019

Ajouté le : 16-12-2019

‘Last Night’ est un groupe de néo-progressif emmené par ‘Jose Manuel Medina’ et qui est composé de différents artistes assez divers puisque l’on retrouve bien évidemment des noms du progressifs comme ‘John Mitchell’ qui gravite dans un nombre impressionnant de projets comme, entre autres, ’Lonely Robot’, ’Arena’ et ’Kino’ ou le Saxophoniste ‘Theo Travis’ qui officie avec ‘Steven Wilson’ (voir ici), mais également, on retrouve par exemple ‘Richie Castellano’ du groupe de hard-rock ‘Blue Öyster Cult’ et d’autres artistes comme le pianiste classique Espagnol ‘Eduardo G. Saluena’. ‘Seven Deadly Sins’ est un album concept qui explore les sept pêchés capitaux.

Avec 7 titres et 4 dépassant les 10 minutes, ce sont 66 minutes de musique progressive qui s’offrent à nous et qui demandent forcément de nombreuses écoutes mais l’ensemble reste relativement accessible et ceci grâce à des lignes mélodiques qui accrochent assez facilement. D’entrée, avec ‘Lust’ et ses différentes parties, on embarque pour un premier long développement dans lequel se succèdent différentes ambiances avec de remarquables sections instrumentales comme l’introduction dans un style assez classique et qui laisse la place à une partie chantée qui peut rappeler des groupes de progressif des années 70 et, comme pour l’ensemble des compositions, il n’y a pas réellement de temps mort ce qui fait qu’il n’y a aucun sentiment de monotonie. Le côté symphonique est présent tout au long de l’album avec l’utilisation du piano ou de la guitare acoustique comme par exemple dans ‘Sloth’ qui a des airs de ‘Jon & Vangelis’ et les ambiances mettent en avant un sentiment de bien-être comme dans le solo final de guitare de ‘Anger’ qui a des airs (et des sonorités) de ‘Santana’. Quant à ‘Envy’, c’est un peu un retour au début du progressif avec ses différentes parties imbriquées et son atmosphère vintage et champêtre amenée par la flûte et qui à certains endroits fait penser au style symphonique des débuts de ‘Barclay James Harvest’ et avec le titre final ‘Pride’, c’est un bon résumé de l’album, avec une première partie ‘Floydienne’ puis une deuxième partie plus débridée mélangeant musique classique et progressif des seventies et un magnifique final avec une mélodie qui reste longtemps dans la tête.

En résumé, ce dernier album de ‘Last Knight‘ procure un grand plaisir d’écoute grâce à une magnifique richesse instrumentale et de remarquables arrangements et ‘Seven Deadly Sins’ est destiné à toutes celles et ceux qui aime un progressif symphonique et mélodique avec de nombreuses références aux années 70...

Interprêtes

Jose Manuel Medina (Chant, Claviers, Piano), Pablo Lato (Basse, Guitare, Claviers, Choeurs, Percussions), John Mitchell (Chant), Richie Castellano (Chant), Gustavo Lato (Chant, Guitare, Choeurs), Theo Travis (Saxophone, Flûte), Eduardo G. Saluena (Claviers, Piano), Cindy L. Spear (Parolier), Nelson Pombal (Guitare), Rafael Pacha (Guitare, Flûte), Emilio Gutierrez (Piano, Hammond), Jose Bruno (Batterie), Fernando Samalea (Batterie), Israel Sanchez (Batterie), Angel Ruiz (Steel Pedal), Ana Fernandez (Violon), Ignacio Alonso (Violoncelle)


Artiste : Edge Of Paradise

Album : Universe

Date de Sortie : 08-11-2019

Ajouté le : 17-12-2019

Créé par la chanteuse Américaine ‘Margarita Monet’ en 2011, ‘Edge Of Paradise’ est un groupe de métal qui vient de sortir son 3ème album studio (voir leur dernier album ici) : ils évoluent dans un métal mélodique et symphonique moderne et qui pourrait être comparé à la nouvelle direction prise par ‘Within Temptation’ dans son nouvel opus (voir ici) mais également à des groupes plus proches d’un hard rock énergique comme ‘Halestorm’ (voir ici). En effet, leur style mélange plusieurs genres en y ajoutant des composantes électroniques emprunté au métal industriel et le résultat est un son puissant et lourd avec des titres assez courts et rythmés dans lesquels on ne peut s’empêcher de taper du pied.
D’entrée, avec les 3 premiers titres ‘Fire’, ‘Universe’ et ‘Alone’ on a un bon exemple de compositions types des Américains avec un tempo rapide, des riffs de guitare martelés et des lignes mélodiques simples mais efficaces. Avec ‘Alone’, la composante symphonique est plus marquée avec des changements de tempos tout en gardant une base rythmique assez lourde, puis c’est reparti de plus belle avec ‘Hollow’ qui se rapproche du début de l’album avec un refrain scandé par la belle Américaine. La pause ballade est amené par ‘World’ et montre que ‘Margarita Monet’ peut également exceller dans des compositions beaucoup plus calmes. Le reste de l’album fait défiler un entraînant ‘Perfect Disaster’, le mélodique ‘Stars’ et l’instrumental final ‘Burn the Sun’ mettant en avant de remarquables solos de guitare.

En résumé, les Américains de ‘Edge Of Paradise’ déploient un métal moderne, accessible et accrocheur et ce dernier album ‘Universe’ devrait plaire à un public aimant le mélange entre différents styles de métal...

Interprêtes

Margarita Monet (Chant), Dave Bates (Guitare), David Ruiz (Guitare), Vanya Kapetanovic (Bass), Jimmy Lee (Batterie)


Artiste : Tales Of Evening

Album : A New Dawn Awaits

Date de Sortie : 01-11-2019

Ajouté le : 18-12-2019

‘Tales Of Evening’ est une formation de métal symphonique Hongroise qui sort son 4ème album studio ‘A New Dawn Awaits’. Menés par la chanteuse ‘Dudás Ivett’, ils nous proposent 14 titres dans la plus pur tradition d’un métal symphonique né dans les années 90. ‘A New Dawn Awaits’ a la particularité d’être le premier opus du groupe avec des paroles en Anglais (seul le dernier titre ‘Jégvilág’ est chanté en Hongrois) ce qui permettra sans doute à ce groupe talentueux de s’ouvrir à l’international.
‘Torn Apart’ débute l’album avec tous les ingrédients d’un métal symphonique classique mais très efficace avec une première mélodie qui accroche immédiatement et une section instrumentale remarquable en deuxième partie de titre avec un final reprenant le thème de départ. Suit le hit ‘Miracle if Mine’ avec une belle prestation vocale de ‘Dudás Ivett’ qui peut rappeler à certains endroits ‘Charlotte Wessels’ de ‘Delain’. La suite fait défiler des titres tous aussi accrocheurs les uns que les autres avec par exemple l’entraînant ‘Shelterless Soul’ avec des composantes folk, le ‘Delainien’ ‘Delusion’ ou encore la belle power ballade ‘Out of Reach’. Le deuxième moitié de l’album est à l’image du début, toujours aussi mélodique et accessible à la première écoute, et l’album se termine sur deux magnifiques ballades ‘Flower of Frost’ et ‘Jégvilág’ sorties en 2018.

En résumé, les Hongrois de ‘Tales Of Evening’ sortent un album de qualité dans un métal symphonique classique qui, grâce au chant en Anglais devrait leur permettre de s’ouvrir à une plus grande audience, et ‘A New Dawn Awaits’ est destiné à un public qui affectionne des groupes comme ‘Delain’ (dernier album ici), ‘Edenbridge’ (dernier album ici), ‘Visions of Atlantis’ (dernier album ici), ‘Imperia’ (dernier album ici), ‘Beyond The Black’ (dernier album ici) ou encore ‘Xandria’ (dernier album ici)...

Interprêtes

Dudás Ivett (Chant), Ádám Attila (Claviers), Ribarics Tamás (Guitare), Krisztián Varga (Guitare), Németh Attila (Basse), Pálosi Róbert (Batterie)


Artiste : Yogi Lang

Album : A Way out of Here

Date de Sortie : 08-11-2019

Ajouté le : 19-12-2019

Après la sortie de ‘Tales From Outer Spaces’ il y a quelques mois avec son groupe ‘RPWL’ (voir ici) et un live qui est sorti le 15 Novembre (chronique à venir), ‘Yogi Lang’ sort un nouvel album studio qui était attendu avec impatience par les fans puisque son dernier opus datait déjà de 2010 (voir ici). Parmi les artistes accompagnant Yogi, seul le guitariste ‘Karl Wallner’ appartient à ‘RPWL’, mais, ne nous y trompons pas, les influences de ‘RPWL’ sont bien réelles et on retrouve ce style progressif aux influences ‘Floydiennes’ cher à l’Allemand, et ceci dès le premier titre ‘Move On’ qui est le seul titre de l’album qui frise les 10 minutes et qui nous embarque pour une saga typique de ‘RPWL’. Avec le titre éponyme de l’album, on s’éloigne du progressif pour un titre accessible et entraînant à la rythmique proche du funk, puis, la magnifique ballade atmosphérique ‘Shine On Me’ nous prend la main pour nous poser sur un petit nuage. 'Don't Confuse Life With A Thought' nous ramène à ‘RPWL’ et ‘Love Is All Around’ alterne des couplets rythmés et des refrains beaucoup plus calmes proche de ‘Barclay James Harvest’, puis, l’acoustique ‘Freedom of the Day’ continue dans cette ambiance feutrée. Quant à l’instrumental ‘Early Morning Light’, Yogi revient à ses influences ‘Floydiennes’ dans lequel la partie centrale nous ramène au rythmique d’Animals’, puis la fin de l’album nous offre la ballade ‘The Sound of the Ocean’ mélangeant culture musicale Américaine et psychédélique Anglais et un mélancolique ‘I’ll Be There For You’ qui termine ce remarquable album tout en douceur.

En résumé, ‘Yogi Lang’, avec un groupe d’artistes de talent et une production irréprochable, sort un très bel album qui nous invite à la rêverie et au voyage et, ‘A Way out of Here’, au-delà des fans de l’Allemand et de ‘RPWL’, devrait plaire à un large public qui aime le côté soft du rock progressif proche de ‘Pink-Floyd’...

Interprêtes

Yogi Lang (Chant, claviers), Torsten Weber (Guitare), Stephan Treutter (Batterie), Yvo Fischer (Basse), Conny Kreitmeier (Chœurs), Bine Heller (Chœurs), Kalle Wallner (Guitare), Klaus Reichart (Steel Pedal, Mandoline)


Artiste : Mystery

Album : Live in Poznan

Date de Sortie : 15-11-2019

Ajouté le : 20-12-2019

Après le somptueux ‘Lies and Butterflies’ en 2018 (voir ici), les Canadiens de ‘Mystery’ ont entrepris une tournée mondiale en 2019 et pour ceux qui n’ont pas pu les voir en concert en Europe (pour ma part j’ai eu la chance de les voir au z7 fin Octobre pour un show merveilleux qui restera longtemps gravé dans ma mémoire), le concert donné à ‘Poznam’ en avril 2019 est désormais disponible en 2 CD pour une durée de plus de 2 heures 30 avec une très bonne place pour le dernier opus puisqu’ils ont joué les 7 titres, je dirais presque normal, puisqu’il contenait des compositions toutes aussi essentielles les unes que les autres. On est donc embarqué dans un très beau voyage avec des titres qui sont devenus des incontournables de la discographie des Canadiens comme ‘Delusion Rain’, ‘The Willow Tree’ ou encore le petit dernier ‘Chrysalis’. Et que dire des prestations de chaque artistes qui vous transportent à chaque seconde sur un petit nuage et pour faire court, je vous citerai ‘Shadow of the Lake’ dans lequel ‘Jean Pageau’ nous enchante par sa prestation vocale suivi dans la 2ème partie par un magistral solo de guitare de ‘Michel St-Père’ rejoint par ‘Sylvain Moineau’ à vous filer la chaire de poule pendant plusieurs minutes. Bref, inutile d’en rajouter, ce ‘Live in Pozman’ est un album exceptionnel qui devrait combler tous les fans de ‘Mystery’ et au-delà, pour les autres qui ne les connaissent pas et qui sont fans d’un rock progressif délicat et convivial, c’est un bon moyen de les découvrir car ils sont devenus au fil des années une formation incontournable de ce style né à la fin des années 60...

Interprêtes

Jean Pageau (Chant, Flûte, Claviers), Michel St-Père (Guitare), Sylvain Moineau (Guitare, Chœurs), Antoine Michaud (Claviers), François Fournier (Basse, Choeurs), Jean-Sébastien Goyette (Batterie, Chœurs)


Artiste : The Pineapple Thief

Album : Hold Our Fire (Live)

Date de Sortie : 15-11-2019

Ajouté le : 21-12-2019

Après ‘Dissolution’ en 2018 (voir la chronique myprogmusic ici), et après leur tournée à la fin de l’année 2018, les Anglais de ‘The Pineapple Thief’ sortent un enregistrement public ‘Hold Our Fire’. Pour ceux qui ont raté leur précédent album, ils nous proposent dans ce live 8 des 9 titres de ‘Dissolution’ et donc, pour éviter de me répéter, je dirais simplement que, même si la set list ne nous offre qu’une moitié de concert et c’est bien dommage, l’atmosphère montre une formation au top de son art et chaque membre du groupe amène son talent pour un résultat sans faille aussi bien dans la qualité du son que dans les interprétations. A noter que le dernier titre ‘3000 Days’ est tiré de l’album ‘Someone Here Is Missing’ de 2010 et montre plus le côté assez technique de cette formation alors que pour ma part, ce n’est pas le titre que je retiens en premier dans cet album. Bref, ce live de ‘The Pineapple Thief’ montre une fois de plus que c’est le genre de groupe qui prend toute sa dimension en concert et ‘Hold Your Fire’ sera sans doute bien accueilli par tous leurs fans mais également par toutes les amatrices et amateurs d’un rock progressif inventif et recherché mais néanmoins accessible...

Interprêtes

Bruce Soord (Chant, Guitare), George Marios (Guitare), Jon Sykes (Basse), Gavin Harrison (Batterie)


Artiste : Faun

Album : Märchen & Mythen

Date de Sortie : 15-11-2019

Ajouté le : 22-12-2019

Le groupe de folk ‘Faun’ a sorti un nouvel album en nous emmenant cette fois dans les contes de fées de différents Pays, je cite ‘Oliver’s Tyr’ : « Il était une fois un monde dans lequel les contes de fées formaient notre réalité. Par conséquent, nous voulons vous encourager à construire une mémoire des contes de fées de notre passé, car ils perpétuent le monde rempli de miracles ». On est donc embarqué pour une heure du folk médiéval dans des légendes plus ou moins connues en commençant par ‘il était une fois…’ (‘Es war einmal…) comme tout conte digne de ce nom. Défilent les contes des frères Grimm comme le joyeux ‘Rosenrot’ ( ‘Blanche Neige’ et ‘Rose-Rouge’), le rythmé ‘Sieben Ravens’ (‘Les 7 Corbeaux’), le calme ‘Jorinde’ (‘Jorinde et Joringel’) ou encore ‘Aschenbrödel’ (‘Cendrillon’) inspiré du film ‘Drei Haselnüsse für Aschenbröd’ (‘Trois noisettes pour Cendrillon’) mais également d’autres compositions comme ‘Hagazussa’ qui rend hommage à la sorcière guérisseuse, le mélancolique ‘Die Weisse Dame’ ou encore ‘The Lily’ du conte ‘Le serpent vert et la belle Lily’ de l’allemand ‘Johann Wolfgang von Goethe’ et qui est le seul titre chanté en Anglais.

En résumé, les Allemands de ‘Faun’ continuent pour notre plus grand plaisir à nous offrir des compositions de qualité, que ce soit sur le plan vocal et instrumental mais également dans la production qui est irréprochable et ‘Märchen & Mythen’ est à conseiller à tous celles et ceux qui aiment le folk médiéval mais aussi, à condition que le chant en Allemand ne soit pas un frein, à un public beaucoup plus large car tous les titres sont très accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Oliver’s Tyr (Chant, Harpe Celtique, Bouzouki, Nyckelharpa, Guitare, Mandora), Fiona Rüggeberg (Chant, Cornemuse, Dombra, Rebab, Oud, Flûte, Chalmeux, Pommer), Stephan Groth (Vielle à roue, Cittern, Low Whistles, Chant), Laura Fella (Chant, Mandoline, Tambour), Rüdiger Maul (Percussions), Niel Mitra (Claviers)


Artiste : The Flower Kings

Album : Waiting For Miracles

Date de Sortie : 08-11-2019

Ajouté le : 23-12-2019

On ne compte plus les albums de ‘The Flower Kings’ depuis le milieu des années 90 et les Suédois sont devenus un groupe incontournable en perpétuant un rock progressif aux accents de celui des années 70 mais sans jamais plagier les grandes formations de l’époque et avec bien entendu un son moderne. Cette fin d’année 2019 a vu la sortie de leur dernier bébé, ‘Waiting For Miracles’ qui est un double CD pour près d’une heure et demi de musique. Pour tout vous dire, je n’avais pas accroché à ‘Manifesto Of An Alchemist’ en 2018, mais, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce ‘Waiting For Miracles’ se transforme après quelques écoutes en ‘Miracles Took Places’ car chaque composition nous embarque dans un patchwork d’atmosphères différentes remplies de créativité et d’originalité, avec une densité extraordinaire dans chaque titre.

D’entrée, après la courte introduction instrumentale ‘House of Cards’ dans un registre classique dans laquelle le piano est l’instrument central, ‘Black Flag’ nous offre un premier long développement avec le meilleur d’un progressif symphonique qui se perd dans un dédale de merveilleux arrangements vocaux et instrumentaux avec des influences multiples, puis les deux plus longs titres de près de 10 minutes ‘Miracles for America’ et ‘Vertigo’ prolongent ce plaisir et chaque nouvelle écoute fait découvrir un recoin dissimulé aux précédentes écoutes. Suit ‘The Bridge’ qui est très bien placé pour nous permettre de reprendre notre souffle après ce début intense et qui nous offre une composition calme et raffinée plus accessible avec un magnifique section instrumentale en 2ème partie de titre, puis, ‘Ascending to the Stars’ est encore un moment fort qui nous montre le talent de compositeur de ‘Zach Kamins’ dans un style mélangeant musique classique et contemporaine. L’album se poursuit avec un plus conventionnel ‘Wicked Old Wymphony’ (par rapport au reste mais qui n’en est pas moins remarquable), puis ‘The Rebel Circus’ qui nous ramène à la pochette de l’album et qui est entièrement instrumental, mélangeant jazz et rock avec un solo de guitare digne d’un ‘Carlos Santana’. Changement d’atmosphère avec ‘Sleep With The Enemy’ qui est plus tourmenté et rempli d’une tension extraordinaire qui en fait pour moi le morceau le plus intense de l’album, puis le premier CD se termine sur un mélancolique ‘The Crowning Of Greed’ avec une mélodie mémorable. En ce qui concerne le deuxième CD, il débute par une reprise un peu plus musclée de l’introduction du premier ‘House Of Cards’ et comporte 4 titres certainement moins indispensables que ceux du premier CD : l’instrumental psychédélique ‘Spirals’ en crescendo et decrescendo qui apparait plus comme de l’expérimentation musicale, un joyeux ‘Steampunk’ avec une juxtaposition de différents paysages sonores puis le dépaysant ‘We Were Always There’ qui précède le dernier et court ‘Busking At Brobank’

En résumé, ce ‘Waiting For Miracles’ est encore un album à rajouter à la discothèque idéale de toute amatrice et amateur de rock progressif des années 70/80 et montre que les Suédois de ‘The Flower King’ continuent de nous enchanter avec des compositions de qualité grâce à une créativité sans cesse renouvelée...

Interprêtes

Hasse Fröberg (Chant, Choeurs), Jonas Reingold (Basse), Mirkko Demaio (Batterie, Percussions), Roine Stolt (Chant, Guitare, Claviers), Zach Kamins (Guitares, Claviers) + Invités : John Dellinger (Alto), Michael Stolt (Basse, Choeurs), Paul Cartwright (Violon)


Artiste : Leah

Album : Ancient Winter

Date de Sortie : 15-11-2019

Ajouté le : 24-12-2019

Après un remarquable ‘The Quest’ sorti il y a un an (voir ici), c’est au tour de ‘Ancient Winter’ de voir le jour en cette fin 2019. Pour ce nouvel opus, le côté métal symphonique qui était moins présent sur ‘The Quest’ a complètement disparu et ‘Leah McHenry’ nous propose 8 compositions dans la plus grande tradition de la chanson celtique en s’entourant d’artistes jouant d’instruments acoustiques et traditionnels en commençant par l’Anglais ‘Troy Donockley’ qui était déjà de l’aventure dans le précédent album et qui est bien connu des fans de métal symphonique car il collabore fréquemment avec ‘Nightwish’ mais également ‘Anna Murphy’,l’ex ‘Eluveitie’ qui a créé le groupe ‘Cellar Darling’ (voir ici). Forcément, les compositions sont toutes teintées d’un folk traditionnel celtique avec une production de grande qualité.

’Light of the World’ débute l’album dans une ambiance calme et épurée dans laquelle la douce et belle voix de ‘Leah’ est accompagnée par les instruments acoustiques, puis, le titre prend de l’ampleur avec les instruments électriques et la batterie pour terminer dans la douceur comme il avait commencé, puis ‘Light of the World’ continue dans cette sérénité et nous emmène dans un voyage aux sonorités entre orient et occident. Avec ‘Upon Your Destiny’, tout au long du titre en crescendo, ’Leah’ nous offre une magnifique prestation vocale tout en retenue et remplie de sérénité, puis, ‘Redemption’ débute par une partie envoutante et intimiste dans laquelle ‘Leah’ est accompagnée par la harpe et la flûte puis prend petit à petit de l’ampleur et ‘The Messenger’ qui suit, est une invitation à un paisible voyage avec de remarquables vocalises aériennes. C’est avec trois compositions traditionnelles que l’album se termine, tout d’abord ‘Gaudete’ signifiant ‘Réjouissez-vous’, qui est l'introït (chant Grégorien) du troisième dimanche de l'Avent composé au XVIème siècle et qui a été modernisé pour l’occasion, puis ‘Puer Natus’ (Un enfant est né) est un autre chant Grégorien du XIVème siècle, et enfin ‘Noël Nouvelet’, bien connu des catholiques pratiquants pour célébrer Noël qui est un chant populaire français datant de la fin XVème siècle.

En résumé, ce dernier album de ‘Leah’ est un remarquable voyage dans une musique traditionnelle et si vous aimez des artistes comme ‘Loreena Mc Kennitt’ (voir son tout dernier live ici) ou ‘Rainbow’s Night (voir chronique ici), ‘Ancient Winter’ est fait pour vous...

Interprêtes

Leah McHenry (Chant), Troy Donockley (Flûtes, Cornemuse), Anna Murphy (Vielle à roue), Shir-Ran Yinon (Alto, Violon), Rupert Gillett (Violoncelle), Oliver Philipps (Guitare, Chant)


Artiste : The Dark Element

Album : Songs the Night Sings

Date de Sortie : 08-11-2019

Ajouté le : 25-12-2019

Après le premier album du groupe il y a tout juste 2 ans (voir ici), ‘The Dark Element’ mené par la chanteuse ‘Anette Olzon’ et le guitariste ‘Jani Liimatainen’ remettent ça avec un nouvel enregistrement studio ‘Songs the Night Sings’ et l’impression ressentie à l’écoute du premier opus se confirme et montre que les Finlandais continuent de nous offrir un métal symphonique mélodique accessible influencé par les formations incontournables du genre comme ‘Nightwish’, ‘Within Temptation’ ou ‘Delain’.

Dès l’introduction puissante de ‘Not Your Monster’, les fans de ‘Nightwish’ ne seront pas dépaysés et on se dit que l’album commence bien car c’est le titre type qui pourrait être placé en début de concert pour mettre dans le bain tout un public. Sans transition, le titre éponyme de l’album en remet une couche et, même si la mélodie lorgne du côté de ‘Nightwish’, on est emporté par toute l’énergie qui s’en dégage avec une mélodie entêtante, puis, ‘When It All Comes Down’ continue dans cette débauche de puissance sonore pour un titre qui alterne des couplets entraînants et un refrain en mid-tempo d’une force de frappe impressionnante. Avec ‘Silence Between The Words’, le style s’adoucit pour un titre dansant qui fait penser à la première période de ‘Within Temptation’ et ‘Pills On My Pillow’ continue dans le sillage de ‘Within Temptation’ mais cette fois dans le style du dernier album avec une rythmique moderne beaucoup plus marquée (voir ici). Après tous ces titres énergiques, la première pause arrive avec la magnifique power ballade ‘To Whatever End’ dans laquelle ‘Anette Olzon’ dégage une belle émotion. C’est ensuite reparti de plus belle avec le puissant et rapide ‘The Pallbearer Walks Alone’ et l’étonnant ‘Get Out Of My Head’ qui flirte avec du disco métalisé dans la 2ème partie du titre, puis ‘If I Had A Heart’ montre un côté plus classique dans un registre qui s’éloigne du métal tout en restant très mélodique, tout comme ‘You Will Learn’ qui alterne puissance et sérénité dans un style rock mélodique et l’album se termine par une touche d’émotion avec la très belle ballade ‘I Have to Go’ où ‘Annette Olzon’ nous touche une dernière fois avec sa voix profonde et chaleureuse.

En résumé, les Finlandais de ‘The Dark Element’ sortent un remarquable album et poursuivent dans la voie qu’ils avaient ouverte avec leur premier album et ‘Songs the Night Sings’ est destiné à toutes les amatrices et amateurs de métal symphonique et mélodique mais peut être également une porte d’entrée pour tous celles et ceux qui veulent découvrir ce style car c’est un album très accessible...

Interprêtes

Anette Olzon (Chant), Jani Liimatainen (Guitare), Jonas Kuhlberg (Basse), Jani “hurtsi” Hurula (Batterie)


Artiste : Laura Cox

Album : Burning Bright

Date de Sortie : 08-11-2019

Ajouté le : 26-12-2019

Après un premier album très prometteur en 2017 (voir ici), la Française ‘Laura Cox’ et sa formation sortent un nouvel album ‘Burning Bright’. Dans la continuité de ‘Hard Blues Shot’, ils nous offrent un rock puissant et authentique en mélangeant hard-rock, blues et country dans 10 titres tous aussi efficaces les uns que les autres. Et d’ailleurs, fait assez rare pour être souligné, ‘Laura Cox’ effectue une tournée en cette fin 2019 en Angleterre avec son groupe, comme quoi, comme disait quelqu’un « quand la musique est bonne », elle s’exporte et, excusez du peu dans le pays qui est à l’origine de pas mal de groupes de rock légendaires.
D’entrée, ‘Fire Fire’ débute l’album dans une ambiance électrique avec un refrain efficace et un premier solo de guitare dans lequel Laura fait littéralement chanter sa guitare, puis, ‘Bad Luck Blues’ continue dans un style que n’aurait certainement pas renié ‘Led Zeppelin’. Mais que dire de ‘Last Breakdown’ qui nous embarque dans une introduction à la ‘ZZ Top’ et qui développe un irrésistible bues/rock dans lequel il est impossible de rester de marbre, puis, avec ‘Looking Upside Down’, plus calme, c’est encore du bon blues/rock authentique et efficace. La pause ballade arrive avec ‘Just Another Game’ dans laquelle Laura nous fait une prestation au niveau des grandes chanteuses de blues et je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec la guitariste et chanteuse ‘Joanne Shaw Taylor’ (voir ici). La suite fait défiler un étonnant ‘Here’s to the War’ qui transpire du bon blues/rock avec son lent tempo chaloupé, puis les trois titres suivants sont de véritables bombes remplies d’une énergie formidable avec tout d’abord ‘Freaking Out Loud’ et son refrain entêtant, puis ‘As I Am’ avec une rythmique boogie/rock dans lequel vos pieds se mettent à battre la mesure tout seuls et avec ce magnifique changement de tempo final qui accélère encore le rythme et qui me fait penser au ‘Forty-Five Hundred Times’ du ‘Quo’ et enfin ‘The River’ qui débute calmement et monte progressivement en puissance pour un nouveau refrain mémorable. Finalement, l’album se termine avec la deuxième ballade de l’album ‘Letter to the Otherside’ qui ne peut laisser indifférent et qui monte le curseur de l’émotion de quelques crans.

En résumé, il n’aura fallu que deux albums pour que les Français de ‘Laura Cox’ explosent au grand jour car ‘Burning Bright’ est tout simplement fabuleux et, je suis persuadé qu’ils continueront à garder cette flamme intacte dans le futur car si vous avez suivi les vidéo de ‘Laura Cox’ dès ses débuts sur You Tube lorsqu’elle faisait des covers, on a tout de suite senti cette envie qu’elle avait en elle de partager sa passion d’un rock authentique rien que pour le plaisir...

Interprêtes

Laura Cox (Chant, Guitare), Mathieu Albiac (Guitare), François C. Delacoudre (Basse), Antonin Guerin (Batterie)


Artiste : Infringement

Album : Alienism

Date de Sortie : 01-11-2019

Ajouté le : 27-12-2019

‘Infringement’ est un groupe Norvégien de rock néo-progressif qui a débuté en 2015 avec un premier album en 2017 ‘Transition’ (voir ici) et qui vient de sortir un nouvel enregistrement studio ‘Alienism’ dans lequel est venu s’adjoindre le claviériste ‘Bård Thorstensen’. C’est un album concept dans lequel nous pénétrons dans l’esprit des patients de l’institution ‘Gentmire Institute’, à la pointe de l'innovation psychiatrique, à travers les journaux du commissaire du centre.

Musicalement parlant, leur style mélange différentes époques du rock progressif avec des composantes symphoniques et des lignes mélodiques accessibles. Tout d’abord, pour un album de progressif, il est assez court et nous offre 4 titres dont 3 sont de longs développements. Le premier titre ‘Disorder’ déploie une lente mélodie, l’atmosphère qui s’en dégage étant atmosphérique avec des influences progressives des formations majeures des années 70 et des parties instrumentales ‘Floydiennes’. ‘Triad’ qui suit et qui dépasse les 10 minutes, débute dans la continuité du premier titre mais alterne ensuite des passages plus intenses et d’autres plus calmes et ceci aussi bien dans les parties chantées qu’instrumentales et comporte une remarquable section à capella, le final amenant une composante inquiétante avec des cris reflétant la folie pour retomber dans une dernière partie plus apaisée. Le titre le plus court ‘Therapy’ est un crescendo qui se déploie lentement jusqu’à une première pause puis un final tout en tension qui se libère vers la fin. Mais c’est avec ‘Delirium’ de plus de 16 minutes que l’on tient le titre phare de l’album qui développe dans un rock progressif symphonique en plusieurs parties, une belle alternance entre sections vocales et instrumentales.

En résumé, les Norvégiens de ‘Infringement’ sortent un excellent album entre rock progressif et néo-progressif qui reste accessible grâce à des lignes mélodiques harmonieuses et ‘Alienism’ devrait toucher un public aimant les longs développements progressifs...

Interprêtes

Hans Andreas Brandal (Chant), Stig André Clason (Guitare, Chant), Bård Thorstensen (Claviers), Espen Larsen (Basse), Kristoffer Utby (Batterie, Chant)


Artiste : Avatarium

Album : The Fire I Long For

Date de Sortie : 22-11-2019

Ajouté le : 28-12-2019

Après ‘Hurricanes and Halos’ en 2017 (voir ici), les Suédois de ‘Avatarium’ sortent un nouvel album ‘The Fire I Long For’. Avec le précédent opus, le côté lourd et pesant du Doom était mise en retrait et, bien que ce nouveau bébé contienne des compositions avec de lents tempos, on ne ressent pas la noirceur et le côté triste de ce style qui souvent se noie dans de long titres répétitifs. Tous d’abord, la durée des titres est d’environ 5 minutes avec une exception pour ‘Epitaph of Heroes’ qui frise les 7 minutes et d’autre part, ils offrent des lignes mélodiques plus harmonieuses ce qui transforme ce sentiment de tristesse du Doom en mélancolie. Prenons par exemple ‘Lay Me Down’ qui nous embarque dans une belle ballade dans laquelle ‘Hennie-Ann Smith’ nous offre une magnifique prestation vocale (voir la vidéo ci-dessous avec une version acoustique) ou ‘Porcelain Skull’, qui même s’il garde une certaine lourdeur est plus entraînant grâce à un refrain aux lignes mélodiques entêtantes ou encore ‘The Fire I Long For’ qui peut rappeler le côté atmosphérique du rock progressif. On peut également noter ‘Shake The Deamon’ avec sa rythmique entraînante qui tranche avec le reste, ‘Epitath of Heroes’ qui, bien qu’on se rapproche du ‘Doom’, développe une atmosphère inquiétante remarquable et enfin le dernier titre ‘Stars They Move’ qui montre que ‘Jennie-Ann Smith’ sait aussi émouvoir dans un titre acoustique piano/voix de toute beauté et c’est généralement dans ce genre de titre épuré que l’on peut se rendre compte du talent d’un artiste.

En résumé, bien que l’ensemble de l’album reste assez proche du ‘Doom’, les Américains d’Avatarium’ montrent qu’ils on un talent pour varier les ambiances et pour éviter toute monotonie qui est souvent la marque de fabrique de ce style et, pour cette raison, ‘The Fire I Long For’ n’est pas seulement destiné à un public aimant le ‘Doom’ mais également à toutes celles et ceux qui aiment un métal atmosphérique mélancolique...

Interprêtes

Jennie-Ann Smith (Chant), Marcus Jidell (Guitare), Mats Rydström (Basse), Rickard Nilsson (Claviers), Lars Sköld (Batterie)


Artiste : Noveria

Album : Aequilibrium

Date de Sortie : 25-10-2019

Ajouté le : 29-12-2019

Les Italiens de ‘Noveria’ qui évoluent dans un power métal progressif ont sorti fin Octobre 2019 un 3ème enregistrement studio ‘Aequilibrium’ et ce dernier opus raconte l’histoire d’un homme qui, suite à une tremblement de terre en Italie, perd toute sa famille et qui, face à cette tragédie, essaie de reconstruire sa vie. La majorité des compositions déploient une puissance imposante sans aucun temps mort avec des composantes progressives et de remarquables solos de guitares. ‘Waves’ débute l’album dans une débauche de riffs énergiques et, même si les claviers sont ici et là plus présents, cette sensation de puissance perdure tout au long du titre qui nous offre également un premier refrain mémorable. Suit ‘The Awakening’, toujours aussi énergique avec un côté épique avec des changements de tempos et ‘Franck Corigliano’ au chant exécute une remarquable prestation, puis, ‘New Born’ nous propose une rythmique plus posée tout en restant dans un registre heavy, tout comme ‘Blind’ qui déroule une mélodie lourde accompagnée de riffs de guitare acérés. La suite continue dans cette débauche de puissance avec par exemple le sombre mid-tempo ‘The Nightmare’, l’effréné ‘Broken’, l’entraînant ‘Collide’ ou encore ‘Losing You’ qui déroule une mélodie qui ne vous lâche plus dans un lente et lourde procession et qui comporte de remarquables parties instrumentales. A noter que c’est sur une note beaucoup plus calme que l’album se termine avec la magnifique power ballade ‘Darkest Days’ qui pourrait figurer dans les meilleures ballades de métal.

En résumé, les Italiens de ‘Noveria’ continuent dans la voie qu’ils avaient tracée dans les précédents opus et ‘Aequilibrium’ est destiné à un public aimant un métal puissant et mélodique avec des composantes progressives...

Interprêtes

Frank Corigliano (Chant), Francesco Mattei (Guitare), Julien Spreutels (Claviers), Andrea Arcangeli (Basse), Omar Campitelli (Batterie)


Artiste : RPWL

Album : Live From Outer Space

Date de Sortie : 15-11-2019

Ajouté le : 30-12-2019

En fin d'année 2019 sont sortis un grand nombre de live tous aussi remarquables les uns que les autres et ‘Live From Outer Space’ des Allemands de ‘RPWL’ fait partie de cette longue liste. Après la sortie de ‘Tales From Outer Spaces’ début 2019 (voir ici), la formation menée pas ‘Yogi Lang’ (voir son dernier album sorti récemment ici) a entrepris une tournée Européenne qui est passé par ma salle fétiche du Z7 à Pratteln en Suisse en Avril 2019 et le concert qui fait l’objet de ce double CD a été donné en Hollande le 7 Avril à Zoetermeer. La set-list est découpée en 2 parties, tout d’abord l’intégralité du dernier opus et ceci pour notre plus grand plaisir car ça aurait été frustrant de n’avoir que quelques compositions étant donné la qualité de ‘Tales From Outer Spaces’. Inutile de vous dire que, pour ceux qui ont apprécié l’album, l’ambiance live amène encore plus d’authenticité et de spontanéité qui transforme chaque composition en un délicieux moment rempli d’une émotion palpable à chaque instant : pour prendre une exemple, je n’aurais pas été mécontent que le solo final de ‘Light of the World’ (le titre fait déjà près de 13 minutes) se poursuive encore quelques minutes. En ce qui concerne le 2ème partie du concert, la magie continue d’opérer car lorsque les premières notes de ‘Hole in the Sky’ sont jouées, on reste sur le nuage sur lequel on était assis depuis le début du show et défilent les titres qui ont fait la renommée des Allemands comme ‘Trying to Kiss the Sun’, ‘Roses’ ou le cover de ‘Pink-Floyd’ ‘Cymbaline’ (qui ne figure malheureusement pas sur le CD), le concert se terminant par l’entraînant ‘Unchain the Earth’ de l’album ‘Beyond Man and Time’ de 2012 (voir ici).

Bref, après les live ‘Plays Pink Floyd’s ‘The Man and the Journey’ en 2016 (voir ici) et ‘A New Dawn’ en 2017 (voir ici), ce nouveau concert confirme tout le talent des Allemands de ‘RPWL’ devant un public et ‘Live From Outer Space’ est à rajouter à la discothèque idéale des toute amatrice et amateur de rock progressif...

Interprêtes

Yogi Lang (Chant, Claviers), Kalle Wallner (Guitare), Werner Taus (Basse), Markus Jehle (Clavier), Marc Turiaux (Batterie)


Artiste : Klone

Album : Le Grand Voyage

Date de Sortie : 20-09-2019

Ajouté le : 31-12-2019

Dans un style rock atmosphérique, voici le dernier album ‘Le Grand Voyage’ des Français de ‘Klone’ qui est sorti il y a déjà quelques mois. 2015 avait vu la sortie de ‘Here Comes The Sun’ (voir ici) et 2017 l’acoustique ‘Unplugged’ (voir ici) : c’est donc au rythme d’un album tous les 2 ans que ‘Klone continue son bonhomme de chemin, ce nouvel album étant dans la continuité des précédents. On est donc embarqué pour 46 minutes, entre ambiances aériennes et hypnotiques assez sombres et ceci en commençant par ‘Yonder’ qui déroule paisiblement sa mélodie dans une alternance de parties calmes et d’autres plus puissantes avec un crescendo final et on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec certaines compositions d‘Anathema’ (voir ici). ‘Bread’ et ‘Sealed’ suivent dans le sillage de ‘Yonder’ et ‘Indelible’, avec l’ajout du saxophone sur la fin a quelque chose de ‘Floydien’. Avec ‘Keystone’, même si le côté atmosphérique est toujours présent, la section rythmique plus chaloupée et le puissant final amène une variété à l’ensemble et la fin de l’album nous offre un entraînant et énergique ‘The Great Oblivion’, puis ‘Sad And Slow’ avec son crescendo qui imprime un son de plus en plus lourd et enfin ‘Silver Gate’ qui est un bon résumé de l’opus avec une ligne mélodique linéaire et une lente montée en puissance qui retombe sur le final.

En résumé, même si certains regretteront une certaine langueur qui peut être génératrice d’ennui à la longue mais qui est lié à ce style atmosphérique, ‘Le Grand Voyage’ est un album de qualité qui s’inscrit dans la suite logique de ‘Here Comes The Sun’ et qui devrait plaire à un public aimant un rock paisible et propice au voyage développant de lentes mélodies alternant sérénité et puissance...

Interprêtes

Yann Ligner (Chant), Aldrick Guadagnino (Guitare), Guillaume Bernard (Guitare), Jonathan Jolly (Basse), Matthieu Metzger (Saxophone, Samples), Morgan Berthet (Batterie)


Artiste : Coronatus

Album : The Eminence of Nature

Date de Sortie : 28-11-2019

Ajouté le : 01-01-2020

‘Coronatus’ est une formation Allemande de métal symphonique menée par le batteur ‘Mats Kurth’ et la fin de 2019 a vu la sortie d’un nouvel album ‘The Eminence Of Nature’ qui succède à ‘Secrets of Nature’ datant d’il y a tout juste 2 ans (voir ici). Ces 2 années ont vu des changements dans le line up puisque la soprano ‘Carmen Lorch’ a été remplacée par ‘Katharina G. Mann’, ‘Teddy Möhrke’ est désormais la voix masculine du groupe et un nouveau guitariste ‘Jörn Langenfeld’ fait son apparition, le reste du groupe restant inchangé. C’est également un album concept dans le continuité du précédent et il traite de l’importance de la protection du climat sur notre terre.
’No Planet B’ ouvre le bal avec une mélodie entêtante et on découvre la nouvelle soprano ‘Katharina G. Mann’ qui offre une première prestation remarquable et l’ensemble confirme la richesse de la section vocale des Allemands. Suit, un énergique ‘Midsommar’ avec des composantes folk amenées par la flûte, puis, ‘S.O.P.’ met en avant un rythmique heavy avec la mise en avant de riffs saturés de guitare avec une mélodie entraînante et ‘The Wilderness Of The North’ poursuit dans un style épique rempli de chœurs dans un style symphonique grandiose. La ballade de l’album ‘Echo of Souls’, bien placée en milieu d’album permet de faire une pause au milieu de tous ces titres énergiques puis, la 2ème moitié de l’album fait défiler un entraînant ‘The Place I Love’, puis ‘Human Mania’ est assez décalé, mélangeant symphonique et folk avec encore une remarquable section vocale alternant les registres féminins et masculins et ‘Set Sail to North’ continue dans ce esprit avec un refrain entêtant qui ne vous quitte plus et qui devrait faire fureur en concert puis, ‘9000 Years Ago’ conclut l’album avec des riffs et des chants proche de ‘Therion’ (voir leur dernier album ici). A noter que chaque titre est ensuite accompagné de sa version instrumentale ce qui n’amène pas de réel plus à l’album.

En résumé, entre métal symphonique et folklorique, ‘Coronatus’ nous offre un très bon album qui se bonifie au fil des écoutes et ‘The Eminence of Nature’ est le premier album avec des paroles en Anglais dans la totalité des titres ce qui permettra sans doute un peu plus aux Allemands de s’ouvrir à un public international de métal symphonique...

Interprêtes

Mats Kurth (Batterie), Mareike Makosch (Chant), Katharina G. Mann (Chant), Teddy Möhrke (Chant), Jörn Langenfeld (Guitare), Kristina Jülich (Violon), Markus Stock (Basse)


Artiste : Signum Regis

Album : The Seal of a New World

Date de Sortie : 22-11-2019

Ajouté le : 02-01-2020

Ça fait plus de 10 ans que les Slovaques de ‘Signum Regis’ on sorti leur premier album éponyme (voir ici) et, après ‘Decennium Primum’ en 2017 (voir ici), la fin 2019 a vu la sortie de leur 6ème album ‘The Seal of a New World’. Ils évoluent dans un power métal mélodique plein d’énergie auquel ils rajoutent une pincée de progressif.
‘Kings of the Underground’ démarre l’album dans un déferlement de puissance avec une rythmique à la ‘Rhapsody’ et un premier refrain qui vous rentre de la tête immédiatement, puis, ‘Prisoner’s Elegy’ continue dans ce flot heavy mais dans un tempo moins soutenu et ‘I Always Go All-In’ lui emboîte le pas pour une composition tout autant énergique et qui comporte une remarquable section instrumentale en deuxième partie incluant un magnifique solo de guitare. La suite apparaît plus variée avec, tout d’abord, ‘The City of God’ qui permet de se remettre de ses émotions avec une alternance entre puissance et calme et qui possède encore un refrain qui ne vous quitte plus, puis, ‘The Seal of the New World’, tout en restant heavy, possède une belle construction progressive, et ‘A Memory’ est un titre qui, même s’il garde une bonne énergie, s’éloigne du métal et nous offre encore une mélodie entêtante et, quant à ‘Phantasmagoria’, il continue à nous distiller un bon métal mélodique avec des claviers plus présents qui permettent d’amener une composante classique à l’ensemble. La fin de l’album ne faiblit pas et continue de faire défiler des compositions toutes aussi efficaces les unes que les autres avec des mélodies accessibles qui ne vous quittent plus comme les refrains de ‘Let Freedom Ring’, ‘Never Surrender’ ou ‘Fly Away’. A noter également que les Slovaques savent également nous offrir des moments plus calmes avec la magnifique power ballade ‘Shalom’ qui aurait largement sa place dans les plus belles ballades de métal.

En résumé, les Slovaques de ‘Signum Regis’ signent un album remarquable et très varié avec un talent pour des mélodies efficaces et ‘The Seal of a New World’ devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment un power métal puissant et mélodique...

Interprêtes

Jota Fortinho (Chant), Filip Koluš (Guitare), Ronnie König (Basse), Ján Tupý (Claviers), Jaroslav Jančula (Batterie)


Artiste : Terra Nova

Album : Terra Nova Ballads

Date de Sortie : 04-06-2019

Ajouté le : 03-01-2020

‘Terra Nova’ est un groupe Hollandais qui a été formé dans les années 90 et qui a sorti 7 albums, le dernier ‘Raise Your Voice’ datant de début 2019 (voir ici). Ils évoluent dans un rock mélodique avec des influences de formations à l’origine de ce style de musique comme ‘Foreigner’, ‘Journey’ ou ‘Boston’ et 2019 a vu la sortie de compilations des 6 premiers albums avec tout d’abord 2 albums ‘High Lights’ (voir ici) et ‘HighLights 2’ (voir ici) mais également un best of de leurs ballades et s’il y a un domaine dans lequel ils excellent, c’est bien celui-là car ‘Terra Nova Ballads’ recèle des bijoux mélodiques que bon nombres de formations de rock mélodique envieraient et les 15 compositions méritent d’être connues. Vous pouvez retrouver l’album original de chaque titre ci-dessous sauf ‘Till The End’ qui n’apparait sur aucun album studio.

En résumé, à la manière qu’avaient fait les Anglais de ‘Magnum’ (voir ici), ‘Terra Nova’ nous propose le côté soft de leur compositions et si vous aimez les ballades douces et mélodiques, vous devriez adopter ce ‘Terra Nova Ballads’...


Love of My Life : Livin' It Up (1997)
Summernights : Livin' It Up (1997)
If Dreams Are Forever : Livin' It Up (1997)
Wasting Time : Break Away (1997)
Not Here With Me : Break Away (1997)
Only for You : Break Away (1997)
How : Make My Day (1999)
Here's to You : Make My Day (1999)
Yesterday : Escape (2005)
Heaven Knows : Escape (2005)
You Are the One : Escape (2005)
Those Eyes : Come Alive (2010)
The Final Curtain : Come Alive (2010)
Jenna : Reinvent Yourself (2015)

Interprêtes

Fred Hendrix (Chant), Ron Hendrix (Claviers), Gesuino Derosas (Guitare), Lars Beuving (Batterie)


Artiste : CastAway

Album : Before We Drown

Date de Sortie : 22-11-2019

Ajouté le : 04-01-2020

‘CastAway’ est une formation Slovaque qui a sorti un premier album en 2006 (voir ici) et c’est avec ce 3ème enregistrement studio ‘Before We Drown’ que je les découvre. Après une première écoute, je n’ai pas réussi à les ranger dans un style de métal particulier car cet opus renferme des influences multiples et il m’a fallu plusieurs écoutes (généralement c’est bon signe) pour l’apprécier à sa juste valeur. Très varié, chaque composition amène sa propre personnalité et finalement, les Slovaques mélangent rock et métal progressif et le bon exemple est ‘Seeing Man’ qui concentre en 6 minutes une richesse admirable avec différentes parties imbriquées alternant des tempos rapides et plus lent et également des alternances importantes d’intensité mais avec des lignes mélodiques toujours relativement accessibles. Dans ce même registre on peut également citer ‘Feed You Lies’, ‘What Shadows Portray’ et ‘The Last Days (Before We Drown)’ dans lequel il fait bon se perdre mais certaines compositions ont des constructions plus conventionnelles avec moins de ruptures de tempo et d’intensité comme ‘In Labyrinths’ ou ‘No One Sees God’ ou la belle ballade ‘One Sentence’ ou encore l’énergique ‘Fallen’ dans une ambiance hard-rock des années 70 et ce mélange est très appréciable car il amène une remarquable diversité à l’opus.

En résumé, les Slovaques de ‘CastAway’ sortent un excellent album mélangeant différents styles de progressifs mais qui est relativement accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses et, même s’ils ont leur propre personnalité, si vous aimez des formations comme ‘Dream Theater’ (voir leur dernier album ici) ou ‘Threshold’ (voir leur dernier album ici), vous devriez sans doute apprécier ‘Before We Drown’...

Interprêtes

Mayo Petranin (Chant), Peter ‘Petruccio’ Bulík (Guitare), Zoltan Daraban (Bass, Chant, Guitare), Janko ‘Hraško’ Kovár (Batterie), Andrej Kutiš (Claviers, Chant) + Invités : Paolo Giordano (Voix), Roland Grapow (Guitare), Adam Mičinec (Claviers, Guitare), Stefano Urbani (Chant)


Artiste : Deep Purple

Album : Live In Newcastle 2001

Date de Sortie : 05-07-2019

Ajouté le : 05-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

On connait les nombreux live de ‘Deep Purple’ dont les 2 essentiels ‘Made In Japon’ de 1972 (voir ici) et le ‘Made In Europe’ de 1976 (voir ici) et 2019 a vu la sortie de 2 nouveaux live l’un datant de 2001 à Newcastle et l’autre datant de 2013 à Rome qui sont globalement très complémentaire car mis à part quelques titres communs, chaque concert possède sa propre set list. Pour ma part, j’aurais une préférence pour celui de 2001 car on retrouve plus la spontanéité des années 70 avec ce titre fleuve mélangeant ‘Speed King’ et ‘Good Times’ pour 17 minutes de hard-rock déchainé et cet enchaînement final qui revient à ‘Speed King’ de manière magistral (entre 14 et 15 minutes) et que dire de l’introduction de ‘Smoke on the Water’ avec un petit coup de ‘Black in Black’ de nos Kangourous favoris (magnifique ‘Steve Morse’ !!). En résumé, on ne se lasse toujours pas de ces live de ce groupe légendaire qui, même après tous les changements de line up qu’il a connu, continue à perpétuer le hard-rock authentique et efficace des années 70...

Deep Purple – Live In Newcastle 2001
Deep Purple – Live In Rome 2013

Interprêtes

Ian Gillan (Chant), Steve Morse (Guitare), Roger Glover (Basse), Jon Lord (Claviers), Ian Paice (Batterie) + Invités : Jimmy Barnes (Chant), Ian Moss (Guitare)


Artiste : Deep Purple

Album : Live In Rome 2013

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 05-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

On connait les nombreux live de ‘Deep Purple’ dont les 2 essentiels ‘Made In Japon’ de 1972 (voir ici) et le ‘Made In Europe’ de 1976 (voir ici) et 2019 a vu la sortie de 2 nouveaux live l’un datant de 2001 à Newcastle et l’autre datant de 2013 à Rome qui sont globalement très complémentaire car mis à part quelques titres communs, chaque concert possède sa propre set list. Pour ma part, j’aurais une préférence pour celui de 2001 car on retrouve plus la spontanéité des années 70 avec ce titre fleuve mélangeant ‘Speed King’ et ‘Good Times’ pour 17 minutes de hard-rock déchainé et cet enchaînement final qui revient à ‘Speed King’ de manière magistral (entre 14 et 15 minutes) et que dire de l’introduction de ‘Smoke on the Water’ avec un petit coup de ‘Black in Black’ de nos Kangourous favoris (magnifique ‘Steve Morse’ !!). En résumé, on ne se lasse toujours pas de ces live de ce groupe légendaire qui, même après tous les changements de line up qu’il a connu, continue à perpétuer le hard-rock authentique et efficace des années 70...

Deep Purple – Live In Newcastle 2001
Deep Purple – Live In Rome 2013

Interprêtes

Ian Gillan (Chant), Steve Morse (Guitare), Roger Glover (Basse), Don Airey (Claviers), Ian Paice (Batterie)


Artiste : Ange

Album : Escale Heureuse

Date de Sortie : 19-07-2019

Ajouté le : 06-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

Après la sortie en 2018 de ‘Heureux’ (voir ici) et une tournée qui a suivi, c’est tout naturellement que les Français d’Ange’ sortent un enregistrement public avec une bonne place pour le dernier opus puisque 6 titres sont interprétés avec le titre fleuve ‘Nancy-jupiter à la nage (Odyssée 14'00)’ et ses 17 minutes mais les anciens titres ne sont pas oubliés avec par exemple ‘Ballade Pour Une Orgie’ de l’album bien connus des fans historiques ‘Au Delà Du Délire’ ou ‘Capitaine cœur de miel’ tiré de ‘Guet-Apens’ de 1978 avec son extraordinaire crescendo final. Inutile d’en rajouter, laissons parler ‘Christian Décamps’ qui nous invite dans son univers et dans un voyage rempli de poésie et d’extravagance jouissive : « Bienvenue dans le monde angélique là où les mots et les notes font l’amour pour notre plus grand plaisir…»

Interprêtes

Christian Décamps (Chant, Claviers, Guitare), Tristan Décamps (Claviers, Voix), Hassan Hajdi (Guitare), Benoît Cazzulini (Batterie), Thierry Sidhoum (Basse)


Artiste : Yes

Album : Yes 50 Live

Date de Sortie : 02-08-2019

Ajouté le : 07-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

Le groupe légendaire ‘Yes’ a sorti un live en Août 2019 qui a été enregistré pendant la tournée Américaine au ‘Fillmore Philadelphia’ à Philadelphie les 20 et 21 juillet 2018. Ils continuent à fêter leur 50ème anniversaire avec la participation de membres historiques comme le membre fondateur et claviériste ‘Tony Kaye’. La set list est bien évidemment composée de titres emblématiques qui émaille la longue carrière du groupe comme, entre autres, ‘Starship Trooper’ (album ‘The Yes Album’ de 1971), ‘Roundabout’ (album ‘Fragile ‘ de 1971) ou le phénoménal ‘Close to the Edge’ (album ‘Close to the Edge’ de 1972) qui s’inscrivait à l’époque dans l’éclosion du rock progressif avec de longs développements en plusieurs parties imbriquées les unes dans les autres. Bref, ‘Yes 50 Live’ est un magnifique live pour tous les fans de ‘Yes’ et pour permettre aux plus jeunes de découvrir un groupe qui a marqué le rock progressif pendant plusieurs décennies...

Interprêtes

Steve Howe (Guitare, Choeurs), Alan White (Batterie, Percussions), Geoff Downes (Claviers), Billy Sherwood (Basse, Choeurs), Jon Davison (Chant, Guitare, Percussions) + Invités : Jay Schellen (Batterie), Tony Kaye (Claviers), Patrick Moraz (Claviers)


Artiste : Skiltron

Album : Live At Wacken 2018

Date de Sortie : 05-08-2019

Ajouté le : 08-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

Après ‘Legacy Of Blood’ en 2016 (voir ici), les Argentins de ‘Skiltron’ on participé en 2018 au ‘Wacken Open Air’ et on sorti en milieu d’année 2019 un court mais dense album de ce concert avec 9 titres plein d’énergie dans leur style si particulier de folk métal. Les derniers albums sont bien représentés avec au total 5 titres et on retrouve d’autres titres qui ont fait la renommée du groupe avec ‘Bagpipes of War’ et ‘Skiltron’. Par conséquent, si vous aimez mélanger folk écossais et métal, ce live est certainement fait pour vous...

Interprêtes

Emilio Souto (Guitare, Chant), Ignacio Lopez (Basse), Matias Pena (Batterie), Pereg Ar Bagol (Cornemuse)


Artiste : Fleesh

Album : Live at Carioca Progfestival

Date de Sortie : 18-11-2019

Ajouté le : 09-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

Pour ceux qui suivent myprogmusic, je vous ai déjà présenté le groupe Brésilien à 2 reprises avec leur dernier album ici et il y a quelques mois avec leurs différentes reprises ici et c’est maintenant au tour d’un live de voir le jour avec le concert qu’ils ont donné au ‘CaRIOca ProgFestival’ en Octobre 2019 et qui devrait faire l’objet prochainement d’un DVD. Etant donné que sur les albums studio c’est ‘Celo Oliveira’ qui joue de l’ensemble des instruments, pour cette occasion, ils ont fait appel au bassiste ‘Rodrigo Zacconi’ et au batteur ‘Leo Peccatu’. On retrouve donc les Brésiliens dans une ambiance feutrée et chaleureuse qui nous offrent presque l’intégralité de leur dernier album (seul ‘Across The Sea’ n’est pas chanté) et quelques titres du précédent (voir ici) et si vous aimez des groupes de rock progressif comme ‘Mostly Autumn’ (voir ici), ‘Mystery’ (voir ici) ou encore le dernier projet de l’ex ‘Karnataka’ ‘Ian Jones’ (voir ici), vous devriez sans aucun doute être séduit par ce magnifique live...

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Guitare), Rodrigo Zacconi (Basse), Leo Peccatu (Batterie)


Artiste : Marillion

Album : With Friends from the Orchestra

Date de Sortie : 29-11-2019

Ajouté le : 10-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

Après le magnifique concert donné au Royal Albert Hall en Octobre 2017 et sorti en 2018 (voir ici), les Anglais de ‘Marillion’ sortent un nouvel album ‘With Friends from the Orchestra’ qui comme son nom l’indique est un réenregistrement de certains titres de leur répertoire mais avec des instruments d’orchestre et ont entrepris une tournée avec seulement deux dates en France. Pour l’occasion, ils ont fait appel au quatuor à cordes ‘In Praise Of Folly’, la flûtiste ‘Emma Halnan’ et le corriste ‘Sam Morris’. Le résultat nous fait redécouvrir ces titres réorchestrés avec la chaleur des instruments à corde qui donne un autre éclairage sur tous ces titres qui ont été choisis dans un panel de compositions qui étaient déjà assez épurées à l’origine comme ‘Estonia’, ‘Beyond You’ ou encore ‘The Sky Above The Rain’ (voir liste et album original ci-dessous). Réorchestrés remarquablement, chaque morceau nous fait voyager dans le monde de ‘Marillion’ avec pour ma part des coups de cœurs pour ‘Estonia’, ‘The Sky Above The Rain’ et ‘Seasons End’ qui me procurent plus d’émotion à l’écoute que l’original.
Bref, ces 9 titres pour 79 minutes d’écoutes (qui passent tellement vite) est un beau cadeau de ‘Marillion’ pour tous les fans mais également pour toutes celles et ceux qui aiment un rock progressif riche et raffiné...

Estonia : This Strange Engine (1997)
A Collection : Holidays in Eden (1991)
Fantastic Place : Marbles (2004)
Beyond You : Afraid of Sunlight (1995)
This Strange Engine : This Strange Engine (1997)
The Hollow Man : Brave (1994)
The Sky Above The Rain : Sounds That Can't Be Made (2012)
Seasons End : Seasons End (1989)
Ocean Cloud : Marbles (2004)

Interprêtes

Steve Hogarth (Chant), Steve Rothery (Guitare), Ian Mosley (Batterie), Mark Kelly (Claviers), Pete Trewavas (Basse) + Invités : Emma Halnan (Flûte), In Praise Of Folly (Quatuor A Cordes), Sam Morris (Cor)


Artiste : Myrath

Album : Live in Carthage

Date de Sortie : 29-11-2019

Ajouté le : 11-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

J’avais découvert assez tard les Tunisiens de ‘Myrath’ avec leur quatrième album ‘Lagacy’ (voir ici) en 2016 et depuis, après les avoir vu en concert au z7 en première partie d’Epica’ fin 2017, j’ai été impressionné par cette énergie sur scène qu’ils transmettent au public avec ce métal festif dans lequel ils mélangent leurs origines et la tradition des grands groupes occidentaux du genre. Par conséquent, quoi de mieux que de les découvrir dans un concert et c’est chose faite avec ‘Live in Carthage’, qui plus est, dans leur pays. Et tout commence dans une ambiance électrique avec ‘Born to Survive’ qui met le feu au public qui est forcément complètement acquis à leur cause et qui connait les paroles par cœur. Les titres tous aussi entraînants les uns que les autres défilent comme ‘Dance’ du dernier album ‘Shehili’ (voir ici), ‘Get Your Freedom Back’ et son refrain addictif, ‘Nobody’s Lives’ ou ‘Duat’ et leurs lignes mélodiques qui marient de si belle manière orient et occident (la magie de la musique !!) ou encore ‘Believer’ et son ambiance de fête qui précède ‘No Holding Back’ repris en cœur par tout le public pour terminer par un mémorable ‘Beyond the Stars’ et son refrain qui ne vous quitte plus. Bref, inutile d’en rajouter et comme je dis souvent, il ne reste plus qu’à presser sur la touche play et de se laisse porter par toute cette liesse communicative...

Interprêtes

Zaher Zorgati (Chant), Malek Ben Arbia (Guitare), Elyes Bouchoucha (Claviers), Anis Jouini (Basse), Morgan Berthet (Batterie), Kevin Codfert (Piano, Guitare)


Artiste : Downes Braide Association

Album : Live In England

Date de Sortie : 29-11-2019

Ajouté le : 12-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

‘Downes Braide Association’ est la rencontre entre 2 artistes, tout d’abord ‘Geoff Downes’ qui a été membre de ‘Yes’ et qui est toujours un des piliers d’Asia’ (voir leur dernier album ici) et ‘Chris Braide’, compositeur et producteur qui a participé à de multiples projets. 2019 voit la sortie de leur 4ème collaboration avec ce premier enregistrement public ‘Live In England’ qui a été donné à 'East Sussex's Trading Boundaries' en 2018. Dans un style pop accessible, ils nous interprètent des compositions de leurs différents albums dont l’ensemble du dernier ‘Skyscraper Souls’ (voir ici) mais également des classiques comme ‘Video Killed The Radio Star’ des ‘Bugles’ et pour finir en beauté les 2 hits les plus connus d’Asia, ‘Heat of the Moment’ et ‘The Smile Has Left Your Eyes’. On est donc embarqué dans un style influencé par les années 80 avec des mélodies qui accrochent immédiatement et avec le chant de ‘Chris Braide’ qui me fait penser dans certaines compositions à ‘Al Stewart’ d’autant plus que les atmosphères harmonieuses et délicates sont proches de celles du Britannique (écoutez ‘Lighthouse’). Bref, avec ce ‘Live In England’, on passe un merveilleux moment avec deux artistes qui nous font voyager dans leur univers fait d’une pop délicate et attachante...

Interprêtes

Geoff Downes (Claviers), Chris Braide (Chant), Andy Hodge (Basse), David Colquhoun (Guitare), David Longdon (Chant, Flûte)


Artiste : Nightwish

Album : Decades : Live in Buenos Aires

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 13-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

Dans le domaine du métal symphonique, s’il y a un groupe qui tient le haut du pavé, c’est bien ‘Nightwish’ et en attendant le prochain album studio, ce live à ‘Buenos Aires’ est le troisième enregistrement public depuis l’arrivée de ‘Floor Jansen’ mais sa particularité est de nous offrir beaucoup plus de titres de la période ‘Tarja’ car sur l’ensemble du concert c’est environ les trois quarts des titres qui sont tirés d’albumq allant de 1997 (‘Angels Fall Fist’) à 2004 (‘Once’). En effet, dès le début du concert, après l’introduction instrumentale de ‘Swanheart’ (on se rappelle de la magnifique interprétation de ‘Tarja’ dans Oceanborn), les 5 premiers titres sont tirés respectivement de ‘Angels Fall First’ de 1997 (‘Come Cover Me’), ‘Oceanborn’ de 1998 (‘Gethsemane’), ‘Over The Hills And Far Away’ de 2001 (‘10th Man Down’), ‘Century Child’ de 2002 (‘End Of All Hope’) et ‘Once’ de 2004 (‘Wish I Had An Angel’) et c’est seulement avec ‘Elan’ que l’on rentre dans l’ère ‘Floor Jansen’. La suite continue à puiser dans ces premiers albums à la plus grande satisfaction des fans historiques et c’est avec ‘Deep Silent Complete’ tiré de ‘Wishmaster’ de 2000, que l’on a un échantillon des 6 premiers opus des Finlandais. En résumé, ce nouveau live de ‘Nightwish’ nous replonge pour notre plus grand plaisir dans l’époque ‘Tarja’ et on ne peut s’empêcher de faire la comparaison entre les deux chanteuses : pour ma part, même si Floor fait une excellente prestation sur ce live, j’aurai toujours en mémoire le ‘End Of An Era’ de 2006 qui restera sans aucun doute pour moi le must des concerts de ‘Nightwish’...

Interprêtes

Floor Jansen (Chant), Tuomas Holopainen (Claviers), Marko Hietala (Basse, Chant), Emppu Vuorinen (Guitare), Kai Hathto (Batterie), Troy Donockley (Uilleann Pipes, Whistles, Bouzouki, Chant, Guitare)


Artiste : Blackberry Smoke

Album : Homecoming : Live in Atlanta

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 14-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

Les Américains de ‘Blackberry Smoke’ dont le dernier album date de 2018 (voir ici) ont sorti fin 2019 un concert ‘Homecoming : Live in Atlanta’ enregistré lors de l’événement annuel ‘Brothers And Sisters Holiday Homecoming’ qui est une œuvre de bienfaisance pour soutenir les enfants atteints de cancer. Tous ceux qui connaissent bien ‘Blackberry Smoke’ vous diront que ces gars sont faits pour la scène et que ce live ne fait pas exception à la règle avec des compositions qui défilent toutes aussi mélodiques et entraînantes les unes que les autres dans la pure tradition Américaine d’un rock teinté de country. Mentions spéciales pour les 14 minutes de ‘Sleeping Dogs’ où les Américains se permettent une incursion dans le répertoire des ‘Beatles’ avec ‘Come Together’ mais également pour ‘Ain’t Got the Blues’ repris par l’ensemble du public mais également d’autres moments remplis d’émotion comme le magnifique ‘Ain't Much Left of Me’ avec une introduction sur ‘Amazing Grace’ ou ‘Up the Road’ rempli de mélancolie ou encore la reprise ‘Space Captain’ d’Eric Clapton’ avec son fameux message ‘Learning to live Forever’. Bref, ‘Homecoming : Live in Atlanta’ est destiné à toutes celles et ceux qui affectionnent le southern rock qui a connu son essor pendant les années 60 dans le Sud des Etats-Unis avec des groupes comme ‘Lynyrd Skynyrd’...

Interprêtes

Charlie Starr (Chant, Guitare), Brit Turner (Batterie), Richard Turner (Basse), Paul Jackson (Guitare, Chant), Brandon Still (Claviers)


Artiste : Praying Mantis

Album : Keep It Alive

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 15-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

C’est encore un groupe des années 70, en l’occurrence les Anglais de ‘Praying Mantis’ qui continuent leur petit bonhomme de chemin avec de nouveaux albums studio (voir leur 2 derniers enregistrements ici et ici) et qui viennent de sortir un concert fin 2019 avec ‘Keep It Alive’ qui e été enregistré lors du ‘Frontiers Rock Festival V’ à Milan, le 28 avril 2018. Déjà 40 ans que le groupe a été formé et leur premier album ‘Time Tells No Lies’ enregistré en 1981 est bien loin mais ils n’ont pas perdu cette énergie de partager un hard-rock entraînant avec leur public et ‘Keep It Alive’ est encore là pour nous le prouver. En résumé, les Anglais ‘Praying Mantis’, 40 ans après leur formation, font partie des groupes qui continuent à bien se porter et ‘Keep It Alive’ est destiné à un public aimant le hard-rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Tino Troy (Guitare, Chant), Chris Troy (Basse, Chant), Andy Burgess (Guitare, Chant), John 'Jaycee' Cuijpers (Chant), Hans In’t Zandt (Batterie, Chant)


Artiste : Heather Findlay

Album : Aces And Eights – a Night in the Saloon Bar (Live)

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 16-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

’Heather Findlay’ qui a été la chanteuse de ‘Mostly Autumn’ (voir leur dernier album ici) et qui depuis a remonté différents projets avec ‘Odin Dragonfly’ en 2007 avec ‘Angela Gordon’ (voir ici) ou ‘Mantra Vega’ (voir ici - projet dans lequel elle a collaboré avec ‘David Kezner’ – voir ici), ‘The Heather Findlay Band’ (voir ici) et qui a sorti un nouvel album solo en 2019 (voir ici), a enregistré un album en public ‘Aces And Eights – a Night in the Saloon Bar’ en 2017 qui date déjà d’il y a un an mais qui n’est apparu sur Spotify que fin 2019. Dans un set intimiste où elle excelle, accompagnée de sa guitare acoustique, elle partage la scène avec ‘Sarah Dean’ à la harpe et au chœurs et avec ‘Martin Ledger’ à la guitare électrique et nous propose 10 titres tirés de sa longue carrière que ce soit avec ‘Mostly Autumn’ (‘Unoriginal Sin’ et ‘Evergreen’), avec ‘Dragon Fly’ (‘Magnolia Half Moon’, ‘Yellow Time’), avec ‘Mantra Vega’ (‘Mountain Spring’, ‘Lake Sunday’, ‘I've Seen Your Star’) ou avec ‘The Heather Findlay Band’ avec qui elle avait repris ‘Bitterness Burnt’ de ‘Mostly Autumn’. En résumé, ce concert sorti tardivement sur les plates formes de streaming montre une fois de plus cette artiste complète qui nous enchante à chaque sortie d’album avec sa voix envoutante et émouvante et si vous aimez ce concert, faites comme moi, écoutez ou réécoutez également son dernier album ’Wild White Horses’ pour prolonger ce merveilleux moment...

Interprêtes

Heather Findlay (Chant, Guitare, Low Whistle), Sarah Dean (Harpe, Choeurs), Martin Ledger (Guitare, Choeurs)


Artiste : Cheap Trick

Album : Are You Ready? Live 12/31/1979

Date de Sortie : 31-12-2019

Ajouté le : 17-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

Voici un groupe encore en activité puisqu’il s’agit des Américains de ‘Cheap Trick’ qui depuis 2016, ont sorti 3 album avec ‘Bang, Zoom, Crazy…Hello’ en 2016, ‘We’re are All Alright!’ en 2017 et ‘Christmas Christmas’ également en 2017. Ce live ‘Are You Ready? Live 12/31/1979‘ nous replonge exactement 40 années en arrière et pour ceux qui ont connu cette époque et l’album ‘At Budakan’ sorti en 1978 (voir ici), il est un fidèle témoignage de l’ambiance de ces concerts de ‘Cheap Trick’ avec un son de la fin des seventies et un set qui débute sur les hurlements d’un public en délire avec un extraordinaire ‘Hello There’ tiré de ‘In Color’ de 1979 qui est maintenant bien usé par les écoutes répétées sur ma platine disque de l’époque. A noter que ce concert coïncidait avec la sortie de ‘Dream Police’ en 1979 et c’est pour cette raison que 8 des 9 chansons de l’album y sont interprétées. Bref, rien que pour l’ambiance, ce live de ‘Cheap Trick’ est un très beau cadeau pour les fans historiques du groupe et, pour les autres, permettra de découvrir ou de redécouvrir un groupe pas forcément très connu du grand public et qui continue de sortir des albums avec la même énergie qu’ils avaient à leur début...

Interprêtes

Robin Zander (Chant), Rick Nielsen (Guitare), Tom Petersson (Basse), Bun E. Carlos (Batterie)


Artiste : Magnum

Album : Live at the Symphony Hall

Date de Sortie : 18-01-2019

Ajouté le : 18-01-2020

A l’aube de 2020, 2019 a été riche en sorties d’enregistrements publics et voici donc la liste des chroniques de myprogmusic de live dans des styles bien différents les uns des autres, allant du folk au métal en passant par le rock progressif. A cette première liste, pendant une quinzaine de jours, vont se rajouter d’autres live sortis en 2019 mais qui n’avaient pas encore fait l’objet de chronique.

C’est avec ‘Live at the Symphony’ de ‘Magnum’ qui date du début de l’année 2019 que je clôture cette liste de chroniques des live 2019. Les Anglais continuent leur longues carrière puisque ‘Kingdom Of Madness’ qui était leur premier album a déjà plus de 40 ans (1978) et 2018 a vu la sortie de ‘Lost on the Road Eternity’ (voir ici) et ils sortent aujourd’hui même leur nouvel album ‘The Serpent Rings’ (voir ici). Avec ce concert, le dernier album est bien représenté ('Peaches and Creams', 'Show Me Your Hands', 'Without Love', 'Lost On The Road To Eternity') mais également ils ont puisé dans leur longue carrière pour un échantillon assez représentatif de leur ensemble d’albums. A noter la participation de ‘Tobias Sammet’, le leader d’Avantasia’ qui fait souvent appel à ‘Bob Catley’ (voir son dernier album ici) et qui chante sur 'Lost On The Road To Eternity'. En résumé, ce live de ‘Magnum’, plus de 40 ans après leur formation, montrent qu’ils se portent toujours très bien et que, même s’ils n’ont jamais atteint la notoriété de formations des années 70 comme ‘Deep Purple’ ou ‘Uriah Heep’, continuent de nous offrir un hard rock de qualité accessible à un public relativement large...

Interprêtes

Bob Catley (Chant), Tony Clarkin (Guitare), Al Barrow (Basse), Rick Benton (Claviers), Lee Morris (Batterie) + Invité : Tobias Sammet (Chant)


Artiste : Galahad

Album : Jheronimus (Songs of Earthly Delights)

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 19-01-2020

Il ne faut pas confondre ‘Galahad’, le groupe de rock progressif Britanique (voir ici) avec la formation du même nom Allemande qui évolue dans un style folk/rock et qui est influencée par des formations des années 70 comme ‘Jethro Tull’ (Spotify fait d’ailleurs l’amalgame entre les 2 formations). Cette chronique concerne les Allemands qui ont sorti en Décembre 2019 un nouvel album ‘Jheronimus (Songs of Earthly Delights)’. Pour plus d’une heure d’écoute, ce dernier opus nous offre 15 compositions dans un style accessible et mélodique en commençant par un entraînant ‘Hard Working Man’ dans lequel les instruments électriques se mélangent aux instruments acoustiques dans une ambiance médiévale. Les titres suivants ‘Airy Fairy’ et ‘Sweetheart’ continue dans cette ambiance légère et dansante et on ne peut s’empêcher de faire référence à leurs compatriotes de ‘Faun’ qui ont également sorti un album en cette fin 2019 (voir ici). Il y a également quelques compositions qui sont plus éloignées du folk et qui se rapprochent de formations comme ‘Mostly Autumn’ comme par exemple ‘Stay Here’, ‘Like A Light Rose’ ou encore ‘The Lady of Corvic’ avec quelques composantes progressives mais également d’autres titres font référence à ‘Jethro Tull’ comme par exemple ‘Antie Ant’ ou ‘Whisper Words’ dans lesquels la flûte rappelle celle de ‘Ian Anderson’. En résumé, les Allemands de ‘Galahad’ continuent à nous offrir des compositions avec de belles lignes mélodiques accessibles à la première écoute et ce dernier album ‘Jheronimus (Songs of Earthly Delights)’ est à conseiller à un public aimant un style mélangeant folk médiéval et rock paisible avec quelques composantes progressives...

Interprêtes

Tina de Vlinder (Chant, Violon, Flûte), Jekka van de Veer (Chant, Percussions), Paul Alexander Jost (Chant, Flûte, Mandoline, Guitare), Dieter Horlitz (Guitare), Ralf Veith (Claviers, Guitare, Chant), Jens Gronwald (Batterie, Percussions), Peter Huntenburg (Basse, Chant)


2019 : Albums de Rock Mélodique non chroniqués


Artiste : At Night I Fly

Album : Mirror Maze

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 21-01-2020

‘At Night I Fly’ est un groupe de métal progressif Hongrois qui, après un premier EP en 2012 qui avait été bien accueilli à l’époque dans leur pays, a sorti son premier album studio ‘Mirror Maze’ fin 2019. Après une première écoute, on se dit que cet opus pourrait très bien être celui d’un groupe reconnu de métal progressif car, pour un premier LP, on sent une maturité impressionnante avec des compositions riches et raffinées présentant une belle variété entre elles et des constructions progressives dans lesquelles il se passe toujours quelque chose.
Tout d’abord, c’est un album à thème et c’est ‘Zoltán Bátky’ (BZ) qui a écrit les paroles et il nous raconte la vie de plusieurs personnes face aux différents choix de la vie qui peuvent les influencer et les éloigner de l’objectif initial : être soi-même. Musicalement parlant, la courte introduction ‘Silent..’ sert de base de lancement pour le premier titre ‘Gethsamane’ qui nous embarque dans l’univers progressif des Hongrois fait de différentes parties imbriquées les unes dans les autres dans lesquelles il fait bon se perdre et qui alternent puissance et sérénité avec de belles lignes mélodiques et de superbes parties instrumentales. ‘The Pit’ continue dans cet univers inventif avec des changements de tempo et une partie centrale qui se rapproche du rock progressif avec un remarquable solo de guitare, puis, ‘Afterlife’, plus conventionnel au niveau de la construction, nous offre un magnifique refrain qui ne vous lâche plus. Avec ‘Shaterred Mirror Bay’ qui est coupé en deux parties, c’est tout d’abord un lourd mid-tempo entrecoupé de parties plus calmes dans lequel on ne peut s’empêcher de battre la mesure, puis passé la moitié du titre, le rythme s’accélère pour une section instrumentale magistrale, puis ‘Uriel’ qui était le premier titre sorti de l’album (voir vidéo ci-dessus), continue dans un métal progressif recherché et on ne peut pas s’empêcher de penser aux grands groupe du genre avec une pensée pour ‘Sons of Apollo’ (voir leur dernier live ici). La fin de l’album garde ce niveau de qualité et, mis à part le court et intense ‘…Prayer’ qui est de toute beauté, on tient les deux titres les plus longs de l’album avec ‘Towards the Black Light’ et ‘Wanted to Be’ et, pour ne pas me répéter, je dirais simplement qu’ils renferment tout ce que l’on désire trouver dans un métal progressif riche et inventif.

En résumé, comme vous l’aurez compris, les Hongrois ‘At Night I Fly’ sortent un album qui restera pour moi dans le top 5 des albums de métal progressif de l’année 2019 et, en espérant que les Hongrois se fassent connaître à l’international car ils le méritent, ‘Mirror Maze’ devrait plaire à un public adepte de groupes comme ‘Dream Theater’ (dernier album ici), ‘Sons Of Apollo’ (premier album ici) ou encore ‘Threshold’ (dernier album ici)...

Interprêtes

Zoltán Bátky (Chant), András Ádám Horváth (Guitare), Gergely Springer (Basse), Gábor Nagygyörgy (Batterie) + Invités : Zsolt Kővágó (Claviers), Anita Horvath (Violon), Szilvia Nagy (Violon), Boglarka Tuza (Alto), Daniel Helecz (Violoncelle)


Artiste : The Murder of My Sweet

Album : Brave Tin World

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 22-01-2020

Le Suédois ‘Daniel Flores’ est un artiste bien occupé car il participe à de multiples projets comme, entre autres, ‘First Signal’ (voir ici), ‘Palace’ (voir ici) et il est le meneur de ‘The Murder of My Sweet’ dont voici le tout dernier album ‘Brave Tin World’ qui succède à ‘Echoes of the Aftermath’ sorti en 2017 (voir chronique ici). Avec le même line-up, ils continuent à nous proposer des compositions mélodiques entre rock et métal dans un style direct et facilement assimilable et je n’ai jamais trop compris le tag ‘cinematic métal’ qu’on leur colle : pour moi, comme je l’avais déjà écrit en 2017, ils mélangent des mélodies accessibles de variété avec des riffs de guitare énergique et les titres qui les caractérisent bien sont les deux bijoux mélodiques ‘Head of the Snake’ et ‘Everyone Wins’ qui mélangent claviers et riffs de guitare sur une mélodie simple mais efficace. Globalement, les 11 titres sont sur ce schéma et on peut noter des morceaux plus calmes comme ‘Safe in the Shadows’, ‘Memento’ ou encore ‘Alchemy of Sins’ bien placés entre les titres plus énergiques et qui ont tous de belles lignes mélodiques. En résumé, les Suédois de ‘The Murder of My Sweet’ sortent un album rempli de compositions accessibles et par conséquent, ‘Brave Tin World’ est conseillé à un large public qui aime le mélange de mélodies efficaces avec la puissance des riffs de guitare...

Interprêtes

Angelica Rylin (Chant), Daniel Flores (Batterie, Claviers), Christopher Vetter (Guitare), Patrik Janson (Basse)


Artiste : Edge Of Forever

Album : Native Soul

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 23-01-2020

Après ‘Daniel Flores’ (voir ici), c’est encore un forçat du rock mélodique qui est à l’honneur avec son projet ‘Edge Of Forever’, j’ai nommé le chanteur et claviériste ‘Alessandro Del Vecchio’ avec ce nouvel opus ‘Native Soul’. En effet, l’Italien participe à de nombreux projets en tant que musicien avec entre autres ‘Hardline’ (dernier album sorti en 2019 ici), ‘Sunstorm’ (dernier album sorti en 2018 ici) mais aussi dans la production avec par exemple le mixage et le mastering du dernier ‘Viana’ (voir ici). On est donc en plein dans un hard rock mélodique énergique qui vous file une pêche d’enfer avec des titres qui vous accrochent dès la première écoute : après un étonnant ‘Three Rivers’ (je dis étonnant car on n’a pas l’habitude d’entendre un titre a capella dans ce style de musique mais cette courte introduction est tout à fait remarquable), c’est parti pour des compositions entraînantes et puissantes rempli de bons riffs de guitare et je citerai par exemple les bijoux mélodiques ‘Promised Land’, ‘Wash Your Sins Away’ ou ‘Take You Time’ qui a des allures de ‘Rainbow’ mais également des titres plus calmes comme le remarquable mid-tempo dans un style AOR ‘Ride with the Wind’ ou la magnifique ballade ‘Shine’ comme savent si bien le faire les Italiens.

En résumé, quel que soit le projet, à chaque sortie d’album dans lequel figure ‘Alessandro Del Vecchio’, le résultat est toujours le même : des compositions de qualité simples mais extrèmement efficaces à la première écoute et par conséquent, si vous aimer un hard rock mélodique et rempli d’une bonne énergie, ‘Native Soul’ est sans doute fait pour vous...

Interprêtes

Alessandro Del Vecchio (Chant, Claviers), Aldo Lonobile (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Marco Di Salvia (Batterie)


Artiste : Sonus Corona

Album : Time Is Not on Your Side

Date de Sortie : 22-11-2019

Ajouté le : 24-01-2020

‘Sonus Corona’ est encore un groupe de métal progressif qui vient de Finlande et que je découvre avec leur deuxième album ‘Time Is Not on Your Side’ qui est le successeur de leur premier bébé ‘Sonus Corona’ sorti en 2015 (voir ici). A la première écoute, on a l’impression de visiter plusieurs courants musicaux qui sont portés par une trame métal liant le tout ce qui en fait un groupe à part du paysage traditionnel progressif ce qui peut, je l’admets, en décourager certains car il faut du temps pour pénétrer dans leur univers musical.

En effet, dès le premier titre ‘Induction’, l’introduction aux claviers et au piano ne laisse en aucun cas augurer de la suite et c’est au bout d’une minute et demi que les riffs de guitare font leur apparition dans une construction progressive classique mais très efficace dans laquelle ’Timo Mustonen’ fait une remarquable prestation vocale. Suit ‘Unreal’ qui peut faire penser à certains titres de ‘Dream Theater’ dans sa construction rythmique et qui tout à coup nous embarque en milieu de titre dans une ambiance jazzy pendant quelques accords (j’adore), puis, ‘The Refuge’ se situe entre progressif et hard rock et le court ‘Swing of Sanity’ est délicieusement jazzy avec un accompagnement musclé alors que ‘Oblivion’, bien que les riffs acérés soient toujours présents, dévoile petit à petit un aspect progressif à la limite de la pop. Le titre éponyme de l’album est certainement le plus conventionnel du métal progressif avec des changements d’intensité et de tempos et un thème mélodique relativement accessible et ‘Illusions’ offre une sorte d’entracte acoustique avant de repartir sur l’instrumental ‘Moment Of Reckoning’ qui revient à du métal progressif inventif et recherché tout comme les deux titres suivants ‘To the Ground’ et ‘Fading’ qui est pour moi un peu plus difficile d’accès. C’est avec le titre le plus long ‘Here’ que l’album se termine en commençant par un première partie calme piano/voix avec une chanteuse qui a une belle voix envoutante (je n’ai trouvé son nom nulle part), puis le titre prend de l’ampleur pour une partie progressive dans laquelle alternent parties chantées et instrumentales avec toujours cette incursion dans des passages jazzy et enfin, le final chanté sur le thème principal finit en apothéose et retombe en decrescendo avec quelques nappes de claviers.

En résumé, ce deuxième album des Finlandais de ‘Sonus Corona’ est très dense et il m’a fallu plusieurs écoutes pour en pénétrer tous les recoins et en tirer toute la richesse ce qui le destine sans doute à un public d’avertis qui aiment un métal progressif varié à apprivoiser petit à petit...

Interprêtes

Ari Lempinen (Guitare, Choeurs), Harri Annala (Guitare), Miika Erkkilä (Basse), Rasmus Raassina (Batterie), Esa Lempinen (Claviers), Timo Mustonen (Chant)


Artiste : Anna Fiori

Album : De la Tierra (Un Encuentro Semiacustico)

Date de Sortie : 18-12-2019

Ajouté le : 25-01-2020

La Mexicaine ‘Anna Fiori’ a déjà plusieurs albums de métal symphonique à son actif et le dernier ‘In Ohtli Tonalli’ date de 2017 (voir ici). A l’image de sa compatriote ‘Marcela Bovio’ qui a sorti déjà deux albums en acoustique (voir ici et ici), elle a sorti fin 2019 un EP de 6 titres dont deux, ‘Fuego Negro’ et ‘Renacer’, sont des versions acoustiques de compositions de ces deux premiers albums, les 4 autres étant de nouvelles chansons. ‘Cehualli’ débute de belle manière avec des sonorités latino et l’on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec ‘Marcela Bovio’ car on sent leurs influences communes au niveau de l’interprétation tout comme dans ‘De la Tierra’ ou dans le court mais intense ‘Jamás’ dans lesquels il faut souligner que la langue Espagnole met encore plus en avant la sensibilité d’Anna Fiori’. Et que dire de ces réinterprétations de ‘Fuego Negro’ et ‘Renacer’ qui transforment complètement les versions initiales métal pour en faire des compositions remplies d’émotion.

En résumé, ce court album (trop court à mon goût) nous démontre que ‘Anna Fiori’ est à l’aise dans tous les registres et que c’est souvent dans ce genre d’ambiance acoustique mettant encore plus en avant les qualités vocales que l’on se rend compte encore mieux du talent des artistes...

Interprêtes

Anna Fiori (Chant), Markov (Guitare), Juan Carrizo (Guitare), Arturo Ferrante (Claviers), Voltan Acat (Basse), Ignacio Fontán Blanch (Batterie)


Artiste : SL Theory

Album : Cipher

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 26-01-2020

‘SL Theroy’ est à la base le projet du multi-instrumentaliste ‘Sotiris Lagonikas’ qui vient de sortir son 4ème enregistrement studio ‘Cipher’ et il a également sorti un concert avec un orchestre de cordes ‘Progressively Dark (A Concert For A Group & String Orchestra)’ sous la forme d’un double CD qui est le seul album avec ‘Cipher’ disponible sur Spotify sous le nom ‘SL Theory’ (voir ici, l’album ‘Progressively Dark’ de 2012 étant sorti sous le nom de l’artiste et également disponible sous spotify (voir ici). Dans ce nouvel album, alors qu’il assurait tous les instruments sur les 3 premiers opus, il assure uniquement la section rythmique et a fait appel à des artistes pour le chant, les chœurs et les autres instruments.
‘Cipher’ mélange du rock progressif avec du hard-rock mélodique et le premier titre de plus de 13 minutes est le seul long développement de l’album qui nous embarque dans un style progressif des années 70/80 avec de nombreuses parties imbriquées les unes dans les autres, une utilisation importante des claviers et de remarquables sections vocales. La suite est plus conventionnelle avec des titres entre 3 et 5 minutes et des constructions avec des composantes progressives globalement moins marquées et je citerai par exemple ‘Devil’s Suites’ ou ‘Table’s Turned’ qui sont dans le même style que des formations des années 70/80 comme ‘Alan Parsons Project’ et d’autres, plus énergiques comme ‘You Never Happened’ ou ‘Grave Danger’ qui sont plus dans le style de groupes comme ‘Uriah Heep’. La ballade ‘If It Wasn’t for You’ (qui est reprise en version longue en fin d’album) bien placée en milieu d’album offre une pause avant de repartir sur des titres puissants comme les mid-tempo ‘Anyone, Anymore’ et ‘If You Saw Me Dead’ entre rock et hard-rock avec quelques composantes progressives et des arrangements vocaux remarquables ou ‘Silence and Loneliness’ qui, sur un lent tempo, déploie une mélodie et une section vocale qui peuvent faire penser à ‘Queen’, l’album se terminant de nouveau par un mid-tempo puissant ‘A Song About Nothing’ et le court ‘Happy’, complètement décalé par rapport au reste, entre funk et soul à grand renfort de cuivres.

En résumé, avec ‘Cipher’, les Grecs de ‘SL Theroy’ sortent un album mélangeant différents styles et influences ce qui le destine donc à un public ouvert à un ensemble de genres mélangeant rock, hard-rock et métal...

Interprêtes

Sotiris Lagonikas (Batterie), Mike Karasoulis (Chant), Alex Flouros (Guitare), Giannis Nigdelis (Guitare), Manos Gavalas (Claviers), Chris Kollias (Basse), Papadimitriou (Choeurs), Anna T. Tarba (Chœurs)


Artiste : Altesia

Album : Paragon Circus

Date de Sortie : 12-12-2019

Ajouté le : 27-01-2020

‘Altesia’ est un groupe Français qui vient de sortir son premier album studio ‘Paragon Circus’ et qui est le projet de ‘Clément Darrieu’, auteur, compositeur, mais également chanteur et guitariste. Amateurs de progressif mélangeant rock et métal et aimant des formations comme 'Dream Theater', 'Threshold', 'Steven Wilson' (and all its projects), 'Opeth' ou encore 'Leprous', vous ne serez certainement pas déçu car ‘Altesia’ est un peu au croisement de toutes ces influences et le fait de citer tous ces noms vous fait certainement augurer que ‘Paragon Circus’ ne se livre pas immédiatement mais demande que l’on s’y attarde pour en découvrir tous les recoins écoute après écoute pour finalement devenir un des albums essentiels de sa discographie.
L’album contient 6 titres pour près d’une heure d’écoute, titres qui sont judicieusement placés avec 3 longs développements alternant avec des compositions moins longues : tout d’abord une courte introduction ‘Pandora’ qui me fait penser à l’atmosphère calme et sereine de l’introduction du dernier ‘Threshold’ Legend Of The Shires, puis, ‘Reminiscence’ avec une construction en plusieurs tiroirs, nous embarque pour près de 12 minutes dans un progressif inventif à la croisée de différents styles qui s’entremêlent entre eux en formant un ensemble très homogène. Avec ‘Amidst The Smoke’, le thème mélodique nous tient tout au long du titre avec de belles variations et l’ambiance est assez mélancolique que ce soit dans les parties chantées (l’utilisation de la voix de tête est un pur délice et peut rappeler ‘Einar Solberg’ de ‘Leprous’) ainsi que dans les parties instrumentales avec par exemple l’utilisation de sonorités d’orgue Hammond ou d’une guitare ‘Floydienne’. Suit, ‘The Prison Child’ qui est la 2ème longue composition et qui est typique d’un métal progressif riche et élaboré avec de belles parties instrumentale comme par exemple cette belle section au violon de ‘Thibaut Malon’ qui fait littéralement pleurer son instrument dans une atmosphère Tzigane, puis, ‘Hex Reverse’ monte le curseur émotionnel de quelques crans avec de nouveau, la voix de ‘Clément Darrieu’ qui fait des merveilles, et une partie instrumentale avec un remarquable solo de guitare en milieu de titre. L’album se termine avec le 3ème long développement de près de 18 minutes dans lequel il se passe toujours quelque chose quel que soit l’intensité des passages qui alternent douceur et puissance et dont les lignes mélodiques procurent un plaisir et une émotion assez immédiats car elles restent toutes très accessibles tout en étant très variées.

En résumé, avec ce premier album d’Altesia’, les Français montrent une maturité impressionnante proche des ténors du progressif que ce soit en rock ou en métal car ils mélangent les deux styles à la perfection et comme, je le disais au début, ‘Paragon Circus’ est un album qui s’apprivoise petit à petit et a toutes les qualités pour rejoindre la discothèque idéale de tout amateur de progressif...

Interprêtes

Clément Darrieu (Chant, Guitare), Yann Ménage (Batterie), Alexis Casanova (Guitare, Chœurs), Antoine Pirog (Basse), Henri Bordillon (Claviers) + Invités : Julien Deforges (Saxophone), Thibault Malon (Violon), Esteban Sainz (Growls)


Artiste : A New Tomorrow

Album : Universe

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 28-01-2020

‘A New Tomorrow’ est un groupe Anglais qui a déjà 10 années d’existence et qui n’avait sorti que des EP ou des singles et, c’est fin 2019 que leur premier album ‘Universe’ a vu le jour. Influencés par différents styles dans le hard-rock, ils nous offrent 11 compositions variés avec des lignes mélodiques accessibles : d’entrée, avec ‘I Wanna Live’ et ‘A Million Stars’, on tient deux hits mélodiques dont les refrains se gravent immédiatement dans notre tête, puis, ‘Golden Sands’ se veut plus recherché avec quelques incursions dans le progressif et une remarquable partie instrumentale en 2ème moitié de titre. Suit, un énergique ‘Ignition’ dans un hard-rock classique mais très efficace puis, ‘Mother Earth is Calling’ est un mid-tempo qui alterne des passages puissants et d’autres beaucoup plus calmes, tout comme ‘Mountains’ et son lent tempo au son lourd dans le refrain. Changement de décor avec les 2 titres ‘Step Into The Wild…’ et ‘…Home’ qui n’en font qu’un et qui développent une ambiance plus calme qui monte en puissance en fin de ‘…Home’ avec des sonorités à la ‘Led Zeppelin’, puis, ‘Multitude of Nothing’ revient à un hard-rock puissant et direct avec une formidable section rythmique aux multiples rebondissements. L’album se termine avec, tout d’abord, le puissant mid-tempo ‘Universe’ contenant un refrain efficace et des chœurs qui nous ramènent au hard-rock mélodique des années 80, puis enfin, avec le titre bonus ‘Heaven’ dans le même style que son prédécesseur.

En résumé, les Anglais de ‘A New Tomorrow’ sortent un très bon album qui offre une belle variété de compositions et ‘Universe’ devrait plaire à un public adepte d’un hard-rock mélodique accessible...

Interprêtes

Alessio Garavello (Chant, Guitare), Michael Kew (Guitare, Choeurs), Andrea Lonardi (Basse, Choeurs), Tim Hall (Batterie)


Artiste : Mats Karlsson

Album : The Time Optimist

Date de Sortie : 06-12-2019

Ajouté le : 29-01-2020

Le Suédois ‘Mats Karlsson’ qui fait partie du groupe ‘220 Volts’ a sorti un premier album studio ‘The Time Optimist’ dans lequel il a fait appel à des artistes de la scène Suédoise comme le bassiste de ‘Therion’, ‘Nalle Påhlsson’. Au menu de cet album, des compositions entre rock et hard-rock mélodique très accessibles, avec 9 titres écrits par Mats, un co-écrit avec ‘Björn Höglund’ et une reprise de ‘Sheryl Crow/John Shanks’, ‘Real Gone’. On navigue donc entre des titres énergiques comme les joyeux ‘Bumping Along’ et ‘Stop The World’, l’entraînant ‘A Natural High’ avec son refrain addictif, l’endiablé ‘Function over Fashion’ et bien entendu la reprise tellement bien réussie de ‘Real Gone’ où ‘Jenny Fall’ partage le chant avec Mats et qui a un groove d’enfer, et d’autres compositions plus calmes comme ‘Megalo Seitina’ et sa rythmique entre rock et reggae ou les ballades ‘October 28th’ et ‘Heather’ ou encore le mid-tempo en bonus track ‘The Other Side (Of Love)’.

En résumé, ce premier album de ‘Mats Karlsson’ est rempli de compositions accessibles dès la première écoute avec des lignes mélodiques que l’on mémorise très facilement ce qui fait de ‘The Time Optimist’ un album destiné à un large public adepte de rock mélodique...

Interprêtes

Mats Karlsson (Guitare, Chant), Ulf Karlsson (Claviers), Björn Höglund (Batterie), Peter Hermansson (Batterie), Nalle Påhlsson (Basse), Mike Ajax (Batterie), Lars Ericsson (Basse), Christer Åsell (Chant), Jenny Fall (Chant)


Artiste : Master Sword

Album : The Final Door

Date de Sortie : 27-12-2019

Ajouté le : 30-01-2020

J’avais découvert ‘Master Sword’ avec leur premier LP en 2018 ’Shadow and Steel’ et la fin 2019 a vu la sortie de la suite mis en musique de ‘La légende de Zelda’, le fameux jeu de ‘Nintendo’. On est donc la continuité du premier opus, dans un style mélangeant du power métal, du métal symphonique et du métal mélodique avec un accent pour des compositions épiques. Après la très courte introduction instrumentale ‘Footsteps in the Dark’, ‘The Final Door’ démarre dans un train d’enfer avec une première belle prestation de ‘Lily Taylor’ au chant qui, comme on dit, envoie du lourd. Sans transition, ‘Hero of Time’ en rajoute une couche avec une énergie éclatante, puis, ‘Children of Old’, moins rapide que les compositions précédentes, reste néanmoins puissant et contient des composantes de métal folk. La 2ème partie de l’album fait défiler ‘Enchantress’ avec une subtile alternance entre parties puissantes et d’autres beaucoup plus calmes, puis, ‘A Bloody History’ qui dans une atmosphère grandiose et tourmentée ajoute des éléments progressif, puis, ‘Forgotten in Stone’ mélangeant métal progressif et symphonique et alternant les tempos, à certains endroits, lent et majestueux et à d’autres rapide et saccadé, et enfin, ‘The Forsaken Tribe’ termine l’opus dans une joyeuse ambiance aux sonorités Orientales qui peuvent rappeler les lignes mélodiques et la fougue des Tunisiens de ‘Myrath’ (voir leur live ici).
En résumé, les Américains de ‘Master Sword’ continuent dans la voie qu’ils avaient tracé avec le premier opus ’Shadow and Steel’ et ‘The Final Door’ est destiné à un public aimant un métal varié qui mélange power, symphonique, mélodique et progressif...

Interprêtes

Lily Taylor (Chant), Matt Farkas (Claviers, Guitare), Kojo Kamya (Guitare), Shawn Staub (Basse), Andy Stark (Batterie)


Artiste : East of Lyra

Album : East of Lyra

Date de Sortie : 13-12-2019

Ajouté le : 31-01-2020

‘East of Lyra’ est le projet de ‘Lee Payne’ qui fait partie du groupe de heavy métal Britanique ‘Cloven Hoof’ (voir ici) et qui a toujours eu une passion pour le rock progressif avec une admiration pour ‘Rush’ et ‘Yes’. Ce premier album d’East of Lyra’ est en fait issu d’une longue gestation car ‘Lee Payne’ avait dans ses bagages des compositions de rock progressif qu’il ne trouvait pas assez métal pour ‘Cloven Hoof’ et c’est donc fin 2019 que ‘Eat of Lyra’ a vu le jour.

C’est avec ‘Siren Song’, le titre le plus long, que l’album débute en nous embarquant dans une saga épique avec une succession d’atmosphères différentes qui vont d’un rock paisible à du hard-rock énergique en passant par du psychédélique et du symphonique et qui possède des lignes mélodiques accessibles. Ce qui suit est beaucoup moins progressif mais continue dans cette ambiance des seventies : ‘Ecology Now’ me fait penser à ‘Barclay James Harvest’, puis, ‘Wings of Freedom’ est un titre entraînant qui peut rappeler la pop des années 70, et ‘Shadowlands’, après une introduction calme avec de beaux chœurs, continue dans cette ambiance enlevée. Après le court et épique ‘Epilogue’, ‘Where the Heart Is’ est encore un titre entraînant avec une mélodie entêtante et, ‘Stand Up’ durcit le ton avec un hard-rock simple mais efficace, puis, avec ‘Equinox’, on revient à du rock avec quelques composantes progressives qui peuvent faire penser à ‘Yes’ et l’album se termine avec la belle ballade symphonique ‘Too Late’ et l’entraînant ‘High and Mighty’ mélangeant rock des années 70 avec un son moderne.

En résumé, ‘East of Lyra’ est un album rempli de bonnes surprises et, même si l’aspect progressif reste limité, contient une variété de compositions qui devrait le destiner à un large public aimant le rock des années 70...

Interprêtes

Lee Payne (Basse), Chris Dando (Claviers, Chant), Ash Baker (Guitare), Ben Fitzharris (Guitare), Mark Bristow (Batterie)


Artiste : Wilderun

Album : Veil of Imagination

Date de Sortie : 01-11-2019

Ajouté le : 01-02-2020

‘Veil of Imagination’ est déjà sorti il y plusieurs mois mais il m’a bien fallu cette période pour digérer autant de richesse et d’inventivité car les Américains de ‘Wilderun’ avaient sorti en 2015 ‘Sleep at the Edge of the Earth’ qui avait déjà été bien accueilli mais ‘Veil of Imagination’ dépasse toutes les attentes pour tous ceux qui sont à la recherche perpétuelle de nouveaux horizons musicaux : en effet, autant vous prévenir tout de suite, il n’y a aucune formation qui leur ressemble car ils puisent dans une multitude d’influences que ce soit dans le métal ou dans le rock et on peut ponctuellement faire référence à des formations comme ‘Opeth’, ‘Therion’, ’Leprous’ ou encore ‘MaYan’ mais également des références à la musique classique et contemporaine au sens large avec des composantes épique.
C’est avec ‘The Unimaginable Zero Summer’ et ‘O Resolution !’ (qui n’en font qu’un pour 21 minutes) que l’on rentre dans le vif du sujet avec dès les premières minutes, ce contraste entre une partie douce et paisible, puis une montée en puissance faite de chœurs et une explosion dans une déferlement d'énergie avec des growls et des chœurs épiques qui sont suivis dans la 2ème partie du titre par un relâchement de toute cette tension, tout d’abord, dans une partie chantée par des chœurs aériens puis par ‘Evan Anderson Berry’ et ensuite, dans une partie instrumentale, avec quelques accords de piano préparant un final épique qui retombe dans quelques notes de piano et des cordes qui prennent de l’ampleur pour préparer le début de ‘O Resolution !’ qui nous embarque dans une fresque épique à grand renfort de chœurs et de growls avec un final instrumental grandiose. Sans réellement de pause (on a l’impression que l’ensemble des compositions s’enchaînent naturellement), c’est au tour de ‘Sleeping Ambassadors of the Sun’ de nous proposer plusieurs alternances entre parties calmes et d’autres puissantes avec une dimension symphonique dans le final, puis ‘Scentless Core (Budding)’ est une sorte de pause mélancolique qui est une introduction à un épique ‘Far from Where Dreams Unfurl’ qui est certainement le titre le plus abordable de l’album car assez linéaire et dont la mélodie nous accompagne tout au long des différentes parties qu’elles soient calmes où puissantes. Suit ‘Scentless Core (Fading)’ qui vient en echo à ‘Scentless Core (Budding)’ et qui monte en puissance dans la 2ème partie pour terminer par une partie instrumentale intense avec une remarquable prestation de ‘Jon Teachey’ à la section rythmique qui sert de rampe de lancement au captivant et grandiose ‘The Tyranny of Imagination’. L’album se termine par ‘When the Fire and the Rose Were One’ qui frise les 12 minutes et qui nous embarque une dernière fois dans une saga symphonique tiraillée entre une ambiance calme et sereine et d’un autre côté, un déferlement de puissance poussé à son paroxysme.

En résumé, les Américains de ‘Wilderun’ sortent un album déroutant mais d’une force émotionnelle remarquable qui demande de nombreuses écoutes pour en tirer toute la quintessence et ‘Veil of Imagination’ sera sans doute destiné à un public d’avertis qui aiment mélanger des styles assez éloignés que sont le métal extrême et la musique classique...

Interprêtes

Evan Anderson Berry (Chant, Guitare, Piano), Dan Müller (Basse, Claviers), Joe Gettler (Guitare), Jon Teachey (Batterie), Wayne Ingram (Orchestration) + Invité : Doug James (Voix)


Artiste : Nine Skies

Album : Sweethearts Grips

Date de Sortie : 01-11-2019

Ajouté le : 02-02-2020

Après un premier album très prometteur en 2017 (voir ici), les Français de ‘Nine Skies’ remettent ça 2 ans plus tard avec un nouvel enregistrement studio ‘Sweethearts Grips’ qui est sorti il y a déjà quelques mois. Entourés d’artistes de renommée comme le claviériste ‘Clive Nolan’ (entre autres ‘Arena’, ‘Pendragon’) ou le batteur ‘Craig Blundell’ (entre autres ‘Steven Wilson’, ‘Lonely Robot’, ‘Kino’), ils nous racontent l’histoire d’un jeune soldat durant la seconde guerre mondiale confronté au syndrome post-traumatique. On embarque donc pour plus d’une heure de rock progressif recherché et imaginatif avec une variété entre chacun des titres qui en fait une œuvre à apprivoiser au fil des écoutes.
Après l’introduction ‘Vestige’ qui plante le décor avec des bruits de guerre et des sanglots d’une femme, on découvre la nouvelle chanteuse ‘Aliénor Favier‘ qui fait une prestation remarquable dans ‘Burn my Brain’ qui est le premier temps fort et qui déroule sur un lent tempo une belle mélodie dans une atmosphère néo-progressive rappelant des groupes comme ‘Mostly Autumn’ ou ‘Arena’, puis le calme et acoustique ‘Catharsis (Part II)’ reprend l’ambiance de ‘Catharsis’ du premier album mais dans un développement plus long et avec une partie chantée. Suit ‘The Thought Trader’ qui est certainement un des titres les plus surprenant avec un climat tourmenté qui renferme une section centrale atmosphérique ‘Floydienne’, puis ‘Alone (Sweetheart Grips Intro)’ et ‘Sweetheart Grips’ constituent le deuxième temps fort avec tout d’abord l’introduction sombre et mélancolique préparant le long développement en plusieurs parties avec ‘Riccardo Romano’ qui transcende ce titre en nous gratifiant d’un chant particulièrement poignant. Le deuxième CD débute par ‘Somewhere Inside Mankind’ avec une courte partie vocale puis une longue partie instrumentale qui me fait penser à ‘Pendragon’ et dans lequel le saxophone de ‘Laurent Benhamou’ nous enchante en fin de titre dans une ambiance ‘Floydienne’, puis le court ‘Fields of Perdition’ enchaîne un tempo énergique avec une partie centrale plus calme, et ‘Tyrant or Nothing’ est un instrumental, semi-acoustique, léger et joyeux mélangeant des sonorités occidentales et orientales. On retrouve ‘Aliénor Favier’ au chant dans ‘Soldiers of Shame’ avec des lignes mélodiques rappelant ‘Karnataka’, puis les instrumentaux ‘Flowers of Pain’ et ‘Isolation’ clôturent l’album avec, tout d’abord, une mélodie divertissante empruntée à la musique classique et, enfin, une composition mélancolique, accentuée par l’utilisation de cordes, et qui s’achève dans une ambiance inquiétante puis avec quelques accords de piano.

En résumé, les Français de ‘Nine Skies’ sortent un album de qualité, typique d’un progressif riche et inventif, restant relativement accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses et, même si la diversité des influences demande quelques écoutes pour en tirer toute la richesse, ‘Sweethearts Grips’ est destiné à un public adepte de rock progressif au sens large...

Interprêtes

Aliénor Favier (Chant), Eric Bouillette (Guitare, Claviers, Piano, Violon, Chant), David Darnaud (Guitare), Alexandre Lamia (Guitare, Claviers, Piano), Anne-Claire Rallo (Claviers), Bernard Hery (Basse), Fab Galia (Batterie), Laurent Benhamou (Saxophone) + Invités : Craig Blundell (Batterie), Dave Foster (Guitare), Johnny Marter (Guitare), Clive Nolan (Claviers), Riccardo Romano (Chant), Pat Sanders (Claviers)


Artiste : Karfagen

Album : Birds of Passage

Date de Sortie : 03-01-2020

Ajouté le : 03-02-2020

La fréquence de sortie des albums de ‘Karfagen’ est impressionnante car, après le remarquable ‘Echoes From Within Dragon Island’ début 2019, c’est au tour de ‘Birds of Passage’ de voir le jour au tout début 2020. Comme à son habitude, ‘Antony Kalugin’ a fait appel à de nombreux artistes de la scène progressive, et aux côtés des instruments électriques, on retrouve la violoniste ‘Maria Baranovska’, le bassoniste ‘Alexandr Pastuchov’ et la flûtiste ‘Elena Kushniy’ et la section vocale est assurée, en plus d’Antony lui-même, par ‘Olha Rostovska’ et ‘Tim Sobolev’.
L’album contient 5 titres mais les 2 premiers titres qui constituent la suite ‘Birds of Passage’ sont deux longs développements de respectivement 22 et 21 minutes, les 3 autres titres allant de 3 à 5 minutes. A la manière de la ‘Dragon Island Suite’, on embarque donc pour un voyage fait d’un progressif riche et complexe avec de multiples sections juxtaposées de belle manière où chaque instrument joue merveilleusement son rôle et où tout coule paisiblement. Les sections instrumentales prennent le pas sur les parties chantées mais ceci n’affecte en aucun cas la qualité de l’ensemble car, pour ma part, je n’ai jamais eu de sentiment de lassitude car, d’une part, les lignes mélodiques sont toujours agréables et, d’autre part, l’ensemble offre une belle diversité. Le reste de l’album prolonge ce beau et paisible voyage avec ‘Spring (Birds Delight)’, puis l’instrumental ‘Sunrise’ continue dans cette sérénité avec la mise en avant de la flûte accompagnée quelques percussions et enfin, ‘Birds Short Introduction’ revient au thème de la suite et a comme effet de donner cette envie irrésistible de rejouer les deux premiers titres.

En résumé, ‘Antony Kalugin’ continue de nous enchanter avec des longs développements progressifs riches offrant une atmosphère paisible et poétique et, si vous avez aimez le précédent album, vous devriez sans aucun doute adhérer à ‘Birds of Passage’ car il est dans la continuité de ‘Echoes From Within Dragon Island’...

Interprêtes

Antony Kalugin (Claviers, Chant, Percussions), Tim Sobolev (Chant), Olha Rostovska (Chant), Mathieu Spaeter (Guitare), Aleksandr Pavlov (Guitare), Maria Baranovska (Violon), Alexandr Pastuchov (Basson), Elena Kushniy (Flûte), Konstantin Ionenko (Basse), Viktor Syrotin (Batterie, Percussions)


Artiste : Apocalyptica

Album : Cell-O

Date de Sortie : 10-01-2020

Ajouté le : 04-02-2020

Le début 2020 a vu la sortie d’un nouvel album d’Apocalyptica’, ‘Cell-O’. Les Finlandais se sont fait connaître il y a déjà prêt de 25 ans avec des reprises instrumentales de ‘Metallica’ de manière assez surprenante avec comme seuls instruments des violoncelles. Depuis, ils ont évolué pour rajouté une batterie et ont fait appel à des chanteurs pour rajouter une section vocale sur certaines compositions (voir leur dernier album ‘Shadomaker’).
Avec ce dernier opus, après avoir réalisé la musique du film ‘Aquarela’ (voir ici), ils reviennent à leur début puisque ‘Cell-O’ est entièrement instrumental et d’entrée, avec ‘Ashes of the Modern World’, on est plongé dans une saga progressive mélangeant contemporain et métal en multi-tiroirs qui se dévoilent petit à petit dans une atmosphère tourmentée mais toujours avec une intensité éclatante et qui possède un final grandiose. Suit le titre éponyme de l’album qui frise les 10 minutes et qui développe des lignes mélodiques ‘modernisées’ puisées dans la musique classique tout en gardant une tension palpable qui de temps en temps se détend dans un passage beaucoup plus calme comme dans le final qui part de quelques accords pour se déchaîner à nouveau jusqu’à la fin du titre. La suite nous offre ‘Rise’ qui est beaucoup plus proche du classique et qui est un magistral crescendo dans lequel la section rythmique prend de l’ampleur progressivement, puis, ‘En route to Mayhem’ continue dans cette voie dans la première partie puis présente une deuxième partie plus débridée avec des sonorités de violoncelles proche de riffs de guitare, et, quant à ‘Call My Name’, le schéma est assez semblable avec une accélération du rythme jusqu’au final relâchant toute la tension accumulée. C’est avec ‘Fire & Ice’ que l’on tient sans doute le titre le plus fascinant de l’album car il contient plusieurs parties très différentes les unes des autres qui font référence à des styles assez opposés mais qui finalement, forment une merveilleuse alchimie. La fin de l’album fait défiler ‘Scream For The Silent’ avec des lignes mélodiques romantiques qui fusionnent avec l’énergie de la batterie et des ‘riffs’ de violoncelles, ‘Catharsis’ avec sa mélodie qui vous tient en haleine tout au long du titre et enfin, ‘Beyond The Stars’, qui clôture l’album sur des lignes mélodiques classiques et accessibles avec toujours la même alternance entre parties calmes et d’autres beaucoup plus énergiques.

En résumé, les Finlandais d’Apocalyptica’ nous surprennent avec ce retour à des instrumentaux plein d’originalité mélangeant pour le meilleur la musicalité des cordes influencée par la musique classique et l’énergie du métal : par conséquent,‘Cell-O’ est un album qui demande plusieurs écoutes pour en pénétrer tous les recoins ce qui le destine sans doute à un public averti aimant mélanger romantisme de la musique classique et modernité du métal...

Interprêtes

Eicca Toppinen (Violoncelle), Paavo Lötjönen (Violoncelle), Perttu Kivilaakso (Violoncelle), Mikko Sirén (Batterie)


Artiste : Bad Radiator

Album : Bad Radiator V, BR V

Date de Sortie : 01-01-2020

Ajouté le : 05-02-2020

Les Suédois sont connus pour avoir un nombre impressionnant de formations de hard-rock mélodique (entre autres, ’Art Nation’, ’Eclipse’ et ’Palace’) et c’est seulement avec leur dernier album qui est le cinquième que je découvre ‘Bad Radiator’, intitulé, tout simplement, ‘Bad Radiator V’. Ils nous offrent 10 compositions variées et surtout mélodiques et accessibles à la première écoute en commençant par ‘Long Away From Home’ qui donne le ton avec un première mélodie entraînante qui donne une irrésistible envie de bouger, suivi de ‘Heart Attack’ et ‘Coming Home’ qui continuent dans le même style, tout comme ‘Kake’ et son refrain addictif. La deuxième partie de l’album contient des titres plus calmes avec les deux mid-tempo ‘Rock n Roll’ et ‘King of the Lonely’ et la ballade ‘Falling Leaves’ qui permettent de varier les ambiances et ‘I Can’t Take It Anymore’ me rappelle l’atmosphère de ‘Sorrow’ des ‘Floyds’ dans un style un peu plus léger.

Bref, sans révolutionner le hard-rock mélodique, les Suédois de ‘Bad Radiator’ nous propose un album rempli de compositions accessibles à consommer sans modération ce qui destine ce numéro cinq à un large public...

Interprêtes

Mikael Lundgren (Chant, Claviers), Klas Bergvall (Guitare), Roger Hansson (Battterie), Jan Persson (Basse)


Artiste : Brothers of Metal

Album : Emblas Saga

Date de Sortie : 20-01-2020

Ajouté le : 06-02-2020

C’est encore dans les contrées du Nord en l’occurrence la Suède que je vous emmène mais cette fois avec ‘Brothers of Metal’ qui viennent de sortir un 2ème album studio ‘Emblas Saga’ après un premier succès en 2017 avec ‘Prophecy of Ragnarök’. Vu de l’extérieur, on se dit que l’on est dans la lignée des groupes de power métal comme ‘Powerwolf’, ‘Gloryhammer’ ou encore leur compatriotes de ‘Twilight Force’, car ils se produisent habillés en guerriers et ce n’est pas forcément faux quand on débute l’écoute de cet opus qui plante le décor avec une narration laissant augurer un côté épique à souhait pour la suite. Mais, très rapidement, on se prend au jeu car, d’une part, les lignes mélodiques accrochent immédiatement et, ensuite, ils nous offrent une réelle diversité, chaque titre possédant sa propre personnalité ce qui évite tout sentiment de monotonie. Tout d’abord, on retiendra les mélodies entêtantes qui seront certainement reprises en cœur en concert et que l’on se surprend à siffloter, avec tout d’abord celle de ‘One’ qui ne vous quitte plus, ou celle de la belle ballade ‘Weaver of Fate’ ou encore celles de ‘Njord’ et ‘Brothers Unite’ avec leurs refrains addictif. Ensuite, la section vocale avec trois registres complètement différents forme un mélange assez remarquable et ‘Powersnake’ avec son côté folk en est l’exemple parfait mais on peut citer également ‘Kaunaz Dagaz’ ou encore ‘To the Skies and Beyond’. Et enfin, comme je le disais plus haut, la variété des titres et leur placement judicieux fait que l’on ne s’ennuie jamais et dans cette diversité je citerai mon coup de cœur de l’album, ‘Emblas Saga’ qui est une véritable saga progressive où tous les ingrédients qui font la force de cet album sont réunis : une magnifique section vocale, une admirable mélodie et une force épique considérable tout au long du titre.

En résumé, ce 2ème opus des Suédois de ‘Brothers of Metal’ est une véritable réussite et ‘Emblas Saga’ devrait être destiné à un public relativement large pas forcément adepte de power métal car l’ensemble est très accessible grâce à des mélodies simples et efficaces...

Interprêtes

Mats Nilsson (Chant), Joakim Lindbäck Eriksson (Chant), Ylva Eriksson (Chant), Dawid Grahn (Guitare), Mikael Fehrm (Guitare), Pähr Nilsson (Guitare), Emil Wärmedal (Basse), Johan Johansson (Batterie)


Artiste : Magnum

Album : The Serpent Rings

Date de Sortie : 17-01-2020

Ajouté le : 07-02-2020

Et un de plus pour les Anglais de ‘Magnum’ qui sortent un nouvel album en ce début 2020 avec ‘The Serpent Ring’ (voir le live sorti début 2019 ici et l’album ‘Lost on the Road Eternity’ sorti en 2018 ici). On retrouve la bande à ‘Bob Catley’ et ‘Tony Clarkin’ qui assure toutes les compositions avec 11 nouveaux titres et avec un changement de bassiste, ‘Al Barrow’ ayant laissé sa place à ‘Dennis Ward’ qui participe à de nombreux projets (entre autres quelques chroniques récentes de myprogmusic ’First Signal’, ’Imperium’ et ‘Khymera’). Ils continuent de nous offrir du hard-rock mélodique dans un style des années 70 et on retrouve la patte de ‘Tony Clarkin’ dès le premier titre ‘Where Are You Eden?’ avec une composante symphonique qui met en valeur une première mélodie efficace et on peut citer dans le même genre, ‘Madman or Messiah’, ‘The Archway of Tears’, ‘Not Forgiven’ ou encore ‘House of Kings’ (et sa partie jazzy en plein milieu) dans lesquels on ne peut s’empêcher de taper du pied en mesure. On peut également noter le très beau mid-tempo du titre éponyme de l’album avec une section instrumentale qui amène une superbe touche de progressif, la magnifique power ballade ‘The Great Unknown’ et la très belle mélodie du dernier titre ‘Crimson On The White Sand’.

En résumé, les Anglais de ‘Magnum’ continuent de nous offrir ce qu’ils ont toujours faits de mieux, du bon hard-mélodique avec des refrains imparables et si vous aimez ce style des seventies, ‘The Serpent Rings’ est à consommer sans modération...

Interprêtes

Bob Catley (Chant), Tony Clarkin (Guitare), Rick Benton (Claviers), Dennis Ward (Basse), Lee Morris (Batterie)


Artiste : Elfika

Album : Secretum Secretorum

Date de Sortie : 17-01-2020

Ajouté le : 08-02-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘Elfika’ est un groupe Français qui a été créé au début des années 2010 par le bassiste et l’auteur compositeur du groupe ‘Manu P.’ et qui vient de sortir son premier LP contenant 3 titres du premier EP de 2014 qui ont été réenregistrés et 5 nouvelles compositions. Ils sont influencés par les grands groupes de métal symphonique comme ‘Nightwish’ ou ‘Epica’ mais il serait réducteur de les assimiler à une pâle copie des ténors du genre car, bien que certains titres soient assez proches des standards de ce style, ils amènent une réelle diversité dans chaque composition avec des constructions symphoniques parsemées ici et là de progressif.
Après l’introduction instrumentale ‘The Chamber Of Secrets’ qui fait déjà apparaître une certaine modernité dans l’orchestration, ‘So Human’ est un premier titre énergique et mélodique dans lequel on découvre la frontwoman ‘Laure Ali-Khodja’ qui nous offre une remarquable prestation en alternant chants clairs et lyriques et dans lequel les arrangements vocaux au niveau des chœurs sont admirables, puis, avec ‘Angel’, on continue dans ce registre entraînant avec une nouvelle mélodie très efficace et de belles alternances entre parties puissantes et d’autres plus calmes. Suit ‘The Other’ qui débute dans la sérénité avec un lent tempo qui prend petit à petit de la puissance pour finir dans une rythmique énergique alors que ‘Broken Wings’, à l’inverse, débute dans un tempo entraînant puis, à environ 3 minutes, devient calme et serein, tout d’abord avec une partie chantée puis ensuite instrumentale avec un remarquable solo de guitare et enfin revient au thème enlevé du début. C’est avec ‘Dark Virgin’ que l’on tient le titre phare de l’album (et mon coup de cœur de l’album), de près de 13 minutes qui nous embarque dans une saga symphonico-progressive avec une introduction dans laquelle Laure reprend pendant une minute le début de l’Ave Maria’ de ‘Gounod’ et qui laisse la place à une magnifique mélodie qui nous offre de très beaux chœurs et qui me donne l’impression d’entendre un mélange de ‘A Fade to Grey’ du groupe ‘Visage’ de 1981 pour la mélodie et de ‘Spirit Chase’ de la formation de métal symphonique ‘Imperia’ pour les chœurs (voir ici) et qui présente de belles alternances entre parties calmes et grandioses avec un magnifique final dans lequel ‘Laure Ali-Khodja’ continue de nous enchanter. L’album se termine par deux titres qui apparaissaient déjà dans le premier EP, plus conventionnels mais très efficaces, tout d’abord, l’énergique et entraînant ‘Inferno’ puis enfin, le mid-tempo ‘One Day’ avec une dernière mélodie qui ne vous quitte plus (bizarre sur Spotify le titre n’est pas en entier, dommage !).

En résumé, les Français d’Elfika’ sortent un très bon album de métal symphonique sans copier les grands groupes du genre car ils amènent leur propre personnalité en proposant des compositions variées et accessibles ce qui destine ‘Secretum Secretorum’ à un public aimant le métal symphonique avec des mélodies accessibles...

Interprêtes

Laure Ali-Khodja (Chant), Manu P. (Basse, Orchestrations) + Invités : Anthony Parker (Guitare), Axel Thomas (Batterie)


Artiste : Mono Inc.

Album : The Book of Fire

Date de Sortie : 24-01-2020

Ajouté le : 09-02-2020

Après ‘Welcome to Hell’ en 2018 (voir ici), les Allemands de ‘Mono Inc.’ remettent ça en ce début 2020 avec un nouvel enregistrement studio ‘The Book of Fire’, qui est un album concept sur l'Inquisition, la magie interdite, l'hérésie, la persécution et la mort (quel programme !). On retrouve donc les mélodies entraînantes simples et efficaces de nos quatre Allemands qui continuent de distiller un rock bon enfant en opposition avec des thèmes toujours assez noirs et ce n’est pas ‘The Book of Fire’ qui nous fera dire le contraire : si vous n’avez pas une envie irrésistible de bouger au rythme de titres comme ‘The Book of Fire’, ‘Louder Than Hell’, ‘Shining Light’, ‘Run for Your Life’ ou encore ‘The Gods of Love’, c’est que vous n’êtes pas fait pour ce genre de musique. ‘Katha Mia’ est toujours un vrai métronome à la batterie, le chant grave de ‘Martin Engler’ est toujours aussi saisissant et le mélange des différentes voix dans les refrains est toujours aussi efficace. A noter également de belles compositions beaucoup plus calmes comme ‘Warriors’ ou ‘Nemesis’ mais également l’épique instrumental final ‘What Have We Done’ dans le même veine que ce que pourrait faire ‘Hanz Zimmer’

En résumé, les Allemands de ‘Mono Inc.’ sortent un nouvel album dans la continuité des opus précédents et, même si les compositions demeurent assez semblables les unes des autres, ils continuent à nous offrir un rock entraînant qui est désormais leur marque de fabrique...

Interprêtes

Martin Engler (Chant), Carl Fornia (Guitare, Chant), Manuel Antoni (Basse, Chant), Katha Mia (Batterie, Chant)


Artiste : Portread

Album : Decayeon

Date de Sortie : 07-01-2020

Ajouté le : 10-02-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘Portread’ est un groupe Estonien de métal symphonique qui a été créé en 2013 et qui sort son premier album studio ‘Decayeon’. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne font pas le buzz sur internet alors que leur premier opus montre déjà une belle maturité et ils nous offrent de belles mélodies variées avec une bon partage entre des titres énergiques et d’autres beaucoup plus calmes ce qui n’est pas souvent le cas pour les formations de ce style qui favorisent généralement l’énergie et la puissance.
La première partie de l’album présente des titres entraînants et puissants comme ‘Welcome to the Human Race’ qui plante le décor avec un mid-tempo puissant et une première mélodie efficace, puis, ‘God of Robots’ nous embarque pour un titre entraînant dans le style de ‘Delain’ (voir ici et nouvel album sortie il y a quelque jours ici) et ‘Dark Net Amy’ est un nouveau bijou mélodique avec un refrain qui rentre immédiatement dans la tête. Suivent ‘The Age of Decay’ qui continue dans cette voie avec des lignes mélodiques assimilables dès la première écoute et qui donnent une irrésistible envie de bouger en rythme et même si ‘Mortality’ débute à la manière d’une ballade dans la première minute, le tempo s’accélère ensuite pour nous offrir une nouveau refrain entraînant et une deuxième partie de titre sortant du thème principal amenant une touche de progressif. Changement de décor avec ‘Symbols of Man’ qui est un magnifique mid-tempo beaucoup plus calme avec une belle mélodie dans laquelle ‘Anne Arrak’ montre tout son talent vocal, puis ‘Born in Secrecy’ revient à du métal symphonique entraînant et efficace comme le sont les premiers titres de l’album. Avec ‘The End’, on entame la dernière partie de l’album beaucoup plus posée avec une magnifique ballade qui est, sans conteste, à ajouter aux meilleures ballades de métal, puis le court acoustique ‘Not the Time to Die’ continue dans cette atmosphère calme et sereine et, ‘Saint of Sorrow’, est un mid-tempo mélodique qui accélère le rythme sur la deuxième partie du titre, et enfin, ‘As the Life Fades’ termine l’album sur une power ballade simple mais très efficace avec une dernière belle démonstration vocale de ‘Anne Arrak’.

En résumé, l’Estonie n’est pas forcément le pays qui vient à l’esprit quand on parle de métal symphonique mais il faut avouer que ‘Portread’ est une formation qui a tous les atouts pour réussir à se faire connaître et ‘Decayeon’ est un album rempli de belles surprises qui alternent de belle manière énergie et sérénité ce qui devrait plaire à un public aimant un métal symphonique mélodique et des formations comme ‘Xandria’, ‘Delain’, ’Tarja’, ou encore ‘The Dark Element’ pour n’en citer que quelques-uns des plus connus...

Interprêtes

Anne Arrak (Chant), Murx (Guitare), Mel (Batterie), Vootele (Claviers), Tõnis (Basse), Ziel (Guitare)


Artiste : Temperance

Album : Viridian

Date de Sortie : 24-01-2020

Ajouté le : 11-02-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘Michele Guaitoli’ est un chanteur bien occupé car entre ‘Visions of Atlantis’ (voir leur dernier album ici) et les Italiens de ‘Temperance’, les sorties d’albums et les concerts se multiplient et le dernier enregistrement des Italiens ‘Viridian’ vient de paraitre, le précédent ‘Of Jupiter and Moons’ datant de 2018 (voir ici).
D’entrée, avec ‘Mission Impossible’ on est dans le bain d’un métal symphonique, mélodique et entraînant avec un premier refrain qui vous rentre immédiatement dans la tête tout comme celui du titre suivant ‘I Am the Fire’ et ‘Start Another Round’ continue dans cette voie; le point fort des Italiens est un section vocale fournie avec ‘Alessia Scolleti’, ‘Michele Guaitoli’ et le guitariste ‘Marco Pastorino’ qui vient renforcer le duo ce qui donne encore plus de force dans les refrains. Avec ‘My Demons Can’t Sleep’, ça me rappelle certaines lignes mélodiques que ‘Visions Of Atlantis’ et ‘Let It Beat’ est encore un bijou mélodique avec un nouveau refrain entêtant. Après autant d’énergie sur la première moitié de l’album, vient le mid-tempo ‘Scent of Dye’ qui permet une première pause, puis, ‘The Cult of Mystery’ revient à une rythmique entraînante et ‘Nanook’ continue dans cette énergie avec quelques influences folk et une partie centrale plus calme avec une belle chorale d’enfants qui répètent la même mélodie. ‘Gaia’ est la deuxième pause, cette fois ci avec une magnifique ballade, comme savent si bien le faire les Italiens puis l’album se termine avec le court ‘Catch The Dream’, titre a capella proche du gospel et tout à fait remarquable, puis avec ‘Lost in the Christmas Dream’ qui est une chanson de Noël décalée par rapport au reste mais qui est très festive et qui a été sorti en single début décembre (voir vidéo ci-dessus) à l’image de ce qu’on déjà fait certains groupes de rock ou de métal dans le passé (voir ‘It’s Christmas Time’ de ‘Status Quo’ ou l’album ’Christmas Christmas’ de ‘Cheap Trick’.

En résumé, les Italiens de ‘Temperance’ démarre bien l’année 2020 avec ce nouvel album qui devrait faire des heureux dans le monde du métal symphonique et certainement au-delà car il est rempli de mélodies entraînantes et très accessibles...

Interprêtes

Alessia Scolletti (Chant), Michele Guaitoli (Chant, Piano), Marco Pastorino (Guitare, Chant), Luca Negro (Basse), Alfonso Mocerino (Batterie)


Artiste : Revolution Saints

Album : Rise

Date de Sortie : 24-01-2020

Ajouté le : 12-02-2020






‘Revolution Saints’ est un groupe composé d’artistes de la scène hard-rock mélodique avec ‘Deen Castronovo’ (‘Journey’, ‘Bad English’, ’Gioeli – Castronovo’), Doug Aldrich (‘Whitesnake’, ‘Dio’) et ‘Jack Blades’ (‘Night Ranger’, ‘Damn Yankees’) qui ont déjà sorti 2 albums studio et le dernier ‘Light In The Dark’ date de 2017 (voir ici); pour ce nouvel opus ‘Rise’, ils ont fait appel à ‘Alessandro Del Vecchio’, que l’on ne présente plus (voir le dernier album dans lequel il a participé ici), pour ces talents de claviériste mais également pour la production et par conséquent, compte tenu du pédigré de l’Italien, on se doute du résultat d’autant plus qu’avec les 3 artistes cités plus haut, on tient le haut du pavé du hard-rock mélodique. Par conséquent, pas de surprise, c’est une suite de mélodies imparables qui défilent les unes après les autres et qui sont d’une efficacité remarquable dès la première écoute. On navigue entre des titres énergiques comme ‘When The Heartache Is Gone’, ‘Rise’ ou encore ‘Higher’ et d’autres, plus AOR comme ‘Price The Pay’, ‘Coming Home’ ou encore ‘Talk to Me’ sans oublier les magnifiques ballades ‘Closer’ et ‘Eyes of the Child’.

En résumé, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, les Américains de ‘Revolution Saints’ avec en invité de marque l’Italien ‘Alessandro Del Vecchio’ sortent un excellent album de hard-rock mélodique, varié et accessible à la première écoute et ‘Rise’ devrait ravir tous les amateurs de ce style qui puise ses racines dans le début des années 80...

Interprêtes

Deen Castronovo (Batterie, Chant), Jack Blades (Basse, Chant), Doug Aldrich (Guitare) + invités : Alessandro Del Vecchio (Claviers), Lunakaire (Chant)


Artiste : Antena White Opera

Album : Ouroboros

Date de Sortie : 20-01-2020

Ajouté le : 13-02-2020

‘Antenna White Opera’ est un projet créé en 2015 par les Italiens ‘Lorenzo Armagno’ et ‘Davide Piombino’ avec à la clé un premier album en 2018 (voir ici) et 2020 voit la sortie d’un 2ème enregistrement studio ‘Ouroboros’ et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne font pas le buzz sur internet alors que leur album est tout à fait remarquable et qu’ils mériteraient de se faire connaître. D’une part, les compositions de ‘Davide Piombino’ qui est auteur, compositeur, chanteur et guitariste nous embarquent dans du progressif riche et inventif mélangeant rock et métal avec un don pour de belles lignes mélodiques et, d’autre part, ils ont eu la bonne idée de recruter une chanteuse, la Sicilienne ‘Paola Criscione’ qui a une voix qui s’intègre parfaitement dans les compositions du groupe. De plus, le travail d’orchestration et d’arrangements de ‘Lorenzo Armagno’ est tout à fait remarquable et, même s’il ne fait pas appel à des instruments de l’orchestre, arrive par le biais de logiciel de production musicale à un résultat tout à fait bluffant. L’album se compose de titres chantés et d’autres complètement instrumentaux : en ce qui concerne les titres chantés, ils sont au nombre de 6 (‘Pile of Boulders’, ‘Descent’, ‘Life Expectancy’, ‘The Great Wall’, ‘Infinite Labyrinth’ et ‘It Ends Like Everything Starts’) et les atmosphères dégagées sont assez variées, avec toujours de très belles prestations vocales de Paola qui a le talent de moduler sa voix en fonction du style, tantôt puissante comme dans ‘Pile of Boulders’ et tantôt aérienne comme dans ‘Descent’, l’ensemble me faisant penser aux Brésiliens de ‘Fleesh’ (voir les différentes chroniques de myprogmusic ici, ici et ici). A noter également quelques interventions au chant de Davide, trop peu à mon goût surtout lorsque Paola exécute la deuxième voix. Pour ce qui des 3 titres instrumentaux (‘Obsidian’, ‘Ouroboros’ avec un passage récité et ‘Carnage’), ils développent un progressif recherché et inventif entre rock et métal mais on peut également noter de belles alternances entre parties chantées et instrumentales dans les 6 premiers titres cités plus haut qui en font également de très belles pièces progressives et pour illustrer le propos, on peut citer le titre le plus long de l’opus, ‘Infinite Labyrinth’.

En résumé, les 3 Italiens de ‘Antena White Opera’ sortent un album très prometteur qui a déjà toutes les qualités d’un progressif mélangeant de belles mélodies et de remarquables sections instrumentales dignes des plus grand noms du genre ce qui devrait, je l’espère, les faire connaître dans la sphère progressive assez rapidement...

Interprêtes

Davide Piombino (Guitare), Lorenzo Armagno (Batterie), Paola Criscione (Chant)


Artiste : Sons Of Apollo

Album : MMXX

Date de Sortie : 17-01-2020

Ajouté le : 14-02-2020

Après le remarquable ‘Live With The Plovdiv Psychotic Symphony’ en 2019 (voir ici), les fans de ‘Sons Of Apollo’ attendaient avec impatience le nouvel album studio qui est sorti début 2020. A la première écoute, on est embarqué dans un métal progressif avec de lourds riffs de guitare et une richesse impressionnante au niveau instrumental et des prestations vocales remarquables de ‘Jeff Scott Soto’ mais comment ceci pourrait en être autrement avec cette brochette d’artistes avec des cv aussi longs qu’un jour sans pain. Alors c’est certain, comme tout album de progressif, il faut quelques écoutes pour rentrer dans chaque composition et ‘MMXX’ est, pour ma part, dans la continuité de ‘Psychotic Symphony’.

Dès l’introduction de ‘Goodbye Divinity’, ça démarre fort dans une ambiance épique et puissante puis, ‘Mike Portnoy’ entame une section rythmique comme il en a le secret pour un titre énergique assez direct avec ‘Jeff Scott Soto’ qui est au top de sa forme et des parties instrumentales menées tambours battants. Sans transition, ‘Wither to Black’ continue dans cette débauche de puissance avec un hard-rock efficace qui peut rappeler les année 70 et certains titres de ‘Deep Purple’, puis, ‘Asphyxiation’ enfonce le clou avec une rythmique syncopée qui nous accompagne tout au long du titre. ‘Desolate July’ arrive à point nommé pour un moment plus calme avec une belle mélodie qui rend un poignant hommage à ‘David Z’, le bassiste d’Adrenaline Mob’, décédé dans un accident de bus. Avec ‘King of Delusion’, un de mes coups de cœur de l’album, la palette progressive du groupe est à son comble avec de remarquables alternances entre parties puissantes et d’autres plus calmes et une mélodie aux sonorités contemporaines développées à toutes les sauces dans les parties instrumentales (magnifiques parties de piano de ‘Derek Sherinian’). ‘Fail to Ascend’ est également remarquable dans sa construction mélodique très efficace et qui rejoint à ce niveau le premier titre ‘Goodbye Divinity’, puis, ‘Resurrection Day’, quant à lui, est dans la même veine que ‘Wither to Black’. Et c’est avec les 16 minutes de ‘New World Today’ que l’album se termine et qui illustre parfaitement la musique de ‘Sons of Apollo’, un métal progressif en plusieurs tiroirs avec des sections instrumentales recherchées dans lesquelles on retrouve des influences multiples à travers les âges du progressif.

En résumé, les Américains de ‘Sons of Apollo’ démontrent qu’ils sont un des groupes phares d’un métal progressif énergique et ‘MMXX’ est dans la suite logique de leur premier album mais, compte tenu des artistes exceptionnels, j’aurais sans doute préféré plus de nuances à l’intérieur des compositions qui sont en majorité assez linéaires et directs si l’on excepte les deux titres que je mets en avant dans cet album, ‘King of Delusion’ et bien entendu la saga finale ‘New World Today’...

Interprêtes

Jeff Scott Soto (Chant), Ron "Bumblefoot" Thal (Guitare), Billy Sheehan (Basse), Derek Sherinian (Claviers), Mike Portnoy (Batterie)


Artiste : Decarlo

Album : Lightning Strikes Twice

Date de Sortie : 24-01-2020

Ajouté le : 15-02-2020

‘Tommy Decarlo’ n’est autre que le chanteur et claviériste de ‘Boston’ groupe de rock mélodique des années 70 qui n’a pas sorti des tonnes d’album mais qui avait eu une grande renommée aux Etats-Unis (voir ici). Avec son fils guitariste et claviériste, ‘Brett Nelson’ à la basse et ‘Dan Hitz’ à la batterie, il nous offre avec ‘Lightning Strikes Twice’ un album de rock mélodique rempli de compositions accessibles à la première écoute avec un sentiment de revenir dans les années 80, avec des groupes comme ‘Foreigner’, ‘Journey’, ‘Asia’ et même ‘Eagles’ car certains titres sont typés westcoast comme le premier titre de l’album ‘A Better Day’ et son refrain addictif. Que ce soit dans les compositions énergiques comme ‘Rock’n’Soul’, ‘Stand Up’ ou encore ‘Gotta Go’, les titres plus AOR comme ‘You Are the Fire’, ‘Give Love a Try’, ’There She Goes’ ou encore ‘I Think I Fell in Love With You’ ou encore les 2 belles ballades ‘Still in Love’ et ‘The One’, on est séduit par ces lignes mélodiques qui s’apprivoisent immédiatement.

En résumé, les Américains de ‘Decarlo’ sortent un très bon album de rock mélodique qui nous font remonter quelques décennies en arrière et par conséquent, ‘Lightning Strikes Twice’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment les grands groupes de rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Tommy DeCarlo (Chant, Claviers), Tommy DeCarlo Jr (Guitare, Claviers, Chant), Dan Hitz (Batterie), David Netta (Basse), Payton Velligan (Claviers, Guitare, Basse, Chant), Christian Sturt (Batterie)


Artiste : Marko Hietala

Album : Pyre of the Black Heart

Date de Sortie : 24-01-2020

Ajouté le : 16-02-2020

‘Marko Hietala’, bien connu dans le domaine du métal symphonique puisqu’il est le bassiste de ‘Nightwish’, sort un album sous son propre nom ‘Pyre of the Black Heart’. Contrairement au style de ‘Nightwish’ et même si les instruments électriques sont de rigueur, les compositions sont globalement moins énergiques et les titres qui restent puissants comme ‘Stones’ et ses intonations à la ‘Nightwish’ ou ‘Runner of the Railways’ avec ses fortes influences folk ou ‘Death March of Freedom’ ou encore ‘Star, sand and shadow’ influencé par les années 80, sont relativement éloignés du métal mais très agréables à l’écoute avec des mélodies accessibles. Pour ce qui est des autres compositions, elles sont beaucoup plus intimistes, en commençant par ‘The Voice Of My Father’ qui est la première ballade de l’album et qui met l’accent sur les relations père fils. Suivent dans le même registre les 3 titres ‘Dead God’s Son’, ‘For You’ et ‘I Am the Way’ avec un final qui me rappelle la période ‘Gilmour’ de ‘Pink Floyd’ avec ‘High Hopes’ (d’ailleurs ‘Nightwish avait repris en concert ce titre). Et c’est également avec deux ballades, ‘I Dream’ et ‘Truth Shall Set You Free’ avec une magnifique prestation vocale de Marko (on n’a pas l’habitude de l’entendre dans ce registre calme et serein), que l’album se conclut de très belle manière.

En résumé, avec cet album, ‘Marko Hietala’ nous montre un tout autre visage que celui du bassiste de ‘Nightwish’, forcément plus libre, ce qui lui permet, en allant puiser dans ses influences et dans ses origines, de nous offrir des compositions plus intimistes qui pour ma part ont encore plus de force émotionnelle dans sa langue natale (voir la version en finnois de ‘Pyre of the Black Heart’ ici)...

Interprêtes

Marko Hietala (Chant, Basse), Tuomas Wäinölä (Guitare), Vili Ollila (Claviers), Anssi Nykänen (Batterie)


Artiste : Darktribe

Album : Voici l’homme

Date de Sortie : 17-01-2020

Ajouté le : 17-02-2020

C’est avec leur 3ème album ‘Voici l’homme’ que je découvre les Français de ‘Darktribe’ qui ont déjà une dizaine d’années d’existence et un premier album sorti en 2012 (voir ’Mysteceti Victoria’). Dans un style power métal, ils nous offrent un album concept inspiré du nouveau testament sous la forme de 10 compositions très efficaces avec des lignes mélodiques qui rendent ‘Voici l’homme’ très accessible.
Après l’introduction instrumentale épique d’usage dans ce genre d’album, ‘Prism of Memory’ nous distille un premier refrain addictif sur un tempo entraînant qui me fait penser à certaines formations de métal comme ‘Visions of Atlantis’ (voir leur dernier album ici) ou ‘Serenity’ (chronique à venir du dernier album et album sorti en 2017 ici) ou encore ‘Kamelot’ (voir leur dernier album ici), puis, ‘Voici l’homme’ continue dans cette voie toute tracée avec une nouvelle mélodie dans laquelle ‘Anthony Agnello’ alterne de belle manière la langue Anglaise et Française dans le refrain. Avec ‘A Silent Curse’, c’est encore un bijou mélodique avec une belle section instrumentale en 2ème partie de titre et, ‘Faith and Vision’ puis ‘Back in Light’ en remettent une couche avec deux nouveaux refrains simples mais terriblement efficaces. La suite fait défiler le puissant mid-tempo ‘Under the Three of Life’, un entraînant ‘According to Darkness’ avec un remarquable solo de guitare et un changement de tempo final moins rapide et plus lourd en décrescendo, puis la power ballade ‘The Hunger Theory’ qui n’a rien à envier aux meilleures ballades du genre, et enfin, ‘Symbolic Story’ qui conclut l’album avec certainement la composition la plus énergique.

En résumé, les Français de ‘Darktribe’ sortent un album de power métal agréable à écouter avec des mélodies efficaces et ‘Voici l’homme’ devrait plaire à un public aimant un power métal accessible et assimilable à la première écoute...

Interprêtes

Anthony Agnello (Chant), Loïc Manuello (Guitare), Bruno Caprani (Basse), Julien Agnello (Batterie)


Artiste : Elegy of Madness

Album : Invisible World

Date de Sortie : 24-01-2020

Ajouté le : 18-02-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Après ‘New Era’ en 2017 (voir ici), les Italiens d‘Elegy of Madness’ reviennent avec un nouvel album ‘Invisible World’ et ils continuent à distiller un métal symphonique mélodique et facile d’accès avec des titres assez courts entre 3 et 4 minutes. Ils ont bien évolué dans les arrangements et les chœurs, ‘Anja Irullo’ est désormais beaucoup plus sûre dans son chant et ceci dans tous les registres et ‘Tony Tomasicchio’ participe désormais au chant ici et là par le biais de growls ce qui peut faire penser au style de ‘Leaves’ Eyes’ (voir leur dernier EP ici). Dès les premiers titres, on embarque pour des mélodies simples mais efficaces dans lesquelles les riffs de guitare sont au même niveau que les arrangements orchestraux faits par ‘Luca Basile’ et le violoncelle de ‘Larry Ozen Amati’ permet d’amener une assise à l’ensemble. Pour ne pas faire du titre à titre, je citerai ‘Apnoea’ pour son refrain qui vous rentre directement dans la tête, l’épique ‘Aegis of Light’ avec ses changements de tempo et l’alternance entre le chant aérien de Anja et les growls de Tony, ‘Kore’ pour son côté folklorique avec l’utilisation de la flûte, ‘Fil Rouge’ et ses effets électroniques amenant une certaine modernité et la ballade ‘Reborn’ avec une belle prestation vocale d‘Anja Irullo’.

En résumé, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, les Italiens d‘Elegy of Madness’ sortent un très bon album de métal symphonique avec des compositions accessibles grâce à des mélodies simples mais très efficaces et ‘Invisible World’ devrait donc plaire à tous les adeptes de ce style...

Interprêtes

Anja Irullo (Chant), Tony Tomasicchio (Guitare, Growls), Marco Monno (Guitare), Luca Basile (Violoncelle, Arrangement Orchestre), Larry Ozen Amati (Basse), Francesco Paolo Caputo (Batterie)


Artiste : Zio

Album : Flower Torania

Date de Sortie : 25-01-2020

Ajouté le : 19-02-2020

‘Zio’ est le projet du batteur ‘Jimmy Pallagrosi’ (ancien batteur de ‘Karnataka’ – voir ici) qui a écrit et composé un album concept de rock progressif avec des chanteurs prestigieux qui jouent les 4 personnages de l’histoire : on retrouve ‘Hayley Griffiths’, l’ancienne chanteuse de ‘Karnataka’ qui devrait sortir un album en 2020 avec le ‘Hayley Griffiths Band’, ‘Heather Findlay’ l’ancienne chanteuse de ‘Mostly Autumn’ qui continue une carrière solo (voir dernier album ici et le dernier live ici), ‘That Joe Payne’ qui a été le chanteur du groupe de rock progressif ‘The Enid’ et ‘Franck Carducci’ (voir son dernier album ici). ‘Flower Torania’ est l’histoire d’Alan qui doit affronter des épreuves dans trois royaumes magiques pour pouvoir récupérer la fleur Torania qui l’aidera à redonner le sourire à une petite fille Belbi qui a été condamnée à ne plus jamais sourire.
Côté musique, c’est un opéra progressif avec des atmosphères assez différentes les unes des autres et ceci à l’intérieur même des différents titres qui vont de 2 minutes à 8 minutes chacun. Par exemple, on passe d’une courte introduction mélancolique piano/voix ‘Ride Along’ à ‘X-Ray’ qui développe un rock progressif alternant passages enlevés et calmes dans lesquels, les arrangements vocaux et instrumentaux sont recherchés et complexes. C’est en milieu d’opus que l’on a les 4 plus longs développements qui sortent tous des schémas classiques de progressif avec des influences multiples entre pop, rock et métal et de nombreux changements de rythme au sein même de chaque composition, chacune amenant une grande originalité mais demandant forcément plusieurs écoutes pour en tirer toute la richesse.

En résumé, ‘Jimmy Pallagrosi’ avec des artistes de talents sort un opéra progressif hors norme avec de multiples influences juxtaposées, ce qui en fait un album tout à fait à part et certainement réservé à un public averti car difficile à apprivoiser...

Interprêtes

Jimmy Pallagrosi (Batterie), Hayley Griffiths (Chant), That Joe Payne (Chant), Heather Findlay (Chant), Franck Carducci (Chant), Olivier Castan (Claviers), Lizzie Hayes (Basse), Marc Fascia (Guitare), Richard Henshall (Guitare), Alex Lofocco (Basse), Cagri Tozluoglu (Orchestration), Alfonso Alfano (Accordéon)


Artiste : Nektar

Album : The Other Side

Date de Sortie : 24-01-2020

Ajouté le : 20-02-2020

C’est encore un groupe légendaire qui revient sur le devant de la scène, j’ai nommé les Anglais de ‘Nektar’ qui ont commencé leur carrière il y a plus de cinquante ans !! Malgré le décès de ‘Roye Albrighton’ en 2016, les 3 autres membres historiques du début ‘Derek "Mo" Moore’, ‘Ron Howden’ et ‘Mick Brockett’ (qui a suivi ‘Nektar’ en tant que régisseur lumière) décident de continuer l’aventure avec à la clé un enregistrement regroupant de nouvelles compositions mais également des compositions qu’ils ont ressorti de leur tiroirs et qui n’avaient jamais été achevées. Les autres membres du groupes sont le guitariste ‘Ryche Chlanda’ qui était de la partie dans la fin des années 70, le bassiste ‘Randy Dembo’ qui a rejoint ‘Nektar’ en 2005 et un petit nouveau ‘Kendall Scott’ aux claviers. A noter également que d’anciens membres de ‘Nektar’, le guitariste ‘Alex Hoffmeister’ et le claviériste ‘Klaus Henatsch’ ont sorti un album sous le nom ‘New Nektar’ en 2018 (voir ici).
On embarque donc pour un voyage dans le temps, et quel voyage, car ce sont 66 minutes qui s’offrent à nous et ‘I’m on fire’, qui ouvre l’album et qui a été écrit par ‘Derek "Mo" Moore’ dans la fin des années 70, est une fantastique composition qui nous ramène à des sonorités bien connues de ces années et on peut entendre des influences multiples qui vont de ‘Emerson Lake & Palmer’ au ‘Beatles’ en passant par ‘Deep Purple’ tout ceci étant mélangé dans un long développement progressif. Avec ‘Skywriter’ qui était à l’origine en 1978 une chanson qui s’appelait ‘Skypilot’ et qui n’avait pas été enregistré, on reste dans l’influences des années 60 avec les 4 garçons dans le vent et des sonorités d’orgue rappelant ‘Procol Harum’, puis, ‘Love Is/The Other Side’ est la pièce maitresse de près de 18 minutes qui rassemble deux titres dans un style paisible avec de belles mélodies et de remarquables sections instrumentales. Suit, ‘Drifter’ qui est composé de plusieurs parties, tout d’abord une section chantée puis une longue section instrumentale, le tout nous ramenant au style psychédélique des années 60/70 et on ne peut s’empêcher de penser à ‘Pink-Floyd’ de la fin des années 60, et ‘Devil’s Door’ (qui a été joué au milieu des années 70 mais jamais enregistré), après une introduction calme à la guitare (reprise d’un enregistrement de ‘Roye Albrighton’) est un titre entraînant et rythmé. La fin de l’album fait défiler le court instrumental ‘The Light Beyond’, pas forcément indispensable, puis ‘Look Thru Me’ est une belle ballade semi-acoustique tranquille et enfin, ‘Y Cant I B more like U’ nous ramène de nouveau à l’époque du début du progressif avec un mixte entre les ‘Beatles’ dans la partie chantée et ‘Genesis’ pour la partie instrumentale.

En résumé, ce nouvel album de ‘Nektar’ marque de belle manière le retour des Anglais, fidèle à ce qu’ils ont fait dans les années 70, et ‘The Other Side’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment les grands groupes qui ont participé à l’essor du rock progressif il y a déjà une cinquantaine d’années...

Interprêtes

Derek "Mo" Moore (Basse, Chant), Ron Howden (Batterie, Chant), Randy Dembo (Basse, Guitare), Ryche Chlanda (Guitare, Chant), Kendall Scott (Claviers)


Artiste : Michael Thompson Band

Album : High Times – Live In Italy

Date de Sortie : 24-01-2020

Ajouté le : 21-02-2020

Je vous avais présenté ‘Michael Thompson Band’ avec leur dernier album ‘Love & Beyond’ et c’est au tour d’un live de voir le jour, ‘High Times – Live In Italy’. Au niveau du line up, on retrouve les artistes qui ont participé à ‘Love & Beyond’, les deux membres d’Unruly Child’, 'Larry Antonino' à la basse et 'Guy Allison' aux claviers (voir ici) ainsi que le chanteur ‘Larry King’ de ‘Soleil Moon’ (voir ici) et le batteur ‘Sergio Gonzalez’. Le set, d’un peu plus d’une heure, propose 9 titres qui se partagent entre rock mélodiques raffiné influencé par les années 70/80 et par des formations comme ‘Foreigner’ (voir leur dernier live ici). De plus, ce live met encore plus en avant le talent de guitariste de ‘Michael Thompson’ qui dans la plupart des titres nous offre de magnifiques solos (et surtout qui, pour notre plus grand plaisir sont beaucoup long que dans les enregistrements studio) comme dans ‘Give Love a Chance’ ou comme dans les trois derniers titres, ‘Starting Over’, ‘Wasteland’ et ‘More Then A Feeling’, qui sont un vrai feu d’artifice. Mais on peut également noter des prestations remarquables de tous les artistes avec une mention spéciale pour ‘Larry King’ au chant qui montre qu’il est fait pour la scène.

En résumé, rien que pour les remarquables solos de guitare de ‘Michael Thompson’ et l’ambiance générale du concert, ce ‘High Times – Live In Italy’ est un vrai bonheur d’écoute et nous ramène dans l’atmosphère des concerts de rock mélodique des années 70/80 avec une production moderne car l’enregistrement est également de très bonne qualité...

Interprêtes

Michael Thompson (Guitare), Larry King (Chant), Larry Antonino (Basse, Chant), Guy Allison (Claviers), Sergio Gonzalez (Batterie)


Artiste : Serenity

Album : The Last Knight

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 22-02-2020

Un peu plus de deux années après ‘Lionheart’ (voir chronique ici), nous retrouvons les Autrichiens de ‘Serenity’, emmené par le chanteur ‘Georg Neuhauser’ avec un nouvel album ‘The Last Knight’. La recette est maintenant bien rodée avec un style métal épique et symphonique qui était déjà dans le précédent opus à son paroxysme et cette fois, c’est l’histoire de l’Empereur Romain Maximilien Ier qui est raconté dans ‘The Last Knight’.
Après l’introduction instrumentale symphonique avec ses chœurs grandioses contenant tous les ingrédients d’une musique de film de chevaliers à la conquête du graal, ‘Invictus’ plante le décor avec un premier refrain qui ne vous lâche plus, puis, ‘Set The World on Fire’ en remet une couche avec des lignes mélodiques qui devraient être reprises par l’ensemble du public en concert. Et pour enfoncer le clou, ‘Keeper of the Knights’ et ‘Souls and Sins’ continuent dans cette voie et nous envoient deux nouveaux titres aux lignes mélodiques simples mais terriblement efficaces. Sans transition, ‘My Kingdom Comes’, sur un titre alternant différents tempos, amène une certaine variété et rappelle certains titres des premiers opus de ‘Serenity’ et ‘Queen of Avalon’ revient à l’atmosphère épique avec un nouveau refrain entêtant. Après autant d’énergie, c’est avec ‘My Farewell’ que la pause bien méritée arrive montrant également le talent des Autrichiens pour des power ballades, certes assez commune, mais qui n’en reste pas moins très efficace. Les derniers titres reviennent au style du début de l’album, avec tout d’abord ‘Down to Hell’ et un nouveau refrain qui reste ancré, puis, le puissant et rapide ‘Wings of Pride’ et ‘Call To Arms’ avec de remarquables chœurs et une rythmique entraînante, et enfin, la belle reprise en acoustique de ‘Souls And Sins’ avec un bel accompagnement à la guitare sèche qui transforme complètement ce titre.

En résumé, les Autrichiens de ‘Serenity’ continuent sur la lancée de ‘Lionheart’ et ‘The Last Knight’ contient des hymnes qui seront sans aucun doute repris en concert et qui feront des heureux chez leurs fans mais également chez un public aimant un power métal épique et symphonique...

Interprêtes

Georg Neuhauser (Chant), Fabio d'Amore (Guitare, Basse, Chœurs), Christian "Chris" Hermsdörfer (Guitare, Chœurs), Andreas Schipflinger (Batterie, Chœurs) + Invité : Herbie Langhans (Chant)


Artiste : Amberian Dawn

Album : Looking for You

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 23-02-2020

Après un rafraichissant ‘Darkness of Eternity’ en 2017 (voir ici), les Finlandais d‘Amberian Dawn’ emmenés par le claviériste ‘Tuomas Seppälä’ sortent un nouvel album ‘Looking for You’ qui est déjà le 9ème et leur étiquette de ‘Abba Métal’ n’a jamais été autant appropriée.
Commençons par les compositions qui auraient toutes pu être écrites dans les années 70 tellement les mélodies sont proches de celles des Suédois : ‘United’ ouvre le bal avec des claviers qui constituent la base même des lignes mélodiques, les guitares étant reléguées au second plan et dans les solos, puis, ‘Eternal Fire Burning’ continue avec une rythmique entraînante, suivi d’un des hits de l’album ‘Looking for You’ et ‘Two Blades’ avec ses chœurs et ses lignes mélodiques qui nous paraissent familières, continue dans cette voie toute tracée. Les autres compositions également dans le même style sont ‘Go for a Ride’ et ‘Butterfly’ qui est un autre bijou mélodique et on se dit que sur ce type de compositions légères et joyeuses, l’élève est largement au niveau du maître. Au rayon des ballades, ‘Universe’ et le court instrumental ‘Au Revoir’ sont également dans la trame d’ABBA’ et nous ramènent à celles des Suédois; le seul titre qui sort du lot est ‘Symphony Nr. 1 Part 3 – Awakening’ qui est un titre symphonique et théâtral dans lequel l’apport de ‘Fabio Lione’ nous offre en beau duo vocal avec Päivi.

En résumé, les Finlandais d‘Amberian Dawn’ continuent de revendiquer haut et forts leurs étiquette d’ABBA métal’ et ce n’est pas la reprise musclée de ‘Lay All Your Love on Me’ des Suédois qui pourra dire le contraire; la similitude ne s’arrête pas là puisque, si l’on retire la reprise d’ABBA’ et le titre bonus remastérisé ‘Cherish My Memory’ de 2014, sur les 9 titres restants de ‘Looking for You’, 8 sont tous des bijoux mélodiques légers et entraînants qui nous ramènent aux albums des Suédois qui étaient également bien fournis en hits et il y a fort à parier que, s’ils avaient participé à l’eurovision dans les années 70, ils auraient certainement fait aussi bien que leurs ainés...

Interprêtes

‘Capri’ Päivi Virkkunen (Chant), Tuomas Seppälä (Claviers), Emil Pohjalainen (Guitare), Jukka Hoffren (Basse), Joonas Pykälä-aho (Batterie) + Invité : Fabio Lione (Chant)


Artiste : Crimson Sun

Album : Fates

Date de Sortie : 24-01-2020

Ajouté le : 24-02-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

C’est encore vers les contrées Nordiques que l'on se dirige avec la formation de métal symphonique Finlandaise ‘Crimson Sun’ qui sort son deuxième album studio ‘Fates’ après un premier album déjà remarqué en 2015 ’Towards the Light’. C’est un album assez court avec 10 titres entre 3 et 4 minutes et leur style est influencé par les grand noms de ce style avec une majorité de titres énergiques et entrainants aux refrains accrocheurs avec des lignes mélodiques pouvant rappeler ‘Nightwish’ (‘The Prison’), ‘Delain’ (‘The Best Within’, ‘Virtual Reality’) ou encore ‘Within Temptation’ (‘We Are One’). Et qui dit métal symphonique dit également dans 90% des cas présence d’une frontwoman, en l’occurrence ‘Sini Seppälä’ qui montre sur toutes les compositions une talent vocale sans faille, modulant sa voix entre les sections puissantes et plus calmes. Dans l’ensemble, les claviers sont au même niveau que les guitares et les arrangements orchestraux et vocaux sont toujours remarquables. Et comme leurs ainés, ils nous offrent également des moments plus calmes avec le mid-tempo ‘Overcome’ et le dernier titre ‘The Last Day o, Earth’, le plus long, qui oscille entre puissance et sérénité et termine l’album sur une magnifique composition épique.

En résumé, les Finlandais de ‘Crimson Sun’ sortent un album de métal symphonique avec des compositions énergiques et des mélodies accrocheuses dans la continuité du premier opus et ‘Fates’ est donc à conseiller à tous les fans de ce style et même au-delà pour un public qui voudrait découvrir le métal symphonique par le biais de compositions accessibles...

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Sini Seppälä (Chant), Joni Junnila (Guitare), Jukka Jauhiainen (Basse), Antti Rantavuo (Batterie), Miikka Hujanen (Claviers)


Artiste : Serious Black

Album : Suite 226

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 25-02-2020

Je vous avais présenté le côté light de ‘Serious Black’ avec ‘First Light’ qui était un album acoustique reprenant des compositions de leurs albums précédents (voir ici) et 2020 a vu la sortie d’un nouvel enregistrement studio ‘Suite 226’. On retrouve donc les Allemands avec leurs instruments électriques qui nous distillent un power métal mélodique en commençant par un énergique ‘Let Me Go’ avec une première prestation vocale remarquable de ‘Urban Breed’ et un premier refrain qui ne vous quitte plus, puis, ‘When The Stars Are Right’ continue dans cette puissance avec une section rythmique enlevée. Suit ‘Solitude Etude’ avec un nouveau refrain très efficace et ‘Fate of All Humanity’ change de registre car plus proche de l’AOR. Quant à ‘Castiel’, après une introduction qui pourrait faire penser à une ballade, le tempo s’accélère ensuite pour un nouveau titre entraînant et une nouvelle belle prestation de ‘Urban Breed’ dans un registre assez haut perché, et ‘Heaven Shall Burn’ poursuit avec un titre plus classique et des riffs de guitare agressifs, puis, ‘Way Back Home’, sur un tempo rapide est moins puissant et plus près du rock mélodique, tout comme le titre suivant ‘We Still Stand Tall’. L’album se termine par ‘Come Home’ qui est une magnifique ballade et enfin, mon coup de coeur de l’album, ‘Suite 226’, qui nous embarque pour près de 9 minutes dans un titre en plusieurs parties, alternant énergie et apaisement avec une dernière prestation vocale admirable d‘Urban Breed’.

En résumé, les Allemands de ‘Serious Black’ sortent un album de power métal mélodique très réussi avec des compositions offrant une belle diversité et ‘Suite 226’ devait plaire à un public assez large aimant un métal puissant et mélodique...

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Urban Breed (Chant), Dominik Sebastian (Guitare), Mario Lochert (Basse), Ramy Ali (Batterie)


Artiste : A Life Divided

Album : Echoes

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 26-02-2020

Les Allemands de ‘A Life Divided’, dont le dernier album ’Human’ date de 2015, ont sorti un nouvel album ‘Echoes’ fin Janvier 2020. On est toujours dans des influences New Waves des années 80 lorsque l’électro prenait son envol et que les groupes de rock comme ‘Depeche Mode’ étaient en haut de l’affiche. Mais, à ces influences, ils rajoutent un talent indéniable pour des mélodies efficaces et très accessibles et ceci sur l’ensemble de l’album : ‘Hello Emptiness’ qui débute est certainement un des titres les plus tourmenté de l’album avec une rythmique assez lente mais dès ‘Dry Your Eyes’, le refrain et les arrangements électroniques nous ramènent quelques décennies en arrière sur une note plus insouciante et ‘Addiced’ accélère le rythme pour un titre entraînant que l’on s’approprie immédiatement. La suite continue dans cette voie avec des sonorités électroniques avec par exemple, ‘Confronted’ qui a un petit goût de ‘Shout’ de ‘Tears for Fears’ sorti en 1985 ou ‘Enemy’ avec son tempo marqué typique des années 80 ou encore ‘Circles’ et son refrain addictif fait pour être repris en choeur par tout un public.

En résumé, ce dernier album de ‘A Life Divided’ est fait pour passer un bon moment au rythme de compositions entraînantes et légères avec des sonorités électroniques qui nous ramènent quelques décennies en arrière et, si vous avez aimez des groupes comme ‘Depeche Mode’, ‘Duran Duran’ ou encore ‘Tears for Fears’ dans les années 80, cet album est certainement fait pour vous...

Interprêtes

Erik Damköhler (Guitare, Claviers, Programmations), Jürgen Plangger (Chant), Korl Fuhrmann (Batterie), Mike Hofstätter (Guitare), Toby Egger (Basse), Tony Berger (Guitare)


Artiste : Tinsley Ellis

Album : Ice Cream In Hell

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 28-02-2020

Après le très bon ‘Winning Hand’ en 2018, ‘Tinsley Ellis’ continue sa route et sort un nouvel enregistrement studio ‘Ice Cream In Hell’. On retrouve donc un blues/rock dans la plus pure tradition Américaine avec des compositions dans lesquelles la guitare électrique de Tinsley prend une part importante que ce soit dans les solos qui sont bien fournis mais également en accompagnement de chant comme il sait si remarquablement le faire. Que ce soit dans un style entraînant comme ‘Last One To Know’ qui rappelle le regretté ‘Joe Cocker’ ou l’entraînant boogie/rock ‘Foolin’ Yourself’, simple mais tellement efficace ou encore ‘Sit Tight Mama’ aux allures du King, mais également dans un style beaucoup plus calme et intimiste comme le classique ‘Hole In My Heart’ mais fort en émotion ou ‘Ice Cream In Hell’ à la rythmique funky ou encore le magnifique titre clôturant l’album ‘You’re Love’s Like Heroin’ dans lequel il montre une puissance émotionnelle à son paroxysme que ce soit dans son chant mais également dans son jeu de guitare, il nous régale sur toute la longueur de ce ‘Ice Cream In Hell’ et passé les dernières notes de ‘You’re Love’s Like Heroin’, on a qu’une seule envie, c’est de represser sur la touche play.
Bref, comme vous l’aurez compris, ‘Tinsley Ellis’ fait partie des ces artistes de blues qui perpétuent de la meilleure manière qu’il soit un style qui a été à l’origine de pas mal de genres de musiques actuelles et ‘Ice Cream In Hell’ est destiné non seulement au fans de blues/rock authentique mais également à un large public qui sera sans aucun doute touché par autant de talent...

Interprêtes

Tinsley Ellis (Guitare, Chant), Kevin McKendree (Claviers, Guitare), Steve Mackey (Basse), Lynn Williams (Batterie, Percussions), Jim Hoke (Saxophone), Quentin Ware (Trompette)


Artiste : Autumn’s Child

Album : Autumn’s Child

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 29-02-2020

Je me disais bien que depuis 2019, nous n’avions plus la sortie de début d’année de ‘Last Autumn’s Dream’, ‘Fourteen’ étant sorti en début 2018 et ‘Mikael Erlandsson’ ayant décidé de brouiller les cartes avec un album solo ‘Capricorn Six’ en 2019, voici que 2020 voit la sortie du même album… à non, on me dit dans l’oreillette que malgré une pochette assez semblable, ce n’est pas un 7ème album solo mais, après le split de ‘Last Autumn’s Dream’, un tout nouveau projet sous le nom d‘Autumn’s Child’ ; tiens, le Suédois a fait un enfant et le bébé se porte bien car, exit les ‘Nalle Pählsson’ , ‘Peter Söderström’, ‘Ulf Wahlberg’ et ‘Jamie Borger’ et bonjour les petits nouveaux avec ‘Pontus Åkesson’ en lead guitare, ‘Claes Andreasson’ jouant de la guitare acoustique et des claviers additionnels et aux manettes de ce premier opus, ‘Jona Tee’ (H.E.A.T.) aux claviers, ‘Hired Guns’ à la basse et ‘Robban Bäck’ à la batterie (Eclipse, W.E.T.). Vu le pédigré de chaque artiste, inutile de vous faire languir : on est de plein pied dans un rock mélodique qui est devenu une spécialité Scandinave avec un nombre impressionnant de formations qui gravitent dans ce style de musique. Mais il faut avouer que ‘Mikael Erlandsson’ a ce talent pour composer des pépites mélodiques qui sont toutes remarquables aussi bien dans les titres énergiques comme l’entraînant ‘Glory’ avec des intonations Hispaniques ou ‘Cryin for Love’ et son refrain qui rentre directement dans la tête ou encore ‘Face the Music’ et ‘You’re Breaking My Heart Again’ influencés par les années 80, mais également dans les ballades et l’album en comporte trois magnifiques ‘Victory’, ‘Sayonare Eyes’ et ‘Heaven Knows Your Name’ et un mid-tempo tout autant mémorable, ‘Everytime’.

En résumé, c’est encore un bel album que nous a concocté ‘Mikael Erlandsson’ qui est dans la continuité de son ancienne formation ‘Last Autumn’s Dream’ et, par conséquent, ‘Autumn’s Child’ devrait plaire à un large public aimant un rock mélodique efficace et accessible dès la première écoute...

Interprêtes

Mikael Erlandsson (Chant, Piano, Guitare), Claes Andreasson (Guitare, Claviers), Pontus Åkesson (Guitare), Jona Tee (Claviers), Robban Bäck (Batterie), Hired Guns (Basse)


Artiste : Ravenword

Album : Transcendence

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 01-03-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘Ravenword’ a été formé il y a déjà 13 ans par le claviériste ‘Davide Scuteri’ et après une première démo, il s’en est suivi une longue période d’inactivité et 2016 a vu la reformation du combo Italien pour finalement déboucher sur un premier enregistrement studio début 2020 ‘Transcendence’. Ce premier opus est inspiré du poème ‘The Raven’ (‘Le Corbeau’) d’Edgar Allen Poe’ qui est un auteur qui revient souvent dans les influences des groupes de métal (voir par exemple ‘Aeternitas’ et leur album ’ Tales of the Grotesque’ sorti en 2018). Après une première écoute, j’ai l’impression de revenir au début du métal symphonique à la fin des années 90, avec une utilisation prépondérante des claviers, les riffs guitares étant relégués au deuxième plan mais tout en gardant l’énergie et la puissance de ce style.
Dès le premier titre ‘Blue Roses’, on découvre dans une mélodie entraînante et accessible le chant de ‘Chiara Tricarico’ qui n’est pas une inconnue puisqu’elle a déjà plusieurs projets à son actif avec entre autres ‘Temperance’ (voir les albums dans laquelle elle à participé ici et ici) mais également un autre projet ‘Moonlight Haze’ et son registre s’accorde parfaitement avec le style allègre du groupe. Suit ‘Life Is Your Hands’ qui continue dans cette voie avec une nouvelle mélodie assimilable immédiatement et une belle alternance entre parties chantées et instrumentales, puis ‘No More’, avec son tempo enlevé offre également de judicieux changements de tempo. ‘Lullaby of the Last Petal’, bien placé après le fougueux ‘No More’ est la première pause ballade dans laquelle ‘Chiara Tricarico’ montre qu’elle est également très à l’aise dans des moments plus calmes. Avec ‘Purity’, un de mes coups de cœurs de l’album, j’ai l’impression de revenir aux lignes mélodiques des premiers ‘Nightwish’, à la fin des années 90, d’autant plus que dans certaines parties, Chiara a des intonations se rapprochant de ce que faisait ‘Tarja’ à cette époque et ‘Rain of Stars’ qui suit, est également dans ce style. La suite continue de faire défiler des compositions toutes aussi mélodiques les unes que les autres, l’entraînant ‘Queen of Darkness’ avec de très beaux arrangements vocaux, l’énergique ‘What I Need’ avec quelques growls, une nouvelle belle ballade ‘The Swan Song’ puis ‘Dylan’ et ‘Crismon Lake’, tous les deux frisant les 7 minutes, qui sont sans doute les deux titres les plus recherchés et variés de l’opus et c’est avec le magnifique mid-tempo ‘The Distance’ aux accents folk et une mémorable ballade de près de 8 minutes qui nous ramène encore au début de ‘Nightwish’ que l’album de termine.

En résumé, les Italiens de ‘Ravenword’ sortent un album de métal symphonique tout à fait remarquable, varié et alternant de belle manière, énergie et sérénité, et, même s’ils leur style n’amène pas forcément de nouveauté au genre, ‘Transcendence’ sera sans aucun doute très bien accueilli par tout un public qui suit le métal symphonique depuis ses débuts dans le courant des années 90...

Interprêtes

Chiara Tricarico (Chant), Davide Scuteri (Claviers), Cesare Ferrari (Guitare, Basse), Michele Olmi (Batterie)


Artiste : Moon Reverie

Album : Moon Reverie

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 03-03-2020

‘Moon Reverie’ est le projet du guitariste ‘Luca Poma’ qui est bien connu et renommé dans le monde du métal et du hard-rock pour avoir collaboré avec des artistes comme ‘Uli Jon Roth’ ou ‘Vinnie Moore’ ou encore ‘Kee Marcello’ (voir chronique ici). Il sort donc un premier album sous le nom de son projet et a embarqué pour l’occasion le chanteur ‘Luca Pozzi’, la claviériste ‘Nicola Leonesio’ et le batteur ‘Manuel Togni’. Le style de l’Italien est un hard-rock néo-classique avec de multiples influences allant du power métal au métal symphonique en passant par la métal mélodique.

Ce sont 12 titres pour plus d’une heure de musique qui s’offrent à nous et après la courte introduction instrumentale où l’on sent déjà une belle fusion entre les claviers de ‘Nicola Leonesio’ et la guitare de ‘Luca Poma’, ‘Forgiveness’ démarre fort avec un titre énergique dans un style power métal cher aux Italiens qui nous offre un premier refrain mélodique à souhait, puis, ‘I Will Come For You’ est une composition plus hard-rock qui nous ramène aux années 70/80 avec les claviers qui jouent un rôle important et qui peut faire penser à des formations comme ‘Deep Purple’ ou ‘Rainbow’, et ‘Say Forever’ change encore de registre pour un titre beaucoup plus rock mélodique proche de l’AOR. Après ses 3 premiers titres assez différents les uns des autres, ‘Eyes’ continue dans un hard-rock énergique des années 80 avec une remarquable prestation au chant de ‘Luca Pozzi’ qui a une voix puissante assez aiguë qui s’accorde parfaitement avec ce genre de composition, puis ‘In My Heart’ est la ballade que tout groupe de hard-rock mélodique aurait aimé composé et ‘The Raven’ revient à du power métal avec un tempo rapide et un solo de guitare déchaîné de ‘Luca Poma’. On retrouve ensuite les ‘First And Last’ qui après l’introduction flamenco à la guitare classique, nous ramène à du hard-rock puissant et mélodique des années 80, puis ‘On the Edge’ continue dans ce registre et on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec ‘Rainbow’ d’autant plus que le solo de guitare de ‘Luca Poma’ est très proche de ce que pouvait faire ‘Ritchie Blackmore’ à l’époque. Avec la ballade ‘Far Above’, nous revenons aux années 70 avec un beau mélange entre ‘Deep Purple’ et ‘Led Zeppelin’ et ‘End of Times’ est également dans cette veine avec un côté folk et des lignes mélodiques que pourrait revendiquer, cette fois, le nouveau ‘Ritchie Blackmore’ avec sa compagne ‘Candice Night’ (voir ici). Et puis, il y a ce dernier titre instrumental ‘Moon Rêverie Suite’ qui est fait sur mesure pour les nostalgiques de battles claviers/guitare qui étaient une des spécialités du hard-rock des années 70 avec des groupes comme ‘Deep Purple’ et qui met en avant ‘Luca Poma’ et ‘Nicola Leonesio’ dans un superbe titre mélodique et entraînant aux sonorités classiques mélangeant de très belle manière acoustique et électrique.

En résumé, ce magnifique album de ‘Luca Poma’ nous ramène avec un son moderne quelques décennies en arrière au temps des grands groupes de hard-rock avec des artistes très talentueux et ‘Moon Reverie’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment mélanger métal et hard-rock mélodique...

Interprêtes

Luca Poma (Guitare, Basse, Choeurs), Manuel Togni (Batterie), Luca Pozzi (Chant), Nicola Leonesio (Claviers, Choeurs)


Artiste : Leecher

Album : Deviant

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 04-03-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Après ‘Sightless’ en 2016, les Hongrois de ‘Leecher’ qui évolue dans un métal symphonique avec comme seuls instruments des violoncelles et une batterie comme le groupe ‘Apocalyptica’ (voir leur dernier album ici), sortent un nouvel album ‘Deviant’, mais à la différence des Finlandais, ils intègrent une chanteuse ‘Anett Horváth’ et leur style est beaucoup plus symphonique avec des sonorités se rapprochant de la musique classique.

Après la courte et calme introduction ‘Harvester of Calamity’ dans laquelle ‘Anett Horváth’ nous berce avec sa douce voix, ‘Infinite Greed’ est un premier titre énergique avec de remarquables arrangements vocaux que ce soit au niveau des chœurs que des différentes voix et les violoncelles se fondent merveilleusement bien dans l’ensemble, puis, ‘One-Second Confusion’ dont la vidéo est ci-dessus nous embarque dans une mélodie efficace et entraînante. Avec le début de ‘Rainmaker’, les violoncelles accentuent le côté mélancolique puis le titre prend de l’ampleur et alterne ensuite de belle manière des parties calmes et puissantes. La suite fait défiler How Close Is Too Far’, dans un métal symphonique plus classique, ‘Messenger of Fear’ avec son refrain addictif et sa rythmique enlevée dans une ambiance épique, le beau mid-tempo ‘Architect of Fear’ avec une rythmique chaloupée, l’énergique ‘Get Over It’ avec un nouveau refrain entêtant et ‘Cassandra’ est une belle ballade mélancolique, sentiment renforcé par le jeu des violoncelles. L’album se termine par mes deux coups de cœurs de l’album, tout d’abord ‘Lake of Contradiction’ qui est le titre dans lequel les violoncelles amènent le plus de modernité avec des changements de tempos fréquents et enfin ‘Celestial Alignement’ qui est un peu le résumé de l’ensemble de l’album et certainement le titre le plus varié avec de très beaux arrangements que ce soit vocalement ou instrumentalement.

En résumé, ce deuxième album des Hongrois de ‘Leecher’ est une réussite totale et leur spécificité de n’utiliser que des cordes en fait un groupe à part car ils amènent un métal symphonique sortant de l’ordinaire et ‘Deviant’ est à conseiller non seulement au fans de ce style mais également à un public aimant le mélange des sonorités de musique classiques et la force du métal...

Interprêtes

Anett Horváth (Chant), Barabás Bótyik (Violoncelle), Ádám Nagy (Violoncelle), Ábel Libisch (Compositions), Dávid Tamási (Batterie), Miron Miron Kováts (Violoncelle)


Artiste : Bernard Allison

Album : Songs from the Road

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 05-03-2020

On ne présente plus ‘Bernard Allison’ aux fans de blues-rock et le début de l’année 2020 a vu la sortie d’un live ‘Song from the Road’ qui est une très bonne façon de connaître cet artiste qui prend toute sa dimension en concert. Dans une set list assez large qui va de ‘Times are Changing’ de 1998 (‘I Can't Get You out of My Mind’) à ‘Let It Go’ de 2018 qui est très bien représenté (‘Night Train’, ‘Cruisin For A Bluesin’, ‘Same Ole Feeling’, ‘Backdoor Man’ et ‘You're Gonna Need Me’), il nous embarque pour une heure et quart dans son monde musical accompagné par des musiciens talentueux et avec une production irréprochable. Ce sont donc 13 titres qui s’offrent à nous et mis à part les fabuleux blues ‘Let’s Try It Again’ de près de 10 minutes et ‘You’re Gonna Need Me’ qui sont de son père ‘Luther Allison’, les 11 autres titres sont tous de ses compositions : on navigue entre ambiances funky comme dans ’Night Train’ ou ‘Call Me Momma’ ou encore ‘Meet Me Half Way’, blues/rock avec ‘Stay with Me Tonight’ ou ‘I Can’t Get You out of My Mind’ ou encore ‘Feels Kinda Funny’, blues sensuel avec ‘You’re Gonna Need Me’ ou ‘Let’s Try Again’ et jazzy avec ‘Cruisin for a Bluesin’ : Impossible de rester de glace devant le simple mais très efficace ‘Something’s Wrong’ ou dans le solo de guitare de ‘Slide Master’. On peut également noter, en plus de la remarquable prestation de ‘Bernard Allison’ que ce soit au chant ou à la guitare, les très beaux solo de saxophone de ‘José James’ dans la majorité des titres et pour n’en prendre qu’un je citerai celui de ‘Let’s Try Again’ de près de 2 minutes.

En résumé, ce live de ‘Bernard Allison’ est un très beau moment de blues décliné à toutes les sauces et par conséquent devrait sans aucun doute plaire à tous les amoureux de blues mais est également à mettre entre toutes les oreilles car ‘Songs from the Road’ perpétue un style indémodable qui a pris ces racines au XIX siècle dans le sud des Etats-Unis...

Interprêtes

Bernard Allison (Guitare, Chant), George Moyé (Basse), Mario Dawson (Batterie), José James (Saxophone, Percussions), Dylan Sulfer (Guitare)


Artiste : Sedate Illusion

Album : Ungod Me

Date de Sortie : 01-02-2020

Ajouté le : 06-03-2020

J’avais découvert les Grecs de ‘Sedate Illusion’ en 2016 avec leur 5ème album ‘Glass Delusion’ (les 2 premiers albums n’étant pas sur Spotify mais disponible sur you tube ici et ici) et, à l’époque, ils m’avaient fait une forte impression. 2020 voit donc la sortie de ‘Ungod Me’ et ils ont encore évolué par rapport à son prédécesseur en nous offrant un album avec une production irréprochable et digne des plus grands groupes de progressif mélangeant rock et métal. C’est un album concept qui traite de la critique de la religion au sens large dont ses représentants prétendent être au-dessus des lois et d’entrée, avec la courte introduction parlée, le thème est donné.

’Perspective’, qui ouvre l’album, fait partie des 4 titres de plus de 8 minutes qui nous embarque dans du progressif inventif alternant puissance et calme comme ce beau passage à la 3ème minute avec des chœurs religieux mélangé avec des sonorités électroniques dans lequel vient se greffer un beau solo de guitare puis qui reprend de l’ampleur pour un final puissant avec une trame mélodique accessible dans laquelle ‘Vangelis Kakarougkas’, qui a près nous avoir montré son talent de chanteur, nous montre celui de claviériste. Après ce premier remarquable titre, ‘Descending’ continue dans cette voie toute tracée avec une nouvelle composition de plus de 8 minutes qui continue d’alterner des ambiances contrastées avec des lignes mélodiques toujours accessibles et un magnifique final en crescendo dans lequel ‘Vangelis Kakarougkas’ répète toujours la même phrase. Sans transition le troisième titre de plus de 8 minutes ‘Ellipsism’ déboule avec toujours la même énergie mais amène ensuite des passages plus calmes avec une guitare acoustique et l’ensemble me fait penser à un mélange entre les deux groupes de ‘Steven Wilson’, ‘Porpcupine Tree’ et ‘Blackfield’ (voir dernier album ici). Avec le puissant ‘Forever’ qui suit, on s’éloigne du progressif et c’est certainement le titre le plus accessible de l’album avec une construction couplet/refrain classique et une mélodie dans le refrain qui ne vous quitte plus, puis, ‘Rain’ est également dans ce même registre avec deux solos magistraux de claviers et de guitare. Avec ‘Reach The Sun’, dernier titre de plus de 8 minutes, le lent tempo du début fait penser à ‘Blackfield’ et c’est sans doute le titre le plus contrasté avec des alternances entre parties calmes et d’autres qui explosent dans une puissance lourde avec ensuite des changements de rythme assez fréquents pour terminer sur le tempo lourd du début avec une belle mélodie repris en chœurs et le dernier titre ‘Withered Roses’ est une reprise de l’album ‘0545’ de 2010 qui montrait déjà le talent indéniable de ce groupe.

En résumé, ce dernier album des Grecs de ‘Sedate Illusion’ confirme tout le bien que je pensais d’eux : ‘Ungod Me’ est une très bonne surprise pour ce début 2020 et devrait toucher tout un public adepte de métal progressif mélodique et accessible...

Interprêtes

Vangelis Kakarougkas (Claviers, Chant), Anastasios Kibizis (Guitare), Vangelis Glavinas (Basse), Antreas Alamanos (Batterie)


Artiste : Delain

Album : Apocalypse & Chill

Date de Sortie : 07-02-2020

Ajouté le : 07-03-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Depuis déjà quelques années, les Hollandais de ‘Delain’ sont devenus un groupe phare de métal symphonique et les tournées se sont succédé avec notamment en guest ‘Marko Hietala’ de ‘Nightwish’ (voir ma dernière chronique de Delain ici et l’album studio de Marko ici). Le dernier album ‘Moonbathers’ datait déjà de 2016 (voir ici) et les fans étaient donc impatients de cette sortie : pour ne pas vous faire languir, ‘Apocalypse & Chill’ est pour moi encore une réussite totale de ce groupe qui nous distille depuis maintenant plus de 10 ans un métal symphonique plaisant avec un don pour transformer chaque show en une vraie fête. Tout d’abord, ce dernier opus est bien rempli avec 13 titres pour une durée d’un peu moins d’une heure et d’entrée, avec ‘One Second’, on est directement dans le bain avec du made in ‘Delain’ puissant et entraînant, puis ‘We Had Everything’, avec ses sonorités électroniques et une rythmique se rapprochant du métal industriel (d’ailleurs dans le dernier album ‘Art Kills’ était proche de ce style) continue dans cette joyeuse ambiance. Sans transition, ‘Chemical Redemption’ en remet une couche avec de beaux arrangements vocaux et ‘Burning Bridges’ revient à du ‘Delain’ déjà entendu mais toujours aussi efficace. Avec ‘Vengeance’, le style flirte avec celui de ‘Within Temptation’ avec une ambiance symphonique épique que l’on retrouvera dans ‘Legions of the Lost’ et ‘To Live is to Die’ alterne ensuite passages énergiques et d’autres plus calmes tout en gardant des lignes mélodiques entraînantes avec de très beaux chœurs. On est déjà à la 6ème composition de l’album sans avoir eu de réel temps mort et on se dit que chacun des titres pourrait être joué en concert et la deuxième partie de l’album n’est pas en reste en commençant par un ‘Let’s Dance’ entraînant que le groupe a d’ailleurs déjà testé avec bonheur en live, puis, ‘Creatures’ se veut plus lourd et puissant grâce à un mid-tempo marqué mais ce qui ressort de ce titre est pour moi la magnifique prestation aérienne de ‘Charlotte Wessels’ en opposition avec la puissance du titre. Après tant d’énergie, ‘Ghost House Heart’ nous accompagne dans une belle ballade semi-acoustique avec un très beau trio chant/piano/violon. Je passe sur ‘Master of Destiny’, qui était présent sur ‘Hunter’s Moon’ et ‘Legions of the Lost’ déjà évoqué plus haut et l’album se termine sur un nouveau hit en puissance ‘The Greatest Escape’ et un instrumental ‘Combustion’ qui fait la part belle au guitariste ‘Timo Somers’ qui nous montre tout son talent avec en bonus une remarquable introduction ‘Floydienne’

En résumé, comme vous l’aurez compris, les Hollandais de ‘Delain’ sortent encore un album sans réel temps mort et démontre qu’ils savent se renouveler en amenant une diversité dans leurs compositions en empruntant à différents styles de métal et, par conséquent, avec ‘Apocalypse & Chill’, ils devraient encore augmenter leur base de fans et devenir désormais un groupe incontournable de la scène métal...

Interprêtes

Charlotte Wessels (Chant), Timo Somers (Guitare), Martijn Westerholt (Claviers), Otto Schimmelpenninck van der Oije (Basse), Joey Marin De Boer (Batterie)


Artiste : Eternal Doubt

Album : Tales of Roland Tebute

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 08-03-2020

‘Eternal Doubt’ est un nouveau groupe de power métal qui nous vient d’Italie et qui est né des cendres de deux formations, ‘Rising Sundown’ et ‘Utopy’ avec à la clé un premier album qui se nomme ‘Tales of Roland Tebute’. Mais ce serait réducteur de les limiter à ce style particulier car, après une première écoute, ils mélangent des influences multiples allant du métal symphonique au rock mélodique avec un rôle important des claviers qui forment la base mélodique.

C’est avec ‘Twilight of the Northern Portal’ que l’album débute et dès l’introduction, les claviers de ‘Marco Fanton’ donnent le ton sur une mélodie entraînante, les guitares venant en appui pour amener la puissance et on découvre ‘Marco Perazzolo’ au chant qui fait une première prestation remarquable et ‘Luca Pegoraro’ et ‘Marco Fanton’ avec un magnifique échange guitare/claviers, puis ‘Devil’s Peak’ continue dans ce style mélodique et enlevé et propose un passage épique narré et plus calme en milieu de titre puis un nouveau solo de guitare magistral. Suit le puissant ‘Atomic Ballet’ dans un style théâtral avec une magnifique prestation vocale de ‘Marco Perazzolo’, puis ‘On My Shoulder’ change de registre pour une composition plus calme et très mélodique flirtant avec de l’AOR et ‘Following the North Star’ nous emmène dans une ambiance folk/métal entraînante sur un tempo rapide puis, avec ‘Make Me Believe’, on tient un savant mélange entre du rock mélodique et du power métal. C’est avec ‘Eternal. Doubt, Pt 1’ que la pause intervient avec une magnifique ballade à l’accent folk, puis le court instrumental ‘Reaching the Apocalypse’ très cinématographique sert d’introduction à ‘Ourmageddon’ digne des plus grands groupes de power métal en nous embarquant pour une mélodie rapide et épique. Changement de décor avec les deux derniers titres qui n’en forment qu’un, avec tout d’abord ‘Ulysses 'Speech’ et des sonorités électroniques, une mélodie inquiétante et des voix trafiquées servant d’introduction à ‘Ode to Life’ qui termine l’album en beauté avec un titre entraînant loin du métal et avec une mélodie simple mais hyper efficace qui vous reste dans la tête.

En résumé, les Italiens d’Eternal Doubt’ sortent un très bel album, toujours très mélodique et mariant des genres assez différents ce qui le destine à un public ouvert à différents styles allant du rock au métal et intégrant toutes sortes d’influences...

Interprêtes

Marco "Peppo" Perazzolo (Chant, Choeurs), Luca "Luke" Pegoraro (Guitare), Alberto "Manz" Manzardo (Guitare, Choeurs), Marco "faent" Fanton (Claviers), Nicola "Berno" Bernardi (Basse, Guitare, Choeurs), Elia "Elica" Sgaggero (Batterie, Percussions, Choeurs)


Artiste : Diabulus In Musica

Album : Euphonic Entropy

Date de Sortie : 14-02-2020

Ajouté le : 10-03-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Celà faisait déjà trois longues années que les Espagnols de ‘Diabulus In Musica’ n’avait pas sorti d’album, ‘Dirge For The Archons’ datant de 2016 et entre temps la chanteuse ‘Zuberoa Aznarez’ ayant sorti un album solo ‘Beyond The Threshold’. C’est chose faite avec ce somptueux nouvel enregistrement studio ‘Euphonic Entropy’ qui a vu encore une évolution dans les compositions : on savait déjà que les Espagnols s’étaient fait une belle place à côté des ténors de métal symphonique à grands renfort de chœurs comme ‘Epica’ ou ‘Therion’ mais ‘Euphonic Entropy’ va encore plus loin que son prédécesseur avec une variété beaucoup plus importante.

Après l’introduction instrumentale ‘A Lucid Chaos’ qui plante le décor dans ce style de musique et avec quelques vocalises de Zuberoa, ‘Race to Equilibrium‘ nous embarque pour un premier titre puissant et rythmé rempli de chœurs grandioses et l’on ne peut s’empêcher de penser à ‘Epica’ d’autant plus qu’au niveau des lignes mélodiques, on est très proches des Hollandais et avec ‘Nuevo Rumbo’, le style symphonique grandiose est à son paroxysme avec de beaux chœurs et, ici et là, les growls de ‘Gorka Elso’. C’est avec ‘The Misfit’s Swing’ que l’on tient la première surprise de l’album avec un titre tout droit sorti de l’entre-deux-guerres et de l’époque du swing qui a été métalisé pour l’occasion et Zuberoa démontre (s’il fallait encore le faire), qu’elle est à l’aise dans tous les styles. On retrouve le style d’Epica avec ‘In Quest Of Sense’ et c’est avec le hit ‘Otoi’ avec sa mélodie entêtante que le style se rapproche cette fois du métal-folk avec l’ajout d’une flûte aux sonorités celtiques. ‘Zuberoa Aznárez’ nous offre ensuite une belle prestation dans la magnifique ballade ‘Blurred Dreams’ avec de magnifiques chœurs, puis ‘On the Edge’ sort encore des schémas classiques pour un style proche du métal industriel qui correspond une évolution actuelle du métal symphonique (voir dernière chronique de ‘Delain’ ici). Avec le majestueux ‘Our Last Gloomy Dance’, qui est mon coup de cœur de l’album, la musique classique et le métal sont réunis pour une composition épique et grandiose avec une mélodie qui s’incruste immédiatement dans la tête et avec de nouveau une prestation sans faille dans un registre lyrique de ‘Zuberoa Aznárez’. La fin de l’album nous propose un énergique ‘One Step Higher’ avec des sonorités électroniques et un refrain plus classique mais très efficace proche de groupes comme ‘Within Temptation’, ‘Blind Muse’ qui revient au style d’Epica’ et enfin, l’instrumental ‘In The Vortex’ qui termine de façon calme l’opus dans une ambiance de musique d’opéra dans laquelle Zuberoa nous enchante une dernière fois de sa voix lyrique profonde et pleine de sensibilité.

En résumé, les Espagnols de ‘Diabulus In Musica’ reviennent en force sur le devant de la scène du métal symphonique avec un album qui certainement marquera l’année 2020 dans ce style et si vous aimez des groupes comme ‘Epica’ (voir ici), ‘Xandria’ (voir ici), ‘Sirenia’ (voir ici) ou encore ‘Imperia’ (voir ici), vous devriez sans aucun doute être séduit par ‘Euphonic Entropy’...

Interprêtes

Zuberoa Aznárez (Chant), Gorka Elso (Claviers), Alexey Kolygin (Guitare), David Carrica (Batterie)


Artiste : Popa Chubby

Album : It’s A Mighty Hard Road

Date de Sortie : 14-02-2020

Ajouté le : 11-03-2020

Après ‘The Catfish’ en 2016 et ’Prime Cuts’ en 2018, l’Américain ‘Popa Chubby’ (de son vrai nom ‘Ted Horowitz’), pour ses 30 ans de carrière, sort un nouvel album ‘It’s A Mighty Hard Road’. Comme il nous a habitué depuis quelques décennies, les 15 titres ne révolutionnent pas le blues/rock mais sont simplement faits pour passer un bon moment à l’écoute de cet artiste entier qui mouille la chemise pour son public (au sens propre regarder la vidéo ci-dessus de ‘It’s A Mighty Hard Road’). On navigue donc dans du blues/rock énergique comme ‘It’s A Mighty Hard Road’ ou ‘It Ain’t Nothin’ ou ‘I’m The Beast From The East’ et sa rythmique boogie/rock ou encore ‘Why You Wanna Bite My Bones’ proche du rockabilly mais également dans des titres plus légers comme ‘Let Love Free The Day’, ‘The Best Is Yet To Come’ ou ‘Gordito’ et sa rythmique latino à la ‘Santana’ ou encore le jazzy ‘Lost Again’ et on peut noter les deux derniers titres qui sont les seuls titres qui ne sont pas de ‘Popa Chubby’ avec tout d’abord la reprise ‘I’d Rather Be Blind’ de ‘Leon Russel’ et également l’autre reprise très réussie de ‘Kiss’ de ‘Prince’ en fin d’album avec un beau solo d’Harmonica.

En résumé, un de plus pour ‘Popa Chubby’ qui, même s’il n’a plus rien à prouver, continue de nous enchanter avec son blues/rock authentique et ce ‘It’s A Mighty Hard Road’ avec une belle variété de titres est à conseiller à un large public car l’ensemble est très accessible et à consommer sans modération...

Interprêtes

Ted Horowitz ‘Popa Chubby’ (Chant, Guitare, Harmonica, Claviers, Batterie), Brett Bass (Basse), V.d. King (Basse), Dave Keyes (Orgue, Piano), Steve Holley (Batterie), Don Castagno (Batterie)


Artiste : Seven Spires

Album : Emerald Seas

Date de Sortie : 14-02-2020

Ajouté le : 13-03-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Après un très prometteur ‘Solveig’ en 2017, sorti grâce au financement participatif (voir chronique myprogmusic ici), les Américains de ‘Seven Spires’ sortent leur deuxième enregistrement studio et le moins que l’on puisse dire c’est que la palette présenté dans ‘Emerald Seas’ est relativement large car, au-delà du métal symphonique, on navigue dans tous les styles de métal et même certains titres flirtent avec du rock mélodique voir même de la musique classique. Et si on rajoute à ça que la chanteuse ‘Adrienne Cowan’, en plus d’être claviériste, est un peu le couteau Suisse vocal du métal qui sait s’adapter à tous les styles et que les autres membres du groupe sont tous des musiciens talentueux, on tient un groupe capable de belles prouesses car ce ‘Emerald Seas’ vaut le détour pour toutes celles et ceux qui aiment la diversité dans le métal. A noter que ‘Adrienne Cowan’ a participé à la dernière tournée du projet ’Avantasia’ de ‘Tobias Sammet’ en 2019 pour la sortie de ’Moonglow’ ce qui est généralement une bonne carte de visite dans le monde métal car on sait que Tobias sait s’entourer d’artistes talentueux.

L’album débute avec le court ‘Igne Defendit’ qui pourrait être l’introduction d’un opéra classique, mais ‘Ghost of Dream’ qui suit, reprend le thème en un peu plus musclé et nous fait découvrir une mélodie qui emprunte à la musique Andalouse avec des influences Orientales et ‘Adrienne Cowan’ nous propose un registre en chant clair très sage jusqu’au dernière seconde qui se termine avec quelques accords dans lesquels Adrienne nous envoie quelques growls bien agressifs. Avec ‘No Words Exchanged’, les arrangements avec des cordes juxtaposés aux riffs saturés de guitare fonctionnent parfaitement et c’est un délicieux mélange entre une mélodie pop que l’on aurait métalisé et ‘Every Crest’ continue dans un mélange entre power métal et métal symphonique avec une mélodie très expressive qui rappelle le style des comédies musicales Américaines. Sans transition, ‘Unmapped Darkness’ est le hit mélodique de l’album dont le refrain s’incruste immédiatement dans votre tête et, c’est dans ce titre que ‘Adrienne Cowan’ nous offre les deux facettes vocales, tout d’abord un chant clair assez classique et un chant basé sur des growls qu’elles sait très bien doser sans trop en rajouter, puis, ‘Succomb’ est un autre bijou mélodique entraînant dans un métal symphonique assez classique. C’est avec les quatre titres suivants que l’on a le plus grand écart de l’album avec les deux magnifiques power ballades ‘Silvery Moon’ et ‘Bury Me’ qui sont prises en sandwich entre l’épique ‘Drower of Worlds’ et l’énergique ‘Fearless’ dans lesquels Adrienne utilise sa voix extrême dans un style mariant le symphonique et le black métal. La fin de l’album fait défiler la très courte sérénade ‘With Love from the Other Side’ puis ‘The Trouble with Eternal Life’, très contrasté avec une introduction très calme, qui se poursuit avec un rythme effréné dans un style métal symphonique assez classique et une nouvelle mélodie entêtante, puis l’instrumental ‘Emerald Seas’ qui poursuit le thème du titre précédent et termine l’album comme il avait commencé dans une ambiance symphonique classique.

En résumé, en même temps que la sortie du dernier ‘Diabulus In Musica’ (voir ici) et du dernier ‘Delain’ (voir ici), l’année 2020 commence en beauté pour le métal symphonique et ce n’est pas ce deuxième album des Américains de ‘Seven Spires’ qui pourra dire le contraire car ‘Emerald Seas’ est une réussite totale qui devrait plaire aux fans de métal symphonique qui aiment des styles aussi éloignés que la musique classique et le black symphonique...

Interprêtes

Adrienne Cowan – (Chant, Claviers), Jack Kosto (Guitare), Peter Albert de Reyna (Basse), Chris Dovas (Batterie)


Artiste : Rick Miller

Album : Belief in the Machine

Date de Sortie : 14-02-2020

Ajouté le : 14-03-2020

‘Rick Miller’ avec toujours les mêmes artistes à ses côtés continue de sortir des albums et, après ‘Delusional’ en 2018, ‘Belief in the Machine’ est son dernier bébé. On retrouve donc l’univers du Canadien avec ce côté ‘Floydien’ et des sonorités de guitare se rapprochant de ‘David Gilmour’.

Dans cet opus, seuls deux compositions sont de longs développements, tout d’abord ‘Correct to the Core’ qui débute l’album et qui nous emmène dans une rythmique marquée un peu à la manière de ‘Another Brick in the Wall’ et avec une bonne alternance entre parties vocales et instrumentales et ensuite, ‘The Trial’ qui termine l’album dans une ambiance plus psychédélique avec une partie centrale contenant des sonorités électroniques à la ‘Jean-Michel Jarre’ et des parties chantées avec de belles lignes mélodiques très faciles à apprivoiser et un remarquable solo de guitare final très ‘Gilmourien’. Les autres compositions sont plus courtes, entre deux et cinq minutes avec tout d’abord les 2 parties de ‘That Inward Eye’ qui sont très paisible avec la flûte qui accentue ce côté angélique, puis le titre éponyme de l’album reprend le thème précédent pour une chanson semi-acoustique mélancolique et ‘The Land and the Sea’, avec ses sonorités de xylophone nous embarque pour un voyage dans des pays exotiques. Quant à ‘The Need to Believe’, la mélodie répétitive au piano procure une sensation de plénitude et peut rappeler certains titres très calmes de ‘Barclay James Harvest’, puis ‘Prelude to the Trial’ débute de manière inquiétante avec un violoncelle et quelques voix puis on embarque pour un titre qui peut servir de musique de relaxation avec petit à petit quelques notes d’une guitare électrique qui vient accompagner le thème central. Suit ‘Binary Breakdown’ qui met également en scène un violoncelle, puis un violon dans une rythmique marquée dans laquelle viennent se greffer des claviers et une guitare électrique qui alterne avec les cordes et se termine dans quelques nappes de claviers et le dernier instrumental ‘Media Gods Including The Awakening’, après une introduction psychédélique rappelant les années 70 se termine de façon bucolique avec le doux son de la flûte accompagnée par une guitare acoustique.

En résumé, ‘Rick Miller’ continue dans des ambiances atmosphériques à nous inviter à voyager dans un monde paisible et serein et ‘Belief in the Machine’ est un album accessible qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui sont attirés par un rock calme et reposant...

Interprêtes

Rick Miller (Chant, Claviers, Guitare), Sarah Young (Flûte), Barry Haggarty (Guitare), Kane Miller (Violon, Guitare), Mateusz Swoboda (Violoncelle)


Artiste : Blind Ego

Album : Preaching to the Choir

Date de Sortie : 14-02-2020

Ajouté le : 15-03-2020

‘Kalle Wallner’ est un guitariste bien occupé entre ‘RPWL’ (dernier album ici) et la participation à l’album de ‘Yogi Lang’ (voir ici) et après ’Liquid’ sorti en 2016, l’Allemand sort un nouvel album studio ‘Preaching to the Choir’ avec son groupe ‘Blind Ego’, 2017 ayant vu la sortie d’un très beau live (voir ici). Avec cette formation ‘Kalle Wallner’ se permet de sortir du rock néo-progressif de ‘RPWL’ et bien que certains titres s’en rapprochent, d’autres compositions sont un peu plus énergiques et flirtent avec ce que l’on pourrait appeler du rock énergique souvent à la limite du hard-rock.
C’est d’ailleurs avec le premier titre ‘Massive’ que l’on a un premier aperçu d’un rock avec des riffs saturés de guitare et une rythmique marquée avec une première mélodie harmonieuse, puis, le titre éponyme de l’album continue dans cette puissance et énergie avec le chant de ‘Scott Balaban’ enveloppé avec des effets électroniques dans la première moitié et un final qui retombe avec quelques chœurs spirituels. Avec ‘Burning Alive’ on est plus dans du rock rythmé avec des chœurs qui peuvent rappeler certaines sonorités des années 80 et ‘Line in the Sand’, après une introduction musclée alterne parties puissantes et d’autres plus calmes et peut rappeler certaines rythmique de ‘RPWL’, puis, ‘Dark Paradise’ amène une pause sous la forme d’un ballade avec un refrain très efficace. Le reste de l’album fait défiler un entraînant ‘In Exile’ qui flirte avec un rock paisible type AOR, le mid-tempo ‘Heading for The Stars’ en crescendo qui déroule une belle mélodie et qui est plus proche du néo-progressif de ‘RPWL’ avec une belle partie instrumentale, puis, ‘Broken Land’ continue dans ce style avec une ligne de basse puissante, et, enfin, le ‘The Trial’ termine de belle manière l’album avec un long développement de près de 9 minutes qui contient différentes parties, tout d’abord une introduction calme sur un thème répétitif, puis, une partie énergique avec de nombreux changements de rythme et de d’intensité et enfin une partie instrumentale beaucoup plus calme jusqu’au final en decrescendo.

En résumé, les Allemands de ‘Blind Ego’ continuent leur chemin sous la houlette de ‘Kalle Wallner’ et sortent un très bon album sans copier ‘RPWL’ car ‘Preaching to the Choir’ est à conseiller à un public aimant le progressif avec des arrangements rechechés et qui aiment mélanger rock et hard-rock...

Interprêtes

Kalle Wallner (Guitare), Scott Balaban (Chant), Julian Kellner (Guitare), Sebastian Harnack (Basse), Michael Christoph (Batterie)


Artiste : Yes

Album : Live At Glastonbury Festival 2003

Date de Sortie : 14-02-2020

Ajouté le : 16-03-2020

On ne compte plus les enregistrements live du groupe ‘Yes’ et 2020 voit enfin sortir en streaming le ‘Live At Glastonbury Festival 2003’ qui est sorti en CD il y a environ un an, 2019 ayant également vu la sortie du live de l’anniversaire des cinquante ans (voir ici). Ce set nous donne l’occasion de réentendre ‘Jon Anderson’ au chant et de réécouter des titres mythiques comme ‘Siberian Khatru’ qui débutaient les concerts des années 70 ou l’entraînant ‘Don’t Kill The Whale’ ou encore pour les amateurs des longs développements progressifs des Anglais, un tir groupé en milieu de set avec ‘South Side Of The Sky’, ‘And You And I’, ‘Heart Of The Sunrise’ et bien entendu l’emblématique ‘Awaken’ qui frise ici les vingt minutes avec ses magnifiques arrangements vocaux. Bref, ce nouveau live de ‘Yes’ est bien entendu destiné tout d’abord au fans de la première heure mais peut être également la possibilité de découvrir ce groupe légendaire avec un très bonne production pour le début des années 2000...

Interprêtes

Jon Anderson (Chant, Guitare, Harpe), Steve Howe (Chant, Guitare, Mandoline), Rick Wakeman (Claviers), Chris Squire (Chant, Basse), Alan White (Batterie, Percussions)


Artiste : Mariana Semkina

Album : Sleepwalking

Date de Sortie : 14-02-2020

Ajouté le : 17-03-2020

‘Marjana Semkina’ (ou Mariana) est une chanteuse Russe qui a été connue avec ‘Iamthemorning’, le duo qu’elle forme avec ‘Gleb Kolyadin’ (voir les deux chroniques ici et ici) et après avoir participé au premier album studio de Gleb en 2018 (voir ici), elle sort en 2020 son premier album solo ‘Sleepwalking’ avec des invités prestigieux du monde progressif puisque l’on retrouve le claviériste de ‘Dream Theater’, ‘Jordan Rudess’ au piano (voir le dernier ‘Dream Theater’ ici), le batteur ‘Craig Blundell’ (’Lonely Robot’, ’Steven Wilson’, ’Kino’ ou encore ’Moonparticle’) et le bassiste ‘Nick Beggs’ (également ‘Lonely Robot’ et ‘Steven Wilson’ mais aussi ’The Mutes Gods’). Mais le style est bien loin du métal progressif de ‘Dream Theater’ puisqu’on retrouve la voix douce et aérienne de la Russe dans 11 compositions qu’elle a toutes écrites et composées. L’ensemble est une invitation au voyage et mis à part ‘Turn Back Time’ qui est le titre le plus rock et ‘Skin’, également un peu plus énergique, ce sont des compositions qui permettent de s’évader dans des ambiances tranquilles et sereines et bien que les textes soient relativement sombres (‘Marjana Semkina’ les a écrits pendant une période difficile pour elle), l’ensemble est d’une beauté simple et délicate et on peut citer par exemple ‘Lost at Sea’ et ‘Still Life’ très épurés. Au niveau instrumental, de remarquables arrangements font intervenir des instruments acoustiques comme le piano ou la guitare qui sont souvent accompagnés par les cordes du ‘St.Petersburg Orchestra "1703"’ ce qui peut amener une certaine mélancolie comme dans ‘Dark Matter’, ‘Am I Sleeping Or Am I Dead’, ‘Everything Burns’ ou encore dans ‘Mermaid Song’ mais qui amplifie également la gravité du titre comme dans ‘Ars Longa Vita Brevis’, ‘Invisible’ ou encore dans ‘How to Be Alone’.

En résumé, ‘Mariana Semkina’ sort un très bel album mettant encore plus en avant sa voix envoutante et aérienne que dans sa collaboration avec ‘Gleb Kolyadin’ et ‘Sleepwalking’ est le genre d’enregistrement à écouter tranquillement le casque sur les oreilles pour bien partager ces moments poétiques, délicats et remplis d’émotion...

Interprêtes

Marjana Semkina (Chant) + Invités : Craig Blundell (Batterie), Jordan Rudess (Claviers), Nick Beggs (Basse), Vlad Avy (Guitare), Grigiory Losenkov (Piano), Svetlana Shumkova (Batterie), St.Petersburg Orchestra "1703"


Artiste : Waiting From Monday

Album : Waiting For Monday

Date de Sortie : 14-02-2020

Ajouté le : 18-03-2020

‘Waiting From Monday’ est un nouveau groupe de rock mélodique Américain créé par le chanteur ‘Rudy Cardenas’ et le guitariste et chanteur ‘August Zadra’ et qui viennent de sortir un premier album sous le nom du groupe. A la première écoute, on se retrouve quelques décennies en arrière à l’époque faste du rock mélodique où les ‘Foreigner’, ‘Styx’, ‘Journey’ ou encore ‘Asia’ étaient en haut de l’affiche et contrairement à ce que la plupart des groupes de rock mélodique font en privilégiant les ambiances énergiques et puissantes et ne proposent qu’une ou deux ballades, les compositions de ‘Waiting For Monday’ se partagent en deux parties, d’un côté, des compositions entraînantes et de l’autre des ballades puisque on compte cinq sur les onze titres, le douzième titre étant une très belle reprise en acoustique de ‘Found You Now’. Tout commence dans l’énergies des mélodies entraînantes de ‘Until the Dawn’ et du bijou mélodique ‘End of a Dream’, puis ‘Shattered Lives’ et ‘Found You Now’ sont les deux premières ballades avec des mélodies qui entrent immédiatement dans la tête. La suite, alterne ces deux ambiances, avec les titres enlevés ‘Right In Front Of You’, ‘Inside Her Head’, ‘Make It Better’ et ‘One More Round’, et les ballades ‘Must Have Been’, ‘Love You Forever’, ‘Pick Your Lies’ se partageant entre de lents couplets et un refrain plus entraînant.

En résumé, les Américains de ‘Waiting From Monday’ sous la houlette de ‘Rudy Cardenas’ et ‘August Zadra’ sortent un album remarquable, accessible et varié ce qui le destine à un large public aimant les groupes de rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Rudy Cardenas (Chant), August Zadra (Guitare, Chant), Walter Ino (Claviers, Guitare, Chant), Eric Baines (Basse), Joe Travers (Batterie)


Artiste : Psychotic Waltz

Album : The God-Shaped Void

Date de Sortie : 14-02-2020

Ajouté le : 19-03-2020

Ce nouvel album de ‘Psychotic Waltz’ nous fait remonter à la fin des années 80 lorsqu’on commençait à entendre du métal progressif et les Américains, qui ont commencé leur carrière à peu près en même temps que ‘Dream Theater’, faisaient partie de cette vague de précurseurs qui a repris les codes du rock progressif pour y incorporer des éléments métal. A la clé sont sortis quatre albums entre 1990 et 1996, année qui a vu également la séparation du groupe. Reformé en 2010 pour des concerts, c’est près de 24 ans après leur dernier album ’Bleeding’ et avec le même line up que ‘The God-Shaped Void’ voit le jour.

Globalement, même si la moyenne de durée des titres est aux alentours de cinq minutes, le côté progressif est relativement limité, les Américains ayant décidé de privilégier des schémas classiques couplet/refrain avec un son lourd et avec de lents tempos. D’un autre côté, les lignes mélodiques ont été particulièrement travaillées ce qui fait que l’ensemble reste accessible et ceci dès le premier titre ‘Devils and Angels’ dans lequel le refrain rentre facilement dans la tête et on peut citer également les mélodiques ‘Stranded’, ‘All the Bad Men’, ‘The Fallen’, ‘While the Spiders Spin’ ou encore ‘Sisters of the Dawn’. On peut également noter des titres ‘Back to Black’ ou ‘Pull then String’ avec des rythmiques plus percutantes et plus proches du métal progressif moderne mais également l’utilisation de guitare acoustique ou de flûte permettant de varier les ambiances comme dans ‘The Fallen’, ‘While The Spiders Spin’, ‘In the Silence’ ou encore dans le titre le plus calme ‘Demystified’.

En résumé, les Américains de ‘Psychotic Waltz’ reviennent sur le devant de la scène de métal progressif avec un très bon album et ‘The God-Shaped Void’ devait plaire à un public aimant un métal progressif et mélodique accessible alliant sonorités des années 90 avec une production moderne...

Interprêtes

Devon Graves (Chant), Brian McAlpin (Guitare), Dan Rock (Guitare, Claviers), Ward Evans (Basse), Norman Leggio (Batterie)


Artiste : Operose

Album : Oceans of Starlight

Date de Sortie : 07-02-2020

Ajouté le : 20-03-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Après un premier album en 2017 (voir ici), les Anglais d‘Operose’ sortent un nouvel album ‘Oceans of Starlight’. Ils évoluent dans un style métal symphonique et la chanteuse ‘Jennifer Coleman’ est une mezzo-soprano qui utilise son chant lyrique sur l’ensemble des titres ce qui peut faire penser au groupe ‘Therion’ (voir dernier album ici) car Jennifer peut rappeler ‘Lori Lewis’ mais également ‘Heidi Parviainen’ de ‘Dark Sarah’ (voir ici).

Ce sont 8 titres pour une durée de 44 minutes qui s’offrent à nous avec une remarquable variété entre énergie et sérénité avec d’entrée, un rapide et puissant ‘Battle Swan’ dans lequel le chant puissant de ‘Jennifer Coleman’ fait merveille. Avec ‘Oceans of Starlight’ qui reste dans un tempo enlevé, le parallèle avec ‘Therion’ est assez flagrant non seulement au niveau vocal mais également dans la rythmique et dans les lignes mélodiques, puis, ‘Lost Horizon’ nous offre une mélodie entêtante dans une ambiance toujours très proche de ‘Therion’ mais cette fois beaucoup plus calme avec une nouvelle prestation sans faille de Jennifer. Et c’est dans une ambiance encore plus symphonique qu‘Operose’ prend toute sa dimension avec ‘This Life of Mine’ qui déroule une mélodie empruntée au classique et qui offre également une remarquable section rythmique décalée et la suite fait défiler ‘Nothing Left’, un mid-tempo dans les lignes mélodiques de l’opéra métal ‘Beloved Antechrist’, le court instrumental ‘Sleeping Tides’ qui nous offre une pause en forme de concerto pour piano avec de beaux chœurs avant de repartir sur le puissant et énergique ‘Octavian’ beaucoup plus progressif avec différents changements de tempos et de belles alternances entre parties vocales et instrumentales. C’est avec les 12 minutes de ‘The Actium Suite’ que l’album se termine en beauté avec un instrumental basé sur des lignes mélodiques de musique d’orchestre métallisées et si vous êtes fans de guitares électriques dans des envolées de mouvements classiques presto, vous serez comblé avec cette composition (les groupes de métal font souvent ce genre de mélange comme par exemple ‘The Four Seasons’ du groupe ‘Vivaldi Metal Project’).

En résumé, les Anglais d’Operose’ sortent un album remarquable de métal symphonique avec un savoureux mélange entre musique classique et métal et ‘Oceans of Starlight’ est à conseiller à celles et ceux qui apprécient des formations comme ‘Thérion’ pour le chant lyrique et les lignes mélodiques et ‘Roman Rouzine’ (voir ici) pour le côté instrumental...

Interprêtes

Jennifer Coleman (Chant), Joe McGurk (Guitare), Mike Bridge (Basse), Steve Hauxwell (Batterie)


Artiste : Rope And Ladder

Album : Rope And Ladder

Date de Sortie : 07-02-2020

Ajouté le : 21-03-2020

‘Rope And Ladder’ est un opéra rock composé par le multi-instrumentaliste et chanteur ‘Jay Clark’ et écrit par le batteur ‘Ryan Dolen’. Le thème raconte une histoire épique chargée d'intrigues de guerre, d'amour et de trahison. Globalement, ceux qui ont aimé les deux derniers opéras rock chroniqués, ‘Jesus Christ the Exorcist’ de ‘Neal Morse’ et le projet ’Magoria’ de ‘Mark Bogert’ devraient également adhérer à cet album qui rassemble différents styles allant du rock symphonique à du rock puissant avec quelques incursions dans le progressif et avec des mélodies qui s’apprivoisent assez rapidement ce qui en fait un opus très accessible.

Après l’instrumental ‘Overture’ qui plante le décor avec une ambiance symphonique paisible et atmosphérique, le court ‘Lost Cause’ nous donne un premier aperçu de cet opéra qui débute de manière calme avec la belle voix de ‘Leila Tunnell’ et qui monte assez rapidement en puissance pour une première mélodie entêtante sur un lent tempo, puis, ‘Moonlight / Sunrise’ reprend quasiment le même thème sur le même tempo avec un nouveau crescendo qui débouche sur une partie avec une basse puissante agrémentée d’arpèges harmonieux de piano et avec une remarquable prestation vocale de ‘Jay Clark’. Avec ‘Corruption/ A Call To Arms’, après une calme introduction, le tempo s’envole après une minute pour une partie entraînante avec une section instrumentale originale puis le style devient plus lourd et puissant sur la fin, puis, ‘The Conspiracy’ continue sur une rythmique marquée avec une nouvelle mélodie qui rentre immédiatement dans la tête et ‘The Invasion’ continue dans ce style avec un côté plus heavy, tout comme le court ‘Price’ qui accentue encore le côté énergique avec un chant beaucoup plus agressif. La suite de l’album continue de nous offrir de belles mélodies agréables à l’écoute et de remarquables alternances entre sérénité et puissance comme dans ‘Betrayed / Condemned’, l’album se terminant de belle manière par le titre le plus long, ‘Dust’ qui, tout en gardant des lignes mélodiques accessibles rajoute quelques incursions dans le progressif.

En résumé, avec cet opéra rock, les Américains de ‘Rope And Ladder’ nous offre un bel album, agréable à écouter et qui devrait plaire à un public aimant un rock symphonique, mélodique avec un brin de progressif...

Interprêtes

Jay Clark (Guitare, Basse, Piano, Chant), Ryan Dolen (Batterie) + Invités : Josh Knowles (Violon), Leila Tunnell (Chant), Russ Robar (Trompette), Christian Olsen (Orgue), Thomas Cadrin (Guitare), Alex Lach, Chris Flaherty, Spencer Holland, Andy O'Laughlin, Nick Thompson, Thomas Cadrin, Ben Curran, Devin Mauch, Jay Clark et Ryan Dolen (Choeurs)


Artiste : Mangala Vallis

Album : Voices

Date de Sortie : 08-02-2020

Ajouté le : 22-03-2020

‘Mangala Vallis’ est une groupe de rock progressif Italien qui a déjà plus de 20 ans d’existence avec trois albums à son actif, le dernier ‘Microsolco’ datant déjà de 2012. Ils évoluent dans un style progressif avec des influences puisées dans les années 70/80 et 2020 voit la sortie d’un nouvel album ‘Voices’.
L’album débute avec ‘The Center of Life’ qui déploie un style assez tranquille entre pop et rock avec des claviers assez présents, de beaux arrangements vocaux et un premier solo de guitare remarquable, puis, ‘No Reason’ continue dans cette atmosphère qui peut rappeler des artistes des années 70 comme ‘Crosby, Stills, Nash & Young’ sur le plan des harmonies vocales mais avec un côté progressif et un beau passage instrumental en deuxième partie de titre qui peut ramener à certains titres de ‘Genesis’ du début des années 70. L’opus se poursuit avec la ballade néo-progressive ‘Get it While You Can’, mélangeant influences des années 70 et sonorités modernes, ‘The Voice Inside’ avec de belles lignes mélodiques et de nouveaux arrangements vocaux remarquables, puis, ‘An End to an End’ est une nouvelle ballade avec de beaux chœurs et un refrain entêtant, et ‘Demon’ est un énergique mid-tempo qui puise dans le progressif des années 80 et 90 et on peut y voir ici et là des influences rappelant des formations comme ‘Genesis’ ou ‘Marillion’ puis ‘Sour’ termine l’album sur une note mélancolique avec une dernière ballade dans laquelle ‘Roberto Tiranti’ nous offre un magnifique prestation remplie d’émotion dans un très beau crescendo et avec un très beau solo de guitare .

En résumé, les Italiens de Mangala Vallis’ reviennent avec un album de qualité dans un style entre pop et rock teintés de progressif avec de beaux arrangements vocaux et ‘Voices’ devrait plaire à un public qui aime le progressif mélodique des années 70/80...

Interprêtes

Gigi Cavalli Cocchi (Batterie), Mirco Consolini (Guitare, Basse, Chant), Roberto Tiranti (Basse, Chant), Eugenio Cattini (Guitare), Enzo Cattini (Claviers)


Artiste : Layla Zoe

Album : Retrospectives Tour 2019

Date de Sortie : 21-02-2020

Ajouté le : 23-03-2020

Après le très beau live ‘Songs from the Road’ sorti en 2017, c’est encore un enregistrement public que nous propose ‘Layla Zoe’ avec ‘Retrospectives Tour 2019’. Cette fois, c’est une heure et 45 minutes de bonheur avec cette grande artiste qui nous propose un set complètement différent du live précédent, seul ‘Backstage Queen’ étant interprété dans les deux albums. On retrouve donc cette force émotionnelle qu’elle sait transmettre dans ces moments uniques en commençant par un dépouillé ‘She Didn’t Believe’ de son dernier album ’Gemini’ qu’elle partage avec ‘Krissy Matthews’ dans une véritable fusion entre sa voix et la guitare électrique et il est impossible de rester indifférent devant tant d’authenticité et de générosité.
Le set se partage entre des compositions énergiques comme ‘Leave You For Good’, ‘Someday’, ‘Never Met a Man Like You’ ou encore ‘Ghost Train’ dans lesquelles elle excelle par son énergie communicative et son magnifique groove et d’autres plus calmes qui sont sans doute celles dans lesquelles Layla dévoile le plus son âme et nous file la chair de poule comme dans ‘Don’t Wanna Hurt Nobody’, ‘Black Oil’ ou encore le dernier titre ‘I Shall Be Released’ qui termine le concert comme elle l’a commencé, dans une ambiance feutré transpirant une émotion palpable. Mais ce qui ressort également de cet opus, en plus de la prestation merveilleuse de Layla sur l’ensemble du concert, c’est qu’elle ne tire jamais la couverture à elle et qu’elle laisse une grande liberté aux artistes qui l’accompagnent avec des sections instrumentales mémorables dans la majorité des titres que ce soit ‘Krissy Matthews’ à la guitare ‘Paul Jobson’ aux claviers.

En résumé, comme vous l’aurez compris, ‘Retrospectives Tour 2019’ est encore un album fort en émotion qui met en avant une grande dame du blues autant par sa vocale qui ne peut laisser de marbre même les plus insensibles mais également par sa générosité pour donner la place qu’ils méritent à ses musiciens ce qui en fait un magnifique album aussi bien vocalement qu’instrumentalement...

Interprêtes

Layla Zoe (Chant, Harmonica), Krissy Matthews (Guitare, Choeurs), Paul Jobson (Basse, Orgue, Choeurs), Frank Duindam (Batterie, Choeurs)


Artiste : H.E.A.T

Album : H.E.A.T II

Date de Sortie : 21-02-2020

Ajouté le : 24-03-2020

Après l’excellent ‘Into The Great Unknown’ en 2017 et le live ‘Live At The Sweden RockFestival’ qui a suivi en 2019, les Suédois de ‘H.E.A.T’ sortent un nouvel album ‘H.E.A.T II’, avec ce II qui montre bien le renouveau du groupe depuis ‘Into The Great Unknown’ et c’est en effet ce qu’ils nous montrent avec ce dernier opus.
Et ça commence très fort avec ‘Rock Your Body’ qui a des allures des meilleurs ‘Def Leppard’ et une rythmique d’enfer sur laquelle vos pieds se mettent à battre la mesure tout seuls, puis ‘Dangerous Ground’ continue dans la même veine, tout comme le bijou mélodique suivant ‘Come Clean’ avec son refrain imparable et ‘Victory’ n’est pas en reste avec ses riffs de guitares incisifs et ses chœurs scandés. Avec le mid-tempo ‘We Are Gods’, c’est votre tête qui ne peut s’empêcher de battre la mesure pour une composition plus heavy, puis ‘Adrenaline’ avec son refrain chanté par des chœurs en remet une couche. Et ce n’est pas les titres suivants qui feront faiblir l’ambiance surchauffée de cet opus, avec ‘One By One’, ‘Heaven Must Have Won An Angel’ ou ‘Under the Gun’ et ‘Nothing to Say’ est la seule ballade dans toute cette débauche de puissance et d’énergie positive à nous offrir un moment plus calme également très réussi.

En résumé, s’il fallait encore le prouver, le hard-rock mélodique Scandinave se porte très bien avec les ‘Eclipse’, ‘Palace’, ‘Art Nation’, ‘Crazy Lixx’ ou encore ‘Nordic Union’ et les Suédois de ‘H.E.A.T’ rajoute un excellent album pour 2020 qui pourrait sans aucun doute prétendre à l’album de l’année dans ce style, à moins qu’un autre groupe Suédois fasse encore plus fort ce qui est toujours possible chez nos amis du Nord de l’Europe...

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Erik Grönwall (Chant), Dave Dalone (Guitares), Jona Tee (Claviers), Jimmy Jay (Basse), Don Crash (Batterie)


Artiste : Hopescure

Album : Nostalgia, Pt. 1

Date de Sortie : 21-02-2020

Ajouté le : 25-03-2020

‘Hopescure’ est un nouveau groupe Franco-Luxembourgeois qui a été créé en 2016 et qui vient de sortir son premier album ‘Nostalgia, Pt. 1’ ce qui nous laisse augurer qu’il y aura une suite. Tagué en métal progressif, ce n’est pas ce qualificatif restrictif qui m’est venu lors des premières écoutes car, à part quelques compositions énergiques dans lesquelles les riffs de guitare sont plus saturés, les influences sont relativement diverses ce qui pour moi en fait un album de progressif au sens large et par conséquent, c’est justement cette créativité et cette originalité d’aller mélanger différentes influences pour en faire quelque chose de nouveau qui en est ressorti.

L’album débute par ‘Liar’, dans un style de rock progressif, qui nous embarque dans un mélange orient/occident entraînant avec une première prestation vocale remarquable d’Andy Abrantes’ et une première mélodie assez simple mais très efficace, puis ‘Hate’ durcit le ton pour le titre le plus énergique de l’album entre métal symphonique et métal industriel. Sans transition, les deux titres suivants partent dans une toute autre direction, tout d’abord le court ‘Love, Pt. 1’ qui commence calmement par un duo piano/voix accompagné par quelques nappes de claviers puis qui prend de l’ampleur en milieu de titre pour retomber sur la fin, puis, ‘Reflection’ débute de manière atmosphérique et peut rappeler des formations comme ‘Klone’ (voir ici) ou ‘Infringement’ (voir ici) pour ne citer que des sorties d’albums récents, mais on change d’ambiance au bout de deux minutes avec des guitares saturés qui préparent un refrain avec de belle lignes mélodiques dans lequel ‘Andy Abrantes’ utilise sa voix de tête et la suite alterne puissance et sérénité de façon remarquable jusqu’au final en crescendo. Avec ‘Transition’, on tient une pièce musicale originale, certainement moins accessible, dans laquelle chaque artiste amène sa pierre à l’édifice pour en faire quelque chose d’unique, avec de multiples changements de lignes mélodiques, de tempos et d’intensité, puis ‘Pain’ revient à une atmosphère très paisible et déroule une mélodie subtile alternant d’admirables chœurs féminins et le doux chant d‘Andy Abrantes’ avec un final prenant dans lequel ‘Kevin Roy’ nous offre un très beau solo de guitare. La fin de l’album fait défiler ‘Mislead’ dans un métal progressif mélodique accessible avec une belle partie instrumentale centrale, ‘Anger’, titre beaucoup plus difficile à apprivoiser mais certainement le plus recherché et le plus imaginatif avec une structure assez débridée qui lorgne vers ‘Dream Theater’, et enfin le très court ‘Dreaming’ qui clôt l’opus dans la douceur avec un beau duo piano/voix.

En résumé, ce premier album de ‘Hopescure’ est une très bonne surprise dans les sorties de musique progressive 2020, mélangeant différents styles et également de l’accessible et du moins accessible ce qui en fait un album à conseiller à un public ouvert à différents genres entre rock et métal et qui recherche de l’originalité dans le progressif...

Interprêtes

Andy Abrantes (Chant, Claviers), Kevin Roy (Guitare, Piano), Patrice Diasio (Basse), Alexandre Klein (Batterie)


Artiste : Drowning Steps

Album : The Echo of a Distant Past

Date de Sortie : 21-02-2020

Ajouté le : 26-03-2020

Direction le Brésil avec le projet ‘Drowning Steps’ qui a été initié par le chanteur et guitariste ‘Caio Claro’, rejoint ensuite par le claviériste ‘Tiago Pierucci’ et qui sortent un nouvel album ‘The Echo of a Distant Past’. La durée totale est assez courte (38 minutes) avec 6 compositions qui sont partagées en 3 longs développement et 3 titres plus courts mais ceci n’entache en aucun cas la qualité de cet opus et ils évoluent dans une ambiance progressive calme et délicate : pour faire une comparaison, je citerai leurs compatriotes de ‘Fleesh’ qui évoluent dans un style comparable mais aussi d’autres formations comme‘Blackfield’, ‘Mostly Autumn’, ’Mystery’ ou encore le nouveau projet ’Chasing The Monsoon’.

L’album débute avec le court instrumental ‘The Source of Imagination’ dans une atmosphère d’orgue d’église qui se transforme rapidement en une ballade semi-acoustique ou nappes de claviers aériens et guitare acoustique nous bercent sur une belle mélodie. Vient ensuite ‘Gold Through My Eyes’, qui est mon premier coup de cœur et qui est une belle pièce progressive avec une succession de climats différents, tantôt mélancoliques, tantôt plus énergiques et parfait pour une invitation à s’évader, puis ‘Where is my Life’ nous embarque pour une nouvelle composition semi-acoustique légère et harmonieuse qui monte en puissance sur le final avec des claviers vaporeux sur une mélodie simple mais efficace. Suit le 2ème long développement ‘The Inner Silence’, débutant dans quelques nappes de claviers et qui se transforme vers 2.30 mn en une rythmique funk des années 80 avant de revenir sur un lent tempo paisible qui se poursuit sur un duo piano/voix reprenant de l’ampleur pour un crescendo imposant qui retombe finalement avec quelques notes de piano puis le court acoustique guitare/voix ‘Affected’ nous embarque une fois de plus sur un petit nuage et c’est avec ‘The Echo of a Distant Past’, long morceau de près de 10 minutes, que l’album se termine en beauté grâce à un titre typique d’un progressif inventif et recherché qui nous transporte entre mélancolie et énergie dans une ambiance atmosphérique qui nous ramène à certains endroits dans les années 70 avec un petit clin d’œil à ‘Pink-Floyd’ avec des lignes mélodiques et des sonorités de ‘Wish You Where Here’ entre ‘Shine On You Crazy Diamond’ et ‘Welcome to the Machine’.

En résumé, les Brésiliens de ‘Drowning Steps’ sortent un album d’une très grande qualité (que j’aurais bien aimé un petit peu plus long) et ‘The Echo of a Distant Past’ est à conseiller pour le style atmosphérique à un public aimant les groupes cités plus haut mais également ayant baigné dans le progressif des années 70...

Interprêtes

Caio Claro (Chant, Guitare), Tiago Pierucci (Claviers, Orgue, Piano) + Invités : Fabricio Mendonca (Batterie), Henrique Oliveira (Guitare), Leonardo Goncalves (Basse), Leo Skinner (Basse), Vinicius Batista (Guitare)


Artiste : MOON HALO

Album : Chroma

Date de Sortie : 13-01-2020

Ajouté le : 27-03-2020

Je reviens sur le nouveau projet ‘MOON HALO’ dont le premier album ‘Chroma’ est déjà sorti début Janvier 2020 car il regroupe des artistes que j’affectionne tout particulièrement avec le chanteur ‘Mark Atkinson’ de ‘Riversea’ et qui participe à différents projets comme celui de ‘Lee Abraham’ ou ’Drifing Sun’, le claviériste ‘Iain Jennings’ de ‘Mostly Autumn’, le bassiste ‘David Clements’ également de ‘Riversea’ et le batteur ‘Alex Cromarty’ qui participe au projet ‘Mantra Vega’ créé par ‘Heather Findlay’ et également à celui de ’Dave Kezner’. Avec cette belle brochette, on se dit que l’on va baigner dans un rock progressif calme et serein mais, malgré quelques titres dans le courant des formations cités plus haut, ce n’est pas tout à fait le qualificatif qui m’est venu à l’esprit à l’écoute de ‘Chroma’ !

Avec les deux premiers titres ‘The Web’ et ‘Seize the Day’, on n’est pas à proprement parlé dans les ambiances de ‘Mostly Autumn’ ou ‘Riversea’ mais plutôt dans un retour au rock avec des sonorités électroniques des années 80 et ceci n’est pas déplaisant du tout car on se prend au jeu avec des lignes mélodiques simples mais très efficaces et un refrain pour ‘The Web’ qui reste ancré dans notre tête et une autre mélodie entêtante pour ‘Seize the Day’. Dans le même style, on peut citer l’entraînant ‘Parachute’, ‘What’s Your Name’ à l’ambiance pop des eighties, le funky ‘Let Me Out’, ‘Awoken’ nous ramenant à la pop internationale des années 80 ou encore ‘Rise Up’ avec sa rythmique disco. En opposition, on retrouve des compositions plus en phase avec le pédigré des artistes de ‘MOON HALO’, en commençant par le court instrumental atmosphérique ‘Chroma’, la ballade vintage ‘The Veil’ avec son long solo final qui ne peut certainement pas laisser indifférent ceux qui ont connu les années 80, puis, ‘Somebody Save Us’ est également une belle ballade beaucoup plus dans le style de ‘Riversea’ avec un solo de guitare ‘Gilmourien’ puis ‘Seventh Heaven’ est cette fois proche de la mélancolie de ‘Mostly Autumn’ et ‘Across the Great Divide’ se fait plus progressif dans un style proche de ‘Blackfield’ et enfin, c’est dans la sérénité de ‘Don’t Let It End Like This’ que l’album se termine avec quelques vocalises (trop peu) d’Olivia Sparnenn’.

En résumé, c’est certain, ce nouveau projet ‘MOON HALO’ est destiné à un public ouvert à différents styles et n’offre que quelques rares incursions dans le progressif ce qui devrait, compte tenu du line-up, en dérouter certains mais, pour moi, ‘Chroma’ est un album comme on n’en fait plus, d’une grande fraicheur et d’une grande spontanéité qui étaient une des particularité des années 80 et, j’espère que, malgré les différents parcours du trio de base, nous pourrons prétendre à un album numéro 2...

Interprêtes

Marc Atkinson (Chant), Iain Jennings (Claviers), David Clements (Basse), Alex Cromarty (Batterie) + Invités : Martin Ledger (Guitare), Mikey Gibson (Guitare), Anne-Marie Helder (Chœurs), Janine Atkinson (Chœurs), Tammy Pawson (Chœurs), Olivia Sparnenn-Josh (Chœurs)


Artiste : Neopera

Album : In Momeriam

Date de Sortie : 31-01-2020

Ajouté le : 28-03-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘Neopera’ est un nouveau projet de métal symphonique qui a été créé par des artistes de groupes de métal en 2011, le bassiste ‘Dirk Schlächter’ du groupe ’Avalanch’, le guitariste ‘Jörn Schubert’ de ‘Dark Age’ et le batteur également de ‘Dark Age’, ‘André Schumann’, avec à la clé en 2014 leur premier album ‘Destined Ways’. Leur particularité est d’avoir intégré deux chanteurs lyriques, tout d’abord, la soprano ‘Nina Jiers’ (qui est très proche de ce que peut faire ‘Tarja’) et le baryton ‘Thorsten Schuck’ mais avec en plus un chanteur Death, ‘Mirko Gluschke’ et, globalement, leur style s’apparente à ce que peut faire ‘Therion’, les growls étant plus présents que chez nos amis Suédois.

’In Memoriam’ n’est pas à proprement dit un nouvel album mais contient deux nouveaux morceaux et une deuxième partie constituée de titres du premier album exécutés en public et en acoustique. Commençons par les deux nouveaux titre, tout d’abord ‘Euphoria’ qui débute de façon grandiose et sur un tempo rapide avec les growls de ‘Mirko Gluschke’, puis c’est avec une mélodie qui rentre immédiatement dans la tête que le chant lyrique de Thorsten et Nina fait son apparition puis, suit un très beau passage plus calme avec de magnifiques chœurs et enfin, le final reprend de la puissance avec le thème mélodique du début. Quant à ‘Before We Fall’, après une introduction symphonique à la ‘Within Temptation’, déroule de belles lignes mélodiques dans laquelle alterne les différents registres vocaux avec de beaux duo entre les deux chanteurs lyriques. En ce qui concerne la partie acoustique, les compositions, toutes tirées du premier album, mettent en valeur les trois chanteurs qui utilisent pour l’occasion leur chant clair ou lyrique et on est assez loin du métal de l’opus original, les 6 titres distillant de belles lignes mélodiques, les accompagnements avec un piano et avec des cordes renforçant ce côté classique et même si ‘Remote’ et ‘Destined Ways’ sont un peu plus énergiques, l’ambiance générale des compositions reste assez calme à l’image de ‘Last Pantomime’, ‘The Unspeakable’ et ‘Falling Water’.

En résumé, les Allemands de ‘Neopera’ sortent un très bon album qui montrent les deux facettes de cette formation de métal symphonique et, en attendant leur prochain opus, ‘In Momeriam’ nous fait patienter et devrait plaire à un public qui aime mélanger classique et métal et qui apprécie le chant lyrique...

Interprêtes

Dirk Schlächter (Basse), Jörn Schubert (Guitare), André Schumann (Batterie), Thorsten Schuck (Chant), Nina Jiers (Chant), Mirko Gluschke (Growls)


Artiste : The Night Flight Orchestra

Album : Aeromantic

Date de Sortie : 28-02-2020

Ajouté le : 29-03-2020

On commence maintenant à être habitué à la sortie d’albums des Suédois de ‘The Night Flight Orchestra’ car, après ‘Amber Galactic’ en 2017 et ’ Sometimes the World Ain’t Enough’ en 2018, voici le petit nouveau, ‘Aeromantic’, qui est déjà le 5ème album et qui va continuer à faire des heureux chez les amateurs de pop, rock, disco (et j’en passe) des années 70/80 : on ne change pas une équipe qui gagne et la recette qui va avec car les Suédois continuent de nous offrir des mélodies que l’on intègre immédiatement avec des influences de groupes ou d’artistes de ces décennies passées.

Et pourtant, en écoutant les premières mesures du premier titre ‘Servants of the Air’, je me suis dit qu’ils avaient légèrement durci le ton et que ça flirtait plus avec du ‘Deep Purple’ qu’avec de l’ELO’ mais ceci n’a duré que quelques instants car dès ‘Divinyls’, on retrouve le style AOR entraînant que l’on connaissait et ‘If Tonight's Our Only Chance’ qui suit est un peu un mix entre ‘ABBA’ et ‘Alan Parsons Project’ tandis que ‘This Boy’s Last Summer’ continue avec une introduction proche de ‘Mamma Mia’ et un refrain accrocheur sur un tempo entraînant. Suit ‘Curves’ qui pourrait être un mélange entre ‘Toto’ et ‘Elton John’ et ‘Transmissions’ et ‘Aeromantic’ avec leurs sonorités disco rappelle la variété internationale des eighties, puis, ‘Golden Swansdown’ revient au style d’Elton John’ d’autant plus de ‘Björn Strid’ a certaines intonations de l’Anglais tout comme ‘Taurus’ qui avec sa rythmique rapide peut rappeler des compositions comme ‘I’m Still Standing’. La fin de l’album continue dans cette voie avec un entraînant ‘Carmencita Seven’, puis après un final complètement décalé sur des sonorités Indiennes, ‘Sister Mercurial’ enchaîne sans transition avec des lignes mélodiques entre ‘ASIA’ et ‘Toto’, puis ‘Dead Of Winter’, après une introduction épique nous embarque une dernière fois dans les années 80 avec des intonations de ‘Survivor’.

En résumé, pas de surprise avec ce nouvel album des Suédois de ‘The Night Flight Orchestra’, ‘Aeromantic’ continuent de nous offrir des mélodies accessibles dans une heureuse et joyeuse ambiance venant tout droit des années 80 ce qui le destine, comme ses prédécesseurs, à un très large public...

Interprêtes

Björn Strid (Chant), Sharlee D' Angelo (Basse), David Andersson (Guitare), Richard Larsson (Claviers), Jonas Källsbäck (Batterie), Sebastian Forslund (Guitare), Anna Brygård (Choeurs), Anna-Mia Bonde (Choeurs)


Artiste : Shakra

Album : Mad World

Date de Sortie : 28-02-2020

Ajouté le : 30-03-2020

Après ’Snakes & Ladders’ en 2017, le groupe Suisse de hard-rock mélodique ‘Shakra’ continue son chemin avec un nouvel album ‘Mad World’. Amateurs de gros son et de riffs saturés avec des tempos d’enfer, vous allez être servi avec ce dernier opus car les hits puissants et énergiques se suivent les uns après les autres sans réel temps mort.
Et ça commence à cent à l’heure avec ‘Fireline’ (vidéo ci-dessus) qui nous envoie un premier titre rythmé et puissant avec un refrain simple mais hyper efficace, puis, ‘Too Much Is Not Enough’ enfonce le clou avec de féroces riffs et si tout votre corps ne bat pas la mesure, c’est que vous n’êtes pas fait pour ce style de musique. La suite continue dans cette débauche d’énergie et une rythmique enlevée avec ‘A Roll of the Dice’, ‘Mad World’ puis ‘When He Comes Around’ calme le tempo en lorgnant vers ‘AC/DC’ et c’est reparti avec un énergique ‘Thousands Kings’ et le rythmé ‘I Still Rock’ qui ne peut laisser de marbre. La fin de l’album est à l’image du début, des compositions puissantes dans lesquelles se déchaînent les guitares et il faut attendre le dernier titre ‘New Tomorrow’ pour avoir la ballade qui clôt l’album sur une note plus calme.

En résumé, ‘Shakra’ continue de faire du ‘Shakra’ et, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, ils nous offrent de nouveau un album rempli d’énergie et de compositions simples mais toujours très efficaces qui devraient sans aucun doute ravir leurs fans mais également un public aimant un hard-rock mélodique direct et sans fioriture...

Interprêtes

Mark Fox (Chant), Thom Blunier (Guitare), Thomas Muster (Guitare), Dominik Pfister (Basse), Roger Tanner (Batterie)


Artiste : Audrey Horne

Album : Waiting for the Night

Date de Sortie : 28-02-2020

Ajouté le : 31-03-2020

Les concerts sont souvent l’occasion de découvrir une formation dans un moment particulier et dans la majorité des cas, c’est une réelle communication avec le public : dans le cas des Norvégiens d’Audrey Horne’, c’est bien cet échange particulier entre les artistes et les fans qui transforme un simple concert en une vraie fête et ce dernier live le démontre encore avec un public en folie du début à la fin reprenant en chœurs tous les titres pour un set d’une heure et vingt minutes.

Et dès le premier titre, après les acclamations du public, ça démarre fort avec ‘This Is War’ qui figure sur le dernier album ’Blackout’, puis, ‘Audrevolution’, également tiré de ‘Blackout’, continue sur cette dynamique avec un refrain entêtant et ‘Youngblood’ en remet une couche dans une ambiance surchauffée. D’ailleurs le dernier album ‘Blackout’ est bien représenté avec 6 titres interprétés dont l’entraînant ‘California’ et puis, il y a ces titres qui nous renvoient aux sonorités de guitares de ‘Thin Lizzy’ comme ‘Blackout’ ou ‘Out of the City’ ou encore les hits d’Audrey Horne’ avec ‘Pretty Little Sunshine’, ‘Redemption Blues’ et bien évidemment leur hymne ‘Waiting for the Night’ scandé pour tout le public, la pause ballade n’étant pas oubliée avec ‘Sail Away’.

Bref, ‘Audrey Horne’ sortent un album live d’une énergie extraordinaire, démontrant que les Norvégiens sont faits pour la scène et ‘Waiting for the Night’ devrait plaire, non seulement à tous les fans du groupe mais également à toutes celles et ceux qui aiment le hard-rock mélodique dans une ambiance intense et enflammé...

Interprêtes

Torkjell "Toschie" Rød (Chant), Arve "Ice Dale" Isdal (Guitare, Chœurs), Thomas Tofthagen (Guitare, Chœurs), Espen Lien (Basse, Chœurs), Kjetil Greve (Batterie, Chœurs)


Artiste : Ozzy Osbourne

Album : Ordinary Man

Date de Sortie : 21-02-2020

Ajouté le : 01-04-2020

A 71 ans, on n’attendait plus d’album du ‘Prince des Ténèbres’ et pourtant 2020 voit la sortie d’un nouvel enregistrement studio d’Ozzy Osbourne’, ‘Ordinary Man’, le dernier ‘Scream’ datant déjà de 2010. Entre temps il y a eu la reformation de ‘Black Sabbath’ avec à la clé l’album '13' qui avait fait couler beaucoup d’encre à l’époque sans réellement faire l’unanimité, certainement parce que la critique attendait beaucoup plus des Anglais alors que si cet album avait été sorti par une formation moins connue, on aurait peut-être été beaucoup plus indulgent.

Bref, l’Anglais connu pour ces extravagances autant dans sa vie privée que dans sa carrière musicale, nous surprend avec ce nouveau bébé qui voit la participation des jeunes rappeurs ‘Post Malone’ et ‘Travis Scott’, du guitariste ‘Andrew Watt’ mais également du bassiste ‘Duff McKagan’ et guitariste ‘Slash’ des ‘Guns N' Roses’, du batteur ‘Chad Smith’ des ‘Red Hot Chili Peppers’, du guitariste ‘Tom Morello’ et même une apparition d’Elton John’ et du coup, on se dit que l’on a une belle brochette intergénérationnelle hétéroclite d’artistes ce qui se traduit automatiquement par une variété des compositions tout en préservant le style si particulier de l’Anglais. En effet, d’entrée avec ‘Straight To Hell’, la voix caractéristique est là avec un titre énergique et puissant dans un style qui rappelle ‘Black Sabbath’, puis, dans la même veine, on peut citer également ‘Goodbye’, ‘Eat Me’ et ‘Today Is The End’ et même si ‘Under The Graveyard’ et ‘All My Life’ sont moins lourd, ils gardent ces réminiscences des seventies. A côté de ces titres, on retrouve d’autres compositions plus calmes avec par exemple la magnifique ballade en duo avec ‘Elton John’, ‘Ordinary Man’ dans laquelle ‘Slash’ nous offre un très beau solo de guitare, puis ‘Scary Little Green Men’ avec une belle prestation à la guitare de ‘Tom Morello’ ou encore la deuxième ballade ‘Holy For Tonight’. Il faut également noter les 2 dernier titres, tout d’abord, le déjanté ‘It’s A Raid’ avec ‘Post Malone’, entre punk et rock, et 'Take What You Want’ (présent également dans le dernier album de ‘Post Malone’), dans lequel les 2 rappeurs amènent une touche de modernité assez éloigné de l’univers d’Ozzy.

En résumé, sans présager du futur et compte tenu de l’état de santé actuel d’Ozzy’, ‘Ordinary Man’ pourrait bien être le chant du cygne pour cet artiste emblématique qui nous livre des compositions qui le caractérisent si bien et, même s’il nous fait croire qu’il est quelqu’un d’ordinaire, il aura marqué les 50 années de la scène hard-rock avec ‘Black Sabbath’ et pas mal d’autres artistes, et restera pour les fans de hard-rock à travers les âges, au-delà de ses frasques extravagantes, un artiste extraordinaire...

Interprêtes

Ozzy Osbourne (Chant), Andrew Watt (Guitare), Duff McKagan (Basse), Chad Smith (Batterie) + Invités : Elton John (Chant, Piano), Post Malone (Chant), Slash (Guitare), Tom Morello (Guitare), Travis Scott (Chant)


Artiste : Grand Design

Album : V

Date de Sortie : 06-03-2020

Ajouté le : 02-04-2020

Après ’ Viva La Paradise’ en 2018, Les Suédois de ‘Grand Design’ reviennent avec un nouvel album, baptisé très sobrement ‘V’ et, comme on pouvait s’y attendre, ils continuent de nous distiller du bon hard-rock mélodique à la sauce eighties de ‘Def Leppard’, ‘Pelle Saether’ ayant le timbre si particulier rappelant ‘Joe Elliott’.

11 titres pour 46 minutes d’écoutes, c’est le menu de ce cinquième opus qui débute par un énergique ‘Right Away’ (vidéo ci-dessus) dans une ambiance toujours euphorique à l’image de leurs ainés, puis, ‘I Won’t Cry Over U Tonite’ continue sur cette dynamique et on pourrait citer tous les titres qui s’enchaînent sans aucun temps mort et qui nous offrent tous des hits en puissance qui pourraient tous faire l’objet de single. Pour ne pas faire du titre à titre, je vous donnerai mes coups de cœurs que sont ‘What Are U Waiting For’ pour sa mélodie imparable, ‘Gimme The Fire’ pour son refrain entêtant ou encore ‘I Dunno Wut to Say’ et même s’il n’y a pas de vraies ballades dans cet album, on se console avec le mélodique ‘Strandead (Trapped in a Heartbreak Zone)’, le mid-tempo ‘Walkin’ the Wire’ et le popisant ‘Take Me to Yer Heaven’ qui sont un peu moins énergiques tout en gardant cette force mélodique incomparable.

En résumé, c’est encore une réussite totale pour les Suédois de ‘Grand Design’ qui continuent à nous proposer des mélodies imparables qui font mouches immédiatement et ‘V’ sera sans aucun doute bien accueilli par tous les fans et toutes celles et ceux qui aiment un hard-rock mélodique et énergique...

Interprêtes

Pelle Saether (Chant), Dennis Vestman (Guitare, Chœurs), Dan Svanbom (Guitare, Chœurs), Stefan Westerlund (Basse), Joakim Jonsson (Batterie)


Artiste : Lazuli

Album : Le fantastique envol de Dieter Böhm

Date de Sortie : 15-02-2020

Ajouté le : 03-04-2020

“Cet album est dédié à toutes celles et ceux qui trouvent les chansons que nous jetons à la mer…” : c’est avec cette phrase que ‘Dominique Leonetti’ introduit le nouvel album des Français de ‘Lazuli’ qui, après ’ Nos Ames Saoules’ en 2016 et ’Saison 8’ en 2018, sortent un album concept ‘Le fantastique envol de Dieter Böhm’ pour leur bébé numéro 9 qui est composé de quatre actes.

Tout d’abord, au niveau musical, on retrouve l’univers bien connu des Français qui est propice à l’éclosion des textes de ‘Dominique Leonetti’, tantôt faisant appel à un lent crescendo ou tantôt alternant sérénité et puissance : dès l’introduction, ‘Sol’ nous entraîne dans cette rythmique si spécifique du groupe dans une lente procession qui prend petit à petit son envol pour retomber et reprendre de la force sur le final. L’acte I est constitué des titres ‘Les Chansons sont des bouteilles à la mer’ et ‘Mers Lacrymales’ dans une atmosphère assez mélancolique, puis l’Acte II démarre avec ‘Dieter Böhm’ qui présente le héros de l’histoire pour glisser tout doucement vers ‘Baume’ qui commence de manière très épurée avec un beau duo piano/voix et qui nous offre un refrain dans lequel la voix de ‘Dominique Leonetti’ se transforme pour devenir aérienne et intense. L’acte III est constitué d‘Un Visage Lunaire’, du ‘Lazuli’ pur jus qui nous embarque dans une alternance d’intensité avec un magnifique solo de guitare final (on en redemande !!), puis l’acte IV prend le relais pour l’instrumental ‘L’envol’, très évocateur, qui introduit ‘L’homme volant’ qui est l’aboutissement de cette histoire et qui musicalement, nous offre une rythmique énergique et une mélodie joyeuse traduisant la concrétisation du projet de ‘Dieter Böhn’. Et c’est avec ‘Dans les mains de Dieter’ que l’histoire s’achève avec une première partie atmosphérique qui fait retomber toute l’énergie du titre précédent avec des mots simples mais tellement forts et une deuxième partie instrumentale pleine d’énergie dans laquelle la Léode de ‘Claude Leonetti’ se déchaîne et qui retombe pour terminer sur quelques notes de guitare magiques...

En résumé, j’ai trouvé la bouteille jetée à la mer par ‘Lazuli’, je l’ai ouverte et j’ai aimé cette histoire simple mais tellement riche en émotion car ‘Le fantastique envol de Dieter Böhm’ est tout simplement un nouveau moment fort dans la carrière des Français et il faut absolument l’écouter dans son ensemble pour en tirer toute la substantifique moelle, l’écoute titre à titre n’ayant aucun sens...

Interprêtes

Dominique Leonetti (Chant, Guitare), Claude Leonetti (Léode), Gédéric Byar (Guitare), Vincent Barnavol (Batterie, Percussions), Romain Thorel (Claviers)


Artiste : Harem Scarem

Album : Change the World

Date de Sortie : 06-03-2020

Ajouté le : 04-04-2020

En même temps que les Suédois de ‘Grand Design’ (voir ici), et après ’United’ en 2017, les Canadiens de ‘Harem Scarem’ reviennent avec un nouvel album ‘Change the World’. Et c’est vrai que si l’on retire tous les groupes scandinaves de hard-rock mélodiques, il ne reste plus grand-chose dans ce style et ‘Harem Scarem’ est une des exceptions qui confirment la règle (il y en a d’autres comme le très bon projet ’Waiting From Monday’ ou ’Decarlo’ ou encore ’Revolution Saints’ pour ne citer que des albums chroniqués depuis le débu de l’année), car cela fait maintenant 30 ans que les Canadiens sortent des albums et ce dernier opus est déjà le 15ème.

D’entrée, ce sont 4 compositions énergiques et entraînantes qui s’offrent à nous avec des mélodies que l’on apprivoise immédiatement et qui restent gravées dans notre tête et de brillants solos de guitare. Après ce démarrage en trombe, ‘Mother of Invention’ est la première pause sous la forme d’une belle ballade avec un refrain mémorable puis, ‘No Man’s Land’ est un mid-tempo toujours aussi mélodique et plus tranquille, puis ‘In the Unknown’, même si l’on a l’impression de déjà entendu, nous donne une envie irrésistible de reprendre le refrain. Le reste de l’album est du même niveau avec un ‘Riot in My Head’ sur-vitaminé, la 2ème ballade ‘No Me Without You’ qu’enviraient beaucoup de formations de rock mélodique, l’entraînant ‘Fire & Gasoline’ et l’album se termine par ‘Swallowed By The Machine’ qui aurait très bien pu faire l’objet d’un single.

Bref, le hard-rock mélodique se porte bien et les Canadiens de ‘Harem Scarem’ le prouvent encore avec ce magnifique ‘Change the World’ et compte tenu de la qualité des albums déjà sortis depuis le début de l’année 2020 dans ce style, je ne voudrais pas être celui qui décidera quel est le l’album de l’année...

Interprêtes

Harry Hess (Chant, Claviers), Pete Lesperance (Guitare), Mike Vassos (Basse), Creighton Doane (Batterie), Darren Smith (Choeurs)


Artiste : Jonathan Wilson

Album : Dixie Blur

Date de Sortie : 06-03-2020

Ajouté le : 05-04-2020

Après ’Rare Birds’ en 2018 qui était un voyage dans de la pop teintée de progressif, ‘Jonathan Wilson’ revient avec un nouvel album, ‘Dixie Blur’, et cet artiste complet nous offre cette fois des compositions mélangeant ses influences sudistes et country, et compte tenu de l’orientation de l’album sans aucun lien avec le précédent, les deux titres country qu’il avait sorti en 2019, ‘So Alive’ et ‘Skinny Legs’, étaient un aperçu de l’ambiance de l’opus mais ne figurent pas sur ‘Dixie Blur’.

Et pourtant, il ouvre l’album sur trois ballades, tout d’abord ‘Just For Love’ qui est une reprise du groupe de rock psychédélique Américain ‘Quicksilver Messenger Service’ tiré de l’album ’Just For Love’ sorti en 1970, puis ’69 Corvette’ qui n’ont pas réellement un style country mais c’est à partir de ‘New Home’ qui est également une ballade que les sonorités intègrent petit à petit ses racines country. La suite fait donc défiler des compositions typique de ce style Américain comme les entraînants ‘So Alive’ dans lequel le violon se mêle à la guitare, ‘In Heaven Making Love’ ou encore ‘El Camino Real’. Mais c’est dans les titres plus calmes que ‘Jonathan Wilson’ nous fait monter le curseur émotionnel avec des titres remarquables comme ‘Oh Girl’ et sa remarquable incursion psychédélique, ‘Pirate’ avec son beau crescendo en milieu de titre, ‘Enemies’ proches des lignes mélodiques du Boss (voir son dernier album ici), ‘Fun for the Masses’ qui rappelle les ambiances d‘Eagles’ ou encore ‘Riding The Blinds’ avec son accélération en milieu de titre pour finir sur le lent tempo de départ, sans oublier ‘Golden Apples’ et ‘Korean Tea’, très classiques mais tellement efficaces.

En résumé, cet artiste multi-facette m’avait régalé avec ‘Rare Birds’ et dans un autre style, il nous offrir de belles compositions à déguster tranquillement le casque sur les oreilles car ‘Dixie Blur’ remet au goût du jour la grande tradition de la chanson Américaine pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Jonathan Wilson (Chant, Guitare, Claviers, Batterie, Percussions, Mellotron, Vibraphone), Pat Sansone (Guitare, Basse, Mellotron, Choeurs, Vibraphone) + Invités : Kenny Vaughan (Guitare), Mark O'Connor (Guitare, Violon), Russ Pahl (Guitare, Pedal Steel), Leslie Stevens (Choeurs), Dennis Crouch (Basse, Contrebasse), Jon Radford (Batterie, Percussions), Jim Hoke (Saxophone, Harmonica, Flûte, Clarinette), Joe Pisapia (Pedal Steel), Drew Erickson (Piano, Hammond)


Artiste : Medea

Album : A Fate Symphony

Date de Sortie : 06-03-2020

Ajouté le : 06-04-2020

Après le ‘Nothern Light’ en 2017, ‘Henry Meeuws’ continue son chemin avec un nouvel opéra rock ‘A Fate Symphony’ qui relate l’histoire de ‘Lucas’ qui veut se faire soigner de l’épilepsie et qui pend contact avec le docteur ‘Koháry’, un mystérieux neuroscientifique hongrois qui prétend pouvoir le guérir et lui rendre sa vie normale, mais le docteur qui est un protestant a bien d’autres intentions, celles d’éradiquer le Catholicisme. Et pour cet opéra, ‘Henry Meeuws’ n’a pas lésiné sur la section vocale puisque ce sont 9 chanteuses et chanteurs et le groupe ‘Les Vocalettes’ qui prêtent leurs voix à cet opéra rock (voir présentation sur le site de ‘Medea’ ici).

Musicalement parlant, on est toujours dans un style progressif entre rock et métal et le parallèle avec les productions d‘Arjen Lucassen’, dont ‘Ayreon’, est évidente (chronique à venir de ‘Electric Castle Live And Other Tales’ et dernier live ’Ayreon Universe’). 10 titres pour 1 heure d’écoute, inutile de vous dire que ce genre d’album nécessite quelques écoutes répétées et qu’il est indispensable de le prendre dans son ensemble. On navigue entre ambiances énergiques et sereines et ‘Seizures’ qui débute l’album, n’est pas forcément le plus accessible avec de nombreux changements de tempo et d’intensité et une belle prestation très théâtrale de ‘Bart Schwertmann’ puis, ‘Traces of a Fate Symphony’, déroule tout d’abord une mélodie paisible dans la première partie puis monte en puissance avec une deuxième partie beaucoup plus progressive. ‘To Change History’ revient à du progressif énergique et ‘Regression’, beaucoup plus symphonique, nous offre tout d’abord une partie chantée mélodieuse puis une belle section instrumentale avec un magnifique solo de guitare et avec ‘Chest Without Books’, les sections instrumentales progressives sont plus recherchées et alternent de belles manière avec les parties chantées dans une atmosphère plus légère. ‘Hungarian Dance’ n’est autre qu’une reprise de la dance Hongroise N° 5 de ‘Johannes Brahms’ dans une interprétation extravagante dans laquelle la guitare électrique se joint aux autres instruments et ‘Blood Countess’ est un titre énergique avec des prestations vocales remarquables qui peuvent faire penser à certaines compositions d’Ayreon’, puis, on retrouve également les influences d’Arjen Lucassen’ dans ‘Nova Zembla (Third Time’s A Charm)’ qui est pour moi le titre majeur de l’album sur le plan mélodique et progressif avec une recherche importante au niveau des arrangements vocaux et instrumentaux. L’énergique ‘Orange’s Brides’ nous propose ensuite une prestation remarquable du groupe vocal ‘The Vocalettes’ et c’est avec le long développement ‘Murderer Or Martyr’, contenant tous les ingrédients d’un progressif recherché et inventif que l’opéra se termine de manière imposante.

En résumé, cet opéra rock d‘Henry Meeuws’ est une réussite totale qu’il est nécessaire d’apprivoiser écoute après écoute et, même si l’atmosphère n’est pas aussi grandiose que les projets de ‘Arjen Lucassen’, ‘A Fate Symphony’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment les grandes productions d’Ayreon’...

Interprêtes

Henry Meeuws (Guitare, Claviers, Piano) + Invités : Bart Schwertmann (Chant), John Jaycee Cuijpers (Chant), Noor van de Voort (Chant), Bas Dolmans (Chant), Robbie van Stiphout (Chant), Sandra Peeters (Chant), Ernst Le Cocq d'Armandville (Chant), Joss Mennen (Chant), Jo de Boeck (Chant), Josien Obers (Chant), Babz Verhoeven (Chant), Inge van Asseldonk (Chant), Marloes Kooter (Chant), Igor Koopmans (Batterie), Iris Gilsing (Clarinette), Frank de Groot (Basse)


Artiste : Khymera

Album : Master of Illusions

Date de Sortie : 06-03-2020

Ajouté le : 07-04-2020

Après ‘The Grand Design’ en 2015, le groupe ‘Khymera’, mené par le bassiste et chanteur Américain ‘Dennis Ward’, membre de ‘Pink Cream 69’ et de nombreux autres formations, sortent leur 5ème album ‘Master of Illusions’. Pas de surprise, c’est dans la directe lignée de l’opus précédent et ce dernier bébé voit la succession de hits de hard-rock mélodique en commençant par ‘Walk Away’ qui donne le ton avec un titre qui transmet une bonne énergie et avec un premier solo de guitare qui fait du bien, tout comme ‘The First Time’ qui suit dans le même style, puis ‘Master of Illusions’ nous offre un refrain mémorable et la suite fait défiler des titres tous aussi mélodiques les uns que les autres. Lorsque le rythme se calme, la qualité est toujours au rendez-vous avec le mid-tempo ‘Paradise’ ou la ballade ‘Father to Son’ et son thème rempli d’émotion ou encore ‘After all this Time’ ou ‘Just Let It Happen’ dans un style plus AOR.

Bref, si vous avez aimé les sorties de hard-rock mélodiques du début d’année avec ’Grand Design’, ’Harem Scarem’, ’H.E.A.T’, ’Waiting From Monday’, ’Autumn’s Child’, ’Decarlo’ ou encore ’Revolution Saints’, vous devriez sans aucun doute être séduit par ce dernier album de ‘Khymera’...

Interprêtes

Dennis Ward (Chant, Basse), Eric Ragno (Claviers), Michael Klein (Guitare), Pete Newdeck (Batterie)


Artiste : Xtasy

Album : Eye of the Storm

Date de Sortie : 06-03-2020

Ajouté le : 09-04-2020

Décidemment, 2020 est une année prolifique en hard-rock mélodique avec cette fois un nouvel album du groupe Espagnol ‘Xtasy’ que je découvre avec leur 3ème album ‘Eye of the Storm’ et qui se sont formés en 2011 avec la rencontre de la chanteuse ‘Silvia Idoate’ et du guitariste ‘Jorge Olloqui’. Pour ce nouvel opus, ils ont fait appel à ‘Erik Martensson’ qui officie dans pas mal de groupes de hard-rock mélodique et qu’ils avaient croisé durant les tournées avec ’Eclipse’ et ’Ammunition’ et le Suédois a coécrit et s’est également occupé du mixage et du mastering.

Et le résultat est là : des compositions entraînantes et mélodiques tout au long de l’album avec, chose n’est pas coutume dans ce genre, une chanteuse avec un talent vocal remarquable qui a une voix qui se prête bien aux compositions énergiques du groupe en commençant pas un efficace ‘Die Young’, puis l’entraînant ‘Play With Fire’ prend le relais avec un refrain accrocheur, suivi de ‘Eye of the Storm’ qui continue avec une mélodie entêtante. La suite est à l’image de ce début et je citerai ‘Perfect Strangers’ avec un refrain qui vous rentre directement dans la tête ou encore l’entraînant ‘Nowhere to Run’ et le seul reproche que l’on pourrait leur faire, c’est de ne pas avoir intégrer de titres plus calmes pour varier les ambiances mais on peut quand même citer ‘Welcome to My World’, ‘Crashing Down’ et ‘Silent Heroes’ qui sont plus proches de mid-tempo.

En résumé, ce nouvel album des Espagnols de ‘Xtasy’ donne envie de se plonger dans les précédents car les 11 compositions sont toutes excellentes et pourraient toutes faire l’objet de single et c’est encore un album à conseiller à un public aimant le rock mélodique, entraînant et accessible à la première écoute...

Interprêtes

Silvia Idoate (Chant), Jorge Olloqui (Guitare), Chema Herrero (Guitare), David Clavero (Basse), Gari Irazu (Batterie)


Artiste : Gotthard

Album : #13

Date de Sortie : 13-03-2020

Ajouté le : 11-04-2020

Après leur live acoustique ’Defrosted 2’ sorti en 2017 et à peu près en même temps que leur compatriotes ‘Shakra’ (voir ici), les Suisses de ‘Gotthard’ sortent un nouvel album baptisé sobrement ‘#13’ et c’est encore un opus rempli de compositions terriblement efficaces et relativement variées, mélangeant du hard-rock classique et puissant avec des titres beaucoup moins heavy.

Ça démarre fort avec un ‘Bad News’ énergique (qui n’a rien à voir avec celui de ‘Moon Martin’) dans lequel nos pieds accompagnent tout seuls les riffs de guitares, puis, ‘Every Time I Die’ est dans la même veine, et quant à l’entraînant ‘Missteria’ (voir vidéo ci-dessus), il a été écrit en collaboration avec ‘Francis Rossi’ de ‘Status Quo’ (voir leur dernier album ici), l’Anglais du ‘Quo’ ayant déjà coécrit avec ‘Gotthard’, ’Bye Bye Caroline’ et avec ‘10000 Faces’, on est embarqué dans un titre rythmé avec de nouveau une envie irrésistible de battre le tempo et dans ce style, on peut également citer l’efficace boogie/rock ‘Save the Date’ ou ‘No Time to Cry’ avec ses riffs de guitare entraînants et sa mélodie entêtante. Les Suisses savent aussi varier les ambiances avec, d’une part, des titres rock comme ‘Another Last Time’ ou le superbe blues/rock ‘Man on a Mission’ ou un plus classique ‘NoTime To Cry’ qui nous ramène aux années 70 ou l’entraînant ‘Better Than Love’ aux sonorités d'Un autre monde' du groupe Français ‘Téléphone’ ou encore la reprise assez surprenante ‘S.O.S.’ d’ABBA dans un lent tempo et, d’autre part, des ballades toujours remarquables comme ‘Marry You’ ou encore ‘I Can Say I’m Sorry’, avec une belle reprise en acoustique en fin d’album.

En résumé, les Suisses de ‘Gotthard’ sortent un album varié pour tous les goûts et ce numéro 13 devrait sans aucun doute plaire aux fans mais également aux amatrices et amateurs d’un hard-rock classique et efficace...

Interprêtes

Nic Maeder (Chant), Leo Leoni (Guitare), Freddy Scherer (Guitare), Marc Lynn (Basse), Alex Motta (Batterie)


Artiste : Sari Schorr

Album : Live in Europe

Date de Sortie : 06-03-2020

Ajouté le : 13-04-2020

C’est avec ce live in Europe que je découvre la chanteuse Américaine de blues/rock ‘Sari Shorr’ qui a déjà enregistré 2 albums, ’A Force of Nature’ en 2016 avec le groupe ‘Engine Room’ mené par le guitariste de ‘Robert Plant’, ‘Innes Sibun’ et ’Never Say Never’ en 2018 et qui, à l’origine, était choriste de ‘Popa Chubby’ (voir son dernier live ici) et de ‘Louis Joe Walker’ (voir son dernier live ici). En écoutant ce concert, je me suis pris une grande claque et je l’ai directement placée dans la liste des meilleures chanteuses de blues/rock avec en tête ‘Beth Hart’ (voir son dernier album ici) ou ‘Layla Zoe’ (voir son dernier live ici) ou encore ‘Joanne Shaw Taylor’ (dernier album ici), l’Américaine montrant comme toutes ces chanteuses que c’est sur scène qu’elles prennent toute leur dimension.

D’entrée, avec ‘The New Revolution’, on embarque pour un blues/rock énergique et direct et une première prestation vocale qui nous file déjà la chaire de poule, puis avec le mid-tempo ‘Demolition Man’, c’est encore un démonstration de cette voix puissante, expressive qui vous fait chavirer, avec, comme je l’avais déjà dit avec le dernier live de ‘Layla Zoe’, ce sens du partage pour mettre en avant ses musiciens qui dans ce titre nous offrent, tout d’abord avec ‘Steve Watts’ aux claviers puis avec ‘Ash Wilson’ à la guitare, deux remarquables solos. La suite continue avec des compositions de ses 2 albums et chaque titre mériterait d’être cités mais je vous parlerai aussi de son autre facette, car elle est capable de s’adapter en faisant passer une réelle émotion dans des titres plus calmes comme ‘Turn the Radio On’ ou encore le dernier titre ‘Ready for Love’ qui termine de façon merveilleuse ce live.

En résumé, ce live de Sari Schorr’ montre une artiste complète et entière à l’image des grandes chanteuses de blues/rock cités plus haut et, pour tous ceux qui aiment ce style de musique, ‘Live in Europe’ ne peut que donner envie d’aller la voir en concert et compte tenu des reports de concert à cause du coronavirus, pour ceux qui n’auraient pas encore leur place pour les concerts de Mars 2020 en France, ils sont tous reportés en fin d’année (voir ici)...

Interprêtes

Sari Schorr (Chant), Mat Beable (Basse, Choeurs), Roy Martin (Batterie), Martin "Magic" Johnson (Guitare), Steve Wright (Guitare), Ash Wilson (Guitare, Choeurs), Steve Watts (Claviers), Bob Fridzema (Claviers, Choeurs)


Artiste : Anubis

Album : Homeless

Date de Sortie : 10-03-2020

Ajouté le : 14-04-2020

Direction l’Australie’ avec le dernier album ‘Homeless’ d’Anubis’ qui après ‘The Second Hand’ en 2017, est leur 6ème enregistrement studio, 2019 ayant vu la sortie d’un très beau live (voir ici). Pour ce dernier opus, le style est toujours là avec un rock mélangeant progressif et néo-progressif avec des influences évidentes des ‘Floyds’ mais, alors qu’ils nous avaient habitués à de long développements (‘The Second Hand’ contenant 4 titres de plus de 7 minutes dont ‘Page of Stone’ de près de 17 minutes), les compositions sont cette fois beaucoup plus courtes, ‘Reflective’ étant le seul titre dépassant les 7 minutes ce qui fait de ‘Homeless’ leur album le plus court. Le thème d‘Homeless’ tourne autour du thème assez récurrent de l’Homme moderne qui se renferme dans un monde bourré de technologie et dans lequel les inégalités sont de plus en plus importantes.

C’est d’ailleurs ‘Reflective’ qui débute l’album dans ce style caractéristique tranquille et aérien propice pour s’évader, puis, avec ‘Entitled’, la première impression est que les Australiens évoluent vers du néo-progressif et ce titre me fait penser aux Allemands de ‘RPWL’ (voir leur dernier album ici) qui, après un peu le même parcours, se sont forgés leur propre style et ‘White Ashes’ continue dans cette voie avec toujours cette qualité vocale et instrumentale qui fait la force d’Anubis’ avec en plus cette capacité de nous offrir de belles mélodies délicates et harmonieuses qui nous font grimper sur un petit nuage, le chant de ‘Robert James Moulding’ n’y étant pas étranger. L’album continue dans cette ambiance subtile et aérienne avec un mélancolique ‘Home’, ‘Homeless’ qui est plus enlevé avec de multiples changements de tempo, ‘The Tables Have Turned’ qui est bâti autour d’une mélodie qui reste ancrée dans votre tête et le single ‘Sirens’ qui a fait l’objet d’une vidéo (voir ci-dessus). Et c’est dans la douceur et la sérénité, avec tout d’abord ‘In Shadows’ et ensuite ‘Gone’, dans le même esprit mais beaucoup plus symphonique avec l’ajout de cordes, que l’album se termine de belle manière.

En résumé, bien que les titres soient plus courts qu’à l’accoutumée, ‘Anubis’ nous offre un bel album en continuant à distiller un rock néo-progressif paisible qui se déguste tranquillement après une rude journée...

Interprêtes

Robert James Moulding (Chant, Guitare), David Eaton (Claviers), Steven Eaton (Batterie), Douglas Skene (Guitare), Dean Bennison (Guitare), Anthony Stewart (Basse)


Artiste : Dizzy Mizz Lizzy

Album : Alter Echo

Date de Sortie : 20-03-2020

Ajouté le : 16-04-2020

Les Danois de ‘Dizzy Mizz Lizzy’ étaient revenus en 2016 avec un nouvel album ’Forward In Reverse’ et son successeur ‘Alter Echo’ est sorti fin Mars 2020, 2017 ayant vu la sortie d’un live ’Livegasm !’. Ce nouvel opus marque encore une évolution car, autant ‘Forward In Reverse’ marquait un retour dans une direction hard-rock, ‘Alter Echo’ est beaucoup plus tourné vers un style mélangeant rock et stoner avec des tempos relativement lent et des sonorités plus lourdes mais également, il nous offre une suite de 5 titres qui rajoutent une dose de progressif avec une belle variété entre chaque partie.

L’album se compose donc de deux parties, avec tout d’abord, 5 titres classiques : l’instrumental ‘The Ricochet’, qui monte doucement en puissance dans des sonorités assez monocordes sert d’introduction à ‘In The Blood’ qui plante le décor d’un rock pesant dans un lent tempo avec une mélodie simple mais qui rentre facilement dans votre tête, puis, ‘Boy Doom’ continue dans cette voie mais avec un tempo plus enlevé et des influences aux sonorités des années 70. Avec ‘The Middle’, changement de décor pour une magnifique ballade semi-acoustique déroulant une belle mélodie faisant penser à ‘Barclay James Harvest’, les sonorités de guitare nous ramenant également quelques décennies en arrière avec ‘Led Zeppelin’ et ‘California Rain’ termine la première partie sur une note plus heavy. En ce qui concerne la deuxième partie, ‘Amelia’, les 5 compositions n’en forment qu’une et amène chacune quelque chose de différent alternant ambiances paisibles et énergiques avec un thème mélodique qui est gardé tout au long du titre : ‘Nothing They Do They Do Nothing’ introduit dans la sérénité ce long développement, la guitare acoustique accompagnant de belle manière le chant mélancolique de ‘Tim Christensen’, puis ‘The Path Of Least Existence’ durcit le ton et déploie un hard-rock énergique avec une mélodie entraînante et ‘Lights Out’ revient à un climat plus calme sous la forme d’une belle ballade semi-acoustique amenant le puissant ‘All Saints Are Sinners’ qui en quelque sorte sert de final au titre précédent, et on se laisse embarquer par ce refrain addictif qui est répété plusieurs fois avant de passer le relais à l’instrumental ‘Alter Echo’ qui termine cette série remarquablement, l’ensemble guitare acoustique et cordes amenant une émotion intense dans le final dans lequel viennent se greffer des voix vaporeuses.

En résumé, les Danois de ‘Dizzy Mizz Lizzy’ nous offrent un album original en nous montrant qu’ils ont plus d’une corde à leur arc et ‘Alter Echo’ contient pas mal d’ingrédients différents ce qui le destine, au-delà des fans historiques, à un public aimant un progressif varié tout en restant facile d’accès grâce à de belles lignes simples mais efficaces...

Interprêtes

Tim Christensen (Guitare, Chant), Martin Nielsen (Basse), Søren Friis (Batterie)


Artiste : Dylem

Album : Eye of the Storm

Date de Sortie : 20-03-2020

Ajouté le : 18-04-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘Mélody Dylem’, la chanteuse Suisse d’Elfreya’ (voir dernier album ici), avait lancé un nouveau projet en 2016 avec ‘Dylem’ (voir ici) et 2020, en attendant un album complet, voit la sortie d’un EP, ‘Eye of the Storm’ qui contient réellement quatre titres (l’instrumental ‘Storm’ servant d’introduction à ‘Eye of the ‘Storm’). Malgré la durée très courte de 20 minutes (normal pour un EP), les 4 titres sont remarquables et accessibles et devraient plaire aux fans de métal symphonique. Ils se partagent entre deux titres énergiques avec ‘Eye of the Storm’ et ‘Can’t Take Anymore’ dans lequel elle a invité la guitariste Américaine ‘Jennifer Batten’ (‘Mickael Jackson’ et ‘Jeff Becke’) et deux compositions plus calmes avec tout d’abord ‘See You’, dans laquelle Mélody montre tout son talent dans des ambiances feutrées et enfin le magnifique ‘Far Beyond’, beaucoup plus typique du métal symphonique et qui peut faire penser à certains titres d’Imperia’ (voir leur dernier album ici) comme ’Spirit Chase’ ou 'Abyssum'.

En résumé, cet EP des ‘Suisses’ de ‘Dylem’ présente quatre titres remarquables pour nous faire patienter jusqu’à la sortie d’un nouvel album qui je l’espère arrivera assez vite, et au-delà des fans du groupe, ‘Eye of the Storm’ est à conseiller à un public assez large aimant le métal symphonique...

Interprêtes

Mélody Dylem (Chant), Valery Veings (Guitare), Donovan (Claviers), Mimmo Pisino (Basse), Olivier Quinche (Batterie) + Invités : Jennifer Batten (Guitare), Alain Hornung (Batterie), Nicolas Concu (Basse), Matthieu Grillet (Guitare)


Artiste : Beneath My Sins

Album : I Decide

Date de Sortie : 20-03-2020

Ajouté le : 20-04-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

J’avais découvert les Français de ‘Beneath My Sins’ en 2017 avec l’album ’Valkyries Of Modern Times’ et 2020 voit la sortie d’un nouvel opus ‘I Decide’. Désormais, ils ont signé avec le label ‘Pride And Joy Music’ qui produit pas mal de groupes de métal symphonique ce qui leur permettra de se faire connaître et de plus, ils ont invité des artistes de la scène métal symphonique avec tout d’abord le bassiste ‘Fabio d’Amore’ de ‘Serenity’ qui s’est occupé également de la production de l’album, la Suissesse ‘Melissa Bonny’ (chanteuse d‘Ad Infinitum’ qui viennent également de sortir un nouvel album ici), ‘Niklas Müller’ (batteur d’Ad Infinitum’), ‘Matteo Sisti’ (‘Eluveitie’), ‘Michele Guaitoli’ (‘Temperance’ et ’Visions Of Atlantis’), ‘Florent Charlet’ (’6:33’), ‘Fabio Lethien Polo’ (‘Shadygrove’ et ‘Elvenking’) et le guitariste Autrichien ‘Alrun Lunger’ (‘Dawn of Dreams’).

L’instrumental orchestral ‘Crossroad’ sert d’introduction à ‘I Decide’ qui est un des premiers singles et qui démarre l’album sur une note épique avec des chœurs et une rythmique marquée, puis, ‘Try’ nous offre un beau duo contrasté entre les growls de ‘Melissa Bonny’ et la voix aérienne de ‘Emma Elvaston’, et ‘Your Muse’ est une composition plus classique de métal symphonique alternant différents tempos. Avec ‘My Guardian Angel’, on est emporté avec une rythmique entraînante dans une ambiance folk et une prestation vocale remarquable d’Emma Elvaston’, et ‘What You Feel’ revient à du métal symphonique avec un beau duo entre ‘Emma Elvaston’/’Michele Guaitoli’ qui n’est pas sans rappeler celui que l’Italien forme avec ‘Clémentine Delaunay’ dans ‘Visions Of Atlantis’. Le reste de l’album fait défiler un énergique et mélodique ‘Temptation’, ‘Despicable’ et ‘Kick Me Out’, plus symphoniques et alternant passages puissants et d’autres plus calmes, puis, l’entraînant ‘Unpredictible’, avec ‘Matteo Sisti’ et ‘Fabio Lethien Polo’ qui amènent un côté folk avec leurs instruments, ‘Here With You’ terminant l’opus sur une note mélodique dans un style symphonique plus classique...
En résumé, les Français de ‘Beneath My Sins’ sortent un album de qualité qui devrait plaire à tous les fans de métal symphonique et pourra également permettre à d’autres de découvrir ce style car toutes les compositions ont des lignes mélodiques qui s’apprivoisent immédiatement...

Interprêtes

Emma Elvaston (Chant), Clément Botz (Guitare, Clarinette), Fabio D’amore (Basse), Leonardo Drago (Batterie) + Invités : Melissa Bonny (Chant), Niklas Müller (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Florent Charlet (Chant), Fabio Lethien Polo (Violon), Alrun Lunger (Guitare), Matteo Sisti (Flûte)


Artiste : Myrkur

Album : Folkesange

Date de Sortie : 20-03-2020

Ajouté le : 21-04-2020

‘Myrkur’ est le projet de la chanteuse et multi-instrumentaliste 'Amalie Bruun’ qui est connue dans le monde du black métal mais qui a toujours été attirée par le folk des pays Scandinaves, ses deux albums précédents, bien qu’orientés métal, contenant déjà des influences de ses racines. ‘Folksange’ présente une autre facette de cette artiste Danoise et contient 12 titres dans la plus pure tradition folk avec l’utilisation d’instruments traditionnels et il suffit de comparer la pochette d’album avec celle de ’Maredidt’, bien éloignées l’une de l’autre mais qui représentent bien chacune le contenu.

D’entrée, avec ‘Ella’ (vidéo ci-dessus) on embarque pour un voyage contemplatif dans un monde de rêves et de sérénité et ‘Fager som en Ros’, qui suit, est une chanson traditionnelle Suédoise entraînante, puis, ’Leaves of Yggdrasil’ continue dans cet univers aérien de douceur tout comme ‘Leaves of Yggdrasil’ avec sa rythmique un peu plus marquée. Chaque titre mériterait d’être cité car ils contiennent tous quelque chose de féérique et l’ensemble est sublimé par la magnifique prestation vocale d’Amalie Bruun’ qui maintient une impression de plénitude tout au long de l’album.

Bref, par ces temps troublés, ‘Myrkur’ nous propose une vraie invitation au voyage, sans bouger de chez nous et de la plus belle manière qu’il soit, dans un monde fait de douceur et de sérénité et ‘Folksange’, au-delà des fans de musique traditionnelle, devrait plaire à un public relativement large car tous les titres sont très accessibles...

Interprêtes

Amalie Bruun (Chant, Piano, Nyckelharpa, Lyre, Violon, Guitare, Tambourin)


Artiste : Allen/Olzon

Album : Worlds Apart

Date de Sortie : 06-03-2020

Ajouté le : 23-04-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Le label ‘Frontiers’ est assez coutumier du fait de nous proposer des associations d’artistes de la scène métal car après ‘Russell Allen’ et ‘Jorne Lande’ qui ont déjà sorti 4 albums (’The Battle (2005)’, ’The Revenge (2007)’, ’The Showdown (2010)’ et ’The Great Design (2014)’), c’est au tour du duo composé de ‘Anette Olzon’ (’The Dark Element’) et de ‘Russell Allen’ (’Symphony X’) de sortir un premier enregistrement studio et on retrouve également comme pour ‘Allen/Lande’ (sauf pour l’album ‘The Great Design’), le multi-instrumentaliste ‘Magnus Karlson’ qui s’est chargé de toutes les compositions et qui occupe une place de choix dans le monde du métal mélodique (’The Ferrymen’, ‘’Place Vendome’ ou le duo ’Kiske/Sommerville’ et prochain album à sortir début Mai de son projet ‘Free Fall’).

Et après une première écoute, on est emporté par un flot de compositions puissantes et mélodiques comme sait si bien le faire le Suédois et le choix des singles a certainement été un vrai casse-tête car chaque titre aurait pu prétendre à faire la promo de cet album. On navigue donc à travers des compositions énergiques entre métal symphonique et mélodique en variant les intensités : ‘Never Die’ qui ouvre l’album est puissant et grandiose et reflète bien l’ensemble de l’album avec d’une part de remarquables arrangements symphoniques, une mélodie qui reste gravée dans votre tête et une belle démonstration de guitare de Magnus. On peut également noter que l’album se découpe en 3 parties et les titres sont judicieusement placés pour une homogénéité globale : tout d’abord les cinq compositions dans lesquelles Anette et Russel forme un magnifique duo vocal (‘Worlds Apart’, ‘What If I Live’, ‘No Sign of Life’, ‘My Ennemy’ et ‘Who’s Gonna Stop Me Now’). Le point fort de ces titres est bien entendu pour moi le mélange des deux registres vocaux avec ‘What If I Live’, ‘No Sign of Life’ et ‘Who’s Gonna Stop Me Now’ dans lesquels les refrains sont un pur régal pour les oreilles, les harmonies vocales étant parfaites. Les autres titres sont donc répartis équitablement entre ‘Anette Olzon’ et ‘Russell Allen’ : ‘Never Die’, ‘Lost Soul’ et ‘Who You Really Are’ pour Russell et ‘I’ll Never Leave You’, ‘On More Chance’ et ’Cold Inside’ pour Anette qui dans les 2 derniers titres cités, montre tout son talent vocal dans un registre plus calme.

En résumé, ce duo mixte de talent ‘Anette Olzon’/’Russell Allen’ interprétant les compositions mélodiques et très efficaces de ‘Magnus Karlsson’ est une vraie réussite et ‘Worlds Apart’ sera sans aucun doute apprécié par un public naviguant entre métal symphonique et métal mélodique...

Interprêtes

Anette Olzon (Chant), Russell Allen (Chant), Magnus Karlsson (Guitare, Basse, Claviers), Anders Köllerfors (Batterie)


Artiste : Forceland

Album : Driven Pace

Date de Sortie : 09-03-2020

Ajouté le : 25-04-2020

On n’a pas l’habitude de partir au Chili pour des sorties de rock progressif mais ‘Forceland’ est bien un groupe Chilien créé en 2018 par le guitariste ‘Richard Pilnik’ et le claviériste ‘Claudio Momberg’ et qui sortent leur premier enregistrement studio ‘Driver Pace’. ‘Claudio Momberg’ n’est pas un inconnu car il a travaillé avec la crème de la crème du rock progressif international et sorti avec son projet ‘Seti’ 3 albums dont le dernier ’Bold Travels’ en 2016.

12 titres pour près d’une heure d’écoute, c’est le menu de ‘Driver Pace’ qui nous embarque dans une multitude d’influences progressives et néo-progressives et on sent que ces artistes ont été baigné dans ce style depuis des décennies : l’album débute par ‘Survival Race’ qui est un des titres les plus énergiques et qui nous fait remonter entre rock et hard-rock à une sorte de patchwork du progressif des années 70, puis ‘A Tender Species’, introduit par un duo piano/voix est beaucoup plus calme et reflète bien le style de cette formation avec une mélodie qui s’incruste facilement dans votre tête. Malgré des titres assez courts, chaque composition est relativement dense en alternant de belle manière les parties chantées par ‘Alex Valper’ qui a une tessiture assez haute et des sections instrumentales toujours très inventives et recherchées avec des remarquables solos de claviers de ‘Claudio Momberg’ et de guitare de ‘Richard Pilnik’. Pour ne pas faire du titre à titre, je citerai ‘Losing Faith’ et sa mélodie simple mais très efficace, ‘Inner Enemy’ qui peut rappeler certaines sonorités de ‘Genesis’, ‘The Deceiver’ et ses influences mélangeant plusieurs décennies de progressif ou encore le dernier titre ‘The Path to Uncertainty’, plus mélancolique et qui fait penser aux ambiances de ‘Marillion’.

En résumé, pour un premier album, les Chiliens de ‘Forceland’ montrent déjà une belle maturité et ‘Driven Pace’ est rempli de belles surprises, ce qui le destine à toutes celles et ceux qui aiment un rock progressif mélodique contenant de belles sections instrumentales et qui de plus, ne demande pas de multiples écoutes car toutes les compositions sont très accessibles...

Interprêtes

Richard Pilnik (Guitare), Claudio Momberg (Claviers), Alex Valper (Chant), Patricio Agurto (Batterie), Jaime Ahumada (Basse)


Artiste : My Arrival

Album : Satur9 & Indigo

Date de Sortie : 27-02-2020

Ajouté le : 27-04-2020

‘My Arrival’ est un nouveau projet initié par les anciens membres de ‘Sylvium’, ‘Richard de Geest’ et ‘Ben van Gastel’ qui sortent un premier album ‘Satur9 & Indigo’. Ils ont choisi cette fois de s’autoproduire avec leur propre label mais, bien qu’ils expliquent leur nouvelle direction prise musicalement sur leur ’Bandcamp’ de composer des titres plus courts et plus accessibles que dans leur projet précédent, ce qui est bien le cas puisque les grands développements ont disparu, on retrouve (pour notre plus grand bonheur) le style progressif que l’on connaissait avec ‘Sylvium’, c’est-à-dire un rock progressif fait d’ambiances calmes et sereines qui coulent paisiblement.

’Satur9 & Indigo’ est un concept album sur les méfaits que l’Homme a fait subir à notre Terre jusqu’à ce qu’elle en devienne invivable et qui, par conséquent, est obligé de partir à la recherche d’un autre planète pour y vivre. Dès l’introduction ‘Intro (Ending Theme)’, le climat atmosphérique prédomine avec une utilisation importante des claviers, puis, avec ‘Gone’, on est embarqué dans un mid-tempo rythmé tout en gardant ce côté paisible et ‘Pale White Dot’ est un peu plus énergique et me fait penser aux Allemands de 'RPWL'. Suit ‘Strange Machine’ qui est une magnifique ballade qui fait penser aux ambiances du projet ‘Blackfield’ de ‘Steven Wilson’ et ‘Saturn & Indigo’ est dans le même style déroulant un lent tempo aux belles lignes mélodiques. La suite continue dans ce style paisible avec de nouveau une similitude avec ‘RPWL’ pour ‘Null Echo’ et ‘Come Undone’ qui continuent de nous offrir un bon moment de sérénité et la fin de l’album fait défiler de nouveaux joyaux mélodiques avec ‘Full Dark Not Stars’, ‘Close You Eyes’ et enfin l’outro instrumental ‘Home’ qui nous berce une dernière fois.

En résumé, les Hollandais de ‘My Arrival’ continuent après ‘Sylvium’ à nous offrir un rock progressif paisible et relaxant qui devrait plaire à un public aimant des groupes comme ‘RPWL’, ‘Sylvan’, ‘Cosmograf’ ou encore ‘Blackfield’...

Interprêtes

Richard de Geest (Chant), Ben van Gastel (Guitare, Claviers), Fred Boks (Basse, Batterie, Claviers)


Artiste : SteelCity

Album : Mach II

Date de Sortie : 20-03-2020

Ajouté le : 28-04-2020

‘SteeCity’ est une formation Américaine de hard-rock mélodique qui a été créée par le guitariste ‘Mike Floros’ avec un premier album en 2018 (’Fortress’) et, c’est avec un changement de line-up radical que 2020 voit la sortie d’un nouvel album ‘Mach II’. Ce dernier opus fait défiler 11 titres dans la plus grande tradition du hard-rock mélodique des années 80 et ceci dès le premier titre ‘Hearts on Fire’ avec une première prestation vocale remarquable du nouveau chanteur ‘Roy Cathey’ et des chœurs à la ‘Def Leppard’, puis les titres énergiques et accrocheurs se suivent comme ‘Dead Men’ et son refrain qui reste gravé dans votre tête ou ‘Wasted Time’ sur lequel on ne peut s’empêcher de battre la mesure ou encore ‘Give It Back’ et sa rythmique entraînante. Mais les Américains savent également varier les ambiances avec tout d’abord ‘Down to One’ plus AOR, introduit par le court instrumental au piano ‘Prayer for Love’ et qui rappelle des formations comme ‘Foreigner’ (voir leur dernier live ici) et ensuite le mid-tempo ‘Still Close to My Heart’ avec sa mélodie entêtante.

En résumé, ‘SteelCity’ se rajoute à la liste déjà longue des formations de hard-rock mélodique et, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, sortent un album de qualité avec des compositions efficaces et à déguster sans modération...

Interprêtes

Mike Floros (Guitare), Roy Cathey (Chant), Jason Cornwell (Basse), BJ Zampa (Batterie), Tony Stahl (Claviers)


Artiste : Ayreon

Album : Electric Castle Live And Other Tales

Date de Sortie : 27-03-2020

Ajouté le : 30-04-2020

Comme il l’avait fait pour ‘Ayreon Universe’, ‘Arjen Anthony Lucassen’ a remis ça avec l’anniversaire des 20 ans de ‘Into The Electric Castle’ et pour l’occasion, ce sont 4 concerts qui ont eu lieu en 2019 à Tilburg et qui ont fait quelques milliers d’heureux mais qui ont également fait l’objet (pour tous les autres) de la sortie de multiples versions CD, DVD et Blu-Ray et qui retranscrit intégralement ce live exceptionnel. Inutile de vous dire que le casting était à la hauteur de l’évènement avec tout d’abord, 13 chanteuses et chanteurs et surtout 7 des 11 artistes qui avait participé à l’album de 1998 et qui ont repris leur rôle de l’époque (‘Fish’, ‘Edwin Balogh’, ‘Anneke van Giersbergen’, ‘Arjen Anthony Lucassen’, ‘Edward Reekers’, ‘Damian Wilson’ et ‘George Oosthoek’) et ensuite pas moins de 11 instrumentalistes avec la crème du métal progressif international.

Alors bien entendu, impossible de décrire l’ensemble des titres car ce sont 2h30 intenses qui s’offrent à nous avec en plus de la version originale de ‘Into The Electric Castle’ qui est reprise intégralement, des ajouts d’autres productions d’Arjen avec ‘Shores of India’ du projet ‘The Gentle Storm’, ‘Ashes’ de l’album ’Fate of a Dreamer’ du projet ‘Ambeon’, ‘Out in the Real World’ de l’album ’Embrace the Storm’ de ‘Stream of Passion’, ‘Twisted Coil’ de l’album ‘On this Perfect Day’ du projet ‘The Guilt Machine’, ‘Kayleigh’ chantée par ‘Fish’ qui est une reprise de l’album ’Misplaced Childhood’ de ‘Marillion’, ‘Pink Beatles in a Purple Zeppelin’ de l’album ‘Lost in the New Real’ d’Arjen et enfin ‘Songs of the Ocean’ de l’album ‘Space Metal’ du projet ‘Star One’ qui conclut de la plus belle manière le concert avec l’ensemble des artistes.

Bref, assez parlé et place à la musique, car le mieux encore est de déguster ce live comme il le mérite et, comme j’ai l’habitude de le dire dans ce genre de concert, courrez acheter le DVD ou le blu-ray car ‘Electric Castle Live And Other Tales’ prend toute sa dimension avec la vidéo et permet de communier encore plus avec les artistes (voir des exemples de vidéo sur you tube : ‘Garden of Emotions’, ‘Twisted Coil‘, ‘Amazing Flight’ et ‘The Two Gates’)...

Interprêtes

Arjen Anthony Lucassen (Guitare), Marcel Singor (Guitare), Ferry Duijsens (Guitare), Ed Warby (Batterie), Bob Wijtsma (Guitare), Johan van Stratum (Basse), Joost van den Broek (Claviers), Ben Mathot (Violon), Jurriaan Westerveld (Violoncelle), Thijs van Leer (Flûte), Robby Valentine (Piano), John de Lancie (Narrateur), Fish (Chant), Simone Simons (Chant), Damian Wilson (Chant), Edwin Balogh (Chant), Anneke van Giersbergen (Chant), John Jaycee Cuijpers (Chant), Arjen Anthony Lucassen (Chant), Edward Reekers (Chant), George Oosthoek (Chant), Mark Jansen (Chant), Marcela Bovio (Chant, Choeurs), Dianne van Giersbergen (Choeurs), Jan Willem Ketelaers (Choeurs), Robert Soeterboek (Chant), Michael Mills (Chant), Rutger Hauer - Voight Kampff


Artiste : Enzo and the Glory Ensemble

Album : In The Name of the World Spirit

Date de Sortie : 27-03-2020

Ajouté le : 02-05-2020

‘Enzo Donnarumma’ continue son chemin dans le concept album biblique et ‘In The Name of the Spirit’ est donc le troisième volet refermant le triptyque car, après ’Au nom du Père’ et ’Au nom du Fils’, il ne manquait plus qu’Au nom du Saint Esprit’ et c’est chose faite avec ce dernier album bien rempli car ce sont plus de 60 minutes de musique qui s’offrent à nous. Nous sommes maintenant habitués par le principe de l’Italien qui invite des artistes de la scène internationale, mélangeant les styles et pour ‘In The Name of the World Spirit’, on peut citer le chanteur ‘Kobi Farhi’ d’Orphaned Land’, le chanteur ‘Ralf Scheepers’ de ’Primal Fear’, le multi-instrumentaliste ‘Gary Wehrkamp’ et le batteur ‘Mark Zonder’ (voir leur album ici) ou encore le chanteur ‘Nicholas Leptos’ de la formation 'Arrayan Path' mais également le chœur ‘Weza Meza Choir’ du Congo qui étoffe de manière remarquable la section vocale. Bref, du beau monde pour interpréter ce dernier volet qui nous emmène dans un style que l’on pourrait qualifier de musique du monde, entre classique, rock et métal, les influences multiples d’Enzo, entre orient et occident étant mélangées très subtilement avec talent.

Alors, bien entendu, comme souvent dans ce cas, il faut plusieurs écoutes pour pénétrer tous les recoins de cette œuvre dense et riche qui regorge de somptueux moments aussi bien sur le plan vocal (avec ce casting, ce n’est pas étonnant !!) que sur le plan instrumental, chaque artiste se mettant au service de l’œuvre. Les compositions se partagent entre énergie et sérénité et après, le courte introduction instrumentale symphonique ‘Precariousness’, ‘Nothingness (It’s Everyone’s Fate)’, le ton est donné avec un titre enjoué et mélodique avec une belle alternance entre sections vocales et instrumentales, puis ‘The Bronze Age’, introduit par un mélange flûte/guitare acoustique dans une ambiance champêtre, montre ensuite un autre visage beaucoup plus énergique avec une rythmique effrénée et des chœurs grandioses. Avec ‘Try To Put In Pit The Fear’, le mélange des influences amène une fraicheur à ce titre et j’ai l’impression d’entendre un croisement entre ‘Johnny Clegg et Savuka’, du folk traditionnel et du métal oriental proche d’Orphaned Land’, puis, ‘To Every Chest’ change complètement de registre avec une ballade qui pourrait être issue d’un comédie musicale Américaine avec de chœurs radieux. Des chants ethniques débutent le titre suivant ‘Just In My Heart The Blame’ qui durcit rapidement le ton avec une mélodie entêtante et plusieurs changements d’intensité et de tempos et qui en fait un titre assez complexe et assez difficile à apprivoiser et ‘I’ll Add More’ nous renvoie à une ambiance beaucoup plus calme de chanson de dessin animé dans les grandes productions de ‘Disney’. La suite nous fait découvrir d’autres horizons avec tout d’abord, ‘My Pillory’, et son introduction orientalisante qui se transforme très vite en un titre endiablé proche du speed métal à la ‘Rhapsody’, la ballade ‘Last Sweep’ avec son entame à la cithare qui nous offre une mélodie assez classique mais très efficace, puis ‘Psalm 13 (Tell Me)’, qui est certainement le plus progressif car rempli de multiples recoins et alternant deux styles assez éloignés, classique et métal, tout en mélangeant orient et occident. ‘Echo’ est ensuite un titre assez court mais grandiose qui peut rappeler les grandes productions d’Ayreon’ (voir le dernier live d’Arjen Anthony Lucassen’ ici), et ‘One Reason’ est le dernier titre énergique avec pléthore de chœurs et l’album se termine dans une ambiance sirupeuse avec ’The Silence Speaks For Us’ et par un nouveau clin d’œil aux comédies musicales Américaines avec un final imposant.

En résumé, avec ‘In The Name of the World Spirit’, ‘Enzo Donnarumma’ referme de très belle manière son triptyque et nous embarque à nouveau dans un dédale d’influences qu’il faut du temps à apprivoiser mais qui, comme toute œuvre de cette densité et de cette variété, prend toute sa dimension, petit à petit, écoute après écoute, ce qui le destine à un public averti aimant mélanger des genres assez éloignés les uns des autres...

Interprêtes

Enzo Donnarumma (Chant) + Invités : Philip Bynoe (Basse), Mark Zonder (Batterie), Gary Wehrkamp (Guitare), Francesco Romeggini (Guitare), Derek Corzine (Guitare), David Brown (Claviers), Alessandro Battini (Claviers), Weza Meza Choir (Choeurs), Marty Friedman (Chant), Kobi Farhi (Chant), Ralf Scheepers (Chant), Brian Ashland (Chant), Nicholas Leptos (Chant), Amulyn Braught Corzine (Chant), Maria Londino (Chant), Mr. Jack (Chant), Claudia Coticelli (Chant), Clara People (Chant)


Artiste : Lilly Hiatt

Album : Walking Proof

Date de Sortie : 27-03-2020

Ajouté le : 04-05-2020

Après ‘Trinity Lane’ sorti en 2017, l’Américaine ‘Lilly Hiatt’ revient à un style plus classique avec son nouvel album ‘Walking Proof’. 11 chansons pour une durée assez courte totale de 37 minutes, c’est le menu de ce nouvel opus qui nous embarque dans son univers entre country et rock dans la plus pure tradition Américaine. Comme à son habitude, elle raconte des épisodes de sa vie avec par exemple ce portrait de sa sœur ‘Rae’ ou ‘Some Kind of Drug’, qu’elle partage avec son père et qui est l’expérience qu’elle a vécue pour avoir accompagné sa sœur dans une mission pour aider les sans-abris de ‘Nashville’ mais, contrairement à ‘Trinity Lane’ qui était plus une thérapie et donc beaucoup plus introspectif, ‘Walking Proof’ reflète un plaisir qui se traduit dans des titres plus légers comme ‘Little Believer’, ‘Walking Proof’, ‘Never Play Guitar’ ou encore ‘Move’ et les compositions plus douces sont très attachantes comme ‘Rae’, ‘Candy Lunch’, ‘Drawl’ dans lequel elle forme un très beau duo avec ‘Amanda Shires’ ou encore ‘Scream’ qui clôture l’album sur une note paisible comme si elle avait désormais atteint un certain apaisement. Bref, ce dernier album de ‘Lilly Hiatt’ est rempli de belles compositions accessibles à la première écoute et ‘Walking Proof’ est donc à conseiller au grand public et est à consommer sans modération...

Interprêtes

Lilly Hiatt (Chant, Guitare), John Condt (Guitare), Robert Hudson (Basse, Mandoline), Kate Haldrup (Batterie), Travis Goodwin (Claviers), Lincoln Parish (Guitare, Claviers) + Invités : Aaron Lee Tasjan (Chant, Guitare), Amanda Shires (Chant, Violon), Luke Schneider (Pedal Steel), John Hiatt


Artiste : Xiphea

Album : The Cave Of The Golden Rose

Date de Sortie : 19-03-2020

Ajouté le : 05-05-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Après ’Once Upon a Time’ en 2016 et ’Everland’ en 2018, les Allemands de ‘Xiphea’ sortent un EP qui continue dans le registre des contes de fées, puisque ‘The Cave Of The Golden Rose’ est une série de 5 téléfilms sortis en Italie et adaptée du conte pour enfants ‘Fanta-Ghirò’. On retrouve donc dans ce court opus le métal symphonique et mélodique que l’on connaissait sur les précédents albums avec des influences évidentes des groupes majeurs du genre.

L’album se compose de 5 titres qui n’en forme qu’un en commençant comme dans tous les contes par un : ‘Once upon a time...’ qui est un récitatif plantant le décor de l’histoire qui est constituée de 4 parties : ‘The Prophecy’ débute avec un long titre de plus 10 minutes dans une ambiance symphonique et épique avec une première partie instrumentale et, après 2 minutes, démarre une partie énergique et entraînante dans un métal symphonique assez classique avec une coupure plus calme en milieu de titre, la fin du titre reprenant de l’ampleur avec quelques growls de ‘Neil Meusel’, finement dosés, en opposition avec la belle voix claire de ‘Sabine Meusel’. Avec la partie 2, ‘A Truth Awakens’, on continue dans ce déferlement métalico-symphonique modulant les intensités avec des lignes mélodiques accessibles à la première écoute et qui s’incrustent facilement dans notre tête, le final en décrescendo préparant le titre suivant, ‘Show Me Your Fear’ qui débute dans la sérénité et qui prend de l’intensité et alterne parties calmes et d’autres beaucoup plus musclées et c’est avec le mélodique ‘The Little Magic’ avec un refrain entêtant et un magnifique final avec de très beau chœurs que l’album se termine.

En résumé, ce court album de ‘Xiphea’ confirme le talent des Allemands et continuent dans la même voie qu’ils avaient commencé à tracer dans leur précédents albums, ce qui fait que ‘The Cave Of The Golden Rose’ devrait plaire à toutes les amatrices et tous les amateurs d’un métal symphonique accessible et mélodique...

Interprêtes

Sabine Meusel (Chant), Neil Meusel (Guitare, Chant), Frank Curian (Basse), Michael Wolnitza (Guitare), Daniel Herzer (Batterie)


Artiste : Son Of Man

Album : State Of Dystopia

Date de Sortie : 27-03-2020

Ajouté le : 06-05-2020

C’est avec ‘State Of Dystopia’ que je découvre les Gallois de ‘Son Of Man’ qui ont sortie un premier album éponyme du nom du groupe en 2016 (voir ici) et qui évoluent dans un rock assez classique faisant référence aux années 70/80 avec un mélange de genres qui peuvent aller de la variété internationale à du hard-rock musclé. A noter que ‘George Jones’ et ‘Bob Richards’ on fait partie du groupe ‘Man’ dans les années 2000 et que ‘George Jones’ est le fils du lead guitare de ‘Man’, ‘Micky Jones’.

’Conscience’ ouvre le bal avec un titre entraînant rappelant les années 70 et les rythmiques à la ‘Led Zeppelin’ ou à la ‘Deep Purple’ avec des riffs de guitares qui donne une folle envie de battre la mesure, puis, ‘Feeding Time’ continue dans cette ambiance énergique alors que ‘Bring Out The Best In Me’ est beaucoup plus calme et peut rappeler les sonorités westcoast avec des chœurs à la ‘Eagles’. Avec ‘When It Fall Apart’, c’est un blues/rock assez classique mais super efficace et toujours très rythmé, puis, ‘Auto Devotion’ remet en avant les riffs de guitare avec un tempo à la ‘AC/DC’ et, sans transition, ‘One With The Voice’ revient à un rock plus paisible rappelant les années 60/70, tout comme ‘Reign of Yesterday’ qui suit. Le reste de l’album fait défiler ‘What The Man Said’ , un bon blues/rock simple mais très efficace avec de remarquables arrangements vocaux, puis, ‘March With The Drum’ qui est une chanson contre la guerre que pouvaient le faire les artistes de la scène pop/rock des années 60, un entraînant ‘New Beginning’ avec ses sonorités électroniques des seventies et enfin ‘Too Many Questions’ qui clôt l’album sur une chanson aux lignes mélodiques harmonieuses.

En résumé, les Gallois de ‘Son Of Man’ nous offrent un album remarquable de rock classique influencé par les grands courants des années 60, 70 et 80 et ‘State Of Dystopia’ est un peu un condensé de différents styles de pop/rock avec un son moderne et devrait plaire à un public assez large car toutes les compositions sont accessibles à la première écoute grâce à des mélodies simples mais efficaces...

Interprêtes

George Jones (Guitar, Chant), Bob Richards (Batterie, Chant), Glenn Quinn (Guitare, Basse, Chant), Richie Galloni (Chant), Marco James (Claviers, Chant)


Artiste : Wishbone Ash

Album : Coat of Arms

Date de Sortie : 26-02-2020

Ajouté le : 08-05-2020

Vous connaissez le dicton : « c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes ». Et bien, c’est exactement ce que je me suis dit à l’écoute du dernier ‘Wishbone Ash’. Oui, vous avez bien entendu, une des formations qui a commencé sa carrière il y a près de cinquante ans déjà : certes, de la formation initiale, il ne reste qu‘Andy Powell’ qui, à 70 ans, continue de maintenir la tradition, le reste de la formation ayant rejoint Andy bien plus tard (‘Mark Abrahams’ à la guitare remplaçant ‘Muddy Manninen’ en 2017, ‘Bob Skeat’ à la basse faisant partie de l’aventure depuis déjà 1997 et ‘Joe Crabtree’ à la batterie depuis 2007) mais on ne peut que saluer ce 23ème album des Anglais (le dernier ’Blue Horizon’ datant de 2014) qui, en ces temps troublés, nous amène un peu de fraicheur d’un autre temps avec des compositions de rock festif et mélodique qui fait du bien.

D’entrée, avec ‘We Stand As One’, on est déjà conquis par ce titre simple mais hyper efficace qui intègre en plus un belle section instrumentale en deuxième partie de titre, puis, avec ‘Coat of Arms’, de près de 8 minutes, on a un exemple du côté progressif de cette formation (trop peu mis en avant à mon goût à l’époque) qui nous embarque dans une sorte de blues/rock présentant différentes facettes avec des sections instrumentales brodant autour du thème principal. Avec ‘Empty Man’, le mélange pop et country amène une légèreté et ‘Floreana’ et ‘It’s Only You I See’ sont des ballades comme on n’en fait plus mais qui sentent bon les années 70. Quant à des titres comme ‘Drive’, ‘Too coll for AC’, ‘Back in the Day’ ou encore ‘When The Love Is Shared’ on retrouve le côté plus rock des Anglais avec des compositions directes et efficaces. Le côté folk revient dans la ballade ‘Déjà-Vu’, et l’album se termine par le rythmé ‘Personal Halloween’ dans une ambiance mélangeant blues/rock et funk.

En résumé, comme le bon vin, ‘Wishbone Ash’ se bonifie avec le temps et ‘Coat of Arms’ est, pour moi, un des meilleurs albums des Anglais qui continuent leur chemin sans se soucier des modes et en continuant à faire, pour notre plus grand plaisir, ce qu’ils ont toujours fait de mieux : un rock efficace et agréable à écouter...

Interprêtes

Andy Powell (Chant, Guitare), Mark Abrahams (Guitare), Bob Skeat (Basse), Joe Crabtree (Batterie)


Artiste : Bonfire

Album : Fistful of Fire

Date de Sortie : 03-04-2020

Ajouté le : 10-05-2020

Avec ‘Bonfire’, la même histoire se répète assez fréquemment depuis quelques années, car, après deux bons albums, ’Byte The Bullet’ en 2017 et ‘Temple of Lies’ en 2018, c’est au tour de ’Fistful of Fire’ de voir le jour et en relisant ma chronique de ‘Temple of Lies’, je me suis dit que je pourrais faire un copier coller en changeant juste le nom des compositions. En effet, à part un léger changement de line up avec ‘André Hilgers’ qui remplace ‘Tim Breideband’ à la batterie, on prend les mêmes et on recommence avec un résultat équivalent : du bon hard-rock mélodique avec des titres qui restent ancrés dans votre tête et, après l’introduction instrumentale ‘The Joker’ qui prépare le terrain, ça commence par un entraînant ‘Gotta Get Away’ avec un refrain qui sera certainement chanté en chœur en concert puis la suite fait déferler des compositions toutes aussi puissantes et mélodiques les unes que les autres et mis à part la magnifique ballade ‘When an Old Man Cries’ qui est reprise dans une version acoustique en fin d’album et les 2 mid-tempos ‘Warrior’ et ‘Fistful of Fire’ un peu moins enlevés permettant des pauses bien méritées, tout est mis en œuvre pour nous offrir des compositions sur-vitaminées. On peut également noter les deux doubles titres ‘Breaking Out’ avec son introduction instrumentale ‘Fire Etude’ dans lequel ‘Frank Pane’ se prend pendant un court instant pour ‘Eddie Van Halen’ et ‘The Surge’ qui sert de montée en puissance progressive pour exploser dans un ‘Gloryland’ déchaîné.

En résumé, les Allemands de ‘Bonfire’ sortent encore (mais on y est habitué maintenant) un album rempli de bonne énergie qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment un hard rock puissant et mélodique toujours aussi efficace...

Interprêtes

Alexx Stahl (Chant), Frank Pane (Guitare), Hans Ziller (Guitare), Ronnie Parkes (Basse), André Hilgers (Batterie)


Artiste : Dynazty

Album : The Dark Delight

Date de Sortie : 03-04-2020

Ajouté le : 11-05-2020

Ce sont encore des Suédois, ‘Dynazty’ pour ne pas les citer, qui sortent un nouvel album de métal mélodique après un très bon ’Firesign’ en 2018, ‘The Dark Delight’ étant leur 7ème enregistrement studio. Ils continuent dans leur lancée de nous offrir un métal puissant et ce dernier opus s’inscrit dans la continuité du précédent avec des lignes mélodiques qui donnent l’impression de déjà entendu et qu’ils ‘métalisent’ avec des riffs de guitare explosifs et un chanteur ‘Nils Molin’ qui se donne à fond.

Dès les premiers titres, on est dans le bain avec les énergiques ‘Presence of Mind’, ‘Paradise of the Architect’, ‘The Black’ et ‘From Sound of Silence’ dont les refrains s’incrustent immédiatement dans votre tête, puis, ‘Hologram’ offre une power ballade classique mais très efficace et la suite continue avec des mélodies toujours aussi efficaces, ‘Heartless Madness’, aux intonations pop, me faisant penser aux ambiances de la formation de métal symphonique ‘Amberian Dawn’ (voir dernier album ici) et ‘Waterfall’ avec une rythmique et des lignes mélodiques proches du disco des années 80. Ce qui suit garde ce même niveau mélodique avec l’entraînant ‘Threading the Needle’ et son remarquable solo de guitare, 'The Man And The Elements' et ses intonations folks festives, ‘Apex’ avec sa rythmique endiablée, ‘The Road to Redemption’ et ‘The Dark Delight’ avec leurs intonations mélangeant orient et occident et le titre bonus, ‘The Shoulder Devil’ terminant l’album dans une ambiance de métal symphonique puissant à l’image d‘Amaranthe’, formation dans laquelle ‘Nils Molin’ est l’un des chanteurs.

En résumé, les Suédois continuent leur petit bonhomme de chemin et nous délivrent encore un album où chaque composition est un single mélodique en puissance et ‘The Dark Delight’ est à conseiller à un public aimant un hard-rock mélodique avec des compositions efficaces et accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Nils Molin (Chant), Rob Love Magnusson (Guitare), George Egg (Batterie), Mikael Lavér (Guitare), Jonathan Olsson (Basse) + invité : Henrik Englund (Chant)


Artiste : Buffalo Summer

Album : Desolation Blue

Date de Sortie : 27-03-2020

Ajouté le : 12-05-2020

Après ‘Second Sun’ en 2016 qui m’avait permis de découvrir les Gallois de ‘Buffalo Summer’, 2020 a vu la sortie d’un nouvel album ‘Desolation Blue’. On retrouve donc ce style des années 70 avec des influences à des groupes légendaires comme ‘Led Zeppelin’ (‘The Power & The Greed’), ‘Status Quo’ (‘Hit The Ground Running’), ‘Cheap Trick’ (‘If Walls Could Speak’) ou encore ‘Deep Purple’ (‘Untouchable’) et on pourrait également citer comme groupe plus récent ‘Blackberry Smoke’ (‘The Mirror’, ‘Last To Know’ ou encore ‘The Bitter End’) avec des sonorités rock baignées de country et des titres ‘When You Walk Away’ et ‘Deep Water’ qui fleurent bon un hard-rock énergique (vous savez, celui que vous entendez avant un concert pour chauffer une salle). Dans un style un peu plus calme, on peut citer le blues/rock ‘Dark Valentine’, classique mais hyper efficace ou la ballade ‘Pilot Light’ qui clôt l’album tranquillement.

En résumé, ce dernier ‘Buffalo Summer’ nous fait remonter quelques décennies en arrière avec un album varié et des compositions efficaces qui devraient plaire à toute amatrice et amateur d’un hard-rock classique et intemporel...

Interprêtes

Andrew Hunt (Chant), Jonny Williams (Guitare), Darren King (Basse), Gareth Hunt (Batterie) + Invités : Peter Buck (Guitare), Kelby Ray Caldwell (Guitare Lap Steel), Emma Bryden (Violon), Barrett Martin (Vibraphone, Percussions, Orgue)


Artiste : Conception

Album : State of Deception

Date de Sortie : 03-04-2020

Ajouté le : 13-05-2020

‘Conception’ est une formation Norvégienne qui a déjà une trentaine d’années d’existence et qui a sorti 4 albums dans les années 90, puis, qui est revenu sur le devant de la scène du métal progressif en 2018 avec un EP ’My Dark Symphony’ et 2020 voit la sortie d’un court album (environ 33 minutes si l’on ne compte pas ‘Feather Moves’ qui est un titre remastérisé d’un single de 2018 comprenant 3 titres) mais qui demande des écoutes répétées pour en tirer toute la substantifique moelle.

Après la courte introduction instrumentale symphonique ‘in:Deception’ qui plante un décor dans une ambiance inquiétante, ‘Of Raven and Pigs’ est basé sur un riff répétitif avec une première partie chantée et un solo de guitare décalé qui s’intègre judicieusement au tempo et un final où les bruits de foules accentuent ce sentiment d’emballement. Suit ‘Waywardly Broken’, un mid-tempo qui alterne tensions et détentes avec une belle prestation vocale de ‘Roy Khan’ et un nouveau solo de guitare aux sonorités ‘Gilmouriennes’ (le tempo me fait penser à ‘Sorrow’), puis, ‘No Rewind’ nous embarque dans un morceau rapide et dense car malgré sa courte durée, plusieurs parties se succèdent ce qui en fait un des titres les plus prenant. Avec ‘The Mansion’ dans lequel la chanteuse d’Amaranthe’, ‘Elize Ryd’ a été invitée pour les parties hautes, c’est une magnifique ballade qui permet un break et c’est certainement le titre le plus abordable avec un refrain super mélodique, et ‘By The Blues’ revient à une composition entraînante et remplie d’énergie, puis ‘Anybody Out There’, avec sa rythmique lente et pesante, est pour moi, un des titres phares de l’album qui peut rappeler les tempos de ‘Leprous’ (voir leur dernier album ici). C’est avec, tout d’abord, l’énergique ‘She Dragoon’ avec sa mélodie qui entre facilement dans votre tête, et ensuite la reprise de ‘Feather Moves’ que l’album se termine sur une note plus tranquille et mélancolique.

En résumé, les Norvégiens de ‘Conception’ reviennent avec un album qui se bonifie, écoute après écoute avec un réel talent pour mélanger différentes intensités et rythmiques et State ‘of Deception’ devrait plaire à tout un public adepte d’un métal progressif recherché et original...

Interprêtes

Roy Khan (Chant), Tore Østby (Guitare), Ingar Amlien (Basse), Arve Heimdal (Batterie) + Invité : Elize Ryd (Chant)


Artiste : Ad Infinitum

Album : Chapter I – Monarchy

Date de Sortie : 03-04-2020

Ajouté le : 14-05-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Décidemment, la Suissesse ‘Melissa Bonny’ fait parler d’elle ces derniers temps car après sa participation au dernier album de ’Beneath My Sins’ et la sortie en 2019 de ‘Imploder’ du projet ‘Rage of Light’, elle a créé une nouvelle formation ‘Ad Infinitum’ et son premier enregistrement studio est baptisé ‘Chapter I : Monarchy’ qui préfigure qu’il y aura une suite et qui nous fait réviser nos leçons d’histoire avec cette première partie à l’époque de la monarchie.

Musicalement, l’auditeur est plongé dans un métal symphonique classique avec des influences de formations majeures de ce style mais, même si le son est beaucoup plus moderne, si vous êtes nostalgique des lignes mélodiques de ‘Within Temptation’ de la fin des années 90 et du début des années 2000, vous devriez être ravis par cet album avec des compositions comme ‘Infected Monarchy’, ‘See You In Hell’, ‘Fire And Ice’, ‘Revenge’ ou encore ‘Tell Me Why’ qui s’incrustent facilement dans votre tête. Les autres titres sont tout aussi mélodiques et ‘Melissa Bonny’, à certains endroits, alterne son chant clair et sa voix extrême sans trop en rajouter ce qui fait que le changement vocale reste toujours judicieux : on peut citer l’energique ‘Marching On Versailles’, ‘Maleficent’ ou ‘I am The Storm’ alternant double pédale fougueuse et passages beaucoup plus calmes ou encore l’entraînant et très ‘Delaisien’ ‘Live Before You Die’ ou le rapide ‘Demons’. A noter que la fin de l’album contient deux très beaux acoustiques de ‘See You In Hell’ et de ‘Tell Me Why’, les instrumentaux de ‘Marching On Versailles’ et de ‘See You In Hell’ ainsi qu’un dernier titre ‘This is Halloween’ qui avait été sorti il y a un certain temps sur you tube pour Halloween 2019.

En résumé, ce nouveau projet initié par ‘Melissa Bonny’ et doté d’une production sans faille montre que la Suissesse maitrise complètement son sujet aussi bien sur le plan de l’écriture que sur le plan vocal et ‘Chapter I – Monarchy’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui sont fans d’un métal symphonique accessible à la première écoute...

Interprêtes

Melissa Bonny (Chant), Niklas Müller (Batterie), Jonas Asplind (Basse), Adrian Theßenvitz (Guitare)


Artiste : Fourth Circle

Album : Worlds

Date de Sortie : 13-03-2020

Ajouté le : 15-05-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘Fourth Circle’ est une formation Française de métal symphonique que je découvre avec leur dernier album ‘Worlds’ sorti en Avril 2020 mais qui a déjà presque 10 années d’existence avec deux enregistrements studio ’Lifetimes’ en 2013 et ’Elements’ en 2016. Avec le même line up que pour l’opus précédent, ils nous proposent un métal symphonique dans la lignée des formations majeures du genre avec les noms de ‘Delain’ et ‘Within Temptation’ qui me sont venus à l’esprit car la chanteuse ‘Audrey Adornato’ a de temps à autre des intonations de ‘Charlotte Wessels’ ou de ‘Sharon den Adel’.

Fort de 14 compositions pour plus d’une heure d’écoute, ils ont rajouté à cet opus un livre audio de 21 minutes, judicieusement décliné en Anglais et en Français qui fera certainement le bonheur des fans et qui nous raconte l'histoire de la recherche spirituelle d'un personnage féminin dans un temps et un espace indéfinis qu'elle découvre tout au long de l'histoire. Chaque composition est donc en ligne avec un chapitre de l'histoire, apportant des détails dans la narration. Musicalement, l’ensemble est relativement épique et dès l’introduction instrumentale ‘Prologue’, les claviers à grands renforts d’instruments de l’orchestre samplés sont omniprésents et les premiers titres ‘Awake and Lost’ et ‘Worlds’ nous offrent des lignes mélodiques faciles d’accès. La suite est à l’image de ce début, et, même si certaines compositions restent dans les même schémas (par exemple le refrain de ‘Survive’ ressemble à celui de ‘Worlds’), l’ensemble est agréable à l’écoute avec par exemple l’énergique ‘The Truth’ ou le puissant et mélodique mid-tempo ‘Nothing’ et des breaks plus calmes comme ‘Feeling’ ou la belle ballade piano/voix ‘Who Am I ?’ permettent de varier les ambiances et les deux titres qui n’en font qu’un ‘Rising Tension’ et ‘Battle and Forgiveness’ terminent l’album sur une note épique et puissante avec des arrangements instrumentaux remarquables.

En résumé, les Français de ‘Fourth Circle’ sortent un album rempli de bonnes surprises et ‘Worlds’ est taillé sur mesure pour tous les fans de métal symphonique qui apprécient des formations comme ‘Delain’, ‘Within Temptation’, ‘Sirenia’ ou encore ‘Xandria’...

Interprêtes

Audrey Adornato (Chant), Julien Blanchet (Batterie), Maxime Boriolo (Guitare), Olivier Keller (Claviers), Cédric Noël (Basse)


Artiste : Ani Lo Projekt

Album : A Time Called Forever

Date de Sortie : 20-03-2020

Ajouté le : 16-05-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

La chanteuse Bulgare ‘Ani Lozanova’ et le batteur ‘Konstantin Dinev’ ont commencé leur aventure musicale en 2002 avec le ‘Ani Lozanova Band’ et, après la sortie de deux albums en Bulgare (le dernier du nom de la chanteuse datant de 2009 – voir ici), les deux artistes décidèrent qu’il était temps de se tourner vers l’international et c’est la rencontre avec le chanteur de métal ‘Ian Parry’ (voir son dernier album avec ‘Crystal Tears’ ici) qui a permis ce changement radical avec à la clé un premier album ‘Miracle’ en 2011 sous le nom d‘Ani Lo Projekt’ dans un style mélangeant hard-rock et métal symphonique. Et ce n’est que près de 8 années plus tard que ‘A Time Called Forever’ voit le jour avec la participation du multi-instrumentaliste ‘Jens Faber’ (’Dawn of Destiny’) qui a composé tous les titres de l’album.

Avec cet opus, on reste dans le monde du métal, mélangeant des influences power, symphoniques et mélodiques mais, force est de constater que les compositions ont été taillées pour la chanteuse Bulgare qui se distingue, contrairement à la grande majorité des chanteuses de ce style, par un large registre allant d’un puissant grave à des aigues toujours bien maîtrisés ce qui donne à cette formation sa propre identité. La majorité des compositions ont des lignes mélodiques très accessibles et ceci dès les premiers titres ‘Break My Chains’ et ‘A Time Called Forever’, puissants et énergiques dans lesquels ‘Ani Lozanova’ montre dès les premières notes son remarquable talent vocal, puis ‘Bleed’ nous propose une composition épique et mélodique avec un refrain qui s’incruste immédiatement dans la tête et ‘End up in Sorrow’ est un mid-tempo qui montre une autre facette de la chanteuse avec une rythmique proche de certaines compositions de ‘Therion’. Ce qui suit alterne différents styles ce qui rend cet opus riche et varié : tout d’abord, l’énergie et la puissance est au rendez-vous avec des titres comme ‘The Letter’, ‘My Misery’ ou ‘Don’t Leave’ et leurs rythmiques soutenues et lorsque la cadence se veut plus paisible tout en gardant une certaine intensité, des titres comme ‘Cold Death’ ou ‘Feel Inside’ montrent un autre visage avec de belles alternances entre parties puissantes et d’autres plus calmes. Mais il y a un registre dans lequel cette formation excelle également, ce sont les compositions plus calmes avec les magnifiques ballades ‘Back to You’ et ‘Fly With Me’ dans laquelle le duo ‘Ani Lozanova’/’Michael Thionville’ fonctionne à merveille, et c’est avec la ballade ‘Walk Alone’ à rajouter dans les meilleures power ballades que l’album se termine sur une note d’émotion.

En résumé, ‘Ani Lo Projekt’ revient sur le devant de la scène métal avec un album dense et rempli de compositions de qualité qui devraient plaire à un public assez large de métal aimant les ambiances symphoniques, power ou mélodiques de ce style, en espérant qu’Ani Lozanova’ et ‘Konstantin Dinev’ ne nous fassent pas encore attendre trop longtemps pour le prochain album et continuent, pourquoi pas, de travailler avec ‘Jens Faber’ qui a réellement fait un travail remarquable sur cet opus...

Interprêtes

Ani Lozanova (Chant), Konstantin Dinev (Batterie), Jens Faber (Guitare, Basse, Claviers, Chant) + Invités : Eric Dow (Chant), Michael Thionville (Chant), Lachezar Stefanov (Chant)


Artiste : From the Dust Returned

Album : A Seven Days Long Wait

Date de Sortie : 27-03-2020

Ajouté le : 17-05-2020

‘From the Dust Returned’ est un groupe de métal progressif Italien qui a été formé en 2015 à l’initiative du guitariste et chanteur ‘Alex De Angelis’ avec un premier EP ’Homecoming’ en 2017 et 2020 voit la sortie de leur premier enregistrement studio sous la forme d’un LP de 10 titres pour un total de 48 minutes. Je cite leur page ’Bandcamp’ : « ‘A Seven Days Long Wait’, est un album concept sur un voyage de purification nécessaire pour renaître à une nouvelle vie. Une longue attente de sept jours pour pouvoir entreprendre ce voyage dans lequel tous les sens et tous les liens avec la vie passée seront perdus. Oubliez tout sur vous-même pour revenir dans le ventre de la mère ».

Musicalement, ils mélangent rock et métal progressif avec des incursions dans d’autres styles et cet opus demande quelques écoutes pour bien profiter de tous les coins et recoins. Après la douce introduction instrumentale ‘Where It All Begin’ avec un piano qui joue quelques notes, ‘Mother’s Womb’ nous accueille avec une guitare acoustique et des sonorités de claviers à la ‘RPWL’ et nous embarque dans du rock progressif recherché avec différentes parties intégrant même un passage jazzy vers la fin du titre, puis, ‘A Narrow Passage’ durcit le ton pour un titre qui mélange hard-rock des années 70 et sonorités modernes avec une remarquable prestation vocale de ‘Alex De Angelis’. Suit le titre éponyme de l’album qui débute dans une ambiance sereine puis qui alterne les tempos et les intensités jusqu’à une explosion sur la fin du titre et un final avec une section rythmique déchaînée, puis, après le court instrumental ‘The Herald’s Choice’, ‘Tears’ nous ramène à du rock progressif dans une atmosphère inquiétante avec une première partie faite d’une succession de temps forts et de temps faibles et une deuxième partie beaucoup plus énergique pour terminer sur une partie instrumentale assez technique avec un piano dans le style de ‘Keith Emerson’. La suite nous offre le lent tempo répétitif de ‘Porcelain Cup’ avec deux montées en puissance sur l’ensemble du titre, puis ‘White Noise’, qui après une introduction atmosphérique, déploie un métal progressif élaboré, l’album se terminant, tout d’abord, par les 7 minutes de ‘The Undertow’ qui alterne sérénité et énergie et qui est un bon résumé de l’album, et ensuite par le court instrumental ‘The End of the Begenning’ qui fait écho au premier instrumental.

En résumé, les Italiens de ‘From the Dust Returned’ sortent un album à découvrir petit à petit, écoute après écoute et qui, finalement, s’avère être de grande qualité grâce à des musiciens d’un grand talent et ‘A Seven Days Long Wait‘ est destiné à un public aimant un progressif recherché mélangeant différents styles...

Interprêtes

Alex De Angelis (Chant, Guitare), Eddie Vagenius (Batterie), Alessandro Finocchiaro (Basse), Emanuele Marchione (Guitare, Claviers)


Artiste : Imperial Age

Album : Live in Wroclaw

Date de Sortie : 10-04-2020

Ajouté le : 18-05-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Pendant la période de confinement, les Russes de ‘Imperial Age’ ont donné un concert en direct sur you tube le 25 Avril 2020 et ils ont également sorti un album du concert donné à Wroclaw en Mars 2018 qui contient 6 titres de leur dernier album ‘The Legacy of Atlantis’. On est donc plongé dans l’ambiance live d’un métal symphonique avec des titres épiques chantés par les deux sopranos ‘Jane Odintsova’ et ‘Anna Moiseeva‘ et le ténor ‘Alexander Osipov’ dans une ambiance grandiose comme savent si bien le faire les Russes.

Les 5 premiers titres sont tous tirés de ‘The Legacy of Atlantis’ avec tout d’abord les deux mid-tempo que sont ‘The Awakening’ et ‘The Legacy of Atlantis’ qui démarrent le live de manière imposante et qui déclenche ce petit frisson caractéristique de début de concert. Suivent le rapide et mélodique ‘The Escape’ dans la veine de ‘Rhapsody’ puis un nouveau mid-tempo ‘The Monastery’ avec son refrain repris en chœurs par les trois chanteurs et ‘Domini Canes’ continuent dans cette ambiance surchauffée et majestueuse. La suite du concert revient à des titres plus anciens, tout d’abord l’énergique ‘Death Guard’ avec son refrain repris et scandé par le public, puis, ce que je considère comme leur hymne, la magnifique power ballade ‘Aryavarta’, et enfin pour terminer en beauté un énergique ‘Anthem of Valour’ et un non moins enlevé ‘And I Shall Find My Home’.

En résumé, les Russes d‘Imperial Age’ confirment qu’ils prennent toute leur dimension en concert et ce live, même s’il reste court, met en avant cette atmosphère grandiose qu’ils déploient ce qui devrait plaire à tous leurs fans mais également à toutes celles et ceux qui aiment un métal symphonique épique et majestueux...

Interprêtes

Alexander “Aor” Osipov (Chant), Jane “Corn” Odintsova (Chant), Anna “Kiara” Moiseeva (Chant), Max Talion (Batterie), Paul “Vredes” Maryashin (Guitare), Dmitry “Belf” Safronov (Basse)


Artiste : Fallen Arise

Album : Enigma

Date de Sortie : 10-04-2020

Ajouté le : 19-05-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

La formation ‘Fallen Arise’ revient sur le devant de la scène de métal symphonique avec un nouvel album ‘Enigma’, après 5 longues années d’absence car leur dernier enregistement studio ’Adeline’ date déjà de 2015. Il faut quand même dire que les Grecs ont eu, le moins que l’on puisse dire, certains changements de line up et, mis à part ‘Gus Dibelas’ qui est à l’origine de cette formation en 2009, le reste du groupe a totalement changé et une nouvelle chanteuse ‘Fiona Creaby’ (également membre de ’Blood Red Soul’ avec deux albums sortis 'Symphony of a Memory' en 2017 et 'River of Melancholia' en 2019) est arrivée en 2016 ainsi qu’un nouveau chanteur ‘Vlasis Katsaounis’ au chant extrême, ‘Spyros Vasilakis’ officiant désormais à la guitare, ‘Jason Ioakeim’ à la basse et ‘Marios Karavasilis’ à la batterie.

Avec ce line up renouvelé, à la première écoute, on a l’impression qu’une certaine stabilité a enfin été trouvée et, même si le style n’a pas évolué et demeure du métal symphonique mélodique avec des compositions assez classiques couplets/refrains, on sent qu’une certaine maturité s’est installée et ce nouvel album est à l’image de ce que l’on pourrait attendre de formations plus connues comme ‘Xandria’ (voir leur dernier album ici) ou ‘Leaves' Eyes’ (voir leur dernier album ici) pour n’en citer que deux que les Grecs ont accompagnés lors de leurs tournées. Après une introduction grandiose remplie de chœurs à la ‘Epica’, ‘Enigma’ et ‘Reborn’ sont deux titres énergiques et entraînants avec des refrains assez semblables qui s’incrustent immédiatement dans la tête et on découvre le chant clair et limpide de ‘Fiona Creaby’ qui alterne avec les interventions de growls de ‘Vlasis Katsaounis’ et cette opposition fonctionne remarquablement, puis, ‘Forsaken’, plus calme, rappelle certaines compositions de ‘Within Temptation’ d’autant plus que Fiona peut rappeler les intonations de ‘Sharon Den Adel’. La suite continue de nous offrir des mélodies imparables que ce soit avec puissance comme dans ‘Embers’ ou dans ‘The Storm Inside’ avec une utilisation plus importante de growls ou dans l’entraînant ‘Released’ aux lignes mélodiques rappelant encore ‘Within Temptation’ première période, simple mais très efficace, ou encore dans des titres plus calmes et la deuxième partie de l’album en contient trois avec le mid-tempo ‘Without Disguise’ alternant de lents couplet avec un refrain plus puissant, l’autre mid-tempo ‘Forever Winter’ et la magnifique ballade ‘Horizon’ dans laquelle ‘Fiona Creaby’ montre une réelle émotion et rappelle la reprise de ‘Nightwish’, ‘Walking on the Air’ interprétée par ‘Tarja’.

En résumé, les Grecs de ‘Fallen Arise’ confirme tout le bien qu’on pensait d’eux avec leur précédent album ‘Adeline’ et, même si l’ensemble est assez similaire à ce que pouvait faire un groupe comme ‘Within Temptation’ dans le début des années 2000, ‘Enigma’ devrait plaire aux fans de ce style et permettra à celles et ceux qui ne connaissent pas ce style de le découvrir car toutes les compositions sont accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Fiona Creaby (Chant), Vlasis Katsaounis (Chant), Gus Dibelas (Claviers), Spyros Vasilakis (Guitare), Jason Ioakeim (Basse), Marios Karavasilis (Batterie)


Artiste : Nightwish

Album : Human. :II: Nature

Date de Sortie : 10-04-2020

Ajouté le : 20-05-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Les fans attendaient avec impatience la sortie du nouveau ‘Nightwish’ après 5 longues années et le dernier opus ‘Endless Forms Most Beautiful’ qui voyait l’intronisation de ‘Floor Jansen’ en tant que nouvelle chanteuse : c’est donc chose faite avec ‘Human. :II: Nature’ qui devrait sans aucun doute plaire à la nombreuse base de fans mondiale mais qui pour moi montre encore et toujours que les Finlandais restent des précurseurs et ce nouvel album en est encore la preuve car les surprises sont nombreuses. Compte tenu de la richesse et de la densité de cet opus, je ne ferai pas du titre à titre, les chroniques étant multiples sur le net (voir la très bonne chronique de ’United Rock Nations’), mais j’axerai celle-ci sur la pièce maîtresse de ‘Nightwish’, j’ai nommé le claviériste ‘Tuomas Holopainen’ qui réalise l’ensemble des compositions du groupe.

De formation classique, étant enfant, le Finlandais apprend différents instruments dont le piano et la clarinette et intègre un groupe de jazz à 15 ans en tant que Saxophoniste (pour la petite histoire, une certaine ‘Tarja Turunen’ faisait déjà partie de l’aventure, on connait la suite). Vers 17 ans, il se tourne vers le métal et intègre différentes formations de façon épisodique comme ‘Darkwoods My Betrothed’ (Black metal), ‘Nattvindens Gråt’ (Gothique, Doom) et ‘Sethian’ (Métal progressif). A côté de ça, à partir de 1996, en parallèle de ‘Nightwish’, il continue à s’impliquer dans d’autres projets comme celui de ‘Timo Rautiainen’ (Heavy metal) avec l’album ’Sarvivuori’ ou encore avec la formation ‘For My Pain…’ avec l’opus ’Fallen’ ou encore plus récemment avec le projet ‘Auri’, avec ‘Troy Donockley’ et un sublime album à la clé, assez éloigné du métal (voir ici) ou encore son projet solo ‘The Life and Times of Scrooge’ qui est inspiré de ‘La Jeunesse de Picsou’, de l’auteur et dessinateur de bandes dessinées ‘Don Rosa’.

Ce parcours assez hétéroclite (et j’en oublie certainement) montre l’envergure de ce compositeur touche à tout qui met tout son talent depuis plus de vingt années au service de ‘Nightwish’ et, on sent qu’avec ce nouvel album ‘Human. :II: Nature’, la renommée du groupe n’étant plus à faire dans un style bien précis, Tuomas a fait le choix de faire une sorte de patchworks de toutes ses influences et de tout son parcours tout en gardant une trame, si on peut dire, ‘Nightwishienne’, c’est-à-dire faite de mélodies imparables et d’ambiances épiques et voici en trois points, ce que je retiendrai de ce double album :
Tout d’abord, la première partie qui comprend 9 titres nous embarque dans une multitude de sonorités, de lignes mélodiques et d’atmosphère différentes mais, pour moi, la nouveauté est l’aspect très progressif des compositions de Tuomas, orientation très peu prise dans le passé avec ‘Nightwish’ ce qui risque sans doute de déstabiliser certain fans de la première heure mais qui donne une nouvelle dimension aux Finlandais, leur rajoutant une corde à leur arc ce qui justifie de les comparer aux artistes de métal progressif avec en tête les grandes production du Hollandais ‘Arjen Anthony Lucassen’ (voir son dernier live d’Ayreon’ ’Electric Castle Live And Other Tales’).
Ensuite, comme il l’avait fait pour mettre en avant ‘Tarja Turunen’ dans les premières années de ‘Nightswish’, Tuomas a réussi des compositions qui donne une place en or à ‘Floor Jansen’ dans tous les registres de la Néerlandaise et ceci dès le premier titre ‘Music’ et les premières mesures qui mettent en avant un chant cristallin et limpide dans une section vocale certainement pas évidente à chanter et qui montre dans le refrain du même titre, la puissance vocale de cette artiste. Je pourrais citer pas mal d’autres exemples et pour en prendre un autre, je mentionnerai le final de ‘Shoemaker’ qui met également en avant le registre lyrique de Floor dans un moment magique rempli d’une belle émotion comme suspendu dans le temps.
Enfin, la deuxième partie 'All The Works Of Nature Which Adorn The Earth' est une grande fresque symphonique classique qui nous rappelle que Tuomas est un compositeur hors-pair et qui, bien loin du métal et par ces temps troublés propices à la réflexion, nous invite à un magnifique voyage pour nous recentrer sur les choses essentielles que la terre nous offre, comme si le compositeur avait prédit la crise actuelle et qu’il voulait nous faire prendre conscience que la chose la plus importante est de prendre soin de notre planète avant qu’il ne soit trop tard.

En résumé, certains parleront sans doute de l’album de l’année en métal symphonique; pour ma part, je ne serai pas autant restrictif car le travail de ‘Tuomas Holopainen’ sur cet album est impressionnant et toutes les interprétations sont magistrales, ce qui dépasse largement un style unique et qui le place au-dessus du lot comme une œuvre intemporelle, tout simplement, de musique du XXIème siècle. Et je terminerai par le dernier message d‘Ad Astra’, simple mais tellement fort concernant notre Terre qu’il faut à tout prix préserver : ‘C’est ici. C’est notre maison. C’est nous’...

Interprêtes

Floor Jansen (Chant), Tuomas Holopainen (Claviers), Marko Hietala (Chant, Basse), Emppu Vuorinen (Guitare), Kai Hahto (Batterie), Troy Donockley (Flûte, Cornemuse) + invités : The London Session Orchestra, The Metro Voices Choir


Artiste : Dool

Album : Summerland

Date de Sortie : 10-04-2020

Ajouté le : 21-05-2020

‘Dool’ est une formation Hollandaise qui a sorti un premier album ’Here Now, There Then’ en 2017 et qui sort donc son deuxième enregistrement studio ‘Summerland’. Fondé par la chanteuse et guitariste ‘Ryanne van Dorst’ qui est connue également sous le nom de ‘Elle Bandita’ (voir ici), leur univers se veut assez sombre et fait référence aux thèmes païens de la mythologie viking mais curieusement, les ambiances musicales, même si les tempos sont assez lents, donnent une impression de plénitude qui alterne avec des moments plus intenses et cette atmosphère se rapproche de formations comme les Suédois d‘Avatarium’ qui ont sorti un nouvel opus fin 2019 (voir ici).

D’entrée, avec ‘Sulphur And Starlight’ et ‘Wol Moon’, le ton est donné avec des mid-tempo dans lequel ‘Ryanne van Dorst’ dévoile un registre vocal mélancolique qu’elle durcit à certains moments et qui est particulièrement bien adapté au style, puis ‘God Particle’, avec une calme introduction orientalisante, déroule une mélodie pesante qui prend de l’ampleur et s’adoucit avec la partie chantée et qui se termine par une belle partie instrumentale. La suite nous offre ‘Summerland’ qui est bâti sur un lent tempo et qui accélère légèrement le rythme dans le final instrumental en crescendo et retombe avec quelques notes de piano, puis, ‘A Glass Forest’ rappelle le début du psychédélique dans les années 60 et ‘The Well’s Run Dry’ accélère le rythme pour un des titres les plus enlevés de l’album. Avec le popisant ‘Ode to the Future’, le tempo chaloupé nous fait taper du pied, puis ‘Be Your Sins’ continue dans cette légèreté avec un refrain qui rentre dans la tête immédiatement et ‘Dust & Shadow’ dans un style doom avec son lent tempo qui s’étire sur 8 minutes, termine l’album de très belle manière sur une note plus mélancolique.

En résumé, ce dernier album de ‘Dool’ démontre le talent indéniable de cette formation qui, même si le côté sombre qu’on leur colle est surtout véhiculé par les thèmes abordés, nous embarque dans un voyage original qui nous transmet en permanence cette dualité subtile entre tensions et détentes, ce qui pour moi constitue la grande force de ce ‘Summerland’...

Interprêtes

Ryanne van Dorst (Chant, Guitare), Micha Haring (Batterie), JB Van Der Wal (Basse), Reinier Vermeulen (Guitare), Nick Polak (Guitare)


Artiste : MoonSun

Album : Escapalace

Date de Sortie : 03-04-2020

Ajouté le : 22-05-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘MoonSun’ est une formation Allemande qui a été créé par la chanteuse ‘Susanne Scherer’ et le multi-instrumentaliste ‘Thomas Kolbin’ et qui a déjà à son actif deux enregistrements studio (’Silent Pieces’ et ’Inner Clouds’) et des albums de reprises (ici et ici) et c’est seulement avec ce nouvel album ‘Escapalace’ que je les découvre. Je dis ‘seulement’ car, après avoir pris le temps d’écouter leur précédentes productions, elles étaient déjà d’une très grande qualité avec tout d’abord ‘Silent Pieces’ en 2013 qui était un album original en acoustique et ‘Inner Clouds’ en 2015 qui voyait le duo prendre de la maturité et leur démarche m’a tout de suite fait penser aux Brésiliens de ‘Fleesh’ (voir leur dernier album ici). La comparaison s’arrête là car notre duo Allemand a toujours été attiré par le métal symphonique et même si l’on y retrouve dans leur albums de reprises des styles assez variés dont des chansons du magnifique film ‘les Choristes’ et l’Hallehuia’ de ‘Leonard Cohen’, contiennent aussi du ‘Nightwish’ (voir leur dernier album ici) et les remarquables reprises, entre autres, de ‘Dead Boy’s Poem’, ‘Nemo’ ou ‘Sleeping Sun’ mais aussi ‘My Immortal’ d’Evanescence’ (voir leur dernier album ici).

C’est alors qu’en 2018, le duo décida d’évoluer vers du métal symphonique avec un EP à la clé ’Rise And Shin’ qui voyait ‘Thomas Kolbin’ troquer sa guitare acoustique contre une guitare électrique et ‘Susanne Scherer’ diversifier son registre vocal et se rapprocher d’une certaine ‘Tarja Turunen’ (écoutez ‘Desire’) et qui montrait également des dispositions pour ce style de musique. Et 2020 voit donc la sortie du premier album studio de métal symphonique et quel album !! Du premier titre au dernier, chacun est un single en puissance avec des mélodies qui vous rentrent dans la tête immédiatement; pour ne pas faire du titre à titre, je citerai mes coups de cœurs avec l’entraînant ‘Wanted and Wild’ ou tout est mis en œuvre pour nous faire bouger en rythme, ou le mid-tempo ‘Blind’ qui alterne de façon magistrale calme et puissance et fait penser aux atmosphères de ‘Tarja’, ‘Susanne Scherer’ ayant ce même charisme que la Finlandaise, ou la magnifique ballade ‘Scars’ montrant que Susanne sait moduler sa voix, limpide et cristalline dans les couplets et puissante dans le refrain ou encore le symphonique ‘Into The Fire’ avec ses remarquables modulations entre parties intenses et d’autres plus modérées. A noter que le duo a mis en ligne depuis 2019, pas mal de vidéos remarquables sur sa page you tube (voir ici) et en voici quelques-unes des compositions d’Escapalace’ :
- One By One.
- Wanted and Wild.
- Scars.
- Into The Fire.
- To the Sky and Back.
- Deep Within.
- Between the Flags.
- Hearing Your Scream.

En résumé, dans l’ensemble des sorties de métal symphonique cette année, ‘MoonSun’ est sans doute pour moi la plus belle découverte et, pour toutes les amatrices et amateurs de métal symphonique qui sont fans de ‘Tarja’, vous pouvez y aller les yeux fermés, vous ne serez pas déçu...

Interprêtes

Susanne Scherer (Chant), Thomas Kolbin (Tous les instruments)


Artiste : Eternal Wanderers

Album : Homeless Soul

Date de Sortie : 16-04-2020

Ajouté le : 23-05-2020

‘Eternal Wanderers’ est une formation Russe formée par deux sœurs, Elena et Tatyana Kanevskaya et qui a déjà plus de 20 ans de carrière avec plusieurs albums à son actif et une première période avec un style électro-acoustique et des influences ‘Floydienne’ période ‘Ummaguma’, et une deuxième période en évoluant vers du rock progressif avec 3 enregistrements studio, ‘The Door To A Parallel World’ en 2008, ’SoFar and So Near’ en 2011 et ’The Mystery Of The Cosmic Sorrow’ en 2016. ‘Homeless Soul’ (voir leur page sur ce nouvel opus ici) est donc leur 4ème album de rock progressif et après une première écoute, le premier sentiment qui en ressort est qu’ils mélangent deux types de progressif : tout d’abord, un rock progressif assez classique hérité des années 70 avec la chanteuse ‘Elena Kanevskaya’ qui livre de remarquable prestations vocales et dans ces parties, le style me fait penser aux Britanniques de ‘Renaissance’ (voir leur dernier album ici); ensuite, ils nous offrent également des sections (voir même des titres entiers) uniquement instrumentales qui sont dans un style progressif moderne et recherché qui ramène à certains moments aux Anglais de ‘ELP’.

C’est avec une magnifique prestation vocale à capella d‘Elena Kanevskaya’ qu‘Eternal Wanderers’ nous convie pour débuter l’opus, puis ‘Eternal Wanderer’ déroule une très belle mélodie et c’est dans ce genre de titre que le parallèle avec ‘Renaissance’ est assez flagrant. Dans le même registre on peut citer le psychédélique ‘Meteor’ avec de belles sections instrumentales ou la belle ballade ‘I Wanna Give My Life for You’. En parallèle de ces titres, les Russes proposent des compositions qui alternent des parties chantées et d’autres instrumentales plus élaborées qui nécessitent plusieurs écoutes pour en intégrer tous les coins et recoins : ‘Transformations’ est le premier exemple avec une première partie instrumentale assez longue, puis une courte partie chantée et enfin, un final reprenant le thème de départ, puis, ‘The Cradle of a Hurricane’ est entièrement instrumental en 6 parties, tantôt sereines, tantôt intenses, décrivant les phénomènes naturels que sont les ouragans qui je cite « sont l'un de ces phénomènes qui ont le mysticisme et le pouvoir, un cycle de vie, né dans les eaux calmes illusoires de l'océan ». La suite de l’album fait défiler la ballade ‘Chaos of Reason’ qui intègre de très beaux passages contemporains dans une ambiance psychédélique et de belles vocalises d’Elena dans la deuxième partie (encore ce parallèle avec ‘Renaissance’), le deuxième instrumental ‘In Search Of The Antiworld’, alternant des lignes mélodiques mélancoliques avec des ambiances inquiétantes, puis le titre éponyme de l’album avec des bruitages sonores et une narration tourmentée entrecoupées par des sections chantées, l’opus se terminant de manière originale dans une atmosphère orientale avec ‘Invested with Mystery’, titre assez décalé du reste et avec une dernière belle prestation vocale d’Elena Kanevskaya’ accompagnée par la sitar de ‘Dmitry Shtatnov’.

En résumé, les Russes d‘Eternal Wanderers’ sortent un album d’une remarquable originalité qui mélange différents styles, s’apprivoisant, petit à petit, au fil des écoutes et, pour cette raison, ‘Homeless Soul’ sera certainement limité à un public averti qui aime mélanger un progressif inventif et recherché avec des ambiances symphoniques et mélodiques agrémentées d’une très belle voix...

Interprêtes

Elena Kanevskaya (Chant, Claviers), Tatyana Kanevskaya (Guitare, Claviers, Choeurs), Dmitry Shtatnov (Basse, Claviers, Citharre, Chant, Choeurs), Sergey Rogulya (Batterie, Percussions) + Invités : Zhenya Kanevskiy (Voix), Kostya Shtatnov (Voix), Andy Didorenko (Violon)


Artiste : Realisea

Album : Mantelpeace

Date de Sortie : 20-04-2020

Ajouté le : 24-05-2020

‘Realisea’ est le projet de ‘Brian de Graeve’, guitariste, chanteur et auteur-compositeur du groupe de néo-progressif Néerlandais ‘Silhouette’ dont le dernier album ’The World Is Flat and Other Alterative Facts’ date de 2017, et 2020 voit enfin la sortie du premier album sous le nom ‘Realisea’ après une longue gestation de plusieurs années, Brian ayant créé ce projet en compagnie de sa femme Marjolein en 2011 et dans la famille ‘de Greave’, on fait donc de la musique en famille car leur fils ‘Geoffrey de Graeve’ est bassiste, ‘Rob van Nieuwenhuijzen’ et ‘Christophe Rapenne’ venant compléter le line up, respectivement à la batterie et aux claviers. A noter également que ce projet a fait appel à de nombreux invités assez divers que ce soit au niveau vocal qu’un niveau instrumental comme par exemple des artistes que j’affectionne tout particulièrement, ‘Michel St-Père’ et ‘Jean Pageau’ de ‘Mystery’.

Globalement, leur style s’inscrit dans un rock paisible et serein dans la lignée des formations comme ‘Mostly Autumn’, ‘Mystery’ ou encore dans les dernières sorties comme ‘MOON HALO’ ou ’Drowning Steps’. ‘Las Vegas Lace’ débute l’album avec le titre certainement le plus énergique et l’on découvre la douce voix de ‘Marjolein de Graeve’ avec une mélodie qui s’incruste facilement dans la tête, puis, ‘Deep Blue’ dans un registre plus calme et léger me fait penser aux sonorités de ‘Renaissance’ et les 7 minutes de ‘Riroda Roads’ en font une magnifique ballade semi-acoustique entrecoupée au deux tiers par un chant d’enfants. Avec ‘Strong Enough’, on reste dans l’atmosphère du titre précédent et c’est Brian qui officie au chant ce qui permet de varier la section vocale, puis, ‘Leave Street’ déroule une belle mélodie dans laquelle ‘Michel Saint Père’ pose un beau solo de guitare en fin de titre et ‘Out of this World’ est de nouveau une belle ballade avec un très beau duo piano/voix sur lequel les arrangements vocaux sont remarquables. La suite de l’album continue avec ‘Your Part’, plus rapide avec une belle section instrumentale dans la deuxième moitié du titre, plus posée, puis, ‘Circles if Silence’ avec de belles lignes mélodiques et un magnifique duo vocal ‘Marjolein de Graeve’/’Jean Pageau’, et ’This Time’ rappelle ‘Barclay James Harvest’ période ‘Ring Of Changes’. L’album se termine de belle manière par le doux acoustique ‘Liquid Domino’ mêlant les deux belles voix du couple ‘de Graeve’ et ‘Our Stage’, le titre le plus long de l’album et le plus progressif qui résume bien l’ensemble dans une atmosphère alternant passages acoustiques et électriques avec un final épique.

En résumé, les Hollandais de ‘Realisea’ sortent un très bel album qui se déguste dans un endroit calme, le casque sur les oreilles, et si vous aimez les ambiances d’un rock progressif paisible, ‘Mantelpeace’ est sans aucun doute fait pour vous...

Interprêtes

Brian de Graeve (Chant, Guitare), Geoffrey de Graeve (Basse), Marjolein de Graeve (Chant, Flûte), Rob van Nieuwenhuijzen (Batterie), Christophe Rapenne (Claviers) + Invités : Aldo Adema (Guitare), Rindert Bul (Guitare), Suzan van den Engel (Harpe), Duncan de Graeve (Chant), Mila Kamstra (Violon), Tamara van Coetsveld (Clarinette), Bart Laan (Guitare), Erik Laan (Claviers), Gert Otten (Cor), Jean Pageau (Chant), Michel St-Père (Guitare), Simon Rogers (Guitare), Jos Uffing (Basse, Chant), Sophie Zaaijer (Violon)


Artiste : Igorrr

Album : Spirituality and Distortion

Date de Sortie : 27-03-2020

Ajouté le : 25-05-2020

Dans le paysage musical Français, il y a une formation qui fait figure d’extra-terrestre, j’ai nommé le projet ‘Igorrr’ mené par ‘Gautier Serre’ qui bouleverse les conventions musicales en mélangeant des styles aussi éloignés que le bal musette, le black métal, la musique baroque ou encore la musique orientale. 2020 voit la sortie d’un nouvel album ‘Spirituality and Distortion’ et le moins que l’on puisse dire, c’est que notre Français n’a pas perdu de son inventivité et de son talent de compositeur pour nous offrir encore une fois des compositions qui pour le commun des mortel ferait figure de délire hallucinogène après une bonne fricassée d’amanites tue-mouche. Pour ce nouveau bébé, il s’est entouré d’un bon nombre d’artistes qu’ils soient instrumentistes ou chanteurs (voir liste ci-dessous)

Dès le premier titre ‘Downgrade Desert’, on embarque dans une ambiance orientale avec l’oud de ‘Mehdi Haddab’, puis, après une minute, changement de décor pour du métal lourd et puissant qui alterne avec des vocalises qui se mêlent petit à petit à la puissance du métal, puis, on passe sans transition à ‘Nervous Waltz’ avec son introduction baroque qui se transforme vite en valse de death métal et ‘Very Noise’ est une sorte d’interlude sonore déjanté qu’il faut absolument écouter avec la vidéo ici. Avec ‘Hollow Tree’, le clavecin de ‘Benjamin Bardiaux’ rencontre le chant lyrique, tout ceci étant enrobé d’une section rythmique débridée puis, ‘Camel Dancefloor’ revient à des influences orientales avec des sonorités électroniques dans une rythmique entraînante, puis, la violence d’un death métal électronique est amenée par ‘Parpaing’ avec ‘George Fisher’ aux growls avant un bal musette ‘Musette Maximum’ dans lequel l’accordéon de ‘Pierre Mussi’ fait une rencontre improbable avec une section rythmique déchaînée. On pourrait presque parler ensuite de titre ‘conventionnel’ avec ‘Himalaya Massive Ritual’ qui mélange influences asiatiques, lyrisme et métal lourd car la fusion des genres est assez bluffante tout comme dans ‘Lost in Introspection’ dans lequel la mélodie plus classique jouée par un piano, à certains endroits jazzy, rencontre le chant lyrique pour un nouveau résultat assez étonnant. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car c’est encore la rencontre entre un chant oriental, des sonorités électroniques et du métal qui nous attend avec ‘Overweight Poesy’ et ‘Paranoid Bulldozer Italiano’ continue mais cette fois avec un petit passage baroque au milieu d’une section rythmique déchaînée et c’est bien la première fois que je plains une batterie (rien que le titre est déjà tout un programme, on se demande où Gautier va chercher tout ça !!) puis, l’introduction de ‘Barocco Satani’ nous fait changer de galaxie avec l’utilisation de cordes dans une ambiance baroque qui est de courte durée car on est vite rattrapé par la patrouille ‘métal’ et on alterne les deux genres sur l’ensemble du titre (je verrais bien ce titre en vidéo dans le même genre que les 2CELLOS avec la reprise de ‘Thunderstruck’ d’AC/DC’). La fin de l’album nous offre un magnifique ‘Polyphonic Rust’ avec l’alternance entre la puissance des instruments électriques et le raffinement des chants qui est assez saisissant, puis, ‘Kung-Fu Chèvre’ (encore un titre assez improbable !!) qui renferme à lui seul tous les ingrédients d’un inventaire à la Prévert pour faire un titre bien déjanté entre accordéon voltigeur, bêlements de chèvre, chant traditionnel a capella, violons impétueux et batterie hystérique.

En résumé, ce qui est certain, c’est que les productions de ‘Gautier Serre’ ne peuvent pas vous laisser indifférent : soit vous adorez car vous aimez l’originalité et cette liberté totale de triturer des styles musicaux très éloignés et vous vous laissez emporter par ce résultat incomparable ou soit vous détestez car ces grands écarts musicaux ne sont pas faits pour vos oreilles (ou vous n’êtes tout simplement pas prêts); pour ma part, même si j’écoute plus généralement de la musique ‘plus conventionnelle’ (et ce n’est pas du tout péjoratif), il est agréable, de temps en temps, de se laisser bousculer par autant d’originalité et c’est le cas pour ‘Spirituality and Distortion’ qui m’a demandé du temps pour l’apprivoiser mais qui s’est finalement révélé un album de grande qualité...

Interprêtes

Gautier Serre (Guitare, Claviers), Erlend Caspersen (Basse), Martyn Clément (Guitare), Sylvain Bouvier (Batterie), Laure Le Prunenec (Chant) + Invités : George Fisher (Chant), Jasmine Barra (Chant), Laurent Lunoir (Chant), Diego Delgadillo (Growls), Matt Lebofsky (Piano), Mehdi Haddab (Oud), Mike Leon (Basse), Pierre Lacasa (Chant), Timba Harris (Violon), Pierre Mussi (Accordéon), Fotini-Asineth Kokkala (Kanoun), Benjamin Bardiaux (Clavecin), Antony Miranda (Sitar, Percussions), Alexandre Peronny (Violoncelle), Nils Cheville (Guitare), Benjamin Violet (Violon)


Artiste : Edenya

Album : Silence

Date de Sortie : 02-04-2020

Ajouté le : 26-05-2020

‘Edenya’ est un projet qui a été créé par le multi-instrumentaliste, auteur et compositeur ‘Marco’ il y a une dizaine d’années avec un EP sorti en 2017 avec une première chanteuse Camerounaise ‘Ida Rose’ qui a été remplacée après la sortie de l’EP avec une nouvelle chanteuse ‘Elena’ et un nouveau chanteur ‘Rémi’ qui a permis à ‘Marco’ de développer considérablement sa section vocale et 2020 voit la sortie de leur premier LP ‘Silence’. Leur style s’inscrit dans un rock progressif paisible et mélodique et on peut citer des formations comme ‘Mostly Autumn’ (voir dernier album ici) ou le nouveau projet ’Chasing The Monsoon’ de l’ex ‘Karnataka’, ‘Ian-Jones’ ou encore les Brésiliens de ‘Fleesh’.

’Silence’ contient 8 titres pour 50 minutes de musique et d’entrée, avec ‘The Promise’, l’introduction faite d’arpèges de guitare fait penser aux ballades de ‘Scorpions’ et on découvre le beau chant d‘Elena’, délicat et harmonieux, puis, passé la moitié, le titre prend de l’ampleur dans une belle section instrumentale pour retomber sur la fin avec le thème de départ. Suit ‘Sabrina’ qui continue dans cette ambiance calme et propice au rêve, puis, après l’instrumental mélancolique ‘Broken Love’, pas forcément indispensable pour moi car répétant toujours la même phrase musicale, ‘All They Want’ est un bijou mélodique et on ne peut s’empêcher de penser à ‘Gabby Vessoni’ de ‘Fleesh’ en entendant la douce voix d’Elena’ qui remplit tout l’espace. La suite nous offre le long titre ‘Will the Demons Win ?’ qui dénonce les attentats terroristes et c’est avec une ballade et un très beau crescendo que ‘Marco’ a décidé de traiter ce sujet, puis ‘Chaos’ est le deuxième instrumental, assez linéaire, avec un son plus rock mais qui garde un assez lent tempo et avec ‘Silence’, on tient le titre le plus long de l’album et certainement le plus progressif qui nous emmène dans un superbe voyage en compagnie du chant d’Elena’ mais qui fait également la part belle à des sections instrumentales avec de remarquables alternances entre parties énergiques et d’autres beaucoup plus calmes, puis l’album se termine tranquillement sur une note acoustique avec ‘Still Alive’.

En résumé, avec son projet ‘Edenya’, ‘Marco’ nous montre tout son talent d’auteur et de compositeur dans un album rempli d’atmosphère aériennes et délicates et ‘Silence’ devrait plaire à un public aimant un progressif mélodique et accessible à la première écoute...

Interprêtes

Marco (Guitare, Claviers, Piano), Elena (Chant, Choeurs), Rémi (Chant, Choeurs)


Artiste : Victoria K

Album : Essentia

Date de Sortie : 24-04-2020

Ajouté le : 27-05-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Je vous emmène au pays des kangourous avec la formation ‘Victoria K’, du nom de la chanteuse qui a créé ce projet en 2016 et qui vient de sortir son premier album ‘Essentia’. Ce nouveau combo vient encore s’ajouter à la liste déjà longue des sorties de métal symphonique de Mars et Avril 2020 (voir dernières chroniques dans ce style avec ’Ad Infinitum’, ’Fourth Circle’, ’Ani Lo Projekt’, ’Imperial Age’, ’Fallen Arise’, ’MoonSun’ et bien entendu le dernier ‘Nightwish’). Pas de surprise, ‘Victoria K’ s’inscrit dans un métal symphonique classique et un bon nombre de formations existantes viennent à l’esprit à la première écoute, mais on peut quand même souligner, car ce n’est pas très commun dans ce style (sauf pour des projets montés de toute pièce comme ‘Exit Eden’), que la gente féminine l’emporte sur la gente masculine d’une voix, puisque, avec ‘Victoria K.’ au chant principal, ‘Sheri Vengeance’ aux chant extrême et ‘Julia Mammone’ à la guitare électrique ces sont au total 3 artistes féminines pour 2 artistes masculins avec ‘Marty Kawaler’ à la basse et ‘James Davies’ à la batterie.

L’opus est relativement court (36 minutes) et comporte 10 titres entre 3 et 4 minutes ce qui laisse augurer que l’on ira à l’essentiel et c’est ce que l’on découvre à la première écoute. C’est avec un puissant ‘Freedom Unchanted’ que ‘Victoria K’ ouvre les débats avec un premier titre en mid-tempo dont les lignes mélodiques s’incrustent facilement dans la tête et qui voit ‘Sheri Vengeance’ accompagner au growls la voix puissante de ‘Victoria K’ et cette association est également présente sur deux autres titres, ‘Forsaken’ et ‘Matrix’, qui ne sont pas en reste sur la plan mélodique. Dans le même style puissant et énergique, on peut citer ‘Surreal’ avec ses influences orientales sur la fin du titre, ‘Mist Filled Sky’ avec une section rythmique impétueuse ou encore ‘Lacuna’ qui a fait l’objet d’un single il y a déjà un an et qui me fait penser à ‘Stream of Passion’, formation Hollandaise qui a malheureusement arrêtée en 2016, mais on peut également évoquer ‘The Haunting’ pour ses alternances entre parties enlevées et d’autres plus calmes et dont les lignes mélodiques nous ramènent à ‘Within Temptation’ surtout que dans les aigues moins appuyés, ‘Victoria K’ se fait plus langoureuse à l’image de ‘Sharon del Adel’. Et quand les instruments électriques se font moins vigoureux, ‘Victoria K’ nous offre de belles power ballades avec ‘Shroud of Solitude’ et ‘Humanity’, montrant un côté soft avec de remarquables interprétations.

En résumé, on ne peut que saluer cette nouvelle formation qui apparait déjà très mature pour un premier album, grâce à de belles mélodies, une chanteuse avec une technique vocale irréprochable et une production remarquable ce qui destine ‘Essentia’ à tous les fans de métal symphonique et si affinités, pourquoi pas à un public plus large car l’ensemble est relativement accessible...

Interprêtes

Victoria K (Chant), Sheri Vengeance (Chant), Julia Mammone (Guitare), Marty Kawaler (Basse), James Davies (Batterie) + Invitée : Michalina Malisz (Vielle à roue)


Artiste : Gabriel

Album : New Life

Date de Sortie : 24-02-2020

Ajouté le : 29-05-2020

A la lecture des invités du premier album ‘New Life’ de l’Argentin ‘Gabriel Agudo’, c’est un échantillon prestigieux d’artistes de la scène progressive qui défile avec en tête ‘Steve Rothery’, guitariste de ‘Marillion’, et leader du ‘Steve Rothery Band’ (‘Gabriel Agudo’ en est le chanteur) et des noms comme ‘Dave Kerzner’ et ‘Clive Nolan’ (‘Arena’, ‘Pendragon’) mais également des artistes classiques avec le chef d’orchestre ‘René Bosc’ et le pianiste ‘Heiner Scob’. L’album est déjà sorti il y a quelques mois, mais s’est révélé à moi, petit à petit, au fur et à mesure des écoutes, les 6 titres qui le composent ayant chacun leur personnalité (en fait 7 mais le dernier étant la version longue du premier ‘Free as a Bird’). Globalement, le style est un rock progressif inventif et recherché avec de longs développements et les différents projets des invités cités plus haut sont un bon repère pour l’auditeur pour avoir une bonne idée des atmosphères déployées.

’Free as a Bird’ qui débute l’album est un titre magnifique, mélancolique et introspectif dans lequel Gabriel parle de sa mère décédé de la maladie d’Alzheimer et qui a un refrain entêtant qui peut rappeler les lignes mélodiques de l’archi-connu ‘With Without You’ de ‘U2’ dans un tempo beaucoup plus lent, puis, ‘Karmatic’ contient tout ce que l’on désire trouver dans un titre progressif : une alternance entre différentes atmosphères, un juste équilibre entre les parties chantées et instrumentales et une recherche musicale qui vous embarque dans un voyage rempli de belles surprises rappelant successivement les ambiances de formations comme ‘Arena’, ‘Marillion’ ou encore ‘Genesis’ pour n’en citer que trois et qui nous propose une magnifique prestation pianistique classique de ‘Heiner Scob’. Avec, ‘Angel’s Call’, j’ai l’impression d’écouter du ‘Mystery’, ce titre offrant de multiples parties et alternant ambiances aériennes et intenses, et le titre éponyme de l’album nous réembarque pour 9 minutes d’une densité musicale incroyable, débutant par une rythmique soutenue avec les claviers de ‘Clive Nolan’ jouant au chat et à la souris avec le chant de ‘Gabriel Agudo’, puis ayant une partie instrumentale dans laquelle claviers et violons virevoltent joyeusement et qui retombe dans la deuxième partie du titre de manière douce et sereine, avec tout d’abord la flûte et le piano et ensuite la guitare de ‘Steve Rothery’ qui accompagnent le chant de Gabriel pour finir sur un magnifique decrescendo. Après le court intermède pianistique ‘Awakening’ de ‘Heiner Scob’, ‘Shining Spark’ est une ballade plus classique mais qui, pour moi, offre la plus belle prestation vocale de Gabriel de cet album, remplie d’émotion à chaque instant, puis, la version longue de près de 18 minutes de ’Free as a Bird’ clôture l’album dans une structure beaucoup plus progressive dans laquelle les parties instrumentales prennent une place prépondérante avec une place importante pour le violon d’Hélène Collerette’ qui monte encore le curseur émotionnel grâce à une formidable interprétation et : tout simplement magnifique.

En résumé, ‘Gabriel Agudo’, bien accompagné par une brochette de très bons artistes, sort un premier album d’une densité remarquable qui demande de s’y attarder si l’on veut en tirer toute la richesse et, de ce fait, sera réservé à un public de musique progressive qui prend son temps de découvrir une œuvre petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Gabriel Agudo (Chant, Guitare), René Bosc (Guitare, Claviers, Basse, Batterie), Hélène Collerette (Violon) + Invités : Jan-Vincent Velazco (Batterie), Dave Kerzner (Claviers), Heiner Scob (Piano), Fernando Perdomo (Guitare, Basse, Claviers, Batterie), Clive Nolan (Claviers), Steve Rothery (Guitare), Christophe Lebled (Claviers), Sarah Brannens (Voix)


Artiste : JPL

Album : Sapiens Chapitre 1/3 : Exordium

Date de Sortie : 02-04-2020

Ajouté le : 30-05-2020

‘JPL’ (‘Jean-Pierre Louveton’) est bien connu du public de rock progressif Français car après 15 années avec la formation ‘Nemo’ et 9 albums studio, il continue de sortir des albums et seuls quelques-uns sont sur spotify (dont les ‘Retrospections’ dont la dernière sortie date de 2018 – voir ici). 2020 voit donc la sortie d’un nouvel album qui est le premier chapitre d’une œuvre ambitieuse : ‘Sapiens’ ou l’histoire de l’homme et ce premier volet ‘Exordium’ est découpée en 3 parties, ‘Erectus’ qui est l'avènement de l’homme sur la terre (les titres ‘Mastodontes’, ‘Homo sapiens’ et ‘Ecce homo’), ‘Exitium’ qui est la période de sa domination puis la destruction de son écosystème (titres ‘A condition’ et ‘Le chaud et le froid’) et ‘Exodus’ qui est le terrible constat que sa planète n’est plus viable (les titres ‘Planète A’ et ‘Alpha centuri’).

Musicalement, ‘Jean-Pierre Louveton’ continue à faire du ‘JPL’ et on est donc plongé dans une épopée progressive qui fait la part belle aux sections instrumentales qui sont toujours très fournies et toujours autant imaginatives, et ceci en commençant par ‘Mastodontes’, entièrement instrumental et dont l’introduction symphonique ne laisse aucunement augurer de la suite beaucoup plus heavy avec une accalmie bienvenue dans la deuxième partie et un final entraînant et qui est une remarquable entrée en matière, puis, ‘Homo sapiens’ déboule avec des lignes mélodiques faciles à mémoriser et renvoie au groupes de rock progressifs Français avec en tête ‘Ange’ (voir leur dernier album ici) et ‘Ecce Homo’, entièrement instrumental termine le premier volet ‘Erectus’ et démarre plus calmement pour prendre de l’ampleur pour terminer avec le thème de ‘Mastodontes’ : la boucle est bouclée, l’homme peut alors commencer son funeste dessin de mettre à mal la planète. ‘Exitium’ commence par ‘A Condition’, avec un texte qui critique la fuite en avant de l’homme pour conquérir chaque recoin de la planète et prendre le pouvoir à tout prix avec une première partie chantée qui laisse place dans la deuxième moitié du titre à un très beau solo de guitare en crescendo pour une courte section chantée et un final instrumental qui accélère le rythme, puis, ‘Le chaud et le froid’ qui est le titre le plus long de l’album contient une partie instrumentale centrale remarquable qui est prise en sandwich par une belle mélodie sur laquelle Jean-Pierre pose des paroles de critiques acerbes sur les méfaits de l’homme avec une remarquable fin de titre avec la participation d’une chorale d’enfants. Et c’est avec les deux titres d’‘Exodus’ que l’album se termine : tout d’abord, ‘Planète A’ qui débute par une partie chantée assez calme, tout en continuant de dénoncer les hommes qui sont arrivés à une extrémité inéluctable, puis Jean-Pierre nous gratifie d’un remarquable solo de guitare qui est suivi d’une section chantée prenant de plus en plus d’ampleur avec des sonorités d’orgue amenant une ambiance imposante qui retombe avec quelques notes de claviers; ensuite, c’est le tour de ‘Alpha centuri’ qui débute de manière énergique par une section instrumentale avec un solo de claviers alternant des accents jazzy et rock de ‘Guillaume Fontaine’ et ‘Jean-Pierre Louveton’ lui emboîte le pas avec un solo de guitare qui laisse place à la partie chantée aux paroles excessivement pessimistes qui proclament qu’il est trop tard pour sauver la terre et avec un final instrumental entêtant répétant la même phrase musicale.

En résumé, ce premier volet de la trilogie annoncée de ‘Jean-Pierre Louveteau’ est une remarquable entrée en matière qui devrait plaire à toute amatrice et tout amateur de progressif aimant l’alternance entre les parties chantées et instrumentales et les mélodies relativement accessibles et on espère que Jean-Pierre sortira assez vite la suite, surtout si elle est de la même qualité qu’Exordium’...

Interprêtes

Jean-Pierre Louveton (Chant, Guitare, Basse), Jean Baptiste Itier (Batterie) + Invités : Florent Ville (Batterie), Guillaume Fontaine (Claviers), Marguerite Miallier (Vielle à roue), Stéphanie Vouillot (Piano)


Artiste : Into the Open

Album : Destination Eternity

Date de Sortie : 20-03-2020

Ajouté le : 31-05-2020

‘Into the Open’ est un nouveau projet créé par le duo ‘Jan Willem Ketelaers’ et ‘Sander Heerings’ qui sont des artistes de la scène progressive, Jan évoluant avec ‘Knigh Area’ et ayant participé à plusieurs projets (‘Ayreon’ et ’Magoria’) et Sander avec ’Wane of Summer’ et ’The Dust Connection’. ‘Destination Eternity’ est un album concept je cite leur site, « sur le voyage d'une âme vers sa destination finale. Comme la peinture ‘The Source’ symbolise parfaitement la catastrophe en mer et la belle chanson écrite à ce sujet, elle symbolise également la vie et la mort et devient une meilleure âme tout au long de ce voyage. ». En effet, la peinture de la pochette ‘The Source’ a été faite par ‘Vivi Hoffmanns’ qui avait été inspirée par la chanson ‘Estonia’ de ‘Marillion’ présente sur leur dernier album ’ With Friends from the Orchestra’.

11 titres pour près d’une heure d’écoute, c’est le menu de ‘Destination Eternity’ qui nous embarque dans un progressif alternant énergie et sérénité ce qui en fait un opus varié qui s’apprivoise assez facilement, les lignes mélodiques étant accessibles. Le court instrumental ‘Origins’ débute l’album de manière ‘Floydienne’ dans une ambiance atmosphérique, puis ‘Birth’ est un titre rythmé avec une basse entraînante et une mélodie simple mais efficace et, dans le même style, on peut également citer ‘Back to the Day’, ‘Eternity’ et ‘When the Crowd Is Gone’. En alternance avec ces titres énergiques, ‘Destination Eternity’ nous propose également des titres plus calmes avec le mid-tempo ‘Once’ assez puissant mais dégageant une certaine mélancolie, le court instrumental ‘Nostalgia’ qui porte bien son nom, la magnifique ballade ‘Purpose’ avec sa mélodie qui s’installe dans votre tête sans la quitter et ‘Half Song’ qui termine l’album sur une note dépouillée avec un duo piano/voix rempli d’une émotion palpable. Mais mes deux coups de cœurs sont sans contexte, tout d’abord le plus long titre de l’album ‘Judgement Day’ qui nous embarque dans un titre progressif magistral, avec une prestation vocale formidable de ‘Jan Willem Ketelaers’, des sections instrumentales variées agrémentées de beaux solos de claviers et de guitare et un magnifique final plus dépouillé avec de remarquables vocalises, et ensuite, le mélodique ‘Ride the Wind’ avec un duo vocal qui vous file la chair de poule avec ‘Maria Catharina’ que je découvre dans ce titre et qui a participé au projet ‘Magoria’ et qui est la chanteuse de ‘Roby Valentine’ mais qui a également des vidéos de covers d’Edenbridge’ sur ’You Tube’ et on peut également noter la très belle partie instrumentale avec un solo de guitare de ‘Marcel Coenen’ qui participe assez souvent aux projets ‘Ayreon’ d‘Arjen Lucassen’.

En résumé, ce nouveau projet ‘Into the Open’ est une vraie réussite avec des compositions variées en parfait équilibre entre énergie et sérénité et ‘Destination Eternity’ est à conseiller à un public naviguant entre rock classique et progressif avec des lignes mélodiques accessibles...

Interprêtes

Jan Willem Ketelaers (Chant), Sander Heerings (Claviers), Robert Spaninks (Batterie), Martijn Balsters (Guitare), Frank Strokap (Basse), Ronald Martens (Guitare) + Invités : Maria Catharina (Chant), Marcel Coenen (Guitare), Kim de Beer (Violon)


Artiste : Long Earth

Album : Once Around the Sun

Date de Sortie : 23-03-2020

Ajouté le : 02-06-2020

C’est avec ‘Once Around the Sun’ que je découvre le formation Ecossaise ‘Long Earth’ composée d’artistes talentueux avec un premier album ‘The Source’ sorti en 2017. Leurs influences sont assez vastes et assez variées et vont des années 70 à nos jours dans un style rock mélangeant titres entraînants et d’autres plus calmes tout ceci étant judicieusement positionné dans l’opus.

En effet, les 5 premiers titres enchaînent alternativement énergie et sérénité : tout d’abord ‘We Own Tomorrow’ nous transporte dans les années 70 avec une introduction à la ‘Genesis’, une rythmique assez marquée et un final instrumental remarquable, puis ‘My Suit of Armour’ est une belle ballade dépouillée piano/voix et mélancolique qui introduit les instruments électriques et la batterie dans la dernière partie et ‘A Guy from Down the Road’ est un long titre dont la première partie est basée sur une rythmique énergique et une basse assez linéaire qui peut rappeler certains groupes de hard-rock des années 70 et qui offre une deuxième partie beaucoup plus progressive et presque entièrement instrumentale avec un final beaucoup plus tranquille et enfin, ‘What About Love’ et ‘The Man in the Mirror’ sont des titres popisants plus conventionnels avec des mélodies légères et reposantes. Le reste de l’album propose un ensemble de 4 titres beaucoup plus paisibles, chacune représentant une saison : ‘Spring’ nous propose une atmosphère légère qui représente bien le joyeux réveil du printemps et qui me fait penser aux ballades de ‘Barclay James Harvest’, puis ‘Summer’ débute dans un style progressif et continue dans la même ambiance que le titre précédent avec le chant de ‘Martin Haggarty’ et des claviers subtils qui s’accordent très bien avec la belle mélodie tranquille et apaisante et qui se termine par une partie instrumentale atmosphérique reposante après une chaude journée d’été. Quant aux deux dernières saisons, ‘Autumn’ débute avec une partie symphonique mélancolique puis conserve ce sentiment sous la forme d’une belle ballade calme et posée et enfin, ‘Winter’, titre le plus long de l’album est un parfait résumé de l’ensemble mais pas forcément en phase avec la rudesse de l’hiver puisqu’il nous transporte avec de belles lignes mélodiques, un chant chaleureux et des passages instrumentaux limpides et harmonieux dans un beau voyage calme et apaisant se terminant par un doux décrescendo.

En résumé, ce nouvel album des Ecossais de ‘Long Earth’ montre tout le talent de cette formation qui réussit à mélanger différents styles pour sortir un album très agréable à écouter et ‘Once Around the Sun’ devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment des ambiances légères et sereines entre pop et rock avec quelques compositions plus entraînantes et énergiques...

Interprêtes

Martin Haggarty (Chant), Mike Baxter (Claviers), Gordon Mackie (Basse), Ken Weir (Batterie, Percussions, Chant), Renaldo McKim (Guitare, Chant)


Artiste : Grandval

Album : Descendu sur Terre

Date de Sortie : 24-04-2020

Ajouté le : 03-06-2020

‘Grandval’ est le projet du multi-instrumentaliste, auteur et compositeur ‘Henri Vaugrand’ qui a sorti un premier album ’A ciel ouvert…’ en 2016 et qui après le Ciel, se rapproche de la terre avec ‘Descendu sur Terre’ et qui nous propose un rock progressif imaginatif et relativement recherché avec des textes en Français dans la grande tradition des groupes de rock progressif et celui qui vient à l’esprit en premier est bien entendu ‘Ange’ avec ce magicien des mots qu’est ‘Chistian Décamps’. Pour étoffer musicalement ce nouvel opus, il a fait appel à plusieurs guitaristes dont ‘Jean-pierre Louveton’ qui vient de sortir également un nouvel album (voir la chronique ici).

C’est par l’instrumental ‘Exondation’ que l’album débute avec une introduction atmosphérique ‘Floydienne’ qui accélère le rythme dans la deuxième partie avec les claviers et guitares qui se renvoient la balle, puis, le long développement de près de 10 minutes, ‘Un nouveau destin’, est représentatif d’un rock progressif à la Française avec tous les ingrédients que l’on désire y trouver entre de riches parties instrumentales et des textes ciselés sur mesure. Après la virgule ‘Puissances de l’infini’, le titre éponyme de l’album nous embarque, tout d’abord dans de voluptueuses lignes mélodiques avec un chant délicat d’Henri puis accélère le rythme et alterne parties entraînantes et d’autres plus calmes, et ‘Fractal et systémique’ change de registre pour une atmosphère exotique puis reprend de la puissance dans une rythmique et une guitare à la ‘Santana’. La pause ballade est amenée avec ‘Le chemin à l’envers’ qui nous ramène aux intonations d’Ange’ avec, pour moi, une des plus belles mélodies et un des plus beaux textes de l’album, puis ‘Il existe une étoile’ poursuit le voyage progressif dans un titre à multi-tiroirs de 10 minutes en hommage à ‘John Wetton’ (‘King Crimson’, ‘Uriah Heep’, ‘Roxy Music’, ‘Asia’) décédé en 2017. ‘La meute est en place’ prend une toute autre direction, mélangeant sonorités électroniques et atmosphériques avec des changements de tempos, puis ‘Brûler dans les flammes de l’enfer’ revient à un progressif plus classique hérité des années 70 tout en continuant à critiquer ‘Donald Trump’ et ceci de manière subtile, sans directement le nommer. Et pour terminer sur une note plus positive, c’est avec ‘La vie, pourtant, la vie’ que l’aventure de ‘Descendu sur Terre’ s’achêve sous la forme d’un nouveau long développement progressif à la sauce ‘Decamps’ avec une première partie tranquille et une deuxième beaucoup plus animée, l’album se terminant par la reprise ‘La maison de Men-Tää’ du groupe Français de progressif ‘Atoll’ dans lequel ‘John Wetton’ a fait un bref passage en 1981.

En résumé, ‘Henri Vaugrand’ poursuit son chemin dans sa trilogie sur les éléments de la nature et ce deuxième volet regorge de compositions de qualité qu’il faut, comme toujours dans ce cas, s’approprier par des écoutes successives ce qui fait de ‘Descendu sur Terre’ un album à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment le progressif à la Française...

Interprêtes

Henri Vaugrand (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Olivier Bonneau (Guitare, Claviers, Basse) + Invités : Christophe Chalancon (Guitare), Jean-baptiste Itier (Batterie), Jean-pierre Louveton (Guitare, Mellotron), Kevin Serra (Guitare), Raffaele Spanetta (Guitare), Steph Honde (Guitare)


Artiste : COMPASS

Album : Our Time on Earth

Date de Sortie : 24-04-2020

Ajouté le : 05-06-2020

‘Steve Newman’ est connu pour avoir monté son projet d’A.O.R. ‘NEWMAN’ avec un dernier opus sorti il y a peu en Mars 2020, ‘Ignition et, en 2017, il a décidé en parallèle de ‘NEWMAN’ de partir dans une autre direction musicale et a créé une nouvelle formation, ‘COMPASS’, avec à la clé un premier opus ‘Our Time on Earth’ qui a vu le jour fin Avril 2020. Il a emmené avec lui le bassiste ‘Dave Bartlett’ de ‘NEWMAN’ et ‘Ben Green’ et ‘Toni Malush’ complètent le line up, respectivement au chant et à la batterie.

Ce nouveau projet lui a permis de sortir des durées souvent limitées de l’A.O.R. en étoffant particulièrement son écriture avec des titres beaucoup plus denses ayant des durées allant de 5 à 10 minutes tout en gardant ce talent pour de belles mélodies qui s’apprivoisent immédiatement. ‘Skies of Fire’, de près de 9 minutes, débute l’album avec un titre entraînant et une belle alternance entre sections énergiques et d’autres plus calmes qui amènent un côté progressif à l’ensemble grâce notamment à des parties instrumentales plus développées. Dans le même style, on peut citer ‘Caught in a Frame’, ‘Neon’ ou encore ‘Another Life Suicide’ qui sont une sorte de mélange entre rock mélodique et métal progressif. Mais, c’est avec des compositions s’éloignant le plus de son univers A.O.R. que ‘Steve Newman’ nous surprend le plus, avec, tout d’abord les deux parties de ‘Our Time on Earth’ qui, tout en gardant un côté mélodique accessible, mélangent des parties atmosphérique et progressives, puis, avec ‘The Preacher And The Pigeon Feeder’, se succèdent des parties douces et d’autres plus énergiques avec un magnifique solo de guitare en milieu de titre. Quant à ‘A Warning From History’, c’est sans conteste le plus progressif de l’album avec de remarquables passages instrumentaux et c’est dans cette composition que l’on sent le plus la rupture de composition de Steve avec ‘NEWMAN’.

En résumé, avec ce nouveau projet, ‘Steve Newman’ nous montre qu’il a plusieurs cordes à son arc : on connaissait son talent pour des mélodies imparables dans un style ‘A.O.R.’ et on découvre avec cet opus qu’il a également cette capacité de nous offrir des compositions plus riches et complexes amenant un côté progressif tout en gardant ce sens de la mélodie et ‘Our Time on Earth’ devrait plaire à un public assez large naviguant entre rock mélodique et progressif...

Interprêtes

Steve Newman (Guitare, Claviers), Ben Green (Chant), Dave Bartlett (Basse), Toni Lakush (Batterie)


Artiste : Lesoir

Album : Mosaic

Date de Sortie : 01-05-2020

Ajouté le : 07-06-2020

La Hollande est un pays riche en artistes de progressif que ce soit dans le rock ou le métal et ‘Lesoir’ fait partie maintenant de ces groupes connus avec déjà 4 albums depuis 2011 et 2020 voit la sortie de leur 5ème enregistrement studio ‘Mosaic’. Dans un rock progressif mélangeant différentes influences, cet album se situe dans la continuité des précédents avec des compositions offrant de belles lignes mélodiques dans des rythmiques assez tranquilles qui peuvent rappeler à certains endroits des formations comme ‘Mostly Autumn’, ’Loonypark’ ou encore ’Fleesh’ pour ne citer que des formations avec des chanteuses car cette formation propose de remarquables prestations vocales avec ‘Maartje Meessen’ et ‘Eleen Bartholomeus’.

l’album débute avec ‘Mosaic’ qui est assez représentatif du style de cette formation, un mid-tempo paisible qui s’intensifie sur le final avec un remarquable solo de guitare et une première prestation vocale lumineuse de Maartje puis, ‘Is This It’ est plus complexe avec des changements de tempos et d’intensité qui en font un titre qu’il faut écouter plusieurs fois pour en tirer toute la richesse instrumentale et vocale. Avec ‘Somebody Like You’, la rythmique est plus linéaire mais on garde une certaine dissonance au niveau vocal ce qui est un peu la marque de fabrique de ‘Lesoir’, puis, ‘The Geese’ continue dans cette voie avec un belle alternance entre tensions et détentes, et ‘Measure of Things’ débute par un chant orientalisant qui glisse doucement vers une belle ballade qui, petit à petit, prend de l’ampleur pour un final remarquable beaucoup plus intense avec un solo de guitare magnifique tout en restant assez simple. La suite fait défiler l’instrumental ‘Dystopia’ qui mélange différents styles avec de belles sections atmosphériques ‘Floydiennes’, le complexe ‘It’s Never Quiet’ constitué de plusieurs tiroirs avec un crescendo final majestueux, le court instrumental ‘Mxi’ pas forcément indispensable et enfin, le remarquable ‘Two Faces’ qui frise les 8 minutes et qui est un bon résumé du style très personnel de ‘Lesoir’ avec de belles lignes mélodiques que l’on s’approprie rapidement, des alternances admirables entre partie puissantes et d’autres beaucoup plus calmes et une dernière prestation vocale remarquable de ‘Maartje Meessen’.

En résumé, les Hollandais de ‘Lesoir’ continuent de nous enchanter dans leur univers progressif très personnel et ‘Mosaic’ est un album rempli de belles compositions qu’il faut s’approprier petit à petit et qui devrait plaire à un public assez large aimant le rock progressif créatif et raffiné...

Interprêtes

Maartje Meessen (Chant, Claviers, Flûte), Ingo Dassen (Guitare), Eleen Bartholomeus (Chant, Guitare, Claviers, Percussions), Ruben Heijnsbroek (Basse), Bob van Heumen (Batterie)


Artiste : Superthousand

Album : #TRNSIT

Date de Sortie : 24-04-2020

Ajouté le : 08-06-2020

‘Superthousand’ est un nouvelle formation Allemande qui a sorti deux enregistrements studio, l’EP ‘Universe|Revese’ en 2013 et ‘voyage.’ en 2016 et qui vient de sortir un nouvel opus ‘#TRNSIT’. Ils s’inscrivent dans un style progressif atmosphérique avec des influences évidentes de formations comme ‘Pink-Floyd’ ou comme leurs compatriotes de ‘RPWL’.

Avec le très court instrumental ‘Silence Reprise’ qui fait référence au dernier titre de leur album ‘voyage.’, ‘Silence’, on entend d’entrée les références citées plus haut et on sent une évolution majeure au niveau de la production avec un son beaucoup plus travaillé, ‘World on Wire’ confirmant ce sentiment avec une première composition déroulant une lente et belle mélodie avec des parties déployant une ampleur sonore imposante. Le long développement ‘Transit’ continue dans cette ambiance atmosphérique avec une première partie assez convenue au niveau mélodique, intégrant en deuxième partie une belle section instrumentale proche des ‘Floyds’ et un final chanté qui revient à une atmosphère plus calme. Suit la belle ballade ‘Albatros’ qui fait penser à du ‘RPWL’, puis ‘Yet Untilted’ est beaucoup plus énergique en sortant des sentiers battus, et enfin, ‘Safe and Now’ conclut ce court opus avec un 2ème long développement qui met en avant le chant ‘Dominik Mertens’ et une rythmique entraînante avec de remarquables ruptures d’intensité dans le thème principal et un final imposant qui se termine brutalement.

En résumé, les Allemands de ‘Superthousand’ sortent un album de qualité qui rappelle les grands noms du rock progressif atmosphérique et ‘#TRNSIT’ devrait plaire à tous ceux qui aiment les références citées en introduction...

Interprêtes

Lars Dreier (Claviers, Guitare, Basse), Dominik Mertens (Chant, Guitare), Markus Missbrandt (Batterie, Djembé, Percussions)


Artiste : Lunear

Album : Curve.Axis.Symmetry

Date de Sortie : 23-04-2020

Ajouté le : 09-06-2020

‘Lunear’ est une formation Française qui a sorti un premier album ’Many Miles Away’ en 2018 et je les découvre avec son successeur ‘Curve.Axis.Symmetry’ qui a vu le jour fin Avril 2020. Leur style se situe entre pop et rock avec des paroles en Anglais et ce dernier bébé est un album concept consacré, je cite leur site : « à une femme qui ne peut mourir. Tout d’abord, elle pensait que c’était une bénédiction : le rêve de la vie éternelle… Mais, rien ne dure éternellement, pas même notre terre… ».

Musicalement, ils nous proposent des ambiances délicates et reposantes avec de magnifiques mélodies qui vous touchent immédiatement en mélangeant des influences progressives avec de la pop et pour prendre un exemple dans le monde progressif, le style de ‘Lunear’ s’apparente à ce que peuvent faire ‘Steven Wilson’ et ‘Aviv Geffen’ avec leur projet ’Blackfield’. L’instrumental ‘Lemniscate’, qui symbolise l’infini, débute l’album et sert en fait d’introduction pour ‘First Death’ qui nous offre une première belle mélodie qui peut rappeler les premiers groupes de pop des années 60 avec en tête les ‘Beatles’, puis ‘Same Player. Shoot Again.’ continue dans cette ambiance chaleureuse avec des guitares un peu plus appuyées et ‘Nothing Left to Do’ déploie des lignes mélodiques harmonieuses qui s’installent immédiatement dans votre tête. Après, le court instrumental mélancolique ‘A Passage of Time’, ‘The Rise and Fall of Earth’, qui clôt la première partie ‘Before the Fall’, se poursuit dans cette atmosphère paisible et tranquille puis ‘Earth's Population: 1’ qui préfigure ‘After The Fall’ est plus entraînant avec de belles harmonies vocales et me fait penser à ‘Barclay James Harvest’ alors que ‘Earth End’ revient à un style plus sombre avec un lent tempo. La fin de l’album fait défiler ‘Adrift’ avec une léger crescendo dans un rythme de valse qui nous donne cette impression de danse perpétuelle, le nonchalant ‘From Its Sky’ qui fait écho par sa mélodie à ‘Nothing Left to Do’ mais dans une version plus épurée et qui nous offre un magnifique solo de guitare ‘Floydien’ dans la deuxième moitié du titre, la ballade ‘Forever’ qui est un peu le résumé de cette histoire avec une magnifique mélodie apaisante se terminant par cette étrange sensation lorsqu’on évoque l’infini, et enfin, le court épilogue acoustique reprenant les paroles de ‘First Death’ mais dans un style beaucoup plus dépouillé.

En résumé, les Français de ‘Lunear’ nous offre un magnifique album concept avec un thème original mis en musique de manière remarquable : ‘Curve.Axis.Symmetry.’ est à déguster tranquillement le casque sur les oreilles et devrait plaire à tout un public naviguant entre pop et rock et adepte d’atmosphères paisibles avec de belles mélodies accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Sébastien Bournier (Chant, Batterie), Paul J.No (Chant, Claviers), Jean-Philippe Benadjer (Chant, Guitare, Basse)


Artiste : Axel Rudi Pell

Album : Sign of the Times

Date de Sortie : 08-05-2020

Ajouté le : 10-06-2020

Au-delà des fans d‘Axel Rudi Pell’, les adeptes de métal mélodique vont être comblés car on ne compte plus les albums et ‘Sign of the Times’ est le dernier de cette longue série. Après, une cinquième compilation de leur ballades (voir ici) et un dernier album ’Knights Call’ en 2018, les Allemands reviennent à un album que l’on pourrait qualifier de classique avec des mélodies toujours aussi efficaces dans un registre heavy. On ne change pas une équipe qui gagne car c’est le même line up qui officie depuis plusieurs albums avec toujours ‘Johnny Gioeli’ qui continue également en parallèle son projet avec ‘Alessandro Del Vecchio’, ‘Hardline’ avec un dernier album sorti en 2019 (voir ici) et qui a également sorti un opus avec ‘Deen Castronovo’ (voir ici).

Sans surprise, après la courte introduction instrumentale dans laquelle Axel se fait plaisir à la guitare, on retrouve nos cinq lascars avec de nouvelles compositions imparables que ce soit dans des tempos rapides comme ‘Gunfire’, ‘Bad Reputation’, ‘The End of the Line’ ou ‘Waiting for Your Call’ ou encore dans des titres puissants mais plus mid-tempo comme ‘Sign of the Times’, ‘Wings for Your Call’ ou ‘Into the Fire’ et, bien entendu, sans oublier une de leurs spécialités, de belles ballades avec cette fois une seule mais diablement efficace, ‘As Blind As A Fool Can Be’. A noter également ‘Living in a Dream’ avec sa rythmique reggae en introduction qui se métallise assez rapidement pour un nouveau titre entraînant à la ‘Rainbow’.

En résumé, comme vous l’aurez compris, ‘Axel Rudi Pell’ continue de faire du ‘Axel Rudi Pell’ et ceci pour notre plus grand bonheur, nous rappelant les grands groupes de hard-rock et de métal des années 70 et 80 comme ‘Deep Purple’ qui vont sortir très prochainement une nouvel album...

Interprêtes

Axel Rudi Pell (Guitare), Johnny Gioeli (Chant), Ferdy Doernberg (Claviers), Volker Krawczak (Basse), Bobby Rondinelli (Batterie)


Artiste : Hats Off Gentlemen It’s Adequate

Album : Nostalgia for Infinity

Date de Sortie : 06-05-2020

Ajouté le : 12-06-2020

‘Hats Off Gentlemen It’s Adequate’ est une formation Anglaise de rock progressif menée par le duo ‘Malcom Galloway’/’ Mark Gatland’ qui a été créée en 2011 et qui sort son 5ème album ‘Nostalgia For Infinity’. Nous avions déjà eu un échantillon de cet opus avec l’EP ‘Ark’ sorti en 2019 avec deux titres mais force est de constater que ce nouveau bébé est d’une grande richesse pour une durée de près de 70 minutes. ‘Nostalgia For Infinity’ est un album concept dont 5 titres dédiés à ‘l’Arche de la rédemption’, roman de science-fiction du même nom d‘Alastair Reynolds’ et qui dénonce la fragilité de notre civilisation.

’Century Rain’ débute l’album de belle manière par un long développement de plus de 9 minutes qui reprend le titre et le thème du roman de ‘Alastair Reynolds’ sur une alternative imaginée de la 2ème guerre mondiale; musicalement, on a l’impression d’écouter du ‘Jethro Tull’ que l’on aurait agrémenté de magnifiques passages progressifs, la flûte de ‘Kathryn Thomas’ n’étant pas étrangère à ce sentiment et ‘Twin Earth’ continue dans cette voie avec un nouveau titre qui fait la part belle à de remarquables sections instrumentales. Suit ‘Ark’ que l’on connaissait déjà avec l’EP et qui est une des pièces maitresse de l’album et qui dans un style atmosphérique entre ‘Vangelis’ et ‘Pink-Floyd’ enchaîne de magnifiques sections instrumentales mélancoliques, puis ‘Nanobotoma’ est plus classique avec une structure plus conventionnelle dans un style plus rock tout en restant assez doux avec de beaux solos de guitare ‘Floydiens’ et ‘Chasing Neon’ est le 2ème titre que l’on connaissait déjà, plus remuant dans une ambiance mettant en avant des sonorités électroniques nous ramenant aux années 80/90. Avec la suite de l’Arche de la rédemption’, ‘Glitterband’ ouvre le bal avec un thème musical assez répétitif, ce sentiment étant accentué par le chant marqué de ‘Malcom Galloway’, puis ‘Conjoiners’ revient à un instrumental atmosphérique tranquille et reposant toujours très ‘Floydien’ et, après le court instrumental ‘Scorpio’ beaucoup plus énergique avec des sonorités contemporaines, ‘Inhibitors’ est un peu le ‘On the Run’ de ‘Dark Side of the Moon’ des Anglais de ‘Hats Off Gentlemen It’s Adequate’ avec des sonorités électroniques de musique expérimentale. On revient à du plus conventionnel avec le titre éponyme de l’album dans lequel la basse mène la danse dans la première partie et qui s’adoucit grâce à la flûte dans la 2ème moitié et dont la mélodie reste ancrée dans la tête. La fin de l’album nous offre un nouvel instrumental ‘Voyager’, toujours très ‘Floydien’, sorte d’hommage à la sonde du même nom sorti de l’héliosphère en 2012 et qui dérive désormais dans l’univers, puis ‘Sixth Extinction’ beaucoup plus énergique et rythmé sur les changements climatiques.

En résumé, les Anglais de ‘Hats Off Gentlemen It’s Adequate’ sortent un album attachant, varié et d’une grande richesse et, compte tenu des allusions que j’ai fait au ‘Floyds’ tout au long de cette chronique, ‘Nostalgia for Infinity’ devrait sans doute plaire à toutes celles et ceux qui aiment un progressif inventif et recherché tout en restant très accessible au niveau des lignes mélodiques...

Interprêtes

Malcom Galloway (Chant, Guitare, Claviers), Mark Gatland (Basse, Claviers, Guitare), Kathryn Thomas (Flûte, Chant)


Artiste : Gabriels

Album : Fist Of The Seven Stars Act 3 : Nanto Chaos

Date de Sortie : 30-04-2020

Ajouté le : 14-06-2020

‘Gabriels’ a été créé par l’Italien ‘Gabriele Gabriel Crisafulli’ claviériste avec une formation classique qui a participé à l’aventure ’Aldaria’ et qui a déjà sorti depuis 2010 cinq albums dont le dernier en date est ‘Hokuto Brothers’, l’acte 2 de ‘Fist of the Seven Stars’ qui est un projet ambitieux en 5 actes et qui, pour les amateurs de manga, est la célèbre saga de ‘Kenshiro’ qui a connu un grand succès en Italie grâce aux dessins animés ‘Ken le guerrier’. 'Nanto Chaos' est donc le 3ème chapitre de cette longue histoire et pour ce faire, Gabriele a convié un grand nombre de chanteurs pour interpréter tous les rôles de cette saga mais également un nombre impressionnant de musiciens pour tenir les sections de guitare, claviers, basse et batterie.

Dès les deux premiers titres, on a un bel aperçu de cet opus varié, avec d’une part l’énergique ‘Three days of life’ dans un style hard-rock mélodique des années 80, et d’autre part, ‘The Mark’, belle ballade avec un refrain qui reste gravé dans la tête. La suite est à l’image de ce début accessible à la première écoute et se partage entre des compositions entraînantes comme ‘Treason Star’ qui peut faire penser à du ‘Survivor’ ou comme ‘Rebirth By Three Days Of Life’, plus A.O.R. avec des sonorités électroniques, ou encore comme ‘Confrontation’ avec ses lignes mélodiques qui accrochent dès la première écoute mais également de remarquables mid-tempos avec ‘Fight for her love’ et son refrain simple mais très efficace, ou ‘Secret of Phoenix’ et ses magnifiques solos de claviers et de guitare dans la deuxième partie du titre ou encore le puissant ‘Pyramid of Dictator’ qui clôt l’album. A tous ces titres, on peut rajouter les deux autres moments plus calmes ‘Dying for your love’ et ‘Deathnight’, deux power ballades avec pour la première une mélodie comme savent si bien le faire les Italiens et la deuxième, plus mélancolique et qui est sans aucun doute le titre le plus émouvant de l’album.

En résumé, ‘Gabriele Gabriel Crisafulli’ nous offre un magnifique troisième volet de sa saga épique avec des compositions variées et néanmoins très accessibles avec une belle distribution au niveau vocal et de beaux passages instrumentaux de claviers et de guitare ce qui fait de ‘Nanto Chaos’ un album destiné à un public assez large aimant un métal harmonieux et accessible à la première écoute...

Interprêtes

Gabriele Gabriel Crisafulli (Claviers, Piano, Chant) + Invités : Wild Steel “Ken” (Chant), Jo Lombardo “Rey” (Chant), Tommy Johansson “Shu” (Chant), Ivan Drake “Juda” (Chant), Dario Grillo “Toky” (Chant), Antonio Pecere “Raoul” (Chant), Rachel Iron Lungs “Mamiya” (Chant), David Akesson “Sauzer” (Chant), Gabriels Soldati (Chant), Andrew Spane (Guitare), Tommy Johansson (Guitare), Frank Caruso (Guitare), Stefano Filoramo (Guitare), Antonello Giliberto (Guitare), Tommy Vitaly (Guitare), Dario Beretta (Guitare), Angelo Mazzeo (Guitare), Luigi De Blasio (Guitare), Dino Fiorenza (Basse), Beto Vazquez (Basse), Adrian Hansen (Basse), Fabiano Andreacchio (Basse), Alberto Rigoni (Basse), Roberto Giovinazzo (Basse), Mike Vader (Batterie), Mattia Stancioiu (Batterie), Michele Sanna (Batterie), Giovanni Maucieri (Batterie), Simone Alberti (Batterie), Brantley Rogers (Batterie)


Artiste : Kristoffer Gildenlöw

Album : Homebound

Date de Sortie : 18-04-2020

Ajouté le : 15-06-2020

‘Kristoffer Gildenlöw’ est l’ex bassiste du groupe de métal progressif ‘Pain Of Salvation’ (voir leur dernier album ’In The Passing Light Of Day’) et il participe également au projet ‘Kayak’ dont il est le bassiste (dernier opus ‘Live 2019’ sorti il y a peu et ’Seventeen’ sorti en 2018) et qui a déjà 2 enregistrements studio solo à son actif avec le magnifique ‘The Rain’ en 2016 dont le thème était la maladie d’Alzheimer. Son dernier bébé ‘Homebound’ est complètement acoustique et nous ramène dans les années 80 et peut rappeler certains chanteurs de l’époque comme ‘Cat Stevens’ mais il possède également ce charisme au niveau vocal et instrumental qui peut faire penser aux atmosphères du dernier ‘Roger Waters’.

9 chansons pour une durée relativement courte de 35 minutes, c’est le menu d’Homebound’ qui après l’introduction instrumentale ‘Eternal’ qui plante un décor assez sombre avec le Violoncelle de ‘Maaike Peterse’, démarre par un remarquable ‘Holy Ground’ qui met en avant le talent vocal de Kristoffer avec une alternance saisissante entre tensions et détentes, puis, ‘Like Father Like Son’ est beaucoup plus léger et c’est dans ce genre de compositions et les parties calmes que le parallèle avec ‘Cat Stevens’ est le plus flagrant. La suite continue dans cette ambiance voluptueuse avec ‘Infected’ et sa section rythmique menant la danse, puis, ‘Snow’ nous embarque sur un petit nuage avec des claviers vaporeux et une admirable prestation vocale de Kristoffer tout en retenu et qui remplit tout l’espace dans les parties plus intense, et ‘Our Home’ revient à un titre plus enjoué qui peut faire penser à du ‘BJH’ et avec de très beaux chœurs. Avec ‘I Cried Today’, avec sa mélodie plus légère, les arrangements vocaux sont tout simplement sublimes, puis la reprise de ‘Leonard Cohen’, ’Chelsea Hotel#2’ est magistrale et c’est dans ce titre que je trouve que ‘Kristoffer Gildenlöw’ se rapproche des ambiances de ‘Roger Waters’, et c’est avec ‘You Need Not Stay (Away)’ avec son accompagnement mélancolique au piano que l’album se termine avec un dernier chant sublime de Kristoffer.

En résumé, comme vous l’aurez compris, ‘Kristoffer Gildenlöw’ sort un album magistral et en grande partie du à ses prestations vocales qui vous embarque dans son univers toujours sur le fil du rasoir et si aimez les ambiances tout en retenu avec sans cesse cette sensation de louvoyer entre tensions et détentes, ‘Homebound’ est sans aucun doute fait pour vous...

Interprêtes

Kristoffer Gildenlöw (Chant, Basse) + Invités : Dirk Bruinenberg (Batterie), Jeroen Molenaar (Batterie), Fredrik Hermansson (Piano), Marcel Singor (Guitare), Paul Coenradie (Guitare), Jan Willem Ketelaers (Choeurs), Erna auf der Haar (Choeurs), Maaike Peterse (Violoncelle), Ola Sjönnerby (Cuivre)


Artiste : Green Carnation

Album : Leaves of Yesteryear

Date de Sortie : 08-05-2020

Ajouté le : 16-06-2020

‘Green Carnation’ est un groupe Norvégien entre rock et métal progressif fondé par ‘Terje Vik Schei’ (surnommé ‘Tchort’) et qui a eu une période d’activité intense entre 2000 et 2006 avec 5 albums, le dernier ‘The Acoustic Verses’ étant repris intégralement dans un très beau DVD ‘A Night Under The Dam’ disponible sur you tube. 2016 a vu la reformation du groupe avec, quatre ans plus tard, la sortie d’un nouvel album ‘Leaves of Yesteryear’.

Tout d’abord, il faut dire que sur les 5 titres de l’album, seuls 3 sont originaux car ‘My Dark Reflections of Life and Death’ apparaissait déjà sur leur premier opus ‘Journey To The End Of The Night' et 'Solitude' est une reprise de ‘Black Sabbath’ de l’album ’Master of Reality’ sorti en 1971. Les trois titres inédits sont donc, dans l’ordre, ‘Leaves Of Yesteryear’ qui nous embarque dans un premier long développement de 8 minutes, et on retrouve les ingrédients d’un métal progressif riche et inventif soutenu par des lignes mélodiques accessibles dès la première écoute, puis avec ‘Sentinels’ qui suit avec une introduction qui me rappelle dans un style plus lourd l’atmosphère d’'Innuendo' de ‘Queen’, on alterne passages mid-tempo et un refrain beaucoup plus énergique, et enfin, ‘Hounds’ est certainement le plus varié avec de très belles lignes mélodiques et une succession de plusieurs parties qui vont d’un style rock paisible à un métal musclé, tous ces mélanges offrant une belle cohérence à l’ensemble. Quant à la reprise ‘My Dark Reflections of Life and Death’, elle a été réécrite dans un autre ton et réenregistrée mais je n’entrerai pas dans une comparaison stérile, chaque version de ce long développement me procurant le même plaisir d’écoute. Enfin, l’album se termine sur la reprise ‘Solitude’ de ‘Black Sabbath’, dans une ambiance tranquille, le chant de ‘Kjetil Nordhus’ se prêtant très bien à l’atmosphère dégagé par ce titre.

En résumé, les Norvégien de ‘Green Carnation’ reviennent timidement avec seulement trois titres inédits qui sont néanmoins remarquables ce qui fait que ‘Leaves of Yesteryear’ est plus un EP mais permettra, au-delà des fans historiques, de faire connaître cette formation à un plus grand public et à certains de découvrir ou de redécouvrir leur discographie (comme par exemple ce monument 'Light Of Day, Day Of Darkness' qui est le seul titre de l’album de 2001 mais quel titre puisqu’il dure une heure pile !), en espérant également qu’ils ne nous feront pas encore attendre trop longtemps pour le prochain album...

Interprêtes

Kjetil Nordhus (Chant), Terje Vik Schei “Tchort” (Guitare), Stein Roger Sordal (Basse), Bjørn Harstad (Guitare), Kenneth Silden (Claviers), Jonathan Alejandro Perez (Batterie)


Artiste : Infinite Wisdom

Album : The Blue Room

Date de Sortie : 04-05-2020

Ajouté le : 17-06-2020

‘Infinite Wisdom’ est une formation de rock progressif qui a commencé à sortir des albums en 2012 avec de longs développements dépassant les 15 minutes avec tout d’abord ‘A Word To The Wise’ en 2012, puis ‘Awakening The Senses’ en 2014, et 2020 voit la sortie d’un nouvel album ‘The Blue Room’ avec 9 compositions qui ont toutes des influences puisées dans les 50 dernières années de rock en général, tout d’abord dans les grandes formations des années 70/80 et ceci de façon variée car on peut faire référence à des noms comme ‘Pink Floyd’, ‘Genesis’, ‘Barclay James Harvest’ ou encore ‘Uriah-Heep’ mais également des formations de rock progressif plus récentes comme ‘Arena’ ou ‘Pendragon’.

Avec les deux instrumentaux ‘The Blue Room’ qui débute et clôt l’album, on est de plein pied dans un atmosphérique ‘Floydien’ paisible et tranquille puis, avec ‘The Healer’, le ton est proche d’un hard rock mélodique des années 70 avec des sonorités de claviers de cette époque, et ‘Autopilot’, après une introduction au piano très ‘Elton John’, nous embarque dans des lignes mélodiques à la ‘ELO’ (dernier album ’From Out Of Nowhere’) avec une mélodie qu’on a déjà l’impression d’avoir entendu. La suite enchaîne dans des compositions aux lignes harmonieuses avec ‘Beautiful Soul’ qui pourrait être un mélange de ‘BJH’ et de ‘Pendragon’, puis, ‘Heartland’ se partage entre sections entraînantes et d’autres plus calmes et un final qui est très ‘Waterien’, et avec ‘This is England’, c’est un de mes coups de cœurs de l’album, remarquable composition de près de 8 minutes qui nous ramène au début du progressif. Et c’est des compositions tout autant remarquables que les Anglais de ‘Infinite Wisdom’ nous offrent dans la fin de l’album : tout d’abord, un énergique ‘No Good Will Come Of This’ avec des sonorités de ‘Deep Purple’, puis, la pièce maitresse de cet opus, ‘Born to be King’ qui nous embarque dans une saga progressive, avec des intonations orientales et qui me fait penser à certains endroits au côté épique de ‘Therion’ dans les parties les plus puissantes mais qui alterne avec d’autres sections beaucoup plus paisibles avec toujours des lignes mélodiques harmonieuses, et enfin, la deuxième partie de ‘The Blue Room’, très courte (trop courte à mon goût) qui conclut de manière atmosphérique ce magnifique album.

En résumé, comme vous l’aurez compris, même si ‘Infinite Wisdom’ de fait pas le buzz sur internet, ‘The Blue Room’ est en tout point un album remarquable qui nous embarque pour près d’une heure dans des compositions variées et mélodiques, ce qui destine cet opus à un public assez large qui aime un progressif accessible à la première écoute faisant référence à de multiples influences dans le rock des cinquante dernières années...

Interprêtes

Mark (Chant, Claviers), Paul (Guitare), Jon (Basse), Roger (Batterie)


Artiste : Miracle Flair

Album : Synchronism

Date de Sortie : 03-04-2020

Ajouté le : 18-06-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘Miracle Fair’ est une formation Germano-Suisse de métal symphonique menée par un duo, la chanteuse ‘Nicole Hartmann’ et le guitariste, auteur et compositeur ‘Daniel Maurizi’ et qui a sorti début Avril un nouvel album, ‘Synchronism’, ce qui porte leur discographie depuis 2011 à trois enregistrements studio ’Angels Cast Shadows’ étant le dernier en date, sorti en 2016. Avec ce dernier bébé, ils continuent à surfer sur la vague d’un métal symphonique et mélodique dans le style des ‘Delain’, ‘Xandria’ et ‘Within Temptation’ mais aussi d’autres formations moins connus dont la dernière que j’ai chroniquée, ‘Victoria K’ qui fait référence à tous ces combos qui ont sorti un album depuis le début de l’année 2020.

Ceci se confirme dès les premiers titres ‘The Untold’, ‘Synchronism’ ou ‘What Remains’, le ton est donné pour des compositions puissantes et entraînantes avec des lignes mélodiques que l’on s’approprie très facilement et le chant clair de ‘Nicole Hartmann’ montre qu’elle maitrise son sujet de la première à la dernière note. La suite continue dans ce style avec des rythmiques souvent rapides et des riffs de guitare de ‘Daniel Maurizi’ au premier plan comme dans ‘Torn Inside’, ‘Torture Myself’ ou encore dans ‘In Charge’ et, mis à part ‘Lost in the Void’ et ‘Presence of Death’ qui amènent une certaine variété à l’intérieur de chaque titre avec des passages plus calmes et la version bonus de ‘In Love and Hate’ beaucoup plus légère par rapport à l’original (un peu à la manière d’Amberian Dawn’), l’ensemble, même si toutes les compositions sont de qualité, reste sensiblement sur le même schéma et peut en lasser certains sur la longueur.

En résumé, ce dernier bébé de ‘Miracle Fair’ est dans la continuité des précédents et propose un métal symphonique et mélodique énergique dans la lignée des formations majeures de ce style et, même si malgré chaque composition montre le talent indéniable de cette formation, on peut regretter un manque de variété qui aurait pu être amenée par la présence d’une ou deux ballades et par des changements d’intensité plus marquées à l’intérieur mêmes des titres...

Interprêtes

Nicole Hartmann (Chant), Daniel Maurizi (Guitare), Diego Rapacchietti (Batterie), Emmi Lichtenhahn (Basse), Erik Damköhler (Claviers)


Artiste : Fleesh

Album : In The Mist of Time (A Renaissance Tribute)

Date de Sortie : 08-05-2020

Ajouté le : 19-06-2020

Pour les habitués de myprogmusic, vous savez sans doute que j’apprécie le groupe Brésilien ‘Fleesh’ avec plusieurs chroniques déjà écrites depuis un an déjà pour les albums ’Live at Carioca Progfestival’ en fin 2019, ’Versions I’ en 2019 et ’Across The Sea’ en 2019 et d’autre part que la formation ‘Renaissance’ m’est également très cher depuis plusieurs décennies (voir chronique du très beau live ’A Symphonic Journey’). Alors, lorsque le duo ‘Gabby Vessoni’/’ Celo Oliveira’ sortent un album de reprises de ‘Renaissance’, je suis forcément comblé avec ce ‘In The Mist of Time (A Renaissance Tribute)’ qui est, en plus, richement doté de 20 titres pour près de 2 heures d’écoute.

Les Brésiliens nous embarque dans la longue carrière des Britanniques avec pour commencer le début de ‘Renaissance’ avec leurs premiers albums et le tout début avec la reprise de ‘Island’ sortie il y a déjà 51 ans et qui n’a pas pris une ride, puis tous les titres emblématiques à commencer par ‘Bound for Infinity’ et ‘Spare Some Love’ de l’album ‘Prologue’ de 1971, puis 3 des 5 compositions de l’album ‘Ashes Are Burning’ avec les longs développements ‘Can You Understand ?’ et ‘Ashes are Burning’. Tous les albums majeurs sont représentés et on peut citer les très belles versions de ‘Day of the Dreamer’, d’Ocean Gypsy’, ‘Things I Don’t Understand’ ou encore de ‘Trip to the Fair’. Et, comme à leur habitude, ce n’est pas de pâles copies des originaux mais Gabby et Celo s’approprient les compositions et transforment tous ces titres mythiques avec brio en une version dans laquelle ‘Gabby’ possède sa propre personnalité vocale et nous touche toujours autant dans son interprétation.

En résumé, cet album de reprises des Brésiliens de ‘Fleesh’ est un très bel hommage aux Anglais de ‘Renaissance’ et permet de se replonger dans ces magnifiques compositions qui nous ont accompagnées tout au long des décennies entre 1970 et 2000 et qui devraient plaire non seulement aux fans de ‘Fleesh’ et de ‘Renaissance’ mais à un large public qui aime un progressif sensible, imaginatif et rempli de poésie...

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Artiste : Firewind

Album : Firewind

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 20-06-2020

Après un très bon ‘Immotals’ en 2017 et un nouveau changement de line up car le nouveau chanteur du groupe est désormais ‘Herbie Langhans’ (qui a participé aux projets ‘Avantasia’ et ‘Ayreon’), les ‘Grecs’ de ‘Firewind’, menés par leur guitariste ‘Kostas Karamitroudis’ (surnommé ‘Gus G.’) sortent un nouvel album sous le nom du groupe, comme si ‘Gus G.’ voulait revenir à l’essentiel du heavy métal du début. Et après une première écoute, c’est effectivement ce sentiment qui prévaut et on pouvait également s’en douter avec l’absence de claviériste, la guitare de ‘Gus. G.’ prenant une place prépondérante.

Dès le premier titre, ‘Welcome to the Empire’, après une remarquable introduction à la guitare de ‘Gus G.’, la machine Power se met en marche avec une imposante puissance de feu et ‘Decour’, qui suit n’est pas en reste avec ‘Herbie Langhans’ qui assure à fond dans un registre puissant et ‘Gus G.’ qui continue de ‘tricoter’ avec sa guitare. Dans la même veine on peut citer, ‘Break Away’, ‘Perfect Stranger’ ou encore ‘Kill The Pain’. Avec ‘Rising Fire’, le tempo est un peu moins rapide mais c’est toujours l’impression de puissance qui l’emporte et me fait penser aux Anglais de ’Saxon’, tout comme le titre qui suit ‘Orbitual Sunrise’ avec un refrain qui me rappelle ‘Surrender’ de ‘Rainbow’. On peut également citer le remarquable mid-tempo ‘Overdrive’ avec son refrain entêtant, le hit ‘Space Cowboy’ et son introduction à la ‘Scorpions’ et encore la ballade ‘Longing to Know You’ avec son refrain classique mais tellement efficace à rajouter aux meilleures ballades métal.

En résumé, ce dernier bébé des Grecs de ‘Firewind’ est de la vraie dynamite en barre et ‘Gus G’ nous gratifie de compositions puissantes et efficaces qui s’apprivoisent immédiatement et revient au origine de cette formation ce qui destine cet album à un public qui aime un power métal qui va à l’essentiel...

Interprêtes

Kostas Karamitroudis "Gus G." (Guitare), Herbie Langhans (Chant), Jo Nunez (Batterie), Petros Christo (Basse)


Artiste : Gathering of Kings

Album : Discovery

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 21-06-2020

‘Victor Olsson’ remet ça un peu plus d’un an après l’enivrant ‘First Mission’ avec un nouvel album, ‘Discovery’. Amateurs de mélodies des années 80 qui vous trottent dans la tête toute une journée, vous êtes au bon endroit car ce dernier bébé contient 11 pépites mélodiques pour …12 titres, tout simplement parce que le 12ème titre n’est qu’une courte introduction instrumentale atmosphérique. On retrouve donc une bonne partie de la petite famille Suédoise qui a participé au premier chapitre avec quelques petits nouveaux, le chanteur de ’Nocturnal Rites’, ‘Jonny Lindkvist’, le claviériste ‘Mathias Kihlberg’, ou encore le flutiste ‘Mathias Kihlberg’ mais on peut regretter qu‘Erik Martensson’ ne fasse plus partie de l’aventure.

Après l’introduction instrumentale ‘Starsleeper’, c’est parti pour plus de 60 minutes de mélodies imparables qui vous rentrent dans la tête immédiatement en commençant par ‘Riders of the Light’ et son premier solo de guitare qui vous met en forme pour toute une journée, puis, ‘Heaven on the Run’ continue dans cette voie avec un 2ème solo de guitare tout autant jouissif. Chaque titre mériterait d’être cité et je prendrai quelques autres exemples avec ‘Highway to Paradise’ qui nous fait revenir dans les années 80 avec des formations comme ‘Toto’ ou ‘Alan Parsons Project, la magnifique ballade ‘The One That Got Away’, l’entraînant et joyeux ‘Lorelei’ avec un nouveau refrain entêtant ou encore l’énergique ‘Revelation’ qui vous fait taper du pied du début à la fin.

En résumé, inutile de vous faire un dessin, on passe un merveilleux moment à l’écoute de ce dernier album des Suédois de ‘GOK’ qui nous confirme que ce pays est magique pour ce genre de musique et ‘Discovery’ est à conseiller à un très large public aimant les belles mélodies qui vous donnent la pêche : à consommer sans modération...

Interprêtes

Victor Olsson (Chant, Guitare, Claviers, Chœurs), Alexander Frisborg (Chant), Apollo Papathanasio (Chant), Efraim Larsson (Batterie), Jonas Källsbäck (Batterie), Jonny Lindkvist (Chant), Rick Altzi (Chant), Stefan Helleblad (Guitare), Tobias Jansson (Chant) + Invités : Erik Wiss (Claviers), Henrik Sethsson (Choeurs), Joel Selsfors (Claviers), Mathias Kihlberg (Flûte), Nalle Påhlsson (Basse), Ron Dahlgren (Choeurs), Theresia Svensson (Choeurs)


Artiste : Pattern-Seeking Animals

Album : Prehensile Tales

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 22-06-2020

Après un premier album ‘Pattern-Seeking Animals’ il y a moins d’un an, les Américains de ‘Pattern-Seeking Animals’ sortent un nouvel album ‘Prehensile Tales’. Nos membres ou ex membres de ‘Spock’s Beard’ continuent leur aventure et ‘Prehensile Tales’ est en gros dans le même format que son prédécesseur, près d’une heure d’écoute, à la différence que celui-ci ne comporte que 6 titres, contre 9 pour le premier, mais avec des titres plus longs qui font penser que les adeptes de progressif vont se régaler.

A la première écoute, c’est effectivement ce que l’on découvre avec ‘Raining Hard In Heaven’ qui nous embarque dans un premier long développement avec des sonorités de claviers typiques des années 70 et de belles parties instrumentales qui me rappellent les lignes mélodiques de ‘Renaissance’ (voir leur dernier album ici et les remarquables reprises de ‘Fleesh’ ici) et ‘Here In My Autumn’ qui suit, est une composition très mélodique qui frise les 8 minutes avec une atmosphère légère et champêtre et avec l’ajout de la flûte qui renforce ce sentiment. Viennent ensuite les deux titres les plus courts de l’album avec tout d’abord, ‘Elegant Vampires’, plus conventionnel, qui a servi de promotion vidéo de l’album (voir ci-dessus), et qui possède une mélodie qui s’installe facilement dans votre tête, et ensuite, ‘Why Don’t We Run’ avec de nouvelles lignes mélodiques simples mais très efficaces dans des intonations Espagnoles amenées par la mélodie mais également par la courte section instrumentale faisant intervenir une trompette. C’est avec ‘Lifeboat’ que l’on tient la pièce maitresse de l’album, long titre de plus de 17 minutes en multi-tiroirs typiques d’un progressif recherché et inventif qui alterne différentes atmosphères et qui accroche l’auditeur de la première à la dernière note. Et, enfin, ‘Soon But Not Today’, de 12 minutes, termine l’album dans une nouvelle saga progressive avec une première partie rythmée et légère puis une deuxième plus calme dans une atmosphère de comédie musicale et qui prend de l’ampleur pour un magnifique final qui ne peut que faire penser à un certain groupe des années 60.

En résumé, il n’a pas fallu longtemps aux Américains de ‘Pattern-Seeking Animals’ pour sortir un remarquable nouvel album dans un progressif riche et inventif avec de magnifiques lignes mélodiques et ‘Prehensile Tales’ est typiquement le genre d’album qui devrait plaire aux amateurs de progressif à travers les âges qui devraient le rajouter à leur discothèque idéale...

Interprêtes

John Boegehold (Claviers), Ted Leonard (Chant, Guitare), Jimmy Keegan (Chant, Batterie), Dave Meros (Basse)


Artiste : Cryptex

Album : Once Upon a Time

Date de Sortie : 08-05-2020

Ajouté le : 23-06-2020

‘Cryptex’ est un trio Allemand qui a été formé en 2006 et qui a sorti deux enregistrements studio, ‘Good Morning, How Did You Live?’ en 2011 et ‘Madeleine Effect’ en 2015 et c’est avec ce dernier album ‘Once Upon a Time’ que je les découvre. Ils ont un style très personnel et s’il fallait le définir, je dirais qu’ils évoluent entre rock et métal avec des composantes symphoniques et progressives, des lignes mélodiques accessibles, des ambiances très expressives et de remarquables arrangements vocaux. Pour ma part, il m’a fallu plusieurs écoutes pour rentrer dans leur univers et pour que chaque composition dévoile toute sa richesse et son originalité.

‘Once Upon a Time’ débute l’album avec une introduction symphonique calme qui prend rapidement de l’ampleur pour un titre entraînant avec de remarquables chœurs et une atmosphère qui rappelle le côté expressif de ‘Queen’ ou d’un groupe que j’affectionne plus particulièrement, ‘Jono’, puis, on retrouve avec ‘Because The Reason Is You’ ce côté expressif et joyeux avec un refrain qui se greffe immédiatement dans votre tête. Plus sombre, ‘Bloodmoon’ n’en est pas moins remarquable avec un mélange d’un rock mélodique et de passages beaucoup plus lourds, puis, ‘Body Language’, avec de très beaux arrangements vocaux donne le sentiment d’écouter une mélodie pop à la ‘Beatles’ que l’on aurait métallisé à certains endroits, et le mid-tempo ‘Two Horned Crown’ déploie une nouvelle mélodie entêtante. La suite continue avec des compositions ne dépassant pas les 5 minutes et avec toujours ce même sentiment de puissance expressive comme dans ‘Haunted’ ou ‘Reptiles’ qui mélangent les tempos et les intensités mais la deuxième partie de l’album offre également des titres plus classiques, tout en étant tous remarquables comme ‘I Don’t Know Why’, beaucoup plus léger dans un style jazzy ou comme la belle ballade ‘I See It In Your Eyes’ proche du style de ‘Queen’ (avec cette belle fin sifflée) ou encore la virgule instrumentale mélancolique ‘A Mo(u)rning’, l’album se terminant par ‘Closer’, magnifique pour un bonus, qui nous embarque pour un titre progressif renfermant plusieurs parties assez différentes tout en gardant la même trame mélodique.

En résumé, les Allemands de ‘Cryptex’ sortent un album qui demande plusieurs écoutes pour bien l’apprivoiser car, dû à un style très personnel, ils nous bousculent dans nos habitudes musicales en nous offrant un progressif sortant de l’ordinaire qui s’avère finalement en tous points remarquable et ‘Once Upon a Time’ est à conseiller aux amateurs de rock et de métal progressif aimant découvrir des artistes originaux en dehors des sentiers battus...

Interprêtes

Simon Moskon (Chant, Claviers, Basse), Marc Andrejkovits (Guitare, Basse, Choeurs), Andre Jean Henri Mertens (Guitare, Choeurs) + Invité : Simon Schroder (Batterie)


Artiste : Lost Forever

Album : Unbreakable

Date de Sortie : 08-05-2020

Ajouté le : 24-06-2020

‘Lost Forever’ est un groupe Brésilien de métal mélangeant heavy, power et progressif et qui a déjà plus de 20 années d’existence avec plusieurs sortie d’album dont le dernier ‘Rising’ date déjà de 2011, le dernier qui vient de sortir ‘Unbreakable’ étant leur 3ème enregistrement studio. Dès la première écoute des 8 compositions, on sent qu’ils ont atteint une maturité qui leur permet de s’attaquer à plusieurs genres et même de les mélanger tout en gardant une trame de power métal.

Et pourtant, l’introduction du premier titre ‘Let It Go’ laisse augurer que le style s’est adouci et on a une impression d’AOR mais les guitares saturées soutenues par un son puissant font rapidement leurs apparitions pour un titre énergique avec des lignes mélodiques que l’on s’approprie rapidement, puis ‘Uncanny Symmetries’ accélère le tempo et la section rythmique se veut plus énergique dans un style rentre dedans et ‘James Gamvao’ montre une autre facette de son chant puissant et beaucoup plus vigoureux. Avec ‘The Red Hour Curse’, on est proche d’un métal progressif épique à la ‘Sons of Apollo’ (voir leur dernier album ’MMXX’) dans un mid-tempo offrant une ambiance grandiose avec un chant qui peut rappeler ‘Jeff Scott Soto’, puis, c’est encore un changement de décor avec ‘As One New Day’ qui est une magnifique power ballade inspirée et entêtante et ‘Dead of Winter’ revient à du métal progressif puissant avec une remarquable section rythmique qui mène la danse et un solo de guitare magistral. Suit ‘Balance In Chaos’, un instrumental de plus de 8 minutes (seul un passage parlé en milieu de titre) qui rejoint le style imaginatif des Américains de ‘Sons of Apollo’ avec d’admirables cassures de rythme et d’intensité, puis la pièce maitresse de l’album ‘Another Faith’ montre l’évolution de cette formation qui nous délivre un titre de plus de 10 minutes avec tous les ingrédients d’un métal progressif riche et inventif sans temps mort, l’album se terminant par ‘Of Woe & Wonder’ sur une note alternant parties puissantes et d’autres plus calmes amenées par la présence d’un piano.

En résumé, ce dernier album des Brésiliens de ‘Lost Forever’ est une très bonne surprise 2020 qui démontre le talent de ce groupe pour des compositions variées et inventives et ‘Unbreakable’ est à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment mélanger le métal progressif et le power métal...

Interprêtes

James Gamvao (Chant), Fabbio Nunes (Guitare), Andre De Lemos (Basse), Rene Shulte (Batterie)


Artiste : Ravenscry

Album : 100

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 25-06-2020

J’avais découvert les Italiens de ‘Ravenscry’ avec l’album ’ The Invisible’ sorti en 2017 et 2020 voit la sortie d’un nouvel enregistrement studio, tout simplement appelé ‘100’. Pour cet opus, on retrouve le style particulier du groupe qui emprunte à différents genres de musique entre rock et métal avec une front woman qui amène une touche très personnelle. A noter un changement de line-up puisque le guitariste ‘Paul Raimondi’ est remplacé par ‘Federico Schiavoni’.

11 compositions, c’est le menu de cet opus avec des durées en dessous de 5 minutes ce qui laisse augurer un style assez direct par rapport à l’album concept précédent. ’Maybe’ démarre avec du rock mélodique entraînant et avec une mélodie qui rentre facilement dans la tête et des sonorités électroniques accompagnant les riffs de guitares électriques, puis ‘Binary’ durcit légèrement le ton avec un titre plus heavy et ‘Giulia Stefani’ montre tout son talent pour adapter son chant en fonction de l’intensité et ‘The Gamer’, qui suit, se rapproche d’un métal industriel mélodique et j’oserais faire la comparaison avec le dernier ‘Within Temptation’. Suit ‘The Door Inside’ qui, avec sa mélodie entêtante en fait un des hits de l’album, puis, ‘The Entertainer’ débute de manière très calme avec quelques notes mélancoliques de piano puis prend subitement de la puissance pour un mid-tempo dont le refrain reste gravé dans votre tête. Dans la 2ème partie de l’album, les lignes mélodiques sont moins immédiates mais on peut citer l’entraînant ‘Leader’ avec un nouveau refrain très efficace, le mid-tempo ‘Paper Boat’ plus en retenu et c’est dans ce genre de titre que je trouve que ‘Giulia Stefani’ transmet le plus d’émotion ou encore ‘All My Faces’ qui peut rappeler l’ex formation ‘Stream of Passion’.

En résumé, les Italiens de ‘Ravenscry’ sortent un album de qualité, confirmant tout le potentiel et l’originalité qu’ils avaient déjà montré avec l’album précédent avec certainement plus d’accessibilité et, ’100’ est à conseiller à un public mélangeant rock et métal et aimant la diversité des styles dans ces deux genres...

Interprêtes

Giulia Stefani (Chant), Federico Schiavoni (Guitare), Mauro Paganelli (Guitare), Andrea "Fagio" Fagiuoli (Basse), Simon Carminati (Batterie)


Artiste : Shaft of Steel

Album : Steel Heartbreak

Date de Sortie : 28-02-2020

Ajouté le : 26-06-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

‘Shaft of Steel’ est un groupe de hard rock mélodique Anglais créé en 2004 et avec un premier EP en 2014. 2020 voit la sortie de leur première album ‘Steel Heartbreak’.

Interprêtes

Robert Fenning (Chant), Alex Markham (Guitare, Choeurs), Adam Carruthers (Guitare), Dominic Swords (Basse, Choeurs), Chris Smurthwaite (Claviers), Michael Levy (Batterie)


Artiste : Wishing Well

Album : Do or Die

Date de Sortie : 13-03-2020

Ajouté le : 26-06-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

‘Wishing Well’ est un groupe de hard rock mélodique Finlandais qui a déjà sorti 2 albums, ’Chasing Rainbows’ en 2016 et ’Rat Race’. 2020 voit la sortie de leur troisième album ‘Do or Die’.

Interprêtes

Rafael Castillo (Chant), Anssi Korkiakoski (Guitare), Juha Kivikanto (Batterie), Arto Teppo (Claviers), Rick Becker (Basse)


Artiste : Arkado

Album : Never Say Never

Date de Sortie : 27-03-2020

Ajouté le : 27-06-2020






Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

‘Arkado’ est une formation Suédoise qui a été formée il y très longtemps en 1983 sous le nom ‘BB2’ et qui s’est retrouvée pour en concert en 2018 ce qui leur a donné l’envie de faire un album, ‘Never Say Never’ sorti en Mars 2020. Ils évoluent dans un style AOR dans la grande tradition des groupes Scandinaves et dans le style des années 80 avec une utilisation importantes de claviers qui sont au même niveau que les guitares électriques.

Interprêtes

Mikael Skafar (Batterie), Bernt Lundgren (Basse), Mikael Svensson (Claviers), Martin Kirschner (Guitare), Philip Lindstrand (Chant), Mikey K Nilsson (Guitare)


Artiste : The Unity

Album : Pride

Date de Sortie : 17-03-2020

Ajouté le : 27-06-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

‘The Unity’ est une formation de hard-rock mélodique Allemande qui sort son 3ème album ‘Pride’ après ‘The Unity’ en 2017 et ’Rise’ en 2018. Globalement, ils nous offrent des compositions puissantes et énergiques avec un talent pour des lignes mélodiques accessibles.

Interprêtes

Gianbattista Manenti (Chant), Henjo Richter (Guitare), Stefan Ellerhorst (Guitare), Sascha Onnen (Claviers), Jogi Sweers (Basse), Michael Ehré (Batterie)


Artiste : NEWMAN

Album : Ignition

Date de Sortie : 28-03-2020

Ajouté le : 28-06-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

Après un très bon ’Aerial’ en 2017, ‘Steve Newman’ qui vient également de sortir un nouvel album ’Our Time on Earth’ avec son autre projet ‘COMPASS’ et qui a participé en tant que chanteur au projet ‘Burn’ avec l’album ’Ice Age’ de 2018, a sorti fin Mars 2020 le dernier enregistrement studio de ‘NEWMAN’ ce qui porte déjà sa discographie à une douzaine d’albums depuis la sortie en 1997 du premier opus éponyme du projet ‘NEWMAN’. Et on commence à y être habitué, on retrouve les compositions mélodiques de Steve dans un style AOR assez classique mais qui démontre album après album tout le talent de l’Anglais qui continue de nous enchanter année après année.

Interprêtes

Steve Newman (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Rob McEwen (Batterie) + Invités : Dave Bartlett (Chant), Mark Thompson-Smith (Chant)


Artiste : Skintrade

Album : The Show Must Go On

Date de Sortie : 17-04-2020

Ajouté le : 28-06-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

C’est encore en direction des pays Scandinaves que l’on se dirige avec les Suédois de ‘Skintrade’ qui nous livre un nouvel opus ‘The Show Must Go On’. Cette formation a eu une première période dans les années 90 avec 2 albums ’Skintrade’ en 1993 et ’Roach Powder’ en 1995. Reformé en 2011, ‘The Show Must Go On’ est leur 4ème enregistrement studio de cette nouvelle période, 2012 ayant vu la sortie de ’Past And Present’ en 2012 et ’Refuled’ en 2014 et ‘Scarred for Life’ en 2015. Dans ce dernier album, leur style est influencé par le hard-rock des années 70 avec un son moderne et certaines compositions peuvent faire penser aux ambiances de ‘Led Zeppelin’ (‘Chosen Ones’, ‘Tower’ ou ‘Riverof Tears’) et ils alternent titres directs et puissants et d’autres plus calmes comme ‘Show Must Go On’ ou ‘Other Side’.

Interprêtes

Matti Alfonzetti (Chant, Guitare), Stefan Bergström (Guitare, Choeurs), Håkan Calmroth (Basse), Hasse Sjölander (Batterie, Choeurs)


Artiste : DeVicious

Album : Phase Three

Date de Sortie : 08-05-2020

Ajouté le : 29-06-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

Ce n’est qu’il y a 2 ans que les Allemands de ‘DeVicious’ ont sorti leur premier album ’Never Say Never’ et ‘Phase Three’, comme son nom l’indique est bien leur troisième opus car 2019 a vu la sortie de ‘Reflections’ ce qui montre la fréquence impressionnante de sortie d’albums de cette formation. Avec un nouveau chanteur, l’Italien ‘Antonio Calanna’, ils nous proposent 12 compositions mélodiques dans un style hard-rock puissant influencé par les années 80 partagées entre de l’énergique (‘Firefly’, ‘Mysterious’, ‘Rising from a Thunder’), des mid-tempos (‘Pouring-Rain’, ‘Burning Skies’), des ambiances plus AOR (‘Walk Through Fire’, ‘Calling My Name’) et une belle ballade acoustique ‘Bad Timing’ piano/voix.

Interprêtes

Antonio Calanna (Chant), Radivoj Petrovic (Guitare), Alex Frey (Basse), Denis Kunz (Claviers), Lars Nippa (Batterie)


Artiste : Stoneflower

Album : Finally

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 29-06-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

Les Norvégiens de ‘StoneFlower’ ont commencé leur carrière il y une vingtaine d’années avec un premier album ’Crack a Little Smile’ en 2003 et sont revenus en 2014 pour un 2ème opus ’Destination Anywhere’. Leur style est proche d’un AOR classique avec des influences de groupes comme ‘Toto’ ou ‘Asia’. Certaines compositions sont énergiques comme ‘Gonna Let You Go’ ou ‘The Devil Never Cries’ mais la plupart sont des mid-tempos calmes comme ‘What Can Be Done’, ‘Calling All Stations’, ‘Shivering Hands’, ‘Through the Fire’ ou encore ‘How Does It Feel’ et les ballades ne sont pas oubliées avec ‘Kaylee’, proche du genre Westcoast ou encore la dernier titre ‘Fall’, qui est un magnifique titre épuré piano/voix avec un très beau solo de guitare.

Interprêtes

John M. Mazaki (Chant), Svenn Huneide (Basse / Choeurs), Tom Sennerud (Guitare, Claviers, Choeurs), Geir Johnny Huneide (Batterie) + Invités : Tommy Denander (Guitare), Bjørn Ole Rasch (Claviers), Gunnar Westlie (Guitare), Per Hillestad (Batterie)


Artiste : Sapphire Eyes

Album : Magic Moments

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 30-06-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

‘Sapphire Eyes’ est encore un groupe Suédois qui vient de sortir son 3ème enregistrement studio ‘Magic Moments’ après ‘Sapphire Eyes’ en 2012 et ’Breath Of Eyes’en 2018. Ce nouvel opus porte très bien son nom car on passe des moments magiques à l’écoute de ces 11 compositions dans un style AOR avec des mélodies imparables qui s’incrustent immédiatement dans votre tête avec une magnifique ballade finale à rajouter aux meilleures ballades de rock mélodique. On peut également noter que la chanteuse ‘Annette Oleon’ (voir son dernier album ici et sa collaboration avec ‘Russen Allen’ ici) qui avait déjà été invitée sur le précédent opus fait également partie de celui-là dans ‘Bring Back The Night’.

Interprêtes

Kimmo Blom (Chant), Christer Engholm (Basse), Fredrik Eriksson (Batterie), Emil Knabe (Guitare), Niclas Olsson (Claviers) + Invités : Anette Olzon (Chant), Patrik Svärd (Guitare)


Artiste : Captain Black Beard

Album : Sonic Forces

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 30-06-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

Et on continue avec la Suède qui nous offre avec ‘Captain Black Beard’ un nouvel album de rock mélodique ‘Sonic Forces’ qui est leur 5ème enregistrement studio et ils ont maintenant pris un rythme de croisière d’un opus tous les deux ans, ’It's a Mouthful’ datant de 2016 et ’Struck by Lightning’ de 2018. 10 titres tous aussi mélodiques les uns que ls autres assez courts pour 41 minutes au total, c’est le menu de cet album qui nous embarque dans un style AOR rappelant les formations des années 80 comme ‘Survivor’, ‘Journey’ ou encore ‘Foreigner’.

Interprêtes

Martin Holsner (Chant), Robert Majd (Basse), Christian Ek (Guitare), Vinnie Stromberg (Batterie)


Artiste : Room Experience

Album : Another Time and Place

Date de Sortie : 20-05-2020

Ajouté le : 01-07-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

‘Room Experience’ est le projet de l’Italien ‘Gianluca Firmo’ créé en 2014 et intégrant le chanteur ‘David Redman’ (entre autres ’Pink Cream 69’, ) avec un premier album en 2015 (’Room Experience’. Ils nous délivrent avec ce nouvel opus, un AOR qui nous replonge dans les années 80/90 avec des mélodies accessibles qui donne cette l’impression qu’elles ont toujours fait partie de votre vie. Pour l’occasion, ils ont invité un ensemble de la scène hard-rock mélodique dont le très connu ‘Alessandro Del Vecchio’ qui a sorti il y a peu son dernier bébé du projet ‘Edge Of Forever’.

Interprêtes

Gianluca Firmo (Chant, Claviers), David Readman (Chant), Steve De Biasi (Guitare), Davide Barbierai (Claviers), Pierpaolo Monti (Batterie), Simon Dredo (Basse) + Invités : Sven Larsson (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Iván Gonzalez (Guitare), Lorenzo Foddai (Guitare), Marcello Spera (Choeurs), Matteo Serra (Guitare), Stefano Zeni (Guitare)


Artiste : Souls of Tide

Album : Black Magic

Date de Sortie : 22-05-2020

Ajouté le : 01-07-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

‘Souls of Tide’ est une formation de hard-rock Norvégienne qui sort son 2ème album ‘Black Magic’, leur premier bébé ’Join The Circus’ datant de 2016. Ils évoluent dans un hard-rock classique qui nous ramène dans les années 70 avec les pionniers du genre comme ‘Led Zeppelin‘, ‘Deep Purple’ ou ‘Uriah-Heep’.

Interprêtes

Vegar Larsen (Chant), Anders Langberg (Guitare), Ole Kristian Østby (Guitare), Øyvind Strõnen Johannesen (Basse), Tommy Kristiansen (Baterie), Kjetil Banken (Claviers)


Artiste : Wild Souls

Album : Queen of My Heart

Date de Sortie : 29-05-2020

Ajouté le : 02-07-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

Dans le hard-rock mélodique, on n’est pas habitué à écouter des groupes venant du bassin Méditerranéen mais plutôt des pays Scandinaves; et pourtant, ‘Wild Souls’ est bien une formation Grecque qui sort déjà son 3ème album studio ‘Queen of My Heart’, le dernier ’Game of Love’ datant de 2016 et qui a tous les atouts des meilleurs formations Suédoises ou Finlandaises. Ils nous offrent un album de qualité avec des artistes qui amènent chacun leur pierre à l’édifice et le résultat est remarquable car les 12 compositions vous mettent une pêche d’enfer dans un hard-rock classique mais d’une efficacité redoutable. A titre d’exemples, on peut citer les hits mélodiques puissants ‘Nothing But Loving You’, ‘Ready to Rock’ ou encore ‘Hold Me Tight’ mais ils ont également un talent pour des titres plus AOR avec ‘Love Ain’t No Lie’, ‘Queen Of My Heart’ ou encore ‘Street Eagles’.

Interprêtes

George Nikolaou (Chant), Kostis Tsiligiris (Guitare), Thanos Kalantzopoulos (Guitare), Leyteris Naso (Bassd), Michael Saroglou (Batterie)


Artiste : Vega

Album : Grit Your Teeth

Date de Sortie : 12-06-2020

Ajouté le : 02-07-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre

Et on finit en beauté avec les Anglais de ‘Vega’ qui après ‘Only Human’ en 2018 et comme des métronomes, sortent un nouvel album en 2020, ‘Grit Your Teeth’. On retrouve le style du précédent opus avec 11 petits bijoux mélodiques qui nous font remonter aux années 80 avec cette fois une énergie encore plus proche de ‘Def Leppard’. A consommer sans modération...

Interprêtes

Nick Workman (Chant, Guitare), James Martin: Claviers, Marcus Thurston (Guitare), Mikey Kew (Guitare), Tom Martin (Basse), Martin Hutchinson (Batterie)


Artiste : FM

Album : Synchronized

Date de Sortie : 22-05-2020

Ajouté le : 04-07-2020

Pour poursuivre dans le hard-rock mélodique, après le dernier ’Vega’, les Anglais de ‘FM’ reviennent avec un nouveau bébé ‘Synchronized’ qui succède au magnifique ‘Atomic Generation’ en 2018. C’est sans surprise que l’on retrouve les bijoux mélodiques qu’ils ont eu l’habitude de nous offrir dans les précédents albums et tous les fans d’un rock mélodique accessible des années 80 seront encore une fois ravis par ces 12 compositions.

Et ça commence fort avec le titre éponyme de l’album qui nous embarque dans une mélodie imparable et dans un style FM rappelant tous les grands noms des années 80, puis, ‘Superstar’ continue dans cette voie, flirtant avec de la variété internationale. Avec ‘Best of Times’, on se rapproche du style Westcoast et j’ai l’impression d’entendre ‘Eagles’ il y a quelques décennies et ce sentiment se répète avec la belle ballade ‘Ghosts of You and I’ et ‘Angels Cried’. Le reste de l’album continue de nous bercer au rythme de mélodies proche de groupes comme ‘Toto’, ‘Journey’ ou ‘Survivor’ comme ‘Broken’ avec ses chœurs rayonnants ou comme l’entraînant ‘Change for the Better’ ou encore comme l’énergique ‘Hell or Hight Water’ où l’on ne peut s’empêcher de battre la mesure. On peut noter également le titre ‘Pray’ qui débute comme un gospel mais qui se transforme vite en un remarquable rhythm and blues sortant de l’atmosphère générale de l’opus et l’album se termine par un très bon ‘Ready for Me’ qui nous embarque une dernière fois dans le rock mélodique des années 80.

En résumé, les Anglais de ‘FM’ continue de faire ce qu’ils savent si bien faire, des mélodies taillées sur mesure pour un public qui a été élevé au biberon d’un rock élégant et radieux des années 80 mais également est destiné à un public assez large car toutes les compositions sont accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Steve Overland (Chant, Guitare), Merv Goldsworthy (Basse), Jem Davis (Claviers), Jim Kirkpatrick (Guitare), Pete Jupp (Batterie)


Artiste : Caligula’s Horse

Album : Rise Radiant

Date de Sortie : 22-05-2020

Ajouté le : 06-07-2020

Les Australiens de ‘Caligula’s Horse’ sont devenus au fil des années une formation incontournable de la musique progressive au même titre que des combos comme ‘Leprous’ (voir leur dernier album ici) ou ‘Pain of Salvation’ (voir leur dernier album ici) et ‘Rise Radiant’ est déjà leur 5ème album depuis leur premier enregistrement studio ‘Moments from Ephemeral City’ en 2011. Après le très bon ’In Contact’ en 2017, ce nouvel opus qui frise les 60 minutes démontre, si c’était encore nécessaire, un talent pour des pièces progressives que l’on s’approprie petit à petit et qui, finalement, grâce à une richesse et une inventivité débordante, rentrent dans la liste des albums qui resteront à jamais dans votre mémoire avec ce style qui garde une totale liberté créative ce qui leur permet d’évoluer au fil des années.

L’album débute avec ‘The Tempest’ et ‘Slow Violence’ qui sont typiques d’un métal progressif alternant puissance et détente sans être jamais trop technique car les lignes mélodiques sont facilement assimilables, puis, le premier long développement arrive avec ‘Salt’ qui évolue vers un progressif moins démonstratif mais qui, pour ma part, véhicule beaucoup plus d’émotion et qui peut faire penser à ‘Leprous’ dans l’approche musicale avec ce sentiment d’être constamment sur le fil du rasoir prêt à imploser. Et c’est dans la direction prise dans le titre ‘Salt’ que les autres titres vont suivre avec tout d’abord ‘Resonate’ tout en retenu qui est bien loin de la puissance du métal mais qui amène une vraie bouffée d’air frais à l’album, puis ‘Oceanrise’, même s’il présente des passages puissants, continue dans cette ambiance alternant tensions et détentes et ‘Valkyrie’ revient à un style plus direct mais toujours aussi imaginatif. Viennent ensuite les deux titres majeurs de l’album : tout d’abord le paisible ‘Autumn’ qui est une magnifique ballade progressive avec des parties instrumentales atmosphériques, puis le long développement ‘The Ascent’ de plus de 10 minutes qui est un peu un résumé de ces deux directions prises dans l’album et qui est au paroxysme d’un métal qui est constamment en opposition entre énergie débordante et tension contenue. L’album se termine avec 2 reprises, tout d’abord, le remarquable ‘Don’t Give Up’ de ‘Pater Gabriel’ qui correspond bien à la direction prise par le groupe avec une interprétation tout en retenu et complètement revisitée, puis, ‘Message To My Girl’ de ‘K’s Choice’ également totalement réapproprié.

En résumé, ce dernier album montre encore une évolution chez les Australiens de ‘Caligula’s Horse’ qui nous offrent 2 facettes différentes, celle que l’on connaissait déjà, avec un métal progressif puissant, inventif et riche mais également une autre facette que l’on connaissait moins, lorgnant vers ‘Leprous’ et beaucoup plus contenue ce qui fera de cet album, sans aucun doute, une des meilleures sorties de 2020 en métal progressif et devait toucher un public relativement averti qui aime les grands écarts en métal car ‘Rise Radiant’ demande forcément pas mal d’écoutes pour en tirer toute la substantifique moelle…

Interprêtes

Jim Grey (Chant), Adrian Goleby (Guitare), Dale Prinsse (Basse), Sam Vallen (Guitare), Josh Griffin (Batterie)


Artiste : One Desire

Album : Midnight Empire

Date de Sortie : 22-05-2020

Ajouté le : 07-07-2020

Après le premier album remarqué 'One Desire' en 2017 grâce au hit ‘Hurt’ qui comptabilise à ce jour à plus de 3 600 000 écoutes sur Spotify, les Finlandais de ‘One Desire’ sortent un nouvel album intitulé ‘Midnight Empire’. Forcément cela met une belle pression mais force est de constater que ce dernier bébé est un condensé de mélodies imparables à consommer sans modération peut-être un cran au-dessus de son prédécesseur et les Finlandais continuent de surfer sur la vague des formations de la grande famille du hard-rock mélodique nordique comme ‘Eclipse’, ’H.E.A.T’, ’W.E.T.’ ou encore ’Nordic Union’.

Sur les 10 titres de l’album, il y a environ… 10 bijoux mélodiques que l’on s’approprie immédiatement en commençant par un énergique ‘Shadowman’ avec un premier refrain qui vous chatouille les neurones et qui vous donne une pêche d’enfer pour toute une journée, puis, ‘After You’re Gone’, plus classique, nous ramène dans les années 80 avec des chœurs entêtants qui donnent une envie folle de les accompagner. Inutile de faire du titre à titre car je ne voudrais pas répéter la même chose 8 autres fois et je citerai simplement les deux compositions les plus calmes dans lesquelles ils excellent également, tout d’abord le magnifique ‘Through The Fire’ qui commence en ballade acoustique et qui se transforme en power ballade pour un final en accélération avec un remarquable solo de guitare, puis ‘Rio’ qui débute également en ballade et qui déroule une belle mélodie dans un style proche de l’AOR et ensuite ‘Only When I Breathe’ qui termine l’album dans le calme avec une dernière ballade débordant d’émotion.

En résumé, comme vous l’aurez compris, pas de surprise pour les amateurs de hard-rock mélodique, vous pouvez y aller les yeux fermés et déguster ce nouveau bébé des Finlandais de ‘One Desire’ sans modération car c’est encore une bombe mélodique qui démontre qu’ils ont, en deux albums, pris une place majeure dans la longue liste des groupes de hard-rock mélodique du moment (voir Albums de hard rock mélodique du premier semestre 2020)...

Interprêtes

André Linman (Chant, Guitare), Jimmy Westerlund (Chant, Guitare), Jonas Kuhlberg (Basse), Ossi Sivula (Batterie) + Invité : Dani Strömbäck (Claviers)


Artiste : Horisont

Album : Sudden Death

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 08-07-2020

Le cas d’Horisont’ est assez difficile pour tous les chroniqueurs qui veulent coller des étiquettes à tout prix aux formations musicales, histoire de les mettre dans des cases. Mais, pour moi, ça tombe bien, je suis plutôt attiré par ce genre d’artistes car généralement, c’est signe d’un talent certain de pouvoir naviguer entre différents styles. De plus, les Suédois nous régalent à chaque fois avec des compositions accessibles dès la première écoute et ce nouvel opus ‘Sudden Death’ ne déroge pas à la règle et continue de nous faire remonter dans le temps, il y a quelques décennies.

Le précédent opus ’About Time’ qui date de 2017 était plutôt axé hard-rock influencé par les ténors des années 70 et pour cet opus, ils ratissent encore plus large puisqu’on part des années 60 jusqu’à la fin des années 80 avec en plus, et ça c’est nouveau, quelques parties progressives. ‘Revolution’ ouvre l’album dans une ambiance des sixties et j’ai l’impression d’entendre une fusion entre les ‘Beatles’ et les ‘Beach Boys’ dans l’ambiance insouciante de l’époque, puis ‘Free Riding’ continue dans un style hard-rock proche de ‘Thin Lizzy’ mais en milieu de titre, part dans une toute autre direction pour une partie instrumentale assez décalée qui amène un côté progressif pour repartir sur la fin comme il avait commencé. Ce qui suit continue de nous proposer des mélodies accessibles dès la première écoute avec les énergiques ‘Pushin’ the Line’ et ‘Into The Night’, ce dernier lorgnant vers ‘Manfred Mann‘s’ avec ’Blinding By The Night’ grâce à de vigoureux accords de piano, puis, ‘Standing Home’ est plus calme dans un style rock des années 70 et ‘Runaway’ accélère le tempo pour une mélodie entêtante et un solo de guitare simple mais hyper efficace. On peut également citer le paisible ‘Gråa Dagar’ chanté en Suédois, l’atmosphérique avec des sonorités des années 60 ‘Breaking The Chain’, le classique ‘Hold On’ avec une nouveau refrain me rappelant ‘Bruce Springsteen’, ‘Archaeopteryx In Flight’ qui nous embarque dans un instrumental de 8 minutes bâti en plusieurs parties amenant un côté progressif et enfin le dernier titre ‘White Light’ qui est typique des années 70.

En résumé, ce dernier album des Suédois de ‘Horisont’ est très agréable à écouter et nous replonge le temps d’un instant dans l’âge d’or du rock et du hard-rock avec des compositions très accessibles ce qui destine ‘Sudden Death’ à un large public aimant les groupes que j’ai pu citer dans cette chronique...

Interprêtes

Axel Söderberg (Chant), Charlie Van Loo (Guitare), David Kalin (Guitare), Magnus Delborg (Basse), Pontus Jordan (Batterie)


Artiste : Asgard

Album : Ragnarrøkr

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 09-07-2020

‘Asgard’ est une formation Italienne créée à la fin des années 80 par le claviériste ‘Alberto Ambrosi’ et qui a sorti 5 albums dans une première période le dernier ‘Drachenblut’ datant de 2000, puis plus rien pendant 20 ans, jusqu’à ce nouvel opus ‘Ragnarrøkr’. A la première écoute, on est frappé par un style très particulier et très personnel pas forcément courant qui mélange folk, rock progressif et métal avec des influences dans la culture Germanique.

C’est un opus bien fourni qui s’offre à nous puisqu’il contient 11 compositions pour une heure d’écoute et, d’entrée, avec le court ‘Trance-Preparation’ on a déjà un aperçu de ce mélange improbable qu’Alberto Ambrosi’ maitrise complètement avec une alternance entre parties chantées folk et des sections instrumentales progressives énergiques. Avec ‘Rituals’, c’est un titre fusionnant folk et métal avec une mélodie qui s’apprivoise rapidement, la flûte et les harmonies vocales amplifiant encore plus cette ambiance traditionnelle, puis, ‘The Night of the Wild Boar’ est beaucoup plus progressif et se rapproche de formations comme ‘Arena’, le côté folk étant beaucoup moins présent et ‘Visions’ de plus de 7 minutes, nous embarque dans une atmosphère épique dans un dédale de sections variées dans lesquelles il fait bon se perdre avec une trame métal tout au long du titre. La suite de l’album continue de nous surprendre (pour ma part, avec bonheur) avec un court mais énergique ‘Kali-Yuga’, le long développement progressif ‘Shaman’ qui est composée de différentes parties variées et imaginatives ce qui en fait la pièce maitresse de l’album, ‘Battle’ qui déroule une mélodie tranquille soutenue par une basse puissante dans un style baroque et qui s’intensifie sur la fin, ‘DerTod’, dans un folk assez classique mais très efficace chanté en Allemand et ‘Danse Macabre’ continue dans cette voie, l’album se terminant par, tout d’abord, le court mais remarquable ‘Anrufung’ avec ses belles harmonies vocales masculines soutenues par un lent tempo de tambours dans la première partie et qui accélère le tempo dans une deuxième partie et enfin le 2ème long développement de l’album de plus de 9 minutes déroulant une lente mélodie dans un métal progressif puissant et mélodique.

En résumé, après de longues années d’absence, ‘Asgard’ revient avec un remarquable album dans un style unique tout en restant très accessible qui devrait plaire à un public qui aime les mélanges avec en l’occurrence une imbrication de progressif, de métal et de folk tout ceci supporté par des mélodies facilement assimilables...

Interprêtes

Alberto Ambrosi (Claviers, Flûte), Franco Violo (Chant), Paolo Scandolo (Basse), Andrea Gottoli (Guitare), Kikko Rebeschini (Batterie)


Artiste : Mike Tramp

Album : Second Time Around

Date de Sortie : 01-05-2020

Ajouté le : 11-07-2020

Après un très bon ‘Stray from the Flock’ il y a un peu plus d’un an, ‘Mike Tramp’ sort de ses cartons des titres inédits qu’il avait écarté de ses précédents opus et ça valait le coup qu’il se donne cette peine car l’écoute de ce nouvel opus m’a procuré autant de bonheur que n’importe album du Danois.

Dans son style propre faisant toujours référence à ses idoles des années 80, ‘All of my Life’ débute un album plein de bonnes surprises dans un esprit très ‘Springsteenien’ (voir son dernier album ’Western Stars’) et ‘The Road’ qui suit, continue dans la même voie avec une mélodie qui touche immédiatement, et ‘Anymore’ amène une première pause ballade très réussie. Avec ‘Come On’, on a encore un exemple de refrain qui vous rentre dans la tête avec ce ‘come on’ scandé à plusieurs reprises et qui peut rappeler ‘Bryan Adams’ (voir son dernier album ’Shine A Light’) tout comme le titre qui suit ‘Between Good and Bad’, puis, ‘Lay Down Your Guns’, avec son refrain sous la forme d’une ritournelle qui donne envie d’accompagner à tue-tête le ‘lalalalala...’ et qui peut rappeler certains chants Bretons est une magnifique ballade. La fin de l’album fait défiler un attachant ‘Highway’ qui revient au style de ‘Bruce Springsteen’, les énergiques et très efficaces ‘No Tomorrow’ et ‘Back To You’ et pour finir en douceur une autre ballade, magnifique, cette fois acoustique dans la grande tradition de la chanson Américaine.

En résumé, on peut remercier ‘Mike Tramp’ d’avoir sorti ces anciennes compositions toutes aussi remarquables les unes que les autres ce qui fait de ‘Second Time Around’ un album au même niveau que tous ses précédents albums et accessible au plus grand nombre...

Interprêtes

Mike Tramp (Chant, Guitare, Piano), Claus Langeskov (Basse), Jay Boe (Claviers), Morten Hellborn (Batterie) + Invités : Lars Rahbek Andresen (Piano), Marcus Nand (Guitare), Søren Andersen (Guitare)


Artiste : George Henning

Album : Hillside

Date de Sortie : 05-05-2020

Ajouté le : 13-07-2020

Je n’ai pas l’habitude de m’arrêter sur des albums symphoniques mais dans le cas d‘Hillside’, j’ai été séduit par ce style unique qui se dégage de cette œuvre écrite et composée par ‘George Henning’ et enregistré en 2018 avec le ‘Macedonian Symphonic Orchestra’. On embarque pour un somptueux voyage qui nous offre de magnifiques mélodies dans une atmosphère orchestrale apaisante avec un accompagnement vocal de George dont la voix peut rappeler des chanteurs comme ‘Cat Stevens’.

14 titres assez courts pour une durée d’environ 50 minutes, voici le menu de cet opus qui débute par ‘The Door’ avec des cordes énergiques et une première mélodie entêtante qui ne vous quitte plus, puis, ‘The Seventh String’, dans un tempo plus lent, est plus mélancolique dans un style popisant proche des ‘Beatles’ avec un solo de guitare simple mais très chaleureux, l’orchestre soutenant l’ensemble de très belle manière. Suit le titre éponyme de l’album, très romantique et ‘Smile’ ajoute la quiétude du piano dans une ambiance proche des ballades de ‘Billy Joel’. La suite est à l’image de ce début avec de belles mélodies qui s’incrustent dans votre tête, et je citerai les titres qui m’ont le plus marqué avec ‘Nemo Skywlakin’, ‘Magic Bell’, ‘Secrets’ ou encore ‘A Life Devine’ et, pour faire une comparaison, les ambiances ne sont pas si loin de la version symphonique du projet ‘The Gentle Storm’ d’Arjen Lucassen’.

En résumé, ‘George Henning’ sort un album remarquable sortant de ce que l’on a l’habitude d’entendre et réconcilie en quelque sorte la musique classique avec la musique pop en les mélangeant pour le meilleur et si vous êtes amateur de musique symphonique accompagnée par un orchestre et intégrant guitare électrique et batterie, vous êtes au bon endroit car ce ‘Hillside’ devrait sans aucun doute vous plaire...

Interprêtes

George Hennig (Chant, Guitare), Olivier Truan (Piano), Christoph Staudenmann (Batterie), The Macedonian Symphonic Orchestra, Oleg Kondratenko (Chef d’orchestre)


Artiste : Fish On Friday

Album : Black Rain

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 15-07-2020

Cela faisait quelques temps que j’attendais ce nouvel album des Anglais de ‘Fish On Friday’ dont le remarquable dernier album ‘Quiet Life’ date de 2017 (et que j’avais découvert hélas trop tard pour une chronique). La bande aux artistes chevronnés que sont ‘Frank Van Bogaert’ et ‘Nick Beggs’ (bassiste dans différents projets prestigieux avec entre autres ’The Mute Gods’, ’Steven Wilson’, ’Steve Hackett’, ’Lonely Robot’ ou encore ’Mariana Semkina’) sortent donc un nouvel opus baptisé ‘Black Rain’. Dès la première écoute, on se dit que l’on tient un album qui sera sans aucun doute une des meilleurs sorties 2020 dans un rock progressif délicat et raffiné et, les 11 titres nous font voyager dans un paysage progressif influencé par les grands noms du genre avec en tête, bien évidemment, ‘Steven Wilson’ et son projet ‘Blackfield’ mais également d’autres noms qui me sont chers comme les Allemands de ‘RPWL’ ou encore les Anglais de ‘Big Big Train’.

D’entrée, avec ‘Life in Towns’, on est bercé par la magnifique mélodie qui nous embarque sur un petit nuage dans une ambiance douce et mélancolique avec de remarquables harmonies vocales, puis, avec ses 8 minutes, ‘Murderous Highland Highway’ continue dans cette voie avec des alternances de tempos et d’intensité avec des passages ‘Floydien’ amenés par les claviers et une mélodie ‘Wilsonienne’. Suit le titre éponyme de l’album, plus court, mais plus énergique avec des influences des années 80 et c’est le nom de ‘Barclay James Harvest’ qui me vient à l’esprit, et ‘Mad of the World’ continue dans ce registre popisant avec une mélodie qui s’apprivoise instantanément. La douceur est ensuite au rendez-vous avec ‘Letting Go of You’ qui met en avant la belle voix fragile et remplie d’émotion de ‘Lula Beggs’ et qui nous offre un superbe final, et quant à ‘Angel of Mercy’, la mélodie mémorable et l’atmosphère me font penser à ‘RPWL’, puis ‘We’ve Come Undone’ accélère le tempo pour un titre dans lequel ‘Lula Beggs’ partage le chant avec ‘Frank Van Bogaert’ dans un magnifique duo. La fin de l’album contient quatre titres assez courts : tout d’abord, le relaxant ‘Morphine’ qui déroule une mélodie relaxante, le léger ‘We Choose to be Happy’, assez décalé de l’ambiance générale mélancolique et qui est un peu le ‘Permanating’ de ‘Fish On Friday’, le popisant ‘Trapped in Heaven’ et enfin le symphonique ‘Diamonds’ qui clôt ce magnifique album avec une dernière belle prestation vocale de ‘Frank Van Bogaert’ accompagné par ‘Lula Beggs’.

En résumé, les Anglais de ‘Fish On Friday’ nous offre pour cette année 2020 un album remarquable qui devrait rester dans la mémoire de toutes celles et ceux qui aiment un progressif apaisant et ‘Black Rain’ est à déguster dans un endroit tranquille le casque sur les oreilles pour se relaxer d’une difficile journée...

Interprêtes

Frank Van Bogaert (Claviers, Guitare, Chant), Nick Beggs (Basse, Chapman Stick, Choeurs), Marty Townsend (Guitare, Mandoline), Marcus Weymaere (Batterie, Percussion) + Invités : Lula Beggs (Chant), Théo Travis (Saxophone, Clarinette, Flûte), Chantal Kashala (Choeurs), Nina Babet (Choeurs)


Artiste : Course Of Fate

Album : Mindweaver

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 17-07-2020

Après des démos et un EP en 2013 (’ Cognizance’), les Norvégiens de ‘Course Of Fate’ sortent après plus de 15 années d’existence, leur premier LP ‘Mindweaver’. Dans un métal progressif alternant parties puissantes et d’autres plus calmes, ils nous proposent 8 titres avec des lignes mélodiques accessibles qui s’apprivoisent dès la première écoute.

Après la courte introduction ‘There Is Someone Watching’ dans une atmosphère pesante dans laquelle on découvre le chant assez sombre d’Eivind Gunnesen’, ‘The Faceless Men Part 1’ plante le décor d’un métal énergique avec d’agréables lignes mélodiques, puis, ‘Endgame’ propose un style progressif avec différentes intensités et des changements de tempos entre métal et rock et avec des sections de claviers amenant une aération à l’ensemble et ‘Utopia’ avec une première partie calme dans une ambiance ‘Floydienne’ qui monte petit à petit en puissance finit par exploser dans la 2ème partie du titre avec un final grandiose. La deuxième partie de l’album fait défiler le court acoustique ‘The Walls Are Closing In’, l’énergique et épique ‘Wolves’ avec de magnifiques arrangements vocaux et de belles sections instrumentales, la superbe ballade en crescendo ‘Drifting Away’ qui ne peut que faire penser aux ‘Pink-Floyd’ des années ‘Gilmour’ (écoutez le final et le solo de guitare), l’album se terminant par la 2ème partie de ‘The Faceless Men’, le titre le plus long de l’album qui résume de belle manière le style des Norvégiens, modulant les intensités et les tempos avec un final épique.

En résumé, les Norvégiens de ‘Course of Fate’ montrent enfin tout le talent que l’on avait entrevu en 2013 en nous offrant un album de métal progressif à la hauteur des plus grands qui, comme le bon vin, se bonifie écoute après écoute et qui est à conseiller à un public aimant un métal progressif imaginatif et mélodique...

Interprêtes

Eivind Gunnesen (Chant), Kenneth Henriksen (Guitare), Marcus Lorentzen (Guitare), Carl Marius Saugstad (Claviers), Daniel Nygaard (Basse), Per-Morten Bergseth (Batterie)


Artiste : Lori Lewis

Album : Carmina Romanus

Date de Sortie : 11-05-2020

Ajouté le : 19-07-2020

Comme beaucoup de monde, j’ai connu la soprano ‘Lori Lewis’ lors des différentes tournées de ‘Therion’ car elle est devenue l’incontournable chanteuse du Suédois ‘Christofer Johnsson’ (voir l’œuvre exceptionnelle ’Beloved Antichrist’) et, à chaque concert, elle faisait de merveilleuses prestations qui m’ont toujours déclenché ce petit frisson si caractéristique d’un plaisir intense. Par conséquent, elle a toujours été attachée à ‘Therion’ et, pour ma part, méritait depuis longtemps de se faire reconnaitre en son propre nom comme une certaine ‘Tarja’. C’est donc chose faite avec ce premier album solo ‘Carmina Romanus’ (chansons Romaines en Latin) qui ne défraie pas la chronique mais qui est un premier enregistrement studio qui fera certainement date dans la carrière de l’Américaine et qui est influencé par le soleil et les planètes de notre système solaire. Bien entendu, ‘Christopher Johnsson’ n’est pas bien loin et c’est lui qui a servi d’intermédiaire avec le compositeur ‘Anton Andryushin’, qui avait déjà composé l’ensemble des titres pour l’album ’A New Day Begins’ de son projet ‘Arcane Symphony’ et ‘Lori Lewis’ a posé d’autres paroles sur ces 10 titres.

C’est avec l’énergique ‘Sol Invictus’ aux réminiscences ‘Therionesque’ que l’album débute avec une première prestation de Lori avec un chant clair et mélangeant parfaitement ensuite les deux registres, puis, ‘Mercury’ nous offre une première mélodie entêtante qui reste gravée dans notre tête dans un tempo rapide, ‘Thomas Vikström’, chanteur de ‘Therion’ venant étoffer la section vocale. Le ton s’adoucit avec ‘Venus’ qui déroule une lente mélodie pour le plus grand plaisir de nos oreilles, puis, ‘Tellus’ continue dans des lignes mélodiques qui s’apprivoisent immédiatement avec Lori au sommet de son art. La suite n’est qu’une succession de mélodies imparables associant de très belle manière l’énergie des riffs saturés de guitare et le chant divin de Lori, avec le puissant ‘Mars’, l’aérien ‘Luna’, le rapide ‘Jupiter’ ou encore ‘Saturn’ inspiré de la musique classique, l’album se terminant par, tout d’abord, l’entraînant ‘Uranus’ et enfin l’ultime ‘Neptun’ avec de somptueuses vocalises de Lori et qui après la dernière note donne une seule envie : de réappuyer sur la touche play pour recommencer une nouvelle écoute.

En résumé, comme vous l’aurez compris, même si les compositions avaient déjà été écrites pour un autre projet, ‘Lori Lewis’ montre qu’elles sont entièrement taillées pour elle, mais ne serait-ce pas tout simplement parce qu’elle sait s’adapter à tous les styles et les sublimer. ‘Carmina Romanus’ est bien entendu conseillé à tous les fans de ‘Therion’ mais va au-delà et sera certainement bien accueilli par un public beaucoup plus large qui aime mélanger un métal mélodique avec un chant alternant un registre clair et lyrique...

Interprêtes

Lori Lewis (Chant), Anton Andryushin (Claviers), Kirill Romanyuk (Guitare), Dmitry Sletkov (Batterie), Alexey Rybakov (Basse) + Invité : Thomas Vikström (Chant), Anastasia Terekhova (Violon), Kristian Niemann (Guitare)


Artiste : Mad Hatter

Album : Pieces of Reality

Date de Sortie : 22-05-2020

Ajouté le : 21-07-2020

‘Mad Hatter’ est une formation Suédoise (une de plus) qui n’a que 3 ans d’existence et qui sort son deuxième album ‘Pieces of Reality’ après l’album éponyme du groupe ’Mad Hatter’ datant de 2018. La Suède est beaucoup plus connue pour les groupes de hard-rock mélodique et pour changer, ‘Mad Hatter’ nous propose un power métal galopant avec des tempos enlevés rappelant des références en la matière comme ‘Rhapsody Of Fire’ mais également d’autres groupes comme ‘Stratovarius’, ’Firewind’ ou encore ’Edguy’. Côté inspiration, c’est encore ‘Lewis Carroll’ qui est à l’honneur avec son ‘Alice au pays des merveilles’.

Après la courte introduction ‘Fever Dreams’ qui plante un décor inquiétant, ‘Master of the Night’ déboule dans une débauche de puissance et alterne passages rapides et un refrain plus posé avec une mélodie super efficace, puis ‘Queen of Hearts’ en remet une couche avec de belles harmonies vocales masculines, une section rythmique déchainée et ‘Petter Hjerpe’ qui, au chant, se donne à fond dans un registre puissant et assez haut perché. Ce qui suit est dans le même style avec un entraînant ‘Rutledge Asylum’ et l’impétueux ‘The Children from the Stars’ dans lequel la double pédale est à la fête. Après autant d’énergie, la deuxième partie de l’album nous offre des compositions assez identiques et, même si le titre éponyme de l’album possède un tempo moins rapide, il n’en reste pas moins puissant avec une mélodie infaillible, puis l’énergique ‘The Valley’ amène d’agréables intonations Espagnoles et avec ‘Ignite’, on revient à du plus classique avec un solo de guitare magistral dans la deuxième partie. La fin de l’album nous fait défiler, ‘Awake’ avec une mélodie dans la deuxième partie qui sera certainement reprise en chœurs en concert, l’épique ‘Collector of Souls’, et enfin un dernier brûlot ‘I’ll Save the World’ qui clôt l’album dans une ambiance galopante .

En résumé, les Suédois de ‘Mad Hatter’ sortent un album assez linéaire mais avec des compositions super efficace et ‘Pieces of Reality’ est destiné à toutes les amatrices et à tous les amateurs de power et speed métal déchaîné avec des mélodies que l’on intègre instantanément...

Interprêtes

Petter Hjerpe (Chant, Guitare), Dennis Eriksson (Guitare), Magnus Skoog (Basse), Alfred Fridhagen (Batterie)


Artiste : Marhold

Album : A Homemade World

Date de Sortie : 22-05-2020

Ajouté le : 23-07-2020

Après 4 EP depuis 2008, année de leur formation, ce n’est que 12 longues années plus tard que les Suisses de ‘Marhold’ on décidé de sortir un premier LP d’un assez long format puisque la galette contient 56 minutes mélangeant rock et métal dans un style progressif avec une front woman qui, en plus de nous offrir de belles prestations vocales joue également du violon ce qui fait que cet album est assez unique dans ce genre.

Tout commence par une introduction instrumentale avec quelques notes de piano et de violon qui introduisent le thème musical du premier titre ‘Homemade’ qui, après un début puissant, laisse la place au violon puis au chant d’Alexandra Poraszka’ dans une ambiance progressive avec un titre en plusieurs tiroirs qui alternent passages énergiques et calmes, puis, ‘Our Mind’, qui a fait l’objet d’une remarquable vidéo artistique (voir ci-dessus) est du rock plus classique sans réelle composante progressive et ‘Hymenoptera’ déploie un entraînant instrumental symphonique dans lequel le violon virevolte. En trois titres, on a déjà un panel assez étendu de cette formation et la suite nous réserve d’autres surprises avec ‘Whirls In The Sky’ et l’instrumental ‘Intervention’ qui ne font qu’un seul titre avec tout d’abord, un mélange de rock et de hard-rock progressif qui fait penser à des formations comme ’Halestorm’ avec un composante progressive en plus, puis, l’instrumental qui change de registre en reprenant le thème musical mais dans une atmosphère exotique où le violon de ‘Alexandra Poraszka’ nous enchante une fois encore. La suite continue dans ce melting-pot entre rock et métal avec un puissant ‘Icy Sun’ avec son refrain entêtant, l’energique ‘Power of Nature’ qui flirte avec du métal industriel, ‘Break Out’ entre ballade et mid-tempo, ‘Trapped’ et son lent tempo dans une atmosphère tourmentée proche du doom, la magnifique ballade ‘The Always Spinning Wheel’, avec une première partie délicate, à l’opposé des titres précédents, et qui monte légèrement en puissance pour un très beau final, l’album se terminant par l’entraînant ‘World Crashing Down’ avec de belles lignes mélodiques qui s’installent facilement dans notre tête.

En résumé, cet album des Suisses de ‘Marhold’ montre tout le talent de cette formation qui a su dompter des styles assez différents ce qui fait de ‘A Homemade World’ un opus très varié qui devrait plaire à un public aimant mélanger rock, hard-rock et métal, tout en étant saupoudré d’une pincée de progressif...

Interprêtes

Alexandra Poraszka (Chant, Violon), Marc-Alain Gertsch (Guitare), Sarah Zaugg (Basse), Philip Feller (Batterie)


Artiste : Outside In

Album : Karmatrain

Date de Sortie : 29-05-2020

Ajouté le : 25-07-2020

‘Outside In’ est un nouveau projet d’artistes d’un pays qui ne défraie pas la chronique en rock progressif, j’ai nommé la Nouvelle Zélande, mais qui sortent un premier enregistrement studio tout à fait admirable. Mené par le guitariste ‘Jonnie Barnard’, ce premier opus ‘Karmatrain’ est inspiré par le roman philosophique ‘Siddhartha’ d'Hermann Hesse’ (chaque titre étant tiré d’un chapitre du roman) et ‘Outside In’ évoluent dans un rock progressif calme et paisible mélangeant atmosphérique et psychédélique qui peut faire penser à des formations comme ‘Edenya’, ’Realisea’ ou encore ’My Arrival’ pour ne citer que des albums que j’ai chroniqués récemment.

L’album débute avec ‘Let Me Go’, titre semi-acoustique lent et calme dans lequel on découvre le chant délicat de ‘Mickey Brown’ avec de très beaux arrangements vocaux, puis, ‘Blue Dragon’ continue dans cette atmosphère paisible et reposante avec un refrain mémorable et les 2 compositions qui suivent ‘Echos and Stepping Stones’ et ‘Bridges’, plus rythmées, tout en restant assez tranquilles, peuvent rappeler les ambiances que ‘Sting’ peut mettre dans certaines de ses compositions. Suit ‘Morning Warning’ qui déroule paisiblement au rythme d’une section rythmique marquée de très belles lignes mélodiques, puis ‘The Lake’ continue dans cette ambiance popisante avec quelques riffs plus appuyées de guitare et, quant à ‘The Garden of Light’, le tempo très lent avec une basse profonde me fait penser aux ambiances des Norvégiens de ‘Gazpacho’ ou à celles de la formation ’Nosound’. La suite de l’album continue dans cette atmosphère avec un tranquille ‘Mushrooms’ qui nous offre de très belles harmonies vocales, puis avec ‘Ferryman’ qui alterne tensions et détentes, puis le plus classique ‘Pass on the Flag’ aux accents de variété internationale des années 80 rappelant ‘Sade’, l’album se finissant par tout d’abord, ‘Om’, plus énergique tout en gardant un lent tempo et enfin avec les 8 minutes de ‘I Am Not the One’ qui résume bien l’album avec des variations d’intensité rappelant les ambiances des Britanniques d’Anathema’.

En résumé, les Néo-Zélandais d’Outside In’ sortent un premier album très prometteur qui se bonifie au fil des écoutes et ‘Karmatrain’ est destiné à un public aimant un rock progressif mélangeant atmosphérique et psychédélique...

Interprêtes

Mikey Brown (Chant), Jonnie Barnard (Guitare), Adam Tobeck (Batterie), Elliott Seung Il Park (Basse), Joe Park (Guitare)


Artiste : House of Lords

Album : New World – New Eyes

Date de Sortie : 12-06-2020

Ajouté le : 27-07-2020

Il y plus de trente ans sortait le premier album éponyme du groupe ‘House of Lords’, puis plus rien jusqu’à 2004, année qui a vu les Américains continuer leur carrière et ce nouveau bébé ‘New World – New Eyes’ est le 9ème opus de cette période. Amateurs de hard-rock mélodique et de somptueux solos de guitare, vous êtes au bon endroit car tout a été mis en œuvre pour des compositions efficaces et accessibles à consommer sans modération.

Et tout commence par le titre éponyme de l’album, un mid-tempo énergique aux accents des seventies avec un premier solo remarquable de ‘Jimi Bell’ dans le style de ‘Ritchie Blackmore’, puis, ‘Change (What's It Gonna Take)’, après une introduction instrumentale progressive qui rappelle que ‘Mark Spiro’ (bien connu dans la profession pour avoir collaboré avec pas mal d’artistes avec, entre autres, 'Kansas', 'Cheap Trick' ou 'Mr. Big') a écrit la plupart des titres, monte ensuite en puissance dans un mid-tempo avec un refrain à la ‘Def Leppard’. C’est avec ‘One More’ que les choses s’accélèrent et le style me fait penser à ‘Status Quo’, puis ‘Perfectly (You And I)’ est la seule ballade de l’album qui nous ramène dans les années 70, avec en prime un solo de ‘Jimi Bell’ aux accents d’Hotel California’ d’Eagles’. Après ses 4 premiers titres tout à fait remarquables, la suite nous fait défiler des mélodies imparables avec tout d’abord l’énergique ‘The Both of Us’, puis ‘Chemical Rush’ dans un hard-rock mélodique avec des chœurs rappelant encore ‘Def Leppard’, ‘We're All That We Got’ qui débute en ballade mais qui est un mid-tempo dans la lignée de ‘Foreigner’, un ‘Better off Broken’ rythmé dans lequel on ne peut s’empêcher de marquer la mesure, un nouveau mid-tempo ‘$5 Buck Of Gasoline’ avec son refrain entêtant, puis ‘The Chase’ qui me rappelle l’atmosphère de l’album ‘If You Can't Stand the Heat’ de ‘Status Quo’ de 1978, certainement à cause des sonorités de cuivres, l’album se terminant de belle manière par l’entraînant ‘The Summit’ qui met encore en avant ‘Jimi Bell’ avec un remarquable solo de guitare.

En résumé, les Américains de ‘House of Lords’ continuent de nous ramener quelques décennies en arrière avec un hard-rock mélodique que l’on s’approprie immédiatement et ‘New World – New Eyes’ devrait plaire à tout un public qui aime le hard-rock des années 70 et 80...

Interprêtes

James Christian (Chant, Claviers), Jimi Bell (Guitare), Chris Tristram (Basse), B.J. Zampa (Batterie)


Artiste : Arabs In Aspic

Album : Madness and Magic

Date de Sortie : 12-06-2020

Ajouté le : 29-07-2020

‘Arabs In Aspic’ est un groupe Norvégiens de rock progressif dans la grande tradition des formations des années 60/70 avec en tête ‘King Crimson’ qui a été créé à la fin des années 90 et en est avec ‘Madness and Magic’ à son 6ème enregistrement studio, 2018 ayant vu la sortie d’un live ’Live at Avantgarden’. Ils nous offrent 6 titres pour une durée assez courte de 46 minutes, les longs développements étant généralement de mise dans ce style de musique.

L’album s’ouvre sur le très classique ‘I Vow To Thee, My Screen’ qui déroule dans un style atmosphérique une mélodie assez répétitive mais très agréable à l’écoute qui nous fait remonter dans les années 70 avec des formations comme ‘Genesis’ ou ‘Barclay James Harvest’. Sans transition, c’est avec les deux parties de ‘Lullaby For Modern Kids’ que l’on continue avec tout d’abord un long développement progressif très original qui nous offre de très beau passages instrumentaux ‘Floydiens’ et de belles harmonies vocales ici et là qui sont un des points fort de ce groupe, puis, une courte 2ème partie qui est un semi-acoustique avec de belles lignes mélodiques. Changement de style avec ‘High-Tech Parent’ qui nous embarque pour un titre léger et plus rythmé qui pourrait être un mélange entre les harmonies vocales de ‘Crosby, Stills, Nash and Young’ et les ambiances de ‘Santana’, puis le titre éponyme de l’album débute de manière très calme avec des arpèges de guitare et quelques nappes de claviers puis prend légèrement de l’ampleur après 2 minutes pour une mélodie apaisante dans laquelle le chant alterne plusieurs registres. C’est avec la pièce maitresse ‘Heaven in Your Eye’, de plus de 16 minutes, que l’album se termine avec une alternance entre parties chantées et instrumentales qui ne peuvent que rappeler les années 60/70, les claviers amenant ce délicieux côté vintage avec ici et là des sonorités orientales mais qui, comme souvent dans les grands développements inventifs et élaborés de ce genre n’est pas forcément immédiat et demande donc plusieurs écoutes pour en tirer toute la richesse.

En résumé, les Norvégiens d’Arabs In Aspic’ continuent de nous régaler avec un rock progressif avec des sonorités dans la lignées des groupes des années 60/70 et ‘Madness and Magic’ est a conseiller à un public aimant le début du progressif et est à déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Jostein Smeby (Guitare, Chant), Eskil Nyhus (Batterie, Cymbales), Stig Jørgensen (Claviers, Chant), Erik Paulsen (Basse, Chant), Alessandro G. Elide (Percussions)


Artiste : Moonlight Haze

Album : Lunaris

Date de Sortie : 12-06-2020

Ajouté le : 31-07-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

En 2019, j’étais passé à côté de la sortie de ‘De Rerum Natura’, premier album de la formation Italienne ‘Moonlight Haze’ et c’est donc avec ‘Lunaris’ que je découvre ce combo mené par la front woman ‘Chiara Tricarico’ (qui n’est pas une inconnue puisqu’elle a été la chanteuse de ‘Temperance’ et qui a également un autre projet avec la formation Italienne ’Ravenword’) et le batteur et claviériste ‘Giulio Capone’ ('Timo Tolkki's Avalon' et également ex ‘Temperance’ entre autres), album qui sort juste un an après son prédécesseur, c’est dire la capacité de ce groupe à nous fournir du matériel à nous mettre entre les oreilles. Une première écoute montre un talent indéniable pour des titres directs et mélodiques qui s’apprivoisent sur le champ dans un style mélangeant power métal et métal symphonique.

Avec ‘Till the End’, on est de plein pied dans un métal symphonique puissant et énergique avec des influences de formations comme ‘Delain’, ’Visions Of Atlantis’ ou ’Xandria’, puis ‘The Rabbit of the Moon’ continue sur cette lancée avec une mélodie entraînante très ‘Nightwishienne’, et ‘Lunaris’ enfonce le clou avec une magnifique prestation de ‘Chiara Tricarico’ qui se paie le luxe d’enregistrer les deux registres vocaux. Après ce début prometteur, ‘Under Your Spell’ marque une pause power ballade avec des lignes mélodiques qui feraient des jaloux dans la profession, et c’est reparti avec ‘Enigma’, mélangeant symphonique et power avec une nouvelle mélodie entêtante et qui chantée en Italien amène, pour ma part, ce côté plus chaleureux, puis ‘Wish Upon a Scar’ augmente encore le tempo pour un titre rapide et ‘The Dangerous Art Of Overthinking’ nous offre dans une ambiance épique et symphonique, de magnifiques variations d’intensité et de tempos qui en font un de mes coups de cœurs. On continue avec des titres toujours de même niveau, tout d’abord un entraînant ‘Without You’, puis la très belle ballade aux accents folk ‘Of Birth And Death’ et enfin ‘Nameless City’ entre orient et occident qui nous embarque pour une fresque symphonique admirable dans les ambiances d’Epica’ avec des chœurs grandioses, l’album se terminant par la version Anglaise d’Enigma’.

En résumé, les Italiens de ‘Moonlight Haze’ confirment avec ce 2ème album, un talent et un potentiel admirable qui devrait les placer assez rapidement dans le peloton de tête des formations de métal symphonique et ‘Lunaris’ ne peut que plaire à toute amatrice et tout amateur de métal symphoniques qui aiment les ténors du genre...

Interprêtes

Chiara Tricarico (Chant), Giulio Capone (Batterie, Claviers), Marco Falanga (Guitare), Alberto Melinato (Guitare), Alessandro Jacobi (Basse) + Invité : Fabio Polo (Violon)


Artiste : Phil Vincent

Album : Today, Tomorrow, Yesterday

Date de Sortie : 10-06-2020

Ajouté le : 02-08-2020

Cela fait près de 25 ans que le multi-instrumentaliste, auteur et compositeur ‘Phil Vincent’ sort des albums de rock mélodique à une fréquence impressionnante puisque son dernier bébé ‘Today, Tomorrow, Yesterday’ est son 22ème album et il a également d’autres projets en parallèle dont ‘Tragik’, mais l’Américain, malgré un talent indéniable, n’a jamais connu une vraie reconnaissance mondiale. Et pourtant, ce nouvel opus contient des compositions remarquables dans un rock mélodique classique mais très efficace.

11 titres pour près de 50 minutes d’écoute, voici le menu de cet opus qui nous offre des compositions variées qui se partagent entre du rock mélodique AOR comme la première partie de ‘Loss’, ‘Hole In My Heart’, ‘Pictures’, ‘Flying High’ ou encore ‘Loser in the End’ mais également du rock énergique direct et efficace comme ‘When I’m Gone’, ‘Voices’, ‘The Real You’, ‘Feed Your Anger’ ou encore ‘Same Mistake’, l’album se terminant avec la belle ballade ‘Loss (part 2) One Day, We'll Meet Again’.

En résumé, ‘Phil Vincent’ continue son petit bonhomme de chemin en nous offrant un nouvel album dans la lignée des précédents et ‘Today, Tomorrow, Yesterday’ devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment un hard-rock mélodique influencé par les formations majeures des années 70/80...

Interprêtes

Phil Vincent (Chant, Tous les instruments) + Invités : Vince O’Regan (Guitare), Gav Cooper (Basse)


Artiste : ILLUMISHADE

Album : ECLYPTIC : Wake of Shadows

Date de Sortie : 15-05-2020

Ajouté le : 04-08-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

En 3 ans, la chanteuse ‘Fabienne Erni’ a fait un beau chemin car, après avoir été intégrée dans la formation ‘Eluveitie’ en 2017, la Suissesse, qui devait élaborer un projet de fin d’étude à l’école de musique de Zurich, a travaillé sur un concept autour de ses centres d’intérêts musicaux, les comédies musicales et la fantasy et, avec l’aide de sa meilleure amie ‘Tamara Schön’, ‘ILLUMISHADE’ est né avec à la clé ce premier album ‘ECLYPTIC : Wake of Shadows’ sorti en Mai 2020 et qui est tout à fait remarquable pour un premier enregistrement studio. ‘Jonas Wolf’, guitariste d’Eluveitie’, ‘Mirjam Schnedl’ aux claviers, ‘Yannick Urbanczik’ à la basse et ‘Marc Friedrich’ à la batterie complètent le line-up et l’écriture des textes a été confiée à la Canadienne ‘Chrisy Berryman’.

Tout d’abord, Il serait réducteur de le limiter à un nième projet de métal symphonique car cet opus va au-delà d’une suite de titres classiques que l’on peut trouver dans la plupart des albums de ce style et, à travers ses 13 titres, on navigue entre différentes ambiances en commençant par de courts instrumentaux qui sont au nombre de cinq et qui, intercalés entre les compositions chantées, se partagent entre sérénité et énergie : tout d’abord, le cinématique ‘Passage Through the Clouds’ introduit l’album, puis ‘The Farewell Arcades’ mélange la force des riffs de guitare avec la douceur des cordes, et ‘Into the Maelstrom’ amène un côté atmosphérique, puis l’épique ‘Beyond the Obsidian Veil’ déploie une énergie avec d’abondants arrangements instrumentaux et enfin, ‘Glowing Tides’ qui termine l’album dans le calme avec quelques vocalises de Fabienne. Quant aux compositions chantées, elles se partagent de manière à peu près égales en 2 catégories avec tout d’abord des titres puissants et énergiques avec le court mid-tempo ‘The Calling Winds’ qui nous fait découvrir le talent vocal de ‘Fabienne Erni’, puis, ‘Tales of Times’ qui durcit le ton avec un titre entraînant saupoudré de growls du chanteur d’Eluveitie’ invité ‘Chrigel Glanzmann’ et ‘Fabienne Erni’ qui à certains endroits à des intonations de ‘Charlotte Wesselz’ de ’Delain’. La suite nous offre un nouveau titre énergique ‘Crystal Silence’ avec encore une mélodie mémorable, puis la pause ballade arrive avec une succession de deux titres magistraux, tout d’abord le mélancolique ‘What Have I Become’ avec sa mélodie simple mais tout simplement belle à ajouter aux meilleures ballades métal puis ‘Rise’ qui se joint à la précédente avec une autre mélodie mémorable. Les autres compositions se partagent entre ‘Muse of Unknown Forces’ qui rappelle certaines atmosphères de ‘Within Temptation’, une nouvelle ballade ‘Golden Lands’, empreint d’une belle d’émotion et enfin le single ‘World's End’ placé en fin d’album avec une dernière mélodie addictive et une dernière prestation remarquable de ‘Fabienne Erni’.

En résumé, avec ce premier album et à l’image des Allemands de ‘MoonSun’, les Suisses de ‘ILLUMISHADE’, avec une jeune front woman avec un talent vocal indéniable, rentrent directement par la grande porte des formations de métal symphonique en amenant un peu d’air frais dans ce style avec un parfait équilibre entre énergie et sérénité ce qui destine d‘ECLYPTIC : Wake of Shadows’ à un public assez large aimant naviguer entre rock et métal qu’ils soient mélodiques ou symphoniques...

Interprêtes

Fabienne Erni (Chant), Jonas Wolf (Guitare), Mirjam Schnedl (Claviers), Yannick Urbanczik (Basse), Marc Friedrich (Batterie) + Invité : Chrigel Glanzmann (Chant)


Artiste : Jupiter Hollow

Album : Bereavement

Date de Sortie : 12-06-2020

Ajouté le : 06-08-2020

Avec ‘Jupiter Hollow’, nous sommes de plein pied dans la musique que j’apprécie et c’est l’exemple type que les tags que l’on veut coller aux artistes ne veulent pas dire grand-chose car ce deuxième album ‘Bereavement’ des Canadiens ‘Grant MacKenzie’ et ‘Kenny Parry’ nous embarque dans un univers fait de grands écarts en empruntant à différents styles de musique. Autant vous prévenir, il m’a fallu un certain temps pour apprécier à sa juste mesure ces 9 compositions qui se dévoilent au fur et à mesure des écoutes.

Avec ‘L’Eau du Papineau’ qui débute l’album, on baigne dans un genre expérimental qui nous ramène quelque part dans l’univers du début de ‘Pink-Floyd’ avec leur travail sur les sonorités électroniques et le côté acoustique que l’on peut retrouver dans des albums comme ‘Atom Heart Mother’ mais avec des sonorités modernes, puis, ‘Scarden Valley’ met en avant un style contemporain avec un très beau duo piano/voix avant la participation des instruments électriques qui poursuivent ce titre dans une atmosphère ‘Floydienne’ et ‘The Rosedale’ est beaucoup plus énergique avec des riffs saturés de guitare et un thème mélodique répétitif débouchant sur un refrain entêtant et une prestation remarquable de ‘Kenny Parry’ alternant douceur et force dans son chant. C’est avec ‘Kipling Forest’ que le duo durcit le ton et l’on tient certainement un des titres les plus difficiles à apprivoiser mais également le plus contrasté et le plus imaginatif avec de multiples ruptures de rythme et d’intensité, puis, ‘The Mill’ nous embarque dans du métal progressif riche et inventif avec une débauche sonore inégalée qui contraste fabuleusement avec les 2 minutes de l’atmosphère sereine de l’instrumental ‘Mandating our Perception’. L’album se poursuit avec le remarquable long développement ‘Sawbreaker’ dans lequel ‘Kenny Parry’ alterne chant clair et growls et qui dont les lignes mélodiques fusionnent l’orient et l’occident et que l’on pourrait sans doute qualifier de métal progressif moderne, pouvant rappeler le projet ‘Porcupine Tree’ de ‘Steven Wilson’, puis, ‘Extensive Knowledge’ qui revient à une ambiance plus posée tout en gardant ce côté contemporain dans les lignes mélodiques, la guitare acoustique renforçant cette impression de force tranquille. L’album se termine par les 12 minutes d’un impressionnant ‘Solar Gift’ qui explore des contrées sonores multiples et variées avec des alternances entre tensions et détentes avec des influences de groupes comme ‘Opeth’ ou ’Pain Of Salvation’.
En résumé, avec ce nouvel album des Canadiens de ‘Jupiter Hollow’, on embarque pour un voyage incroyable et original avec des compositions qui réinventent le rock et le métal progressif, mais, revers de la médaille, ‘Bereavement’ risque d’être limité à un public averti constitué de chercheurs de nouvelles sonorités et qui aiment s’approprier un album petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Grant MacKenzie (Guitare, Basse, Claviers), Kenny Parry (Chant, Claviers, Batterie)


Artiste : The Opium Cartel

Album : Valor

Date de Sortie : 05-06-2020

Ajouté le : 08-08-2020

‘The Opium Cartel’ est le projet du multi-instrumentaliste ‘Jacob Holm Lupo’ qui est également le leader de ‘White Willow’ et qui sort son 3ème enregistrement studio après ‘Ardor’ qui date déjà de 2013. Son style est influencé par une pop raffinée des années 70/80 avec quelques passages progressifs qui peut faire penser à des formations comme ‘Alan Parsons Project’ ou ‘Jon & Vangelis’, la voix de ‘Silje Hubeloer’, principale interprète, les rythmiques utilisées et la présence prépondérante des claviers n’étant pas étrangères à ce sentiment.

’In The Street’ début l’album dans une ambiance légère et tranquille avec un première mélodie qui s’installe doucement au creux de votre oreille et, dès ce titre, on pense à ‘Jon & Vangelis’, puis, ’Slow Run’ poursuit dans cette atmosphère délicate avec un lent tempo qui déroule de belles lignes mélodiques, la douce voix de ‘Silje Hubeloer’ renforçant encore ce sentiment de plénitude. Malgré une introduction dans un style assez semblable que les titres précédents, ‘A Question of Re-Entry’ nous embarque dans un titre instrumental avec des sonorités électroniques et des voix off dans la première partie puis la deuxième partie du titre monte en puissance avec un solo de guitare ‘Floydien’ pour retomber dans quelques notes de claviers. Avec ‘Nighwings’, c’est un retour aux sonorités électroniques des années 80 avec au chant la très jeune ‘Ina A’ qui n’est autre que la fille de ‘Jacob Holm Lupo’ et qui fait une très belle prestation vocale, puis on retrouve ‘Silje Hubeloer’ au chant dans une douce ballade mais également dans ‘Under Thunder’, plus rythmée avec une deuxième belle partie instrumentale. La fin de l’album fait défiler ‘The Curfew Bell’ qui rappelle encore la douceur de ‘Jon & Vangelis’, ‘A Maelstrom of Stars’ avec un invité de marque, ‘Bjørn Riis’ d’Airbag’ (chronique à venir de leur dernier album) qui amène un côté ‘Floydien’ à ce titre et enfin la reprise du groupe de hard-rock ‘Ratt’, ‘What's It Gonna Be’ qui est repris dans un style beaucoup plus eighties dans une ambiance électronique au niveau des claviers et de la section rythmique.

En résumé, ‘Jacob Holm Lupo’ avec son projet ‘The Opium Cartel’ sort un nouvel album très agréable à écouter dans un style pop teinté de progressif et agrémenté de sonorités électroniques et ‘Valor’ est à conseiller à un public aimant les sonorités électroniques qui nous ramènent aux années 80...

Interprêtes

Jacob Holm Lupo (Guitare, Claviers, Percussions) + Invités : Silje Hubeloer (Chant), Ole Ovstedal (Guitare, Basse), Bjorn Riis (Guitare), Lars Fredrik Froislie (Batterie), Ina A (Chant), Leah Marcu (Chant), Maria Grigoryeva (Violon), Ilia Skinbinsky (Saxophone), Alexander Stenerud (Chant), Bjørn Riis (Guitare)


Artiste : Rubber Tea

Album : Infusion

Date de Sortie : 05-06-2020

Ajouté le : 10-08-2020

‘Rubber Tea’ est un nouveau projet de rock progressif initié il y a trois ans par de jeunes et talentueux musiciens et chanteurs Allemands et qui sont influencés par différents courants avec tout d’abord les formations du début du progressif comme ‘King Crimson’ (vous pouvez écouter une reprise de ‘Moonchild’ sur you tube durant le confinement) mais également ils étoffent leurs compositions d’ambiance jazzy avec l’apport de cuivres.

L’album débute avec la composition la plus longue de l’album, ‘On Misty Mountains/Downstream’ partagée en deux parties, une première chantée dans laquelle on découvre le chant doux et délicat de ‘Vanessa Gross’ dans une ambiance psychédélique qui peut rappeler les débuts de ‘Barclay James Harvest’ puis une deuxième partie instrumentale qui se rapproche du ‘Pink-Floyd’ des années ‘Meddle’ et ‘Atom Heart Mother’. C’est avec ‘In Weeping Wates’ que les intonations jazzy amenées par le vibraphone rencontrent un progressif déroulant une mélodie tranquille et posée, puis ‘The Traitor’ continue dans cette atmosphère sereine que l’on pourrait qualifier de jazz progressif et qui me rappelle à certains endroits les Anglais de ‘Renaissance’. L’album se poursuit avec ‘Plastic Dream’ toujours dans la douceur avec de belles parties instrumentales de claviers, puis, avec ‘Storm Glass’, on est de nouveau de plein pied dans du psychédélique avec des effets électroniques dans les voix et ’The Droubt’ revient à des influences des sixties avec toujours les mêmes références, l’album se finissant par l’instrumental ‘American Dream’ qui une dernière fois nous embarque pour un titre ‘Floydien’.

En résumé, les Allemands de ‘Rubber Tea’ montrent pour un premier album et des membres très jeunes une maturité impressionnante et ‘Infusion’ est à conseiller à un public aimant un progressif doux et tranquille qui fait référence au début de ce style dans les années 60/70...

Interprêtes

Vanessa Gross (Chant, Saxophone, Flûte, Percussions), Lennart Hinz (Claviers, Chant), Jonas Roustai (Guitare), David Erzmann (Basse), Henri Pink (Batterie), Maik Scheling (Guitare) + Invités : Christopher Olesch (Vibraphone), Alex Petratos (Congas, Güiro), Jakob Rubin (Saxophone), Kotenfreak Lasse (Trompette)


Artiste : Paralydium

Album : Worlds Beyond

Date de Sortie : 12-06-2020

Ajouté le : 12-08-2020

Après ’Mad Hatter’, ‘Paralydium’ est encore une nouvelle formation Suédoise de power métal qui a été créée par le guitariste ‘John Berg’ en 2015 et qui a sorti dans la foulée un premier EP ’The Paralydium Project’. Après avoir rebaptisé le groupe pour ne garder que ‘Paralydium’, 2020 voit la sortie de leur premier enregistrement studio, ‘Worlds Beyond’ et on notera que le batteur ‘Georg Härnsten Egg’ et le bassiste ‘Jonathan Olsson’ font également partie de la formation de métal mélodique ’Dynazty’.

Une première écoute nous fait découvrir leur univers fait de mélodies assimilables assez facilement tout en gardant une certaine recherche musicale qui amène un côté progressif à l’ensemble. Après l’introduction instrumentale ‘Enter Paralydium’ qui pourrait être une musique de film fantastique, ‘Within The Sphere’ ouvre les débats dans un style énergique et direct avec une belle alternance entre les parties chantées (très bien d’ailleurs par ‘Mikael Selhin’) et les parties instrumentales qui amènent un soupçon de métal progressif, puis ‘Synergy’ continue avec une introduction mettant en avant les claviers de ‘Mikael Blanc’ et qui un des deux titres les plus longs de l’album avec quelques intonations orientales et hispaniques, le style étant résolument progressif et pouvant rappeler ’Sons of Apollo’ mais dans un registre plus accessible. Avec ‘Finding The Paragon’, on continue dans la puissance d’un métal progressif agréable à écouter avec un remarquable solo de guitare, puis, ‘Crystal Of Infinity’, plus posé, possède une mélodie qui s’incruste facilement dans votre tête. Après la pause symphonique ‘Awakening’, l’entraînant ‘The Source’ nous embarque dans une saga progressive laissant une large place aux sections instrumentales, puis avec ‘Into Divinity’, on continue à louvoyer dans un power métal beaucoup plus progressif que les premiers titres, l’album se terminant par le long développement ‘Seeker Of The Light’ qui commence de façon posée et qui prend de l’ampleur en changeant constamment de tempo et d’intensité sous la houlette d’une remarquable section rythmique de ‘Georg Härnsten Egg’.

En résumé, les Suédois de ‘Paralydium’ sortent un premier album très agréable à écouter dans un métal progressif accessible et mélodique ce qui destine ‘Worlds Beyond’ à un public aimant un power métal laissant une bonne place aux parties instrumentales...

Interprêtes

Mikael Sehlin (Chant), John Berg (Guitare), Mikael Blanc (Claviers), Jonathan Olsson (Basse), Georg Härnsten Egg (Batterie)


Artiste : Dreambleed

Album : We All Bleed Red

Date de Sortie : 17-06-2020

Ajouté le : 14-08-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘Dreambleed’ est un groupe Grecque qui a été formé en 2009 par le chanteur et claviériste ’Manolis Papadopoulos’ qui est également l’auteur et compositeur du combo et qui a sorti un premier album ’Beautifull Sickness’ en 2014 dans lequel ‘Mark Jansen’ d’Epica’ avait prêté sa voix extrême sur le titre ‘Hopeless’. 2020 voit la sortie d’un nouvel enregistrement studio ‘We All Bleed Red’ et on peut voir sur leur facebook qu’ils ont été influencés par des formations comme ‘Within Temptation’, ‘Evanescence’ ou encore ‘Epica’ qui ont tous une chanteuse mais on peut dire que Manolis a un talent pour des compositions mélodiques et que ses prestations vocales sont toutes remarquables avec ce petit plus qu’il a également un don pour transmettre des émotions comme les chanteuses des groupes cités plus haut.

Après l’introduction acoustique instrumentale ‘I've Seen Better Days’au piano, ‘Once Upon a Lie’ nous fait découvrir un premier titre mélodique entre énergie et sérénité, ‘Manolis Papadopoulos’ utilisant souvent sa voix de tête, puis, ‘We All Bleed Red’ amène des sonorités électroniques dans des lignes mélodiques plus classiques, un peu comme si ’Dreambleed’ avait voulu mélanger le ‘Within Temptation’ des années 2000 et celui de la fin des années 2010 avec un son beaucoup plus industriel, ce que l’on retrouve également sur le titre suivant ‘Sonder’. La première pause arrive avec la magnifique power ballade ‘Like a Clown’, très classique mais avec une mélodie qui vous reste dans la tête, puis c’est au tour d’une autre remarquable ballade ‘Oceans of Tears’ avec son refrain entêtant, et le mid-tempo ‘Damaged’ qui suit, revient à du métal symphonique plus classique qui nous ramène aux début des années 2000. La suite nous fait défiler de nouveaux hits avec tout d’abord le mid-tempo ‘Dance Above the Rain’, puis, un énergique ‘Drama Queen’ (qui a fait l’objet d’une vidéo ci-dessus enregistrée lors de la période de confinement), puis ‘Feel My Scars’ avec de nouveaux des sonorités électroniques et avec un nouveau refrain entêtant et enfin la troisième ballade ‘Stay With Me’ qui n’a rien à envier aux deux premières, l’album se terminant par la belle version acoustique de ‘Oceans of Tears’ et la magnifique version orchestrale de ‘Like a Clown’.

En résumé, les Grecs de ‘Dreambleed’ sortent un magnifique album, bien équilibré entre titres puissants et plus calmes, mélangeant du métal symphonique des années 2000 et d’aujourd’hui par l’ajout de sonorités électroniques et ‘We All Bleed Red’ est à conseiller à un public assez large aimant un métal symphonique classique et mélodique sans aucune agressivité...

Interprêtes

Manolis Papadopoulos (Chant, Claviers), Kyriakos (Guitare), Mike (Guitare), Ridra (Basse), Marios (Batterie)


Artiste : Beyond The Black

Album : Hørizøns

Date de Sortie : 19-06-2020

Ajouté le : 16-08-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

A voir le nombre impressionnant de chroniques sur le web concernant le dernier ‘Beyond The Black’, on se rend compte comment la progression de ce groupe a été fulgurante car on a l’impression que ’ Songs of Love and Death’ est déjà bien loin mais il ne date que de 2015 et 2020 voit déjà la sortie du quatrième album ‘Hørizøns’, c’est dire la fréquence des enregistrements studios des Allemands. Et encore, ils ont mis le paquet au niveau marketing car en plus de la vidéo ‘Misery’ visible ci-dessus, on a le droits à trois autres vidéo 'Wounded Healer' , ’Human’ et enfin ’Golden Pariah’.

Avec ce nouvel album, tout est encore mis en œuvre pour nous offrir un métal symphonique moderne et accessible avec des mélodies qui s’incrustent facilement dans votre tête, chacune aurait pu faire l’objet d’un single : c’est avec le titre éponyme que l’album commence dans un style énergique et mélodique qui rejoint les Hollandais de ‘Within Temptation’, puis ‘Misery’ continue avec un nouveau hit avec une nouvelle mélodie imparable et ‘Wounded Healer’ dans un tempo moins marqué voit la participation de la chanteuse ‘Elize Ryd’ d’Amaranthe ce qui fait de ce titre un très beau duo avec Jennifer (on en redemande !). La suite continue de faire défiler des mélodies addictives avec l’entraînant ‘Some Kind of Monster’, nous ramenant encore à ‘Within Temptation’, puis la ballade ‘Human’ est encore une pépite mélodique comme les Allemands en ont le secret, et ‘Golden Pariahs’ ajoute des sonorités électroniques plus modernes. Après 6 titres sans aucun temps mort, on attaque la deuxième partie de l’album titre avec ‘Marching In’ qui montre encore que les duos amènent toujours un plus (comme pour la formation ’Visions of Atlantis’) avec en l’occurrence la participation du guitariste ‘Chris Hermsdörfer’, puis, avec ‘You’re Not Alone’, je vois déjà Jennifer faire participer tout le public pour le faire reprendre le refrain en chœur. Que dire de plus, sinon que les cinq dernières compositions sont du même niveau que le reste avec le mid-tempo ‘Out of the Ashes’, le rapide ‘Paralyzed’ avec ses chœurs qui seront certainement scandés en concert, ‘Coming Home’ qui emprunte de belle manière une voie plus rock que métal, la magnifique ballade acoustique ‘Surrender’ avec la participation de la violoncelliste ‘Tina Guo’ bien connue des fans de ‘Hanz Zimmer’ et qui a fait partie de l’aventure du live au ‘Carnagie Hall’ de ‘Joe Bonamassa, l’album se terminant par l’entraînant ‘Welcome To My Wasteland’.

En résumé, Les Allemands de ‘Beyond The Black’ sortent encore un album dont chaque composition pourrait faire l’objet d’un single et font désormais partie du peloton de tête des formations de métal symphonique : ‘Hørizøns’ participera certainement encore à augmenter la base de fans car toutes les compositions sont très accessibles pour un large public au-delà des fans de métal...

Interprêtes

Jennifer Haben (Chant), Chris Hermsdörfer (Guitare), Tobias Lodes (Guitare), Stefan Herkenhoff (Basse), Kai Tschierschky (Batterie) + Invités : Elize Ryd (Chant), Tina Guo (Violoncelle)


Artiste : Airbag

Album : A Day at the Beach

Date de Sortie : 19-06-2020

Ajouté le : 18-08-2020

2016 voyait la sortie de ‘Disconnected’ qui n’avait pas défrayé la chronique mais qui était dans la continuité de ce que les Norvégiens d’Airbag’ avaient l’habitude de produire et, quatre ans après, c’est au tour de ‘A Day at the Beach’ de sortir avec seulement 6 titres mais avec 4 qui dépassent les 8 minutes.

C’est avec les 10 minutes de ‘Machines and Men’ que l’album débute avec déjà un clin d’œil à la rythmique et les bruitages d’un certain ‘Welcome to the Machine’ des ‘Floyds’ sorti il y déjà 45 ans (et oui ça ne nous rajeunit pas) et dont la répétitivité du thème est bien en relation avec celle des machines et la rythmique beaucoup enlevé que ce que l’on connaissait d’Airbag, puis, changement d’atmosphère avec la première partie de ‘A Day at the Beach’ qui nous offre une mélodie planante et reposante à écouter tranquillement au casque (surtout que le son est vraiment excellent). Suit ‘Into The Unknow’ qui nous embarque pour 10 minutes d’ambiance atmosphérique avec l’utilisation de sonorités électroniques héritées des années 70 et qui, après un break fait de bruitages, se termine sur une belle mélodie ‘Floydienne’ aérienne qui berce nos sens, puis, de nouveau, changement de style avec ‘Sunsets’ qui est beaucoup plus rythmé et qui peut rappeler le projet ‘Blackfield’ de ‘Steven Wilson’. La fin de l’album nous propose, tout d’abord la deuxième partie de ‘A Day at the Beach’ qui est instrumental et qui revient à de l’atmosphérique assez linéaire, fait d’un doux crescendo pour arriver sur un solo de guitare ‘Gilmourien’, puis enfin ‘Megalomaniac’ qui frise les 10 minutes referme ‘A Day at the Beach‘ sur une note plus mélancolique avec un lent tempo qui déroule une nouvelle mélodie aérienne puis qui monte en intensité en milieu de titre en gardant le même fil conducteur jusqu’à une explosion puissante avec une rythmique qui accélère pour retomber comme il avait commencé.

En résumé, les Norvégiens d’Airbag’, même s’ils ne révolutionnent pas le genre, continuent à nous offrir des compositions atmosphériques agréable à écouter dans un endroit calme pour se relaxer après une dure journée de travail et ‘A Day at the Beach’ devrait sans aucun doute plaire, au-delà des fans d’Airbag’, à un public aimant un style aérien avec une utilisation prépondérante de claviers...

Interprêtes

Bjørn Riis (Guitares, Basse, Claviers, Chœurs), Asle Tostrup (Chant, Claviers), Anders Hovdan (Basse), Henrik Fossum (Batterie)


Artiste : AURIUM

Album : The Second Sun

Date de Sortie : 19-06-2020

Ajouté le : 20-08-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

‘AURIUM’ est un projet Serbe mené par la chanteuse ‘Milica Jovaov’ est qui date de 2012, 2015 ayant vu la sortie du premier album ’Still Life’. C’est donc 5 années après ce premier bébé que les Serbes ont enregistré leur 2ème opus ‘The Second Sun’. Dans un style métal symphonique avec une utilisation importante d'arrangements orchestraux, ils nous proposent 11 titres pour 46 minutes qui peuvent rappeller les formations majeures du genre comme 'Delain', 'Within Temptation' ou encore 'Dark Sarah' (chronique à venir de son dernier album) mais également, pour ma part, encore plus des projets comme 'Therion' ou encore 'Imperial Age' dû à des tempos assez lents.

Tout commence par 'Asylum', puissant dans un tempo modéré avec une première mélodie qui s'apprivoise immédiatement, puis 'Leaden Skies' avec ses chœurs a un côté 'Within Temptation' des années 2000 avec 'Milica Jovanov' qui utilise sa voix claire et aigüe de belle manière, et 'Curtain's Fall' voit Milica mélanger les deux registres clair et lyrique dans un style toujours très symphonique. Avec 'Dead Landscapes', on est plus proche du côté théâtral de 'Therion', tout comme avec 'Garbage Eater' mais cette fois pour les riffs énergiques de guitare électrique, puis 'Timekeeper' reproduit le même schéma que son prédécesseur. C'est avec 'Phasiadinae' que l'on tient le plus long titre en plusieurs parties avec de très beaux arrangements vocaux, le style opératique étant poussé à son paroxysme et rappelant la grandeur des Russes d'Imperial Age'. C'est encore à 'Therion' que l'on pense, mais plus dans le registre de l'opéra métal 'Beloved Antechrist' avec 'Nodus Tollens' et 'Reminiscence', avec son lent tempo rythmé et ses chœurs, revient aux mélodies entêtantes d'Imperial Age' tout comme le mid-tempo 'The Silent Wake', l'album se terminant par un entraînant 'Son of the Morning Star' qui flirte plus avec des formations comme 'Dark Sarah'.

En résumé, les Serbes d'AURIUM, continuent de nous offrir un métal symphonique riche en influences multiples avec une front woman qui est beaucoup plus convaincante dans un chant lyrique ce qui, pour ma part, fait de 'The Second Sun' un album qui sera plus destiné aux fans de formations comme 'Therion' mais pourra également faire des heureux chez toutes celles et tous ceux qui aiment le métal symphonique en général...

Interprêtes

Milica Jovanov (Chant), Pavle Savić (Batterie), Siniša Mladenović (Basse, Claviers), Slavoljub Pupić (Guitare)


Artiste : Glasswork

Album : Metabolé

Date de Sortie : 19-06-2020

Ajouté le : 22-08-2020

'Glasswork' est une formation de rock progressif Espagnole qui a déjà sorti 2 albums, 'Knots' en 2015 et 'Fear and Trembling' en 2017, 'Metabolé' étant donc leur troisième enregistrement studio. Au menu, du rock progressif recherché et plutôt calme avec de belles lignes mélodiques, les 11 titres se partageant entre 7 compositions chantées comprises entre 4 et 7 minutes, 3 courts instrumentaux et un long développement qui frise les 15 minutes.

'Blackspot' nous accueille dans une ambiance feutrée avec une première mélodie accrocheuse, puis, 'Tales from the Cave' durcit légèrement le propos avec une rythmique plus marquée et un refrain nous ramenant aux années 70, et, 'The Decision' qui suit, amène de très belles harmonies vocales. Après les 2 instrumentaux, tout d'abord, le pastoral 'Barbarian Assimimation' avec des incursions jazzy puis 'Zeirach' avec des bruitages pouvant rappeler l'ambiance d'Alan's Psychedelic Breakfast' des 'Floyds', 'A Song for Grace', est une ballade douce aves des accents folk, puis 'Solitude' nous embarque pour une composition plus recherchée avec des harmoniques riches et des sonorités du début du progressif et qui monte petit à petit en puissance passée la moitié du titre avec un magnifique passage qui met en avant le saxophone de 'Jesús Sánchez'. La suite nous offre 'For Everyone and for No One', du progressif alternant passages 'Floydien' et d'autres beaucoup plus puissants, le court instrumental ‘Turmoil’ fait de bruitages et l'énergique 'One Dimensional Man' avec des intonations orientales et des claviers vintages des années 70. Mais la pièce maîtresse est sans conteste le titre éponyme de l'album qui vaut à lui tout seul l'achat de cet opus et qui est un véritable chef d'oeuvre d'inventivité et l'on peut entendre des influences de différents artistes de progressif des seventies comme 'Emerson Lake & Palmer', 'Renaissance', 'Yes', 'Pink Floyd' ou encore 'Deep Purple' mais qui forcément demande quelques écoutes pour en tirer toute la richesse.

En résumé, les Espagnols de 'Glasswork' sortent un un album d'une densité remarquable avec un final exceptionnel et 'Metabolé' est fait sur mesure pour toutes celles et tous ceux qui aiment un progressif inventif et riche tout droit sorti des années 70...

Interprêtes

Miguel Angel Rey (Chant, Batterie, Percussions), Fernando Domínguez (Basse, Chœurs), Jose Galvez (Guitare), Cezar Rodríguez (Claviers, Flûte, Chœurs) + Invités : Laura Martinez (Chant), Jesús Sánchez (Saxophone, Clarinette)


Artiste : Kyros

Album : Celexa Dreams

Date de Sortie : 19-06-2020

Ajouté le : 24-08-2020

'Kyros' est une formation Anglaise menée par le jeune multi-instrumentaliste 'Adam Warne' et qui a été créée en 2012 avec un premier album en 2014 sous le nom de 'Synaesthesia' qui était à l'époque le nom du groupe. Après un très bon album 'Vox Humana' en 2016, 2020 voit la sortie d'un nouvel opus 'Celexa Dreams' qui nous embarque de nouveau dans leur univers fait d'influences multiples allant des années 80 à nos jours entre rock et métal progressif avec des développements qu'il faut généralement apprivoiser en plusieurs écoutes.

Et pourtant, c'est avec deux titres très accessibles que l'album débute, tout d'abord 'In Motion' qui nous plonge dans de la pop avec des claviers aux sonorités des années 80, puis 'Rumour' continue dans ce style léger avec une sorte de mix entre les 'Bee Gees' et 'Foreigner'. Sans transition, 'In Vantalblack' nous embarque pour 14 minutes de progressif riche et inventif avec un titre en muti-tiroirs dans lequel se succèdent des sections accessibles et d'autres plus recherchées. Après l'intermède instrumental 'Ghosts Kids', 'Phosphene' offre une très belle balade mélancolique dans la veine de 'RPWL', puis, 'Technology Killed the Kids III' qui fait echo aux 2 premières parties présentes sur les 2 premiers albums, revient, après une introduction remplie d'effets sonores, à une ambiance plus légère mais très progressive, et 'Sentry', avec des claviers remplis d'effets électroniques, déroule une lente et belle mélodie. La fin de l'opus propose du métal progressif avec tout d'abord, 'Two Frames of Panic' puis 'UNO Attack' proches de ce que pouvait faire 'Steven Wilson' avec 'Porcupine Tree' et le dernier titre 'Her Song is Mine' termine l'album dans la douceur avec une dernière balade assez décalée du reste dans une ambiance symphonique proche d'Alan Parsons'.

En résumé, les Anglais de 'Kyros' sortent un album qui, même s'il contient des titres accessibles, demandent plusieurs écoutes pour en l'apprivoiser entièrement ce qui destine 'Celexa Dreams' à un public aimant varier les styles dans la musique progressive...

Interprêtes

Adam Warne (Chant, Claviers), Robin Johnson (Batterie, Percussions), Peter Episcopo (Basse, Chant), Joey Frevola (Guitare)


Artiste : Professor Tip Top

Album : Tomorrow is Delayed

Date de Sortie : 26-06-2020

Ajouté le : 26-08-2020

Après les Espagnols de 'Glasswork', le mois de Juin nous a gâté en sorties d'album de rock progressif car c'est au tour des Norvégiens de 'Professor Tip Top' de sortir un nouvel album, 'Tomorrow is Delayed', après 'Life Is No Matter' en 2017 et 'Hybrid Hymns' en 2019. Tout est encore mis en œuvre pour nous offrir un rock progressif très agréable hérité des années 70 dans un style psychédélique.

Dès les premiers titres 'Erebus', 'In The Mirror ' et 'Under Crystal Stars', on embarque pour des mélodies paisibles qui s'écoutent tranquillement au casque, et la suite continue dans ce registre avec la belle voix apaisante de 'Sonja Otto', magnifique interprète des lignes mélodiques sorties tout droit des années 70 et c'est des noms comme 'Barclay James Harvest' ou 'Pink Floyd' qui me viennent à l'esprit en écoutant des titres comme 'The Ghost Within', 'Beneath the Silence' ou encore le développement progressif rappelant le début des 'Floyds' 'Objet Petit A' et on a le droit également à un peu plus d'énergie avec 'Tomorrow is Delayed', l'album se terminant dans la douceur avec 'Earth' dans lequel 'Sonjo Otto' nous berce une dernière fois.

En résumé, même s'ils reprennent des influences existantes sans amener de réelles nouveautés, les Norvégiens de 'Professor Tip Top' sortent un nouvel album très agréable à écouter et 'Tomorrow is Delayed' est à conseiller à tout un public aimant un progressif calme et rempli de sérénité venant tout droit d'une époque qui voyait ce style de musique prendre son envol...

Interprêtes

Sonja Otto (Chant, Claviers), Sam Fossbakk (Guitare, Claviers, Chœurs), Stein Høgseth (Basse), Charles Wise (Batterie)


Artiste : Mike LePond’s Silent Assassins

Album : Whore of Babylon

Date de Sortie : 26-06-2020

Ajouté le : 27-08-2020

Mine de rien, 'Mike Lepond' en est déjà à son troisième album solo avec 'Whore of Babylon', d'autant plus qu'il est sur tous les fronts, tout d'abord en étant le bassiste officiel de 'Symphony X' depuis 2000 mais également avec son autre projet 'DeadRisen' et si vous recherchez 'Mike Lepond' sur myprogmusic, vous verrez les projets auxquels il a participé depuis 3 ans (et ceci n'est évidemment pas exhaustif).

Certes, avec ce nouvel album, il ne va pas révolutionner le métal mais c'est justement ce qui fait la force de cet opus, le fait de concentrer sur 10 titres des influences multiples qui donnent l'impression d'écouter un ‘best of’ de métal des années 80/90 car pour le fan de cet époque (dont je fais partie), 'Whore of Babylon' est un vrai régal. On navigue donc entre power métal avec un puissant 'Ides of March' ou avec un énorme 'Tell Tale Heart', du speed métal avec 'Dracul Son' ou avec le renversant 'Ironborn' ou encore du métal mélodique aux accents folk avec 'Night of The Long Knives' ou avec l'entraînant 'Avalon'. Et comment passer à côté de 'Power Steel' qui ferait sauter en l'air tout un stade (en passant, chapeau à la prestation d'ensemble d'Alan Tecchio' qui sait adapter sa voix à tous les styles) et à l'opposé de la pause power ballade 'Champion', certes convenue mais tellement efficace avec cette envie irrésistible de se balancer au rythme de la mélopée (également belle prestation vocale de 'Sarah Teets'), sans oublier le mid-tempo 'Whore of Babylon' qui déploie sa lente mélodie de manière majestueuse.

En résumé, comme vous l'aurez compris, ce dernier bébé de 'Mike Lepond' est une vraie réussite qui devrait ravir toutes les amatrices et tous les amateurs de métal des années 80/90 en leur offrant un concentré du meilleur de cette époque avec un son et des arrangements modernes...

Interprêtes

Mike LePond (Basse, Guitare, Chœurs), Alan Tecchio (Chant), Lance Barnewold (Guitare), Rod Rivera (Guitare), Sarah Teets (Flûte, Chant, Chœurs), Michael Romeo (Claviers), Mandoline (Batterie), Michael Pinnella (Piano, Chœurs)


Artiste : Nick D’Virgilio

Album : Invisible

Date de Sortie : 26-06-2020

Ajouté le : 28-08-2020

Quand on voit la liste impressionnante des invités dans le dernier album 'Invisible' du batteur 'Nick D’Virgilio' (entre autres 'Tears for Fears', 'Spock's Beard', 'Big Big Train' ou 'Steve Hackett' mais aussi il a fait partie de l'aventure du ‘Cirque du Soleil’ pendant 5 ans), on se dit que l'on côtoie la crème du rock progressif mondial. Mais ce dernier opus est beaucoup plus large qu'un ensemble de compositions progressives car Nick mélange différentes influences dans lesquelles il a baigné depuis quelques décennies ce qui fait de 'Invisible' un album très accessible.

Après le court instrumental mettant en avant les instruments de l'orchestre dans une atmosphère mélancolique, la chanson titre de l'album 'Invisible' est une magnifique ballade sur les personnes dont on ne parle jamais mais qui amènent autant que les autres leur pierre à l'édifice (quelle belle coïncidence avec ce que nous avons vécu en début d'année), puis 'Turn Your Life Around' est un des seuls titres vraiment progressif qui alterne parties instrumentales et chantées avec l'utilisation de cordes qui nous renvoient aux atmosphères du début d'Electric Light Orchestra'. Sans transition, 'I'm Gone' nous embarque dans une rythmique funky avec des chœurs de l'époque des 'Bee Gees', puis la reprise du rock 'Money (That's All I Want') de 'Barett Strong' qui avait été chantée par les 'Beatles' au début des années 60, est complètement revisitée avec une rencontre improbable mais magnifique entre les musiques du cirque du soleil et un groupe de Gospel. Suit la courte ballade très dépouillée 'Waiting For No One' avec une ambiance jazzy, puis on monte les décibels avec un entraînant 'Snake Oil Salesman' qui n'aurait pas dépareillé dans une set list de 'Status Quo' et 'Where's The Passion' nous ramène à une ambiance beaucoup plus classique avec des arrangements orchestraux remarquables et une atmosphère proche de la variété Américaine des années 70/80. C'est encore un grand écart comme je les aime avec 'Mercy' qui, après une introduction atmosphérique, nous délivre un métal progressif puissant que n'aurait pas renié 'Dream Theater' et, dans ce registre, 'Nick D'Virgilio' montre tout son talent à la section rythmique, puis, 'Overcome' poursuit avec une introduction instrumentale colossal qui débouche sur un titre plus calme mais épique dans un style à la 'Queen', et 'In The Bones' mélange puissance du rock et sonorités du jazz avec des cuivres qui remplissent tout l'espace. La fin de l'album nous offre un rythmé 'Wrong Place Wrong Time' avec des effets électroniques et un phrasé vocal superposé au chant principal, 'Not My Time To Say Goodbye' dans un registre plus progressif avec de nouveaux un accompagnement de cuivres qui rappellent les génériques de séries Américaines, et enfin 'I Know The Way' dans une ambiance légère popisante proche du style d'Elton John'.

En résumé, ce nouvel album solo de 'Nick D’Virgilio' est un condensé d'influences diverses qui mélangent pop, rock, jazz et métal, l’ensemble étant saupoudré de progressif ce qui destine 'Invisible' à un public aimant avant tout la diversité des genres...

Interprêtes

Nick D'Virgilio (Chant, Batterie) + Invités : Beth Cohen (Choeurs), Carl Verheyen (Guitare), Jem Godfrey (Claviers), Jonas Reingold (Basse), Jordan Rudess (Claviers, Piano), Kat Bowser (Choeurs), Nathan Heironimus (Choeurs), Paul Gilbert (Guitare), Randy Mcstine (Guitare), Rick Nielsen (Guitare), Sophia D'virgilio (Choeurs), Tony Levin (Basse)


Artiste : Molitoth

Album : The Tribunal

Date de Sortie : 26-06-2020

Ajouté le : 29-08-2020

'Molitoth' est le projet du chanteur 'Kyle Brandt' de 'A Light Within' qui vient de sortir son premier enregistrement studio 'The Tribunal'. Dans un style progressif atmosphérique assez sombre avec de lents tempos, il nous propose 11 compositions qui marient des claviers avec de lourds riffs de guitare, son objectif étant d'axer 'The Tribunal' sur de la musique méditative.

Après la courte introduction instrumentale 'Meditation (Transcendantal)', 'Confessional Lock' déroule une lourde et lente mélodie qui peut rappeler les ambiances des compositions comme 'Sorrow' des 'Pink Floyd', puis 'Interrogation Frames' prend le relais avec une basse imposante qui continue dans ce registre mélancolique. Avec 'The Departing', de plus de 9 minutes, le caractère lent et répétitif amène un côté majestueux et la mélodie peut rappeler des formations comme 'Airbag' ou 'RPWL', le final offrant de très beaux arrangements vocaux et 'Self Reflection' poursuit dans cette ambiance de force tranquille puis 'Meditation (Guided)', court instrumental, ouvre la deuxième moitié de l'album en introduisant 'Verdict Scope' qui nous embarque pour une composition plus énergique et plus difficile à apprivoiser. Suit 'Send Me an Angel' qui est une reprise du groupe 'Real Life' dans un style beaucoup plus posé et la fin de l'album fait défiler 'Ackowledgement' et sa rythmique chaloupée assez linéaire, puis le troisième instrumental, dans un style expérimental, sur un thème assez monocorde avec une voix féminine chuchotée, et enfin 'Incarceration' qui clôt l'album dans une ambiance 'Floydienne'.

En résumé, 'Kyle Brandt' sort un album atmosphérique agréable à écouter le casque sur les oreilles et 'The Tribunal' est à conseiller à un public aimant le rock progressif fait d’ambiances calme et tranquille propices à la relaxation et à la méditation...

Interprêtes

Kyle Brandt (Chant, Claviers, Guitare), Madelyn Robertson (Basse, Guitare, Claviers), Bryant Bridges Guitare), Taylor Talbott (Guitare), Matt Davis (Batterie)


Artiste : tRKproject

Album : Kay & Gerda

Date de Sortie : 29-06-2020

Ajouté le : 30-08-2020

Nous avions laissé 'Ryszard Kramarski' avec l'excellent 'Mr Scrooge' sorti il y a un peu plus d'un an et c'est au tour de 'Kay & Gerda' de voir le jour. Entre temps est sorti un nouvel album de 'Millenium' et si vous êtes amatrice ou amateur de rock progressif subtil et tranquille, vous êtes au bon endroit car ce nouvel opus est rempli de poésie et de délicatesse qui se rapprochent de formations comme 'Mostly Autumn' ou 'Fleesh'.

L'album se décline en deux versions avec deux chanteurs différents, tout d'abord, honneur aux dames, la talentueuse 'Karolina Leszko' qui nous enchante encore une fois de plus tout au long de cette première partie, la seconde étant dévolue à sieur 'Dawid Lewandowski', jeune chanteur du groupe 'Fizbers' qui donne une deuxième interprétation tout aussi remarquable que la première, à vous de tester les deux et de choisir celle que vous préférez. L'album s'ouvre sur le magnifique 'The Shards Of Glass' qui nous fait monter directement sur un petit nuage dans une ambiance délicate et reposante avec des nappes de claviers 'Floydiennes' et une mélodie qui nous berce et ne nous quitte plus, puis, 'Gerda’s Song' continue dans cette atmosphère harmonieuse qui, pour ma part, m'a déclenché à plusieurs reprises ce petit frisson caractéristique d'un bonheur intense avec la version de Karolina. Quant à 'Garden Of Oblivion', c'est encore une composition douce et limpide qui rappelle 'Mostly Autumn', puis, 'The Crow and The Castle', à moitié instrumental ajoute de sublimes vocalises de Karolina et se termine sur un remarquable solo de guitare, et 'Little Robber Girl' est certainement le titre le plus énergique avec un très beau passage mêlant de belle manière le chant de Karolina et une guitare acoustique. La première partie se termine par, tout d'abord, un mélancolique 'Long Way North' avec encore une magnifique mélodie accrocheuse puis avec 'Snow Queen Palace' qui nous embarque une dernière fois dans un voyage merveilleux rempli d'émotion et Karolina, en fin de titre, transmet le relais magnifiquement à 'Dawid Lewandowski'.

En résumé, avec ce dernier album, 'Ryszard Kramarski' continue de nous enchanter avec des mélodies attachantes et délicates qui sont sublimées par deux remarquables interprètes et 'Kay & Gerda' devrait sans aucun doute séduire toutes les amatrices et amateurs d'un progressif harmonieux et sensible dans la lignée de formation comme 'Mostly Autumn'...

Interprêtes

Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Marcin Kruczek (Guitare), Grzegorz Fieber (Batterie, Percussions), Krzysztof Wyrwa (Basse), Karolina Leszko (Chant), Dawid Lewandowski (Chant)


Artiste : Black Dime Cabaret

Album : Act I : Nefarious Schemes to Murder Lady Midnight

Date de Sortie : 28-06-2020

Ajouté le : 31-08-2020

J'écris cette chronique en sachant déjà que le premier album des Australiens de 'Black Dime Cabaret' sera le dernier car un post assez court sur leur facebook, sans trop d'explication, écrit par 'Brandom Young', l'instigateur du groupe, nous explique qu'ils se séparent après un an d'existence (d’autant plus que leur album a été retiré de Spotify mais j’ai eu le plaisir de l’écouter avant qu’il soit retiré et j’ai mis le lien you tube sur l’ensemble de l’album). Mais ne boudons pas notre plaisir car l'opus sorti fin juin 2020, qui devait être à l'origine le premier volet d'un tryptique est d'une grande originalité et nous fait découvrir un univers très particulier et très attachant fait d'influences puisées dans le monde du cirque, dans le bal musette ou encore dans le cabaret, tout ceci dans un style progressif. C'est un album concept qui raconte l'histoire de la peste en France à la fin du XIXeme siècle.

Dans une ambiance classique, l'instrumental 'A Plague In France' plante un décor épique introduisant 'The Clown and the Election' dans un progressif mélodique qui alterne de calmes passages et des parties plus musclées dans lequel on découvre le chant délicat de 'Dayle Barnett' et l'utilisation de sonorités de cuivres qui accentue l'atmosphère de cirque, puis, le titre éponyme du groupe nous embarque dans une ambiance de cabaret avec une rythmique sautillante et 'Autumn', qui suit, est une belle ballade semi-acoustique très attachante avec un remarquable contraste entre les sonorités de fanfare et la guitare acoustique. Suit 'Festival of Witches', son introduction de musique de cirque laisse place à une partie chantée avec de multiples changements de tempo et une merveilleuse dynamique proche du tango, puis, 'Ode to Lady Midnight' nous enchante avec ses alternances entre passages mélancoliques et enjoués, le final étant rempli d'une belle émotion. La deuxième partie de l'album continue dans cette atmosphère enivrante avec 'The Great Manipulator' mêlant une ambiance cabaret à du rock progressif, 'Death Waltz' dans un tempo original de valse et une mélodie qui, pour ma part, ne reflète pas forcément le titre, puis, 'Nefarious Schemes', titre très contrasté, sa force étant de mélanger des sentiments que qualifierais de mélancolie joyeuse, 'The Lynch Mob' qui est sans doute la composition la plus énergique avec des riffs de guitares et toujours cette énergie communicative, l'album se terminant, tout d'abord par la courte berceuse 'Sleep, Dear' puis, 'Incantations' qui peut rappeler certaines sonorités de 'Renaissance' et qui une dernière fois, nous embarque dans un titre imaginatif et très original.

En résumé, cet album des Australiens de 'Black Dime Cabaret' est rempli d'une vraie poésie qui pourrait se résumer à l'atmosphère des clowns, en même temps joyeuse mais cachant souvent une souffrance remplie de mélancolie ce qui rend ces compositions très attachantes et originales et qui font de 'Nefarious Schemes to Murder Lady Midnight' un opus sortant des sentiers battus du rock progressif traditionnel...

Interprêtes

Dayle Barnett (Chant, Guitare), Brandon Young (Guitare), Joel Holdsworth (Batterie), Cole Catania (Basse), Max Budich (Claviers)


Artiste : Void Contact

Album : Form over Dysfunction

Date de Sortie : 27-06-2020

Ajouté le : 01-09-2020

'Void Contact' est une formation créée à la fin des années 80 par 'David McHenry' et 'Carter Scott' avec deux albums sortis en 1989 ('Age of Antiquity') et en 1991 ('Autonomy') et qui après une longue séparation se sont retrouvés en 2013 pour poursuivre l'aventure. Deux nouveaux opus ont vu le jour, 'Many Happy Returns' en 2015 et 'Secrets and Alibis' en 2018 et 'Form over Dysfunction' est donc leur troisième enregistrement studio. Dans un style pop hérité des années 60 aux années 80, ils nous offrent 10 compositions qui pourraient être un subtil mélange entre les 'Beatles', les 'Beach Boys', 'Supertramp' ou encore 'Billy Joël' ou 'Chris de Burgh'.

Dès le départ, on navigue à travers des compositions pop douces et raffinées souvent semi-acoustiques comme 'Second Hand Love' et son ambiance westcoast, 'Holiday' et sa rythmique reggae, 'He Made His Bed' proche des sonorités de 'Chris de Burgh' ou encore le 'Beatlesien', 'Never Say Fail'. Avec 'All That She Sees', l'utilisation de cordes rappelle les ambiances des versions orchestrales du projet, 'The Gentle Storm' d'Arjen Anthony Lucassen', puis, l'entraînant 'Non-Committal Inspirations' possède une mélodie entêtante à reprendre en coeur et 'Let Me In' nous entraîne dans une rythmique chaloupée exotique, l'album se terminant par 'I Don't Care' avec de très beaux chœurs rappelant les 'Beach Boys', 'Shame on You, Shame on Me' avec encore une mélodie entêtante nous ramenant aux années 70 et enfin, la belle ballade mélancolique 'Paralyzed', piano/voix, sur laquelle viennent se greffer de belle manière des cordes pouvant rappeler les ambiances de 'Peter Gabriel'.

En résumé, ce nouvel album des Américains de 'Void Contact' est très agréable à écouter et nous ramène à une pop des années 70/80 et 'Form over Dysfunction' est à conseiller au grand public car toutes les compositions sont accessibles à la première écoute...

Interprêtes

David McHenry (Chant, Claviers, Batterie, Percussions), Carter Scott (Guitare, Claviers, Chœurs) + Invités : Mark Horwitz (Accordéon, Piano), Daniel Lee (Violon), Studio Pros (Violoncelle), Brittany Bandstra (Clarinette), Ray McHenry (Basse), Ryan West (Guitare), Alfonso (Piano)


Artiste : Osta Love

Album : About Time

Date de Sortie : 03-07-2020

Ajouté le : 02-09-2020

'Osta Love' est un projet Allemand créé par un duo, le multi-instrumentaliste et chanteur 'Tobias Geberth' et le batteur 'Leon Ackermann'. Ils ont sorti début Juillet un nouvel album 'About Time', leur précédents opus, 'Good Morning Dystopia' datant de 2013 et 'The Isles Of Dogs' de 2015. Classés en progressif, ce dernier bébé explore différents styles allant de la pop à un rock énergique avec des lignes mélodiques qui s'apprivoisent rapidement.

L'album débute dans la douceur avec 'We Can Do It Again', une très belle mélodie popisante à la 'Beatles', puis, 'Oscillating' amène une composante plus progressive avec une rythmique plus variée et des sonorités claviers qui peuvent faire penser à 'Pink Floyd', et 'Desert Shufle' revient à une pop harmonieuse avec quelques incursions jazzy. Avec 'Moth To A Flame', l'introduction musclée laisse place à une mélodie accrocheuse dans un style art rock proche de 'David Bowie', et 'Nights Of Aphelion' est une très belle ballade mélancolique qui est suivie par une autre ballade, 'The Waters Of The Nils', mais cette fois plus proche du psychédélique des 'Floyds' avec des sonorités de guitares 'Gilmouriennes' et une très belle section instrumentale acoustique. Changement total de registre avec 'Amethyst Deceiver' qui débute par une rythmique funky et qui se poursuit dans un développement progressif imaginatif et très original dans lequel se succèdent plusieurs parties assez différentes les unes des autres mais qui forment un très bel ensemble et qui possède un remarquable final pour tout amateur de progressif. L'album se termine, comme il a commencé, tout en douceur, avec le semi-acoustique 'About Time' avec une dernière fois, le chant de 'Tobias Geberth' qui nous berce délicatement.

En résumé, avec ce nouvel album des Allemands de 'Osta Love', l'été 2020 nous a amené encore de belles compositions dans un style progressif calme et raffiné, entre pop et rock, et 'About Time' est à conseiller à un public naviguant entre pop et rock et appréciant des lignes mélodiques accessibles...

Interprêtes

Tobias Geberth (Guitare, Chant, Claviers, Basse), Leon Ackermann (Batterie, drums, Percussions)


Artiste : Fatal Fusion

Album : Dissonant Minds

Date de Sortie : 10-07-2020

Ajouté le : 03-09-2020

Amateurs de progressif des années 70 avec de long développements qui s'apprivoisent doucement, écoute après écoute, vous êtes au bon endroit avec le dernier album des Norvégiens de 'Fatal Fusion', 'Dissonant Minds', ce qui porte leur discographie à 4 enregistrements studio après 'Land of the Sun' en 2010 nominé au Prog Awards, 'The Ancient Tales' en 2013 et 'Total Absence' en 2016.

Moins long que ses prédécesseurs, il n'en est pas moins remarquable avec seulement 4 titres mais avec 2 longs développements qui totalisent à eux deux plus de trente minutes d'écoute. Avec 'Coming Forth by Day', on est embarqué dans une première saga progressive très seventies avec de multiples influences et ambiances, allant de claviers à la 'ELP' à une mélodie acoustique hispano-orientalisante, en passant par une douce mélopée à la 'BJH' musclée à certains endroits à la sauce 'Deep Purple' ('Knut Erik Grøntvedt' ayant une voix de chanteur de groupes de hard-rock) et avec un final dont les lignes mélodiques s'installent durablement dans la tête et qui se termine par un remarquable fade out laissant 'Knut Erik Grøntvedt' susurrer des paroles accompagnées par quelques notes de piano. Suit 'Quo Vadimus', qui renferme en moins de huit minutes différentes ambiances avec une rythmique qui reste énergique tout au long du titre et avec de nombreux changements de tempos, l'orgue Hammond virevoltant à la manière du regretté 'Jon Lord', puis, la pause ballade est amenée par l'instrumental 'Beneath The Syndrom' sous la forme d'une lente procession mettant en avant des nappes de claviers et ayant un final épique et baroque avec des percussions rappelant le boléro de 'Ravel'. Et c'est avec le plus long titre, 'Broken Man pt. 2' (qui est la deuxième partie du 'Broken Man' apparaissant dans le premier album des Norvégiens) que l'album se termine en nous offrant une nouvelle fresque progressive imaginative en plusieurs tiroirs explorant des influences diverses et variées avec des lignes mélodiques toujours accessibles et avec un final qui donne une envie irrésistible, la dernière note passée, d'appuyer de nouveau sur la touche play.

En résumé, c'est encore un très bel album que nous proposent les Norvégiens de 'Fatal Fusion' avec tout ce que l'amateur de longs développements progressifs aime trouver dans ce genre de musique, de l'originalité, de l'imagination et de belles lignes mélodiques que l'on s'approprie, petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Knut Erik Grøntvedt (Chant), Erlend Engebretsen (Claviers), Stig Selnes (Guitare), Lasse Lie (Basse), Audun Engebretsen (Batterie)


Artiste : Tokyo Motor Fist

Album : Lions

Date de Sortie : 10-07-2020

Ajouté le : 04-09-2020

Après 'Tokyo Motor Fist' datant de 2017, les Américains de 'Tokyo Motor Fist' sortent un nouvel album, 'Lions' dans la continuité du précédent avec tout ce que l'on désire trouver dans du bon hard-rock mélodique sortant tout droit des années 80/90 et à l'écoute des premiers titres, on se retrouve effectivement quelques décennies en arrière avec un certain groupe, 'Def Leppard' et des mélodies simples mais hyper efficaces agrémentées de superbes choeurs.

'Lions' réunit donc tous les ingrédients pour passer un bon moment avec des mélodies entêtantes qui ne vous quittent plus à commencer par un 'Youngblood' et son refrain super efficace, puis les choeurs de 'Monster In Me' qui en rajoute une couche et l'énergique 'Around Midnight' continue dans cette voie toute tracée, tout comme 'Mean It' qui nous ramène aux mélodies et choeurs de 'Def Leppard'. La première pause ballade arrive avec le titre éponyme de l'album avec la participation du claviériste 'Dennis Deyoung' de 'Styx' et qui vient de sortir un nouvel album solo ’26 East, Vol. 1’ amenant un côté symphonique, puis c'est reparti avec du très bon hard-rock simple mais tellement efficace avec 'Decadence on 10th Street', et la suite de l'album nous fait défiler le remarquable mid-tempo 'Dream You Heart Out' rappelant 'Asia', le mélodique AOR 'Blow Your Mind' à faire chanter un public entier, un entraînant 'Sedona' sur lequel on ne peut s'empêcher de taper du pied pour marquer le tempo, le lumineux 'Look Into Me' avec un nouveau refrain entêtant, l'album se terminant par le bijou mélodique 'Winner Takes All' avec un dernier refrain qui reste gravé dans votre tête.

En résumé, pas de surprise, les Américains de 'Tokyo Motor Fist' sortent un nouvel album rempli de bon hard-rock mélodique à consommer sans modération et accessible à un grand public adepte de ce style qui a été popularisé dans les années 80 par des formations comme 'Def Leppard'...

Interprêtes

Steve Brown (Chant, Guitares), Ted Poley (Chant), Greg Smith (Basse), Chuck Burgi (Batterie) + Invités : Dennis Deyoung (Claviers, Chœurs), Mark Rivera (Saxophone)


Artiste : Alizarin

Album : The Last Semblance

Date de Sortie : 10-07-2020

Ajouté le : 05-09-2020

'Alizarin' est le projet de l'Américain 'Josh Kay' qui a sorti en 2018 un premier enregistrement studio entièrement instrumental et qui évolue entre rock et métal progressif avec des incursions jazzy avec l'utilisation de claviers sous toutes ses formes ce qui en fait un groupe original et à part dans le paysage musical progressif. Avec ce nouvel opus 'The Last Semblance', 'Josh Kay' ajoute sa voix à l'ensemble des titres ce qui, à lire certaines critiques, ne plaît pas à tout le monde, et il est vrai que la grande force de cette formation est le côté instrumental qui est encore bien mis en avant dans 'The Last Semblance'.

8 titres pour près d 'une heure d'écoute, c'est le menu de cet opus qui débute par 'Elegy Simulacra' qui frise les 8 minutes et montre déjà plusieurs facettes, une première partie chantée assez classique, puis un intermède jazzy dans lequel vient se greffer une guitare 'Gilmourienne'. Suit 'Fathom' dans un style plus sombre sous la forme d'un mid-tempo avec un final mettant en avant les claviers d'Avelino Ramirez', puis 'A Wreath of Temperance' débute dans une ambiance inquiétante puis durcit le ton avec une partie plus énergique qui contient ici et là des sonorités de jazz. Malgré une introduction acoustique épurée, 'Velvet Margin' dégage la même atmosphère que son prédécesseur mais avec des lignes mélodiques plus harmonieuses et 'Heirloom' met de nouveau en avant les claviers soutenus par quelques riffs de guitare ce qui en fait un titre plus énergique avec un refrain assez mélodique. Avec 'Zero Sum', qui possède une remarquable section instrumentale, on est proche d'un métal progressif élaboré à la manière de formations comme 'Porcupine Tree', puis, 'Attenuation' est beaucoup plus symphonique avec des claviers qui remplissent tout l'espace et la guitare qui se veut moins énergique avec de doux arpèges et c'est avec le puissant 'Ivory Silo', dans un métal progressif aux sonorités électroniques que l'album se termine en nous offrant une dernière section instrumentale remarquable.

En résumé, même si les lignes mélodiques de 'Alizarin' ne sont pas forcément très immédiates, il n'en reste pas moins que 'The Last Semblance' est un album de qualité qui devrait plaire à tout un public adepte d'un progressif élaboré qui demande quelques écoutes pour l'apprécier...

Interprêtes

Josh Kay (Guitare, Chant), Jon Damon (Batterie), Terran Fernandez (Basse, Choeurs), Avelino Ramirez (Claviers)


Artiste : Shining Black

Album : Shining Black

Date de Sortie : 10-07-2020

Ajouté le : 06-09-2020

'Shining Black' est une nouvelle formation née de la rencontre de deux artistes chevronnés du monde du métal, le chanteur 'Mark Boals' ('Yngwie Malmsteen’, 'Royal Hunt', 'Iron Mask', 'Ring Of Fire') et du guitariste ‘Ölaf Thorsen’ ('Labyrinth’) qui ont toujours voulu travailler ensemble et c’est donc chose faite avec ce premier album du nom du projet. D’ailleurs, le reste du line up, le claviériste ‘Oleg Smirnoff’, le bassiste ‘Nik Mazzucconi’ et le batteur ‘Matt Peruzzi’ font tous partie de ‘Labyrinth’, mais il serait très réducteur de limiter ‘Shining Black’ à une pâle copie de ‘Labryrinth’ car ce nouveau projet est plus axé sur un métal mélodique accessible dans un style modéré tout en restant puissant, les claviers jouant un rôle important et les riffs de guitares étant souvent là pour marquer le tempo.

C’est d’ailleurs ce sentiment qui domine dès le titre d’ouverture ‘The House Of The Fallen Souls’ avec une première mélodie qui accroche immédiatement et avec une première belle prestation vocale de ‘Mark Boals’ dont le style s’accorde parfaitement à ce genre de compositions. Avec ‘Boogeyman’, le tempos s’accélère légèrement mais reste très mesuré avec une nouvelle mélodie très classique mais très efficace et avec un remarquable solo de guitare de ‘Ölaf Thorsen’, puis, ‘My Life’, avec un tempo plus rapide, poursuit dans la même atmosphère que son prédécesseur. La première pause power ballade est amenée par un remarquable ‘A Sad Song’ avec une partie centrale plus enlevée, puis, le titre éponyme du projet poursuit dans un mid-tempo mélodique rappelant les lignes mélodiques des années 80, tout comme ‘Just Another Day’ qui est dans le même registre avec un refrain entêtant. La fin de l’album fait défiler des mélodies imparables avec un énergique ‘Where Are Your Gods’, l’entraînant ‘The Caroussel’, la deuxième ballade ‘The Day We Said Goodbye’ tout aussi remarquable que la première et à rajouter aux meilleures ballades métal et enfin un classique mais néanmoins efficace ‘The Fall’.

En résumé, même s’il ne révolutionne pas le métal mélodique, ‘Shining Black’ est un album très agréable à écouter et le duo ‘Mark Boals’/’Ölaf Thorsen’ nous offre un nouveau projet qui devrait être bien accueilli par toutes les amatrices et amateurs d’un métal mélodique classique qui a pris son envol à la fin des années 70...

Interprêtes

Mark Boals (Chant), Ölaf Thorsen (Guitare), Oleg Smirnoff (Claviers), Nik Mazzucconi (Basse), Matt Peruzzi (Batterie)


Artiste : Chris Antblad

Album : Age of Concord III

Date de Sortie : 25-06-2020

Ajouté le : 07-09-2020

Toujours aussi discret sur internet car ce n’est pas facile de trouver des informations sur son dernier album ‘Age of Concord III’ (Chris, si tu nous écoutes, une petite page facebook, ça serait pas mal !), après ’Age Of Concord : On The Radio’ qui me l’avait fait découvrir en 2016, ‘Chris Antblad’ continue de nous offrir de belles compositions accessibles au plus grand nombre dans un style rock mélodique soft dans la lignée de chanteurs comme ‘Chris De Burgh’ ou ‘Brian Adams’. Ce nouvel opus contient en fait une grande partie des singles qu’il a sorti depuis environ 2 ans (voir sa page Spotify).

On est donc plongé dans l’univers mélodique du Suédois avec des pépites mélodiques rappelant les ambiances des années 80/90 qui se partagent entre compositions entraînantes comme ‘Unbroken’ ou ‘The Last Day of Summer’ dans la grande tradition AOR Américaine, ou les sautillants ‘Mr. Preacherman’ et ‘Words’ ou les popisants ‘I Played The Piano And She Danced’ et ‘I Prayed for Rain’ mais également des ballades dans lesquels ‘Chris Antblad’ excelle, à l’image de ‘Lion’ dans une ambiance Westcoast ou des magnifiques titres très dépouillés comme ‘A Painting’ ou ‘Tattoos’ ou encore les magnifiques ‘My Heart’s Forever Young’ ou ‘When It Was Only You and Me’ avec de belles mélodies qui donnent l’impression qu’elles ont toujours fait partie de notre vie.

En résumé, ‘Chris Antblad’ continue son petit bonhomme de chemin avec des compositions intemporelles que l’on adopte immédiatement ce qui destine ce troisième album de ‘Age of Concord’ au grand public...

Interprêtes

Chris Antblad (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Dark Sarah

Album : Grim

Date de Sortie : 17-07-2020

Ajouté le : 08-09-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Nous avions laissé ‘Heidi Parviainen’ en 2018 avec le dernier chapitre ‘The Golden Moth’ de la remarquable trilogie ‘The Chronicles’ et 2020 voit la sortie d’une nouvelle histoire au pays des contes de fées et on se retrouve dans cet univers fantastique avec une nouvelle héroïne ‘Luna’ qui devra naviguer dans un monde mythique rempli de créatures fantastiques avec bien entendu, dans le rôle du méchant, ‘Mörk’, qui va lui donner du fil à retordre. Par conséquent, si vous avez suivi les albums précédents, on se retrouve dans la même atmosphère et, musicalement, c’est également le cas car tout est fait pour nous offrir du métal symphonique accessible avec des mélodies que l’on apprivoise immédiatement.

Et comme souvent dans ce genre d’album concept, le décor est planté grâce à un titre symphonique ‘My Name is Luna’ avec son atmosphère orchestral de monde fantastique qui présente l’héroïne ‘Luna’, puis, ‘The Chosen One’ nous embarque, après une introduction avec des sonorités électroniques de claviers (rappelant l’ancien groupe de Heidi ’Amberian Dawn’), dans un titre entraînant avec une première mélodie entêtante et des riffs de guitare énergiques, le chant d’Heidi alternant remarquablement les registres clair et lyrique. Avec ‘Illuminate’, qui a fait l’objet d’une vidéo ici, on continue dans cette atmosphère mélodique et puissante avec un refrain entraînant qui s’incruste facilement dans la tête, puis, ‘Melancholia’ (voir vidéo ci-dessus) prend le relais avec des couplets assez rapides qui laissent place à une refrain mid-tempo avec une belle section plus calme en 2ème partie de titre. Suit la belle ballade ‘Iceheart’, avec des intonations du pays du soleil levant, dans laquelle ‘Heidi Parviainen’ nous démontre une fois de plus son talent dans des compositions plus calmes et ‘La Folie Verte’ nous embarque pour un titre théâtral avec de remarquables arrangements instrumentaux symphoniques et une nouvelle fois, une interprétation très démonstrative d’Heidi. Quant à ‘The Wolf and the Maiden’, c’est encore un hit en puissance avec une belle section vocale amenée par le duo ‘Parviainen’/’Leppäluoto’, puis, ‘The Hex’ rajoute un hit à l’album avec un nouveau refrain assez classique mais tellement efficace qui ne vous lâche plus. La fin de l’album est du même niveau et nous offre un épique ‘All Ears !’ (voir vidéo ici) à la rythmique marquée, ‘The Devil’s Peak’ entre ballade et mid-tempo, le magnifique ‘Mörk’ qui, avec plus de 7 minutes, est sans aucun doute le titre le plus original de l’album, mélangeant des ambiances épiques et théâtrales et doté de belles lignes mélodiques, et enfin ‘The Dark Throne’ qui clôt l’opus dans une ambiance plus calme avec une nouvelle belle prestation tout en douceur de ‘Heidi Parviainen’ remplie d’émotion

En résumé, ce quatrième album de ‘Dark Sarah’ conforte tout le bien que l’on pensait d’eux avec leur précédentes offrandes et les Finlandais sont désormais une formation incontournable de métal dit ‘Cinématographique’, mélangeant symphonique, mélodique, ambiances théâtrales et véhiculant des histoires fantastiques ce qui fait de ‘Grim’ un opus à conseiller non seulement aux fans de métal symphonique mais également à un public plus large de métal aimant les beaux contes de fées et un métal accessible...

Interprêtes

Heidi Parviainen (Chant), Sami-Petri Salonen (Guitare), Erkka Korhonen (Guitare), Rude Rothstén (Basse), Thomas Tunkkari (Batterie) + Invités : Juha-Pekka Leppäluoto (Chant), Jasse Jatala (Chant)


Artiste : Kansas

Album : The Absence Of Presence

Date de Sortie : 17-07-2020

Ajouté le : 09-09-2020

Après le somptueux live ‘Leftoverture Live & Beyond’ de 2017 qui était une sorte de machine à remonter le temps avec le meilleur de cette formation dans les années 70, c’est un nouvel album que nous proposent les Américains de ‘Kansas’ avec ‘The Absence Of Presence’ qui continue de nous rappeler le ‘Kansas’ d’antan avec les lignes mélodiques de violon si caractéristique de cette formation et ‘Ronnie Platt’ au chant qui est dans le même registre que ‘Steve Walsh’ qui, lui-même, a sorti un très bel album solo, ’ Black Butterfly’ en 2017.

Et dès les premières mesures de ‘The Absence of Presence’, le violon de ‘David Ragsdale’ nous gratifie d’un son à la ‘Kansas’ suivi de sonorités de claviers caractéristiques et on se dit que l’on est bien parti avec un long développement original qui déroule un mid-tempo tranquille avec une belle mélodie harmonieuse rappelant la patte ‘Kansas’ avec une production irréprochable, puis ‘Throwing Mountains’ continue dans cette voie toute tracée avec un son plus rock mais toujours dans le style si caractéristique des Américains tout comme le titre suivant ‘Jets Overhead’ avec encore des lignes mélodiques accompagnées par le violon que nous font remonter à des titres de 'Point Of Know Return'. Après l’instrumental ‘Propulsion 1’, rempli d’une énergie positive et avec une belle prestation à la section rythmique de l’un des 2 rescapés de l’époque ‘Steve Walsh’, j’ai nommé ‘Phil Ehart’, ‘Memories Down the Line’ nous embarque dans une merveilleuse ballade dans un style qui pourrait être un mélange entre le ‘Kansas’ du début et ‘Barclay James Harvest’, puis, ‘Circus of Illusion’ est le titre certainement le plus progressif avec des arrangements originaux qui en font la composition la plus éloignée du style du groupe original, bien que le violon nous rappelle que l’on est bien dans un album de ‘Kansas’. La suite de l’album continue de nous bercer au rythme de mélodies intemporelles alimentant cette nostalgie des seventies avec tout d’abord les entraînants ‘Circus of Illusion’ et ‘Animals on the Roof’ avec son refrain délicieux, puis ‘Never’ nous emmène dans une magnifique ballade mélancolique avec une mélodie qui s’incruste immédiatement dans votre tête, l’opus se terminant par ‘The Song The River Sang’ composé et chanté par la claviériste ‘Tom Brislin’ avec un tempo entraînant et une ambiance légère s’éloignant du style historique de ‘Kansas’ et qui possède un final instrumental en crescendo qui se termine brutalement et qui peut laisser penser à une suite prochaine pour cet album.

En résumé, comme vous l’aurez compris, ce nouveau ‘Kansas’ est un enchantement total qui nous fait remonter quelques décennies en arrière, tout ceci avec un son et une production moderne ce qui destine ‘The Absence Of Presence’, au-delà de la base imposante des fans historiques à un large public car toutes ces mélodies très accessibles ont quelque chose d’intemporel qui va au-delà des modes et des différents courants musicaux...

Interprêtes

Ronnie Platt (Chant, Claviers), David Ragsdale (Guitare, Violon), Billy Greer (Basse), Rich Williams (Guitare), Tom Brislin (Claviers), Zak Rizvi (Guitare), Phil Ehart (Batterie)


Artiste : Jargon

Album : The Fading Thought

Date de Sortie : 30-05-2020

Ajouté le : 10-09-2020

C’est avec un peu de retard que je découvre le premier album solo de ‘John « Jargon » Kosmidis’ qui est également le meneur du groupe de rock progressif Grec ‘Verbal Delirium’, car ‘The Fading Thought’ est déjà sorti il y a quelques mois. Dans un style mélangeant rock progressif et musique classique, le terme de rock symphonique est bien approprié à ce premier bébé du Grec qui nous fait voyager dans un monde fait de sonorités orchestrales et mélodieuses baignées dans de belles ambiances mélancoliques.

D’entrée l’instrumental ‘The Film’ donne le ton dans une ambiance classique avec uniquement des instruments de l’orchestre qui déroulent un mélodie romantique, puis, ‘In Search Of The Invisible Thin Line’, après une calme introduction au piano, introduit les instruments électriques toujours accompagnés par le piano et des cordes dans une ambiance progressive mélodieuse avec un belle prestation vocale de ‘Jargon’ qui a une tessiture qui s’accorde parfaitement à l’atmosphère raffinée de l’ensemble. Après un nouvel instrumental, le court et énergique ‘Dance Of The Framed Words’, le titre éponyme de l’album, de plus de 7 minutes, est une très belle fresque progressive symphonique pleine de sensibilité avec plusieurs parties imbriquées dont une partie centrale flirtant entre rock et jazz, puis, un autre instrumental ‘The Light’, tout en retenu, proche de l’ambiance du premier titre ‘The Film’ précède un nouveau joyau progressif, ‘Time Is Running Out’, dans une ambiance vintage rappelant le début du progressif symphonique avec de magnifiques lignes mélodiques et un solo de guitare ‘Guilmourien’. Le troisième tiers de l’opus nous offre, tout d’abord, ‘How Can I’ dans une ambiance inquiétante avec une remarquable prestation au chant de ‘Jargon’ qui me rappelle certaines atmosphères que dégageait ‘Alan Reed’ avec ‘Pallas’, puis, ‘The Last Temptation’ et ‘Window To The World’, sans transition entre les deux titres, qui nous embarquent pour un nouveau développement progressif remarquable avec un tempo inégal qui amène toute la poésie et l’émotion à l’ensemble qui ondule entre sérénité mélancolique et énergie, toujours sur le fil du rasoir et avec certainement l’interprétation vocale la plus expressive de l’opus et un final qui file la chair de poule : tout simplement éblouissant !

En résumé, ‘Jargon’ nous offre un premier album riche en émotion qui, compte tenu de sa richesse et de son originalité et de cette force émotionnelle dégagée, toujours entre tensions et détentes, demande quelques écoutes pour bien l’apprivoiser; ‘The Fading Thought’ est à conseiller à un public aimant un rock symphonique mêlant instruments électriques et orchestraux avec des lignes mélodiques facile d’accès...

Interprêtes

Jargon (Chant, Claviers, Piano), Nikitas Kissonas (Guitare), Leonidas Petropoulos (Basse), Wil Bow (Batterie), Kostas Karitzis (Violon), Stelios Papanastasis (Alto), Thodoris Mouzakitis (Violon), Aris Zervas (Violoncelle) + Invité : Lupe (Chœurs)


Artiste : Guppy Fish

Album : The Fall of Man

Date de Sortie : 13-06-2020

Ajouté le : 11-09-2020

C’est encore en direction de la Grèce que nous allons avec le premier LP de ‘Guppy Fish’ (2014 ayant vu la sortie d’un EP ‘Constant Motion Of Vanity’) mais dans un style tout à fait différent de celui de ‘John « Jargon » Kosmidis’, puisque ils nous proposent du rock progressif imaginatif qui oscille entre tensions et détentes, passant de moments calmes à d’autres beaucoup plus énergiques et puissants ce qui, pour moi, les rapproche de formations de métal progressif comme ‘Porcupine Tree’ ou ’Opeth’ ou encore ’Anathema’ pour le côté atmosphérique.

’The Fall of Man’, après une introduction calme, se poursuit dans une atmosphère lourde avec des riffs de guitare appuyés et avec un lent tempo, le chant de ‘Manos Tzanoudakis’ augmentant cette sensation de pesanteur, puis, ‘Easily Played’ accélère le tempo en gardant cette impression d’atmosphérique puissant avec des alternances dans les lignes mélodiques entre le début, flirtant avec des sonorités orientales et le final puissant et beaucoup plus mélodieux avec un magnifique solo de guitare et ‘I Don't Like Your Face’, passé l’introduction atmosphérique, est dans un style rock progressif énergique avec un son moderne mais avec des riffs de guitare hérités des années 70. Avec ‘Exposed’, l’introduction orientalisante est de toute beauté et, la suite nous offre une ambiance ‘Blackfieldienne’ avec une mélodie entêtante qui nous enveloppe grâce aux vocalises aériennes et avec un final lourd et puissant dans lequel vient se greffer de belle manière la guitare électrique de ‘Kostas Kokkalos’, puis, ‘Still Here’, dans sa première partie, est beaucoup plus direct et moins progressif avec des lignes mélodiques assimilables immédiatement dans un tempo entraînant mené par le piano, mais possède également, dans la 2ème partie une section instrumentale remarquable beaucoup plus progressive avec un final puissant. La suite de l’album nous offre 10 minutes d’accalmie, avec tout d’abord ‘Neverending Flow’, dans un progressif calme déroulant une belle mélodie, ‘Manos Tzanoudakis’ sachant adoucir le propos vocal parfaitement pour ce genre de composition, puis ‘Justify’ est une magnifique ballade piano/voix avec un lent crescendo qui amène doucement les instruments électriques jusqu’au final avec quelques accentuations de la section rythmique aux temps forts. C’est avec les la suite ‘Above The Sky’, que l’album se termine, avec une première partie dans une ambiance progressive riche et recherchée, pas forcément assimilable à la première écoute et mélangeant rock et métal, puis une deuxième partie qui débute de manière beaucoup plus posée mais qui alterne des ambiances différentes tout au long du titre ce qui en fait un bon résumé de l’opus.

En résumé, les Grecs de ‘Guppy Fish’ nous offrent un magnifique album riche et imaginatif dans un style progressif qui demande de prendre son temps pour l’apprivoiser et ‘The Fall of Man’ est à conseiller à un public averti aimant des formations comme ‘Porcupine Tree’, ’Opeth’ ou encore ’Anathema’...

Interprêtes

Manos Tzanoudakis (Chant, Piano, Claviers), Kostas Kokkalos (Guitare, Chœurs), Xenofon Tsantilas (Basse), Vaggelis Kardamitsis (Batterie) + Invité : Kostas Ntokos (Basse)


Artiste : Feuerschwanz

Album : Das Elfte Gebot

Date de Sortie : 26-06-2020

Ajouté le : 12-09-2020

Direction l’Allemagne avec le dernier album de ‘Feuerschwanz’ qui continuent de nous distiller, depuis leur 2 derniers albums ’Sex is Muss’ en 2016 et ’ Methämmer’ en 2018, un power métal aux accents folks avec des mélodies entêtantes à enflammer un stade en entier et ce n’est pas leur dernier album ‘Das Elfte’ qui me contredira car sur les 11 titres originaux (les 7 derniers étant des reprises d’autres formations de métal), il y en gros, oui je compte bien, 11 brûlots qui devraient vous faire bouger au rythme de la musique si vous êtes sensible à des mélodies directes et efficaces qui s’incrustent immédiatement dans votre tête et si vous n’êtes pas rebutés par la langue Allemande. Prêt pour l’aventure ?

Et c’est parti avec ‘Meister der Minne’ avec un premier refrain entêtant, puis ‘Metfest’ rajoute une couche avec une mélodie entraînante addictive et sans transition, c’est le titre éponyme de l’album qui déboule avec ses sonorités folk amenées par le violon de ‘Stephanie Pracht’ et ce titre me fait penser aux mélodies bien huilées de leurs compatriotes ‘Mono Inc.’ qui, eux on fait le pas de chanter en Anglais pour s’ouvrir à l’international et cette ambiance énergique se retrouve dans le titre suivant ‘Kampfzwerg’ avec un nouveau refrain qui vous met en forme pour toute une journée. Après toute cette débauche d’énergie positive, ‘Im Bauch des Wals’ arrive à point nommé pour se reposer quelques minutes (et oui, ça fatigue de headbanguer aussi longtemps passé les 50 ans !) avec une mélodie que l’on voit déjà reprise en chœurs par tout en public (faites des la-la-la si vous ne connaissez pas l’Allemand !). Inutile de vous décrire les titres suivants car ça continue dans la même voie toute tracée et, c’était le risque d’un tel album, sans avoir de répétitions de style car chaque composition a sa propre personnalité, le seul point commun étant que toutes possèdent des mélodies addictives. Et ce n’est pas terminé car les Allemands nous gratifient ensuite de reprises tout à fait remarquables de différentes formations : ‘Ding’ de ‘Seeed’, ‘Hier Kommt Alex’ de ‘Die Toten Hosen’, ‘Amen & Attack’ de ‘Powerwolf’, ‘I See Fire’ d’Ed Sheeran’, ‘Gott Mit Uns’ de ‘Sabaton’, ‘Limit’ de ‘Deichkind’, et enfin ‘Engel’ de ‘Rammstein’.

En résumé, pas besoin de vous faire un dessin, ce nouvel album des Allemands de ‘Feuerschwanz’ ne va pas révolutionner le power métal mais ce n’est pas précisément ce qu’on leur demande car peu de formations sont capables de sortir un album de cette qualité pour nous faire passer un très bon moment à l’écoute de tous ces titres tous aussi efficaces les uns que les autres...

Interprêtes

Hauptmann Feuerschwanz (Chant), Stephanie Pracht « Johanna von der Vögelweide » (Violon, Vielle à roue), « Sir Lanzeflott » (batterie), Ben Metzner « Prinz R. Hodenherz III » (Guitare), Hans Platz « Hans der Aufrechte » (Guitare), Jarne Hodinsson (Basse)


Artiste : Mesmerising

Album : The Clutters Storyteller

Date de Sortie : 06-06-2020

Ajouté le : 13-09-2020

Nous partons pour Italie avec ‘Mesmerising’ qui est le projet de ‘Davide Moscato’ et qui a déjà 2 albums à son actif, ’The Golden Dawn of the Tramp’ en 2012 et ’Mental Maze’ en 2016 et qui sort un nouvel opus ‘The Clutters Storyteller’ qu’il a écrit après le décès de sa mère et à qui il rend hommage. Dans un style progressif mélodique, ‘The Clutters Storyteller’ nous ramène dans les années 70 avec d’une part les Mellotron et Hammond du claviériste ‘Giovanni Pastorino‘ amenant le côté vintage et d’autre part les Saxophone et Flûte de ‘Martin Grice’ qui amène un côté feutré et aérien.

Les deux premiers titres ‘Feel…’ et ‘…My Dream’ n’en forme qu’un et nous accueillent dans une première composition tranquille et mélancolique dans la veine de formations comme ‘BJH’ avec de très beaux solos de guitare ‘Floydiens’, le chant très haut perché de ‘Davide Moscato’ renforçant cette délicate ambiance, puis, ‘Ballad of a Creepy Night’ est un beau mid-tempo auquel viennent s’ajouter de remarquables accompagnements du saxophone et de la flûte. On continue dans cette atmosphère reposante avec de très belles mélodies, tout d’abord le popisant et léger ‘Slave Your Shell’, puis, ‘Underground’, un de mes coups de cœurs de l’album, qui amène un côté progressif avec de remarquables sections instrumentales et des changement de tempos tout au long du titre et un final symphonique dans lequel la flûte virevolte délicieusement, et quant à ‘Vortex’, après une partie rythmée, le tempo s’adoucit pour une section délicate et possède un final dans lequel le Saxophone de ‘Martin Grice’ rappelle étrangement la fin de la première partie ‘Shine On Crazy Diamond’ des ‘Floyds’ en légèrement plus rapide. Avec ‘False Reality’, on se laisse bercer par une ballade dépouillée piano/voix remplie d’émotion, puis, le court ‘In a Different Dimension’, dans un style symphonique cinématographique laisse place à un nouveau joyau mélodique, ‘The Man Who’s Sleeping’ tagué seventies avec de multiples changements de tempos et un très beau final instrumental, l’album se terminant dans la sérénité avec le titre éponyme de l’album, une ballade qui nous berce une dernière fois avec la douce voix de ‘Davide Moscato’, le délicieux accompagnement à la flûte et de très beaux solos de guitare et de claviers avec une fin cachée fait de bruitages.

En résumé, ce dernier bébé de ‘Davide Moscato’, rempli de poésie et d’émotion, est une belle réussite et ‘The Clutters Storyteller’ est à conseiller à un large public aimant un progressif intimiste et tranquille...

Interprêtes

Davide Moscato (Chant, Claviers) + Invités : Giovanni Pastorino (Claviers), Martin Grice (Saxophone, Flûte), Simone 'Simonetto' Amodeo (Guitare), Fabio Zuffanti (Basse), Paolo Tixi (Batterie)


Artiste : Falconer

Album : From a Dying Ember

Date de Sortie : 26-06-2020

Ajouté le : 14-09-2020

Après 20 ans de bons et loyaux services et une discographie bien remplie, les Suédois de ‘Falconer’ tirent leur révérence en nous offrant un dernier album ‘From a Dying Ember’ dans ce style caractéristique d’un métal fusionnant des composantes mélodique, power et folk. Au menu de cet opus, 11 nouvelles compositions qui ne vont révolutionner le métal mais qui sont très agréables à écouter et qui représentent bien la marque de fabrique des Suédois avec des lignes mélodiques que l’on s’approprie immédiatement dans des atmosphères épiques et puissantes.

L’énergique ’Kings and Queen’ ouvre le bal dans un mid-tempo mélodique qui n’empêche pas ‘Karsten Larsson’ de nous balancer quelques sections de double pédale, puis, ‘Desert Dreams’ et ‘Redeem and Repent’ accélèrent le rythme avec deux mélodies classiques mais super efficaces que les fans ne pourront plus, hélas, reprendre en concert. Avec ‘Bland Sump Och Dy’, chanté en Suédois, on embarque pour une sorte de ritournelle avec une composante folk plus marquée et accentuée par l’accompagnement d’un violon, puis, ‘Fool’s Crusade’ revient à un power mélodique plus classique avec une remarquable prestation vocale de ‘Mathias Blad’ qui alterne sa voix de tête et de poitrine, et le court instrumental ‘Garnets and a Gilded Rose’ avec les instruments traditionnels du folk amène une ambiance médiévale dont les lignes mélodiques ressemblent à celles du titre suivant, ‘In Regal Attire’ mais celui-ci est dans un style beaucoup plus puissant. C’est avec ‘Rejoice The Adorned’ que la sérénité s’installe dans une magnifique ballade avec un chant rempli d’émotion qui met encore en avant ‘Mathias Blad’, puis, retour à l’énergie avec un rapide ‘Testify’, très caractéristique du style des Suédois, et ‘Thrust The Dagger Deep’ déroule un lent tempo avec une rythmique marquée, un mélange original de power et de sonorités vintages aux claviers et une courte section a capella mais néanmoins remarquable, l’album se terminant par ‘Rapture’ qui une dernière fois, nous enchante avec ce mélange de puissance et de folk, la mélodie restant ancrée dans notre tête, la dernière note passée.

En résumé, ce dernier album des Suédois de ‘Falconer’ est encore rempli de bonnes mélodies qui s’apprivoisent sur le champ avec un mélange entre métal et folk assez caractéristique de cette formation et ‘From a Dying Ember’, au-delà des fans qui seront comblés par cet album mais attristés de savoir que c’est le dernier, devrait également être bien apprécié par un public aimant un power métal facile d’accès...

Interprêtes

Mathias Blad (Chant), Stefan Weinerhall (Guitare, Claviers), Jimmy Hedlund (Guitare), Magnus Linhardt (Basse), Karsten Larsson (Batterie)


Artiste : Logos

Album : Sadako e le mille gru di carta

Date de Sortie : 01-07-2020

Ajouté le : 15-09-2020

Pour une amatrice ou un amateur de musique progressive, la recherche de l’album qu’elle ou il va pouvoir rajouter à sa collection indispensable est une quête perpétuelle et là, je dois dire qu’avec le dernier album du groupe Italien ‘Logos’, tout est réuni pour nous offrir un bijou progressif, avec tout d’abord, un thème très fort qui, cerise sur le gâteau, a été décliné sous différentes formes artistiques (voir leur très belle page web ici qui présente les différentes facettes du projet et explique l’histoire que je vous laisse découvrir et un extrait de la magnifique vidéo à venir ci-dessus) et ensuite, un accompagnement musical qui est complètement en adéquation avec le thème et qui vous touche au plus profond de vous-même. Alors, prêt à plonger dans cette histoire remplie d’émotion, d’authenticité et d’originalité ?

Tout d’abord, ce sont 6 compositions pour plus d’une heure de musique avec, vous vous en doutez, de longs développements progressifs qui provoquent le plaisir intense de découvrir, petit à petit, toute leur richesse et qui resteront à jamais gravés dans votre mémoire. ‘Origami in SOL’ ouvre l’album avec un court instrumental qui plante un décor symphonique intense avec des claviers omniprésents, puis ‘Paesaggi di insonnia’ est la première longue composition, dépassant les 11 minutes, montrant déjà tout le talent de cette formation avec un patchwork d’influences, de sonorités et de tempos différents qui est un pur joyau de progressif à la fin duquel on a qu’une seule envie, la rejouer pour bien s’en imprégner et qui nous offre de merveilleuses parties instrumentales avec des claviers qui sont les maîtres à bord et d’admirables accompagnements de saxophone : on est déjà au 7ème ciel avec plein de petites étoiles qui gravitent autour de nous ! Dans un album de progressif, on serait déjà satisfait d’avoir un seul titre comme celui-là, mais ce n’est qu’une mise en bouche car déboule ensuite ‘Un lieto inquiertasi’, avec une première partie du même niveau qu’un certain groupe ‘ELP’ qui étaient des précurseurs dans les années 70, riche et imaginative, puis la deuxième moitié nous embarque dans un progressif symphonique et raffiné avec un chant qui arrive assez tard et une mélodie entêtante qui nous tient compagnie jusqu’au final nous ramenant au thème de départ : la boucle est bouclée. Après ces deux titres, pour nous reposer de ces deux compositions extraordinaires, on embarque sur un petit nuage avec une douce ballade comme savent si bien les composer les Italiens dans un style à la ‘BJH’ ou ‘Procol Harum’, et c’est encore un long développement qui nous attend avec ‘Zaini di elio’ qui continue dans un progressif majoritairement instrumental dans lequel il n’y a pas la moindre seconde d’ennui et qui possède un final à vous filer la chair de poule pendant plusieurs minutes. Ça y est on arrive à la fin de l’album, non, me dit-on dans l’oreillette, excusez-moi, il y aurait encore un autre titre ! pas possible après tant de qualité, on aurait droit encore à une autre composition, de plus de 20 minutes me rajoute-t-on ; je n’y crois pas et pourtant, c’est la pure vérité, la pièce maitresse se trouve en dernière position de cet opus déjà tellement dense. L’émotion est alors à son paroxysme avec cette introduction sereine mais tellement forte compte tenu du thème (me faisant couler quelques larmes) puis, se développe une nouvelle fresque avec quelques sonorités orientales et avec une richesse et une originalité dans chaque section que tout passionné de progressif recherche. Assez parlé, le mieux encore est de vous laisser découvrir ce merveilleux ‘Sadako e le mille gru di carta’ par vous même.

En résumé, pour un groupe qui a commencé à faire des reprises de ‘Le Ormo’ et de ’Banco Del Mutuo Soccorso’ (pas mal comme références), l’élève est maintenant largement au même niveau que les maîtres et après trois enregistrements de qualité depuis une vingtaine d’années, ce dernier atteint des sommets ce qui, comme vous l’aurez compris, en fera pour moi, certainement l’enregistrement de l’année en progressif et qui devrait combler tout un public qui aime prendre son temps pour découvrir un album concept...

Interprêtes

Luca Zerman (Chant, Claviers), Alessandro Perbellini (Batterie), Claudio Antolini (Claviers), Fabio Gaspari (Basse, Mandoline, Chant) + Invités : Federica Zocatelli (Saxophone), Elisa Montaldo (Chant), Simone Chiampan (Batterie), Massimo Maoli (Guitare)


Artiste : Acute Mind

Album : Under The Empty Sky

Date de Sortie : 03-07-2020

Ajouté le : 16-09-2020

‘Acute Mind’ est une formation Polonaise qui avait sorti un premier album éponyme du groupe en 2010, puis plus rien jusqu’à ce nouvel opus ‘Under The Empty Sky’ sorti début Juillet 2020. Tagué en métal progressif, ils ont un style se rapprochant d’un de mes groupes favoris, ’Threshold’ qui, bien que tagué métal, pour ma part, mélange rock et métal progressif ce qui est également le même cas pour les Polonais.

’Shine Of Your Soul’ débute l’album avec un première partie énergique et avec une rythmique débridée qui alterne avec des passages plus calmes puis, la deuxième partie comporte une remarquable section instrumentale amenant au final, tout d’abord chanté, puis se terminant par un beau solo de guitare. Avec ‘Clouded Eyes’ on est plus proche du rock progressif d’un groupe comme ‘Arena’, les riffs de guitare étant toujours présents mais sans aucune agressivité et avec des lignes mélodiques qui s’apprivoisent très facilement. C’est avec l’introduction ‘Daddy’ que l’on revient à la puissance du métal mais avec toujours ces magnifiques alternances entre tension et détente, le petit intermède avec des enregistrements de voix amenant à un très belle section ‘Floydienne’, la suite revenant au thème de départ et c’est dans ce genre de titre que le parallèle avec ‘Threshold’ est le plus juste. Sans transition, ‘Hope from the Heart’ il n’est plus question du tout de métal progressif car c’est une remarquable ballade dans le style de ‘RPWL’ qui monte en crescendo dans la deuxième partie, puis le titre éponyme de l’album, assez court mais très entraînant, est plus direct et déroule de belles lignes mélodiques. C’est encore un changement complet d’ambiance avec ‘It’s Not Me’, composition qui débute en ballade avec de très beaux arrangements orchestraux de ‘Michał Mierzejewski’ et avec un refrain qui vous ne lâche plus, la deuxième partie, entièrement instrumentale, accélérant le rythme et nous offrant un très beau solo de guitare. On revient à un style plus classique avec ‘I Need You’ qui s’éloigne du progressif et flirte avec de la pop tranquille, puis, le reste de l’album durcit de nouveau le ton avec tout d’abord ‘The Same Again’ dans un métal progressif puissant qui peut rappeler le style du nouveau super groupe ’Suns Of Apollo’, puis enfin ‘Kingdom’ qui tend vers un métal industriel énergique tout en gardant des lignes mélodiques accessibles.

En résumé, les Polonais d‘Acute Mind’ reviennent sur le devant de la scène avec un album de progressif varié, alternant différents styles ce qui destine ‘Under The Empty Sky’ à un public aimant des formations comme ‘Threshold’, ‘Dream Theater’ pour le côté métal ou encore ‘Arena’ pour le côté rock...

Interprêtes

Marek Majewski (Guitare, Chant), Arkadiusz Piskorek (Basse, Chant), Paweł Ciuraj (Guitare), Artur Jasiński (Batterie), Piotr Włodarczyk (Claviers) + Invité : Emilia Siepkowska (Violon), Kuba Kotynia (Guitare), Michał Mierzejewski (Orchestration)


Artiste : Choruscant

Album : A Christmas Carol

Date de Sortie : 08-07-2020

Ajouté le : 17-09-2020

Après le Polonais ‘Ryszard Kramarski’ qui a en 2019 sorti un album sur le conte ‘Un Chant de Noël’ écrit par ‘Charles Dickens’ (voir ici), c’est au tour des Italiens de ‘Choruscant’ de nous offrir ‘A Christmas Carol’ qui est leur premier enregistrement studio. Né des cendres de la formation ‘Severed Garden’ (‘JoeleTurchi’ et ‘Leo Cornacchia’ n’en faisant pas partie à l’époque), actif entre 2011 et 2015 qui était un projet de progressif, ce n’est que cinq années plus tard que les Italiens sortent leur premier album, après une longue gestation, car certains textes ont déjà été écrits pendant la période ‘Severed Garden’. Dans une ambiance théâtrale, originale et imaginative, en 15 compositions qui s’emboîtent les unes dans les autres avec des durées assez différentes entre elles (de petits intermèdes côtoient de longs développements pour une durée totale de plus de 1 heure et 20 minutes), ils nous racontent l’histoire de ‘Mr Scrooge’ mettant en avant un progressif symphonique proche des comédies musicales avec des influences très diverses de formations majeures de progressif des années 70 à nos jours.

Nous somme accueillis par des bruits de rue et les cloches de Big Ben (rappelons-nous ’Clock Strikes Ten’ de ‘Cheap Trick’) qui se transforment assez rapidement en une introduction instrumentale symphonique qui nous introduit dans cette histoire par une ambiance orchestrale accessible avec un premier solo de guitare qui amène au premier titre chanté ‘To Begin With’, plantant le décor de ‘A Christmas Carol’ de manière très expressive et burlesque, puis, la composition suivante ‘Scrooge’, reprend au début ce climat et se transforme en un titre progressif à plusieurs tiroirs, mêlant des styles assez éloignés les uns des autres (des parties progressives énergiques côtoyant des atmosphères de Noël), mais formant un ensemble très cohérent et, avec ‘Marley (Seven Years Later)’, la théâtralité du titre et les incursions entre musique contemporaine et musique de jazz est certainement plus dur d’approche mais en font un des titres les plus originaux de l’album. C’est avec ‘The Ghost of Christmas Past’ que l’on tient la pièce maitresse de l’album, de plus de 22 minutes qui nous font voyager dans un univers dans lequel se succèdent de multiples atmosphères et sentiments différents avec des influences multiples ce qui en fait une composition d’une densité incroyable qui se dévoile progressivement et demande bien évidemment plusieurs écoutes pour se l’approprier complètement. Les 8 titres suivants, mis bout à bout, ont à peu près la même durée que ‘The Ghost of Christmas Past’, et c’est avec ‘The Ghost of Christmas Present’, dans une ambiance entraînante de Noël que cette suite commence laissant la place à ‘The Torch’ qui est un court intermède acoustique guitare/voix, puis ‘Cratchit's Dwelling’ réintroduit un progressif raffiné et tranquille, suivi de ‘A Christmas Eve’ qui amène une touche folklorique avec sa rythmique marquée et l’utilisation du violon accentuant cette atmosphère à la ‘Kansas’. Suivent, ‘Ignorance and Want’, légèrement plus rock, agrémenté par de belles sections de guitare électrique, le très court et expressif ‘Midnight’, puis ‘The Ghost of Christmas Yet to Come’ durcit le ton dans une ambiance inquiétante ponctuée par de lourds riffs de guitare et ‘The Death of an Old Man’ continue dans une ambiance théâtrale déroulant la suite de l’histoire, ‘Joele Turchi’ continuant de nous enchanter par son interprétation très expressive. C’est avec deux longs développements que l’album se termine, tout d’abord, ‘An Uncertain Future’ qui suit sans transition le titre précédent en revenant à un climat plus serein dans une première partie piano/voix tranquille suivie d’un passage symphonique plus énergique, le ton se durcissant dans la deuxième partie, et enfin, ‘The End of It’ qui clôt l’histoire avec une introduction dans le même thème folklorique que ‘A Christmas Eve’, puis qui déroule un progressif raffiné et mélodique, tout en gardant ce remarquable sens démonstratif et qui possède un final épique avec de très belles lignes mélodiques qui restent gravées dans votre tête et rappellent le thème musical du début.

En résumé, les Italiens de ‘Choruscant’ sortent un album concept de qualité qui nous propose un progressif sortant des chemins battus et qui devrait plaire à un public aimant les albums concepts racontant une histoire et qui aiment apprivoiser une œuvre musicale progressive, petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Joele Turchi (Chant), Giorgio Manca (Guitare), Ivan Di Sipio (Claviers), Davide Di Camillo (Basse), Leo Cornacchia (Batterie)


Artiste : Lonely Robot

Album : Feelings Are Good

Date de Sortie : 17-07-2020

Ajouté le : 18-09-2020

Non seulement ‘John Mitchell’ participe à un bon nombre de projets de rock progressif (recherchez son nom dans mypromusic) mais en plus, avec ‘Lonely Robot’, il enregistre des albums à une fréquence impressionnante car, après sa trilogie avec ‘Please Come Home’ en 2015, ’The Big Dream’ en 2017 et ’ Under Stars’ en 2019, voici que 2020 voit la sortie de ‘Feelings Are Good’. De plus, ce nouveau bébé est bien fourni car il nous offre une heure de musique et John assure, en plus du chant, presque tous les instruments sauf la section rythmique qui est dévolue à ‘Graig Blundell’.

Le titre éponyme de l’album plante le décor avec des sonorités électroniques et ‘Into the Lo-Fi’ qui suit nous embarque pour un rythmique légère dans un style sautillant pouvant rappeler la fin des années 70 avec la formation de ‘Sting’, ‘Police’ avec évidemment un son moderne, puis ‘Spider’ durcit le ton pour un titre plus rock avec de magnifique changements d’intensités et avec des lignes mélodiques très originales qui bouleversent les schémas traditionnelles. Changement d’atmosphère avec ‘Crystalline’ qui est une magnifique ballade, très sobre, qui nous dépose sur un petit nuage et qui est reprise en fin d’album en version orchestrales, les instruments classiques amenant certainement plus de chaleur, puis, ‘Life Is a Sine Way’ continue dans la lignée d’un progressif recherché des années 70 proche de ‘Genesis’, ‘Graig Blundell’ assurant une section rythmique assez proche d’un certain ‘Phil Collins’ et possède un très beau final très ‘Floydien’. Avec ‘Armour For My Heart’, le style pop rock léger et apaisant nous berce au rythme d’une très belle mélodie chaloupée, puis ‘Suburbia’ a un côté ‘Supertramp’ mais en beaucoup plus progressif avec une section rythmique imaginative qui amène le petit plus qui sublime ce titre. La deuxième pause est amenée par ‘Silent Life’, rempli d’émotion grâce à la douce voix de ‘John Mitchell’ qui remplit tout l’espace et au solo de guitare et repris également en version orchestrale dans les bonus, puis, ‘Keeping People As Pets’, après une introduction au sonorités électroniques, est plus classique dans sa structure et moins progressive, nous ramenant aux années 90 avec des effets dans les voix et ‘Army Of One’ est, pour ma part, le titre le plus prenant, alternant calme et tempête intérieur très bien rendu par le chant de John qui nous transmet toute sorte d’émotions, l’album se terminant par le court acoustique épuré ‘Grief Is The Price Of Love’ avec la belle et douce voix de ‘John Mitchell’ qui nous accompagne une dernière fois.

En résumé, avec ce nouvel album des Anglais de ‘Lonely Robot’, ‘John Mitchell’ continue de nous offrir du progressif imaginatif et raffiné avec, cerise sur le gâteau, une production irréprochable, ce qui devrait plaire à tous ceux qui ont aimé les premiers épisodes dans l’espace et, au-delà, toutes les amatrices et amateurs d’un rock progressif mélodique accessible qui se déguste encore mieux, tranquillement, au casque...

Interprêtes

John Mitchell (Chant, Guitare, Claviers, Basse), Lian Holmes (Claviers), Steve Vantsis (Basse), Graig Blundell (Batterie)


Artiste : Pretenders

Album : Hate for Sale

Date de Sortie : 17-07-2020

Ajouté le : 19-09-2020

Après ‘Alone’ sorti en 2016, le groupe ‘Pretenders’, toujours mené par la talentueuse ‘Chrissie Hynde’, qui s’approche doucement des 70 ans (c’est pas bien de mentionner l’âge des dames, mais là, on ne peut pas faire autrement pour celle qui était, pour toute une génération des années 80, le symbole de la rockeuse sexy et qui se porte comme un charme 40 petites années ans plus tard !) revient sur le devant de la scène avec ‘Hate for Sale’ qui continue de nous enchanter avec des titres directs et efficaces et ça fait du bien, par les temps qui courent, d’avoir ce type de musique à se mettre entre les oreilles, le seul objectif étant de se faire plaisir à écouter ce style si caractéristique du rock de la fin des seventies.

Pour cet album, l’écriture des chansons a été réalisée en collaboration entre ‘Chrissie Hynde’ et son guitariste ‘James Walbourne’ et ‘Dan Auerbach’, à la production a remis en marche la machine à remonter le temps, à l’époque des deux premiers albums et de la bande de copains, un peu déjantés ma fois mais qui avaient sorti deux bijoux à l’époque avec des compositions sans fioriture mais tellement indémodables. Alors, pour tous ceux qui ont connu cette période et ont encore les 33 tours de l’album éponyme du groupe ou le ‘Learning to Crawl’ de 1983 mais également pour tous les fans d’un rock direct et énergique, comment rester de marbre en écoutant des titres comme l’énergique ‘Hate for Sale’ qui nous fait forcément forcer les décibels ou ‘Turf Accountant Daddy’ qui, pour ma part, me file des frissons tellement on est proche des débuts du groupe, ou ‘I Didn’t Know When To Stop’, court mais d’une efficacité redoutable avec ses quelques notes d’harmonica, ou encore ‘Didn’t Want To Be This Lonely’ et sa rythmique chaloupée typique de la fin des seventies, un peu comme le titre ‘Don’t Let Me Wrong’ de l’album ’Get Close’. Et quand le rythme se veut plus tranquille, si vous êtes insensible au mid-tempo ‘The Buzz’ et sa mélodie addictive ou à ‘Lightning Man’ et son tempo reggae ou encore à l’entraînant ‘Maybe Love Is In NYC’, c’est que vous n’êtes pas fait pour ce style de musique. Alors, dans ce cas, écoutez les deux ballades ‘You Can’t Hurt a Fool’ et ‘Crying In Public’, chacune dans une ambiance particulière mais mettant toutes les deux en avant la voix si sensible de Chrissie. A noter que vous pouvez également écouter sur leur chaine you tube de magnifiques reprises de ‘Bob Dylan’ avec de belles vidéos comme par exemple 'Standing In the Doorway'.

En résumé, les ‘Pretenders’ sont de retour pour le meilleur et continuent leur petit bonhomme de chemin en nous offrant un nouvel album dans la grande tradition d’un rock direct des années 80 et ‘Hate for Sale’ est à conseiller, non seulement au fans historiques mais à une audience beaucoup plus large, et pourquoi pas, faire découvrir au plus jeune, cette belle rockeuse qui à 68 ans, a encore une pêche d’enfer qu’elle sait si bien transmettre à son public...

Interprêtes

Chrissie Hynde (Chant, Guitare, Harmonica), James Walbourne (Guitare), Nick Wilkinson (Basse), Martin Chambers (Batterie)


Artiste : Pinnacle Point

Album : Symphony of Mind

Date de Sortie : 17-07-2020

Ajouté le : 20-09-2020

Après ‘Kansas’ qui viennent de ressortir un nouvel album ’The Absence Of Presence’ le même jour, c’est au tour de la formation ‘Pinnacle Point’ (créée il y a quelques années par le claviériste et chanteur Américain ‘Jerome Mazza’ qui a également sorti un album solo ’Outlaw Son’ en 2018 et le guitariste Danois ‘Torben Enevoldsen’), de sortir leur deuxième album ‘Symphony of Mind’, leur premier opus ’Winds of Change’ étant sorti en 2017. Je parle de ‘Kansas’ car, c’est assez flagrant, les influences des Américains se font sentir dans la plupart des titres, ceci étant du, d’une part au chant de ‘Jerome Mazza’ qui se rapproche du chant de ‘Steve Walsh’ (et d’ailleurs Jerome a été invité à chanter avec l’Américain sur son album solo ’ Black Butterfly’) mais également aux accompagnements au violon de ‘Valeria Pozharitskaya’.

C’est tout d’abord un album bien fourni que nous propose ‘Pinnacle Point’, puisque nous avons à notre disposition 1 heure et 6 minutes d’écoute en 12 compositions comprises entre 3 à 7 minutes. L’instrumental ‘Ascent to the Point’ lance l’album qui nous ramène au progressif des années 70 avec des sonorités de claviers caractéristiques et le violon qui donne cette première impression d’être dans le registre connu de ‘Kansas’ (le titre n’est-il pas un clin d’œil au ‘Point of Know Return’), mais, c’est le chant de ‘Jerome Mazza’ qui accentue encore cette ressemblance, les lignes mélodiques et l’ambiance symphonique étant particulièrement proche également des Américains, le côté progressif étant légèrement plus poussé, les passages instrumentaux étant un peu plus développés, puis, l’entraînant ‘Weight of the World’ est beaucoup plus proche du hard rock en gardant ce côté vintage avec des chœurs eighties. ‘Hero’ revient à du rock symphonique mélodique avec le violon de ‘Valeria Pozharitskaya’ qui refait son apparition et le chant de ‘Jerome Mazza’ si proche de ‘Steve Walsh’, puis, ‘Never Surrender’ est plus dans un registre classique AOR à la ‘Toto’ ou ‘Asia’ et ‘In the Wake of Hope’ est une sorte de mélange entre de belles parties instrumentales à la ‘Kansas’ et des parties chantées d’un rock mélodique des années 70 proche de ‘Foreigner’. La deuxième partie de l’album nous offre la très belle mélodie de ‘Shadows of Peace’ dans une ambiance symphonique raffinée ce qui en fait pour moi un des titres le plus proche du ‘Kansas’ des années 70, la ballade ‘Beyond’ qui nous embarque dans un voyage tranquille et serein, rempli d’émotion, puis ‘Nothing at All’ continue dans ce registre mélancolique à la manière du magnifique ‘Nobody’s Home’ de l’album ‘Point of Know Return’ de 1977 et ‘Prodigal’ est un peu plus contrasté entre énergie, amenée par la rythmique plus enlevée à certains endroits, et mélancolie, grâce à l’accompagnement du violon, tendant vers un progressif imaginatif d’autant plus que les lignes mélodiques sont plus contemporaines. Et c’est avec tout d’abord le titre éponyme de l’album, une magnifique fresque symphonique à la ‘Kansas’, puis, ‘Dangerous’, remarquable titre progressif alternant douceur et énergie que l’album se termine.

En résumé, ce dernier album de ‘Pinnacle Point’ est en tous points remarquable et nous fait remonter à un rock symphonique et progressif des années 70 raffiné et imaginatif avec ce parallèle évident avec ‘Kansas’ et ‘Symphony of Mind’ est à conseiller à un public assez large aimant un rock symphonique nous ramenant quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Jerome Mazza (Chant, Choeurs, Claviers), Torben Enevoldsen (Guitare, Claviers), Rich Ayala (Guitare, Choeurs), Valeria Pozharitskaya (Violon), Mark Prator (Batterie), Takeaki Itoh (Basse), Howard Helm (Claviers), John F Rodgers (Piano, Cordes)


Artiste : Haken

Album : Virus

Date de Sortie : 17-07-2020

Ajouté le : 21-09-2020

Dans le domaine du métal progressif, les Anglais de ‘Haken’ se sont forgés une belle réputation et chaque nouvel album est toujours une surprise à découvrir mais pour ce nouvel opus, ’Virus’, sorti pendant cette année un peu particulière avec tout ce que l’on a connu avec le COVID-19, le titre n’est finalement qu’une pure coïncidence avec la crise sanitaire et nous embarque de nouveau dans l’univers de cette formation qui, album après album, défriche un peu plus le paysage musical progressif en explorant de nouveaux horizons un peu comme les ‘Leprous’, ‘Opeth’ ou ‘Pain of Salvation’ (nouvelle chronique à venir).

La pochette, très proche de ’Vector’ montre certainement que l’on est dans la continuité de l’enregistrement précédent et ça débute fort, avec ‘Prostheric’ qui tabasse sévère dès l’introduction, puis, on est embarqué dans une ambiance prenante avec une section rythmique de ‘Ray Hearne’ digne d’un certain ‘Mike Portnoy’ qui imprime un rythme toujours très fluctuant, suivant les riffs de guitare ce qui donne toute sa force à ce titre. Suit ‘Invasion’ qui débute dans une détente à la ‘Leprous’ et explose quelques mesures plus loin comme si l’on avait accumulé une énorme énergie qui ne demande qu’à jaillir, puis, le long développement ‘Carousel’ alterne différentes ambiances et est certainement le titre le plus progressif et le plus difficile à intégrer avec de multiples changements d’intensité et de rythme, des parties instrumentales complètement débridées et un final magnifique en crescendo d’une force émotionnelle incroyable. Et après autant d’énergie, l’ensemble des 2 titres ‘The Strain’/’Canary Yellow’, même si le premier reste énergique au niveau de la section rythmique, est plus abordable au niveau mélodique et permet quelques instants de récupération bienfaitrices dans la deuxième partie, tout cela étant sans doute pour nous préparer gentiment au plat de résistance de l’album. En effet, les 19 dernière minutes sont réservées à la suite ‘Messiah Complex’ qui accroche dès ‘Ovory Tower’ avec son ambiance à la ’Leprous’ et qui a une des mélodies les plus accessibles de l’album, puis on retrouve avec ‘A Glutton for Punishment’ le ‘Haken’ qui nous emmène dans des chemins sonores débridés plus difficiles à apprivoiser mais d’une imagination débordante, ce que l’on retrouve sur les titres suivants avec le court ‘Marigold’ qui, coupé en deux, explose dans un déferlement contemporain dans la deuxième partie et constitue pour moi, le même pendant entre le métal mélodique et progressif que ce que l’on a connu entre la musique classique et contemporaine à la fin de la deuxième guerre mondiale, ‘The Sect’ continuant dans ce style avec une remarquable partie chantée presque à capella qui côtoie de puissants riffs de guitare, la section rythmique jouant encore un rôle prépondérant en marquant souvent tous les temps. L’album se termine par, tout d’abord, le dernier chapitre de cette suite géniale, ‘Ecobius Rex’ avec un final épique et puissant et des lignes mélodiques plus accessibles et enfin, le calme et dépouillé ‘Only Stars’ qui constitue une magnifique fin tout en détente après toutes ces tensions et qui arrive à point nommé pour revenir à la réalité, comme si l’on sortait d’un rêve éveillé.

En résumé, ce nouveau ‘Haken’ montre une fois de plus toute cette imagination débordante qui font des Anglais des défricheurs de métal progressif et qui fera sans doute de ‘Virus’ un album essentiel de la discographie de tout amateur de ce style comme l’ont été les premiers albums de ‘Dream Theater’ ou de ‘Porcupine Tree’, mais revers de la médaille, qui sera forcément limité à un public averti...

Interprêtes

Charlie Griffiths (Guitare), Ross Jennings (Chant), Richard Henshall (Guitare), Diego Tejeida (Claviers), Conner Green (Basse), Ray Hearne (Batterie)


Artiste : Telergy

Album : Black Swallow

Date de Sortie : 23-07-2020

Ajouté le : 22-09-2020

J’avais découvert le projet ‘Telergy’ de ‘Robert McClung’ avec son dernier album concept ‘Hypathia’ et 2020 voit la sortie d’un nouvel enregistrement studio à la mesure (je devrais dire à la démesure) du précédent puisque si vous regardez les invités pour ‘Black Swallow’, il s’est encore une fois entouré d’un nombre impressionnant d’artistes de différentes scènes musicales (voir ci-dessous) et dont vous avez la liste sur son site avec leur projets respectifs ici. Ce nouveau bébé, issu d’une longue gestation de cinq années raconte l’histoire d’un grand héros Américain, ‘Eugène Ballard’, le premier pilote de chasse Afro- Américain de la Première Guerre mondiale et une partie des fonds récoltés par la vente de l’album iront au ’Wounded Warrior Project’ qui est une association que soutient les anciens combattants et les militaires qui ont été blessés physiquement ou qui ont des stress post-traumatiques.

Musicalement, compte tenu de la diversité des artistes invités, ‘Robert McClung’ nous a concocté une sorte d’œuvre qui va bien au-delà d’un style particulier avec dix titres presque tous instrumentaux qui renferment des influences multiples et avec une intégration de passages parlés entre chaque composition musicale pour pouvoir suivre l’histoire. Le long développement progressif ‘Georgia’ qui débute l’album nous embarque pour une saga progressive renfermant toutes sortes d’ambiance qui vont de la country au gospel en passant par le rock, le hard-rock, la musique de film et le jazz, tout ceci avec des lignes mélodiques très accessibles et, compte tenu de la diversité des genres, en gardant toujours une homogénéité globale. Impossible de faire du titre à titre tellement il y aurait à dire sur chacun mais la grande force de chaque composition est de mélanger de façon très intelligente de la musique classique à de la musique moderne avec un résultat surprenant à chaque fois, les instruments classiques et électriques étant toujours utilisés à bon escient. Bien entendu, les plus longs titres comme ‘Infantry’, ‘Take The Sky’ ou encore ‘All Blood Runs Reed’ sont plus progressifs dans l’approche avec des constructions en plusieurs tiroirs qui s’ouvrent et se dévoilent les uns après les autres en gardant l’auditeur en haleine du début à la fin. Que ce soit dans les parties instrumentales ou chantées accompagnées par les instruments classiques ou électriques, il y a du beau monde et les interprétations provoquent souvent ce frisson si caractéristique comme ces chœurs dans la deuxième partie de ‘Take to the Sky’, très ‘Floydiens’ (album ‘Atom Heart Mother’) ou ce passage de ‘Troy Donockley’ dans ‘Infantry’ qui est suivie d’une émouvante partie au violon ou cette magnifique ambiance jazzy feutrée de ‘Marcelle’ ou encore ce passage de saxophone dans ‘Spy’ et je pourrais en citer encore pas mal.

En résumé, avec ce dernier bébé de ‘Robert McClung’, on est bien au-delà d’une simple sortie d’album car on peut parler tout simplement d’œuvre musicale intemporelle qui nous embarque pour un voyage merveilleux et qui montre tout le talent de ce multi-instrumentaliste et compositeur très complet qui fait se rencontrer plusieurs mondes musicaux pour le meilleur et qui est un peu un mélange entre un ‘Hanz Zimmer’ et un ‘Arjen Anthony Lucassen’ (nouvel album à venir prochainement). ‘Black Swallow’ est donc à conseiller à un public aimant mélanger des styles que l’on a eu l’habitude de mettre en opposition (mais quelle bêtise !!) comme la musique classique et la musique rock ou métal car, dans ce cas, c’est bien ce mélange des genres qui en fait une œuvre exceptionnelle et d’une très grande richesse. Espérons également que ‘Robert McClung’ aura un jour la possibilité de monter ses concepts pour en faire un vrai spectacle comme le font régulièrement les deux artistes cités plus haut...

Interprêtes

Robert McClung (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Flûte, Violon, Mandoline, Chant, Percussions) + Invités : Acteurs : Bryan Hicks (William Bullard), Pete Peterson (Eugene Bullard), Champ Hollins (Eugene jeune), Rev. Robert Thompson (Eulogy preacher, Church goer), Nadine Thompson (Church goer), Emmanuel De Saint Méen (Nightclub MC), Jordan Hall (Attacker 1), Tim Clarck (Attacker 2), Durga McBroom (Marie-Madeleine Fourcade), Lorelei McBroom (Choeurs), Lara Smiles (Choeurs), Emily Lynn (Choeurs), Stephanie Slabon (Choeurs), Dustin Brayley (Choeurs, Radio newscaster), Martyna Halas-Yates (Growls), Chris Bonito (Batterie), Todd Sucherman (Batterie), Tony Levin (Basse), Michael Manring (Basse), Steve Di Giorgio (Basse), Tony Dickinson (Basse), Mike LePond (Basse), Pete Trewavas (Basse), Dave Meros (Basse), Caith Threefires (Basse), Charles Cormier (Guitare), Vernon Reid (Guitare), Phil Keaggy (Guitare), Gary Wehrkamp (Guitare), Timo Somers (Guitare), Stephan Lill (Guitare), Andy LaRocque (Guitare), Jimi Bell (Guitare), Jeff Rapsis (Piano), Rachel Flowers (Piano), Jeremy Heussi (Claviers, Orgue), Vikram Shankar (Claviers), Basil Bunelik (Accordéon), Troy Donockley (Cornemuse), Magic Dick (Harmonica), Tina Guo (Violoncelle), Adam Nunes (Violoncelle), Tim Nunes (Violon), David Ragsdale (Violon), Mattan Klein (Flûte), John Cardin (Trompette), Mitchel Bailey (Trombone), Gus Sebring (Cor Anglais), Tracy Crane (Cor Anglais), Chip Brindamour (Tuba), Edie Brindamour (Euphonium), Katrina Veno (Clarinette), Thomas Gimbel (Saxophone ténor), Nils Crusberg (Saxophone alto et ténor), Bryan Campbell (Saxophone bariton)


Artiste : Primal Fear

Album : Metal Commando

Date de Sortie : 24-07-2020

Ajouté le : 23-09-2020

Les Allemands de ‘Primal Fear’ sortent leur 13ème album ‘Metal Commando’ et continuent à nous délivrer un power métal direct et efficace qui va à l’essentiel et ce n’est pas avec ce nouvel opus que l’on pourra dire le contraire car, au moins pour les 10 premiers titres, amateurs de métal, ne vous attendez pas à une originalité débordante mais plutôt à passer un bon moment en écoutant tous ces titres qui devraient vous faire taper du pied ou bouger la tête au rythme de la section rythmique de ‘Michael Ehré’. Néanmoins, les Allemands nous réservent une surprise de taille avec le dernier titre, nous en reparlerons.

D’entrée, avec ‘I Am Alive’, on rentre dans le vif du sujet avec un titre puissant et direct puis ‘Along Came the Devil’ enfonce le clou avec des riffs de guitares agressifs et ‘Halo’ n’est pas en reste avec une rythmique endiablée dans laquelle la double pédale est à la fête. Avec le mid-tempo ‘Hear Me Calling’, ce titre est taillé pour la scène avec ‘Ralf Scheepers’ qui est très bon dans ces ambiances moins rapide, puis on est reparti de plus belle avec ‘The Lost & The Forgotten’ et sa rythmique à faire headbanguer tout un public et quant à ‘My Name Is Fear’, on continue dans cette dynamique avec un son énorme. ‘I Will Be Gone’ arrive à point nommé pour se refaire une santé avec le break ballade qui de plus est entièrement acoustique, puis ‘Raise Your Fists’ et ‘Howl Of The Banshee’ poursuivent dans la voie toute tracée du début de l’album avec deux brûlots puissants et directs, le furieux ‘Afterlife’ qui suit n’étant pas en reste. Mais, c’est alors qu’après toute cette débauche d’énergie, le dernier titre ‘Infinity’ pointe le bout de son nez avec ses treize minutes, durée que l’on verrait plus dans un album de métal progressif mais les Allemands ont déjà composé ce genre de titre (see ’We Walk Without Fear’). On est donc embarqué dans une saga épique qui débute calmement et qui prend son envol passé deux minutes avec la même mélodie entêtante et qui possède des parties instrumentales remarquable que l’on a pas l’habitude d’avoir dans les titres plus directs des Allemands et qui possède un final magnifique avec un crescendo qui débute par des chœurs d’église et qui monte en puissance progressivement pour terminer sur une mélodie qui reste encrée dans votre tête, ce qui en fait pour moi la bonne surprise de ‘Metal Commando’.

En résumé, ce nouvel album des Allemands de ‘Primal Fear’ continue dans la lignée des précédents opus et nous offrent en plus une cerise sur le gâteau avec ‘Infinity’ sortant des sentiers battus ce qui destine ‘Metal Commando’, tout d’abord aux fans du groupe mais qui peut toucher un public aimant un métal direct et efficace...

Interprêtes

Ralf Scheepers (Chant), Magnus Karlsson (Guitare), Alex Beyrodt (Guitare), Tom Naumann (Guitare), Michael Ehré (Batterie), Mat Sinner (Basse, Chant)


Artiste : Swappers Eleven

Album : From a Distance

Date de Sortie : 27-07-2020

Ajouté le : 24-09-2020

‘Swappers Eleven’ est le projet de trois artistes qui avaient gagné en 2011 la finale du concours annuel organisé par les Anglais de ’Marillion’ qui consiste à faire participer sur scène des fans musiciens pour les accompagner, en l’occurrence à l’époque, le claviériste ‘Luiz Alvim’, le chanteur ‘Alessandro Carmassi’ et le bassiste Gary Foalle’ et 2020 voit la sortie de leur premier enregistrement studio ‘From a Distance’ qui, je dois le dire, pour un premier album, est d’une qualité exceptionnelle et nous embarque dans un rock progressif recherché et raffiné avec en plus cerise sur la gâteau, l’idée d’inviter d’autres artistes qui ont eux-mêmes participé au concours de ‘Marillion’ et de les intégrer dans ce premier opus ce qui l’enrichit encore plus.

Ce sont 8 titres avec 2 longs développements de plus de 13 minutes chacun qui s’offrent à nous et on débute avec ‘Swappers Eleven’ d’un peu plus de 5 minutes mais qui propose déjà un progressif inventif avec trois parties imbriquées : on passe d’une introduction relativement épurée à une section puissante dans laquelle les claviers sont mis en avant, le chant d’Alessandro Carmassi’ s’intégrant de belle manière dans cette ambiance, puis à un magnifique final, dans un tempo plus lent avec un magnifique solo de guitare et une dernière partie chantée en décrescendo. Suit ‘Tomorrow’, plus classique avec deux remarquables solos qui se succèdent, tout d’abord de saxophone et ensuite de guitare, puis le long développement ‘Distance’ nous embarque dans un bijou progressif, avec tout d’abord une introduction atmosphérique et le titre prend son envol après deux minutes en augmentant le tempo pour une partie chantée dans laquelle la basse assure la section rythmique jusqu’à un break avec quelques notes de piano qui font la jonction avec la partie suivante, démarrant avec des sonorités de claviers à la ‘BJH’ et avec une très belle interaction entre la batterie et le saxophone et qui devient plus entraînante sur la fin avec de remarquables solos de claviers et de guitare successifs préparant le final avec une mélodie entêtante qui ne vous quitte plus. Suivent ‘Spectrum’ avec ‘Michelle Aragon’ au chant (c’est certainement la même chanteuse qui participe au projet de métal symphonique ‘Mystic Euphoria’ ?) mais également avec le chanteur invité ‘Ian Humphrey’, ce qui en fait un très beau trio avec ‘Alessandro Carmassi’ dans une composition avec un lent tempo et une ambiance plutôt calme et avec quelques passages instrumentaux plus musclés, puis le court ‘New Year’s Resolution’, plus classique, place une fois de plus ‘Michelle Aragon’ sous les projecteurs, mais cette fois en voix principale au chant. Le deuxième long développement ‘Open Your Eyes’ est construit en plusieurs parties qui se juxtaposent avec une place plus importante donnée au chant avec un nouveau duo dans la partie centrale, cette fois avec ‘Alessandro Carmassi’ et ’Ian Humphrey’, la seule partie instrumentale étant placée en fin de titre avec le duo qui vient se joindre sur la final. L’album se termine, par tout d’abord le court ‘First Time’, avec une nouvelle fois ‘Michelle Aragon’ mais cette fois sans ‘Alessandro Carmassi’ dans une belle ballade épurée piano/voix dans laquelle, elle a certainement enregistré les deux voix, puis, sans transition ‘Hope Is a Stranger’ prend le relais pour le titre le plus énergique de l’album avec des riffs incisifs de guitare avec une mélodie qui n’est pas forcément immédiate à la première écoute avec un beau solo de claviers passé la moitié du titre et qui s’adoucit pour préparer un remarquable final avec un magnifique solo de guitare ‘Floydien’.

En résumé, ce nouveau projet ‘Swappers Eleven’ est une très bonne surprise 2020 et il faudra certainement compter sur cette formation dans le futur s’ils continuent dans cette voie; ‘From a Distance’ est à conseiller à un public aimant les groupes majeurs de rock progressif comme ‘Marillion’, ‘Pendragon’, ou encore ‘Arena’...

Interprêtes

Luiz Alvim (Claviers), Alessandro Carmassi (Chant), Gary Foalle (Basse) + Invités : Michelle Aragon (Chant), Ian Humphrey (Chant), Daniel van der Weijde (Guitare), Darren Newitt (Guitare), Carl Wragg (Guitare), Dave Wruck (Claviers), Will Addicts (Claviers), Rik van Dommelen (Basse), José Luis Ramos (Basse), Neil Lough (Basse), Marcin Sosnowski (Saxophone), Rafael Marcolino (Batterie), Enrico Rossetti (Batterie), Arild Broter (Batterie)


Artiste : Lionheart

Album : The Reality of Miracles

Date de Sortie : 31-07-2020

Ajouté le : 25-09-2020

La formation ‘Lionheart’ était revenu d'on ne sait d'où il y a 3 ans avec ’Second Nature’ qui était un très bon album et voici que notre super groupe d’anciens artistes de hard-rock des années 80 remettent ça avec un nouvel album ‘The Reality of Miracles’ qui est bien fourni car il renferment 12 bonnes compositions (si l’on exclue la courte introduction instrumentale intégrée au premier titre) agréables à écouter qui nous font revenir à un hard-rock mélodique des années 80 dans la lignée de groupes comme ‘Foreigner’, ‘Journey’, ’Magnum’ ou même ‘Asia’, c’est-à-dire moins énergique que le style de l’ancien groupe 'Iron Maiden' du guitariste ‘Dennis Stratton’.

‘Salvation’ est une introduction atmosphérique qui prépare le premier titre ‘Thine Is the Kingdom’, nous offrant une première mélodie classique qui s’apprivoise immédiatement et qui nous ramène quelques décennies en arrière, puis ‘High Plains Drifter’ amènent de belles harmonies vocales avec un solo de guitare digne de ce nom et avec le titre éponyme de l’album, on est de plein pied dans un rock mélodique délicieux des eighties avec un agréable refrain enivrant que l’on pourrait écouter pendant de longues minutes. Suit ‘Five Tribes’ qui est plus énergique et qui met encore en avant un solo de ‘Steve Mann’ et qui possède des chœurs grisants et ‘Behind the Wall’ nous embarque pour une ballade à rajouter aux meilleurs ballades de rock mélodique puis ‘All I Want Is You’ est encore une pépite mélodique qui nous ramène aux années 80. La suite de l’album fait défiler ‘Widows’ avec un nouveau refrain entêtant, l’orientalisant ‘Kingdom of the East’, un classique mais très efficace ‘Outlaws of the Western World’, l’entraînant et délicieux ‘Overdrive’ dans lequel tout notre corps bat la mesure et ‘The First Man’ avec sa rythmique dans la même veine que ‘Survivor’ et un nouveau refrain irrésistible. Et c’est avec une nouvelle ballade ’Still It Rains on Planet Earth (Lacrimosa)’ que tout groupe de rock mélodique aurait voulu écrire que l’album se termine et l’on voit déjà tout un public brandir son briquet comme dans ls années 70/80 (non maintenant c’est ringard, son téléphone avec la torche allumée !!).

En résumé, les Anglais de ‘Lionheart’ sortent un album très agréable avec des compositions mélodiques qui nous fait remonter aux années 80 et ‘The Reality of Miracles’ est destiné à un public aimant le rock mélodique et des formations de cette période comme ‘Foreigner’, ‘Journey’ ou encore ‘Magnum’...

Interprêtes

Dennis Stratton (Guitare), Steve Mann (Guitare), Lee Small (Chant), Rocky Newton (Basse), Clive Edwards (Batterie)


Artiste : Morse/Portnoy/George

Album : Cov3r To Cov3r

Date de Sortie : 24-07-2020

Ajouté le : 26-09-2020

En même temps que les albums remasterisés ’Cover to Cover’ et ’Cover 2 Cover’, Spotify a mis en ligne le dernier album de reprises du trio ‘Neal Morse’/’Mike Portnoy’/’Randy George’ fin Juillet et c’est un beau cadeau que d’entendre ces trois artistes très complets remettre au goût du jour des compositions diverses et variées sans pour autant les dénaturer. Pour ce 3ème volet, on est gâté avec des mélodies qui nous ont accompagné tout au long de ces 50 dernières années. Au programme, du rock progressif avec par exemple ‘Yes’ (et c’est ‘Jon Davison’ qui chante sur le titre ‘No Opportunity Necessary, No Experience Needed’) ou ‘Jethro Tull’ et l’énergique ‘Hymn 43’ (à noter le remix de ‘Steven Wilson’ de ’Stormwatch’ de 1979) ou encore ‘King Crimson’ avec ‘One More Red Nightmare’, mais aussi des titres qui font partie de notre mémoire collective comme ‘Life On Mars’ du regretté ‘David Bowie’ (quelle magnifique interprétation qui vous file la chair de poule) ou encore le très connu ‘Baker Street’ de ‘Gerry Rafferty’ dans lequel ‘Neal Morse’ nous embarque dans un solo de guitare magistral en fin de titre. Bref, que du bonheur à écouter et à réécouter ces titres mythiques et si vous avez raté les 2 premiers épisodes, je vous invite à les écouter également car ce trio d’artistes confirme qu’il a un vrai talent pour pouvoir s’attaquer à tous les styles avec des interprétations toujours très juste...

Liste des titres avec leur interprètes d’origine :
01. No Opportunity Necessary, No Experience Needed (Yes)
02. Hymn 43 (Jethro Tull)
03. Life On Mars (David Bowie)
04. Baker Street (Gerry Raffetry)
05. It Don't Come Easy (Ringo Starr)
06. Baby Blue (Badfinger)
07. One More Red Nightmare (King Crimson)
08. Black Coffee In Bed (Squeeze)
09. Tempted (Squeeze)
10. Runnin' Down A Dream (Tom Petty)
11. Let Love Rule (Lenny Kravitz)

Interprêtes

Neal Morse (Chant, Guitares, Claviers), Randy George (Basse), Mike Portnoy (Batterie) + invité : Jon Davison (Chant)


Artiste : Damnation Angels

Album : Fiber of our Being

Date de Sortie : 31-07-2020

Ajouté le : 27-09-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Le groupe ‘Damnation Angels’ sort son troisième enregistrement studio après un premier EP, ‘Shadow Symphony’ en 2010, et les LP ’Bringer of Light’ en 2013 et ’The Valiant Fire’ en 2015. Amatrices et amateurs de métal symphonique avec un chanteur (ils ne sont pas légions mais on pense tout de suite à ’Kamelot’ avec son chanteur charismatique ‘Tommy Karevik’) mais également, tout simplement de métal mélodique, vous êtes au bon endroit et ce dernier opus montre encore une évolution dans les compositions du groupe avec, de mon point de vue, une production plus heavy et un travail au niveau des lignes mélodiques qui font que certains titres sont plus directs et certainement moins symphoniques que dans ‘The Valiant Fire’.

Et c’est avec un entraînant ‘More Than Human’ que l’opus débute et on découvre le nouveau chanteur ‘Ignacio Rodriguez’ qui d’entrée fait une belle prestation dans cette composition mélodique efficace, puis ‘Railrunner’ qui commence en mid-tempo avec de beaux chœurs a une composante symphonique plus marquée et plusieurs changements de tempos. Le titre éponyme de l’album continue dans cette lancée, nous offrant un parallèle avec ‘Kamelot’, une introduction puissante puis des couplets plus calmes et enfin un refrain entraînant et addictif, puis ‘Our Last Night’ qui débute en ballade, durcit le ton et accélère le tempo dans le refrain et en fait un des titres phares de l’album avec ces magnifiques alternances d’intensité. Avec ‘Rewrite the Future’, les composantes symphoniques côtoient l’énergie des riffs de guitare et la construction originale, alternant les intensités et les tempos, en font un de mes titres préférés, puis ‘Fractured Amygdala’ continue dans cette voie avec encore une mélodie imparable et ‘Greed and Extinction’, après une calme introduction nous entraîne dans un nouveau titre énergique qui possède de belles cassures de tempos avec une nouvelle fois, une section rythmique très originale s’adaptant à chaque changement de climat. Et c’est avec deux magnifiques titres que l’album se termine, tout d’abord les 13 minutes de ‘Remnants Of A Dying Star’ qui est une fresque épique et symphonique avec de multiples recoins et de remarquables chœurs à la ‘Epica’, et ensuite, ‘A Sum Of Our Parts’ qui est la deuxième ballade de l’album, cette fois dans un style épuré piano/voix dans la majorité du titre avec de beaux arrangements et avec une remarquable prestation vocale d‘Ignacio Rodriguez’ qui montre également tout son talent en transmettant une belle émotion à ce magnifique titre final.

En résumé, les formations de métal symphonique sont beaucoup plus nombreuses avec des chanteuses mais les Anglais de ‘Damnation Angels’ montrent également un talent incontestable dans ce style avec ce dernier album ‘Fiber of our Being’, rempli de belles orchestrations et de lignes mélodiques imparables, ce qui le destine à un public assez large de métal aimant un métal symphonique épique et mélodique...

Interprêtes

William Graney (Guitare), Ignacio « Iggy Rod » Rodriguez (Chant, Guitare), John Graney (Batterie), Nic Southwood (Basse) + Invités : Helen Pawson (Chœurs), Bob Young (Chœurs)


Artiste : Lighthouse Sparrows

Album : The Deep End

Date de Sortie : 01-08-2020

Ajouté le : 28-09-2020

‘Lighthouse Sparrows’ est un nouveau projet Finlandais de rock progressif initié en 2019 par le multi-instrumentaliste ‘Sami Sarhamaa’ qui a participé à de nombreux enregistrements depuis les années 80 et le chanteur et claviériste ‘Olli Huhtanen’ et qui sortent leur premier album de tout juste 30 minutes, donc entre l’EP et le LP. L’année 2020 étant un peu particulière avec la crise sanitaire que l’on connait, ils ont quand même réussi à sortir ce premier bébé qui contient 5 petits bijoux d’un rock progressif raffinés et reposants pouvant rappeler certaines formations de rock atmosphérique des années 70/80.

Tout commence dans la sérénité avec ‘Gravest Danger’ dans une ambiance tranquille, la douce voix de ‘Olli Huhtanen’ s’accordant parfaitement à ce style fait de douceur et de sérénité, quelques riffs de guitares venant durcir gentiment le ton dans la deuxième partie du titre, puis, après un final en décrescendo avec quelques notes de piano, sans transition, ‘Scales’ prend le relais dans la même atmosphère et nous dépose sur un petit nuage en nous berçant au rythme d’une douce mélodie avec un beau solo de guitare ‘Floydien’ en milieu de titre. C’est également sans transition (les 3 premiers titres se suivent sans aucune pause entre) que ‘Shallow End’ continue dans ce style avec un crescendo sur la fin du titre, les claviers ayant une place prépondérante mais laissant une place pour un nouveau solo de guitare aérien, puis, l’instrumental ‘Deep End’, après une nouvelle introduction atmosphérique prend de l’ampleur dans la première partie, la ligne de basse assurant la rythmique de l’ensemble et ralentit le tempo dans une belle partie centrale atmosphérique. L’album se termine avec un nouveau bijou mélodique ‘Gravity’ qui n’est pas sans rappeler certaines lignes mélodiques de ’RPWL’.

En résumé, ce premier bébé des Finlandais ‘Lighthouse Sparrows’ est très prometteur et nous offre de belles compositions dans une ambiance calme et reposante, seuls quelques passages étant plus énergiques ce qui destine ‘The Deep End’ à un public aimant un rock progressif atmosphérique à écouter calmement au casque...

Interprêtes

Sami Sarhamaa (Guitare, Basse, Chœurs), Olli Huhtanen (Chant, Claviers), Miri Miettinen (Batterie), Trio Tingo (Choeurs)


Artiste : bArtMan

Album : Crisis

Date de Sortie : 03-08-2020

Ajouté le : 29-09-2020

L’Allemand ‘Torsten Bartkowiak’ a différents cordes à son arc et la musique en est une puisqu’il sort régulièrement des albums, le dernier ’The Way Out’ datant de 2019. 2020 voit la sortie d’un nouvel album en streaming pour l’instant (Coronavirus oblige) et sur le site de Torsten, on peut lire que ce dernier opus a été créé pendant la période de confinement ce qui lui a permis de nous offrir 12 titres comprenant 9 compositions et une suite de 3 titres atmosphériques expérimentaux.

Tout d’abord, intéressons-nous à la suite ‘Crisis’ et si vous êtes une amatrice ou un amateur du ‘Pink Floyd’ de la fin des années 60, vous allez certainement être en terrain connu car on se rapproche des atmosphères dégagées par ‘Ummagumma’, opus incontournable qui fait encore référence dans la musique expérimentale : tout est donc réuni pour nous replonger dans ces ambiances atmosphériques de cette époque de défricheurs de sons, la 3ème partie étant plus classique dans la structure (d’ailleurs Tortsen fait souvent référence aux ‘Floyds’ avec, par exemple, l’album 'Goodbye Cruel World' dont le titre nous rappelle tous celui de ‘'The Wall' et dont la pochette réunit une usine et une vache). Ces trois remarquables compositions sont prises en sandwich par d’autres titres plus classiques, avec tout d’abord des chansons dans lesquelles Tortsen pose sa voix grave, comme ‘Fraud’ qui ouvre l’album, dans une ambiance tourmentée pouvant s’apparenter au style caractéristique de ‘Roger Waters’ ou comme ‘Apology’, ‘A New Chance’ ou encore ‘Dark Thoughts’ qui poursuivent dans la même veine, puis ensuite, quatre instrumentaux qui ont chacun une texture particulière : tout d’abord le calme ‘The Dream’ met en avant un piano accompagné par des nappes de claviers avec une mélodie répétitive, puis, ‘Awaken’ est plus énergique avec une section rythmique appuyée, tout en restant assez linéaire dans la construction. Quant aux deux derniers titres, ‘New Beginning’ est un instrumental progressif qui fait se succéder différents tempos sur une mélodie très accessible, puis, ‘The Last Temptation’ clôt l’album avec des effets électroniques que n’aurait pas renié ‘Jean-Michel Jarre’, tout en gardant une ambiance atmosphérique.

En résumé, même s’il ne révolutionne pas le rock progressif, ‘Torsten Bartkowiak’ continue son petit bonhomme de chemin en nous offrant un nouvel album (et oui, déjà le 9ème !) très agréable à écouter et qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui sont fans de ‘Pink Floyd’...

Interprêtes

Torsten Bartkowiak (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Arctic Rain

Album : The One

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 30-09-2020

Devinez vers quel pays on se dirige pour un nouvel album de hard-rock mélodique. Vous me dites bien évidemment la Suède (trop facile ma devinette) et effet après les ’Sapphire Eyes’, ’Skintrade’, ’Arkado’, ’Grand Design’, ’H.E.A.T’ ou encore ’Autumn’s Child’ pour ne citer que des formations qui ont sorti des albums en 2020, c’est au tout d’un petit nouveau, ‘Arctic Rain’, créé par un trio, le claviériste et compositeur ‘Pete Alpenborg’ (qui n’est pas un inconnu dans la profession puisqu’il a composé pour un nombre impressionnant de groupes), le guitariste ‘Magnus Berglund’ et le chanteur ‘Tobias Jonsson’, de nous présenter sa première offrande ‘The One’ composé de 11 titres dans un style hard-rock mélodique tagué eighties.

On est conquis très rapidement par des mélodies facilement assimilables et par une énergie positive émanant de chaque composition, et ceci, dès le premier titre ‘Life of My Life’ qui dégage un dynamisme éclatant et dans le même style, on peut également citer les hits en puissance ‘Lost’, ‘Give Me All Of Your Love’ ou encore ‘Lift Me Up’ avec leurs refrains addictifs, certes classiques mais tellement efficaces ou encore le magnifique ‘Breakout’ qui vous met en forme pour toute une journée. Et quand le tempo devient moins rapide et que les claviers sont plus présents, on est toujours séduit par ces mélodies mémorables comme dans ‘Friends’ ou ‘Night After Night’ ou ‘The One’ ou encore dans ‘Madeleine’, la belle power ballade n’étant pas oubliée avec ‘Free My Mind’ (pour ma part, j’en aurais bien repris une petite deuxième).

En résumé, pour reprendre le slogan de la SNCF, un groupe Suédois de hard-rock peut en cacher un autre et, à chaque fois, on est ébloui par ce talent et cette maitrise qu’ils ont de nous faire remonter aux années 80 avec des mélodies imparables et, même s’ils ne révolutionnent pas le style, on prend un plaisir énorme à écouter ces compositions si efficaces et ce nouveau venu ‘ArcticRain’ en fait désormais partie...

Interprêtes

Tobias Jonsson (Chant), Magnus Berglund (Guitare), Pete Alpenborg (Claviers), Gert Daun (Basse), Jonas Jönsson (Batterie)


Artiste : Deep Purple

Album : Whoosh!

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 01-10-2020

J’arrive certainement après quelques centaines de chroniques pour parler du dernier ‘Deep Purple’, mais tant pis, qu’est-ce que c’est bon d’écouter en 2020 un nouvel album de ce groupe légendaire que j’avais découvert assez tard dans les années 70 avec un certain ‘Deep Purple in Rock’ et dont le 33 tours (on disait comme ça à l’époque) a tourné jusqu’à épuisement sur la platine familiale toute chamboulée à l’écoute d’un énorme ‘Speed King’ (qui, soit dit en passant, est une des compositions qui m’a le plus marqué au même titre qu’un ‘Dark Side Of The Moon’), étant plutôt habituée aux symphonies de ‘Beethoven’ ou ‘Mozart’ mais également à ‘Stravinsky’ et ‘Boulez’.

Etant donné que vous trouverez toute sorte de chroniques déjà sorties qui vous ont présenté l’opus en long et en large, je dirais simplement que ‘Whoosh !’ sera sans aucun doute pour moi un des albums que je retiendrai de l’année 2020 car, le dernier album ’inFinite’ de 2017 ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable (il faudrait certainement que je m’en réinjecte une petite dose, on ne sait jamais). Mais avec ‘Whoosh!’, je retrouve tous ces tempos si caractéristiques et ces sonorités vintage qui nous ont bercé et tout ceci avec un son moderne et une énergie positive si nécessaire dans ces périodes tourmentées dans lesquelles l’Homme devrait bien revenir aux bons vieux principes d’antan plutôt que de se tourner vers la technologie pour régler une crise sanitaire. Pour ne citer que quelques titres, comment ne pas démarrer au quart de tour et ceci dès le titre d’introduction, ‘Throw My Bones’ ou ‘Drop the Weapon’ avec ce mélange de riffs de guitare et de claviers si spécifique et avec une rythmique à mettre en route la machine à taper du pied ou encore ce tempo chaloupé de ‘No Need to Shout’ ou ‘We’re All The Same In The Dark’, mais ‘Deep Purple’, c’est aussi la rencontre avec le symphonique avec par exemple ‘Nothing At All’ ou ‘Step by Step’ qui nous transportent dans une église de hard-rock (l’Eglise n’aurait certainement pas dépeuplé ses rangs si elle avait évolué vers ce style de chant) et aussi un hard-rock indémodable avec des titres comme ‘What the What’ ou encre ‘Dancing in My Sleep’. Mais ce que je voudrais souligner dans cette chronique, c’est la jeunesse d’esprit de ce groupe de copains qui font du hard-rock depuis plus de cinquante ans et même si l’arthrose commence certainement à les titiller (ne dites pas non, on dit bien qu’après cinquante ans, si on a mal nul-part, c’est que l’on est mort), ils continuent leur vie de hard-rockeur sans avoir plus rien à prouver mais simplement à nous délivrer du bon hard-rock pour nous faire passer un moment très agréable. Et quand on fait le décompte (et oui j’ai sorti ma calculette), peu de groupes peuvent se targuer de totaliser 359 ans en faisant la somme des âges de ces Messieurs (chronique écrite le 11/09/2020 donc ça a pu évoluer depuis, je n’ai pas toutes les dates d’anniversaire !) et je me rappelle dans les années 90, cette réflexion (rétrospectivement, complètement idiote) que j’avais eu en découvrant le remplaçant de ‘Ritchie Blackmore’ après l’intérim de quelque mois de ‘Joe Satriani’, j’ai nommé ‘Steve Morse’ : c’est qui ce petit jeune qui vient remplacer Ritchie ? Eh bien, le petit jeune, il a maintenant 66 ans et est devenu un guitariste incontournable de la scène musicale avec notamment sa participation au super groupe ’Flying Colors’ !!

Bref, inutile d’en rajouter, et je dirai simplement en guise de conclusion deux mots dont les Américains sont si friands : Awesome !! et Enjoy !!

Interprêtes

Ian Gillan (Chant), Steve Morse (Guitare), Don Airey (Claviers), Roger Glover (Basse), Ian Paice (Batterie)


Artiste : Canterra

Album : Heartmachine

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 02-10-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Après un premier LP en 2016 qui m’avait fait une forte impression à l‘époque (voir ici), les Allemands de ‘Canterra’ sortent un nouvel album entre l’EP et le LP puisqu’il ne totalise que 31 petites minutes alors que leur premier bébé dépassait l’heure d’écoute. Le line up est toujours le même, à l’exception de ‘Mark Cross’ qui est invité pour assurer la section rythmique, ‘Max Krüger’ ayant quitté le groupe et la chanteuse ‘Korinna König’ a évolué dans son chant et j’avais fait un parallèle avec ‘Tarja’ dans ma première chronique qui n’est plus d’actualité car l’Allemande a choisi une voix claire qu’elle maitrise parfaitement et se rapproche maintenant plus de chanteuses comme ‘Sharon Den Adel’ ou ‘Charlotte Wessels’

D’entrée, on sent une évolution vers des titres dans un style métal symphonique beaucoup plus direct et efficace alors que ‘First Escape’ avait des orientations plus gothiques avec des incorporations de growls qui ont pratiquement disparu : ‘A Lifetime’, qui a fait l’objet d’une vidéo officielle, débute l’album dans un style énergique et puissant avec une mélodie accessible, puis le titre éponyme de l’album avec des alternances de tempos entre couplets et refrains continue dans un métal symphonique avec la mise en avant de riffs de guitares saturés musclés et ‘No Bitter End’ est assez proche ce que peuvent faire ‘Delain’ au niveau mélodique et ‘Korinna König’ est assez proche de ‘Charlotte Wessels’ dans son interprétation. Avec ‘The Day’, c’est un véritable hit qui devrait être très bien accueilli en concert grâce à son refrain addictif, puis, place à une pause bien méritée avec la magnifique ballade ‘Another Tear’ à rajouter aux meilleures ballades métal, puis c’est reparti avec ‘Revolution’ qui alterne différents tempos avec quelques passages endiablés de ‘Mark Cross’ à la batterie, puis l’album se termine avec la reprise de ‘When The Rain Begins To Fall’ de ‘Jermaine Jackson’ et ‘Pia Zadora’ qui, bien entendu, est réinterprétée de manière beaucoup musclée que le titre original et le court ‘Fear Me – Fast’, débordant d’énergie, qui est la seule composition avec quelques growls.

En résumé, même si l’on en attendait un album un peu plus étoffé de ‘Canterra’, Les Allemands sortent un très bon album ce qui destine ‘Heartmachine’ à un public aimant un métal symphonique direct et mélodique...

Interprêtes

Korinna König (Chant), Hendrik Zantop (Guitare), Hannes Otto (Guitare), Tom Steudel Schlagzeug (Basse) + invité : Mark Cross (Batterie)


Artiste : Dukes of the Orient

Album : Freakshow

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 03-10-2020

Après un premier album éponyme du groupe en 2018 (voir ici) qui nous avait replongé dans l’univers d’Asia’, nos deux compères ‘John Payne’ et ‘Erik Norlander’ remettent ça avec ‘Freakshow’ qui, pour ma part, offre une variété de compositions qui dépasse largement l'univers d’Asia’ et qui nous font remonter quelques décades en arrière avec un rock progressif mélodique qui fait tout simplement du bien avec une évocation pour chaque titre de groupes légendaires qui ont marqué l'histoire du rock.

Et le premier titre donne le ton, les Ducs de l’Orient sont bien de retour dans une ambiance à la ‘Genesis’ avec un titre qui n’est peut-être pas seulement un clin d’oeil à leur projet mais, pourquoi pas également, à l’album ‘Duke’ de 1980 car on est en plein dans l’atmosphère de cette époque, puis, ‘The Ice is Thin’ nous emmène dans une ballade qu’on imagine très bien chantée par ‘Supertramp’ dans un ‘Breakfast In America’, le tempo assuré par le piano et les quelques passages de saxophone venant renforcer ce sentiment. Avec ‘Frakshow’, l’intensité monte d'un cran pour gagner en puissance, la rythmique étant plus lourde et j’ai l’impression d’entendre un remarquable mélange entre ‘Emerson, Lake & Palmer’ et ‘Ayreon’, la voix rugueuse de ‘John Payne’ faisant des miracles dans ce titre et la section instrumentale dans la deuxième partie étant remarquable entre le solo de saxophone et celui des claviers. Suit ‘The Monitors’ qui, après une introduction aux sonorités électroniques, nous replonge dans une ambiance d’Asia’ avec une mélodie immédiate qui donne envie irrésistible de taper dans ses mains pour accompagner le tempo, puis, ‘Man of Machine’, bien qu’assez rapide, amène une belle mélancolie grâce à une mélodie touchante et intègre encore de belles parties instrumentales dont ce break magnifique avant le final plus enlevé. La deuxième partie de l’album continue avec des compositions de la même qualité, tout d’abord avec ‘The Last Time Traveller’ qui nous ramène dans les années 80 avec un côté plus progressif et avec encore un parallèle avec ‘Supertramp’ mais cette fois dans la période ’Brother Where You Bound’ (et son magnifique titre éponyme), puis, ‘A Quest for Knowledge’, avec ses chœurs et son ambiance pop est un peu un mélange des années 80 entre ‘Alan Parsons Project’, ‘Electric Light Orchestra’ et les ‘Bee Gees’ et, avec l’entraînant et léger ‘The Great Brass Steam Engine’, entièrement instrumental, ‘Erik Norlander’ montre tous ses talents de claviériste avec des sonorités électroniques de la fin des années 70. La fin de l’album contient deux autres bijoux, avec tout d’abord ‘When Ravens Cry’ dans un rock progressif et symphonique imaginatif fait de plusieurs tiroirs, puis, ‘Until Then’ conclut l’opus avec une ballade de 8 minutes qui nous dépose sur un petit nuage, bercé par une belle mélodie, certes classique mais tellement intemporelle avec un petit goût de ‘Sun King’ des ‘Beatles’ dans les chœurs.

En résumé, ‘John Payne’ et ‘Erik Norlander’ nous offrent une deuxième album rempli de mélodies hors du temps, toutes aussi délicieuses les unes que les autres et ‘Freakshow’ est destiné à un public aimant un style entre pop et rock rappelant les formations majeures des années 70/80 dans ce genre de musique...

Interprêtes

John Payne (Chant, Basse, Guitare), Erik Norlander (Claviers) + Invités : Frank Klepacki (Batterie), Alex Garcia (Guitare), Eric Tewalt (Saxophone)


Artiste : Lionville

Album : Magic Is Alive

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 04-10-2020

En cette année 2020, le rock mélodique se porte bien car, après les Suédois d‘Arctic Rain’, le même jour est sorti également le dernier bébé des Italiens de ‘Lionville’ qui en sont à leur 4ème enregistrement studio. Après ’A Word of Fools’ en 2017, c’est au tour de ‘Magic Is Alive’ de voir le jour avec des mélodies imparables qui peuvent rappeler les débuts de ce style dans les années 70 avec des formations comme 'Foreigner', ‘Asia’, ‘Toto’ ou encore ‘Journey’. On est donc plongé dès le premier titre ‘Nothing Without You’ dans des lignes mélodiques agréables qui donnent l’impression d’être en pays de connaissance avec les formations citées plus haut, puis les titres défilent les uns après les autres avec toujours le même talent pour des pépites mélodiques avec des refrains mémorables, et je citerai simplement mes coups de cœurs avec les entraînants ‘Every Little Thing (Leads Back To You)’ et ‘Living With The Truth’ ou les magnifiques ‘Reaching for the Sky’ et ‘Magic is Alive’ dans un style mélangeant pop et funk, sans oublier les deux belles ballades ‘Finally You're With Me’ et ‘IntoThe Night’ à rajouter à votre playlist des meilleurs ballades.

Bref, pas besoin de vous faire une longue chronique, si vous êtes fans d’un rock mélodique élégant et accrocheur dès la première écoute rappelant les années 70/80, ce ‘Magic Is Alive’ est fait pour vous et est donc à déguster sans modération...

Interprêtes

Lars Säfsund (Chant, Choeurs), Stefano Lionetti (Guitare, Chant, Claviers), Michele Cusato (Guitare), Fabrizio Caria (Piano, Claviers), Giulio Dagnino (Basse), Martino Malacrida (Batterie)


Artiste : Black Rose Maze

Album : Black Rose Maze

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 05-10-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Si vous cherchez ‘Alessandro Del Vecchio’ dans myprogmusic, vous devriez trouver pas mal d’albums dans lequels l’Italien a trempé et ‘Black Rose Maze’ est un nouveau projet dans lequel il a assuré les compositions et la production et bien entendu, a participé en tant que bassiste et claviériste. Ce nouveau bébé, initié par ‘Frontiers Music’ s’appuie également sur la chanteuse Québécoise ‘Rosa Laricchiuta’ qui a participé en 2015 à l’émission ‘La Voix’ dans son pays (l’équivalent de ‘The Voice’ en France) a sorti un EP en 2017 ’Free’ et a participé à la tournée de ’Trans-Siberian Orchestra’ en 2018. Contrairement à ce que pourrait laisser penser la pochette de l’album, ce n’est pas du métal symphonique que nous offre ‘Black Roze Maze’ mais un métal mélodique et puissant avec des compositions directs.

D’entrée, ‘In The Dark’ déploie une puissance et une énergie débordante avec des riffs de guitare musclés et ‘Rosa Laricchiuta’ nous offre une première prestation sans faille, maitrisant à fond une voix puissante qui s’accorde à merveille avec ce style énergique, puis ‘Laws Of Attraction’, toujours très mélodique avec des couplets plus softs offre un très beau duo avec le chanteur du super groupe ‘Sons Of Apollo’, ‘Jeff Scott Soto’ et ‘Let Me Be Me, avec une introduction qui vous rappellera certainement ’I Love Rock ‘N Roll’ de ‘Joan Jett’ est un hit en puissance avec une alternance entre des couplets calmes préparant le refrain avec ce riff ravageur qui vous donne une irrésistible envie d’headbanguer. Un peu plus léger et moins puissant, ‘Free’, repris de l’EP de la Québécoise, est un titre néanmoins très agréable avec une nouvelle mélodie accessible qui permet d’amener une certaine diversité, tout comme ‘Look At Me Now’, également plus soft qui montre également que dans ce style, ‘Rosa Laricchiuta’ nous offre des prestations vocales remarquables, puis ‘Maze’ revient à un rock plus lourd avec toujours cette constance d’avoir des couplets débutant de manière soft et montant en intensité préparant des refrains entêtants et puissants et ceci se retrouve également sur le titre qui suit ‘Let Me free’. Avec ‘Only You’, l’alternance entre parties puissantes et d’autres plus calmes mettent en avant un duo guitare/voix remarquable montrant encore cette capacité d’adaptation de Rosa en fonction de l’intensité, puis, ‘Earth Calling’ et ‘You Can’t Stop Me’ sont deux titres énergiques avec, pour ce dernier, un tempo rapide et des lignes mélodiques mémorables, et l’album se termine avec un bijou mélodique, ‘Call Me Now’, montrant une dernière fois le talent vocal extraordinaire de la chanteuse Québécoise, le seul regret pour ma part, étant de n’avoir pas insérer un autre titre aussi fort en émotion plus tôt dans l’album.

En résumé, ce premier album de ‘Black Rose Maze’, biberonné aux mélodies entêtante d’un ‘Alessandro Del Vecchio’ inventif nous fait découvrir ‘Rosa Laricchiuta’ dans un registre puissant qui lui va à merveille ce qui fait de ce premier album éponyme du groupe une belle surprise 2020 qui devrait plaire à tout un public adepte d’ambiances rock et métal puissantes et mélodiques...

Interprêtes

Rosa Laricchiuta (Chant), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers), Andrea Seveso (Guitare), Michele Sanna (Batterie) + Invités : Jeff Scott Soto (Chant), Erika Ceruti (Chœurs)


Artiste : Ramos

Album : My Many Sides

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 06-10-2020

Le label Italien ‘Frontiers Music’ ne chôme pas en ce moment car le 7 Août a vu la sortie de 4 albums qui ont déjà fait l’objet d’une chronique sur myprogmusic, avec ’Artic Rain’, ’Dukes of the Orient’, ’Lionville’ et enfin ’Black Rose Maze’ et c’est encore un autre opus, cette fois du guitariste de ’Hardline’, ‘Josh Ramos’, qui a également, le même jour sorti son premier album solo ‘My Many Sides’. Pour l’occasion, il a invité des chanteurs de différents horizons avec autres autres ‘Eric Martin’ de ’Mr Big’, ‘Danny Vaughn’ de ’Tyketto’ ou encore ‘Harry Hess’ d’’Harem Scarem’. Il nous offre 12 compositions variées qui vont de la ballade sirupeuse à un hard-rock musclé, en passant par de l’AOR plus léger, tout ceci étant judicieusement placé pour varier les ambiances, bref que du bon avec, bien évidemment, la cerise sur le gâteau, ses solos de guitare magistraux.

Et pour débuter, quoi de mieux qu’un petit solo de Sieur Josh qui dès les premières notes de ‘Today is the Day’ nous décoche quelques notes à la ‘Eddie Van Halen’, la performance vocale qui suit de ‘Joe Retta’ (‘Heaven & Earth’) n’étant pas en reste pour ce titre énergique, puis, ‘Unbroken’ adoucit le ton pour un mid-tempo avec sa rythmique lancinante et le Français ‘Terry Ilous’ (’XYZ’) qui a des airs de ‘David Coverdale’. Suit ‘Blameless Blue’, chanté par ‘Danny Vaughn’ dans un style rock AOR avec une mélodie classique mais tellement efficace, ‘Josh Ramos’ agrémentant le tout avec un remarquable solo de guitare, puis ‘Immortal’ continue dans cette ambiance tranquille sous la forme d’une ballade qui durcit le ton dans quelques passages, ‘Tony Harnell’ (ex TNT) montrant une palette complète vocale en fonction de l’intensité et ‘Josh Ramos’ nous gratifiant encore d’un solo de guitare admirable. Avec ‘Same Of Fears’, le tempo entraînant donne une envie irrésistible de balancer la tête, ‘Joe Retta’ revenant pour nous offrir une nouvelle prestation remarquable, puis, ‘Harry Hess’ prend le relais sur ‘I Have Been Waiting’ pour une belle ballade, avec un refrain à faire onduler tout un public, et ‘Moving On’ continue dans un rock lent mais puissant me rappelant ‘More Of That Jazz’ de ‘Queen’. Suit ‘Forefather’, une nouvelle ballade qui nous offre un magnifique duo guitare/voix entre ‘Josh Ramos’ et ’Eric Martin’ avec une mélodie sirupeuse mais tellement efficace, puis l’intensité augmente de nouveau avec ‘Too Good To Be True’ qui nous remet une bonne dose de bon hard-rock mélodique des années 80 avec de nouveau ‘Joe Retta’ dans une forme olympique. La fin de l’album nous offre, tout d’abord, un instrumental tranquille et reposant dans lequel ‘Josh Ramos’ fait littéralement chanter sa guitare, puis le rapide et direct ‘All over Now’, plus classique mais très agréable à écouter, et enfin, ‘I’m Only Human’ avec le regretté ‘Tony Mills’, mort en 2019 d’un cancer et qui avait sorti un dernier album en 2019 ’Beyond The Law’ et qui a enregistré cette magnifique chanson peu avant sa mort, dont les paroles prennent bien évidemment une toute autre dimension.

En résumé, ‘Josh Ramos’ sort un album remarquable et grâce d’une part à son talent de guitariste mais également grâce aux talents de cette belle brochette de chanteurs invités pour l’occasion, ‘My Many Sides’ devrait sans aucun doute combler un public aimant un hard-rock mélodique hérité des années 80...

Interprêtes

Josh Ramos (Guitare), Tony Morra (Batterie), Fabrizio Grossi (Basse) + Invités : Joe Retta (Chant), Tony Harnell (Chant), Danny Vaughn (Chant), John Bisaha (Chant), Harry Hess (Chant), Eric Martin (Chant), Terry Illous (Chant), Tony Mills (Chant), Michael T Ross (Piano, Claviers), Alex Alessandroni Jr (Hammond), Eric Ragno (Claviers)


Artiste : Lord Of The Lost

Album : Swan Songs III

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 07-10-2020

‘Lord Of The Lost’ est une formation Allemande qui s’est fait connaitre dans un style métal assez sombre comme leurs compatriotes ’Mono Inc.’, leurs deux derniers album ’Thornstar + 10 Thorns’ datant de 2018. Pour ce troisième volet de ‘Swan Songs III’ (les 2 précédents datant de 2015 et de 2017), ils ont décidé de s’entourer de musiciens classiques, ce qui fait que l’opus est entièrement acoustique. Au niveau du contenu, il renferme deux CD pour une durée d’environ une heure et quarante minutes (je retire les 4 minutes du titre blanc ‘4 :33’ en clin d’œil à celui du compositeur Américain ‘John Cage’) : tout d’abord le premier CD est constitué de titres originaux qui ont donc été composés avec des arrangements orchestraux, puis le deuxième CD comprend des reprises de différents titres du groupe réarrangés pour cette version orchestrale et enfin cerise sur le gâteau, une longue et remarquable fresque épique et symphonique de 18 minutes.

En ce qui concerne le premier album, ‘A Splintered Mind’ donne le ton avec un premier titre épuré qui débute calmement avec le duo piano/voix, le chant de ‘Chris Harms’, avec ce registre profond si caractéristique s’accordant parfaitement dans cette ambiance, puis les cordes viennent s’ajouter ensuite accentuant le côté mélancolique qui est en quelque sorte la marque du groupe, puis, ‘A One Ton Heart’ continue dans cette atmosphère tranquille avec une nouvelle belle mélodie. Suit ‘Dying on the Moon’ avec la participation de la chanteuse pop, auteure et compositrice ‘Joy Frost’ ce qui amène une diversité bienvenue sur le plan vocal, puis ‘Zunya’ offre une composition à trois temps que l’on pourrait qualifier de ‘valse mélancolique’ alors que ‘Unfeel’, passé la lente introduction, est beaucoup plus enlevé, les cordes amenant une certaine légèreté. La suite de l’album fait défiler, un sombre ‘Deathless’ avec son lent tempo, un déchirant ‘Agape’ rempli d’émotion, ‘Hurt Again’ et ‘Amber’ continuant dans cette ambiance poignante, et c’est avec le joyau mélodique ‘We Were Young’ et sa mélodie qui ne vous quitte plus, agrémenté par la magnifique prestation de la chorale ‘Heaven Can Wait Choir’ que le premier album se termine, les trois derniers titres contenant l’anecdotique ‘4 :33’, la reprise de ‘Dying on the Moon’ sans ‘Joy Frost’ et une autre reprise de ‘We Were Young’.
Les 7 premiers titres du deuxième CD sont donc des reprises d’anciens albums avec ‘Loreley’, ‘Morgana’, ‘Black Halo’ et ‘Cut Me Out’ tirés de ‘Thornstars’ de 2018 (qui avaient déjà été repris en version épuré dans ‘10 Thorns’), ‘In Silence’ de l’album ‘Empyrean’ de 2016, ‘Seven Days Of Anavrin’ de l’album 'Antagony' de 2011 et ‘My Heart Is Black’ de l’album 'Die Tomorrow' de 2012. Et puis, pour finir en beauté ‘Letters to Home’, avec ses 18 minutes (c’est presque dommage d’avoir mis ce magnifique titre en dernier qui vient après près d’une heure et demi de musique, donc je vous conseille de l’écouter seul), nous offre une épopée montrant la marque de fabrique de cette formation originale, sous la forme d’une œuvre symphonique qui nous embarque dans une composition en plusieurs tiroirs nous faisant passer par toute sorte de sentiment, alternant les intensités en passant d’un style épuré piano/voix à la puissance de l’orchestre et dans laquelle ‘Chris Harms’ nous offre une prestation vocale prenante du début à la fin, s’adaptant à chaque instant à l’ambiance dégagée.

En résumé, ce dernier album des Allemands de ‘Lord Of The Lost’ est à tout point remarquable et montre une facette symphonique assez éloignée de la puissance du métal mais qui amène une toute autre vision des compositions mélancoliques et mélodiques qui sont la marque de fabrique du groupe et qui même, si certains fans de métal de la premières heure n’y retrouveront pas forcément leur compte, pourra certainement plaire à un autre public adepte d’arrangements et d’orchestration classiques dans la musique moderne...

Interprêtes

Chris Harms (Chant, Violoncelle, Guitare), Bengt Jaeschke (Guitare), Classe Grenayde (Basse), Gared Dirge (Piano), Corvin Bahn (Orgue, Clavecin, Celeste), Maline Zickow (Violon), Felicitas Fischbein (Violon), Ida Luzie Phlipp (Alto), Miriam Göbel (Violoncelle), Julia C. Pfänder (Contrebasse), Niklas Kahl (Percussions), Daniel Möhrke (Percussions), Henrik Petschull (Percussions), Joy Frost (Chant)


Artiste : Fortune

Album : The Gun’s Still Smokin’ Live

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 08-10-2020

Je l’avoue, je n’avais jamais entendu parler du groupe ‘Fortune’ jusqu’à ce live ‘The Gun’s Still Smokin’ Live’ sorti en Août 2020 ce qui m’a donné envie d’écouter les albums précédents, certes peu nombreux puisque les Américains ont sorti un seul album dans les années 80, ’Fortune’ et qu’ils se sont de nouveau réunis en 2016 avec à la clé un nouvel album ’II en 2019. Dans un style rock mélodique hérité des années 80, ils nous offrent un court concert de 50 minutes avec des compositions toutes accessibles à la première écoute et qui mélangent les deux époques.

’Thrill Of It All’ ouvre l’album avec une première mélodie qui s’incruste directement dans votre tête et qui nous ramène quelques décennies en arrière avec des groupes comme ‘Asia’ ou ‘Foreigner’ et les sonorités me rappellent les Canadiens de ‘Saga’ (certainement à cause d’une basse énorme et des sonorités de claviers) à la différence que ces derniers amenaient une composante progressive qui n’est absolument pas présente chez les Américains, et cette impression se répète assez souvent tout au long du live. Suit le mid-tempo ‘Don’t Say You Love Me’ dans lequel ‘Richard Fortune’ montre ses talents de guitariste, puis ‘Bad Blood’ continue dans cette ambiance des années 80 avec une basse qui fait vibrer tout votre corps et des claviers vintages au premier plan et ‘What A Fool I’ve Been’ n’est pas en reste avec son piano à la ‘Supertamp’ et des lignes mélodiques entêtantes. Avec ces quelques mots de ‘Larry Green’ (‘The Song I sung many years ago’), on remonte au film ‘Top Gun’ de 1986 avec ‘Through The Fire’, mais remis au goût du jour, avec un son beaucoup plus puissant et plus moderne, puis ‘Deep in The Heart of a heart’ et ‘The Heart Is A Lonely Hunter’ (‘Lonely Hunter’ de 1986 revisité) nous renvoient à la même époque avec deux nouvelles mélodies entêtantes. Quant à ‘Shelter of The Night’, son introduction énergique me fait toujours penser à ‘Saga’ et son tempo qui accélère amène un refrain classique mais tellement efficace qui donne cette impression qu'il a toujours fait partie de notre vie, puis, ‘Dearborn Station’ poursuit dans cette ambiance, me procurant ce sentiment bienheureux de nostalgie, l’album se terminant par un entraînant ‘Freedom Road’ dans lequel on a tous envie de reprendre avec ‘Larry Green’ le refrain en chœurs

En résumé, les Américains de ‘Fortune’ sortent un live qui rappellent les concerts des années 80 où tout est réuni pour passer un bon moment à l’écoute de ces titres intemporels avec des mélodies que l’on s’approprie immédiatement et ‘The Gun’s Still Smokin’ Live’ est donc à conseiller à un public aimant l’âge d’or du rock mélodique...

Interprêtes

Richard Fortune (Guitare, Chant), Mick Fortune (Batterie), Larry Greene (Chant), Ricky Rat (Basse, Chant), Mark Nilan (Claviers)


Artiste : Nervosa

Album : Wasteland

Date de Sortie : 10-08-2020

Ajouté le : 09-10-2020

‘Nervosa’ est une formation Anglaise qui a été créée dans les années 2000 mais qui n’a pas sorti beaucoup d’albums, quelques EP et un opus très court en 2012 ‘The Cube Sessions’ dont la vidéo ci-dessus présente 3 titres. 2020 voit la sortie d’un deuxième album ‘Wasteland’, assez court lui aussi dans un style qui peut rappeler des formations de rock progressif comme ’Mostly Autumn’, ’Comedy of Errors’, ’Chasing The Monsoon’ ou encore ’Nine Skies’ avec des influences dans le rock progressif des années 70 avec en tête ‘Pink Floyd’.

’Chevron’ ouvre l’album sur une composition légère qui, grâce à des lignes mélodiques accessibles, s’apprivoise immédiatement, la basse offrant une belle profondeur sonore, puis la suite ‘The Wasteland’ débute par une courte partie calme et tranquille dans la mouvance des ‘Floyds’ avec une guitare aérienne, la deuxième partie mettant en avant le chant de ‘Jon Winter’ et offrant de remarquables cassures rythmiques et d’admirables changements d’intensité. Avec ‘Prelude’, la douceur est au rendez-vous dans la première partie avec le chant de ‘Jon Winter’ dans le même registre et atmosphère qu‘Einar Solberg’ de ’Leprous’, le ton se durcissant petit à petit pour devenir puissant et retomber en fin de titre. Suit ‘Countrycore’ qui met en avant le chant vaporeux de la claviériste ‘Bethany Wade’ qui peut rappeler les intonations de l’ex chanteuse de ’Mostly Autumn’ ‘Heather Findlay’ dans un style mélodieux et rempli de poésie, puis, c’est avec le long développement de 8 minutes ‘Circle of Friends’ que l’album se termine dans une atmosphère proche de ‘Barclay James Harvest’ et qui nous embarque dans un beau voyage paisible et serein qui monte en puissance petit à petit pour préparer un magnifique final dans lequel ‘Bethany Wade’ montre également qu’elle a des talents de saxophoniste.

En résumé, les Anglais de ‘Nervosa’ sortent un album de rock progressif de qualité, mais à mon goût un peu court (on en redemande) et ‘Wasteland’ devrait plaire à un public aimant un progressif tranquille et sensuel à déguster tranquillement au casque...

Interprêtes

Jon Winter (Chant, Guitare), Andy Cunningham (Guitare), Bethany Wade (Claviers, Saxophone, Chant), Matthew Duggan (Basse), Ant Barrett (Batterie)


Artiste : Kamelot

Album : I Am The Empire - Live From The 013

Date de Sortie : 14-08-2020

Ajouté le : 10-10-2020

‘Kamelot’ existe maintenant depuis près de 30 ans et fait partie des formations incontournables de métal symphonique au niveau mondial avec un passé riche en rebondissements qui a vu défiler un nombre impressionnant d’artistes du genre. 2020 a vu la sortie d’un Blue Ray/DVD enregistré le 14 septembre 2018 à Tilburg, ville de Hollande qui a vu passé pas mal d’artistes de la scène métal dont un certain ‘Arjen Anthony Lucassen’ et sa production ‘Electric Castle Live And Other Tales’ en 2019.

Entourés d’une belle brochette de chanteuses invitées (voir liste plus bas), les 5 artistes de ‘Kamelot’ nous offrent une concert dense d’une heure trois quart avec des compositions tirées de l’ensemble de la discographie du groupe en allant d’un énorme ‘Forever’ de l’album ‘Karma’ de 2001 au dernier opus ’ The Shadow Theory’ de 2018 qui est bien représenté, tout comme l’album ‘Haven’ de 2015, ceci étant normal car c’était en quelque sorte l’album de la consécration pour ‘Tommy Karevik’. Après une entrée en matière symphonique gigantesque comme souvent dans ce genre de live, on retrouve donc des mélodies imparables magnifiées dans ce live par une puissance de feu (on peut le dire car en plus le light show n'est pas mal non plus) et on peut citer en vrac, le premier titre ‘Phantom Devine’ qui début le concert dans une énergie débordante avec un ‘Thomas Karevik’ au top de sa forme, ‘Insomnia’ avec son refrain entêtant que tous les fans accompagnent tout comme dans ‘End of Innocence’, ‘My Confession’ avec ses cassures de rythme et d’intensité et ses lignes mélodiques qui ne vous quittent plus ou encore le lourd mid-tempo ‘March of Mephisto’ scandé par tous les fans présents, la fin du concert nous gratifiant d’un émouvant ‘Burns to Embrace’ avec une chorale d’enfants pour l’occasion qui nous donne la chair de poule. Et quand les lumières se tamisent, les moments de calme sont amenés par deux magnifique ballades, tout d’abord ‘Under Grey Skies’ avec la participation de ‘Charlotte Wessels’ (’Delain’) qui forme un remarquable duo avec Tommy, puis le moment suspendu dans le temps ‘Here’s to the Fall’, d’une émotion palpable, dans lequel ‘Tommy Karevik’ montre également tout son talent de chanteur dans ce style beaucoup plus tranquille.

Bref, comme l’avaient fait des formations comme ’Epica’ ou ’Delain’, ‘Kamelot’ sort enfin un live digne de ce nom avec la version DVD/Blue Ray qui permet d’immortaliser avec la vidéo cette ambiance et cette énergie communicative que dégage ce type de concert de métal symphonique avec, en l’occurrence, ‘Tommy Karevik’ comme maître de cérémonie qui nous gratifie d’une prestation admirable de la premier au dernier titre : à déguster sans modération avec son home cinéma en poussant légèrement le niveau sonore...

Interprêtes

Tommy Karevik (Chant), Thomas Youngblood (Guitare), Oliver Palotai (Claviers), Sean Tibbetts (Basse), Alex Landenburg (Batterie) + Invités : Alissa White Gluz (Chant), Charlotte Wessels (Chant), Elize Ryd (Chant), Lauren Hart (Chant), Eklipse (Violoncelle, Violon), Sascha Paeth (Guitare), Eklipse (Violons, Viloncelle)


Artiste : Terra Atlantica

Album : Quest into the Sky

Date de Sortie : 14-08-2020

Ajouté le : 11-10-2020

Les Allemands de ‘Terra Atlantica’ qui se sont formés en 2014 sortent leur deuxième album ‘Age of Steam’ après un premier album en 2017 ’A City Once Divine’. Dans la grande tradition des formations souvent Allemandes dans ce style (on peut citer ‘Feuerschwanz’ ou les maitres du genre ’Freedom Call’), ils continuent dans leur lancée à nous offrir un power métal direct sans fioriture avec quelques influences de musique classiques ici et là. Et comme souvent dans ce genre d’album, il y a un thème épique à la clé et les Allemands continuent de nous raconter l’histoire de la cité engloutie de l’Atlantis’, mais transposé au XIXème siècle avec son héros ‘Tarion’ que l’on suit dans ses péripéties.

Et tout commence par l’introduction épique symphonique ‘Rebirth 1815’ à grand renforts de cordes, de percussions et de chœurs avec un narrateur nous présentant la réapparition de l’Atlantide’, puis ‘Across the Sea of Time’ démarre en trombe avec un premier titre direct et avec un premier refrain entêtant, puis, ‘Mermaids’ Isle’ calme les ardeurs avec un mid-tempo puissant et original, qui sort du cliché des titres rentre dedans de ce style. Suit le titre éponyme de l’album qui revient à une rythmique rapide avec un nouveau refrain mémorable qui devait être scandé en public (rappelant certains titres de ’Leave’s Eyes’, puis ‘The Treachery Of Mortheon’ nous embarque dans l’archétype de la composition épique de power métal, des arrangements orchestraux et des chœurs grandioses avec, bien entendu, une mélodie qui ne vous quitte plus, tout comme les titres suivants, les effrénés ‘Forces Of The Oceans, Unite!’ et ‘Quest into the Sky’ dans le même esprit. Après l’énergie des quatre derniers titres, la petite pause s’impose et c’est ‘Believe In the Dawn’ qui amène ce moment de tranquillité avec des cordes mélancoliques et un nouvelles mélodies addictive, puis c’est reparti pour une fin d’album avec tout d’abord le mid-tempo ‘Gates of the Netherrealm’ avec de remarquables arrangements symphoniques et sa rythmique marquée par des riffs saturés énergiques à faire headbanguer tout un public avec une section plus rapide dans la deuxième partie, puis, ‘Rage of the Atlantic War’ nous rajoute une petite dose de speed métal avec une accalmie symphonique bienvenue en milieu de titre, et enfin, ‘Until the Morning Sun Appear’ clôture l’album par la composition la plus longue de l’album avec un bon résumé de l’opus, alternant parties puissantes et d’autres plus calmes.

En résumé, avec ce dernier bébé des Allemands de ‘Terra Atlantica’, amateurs de métal, ne cherchez pas l’originalité mais tout simplement un bon moment à écouter tous ces hymnes qui défilent à vitesse grand V ce qui fait ‘Quest into the Sky’ un très bon album de power métal...

Interprêtes

Tristan Harders (Chant), Karim Djemai (Basse), Mike Terman (Guitare, Choeurs), Nico Hauschildt (Drums, Choeurs)


Artiste : Windom End

Album : Perspective Views

Date de Sortie : 21-08-2020

Ajouté le : 12-10-2020

Le projet ‘Window End’ est né de la rencontre des Suédois ‘Tomas Nyström’ et ‘Pierre Stam’ en 2007 et après une longue gestation et après avoir complété le line up en 2015 avec l’arrivée du batteur ‘Tobias Lundgren’, l’heure était venu d’enregistrer un premier album qui voit le jour en 2020 avec ‘Perspective Views’ et dans lequel ils nous montrent un talent pour des compositions de rock progressif recherché et imaginatif pour près de 50 minutes d’écoute, la version CD (pour l’instant uniquement en import du Japon) offrant un EP supplémentaire de trois titres que l’on devrait découvrir avec la sortie prochaine en Europe de ce premier opus.

L’album s’ouvre sur les 11 minutes de ‘The Dream’ avec des influences multiples aussi bien dans le progressif des années 70/80 mais également de ces dernières années et certaines parties me font penser à ‘Arena’ ou ‘Pendragon’ ou encore ‘Mystery’, les lignes mélodiques étant toujours accessibles et les harmonies vocales admirables, puis ‘Starless Sky’, avec son introduction musclée nous offre par la suite un nouveau long développement qui est emmené par une remarquable section rythmique basse/batterie dans certaines parties et qui possède un refrain entêtant, l’ensemble étant assez typique d’un progressif que l’on s’approprie assez rapidement. Suit ‘Walk This Way’, qui dans la même veine que son prédécesseur, m’a donné un immense plaisir dès la première écoute, avec ses admirables cassures rythmiques et des lignes mélodiques toujours accessibles qui vous touchent immédiatement et, quant au court instrumental ‘Within The Shadow’, il permet une pause acoustique tranquille avant les deux dernières longues compositions : tout d’abord, ‘Revolution’ qui débute avec un beau solo de guitare et qui développe un progressif imaginatif dans lequel il y a toujours un équilibre entre des lignes mélodiques fortes toujours en phase avec le thème développé me rappelant l’intensité d’Innuendo’ de ‘Queen’ et, qui à d’autres endroits, offre d’autres lignes mélodiques déployant une remarquable force tranquille ce qui en fait un de mes morceaux favoris. Le dernier titre ‘Ghost Of The Past’ nous replonge dans des sonorités de claviers vintages avec une dernière composition qui louvoie à travers d’admirables paysages sonores et qui possède une dernière mélodie forte et riche en émotions terminant de belle manière l'album avec un magnifique final instrumental.

En résumé, ce nouveau projet des Suédois de ‘Windom End’ est encore une excellente surprise pour cette année 2020 dans le domaine du rock progressif ce qui devrait faire des heureux chez les fans d’un rock progressif recherché et imaginatif...

Interprêtes

Tomas Nyström (Guitare, Claviers), Pierre Stam (Basse, Guitare, Claviers, Chœurs), Mikael Arvidsson (Chant, Guitare, Claviers), Tobias Lundgren (Batterie, Chœurs)


Artiste : Mad Max

Album : Stormchild Rising

Date de Sortie : 21-08-2020

Ajouté le : 13-10-2020

Si vous aimez un hard-rock puissant et mélodique qui nous fait revenir dans les années 80, vous allez aimer le dernier album ‘Stormchild Rising’ des Allemands de ‘Mad Max’ car on se retrouve dans l’atmosphère de formations de cette époque comme ’Saxon’, ’Scorpions’, ’Deep Purple’ ou encore ’Def Leppard’. Contrairement aux groupes cités, les Allemands de ‘Mad Max’ ne sont pas autant connu, mais délivrent une qualité de compositions remarquable et totalisent déjà 40 années de bons et loyaux services car ils ont déjà à leur actif 12 albums, le premier album éponyme du groupe datant déjà de 1982.

Dès le premier titre ‘Hurricaned’, les riffs de guitare sont aiguisés et le rythme enlevé, avec ce sentiment d’être revenu quelques décennies en arrière avec des lignes mélodiques entêtantes et un premier solo de guitare qui fait du bien, puis, ‘Talk to the Moon’ poursuit dans le même chemin avec toujours la même énergie et ‘Eyes of Love’ ralentit le tempo pour une composition dans laquelle la puissance reste de rigueur, la rythmique imprimée devenant vite addictive. Avec ‘Ladies and Gentlemen’, l’introduction tranquille laisse augurer une ballade mais c’est encore un mid-tempo avec un son bien lourd qui ferait headbanguer tout un public avec un court intermède à la guitare acoustique, puis, avec ‘Mindhunter’, c’est reparti pour une rythmique enivrante dans laquelle vos pieds ont le réflexe de se mettre à battre la mesure tout seul, et ‘Rain Rain’ accélère le rythme pour un nouveau brûlot endiablé. La deuxième partie de l’album continue dans la même veine avec tout d’abord ‘Gemini’ et son introduction à la ‘Scorpions’, le refrain étant assez classique mais tellement efficace, puis, ‘Kingdom Fall’ en remet une couche avec une rythmique lourde et puissante, et, quant à ‘The Blues Ain't No Stranger’, on se retrouve avec un lent tempo à la ‘Deep Purple’ dans un magnifique blues/rock avec un beau solo de guitare à la ‘Eddie Van Halen’, l’album se terminant par la reprise ‘Take Her’ de ‘Rough Cutt’ datant de 1985 avec le chanteur de l’époque en guest, ‘Busted' qui nous offre un dernier titre énergique et rempli de bons riffs de guitare et enfin la reprise en version courte de ‘Ladies and Gentlemen’ avec ‘Detlev Jöcker’ et la chorale d’enfants ‘Rock’n Roll Children’.

En résumé, si vous voulez vous replonger dans du hard-rock des années 70/80, ce dernier album ‘Stormchild Rising’ des Allemands de ‘Mad Max’ est fait pour vous et vous fera rajeunir de quelques décennies en écoutant de la bonne musique qui n’a pas pris une ride...

Interprêtes

Michael Voss (Chant, Guitare), Jürgen Breforth (Guitare), Roland Bergmann (Basse), Axel Kruse (Batterie) + invités : Paul Shortino (Chant), Detlev Jöcker (Chant), Rock’n Roll Children (Chant)


Artiste : Pain Of Salvation

Album : PANTHER

Date de Sortie : 28-08-2020

Ajouté le : 14-10-2020






Après le très bon ’In The Passing Light Of Day’, les Suédois de ‘Pain of Salvation’ sont de retour avec un nouvel opus ‘PANTHER’. Continuant à nous offrir un métal progressif original et toujours novateur (le genre de musique qui s’apprécie en trois étapes : 1ère étape, bof je n’accroche pas à tout, 2ème étape, finalement c’est beaucoup mieux que je pensais et 3ème étape, génial je l’ajoute à ma collection idéale !!), ‘PANTHER’ ne déroge pas à la règle et nous embarque dans un voyage musical, certes complexe mais tellement hors norme qu’il vous faudra certainement, si vous êtes amateur d’un progressif sortant des chemins battus, quelques temps pour l’apprécier à sa juste mesure. Et comme à leur habitude, ce nouveau bébé est un album concept avec un sujet passionnant qui traite de la notion de « normalité » dans notre monde actuel, tout ceci étant forcément arbitraire en fonction des règles que l’on définit.

’ACCELERATOR’ nous accueille avec des sonorités électroniques modernes qui se mêlent à une rythmique saccadée et aux instruments électriques avec un sentiment de force intense avec des cassures beaucoup plus calmes, marque de fabrique des compositions de ‘Daniel Gildenlöw’, puis, ‘UNFUTURE’, titre lent et assez sombre, se tourne vers une atmosphère doom, mais en aucun cas répétitif car plusieurs parties se succèdent avec encore ces remarquables rupture d’intensités. Suit le court ‘RESTLESS BOY’ mariant des sonorités modernes avec un fond d’orgue presque religieux ce qui en fait un des titres les plus novateurs de l’album, avec une explosion finale faite de déflagrations et avec quelques bribes de Daniel qui fait retomber toute cette violence en trois secondes, puis, ‘WAIT’, très bien placé en fin de première partie, permet une pause plus classique avec des lignes mélodiques apaisantes, tout en gardant des parties plus contemporaines passé les 4 premières minutes avec des sonorités rappelant un orgue de barbarie. Avec ‘KEEN TO A FAULT’, la première moitié du titre développe un sentiment de tension contenue qui ne demande qu’à imploser et qui se concrétise dans la deuxième partie par des passages endiablés, puis, sans transition, le court instrumental ‘FUR’ nous débarrasse instantanément de cette rage accumulée grâce aux sonorités acoustique de la guitare, pour nous réembarquer ensuite pour ‘PANTHER’ qui est sans doute le titre qui fusionne le plus d'époques et de genres différents et qui montre toujours cette virtuosité pour jongler divinement entre tensions et détentes. Et que dire de ‘SPECIES’ avec sa première partie hypnotique au son de la sitar mêlant orient et occident qui se fait de plus en plus oppressante pour se déchaîner dans la deuxième partie, un des autres temps forts de cet album. Et c’est avec les 13 minutes d‘ICON’ que l’on tient le titre le plus contrasté et on est sans doute au paroxysme d’un progressif fait d’un patchwork de sonorités différentes aux antipodes les unes des autres, comme ce solo de guitare floydien côtoyant des sonorités dissonantes de métal industriel : déroutant mais absolument génial après plusieurs écoutes !!

En résumé, inutile de vous faire un dessin, les Suédois de ‘Pain of Salvation’ sortent encore un album hors norme qui va certainement marquer l’année 2020 dans la musique progressive et le titre ‘PANTHER’ prend toute sa dimension ici, car, comme tout animal sauvage qui demande du temps pour être dompté, chaque composition ne se livre pas instantanément et se dévoile petit à petit au fur et à mesure des écoutes...

Interprêtes

Daniel Gildenlöw (Chant, Guitare), Daniel Karlsson (Claviers), Gustaf Hielm (Basse), Johan Hallgren (Guitare), Léo Margarit (Batterie)


Artiste : Tim Bowness

Album : Late Night Laments

Date de Sortie : 28-08-2020

Ajouté le : 15-10-2020

‘Tim Bowness’ qui est également connu pour son duo avec ‘Steven Wilson’ avec le projet ‘No-Man’, continue à sortir des albums solo, et après ’Flowers At The Scene’ en 2019, c’est au tour de ‘Late Night Laments’ de voir le jour en 2020. Si vous avez aimé le côté atmosphérique et aérien de certaines compositions du dernier opus, vous devriez encore plus adhérer à ce dernier bébé de l’Anglais qui nous propose 9 titres (plus 5 autres compositions dans la version deluxe) dans une atmosphère douce et intimiste propice à se relaxer après une dure journée de travail. Si on s’affranchit du thème relativement noir décrit dans cet opus, relatif à tous les excès de l’Humain, tout est mis en œuvre pour passer un agréable moment en commençant par ‘Northern Rain’ qui donne le ton à l’album, dans un lent tempo propice au vagabondage de notre esprit ce qui reste la constante sur tout l’album, tout ceci étant renforcé par la douce voix de Tim qui nous berce tout au long de l’opus et qui, grâce à des invités prestigieux, agrémente l’ensemble d’arrangements doux et raffinés amenés par exemple par les deux ex membres de ‘Porcupine Tree’, le bassiste ‘Colin Edwin’ et le claviériste ‘Richard Barbieri’ mais également par les sonorités délicates du vibraphone de ‘Tom Atherton’ ou les accompagnements du claviériste ‘Brian Hulse’. Certains trouveront certainement cet album un peu trop linéaire mais il est clair que la variété n’est pas l’objectif de cet opus et qu’il faut le prendre comme une sorte de playlist de musiques relaxantes, un peu comme on peut en trouver dans les listes toutes faites des sites de streaming.

En résumé, ‘Tim Bowness’ nous offre avec son dernier album un moment de calme et de sérénité à déguster tranquillement le casque sur les oreilles le soir avant de s’endormir en se laissant aller et ainsi se déconnecter de toutes les préoccupations de notre vie quotidienne...

Interprêtes

Tim Bowness (Chant, Claviers), Brian Hulse (Claviers, Guitare, Choeurs) + Invités : Melanie Woods (Chant), Richard Barbieri (Claviers), Colin Edwin (Basse), Kavus Torabi (Guitare, Choeurs), Tom Atherton (Percussions), Evan Carson (Batterie), Alistair Murphy (Dianatron)


Artiste : Vanishing Point

Album : Dead Elysium

Date de Sortie : 28-08-2020

Ajouté le : 16-10-2020

Cela faisait 6 ans que les Australiens de ‘Vanishing Point’ n’avaient pas sorti d’album, ’Distant Is The Sun’ étant leur dernier opus sorti en 2014. Tagué en progressif mélodique, ce nouveau bébé ‘Dead Elysium’ montre une inflexion vers un métal mélodique dont les composantes progressives sont de moins en moins présentes, mais ceci n’altère en aucun cas la qualité de cet album qui nous offre 10 titres variés avec des arrangements somptueux et des mélodies que l’on s’approprie immédiatement.

Le titre éponyme de l’album nous accueille avec des riffs de guitare incisifs dans un premier hit direct qui nous met tout de suite en appétit pour la suite qui est faite de deux bijoux mélodiques, tout d’abord ‘Count Your Days’ et son refrain addictif (la touche ‘play again’ a pas mal marché chez moi) puis ‘To the Wolves’ qui est fait du même tonneau avec une nouvelle mélodie entraînante et rayonnante, le genre de titres qui vous mettent de bonne humeur pour toute une journée. Avec ‘Salvus’ le tempo ralentit mais le niveau mélodique est toujours là avec un son lourd avec une basse profonde propice au headbang et de belles alternances d’intensités, puis, avec ‘The Fall’, c’est de nouveau reparti pour un titre enthousiaste dont le refrain tourne en boucle dans votre tête et un final avec sa montée de deux tons (j’adore !!). Suit ‘Free’, le titre le plus long de l’album et qui amène des arrangements plus recherchés et qui offre une construction alternant tempos et intensités, puis, ‘Recreate the Impossible’ est plus classique et met en avant une section rythmique déchainée, et ‘Shadow World’ me fait penser au compositions de ‘Kamelot’, ‘Silvio Massaro’ nous offrant une belle prestation vocale, l’album se terminant par un énergique ‘The Healing’ agrémenté d’arrangements symphoniques et enfin, une dernière mélodie entêtante avec ‘The Ocean’.

En résumé, les Australiens de ‘Vanishing Point’ reviennent sur le devant de la scène du métal mélodique avec ce remarquable album ‘Dead Elysium’ qui devrait être bien accueilli par tout un public qui navigue entre métal mélodique et symphonique...

Interprêtes

Silvio Massaro (Chant), Chris Porcianko (Chant, Guitare), Adrian Alimic (Basse), James Maier (Guitare) + Invité : Jennifer Borg (Chant)


Artiste : Motorpsycho

Album : The All is One

Date de Sortie : 28-08-2020

Ajouté le : 17-10-2020

A l’origine, dans les années 90, les Norvégiens de ‘Motorpsycho’ ont commencé par sortir à une fréquence élevée, des albums de métal alternatif qui donnait la part belle à des arrangements proches de la musique expérimental, puis, passé les années 2000, avec l’album ’Let Them Eat The Cake’ leur style s’oriente vers un rock progressif avec des influences psychédéliques et jazzy. 2020 voit la sortie de ‘The All is One’, troisième volet de la trilogie ‘Gullvåg’ dont les deux premiers opus sont ’The Tower’ de 2017 et ’The Crucible’ de 2019. Pour ce dernier bébé, ils nous offrent une suite majestueuse de plus de 40 minutes, découpée en 5 parties qui est prise en sandwich au milieu de l’opus par 7 autres titres, le tout étant un savant mélange du progressif des années 70 avec des groupes comme ‘Yes’, ‘King Crimson’, ‘PinkFloyd’ ou encore ‘Genesis‘.

Pour commencer, le titre éponyme de l’album débute dans une ambiance psychédélique des années 70 pouvant rappeler ‘Barclay James Harvest’ pour le côté mélodique et ‘Yes’ pour l’aspect progressif, puis ‘The Same Old Rock (One Must Imagine Sisyphus Happy)’ nous embarque dans un titre qui alterne de belle manière partie calmes et d’autres plus énergiques et dont la section rythmique me fait penser à certaines dynamiques de ‘Jethro Tull’ et, quant au titre suivant ‘The Magpie’, on est également dans une atmosphère entraînante de progressif des années 70. Le court titre ‘Delusion (The Reign of Humbug)’ constitue un break acoustique reposant tout comme ‘A Little Light’ et ‘The Dowser’ qui sont judicieusement placés et permettent une aération à l’ensemble. Avec ‘Dreams of Fancy’, on est de plein pied dans un progressif raffiné et imaginatif avec des changements d’intensité, les quelques riffs de guitare et les arrangements instrumentaux étant assez typique des années 70 et ‘Like Chrome’ nous renvoie à un mélange entre la dernière période des ‘Beatles’ et certaines sonorités du début de ‘Black Sabbath’. Mais la pièce maitresse de l’album est sans conteste le long développement ‘N.O.X.’ qui, pour toute amatrice et tout amateur de grands développements progressif vaut à lui seul l’achat de cet album (étant donné la longue durée de l’album, je vous conseille de l’écouter seul) : ‘Circles Around the Sun, Pt. 1’ ouvre le bal dans une ambiance psychédélique ‘Floydienne’ avec un lent crescendo bercé par une mélodie hypnotique et inquiétante un peu à la manière de ‘King Crimson’ au début des années 70 et avec un final grandiose, le violon qui accentuant le côté angoissant en imitant des cris effrayants, puis, ‘Ouroboros’, avec sa section rythmique répétitive, permet de mettre en avant la guitare électrique proche de ce que peut faire ‘Carlos Santana’ dans la première partie du titre et qui continue dans la deuxième partie avec un crescendo qui brusquement se calme pour une partie avec des sonorités jazzy jusqu’au final de nouveau en crescendo et qui amène une cassure avec le titre suivant ‘Ascension’, dans un psychédélique calme et serein pour une pause bienvenue. On aborde ensuite les 15 minutes de ‘Night of Pan’ qui reprend le thème mélodique du premier titre à certains endroits et qui offre une fresque ‘Floydienne’ rappelant bien évidemment les atmosphère d’Ummagumma’ et des albums qui ont suivi et qui prépare le final de ‘N.O.X.’ par la deuxième partie de ‘Circles Around the Sun’, dans le même thème mélodique que la première avec une section rythmique débridée et des chœurs saisissants pour atteindre un final génial, étourdissant et grandiose.

En résumé, ce dernier album des Norvégiens de ‘Motorpsycho’ est fait sur mesure pour tout un public ayant grandit avec le début du psychédélique et de la musique progressive et intègre tous les ingrédients qui en font un remarquable opus de ce style mais qu’il faut bien évidemment prendre le temps d’apprivoiser au fur et à mesure des écoutes...

Interprêtes

Hans Magnus Ryan (Guitare, Chant, Piano), Tomas Järmyr (Batterie, Percussions, Mellotron), Bent Sæther (Basse, Chant, Guitare, Mellotron) + Invités : Reine Fiske (Guitare, Mellotron), Lars Horntveth (Guitare, Clarinette, Saxophone), Ola Kvernberg (Violon)


Artiste : Barclay James Harvest

Album : Barclay James Harvest and Other Short Stories

Date de Sortie : 27-08-2020

Ajouté le : 18-10-2020

Non, je ne vais pas vous présenter un nouvel album de ‘BJH’ (‘Barclay James Harvest’) car comme tout fan du groupe le sait, la scission entre ‘John Lees’ et ‘Les Holroyd’ date de la sortie du dernier album ‘River of Dreams’ en 1997 qui n’avait pas, à l’époque, défrayé la chronique mais qui était pour ma part un bon album de ‘BJH’. En fait, j’écris cette chronique car vient de sortir l’album remastérisé de ‘Barclay James Harvest and Other Short Stories’ qui est le deuxième opus de ‘BJH’ datant de 1971 et qui, en plus de cette version remastérisé, nous offre également 22 autres titres soit déjà connus, soit des inédits ce qui pour tout fan de ‘BJH’ est une très belle surprise.

Pour ma part, je découvre des titres que je ne connaissais pas dans la carrière de ‘Barclay James Harvest’ : par exemple, ‘Brave New World’, qui a été chanté à la fin des années 90 par ‘John Lees’, apparait en démo enregistré par l’Anglais en 1971 et est bien dans la veine de ce que faisait ‘BJH’ à ses débuts tout comme cette version inédite de ‘She Said’ qui montre le côté progressif du groupe dès les premières années ou encore ‘Song With No Meaning’ ressorti d’on ne sait où. A noter également ‘Hymn to a White Lady’ qui n’est autre que le titre ‘Hymn’ sorti dans ‘Gone to Hearth’ de 1977 et qui a donc été écrit plusieurs années avant. Bien que la majorités des titres ajoutés soient connus (on compte 4 versions différentes de ‘Someone There You Know’ et le même nombre de ‘Medecine Man’), toutes ces versions sont une mine d’or pour les inconditionnels de ’BJH’, et, pour ma part, la version de ‘Medecine Man’ du ‘Bob Harris Show’ de 1972 est un vrai bijou progressif (osez dire après que ‘BJH’ n’a jamais fait de progressif) ou la version rallongé de ‘Blue John’s Blues’ me procure toujours autant de plaisir que la première écoute il y a quelques 40 ans tout comme la suite des deux titres magiques symphoniques de ‘The Poet’ et d’After the Day’.

Bref, comme vous l’aurez compris, cet sortie de l’album remastérisé de ‘Barclay James Harvest and Other Short Stories’ est une belle occasion de se replonger dans le début de la discographie des Anglais en réécoutant tous ces morceaux légendaires qui ont usé, chez pas mal de sextagénaires, un nombre impressionnant de saphirs ou de diamants sur leur platine vinyl...

Interprêtes

John Lees (Chant, Choeurs, Guitare, Percussions), Stuart "Woolly" Wolstenholme (Chant, Mellotron, Choeurs, Orgue, Piano, Guitare), Les Holroyd (Chant, Coeurs, Basse, Piano, Guitare), Mel Pritchard (Batterie, Percussions, Congas, Timpani) + Invités : Martyn Ford (Chef d'orchestre)


Artiste : Tony Mitchell

Album : Church of a Restless Soul

Date de Sortie : 28-08-2020

Ajouté le : 19-10-2020

Cela fait déjà pas mal d’années que ‘Tony Mitchell’ tourne avec des artistes incontournables de la scène rock, comme entre autres ‘Rick Wakeman’, 'Alan Parsons Project', ‘Alice Cooper’ ou encore ‘Jon Anderson’ mais il a également participé à plusieurs projets dont 'Kiss Of The Gypsy' dans les années 90. Après un très bon ’Beggard Old’ en 2018, 2020 voir la sortie d’un nouvel opus ‘Church of a Restless Soul’, dans lequel Il nous offre 13 compositions mélodiques à souhait pour un peu plus d’une heure de musique, avec une belle brochette d’invités de la scène rock ou hard-rock mélodique (voir liste ci-dessous) mais aussi un chœur gospel qui amène une belle originalité à l’album.

Et c’est justement le titre éponyme de l’album qui ouvre les débats avec une énergie bienheureuse amenée par les chœurs gospels de ‘The Rogues Gallery Rock Choir’ et qui remplace tous les antidépresseurs de la terre, car une fois quelques écoutes de ce titre, on est remonté à bloc pour affronter sereinement n’importe quel problème puis, sans transition, ‘Living on the Run’ poursuit dans cette voie mélodique royale dans une ambiance me rappelant ‘Bruce Springsteen’ en plus énergique. Avec ‘In & out of love’, c’est un mid-tempo à la rythmique marquée et au son lourd qui fait de bien et qui nous ramène aux années 80 avec des groupes comme ‘Saxon’ ou ‘AC/DC’, puis, ‘The Mighly Fall’, chanté par ‘Danny Vaughn’ du groupe ‘Tyketto’ a encore un air de ‘Bruce Springsteen’ dans les lignes mélodiques qui s’incrustent directement dans votre tête et l’entraînant ‘Electric’ nous envoie du bon hard-rock avec une section rythmique qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied. Après ces 5 titres tous aussi bon que les autres, ‘I Believe in Angels’ offre une première pause bien méritée avec une magnifique ballade que j’ai rajouté dans ma playlist Spotify de ‘Ballades rock/hard-rock/métal’, puis c’est reparti avec un explosif ‘Killing Me to Love You’ qui est encore une bombe mélodique addictive, suivi d’un plus tranquille ‘Never Wanted Love’ dans un AOR mélodique mélancolique et la suite ne faiblit toujours pas avec ‘One Good Reason’ et ses riffs de guitare musclés, une nouvelle ballade, 'Sacrifice', dont la mélodie ne vous quitte plus avec les chœurs qui vous donnent une irrésistible envie de les accompagner. On est déjà à 50 minutes sans aucun temps mort et c’est encore avec trois bijoux mélodiques que l’album se termine avec tout d’abord un énergique ‘Shattered Dreams’ avec un nouveau refrain addictif, puis un remuant ‘Evil Woman’ avec sa rythmique saccadée et enfin le mid-tempo ‘Heaven Is Calling’ d’une puissance de feu impressionnante mettant une dernière fois en marche la machine à headbanguer.

En résumé, ‘Tony Mitchell’ sort un des meilleurs albums de rock/hard-rock mélodique de l’année 2020, sans aucun temps mort, avec des mélodies que l’on s’approprie immédiatement et avec un son moderne et puissant qui devrait plaire à tout un public aimant les ambiances énergiques et les mélodies accessibles...

Interprêtes

Tony Mitchell (Chant, Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Danny Vaughn (Chant), Tim Manford (Guitare), Neil Ogden (Batterie), Paul Hume (Guitare), Nigel Bailey (Basse), The Rogues Gallery Rock Choir (Choeurs), Shawn Charvette (Claviers), Josh Tabbie Williams (Basse)


Artiste : Dreams of Avalon

Album : Beyond the Dream

Date de Sortie : 28-08-2020

Ajouté le : 20-10-2020

En ce moment, on est gâté avec les sorties d’albums de hard-rock mélodique et après le premier album des Suédois d’Arctic Rain’ et le magnifique album de ’Tony Mitchell’, c’est au tour d’un nouveau groupe Suédois 'Dreams of Avalon' (et oui, encore un), créé par le multi-instrumentaliste, auteur-compositeur et producteur ‘Joakim Nordlund’ (qui était à l’origine de la formation ‘Astral Doors’ dont le dernier album ’Worship or Die’ date de 2019), de pointer le bout de son nez avec un premier album ‘Beyond the Dream’. Très grand amateur de hard-rock mélodique des années 80, Joachim nous a concocté 11 bijoux mélodiques qui s’apprivoisent immédiatement.

On est donc embarqué dans ce que le hard-rock mélodique a produit de meilleur, et ceci dès le premier titre ‘Young Wild Hearts’ qui nous offre un premier refrain mémorable, puis les compositions défilent les unes après les autres avec la même efficacité mélodique dans la mouvance de groupes comme ‘Survivor’ ou ‘Journey’ et se partagent entre rock énergique avec par exemple ‘Shining Light’ ou ‘Into The Night’ ou encore ‘To Paris and Back’ et rock AOR avec par exemple les magnifiques ‘Under the Gun’ ou ‘Bleed for Me’ ou encore ‘Somewhere Tonight’, mon seul regret étant de n’avoir pas ajouté une ou deux ballades qui auraient amenées une certaine diversité à l’ensemble.

En résumé, même s’ils ne vont pas révolutionner le genre, c’est encore un très bon album que nous offre ‘Dreams of Avalon’ et ‘Beyond The Dream’ est à consommer sans modération et devrait plaire à tout un public adepte de hard-rock mélodique classique des années 80...

Interprêtes

Joachim Nordlund (Chant, Guitare, Claviers, Basse), Sven $ Danielsson (Batterie, Percussions) + Invités : Joakim “Mohican Joe” Roberg (Claviers), The Norton Brothers (Choeurs, Screams)


Artiste : John Petrucci

Album : Terminal Velocity

Date de Sortie : 28-08-2020

Ajouté le : 21-10-2020

Les trois compères ‘John Petrucci’ (’Dream Theater’), 'Mike Portnoy' et 'Dave Larue' (tous les deux 'Flying Colors' entre autres) se sont faits un petit plaisir en sortant ce remarquable album qui forcément fait également plaisir à tous les fans de ces artistes qui, désormais, grâce à leur talent, ont tous les trois une renommée mondiale et je fois dire que le contenu de 'Terminal Velocity' nous offre de magnifiques instrumentaux mais comment en serait-il autrement avec ce trio : on sent tout au long de l'opus cette complicité à chaque seconde qui dégage une énergie positive qui fait du bien et qui vous redonne le tonus que vous auriez perdu dans cette période complètement hallucinante que l'on est en train de vivre, dépourvue de tout bon sens humain.

Dès le premier titre éponyme de l'album, on sent tout de suite une ambiance joyeuse dans une musique vivante qui vient des tripes et on est happé par autant de générosité avec une osmose entre les trois artistes. 'The Oddfather' qui suit continue dans cette voie toute tracée avec quelques notes appuyées de guitare qui vous déposent sur un petit nuage, puis 'Happy Song' est bien en phase avec son titre et poursuit dans cette communion grisante avec une mélodie simple mais efficace avant d'attaquer 'Gemini', beaucoup plus progressif dans l'approche avec ses alternances entre calme et énergie, la partie acoustique en milieu de titre étant un vrai régal. Et quand l'intensité décroit, le trio nous offre un blues avec 'Out Of The Blue' qui, pour ceux qui ont connu les concerts de 'Santana' dans les années 70 et un certain 'Europa', fait certainement monter leur curseur émotionnel. La suite fait défiler un énergique 'Glassy-Eyed Zombies' qui revient à un métal progressif imaginatif (le talent de compositeur de John pour 'Dream Theater' n'est plus à faire avec par exemple sa collaboration avec 'Jordan Rudess' dans le colossal 'The Astonishing'), puis 'The Way Things Fall', de plus de 7 minutes, mélange délicieusement une mélodie classique et entêtante de variété internationale avec une deuxième partie beaucoup plus progressive ajoutant à certains endroits des intonations jazzy, l'album se terminant par, tout d'abord, le très 'Queenest' 'Snake In My Boot' (c'est dingue, je vois passer des images devant les yeux en voyant 'Freddy Mercury' poser sa voix sur la rythmique débridée), puis 'Temple of Ciradia' qui lorgne cette fois vers 'DreamTheater'.

En résumé, je dirais simplement que lorsque on a à faire à des artistes de ce talent, la technique est complètement masquée par l'interprétation généreuse venant du plus profond de chaque artiste et ce 'Terminal Velocity', au-delà des fans du trio, devrait plaire à un public assez large aimant les albums qui mettent en avant les instrumentistes de talent, car ils sont souvent, dans la musique actuelle, réduits à quelques démonstrations épisodiques...

Interprêtes

John Petrucci (Guitare), Dave Larue (Basse), Mike Portnoy (Batterie)


Artiste : Code 18

Album : Human Error!

Date de Sortie : 01-09-2020

Ajouté le : 22-10-2020

'Code 18' est un projet qui a été créé par trois québécois, 'Johnny Maz', 'JF Rémillard' et 'Bonz' en 2010 et c'est seulement 10 longues années après que leur premier album 'Human Error!' voit le jour. Ils nous offre un rock progressif imaginatif un peu à la sauce de leur compatriotes de 'Mystery' (d'ailleurs ' Michel St-Père' est invité pour l'occasion pour un solo de guitare dans 'Drought') ou encore 'Huis' sous la forme d'un opus de 10 titres dont 6 entre 5 et 14 minutes et 4 petits interludes instrumentaux judicieusement placés tout au long de l'album.

L'album débute avec 'Crystal of Time' qui est un premier aperçu de l'ambiance dégagée et qui laisse une bonne place aux parties instrumentales avec un premier solo de guitare magistral et une alternance entre sections calmes et d'autres plus enlevées rappelant certains albums d''Arena', puis 'Underlude I' est le premier interlude dans un style atmosphérique paisible et détendant. C'est avec 'Waste' que l'on tient le plus long développement de l'album avec un titre typique d'un rock progressif imaginatif dans lequel on aime se perdre dans les différentes parties qui se succèdent dans des changements de rythme et d'intensité et qui a un magnifique final qui ne peut que rappeler le dernier album de 'Mystery', puis, c'est de nouveau un interlude, 'Underlude II', dans une ambiance électronique de claviers à la 'Jean-Michel Jarre' avant d'attaquer 'They Took It All' qui débute dans une atmosphère proche de la tension d'un 'The Wall' et qui met en avant de longues sections instrumentales énergiques et débridées avec de somptueux solos de guitare et de claviers. Après une nouvelle courte virgule instrumentale 'The March', cette fois dans une atmosphère plus inquiétante, le fougueux 'River of Blood' déroule une rythmique énergique qui frise avec du hard-rock progressif qui montre également un talent de cette formation pour des titres plus énergiques, puis 'Drought' revient à un rock progressif plus calme avec une première partie offrant une mélodie qui s'incruste directement dans votre tête puis une deuxième partie instrumentale plus recherchée avec des influences jazz/rock et enfin un magnifique final agrémenté par un somptueux solo de guitare de 'Michel St-Père' vous filant la chair de poule et qu'on voudrait qu'il ne s'arrête jamais comme dans un certain 'Comfortably Numb' (je regrette ce fade out en fin de titre car il aurait mérité une vraie fin). C'est avec un orgue d'église que commence majestueusement le dernier interlude 'Underlude III', nous offrant ensuite un instrumental avec une section rythmique remarquable imprimant les changements fréquents de tempos, puis l'album se termine par mon coup de cœur de l'album, un vrai bijou mélodique mettant en avant le très beau chant de 'Rachelle Behrens' dans une ambiance proche de formations comme 'Mostly Autumn' et comprenant de belles parties instrumentales avec tout d'abord un magnifique solo de guitare acoustique puis un crescendo instrumental magnifique dans la veine de 'Mystery'

En résumé, les Québécois de 'Code 18' nous offre un excellent premier album de progressif qui ratisse assez large et qui par conséquent se révèle finalement d'une grande variété ce qui demande forcément plusieurs écoutes pour bien l'apprivoiser ce qui fera sans doute de 'Human Error!' un album qui devrait plaire à un public de progressif qui aime mélanger des ambiances tranquilles mais aussi des sections plus musclées...

Interprêtes

Johnny Maz (Claviers), JF Rémillard (Guitare), Bönz (Basse, Chant) + Invités : Sonny Tremblay (Batterie), Dan Lacasse (Batterie), Donald Prince (Basse), Michel St-Père (Guitare), Rachelle Behrens (Chant), Rachelle Behrens (Chant)


Artiste : The Pineapple Thief

Album : Versions of the Truth

Date de Sortie : 04-09-2020

Ajouté le : 23-10-2020

Après 'Dissolution' en 2018, les Anglais de 'Pineapple Thief' sortent leur 14ème album studio 'Versions of the Truth'. Ils continuent dans la lancée de leur précédent opus à distiller un rock progressif mélodique et raffiné que l'on assimile assez facilement, privilégiant de plus en plus des titres moins longs, contrairement à certaines formations de ce style, ne dépassant pas les 5 minutes avec généralement un seul long développement par album ('Dissolution' contenait 'White Mist' de 11 minutes et pour ce nouvel opus, le titre le plus long est de 7 minutes).

Le titre éponyme de l'album débute dans un progressif résolument moderne rappelant les évolutions stylistiques de certains titres de 'Steven Wilson' avec de remarquables arrangements au niveau de la section rythmique (c'est certain, 'Gavin Harrison' amène un vrai plus dans ce genre de compositions) et des belles alternances d'intensité qui fait de ce titre à la mélodie assez linéaire une belle entrée en matière. 'Break It All', avec une introduction qui laisse augurer une atmosphère plus lourde, amène également des sections plus tranquilles, le tempo répétitif et les quelques notes aux allures orientales étant vite addictifs, puis, 'Demons', un peu sur la même construction rythmique, nous offre une mélodie simple que l'on s'approprie immédiatement. Avec 'Driving Like Maniacs', on est embarqué dans un titre beaucoup plus intimiste avec le chant de 'Bruce Soord' rempli de sensibilité et de très belles harmonies vocales, et 'Leave Me Be' accélère le tempo pour une nouvelle mélodie entêtante, puis 'Too Many Voices' revient à une ambiance dépouillée qui déroule une belle et lente mélodie. Viennent ensuite les 7 minutes de 'Our Mire', titre entraînant qui est encore dans le style de 'Steven Wilson' avec ses sections dépouillées jouxtant des parties plus énergiques, puis, on continue dans cette alternance d'un titre sur deux plus calme avec 'Out o Line' rempli d'une agréable mélancolie mettant une nouvelle fois en avant une section rythmique imaginative de 'Gavin Harrison' et le court 'Stop Making Sense' poursuit dans une ambiance feutrée amenée par les sonorités de xylophone, l'album se terminant par un émouvant 'The Game' avec une basse profonde qui nous accompagne dans une très belle mélodie entêtante et lancinante.

En résumé, les Anglais de 'The Pineapple Thief' nous offrent un album de qualité confirmant la direction prise dans les précédents opus, avec un progressif moderne calme et raffiné beaucoup plus pop que rock et avec 'Gavin Harrison' qui a su trouver une place de choix en amenant une section rythmique remarquable accompagnant merveilleusement le chant expressif de 'Bruce Soord' ce qui destine 'Versions of the Truth' à un public aimant un progressif rempli de sensibilité dans un style résolument moderne faisant penser à maintes reprises à 'Steven Wilson'...

Interprêtes

Bruce Soord (Chant, Guitare), Steve Kitch (Claviers), Jon Sykes (Basse), Gavin Harrison (Batterie, Percussions, Marimba)


Artiste : Lee Abraham

Album : Harmony / Synchronicity

Date de Sortie : 04-09-2020

Ajouté le : 24-10-2020

Il y a tout juste un an, 'Lee Abraham' nous offrait 'Comatose' qui avait été une très bonne surprise 2019 pour toute amatrice et tout amateur de rock progressif et 2020 voit donc la sortie de son 9ème enregistrement studio 'Harmony / Synchronicity' qui a été composé pendant la période de confinement et qui traite entre autres de la réaction de peur des médias et de l'opinion public face à la pandémie. Et malgré cette période particulière, avec l'aide de son ami batteur 'Gerald Mulligan', il a également demandé à 6 chanteurs du milieu progressif de poser leur voix sur 6 des 7 morceaux de cet opus, le 7ème étant un titre instrumental. On retrouve donc des artistes qui l'avaient déjà accompagné sur des albums précédents comme 'Simon Godfrey' et 'Mark Spencer' mais également 'Marc Atkinson' de la formation 'Riversea' et 'Moon Hallo', 'Stuart Nicholson' de la formation 'Galahad' et 'Peter Jones' de la formation 'Tiger Moth Tales' qui a participé également au projet 'Barock Project'.

'The World is Falling Down' démarre l'album de manière musclée avec une ambiance hard-rock à la 'Huriah Heep' et avec un refrain mélodique tranchant avec l'énergie du titre, puis 'Stay' qui suit, montre un autre visage, beaucoup plus calme dans un style popisant. Avec 'Hearing The Call', on est de plein pied dans du rock progressif proche de formations comme 'Arena' ou 'Marillion' ou encore 'Knight Area' avec des lignes mélodiques très accessibles et une section instrumentale digne de ce nom en milieu de titre ponctuée par un remarquable solo de guitare, le final étant de toute beauté, puis, 'Misguided Pt 2' dont la première partie faisait partie de l'album 'Distant Days' de 2018, est un instrumental découpé en trois parties, tout d'abord une section musclée avec des riffs incisifs puis une deuxième dans un style aérien 'Floydien' et qui se termine comme il a commencé. L'album se poursuit avec 'Never Say Never' avec la douce voix de 'Marc Atkinson' accompagnant de belles lignes mélodiques dans une ambiance légère et une construction assez classique s'éloignant du progressif puis, la ballade 'Rise Again' me rappelle l'ambiance 'Dream On' d'Aerosmith' avec une mélodie entêtante et avec encore le chant de 'Marc Atkinson' accompagnant merveilleusement ce type de composition, l'album se terminant par le titre éponyme 'Harmony / Synchronicity' dans un style classique de rock mélodique agrémenté de chœurs et d'un beau solo de guitare.

En résumé, l'Anglais 'Lee Abraham' nous propose un album varié mélangeant des styles et ambiances différentes tout en restant très agréable à écouter du début à la fin grâce notamment à de nombreux chanteurs invités mais aussi grâce à de belles lignes mélodiques accessibles immédiatement et ' Harmony / Synchronicity' est à conseiller à un public aimant la diversité dans le rock...

Interprêtes

Lee Abraham (Guitare, Claviers, Basse), Gerald Mulligan (Batterie) + Invités : Marc Atkinson (Chant, Choeurs), Simon Godfrey (Chant, Choeurs), Mark Spencer (Chant, Choeurs), Stuart Nicholson (Chant, Choeurs), Peter Jones (Chant)


Artiste : Perfect Plan

Album : Time for a Miracle

Date de Sortie : 04-09-2020

Ajouté le : 26-10-2020

Et c'est reparti vers les contrées nordiques avec encore la Suède sur le devant de la scène avec le dernier album 'Time for a Miracle' de 'Perfect Plan', leur dernier enregistrement studio 'All Rise' datant de 2018 et entre temps ils ont réussi à sortir un EP de reprises sentant bon les années 80 'Jukebox Heroes'. Inutile de vous faire une longue chronique, tout est encore réuni pour passer un moment agréable à l'écoute de ce dernier bébé des Suédois avec des titres entraînants et des refrains entêtants comme 'Better Walk Alone' ou 'Heart To Stone' ou 'Every Time We Cry' ou encore 'Dont Blame It On Love Again', des mid-tempos addictifs comme 'Time for a Miracle' ou 'Just One Wish' ou encore 'Give a Little Lovin' et surtout de magnifiques ballades que je me suis empressé de mettre dans ma playlist de ballades rock/métal ici avec 'Fighting to Win' et 'Don’t Leave Me Here Alone'.

En résumé, comme vous l'aurez compris, les Suédois de 'Perfect Plan' continuent leur petit bonhomme de chemin en nous offrant des albums de rock/hard-rock mélodique qui sont à déguster sans modération du premier au dernier titre et confirment qu'ils font partie des formations majeures dans ce style de musique accessible au grand public...

Interprêtes

Kent Hilli (Chant), Leif Ehlin (Claviers), Mats Byström (Basse), Rolf Nordström (Guitare), Fredrik Forsberg (Batterie)


Artiste : Rikard Sjöblom's Gungfly

Album : Alone Together

Date de Sortie : 04-09-2020

Ajouté le : 28-10-2020

Ce n'est pas pour un album de rock mélodique que l'on se dirige vers la Suède mais pour du rock progressif à l'ancienne avec le dernier album 'Alone Together' du projet 'Gungfly' de 'Rikard Sjöblom' qui en est à son 6ème enregistrement studio et qui est également un des claviériste de 'Big Big Train'. Rikard à l'habitude de nous offrir des opus bien fournis et c'est encore le cas de son dernier bébé qui renferme dans la version avec les bonus une heure de musique avec à la clé trois longs développements progressifs.

Les 13 minutes de 'Traveler' nous accueille avec des sonorités du début du progressif dans une ambiance légère et entraînante avec de belles harmonies vocales qui alternent avec des parties plus énergiques et offrant des passages instrumentaux dans lesquels les sections de claviers vintage et les solos de guitare sont remarquables. Comme son nom l'indique 'Happy Somewhere In Between' est une composition joyeuse qui peut rappeler certaines compositions d'Emerson Lake & Palmer', les claviers étant à la fête, puis 'Clean as a Whistle', après une introduction acoustique nous embarque dans des références du début des années 70 avec des sonorités de 'Genesis' tout comme 'Alone Together' qui continue dans cette ambiance du début du progressif avec tout d'abord des changements d'intensité et de tempos et des parties instrumentales dans lesquelles claviers et guitare se renvoient la balle et avec un final beaucoup plus mélodique dans un crescendo qui retombe avec des accords de piano reprenant le thème musical. Suit le court 'From Afar' qui sert de break acoustique avant d'entamer le titre phare de l'album qui, avec ses 14 minutes, nous embarque pour une saga progressive qui mélange plusieurs styles en commençant par une partie assez classique chantée et qui se poursuit par des sections mettant en avant successivement, un piano mélancolique sur une mélodie tranquille chantée remarquablement par Rikard puis une partie instrumentale débridée avec des claviers d'une autre époque et d'admirables disgressions sonores, le titre se terminant dans un crescendo avec une mélodie entêtante et avec un solo de guitare magistral. La version bonus nous offre deux instrumentaux, tout d'abord 'Grove Toughts' dans une atmosphère jazz/rock inquiétante qui se termine dans des bruitages de film fantastique et enfin 'Shoulder Variation' qui rappelle un peu les atmosphères du début de 'Focus'.

En résumé, c'est encore un retour au source du progressif que nous propose 'Rikard Sjöblom' avec ce nouvel album de qualité qui s'apprivoise au fur et à mesure des écoutes et qui par conséquent devrait plaire à un public aimant prendre son temps pour s'approprier un nouvel album...

Interprêtes

Rikard Sjöblom (Chant, Claviers, Guitare), Rasmus Diamant (Basse), Petter Diamant (Batterie)


Artiste : ESP Project

Album : Phenomena

Date de Sortie : 04-09-2020

Ajouté le : 30-10-2020

Alors que vient de sortir l'album remasterisé 'Barclay James Harvest and Other Short Stories' de 1971, je découvre le projet 'ESP Project' créé par le multi-instrumentaliste 'Tony Lowe' en 2015 et, si je parle de 'BJH', c'est bien parce que les ambiances de Tony sont très proches de celles des Anglais auquel il rajoute des éléments de progressif puisés dans les années 70. L'ensemble de sa discographie autour du projet ESP comporte déjà 4 albums avec tout d'abord 'Invisible Din' en 2016, '22 Layers Of Sunlight' en 2018 (sous le nom de projet ESP 2.0), 'Three' de Janvier 2019 et 'The Rising' d'Octobre 2019, c'est dire la production des 2 dernières années car c'est au tour de 'Phenomena' de voir le jour en 2020.

D'entrée, avec 'First Flight', je me suis retrouvé dans des sonorités bien connues car la première partie nous embarque dans une ambiance raffinée et tranquille des années 70 avec bien entendu ce parallèle évident avec 'BJH', puis la deuxième partie se veut beaucoup plus progressive et attaque des rivages proches de ce que pouvaient faire les 'Floyds' dans la fin des années 60. Avec 'Before Saturn Turned Away', la douce mélodie nous berce dans la première partie et la partie centrale atmosphérique poursuit dans ce rock progressif à la 'BJH' avec une mélodie finale mémorable dans un lent tempo, puis, 'Telethesia' est légèrement plus énergique tout en gardant une trame mélodique entêtante et avec en milieu de titre des disgressions sonores comprenant entre autres, un orgue d'Eglise imposant et un beau solo de claviers. Suit 'Fear Of Flying' avec des variations de tempos est certainement le titre le plus entraînant et contient également en deuxième partie de titre une remarquable section instrumentale préparant un magnifique final avec encore une mélodie addictive puis 'Living In The Sunrise' débute de manière atmosphérique mais est finalement le titre qui dégage le plus un sentiment d'urgence avec sa rythmique rapide jusqu'à un final beaucoup plus tranquille revenant à une mélodie envoutante. Avec 'Sleeping Giants', la force tranquille de la première partie de ce titre fait penser à un mélange entre 'Sorrow' de la période 'Gilmour' des 'Pink Floyds' et des lignes mélodiques à la 'BJH' et la deuxième partie est beaucoup plus légère un peu à la manière d'un 'Alan Parsons', puis l'album se termine par les 9 minutes de 'Seven Billion Tiny Sparks' qui met en avant le côté progressif et résume bien l'album avec tout ce qu'on a pu y trouver : de belles lignes mélodiques et de remarquables sections imaginatives et raffinées. De manière générale, si on n'y prête pas attention, les titres sont assez longs, entre 6 et 9 minutes mais cela ne nuit en aucun cas à l'ensemble car il n'y a aucune lassitude à l'écoute de ces mélodies intemporelles car chacune possède sa section instrumentale toujours très imaginative, avec souvent plusieurs mélodies captivantes dans le même titre et toujours de remarquables prestations vocales de l'excellent 'Damien Child' dont l'interprétation est toujours très juste et en parfaite harmonie avec l'atmosphère des compositions.

En résumé, 'Tony Lowe' avec son projet 'ESP Project' sort un album très agréable à écouter et qui nous fait remonter à un progressif calme et raffiné avec des influences du début de ce style de musique et des lignes mélodiques proches de 'Barclay James Harvest' ce qui destine 'Phenomena' à un public amateur de mélodies remplies de sérénité lui permettant de décompresser après une dure journée...

Interprêtes

Tony Lowe (Tous les instruments) + Invités : Damien Child (Chant), Alison Fleming (Chant)


Artiste : Landfall

Album : The Turning Point

Date de Sortie : 04-09-2020

Ajouté le : 31-10-2020

C'est assez rare d'avoir une formation Sud-Américaine en hard-rock mélodique, les groupes venant plus souvent d'Europe et plus particulièrement des pays Nordiques mais, avec l'aide d'Alessandro Del Vecchio' et du label Italien 'Frontiers' qui nous les font découvrir, 'Landfall' est bien une formation qui nous vient du Brésil. Si on regarde le pédigré de nos 4 artistes, le chanteur 'Gui Oliver' a fait partie de la formation 'Auras' de hard-rock mélodique qui n'a sorti qu'un seul album 'New Generation' en 2010 et les instrumentistes ont tous fait partie du groupe 'Wild Child' avec 3 albums à la clé entre 2012 et 2017. Avec ce parcours, on ne s'étonne donc pas que 'The Turning Point' soit un album de qualité qui fait se succéder des hits mélodiques qui n'ont rien à envier aux meilleurs formations du style.

Et d'entrée, 'Rush Hours' est un hit en puissance rempli d'une bonne énergie communicative qui rappelle le meilleur des années 70/80 avec 'Gui Oliver' qui, comme on dit, mouille sa chemise, puis 'No Way Out', moins rapide et plus AOR, n'en est pas moins mélodique avec son refrain entêtant. On peut citer également dans le même style des titres comme 'Across The Street', 'Taxi Driver' ou 'Sound of the City' mais également des mid-tempos avec 'Jane's Carousel' alternant de calmes couplets avec un refrain plus énergique ou encore les AOR 'Distant Love', 'Roundabout' et 'Road of Dreams' avec de nouveaux refrains qui s'incrustent immédiatement dans votre tête. Et, bien évidemment, les power ballades ne sont pas oubliées avec 'Don't Come Easy' et le magnifique 'Hope Hill' avec pour ce dernier des lignes mélodiques influencées par le gospel.

En résumé, les Brésiliens de 'Landfall' n'ont rien à envier avec ce premier album aux formations majeures de hard-rock mélodique et 'The Turning Point' vient s'ajouter aux très bonnes sorties d'albums de ce style de 2020...

Interprêtes

Gui Oliver (Chant), Marcelo Gelbcke (Guitare), Thiago Forbeci (Basse), Felipe Souzza (Batterie)


Artiste : Simon Collins

Album : Becoming Human

Date de Sortie : 04-09-2020

Ajouté le : 01-11-2020

Si je prononce le nom de 'Collins' à tout sexagénaire qui a connu la période du rock progressif des années 70 à 90, je suppose que les souvenirs surgissent avec les albums légendaires de 'Genesis' puis la carrière solo de Phil et dans la famille 'Collins', je voudrais le fils 'Simon'. J'ai ! avec son 4ème album solo 'Becoming Human' qui vient de sortir, le dernier opus datant déjà de 2008 car entre temps il y a eu le projet 'Sound of Contact' qu'il a partagé avec le talentueux 'Dave Kerzner' avec à la clé le magnifique album 'Dimensionaut' de 2013. Bien entendu, 'Simon Collins' est tombé dans la musique quand il était petit et les gènes sont bien présents car il assure le chant ainsi que la section rythmique (je suis certain que vous allez reconnaître ces sonorités de batterie si caractéristiques !). Dans un style pop/rock moderne baigné de progressif, il incorpore dans la majorité de ses titres des composantes électroniques ce qui le démarque et lui a permis de créer sa propre identité musicale.

L'album débute avec 'Into The Fray' et son introduction futuriste en crescendo qui laisse place à 'Becoming Human' avec une section rythmique électronique en mid-tempo et une première mélodie entêtante, l'enregistrement étant d'un grande qualité, puis 'The Univers Inside of Me' mélange boîte à rythme moderne et construction classique ce qui ne nuit en aucun cas à l'atmosphère de ce titre car le côté électronique amène une touche de modernité sans jamais prendre le dessus par rapport au côté pop progressive. Avec 'Man Made Man', Simon continue de faire se rencontrer des influences mélodiques de pop/rock classiques avec des effets électro puis le mid-tempo 'This is the Time' poursuit dans cette rencontre de deux époques qui peut faire penser à certaines nouvelles orientations de 'Steven Wilson' avec son compère 'Tim Bownes' et leur projet 'No-Man et 'Thoughts Become Matter' met en avant la section rythmique qui n'a rien à envier à son père avec encore un refrain qui est très 'Wilsonien'. La deuxième partie de l'album fait défiler un magnifique 'I Will Be Waiting' dont la première partie ne peut que rappeler les ambiances de 'Phil Collins' dans sa période solo (les chiens ne font pas des chats) et qui alterne ensuite moments forts et plus calmes avec encore une prestation remarquable à la batterie, 'No Love' qui est beaucoup plus classique et nous fait remonter aux années 80 avec des groupes comme 'Depeche Mode', tout comme le titre suivant 'Living In Silence' dans un tempo moins rapide avec un nouveau refrain que l'on s'approprie immédiatement, puis le calme '40 Years' me fait penser aux lignes mélodiques de l'ancienne formation de 'Ian Jones' 'Karnataka' et le popisant 'So Real' qui suit, possède une construction plus classique couplet/refrain, plus passe partout, tout en gardant une trame mélodique attachante. Et c'est avec les 9 minutes de 'Deads End' que l'album se termine, avec certainement le titre le plus progressif qui, après une introduction atmosphérique, nous offre un lent crescendo avec, tout d'abord quelques notes de piano et un chant susurré, puis, prend son envol après trois minutes et alterne ensuite de belles cassures entre parties puissantes et d'autres beaucoup plus calmes.

En résumé, 'Simon Collins' nous offre un magnifique album qui marrie admirablement les influences héritées (au sens génétique du terme) des années 70/80 et le moderniste des sonorités de notre époque un peu comme aime à le faire 'Steven Wilson' ce qui destine 'Becoming Human' à un public aimant une pop progressive avec des lignes mélodiques accessibles...

Interprêtes

Simon Collins (Chant, Claviers, Batterie), Robbie Bronnimann (Claviers), Robin Boult (Guitare), Kelly Avril Nordstrom (Guitare), Gaz Williams (Basse)


Artiste : Epica

Album : The Quantum Enigma (B-Sides)

Date de Sortie : 11-09-2020

Ajouté le : 02-11-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

En attendant le prochain album qui doit voir le jour début 2021, 'Epica' a sorti début Septembre une suite à 'The Quantum Enigma' qui date de 2014, leur dernier album 'The Hollographic Principle' ayant déjà 4 ans. Cet album de 44 minutes (pas mal pour un album qui doit faire attendre les fans jusqu'au prochain !) est divisé en deux parties, tout d'abord des titres inédits qui n'ont pas trouvé leur place dans 'The Quantum Enigma' (et pourtant, ils y avaient tous leur place) et ensuite des reprises en acoustique de 2 compositions de cet l'album et de 2 autres titres de l'opus original ce qui fait que si on compte les 6 titres qui étaient sur l'EP 'The Solace System' en 2017 plus les différents autres sorties 'Epica vs. Attack on Titan Songs' de 2018 et l'album symphonique 'The Score 2.0 : An Epic Journey' de 2017 et la version deluxe de 'Design Your Universe' pour fêter les 10 ans de l'album original, les fans des Hollandais n'ont pas été oubliés depuis 2014.
'Memento' ouvre l'album dans un style grandiose que nous avons l'habitude d'entendre avec 'Epica', les chœurs et la puissance sonore étant impressionnants, les lignes mélodiques étant toujours très accessibles avec ce petit côté oriental et le duo vocal 'Simone Simons'/'Mark Jansen' étant toujours autant jouissif entre la belle et la bête, puis le mid-tempo 'In All Consience' continue dans ce métal symphonique puissant avec une nouvelle mélodie entêtante qui se rapproche plus du style d'Epica' de la fin des années 2000 immortalisé dans le magnifique 'Retrospect', certainement un de mes live préférés des années 2010 dans ce style. Avec 'Dreamscape', c'est le break power ballade juste bien placé entre deux titres puissants avec ce bonheur d'écouter le chant toujours aussi harmonieux de 'Simone Simons' avec des chœurs qui s'imbriquent remarquablement provoquant le petit frisson caractéristique dans les passages puissants, puis le très bon 'Banish Your Illusion' avec ses intonations orientales est repris de l'album origine qui est disponible sur Spotify et la partie électrique se termine par 'Mirage of Verity', tout à fait original, nous offrant une première partie puissante avec une mélodie imparable qui ne vous quitte plus puis, un très beau break symphonique qui prépare un final majestueux et imposant. Quant à la partie acoustique, elle reprend la ballade 'Canvas of Life' déjà connue puis les deux titres inédits 'In All Consience' et 'Dreamscape', qui permettent d'avoir des versions beaucoup plus tranquilles des originaux, bien loin de la puissance du métal, et enfin 'Natural Corruption' qui avec son accompagnement à l'accordéon et avec une remarquable prestation vocale de 'Simone Simons' est un vrai bonheur.

En résumé, même si cet album ne comporte que 4 nouveau titres inédits, les Hollandais d'Epica' nous offrent la durée d'un album standard chez pas mal d'autres formations et ce 'B-Sides' vient parachever l'album 'The Quantum Enigma' de très belle manière avec des titres qui auraient largement eu leur place dans la version originale...

Interprêtes

Simone Simons (Chant), Isaac Delahaye (Guitare), Mark Jansen (Guitare, Growls), Coen Janssen (Claviers), Ariën van Weesenbeek (Batterie), Rob van der Loo (Basse)


Artiste : Neal Morse

Album : Sola Gratia

Date de Sortie : 11-09-2020

Ajouté le : 03-11-2020






Décidemment, les trois compères Morse/Portnoy/George sont inséparables car après l'album de reprise 'Cov3r To Cov3r', ils font également partie de l'aventure du dernier album solo de 'Neal Morse', 'Sola Gratia' qui continue de nous raconter des histoires de religions, et après 'Sola Scriptura' en 2007 qui faisait référence à 'Martin Luther', à l'origine du protestantisme, c'est au tour de l'apôtre Saint Paul d'être le sujet de ce dernier opus. Après son magnifique opéra rock 'Jesus Christ the Exorcist' en 2019, il réussit un an plus tard, en plus de tous ses projets en parallèle dont 'Flying Colors' à ressortir un nouveau bijou de progressif bien rempli puisque l'auditeur a à sa disposition 65 minutes réparties dans 14 titres originaux avec de multiples influences comme il en a l'habitude et ce n'est pas avec ce nouvel opus que l'on pourra dire le contraire.

En effet, dès les premiers titres, on passe d'une courte introduction acoustique guitare/voix ('Preface') à un instrumental symphonique 'Overture' avec tout d'abord une première partie énergique puis une deuxième, plus calme, dans un style 'Floydien' qui précède, sans transition, 'In the Name of The Lord', qui, après une introduction légère explose dans un déferlement sonore avec une rythmique entraînante, des chœurs imposants et un final original avec une chorale amenant une section instrumentale jazzy et, 'Ballyhoo (The Chosen Ones)' prend le relais en nous offrant une mélodie addictive que l'on a envie de reprendre en chœurs et qui se poursuit par l'instrumental 'March of the Pharisees' avec une ligne de basse de 'Randy George' qui rend très bien l'image d'une marche, cette première partie sans aucune coupure se terminant par le rythmé 'Building a Wall' dans un style musclé avec sa chorale expressive. Ce qui suit continue dans cette diversité de style avec tout d'abord l'intermède instrumental 'Sola Intermezzo', assez speed, qui brutalement laisse sa place à la ballade 'Overflow' dans un magnifique duo piano/voix qui se poursuit avec l'accompagnement des instruments électriques et un très beau passage instrumental rempli de douceur. Avec 'Warmer Than The Sunshine' on poursuit dans des influences du début du progressif me rappelant l'atmosphère d'albums comme 'Trilogy' d'Emerson Lake & Palmer', puis, 'Never Change' revient à un style atmosphérique 'Floydien' (avec forcément le solo magique 'Gilmourien') rappelant des titres comme 'Us and Them' et déroule une magnifique mélodie remplie d'une belle sensibilité ce qui en fait un des moments forts de l'album, tout comme le titre suivant, 'Seemingly Sincere', qui est encore une composition magistrale avec son caractère d'urgence géniale qui fait forcément penser à l'écorché vif 'Roger Waters' mais qui amène également un sentiment de force tranquille dans certaines parties comme pour laisser retomber toute la tension accumulée et dont la partie instrumentale dans la deuxième partie du titre montre un progressif recherché avec cette osmose entre 'Neal Morse' et la section rythmique composée de 'Randy George' et 'Mike Portnoy'. Suit 'The Light on the Road to Damascus' qui, après une première partie chantée légère, poursuit dans une ambiance épique aux allures de grandes productions musicales rappelant 'Jesus Christ the Exorcist', puis, 'The Glory of the Lord' nous embarque dans une fresque symphonique sous la forme d'une ballade mélancolique avec de très beau chœurs et un très beau solo de guitare d'Eric Gillette', l'album se terminant par une autre ballade 'Now I Can See / The Great Commission', tout autant remarquable et qui monte en crescendo avec une mélodie qui ne vous quitte plus parsemée de beaux chœurs très appropriés pour ce genre de thème et qui retombe dans un final beaucoup plus intimiste, le piano refermant l'histoire sur quelques notes émouvantes.

En résumé, on aura été gâté cette année en sortie de musique progressive car c'est encore un album somptueux que nous offre 'Neal Morse' avec ses compagnons de routes et, si vous avez aimé 'Jesus Christ the Exorcist', vous devriez sans doute adhérer à 'Sola Gratia' qui est à apprivoiser petit à petit et qui renferme, comme souvent dans ce cas, un patchwork d'influences qui en fait un album d'une grande variété...

Interprêtes

Neal Morse (Chant, Guitare, Claviers), Randy George (Basse), Mike Portnoy (Batterie) + Invités : Bill Hubauer (Claviers), Eric Gillette (Guitare), Gideon Klein (Cordes)


Artiste : Winter's Verge

Album : The Ballad of James Tig

Date de Sortie : 11-09-2020

Ajouté le : 04-11-2020

Les Chypriotes de 'Winter's Verge', créés en 2003, sortent déjà leur 7ème album studio et sur Spotify seuls 'Tales of Tragedy' de 2010 et 'Beyond Vengeance' de 2012 sont présents. Tagués en Power métal, on ne peut pas les limiter strictement à ce style car ils amènent des composantes symphoniques avec bien entendu des mélodies très accessibles ce qui les démarquent des formations de ce style car ils empruntent autant à des groupes comme 'Rhapsody Of Fire' ou 'Gloryhammer' qu'à des artistes plus symphoniques comme 'Visions of Atlantic' ou 'Serenity' ou même encore à d'autres formations comme les Allemands de 'Lord Of The Lost' ou comme les Russes de 'Imperial Age'.

Bien entendu, dans ce style de musique, le côté épique est toujours très présent avec une histoire qui est, soit tirée de légendes ou tout simplement de l'imagination de chaque formation et en l'occurrence, les Chypriotes de 'Winter's Verge' continue de nous offrir des récits se déroulant dans leur royaume mythologique de ''Tiberon et cette fois ils nous racontent l'histoire de 'James Tig' qui a perdu sa famille en mer alors qu'il était jeune et qui a pour rêve de retrouver, pour se venger, un monstre marin du nom de 'Killagorak' qui serait le responsable de la mort de toute sa famille. On embarque donc dans cette aventure en commençant par le mid-tempo 'It Begins' qui déroule une première mélodie mémorable avec une belle prestation vocale de 'George Charalambous' qui passe d'une voix profonde à un registre beaucoup plus haut dans les parties plus énergiques, puis, 'A Thousand Souls' est beaucoup plus entraînant avec une section rythmique impétueuse dans une ambiance épique soutenue par un nouvelle mélodie que l'on s'approprie immédiatement et 'Dead Reckoning' amène un côté symphonique marqué avec de belles harmonies vocales et de remarquables alternances entre parties puissantes et d'autres beaucoup plus calmes. Avec 'Timeless', la chanteuse invitée 'Teodora Stoyanova Freya' amène une douceur féminine qui s'accorde parfaitement à cette magnifique ballade, puis le court 'Killagorak', placé juste au milieu de l'album, prépare dans une atmosphère grandiose remplie d'admirables chœurs la suite de l'histoire avec tout d'abord 'I Accept' qui est une composition symphonique énergique avec une belle partie centrale, très calme en rupture avec le reste, puis 'Blood on the Foam' continue dans cette ambiance symphonique puissante, entrecoupé d'une belle pause acoustique et avec un mid-tempo marqué et une basse profonde qui rajoute de l'ampleur à ce titre. Quant à 'The Sea', c'est sans doute la pièce maitresse de l'album qui mélange du power, du symphonique et du progressif dans 8 minutes denses dans lesquelles 'George Charalambous' et 'Teodora Stoyanova Freya' chantant avec sa voix lyrique forment un magnifique duo vocal (c'est une très bonne idée d'avoir intégré une voix féminine dans ce type musical) et qui nous offre une nouvelle mélodie entêtante qui ne vous quitte plus et qui possède une belle alternance entre puissance et sérénité, l'histoire se terminant dans une atmosphère tranquille avec le titre éponyme de l'opus, sous la forme d'une dernière ballade aux accents folk renforcé par le son du violon.

En résumé, ce dernier album des Chypriotes de 'Winter's Verge' est une très belle réussite et va bien au-delà d'un simple album de power métal ce qui devrait destiner 'The Ballad of James Tig' à un public assez large d'amatrices et d'amateurs de métal qu'il soit mélodique, power ou symphonique...

Interprêtes

George Charalambous (Chant), Deniel Pavlovsky (Guitare), Savvas Parperi (Guitare), Stavry Michael (Claviers), Miguel Trapezaris (Basse), Danny Georgiou (Batterie) + Invité : Teodora Stoyanova Freya (Chant)


Artiste : David Minasian

Album : The Sound of Dreams

Date de Sortie : 11-09-2020

Ajouté le : 05-11-2020

'David Minasian', dont son activité principale est le cinéma pour lequel il est producteur, réalisateur et scénariste, est également chanteur, claviériste, auteur et compositeur et après 'Randow Acts of Beauty' en 2010 qui avait été bien accueilli à l'époque et qui a été réédité en remastérisé il y a quelques jours, sort en 2020 un nouvel opus 'The Sound of Dreams' qui montre que la musique est une sorte de hobby à côté de sa première passion, le cinéma. Dans un style progressif typique des années 70 avec des influences dans des formations incontournables de ces années comme 'Camel' (il a d'ailleurs réalisé plusieurs DVD de la formation Britannique), 'Barclay James Harvest', 'Alan Parsons Project' ou encore 'Renaissance' ('Annie Haslam' fait partie de la longue liste des invités avec entre des noms prestigieux comme 'Steve Hackett' ou le chanteur et guitariste des 'The Moody Blues', 'Justin Hayward', ou le bassiste et guitariste de 'Yes', 'Billy Sherwood', ou encore le chanteur actuel 'PJ Olsson' d'Alan Parsons'), ils nous a concocté 12 titres dans une ambiance délicate et reposante pour une heure et 15 minutes d'écoute laissant de larges places aux sections instrumentales.

C'est dans un style atmosphérique léger que nous accueille 'The Wind Of Heaven (Prologue)' avec le doux son de la flûte de 'Francesca Rapetti' et avec une première mélodie calme et subtile dont on ne voit pas passer les 8 minutes, puis, 'All In' poursuit dans cette ambiance tranquille rappelant les ballades de 'BJH' de la première période avec la douce voix de 'David Minasian' et 'Faith Hope Love' est un instrumental détendant déroulant une lente mélodie devenant vite addictive. Viennent ensuite 'Sound Of Dreams', en deux parties, qui met en avant le chant si caractéristique d'Annie Aslam' avec une nouvelle mélodie qu'aurait très bien pu chanter 'Renaissance' dans les années 70, la deuxième partie étant dévolu à 'Billy Sherman' à la basse dans un instrumental également très typique des premiers albums de 'Renaissance', puis le troisième volet de 'Sound of Dreams' est également instrumental avec le son magique de la guitare de Sieur 'Steve Hackett' qui louvoie avec l'accompagnement du piano. La deuxième partie de l'album se poursuit dans cette atmosphère sereine et délicate avec 'Road To Nothingness' nous offrant de beaux arrangements instrumentaux et un chant délicat s'accordant parfaitement à l'ambiance dégagée, puis 'Room With Dark Corners' offre une très belle prestation vocale de la choriste des 'Moodies Blues', 'Julie Ragins' qui surfe sur une nouvelle mélodie qui s'installe immédiatement dans votre tête et 'Hold Back The Rain' est une nouvelle ballade mélancolique qui nous ramène une fois de plus au seventies. Avec les 13 minutes de 'Twin Flames At Twilight', on embarque pour une saga progressive avec sa belle introduction acoustique hispanisante à la guitare classique et qui se poursuit avec des sonorités folk et qui petit à petit introduit les instruments électriques de manière toujours très soft le chant venant après quatre minutes dans une mélodie à la 'BJH' et qui continue dans ce style atmosphérique avec une incursion plus musclée en milieu de titre, mettant en avant des riffs un peu plus saturés de guitare pour revenir à une fin de titre beaucoup plus calme faisant une belle place aux parties instrumentales, la guitare acoustique et la flûte refaisant leur apparition, puis 'So Far From Home', est une nouvelle ballade dans laquelle l'actuel chanteur 'PJ Olsson' d'Alan Parsons' forme un très beau duo vocal avec 'David Minasian' et qui a encore une mélodie mémorable avec, bien évidemment, un refrain très tagué 'Alan Parsons', l'album se terminant par 'The Wind Of Heaven (Epilogue)', un dernier bijou mélodique de près de 10 minutes qui reprend le thème de départ dans lequel 'Annie Haslam' nous fait une magnifique dernière prestation avec sa voix haut perchée.

En résumé, 'David Minasian' a réalisé son rêve avec 'The Sound of Dreams' en invitant des artistes légendaires du rock progressif des années 70 et il nous fait profiter merveilleusement de ce beau voyage dans le temps, ce qui fait de ce dernier opus un must de progressif raffiné et reposant pour toutes les amatrices et tous les amateurs de ces groupes mythiques cités plus haut...

Interprêtes

David Minasian (Chant, Claviers, Guitare, Percussions), Justin Minasian (Guitare, Basse, Claviers), Geof O'Keefe (Batterie, Guitare) + Invités : Alberto Parodi (Claviers, Percussions), Francesca Rapetti (Flûte), Kerry Chicoine (Basse), Justin Hayward (Chant, Guitare, Claviers), Steve Hackett (Guitare), Annie Haslam (Chant), Billy Sherwood (Basse), PJ Olsson (Chant), Julie Ragins (Chant), Geof O'Keefe


Artiste : The Progressive Souls Collective

Album : Sonic Birth

Date de Sortie : 11-09-2020

Ajouté le : 06-11-2020

'The Progressive Souls Collective' est un nouveau super groupe créé par le guitariste 'Florian Zepf' qui a réuni des artistes internationaux de métal progressif avec l'ex batteur d'Angra', 'Aquiles Priester', le bassiste 'Conner Green' d''Haken', le chanteur 'Vladimir Lalic' de 'Organized Chaos', le percussionniste international qui a joué avec les plus grands de ce monde 'Luis Conte', l'ex 'Dream Theater', 'Kevin Moore' et avec un super invité en guest, le claviériste de 'Dream Theater', 'Derek Sherinian' qui a enregistré toutes les parties de claviers de l'album (chronique de son dernier album à venir).

'Metature' débute l'album avec un son lourd et puissant pouvant rappeler les sonorités de 'Pink-Floyd' des années 90 avec des titres comme 'Sorrow' et monte encore en puissance par la suite, puis le court 'Comfortable Darkness' amène un côté atmosphérique avec de belles harmonies vocales et 'Killing True Beliefs' est beaucoup plus énergique avec une construction beaucoup plus progressive, les changements de tempos étant fréquents ce qui met en avant une section rythmique originale de 'Aquiles Priester' qui montre tout l'étendue de son talent. Avec 'Fractional Emotion', on est dans un style de métal progressif proche d'un autre super groupe, 'Sons of Apollo' avec une succession de cassures tout en gardant le même thème mélodique tout au long du titre, puis 'A Formula for Happiness' diminue le tempo dans une atmosphère assez lourde qui alterne de manière équilibrée les passages chantés et des parties instrumentales dans lesquelles les différents solos sont remarquables, et après le court 'Inner Circle' pas forcément indispensable, 'You and Me Alone', beaucoup plus calme, s'éloigne du métal progressif avec une mélodie plus classique, le chant féminin faisant penser à des formations de rock progressif comme 'tRKproject' ou 'Fleesh' ou encore 'Mostly Autumn'. 'Hurt' revient ensuite à du métal progressif puissant et lourd avant le titre phare de l'album, 'Destiny Inc.', de près de 16 minutes, qui est fait d'un ensemble de sections progressives, avec de multiples changements de tempos, de lignes mélodiques et d'intensité, ce qui en fait certainement la composition la plus dense de l'album et qui demande quelques écoutes pour bien rentrer dedans, puis, le court break mélodique 'Mind Tresures' avec 'Vladimir Lalic' dans un registre beaucoup plus tranquille prépare le dernier titre 'With Others' plus rock que métal qui clôt l'album avec une construction beaucoup plus classique et avec une belle mélodie qui vous rentre facilement dans la tête.

En résumé, avec ce nouveau projet 'The Progressive Souls Collective', 'Florian Zepf', avec l'apport d'artistes chevronnés, nous offre un album de qualité mélangeant des titres accessibles et d'autres demandant plusieurs écoutes, dans un style allant du rock au métal ce qui destine 'Sonic Birth' à un public de progressif aimant écouter dans le même album des compositions assez éloignées les unes des autres...

Interprêtes

Florian Zepf (Guitare), Vladimir Lalic (Chant), Aquiles Priester (Batterie), Conner Green (Basse), Luis Conte (Percussions), Kevin Moore (Programmation) + Invité : Derek Sherinian (Claviers)


Artiste : Flying Colors

Album : Third Stage : Live In London

Date de Sortie : 18-09-2020

Ajouté le : 07-11-2020

Après 'Third Degree' en 2019 et après l'album solo de 'Neal Morse' 'Sola Gratia' avec également 'Mike Portnoy', le super groupe 'Flying Colors' nous offre un live de leur dernière tournée mondiale (magnifique souvenir de concert au Z7 le 11 Décembre 2019 !), et ce 'Third Stage' est le concert de clôture à Londres au 'Shepherd’s Bush Empire' le 14 décembre 2019. A la clé, bien évidemment est sorti le blue ray qui est indispensable dans ce genre de live pour vivre (ou revivre) pleinement le concert.

Compte tenu maintenant de la discographie qui commence à s'étoffer, puisque ce sont maintenant trois albums studio que 'Flying Colors' a à sa disposition, ce dernier live (rappelons que c'est également le troisième du groupe après le magnifique ' Second Flight: Live At The Z7') nous offre près de 2 heures de musique avec des titres assez bien partagés entre les 3 opus, le dernier album, 'Third Degree' étant bien représenté avec 6 compositions. On navigue donc entre tous ces titres qui nous sont désormais devenus familiers et qui ont tous leur personnalité, en commençant par le sautillant 'Blue Ocean' qui débute le concert dans une joyeuse ambiance, puis se succèdent 'A Place In Your World' qui me rappelle 'Genesis', 'The Loss Inside' tiré du dernier opus amenant un côté plus énergique avec sa section rythmique addictive puis, 'More' et son introduction avec ses riffs de guitares accrocheurs continue sans faiblir à nous enchanter ainsi que des compositions comme le mélancolique 'Kayla' ou encore le funky 'Geronimo'. La pause ballade est présente avec le magnifique 'You Are Not Alone' et la légèreté qui nous fait remonter au sixties est amenée par 'Love Letter' et la fin du concert nous offre un bouquet final fait des longs développements remarquables avec tout d'abord 'Peaceful Harbor' qui monte de quelques crans le curseur émotionnel, moment magique dont je me rappellerai longtemps avec le public reprenant en chœurs la mélodie en fin de titre, puis, avec les trois compositions 'Crawl', 'Infinite Fire' et 'Cosmic Symphony' de plus de 10 minutes chacune et qui sont tirées de chaque album, nous restons sur le petit nuage sur lequel nous étions monté précédemment pour 35 minutes de pur bonheur, le concert se terminant par l'entraînant 'The Storm' et, bien évidemment l'incontournable 'Mask Machine' qui met le sourire sur toutes les lèvres de chaque spectateur mais également de chaque membre du groupe.

En résumé, comme vous l'aurez compris, ce live de 'Flying Colors' est un must have et comme souvent dans ce cas, procurez-vous le blue ray car il n'y a rien de tel que de vivre avec l'image ces moments magiques que nous proposent ces cinq artistes qui mettent tout leur talent au service de cette formation qui en quelques années est devenu un groupe incontournable de rock progressif...

Interprêtes

Casey McPherson (Chant, Guitare, Claviers), Neal Morse (Chant, Claviers), Steve Morse (Guitare), Dave LaRue (Basse), Mike Portnoy (Chant, Batterie)


Artiste : Overland

Album : Scandalous

Date de Sortie : 18-09-2020

Ajouté le : 08-11-2020

'Overland' est un des projets de l'Anglais 'Steve Overland' (entre autres également leader du groupe 'FM' avec deux très bons albums 'Atomic Generation' en 2018 et 'Synchronized' en 2020) et du Suédois 'Tommy Denander' (entre autres 'Steve Walsh') dont le dernier album 'Contagious' date de 2018. Pas de surprise pour ce dernier bébé 'Scandalous' qui est le cinquième de cette formation, on est de plein pied dans de l'AOR mélodique du premier au dernier titre offrant une belle variété et qui est un peu un fourre-tout des styles mélodiques des années 70. On navigue donc à travers des compositions qui font du bien et ceci dès le premier titre 'Don't Give Up' qui a un petit côté disco et qui me fait penser au style des 'Bee Gees' dans les années 70, période 'Saturday Night Fever' ou le puissant mid-tempo 'Never Say Die, avec son introduction syncopée à la 'AC/DC' ou 'Lost in the City' avec des riffs proches de 'ZZ Top' ou 'Closest Thing to Heaven' proche du westcoast ou le magnifique blues/rock 'Changing Times' qui transpire du bon blues qui vous colle à la peau ou 'The Trouble with Love' avec son côté funky de 'Stevie Wonder' ou encore la belle ballade 'God Mades An Angel', très classique mais tellement efficace sans oublier un dernier 'Hole in My Heart' qui clôt l'album avec une mélodie addictive.

En résumé, ce patchwork de compositions est très agréable à écouter comme si on vous avait fait une playlist de titres intemporels pour revenir quelques décennies en arrière et 'Scandalous' devrait plaire à un large public aimant la musique mélodique très accessible...

Interprêtes

Steve Overland (Chant, Choeurs), Tommy Denander (Guitare, Claviers), Brian Anthony (Basse, Piano, Hammond), Brian Tichy (Batterie)


Artiste : Gazpacho

Album : Fireworker

Date de Sortie : 18-09-2020

Ajouté le : 09-11-2020

Après 'Soyuz' en 2018 auquel je n'avais pas complètement adhéré (il va quand même falloir que je m'en remette une petite dose), les Norvégiens de 'Gazpacho' reviennent avec un nouvel album 'Fireworker' qui ne contient que 5 titres mais avec deux longs développements et si vous aimez ce genre de compositions que l'on s'approprie petit à petit, vous serez donc comblés comme également vous l'avez certainement été avec les derniers magnifiques opus de 'Motorpsycho' et de 'Logos'. Pour cet opus, l'auditeur continue d'être baigné dans des thèmes je cite leur site web : "l'album suit la tradition du groupe de mélanger de grands dilemmes philosophiques, de stimuler les penchants littéraires et de hanter les troubles personnels" et je vous invite à lire la présentation très complète.

Et c'est avec les presque 20 minutes de 'Space Cowboy' que l'album débute dans une ambiance atmosphérique bien connue maintenant, la voix de 'Jan Henrik Ohme' amenant ce côté sensible et fragile mais on ne peut pas le limiter uniquement à ça car après 5 minutes, des chœurs classiques prennent le relais pour une partie vocale admirable qui rompt avec la retenue du début et amène une force intense qui retombe dans le duo piano/voix envoutant et qui revient ensuite avec cette même intensité dramatique, puis la deuxième partie repart sur une section plus légère ponctuée par des basses profondes et alterne tensions et détentes pour préparer en crescendo un final magistral dans lequel les chœurs refont leur apparition plusieurs fois avec, à chaque fois, une intensité encore accrue pour terminer dans un déferlement sonore. Après tant de tensions, 'Hourglass' vient à point nommé pour nous bercer avec une mélodie qui prend petit à petit de l'ampleur avec de nouveaux de magnifiques chœurs qui remplissent tout l'espace et qui sont suivis par une partie mélancolique amené par le son du violon, le titre se terminant dans le douceur comme il a commencé. Avec le titre éponyme de l'album, l'introduction amène un côté exotique puis prend son envol pour une partie plus énergique qui possède de magnifiques arrangements vocaux et instrumentaux et qui alterne avec des passages plus doux en contre-pied avec les passages puissants soutenus par des basses profondes, puis le lent tempo d'Antique' nous transporte dans un univers rempli de sensibilité et de mélancolie qui ne peut qu'émouvoir. Et pour finir en beauté, 'Sapiens' déroule ses 15 minutes dans un labyrinthe sonore typique d'un progressif inventif dans lequel vous vous laissez guider et dans lequel vous découvrez avec bonheur successivement chaque coin et recoin comme un enfant découvrant un à un ses cadeaux de Noël.

En résumé, ce dernier album des Norvégiens de 'Gazpacho' est en tous points remarquable et devrait plaire à un public aimant un progressif atmosphérique avec de longs développements à découvrir petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Jan Henrik Ohme (Chant), Thomas Alexander Andersen (Claviers), Jon Arne Vilbo (Guitare), Mikael Kromer (Violon, Mandoline), Kristian "Fido" Torp (Basse), Lars Erik Asp (Batterie, Percussions)


Artiste : Brother Firetribe

Album : Feel the Burn

Date de Sortie : 18-09-2020

Ajouté le : 10-11-2020

Après le très bon 'Sunbound' en 2017, les Finlandais de 'Brother Firetribe' qui ont maintenant un nouveau guitariste en la personne de 'Roope Riihijärvi', 'Emppu Vuorinen' étant maintenant bien occupé avec 'Nightwish' mais qui est quand même crédité de deux titres, sortent un nouvel album 'Feel the Burn'. Pas besoin de vous faire languir, ça sent bon l'AOR avec des mélodies qui s'incrustent dans votre tête immédiatement et comme d'habitude, l'équilibre est parfait entre les claviers de 'Tomppa Nikulainen' et les riffs de guitare assez softs, les harmonies vocales étant toujours aussi remarquables. Chaque titre mériterait d'être cité mais, pour faire court, je vous donnerai mes coups de cœurs avec ces refrains addictifs qui donnent cette irrésistible envie de les accompagner comme 'Chariot of Fire', 'Bring On The Rain', 'Ticking Away' ou ce bijou mélodique au tempo marqué 'Battle Ground' ou encore l'entrainant 'Rock in the City' qui clôture magnifiquement l'album, 'Love Is a Beautiful Lie' étant à rajouter aux meilleures ballades AOR et le lumineux 'Candle in the Window' amenant une belle énergie positive.

Bref, avec toutes les sorties en ce moment de hard-rock mélodique, on est encore bien gâté avec ce dernier bébé des Finlandais de 'Brother Firetribe' qui nous offrent des mélodies imparables ce qui destine 'Feel the Burn' à un public épris d'AOR et qui est à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

Pekka Ansio Heino (Chant), Roope Riihijärvi (Guitare), Tomppa Nikulainen (Claviers), Jason Flinck (Basse), Hannes Pirilä (Batterie) + Invité : Emppu Vuorinen (Guitare)


Artiste : Derek Sherinian

Album : The Phoenix

Date de Sortie : 18-09-2020

Ajouté le : 11-11-2020

Après le guitariste de 'Dream Theater', 'John Petrucci' qui a sorti 'Terminal Velocity' il y a une paire de mois, c'est au tour du claviériste 'Derek Sherinian', ex 'Dream Theater' et membre de 'Sons of Apollo' de sortir son album instrumental, le dernier 'Oceana' datant déjà de 2011. Pour l'occasion, il s'est entouré d'artistes prestigieux parmi lesquels les guitaristes 'Steve Vai', 'Joe Bonamassa' et 'Zakk Wylde'.

Et tout commence avec le titre éponyme de l'album par un petit solo de claviers avec des sonorités de guitare de 'Eddie Van Halen' qui servent d'introduction à une rythmique déchaînée dans laquelle Derek montre toute sa vélocité, puis, le tempo se calme avec 'Empyrean Sky' qui nous ramène à des sonorités de claviers proche de 'Deep Purple' dans une section rythmique basse/batterie permettant toutes les disgressions possibles aux claviers et 'Clouds Of Ganymede' met en avant 'Steve Vai' à la guitare qui montre une belle fusion avec les accompagnements de Derek. Avec 'Dragonfly', on sent les influences jazz-rock du claviériste qui nous embarque au piano dans des sonorités proches du regretté 'Keith Emerson' me rappelant le génial 'Trilogy' qui date déjà de 1971, puis, 'Temple of Helios' poursuit dans une ambiance mélangeant du progressif avec des intonations jazzy et, 'Them Changes', qui est une reprise de 'Buddy Miles', met en avant 'Joe Bonamassa' au chant et à la guitare (toujours aussi magique) dans ce titre entraînant mélangeant rock, jazz, soul et funk. La fin de l'album nous offre 'Octopus Pedigre', dans un rock progressif musclé rappelant les sonorités de claviers et les rythmiques d'Emerson Lake & Palmer' avec des intonations mélangeant orient et occident mais également lorgnant à certains endroits vers du jazz moderne plus difficile à apprivoiser puis, 'Pesadelo' qui revient à du métal progressif et qui met en avant cette fois le jeu de guitare de 'Kiko Loureiro' dans, tout d'abord de beaux duos avec Derek et également une très bel aparté central hispanisant.

En résumé, avec ce nouvel album qui finalement est plus un album d'équipe qu'un album solo (et quelle équipe !), 'Derek Sherinian' nous montre une fois de plus ses talents que l'on connaissait déjà mais dans un univers instrumental et, 'The Phoenix', compte tenu de son caractère assez technique à certains endroits, sera forcément destiné à un public privilégiant des compositions pas forcément accessibles à tous...

Interprêtes

Derek Sherinian (Claviers), Steve Vai (Guitare), Ernest Tibbs (Basse), Armen Ra (Theremin) + Invités : Kiko Loureiro (Guitare), Ron Thal (Guitare), Billy Sheehan (Basse), Jimmy Johnson (Basse), Joe Bonamassa (Guitare), Simon Phillips (Batterie), Tony Franklin (Basse), Zakk Wylde (Guitare)


Artiste : Memories of Old

Album : The Zeramin Game

Date de Sortie : 18-09-2020

Ajouté le : 12-11-2020

Je vous ai présenté il y a quelques jours les Chypriotes de 'Winter's Verge' avec leur premier album de power-symphonique et les références que j'avais citées sont également valables pour les Britanniques de 'Memory Of Old' qui ont sorti en septembre leur premier enregistrement studio 'The Zeramin Game'. Projet initié par le guitariste 'Billy Jeffs', il a emmené avec lui le jeune guitariste de 'Sabaton', 'Tommy Johansson' qui officie en tant que chanteur et qui a également son propre projet 'Majestica', et comme les Américains de 'Master Sword', le thème de l'opus tourne autour du jeu vidéo et, en l'occurrence, il s'agit de l'histoire, je cite, "de deux amis, Ty et Vi, qui décident de percer les mystères de Zera, une île mystérieuse dont personne n’est jamais revenu. Quand il apprend que les deux jeunes garçons ont disparu, Fowlen, le seul homme à connaître la vérité sur Zera, décide de partir à leur recherche".

Et dans ce genre de thème, on a généralement du power épique et symphonique et, là, je dois dire que l'on est servi avec des compositions qui ont des mélodies très classiques mais qui s'incrustent immédiatement dans votre tête. Tout commence par une introduction narrée 'In Exordium' doublée d'un instrumental 'Overture' plantant un décor épique de film de fantasy me rappelant des intonations de 'The Astonishing' puis, 'The Land Of Xia' nous offre une première mélodie mémorable emmenée par des claviers grandioses et une double pédale qui n'est pas envahissante mais très bien dosée car, à la batterie, 'James Chapman' alterne des rythmiques rapides et d'autres plus calmes. Et preuve de cette variété à l'intérieur des compositions, la durée des titres dépasse souvent les 6 minutes mais sans jamais lasser comme avec 'Zera's Shadow' et ses presque 9 minutes ou avec 'Across The Sea' de plus de 7 minutes ou encore avec 'Arrival' et ses remarquables arrangements vocaux, cette variété étant également de mise entre les différents titres avec des tempos et des intensités différentes comme avec le mid-tempo 'Some Day Soon' et son refrain complètement addictif. Avec 'Destiny', le break power ballade n'est pas oubliée avec une belle mélodie à ajouter aux meilleures ballades métal et c'est avec la chanson titre que l'on tient le plus long développement de l'opus qui nous embarque dans une fresque épique de 14 minutes dans une succession de parties toutes aussi grandioses les unes que les autres laissant une bonne place aux sections instrumentales et qui met en avant également le chant de 'Tommy Johansson', très à l'aise dans ce style expressif, l'album se terminant par un final instrumental féerique rempli d'arrangements symphoniques majestueux.

En résumé, les Britanniques de 'Memory Of Old' sortent un très bon album de métal mélangeant power et symphonique avec des compositions variées et très accessibles ce qui devrait plaire à un public de métal amateur de mélodies qui s'incrustent facilement dans la tête...

Interprêtes

Tommy Johansson (Chant), Billy Jeffs (Guitare), Anthony Thompson (Claviers), Erick Tekilla (Basse), James Chapman (Batterie)


Artiste : Mirayon

Album : A Tale of Challenging Hope

Date de Sortie : 19-09-2020

Ajouté le : 13-11-2020

'Mirayon' est un nouveau projet de métal progressif Suisse initié par le claviériste 'Cyril Stoller' et le guitariste 'Dario Colombo' en 2015 auquel sont venus s'ajouter ensuite le bassiste 'Daniel Schmid', qui a également amené les compositions du groupe, et le chanteur 'Silas Bitterli'; leurs influences sont assez larges et il serait réducteur de les limiter au métal progressif car ils incorporent d'autres composantes assez éloignées du métal et alternent de l'accessible avec des sections beaucoup plus recherchées. Généralement, dans ce genre d'album, on a souvent à faire à un concept et le thème déployé ici, à travers l'histoire personnelle de 'Daniel Schmid', raconte, je cite leur page ici, "son parcours de musicien dans la conviction qu'il y a un Dieu qui nous aime, mais qui nous interpelle encore et encore car nous nous perdons souvent et qui veut nous libérer de nous-mêmes."

'It's Not About Perfection' nous accueille avec une introduction symphonique qui ne laisse rien augurer de la suite, car après 2 minutes, des riffs de guitare rageurs accompagnés d'une narration laissent place à une section instrumentale énergique et recherchée qui se calme sur la fin pour enchaîner sans transition sur le titre suivant 'We Run We Hide' qui alterne différents tempos et intensités avec une partie chantée accessible et des parties instrumentales beaucoup plus difficiles à apprivoiser. Changement de décor avec 'Change Me' qui, malgré quelques growls, est une ballade bien loin du métal que l'on s'approprie immédiatement grâce à une mélodie accrocheuse puis 'I Am His Child' continue dans cette atmosphère douce et tranquille. Toujours sans transition, avec 'Free', le progressif fait son retour avec des lignes mélodiques accessibles chantées côtoyant des parties instrumentales moins abordables, puis 'Struggle' est certainement le titre le plus éloigné de l'ambiance générale avec, tout d'abord des influences funk qui fusionnent avec des riffs de guitare puis des parties instrumentales plus recherchées emmenée par une section rythmique imaginative, les changements de tempos étant très fréquents et 'I Need Forgiveness' qui suit poursuit dans ce patchwork de styles tout en gardant une trame progressif plus complexe avec un final chanté épique. La fin de l'album fait défiler un entraînant 'I Run Away' qui a fait l'objet de la vidéo promotionnelle ci-dessus et qui est certainement le titre le plus accrocheur puis 'You Are The Light' qui clôt l'opus avec un long développement résumant bien l'ensemble avec du très accessible en commençant par une ballade aux lignes mélodiques vintages qui prend de l'ampleur et nous embarque dans une section instrumentale progressive et toujours en crescendo revient à une partie chantée énergique pour retomber dans une ambiance symphonique plus calme avec une narration finale.

En résumé, les Suisses de 'Mirayon' montrent une belle maturité pour ce premier enregistrement studio qui fusionne de l'accessible avec du moins accessible faisant de 'A Tale of Challenging Hope' une très bonne surprise 2020 qui devrait plaire à tout un public adepte d'un progressif recherché et imaginatif...

Interprêtes

Silas Bitterli (Chant), Dario Colombo (Guitare), Daniel Schmid (Basse), Cyril Stoller (Claviers)


Artiste : Lastworld

Album : Over The Edge

Date de Sortie : 18-09-2020

Ajouté le : 14-11-2020

Après un premier album 'Time' en 2019 avec son projet 'Lastworld', le chanteur 'David Cagle' sort avec le multi-instrumentaliste 'Jim Shepard' un deuxième enregistrement studio avec 'Over The Edge'. Connu pour avoir participé à de multiples projets, l'Américain 'David Cagle' a, entre autres, enregistré dans les deux dernières années 'That's Gonna Leave Me a Mark' sorti en 2018 avec 'JK Northrup', 'Walking A Straight Line' sorti en 2020 avec le projet 'Marty And The Bad Punch' et 'Ready for Attack' sorti également en 2020 avec le projet 'Silent Tiger'.

'Judgement Day' débute l'album avec un titre énergique qui nous ramène aux hard-rock des années 70 et les lignes mélodiques me rappellent 'Rainbow', puis, 'What If I'm Right', qui suit, est beaucoup plus tranquille dans un style AOR avec de belles harmonies vocales et, même si le tempo est plus rapide pour 'Dying to Live', on reste dans la même ambiance. La première pause arrive avec 'It's Cold Inside' avec un mid-tempo déroulant lentement une mélodie classique mais très agréable, puis, 'Never Enough' revient à du hard-rock énergique toujours très mélodique qui rappelle les années 80/90 et le titre éponyme de l'album poursuit dans de l'AOR assez classique avec un remarquable solo de guitare. Deuxième pause avec la ballade 'I'll Be Alright' et son refrain mémorable puis, 'I'm Not Afraid' est un nouveau mid-tempo tranquille alors que 'Wasting My Time' qui suit, est beaucoup plus énergique et direct, l'album se terminant par, tout d'abord le bijou mélodique 'Too Late' et un nouveau refrain qui ne vous quitte plus et enfin un rapide 'Tomorrow Is Another Day' avec des riffs de guitare plus musclées.

En résumé, 'David Cagle' avec son complice 'Jim Shepard' sortent un album varié mélangeant rock et hard-rock mélodique avec des compositions faciles d'accès et, par conséquent, 'Over The Edge', même s'il ne va pas révolutionner le rock mélodique, est agréable à écouter et est à conseiller à toutes les amatrices et amateurs de rock mélodique nous ramenant plusieurs décennies en arrière...

Interprêtes

David Cagle (Chant), Jim Shepard (Tous les instruments)


Artiste : Steve Hackett

Album : Selling England by The Pound & Spectral Mornings: Live at Hammersmith

Date de Sortie : 25-09-2020

Ajouté le : 15-11-2020

A chaque tournée de 'Steve Hackett', nous avons droit généralement à une sortie d'album qui, pour toutes les fans de l'ancien guitariste de 'Genesis' est un pur bonheur. 2019 avait vu la sortie de l'admirable 'Genesis Revisited Band and Orchestra – Live' et 2020 voir donc une nouvelle sortie avec l'enregistrement du concert au 'Hammersmith Apollo' de Londres, le 29 Novembre 2019 dans lequel ls compositions de 'Genesis' sont encore bien présentes mais avec également une première partie tirée de sa carrière solo. Inutile de faire une longue chronique, avec les références que je viens de citer, on est plongé dans l'univers de l'Anglais avec, comme toujours, un enregistrement remarquable qui rend parfaitement l'ambiance de concert. Tout d'abord ce sont des compositions de deux de ses albums solos, avec une bonne partie de 'Spectral Morning' de 1989 et trois titres de son magnifique dernier opus 'At The Edge Of Light' (mine de rien, 40 ans séparent ces deux albums et le premier n'a pas pris une ride), puis l'intégral de 'Selling England By The Pound', album mythique de 'Genesis', est interprété avec en point d'orgue le titre bien connu de tous les sexagénaires fans de 'Genesis', 'Firth of Fifth', et enfin, c'est encore des titres de 'Genesis' qui clôturent le concert avec tout d'abord 'Déjà Vu' qui n'avait jamais été sorti par 'Genesis' et qui apparait dans l'album 'Genesis Revisited I' de Steve de 1996 (crédité à l'origine à 'Steve Hackett' et 'Peter Gabriel'), puis les deux incontournables 'Dance On A Volcano' et 'Los Endos' de l'album 'A Trick Of The Tail' de 1976.

Bref, inutile d'en rajouter, ces deux heures passent à une vitesse folle et nous réembarque dans le monde merveilleux d'un rock progressif intemporel avec comme chef d'orchestre, 'Steve Hackett' qui, entouré d'artistes de grands talents et grâce à une perfection d'enregistrement (la version surround 5.1 a été mixée par 'Steven Wilson') nous offre un beau cadeau en cette fin d'année 2020...

Liste des titres – Album origine (Artiste - Année)
01 Intro
02 Every Day – Spectral Morning (Steve Hackett - 1979)
03 Under The Eye Of The Sun - At The Edge Of Light (Steve Hackett - 2019)
04 Fallen Walls And Pedestals - At The Edge Of Light (Steve Hackett - 2019)
05 Beasts In Our Time - At The Edge Of Light (Steve Hackett - 2019)
06 The Virgin And The Gypsy - Spectral Morning (Steve Hackett - 1979)
07 Tigermoth - Spectral Morning (Steve Hackett - 1979)
08 Spectral Mornings - Spectral Morning (Steve Hackett - 1979)
09 The Red Flower Of Tai Chi Blooms Everywhere - Spectral Mornings (Steve Hackett - 1979)
10 Clocks – The Angel Of Mons - Spectral Mornings (Steve Hackett - 1979)
11 Dancing With The Moonlit Knight - Selling England By The Pound (Genesis – 1973)
12 I Know What I Like - Selling England By The Pound (Genesis – 1973)
13 Firth Of Fifth - Selling England By The Pound (Genesis – 1973)
14 More Fool Me - Selling England By The Pound (Genesis – 1973)
15 The Battle Of Epping Forest - Selling England By The Pound (Genesis – 1973)
16 After The Ordeal - Selling England By The Pound (Genesis – 1973)
17 The Cinema Show - Selling England By The Pound (Genesis – 1973)
18 Aisle Of Plenty - Selling England By The Pound (Genesis – 1973)
19 Déjà Vu – Genesis Revisited I (Steve Hackett – 1996)
20 Dance On A Volcano – A Trick Of The Tail (Genesis –1976)
21 Los Endos – A Trick Of The Tail (Genesis – 1976)

Interprêtes

Steve Hackett (Guitare, Chant), Nad Sylvan (Chant), Roger King (Claviers), Jonas Reingold (Basse), Rob Townsend (Saxophone, Flûtes), Craig Blundell (Batterie, Percussions), John Hackett (Flûte), Amanda Lehmann (Guitare, Chant)


Artiste : Ayreon

Album : Transitus

Date de Sortie : 25-09-2020

Ajouté le : 16-11-2020

A grand renfort de vidéos, nous attendions avec impatience ce dernier album 'Transitus' et, encore une fois, 'Arjen Anthony Lucassen' a mis les petits plats dans les grands pour ce nouveau bébé de son projet 'Ayreon'. Après 'The Source' en 2017, il aura fallu trois ans pour que le maître du progressif nous offre une nouvelle histoire et, cette fois, on n'évolue plus dans le monde de la science-fiction mais il a choisi de revenir dans les années 1800 pour nous raconter l'histoire d'un amour impossible entre un bourgeois prénommé Daniel (interprété par 'Tommy Karevik' de 'Kamelot') et une servante noire 'Abby' (interprétée par 'Cammie Gilbert' de 'Ocean of Slumber' qui a sorti avec son groupe un nouvel album en 2020, 'Ocean of Slumber') et, comme nous y sommes désormais habitué, Arjen a convié un nombre impressionnant d'artistes avec tout d'abord des noms bien connus de ses fans comme 'Marcela Bovio', 'Dianne Van Giersbergen', 'Simone Simons', 'Michael Mills' ou encore le claviériste 'Joost Van Den Broek' mais également de nouveaux artistes comme 'Paul Manzi' ou 'Johanne James' (le batteur de 'Threshold' qui chante pour l'occasion) ou encore l'acteur 'Tom Baker' qui officie en tant que narrateur.

Détailler chaque composition demanderait une trop longue chronique et c'est pour cette raison que je vous parlerai des points forts qui m'ont marqué avec tout d'abord, le fait que cet opus ait été pensé comme une sorte de pièce de théâtre et compte tenu de l'histoire, on se rapproche d'un 'Roméo et Juliette' avec toute une distribution d'acteurs qui évolue autour de nos deux protagonistes 'Abby' et 'Daniel' et qui ont été choisis par 'Arjen' comme dans un casting de film. Par conséquent, même si certains trouveront les parties parlées trop longues, la narration de 'Tom Baker' est primordiale pour l'histoire et permet de faire le lien entre les différents épisodes. D'un point de vue musical, 'Transitus' propose une belle variété entre chaque titre et on sent qu'Arjen les a composé en ayant toujours cette volonté d'adapter la musique à l'histoire. Prenons l'exemple du premier titre 'Fatum Horrificum' qui est constitué de 6 parties assez courtes, chacune a son propre style et l'on passe d'une ambiance épique avec 'Graveyard' au récitatif '1884' qui plante le décor dans une ambiance inquiétante digne d'un film fantastique puis, 'Daniel And Abby' développe une section instrumentale 'Floydienne' beaucoup plus posée qui me fait penser aux sonorités d'un 'Atom Heart Mother'; quant à 'Fatum' qui suit, on est emmené avec des chœurs grandioses dans une sorte de 'Carmina Burana', puis 'Why?!', qui introduit un de nos deux héros 'Daniel', est dans une trame plus dramatique alors que 'Guilty', avec son tempo entraînant, est plus léger tout en restant très expressif grâce aux interprétations vocales. Cette variété ne nuit à aucun moment à l'ensemble car, l'autre point fort de cet album est son accessibilité qui certainement fera que les fans d'un progressif plus recherché ne seront pas complètement comblés ce qui donne l'impression qu'un des objectifs d'Arjen' a été d'essayer avec 'Transitus' de toucher un public assez large grâce à des mélodies qui s'apprivoisent immédiatement comme dans les trois titres qui se suivent, 'Listen to My Story' dans lequel le trio de choc 'Simone Simons'/'Marcela Bovio'/'Caroline Westendorp' nous offre une prestation remarquable, puis 'Two Worlds Now One' qui est typiquement dans la veine d'un rock progressif des années 70 devenu universel avec bien entendu des références à 'Pink Floyd' et enfin, 'Talk of the Town' avec ses sonorités folk et sa mélodie entêtante qui peut faire penser à son projet 'The Gentle Storm'. Enfin, comme nous y sommes maintenant habitués, l'ensemble est rempli de remarquables arrangements avec ce mélange d'instruments électriques et acoustiques et, même si les riffs de guitare saturés sont un peu moins présents, on a quand même l'occasion d'avoir des titres énergiques comme le dynamique 'Get Out! Now!' avec un solo magistral de 'Joe Satriani' rappelant les grands moments du hard-rock des années 70. Mais, au final, c'est bien dans les parties vocales que la magie opère avec des artistes qui jouent à fond leur rôle et deviennent des acteurs à part entière : on peut citer par exemple 'Condemmned Without A Trial' avec huit chanteuses et chanteurs se renvoyant la balle dans une bataille vocale magistrale ou 'Daniel's Funeral' et 'Henry's Plot' avec deux beaux duos entre 'Amanda Somerville' et 'Paul Manzi' ou encore 'This Human Equation' dans lequel on retrouve le trio de chanteuses 'Simone Simons'/'Marcela Bovio'/'Caroline Westendorp' dans une autre bataille vocale admirable et bien entendu les échanges remplis d'émotion entre 'Cammie Gilbert' et 'Tomy Karevik' comme dans 'Hopelessly Slipping Away' sans oublier un de mes coups de cœurs, le duo entre 'Cammie Gilbert' et 'Amanda Somerville' dans 'Message from Beyond' qui monte encore un peu plus le curseur émotionnel. On notera que pour compléter l'album, Arjen s'est fendu d'une bande dessinée qui a été faite par l'artiste Chilien 'Felix Vaga' et qui est disponible avec la version CD/DVD Earbook ce qui amène une autre dimension artistique.

En résumé, c'est encore un grand cru du projet 'Ayreon' que nous propose 'Arjen Anthony Lucassen' avec un travail impressionnant au niveau vocal montrant une fois de plus qu'il a ce don pour composer des œuvres musicales sur mesure pour tous ces artistes de grand talent et 'Transitus', même s'il renferme des compositions peut être plus accessibles globalement est d'une richesse immense ce qui nécessite forcément de prendre son temps pour en découvrir tous les coins et recoins et l'apprécier à sa juste valeur...

Interprêtes

Arjen Anthony Lucassen (Guitare, Basse, Claviers, Glockenspiel, Dulcimer, Piano), Tom Baker (Conteur), Tommy Karevik (Chant - Daniel), Cammie Gilbert (Chant – Abby), Marcela Bovio (Chant – Furie, Servante, Villageoise), Paul Manzi (Chant – Henry), Amanda Somerville (Chant – Lavinia), Johanne James (Chant – Abraham), Caroline Westendorp (Chant – Furie, Servante, Villageoise), Simone Simons (Chant – Ange de la mort), Michael Mills (Chant – La statue), Dee Snider (Chant – Père de Daniel), Dan J. Pierson (Chant, Villageois), Jan Willem Ketelaars (Chant, Villageois), Lisette Van Den Berg (Chant, Villageoise), Marjan Welman (Chant, Villageoise), Will Shaw (Chant, Villageois), Wilmer Waarbroek (Chant, Villageois), Dianne Van Giersbergen (Chant), Joost Van Den Broek (Hammond, Piano, Fender rhodes), Juan Van Emmerloot (Batterie), Ben Mathot (Violon), Jeroen Goossens (Vents), Jurriaan Westerveld (Violoncelle), Alex Thyssen (Cor), Hellscore (Chœurs), Joe Satriani (Guitare), Marty Friedman (Guitare), Patty Gurdy (Vielle à roue), Thomas Cochrane (Trompette, Trombone)


Artiste : tRKproject

Album : Sounds from the Past

Date de Sortie : 25-09-2020

Ajouté le : 17-11-2020

Je vous ai présenté le nouvel album 'Kay & Gerda' de 'Ryszard Kramarski' il y a quelques temps qui mettait en avant la chanteuse 'Karolina Leszko' et le chanteur 'Dawid Lewandowski' dans deux superbes interprétations vocales. Pour l'occasion, 'Ryszard Kramarski' a ressorti de ses cartons l'album 'Sounds from the Past' de 2018 que je n'avais pas chroniqué à l'époque pour rajouter un deuxième CD avec comme dans 'Kay & Gerda', une nouvelle interprétation de l'ensemble des compositions par 'Dawid Lewandowski'. Si vous avez raté l'album original, je vous invite donc à le découvrir avec ce double CD, de choisir la version qui vous convient le mieux et de vous laisser emporter par ce rock progressif raffiné et attachant rempli de belles mélodies propices à la relaxation après une rude journée...

Interprêtes

Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Marcin Kruczek (Guitare), Grzegorz Fieber (Batterie, Percussions), Krzysztof Wyrwa (Basse), Karolina Leszko (Chant), Dawid Lewandowski (Chant)


Artiste : Fish

Album : Weltschmerz

Date de Sortie : 25-09-2020

Ajouté le : 18-11-2020

Pour toutes celles et tous ceux qui aiment le rock progressif, 'Derek William Dick', alias 'Fish' est un artiste incontournable de ces 40 dernières années et associé définitivement à 'Marillion' et ce dernier album a été annoncé par 'Fish' lui-même comme le dernier enregistrement studio. Alors, après 'A Feast of Consequences' qui date déjà de 2013, ce dernier voyage musical en compagnie du chanteur avec au compteur 4 albums avec 'Marillion' et 11 en solo nous embarque pour près d'une heure et demi dans son univers qui est cette fois, pour ma part, plus mélancolique avec un titre en Allemand qui littéralement signifie 'Douleur du Monde' et qui montre du premier titre au dernier titre tout le ressenti de cet artiste qui nous parle de notre monde avec tous ses problèmes et qui est peut-être une des raisons de cette retraite musicale anticipée.

Sur les 10 compositions, 3 étaient déjà présentes sur l'EP 'A Parley With Angels' sorti en 2018 et qui contenait également 4 autre titres en concert. Et d'entrée, c'est avec un poignant 'Grace of God' que 'Fish' nous accueille avec un texte sur la fin de vie qui est musicalement coupé en deux avec une première partie remplie d'émotion, me rappelant certaines lignes mélodiques de 'RPWL' puis une deuxième partie semi-acoustique plus tourmentée avec des sonorités plus contemporaines, puis 'Man With a Stick' (déja présent sur 'A Parley With Angels'), avec sa rythmique chaloupée est plus direct et plus facile à apprivoiser et me rappelle l'atmosphère que dégageait certains titres de 'Phil Collins' dans les années 80. Avec 'Walking on Eggshells', on revient à un progressif imaginatif avec une succession de différentes parties contenant de remarquables arrangements avec par exemple ce final avec des cordes et la participation de 'Doris Brendel' au chant, puis, 'The Party's Over' est certainement le titre le plus léger avec ses influences folk, rappelant que l'Ecossais a toujours été influencé par ce style mais qui parle de son adieu à la musique et qui du coup, montre un visage mitigé entre joie de commencer une nouvelle vie et tristesse de devoir de quitter sa vie musicale. Suit 'Rose of Damascus' de plus de 15 minutes qui nous embarque dans une ambiance tranquille et posée qui prend petit à petit son envol et nous invite avec des sonorités de cordes très contemporaine à une longue partie chantée dans laquelle alternent parties intenses et d'autres plus calmes avec en point d'orgue les cordes qui se déchaînent dans une sorte de tempête sonore et le titre se termine par une partie douce à la 'RPWL' en léger crescendo, puis, on atteint un sommet émotionnel avec 'Garden of Remembrance' dans lequel 'Fish' parle de la maladie d'Alzheimer et, sur ce titre, la vidéo (voir ci-dessus) amène une intensité encore plus grande et on se surprend à verser quelques larmes (comme d'ailleurs 'Fish' lui-même dans la vidéo) tellement l'intensité est immense. 'C Song (The Trondheim Waltz)', qui suit, est là pour nous remettre de nos émotions pour revenir à un titre plus classique popisant en semi-acoustique et 'Little Man What Now?' est le deuxième long développement, tiré du dernier EP, dans une ambiance nonchalante dans laquelle la partie chantée se déroule lentement tout en gardant une grande tension vocale et dans laquelle les cuivres amènent un côté feutrée au début et participent à la remarquable envolée finale pouvant rappeler les atmosphères de 'Pink Floyd' pour retomber dans un très beau decrescendo instrumental, puis, 'Waverley Steps (End of the Line)', toujours tiré du dernier EP, est typique du progressif recherché et imaginatif de 'Fish' véhiculant toutes sortes de sentiments avec de magnifiques alternances d'intensité et de rythme avec encore de remarquables interventions des cuivres amenant une force supplémentaires et l'album se termine sur le titre éponyme de l'album, 'Weltschmerz' avec un 'Fish' voulant laisser une image d'une personne engagée avec ses mots pour seule arme contre ce monde dans lequel il ne se reconnait plus, je cite ses paroles : "Je me suis gavé des connaissances que je me suis régalé du flux numérique, j'ai discerné à travers ma sagesse que tout ne peut être cru, je suis arrivé à la conclusion que nous avons tous été trompés et que nos libertés et notre démocratie ne sont pas ce qu'elles semblent être" ou encore ces autres mots "Je me suis forgé l’opinion que les choses ne peuvent pas rester telles qu’elles sont. Ma colère et ma fureur piégées comme une guêpe dans un bocal. Il n’est jamais trop tard pour prendre un nouveau départ courageux. Quand la révolution sera appelée, je jouerai mon rôle".

En résumé, 'Fish' tire sa révérence de la plus belle manière possible avec un album fort que ce soit musicalement mais aussi au niveau des thèmes abordés et ce beau témoignage montre une fois de plus que la musique joue également un rôle important et indispensable de révélateur de notre monde dans ces temps troublés. Le rock progressif, plus que jamais doit continuer avec des artistes de la trempes de 'Fish' de jouer ce rôle qu'il a toujours tenu depuis sa naissance dans les années 60...

Interprêtes

Fish - Derek William Dick (Chant), Steve Vantsis (Basse, Claviers), Robin Boult (Guitare), Dave Stewart (Batterie), Foss Paterson (Claviers), Mikey Owers (Cor) + Invités : Steven Wilson (Guitare), Craig Blundell (Batterie), David Jackson (Saxophone), John Mitchell (Guitare), Liam Homes (Claviers), Doris Brendel (Choeurs), Scottish Chambers Orchestra (Cordes)


Artiste : Trishula

Album : Time Waits For No Man

Date de Sortie : 25-09-2020

Ajouté le : 19-11-2020

'Trishula' est le projet du guitariste Anglais 'Neil Fraser' (entre autres il a fait partie de l'aventure 'Rage of Angels' du claviériste 'Ged Rylands' dans lequel 'Rob Moratti' était chanteur) qui a déjà sorti un premier album 'Scare to Breathe' en 2019 et, à peine un an plus tard, c'est au tour de 'Time Waits For No Man' de voir le jour et c'est avec cet opus que je les découvre. Dans ce projet l'Anglais a emmené avec lui le chanteur 'Jason Morgan' avec lequel il avait collaboré pendant sa période 'Rage of Angels' et on retrouve le claviériste de 'Magnum', 'Rick Benton', le bassiste 'Dan Clark' de 'Jupiter Falls' et le batteur 'Neil Ogden' invité du remarquable dernier album de 'Tony Mitchell'. Dans la lignée de la grande tradition du rock mélodique Anglais, ils nous offrent 10 bijoux mélodiques qui font du bien dans cette période difficile et qui nous ramènent aux années 70/80 avec des groupes comme 'Foreigner', 'Electric Light Orchestra', 'ASIA' ou encore 'Aerosmith'. On passe un merveilleux moment à écouter ces compositions et ceci dès le titre d'ouverture 'How It’s Supposed To Be', très classique mais tellement efficace avec 'Jason Morgan' qui est comme un poisson dans l'eau et avec un juste partage entre les parties aux claviers somptueuses de 'Rick Benton' et le petit solo de guitare bien placé de 'Neil Fraser'. Dans l'ensemble, les claviers sont mis en avant et la production est limpide sans aucune agressivité, tout coule paisiblement avec, tout d'abord, des mid-tempo aux lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement comme si elles avaient toujours fait partie de notre vie comme dans 'Fallen Hero', 'I Just Might' ou encore 'The Mighty' mais également des titres plus énergiques avec 'I Want It All', 'Hear To Evil', 'The Border' ou encore 'Knocked Down', sans oublier les deux ballades addictives 'Make Up Your Mind' et 'Every Time We Touch' que je me suis empressé de rajouter à ma playlist de ballades ici.

Bref, ce nouvel album de 'Trishula' se rajoute au belles sorties 2020 dans ce style et 'Time Waits For No Man' est à conseiller à un large public aimant un rock mélodique intemporel qui nous ramène quelques décennies en arrière : à consommer sans modération...

Interprêtes

Jason Morgan (Chant), Neil Fraser (Guitare), Rick Benton (Claviers), Dan Clark (Basse), Neil Ogden (Batterie), Georgia Morgan (Choeurs)


Artiste : Nick Mason

Album : Live at the Roundhouse

Date de Sortie : 18-09-2020

Ajouté le : 20-11-2020

Presque en même temps, les deux ex 'Pink-Floyd', 'Nick Mason' et 'Roger Waters' sortent leur album respectif de leur dernière tournée et ces deux concerts ne sont absolument pas redondants car, comme s'ils avaient voulu se partager les époques de la formation légendaire de rock progressif, 'Nick Mason' a choisi d'interpréter des titres de la première période de 'Pink-Floyd' jusqu'à 'Atom Heart Mother' et 'Roger Waters' a balayé la période commençant à 'The Dark Side Of The Moon', le seul titre commun étant 'One of these Days' de 'Meddle' qui se situe justement entre les deux albums cités plus haut.

Tout d'abord, 'Nick Mason' et sa bande fidèle de musiciens, avec le bassiste 'Guy Pratt' qui l'a accompagné avec 'David Gilmour' dans la période post 'Roger Waters' pour les grands shows de 'Pink-Floyd' des années 80/90, le guitariste 'Gary Kemp' de la formation 'Spandau Ballet', le guitariste 'Lee Harris' et le claviériste 'Dom Beken', a sorti début Septembre 2020 'Live at the Roundhouse'. Ce concert a été enregistré dans la célèbre salle Londonienne, 'La 'Roundhouse' et, contrairement à 'Roger Waters', c'est un show à taille humaine mais ceci n'est pas du tout péjoratif car le DVD/Blue Ray reste indispensable pour se plonger complètement dans l'ambiance psychédélique de la fin des années 60 et je dois dire que le light show avec une débauche de couleurs de l'arc-en-ciel contribue généreusement dans ce sens. On retrouve les deux facettes du début des 'Floyds' et qui sont dans les premiers albums jusqu'à 'Atom Heart Mother', tout d'abord des chansons qui étaient influencées par la pop de l'époque avec bien entendu en première ligne les 'Beatles' comme 'If' ou 'Green Is the Colour' ou encore 'Remember a Day' mais qui préfigurent l'évolution rapide de 'Pink Floyd' vers le rock que l'on appellera progressif par la suite avec des titres incontournables comme 'Interstellar Overdrive', 'Astronomy Domine', ' A Saucerful Of Secrets' ou encore 'Set The Controls For The Heart Of The Sun' pour déboucher sur le génialissime 'Atom Heart Mother', qui reste pour moi, une de mes découvertes majeures sur le plan musical, titres qui ont permis à 'Pink Floyd' de se diriger dans des directions musicales que seuls quelques pionniers de la musique électronique dans les années 50 avaient déjà explorées comme celui que l'on considère comme l'un des pères de la musique électro-acoustique 'Pierre Henry' et sa fabuleuse 'Messe pour le temps présent'. L'autre point à souligner est que contrairement à certains concerts se rapprochant trop près de l'enregistrement original, la troupe à 'Nick Mason' amène d'autres arrangements instrumentaux qui sont tout à fait remarquables et qui permettent de percevoir tous ces titres légendaires sous un autre angle avec, bien entendu, une production irréprochable et bien évidemment un son moderne.

En résumé, ce concert de 'Nick Mason' est un très beau cadeau pour tous les fans de 'Pink Floyd', dont je fais partie et nous ramène quelques décennies en arrière lorsque les 'Floyds' exploraient de nouveaux chemins musicaux qui feront rapidement de nombreux adeptes, j'ai nommé ce qu'on appelle désormais le rock progressif...

Interprêtes

Nick Mason (Batterie, Gong, Percussions), Guy Pratt (Basse, Chant), Gary Kemp (Guitare, Chant), Lee Harris (Guitare, Chant), Dom Beken (Claviers, Choeurs)


Artiste : Roger Waters

Album : Us + Them

Date de Sortie : 02-10-2020

Ajouté le : 21-11-2020

Presque en même temps, les deux ex 'Pink-Floyd', 'Nick Mason' et 'Roger Waters' sortent leur album respectif de leur dernière tournée et ces deux concerts ne sont absolument pas redondants car, comme s'ils avaient voulu se partager les époques de la formation légendaire de rock progressif, 'Nick Mason' a choisi d'interpréter des titres de la première période de 'Pink-Floyd' jusqu'à 'Atom Heart Mother' et 'Roger Waters' a balayé la période commençant à 'The Dark Side Of The Moon', le seul titre commun étant 'One of these Days' de 'Meddle' qui se situe justement entre les deux albums cités plus haut.

Il y a eu la tournée 'The Wall' sur plusieurs années en 2010 et 2013 qui devait être sa dernière (magnifique souvenir du passage au stade de France en Septembre 2013 avec mon bout de carton du mur rapporté comme un trophée) et puis l'Américain a remis ça avec une nouvelle tournée mondiale en 2017 et 2018 avec le 'Us + Them' tour. S'en est suivi le film qui a été projeté le 3 Octobre 2019 dans les cinémas ce qui a permis à tous les fans de 'Roger Waters' qui n'avaient pas pu se rendre à un des spectacles (dont je fais partie) de pouvoir profiter de cette ambiance magique et c'est au tour du DVD/Blue Ray du spectacle de sortir en cette fin 2020. On peut être pour ou contre les prises de position de 'Roger Waters' mais, force est de constater, on ne peut que rester admiratif devant ces concerts qui sont devenus des spectacles à part entière, le côté visuel amenant une toute autre dimension. On retrouve donc des titres mythiques de 'Pink-Floyd' des albums mythiques en commençant chronologiquement par 'Meddle', puis 'The Dark Side of the Moon' qui est joué presque dans son intégralité, 'Whish You Were Here', 'Animals' (dont les deux plus longs titres 'Dogs' et 'Pigs') et bien entendu quelques extraits de 'The Wall' mais aussi trois titres de son dernier album 'Is This The Life We Really Want ?'.
Bref, encore un album à avoir dans sa discothèque idéale et, encore plus dans ce cas, le DVD/Blue Ray est également indispensable pour un spectacle de cette ampleur avec autant d'effets visuels...

Interprêtes

Roger Waters (Chant, Basse), Jon Carin Jon Carin (Claviers, Guitare), Dave Kilminster (Guitare), Bo Koster (Hammond, Piano), Holly Laessig (Chant), Ian Ritchie (Saxophone), Gus Seyffert (Guitare, Basse), Jonathan Wilson (Guitare, Chant), Jess Wolfe (Chant), Joey Waronker (Batterie)


Artiste : Robert Plant

Album : Digging Deep: Subterranea

Date de Sortie : 02-10-2020

Ajouté le : 22-11-2020

Après les deux petits jeunes qui sont encore sur le devant de la scène avec leur concerts, 'Live at the Roundhouse' pour 'Nick Mason' et ses 76 printemps et 'Us + Them' pour 'Roger Waters' qui frise les 80 ans, c'est au tour d'un autre petit jeune, 'Robert Plant', le chanteur légendaire de 'Led Zeppelin' de se rappeler à notre bon souvenir avec la sortie d'une compilation de ses albums solos de 1982 avec 'Pictures at Eleven' au dernier album datant de 2017, 'Carry Fire' (voir la chronique myprogmusic ici). Je ne vais redétailler toute la discographie de ces 40 dernière années mais j'ai essayé de vous donner l'ensemble des artistes qui l'on accompagnés pendant toutes ces années (plus bas par album) et la référence de l'album de chaque compositions avec le lien sur spotify. Bref, découvrez ou redécouvrez dans cette trentaine de compositions toute la richesse musicale d'un des pionniers du rock qui a su après 'Led Zeppelin' s'ouvrir à différentes influences et les mélanger pour que sa discographie devienne tout simplement de la musique rock intemporelle et sans frontière...


Liste des titres (Album – Année)
01. Rainbow ('Lullaby and… The Ceaseless Roar' - 2014)
02. Hurting Kind ('Manic Nirvana' - 1990)
03. Shine It All Around ('Mighty ReArranger' - 2005)
04. Ship Of Fools ('Now and Zen'>'' - 1988)
05. Nothing Takes The Place Of You ('Digging Deep: Subterranea' - 2020)
06. Darkness, Darkness ('Dreamland' - 2002)
07. Heaven Knows ('Now and Zen'>'' - 1988)
08. In The Mood ('In The Mood' - 1083)
09. Charlie Patton Highway (Turn It Up - Part 1) ('Digging Deep: Subterranea' - 2020)
10. New World… ('Carry Fire' - 2017)
11. Like I've Never Been Gone ('Pictures at Eleven' - 1982)
12. I Believe ('Fate of Nations' - 1993)
13. Dance With You Tonight ('Carry Fire' - 2017)
14. Satan Your Kingdom Must Come Down ('Band of Joy' - 2010)
15. Great Spirit (acoustic) ('Fate of Nations' - 1993)
16. Angel Dance ('Band of Joy' - 2010)
17. Takamba ('Mighty ReArranger' - 2005)
18. Anniversary ('Manic Nirvana' - 1990)
19. Wreckless Love ('The Principle of Moments' - 1983)
20. White Clean & Neat ('Now and Zen'>'' - 1988)
21. Silver Rider ('Band of Joy' - 2010)
22. Fat Lip ('Pictures at Eleven' - 1982)
23. 29 Palms ('Fate of Nations' - 1993)
24. Last Time I Saw Her ('Dreamland' - 2002)
25. Embrace Another Fall ('Lullaby and… The Ceaseless Roar' - 2014)
26. Too Much Alike (with ¨Patty Griffin) ('Digging Deep: Subterranea' - 2020)
27. Big Log ('The Principle of Moments' - 1983)
28. Falling In Love Again ('Band of Joy' - 2010)
29. Memory Song (Hello Hello) ('Fate of Nations' - 1993)
30. Promised Land ('Fate of Nations' - 1993)

Interprêtes

Robert Plant (Chant)

Pictures at Eleven (1982) : Robbie Blunt (Guitare), Jezz Woodroffe (Claviers), Paul Martinez (Basse), Raphael Ravenscroft (Saxophone), Phil Collins (Batterie), Cozy Powell (Batterie)

The Principle of Moments (1983) : Robbie Blunt (Guitare), Paul Martinez (Basse), Jezz Woodroffe (Claviers), Phil Collins (Batterie), Barriemore Barlow (Batterie), Bob Mayo (Guitare, Claviers, Chœurs), John David (Chœurs), Ray Martinez (Chœurs)

Now and Zen (1988) : Phil Johnstone (Claviers), Doug Boyle (Guitare), Phil Scragg (Basse), Chris Blackwell (Batterie, Percussions) + Invités : Jimmy Page (Guitare), David Barratt (Claviers), Toni Halliday (Chœurs), Marie Pierre (Chœurs), Kirsty MacColl (Chœurs), Robert Crash (Programmation)

Manic Nirvana (1990) : Phil Johnstone (Claviers, Guitare), Charlie Jones (Basse), Doug Boyle (Guitare), Chris Blackwell (Batterie, Guitare) + Invités : Robert Stride (Chœurs), Micky Groome (Chœurs), Laila Cohen (Chœurs), Carolyn Harding (Chœurs), Siddi Makain Mushkin (Chœurs)

Fate of Nations (1993) : Doug Boyle (Guitare), Kevin Scott MacMichael (Guitare, Chœurs), Oliver J. Woods (Guitare), Richard Thompson (Guitare), Francis Dunnery (Guitare), Charlie Jones (Basse), Phil Johnstone (Harmonium, Orgue, Piano, Chœurs), Phillip Andrews (Claviers), Michael Lee (Batterie), Chris Hughes (Batterie), Pete Thompson (Batterie), Chris Blackwell (Batterie), Nigel Kennedy (Violon), Navazish Ali Khan (Violon), Nigel Eaton (Hurdy gurdy), Gurdev Singh (Dilruba, Sarod), Surge Singh (Sarangi), Máire Brennan (Chœurs), Julian Taylor (Chœurs), Steve French (Chœurs), John Flynn (Chœurs), Maartin Allcock (Mandoline, Guitare, Basse, Orgue)

Dreamland (2002) : John Baggott (Claviers), Pearl Thompson (Guitare), Justin Adams (Guitare, Gimbri, Darbuka), Charlie Jones (Basse), Clive Deamer (Batterie, Percussions) + Invités : B. J. Cole (Steel guitare), Raj Das (Chœurs), May Clee Cadman (Chœurs), Ginny Clee (Chœurs)

Mighty ReArranger (2005) : John Baggott (Claviers, Basse), Clive Deamer (Batterie, Bendir), Justin Adams (Guitare, Bendir, Tehardant, Basse), Skin Tyson (Guitare, Basse), Billy Fuller (Basse, Contrebasse)
Band Of Joy (2010) : Bekka Bramlett (Chœurs), Marco Giovino (Batterie, Percussions, Chœurs), Patty Griffin (Chant, Chœurs), Byron House (Basse, Contrebasse), Buddy Miller (Guitare, Basse, Mandoline, Chœurs), Darrell Scott (Guitare, Mandoline, Mandole, Banjo, Accordéon, Chœurs)

Lullaby and… The Ceaseless Roar (2014) : Justin Adams (Percussions, Guitare, Choeurs), Liam “Skin” Tyson (Banjo, Guitare, Choeurs), John Baggott (Claviers, Basse, Piano, Tabla, Choeurs), Juldeh Camara (Xalam, Riti, Chant), Billy Fuller (Basse, Batterie), Dave Smith (Batterie), Julie Murphy (Chœurs), Nicola Powell (Chœurs)

Carry Fire (2017) : Seth Lakeman (Violon, Alto), Redi Hasa (Violoncelle), Chrissie Hynde (Chant), Justin Adams (Guitare), Liam « Skin » Tyson (Guitare), John Baggott (Claviers), Billy Fuller (Basse), Dave Smith (Batterie)


Artiste : Bon Jovi

Album : 2020

Date de Sortie : 05-10-2020

Ajouté le : 23-11-2020

Les groupes des années 80 ne se portent pas mal car, c'est au tour de la formation 'Bon Jovi' mené par le charismatique 'Jon Bon Jovi' de sortir un nouvel enregistrement studio baptisé sobrement '2020'. On retrouve donc, peut être encore plus sur cet album, un artiste engagé avec des compositions qui fleurent bon un mélange bien dosé entre rock, pop et blues efficaces. '2020' est donc le 15ème album du groupe et 'Jon Bon Jovi' traite de sujets divers avec notamment "le sujet d'actualité", la crise sanitaire de la COVID 19 avec toutes ses contradictions et les conséquences du confinement mais aussi avec 'American Reckoning' de la mort de 'Georges Floyd' ou avec 'Lower The Flag' des révoltes armées suite à la fusillade de 'Dayton' en 2019 ou encore 'Blood In The Water' de la tragédie des migrants qui tentent de fuir leur pays par la mer.

Musicalement, l'opus est varié avec des références aux années 80/90 et tous les quinquagénaires se retrouveront en terrain connu avec des noms qui viennent immédiatement à l'esprit comme ces influences flagrantes au 'Boss' (chronique à venir de son dernier album 'Letter To You') avec des compositions entraînantes comme 'Do What You Can' ou 'Let It Rain' mais également dans des titres plus intimistes comme 'American Reckoning' ou 'Lower The Flag'. Avec 'Limitless', les sonorités de guitares font penser à du 'U2', le joyeux 'Beautiful Drug' avec ses chœurs entêtants nous ramène à des périodes beaucoup plus sereines, quant à 'Lower The Flag' et 'Blood In The Water', ils nous font remonter à la grande tradition des chanteurs Américains avec en tête 'Bob Dylan', d'autant plus que les thèmes augmentent encore l'émotion de ses compositions avec des prestations vocales de 'Jon Bon Jovi' qui nous filent la chaire de poule, le solo de guitare sur Blood In The Water' montant encore de quelques crans l'intensité dégagée, l'album se terminant par tout d'abord un énergique 'Brothers In Arms' puis le magnifique 'Unbroken', me rappelant encore les lignes mélodiques de 'U2' et dont la force est en total adéquation avec le thème traitant des chocs post-traumatiques des vétérans de l'armée. Globalement, la voix de Jon est plus profonde et de ce fait touche beaucoup plus comme s'il voulait accentuer la gravité de son discours sur notre monde actuel en péril. A noter que la version Deluxe également disponible sur Spotify nous offre trois titres supplémentaires, tout d'abord, la reprise 'Do What You Can' avec la participation de 'Jennifer Nettles' qui forme un très beau duo vocal avec 'Jon Bon Jovi' dans le refrain, puis 'Shine', une très belle ballade qui n'a rien à envier aux autres compositions de l'album et enfin 'Luyv Can' qui clôt l'album avec un mid-tempo tout autant attachant.

En résumé, ce dernier album de 'Bon Jovi' est encore une belle surprise pendant cette période perturbée qui, avec une certaine nostalgie, nous renvoie musicalement à des temps beaucoup plus calmes tout en ayant des thèmes modernes et qui montre que 'Jon Bon Jovi' reste, à l'image de 'Bruce Springsteen', un Américain engagé, l'engagement qui met la musique, comme toute expression artistique, à une place essentielle pour combattre tous les maux de notre Humanité pour qu'elle ne devienne tout simplement une Déshumanité...

Interprêtes

Jon Bon Jovi (Chant, Guitare), David Bryan (Claviers), Hugh McDonald (Basse), Phil X (Guitare), Tico Torres (Batterie) + Invités : Everett Bradley (Batterie), John Shanks (Guitare, Claviers)


Artiste : Solar Project

Album : Ghost Lights

Date de Sortie : 05-10-2020

Ajouté le : 24-11-2020

La formation Allemande 'Solar Project', créée dans les années 80, a déjà pas mal d'albums à son actif et 2020 voit la sortie de leur 14ème enregistrement studio 'Ghosts Lights'. Dans la mouvance du rock progressif des années 70, avec en tête 'Pink Floyd', ils nous proposent pour ce nouveau bébé des longs développements puisque l'album ne comporte que 5 compositions, alors que les précédents albums (dont le dernier datant de 2018 'Utopia') ne contenaient qu'une ou deux longues compositions.

Le titre éponyme de l'album ouvre le bal avec ses 16 minutes et nous embarque dans un rock progressif à multi-facettes découpé en plusieurs parties qui s'emboîtent de belle manière : tout commence dans une atmosphère planante avec quelques notes de piano accompagnées d'une guitare acoustique hispanisante, puis, le chant fait son apparition et passée cette introduction tranquille, démarre une partie entraînante qui est un peu un mélange entre la légèreté de 'Santana' avec un solo de guitare très caractéristique et le côté planant de 'Pink-Floyd' avec un saxophone teinté de sonorités jazzy; le milieu du titre nous offre une pause à la guitare électrique qui me rappelle fortement l'introduction de 'Sorrow' des 'Floyds' et qui sert d'introduction a une nouvelle partie atmosphérique dans laquelle la guitare acoustique refait son apparition, puis, c'est un passage fait de bruitages toujours dans un esprit 'Floydien' avec une ambiance exotique et avec en fond des percussions tribales débouchant sur deux sections énergiques et dansantes avec une nouvelle rupture pour un final rappelant le thème de départ avec cette fois un saxophone aux intonations feutrées qui termine délicatement ce long titre. Le titre le plus court de l'album 'Preay' prend alors le relais avec une ballade nonchalante dont la doublure vocale trafiquée accentue le côté atmosphérique, puis, 'On The Run' poursuit avec ses plus de 10 minutes avec, tout d'abord, une introduction feutrée et toujours cette interprétation sensible de 'Sandra Baetzel' au saxophone, puis, sans transition, une partie énergique et entraînante avec des sonorités de claviers vintage prend le relais avec de remarquable ruptures d'intensité comme par exemple le beau passage à la flûte ou les belles sections mettant en avant une rythmique marquée par les instruments électriques et la douceur de l'accompagnement au piano, le final revenant à la douceur du piano accompagné de quelques notes de guitare 'Floydiennes'. Suit 'Chivry' qui dépasse encore les 10 minutes et, cette fois, c'est dans une ambiance envoûtante que débute ce titre avec des chœurs vaporeux et un accompagnement guitare/saxophone encore très 'Floydien', puis la partie chantée continue dans le même registre dans un lent tempo marqué avec un solo de claviers aux sonorités sorties tout droit des années 70 et enfin, sans transition, le final change de registre pour plus d'énergie avec un tempo plus rapide. L'album se termine par 'Fen-Fire' plus chaloupé et tourmenté mais qui reste dans la lignée atmosphérique générale et qui est certainement le titre le plus linéaire, le thème principal étant répété de nombreuses fois.

En résumé, comme vous l'aurez remarqué avec les multiples références aux 'Pink-Floyds' dans cette chronique, les Allemands de 'Solar Project' continuent de nous offrir du bon rock atmosphérique ce qui fait de 'Ghost Lights' un album à conseiller à tous les fans d'un progressif influencé par celui des années 70...

Interprêtes

Peter Terhoeven (Guitare), Robert Valet (Claviers), Holger vom Bruch (Chant), Sandra Baetzel (Chant, Chœurs, Saxophone), Sebastian Jungermann (Basse), Stefan Schnelting (Percussions), Florian Schlott (Batterie)


Artiste : Galahad Electric Company

Album : When the Battle Is Over

Date de Sortie : 05-10-2020

Ajouté le : 25-11-2020

'Galahad Electric Company' est un des projets des deux Anglais 'Dean Baker' et 'Stu Nicholson' dont leur projet principal 'Galahad' a vu la sortie en 2018 d'un nouvel album 'Seas of Change' et j'avais chroniqué l'album 'Quiet Storms' en 2017). Contrairement au rock progressif distillé par 'Galahad', le projet 'Galahad Electric Company' est axé sur l'utilisation, d'une part, de claviers avec des sonorités électroniques et, d'autres part, une section rythmique programmée. Ils ont mis à profit la période de confinement pour réactiver ce projet parallèle qui n'a connu qu'une seule sortie en 1999 avec 'De-Constructing Ghosts' et ils nous proposent 10 compositions pour une durée d'une cinquantaine de minutes.

Nous somme accueilli par 'Restauration' au sein de la nature avec un titre rempli de bruitages rappelant bien évidemment les pérégrinations sonores des 'Floyds' et 'Alan's Psychedelic breakfast', puis 'When the Battle Is Over' est une belle ballade avec des lignes mélodiques proches de 'Barclay James Harvest' mais avec des sonorités électroniques au niveau claviers et également rythmé par une batterie programmée et 'Be Careful...' continue dans cette ambiance métallique avec un nouveau titre atmosphérique. Avec 'All That Binds Us', la mélancolie est de mise et, malgré les sonorités toujours autant électroniques, la chaleur des nappes de claviers s'installe un peu plus dans les lignes mélodiques du refrain, puis 'The Inquisition (intermezzo)' termine cette première moitié d'album avec une composition plus recherchée avec des bruitages sonores agrémentés de chœurs contemporains qui suivent un crescendo débouchant sur une partie dans laquelle claviers et percussions viennent se joindre aux chœurs pour le final. La deuxième moitié d'album fait défiler un entraînant 'Letting Go' dans une ambiance new wave à la 'Depeche Mode', puis 'Mysterioso', avec son tempo plus lent amène une certaine variété, les arrangements métalliques laissant place à une partie centrale plus dépouillée. '1976' me rappelle certaines ambiances de 'Jon & Vangelis' et 'My Orcha'd in Lindèn Lea' fait se côtoyer un chant trafiqué avec des chœurs 'Floydiens' et une mélodie répétitive. C'est avec 'Open Water', complètement décalé par rapport au reste, que l'album se termine dans une composition acoustique mélancolique, le chant de 'Stu Nicholson' étant accompagné par un piano et un violoncelle.

En résumé, ce dernier bébé du duo 'Dean Baker'/'Stu Nicholson', peaufiné pendant la première épidémie de COVID 19 nous montre un autre visage de 'Galahad' avec des sonorités électroniques et une section rythmique programmée en guise de batterie ce qui destine 'When the Battle Is Over' à un public aimant mélanger le modernisme d'une boîte à rythme avec du rock atmosphérique nous ramenant quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Dean Baker (Claviers), Stu Nicholson (Chant, Choeurs)


Artiste : Pride Of Lions

Album : Lion Heart

Date de Sortie : 09-10-2020

Ajouté le : 26-11-2020

Après leur dernier album 'Fearless', 'Jim Peterik' (encore un petit jeune qui se porte bien et qui va fêter ses 70 printemps) et sa bande continuent de faire perdurer la mémoire de 'Survivor' avec sa formation 'Pride Of Lions' et 2020 voit la sortie d'un nouveau bébé au doux nom de 'Lion Heart'. Que ça fait du bien dans cette période troublée pendant laquelle chaque être humain perd petit à petit son humanité de se replonger dans la période insouciante des années 80 avec des mélodies qui vous réchauffent en s'incrustant au plus profond de vous-même. Et, même s'ils ne révolutionnent pas le paysage musical, 'Lion Heart' est encore un album rempli de bijoux mélodiques dans un AOR classique mais hyper efficace. D'entrée, avec le titre éponyme de l'album, on se retrouve quelques décennies en arrière avec un refrain qui trottait déjà dans notre tête à l'époque, puis, 'We Play for Free' continue avec une mélodie intemporelle et avec des sonorités de claviers d'un autre temps et 'Heart of the Warrior' enfonce le clou avec une mélodie radieuse. La suite est dans le même style avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement et on alterne entre des compositions entraînantes comme 'Carry Me Back' ou 'Good Thing Gone' ou 'Flagship' ou encore 'You’re Not A Prisoner' mais également de belles pauses beaucoup plus tranquilles avec 'Sleeping With a Memory' très tagué 'Foreigner' et proche de 'Waiting For A Girl Like You’ ou le mid-tempo 'Rock & Roll Boomtown' qui est le titre certainement le plus recherché avec des variations de tempos et d'intensité ou encore les deux magnifiques ballades 'Unfinished Heart' et 'Now', cette dernière concluant l'album de très belle manière.

Bref, pas de surprise, ce dernier bébé de 'Pride of Lions' continue à nous offrir du bon rock mélodique qui devrait plaire à un grand public aimant les compositions avec des lignes mélodiques très accessibles : à consommer sans modération...

Interprêtes

Jim Peterik (Chant, Guitare, Claviers, Percussions), Toby Hitchcock (Chant), Christian Cullen (Claviers), Klem Hayes (Basse), Ed Breckenfield (Batterie), Mike Aquino (Guitare) + Invités : Colin Peterik (Batterie), Kevin Campbell (Basse)


Artiste : Blue Öyster Cult

Album : The Symbol Remains

Date de Sortie : 09-10-2020

Ajouté le : 27-11-2020

Je ne sais pas si c'est la période actuelle qui rend nostalgique l'ensemble des Hommes d'un temps d'une plus grande sagesse "que les moins de vingt ans n'ont pas connu" pendant laquelle le mot risque était synonyme de Vie alors que maintenant il est devenu une injure suprême ce qui nous fait doucement glisser vers un monde aseptisé ou la Vie est devenue une survie. Toujours est-il que voilà encore une formation des années 70 qui se rappelle à notre bon souvenir avec leur deux membres historiques, 'Eric Bloom' et 'Donald Roeser', respectivement 75 et 73 ans, en sortant un nouvel enregistrement studio 'The Symbol Remains' (tout un programme), alors qu'on ne l'attendait plus, le dernier opus 'Curse of the Hidden Mirror' datant déjà de 2001. Pour ne pas vous faire languir, ce dernier album est une vraie tuerie et digne des plus grands albums de hard-rock des années 70 avec une production irréprochable et un sentiment tout au long de l'écoute de cette petite flamme intacte de jouer cette musique qu'ils ont toujours aimé. Du premier titre 'That Was Me' avec son énergie communicatrice au dernier 'Fight' dans un rock mélodique plus calme (14 titres en tout pour un heure d'écoute), tout est réuni pour passer un merveilleux moment et j'aurais bien du mal de donner des préférences car chaque composition amène sa propre personnalité et m'ont toute donné cette envie de la rejouer dès la première écoute. Il est donc inutile de faire une longue chronique car le plus important est de prendre du bon temps à l'écoute de cette nouvelle offrande des Américains qui devrait plaire non seulement à tous les fans de 'Blue Öyster Cult' mais également à tout un public aimant un hard-rock direct et efficace et pour ma part, 'The Symbol Remains' m'a encore fait un bien fou et tournera encore de nombreuses fois dans ma playlist de mes best-of 2020...

Interprêtes

Donald « Buck Dharma » Roeser (Guitare, Chant), Eric Bloom (Chant, Guitare), Richie Castellano (Claviers, Guitare, Basse, Chœurs), Jules Radino (Batterie, Percussions), Danny Miranda (Basse, Chœurs)


Artiste : Stardust

Album : Highway to Heartbreak

Date de Sortie : 09-10-2020

Ajouté le : 28-11-2020

Après les Américains de 'Blue Öyster Cult' et leurs compatriotes de 'Bon Jovi' qui viennent chacun de sortir un nouvel opus, on reste dans les années 80 avec cette fois des Hongrois qui viennent de sortir leur premier album 'Highway to Heartbreak' après un EP 'Shine' en 2016. C'est certain, pas de nouveautés majeures mais si vous êtes fan du rock mélodique des années 80 (qui se porte magnifiquement bien en ce moment), vous serez certainement séduit par cette nouvelle formation.

'Runaway' débute dans une ambiance typique des années 80 avec un première mélodie entraînante et 'Heartbreaker' qui suit est la reprise de 'Pat Benatar' datant de la fin des années 70 que les Américains s'approprient sans copier exactement l'original. Avec, 'Bullet To My Heart', on reste plongé dans les mélodies des eighties avec encore un refrain entêtant qui donne cette étrange impression de l'avoir déjà entendu maintes fois (je n'arrive pas à mettre un nom dessus), puis la ballade semi-acoustique 'Perfect Obsession' écrit pas 'Marc Spiro' déroule de belles lignes mélodiques et '2nd Hand Love', écrit également par Spiro, est typique d'un AOR très classique mais tellement efficace. La suite se poursuit dans cette ambiance nous faisant remonter quelques décennies en arrière, avec par exemple ce refrain addictif de l'énergique 'Shout It Out' avec ses chœurs que l'on a envie d'accompagner à tue-tête ou avec l'incisif 'Eye to Eye' et son remarquable solo de guitare ou encore avec les mid-tempo 'Can't Stop Lovin' You' et 'The River Is Rollin’' aux lignes mélodiques harmonieuses qui se gravent instantanément dans notre tête.

En résumé, sans réinventer la roue, les Américains de 'Stardust' surfent de très belle manière sur la vague du rock mélodique des années 80 et ce 'Highway to Heartbreak' est encore à déguster sans modération pour toutes les amatrices et tous les amateurs de ce style qui a connu sa période de gloire il y a quelques décennies déjà dans un temps beaucoup plus insouciant...

Interprêtes

Adam Stewart (Chant, Guitare), Ben Martin (Basse), Dave Legrand (Claviers), Facey (Guitare), Tim Keeley (Batterie)


Artiste : Gráinne Duffy

Album : Voodoo Blues

Date de Sortie : 15-10-2020

Ajouté le : 29-11-2020

Après 'Where I Belong' qui m'avait faite découvrir ' Gráinne Duffy' en 2017, la chanteuse et guitariste Irlandaise sort un nouvel album 'Voodo Blues' en cette fin 2020. Pour toutes les amatrices et tous les amateurs de blues/rock authentique, ce nouvel opus est une bonne occasion de s'évader le temps de quelques instants de ce monde tellement anxiogène en ce moment avec ces 10 compositions qui dégagent toutes une ambiance rayonnante transmise par cette artiste entière et de grand talent. Tout est donc réuni pour passer un très bon moment en commençant par le titre éponyme de l'album avec une rythmique marquée que l'on ne peut s'empêcher d'accompagner du pied, tout comme les chœurs du refrain, puis, 'Mercy' est un magnifique blues bien lourd dans lequel Gráinne fait une prestation vocale remarquable et 'Blue Skies' qui était sorti en début 2020, continue dans cette direction avec un nouveau refrain entêtant. La suite est à l'image de ces premiers titres avec des lignes mélodiques qui s'incrustent immédiatement dans votre tête et quand les lumières se tamisent, Gráinne sait nous émouvoir avec par exemple la magnifique ballade 'Don't You Cry For Me' mais également avec 'No Matter What I Do' qui déroule une rythmique tranquille dans laquelle on ne peut s'empêcher de penser aux ambiances de 'Fleetwood Mac'. En résumé, ' Gráinne Duffy' continue son petit bonhomme de chemin en nous offrant un nouvel album rempli de bonne énergie et 'Voodoo Blues' de cette artiste authentique est à conseiller, au-delà des fans de blues/rock à un public relativement large car toutes les compositions sont accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Gráinne Duffy (Chant, Guitare), Paul Sherry (Guitare, Choeurs)


Artiste : Deep Imagination

Album : My Silent Celebration

Date de Sortie : 16-10-2020

Ajouté le : 30-11-2020

Alors que 'Nick Mason' sort un live de sa dernière tournée mondiale 'Live at the Roundhouse' avec des reprises de la première période de 'Pink-Floyd', le multi-instrumentaliste Allemand 'Thorsten Sudler-Mainz', à l'origine de 'Deep Imagination', sort un nouvel album 'My Silent Celebration'. On est plongé dans de la musique atmosphérique qui vous enveloppe tout au long des 8 titres (le 8ème étant la version longue de 'In My Memory') et qui est propice à un moment bienvenu de relaxation dans lequel vous lâchez prise en vous laissant aller au rythme tranquille de chaque composition. Certains trouveront qu'il se dégage une trop grande linéarité mais, c'est un peu la spécificité de ce genre de musique qui déroule généralement de lents tempos avec une utilisation importante de claviers. 'My Silent Celebration' fait donc défiler des mélodies reposantes avec, tout d'abord, de remarquables arrangements au niveau vocal qui font se succéder plusieurs chanteurs (dont la compagne de Thorsten) amenant cette ambiance aérienne, mais également contenant de multiples petits détails sonores que ce soit au niveau des claviers mais également avec l'utilisation de la guitare qu'elle soit acoustique ou électrique ou avec l'apport très fréquent de percussions qui amène une plus grande force à l'ensemble. Bref, si vous avez besoin de décompresser d'une rude journée, installez-vous confortablement le casque sur les oreilles et dégustez tranquillement 'My Silent Celebration' qui est un remède miracle pour vous faire oublier toutes vos préoccupations...

Interprêtes

Thorsten Sudler-Mainz (Claviers, Chant, Guitare, Basse, Batterie, Percussions) + Invités : Thorsten Hardy Hartmann (Chant), Ann Kareen Mainz (Chant, Narration), Leon Mainz (Chant), Oda Reiter (Chant), Günter Kaufmann (Guitare), Thorsten Rentsch (Guitare), Achim Von Raesfeld (Guitare), Stefan Höllering (Saxophone)


Artiste : starfish64

Album : The Crimson Cabinet

Date de Sortie : 18-10-2020

Ajouté le : 01-12-2020

Nous restons dans le rock progressif atmosphérique avec les Allemands de 'starfish64' qui, après 'The Future in Reverse' en 2018 sortent un nouvel album en cette fin 2020, intitulé 'The Crimson Cabinet'. Cela fait maintenant près de quinze ans que 'Dieter Hoffmann' a débuté son aventure et ce dernier opus continue de nous offrir un rock progressif tranquille et raffiné à l'image des précédentes productions dans la mouvance de formations comme 'Mystery', 'Mostly Autumn' ou encore 'tRKproject'.

Après la courte introduction 'In the Lobby' fait de différents bruitages, 'Spindrift' nous offre une première composition rythmée dans une ambiance détendue qui déroule calmement une belle mélodie, puis, 'Lost & Found' est une longue ballade dans laquelle on se laisse bercer agréablement du début à la fin et 'Future Perfect Tense' continue dans cette atmosphère tranquille avec une nouvelle mélodie qui s'incruste immédiatement dans la tête et qui fait participer un chœur d'enfants. Les compositions suivantes se poursuivent dans cette même atmosphère, avec, tout d'abord, 'Mr. O' Brayne' qui, dans la douceur, nous offre encore une belle mélodie, puis, arrivent ensuite les deux longs développements avec le titre éponyme de l'album et 'The Future In Reverse' (qui est le titre de l'avant dernier album) pour une nouvelle invitation à un délicieux voyage rempli de délicatesse et de sensibilité, l'album se terminant avec 'Nowhere Bound (Aimless Mix)' pour une dernière ballade reposante qui apparaissait sur l'EP 'The Lost Boat EP' sorti en 2014 et qui a été réenregistré.

En résumé, les Allemands de 'starfish64' continuent de nous offrir un rock progressif propice à la détente qui devrait plaire à tout un public privilégiant le côté soft de ce style à l'image des groupes cités plus haut auxquels on pourrait rajouter des références comme 'RPWL' ou 'Gazpacho'...

Interprêtes

Dieter Hoffmann (Chant, Guitare, Claviers), Henrik Kropp (Batterie), Martin Pownall (Basse, Guitare, Claviers, Percussions, Chant), Dominik Suhl (Guitare) + Invités : Jan Thiede (Guitare, Chant, Glockenspiel), Simon Triebel (Guitare), Peter Herrmann (Slide Guitare), James Ryan, Andreas, Yabil, Hannah, Gabriel, Ilayda, Daniel, Thore, Juliana, Lana, Johannes N., Johannes Ö., Sina, Jacob, Alena, Katerina, Laura, Janne, Efrem , Luisa, Franziska, Yannis, Amélie, Rolf, Léonie (Chœurs)


Artiste : Celestial Burst

Album : The Maze

Date de Sortie : 23-10-2020

Ajouté le : 02-12-2020

'Celestial Burst' est un projet Français (tiens, ça faisait pas mal de temps que je n'avais pas chroniqué un groupe de l'hexagone) créé par 'Alexis Lustenberger'et qui a fait appel à d'autres artistes avec entre autres la chanteuse 'Kenza Laala' pour ce premier EP 'The Maze'. C'est certain, l'invité de marque 'Anneke Van Giersbergen' qui est bien connu dans le monde progressif avec par exemple sa collaboration avec 'Arjen Anthony Lucassen' dans 'The Gentle Storm' et qui participe régulièrement aux grandes productions du Hollandais comme 'Electric Castle Live And Other Tales' mais qui bizarrement n'a pas fait partie du dernier casting de 'Transitus' rajoute encore un peu plus de curiosité à ce court opus qui nous offre 5 compositions pour 31 minutes d'écoutes.

'Obedience' ouvre le bal dans une ambiance 'Floydienne' avec une lente mélodie qui nous fait découvrir la belle voix sensuel et envoutante de 'Kenza Laala', puis le titre éponyme de l'album amène une plus grande variété qui en fait un titre progressif alternant de calmes passages avec d'autres plus intenses et parsemé de très beaux passages instrumentaux toujours dans la mouvance des 'Floyds', la version de l'album étant celle chantée par 'Kenza Laala' et vous pouvez trouver la version d'Anneke Van Giersbergen' sur spotify dans le single 'The Maze'. Vient ensuite 'First Flight' qui est le 2ème long développement d'environ 8 minutes qui durcit le ton dans la première partie en fusionnant des riffs de guitares plus agressifs et des parties chantées plus tranquilles, cette rivalité entre puissance des instruments et sensualité du chant de 'Kenza Laala' fonctionnant à merveille, la deuxième partie revenant à un style plus tranquille avant une partie de bruitages amenant un final beaucoup plus tourmenté, puis on revient à une ambiance beaucoup plus sereine avec le début de 'The place where I'm supposed to be' qui prend de l'ampleur dans un deuxième temps avec des sonorités orientales puis du rock musclé, Kenza montrant deux facettes, tantôt sensuelle et tantôt puissante dans son chant. 'Anna' clôt l'EP en revenant à un titre plus classique dans une atmosphère feutrée, la guitare acoustique amenant une douceur reposante et 'Kenza Laala' faisant une dernière belle prestation vocale remplie d'émotion grâce à une mélodie entêtante qui ne vous quitte plus.

En résumé, cette période troublée nous offre de très beaux moments de détente et les Français de 'Celestial Burst' en sont encore un bel exemple avec la sortie de leur premier EP 'The Maze', certes court mais qui est très agréable à écouter et qui nous offre un rock progressif reposant à déguster tranquillement au casque...

Interprêtes

Alexis Lustenberger (Chant, Guitare), Kenza Laala (Chant) + Invités : Anneke van Giersbergen (Chant), Margaux Serret (Guitare), Sébastien Tibackx (Basse), Xavier Richard (Batterie)


Artiste : Leaves' Eyes

Album : The Last Viking

Date de Sortie : 23-10-2020

Ajouté le : 03-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Nous avions laissé 'Alexander Krull' et sa formation en 2018 avec 'Sign Of The Dragonhead' qui voyait l'intronisation de la nouvelle chanteuse 'Elina Siirala' dans ce style si particulier mélangeant du métal symphonique à du folk avec des compositions toujours très dynamiques dans des ambiances épiques. 2020 voit la sortie de leur nouvel album 'The Last Viking' qui revient aux thèmes chers à Alexander, relatant l'histoire des Vikings, déjà déployés dans 'Vinland Saga' de 2005 avec l'histoire de 'Leif Erikson' qui serait le premier Européen à avoir découvert l'Amérique mais également dans l'avant dernier album 'King of Kings' de 2015 qui était le dernier album avec 'Liv Kristine' qui racontait l'histoire du premier roi de Norvège 'Harald Fairhair'. Pour ce dernier opus, Alexander nous raconte l'histoire du dernier roi de Norvège 'Harald III' avec les différents épisodes de sa vie et dont la mort marque la fin des Vikings.

Musicalement, on retrouve encore cette dualité vocale entre la voix aérienne d'Elina Siirala' et les growls d'Alexander Krull', toujours assez bien dosés et généralement en opposition avec le chant de la Finlandaise. Après l'introduction instrumentale 'Death of a King' épique et symphonique et caractéristique de ce genre d'albums, 'Chain of the Golden Horn' plante le décor avec un premier titre énergique dans le style bien connu maintenant avec un tempo enlevé qui est le titre type pour un début de concert (quand on pourra y retourner), puis 'Dark Love Empress' lui emboîte le pas avec un mid-tempo puissant rempli de chœurs épiques lorgnant vers 'Epica' avec une nouvelle mélodie entêtante et 'Serpent and Dragons' repart de plus belle pour un titre entraînant avec quelques ruptures de rythme, ce qui est désormais la marque de fabrique du groupe. L'alternance bienvenue entre tempos rapides et plus lents se poursuit avec 'Black Butterfly', dans lequel l'invité de marque 'Clémentine Delaunay' de 'Visions Of Atlantis' forme un très beau duo avec Elina et quant à 'War of Kings', on revient à une rythmique marquée, le genre de titre que le public scande en chœurs et 'For Victory' continue dans cet élan entraînant avec des sonorité folk. 'Two Kings One Realm' est la pause symphonique du milieu d'album pour nous permettre de nous remettre de nos émotions et la deuxième partie d'album continue dans cette énergie communicative avec en point d'orgue le titre éponyme de l'album qui nous emmène dans un voyage épique beaucoup moins direct que le reste, amenant un côté métal progressif et gothique pouvant faire penser à certains endroits à du 'Therion', l'album se terminant par 'Break Into The Sky Of Aeon', puissant mais plus lent avec la particularité d'avoir une alternance entre des parties de growls d'Alexander et des parties chantées d'Elina, contrairement à l'ensemble dans lequel Alexander n'est qu'en appui d'Elina. A noter que comme sur le précédent opus, le deuxième CD nous offre les versions instrumentales (pas forcément indispensable sauf si vous êtes fan du groupe et du karaoke).

En résumé, ce nouvel album de 'Leaves' Eyes' continue dans la lancée des précédents opus et nous offre une nouvelle épopée made in 'Leaves' Eyes' avec tous les ingrédients d'un métal mélangeant symphonique et celtique et 'The Last Viking' devrait être bien accueilli par tous les fans du groupes mais également par tout un public aimant un métal entraînant avec des mélodies entêtantes que l'on s'approprie immédiatement...

Interprêtes

Alexander Krull (Chant, Claviers), Elina Siirala (Chant), Micki Richter (Guitare), Thorsten Bauer (Guitare), Joris Nijenhuis (Batterie) + Invitée : Clémentine Delaunay (Chant)


Artiste : Imperial Age

Album : Live on Earth (The Online Lockdown Concert)

Date de Sortie : 23-10-2020

Ajouté le : 04-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

En ces temps troublés et anxiogènes qui nous privent de notre liberté de circuler et qui voient de nombreuses faillites, la culture n'est pas épargnée, et notamment la musique, puisque tous les concerts sont annulés et pour la majorité des artistes, les tournées représentent une grande partie de leur revenus pendant lesquelles ils vendent également leurs albums (privilégiez donc cette vente directe qu'elle soit en concert ou sur le site de l'artiste ou, à défaut, sur les boutiques facebook, même si facebook se sucre sur leur dos à hauteur de 5%, ceci permettant de limiter au maximum les intermédiaires). Heureusement, certains artistes ont essayé de trouver des alternatives pendant la période de confinement et c'est le cas d'Imperial Age' qui, après la sortie de 'Live in Wroclaw' début 2020, ont eu l'idée d'organiser un concert sans public et à leurs frais le 25 avril dernier retransmis en direct sur internet avec à la clé 38000 fans qui étaient aux anges d'entendre cette formation qui commence à se faire connaître mondialement et que j'avais découvert lors d'un concert de 'Therion' en 2016 dans ma salle fétiche du z7 près de Bâle.

On retrouve donc les hymnes de cette formation Russe qui, avec près de deux heures, nous offre un ensemble très complet de sa discographie dont le dernier album 'The Legacy of Atlantis' est joué dans son intégralité. Certes, même si on ne retrouve pas l'ambiance d'un vrai concert (je peux vous le certifier, même dans une petite salle comme le z7, ces concerts sont un vrai moment de communion pour les fans), on sent que tous les membres du groupe sont contents d'être là pour leur public et se donnent à fond, et ceci, dès l'épique 'Turn the Sun off!' qui lance le concert de façon merveilleuse, Alexander, Jane et Anna étant au sommet de leur art et la suite déroulant les compositions qui sont toutes devenues familières et qui font du bien à l'âme qui en a bien besoin pendant cette période douloureuse. Tout est donc réuni pour passer (ou repasser) un bon moment à l'écoute des 'The Escape', 'Vanaheim', 'Love Eternal', 'Aryavarta' ou encore 'The Legacy of Atlantis' pour ne citer que quelques titres.

En résumé, ce live qui sort de l'ordinaire montre toute la ténacité d'artistes qui n'ont que pour seul objectif de continuer à faire ce qu'ils ont toujours aimé faire pour le bonheur de leur public et 'Live on Earth', en plus d'être un excellent concert des Russes est une magnifique initiative qui devrait faire des émules sur internet et on ne peut que remercier Alexander, Jane, Anna, Max, Paul et Dmitry d'avoir réussi ce pari un peu fou...

Interprêtes

Alexander “Aor” Osipov (Chant), Jane “Corn” Odintsova (Chant), Anna “Kiara” Moiseeva (Chant), Max Talion (Batterie), Paul “Vredes” Maryashin (Guitare), Dmitry “Belf” Safronov (Basse)


Artiste : Joe Bonamassa

Album : Royal Tea

Date de Sortie : 23-10-2020

Ajouté le : 04-12-2020

Ma dernière chronique sur un album de 'Joe Bonamassa' remonte à 2018 avec 'Redemption', ce qui est encore assez proche mais, entre-temps, Joe a ressorti d'autres albums avec le concert 'Live At The Sydney Opera House', l'album de reprises de titres des années 60 'Easy To Buy, Hard To Sell' avec le groupe 'The Sleep Eazys', sans oublier ses multiples collaborations avec, entre autres, le claviériste 'Derek Sherinian' qui a sorti un album solo, 'The Phoenix' ou avec 'John Mayall' dans son dernier album 'Nobody Told Me'. Cette fin 2020 voit la sortie den son nouvel opus 'Royal Tea' qui est très varié et nous offre des compositions influencées par la musique des années 60/70 (magnifique pochette dans l'ambiance de l'époque) que ce soit dans un style rock, blues, hard-rock, rockabilly ou country.

Pour illustrer tout ça, il suffit d'écouter le remarquable premier titre 'When One Door Opens' qui est découpé en deux parties avec tout d'abord, un lent tempo blues/rock sensuel qu'on a l'impression qu'il a toujours fait partie de notre vie (qui est cette magnifique voix douce dans le deuxième couplet ?), et ensuite, sans transition, le rythme se déchaîne avec une introduction à la sauce du boléro de 'Ravel' puis s'en suit une section hard-rock qui rappelle cette fois des formations du début des années 70 avec bien entendu 'Black Sabbath' et toute cette énergie retombe dans quelques notes de guitare. Suit le titre éponyme de l'album qui nous emmène dans un bon blues avec des chœurs qui nous accompagnent et cette envie irrésistible de taper du pied en mesure et qui inclue en milieu un solo de guitare soutenu par un orgue Hammond très seventies, puis magnifique la ballade 'Why Does It Take So Long To Say Goodbye' continue dans une ambiance plus tamisée entre blues et soul avec quelques notes magiques de guitare et la partie centrale, avec une accélération du tempo, montre le côté progressif de l'Américain. On pourrait continuer dans cette énumération de tous ces titres, chacun ayant sa personnalité et nous offrant à chaque fois un beau voyage dans le temps avec de très belles mélodies et des rythmiques efficaces, mais comment cela aurait pu en être autrement puisque Joe s'est entouré pour les compositions de deux pointures de cette époque, avec tout d'abord 'Pete Brown', l'ancien parolier de 'Cream' et 'Bernie Marsden' bien connu dans le monde hard-rock des années 70 (ancien membre de 'Whitesnake').

En résumé, le mieux est encore de presser sur la touche play et d'embarquer pour ce voyage dans le temps en profitant à fond de ce nouvel album avec des titres qui passent directement de la case naissance et celle de l'intemporalité ce qui destine 'Royal Tea' au grand public...

Interprêtes

Joe Bonamassa (Chant, Guitare), Michael Rhodes (Basse), Reese Wynans (Claviers), Anton Fig (Batterie) + Invités : Bernie Marsden (Guitare), Jools Holland (Piano), Lee Thornburg (Trompette), Paulie Cerra (Saxophone)


Artiste : Salva

Album : A Thousand Ways to Disappear

Date de Sortie : 17-10-2020

Ajouté le : 05-12-2020

Le projet 'Salva' a déjà 17 années d'existence et les Suédois menés par 'Per Malmbreg' viennent de sortir un nouvel enregistrement studio 'A Thousand Ways to Disappear' après 'Sigh of Boreas' en 2016 et 'Off the Deep End' en 2018 qui avaient été tous les deux bien accueillis par la critique. Avec ce dernier bébé, ils continuent à distiller du progressif entre rock et hard-rock nous ramenant aux années 70 avec des lignes mélodiques accessibles. Au menu, l'album contient 7 titres dont 4 longs développements alternant avec 3 compositions plus courtes pour un total de 54 minutes.

'Stars Aligned' ouvre le bal avec une première partie énergique qui déroule une mélodie qui s'incruste immédiatement dans la tête typique du hard-rock des années 70, les chœurs amenant une richesse vocale remarquable, puis 'Feeding The Flame' avec sa rythmique chaloupée pourrait être un mélange entre du 'Led Zeppelin' et du 'Deep-Purple' avec des parties instrumentales dans lesquelles les sonorités de claviers nous ramènent quelques décennies en arrière. Avec 'A New God', on tient un des titres les plus variés de l'opus avec, tout d'abord, des arrangements vocaux remarquables, le côté progressif étant plus mis en avant avec des sections instrumentales plus fournies comprenant de belles variations d'intensités et de tempos tout en ayant des lignes mélodiques mémorables. L'album se poursuit avec 'Wonder's Rebirth' dans le même esprit que l'ensemble avec une nouvelle mélodie entraînante puis la pièce majeure de l'album 'Coma' nous offre un long développement de près de 14 minutes qui contient tous les ingrédients d'un progressif riche et varié alternant de belles parties chantées et des sections instrumentales bien fournies, l'ensemble restant très accessible. Les deux derniers titres terminent l'album dans une ambiance plus calme avec, tout d'abord, une ballade semi-acoustique avec 'Elegy', très classique mais extrêmement efficace puis un nouveau long développement 'The Strong, Silent Type' qui déroule une nouvelle mélodie attrayante remettant en avant la qualité des arrangements vocaux.

En résumé, les Suédois de 'Slava' continuent leur chemin en nous offrant un album de qualité très agréable à écouter grâce à des lignes mélodiques toujours très accessibles et des arrangements vocaux de qualité ce qui devrait destiner 'A Thousand Ways to Disappear' a un public assez large aimant mélanger rock et hard-rock dans un progressif s'apprivoisant à la première écoute...

Interprêtes

Per Malmberg (Chant, Guitare, Claviers, Acordéon, Mandoline, Percussions), Stefan Gavik (Guitare, Choeurs), Johan Lindqvist (Claviers, Choeurs), Daniel Nätt (Basse, Choeurs), Erik Zetterlund (Batterie, Percussions, Choeurs)


Artiste : Bruce Springsteen

Album : Letter To You

Date de Sortie : 23-10-2020

Ajouté le : 06-12-2020

Passé les 71 printemps (encore un petit jeune qui se porte tout à fait bien), 'Bruce Springsteen' avec son 'E-Street Band' (le dernier album avec eux 'High Hopes' datant déjà de 2014), continue de nous enchanter avec toujours autant de bonheur, et ce dernier bébé 'Letter To You' nous ramène aux sources des premiers opus du 'Boss', comme s'il avait ce besoin de revenir à une époque certainement beaucoup plus insouciante et de nous la faire partager non pas de manière nostalgique mais en nous embarquant dans un magnifique voyage dans le temps. Et pour arriver à ce résultat, il va, tout d'abord, nous parler de ce temps qui passe et des souvenirs de toutes ces années, puis, musicalement, il revient à une écriture plus directe qui nous fait forcément à notre tour revenir aux années 70. A ceci, si on rajoute que l'ambiance live de cet enregistrement qui a été fait en quatre jours amène encore plus de spontanéité et qu'il a ressorti de ses cartons trois vieilles compositions, c'est un merveilleux cadeau pour tous ceux qui usaient leur platine disque avec les albums devenus mythiques de 'Born To Run' de 1975 ou 'The River' de 1980 ou encore 'Born in the U.S.A.' de 1984.

Et c'est avec la ballade 'One Minute You're Here', certes courte mais magnifique que Bruce nous accueille comme s'il nous disait que l'essentiel est souvent dans les choses les plus simples et d'entrée on est déjà pris par cette émotion qui restera tout au long de l'album. Suivent 'Letter To You' et 'Burnin' Train' qui vont certainement filer la chair de poule à certaines personnes de plus de cinquante ans car on est tout à fait dans le style des années 70/80, ambiance que l'on retrouve également dans 'The Power Of Prayer', puis 'Janey Needs a Shooter', qui est un des titres écrit dans les années 70, possède une mélodie dans la grande tradition des chansons Américaines et on ne peut s'empêcher de penser à 'Bob Dylan' (qui vient de ressortir en Juin 2020 'Rough and Rowdy Ways', un opus comme il n'en avait pas sorti depuis bien des années avec cette composition 'Murder Most Foul' retraçant tous ses souvenirs depuis 1963) et on peut citer dans le même style 'If I Was A Priest' et 'Song for Orphans' (les deux autres titres des années 70 et ce n'est pas un hasard). La suite continue dans cette émotion palpable avec par exemple cet hommage à ses copains disparus de son premier groupe 'The Castiles' ou encore avec un nostalgique 'House of A Thousand Guitars' mais est également engagé contre les personnes qui profite du désespoir des autres avec cette image forte du faiseur de pluie ('Rainmaker') qui promet aux agriculteurs de leur apporter la pluie mais, ne nous y trompons pas, qui est une critique acerbe des politiciens, l'album se terminant par un poignant 'I’ll See You In My Dreams' sur la mort avec cet optimisme pour transformer toute chose tragique en quelque chose de positif.

En résumé, ce dernier 'Bruce Springsteen' est un joyau à mettre au même niveau que ses productions des années 70/80 et, montre qu'à l'image des jeunes septuagénaires, 'Steve Hackett', 'Nick Mason', 'Roger Waters', 'Robert Plant' ou encore les 'Eric Bloom' et 'Donald Roeser' de 'Blue Öyster Cult' la flamme est toujours là, non seulement intacte mais certainement encore plus boostée pendant ces périodes troublées et 'Letter To You' est donc là pour remplacer tous les antidépresseurs de la terre et ceci en le consommant sans aucune modération...

Interprêtes

Bruce Springsteen (Guitare, Chant), Roy Bittan (Claviers), Jake Clemons (Saxophone), Charles Giordano (Orgue), Nils Lofgren (Guitare), Patti Scialfa (Guitare, Choeurs), Garry Tallent (Basse), Steven Van Zandt (Guitare), Max Weinberg (Batterie)


Artiste : Wobbler

Album : Dwellers of the Deep

Date de Sortie : 23-10-2020

Ajouté le : 07-12-2020

Après 'From Silence to Somewhere' de 2017, les Norvégiens de 'Wobbler' sortent un nouvel album 'Dwellers of the Deep'. Comme dans leur précédents opus, on retrouve un rock progressif et symphonique venu tout droit des années 70 avec pour les amateurs de cette période, des claviers vintage comme s'il en pleuvait et si j'avais fait un parallèle avec 'Emerson Lake & Palmer’ dans ma dernière chronique, dans ce nouvel opus, ça me fait plutôt penser aux Anglais de 'Renaissance'. Pas de surprise donc, on retrouve les longs développements avec seulement 4 compositions, dont les 2 plus courtes respectivement de 8 et 4 minutes sont encadrées par les deux titres majeures de l'album de 14 et 19 minutes pour 45 minutes au total.

C'est donc avec les 14 minutes de 'By The Banks' que l'album débute dans un enchevêtrement de sections alternant les intensités et les tempos et nécessitant que l'on s'y attarde pour apprécier à sa juste valeur tous les arrangements que ce soit vocaux (ils sont toujours magnifiques) qu'instrumentaux et déjà les influences de 'Renaissance se font sentir'. 'Five Rooms' poursuit avec une introduction dans une atmosphère religieuse et qui prend son envol après un peu plus d'une minute pour nous embarquer dans un nouveau dédale sonore avec cette fois un parallèle avec 'Yes' puis le court 'Naiad Dreams' amène une pause acoustique bienvenue avant la pièce maitresse de l'album 'Merry Macabre' qui démarre dans une atmosphère très calme et qui nous fait défiler tout ce qu'on pouvait trouver de mieux dans le progressif des années 70 avec des passages vocaux admirables, un chant souvent assez proche de 'Jon Anderson' qui nous fait faire le parallèle avec 'Yes' et des passages instrumentaux qui font penser aux premiers albums (pour moi les meilleurs) de 'Renaissance'.

En résumé, les Norvégiens de 'Wobbler' continuent d'assumer pour notre plus grand plaisir leur style calqué sur un progressif des années 70 et ce nouvel opus 'Dwellers of the Deep' est à conseiller à un public adepte des sonorités vintage du progressif et qui aime se perdre dans de longs développements que l'on découvre petit à petit en multipliant les écoutes...

Interprêtes

Andreas Prestmo (Chant, Guitare, Glockenspiel, Percussions), Geir Marius Bergom Halleland (Guitare), Kristian Karl Hultgren (Basse, Clarinette), Lars Fredrik Frøislie (Claviers), Martin Nordrum Kneppen (Batterie)


Artiste : Looking-Glass Lantern

Album : A World of Great Invention

Date de Sortie : 26-10-2020

Ajouté le : 08-12-2020

Le projet 'Looking-Glass Lantern' a été créé en 2013 par l'Anglais 'Graham Dunnington' qui a une formation musicale classique (il a un doctorat en musique populaire Victorienne) et qui est également amateur de rock progressif et qui a donc combiné ces deux passions pour sortir plusieurs enregistrements studio puisque son nouvel album 'A World of Great Invention' est déjà le quatrième après 'A Tapestry Of Tales' en 2013, 'The Hound Of The Baskervilles' en 2014 et 'Candlelight And Empire' que j'avais chroniqué en 2018. Le thème du nouvel opus est axé sur les découvertes de la période Victorienne avec pour chaque chanson une invention de l'époque, en vrac, la révolution du quotidien des gens ordinaires, le timbre-poste, la bicyclette, les grands magasins, la photographie de portrait, la disparition des bateaux à voile qui transportaient le thé en raison de l'avènement des bateaux à vapeur, l'industrialisation de l'agriculture et l'éclairage domestique intérieur.

Et d'entrée, avec 'The World Came Into The Home', on est plongé dans l'univers musical de l'Anglais avec une utilisation prépondérante des claviers qui met en avant un style symphonique qui emprunte au côté classique et tranquille de formations des années 70 comme 'Genesis', 'Barclay James Harvest', 'Yes' ou encore 'Renaissance', puis 'The Letter', dans une atmosphère encore plus classique, ajoute encore un peu plus de sonorités de claviers vintage et 'A New Freedom' accélère le tempo dans une compositions lumineuse imageant parfaitement les promenades en vélo. Suit 'Inside A World Of Wonder', dont l'ambiance joyeuse et rayonnante nous embarque pour un long développement dans lequel le chant peut rappeler la voix haut perchée de 'Jon Anderson' alors que 'A moment Captured' nous accueille au son d'un clavecin avec une mélodie classique qui peut rappeler l'atmosphère symphonique de certains titres de 'Al Stewart'. C'est avec 'The Great Tea Race Of 1866' que l'on tient le titre majeur de l'album de plus de 16 minutes qui juxtapose différentes sections avec des lignes mélodiques très accessibles et un côté symphonique poussé à son extrême illustrant les voyages en bateaux pour ramener le Thé en Grande-Bretagne. La fin de l'album reste dans cette même atmosphère symphonique avec tout d'abord 'The Old Ways And The New Ways' qui est dans le même style que le titre précédent puis 'The Meaning Of The Light' nous offre une dernière ballade aux sonorités très classiques avec une mélodie entêtante qui ne nous quitte plus.

En résumé, 'Graham Dunnington' continue de nous offrir des albums mélangeant des sonorités classiques avec du progressif paisible et raffiné ayant des lignes mélodiques nous ramenant aux début des années 70 ce qui fait de 'A World of Great Invention' un album qui devrait plaire à tous ceux qui aiment un progressif symphonique calme et reposant...

Interprêtes

Graham Dunnington (Tous les instruments)


Artiste : Black Stone Cherry

Album : The Human Condition

Date de Sortie : 30-10-2020

Ajouté le : 09-12-2020

Après 'Family Tree' en 2018, on retrouve la voix puissante et rocailleuse de 'Chris Robertson' avec sa formation 'Black Stone Cherry' dans un nouvel album sorti fin Octobre. Ce septième opus 'The Human Condition' des Américains continue de nous emmener dans des contrées entre rock et hard-rock musclé et on retrouve des hymnes entraînants dont les mélodies vous rentrent immédiatement dans la tête.

Et ça démarre fort avec 'Ringin' In My Head', mélodique et efficace à souhait avec une rythmique bien trempée, bref, rien ne manque jusqu'au petit solo de guitare jouissif, puis 'Again' lui emboîte le pas avec un tempo à vous décrocher la tête à force de headbanguer, 'Push Down & Turn' n'étant pas en reste avec une puissance de feu remarquable et quelques notes de guitare électrique enragées. Suite 'When Angels Learn To Fly' qui, même s'il reste entraînant, est la première pause bien placée et on en retrouvera une autre cinq titres plus tard avec la belle ballade 'If My Heart Had Win' et enfin avec le dernier titre de l'album, le super mélodique 'Keep On Keepin’, puis continuent de défiler des brulots tous aussi efficaces les uns que les autres avec des compositions comme 'Live This Way', 'The Chain', 'Ride' ou encore 'Some Stories' et je citerai également le bijou mélodique 'In Love With The Pain' qui ne peut que donner envie de taper des mains en rythme et qu'on voudrait que le refrain ne s'arrête jamais. A noter également une reprise légèrement plus musclée que l'original de 'Don’t Bring Me Down' d''Electric Light Orchestra'.

En résumé, on en a maintenant l'habitude à chaque sortie d'album, les Américains de 'Black Stone Cherry' continuent de nous offrir des compositions directes et efficaces et c'est encore vrai avec 'Human Condition' qui met la barre très haut en amenant encore plus de puissance ce qui devrait plaire à tout un public aimant un hard-rock puissant dont les lignes mélodiques s'assimilent immédiatement et c'est encore un album servant d'anti-dépresseur dans la période actuelle...

Interprêtes

Chris Robertson (Chant, Guitare), Ben Wells (Guitare), John Fred Young (Claviers, Batterie, Harmonica), Jon Lawhon (Basse)


Artiste : The Flower Kings

Album : Islands

Date de Sortie : 30-10-2020

Ajouté le : 10-12-2020

Dans le paysage musical progressif mondial, les Suédois de 'The Flower Kings' sont devenus une formation incontournable et, après un excellent 'Waiting For Miracles' en 2019, une petite année plus tard, ils nous gratifient d'un nouvel opus 'Islands', et quel opus, puisque c'est un double CD avec la caractéristique de ne contenir que des compositions assez courtes pour ce type de musique (on a droit quand même à un titre qui frise les 10 minutes) et qui totalisent une heure et trente-cinq minutes. Il va donc de soi que ce nouveau bébé des Suédois demande que l'on s'y attarde si l'on veut en tirer toute la richesse compte tenu de l'abondance des titres (21 au total) et de la diversité que chacun amène. En revanche, même s'il existe un thème sur l'isolement que nous fait vivre cette période d'épidémie, bien rendu par l'image des îles coupés du monde, je n'ai pas réussi à trouver une homogénéité qui nécessite d'écouter l'ensemble en une seule fois comme c'est souvent le cas dans le progressif et, du coup, je l'ai appréhendé un peu différemment en le découvrant petit à petit ce qui, finalement, m'a permis d'y revenir par petite touche sans aucune frustration de ne pas le prendre dans son intégralité.

Etant donné la diversité de l'album, un titre à titre détaillé demanderait une chronique trop longue (d'autant plus, que même si les titres sont plus courts, cela n'empêche pas que chacun intègre une bonne dose de progressif ce qui démontre que ce style n'est pas forcément synonyme de long développements), et, par conséquent, je vous parlerai des différentes ambiances dégagées : tout d'abord, d'entrée avec 'Racing With Blinders On', on a à faire à un progressif rayonnant avec quelques modulations d'intensité et on retrouve ce côté lumineux dans d'autres titres comme le popisant 'From the Ground', 'Black Swan' et son atmosphère cabaret de l'entre-deux guerres, le léger 'Morning News', l'entraînant 'Broken', les courts instrumentaux aux intonations jazzy 'Jounrneyman' et 'Hidden Angles', l'improbable 'All I Need Is Love' qui font se rencontrer la rythmique de guitare acoustique des 'Gypsy Kings' avec celle de la guitare électrique de 'David Gilmour', le déluré 'Serpentine' ou encore l'espiègle 'Between Hope & Fear'. En parallèle, d'autres compositions amènent un côté beaucoup plus posé et mélancolique comme le symphonique 'Goodbye Outrage', le sensuel 'Tangerine', le remarquable 'Solaris' qui déroule une lente mélodie qui vous enveloppe, l'atmosphérique 'Heart of the Valley', le relaxant 'Man In A Two Peace Suit' avec sa guitare aérienne à la 'Santana', le psychédélique 'A New Species' que n'aurait pas renié 'Syd Barret', le nonchalant 'Northern Lights' qui amène une mélancolie apaisante, le magistral instrumental 'Looking for Answer' empruntant, entre autres, à la musique classique à la manière de 'Saint-Preux', le reposant 'Telescope' avec ses intonations latino nous ramenant encore à 'Santana', le rythmé 'Fool’s Gold' avec ses sonorités à la 'Uriah Heep' de la première heure, l'album se terminant par le somptueux instrumental symphonique 'Islands' avec des lignes mélodiques mémorables mis en valeur par de magnifiques solos de guitare. A noter également cette magnifique pochette qui doit, rien que de la regarder, déclencher quelques frissons d'émotion à certains fans de la première heure de 'Yes' ou d'Asia' ou encore de 'Uriah Heep' pour ne citer que des formations de rock car c'est 'Roger Dean' qui l'a réalisée.

En résumé, les Suédois de 'The Flower Kings' ont encore placé la barre très haut avec ce double album qui, il faut quand même le souligner, a été réalisé alors que les membres du groupe étaient dans plusieurs pays différents mais dont le résultat est une sorte de patchwork de compositions d'une richesse et d'une variété certainement uniques comme s'ils avaient voulu réaliser une sorte de compilation de progressif aux influences diverses ce qui fait encore de 'Islands' un enregistrement à rajouter à la discothèque idéale de toute amatrice et tout amateur de progressif...

Interprêtes

Roine Stolt (Chant, Guitare, Claviers, Ukulele), Hasse Fröberg (Chant, Guitare), Jonas Reingold (Basse, Guitare), Zach Kamins (Claviers), Mirkko Demaio (Batterie, Percussions) + Invité : Rob Townsend (Saxophone)


Artiste : Scardust

Album : Strangers

Date de Sortie : 30-10-2020

Ajouté le : 11-12-2020

Après un premier album en 2017 qui m'avait fait une forte impression ('Sands Of Time'), les Israéliens de 'Scardust' sortent un nouvel album "Strangers'. Beaucoup connaissent maintenant la formation de métal symphonique 'Orphaned Land' qui se sont faits une renommée mondiale et cette jeune formation 'Scardust' a tous les atouts, dans un autre style, pour se faire la même renommée. Pour ceux qui auraient raté le premier épisode, la formation 'Scardust' est menée par la chanteuse 'Noa Gruman' et a la particularité de mélanger des influences classiques avec du métal. Vous allez me dire que c'est chose courante maintenant avec des formations comme 'Therion' ou 'Epica' mais ce qui en fait réellement un groupe à part est d'amener une bonne dose de progressif ce qui pourrait être un savant mélange entre 'Dream Theater' et 'Epica'. On retrouve donc dans les 11 compositions de ce dernier opus ce style si particulier qui en font une formation unique dans le paysage musical métal. Et comme pas mal de groupe en ce moment (voir dans un autre style 'The Flower King'), ils ont choisi de nous parler de l’éloignement et de l’isolement des êtres humains qu'ils ont également vécu lors du confinement en Israël ce qui les a obligé d'enregistrer séparément leurs propres parties.

Avec 'Overture for the Estranged', nous avons un bon aperçu de ce patchwork qui met bout à bout un chœur classique et des cordes avec la double pédale du métal accompagnée par des arpèges endiablées de guitares électriques empruntés à la musique classique, puis, avec 'Break the Ice', on est embarqué dans une comédie musicale dans laquelle 'Noa Gruman' nous offre le chant parfait pour coller à ce style avec des vocalises montant très haut dans les aigues. Sans transition, 'Tantibus II' se rapproche du métal symphonique à grand renfort de chœurs et dans ce registre, 'Noa Gruman' me fait penser à 'Charlotte Wessels' de 'Delain', puis, 'Stranger' poursuit avec de belles alternances d'intensités et de tempos tout en gardant des lignes mélodiques qui s'incrustent immédiatement dans la tête. Avec 'Concrete Cage', c'est un autre style qui est mélangé de belle manière avec l'invitée 'Patty Gurdy' qui amène une ambiance folk avec sa vielle à roue dans une nouvelle composition entraînante dans laquelle l'instrument acoustique de Patty cohabite avec les instruments électriques amenant une très grande force et dans laquelle le duo vocal entre les deux chanteuses est remarquable, puis 'Over' termine la première partie de l'album avec une 'Noa Gruman' qui alterne magnifiquement des growls avec sa voix claire en étant accompagnée par le chœurs 'Hellscore' dans une mélodie entêtante et toujours ces alternances entre parties puissantes et d'autres plus calmes. Après une introduction puissante, 'Under' alterne des parties sensuelles dans un style cabaret avec des sections heavy et avec encore une admirable complicité entre 'Noa Gruman' et le chorale 'Hellscore', complicité que l'on retrouve dans le titre suivant 'Huts', très intense et dans un rythme rapide qui ralentit pour laisser la place à des interventions magnifiques de la chorale, puis, 'Gone' continue dans des lignes mélodiques rappelant 'Stranger' avec un nouveau refrain efficace, une nouvelle prestation extraordinaire de 'Noa Gruman' amenant une puissance vocale impressionnante (encore ce parallèle avec 'Charlotte Wessels') et avec une section instrumentale fantastique en deuxième partie de titre. On atteint l'apothéose avec l'entrainant 'Addicted' qui nous embarque dans de géniales joutes vocales et qui garde une force immense tout au long du titre que ce soit vocalement ou instrumentalement avec une touche finale génialissime à la basse, l'album se terminant sans transition avec un titre plus tranquille sous la forme d'une ballade qui est beaucoup plus accessible et qui est très bien placée pour nous remettre d'autant d'émotion accumulée dans les compositions précédentes.

En résumé, avec ce deuxième enregistrement studio, 'Scardust' nous émerveille par une évolution impressionnante par rapport au premier album 'Sands Of Time' qui était déjà d'une grande qualité et, si vous êtes ouvert à différents styles qu'on n'a pas l'habitude d'entendre ensemble et que vous aimez un métal sortant de l'ordinaire tout en restant très mélodique, vous devriez être comblé par 'Strangers'. Pour ma part, ce sera sans aucun doute l'album le plus novateur de l'année 2020 car ces Israéliens bousculent toutes les conventions musicales en empruntant de nouveaux chemins en amenant une originalité m'ayant déclenchée à de maintes reprises l'effet 'waouh'...

Interprêtes

Noa Gruman (Chant), Yanai Avnet (Basse), Yadin Moyal (Guitare), Itai Portugali (Claviers), Yoav Weinberg (Batterie) + Invitée : Patty Gurdy (Chant, Vielle à roue), Hellscore (Chœurs)


Artiste : Walk In Darkness

Album : On the Road to Babylon

Date de Sortie : 06-11-2020

Ajouté le : 12-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

'On the Road to Bablylon' est le 3ème album des Italiens de 'Walk In Darkness' après 'In the Shadows of Things' en 2017 et ' Welcome to the New World' en 2018. Et comme dans le dernier opus, 'Emiliano Pasquinelli' amène toujours ses growls en opposition avec le chant clair de 'Nicoletta Rosellini' dans une atmosphère métal certainement plus sombre avec des rythmiques puissantes et lourdes entre symphonique et gothique mais sans jamais lasser car, contrairement au doom qui est souvent très linéaire, les changements d'intensité et de tempo amènent une certaine variété à l'ensemble. Au niveau du thème, on commence à y être habitué dans cette période anxiogène, ils nous parlent, je cite 'Shaman' le guitariste et auteur/compositeur du groupe : 'On the Road to Babylon' est un jalon dans notre recherche et notre évolution musicales sans fin, presque comme une prophétie et un avertissement à un monde qui implose en raison de la crise pandémique, de l'auto-isolement et de la transhumanité'.

C'est avec 'The Sound of Rain' que l'album débute avec une introduction énergique dans laquelle l'opposition entre la voix claire de Nicoletta et les growls d'Emiliano sont déjà bien présents, l'ensemble étant ponctué par des couplets beaucoup plus calmes, puis, le titre éponyme de l'album nous accueille avec quelques notes de guitare acoustique et se poursuit dans un lent tempo puissant avec une place prépondérante pour les growls dans les couplets toujours en opposition avec le chant clair de Nicoletta, tantôt dans un registre grave mais qui évolue vers les aigues amenant un côté aérien à l'ensemble. 'Walk on the Sky' poursuit avec une ballade qui peut rappeler les Hollandais d'Imperia' et 'On the Moon or on Mars' et son refrain entêtant continue dans cette atmosphère sombre. La suite se poursuit avec de lents tempos qui déroulent de belles mélodies, les growls qui étaient très présents dans les premiers titres ont complètement disparu et on peut citer les magnifiques ballades 'Nothing', 'In the Mists of Time' et 'Critical System Failure' d'une intensité émotionnelle admirable, les autres titres n'étant pas en reste avec 'My Restless Wings' et son magnifique duo vocal réunissant 'Elisabetta Bettini' et 'Nicoletta Rosellini', très complémentaires, ou encore le mid-tempo 'Time to Rise' d'une grande force. A noter que les Italiens ont mis les petits plats dans les grands en ce qui concerne les vidéos qui sont toutes très travaillées avec en plus de la vidéo de 'On the Road to Babylon' que j'ai mis en lien ci-dessus, celles de 'The Sound of Rain', 'Nothing' ou encore celle de 'Time to Rise'.

En résumé, les Italiens de 'Walk In Darkness' continuent de nous offrir un métal "gothico-symphonique" avec de lents tempos servis par de très belle mélodies et par de remarquables prestations vocales de 'Nicoletta Rosellini' et 'On the Road to Babylon' devrait plaire à un public aimant le côté sombre et modéré du métal symphonique...

Interprêtes

Nicoletta Rosellini (Chant), Shaman (Guitare), Flaming Jack (Guitare), Tio Frank (Claviers), Monk Key (Basse), Arcanus (Batterie) + Invités : Emiliano Pasquinelli (Growls), Elisabetta Bettini (Chant)


Artiste : Trobar de Morte

Album : The Book of Shadows

Date de Sortie : 31-10-2020

Ajouté le : 13-12-2020

'Lady Morte' et sa bande continuent de sortir des albums et après la compilation '20 Years of Music & Sorecry' qui marquait les 20 ans de cette formation Espagnole, ils sortent un nouvel enregistrement studio avec 'The Book of Shadows' après 'Ouroboros' en 2016 et 'Witchcraft' en 2018. Je cite leur page bandcamp sur leur dernier opus, "Ce nouvel album est un recueil de légendes et de contes bercés par les ombres, le mysticisme sombre et les traditions ésotériques. 13 chansons aux accents celtiques, tribaux et même néoclassiques dansent les unes avec les autres dans ce nouveau voyage vers l'ascendance."

On retrouve donc cet atmosphère envoutante avec des influences folk et compte tenu du thème, la majorité des tempos sont assez lents et amènent une atmosphère étrange et souvent assez sombre, en commençant par l'introduction instrumentale avec des percussions tribales dégageant un côté inquiétant, puis 'Sacrifice', bien que le tempo accélère légèrement, continue dans cette ambiance mystique et on retrouve de lentes percussions marquées dans 'The Unquiet Grave' qui reviendront assez souvent dans la suite de l'album. La suite est à l'image de ces premiers titres mais on peut noter quelques compositions plus légères musicalement comme 'Witches' Joy Reaps Your Soul' et les belles ballades 'Melusine Cantus' et 'Eleusis Misteriis'. Le teaser ci-dessus donne un bon aperçu de l'ensemble de l'album et le groupe a rajouté deux autres vidéos sur sa pages youtube, 'Sacrifice' et 'Fuga Maleficis'.

En résumé, ce dernier album des Espagnols de 'Trobar de Morte' nous emmène en voyage dans des monde étranges et inquiétants mettant en scène de la sorcellerie, des rituels et des personnages sortis tout droit de la mythologie et 'The Book of Shadows' est à écouter tranquillement au casque en laissant son esprit vagabonder à l'écoute de ces mélodies aux ambiances ensorcelantes et envoutantes...

Interprêtes

Lady Morte (Claviers, Chant, Vielle à oue, Percussions), Daimoniel (Guitare), Máiréad (Violon), Caleb (Violons), Üri Bokskog (Flûte), Moonvic (Basse), Luka (Batterie, Percussions, Flûte), Dagda (Viole)


Artiste : Eternal Idol

Album : Renaissance

Date de Sortie : 06-11-2020

Ajouté le : 14-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Quatre années que 'Fabio Lione' n'avait pas sorti de nouvel album avec son nouveau projet 'Eternal Idol', et c'est chose faite avec 'Renaissance', qui a vu un changement de line up puisque c'est désormais la chanteuse 'Claudia Layline' ('Serenade') et le batteur 'Enrico Fabris' qui officient à la place, respectivement, de 'Giorgia Colleluori’ et son frère 'Camillo Colleluori' tous deux présents sur le premier album 'The Unrevealed Secret'. On retrouve donc un métal symphonique assez classique avec le petit plus d'avoir un couple de chanteurs, et quels chanteurs, car tout le monde connait le talent de 'Fabio Lione' mais il faut dire qu'avec 'Claudia Layline', le couple fonctionne à merveille et amène une autre dimension à l'ensemble à l'image de formations comme 'Visions Of Atlantis' ou comme la collaboration entre 'Anette Olzon' et 'Russell Allen' dans 'Worlds Apart'.

'IntoThe Darkness' ouvre l'album avec une ambiance épique et symphonique qui rappelle le début de ce style dans la fin des années 90, 'Claudia Layline' utilisant son registre lyrique et 'Fabio Lione', égal à lui-même, amenant son côté théâtral, faisant penser à certains endroits à 'Thomas Vikström' avec 'Therion', puis 'Black Star' qui suit, nous embarque dans un titre entraînant avec un refrain entêtant qui devrait être bien accueilli en concert, tout comme 'Dark Eclipse', plus passe partout, pour un nouveau mid-tempo mémorable. On revient à du symphonique à la 'Nightwish' avec 'Without Fear', une composition plus recherchée qui alterne intensité et douceur, la double pédale côtoyant une section épurée et qui possède de très beaux arrangements vocaux, puis la pause ballade mélancolique arrive ensuite avec 'Away From Heaven', bien placée en milieu d'album et mettant en avant le duo vocal Claudia/Fabio et 'Not the Same', plus vigoureux, continuant sur un lent tempo et on se dit que 'Fabio Lione' a certainement un peu trop écouté 'Confortably Numb' dans sa jeunesse car le final est complètement calqué sur cette mélodie addictive des 'Floyds' qui a fait le tour du monde. Retour au symphonique avec le bijou mélodique 'The Edge' qui met en avant 'Claudia Layline' qui assure la section vocale, puis, 'Flying Over You', toujours aussi mélodique avec cette fois, une prestation en solo de 'Fabio Lione' et 'Lord Without Soul' rappelle les titres entraînants de 'Tarja' qui donnent une irrésistible de bouger en mesure. Et c'est avec l'éponyme 'Renaissance', long titre de presque 10minutes, que l'album se termine en beauté avec un bon résumé de l'ensemble, rassemblant à lui tout seul du symphonique et de l'épique dans une atmosphère théâtrale avec des variations d'intensité et de tempos, les arrangements orchestraux et vocaux étant remarquables.

En résumé, sans surprise, 'Fabio Leine' montre qu'il continue à être un acteur incontournable de la scène du métal symphonique en nous offrant un album rempli de belles mélodies et de refrains addictifs et 'Renaissance' fera certainement des heureux en cette période de Noël pour tous les adeptes d'un métal symphonique classique qui rappelle les précurseurs de ce style dans la fin des années 90...

Interprêtes

Fabio Lione (Chant), Claudia Layline (Chant), Nick Savio (Guitare, Claviers), Enrico Fabris (Batterie), Andrea Buratto (Basse)


Artiste : Fates Warning

Album : Long Day Good Night

Date de Sortie : 06-11-2020

Ajouté le : 15-12-2020

La formation 'Fates Warning' qui n'a pas sorti d'albums pendant une dizaine d'année entre 2004 et 2013, s'est bien rattrapée depuis car 'Long Day Good Night' est leur 3ème enregistrement studio après 'Darkness in a Different Light' en 2013 et 'Theories of Flight' en 2016, 2017 et 2018 ayant vu la sortie de respectivement 'Awaken the Guardian Live' et 'Live Over Europe'. Avec ce 'Long Day Good Night', on est dans la continuité des précédents opus avec un métal progressif recherché et imaginatif qui met en avant de nombreuses ruptures d'intensité et de rythme, juxtaposant des parties très épurées avec d'autres débordant de puissance et d'énergie et ceci à l'intérieur même d'une composition. Au menu, 13 titres pour 72 minutes d'écoute et, même si la pandémie mondiale les a obligé à enregistrer leur partie respective à distance, ce nouveau bébé est d'une richesse incroyable.

Dès la première écoute, on sent que l'album est divisé en deux types de compositions avec tout d'abord des titres assez directs avec des constructions couplets/refrains mais également d'autres beaucoup plus progressives dans l'approche, les deux gardant la touche made in 'Fates Warning'. 'The Destination Onward' qui débute l'album se classe dans le deuxième type avec une composition faisant partie des trois plus longues et nous embarque dans cette juxtaposition de sections contrastées, avec, tout d'abord, une première partie atmosphérique qui laisse la place à une accélération de rythme mettant en avant toute la puissance de riffs de guitare rageurs et une première prestation remarquable de 'Ray Alder' toujours bon dans ces ambiances énergiques. Dans le même style, on peut citer les deux autres long développements, 'The Way Home' qui nous offre, tout d'abord une ballade épurée prenant de l'ampleur petit à petit pour exploser dans un mid-tempo énergique et 'The Longest Shadow of the Day' qui est découpé en plusieurs parties et qui nous fait passer par toutes sortes d'ambiances en juxtaposant des ruptures d'intensité amenant une force extrême à l'ensemble. Concernant les autres titres, moins longs et beaucoup plus directs, ils sont également séparés en deux catégories, tout d'abord des compositions puissantes avec par exemple 'Shuttered World' et son refrain entêtant ou 'Scars' à sa lourde rythmique ou 'Begin Again' et son tempo addictif à faire headbanguer tout un public ou encore 'Liar' et 'Glass Houses', plus classiques mais immédiatement assimilables, puis, d'autres compositions beaucoup plus calmes comme le mid-tempo 'Now Comes The Rain' beaucoup plus rock que métal, et les magnifiques ballades 'Under the Sun' avec ses lignes mélodiques qui vous touchent immédiatement ou 'When Snow Falls' ou encore 'The Last Song' placée en dernière position pour nous remettre de nos émotions après le long développement 'The Longest Shadow Of The Day'.

En résumé, avec ce dernier album, 'Fates Warning' montre toute la palette dont ils sont capables, que ce soit dans un métal progressif recherché qui demande de s'y attarder mais également dans un métal plus direct qui se veut beaucoup plus accessible ce qui destine 'Long Day Good Night' à un public aimant un métal varié avec des ambiances contrastées qui est la marque de fabrique de cette formation...

Interprêtes

Ray Alder (Chant), Jim Matheos (Guitare), Joey Vera (Basse), Bobby Jarzombek (Batterie) + invites : Mike Abdow (Guitare), Gavin Harrison (Batterie)


Artiste : Surma

Album : The Light Within

Date de Sortie : 06-11-2020

Ajouté le : 16-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

On n'a pas l'habitude d'entendre le guitariste 'Heri Joensen' dans ce style de métal symphonique car sa formation 'Týr' évolue dans du folk métal mais c'est bien ce style qu'il nous propose avec son nouveau projet 'Surma' qu'il partage avec la chanteuse 'Viktorie Surmøvá' de la formation 'Bohemian Metal Rhapsody'. Avec ce premier album 'The Light Within', ils nous proposent 13 compositions que l'on peut qualifier de classique dans un métal symphonique et mélodique nous faisant remonter aux premiers groupes de ce style à la fin des années 90, avec bien entendu les pionniers du genre, 'Within Temptation' et 'Nightwish' qui mettait en avant des chanteuses de formation lyrique ou classique.

Après la courte introduction symphonique 'Rendition' typique de ce style, 'Reveal the Light Within' débute l'album avec un premier hit mélodique qui montre que 'Surma' surfe sur la vague des 'Beyond The Black' ou 'Delain' pour ne citer que deux formations actuelles sur le devant de la scène, puis 'Like the River Flows' me rappelle les sonorités de live de 'Within Temptation' avec 'The Silent Force Tour' de 2005 et le titre suivant 'Fire and Wind' continue dans cette voie avec un nouveau joyau mélodique aux arrangements vocaux remarquables. La première pause ballade arrive avec 'Desire' qui montre également que la belle sait se faire tendre en nous berçant délicatement, puis, 'The City of Winds' poursuit avec une composition plus recherchée avec de multiples changements de tempos amenant une petite touche de progressif, 'The Selkie (Kópakonan)' reprenant le chemin d'un métal symphonique avec un thème mélodique mémorable. La deuxième partie de l'album continue dans cet élan symphonico-mélodique avec le mid-tempo 'Until It Rains Again', la nouvelle ballade mélancolique 'Emptiness (Is No More)', l'entêtant 'Cages of Rage' remettant en avant des chœurs grandioses dans une rythmique syncopée, 'Downfall' alternant de calmes couplets avec un refrain énergique, le rapide 'Lost to Time' avec une nouvelle mélodie mémorable et enfin, ' Deconstruction' terminant l'album dans la douceur avec un court instrumental symphonique.

En résumé, cette nouvelle formation 'Surma' dans la lignée des formations actuelles de métal symphonique, grâce à des artistes de talent, nous offre un remarquable album qui s'écoute avec plaisir et, même s'ils ne vont pas révolutionner le genre, 'The Light Within' devrait sans aucun doute plaire à tout un public aimant un métal symphonique accessible à la première écoute grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement...

Interprêtes

Viktorie Surmøvá (Chant), Heri Joensen (Guitare), Rens Bourgondiën (Basse), Andrey Ischenko (Batterie)


Artiste : Millenium

Album : The Sin

Date de Sortie : 10-11-2020

Ajouté le : 17-12-2020

La vie de 'Ryszard Kramarski' a été bien remplie dans ces deux dernière années car entre le projet 'Millenium' et l'album 'THE WEB' et son autre projet 'tRKproject' avec 'Mr Scrooge' en 2019 mais également le magnifique 'Kay & Gerda' en 2020 mettant en avant deux interprétations vocales magistrales de 'Karolina Leszko' et de 'David Lewandowski' et la réédition de deux anciens albums avec également les deux interprétations, tout d'abord 'Sounds from the Past' et aussi 'Mr Scrooge', nous avons été bien gâté et cette fin 2020 voit encore la sortie d'un nouvel enregistrement studio de 'Millenium'. On retrouve avec bonheur le rock progressif que l'on connaissait dans les précédents opus, calme et reposant avec de belles lignes mélodiques et qui pour thème les sept péchés capitaux, l'album comportant donc sept titres pour un peu plus de trois quart d'heure d'écoute.

C'est dans une ambiance 'Floydienne' que 'Pride' nous accueille avec une première composition qui nous emmène directement sur un petit nuage, la superbe mélodie nous berçant tout au long du titre et les parties instrumentales de claviers et de guitare accentuant le côté aérien, puis, avec 'Lust', nous restons bien au chaud sur notre nuage avec une nouvelle mélodie qui entêtante et 'Wrath' continue avec une introduction atmosphérique et accélère le rythme dans une ambiance me rappelant la formation Allemande 'RPWL'. Suite 'Glutony' avec un tempo plus marqué qui donne une irrésistible envie de se balancer au rythme de la musique, les parties instrumentales continuant de nous enchanter, puis 'Sloth' déroule une nouvelle mélodie grisante et envoutante avant 'Greed' qui déploie une rythmique entraînante tout en gardant une atmosphère paisible. L'album se termine par le titre le plus long qui développe une ambiance planante et qui monte tout doucement en puissance pour un final avec un magnifique solo de guitare 'Floydien'.

En résumé, c'est encore un album de qualité que nous proposent les Polonais de 'Millenium' avec encore une invitation au voyage ("Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté") et 'The Sin' devait plaire à un public assez large aimant un rock progressif paisible et mélodieux...

Interprêtes

Lukasz gall (Chant), Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Piotr Plonka (Guitare), Krzysztof Wyrwa (Basse), Grzegorz Bauer (Batterie, Percussions)


Artiste : AC/DC

Album : POWER UP

Date de Sortie : 13-11-2020

Ajouté le : 18-12-2020

Pas possible, avec toutes les péripéties que nos amis du pays des Kangourous ont vécu depuis une décennie, la mort des frères Malcolm et George Young, les ennuis judiciaires de 'Phil Rudd' et les problèmes d'audition de 'Brian Johnson' (normal pour un mec qui se prend 120 db régulièrement dans le coco), on se dit que c'est un miracle que d'avoir de nouveau entre les mains une galette d'AC/DC, ce groupe légendaire qui, après la sortie de 'Highway To Hell' en 1979 et de 'Back in Black' en 1980 a fait une petite halte le 9 janvier 1981 au palais des sports de Besançon (et oui souvenirs, souvenirs, il y a pile poil 40 ans !!). Pas la peine d'une longue chronique, ce nouveau bébé des Australiens est une bombe qui nous ramène directement à cette époque pendant laquelle on se déchainait sur 'Highway to Hell' dans les "boums" (et oui, les jeunes, on appelait comme ça les fêtes entre potes dans les années 80 !!) à la grande stupéfaction des filles qui ne comprenaient pas trop que leur copain se transforme tout d'un coup en un alien complètement déjanté. Et oui, avec ce 'POWER UP', 'AC/DC' fait de l'AC/DC' et, dieu sait que je suis attiré par toute sorte de musique rock, qu'est-ce que ça fait du bien de monter le son et de se mettre entre les oreilles des titres comme 'Rejection' ou 'Code Red' (les grincheux diront que ça a un air déjà connu, et oui, gars, les intros doivent te rappeler 'Shot Down In Flames' pour le premier et 'Back in Black' pour le deuxième et c'est bien pour ça que c'est du tout bon, on s'en fout si ça ressemble à un truc connu) et je pourrais citer comme ça tous les titres, tellement chacun nous titille dès l'introduction avec ces riffs si caractéristiques d'Angus. Bref, je ne sais pas si c'est la période complètement anxiogène mais les petits jeunes des années 70/80 se portent bien (rappelons que dans mes dernière chroniques on retrouve dans différents styles de musiques des septuagénaires comme 'Bruce Springsteen', 'Steve Hackett', 'Nick Mason', 'Roger Waters', 'Robert Plant' ou encore les 'Eric Bloom' et 'Donald Roeser' de 'Blue Öyster Cult') et 'AC/DC' est encore là pour nous le prouver avec 'POWER UP' qui est à consommer sans aucune modération d'autant plus, que la musique est encore et, heureusement, un art qui ne demande pas d'autorisation pour pouvoir en profiter quand et où vous voulez...

Interprêtes

Angus Young (Guitare), Brian Johnson (Chant), Cliff Williams (Basse), Phil Rudd (Batterie), Stevie Young (Guitare)


Artiste : Snow White Blood

Album : Hope Spring Eternal

Date de Sortie : 13-11-2020

Ajouté le : 19-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

En métal symphonique, les thèmes autour des contes de fées sont assez courants avec par exemple 'Dark Sarah' ou 'Xiphea' et les Allemands de 'Snow White Blood' viennent maintenant se rajouter à cette liste avec la sortie de leur premier enregistrement studio 'Hope Spring Eternal', leur carrière ayant débuté en 2013 avec un premier EP 'Once Upon a Fairytale' en 2016. Pour ce premier opus, on sent déjà une maturité impressionnante chez ce jeune groupe dont la frontwoman ' Ulli Perhonen' possède des qualités vocales remarquables.

'Shared Hearts' ouvre l'album dans un style entraînant qui peut rappeler leur compatriotes de 'Coronatus' d'autant plus, que 'Ulli Perhonen' partage le chant avec 'Lilly Seth' qui forment toutes les deux un très beau duo, leurs voix s'accordant parfaitement ensemble, puis 'Longing for the Sea', après une introduction tranquille amenant un mélodie entêtante, continue dans cette atmosphère énergique avec une nouvelle prestation vocale sans faille de Ulli et 'Drop a Stitch', avec l'apport de chœurs grandioses, montre également que les Allemands savent apporter des arrangements vocaux et orchestraux remarquables dans ce titres rapide et varié grâce également à des variations de tempos et d'intensité. C'est avec 'Never-Ending Waltz' qu'arrive la première pause, belle ballade en crescendo avec le chant d'Ulli Perhonen' s'adaptant parfaitement à cette montée en puissance, tout d'abord, en voix claire dans un registre assez bas puis, petit à petit qui prend de l'ampleur pour un final magistral avec une voix lyrique étonnante (même si elle n'a pas une formation classique), puis, 'You Belong To Me' offre un titre typique d'un métal symphonique se rapprochant du début de 'Nightwish', avec des arrangements orchestraux fournis, le duo que forme 'Ulli Perhonen' et l'invité 'Danny Meyer' amenant une richesse vocale supplémentaire. La fin de l'album nous fait défiler 'The Court Jester', toujours avec cette énergie positive communicatrice qui devrait bien fonctionner en concert, puis 'Rising of the Sun' durcit le ton dans une ambiance plus tourmentée tout en ayant de belles lignes mélodiques et avec une rupture d'intensité en milieu de titre préparant un final imposant dans un tempo plus marqué qui retombe avec quelques notes de piano, ce qui en fait certainement le titre le plus varié de l'album, et enfin, 'Falling Stars' referme l'opus sur une magnifique ballade mélancolique mettant en avant les chœurs ' Stimmgewalt'.

En résumé, les Allemands de 'Snow White Blood' montre, pour un premier album, une qualité admirable qui les place en outsiders directs de formations comme 'Xandria', 'Sirenia' ou encore 'Imperia' et 'Hope Spring Eternal' est à conseiller à un public de métal symphonique aimant les mélodies accessibles et les belles prestations vocales car il y a fort à parier qu'Ulli Perhonen' fasse parler d'elle dans les prochaines années...

Interprêtes

Ulli Perhonen (Chant, Arrangements orchestraux), Christian Weber (Guitare), Thomas Schmitt (Basse), Max Rudolph (Batterie) + Invités : Lilly Seth (Chant), Danny Meyer (Chant), Stimmgewalt (Chœurs)


Artiste : Marathon

Album : Mark Kelly's Marathon

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 20-12-2020

Dans la formation 'Marillion', on connait plus 'Steve Rothery', 'Fish' ou 'Steve Hogarth' et on cite moins souvent le claviériste 'Mark Kelly' qui a rejoint le groupe en 1981 et qui a toujours eu une place prépondérante dans la musique de 'Marillion'. Hormis quelques participations à différents projets avec, entre autres, 'The Source' d'Ayreon', il n'avait jamais lancé de projet solo. C'est chose faite avec ce premier album 'Mark Kelly's Marathon' dans lequel il s'est entouré d'artistes qui ne sont pas forcément très connu du monde progressif avec le chanteur 'Oliver M Smith', le guitariste 'John Cordy', le bassiste et guitariste 'Conal Kelly' qui n'est autre que le neveu de Mark, le guitariste 'Pete “woody” Wood', le batteur 'Henry Rogers' qui s'est illustré dans des groupes de rock progressif dont 'Edison’s Children' ou 'Mostly Autumn', 'Guy Vickers' qui a écrit les paroles de l'album et on notera l'apparition sur 'Puppets' de 'Steve Rothery' avec ses sonorités de guitare caractéristiques.

'Mark Kelly's Marathon' comporte 2 longs développements découpés en plusieurs parties et c'est avec le premier, 'Amelia', qui raconte l'histoire de l'aviateur 'Amelia Earhart' qui a disparu dans le Pacifique en tentant un tour du monde, que l'album commence : après l'introduction atmosphérique 'Shoreline', 'Whistling at the Sea' dévoile une mélodie paisible soutenue par la voix douce d'Oliver M Smith' et le magnifique accompagnement au piano de 'Mark Kelly' qui prend de l'ampleur au milieu du titre pour se terminer sur un magnifique solo de guitare de 'John Cordy', puis '13 Bones' continue dans cette ambiance calme avec le piano de Mark nous embarquant dans un rêve avec des lignes mélodiques qui peuvent rappeler les plus belles chansons d'Elton John', le solo des claviers étant remarquable. Vient ensuite la ballade 'When I Fell' qui nous berce d'une nouvelle mélodie enivrante aux influences des années 70 et ce sont les 'Bee Gees' qui me viennent à l'esprit, puis 'This Time' est un mid-tempo popisant très léger dans le la lignée des chansons des 'Beatles' et, quant à 'Puppets', de plus de 7 minutes, c'est une belle ballade qui n'aurait pas nié 'Elton John' mais avec en plus, de magnifiques passages instrumentaux dans lesquels 'Steve Rothery' à la guitare et 'Mark Kelly' aux claviers se renvoient la balle de belle manière. Et c'est avec la deuxième suite 'Twenty Fifty One' que l'album se termine dans une ambiance épique alternant rock progressif et atmosphérique ce qui en fait la composition phare de l'album et c'est sans doute le titre le plus proche de 'Marillion' dans lequel nous nous laissons emporter de la première à la dernière note par les magnifiques lignes mélodiques.

En résumé, ce premier album signé 'Mark Kelly' est un très agréable voyage dans un rock progressif calme et reposant montrant tout le talent de ce claviériste qui est associé à 'Marillion' depuis 40 ans et si vous appréciez des formations comme 'Mostly Autumn', 'Mystery' ou encore 'Millenium', vous serez sans aucun doute séduit par 'Mark Kelly's Marathon'...

Interprêtes

Mark Kelly (Claviers), Oliver M Smith (Chant, Percussions), Conal Kelly (Guitare, Basse), John Cordy (Guitare), Henry Rogers (Batterie), Pete “woody” Wood (Guitare) + invités : Steve Rothery (Guitare), Guy Vickers (Harmonica)


Artiste : Mono Inc.

Album : Melodies In Black

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 21-12-2020

Depuis 2017, le groupe Allemand 'Mono Inc.', mené par 'Martin Engler' a sorti trois albums que j'ai chroniqués avec 'Together Till The End' en 2017, ' Welcome to Hell' en 2018 et 'The Book of Fire' en 2020 et à chaque fois, on retrouvait des mélodies entraînantes et énergiques qui s'incrustent immédiatement dans la tête, mais 'Mono Inc.', grâce à la voix chaude et profonde de 'Martin Engler', a également ce talent pour de belles mélodies beaucoup plus soft et d'ailleurs, l'album 'Welcome to Hell' proposait déjà un CD en acoustique et 2019 avait vu la sortie d'un concert en acoustique, 'Symphonic Live'. Fort certainement de ces deux expériences, 2020 voit 'Martin Egler' sortir 'Melodies In Black' qui regroupe une compilation faites de ballades (certaines ont été ré-enregistrées) et ceci dans un double CD pour près de deux heures et demie de musique représentant 34 compositions au total. On parcourt donc la discographie imposante de cette formation avec les compositions les plus softs et, bien entendu, le côté sombre et mélancolique ressort encore plus ce qui fait qu'il est préférable de ne pas s'imposer d'écouter l'album dans son intégralité mais plutôt de le découvrir en plusieurs fois par petites touches, pour mieux apprécier ces mélodies imparables comme 'In The End', 'Time to Go' 'Teach Me toLove', 'A Vagabond's Life', 'The Heart of the Raven', 'If I Fail', '118' ou encore 'Never Say Die', certaines très épurées avec juste l'accompagnement du piano et d'autres avec l'appui des instruments électriques mais toujours de façon très mesurée. Bref, en cette période de Noël, 'Melodies In Black' est un beau cadeau pour tous les fans du groupe mais permettra également de faire découvrir le côté soft de cette formation à qui on a collé une étiquette de rock gothique et de s'apercevoir que 'Mono Inc.' Présente également une autre facette, attachante et remplie d'émotion...

Interprêtes

Martin Engler (Chant, Guitare), Carl Fornia (Basse), Manuel Antoni (Batterie), Katha Mia (Batterie)


Artiste : Cats In Space

Album : Atlantis

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 22-12-2020

La formation 'Cats In Space' nous avait enchanté avec 'Scarecrow' en 2017 et 'Day Trip to Narnia' en 2019 et, après un changement de chanteur puisque 'Damien Edwards' remplace 'Paul Manzi' qui est parti dans un autre super groupe 'Sweet', 2020 voit la sortie d'un nouvel enregistrement studio 'Atlantis' qui s'inscrit dans la continuité des précédents opus avec un nouveau voyage dans le temps nous ramenant aux années 70. Compte tenu de la période actuelle où l'on attend le vaccin comme le messie et que la morosité ambiante s'accroit de jour en jour, ce dernier bébé de 'Cats In Space' pourrait reprendre ce slogan des années 70 bien justement qui disait pour une certaine barre chocolatée : "un coup de barre, Mars, et ça repart" car il contient des mélodies imparables et entraînantes qui font du bien et qui donne une envie irrésistible de bouger et de represser sur la touche play à chaque fin de titre. Inutile donc de faire une longue chronique et si vous êtes insensible aux mélodies rythmées et énergiques de 'Spaceship Superstar', 'Revolution' ou encore 'Queen Of The Neverland', essayez alors des titres plus tranquilles comme 'Sunday Best', 'I Fell Out Of Love With Rock N Roll' ou encore 'Can’t Wait Till Tomorrow' et à l'écoute de tous ces titres, on se retrouve dans des contrées connues pour ceux qui ont connu le rock des années 60/70 et, en vrac, nous viennent des noms comme 'Survivor', 'Uriah Heep', 'The Who', 'Electric Light Orchestra', les 'Beatles', 'Supertramp', les 'Bee Gees' et bien évidemment 'Queen', tout cela étant interprété par un ensemble d'artistes talentueux, que ce soit instrumentalement ou vocalement, les chœurs étant particulièrement efficaces en nous ramenant directement à cette période dorée du rock (écoutez ces yee, yee, yee jouissifs de la fin de 'I Fell Out Of Love With Rock N Roll' par exemple). Bref, nos chats de l'espace reviennent avec encore un album rempli de compositions qui fleurent bon les années 70 et qui sont un vrai moment d'évasion dans cette période anxiogène. Si vous êtes comme moi, ces titres m'ont instinctivement déclenché à maintes reprises ce petit sourire de bonheur et 'Atlantis' est encore un antidépresseur à consommer sans modération et à destination du grand public...

Interprêtes

Damien Edwards (Chant, Chœurs), Greg Hart (Guitare, Chant, Tubular bells, Moog), Dean Howard (Guitare, Slide Guitare), Andy Stewart (Piano, Claviers), Jeff Brown (Basse, Chant), Steevi Bacon (Batterie, Percussions, Timpani, Harmonica, Flûte)


Artiste : Eleine

Album : Dancing in Hell

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 23-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Après 'Until the End' en 2018 et, entre temps l'EP 'All Shall Burn', les Suédois d'Eleine', toujours menés par leur frontwoman 'Madeleine Liljestam' et par le guitariste et chanteur 'Rikard Ekberg', sortent leur 3ème enregistrement studio 'Dancing in Hell'. A grand renfort de vidéos promotionnelles (qui sont toutes remarquables car en plus de 'As I Breathe' ci-dessus, se rajoutent 'Ava Of Deah', 'Dancing In Hell', 'Memoriam' et 'All Shall Burn' qui date déjà de fin 2019), ce dernier opus voit un changement de line up avec un nouveau batteur, 'Jesper Sunnhagen', et un nouveau bassiste 'Anton Helgesson' et nous propose 9 titres principaux plus une petite virgule instrumentale classique au piano ('The World We Knew') et une reprise en version symphonique de 'Die From Within' (toujours admirable et on peut noter que la magnifique reprise symphonique de 'All Shall Burn' qui apparaissait sur le dernier EP n'est pas présente sur 'Dancing in Hell').

'Enemies', qui était également présent sur le dernier EP, ouvre les débats dans un métal symphonique grandiose et énergique avec un tempo entraînant et une mélodie assimilable immédiatement, puis 'Dancing in Hell' nous embarque pour un nouvelle composition puissante avec des cassures de rythme et mettant en opposition les parties de growls de 'Rikard Ekberg' proches du death et les parties vocales de 'Madeleine "Eleine" Liljestam' beaucoup plus symphoniques avec des chœurs majestueux, l'ensemble se rapprochant d''Epica', ambiance que l'on retrouve dans le titre suivant 'Ava of Death', les chœurs prenant encore plus de place. Avec les compositions suivantes, on continue dans le même esprit avec des schémas assez similaires, tout d'abord des rythmiques lourdes et puissantes propices pour headbanguer, ensuite des refrains devenant vite addictifs avec des chœurs venant magnifier l'ensemble et enfin des prestations vocales de Madeleine se rapprochant des meilleures chanteuses du genre. Globalement, même si la qualité ne faiblit pas, certains pourront regretter un manque de variété dans l'ensemble car, même si 'Die From Within' est une magnifique power ballade, elle reste puissante et n'amène pas réellement d'aération à l'ensemble.

En résumé, les Suédois d'Eleine' montrent une évolution par rapport à leur dernier album avec une plus grande puissance, grâce à un son plus lourd et des arrangements symphoniques grandioses se rapprochant d'Epica et, même si les schémas restent assez similaires, 'Dancing in Hell' devrait plaire à un public de métal symphonique privilégiant le côté grandiose et puissant de ce style...

Interprêtes

Madeleine "Eleine" Liljestam (Chant), Rikard Ekberg (Guitare, Chant), Jesper Sunnhagen (Batterie), Anton Helgesson (Basse)


Artiste : Esthesis

Album : The Awakening

Date de Sortie : 14-11-2020

Ajouté le : 24-12-2020

Le rock progressif n'est pas spécialement une spécialité Française mais il existe quelques formations qui sortent du lot et 'Esthesis' qui a pointé le bout son nez en 2019 en fait partie avec un premier EP 'Raising Hands' revient avec un premier album 'The Awakening' sorti déjà mi-novembre dernier. Initié par le multi-instrumentaliste 'Aurélien Goude', ils nous proposent un rock progressif calme avec de lents tempos influencé par différents époques en commençant bien évidemment par les 'Pink-Floyds' mais également je pourrais citer des formations qui ont sorti des albums cette année et qui dégagent les mêmes ambiances, comme le multi-instrumentaliste Allemand 'Thorsten Sudler-Mainz', les Norvégiens d''Airbag', les Allemands de 'starfish64', les Norvégiens de 'Gazpacho' ou encore l'incontournable 'Steven Wilson' avec son projet 'Blackfield' (chronique à venir de son dernier album).

Au menu, 6 compositions qui présentent presque toutes de longs développements puisque 5 dépassent les 8 minutes et c'est avec la composition la plus dense 'Downstream' que l'album débute dans une ambiance tranquille, le lent tempo nous accompagnant tout au long du titre alternant de belles parties vocales d'Aurélien Goude' et de longues sections instrumentales agrémentées de remarquables solos de guitare et un accompagnement au piano qui amplifie la sensation de douceur. Avec 'No Soul to Sell' qui suit, le tempo reste mesuré et garde une ambiance atmosphérique mais met en avant des riffs de guitare saturés dans certains passages amenant une certaine variété, puis, 'High Tide' est certainement le titre le plus progressif avec des variations rythmiques et d'intensité sur l'ensemble du titre permettant des sections instrumentales de toute beauté (magnifique solo final de guitare très 'Floydien') ce qui en fait pour moi mon coup de cœur de l'album. Suit 'Chameleon' qui débute dans une rythmique saccadée avec un magnifique accompagnement à la guitare acoustique hispanisante et qui laisse une grande place aux pérégrinations instrumentales avec des claviers aériens mélangeant orient et occident, le final en crescendo mettant en avant cette fois des sonorités d'orgues Hammond, puis le titre éponyme de l'album, entièrement instrumental avec ses arpèges répétitifs nous embarque dans une musique propice à la relaxation et c'est avec 'Still Far to Go', dans lequel on se laisse bercer un dernière fois par de belles lignes mélodiques que l'album se termine de manière très calme.

En résumé, les Français d'Esthesis' nous offrent un très bel album qui se dévoile petit à petit et qui est à savourer calmement le casque sur les oreilles ce qui destine 'The Awakening' à un public aimant le côté atmosphérique des 'Floyds' avec des mélodies subtiles qui se laissent apprivoiser facilement...

Interprêtes

Aurélien Goude (Chant, Guitare, Claviers), Baptiste Desmares (Guitare), Marc Anguill (Basse), Florian Rodrigues (Batterie)


Artiste : Schaffer / Barlow Project

Album : Winter Nights

Date de Sortie : 20-11-2020

Ajouté le : 25-12-2020

En ce jour de Noël, voici un EP contenant des chants de circonstance mais quand je vous aurai dit que la berceuse 'Douce Nuit' que tout le monde connait certainement pour l'avoir entendu maintes fois durant son enfance est reprise par le duo 'Jon Schaffer' et 'Matt Barlow', respectivement guitariste du groupe de métal extrême 'Iced Earth' et ancien chanteur du même groupe, vous serez certainement un peu surpris mais c'est bien la réalité. Alors bien entendu, ces reprises sont un peu plus musclées que les originaux et nos deux artistes nous offre quatre reprises de chant de Noël et des reprises de deux anciens titres assez softs de 'Iced Earth', 'I Died For You' et 'Watching Over Me', le septième titre étant un magnifique semi-acoustique de 'Silent Night'. Les quatre chants de Noël sont donc 'We Three Kings' écrit par 'John Henry Hopkins Jr.' en 1857 dont l'interprétation peut rappeler les ballades de 'Scorpions', le son de la guitare rappelant les sonorités de 'Rudolf Schenker', puis 'Silent Night' qui débute calmement mais qui prend de l'ampleur petit à petit et se transforme assez vite en une magnifique power ballade métal, puis 'Do You Hear What I Hear?' qui date de 1962 et qui a été écrit par 'Noël Regney' et composé par 'Gloria Shayne', à son tour subit une tournure plus énergique que l'original et enfin l'ultra connu 'Little Drummer Boy' chanté par de nombreux artistes et qui est repris pour l'occasion en semi-acoustique et transformée de façon remarquable. Bref, ce court album de chansons de Noël réadaptées en versions un peu plus musclées me permet de souhaiter un joyeux Noël à toutes les lectrices et tous les lecteurs de myprogmusic...

Interprêtes

Jon Schaffer (Guitare), Matt Barlow (Chant), Casey Grillo (Batterie)


Artiste : AfterTime

Album : The Farthest Shore

Date de Sortie : 25-09-2020

Ajouté le : 26-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Après 'Eleine', c'est encore une formation de métal symphonique, avec les Américains de 'AfterTime' qui ont sorti leur premier album 'The Farthest Shore', il y a déjà quelques mois et dont le premier EP, 'World We've Lost' date de 2017. Fort de 12 titres pour pas loin de 70 minutes, ce premier opus montre une belle maturité pour cette formation qui a su s'entourer d'artistes de talent comme les chanteuses 'Melissa Ferlaak' et 'Angel Wolf-Black', le chœur 'MPLS imPulse Choir', le guitariste 'Stephen Decker' et l'Autrichien 'Lukas Knöbl' pour les orchestrations, de même qu'une pointure de la profession pour le mixage avec 'Joost Van Den Broek', le claviériste favori d'Arjen Lucassen'. La belle pochette réalisée par 'Jan Yrlund' nous met directement dans le bain du thème épique autour des voyages en mer avec cette fascination qu'on les hommes de cette quête de découverte en partant vers des contrées inconnues.

Et c'est avec les presque 9 minutes de 'Battle of the Sea' que l'album débute dans une débauche d'arrangements orchestraux avec tous les ingrédients d'une épopée symphonique grandiose, le refrain amenant une première mélodie addictive pouvant rappeler certaines ambiances des Hollandais d'Epica', puis, 'Edge of the Earth', plus classique dans sa construction, propose de remarquables arrangements vocaux et 'World We've Lost' continue dans cet élan épique variant les tempos et mettant en avant le chant très maitrisé de 'Sarah Wolf', tout comme le titre suivant 'Nimata Moírais' qui nous offre un très beau duo entre 'Sarah Wolf' et 'Angel Wolf-Back' avec, par petites touches, quelques interventions bien placées de growls de 'Brad Sturgis' comme aime le faire 'Alexander Krull' avec 'Leaves' Eyes'. Suit un mélodique 'Planetary Eyes' qui poursuit dans du symphonique énergique puis, 'Santuary' est la pause de milieu d'album sous la forme d'une magnifique ballade remplie d'émotion et dans laquelle on est bercé par les volutes délicieuses de 'Sarah Wolf' et 'Dare To Roam' reprend de la vigueur et est certainement moins direct avec une alternance de différents tempos qu'il faut apprivoiser, à l'opposé de 'A Journey Itself' qui est un mid-tempo rythmé beaucoup plus accessible avec une section amenant une touche folk. Avec 'Survive The Storm', on revient à un métal symphonique puissant et épique sous la forme d'une chevauchée énergique, les growls de 'Brad Sturgis' se faisant plus présents, puis 'The Afternath' nous offre une power ballade majestueuse avec un beau duo vocal réunissant 'Sarah Wolf' et 'Melissa Ferlaak' et 'No Turning Back', avec sa mélodie entêtante soutenue par une section rythmique inventive alternant roulements et tempos classiques est très entraînant, l'album se terminant 'The Farthest Shore', de plus de 13 minutes qui nous embarque dans une épopée symphonique contenant tous les ingrédients de ce style, des arrangements orchestraux admirables, des envolées instrumentales et des sections vocales magistrales avec des alternances d'intensité et de tempos.

En résumé, ce premier album des Américains de 'AfterTime', compte tenu des comparaisons que l'on peut faire avec les ténors du genre, montre qu'ils sont directement rentrés dans la cour des grands du métal symphonique et que 'The Farthest Shore' sera sans aucun doute bien accueilli de toutes les amatrices et tous les amateurs de ce style...

Interprêtes

Sarah Wolf (Chant), Brad Sturgis (Chant, Guitare), Chris Radke (Guitare), AJ Blakesley (Batterie, Percussions) + invités : Melissa Ferlaak (Chant), 'Angel Wolf-Black' (Chant), 'Stephen Decker' (Guitare), MPLS imPulse Choir (Chœurs)


Artiste : Communic

Album : Hiding from the World

Date de Sortie : 20-11-2020

Ajouté le : 27-12-2020

'Communic' est une formation Norvégienne qui a eu une période d'activité dans les années 2000 puis après 6 ans d'absence, est revenue en 2017 avec 'Where Echoes Gather' et cette fin d'année 2020 voit la sortie d'un nouvel enregistrement studio 'Hiding from the World'. Difficiles à classer, nos artistes qui ne sont que trois et qui s'appuient donc instrumentalement sur une guitare, une basse et une batterie, ajoutent à un power métal mélodique nous ramenant aux années 90, un zeste de progressif et une bonne dose de métal extrême dans des compositions relativement longues mettant en avant des alternances d'intensité et de rythmique. Pour ce nouvel opus, les durées vont donc de 7 minutes à plus de 10 minutes (si l'on compte que le court instrumental 'Soon to Be' fait entièrement partie de 'Forgotten').

Et c'est dans une débauche de riffs lourds et puissants et une section rythmique musclée que 'Plunder Of Thoughts' nous accueille et c'est certainement le titre le plus progressif avec des ruptures d'intensités instrumentales et de remarquables modulations dans le chant du meneur du groupe 'Oddleif Stensland', puis le titre éponyme de l'album débute par une partie assez calme qui prend vite de l'ampleur au bout d'une minute 30 et qui déploie une énergie formidable grâce à des riffs saturés puissants et une section rythmique déchaînée pour retomber pendant quelques instants et enfin reprendre de la vigueur jusqu'à un final en décrescendo sur un thème mélodique entêtant. 'My Temple if Pride', qui suit, continue à déployer une puissance imposante mais sous la forme d'une nouvelle mélodie addictive sur un lent tempo qui varie en intensité grâce à une section rythmique dédoublant de plus en plus les temps jusqu'au final, puis, 'Face In The Crowd' envoie du lourd avec l'aide de la double pédale dans une atmosphère de métal extrême tout en gardant des lignes mélodiques accessibles mais qui offre également des passages moins rapides dans la deuxième partie du titre, et, les 10 minutes de 'Born Without A Heart' nous embarquent dans une succession de cassures de tempos et d'intensités, débutant tranquillement et prenant au bout de 3 minutes de plus en plus de puissance avec des riffs beaucoup plus incisifs nous accompagnant jusqu'à un nouveau break, le final déversant une nouvelle fois une énorme puissance qui s'évapore dans quelques arpèges de guitare. Avec 'Scavengers Await', l'agressivité d'un métal extrême est à son paroxysme mais les modulations à l'intérieur du titre permettent de ne pas se perdre dans trop de déferlement, puis l'album se termine en beauté avec le double titre 'Soon to Be' et 'Forgotten' dont le court instrumental prépare le terrain pour une magnifique fresque épique alternant tensions et détentes entre mélancolie et hargne sur une mélodie qui ne vous quitte plus, que je vois déjà reprise en choeur par tout un public.

En résumé, les Norvégiens de 'Communic' qui vont bientôt fêter leur 20 ans de carrière, sortent un nouvel album plein d'énergie et de puissance mais qui met en avant de belles ruptures de tempo et d'intensité et qui demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse ce qui devrait plaire à un public aimant un métal puissant offrant de belles variations à l'intérieur même de chaque titre...

Interprêtes

Oddleif Stensland (Chant, Guitare), Erik Mortensen (Basse), Tor Atle Andersen (Batterie)


Artiste : Our Oceans

Album : While Time Disappears

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 28-12-2020

On reste dans du progressif avec les Hollandais de 'Our Oceans' qui ont sorti leur 2ème enregistrement studio 'While Time Disappears' après 'Our Oceans' en 2015 et qui n'en sont pas à leur premier projet puisque 'Tymon Kruidenier' et 'Robin Zielhorst' ont participé pendant 4 ans au projet 'Cynic' et qu'ils avaient monté un autre projet, 'Exivious' dissous en 2017. Ce nouvel opus qui me fait découvrir 'Our Oceans' est bourré d'un créativité débordante et nous embarque dans un métal progressif innovant : comme toute musique que l'on entend pour la première fois, il nécessite donc de se l'approprier petit à petit et, écoute après écoute, le plaisir éprouvé augmente et finalement, ce 'While Time Disapperars' devient vite un album indispensable dans sa discothèque. Sur la forme, on pourrait faire un parallèle avec des projets comme 'Leprous', 'Haken' ou 'Pain Of Salvation' et bien entendu ce qu'a pu faire 'Steven Wilson' avec 'Porcupine Tree' pour le côté novateur mais la comparaison s'arrête là car chacune de ses formations amène sa propre personnalité.

C'est avec 'Unravel' que l'album débute avec un admirable crescendo qui se termine dans une débauche sonore vocale et instrumentale pour retomber brutalement et repartir pour un final explosif, puis, changement complet de décor avec 'Heaven or Hell' et toute la tension accumulée dans le premier titre s'évapore dans un sorte de rêve éveillée qui prend progressivement de l'ampleur et qui offre de magnifiques cassures instrumentales, et les deux compositions suivantes 'The Heart's Whisper' et 'Motherly Flame' poursuivent dans cette voie faite de montagnes russes sonores et, petit à petit, on se laisse emporter par ces mélodies envoutantes qui nous enveloppent entièrement et qui deviennent, au fil des écoutes, complètement addictives, le chant de 'Tymon Kruidenier' y contribuant pour une bonne part. Même sentiment pour le mélancolique 'Passing By', très réservé dans la plus grande partie du titre mais dont on a cette sensation étrange d'une tension retenue qui peut imploser à chaque instant, ce qui arrive assez tard dans le titre avec un final magistral, puis, 'Face Them' nous envoie une bonne décharge d'adrénaline et est une sorte de construction inverse par rapport aux compositions précédentes avec une énergie énorme dans les quatre premières minutes du titre, alimentée par une section rythmique énorme et qui retombe finalement quelques secondes pour repartir pour un final explosif. Avec 'Your Night, My Dawn', on est dans une ambiance étrange et répétitive pouvant rappeler le début du psychédélique qui explorait des voies sonores électroniques et dont le tempo insufflé par la batterie me rappelle le début des 'Floyds' et 'Ummaguma' mais dans un style beaucoup plus moderne, puis, 'You Take' apparait tout d'un coup comme classique par rapport au reste, au moins pour les trois premiers quarts du titre car il explose ensuite pendant quelques secondes pour retomber dans un final très épuré et c'est un peu le miroir de 'Face Them'. L'album se termine par 'With Hands Torn Open' qui démontre une dernière fois tout le savoir faire de cette formation qui a un talent pour de remarquable nuances que ce soit au niveau intensité mais également au niveau rythmique.

En résumé, les Hollandais de 'Our Oceans' nous offre un album très innovant qui demande forcément de multiples écoutes pour entrer dans leur univers tourmenté entre tensions et détentes permanentes et pour en tirer toute la richesse et l'émotion qu'on ne peut capter que si on accepte de s'abandonner entièrement à ce voyage intérieur ce qui destine 'While Time Disappears' à toutes celles et ceux qui recherchent de la musique innovante et prenante entre rock et métal progressif...

Interprêtes

Tymon Kruidenier (Chant, Guitare), Robin Zielhorst (Basse, Chant), Yuma van Eekelen (Batterie)


Artiste : Rick Miller

Album : Unstuck in Time

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 29-12-2020

Avec la même équipe d'artistes, le Canadien 'Rick Miller' sort un nouvel album 'Unstuck in Time' après 'Delusional' en 2018 (la nouvelle pochette a quelques ressemblances et les tons pastels image bien les atmosphères tranquille du Canadien) et il n'y a pas beaucoup d'artistes qui pourront dire qu'ils ont sorti deux albums au cours de cette singulière année 2020 car 'Belief in the Machine' avait vu le jour début 2020 et Rick a donc mis à contribution la période de confinement pour nous concocter un nouveau bébé en cette fin d'année qu'il qualifie, je le cite, "de rock progressif. Ce terme définissant le type de musique qui a été rendu célèbre tout au long des années 70 par des groupes tels que 'Genesis', 'The Moody Blues' et 'Pink Floyd'. La musique est douce, sombre et mélodique avec des notes occasionnelles, car c'est comme ça que je l'aime.". On est donc embarqué dans son univers avec deux longs développements et d'autres titres plus courts, chacun dans un style assez spécifique ce qui en fait un opus très varié dont l'atmosphère générale se veut tranquille et mélancolique avec de belles lignes mélodiques assimilables immédiatement.

Tout d'abord, les deux longs développements sont dans un style atmosphérique avec tout d'abord les 12 minutes de 'The Plague' qui est une composition à tiroirs débutant dans un lent tempo rappelant les 'Floyds' et qui laisse la place à une remarquable section qui débute avec la profondeur des sonorités d'un violoncelle et d'un chœur grégorien et qui continue avec une guitare acoustique rejoint par des nappes de claviers dans une atmosphère étrange et irréel, puis qui revient au thème de départ avec un magnifique solo de guitare 'Gilmourien' pour finir en acoustique, avec un chant prenant de Rick et une belle partie instrumentale mariant à merveille la guitare acoustique avec le violoncelle. Quant au dernier titre 'Unstuck in Time', il est basé sur le livre 'Slaughterhouse Five' de 'Kurt Vonnegut' dont le personnage principal s'est détaché du temps et voyage au hasard à travers le passé et le futur. 'Rick Miller' nous prend par la main pour nous accompagner dans un voyage tranquille et reposant déroulant un thème mélodique décliné sous différentes formes et qui en fait en quelque sorte une ritournelle, rendant très bien le thème de l'errance et de l'éternité qui se termine logiquement en decrescendo. Pris en sandwich à l'intérieur de ces deux somptueux longs développements, 7 autres compositions nous sont offertes avec un mélodique 'State of Emergency', l'instrumental 'Covid Concerto' rappelant les sonorités électroniques de 'Jean-Michel Jarre', l'énigmatique 'Fateful Apparitions' avec ses arrangements très réussis aux sonorités inquiétantes et son final magistral, l'Hispanisant 'La Causa' amenant une légèreté bienvenue à l'ensemble, l'instrumental 'Lost Continuum' amenant une touche classique mettant en avant des cordes, une flûte et une guitare acoustique et déroulant une mélodie contemplative, 'In Sync with the System' avec sa section rythmique électronique des années 80 pouvant rappeler les premiers 'Alan Parsons Project' et enfin le court 'Broken Clocks', un peu sur le même thème mélodique que son prédécesseur mais dans un style symphonique à la 'Barclay James Harvest'.

En résumé, ce nouvel album de 'Rick Miller' est encore une belle réussite et nous offre près d'une heure d'un rock progressif à écouter tranquillement au casque en embarquant dans un beau voyage reposant et si vous avez aimé les précédents opus ou que vous aimez les formations citées dans cette chronique, vous serez sans aucun doute séduit par 'Unstuck in Time'...

Interprêtes

Rick Miller (Chant, Claviers, Guitare), Sarah Young (Flûte), Barry Haggarty (Guitare), Kane Miller (Violon, Guitare), Mateusz Swoboda (Violoncelle)


Artiste : Submarine Silence

Album : Did Swans Ever See God?

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 30-12-2020

'Submarine Silence' est un projet qui a déjà plus de 20 ans et qui a été créé par le claviériste 'Cristiano Roversi' et le guitariste 'David Cremoni', tous deux membres également de 'Moongarden' et qui ont sorti 4 albums depuis 2011, le dernier 'Journey Through Mine' datant de 2016. Dans un rock mélangeant du progressif et du symphonique, ils surfent sur la vague de 'Genesis' et de 'Steve Hackett' et ce dernier album illustre parfaitement ces influences d'un progressif des années 70 avec tous les ingrédients que ce soit instrumentalement et vocalement mais également au niveau des lignes mélodiques.

Et c'est avec un long développement que n'auraient pas renié nos pionniers du progressifs que l'album débute avec ce sentiment de revenir avec bonheur quelques décennies en arrière jusqu'à se demander "mais d'où sort ce titre de 'Genesis' ?" car tout est réuni pour nous ramener aux premiers albums mythiques des années 70 et 'Undone' pourrait figurer comme exemple représentatif de compositions imaginatives et recherchées du début du progressif avec un son moderne comme on peut l'entendre dans les derniers albums live de reprises de 'Genesis' par 'Steve Hackett'. La suite continue dans le même style avec l'atmosphérique 'Echoes Of Silence' qui me rappelle les lignes mélodiques de 'Pendragon' puis 'Runaway Strain' prend le relais dans de nouvelles influences 'Genesisiennes' avec des claviers aux sonorités vintage et de belles alternances entre parties énergiques et d'autres beaucoup plus calmes, avant un 'A Deeper Kind of Kumber' totalement dans le veine de ce qu'a pu faire 'Steve Hackett' dans son dernier somptueux album 'At The Edge Of Light' mélangeant différentes influences provenant de différentes périodes et qui a un final magnifique avec un son énorme. Avec 'Aftereffect', on est emmené dans une belle ballade semi-acoustique, calme et apaisante avec une partie centrale soutenue par une basse imposante et l'album se termine par les 9 minutes de la deuxième partie de 'Echoes Of Silence' qui met en avant le chant de 'Manuela Milanese' amenant une belle présence féminine me faisant penser au style de 'Renaissance', même si le registre de Manuela n'a rien à voir avec celui d'Annie Haslam' et cette composition en multi-tiroirs alterne de remarquable passages instrumentaux imaginatifs et de beaux arrangements vocaux.

En résumé, les Italiens de 'Submarine Silence' sortent un album remarquable en tout point et si vous êtes une amatrice ou un amateur de 'Genesis' ou d'un progressif symphonique inventif nous ramenant aux années 70, il y a de fortes chances que ce 'Did Swans Ever See God?' devienne vite un opus indispensable de votre discothèque de progessif.

Interprêtes

Guillermo Gonzales (Chant), David Cremoni (Guitare), Cristiano Roversi (Claviers) + Invités : Manuela Milanese (Chant), Alberto Zanetti (Basse), Valerio Michetti (Batterie, Percussions), Davide Marani (Chant)


Artiste : Stormburst

Album : Highway to Heaven

Date de Sortie : 28-08-2020

Ajouté le : 31-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

'Stormbust' est une formation Suédoise qui sort son 2ème album studio après 'Raised on Rock' en 2017. Ils nous embarquent dans une machine à remonter le temps qui nous ramène aux années 70 avec du bon hard-rock mélodique direct, énergique et efficace qui se savoure sans modération.

Interprêtes

Lars-Åke Nilsson (Chant), Kent Jansson (Basse), Pelle Hindén (Batterie), Thomas Hansson (Guitare), Peter Östling (Claviers)


Artiste : Hell In the Club

Album : Hell of Fame

Date de Sortie : 04-09-2020

Ajouté le : 31-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Avec l'album 'Heel of Fame', on part en direction de l'Italie avec le 5ème album de 'Hell In the Club', groupe formé en 2009 et dont le dernier album 'See You on the Dark Side' date de 2017.

Interprêtes

Davide « Dave » Moras (Chant), Andréa « Picco » Piccardi (Guitare), Andréa « Andy » Buratto (Basse), Marco Lazzarini (Batterie)


Artiste : Tygers Of Pan Tang

Album : Ambush

Date de Sortie : 18-09-2020

Ajouté le : 31-12-2020

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Les Anglais de ' Tygers Of Pan Tang' ont déjà pas mal d'heures de vol puisqu'ils étaient déjà actifs quand 'Def Leppard' était au sommet de leur carrière et leur premier album 'Spellbound' va fêter ses 40 ans en 2021. 'Ambush' est un album sorti en 2012 et qui a été remastérisé en 2020.

Interprêtes

Jacopo Meille (Chant), Dean Robertson (Guitare), Robb Weir (Guitare) , Gavin Gray (Basse), Craig Ellis (Batterie)


Artiste : Atlas

Album : Parallel Love

Date de Sortie : 25-09-2020

Ajouté le : 01-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

'Parallel Love' est le deuxième album du groupe Anglais de rock mélodique 'Atlas' qui ont sorti leur premier album 'In Pursuit of Memory' en 2018 et qui introduisent ici et là des composantes progressives.

Interprêtes

Craig Wells (Chant), Howie Little (Guitare), James Thorley (Claviers), Christian Redfearn (Basse), Ryan Briggs (Batterie, Percussions)


Artiste : Signal Red

Album : Alien Nation

Date de Sortie : 16-10-2020

Ajouté le : 01-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

C'est encore des Anglais qui ont pointé le bout de leur nez en 2018 avec un premier opus 'Under The Radar' non disponible sur Spotify et qui sorte en cette fin 2020 leur deuxième enregistrement studio 'Alen Nation'.

Interprêtes

Lee Small (Chant), Steve Grocott (Guitare, Claviers) + Invités : Daniel Zaman (Batterie), Steve Newman (Basse, Choeurs)


Artiste : Imperium

Album : Heaven or Hell

Date de Sortie : 30-10-2020

Ajouté le : 01-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Et comme souvent dans ce style, c'est dans les contrée Nordique avec, en l'occurrence la Finlande, que la formation 'Imperium' est originaire et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'après 'Beyond the Stars' en 2018 qui était d'une grande qualité, ce nouvel opus est rempli de petits bijoux mélodiques à consommer sans modération.

Interprêtes

Mika Brushane (Basse, Claviers, Batterie, Chœurs) + Invités : Erkka Korhonen (Guitare), Markku Kuikka (Chant), Mikey K. Nilsson (Guitare), Paolo Ribaldini (Chant), Robban Ernlund (Chant), Robbie LaBlanc (Chant), Samuli Federley (Guitares), Sini Heinilä (Choeurs), Stefano Lionetti (Guitare), Susanna Eronen (Choeurs), Toni Huovinen (Guitare)


Artiste : Rob Moratti

Album : Paragon

Date de Sortie : 30-10-2020

Ajouté le : 02-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

'Rob Moratti' n'a pas fini de nous étonner car, un peu plus d'an après le magnifique 'Renaissance', c'est au tour de 'Paragon' de sortir avec de nouvelles mélodies qui s'apprivoisent à la première écoute et qui en font actuellement un des must de l'AOR mondial.

Interprêtes

Rob Moratti (Chant), Torben Enevoldsen (Guitare, Claviers), Stu Reid (Batterie), Tony Franklin (Basse) + Invités : Ian Crichton (Guitare), Joel Hoekstra (Guitare)


Artiste : Wildness

Album : Ultimate Demise

Date de Sortie : 30-10-2020

Ajouté le : 02-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Dans cette liste, on a pas mal de deuxième album et c'est encore le cas pour les Suédois de 'Wildness' qui sortent 'Ultimate Demise' après un très bon 'Wildness' en 2017 qui se hisse au même rang que les meilleurs groupe de hard-rock mélodique des pays Scandinaves.

Interprêtes

Erik Modin (Batterie), Erik Forsberg (Chant), Adam Holmström (Guitare), Marcus Sjösund (Basse), Pontus Sköld (Guitare)


Artiste : Jeff Scott Soto

Album : Wide Awake (In My Dreamland)

Date de Sortie : 06-11-2020

Ajouté le : 02-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

On ne présente plus 'Jeff Scott Soto' qui a une carrière impressionnante avec son dernier 'job' en date en tant que chanteur dans le supergroupe 'Sons Of Apollo' qui regroupe des pointures du métal progressif mais ce qu'on connait moins bien c'est ça carrière solo qui est également bien remplie et ce dernier opus 'Wide Awake (In My Dreamland)' qui est déjà le 7ème album solo, nous offre des compositions de hard-rock mélodiques de grande classe.

Interprêtes

Jeff Scott Soto (Chant), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Guitare, Choeurs), Fabrizio Sgattoni (Guitare), Edu Cominato (Batterie) + Invité : August Zadra (Guitare, Choeurs)


Artiste : Angelica

Album : All I Am

Date de Sortie : 06-11-2020

Ajouté le : 03-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Après 'Thrive',la chanteuse de 'The Murder of My Sweet' 'Angelica Rylin' sort son deuxième album solo sous le nom d'Angelica' et a fait appel à des pointures du rock mélodiques pour ce nouveau bébé, tout d'abord le claviériste et batteur 'Daniel Flores' ('The Murder of My Sweet', 'First Signal') et 'Michael Palace' ('Palace' qui vient de sortir un nouvel album présent dans cette liste et également 'First Signal'). Sans révolutionner le rock mélodique, elle nous propose 11 titres qui devraient toucher un large public aimant un rock mélodique tranquille fait de belles mélodies très accessibles...

Interprêtes

Angelica Rylin (Chant), Michael Palace (Guitare, Basse), Pedro Cecar Camargo (Guitare), Daniel Flores (Claviers, Choeurs, Batterie)


Artiste : Shadow Tribe

Album : Reality Unveiled

Date de Sortie : 13-11-2020

Ajouté le : 03-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Après 'Imperium' et leur magnifique 'Heaven or Hell', c'est encore de la Finlande que nous vient ce nouveau projet 'Shadow Tribe' créé par le chanteur 'Kimmo Perämäk' et le bassiste 'Marko Pukkila' avec à la clé un premier enregistrement studio 'Reality Unveiled' qui nous offre 10 compositions variées avec des incursions dans différents styles allant du hard-rock mélodique au heavy métal en passant par de l'AOR.

Interprêtes

Kimmo Perämäki (Chant), Simo Pirttimaa (Guitare), Marko Pukkila (Basse), Petri Heinonen (Batterie)


Artiste : Lazarus Dream

Album : Alive

Date de Sortie : 13-11-2020

Ajouté le : 03-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

'Lazarus Dream' est encore un nouveau projet emmené par la chanteur 'Carsten Lizard Schulz' et le multi-instrumentaliste 'Markus Pfeffer' et leur premier album 'Alive' sort en cette fin 2020. Fort de 13 titres, ce sont 70 minutes de bon rock et hard-rock mélodique que nous propose les Allemands avec des compositions qui s'apprivoisent immédiatement et qui peuvent rappeler certaines lignes mélodiques des années 70/80.

Interprêtes

Carsten Lizard-Schulz (Chant), Markus Pfeffer (Guitare, Basse, Claviers), Markus Kullmann (Batterie), Thomas Rieder (Percussions), Thomas Nitschke (Hammond), Sabrina Roth (Flûte)


Artiste : Jayce Landberg

Album : The Forbidden World

Date de Sortie : 13-11-2020

Ajouté le : 04-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Ça faisait 10 ans que le Suédois 'Jayce Landberg' n'avait pas sorti d'album ('Good Sleppless Night' datant de 2010) et c'est chose faite avec 'The Forbidden World' qui renferme 9 compositions dans un style rock mélodique néo-classique avec de beaux solos de guitare. Pour l'occasion, il a fait appel au chanteur 'Göran Edman' qui officie avec, entre autres, le groupe de rock progressif 'Karmakanic' mais également dans la formation de rock mélodique 'Cry Of Dawn'), le batteur 'James Humphrey' et a invité la chanteuse Suédoise ' Erika Norberg'.

Interprêtes

Jayce Landberg (Guitare, Basse, Claviers), Göran Edman (Chant), James Humphrey (Batterie) + Invité : Erika Norberg (Chant)


Artiste : SOLE SYNDICATE

Album : Last Days of Eden

Date de Sortie : 20-11-2020

Ajouté le : 04-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Et une de plus, 'SOLE SYNDICATE' est une formation qui nous vient encore de Suède et qui nous délivre sont 2ème enregistrement studio 'Last Days of Eden'. Dans un hard-rock musclé, ils nous offrent 10 compositions variées allant de lourds mid-tempos rythmés à des titres puissants et entraînants en passant par de l'AOR plus tranquille, les lignes mélodiques étant toujours très accessibles.

Interprêtes

Jonas Månsson (Chant), Dennis Heltorp (Guitare), Niklas Strandanäs (Guitare), David Gustafsson (Basse), Henrik Zetterlund (Batterie)


Artiste : Heartwind

Album : Strangers

Date de Sortie : 20-11-2020

Ajouté le : 04-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

On continue avec les Suédois de 'Heartwind' qui sortent leur 2ème enregistrement studio avec 'Strangers', 2018 ayant vu la sortie de 'Higher and higher' qui avait été bien accueilli à l'époque. La magie du hard-rock mélodique Suédois fonctionne encore avec ce nouvel opus, certes court mais dont toutes les compositions, qu'elles soit énergiques ou plus calmes, nous offrent des mélodies imparables et mémorables, et ceci, dès la première écoute.

Interprêtes

Stefan Nykvist (Chant), Nina Soderquist (Chant), Goren Engvall (Guitare), Mikael Rosengren (Claviers), Peter Svensson (Batterie)


Artiste : Stan Bush

Album : Dare To Dream

Date de Sortie : 20-11-2020

Ajouté le : 05-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Après 'Change the World' en 2017, l'Américain 'Stan Bush' revient avec un nouvel album 'Dare To Dream'. Le sexagénaire continue de nous distiller un bon rock mélodique qui nous fait remonter aux années 80 avec des compositions dont les lignes mélodiques nous rappellent les formations majeures et l'ambiance légère de cette époque : pour toutes les amatrices et tous les amateurs d'AOR entraînant, à consommer sans modération.

Interprêtes

Stan Bush (Chant, Guitare), Holger Fath (Guitare, Basse, Claviers), Craign Yamek


Artiste : Cristiano Filippini's Flames Of Heaven

Album : The Force Within

Date de Sortie : 20-11-2020

Ajouté le : 05-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

'Cristiano Filipini's Flames Of Heaven' est un nouveau projet de l'Italien 'Cristiano Filipini' qui est classé dans le power métal mais les lignes mélodiques étant tellement proche d'un hard-rock des années 80, je l'ai rajouté à cette sélection. 'The Force Within' alterne donc entre différents styles de manière équilibrée avec du métal épique et symphonique et du hard-rock mélodique, trois magnifiques power ballades que l'on peut rajouter aux meilleures du genre venant compléter l'ensemble et montrant encore ce talent qu'on les Italiens pour nous délivrer des mélodies addictives.

Interprêtes

Cristiano Filippini (Guitare, Claviers), Michele Vioni (Guitare), Marco Pastorino (Chant, Choeurs), Giorgio Terenziani (Basse), Paolo Caridi (Batterie)


Artiste : Palace

Album : Rock and Roll Radio

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 05-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Après sa participation à l'album d'Angelica' qui a sorti son album début Novembre (voir dans cette liste d'albums), 'Michael Palace' qui a maintenant une réputation solide dans le milieu du rock mélodique en est déjà à son 3ème album avec son projet 'Palace' après 'Master Of The Universe' en 2016 et 'Binary Music' en 2018 et ce dernier bébé est encore rempli de mélodies entêtantes et, comme son nom l'indique, 'Rock and Roll Radio', on se rapproche des compositions que l'on pouvait entendre sur les ondes des première radio libres en France dans les années 80 qui ont permis d'ouvrir les portes à d'autres styles de musique que celles que l'on avaient l'habitude d'entendre. Les noms de 'Toto', 'Journey', 'Asia', 'Foreigner' ou encore 'Survivor' viennent alors à l'esprit à l'écoute des 12 titres et si vous avez aimé les deux précédentes offrandes du Suédois, vous serez également conquis par 'Rock and Roll Radio'.

Interprêtes

Michael Palace (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie, Harmonica, Saxophone), Oscar Bromvall (Guitare), Jordan Cox (Chœurs)


Artiste : Unruly Child

Album : Our Glass Home

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 06-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Les Américains de 'Unruly Child' continuent de sortir des albums et font figure maintenant de vieux groupes de rock mélodique car ils fêteront en 2021 leur 20 ans d'existence et après 'Can’t Go Home' en 2017 et ' Big Blue World' en 2019, c'est au tour de ' Our Glass Home' de voir le jour en cette fin 2020 ce qui porte leur discographie à 10 enregistrements studio. Par conséquent, amatrices et amateurs de hard-rock mélodique, vous pouvez y aller les yeux fermés, ce nouvel opus renferme encore de belles mélodies et l'on peut noter les deux magnifiques reprises en acoustique de 'To Be Your Everything' et de ' Let's Talk About Love' en fin d'album.

Interprêtes

Bruce Gowdy (Chant, Guitare, Claviers), Marcie Michelle Free (Chant), Guy Allison (Claviers, Percussions), Tony Franklin (Basse), Jay Schellen (Batterie)


Artiste : Magic Dance

Album : Remnants

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 06-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Le New Yorkais 'Jon Siejka' commence à se faire connaître dans le monde du rock mélodique bien qu'il ait commencé son projet 'Magic Dance'en 2013 en se tournant tout d'abord vers le mouvement syntwave qui mettait en avant de la pop des années 80 avec des sonorités des synthétiseurs de l'époque. Petit à petit, le son est devenu plus rock et son dernier album 'Remnants', même si les claviers sont omniprésents, met plus en avant la guitare électrique et nous embarque pour 11 titres d'AOR mélodiques que l'on s'approprie immédiatement.

Interprêtes

Jonathan Siejka (Chant, Guitare, Claviers) + Invités : Kevin Krug (Basse), Gabor Domjan (Basse), Luke Anderson (Basse), Emanuelle Moretti (Basse), Kevin Mcadams (Batterie, Percussions), Gdaliy (Saxophone), Tim Mackey (Guitare), Ziv Shalev (Guitare)


Artiste : Black Paisley

Album : Rambler

Date de Sortie : 11-12-2020

Ajouté le : 06-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

Le dernier album en date de cette liste est celui des Suédois de 'Black Plaisley' qui après 'Late Bloomer' en 2017 et 'Perennials' en 2018 se rappellent à notre bon souvenir avec un nouvel enregistrement studio 'Rambler'. Bien qu'assez court, les 8 titres sont tous aussi agréables à écouter les uns que les autres et vous égaillent toute une journée avec des mélodies simples mais complètement addictives qui donnent immédiatement envie de bouger au rythme de la musique, la ballade n'étant pas oubliée avec le bijou mélodique 'Falling'.

Interprêtes

Stefan Blomqvist (Chant, Guitare), Franco Santunione (Guitare), Jan Emanuelsson (Basse), Robert Karaszi (Batterie, Percussions)


Artiste : Anneke van Giersbergen & Kamerata Zuid

Album : Let the Light in (Live)

Date de Sortie : 13-07-2020

Ajouté le : 07-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Après le concert 'Symphonized', 'Anneke Van Giersbergen' a sorti un live avec l'orchestre de chambre 'Kamerata Zuid' s'intitulant 'Let The Light In' qui a été enregistré lors de plusieurs concerts en 2019 dans son pays natal, les Pays-Bas. On retrouve le côté classique de cette chanteuse touche à tout avec de magnifiques interprétations de ses compositions dans une set list concoctée pour l'occasion incluant la nouvelle composition 'Let the Light In'. Pour toutes les amatrices et tous les amateurs de belles voix féminines dans un style classique avec orchestre de chambre.

Interprêtes

Anneke van Giersbergen (Chant), Kamerata Zuid (Orchestre)


Artiste : Blue Öyster Cult

Album : 45th Anniversary – Live In England

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 07-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Avant de sortir leur dernier album 'The Symbol Remains', les Américains de 'Blue Öyster Cult' avaient sorti un live qui fêtait leur 45 ans de carrière et qui a été filmé à Londres, à l’O2 Indigo pendant le Stone Free festival en 2017. Malgré toutes les péripéties pendant ces décennies passées, ils sont toujours là à distiller du bon hard-rock dans un concert où l'on ressent du début à la fin, fort de toute cette expérience accumulée pendant des années, ce talent de transmettre cette énergie positive à tout un public pour leur plus grand plaisir et du coup, grâce à ce '45th Anniversary – Live In England', à tous ceux également qui ont grandi à l'écoute des formations de hard-rock des années 70 à nos jours.

Interprêtes

Donald « Buck Dharma » Roeser (Guitare, Chant), Eric Bloom (Chant, Guitare), Richie Castellano (Claviers, Guitare, Chœurs), Jules Radino (Batterie, Percussions), Danny Miranda (Basse, Chœurs)


Artiste : Redemption

Album : Alive In Color (Live 2018)

Date de Sortie : 28-08-2020

Ajouté le : 08-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Le groupe métal progressif 'Redemption' qui fête ses 20 ans d'existence cette année a sorti un concert enregistré au 'ProgPower USA' en 2018 et nous offre une heure et demi d'un live très dense et c'est désormais 'Tom S. Englund' d'Evergrey qui officie en tant que chanteur et qui a remplacé 'Ray Alder' qui vient de sortir un nouvel album avec 'Fates Warning'. D'ailleurs, pour l'occasion, le titre 'Threads' est interprété deux fois, une fois avec 'Ray Alder' et l'autre fois avec 'Tom S. Englund' et l'ancien guitariste 'Chris Poland' est également de la partie sur deux titres. Si vous aimez un métal progressif dense et puissant avec des artistes d'un grand talent à l'image de formations comme 'Sons of Apollo' ou 'Circus Maximus' ou 'Evergrey' ou encore le côté puissant de 'Vanden Plas' (chronique à venir de leur prochain album), vous devriez sans aucun doute apprécier ce dernier live de 'Redemption'.

Interprêtes

Tom S. Englund (Chant), Nicolas van Dyk (Guitare, Claviers), Bernie Versailles (Guitare), Sean Andrews (Guitare, Basse), Vikram Shankar (Claviers), Chris Quirarte (Batterie) + Invités : Ray Alder (Chant), Chris Poland (Guitare)


Artiste : Metallica

Album : S&M2

Date de Sortie : 28-08-2020

Ajouté le : 08-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

C'est certain, je ne vais pas faire découvrir 'Metallica' à grand monde mais cette année 2020 a été l'occasion d'une sortie assez spéciale puisque les Américains ont voulu faire une suite au premier live 'S&M' enregistré en 1999 avec l'orchestre symphonique de San Francisco et à l'époque, c'est vrai que le métal et le symphonique ne faisait pas forcément bon ménage bien que le métal symphonique pointait le bout de son nez avec des précurseurs comme 'Nightwish' et que des groupes comme 'Deep Purple' l'avaient déjà fait, tout d'abord très tôt en 1969 avec 'Concerto for Group and Orchestra' et réédité 30 ans plus tard avec 'In Concert with the London Symphony Orchestra'. Mais de nos jours, les groupes de métal qui se produisent avec un orchestre symphonique sont nombreux et 'Metallica' a choisi de sortir le chapitre 2 de 'S&M', 20 ans après avec de nouveau le même orchestre dirigé par 'Michael Tilson Thomas' et le début du concert entièrement orchestral reprend les deux premiers titres du premier live avec 'The Ecstasy of Gold' d' Ennio Morricone' et le grandiose 'The Call of Ktulu' qui est magnifié par les instruments de l'orchestre et la deuxième partie du concert commence par du 'Sergei Prokofiev' avec le deuxième mouvement de la 'Suite scythe' et de l'Alexandre Mosolov' avec 'The Iron Foundry, Opus 19'. Le reste est bien entendu consacré aux titres phares du groupe avec l'appui de l'orchestre qui amplifie encore plus le son imposant sur certaines compositions et le public participe souvent avec des chœurs impressionnants comme dans 'Halo On Fire', la deuxième partie de concert amenant une dimension symphonique supplémentaire avec une interprétation remarquable de 'The Unforgiven III', 'All Within My Hands' revisité en acoustique et l'hommage par le contrebassiste 'Scott Pingel' au bassiste 'Cliff Burton', le concert se terminant en apothéose avec les incontournables 'One', 'Master Of Puppets', 'Nothing Else Matters' et 'Enter Sandman'. En résumé, cet album est une belle réussite pour ces géants du métal qui ont su intégrer un orchestre symphonique dans leur discographie ce qui n'est pas forcément ce qui nous vient à l'esprit en écoutant les originaux et, même si certains fans ne seront pas forcément conquis et trouveront que les originaux perdent de leur énergie, ce 'S&M2' mérite que l'on s'y attarde et, pour ma part, met en avant encore plus l'intégration de l'orchestre aux instruments électriques que le faisait la première version 'S&M'.

Interprêtes

James Hetfield (Chant, Guitare), Lars Ulrich (Batterie, Percussions), Kirk Hammett (Guitare, Chœurs), Robert Trujillo (Basse, Chœurs), Michael Tilson Thomas (Chef d'orchestre), San Francisco Symphony


Artiste : Ancient Veil

Album : Ancient Veil (Unplugged Live)

Date de Sortie : 08-10-2020

Ajouté le : 09-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Depuis leur retour remarqué en 2013, les Italiens d'Ancient Veil' ont sorti 4 albums dont deux nouveaux enregistrements studio 'I am Changing' en 2017, 'New' en 2018, le live 'Rings of earthly…Live ainsi que la réédition de l'album 'Rings of earthly light' de 1991 de leur ancien groupe 'Eric Pluvia' avec également des titres d'Ancient Veil'. Dans un rock progressif hérité de la grande tradition Italienne, ils nous offrent une quarantaine de minutes d'un concert en acoustique qui est assez complémentaire du live de 2018 et qui mélange des titres d'Ancient Veil' et d'Eris Pluvia'. On redécouvre donc ces compositions sous un autre angle qui convient parfaitement à l'ambiance déployée par ce groupe en apportant ce côté classique chaleureux de leur répertoire. Bref, si vous aimez du progressif poétique et sensible, ce 'Ancient Veil (Unplugged Live)' est fait pour vous...

Interprêtes

Alessandro Serri (Guitare, Chant), Edmondo Romano (Saxophone, Flûte, Clarinette, Whistle), Fabio Serri (Piano, Claviers), Massimo Palermo (Basse), Marco Fuliano (Batterie), Marco Gnecco (Hautbois)


Artiste : HammerFall

Album : Live! Against the World

Date de Sortie : 23-10-2020

Ajouté le : 09-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Les Suédois d'Hammerfall' ont réussi à faire une dernière tournée début 2020 juste avant la crise sanitaire ce qui nous donne la possibilité de les entendre dans un album live sorti fin Octobre 2020. Ils sont devenus une formation incontournable mondiale de power métal et les écoutes sur spotify sont maintenant d'une centaine de milliers dans les 4 ou 5 premiers titres écoutés. A défaut de révolutionner le métal, ils continuent de nous proposer un métal mélodique et puissant qui donne toute son ampleur en concert. Ça tombe bien car ce 'Live! Against the World' est rempli de ce qu'ils ont fait de mieux depuis ses 25 dernières années et la set list est copieuse avec 20 titres pour une heure et 46 minutes qui donnent la part belle à leur dernièr opus 'Dominion' car 5 titres sont interprétés. Bref, ce live en plus d'avoir une excellent production montre tout le professionnalisme de ces Suédois qui enfile des hits mélodiques les uns derrière les autres au plus grand bonheur de tous leurs fans mais également de toutes celles et ceux qui aiment un power métal puissant, mélodique et efficace à faire chanter tout un stade.

Interprêtes

Joacim Cans (Chant), Fredrik Larsson (Basse, Oscar Dronjak (Guitare), Pontus Norgren (Guitare), David Wallin (Batterie)


Artiste : Yes

Album : The Royal Affair Tour (Live in Las Vegas)

Date de Sortie : 30-10-2020

Ajouté le : 10-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Après un remarquable 'Live At Glastonbury Festival 2003' et ' Yes 50 Live' qui fêtait leurs 50 ans de carrière, les pionniers du rock progressif sortent un nouveau live 'The Royal Affair Tour, Live in Las Vegas' enregistré lors de leur dernière tournée Américaine en 2019. Rassemblant une sorte de best of de leurs compositions entre 1970 et 1980 (voir liste ci-dessous avec les albums et leur année) mais également la reprise d'Imagine de 'John Lennon', ils nous proposent une heure et 15 minute d'un court concert qui devrait plaire à tous les aficionados de ce groupe légendaire et plus généralement à toutes celles et ceux qui sont tombés dans le chaudron magique du progressif dans les années 70.

01. No Opportunity Necessary, No Experience Needed ( Time and a Word – 1970)
02. Tempus Fugit (Drama – 1980)
03. Going For The One (Going for the One – 1977)
04. All Good People (The Yes Album – 1971)
05. Siberian Khatru (Close to the Edge – 1972)
06. Onward (Tormato – 1978)
07. America (Fragile – 1971)
08. Imagine (John Lennon – 1971)
09. Roundabout (Fragile – 1971)
10. Starship Trooper (The Yes Album – 1971)

Interprêtes

Steve Howe (Guitare, Chant), Jon Davison (Chant), Geoff Downes (Claviers), Billy Sherwood (Basse, Chant), Alan White (Batterie)


Artiste : Eclipse

Album : Viva La Victouria (Live)

Date de Sortie : 06-11-2020

Ajouté le : 10-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Les Suédois d'Eclipse' qui sont désormais dans le peloton de tête des formations de hard-rock mélodique sortent un live enregistré pendant la dernière tournée dans leur pays, à Göteborg, le 21 décembre 2019, pour la promotion de leur dernier album 'Paradigm'. Et tout commence par le titre phare de ce dernier album 'Viva La Victoria' qui met d'entrée une ambiance d'enfer et la suite est à l'image de ce premier titre rempli de bonne énergie positive avec des mélodies toutes aussi addictives les unes que les autres. Et en plus de ce concert, ils nous offrent 6 autres titres avec tout d'abord, un enregistrement studio 'Driving One Of Your Cars' qui est une reprise de leur compatriote 'Lisa Miskovsky', deux reprises en acoustique de leur dernier album 'The Downfall of Eden' et 'When The Winter Ends' et enfin trois enregistrements qui ont été fait pendant le pandémie dans l'émission de radio Suédoise 'Live from the Quarantine', le 1er avril 2020. Bref, en ces temps difficiles, si vous êtes fans de rock ou de hard-rock mélodique entraînant qui donne la pêche pour toute une journée, ne cherchez pas plus loin et foncez écouter ce 'Viva La Victouria (Live)' ou aller acheter le DVD/blu-ray qui nous rapproche encore plus de ces merveilleuses ambiances de concerts.

Interprêtes

Erik Martensson (Chant, Guitare, Clavier), Magnus Henricksson (Guitare), Magnus Ulfstedt (Basse), Robban Back (Batterie)


Artiste : Pink Floyd

Album : Delicate Sound Of Thunder (2019 Remix, Live)

Date de Sortie : 20-11-2020

Ajouté le : 11-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Le live 'Delicate Sound Of Thunder' de la fin des années 80 de 'Pink-Floyd' ressort en cette fin 2020 et nous replonge dans cette période des deux magistrales tournées mondiales de la fin des années 80 et des années 90 avec des concerts mémorables dans des lieux mythiques avec entre autres le château de Versailles ou le palais des Doges à Venise et pour ma part, moins prestigieux, le stade de Grenoble pour la première tournée et le stade de la Meinau pour la deuxième. Déjà sorti en 2019 dans 'The Early Years' (mais il fallait casser sa tirelire si on voulait l'ensemble du box set), cette nouvelle version a été remastérisée au niveau de l'audio et complètement rééditée au niveau de la vidéo et nous plonge encore plus dans cette ambiance des concerts géants avec ce son fantastique en quadriphonie et tous les effets spectaculaires que l'on connait en commençant par le lit d'hôpital traversant le stade ou le cochon géant avec ses yeux lasers. Bref, 'Delicate Sound Of Thunder' dépasse le monde de la musique et est devenu un spectacle à part entière dans lequel on ne peut dissocier le son de la vidéo et, pour cette raison, le Blu-ray/DVD est indispensable pour profiter à nouveau de ce show gigantesque.

Interprêtes

David Gilmour (Guitares, Chant), Nick Mason (Batterie), Richard Wright (Claviers, Chant, Choeurs), Jon Carin (Claviers, Choeurs), Scott Page (Saxophones, Guitare), Guy Pratt (Basse, Chant, Chœurs), Tim Renwick (Guitare, Chœurs), Gary Wallis (Percussions, Claviers), Rachel Fury (Chœurs), Durga McBroom (Chœurs), Margaret Taylor (Chœurs)


Artiste : Kenny Wayne Shepherd

Album : Straight To You: Live

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 11-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Le guitariste de blues/rock Américain 'Kenny Wayne Shepherd' a sorti un live 'Straight To You: Live' fin Novembre 2020 qui nous permet de l'entendre interpréter des titres de ses derniers opus, en commençant par 'The Taveler' de 2019, 2017 ayant vu la sortie du très bon 'Lay It On Down'. Et quoi de mieux dans ce style blues/rock d'avoir une ambiance de concert pour rendre encore plus forte toute cette énergie positive que les membres du groupe nous font parvenir en commençant bien entendu par les solos magiques de Sieur 'Kenny Wayne Shepherd' bien secondé par une le chant admirable de 'Noah Hunt', d'une section rythmique remarquable avec 'Scott Nelson' à la basse et 'Chris Layton' à la batterie et enfin des trois brillants instrumentalistes 'Joe Sublett' et 'Mark Pender' à la section cuivre et 'Joe Krown' assurant à merveille la partie claviers. Impossible de rester de marbre en écoutant toutes ces titres qui vous donnent une envie irrésistible de se balancer au rythme de la musique comme 'Woman Like You', 'Long Time Query', 'Talk To Me Baby' d'Elmore James' ou encore la reprise 'Voodoo Child (Slight Return)' de 'Jimmy Hendrix et quand la lumière se tamise, les blues sensuels ne sont pas oubliés avec un phénoménal 'Heat of the Sun' ou encore le blues 'Shame, Shame, Shame' avec des sections instrumentales admirables. Bref, pour toutes les amatrices et tous les amateurs d'un blues/rock classique mais tellement efficace, 'Straight To You: Live' est encore un beau live à se mettre entre les oreilles en dégustant toutes ces compositions intemporelles qui vous remplissent d'un bonheur intense.

Interprêtes

Kenny Wayne Shepherd (Guitare, Chant), Noah Hunt (Chant), Chris Layton (Batterie), Scott Nelson (Basse), Joe Krown (Claviers), Joe Sublett (Saxophone), Mark Pender (Trompette)


Artiste : IT

Album : Live At ProgDreams Viii

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 12-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Le dernier album du groupe de rock progressif 'IT' date de 2017 ('We're All In This Together') et 2020 a vu la sortie d'un live assez court car il a été enregistré au 8ème festival 'Progdreams' au Pays-Bas et 'IT' n'était pas en tête d'affiche ce jour-là ce qui fait que nous devons nous contenter que de 52 minutes de concert. On retrouve donc la bande à 'Nick Jackson' dans un concert mettant en avant un rock progressif imaginatif et mélodique avec des thèmes toujours très forts et des influences multiples dans un style mélangeant différentes ambiances qui peuvent être puissantes et énergiques comme 'Killing' ou 'Power' mais également beaucoup plus tranquilles dans des titres comme 'The Working Man' ou le magnifique long développement 'The Path of Least Resistance' imaginatif et recherché alternant différentes intensités et rythmiques ce qui en fait un joyau de progressif. On peut également noter une production de concert irréprochable avec une remarquable dynamique qui met encore plus en avant tous les détails amenant un réel plaisir d'écoute. Bref, même s'il reste un peu court, ce 'Live At ProgDreams Viii' est excellent et, au-delà des fans du groupe, permettra certainement à d'autres d'avoir l'envie d'aller les voir en concert d'autant plus que le DVD associé amène une dimension artistique supplémentaire à ce live.

Interprêtes

Nick Jackson (Chant, Guitare), Andy Rowberry (Guitare), Mark Gatland (Basse), Tom Ashcroft (Batterie)


Artiste : Foreigner

Album : B-Sides & Extra Tracks

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 12-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Depuis 2018, 'Foreigner', la formation des années 70 devenue légendaire a sorti plusieurs live avec 'Foreigner with the 21st Century Symphony Orchestra & Chorus (Live)' qui célébrait les 40 ans de carrière du groupe, 'Live at the Rainbow '78' qui nous faisait remonter à la fin des années 70 et qui a permis de rendre un hommage bien mérité à la formation d'origine et 'Double Vision 40 Then And Now Live Reloaded' qui célébrait les 40 ans de la sortie de l'album 'Double Vision'. Pour 2020, avec la réédition de leur album de 2009, 'Can't Slow Down', le deuxième album comporte en majorité des titres interprétés en live avec certains tubes incontournables comme une version de 'Juke Box Hero' de près de 12 minutes et 'I Want to Know What Love Is' qui a fait le tour du monde mais également des titres moins connus de leur premier album éponyme de 1977 comme 'Cold as Ice', 'At War with the World', 'Headknocker' ou encore 'Feels Like the First Time'. Ce 'B-Sides & Extra Tracks' est donc une sorte de témoignage en concert de la première période de 'Foreigner' qui est devenu dans les années 70 une des références pour toutes les amatrices et tous les amateurs de rock qui ont connu cette époque.

Interprêtes

Kelly Hansen (Chant), Mick Jones (Guitare, Piano, Choeurs), Thom Gimbel (Guitare, Saxophone, Choeurs), Michael Bluestein (Clavier, Choeurs), Jeff Pilson (Basse, Choeurs), Brian Tichy (Batterie, Percussions)


Artiste : Big Big Train

Album : Empire (Live)

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 13-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Les Anglais de 'Big Big Train' sont assez familiers de sorties de live avec DVD/Blu-ray car 'Merchants of Light' date de 2017 et cette nouvelle sortie de concert fait suite à leur tournée en 2019 et, comme son nom l'indique, ce live a été enregistré à l'Empire de Londres. Cet album fait la part belle aux dernière sorties dont le dernier album 'Grand Tour' car 6 titres sont interprétés mais également aux albums précédents 'Folklore' de 2016 et 'Grimspound' de 2017. Et sans surprise, ce nouveau concert démontre encore une fois que 'Big Big Train' est devenu un des groupes incontournables de rock progressif avec un professionnalisme admirable que ce soit au niveau vocal ou instrumental, la production étant également irréprochable que ce soit au niveau du son qui est limpide et cristallin mais également au niveau de la vidéo car le blu-ray amène encore une fois une autre dimension à ce concert. Bref, 'Empire (Live)' est encore un album live à posséder dans sa vidéothèque pour toutes celles et ceux qui aiment un rock progressif imaginatif et raffiné dans la grande tradition des formations majeures de ce style.

Interprêtes

Greg Spawton (Guitare, Bass, Claviers, Chant), David Longdon (Chant, Flûte, Claviers, Guitare), Rikard Sjöblom (Chant, Claviers, Guitae), Nick D'Virgilio (Batterie, Chant), Dave Gregory (Guitare), Rachel Hall (Violon), Danny Manners (Claviers, Basse)


Artiste : Volbeat

Album : Rewind, Replay, Rebound (Live in Deutschland)

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 13-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Les Danois de 'Volbeat', après deux très bons albums, 'Seal the Deal & Let's Boogie' en 2016 et 'Rewind, Replay, Rebound' en 2019 et entre temps un live 'Let's Boogie! Live from Telia Parken' en 2018, sortent un nouveau live 'Rewind, Replay, Rebound (Live in Deutschland)'. Et un concert de 'Volbeat', ça commence par une set list impressionnante et ce dernier opus ne déroge pas à la règle avec ses 27 titres pour 2 heures de mélodies toutes aussi addictives les unes que les autres qui déploient une énergie débordante du début à la fin, énergie que les Danois communiquent à leur public en transformant un concert banal en un vrai moment de communion, les interactions entre les artistes et leurs fans étant permanentes tout au long du set. Bref, ce dernier live de 'Volbeat' montre encore une fois que les Danois sont faits pour la scène et 'Rewind, Replay, Rebound (Live in Deutschland)' est destiné non seulement aux fans mais également à toutes celles et ceux qui aiment un rock musclé et entraînant avec des lignes mélodiques accessibles à la première écoute, tout ceci dans une ambiance live de folie.

Interprêtes

Michael Poulsen (Chant, Guitare), Kaspar Boye Larsen (Basse, Choeurs), Rob Caggiano (Guitare, Choeurs), Jon Larsen (Batterie)


Artiste : Dream Theater

Album : Distant Memories - Live in London

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 14-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Après leur enregistrement studio 'Distance Over Time', les Américains de 'Dream Theater' ont réalisé une tournée début 2020 juste avant l'arrivée du coronavirus qui nous a définitivement privé de concert et ce live 'Distant Memories - Live in London' a été enregistré les 21 et 22 février 2020 au Hammersmith Apollo de Londres. Les fans sont habitués à ces longs concerts et celui-ci ne déroge pas à la règle et est découpé en deux parties, avec tout d'abord des titres qui mettent en avant le dernier album puis une reprise intégrale de 'Metropolis Pt2 : Scenes From A Memory' pour l'anniversaire des 20 ans de sa sortie et qui prend déjà à elle seule la moitié de la set list. Et comme j'ai l'habitude de le dire, rien ne remplace l'image et ceci est d'autant plus vrai pour 'Dream Theater' car l'interprétation de chaque titre est assez proche des versions studio, la seule différence étant l'ambiance de concert avec un son gigantesque ce qui fait que le DVD/Blu-ray est indispensable pour s'immerger totalement dans ces deux heures trente de spectacle. 'Distant Memories - Live in London' est donc un beau cadeau pour tous les fans du groupe mais également pour toutes les amatrices et amateurs de métal progressif qui a pris son essor dans les années 90 et dont 'Dream Theater' en a été un des acteurs principaux.

Interprêtes

James Labrie (Chant), John Petrucci (Guitare), Jordan Rudess (Clavier), John Myung (Basse), Mike Mangini (Batterie)


Artiste : Mystery

Album : Caught in the Whirlwind of Time

Date de Sortie : 28-11-2020

Ajouté le : 14-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

C'est encore une belle surprise en cette fin 2020 d'avoir un nouveau live des Canadiens de 'Mystery', 2019 ayant vu la sortie du magnifique 'Live in Poznan' qui nous avait déjà gâté avec un concert dépassant les deux heures trente et 'Caught in the Whirlwind of Time' est légèrement plus long et surtout ajoute un blu-ray qui est disponible sur le site de 'Mystery'. Je ne vais donc pas me répéter avec ce que j'ai déjà écrit sur 'Live in Pozman' et je rajouterai juste les 3 vidéos de présentation de ce nouveau live que vous pouvez trouver sur you tube, ici, ici et ici.

Interprêtes

Jean Pageau (Chant, Claviers, Flûte), Michel St-Père (Guitare, Claviers), Sylvain Moineau (Guitare, Claviers), Antoine Michaud (Claviers), François Fournier (Basse, Claviers), Jean-Sébastien Goyette (Batterie)


Artiste : Avatarium

Album : An Evening With Avatarium

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 15-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Après 'The Fire I Long For' sorti fin 2019 qui était leur 4ème enregistrement studio et après 7 ans d'existence, les Suédois d'Avatarium' ont sorti fin 2020 leur premier live 'An Evening With Avatarium' enregistré en Janvier 2020 à Stockholm qui met en avant le dernier album puisque 6 titres sont interprétés et montre l'évolution depuis leur création, le doom ayant tout doucement laissé la place à d'autres compositions et même si les premiers titres sont présents avec 'Avatarium' et sa lourde mélodie, l'ensemble est varié et on navigue entre des compositions puissantes et énergiques comme 'Rubicon', 'Into the Fire/Into the Storm', 'Shake That Deamon' ou encore 'Girl With The Raven Mask' mais également des titres beaucoup plus calme comme 'Lay Me Down' ou 'In My Time of Dying' ou encore 'The Fire I Long For' sans oublier le remarquable 'Pearls and Coffins' dans lequel 'Jennie-Ann Smith' dégage une réelle émotion dans les parties plus dépouillées et le final 'Moonhorse' avec ses alternances entre puissance et partie beaucoup plus calmes n'est pas mal non plus et conclue le concert de manière magistrale. Bref, ce live d'Avatarium' est bien loin d'un concert de doom sans saveur car les ambiances déployées sont multiples et contribuent à passer un excellent moment et 'An Evening With Avatarium' est à conseiller à un public aimant un métal puissant aux diverses facettes avec, cerise sur le gâteau, une chanteuse qui assure tout au long du concert dans tous les registres.

Interprêtes

Jennie-Ann Smith (Chant), Marcus Jidell (Guitare), Andreas ‘Habo’ Johansson (Batterie), Rickard Nilsson (Claviers), Mats Rydström (Basse)


Artiste : The Cyberiam

Album : Forging Nations LIVE!

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 15-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

'The Cyberiam' est un nouveau groupe Américain qui n'a que quelques années d'existence et qui a sorti un premier album 'The Cyberiam' en 2018 et un EP 'The Butterfly Effect' en 2019. Ils nous proposent un progressif recherché mélangeant rock et métal dans des compositions allant de 5 à 10 minutes et, bien que leur discographie soit assez réduite, ils ont sorti un live assez court d'une heure et quart qui reprend 6 titres sur les 10 de l'album 'The Cyberiam' et également l'ensemble de l'EP 'The Butterfly Effect' qui ne contient qu'un seul titre découpé en cinq parties. Bien que dans les parties plus tranquilles, les lignes mélodiques s'apprivoisent facilement, ce live n'est pas forcément accessible à la première écoute mais demande que l'on s'y attarde car il regorge de compositions riches et novatrices avec des influences multiples que ce soit dans le domaine du rock ou du métal et c'est justement ce mélange qui en fait un groupe à part : l'exemple type est la magnifique composition 'The Butterfly Effect' qui fait se succéder des sections assez éloignées les unes des autres avec des changements d'ambiances qui vont d'un métal musclé avec de nombreuses cassures rythmiques à de l'atmosphérique en passant par du rock plus paisible avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement. Bref, les Américains de 'The Cyberiam' montrent tout leur talent dans ce live qui devrait plaire à un public aimant un progressif varié qui explore différents styles et qui demande des écoutes répétées pour bien en tirer toute la richesse.

Interprêtes

Keith Semple (Chant, Guitare), Brian Kovacs (Basse), Frank Lucas (Claviers), Tommy Murray (Batterie)


Artiste : Tarja

Album : Christmas Together: Live At Olomouc And Hradec Králové 2019

Date de Sortie : 06-12-2020

Ajouté le : 16-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Pour ceux qui s'intéresse de près à la chanteuse Finlandaise 'Tarja Turunen', ils savent qu'elle mène une double carrière qui met en avant d'un côté la 'Tarja' métalleuse qui a été dans les années 90 et 2000 la chanteuse de 'Nightwish' et qui continue une carrière solo avec plusieurs albums à son actif, le dernier en date 'In The Raw' datant de 2019 et le dernier live 'Act II' de 2018 et puis, d'un autre côté, il y a la 'Tarja' classique qui aime faire des tournées d'hiver dans différents pays et proposer des interprétations de Noël ou se produire dans des concerts où elle reprend des compositeurs classiques avec à la clé par exemple 'From Spirits and Ghosts (Score for a Dark Christmas)' de 2017 ou 'Ave Maria – en Plein Air' en 2015. Ce nouveau live 'Christmas Together: Live At Olomouc And Hradec Králové 2019' qui est le deuxième CD de la réédition de 'From Spirits and Ghosts (Score for a dark Christmas)' fait donc partie de cette deuxième catégorie, la 'Tarja' classique dans lequel elle interprète les titres habituels de ces concerts de Noël dans un environnement instrumental épuré. On retrouve donc des chansons en Finlandais comme 'Sydämeeni Joulun Teen' ou 'Varpunen Jouluaamuna' mais aussi les biens connus 'Walking in the Air' de 'Howard Blake' ou les instrumentaux 'Little Drummer Boy' ou encore 'Amazing Grace', puis des chants qui étaient présents dans 'From Spirits and Ghosts' mais également quatre 'Ave Maria'. En résumé, ce 'Christmas Together' est un vrai moment de tranquillité pendant cette période troublée et devrait plaire à un public aimant le côté classique de cette chanteuse unique qui réussit une magnifique carrière internationale en alternant le classique et le métal et qui montre une fois de plus que, lorsque le talent est présent, la magie opère et ceci quel que soit le style.

Interprêtes

Tarja Turunen (Chant), Christian Kretschmar (Claviers), Doug Wimbish (Basse), Julian Barrett (Guitare), Max Lilja (Violoncelle), Timm Schreiner (Batterie)


Artiste : Neal Morse

Album : Jesus Christ the Exorcist (Live at Morsefest 2018)

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 16-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Dans ma dernière chronique sur l'enregistrement studio de 'Jesus Christ the Exorcist' sorti en 2019, j'avais émis le vœux d'avoir le spectacle en live de cette fresque religieuse progressive. En fait, à l'occasion du 'Morsefest' 2018 (le festival annuel progressif organisé par 'Neal Morse' dans sa ville natale de Cross Plains aux Etats-Unis), cet opéra progressif avait déjà été présenté au public et cet album live avec DVD/Blu-ray est maintenant disponible. Autour d'un panel impressionnant d'invités venant du monde progressif, ce live nous fait revivre ce concert avec la vidéo indispensable dans ce genre d'histoire montrant tout le travail effectué par 'Neal Morse' pour monter son histoire sur 'Jesus Christ' avec des chanteurs qui deviennent des acteurs à part entière comme dans toutes les œuvres musicales de ce style et l'on peut citer par exemple 'Transitus' d'Arjen Anthony Lucassen' qui vient de sortir ou 'Beloved Antichrist' de 'Christofer Johnsson'. Bref, au-delà de l'aspect musical qui montre tout le talent de 'Neal Morse' pour composer des titres d'une grande richesse que ce soit au niveau vocal et instrumental, ce live est une vraie performance et permet, grâce à l'image, d'ajouter un aspect émotionnel encore plus fort à cette fresque historique ce qui en fait pour ma part un des meilleurs live de 2020.

Interprêtes

Neal Morse (Guitares, Claviers, Chant), Paul Bielatowicz (Guitare), Bill Hubauer (Claviers), Eric Gillette (Batterie), Randy George (Basse), Ted Leonard (Chant), Talon David (Chant), Nick D’Virgilio (Chant), Rick Florian (Chant), Matt Smith (Chant), Jake Livgren (Chant), John Schlitt (Chant), Mark Pogue (Chant), Wil Morse (Chant), Gabe Klein (Chant), Gideon Klein (Chant), Julie Harrison (Chant), Wil Morse (Percussions, Claviers), Gabriel Klein (Percussions), Laura Epling (Violon), Jake Tudor (Violon), Michael Lucarelli (Alto), Maggie Chafee (Violoncelle), Gideon Klein (Contrebasse), Holly Smith (Corne), David Cooper(Trombone), Dominique Caster (Trompette), Gabriel Collins (Saxophone, Flûte)


Artiste : Riverside

Album : Lost'n'Found – Live in Tilburg

Date de Sortie : 11-12-2020

Ajouté le : 17-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

'Lost'n'Found – Live in Tilburg' est un concert enregistré par les Polonais de 'Riverside' en 2015 qui a déjà été sorti en CD en 2017 et qui, réédité avec la version DVD en 2020, apparait sur les plates formes numériques à l'occasion de cette réédition. Ce concert est l'un des derniers témoignages permettant d'entendre leur guitariste 'Piotr Grudzinski', décédé subitement en 2016. Depuis, le groupe a su surmonté la perte de leur guitariste en sortant un hommage à Piotr avec 'Eye of the Soundscape' et surtout le magnifique dernier album 'Wasteland' sorti en 2018. Mais revenons à ce concert de 2015 qui permet d'entendre des compositions de leur discographie déjà conséquente à l'époque puisqu'ils avaient déjà à leur actif 6 albums et quelques EP pour une douzaine d'année d'existence et l'opus 'Love, Fear and The Time Machine' de 2015 est bien représenté avec 4 titres joués. On retrouve donc ce rock progressif créatif des Polonais qui, même s'il demande quelques écoutes pour bien s'en imprégner, ratisse large et nous offre une sorte de patchwork d'influences progressives allant d'un rock atmosphérique à du métal progressif plus recherché en passant par du rock mélodique 'Floydien'. Bref, ce 'Lost'n'Found – Live in Tilburg' des Polonais de 'Riverside' est remarquable sur tous les points, tout d'abord grâce aux talents de ces 4 artistes qui amènent chacun leur pierre à l'édifice mais également grâce à une setlist très homogène qui alterne différentes ambiances, tout ceci bénéficiant d'une production irréprochable : au-delà des fans, ce live est à conseiller à toutes les amatrices et amateurs de rock progressif aimant la diversité dans ce style de musique.

Interprêtes

Mariusz Duda (Chant, Basse), Piotr Grudzinski (Guitare), Michal Lapaj (Claviers), Piotr Kozieradzki (Batterie)


Artiste : Heather Findlay

Album : Live White Horses

Date de Sortie : 11-12-2020

Ajouté le : 17-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de concerts de la deuxième moitié de l'année

Juste un an après le remarquable 'Aces And Eights – a Night in the Saloon Bar' et après 'Wild White Horses' sorti en 2019, l'ancienne chanteuse de 'Mostly Autumn' qui continue une nouvelle carrière depuis 10 ans avec le 'Heather Findlay Band', a eu la chance de pouvoir faire une tournée en début d'année et ce live a été enregistré pendant cette tournée au Royaume-Uni. Ce live permet de découvrir, pour ceux qui ne l'ont pas encore écouté, son dernier album 'Wild White Horses' car l'intégralité y est jouée avec en plus quelques titres en acoustique. On retrouve donc la superbe voix de 'Heather' dans des compositions originales que ce soit dans un style entraînant qui puise ses influences dans les années 70 avec 'Fleetwood-Mac' qui vient immédiatement à l'esprit, comme dans 'Southern Shores' ou 'Here's To You' ou encore dans 'Black Rain' mais également dans des ambiances plus tamisées où elle excelle également en dégageant une réelle émotion comme dans 'The Island' ou 'I Remember' ou dans 'Already Free' ou encore dans 'Lake Sunday' pour ne citer que quelques titres. Bref, ce 'Live White Horses', grâce à une artiste de grand talent, est encore un beau moment à savourer tranquillement et permettra sans aucun doute de se consoler de ce manque de concert de 2020 en attendant de pouvoir y retourner et partager de nouveau moments d'émotions comme sait si bien le faire 'Heather Findlay'.

Interprêtes

Heather Findlay (Guitare, Chant), Stu Fletcher (Basse), Martin Ledger (Basse, Guitare, Choeurs), Nate Lee (Basse), Emily Lynn (Claviers, Piano, Choeurs), Dave McCluskey (Batterie), Georgia Rankin (Choeurs), Simon Snaize (Basse, Guitare, Choeurs), Hughes Taylor (Guitare), Adriana Thomas (Batterie, Percussions, Choeurs), Taylor Washington (Guitaree, Choeurs)


Artiste : Tungsten

Album : Tundra

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 18-01-2021

Si vous êtes fan de groupes comme 'Freedom Call' ou 'Feuerschwanz' ou que vous êtes inconsolables d'avoir appris la nouvelle que les Suédois de 'Falconer' se séparaient, et bien, j'ai un remède infaillible avec d'autres Suédois, en l'occurrence la formation 'Tungsten' qui après un premier album 'We Will Rise' en 2019, sortent un nouvel enregistrement studio baptisé 'Tundra'. Ce projet a été créé par le batteur 'Anders Johansson' (ex 'Hammerfall' dont le dernier live est disponible sur spotify), et chez les Johansson, on fait de la musique en famille car il a fait appel à ses deux fils Niklas et Kalle, respectivement guitariste et bassiste/claviériste, le chanteur 'Mike Andersson' venant compléter le line up. Pas la peine de vous faire languir, car même si nos Suédois ne vont pas révolutionner le métal en général, ils nous embarquent dans leur univers de hits mélodiques métal qui sont faits pour s'incruster directement dans votre cerveau et qui continuent de tourner indéfiniment dans votre tête toute une journée et ceci en mélangeant des sonorités électroniques avec des riffs de guitare saturés. Par conséquent, si d'entrée, vous n'êtes pas sensible à 'Lock and Load', passez directement votre chemin, et pour les autres qui se sont pris au jeu (dont je fais partie, ça fait du bien de se mettre de temps en temps entre les oreilles des mélodies addictives comme celles-là), prenez votre pied en écoutant des titres comme 'King of Shadows', 'Tundra' ou encore 'This Is War' qui devraient faire fureur en concert et si vous voulez reprendre votre souffle, écoutez la belles ballade 'Life and the Ocean' qui est à rajouter aux meilleures ballades métal. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce 'Tundra' est un joyeux bâton de dynamite qui vous met de bonne humeur toute une journée et qui devrait plaire à tout un public aimant un power métal avec des mélodies addictives qui tournent et retournent en boucle dans la tête...

Interprêtes

Mike Andersson (Chant), Niklas Johansson (Guitare), Kalle Johansson (Basse, Claviers), Anders Johansson (Batterie)


Artiste : Ad Infinitum

Album : Chapter I Revisited

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 19-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

Je vous avais présenté en début d'année le premier album 'Chapter I - Monarchy' du projet 'Ad Infinitum' de la Suissesse ‘Melissa Bonny’, et comme on en avait déjà eu quelques échantillons dans le premier album avec les deux titres 'See You In Hell' et 'Tell Me Why', la fin 2020 a vu la sortie d'un opus de reprises en acoustique de l'ensemble des 10 compositions amenant un tout autre éclairage sur ces mélodies énergiques de métal symphonique qui se métamorphosent en mélodies enivrantes avec la guitare acoustique qui emmène des influences hispaniques ici et là et, bien entendu, avec une éblouissante prestation vocale de 'Melissa Bonny' qui montre tout son talent en s'adaptant parfaitement au style acoustique de ces belles mélodies que l'on s'approprie immédiatement. On savoure donc l'ensemble de ces titres qui gardent tous cette énergique fraicheur pour certains comme 'I Am the Storm' et son bel accompagnement à la guitare ou 'Live Before You Die' ou encore 'Demons' dont le style me fait penser aux interprétations magnifiques de 'Marcella Bovio' et pour d'autres nous embarquent dans de belles versions remplies de sensibilité comme 'Infected Monarchy', 'Fire and Ice' ou encore 'Revenge' avec sa mélodie qui ne vous quitte plus. Bref, dans chaque version électrique ou acoustique, chacun devrait y trouver son compte et 'Ad Infinitum' montre que, quel que soit le style, lorsque le talent est présent, comme le disait l'écrivain Fançais 'Alfred de Musset' : "Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse"...

Interprêtes

Melissa Bonny (Chant), Niklas Müller (Batterie), Jonas Asplind (Basse), Adrian Theßenvitz (Guitare)


Artiste : Tammatoys

Album : Conflicts

Date de Sortie : 27-11-2020

Ajouté le : 20-01-2021

Les Norvégiens de 'Tammatoys' sortent leur premier album alors qu'ils ont déjà une vingtaine d'années d'existence et seulement deux EP qui datent déjà du début des années 2000, 'Circles' et 'Within A Dream'. Dans un style progressif nous ramenant aux années 70, ils nous proposent 5 titres dont 3 longs développements pour 45 petites minutes et je cite leur page Bandcamp : "L'idée derrière Tammatoys était de faire du rock progressif en s'inspirant de groupes tels que 'Porcupine Tree', 'The Church', 'Genesis' et 'Pink Floyd', entrecoupé d'une dose de pop avec les mélodies au premier plan" ce qui résumé bien leur univers

'I Will Follow' ouvre l'album et l'on rentre tout de suite dans le thème de l'album sur les conflits avec une première pièces mettant en avant les claviers et le chant de 'Kjetil Bergseth' et avec des lignes mélodiques accessibles, puis, 'Downfall' est le premier long développement qui nous embarque pour 11 minutes d'un progressif imaginatif en plusieurs tiroirs avec, tout d'abord une première moitié enlevé avec deux parties chantées qui laissent place en milieu de titre à une section beaucoup plus tranquille dans un esprit 'Floydien' avec un remarquable final instrumental en crescendo. Suit 'Politics', qui est beaucoup plus musclé et qui s'assagit dans la dernière minute avec un nouveau solo de claviers aérien, puis, les 14 minutes de 'The Conflict (Part 1)' (certainement une partie 2 devrait voir le jour dans un prochain album) nous offre une nouvelle fresque progressive avec une longue introduction alternant des parties parlées et une ambiance atmosphérique et le titre prend son envol dans une ambiance tranquille avec tout d'abord une partie chantée puis une remarquable section instrumentale avec des sonorités orientales soutenue par des claviers nous ramenant aux années 70 et la deuxième partie continue dans une ambiance très épurée avec quelques notes de piano qui laissent place à une partie entraînante déroulant de belles lignes mélodiques et qui retombe sur la fin avec le thème de départ. C'est avec les 8 minutes de 'Time' que l'album se termine dans la continuité du titre précédent avec des nappes de claviers aériennes précédent une rythmique tranquille avec de beaux passages vocaux agrémentés par une guitare 'Floydienne' et avec un magnifique final épique.

En résumé, les Norvégiens de 'Tammatoys' sortent un album de rock progressif imaginatif et recherché influencé par les références du genre tout en gardant une empreinte originale ce qui destine 'Conflicts' à un public aimant les longs développements contenant tous les ingrédients d'une musique progressive raffinée...

Interprêtes

Kjetil Bergseth (Chant, Claviers, Guitare), Øystein Utby (Basse), Simon Dolmen Bergseth (Guitare), Bjorn David Dolmen (Guitare), Ragnar Utby (Guitare), Martin Utby (Batterie, Percussions)


Artiste : Vanden Plas

Album : The Ghost Xperiment – Illumination

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 21-01-2021

Un an après le premier volet de 'The Ghost Xperiment', les Allemands de 'Vanden Plas' sortent la deuxième partie 'Illumination'. J'avais chroniqué en 2015 'Chronicles of the Immortals: Netherworld II' qui était pour moi un des meilleurs albums de 2015 en métal progressif, et, en 2019, j'avais un peu plus de mal à digérer la première partie de 'The Ghost Xperiment', certainement par faute de temps pour entrer dans cette fresque épique mais je dois dire qu'avec la suite, la densité des compositions est encore plus importante tout en gardant une certaine accessibilité et demande forcément que l'on s'y attarde si l'on veut en tirer toute la richesse car c'est une heure de musique qui s'offre à nous.

Tout d'abord, l'album est très varié et chaque composition amène son lot d'originalité, les lignes mélodiques ayant été particulièrement travaillées ce qui permet certainement de s'approprier l'ensemble plus facilement et ceci dès le titre 'When The World Is Falling Down' qui se livre assez facilement et constitue une entrée en matière puissante mais déroulant une mélodie entêtante. Ensuite, les ambiances sont très variées et les changements de rythmes et d'intensité sont bien placés tout au long de l'opus, avec par exemple le mid-tempo 'Under The Horizon' qui suit 'When The World Is Falling Down' et qui amène une rythmique plus posée puis 'Black Waltz Death' est encore plus calme et offre une belle power ballade avant d'attaquer un intensif 'The Lonely Psychogon' qui me fait penser à certaines compositions de la formation de métal symphonique 'Kamelot' suivi de l'énorme 'Fatal Arcadia' contenant de nombreux changements d'intensité. On peut aussi souligner les beaux passages instrumentaux qui mettent en avant de remarquables sections de claviers et de guitare mais également des instruments de l'orchestre et les Allemands ont invité pour l'occasion 'Ulli Perhonen' de la nouvelle formation de métal symphonique 'Snow White Blood' et 'Oliver Hartmann' et 'Herbie Langhans' pour les chœurs. Mais le point culminant de l'album est sans conteste le long développement 'The Ouroboros' qui, à lui seul, renferme toutes les ambiances que l'on peut trouver dans l'album avec tout d'abord une première partie qui démarre calmement et qui prend petit à petit de la puissance pour exploser dans une refrain addictif, puis, une partie instrumentale énergique et rapide avec de magnifiques disgressions sonores pour finir en apothéose avec la mélodie du thème de départ qui ne vous quitte plus.

En résumé, ce dernier album des Allemands de 'Vanden Plas' est un vrai bijou de métal mélangeant progressif et symphonique avec de remarquables ruptures rythmiques et d'intensité entre les différentes compositions avec, cerise sur le gâteau, une production irréprochable ce qui, pour ma part, fait de 'The Ghost Xperiment – Illumination' une des meilleures sorties de l'année 2020 en métal progressif...

Interprêtes

Andy Kuntz (Chant), Günter Werno (Claviers), Stephan Lill (Guitare), Torsten Reichert (Basse), Andreas Lill (Batterie) + Invité : Oliver Hartmann (Choeurs), Herbie Langhans (Choeurs), Ulli Perhonen (Chant), Alea der Bescheidene (Chant)


Artiste : Blackfield

Album : For the Music

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 22-01-2021

On attendait le retour de nos deux compères 'Steven Wilson' et 'Aviv Geffen' avec leur projet 'Blackfield' car le dernier album 'V' datait déjà de 2017 et c'est donc 'For the Music' qui est sorti début décembre 2020 qui lui succède. Pour ce nouvel opus, 'Aviv Geffen' a écrit et composé tous les titres et on sent que 'Steven Wilson', même s'il continue de participer à ce projet, est légèrement en retrait mais les ambiances dégagées sont bien dans la continuité des précédents albums. Contenant 9 titres pour une courte durée de 30 minutes, on retrouve donc ce mélange entre pop et atmosphérique avec des mélodies faciles d'accès qui se partagent entre compositions entraînantes comme 'For The Music', 'Under My Skin' ou encore 'Summer's Gone' et d'autres beaucoup plus mélancoliques comme 'Garden of Sin', 'Over & Over', 'White Nights' ou encore 'It's so Hard' qui sont soit acoustiques ou semi-acoustiques, sans oublier 'After All' et 'Falling' qui rappellent certaines compositions de 'Blackfield II'. Bref, sans trop se renouveler, ce nouveau 'Blackfield' surfe sur la vague des précédents opus et, par conséquent, est destiné à un très large public aimant le style atmosphérique et les mélodies très accessibles à déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Aviv Geffen (Chant, Claviers), Steven Wilson (Chant, Guitare), Adar Green (Guitare, Basse), Eran Mitelman (Claviers, Piano), Omri Agmon (Guitare), Tomer Z (Batterie)


Artiste : Majestica

Album : A Christmas Carol

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 23-01-2021

'Tommy Johansson' est un peu sur tous les fronts depuis deux ans puisqu'il est tout d'abord un des deux guitaristes de 'Sabaton' mais également le chanteur dans le nouvelle formation 'Memories of Old' et a également participé à plusieurs autres projets dont 'Astralium' et 'Gabriels'. En plus de tout cela il a créé un nouveau projet 'Majestica' de power métal avec un premier album 'Above The Sky' en 2019 et 2020 voit la sortie d'un nouvel opus consacré à Noël avec le conte de ' Charles Dickens', 'A Chistmas Carol' (décidemment en ce moment, ce conte est à la mode avec 'Choruscant' et 'tRKproject').

Mais, avec les références citées plus haut, comme vous vous en doutez, les ambiances sont assez éloignées des Noël traditionnels chantés par 'Tarja' et on est plutôt dans le speed métal qui décoiffe et, dans un esprit bon enfant, c'est un peu comme si 'Disneyland' avait fait une commande de chansons de Noëls à 'Alex Staropoli' ou 'Luca Turilli'. Après la courte introduction instrumentale 'A Christmas Carol' qui nous fait presque croire que l'on va se retrouver au milieu de 'Mickey' et ses amis, 'A Chistmas Story' déboule dans une débauche d'énergie avec une première mélodie entêtante qui emprunte à la musique classique, puis, les deux titres suivants 'Ghost of Marley' et 'Ghost Of Christmas Past' poursuivent dans cette voie toute tracée à grands coups de chœurs qui nous donnent une sérieuse envie de s'égosiller, tout ceci étant accompagné de sonorités d'ambiance de Noël. Après ces trois brulots déployant une puissance de feu (de Noël) incomparable, la ballade 'The Joy Of Christmas' arrive à point nommé pour nous remettre de toutes nos émotions et nous transportent au pays du Père-Noël avec des lignes mélodiques empruntées aux chansons traditionnelles avec cette petite pointe de mélancolie qui ne peut qu'émouvoir les grands enfants que nous sommes restés. Et c'est au tour d'un féérique 'Ghost Of Christmas Present' de prendre le relais dans une nouvelle atmosphère surchauffée et une rythmique marquée que nos pieds battent tout seuls, puis il est suivi par un théâtral 'Ghost Of Christmas To Come' avec des chœurs rayonnants et 'A Christmas To Come' continue dans cette même ambiance avec une nouvelle mélodie bienheureuse de conte de Noël, l'album se terminant par l'instrumental 'A Majestic Christmas Theme' qui emprunte aux grandes productions de Noël à l'Américaine que vous avez tous déjà entendu dans les 'Disneylands'.

En résumé, 'A Christmas Carol' est un magnifique conte musical pour tous ceux qui ont gardé une âme d'enfant et qui aiment bien entendu un métal mélodique et efficace bon enfant qui s'intègre immédiatement...

Interprêtes

Tommy Johansson (Chant, Guitare, Claviers), Alexander Oriz (Chant, Guitare, Chœurs), Chris David (Chant, Basse), Joel Kollberg (Chant, Batterie)


Artiste : Naryan

Album : The Withering

Date de Sortie : 11-12-2020

Ajouté le : 24-01-2021

'Naryan' est une formation Finlandaise de rock progressif qui a sorti fin 2020 un nouvel enregistrement studio 'The Withering' qui est leur 3ème album, après 'Naryan' en 2013 et 'Black Letters' en 2016. Emmené par le guitariste 'Lauri Kovero', ils ont connus de nombreux changements de line-up depuis leur création et 'Naryan' est maintenant composé de 'Lauri Kovero' et 'Raino Ketola' à la guitare, de 'Tonuni Niemi' au chant, de 'Antli Valiniemi' à la basse, de 'Tommi Tanhuanpaa' à la batterie, de 'Eveliina Sydanliihde' aux piano et à la flûte et de 'Nona Onnda' au violon, et ce nouvel opus voit plusieurs invités compléter le line up avec notamment des instruments de l'orchestre et des chœurs. Dans des ambiances mélancoliques et reposantes, ils nous proposent 10 titres mélodiques dans un rock mélangeant du progressif et du symphonique et dans lequel les arrangements instrumentaux mettent en avant les cordes et le piano, les instruments électriques amenant l'assise rythmique et de belles basses profondes et dans lequel les arrangements vocaux sont tout autant remarquables.

L'instrumental 'The End' débute dans une atmosphère romantique amené par la profondeur des violoncelles et les arpèges de piano, puis, 'You Are The One' poursuit avec une mélodie envoutante avec de belles alternances entre parties acoustiques et électriques, 'Tonuni Niemi' au chant présentant une belle palette vocale et 'Now You're Gone' poursuit dans ce sentiment de mélancolie avec de nouvelles lignes mélodiques qui vous enveloppent et vous bercent dans un lent tempo addictif. Suit le court instrumental 'IV' qui sert d'introduction à 'Black Swan', augmentant encore le curseur émotionnel avec une nouvelle prestation vocale magistrale puis on reste sur le petit nuage sur lequel on était grimpé avec 'Until We Meet Again' qui nous emporte en provoquant ce petit frisson si caractéristique d'un bonheur intense d'écoute et 'Hear Me Now' continue dans le même registre en rajoutant la voix envoutante de 'Maria Opoku-Aikins' qui forme un duo magique avec 'Tonuni Niemi'. La fin de l'album est du même niveau avec, tout d'abord, 'Room of Angel' qui peut rappeler le côté très soft de certaines compositions de 'Mono Inc., la voix de 'Tonuni Niemi' rappelant le chant profond de 'Martin Engler', puis, 'The World Is Filled With Silence' nous embarque pour une nouvelle mélodie émouvante avec de magnifiques chœurs magnifiant l'ensemble, 'Takamaa' refermant ce magnifique album avec un chant en Finnois déroulant une dernière fois des lignes mélodiques mélancoliques.

En résumé, les 'Finlandais' de 'Naryan' sortent un album d'une profondeur immense qui ne peut que toucher et si vous êtes amatrice ou amateur de belles mélodies envoutantes et mélancoliques dégageant une réelle émotion ou que vous aimez un rock progressif paisible et reposant avec des artistes comme 'Rick Miller', 'Esthesis', 'starfish64' ou encore 'David Minasian' pour ne citer que des chroniques récentes sur myprogmusic, ce ' The Withering' est fait pour vous.

Interprêtes

Lauri Kovero (Guitare), Tonuni Niemi (Chant), Raino Ketola (Guitare), Nona Onnda (Violon), Eveliina Sydanliihde (Claviers, Piano), Tommi Tanhuanpaa (Batterie, Chœurs), Antli Valiniemi (Basse), Tero Ylonen/Rantajatkat (Batterie) + Invités : Sara Lahtinen (Violoncelle), Katri Antikainen (Violoncelle), Maria Opoku-Aikins (Chant), Petri Juutilainen (Trombone), Niilo Harjuntautsa (Bugle), Georgo Bille (Bugle, Trompette), Tampere Opera Choir Chœurs)


Artiste : Six Foot Six

Album : The End of All

Date de Sortie : 11-12-2020

Ajouté le : 25-01-2021

Dans la série des albums de rock et hard-rock mélodique sortis en deuxième moitié de l’année 2020 que je vous ai présenté en début d'année (voir ici), la Suéde était bien représentée et j'aurais pu rajouter ce nouvel album 'The End of All' sorti en fin d'année 2020 de 'Six Foot Six' qui est leur deuxième album studio, le premier 'The Six Foot Six Project' datant de 2018. Mené par le chanteur et guitariste 'Kristoffer Göbel' (entre autres ex chanteur de 'Falconer'), on est embarqué dans du hard-rock musclé avec des lignes mélodiques accessibles et des refrains entêtants soutenus par des chœurs entraînants. Que ce soit les titres énergiques comme 'Welcome to Your Nigthmare', 'End of All', 'Last Days of Our Lives' ou 'Oblivion' mais également les mid-tempos rythmés que sont 'Blood Will Out', 'Finale Vittoria' ou le puissant 'I Am Your King' sans oublier la power ballade 'Edge of the World', tout est réuni pour nous donner une envie irrésistible de battre la mesure sur ces mélodies addictives. Bref, c'est encore une belle sortie d'un groupe Suédois qui, même s'il ne va pas révolutionner le hard-rock mélodique, nous permet de passer un très bon moment à l'écoute de 'The End of All' qui est à conseiller à tout un public aimant un hard-rock mélodique et entraînant...

Interprêtes

Kristoffer Göbel (Chant, Guitare), (Basse, Chœurs), Henrik Hedman (Batterie, Chœurs), Christoffer Borg (Guitare, Chœurs)


Artiste : Royal Hunt

Album : Dystopia

Date de Sortie : 18-12-2020

Ajouté le : 26-01-2021

Les Danois de 'Royal Hunt' ont maintenant une trentaine d'années de carrière et une quinzaine d'albums à leur actif ce qui fait une fréquence d'un album tous les deux ans environ, leur dernier opus 'Cast in Stone' datant de 2018. Tagué depuis les années 90 en métal progressif, ils ont ressorti un nouvel enregistrement studio 'Dystopia' fin 2020 et les deux derniers albums empruntaient des chemins de traverse lorgnant vers un métal néo-classique et symphonique avec toujours ce talent pour des lignes mélodiques entêtantes. Quant est-il de ce dernier bébé des Danois ? Tout d'abord, la période dans laquelle nous vivons est propice à reprendre des thèmes de romans de science-fiction du vingtième siècle car on se rend compte que les écrivains de l'époque étaient souvent des visionnaires avec un don pour prévoir l'avenir en commençant par exemple par le roman '1984' de 'George Orwell' publié en 1949 avec son fameux 'Big Brother is watching you'. Sur ce point, 'Royal Hunt' a choisi un autre roman bien connu puisqu'il s'agit de 'Farenheit 451' de 'Ray Bradbury' publié en 1953 et qui décrivait un futur pessimiste basé sur le totalitarisme qui rejetait la culture en brulant les livres (tiens, ça ne vous rappelle pas quelques chose d'assez similaire en ce moment !). Inutile de vous faire languir, musicalement, les compositions sont au niveau de ce chef d'œuvre de la littérature et forment un tout indissociable que l'on pourrait qualifier d'opéra métal et me font penser aux atmosphères (que ce soit musicalement ou au niveau du thème) de 'The Astonishing' de 'Dream Theater'.

L'album débute avec l'instrumental symphonique 'Inception F451' dans une atmosphère épique qui plante le décor et qui rappelle les grandes productions cinématographiques Américaines puis, changement de décor complet avec l'énergique 'Burn' et son tempo rapide qui nous offre un premier refrain entêtant repris en chœurs et de remarquables arrangements symphoniques en soutien des riffs de guitares avec, ici et là, quelques digressions mélodiques empruntées à la musique classique faisant penser à 'Rainbow' de 'Ritchie Blackmore'. Suit le long développement 'The Art Of Dying' qui frise les 9 minutes et qui continue dans un métal symphonique classieux en déroulant un lourd mid-tempo avec une nouvelle mélodie addictive et avec une magnifique prestation vocale de 'Dc Cooper' bien accompagné par des chœurs de luxe (au total 5 invités dont l'ancien chanteur de 'Royal Hunt', 'Mark Boals' dont on ne compte plus les projets dans lequel il a chanté, 'Shining Black' étant le dernier en date), tout cela étant entrecoupé de sections instrumentales remarquables. La pause ballade arrive avec le titre suivant 'I Used To Walk Alone' qui voit la participation au chant d'Alexandra Andersen' formant un beau duo avec 'Dc Cooper' et qui peut être rajoutée aux meilleures ballades de métal (voir ma playlist spotify ici), puis, les trois titres qui suivent sont très différents les uns des autres ce qui contribue à faire de 'Dystopia' un album très original : tout d'abord avec 'The Eye Of Oblivion', on revient à un métal plus énergique avec une remarquable section instrumentale aux sonorités néo-classiques, la construction étant plus conventionnelle, puis 'Hound of the Damned' change complètement de registre avec une composition assez éloignée du heavy métal qui intègre des sonorités électroniques dans une ambiance théâtrale de comédie musicale rock et 'The Missing Page' change encore de décor pour un instrumental symphonique mélancolique mettant en avant des cordes. La fin de l'album est tout aussi variée car elle nous offre une nouveau long développement, 'Black Butterflies' qui nous embarque dans une saga de métal néo-classique avec de belles alternances d'intensité et de rythme et de magnifiques lignes mélodiques qui ne vous quittent plus, puis, 'Snake Eyes' est une deuxième power ballade tout autant remarquable que la première qui fait référence à la technologie poussée à son paroxysme dans le roman 'Farenheit 451' avec cette machine 'Electric-Eyed Snake' qui a été inventée par les autorités pour pouvoir contrôler la population et le court instrumental 'Midway' clôture l'album dans une atmosphère tragique correspondant à la fin du roman avec l'exode de ces hommes qui portent le nom de chaque livre qu'ils ont décidé de mémoriser.

En résumé, les Danois de 'Royal Hunt' sortent un remarquable album avec des compositions très variées qui ont été écrites et composées dans le seul objectif de raconter 'Farenheit 451' et qui possèdent de nombreux arrangements magnifiques que ce soit au niveau vocal ou au niveau instrumental ce qui fait de 'Dystopia' une œuvre artistique allant au-delà d'un simple album de métal et qui devrait plaire à tout un public aimant les opéras rock ou métal néo-classiques...

Interprêtes

Dc Cooper (Chant), Andre Andersen (Claviers, Basse), Jonas Larsen (Guitare), Andreas Passmark (Basse), Andreas ‘habo’ Johansson (Batterie) + Invités : Alexandra Andersen (Chant), Henrik Brockmann (Chant), Kenny Lubcke (Chant), Mark Boals (Chant), Mats Leven (Chant)


Artiste : Claire-Lyse Von Dach

Album : We Are One

Date de Sortie : 05-12-2020

Ajouté le : 27-01-2021

Après l'album ' Moonlight' qui montrait une autre facette de l'ancienne chanteuse d''Elferya', 'Claire-Lyse Von Dach' a sorti un nouvel album 'We Are One' fin 2020 qui continue dans le même registre que 'Moonlight' et la Suissesse qui est ergothérapeute a toujours été attirée par certaines pratiques mentales comme la méditation « pleine conscience » dans un but thérapeutique mais également de réalisation du soi. Dans ce cadre, la musique contribue à cet épanouissement et ce nouvel album est encore une invitation au voyage et à la rêverie, avec des compositions qui vous emporte sur un petit nuage dans un style qu'elle qualifie d'univers musical celtico-shamanique et qui va à la rencontre d'ambiances féériques et oniriques. Au menu 13 titres pour près d'une heure de musique avec le chant toujours aussi mélodieux et cristallin de 'Claire-Lyse Von Dach' qui a convié pour l'occasion différents artistes amenant une touche folk que ce soit avec des cordes, la harpe, la flûte ou encore les différentes percussions. A noter qu'il existe également la version instrumentale de l'album déisponible également sur spotify ici. Bref, c'est encore un magnifique album que nous propose la Suissesse 'Claire-Lyse Von Dach' et 'We Are One' est à déguster dans un endroit calme au casque et devrait plaire à un public aimant la musique folk acoustique accessible dès la première écoute...

Interprêtes

Claire-Lyse Von Dach (Chant, Piano, Harpe, Tambour), Nathalie Manser (Violoncelle), Mélodie Pican (Violon), Matthieu Bopp (Flûte, Whistles, French Pipes), Sylvain Ballif (Bodhran, Percussions), Vincent Triponez (Guitare, Basse, Percussions), Thibaut Gonzalez (Didgeridoo), Anne Laurent (Shruti box , Chœurs), Jess Vee (Chœurs), Vincent Vève (Chœurs), Matthieu Favre (Chœurs), Laura Salvadori (Chœurs), Sabine Cherix (Chœurs), Vincent Vève (Chœurs), Matthieu Favre (Chœurs)


Artiste : Saurom

Album : Música

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 28-01-2021

Je ne connaissais pas les Espagnols de 'Saurom' qui pourtant on déjà une belle carrière derrière eux puisque cela fait plus de 20 ans qu'ils sortent des albums et c'est donc avec 'Música' qui est déjà leur 10ème album studio et qui est sorti début décembre 2020 que je les découvre. Après une première écoute, dans certaines compositions, j'ai l'impression d'entendre un croisement entre les Français de Tri Yann' et les Finlandais de 'Nightwish', 'Tri-Yann' pour le côté folk bon enfant et entraînant et 'Nighwish' pour les riffs de guitare et le côté mélodique, et ceci dès les deux premiers titres 'Amenecer' et 'La Hija de las Estrellas'. L'ensemble est une suite de titres entraînants que l'on s'approprie immédiatement et dont les lignes mélodiques sont toutes très accessibles comme 'Salta' avec son violon qui virevolte à la manière d'un 'Christophe Péloil' de 'Tri-Yann', 'El Queso Rodante' et son tempo rapide dans une joyeuse ambiance, 'El Lazarillo de Tormesla' et son refrain addictif ou encore 'Reina de mis Sueños' qui nous ramène encore aux lignes mélodiques de 'Nightwish', les ballades 'When Nobody See's Us' et 'Duermedela' amenant un instant de tranquillité tout comme le mid-tempo '3,2,1… ¡La Tierra!' et les deux petites virgules instrumentales aux sonorités Hispanisantes (mais comment pourrait-il en être autrement !). De plus, la plupart des titres ont fait l'objet d'une vidéo qui sont toutes originales et en voici les liens :
- 'Amanecer'
- 'El Queso Rodante'
- 'El Lazarillo de Tormes'
- 'La Hija de las Estrellas'
- '3,2,1... ¡La Tierra!'
- 'Fiesta de la Cerveza'
- 'Reina de mis Sueños'
- 'La Danza de los Mundos'
- 'Música'

En résumé, ce dernier album des Espagnols de 'Saurom' est rempli d'une bonne énergie et nous embarque dans du folk énergique et entraînant qui s'apprivoise très facilement et, si vous n'êtes pas dérangé par le chant en Espagnol (pour ma part, ça renforce le côté festif de l'ensemble) et que vous aimez mélanger rock et folk avec des lignes mélodiques entêtantes, 'Música' est certainement fait pour vous...

Interprêtes

Narciso Lara Márquez (Chant, Guitare), Raúl Rueda Hernández (Guitare), Jose A. Gil González (Basse), Santi Carrasco (Claviers), Francisco Garrido Ramos (Claviers, Violon), Antonio Ruíz Izquierdo (Batterie)


Artiste : Angel

Album : A Woman's Diary - Chapter II + The Hidden Chapter

Date de Sortie : 04-12-2020

Ajouté le : 29-01-2021

La chanteuse Norvégienne d''Imperia', 'Helena Iren Michaelsen' poursuit également en parallèle de sa formation de métal symphonique une carrière en solo et nous a offert en 2020 deux albums comme le font régulièrement des chanteuses de métal avec par exemple 'Claire-Lyse Von Dach' qui a sorti en même temps qu'Helena un nouvel opus 'We Are One' et on pourrait également citer 'Marcella Bovio' avec ses magnifiques albums 'Unprecedented' de 2016 et 'Through Your Eyes' de 2018. En ce qui concerne la Norvégienne, Mai 2020 a vu la sortie de 'A Woman's Diary - Chapter II', le premier chapitre datant déjà de 2005 et le deuxième album de 2020 est donc sorti début décembre et se nomme 'A Woman's Diary - The Hidden Chapter'. Le premier explore différents styles et comprend en majorité des compositions assez tranquilles dans lesquelles Helena montre tout son talent vocal avec, tout d'abord de magnifiques ballades plus ou moins dépouillées que sont 'I Don't Believe', 'Do You Hear My Cry', 'Eg Ser', 'Rock in the Sea', 'Silence', 'Angel Maria' et 'Goodbye', puis des mid-tempos mélodieux plus entraînants que sont 'Streetchild' et 'Happy Birthday' ('vidéo you tube'), les seuls titres un peu plus énergiques étant 'Never Again' et 'Imprisoned', plus proche du métal symphonique et on peut également noter un titre assez décalé mais tout autant attachant, 'My Desire' flirtant avec une atmosphère orientale entraînante. En ce qui concerne le deuxième album 'A Woman's Diary - The Hidden Chapter', ce sont principalement des reprises en acoustiques de compositions très connues comme l'Hallelujah' de 'Leonard Cohen' ou 'Summertime' de 'Aaron Neville' ou encore la magnifique chanson 'Leave The Light On' de 'Beth Hart' (liste des titres ci-dessous), l'atmosphère étant beaucoup plus intime que le premier album, Helena étant accompagnée par son compagnon 'Oliver Philipps' au piano qui collabore à l'écriture et à la composition de tous ses titres. Les seuls titres originaux sont 'Little Ballerina' et 'Keep Your Head Held High', deux chansons à l'eau de rose qui, comme le reste, sont bien éloignées du métal mais qui mettent en avant le côté soft de cette remarquable chanteuse de formation classique qui dans cet exercice fait passer une émotion très touchante.

En résumé, la Norvégienne 'Helena Iren Michaelsen' nous offre non pas un mais deux très bons albums et démontre une fois de plus que, quel que soit le style, lorsque le talent est là, le résultat est toujours de qualité et, même si tous les fans d'Imperia' ne seront pas forcément conquis, ces deux opus sont destinés à un large public aimant des lignes mélodies émouvantes et facilement assimilables...

Liste des titres de l'album 'A Woman's Diary - The Hidden Chapter'
1 - Don’t Let Daddy Kiss Me ('Motörhead')
2 - Little Ballerina (titre original)
3 - Kjærlighet (Version Norvégienne de 'Only Love' de 'Nana Mouskouri')
4 - Lost ('Anouk Teeuwe')
5 - Let Down ('Imperia')
6 - Hallelujah ('Leonard Cohen')
7 - Calling St. Cecilia ('Rik Emmett')
8 - Purple Rain ('Prince')
9 - Somewhere Over The Rainbow ('Judy Garland')
10 - Leave The Light On ('Beth Hart')
11 - Summertime ('Aaron Neville')
12 - Memories ('Barbra Streisand')
13 - Keep Your Head Held High (titre original)

Interprêtes

Helena Iren Michaelsen (Chant), Oliver Philipps (Tous les instruments)


Artiste : Edran

Album : Clockwork : Overture

Date de Sortie : 10-12-2020

Ajouté le : 30-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

'Edran' est encore une nouvelle formation de métal symphonique qui cette fois nous vient d'Italie et qui a été créée par le claviériste 'Lorenzo Masiero' et qui vient de sortir son premier album studio 'Clockwork : Overture', 'Clockwork' étant l'ancien nom du groupe et les deux singles 'Redemption' et 'Closer' ayant été réalisés sous le nom de 'Clockwork'. La particularité de cette formation est d'avoir rassemblé deux chanteuses et deux chanteurs ce qui enrichit considérablement la section vocale et ces quatre artistes se partagent différents rôles car l'ensemble est un album concept inspiré du roman écrit par 'Lorenzo Masiero' lui-même en 2013 et qui raconte la vie d'un musicien qui vend son âme au démon Phedus afin d'obtenir la mélodie parfaite. Le démon partage son âme en différentes entités qui représentent différentes émotions dont chacune est jouée par un des chanteurs qui deviennent par la même occasion des acteurs. Musicalement, Loenzo a concocté 11 titres qui sont dans un métal symphonique assez classique avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement.

Comme souvent dans ce genre d'album, tout débute avec un titre instrumental et c'est le cas pour cet opus avec 'Phantom Overture' qui ouvre les débats dans une ambiance symphonique mettant en avant de beaux arrangements orchestraux, puis, 'Into The Core' nous met directement dans le bain d'un métal symphonique entraînant avec des lignes mélodiques qui viennent directement se greffer dans notre tête et avec chaque chanteur qui nous dévoile l'un après l'autre son registre vocal rendant cette composition très originale. Avec les titres suivants, on reste dans le même style avec des pépites mélodiques qui défilent les unes après les autres et les fans de métal symphonique ne pourront pas résister à des compositions comme 'Redemption', 'Chase The Fire', 'Closer', 'The Warden' ou encore 'Endless Journey' qui auraient toutes pu faire l'objet d'un single. Entre ces différents hits en puissance, les pauses sont amenées par, tout d'abord, la belle ballade 'All I Have', puis la power ballade 'The Distance' qui met en avant une somptueuse section vocale et de remarquables arrangements instrumentaux avec des cordes amenant un côté folk, toutes les deux que j'ai rapidement rajouté à ma playlist des ballades métal ici. Le reste est au même niveau avec un 'Revenge' qui mêle de la plus belle manière des arrangements symphoniques grandioses avec une énergie débordante et avec encore une section vocale remarquable et le dernier titre que je n'ai pas encore cité, 'Clockwork' et ses 8 minutes, n'est pas mal non plus avec un nouveau bijou symphonique où tout est réuni pour en faire le super hit de l'album et même au-delà un exemple du graal musical pour toute amatrice ou amateur de métal symphonique.

En résumé, pas besoin de vous faire un dessin, il n'y a rien à jeter dans ce premier opus des Italiens de 'Edran' qui ont déjà mis la barre très haut dans ce style si convoité et si vous aimez le métal symphonique avec de belles mélodies que l'on a envie de reprendre en chœurs, il y a de fortes chances que vous adoptiez 'Clockwork : Overture' et qu'il devienne un album indispensable de votre discographie...

Interprêtes

Lorenzo Masiero (Claviers), Fabio Brunetti (Chant), Paolo Taurino (Chant), Clementine Nantista (Chant), Francesca Trevisan (Chant), Daniele Mandelli (Guitare), Luigi Riccio (Basse), Gianluca Capelli (Batterie) + Invités : Roberta Corvi (Violon)


Artiste : Sebastien

Album : Integrity

Date de Sortie : 11-12-2020

Ajouté le : 31-01-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre

'Sebastien' est un groupe Tchèque qui a déjà une douzaine d'années d'existence et 'Integrity' est déjà leur 4ème album, le dernier, 'Act of Creation', datant de 2018 et qui était chanté en Anglais alors que leur dernier bébé est chanté en Tchèque. Compte tenu de la qualité des compositions, ils ont du mal à se faire connaitre à l'international mais ils pourraient largement rivaliser avec certaines formations majeures de métal mélodique car ce dernier opus est rempli de compositions remarquables et accessibles à la première écoutes, les lignes mélodiques étant souvent très addictives.

L'album démarre sur 'Tornádo' dans une énergie débordante avec un premier refrain qui ne vous quitte plus, puis, 'AntiProrok', légèrement moins rapide, n'en reste pas moins aussi puissant et entraînant et le single 'Nechtěná' qui suit, est un vrai hit que tout groupe de métal mélodique des années 80/90 aurait voulu composé et on ne peut rester de marbre à l'écoute du refrain qui donne une envie irrésistible de bouger au rythme de la musique. La suite continue dans la même ambiance avec des bijoux mélodiques que sont 'Bičem proti lásce' et son entraînante et puissante rythmique, 'Touhy', 'Labyrint' ou encore 'Vstávej' et lorsque l'atmosphère se fait moins rapide, 'Věřím' nous délivre un lourd tempo à faire headbanguer tout un public auquel on peut rajouter les deux ballades 'Jdi dál' et 'Zatmění' qui n'ont rien à envier aux meilleures du genre.

En résumé, les Tchèques de 'Sebastien' continuent, après le très bon 'Act of Creation' de nous offrir des hymnes addictifs et ce nouveau bébé 'Integrity' est à conseiller à un public aimant un métal mélodique qui se consomme sans modération grâce à des lignes mélodiques très accessibles...

Interprêtes

George Rain (Chant, Guitare), Petri Kallio (Basse), Pavel "Dvorkys" Dvora (Claviers), Lucas R. (Batterie)


Artiste : Amon Sethis

Album : Part 0 : The Queen With Golden Hair

Date de Sortie : 12-12-2020

Ajouté le : 01-02-2021

Je vous emmène dans notre bel hexagone du côté de Grenoble avec les Français de 'Amnon Sethis' qui sortent leur 3ème album et qui, grâce à leur leader 'Julien Tournaud', passionné d'histoire ancienne sur l'Egypte, avaient commencé avec les deux premiers bébé à nous raconter la vie des deux enfants de la reine 'Nitocris', 'Ateravis' pour la part 1 et 'Amon-Sethis' pour la part 2, et c'est donc tout naturellement, que pour remettre le tout dans un ordre chronologique (normal pour un historien qu'est 'Julien Tournaud'), ce nouvel opus se nomme 'Part 0' car c'est justement la reine 'Nitocris' qui a toujours intéressé les égyptologues qui en est le thème (pour rappel, la France est un des pays qui ont le plus œuvrés dans la recherche sur l'Egypte ancienne au XIXème siècle). Bien que les spécialistes ne connaissent pas grand-chose sur elle, elle a toujours véhiculé de nombreuses légendes et c'est donc une thématique intéressante pour un album musical ce qui permet d'alimenter le mythe. Musicalement, les Français nous embarquent dans une fresque impressionnante entre power métal progressif et symphonique pour une heure et quart de musique remplie d'ambiances majestueuses rappelant la grandeur de l'Egypte des pharaons ce qui demande forcément de s'y attarder pour en tirer toute la richesse.

Après l'introduction symphonique instrumentale 'The Legacy From The Past' plantant un décor exotique nous embarquant tout droit pour ce pays fascinant, 'Nitocris The Queen With Golden Hair' débute de manière magistrale dans une atmosphère progressive à grand renfort de chœurs puis, 'My Sister, My Love, My Pharaoh' poursuit dans un style plus direct avec un refrain entêtant et 'The Conspiracy' continue dans une ambiance théâtrale et nous fait passer par toutes sortes d'atmosphères, jouant sur des variations de tempos et d'intensités remarquables. La suite est à l'image de ce début d'album avec le puissant 'The Secret Letter' mélangeant orient et occident avec une nouvelle prestation vocale remarquable de 'Julien Tournaud', tout comme 'The Rise of Aoutef’s Army' qui accentue le côté heavy et nous transporte de manière grandiose aux pays des pharaons, puis, 'Lost In The West' est un bijou mélodique avec des orchestrations me faisant penser aux Israéliens d''Orphaned Land' et avec 'Desert Storm', on est au paroxysme d'un power métal symphonique majestueux avec des chœurs impressionnants et de riches arrangements orchestraux et cerise sur le gâteau, avec un 'Julien Tournoud' qui continue de nous offrir des sections vocales remarquables en passant d'un chant clair très posé à un chant extrême et rageur. Je pourrais continuer à faire du titre à titre car chacun mériterait d'être cité mais, globalement, les atmosphères déployées mettent toutes en valeurs cette période de l'histoire rendant bien les images de la grandeur de l'Egypte antique, comme tout péplum du genre essaie de représenter, et ceci, grâce, d'une part, à des orchestrations généreuses et épiques avec des chœurs omniprésents mais également grâce à la puissance du métal, l'ensemble baignant dans des sonorités orientales qui accentuent cette atmosphère exotique, l'exemple type étant le long développement qui frise les 10 minutes et qui rassemble à lui tout seul toutes les ambiances rencontrées dans cet opus.

En résumé, les Français de 'Amon Sethis' sortent un album en tous points remarquable et on ne peut que faire le parallèle avec des œuvre musicales aussi grandioses dans le même style et celle qui me vient à l'esprit en premier est bien entendu 'Beloved Antichrist' de 'Therion' ce qui fait de 'Part 0 : The Queen With Golden Hair' un album à conseiller à un public aimant un power métal symphonique à thème avec des orchestrations et des arrangements imposants et qui apprécie de prendre son temps pour apprivoiser une œuvre de ce genre, petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Julien Tournoud (Chant), Olivier Billoint (Guitare), Elliot Tordo (Claviers), Laetitia Bertrand (Basse), Sébastien Perrad (Batterie)


Artiste : Alpha Souls

Album : Carousel Of Emotions

Date de Sortie : 15-12-2020

Ajouté le : 02-02-2021

'Alpha Souls' est nouveau projet de hard-rock mélodique créé par le guitariste et claviériste Espagnol 'Ricardo Walls' et le producteur 'Hector Fontes' qui sortent un premier enregistrement studio 'Carousel Of Emotions'. Le line up est complété par 'Borja Lopez' à la basse, 'Manuel Delgado' à la batterie et le Grec 'Manos Fatsis' au chant qui a des airs de 'David Coverdale' ce qui donne à l'ensemble un petit air de 'Whitesnake'. Ce premier opus contient 13 titres très efficaces et directs, tous aussi mélodiques les uns que les autres avec une majorité de compositions énergiques et entraînantes comme les puissants 'Climb to the Top' ou 'King of the Road' et leurs rythmiques addictives ou les bijoux mélodiques 'Live to the Full' et 'Bring It On' avec leurs refrains entêtants ou encore 'Six Minutes to Heaven' qui nous ramène quelques décennies en arrière avec bien évidemment 'Whitesnake'. Et quand le tempo diminue, ils nous offrent également de remarquables mid-tempos dans un AOR rappelant les années 80 comme 'Silent Days' rappelant 'Foreigner' ou 'Words Unspoken' avec ses lignes mélodiques qui ne vous quittent plus ou encore 'Dreamer in the Night' et 'Believe' qui sont très tagués années 80, le premier me faisant penser à 'Toto' et le deuxième à 'Europe', les compositions plus calmes n'étant pas oubliées avec tout d'abord 'How Well You Think You Know Me' qui rappelle les plus belles ballades de 'Deep Purple' ou encore 'The Turning' qui nous ramène encore à 'Whitesnake' qui ont sorti deux compilations en 2020 avec tout d'abord 'Love Songs' et 'The ROCK Album' et qui doivent encore sortir en 2021 une troisième compilation 'The Blues Album'.

En résumé, ce nouveau projet 'Alpha Souls' termine les sorties de l'année 2020 de hard-rock mélodique de très belle manière et 'Carousel Of Emotions' devrait plaire à tout un public qui aime un hard-rock mélodique venant tout droit des années 80 et qui n'a pas pris une ride...

Interprêtes

Manos Fatsis (Chant), Ricardo Walls (Guitare, Claviers), Borja Lopez (Basse), Manuel Delgado (Batterie)


Artiste : Argus

Album : The Outsider

Date de Sortie : 15-12-2020

Ajouté le : 03-02-2021

'Argus' est une formation Hollandaise de rock progressif qui a sorti son premier album 'Tell Me!' en 2016 et c'est avec ce nouvel opus 'The Outsider' que je les découvre. Si vous êtes amatrice ou amateur de long développements dans la lignée de formations dans la mouvance du rock atmosphérique de 'Pink Floyd', vous êtes au bon endroit car ils nous offrent 6 compositions entre 7 et 11 minutes et nous embarquent pour une heure de rock progressif varié mettant en avant de remarquable sections instrumentales.

L'album débute avec le titre le plus long de l'album, 'Depressed', qui frise les 12 minutes et qui nous emmène dans un dédale progressif faisant se succéder différentes ambiances avec tout d'abord une introduction instrumentale avec une première mélodie nous ramenant aux années 70 laissant place à une partie ponctuée par quelques notes de piano répétitives qui prend tout doucement de l'ampleur pour amener les instruments électriques précédent une section chantée plus rythmée avant une très belle partie atmosphérique avec un magnifique solo de guitare 'Floydien' qui augmente le tempo pour un final entraînant dans lequel revient le thème principal chanté. Avec 'Some Time', l'ambiance se veut plus tourmentée dans une atmosphère assez théâtrale me rappelant les Anglais d'Arena' avec leur avant dernier album 'The Unquiet Sky' mettant en avant une section rythmique très imaginative tout au long du titre, puis la chanson titre 'Outsider' commence par une lente mélodie addictive avec les deux guitares qui nous offrent un magnifique solo, chacune dans un ton, la partie centrale amenant des alternances de tempos et d'intensités pour revenir sur le final au thème de départ avec un remarquable changement de tempo. La deuxième partie de l'album poursuit dans cette ambiance atmosphérique avec tout d'abord 'Visions' qui mélange de très belle manière des intonations Hispaniques avec la puissance des instruments électriques et avec une basse profonde, la guitare étant toujours à la fête avec de somptueux passages 'Gilmouriens' et qui nous propose dans le dernier tiers du titre un passage chanté plus énergique proche du hard-rock amenant une belle variété à l'ensemble. Suit 'Lost Girl' qui débute par une longue partie instrumentale avec plusieurs changements de rythme captivants, puis, vient une partie chantée dans laquelle 'Frans Nooijen' nous offre une prestation vocale très expressive et profonde alternant avec de magnifiques solos de guitare qui laisse place à une partie débutant par quelques notes de piano et qui s'enflamme avec une section rythmique débordant d'énergie. L'album se termine par l'instrumental 'Breaking Chains' qui nous fait traverser des paysages sonores variés alternant les tempos et les intensités et qui montre tout le talent de chaque membre de d'Argus'.

En résumé, ce nouvel album des Hollandais d'Argus' est en tout point remarquable avec, cerise sur le gâteau, une production irréprochable mettant en avant d'excellents arrangements instrumentaux et un chant toujours très maitrisé et 'The Outsider' est à conseiller à un public aimant le rock progressif des années 70, avec en tête 'Pink-Floyd' mais également des formations plus récentes comme 'Arena', 'Pendragon', 'Mystery' ou encore 'Millenium'...

Interprêtes

Ton van Extel (Guitare), Wim Wassenberg (Guitare, Claviers, Chœurs), Ed de Groot (Guitare, Basse), Frans Nooijen (Chant, Claviers, Theremin), Marijn Schellekens (Batterie, Chœurs)


Artiste : Marco Ragni

Album : If

Date de Sortie : 22-12-2020

Ajouté le : 04-02-2021

'Marco Ragni' est un multi-instrumentaliste Italien qui a toujours été attiré par le rock progressif et plus particulièrement par le psychédélique des années 70 et qui sort régulièrement des albums, le dernier en date étant 'Ocean of Thought' sorti en 2019. Pour ce nouveau bébé, il s'est entouré d'une pointure du rock progressif puisqu'il s'agit du guitariste d'Airbag', 'Bjørn Riss' qui a également participé à des projets comme 'The Opium Cartel' ou 'Oak'. On est donc plongé dans l'univers subtil de l'Italien avec des compositions planantes qui vous embarque pour un voyage aérien, bien au chaud sur un petit nuage.

Dès l'instrumental de départ 'Tales of Ordinary Madness', on est pris dans ce rêve psychédélique avec un premier solo de guitare de 'Bjørn Riss' aux sonorités 'Gilmouriennes', puis, 'Electroplasmic Dream' continue avec une ballade dans laquelle on est bercé par la douce voix de 'Marco Ragni' et qui met en avant de longues sections instrumentales psychédéliques rappelant le début des années 70 avec par exemple des compositions comme 'Echoes' des 'Floyds', et 'Engufled' lui emboîte le pas avec quelques riffs plus énergiques de guitare mais qui laissent vite la place de nouveau à une ambiance aérienne sans réellement de changement de ton ce qui renforce le côté lancinant de ce style. Ce qui suit continue dans la même ambiance avec des références au 'Pink Floyd' comme dans 'If I Could Tell You' ou 'Carnival of Ghosts' avec de longues parties instrumentales et le reste de l'album est assez similaire en continuant de mettre en avant de remarquable solos de guitare, l'album se terminant par 'Awakened Creatures' avec une guitare acoustique qui accompagne le chant de 'Marco Rigni' et avec un dernier solo 'Gilmourien' occupant une bonne partie de la deuxième partie du titre.

En résumé, ce dernier album de 'Marco Ragni', bien qu'il reste assez linéaire dans l'ensemble, nous offre une heure de détente et déroule des lignes mélodiques aériennes et planantes mettant en avant de multiples solos de guitare 'Floydien' ce qui destine 'If' à un public aimant le rock psychédélique nous ramenant quelques décennies en arrière mais avec un son moderne...

Interprêtes

Marco Ragni (Guitare, Claviers, Basse) +Invités : Bjørn Riis (Guitare), Altin Gjoni (Guitare), Fabio Ramirez (Basse), Maurizio Antonini (Batterie), Massimiliano Ferrari (Chœurs)


Artiste : Let See Thin

Album : 2 Years 2 Late

Date de Sortie : 20-12-2020

Ajouté le : 05-02-2021

Il y a des albums que vous découvrez par l'intermédiaire d'un clip vidéo et c'est le cas avec le titre 'Change' des Polonais de 'Let See Thin' qui était disponible depuis déjà plusieurs mois et qui m'avait profondément touché, aussi bien musicalement que visuellement, le genre de vidéo qui, les derniers accords passés, demande quelques secondes pour reprendre ses esprits et revenir à la réalité afin de digérer toute l'émotion véhiculée. Et puis, ils ont sorti fin 2020 leur premier album '2 Years 2 Late' qui nous embarque dans un rock progressif engagé qui me fait penser aux ambiances dégagées par 'Roger Waters' dans ces différents albums avec des compositions fortes qui marquent, l'époque que nous vivons donnant certainement encore plus de force à ce genre d'opus.

C'est avec 'Herald' et sa rythmique marquée que l'album débute et on est plongé d'entrée avec le chant très expressif et théâtral de 'Łukasz Woszczyński' dans l'univers original des Polonais, le style musical me faisant penser à un sorte de fusion entre 'Tears for Fears' et leur composition 'Shout' et le côté tourmenté de 'Roger Waters', puis, 'For the Future' imprime également une certaine émotion même si, musicalement, les lignes mélodiques sont beaucoup plus entraînantes. Suit 'Time' qui adoucit le propos en nous offrant une rythmique chaloupée dans une ambiance plus posée avec une mélodie qui s'incruste dans notre tête et avec une modulation d'intensité entre couplets et refrains, puis, 'Change', dont je vous ai parlé ci-dessus, déroule son caractère d'urgence avec une performance vocale remarquable de 'Łukasz Woszczyński' et un très beau solo de guitare 'Floydien' dans la deuxième partie et, 'Leave', qui lui emboite le pas, revient à l'atmosphère plus tranquille dans la lignée de 'Time' avec un refrain entêtant et une section rythmique me rappelant un certain 'Phil Collins'. Avec 'To The Stars', on continue dans cette ambiance mélangeant rock progressif raffiné avec néo-progressif me rappelant certaines sonorités des Allemands de 'RPWL' tout comme le titre qui suit, 'Keep Calm', qui nous berce au rythme d'une mélodie hypnotique qui est renforcée par les effets de réverbération dans la voix et l'album se termine par 'Mist' qui a fait l'objet d'une nouvelle vidéo il y a peu (que vous pouvez visualiser ci-dessus) et qui met encore en avant ce talent pour de belles mises en images de leurs compositions avec cette fois un magnifique aspect artistique, la structure musicale utilisant une répétition du thème principale tout en jouant sur des variations d'intensités ce qui amène cette force émotionnelle que l'on retrouve tout au long de l'album.

En résumé, les Polonais de 'Let See Thin', très discrets sur le web, nous offrent une premier album très prometteur qui nous embarque dans un beau voyage musical et '2 Years 2 Late' devrait plaire à un public qui aime un rock progressif expressif et mélodique accessible dès la première écoute et qui dégage une grande force émotionnelle...

Interprêtes

Łukasz Woszczyński (Chant), Przemek Kaźmierski (Batterie), Michał Dziomdziora (Basse, Guitare), Paweł Wężyk (Claviers), Maciej Włodarczyk (Guitare)


Artiste : Fleesh

Album : Here It Come Again (A Tribute to Genesis)

Date de Sortie : 27-12-2020

Ajouté le : 06-02-2021

Si vous lisez les chroniques de myprogmusic, vous commencez à connaître les Brisiliens de 'Fleesh' qui sortent régulièrement des covers d'artistes de progressif et qui ont également enregistré un album studio 'Across The Sea' en 2019 et, après le magnifique tribute à 'Renaissance' sorti mi 2020, ils s'attaquent cette fois à un monument du rock progressif, j'ai nommé 'Genesis'. Et comme pour 'Renaissance', ils nous font remonter aux années 70 avec tous les albums qui sont devenus mythiques en nous interprétant 17 titres et la grande force de cet opus est d'avoir choisi des compositions qui revisitent complètement la section vocale et qui amène cette douceur féminine de 'Gabby Vessoni' en nous faisant passer un merveilleux moment. Côté instrumental, 'Celo Oliveira' assure comme d'habitude avec tous les instruments et je ne citerai que le solo de guitare dans 'Firth of Fifth' dans lequel, on a réellement l'impression d'entendre 'Steve Hackett' (qui a justement sorti un merveilleux live 'Selling England by The Pound & Spectral Mornings: Live at Hammersmith' dans lequel il reprend l'intégralité de 'Selling England by the Pound' qui est bien représenté dans l'album des Brésiliens). Pour celles et ceux qui sont intéressés, j'ai remis la liste des titres interprétés avec leur album d'origine et leur année de sortie. En résumé, les Brésiliens de 'Fleesh' continent leur aventure avec de somptueux covers qui nous font redécouvrir les meilleurs artistes de la période qui a vu l'éclosion du rock progressif et qui laisse derrière elle une bonne partie des pépites musicales qui sont devenues incontournables lorsqu'on cite ce style de musique...

Liste des titres (Album origine – Année)
1 – Dancing With The Moonlit Knight (Selling England by the Pound – 1973)
2 – Burning Rope (...And Then There Were Three... – 1978)
3 – Firth Of Fifth (Selling England by the Pound – 1973)
4 – Dusk (Trespass – 1970)
5 – Looking For Someone (Trespass – 1970)
6 – Ripples (A Trick of the Tail – 1976)
7 – Afterglow (Wind and Wuthering – 1976)
8 – More Fool Me (Selling England by the Pound – 1973)
9 – In The Rapids (The Lamb Lies Down on Broadway – 1974)
10 – Fly on a Windshield/Broadway Melody Of 1974 (The Lamb Lies Down on Broadway – 1974)
11 – Mad Man Moon (A Trick of the Tail – 1976)
12 – Entangled (A Trick of the Tail – 1976)
13 – Carpet Crawlers (The Lamb Lies Down on Broadway – 1974)
14 – The Musical Box (Nursery Cryme – 1971)
15 – Your Own Special Way (Wind and Wuthering – 1976)
16 – The Lamia (The Lamb Lies Down on Broadway – 1974)

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Artiste : Anaria

Album : Exile

Date de Sortie : 28-12-2020

Ajouté le : 07-02-2021

Album de la playlist 2020 : Albums de métal symphonique de l'année

'Anaria' est une formation de métal symphonique qui a été créée en 2012 avec un premier LP en 2014, 'Chronicle' et des EP présents sur spotify 'Seasons of the Mind Vol. 1 Inception' en 2015 et 'Invocation' en 2017 et dont le deuxième enregistrement studio 'Exile' est sorti en fin d'année 2020. Entre rock et métal symphonique dans un style assez classique, on peut lire sur leur site : " 'Anaria' est un groupe défiant les genres originaire de la Nouvelle-Angleterre qui expérimente le métal symphonique, le rock moderne, la musique cinématographique et les arrangements pop" ce qui résume bien ce que l'on peut trouver dans ce dernier opus. Fort de 15 compositions, 'Exile' nous embarque pour une petite heure de mélodies entêtantes qui s'incrustent facilement dans la tête avec tout d'abord des titres entraînants comme 'Omen' qui ouvre l'album dans lequel 'Jessica Mercy' montre tout son talent dans un registre à chant clair dans la lignée de chanteuses comme 'Charlotte Wessels' ou 'Sharon Den Adel' ou encore 'Jennifer Haben', énergie qu'on retrouve également dans 'Never Stop', 'Exsilium', 'Level Up', 'Hail to Your Queen' ou encore 'Sweet Prince'. D'autres titres sont plus posés tout en restant puissants et 'Anaria' excelle également dans des mid-tempos aux refrains addictifs et aux ambiances alternant puissance et tranquillité comme 'Cursed' avec son refrain qui reste gravé dans votre tête ou l'entêtant 'Waiting for the Night' ou 'Leaving You Behind' ou 'Sacrilege' ou 'Journey Do Not End' entre ballades et mid-tempos ou encore 'Sands of Time' et ses légères intonations Orientales. Enfin, lorsque le tempo se veut encore plus tranquille, les Américains nous offrent la ballade 'Haunted' que toute formation de métal symphonique aurait voulu écrire. En résumé, les Américains d'Anaria' sortent un album de qualité dans un style où, compte tenu des multiples formations présentes, il est difficile de percer, mais ils ont tous les atouts pour que l'on entende parler d'eux dans les années à venir car leurs compositions sont très accessibles ce qui fait d'Exile' un opus qui sera certainement bien accueilli par les adeptes de métal symphonique et, au-delà, qui devrait toucher un public assez large grâce à des lignes mélodiques que l'on apprivoise dès la première écoute...

Interprêtes

Jessica Mercy (Chant), Sergio Salvucci (Guitare), Dan Spinney (Guitare), Sean Woodbury (Basse)


Artiste : Octavision

Album : Coexist

Date de Sortie : 29-12-2020

Ajouté le : 08-02-2021

Le projet 'Octavision' permet de reparler encore une fois du chanteur 'Jeff Scott Soto' de 'Sons Of Apollo' qui a également sorti un album de hard-rock mélodique fin 2020 (' Wide Awake (In My Dreamland)') car il fait partie de ce nouveau super groupe formé en 2016 par le guitariste ' Hovak Alaverdyan' avec, entre autres, les bassistes 'Billy Sheehan' ('Sons Of Apollo') et 'Victor Wooten'. Ils nous proposent 7 titres dont 5 entièrement instrumentaux dans un métal progressif riche et complexe qui met en avant la virtuosité de ces artistes qui arrivent à nous faire oublier le côté hyper technique, grâce notamment à leurs talents mais, également, grâce à l'écriture de 'Hovak Alaverdyan' qui a laissé une place importante à l'aspect mélodique.

L'instrumental 'Mindwar' qui débute l'album, en est la parfaite illustration avec une cohabitation de parties puissantes amenées par les instruments électriques avec d'autres parties beaucoup plus calmes avec notamment les magnifiques interventions d''Avo Margaryan' avec sa flûte Arménienne, le blul, qui amène une diversité originale à l'ensemble, tout cela étant sublimé par des ruptures de tempo magistraux. 'Coexist', qui suit, nous embarque pour une saga progressive à la 'Sons Of Apollo' avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de compositions, les alternances d'intensités et de tempos amenant un sentiment de spontanéité et la prestation vocale de 'Jeff Scott Soto' étant remarquable, puis l'instrumental 'Proctagon' nous offre du progressif recherché avec une section rythmique qui imprime de manière magistrale différents tempos et dans laquelle les solos de guitare et de claviers sont remarquables. 'Apocalyptus' est le deuxième titre chanté avec 'Jeff Scott Soto' qui module parfaitement sa voix en fonction de l'intensité dégagée à laquelle se rajoute des chœurs épiques augmentant la force de cette composition, sans oublier des sections instrumentales de haute volée comme le magnifique solo de guitare dans la deuxième partie et l'emballement final avant de revenir au thème chanté du début. Avec le nouvel instrumental 'Three Lives' qui fait l'objet de la vidéo ci-dessus et qui est certainement le titre le plus progressif dans la construction ce qui en fait pour moi la pièce maitresse de l'album, la basse de 'Victor Wooten' est le pilier de la section rythmique autour duquel les autres artistes développement des sections instrumentales recherchées, puis, après la débauche d'énergie de 'Three Lives', 'Stormbringer' (je suppose que ce titre doit rappeler des souvenirs à certains sexagénaires) permet avec son introduction de se remettre de ses émotions avec un titre qui alterne des sections calmes et d'autres plus puissantes et avec de beaux passages mélodieux qui bercent nos oreilles et qui se termine dans quelques doux arpèges de guitare. C'est avec 'So It Begins' que l'album se termine avec une nouvelle démonstration de cette fusion magique entre les instruments électriques et le blum de 'Avo Margaryan' et ce titre est pour moi l'exemple type d'un métal progressif riche et imaginatif qui ne met pas en avant la technique ce qui en fait un remarquable dessert pour cet opus de grande classe.

En résumé, pas besoin de vous faire un dessin, l'année 2020 se termine en toute beauté pour le métal progressif avec 'Octavision' qui nous offre un des plus beaux albums de l'année grâce à des artistes de talent qui arrivent à se sublimer pour faire passer toutes les émotions en nous faisant presque oublier leurs impressionnantes virtuosité et, même si 'Coexist' restera sans doute réservé à un public d'averti, il devrait très vite rejoindre pas mal de discothèques idéales pour les amatrices et amateurs de métal progressif...

Interprêtes

Hovak Alaverdyan (Guitare), Jeff Scott Soto (Chant), Victor Wooten (Basse), Billy Sheehan (Basse), Ara Torosyan - Murzo (Claviers), Roman Lomtadze (Batterie), Avo Margaryan (Blul), Steve Weingart (Claviers), Anahit Artushyan (Kanoun), Artyom Manukyan (Violoncelle)


Artiste : Samsara Blues Experiment

Album : End Of Forever

Date de Sortie : 01-01-2021

Ajouté le : 10-02-2021

Pour ma première chronique d'un album de 2021, si vous êtes nostalgique en ces temps troublés de l'époque psychédélique pendant laquelle le fameux slogan 'il est interdit d'interdire', crédité à notre 'Jean Yann' national, est devenu un des slogans de Mai 68 en France, voici le dernier 'Samsara Blues Experiment', baptisé 'End Of Forever' qui est apparu sur les plate formes de streaming le 1er Janvier de cette année (le CD étant sorti courant Novembre 2020), leur opus précédent 'One with the Universe' datant de 2017. Avec ce dernier bébé, la formation Allemande nous offre ce qui pourrait être son dernier album car ils ont décidé de se séparer pour une période indéfini. Mais, ne boudons pas notre plaisir car cet opus est rempli de compositions remarquables qui sont dans la continuité d'un psychédélique authentique avec des sonorités vintages nous ramenant quelques décennies en arrière.

Les 11 minutes de 'Second Birth' nous accueillent en déroulant un lent tempo dans une ambiance lourde et lancinante dans laquelle la mélodie nous envoute et on se laisse rapidement emporter par des claviers d'un autre temps qui nous accompagnent dans une sorte de rêve éveillé, l'atmosphère générale me faisant penser à certaines compositions de 'Pink Floyd' de la première heure. Avec 'Massive Passive', on reste dans cette sensation planante et ce savant mélange entre le côté envoutant et cette lourdeur proche du métal est certainement une des raisons qui font qu'on se laisse de nouveau gagner par cette mélodie entêtante, puis, changement de décor avec 'Southern Sunset' qui débute avec une rythmique Sud-Américaine à la 'Santana', puis la partie chantée revient à un rock plus classique des années 60/70, le chant de 'Christian Peters' et les sonorités de la guitare accentuant encore plus ce sentiment. Suit l'instrumental 'Lovage Leaves' qui met en avant les sonorités vintage des claviers de 'Christian Peters', puis le titre éponyme de l'album nous replonge dans un psychédélique aux accents stoner avec une section rythmique assez linéaire qui ponctue les changements de temps avec des roulements à la batterie et qui laisse une bonne place aux solos de claviers et de guitare. 'Orchid Annie' referme l'album avec un titre qui débute sur un lent tempo envoutant et lancinant qui nous berce dans la première partie et qui accélère le rythme dans la deuxième partie pour nous offrir un final instrumental plus débridé, les sections de claviers nous ramenant encore au psychédélique de la fin des années 60.

En résumé, les Allemands de 'Samsara Blues Experiment' nous offrent un album de qualité mélangeant psychédélique et stoner des années 60/70 saupoudré d'une dose de rock progressif, ce qui destine 'End Of Forever' à un public aimant de longs titres avec de lents tempos et des mélodies envoutantes et lancinantes aux basses profondes qui nous font remonter aux début du progressif...

Interprêtes

Christian Peters (Chant, Guitare, Claviers), Thomas Vedder (Batterie, Percussions), Hans Eiselt (Basse, Choeurs)


Artiste : Layla Zoe

Album : Nowhere Left to Go

Date de Sortie : 08-01-2021

Ajouté le : 11-02-2021

Un peu moins d'un an après le live 'Retrospectives Tour 2019', 'Layla Zoe' a mis à contribution cette année passée un peu particulière pour écrire et enregistrer 10 nouvelles compositions et ceci avec la collaboration de différents artistes comme la chanteuse et guitariste Américaine 'Jackie Venson' ou 'Alastair Greene' pour en citer deux qui ont sorti des albums en 2020. On retrouve donc la voix si caractéristique de cette artiste qui a ce don pour nous émouvoir quel que soit le style, blues, rock, gospel ou folk et ceci dès le premier titre 'Pray' dans une atmosphère entre blues et gospel qui nous file d'entrée la chair de poule, la chanson titre 'Nowhere Left to Go' qui suit étant un blues/rock entraînant qui donne une envie irrésistible de taper dans ses mains en mesure. La suite est partagée entre des compositions énergiques comme 'Don't Wanna Help Anyone' qui a été coécrit avec 'Alastair Greene' et qui nous ramène aux années 70 et aux rythmiques de 'Led Zeppelin', le remarquable 'Little Boy' dans lequel l'expression 'mettre ses tripes sur la table' prend toute sa dimension et qui est agrémenté d'un remarquable solo de guitare, mais 'Layla Zoe' nous offre également des titres beaucoup plus calmes dans lesquels elle excelle également comme le mélancolique 'Sometimes We Fight' avec ce magnifique accompagnement à l'harmonica ou 'This Love Will Last' dans lequel on se laisse emporter par le tempo marqué ou le blues sensuel 'Susan' avec une prestation vocale tutoyant les étoiles ou encore le touchant 'Might Need to Fly' qui nous berce délicatement, le chant se faisant très intimiste, sans oublier le magnifique 'Lies' dans lequel Layla forme un remarquable duo avec la contrebassiste 'Brandi Disterheft' dans une joute sonore feutrée jazzy rappelant l'ambiance de 'Fever' de 'Peggy Lee', l'album se terminant par 'Dear Mom' qui est un vibrant hommage à sa mère et co-écrit avec Suzie Vinnick.

En résumé, ce nouvel album de 'Layla Zoe' est encore un merveilleux moment d'écoute avec bien entendu cette artiste entière qui continue de nous émouvoir mais qui est également un instant de partage avec ses amis musicaux qui ont tous participé en tant que musiciens ce qui amène une réelle force à 'Nowhere Left to Go' par la diversité des styles et renforce encore plus les émotions véhiculées, chacun amenant sa propre personnalité...

Interprêtes

Layla Zoe (Chant, Choeurs, Harmonica), Alastair Greene (Guitare), Dimitri Lebel (Guitare), Brandi Diesterheft (Basse), James Stephenson (Violon), Jackie Venson (Guitare), Bob Fridzema (Orgue, Piano), Dirk Sengotta (Batterie), Suzie Vinnick (Guitare, Mandoline), Guy Smeets (Guitare), Gregor Sonnenberg (Basse)


Artiste : Alta Reign

Album : Mother's Day

Date de Sortie : 08-01-2021

Ajouté le : 12-02-2021

'Alta Reign' est un nouveau projet créé par le batteur 'Jeff Plate' de 'Savatage' et de 'Trans-Siberian Orchestra' et dont le premier enregistrement studio 'Mother's Day' est sorti au tout début de cette année. Après une première écoute, il est bien difficile de lui coller une étiquette précise car les compositions mélangent du hard rock, du power métal et du métal progressif avec un travail remarquable dans les lignes mélodiques ce qui rend cet opus très varié. L'ensemble est donc globalement très énergique et 'Jeff Plate' a fait appel à des artistes talentueux que ce soit sur le plan vocal ou instrumental et ceci dès le premier titre 'Shine' qui démarre l'album de manière puissante dans un hard-rock de caractère qui laisse la place à plusieurs changements d'ambiance amenant une légère touche de progressif, puis 'Witness' et 'Thin Red Line' poursuivent dans un style plus classique qui peut rappeler certaines formations de hard-rock des années 80, tout comme 'Never Say Never', plus direct avec sa ligne de basse sans fioritures mais tellement efficace. Avec 'Mother's Day', le hard-rock direct et mélodique cohabite avec des variations d'intensités et de tempos amenant une originalité à l'ensemble et on retrouve le même style avec 'Come out and Play' alors que 'Let's Go!' et 'Immortal' sont beaucoup plus directs avec des lignes mélodiques qui s'intègrent immédiatement. On peut également noter les deux courts intermèdes 'ESC (Escape)' et l'instrumental 'Passage' permettant une aération à l'ensemble et on ne peut pas passer à côté de la ballade 'Always' mais également du titre final 'Rise' qui nous offre assez rapidement après une introduction puissante assez trompeuse une magnifique power ballade dans la lignée de 'Scorpions' avec un final qui de nouveau s'emballe et qui offre un solo magistral de guitare. Bref, avec ce nouveau projet 'Alta Reign', 'Jeff Plate' sort un album varié prometteur qui devrait plaire à un public aimant mélanger différents styles, entre hard-rock et métal avec de fortes influences puisées dans les années 80...

Interprêtes

Jeff Plate (Batterie), Jane Mangini (Claviers), Tommy Cook (Guitare, Chant), Kevin McCarthy (Basse, Chœurs), Collin Holloway (Guitare, Chant), Zach Hamilton (Claviers, Guitare, Chant) + Invités : Joel Hoekstra (Guitare), Chris Caffery (Guitare)


Artiste : Hearts & Hand Grenades

Album : Turning to Ashes

Date de Sortie : 08-01-2021

Ajouté le : 13-02-2021

C'est encore une formation Américaine qui est à l'honneur avec 'Hearts & Hand Grenades' qui a été fondée par le guitariste 'Mike Bress' en 2012 et qui à l'origine interprétait des reprises. 2020 voit la sortie de leur premier album 'Turning to Ashes' et si vous aimez un hard-rock lourd et entraînant avec des rythmiques marquées (certains diront que c'est du métal mais peu importe), vous êtes au bon endroit car, le moins que l'on puisse dire, c'est que ce premier bébé des Américains est bourré d'une énergie communicative qui vous met en forme pour toute la journée. D'entrée, avec le titre éponyme de l'album, tout est mis en œuvre pour nous offrir un brulot endiablé avec la chanteuse et bassiste 'Stephanie Wlosonski' qui n'a rien à envier aux meilleures chanteuses de métal et dont le timbre de voix fait penser à la reine du métal 'Doro', puis 'For the Weakened' continue avec un mid-tempo explosif à vous décrocher la tête à force d'headbanguer et 'Daggers' continue dans cette ambiance surchauffée avec une nouvelle mélodie entêtante. La suite continue dans cette énergie remplie des riffs saturés avec des rythmiques addictives comme 'Adrenaline' ou 'Nothing Left' (vidéo sur you tube ici) avec leur lignes mélodiques directes et efficaces mais certaines compositions alternent des parties puissantes avec d'autres plus tranquilles comme dans 'I Hide' alternant arpèges et riffs saturés de guitare ou 'The in Crowd' (vidéo sur you tube ici) qui fait se côtoyer un blues sensuel dans les couplets avec du punk-rock endiablé dans le refrain. En résumé, ce premier album des Américains de 'Hearts & Hand Grenades' est rempli d'une énergie positive qui vous donne une pêche d'enfer avec des compositions percutantes et efficaces qui devraient plaire à un large public de métal et de hard-rock aimant des mélodies directes qui s'incrustent immédiatement dans la tête...

Interprêtes

Stephanie Wlosinski (Chant, Basse), Mike Bress (Guitare, Claviers), Kenny Blesy (Guitare), Tom Lafferty (Batterie)


Artiste : Roland Gassin

Album : Born in the Seventies

Date de Sortie : 08-01-2021

Ajouté le : 14-02-2021

Je ne connaissais pas le Français 'Roland Gassin' qui depuis une douzaine d'années sort des albums assez éclectiques puisqu'ils sont tous dédiés à un style différent et on navigue donc entre jazz avec 'Electrode', pop avec 'Dépoussiérage de printemps' ou encore rock progressif pour le dernier sorti en 2020 'Rock'N'Roll Skyline' (voir sur son site, l'ensemble de sa production uniquement distribuée en numérique ici). Et pour explorer encore un nouvel univers musical, il a sorti début 2021 'Born in the Seventies' qui comme son nom l'indique nous embarque dans un voyage dans le temps et les paroles en Anglais font référence au rock et au hard-rock des années 70 avec les grands noms qui ont été les précurseurs du genre outre-manche et outre-atlantique.

'Shine On' ouvre le bal avec une mélodie qui rappelle les années 60/70 dans une sorte de fusion entre la pop des 'Beatles' et le début du progressif, puis, avec 'Rocking with Ray Charles', on est de plein pied dans le hard-rock proche de 'Led-Zeppelin' au niveau de la rythmique et de 'Crosby, Stills, Nash & Young' au niveau des lignes mélodiques et des arrangements vocaux. Suit l'entraînant 'The Preacher' qui rappelle l'atmosphère de 'You Really Got Me' de 'Van Halen' mais en beaucoup plus soft, puis, avec 'Better Days Ahead', on augmente les décibels et on est transporté dans l'univers du hard-rock classique des années 60/70 avec toutes les formations majeures de cette époque qui se rappellent à notre bon souvenir, et quant à 'Vainglorious', il nous embarque dans un tranquille mid-tempo mélodique avec des sonorités d'Hammond en arrière-plan. Ce qui suit est à l'image de cette première moitié d'album, partagé entre des compositions énergiques, nous ramenant au hard-rock classique du début des années 70 comme 'I Can Feel It' ou 'You ! Old Bastard !' et d'autres titres amenant d'autres styles de cette période avec 'Helter Skelter In My Mind' et ses sonorités funk, le popisant 'Ain't Got No Spare Parts' et un 'No More Lies' avec ses arpèges de guitare proches des plus belles ballades de 'Scorpions' et qui possède un refrain entraînant avec une mélodie entêtante, sans oublier la belle ballade semi-acoustique 'You Will Remain Alive' dans les lignes mélodiques de 'U2'.

En résumé, ce dernier album de 'Roland Gassin' nous ramène quelques décennies en arrière avec un magnifique patchwork de cette période entre rock, hard-rock et pop avec des lignes mélodiques qui s'intègrent immédiatement ce qui destine 'Born in the Seventies' à un public qui a aimé les différents courants musicaux de cette période qui a permis l'émergence d'un grand nombre de légendes du rock et qui a vu se développer des sous-genres comme le rock progressif, le hard rock et le métal...

Interprêtes

Roland Gassin (Chant, Guitare, Basse, Batterie, Claviers, Banjo, Tambourine), Simon Mourard (Claviers), Daniel Corticchiato (Batterie), Romuald Laur (Basse), Lison Gassin (Voix)


Artiste : The Flying Caravan

Album : I Just Wanna Break Even

Date de Sortie : 11-01-2021

Ajouté le : 15-02-2021

'The Flying Caravan' est un nouveau projet Espagnol mené par le guitariste 'Antonio Valiente' qui a été, entre autres, l'un des fondateurs du groupe de rock progressif 'Numen' et dont le premier album 'I Just Wanna Break Even' est sorti début 2021 après une longue gestation de près de 4 ans. Dans un style progressif qui nous ramène aux grandes heures de ce style dans les années 70, les Espagnols nous offrent un double album d'environ une heure et vingt minutes contenant une fresque musicale de 36 minutes si on retire la version alternative de 'The Bumpy Road to Knowledge' en fin d'album. Donc, pour tous les amateurs de rock progressif à l'ancienne aimant les longues compositions, vous êtes au bon endroit car ce premier album des Espagnols est un pur joyau avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de musique.

Avec les quatre premiers titres, on rentre dans cette univers qui rappellent les grandes formations des années 70 comme 'Yes', 'Genesis' ou 'Camel' et d'autres plus récentes comme 'The Flower Kings' ou 'Spock's Beard', et ceci dès l'instrumental 'Get Real' avec des sonorités de claviers rappelant 'Camel', puis, avec le titre éponyme du groupe, on continue dans ses sonorités familières d'un progressif classique qui nous fait découvrir la voix attachante d'Izaga Plata' et, sans transition, 'Upstream to Manonash' nous offre une belle ballade avec des sonorités d'orgue Hammond et un solo de guitare que n'aurait pas renié 'Carlos Santana'. Même ambiance calme et tranquille pour 'Love's Labour Mislaid' qui suit, avec un refrain qui s'incruste immédiatement dans notre tête, puis, la première saga progressive 'The Bumpy Road to Knowledge' pointe le bout de son nez dans une atmosphère à la 'Barclay James Harvest' et avec de belles parties instrumentales mettant en avant de magnifiques solos de guitare, de flûte et de saxophone. C'est avec 'A Fairy Tale for Grown – Ups' que nous tenons la pièce maitresse de l'album divisée en 7 parties qu'il faut bien entendu assimiler petit à petit pour un tirer toute la richesse et qui nous embarque dans un labyrinthe progressif imaginatif avec de nombreux changements rythmiques et mélodiques qui, tour à tour, rappellent des artistes comme 'Emerson, Lake & Palmer', 'Pink-Floyd', 'Camel', 'Genesis', 'Santana', 'Barclay James Harvest' ou encore 'Renaissance' et j'en passe.

En résumé, ce premier album des Espagnols est une très bonne surprise pour ce début 2021 qui, compte tenu de sa densité, doit être apprivoisé petit à petit pour en profiter pleinement ce qui destine 'I Just Wanna Break Even' à un public aimant un rock progressif classique nous ramenant quelques décennies en arrière quand ce style prenait toute sa dimension...

Interprêtes

Izaga Plata (Chant, Choeurs), Pedro Pablo Molina (Base), Antonio Valiente (Guitare, Basse), Juan José Sánchez (Claviers), Lluís Mas (Batterie, Percussions) + Invités : Manuel Salido (Saxophone), Juan Carlos Aracil (Flûte), Jorge Aniorte (Chant, Choeurs)


Artiste : Edenbridge

Album : The Chronicles of Eden Part 2

Date de Sortie : 15-01-2021

Ajouté le : 16-02-2021

Dans chaque parcours musical, il y a forcément des artistes qui vous marquent plus que d'autres et, pour ma part, 'Edenbridge' est une des formations qui en fait partie. J'avais découvert assez tard les Autrichiens qui ont fêté l'année dernière les 20 ans de leur premier album 'Sunrise In Eden', mais, depuis, je me suis bien rattrapé avec les six premiers albums qui ont pris une place de choix dans ma discothèque, et puis, il y a eu la sortie de 'The Bonding' que j'ai écouté en boucle pendant l'été 2013, avec le titre éponyme qui était une fresque symphonique exceptionnelle. Deux autres albums ont suivi, 'The Great Momentum' en 2017, avec sa chanson titre qui me file toujours la chair de poule à chaque nouvelle écoute et 'Dynamind' en 2019 et comme ils l'avaient fait pour leur 5 premiers albums avec la compilation 'The Chronicles of Eden', les Autrichiens viennent de sortir une deuxième compilation de leur meilleurs morceaux des 5 derniers albums, liste qui a vu le jour grâce aux votes de leur fans.

Bien entendu, on retrouve tous les titres indispensables qui sont ancrés dans la mémoire de chaque aficionado d'Edenbridge' et, pour ceux qui ne les connaissent pas encore, on pourrait les classer en quatre catégories : tout d'abord, les hits mélodiques qui vous mettent en forme pour toute la journée comme 'Higher', 'On The Other Side', 'Shiantara', 'Alight a New Tomorrow', 'Shadowplay', 'Live and Let Go' ou 'Remember Me' ou encore 'The Moment Is Now' dans un métal symphonique festif et entraînant, puis, 'Lanvall', le compositeur du groupe, a également un grand talent pour de longues compositions épiques que sont 'Myearthdream', 'The Bonding', 'The Greatest Gift of All' ou encore 'Mystic River' auxquels on pourrait rajouter 'A Turneround in Art' ('The Great Momentum') et 'The Last of His Kind' ('Dynamind') qui se sont pas présents dans la compilation, chacun vous embarquant dans un merveilleux voyage musical avec des changements d'ambiance, de tempos et d'intensité amenant une bonne dose de progressif. Ensuite, lorsque les rythmiques se font moins rapides et que le métal se fait moins pésent, ce sont d'une part des mid-tempos ou des power ballades puissantes et mélodiques qui nous sont offerts avec par exemple, la dernière en date, 'Tauerngold' (voir la magnifique vidéo ci-dessus) mais également 'Skyline's End', 'Into a Seal of Souls', 'Brothers on Diamir' ou 'Until The End of Time' également présentes dans la compilation auxquels on pourrait rajouter des titres comme 'Undying Devotion' ('Myearthdream'), 'Out of this World' ('Solitaire'), 'Star-Crossed Dreamer' ('The Bonding'), ou encore 'Death Is Not the End' ('The Bonding'). Et puis, encore plus éloigné du métal, dans on ne peut également passer à côté de compositions orchestrales ou acoustiques, comme 'Sabine' et 'Lanvall' l'avaient fait dans le projet 'Voiciano' avec des titres comme 'Dynamind', les versions réinterprétées en acoustique de 'Paramount' et 'Higher' complètement revisitée ou la suite 'Myearthdream' pour guitare et orchestre ou encore l'instrumental 'Eternity' auxquels on peut rajouter d'autres moments calmes comme 'Only a Whiff of Life' ('The Great Momentum') ou 'Whale Rider' ('Myearthdream'). Et comme ils ne pouvaient pas entrer dans un double CD toutes les compositions supplémentaires citées dans cette chronique, j'ai créé ma playlist 'Suite de "The Chronicles of Eden Part 2"' avec des titres que j'affectionne tout autant que ceux sélectionnés par les fans du groupe.

En résumé, cette compilation des Autrichiens d'Edenbridge' montre une fois de plus toutes les facettes de ce groupe attachant qu'on ne peut pas résumer à la simple étiquette de métal symphonique et, si vous ne connaissez pas encore cette formation et que vous appréciez des lignes mélodiques accessibles dans un mélange d'énergie et de douceur toujours bien dosée, il y a des chances que 'The Chronicles of Eden Part 2' devienne vite un album indispensable de votre discothèque...

Interprêtes

Sabine Edelsbacher (Chant), Lanvall (Guitare, Claviers), Dominik Sebastian (Guitare), Steven Hall (Basse), Johannes Jungreithmeier (Batterie)


Artiste : Dragony

Album : Viribus Unitis

Date de Sortie : 15-01-2021

Ajouté le : 17-02-2021

Ce n'est pas commun d'avoir dans un album de power métal symphonique, une introduction orchestrale avec le 'Beau Danube Bleu' de 'Johan Strauss' mais les Autrichiens de 'Dragony' ont choisi cette introduction pour nous raconter l'histoire de la chute de l'empire Austro-hongrois au début du 20e siècle, mais légèrement revisitée, l'impératrice Sissi étant transformée en zombie et son fils Rodolphe d'Autriche en Cyborg. 'Dragony' a maintenant une quinzaine d'années d'existence et ce nouveau bébé, après 'Masters of the Multiverse' en 2018 est leur 4ème album qui sort via le bien connu label Autrichien 'Napalm Records'. On retrouve donc l'ancien chanteur 'Siegfried Samer' de 'Visions of Atlantis' et le bassiste actuel 'Herbert Glos', le guitariste et chanteur 'Tommy Johansson' qui est omni présent en ce moment ('Sabaton', 'Astralium', 'Gabriels', 'Memories of Old' ou encore 'Majestica') ayant composé la musique du premier hit de l'album 'Gods of War' en collaboration avec son partenaire de 'Symphony of Tragedy', 'Tomas Svedin'.

Musicalement, pas de surprise, les Autrichiens nous offrent un power métal mélodique et festif avec des lignes mélodiques qui accrochent immédiatement mais leur particularité est d'amener un bonne dose de symphonique avec des orchestrations épiques ce qui ne réduit pas leurs albums à une suite monotone de titres énergiques mais amène une certaine variété à l'ensemble. Bien entendu, les compositions se veulent puissantes mais les ambiances permettent de passer d'un très speed 'Gods of War' à un épique 'Love You to Death' en passant par un entraînant 'Magic' pouvant rappeler 'Visions of Atlantis' ou un lourd mid-tempo 'Darkness Within' avec ses chœurs addictifs, tous ces titres ayant comme point commun des refrains qui donnent tous envie de les accompagner. La deuxième moitié de l'album continue dans cette ambiance surchauffée avec de nouveaux hits mélodiques, comme la chanson titre de l'album ou 'Golden Dawn', le point culminant étant les 6 minutes de l'épique 'Battle Royale', l'album se terminant par un dernier bijou mélodique 'Legends Never Die' et qui résume bien le tag de 'glory metal' que les Autrichiens revendiquent. On peut noter également la participation de 'Georg Neuhauser', le chanteur de 'Serenity' dans l'épique 'A.E.I.O.U.' et le chanteur actuel de 'Visions of Atlantis', 'Michele Guaitoli' est également de la partie ainsi que la chanteuse 'Alessia Scolletti' de 'Temperance' qui a contribué à l'ensemble des chœurs, tout ce petit monde formant une grande famille international du métal. Pour l'anecdote, le titre bonus chanté en Allemand 'Haben Sie Wien schon bei Nacht geseh'n', décalé du reste, est une chanson de 'Rainhard Fendrich', un artiste très populaire en Autriche, et la version de 'Dragony' a été légèrement métallisée.

En résumé, sans surprise, les Autrichiens de 'Dragony' nous offrent un nouvel album qui, même s'il ne va pas révolutionner le métal, est un grand bol d'air frais pendant notre période troublée dans laquelle on a besoin d'un peu de légèreté et si vous êtes à deux doigts de prendre des anti-dépresseurs en ce moment, remplacez les vite par une bonne dose de 'Viribus Unitis' et vous verrez que tout ira déjà beaucoup mieux, d'autant plus que ce médicament est sans aucun danger et est même à consommer sans modération...

Interprêtes

Siegfried Samer (Chant), Andreas Poppernitsch (Guitare), Manuel Hartleb (Claviers), Simon Saito (Guitare), Herbert Glos (Basse), Frederic Brünner (Batterie) + Invités : Georg Neuhauser (Chant), Michele Guaitoli (Chant, Chœurs), Alessia Scolletti (Chœurs)


Artiste : Winterage

Album : The Inheritance of Beauty

Date de Sortie : 15-01-2021

Ajouté le : 18-02-2021

Après 'Dragony', c'est encore un album de power métal symphonique qui est sorti dans les bacs mi-janvier 2021 avec ce deuxième bébé des Italiens de 'Winterage', 'The Inheritance of Beauty', après 'The Harmonic Passage' en 2015, dont le thème tourne autour du combat de la beauté contre la décadence, je cite leur site web : "Une harmonie divine vit cachée à l'intérieur de l'être humain depuis le début des temps et elle préserve l'essence réelle et pure de l'univers. Vous avez son héritage, croyez-le, et un jour le monde sera un endroit merveilleux.". Pour cet opus, ils n'ont pas lésiné sur les moyens puisqu'ils ont invité un nombre impressionnant d'artistes, dont un orchestre de chambre et d'autres instrumentistes amenant une variété sonore avec par exemple un accordéon ou des bouzoukis mais également des chœurs masculins et féminins qui densifient remarquablement les sections vocales. Musicalement, ils mélangent à un métal puissant des influences puisées dans la musique classique, le folk ou encore la musique médiévale, tout ceci étant soutenu par des lignes mélodiques toujours très accessibles.

C'est avec l'introduction symphonique 'Ouverture' mettant en avant l'orchestre et de magnifiques chœurs que l'album débute, le chef d'orchestre 'Vito Lo Re' n'étant pas un inconnu dans le monde du métal puisqu'il a collaboré avec 'Rhapsody In Fire' pour leur dernier album
'The Eighth Mountain'. Le titre éponyme de l'album lance ensuite les hostilités dans un power métal symphonique et entrainant avec deux sections rapides mettant en avant la double pédale encadrant un partie beaucoup plus calme, le violon de 'Gabriele Boshi' nous offrant un solo magistral dans la deuxième partie du titre et les arrangements vocaux étant particulièrement somptueux. Avec 'The Wisdom of Us', on continue dans cette atmosphère imposante avec un nouveau solo de violon, cette fois dans un registre folk Irlandais, puis, 'Of Heroes and Wonders' poursuit dans le même style avec des chœurs omni présents et 'The Mutineers' change de registre pour une ambiance énergique influencée par les chants traditionnels celtiques. Les titres suivants suivent les mêmes schémas, mélangeant symphonique et folk avec toujours de riches et d'imposantes prestations vocales et la pause ballade est amenée par 'La Morte di Venere' qui met en avant la soprano 'Vittorina Leoni' dans une interprétation dans le style de 'Lori Lewis' (chronique du dernier 'Therion' très prochainement). On peut également noter 'Oblivion Day' qui se démarque du reste avec de belles alternances entre parties enlevées et d'autres plus calmes, le piano amenant ce côté paisible et avec un petit intermède Asiatique original en milieu du titre. Et pour terminer l'album, les Italiens nous offrent une fresque symphonique magnifique de plus de 16 minutes qui nous embarque dans une histoire merveilleuse qui alterne des ambiances de narration, féériques, théâtrales, symphoniques et cinématographiques pouvant rappeler les films d'animation pour enfants.

En résumé, ce dernier album des Italiens de 'Winterage' est encore une belle réussite en power métal symphonique pour ce début 2021 et si vous êtes fan de métal symphonique avec des chants lyriques ou de power métal bon enfant, vous devriez adhérez à 'The Inheritance of Beauty' qui est une sorte de croisement entre 'Luca Turilli' pour les lignes mélodiques et le style power métal et 'Christofer Johnsson' pour les sections vocales riches et imposantes...

Interprêtes

Daniele Barbarossa (Chant), Gabriele Boschi (Violon), Gianmarco Bambini (Guitare), Matteo Raganini (Basse), Luca Ghiglione (Batterie) + Invités : Vito Lo Re (Chef d'orchestre), Gabriele Boschi / Alberto Mineo / Silvia Brusini / Emilia Gasparini (Violons), Giulia Subba / Benedetta Fabbri / Clara Mezzanatto / David Villaverde Navarro (Violons), Francesco Bagnasco / Alessandra Rizzone / Pietro Romagnoli (Altos), Delfina Parodi / Alice Ghiretti / Davide Di Blasio (Violoncelles), Davide Ritelli / Francesco Rocco (Contrebasses), Elisabetta Boschi (Flûte, Piccolo), Mirko Foschi (Hautbois), Ilaria Laruccia (Clarinette), Michela Bozzano (Basson), Majuran Chandrapatham (Trompette), Dario Gisotti (Uillean Pipes, Whistles), Daniele Nicola (Accordéon), Gabriele Caporuscio / Riccardo Gisotti (Bouzouki), Vittoria Leoni (Chant), Francesca Torre (Chœurs), Silvia Traverso (Chœurs), Naomi Piga / Sara Sabatini / Fiamma Odorico / Alessia Bruzzo / Serena Agostini (Chœur Morena Campus), Roberto Tiranti / Daniele Barbarossa / Francesco Ciapica / Francesco Ciapica / Daniele Zampelli / Wild Steel (Chœur), Daniele Nicola (Basse), Emanuele Biggi (Chant extrème), Mattia di Pasquale / Peter Coates, Martyn Owen (Narateurs)


Artiste : Stewart Clark

Album : Let's Go There

Date de Sortie : 15-01-2021

Ajouté le : 19-02-2021

'Stewart Clark' est un chanteur et guitariste Anglais qui a sorti un premier album en 2019 ('And Then There Was Me') et dont le deuxième opus 'Let's Go There' est maintenant disponible sur les plateformes de streaming. Entouré de nombreux artistes, il nous propose 9 titres entre pop et rock influencés par le progressif des années 70 et certaines ambiances dégagées me font penser à 'Al Stewart', son chant doux et mélodieux étant assez proche de son compatriote.

Avec le titre 'Almost 20/20', qui ouvre l'album, on embarque dans un voyage paisible et détendant sous la forme d'une ballade avec de belles lignes mélodiques que l'on intègre immédiatement, puis, la chanson titre de l'album est plus légère et taguée pop et c'est dans ce genre de titre que la ressemblance avec 'Al Stewart' est frappante, tout comme dans d'autres titres comme 'When' ou 'The Empty Page'. On peut également souligner d'autres compositions particulièrement attachantes comme 'A Tree Has Fallen' ou 'How Much Fear' qui parle de la tragédie des boat people et les 3 derniers titres sont partagés entre le popisant 'I'm Scared of Music', l'instrumental 'When I Tell You I Care' aux influences celtiques et 'Almost Got Away with It' qui clôture l'album par un autre court instrumental mettant en avant des riffs de guitare plus énergiques, comparé au reste.

En résumé, ce nouveau bébé de ' Stewart Clark' est rempli de compositions attachantes qui se dégustent tranquillement le casque sur les oreilles et 'Let's Go There' est à conseiller à un public aimant naviguer dans des ambiances paisibles entre pop et rock...

Interprêtes

Stewart Clark (Chant, Guitare) + Invités : Steve Scott (Guitare, Claviers), Kerry Mountain (Guitare), Charles Mear (Basse), Ian Mckenzie (Batterie), Alison Brown (Hautbois), Tom Potten (Piano), Amanda Lehmann (Choeurs), Dave Bandanna (Claviers), Gavin Matthews (Basse), Oscar Federico Fuentes Bills (Claviers), Gary Piears (Basse), Katherine Potten (Choeurs), Sepand Samzadeh (Guitare), Mark Norton (Flute), John Hannon (Violon, Percussions)


Artiste : Therion

Album : Leviathan

Date de Sortie : 21-01-2021

Ajouté le : 20-02-2021

L'année 2018 avait vu la sortie de l'œuvre pharaonique 'Beloved Antichrist' qui restera pour moi un de mes albums préférés des années 2010 et qui n'a pas, pour l'instant, été présenté au public car l'ampleur de la tâche pour monter un tel opéra, non seulement sur le plan financier mais aussi à cause de cette saleté de période dans laquelle nous vivons en ce moment, a dû mettre à mal tous les projets de 'Christofer Johnsson', mais qu'à cela ne tienne, le Suédois, avec l'aide du chanteur 'Thomas Vikström', a mis à contribution cette période pendant laquelle pas mal de formations enregistrent à distance aux quatre coins de la terre (ça au moins, le coronavirus aura permis d'accélérer ce genre de pratique pour nous offrir de très beaux albums en 2020 et à venir en 2021), pour ressortir un nouvel album au doux nom de 'Leviathan' qui met en avant, je cite Christofer, "la mythologie celtique, chinoise, finlandaise, toltèque/aztèque et la vieille mythologie germanique". Et comme on en l'habitude maintenant, à chaque sortie d'album de 'Therion', c'est toujours une surprise qui nous attend et cette fois, après le travail titanesque de 'Beloved Antichrist', Christofer a tout naturellement décidé de prendre le contre-pied de son dernier album pour nous offrir du 'Therion' pur jus, beaucoup plus direct et assimilable à la première écoute, avec toujours ce génial mélange entre du métal et du symphonique, tout cela étant accompagné d'arrangements vocaux admirables. Ce sont donc 11 nouvelles compositions qui feront partie d'une trilogie et, après une première écoute, on se dit que les lignes mélodiques ont été composées dans le seul objectif de nous offrir un ensemble de tubes 'Thérionesques'.

Tout d'abord, on retrouve ses fidèles avec la section vocale magique rassemblant 'Lori Lewis' qui a sorti son premier album solo en 2019, 'Thomas Vikström' et 'Chiara Malvestiti' ainsi que 'Christian Vidal' à la guitare, 'Nalle Påhlsson' à la basse et 'Sami Karppinen' à la batterie, et depuis 2019, l'Espagnole 'Rosalía Sairem' a rejoint le groupe et a remplacé 'Linnea Vikström'. Ensuite, tout au long de l'album, on a l'impression d'entendre un best of d'environ 20 années des compositions de 'Christofer Johnsson' et ceci dès le premier titre 'The Leaf On The Oak Of Far' qui débute l'album de manière magistrale avec tous les ingrédients d'un hit qui vous met en forme toute la journée avec d'admirables joutes vocales entre les parties masculines et féminines. Chaque composition est donc taillée pour nous toucher immédiatement avec des mélodies qui s'incrustent dans notre tête avec ce talent pour alterner les ambiances en passant du tubesque 'Leviathan' avec sa section vocale à vous filer la chair de poule a la magnifique ballade 'Die Wellen der Zeit' (voir la vidéo ici) en passant par 'Aži Dahaka' mélangeant orient et occident ou le plus classique 'Nocturnal Light' avec ses chœurs magistraux ou encore l'épique et symphonique mid-tempo 'Ten Courts of Diyu' clôturant l'album de très belle manière. Chaque instant nous ramène aux incontournables des Suédois avec cette irrésistible envie de ressortir tous ces albums qui nous ont procuré tellement de plaisir, ce qui m'a donné l'idée de créer une playlist de 'Therion' ici avec quelques titres de chaque album qui sont devenus pour moi des incontournables entre 1996 et 2010 et dont j'ai mis la liste ci-dessous (pas facile pour certains albums de ne pas tout prendre !). A noter que 'Marko Hietala' qui a décidé de quitter 'Nightwish' et qui a sorti un très bel album solo en 2020 (voir ici) a été invité sur le titre 'Tuonela' qui a fait l'objet d'une vidéo ici.

En résumé, 'Christofer Johnsson' nous fait un beau cadeau avec ce nouvel album rempli de toute la nostalgie de près de 25 années de compositions qui ont accompagné bien des fans et ces nouveaux titres rentrent tous directement dans la liste des hits déjà bien nombreux qui font partie de la discographie impressionnante de 'Therion'…

Playlist myprogmusic de 'Therion' (1996 – 2010)

01 – To Mega Therion (Theli - 1996)
02 – Cults Of The Shadow (Theli - 1996)
03 – The Siren Of the Woods (Theli – 1996)
04 – Grand Finale/Postludium (Theli - 1996)
05 – The Rise of Sodom and Gomorrah (Vovin – 1998)
06 – Birth of Venus Illegitima (Vovin – 1998)
07 – Wine of Aluqah (Vovin – 1998)
08 – Clavicula Vox (Vovin – 1998)
09 – Eye of Shiva (Vovin – 1998)
10 – Black Sun (Vovin – 1998)
11 – The Opening/Morning Star/Black Diamond (Vovin – 1998)
12 – Raven of Dispersion (Vovin – 1998)
13 – Crowning of Atlantis (Crowning of Atlantis – 1999)
14 – Mark of Cain (Crowning of Atlantis – 1999)
15 – From the Dionysian Days (Crowning of Atlantis – 1999)
16 – Seawinds (Crowning of Atlantis – 1999)
17 – Seven Secrets of the Sphinx (Deggial – 2000)
18 – Eternal Return (Deggial – 2000)
19 – Enter Vril-Ya (Deggial – 2000)
20 – Ship of Luna (Deggial – 2000)
21 – The Invincible (Deggial – 2000)
22 – Deggial (Deggial – 2000)
23 – Emerald Crown (Deggial – 2000)
24 – Via Nocturna – Part 1 and 2 (Deggial – 2000)
25 – Ginnungagap (Secret of the Runes – 2001)
26 – Midgård (Secret of the Runes – 2001)
27 – Asgård (Secret of the Runes – 2001)
28 – Jotunheim (Secret of the Runes – 2001)
29 – Ljusalfheim (Secret of the Runes – 2001)
30 – The Blood of Kingu (Sirius B – 2004)
31 – Son of the Sun (Sirius B – 2004)
32 – Dark Venus Persephone (Sirius B – 2004)
33 – The Wondrous World of Punt (Sirius B – 2004)
34 – Melek Taus (Sirius B – 2004)
35 – Call of Dagon (Sirius B – 2004)
36 – Typhon (Lemuria – 2004)
37 – Lemuria (Lemuria – 2004)
38 – Quetzalcoatl (Lemuria – 2004)
39 – An Arrow from the Sun (Lemuria – 2004)
40 – Abraxas (Lemuria – 2004)
41 – Der Mitternachtlöwe (Gothic Kabbalah – 2007)
42 – Gothic Kabbalah (Gothic Kabbalah – 2007)
43 – Son of the Staves of Time (Gothic Kabbalah – 2007)
44 – The Wand of Abaris (Gothic Kabbalah – 2007)
45 – Adulruna Rediviva (Gothic Kabbalah – 2007)
46 – Sitra Ahra (Sitra Ahra – 2010)
47 – Kings of Edom (Sitra Ahra – 2010)
48 – Land of Canaan (Sitra Ahra – 2010)
49 – Hellequin (Sitra Ahra – 2010)
50 – After the Inquisition : Children of the Stone (Sitra Ahra – 2010)

Interprêtes

Christofer Johnsson (Guitare, Claviers), Lori Lewis (Chant), Chiara Malvestiti (Chant), Rosalía Sairem (Chant), Thomas Vikström (Chant), Christian Vidal (Guitare), Nalle Påhlsson (Basse), Sami Karppinen (Chant, Batterie) + Invité : Marko Hietala (Chant)


Artiste : Steve Hackett

Album : Under A Mediterranean Sky

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 21-02-2021

L'infatigable 'Steve Hacket' continue de sortir des albums à une fréquence impressionnante et, après son merveilleux album studio de 2019 'At The Edge Of Light', l'album de Genesis revisité avec un orchestre symphonique dans le mythique 'Royal Albert Hall' et le dernier album en public 'Selling England by The Pound & Spectral Mornings: Live at Hammersmith' sorti fin 2020 dans lequel il reprenait deux de ses premiers albums ainsi que l'intégral de 'Selling England By The Pound' de 'Genesis', voici son nouveau bébé, 'Under A Mediterranean Sky' et c'est encore une autre facette de ces multiples talents de guitariste qu'il nous offre avec une invitation à voyager sous le doux soleil méditerranéen sous lequel il est allé chercher son inspiration au cours de ses différentes visites avec sa femme 'Jo', je cite Steve : "J’ai eu de nombreuses idées dans le genre classique ces dernières années et j’ai senti que c’était le moment parfait pour faire cet album, un moment pour contempler les endroits que nous avons visités autour de la Méditerranée.". Avec lui, il a convié son ami de longue date 'Roger King' qui a concocté toutes les parties de claviers et les arrangements orchestraux ainsi que d'autres instrumentistes avec notamment des instruments acoustique représentant bien les pays méditerranéens. On est donc embarqué dans une sorte de patchwork d'influences bordant la méditerranée et l'on voyage de l'Andalousie à l'Orient et ceci dès le premier titre 'Mdina (The Walled City)', célébrant Malte au carrefour de différentes cultures et qui alterne des parties orchestrales et des sections de guitare classique avec toujours ce doigté magique que possède Steve et qui est encore accentué avec l'instrument acoustique. Les titres défilent les uns après les autres et on passe de compositions académiques comme 'Adriatic Blue' ou 'Joie de Vivre' ou 'Lorato' ou encore la sonate de Scarlatti faisant ressortir tous les arpèges mélodieux au romantisme de 'Sirocco' ou de 'Casa del Fauno', le premier aux sonorités mélangeant orient et occident et le deuxième étant beaucoup plus classique, en passant par un sirupeux 'The Memory of Myth' à la frontière entre la Grèce et l'Espagne ou par un ensorcelant 'The Dervish and the Djin' ou encore par 'Andalusian Heart' qui nous berce à l'ombre d'une belle place Andalouse. Bref, cette autre facette de 'Steve Hackett' tourné vers le classique est un beau voyage que nous offre le guitariste pendant cette période qui justement nous en prive, et, même si certains amateurs de rock progressif n'y trouveront pas leur compte par le côté classique de cet opus, pour les autres dont je fais partie, installez-vous confortablement dans un endroit calme et fermez les yeux, la musique fera le reste et vous verrez défiler tous ces paysages merveilleux de notre belle méditerranée...

Interprêtes

Steve Hackett (Guitare, Charango, Oud), John Hackett (Flûte), Roger King (Claviers, Arrangements Orchestraux), Malik Mansurov (Tar), Arsen Petrosyan (Duduk), Christine Townsend (Violon), Rob Townsend (Saxophone)


Artiste : W.E.T.

Album : Retransmission

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 22-02-2021

Après le très bon 'Earthrage' en 2018, le super groupe 'W.E.T.' sort un nouvel album 'Restransmission' et c'est bien entendu l'occasion de reparler de 'Jeff Scott Soto' dont la dernière apparition dans une chronique de myprogmusic date du 08 Février 2021 avec un nouveau super groupe de métal progressif 'Octavision'. Nos trois lascars 'Erik Martensson' ('Eclipse', 'Nordic Union'), 'Robert Säll' ('Work OF Art') et 'Jeff Scott Soto' remettent ça et on peut dire que les albums se suivent et qu'à chaque sortie on se régale en écoutant la nouvelle offrande et pour ce dernier bébé, un nouveau bassiste vient se joindre aux 5 artistes en la personne de 'Andreas Passmark' qui fait partie de 'Royal Hunt', 'Magnus Henriksson' et 'Robban Bäck' officiant toujours respectivement à la guitare et à la batterie. Par conséquent, pour faire court, ils nous offrent 11 tubes en puissance de hard-rock mélodiques avec des refrains qui viennent se greffer automatiquement dans votre tête, des chœurs qui vous donne une envie irrésistible de les accompagner et de bons riffs saturés de guitare dans des tempos entraînants. Et pour ne citer que quelques titres qui me trottent dans le tête, je dirais 'Got to Be About Love', 'Beautiful Game', 'One Final Kiss' et bien entendu la ballade 'What Are You Waiting For'. Bref, ce nouvel album de 'W.E.T.' est encore à consommer sans modération et à ranger dans la partie anti-dépresseur de votre discothèque pour le ressortir quand vous avez un petit coup de mou afin de vous remettre en forme pour toute une journée et pour reprendre la pub des années 70 d'une certaine barre chocolatée : "un coup de barre, W.E.T. et ça repart"...

Interprêtes

Erik Martensson (Guitare, Claviers, Chœurs), Jeff Scott Soto (Chant), Robert Säll (Guitare, Claviers), Andreas Passmark (Basse), Magnus Henriksson (Guitare), Robban Bäck (Batterie)


Artiste : Kickin Valentina

Album : The Revenge Of Rock

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 23-02-2021

'Kickin Valentina' est un groupe de rock Américain qui a déjà deux enregistrements studio à son actif ('Super Atomic' en 2015 et 'Imaginry Creatures' en 2017) et qui vient de sortir un nouvel album 'The Revenge Of Rock'. Ils nous envoient du rock direct et efficace sans fioriture en allant tout droit au but en nous offrant 9 compositions remplies de bons riffs de guitares et de mélodies accrocheuses. D'entrée, avec 'Freakshow', on est plongé dans une ambiance surchauffée avec un premier titre puissant, le voix de 'D.K. Revelle' éraillée et musclée étant complètement en phase avec ce style direct, puis, 'Somebody New' joue sur une mélodie imparable qui en fait un des premier hit de l'album et 'Rat Race' en remet une couche avec une rythmique rapide qui emporte tout sur son passage. La suite continue dans cette atmosphère enflammée avec des brulots comme l'énergique 'War' ou 'End OF The Road' tagué rock sudiste mais certains titres sont un peu plus tranquilles et 'Heart Tattoo' et 'Strange' amènent un peu d'aération à l'ensemble, l'album se terminant par la chanson titre de l'album 'The Revenge of Rock' qui conclue par un nouvelle composition intense et survoltée qui nous envoie du lourd avec des chœurs scandés. Bref, ce dernier bébé des Américains de 'Kickin Valentina' est un bâton de dynamite contenant des tubes tous autant efficaces les uns que les autres qui devraient plaire à un public aimant les groupes de hard qui balancent des hits explosifs remplis d'une énergie imparable très proche de l'atmosphère de concert...

Interprêtes

D.K. Revelle (Chant), Heber Pampillon (Guitare), Chris Taylor (Basse), Jimmy Berdine (Batterie)


Artiste : Creye

Album : II

Date de Sortie : 21-01-2021

Ajouté le : 24-02-2021

Devinez d'où vient cette formation de hard rock mélodique. Eh oui, c'est encore la Suède, grand pourvoyeur de formations aux hits mélodiques, à se demander s'ils n'ont pas une usine cachée quelque part dans les grands espaces nordiques pour fabriquer autant de groupes dans ce style. En même temps que 'W.E.T.', ils sortent leur deuxième album tout simplement baptisé 'II' après 'Creye' en 2018. Le guitariste 'Andreas Gullstrand' fondateur du groupe n'est pas un inconnu car il a participé au projet 'Grand Slam' (qui a pratiquement disparu des radars, l'album n'étant plus présent sur spotify) et ce nouvel opus voit l'arrivée d'un nouveau chanteur 'August Rauer'. Avec 'Creye', on est de plein pied dans de l'AOR des années 80 et le rock mélodique distillé par les Suédois est assez soft avec des références comme 'Asia', 'Toto', 'Journey' ou encore 'Boston' et pour citer des artistes qui ont sorti des albums récemment, 'Stan Bush', 'Magic Dance', 'Rob Maratti' ou encore 'Pride Of Lions'. Ils nous offrent 12 compositions mélodiques à souhait avec des chœurs omni présents, des claviers au même niveau que les guitares et un chanteur qui a une voix très agréable et complètement adaptée pour ce style de musique. Impossible de ressortir un titre particulier car ils ont tous cette 'melodic touch' qui en font chacun un bijou qui se déguste avec plaisir et ceci d'entrée avec 'Broken Highway', très représentatif de l'ensemble et si vous n'êtes pas sensible aux refrains entêtant de 'Find a Reason', 'Siberia' (qui a un peu des lignes mélodiques à la 'Def Leppard') ou encore 'Can't Stop What We Started', passez votre chemin et pour les autres, laissez-vous emporter par ce rock mélodique qui nous ramène aux années 80. Bref, 'Creye' nous offre un album très agréable à écouter avec des lignes mélodiques qui donnent l'impression qu'elles ont toujours fait partie de notre vie ce qui destine ce numéro 'II' des Suédois à un large public aimant un AOR élégant et très accessible...

Interprêtes

Andreas Gullstrand (Guitare), August Rauer (Chant), Fredrik Joakimsson (Guitare), Joel Selsfors (Claviers), Gustaf Örsta (Basse), Arvid Filipsson (Batterie)


Artiste : Human Fortress

Album : Epic Tales & Untold Stories

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 25-02-2021

Les Allemands de 'Human Fortress' sortent un nouvel album contenant des inédits et une compilation de leurs meilleurs morceaux qui fête les 20 ans de leur premier enregistrement studio 'Lord of Earth and Heavens Heir', leur dernier album 'Reign of Gold' datant de 2019. Ce nouvel opus est bien entendu destiné en premier lieu au fans mais peut être également un bon moyen de découvrir cette formation de power métal d'autant plus que les 8 premiers titres inédits sont au même niveau que le reste de leur discographie et présentent les différentes facettes du groupe avec le mid-tempo 'The Grimoire' qui nous ramène à un hard-rock des années 70 ou 'Disappear in Dark Shadows' avec son refrain qui ne vous lâche plus ou l'énergique 'Vain Endevour' avec ses riffs musclés de guitare et un nouveau refrain entêtant ou la belle ballade 'Free' avec l'utilisation de cordes ou encore la version orchestrale de 'Pray For Salvation' (video you tube ici). Quant à 'We Are Legion' qui n'est pas un titre original du groupe, il était chanté par 'Jioti Parcharidis' et est repris dans une nouvelle version par 'Gus Monsanto' qui est désormais le chanteur depuis 2009. Dans la partie 'best of' qui a été remastérisée par 'Alexander Krull' de 'Leaves' Eyes', on retrouve des titres qui ont fait la renommée du groupe comme 'Defenders of the Crown', 'Dark Knight', 'Rise Fall' ou encore les deux 'Gladiator In Rome'. En résumé, ce double CD 'Human Fortress' est un bon compromis pour les fans des Allemands avec des titres inédits mais également le meilleur de leurs 6 enregistrements studio et, pour ceux qui ne les connaissant pas encore, sera un bon moyen de découvrir cette formation de power métal qui a débuté sa carrière à la fin des années 90...

Interprêtes

Gus Monsanto (Chant), Torsten Wolf (Guitare, Chœurs), Volker Trost (Guitare), Andre Hort (Basse), Dirk Liehm (Claviers), Apostolos "Laki" Zaios (Batterie)


Artiste : Phantom Elite

Album : Titanium

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 26-02-2021

'Phantom Elite' est une formation qui sort son deuxième enregistrement studio 'Titanium' et qui a été créée en 2016 par le guitariste, bassiste et chanteur Néerlandais 'Sander Gommans' (également producteur et qui était partenaire de 'Floor Jansen' jusqu'en 2009 avec 'After Forever' et qui a également participé au projet de sa compagne 'Amanda Somerville' avec 'Michael Kiske' 'Kiske Sommerville') et par la Brésilienne 'Marina La Torraca' qui fait partie de l'aventure 'Exit Eden' avec, 'Clémentine Delaunay' de 'Visions Of Atlantis', 'Anna Brunner' et, tiens, une certaine 'Amanda Somerville'. C'est donc bien naturellement que cette dernière a été invitée sur ce nouvel album qui succède à 'Wasteland' sorti en 2018 et qui offre 11 compositions déployant un savant mélange entre du métal symphonique classique et un métal amenant une bonne dose de modernité que l'on pourrait comparer au projet 'Trillium' du couple (à la ville comme à la scène) 'Sander Gommans'/'Amanda Somerville' (le monde du métal symphonique est petit !).

Et, dès le premier titre 'Conjure Rains', l'originalité est au rendez-vous avec une puissance de feu impressionnante et de nombreux changements de tempos, les lignes mélodiques flirtant à certains endroits avec des influences orientales, puis, 'The Race', tout autant puissant, nous offre un refrain qui s'incruste facilement dans la tête et 'Diamonds and Dark' continue dans cette voie toute tracée en se rapprochant d'un métal symphonique plus classique avec des ruptures d'intensité tout à fait remarquables qui en font un des hits de l'album. La suite continue dans cette énergie communicative avec un énorme 'Worst Part of Me', les growls de 'Stef Rikken' répondant à la voix claire de 'Marina La Toraca', puis 'Glass Crown' revient à une ambiance symphonique plus classique avec des couplets moins puissants qui tranchent avec un refrain entêtant et la chanson titre de l'album remonte d'un cran l'intensité en rajoutant une composante progressive qui permet d'en faire la composition la plus aboutie avec différentes parties imbriquées présentant de grands écarts sonores. Le reste de l'album fait défiler un énergique 'Bravado' qui peut rappeler 'Lacuna Coil', le mélodique 'Silver Lining' dans lequel 'Marina La Torraca' partage le micro avec 'Amanda Somerville' formant toutes les deux un remarquable duo vocal, le petit intermède instrumental très calme 'Haven', 'Deliverance' qui me rappelle cette fois l'ex-groupe 'Stream of Passion' avec une énorme ligne de basse, l'album se refermant sur un dernier duo Marina/Amanda dans un tubesque 'Eyes Wide Open' parsemé ici et là de sonorités électroniques.

En résumé, ce deuxième album de 'Phantom Elite' montre tout le chemin parcouru depuis le début du groupe car 'Titanium' est très abouti et vient directement concurrencer les meilleures formations de métal symphonique du moment sans les plagier car ils amènent une vraie originalité qui permettra sans doute de les faire sortir de la masse des projets de ce style...

Interprêtes

Marina La Torraca (Chant), Max van Esch (Guitare, Basse), Koen Stam (Claviers), Joeri Warmerdam (Batterie) + Invités : Amanda Somerville (Chant, Choeurs), Stef Rikken (Chant)


Artiste : Labyrinth

Album : Welcome to the Absurd Circus

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 27-02-2021

Les Italiens de 'Labyrinth' qui ont déjà une trentaine d'années d'existence et qui, après une longue interruption entre 2010 et 2017, étaient revenus avec 'Architecture of a God' en 2017 salué par la critique musicale, sortent un nouvel album ce qui porte leur discographie à neuf enregistrements studio. Ce nouvel opus des Italiens est dans la continuité des albums précédents avec toujours un savant mélange entre un power métal galopant avec l'utilisation de la double pédale (n'oublions pas que 'Fabio Lione' a commencé sa carrière avec 'Labryrinth' en 2015) et du métal beaucoup plus soft ce qui en fait une formation original de power métal avec ses alternances d'intensité toujours bien dosées entre les différentes compositions mais également à l'intérieur de certains titres ce qui amène à certains endroits une touche de progressif.

Et le premier titre 'The Absurd Circus' nous en fait une bonne démonstration avec une entame énergique et une première prestation vocale remarquable de 'Roberto Tiranti', toujours aussi à l'aise dans ces parties enlevées, puis, à mi-chemin, arrive une partie beaucoup plus tranquille avec un magnifique solo de guitare, le final revenant au thème du départ. La suite alterne des compositions enflammées comme 'Live Today', 'The Unexpected' ou encore le titre final 'Finally Free' avec des ambiances plus posées qui ont des lignes mélodiques toujours aussi accessibles comme 'One More Last Chance' alternant les intensités dans un tempo plus modéré et on peut également citer 'As Long as It Lasts', 'Den of Snakes', et 'Words Minefield', ces titres pouvant même faire penser à des formations de métal symphonique comme 'Serenity', sans oublier la magnifique ballade 'A Reason to Survive' dans la lignée des ballades de 'Scorpions'. A noter également la reprise du tube d'Ultravox' des années 80, 'Dancing with Tears in my Eyes' dans une version légèrement plus saturée que l'original.

En résumé, les Italiens de 'Labyrinth' sortent un nouvel album dans la lancée de 'Architecture of a God', aux compositions directes et accessibles à la première écoute, allant du power au mélodique métal en passant par du progressif et du symphonique ce qui destine 'Welcome to the Absurd Circus' à un public aimant le mélange de tous ces styles de métal...

Interprêtes

Roberto Tiranti (Chant), Olaf Thorsen (Guitare), Andrea Cantarelli (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Oleg Smirnoff (Claviers), Mattia Peruzzi (Batterie)


Artiste : Wig Wam

Album : Never Say Die

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 28-02-2021

La fin de l'année 2020 avait été bien fournie en albums de hard-rock ou de métal mélodique (voir la playlist myprogmusic) et 2021 démarre sur les chapeaux de roues, car après 'W.E.T.' et 'Creye', c'est au tour des Norvégiens de 'Wig Wam' de sortir un nouvel album prénommé 'Never Say Die' (tiens, ça ne vous rappellerait pas un certain album de la fin des années 70 ?) après près de 10 années de silence radio, les différents membres du groupe s'étant réuni de nouveau pour ce nouveau bébé. Et quel bébé !! C'est un défilé de hits mélodiques bien pêchus qui est encore un super anti-dépresseur pendant cette période qui continue dans la morosité et qui va encore nous priver de concerts certainement un bon moment.

Après une courte introduction instrumentale qui fait doucement monter la pression, le titre éponyme de l'album déboule avec un premier bijou mélodique heavy dans lequel 'Åge Sten Nilsen' est au top de sa forme et dans lequel ' Trond Holter' nous décoche un premier solo de guitare magistral, puis 'Hypnotized' continue avec une rythmique marquée qui emporte tout sur son passage et, sans réellement avoir pu reprendre notre souffle, ça continue avec un 'Shadows of Eternity' entraînant et tellement efficace avec son refrain entêtant que l'on a envie de reprendre en chœurs. Avec 'Kilimenjaro', le rythme ralentit mais reste bien marqué et c'est encore un brulot avec un nouveau refrain fait pour concurrencer 'I Love Rock'N Roll' de 'Joan Jett', puis la force de frappe heavy revient avec 'Where Does It Hurt' à nous décrocher la tête à force de headbanguer. Après autant d'énergie, 'My Kaleidoscope Ark' arrive à point nommé pour se refaire une petite sante en écoutant cette sublime power ballade, puis, avec 'Dirty Little Secret', c'est reparti pour un titre entraînant avec un nouveau refrain d'une efficacité redoutable et encore un solo de guitare énorme en milieu de titre. La fin de l'album ne faiblit pas avec 'Call Of The Wild' qui continue dans un train d'enfer tout en gardant un côté mélodique imparable puis, l'instrumental 'Northbound' met en avant le talent de 'Trond Holter' qui fait littéralement chanter sa guitare pour notre plus grand plaisir et, quant à 'Hard Love', on se retrouve dans les années 70 avec une composition que n'aurait pas renié 'Led Zeppelin' avec sa sublime rythmique chaloupée et 'Silver Lining' conclue ce magnifique opus avec des lignes mélodiques qui ne vous quittent plus et qui nous rappelle une fois de plus les meilleures chansons rock des années 70/80 et qui aurait certainement fait fureur à l'époque de 'Queen' et qu'on se prend à rêver d'être la dernière chanson d'un futur concert des Norvégiens.

En résumé, inutile de vous faire un dessin, les Norvégiens de 'Wig Wam' vont marquer de leur empreinte l'année 2021 avec ce nouvel album dans lequel chaque titre pourrait faire l'objet d'un single et, si vous aimez le hard-rock ou le métal mélodique, je prends le pari que 'Never Say Die' tournera vite en boucle dans vos playlists...

Interprêtes

Åge Sten Nilsen (Chant), Trond Holter (Guitare), Bernt Jansen (Basse), Øystein Andersen (Batterie)


Artiste : Steven Wilson

Album : THE FUTURE BITES

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 01-03-2021

Toujours en recherche de nouveaux horizons musicaux, 'Steven Wilson' sort un nouvel album qui devrait encore partager les fans car je cite Steven (bel interview de 'La Grosse Radio.com' ici : "Au départ, je voulais vraiment composer un album qui pourrait refléter le style de 2020… Mes premiers albums solo étaient très nostalgiques : 'To the Bone' reflétait les années 80, 'The Raven That Refused to Sing' les années 70. Je voulais un album ancré dans le présent, moderne et nouveau. Pour arriver à cela, il fallait que je me détache du combo traditionnel : guitare, basse, batterie et me baser plus sur l’électro.".

Et effectivement, le moins que l'on puisse dire, c'est que ce nouveau bébé de l'Anglais est entièrement tourné vers des sonorités modernes et pour toutes celles et tous ceux qui sont attirés par les instruments traditionnels du rock, 'THE FUTURE BITES' est effectivement aux antipodes de ses autres formations et risquent d'en choquer quelques-uns mais, si on revient en arrière et que l'on parcourt son impressionnante carrière musicale, on se dit que chaque sortie amène son lot de surprises et, que pour toute personne ouverte à différents styles musicaux, il a été un des défricheurs musicaux les plus actifs depuis le début des années 90. On navigue donc dans un nouvel univers 'Wilsonien' fait de synthétiseurs et de boîtes à rythme avec une critique de notre société de consommation et de cette absence de vraie communication due aux réseaux sociaux qui nous isolent un peu plus tous les jours, et ceci débute, après l'introduction feutrée de 'Self', avec 'Unself' qui plante le décor de cet univers moderne électro avec un refrain répétant la même phrase musicale et avec des chœurs féminins légers et enjoués, puis 'King Ghost', tout en gardant un aspect résolument contemporain avec une rythmique électronique, met en avant la voix de tête de 'Steven Wilson' dans une ambiance vaporeuse. '12 Things | Forgot' nous fait revenir à un 'Steven Wilson' plus conventionnel avec toutes les influences pop de l'Anglais des années 70 qui ressortent dans une composition qui aurait pu trouver sa place sur un album de 'Blackfield'. Avec 'Eminent Sleaze', j'ai l'impression d'entendre un mélange entre les sonorités actuelles électro et des lignes mélodiques du disco des années 80 et 'Man Of the People' revient à une pop aérienne où l'on retrouve le Wilson plus intimiste et on n'est finalement pas si loin de certaines compositions de 'To The Bone'. Le titre le plus long de l'album arrive avec 'Personal Shopper' qui a fait l'objet d'un premier single et qui a fait découvrir ce nouvel univers de l'Anglais et est une sorte de rencontre assez improbable entre l'électro et le progressif dans laquelle la société de consommation est passée au crible et dans laquelle 'Elton John' fait une apparition des plus singulières car il prête sa voix pour énoncer une liste de courses. Avec 'Follower', même si le côté électronique est encore bien présent, on revient en terrain connu avec l'utilisation de la guitare électrique et 'Count of Unease' conclut l'album de manière décalée par rapport au reste avec une composition planante comme si 'Steven Wilson' voulait déjà nous dire que la voie stylistique empruntée sur cet album sera encore remise en cause dans ses prochaines sorties.

En résumé, dans ma dernière chronique, j'avais comparé 'Steven Wilson' à 'David Bowie' et ce nouvel album me conforte encore dans cette idée qu'il est le Bowie des années 2000 avec ses différents visages qui en font un chercheur perpétuel de nouveaux horizons musicaux et, même si certains n'arriveront pas à adhérer à ce nouvel opus, 'THE FUTURE BITES' montre une facette résolument moderne mais également assez déroutante qui en feront un des albums certainement les plus controversés de l'Anglais mais qui montre également qu'il continuera sans aucun doute, pour notre plus grand bonheur, à nous étonner dans le futur en nous faisant découvrir d'autres univers musicaux...

Interprêtes

Steven Wilson (Chant, Guitare, Claviers, Percussions), David Kosten (Programmation), Fyfe Dangerfield (Chant, Choeurs), Nick Beggs (Basse), Michael Spearman (Batterie), Bobbie Gordon (Chant, Choeurs), Crystal Williams (Chant, Choeurs), Wendy Harriott (Chant, Choeurs) + Invités : Elton John (Chant), Rotem Wilson (Chant)


Artiste : Elegy Of Madness

Album : Live at Fusco Theater

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 02-03-2021

Le même jour sont sortis deux concerts de métal symphonique et ce premier concert concerne les Italiens de 'Elegy Of Madness' qui, après leur dernier album 'Invisible World' sorti début 2020, ont enregistré 'Live at Fusco Theater' avec l'orchestre 'Giovanne Orchestra Jonica' à la suite d'un concours musical organisé par le département de la culture de Tarente. Les compositions de ce court concert d'un peu plus d'une heure mettent en avant les deux derniers enregistrements studio, le dernier album étant bien représenté car il est pratiquement joué dans son intégralité. On retrouve donc les titres entraînants dans un métal symphonique classique mais très efficace avec l'apport de l'orchestre et de chœurs samplés qui densifient l'ensemble et on peut citer par exemple 'Egodemon', 'Believe' 'New Era', 'Es', 'Apnoea' (vidéo ci-dessus), 'Fil Rouge' ou encore le titre final 'Devine Obsession' mais également des moments plus calmes comme le mid-tempo 'Nobody Cares', les ballades 'Memories River' et 'Reborn' ainsi que l'instrumental 'To Esperia' consacré entièrement à l'orchestre. Bref, ' Live at Fusco Theater' est un concert très agréable à écouter et qui sera sans aucun doute apprécié par toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Anja Irullo (Chant), Tony Tomasicchio (Guitare, Growls), Marco Monno (Guitare), Luca Basile (Violoncelle), Larry Ozen Amati (Basse), Francesco Paolo Caputo (Batterie) + Invités : Giovanne Orchestra Jonica


Artiste : Victoria K

Album : Essentia (Live Isolation Concert)

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 02-03-2021

Le deuxième live de métal symphonique sorti le 29 Janvier dernier concerne les Australiens de 'Victoria K' qui ont sorti un premier album 'Essentia' en Avril 2020 et qui a été enregistré pendant le confinement et qui a fait l'objet de la sortie d'un DVD. Etant donné la discographie très limitée de cette nouvelle formation, on retrouve l'ensemble des compositions de 'Essentia' que j'avais détaillé lors de sa sortie et l'ambiance dégagée n'est pas forcément celle d'un concert, le public n'étant pas présent ce qui destine principalement cet album aux fans qui pourront se procurer le DVD...

Interprêtes

Victoria K (Chant), Sheri Vengeance (Chant), Julia Mammone (Guitare), Marty Kawaler (Basse), James Davies (Batterie)


Artiste : Final Gravity

Album : Surviving Humanity

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 03-03-2021

'Final Gravity' est une formation Américaine que je découvre avec leur album 'Surviving Humanity' sorti fin Janvier 2021 mais qui a déjà plus d'une dizaine d'années d'existence avec un premier album éponyme du groupe datant de 2009 ici et un EP '4 Pack' datant de 2010 qui voyait l'intégration de la chanteuse 'Melissa Jane Dichiera' pour compléter le line up des quatre membres fondateurs. Leur style mélange du rock et du métal progressif avec des compositions denses qui se découvrent petit à petit, écoute après écoute.

'New Day' ouvre l'album dans une ambiance tranquille nous faisant découvrir 'Melissa Jane Dichiera' avec une identité vocale forte qu'elle maitrise parfaitement et dans lequel les alternances entre parties vocales et instrumentales sont très bien dosées ce qui permet à 'Michael Clark' de nous proposer un remarquable solo de guitare, puis 'Sincerely Satan' change de style en durcissant le ton dans un style rock plus direct avec une première moitié qui prend petit à petit de la puissance, Melissa ayant cette facilité de moduler sa voix en fonction de l'intensité. Avec 'Hollow Days', après une première partie calme qui monte en puissance tout doucement, des riffs de guitare saturés introduisent une deuxième partie beaucoup plus énergique laissant place sans transition à une rupture pour revenir au thème de départ dans une ambiance beaucoup plus tranquille, puis, 'Hello, Hello (Bleeding Sadness)', bien placé en milieu d'album est une ballade avec une magnifique mélodie entêtante. La deuxième partie de l'album se poursuit avec l'entraînant 'Leaving' qui a une rythmique chaloupée à la 'Led Zeppelin' et une admirable section instrumentale dans la deuxième partie du titre, puis, c'est encore une changement d'ambiance avec 'No Love', assez contrasté, entre une première partie dans laquelle on se laisse bercer par la voix délicate de Melissa et une deuxième partie qui, après une section rythmique aux sonorités du début des 'Floyds' rappelant des séquences d'Ummagumma', durcit le ton avec un changement radical de chant qui devient beaucoup plus énergique. Quant aux deux derniers titres, 'My Eternity' et 'Poenix', le mélange fait de rock direct et de parties beaucoup plus progressives constituées d'alternances rythmiques et d'intensité illustrent bien toute la particularité et l'originalité de cette formation.

En résumé, ce nouvel album des Américains de 'Final Gravity' montre tout le chemin parcouru depuis leur début et propose des compositions qui prennent toute leur dimension après plusieurs écoutes ce qui destine 'Surviving Humanity' à un public aimant un progressif moderne naviguant entre rock et métal...

Interprêtes

Melissa Jane Dichiera (Chant), Michael Clark (Guitare, Claviers, Choeurs), Charles Mumford (Basse), John Chominsky (Batterie) + Invité : Paula Yoo (Violon)


Artiste : Souls Of Diotima

Album : Janas

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 04-03-2021

Après 'The Sorceress Reveals – Atlantis' en 2016, les Italiens de 'Souls Of Diotima' continuent avec leur dernier album 'Janas' de nous raconter des histoires issues de la mythologie Méditerranéenne avec des récits sur les Janas, des créatures féériques de l'île de Sardaigne. On retrouve leur style original et diversifié fusionnant métal mélodique, symphonique et progressif ce qui fait des Italiens une formation à part dans le paysage musical métal et ce nouveau bébé amène encore son lot de bonnes surprises mais est certainement plus direct que l'était son prédécesseur grâce à des lignes mélodiques qui s'apprivoisent à la première écoute.

Cet variété s'illustre dès les trois premiers titres : tout d'abord, 'The Black Metal' ouvre le bal dans une ambiance épique et puissante avec une première mélodie accrocheuse aux sonorités orientales et des chœurs imposants, puis, 'Sleep Demon' prend le relais dans une ambiance beaucoup plus moderne avec une rythmique entraînante, un refrain aux basses marquées proches de la techno et un remarquable solo de guitare de 'Fabio Puddu', et enfin, 'The Princess Of Navarra' est une power ballade très classique mais tellement efficace avec cette section mémorable du solo de guitare suivi de chœurs masculins majestueux préparant un final avec de profondes basses. Avec la chanson titre, le mélange power et symphonique met en avant des sections vocales remarquables que ce soit avec les growls d'Antonio Doro' répondant à 'Claudia Barsi' ou avec les chœurs accompagnant une mélodie entêtante, puis, 'The Dark Lady' en remet une couche avec un nouveau bijou mélodique qui peut rappeler certaines sonorités de 'Delain' et qui pourrait faire des envieux dans les meilleures formations de métal symphonique. La deuxième partie de l'album ne faiblit pas et nous offre 'Ichnos Superhero', le titre mélodique et entraînant parfait pour terminer un concert en beauté, le puissant 'My Roots' avec ses remarquables changements rythmiques qui en font un exemple type de ce talent qu'on les Italiens de s'approprier plusieurs types de métal, puis, sans transition, 'Maty' qui nous embarque dans un lent tempo puissant avec des chœurs somptueux et des lignes mélodiques empruntées à la culture Méditerranéenne, un nouveau hit mélodique 'Mediterranean Lane' entraînant avec la basse d'Antonio Doro' qui mène la danse et enfin, le dernier titre mais pas le moindre, 'Sherden', qui termine magnifiquement l'album avec des chœurs admirables, un nouveau solo de guitare tout en feeling et un refrain qui ne nous quitte plus.

En résumé, ce dernier album des Italiens de 'Souls Of Diotima' est une réussite totale avec des compositions toutes aussi remarquables les unes que les autres et si vous aimez un métal puissant et mélodique avec des hymnes qui s'incrustent immédiatement dans votre tête, il y a fort à parier que vous fassiez tourner 'Janas' en boucle dans votre playlist favorite...

Interprêtes

Claudia Barsi (Chant), Fabio Puddu (Guitare), Antonio Doro (Basse, Growls), Giorgio Pinna (Batterie)


Artiste : Soen

Album : IMPERIAL

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 05-03-2021

Ce sont encore des Suédois qui reviennent sur le devant de la scène mais cette fois, pas en hard-rock mélodique mais en métal progressif et on peut dire qu'à chaque sorti d'album, 'Soen' met la barre un petit peu plus haut et que ce dernier opus 'IMPERIAL' est ce que l'on peut faire de mieux dans ce style et après le très bon 'Lotus', sorti en 2019, que j'avais découvert assez tard, les Suédois ont mis à contribution la période du confinement, leur tournée étant bien évidemment annulée dû à la crise sanitaire, pour écrire et enregistrer ce cinquième album avec à la clé, certainement leur meilleur production.

Tout d'abord, on ne peut plus limiter 'Soen' à du métal progressif car les ambiances déployées dans 'IMPERIAL' mélangent rock et métal avec ce talent pour faire cohabiter à l'intérieur de chaque titre des différences d'intensité et de tempo tout en gardant des lignes mélodiques qui sont accessibles, approche que l'on peut retrouver, même si le style est résolument différent, chez les Anglais de 'Threshold'. 'Lumerian' qui débute l'album en est la parfaire illustration avec ses riffs explosifs de guitare qui cohabitent avec des parties beaucoup plus posées et avec un refrain qui vient se greffer immédiatement dans la tête. On peut également ranger des titres comme 'Deceiver', 'Dissident' ou encore 'Antagonist' (voir la vidéo très original ici) dans le même style dans lesquels les ruptures d'intensité sont nombreuses, la section rythmique contribuant remarquablement à ces multiples changements. Mais 'Soen', ce sont également des compositions avec des tempos plus lents et, on peut citer les magnifiques 'Monarch' (voir vidéo ci-dessus) et 'Modesty' qui, même si l'ambiance reste assez lourde dans l'ensemble, amènent des lignes mélodiques qui adoucissent l'ensemble. On retrouve ce côté plus light des Suédois avec des ballades que sont 'Illusion' ou 'Fortune', la première se rapprochant d'un rock progressif planant avec de magnifiques interventions de guitare 'Gilmouriennes', la deuxième et placé en dernière position amenant un niveau émotionnel à son paroxysme avec ce texte final qui finit sur une note positive avec 'Joel Ekelof' qui nous fait passer un message de manière poignante : " Et un jour, je sais que tu comprendras que ton bonheur dépend de toi". Car il faut également souligner que les textes de 'Soen' sont particulièrement tournés vers la crise que nous vivons avec en toile de fond ce cri bouleversant concernant les privations de liberté qui transforme l'Homme dont l'essence même de la vie est de prendre des risques, en une personne perdant petit à petit son humanité en se contentant de simplement survivre, 'Martin Lopez' soulignant qu'au-delà de la musique : "nous serons toujours un groupe qui a la volonté de se battre pour la liberté et toutes les choses importantes de la vie : les gens et les opprimés".

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, ce dernier bébé des Suédois de 'Soen' est en tout point admirable (je n'ai pas parlé du talent remarquable de chaque membre du groupe et de la production qui est irréprochable) et sera sans aucun doute une des sorties majeures de l'année 2021 en progressif, tous styles confondus, ce qui fait d'IMPERIAL' un album qui devrait très rapidement rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice et tout amateur de rock et de métal progressif...

Interprêtes

Joel Ekelof (Chant), Cody Ford (Guitare), Lars Åhlund (Guitare, Claviers), Oleksii “zlatoyar” Kobel (Basse), Martin Lopez (Batterie)


Artiste : Art of Illusion

Album : X Marks the Spot

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 06-03-2021

Juste une semaine après 'W.E.T.' et 'Creye', des Suédois peuvent en cacher d'autres avec ce nouveau projet 'Art of Illusion', nom donné par nos deux protagonistes le chanteur et claviériste 'Lars Säfsund' et le guitariste et claviériste 'Anders Rydholm' respectivement de 'Grand Illusion' et de 'Work Of Art' ce qui explique le nom du groupe avec un mot emprunté à chacune de leurs formations respectives. Inutile de faire une longue chronique, surtout qu'elle risque d'être un copier-coller de celle de 'Creye' une semaine plus tôt : on se retrouve dans un terrain connu pour toutes celles et ceux qui aiment un AOR nous rappelant le rock mélodique des années 80 et les références que j'avais cité pour 'Creye' sont également valable pour 'Art of Illusion'. Avec une pléiade d'invités, la plupart guitaristes, ils nous proposent donc 12 compositions qui se dégustent agréablement et ceci dès les deux premiers titres entraînants 'Wild and Free' et 'Run' avec des refrains mémorables mais certains morceaux sortent du schéma classique en amenant une remarquable variété à l'ensemble : le mélodique 'My Loveless Lullaby', avec ses alternances de tempos, nous offre une pincée de progressif, le court 'Waltz For The Movies' avec son ambiance théâtrale à la 'Queen' est un intermède original, atmosphère que l'on retrouve également dans 'Let The Games Begin' et 'A Culinary Detour', ce dernier flirtant de nouveau avec ce qu'a pu faire 'Freddy Mercury' dans sa carrière solo, le reste se partageant entre des compositions entraînantes comme les bijoux mélodiques 'Let The Games Begin' et 'Rampant Wildfire' et les remarquables ballades que sont '4Am' et 'Race Against Time' clôturant l'album de très belle manière.

En résumé, 'Art of Illusion' est un nouveau projet qui ravira tous les fans d'AOR et qui vient se rajouter à la liste déjà impressionnante des formations d'AOR mais qui risque assez rapidement de se placer dans le peloton de tête dans ce style de musique si 'Anders Rydholm' continue, comme il l'a fait dans ce 'X Marks the Spot', à composer des mélodies de cette qualité...

Interprêtes

Lars Säfsund (Chant, Claviers), Anders Rydholm (Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Daniel Rydholm (Guitare), Frank Nilsson (Batterie), Jay Graydon (Guitare), Kristian Larsen (Guitare), Muris Varajic (Guitare), Pelle Holmberg (Guitare), Per Svensson (Choeurs), Tony Paoletta (Steel Guitare)


Artiste : Raven Sad

Album : The leaf and the wing

Date de Sortie : 01-02-2021

Ajouté le : 07-03-2021

'Raven Sad' est une formation de rock progressif Italienne qui, après une période d'inactivité dans les années 2010, sort son quatrième enregistrement studio 'The leaf and the wing', 'Samuele Santanna', le guitariste et compositeur du groupe ayant relancé son projet en 2018, leur dernier album 'Layers Of Stratosphere' datant déjà de 2011. C'est donc seulement 10 longues années après que le combo Italien avec un nouveau line-up nous propose 8 compositions, la plupart étant de longs développements qui laissent une bonne place au parties instrumentales, dans un style psychédélique, 'Samuele Santanna' ayant le même feeling qu'un certain 'David Gilmour'.

Après le court instrumental 'Legend #1' qui introduit l'album avec un lent tempo et avec un premier solo de guitare 'Floydien', 'The sadness of the raven', de près de 10 minutes, déroule tranquillement une belle mélodie soutenue par la douce voix de 'Gabriele Marconcini' et par quelques accords de piano alternant avec des parties instrumentales dans lesquelles on est bercé par la guitare électrique de 'Samuele Santanna', puis ' City Lights And Desert Dark' continue dans cette délicate atmosphère qui peut rappeler à certains endroits 'Barclay James Harvest' et qui présente également en milieu de titre des changements bienvenus de tempo et d'intensité, le solo de guitare qui suit étant un pur régal ainsi que le final retombant en quelques notes de piano et de guitare accompagnées par le chant susurré de 'Gabriele Marconcini'. Avec le long développement 'Colorbox' qui suit, les Italiens nous offrent du rock progressif mélangeant des influences diverses dans lesquelles on peut reconnaitre des formations comme 'Marillion', 'IQ', 'Genesis' ou encore 'Saga', cheminant dans un labyrinthe sonore fait de différentes sections dans lesquelles il fait bon se perdre, puis la deuxième partie de l'album continue dans ce style progressif qui demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse avec trois autres longs titres que sont 'Approaching The Chaos', entièrement instrumental, 'Ride the tempest' qui nous embarque pour un nouveau voyage absolument délicieux et 'Absolution Trial' qui offre de remarquables variations d'intensité et de belles parties instrumentales, l'album se terminant avec le thème musical de 'Legend' qui me rappelle certaines sections instrumentales d'Airbag'.

En résumé, Les Italiens de 'Raven Sad' sortent un très bon album de rock progressif qui se bonifie au fur et à mesure des écoutes et 'The leaf and the wing' est à conseiller à un public aimant les longs développements progressifs dans un style raffiné avec des sections instrumentales dignes de ce nom...

Interprêtes

Gabriele Marconcini (Chant), Samuele Santanna (Guitare), Fabrizio Trinci (Claviers, Choeurs), Marco Geri (Basse), Francesco Carnesecchi (Batterie)


Artiste : Downes Braide Association

Album : Halcyon Hymns

Date de Sortie : 05-02-2021

Ajouté le : 08-03-2021

'Chris Braide' et 'Geoff Downes' sortent un nouvel album après le remarquable live 'Live In England' sorti fin 2019. Ils ont mis à contribution la situation actuel qui les privait de concert à fin février 2020 pour enregistrer ce nouvel opus et ils nous proposent un album bien fourni dépassant l'heure d'écoute avec 12 compositions. Dans un rock progressif paisible, ils mélangent des influences puisées dans les grands noms du progressif des années 70 et chaque composition a été peaufinée pour nous offrir de belles mélodies qui se dégustent avec plaisir et qui donnent envie de les rejouer une fois terminées.

D'entrée avec 'Love Among the Ruins', on est embarqué dans un doux voyage sur un petit nuage dans une ambiance pop subtile et radieuse avec le doux chant de 'Chris Braide' et avec les magnifiques interventions de guitare de 'Geoff Downes', les sonorités rappelant des formations comme 'Barclay James Harvest' ou 'Alans Parsons Project', puis 'King of the Sunset' continue dans cette ambiance chaleureuse avec une ballade dont la mélodie s'incruste immédiatement dans la tête, les harmonies vocales étant de toute beauté, 'David Longdon' étant invité pour l'occasion et formant une magnifique duo avec 'Chris Braide' et ce titre offre un final instrumental 'Floydien' avec une guitare acoustique aux accords rapides ponctué par deux temps marqués et puissants. Avec 'Your Heart Will Find the Way', nous poursuivons avec un nouveau bijou mélodique et ce n'est pas par hasard qu'il a été choisi comme single (voir vidéo ici, puis avec 'Holding the Heavens', on revient aux ambiances à la 'BJH'. Nous continuons notre voyage ensoleillée avec le court 'Beachcombers' dans une atmosphère proche de 'Yes' (d'ailleurs, la pochette de l'album est tout à fait dans la continuité de celles des albums de 'Yes'), la magnifique ballade 'Warm Summer Sun' dans laquelle on se laisse embarquer par la mélodie addictive, tout comme le titre suivant 'Today', cette fois dans la lignée d'Elton John', l'accompagnement au piano amenant une belle douceur à l'ensemble et le solo de guitare dans la deuxième partie étant un vrai bonheur. La suite de l'album nous offre le semi-acoustique 'Hymn to Darkness' mettant en avant la belle voix de 'Chris Braide' et de belles harmonies vocales, l'entraînant 'She'll Be Riding Horses' avec un nouveau refrain entêtant nous ramenant aux mélodies d'Asia' dans la période 'Aura', et l'on retrouve la même atmosphère tranquille d'Hymn to Darkness' dans le court 'Late Summer'. L'album se termine par 'Remembrance' et 'Epilogue', 'Remembrance', de près de 12 minutes qui n'est pas forcément le titre qui amène la plus grande variété musicalement car le même thème est répété tout au long du titre et ce sont donc les paroles qui prennent une place prépondérante et qui évoquent des souvenirs de l'été 1976 avec une alternance entre le chant de 'Chris Braide' et la narration de 'Barney Ashton Bullock', 'Epilogue' étant la petite virgule vocale pas forcément indispensable clôturant ce très bel album.

En résumé, le duo ' Chris Braide' et 'Geoff Downes' sortent un album très attachant qui nous emmène dans un délicieux voyage fait d'une pop douce et raffinée qui nous renvoie quelques décennies en arrière et 'Halcyon Hymns' est à conseiller à toutes celles et tous ceux qui aiment les références cités ci-dessus, auxquelles je pourrais rajouter des artistes comme 'Steve Hackett', 'Genesis', 'Camel' ou encore 'Renaissance'...

Interprêtes

Chris Braide (Chant, Guitare, Claviers), Geoff Downes (Claviers) + Invités : Ash Soen (Batterie), Andy Hodge (Basse), Dave Bainbridge (Guitare), David Longdon (Chant), Marc Almond (Chant), Barney Ashton Bullock (Narration)


Artiste : Transatlantic

Album : The Absolute Universe : Forevermore

Date de Sortie : 05-02-2021

Ajouté le : 09-03-2021

Lorsque je vous ai parlé de 'Neal Morse' pour la dernière fois, c'était début 2021 avec le live 'Jesus Christ the Exorcist' au Morsefest 2018 et en ce qui concerne 'Mike Portnoy', c'était pour la sortie du dernier live de 'Flying Colors' fin 2020 ('Neal Morse' en est également un membre). Quant à 'Roine Stolt', c'était pour le dernier 'The Flower Kings' datant de fin 2020, et finissons par la bassiste 'Pete Trewavas' qui, avec 'Marillion', a sorti début 2020 l'album 'With Friends from the Orchestra' mais qui a également participé à l'admirable projet de 'Robert McClung', 'Black Swallow' datant également de 2020. Bref, pas la peine de vous faire un dessin, 'Transatlantic' est un super groupe formé par un quatuor de forcenés de la musique qui nous enchantent à chaque sortie de leur différents projets et qui ont chacun un CV long comme le bras.

On peut donc légitimement ne pas les blâmer si ce nouveau bébé 'The Absolute Universe' sort seulement sept longues années après 'Kaleidoscope', d'autant plus que ce n'est pas un mais deux albums qui s'offrent à nous avec une version courte d'environ une heure 'The Breath of Life' et une version longue 'Forevermore' d'une heure et demi, 'Neal Morse' défendant le premier format et 'Roine Stolt' le deuxième, 'Mike Portnoy' leur proposant alors de produire chacun leur opus. Et comme ils ne font jamais rien à moitié, leur notion de versions va bien au-delà de condenser la longue en courte mais est une approche différente avec des compositions différentes au niveau des paroles (jusqu'aux noms des titres) mais également au niveau des interprétations qui peuvent être différentes. Je ne ferai pas d'analyse des différences car c'est au public de trouver la version qui lui correspond le mieux mais, il est certain que toutes les amatrices et tous les amateurs de grandes sagas progressives préféreront sans doute la version longue qui est une suite sans interruption (juste le blanc après 'The World We Used to Know', il faut bien changer de CD !!). Je ne détaillerai pas non plus l'ensemble des titres, étant donné la densité de chaque composition ce qui allongerait considérablement cette chronique (il y a déjà tellement de bonnes chroniques sur Internet) mais je parlerai simplement des deux points forts qui m'ont marquées en écoutant la version longue : tout d'abord, on retrouve toutes les influences de cinq décennies de rock progressif tout au long de ces 90 minutes et chaque instant nous ramène à un univers connu et l'on se remémore tous ces artistes qui ont marqué notre parcours musical en partant des 'Beatles', de 'King Crimson' ou de 'Yes' jusqu'aux formations respectives des quatre artistes avec bien entendu 'Flying Colors', 'Neal Morse Band', 'The Flower Kings' et 'Marillion', en passant par toutes les formations majeures qui ont pu exister entre temps. Et de ce point de vue, cette album pourrait représenter un témoignage de ce que le progressif a fait de mieux depuis sa création avec ce patchwork de styles qu'ils sont arrivés à mettre bout à bout. L'autre point que je voudrais souligner est qu'au-delà du talent de compositeurs de nos quatre artistes, ils sont également de talentueux musiciens et chanteurs individuellement mais montrent dans ce genre de production un vrai travail d'équipe chacun amenant sa pierre à l'édifice, que ce soit au niveau des magnifiques solos de guitare de 'Roine Stolt' ou des envolées de 'Neal Morse' aux claviers ou du groove admirable de 'Pete Trewavas' sans oublier la section rythmique toujours aussi inventive de 'Mike Portnoy' et je ne parle pas non plus des prestations vocales de chacun (même 'Pete Trewavas' pousse la chansonnette dans le titre 'Solitude') et des harmonies vocales d'ensemble donnant souvent la chair de poule, tout ceci étant sublimé par une production irréprochable.

Bref, pas de surprise pour ce dernier bébé du super groupe 'Transatlantic', on touche encore les étoiles du progressif et on se laisse encore embarquer dans un voyage musical intense qu'il faut apprivoiser petit à petit pour en tirer toute la richesse, ce qui fait de 'The Absolute Universe' un nouvel album à rajouter à la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif à travers les âges...

Interprêtes

Roine Stolt (Chant, Guitare, Percussions), Mike Portnoy (Chant, Batterie), Neal Morse (Chant, Guitare, Claviers), Pete Trewavas (Chant, Basse)


Artiste : Everdawn

Album : Cleopatra

Date de Sortie : 05-02-2021

Ajouté le : 10-03-2021

'Everdawn' est né des cendres de 'Midnight Eternal' qui est resté noyé dans la masse des formations de métal symphonique (et qui ne m'avait pas laissé une grande impression en concert en 2018 au Z7 en soutien de 'Therion') jusqu'à ce que le trio 'Richard Fischer', 'Boris Zaks' et 'Daniel Prestup' relancent un nouveau projet baptisé 'Everdawn' avec un nouveau line up, puisque la soprano Russe 'Alina Gavrilenko' (alias 'Snowmaiden') qui a émigré au Canada à l'âge de 15 ans avec ses parents et qui s'est fait une solide réputation de chanteuse de métal lyrique, et le bassiste 'Mike Lepond' de 'Symphony X' qui a son propre projet 'Whore of Babylon', font désormais partie de l'aventure. Fort de ces deux recrues de talent, le combo Américain sort un premier album 'Cleopatra' qui devrait assez rapidement faire parler de lui dans le milieu du métal symphonique et au-delà.

Malgré le titre 'Cleapotra' qui préfigure un album concept, les compositions ne sont pas entièrement liées à la reine Egyptienne mais couvrent différents sujets assez disparates. 'Ghost Shadow Requiem' ouvre l'album dans un style symphonique puissant et rapide et on découvre le registre vocal d'Alina Gavrilenko' assez haut perché qui a tous les atouts pour rivaliser avec les ténors du genre, en commençant bien évidemment par la soprano la plus connu du milieu du métal symphonique, j'ai nommé 'Tarja' et on peut également noter une bonne place laissé pour un premier solo de guitare magistral. D'ailleurs, le titre suivant 'Stranded in Bangalore', très entraînant et avec une mélodie addictive, pourrait très bien faire partie du répertoire de la Finlandaise et on se laisse déjà à rêver à un duo entre les deux chanteuses, puis, la chanson titre, avec des ruptures de tempos et une ambiance Orientale en font une composition originale mélangeant symphonique et progressif. Avec 'Your Majesty Sadness', l'invité de marque 'Thomas Vikström' de 'Therion' forme un très beau duo vocal avec Alina et les lignes mélodiques du refrain ne nous quittent plus, puis, 'Infinity Divine' revient à du métal mélodique plus classique et 'Pariah's Revenge', en alternant intensités et tempos est encore une composition mélangeant métal mélodique, power, symphonique et néo-classique, 'Alina Gavrilenko' continuant de nous éblouir par sa parfaite maitrise vocale, tout comme dans le puissant et rapide 'Lucid Dream' qui suit et qui continue de mélanger power, néo-classique (très beau solo de guitare) et symphonique. La dernière partie de l'album nous offre un entraînant 'Heart of Lion', le court instrumental 'Toledo 712 AD' amenant une pincée de progressif, le rapide 'Rider of the Storm' dans lequel 'Alina Gavrilenko' montre encore toute l'étendue de sa palette vocale et enfin 'The Last Eden' qui termine l'album en beauté par un bijou mélodique dont la mélodie ne vous quitte plus et mon petit regret est, qu'avec toutes ces compositions admirables, on n'ait pas eu à se mettre entre les oreilles une ou deux ballades alors qu'Alina Gavrilenko' ferait certainement des merveilles dans des moments plus calmes (écoutez 'My Winter Kiss').

En résumé, ce nouveau projet 'Everdawn', à la frontière de différents types de métal est une belle surprise et devrait assez rapidement être connu grâce, tout d'abord, à 'Alina Gavrilenko' qui amène une technique de chant irréprochable et une belle sensibilité mais également grâce à des musiciens très talentueux, tout ceci avec une production sans faille, ce qui fait de 'Cleopatra' un album destiné en premier lieu aux fans de métal symphonique avec une chanteuse lyrique mais pas seulement car 'Everdawn' fusionne différents types de métal ce qui pourrait bien toucher un public encore plus large...

Interprêtes

Alina Gavrilenko (Chant), Richard Fischer (Guitare, Chant), Boris Zaks (Claviers), Mike LePond (Basse), Daniel Prestup (Batterie) + Invité : Thomas Vikström (Chant)


Artiste : The Prog Collective

Album : Worlds on Hold

Date de Sortie : 05-02-2021

Ajouté le : 11-03-2021

En regardant la liste considérable d'invités du bassiste de 'Yes', 'Billy Cherwood' dans le dernier album de son projet 'The Prog Collective', j'ai eu l'impression de faire un inventaire d'une partie des artistes de la scène progressive que je suis régulièrement car si vous cherchez chaque nom dans myprogmusic, il ne doit pas en avoir beaucoup qui ont sorti des albums depuis 2016 qui ne figurent pas dans une de mes chroniques. Ce dernier opus de l'Américain est en fait découpé en deux parties, tout d'abord 6 compositions originales et ensuite 4 reprises revisitées de différents artistes pour la version courte et 7 pour la version longue. En ce qui concerne les compositions originales, le titre éponyme de l'album nous accueille en mettant en avant 'Todd Rundgren' et le violoniste 'L. Chankar' dans une ambiance qui nous ramène à un rock progressif classique des années 70, puis, 'Two Trajectories' qui a fait l'objet d'un single, continue dans cette atmosphère délicate avec 'Geoff Tate' (membre de 'Operation: Mindcrime' au chant et 'Bumblefoot' ('Sons Of Apollo') à la guitare. Dans le même style, la suite fait défiler 'Jon Davison' (le chanteur de 'Yes'), Patrick Moraz (entre autres claviériste de 'Yes' et des 'Moody Blues'), 'Jan Akkerman' (qui a fondé 'Focus'), la chanteuse 'Sonja Kristina', le guitariste 'Steve Hillage' (entre autres membre de 'Gong'), 'Arjen Anthony Lucassen' et 'Steve Hackett'. En ce qui concerne les reprises, la version courte en offre quatre, tous des classiques qui ont fait le tour du monde avec des interprétations assez éloignées des originaux : 'Solsbury Hill' de 'Peter Gabriel', 'A Whiter Shade of Pale' de 'Procol Harum‘s', 'Eyes In The Sky' de 'Alan Parsons' et 'Nights in White Satin' des 'Moody Blues', bref une autre remontée dans le temps remplie de nostalgie...

Interprêtes

Billy Sherwood (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invités : Todd Rundgren (Chant), Lakshminarayana Shankar (Violon), Geoff Tate (Chant), Ron "Bumblefoot" Thal (Guitare), Jon Davison (Chant), Patrick Moraz (Claviers), Jan Akkerman (Guitare), Sonja Kristina (Chant), Steve Hillage (Guitare), Arjen Anthony Lucassen (Chant), Steve Hackett (Guitare), Roine Stolt (Chant, Guitare), Graham Bonnet (Chant), Derek Sherinian (Claviers), Joe Lynn Turner (Chant ), Martin Barre (Guitare), David Clayton-Thomas (Chant), Geoff Downes (Claviers), John Wetton (Chant), Alan White (Batterie), Tony Kaye (Claviers), David Johansen (Chant)


Artiste : Relayer

Album : Broken Branches

Date de Sortie : 11-02-2021

Ajouté le : 12-03-2021

'Relayer' est une formation Américaine créée dans les années 90 par des amis d'enfance 'Tom Burke', 'Tim LaRoi' et 'John Sahagian' et qui à l'époque avaient enregistré plusieurs albums studio ('A Grander Vision' en 1994, 'The Testing Fashion' en 1996 et 'Last Man On Earth' en 1998). Revenu une première fois en 2007 avec 'Façade', ce n'est qu'en 2019 que le cinquième album baptisé sobrement 'V' est sorti et c'est avec leur dernier album 'Broken Branches' datant de début février 2021 que je les découvre. Leurs influences sont diverses et ils évoluent entre pop et rock teinté de progressif qui nous fait remonter aux années 70 avec des lignes mélodiques qui s'apprivoisent assez rapidement dans des formats entre 4 et 7 minutes.

'Paradigm' débute l'album dans une ambiance tranquille avec quelques riffs de guitares un peu plus appuyés pouvant rappeler des formations des années 70 comme 'Wishbone Ash' ou 'The Who', puis, 'Hear Me Out' continue dans cette atmosphère et sur ce titre, la rythmique est typique de celles d'Alan Parsons Project'. Avec 'Turnaround', on est de plein pied dans une pop légère et elle pourrait être un croisement entre les 'Beatles' et 'ELO' et 'Protectors' est une belle ballade semi-acoustique à la 'BJH'. Ce qui suit continue dans cette atmosphère nostalgique de cette période d'or d'un rock élégant et imaginatif avec l'entraînant 'Something's Changed' ou l'addictif 'Mouse in the Mille' et sa rythmique marquée sur laquelle on se laisse embarquer à la manière d'un 'Another Brick In The Wall' des 'Floyds' ou le tranquille 'Ghost' sur lequel on s'abandonne complètement, puis, 'Halfway Home' amène un aspect un peu plus progressif, tout d'abord par sa longueur mais également par sa structure plus complexe, orientation que l'on retrouve également dans le titre qui suit 'Solstice Suite', entièrement instrumental. Et l'album se termine de très belle manière avec, tout d'abord, 'Way Too Long' qui nous offre des sonorités de piano à la 'Supertramp' et de claviers nous ramenant aux années 70, et enfin, le mélodique et intense 'Twilight' avec un remarquable solo de guitare 'Floydien' et une très belle prestation vocale de 'John Sahagian'.

En résumé, les Américains de 'Relayer', sans faire le buzz sur internet (et c'est bien dommage), sortent un très bon album influencé par la pop et le rock saupoudrés de progressif, nous faisant remonter quelques décennies en arrière et mettant en avant des artistes de talent, un son moderne et une remarquable production ce qui destine 'Broken Branches' à un public aimant la musique pop/rock avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement et qui est héritée des formations incontournables des seventies...

Interprêtes

John Sahagian (Chant, Claviers), Tom Burke (Basse), Tim LaRoi (Guitare), Bill Kiser (Batterie)


Artiste : Sirenia

Album : Riddles Ruins & Revelations

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 13-03-2021

Mine de rien, la formation de métal symphonique 'Sirenia' sort son dixième album 'Riddles Ruins & Revelations' et fête par la même occasion ses 20 ans de carrière, après le très bon 'Arcane Astral Aeons' datant de 2018. Au côté du meneur Norvégien 'Morten Veland', on retrouve toujours les deux Français 'Emmanuelle Zoldan' au chant et ' Nils Courbaron' à la guitare, auxquels est venu se greffer le batteur 'Michael Brush' en 2019. Fort de 11 compositions pour 52 minutes d'écoute ils nous offrent un métal symphonique avec toujours des lignes mélodiques accessibles et de remarquables harmonies vocales mais, à l'image d'autres formations de ce style, sans aller jusqu'au changement assez radical de 'Within Temptation', cet opus montre une certaine modernité, les claviers évoluant, ici à là, vers l'utilisation de sonorités plus électroniques.

C'est ce qu'atteste le premier titre 'Addiction No. 1' avec son introduction électronique et sa rythmique marquée assez vite rejoint par des chœurs samplés qui rappellent le côté grandiose du métal symphonique, ce mélange fonctionnant parfaitement, puis, 'Towards An Early Grave', titre très accrocheur, nous offre une mélodie mémorable et pourrait servir d'entame de concerts (quand ce sera possible !!) et 'Into Infinity' rajoute une bonne dose d'ambiance électro dans une composition très entraînante montrant ainsi de nouveau cette volonté de se moderniser. Changement de décor avec 'Passings Seasons' qui revient dans les couplets à du symphonique plus classique avec un des moments forts de cet album, le genre de titre qui convient pleinement à 'Emmanuelle Zoldan' qui peut se laisser aller à quelques envolées magistrales, puis, 'We Come to Ruins' poursuit dans ce mélange électro./riffs saturés de guitare dans lequel les growls de 'Morten Veland' se font plus présents contrastant avec 'Emmanuelle Zoldan' qui module admirablement sa voix en fonction de l'intensité du moment. Avec l'entraînant et mélodique 'Downwards Spiral', comme ils l'avaient déjà fait dans l'album 'Dim Days Of Dolor', le duo 'Emmanuelle Zoldan'/'Joakim Næss' fonctionne parfaitement et les chœurs sont beaucoup plus enjoués et s'éloignent du symphonique, ce qui devrait en faire une composition incontournable de concert avec son refrain entêtant, puis, 'Beneath the Midnight Sun' est le titre le plus contrasté entre l'ancien 'Sirenia', plus gothique, 'Morten Veland' ayant une bonne place dans ce titre et l'évolution amenée dans cet album, la modernité de la rythmique et de sonorités électro étant finalement assez proche du dernier 'Within Temptation'. Le dernier tiers de l'album fait défiler un vigoureux 'The Timeless Waning' avec de belles alternances d'intensité entre les riffs musclés et saturés de guitare et des couplets plus calmes, puis 'December Snow' avec une nouvelle mélodie entêtante encore dans la lignée de 'Within Temptation' et le tubesque 'Curse of Mine' qui devrait faire fureur en concert, le dernier titre étant une belle reprise de la Française 'Claudie Fritsch-Mentrop', plus connue sous le nom de 'Desireless' avec, comme vous devez vous en doutez, une interprétation légèrement plus musclée que l'original et interprété de très belle manière par 'Emmanuelle Zoldan'.

En résumé, 'Sirenia' continue à nous offrir un métal symphonique énergique qui, petit à petit, prend des allures un peu plus moderne tout en gardant des lignes mélodiques toujours très accrocheuses et, si vous avez aimez le dernier 'Within Temptation', vous devriez également apprécier 'Riddles Ruins & Revelations'...

Interprêtes

Emmanuelle Zoldan (Chant), Morten Veland (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Nils Courbaron (Guitare), Michael Brush (Batterie) + Invité : Joakim Næss (Chant)


Artiste : Inglorious

Album : We Will Ride

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 14-03-2021

Et c'est un album de plus au compteur d'Inglorious' après 'Ride to Nowhere' en 2019 et, le moins que l'on puisse dire, c'est que les compositions de ce dernier bébé des Anglais est encore une bombe de hard-rock mélodique puissant qui vous met en forme pour toute une journée. Ce nouvel opus a vu également un important changement de line-up avec de nouveaux guitaristes 'Dan Stevens' et 'Danny Dela Cruz' et un nouveau bassiste 'Vinnie Colla', le chanteur 'Nathan James' et le batteur 'Phil Beaver' restant à la barre du navire.

Et d'entrée, dès les trois premiers titres, on rentre dans le vif du sujet et ce sont trois hits puissants et mélodiques (n'oublions pas la production massive et très dynamique) qui s'offrent à nous et qui nous embarquent avec leurs riffs ravageurs, 'Nathan James' continuant à nous balancer de formidables interprétations avec toujours cette petite ressemblance avec 'David Coverdale' de 'Whitesnake'. Avec les deux titres suivants 'Eye of the Storm' et 'Cruel Intentions', on se dit que l'on va avoir droit à un moment pour récupérer, mais les deux introductions acoustiques sont trompeuses et le refrain du premier accélère le rythme et devient beaucoup plus puissant et le deuxième est un mid-tempo mélodique, certes plus modéré que les trois premiers titres mais reste néanmoins assez puissant avec quelques inflexions plus calmes dans la deuxième partie. C'est avec 'Misery' que l'on retrouve cette ressemblance si caractéristique de 'Nathan James' avec le chanteur de 'Withesnake' et ce talent de nous émouvoir dans les passages plus calmes, puis, 'Do You Like It' revient à du hard-rock classique emprunt d'une bonne dose de blues qui vous fait transpirer et vous colle à la peau et 'He Will Provide' nous accueille avec une introduction à la 'Van Halen' et déroule un nouveau titre ravageur avec une alternance de tempo magistral qui donne une force toute particulière à ce titre et qui nous offre un admirable solo de guitare dans le deuxième moitié. La fin de l'album fait défiler le mid-tempo mélodique 'We Will Meet Again', certes classique mais tellement efficace, un 'God of War' qui fait office de ballade dans certaines parties qui alternent avec d'autres beaucoup plus rapides et le titre éponyme de l'album qui est finalement la composition la plus proche d'une ballade, même si le tempo reste assez enlevé à certains endroits.

En résumé, ce nouvel album des Anglais de 'Inglorious' est encore une réussite totale et, même si pour ma part il manque des titres plus tranquille comme le magnifique 'Wake' du premier album ou 'Glory Day' du dernier, le renouveau du line-up amène certainement plus de spontanéité et de fraicheur, tout cela étant transcendé par une production irréprochable ce qui devrait faire de 'We Will Ride' une des sorties majeures de l'année 2021 en hard-rock...

Interprêtes

Nathan James (Chant), Dan Stevens (Guitare), Danny Dela Cruz (Guitare), Vinnie Colla (Basse), Phil Beaver (Batterie)


Artiste : 3.2

Album : Third Impression

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 15-03-2021

Après l'admirable ' The Rules Have Changed' que 'Robert Berry' avait sorti en 2018 et qui nous replongeait dans l'ambiance des années 70 avec les magnifiques prestations du regretté 'Keith Emerson', 'Third Impression' est le nouvel album de l'Américain qui continue de faire vivre cette complicité entre les trois artistes 'Keith Emerson', 'Carl Palmer' et lui-même concrétisée par un premier album en 1988, baptisé 'To The Power of Three'. Alors, après une écoute de ce dernier album, lorsque les dernière notes de 'Never' résonnent à nos oreilles, on est pris dans un grand tourbillon nostalgique et l'émotion est à son comble car cette dernière composition fut la dernière que les deux artistes ont co-écrites et on se dit que le livre du projet '3' se referme avec ses derniers sonorités de claviers si caractéristiques de Keith qui se sont greffés au plus profond de notre mémoire il y a quelques décennies (écoutez le solo à la cinquième minute). Mais revenons à cet album qui nous offre un patchwork de genres disséminés tout au long des 10 titres pour un bonheur d'écoute de près d'une heure.

Comme si nous partions en voyage pour aller visiter différents pays avec chacun leur culture, 'Third Impression' est un périple fait d'un patchwork de styles musicaux et 'Top of the World' ouvre le bal avec un dédale progressif dans lequel il fait bon se perdre avec des rythmiques changeantes, des intensités qui vont de parties semi-acoustiques à du rock lourd et des claviers toujours autant imaginatifs. 'What Side You’re On' est un titre puissant et direct qui est dans l'ambiance de certaines compositions d'ELP à l'époque de 'Black Moon', puis 'Black Of Night' nous fait passer par toutes sortes de sonorités, rock/folk dans la première moitié et qui après une envolée majestueuse aux claviers se calme pour une section plus calme, le piano ayant remplacé les claviers grandioses, le final revenant au thème de départ. Avec 'Killer of Hope', on retrouve un titre plus musclé et plus direct, puis 'Missing Piece' avec son introduction avec sonorités de guitare exotique, déroule une belle mélodie dans laquelle 'Robert Berry' est mis en avant et montre tout son talent de chanteur et de guitariste. Ce qui suit nous offre le petit bijou mélodique 'A Bond of Union' qui monte encore le curseur émotionnel avec ce très beau passage pianistique dans la deuxième partie de titre, puis, 'The Devil of Liverpool' nous embarque dans un tempo remuant des pays latins tout en ayant des sonorités contemporaines remarquables de claviers, le petit break en milieu de titre étant de toute beauté et avec 'Emotional Trigger', on part vers des contrées jazzy complètement addictives et on se retrouve au milieu d'un club de jazz avec un piano qui nous berce langoureusement. 'A fond Farewell' nous fait revenir à du rock progressif imaginatif des années 70 avec bien entendu ce parallèle avec ELP dans les parties instrumentales, les parties chantées me faisant plutôt penser à 'Genesis' ou 'Yes' et l'album se termine avec 'Never' qui une composition nous faisant remonter quelques décennies en arrière et qui, au-delà de l'émotion qu'elle suscite, est une vraie mosaïque progressive dans laquelle on se laisse guider dans un labyrinthe sonore faits de sections toutes aussi imaginatives les unes que les autres et qui devrait faire des heureux chez toute amatrice et tout amateur de progressif.

En résumé, comme l'avais été son prédécesseur, ce dernier album de 'Robert Berry' est encore un très bel hommage à 'Keith Emerson' mais est également un témoignage remarquable d'un progressif varié explorant différents styles avec un son moderne ce qui devrait plaire non seulement aux fans d'ELP' mais également à tout un public ayant baigné dans le progressif des années 70...

Interprêtes

Robert Berry (Claviers, Chant, Guitare, Basse), Keith Emerson (Composition, Arrangements)


Artiste : Joel Hoekstra's 13

Album : Running Games

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 16-03-2021

Je vous ai parlé il n'y pas si longtemps de 'Whitesnake' avec le dernier album d'Inglorious' et c'est au tour de 'Joel Hoekstra', guitariste de 'Whitesnake' de sortir un deuxième enregistrement studio avec son projet 'Joel Hoekstra's 13', son premier album 'Dying to Live' datant de 2015. Et quand on voit le line-up, Joel ne s'est pas entouré des moins bons artistes de la scène hard-rock/métal puisqu'on retrouve 'Derek Sherinian' aux claviers (ex 'Dream Theater' et maintenant membre de 'Sons Of Apollo'), le chanteur 'Russell Allen' (entre autres 'Symphony X', 'Allen/Olzon' et 'Ayreon'), le chanteur 'Jeff Scott Soto' en chœurs de luxe (entre autres 'W.E.T.', 'Octovision', 'Sons Of Apollo' mais également en solo), le bassiste 'Tony Franklin' (entre autres 'Unruly Child' et 'Rob Moratti') et le batteur 'Vinny Appice' (Entre autres 'Black Sabath', 'Dio', 'Tara Lynch' et 'Stagma') auxquels on peut rajouter la chanteuse 'Chloe Lowery' de 'Trans-Siberian Orchestra'. Bref, un casting d'enfer pour un très bon album entre hard-rock et heavy métal qui nous fait défiler des titres tous autant accrocheurs les uns que les autres avec un éventail de ce que l'on a pu faire de mieux dans les cinquante dernière années. Certes, 'Joel Hoekstra' ne va pas révolutionner le genre mais à l'écoute du puissant 'Finish Line' au riffs de guitare tranchants ou des mélodiques 'I'm Gonna Lose It' aux sonorités de 'Rainbow' et 'Hard To Say Goodbye' avec son refrain entêtant nous ramenant aux années 80 jusqu'au titre bonus 'Lay Down Your Love' qui n'a rien à envier au reste, on passe un merveilleux moment à l'écoute de ce 'Running Games'. Et quand le rythme s'adoucit, 'Joel Hoekstra' a également un don pour des compositions mid-tempo addictives que sont le mélodique 'How Do You', 'Rech the Sky' avec son refrain qui ne demande qu'à être repris en chœurs ou 'Lonely Days', tagué rock mélodique, ou les classiques que sont 'Heart Attack' et 'Fantasy' dans un hard-rock classique mais tellement efficace ou encore le trompeur 'Cried Enough for You' qui alterne un lent tempo de ballade avec des parties beaucoup plus rapides, sans oublier la belle ballade éponyme de l'album.

Bref, ce nouveau bébé du guitariste de 'Whitesnake' est un très bon album que l'on déguste de la première à la dernière composition avec des mélodies addictives dans une ambiance énergique, tout cela étant interprété de manière magistrale (mais comment pourrait-il en être autrement avec cette belle brochette d'artistes !) et si vous êtes fans de hard-rock classique à travers les âges, vous pouvez y aller les yeux fermés, ce 'Running Games' est fait pour vous...

Interprêtes

Joel Hoekstra (Guitare), Derek Sherinian (Claviers), Russell Allen (Chant), Jeff Scott Soto (Choeurs), Tony Franklin (Basse), Vinny Appice (Batterie) + Invités : Dave Eggar (Violoncelle), Chloe Lowery (Choeurs), Katie Kresek (Violon, Alto), Lenny Castro (Percussions)


Artiste : ILLUMINAE

Album : Dark Horizons

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 17-03-2021

On avait laissé 'Ian Jones' avec son nouveau projet 'Chasing The Monsoon' avec un magnifique premier album 'No Ordinary World' sorti en 2019 et entre temps, le 6 Juillet 2020, on s'était dit que le Gallois allait relancer le projet 'Karnataka' avec la vidéo de 'Forever' mettant en avant la nouvelle chanteuse 'Sertari', le dernier album de 'Karnataka', 'Secrets Of Angels', datant déjà de 2015 et qui avait fait grand bruit à l'époque mais qui avait été le dernier album avec 'Hayley Griffiths' (qui sort prochainement un CD/DVD d'un concert donné en Hollande au 'Prog Frog Festival' à précommander sur son site ici). Mais finalement, 'Dark Horizons' est le premier enregistrement studio d'un nouveau projet mettant en avant la chanteuse 'Agnieszka Świta', d'origine Polonaise et qui vit à Londres et qui avait sorti 'Sleepless' en 2014, le reste du line-up étant constitué d'invités prestigieux avec, 'Steve Hackett', 'Troy Donockley' ('Nightwish'), le batteur 'Craig Blundell' qui participe à différents projets de rock progressif avec des artistes renommés comme 'Fish', 'Steve Hackett', 'John Mitchell' ou encore 'Steven Wilson', le saxophoniste 'John Helliwell' de 'Supertramp' et les deux artistes qui ont rejoint 'Ian Jones' en 2018, le claviériste 'Gonzalo Carrera' et le guitariste 'Luke Machin'. Bref du beau monde pour interpréter les belles mélodies de 'Ian Jones' car, ne nous y trompons pas, ce nouveau projet a forcément des allures de 'Karnataka' et de 'Chasing The Monsoon' et finalement, l'important est de se mettre entre les oreilles du 'Ian Jones' en sachant que quels que soient les interprètes, il y a de grande chance que l'on passe un merveilleux moment à l'écoute des compositions du Gallois.

Et c'est parti avec 'The Lighthouse' qui nous accueille avec des bruits de vagues et de cloches et qui va tout doucement nous embarquer dans un voyage symphonique intense qui file la chair de poule dès les premiers accords, 'Agnieszka Świta' faisant une première prestation vocale de toute beauté et les interventions de 'Steve Hackett' nous envoyant directement au septième ciel. On ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec 'Karnataka' avec la composition 'Secrets of Angels', le genre de titre que l'on se passe en boucle et qui dégage une immense force émotionnelle. Suit 'Bloods on Your Hands' qui a fait l'objet d'une belle vidéo (voir ci-dessus) et qui mélange des intonations orientales avec une mélodie qui vient tout droit se greffer dans la tête, puis, 'Edge of Darkness' continue dans cette atmosphère mélodique à souhait avec des magnifiques alternances de tempo et 'Lullaby' adoucit le propos avec une magnifique ballade dans laquelle on s'abandonne complètement en savourant le doux chant de 'Agnieszka Świta' auxquels viennent se greffer les interventions magiques de 'Troy Donockley'. Avec 'Twice', toujours très soft, on reste sur le petit nuage sur lequel on était monté dès le début et on continue de se laisser bercer par le chant aérien d'Agnieszka Świta'. Les compositions suivantes nous font défiler l'énigmatique 'Heretics and Prophecy', avec des intonations mélangeant sonorités orientales et influences celtiques, puis, le mélodique 'Sanctuary', un peu plus classique avec de très belles harmonies vocales (dommage ce fading out final), le symphonique 'Black Angel' dans lequel 'Agnieszka Świta' montre un registre plus grave et le délicieux 'Sign of Infinity', aux intonations jazzy, qui déroule un langoureux tempo avec un magnifique solo de saxophone de 'John Helliwell' (que j'aurais voulu plus long), ces titres ayant tous des lignes mélodiques accrocheuses. Et pour finir en beauté, 'Dark Horizons' déploie lentement ses ailes sur une nouvelle mélodie addictive et rejoint par sa beauté le premier titre 'The Lighthouse' en nous offrant 11 minutes de pur bonheur mettant en avant tous les artistes (de nouveau 'Agnieszka Świta' et 'Steve Hackett' nous transportent et 'Craig Blundell' sait amener cette section rythmique tout en retenue) et avec des arrangements instrumentaux remarquables (mention spécial aux accompagnements des cordes).

En résumé, ce nouveau projet de 'Ian Jones' est encore une belle réussite et, on en est maintenant habitué à chaque sortie, que ce soit 'Karanataka', 'Chasing The Monsoon' ou maintenant 'ILLUMINAE', la patte du talentueux Gallois est toujours présente et on se dit que le nom du projet colle parfaitement à ce style de musique, lumineuse et remplie de délicatesse ce qui fait que 'Dark Horizons' est rentré directement dans ma liste des albums indispensables de 2021...

Interprêtes

Agnieszka Świta (Chant), Ian Jones (Basse) + Invités : Craig Blundell (Batterie), Gonzalo Carrera (Claviers), John Helliwell (Saxophone), Luke Machin (Guitare), Steve Hackett (Guitare), Troy Donockley (Cornemuse, Flûte)


Artiste : Durbin

Album : The Beast Awakens

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 18-03-2021

'James Durbin' est un jeune chanteur et guitariste Américain qui a été connu dans l'émission 'American Idol' et qui a commencé à sortir des albums en solo à partir de 2011 avec 'Memories of a Beautiful Disaster', trois autres albums ayant suivis et le dernier 'Homeland' date de 2018. A ceci on peut rajouter qu'il a été le chanteur de 'Quiet Riot' sur leur deux dernier albums studio. Mais contrairement à son dernier album solo 'Homeland' qui était principalement acoustique dans lequel il revenait aux sources de la chanson Américaine, ce dernier album 'The Beast Awakens' de son nouveau projet 'Durbin' est bien tourné vers du heavy métal et, pour l'occasion, il est accompagné de 'Barry Sparks' à la basse, 'Mike Vanderhule' à la batterie et a invité des artistes Américains avec pas moins de huit guitaristes. On est donc embarqué dans une petite heure de bon heavy métal qui nous ramène aux années 80 et qui se partage entre une majorité de compositions énergiques aux riffs de guitare musclés que sont 'The Prince of Metal', 'Kings Before You', 'The Beast Awakens', 'Calling Out For Midnight' et 'Rise to Vahalla' mais également d'autres titres entre rock et hard-rock mélodique comme 'Into The Flames', 'Evil Eye', 'Necromancer' ou encore l'entraînant 'By the Hornes'. D'autres compositions plus mid-tempo tout en restant puissantes comme 'The Sacred Mountain' ou 'Riders on the Wind' permettent de varier les ambiances et la ballade, très belle, n'est pas oubliée avec 'Battle Cry'.

En résumé, même s'il ne va pas révolutionner le métal, 'James Durbin' sort un album de qualité qui nous offre une suite de compositions toutes aussi addictives les unes que les autres et 'The Beast Awakens' devrait plaire à un public aimant un heavy métal qui nous ramène quelques décennies en arrière...

Interprêtes

James Durbin (Chant, Guitare), Barry Sparks (Basse), Mike Vanderhule (Batterie) + Invités : Chris Jericho (Chant), Earl Salindo (Claviers), Paul Grimm (Claviers), Phil Demmel (Guitare), Jon Yadon Jr (Guitare), Marc Putnam (Guitare), Dylan Rose (Guitare), Nick Gallant (Guitare), Ellison Locke (Guitare), Jeremy Locke (Guitare), Ryan Heggum (Guitare)


Artiste : Kreek

Album : Kreek

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 19-03-2021

En même temps que ('James Durbin'), le chanteur 'Antony Ellis' (chanteur également de 'Bigfoot') sort son premier album sous le nom du projet 'Kreek' dans lequel il a convié les guitaristes 'Nick Clarke' et 'Dan Collict', le bassiste 'Lee Andrews' et le batteur 'Seb Sweet'. Ils nous offrent 10 titres qui nous ramènent quelques décades en arrière en commençant par le mid-tempo 'At The Bottom Of Hell' avec tous les ingrédients d'un bon hard-rock classique : une mélodie qui s'apprivoise immédiatement, une rythmique entraînante sur laquelle on a immédiatement envie de taper du pied, un chanteur qui, sans forcer sa voix, offre une prestation vocale remarquable et, cerise sur le gâteau, un solo de guitare final digne de ce nom mettant en avant 'Nick Clarke'. Et ça se poursuit dans cette ambiance électrique avec un énergique 'Missiles', un énorme 'Meet Your Maker' avec sa rythmique addictive et son refrain entêtant, suivi de 'Million Dollar Man' d'une efficacité redoutable (qui a fait l'objet d'une vidéo, voir ci-dessus). Même atmosphère avec le groovy 'One Voice' et ses sonorités Arabisantes, puis l'entraînant et mélodique 'Man On My Together' avec un nouveau refrain entêtant. La fin de l'album ne faiblit pas et nous offre 'Stand Together' que n'auraient pas reniés les Britanniques de 'Led Zeppelin', 'Down 'N Dirty' avec une nouvelle rythmique qui vous donnent une envie irrésistible de bouger et 'Get Up' qui comme son titre l'indique n'est pas le genre de titre que l'on écoute sagement sans bouger, l'opus se terminant sur la ballade de l'album, toujours très classique mais qui permet de se remettre tout doucement et de belle manière de tous les hits mélodiques précédents.

Bref, à l'image du dernier album de 'James Durbin', les Anglais de 'Kreek' nous proposent un album rempli de bon hard-rock qui nous font remonter à l'âge d'or de ce style ce qui destine 'Kreek' à tout un public aimant les grandes formations de hard-rock des années 70...

Interprêtes

Antony Ellis (Chant), Nick Clarke (Guitare), Dan Collict (Guitare), Lee Andrews (Basse), Seb Sweet (Batterie)


Artiste : The Pretty Reckless

Album : Death By Rock and Roll

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 20-03-2021

Les Américians de 'The Pretty Reckless' reviennent avec un nouvel album, 'Death By Rock and Roll', après 'Who You Selling For' datant déjà de 2016. Il faut dire que pas mal de choses se sont passés depuis le dernier opus, pas forcément très simples à surmonter avec la mort du chanteur et guitariste 'Chris Cornell' en 2017 pendant la tournée Américaine avec 'Soundgarden' dans laquelle 'The Pretty Reckless' assurait la première partie et ensuite la mort de leur ami et producteur 'Kato Khandwala'. Et c'est justement avec un hommage à leur producteur que l'album débute dans un énergie rock communicative ce qui donne l'occasion à la chanteuse 'Taylor Momsen' de montrer son côté rockeuse avec une interprétation explosive. Dans le même style, on peut également citer 'Only Love Can Save Me Now' tout en alternance entre puissance et relâchement avec les deux invités de marques de 'Soundgarden', 'Kim Thayil' et 'Matt Cameron', 'And So It Went' avec la participation du six-cordistes 'Tom Morello', 'My Bones' avec ses riffs ravageurs dans une rythmique tribale, ou encore le lourd mid-tempo 'Witches Burn', ambiance que l'on retrouve également sur 'Turning Gold'. Mais 'The Pretty Reckless', c'est aussi la tradition de la chanson country Américaine avec les deux derniers titres de l'album 'Rock n Roll Heaven' et 'Harley David' mais également des ambiances plus calmes remplis d'une grande intensité émotionnelle comme le magnifique '25' dans lequel 'Taylor Momsen' fait référence à l'année de ses 25 ans avec ce petit clin d'œil au 'Beatles' en deuxième partie de titre ou le popisant 'Got So High' ou encore la très belle ballade acoustique 'Standing At The Wall'.

En résumé, 'The Pretty Reckless' se bonifie album après album et ce dernier bébé est d'une efficacité redoutable, et comme je prends souvent mes références dans le rock des seventies, les Américains sont un peu pour moi les 'Pretenders' des années 2020, leur style n'éant pas si différent que ça et 'Taylor Momsen' me faisant penser à 'Chrissie Hynde' dans les années 70/80...

Interprêtes

Taylor Momsen (Chant, Guitare), Ben Phillips (Guitare), Mark Damon (Basse), Jamie Perkins (Batterie) + Invités : Kim Thayil (Guitare), Matt Cameron (Batterie), Tom Morello (Guitare)


Artiste : Temperance

Album : Melodies of Green and Blue

Date de Sortie : 19-02-2021

Ajouté le : 21-03-2021

Après leur dernier album ' Viridian' sorti début 2020, les Italiens de 'Temperance' ressortent un court album d'une trentaine de minute dans un exercice que font souvent les formations de métal symphonique, à savoir de revisiter leurs compositions en acoustique (la dernière en date étant 'Infinitum' avec leur dernier album ' Chapter I Revisited'). Mais le petit plus de cet opus est que deux de ces huit compositions sont inédites et démarrent l'album dans une ambiance bien éloignée du métal symphonique et on fait l'objet de deux belles vidéo (pour 'Paint the World', voir ci-dessus et pour 'Evelyn', voir ici), les six autres étant entièrement tirées de 'Viridian', l'ensemble des titres du dernier album ayant des lignes mélodiques très accessibles et entraînantes qui se prêtaient bien à des réinterprétations en acoustique. Alors, inutile de faire des comparaisons inutiles car chaque version amène son lot d'émotion et pour prendre un exemple, vous pouvez visualiser les deux vidéos de 'Start Another Round' en version électrique et acoustique qui pour ma part m'amènent autant de plaisir l'une que l'autre. Bref, comme j'ai l'habitude de citer cette phrase d'Alfred de Musset' : "qu'importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse", chacun y trouvera sa version préférée et ce dernier album en acoustique des Italiens montre que lorsque le talent est là, quel que soit le style, le résultat est toujours de qualité...

Interprêtes

Alessia Scolletti (Chant), Michele Guaitoli (Chant, Piano), Marco Pastorino (Guitare, Chant), Luca Negro (Basse), Alfonso Mocerino (Batterie)


Artiste : tRKProject

Album : The Little Prince

Date de Sortie : 19-02-2021

Ajouté le : 22-03-2021

Je vous ai déjà parlé des albums de 'Ryszard Kramarski' avec les deux interprétations, l'une de 'Karolina Leszko' et l'autre de 'Dawid Lewandowski' qui avaient débuté avec le dernier album 'Kay & Gerda' et qui a été suivi par la reprise de 'Sounds from the Past', puis de celle de 'Mr Scrooge' (dont j'avais chroniqué l'album original ici) et c'est désormais chose faite avec le magnifique album 'Music Inspired By The Little Prince' que Richard a revisité. Pour ceux qui le connaissent déjà, il nous offre une occasion de se replonger un nouvelle fois dans cette admirable ambiance symphonique et progressive 'Floydienne' avec en toile de fond la magnifique histoire d'Antoine de Saint-Exupéry' et, pour les autres qui auraient raté cet album sorti en 2017, de découvrir 'tRKProject' qui nous offre à chaque sortie un rock progressif imaginatif et mélodique qui vous embarque dans un voyage merveilleux rempli d'harmonie et de sérénité...

Interprêtes

Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Karolina Leszko (Chant), Dawid Lewandowski (Chant), Marcin Kruczek (Guitare), Krzysztof Wyrwa (Basse), Grzegorz Fieber (Batterie, Percussions)


Artiste : Whitesnake

Album : The BLUES Album

Date de Sortie : 19-02-2021

Ajouté le : 23-03-2021

J'ai fait référence assez récemment au groupe de hard-rock Britanique 'Whitesnake' avec les sorties, d'une part du dernier album d'Inglorious' et le dernier album de leur guitariste 'Joel Hoekstra' et sont sortis dans les dernier mois une compilation des meilleurs morceaux des Anglais, revisités, remixés et remasterisés dans trois albums différents qui classent les compositions dans différents genres : tout d'abord est sorti en Juin 2020 'The ROCK Album' (le blanc), puis a suivi 'Love Songs' (le rouge) en Novembre 2020, qui comme son nom l'indique, propose les compositions les plus light du groupe et, enfin, vient de sortir en ce début 2021 le troisième album 'The BLUES Album' (le bleu) qui met en avant des titres qui sont directement inspirés du style qui a engendré tous les styles de musiques modernes, j'ai nommé le Blues mais laissons parler 'David Coverdale' à ce propos : "Il est difficile de trouver les mots pour montrer à quel point ils sont profondément liés à mon âme. Mais pour moi, le 'blues' est un joli mot qui décrit l'expression émotionnelle… des sentiments, que ce soient des sentiments de tristesse, de solitude, le vide… mais aussi ceux qui expriment une grande joie, fête et danse, sexe et amour !!! ". Bref, les 'Beatles' avaient leurs albums rouge et bleu et c'est maintenant au tour de 'Whitesnake' de nous offrir sa trilogie 'Red, White And Blues' avec ses trois beaux albums qui devraient rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice et tout amateur de hard-rock à travers les quatre dernières décades car les Anglais ont été un des groupes les plus prolifiques depuis leur deux premiers albums 'Snakebite' et 'Trouble' datant tous les deux de 1978...

Interprêtes

Voir 'wikepedia'


Artiste : Epica

Album : Omega

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 24-03-2021

'Epica' nous avait fait patienté avec la sortie de 'The Quantum Enigma (B-Sides)' fin 2020 car leur dernier album 'The Holographic Principle' datait déjà de 2016 et c'est son successeur qui est désormais disponible depuis fin Février 2021. La renommée que se sont forgés les Hollandais depuis une décennie est maintenant impressionnante, leur page facebook dépassant les 2 millions d'abonnés (la période de début 2010 pendant laquelle ils remplissaient la petite salle du z7, près de Bâle, est bien loin !!), fait que les fans attendaient avec impatience cette nouvelle offrande de la bande à 'Simone Simons'. Pas la peine de vous faire languir, Epica' continue de faire de l'Epica' et, toutes les compositions sont dans la droite lignée des précédents opus avec des orchestrations symphoniques imposantes, des chœurs grandioses et un duo chant/growls entre 'Simone Simons' et 'Mark Jansen' qui continue de fonctionner admirablement, tout ceci étant soutenu par des lignes mélodiques accessibles mélangeant assez souvent orient et occident.

Tout d'abord c'est encore un album dense comme on en a déjà l'habitude avec 'Epica' car ce sont 70 minutes qui s'offrent à nous et 'Omega' est un nouvel album concept et traite de différents sujets comme cette convergence des croyances spirituelles, des observations scientifiques et que tout ce qui compose l'univers converge en direction d'un point final mais également, en vrac, du yin et du yang, de l'équilibre entre la lumière et l'obscurité, le bien et le mal, l'urgence climatique ou encore les manipulations génétiques : tout un programme. Etant donné la densité de cet album, faire du titre à titre demanderait une trop longue chronique (et il y en a déjà des tonnes sur internet) et par conséquent, j'axerai celle-ci sur trois points : tout d'abord, l'opus propose des lignes mélodiques qui s'apprivoisent immédiatement et qui font que, dès la première écoute, on est tout de suite accroché par chaque composition et ceci dès le début avec 'Abyss of Time - Countdown to Singularity' qui, après la mise en appétit instrumentale 'Alpha – Anteludium', nous déverse une mélodie entêtante qui a tous les ingrédients cités plus haut. Ensuite, avec les moyens que le groupe a engrangé dans les années passées grâce à sa popularité croissante, ils peuvent désormais se payer le luxe de faire appel à un orchestre complet, un chœur imposant et même un chœur d’enfant ce qui densifie considérablement l'ensemble et qui fait que chaque composition est travaillée jusque dans le moindre détail et amène une dimension impressionnante, sans parler de la production qui reste toujours admirable. L'autre point qui est également à souligner et qui montre tout le talent de cette formation, c'est que l'édition earbook accompagnant les deux autres éditions n'est pas du simple remplissage mais contient en plus du CD principal, 3 autres CD avec tout d'abord, comme ils nous y avaient habitué déjà avec 'The Quantum Enigma' et 'The Holographic Principle', des reprises en acoustique qui sont littéralement transformées et amènent une toute autre lecture que les titres originaux; ensuite, les deux autres CD sont le CD instrumental sans le chant de Simone et les growls de Mark mais c'est surtout le dernier CD qui renferme les versions orchestrales, mettant en valeur le travail impressionnant d'orchestration qui permet de faire ressortir les instruments de l'orchestre amènant une dimension supplémentaire à cet album. On peut également noter qu'ils non pas lésiné sur les sorties vidéo car en plus d'Abyss Of Time' qui avait fait l'objet d'un single fin 2020 et que l'on peut visualiser ci-dessus, trois autres vidéo sont désormais disponibles sur you tube avec 'Freedom – The Wolves', 'Rivers' et ' The Skeleton Key'.

En résumé, comme vous l'aurez compris, les Hollandais d'Epica' continuent leur chemin avec des albums impressionnants qui montrent que ce n'est pas le hasard qui les conduit à être un des leaders dans ce style si particulier car ils ont ce don pour fusionner le métal et le symphonique de manière grandiose avec, cerise sur le gâteau, des lignes mélodiques toujours très accessibles...

Interprêtes

Simone Simons: Chant), Mark Jansen (Chant, Guitare), Coen Jansen (Claviers), Isaac Delahaye (Guitare), Rob Van Der Loo (Basse), Ariën Van Weesenbeek (Batterie) + Invités : Vicky Psarakis (Chant), Zaher Zorgati (Chant)


Artiste : Bonfire

Album : Roots

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 25-03-2021

Les Allemands de 'Bonfire' nous avaient gratifié début 2020 d'un excellent album avec 'Fistful of Fire' et, comme beaucoup de formations qui ont mis à profit cette année 2020, faute de concerts (on est submergé de très bon albums en ce début 2021, difficile de suivre le rythme !), ils nous offrent un nouvel album mais un peu particulier car ils ont décidé de réinterpréter des compositions de leurs anciens albums en semi-acoustique, la guitare électrique ayant été débranchée. On retrouve donc, tout d'abord, une sorte de best of de leurs différents albums avec une place prépondérante pour les premiers (au total 11 compositions de leurs 3 premiers albums 'Don't touch the Light' de 1986, 'Fire Works' de 1987 et 'Point blank' de 1989), le reste étant constitué de 5 compositions de leurs 3 derniers albums et de seulement 3 titres entre les deux périodes (donc finalement les périodes fastes du début et des 4 dernières années). Bien entendu, le style semi-acoustique se prête très bien aux belles ballades qu'ils ont pu composer durant toutes ces années et on retrouve en majorité des pépites mélodiques que sont 'Let Me Be Your Water', 'Comin' Home', 'Give It A Try', 'Who's Foolin' Who', 'When An Old Man Cries', ' Love Don´t Lie' ou encore ' Lonely Nights' et j'en passe. Mais, en plus, cerise sur le gâteau, ils nous ont concocté pour l'occasion cinq nouvelles compositions qui se trouve en fin d'album, bref, que du bon 'Bonfire', avec deux nouvelles ballades 'Your Love Is Heaven To Me' et 'Our Hearts Don´t Feel The Same' que j'ai directement rajouté à ma playlist des 'Ballades rock/hard-rock/métal'.

En résumé, ce dernier album de 'Bonfire' est un nouvelle belle offrande des Allemands car, d'une part il revient à la première période du groupe avec des titres incontournables et, d'autre part, offre cinq nouvelles compositions qui sont bien dans la lignée des trois très bons derniers albums, ce qui fait de 'Roots' un album destiné non seulement aux fans de cette formation, mais également à un public plus large car 'Bonfire' montre encore une fois qu'ils sont un groupe incontournable du paysage du hard-rock international...

Liste des titres avec leurs albums d'origine :
01 – Starin' Eyes (Don't touch the Light, 1986)
02 – American Nights (Fire Works, 1987)
03 – Let Me Be Your Water (The Räuber, 2008)
04 – The Price Of Loving You (Point blank, 1989)
05 – Comin' Home (Temple of Lies, 2018)
06 – Ready 4 Reaction (Fire Works, 1987)
07 – Give It A Try (Fire Works, 1987)
08 – Sleeping All Alone (Fire Works, 1987)
09 – Who's Foolin' Who (Point Blank, 1989)
10 – Why Is It Never Enough (Point Blank, 1989)
11 – Fantasy (Fire Works, 1987)
12 – When An Old Man Cries (Fistful of fire, 2020)
13 – Love Don't Lie (The Räuber, 2008)
14 – Lonely Nights (Byte the bullet, 2017)
15 – Under Blue Skies (Strike ten, 2001)
16 – You Make Me Feel (Don't touch the Light, 1986)
17 – No More (Don't touch the Light, 1986)
18 – The Devil Made Me Do It (Fistful of fire, 2020)
19 – Without You (Byte the bullet, 2017)
20 – Your Love Is Heaven To Me (Inédit)
21 – Piece Of My Heart (Inédit)
22 – Youngbloods (Inédit)
23 – Our Hearts Don´t Feel The Same (Inédit)
24 – Wolfmen (Inédit)

Interprêtes

Alexx Stahl (Chant), Frank Pane (Guitare), Hans Ziller (Guitare), Ronnie Parkes (Basse), André Hilgers (Batterie)


Artiste : Bonnie Tyler

Album : The Best Is Yet To Come

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 26-03-2021

2019 avait vu la sortie de 'Between the Earth and the Stars' avec, entre autres, cette collaboration originale avec le leader 'Francis Rossi' de 'Status Quo' et 'Bonnie Tyler' continue, à 69 ans, à enregistrer des albums et 'The Best Is Yet To Come' est son dernier bébé. Et pour ce dernier opus, pas d'invités prestigieux mais une pléiade d'artistes et toujours le même producteur au commande, j'ai nommé David Mackay' qui a produit un bon nombre d'artistes internationaux (et même notre Johnny National !). Au programme, les 12 compositions fleurent bon la 'Bonnie Tyler' des années 80 et mélangent pop et rock avec des lignes mélodiques très classiques qui s'intègrent directement à la première écoute. Alors, même si certains trouveront que cet album est moins rock que ce qu'on la pu connaître dans le passé, en écoutant des hymnes comme 'The Best Is Yet to Come', 'Dreams Are Not Enough', 'Stuck to My Guns', 'Call Me Thunder' ou 'When the Lights Go Down' qui nous ramènent dans une autre époque, on ne peut que se laisser embarquer par ces mélodies simples mais tellement efficaces. Les moments plus calmes ne sont pas oubliés avec de magnifiques compositions comme 'Stronger Than a Man' (co-écrit par 'Desmond Child' qui est l'auteur de plusieurs chansons de 'Kiss' et 'Aerosmith') ou la reprise de '10cc', 'I'm Not In Love' ou les bluesy 'Stronger Than A Man' et 'I'm Only Guilty - Of Loving You' ou 'You're the One' ou encore le semi-acoustique 'Catch the Wind', à l'origine chanté par 'Donovan'. Bref, ce nouvel album de 'Bonnie Tyler' nous offre un beau voyage dans le temps avec des mélodies accrocheuses qui rappellent '…un temps que les moins de vingt ans n'ont pas connu' et qui montrent qu'elle reste une artiste incontournable de la scène internationale et si vous n'êtes toujours pas convaincu, je vous invite à regarder cette vidéo de sa dernière tournée en 2019 dans laquelle elle interprète 'Turtles Blues' de 'Janis Joplin'...

Interprêtes

Bonnie Tyler (Chant), David Mackay (Percussions, Choeurs, Claviers, Piano, Programmation Batterie, Programmation Basse), Richard Cottle (Claviers, Saxophone), Steve Womack (Guitare, Chœurs), Josh Renton (Guitare, Chœurs), Daz Shields (Batterie, Chœurs), Neil Lockwood (Chœurs), Kevin Dunne (Guitare, Basse), Miriam Stockley (Choeurs), Miriam Grey (Chœurs), Laurence Cottle (Basse), Bob Jenkins (Batterie), Geoff Whitehorn (Guitare), Ian Stuart Lynn (Piano), Ray Russell (Guitar), Leo Rojas (Flûte de Pan)


Artiste : Evergrey

Album : Escape of the Phoenix

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 27-03-2021

Après leur trilogie constituée de 'Hymns for the Broken', 'The Storm Within' et de, 'The Atlantic', les Suédois d'Evergrey' on profité de la crise sanitaire de 2020 pour sortir un nouvel enregistrement studio, 'Escape of the Phoenix' ce qui porte leur discographie à 12 albums en vingt-cinq ans d'existence, leur premier album 'The Dark Discovery' datant de 1998. Naviguant entre métal progressif et métal mélodique, ils amènent une variété dans ce style en alternant des ambiances souvent assez opposées en passant de compositions puissantes et directes à des moments beaucoup plus calmes assez éloignés de l'énergie du métal mais avec toujours des lignes mélodiques que l'on intègre facilement et ce dernier opus en est encore la parfaite illustration. Et comme les fans y sont maintenant habitués, les textes de 'Tom S. Englund' continuent de nous interroger sur l'homme et cette fois par l'intermédiaire du phénix qui meurt et ressuscite tous les jours, je cite Tom : "Et j'ai mis ça en mots, tenté une approche anthropocentrée où dans un contexte Humain, si nous étions un phénix, nous serions comme piégé dans une période de notre vie sans pouvoir en sortir et aller nulle part. En y réfléchissant, je me suis dit : qu'est-ce qui se passerait si on laissait enfin ce pauvre oiseau en paix et qu'on le laissait perdre définitivement ?" (interview donnée à 'La Grosse Radio').

L'entame se fait avec deux titres directs et puissants, tout d'abord 'Forever Outsider' (vidéo ici), le premier dans un train d'enfer avec un premier refrain entêtant, puis, 'Where August Mourns' (vidéo ici) continue mais avec un tempo plus modéré et des alternances d'intensité entre les couplets et le refrain, les lignes mélodiques étant toujours très accessibles. Changement de décor avec 'Stories' qui est la première power ballade avec un 'Tom S. Englund' toujours aussi à l'aise dans ce genre de titre, laissant transpirer une réelle émotion dans ces atmosphères plus modérées, puis, avec 'A Dandelion Cipher', c'est reparti pour une chevauchée impétueuse, la section rythmique imposant un tempo endiablé avant de revenir à plus de retenue avec 'The Beholder' qui voit la participation du chanteur de 'Dream Theater', 'James LaBrie', titre qui est suivi par la magnifique ballade, 'In The Absence of Sun' avec encore une magnifique prestation vocale de 'Tom Englund' et de magnifiques ruptures d'intensité qui devraient en faire un moment rempli d'émotion en concert. La suite de l'album nous offre un 'Eternal Nocturnal' (voir vidéo ci-dessus) qui a fait l'objet d'un single et qui est bien représentatif de ces alternances entre énergie brute et parties plus nuancées (avec un solo de guitare digne de ce nom dans la deuxième partie et une mélodie particulièrement accrocheuse), le titre éponyme de l'album qui est certainement le titre le plus rentre-dedans de l'album, puis, 'You from You' qui suit, amène encore une rupture avec son prédécesseur avec une nouvelle ballade et, en fermant les yeux sur le solo de guitare, on voit apparaître 'David Gilmour' en personne (si croyez-moi, faites l'expérience !). Et pour finir, 'Leaden Saints' et 'Run' nous embarquent une dernière fois dans cette énergie métal avec deux sections rythmiques déchainées, le dernier finissant l'album avec une nouvelle mélodie complètement addictive.

En résumé, ce dernier album d'Evergrey' montre tout le talent de ce groupe avec tous les ingrédients qui ont fait qu'ils en sont arrivé à être une formation majeure de métal et, par conséquent, 'Escape of the Phoenix', au-delà de la base de fans qui seront certainement conquis par cette dernière offrande des Suédois, peut être un bon moyen pour un public n'étant pas familier avec eux et aimant un métal mélodique, puissant et offrant de belles alternances d'intensité de découvrir cette formation...

Interprêtes

Tom S. Englund (Chant, Guitare), Henrik Danhage (Guitare), Johan Niemann (Basse), Rikard Zander (Claviers), Jonas Ekdahl (Batterie) + Invité : James LaBrie (Chant)


Artiste : Last Days Of Eden

Album : Symphonic Chrysalis

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 28-03-2021

Dans le milieu musical du métal symphonique, on est habitué à ce que ces formations enregistrent avec des orchestre symphoniques leurs albums, le dernier en date étant le nouvel enregistement 'Omega' d'Epica', mais, mis à part ce dernier, ce n'est pas très courant qu'un groupe sorte un album entièrement instrumental sans aucun apport des instruments électriques. C'est ce qu'ont réalisé les Espagnols de 'Last Days Of Eden' avec cette reprise en symphonique de leur dernier album 'Chrysalis'. Mis à part 2 titres, le dernier opus est repris entièrement et tous ces titres ont été complètement réécrits pour l'orchestre, l'atmosphère dégagée est bien entendu plus proche d'un concert classique que du métal et n'est donc pas forcément destiné au même public que leur fans historiques mais, pour ma part, le métal symphonique a toujours été un subtil mélange entre les influences de la musique classique et le heavy métal et dans ce cas précis, les lignes mélodiques de 'Last Days Of Eden' se prêtent parfaitement à une interprétation classique. Bref, cet album est destiné à un public aimant les belles mélodies interprétées par un orchestre symphonique et, pourquoi pas, permettra à certains fans de découvrir le monde orchestral...

Interprêtes

Carlos Garcés (Chef d'orchestre), Orquesta Filarmonía de Oviedo


Artiste : Don Airey

Album : Live in Hamburg

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 28-03-2021

Après son dernier album 'One of a Kind' sorti en 2018, 'Don Airey' nous offre cette fois un concert, 'Live in Hambourg' et, en l'occurrence un beau voyage dans le temps car, pour ma part, mis à part quelques titres de 'Don Airey' datant de ces derniers albums, je me suis revu quelques décennies en arrière à user les microsillons des albums mythiques des années 70/80 de 'Deep Purple', 'In Rock' de 1970 et 'Machine Head' de 1972 mais aussi les albums de 'Rainbow' avec 'Down To Earth' de 1979 et 'Difficult To Cure' de 1981. Ce concert est un pur bonheur pour tous ceux qui aiment les artistes cités plus haut car sur les 16 titres interprétés, plus de la moitié sont des deux formations, le reste étant partagé entre deux titres de 'Gary Moore' dont l'archi connu 'Still Got The Blues' qui me file toujours la chair de poule à chaque écoute (et avec un guitariste comme 'Simon McBride', le frisson dure toute la durée du titre), 3 compositions des albums solo de Don dont 'Lost Boys' de 2018 qui flirtait avec du bon hard-rock des seventies, 'Desperado' de 'Colosseum II' et 'Is This Love' de 'Whitesnake' (qui viennent de sortir leur compilations en trois albums (voir ici). Alors lorsque défilent à la suite dans la dernière partie du concert des titres comme 'Child In Time' et ses longs solos de claviers et de guitare, 'Difficult to Cure' dans lequel on voit encore 'Ritchie Blackmore' faire rire sa guitare, 'Hush' qui nous ramène au début de 'Deep Purple' avec son refrain que l'on a repris maintes fois en chœurs et introduit par l'énorme solo de 'Spotlight Kid' de 'Rainbow', le passage classique en fin de titre étant une pure merveille ou encore les 4 titres addictifs de 'Lost in Hollywood' de 'Rainbow' pour finir par un énorme 'Black Night', tout ceci avec un son de concert comme si on y était et des artistes qui transmettent leur joie de jouer au public ('Don Airey' toujours au top dans ses solos et accompagnements de claviers, les autres n'étant pas en reste avec 'Carl Sentance' au chant qui fait un show énorme, 'Simon McBride' à la guitare qui rappelle un certain 'Ritchie Blackmore' et la section rythmique basse/batterie les accompagnant de très belle manière), on ne peut être que conquis par cette ambiance de live et toute cette générosité dégagée qui rappelle les concerts des années 70/80 où tout était possible. Bref, pas besoin d'un long discourt, ce 'Live in Hamburg' est de la dynamite en barre pour un voyage dans le temps fabuleux et devrait plaire à toutes celles et ceux qui ont connu cette période phare qui voyait le hard-rock prendre son envol avec des formations qui sont devenues légendaires...


Liste des titres :
01 – Nuclear Attack (Gary Moore – 1983)
02 – Pictures of Home (Deep Purple – 1972)
03 – Shooting Star (Don Airey – 2008)
04 – I Surrender (Russ Ballard/Rainbow – 1981)
05 – Still Got the Blues (Gary Moore – 1990)
06 – Desperado (Colosseum II – 1977)
07 – The Way I Feel Inside (Don Airey - 2011)
08 – Lost Boys (Don Airey – 2018)
09 – Is This Love (Whitesnake – 1987)
10 – Child in Time (Deep Purple – 1970)
11 – Difficult to Cure (Rainbow – 1981)
12 – All Night Long (Rainbow – 1979)
13 – Lost in Hollywood (Rainbow – 1979)
14 – Hush (Joe South/Deep Purple – 1968)
15 – Since You’ve Been Gone (Russ Ballard/Rainbow - 1979)
16 – Black Night (Deep Purple – 1970)

Interprêtes

Don Airey (Claviers), Carl Sentance (Chant), Simon McBride (Guitare), Laurence Cottle (Basse), Jon Finnigan (Batterie)


Artiste : Alice Cooper

Album : Detroit Stories

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 29-03-2021

A la sortie de son dernier album 'Paranormal', 'Alice Cooper' frisait les 70 ans et c'est toujours le même jeune homme qui à 73 ans maintenant sort un nouvel album 'Detroit Stories', et quel album !! Et pourtant, le chanteur à chopé le coronavirus qui nous pourrit la vie depuis plus d'une année mais s'est vite rétabli pour repartir de plus belle avec de nouvelles compositions dédiées à sa ville 'Detroit'. Alors, plus qu'inspiré, puisque ce sont 15 compositions qui parsèment cet opus, il nous embarque pour une petite heure entre rock, hard-rock, blues et même soul avec des titres inédits mais aussi des reprises qui se dégustent avec bonheur, en commençant par la reprise 'Rock and Roll' de 'Lou Reed' dans un tempo plus lent que l'original mais avec une rythmique qui ne peut que vous donner envie de bouger, puis, avec 'Go Man Go' (déjà présent sur l'EP 'Breadcrumbs' de 2019) on en prend plein les esgourdes dans une ambiance qui flirte avec du 'Sex Pistols'. Changement complet de décor avec le 'Beatlesien' 'Our Love Will Change The World' et sa mélodie addictive avant de repartir sur du bon rock avec 'Social Debris' puis sur '$1000 High Heels Shoes' dans une ambiance soul avec ses cuivres resplendissants et ce qui suit continue avec du rock efficace, que ce soit 'Hail Mary' ou 'Detroit City 2021' (également présent sur le dernier EP mais simplement rebaptisé en 2021) ou encore un très classique mais tellement efficace 'Independence Day'. Le bon blues/rock n'est pas oublié avec un vibrant 'Drunk and in Love' et le reste de l'album se poursuit avec des titres accrocheurs dès la première écoute avec un déjanté 'I Hate You', le mid-tempo bien trempé 'Wonderful World' avec ses chœurs addictifs, la reprise énergique 'Sister Anne' de 'MC5', un typique 'Hanging On By A Thread - Don't Give Up' du style glam rock de l'Américain et un rock'n'roll endiablé 'Shut Up And Rock', la reprise 'East Side Story' de 'Bob Seger' (et oui ça ne nous rajeunit pas), qui n'a pas pris une ride et remis au goût du jour terminant l'album de belle manière.

Bref, avec cet hommage à sa ville natale, l'extra-terrestre 'Alice Cooper', aidé par des artistes de talent, nous offre encore un album plein de bons titres qui se consomment sans modération et qui nous ramènent environ cinq décennies en arrière quand l'Américain commençait sa carrière ce qui confirme une fois de plus que c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes...

Interprêtes

Alice Cooper (Chant, Harpe) + Invités : Bob Ezrin (Claviers, Percussions, Piano, Orgue), Joe Bonamassa (Guitare), Tommy Denander (Guitare, Claviers), John Rutherford (Trombone), Dennis Dunaway (Chant, Guitare, Basse), Garret Bielaniec (Guitare), James Shelton (Orgue), Jimmy Lee Sloas (Basse), Johnny "bee" Bedanjek (Batterie), Keith Kaminski (Saxophone), Larry Mullen Jr. (Batterie), Mark Farner (Guitare), Matthew Smith (Guitare), Michael Bruce (Chant, Guitare), Neal Smith (Chant, Batterie), Paul Randolph (Basse), Rick Tedesco (Guitare), Steve Hunter (Guitare), Steven Crayn (Guitare), Tommy Henriksen (Guitare), Walter White (Trompette), Wayne Kramer (Guitare, Choeurs)


Artiste : Anneke Van Giersbergen

Album : The Darkest Skied Are The Brightest

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 30-03-2021

Dans ma playlist des concerts sortis dans le deuxième semestre 2020 (voir ici), je vous avais présenté celui d'Anneke Van Giersbergen', 'Let the Light in (Live)' enregistré avec l'orchestre de chambre 'Kamerata Zuid' et 2021 voit la sortie d'un nouvel album de la Néerlandaise, 'The Darkest Skied Are The Brightest', cette fois entièrement acoustique et qui était pour elle un passage obligé pour se ressourcer après ses différents projets passés. Et le résultat de cette touche à tout est ce magnifique opus qui nous embarque dans un doux voyage accompagné par la voix et la guitare d'Anneke avec de très beaux arrangements du guitariste 'Gijs Coolen' (qui participe depuis 2011 au projet 'Agua de Annique' de la Néerlandaise).

Dès le premier titre 'Agape', la magie opère et on est emporté dans une ambiance harmonieuse et délicate, bercé par le chant et la guitare d'Anneke, les arrangements de cordes amenant un côté mélancolique délicieux, puis, 'Hurricane' (voir vidéo ci-dessus) accélère le tempo pour une mélodie addictive avec des arrangements vocaux de toute beauté et un final dans lequel la trompette amène une légèreté Andalouse. On continue dans cette atmosphère feutrée avec 'My Promise' (voir vidéo ici) et le titre qui suit, 'I Saw A Car' (voir vidéo ici) apporte la légèreté du folk avec une rythmique entrainante qui donne envie de l'accompagner en tapant dans les mains (le genre de titre qui en concert met le sourire sur toutes les lèvres du public). L'alternance entre légèreté et mélancolie se poursuit avec 'The Souls Knows' qui côtoie les étoiles grâce à une interprétation toujours très délicate d'Anneke, tout comme les deux compositions suivantes 'The End' et 'Keep It Simple'. Avec 'Lo And Report', la rythmique chaloupée addictive alterne délicieusement avec des parties plus romantiques et la mélancolie revient ensuite sur 'Losing You' avec une mélodie très émouvante, le chant d'Anneke, doux et haut perché, amplifiant encore plus ce sentiment de plénitude. Pour nous remettre de nos émotions, le titre suivant 'Survive' nous transmet une bonne humeur contagieuse avec sa mélodie entraînante et son accompagnement de guitare à la manière Flamenco dans les parties rapides, l'album se terminant par 'Love You Like I Love You' dans une ambiance calme et reposante.

En résumé, 'Anneke Van Giersbergen' montre une fois de plus que c'est une artiste complète et entière qu'il est impossible de classer dans un style précis ce lui donne cette force de pouvoir nous toucher aussi bien dans un style métal avec son projet 'Vuur', que dans du progressif avec le magnifique 'The Gentle Storm' d'Arjen Lucassen', ou qu'avec un orchestre de chambre avec 'Let the Light in (Live)' ou que maintenant avec cet admirable album 'The Darkest Skied Are The Brightest'...

Interprêtes

Anneke Van Giersbergen (Chant, Guitare), Gijs Coolen (Arrangements)


Artiste : Pentesilea Road

Album : Pentesilea Road

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 31-03-2021

'Pentesilea Road' est un projet de rock progressif Italien qui a été créé en 2014 par ' Vito F. Mainolfi' et qui vient de sortir son premier album sous le nom éponyme du groupe. En regardant la liste des invités, on retrouve des noms très connus dans le milieu progressif que ce soit rock ou métal puisque le chanteur 'Michele Guaitoli' des groupes de métal symphonique 'Visions Of Atlantis' et 'Temperance', le chanteur 'Ray Alder' de 'Fates Warning' et ex 'Redemption' et le batteur 'Mark Zonder' qui a participé au projet 'Enzo and the Glory Ensemble' et qui a sorti dernièrement un album avec 'Gary Wehrkamp', 'If It’s Real', font les trois partie de l'aventure. Après une première écoute, je me suis retrouvé dans un univers bien connu et que j'affectionne tout particulièrement car les références qui me viennent à l'esprit mélangent rock et métal progressif et en ce qui concerne les références au rock progressif, on ne peut s'empêcher de penser aux formations majeures de ce style au début du progressif. De plus, l'album est bien fourni car il nous offre 12 compositions pour une heure et onze minutes d'écoute.

La première composition entièrement instrumentale 'Memory Corners' en est l'illustration, car, elle est constituée de deux parties énergiques avec des lignes mélodiques accessibles qui encadre une section aérienne avec un solo de guitare faisant penser aux sonorités de 'Carlos Santana', puis 'Stranded', sur le même schéma, montre un visage puissant avec une belle démonstration vocale de 'Vincenzo Nocerino' et une partie centrale instrumentale plus calme avec une magnifique intervention de guitare acoustique. Suit 'Genius Loci', qui nous embarque dans une belle pièce néo-progressive avec 'Vincenzo Nocerino' qui a la même théâtralité vocale que 'Paul Manzi' d''Arena', puis l'instrumental 'Spectral Regrowth' avec 'Mark Zonder' (qui est le batteur de la plupart des titres instrumentaux) est découpé en deux parties, une première dans une ambiance 'Floydienne' qui se durcit dans la deuxième partie avec des riffs beaucoup plus appuyés de guitare et 'Stains', qui est un de mes coups de cœurs de l'album, met en avant la sensibilité de 'Michele Guaitoli' au chant et déroule une belle mélodie avec de nouveau de magnifiques solos de guitare 'Gilmourien'. L'album se poursuit avec l'instrumental 'Give Them Space' qui débute à cent à l'heure avec une section rythmique déchainée de 'Mark Zonder' et, après deux minutes adoucit le propos pour une section mélancolique avec une guitare feutrée dans un lent tempo et une mélodie entêtante, puis, 'Shades of the Night', dont la première partie est une magnifique ballade dans laquelle on se laisse bercer par le chant de 'Vincenzo Nocerino', accélère le rythme dans la deuxième partie pour préparer un final plus rapide, et, on se laisse ensuite embarquer par 'The Psychopathology of Everyday Things', dans une mélodie 'Floydienne' avec un crescendo qui petit à petit amène des sonorités de guitare de plus en plus saturées. Vient ensuite 'Noble Art' dans lequel 'Ray Alder' est invité pour une composition dans laquelle le curseur émotionnel monte d'un cran, le duo entre l'Américain et 'Vincenzo Nocerino' étant magnifique, puis, le titre éponyme de l'album est typique d'un métal progressif puissant et mélodique avec une sorte de tension continue tout au long du titre et avec un solo de guitare digne de ce nom en deuxième partie qui nous fait tutoyer les étoiles. Et l'album se termine en beauté avec, tout d'abord, 'A Tale Of Dissidence' avec une nouvelle performance vocale magnifique de 'Vincenzo Nocerino' dans un admirable crescendo et un final grandiose, 'Vito F. Mainolfi', nous envoyant une fois de plus au septième ciel avec sa guitare, puis on retrouve 'Ray Alder' et 'Vincenzo Nocerino' sur 'Shades Of The Night' dans un bouquet final avec un titre d'une formidable intensité émotionnelle que ce soit vocalement mais également grâce à des solos de claviers et de guitare sublimes.

En résumé, ce premier album de ce nouveau projet 'Pentesilea Road' est une très belle surprise 2021, chaque titre alternant différentes ambiances qui vont du rock mélodique au métal progressif ce qui en fait un opus d'une grand variété et qui destine 'Pentesilea Road' à un public aimant un progressif mélangeant différents styles et ayant de belles lignes mélodiques qui s'apprivoisent immédiatement et dégagent une grande force émotionnelle...

Interprêtes

Vito F. Mainolfi (Guitare, Basse), Ezio Di Leso (Piano, Claviers), Vincenzo Nocerino (Chant), Alfonso Vincenzo Mocerino (Batterie) + Invités : Ray Alder (Chant), Mark Zonder (Batterie), Michele Guaitoli (Chant)


Artiste : Autumn's Child

Album : Angel's Gate

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 01-04-2021

Après un premier album très réussi sorti début 2020 (voir ici), le Suédois 'Mikael Erlandsson' continue son rythme régulier d'un opus tous les ans et on se dit que depuis toutes ces années, comment arrive-t-il pour nous offrir toujours le même niveau de compositions qui se dégustent avec bonheur à chaque sortie car, ce 'Angel's Gate' est encore un résumé de ce qu'on a pu faire de mieux dans le domaine du rock et hard-rock mélodiques depuis environ quatre décennies. On est donc de nouveau plongé dans des réminiscences de formations qui font partie de l'histoire du rock depuis les années 80 avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement et je suis certain que si vous écoutez n'importe quel titre de cet opus au petit déjeuner, il vous mettra en forme pour toute la journée. On est donc embarqué entre hymnes énergiques et ceci dès le premier titre, 'Where Angels Cry' qui nous délivre un premier refrain addictif et, quel que soit l'ambiance du morceau de cet album, on ne peut que constater que 'Mikael Erlandsson' a toujours ce talent de mélodiste et trouve toujours les lignes mélodiques qui font mouches à la première écoute. Dans tous les titres énergiques et entraînants comme 'Aquarius Sky' et sa petite pause remarquable mettant en avant le guitariste 'Pontus Åkesson' ou 'Don't Say That Is Love' et ses sonorités proches de 'Alan Parsons Project' ou 'Love Is Not an Enemy' dans un AOR rempli de classe proche de 'Survivor' ou 'The Dream of America' et ses pianos à la 'Supertramp' (petit clin d'œil à 'Take The Long Way Home') ou encore 'Straight Between The Eyes' avec son refrain tout droit sorti des années 80, tout est mis en œuvre pour passer un excellent moment. Et quand le tempo ralentit, 'Mikael Erlandsson' nous gratifie de trois ballades sentimentales ('A Tear from the Sky' et ses intonations à la 'Queen', 'Don’t Ever Leave Me' rappelant 'Billy Joël' et son admirable solo de guitare à la 'Carlos Santana' et 'Your Words' qui est le genre de titre que l'on se passe en boucle) avec des mélodies très classiques mais qui, une fois de plus, sont d'une efficacité redoutable et nous font remonter aux meilleures mélodies des années 70/80 (j'ai rajouté ces trois titres dans ma playlist Spotify des 'Ballades rock/hard-rock/métal').

En résumé, avec son projet 'Autumn's Child', 'Mikael Erlandsson' continue de nous offrir un condensé du meilleur du rock mélodique des années 70/80 ce qui en fait, même s'il ne va pas révolutionner le style, un des Suédois les plus prolifiques dans ce style et cet 'Angel's Gate' est encore à savourer sans modération...

Chroniques myprogmusic des albums des projets de 'Mikael Erlandsson' :
Last Autumn's Dream – Level Eleven – 2015
Last Autumn's Dream – Paintings – 2016
Last Autumn's Dream – In Disguise – 2017
Last Autumn's Dream – Fourteen – 2018
Autumn’s Child – Autumn’s Child – 2020

Interprêtes

Mikael Erlandsson (Chant, Claviers), Claes Andreasson (Piano), Pontus Åkesson (Guitare), Jona Tee (Claviers), Robban Bäck (Batterie), Johan Strömberg (Basse)


Artiste : MEER

Album : Playing House

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 02-04-2021

Je reviens sur un album sorti fin Janvier 2021 et qui est l'œuvre de la formation Norvégienne 'MEER' qui a déjà une douzaine d'années d'existence et qui sort seulement son deuxième enregistrement studio 'Playing House'. Le line-up mélange les instruments électriques traditionnel du rock progressif et ajoute des cordes avec la violoniste 'Åsa Ree' et l'Altiste 'Ingvild Nordstoga Eide', la section vocale étant partagée entre la fratrie 'Johanne Margrethe Kippersund Nesdal' et 'Knut Kippersund Nesdal' (ce dernier ayant participé à l'émission Norvégienne de 'The Voice' en 2017 – 'Norges beste stemme' en Norvégien). Ils nous proposent un mélange de pop et rock mélangeant symphonique, folk et progressif dans des ambiances offrant de belles mélodies mais, ne nous y trompons pas, avec des constructions recherchées, la diversité des instruments amenant cette richesse dans chaque composition et même si la longueur de chaque titre ne dépasse pas les 7 minutes, cet opus se bonifie écoute après écoute, en découvrant des recoins précédemment inexplorés.

'Picking Up The Pieces' début l'album avec de somptueuses harmonies vocales et de remarquables arrangements instrumentaux, ce premier titre me fait penser à certaines atmosphères de 'Mostly Autumn', puis, 'Beehive' poursuit mais avec des passages plus puissants alternant avec d'autres plus tranquilles et 'All At Sea' nous offre une ambiance semi-acoustique plus dépouillée et on se laisse bercer par la douce voix de Knut, Johanne venant le rejoindre à mi-titre en nous enchantant par ses harmonies vocales délicates que l'on retrouve également sur le titre suivant 'Songs of Us' qui n'en forme qu'un avec le précédent. Avec 'Child', le ton est encore plus léger sous la forme d'une ritournelle enjouée, puis, 'You Were a Drum', tout en ayant ce côté popisant léger, flirte avec une ambiance jazzy feutrée amenée par les cordes et 'Honey', entraînant et plus puissant, nous offre une mélodie addictive sur laquelle Johanne amène une délicatesse vocale remarquable, le final étant de toute beauté. La fin de l'album fait défiler 'Across The Ocean' qui a servi de single pour l'album et qui est certainement le titre le plus accessible, 'She Goes' qui est un de mes coups de cœurs avec son ambiance mystérieuse, tout en tension et détente, et ses arrangements vocaux admirables, le très épuré 'Where Do We Go From Here' et pour finir, 'Lay It Down' qui nous embarque dans une belle fresque symphonique avec de belles alternances entre parties calmes et énergiques, l'emballement final avec cette rupture très brusque étant magnifique.

En résumé, 'MEER' est une belle découverte et nous emmène dans un beau voyage rempli de fraicheur et d'originalité, l'ensemble étant sublimé par de magnifiques arrangements, tout d'abord vocaux avec cette belle complicité entre Johanne et Knut mais également au niveau instrumental ce qui en fait un album riche et dense qui se bonifie écoute après écoute...

Interprêtes

Johanne Margrethe Kippersund Nesdal (Chant), Knut Kippersund Nesdal (Chant), Eivind Strømstad (Guitare), Ole Gjøstøl (Claviers), Morten Strypet (Basse), Mats Lillehaug (Batterie), Åsa Ree (Violon), Ingvild Nordstoga Eide (Alto)


Artiste : Tusmørke

Album : Nordisk Krim

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 03-04-2021

Après 'MEER', c'est encore une formation Norvégienne qui est l'honneur avec 'Tusmørke' et leur dernier album 'Nordisk Krim', la violoniste 'Åsa Ree' de 'MEER' étant également présente sur cet opus. Avec 'Tusmørke', la surprise est totale à chaque sortie car leur dernier album était une sorte de recueil de chansons folkloriques pour enfants Norvégiens mais, ils nous avaient également habitué à nous emmener dans des histoires assez noires qui les avaient étiquetées en black métal (à étiquette quand tu nous tiens !!). En ce qui concerne 'Nordisk Krim', on est plongé dans l'histoire des corps retrouvés dans les tourbières Danoises mais la musique est plutôt tournée vers du psychédélique avec tous les étrangetés sonores que l'on pouvait trouvé dans ce style lors de son apparition dans les années 60.

L'album est bien fourni avec 10 compositions pour une heure et vingt minutes de musique, les titres allant de quelques minutes à de longs développements, le plus long flirtant avec les 18 minutes. La première moitié de l'album nous immerge dans des sonorités des années 60/70 avec de multiples bruitages, les mélodies étant accessibles à la première écoute avec par exemple le titre d'introduction 'Ride The Whimbre!' avec ses claviers vintages, le court et entraînant 'Age of Iron Man' ou encore l'ésotérique 'Dog's Flesh' qui déroule une mélodie étrange et irréelle. Viennent ensuite deux longs titres avec 'Moss Goddess' et 'Black Incubation' qui symbolisent à eux deux le début du progressif avec un psychédélique extravagant, le premier dans un lent tempo addictif avec des vocaux sous forme d'incantation et le deuxième nous emmenant dans des sonorités folk à la 'Jethro Tull', la flûte appuyant ce côté plus champêtre tout en gardant des sonorités de claviers vintage nous ramenant encore au psychédélique et au début des 'Floyds'. La suite nous offre deux titres chantés en Norvégiens (tous les autres étant chantés en Anglais) qui possèdent tous les deux une ambiance folk traditionnelle avec des mélodies entêtantes, le premier 'Et Moselik' et sa rythmique marquée et obsédante, le deuxième 'Heksejakt' beaucoup plus enjoué. Et pour finir, '(The Marvellous and Murderous) Mysteries of Sacrifice' nous embarque dans une épopée progressive qui mélange tous les ingrédients que l'on a pu trouver dans cette album : la légèreté du folk accentuée par la flûte, des vocaux alternant chants hypnotiques et délirants, des mélodies répétitives obsédantes et des claviers aux sonorités d'orgues des premiers albums de psychédélique (mon album de référence étant 'Ummagumma' des 'Floyds' de 1969).

En résumé, les Norvégiens de 'Tusmørke' sortent un album très dense qui nous renvoie dans la période psychédélique du début des années 60 au début des années 70 et qui, compte tenu de sa longueur, demande plusieurs écoutes pour bien s'en imprégner ce qui destine 'Nordisk Krim' à un public certainement plus restreint adepte de ce style qui a contribué à l'essor du rock progressif il y maintenant une cinquantaine d'années...

Interprêtes

Benedikt "Benediktator" Momrak (Chant, Basse), Kristoffer "Krizla" Momrak (Flûte, Chant), Haugebonden Gode Gullstein (Claviers), Åsa Ree (Violon), Martin "Hlewagastir" Nordrum Kneppen (Batterie, Percussions)


Artiste : Neil Young, Crazy Horse

Album : Way Down In The Rust Bucket (Live)

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 04-04-2021

'Neil Young', à 75 ans, continue de sortir d'une part des albums studio avec 'The Visitor' en 2017, 'Colorado' avec le 'Crazy Horse' en 2019 ou encore 'Homegrown' en 2020 qui avait été enregistré en 1975 mais qu'il n'avait jamais sorti et d'un autre côté, il nous fait partager de nouveaux enregistrements live avec 'Return to Greendale' de la tournée de 2003 avec le 'Crazy Horse' pour promouvoir l'album 'Greendale' et c'est encore un album avec le 'Crazy Horse' qui vient de sortir avec 'Way Down in the Rust Bucket' qui met en avant la période des années 90 car ce live a été enregistré juste après la sortie de 'Ragged Glory', un des albums les plus électriques de l'Américain. Par conséquent, ce live permet de réentendre en live cette belle complicité entre 'Neil Young' et les trois membres du 'Crazy Horse', 'Franck Sampedro' à la guitare, 'Billy Talbot' à la basse et 'Ralph Molina' à la batterie dans un set de près de deux heure trente avec, bien évidemment une bonne place donnée à 'Ragged Glory' puisque sur les 19 titres interprétés, 8 en sont issus, le reste étant partagé entre des titres assortis à cette playlist 'électrique' comme 'Surfer John and Moe The Sleaze' ou 'Cinnamon Girl' ou 'T-Bone' mais également des classiques incontournables avec 'Homegrown', 'Bite The Bullet' et 'Like a Hurricane'. Bref, une magnifique set list pour tous les fans de l'Américain mais au-delà, 'Way Down In The Rust Bucket (Live)' est un témoignage de cette musique traditionnelle Américaine qui a bercé un bon nombre de quinquagénaires et qui fait maintenant partie de la culture musical de tous amatrice et de tout amateur de rock des années 70/80...

Interprêtes

Neil Young (Chant, Guitare), Frank Sampedro (Guitare, Chant), Billy Talbot (Basse, Chant), Ralph Molina (Batterie, Chant)


Artiste : Marillion

Album : With Friends at St David's

Date de Sortie : 04-03-2021

Ajouté le : 05-04-2021

Fin 2019 était sorti le 'With Friends from the Orchestra', et pour ceux qui avaient été frustrés de la durée trop courte de cet album, les Anglais de 'Marillion' récidivent avec le quatuor à cordes 'In Praise Of Folly', le corniste 'Sam Morris' et la flûtiste 'Emma Halnan' avec cette fois un vrai concert d'une durée de plus de deux heures et avec à la clé un DVD/Blu-ray qui sortira fin Mai 2021 et qui regroupera les deux enregistrements avec quelques extraits d'autres concerts. Dans cette nouvelle set list, on voit apparaitre 'Gaza' de l'album 'Sounds That Can't Be Made' de 2012 qui frise les 20 minutes et 'The New Kings' de l'album 'F*** Everyone And Run (FEAR)' de 2016 et l'énergique 'Separated Out' de l'album 'Anoraknophobia' rebaptisé pour l'occasion 'Zeparated Out' pour le clin d'œil à un des pionniers du rock avec ce magnifique aparté orchestral de 'Kashmir' (le super groupe 'Sons of Apollo' avait également fait une reprise de ce titre dans le dernier live 'Live With The Plovdiv Psychotic Symphony'). Bref, pour les fans du groupe et plus généralement, pour toutes celles et ceux qui aiment les longs développements d'un progressif riche et raffiné, ce concert donné par les Anglais de 'Marillion' à Cardiff en 2019 est encore un album indispensable à rajouter à leur discothèque idéale et, en attendant patiemment la sortie du DVD/blu-ray, vous pouvez visionner un aperçu de l'enregistrement avec tout d'abord, le teaser (voir ci-dessus) et le titre 'Seasons End'...

Interprêtes

Steve Hogarth (Chant), Steve Rothery (Guitare), Ian Mosley (Batterie), Mark Kelly (Claviers), Pete Trewavas (Basse) + Invités : Emma Halnan (Flûte), In Praise Of Folly (Quatuor à cordes : Nicole Miller – Alto, Maia Frankowski – Violon, Margaret Hermant – Violon, Annamie Osborne – Violoncelle), Sam Morris (Cor)


Artiste : Kerrs Pink

Album : Presence of Life

Date de Sortie : 04-03-2021

Ajouté le : 06-04-2021

'Kerrs Pink' est une formation Norvégienne qui a déjà près d'une cinquantaine d'années d'existence mais qui a eu plusieurs périodes d'inactivité et qui a sorti 6 albums dont 2 dans les années 80, 2 dans les années 90 et qui est revenu sur le devant de scène en 2013 avec un très bel album 'Mystic Spirit' qui a relancé une nouvelle fois le groupe et 2021 voit la sortie de 'Presence of Life'. Dans un rock progressif mélangeant influences symphoniques et folks nous ramenant aux années 70, ils nous proposent 6 titres pour une durée assez courte par rapport au reste de leur discographie, mais ne boudons pas notre plaisir, car c'est encore un magnifique album avec des lignes mélodiques qui font penser aux grandes formations des années 70 et on pourrait citer 'Kansas', 'Camel' ou 'Jethro Tull' qui ont fêté leur cinquante ans de carrière en 2020 mais également leur compatriotes 'Magic Pie', leur chanteur 'Eirikur Hauksson' officiant également avec 'Kerrs Pink'.

'Renaissance' nous accueille avec un accordéon vite rejoint par les instruments électriques dans une ambiance progressive des années 70 mettant en avant des sonorités d'orgue hammond et avec différentes parties imbriquées faites de magnifiques ruptures rythmiques ce qui en fait un premier titre très agréable grâce également à de belles lignes mélodiques, puis, 'Private Affair' durcit le propos avec des guitares plus présentes mais garde une construction variée dans laquelle 'Eirikur Hauksson' montre tout son talent vocal entre les parties énergiques et d'autres beaucoup plus calmes. Avec 'The Book of Dreams', l'ambiance du début se veut plus douce et cette nouvelle composition de plus de 9 minutes nous embarque dans un beau voyage aux intonations de 'Kansas' avec une mélodie accrocheuse et, de nouveau, de magnifiques ruptures de tempos et d'intensité, amenant un côté épique proche de 'Queen' (écoutez entre la 3ème et 4ème minute), puis 'Away from Shadows' continue dans cette atmosphère avec une nouvelle construction progressive avec des basses intenses dans les parties enlevées qui contrastent admirablement avec les parties plus calmes qui nous offrent une mélodie addictive remplie d'une intense émotion. Vient ensuite la belle ballade 'Luna', titre le plus court de l'album mais qui continue dans une ambiance mélancolique à nous bercer par ses très belles lignes mélodiques et c'est avec le long développement 'In Discipline And With Love' que l'album se termine dans une fresque progressive symphonique avec tous les ingrédients que recherchent toute amatrice et tout amateur de ce style et dans lequel on se laisse guider dans un labyrinthe faisant se succéder de multiples paysages sonores ce qui est un bon résumé de cet album rempli de nombreux moments admirables.

En résumé, ce nouvel album de 'Kerrs Pink' nous offre un progressif très agréable et accessible qui nous fait remonter aux années 70 et qui devrait rejoindre la discothèque idéale pour tout un public qui aime les références citées plus haut, et ceci avec un son moderne et une production sans faille...

Interprêtes

Eirikur Hauksson (Chant), Harald Lytomt (Guitare), Per Langsholt (Basse), Glenn Fosser (Claviers, Accordéon), Magne Johansen (Batterie, Choeurs), Lasse Johansen (Piano, Claviers), Hans Jørgen Kvisler (Guitare)


Artiste : Ken Hensley

Album : My Book Of Answers

Date de Sortie : 05-03-2021

Ajouté le : 07-04-2021

Cette chronique et la suivante sont consacrées à deux artistes qui ont marqué l'histoire du rock dans les années 70 en ayant partagé pendant 10 ans les plus beaux moments d'Uriah Heep' et qui, hasards de la vie, sont morts fin 2020 à quelques semaines d'intervalle, ce qui fait que leur deux albums posthumes respectifs ont une dimension toute particulière, j'ai nommé le chanteur, guitariste et claviériste 'Ken Hensley' et le batteur 'Lee Kerslake'. Tout d'abord, rendons hommage à 'Ken Hensley' dont l'album 'My Book Of Answers' est sorti début Mars. Pour son dernier album, il a mis en musique des poèmes d'un homme d’affaires Russe, 'Vladimir Emelin' qu'il a rencontré lors d'un voyage à Moscou et on retrouve donc la patte de l'ex 'Uriah Heep' d'entrée avec 'Lost (My Guardian)' (voir la vidéo ici) tagué seventies dans une rythmique assez lente, puis, 'Right Here, Right Now' est un transposé de 'The Hanging Tree' de l'album 'Firefly' de 1976 qui a tourné de nombreuses fois sur ma platine disque à l'époque. La suite est consacrée à des compositions plus tranquilles mettant en avant le talent de mélodiste de 'Ken Hensley' et ceci, certainement magnifié par certainement ce pressentiment que ça pouvait être son dernier album, avec par exemple les mid-tempo 'The Cold Sacrifice' (voir vidéo ici) et 'The Silent Scream' ou de magnifiques ballades comme 'Cover Girl', 'Light The Fire (In My Heart)' ou encore 'Stand (Chase The Beast Away)' qui est le type de titre qui vous file la chaire de poule avec ses très beaux chœurs et cette mélodie qui nous ramène quelques décennies en arrière dans la grande tradition de la chanson pop et rock Anglaise (voir vidéo ci-dessus), l'album se terminant par deux autres joyaux mélodiques 'The Darkest Hour' (avec une reprise version acoustique qui pour ma part est encore plus porteuse d'émotion) et 'Suddenly' (voir vidéo ici) partagé en deux parties avec tout d'abord une longue introduction instrumentale et ensuite une partie chantée mélancolique avec des paroles fortes sur sa vie et une dernière mélodie qui ne vous quitte plus. Bref, 'Ken Hensley' tire sa révérence de la plus belle façon possible en nous offrant un dernier album fort en émotion qui nous rappelle toutes ces mélodies des années 70 qui ont accompagné notre jeunesse dans la période 'Uriah Heep' et qui font désormais partie de notre mémoire collective...

Interprêtes

Ken Hensley (Chant, Guitare, Claviers), Izzy Cueto (Guitare), Moises Cerezo (Basse), Tommy Lopez (Batterie), David Gonzalez (Piano), Esther Martinez, Gema Torregrosa, Ana Belen Sanchez, Angela Cabanillas, Anaihi Avayan, Veronica Rubio (Cordes)


Artiste : Lee Kerslake

Album : Eleveteen

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 08-04-2021

Après Ken Hensley', cette deuxième chronique rend hommage au batteur d'Uriah Heep', 'Lee Kerslake', qui est décédé en Septembre 2020 et qui avait à cœur de sortir son premier album solo après avoir été le batteur officiel d'Uriah Heep' pendant 35 ans. Malgré la maladie, 'Lee Kerslake' a continué de se battre pour que cet album sorte et 'Eleveteen' comporte 8 compositions écrites ou co-écrites par Lee résumant tout son parcours musical dans des styles musicaux allant de la chanson de bars avec 'Port And A Brandy' à du rock entraînant et mélodique avec 'Take Nothing for Granted' ou 'Home Is Where The Heart Is' en passant par des ballades aux mélodies imparables qui ne vous quittent plus comme 'Celia Sienna' qui nous ramène à la grande tradition de la chanson Anglaise (voir la belle vidéo ci-dessus) ou 'Where Do We Go From Here' et 'You May Be By Yourself (But You're Never Alone)', très classiques mais remplies d'une si belle émotion. On peut également noter cette magnifique reprise de 'Carole King', 'You've Got A Friend', datant de 1971 ou encore ce dernier titre entièrement instrumental baptisé simplement 'Mom' qui rend hommage aux mamans et dont les sonorités de la guitare bluesy dégagent une mélancolie touchante. En résumé, 'Mick Box' doit se sentir un peu seul après le décès de ses deux partenaires de longue date 'Lee Kerslake' et 'Ken Hensley', le bassiste 'Trevor Bolder' nous ayant quitté en 2013 (son album solo, 'Sail The Rivers', prévu à l'époque est enfin sorti fin 2020 avec des reprises d'Uriah Heep' et trois compositions inédites) mais, grâce à Mick, l'esprit d'Uriah Heep' continue de perdurer, le dernier album ' Living the Dream' datant de 2018 ce qui est le meilleur moyen pour continuer de rendre hommage à ces copains qui l'ont accompagné pendant tant d'années...


Artiste : Gary Hughes

Album : Waterside

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 09-04-2021

'Gary Hughes' est le chanteur de 'Ten' dont le très bon dernier album 'Illuminati' date de fin 2018 et, 2021 voit la sortie d'un nouvel album de l'Anglais, 'Waterside' avec une bonne partie du line up de 'Ten' puisqu'il a embarqué avec lui le guitariste 'Dann Rosingana' et le claviériste et batteur 'Darrel Treece-Birch' (également 'Nth Ascension' et en solo 'No More Time' ou 'The First Step…Is To Take One'). Ce dernier album qui est son huitième enregistrement studio nous propose 10 titres AOR certainement un peu moins énergiques que ceux de 'Ten' mais avec des lignes mélodiques tout autant addictives et ceci, dès 'All At Once It Feels Like I Believe' (voir vidéo ci-dessus) qui débute l'album par une ballade avec une première mélodie mémorable, puis, 'Electra Glide' (voir vidéo ici), avec une guitare un peu plus saturée, nous offre un nouveau refrain qui va directement se greffer dans votre tête. La suite est à l'image de ces deux premiers titres avec des mélodies imparables comme 'The Runaway Damned' qui rappelle 'Bruce Springsteen' ou la nouvelle ballade addictive 'Screaming In The Half Light' ou l'entraînant 'Waterside' avec ses sonorités folk (voir vidéo ici), ou encore 'Save My Soul' avec un nouveau refrain qui ne vous quitte plus, l'album se terminant par la belle ballade 'When Love Is Done'. Bref, même s'il ne va pas révolutionner le style AOR, 'Gary Hughes' continue de nous offrir de magnifiques compositions qui s'apprivoisent immédiatement, et, comme ses albums ne sont pas disponibles sur spotify, si vous voulez découvrir ses meilleurs titres, vous pouvez écouter sa compilation 'Decades' qu'il a sorti juste avant ce dernier album et qui offre deux heures et demi de bon AOR à consommer sans modération...

Interprêtes

Gary Hughes (Chant, Guitare), Dann Rosingana (Guitare), Darrel Treece-Birch (Claviers, Batterie), David Rosingana (Basse), Scott Hughes (Chant, Choeurs), Karen Fell (Choeurs)


Artiste : Vian Fernandes

Album : Half Life

Date de Sortie : 07-03-2021

Ajouté le : 10-04-2021

Lorsqu'on ne se contente pas d'écouter ce que les grandes majors de musique nous mettent entre les oreilles à longueur de journée mais que l'on fait l'effort de rechercher par soi-même pour assouvir sa quête du graal musical, Internet est un outil magnifique pour y parvenir et dans ce cas précis, c'est ce qui s'est passé avec le dernier album de 'Vian Fernandes' qui ne défraie pas la chronique mais qui sort son troisième enregistrement studio 'Half Life' après 'Pahadi' en 2016 et 'Alive' en 2017. D'origine Indienne, Vian est connu dans son pays pour être le bassiste du groupe Indien 'Thaikkudam Bridge' et a fait des apparitions remarquées dans 'music Mojo' de la chaine de télévision Indienne 'kappa TV' qui met en avant de jeunes talents (j'ai mis la liste de ses vidéos ci-dessous). Sa discographie montre un pachtwork de styles avec bien entendu, en premier lieu ses racines musicales, mais il est également inspiré par les courants musicaux modernes comme le rapp et son dernier album montre une nouvelle facette de cet artiste complet avec des influences progressives qui nous embarquent dans un magnifique voyage très riche et varié.

Le titre éponyme de l'album débute par une présentation parlée du thème de cet opus : "Avons-nous tous vécu pleinement notre vie ou avons-nous laissé quelque chose d'inachevé ? Si oui, nous vivrons tous une demi-vie, jusqu'à ce que nous soyons nés de nouveau pour finir ce que nous avons laissé derrière nous et vivre à nouveau une autre demi-vie". Suit 'Genesis' qui commence par des bruitages proches du début des 'Floyds', puis quelques chœurs vaporeux remplissent tout l'espace pour laisser place à une mélodie 'Floydienne' avec la basse de Vian qui imprime quelques coups marqués et bien placés pour enfin retomber sur le final. 'To be with Me' qui suit est un de mes coups de cœurs de l'album, l'atmosphère aérienne de ce titre amenant une réelle émotion grâce notamment à la douce voix de 'Vian' qui tranche avec des riffs plus appuyés, le solo de guitare dans la deuxième partie (certainement de 'Prandeep Pande') étant de toute beauté. Très belle transition entre puissance et tranquillité avec 'A World Undone' qui nous accueille avec quelques notes apaisantes de flûte et qui met en avant la délicieuse voix de 'Rahel Dutt' et au bout de trois minutes intervient une section instrumentale remarquable avec une rupture d'intensité qui repart ensuite pour un final intense. On poursuit notre très beau voyage avec une ballade semi-acoustique dans laquelle le duo vocal 'Vian Fernades'/'Rahel Dutt' est un pur délice, puis l'introduction d'ADHD' nous envoie une bonne dose d'énergie avec une rythmique musclée dans laquelle la section rythmique alterne intensités et tempos remarquablement agrémentés par de belles vocalises et des interventions de guitare électrique et le titre s'adoucit très fortement et nous offre de magnifiques vocalises de 'Gazal Mohanty', le final instrumental en crescendo nous berçant sur une mélodie entêtante. La suite de l'album augmente encore le curseur émotionnel de quelques crans avec tout d'abord, 'Answers to my Life' qui me fait penser aux atmosphères des compositions du projet 'Blackfield' de 'Steven Wilson' et 'Aviv Geffen', puis 'Fireflies' dévoile une ambiance tranquille et reposante dans laquelle il fait bon se laisser aller en se faisant bercer par le doux chant de 'Vian' accompagné par un délicieux chant féminin. La fin de l'album se poursuit dans ce climat délicat et mélodieux avec 'My Northern Star' (voir vidéo ici) dans une ambiance psychédélique et 'The Voyage' nous offre une dernière mélodie entêtante qui ne vous quitte plus avec de belles prestations vocales de Vian et de Rahel.

En résumé, 'Vian Fernandes' sort un magnifique album avec des compositions remplies d'une très belle poésie qui nous embarquent dans un voyage musical intense et, si vous aimez dans le rock progressif les ambiances tranquilles et délicates, vous devriez sans aucun doute apprécier 'Half Life' qui se déguste dans un endroit calme le casque sur les oreilles...

Vidéos de 'Vian Fernandez' dans l'émission 'music Mojo' :
= When I'm gone
= Baba Naam
= To be with Me

Interprêtes

Vian Fernades (Basse, Guitare, Chant), Rahel Dutt (Chant), Pradeep Pande (Guitare), Ravi Kiran (Flûte), Siddharth Kulkami (Claviers), Prince John (Batterie), The Voyage Choir (Choeurs), Gazal Mohanty (Chant)


Artiste : Blackmore's Night

Album : Nature's Light

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 11-04-2021

Cela faisait pas mal de temps que le couple 'Candice Night'/'Ritchie Blackmore' n'avait pas sorti d'album car il y a bien eu en 2017 'Winter Carols' qui était une réédition augmentée de 2 titres de l'opus original de 2006 plus quelques lives mais leur dernier enregistrement studio datait déjà de 2015 avec 'All Our Yesterdays'.

'Nature's Light' est donc leur nouveau bébé qui contient 10 titres dont 3 reprises avec tout d'abord 'Darker Shade of black' présent sur 'All Our Yesterdays' et qui était un clin d'œil (ma foi très réussi avec ce doigté remarquable de Ritchie à la guitare et les vocalises non moins parfaites de Candice) à l'ultra connu 'A Whiter Shade of Pale' de 'Procol Harum', une version 2021 de la ballade 'Whish You Were Here' (pas celle des 'Floyds') présente sur leur premier opus de 1997 'Shadow of the Moon' et la reprise très réussie de 'The Second Element' de 'Sarah Brightman'. Les compositions originales nous embarquent dans l'univers maintenant bien connu du couple avec des airs mélodiques empruntés au folk et à la musique médiévale et baroque. L'ensemble nous fait donc voyager dans leur univers si particulier mais très attachant avec des mélodies entêtantes et ceci dès le premier titre 'Once Upon December' (voir vidéo ici) qui, contrairement à son titre, est très léger et printanier. 'Four Winds' nous offre ensuite une mélodie toujours très enjouée mélangeant intonations folk et médiévale, puis, 'Feather in the Wind' continue dans cette atmosphère entraînante qui donne une irrésistible envie de l'accompagner en tapant dans les mains et la valse 'Twisted Oak' est le genre de titre très épuré qui met le plus en avant la belle voix cristalline de 'Candice Night'. Avec le titre éponyme de l'album, on se retrouve à l'époque baroque au temps de 'Lully' avec des images de cour du Roi plein les yeux (voir la vidéo ci-dessus), puis l'instrumental 'Der Letzte Musketier' nous ramène à l'un des musiciens favoris de 'Ritchie Blackmore' avec 'Jean-Sébastien Bach' et des sonorités d'Hammond se poursuivant avec une rythmique de bon blues dans laquelle Ritchie aime se faufiler avec sa guitare (on se rappelle la magnifique ballade instrumentale 'Weiss Heim' de l'album 'Down To Earth' de 'Rainbow'). Après la reprise de 'Whish You Were Here', l'album se termine dans la légèreté d'une chanson folk avec 'Going To The Faire' et la reprise de 'Second Element' se rapprochant plus de la deuxième version qu'a enregistré 'Sarah Brightman' en 1993.

En résumé, 'Candice Night' et 'Ritchie Blackmore' continuent leur chemins en nous gratifiant d'un nouvel album très attachant et en nous offrant de belles mélodies dans une ambiance légère et tranquille, le genre de musique dont on a bien besoin dans notre période mouvementée pour pouvoir s'évader et oublier cette lassitude engendrée par toutes ces décisions incohérentes liées à la crise sanitaire...

Interprêtes

Candice Night (Chant, Cornemuse), Ritchie Blackmore (Guitare, Mandoline, Hurdy Gurdy), Christina Lynn Skleros (Chant, Flûte), Claire Smith (Violon), Mike Clemente (Guitares, Basse), David Baranowski (Claviers), David Keith (Batterie)


Artiste : Orden Ogan

Album : Final Days

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 12-04-2021

Les Allemands d'Orden Ogan' reviennent avec un nouvel album 'Final Days' et, après deux voyages dans le temps pour nous retrouver tout d'abord au Moyen Age avec 'Ravenhead' en 2015 puis au Far-West Américain avec 'Gunmen' en 2017, c'est dans un futur lointain que nous retrouvons 'Allister Vale', leur héros immortel, dans une histoire de science-fiction qui présente notre monde contrôlé par des androïdes qui ont pris le pouvoir et qui risquent de conduire toute l'humanité à sa perte. Musicalement, pas de surprise, on retrouve cette tradition Allemande d'un power-métal mélodique avec tous les ingrédients que les l'on recherche dans ce style de musique : des compositions puissantes, accessibles à la première écoute grâce à des mélodies efficaces et des chœurs très présents, ce dernier album amenant ici et là, thème oblige, des claviers aux sonorités électroniques.

'Heart of the Android' ouvre les débats et donne le ton de l'album avec un premier titre énergique dont le refrain s'incruste facilement dans la tête et qui devrait bien fonctionner en concert (ça commence d'ailleurs à être un peu long, cette période nous en privant !!), puis 'In the Dawn of the AI' continue dans cette ambiance surchauffée avec cette fois quelques effets électroniques bien dosés autour de l'intelligence artificielle, 'Inferno' poursuivant avec un hit mélodique super accessible qui donne une irrésistible envie d'headbanguer au rythme de la musique, 'Let the Fire Rain' n'étant pas en reste avec ses chœurs imposants à faire chanter toute un public. Sans transition, on continue avec le speed 'Interstellar' dans lequel 'Gus G.' a été invité et nous a concocté un somptueux solo de guitare, puis, après toute cette énergie, la pause ballade est la bienvenue avec 'Alone In The Dark' et cette fois, l'invitée est la chanteuse 'Ylva Eriksson' qui forme un très beau duo vocal avec 'Seeb'. Et on repart de plus belle avec 'Black Hole' qui est parsemé de quelques effets électroniques et qui offre un nouveau refrain addictif, puis après un 'Absolution For Our Final Days' assez classique, l'album se termine avec un rapide 'Hollow' qui met encore en avant des chœurs entêtants et 'It Is Over' referme cette saga futuriste avec certainement la composition la plus variée (d'ailleurs la plus longue) avec une approche plus progressive et un nouveau refrain qui ne vous quitte plus. A noter également, que, compte tenu des reports de sortie de cet album, le groupe a pu peaufiner de nombreuses vidéos avec les titres 'Heart of the Android', 'In the Dawn of the AI', 'Inferno' et 'Let the Fire Rain'.

En résumé, les Allemands d'Orden Ogan' continuent de faire ce qu'ils ont toujours su faire de mieux, du bon power-métal mélodique qui s'apprivoise à la première écoute et 'Final Days' devrait sans aucun doute faire des heureux dans les rangs des fans du groupe mais également devrait plaire à toutes celles et tous ceux qui aiment un métal puissant et mélodique avec des refrains qui tournent en boucle dans la tête...

Interprêtes

Sebastian « Seeb » Levermann (Chant, Claviers), Nils Löffler (Guitare), Patrick Sperling (Guitare), Steven Wussow (Basse), Dirk Meyer-Berhorn (Batterie) + Invités : Gus. G. (Guitare), Ylva Eriksson (Chant)


Artiste : Secret Sphere

Album : Lifeblood

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 13-04-2021

Le 12 Mars sont sortis plusieurs albums de power-metal et après les Allemands de 'Orden Ogan', ce sont les Italiens de 'Secret Sphere' qui sortent un nouvel opus 'Lifeblood' après 'The Nature of Time' en 2017. Déjà bien connus dans le milieu du power métal puisque c'est déjà leur 9ème opus en 25 années d'existence, ils continuent sur la voie toute tracée dans les précédents opus avec 11 compositions qui voient le retour au chant de 'Roberto Messina' qui était absent depuis 2012 et on retrouve donc le trio original du groupe avec la guitariste 'Aldo Lonobile' ('Edge Of Forever' et 'Timo Tolkki’s Avalon'), le bassiste 'Andrea Buratto' ('Eternal Idol' et 'Timo Tolkki’s Avalon') et 'Roberto Messina' au chant auxquels viennent se rajouter le claviériste 'Gabriele Ciaccia' et le batteur 'Marco Lazzarini'.

Après l'introduction instrumentale symphonique qui pourrait très bien pu servir de musique de début de concert de formations de métal symphonique, le titre éponyme de l'album déboule à cent à l'heure avec une section rythmique déchainée et un premier refrain qui vous rentre dans la tête sans vous lâcher, puis, 'The End of an Ego' (voir vidéo ici) continue dans cette énergie communicative alors que 'Life Survivors' lorgne du côté du métal symphonique et de formations comme 'Delain' ou leur compatriotes de 'Temperance'. Avec 'Alive', on revient à du power métal rapide avec, de nouveau, un refrain entêtant, ambiance que l'on retrouve également dans 'Solitary Flight', puis 'Against All the Odds' (voir vidéo ici) ralentit le rythme pour de l'AOR aux lignes mélodiques accrocheuses. Suivent, un assez classique 'Thank You' puis 'The Violent Ones' amène une nouveau titre énergique et entraînant avant le rapide 'Solitary Flisht' et la belle ballade semi-acoustique 'Skywards' permettant une pause bien méritée. C'est avec certainement le titre le plus dense (et d'ailleurs le plus long), 'The Lie We Love', que l'album se termine en beauté dans une ambiance mélangeant power, symphonique et même quelques touches de progressif ce qui en fait, pour ma part, mon coup de cœur de l'album.

En résumé, les Italiens de 'Secret Sphere' continue de faire du bon power métal varié qui mélange différents styles avec toujours ce talent pour des compositions aux refrains entêtants ce qui destine 'Lifeblood' à un public aimant le power métal avec des lignes mélodiques mémorables...

Interprêtes

Roberto Messina (Chant), Aldo Lonobile (Guitare), Gabriele Ciaccia (Claviers), Andrea Buratto (Basse), Marco Lazzarini (Batterie)


Artiste : Sunstorm

Album : Afterlife

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 14-04-2021

Après près de 12 ans et 5 albums à la clé avec 'Sunstorm' (dont le très bon 'The Road to Hell' datant de 2018), 'Joe Lynn Turner', le chanteur légendaire (entre autres Rainbow et Deep Purple) laisse la place à un non moins bon chanteur, j'ai nommé le Chilien 'Ronnie Romero' (ayant repris le micro avec 'Ritchie Blackmore's Rainbow' et officiant également avec 'Lords Of Black' et le groupe du guitariste Japonais 'Nozomu Wakai', 'Destinia'), car 'Joe Lynn Turner' désirait donner une autre orientation plus musclée à ce projet qui à l'origine était axé sur de l'AOR et le nouvel album 'Afterlife' de 'Sunstorm' intronise donc 'Ronnie Romero' parfaitement à l'aide dans ce style de had-rock.

Et dès le premier titre éponyme de l'album, on embarque dans un hard-rock énergique avec des lignes mélodiques accrocheuses puis 'One Step Closer', qui suit, très classique mais super efficace, nous offre également un refrain entraînant qui ne vous quitte plus et quant à 'Swan Song' (voir vidéo ici), on poursuit dans un style qui rappelle étrangement les années 80 et les sonorités de 'Rainbow' ou de 'Deep Purple' (voir leur dernier album ici), ce que l'on retrouvera dans plusieurs autres compositions avec 'Born Again', 'I Found a Way' ou encore 'A Story That You Can Tell' avec des riffs de guitare assez caractéristiques. Les autres compositions sont dans un AOR mélodique un peu moins musclé avec le mid-tempo 'Stronger', les entraînants 'Here for You Tonight' et 'Darkest Night', la power ballade 'Lost Forever' à rajouter aux meilleures ballades hard-rock n'étant pas oubliée. Bref, même s'ils ne vont pas révolutionner le hard-rock mélodique, ce dernier album de 'Sunstorm' s'écoute avec plaisir et nous rappelle le meilleur du hard-rock des années 70/80 avec un son moderne et une production remarquable, normal avec 'Alessandro Del Vecchio' aux manettes ce qui permettra à 'Afterlife' d'être apprécié par tous les fans de hard-rock mélodiques...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Simone Mularoni (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Michele Sanna (Batterie)


Artiste : Issa

Album : Queen of Broken Hearts

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 15-04-2021

Tiens, ça ne fait pas très longtemps que j'ai fait référence à l'Italien 'Alessandro Del Vecchio' (oui juste hier dans la dernière chronique de 'Sunstorm'), car après avoir produit et participé au dernier album d'Issa, 'Run with the Pack', il remet ça avec la chanteuse Norvégienne pour son dernier album 'Queen of Broken Hearts'. Avec un line up d'artistes talentueux avec le guitariste 'Simone Mularoni' ('Sunstorm'), le bassiste 'Andrea Torricini' (' Vision Divine') et le batteur 'Marco Di Salvia' ('Edge Of Forever') et ' Hardline') sans oublier 'Alessandro Del Vecchio' aux claviers, elle nous offre 11 bijoux mélodiques dans un hard-rock énergique avec un bon équilibre entre les riffs de guitares saturés et les claviers qui amènent un liant à l'ensemble. Tout est donc réuni pour passer un excellent moment à l'écoute de tous ces hits qui s'apprivoisent immédiatement dès la première écoute avec des refrains addictifs qui tournent en boucle dans la tête. Toutes ces compositions auraient pu faire l'objet d'un single et, par conséquent, pour n'en citer que quelques-unes, je dirai 'The Way Out' dans laquelle 'Issa Oversveen' montre toute sa puissance vocale, les puissants mid-tempo 'The Night It Rained Forever' et 'Drive' ou encore les entraînants 'Queen of Broken Hearts' et 'Without Love'. Et cerise sur le gâteau, 'Blues' (voir vidéo avec les paroles ci-dessus) amène la pause power ballade avec des lignes mélodiques hyper classiques mais tellement efficaces et dans laquelle 'Simone Mularoni' nous enchante avec son solo de guitare (que l'on aurait aimé un peu plus long). A noter également que 'The Way Out' et 'Angel Calling' ont fait l'objet de deux vidéos.

En résumé, 'Issa' nous offre un très bon album rempli de mélodies entêtantes qui s'apprivoisent dès la première écoute et on ne peut que lui souhaiter de faire découvrir 'Queen of Broken Hearts' au plus grand nombre car elle a tous les atouts pour être une des ambassadrices mondiales du hard-rock mélodique...

Interprêtes

Issa Oversveen (Chant), Simone Mularoni (Guitare), Andrea Torricini (Basse), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Marco Di Salvia (Batterie)


Artiste : Thunder

Album : All the Right Noises

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 16-04-2021

Je l'avoue encore maintenant, j'ai honte de n'avoir découvert 'Thunder' que lors de la sortie de leur dernier album 'Rit It Up' car les Anglais continuent d'enregistrer des albums tous aussi addictifs les uns que les autres pour l'amateur de bon hard-rock des années 70 que je suis (leur dernier album 'Please Remains Seated' était encore une belle réussite). Ce nouvel opus 'All the Right Noises' contient encore des compositions que se dégustent avec bonheur et chacun des 11 titres amène son originalité qui fait que l'on embarque pour 48 minutes entre rock-n-roll, rock, hard-rock et métal, tout cela étant interprété magistralement par le même quintette que les précédents opus.

'Last One Out Turn Off The Lights' (voir vidéo ici) nous accueille dans une ambiance énergique de rock tagué seventies avec une section rythmique filant une sérieuse envie de taper du pied, puis, 'Destruction' est un mid-tempo lourd et puissant avec une ligne de basse envoûtante et avec un solo de guitare dans la deuxième partie que j'aurais voulu nettement plus long. Suit 'The Smoking Gun' qui est semi-acoustique et qui nous offre un blues/rock classique dans lequel 'Danny Bowes' fait une prestation vocale remarquable, puis les riffs de guitare de 'Going to Sin City' (voir vidéo ci-dessus) en font un croisement entre 'AC/DC' et 'Led Zeppelin' sur une rythmique à nous faire décrocher la tête à force de headbanguer. Retour à un mid-tempo dans le style de 'Destruction' avec 'Don't Forget To Live Before You Die' qui remet en marche la machine à taper du pied, puis, place à la pause mélancolique avec 'I'll Be The one' qui nous fait remonter aux meilleures ballades des années 70/80 avec son solo de guitare qui vous file la chair de poule et 'Young' nous embarque pour une nouvelle composition mid-tempo rythmée avec un refrain imparable. Avec 'You're Gonna Be My Girl' (voir vidéo ici),, direction l'Amérique avec un rock US super classique mais qui fait mouche avec des lignes mélodiques qui donnent l'impression qu'elles ont toujours fait partie de notre vie, tout comme 'St George's Day' qui suit dans un style blues/rock mélancolique qui peut rappeler certaines compositions d'Eagles', puis, 'Force of Nature' continue dans cette ambiance des seventies avec une introduction acoustique qui laisse vite place aux instruments électriques et avec une rythmique énergique chaloupée à la 'Led Zeppelin', l'album se terminant par du hard-rock entraînant aux riffs énergiques et si, sur ce genre de titre, vous n'avez pas une envie irrésistible de bouger tout votre corps au rythme des chœurs entêtants, c'est que définitivement vous n'êtes pas fait pour ce style de musique.

En résumé, Les Anglais de 'Thunder' continuent de nous enchanter avec leurs compositions qui ont ce goût si caractéristique de ce que l'on pouvait faire de mieux dans le rock et le hard-rock des années 70 et pour toutes celles et ceux qui ont aimé les formations majeures de cette époque, foncez écouter 'All the Right Noises' car il deviendra certainement un album qui tournera en boucle dans vos playlists favorites...

Interprêtes

Danny Bowes (Chant), Luke Morley (Guitare, Chant), Ben Matthews (Guitare, Claviers), Chris Childs (Basse), Gary 'Harry' James (Batterie)


Artiste : AmartiA

Album : Daylight Beauty

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 17-04-2021

'AmartiA' est une formation Française qui a déjà une vingtaine d'années d'existence et qui sort son cinquième enregistrement studio, 'Daylight Beauty' après trois albums dans les quatre dernières années avec 'The Beast Within' en 2017, la reprise en acoustique de différentes compositions de leur répertoire, 'In a Quiet Place' en 2019 et un live, 'The Beast Alive (Live)' la même année. Tagué en rock et métal progressif, on peut maintenant dire que leur direction musicale a totalement gommé la composante métal et, même si le dernier opus amenait encore quelques passages plus musclés, le style de 'Daylight Beauty' se veut plus tranquille et on embarque pour un merveilleux voyage progressif teinté d'atmosphérique et on pourrait comparer ce dernier album à ce que peuvent faire des formations que j'apprécie plus particulièrement comme 'Mostly Autumn', 'ILLUMINAE' ou encore le projet de 'Ryszard Kramarski' 'tRKproject' pour ne citer que des groupes avec des chanteuses.

'Lose Control' nous accueille dans une ambiance feutrée avec la douce voix d'Amandine Duwooz' qui prend petit à petit de l'ampleur et avec une première mélodie qui nous enveloppe doucement et sur laquelle on s'abandonne complètement, puis, 'Dancing Light' poursuit avec une rythmique plus marquée et avec un remarquable solo de guitare dans la partie centrale et un final en décrescendo ponctué par de longs accords appuyés de claviers qui viennent contrebalancer le tempo répétitif. Avec 'Lily', le doux mélange entre le chant d'Amandine et les arpèges de guitare viennent nous titiller délicatement les tympans dans une nouvelle mélodie attachante, le solo de saxophone final 'Floydien' étant de toute beauté, puis, 'Child's Eye' place encore plus haut le curseur émotionnel avec des instruments acoustiques qui ajoutent une délicatesse supplémentaire que ce soit le piano ou la guitare acoustique et qui possède une mélodie qui me fait penser à celles de 'Ian Jones' dans la période 'Karnataka'. Suivent des compositions tout autant addictives que l'on continue de déguster avec bonheur comme 'The Journey' qui porte bien son nom et nous emmène dans un nouveau voyage délicieux ou l'instrumental 'In Waves' avec ses belles alternances d'intensité ou 'Old Man And The Sea' qui déroule une nouvelle mélodie avec un refrain qui ne vous quitte plus ou encore le tranquille 'Melancholy' dont le titre résume à lui tout seul l'atmosphère dégagée sur l'ensemble de l'opus. Et pour finir en beauté, 'Please Tell Me' nous offre un nouveau bijou mélodique doux et tranquille et 'Cloud 9' termine sur une note plus énergique tout en gardant cette admirable alchimie entre le chant aérien et subtil d'Amandine et les instruments électriques qui interviennent de façon plus appuyées entre les sections chantées.

En résumé, les Français d'AmartiA' sortent un album en tous points remarquable qui montre un visage résolument plus soft par rapport à leur dernier enregistrement studio et qui est interprété admirablement par des musiciens talentueux et par une chanteuse qui nous transporte tout au long de l'album ce qui destine 'Daylight Beauty' à un public aimant un progressif délicat et recherché avec des mélodies accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Cyril Carrette (Claviers, Piano), Amandine Duwooz (Chant), Sébastien Descarpentries (Basse, Guitare, Claviers), Vincent Vercaigne (Guitare, Choeurs), Quentin Daumal (Batterie)


Artiste : Saga

Album : Symmetry

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 18-04-2021

Pendant la crise sanitaire en 2020, beaucoup de formations ont débranchés leurs instruments électriques pour sortir des albums en acoustique et cette fois, c'est au tour des Canadiens de 'Saga' qui ont enregistré 'Symmetry' avec l'apport de cordes. On retrouve donc des titres de l'ensemble de leur carrière revisités avec des interprétations qui nous donnent une toute autre lecture et ceci d'entrée avec 'Pitchman' de l'album 'Heads Or Tales' de 1983 qui est méconnaissable et la réécriture moderne redonne une deuxième jeunesse à ce titre vieux déjà de 40 ans avec des violons et des guitares acoustiques qui virevoltent, puis on enchaine avec un patchwork de compositions très réussie avec 'The Perfect Time to Feel Better' qui regroupe de belle manière 'Time to Go', 'The Perfectionist' et 'We Hope You're Feeling Better', tous les trois titres étant propices à cette réinterprétation acoustique. La suite nous fait remonter dans le temps à la fin des années 70 avec un mélancolique 'Images – Chapter One' puis défilent 'Always There' de 2001 (album 'House of Cards') avec son accompagnement très original au banjo, les deux petites virgules instrumentales 'Prelude' de 'Ian Crichton', un attachant 'Say Goodbye to Hollywood' de 'Steel Umbrellas' de 1994, un nouveau medley 'The Right Side of the Other Hall' regroupant les compositions 'Footsteps in the Hall' et un mix entre 'You Were Right' et 'On the Other Side' de 'Trust' sorti en 2006 et qu'ils ont complètement revus avec des ajouts ici et là comme ce magnifique break folk en milieu de titre. Nouveau break instrumental avec 'La Foret Harmonieuse' qui est une étude au piano de 'Jim Crichton' sur laquelle 'Michael Sadler' vient poser quelques paroles, puis l'album se termine avec trois incontournables de 'Saga', tout d'abord avec ' Worlds Apart' qui nous offre un tout autre visage que l'impétueux original (sorti sur le live 'In Transit' de 1982) et qui devient presque mélancolique pour l'occasion, puis 'No Regrets' qui subit le même sort et qui est certainement mon coup de cœur de l'album avec les arrangements instrumentaux de toute beauté pour finir avec 'Tired World' tout autant addictif avec un 'Michael Sadler' au sommet de sa forme, les instruments acoustiques l'accompagnant amenant ce côté festif que 'Saga' véhicule depuis tant d'années.

En résumé, les Canadiens de 'Saga' sortent bien plus que de pâles reprises en acoustique de leurs compositions mais donnent tout simplement une nouvelle vie à ces chansons qui sont devenues des incontournables du rock progressif des 40 dernières années et on est même frustré d'arriver aussi vite à la fin de l'album car, pour ma part, j'en aurais bien repris une petite dose avec le même traitement fait pour des 'On The Loose', 'Humble Stance', 'You're Not Alone' ou encore 'Don't Be Late' mais on se console avec le dernier live sorti en 2018, 'So Good So Far' de leur dernière tournée de 2017...

Interprêtes

Michael Sadler (Chant, Claviers), Dusty Chesterfield (Basse, Claviers), Ian Crichton (Guitare), Jim Crichton (Basse, Claviers), Jim Gilmour (Claviers, Clarinette, Saxophone), Mike Thorne (Batterie) + Invités : Shane Cook (Violon), Stefany Seki (Violoncelle), Beth Silver (Violoncelle), Seren Sadler (Chant)


Artiste : Heart Healer

Album : The Metal Opera by Magnus Karlsson

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 19-04-2021

Le Suédois 'Magnus Karlsson' est sur tous les fronts car l'année 2020 a vu la sortie de plusieurs albums avec l'association d'Anette Olzon' et 'Russell Allen' ('Worlds Apart'), sa participation au dernier enregistrement studio 'Primal Fear', 'Metal Commando' et son dernier bébé avec plusieurs invités, 'We Are the Night' et le multi-instrumentaliste, compositeur et producteur Suédois a décidé cette fois de composer un opéra métal, baptisé 'Heart Healer' dans lequel il a convié plusieurs chanteuses de la scène métal, chacune jouant un personnage, et s'est entouré également de musiciens classiques lui permettant ainsi de densifier l'ensemble avec de la musique orchestrale. Dans les chanteuses invitées on retrouve 'Adrienne Cowan' ('Seven Spires', 'Light And Shade'), 'Ailyn Gimenez' (ex 'Sirenia', 'Her Chariot Await'), 'Anette Olzon' (ex 'Nightwish', 'The Dark Element'), 'Margarita Monet' ('Edge Of Paradise'), 'Netta Laurenne' ('Smackbound'), 'Noora Louhimo' ('Battle Beast') et 'Youmna Jreissati' ('Ostura').

Avec cette belle brochette d'invitées, il nous a donc concocté un opéra qui nous raconte l'histoire de 'Heart Healer' (Guérisseuse du cœur), interprétée par 'Adrienne Cowan' qui se découvre un pouvoir de guérir les personnes par juste imposition des mains mais qui l'amoindrie de plus en plus au fur et à mesure de ses guérisons. On est donc embarqué dans une saga symphonique et progressive mêlant musique orchestrale et métal avec tout ce que l'on désire trouver dans ce genre d'album : des compositions épiques, des arrangements grandioses et des mélodies qui tournent en boucle dans la tête et ceci dès le premier titre 'Awake' qui contient une introduction instrumentale imposante puis une partie chantée symphonique qui alterne des passages puissants et d'autres beaucoup plus en retenu, 'Adrienne Cowan' nous faisant une première prestation admirable. L'ensemble est à l'image de ce premier titre avec des mélodies efficaces et accessibles dès la première écoute et défilent des mélodies addictives avec l'entraînant duo d'Adrienne Cowan'/'Anette Olzon' dans 'Who Can Stand All Alone', le mid-tempo 'Back To Life' qui possède un très beau refrain avec cette fois un trio de chanteuses, l'autre mid-tempo 'When the Fire Burn Out' avec de remarquables arrangements vocaux et instrumentaux, l'album allant en crescendo et nous offrant sur la deuxième partie une belle joute vocale entre 'Noora Louhimo' et 'Adrienne Cowan' avec un nouveau refrain entêtant ('Evil's Around the Corner') tout comme celui du titre suivant 'Mesmerized' qui met en avant 'Anette Olzon' qui a certainement enregistré les deux parties vocales, puis, la power ballade 'Weaker' dans laquelle 'Adrienne Cowan' nous émeut aux larmes lorsqu'elle comprend que ce don qu'elle possède la conduit à sa perte et qui prépare le feu d'artifice final réunissant les sept chanteuses pour un ultime bijou mélodique 'This is Not The End' (voir vidéo ici)qui continue de tourner dans notre tête longtemps après la dernière note passée.

En résumé, ce nouvel album de 'Magnus Karlsson' possède tous les ingrédients d'un opéra métal de qualité, riche en belles mélodies, grandiose dans les orchestrations et, même si le choix des chanteuses dans la même tessiture fait que l'on si perd un peu dans les différents personnages, 'Heart Healer' est une belle réussite qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment un métal symphonique et mélodique avec des remarquables prestations vocales...

Interprêtes

Magnus Karlsson (Chant, Guitare, Claviers), Anders Köllerfors (Batterie), Daniel Tengberg (Violoncelle), Erika Sävström Engman (Violon) + Invités : Adrienne Cowan (Chant), Ailyn Gimenez (Chant), Anette Olzon (Chant), Margarita Monet (Chant), Netta Laurenne (Chant), Noora Louhimo (Chant), Youmna Jreissati (Chant)


Artiste : Ronnie Atkins

Album : One Shot

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 20-04-2021

'Ronnie Atkins' n'est pas un inconnu de la scène hard-rock mélodique puisqu'il est le chanteur du groupe Danois de heavy métal 'Pretty Maids' depuis sa formation en 1981 (dernier album en 2019 'Undress Your Darkness') mais également le chanteur de 'Nordic Union' dont le dernier album 'Second Coming' date de 2018. Et ce n'est qu'après 40 de bons et loyaux services au sein de 'Pretty Maids' que le Danois a décidé de sortir son premier album solo, certainement poussé par cette mauvaise nouvelle de ce cancer des poumons et, avec l'aide du multi-instrumentaliste Suédois 'Chris Laney' qui a rejoint 'Pretty Maids' en 2016, ils ont fait appel à des pointures du hard-rock mélodique avec l'ancien claviériste 'Morten Sandager' de 'Pretty Maids', le batteur 'Allan Sørensen' qui a rejoint 'Pretty Maids' en 2016, le bassiste 'Pontus Egberg' qui participe à de nombreux projets dont 'The Poodles' et 'Treat' mais également des invités de marque comme 'Bjørn Strid' ('Soilwork' et 'The Night Flight Orchestra'), le guitariste 'John Berg', le guitariste 'Kee Marcello', l'ex chanteuse de 'Therion', 'Linnea Vikström Egg', le guitariste et chanteur 'Oliver Hartmann' et le guitariste 'Pontus Norgren' d'Hammerfall'. Avec tout ce beau monde et compte tenu des circonstances, cet album de 'Ronnie Atkins' prend une tout autre dimension que l'on ressent à l'écoute de toutes ces mélodies qui dégagent une émotion toute particulière et qui on l'espère fera office de thérapie musicale pour le chanteur.

'One Shot' propose donc 11 compositions toutes aussi mélodiques les unes que les autres et on passe un très bon moment à écouter 'Real' (voir vidéo ici) avec son refrain entêtant, 'Scorpio' (voir vidéo ici) et sa rythmique qui vous donne des fourmis dans les pieds, la power ballade mélancolique 'One Shot' (voir vidéo ci-dessus) que j'ai rajouté à ma playlist des meilleures ballades 'Ballades rock/hard-rock/métal', l'entraînant 'Subjugated' qui peut rappeler, dans un style un peu plus musclé, les hymnes de 'Bruce Springsteen' des années 80, ou encore le bijou mélodique 'Frequency of Love'. La deuxième partie de l'album se poursuit dans le même style dans un hard-rock mélodique qui accroche dès les premiers accords et défilent alors 'Miles Away' rempli d'une mélancolie attachante, deux titres dans un style rock FM avec des guitares éclatantes, 'Picture Yourself' et 'I Prophesize', 'One by One' avec ses chœurs resplendissants et pour finir 'When Dreams Are Not Enough' dont le refrain addictif vous donne cette envie irrésistible d'accompagner Ronnie en chœurs.

Bref, 'Ronnie Atkins' entouré d'un ensemble d'artistes de qualité du monde du hard-rock, sort un magnifique album qui touche plus particulièrement dans les circonstances que l'on connait, et pour conclure, je me rappellerai longtemps ce soir d'Avril 2019 au Z7 lorsque 'Tobias Sammet' nous présentait son dernier opéra métal 'Moonglow' avec tous les artistes présents animés par une seule envie, de donner du plaisir aux quelques mille spectateurs présents durant les trois concerts qui avaient été programmés (dont un ajouté à la dernière minute) et, parmi tous les chanteurs, était présent un certain 'Ronnie Atkins' qui, comme à chaque concert, avait donné le meilleur de lui-même pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Ronnie Atkins (Chant), Chris Laney (Guitare, Claviers, Chœurs), Anders Ringman (Guitare), Morten Sandager (Claviers), Pontus Egberg (Basse), Allan Sørensen (Batterie) + Invités : Bjørn Strid (Chœurs), John Berg (Guitare), Kee Marcello (Guitare), Linnea Vikström Egg (Chœurs), Oliver Hartmann (Guitare, Chœurs), Pontus Norgren (Guitare)


Artiste : Popa Chubby

Album : Tinfoil Hat

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 21-04-2021

On avait laissé 'Ted Horowitz' (alias 'Popa Chubby') avec son dernier album 'It’s A Mighty Hard Road' début 2020. Depuis, la crise est passée par là et, connaissant les positions de l'Américain, on se doutait bien qu'il nous préparait un nouvel album sur cette période avec la première vidéo 'Tinfoil Hat' sortie sur you tube en Octobre 2020 et qui était une critique acerbe des politiciens dans leur gestion de crise désastreuse et qui commence par : "Mesdames et Messieurs, nous sommes en 2020 aux Etats-Unis et cette chanson est dédiée à vous tous les fous". Et c'est donc courant Mars 2021 que ce dernier bébé de 'Popa Chubby' est sorti et on le retrouve tel qu'il a toujours été depuis une trentaine d'années, souvent excessif dans ces critiques mais toujours juste et avec cette pointe d'humour qui le caractérise pour faire passer avec ses mots tous les maux qu'il dénonce (magnifique photo de la pochette sur laquelle il est affublé, tout d'abord, du 'Tinfoil Hat', marque des 'complotistes' qui luttent contre tous ceux qui essaient d'asseoir leur hégémonie sur le genre humain mais également d'un masque à moitié mis laissant dépasser une cigarette). Alors, certes, certains diront que musicalement, il n'apporte rien de nouveau mais quoi de mieux pour crier toutes ces injustices et critiques de notre société qu'avec du bon blues/rock classique qui fait mouche dans chaque composition, que ce soit orienté rock'n'roll, shuffle, country ou même reggae ou encore tout simplement blues originel. Bref, pas besoin de grand discours, cet album est encore celui d'un musicien et chanteur entier et sincère qui nous déverse tous ses sentiments qui vont du désespoir à l'espoir en passant par l'amour, la joie, la peur et la frustration et j'en passe, et pour finir je citerai ce qu'il a écrit à la sortie de cet album : " comme vous tous, cette pandémie m’a poussé dans les derniers retranchements de mon humanité. Mais la musique, la douce musique, m’a remis dans le droit chemin une fois de plus. Je vous propose donc cette œuvre avec humilité et toute la dévotion que je vous porte !"...

Interprêtes

Popa Chubby (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Chez Kane

Album : Chez Kane

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 22-04-2021

Je vous ai présenté il y a quelques jours l'album 'Queen of Broken Hearts' d'Issa' et le même jour est sorti le premier album solo de la Galloise 'Chez Kane' qui a déjà enregistré deux albums avec ses sœurs sous le nom de groupe 'Kane’D', tout d'abord 'Rise' en 2015 et 'Show Me Your Skeleton' en 2018. Le label 'Frontiers Records' qui produit les deux opus d'Issa' et de 'Chez Kane' se diversifie donc pour certainement ouvrir le style hard-rock mélodique au grand public mais contrairement à ce que l'on peut avoir dans le domaine de la variété internationale où le look prévaut souvent sur la musique, les deux demoiselles assurent également au niveau musical et nous offrent donc du bon hard-rock mélodique qui nous fait remonter au meilleur des années 80.

En ce qui concerne 'Chez Kane', la Galloise est épaulée par le compositeur/producteur 'Danny Rexon' ('Crazy Lixx') et les 10 compositions du Suédois sont toutes dimensionnées pour accrocher l'auditeur dès la première écoute avec des refrains qui titillent nos neurones et que l'on a envie de rejouer en boucle, l'enthousiasme étant de rigueur tout au long de l'opus. Que ce soit des compositions entraînantes avec des mélodies qui s'incrustent immédiatement dans la tête comme 'Rocket on the Radio' ou 'Get It On' ou 'Midnight Rendezvous', du rock AOR mélodique comme 'Better Than Love' ou 'Too Late for Love', ou encore des mid-tempos rythmés qui mettent en marche la machine à headbanguer comme 'All of It', sans oublier les moments plus calmes comme 'Defender of the Heart' ou 'Dead End Street', on retrouve l'esprit des années 80 et des chanteuses comme 'Pat Benatar', 'Johan Jett', 'Lee Aaron', 'Lita Ford' ou même 'Bonnie Tyler'.

En résumé, 'Chez Kane' sort un album nous embarquant dans la machine à remonter le temps avec des mélodies addictives qui vous mettent en forme pour toute une journée et, à l'image d'Issa', elle a tous les atouts pour devenir une nouvelle ambassadrice d'un mélange entre rock et hard-rock mélodique très accessible pour le plus grand nombre...

Interprêtes

Chez Kane (Chant)


Artiste : White Void

Album : Anti

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 23-04-2021

'White Void' est un nouveau projet initié par le chanteur 'Lars Are Nedland' qui officie dans deux formations taguées en black métal ('Borknagar', 'Solstafir') et qui a embarqué avec lui le batteur de black métal 'Tobias Solbakk' ('Ohsahn') mais également deux autres artistes assez éloignés de ses styles musicaux, le guitariste de blues rock 'Eivind Marum' et le bassiste 'Vegard Kummen' qui évolue dans la musique électro. Si on lit la bio du label, « 'White Void', c’est l’absence de direction et de sens à la vie. C’est la description d’un fondamental décalage entre la recherche de sens par l’individu et l’absence de logique de l’univers », on se dit qu'on est plus dans un traité de philosophie qu'un album de musique mais, à la première écoute, on est embarqué dans un univers musical qui mélange différents styles musicaux tout en gardant une accessibilité immédiate ce qui déroute l'auditeur avec cette double impression d'accrocher immédiatement au différentes mélodies sans pour autant pouvoir se raccrocher à des références connues, ces deux sentiments étant finalement très bien résumés dans la définition du label.

'Do. Not. Sleep.' démarre l'album dans une ambiance bien éloignée des sections blacks de 'Borknagar' avec une première construction assez classique mais néanmoins amenant une dose de progressif avec quelques changements de tempos et d'intensité et avec des lignes mélodiques qui s'apprivoisent immédiatement, puis, 'There Is No Freedom But The End' offre deux visages avec tout d'abord, des couplets qui peuvent faire penser à certaines sonorités des années 80, le groupe me venant à l'esprit étant 'Depeche Mode' puis le refrain ralentit le rythme et monte en puissance avec une mélodie complètement addictive. Suit 'Where You Go, You’ll Bring Nothing' qui démarre dans un lent tempo dégageant une force imposante, et qui alterne avec des parties plus rapides intégrant même une sorte d'aparté jazzy, puis, 'The Shovel and the Cross' nous embarque dans un mix entre hard-rock des années 70 et new-wave des années 80 avec un côté assez sombre et 'This Apocalypse Is For You' accélère le rythme pour un nouveau mélange, cette fois entre hard-rock et punk. La grande force de ces compositions est cette fusion entre plusieurs styles avec des alternances entre parties entraînantes et d'autres beaucoup plus posées, puissantes et solennelles, procédé que l'on retrouve souvent en rock progressif mais qui est utilisé ici en y intégrant d'autres influences assez diverses puisées dans la musique rock et hard-rock des années 70/80 et 'All Chains Rust, All Men Die' en est encore l'illustration parfaite. Et c'est avec l'entraînant et énergique 'The Fucking Violence of Love' qui est beaucoup plus linéaire que le reste tout en ayant encore des lignes mélodiques addictives et 'The Air was Thick with Smoke', beaucoup plus recherché dans la construction qui nous embarque dans un titre à plusieurs tiroirs toujours soutenu par des influences hard-rock que l'album se termine de très belle manière.

En résumé, 'Lars Are Nedland' nous offre un nouveau projet qui n'est finalement pas si éloigné de ses deux projets principaux dans l'approche car, de la même manière que Borknagar', 'White Void' mélange différents styles de musique, la seule composante qu'il a supprimée étant le côté black métal ce qui rend ce nouveau projet beaucoup plus accessible grâce également à des lignes mélodiques qui s'intègrent immédiatement...

Interprêtes

Lars Are Nedland (Chant), Tobias Solbakk (Batterie), Vegard Kummen (Basse), Elvind Marum (Guitare)


Artiste : Tr3nte

Album : Aveugle et Sourd

Date de Sortie : 15-03-2021

Ajouté le : 24-04-2021

'Tr3nte' est une formation Française de rock qui a sorti deux bons albums dans les années 2000, 'Tr3nte' en 2004 et 'Vu du Ciel' en 2006, puis, plus rien pendant 15 ans, chaque membre du groupe étant occupé à d'autres projets, jusqu'à cette nouvelle galette 'Aveugle et Sourd' qui relance le groupe et le remet au centre de la scène de rock Français. Ils ont donc pris le temps de peaufiner les 11 compositions (le douzième titre est une reprise de 'Libre comme l'air' avec la participation de 'Danny Vaughn' de la formation 'Tyketto') qui fleurent bon un rock direct et efficace avec des textes toujours engagés en passant au crible tous les maux de notre société.

Et d'entrée, avec 'Malfamé', on est happé par un mid-tempo lourd qui nous assène un premier texte décapant, puis, 'Libre comme l'air' poursuit avec un refrain qui se greffe immédiatement dans la tête et qui est typique d'un rock Français sans compromis qui va droit au but. Avec 'Mon Odyssée', l'ambiance se veut beaucoup plus tranquille avec une belle ballade semi-acoustique propice à s'évader, puis, 'Aveugle et Sourd' nous envoie une bonne dose d'énergie avec des paroles faites sur mesure pour déclencher un électro-choc chez chacun de nous, tout comme le titre suivant 'Disparu des radars' qui à travers un nouveau brûlot rock corrosif peut rappeler ceux de 'Trust' à la fin des années 70. Nouveau break bienvenu avec 'Autant' qui est un mid-tempo avec une lourde ligne de basse, puis 'Combien de Ponts' continue dans une ambiance plus tranquille, les riffs de guitare se faisant beaucoup moins agressifs, rappelant cette fois certains titres de 'Téléphone' des années 80, tout comme 'En plein désert' qui suit avec un très beau solo de guitare de 'Thierry Velly'. Suit le popisant 'Tattoo Burger' qui donne une envie irrésistible de bouger au rythme de la mélodie addictive, puis, 'Une toise et du temps' est le deuxième break semi-acoustique, qui amène un côté mélancolique et attachant tout comme le dernier titre 'Rêve hors norme' qui termine l'album de très belle manière dans une ambiance sensuelle amenée par la trompette en sourdine, le titre 'Libre comme l'air' étant ensuite repris avec la participation de 'Danny Vaughn' comme nous l'avons déjà vu plus haut.

En résumé, ce nouvel album des Français de 'Tr3nte' est une très bonne surprise 2021 et nous embarque dans un voyage varié dans le rock Français avec des compositions allant d'un rock énergique à de la pop harmonieuse en passant par des chansons semi-acoustiques très attachantes ce qui destine 'Aveugle et Sourd' à un public assez large aimant mélanger les genres et qui apprécie des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement...

Interprêtes

Stef Reb (Chant), Thierry Velly (Guitare), William Fourmental (Basse), Fabrice Trovato (Batterie)


Artiste : Psychic Equalizer

Album : Revealed - Revealed II

Date de Sortie : 19-03-2021

Ajouté le : 25-04-2021

'Psychic Equalizer' est un projet du pianiste classique Espagnol 'Hugo Selles' créé en 2011 et qui a commencé à composer de la musique instrumentale dans le domaine de la musique d'ambiance mettant en avant le piano. Au fil du temps, son projet a évolué vers du progressif et sont venus s'ajouter différents artistes avec, tout d'abord, le claviériste Espagnol 'Adrian Ubiaga', la chanteuse Australienne 'India Hooi' et le guitariste Colombien 'Carlos Barragán' et 2019 a vu la sortie de l'album 'The Sixth Extinction' qui s'inspirait du livre d'Elizabeth Kolbert' et qui mettait en avant un style progressif empruntant à différents styles de musique, chaque artiste amenant ses influences, le résultat étant un magnifique patchwork musical contenant un long développement 'Wilderness' mélangeant admirablement classique, flamenco, jazz, rock et j'en passe (si vous aimez leur nouvel opus, je vous conseille également d'écouter 'The Sixth Extinction').

C'est en avril 2020 qu'a vu le jour le premier EP 'Revealed' de 21 minutes et,compte tenu de la crise sanitaire, ils ont peaufiné une deuxième partie qui est sorti en mars 2021, le lien spotify que j'ai créé étant la compilation des deux parties. 'Unveiled' (voir vidéo ici) ouvre l'EP dans un paysage musical montant doucement en intensité pour déployer une rythmique marquée rapide dans laquelle on découvre le chant caractéristique de 'India Hooi' qui amène une fraicheur toute particulière et avec des interventions instrumentales originales, puis, changement de décor complet avec 'Summer Clouds' qui est une ballade piano/voix mélancolique dans la première partie qui nous embarque dans un voyage rempli de calme et de sérénité avec un léger crescendo final ajoutant les instruments électriques et la batterie. Avec 'Away', la guitare acoustique aux accents andalous de 'Carlos Barragán' accompagne délicatement le chant céleste d'India Hooi', puis, sans transition, la guitare électrique de l'introduction de 'Lost In The Universe' fait penser aux introductions de 'Van Halen' et 'India Hooi' change complètement de registre pour emprunter la voix de 'Tarja', l'ensemble ' Camerata Coral' de l'Université de Cantabria amenant une densité vocale admirable dans ce titre symphonique énergique. L'EP se termine en douceur avec une reprise en acoustique de 'Lonely Soul' présent sur 'The Sixth Extinction', la version épurée de ce titre étant de toute beauté.

Passons maintenant sur 'Revealed II' qui débute avec 'The Astronomers' (voir vidéo ici) qui nous fait passer par toutes sortes de sentiments, tout d'abord avec une introduction instrumentale faite de nappes de claviers qui prépare une première partie enlevée qui laisse la place à une partie épurée piano/voix précédant une section remettant en avant les instruments électriques avec un lent et lourd tempo qui prend petit à petit de l'ampleur pour devenir majestueux et qui se termine avec une montée rapide au piano avant de finir sur une section calme guitare acoustique/chant qui me fait penser à l'ambiance d'If' des 'Floyds' : tout simplement magnifique. Avec 'Destination Zero', le côté progressif alternant différentes ambiances est encore mis en avant avec des variations d'intensité et de tempos faisant cohabiter de très belle manière les sections électriques énergiques et les parties acoustiques au piano remplies d'une émotion palpable, puis, 'Something Hurts' nous fait grimper sur un petit nuage avec une composition en crescendo dans laquelle la prestation vocale de 'India Hooi' file la chair de poule et qui a un final épuré de toute beauté. La deuxième partie nous offre 'The Last Of Humankind' (voir vidéo ci-dessus) avec un contraste extraordinaire entre l'introduction planante amenée par le doux son de la flûte et la suite introduit par des riffs de guitare électriques et un style métal entrecoupé par quelques notes de piano bastringue qui laissent place à une section déjantée offrant un tempo de folie jusqu'à un nouvelle partie solennelle et puissante en crescendo avec un solo de guitare qui me déclenche des frissons de plaisir, le final chanté s'arrêtant brusquement sur le chant de 'India Hooi' montant dans les aigues : du pur bonheur ! Suit 'You Won't Have My Faith' qui est encore un titre fort en émotion avec des nuances nous faisant passer d'une section épurée de toute beauté à une montée en puissance intense pour retomber dans ce merveilleux duo dans lequel le piano fusionne avec le chant et l'album se termine par l'aérien 'Lament' avec de délicates vocalises d'India Hooi' et un solo magistral de guitare de 'Carlos Barragán'.

En résumé, cette direction prise par le projet 'Psychic Equalizer' est tout ce qui me fait vibrer dans la musique progressive car 'Hugo Selles' a ce talent pour faire cohabiter des styles si différents en les fusionnant pour obtenir un résultat étonnant et 'Revealed' devrait plaire à tout un public aimant la musique progressive mélangeant classique, symphonique, rock et métal...

Interprêtes

Hugo Selles (Claviers, Piano), India Hooi (Chant, Flûte), Adrian Ubiaga (Claviers), Carlos Barragán (Guitare) + Invité : James Knoerl (Batterie)


Artiste : Mustafa Khetty – Morpheus Project

Album : Mozaick

Date de Sortie : 19-03-2021

Ajouté le : 26-04-2021

Le projet 'Morpheus Project' est l'œuvre de l'Irlandais d'adoption et d'origine Sri-lankaise 'Mustafa Khetty' qui est un compositeur classique mais qui, grâce à ses différents lieux où il a vécu autant en orient qu'en occident s'est forgé une très large culture musicale ce qui explique ce magnifique album 'Mozaick' imprégné de différentes influences que l'on peut qualifier de musique progressif du monde. Et si vous voulez pénétrer le monde musical de cet artiste, le meilleur moyen est d'y rentrer par cette très belle vidéo qui allie la danse à sa musique et qui montre cette fusion entre les deux arts pour un résultat d'une force extraordinaire avec ce mélange musical étonnant entre les instruments électriques et les influences venant de toute part entre orient et occident.

'Rage Before The Storm' introduit l'album dans une atmosphère relaxante remplie de saveurs multiples où l'on peut retrouver des senteurs d'orient mais également des influences psychédéliques du début des 'Floyds', puis, 'Shrill' amène une dose supplémentaire de progressif avec des successions de paysages sonores différents mettant tour à tour en avant des cordes, un piano et les instruments électriques et passant d'ambiances classiques au jazz, le chanteur de métal 'Onur Cobanoglu' étant invité sur ce titre. Suit l'instrumental 'Dancing With Elves' qui débute de manière solennelle avec des sonorités d'orgue d'église et qui prend son envol assez rapidement avec une rythmique entraînante et des sonorités électroniques soutenues par une guitare rappelant le son de 'Carlos Santana' jusqu'au milieu du titre qui prend une toute autre tournure avec une partie très calme mettant en avant la guitare acoustique qui est rejoint par un piano et qui prend de l'ampleur sur le même thème avec une section rythmique menant la danse et qui retombe dans la douceur de quelques notes de piano. 'It's Who We are ! Mozaick' dont une partie a servi de base pour la vidéo décrite ci-dessus, est le titre le plus long et nous fait voyager tout d'abord dans des contrées exotiques avec des sonorités que n'auraient pas renié 'Johnny Clegg' puis se succèdent un patchwork d'influences qui s'entremêlent entre elles comme nous l'avons déjà vu plus haut. Avec 'Tomorrow Never Comes', on continue à parcourir le monde avec une introduction orientale soutenue par des percussions traditionnelles, puis, les instruments électriques viennent rejoindre les instruments traditionnels dans un tempo marqué dans lequel 'Mustafa Khetty' nous offre une prestation vocale très expressive avant une section instrumentales chaloupée toujours mené par une base rythmique imaginative et qui laisse place dans le dernier tiers à une partie beaucoup plus tranquille. La fin de l'album fait défiler des compositions plus courtes mais tout autant attachantes, tout d'abord, la ballade 'Waiting' avec une nouvelle prestation remarquable d'Onur Cobanoglu', ballade qui petit à petit prend de l'ampleur pour un final intense, puis, 'Istanbul Swing', qui comme son nom l'indique, nous embarque dans un mélange délicieux entre les sonorités orientales et des influences jazzy et on n'est pas si loin finalement du rock latino de 'Santana' avec un solo de guitare assez caractéristique dans la deuxième partie et 'Nights to Remember' (voir vidéo ici) offre plusieurs facettes avec une introduction énergique et une partie chantée assez classique nous ramenant au rock mélodique, l'album se terminant de très belle manière par l'instrumental 'Cry for Freedom' qui est une pièce classique introduite par un duo piano/violoncelle rejoint par des claviers et de magnifiques vocalises aériennes et qui a fait l'objet d'une vidéo remplie d'une émotion toute particulière ici.

En résumé, le projet 'Morpheus Project' de 'Maustafa Khetty' est encore une belle découverte 2021 et nous offre une facette tout à fait originale dans la musique progressive, réunissant musique et musiciens d'orient et d'occident et comme je le répète souvent, la création musicale offre toujours de belles choses lorsqu'elle est multi culturelle car, de cet union, nait souvent des projets amenant la nouveauté que tout amateur de progressif recherche constamment dans sa quête de nouveaux horizons musicaux...

Interprêtes

Mustafa Khetty (Chant) + Invités : Emircan Ünsev (Guitare, Claviers), Arda Keremoğlu (Guitare, Claviers), Arda Taner (Claviers, Piano), Berke Köymen (Batterie), İrfan Keçebaşoğlu (Bass), Emirhan Üçkardaş (Guitare), Cem Ergunoğlu (Claviers), Onur Çobanoğlu (Chant), Erkan Erzurumlu (Guitare), Onur Nar (Violoncelle, Violon, Alto, Percussions), Burcu Arslantaş (Chant), Gencay Kıymaz (Batterie), Mehmet Özen (Basse), Gustavo Eiriz (Guitare, Violon), Sebastian Fahey (Claviers), Engin Ergen (Violon), Göksun Çavdar (Clarinette), Turgut Özüfler (Kanun), Türker Dinletir (Ney), Manual Villar (Sitar, Violoncelle), Matias Chapiro (Piano), Zilan Küçükbalaban (Chant)


Artiste : Egor Lappo

Album : Trancevoicer

Date de Sortie : 19-03-2021

Ajouté le : 27-04-2021

'Egor Lappo' est le projet du multi-instrumentaliste et chanteur Russe 'Egor Lappo' qui a sorti deux albums dans les trois dernières années ('Way Without Light' en 2018 et 'Azimuth' en 2019) et qui qualifie son style de 'space prog-métal', je cite sa page bandcamp : "L'histoire suit un renégat qui décide de trahir sa planète natale pour en sauver une autre de l'occupation après une catastrophe cosmique. Tout au long de son voyage, d'autres retourneurs le rejoignent dans la poursuite d'une vie détachée mais paisible. Les deux mondes atteignent le bord de la destruction à la fin : l'un de l'entêtement, de la méfiance et des éruptions solaires, et un autre de la possession, de la cupidité et des guerres.". Musicalement, il met en avant des claviers cosmiques soutenus par des riffs de guitares amenant la puissance à ses compositions, l'ensemble étant saupoudré d'une bonne dose de progressif.

'The Renegade' qui ouvre le bal est un bon exemple de ce qui nous attend sur l'ensemble de l'opus avec une introduction menée par des claviers qui remplissent tout l'espace et qui sont accompagnés par une section rythmique puissante, les lignes mélodiques s'apprivoisant dès la première écoute et le chant d'Egor Lappo' pouvant rappeler des interprètes des années 80 comme 'Alan Parsons Project', le titre suivant 'Dreamworld', parsemé d'effet électroniques, continuant dans cette ambiance et on se dit que le tag métal, compte tenu du style assez modéré, n'est pas forcément approprié pour les quelques riffs de guitare qui viennent accompagner les claviers mais mériterait plutôt l'appellation de 'space prog-rock mélodique'. La suite fait défiler de nouvelles mélodies entêtantes avec 'Turncoat Allies', le son étant légèrement plus puissant, puis, 'Contention' nous offre un refrain addictif et 'The Mask of Kindness' poursuit dans un progressif mélodique très accessible. La deuxième partie de l'album est à l'image du début avec un entraînant et popisant 'Ship1426', le court instrumental cinématographique 'Under the W' aux sonorités spatiales nous ramenant aux années 80, puis 'Sparks in the Nights' qui est une composition énergique avec toujours ce mélange bien dosé entre des sonorités de claviers éclatants et une section rythmique puissante. Quand l'ambiance se fait plus calme, 'On Such a Sad Note' nous embarque pour la power ballade avec un solo de guitare assez classique mais tellement efficace, l'album se terminant par le mid-tempo 'With You' qui nous délivre une dernière mélodie dont le refrain ne nous quitte plus.

En résumé, ce nouvel album du Russe 'Egor Lappo' est très agréable à écouter avec des mélodies très accessibles et des claviers omniprésents aux sonorités rappelant les synthétiseurs des années 80 soutenus par une base rythmique puissante et moderne, ce qui destine 'Trancevoicer' à toutes les amatrices et tous les amateurs d'un rock progressif accrocheur qui se dévoile rapidement dès les premières écoutes...

Interprêtes

Egor Lappo (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Imperia

Album : The Last Horizon

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 28-04-2021

On avait laissé 'Helena Iren Michaelsen' avec ses deux albums solos sortis en 2020 (voir chronique myprogmusic ici) et 2021 voit la sortie d'un nouvel energistrement studio d'Imperia', après le très bon 'Flames of Eternity' en 2019. Et pour ce dernier opus, la formation sort un double album avec 14 compositions pour une heure et douze minutes avec un changement de line up puisque, autour des deux piliers du groupe, le guitariste 'Jan Yrlund' et la chanteuse 'Helena Iren Michaelsen', le batteur 'Steve Wolz' a été remplacé par 'Merijn Mol' qui a souvent joué avec 'Jan Yrlund' dans des projets passés, 'Gerry Verstreken' officiant toujours en tant que bassiste.

Et dès les premières compositions du premier CD, on se dit que ce dernier bébé d'Imperia' démarre de la meilleure façon possible avec le hit mélodique 'Dream Away' qui nous ramène aux meilleures formations de métal symphonique, Helena faisant une première prestation vocale remarquée avec ses vocalises haut perchées, puis 'Starlight' (voir vidéo ici) poursuit dans une ambiance symphonico-folk avec une nouvelle mélodie entêtante qui peut rappeler le versant folk des Suisses d'Eluveitie' puis, le mid-tempo addictif 'To Valhalla I Ride' nous embarque du côté d'Imperial Age' avec le chant lyrique d'Helena proche des deux chanteuses Russes. Suit un nouveau tubesque 'Flower and the Sea' qui nous délivre des lignes mélodiques entraînantes avec une irrésistible envie de sauter au rythme du refrain, puis 'Blindfolded' continue dans cette ambiance radieuse avec des alternances rythmiques et de puissance amenant un léger côté progressif et 'While I Am Still Here' qui suit (voir vidéo ci-dessus), adoucit le propos en nous offrant une magnifique power ballade dans la lignée des 'Invisible Tears', 'Spirit Chase' ou encore 'Broken Wings'. Le deuxième CD, nous offre des compositions toutes aussi attachantes avec l'entraînant 'Only a Dream' parsemé de quelques growls comme peut le faire 'Alexander Krull' avec 'Leaves' Eyes', la ballade 'Where Are You Now' qui se rapproche des compositions mélodiques chantées en solo par Helena, la seule différence étant l'apport de la puissance instruments électriques dans le refrain, puis 'I Still Remember' est une autre ballade cette fois beaucoup plus dans le style d'Imperia', puissante et mélancolique et le titre 'Dancing', qui suit, amène, comme son nom l'indique, un côté festif avec une rythmique marquée qui donne envie de danser au rythme de la musique et avec des sonorités extrême-orientales. C'est encore avec une magnifique ballade, 'My Other Half', qu'Helena' nous charme avec sa voix lyrique dans un style théâtral et symphonique, les lignes mélodiques se rapprochant de l'opéra classique, puis, 'One Day' nous ramène à du métal symphonique accrocheur avec un mid-tempo entraînant et l'album se termine en douceur par, tout d'abord, un mélancolique semi-acoustique 'I Send You My Love' assez éloigné du métal symphonique et ensuite la magnifique reprise acoustique piano/voix de 'Let Down' de l'album 'Secret Passion' de 2011.

En résumé, 'Imperia' nous offre un album somptueux avec un bon équilibre entre compositions entraînantes et ballades (la deuxième partie de l'album en contenant cinq) et avec une chanteuse au sommet de son art qui continue de nous enchanter dans tous les styles; 'The Last Horizon' montre que la formation emmenée par le guitariste 'Jan Yrlund' nous livre certainement un des albums les plus aboutis de sa carrière qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment un métal symphonique varié et accessible et pour ma part, j'espère qu'ils auront la possibilité dans les mois à venir de pouvoir le présenter en public...

Interprêtes

Helena Iren Michaelsen (Chant), Jan Yrlund (Guitare), Gerry Verstreken (Basse), Merijn Mol (Batterie)


Artiste : Evanescence

Album : The Bitter Truth

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 29-04-2021

Ça faisait dix ans qu'Amy Lee' n'avait pas sorti un nouvel enregistrement studio, le dernier album 'Evanescence' datant de 2011. Entre temps, les Américains nous avaient offert trois albums, tout d'abord les faces B des singles 'Lost Whispers' en 2016, puis des reprises orchestrales de leurs différents albums 'Synthesis' en 2017 et enfin le live 'Synthesis Live' en 2018. Même s'ils ont bâti leur réputation mondiale avec 'Fallen' sorti en 2003 qui comprenaient les deux tubes qui sont devenus interplanétaires avec 'Bring Me To Life' et 'My Immortal', 'The Bitter Truth' n'est que le quatrième album du groupe en 25 ans et les fans attendaient donc cette offrande depuis pas mal d'années et on peut dire qu'avec 'The Bitter Truth', ils ne seront certainement pas déçus.

On retrouve donc ce mélange entre rock et métal symphonique très accessible avec des mélodies que l'on s'approprie dès la première écoute et avec des apports électro, tout étant calibré pour des passages radiophoniques, les compositions allant droit au but et ne dépassant pas les quatre minutes. D'entrée avec les deux titres 'Artifact/The Turn' et 'Broken Pieces Shine' qui n'en font qu'un, l'introduction atmosphérique du premier amenant une chanson typique du groupe, avec une section rythmique qui mène la danse, des riffs de guitares amenant la puissance et le chant d'Amy Lee' toujours aussi puissante et reconnaissable dès les premières mesures. L'ensemble se partage donc entre hits entraînants qui nous accrochent dès la première écoute comme 'The Game Is Over' (voir vidéo ici), 'Feeding The Dark', 'Better Without You' (voir vidéo ici) ou 'Part of Me' assez proches de ce l'on connait d'Evanescence mais également des compositions plus originales avec l'enivrant 'Yeah Right' flirtant avec la pop ou encore 'Take Cover' qui met en avant une section rythmique variée et plus recherchée. Et quand le piano d'Amy nous chatouille délicatement et que l'ambiance se veut plus tamisée, les Américains ont également ce don pour de remarquables mid-tempo et ce dernier album nous en offre deux, 'Wasted On You' (voir vidéo ici) et 'Blind Belief' sans oublier la ballade épurée de l'album 'Far From Heaven', dans laquelle 'Amy Lee' à ce talent pour nous émouvoir, et qui n'a rien à envier à 'My Immortal'. A noter également que 'Use My Voice' (vidéo ci-dessus) est un hymne pour que chacun puisse donner son opinion pour plus de justice dans le monde et a vu la participation d'un ensemble de chanteuses avec entre autres, les deux sœurs d'Amy, 'Carrie South' et 'Lori Lee Bulloch' et la chanteuse 'Sharon Den Adel' de 'Within Temptation'.

En résumé, les Américains d'Evanescence' reviennent sur le devant de la scène avec un très bon album rempli de compositions efficaces et accessibles ce qui destine 'The Bitter Truth' au grand public qui navigue entre rock et métal mélodique...

Interprêtes

Amy Lee (Chant, Claviers, Harpe, Piano), Jen Majura (Guitare), Tim Mccord (Basse), Troy Mclawhorn (Guitare), Will Hunt (Batterie) + Invités : Amy Mclawhorn (Chant), Carrie South (Chant), Deena Jakoub (Chant), Lori Lee Bulloch (Chant), Lzzy Hale (Chant), Sharon Den Adel (Chant), Taylor Momsen (Chant), Lindsey Stirling (Violon)


Artiste : A.C.T

Album : Heatwave

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 30-04-2021

Après la compilation 'Trifles And Pandemonium' sortie en 2016 et le très bon EP 'Rebirth' de 2019, les Suédois d'A.C.T' ont décidé de continuer à sortir des petits formats avec un nouvel EP baptisé 'Heatwave' contenant 6 titres pour 27 minutes d'écoute.

On retrouve donc ce style progressif toujours très festif avec des lignes mélodiques accessibles et, après une courte introduction faites de bruitages d'insectes et d'oiseaux, 'Checked Out' nous embarque dans ce style enjoué des Suédois avec un premier titre qui mélange agréablement ambiance funky avec des sections instrumentales débridées et avec des changements rythmiques amenant cette bonne dose de progressif, puis, le léger 'Brother' continue dans cette atmosphère chaleureuse et joyeuse avec de belles alternances entre parties enlevées et d'autres plus calmes. 'Dark Clouds' est la pause ballade qui nous offre des lignes mélodiques mélancoliques assez classiques et qui, même si elle apparait comme le titre le plus conventionnel de l'album, est très agréable à écouter car remplie d'une belle émotion, puis, avec le titre éponyme de l'album, on revient à de l'A.C.T' pur jus avec une composition enjouée et avec de belles harmonies vocales qui peuvent rappeler certaines ambiances de 'Queen' et 'The Breakup' termine l'EP avec une belle saga progressive de près de 8 minutes, alternant différentes intensités et rythmiques et qui offre un remarquable emballement final symphonique et intense.

En résumé, 'A.C.T' sort un EP très agréable à écouter et qui pourrait être ajouté au dernier EP pour former un album complet car il est dans la suite logique de 'Rebirth' et si vous ne connaissez pas encore cette formation et qui vous aimez un rock progressif mettant en avant le côté mélodique et festif, vous devriez être conquis par les deux derniers EP des Suédois...

Interprêtes

Herman Saming (Chant), Jerry Sahlin (Chant, Claviers, Vocoder), Ola Andersson (Chant, Guitare), Peter Asp (Basse, Claviers), Thomas Lejon (Batterie)


Artiste : Cosmograf

Album : Rattrapante

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 01-05-2021

La fréquence de sorties d'albums de 'Robin Armstrong' avec son projet 'Cosmograf' ne faiblit pas et après le magnifique ' Mind over Depth' en 2019, voici son nouveau bébé 'Rattrapante' et pour cette fois il s'est inspiré de la fonctionnalité sur certaines montres de luxe, la rattrapante qui est une deuxième aiguille en plus de la trotteuse permettant de calculer des temps intermédiaires ou chronométrer deux événements en parallèle de courte durée. Par conséquent, le thème de l'album tourne autour du temps et je cite Robin : " 'Rattrapante' est le huitième album de Cosmograf et est une collection de 5 chansons sur notre interaction avec le temps; on le mesure, mais on le gaspille encore plus, il définit notre existence et forme nos souvenirs. Certains cherchent à le battre en étant le premier ou le plus rapide et certains peuvent sembler survivre au temps lui-même grâce à leurs réalisations… ". Musicalement, vous qui avez adhéré aux opus précédents de l'Anglais, vous ne serez pas dépaysé par 'Rattrapante' car il contient tous les ingrédients de ses albums précédents avec de longs développements progressifs puisque il nous offre 5 compositions pour 50 minutes d'écoute.

C'est dans une ambiance 'Floydienne' que le premier titre nous accueille avec une introduction atmosphérique qui explose brutalement après deux minutes et un cri qui vous demande : "Etes vous prêt ?" qui rappelle les ambiances de 'The Wall' et qui se poursuit dans une section énergique avec le chant puissant de Robin qui occupe tout l'espace et qui donne cette impression remarquable d'urgence, puis ici et là, les interventions instrumentales mélangent d'une manière remarquable des sonorités occidentales et orientales, l'ensemble relatant des événements marquants de 1985 qui se termine sur un constat alarmant : " Live Aid a disparu mais la famine fait rage, elle fait rage… Et Bowie et Freddie sont partis" : une composition forte dans tous les sens du terme ! Le titre éponyme de l'album est quant à lui plus classique mais tout aussi agréable à l'écoute avec une rythmique entraînante, des lignes mélodiques accrocheuses et de magnifiques solos, tout d'abord de guitare dans lequel toutes les notes se détachent très clairement et de claviers avec des sonorités nous ramenant aux années 70/80 et qui offre dans la deuxième partie une ambiance plus progressive avec une partie parlée avec des effets sonores puis de nouveau dans un tempo plus tranquille un nouveau solo de guitare avec des chœurs 'Floydiens' pour revenir sur le final au thème de départ. Avec 'I Stick to You' (voir vidéo ci-dessus), 'Chrissy Mostyn' ('The Blackheart Orchestra') qui a été invitée pour l'occasion, amène une touche féminine remplie d'émotion dans ce titre qui dégage une douce mélancolie dans une ambiance envoutante, puis, 'Memories Lie' est une magnifique ballade dans laquelle on se laisse emporter complètement et qui est dans la grande tradition de formations que j'affectionne tout particulièrement comme 'RPWL' ou 'Mystery' ou encore 'Millenium'. Et comme toute bonne chose a une fin, 'Time Will Flow' clôture l'album remarquablement avec un long développement qui nous fait voyager dans un labyrinthe progressif qui tour à tour met en avant des parties instrumentales imaginatives, de la narration interprétée par l'Ecossais 'Tommy McNally' s'intégrant parfaitement dans la musique et des sections chantées très expressives de Robin, l'ensemble se savourant comme du bon vin que l'on déguste lentement pour mieux apprécier chaque gorgée.

En résumé, 'Robin Armstrong' continue de nous enchanter sortie après sortie et 'Rattrapante' en est encore une illustration parfaite qui en fera sans aucun doute une des meilleures sorties 2021 dans le domaine du progressif et qui fait que ce dernier bébé de l'Anglais devrait certainement rejoindre la discothèque idéale chez un grand nombre d'amatrices et d'amateurs de rock progressif...

Interprêtes

Robin Armstrong (Chant, Guitare, Claviers, Basse), Chrissy Mostyn (Chant), Kyle Fenton (Batterie, Chœurs), Tommy McNally (Voix)


Artiste : Metalite

Album : A Virtual World

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 02-05-2021

Les Suédois de 'Metalite' reviennent avec un nouvel album 'A Virtual World', après 'Heroes In Time' en 2017 et 'Biomechanicals' en 2019. Pas de surprise pour ce nouvel opus, on retrouve un électro power métal avec des mélodies addictives qui donnent l'impression qu'elles ont toujours fait partie de notre vie et chaque titre pourrait faire l'objet d'un single. On est donc embarqué dans des compositions énergiques dans lesquelles la section rythmique se déchaîne et ceci dès les premiers titres avec le titre éponyme de l'album qui nous envoie un premier refrain entêtant suivi d'un impétueux 'Cloud Connected' et de 'Talisman' qui continue à nous titiller les tympans avec un nouveau refrain qui ne vous lâche plus. Et dans certaines compositions, les Suédois ont ce talent de mélanger de la pop électro avec le métal comme dans 'Beyond The Horizon' qui, compte tenu des lignes mélodiques, pourrait être une version métal de ce que pouvaient faire leurs compatriotes d'ABBA' dans un style beaucoup plus tranquille, cette ambiance se retrouvant également dans 'The Vampire Song', 'Artificial Intelligence', 'Alone' ou encore 'Synchronized'.

Bref, ce nouvel album suédois de 'Metalite' est une continuation de l'opus précédent et, même si les compositions sont généralement formatées dans le même moule, on passe un agréable moment à écouter ces mélodies que l'on assimile à la première écoute et qui offrent cet original mélange entre électro pop et power métal...

Interprêtes

Erica Ohlsson (Chant), Edwin Premberg (Guitare), Robert Örnesved (Guitare), Robert Majd (Basse), Lea Larsson (Batterie)


Artiste : Gaëlle Buswel

Album : Your Journey

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 03-05-2021

'Gaëlle Buswel' est un chanteuse et guitariste Française qui s'est fait connaître il y a déjà près d'une dizaine d'années avec son premier album 'Yesterday's Shadow' qui était acoustique et depuis, deux albums ont vus le jour avec 'Black to Blue' en 2014 dans lequel la guitare électrique faisait son apparition et 'New Day's Waiting' en 2017. De plus, Gaëlle a également fait des premières parties d'artistes internationaux aussi divers que 'Status Quo' ou 'Beth Hart' ou encore de 'Ringo Star' et a collectionné par mal de récompenses dont celle de finaliste à l'European Blues Union' au Danemark en 2017. 2021 voit la sortie de son nouveau bébé avec sa formation constituée de musiciens talentueux et qui montre que la Française est au top de sa forme avec ce nouvel opus rempli de remarquables compositions certainement encore plus rock que dans le passé mais sans oublier également que " toute la musique vient du blues " et qui fait de 'Your Journey', comme son nom l'indique, un beau voyage entre blues et rock. On embarque donc pour 11 compositions toutes aussi efficaces les unes que les autres en commençant par du rock direct et énergique et ceci d'entrée avec le titre éponyme de l'album qui possède une rythmique puissante et accrocheuse et des chœurs qui donnent une envie folle de les accompagner, 'Last Day' n'étant pas en reste avec son tempo chaloupé et son refrain entêtant, tout comme le titre qui suit 'All You Gotta Do' et ses riffs de guitares mettant en marche la machine à taper du pied accompagnant une prestation vocale de haute volée de Gaëlle. Dans le même style, on peut citer également 'Perfect Foil' avec sa remarquable partie très épurée en milieu de titre et l'énergique 'Louder', classique mais tellement efficace. Et quand les lumières se tamisent et la musique se fait plus douce, on savoure des compositions blues comme le magnifique 'Razor's Edge' ou le sensuel 'What Might Have Been' dans lequel Gaëlle tutoie les étoiles et n'a rien à envier aux meilleures chanteuses de blues ou encore le mid-tempo 'Promise' dans un style proche des années 70 avec des formations comme 'Eagles', sans oublier les ballades 'A Rose Without A Thorn' ou 'Just Like The Wind' ou encore 'Perfect Lullaby' qui clôture l'album et qui nous font toutes grimper sur un petit nuage.

En résumé, avec 'Your Journey', 'Gaëlle Buswel' nous offre sans aucun doute son album le plus abouti à ce jour et, même si elle n'aura certainement pas les honneurs des radios Françaises, et c'est bien dommage, elle a désormais pris une bonne place dans le paysage musical du blues et du rock, à l'image d'autres artistes Français (je pense notamment à la Française 'Laura Cox' ou encore au groupe 'Tr3nte' qui viennent de sortir un nouvel album) qui montrent que la France possède des talents capables de rivaliser avec les artistes internationaux dans ce style de musique...

Interprêtes

Gaëlle Buswel (Chant, Guitare), Jb Petri (Basse), Laurian Daire (Claviers), Michaal Benjelloun (Guitare, Sitar, Mandoline), Steve Belmonte (Batterie)


Artiste : Odd Dimension

Album : The Blue Dawn

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 04-05-2021

'Odd Dimension' est une formation de métal progressif Italienne qui a déjà une vingtaine d'années d'existence mais qui n'a sorti que deux albums 'Symmetrical' en 2011 et ' The Last Embrace to Humanity' en 2013 et depuis, plus rien jusqu'à 'The Blue Dawn' sorti fin Mars 2021, un album concept qui nous plonge dans une histoire de science-fiction je cite les propos du groupe " deux voyageurs de l'espace - Markus et Eloise - impliqués dans une déviation de leur chemin d'origine causée par les attaques d'une population inconnue les fait atterrir sur une nouvelle planète appelée 'La planète bleue' où ils devront lutter pour vivre, au point de créer une armée avec la matière même de cette planète pour les aider à rétablir l'ordre et à sauver leurs enfants, qui finiront par se mêler aux hôtes créés par eux, générant une nouvelle race.". En plus du chanteur du groupe 'Jan Manenti', ils ont fait appel à trois autres artistes dont 'Roberto Tiranti' de 'Labyrinth' ainsi que deux chanteuses 'Simona Ailee' et 'Eliana Parodi', pour étoffer le registre vocal et le claviériste de 'Dream Theater' 'Derek Sherinian' a été invité sur le titre éponyme de l'album.

Après l'introduction instrumentale atmosphérique 'Mission n ° 773' qui plante le décor de cette saga, 'Landing On Axtradel' nous embarque dans une longue partie instrumentale percutante amenée par des sonorités de claviers électroniques et ce n'est que dans la deuxième partie du titre que l'on découvre le chant très expressif et puissant de 'Jan Manenti', l'ensemble montrant un visage résolument progressif avec de nombreux changements de rythme et d'intensité, puis, 'The Invasion' continue dans un progressif fait de ruptures rythmiques mais avec des influences marquées de hard-rock des années 70 avec de magnifiques solos de guitare. Changement de décor avec 'Escape to Blue Planet' (voir vidéo ci-dessus) qui calme les ardeurs des premiers titres et qui nous embarque pour la première moitié dans une power ballade avec la participation de 'Simona Aileen' répondant à 'Jan Manenti', puis, le tempo s'accélère pour une partie instrumentale débridée avec de beaux solos de guitare et de claviers pour terminer sur une remarquable partie en décrescendo revenant au thème de départ. 'Solar Wind' est ensuite une courte pause acoustique dans laquelle, violon et piano forment un très beau duo, puis, 'Life Creators' poursuit avec la composition certainement la moins progressive de l'album avec une belle mélodie que l'on s'approprie immédiatement. Vient ensuite la pièce maitresse de l'album 'The Blue Dawn' qui nous livre 10 minutes de progressif original avec une première partie assez douce mais qui, au bout de trois minutes, évolue vers un hard-rock puissant qui nous ramène encore aux années 70 et la suite nous offre de remarquables sections instrumentales variées dans lesquelles chaque membre du groupe apporte sa pierre à l'édifice, la fin du titre revenant à l'atmosphère plus détendue du début. Avec 'Sands of Yazukia', le côté progressif est encore bien présent avec des belles alternances d'intensité et de tempo et avec de belles prestations vocales, tout d'abord de 'Simona Aileen' et sur la fin de 'Jan Manenti', puis 'Flags Of Victory' adoucit le propos dans une composition mélodique et épique avec un nouveau trio vocal remarquable, 'Eliana Parodi', ' Roberto Tiranti' et 'Jan Manenti' et qui se termine sur un magnifique solo de guitare et l'album prend fin de belle manière avec 'The Supreme Being' qui, mis à part une voix robotisée est entièrement instrumental et continue d'alterner différentes ambiances avec tout d'abord du métal progressif proche de 'Dream Theater' puis une partie plus lente avec un solo de guitare 'Floydien' et un final épuré avec un piano qui égrène quelques notes.

En résumé, les Italiens de 'Odd Dimension' sortent un album riche et varié qui mélange rock et métal progressif et qui, comme tout bon album de ce type, se bonifie écoute après écoute et offre d'une part de très belles prestations vocales et d'autre part des parties instrumentales originales et brillantes...

Interprêtes

Jan Manenti (Chant), Gianmaria Saddi (Guitare), Gabriele Ciaccia (Claviers), Gigi Andreone (Basse, Voix), Marco Lazzarini (Batterie) + Invités : Aileen (Chant), Daniela Caschetto (Violoncelle), Eliana Parodi (Chant), Damien Dell'Amico (Voix), Derek Sherinian (Claviers), Roberto Tiranti (Chant)


Artiste : Chris Antblad

Album : Age Of Concord IV

Date de Sortie : 31-03-2021

Ajouté le : 05-05-2021

On n'arrive plus à suivre les sorties d'album de 'Chris Antblad' car le dernier album chroniqué sur myprogmusic était le troisième chapitre de 'Age Of Concord' et ceci il n'y a même pas un an mais, entre-temps, le Suédois a également sorti deux autres albums en 2020, tout d'abord 'Age Of Concord – Quarantine' en Août 2020 qui était un album entièrement instrumental avec des compositions douces et mélancoliques à écouter dans un endroit calme pour se relaxer, puis, 'Age Of Concord – America' en Novembre 2021 qui nous offrait de magnifiques mélodies dans le style que l'on connaissait dans 'Age Of Concord III' avec des compositions attachantes qui donnent cette impression d'avoir toujours fait partie de notre vie et que l'on s'approprie immédiatement. Tout juste 5 mois après, Chris sort encore un nouveau bébé qui est le quatrième chapitre de 'Age Of Concord' et qui contient sept singles que le Suédois a sorti depuis fin 2020 mais également des compositions originales.

Avec ce nouvel opus, on retrouve ces mélodies taillées sur mesure pour nous faire passer un très agréable moment entre pop, blues, rock et country dans la grande tradition d'artistes des années 80 et ceci dès le premier titre 'I Just Need to Know' avec un premier refrain entêtant qui vient immédiatement se greffer dans notre tête. On embarque donc pour un nouveau voyage musical paisible où "tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté" dans lequel on s'abandonne complètement que ce soit sur des titres entraînants comme 'Breaking Away from the Herd' ou 'The White Man's Overbite' ou 'Mr Primeminister' ou ' Love Was Never Lost Along The Way' ou encore 'Summer Has Finally Come' avec quelques riffs de guitare un peu plus appuyés, mais également des ambiances plus posées avec par exemple 'A Summer That Won't End' ou 'Everyone Knows' ou 'The Days' ou encore 'Song For My M'. Au fait, je ne vous ai pas dit, d'autres singles son disponibles également qui ne sont pas dans ce dernier opus avec 'Faded Pictures', 'The Teremana Song', I'm Not Afraid to Come Closer' et 'Not Today'.

Bref, c'est encore un très bel album que 'Chris Antblad' nous propose avec ce talent pour nous offrir des compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres et avec cette capacité à enchaîner des sorties rapprochées et, vous qui aimez de belles mélodies mélangeant pop, rock, blues ou country, je vous conseille d'écouter ces derniers albums et il y a de fortes chances que vous deveniez fan de ce Suédois qui ne recherche pas la notoriété en autoproduisant ces albums et qui, pour ma part, me fait passer de très agréables moments d'écoute à chaque sortie d'album...

Interprêtes

Chris Antblad (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Avaland

Album : Theater Of Sorcery

Date de Sortie : 02-04-2021

Ajouté le : 06-05-2021

Dans le domaine des opéras métal, on connait les grandes productions d'Ayreon' d'Arjen Anthony Lucassen', de 'Therion' de 'Christofer Johnsson' ou celles d''Avantasia' de 'Tobias Sammet' ou encore du Français 'Julien Tournoud' avec le projet 'Amon Sethis'. Et maintenant, il va falloir également compter avec le nouveau projet Français du claviériste et chanteur 'Adrien G. Gzagg' (qui est également un des claviériste d'Amon Sethis'), nommé 'Avaland' et qui est arrivé sur nos platines début Avril 2021. 'Adrien G. Gzagg' est Grenoblois tout comme 'Julien Tournaud' et ce n'est certainement pas par hasard que ce premier album 'Theater Of Sorcery' voit le jour. Et pour ce faire, il a mis les petits plats dans les grands pour nous offrir un opéra métal de très grande qualité avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de production, en commençant par une distribution de chanteurs et chanteuses impressionnante avec entre autres 'Zaher Zorgati' de 'Myrath', ' Zak Stevens' de 'Savatage' et 'Circle II Circle' ou encore la chanteuse 'Madie' de 'Nightmare' mais aussi le guitariste 'Stéphan Forté' d'Adagio'.

Dès le titre éponyme de l'album (voir vidéo ci-dessus), on est emmené dans une composition énergique de power métal mélodique qui se rapproche du projet 'Avantasia' avec de magnifiques arrangements vocaux, 'Emmanuelson' de 'Rising Steel' nous faisant une prestation remarquable, et avec une orchestration riche, les claviers prenant une bonne place pour lier le tout et le court solo de guitare en fin de titre nous mettant en appétit pour la suite. Avec 'Gypsum Flower' on tient le titre le plus long et pour moi la pièce maitresse de l'album avec une succession de sections très variées alternant les intensités et les tempos amenant un côté progressif, un refrain qui se greffe à jamais dans votre tête et un trio de chanteurs judicieusement choisis pour leur palettes vocales assez différentes les uns des autres, puis, 'Let The Wind Blow', plus classique dans l'approche n'en reste pas moins mélodique et nous offre la première prestation d'une chanteuse, la Française 'Heli Andrea' du projet 'Mobius' et quant à 'Storyteller', qui suit, il envoie du lourd avec une rythmique déchaînée et avec le duo vocal 'Adrien G. Gzagg'/' Zak Stevens' qui fonctionne parfaitement. Ce qui suit continue dans un style épique et symphonique avec l'entraînant 'Escape to Paradise' qui possède un refrain entêtant que l'on voit déjà repris en chœurs par tout un public, un énergique 'Holy Kingdom of Fools' dont le refrain n'a rien à envier à son prédécesseur, puis, 'Never Let Me Walk Alone' nous fait remonter quelques décennies en arrière avec du hard-rock mélodique qui met en avant le duo 'Madie'/'Adrien G. Gzagg' et 'Deja-Vu', plus linéaire mélodiquement, reste néanmoins très accrocheur grâce à sa rythmique entraînante. C'est avec 'I’ll Be Ready for Your Love' que l'on tient la ballade et, quelle ballade (rajoutée directement dans ma playlist des 'Ballades rock/had-rock/métal') dans laquelle 'Heli Andrea' nous propose une très belle prestation vocale dans les deuxième partie rejoint par 'Adrien G. Gzagg', puis 'War Of Minds', moins direct que les autres titres et plus dans la veine d'un 'Arjen Lucassen' avec un côté progressif plus appuyé, met en lumière le remarquable duo vocal 'Madie'/'Zaher Zorgati', l'album se terminant en apothéose par un épique 'Rise From The Ashes' (voir vidéo ici) dans lequel la majorité des chanteuses et chanteurs est réunie comme dans tout opéra métal digne de ce nom. Au fait, je ne vous ai pas parlé du thème de l'album qui est l'histoire d'un jeune sorcier qui pourrait ramener la lumière dans le royaume d'Avaland, et pour cela, il doit apprendre à maîtriser ses pouvoirs, pouvoirs liés à la tempête.

En résumé, on peut désormais dire que le power métal Français se porte très bien en 2021 et ce dernier album d'Adrien G. Gzagg' en est encore la preuve avec un opéra métal tout à fait admirable qui devrait plaire à toutes les amatrices et tous les amateurs d'un power métal mélodique s'inspirant des projets cités plus haut...

Interprêtes

Adrien G. Gzagg (Chant, Claviers, Orchestrations), Christophe Feutrier (Guitare, Chœurs), Lucas Martinez (Guitare), Camille Souffron (Basse, Contrebasse), Léo Mouchonay (Batterie, Chœurs) + Invités : Emmanuelson (Chant, chœurs), Ralph Scheepers (Chant), Zaher Zorgati (Chant), Heli Andrea (Chant, Chœurs), Jeff Kanji (Chant, Chœurs), Zak Stevens (Chant), Madie (Chant), Ricky Marx (Guitare), Stephan Forté (Guitare), Ayman Mokdad (Guitare), Virgile (Guitare), Yves Campion (Chœurs), Cara (Chœurs)


Artiste : Cheap Trick

Album : In Another World

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 07-05-2021

L'adage Français " c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes " est bien adapté aux Américains de 'Cheap Trick' car mis à part le petit jeune de 40 ans 'Daxx Nielsen' à la batterie qui a remplacé 'Bun E. Carlos' en 2010, les trois autres membres totalisent, à l'heure où j'écris cette chronique, pile poil 210 ans et continuent de sortir des albums. Après 'Bang, Zoom, Crazy…Hello' en 2016, 'We’re are All Alright!' et 'Christmas Christmas' en 2017, c'est avec un léger retard complètement indépendant de leur volonté, crise sanitaire oblige, que cette dernière offrande 'In Another World' vient égailler nos soirées confinées après un premier single sorti déjà il y a 3 ans ('The Summer Looks Good On You'). Et à chaque sortie, année après année (cet opus est le vingtième), on se dit qu'ils vont peut-être calmer leurs ardeurs mais, que nenni, c'est encore un album plein de bonne énergie qu'ils nous transmettent depuis maintenant plus de 40 ans avec des mélodies qui nous emportent immédiatement et qui viennent se greffer directement dans notre tête. Certes, certaines compositions sont plus posées qu'au début mais toutes aussi addictives comme les mid-tempos blues/rock qui mettent en marche automatiquement la machine à taper du pied comme 'Another World' ou 'Final Days' ou 'Passing Through' ou encore 'Gimme Some Truth' (reprise de 'John Lennon') et ils nous offrent également de belles ballades avec 'So It Goes' ou 'I'll See You Again' mais, en ce qui concerne les titres plus énergiques, si vous n'êtes pas sensible à l'entraînant 'The Summer Looks Good On You', le 'Beatlesien' 'Quit Waking Me Up', 'Boys & Girls & Rock N Rol' tagué 'Stones', l'entêtant 'The Party' (et oui la fête n'est jamais fini avec eux) ou l'accrocheur 'Light Up The Fire' ou encore la reprise musclée de 'Another World', alors, vous pouvez passer votre chemin, et pour les autres, pour faire court, je dirai simplement : have fun !! en consommant cette dernière offrande des Américains sans aucune modération, car nous avons bien besoin en ce moment d'un peu de légèreté et de bonne humeur...

Interprêtes

Robin Zander (Chant, Guitare), Rick Nielsen (Guitare, Choeurs), Tom Petersson (Basse), Daxx Nielsen (Batterie)


Artiste : FM

Album : Tough It Out Live

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 08-05-2021

Après un très bon 'Synchronized' en 2020, les Anglais de 'FM' reviennent sur le devant du hard-rock mélodique avec un live sorti début Avril 2021 qui frise les deux heures et qui a été enregistré avant la période de jeûne musical que nous ont infligés nos chers gouvernements. 'Tough It Out Live' fait bien entendu référence à l'album du même nom et dont ce concert fête les 30 ans avec une reprise intégrale de la version originale de 1989 dans le premier CD. Pour tous ceux qui se rappellent de cette période, les Anglais 'Def Leppard' avaient déjà sorti leur 4ème album et leur compatriotes de 'FM' commençaient leur carrière et ont réellement été connu avec la sortie de 'Tough It Out' qui est maintenant considéré comme un album de référence de hard-rock mélodique de cette période faste de ce style et on embarque donc dans la machine à remonter le temps avec tous ces titres qui sont devenus intemporels et qui sont toujours très agréables à écouter. Et pour continuer notre voyage, ils nous proposent une deuxième moitié de concert avec un échantillon de compositions plus ou moins connues mais qui ont toutes ce point commun, de passer un bon moment à l'écoute de ces mélodies addictives que l'on s'approprie immédiatement et dont les refrains nous titillent les neurones et nous mettent le sourire aux lèvres et ceci que le style soit énergique ou plus tranquille car les Anglais ont également ce talent pour des moments plus calmes proche de l'AOR. Bref, pas besoin d'en rajouter, ce dernier opus de 'FM' est un remarquable concert à consommer sans modération et un live indispensable pour toute amatrice ou tout amateur de bon hard-rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Steve Overland (Chant), Jem Davis (Claviers), Jim Kirkpatrick (Guitare), Merv Goldsworthy (Basse), Pete Jupp (Batterie)


Artiste : Nad Sylvan

Album : Spiritus Mundi

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 09-05-2021

Après 'The Bride Said No' de 2017 et 'The Regal Bastard' en 2019 qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable (il faudrait peut-être que je m'en réinjecte une petite dose !), 'Nad Sylvan' a participé au magnifique live de 'Steve Hackett', 'Selling England by The Pound & Spectral Mornings: Live at Hammersmith' et 2021 voit la sortie d'un nouvel opus du Suédois, 'Spiritus Mundi' qui pour ma part est un album très attachant dans ce style si particulier qui nous ramène au progressif des années 70 et dont le titre 'Spiritus Mundi' est un " terme latin qui signifie littéralement 'esprit du monde'. Dans Spiritus Mundi, il y a, selon 'William Butler Yeats', une mémoire universelle et une sorte de muse qui inspire le poète ou l'écrivain. Pour Yeats, Spiritus Mundi est la source de toutes les 'images' et 'symboles', un 'inconscient collectif'. " (extrait du site Study.com ici).

'The Second Coming' nous accueille avec une voix relatant les propos de Yeats dans une section symphonique qui après une 1.30 laisse la place à une partie acoustique guitare/voix tranquille à laquelle se joignent ensuite la batterie et la basse avec deux invités de luxe, les deux membres de 'The Flower Kings', 'Jonas Reingold' et 'Mirkko Demaio', me rappelant, même si la voix de 'Nad Sylvan' est assez loin de celle de 'Ian Anderson', les ambiances de 'Jethro Tull', puis, 'Sailing to Byzantium' est un magnifique crescendo progressif dans lequel on est littéralement emporté pour retomber dans un final apaisé. Suit 'Cap and Bells' avec une mélodie addictive qui vous caresse délicatement, toujours dans une atmosphère très calme et propice à l'évasion, le chant de 'Nad Sylvan' participant activement à cette douce sensation et le court 'The Realists' poursuit dans cette voie avec un titre acoustique dans lequel la guitare sèche amène ce côté délicat avant le très beau 'The Stolen Child' (voir vidéo ici) avec une rythmique entraînante qui nous fait remonter aux années 70 et aux albums de 'Genesis'. On continue avec un titre encore plus épuré, la ballade acoustique guitare/voix 'To An Isle In The Water' enjolivée par quelques chœurs et notes de claviers dans laquelle la rêverie est à son paroxysme, puis, 'The Hawk' (voir vidéo ici), bien que toujours très calme, est plus entraînant et nous offre un final avec une mélodie qui ne vous quitte plus et qui donne une irrésistible envie d'accompagner les chœurs. Après le court interlude acoustique épuré 'The Witch and The Mermaid', 'The Fisherman' (voir vidéo ci-dessus) déploie lentement une mélodie addictive dans une rythmique entraînante qui en fait un de mes coups de cœurs de l'album avec de belles sections vocales partagées entre 'Nad Sylvan' et 'Andrew Laitres', une partie instrumentale en milieu de titre avec un magnifique solo de guitare et qui termine l'édition sans les bonus, car la version Spotify rajoute les deux bonus, tout d'abord 'You’ve Got To Find A Way' qui continue dans l'ambiance précédente de 'The Fisherman' et enfin 'To A Child Dancing In The Wind' qui termine ce bel album par un délicieux acoustique en mettant une dernière fois en avant le duo vocal Sylvan/Laitres accompagné par la guitare de 'Steve Hackett' et qui a une partie cachée après 5 minutes 37 avec un nouveau duo guitare sèche/voix.

En résumé, ce dernier album de 'Nad Sylvan' est une très bonne surprise 2021 qui nous emmène dans un magnifique voyage poétique, délicat et mélodieux, style qui colle parfaitement à la personnalité que dégage le Suédois, et qui devrait plaire à un public aimant dans le progressif des ambiances calmes que l'on savoure tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Nad Sylvan (Chant), Andrew Laitres (Chant), Kiwi Te Kanna (Hautbois, Flûte), Steve Piggot (Guitare) + Invités : Steve Hackett (Guitare), Jonas Reingold (Basse), Tony Levin (Basse), Mirkko Demaio (Batterie)


Artiste : The Treatment

Album : Waiting for Good Luck

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 10-05-2021

Après 'Power Crazy' datant de 2019, les Anglais de 'The Treatment' reviennent avec un nouvel opus 'Waiting for Good Luck' qui poursuit la route toute tracée du précédent avec le chanteur 'Tom Rampton' qui nous fait revivre le temps des 48 minutes de la galette un certain 'Bon Scott' qui aurait pu être encore là s'il avait tenté une cure de désintoxication dans les années 80. Le moins que l'on puisse dire, c'est que 'The Treatment' ne fait pas le job à moitié mais nous envoie du lourd tout au long de cet opus en commençant par un 'Rat Race' (voir vidéo ci-dessus) aux riffs de guitare aiguisés et qui pourrait être un savant mélange entre 'AC/DC' et 'Def Leppard' au début des années 80. Et ça continue de plus belle avec des brulots tous aussi efficaces les uns que les autres comme 'Take It Or Leave It' à se décrocher la tête à force d'headbanguer, 'Lightning In A Bottle', qui suit, n'étant pas en reste avec sa rythmique lourde et ses riffs d'une efficacité redoutable, juste avant un énorme Vampress' qui nous fait encore monter le rythme cardiaque. Pas de pause dans les titres suivants qui suivent le même schéma avec des tempos tous autant addictifs les uns que les autres, avec le mid-tempo 'Eyes on You' tagué hard-rock/blues ou 'No Way Home' que ne renierait pas un 'Francis Rossi' ou le regretté 'Rick Parfitt' tout comme 'Hold Fire' ou encore 'Tough Kid' avec son introduction nous faisant monter tout doucement la pression avec bonheur pour nous envoyer des riffs bien tranchants tout en gardant de belles alternances d'intensité. Et il faut atteindre 10ème titre pour pouvoir reprendre son souffle avec 'Barman' qui transpire un bon blues/rock des années 70 bien lourd qui vous met en forme pour toute une journée, le reste de l'album nous offrant deux derniers compositions addictives 'Let's Make Money' avec son refrain à reprendre à tue-tête et 'Wrong Way' (voir vidéo ici), moins rentre dedans mais toujours aussi mélodique, le dernier titre étant une reprise en acoustique de 'Barman' avec un merveilleux piano bastringue.

Bref, pas besoin de longs discours, ce dernier album des Anglais de 'The Treatment' est un condensé d'énergie pure à consommer sans modération et si aimez les formations très connues des années 70/80 d'AC/DC' à 'Def Leppard' en passant par 'Status Quo', 'Aerosmith' ou encore 'Scorpions', foncez écouter 'Waiting for Good Luck'...

Interprêtes

Tom Rampton (Chant), Tao Grey (Guitare, Basse), Tagore Grey (Guitare), Andy Milburn (Basse), Dhani Mansworth (Batterie)


Artiste : The End Machine

Album : Phase 2

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 11-05-2021

'The End Machine' est un super groupe formé initialement de trois membres du groupe de heavy métal des années 80 'Dokken', le guitariste 'George Lych' qui avait reformé ensuite 'Lynch Mob' dans les années 90, le bassiste 'Jeff Pilson' et le batteur 'Mick Brown' qui était également dans l'aventure 'Lynch Mob' et le line up est complété par 'Robert Mason' au chant qui a également fait partie de 'Lynch Mob'. Après un premier album en 2019 ('The End Machine'), Mick a laissé sa place à son frère Steve à la batterie et 2021 voit la sortie d'un nouvel album 'Phase 2'. Ce nouvel opus contient 12 compositions qui font bien évidemment revenir aux années 80 et à 'Dokken' dans un style hard-rock que l'on pourrait qualifier de classique et avec des lignes mélodiques accessibles à la première écoute.

Tout est donc mis en œuvre pour passer un excellent moment et après la courte mise en bouche 'Rising' dans laquelle 'George Lynch' montre qu'il n'a rien perdu de sa superbe, 'Blood and Money' (voir vidéo ci-dessus) déboule et nous renvoie dans le meilleur hard-rock des années 80 avec une rythmique rapide et un refrain rempli de chœurs que l'on a envie d'accompagner, le solo de guitare de Mr 'George Lynch' étant un pur moment de bonheur, puis 'We Walk Alone', dans une ambiance plus posée, nous offre un mid-tempo lourd que l'on martèle en mesure avec notre pied et notre tête avant le mélodique 'Dark Divide' (voir vidéo ici), moins énergique et me rappelant certains titres plus en retenu de 'Deep Purple' dans les années 70. L'album se poursuit avec trois compositions 'Crack The Sky' (voir vidéo ici), 'Prison or Paradise' et 'Plastic Heroes' qui ont ce juste équilibre entre hard-rock et rock et qui possèdent toutes des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête, puis, 'Scars' est une ballade blues/rock, certes classique mais très agréable et c'est reparti ensuite pour un vigoureux 'Shine Your Light' avec des changements de tempo qui mettent en avant une section très efficace de 'Steve Brown', l'album se terminant par, tout d'abord, deux mid-tempos, 'Devil's Playground' avec une remarquable ligne de basse propice au headbang et 'Born Of Fire' avec un refrain entêtant que chante admirablement 'Robert Mason' et enfin avec l'entraînant 'Destiny' à la rythmique marquée qui résume bien ce style hard-rock mélodique accrocheur de l'ensemble de l'album.

En résumé, les Américains de 'The End Machine' sortent un deuxième album de qualité qui nous fait remonter à l'âge d'or du hard-rock des années 70/80 et qui grâce à des artistes de talent nous fait passer un agréable moment d'écoute avec des compositions variées proposant des lignes mélodiques accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Robert Mason (Chant, Choeurs), George Lynch (Guitare), Jeff Pilson (Basse, Claviers, Choeurs), Steve Brown (Batterie, Choeurs)


Artiste : Liv Kristine

Album : Have Courage Dear Heart

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 12-05-2021

Après avoir été évincée de la formation 'Leaves' Eyes' en 2016, la Norvégienne 'Liv Kristine' n'avait pas sorti d'album en solo mais a continué d'être active avec, entre autres, des participations à d'autres projets avec, par exemple, l'enregistrement de 'Mankind' avec 'Glassgod' ou l'invitation de sa sœur, la chanteuse de 'Middnatsol', sur le dernier album de 2018 'The Afternath' du groupe de métal gothique et a également créé un nouveau projet en 2020, 'Coldbound', avec un premier single 'Slumber of Decay' sorti en Février 2021. Son dernier album en solo date déjà de 2014 avec 'Vervain' et elle a continué de collaboré avec le guitariste 'Tommy Olsson' avec à la clé ce nouvel EP, 'Have Courage Dear Heart', qui contient 5 titres dont 'Skylight', sorti en single en 2019 et dont une très belle version acoustique 'Skylight Cathedral' est présente sur cet enregistrement, les trois autres titres étant l'entraînant 'Serenity' avec le chant expressif de Liv qui amène toujours autant d'authenticité et de fraicheur, puis, la ballade 'Have Courage Dear Heart' en crescendo avec une remarquable section rythmique qui petit à petit prend de l'ampleur, et enfin, une deuxième ballade, 'Gravity' dans laquelle on se laisse bercer par le chant envoutant de la Norvégienne. A noter qu'il existe une version (non disponible pour l'instant sur Spotify) qui ajoute cinq titres en live enregistrés en 2019 à 'Nagold' dont l'Ave Maria' de 'Schubert'.

Bref, malgré une durée courte durée (normal pour un EP), 'Have Courage Dear Heart' nous permet de patienter jusqu'à la sortie d'un nouvel album de cette chanteuse charismatique qui est autant à l'aise dans du métal gothique que dans des ambiances plus tranquilles dans lesquelles elle dégage toujours une réelle émotion...

Interprêtes

Liv Kristine (Chant), Tommy Olsson (Guitare)


Artiste : Yes

Album : From A Page

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 13-05-2021

'From A Page' de 'Yes' n'est pas un nouvel album car sa sortie date d'Octobre 2019 mais il a fait son apparition assez tardivement en digital et contient également la réédition du concert 'In the Present – Live from Lyon' datant de 2011 et qui avait été donné le 1er Décembre 2009 à la Bourse du Travail de Lyon. En ce qui concerne la partie 'From A Page', ce sont cinq compositions (dont deux versions de 'To The Moment') qui avaient été écrites à la fin des années 2000 au moment ou le line up du groupe voyait des changements assez nombreux entre les problèmes de santé de 'Jon Anderson' remplacé par 'Benoît David' et le départ de 'Rick Wakeman' remplacé par 'Oliver Wakeman', et ces compositions écrites et composées à cette époque (toutes par 'Oliver Wakeman' sauf ' The Gift of Love' qui est un titre collégial) n'ont jamais vu le jour dans un enregistrement studio de 'Yes'.

'To The Moment' débute le mini album avec la version single mais c'est bien la version longue qui est la plus intéressante avec des parties instrumentales plus fournies et qui correspondent bien aux ambiances de 'Yes' et on est frappé par la voix de 'Benoît David' qui était réellement le meilleur remplaçant de 'Jon Anderson', puis, 'Words On A Page' est une magnifique ballade dans une ambiance dépouillée que l'on n'a pas l'habitude d'entendre dans le répertoire du groupe et avec un solo mettant en avant le feeling de 'Steve Howe'. Suit 'From the Turn of a Card', qui apparaissait sur l'album 'Ravens & Lullabies' de 'Gordon Giltrap' et 'Oliver Wakeman' et qui nous offre une sorte de ritournelle avec une mélodie entêtante, 'Oliver Wakeman' ayant réécrit une partition pour piano amenant une certaine douceur et légèreté à ce très beau titre, puis, la pièce maitresse 'The Gift Of Love' est une longue composition qui nous embarque dans un dédale progressif avec des lignes mélodiques attachantes et des arrangements vocaux de toute beauté.

En ce qui concerne le concert, il est déjà connu mais nous replonge le temps d'un instant dans une des périodes faste de 'Yes' à la fin des années 2000 avec plus de deux heures intenses, la fin de la set list regroupant, après le hit interplanétaire 'Owner of a Lonely Heart', cinq longs développements qui frisent une heure à eux seuls.

En résumé, plus qu'un nouvel album, cette version digitale de 'From A Page' permettra de faire découvrir à ceux qui n'ont pas eu la chance d'écouter la version CD ou Vinyl, une période de la longue histoire de 'Yes' et nous donne l'occasion de réentendre ce groupe légendaire qui est devenu une référence incontestée dans le rock progressif de ces 50 dernière années, leur dernière sortie live étant le remarquable 'The Royal Affair Tour (Live in Las Vegas)' en 2020...

Interprêtes

Benoît David (Chant), Steve Howe (Guitare, Chant), Chris Squire (Basse, Chant), Oliver Wakeman (Claviers, Chant), Alan White (Batterie)


Artiste : Imelda May

Album : 11 Past The Hour

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 14-05-2021

L'irlandaise 'Imelda May' revient avec un nouvel album '11 Past The Hour' après 'Life Love Flesh Blood' en 2017 et, malgré qu'elle soit toujours associée à des artistes de rockabilly dans spotify comme 'LeeRocker' ou les 'Stray Cats', elle a, après ses débuts, pris d'autres directions musicales et ce dernier opus nous embarque encore dans un magnifique voyage entre sensualité et énergie avec 11 compositions variées toutes aussi attachantes les unes que les autres.

La chanson titre (voir vidéo ci-dessus) débute cet album dans une atmosphère tamisée avec une première mélodie entêtante qui nous berce au son de la voix sensuelle d'Imelda, puis, 'Breathe' poursuit dans cette ambiance avec une belle ballade symphonique qui progresse délicatement dans un magnifique crescendo, les instruments de l'orchestre amenant une remarquable forceà l'ensemble. Avec 'Made To Love' dans lequel ont été invités le guitariste 'Ronnie Wood' (qui est toujours en activité avec les 'Stones') et les activistes féminines 'Gina Martin' et le Dr 'Shola Mos-Shogbamimu' (voir vidéo ici), le rythme s'accélère pour un titre entraînant avec une mélodie qui ne vous quitte plus, puis, 'Different Kinds of Love', après une introduction épurée, monte doucement en intensité pour terminer dans une sorte de joyeux Gospel, et 'Diamonds' est une nouvelle belle ballade épurée enveloppée par un piano, une légère basse et quelques percussions amenant une douceur toute particulière. Dans le même registre, suit 'Don't Let Me Stand on My Own' dans lequel le duo vocal formé par l'Irlandaise et 'Niall McNamee' fonctionne à merveille, puis, changement de décor avec l'énergique 'What We Did in the Dark' dans lequel 'Imelda May' chante avec 'Miles Kane' et 'Can't Say' est encore un joyau mélodique semi-acoustique dans lequel Imelda monte encore le curseur émotionnel et qui offre de magnifiques chœurs. On continue dans la légèreté avec le popisant 'Just One Kiss' (voir vidéo ici) qu'elle partage avec le chanteur 'Noel Gallagher' et 'Ronnie Wood', l'album se terminant tout d'abord, en douceur avec une nouvelle magnifique ballade 'Solace' et enfin, le très beau 'Never Look Back' d'une grande force émotionnelle, l'accompagnement de la chanteuse avec les cordes et la rythmique marquée en faisant un des titres phare de cet album.

En résumé, ce nouvel album d'Imelda May' confirme qu'elle a toujours ce talent pour alterner les genres entre sensualité et énergie avec ce don pour nous faire voyager et nous transmettre de belles émotions, tout particulièrement sur ce dernier opus, et, '11 Past The Hour' devrait plaire à un large public car tous les titres possèdent des lignes mélodiques très accessibles que l'on s'approprie immédiatement...

Interprêtes

Imelda May (Chant, Percussions, Piano), Noel Gallagher (Chant), Niall McNamee (Chant), Miles Kane (Chant), Gina Martin (Chant), Shola Mos-Shogbamimu (Chant), Ron Wood (Guitare), Davide Rossi (Basse, Claviers, Violon), Leo Abrahams (Guitare), Cam Blackwood (Basse), Cameron Blackwood (Guitare, Claviers), Tim Bran (Guitare, Basse, Claviers), Charlotte Hatherley (Guitare, Basse), Andrew Innes (Guitare), Charlie Jones (Basse), Sam Lewis (Guitare), Alex Thomas (Batterie), Tom Visser (Piano)


Artiste : Single Celled Organism

Album : Percipio Ergo Sum

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 15-05-2021






'Jens Lueck' qui a fondé le Studio 'Art Of Music' en 1993 et qui a collaboré avec des artistes comme 'Syrinx Call' et 'Isgaard', sa compagne dans la vie, a également créé son propre projet solo 'Single Celled Organism' avec à la clé un premier album de qualité, 'Splinter in the Eye' sorti en 2017 et l'Allemand signe son deuxième album ' Percipio Ergo Sum' qui est sorti le 7 Mai. On retrouve donc le style progressif de l'Allemand influencé par tous les artistes majeurs des années 70 avec des lignes mélodiques accrocheuses à la première écoute et ce dernier opus continue l'histoire de 'Splinter in the Eye' qui se terminait par une attaque mondiale avec des armes biologiques qui avaient libéré un virus extrêmement dangereux (rappelons que l'album est sorti en 2017 mais ça ne vous rappelle pas quelque chose ?). Faisant partie des 5% de rescapés de cette épidémie, le Docteur Barnaby et la 'fille de la télévision' qu'il avait créée, poursuivent donc leur aventure et cette deuxième partie voit la jeune fille affronter le monde réel mais sans l'aide de son protecteur et son crédo est détourné du 'Cogito ergo sum' de 'Descartes' au profit d'un 'Percipio Ergo Sum' : je perçois, donc je suis (Pour plus de détail, vous pouvez retrouver l'histoire sur le site internet de Jens ici).

La calme ouverture 'She's Awake' plante le décor avec une longue partie instrumentale en léger crescendo puis la courte partie chantée par 'Jens' accompagnée d'Isgaard' pour les chœurs annonce le réveil de la jeune fille, puis, 'The Final Door' nous déroule une douce mélodie ponctuée de solos instrumentaux 'Floydiens' que ce soit aux claviers ou à la guitare avec de remarquables ruptures tout au long du titre. 'I'd Like to See' qui suit est une lente complainte du Docteur Barnaby dans laquelle 'Jens Lueck' fait monter le curseur émotionnel dans son chant, puis 'Ride on a Ray', après une première partie épurée, montre ensuite un visage plus entraînant dans lequel la jeune fille découvre la beauté du monde, et 'Doubts' nous offre une magnifique ballade qui m'a déclenché à plusieurs reprises ce petit frisson caractéristique d'un grand plaisir d'écoute avec un léger crescendo dans laquelle l'héroïne voudrait tout apprendre sur ce monde qu'elle découvre et qui offre dans la deuxième partie un très beau solo de guitare. Suit 'Save Me from Dreaming' qui est un bijou mélodique 'Floydien' dans lequel 'Isgaard' nous émeut au larmes lorsqu'elle chante 'S'il vous plait, sauvez-moi' suivi de 'I'm Not Human' qui met encore en avant 'Isgaard' dans une nouvelle complainte de la jeune fille avec une montée en puissance et en tempo tout au long du titre avec un emballement final instrumental remarquable. Avec 'Hey You', on retrouve l'ambiance de celui des 'Floyds' qui est en quelque sorte un cri pour réveiller les consciences, puis, le court 'Humble' nous berce à l'écoute de la voix aérienne d'Isgaard' qui a réussi à se libérer pour retrouver une paix intérieur et 'Entanglement Runs Off' qui suit de près de 9 minutes nous embarque dans une saga progressive avec un bon équilibre entre parties instrumentales et chantées et une section rythmique inventive, le long solo de guitare dans la deuxième partie étant de toute beauté, l'album se terminant par le court et dépouillé 'Inhale the Dark' dans lequel 'Jens' et 'Isgaard' nous émeuvent une dernière fois dans leurs duos piano/voix admirables : tout simplement beau !

En résumé, ce deuxième album du projet 'Single Celled Organism' de 'Jens Lueck' nous emmène dans un magnifique voyage dans lequel on s'abandonne complètement grâce à de magnifiques mélodies dans des ambiances paisibles et sereines. 'Percipio Ergo Sum' est un album rempli d'une émotion toute particulière et est à déguster dans un endroit calme pour profiter de toute la richesse de chaque composition : pour tous les amoureux d'un rock progressif original, riche et mélodique...

Interprêtes

Jens Lueck (Batterie, Guitare, Basse, Claviers, Chant), Isgaard (Chant), Ingo Salzmann (Guitare), Johnny Beck (Guitare), Jürgen Osuchowski (Guitare), Katja Flintsch (Violon, Alto), Olek Bakki (Violoncelle), Volker Kuinke (Enregistrement), Kai Ritter (Voix)


Artiste : Motorpsycho

Album : Kingdom of Oblivion

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 16-05-2021

Les Norvégiens de 'Motopsycho', après 'The All is One' datant d'Août 2020, sortent 'Kingdom of Oblivion' qui vient de voir le jour mi-avril 2021, et quel album, car il totalise 70 minutes d'écoutes avec 12 compositions qui nous réembarquent dans la machine à remonter le temps à une époque où les 'Black Sabbath' et 'Led Zeppelin' étaient en haut de l'affiche du hard-rock, tout ceci avec des sonorités de l'époque mais avec une production moderne.

'The Waning Parts 1 & 2' ouvre le bal avec une composition typique d'un hard-rock puissant avec des riffs saturés d'une autre époque et une section rythmique entraînante avec une ligne de basse profonde, la deuxième partie amenant un côté psychédélique obsédant toujours ancré dans les seventies, puis, 'Kingdom Of Oblivion', avec un tempo plus lent, continue de nous offrir des riffs et un chant lourds et envoutants avec des lignes mélodiques assez linéaires. Changement de ton avec 'Lady May' qui est beaucoup plus calme dans un style folk acoustique avec un accompagnement d'arpèges de guitare, puis, 'The United Debased' revient au style vintage lourd et déroule une mélodie assez sombre, proche du doom, 'The Watcher' qui suit, étant un instrumental pas forcément indispensable nous ramenant au expérimentations psychédéliques du début du progressif. 'Dreamkiller' poursuit dans cette ambiance sombre et vintage avec les instruments électriques qui prennent le relais après une introduction acoustique planante, le titre retombant brusquement et finissant comme il a commencé. Nouveau changement d'atmosphère avec le court instrumental 'Atet' qui est un acoustique tranquille, puis, 'At Empire's End' est pour moi la pièce maitresse de l'album qui met le plus en avant le côté progressif du groupe avec des changements d'intensité qui nous replonge à la fin des années 60 avec ce mélanges entre psychédélique envoutant et les prémices d'un rock plus énergique que l'on appellera par la suite le hard-rock. C'est encore un changement complet de style avec 'The Hunt', acoustique beaucoup plus léger avec des belles harmonies vocales rappelant des formations comme 'Crosby, Stills, Nash and Young' et le court acoustique 'After The Fair' sert ensuite d'interlude pour le grand développement suivant 'The Transmutation Of Cosmoctopus Lurker' qui, de nouveau, nous offre un lourd hard-rock rempli d'effets psychédéliques amenés par les sons de guitares saturés et de claviers vintages avec un savant mélange entre 'Black Sabbath' et des 'Floyds', le dernier titre 'Cormorant' nous ramenant tout doucement à la réalité avec un instrumental doux et aérien dont la mélodie nous caresse délicatement les tympans.

En résumé, les Norvégiens de 'Motorpsycho' continuent dans ce style si caractéristique amenant une certaines nostalgie des pionniers du progressif ce qui destine 'Kingdom of Oblivion' à un public ayant baigné dans cette époque et qui a particulièrement aimé des groupes qui ont musclé le rock psychédélique pour qu'il devienne le hard-rock...

Interprêtes

Bent Sæther (Chant, Basse, Guitare, Claviers, Batterie), Hans Magnus Ryan (Guitare, Chant, Claviers, Mandoline, Violon, Basse), Tomas Järmyr (Batterie, Chant)


Artiste : Confusion Field

Album : Disconnection Complete

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 17-05-2021

Si vous suivez les chroniques de myprogmusic, vous devez savoir que je suis particulièrement attaché aux groupes de progressif influencés par les 'Pink Floyd' et, dans ces formations, figurent en premier plan les Allemands de 'RPWL' (prochaine chronique sur leur dernier album). Et c'est donc tout naturellement qu'en écoutant le premier enregistrement studio des Finlandais de 'Confusion Field', je me suis retrouvé en terrain connu car, la ressemblance entre les Allemands et les Finlandais est frappante aussi bien sur le plan mélodique qu'au niveau du chant de 'Tomi Kankainen' qui est très proche de celui de 'Yogi Lang'.

'Sky Is Never The Same' ouvre l'album sur une composition assez typique de 'RPWL', avec cette caractéristique d'associer des parties puissantes instrumentales à des parties chantées plus en retenue, la rythmique assez lente déroulant une mélodie qui ne vous quitte plus, puis, 'Close Call' continue dans cette ambiance posée qui me fait penser aux sonorités de 'Therion' dans la période 'Vovin' (voir ma playlist de 'Therion' ici). Avec 'Nothing Holds The Storm', les lignes mélodiques accrochent dès la première écoute et la partie instrumentale offre un très beau solo de guitare, l'atmosphère continuant de dégager une certain force tranquille, puis, 'Become Invisible', après une introduction épurée, montre un visage plus classique nous ramenant au formations de rock des années 80/90 tout en ayant de très belles alternances entre parties puissantes et d'autres beaucoup plus calmes, et quant à, 'Distort Reality' qui suit, il nous fait revenir à cette comparaison avec 'RPWL' qui fusionne une importante base sonore avec une douceur dans les arrangements vocaux, les claviers amenant également ce côté aérien. Suit 'Anxiety Reflected' dans la même veine que son prédécesseur et dans un climat plus inquiétant avec une tension émotionnelle forte tout au long du titre certainement accentuée par d'admirables alternances rythmiques et d'intensité, tension que l'on retrouve sur le titre suivant 'See Through Walls' dans lequel la section rythmique basse/batterie est particulièrement inventive. 'Zen Garden Moment' continue dans une atmosphère particulièrement intense avec une mélodie monocorde donnant cette impression d'accumuler une tension énorme prête à exploser à tout moment et qui finalement retombe délicatement dans un final épuré, l'album se terminant de très belle manière par le titre le plus long, 'Connecting The Dots' qui déroule une dernière mélodie addictive et lancinante avec des changements d'accords appuyés par la section rythmique qui nous ramènent encore à cette force tranquille de 'RPWL'.

En résumé, les Finlandais de 'Confusion Field' nous offrent un premier album déjà très mature qui se bonifie au fur et à mesure des écoutes dans un style néo-progressif mélodique relativement accessible dans la lignée de 'RPWL' ce qui devrait plaire à tout un public adepte d'un progressif moderne puisant ses influences dans les années 70/80 avec bien évidemment en tête de liste 'Pink-Floyd'...

Interprêtes

Tomi Kankainen (Chant, Basse, Claviers, Guitares), Petri Honkonen (Batterie), Markus Jämsen (Guitare)


Artiste : Fleesh

Album : Version II

Date de Sortie : 20-04-2021

Ajouté le : 18-05-2021

Les Brésiliens de 'Fleesh' continuent de sortir des reprises revisitées en nous offrant de merveilleux moments d'écoute et après 'Versions I' en 2019, 'In The Mist of Time (A Renaissance Tribute)' en 2020 et 'Here It Come Again (A Tribute to Genesis)' début 2021, c'est au tour de 'Version II' de voir le jour. Au programme, 'Angra', 'Peter Gabriel', 'Phil Collins', 'Fleetwood Mac', 'Mostly Autumn' ou encore 'Pink Floyd' avec ces magnifiques réinterprétations de Gabby et Celo qui sont toutes remplies d'une émotion intense et qui, de plus, nous ramènent avec bonheur, non sans nostalgie, quelques décennies en arrière. Bref, pas besoin d'en rajouter, ce nouvel album de reprise se déguste avec un très grand plaisir du début à la fin et j'ai remis la liste des titres ainsi que l'album dont ils sont issus, l'artiste original et l'année de sortie ci-dessous. De plus, la dernière fois, j'avais mis les vidéos de Fleesh et cette fois, je vous ai mis les versions originales avec le lien Spotify.


Liste des titres (Album Original, Artiste, Année) – lien spotify vers le titre original :
01. Holy Land (Holy Land, Angra, 1996) - Titre Original
02. Red Rain (So, Peter Gabriel, 1986) - Titre Original
03. I Wish It Would Rain Down (...But Seriously, Phil Collins, 1989) - Titre Original
04. Stay on These Roads (Stay on These Roads, A-Ha, 1988) - Titre Original
05. It's Only Goodbye (Giant for a Day, Gentle Giants, 1978) - Titre Original'
06. New York (Forse le lucciole non si amano più, Locanda Delle Fate, 1977) - Titre Original
07. I'm So Afraid (Life Becoming A Landslide, Fleetwood Mac, 1975) - Titre Original
08. Meadows of Heaven (Dark Passion Play, Nightwish, 2007) - Titre Original
09. Andarilho de Luz (O Andarilho, Flávio Venturini, 1984) - Titre Original
10. You Learn About It (Souvenirs, The Gathering, 2003) - Titre Original
11. The Space (Seasons End, Marillion, 1989) - Titre Original
12. Illusion (IMPERIAL, Soen, 2021) - Titre Original
13. Comfortably Numb (The Wall, Pink Floyd, 1979) - Titre Original

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Artiste : Lazuli

Album : Dénudé

Date de Sortie : 16-03-2021

Ajouté le : 19-05-2021

Après le très bon 'Le fantastique envol de Dieter Böhm' en 2020 sorti juste avant la crise sanitaire, les Français de 'Lazuli', privés de tournée pour défendre leur dernier album, se sont essayés à l'époque, comme pas mal de formations, à des reprises en acoustique sur YouTube avec par exemple 'Mers lacrymales' du dernier album et 'Une pente qu'on dévale' de l'album 'Tant que l'herbe est grasse' de 2014. Et l'idée a germé de faire un album de reprises en acoustique qui se concrétise par ce magnifique 'Dénudé' contenant 16 compositions et que l'on égrène délicatement avec bonheur en commençant par 'J'attends un printemps' dans une magnifique version piano/voix puis défilent la discographie des Français avec ces paroles remplies de poésie qui sont encore plus mises en avant dans cette ambiance épurée et qui contribuent à la grande tradition du rock progressif Français initié par 'Ange' il y a maintenant une cinquantaine d'années (magnifique reprise de 'Capitaine cœur de miel' par 'Lazuli'). A l'écoute de 'Mes Semblables', 'Vita est circus', 'La valse à cent ans', 'Une pente qu'on dévale' ou encore 'Un automne' qui nous livrent chacun leur substantifique moelle, on embarque confortablement sur un petit nuage en nous abandonnant entièrement à ces mélodies qui, le temps d'un instant, nous font nous évader de la médiocrité dans laquelle nos chers gouvernement nous ont plongé " Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité ". Cerise sur le gâteau, les arrangements instrumentaux ont été complètement revisités avec de très beaux accompagnements de guitare acoustique ou de piano auxquels viennent s'ajouter à certains moments l'accordéon de 'Dominique Léonetti' ou le cor de 'Romain Thorel' et on peut également souligner de très belles harmonies vocales tout au long de l'album.

Bref, les Français de 'Lazuli' nous offre un très beau voyage rempli de délicatesse et de poésie qui se déguste tranquillement dans un endroit calme le casque sur les oreilles et 'Dénudé' est à conseiller, au-delà des fans du groupe, à toutes celles et ceux qui ont été élevés au biberon du progressif Français riche et imaginatif mettant en avant la beauté de notre langue et dont 'Lazuli' en est actuellement un des plus beaux représentants...

Interprêtes

Dominique Léonetti (Guitare, Accordéon, Chant, Chœur), Claude Léonetti (Léode, Lap Steel, Rhode piano, Oud, Chœurs), Vincent Barnavol (Percussions, Marimba, Vibraphone, Glockenspiel, Chœurs), Romain Thorel (Piano, Cor, Chœurs), Arnaud Beyney (Guitare, Pedal Steel, Mandoline, Basse, Chœurs), + Invités : Aline, Christine, Marie (Chœurs), Elliot Léonetti (Didjeridoo)


Artiste : Galaad

Album : Paradis posthumes

Date de Sortie : 23-04-2021

Ajouté le : 20-05-2021

Après avoir quitté la scène progressive pendant 25 ans, les Suisses de 'Galaad' avaient ressorti 'Frat3R' en 2019 et ce nouveau départ leur a donné des ailes puisque ce n'est que deux ans après que leur dernier bébé 'Paradis posthumes' a vu le jour. Cette nouvelle galette de plus d'une heure nous embarque dans un joyau de progressif à la Française qui ne peut que rappeler les ambiances du père de ce style, j'ai nommé 'Ange' avec son fondateur 'Christian Decamps' qui viennent de ressortir un magnifique 'Trianon 2020' fêtant les 50 ans du groupe. Je cite 'Ange' car les Suisses ont ce talent pour nous offrir musicalement du progressif épique imaginatif et recherché avec des textes ciselés qui mettent en avant tous les maux de notre monde tout en gardant cette foi en l'Homme et 'Paradis posthumes' est encore un bel exemple de ce savoir-faire des Suisses.

Le court 'Terra' nous accueille dans une ambiance bucolique qui se transforme assez rapidement en déferlement sonore accompagné par des chœurs vigoureux qui préfigure un album de rock énergique et flamboyant, puis, 'Apocalypse' poursuit dans cette énergie communicative avec un chant expressif et rageur et de belles alternances d'intensité et de tempo qui en font un titre typique d'un progressif riche et éclatant. L'ambiance se calme avec le titre suivant 'Moments' qui nous emmène dans un lent tempo avec un refrain qui vient tout droit se greffer dans notre tête et dont le chant de 'PyT' me fait penser à celui de 'Christian Décamps' et, ce dernier n'est pas loin non plus dans 'Le rêve d'unité' avec une introduction en crescendo qui explose après environ une minute après cette phrase scandée : " est-ce bien une catastrophe ? Qu’un katana te découpe en strophes " et qui, en 5 minutes, condense tout ce qu'une amatrice ou un amateur de progressif désire trouver dans ce style de musique. Avec 'Amor vinces', on est accueilli avec des riffs saturés d'heavy métal et c'est certainement le titre le plus percutant de l'album, avec un 'Pyt' qui joue au chat et à la souris dans de remarquables alternances d'intensité, puis, 'La douleur', après une douce introduction, nous offre un mid-tempo puissant sur lequel notre tête ne peut s'empêcher de battre la mesure avec ce chant (que dis-je, ces gémissements) tellement expressifs. Suit 'L'instinct, l'instant' qui reproduit le schéma toujours autant addictif avec une introduction tranquille qui prend petit à petit de l'ampleur pour se transformer en un titre énergique qui offre une remarquable pause piano/voix en milieu de titre, puis, l'atmosphère se veut plus douce avec la première partie de 'Ton ennemi' sous la forme d'une complainte accompagnée par une guitare aérienne et qui se métamorphose à mi-course en une section électronique à la 'Jean-Michel Jarre' et qui évolue vers une ritournelle aux allures folk avec une rythmique que n'aurait pas renié 'Tri Yann'. Le titre éponyme de l'album qui suit est plus direct et conventionnel avec une rythmique entraînante qui nous éloigne du progressif, puis, le long développement 'Jour sidéral', en trois partie, offre un nouveau bijou progressif que l'on apprivoise écoute après écoute dans un patchwork faisant se succéder des paysages sonores variés avec un nouvelle prestation vocale forte en émotion de 'PyT', l'album se terminant par 'Divine', plus classique musicalement mais qui nous ramène encore aux ambiances de 'Christian Décamps' par le chant de 'PyT'.

En résumé, les Suisses de 'Galaad' sortent un magnifique album qui, signe de qualité, se bonifie au fil des écoutes et qui perpétue de belle manière le rock progressif à la Française comme viennent de le faire également les Français de 'Lazuli' et 'Paradis posthumes' devrait plaire à tout un public ayant été élevé au biberon du rock progressif et aux formations qui ont mis en avant la langue Française, 'Ange' étant pour moi le plus digne représentant des cinquante dernières années, même si 'Christian Décamps' a déclaré avec ses mots toujours aussi jouissifs : " Nous sommes le groupe français le plus célèbre... à être passé inaperçu "...

Interprêtes

Pierre-Yves "PyT" Theurillat (Chant), Sébastien Froidevaux (Guitare, Choeurs), Gianni Giardiello (Claviers), Laurent Petermann (Batterie), Gérard Zuber (Basse)


Artiste : Reach

Album : The Promise of Life

Date de Sortie : 23-04-2021

Ajouté le : 21-05-2021

Après deux albums prometteurs 'Reach out to Rock' en 2014 et 'The Great Divine' en 2018, les Suédois de 'Reach' sortent un nouvel album 'The Promise of Life' comprenant 10 nouvelles compositions mettant toujours en avant une énergie communicative avec des mélodies entêtantes qui viennent se greffer immédiatement dans la tête, dans des ambiances mélangeant rock et pop.

D'entrée, après une courte introduction à la 'Enio Morricone', on rentre dans le vif du sujet avec 'New Frontier' et une première mélodie addictive qui vous gagne immédiatement soutenue par une rythmique entraînante avec un tempo se rapprochant d'un rockabilly déjanté et qui a une partie centrale instrumentale moins rapide et décalé du reste ce qui en fait une composition très variée, puis, 'The Law', avec son tempo qui démarre instantanément la machine à taper du pied, amène de magnifiques alternances d'intensité entre les couplets et le refrain augmentant encore cette envie irrésistible de bouger au rythme de la musique. Légère pause avec 'Young Again' dans un mid-tempo qui offre une nouvelle mélodie que l'on a envie de reprendre en chœurs, et l'album se poursuit avec un entraînant 'Satellite', toujours aussi mélodique, puis, 'Motherland' nous embarque pour un joyeux swing aux accents jazzy et quant à 'The Seventh Seal', l'ambiance se veut plus sensuelle avec un lent tempo déroulant des nouvelles lignes mélodiques harmonieuses. Le reste de l'album est à l'image de ce début, avec un nouveau bijou mélodique 'Higher Ground' qui me rappelle le style bien trempé de 'Jono', puis 'Higher Ground' nous emmène dans une atmosphère plus feutrée dans laquelle la section rythmique basse/batterie amène une sensualité toute particulière et 'The Streets' nous envoie un rock direct et énergique avec une rythmique très entraînante, l'album se terminant sur la très belle ballade 'Promise of a Life' avec une dernière mélodie qui ne vous quitte plus.

En résumé, le talent mélodique des Suédois de 'Reach' se confirme encore avec ce troisième album sans réel temps mort et qui propose un bon équilibre entre compositions énergiques et d'autres plus tranquille et 'The Promise of Life' devrait plaire à un large public car tous les titres sont très accessibles grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement...

Interprêtes

Ludvig Turner (Chant, Guitare), Marcus Johansson (Batterie), Soufian Ma´Aoui (Basse)


Artiste : Pixels & Sound

Album : Sentimentalism

Date de Sortie : 18-02-2021

Ajouté le : 22-05-2021

Je vous emmène en pays des Kangourous avec la formation de rock progressif 'Pixel & Sound' qui a été créé par 'Reece Denton' et 'Daniel Mckittrick' et qui a sorti son premier enregistrement studio 'Sentimentalism' en Février 2021 avec différents invités dont le claviériste 'David Eaton' et les guitaristes 'Douglas Skene' et 'Dean Bennison' du groupe néo-progressif 'Anubis'. Dans un style entre pop et rock, 'Sentimentalism' est un album concept basé sur l'histoire personnelle de 'Reece Denton' qui nous raconte son parcours après avoir perdu son père alors qu'il allait rentrer dans la vie adulte et ce sont 13 titres très disparates par leur longueur qui vont d'une minute à un long développement de plus de 20 minutes pour une durée totale de 80 minutes, qui nous sont offerts.

Après le court et tranquille acoustique 'Take Flight' qui débute l'opus avec de belles harmonies vocales, 'Break' dévoile une atmosphère légère qui nous ramène au progressif des années 70 avec une mélodie entraînante, puis, 'Good Morning Melody' continue avec des guitares acoustiques qui mènent la danse dans une ambiance détendue, la section vocale étant bien en accord avec le style enjoué et limpide. Avec 'Kinshipwreck', le ton se durcit légèrement avec une recherche progressive plus marquée, la partie chantée calme en léger crescendo arrivant en fin de titre après une longue partie instrumentale énergique, puis, 'Five Months Later' montre un visage mélancolique avec une magnifique mélodie qui est très agréable et qui offre de belles sections vocales remplies d'émotion et des accompagnements instrumentaux amenant une douceur toute particulière (très beau solo de guitare 'Gilmourien' dans la deuxième partie). Suit 'The Sleeping Song' qui continue dans cette voie avec un lent tempo dans la première partie qui est complètement en phase avec le titre et qui livre de belles alternances d'intensité et de rythmique dans la deuxième partie, puis, 'The Release' prend le relais avec une courte composition épurée, le duo guitare acoustique/chant exhalant une remarquable douceur. Changement de décor avec 'Cancer', plus enlevé avec une construction moins facile d'accès, puis, 'Eye of the Storm' revient à une ambiance plus calme en mettant en avant le chanteuse 'Sarah Vella' dans une ballade semi-acoustique avec un crescendo dans la deuxième partie qui retombe sur la fin du titre. 'Growing Symptoms' poursuit ensuite avec ses 21 minutes et développe une composition progressive à tiroirs, les changements d'intensité et de tempo étant nombreux ce qui demande bien évidemment quelques écoutes successives pour en tirer toute la richesse, la dernière partie étant un pur moment de bonheur avec ce crescendo final qui chemine lentement et qui retombe tranquillement dans un magnifique duo guitare acoustique/voix. La fin de l'album nous fait défiler le court instrumental 'The Uplift' avec de belles basses profondes, puis, 'Opportunity' qui est à nouveau un remarquable titre qui offre un magnifique duo vocal entre 'Reece Denton' et 'Sarah Vella' qui amène une réelle douceur et dont le solo de guitare final de 'Douglas Skene' (que j'aurais aimé encore plus long) est très beau, l'ensemble dégageant une émotion toute particulière, la version spotify rajoutant un titre bonus assez court, 'Like in the Movies', qui déploie un agréable crescendo avec un tempo qui s'accélère petit à petit, le chant de 'Reece Denton' devenant de plus en plus puissant.

En résumé, les Australiens de 'Pixels & Sound' sortent un très bon album qui allie un progressif imaginatif avec des lignes mélodiques accessibles et de remarquables harmonies vocales, et, 'Sentimentalism' devrait plaire à tout un public qui aime des ambiances douces et mélancoliques dans ce style de musique...

Interprêtes

Reece Denton (Chant, Guitare, Batterie), Daniel Mckittrick (Guitare, Mandoline, Chœurs), Anthony Stewart (Basse, Guitare, Chœurs) + Invités : Sarah Vella (Chant, Chœurs), David Eaton (Claviers, Guitare, Chœurs), Douglas Skene (Guitare, Chœurs), Dean Bennison (Guitare), Robert James Molding (Chœurs), The Sentimental Voices (Chœurs)


Artiste : RPWL

Album : God Has Failed – Live & Personal

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 23-05-2021

A cause de la crise sanitaire, les Allemands de 'RPWL' n'ont jamais pu fêter l'anniversaire des 20 ans de la sortie du premier album 'God Has Failed' pour lequel ils avaient prévu une tournée en 2020 et pour marquer le coup, ils ont eu l'idée d'enregistrer un nouvel album dans les conditions du live et sans public, enregistrement qui a eu lieu les 14 et 15 Novembre 2020 et qui est maintenant disponible pour notre plus grand bonheur en streaming mais également qui est sorti en DVD et Blu-ray, toutes les versions étant disponibles sur leur boutique en ligne ici.

Etant un fan du groupe et ayant pratiquement chroniqué tous les albums depuis la création de myprogmusic fin 2015 (voir plus bas les différentes chroniques), ce nouvel album permet à ceux qui ne connaitrait pas encore cette formation qui est maintenant incontournable dans le paysage progressif international, d'écouter cet admirable premier album 'God Has Failed', avec une performance en live et une production digne des meilleurs enregistrements studio, en commençant par l'hymne du groupe 'Hole In The Sky' auquel sont venus se rajouter des chœurs féminins et qui me procure toujours autant de plaisir à chaque écoute. Défilent toutes ces compositions qui sont à jamais gravées dans la tête des fans et qui, à l'époque leur avaient collé l'étiquette de " groupe qui jouait du 'Pink-Floyd' " (et dont ils en avaient fait un titre rempli d'humour, 'This Is Not a Progsong' en 2008) mais qui finalement montrent, 20 ans après, que les Allemands ont réussi ce pari d'être reconnu comme une formation originale en gommant petit à petit cette ressemblance avec 'Pink-Floyd'. Pour ma part, c'est le ressenti que j'ai car, même si au début, j'avais tout de suite aimé, certainement par cette proximité avec la musique des 'Floyds', lorsque maintenant je réécoute tous ces titres de 'God Has Failed', c'est bien le nom de 'RPWL' qui leurs est définitivement attachés. On peut également noter que certains titres originaux ont été réarrangés avec, par exemple, l'apport de chant féminins dans 'Wait Five Years' qui amène une douceur toute particulière ou cet ajout de l'accompagnement au piano de 'Crazy Lane' qui augmente encore l'émotion dégagée par ce très beau titre. L'édition disponible sur Spotify contient en plus deux reprises de 'Pink-Floyd', tout d'abord 'Cymbaline' (renommé 'Nightmare' dans l'album de 'RPWL' de reprise de 'Plays Pink Floyd’s ‘The Man and the Journey’' des 'Floyds') et 'Fat Old Sun' de l'album 'Atom Heart Mother'

En résumé, grâce à 'God Has Failed – Live & Personal', les Allemands de 'RPWL' nous font redécouvrir avec bonheur leur premier album qui a déjà 20 ans et qui aura par la suite 7 petits frères tous aussi attachants les uns que les autres : un beau cadeau pour tous les fans et pour les autres qui connaissent peu ou pas cette formation et qui aiment une musique découlant des grands courants progressifs des années 70, c'est l'album idéal pour rentrer dans leur discographie et vous verrez sans doute que toutes ces belles mélodies deviennent vite indispensables dans votre discothèque idéale de musique progressive...

Chroniques myprogmusic de 'RPWL' :
= 2016 = 'RPWL Plays Pink Floyd’s ‘The Man and the Journey’'
= 2017 = 'A New Dawn (Live)'
= 2019 = 'Tales From Outer Spaces'
= 2020 = 'Live From Outer Space'

Interprêtes

Yogi Lang (Chant, Claviers), Kalle Wallner (Guitare, Chœurs), Markus Jehle (Claviers), Marc Turiaux (Batterie) + Invités : Frank Thumbach (Basse), Bine Heller (Chant), Caroline Brunken (Chant)


Artiste : tRKproject

Album : Books That End in Tears

Date de Sortie : 29-04-2021

Ajouté le : 24-05-2021

Après les remarquables reprises des albums de son projet 'tRKproject' (voir ci-dessous les chroniques de myprogmusic) dans lesquelles 'Ryszard Kramarski' nous proposait, honneur aux dames, une version avec la chanteuse 'Karolina Leszko' et une autre avec le chanteur 'Dawid Lewandowski', le Polonais sort en cette année 2021 un nouvel album 'Books That End in Tears' toujours sur le même principe avec deux versions de ses interprètes fétiches. Ce cinquième album studio de 'tRKproject' comprend quatre longs développements inspirés de quatre romans forts du XXème siècle et qui ont certainement été choisis par 'Ryszard Kramarski' pour leur résonnance dans la période actuelle que nous vivons avec la crise sanitaire et toutes ses dérives politiques : 'Lord Of The Flies' de 'William Golding', 'Le Procès' de 'Franz Kafka', '1984' et 'La Ferme des animaux' de 'George Orwell'. On commence à y être habitué maintenant, à vous de choisir la version qui vous correspond le plus entre 'Karalina Leszko' ou 'Dawid Lewandowski'; pour ma part, les deux versions de ce dernier opus m'ont procuré chacune de très agréables moments d'écoutes.

'Lord of the Flies' débute l'album dans une atmosphère 'Floydienne' ('Shine On You Crazy Diamond' n'est pas loin) mais au bout d'une minute se développe un lent tempo qui amène agréablement la partie chantée épurée piano/voix avec des arrangements de cordes accentuant la douceur de la belle mélodie serpentant paisiblement dans toute la première partie avec l'ajout ici et là d'une guitare acoustique cristalline, puis, à mi-course, les instruments électriques se font plus énergiques et démarrent une section plus rapide avec une belle partie instrumentale au claviers qui revient ensuite à un tempo plus lent avec un magnifique solo de guitare 'Gilmourien'. Dans la dernière partie, après une section constituée d'une lourde rythmique tribale accompagnée par une narration monocorde et de petits cris, le final chanté revient petit à petit à la douceur du thème de départ avec sa mélodie entêtante qui ne nous quitte plus.

Avec 'The Trial', on est embarqué d'entrée dans un tempo entraînant avec une nouvelle mélodie que l'on apprivoise immédiatement, le chant des deux interprètes étant rempli d'un entrain communicatif, puis, la partie centrale instrumentale ralentit le rythme amenant un nouveau solo de guitare planant qui laisse place à une partie chantée tranquille avec de beaux chœurs avant une nouvelle section instrumentale tourmentée soutenue par une batterie débridée, le final chanté revenant à la vivacité de la première partie.

La composition 'Nineteen Eighty-Four' démarre avec quelques coups marqués de tambours accompagnés par une guitare aérienne, puis, dans la version de 'Karolina Leszko', le registre assez bas de la chanteuse accentue encore les paroles anxiogènes d'Orwell' avec son fameux 'Big Brother is watching you', les lignes mélodiques étant de toute beauté (me rappelant celles d'Hotel California' dans un tempo plus calme), puis, la suite nous offre une section instrumentale 'Floydienne' puis chantée plus tourmentée qui se terminent par une rupture revenant pour le final très émouvant à un tempo beaucoup plus lent avec un duo épuré piano/voix qui laisse place à un dernier solo magistral de guitare et quelques mesures chantées : tout simplement magnifique !

Le dernier long développement est consacré au roman d'Orwell' qui raconte la prise de pouvoir des animaux dans une ferme et qui démarre dans une ambiance champêtre avec une mélodie légère. Au bout de 4 minutes, l'ambiance prend un tournant plus tranquille avec quelques notes de guitare et de belles vocalises, puis, on retrouve le thème principal chanté entrecoupé par de nouveaux solos de guitare mélodieux jusqu'au très beau final épuré guitare/voix.

En résumé, c'est encore un très bel album qui nous est offert par 'Ryszard Kramarski' avec quatre longs développements tous aussi addictifs les uns que les autres, chacun amenant son lot d'émotion et qui se dégustent tranquillement le casque sur les oreilles. 'Books That End in Tears' est à conseiller à un public aimant un progressif proche de 'Pink Floyd' et des ambiances aériennes avec de belles lignes mélodiques...

Liste des chroniques de myprogmusic de tRKproject :
= 2017 - 'Music Inspired By The Little Prince'
= 2019 - 'Mr Scrooge'
= 2019 - 'Kay & Gerda'
= 2020 - 'Sounds from the Past'
= 2021 - 'The Little Prince'

Interprêtes

Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Marcin Kruczek (Guitare), Grzegorz Fieber (Batterie, Percussions), Krzysztof Wyrwa (Basse), Karolina Leszko (Chant), Dawid Lewandowski (Chant)


Artiste : Loonypark

Album : The 7th Dew

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 25-05-2021

Juste un jour après la sortie de son nouvel album du projet 'tRKproject', 'Ryszard Kramarski' qui est également le leader de la formation 'Millenium' mais aussi le fondateur du label indépendant 'Lynx Music', produit un nouvel album de ses compatriotes de 'Loonypark' qui évoluent dans un progressif assez proche des projets de 'Ryszard Kramarski' et 'The 7th Dew' voit le retour de la chanteuse 'Sabina Godula-Zając' après 'Deep Space Eight' en 2019.

'The Earth' débute l'album avec une composition qui alterne des passages rythmés instrumentaux avec des sections chantées beaucoup plus tranquilles, les accompagnements aux piano amenant une détente en opposition avec une section rythmique énergique, puis, le titre éponyme de l'album est d'une construction plus classique avec un refrain entêtant et entraînant qui vient se greffer immédiatement dans la tête et avec un beau solo de guitare en fin de titre. Suit, 'The Fever' qui ralentit le tempo avec, de nouveau, des alternances d'intensité entre les couplets et le refrain plus rythmé et accompagné par des riffs saturés de guitare, puis, 'Virtuality', avec ses 8 minutes, est basé sur une mélodie enjouée dans un tempo sautillant assez linéaire mais néanmoins très efficace. La deuxième partie de l'opus met en avant des compositions plus tranquilles avec, tout d'abord, la ballade 'The Tree of Life', offrant une construction faisant remonter aux années 70 avec un refrain mélodieux, 'Toxic Unity' qui est une magnifique composition baignant dans une ambiance sensuelle amenée par la remarquable prestation vocale de 'Sabina Godula-Zając', puis, 'The Embrace' poursuit par une ballade émouvante et délicate, l'album se terminant encore par une ballade, 'The Truth', avec une dernière belle mélodie que l'on déguste agréablement en étant bercé par la douce voix de 'Sabina Godula-Zając'…

En résumé, les Polonais de 'Lonypark' sortent un album très agréable à écouter et si vous êtes une amatrice ou un amateur d'un progressif léger privilégiant les atmosphères tranquilles et raffinées avec des mélodies accessibles, 'The 7th Dew' est sans aucun doute fait pour vous...

Interprêtes

Sabina Godula-Zając (Chant), Piotr Grodecki (Guitare), Krzysztof Lepiarczyk (Claviers), Piotr Lipka (Basse), Grzegorz Fieber (Batterie) + Invité : Jacek Szczepaniak (Guitare)


Artiste : Renaissance

Album : 50th Anniversary Ashes Are Burning – An Anthology – Live In Concert

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 26-05-2021

L'année 2019 a vu le groupe 'Renaissance' fêter ses 50 ans de carrière au cours d'une tournée aux Etats-Unis et l'album du concert qui est sorti en CD, DVD et Blu-ray le 30 Avril 2021 a été enregistré au 'Keswick Theatre' de Glenside en Pensylvanie le 12 Octobre 2019. Après 'A Symphonic Journey' en 2018, les Anglais on de nouveau invité un orchestre de chambre pour réinterpréter des compositions qui sont toutes devenues légendaires et défilent donc les incontournables de cette formation qui nous ont accompagné pendant les années 70 et que l'on garde bien au chaud dans notre mémoire, en commençant par 'Islands' du premier album datant de 1969 sur lequel l'un des fondateurs du groupe 'Jim McCarty' a été invité pour l'occasion et qui est également présent sur 'Ashes Are Burning'. Certes, 'Annie Haslam' a pris quelques années depuis mais, sa voix est toujours aussi caractéristique et malgré quelques imperfections sur les deux premiers titres, le temps de chauffer sa voix, l'ensemble du concert est un vrai délice et nous embarque dans un merveilleux voyage dans le temps avec ces mélodies qui, pour ma part, me file la chair de poule à chaque écoute.

Bref, inutile d'en rajouter, ces versions orchestrales faites sur mesure pour le style de 'Renaissance' permettent de nous replonger de façon admirable dans tous ces microsillons qui, pour tous les fans de progressif qui ont connus cette période des années 70 du groupe, font certainement partie de leur collection idéale d'albums et ont, comme c'est mon cas, ont été usés sur la platine familiale en ajoutant, jour après jour, ces petits craquements significatifs du vinyl et qui étaient les témoins de ces multiples écoutes...

Interprêtes

Annie Haslam (Chant), Mark Lambert (Guitare, Chœurs), Rave Tesar (Claviers), Geoffrey Langley (Claviers, Chœurs), Leo Traversa (Basse, Chœurs), Charles Descarfino (Batterie, Percussions, Chœurs) + Invités : Jim McCarty (Batterie, Percussions, Chœurs), The Renaissance Chamber Orchestra


Artiste : Manchester Orchestra

Album : The Million Masks Of God

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 27-05-2021

Les Américains de 'Manchester Orchestra', après 'A Black Mile to the Surface' en 2017 qui avait été très bien accueilli par les critiques musicales (voir le très beau concert sur youtube ici), sortent un nouvel enregistrement studio 'The Million Masks Of God' dans lequel ils nous racontent l'histoire d'un homme qui est sans doute proche de la mort et qui revoit différents épisodes de sa vie par l'intermédiaire de l'Ange de la mort. Compte tenu du thème, on retrouve certaines ambiances du dernier opus mais l'ensemble est certainement moins énergique tout en gardant cette grande force émotionnelle faite de tensions et de détentes avec des lignes mélodiques qui s'apprivoise immédiatement.

On navigue donc dans un océan d'émotion en commençant par 'Inaudible' et sa mélodie planante et subtile avec de belles harmonies vocales qui continue sans transition avec 'Angel of Death' qui amène doucement les instruments électriques dans un style résolument plus rock avec de belles variations d'intensité, puis, 'Keel Timing', qui a fait l'objet d'un single, lui emboîte le pas avec des sonorités plus électroniques dans de la pop/rock assez passe-partout, ce que l'on retrouve dans le titre suivant 'Bed Head' pratiquement sur le même schéma. Avec 'Annie', la prestation vocale de 'Andy Hull' fait passer une belle émotion et la rythmique tranquille sur une douce mélodie en fait une des compositions les plus attachantes, puis, la deuxième partie de l'album est beaucoup plus centrée sur des ballades qui se concrétisent, par exemple, par le très beau 'Telepath' avec un trio voix/guitare acoustique/violoncelle particulièrement délicat, puis 'Let It Storm' qui nous ramène à la chanson des années 60 avec une mélodie attachante proche de ce qu'ont pu faire 'Simon & Garfunkel' et on retrouve cette ambiance dans le titre suivant 'Dinosaur' avec un tempo de boîte à rythme aux sonorités électroniques. La fin de l'album fait défiler un léger 'Obstacle', puis deux nouvelles ballades avec 'Way Back' et 'The Internet', cette dernière offrant une ambiance vaporeuse et une accélération énergique dans la deuxième partie avant de retomber dans la mélodie nonchalante du départ.

En résumé, les Américains de 'Manchester Orchestra', thème oblige, sortent un album plus introspectif avec ce style caractéristique qui exhibe une sensibilité à fleur de peau et 'The Million Masks Of God' devrait plaire à un public relativement large grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute...

Interprêtes

Andy Hull (Guitare, Claviers, Perscussions, Chant), Ethan Gruska (Guitare, Claviers, Percussions), Robert McDowell (Guitare, Claviers), Andy Prince (Basse), Tim Very (Batterie)


Artiste : Blacksmith Tales

Album : The Dark Presence

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 29-05-2021

'Blacksmith Tales' est un nouveau projet de progressif symphonique initié par le claviériste et compositeur Italien 'David Del Fabro'. Son premier album 'The Dark Presence' est conceptuel et raconte l'histoire d'une âme à la recherche de la lumière intérieure, de son propre moi, et qui, pour ce faire, doit faire face à sa partie la plus sombre, descendre dans les profondeurs de son esprit et de son cœur, surmonter les obstacles qu'elle rencontre sur le chemin de la lumière puis affronter un nouveau voyage, une nouvelle vie, tout ceci en nous faisant voyager dans le temps, de l'Egypte ancienne au Moyen-âge. Composés dans les années 1990, 'David Del Fabro' a donc concrétisé son projet avec la sortie de 'The Dark Presence', grâce également à des artistes de talents car on retrouve, entre autres, le chanteur de 'Temperance' et de 'Visions Of Atlantis', 'Michele Guaitoli', et le producteur et claviériste 'Luca Zanon' qui a donné le coup de pouce à David pour réaliser ce très bel album.

Constitué de 13 titres assez disparates par leur longueur, 'The Dark Presence' nous propose 76 minutes riches et intenses avec des influences marquées dans le progressif des années 70 en commençant par le long développement éponyme de l'album qui, par son introduction, nous offre un dépaysement total et dans lequel on se retrouve dans un ancien temps avec une construction musicale en plusieurs tiroirs que l'on ouvre les uns après les autres pour en découvrir tous les recoins. Les parties chantées sont de toute beauté avec de très belles performances vocales tout au long de l'album de 'Michele Guaitoli'. 'Golgotha' qui suit, est presque entièrement instrumental et mis à part quelques vocalises féminines, nous propose une ambiance épique avec des sonorités assez proches de 'Therion', puis, sans transition, 'Let Me Die' est plus énergique et entraînant avec des alternances rythmiques et d'intensité amenant une bonne dose progressive, la fin du titre beaucoup plus calme mettant en avant un piano rejoint par le chant de 'Michele Guaitoli'. La suite fait défiler 7 titres plus courts mais qui gardent tous une belle originalité : 'Rain… of Course' nous offre une belle mélodique dans un ambiance légère, puis, 'Into the Sea (Apocatastasis)' nous bouscule avec ses changements de tempo fréquents et garde des lignes mélodiques accessibles qui sont soutenues par des sonorités vintages et de belles harmonies vocales finales. Quant au court 'Interlude', c'est une belle ballade acoustique qui met en avant le chant délicat de 'Beatrice Demori', puis, l'instrumental 'Tides From a Faraway Shore' poursuit dans une atmosphère champêtre et nous renvoie au style de formations comme 'Jethro Tull', ambiance que l'on retrouve avec l'enjoué 'The Dark Presence Revelation'. Quant à 'A new Sunrise', il est plus énergique et très entraînant avec des sonorités orientales ici et là. Suit le court 'Chapter LXIV', fait de bruitages et de sonorités électroniques, qui sert d'introduction à la pièce maitresse de l'album 'Possessed by Time' et qui nous embarque dans une saga progressive symphonique enchainant des sections très variées nous faisant voyager dans un labyrinthe sonore délicieux avec un final harmonieux de toute beauté. Après toute cette profusion et cette richesse musicale, la courte ballade acoustique 'Last hero's Crusade' est une pause bien méritée et l'album se termine par les 8 minutes de 'Book of Coming Forth by Day' qui propose une nouvelle suite progressive à plusieurs tiroirs mettant encore en avant l'originalité et la variété que nous offrent les Italiens.

En résumé, les Italiens 'Blacksmith Tales' sortent un premier album qui devrait marquer l'année 2021 en progressif car 'The Dark Presence' montre tout le potentiel de cette formation qui renferme tout ce que chaque amatrice et amateur désire trouver dans ce genre de musique : un mélange de différents influences et de styles, de remarquables alternances d'ambiances plus ou moins énergiques, tout ceci étant agrémenté par des lignes mélodiques accessibles...

Interprêtes

David Del Fabro (Piano, Claviers, Duduk, Choeurs), Beatrice Demori (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Stefano Debiaso (Batterie), Denis Canciani (Basse), Marco Falanga (Guitare), Luca Zanon (Claviers, Flûte)


Artiste : Kayak

Album : Out Of This World

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 30-05-2021

Après être revenus sur le devant de la scène en 2018 avec 'Seventeen', les Hollandais de 'Kayak' n'ont mis cette fois que trois années pour nous sortir un nouvel album 'Out Of This World' dont le titre montre que la crise sanitaire est passée par là et qu'elle n'a pas eu finalement que des inconvénients car ce dernier opus de 'Kayak' est un vrai joyau de musique rappelant les années 70/80 avec un joyeux mélange entre du progressif et de la chanson plus directe comme s'ils avaient voulu revenir à une époque beaucoup plus douce et clémente. Quel que soit la composition que l'on écoute, des grands noms me viennent à l'esprit et je citerai en vrac, 'Queen', 'Electric Light Orchestra', 'Genesis', 'Alan Parsons Project', 'Jethro Tull', 'Kansas' et j'en passe, tout ceci étant fusionné pour en faire un album éblouissant qui s'écoute du premier au dernier titre avec un immense bonheur.

'Out of This World' débute de la meilleure façon possible cet album dans un registre symphonique mélangeant rock et classique avec des arrangements instrumentaux et vocaux somptueux qui nous ramènent au meilleur du progressif des années 70, et dans le même style on peut également citer le merveilleux titre 'Under a Scar' qui est un bijou progressif imaginatif et mélodique et qui, même si l'écriture n'est pas forcément comparable, peut faire penser aux atmosphères de 'Queen'. On va également retrouver ce progressif flamboyant dans les deux autres compositions phares de l'album, avec tout d'abord, 'Critical Mass' qui nous embarque dans une nouvelle saga épique alternant différents paysages sonores condensés en 6 minutes, mais aussi avec les 9 minutes de 'A Writer’s Tale' qui déroule une mélodie prenante montrant différents visages tout au long du titre et qui nous ramène une fois de plus aux atmosphère de 'Queen' dans la partie centrale. Entre ces différentes compositions, les Hollandais de 'Kayak' nous offrent des chansons plus immédiates mais tout aussi attachantes et qui, pour ceux qui ont baigné dans le rock mélodique des années 70/80, doivent certainement rappeler des artistes connus : 'Waiting' est assez caractéristique de la pop légère des années 70, l'instrumental 'Kaja' me fait penser à 'Focus', 'Mystery' mélange la délicatesse des 'Beatles' et la théâtralité de 'Queen', 'As the Crow Flies' est assez proche des belles ballades de 'Phil Collins' au début des années 80 et, quant à, 'The Way She Said Goodbye' et 'One By One', cette fois, ce sont les ballades de 'Billy Joël' qui ne sont pas si loin. Et on continue avec 'Traitor's Gate' qui flirte avec du 'Toto', puis, 'Distance To Your Heart' nous renvoie à 'Eldorado' d'Electric Light Orchestra' datant de 1974 avec ses accompagnements de cordes caractéristiques, et le rafraichissant 'Cary' n'aurait pas détonner dans un album des 'Beatles', 'Ship of Theseus' terminant ce très bel opus par une nouvelle ballade dans une ambiance symphonique épique plus sombre mais dégageant une remarquable émotion.

En résumé, ce dernier album de 'Kayak' est un patchwork d'influences des années 70/80 mélangeant du rock progressif imaginatif avec des chansons variées très accessibles et 'Out Of This World' devait plaire à un large public car même les compositions plus progressives s'apprivoisent dès la première écoute grâce à de belles lignes mélodiques et de remarquables arrangements instrumentaux et vocaux ce qui en fera certainement un des meilleurs albums des Hollandais...

Interprêtes

Ton Scherpenzeel (Claviers, Chant, Chœurs), Bart Schwertmann (Chant, Chœurs), Marcel Singor (Guitare, Chant, Chœurs), Kristoffer Gildenlöw (Basse, Chant, Chœurs), Hans Eijkenaar (Batterie)


Artiste : Scarved

Album : Flashback

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 31-05-2021

Les Belges de 'Scarved' reviennent avec un nouvel album, 'Flashback', après 'Lodestone' en 2017. Ils continuent de nous offrir du hard-rock bien trempé et on retrouve au chant 'Caro Verboven' qui assure toujours autant et, quant aux solos de guitare de 'Luc Van Dessel', ils sont toujours aussi excellents. Les influences restent ancrées dans le hard-rock des années 70/80 et on peut entendre des réminiscences de formations comme 'Deep Purple' avec par exemple le lourd 'Nightshift' qui ressemble à un certain 'Into The Fire' ou comme 'AC/DC' avec des riffs saturés de guitare très caractéristiques dans 'Poison Kiss', la pause ballade n'étant pas oubliée avec le très bon 'Lost In Space' magnifiquement chantée par 'Caro Verboven'. Bref, ce nouvel album de 'Scarved' est rempli d'une bonne énergie qui devrait plaire à tous les fans d'un hard-rock musclé et direct qui se consomme sans aucune modération...

Interprêtes

Caro Verboven (Chant), Luc Van Dessel (Guitare, Chœurs), Vincent De Laat (Basse, Chœurs), Kjell de Raes (Batterie, Chœurs)


Artiste : Ailafar

Album : State of Mind

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 01-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Ailafar' est un groupe de rock mélodique basé à Thessalonique, en Grèce. Après 'Long Way To Imagery' en 2011, 'No Limits' en 2015 et 'Hearbeat' en 2017, 'State Of Mind' est le quatrième enregistrement studio du groupe. Le concept de l'album concerne les choses qui comptent dans la vie, la recherche de soi et la force de continuer, la motivation, l'amour, les valeurs, l'appréciation de ce que nous avons à chaque instant, les valeurs que nous perdons dans ce monde moderne dans lequel nous vivons. Il présente 12 nouvelles chansons dans un style AOR raffiné avec des mélodies accessibles mettant en valeur la chanteuse 'Tatiana Economou' qui est aussi à l'aise dans des compositions énergiques que dans des plus tranquilles.

Interprêtes

Tatiana Economou (Chant), John Tzortzis (Guitare), Vangelis Valis Papageorgiou (Claviers), Kostas Mavroudis (Basse), Stergios Kourou (Batterie, Percussions) + Invités : Dean Mess (Chant), Mariangella Arapoglidou (Chant), Tzeni Luna (Chant), Tasos Duce (Batterie), Apostolis Mousias (Batterie), Tanja Harkonen (Chœurs)


Artiste : Teramaze

Album : Sorella Minore

Date de Sortie : 11-05-2021

Ajouté le : 02-06-2021

'Teramaze' est un groupe de métal progressif créé dans les années 90, qui a eu une période d'inactivité dans les années 2000 et qui est revenu avec 'Anhedonia' en 2012. Depuis cette année, les Australiens sortent des enregistrements studio régulièrement, le dernier en date 'I Wonder' de 2020. 2021 voit la sortie de 'Sorella Minore' qui continue l'histoire de 'Her Hallo' relatant les péripéties de deux sœurs dont l'une est morte dans un accident suspect et l'autre, sa cadette, est kidnappée dans un château loin du monde extérieur.

Cet opus ne contient que 4 titres mais le premier, qui est la chanson titre, est un long développement de plus de 25 minutes et nous embarque dans une saga progressive qui nécessite bien évidemment de s'y attarder pour en tirer toute la richesse car on navigue dans un labyrinthe fait de multiples coins et recoins, alternant toutes sortes d'ambiances et avec un thème mélodique qui revient sous différentes formes en se greffant assez rapidement dans notre tête. L'ensemble comporte bien entendu des arrangements remarquables que ce soit au niveau instrumental ('Dean Wells' nous offre à de multiples reprises des interventions à la guitare admirables) ou au niveau vocal, une chanteuse et deux chanteurs ayant été conviés pour l'occasion pour amener une belle diversité dans les voix et les chœurs. La suite de l'album fait défiler, tout d'abord, la ballade 'Stones' qui déroule une belle mélodie lente et mélancolique dans laquelle 'Dean Wells' nous propose une belle prestation vocale et un remarquable solo de guitare 'Floydien', puis, 'Take You Shot' est un titre énergique assez linéaire et s'éloigne du progressif, l'album se terminant par une nouvelle ballade, 'Between The Shadows', aussi forte en émotion que la première, et qui termine de très belle manière l'album (voir vidéo ici).

En résumé, les Australiens de 'Teramaze' nous font voyager dans leur univers progressif qui fusionne le rock et le métal et qui nous fait passer par toutes sortes de sentiments grâce à une grande force émotionnelle; 'Sorella Minore' devrait plaire à un public épris de rock et de métal progressif et aimant s'abandonner dans de longs développements...

Interprêtes

Dean Wells (Guitare, Chant), Andrew Cameron (Basse), Chris Zoupa (Guitare), Nick Ross (Batterie) + Invités : Nathan Peachey (Chant), Silvio Massaro (Chant), Jennifer Borg (Chant)


Artiste : Angeline

Album : We Were Raised on Radio

Date de Sortie : 19-02-2021

Ajouté le : 03-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Angeline' est une formation Suédoise qui a déjà plus de trente ans d'existence mais qui n'a sorti un premier LP qu'en 2010 avec 'Confessions', puis, 'Disconnected' a suivi en 2011 et il a fallu attendre encore 7 ans pour le troisième opus 'Shadowlands'. 'We Were Raised on Radio' qui est sorti en Février 2021 est donc leur quatrième enregistrement studio et, comme vous vous en doutez, compte tenu de leur nationalité, ils nous proposent du hard-rock mélodique qui fleure bon les années 80 et ceci avec 10 compositions faites sur mesure pour passer un moment très agréable. Les hits mélodiques se succèdent en commençant par 'Helpless' qui nous envoient une première mélodie imparable, puis 'Closer' continue dans un AOR qui vous met en forme toute une journée avec un refrain qui ne vous quitte plus, tout comme les deux compositions suivantes 'My Heart Won't Let You Go' et 'Raised On Radio'. La suite ne faiblit pas et poursuit dans des lignes mélodiques entêtantes et la ballade semi-acoustique 'Come What May' en est la parfaite illustration. Bref, pas la peine d'en rajouter, les Suédois d'Angeline' nous offre un très bel album rempli de bijoux mélodiques addictifs qui feront des heureux chez les fans de hard-rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Jocke Nilsson (Chant, Guitare), Janne Arkegren (Guitare), Uffe Nilsson (Basse), Tobbe Jonson (Batterie)


Artiste : Cast

Album : Vigesimus

Date de Sortie : 05-03-2021

Ajouté le : 04-06-2021

J'avais chroniqué leur dernier album 'Power And Outcome' en 2017 qui m'avait fait connaître ce groupe Mexicain aux multiples albums (voir leur discographie ici). Mené par le claviériste 'Luis Alfonso Vidales' depuis leur début dans les années 70 et qui est également le compositeur, ils ont sorti début Mai un nouvel enregistrement studio 'Vigesimus' (signifiant que c'est leur 20ème album en Latin), encore très riche en contenu puisque ce sont 76 minutes qui nous sont offertes pour notre plus grand plaisir.

Au menu donc, ce sont 10 compositions qui vont de quelques minutes à 4 longs titres qui font à eux seuls plus de 40 minutes. On retrouve donc ce style progressif des Mexicains avec des arrangements symphoniques recherchés qui ajoutent une richesse importante tout au long de cet album et qui nous renvoient au formations majeures du progressif des années 70 avec des noms comme 'Genesis', 'Kansas' ou encore 'Yes' qui avaient l'habitude de mélanger les instruments classiques aux instruments électriques. Dès le début, on en a la preuve avec 'Ortni' qui nous embarque dans un instrumental aux arrangements somptueux et généreux avec une utilisation massive de cordes et de la guitare acoustique qui virevolte de manière magistrale, puis, 'Black Ashes and Black Boxes' poursuit dans cette richesse symphonique, l'ambiance dégagée me faisant penser à 'Renaissance' dans leurs titres les plus énergiques. Avec 'The Unknown Wise Advise', on tient le premier titre frisant les 10 minutes qui développe un rock symphonique débridé nécessitant plusieurs écoutes pour en révéler tous la richesse, les parties instrumentales étant toujours très fournies et particulièrement complexes, puis, le court 'Another Light' est beaucoup plus direct avec des influences plus popisantes et quant à 'Manley' qui suit, c'est un instrumental tourmenté avec de nombreux changements de tempos qui augmente encore cette atmosphère orageuse. Changement de décor avec 'Location and Destination', qui est dans un style beaucoup plus léger, le violon amenant une composante classique, flirtant avec le baroque pendant 5 minutes et qui, après un final orchestral, se poursuit avec une partie instrumentale assez décalée de ce qui a précédé, répétant la même phrase musicale de nombreuses fois avec quelques variations. Avec 'Crossing', on entame la dernière partie de l'album avec les plus longs développements dans une ambiance plus romantique et avec une mélodie que l'on apprivoise immédiatement et qui possède de belles harmonies vocales me faisant penser à 'Jethro Tull', puis, 'The Cross' continue dans un climat tranquille avec une magnifique ballade mélancolique qui prend petit à petit de l'ampleur, la section rythmique arrivant assez tard pour un final émouvant. Le côté progressif reprend les devant avec 'Contacto' qui est entièrement instrumental et qui alterne des atmosphères différentes, en passant d'un rock progressif épique et à du néo-classique aux lignes mélodiques harmonieuses, avec des orchestrations rappelant de nouveau 'Renaissance'. L'album se termine avec 'Dredging to a Higher Place' qui met en avant le violon de 'Roberto Izzo' et qui nous embarque dans des parties instrumentales riches et abondantes me rappelant certaines atmosphères de 'Kansas', la majorité des parties chantées étant concentrées en deuxième partie toujours soutenues par une orchestration flamboyante.

En résumé, les Mexicains de 'Cast' sortent un album très dense mariant de belle manière rock progressif et symphonique et qui, comme le bon vin, se bonifie au fil du temps et des écoutes, ce qui destine 'Vigesimus' à un public aimant prendre son temps pour découvrir, petit à petit, toute la richesse d'une œuvre dense comme celle-là...

Interprêtes

Luis Alfonso Vidales (Claviers), Bobby Vidales (Chant), Lupita Acuna (Chant), Claudio Cordero (Guitare), Roberto Izzo (Violon), Carlos Humaran (Basse), Jose Antonio Bringes (Batterie, Percussions)


Artiste : BITE THE BULLET

Album : Black & White

Date de Sortie : 22-02-2021

Ajouté le : 05-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Bite The Bullet' est une formation Anglaise qui est née dans les années 80 de la rencontre du chanteur/compositeur 'Mick Benton' et du batteur 'Graham Cowling' avec un album éponyme sorti en 1989. Depuis, plus rien, jusqu'à la réédition en 2019 de leur premier album qui les a relancés, et 2021 voit la sortie d'un nouvel album avec 13 compositions qui nous font remonter aux années 80 avec des groupes comme 'Foreigner', 'Alan Parsons Project' ou encore 'Asia' et même, par exemple dans 'Falling', comme 'Barclay James Harvest' période 'Ring Of Changes'. On navigue donc entre des compositions entraînantes comme 'Rock to Stones', 'Black & White', 'More Than This' ou encore 'Bring It On' mais également dans des titres plus légers comme 'Falling', 'Starlight', 'The Lonely Road' ou encore 'la belle ballade 'Under the Veil'. Bref, les Anglais de 'Byte The Bullet sont restés fidèles à leur style d'origine en nous offrant un nouvel album très agréable et si vous aimez un AOR entre pop et rock sans aucune agressivité et avec des mélodies accrocheuses, vous devriez sans aucun doute adhérez à ce nouvel album 'Black & White'...

Interprêtes

Mick Benton (Chant, Guitare, Claviers, Basse), Graham Cowling (Batterie)


Artiste : Subterranean Masquerade

Album : Mountain Fever

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 06-06-2021

Après le très bon ' Vagabond' sorti en 2017, 'Subterranean Masquerade', composé d'artistes d'origine Israélienne, a sorti un nouvel album 'Mountain Fever' et on retrouve avec bonheur ce mélange d'orient et d'occident dans une diversité de styles que l'on pourrait qualifier de progressif du monde, les musiques traditionnelles côtoyant des genres comme le rock ou le métal. Ce dernier opus voit un changement à la section vocale puisque 'Davidavi (vidi) Dolev' remplace 'Kjetil Nordhus' au chant clair et 'Ashmedi Melechesh' a été invité à la place de 'Paul Kuhr' pour les voix extrêmes. On retrouve également de nombreux invités, le batteur d'Orphaned Land' étant toujours présent, mais également d'autres artistes de la grande famille d'artistes Israéliens qui amènent leur talent d'instrumentistes ou de chanteurs (voir ci-dessous).

Au menu de ce nouvel opus, 10 titres pour une petite heure de musique et on est accueilli par 'Snake Charmer' dans une ambiance mélodique que l'on apprivoise immédiatement et qui en fait un des titres les plus conventionnels. Suit la ballade 'Diaspora My Love' qui est un remarquable crescendo tout au long du titre et qui est le première composition à amener une variété de style que ce soit au niveau des intensités (quelques growls côtoient un chant clair et doux) mais également au niveau des instrumentations mélangeant acoustique et électrique avec quelques phrases musicales orientalisées, puis, changement de style avec le mélodique et joyeux 'Mountain Fever' avec sa mélodie entêtante (l'introduction peut rappeler les ambiances des Tunisiens de 'Myrath') et qui est ensuite un génial patchwork d'influences qui nous embarque dans un voyage très dépaysant et tout ceci en moins de 6 minutes. On retrouve cette diversité dans 'Inward' qui suit, peut être encore plus marquée, qui après une longue introduction instrumentale, combine des accords de guitare de métal et les growls avec la douceur du chant de 'Vidi' et dont la mélodie fusionne orient et occident et qui a un final étonnant avec ce saxophone et cette section rythmique débridés. Avec 'Somewhere I Sadly Belong', c'est certainement la composition la plus contrastée qui débute tranquillement et qui brutalement, nous déverse un métal extrême fait de growls enragés mais qui, dans la deuxième partie, est beaucoup plus calme et dont le thème mélodique nous accompagne jusqu'à la fin en décrescendo. On revient à un climat très tranquille avec le début de 'The Stillnox Oratory' mais qui s'avère être un magnifique créscendo qui prend de l'ampleur, petit à petit, pour finir dans une joute vocale entre des growls rageurs et un chant clair puissant qui retomber subitement avec quelques notes de piano. Suit un plus classique 'Ascend' qui offre de belle variations d'intensité dans un thème mélodique très accrocheur, la prestation vocale de 'Vidi' et les arrangements vocaux du refrain étant remarquables (voir vidéo ici), puis, 'Ya Shema Evyonecha', chanté en Hébreux, nous fait de nouveau nous évader avec ce mélange exquis entre sonorités traditionnelles et la puissance des instruments électriques en en faisant un des titres les plus proche d'une musique du monde universelle (ce qui me conforte encore plus dans l'idée que ce sont ces rapprochements de cultures différentes qui sont la source d'une remarquable création). Je dois dire que les chants extrêmes ne m'ont jamais attiré plus que ça, mais force est de constater que le long développement 'For The Leader, With Strong Music' est un enchevêtrement progressif complètement addictif et que ces growls ne sont pas une fin en soi, mais s'intègre complètement dans ce patchwork admirable qui ratisse très large et qui nous fait faire un tour de la terre musical en 8 minutes. Pour finir, 'Mångata' nous fait sortir du très beau rêve dans lequel le groupe nous avait plongé par une ballade émouvante mettant en avant les instruments acoustiques guitare et bouzouki.

En résumé, ce dernier album de 'Subterranean Masquerade' est très riche et varié et se déguste avec bonheur du début à la fin et montre que les Israéliens ont atteint un niveau de maturité qui leur permet de s'attaquer à tous les styles ce qui destine 'Mountain Fever' à toutes les amatrices et à tous les amateurs d'un progressif multiculturel qui aiment également mélanger différents genres musicaux...

Interprêtes

Davidavi (vidi) Dolev (Chant), Tomer Pink (Guitare), Omer Fishbein (Guitare), Or Shalev (Guitare), Shai Yallin (Claviers), Golan Farhi (Basse) + Invités : Matan Shmuely (Batterie), Ashmedi Melechesh (Chant), Idan David Amsalem (Guitare), Uri Shefi (Oud, Iouta, Bouzouki), Jackie Hole (Chant), Yatziv Caspi (Percussions), Neta Maimon (Violoncelle), Oren Tsor (Violon, Alto), Idit Mintzer (Cuivres), Alon Karnieli (Chœurs), Idan Kringle (Chœurs), Matan Carlos (Chœurs) Mandelbaum, Richard Aevum (Chœurs), Yakir Sasson (Bois), Hadar Levi (Guitare)


Artiste : Walk The Walk

Album : Walk The Walk

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 07-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Walk The Walk est un nouveau groupe américain formé par 'J. Adler' au chant et le multi-instrumentaliste 'Paul Alfery' qui assure les sections guitares, basse, batterie et claviers. Pas forcément connus du grand public, ils ont pourtant une belle expérience derrière eux, 'J. Adler' ayant travaillé avec des artistes connus de la scène métal comme 'David Ellefson' (Megadeth), 'Ray Luzier' (David Lee Roth), 'Tim Gaines' (Stryper) ou 'Larry «Bones» Dennison' (Lita Ford, Dio) et ' Paul Alfer', de son côté, a collaboré avec des artistes comme 'Zakk Wylde', 'Steve Vai' ou 'Tony Lommi'. Ils nous proposent un album qui, je les cite, " ne va pas réinventer la roue, car nous jouons juste la musique que nous aimons ". Ça tombe bien, car leur album du nom du groupe est fait pour passer un très bon moment et, malgré qu'ils aient été tagués en AOR, ils nous ramènent à un hard-rock mélodique et énergique des années 80 avec bien entendu des références à un certain 'Def Leppard' comme on peut s'en rendre compte dès le premier titre 'Heaven’s on It’s Way Down' avec ces chœurs caractéristiques. L'opus en contient 10 pour 35 petites minutes et chaque composition est directe et efficace dès la première écoute dans un format radio ne dépassant pas les 4 minutes. Bref, les Américains de 'Walk The Walk' sortent un album nous faisant remonter quelques décennies en arrière avec des mélodies accrocheuses ce qui le destine à un public ayant traversé les années 80 en musique avec des artistes comme 'Def Leppard', 'Bon Jovi' ou encore 'Journey'...

Interprêtes

J. Adler (Chant), Paul Alfery (Guitare, Basse, Claviers, Batterie)


Artiste : Trick Or Treat

Album : The Unlocked Songs

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 08-06-2021

Après l'histoire des lapins à la recherche d'un nouveau monde dont j'avais chroniqué le deuxième volet 'Rabbit's Hill Pt. 2' et en attendant la sortie de leur prochain album, les Italiens de 'Trick Or Treat' sortent un album présenté comme une compilation, 'The Unlocked Songs', mais contenant de nouvelles compositions dans la première partie de l'opus et dans la deuxième partie des reprises, des pistes bonus, des versions acoustiques et des démos. On retrouve donc ces mélodies simples mais efficaces dans des ambiances légères et enjouées, mais les titres choisis pour cet opus sont assez variés et mélangent moments énergiques et d'autres plus calmes.

Dans la partie des titres inédits, tout commence par un entraînant 'Hungarian Hangover' avec une rythmique rapide qui nous met en forme d'entrée en nous racontant avec humour les après concerts et qui dans la deuxième partie fait un petit clin d'œil à la danse Hongroise N°5 de 'Johannes Brahms', puis, 'Almost Gone' adoucit considérablement le tempo pour une ballade mélancolique qui nous parle de cette période que nous vivons et qui nous prive de concert. Suit, l'enjoué 'I Cavalieri Dello Zodiaco' qui n'avait pas eu sa place dans leur album 'Re-Animated' composé uniquement de génériques de dessins animés qui ont bercé l'enfance des Italiens et qui est la bande son d'un célèbre dessin animé Italien, puis, ' Dragonborn-Skyrim' est une réinterprétation de la bande originale du jeu vidéo de rôle et d'action 'The Elder Scrolls V: Skyrim' avec des arrangements vocaux remarquables. 'Heavy Metal Bunga Bunga', qui suit, est déjà connu des fans du groupe car c'est un single sorti en 2011 et qui est une critique du politicien Italien 'Silvio Berlusconi', puis, 'Scream' est la reprise des 'Misfits'. La suite concerne d'anciennes compositions avec la reprise de 'Human Drama (Down Into Pain)' qui était le titre bonus de l'édition Japonaise de 'Tin Soldiers' de 2009 et, quant à 'Hampshire Landscapes', c'est un instrumental épique qui met en avant le talent des instrumentistes de 'Trick Or Treat' et qui apparaissait en bonus dans l'édition Japonaise de 'Rabbit's Hill Pt. 1'. Petite pause ballade avec la reprise en version orchestrale de 'Sagittarius – Golden Arrow' de l'album 'The Legend of the XII Saints', puis, on retrouve le côté déjanté des Italiens avec ce conte particulier de Noël 'Evil Needs Christmas Too' repris en beaucoup plus tranquille de l'album 'Evil Needs Candy Too' et 'Arles Hall' revient avec un instrumental puissant qui correspond plus ce que l'on à l'habitude d'entendre chez les Italiens. L'anecdotique démo de 2004 'I Like Donald Duck' remet en avant ce côté décalé et bon enfant avec des mélodies entêtantes de dessins animés qui ont d'ailleurs donnés le nom au groupe ('Donald et la Sorcière' de 'Walt Disney') et l'album se termine par la reprise musclée 'I'm Alive' d'Halloween' assez proche de l'original.

En résumé, ce patchwork de compositions est un bon mélange entre des titres puissants et énergiques d'un heavy métal bon enfant et des ambiances plus tranquilles qui représentent bien la marque de fabrique des Italiens de 'Trick Or Treat' et 'The Unlocked Songs' est un album destiné en premier lieu au fans du groupe mais peut être un bon moyen pour les autres qui ne les connaissent pas de découvrir ces Italiens assez atypiques dans le paysage métal...

Interprêtes

Alessandro Conti (Chant), Guido Benedetti (Guitare), Leone Villani Conti (Basse), Luca Venturelli (Guitare), Luca Setti (Batterie)


Artiste : The Darren Phillips Project

Album : Volume Two

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 09-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Darren Phillips' est un Australien qui a animé une émission de radio de rock mélodique et qui a donc été amené à inviter un nombre important d'artistes de ce style ce qui fait, qu'au fil du temps, il s'est fait un carnet d'adresses impressionnant. Etant lui-même auteur/compositeur, c'est tout naturellement qu'il a partagé ses démos et 2017 a vu la sortie d'un premier album, 'The Darren Phillips Project – Volume 1', avec la collaboration de nombreux artistes de rock mélodique. Entre autres, on retrouvait 'Dennis Ward', 'Robbie LaBlanc' ou encore 'Michael Palace'. 2021 voit la sortie d'un nouvel album dans lequel on retrouve des artistes du premier opus mais également de nouveaux noms de la scène rock mélodique. On est donc embarqué dans 10 compositions qui nous font remonter aux années 80 avec un mélange de style allant d'un AOR modéré à du hard-rock plus musclé. Bref, ce 'Volume Two' est un album agréable à écouter avec des compositions variées et si vous aimez le rock mélodique en général, vous devriez trouver probablement des mélodies que vous aimez dans ce deuxième opus de l'Australien...

Interprêtes

Darren Phillips (Guitare) + invites : Daniel Skeed (Guitare, Claviers), Rob Wylde (Chant), Enzo Almanzi (Guitare), Alex Waghorn (Chant), Philip Lindstrand (Guitare), Dennis Ward (Chant), Anton Joensson (Guitare), Bryce Mileto (Batterie), Robbie LaBlanc (Chant), Xavier Millis (Claviers), Brennan Mileto (Chant), Chrisse Olsson (Guitare), Alex Strandell (Chant), Erik Heikne (Guitare), Dennis Butabi Borg (Basse), Herman Furin (Batterie), Mikael Skafar (Batterie), Patrik Svard (Guitare), Jon Powers (Claviers)


Artiste : Edu Falaschi

Album : Vera Cruz

Date de Sortie : 18-05-2021

Ajouté le : 10-06-2021

'Edu Falaschi' est bien connu des fans de power métal pour avoir fait partie d'Angra' jusqu'en 2012 et qui après des problèmes de voix, continue en solo (voir ces derniers albums ici et ici) mais également avec la formation 'Almah'. 2020 a vu la sortie d'un DVD au Japon, 'The Temple Of Shadows', qui fêtait les 15 ans de l'enregistrement studio d'Angra' et qui a fait l'objet d'un court EP à l'international mais que l'on retrouve en intégralité sur youtube, l'artiste n'ayant pas eu les droits au niveau international (voir ici). Et après le single de 2018, 'The Glory of the Sacred Truth' qui voyait un retour d'Edu au source avec le batteur originel d'Angra', 'Aquiles Priester', 2021 voit la sortie d'un nouvel album 'Vera Cruz' qui poursuit dans ce que pouvait faire 'Angra' lorsque qu'Edu et Aquiles étaient présents. On retrouve cette marque de fabrique du groupe, un power métal épique alternant les compositions endiablées et des longs développements beaucoup plus calmes qui nous raconte l'histoire de la découverte du nouveau monde par les Portugais en 1500 et dont ils donneront le nom de Vera Cruz : ils avaient tout simplement découvert ce qui va devenir le Brésil.

Musicalement, tout est réuni pour nous accompagner dans cette histoire avec des hymnes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement, et, après, l'introduction instrumentale 'Burden', de rigueur dans ce genre d'album, 'The Ancestry' nous embarque dans un titre rapide et fougueux néo-classique avec une première mélodie entêtante et avec une section rythmique déchaînée, puis 'Sea of Uncertainties' poursuit dans un tempo tout aussi rapide pour un titre typique d'un power métal puissant et mélodique, la prestation d'Edu Falaschi' étant remarquable dans ce style épique et le solo de guitare central tout autant éblouissant. On retrouvera ce style flamboyant et puissant dans 3 autres compositions, 'Crosses', 'Fire with Fire' et 'Mirror of Delusion', toutes étant des musts mélodiques. Mais la grande force de cet album est de varier les styles, puisque mise à part le court intermède instrumental 'Frol de la Mar' qui est l'introduction de 'Crosses', les 5 autres compositions amènent une variété avec 3 magnifiques power ballades 'Skied in Your Eyes', 'Bonfire of the Vanities' et 'Rainha Do Luar' et 2 longs développements épiques qui à eux seuls valent l'achat de cet album, 'Land Ahoy' étant une suite de près de 10 minutes avec une mélodie qui déclenche ce petit frisson caractéristique de bonheur intense d'écoute et avec des alternances de tempos et d'intensité remarquables soutenues par des somptueuses harmonies vocales, puis, 'Face of the Storm', un peu moins long mais qui, dans un style tout autant épique, nous embarque pour un voyage mouvementé teinté de progressif avec de très beaux chœurs et des growls impressionnants de 'Max Cavalera'.

En résumé, 'Edu Falaschi' revient au style épique du début d'Angra' et ce nouvel album est un superbe mélange de power métal entre des moments énergiques et puissants et d'autres beaucoup plus calmes et 'Vara Cruz' sera certainement bien accueilli par les fans historiques d'Angra' mais devrait également plaire à toutes celles et ceux qui aiment les albums concepts de power métal qui ont connus leur apogée dans le début des années 2000...

Interprêtes

Edu Falaschi (Chant), Aquiles Priester (Batterie), Roberto Barros (Guitare), Diogo Mafra (Guitare), Raphael Dafras (Basse), Fábio Laguna (Claviers) + Invité : Max Cavalera (Chant)


Artiste : Paris

Album : 50/50

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 11-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Paris' est un groupe Français constitué de 'Frédéric Dechavanne' et 'Sébastien Montet' qui se sont connus sur les bancs de l'école et qui ont, dans les années 80, commencé à jouer ensemble en étant influencés par les groupes de hard-rock mélodiques de l'époque et qui ont finalement sorti 2 albums, 'Only One Life' en 2013 et 'The World Outside' en 2016. 2021 a vu la sortie d'un nouvel album '50/50' produit par le très connu 'Steve Newman' dans le milieu du hard-rock mélodique ('NEWMAN' et 'COMPASS'). On retrouve donc ce style AOR que l'on connaissait sur les précédents opus avec des compositions entraînantes soutenues par des riffs de guitare incisifs, des prestations vocales avec des chœurs du niveau des meilleures formations des années 80 et des solos de guitare toujours très efficaces, tout cela étant enrobé par des lignes mélodiques très accessibles. Bref, même s'ils ne vont pas révolutionner le rock mélodique, les Français de 'Paris' nous offre une galette remplie de compositions que l'on prend plaisir à écouter et '50/50' est un album qui devait plaire à toutes les amatrices et tous les amateurs de rock mélodique accessible...

Interprêtes

Frédéric Dechavanne (Chant, Claviers), Sébastien Montet (Guitares, Claviers, Chœurs), Rob McEwen (Batterie), Dave Bartlett (Basse) + Invités : Robert Sall (Guitare)


Artiste : Evership

Album : The Uncrowned King : Act 1

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 12-06-2021

J'avais déjà bien aimé les deux premiers albums des Américains d'Evership', 'Evership' en 2016 et 'Evership II' en 2018, et leur troisième album est sorti courant Mai 2021. Toujours mené par leur leader 'Shane Atkinson', ils nous ont concocté cette fois un album concept digne des plus grands noms du rock progressif des années 70 qui est inspirée du livre de 'Harold Bell Wright' de 1910 et qui raconte l'histoire d'un pèlerin qui part à la recherche de la vérité et qui est une allégorie sur la vie, la religion et la façon dont nous percevons toutes ces questions. On retrouve donc des longs développements qui nous font penser à des noms biens connus et ce sont les 'Kansas', 'Emerson, Lake & Palmer', 'Yes' ou encore 'Styx' (et j'en passe) qui viennent à l'esprit, tout ceci avec des arrangements modernes qui donnent encore plus d'ampleur à ces compositions épiques.

Ceci se concrétise dès le premier titre 'The Pilgrimage', de plus de 10 minutes qui comporte trois parties et nous embarque dans une saga progressive dans laquelle on chemine avec bonheur et qui, après une longue partie instrumentale remarquable, nous offre une partie chantée de toute beauté avec une mélodie qui reste gravée dans votre tête et qui me fait penser aux ambiances de 'Mystery'. Suit le court 'The Voice of the Waves' avec un côté atmosphérique reposant, puis, 'Crownshine/Allthetime', avec son introduction à la 'Kansas' est également un patchwork admirable d'un progressif riche et raffiné avec l'utilisation d'une alternance entre partie calmes au piano et d'autres plus enlevés avec les instruments électriques, les claviers étant prépondérants et amenant le liant à l'ensemble, les lignes mélodiques des parties chantées étant tout autant addictives que celles de la première composition et les sonorités me rappelant à certains endroits 'Uriah Heep'. Avec 'The Tower', c'est encore un long développement avec des parties chantées plus fournies qui montrent tout le talent vocal de 'Beau West' dans une nouvelle mélodie qui nous ramène encore aux sonorités des années 70, puis, 'The Voice of the Evening Wind' poursuit dans une ambiance atmosphérique à la 'Vangelis', le chant vaporeux étant tout à fait dans le même registre que celui du Grec. C'est avec 'Yettocome / Itmightbe' que l'on tient le plus long titre qui frise les 17 minutes et qui nous offre une suite épique dans laquelle on s'abandonne complètement en se laissant entraîner dans les différents coins et recoins de ce labyrinthe sonore toujours très mélodique et, c'est avec la belle ballade 'Wait' que n'aurait pas renié les 'Beatles' que nous terminons ce très bel album dans une ambiance légère.

En résumé, Ce dernier enregistrement studio des Américains d'Evership' est remarquable du début à la fin et nous ramène quelques décennies en arrière avec un son moderne et de très beaux arrangements instrumentaux et vocaux ce qui devrait, sans aucun doute, faire de 'The Uncrowned King : Act 1' un concept album à rajouter à la discothèque idéale de toute amatrice et tout amateur de rock progressif et rejoindre les multiples opus des grands noms de ce style des années 70...

Interprêtes

Beau West (Chant), Shane Atkinson (Claviers, Batterie, Chant, Theremin, Perscussion), James Atkinson (Guitare), John Rose (Guitare), Ben Young (Basse) + Invités : Matt Harrell (Guitare), Poem Atkinson (Voix), Mike Priebe (Chœurs), The Charles Heimermann (Chœurs), The Adriatic Sea (Orgue)


Artiste : Winding Road

Album : Winding Road

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 13-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Winding Road' est un nouveau groupe Suédois (encore un !) qui vient jouer les troubles fêtes sur la scène du hard-rock mélodique et qui a été créé en 2018 par le guitariste, bassiste et claviériste 'Magnus Åkerlund' et par le batteur et claviériste 'Jan Hedlund'. Et dès les premiers titres 'It’s A Matter Of Survival', 'Summertime' et 'Call On Me', on est baigné dans un AOR qui se dégustent sans modération avec des refrains entêtants qui viennent se greffer directement dans la tête pour ne plus en ressortir. Et la suite est à l'image de ce début avec des mélodies que l'on s'approprie dès la première écoute et on peut citer les irrésistibles 'Stranger In The Night', 'On My Own Again', 'Gotta Get Close To You' ou encore 'We Can Run Away' qui termine de belle manière l'album. Les ambiances plus calmes ne sont pas oubliées avec les mid-tempo 'Out of Control' et 'Before It All Falls Down' mais également les deux magnifiques ballades 'I Lost You' et 'Take Me as I Am'. Bref, en quelques lignes je crois avoir cité presque la totalité des compositions de ce très bel album des Suédois de 'Winding Road' qui rentre par la grande porte du rock mélodique international et qui devraient faire de cet opus éponyme du groupe une référence 2021 dans ce style si prisé des pays Scandinaves...

Interprêtes

Jonas Tyskhagen (Chant), Magnus Åkerlund (Guitare, Claviers, Basse, Chœurs), Jan Hedlund (Batterie, Claviers, Chœurs) + Invité : Fredrik Folkare (Guitare)


Artiste : Joe Bailey

Album : Ghosts

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 14-06-2021

Mine de rien, 'Joe Bailey' continue de sortir des albums et 'Ghosts' est maintenant son 6ème enregistrement studio depuis 2015, année de la sortie de son premier bébé 'The End Comes Too Late'. Entre temps, j'avais chroniqué en 2018, le quatrième album 'A Price to Pay' et 2019 a vu la sortie de 'Less Than Nothing'.

6 compositions entre 4 et près de 8 minutes, c'est le menu de cet opus qui nous emmène en voyage dans l'univers progressif de Joe avec toujours des lignes mélodiques accessibles et une utilisation prépondérante de claviers, l'ensemble étant toujours soutenu par de lourdes lignes de basses. 'Haunted House' en est l'exemple parfait avec un thème mélodique mémorable qui nous tient en haleine pendant presque 9 minutes avec une belle performance vocale de Joe et des sections instrumentales qui alternent de belle manière avec les parties chantées, puis, 'River of Spite', tout en restant puissant, est un mid-tempo dans une ambiance plus tranquille avec une nouvelle mélodie entêtante et qui met en avant différentes sonorités de claviers. Avec 'Waiting', l'introduction aux sonorités électroniques à la 'Jean-Michel Jarre' laisse place à une mélodie lente et planante avec des basses imposantes puis le tempo alterne en milieu de titre avec une section rythmique marquée pour revenir ensuite à l'ambiance atmosphérique qui reprend de l'ampleur pour le final. La deuxième partie de l'album nous offre la belle ballade mélancolique 'Abracadabra', puis, les deux derniers longs titres 'Rat Race' et 'Ghosts' sont dans une construction plus classique couplets/refrain avec des mélodies que l'on apprivoise immédiatement, le premier alternant des couplets soutenus par des claviers saccadés et un refrain plus posé et le deuxième nous offrant un rock imaginatif et varié avec une remarquable prestation vocale, Joe ayant ce talent pour adapter sa voix en fonction de l'ambiance de chaque partie.

En résumé, l'Anglais 'Joe Bailey', toujours aussi discret sur la toile, sort un album très agréable à écouter dans la lignée de ses précédentes productions et 'Ghosts' devrait plaire à un public aimant un rock progressif facile d'accès grâce à d'agréables lignes mélodiques assimilable immédiatement...

Interprêtes

Joe Bailey (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie)


Artiste : Revlin Project

Album : Trascender

Date de Sortie : 29-03-2021

Ajouté le : 15-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

On part cette fois assez loin des pays Scandinaves puisque notre destination est l'Amérique du Sud qui n'est pas forcément réputée pour un grand réservoir de formations de rock mélodique. Et pourtant, ce jeune groupe 'Revlin Project' a tous les atouts pour se faire connaître car, créé en 2015 par 'Nilver Perez' et constitué d'artistes venant de Colombie et d'Espagne, ils sortent un premier album en 2017 sous le nom de leur meneur (voir ici) et se font connaître en dehors de leur pays jusqu'à la signature avec le label Danois 'Lions Pride Music' qui débouche sur ce premier album 'Trascender'. Musicalement, on est plongé pendant 45 minutes dans un AOR des années 80 avec des mélodies toutes aussi mélodiques les unes que les autres et ils n'ont rien à envier aux meilleures formations du genre et les comparaisons avec des 'Autumn's Child', 'W.E.T.', 'Eclipse' ou encore 'Palace' pour ne citer que des groupes qui ont sortis un album récemment, sont totalement justifiées. Tout est donc mis en œuvre pour passer un agréable moment avec, tout d'abord, des compositions entraînantes comme 'World Within', 'Live Again', 'Face to Face' ou encore 'Keep Holding On' mais ils ont également du talent pour des ambiances plus tranquilles avec par exemple les remarquables 'Take Me to You' et 'So Alive' sans oublier la belles ballade ''Til the End' placée en fin d'album.

Bref, inutile d'en rajouter, ce premier album de 'Revlin Project' est un pur délice d'AOR qui devrait tourner en boucle chez pas mal d'amatrices et d'amateurs de rock mélodique nous ramenant aux meilleur des années 80...

Interprêtes

Renato Costa (Chant), Nilver Pérez (Claviers), Alain Ascarza (Guitare), Pepe Irei (Guitare), Brian Henriquez (Basse), Gabriel Seri (Batterie), Ziko Franco (Chant)


Artiste : Carmeria

Album : Advenae

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 16-06-2021

Après l'album de rock mélodique du groupe de 'Revlin Project' qui nous avait conduit en Amérique du Sud qui n'est pas forcément l'endroit où l'on a l'habitude d'avoir ce style de musique, voici un autre pays atypique, cette fois dans le domaine du métal symphonique, puisque ce sont les Australiens de 'Carmeria' qui sortent leur premier album studio. Et après une première écoute de 'Advenae', on se rend vite compte qu'ils risquent fort de se faire connaitre assez rapidement sur la scène internationale car ce premier opus a tout pour rivaliser avec les meilleures formations du genres et contient ce que tout connaisseur de métal symphonique recherche dans ce style : des atmosphères épiques, la puissance du métal, des arrangements orchestraux et vocaux riches et somptueux, une chanteuse dans la plupart des cas ou un chanteur plus rarement dans un registre lyrique ou clair accompagné dans certains cas de chant extrême et des mélodies directes et efficaces que l'on s'approprie rapidement. Et cette définition s'applique parfaitement aux Australiens de 'Carmeria' dont le chanteur 'Jordan Von Grae' n'a rien à envier à un 'Tommy Karevik'.

Et tout commence par l'instrumental éponyme de l'album habituel dans ce genre musical, baigné dans une ambiance épique à souhait, puis, 'Morningstar' ouvre les hostilités avec une premier hit mélodique entraînant dont le refrain rentre immédiatement dans la tête sans en ressortir, 'Carpe Noctem' qui suit ajoutant des growls dans une atmosphère tout autant énergique et mélodique qui donne une envie irrésistible d'headbanguer au rythme des riffs de guitare incisifs. La suite continue avec des mélodies entêtantes et défilent des compositions toutes aussi efficaces les unes que les autres, comme 'En Rapture' et son introduction proche d'Epica' ou 'To Lead the Blind', faisant se côtoyer la puissance du métal avec des moments plus calmes, tout comme 'Solaris' qui déploie une nouvelle mélodie addictive, ou encore 'Starfall' qui nous envoie un énième refrain mémorable. Les moments plus calmes ne sont pas oubliés et les power ballades sont au nombre de quatre ce qui amène un très bon équilibre à l'ensemble de l'album, et défilent des bijoux mélodiques que sont 'Relinquished', 'Celestia', 'Veil of Sanctitude' et 'Halo' tous aussi attachants les uns que les autres. Et cerise sur le gâteau, le dernier titre nous offre un long développement épique qui résume à lui tout seul toutes les facettes de 'Carmeria', des arrangements orchestraux et vocaux grandioses, de la puissance alternant avec des sections beaucoup plus calmes, de remarquables ruptures de rythme et de magnifiques solos de guitare, tout cela étant accompagné de lignes mélodiques irrésistibles. A noter que les Australiens non pas fait les choses à moitié car ils ont mis en ligne également des vidéos remarquables avec 'Relinquished', 'To Lead The Blind', 'Celestia', 'Morningstar', 'Solaris' et enfin 'Carpe Noctem'.

En résumé, 2020 avait vu l'arrivée de 'MoonSun' sur la scène de métal symphonique avec 'Escapalace' qui avait été pour moi la révélation dans ce style et cette année voit une autre formation venue d'Australie toute aussi talentueuse faire son apparition et nous offrir un remarquable album qui marquera sans aucun doute tout un public épris de métal symphonique...

Interprêtes

Jordan Von Grae (Chant), Jerry Zahija (Guitare, Chant), Liza Gudkova (Claviers), Tory Giamba (Basse, Chant), Johny Rock (Batterie)


Artiste : Infinite & Divine

Album : Silver Lining

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 17-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Et c'est encore en direction de la Suède que l'on se dirige avec cette nouvelle association entre le multi-instrumentaliste et compositeur 'Jan Åkesson' (' Stonelake' et 'Jan Akesson's Shadow Rain') et la chanteuse 'Tezzi Persson', la formation étant complété par le batteur de 'Stonelake', 'Jens Westberg'. Autant en métal symphonique, on a l'habitude d'avoir des frontwomens, autant dans le hard-rock mélodique, c'est assez rare d'entendre des femmes et, force est de constater, que ce nouveau projet 'Infinite & Divine' a tout pour fonctionner auprès d'un public de rock et hard-rock mélodique car 'Tezzi Persson' montre des remarquables qualités vocales avec un chant puissant et mélodieux qui fonctionne parfaitement avec les compositions de 'Jan Åkesson' et qui n'a rien à envier aux meilleures chanteuses de hard-rock et de métal. Au menu de ce premier enregistrement studio 'Silver Lining', Ils nous proposent 11 titres directs et efficaces entre 3 et 4 minutes avec des mélodies qui vous rentrent facilement dans la tête. L'opus est particulièrement axé sur des sections rythmiques énergiques et entraînantes avec de subtiles variations d'intensité et des refrains entêtants comme dans 'I Feel Alive', 'Wasteland', 'Burn No More' ou encore 'Keep On Moving' et 'Off the End of the World' dont ces deux derniers peuvent faire penser aux lignes mélodiques de 'Bonie Tyler' dans les années 80 avec un accompagnement plus musclé. Bref, ce nouveau projet 'Infinite & Divine' est encore une bonne surprise 2021 dans le domaine du hard-rock mélodique et 'Silver Lining' devrait compbler toutes les amatrices et tous les amateurs de ce style...

Interprêtes

Tezzi Persson (Chant), Jan Åkesson (Guitare, Basse, Claviers), Jens Westberg (Batterie)


Artiste : Blackbriar

Album : The Cause of Shipwreck

Date de Sortie : 23-04-2021

Ajouté le : 18-06-2021

'Blackbriar' est une formation de métal symphonique qui nous vient du pays grand pourvoyeur de projets de ce style puisqu'il s'agit de la Hollande dont, pour ne citer que des groupes connus, 'Within Temptation' et 'Epica' en sont originaires. Après 3 EP prometteurs 'Fractured Fairytales' en 2017, 'We'd Rather Burn' en 2018 et 'Our Mortal Remains' en 2019, ils sortent leur premier LP, 'The Cause of Shipwreck' qui devrait rapidement les faire connaître à un public assez large de métal symphonique car ils ont toutes les qualités pour percer dans ce style particulier. Tout d'abord, leur chanteuse 'Zora Cock' a un registre vocal très particulier et très original qui amène une douceur presque enfantine avec une maitrise parfaite et un chant très expressif lui permettant de s'adapter de belle manière aux atmosphères déployées par le groupe. Ensuite les lignes mélodiques sont toutes accrocheuses et les compositions entre 3 et 5 minutes sont directes et s'apprivoisent dès la première écoute.

'Confess' ouvre l'album avec une mélodie qui n'est pas sans rappeler leur compatriotes de 'Within Temptation', l'ensemble étant baigné dans une ambiance symphonique théâtrale avec une orchestration fournie, ambiance que l'on retrouve tout au long de l'album et le titre suivant 'Weakness and Lust' qui alterne tranquillité et énergie dans un tempo marqué en est encore une illustration parfaite. La suite nous fait défiler un mélodique et puissant 'Through the Crevice', le mid-tempo 'The Séance' qui est tout à fait dans la lignée de 'Within Temptation' et qui a fait l'objet d'une vidéo ici, puis, 'You're Haunting Me' est la première pause ballade qui offre une atmosphère théâtrale sombre et inquiétante mais tellement addictive. La deuxième partie de l'album se poursuit avec un épique 'Walking Over My Grave' alternant de belle manière passages puissants aux arrangements fournies et d'autres beaucoup plus épurés et dont vous pouvez voir le clip vidéo ci-dessus puis, 'My Down-to-Earth Lover' nous ramène à 'Within Temptation' de la fin des années 90 et 'Selkie', dont vous pouvez visionner la vidéo sous la forme d'une bande dessinée ici, malgré le thème plutôt dramatique d'une histoire d'amour qui tourne au drame, est beaucoup plus léger et teinté de folk et amène une belle variété à l'ensemble. Avec 'Deadly Diminuendo' (voir la vidéo ici) qui déploie un tempo lent et lourd, on est de nouveau dans une dimension inquiétante, le chant théâtral de 'Zora Cock' fonctionnant parfaitement dans ce style plus tourmenté et l'album se termine par le mid-tempo 'Lilith Be Gone' qui est un parfait résumé de cet album avec un nouveau refrain entêtant et des arrangements symphoniques imposants mettant en avant une sorte de force tranquille qui, pour ma part, me procure un plaisir d'écoute intense.

En résumé, en perpétuant un métal symphonique du début de ce style avec des influences évidentes de leur grands frère 'Within Temptation', les Hollandais de 'Blackbriar' amènent en plus une touche particulière faite d'ambiances théâtrales intenses grâce à des orchestrations aux multiples rebondissements mais également grâce à leur chanteuse qui a ce talent pour nous envouter et nous emporter dans chaque compositions. Encore une belle découverte pour 2021 en métal symphonique et 'The Cause of Shipwreck' devrait sans aucun doute plaire à toutes les amatrices et amateurs de ce style...

Interprêtes

Zora Cock (Chant), Bart Winters (Guitare), Robin Koezen (Guitare), Frank Akkerman (Basse), Ruben Wijga (Claviers), René Boxem (Batterie)


Artiste : Temple Balls

Album : Pyromide

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 19-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Temple Balls' est un groupe Finlandais dont le premier opus 'Traded Dream' date de 2017 et qui en a sorti un deuxième, 'Untamed' en 2019. 2021 voit donc la sortie de leur 3ème enregistrement studio 'Pyromide' qui nous offre 11 compositions de hard-rock musclé, je cite la déclaration du groupe sur leur album : " Encore une fois, une énorme quantité de sang, de sueur et de larmes a été versée dans le pot magique du hard rock et du heavy metal. Nous souhaitons vraiment que vous l'appréciiez autant que nous! ". On est donc directement dans cette ambiance de compositions remplies de bonne énergie et les titres efficaces défilent les uns après les autres : on peut citer les hits bourrés de dynamite comme 'Thunder From The North', 'T.O.C.T.' ou l'entraînant 'Unohly Night'. Dans des ambiances plus contenues, les hits mélodiques 'Long Ways, Long Lies', 'Fallen Youth', 'Bad, Bad, Bad', 'What Is Dead Never Dies' ou 'Something to Die For' assez proche de 'Def Leppard', sont tout autant addictifs et les Finlandais nous offrent également un remarquable mid-tempo avec 'Heart of a Warrior' sans oublier la power ballade 'If Only I Could' à rajouter aux meilleures ballade de hard-rock. Bref, rien à jeter dans ce nouvel album de 'Temple Balls' qui devrait être adopté par tout un public aimant les ambiances énergiques et les compositions directes et efficaces avec des mélodies qui vous rentrent immédiatement dans la tête...

Interprêtes

Arde Teronen (Chant), Jimi Välikangas (Basse), Jiri Paavonaho (Guitare), Niko Vuorela (Guitare), Antti Hissa (Batterie)


Artiste : False Memories

Album : The Last Night of Fall

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 20-06-2021

'False Memories' est un nouveau projet Italien créé en 2015 par le guitariste de 'Francesco Savino' et dont le premier album 'Chimerical' sorti en numérique en 2018 avec une première chanteuse 'Valentina Pucci' a été réédité en 2019 avec deux titres bonus chantés par la nouvelle chanteuse 'Rossella Moscatello'. Tagué en métal gothique/doom, après une première écoute, on s'aperçoit que la composante métal est présente par la présence de riffs de guitare saturés assez mesurés et que se dégage de l'ensemble une atmosphère plutôt paisible mélangeant mélancolie et sensualité avec des lignes mélodiques accessibles. Dans cet opus, je retrouve les ambiances de 'Stream Of Passion' d'autant plus que chant de 'Rossella Moscatello' montre des similitudes dans les interprétations avec celui de 'Marcelo Bovio'.

Et dès les premiers titres 'Black Shades', 'Rain of Souls' et 'Voices', on est baigné dans une ambiance sensuelle avec de remarquables prestations vocales de 'Rossella Moscatello' qui fait passer une belle émotion, les guitares amenant une sorte de force tranquille alternant puissance et calme dans des rythmiques modérées. La suite de l'album est assez semblable avec 'Hysteria' et 'The Illusionist' qui déroulent de lents tempos avec des mélodies ensorcelantes sur lesquelles on s'abandonne complément, puis 'Erased' et 'White Crows' qui leur emboîtent le pas, me ramène encore aux constructions de 'Stream Of Passion' fait de tensions et de détentes, les variations vocales entre puissance et tranquillité de 'Rossella Moscatello' étant très proches de celles de 'Marcela Bovio'. La fin de l'album est dans le même esprit et défilent 'Unfaithful Dream' assez proche de certains titres des premiers albums d'Evanescence', le mélodique 'Sea of Nothingness' aux effluves hypnotiques, le puissant et lourd 'Deep Breath' et 'Don't Forget' qui conclue l'album avec une dernière power ballade mélancolique envoutante.

En résumé, même si l'on regrettera un manque de variété qui rend l'album assez linéaire, les Italiens de 'False Memories' sortent un album rempli de compositions attachantes qui devrait plaire à un public de métal gothique et symphonique aimant de lents tempos puissants qui dégagent une certaine mélancolie...

Interprêtes

Rossella Moscatello (Chant), Francesco Savino (Guitare), Moreno Palmisano (Guitare), Gianluca Zaffino (Basse), Emanuele Cossu (Batterie)


Artiste : Robbie Lablanc

Album : Double Trouble

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 21-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Je vous ai parlé récemment de 'Robbie Lablanc' dans cette playlist de rock et hard-rock mélodique avec sa participation à l'album de 'Darren Phillips', 'Volume Two' et c'est à son tour de sortir un nouvel album 'Double Trouble'. Robbie est connu pour avoir participé à plusieurs projets, avec, entre autres, 'Blanc Faces', dans les années 2000 en compagnie de son frère avec à la clé deux albums, 'Blanc Faces' en 2005 et 'Falling FromThe Moon' en 2009, et avec 'Find Me' dans les années 2010 avec 3 enregistrements studio, 'Wings of Love' en 2013, 'Dark Angel' en 2015 et 'Angels in Blue' en 2019. Entouré d'artiste renommés de la scène de rock mélodique (dont 'Tommy Denander' et 'Steve Overland'), 2021 voit la sortie sous son nom de l'enregistrement studio 'Double Trouble' dans lequel il nous offre 13 compositions qui nous font remonter aux années 80 entre pop, soul, funk et rock avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement. Tout est donc mis en œuvre pour passer un agréable moment à l'écoute de cet opus qui contient des bijoux mélodiques dans un AOR très soft, le style de musique légère que l'on écoute pendant les vacances d'été. Bref, ce dernier album de 'Robbie Lablanc', sublimé par un chanteur qui a la voix pour ce style de musique, devrait être bien accueilli par un large public épris d'un AOR élégant et raffiné...

Interprêtes

Robbie LaBlanc (Chant, Chœurs) + Invités : Tommy Denander (Guitare, Claviers), Brian Anthony (Basse), Michael Lange (Batterie), Steve Overland (Chœurs)


Artiste : Acolyte

Album : Entropy

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 22-06-2021

'Acolyte' est une formation Australienne que je découvre avec leur deuxième album 'Entropy', le court LP 'Shades of Black' étant sorti en 2016. Et quel album ! dès la première écoute, on est transporté dans un univers progressif allant du rock au métal avec une richesse et une densité extraordinaire, fusionnant différents styles allant de l'atmosphérique au power en passant par le symphonique, tout ceci avec des lignes mélodiques facilement assimilables et une chanteuse qui maitrise de bout en bout son sujet avec une technique vocale irréprochable. Je retrouve en quelque sorte un remarquable patchwork de formations que j'affectionne tout particulièrement, allant de 'Pink-Floyd' à 'Ayreon' en passant par 'Sons of Apollo', 'Threshold', 'Riverside', 'Mystery' ou encore 'Therion' pour n'en nommer que quelques-unes montrant la diversité rencontré sur cet opus.

Dès le court instrumental 'Prelude', les quelques mesures nous embarquent dans une ambiance épique pour introduire le premier long développement éponyme de l'album (voir vidéo ici) qui nous fait passer par différents paysages sonores aux multiples rebondissements, passant d'une section énergique avec une base rythmique de métal progressif avec des lignes mélodiques addictives à une partie atmosphérique 'Floydienne' avec un solo de guitare 'Gilmourien' et des vocalises tutoyant les étoiles (me rappelant celles de 'Atom Heart Mother'), amenant le très beau final en crescendo. Malgré sa durée plus courte, le titre suivant 'Resentment' (voir vidéo ci-dessus) est un condensé de métal progressif imaginatif avec de magnifiques changements rythmiques, puis, les 10 minutes de 'Clarity' (voir vidéo ici) nous réembarquent dans un nouveau voyage somptueux, débutant par une lente progression à la rythmique hypnotique et qui dévoile des variations instrumentales et vocales autour du thème pour monter petit à petit en puissance de manière magistrale et proposer de nouvelles digressions avec de remarquables arrangements vocaux pour finalement retomber en décrescendo dans le final. Suit la courte ballade semi-acoustique 'Resilience' aux sonorités folk qui permet une aération bienvenue entre les longues compositions, puis, 'Idiosyncracy', le plus long titre, continue à nous faire voyager, cette fois dans des contrées orientales avec des volutes vocales de toute beauté qui côtoient des lignes mélodiques plus occidentales et les arrangements instrumentaux somptueux à mi-parcours dévoilent des trésors sonores accompagnées par une section rythmique dépaysante, la deuxième partie revenant au thème mélodique du départ enrichie par de très belles orchestrations et qui se termine avec quelques nappes de claviers. Deuxième petit break, 'Solitude' est basé sur des bruitages sonores qui sert d'introduction à l'instrumental 'Recovery' qui déploie une ambiance atmosphérique tranquille dans laquelle on se laisse bercer et dont le final au piano est de toute beauté, puis, l'album se termine par la longue composition 'Acceptance' qui, après le climat très calme de 'Recovery', poursuit dans une ambiance 'Floydienne' avec une guitare aérienne alternant avec de belles vocalises de 'Morgan-Leigh Brown' et qui prend son envol après 3 minutes pour une partie dont la rythmique marquée alterne avec des ruptures d'intensité et de tempos et qui met en avant dans la deuxième partie de remarquables solos de guitare et de claviers. Et avec tout ça, je n'ai pas pris le temps de vous parler du thème, je cite 'Morgan-Leigh Brown' : " 'Entropy' est un enregistrement entièrement conceptuel explorant les premières étapes de la 'perte'. Présenté comme des entrées de journal intime, l'enregistrement fluctue à travers un éventail d'actions, de sentiments et d'émotions qui sont couramment ressentis lorsque l'on essaie porter soi-même le poids du traumatisme."

En résumé, les Australiens d'Acolyte' sorte un album qui marquera sans aucun doute l'année 2021 en progressif car il est d'une densité et d'une variété considérable, fusionnant différents styles, et comme souvent dans ce cas, demande des écoutes répétées pour en tirer toute la richesse ce qui destine 'Entropy' à un public de progressif aimant prendre son temps pour découvrir petit à petit un album concept...

Interprêtes

Morgan-Leigh Brown (Chant), David Van Pelt (Claviers), Chris Cameron (Batterie), Jason Grondman (Basse, Choeurs), Pete Borzęta (Guitare)


Artiste : Escape

Album : Fire in the Sky

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 23-06-2021

'Escape' est une formation de rock mélodique Britannique qui sort son 3ème album 'Fire in the Sky' après 'Borderline' en 2013. Ils remettent au gout du jour des compositions du guitariste 'Vince O'Regan' qui nous font remonter quelques décennies en arrière rappelant les formations majeures d'AOR des années 80. On navigue donc à travers 11 compositions dans un format radio de quatre minutes avec des lignes mélodies accessibles que l'on s'approprie dès la première écoute, tout cela étant d'une qualité d'interprétation et de production remarquable. A noter la très belle ballade 'Restless Heat' et le long titre final éponyme de l'album qui est coupé en deux, tout d'abord une partie calme avec une belle prestation vocale de 'Graham Beales', puis une deuxième qui monte en puissance beaucoup plus énergique. 'Bref, 'Fire in the Sky' est un album très agréable à écouter et à conseiller à un public aimant l'AOR alternant des moments calmes et d'autres plus énergiques...

Interprêtes

Graham Beales (Chant), Vince O'Regan (Guitare), Bob Pears (Batterie), Pete Betts (Basse), Irvin Parratt (Claviers)


Artiste : Nergard

Album : Eternal White

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 24-06-2021

L'auteur-compositeur Norvégien 'Andreas Nergård' revient avec un nouvel album concept 'Eternal White' qui est le troisième album sous le nom de 'Nergard', 'A Bit Closer to Heaven' étant le dernier enregistrement studio sorti en 2015. Ce dernier bébé est un opéra métal mélodique avec tous les ingrédients réunis pour ce genre de production mais en limitant cette fois le line up à deux chanteurs principaux puisque ce sont l'Irlandaise 'Stefani Keogh' (qui a une page youtube avec des reprises ici) et le Norvégien 'Mathias Molund Indergård' (chanteur de 'Mindtech'), 'Andi Kravljaca' qui est également guitariste et claviériste venant s'ajouter au duo vocal. 'Eternal White' est un album concept relatant l'histoire de 'la marche de la mort des Caroléens' qui a vu la mort de 3000 soldats Suédois et Finlandais pendant la tentative ratée d'envahir la Norvège en 1719.

'God Forgive My Haunted Mind' démarre l'album dans une ambiance épique et symphonique que l'on retrouvera tout au long des 10 compositions avec une orchestration et des arrangements vocaux dignes des meilleurs titres d'Epica' et on se laisse très rapidement embarquer dans une mélodie entêtante sur un tempo très entraînant avec des parties instrumentales alternant des passages calmes et puissants. Cette belle impression se confirme avec 'Pride of the North' avec une nouvelle mélodie que l'on s'approprie immédiatement, le trio de chanteurs amenant une richesse supplémentaire, puis, l'introduction de 'From the Cradle to the Grave' nous fait remonter au début de 'Nightwish' avec des chœurs grandioses et, dans ce titre, 'Stefani Keogh' est très proche d'un registre lyrique et forme un très beau duo avec 'Mathias Molund Indergård' d'autant plus que la mélodie entraînante devient vite addictive. La première pause arrive avec 'Carry Me' qui est un lent mid-tempo avec un remarquable solo de guitare d'Andi Kravljaca' (que j'aurais aimé un peu plus long), puis, l'énergique 'Beneath Northern Skies' démontre encore, s'il en était encore nécessaire, le talent de mélodiste de 'Andreas Nergård' avec une nouvelle composition qui devrait faire fureur en concert et qui est typique du métal symphonique des années 90 à grands renfort d'arrangements orchestraux aux claviers. Avec 'Where No One Would Shed a Tear', on entame la deuxième partie de l'album avec une rythmique plus rapide, amenant les chanteurs à durcir leur interprétation et qui met encore un court instant en avant le solo de guitare endiablé d'Andi Kravljaca', puis, 'Downfall' continue dans une atmosphère épique et théâtrale et peut faire penser à certaines atmosphères de 'Kamelot' et 'Now Barely Three' poursuit dans ce symphonique aux chœurs grandioses à la 'Nightwish' avec les growls de 'Tim "Ripper" Owens'. Suite le mid-tempo éponyme de l'album qui possède un nouveau refrain addictif et qui est accompagné vocalement et instrumentalement de façon remarquable par 'Andi Kravljaca', puis, l'album se termine avec la compositions la plus longue de l'album, 'Erasing the Memories' qui finit par nous conquérir entièrement et qui est une magnifique ballade remplie d'une émotion palpable. A noter que la version Spotify offre l'intégral instrumental de l'album qui, personnellement, ne m'a pas paru indispensable, les arrangements vocaux amenant tellement plus de richesse et de plaisir d'écoute.

En résumé, en se recentrant sur un line-up limité, 'Andreas Nergård' nous offre un opéra métal symphonique remarquable du premier au dernier titre et qui n'a rien à envier à des projets de ce style, je pense notamment à 'Avantasia' de 'Tobias Sammet', et il a fort à parier que 'Eternal White' deviendra un album indispensable pour toutes les amatrices et pour tous les amateurs de power métal et de métal symphonique...

Interprêtes

Andreas Nergård (Batterie, Claviers, Programmation), Stefani Keogh (Chant), Mathias Molund Indergård (Chant), Andi Kravljaca (Chant, Guitare, Claviers), Ørjan Halsan (Guitare) + Invité : Tim "Ripper" Owens (Chant)


Artiste : Hunter

Album : Hungry Heart

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 25-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Après 'Revlin Project', on repart en Amérique du Sud (comme quoi !) avec les Chiliens de 'Hunter' qui sortent un excellent album d'AOR et dont leur meneur, 'Ed Carabantes', collabore avec 'Revlin Project'. Repéré par 'Lion's Pride Music' après avoir produit un album éponyme du groupe en 2018, 2021 voit un réenregistrement de l'ensemble des titres en Anglais (5 étaient en Espagnol) sous la houlette de la maison de disque Danoise. L'album a été étoffé pour un total de 12 titres qui nous font passer un agréable moment à l'écoute de cet AOR qui sent bon les années 80 et qui se déguste sans modération. D'entrée, avec le titre éponyme de l'album, on est conquis par ce premier refrain entêtant qui nous donne une impression de déjà connu, puis dans le même style on peut citer les hits mélodiques entraînants que sont 'Far Away', 'Rise Up' et 'Warmer Love' mais la majorité des compositions sont dans un tempo plus modéré avec les très bons 'Tore Love', 'Love Hunter', 'Snake' et 'Somebody Said (Love Is A Lonely Word)' et quand le rythme se faite encore plus mesuré, les power ballades 'Sad Eyes' et 'Tonight' sont à rajouter aux meilleures ballades AOR. Bref, pas la peine d'en rajouter, 'Hunter' est encore une belle découverte 2021 en rock mélodique ce qui destine 'Hungry Heart' à toutes celles et ceux qui aiment les formations majeures des années 80 dans ce style de musique...

Interprêtes

Ed Carabantes (Chant), Leo Correa (Claviers), Claudio Guerrero (Guitare), Juan Carlos Alfaro (Basse), Marcelo Alegria (Batterie)


Artiste : Blackberry Smoke

Album : You Hear Georgia

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 26-06-2021

Après 'Find a Light' en 2018 et le magnifique live 'Homecoming : Live in Atlanta' sortie en 2020, les Américains de ‘Blackberry Smoke’ sortent un nouvel album 'You Hear Georgia'. Mine de rien, ce dernier bébé est le septième du groupe qui a fêté ses 20 ans en 2021 et ils continuent avec leur leader 'Charlie Starr' de perpétuer la culture musicale de la Géorgie, creuset de la musique Blues, avec un son immédiatement reconnaissable qui sent bon le rock sudiste. Et quand je vous aurai dit que l'enregistrement et le mixage de l'album ont été pliés en dix jours, les ambiances dégagées proches du live en font un must d'authenticité avec, cerise sur le gâteau, un son d'enregistrement studio. Défilent alors des mélodies qui vous trottent dans la tête toute une journée, que ce soit avec les énergiques 'Live It Down', 'All Rise Again' dans lequel 'Warren Haynes' a été invité ou encore 'All Over The Road' mais également dans des ambiances plus proches d'un blues/rock plus paisible avec 'You Hear Georgia' dont les paroles et la musique transpirent tellement cette culture musicale de 'Blackberry Smoke' ou le plus léger 'Hey Delilah' ou 'Ain't the Same' et sa guitare slide qui fait penser à 'Eagles' ou le plus lourd 'Morningside' ou encore le magnifique 'Old Scarecrow' dont la mélodie vient se greffer directement dans la tête, sans oublier les atmosphères plus tamisées avec les belles ballades 'Lonesome for a livin'' avec la participation de 'Jamey Johnson' qui file la chair de poule ou le dépouillé 'Old Enough To Know' nous ramenant à la grande tradition de la chanson Américaine.

En résumé, ce nouvel album de 'Blackberry Smoke' nous emmène en voyage dans le pays qui a vu naitre le blues et nous offre des compositions directes mais tellement efficaces qui sont une bonne bouffée d'oxygène dans ces temps perturbés et qui devraient fédérer un large public car les Américains ont ce don pour nous mettre entre les oreilles une musique qui est devenue au fil du temps quasiment universelle...

Interprêtes

Charlie Starr (Chant, Guitare), Richard Turner (Basse, Chant), Brit Turner (Batterie), Paul Jackson (Guitare, Chant), Brandon Still (Claviers) + Invités : Jamey Johnson (Chant), Warren Haynes (Chant), Black Bettys (Choeurs)


Artiste : Save The World

Album : Two

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 27-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

C'est encore en direction des Etats-Unis que l'on se dirige avec 'Save The World' qui est une formation qui a à son actif un album, baptisé tout simplement 'One' sorti en 2017 et la recherche pour les noms d'albums n'est certainement pas leur plus grande qualité car leur dernier bébé, qui est donc le deuxième album (pour ceux qui ne suivent pas) s'appelle… 'Two'. Mais, ce n'est effectivement pas là que l'on les attend et, force est de constater que cet 'Two' contient tout ce que l'on demande à un très bon album de hard-rock mélodique avec des incursions légères dans le progressif dans certains titres. Et d'entrée avec 'Camera Obscurra', ça démarre bien avec une composition qui flirte avec un AOR classieux avec quelques modulations d'intensité, puis, 'Bones' prend le relais avec une rythmique entrainante avec des sonorités de claviers héritées des années 80, et 'Miss Muse' (voir vidéo ci-dessus) poursuit avec un bijou mélodique dont le refrain ne vous lâche plus. La suite est à l'image de ce début et chaque titre aurait pu faire l'objet d'un single, que l'ambiance soit énergique (voir vidéo de 'Defenders of the Faith' ici) ou plus mesurée car les Américains nous offrent également des rythmiques plus tranquilles avec 'When Amanda Hits The Stage', mais également de remarquables ballades comme le semi-acoustique 'Daphne Blue' et la belle power ballade 'Longer'.

Bref, ce deuxième album des Américains de 'Save The World' est encore à rajouter aux meilleures sorties de 2021 en hard-rock mélodique ce qui devrait combler les amatrices et amateurs de hard-rock mélodique et d'AOR...

Interprêtes

Dan Tracey (Chant, Guitare, Claviers), Robert Wright (Basse, Claviers, Batterie)


Artiste : Sylvan

Album : One to Zero

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 28-06-2021

Après 'Home' sorti il y a déjà 6 ans, les fans de 'Sylvan' attendaient ce nouveau bébé des Allemands avec impatience et c'est chose faite avec 'One to Zero' sous la forme d'un concept album qui traite de l'intelligence artificielle sous un angle un peu particulier car ils imaginent une autobiographie de cette dernière vue de sa propre perspective et qui, comme vous vous en doutez, ne finit pas forcément à l'avantage des humains. Mixé par les deux membres de 'RPWL' 'Yogi Lang' et 'Karl Wallner', qui participent en tant que musiciens et qui sont, rappelons-le, également les producteurs de 'Sylvan' avec leur label 'Gentle Art Of Music', on est embarqué dans 65 minutes de progressif calme et reposant dans lequel il fait bon se perdre dans les différents coins et recoins des compositions assez longues car sur les 10 titres, 8 dépassent les 5 minutes avec un long développement final.

'Bit by Bit' ouvre l'album dans cette atmosphère bien connue des Allemands avec un mid-tempo tranquille et attachant dans un progressif imaginatif et on y retrouve bien entendu des similitudes avec 'RPWL', puis, 'Encoded at Heart' nous emmène dans une première ballade avec une prestation vocale de 'Marco Glühmann' toujours aussi émouvante avec ces variations dans les aigues et le court 'Start Your Life', qui suit, est beaucoup plus direct dans un registre pop entraînant. Avec le délicieux 'Unleashed Power' qui chemine lentement, la première partie piano/voix est de toute beauté, puis l'entrée des instruments électriques dans une ambiance atmosphérique continue à nous bercer délicatement jusqu'aux dernières notes de piano. 'Trust in Yourself' poursuit dans la continuité du titre précédent mais amène de magnifiques alternances d'intensité avec tout d'abord des riffs de guitare incisives bien placés, puis un magnifique solo 'Floydien' en alternance avec des parties beaucoup plus calmes mettant en avant le piano et le violon. Suit un étonnant 'On My Odyssey', plus complexe dans la construction mais tout autant attachant, qui fait se côtoyer différentes rythmiques avec tout d'abord un lent tempo avec des cordes mélancoliques, puis une section débridée prend le relais pour la première partie chantée arrivant au refrain plus marqué, la deuxième partie nous offrant une section au violon à la 'Kansas', puis le lent tempo revient pour poursuivre et se terminer sur une mélodie complètement addictive. On poursuit notre merveilleux voyage avec le long développement 'Part of Me' qui est une nouvelle ballade dans laquelle on s'abandonne complètement sur la douce voix de 'Marco Glühmann' avec une section contrastée et intense dans la partie centrale et avec un solo final de guitare émouvant, puis, ' Worlds Apart', plus ramassé, amène un climat plus inquiétant, les Humains commençant à s'apercevoir que l'intelligence artificielle n'amène pas que des bonnes choses. Les sonorités électroniques accompagnent un 'Go Viral' beaucoup plus puissant contrastant avec les lents tempos précédents et qui propose en milieu de titre une remarquable partie instrumentale en mettant en avant un solo de claviers magistral. On arrive à la fin de notre voyage avec la pièce la plus longue de l'album, 'Not a Goodbye', dans laquelle, toutes les espérances que l'Homme fondait dans l'intelligence artificielle n'était finalement " qu'artificielle " (au sens pas essentiel) et musicalement, on retrouve tous les ingrédients de 'Sylvan' avec ce progressif rempli d'émotion et de chaleur, sublimé par un chanteur qui nous file très souvent la chair de poule.

En résumé, 'Sylvan' nous offre un nouvel album de grande qualité qui devrait, au-delà de leur base de fans, toucher toute amatrice et tout amateur de progressif car, à chaque sortie d'un nouvel enregistrement studio, on est toujours séduit par ces ambiances délicates et émouvantes que les Allemands savent si bien transmettre à leur public...

Interprêtes

Marco Glühmann (Chant), Volker Söhl (Claviers), Sebastian Harnack (Basse), Matthias Harder (Batterie), Johnny Beck (Guitare) + Invités : Kalle Wallner (Guitare), Yogi Lang (Claviers), Katja Flintsch (Violon, Alto), Bine Heller (Choeurs)


Artiste : Sonic Haven

Album : Vagabond

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 29-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Sonic Haven' se démarque légèrement de la playlist de hard-rock mélodique puisque leur créneau est plus dans un power métal puissant mais compte tenu de la diversité des morceaux, je l'ai intégré à la playlist du premier semestre 2021 en rock et hard-rock mélodique. Mené par le chanteur Allemand 'Herbie Langhans' bien connu sur la scène métal international ('Avantasia', 'Voodo Circle', 'Sinbreed', 'Beyonf The Bridge' et 'Firewind'), ce premier opus nous propose des compositions allant d'un AOR à un power métal musclé, le tout étant accompagné de mélodies fédératrices que l'on a envie de reprendre en chœur. Certes, la majorité des titres débordent d'énergie et le début de l'album le démontre avec le rapide 'Vagabond' et son refrain entêtant, suivi d'un 'Back To Mad' avec une rythmique légèrement en retrait mais tout autant déchaînée, 'Nightmare' qui suit n'ayant rien à envier sur ces deux prédécesseurs. La suite est plus variée avec un 'Keep The Flame Alive' entraînant, tout comme 'End of the World' qui suit ou le dernier titre 'Striking Back' avec son refrain entêtant et son solo de guitare impressionnant de 'Carsten Stepanowicz' (très bon tout au long de cette galette) et on peut également noter le lourd mid-tempo assez addictif 'The Darker Side', l'entraînant 'From White to Black' plus proche du hard-rock mélodique et la ballade 'Save the Best for Last', certes classique mais tellement efficace. Bref, 'Sonic Haven' sort un album rempli d'une bonne énergie avec un chanteur qui nous envoie du lourd de début à la fin ce qui devrait plaire à un public de power métal classique mais également pourrait toucher des fans de hard-rock mélodique énergique...

Interprêtes

Herbie Langhans (Chant), Carsten Stepanowicz (Guitare), Dominik Stotzem (Basse), André Hilgers (Batterie)


Artiste : Karmamoi

Album : Room 101

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 30-06-2021

Après avoir découvert les Italiens avec leur quatrième album 'Silence Between Sounds', j'étais passé à côté du magnifique 'The Day Is Gone' en 2018 (pour ceux qui sont comme moi, je vous conseille de vous plonger dedans) et je me rattrape avec le non moins magnifique 'Room 101', sorti fin mai 2021, qui est inspiré du roman de 'George Orwell', 1984, paru en 1948 et qui est devenu une référence littéraire en ce moment (la crise sanitaire aurait-elle mis en évidence ce que Orwell avait écrit il y a maintenant plus de 70 ans ?) et cette référence à la Salle 101 est liée à la torture psychologique infligé aux personnes pour les transformer en êtres calibrés et dociles. Autant vous le dire tout de suite, 'Room 101' sera sans doute un de mes albums qui sera dans le top 3 des albums de rock progressif de 2021, car cet opus est d'une densité et d'une richesse extraordinaire et contient tout ce que je recherche dans ce style avec des longs développements à multiples tiroirs dans lesquels il fait bon se perdre et se aller au rythme de la musique avec des arrangements vocaux tout à fait sublimes.

Au menu, 7 titres pour 70 minutes d'écoute et l'album débute par 'Memory Holes' qui montre d'entrée un progressif imaginatif avec 'Sara Rinaldi' qui est encore de la partie pour cet album et qui nous charme sur cette mélodie inquiétante parsemée d'effets sonores et de sonorités électroniques avec en second plan, en opposition avec l'ambiance dégagée, un léger accompagnement à la flûte de 'Steve Unruh' ('The Samurai Of Prog', 'UPF'), puis, après une montée en puissance finale remarquable qui se termine brutalement, 'Drop By Drop' prend le relais avec une ballade qui débute calmement et qui petit à petit prend de l'ampleur pour alterner avec des sections plus calmes et qui, après une partie dépouillée et émouvante en milieu de titre, possède une deuxième partie magnifique qui prend tout doucement de la puissance avec des arrangements vocaux dans le final de toute beauté, ce qui en fait pour ma part un des moments forts de l'album. 'Dark City' qui suit, est une lente procession atmosphérique qui débute très calmement et qui, au bout de 2.30, introduit une section rythmique débridée contrastant de façon saisissante avec l'ambiance calme, puis, le final reprend de l'ampleur avec, tout d'abord, des riffs de guitare saturés puis avec la courte intervention au chant de 'Sara Rinaldi' (qui aurait mérité de mon point de vue une plus longue conclusion). Avec 'Zealous Man', on tient la plus longue composition qui continue dans cette ambiance atmosphérique prenante, alternant des tensions et détentes tout au long du titre avec encore une magnifique prestation vocale de 'Sara Rinaldi' qui adapte remarquablement son chant en fonction de l'intensité du moment et qui nous émeut à chaque instant et on peut également mettre en avant le magnifique solo de guitare d'Alex Massari' et un final magistral. Suit 'Newspeak' qui est sans doute la composition la plus cinématographique et qui me rappelle les atmosphères de musique d'Eric Serra' du 'grand bleu' qui aurait été mélangé avec les sonorités de claviers de l'album 'Whish You Were Here' des 'Floyds'. Le titre éponyme de l'album est très représentatif de l'atmosphère de la chambre 101 avec ce sentiment de peur et d'angoisse avec des vocaux remplis de réverbération ce qui nous ramène une fois de plus aux ambiance des 'Floyds', cette fois avec 'The Wall' et on est en plein dans du progressif imaginatif avec une longue partie instrumentale dans la deuxième partie complètement addictive. C'est avec 'The New World' qui frise les 10 minutes que l'album se termine avec une dernière mélodie mémorable et qui de nouveau, nous plonge dans un progressif dépaysant dans lequel on se laisse aller au multiples changements de rythme et qui résume bien ce magnifique opus, les parties instrumentales et vocales prenantes alternant différentes intensités et tenant en haleine l'auditeur de bout en bout.

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, ce dernier opus des Italiens de 'Karmamoi' est certainement l'un des albums les plus prenants de leur discographie et pour ma part vient directement rejoindre ma discothèque idéale et, je n'en doute pas, celle également de nombreuses amatrices et de nombreux amateurs d'un rock progressif dense, imaginatif et faisant passer toutes sortes d'émotions…

Interprêtes

Daniele Giovannoni (Claviers, Batterie, Choeurs), Alex Massari (Guitare), Alessandro Cefalì (Basse) + Invités : Sara Rinaldi (Chant), Valerio Sgargi (Chant, Choeurs), Adam Holzman (Piano, Moog), Steve Unruh (Violon, Flûte), Emilio Merone (Piano, Claviers), Francesca Zanetta (Solina)


Artiste : Robin McAuley

Album : Standing On The Edge

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 01-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Du mélodique, encore du mélodique et toujours du mélodique, la playlist des sorties de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021 que vous pouvez consulter ci-dessus continue d'être alimentée tous les deux jours, et cette fois, c'est avec le chanteur du 'Michael Schenker Group', 'Robin McAuley' qui vient de sortir un nouvel album sous son nom, 'Standing On The Edge', entouré d'artistes de la scène hard-rock avec entre autres, l'archi connu 'Alessandro Del Vecchio' étant donné qu'ils produisent leur album avec 'Frontiers' (petite recherche sur myprogmusic ici). Il nous propose 8 compositions qu'il a coécrites avec 'Alessandro Del Vecchio', 'Phil Lanzon', 'Howard Leese' et 'Tommy Denander' venant respectivement prêter main forte à Robin pour un titre chacun. Pas de surprise, avec de tels artistes, on est immergé dans un AOR nous faisant remonter aux années 80 avec des mélodies qui se greffent directement dans la tête avec des riffs de guitare énergiques de 'Andrea Seveso' adoucis par les claviers de tenus par 'Alessandro Del Vecchio'. Chaque titre aurait pu faire l'objet d'un single et l'ensemble est en majorité constitué de rythmiques mesurées à l'exception des titres 'Thy Will Be Done', 'Chosen Few', 'Like a Ghost' et 'Running out of Time' un peu plus rapides et tout autant addictifs que les mid-tempos 'Standing on the Edge', 'Do You Remember', 'Say Goodbye' ou encore 'Supposed to Do Now' qui ont tous des refrains que l'on a envie de reprendre en chœur, sans oublier les deux belles ballades 'Late December' et 'Run Away'. Bref, rien a jeter dans cet opus qui s'écoute avec bonheur du début à la fin avec un 'Robin McAuley' qui n'a rien à envier aux meilleurs chanteurs de ce style et si vous êtes fan d'un rock mélodique des années 80, vous devriez sans aucun doute adopter 'Standing On The Edge'...

Interprêtes

Robin McAuley (Chant), Andrea Seveso (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Claviers, Basse, Chœurs), Nicholas Papapicco (Batterie) + Invité : Howard Leese (Guitare)


Artiste : The Vicious Head Society

Album : Extinction Level Event

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 02-07-2021

Après le très bon 'Abject Tomorrow' que j'avais chroniqué après sa sortie en 2017, l'Irlandais 'Graham Keane' continue son aventure progressive en sortant un nouvel album avec de nouveaux chanteurs 'Nathan Maxx' pour le chant clair et 'Andy Ennis' pour les growls, 'Nahuel Ramos' remplaçant 'Derek Sherinian' aux claviers et la section rythmique restant inchangée avec 'Klemen Markelj' à la batterie et 'Pat Byrne' à la basse. En ce moment, nous sommes gâtés en sorties de rock/métal progressif car après, les Australiens d'Acolyte' et les deux albums de 'Sylvan' et de 'Karmamoi', c'est maintenant un nouvel album concept impressionnant que nous propose 'Nathan Maxx', je le cite : « Extinction Level Event est un album sur la fin du monde. C'est un concept qui a été exploré dans diverses autres formes de médias, mais sur cet album, je voulais explorer des histoires personnelles sur la façon dont les gens pourraient réagir en sachant que leur disparition est imminente. »

Et c'est par le titre éponyme de l'album entièrement instrumental que nous débutons notre périple avec 10 minutes denses qui mélangent du rock atmosphérique avec des riffs musclés de métal progressif et dans lesquelles il n'y a réellement aucun temps mort, l'ensemble formant une magnifique introduction à l'album, puis, 'Solipsism' ajoute le chant de 'Nathan Maxx' alternant avec les growls de 'Andy Ennis' qui, même si c'est quelque chose que je n'apprécie généralement pas, passent très bien car ils sont bien placés dans les parties les plus musclées rajoutant encore plus de contrastes avec les sections plus calmes. On retrouve ces rupture de rythme et d'intensité dans 'The Signal' (voir vidéo ici), plus débridé mais dont les lignes mélodiques du refrain s'incrustent immédiatement dans la tête, puis, c'est un nouveau long développement avec le remarquable 'Judgement' qui est un must de métal progressif, nous faisant passer par toute sorte de sensations, alternant sonorités orientales et occidentales et qui captive de bout en bout grâce à une belle diversité des ambiances déployées. La suite nous offre 'Throes of Despair' avec sa mélodie entêtante et avec une rythmique marquée sur laquelle la guitare de Graham fait des merveilles et qui possède des très beaux chœurs masculins, puis 'Yp138' prend le relais avec un nouvel instrumental mélangeant métal et rock, la première partie étant rempli d'une bonne dose d'énergie et qui amène en deuxième partie un relâchement sous forme d'un très beau passage 'Floydien' et 'On a Silver Thread' (voir la vidéo ci-dessus) continue dans ce métal progressif imaginatif avec de magnifiques arrangements vocaux et instrumentaux sur une mélodie qui devient vite addictive. Avec 'Absolution', la rythmique est plus posée et nous retrouvons encore de belles variations d'intensité tout au long du titre qui est bâti autour d'un thème mélodique entêtant revenant à plusieurs reprises et l'album se termine par le remarquable 'Hymn of Creation' rempli d'émotion et résumant toutes les facettes de cet album qui peut nous faire passer d'un passage orchestral léger à des growls féroces, tout ceci étant magnifié par le talent de mélodiste de 'Graham Keane'.

En résumé, 'Graham Keane', influencé par différents styles musicaux fusionnés ensemble pour le meilleur, sort un album d'une densité et d'une richesse extraordinaire qui marquera sans doute l'année 2021 en progressif mais, qui, revers de la médaille, demande de s'y attarder pour l'apprécier à sa juste valeur et en tirer toute la substantifique moelle ce qui le limitera sans doute à un public averti aimant découvrir petit à petit un album concept...

Interprêtes

Graham Keane (Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Andy Ennis (Growls), Nathan Maxx (Chant), Klemen Markelj (Batterie), Pat Byrne (Basse), Nahuel Ramos (Claviers), Matheus Manente (Basse), Shelley Weiss (Violon)


Artiste : Levara

Album : Levara

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 03-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Levara' est une nouvelle formation qui est née de la rencontre du chanteur Français 'Jules Galli', du guitariste Américain 'Trev Lukather' et du batteur Anglais 'Josh Devine'. On connaissait déjà les quatre premiers singles, 'Heaven Knows', 'Chameleon', 'Automatic' et 'Ever Enough' sortis il y déjà quelques mois (voir leur chaîne youtube ici) qui nous donnaient déjà une bonne idée de la direction musicale, nous proposant un AOR plutôt tranquille avec des mélodies harmonieuses que l'on s'approprie immédiatement et qui est directement influencé par les formations majeures de rock mélodiques des années 80 (normal car dans la famille Lukather, je voudrais le père Luke : j'ai, il était un des membres fondateurs de 'Toto'). Ce sont donc six nouvelles compositions originales qui viennent se rajouter et qui sont toutes dans le même style et on passe un moment très agréable à l'écoute de ce premier LP du trio auquel se rajoute le bassiste invité 'Sam Porcaro' et des chœurs de l'ancien chanteur 'Steve Perry' de 'Journey' (qui devraient sortir prochainement un nouvel album – écoutez le nouveau single ici). Bref, ce nouveau projet de rock mélodique cosmopolite montre le talent de ces artistes qui nous offre un très bon album de rock mélodique qui devrait tourner en boucle chez pas mal de fans de formations de ce style et qui nous embarque dans la machine à remonter le temps quatre décennies en arrière...

Interprêtes

Jules Galli (Chant), Trev Lukather (Guitare), Josh Devine (Batterie) + Invités : Sam Porcaro (Basse), Steve Perry (Chœurs)


Artiste : Silver Lake By Esa Holopainen

Album : Silver Lake By Esa Holopainen

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 04-07-2021

'Esa Holopainen' est le guitariste du groupe de dark métal 'Amorphis' qui viennent de sortir un live que je vous présenterai prochainement. Mais ce premier album du Finlandais est bien loin des growls d'Amorphis' et, même si un titre en contient, nous embarque pour 9 compositions dans un format ne dépassant pas les 4 minutes entre pop et rock avec de nombreux chanteurs invités parmi lesquels on retrouve des noms connus comme 'Anneke van Giersbergen', 'Björn Strid' ('Soilwork', 'The Night Flight Orchestra') ou encore le chanteur de 'Leprous', 'Einar Solberg'.

L'instrumental 'Silver Lake' ouvre l'album avec un acoustique dans lequel la guitare d'Esa nous emmène dans un voyage reposant avec un léger crescendo qui voit les instruments électriques pointer le bout de leur nez les uns après les autres, puis, 'Sentiment' continue dans une ambiance mélancolique avec l'interprétation prenante du chanteur de 'Kakatonia', 'Jonas Renkse'. Avec 'Storm' (voir vidéo ci-dessus), le ton se durcit légèrement avec une composition mélodique et entraînante dans des sonorités typique de musique folklorique des pays Nordiques qui est interprété par 'Håkan Hemlin' qui est chanteur du groupe de Folk Sudéois 'Nordman', puis, 'Ray of Light' (voir vidéo ici), avec la participation d'Einar Solberg' et son chant caractéristique, nous offre une ambiance popisante pouvant rappeler les années 80 et certains titres de 'Bronski Beat' avec 'Jimmy Somerville'. Changement de décor avec 'Alkusointu' qui est plus sombre et qui met en avant la narration grave de 'Vesa-Matti Loiri' avec des interventions instrumentales assez proches des musiques de westerns d'Enio Morricone', puis, 'Esa Holopainen' a réservé à son ami et partenaire au sein d'Amorphis', 'Tomi Joutsen', la composition 'In Her Solitude' qui se rapproche le plus de leur groupe. Le côté épique et mélodique ressort avec 'Promising Sun', plus modéré, dans lequel 'Björn Strid' utilise sa voix claire comme il le fait avec brio avec 'The Night Flight Orchestra' et 'Anneke van Giersbergen' vient nous charmer avec un 'Fading Moon' dont les arrangements vocaux sont remarquables et qui est bien dans le style de la Néerlandaise avec une mélodie entêtante et des résonances folkloriques, l'album se terminant par le semi-acoustique 'Apprentice' avec de nouveau la douce voix de 'Jonas Renkse' qui en fait un nouvelle chanson prenante et qui rappelle le début de l'opus.

En résumé, le Finlandais 'Esa Holopainen', grâce à des invités qui amènent chacun leur propre personnalité sort un album très varié qui mélange différents styles et des ambiances alternant poésie, mélancolie et mélodies entraînantes, l'ensemble étant très accessible ce qui destine 'Silver Lake By Esa Holopainen' à un large public qui navigue entre pop et rock mélodique...

Interprêtes

Esa Holopainen (Guitare) + Invités : Anneke van Giersbergen (Chant), Björn ‘speed’ Strid (Chant), Einar Solberg (Chant), Håkan Hemlin (Chant), Jonas Renkse (Chant), Tomi Joutsen (Chant), Vesa-matti Loiri (Chant)


Artiste : Seventh Crystal

Album : Delirium

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 05-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Devinez d'où vient ce nouveau projet 'Seventh Crustal' de hard-rock mélodique. Bien évidemment d'un pays Nordique et en l'occurrence de la Suéde avec, à la base, le chanteur 'Kristian Fhyr' qui s'est entouré d'instrumentistes pour finalement créer une formation qui a été repérée par le label 'Frontiers'. Et le résultat est un ensemble de 12 compositions qui nous embarquent dans un AOR moderne dont les influences sont bien entendues issues des années 80/90 avec des lignes mélodiques immédiatement assimilables et qui rentre tout à fait dans la playlist que je vous propose depuis début juin. Les quatre premiers titres donnent un parfait échantillon de cet album avec tout d'abord deux chansons entraînantes avec 'Say What You Need To Say' et 'When We Were Young' puis deux autre compositions plus tranquilles avec tout d'abord la belle ballade 'Broken Mirror' et le mid-tempo 'Delirium' et sa mélodie attachante. La suite est à l'image de ce début et des mélodies addictives défilent les unes après les autres pour notre plus grand plaisir. A noter également de remarquables reprises en acoustique disponibles sur le page youtube de 'Frontiers' de 'When We Were Young' et 'Broken Mirror'. En résumé, 'Seventh Crystal' est un nouveau projet très prometteur qui vient se rajouter à la liste déjà impressionnante des formations Suédoises et 'Delirium' est à déguster sans modération et devrait plaire à tout un public adepte de hard-rock mélodique influencé par les années 80/90...

Interprêtes

Kristian Fhyr (Chant), Emil Dornerus (Guitare), Johan Älvsång (Claviers), Olof Gadd (Basse), Anton Roos (Batterie)


Artiste : Rhapsody Of Fire

Album : I'll Be Your Hero

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 06-07-2021

Après 'The Eighth Mountain' en 2019, les Italiens de 'Rhapsody Of Fire' sortent un EP qui ne contient qu'un titre original mais dont les autres titres sont un échantillon assez représentatif de cette formation. Tout d'abord, la nouvelle composition, 'I'll Be Your Hero' est typique d'un power métal flamboyant comme sait si bien le faire la bande à 'Alex Staropoli' et nous offre un véritable hit mélodique qui prendra certainement une bonne place dans les futurs concerts. Ensuite, le côté soft du groupe est représenté par deux titres, tout d'abord la reprise de 'Where Dragons Fly' qui date déjà de 1998 avec des influences de musique médiévale, et, ensuite, une autre reprise, celle de 'The Wind, The Rain And The Moon' du dernier album qui est déclinée en 4 versions, Anglaise, Italienne, Espagnole et Française, à vous de choisir la votre. Enfin, deux titres live 'Rain of Fury' et 'The Courage to Forgive' permettent de se rappeler des chaudes et joyeuses ambiances que cette formation propose à son public à chaque concert qui est un vrai moment de communion avec le public. Bref, ce court EP permettra sans doute de faire patienter les fans avant le prochain album et peut être de faire connaître les Italiens de 'Rhapsody Of Fire' à un public qui ne les connait pas encore car nous avons là un très bon échantillon du savoir-faire des Italiens...

Interprêtes

Giacomo Voli (Chant), Alex Staropoli (Claviers), Roby De Micheli (Guitare), Alessandro Sala (Basse), Paolo Marchesich (Batterie)


Artiste : Phil Vincent

Album : Stigmata

Date de Sortie : 26-05-2021

Ajouté le : 07-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Phil Vincent' continue de nous offrir des albums régulièrement et, après 'Today, Tomorrow, Yesterday' en 2020, c'est au tour de 'Stigmata' de voir le jour, ce qui porte désormais sa discographie à 23 enregistrements studio. On retrouve donc ce style de rock mélodique influencé par les années 70 et ce nouvel opus nous fait voyager entre la pop des 'Beatles' ou le rock mélodique de 'Boston' ou 'Foreigner' ou encore le hard-rock d'un 'Cheap-Trick' avec quelques riffs de guitare plus appuyés. L'éventail est donc large et, d'entrée, avec 'No End In Sight', on est embarqué dans un titre énergique et entraînant qui donne le ton de l'album, ce côté plus musclé se retrouvant dans 'My Life' (repris de son album 'Tragic' sorti il y a juste 20 ans) ou dans 'Hideway' ou encore dans 'Don't Turn You Back'. Dans une ambiance plus légère, défilent des hits mélodiques avec 'Time' qui possède un refrain addictif que n'auraient pas renié les 'Beatles' ou 'Reason to Believe' qui clôture de belle manière l'album, et on peut également citer 'My Darkness' avec des alternances d'intensité et de tempo amenant un brin de progressif ou cette belle reprise d'Eleanor Rigby' intensifiée par des riffs de guitare saturés ou encore 'It Don't Matter Anymore' avec un refrain qui ne vous quitte plus, sans oublier la belle ballade 'So Tired'. Signalons également qu'en parallèle de ce nouvel album solo, 'Phil Vincent' a sorti avec 'D'Ercole' en début d'année un nouvel enregistrement studio, 'Hardcore'.

En résumé, 'Phil Vincent' continue son bonhomme de chemin en nous offrant, année après année, des albums de qualité et ce dernier bébé est encore une belle preuve du talent de cet artiste qui ne fait pas le buzz sur internet (et c'est bien dommage). Si vous ne le connaissez pas encore et que vous êtes fan de rock mélodique varié, je vous conseille fortement d'aller jeter un "coup d'oreille" à 'Stigamata', vous serez certainement conquis par ces compositions toutes très attachantes...

Interprêtes

Phil Vincent (Chant, Tous les instruments), Max Piccolo (Batterie), Vince O'Regan (Guitare), Janne Stark (Guitare)


Artiste : Illusory

Album : Crimson Wreath

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 08-07-2021

'Illusory' est un groupe Grec de power métal qui a déjà sorti deux albums, 'The Ivory Tower' en 2013 (c'était d'ailleurs le nom du groupe avant cette époque qui comptabilise une trentaine d'années d'existence), et 'Polysyllabic' en 2016. 'Crimson Wreath', sorti en Mai 2021, est leur dernier bébé et est un album concept sur le dur sujet de la guerre et de tous ses côtés négatifs et qui contient 14 compositions pour près de 80 minutes de musique. Bien qu'ils soient tagués en power métal et que l'on pourrait les comparer à des formations comme 'Sabaton', ce 'Crimson Wreath' est varié et contient, à de multiples endroits, des alternances entre puissance et calme ce qui amène une bonne dose de progressif.

Tout commence par un 'Besetting Sins' (voir vidéo ici) entraînant avec un premier refrain fédérateur que l'on s'approprie immédiatement, puis, 'Acedia' est une première incartade acoustique avec un récitatif mélancolique qui est suivie du titre éponyme de l'album qui débute calmement et qui prend de l'ampleur après 1 minute 30 et qui continue à alterner des passages puissants et d'autres plus calmes. 'Immortal No', dans un power métal plus classique, prend le relais dans un tempo rapide avec de belles cassures rythmiques, et si vous aimez les longs solos de guitares, vous serez certainement comblés par celui qui nous est proposé en deuxième partie de titre. Pause bien méritée avec la courte ballade 'All Shade Fade', avant d'attaquer un 'All Blood Red' (voir vidéo ici) rempli d'une bonne énergie, puis, le court 'The Voice Inside Me', nouvelle virgule récitée sert d'introduction à 'St Forsaken', une des pièces maitresses de l'album qui nous embarque pour plus de 8 minutes dans une saga progressive qui, après une introduction acoustique, contient trois sections chantées entrecoupées par de remarquables parties instrumentales et dont le thème mélodique s'incruste facilement dans la tête. 'Ashes To Dust' continue dans le même style mélodique que son prédécesseur avec une belle pause acoustique dans la deuxième partie qui nous rappelle les racines Grecques de cette formation. Plus classique et plus ramassé, l'entraînant 'A Poem I Couldn't Rhyme' qui suit, est le hit mélodique de l'album dont le refrain devrait être repris par tout un public en concert puis, on attaque la suite An Opus Of Loss And Sorrow' composée de 3 titres pour une durée de 22 minutes qui met en avant le côté progressif des Grecs avec cet ensemble dense et riche dans lequel on est emporté et qui nous fait passer par toute sortes d'atmosphères, l'ensemble nous tenant en haleine de la première à la dernière note. Après ces trois remarquables compositions, c'est encore un nouveau long développement, 'Fortress Of Sadness', qui termine l'album en beauté et qui est constitué de plusieurs tiroirs montrant le savoir-faire des Grecs pour nous offrir un power métal progressif captivant.

En résumé, les Grecs d'Illusory' sortent un album très dense qui demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse, car 'Crimson Wreath' est bien plus qu'une simple suite de chansons de power métal mais embarque des éléments progressifs qui font qu'il ne sera pas seulement réservé à un public de power métal direct et efficace mais fera sans doute des heureux chez les fans d'un métal progressif facile d'accès grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement...

Interprêtes

Dee Theodorou (Chant), George Papantonis (Guitare), Greg Bakos (Guitare), Niki Danos (Basse), Makis Vandoros (Claviers), Costas Koulis (Batterie)


Artiste : Proud

Album : Second Act

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 09-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

C'est bien connu, c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes et, en l'occurrence, c'est le cas de la formation Suédoise 'Proud' qui a été fondée au début des années 80 et qui avait sorti un album à l'époque, 'Fire Breaks The Dawn'. 2019 a vu la reformation du groupe avec à la clé ce nouvel album, bien nommé, 'Second Act' qui nous offre 10 compositions dans un AOR en provenance tout droit des années 80 et ça débute fort avec un entraînant 'Sail Away' (voir la vidéo ici) que l'on écoute avec ce petit sourire nostalgique de souvenirs d'une autre époque, puis, 'Broken Dreams' enfonce le clou avec une mélodie qui donne l'impression de déjà entendu, suivi de 'Magic', qui porte bien son nom et qui prolonge ce moment d'écoute très agréable. Ce qui suit continue dans cette ambiance addictive et chaque titre amène son lot de plaisir d'écoute jusqu'au titre final 'Fly Like an Eagle' qui nous offre un dernier refrain entêtant. Bref, ce 'Second Act' qui a vu le renouveau des Suédois de 'Proud' vient se rajouter à la liste déjà longue des albums de rock mélodique 2021 et montre ce besoin, après une période de crise sanitaire qui a fait perdre tout son bon sens à l'Homme, de revenir à des choses simples comme cette musique des années 80 qui était source de plaisir et d'insouciance...

Interprêtes

Anders Magnell (Chant, Guitare, Choeurs), Roberth Horvath (Basse, Choeurs), Mats Christiansson (Batterie, Choeurs) + Invité : Richard Larsson (Claviers)


Artiste : Wardrum

Album : Mavericks

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 10-07-2021

Décidément, le power métal Grec se porte bien en ce moment car ce n'est qu'une semaine après le nouvel enregistrement studio d'Illusory' que les Grecs de 'Wardrum' sortent leur cinquième album studio après 'Awakening' en 2016. Ce cinquième opus marque le dixième anniversaire du groupe et le line up évolue puisque c'est désormais 'George Margaritopoulos' qui officie en tant que chanteur en remplacement de 'Yannis Papadopoulos'. Pour la première fois de leur histoire, ils nous embarquent dans un album concept qui s'inspire de la nouvelle de 'Mavericks – The Story Of The Messenger', écrit par leur batteur 'Stergios Kourou' et qui combine, normal quand on est Grec, mythologie, fantaisie et les points de vue contemporains sur le monde antique, racontant l'histoire du messager sans visage ailé apparaissant sur toutes les pochettes d'album du groupe.

Musicalement, on est plongé dans du power métal épique avec de nombreuses composantes progressives mettant en avant les guitares électriques et une section rythmique musclée avec une utilisation de la double pédale et ceci dès les deux premiers titres 'Hunt for Survival' et 'Best of Times' qui démarrent l'opus à cent à l'heure et qui déploient des mélodies que l'on s'approprie immédiatement. Avec le titre éponyme de l'album, le tempo se veut plus mesuré et la rythmique déployée appuyée met en marche immédiatement la machine à taper du pied, les variations d'intensité à l'intérieur même du titre amenant un côté progressif bienvenu et le solo de guitare est remarquable mais aurait mérité une vraie fin au lieu d'un fade in. Suit 'Sands of Time' qui nous offre une ambiance exotique soutenue par une mid-tempo addictif propice au headbang, puis, 'Rise' (voir vidéo ici), avec ces influences orientales, est typique d'un power métal mélodique et entraînant qui devrait combler tout un public en concert et, 'Broken Pieces' alterne sections progressives et un refrain avec une nouvelle mélodie complètement addictive. L'album continue sur ce schéma et défilent des compositions puissantes toutes aussi mélodiques les unes que les autres, avec une courte pause faite de la belle ballade 'No One Believes', jusqu'au titre final 'Sliver of Eternity' nous offrant de dernières lignes mélodiques qui s'incrustent directement dans la tête.

En résumé, ce dernier album des Grecs de 'Wardrum' montre la bonne santé du power métal Grec et devrait plaire à un public adepte d'un power métal épique avec des mélodies simples mais ultra efficaces qui s'apprivoisent dès la première écoute...

Interprêtes

George Margaritopoulos (Chant), Kosta Vreto (Guitare), J. Demian (Guitare), Strutter (Basse), Stergios Kourou (Batterie)


Artiste : Eyes

Album : Vision 20/20

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 11-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Eyes' n'est pas réellement une nouvelle formation car quatre des cinq membres ont fait partie du groupe 'Aces High' dans les années 90 avec à la clé 3 albums, 'Ten 'n' Out' en 1994, 'Pull No Punches' en 1998 et 'Forgive and Forget' en 2004. Après des retrouvailles pour un concert en 2012, les membres du groupe ont décidé de continuer l'aventure et de réécrire de nouvelles chansons avec finalement un nouvel album 'Vision 20/20' sorti en Juin 2021. Compte tenu du pédigré de ces artistes, pas de surprise, on se retrouve avec des influences des formations majeures de rock mélodique des année 80 et l'énergique 'Playing to Win' ou le mid-tempo 'Turn of Your Life' qui débutent l'album sont bien dans l'atmosphère des 'Foreigner', 'Journey', 'Survivor' ou encore 'Boston'. L'introduction de 'This Is Us' doit certainement rappeler aux fans de rock mélodique un certain hit interplanétaire de 'Foreigner' et l'ensemble se partagent entre des compositions énergiques comme 'Falling In Between' (The Joker)', 'Shot Down in Flames' ou encore le titre final entraînant et mélodique 'Cry Another Day' et d'autres dans un tempo plus modéré avec 'Get out of My Head', 'Never Back Down', 'More Than Meets the Eye' ou encore 'In The Matrix'. Bref, si vous êtes fans de rock mélodique de groupes cités plus haut, il a de fortes chances que vous adhériez au renouveau de 'Aces High', rebaptisé 'Eyes' et qui sortent un enregistrement studio très agréable à écouter et tout à fait dans la continuité de leur production dans les années 1990/2000...

Interprêtes

Peter Andersson (Chant), Anders Sellborn (Basse), Björn H. Lindbäck (Batterie), Joakim Sandberg (Guitar), Åke David Rickard (Claviers)


Artiste : Van Canto

Album : To the Power of Eight

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 12-07-2021

Après leur double album 'Trust in Rust' sorti en 2018, les Allemands de 'Van Canto' continue leur aventure métal à capella pour nous offrir un nouvel enregistrement studio, 'To the Power of Eight' qui comporte 8 compositions originales et 4 reprises, une du groupe Suédois de death métal mélodique 'Amon Amarth' et 3 titres emblématiques de rock et hard-rock des années 80/90, 'Run To The Hills' d'Iron Maiden', 'Thunderstruck' d'AC/DC' et 'I Want It All' de 'Queen'. Après une magnifique introduction que l'on retrouve dans le teaser ci-dessus, les titres énergiques défilent les uns derrière les autres mettant cette fois en avant un trio de chanteurs, puisque qu'en plus d'Inga Scharf' et de 'Hagen Hirschmann', l'ancien chanteur du groupe 'Philip Dennis ‘Sly’ Schunke' a été invité pour l'occasion et participe à l'ensemble de cet opus. Après un 'Dead By The Night' déchaîné montrant toute l'énergie déployée par cette formation atypique, on est porté par des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement et 'Faith Focus' (voir vidéo ici), 'Falling Down' (voir vidéo ici) et 'Heads Up High' en sont trois exemples types avec des refrains qui s'incrustent immédiatement dans le tête et avec des arrangements vocaux toujours aussi remarquables. Et quand les lumières se tamisent, les Allemands nous embarquent pour des ambiances plus calmes mais tout autant addictives représentées par un magnifique 'Turn Back Time'. On peut également noter que les quatre reprises sont remarquables avec ce talent d'imiter les instruments électriques comme dans 'Thunderstruck' et 'I Want It All', quant à lui, montrent de très belles harmonies vocales.

En résumé, les Allemands de 'Van Canto' sortent encore un très bel album qui est déjà le huitième depuis leur début en 2006 avec 'A Storm to Come' et 'To the Power of Eight' devrait, au-delà des fans de métal, combler un public aimant de belles harmonies vocales dans des ambiances musicales énergiques...

Interprêtes

Hagen Hirschmann (Chant), Inga Scharf (Chant), Ross Thompson (Chant), Stefan Schmidt (Chant), Jan Moritz (Chant, Choeurs), Ingo Sterzinger (Chant, Choeurs), Bastian Emig (Batterie, Choeurs) + Invité : Philip Dennis ‘Sly’ Schunke (Chant)


Artiste : Tuple

Album : Welcome to Hell

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 13-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Tuple' est un nouveau projet initié par le chanteur finlandais 'Tommi «Tuple» Salmela' bien connu dans le monde du métal (entre autres 'Tarot' et 'Lazy Bonez') et, juste un an après son premier enregistrement studio 'Wooden Box', il sort son deuxième album 'Welcome to Hell'. Assez éloigné du style des groupes cités plus haut, sa carrière solo est influencée par de l'AOR des années 80/90 et avec le titre éponyme qui débute l'album, on a un bon exemple de ce que vous pourrez écouter sur cet opus avec une rythmique entraînante et des lignes mélodiques accessibles. On peut également citer dans le même style des compositions comme '1-2-3-4 Go!', 'Pride', 'Stay' ou encore 'Hiding in Pain' avec des rythmiques qui donnent des fourmis dans les jambes et avec des refrains mémorables. Dans des ambiances plus posés, les mid-tempos 'Hold on to Me', 'So Damn Cruel' ou encore 'Survive' dans lequel la chanteuse de 'Battle Beast', 'Noora Louhimo' s'adapte parfaitement à cette ambiance AOR, n'ont rien à envié au reste et on peut également noter la participation en chœurs de luxe du chanteur de 'Sonata Arctica', 'Tony Kakko'. Et pour finir l'album, 'Tuple' nous offre une magnifique ballade que j'ai directement rajouté à ma playlist spotify des 'ballades rock/hard-rock/métal'. Bref, le chanteur de métal 'Tommi 'Tuple' Salmela' montre un autre visage avec ce nouvel album orienté rock mélodique qui offre des compositions à consommer sans modération et qui devrait sans aucun doute plaire à un public aimant un AOR influencé par les formations majeures des années 80/90 dans ce style de musique...

Interprêtes

Tommi 'Tuple' Salmela (Chant, Chœurs), Riitis (Guitare, Claviers, Chœurs), Jykä Sirainen (Basse), Tom Rask (Batterie) + Invités : Noora Louhimo (Chant), Erkka Korhonen (Guitare), Janne Tolsa (Claviers), Tony Kakko (Chœurs)


Artiste : Metalwings

Album : A Whole New Land

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 14-07-2021

J'avais découvert les Bulgares de 'Metalwings' avec leur premier EP 'Fallen Angel In The Hell' et 2018 avait vu la sortie de leur premier LP, 'For All Beyond' qui montrait déjà tout le potentiel de cette formation de métal symphonique emmenée par la soprano et claviériste 'Stela Atanasova'. Ils continuent leur aventure en sortant un deuxième enregistrement studio de près d'une heure et dix minutes et je suis de nouveau tombé sous le charme de ce nouvel opus dont on avait eu deux extraits, tout d'abord avec la belle ballade 'Still Believe in Us' en 2020 (repris dans un autre ton sur le nouvel album), puis avec 'Monster in the Mirror' au printemps 2021 (voir vidéo ci-dessus). Entièrement écrit et composé par 'Stela Atanasova', 'A Whole New Land', je cite leur page 'bandcamp', " est un album conceptuel, à la fois en musique et en paroles. Nous vous emmènerons dans un tout nouveau pays où tous les prédateurs et leurs victimes vivent en harmonie et en paix...Chaque chanson raconte une histoire différente de la vie d'une petite fille partie à la recherche de la terre perdue de ses ancêtres. C'est une toute nouvelle terre où il y avait autrefois l'honneur, la dignité, la beauté et la force. Là où il y avait la vie, la paix et l'harmonie."

Amateurs d'un métal symphonique par excellence dans lequel la musique classique fusionne avec le métal, vous êtes au bon endroit car, d'entrée, avec le titre éponyme de l'album, l'introduction instrumentale, qui généralement fait l'objet d'un titre à part, est complètement intégrée et nous offre trois minutes délicieuses de montée en puissance qui débouchent sur la partie chantée alternant des couplets calmes et un refrain énergique avec une première mélodie qui devient très vite addictive. 'Monster in the Mirror' prend le relais avec un up-tempo qui met en avant de somptueux arrangements vocaux et instrumentaux puis, 'Like A Willow Without Tears' montre un côté plus symphonique avec une construction recherchée alternant de manière remarquable intensités et rythmiques différentes, les arrangements étant toujours aussi riches et denses et faisant se côtoyer la douceur du violon avec la dureté des riffs saturés de la guitare. On retrouve également ces variations sur les titres suivants, tout d'abord, avec 'I See Your Power' dans lequel 'Stela Atanasova' nous émeut dans les parties calmes et dont la mélodie en forme de ritournelle tourne en boucle dans notre tête, puis, 'Silence' poursuit dans le même schéma avec une nouvelle mélodie envoutante. Bien placée en milieu d'album, avec la ballade acoustique 'Still Believe in Us', on embarque sur un petit nuage, envouté par la voix délicieuse de Stela, puis la deuxième partie de l'album nous offre les 8 minutes d'un épique 'Killer Of The Angel's Love', symphonique et grandiose à souhait montrant la grande force de 'Metalwings' pour fusionner la musique symphonique classique avec le métal, leurs origines slaves amenant certainement ce petit plus qui fait toute la différence au nouveau mélodique. Suit 'Wonders of Life', plus léger, qui nous entraîne dans une heureuse sarabande, puis, 'Passengers Between the Rails of Life' continue dans cette joyeuse ambiance mais avec une construction plus recherchée avec de nouveaux arrangements orchestraux beaucoup plus fournis. Et pour clôturer cet album en beauté, 'Second Chance' nous cueille avec une ballade mélancolique de toute beauté et 'Milo Moe Libe' nous rappelle les racines Bulgares de 'Metalwings' avec une magnifique chanson folklorique qui parle d'espoir, mettant en avant la flûte traditionnelle, le kaval, la dernière prestation vocale de Stela dans sa langue maternelle vous filant la chair de poule du début à la fin.

En résumé, les Bulgares de 'Metalwings' confirment tout le talent de leur premier album et se démarquent des autres formations de métal symphonique par une fusion encore plus marquée entre musique classique et métal avec de belles lignes mélodiques sublimées par une remarquable chanteuse émouvante et envoutante. 'A Whole New Land' est à conseiller à un public de métal symphonique mettant en avant de riches arrangements orchestraux et une chanteuse de formation lyrique...

Interprêtes

Stela Atanasova (Chant, Violon, Claviers), Grigor Kostadinov (Guitare), Vlad Enev (Basse), Angel Kitanov (Claviers), Nikola « Blackie » Ivanov (Batterie) + invités : Ivo Kalyosnki (Growls), Georgi Dobrev (Kaval)


Artiste : Kens Dojo

Album : The Future Looks Bright

Date de Sortie : 07-06-2021

Ajouté le : 15-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Kens Dojo' est un projet solo du guitariste, auteur-compositeur et producteur Norvégien 'Ken Ingwersen' qui évolue dans la formation 'Wonderworld' et qui a participé à certains albums studio et live du regretté 'Ken Hensley'. Après un premier album il y a plus d'une dizaine d'année, 2021 voit la sortie de 'The Future Looks Bright'. Avec une palette impressionnante de chanteurs invités, il nous a concocté un album de rock mélodique varié avec 10 compositions qui s'écoute avec bonheur en commençant par 'I Wait For Nothing' avec un premier refrain mémorable, puis 'Raining Down', qui suit, amène une certaine variété avec une remarquable rupture instrumentale en milieu de titre entre deux parties chantées et intègre deux courts solos de guitare et de claviers nous ramenant à l'âge d'or du hard rock. Ce qui suit est plus classique dans un AOR modéré avec tout d'abord le mid-tempo 'Touch The Sky' dans lequel chanteur 'Brandon Baumann' montre tout son talent vocal et qui permet encore à Kens de briller avec sa guitare, puis, l'ambiance se tamise pour une magnifique ballade, 'Gone', dont le refrain tourne longtemps dans la tête. Changement de style avec 'Just An Illusion' avec un titre de hard-rock énergique assez classique mais très efficace, suivi d'un rythmé 'Never Forget' nous faisant remonter aux années 80 avec un nouveau refrain addictif. Suit le magnifique instrumental 'Longhaired Blues' rappelant que 'Ken Ingwersen' est avant tout un guitariste talentueux et nous offre une belle prestation dans une atmosphère de blues mélancolique en faisant littéralement chanter sa guitare. Les deux derniers titres chantés 'The Future Looks Bright' et 'Sun Goes Down' amènent chacun leur atmosphère avec pour le premier un délicieux mid-tempo et pour le deuxième une rythmique enlevé qui donne une irrésistible envie d'headbanguer, l'album se terminant pas une deuxième instrumental qui n'a rien à envier au premier dans le style d'un 'Europa' de 'Santana' et qui montre une fois de plus tout le feeling de Ken.

Bref, grâce à une collaboration avec de multiples chanteurs, 'Ken Ingwersen' nous offre un très bon album offrant une bel variété de compositions, entre AOR et hard-rock mélodique, et 'The Future Looks Bright' devrait plaire à un large public car tous les titres sont très mélodiques et s'apprécient dès la première écoute...

Interprêtes

Ken Ingwersen (Guitare) + Invités : Andrew Freeman (Chant), Rasmus Andersen (Chant), Scott Foster Harris (Chant), Åge Sten Nilsen (Chant), Chesney Hawkes (Chant), Truls Haugen (Chant), Brandon Baumann (Chant), Ray Van D (Chant)


Artiste : Bastian Per

Album : Way Back Home

Date de Sortie : 12-06-2021

Ajouté le : 16-07-2021

'Bastian Per' est le projet de l'Argentin 'Sebastian Properi' qui a déjà sorti un premier album 'Epic Journey' qui a fait l'objet d'un court live en 2020 'Epic Journey' (Live at Sonic Theater' (dont vous pouvez voir la vidéo ci-dessus) et dont la formation évolue entre rock et métal progressif avec des influences de groupes de progressif parmi lesquels on retrouve 'Dream Theater' ('Derek Sherinian' est invité pour un solo de claviers dans 'Greatness Delirium'). Ils nous proposent un nouvel enregistrement studio, 'Way Back Home', qui est un album concept, " qui traite des problèmes humanitaires poignants d'aujourd'hui et des dommages auto-infligés. Le nouvel album concept confronte l'auditeur à des discussions philosophiques et à des dilemmes existentiels sans sacrifier à la créativité musicale et à la poésie du groupe. L'histoire tourne autour de dirigeants qui ont perdu leur attention et remettent en question l'impact des actions humaines, semant les graines pour éveiller un besoin désespéré de changement. " (leur page bancamp').

Après la courte introduction acoustique 'A Better World', les deux premiers titres débutent l'album dans du métal progressif inventif qui rappelle les premiers albums de 'Dream Theater' dans les années 90, tout d'abord avec l'instrumental 'Overture' qui déploie des ruptures de rythmique et d'intensité et qui possède trois minutes énergiques pour retomber sur la fin avec l'utilisation d'un piano (un vrai avec un très bon son !) amenant une touche classique et montrant le lien fort avec le claviériste 'Derek Sherinian', puis, 'Defeat Device' est plus direct avec une rythmique rapide et un sentiment d'urgence tout au long du titre. Changement de décor avec 'The Lonely Shepherd' sous la forme d'un mid-tempo déroulant des lignes mélodiques mémorables dans une ambiance plus calme, puis, des crépitements de flammes annonce 'Through The Fire' avec sa rythmique heavy typique de métal progressif et des claviers atmosphériques introduisant des alternances entre des couplets soutenus par de lourds riffs de guitare accompagnés par un chant contenu et un refrain mémorable avec des vocaux plus puissants. On arrive à la moitié de notre voyage et la ballade 'Seize the Day', qui débute par une remarquable section instrumentale au piano rappelant le regretté 'Keith Emerson', fait monter le curseur émotionnel d'un cran, puis, pas de transition pour un 'Deadly Virus' qui offre une nouvelle construction plus complexe, alternant parties chantées et instrumentales remarquables et qui, en 5 minutes, en fait un titre dense et riche en composantes progressives. Avec 'The Mystery Behind', on reste dans un progressif imaginatif arborant des lignes mélodiques inquiétantes renforcées par des sections parlées, puis, la deuxième pause ballade 'The Safe Place' remet en avant le piano accompagnant délicatement le chant envoûtant dans une première partie et qui prend de l'ampleur dans la deuxième avec l'apport des instruments électriques. 'Greatness Delirium', qui suit, est un court instrumental avec une belle démonstration du talent de Monsieur 'Derek Sherinian', en personne, puis, c'est au tour de la chanson titre et du seul long développement de l'album de déployer une composition résumant bien les différentes ambiances de l'ensemble, faisant se côtoyer douceur et énergie, avec de remarquables sections instrumentales et un final imposant, l'opus se terminant par 'Divine Device' avec un magnifique duo vocal, 'Sebastian Prosperi'/'Mariano Barreiro', dans un nouveau titre progressif imaginatif.

En résumé, l'Argentine et plus généralement l'Amérique du Sud, n'est pas, à proprement parler, un pays spécialiste de métal progressif, mais, force est de constater que ce deuxième album de 'Bastian Per' est admirable et peut être comparé aux meilleurs formations du genre et ce 'Way Back Home' devrait rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice ou de tout amateur de métal progressif...

Interprêtes

Sebastian Prosperi (Guitare, Chant), Mariano Barreiro (Chant), Gabriel Kohout (Claviers), Martin Sokol (Basse), Maximiliano Cataldi (Batterie) + Invité : Derek Sherinian (Claviers)


Artiste : Brother Against Brother

Album : Brother Against Brother

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 17-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Brother Against Brother' est un nouveau projet qui associe les deux chanteurs Brésiliens 'Renan Zonta' ('Electric Mob') et 'Nando Fernandes' ('Sinistra') sous la houlette du label 'Frontiers Records' et, qui dit 'Frontiers Records', dit également 'Alexandro Del Viechio' qui participe également au projet en tant que bassiste. Dans le rôle du grand frère, 'Nando Fernandez' et dans celui du benjamin, 'Renan Zonta', qui a été connu grâce à l'émission 'The Voice' au Brésil en 2016. Pas de surprise, avec le pédigré des deux chanteurs et avec le reste du line up composé du guitariste 'Jonas Hornqvist' et du batteur 'Michele Sanna', on embarque pour un heavy métal mélodique et puissant et les premiers titres 'Two Brothers', 'What If' et 'City of Gold' en sont l'illustration parfaite, le premier nous envoyant un première composition musclée démontrant tout le talent du duo vocal qui fonctionne à merveille sur des lignes mélodiques addictives, le suivant confirmant cette énergie positive communicative dégagée et le troisième beaucoup plus épique et nous emmenant dans un voyage exotique sous la forme d'un mid-tempo à la rythmique lourde et bien marquée et déroulant ensuite une nouvelle mélodie mémorable. La suite est à l'image de ce début avec des compositions dont les refrains s'incrustent immédiatement dans la tête qui ne demande qu'à headbanguer entre métal mélodique efficace ('Heaven Sent', 'Haunted Heart' et 'Demons in My Head') et des atmosphères grandioses et épiques ('Deadly Sins', et 'Whispers Of Darkness') et la seule pause est amenée par la ballade acoustique 'In The Name Of Life' montrant une fois de plus la belle complicité entre les deux Brésiliens.

Bref, ce nouveau duo de chanteurs, 'Nando Fernandes'/'Renan Zonta' sorti tout droit de chez le prolifique patron de 'Frontiers Music', 'Serafino Perugino' qui est très friand de ces associations d'artistes (cf 'Allen/Olzon' et 'Allen/Lande'), même s'ils ne vont pas révolutionner le style, montre tout le talent de ces artistes qui nous offrent un remarquable album qui devrait figurer en bonne place sur les étagères des fans de duos vocaux de heavy métal mélodique...

Interprêtes

Renan Zonta (Chant), Nando Fernandes (Chant), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs), Jonas Hornqvist (Guitare), Michele Sanna (Batterie)


Artiste : Styx

Album : Crash Of The Crown

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 18-07-2021

Après le très bon 'The Mission' en 2017 qui avait vu le renouveau de ce groupe légendaire, les Américains n'ayant pas sorti d'albums de chansons originales depuis 'Cyclorama' de 2003 ('Big Band Theory' de 2005 étant un album de reprises), 'Styx' sort un nouvel album 'Crash Of The Crown'. Du groupe original, il reste les chanteurs et guitaristes 'James Young' et 'Tommy Shaw' (qui a réellement rejoint le groupe en 1975) et le bassiste 'Chuck Panozzo' (qui était le fondateur de 'Styx' avec son frère, le batteur 'John Panozzo' décédé en 1996), 'Dennis De Young' ayant quitté le navire en 1999 et le guitariste 'John Curulewski' étant décédé en 1988. Mine de rien, leur premier album éponyme du groupe fêtera ses 50 ans en 2022 et tous les fans du groupes doivent se rappeler des écoutes répétés du légendaire 'The Grand Illusion' sorti en 1977 qui a, pour ma part, usé pas mal de saphirs de ma platine disque de l'époque. Et force est de constater que ce nouvel album 'Crash Of The Crown' a un petit goût nostalgique car on retrouve tout le savoir faire de cette formation qui a fait partie des groupes qui ont contribué à l'essor du rock progressif dans les années 70 avec ce talent pour de magnifiques arrangements vocaux.

Dès le début, avec le court 'The Fight Of Our Lives', on monte dans la machine à remonter le temps avec un titre rempli de magnifiques chœurs et 'A Monster' continue dans cette voie toute tracée avec ces ambiances si caractéristiques de Styx rappelant une époque beaucoup plus insouciante que celle que nous vivons maintenant et qu'est-ce que ça fait du bien d'entendre de nouveau ces claviers lumineux et ces harmonies vocales radieuses. Suit 'Reveries' avec sa mélodie légère qui nous transporte de nouveau et dont les changements de tempos amènent un côté progressif à la 'Kansas', puis, 'Hold Back The Darkness' est une magnifique ballade mélodieuse dans un style plus atmosphérique et 'Save Us From Ourselves' est le genre de composition qui aurait pu faire un hit interplanétaire dans les années 70 avec sa rythmique énergique et son refrain addictif. Avec le titre éponyme de l'album, on poursuit dans cette ambiance des seventies avec de nombreuses variations mélodiques et rythmiques nous faisant remonter au début de 'Queen', jusqu'aux harmonies vocales à filer la chair de poule (écoutez ce passage final magnifique à partir de 2.25), puis, 'Our Wonderful Lives' est un nouveau joyau mélodique fédérateur et universel qui aurait cette fois fait un tube à l'époque des 'Beatles' rajoutant encore un peu de nostalgie et montant encore d'un cran le curseur émotionnel. On reste bien au chaud sur le petit nuage sur lequel on était monté dans les titres précédents avec 'Common Ground' dans lequel on sent 'Todd Sucherman' avoir des fourmis dans les mains en amorçant un solo de batterie comme on avait plus souvent dans un temps où les shows n'étaient pas millimétrés avec des ordinateurs retirant une bonne partie de la spontanéité dans les concerts actuels. Et on poursuit avec le semi-acoustique 'Sound The Alarm' qui n'a rien à envier à ces prédécesseurs, puis, 'Long Live The King' montre ensuite que 'Styx' se diversifie et qu'ils ont également ce talent pour fusionner des influences de rock des années 70 avec des sonorités beaucoup plus modernes. Suit le très court 'Lost At Sea' qui introduit 'Coming Out The Other Side' avec une nouvelle mélodie que n'auraient pas renié 'Crosby, Still, Nash & Young', puis, 'To Those' continue de nous enchanter avec de nouvelles harmonies vocales resplendissantes, l'album se terminant par une nouvelle virgule 'Another Fareweel' introduisant 'Stream' qui, à regret, sonne la fin de ce beau voyage avec une nouvelle mélodie mémorable.

En résumé, comme vous l'aurez compris, les Américains de 'Styx' continuent de nous enchanter avec un nouvel enregistrement studio somptueux qui montre ce savoir-faire légendaire pour nous offrir de très belles lignes mélodiques et d'admirables harmonies vocales avec un son moderne ce qui fait de 'Crash Of The Crown' un album, en quelque sorte, intemporel qui deviendra sans aucun doute un incontournable de la discographie de ce groupe légendaire...

Interprêtes

James Young (Chant, Guitare), Tommy Shaw (Chant, Guitare), Chuck Panozzo (Basse, Chœurs), Lawrence Gowan (Chant, Claviers), Ricky Phillips (Guitares, Basse, Chœurs), Todd Sucherman (Batterie)


Artiste : Kent Hilli

Album : The Rumble

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 19-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Kent Hilli' est le chanteur du groupe Suédois 'Perfect Plan' et, avec l'aide de deux pointures de rock mélodique, j'ai nommé les bien connus 'Michael Palace' (entre autres 'Palace' et 'First Signal') et 'Alessandro del Vecchio' (entre autres 'Hardline', ' Edge Of Forever'), il sort son premier album solo 'The Rumble'. Vous vous en doutez, avec de tel partenaires ('Michael Palace' assurant l'ensemble des instruments), nous sommes plongés dans un rock mélodique qui sent bon les années 80 et on retrouve les ambiances des 'Foreigner', 'Toto', 'Survivor' ou encore 'Europe'. L'ensemble est donc axé sur des ambiances rock modérées et ceci d'entrée avec le titre éponyme de l'album qui aurait certainement fait un hit dans une autre époque, puis défilent des compositions toutes aussi mélodiques les unes que les autres et on peut citer 'All For Love' que n'aurait pas renié 'Foreigner', 'Don't Say Forever' et son refrain que l'on a envie de reprendre en chœurs, le bijou mélodique 'Cold', autre candidat à un hit des années 80, 'Miss up to no Good' et sa rythmique marquée qui donne la bougeotte ou encore 'Love Can Last Forever' avec un nouveau refrain mémorable. Les ballades ne sont pas oubliés avec deux perles, 'Heaven Can Wait' et 'Still in Love', certes classiques, mais tellement efficaces et dans lesquelles, Kent fait passer une réelle émotion dans sa voix. Bref, on continue notre voyage de rock mélodique avec un nouvel album qui nous ramène quelques décennies en arrière et qui est à consommer sans modération car 'The Rumble' se rajoute à la liste déjà longue des sorties 2021 qui devrait combler un large public aimant le rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Kent Hilli (Chant), Michael Palace (Guitare, Basse, Claviers, Batterie, Chœurs)


Artiste : Timo Tolkki's Avalon

Album : The Enigma Birth

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 20-07-2021

Après le très bon 'Return to Eden' sortie en 2019, ce n'est que deux années après que le nouveau bébé de l'ancien guitariste de 'Stratovarius' voit le jour. Comme on en a l'habitude maintenant, défilent une pléiade de chanteurs renommés de la scène métal avec en tête 'Catarina Nix' avec laquelle il a en parallèle le projet 'Chaos Magic', le bien connu 'Fabio Lione' ('Eternal Idol'), 'James Labrie' ('Dream Theater') ou encore 'Marina La Torraca' ('Phantom Elite'). Ce nouveau bébé prénommé 'The Enigma Birth' est dans la continuité de ce que le Finlandais a l'habitude de nous proposer avec un mélange entre du power métal avec des titres rapides et des refrains à faire chanter tout un stade et des ambiances plus mesurées avec des mid-tempo heavy et de magnifiques ballades.

Et ça démarre fort avec le titre éponyme de l'album qui nous propulse dans du speed métal dans lequel la double pédale s'en donne à cœur joie et qui possède un premier refrain fédérateur scandé par un 'Pellek' en grande forme puis, changement total avec le titre suivant, 'I Just Collapse' qui est un mid-tempo beaucoup plus tranquille qui est chanté de belle manière par 'Catarina Nix' et qui peut rappeler certaines titres du projet commun entre le Finlandais et la Chilienne, la rythmique addictive en faisant une composition qui risque de très bien fonctionner en concert. Après ce titre plus calme, on attendait, en opposition, un autre titre énergique mais c'est la ballade 'Reveries' qui met de nouveau en avant 'Catarina Nix' formant un très beau duo avec la chanteuse 'Brittney Slayes' ('Unleash The Archers'), puis, 'Master of Hell' revient à un power métal énergique avec une remarquable prestation de 'Raphael Mendes' qui possède une belle puissance dans la voix pour ce genre de titre. Suit 'Beautiful Life' qui continue dans un power métal puissant avec la participation de Monsieur 'James Labrie' en personne, le chanteur de 'Dream Theater', puis, 'Truth' et sa rythmique rapide se rapproche plus du hard-rock mélodique avec un nouveau refrain que l'on a envie de reprendre avec l'ancien chanteur d'Amaranth', 'Jake E' (voir sa page youtube ici). Et, chantée par 'Marina La Torraca', la deuxième ballade 'Another Day' vient nous charmer les oreilles avec un refrain, certes entendu des milliers de fois, mais que l'on a envie de rejouer encore et encore avec son solo dont les lignes mélodiques sont très proches de celles de 'Hotel California', puis, changement de décor avec 'Beauty and War' qui remet en selle un 'Raphael Mendes' impérial, la section rythmique de 'Marco Mazzarini' amenant l'énergie dont a besoin un tel titre. Le titre le plus épique et le plus varié de l'album, 'Dreaming', est dévolu à… Mister 'Fabio Lione', normal pour l'Italien qui s'est fait une réputation dans ce style de compositions qui alternent joyeusement une double pédale avec des sections plus mesurées. C'est avec le duo 'Jake E' et 'Britney Slayes' que 'The Fire and the Sinner' déploie une belle mélodie mélancolique enjolivée par un solo de guitare simple mais rempli de feeling, puis, le refrain de l'entraînant 'Time', chanté par 'Marina La Torraca', rentre immédiatement dans la tête et y reste en y tournant en boucle. Et pour terminer cet album, quoi de mieux qu'un bon titre super speed avec 'Without Fear' qui rappelle le titre d'ouverture et dans lequel 'Fabio Lione' nous fait une dernière prestation vocale de haute volée.

En résumé, 'Timo Tolkki' nous gratifie d'un nouvel opus remarquable, varié, dense et accessible qui alterne un power métal efficace et énergique et des compositions plus mesurées avec des lignes mélodiques qui restent longtemps gravés dans notre tête ce qui destine 'The Enigma Birth' à un public aimant autant la puissance d'un power métal effréné que des power ballades mélancoliques...

Interprêtes

Timo Tolkki (Guitare), Andrea Arcangeli (Basse), Antonio Agate (Claviers, Piano), Marco Lazzarini (Batterie) + Invités : Aldo Lonobile (Guitare), Brittney Slayes (Chant), Caterina Nix (Chant), Fabio Lione (Chant), Federico Maraucci (Guitare), Jake E (Chant), James Labrie (Chant), Marina La Torraca (Chant), Pellek (Chant), Raphael Mendes (Chant)


Artiste : Crowne

Album : Kings in the North

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 21-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Frontiers Music' est encore à l'origine de ce super groupe 'Crowne' constitué d'artistes de la scène de hard-rock mélodique et qui sont originaires, devinez, et bien de la Suède pour ne pas changer. On retrouve le chanteur 'Alexander Strandell' de 'Art Nation', le bassiste d'Europe', 'John Levén', l'ex batteur de 'The Poodles', et pour finir, le guitariste et claviériste 'Jona Tee' de 'H.E.A.T'. Inutile de vous faire patienter, ce premier album 'Kings in the North' est une tuerie avec des compositions qui devraient tourner en boucle chez pas mal d'aficionados de hard-rock mélodique et ceci d'entrée avec les trois premiers titres qui regroupent tout ce qu'on peut trouver de mieux dans ce style et qui ont également été choisis comme singles avec chacun sa vidéo : 'Kings in the North' (voir vidéo ci-dessus), 'Perceval' et 'Sharoline'. Tout est donc réuni pour passer un bon moment et la suite continue dans cette énergie communicative avec des mélodies qui deviennent toutes addictives. Je pourrais citer tous les titres car chacun aurait pu faire l'objet d'un single. Bref, la Suède, à l'origine d'un nombre impressionnant de projets dans ce style en rajoute un nouveau qui vient directement concurrencer les 'Palace', 'Perfect Plan', 'H.E.A.T', 'W.E.T.', 'Eclipse' ou encore 'Autumn's Child' pour n'en citer que quelques-uns et, pour les fans de hard-rock mélodique, ce 'Kings in the North' est à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

Alexander Strandell (Chant), Jona Tee (Guitares, Claviers), John Levén (Basse), Christian Lundqvist: Batterie + Invité : Love Magnusson (Guitare)


Artiste : Seventh Dimension

Album : Black Sky

Date de Sortie : 17-06-2021

Ajouté le : 22-07-2021

Un peu après les Argentins de 'Bastian Per', c'est au tour des Suédois de 'Seventh Dimension' qui m'avaient impressionné avec leur dernier album 'The Corrupted Lullaby', de sortir un nouvel album, 'Black Sky', cette fois beaucoup plus court et qui nous offre un métal progressif accessible qui peut s'apparenter à des formations comme 'Threshold' ou 'Sons Of Apollo' et qui n'ont toujours pas eu la reconnaissance qu'ils mériteraient. En effet, ce dernier bébé est un condensé de ce que j'aime dans ce style de musique avec du progressif original alternant toutes sortes d'ambiances et avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie assez facilement.

L'introduction instrumentale 'Premonition' qui plante le décor avec une mélodie mémorable, est réellement intégrée au titre 'Bad Blood' qui me rappelle 'Threshold' avec de nombreux changements de tempo et un refrain fédérateur qui revient entre chaque partie instrumentale, puis, 'Kill the Fire' continue avec une très belle prestation vocale de 'Nico Lauritsen' qui adapte sa voix en fonction de l'intensité du moment, les parties instrumentales rythmées par les riffs de guitare saturés étant très originaux et dont la dernière minute est tout à fait remarquable avec un magnifique solo imbriqué de guitare et de claviers. Après ces deux titres énergiques, 'Resurgence' débute dans une rythmique rapide puis, la section chantée amène de remarquables ruptures de tempo, les parties instrumentales étant imaginatives et mettant en avant une section rythmique impressionnante qui joue au chat et à la souris avec les instruments électriques, puis, 'Falling', adoucit le propos avec une ambiance plus tranquille, entre ballade et mid-tempo, la deuxième partie offrant une partie instrumentale atmosphérique 'Floydienne'. On attaque ensuite les 13 minutes des deux parties du titres éponyme de l'album avec tout d'abord 'Assembly', qui montre tout le savoir-faire instrumental de ces artistes et qui sert en quelque sorte de riche introduction au long développement 'Into The Void' qui nous embarque dans un voyage dépaysant en traversant de multiples paysages sonores qui s'imbriquent entre eux et qui possède un très beau final épique chanté qui retombe avec quelques notes de piano. Le court 'As the Voices Fade', qui suit, est une belle transition mélancolique pour le dernier long développement 'Incubus' qui résume toute la richesse de cet album avec une composition inventive qui fusionne différents styles de progressif en alternant douceur et énergie et qui possède un remarquable final.

En résumé, les Suédois de 'Seventh Dimension' sortent un album de qualité avec tout ce qu'on désire trouver dans un album de métal progressif moderne et qui sera certainement beaucoup plus facile à digérer que le précédent qui dépassait les 2 heures ce qui permettra à 'Black Sky' de toucher un plus large public aimant un métal progressif qui, même s'il reste très dense et demande plusieurs écoutes, reste très abordable grâce à des lignes mélodiques accessibles...

Interprêtes

Nico Lauritsen (Chant), Luca Delle Fave (Guitare, Chœurs), Erik Bauer (Claviers), Rikard Wallström (Basse, Choeurs), Marcus Thorén (Batterie)


Artiste : Chalice Of Sin

Album : Chalice Of Sin

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 23-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Chalice Of Sin' est un nouveau projet de hard-rock mélodique du chanteur 'Wade Black' (' Leatherwolf', 'Crimson Glory') qui vient de sortir via 'Frontiers Music' son premier album sous le nom du groupe. On retrouve sans surprise 'Alessandro Del Vecchio' aux manettes mais qui participe également en tant que bassiste et claviériste. 'Wade Black' a cette particularité d'avoir une voix atypique, reconnaissable entre mille, de vieux routard de métal et son style convient parfaitement aux compositions de l'opus qui déversent du bon heavy métal mélodique, certes classique mais toujours très efficace avec des lignes de basses bien lourdes. Les premiers titres donnent la température de l'album avec une bonne dose d'énergie permettant à 'Wade Black' de donner le meilleur de lui-même et défilent des compositions avec des rythmiques enlevées comme 'Great Escape', 'Whisky' ou encore 'Sacred Child' mais également de lourds mid-tempo comme 'Miracle' et les épiques 'Stand' et 'Nightmare'. Bref, mis à part la pause ballade 'Through The Eyes Of A Child' qui tranche avec le reste et montre également que Wade sait s'adapter à des climats beaucoup plus tranquilles, tout est mis en œuvre pour contenter les fans d'un power métal assez conventionnel à condition d'adhérer au chant assez particulier de l'Américain...

Interprêtes

Wade Black (Chant), Martin Jepsen Andersen (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers), Mirkko De Maio (Batterie)


Artiste : Fernando Perdomo

Album : RAM ON – The 50th Anniversary Tribute to Paul and Linda McCartney’s Ram

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 24-07-2021

Les deux Américains 'Fernando Perdomo' et 'Denny Seiwell' ont décidé de remettre au gout du jour l'album mythique 'RAM' de 'Paul McCartney' et de sa compagne 'Linda McCartney' sorti en 1971 avec un pléiade d'artistes invités plus ou moins connu du grand public et, pour une fois, je n'ai pas détaillé la liste des artistes participant à cet opus mais la vidéo ci-dessus les énumère avec des extraits de chaque titre. On est donc replongé dans la période de la fin des années 60 avec cet enregistrement qui montre la diversité des compositions du couple 'McCartney' qui après la période 'Beatles' faisaient en sorte de résumé de ces 10 années de carrière bien remplies avec les 'Too Many People' et sa mélodie mémorable, '3 Legs' et ses influences rockabilly, 'Ram On' et son originalité avec l'utilisation du Ukulélé, le 'Beatlesien' 'Dear Boy' ou encore le plus musclé 'Smile Away' rappelant les 'Beach Boys'. A noter également les deux reprises 'Another Day' et 'Oh Woman Oh Why' qui n'avaient jamais pris place dans des albums, le premier étant sorti en single et le deuxième étant la face B (c'est comme ça qu'on appelait à l'époque l'autre côté des 45T d'un single) de 'Another Day'. Bref, pour toutes les amatrices et tous les amateurs de cette période, 'Fernando Perdomo' et 'Denny Seiwell' nous offrent un beau cadeau avec ces reprises dotées d'un son moderne, permettant de redécouvrir ses trésors qui avaient un peu disparu des radars des radios (et c'est bien dommage) et qui font désormais partie de cet héritage que nous ont laissé tous les grands artistes de pop/rock des années 60/70...

Interprêtes

Fernando Perdomo (Guitare, Ukulele), Denny Seiwell (Batterie)


Artiste : Lost In Grey

Album : Under The Surface

Date de Sortie : 02-07-2021

Ajouté le : 25-07-2021

Après les deux premiers volets de la saga de l'histoire de Patrick, Lillian et Odessa, 'The Grey Realms' et 'The Waste Land', les Finlandais de 'Lost In Grey' continuent leur aventure et je cite leur page facebook : " Cette fois-ci, nous sommes sur le point de plonger plus profondément sous la surface, plus profondément sous le monde, les personnages et le public participant également. Le groupe vous emmènera en balade à travers les tempêtes et les marées pimentées avec quelques éclats de poussière d'étoile. Nous vous souhaitons donc bonne chance pour trouver tous les trésors cachés en dessous, et espérons que vous apprécierez l'aventure ! ". Et comme ils l'avaient fait pour les deux opus précédents, ce nouveau bébé est d'une densité et richesse remarquable qui demande bien entendu plusieurs écoutes pour bien s'en imprégner, toujours dans ce style si particulier de métal symphonique auquel ils ajoutent une dimension théâtrale mettant en avant des chœurs grandioses.

L 'introduction instrumentale en léger crescendo baptisée tout simplement 'I' est complètement intégrée à 'Disobedience' qui offre une première composition épique et énergique qui plante le décor et qui déploie une première mélodie addictive soutenues par le chant lyrique d'Emily Leone', puis, 'Waves' (voir vidéo ici), introduit par une section instrumentale de plus d'une minute, met en scène le trio de chanteurs qui se complètent parfaitement et qui amènent chacun leur texture vocale dans une ambiance plus tourmentée. Suit 'Shine' qui continue dans du métal symphonique plus classique et qui se termine calmement par un carillon introduisant la composition suivante chantée en Finois qui nous offre une belle ballade remplie d'émotion et qui possède de magnifiques harmonies vocales. Avec 'Souffrir', les trois invités, la Française 'Emmanuelle Zoldan' ('Sirenia'), 'Camille André' et 'Andrej Kravljaca' ajoutent une densité vocale à cette fresque symphonique qui nous embarque dans un voyage sonore dense et varié alternant différentes ambiances et avec des ruptures d'intensité, la deuxième partie faisant éclater après un section plus calme un final grandiose à grand renfort de chœurs ce qui en fait un des moments les plus forts de l'album. Et c'est avec 'Stardust', un nouvelle fresque épique et théâtrale découpée en trois parties de plus de 20 minutes au total que l'album se termine : 'The Race' ouvre ce triptyque avec une abondance d'arrangements instrumentaux et vocaux ce qui en fait un des titres les plus denses qu'il faut apprivoiser petit à petit, puis, 'Sand Castles' débute plus calmement et monte en puissance et alterne chœurs imposants avec des sections plus tranquilles dans lesquelles chaque chanteur, tour à tour, amène sa particularité vocale, et enfin, pour clore 'Stardust', 'The Abyss' pousse à son paroxysme ce métal symphonique grandiose, le chant et les chœurs prenant encore plus de place avec un final somptueux soutenu par une mélodie complètement addictive.

En résumé, les Finlandais de 'Lost In Grey' complètent les deux premiers volets de leur saga par un troisième opus d'une densité extraordinaire qui devrait plaire à un public aimant un métal symphonique avec des arrangements vocaux impressionnants et qui mériterait, si les Finlandais en ont la possibilité, de monter un spectacle incluant un orchestre symphonique comme on en a maintenant l'habitude dans ce style de musique...

Interprêtes

Harri Koskela (Chant, Claviers), Anne Lill Rajala (Chant), Emily Leone (Chant, Violon), Miika Haavisto (Guitare), Jarno Suodenjoki (Guitare), Aapo Lindberg (Basse), Teppo Ristola (Batterie) + Invités : Emmanuelle Zoldan (Chant), Camille André (Chant), Andrej Kravljaca (Chant), Nils Courbaron (Guitare)


Artiste : Chris Antblad

Album : Age of Concord 80

Date de Sortie : 16-06-2021

Ajouté le : 26-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

On n'arrête plus 'Chris Antblad' qui continue de sortir des albums à des fréquences impressionnantes et, après 'Age Of Concord IV' il y a tout juste 3 mois, en un peu plus d'un an, il nous a offert quatre enregistrements studio auxquels vient donc se rajouter ce nouveau bébé 'Age of Concord 80' qui est venu grossir la playlist des albums de rock/hard-rock/métal mélodique du premier semestre 2021 (voir lien ci-dessus). Cette fois, Chris nous propose des chansons entre pop et rock qui nous font remonter aux années 80 et qui ont toutes des lignes mélodiques très accessibles, le format ne dépassant pas les 4 minutes. On se laisse donc embarquer dans des compostions très attachantes que l'on s'approprie immédiatement et on peut citer des mélodies addictives comme le léger et heureux 'It's Summer Once Again', l'entêtant 'What If We Never Say Goodbye' qui donne envie de reprendre le refrain en chœurs, 'Not Today' et ses influences country, l'entraînant 'I'll Be Waiting' et un nouveau refrain addictif ou encore la belle ballade 'Here Between Now and Forever' qui clôt l'album. Bref, en cette période estivale propice à l'évasion et à la décontraction, quoi de mieux que d'écouter ce genre de musique car ce nouvel opus de 'Chris Antblad' est rempli de mélodies imparables qui se dégustent avec bonheur et qui sont à consommer sans modération...

Interprêtes

Chris Antblad (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Jessie Lee & The Alchemists

Album : Let It Shine

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 27-07-2021

Après un premier album éponyme du nom du groupe (voir ici) sorti en 2018 et très remarqué par la presse spécialisé, Les Français de 'Jessie Lee & The Alchemists' emmenés par la chanteuse et guitariste 'Jessie Lee Houllier' reviennent sur le devant de la scène du blues/rock avec leur deuxième opus 'Let It Shine'. Un petit air de 'Beth hart' et la ressemblance ne s'arrête pas là car Jessie est une chanteuse hors pair qui, en plus de maitriser parfaitement son chant, a un don pour faire passer des émotions que ce soit dans les ambiances énergiques mais également lorsque le blues/rock se veut plus feutré.

On en a deux exemples d'entrée avec, tout d'abord, 'Another' et sa rythmique chaloupée nous ramenant aux meilleurs du rock des années 70 et faisant penser à un certain 'Led Zeppelin', et ensuite, 'But You Lie' qui vous emporte dans un blues sensuel et qui se déguste avec bonheur. La suite est à l'image de ce début avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement et on peut citer les entraînants 'You Gotta' ou 'Get Out Of My Head' dans un style plus direct mais également du bon blues/rock qui met en marche la machine à taper du pied comme 'The Same' ou 'Sometimes' (voir vidéo ci-dessus), sans oublier les moments plus tranquilles avec le titre éponyme de l'album ou le magnifique 'One Only Thing' (voir vidéo ici). On peut également noter que Jessie est entourée de musiciens talentueux, avec 'Alexis Didier' à la guitare qui n'a rien à envier aux plus grands guitaristes de ce style (écoutez cette complicité magique entre la chanteuse et le guitariste dans 'Sometimes'), 'Laurian Daire' aux claviers amenant le liant à l'ensemble et une section rythmique remarquable avec 'Laurent Cokelaere' à la basse et 'Stéphane Minana' à la batterie.

Bref, inutile d'en rajouter, ce 'Let It Shine' qui s'écoute avec bonheur du début à la fin est à mettre au même niveau que les enregistrements des ténors internationaux de blues/rock et devrait prendre une bonne place dans la discothèque de tout amatrice et amateur de ce style...

Interprêtes

Jessie Lee (Chant, Guitare), Alexis Didier (Guitare), Laurent Cokelaere (Basse), Laurian Daire (Claviers), Stéphane Minana (Batterie) + Invités : Amalya Delepierre (Chœurs), Eva Suissa (Chœurs), Sylvain Fétis (Saxophone), Vincent Payen (Trompette)


Artiste : Touch

Album : Tomorrow Never Comes

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 28-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Touch' est un groupe Américain de rock mélodique qui a sorti un premier album en 1980 dans la période faste de ce style (voir ici), puis s'en est suivi un autre album 'Touch II' en 1982 qui n'a jamais été réellement sorti en support physique et qui est désormais disponible en streaming. Ce n'est qu'en 2014 que 'Mark Mangold' eu l'idée de faire renaitre 'Touch', ce qui se concrétisa assez tardivement en 2020 et c'est en Avril 2021 que leur nouvel album 'Tomorrow Never Comes' a vu le jour.

12 titres pour une heure d'écoute, c'est le menu de cet opus qui sent bon le rock mélodique des années 80 en commençant par le titre éponyme de l'album dont la rythmique est très entraînante avec un premier refrain efficace qui doit sembler familier à tous les fans de ce style. Avec 'Let It Come', les harmonies vocales nous replongent dans une autre époque avec délice, puis, 'Swan Song', de près de 8 minutes, ce qui est assez rare pour ce style de musique, amène un petit côté progressif à l'ensemble avec une ambiance symphonique proche de 'Queen', puis, la suite continue d'offrir des mélodies imparables avec 'Try to Let Go' et 'Fire and Ice' et leurs refrains entêtants, un plus classique 'Trippin’ Over Shadows' nous ramenant à des formations comme 'Foreigner' et 'Frozen Ground', mariant de nouveau un rock mélodique léger avec des composantes progressives. Pas de transition pour un 'Lil Bit Of Rock ‘N’ Roll' énergique, puis 'Glass' montre un visage plus modéré avec de belles harmonies vocales et 'Scream at the Sky', avec son introduction 'Floydienne', nous charme avec son atmosphère sensuelle. Retour à un entraînant 'Wanna Hear You Say', plus direct, avec des chœurs d'une autre époque et l'album se termine par l'énergique 'Run For You Life' avec une nouvelle mélodie addictive qui ne vous quitte plus.

Finalement, ce dernier album de 'Touch' est très agréable à écouter et nous ramène aux années 70/80 avec une variété très originale mélangeant différents styles, ce qui destine 'Tomorrow Never Comes' à un public aimant les groupes majeurs de cette époque allant de la pop au hard-rock en passant par le rock progressif avec des lignes mélodiques très accessibles...

Interprêtes

Mark Mangold (Claviers, Chant), Craig Brooks (Guitare Chant), Doug Howard (Basse, Chant), Glenn Kithcart (Batterie)


Artiste : Todd Michael Hall

Album : Sonic Healing

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 29-07-2021

Le chanteur de 'Riot V' a eu l'idée de sortir un album solo après son passage à l'émission Américaine 'The Voice', ayant été repéré par le chanteur de musique country 'Blake Shelton'. Avec la collaboration du guitariste 'Kurdt Vanderhoof' de 'Metal Church', son premier bébé 'Sonic Healing' est sorti en Mai 2021. Bien que ces deux artistes fassent partie de groupes de heavy métal qui ne sont pas connus pour faire dans la dentelle, les compositions de cet opus sont beaucoup plus modérées et orientées vers un rock mélodique qui flirte avec les grandes formations de rock et hard-rock classiques et on retrouve autant des influences de groupes comme 'Foreigner', 'Deep Purple' ou 'Uriah Heep' ou encore 'Status Quo' pour ne citer que des formations des années 70 qui ont sorti des albums dans les dernières années.

Dans le registre énergique, le titre d'introduction 'Overdrive' est un pur joyau de hard-rock efficace avec de bons riffs incisifs de guitare et avec un chanteur qui assure une prestation vocale de haute volée. On peut également citer des compositions comme 'Let Loose Tonight' avec sa rythmique entraînante emmenée par une basse irrésistible, le mid-tempo 'All on the line' qui file des fourmis dans les jambes ou 'Like No Other' qui nous ramène à un hard-rock plus classique et dont le chant de Todd montre toute l'étendu de sa palette vocale ou encore le hit mélodique musclé 'Long Lost Rock & Rollers' qui me rappelle certains titre de 'Status Quo'. Dans un style plus mesuré et tout autant addictif, 'Running After You' modère les ardeurs et le titre éponyme de l'album amène également plus de légèreté à l'ensemble, tout comme le très bon 'Somebody's Full' avec ses riffs moins appuyés. On peut également citer du blues/rock que n'aurait pas renié 'Led Zeppelin' avec 'Love Rain down' et sa rythmique chaloupée et les deux bonus 'The Other Side' et 'Not with a Sword' qui n'ont rien à envier aux autres titres.

Bref, à défaut de révolutionner le genre, cet album solo de 'Todd Michael Hall' est très agréable à écouter et renferme du bon rock qui fait du bien et si vous aimez les formations que j'ai cité plus haut, vous devriez sans aucun doute adhérer à ce 'Sonic Healing' qui devrait vous embarquer pour un beau voyage avec deux artistes talentueux qui démontrent tout leur talent pour ce style de musique...

Interprêtes

Todd Michael Hall (Chant), Kurdt Vanderhoof (Guitare)


Artiste : Fargo

Album : Strangers D'Amour

Date de Sortie : 25-06-2021

Ajouté le : 30-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Fargo' est une formation Allemande de hard-rock que je rajoute à la playlist de rock/hard-rock/métal mélodique des sorties du premiers semestre 2021 car, après une première écoute, les compostions de ce nouvel album sorti fin Juin 2021 sont toutes très accessibles avec une suite de hits mélodiques que l'on apprivoise immédiatement. Ils ne sont pas tombés de la dernière pluie car le groupe existe depuis le début des années 70 avec un premier album, 'Wishing Well', sorti en 1979 et 'Strangers D'Amour' est leur 6ème enregistrement studio et le deuxième après leur reformation en 2017, 'Constellation' datant de 2018.

'Rain of Champagne' ouvre les débats sur un titre direct et entraînant assez classique mais tellement efficace et qui nous met en appétit pour la suite avec, 'Gimme That Bone', un nouveau bijou rock qui donne la bougeotte et qui devrait bien fonctionner en live. Suit 'Closer to the Sun' dans une ambiance plus mesurée puis, 'Time' avec son lent tempo nous fait nous balancer au rythme d’une nouvelle mélodie simple mais toujours aussi efficace. Ce qui suit alterne hit entraînant et mid-tempo avec, dans la première catégorie, l’addictif 'Mary Says' qui met en route la machine à taper du pied ou 'Law of the Jungle' qui n’a rien à envier à son prédécesseur et dans la deuxième catégorie, 'Dear Miss Donna Vetter' ou 'No Reason To Cry' assez proche du rock sudiste américain ou encore 'Why Don’t You' plus proche cette fois de ’Dire Straits’ sans oublier la belle ballade ‘Homesick’ que l’on a envie de répéter en boucle.

En résumé, les Allemands de 'Fargo' sortent un album très attachant qui nous fait remonter quelques décennies en arrière avec des mélodies efficaces qui rappellent le meilleur de ces années et 'Strangers D'Amour' devrait plaire à tout un public aimant le rock et hard-rock mélodique des années 70/80 qui est désormais devenu un style intemporel en dehors de toutes les modes...

Interprêtes

Peter Ladwig (Chant, Guitare), Tommy Newton (Guitare), Peter "Fargo" Knorn (Basse), Franky Tolle (Batterie) + Invités : Hanno Grossmann (Guitare), Torsten Lüderwaldt (Claviers)


Artiste : VOLA

Album : Witness

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 31-07-2021

Dans le milieu du métal progressif, plusieurs formations se détachent car elles ont été taguées dans ce style tout en incorporant des influences d'autres styles ce qui fait que leurs albums nécessitent de s'y attarder pour en tirer toute la richesse. Dans ce genre de groupes, on retrouve les 'Pain Of Salvation' ou 'Leprous' ou encore 'Haken' pour ne citer que les plus connus. On pourrait rajouter à cette liste les Danois de 'VOLA', qui sortent leur troisième enregistrement studio 'Witness' après 'Applause From A Distant Crowd' en 2018 car ce dernier album, comme les précédents, a tous les atouts pour en faire un enregistrement de référence en métal progressif.

'Straight Lines' donne le ton de l'album avec une ambiance énergique d'un métal progressif imaginatif avec un refrain qui vient en opposition amener une mélodie mémorable et fédératrice, puis, 'Head Mounted Sideways' continue dans la même atmosphère, le nouveau refrain offrant la même alternance avec l'ensemble. Avec '24 Light-Years', le style se veut plus conciliant, presque atmosphérique tout en gardant une nouvelle opposition remarquable, cette fois entre la section rythmique qui amène une réelle originalité dans l'accompagnement de la mélodie, puis, changement de décor avec 'These Black Claws' qui est réellement un vrai bijou de progressif alternant une puissance phénoménale de feu à des sections rappés et accompagnées par quelques notes de guitare et qui en fait, pour moi, le moment le plus fort de l'album. La suite est beaucoup plus mesurée avec 'Freak', magnifique break ballade qui montre également une facette beaucoup plus accessible et posée des Danois, puis, 'Napalm' revient à un métal progressif alliant puissance et lignes mélodiques harmonieuses et, quant à 'Futur Bird', on retrouve cette section rythmique toujours très imaginative sur une phrase mélodie entêtante et ces oppositions d'intensité qui sont la grande force de ces compositions. Et l'album se termine avec encore deux compositions énergique, tout d'abord, 'Stone Leader Falling Down' avec une puissance d'un métal progressif poussée à son paroxysme tout en gardant une accessibilité immédiate, puis, 'Inside Your Fur', plus modéré qui résume bien cet album riche et inventif.

En résumé, avec ce dernier album, les Danois de 'VOLA' ont réellement trouvé une originalité forte qui les confortent dans le groupe de tête des meilleures formations de métal progressif ce qui fait de 'Witness' une belle surprise 2021 et un opus à rajouter à la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur d'un métal progressif innovant et accessible grâce à des mélodies mémorables...

Interprêtes

Asger Mygind (Chant, Guitare), Martin Werner (Claviers), Nicolai Mogensen (Basse), Adam Janzi (Batterie) + Invité : Shahmen (Chant)


Artiste : Def Leppard

Album : X, Yeah! & Songs From The Sparkle Lounge: Rarities From The Vault

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 01-08-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Et pour finir la playlist des albums de rock/hard-rock/métal mélodique du premier semestre 2021, quoi de mieux que de vous proposer la sortie d'un des groupes qui a été l'emblème du hard-rock mélodique des années 90, j'ai nommé, les Anglais des 'Def Leppard'. Bien entendu, ce n'est pas un nouvel album mais un ensemble de titres choisis dans la période entre 2002 et 2008, qui a vu la sortie des albums 'X' (2002), 'Yeah!' (2006) et 'Songs from the Sparkle Lounge' (2008) : tout d'abord, les 12 premiers titres sont des faces B ou des démos avec des titres pas forcément connus comme ce bonus 'Kiss the Day' de la version japonaise de 'X' ou des faces B '10 Times Bigger Than Love' et 'Gimme A Job' ou la version acoustique de 'Now' ou encore la magnifique version au piano de 'Love' de l'album 'Songs from the Sparkle Lounge'. Ensuite, comme 'Yeah!' était un album de reprises, les 19 titres suivants sont des reprises de différents artistes des années 70 qui n'avaient pas trouvé leur place sur l'album, les Britanniques en ayant enregistré un grand nombre (on retrouve notamment les bonus des différentes éditions dont un certain 'Space Oddity' de 'David Bowie'). Et enfin, pour finir, et pour rappeler que 'Def Leppard' est également un groupe de scène, 8 titres de reprises en live terminent cet album de belles manières avec ces ambiances folles qu'ils déclenchaient à chaque concert et si vous êtes fans de ces climats de concert survoltés, 2020 a vu la sortie des deux live avec 'Hits Vegas' et 'Hysteria at the O2'. Bref, au-delà des collectionneurs d'inédits du groupe Britanique, ces 2h40 de titres très variés interprétés par 'Def Leppard' sont un beau voyage dans le temps qui devraient combler tout un public fan de rock et hard-rock ayant aimé cette période faste entre les années 70 et 90...

Interprêtes

Joe Elliott (Chant, Piano), Vivian Campbell (Guitare), Phil Collen (Guitare), Rick Savage (Basse, Claviers), Rick Allen (Batterie)


Artiste : Pale Mannequin

Album : Colours of Continuity

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 02-08-2021

'Pale Mannequin' est une nouvelle formation Polonaise qui a été créée en 2016 par 'Tomasz Izdebski' et qui a sorti son premier enregistrement studio Patterns in Parallel en 2019 et 'Colours of Continuity' est donc leur deuxième album sorti en Mai 2021. Après une première écoute, on retrouve des influences de différentes formations de rock progressif, et même si le côté progressif n'est pas spécialement mis en avant, ils nous offrent un premier album varié qui mêlent différents styles alternant différentes ambiances allant de l'atmosphérique au métal, l'ensemble se partageant entre des titres accessibles et d'autres demandant quelques écoutes pour bien les apprivoiser.

'The Sleeper' débute l'album avec un mid-tempo dans un style me rappelant certains titres de 'RPWL' déployant une sorte de force tranquille, puis, 'Inkblot' durcit légèrement le ton avec des lignes mélodiques assez proches de 'U2' en offrant un refrain mémorable, et, avec 'Scattered', l'ambiance se veut beaucoup plus tranquille et le lent tempo accompagné par une guitare acoustique déroule une mélodie en léger crescendo. Suit 'Most Favourite Trap' qui offre un tempo entraînant soutenu par une guitare rythmique avec des allers-retours rapides et qui possède une belle cassure rythmique dans la dernière partie, puis, 'Inertia' est beaucoup plus progressif, les alternances de puissance et d'intensité se faisant plus nombreuses, la section rythmique étant nettement plus appuyée à certains endroits mais laissant une bonne place à d'autres parties plus calmes (écoutez le magnifique final pratiquement à capella) ce qui en fait une composition moins immédiate mais d'autant plus remarquable. Plus direct, 'Maniac's Mind' est un titre bâti autour d'une mélodie assez répétitive, puis, le titre éponyme de l'album déploie ses quasi 11 minutes dans une ambiance atmosphérique assez lourde et complexe qui offre un crescendo lorgnant vers du dark métal avec des growls et qui alterne ensuite différentes sections mettant en avant des solos instrumentaux, la dernière partie en décrescendo étant beaucoup plus classique avec une mélodie entraînante soutenue par des voix qui laisse place à un final atmosphérique. 'In Mono' clôt l'album en commençant avec des effets sonores trafiqués et nous livre un titre instrumental enrichi par des passages parlés.

En résumé, on savait que la Pologne était un réservoir de groupes de rock progressif et 'Pale Mannequin' s'y ajoutent, pas forcément dans le même style que les 'Riverside', 'Millenium' ou encore 'Loonypark', mais en amenant leur propre personnalité mêlant différentes influences ce qui en fait une formation originale qui devrait plaire à un public aimant un rock alternant titres accessibles et d'autres plus complexes demandant qu'on s'y attarde, tout ceci étant enrobé de quelques pincées de progressif...

Interprêtes

Tomasz Izdebski (Chant, Guitare, Claviers), Grzegorz Mazur (Voix, Guitare), Dariusz Goc (Basse), Jakub Łukowski (Batterie)


Artiste : Amorphis

Album : Live at Helsinki Ice Hall

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 03-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

On commence cette playlist des derniers concerts sortis courant 2021 par les Finlandais d'Amorphis' qui font référence maintenant dans le domaine du métal et qui parcourent leur riche discographie, leur premier album 'Karelian Isthmus' datant déjà de près de 30 ans. Et, avoir un live d'Amorphis', ce n'est pas courant car mis à part une sortie en 2010 avec 'Forging The Thousand Lakes' et le court album bonus 'An Evening With Friends' en 2017, les Finlandais n'ont pas trop gâté leur fans en sorties d'album de concerts depuis 3 décennies. Mais ne boudons pas notre plaisir car ce concert 'Live at Helsinki Ice Hall', d'une heure et demie, offre 15 titres qui ont été enregistrés dans la ville qui les a vu débuté, et est constitué d'une moitié de compositions récentes (8 des deux derniers albums 'Under the Red Cloud' de 2015 et 'Queen of Time' de 2018) mais met également en avant leur première période des années 90. Et quoi de mieux pendant cette période troublée que d'avoir une prestation live d'un groupe qui dégage une énergie impressionnante, le live amenant une dimension supplémentaire de puissance. Bref, au-delà des fans des Finlandais qui vont certainement faire tourner cet album en boucle pendant longtemps, 'Live at Helsinki Ice Hall' est un excellent concert qui devrait combler tous les fans d'un métal puissant et mélodique à la fois...

Interprêtes

Tomi Joutsen (Chant), Esa Holopainen (Guitare), Tomi Koivusaari (Guitare), Ollie-Pekka Laine (Basse), Santeri Kallio (Claviers), Jan Rechberger (Batterie)


Artiste : 22 Layers

Album : Isotope

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 04-08-2021

J'avais découvert 'Tony Lowe' avec son projet 'ESP Project' et il avait sorti l'album '22 Layers of Sunlight' sous le nom de projet 'ESP 2.0'. C'est maintenant sous le nom de '22 Layers' qu'il a sorti 'Isotope' en Mai 2021 avec 'Peter Coyle' au chant qui était déjà présent dans le projet 'ESP 2.0'. Le nom du projet est encore différent mais, ne nous y trompons pas, on retrouve ce rock progressif atmosphérique avec des influences des années 70, les deux noms que j'avais évoqué avec le dernier album d'ESP Project', 'Barclay James Harvest' pour le côté mélodique et 'Pink Floyd' pour le côté plus progressif étant encore présents.

Et pourtant, 'Soundtrack and the Score' est basée sur un tempo rapide dans les couplets mais débouche sur un refrain mémorable beaucoup plus lent apportant une belle opposition rythmique, puis, 'Blue Sky Volcano' est une première ballade délicate tout en retenu sur laquelle on est bercé par la douce voix de 'Peter Coyle', atmosphère que l'on retrouve sur le titre suivant 'Equinox' avec des sonorités de claviers électro. Avec 'The Sun Is Going Down', on continue notre voyage dans des paysages poétiques avec des parties instrumentales 'Floydiennes', puis, 'Purple Aniseed' durcit légèrement le ton avec quelques riffs saturés de guitare pour un rock direct qui peut rappeler 'Barclay James Harvest' par la ressemblance vocale. Retour à une ambiance calme et tranquille avec 'Invisible Threads' qui déroule une mélodie sensuelle et, avec 'Hello Algorithm', les riffs de guitare plus rudes alternent avec un refrain plus tranquille ayant une nouvelle mélodie mémorable parsemée ici et là de nouveau effets électro. Suit le single remastérisé 'Travelling Alone' qui nous ramène à une ambiance délicate et mélancolique rappelant une fois de plus 'BJH', puis, la chanson titre qui termine ce très bel album nous embarque dans un nouveau lent tempo qui débute par une section instrumentale que n'auraient pas renié les 'Floyds', puis on se laisse emporter par le chant de 'Peter Coyle' dans une nouvelle mélodie aérienne qui se rapproche des sonorités de 'Alan Parsons Project'.

En résumé, ce nouvel enregistrement studio du duo 'Tony Lowe'/'Peter Coyle' est, sans surprise, dans la même veine que leur précédente création ce qui fait d'Isotope' un album très agréable à écouter en cette période estivale et qui devrait plaire à un public aimant les ambiances tranquilles et poétiques...

Interprêtes

Tony Lowe (Guitare, Claviers, Programmation Batterie), Peter Coyle (Chant)


Artiste : Kansas

Album : Point Of Know Return Live & Beyond

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 05-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Après leur somptueux album 'The Absence Of Presence' qui m'avait fait remonter à l'époque de 'Point Of Know Return', c'est justement cet album sorti en 1977 qui est à l'honneur dans ce live 'Point Of Know Return Live & Beyond' qui a été enregistré lors de leur tournée de 2019 et début 2020 arrêté par la crise du Covid 19. En effet, l'ensemble de l'album mythique de 'Kansas' dans lequel figurait leur titre phare 'Dust In The Wind' est joué dans son intégralité et je me suis retrouvé replongé quelques décennies en arrière avec l'écoute du vinyl (33 tours pour les plus vieux) qui a tourné de nombreuses fois sur la platine familiale jusqu'à entendre plus de craquements de rayures du disque que la musique elle-même. C'est donc avec des frissons de bonheur que défilent les magnifiques 'Point Of Know Return', 'Portrait', 'Dust in the Wind', 'Nobody's Home' ou encore 'Carry On Wayward Son' avec une interprétation très fidèle à l'original et une production irréprochable. Les autres compositions jouées sont tirées du reste de la discographie de 'Kansas' et on retrouve des titres incontournables comme 'Cold Grey Morning' de 'Freaks of Nature' de 1995, le magnifique 'The Wall' de l'album 'Leftoverture' de 1976, ou encore l'archi connu 'Song of America' du même album mais aussi des titres moins connus comme 'Two Cents Worth' de l'album 'Masque' de 1975, 'Summer' de leur avant dernier album 'The Prelude Implicit' de 2016 ou encore 'Musicatto' et 'Taking In The View' de 'Power' de 1986, le concert se terminant en beauté par 3 autres compositions 'People of the South Wind' de 1979, 'Refugee' de 2016 rempli d'une émotion palpable et enfin un 'Lonely Wind' qui nous ramène au tout début du groupe avec une bel hommage à 'Steve Walsh'. Bref, ce concert des Américains de 'Kansas' est encore un beau cadeau pour tous les fans historiques du groupe mais est également un album qui devrait toucher un large public car il met en avant ce groupe légendaire dont les albums servent toujours de référence pour de nombreux artistes et qui sont tous devenus des œuvres essentiels du rock progressif des années 70...

Interprêtes

Ronnie Platt (Chant, Claviers), David Ragsdale (Guitare, Violon), Billy Greer (Basse), Rich Williams (Guitare), Tom Brislin (Claviers), Zak Rizvi (Guitare), Phil Ehart (Batterie)


Artiste : Nine Skies

Album : 5.20

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 06-08-2021

'Nine Skies' est une formation Française de rock progressif qui a sorti deux enregistrements studio 'Return Home' en 2017 et 'Sweethearts Grips' en 2019 et 2021 a vu la sortie il y a quelques mois d'un nouvel opus '5.20' qui met en avant le côté acoustique du groupe avec de calmes ambiances propices à l'évasion et au rêve dont on a bien besoin pendant toutes cette période troublée. On est donc plongé dans des compositions en majorité accompagnées par guitare acoustique, cordes et piano, et les Français ont étoffé leur line-up puisque 'Achraf Elasraoui' vient compléter la section vocale et amène une sorte de "chaleur délicate" dans ce dernier album.

'Colourblind' plante le décor dans une ambiance tranquille avec de doux arpèges de guitare acoustique et avec un chant très expressif d'Achraf Elasraoui', le final aérien mettant en avant un saxophone 'Floydien', puis, 'Wilderness' accélère le rythme avec 'Steve Hackett' invité pour l'occasion amenant une délicatesse grâce à son touché inimitable. Suit le court instrumental 'Beauty of Decay' qui rejoint les ambiances de guitare acoustique de 'Under A Mediterranean Sky' que 'Steve Hackett' a sorti début 2021, puis, 'Golden Drops' continue ce beau voyage avec une superbe prestation vocale de 'Achraf Elasraoui' qui module son chant à la manière orientale et avec de superbe arrangements instrumentaux que ce soit au niveau des cordes amenant ce dépaysement total qui nous transporte dans une sorte d'ambiance irréelle. Avec 'Above the Tide', on continue notre périple avec un nouveau titre rempli d'émotion, avec cette fois un remarquable crescendo dans la deuxième partie mettant en avant le duo vocal 'Alienor Favier'/'Achraf Elasraoui', les cordes amenant une force extraordinaire à l'ensemble, le final retombant dans quelques arpèges de guitare acoustique accompagnés par la douceur du violon. Nouvelle incartade instrumentale acoustique avec 'Dear Mind' amenant une nouvelle pause de douceur, puis, 'The Old Man in the Snow' est une belle ballade acoustique remplie de délicatesse dans laquelle le final à la flûte de 'John Hackett' est tout simplement sublime. Suit 'Godless Land' avec une structure plus complexe à apprivoiser mais qui montre tout le talent vocal de 'Achraf Elasraoui' qui fait passer une réelle émotion, puis, 'Porcelain Hill' est une nouvelle ballade mélancolique sublimée par une magnifique interprétation de 'Damian Wilson' qui est devenu en 2020 le nouveau chanteur d'Arena' en remplacement de 'Paul Manzi'. Nouvelle pièce entièrement instrumentale, cette fois pour piano, 'Achristas' nous fait vagabonder l'esprit au rythme d'une douce mélodie avec de très belles variations rythmiques, puis, 'Smiling Stars' termine ce très bel album sur une nouvelle composition plus intimiste déroulant une lente mélodie avec un dernier solo de saxophone très sensuel qui résume bien l'atmosphère de l'ensemble.

En résumé, ce nouvel album des Français de 'Nine Skies' montre un visage plus épuré par rapport à leurs productions précédentes mais tout autant attachante car '5.20' nous emmène dans un très beau voyage onirique et dépaysant fait de magnifiques compositions qui se dégustent tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Achraf Elasraoui (Chant, Guitare), Alexandre Lamia (Guitare, Claviers), Alienor Favier (Chant), Anne-claire Rallo (Claviers), Bernard Hery (Basse), David Darnaud (Guitare), Eric Bouillette (Guitare, Piano), Fad Galia (Batterie), Laurent Benhamou (Saxophone) + Invités : John Hackett (Flûte), Damian Wilson (Chant), Steve Hackett (Guitare)


Artiste : Therion

Album : Live in Atlanta 2011

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 07-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Ce troisième live est consacré à 'Therion', formation emmenée depuis plus de trente ans par 'Christofer Johnsson' et dont j'ai déjà chroniqué les deux derniers albums sur myprogmusic (l'énorme 'Beloved Antichrist' de 2018 et 'Leviathan' de 2021). Et ce n'est pas un mais deux live que 'Christofer Johnsson' nous propose avec tout d'abord 'Live in Atlanta 2011' qui nous fait revenir dix années en arrière après la sortie de 'Sitra Ahra' et qui n'est autre que la version numérique du deuxième DVD d'Adulruna Rediviva And Beyond' sorti en 2014. A cette époque le line up est composé au chant de 'Lori Lewis' qui venait de rejoindre le groupe officiellement, de 'Thomas Vikström' et de sa fille 'Linnéa Vikström', également nouvelle recrue de concert et de 'Snowy Shaw', le reste du groupe étant constitué de 'Christofer Johnsson' et 'Christian Vidal' à la guitare, 'Nalle Påhlsson' à la basse et 'Johan Koleberg' à la batterie. On retrouve donc les incontournables de 'Therion' en 2 heures de concert qui alterne les compositions musclées comme 'Typhon', 'The Blood of Kingu' ou encore leur hymne, 'To Mega Therion', mais aussi les ambiances plus tranquilles avec les belle mélodies de 'Christofer Johnsson' comme 'Clavicula Nox', 'The Siren of the Woods' ou encore le magnifique 'Lemuria' sublimée par une 'Lori Lewis' en grande forme. Bref, même si les fans connaissaient déjà ce concert, ce 'Live in Atlanta 2011' permet de nous replonger dans la discographie de 'Therion' qui est une formation faite pour la scène avec des chanteurs d'exception qui donnent une énergie impressionnante à chaque concert...

Interprêtes

Christofer Johnsson (Guitare), Lori Lewis (Chant), Linnéa Vikström (Chant), Thomas Vikström (Chant, Flûte), Snowy Shaw (Chant), Nalle Påhlsson (Basse), Johan Koleberg (Batterie)


Artiste : Chain Reaktor

Album : Homesick

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 08-08-2021

'Chain Reaktor' est une formation d'origine Néerlandaise créée par 2 frères, Bart et Arjan Laan, tous deux membres du groupe 'Skylake' et dont le père 'Erik Laan' (qui participe également à l'aventure) n'est pas un inconnu puisqu'il fait partie du groupe 'Silhouette'. Ils sortent leur premier enregistrement studio 'Homesick' qui nous emmène pour une petite heure de progressif mélodique mélangeant différents styles dans des constructions relativement complexes.

C'est avec 'The Day That Never Come' que l'album débute avec un long développement typique d'un progressif riche et varié qui nécessite de s'y attarder pour bien l'apprivoiser et qui montre tout le talent aussi bien vocal qu'instrumental de cette formation avec de magnifiques chœurs et des interventions de claviers et de flûte brodant autour du thème mélodique, puis, 'Lonely City' poursuit, sans transition avec une introduction calme et aérienne avec encore la flûte de 'Bart Laan' mais qui au bout d'une minute trente, prend son envol pour une rythmique entraînante avec quelques cassures rythmiques tout au long du titre et un très beau solo de guitare final. Plus direct, 'Enjoy Your Life' nous offre une mélodie attachante dans un mid-tempo accrocheur, puis, 'The Lying King' revient à du progressif plus complexe, les harmonies vocales étant remarquable et les changements d'intensité nous faisant passer de sections avec des riffs saturés de guitare électrique à des parties plus mesurées accompagnées par le violon de 'Sophie Zaaijer' tout en ayant des lignes mélodiques accessibles. Nouveau long développement avec le titre éponyme de l'album qui déroule cette fois un lent tempo avec l'apport des instruments acoustiques violon, piano, guitare et saxophone et qui nous embarque pour une première partie mélancolique et qui, à mi-course, accélère le rythme et durcit le ton avec une longue partie instrumentale alternant solo de guitare et de claviers énergiques et dont le final chanté est plus mesuré. 'Stop Yelling' poursuit dans du progressif raffiné en plusieurs tiroirs beaucoup moins directs, la section rythmique menant la danse avec de multiples changements de tempo, le final revenant à des lignes mélodiques beaucoup plus accessibles. Et c'est avec 'A Thousand Diamonds', résumant bien le style de cette formation, que l'album se termine avec une dernière mélodie mémorable sublimée par de très beaux chœurs et des sections instrumentales de toute beauté.

En résumé, le nouveau projet 'Chain Reaktor' de la famille Laan est très prometteur et montre tout le talent des Néerlandais pour nous embarquer dans des compositions riches et inventives qui devraient plaire à un public aimant les albums de progressif à découvrir petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Arjan Laan (Batterie, Percussions), Bart Laan (Guitare, Flûte, Chant), Erik Laan (Claviers, Chant), Mark Op Ten Berg (Basse) + Invités : Sophie Zaaijer (Violon), Suzan Van Den Engel (Choeurs), Martin Streckfuss (Saxophone)


Artiste : Therion

Album : Live in Budapest 2007

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 09-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

'Live in Budapest 2007' est cette fois le premier DVD d'Adulruna Rediviva And Beyond' sorti en 2014 qui nous est proposé en streaming. Ce concert fêtait les 20 ans de la création du groupe et 'Therion', emmené par son leader ' Christofer Johnsson' avait fait les choses en grand puisque ce sont 2 heures et demie de concert qui nous sont offerts avec le line-up officiel de l'époque constitué de 'Christofer Johnsson' et 'Kristian Niemann' à la guitare, de 'Johan Niemann' à la basse, de 'Ferdy Doernberg' aux claviers et de 'Petter Karlsson' à la batterie ainsi que les chanteurs 'Snowy Shaw' et 'Thomas Vikström' ainsi que 'Lori Lewis' qui a l'époque était invitée avec également 'Piotr Wawrzeniuk' et 'Messiah Marcolin'. L'intégralité de 'Theli' y avait été joué ainsi que 15 autres titres des albums 'Vovin', 'Deggial', 'Secret of the Runes', 'Lemuria', 'Sirius B' et du dernier album sorti à cette époque, 'Gothic Kabbalah'. En résumé, les deux concerts de 'Therion' sortis en DVD en 2014 sont désormais disponibles en streaming et permettent d'entendre ou de réentendre l'époque faste de cette formation entre la fin des années 90 et la fin des années 2000 avec tous les albums cités plus haut qui sont devenus des incontournables pour tous les fans de 'Therion'...

Interprêtes

Christofer Johnsson (Guitare), Snowy Shaw (Chant), Thomas Vikström (Chant), Kristian Niemann (Guitare), Johan Niemann (Basse), Ferdy Doernberg (Claviers), Petter Karlsson (Batterie) + Invités : Lori Lewis (Chant), Piotr Wawrzeniuk (Chant), Messiah Marcolin (Chant)


Artiste : Vince Dicola

Album : Only Time Will Tell

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 10-08-2021

Vince Dicola est un musicien, auteur/compositeur Américain qui s'est fait connaître en composant des musiques de films comme 'Staying Alive', 'Rocky IV' ou 'Transformers' et qui a toujours été attiré par le rock progressif des années 70 tel que 'Genesis', 'Yes' ou 'Emerson, Lake & Palmer'. 'Only Time Will Tell' est son premier album solo dans lequel il a invité des chanteurs de renom, puisque l'on retrouve, entre autres, 'Steve Walsh' ('Kansas'), 'Stan Bush' ou encore 'Mark Boals' ('Shining Black'). Il nous a concocté 13 compositions qui sont toutes des hits en puissance de rock mélodique auxquelles il rajoute ici et là quelques éléments progressifs comme dans 'Suffer The Children' chanté par 'Steve Walsh'. Les grands noms du rock mélodique des années 70 viennent immédiatement à l'esprit et on navigue dans des mélodies que l'on s'approprie immédiatement que ce soit dans un style énergique comme l'entame de l'album 'Bound & Gagged' flirtant avec le hard-rock ou dans des ambiances beaucoup plus paisibles avec des bijoux mélodiques très accessibles que sont le rafraichissant 'Karla' ou 'Just Hanging On' et son refrain mémorable ou 'You're Not Alone Tonight' et 'Broken Glass' que n'auraient pas renié 'Elton John' ou 'Only Time Will Tell' chanté par 'Steve Walsh' qui se rapproche de 'Kansas' dans la deuxième partie ou encore l'entraînant 'Living in a Daydream', sans oublier les trois magnifiques ballades 'Miracles', 'Stay/Exit Wound' et 'I'm Not in Love for Nothing' qui auraient chacune fait des hits dans les années 70. Bref, 'Vince Dicola' montre tout son talent de compositeur avec cet album solo sublimé par de belles prestations vocales et 'Only Time Will Tell' est à conseiller à un large public aimant les belles mélodies qu'on a envie de répéter en boucle…

Interprêtes

Vince DiCola (Chant, Tous les instruments) + Invités : Rick Livingstone (Chant), Jason Scheff (Chant), Ellis Hall (Chant), Stan Bush (Chant), Bobby Kimball (Chant), Steve Walsh (Chant), Mark Boals (Chant), Bob Reynolds (Chant)


Artiste : Alestorm

Album : Live in Tilburg

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 11-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Besoin d'un petit remontant dans cette période qui nous prive de concerts depuis déjà trop longtemps ? Ne cherchez pas plus loin, j'ai ce qu'il vous faut avec le dernier live des Écossais d'Alestorm' car si vous êtes fan d'un folk métal complètement déjanté avec des hymnes à faire chanter un stade entier, vous êtes au bon endroit. Et c'est parti pour une heure et quart de mélodies imparables reprises en chœurs par tout le public (magnifique captation de l'ambiance de concert) et interprétées par nos flibustiers au joli petit canard de manière magistrale. Et si vous n'êtes pas encore convaincu par ce groupe de joyeux lurons délurés, on peut saluer le beau geste des Écossais de mettre à disposition le concert entier sur YouTube ici, histoire de faire partager toute cette énergie communicative. Bref, ce live d'Alestorm est un beau cadeau pour tous les fans des Écossais et pour ceux qui ne connaissent pas encore cette formation originale et qui aiment un métal folk bon enfant, vous devriez passer un très bon moment à l'écoute de ce 'Live in Tilburg'...

Interprêtes

Christopher Bowes (Chant, Keytar), Mate Bodor (Guitare), Gareth Murdock (Basse), Elliot Vernon (Claviers), Peter Alcorn (Batterie)


Artiste : The Adekaem

Album : The Great Lie

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 12-08-2021

'The Adekaem' est un formation Polonaise de rock progressif dont j'avais chroniqué le dernier album 'Sound Coloriage' datant de 2017 et 2021 voit la sortie d'un nouvel album, 'The Great Lie' qui nous propose 9 compositions entre 3 et 14 minutes alternant du progressif mélodique et accessible avec des titres plus complexes et moins directs qui amènent une créativité et une originalité demandant de s'y attarder pour en tirer toute la richesse. Emmenés par 'Andrzej Bielas' et 'Krzysztof Wala', ils ont invité des artistes Polonais de la scène progressive avec, entre autres le bassiste de 'Millenium' et de 'tRKproject', 'Krzysztof Wyrwa'.

'Woodland Frolics ar 3 AM' ouvre cet album avec le titre le plus long de l'album dans un rock progressif instrumental qui pourrait être une fusion entre 'Pendragon' et 'Pink-Floyd' les sonorités des claviers dans la deuxième partie faisant penser aux ambiances de l'album 'Whish You Were Here', puis, 'The Tigghtrope Walker', qui dépasse encore les 10 minutes, nous embarque dans une ballade acoustique calme et sereine dans laquelle 'Marcin Staszek' pose sa douce voix et qui continue dans une ambiance arabisante dans la partie instrumentale avec un très beau solo de flûte et la suite répète le thème musical procurant une sensation envoutante, le final étant plus classique et revenant à une atmosphère 'Floydienne'. Avec 'Fool and Death', la rythmique plus enlevée déroule une mélodie rock dans laquelle 'Marcin Staszek' montre un registre vocal plus énergique et les riffs de guitare montrent un visage plus musclé, puis, la deuxième partie beaucoup plus calme, offre de beaux passages instrumentaux reposants et propices à l'évasion avec un solo de claviers final aérien. Changement de décor avec 'The Fall of Phaeton' qui déploie une rythmique latino entrecoupée par de lents tempos et qui dans la deuxième partie développe une section instrumentale avec un solo de guitare à la 'Santana'. Suit un nouveau long développement, 'Luminous We Are', qui met en avant des claviers 'Floydiens' dans la première moitié, et qui, après une partie chantée assez courte en milieu de titre, continue avec une nouvelle partie instrumentale plus entraînante en fin de titre avec un thème répétitif sur lequel se succèdent des solos de claviers avec des sonorités différentes. 'Sacred Geometry' est une composition assez linéaire et pas forcément dispensable dans laquelle les claviers et des chœurs brodent autour d'un thème très répétitif, puis, 'Spontaneous Combustion Of Ego', entièrement instrumental, est certainement le titre le plus complexe mais le plus imaginatif en nous embarquant dans des lignes mélodiques aux sonorités dissonantes dégageant une ambiance inquiétante, les chœurs vaporeux sur le final rajoutant encore à ce sentiment d'étrange. Suit 'Still, Constantly', qui revient à un style beaucoup plus classique par l'intermédiaire d'une belle ballade piano/voix avec une nouvelle belle prestation vocale de 'Marcin Staszek' et avec des sonorités de claviers proches de cordes. Enfin, le titre éponyme de l'album termine cet album très varié par une bijou mélodique rempli de subtilité et qui possède un final symphonique magnifique.

En résumé, ce dernier album des Polonais 'The Adekaem' est encore une belle réussite et nous offre des compositions alternant titres accessibles et d'autres beaucoup moins directs ce qui destine 'The Great Lie' à un public aimant un progressif élaboré dans des ambiances tranquilles demandant quelques écoutes pour en profiter complètement...

Interprêtes

Andrzej Bielas (Claviers, Chant), Krzysztof Wala (Guitare, Claviers, Chant) + Invités : Tomasz Holewa (Batterie), Marcin Staszek (Chant), Martyna Zygadlo (Chant), Krzysztof Wyrwa (Basse), Jakub Bason (Flûte)


Artiste : Joe Bonamassa

Album : Now Serving :Royal Tea Live From The Ryman

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 13-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

'Joe Bonamassa' a mis à profit les différents confinements mondiaux pour enregistrer un live d'un genre assez particulier car, comme les Russes de 'Imperial Age' qui avait organisé un concert à leur frais, Mister Joe n'a pas lésiné sur les moyens car il s'est offert le 'Ryman Auditorium' de Nashville pour enregistrer ce concert inédit devant une salle complètement vide mais vu en direct par 20000 fans. Le concert est désormais disponible en CD et DVD depuis 11 Juin 2021 et contient en grande majorité l'ensemble des titres de son dernier album 'Royal Tea' (9 des 10 titres sont joués, 'Savannah' ne faisant pas partie de la set list) et les 3 autres compostions sont de remarquables reprises avec 'Cradle Rock' de 'Rory Gallagher', 'Walk In My shadows' de 'Free' et un medley fait de 'A New Day Yesterday' de 'Jethro Tull' et 'Starship Trooper' de 'Yes'. Pas de surprise, ce live est un vrai bonheur de bout en bout avec une interprétation qui met encore plus en valeur ces compositions et cette authenticité de live, tout ceci bénéficiant bien évidemment d'une production sans faille. Bref, ce live de 'Joe Bonamassa', avec sa bande d'artistes de talent qui l'accompagne est encore une vraie tuerie à écouter en boucle et destiné au grand public car toutes les compositions s'apprécient dès la première écoute...

Interprêtes

Joe Bonamassa (Guitare, Chant), Reese Wynans (Claviers), Michael Rhodes (Basse), Greg Morrow (Batterie), Rob McNelley (Guitare), Jade MaCrae (Choeurs), Dannielle DeAndrea (Choeurs), Jimmy Hall (Harmonica)


Artiste : Neonfly

Album : The Future, Tonight

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 14-08-2021

'Neonfly' est une formation Britanique de power métal mélodique créée en 2008 par le guitariste 'Frederick Thunder' et qui a sorti deux albums, 'Outshine the Sun' en 2011 et 'Strangers in Paradise' en 2014. 'The Future, Tonight' est donc leur troisième album sorti en Juin 2021. Ils nous proposent 10 compositions dans un métal puissant, mélodique et direct dans des formats radio entre 3 et 4 minutes avec une production très soignée qui met bien en avant l'intensité déployée.

Dès le premier titre, 'The World Is Burning', on a un bon exemple de ce qui vous attend tout au long de cet album avec des guitares aux riffs incisifs soutenues par une section rythmique lourde et énergique. La suite montre le même visage avec des compositions mélodiques comme 'Last Of Our Kind' et son refrain mémorable, puis, 'Flesh & Blood' est un mid-tempo typique d'un métal qui donne une envie irrésistible d'headbanguer et le titre éponyme de l'album qui suit, montre un visage plus dur avec le chant extrème 'Bjorn "Speed" Strid' souvent invité dans différents projets ('Silver Lake By Esa Holopainen' ou ' Ronnie Atkins') mais également chanteur de 'The Night Flight Orchestra'. La suite nous offre un mélodique 'Beating Hearts' avec des chœurs entêtants qui devraient être repris en concert par l'ensemble du public, puis, 'More Than A Lifetime', tout en gardant une énergie importante, montre un visage plus mesuré avec un tempo plus lent et 'Another Eden', dans une rythmique plus rapide, est une composition plus légère et directe qui devrait bien fonctionner en concert. Avec 'Steal the World', l'introduction plus agressive laisse place par la suite à des sections plus mesurées avec de belles alternances d'intensité, puis, 'Final Warning', enfonce le clou de ce métal moderne et mélodique avec un titre original et entraînant qui, de nouveau alterne différentes ambiances amenant une bonne dose de progressif et l'album se termine de belle manière par la power ballade 'The Things We Left Behind (And The Things That Slipped Away)' montrant également qu'ils savent proposer des atmosphères plus mesurées que, pour ma part, j'aurais aimé plus nombreuses pour amener une variété encore plus importante.

En résumé, les Britanniques de 'Neonfly' sortent un très bon album de métal moderne qui allie puissance et lignes mélodiques accessibles ce qui devrait plaire à un public aimant un métal direct et efficace que l'on s'approprie dès la première écoute...

Interprêtes

Willy Norton (Chant), Frederick Thunder (Guitare), Paul Miller (Basse), Declan Brown (Batterie) + Invité : Bjorn "Speed" Strid (Chant)


Artiste : Klone

Album : Alive (Live)

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 15-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Ce live est consacré aux Français de 'Klone', dont le dernier album 'Le Grand Voyage' date de 2019 et, en attendant de pouvoir nous mettre entre les oreilles leur prochain enregistrement studio, ils nous proposent des compositions enregistrées dans différents concerts entre 2016 et 2019, leur dernier live 'Unplugged', qui mettait en avant le côté acoustique du groupe, étant sorti en 2017 . On retrouve donc cette ambiance atmosphérique avec cette fois les instruments électriques rebranchés qui donnent ce sentiment de force tranquille tout au long du concert et dont la captation de l'ambiance live est rendue de manière remarquable. On est donc plongé dans la discographie des Français avec, bien entendu, la part belle pour les deux derniers opus, 'Here Come The Sun' et 'Le Grand Voyage' puisque 9 morceaux en sont tirés. L'ensemble est partagé entre compositions tranquilles et mélancoliques aux lents tempos dans lesquelles on s'abandonne complètement comme le magnifique 'Yonder', le Floydien 'Breach', les mélodiques 'Sealed' et 'Immersion' ou l'hypnotique 'Nebulous' ou encore 'The Last Experience' et son remarquable crescendo mais également d'autres titres plus rythmés avec 'Rocket Smoke', 'Give up the Rest', 'The Drifter' ou encore 'The Dreamer's Hideway', le concert se terminant par le très beau 'Silver Gate' qui nous fait monter sur un petit nuage et la reprise musclée de la chanson 'Army Of Me' de 'Björk'.

En résumé, cet album live des Français de 'Klone' est un bon moyen de se détendre avec ces ambiances propices à l'évasion pendant cette période estivale et, même si certains privilégiés ont pu les voir en début d'été au festival des nuits carrés d'Antibes, permet au plus grand nombre de partager ces instants magiques de concerts dans cette période complètement folle de disette culturelle...

Interprêtes

Yann Ligner (Chant), Guillaume Bernard (Guitare), Aldrick Guadagnino (Guitare), Julian Gretz (Basse), Martin Weill (Batterie), Morgan Berthet (Batterie)


Artiste : Social Disorder

Album : Love 2 Be Hated

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 16-08-2021

'Social Disorder' est un super groupe de hard-rock mélodique créé par le guitariste Suédois 'Anders "LA" Rönnblom' qui a réuni des artistes de talent de la scène rock et hard-rock international avec à la clé ce premier album 'Love 2 Be Hated'. Cet opus est un quelque sorte une thérapie pour le Suédois qui raconte ses combats contre l'alcoolisme et les évènements douloureux de sa vie. Musicalement, on est plongé dans un hard-rock mélodique des années 70/80 avec des pépites qui auraient toutes pu faire des hits dans une autre époque, car chaque composition mériterait d'être citée. Que ce soit les entraînants 'Dreaming', 'Love 2 Be Hated', 'Raise a Glass' ou 'Down on My Knees' qui vous mettent en forme pour toute une journée ou des brulots de bon hard-rock comme 'Windy Road', 'Scara', 'Sail Away' ou encore 'Out of Love', on déguste cet album de la première note à la dernière note et la ballade mélancolique 'The One' n'est pas oubliée en fin d'album qui se termine par l'instrumental entraînant 'Wings of Servenity'. Mention spéciale à la prestation vocale de 'Thomas Nordin' dégoté par la claviériste 'Leif Ehlin' qui nous vient de Suède et qui n'a rien à envier à la pléiade de bons chanteurs que nous ont déjà amené les pays scandinaves avec une voix qui me rappelle les intonations d'un certain 'David Coverdale'. Bref, ce premier album de 'Social Disorder' contient 10 compositions avec des mélodies imparables qui vont tout droit se greffer dans notre tête ce qui destine ce 'Love 2 Be Hated' à un large public aimant un hard-rock mélodique et en quelque sorte intemporel...

Interprêtes

Anders "LA" Rönnblom (Basse, Guitare), Thomas Nordin (Chant), Tracii Guns (Guitare), Shawn Duncan (Batterie), Rudy Sarzo (Basse), Jeff Duncan (Guitare), Snowy Shaw (Batterie), Dave Stone (Claviers), Leif Ehlin (Claviers), Johan Niskanen (Guitare), Fredrik Tjerneld (Guitare), Thomas Widmark (Claviers), Kenta Karlbom (Batterie)


Artiste : One Desire

Album : One Night Only Live In Helsinki

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 17-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Après la sortie de leur deuxième enregistrement studio 'Midnight Empire' en Mai 2020 et leur tournée Européenne en première partie de 'The Night Flight Orchestra' qui s'est arrêtée très rapidement à cause du Covid 19, les Finlandais de 'One Desire' ont quand même réussi à organiser un concert à Helsinki en Octobre 2020. Et même si ce live ne leur a pas permis d'avoir un public complet dû à la pandémie, les quelques chanceux participants montrent un réel engouement ce qui donne une belle ambiance de concert. La set list se compose de 12 titres avec une moitié tirée du premier album 'One Desire' et l'autre moitié de leur deuxième album 'Midnight Empire'. Défilent donc les bijoux mélodiques des Finlandais qui montrent leur aisance sur scène et ce bonheur de communier avec le public avec une entame de concert avec des compositions entraînantes, la pause avec les 3 ballades 'This Is Where The Heartbreak Begins', 'Only When I Breathe' et 'Falling Apart' bien placée permettant de faire un remarquable break bien mérité, puis la fin de concert revient aux bijoux mélodiques avec 'After You're Gone' et son refrain repris par l'ensemble du public, l'entraînant 'Whenever I’m Dreaming', leur tube 'Hurt' et, en bouquet final, d'un mix de 'Buried Alive' et sa rythmique rapide et de l'entraînant 'Battlefield of Love'. Bref, ce magnifique live des Finlandais de 'One Desire' montre qu'il faudra compter dans le futur avec eux pour concurrencer tous les groupes de rock et hard-rock mélodique dont les pays Scandinaves en sont les principaux pourvoyeurs et qu'ils vont très rapidement passer des premières parties au groupe principal en concert...

Interprêtes

Andre Linman (Chant), Jimmy Westerlund (Guitare, Chant), Jonas Kulhberg (Basse), Ossi Sivula (Batterie)


Artiste : King Company

Album : Trapped

Date de Sortie : 25-06-2021

Ajouté le : 18-08-2021

C'est toujours un pays nordique qui est à l'honneur avec les Finlandais de 'King Company' qui sortent leur troisième album après 'One for the Road' en 2016 et 'Queen of Hearts' en 2018. Formé en 2014 par le batteur de 'Thunderstone', 'Mirka Rantanen', après deux changements de chanteurs dans les dernières années, c'est dorénavant 'Ilkka Keskitalo' qui assure les vocaux sur ce dernier album. 'I Will Be There' débute l'album avec un titre énergique et un refrain entêtant qui est un bon exemple de ce qui vous attend sur cet opus dans un style direct et efficace, puis, 'Trapped in Heart' continue dans une ambiance mélodique avec des couplets moins appuyés amenant un refrain avec des chœurs que l'on a envie d'accompagner. Dans le même style, on peut citer 'Stephanie' avec son refrain mémorable, le hit musclé 'Dangerous Tonight' qui devrait tourner en boucle chez pas mal de fan de hard-rock mélodique, l'énergique et rapide 'Screen Is Your Life' avec une section rythmique de heavy métal ou encore le bijou mélodique 'Fair Winds' dans un AOR enthousiaste ou encore 'Nobodys Fool', certainement le titre le plus musclé qui se rapproche du heavy métal. Et quand le tempo se fait plus mesuré, les Finlandais montrent d'autres compositions tout autant efficaces avec la magnifique power ballade 'Death of Soul', le mid-tempo 'Nothing for Free' avec un refrain qui devrait être repris en chœurs en concert ou encore 'Stars Will Lead the Way', entre power ballade et mid-tempo terminant l'album en beauté.

En résumé, même s'ils ne révolutionneront pas le hard-rock mélodique, les Finlandais de 'King Company' montrent qu'ils ont un talent pour nous offrir des compositions mélodiques et efficaces qui s'apprécient dès la première écoute ce qui devrait destiner 'Trapped' à un large public aimant un hard-rock mélodique accessible...

Interprêtes

Ilkka Keskitalo (Chant), Antti "eversti" Wirman (Guitare), Jari Pailamo (Claviers), Time Schleifer (Basse), Mirka " Leka" Rantanen (Batterie)


Artiste : KISS

Album : KISS Off The Soundboard: Tokyo 2001 (Live)

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 19-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Retour 20 ans en arrière avec l'anniversaire du concert de 'KISS' à Tokyo en 2001. Pour ceux qui n'ont pas connu les années 70/80, 'KISS' est un groupe Américain de hard-rock internationalement connu pendant deux décades et dont les membres se produisaient en concert maquillés et avec des costumes pour le moins extravagants. En attendant leur tournée d'adieu en 2022, ils ressortent donc des captations de concerts et ce live à Tokyo (les Japonais ont toujours été des fans inconditionnels des Américains) nous replonge dans ces ambiances de folies de leur concerts de l'époque avec une set-list bien fournie puisque ce sont plus de deux heures qui s'offrent à nous. On retrouve les titres incontournables avec 'Detroit Rock City', ' Firehouse', 'Calling Dr. Love', la ballade 'I Still Love You', 'Black Diamond' et 'Rock And Roll All Nite' et, bien évidemment le hit interplanétaire 'I Was Made For Lovin’ You'. Bref, au-delà des fans des Américains, cet album live est un bon moyen pour les autres de découvrir ce groupe légendaire et les ambiances live de cette époque (voir la vidéo ci-dessus de 'Love Gun') avec, cerise sur le gâteau, de longs solos improvisés qui agrémentaient les concerts avec entre autres, pour celui-ci, un solo de guitare dans 'Shock Me' et un solo de batterie dans 'God of Thunder'...

Interprêtes

Paul Stanley (Guitare, Chant), Ace Frehley (Guitare, Chant, Chœurs), Gene Simmons (Basse, Chant), Eric Singer (Batterie, Percussions , Chant, Chœurs)


Artiste : Endless Chain

Album : Forthcoming Past

Date de Sortie : 25-06-2021

Ajouté le : 20-08-2021

'Endless Chain' est une nouvelle formation Finlandaise qui évolue dans des ambiances relativement sombres pouvant se rapprocher du style gothique mais avec des lignes mélodiques accessibles. Menés par le multi-instrumentaliste, également auteur et compositeur 'Timö Molsä' et le batteur 'Samuli Mikkonen', ils nous proposent 10 titres pour 45 minutes d'écoute. 'Forthcoming Past' débute l'album dans une ambiance lourde et majestueuse aux intonations orientales, montrant un bon exemple du style déployé sur l'opus, la mélodie venant directement se greffer dans notre tête, puis, 'They’re the Ones to Fall' est plus entraînant et me fait penser à certains titres de 'Mono Inc' par la mélodie simple mais très efficace avec un refrain mémorable, des growls doublant la voix claire de 'Timö Molsä'. Avec ces deux premiers titres, on a un bon échantillon de ce qui vous attend dans la suite de l'album, qui est partagée entre des compositions aux lents tempos comme 'Hold out Hope' et des climats plus énergiques avec 'All of the Above' et ses intonations métal folk qui en fait un des titres les plus festifs, ambiance que l'on retrouve dans 'Scars on Me' ou 'Nothing More' qui, après une introduction épurée, déploie une belle énergie avec des growls qui prennent le dessus sur le chant clair. Mais on peut également mettre en avant des atmosphères plus épurées avec le très bel acoustique 'A Letter', le semi-acoustique 'Feel' avec un duo mixte au chant qui amène une réelle originalité, le mid-tempo semi-acoustique 'The Wild One' et sa belle mélodie lancinante ou encore 'The Memories' avec son refrain mémorable qui m'a encore ramené aux ambiances de 'Mono Inc.'.

En résumé, les Finlandais de 'Endless Chain' sortent un premier album original qui nous embarque dans un mélange entre puissance du métal et des climats beaucoup plus modérés ce qui devrait destiner 'Forthcoming Past' à un public aimant deux styles assez éloignés l'un de l'autre, le tout bénéficiant de lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute...

Interprêtes

Timö Molsä (Chant, Guitare, Claviers, Basse), Samuli Mikkonen (Batterie)


Artiste : Dream Theater

Album : Lost Not Forgotten Archives: Images and Words – Live in Japan, 2017

Date de Sortie : 25-06-2021

Ajouté le : 21-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Les Américains de 'Dream Theater' ont également choisi cette période troublée sans concert pour rééditer le catalogue 'Ytsejam Records' qui était le label utilisé pour éditer des bootlegs officiels d'enregistrements live. Après 'Distant Memories – Live In London' en 2020, ils nous proposent cette fois 'Lost Not Forgotten : Images & Words – Live In Japan 2017' enregistré dans le mythique 'Budokan' qui a vu pas mal de grands groupes défiler depuis les années 70 (pour les plus vieux, rappelons-nous d'un certain 'At Budokan' de 'Cheap Trick' où l'ambiance de folie nous faisait découvrir un public Nippon en folie). Même si la durée est assez courte (un peu plus d'une heure), ce live met en avant l'intégralité de l'album de 1992 'Images and Words' avec cette ambiance de concert qui nous fait partager ces moments uniques de communions avec le public et une prise de son remarquable. Bref, un beau cadeau pour tous les fans de 'Dream Theater' et pour les autres, une bonne façon d'écouter ce groupe qui est devenu incontournable dans le milieu du métal progressif, même si l'album joué au Japon fait partie de la période qui, pour ma part, mélange du rock et du métal progressif. A noter qu'à l'heure où j'écris cette chronique, un deuxième concert est déjà disponible sur spotify avec le live 'Lost not forgotten archives: A dramatic tour of events – Select board mixes' enregistré pendant la tournée 'A dramatic tour of events' dans les années 2011 et 2012 et cet album offre deux heures d'enregistrement public...

Interprêtes

James Labrie (Chant), John Petrucci (Guitare), Jordan Rudess (Claviers), John Myung (Basse), Mike Mangini (Batterie)


Artiste : As Night Falls

Album : Awareness

Date de Sortie : 01-07-2021

Ajouté le : 22-08-2021

Après leur premier album 'Embrace The Journey' datant de 2016, les Polonais de 'As Nights Falls' sortent un deuxième enregistrement studio 'Awareness'. Pour une petite heure d'écoute et 13 compositions, on retrouve ce mélange d'un métal puissant et mélodique qui lorgne de plus en plus vers du symphonique. Après la courte introduction instrumentale 'Come and see' mettant en avant des bruitages, 'Strength' ouvre les débats avec un titre énergique à la rythmique rapide qui montre d'emblée que 'Anna Achtelik' maitrise désormais son sujet, sa prestation vocale étant tout à fait remarquable et 'The Firebrand' continue dans cette lancée avec un nouveau hit mélodique entraînant. La suite continue dans des lignes mélodiques mémorables avec, par exemple, 'Shackles of the Mind' et sa rythmique qui fera headbanguer tout un public, 'Before We Go Blind' qui lorgne vers le métal symphonique avec des similitudes avec 'Delain', 'Canceled' et un nouveau refrain mémorable, 'Before We Go' avec de beaux chœurs accompagnant 'Anna Achtelik' ou encore le titre éponyme de l'album avec des lignes mélodiques classiques mais très efficace. Et quand le tempo s'adoucit, les Polonais savent nous offrir de magnifiques mid-tempo avec 'Never Look Back' et 'Whispering'. Quant aux ballades, 'Place in Space and Time' et le dernier titre instrumental 'Remember Me', qui mettent en avant un piano romantique, elles n'ont rien à envier aux autres compositions, d'autant plus qu'Anna Achtelik' montre également que dans ces ambiances plus tamisées, elle sait nous émouvoir aux larmes.

En résumé, ce dernier album des Polonais de 'As Night Falls' montre tout le chemin parcouru depuis cinq ans et ils ont désormais toutes les cartes en main pour se hisser au même niveau que les ténors du genre avec ce très bel album 'Awareness' qui devrait plaire à un public aimant un métal symphonique direct et varié avec des mélodies accessibles...

Interprêtes

Wojciech Muchowicz (Batterie), Paweł Siruga (Basse), Paweł Dylewski (Guitare), Anna Achtelik (Chant), Łukasz Siwy (Claviers)


Artiste : John Mellencamp

Album : Lonely Street (Live 1984) – Unplugged (Live 1992) – Big Red Apple (Live 1980)

Date de Sortie : 24-05-2021

Ajouté le : 23-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Après 'Other People’s Stuff', 'John Mellencamp' a partagé sur les plateformes de streaming 3 live des années 80 et 90, tout d'abord 'Lonely Street (Live 1984)', puis le concert acoustique 'Unplugged (1992)' et, enfin, 'Big Red Apple (Live 1980)' que vous pouvez retrouver dans la playlist ci-dessus sur spotify. Ce sont donc plus de 4 heures de concerts qui nous sont offerts et on revient à la discographie des premiers albums de l'Américain qui a débuté sa carrière au milieu des années 70 sous le nom 'John Cougar Mellencamp' mais également des reprises de compositions de l'époque de différents artistes. Ces 3 lives sont donc un beau cadeau pour tous les fans de l'Américain et un bon moyen pour les autres de découvrir cet artiste dont le dernier enregistrement studio 'Sad Clowns & Hillbillies' date de 2017 et qui comptabilise une bonne vingtaine d'enregistrement studio...

Interprêtes

John Mellencamp (Chant, Choeurs, Guitare)


Artiste : Castanarc

Album : The Sea of Broken Vows

Date de Sortie : 01-07-2021

Ajouté le : 24-08-2021

C'est en 1984 que les Anglais de 'Castanarc' ont sorti leur premier album 'Journey to the East' qui s'en est suivi de trois autres, 'Rude Politics' et 'Burnt Offerings' en 1988 et 'Little Gods' en 1989 puis plus rien jusqu'à ce nouvel album 'The Sea of Broken Vows' sorti début Juillet 2021, le chanteur 'Mark Holiday' et le claviériste 'David Powell' ayant ressuscité leur groupe des années 80 (si vous voulez avoir un aperçu de leur production des années 80, vous pouvez aller voir leur page bandcamp avec l'album 'Water From The Well' sorti en 2020). Avec 'John Spence' qui produit l'album et qui joue également de la guitare, ils ont fait appel à de nombreux invités et nous offrent un très bel album de rock progressif dans des ambiances calmes et tranquilles et le premier nom qui me vient à l'esprit est 'Barclay James Harvest' car ils s'inscrivent complètement dans cette mouvance progressive de la période 70/80.

11 titres assez courts entre 4 et 5 minutes pour un total de 50 minutes, c'est le menu de cet opus qui débute avec un entraînant 'A Song Rings Out' introduit par des bruitages et qui nous ramène directement aux années 70/80 avec une mélodie qu'aurait pu écrire 'Alan Parsons', puis, 'Lost Tears' montre un visage plus modéré avec une douce mélodie qui me rappelle 'BJH', ambiances que l'on retrouve dans les titres suivants avec les belle ballade 'Full Circle' et 'In This World'. Quant à 'The Ascent Of Man', on est embarqué dans du rock paisible des années 70 avec une rythmique entraînante, puis, 'Walking With Angels' est une nouvelle ballade complètement addictive sur laquelle on s'abandonne complètement et 'Out of Time' vient prolonger ce beau moment avec subtilité et finesse. Plus rythmé, 'The Waking Of The Earth' nous ramène à la période 'BJH' de 'Ring Of Changes' me rappelant le premier CD que j'ai eu en ma possession. La fin de l'album fait défiler le semi-acoustique 'Light The Fire' dans lequel la flûte et la guitare folk nous ramènent aux ambiances champêtres et poétiques de 'BJH', puis la chanson titre continue dans cette belle sérénité, avec une mélodie lancinante propice à l'évasion et c'est avec 'For The Want Of A Nail' que nous terminons ce remarquable voyage avec une introduction au lent tempo qui se transforme assez rapidement en une belle chanson entraînante qui nous recharge les batteries avec son énergie communicative.

En résumé, les Anglais de 'Castarnac' reviennent pour nous offrir un très bel album en perpétuant la tradition d'un rock progressif mélodique qui nous a bercé pendant les années 70/80 avec des formations comme 'Barclay James Harvest', 'Camel', 'Supertramp' ou encore 'Alan Parsons Project'...

Interprêtes

Mark Holiday (Chant), John Spence (Guitare, Percussions), David Powell (Claviers, Choeurs) + Invités : Neil Duty (Guitare), Pat Mount (Guitare), Pete Robinson (Basse), Charlie Morgan (Batteire), Angela Gordon (Flûte), Steve Beighton (Saxophone)


Artiste : Journey

Album : Rollin' On (Live 1981)

Date de Sortie : 31-01-2021

Ajouté le : 25-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Après les concerts de 'John Mellencamp' des années 80, je reviens sur le live de 1981 de 'Journey', déjà connu des fans mais qui est apparu sur spotify en Janvier 2021. Les Américains, qui ont été dans les années 70/80 un des groupes phares de rock mélodique que l'on appelle désormais AOR, n'ont pas sorti beaucoup d'albums après cette première période car le dernier enregistrement studio 'Eclipse' date déjà de 2011 mais sont en train de revenir sur le devant de la scène avec le line up constitué d'Arnel Pineda' au chant, 'Neal Schon' à la guitare, 'Jonathan Cain' au claviers, 'Randy Jackson' à la basse, 'Jason Derlatka' aux claviers et 'Narada Michael Walden' à la batterie (nouveau single 'The Way We Used To Be' sorti fin Juin 2021). Ce live enregistré lors de leur tournée Américaine de 1981 après la sortie de l'album 'Escape' nous fait revivre ces ambiances de concerts avec, certes une captation pas forcément au top pour cette période et la set list contient évidemment plusieurs titres de leur dernier opus de l'époque avec un certain 'Don't Stop Believin' (le nouveau line up l'a interprété en distanciel en 2020 ici) mais également les incontournables du groupe de la fin des années 70 avec par exemple 'Any Way You Want It'. Bref, en entendant un nouvel album des Américains, ce concert est un beau voyage dans le temps pour tous les fans de 'Journey' et permet de réécouter ce groupe qui a largement contribué à l'essor du rock mélodique Américain dans les années 70 et 80...

Interprêtes

Steve Perry (Chant), Neal Schon (Guitare, Choeurs), Ross Valory (Basse, Choeurs), Jonathan Cain (Claviers, Guitare, Choeurs), Steve Smith (Batterie, Percussions)


Artiste : TANYC

Album : Tanyc

Date de Sortie : 02-07-2021

Ajouté le : 26-08-2021

'Tanyc' est une auteure/compositrice qui a sorti son premier enregistrement studio sous le label 'gentle art of music' créé par les membres de 'RPWL' dont 'Kalle Wallner' et 'Yogi Lang' participent au projet de 'Tanyc'. Dans des ambiances de pop douce, raffinée et sensuelle, elle nous propose 12 compositions pour une petite heure de musique avec une équipe d'artistes talentueux qui se mettent au service de sa belle voix tendre rempli d'une attachante sincérité tout cela étant accompagnée d'une production irréprochable. On se laisse donc embarquer dans des mélodies que l'on apprivoise immédiatement avec une sorte de force tranquille qui vous accompagne tout au long de l'album avec par exemple 'Faster', 'Hide Away', 'Again' (magnifiques harmonies vocales), 'Never Ask Twice' ou encore 'Labyrinth' (d'ailleurs dans ce dernier titre, je retrouve les même atmosphères que certaines compositions de 'RPWL'). On peut noter également des titres plus légers avec les entraînants 'Loops on Fire' et 'Shoot' ou 'Smile' et son atmosphère joyeuse mais également de très beaux titres plus dépouillés comme 'Beautiful', 'Loops on Fire' ou encore le magnifique 'Over and Over' qui clôt de belle manière l'album avec de nouvelles harmonies vocales qui communiquent une réelle émotion proche de ce que peut procurer le gospel.

En résumé, ce premier album solo de 'Tanyc' est un beau voyage dans un monde poétique qui se déguste tranquillement le casque sur les oreilles et vous permettra le temps d'un instant de profiter d'un moment propice à la relaxation en arrêtant le temps pour vous évader de ce monde qui tourne de plus en plus vite...

Interprêtes

Tanyc (Chant), Heiko Jung (Basse), Kalle Wallner (Guitare, Basse, Claviers), Yogi Lang (Claviers), Nir Zidkyahu (Batterie), Tom Norris (Violon), Stephan Weiser (Piano), Aaron Brooks (Chant)


Artiste : The Rolling Stones

Album : A Bigger Bang (Live)

Date de Sortie : 09-07-2021

Ajouté le : 27-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

On connait la démesure des concerts des 'Stones' et ce concert sur la plage de 'Copacabana' est certainement un des concerts de rock des 50 dernières années qui a rassemblé le plus de monde car le 18 Février 2006, ce sont plus d'un million et demi de spectateurs qui ont pu participer à cette soirée. Déjà connu des fans car il a déjà fait l'objet d'une sortie en 2007, il est désormais disponible sur les plateformes de streaming et la setlist est désormais complète avec près de deux heures de concert. Défilent alors les incontournables de cette formation légendaire qui ont toujours eu une renommée internationale immense et 'Copacabana' est un des témoignages les plus grandioses de cette bande formée en 1962 par les deux amis d'enfance 'Mick Jagger' et 'Keith Richards' et qui a tourné toutes ces dernières décennies (et qui continue de le faire) avec un plaisir toujours aussi intact, plaisir qu'ils continuent de transmettre à leur public à chaque tournée. Bref, inutile d'en rajouter, il ne vous reste plus qu'à presser sur la touche play et de monter le son pour profiter pleinement de ces moments qui sont devenus intemporels et, pour que le plaisir soit complet, rien ne vaut la vidéo qui a été sortie en différentes versions allant du simple DVD jusqu'au versions deluxe pour les fans inconditionnels...

Rajouté le 27/08/2021 : hasard du calendrier des chroniques de myprogmusic, cette chronique a été écrite quelques jours avant le décès de 'Charlie Watts' qui était le batteur depuis la création du groupe et qui s'est éteint à l'âge de 80 ans le 24 Août dernier.

Interprêtes

Mick Jagger (Chant), Keith Richards (Guitare, Chant), Ronnie Wood (Guitare), Charlie Watts (Batterie) + Invités : Darryl Jones (Basse, Choeurs), Bernard Fowler (Choeurs), Lisa Fischer (Choeurs), Bobby Keys (Saxophone), Tim Ries (Saxophone, Claviers), Michael Davis (Trombone), Kent Smith (Trompette), Chuck Leavell (Claviers, Choeurs)


Artiste : Brave New Worlds

Album : Net of Illusions

Date de Sortie : 30-05-2021

Ajouté le : 28-08-2021

J'ai découvert les Italiens de 'Brave New Worlds' avec la sortie de leur deuxième album, 'Net of Illusions' en Mai 2021, 'Brave New Worlds' étant le premier sorti en 2020 et il m'a fallu quelques mois pour digérer cette œuvre exceptionnelle qui, en empruntant aux grandes formations de rock progressif des années 70 avec par exemple 'Pink-Floyd', 'Tangerine Dreams', 'Emerson Lake & Palmer' ou 'Genesis' mais aussi à des plus récentes comme par exemple 'Leprous' ou 'Pain of Salvation' dans les ambiances dégagées, en fait un patchwork de tous ces artistes pour nous embarquer dans un voyage sonore créatif et imaginatif qui demande forcément de s'y attarder longuement pour en tirer toute la richesse. Avec un nom de groupe comme ça, les Italiens font référence au roman d'anticipation dystopique du même nom d'Aldous Huxley' sorti en 1931 et qui, à l'époque était présenté comme de la science-fiction mais qui devient de plus en plus notre réalité quotidienne. Dans 'Net of Illussions', le thème aborde les futurs possibles de l'humanité avec des références de différents auteurs de science-fiction ('Philip K. Dick', 'William Gibson', 'Roger Silverberg', 'Roger Zelazny'...) et des écrits de l'historien 'Yuval Noah Harari'.

Tout d'abord, ce sont 15 compositions pour près de deux heures de musique qui nous sont offertes et faire du titre à titre demanderait une trop longue chronique. C'est pour cette raison que j'axerai celle-là sur les points forts qui m'ont marqué durant mes multiples écoutes. Tout d'abord, chaque titre est une découverte d'un univers sonore qui fusionne différents styles et ambiances et, surtout dans la première partie de l'album, on a une impression d'être toujours sur le fil du rasoir avec ce sentiment d'appel au secours très fort et continuel que l'on retrouve par exemple dans 'The Wall' (écoutez 'Neuromancer' pour vous en persuader avec l'utilisation par exemple de la réverbération dans le chant), sensation qui de temps en temps se dissipe pour évacuer toute la tension accumulée : les deux premiers titres, sous forme d'un moule à deux enveloppes, en sont l'exemple typique avec des parties vocales saisissantes dégageant une force extraordinaire. En opposition avec ces moment forts, la deuxième partie de l'album est beaucoup plus atmosphérique avec des compositions plus paisibles et planantes comme 'Net of Being' ou 'Dstry Ur Wrk' ou encore le magnifique 'Butterfly Effect'. Puis, la diversité musicale mettant en avant des disgressions contemporaines (par exemple les très belles interventions pianistiques de 'Fabio Aramani' dont le très beau prélude au piano 'Obscure Light Prelude') ne prend pas le dessus car l'aspect mélodique est toujours présent pour adoucir et rendre plus accessible l'ensemble, 'Darkest Lights' en étant un premier exemple avec ces différents rebondissements qui alternent parties chantées harmonieuse avec d'autres parties plus recherchées qui amène une réelle originalité. Enfin, les Italiens, en plus des instruments classiques du rock progressif que sont les claviers et la guitare (de beaux solos émaillent les différents titres), ont su s'entourer d'artistes qui mettent tout leur talent au service de la musique et l'apport des instruments à vent ou des cordes amènent une diversité sonore tout à fait originale : on peut citer les interventions des cordes et de la clarinette dans 'Illusions Theme I' accompagnant le piano et on peut également noter de très belles harmonies vocales qui parsèment l'album et qui amènent un côté aérien et céleste à l'ensemble comme dans 'Sea of Endless Worlds' ou encore dans 'Across Theme'.

En résumé, ce deuxième album des Italiens de 'Brave New Worlds' montre tout le talent de cette formation qui nous propose un progressif novateur et riche, rempli d'une remarquable créativité et qui, revers de la médaille, devrait être destiné à un public averti de rock progressif qui aime les longs albums concepts que l'on s'approprie petit à petit, au fur et à mesure d'écoutes répétées...

Interprêtes

Fabio Armani (Piano, Claviers, Ethnic instruments, Batterie électronique), Luciano Masala (Guitare), Andrea Fenili (Chant, Choeurs, Guitare) + Invités : Simona Capozucco (Chant, Choeurs), Peter Voronov (Violon, Alto), Manuel Trabucco (Clarinette, Saxophone), Massimiliano Gentilini (Basse), Lenina Crowne (Basse), John (le Sauvage) (Batterie, Percussions), Simone Ceracchi (Basse), Alberto Gatti (Guitare)


Artiste : Foghat

Album : 8 Days On The Road

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 29-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

C'est encore de vieux routards des années 70 qui viennent de sortir un live, j'ai nommé les Anglais de 'Foghat' qui se rappellent à notre bon souvenir et qui continuent de parcourir les routes pour offrir à leur fans ce qu'ils ont toujours fait de mieux, du bon rock énergique qui donne une pêche d'enfer. Formé en 1971, le premier album 'Foghat' aura 50 ans l'année prochaine. Leurs principales sorties d'albums datent des années 70/80 puis après une reformation dans les années 90, les années 2000 ont décimé le groupe puisque 3 des 4 membres sont décédés et il reste désormais le batteur 'Roger Earl' qui continue l'aventure avec le chanteur 'Charlie Huhn', le guitariste 'Bryan Bassett' et le bassiste 'Rodney O'Quinn'. On retrouve donc les incontournables du groupe avec 'Drivin' Wheel', 'Slow Ride', 'I Just Want To Make Love To You', 'Fool For The City' ou encore 'Maybelline' de 1972 avec ce parallèle flagrant avec un certain 'I' Going Home' de 'Ten Years After' et on sent dans ce live ce plaisir de partager avec le public ce qui donne encore plus d'énergie à tous ces titres. Bref, comme j'ai l'habitude de citer ce proverbe, " c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ", 'Foghat' est encore un bon exemple d'anciens groupes des années 70 encore en activité à continuer à nous offrir ce qu'ils toujours fait de mieux : du bon rock direct et tellement efficace...

Interprêtes

Roger Earl (Batterie), Bryan Bassett (Guitare), Charlie Huhn (Chant, Guitare), Rodney O'Quinn (Basse)


Artiste : Angelwings

Album : Primordium

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 30-08-2021

J'avais chroniqué le premier album des Espagnols d'Angelwings' en 2017, 'The Edge Of Innocence' qui m'avait fait une très bonne impression et leur nouvel opus 'Primordium' est sorti en Juin 2021 et conforte ma position sur cette formation emmenée par le chanteuse 'Davinia Cano'. Le line-up a évolué puisque deux nouveaux guitaristes 'Carlos Alvarez-Nava' et 'David Durán Ramírez' remplacent 'Paul Cano', 'Dani Durán Ramírez' remplace 'Darren Fa' à la basse, et quant au batteur 'Ismael Viera Giraldo' il a rejoint le groupe en 2018, le noyau de la formation étant formé par 'Glenn Cano' aux claviers et aux orchestrations, et bien évidemment de la soprano 'Davinia Cano' qui sur cet album me fait de plus en plus penser à 'Sharon Del Adel'. Fort de 10 compositions originales pour une heure pile de musique, ils nous embarquent dans du métal symphonique influencé par les groupes majeurs de la fin des années 90 avec en tête 'Within Temptation' avec une majorité de mid-tempos dont certains demandent plusieurs écoutes pour bien en tirer toute la richesse.

Le long développement 'Genesis' débute l'album par une saga épique offrant une construction en plusieurs tiroirs ajoutant une composante progressive à ce très beau titre qui alterne différentes ambiances passant d'un passage énergique rythmé par les riffs saturés de guitare à une partie beaucoup plus calme, 'Divi' adaptant parfaitement sa voix en fonction de l'intensité du moment, puis, 'Primordium' continue avec une structure rythmique en changement perpétuel, ce qui en fait une composition moins accessible mais qui se révèle au fur et à mesure des écoutes. En métal symphonique on est habitué à des alternances entre growls masculins et chants féminins, le meilleur exemple étant la formation 'Epica', mais avec 'Nature's Lullaby' qui suit, les growls de 'Carlos Alvarez' accompagnent le chant de 'Divi' donnant encore plus de force à ce titre qui superpose force et douceur en même temps, puis, 'Fallen Angel Song' continue avec du métal symphonique plus classique tout en gardant une section rythmique débridée qui amène une vraie originalité. C'est avec 'Sail Away' que l'on tient la ballade de l'album qui nous embarque dans un délicieux voyage démarrant dans une ambiance atmosphérique et qui se transforme en une power ballade au bout de 2 minutes, puis, 'Dehumanised' est une virgule instrumentale qui permet la transition avec le titre suivant, 'Trapped' qui, après une calme introduction, monte en puissance assez rapidement et présente une construction plus complexe amenant des changements d'intensité et une bonne dose de progressif. On retrouve dans 'Changes' cette alternance d'intensité et de tempo avec une section centrale mélancolique entouré par deux parties entraînantes dont la première contient un magnifique solo de claviers de 'Glenn Cano', puis, 'Prayer' revient à du métal symphonique plus classique avec des lignes mélodiques faisant penser au début de 'Within Temptation' tout en gardant une originalité propre grâce à l'alternance de différentes intensités et tempos et l'album se termine par 'Lies & Secrets' avec une remarquable section instrumentale centrale encadrant deux parties entraînantes, le duo vocal 'Davinia Cano'/'Carlos Alvarez' amenant toujours cette belle complémentarité du chant clair et du chant extrême.

En résumé, ce deuxième album des Espagnols d'Angelwings' montrent l'évolution des Espagnols vers un métal symphonique plus recherché incorporant de multiples variations d'intensité et de tempo ce qui amène une bonne dose de progressif et qui destine 'Primordium' à un public aimant un métal symphonique élaboré qui nécessite de s'y attarder pour en tirer toute la richesse...

Interprêtes

Davinia ‘Divi’ Cano (Chant), Carlos Alvarez-Nava (Guitare), David Durán Ramírez (Guitare), Dani Durán Ramírez (Basse), Glenn Cano (Claviers, Orchestrations), Ismael Viera Giraldo (Batterie) + Invité : Carlos Alvarez (Chant)


Artiste : Maiden United

Album : Sailors of the Sky (Live in Europe)

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 31-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

'Maiden United' est une formation qui reprend des compositions d'Iron Maiden' mais en les réarrangeant dans des versions semi-acoustiques. Ils ont déjà à leur actif 5 albums, le dernier 'The Barrel House Tapes' étant sorti en 2019. Avec ce live 'Sailors of the Sky', ils revisitent pendant près de 2 heures des compositions des Anglais dans une ambiance tranquille et reposante avec par exemple le titre fleuve 'Empire of the Clouds' qui est découpé en plusieurs parties. Dans la grande majorité, l'exercice des tributes est souvent associé au fait d'essayer de reproduire le groupe original, mais dans ce cas, et c'est là la grande force de cette formation, ils transforment complètement les compositions d'Iron Maiden' en amenant leur touche personnelle par de remarquables réarrangements ce qui donne un tout autre éclairage des originaux. Bref, au-delà des fans d'Iron Maiden' dont certains risquent de ne pas adhérer, les différentes productions de 'Maiden United' vont au-delà d'un simple groupes de reprises et 'Sailors of the Sky' est destiné à un large public qui aime les ambiances chaleureuses et tranquille beaucoup plus proches du rock progressif des années 70/80 que de l'énergie du métal...

Interprêtes

Frank Beck (Chant), Daan Janzing (Guitare), Joey Bruers (Basse), Polle van Genechten (Piano), Huub van Loon (Hammond), Dirk Bruinenberg (Batterie) + Invité : Ezster Anna Baumann (Choeurs)


Artiste : Lost Symphony

Album : Chapter III

Date de Sortie : 09-07-2021

Ajouté le : 01-09-2021

'Lost Symphony' est un nouveau projet initié par deux frères, le producteur et compositeur 'Brian Goodman' et le multi-instrumentaliste 'Benny Goddman' et c'est déjà le troisième album qu'ils sortent en moins de deux ans, les deux premiers chapitre 'Chapter I' et 'Chapter II' étant sorti en 2020. Ces 3 opus sont entièrement instrumentaux en alliant les lignes mélodiques de musique classique avec la puissance du métal et, pour l'occasion, les frères 'Goodman' se sont entourés de guitaristes renommés du milieu du métal auxquels il faut rajouter le violoniste 'Siobhán Cronin'. Ils nous ont concocté dans ce troisième volet 6 longues compositions pour 46 minutes de musique et on est donc embarqué dans une saga métalo-classique qui fusionne des compositeurs classiques avec la puissance des riffs de guitare tout ceci accompagné par le violon de 'Siobhán Cronin' qui virevolte autour de cette débauche d'énergie. Le morceau qui devrait ravir les fans de ce mélange improbable est 'Decomposing Composers' qui reprend des extraits d'œuvres classiques pour les 'métaliser' mais on peut également citer d'autres titres avec 'Denial of Anger' qui, avec ses lignes mélodiques mémorables et avec ces remarquables solos de guitare des forçats du métal de 'Megadeth' rejoignant ceux d'un certain 'Ritchie Blackmore', nous proposent près de 10 minutes de bonheur. Les frères Goddman nous offrent également des rythmiques plus mesurées avec le mid-tempo 'Bargaining Depression' qui navigue entre parties tranquilles et d'autres plus puissantes ou des ambiances plus calmes avec 'Acceptance' et 'Take Another Piece', tous les deux mélancoliques et dans lesquels les guitares électriques et le violon amènent de beaux moments d'émotion.

En résumé, 'Lost Sympony' est un remarquable projet instrumental pour tous les celles et ceux qui aiment une musique alliant la puissance du métal avec la musicalité du classique et si vous avez aimé les deux premiers chapitres, il y a de grandes chances que vous adoptiez de nouveau ce 'Chapter III'...

Interprêtes

Benny Goodman (Tous les Instruments), Brian Goodman (Compositeur), Cory Paza (Basse, Guitare), Paul Lourenco (Batterie), Kelly Kereliuk (Guitare), Siobhán Cronin (Violon, Alto) + Invités : Marty Friedman (Guitare), David Ellefson (Basse), Joey Concepcion (Guitare), Jimi Bell (Guitare), Matt LaPierre (Guitare), Alex Skolnick (Guitare), Angel Vivaldi (Guitare), Richard Shaw (Guitare), Jeff Loomis (Guitare), Nuno Bettencourt (Guitare), Oli Herbert (Guitare), Ryan Formato (Guitare)


Artiste : Deep Purple

Album : Live in London 2002

Date de Sortie : 13-08-2021

Ajouté le : 02-09-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Et pour finir cette playlist des live sortis depuis Avril 2021, ce sont les Anglais de 'Deep Purple' qui sont à l'honneur avec cette nouvelle sortie, cette fois du concert au 'Hammersmith Appolo' à Londres en 2002 après les deux lives, 'Live In Newcastle 2001' et 'Live In Rome 2013' de 2013. D'ailleurs la set-list ressemble à celle du concert de Newcastle en 2001 mais avec quelques différences et elle est amputée du 'Highway Star' final (peut-être seulement en streaming) qui est présente sur le live de Newcastle. On peut également noter les solos de 'John Lord' au claviers (c'était son dernier show avant son remplacement par 'Don Airey') et ceux de 'Steve Morse' qui nous offre tout d'abord 'The Well-Dressed Guitar' et ensuite 'Steve Morse Riff Parade' dans lequel il nous embarque pendant quelques secondes pour un picking de 'Here Comes The Sun' des 'Beatles' et que dire de ce 'Speed King' qui nous ramène à une époque où tout était possible en concert avec ces successions de solos de claviers, guitare et batterie ou encore cette introduction toujours différente de 'Lazy'. Bref, c'est encore un bon cadeau pour tous les fans de 'Deep Purple' avec ce nouveau live sorti par 'EarMusic' et si vous en voulez encore plus, le live de 2001 en Australie à Wollongog est également sorti en CD et Vinyle mais pas encore disponible sur les plateformes de streaming...

Interprêtes

Ian Gillan (Chant), Steve Morse (Guitare), Roger Glover (Basse), John Lord (Claviers), Ian Paice (Batterie)


Artiste : Hardline

Album : Heart, Mind and Soul

Date de Sortie : 09-07-2021

Ajouté le : 03-09-2021

Tiens, ça fait au moins près d'un mois que je n'avais pas parlé d'Alessandro Del Vecchio' et le dernier 'Hardline' vient de pointer le bout de son nez début Juillet, le dernier album du combo italo-américain 'Life' étant sorti en 2019. Le lineup est désormais stabilisé et ils continuent leur chemin en nous offrant du bon hard-rock mélodique et ceci en commençant par un 'Fuel to the Fire' explosif mais, pour ceux qui aiment une certaine variété, l'ensemble est très équilibré avec de l'énergique et du plus mesuré nous ramenant à un AOR des années 80 comme le montre des compositions comme 'If I Could I Would' ou 'Like That' ou le bijou mélodique 'Searching For Grace' ou encore le bien nommé '80's Moment'. Et quand les lumières se tamisent, ils nous ont concocté deux ballade archi classiques 'Heavenly' et 'We Belong' mais qui sont encore à rajouter aux meilleurs ballades de hard-rock mélodique. Bref, pas besoin de longs discours, c'est encore un album de hard-rock mélodique à écouter en boucle et qui devrait plaire à un large public car toutes les compositions sont très accessibles et s'apprivoisent dès la première écoute...

Interprêtes

Johnny Gioeli (Chant), Alessandro Del Vecchio (Claviers, Chœurs), Mario Percudani (Guitare), Anna Portalupi (Basse), Marco Di Salvia (Batterie)


Artiste : Big City

Album : Testify X

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 04-09-2021

C'est encore le label 'Frontiers' qui distribue le nouvel album des Norvégiens de 'Big City', créé par le guitariste 'Daniel Olaisen', qui sortent leur troisième album studio, les deux premiers 'Wintersleep' et Big City Life' étant sortis respectivement en 2013 et 2018, leur deuxième album incluant également les compositions du premier en bonus. Leur style mélange hard-rock et métal mélodique et ce dernier opus a vu le line-up évoluer puisque c'est désormais 'Jørgen Bergersen' qui officie en tant que chanteur (il fait partie de 'Rock The Nigh' un cover d'Europe'). Tout est donc mis en œuvre pour nous offrir 52 minutes d'énergie car mis à part la power ballade 'I Will Fall', ce sont des compositions heavy qui défilent avec d'entrée 'The Rush' qui, après une introduction tranquille (procédé que l'on retrouvera sur plusieurs autres titres), nous assène un titre musclé et entraînant, le nouveau chanteur 'Jørgen Bergersen' ayant toute la puissance dans la voix nécessaire pour ce style. La suite montre la même efficacité mélodique et énergique et on peut citer 'Testify' qui a fait l'objet d'une vidéo (voir ci-dessus), 'Conception' qui alterne les tempos ce qui en fait un des titres les plus variés, 'Winds of the Road' avec des lignes mélodiques mémorables ou encore 'How Dark Does It Get' qui termine l'opus avec un long titre dont la construction est plus recherchée. Bref, les Norvégiens de 'Big City' sortent un album de qualité rempli d'une bonne énergie qui devrait séduire un public naviguant entre hard-rock et métal mélodique...

Interprêtes

Daniel Olaisen (Guitare), Frank Ørland (Guitare), Jørgen Bergersen (Chant), Miguel Pereira (Basse), Frank Nordeng Røe (Batterie, Percussions)


Artiste : Toby Hitchcock

Album : Changes

Date de Sortie : 09-07-2021

Ajouté le : 05-09-2021

'Toby Hitchcock' est connu pour être le chanteur de 'Pride Of Lions' dont les deux derniers albums studio datent de 2017 pour 'Fearless' et de 2020 pour 'Lion Heart' mais il a également une carrière solo en parallèle et son dernier album 'Reckoning' nous avait offert de remarquables compositions de rock mélodique. 'Changes' est donc son dernier bébé et il nous a concocté un album rempli de mélodies addictives pour passer un merveilleux moment d'écoute. Pour ce faire il s'est associé à 'Alessandro Del Vecchio' qui produit et participe en tant que claviériste et bassiste et qui multiplie les sorties en ce moment (voir dernière chronique de myprogmusic pour le dernier 'Hardline' qui est sorti le même jour). L'ensemble est partagé entre des mélodies entraînantes qui nous accrochent dès la première écoute comme 'Forward' qui ouvre l'album (voir vidéo ci-dessus), 'Before I Met You' qui est un cover de la chanteuse Grecque 'Despina Vandi' (voir ici) ou encore les bijoux AOR que sont 'Changes', 'Garden of Eden' ou encore 'Two Hearts on the Run' et d'autres compositions plus calmes comme 'Tonight Again' entre ballade et mid-tempo avec un refrain entêtant qui vient directement se greffer dans la tête ou les deux belles ballades sirupeuses 'Don't Say Goodbye' et 'Run Away Again (From Love') ou encore 'Losing You' qui termine en beauté l'album avec et qui n'a rien à envier aux deux précédentes. En résumé, 'Toby Hitchcock' nous gratifie d'un très bel album d'AOR avec des mélodies qui tournent en boucle dans la tête et qui nous font remonter au meilleurs de l'AOR des années 80/90 avec, cerise sur le gâteau, une voix toujours aussi expressif et chaleureuse, ce qui destine 'Changes' à un large public épris d'un rock mélodique classique qui est en quelque sorte devenu un style intemporel...

Interprêtes

Toby Hitchcock (Chant), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Choeurs), Martin Jepsen Andersen (Guitare), Nicholas Papapicco (Batterie, Percussions)


Artiste : Powerwolf

Album : Call of the Wild

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 06-09-2021

Je pourrais résumer le dernier 'Powerwolf' avec la conclusion de ma dernière chronique consacrée à l'album 'The Sacrament of Sin' : " Powerwolf’ continue de faire du ‘Powerwolf’ avec autant d’énergie et ce n’est pas avec ce dernier album que l’on pourra dire le contraire mais, d'un autre côté, ils le font si bien que ce serait dommage de bouder notre plaisir...". Et oui, parce que les albums des Allemands se suivent et ils continuent de nous délivrer (depuis 10 années maintenant) du bon power métal avec des mélodies qui viennent se greffer directement dans votre tête et ce dernier opus 'Call of the Wind' ne déroge pas à la règle et viendra mettre un peu de fraicheur, d'insouciance et quelques décibels de plus dans les salons des amatrices et amateurs de ce métal festif qui leur fera, le temps d'un instant sortir des préoccupations de cette crise sanitaire qui n'en finit pas.

La recette est maintenant bien rodée : prenez une mélodie qui vous trotte dans la tête toute une journée, des rythmiques endiablées à nous décrocher la tête à force de headbanger, des riffs de guitares saturés musclés et des effets symphoniques grandioses avec des chœurs généreux, mélangez le tout et, pour illustrer cela, les Allemands vous propose d'entrée quatre compositions d'une efficacité redoutable avec 'Faster Than The Flame' qui nous sert un apéritif explosif, puis l'histoire de la bête du Gévaudan et ses magnifiques chœurs dans la deuxième partie (voir vidéo ci-dessus), 'Dancing with the Dead' (voir vidéo ici) et son refrain entêtant, et 'Varcolac' qui me fait penser aux influences Russes d''Imperial Age'. Après autant de débauche d'énergie, 'Powerwolf' se fend d'une magnifique power ballade avec 'Alive or Undead' qui devrait prendre une bonne place en concert puis retour à un 'Blood for Blood' énergique (voir vidéo ici) dans une ambiance métal/folk très entraînante. La deuxième partie de l'album continue de faire défiler des refrain mémorables et les 'Glaubenskraft', 'Undress to Confess' et 'Reverent of Rats' viennent se rajouter à la liste déjà longue des hymnes des Allemands. Et comme il l'avait fait sur 'The Sacrament of Sin', la version deluxe disponible sur Spotify nous offre, tout d'abord un deuxième CD avec des chansons des Allemands interprétés par des artistes de la scène métal avec entre autres 'Doro' (très belle interprétation de 'Where the Wild Wolves Are Gone'), 'Ralf Scheepers' de 'Primal Fear', 'Christopher Bowes' d'Alestorm', 'Chris Harms' de 'Lord Of The Lost' ou encore 'Bjorn "Speed" Strid' de 'The Night Flight Orchestra' et dans un troisième CD, Les Allemands de 'Powerwolf' nous proposent les versions orchestrales qui donnent une vision complètement différente de ces titres épiques, les arrangements orchestraux et vocaux étant particulièrement mis en avant.

En résumé, ce nouvel album devrait, comme son prédécesseur, fédérer un public assez large de power métal qui aime des mélodies efficaces dans des ambiances épiques à souhait et, même si on sait à quoi s'attendre maintenant à la sortie d'un album de 'Powerwolf', on est pris au jeu à chaque fois avec ces hymnes qui vous filent une pêche d'enfer...

Interprêtes

Attila Dorn (Chant), Charles Greywolf (Basse, Guitare), Matthew Greywolf (Guitare), Falk Maria Schlegel (Claviers), Roel van Helden (Batterie) + Invités (CD 2) : Ralf Scheepers (Chant), Alissa White-Gruz (Chant), Hegg Johan (Chant), Doro (Chant), Matt Heafy (Chant), Bjorn "Speed" Strid (Chant), Chris Harms (Chant), Johannes Eckerström (Chant), Christopher Bowes (Chant), Jari Mäenpäa (Chant)


Artiste : Rian

Album : Twenty-Three

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 07-09-2021

Après les deux albums de hard-rock et rock mélodique de 'Hardline' et 'Toby Hitchcock' sortis une semaine avant, on repart dans le même style et cette fois en Suède pour le deuxième album de 'Rian' qui avaient sorti leur premier enregistrement studio 'Out of the Darkness' en 2017. Créé par le guitariste et chanteur 'Richard Andermyr' et rejoint par le guitariste 'Tobias Jakobsson' pour ce deuxième opus, ils nous proposent 11 compositions qui nous font revenir au hard-rock mélodique des années 80 avec bien entendu un son moderne et la production de qualité est assurée par 'Daniel Flores' bien connu dans le métier (entre autres dans ses dernières sorties 'Angelica', 'The Murder of My Sweet' ou encore 'First Signal'). Et comme souvent dans ce cas, les hits mélodiques défilent les uns après les autres en commençant par 'Stop' (voir vidéo ci-dessus) que n'aurait pas renié 'Foreigner' et ils alternent des compositions énergiques et rythmées comme 'In the Dark' (voir vidéo ici), 'Twenty-Three', 'Body and Soul' ou encore 'Stranger to Me' avec des tempos plus mesurés comme 'Where Do We Run', 'We Belong' ou 'The Passenger' et les moments plus calmes sont bien représentés avec les trois titres 'For You Heart', 'My Ocean' et 'Your Beauty'. Bref, sans surprise, ce deuxième album 'Twenty-Three' des Suédois de 'Rian' s'ajoute au nombreuses sorties dans ce style en 2021 et c'est encore un album de qualité qui devrait tourner en boucle chez pas mal d'amatrices et d'amateurs d'un rock/hard-rock mélodique car tout est mis en œuvre pour accrocher l'auditeur dès la première écoute...

Interprêtes

Richard Andermyr (Chant, Guitare), Tobias Jakobsson (Guitare), Jonas Melin (Basse), Jan Johansson (Batterie)


Artiste : Green Diesel

Album : After Comes the Dark

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 08-09-2021

'Green Diesel' est une formation de folk/rock que je découvre avec leur 4ème album 'After Comes the Dark', leur dernier opus 'The Hangman's Fee' datant de 2017 et, en écoutant ce dernier enregistrement studio qui vient de sortir, on retrouve des ambiances de formations de folk qui nous font remonter aux années 70 mais également leur musique est teinté de progressif de cette époque ce qui fait un mélange très agréable à écouter. On embarque donc dans un beau voyage mélangeant sérénité et légèreté avec un talent pour des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute. Dès le premier titre 'Follow the River', le ton est donné avec une première mélodie enjouée et une rythmique entraînante sur laquelle 'Ellen Care' pose une voix délicate et joviale dans une ambiance pouvant rappeler certaines compositions du début de 'Renaissance', puis 'Northern Frisk' poursuit dans cette ambiance légère avec l'accompagnement du violon qui renforce l'ambiance folk. Suit l'instrumental 'Dusty Fairies' qui débute lentement mais qui accélère le tempo après 2 minutes, le violon accompagnant de nouveau cette mélodie entraînante, puis 'Sea Song' déploie un lent tempo avec une belle mélodie de folk traditionnel mélancolique et on retrouve cette même ambiance dans le titre suivant 'I Wish My Love', cette fois chanté par 'Greg Ireland'. Avec 'The White Hart', on est de plein pied dans des influences folk/prog du début des années 70 avec une lente rythmique sous forme de procession amenant un côté psychédélique, puis, 'Underworld' nous ramène cette fois aux lignes mélodiques de 'Renaissance' avec un titre comportant une section centrale plus énergique entre deux parties ayant un lent tempo. La fin de l'album fait défiler 'Katy Cruel', un titre folk plus conventionnel pouvant rappeler certains chants Bretons, puis 'Never Reach The Dawn' est une chanson plus classique avec une mélodie mémorable contrairement à 'Storm' qui suit avec une rythmique plus lourde et des lignes mélodiques moins directes et le titre éponyme de l'album conclut l'ensemble dans une ambiance folk plus sombre avec des tambours battant la mesure de manière appuyée.

En résumé, les Anglais de 'Green Diesel' perpétuent la tradition d'un folk/prog des années 70 en nous offrant un très bel album rempli de belles mélodies que l'on s'approprie assez facilement ce qui destine 'After Comes the Dark' à un public aimant un folk varié avec quelques composantes progressives nous ramenant aux années 70...

Interprêtes

Ellen Care (Chant, Violon), Paul Dadswell (Batterie, Chant), Matt Dear (Guitare, Chant), Ben Holliday (Basse), Greg Ireland (Guitare, Bouzouki, Dulcimer, Mandoline, Claviers, Percussions, Chant) + Invité : Chris Care (Concertina)


Artiste : Inner Stream

Album : Stain the Sea

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 09-09-2021

'Inner Stream' est une nouvelle formation produite par l'Argentin 'Guillermo De Medio' qui est également un des producteurs d'une certaine 'Tarja' et leur premier album 'Stain the Sea' est sorti courant Juillet 2021. Menés par la chanteuse 'Inés Carolina Vera Ortiz' qui est également l'auteure-compositrice du groupe, ils mélangent métal symphonique et mélodique, avec des compositions directes et efficaces dans un format ne dépassant pas les 4 minutes. C'est ce qu'atteste 'Massive Drain' qui débute l'album avec une composition mid-tempo accompagnée par de lourd riffs de guitare dans laquelle 'Inés Carolina Vera Ortiz', qui s'était fait connaître avec des très belles reprises (voir celle d'Elan' de 'Nightwish' ici), montre tout son talent dans un chant clair avec une voix puissante qu'elle sait remarquablement moduler en fonction de l'intensité du moment. Défilent ensuite des titres efficaces avec des refrains mémorables et on peut citer les entraînants 'Fair War', 'Stain the Sea' et 'Last Drink'. Dans un rythme moins soutenu, ils nous offrent également des mid-tempos qui sont tout autant efficaces avec, par exemple, 'Hunt You' avec de remarquables alternances d'intensité ou 'If You Dare' et sa rythmique qui devrait faire headbanguer tout un public en concert, tempo marqué que l'on retrouve également sur 'The Bridge' ou encore 'Real' qui termine l'album et qui pourrait être un savant mélange entre 'Delain' et 'Within Temptation'. Et pour finir, Ils nous ont concocté deux très belles ballades qui se suivent en milieu d'album avec la power ballade 'Dance with Shades' et 'Drown Me' un peu plus épurée que la première.

En résumé, il faudra certainement compter dans le futur sur ce nouveau groupe de métal symphonique car les Argentins d'Inner Stream' ont tous les atouts pour devenir une formation majeure dans ce style s'ils continuent à nous délivrer des albums de cette qualité...

Interprêtes

Inés Carolina Vera Ortiz (Chant), Andrea Seveso (Guitare), Guillermo de Medio (Claviers), Mitia Maccaferri (Basse), Nicholas Papapicco (Batterie)


Artiste : Heaven & Earth

Album : V

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 10-09-2021

'Heaven & Earth' est une formation Américaine de hard-rock qui a déjà 25 années d'existence et qui a été créée par le guitariste 'Stuart Smith' et le batteur 'Richie Onori'. Ils sortent, comme le nom de l'album l'indique, leur 5ème enregistrement studio et le line-up a constamment changé depuis les 10 dernières années : 'Stuart Smith' est désormais entouré du chanteur 'Gianluca Petralia', du bassiste 'Lynn Sorensen', du claviériste 'George Barabas' et du batteur 'Simon Wright' qui a officié avec le groupe le plus connu du pays des kangourous, j'ai nommé 'AC/DC'. Cette nouvelle galette de 12 compositions nous embarque dans du hard-rock nous faisant remonter aux années 70/80 avec 'Drive' qui ouvre les hostilités avec une mélodie entraînante et des sonorités de claviers Hammond rappelant 'Deep Purple' et 'Beautiful', qui suit, est un mid-tempo à la rythmique marquée qui continue dans ce style. On retrouvera ce parallèle tout au long de l'opus avec des titres comme 'Ship of Fools' avec sa rythmique chaloupée ou le mid-tempo 'Poverty' avec cette fois le chant de 'Gianluca Petralia' proche de 'Ian Gillan' ou le musclé 'Flim Flam Man' avec son introduction rappelant un certain 'Black Night' ou encore 'Big Money Little Man' avec cette fois un solo de guitare que n'aurait pas renié 'Ritchie Blackmore'. En dehors de cet hard rock classique et remarquablement efficace on peut noter 'Never Dream of Dying' qui amène une bonne dose de progressif, le blues/rock énergique 'Little Black Dress' avec sa rythmique addictive ou encore pour terminer en beauté l'album la power ballade 'At the End of the Day' qui nous ramène une fois de plus à 'Deep Purple' et les ambiances d'un certain 'When a Blind Man Cries'. Bref, pas la peine d'en rajouter, 'Heaven & Earth' nous replonge dans l'âge d'or du hard-rock et si vous aimez des formations comme 'Deep Purple', 'Whitesnake' ou encore 'Rainbow', vous devriez sans aucun doute adopter ce cinquième album des Américains...

Interprêtes

Gianluca Petralia (Chant), Stuart Smith (Guitare), Lynn Sorensen (Basse, Chant), Simon Wright (Batterie), George Barabas (Claviers) + Invité : Mike Mangan (Claviers)


Artiste : Anairt

Album : Nuestro Tiempo

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 11-09-2021

'Anairt' est un groupe Espagnol dont les membres originaux font de la musique ensemble depuis presque 30 ans et après une première période d'activité dans les années 90 avec un début d'enregistrement d'album studio, ils concrétisent seulement la sortie de celui-ci en Juillet 2021 sous le nom 'Nuestro Tiempo'. Leur style, qu'ils définissent comme du rock Andalou, fusionne leurs influences Espagnoles avec du rock classique nous faisant remonter aux années 70/80 auquel ils rajoutent une bonne dose de progressif. Chantées entièrement en Espagnol, les 10 compositions font admirablement ressortir leurs racines Andalouses grâce à de belles harmonies vocales et grâce à l'utilisation de la guitare et des palmas (ce sont les claquements de mains dans le flamenco) et les ambiances dégagées tout au long de l'album sont variées et dégagent une fraicheur et une énergie communicative. On navigue dans des titres entraînants avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute et ceci d'entrée avec 'Un avión de Papel' et on retrouve cet enthousiasme tout au long de l'album avec 'Respirar Tu Aire', 'Castigada Está la Mente', 'Subir Peldaños' ou encore 'Nuestro Tiempo Acabó'. Et lorsque la section rythmique se fait plus modérée, ils nous offrent également de très belles compositions comme 'No Pasa Ná' ou 'Escaparme de Ti' sans oublier les remarquables ballades que sont 'Ya No Queda Nada', 'Quiero' avec l'invité de marque 'Pepe Roca' du groupe 'Alameda' et 'Una Fiesta de Colores'. Bref, les Espagnols de 'Anairt' nous envoient de leur Espagne natale une bonne dose de soleil Andalou en nous transmettant toute cette chaleur et spontanéité qui fait de 'Nuestro Teimpo' un album très agréable à écouter et qui devrait plaire à un large public qui aime un rock festif et lumineux avec des influences Espagnoles...

Interprêtes

Luis Medina (Chant), Adolfo Luis González (Guitare), Manuel Martínez (Basse, Chant), Daniel Aguado (Batterie), Paco Aguirre (Claviers) + Invités : Raúl Rivas (Cajón, Congas, Palms), Juan Espinosa (Guitare), Randy López (Basse, Chant), Pepe Roca (Chant), Ángel Ruíz (Guitare), Diego Ruíz (Batterie)


Artiste : Nick Wallisch

Album : Awakening

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 12-09-2021

'Nick Wallisch' est un multi-instrumentaliste et auteur/compositeur Américain qui ne fait pas le buzz sur internet et qui vient de sortir son premier enregistrement studio 'Awakening'. Dans un style pop/rock, issu d'une longue gestation d'environ 7 ans, il nous propose 10 compositions (et une reprise du titre 'Nothing' en version longue) et si vous aimez les ambiances pop/rock détendues et légères, vous devriez être conquis par cet opus qui nous emmène dans un délicieux voyage musical. Passé l'introduction instrumentale 'Awakening' relativement décalée par rapport au reste, 'Nothing' ouvre l'album dans une ambiance paisible faisant penser à 'Barclay James Harvest' avec une première mélodie mémorable, puis 'Migration Time' alterne des passages énergiques avec quelques riffs de guitare avec des parties plus légères qui flirtent avec des sonorités et rythmiques Latino. Avec 'Waltz of the Sailor' qui suit, on retrouve des influences de rock progressif des années 70 et 'Oblivious' continue dans cette voie avec un titre plus énergique dans lequel se succèdent plusieurs rythmiques, la deuxième moitié nous offrant un passage avec un tempo reggae. La suite continue dans cette ambiance poétique et délicate avec 'Otherwhere' et ses sections instrumentales que n'auraient pas renié 'Santana' ou avec les belles ballades 'Always' et 'Kicking and Screaming' ou encore avec l'entraînant 'Grasshooper Terms' et ses diverses influences allant de la musique Sud-Américaine à la pop Anglaise en passant par des sonorités jazzy, l'album se terminant par la reprise de 'Nothing'. En résumé, 'Nick Wallish' sort un album avec de belles compositions qui nous embarque dans un voyage sonore détendant qui devrait plaire à un large public aimant une pop douce et raffinée...

Interprêtes

Nick Wallisch (Chant, Batterie, Basse, Piano, Orgue, Claviers, Guitare, Ukulele, Whistle) + Invités : Brett Cline (Claviers), Ed Martinez (Guitare), Chris Forshage (Guitare), Bob Ammonett (Basse)


Artiste : Lee Aaron

Album : Radio On!

Date de Sortie : 23-07-2021

Ajouté le : 13-09-2021

Après son retour en 2016 avec 'Fire And Gasoline' et 'Diamond Baby Blues' en 2018 suivi d'un très beau live 'Power, Soul, Rock n'Roll - Live in Germany'en 2019 (écoutez cette magnifique reprise de 'Mistreated' en début de concert), la Canadienne 'Lee Aaron' revient pour notre plus grand plaisir avec un nouvel enregistrement studio et, le moins que l'on puisse dire, c'est que ces 12 compositions sentent bon un rock direct et efficace avec toujours autant d'énergie débordante. On est donc embarqué, et ceci dès le premier titre 'Vampin'', dans ce rock entraînant qui vous met en forme pour toute une journée. Cette énergie communicative, on la retrouve dans 'Soul Breaker' et sa rythmique à se décrocher la tête à force de headbanguer ou dans 'Cmon' et sa mélodie accrocheuse ou dans 'Mama Don't Remember' rempli de groove ou dans 'Radio On!', plus lent mais avec une nouvelle rythmique addictive ou encore dans l'entraînant 'Soho Crawl' et ses woowoowoo jouissifs. Le blues/rock n'est pas oublié avec des pépites comme 'Devil's Gold', 'Had Me at Hello' ou encore le lourd mais tellement efficace 'Great Big Love' sans oublier 'Russian Doll' proche du rockabilly. Et pour terminer, les deux titres 'Wasted' coupé en deux, entre ballade et blues/rock énergique et la ballade 'Twenty One' parachèvent de très belle manière ce magnifique album avec deux remarquables prestations vocales de Lee.

En résumé, 'Lee Aaron', entourée de musiciens de talent, continue de nous offrir des albums qui se savourent du premier au dernier titre et ce dernier 'Radio On!' en est encore la parfaite illustration ce qui le destine à un large public aimant naviguer entre rock et hard-rock direct avec des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Lee Aaron (Chant, Guitare), Sean Kelly (Guitare), Dave Reimer (Basse), John Cody (Batterie)


Artiste : MOLYBARON

Album : The Mutiny

Date de Sortie : 23-07-2021

Ajouté le : 14-09-2021

'MOLYBARON' est une formation Franco-Irlandaise qui a sorti un premier album éponyme du groupe remarqué par la critique musicale en 2017 (écoutez ici) et 2021 voit son petit frère prénommé 'The Mutiny', après une longue gestation de plusieurs années, voir enfin le jour pour le grand public. Pas facile de leur mettre une étiquette bien précise, et c'est bien là leur force, car ils nous embarquent dans un savant mélange de rock, hard-rock et métal parsemés de progressif qu'ils dépoussièrent pour nous livrer des compositions originales et novatrices avec de multiples influences et courants.

D'entrée, avec 'Animals', on en prend plein les oreilles avec un déferlement de puissance entièrement maitrisé, les lignes mélodiques du refrain étant addictives et donnant une envie folle de les reprendre en hurlant les 'lalalala' avec 'Gary Kelly' qui offre des prestations vocales remarquables tout au long de l'album, puis, 'Lucifer' continue dans cette sensation d'urgence qui, peut rappeler, pour ceux qui ont connu comme moi le mouvement punk de la fin des années 70, cette force émotionnelle à l'écoute des premiers 'Sex Pistols', bien entendu toute ressemblance mise à part. 'Amongst The Boys And The Dead Flowers' qui suit, plus mesuré au début, monte en puissance après une quarantaine de secondes et offre une nouvelle débauche d'énergie brute avec une mélodie mémorable, puis, on retrouve le même procédé sur 'Prosperity Gospel' avec cette tension qui s'intensifie tout doucement pour aboutir à un refrain avec une rythmique marquée et, dans ce titre, 'Steven Andre' nous gratifie d'un remarquable solo de guitare. Avec 'The Lighthouse', on croit tenir la ballade de l'album avec une introduction dépouillée mais, après une minute trente, le titre prend tout doucement de la vigueur en mettant en avant une section rythmique originale du duo basse/batterie 'Sébastien de Saint-Angel'/'Camille Greneron'. La deuxième partie de l'opus continue dans cette ambiance remplie d'une énergie à l'état brut que des titres comme 'Slave to the Algorithm' ou 'Something for the Pain' attestent et on peut citer la mélodie addictive de 'Twenty Four Hours' qui, pour ma part, en fait le hit incontesté de l'album avec en guest le chanteur 'Whitfield Crane' de 'Ugly Kid Joe', l'album se terminant par 'Ordinary Madness' avec une composition n'ayant rien à envier aux autres, 'Camille Greneron', à la batterie, nous faisant une dernière démonstration remarquable de créativité.

En résumé, ce deuxième enregistrement studio de 'MOLYBARON' est d'une force émotionnelle extraordinaire et nous offre une originalité mélangeant différentes influences pour en faire quelque chose de très novateur ce qui fait de 'The Mutiny' un album qui, comme le bon vin, se bonifie au fur et à mesure des écoutes et qui devrait certainement plaire à un public naviguant entre rock, hard-rock et métal et qui recherche de nouvelles sensations musicales...

Interprêtes

Gary Kelly (Guitare, Chant), Steven Andre (Guitare), Sébastien de Saint-Angel (Basse), Camille Greneron (Batterie) + Invité : Whitfield Crane (Chant)


Artiste : Yngwie Malmsteen

Album : Parabellum

Date de Sortie : 17-07-2021

Ajouté le : 15-09-2021

Quelques jours après la sortie du 'Chapter III' de 'Lost Symphony', 'Yngwie Malmsteen' continue de sortir des albums après 'World on Fire' en 2016 et 'Blue Lighting' en 2019 qui était constitué de reprises. On retrouve donc cet hard-rock néo-classique né dans les années 70 avec un certain 'Ritchie Blackmore' qui était le précurseur en la matière pour mélanger musique classique avec hard-rock. Depuis, Yngwie a pris le relais et son premier album 'Rising Force' de 1984 est déjà bien loin mais il continue de nous offrir régulièrement de nouveaux albums, 'Parabellum' étant son 21ème bébé, sorti en Juillet 2021, dans lequel les solos de guitare se succèdent les uns après les autres avec toujours la même virtuosité et sur les 10 compositions, seules 4 comportent des parties chantées ('Wolves At The Door', 'Relentless Fury', 'Eternal Bliss' et '(Fight) The Good Fight') avec des influences qui nous ramènent au hard-rock des années 70/80, la première formation me venant à l'esprit étant bien entendu 'Rainbow'. Certains dénonceront une certaine lassitude à l'écoute de ces albums qui se suivent et forcément commencent à se ressembler et on peut effectivement déplorer que la virtuosité prenne souvent le pas sur l'émotion dégagée mais Yngwie ne s'en cache pas et a toujours mis l'exécution avant tout le reste. Sur ce point on ne peut que reconnaitre qu'il est toujours le maitre en la matière et en écoutant cette fusion entre classique et ses solos de guitare dans 'Presto Vivace in C# minor' ou '(Si Vis Pacem) Parabellum' ou 'Toccata' ou encore 'God Particle', on ne peut que saluer les performances qui offrent aux lignes mélodiques classiques une seconde jeunesse. On peut également citer des compositions plus classiques avec le mid-tempo énergique 'Relentless Fury' qui nous ramène encore à l'époque de 'Rainbow', la ballade super classique mais tellement efficace 'Eternal Bliss' ou encore 'God Particle' avec son introduction à la guitare acoustique sans oublier les 8 minutes finales de 'Sea of Tranquility' (la mer n'est pas si tranquille que ça finalement) qui résume à lui seul tout le travail guitaristique du Suédois.

En résumé, même si on n'attendait pas une révolution majeure chez 'Yngwie Malmsteen', le Suédois continue de sortir des albums mettant en avant sa virtuosité légendaire qui a, au fil des années, forgé sa renommée ce qui destine 'Parabellum' à un public d'avertis qui est fan de hard-rock néo-classique et de longs solos de guitare...

Interprêtes

Yngwie J. Malmsteen (Chant, Guitare, Basse), Emilio Martinez (Basse, Chant), Nick Marino (Claviers, Chant), Brian Wilson (Batterie, Percussions)


Artiste : Axel Rudi Pell

Album : Diamonds Unlocked II

Date de Sortie : 30-07-2021

Ajouté le : 16-09-2021

Un peu plus d'un an après la sortie de 'Sign of Times' qui voyait le guitariste Allemand et ses compères continuer à nous délivrer du bon hard-rock direct et efficace nous ramenant aux années 70/80, 2021 voit la sortie cette fois d'un album de reprises, 'Diamonds Unlocked II'. Après la courte introduction guitaristique qui permet de monter doucement en puissance pour le premier titre de l'album et qui est maintenant régulière chez 'Axel Rudi Pell', défilent des compositions plus ou moins connues en démarrant avec un 'There's Only One Way To Rock' de 'Sammy Hagar' sorti en 1982 qui donne le ton de cet album de hard-rock bien musclé, puis on passe de 'Rainbow' avec un remarquable 'Lady Of The Lake' au 'Paint It Black' des 'Rolling Stones' avec un solo de guitare remarquable d'Axel en passant par de la pop revisitée avec le 'She's a Lady' de 'Paul Anka' de 1970 qui est plus connu avec la version de 'Tom Jones' et qui est repris en partie en ballade pour monter en puissance dans la deuxième partie ou encore 'Eagle' d'Abba' de 1977 avec une version légèrement plus "métalisée", sans oublier la belle ballade 'Room With A View' de 'Tony Carey'. Bref, cet album de reprises d'Axel Rudi Pell' ratisse large mais continue de mettre en avant ce groupe de hard-rock qui continue de perpétrer du bon hard-rock classique mais également qui est connu pour ses magnifiques ballades (voir le cinquième opus consacré aux ballades sorti en 2017 ici...

Liste des titres, des artistes originaux, albums et année de sortie :
01. Der Schwarze Abt (Intro)
02. There's Only One Way To Rock - original par Sammy Hagar
03. Lady Of The Lake (Rainbow – Long Live Rock Album 'n'Roll' – 1978)
04. She's A Lady (Paul Anka – 70's – 1970)
05. Black Cat Woman (Geordie – Electric Lady / Black Cat Woman – 1973)
06. Room With A View (Tony Carey – Wilder Westen Inclusive – 1988)
07. Sarah (You Take My Breath Away) (Chris Norman – The Original Album II - Different Shades – 1987)
08. Rock N' Roll Queen (The Subways – Young for Eternity – 2005)
09. Paint It Black (The Rolling Stones – Aftermath – 1966)
10. I Put A Spell On You (Screamin' Jay Hawkins – At Home with Screamin' Jay Hawkins – 1956)
11. Eagle (Abba – The Album – 1978)

Interprêtes

Johnny Gioeli (Chant, Choeurs), Axel Rudi Pell (Guitare), Ferdy Doernberg (Claviers), Volker Krawczak (Basse), Bobby Rondinelli (Batterie)


Artiste : Big Big Train

Album : Common Ground

Date de Sortie : 30-07-2021

Ajouté le : 17-09-2021

La période estivale n'a pas été très prolifique en sortie d'albums de rock progressif mais ceci m'a permis d'écouter et réécouter à plusieurs reprises le dernier 'Big Big Train' qui est maintenant sorti depuis plus d'un mois et d'apprécier de nouveau cette nouvelle offrande des Anglais qui, après 'Grand Tour' de 2019 qui ne m'avait pas procuré autant de plaisir que les précédents albums (les goûts et les couleurs…) et le très beau live 'Empire (Live)' de 2020, nous offrent une heure de rock progressif moderne et que l'on s'approprie petit à petit au fur et à mesure des écoutes avec cette fois des invités qui se joignent au quatuor de base pour étoffer l'ensemble.

D'entrée, avec 'The Strangest Time', l'ambiance entraînante me fait penser à celles d'Elton John' avec cette fraicheur d'une pop/rock mélodique, le côté progressif arrivant en deuxième partie avec de très belles variations du thème, puis, changement de décor complet avec 'All the Love we can Give' qui développe différents thèmes musicaux plus recherchés et qui est un titre aux multiples facettes qu'il faut écouter plusieurs fois pour en pénétrer tous les coins et recoins. Suit 'Black with Ink' qui débute par une mélodie rock plus classique nous faisant remonter aux années 80 mais qui, au bout de 3 minutes, prend une direction progressive avec une longue partie instrumentale plus élaborée qui laisse une bonne place pour de remarquables interventions de guitare et de claviers pour revenir dans les deux dernières minutes à une courte section nous ramenant au thème de départ pour finalement conclure avec une nouvelle partie instrumentale inventive avec un très beau final symphonique. Les deux titres suivants, plus courts, nous offrent, tout d'abord, la chanson 'Dandelion Clock', entre ballade et mid-tempo, avec une belle mélodie et de magnifiques harmonies vocales puis l'instrumental 'Headwaters' amenant un instant reposant et paisible avec l'accompagnement du piano. Avec 'Apollo', tous les artistes amènent leur pierre à l'édifice de cet instrumental dans lequel de remarquables accompagnements de flûte, violon, cuivres, claviers et guitare se succèdent les uns après les autres et qui développe un long final épique mémorable qui aurait mérité une vraie fin plutôt qu'un fade out. Plus facile d'accès, le titre éponyme de l'album développe une ambiance paisible avec une mélodie accrocheuse, puis, la pièce maitresse de l'album 'Atlantic Cable' pointe le bout de son nez et nous embarque pour une saga progressive de plus de 15 minutes qui nous fait passer par toutes sortes d'émotions et qui déploie un progressif créatif et imaginatif à multi-tiroirs que l'on ouvre avec bonheur les uns après les autres, et l'album se termine de belle manière avec le tranquille 'Endnotes', dans une ambiance cosy sur un lent tempo en léger crescendo qui nous berce au rythme de lignes mélodiques harmonieuses. Au fait, je ne vous ai pas parlé du thème de l'album et je finis avec ce que l'on peut lire sur la page web des Anglais : "Enregistré pendant la pandémie mondiale en 2020, 'Common Ground' voit le groupe poursuivre sa tradition de récits dramatiques mais aborde également des problèmes beaucoup plus proches de chez eux, tels que les blocages de Covid, la séparation des êtres chers, le passage du temps, les décès de personnes proches de le groupe et l'espoir qui jaillit d'un nouvel amour."

En résumé, 'Big Big Train' sortent encore en très bel album qui mélange rock progressif et symphonique et qui confirme que les Anglais est désormais une formation incontournable dans ce style ce qui devrait encore ravir un bon nombre de fans et d'amatrices et amateurs de progressif...

Interprêtes

David Longdon (Chant, Flûte), Greg Spawton (Basse), Rikard Sjöblom (Guitare, Claviers, Voix), Nick D’Virgilio (Batterie, Chant) + Invités : Carly Bryant (Chant, Guitare, Claviers), Clare Lindley (Chant, Violon), Dave Foster (Guitare), Aidan O'Rourke (Violon), Five Piece Brass Ensemble


Artiste : Nitrate

Album : Renegade

Date de Sortie : 30-07-2021

Ajouté le : 18-09-2021

Après 'Real World' en 2018 et 'Open Wide' en 2019, 'Nitrate' sort son troisième enregistrement studio 'Renegade' avec de nouveau un changement complet de line-up puisque, autour du fondateur et bassiste 'Nick Hogg', c'est désormais 'Alexander Strandell' ('Crowne' et 'Art Nation') qui officie en tant que chanteur, les deux jumeaux Tom et James Martin ('Vega') viennent respectivement prendre la place de guitariste rythmique et claviériste, le guitariste lead est désormais 'Dario Nikzad' et le batteur 'Mikey Wilson', 'Alessandro Del Vecchio' venant compléter cette belle brochette d'artistes en tant que claviériste et choriste de luxe. Pas de surprise, on retrouve sur ce nouvel opus le rock mélodique que l'on connaissait avec les deux premières offrandes de 'Nick Hogg' et les 11 titres défilent avec des lignes mélodiques mémorables et des refrains que l'on a tous envie de les reprendre en chœurs. D'entrée, avec 'Danger Zone', on en a une belle démonstration avec cette composition rythmée qui nous met en marche automatiquement la machine à taper du pied. La suite se poursuit avec des mélodies entraînantes avec la chanson titre puis l'addictif 'You Think You Got It' qui rappelle 'Def Leppard' et 'Big City Lights' avec ses claviers qui nous ramènent au meilleur des années 80. Après la belle pause ballade 'Why Can’t You Feel My Love' rajoutée dans ma playlist des ballade ici, c'est reparti de plus belle avec des titres qui auraient pu tous prétendre dans une autre époque à sortir en single, la deuxième pause étant amenée par 'Lay Down Your Arms', entre ballade et mid-tempo.

Bref, pas de surprise, 'Nick Hogg' continue de mener de main de maitre son projet 'Nitrate' et ce n'est pas ce dernier opus 'Renegade' qui pourra me contredire car il devrait sans aucun doute faire des heureux et tourner en boucle chez les fans de rock et de hard-rock mélodique...

Interprêtes

Alexander Strandell (Chant), Nick Hogg (Basse), Dario Nikzad (Guitare), Tom Martin (Guitare), James Martin (Claviers), Mikey Wilson (Batterie), Alessandro Del Vecchio (Claviers, Choeurs)


Artiste : The Cyberiam

Album : Connected

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 19-09-2021

Je vous avais parlé du live 'Forging Nations LIVE!' sorti en fin 2020 et les Américains de 'The Cyberiam' ont sorti début Août 2021 un nouvel album, 'Connected'. Ils s'inscrivent dans la mouvance progressive actuelle avec des influences multiples en fusionnant différents styles et cet opus confirme cette direction prise avec une belle variété de paysages sonores dans un album riche aussi bien en qualité qu'en quantité puisqu'il totalise 71 minutes au compteur pour 9 titres.

Le premier titre 'Interrogation Room B' est un long développement qui débute doucement par une section dans laquelle la guitare acoustique accompagne le doux chant de 'Keith Semple', les instruments électriques et la batterie se joignant ensuite pour une première moitié de titre chanté assez tranquille puis, à mi-course, après une courte pause, une section instrumentale plus rugueuse prend le relais mettant en avant une section rythmique remarquable offrant de belles variations de tempo permettant aux différents instruments de s'exprimer pleinement. Suit 'The Moral Lanscape' qui est énergique et rythmé avec de belles disgressions de guitares électrique et acoustique amenant une réelle créativité progressive, puis, 'Wakeup Call' est une magnifique chanson semi-acoustique avec une belle mélodie accrocheuse plus directe qui montre toute la variété de cette formation. Avec 'Sunset on Mars', c'est un long titre de près de 9 minutes, majoritairement chanté, dans une ambiance calme et avec une mélodie mémorable, la deuxième partie nous offrant une incartade plus progressive et plus énergique avec un remarquable solo de guitare et 'In SaN1tY' nous ramène à du progressif imaginatif avec des alternances multiples d'intensité et de rythme sur une nouvelle mélodie accrocheuse. Changement de décor avec la chanson titre qui est une magnifique ballade dans laquelle on s'abandonne complètement au chant délicat de 'Brian Kovacs' et qui offre un léger crescendo jusqu'au très beau solo de guitare final puis, avec 'Wilde Things', le titre est coupé en deux avec une première partie chantée mélodique et accrocheuse et une deuxième partie instrumentale beaucoup plus progressive. Les 10 minutes de 'Miles Away' confirment le schéma d'écriture utilisé par 'The Cyberiam' avec des parties chantées plus conventionnelles et des mélodies que l'on apprivoise assez rapidement, qui alternent avec des parties instrumentales beaucoup plus progressives incluant des digressions inventives et plus recherchées, l'album se terminant avec 'Bigger Questions', plus linéaire dans la construction, avec un thème mélodique répétitif qui, pour ma part, ne me paraissait pas forcément indispensable étant donné la longueur de l'album et la qualité des compositions précédentes.

En résumé, les Américains de 'The Cyberiam' sortent un album qui alterne des mélodies accrocheuses avec des parties progressives plus recherchées ce qui destine 'Connected' à un public de progressif assez large aimant des formations mélangeant rock et métal comme les différents projets de 'Neal Morse', 'Transatlantic' ou 'Flying Colors' ou ceux de 'John Mitchell' comme 'Lonely Robot' ou 'Arena'...

Interprêtes

Keith Semple (Chant, Guitare), Brian Kovacs (Chant, Basse), Frank Lucas (Chant, Claviers), Tommy Murray (Chant, Batterie)


Artiste : Brian May

Album : Back to the Light (Deluxe)

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 20-09-2021

'Brian May', que l'on ne présente plus, a sorti un très bel album avec 'Kelly Ellis' en 2017 ('Golden Days') qui nous faisait remonter quelques décennies en arrière et 2021 voit la réédition de son premier album solo, 'Back to the Light', en 1993 sorti après la fin de 'Queen'. Pour les fans, à l'époque, cet album permettait de réentendre ce son si caractéristique des Britanniques (avec bien entendu cette sonorité de guitare reconnaissable de Brian) et ceci dès la courte introduction 'The Dark' mais également dans des compositions comme 'Back to the Light' avec ses remarquables chœurs ou dans les énergiques 'Love Taken' ou 'Resurrection' ou encore 'Driven By You' avec ses similitudes avec 'I Want to Break Free', sans oublier les moments plus calmes avec le poignant 'Too Much Love Will Kill You' ou 'Just One Life', les remarquables blues 'Nothin' But Blue' et l'instrumental 'Last Horizon' ou encore l'irrésistible 'Let Your Heart Rule Your Head' avec ses chœurs proches du gospel. Mais cette réédition est également accompagnée dans la version deluxe de Spotify d'une deuxième partie qui nous offre 11 compositions avec des versions à la guitare de trois des titres mettant en avant le talent de 'Brian May' et l'émotion qu'il dégage avec sa guitare, mais aussi des enregistrements de concerts des années 90 avec certains incontournables de 'Queen' comme 'Tie Your Mother Down' ou 'We Will Rock You'. Bref, cet réédition permet pour les connaisseurs de se replonger dans cette période des années 90 avec ce bonheur de réentendre 'Brian May' et permettra peut-être à certains jeunes qui ne le connaissent pas encore, de découvrir un des guitaristes légendaires de cette période des années 80/90...

Interprêtes

Brian May (Chant, Chœurs, Guitare, Claviers), Gary Tibbs (Basse), John Deacon (Basse), Cozy Powell (Batterie, Percussions), Geoff Dugmore (Batterie, Percussions), Miriam Stockley (Chœurs), Maggie Ryder (Chœurs), Suzie O'List (Chœurs), Gill O'Donovan (Chœurs), Mike Moran (Piano, Claviers), + Invités : Don Airey (Claviers)


Artiste : Cruzh

Album : Tropical Thunder

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 21-09-2021

Après leur premier album 'Cruzh' en 2016, les Suédois de 'Cruzh' sortent leur deuxième enregistrement studio 'Tropical Thunder' avec un nouveau chanteur puisque c'est désormais 'Alex Waghorn' qui a pris la place de 'Tony Andersson' et ' Matt Silver' est désormais le batteur attitré. D'entrée, avec 'Tropical Thunder', on se dit que le style s'est légèrement durci car on embarque pour du hard-rock mélodique énergique dans un train d'enfer mais le titre suivant, 'We Go Together' est plus mesuré avec un refrain addictif qui vient se greffer directement dans la tête pour ne plus en sortir et 'Turn Back Time' continue dans cette ambiance plus AOR que l'on connaissait sur le premier album avec une nouvelle mélodie addictive. La suite fait défiler des hits mélodiques en puissance qui pourraient tous faire l'objet d'un single avec 'Are You Ready', rappelant très fortement 'Def Leppard', mais aussi avec le mid-tempo 'New York Night' avec ses chœurs très eighties ou avec 'All You Need' qui n'a rien à envier à son prédécesseur, le reste de l'album apportant le même plaisir d'écoute grâce à des refrains entêtants. Et quand les lumières se font plus tamisées, les Suédois nous offrent un vrai bijou avec la ballade 'Cady' que j'ai directement ajouté à ma playlist de ballades ici et qui fait regretter qu'elle ne soit pas accompagnée par une autre du même style. Bref, les Suédois de 'Cruzh' confirme qu'ils font partie du haut du panier de l'AOR mélodique à la scandinave ce qui devrait faire tourner en boucle ce 'Tropical Thunder' chez pas mal d'amatrices et d'amateurs de rock et de hard-rock mélodique...

Interprêtes

Alex Waghorn (Chant), Anton Joensson (Guitare, Chœurs), Dennis Butabi Borg (Basse, Chœurs), Matt Silver (Batterie, Chœurs) + Invité : Erik Wiss (Claviers)


Artiste : Mayank, Gui Oliver

Album : Mayank

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 22-09-2021

Le même jour que le dernier 'Cruzh', sort le premier album de 'Mayank' qui est une nouvelle formation de rock mélodique qui est encore (tout comme 'Cruzh') une production du directeur 'Serafino Perugino' de 'Frontiers' et ce nouveau projet est constitué du chanteur Brésilien 'Gui Oliver' ('Auras', 'Landfall'), du guitariste Suédois 'Rolf Nordström' ('Perfect Plan'), du batteur 'Nicholas Papapicco' et, bien évidemment de l'incontournable 'Alessandro Del Vecchio' aux claviers, à la basse et aux chœurs, car quand on parle de 'Frontiers', l'Italien n'est pas loin. Sur des idées d'Alessandro Del Vechio', les textes et mélodies des 11 titres ont été écrits par 'Gui Oliver' et, sans surprise, on navigue dans de l'AOR harmonieux et raffiné dans la grande tradition des différentes formations des artistes constituant 'Mayank' mais également de formations nous ramenant aux années 80 avec 'Survivor' ou 'Journey'. Défilent alors, en majorité des mid-tempos avec des mélodies que l'on s'approprie à la première écoute avec des claviers aux même niveau que la guitare et le premier single sorti, 'Destiny Calling' (voir vidéo ci-dessus) résume bien l'ensemble. On passe un moment très agréable à l'écoute de titres comme 'Billy is on the Run', 'Julia's Smile' ou 'From the Heart' ou 'Eternal Dream' ou encore l'unique ballade de l'album 'Sign of Love'. Bref, 'Mayank' se rajoute à la longue liste des formations de rock mélodique et on passe un très bon moment à l'écoute de ce premier opus qui devrait plaire à un large public adepte d'un AOR élégant avec des mélodies accrocheuses...

Interprêtes

Gui Oliver (Chant), Rolf Nordstorm (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs), Nicolas Papapicco (Batterie)


Artiste : Blood Red Saints

Album : Undisputed

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 23-09-2021

La formation 'Blood Red Saints' existe depuis 2014 et a déjà sorti 3 albums, le dernier, 'Pulse' datant de 2019 et pour lequel ils avaient signé avec 'AOR Heaven' laissant les fans de rock et de hard-rock mélodique un peu perplexes, la production n'étant pas au rendez-vous et les lignes mélodiques pas forcément très immédiates. 2021 voit la sortie d'un nouvel album, 'Undisputed', et les Anglais sont désormais passés chez 'Frontiers' (et oui encore un album chroniqué de ce label, 'Serafino Perugino' a fait fort sur les sorties le 6 Août car c'est le troisième album après 'Cruzh' et 'Mayank' et ce n'est pas fini avec deux autres chroniques à suivre !!). Inutile de vous faire languir, dès le premier titre 'This Ain't A Love Song', on est dans le bain d'un AOR qui nous ramène au meilleur des années 80 avec un son moderne pour un mid-tempo avec une section rythmique qui vous déclenche automatiquement la machine à headbanguer. Et ça continue dans la même ambiance avec 'Love Like War' et ces riffs de guitare addictifs, le refrain avec ses chœurs étant tout à fait dans le style de 'Def Leppard', puis, 'Heaven In The Headlights' aurait certainement fait un hit dans les années 80 avec son refrain entêtant et 'Breathe Again' continue dans cet AOR flamboyant, tout comme 'Caught In The Wreckage' qui suit, le seul bémol que j'aurais étant que les lignes mélodiques des deux titres, même si elles ne sont pas dans le même ton et dans le même tempo, sont assez proches. La deuxième partie de l'album ne faiblit pas avec de nouvelles mélodies addictives qui défilent les unes après les autres et la belle ballade 'Complete' vient en fin d'album nous charmer et proposer un moment reposant avant de conclure sur le mid-tempo 'All I Wanna Do' qui finit de belle manière cet album. Bref, inutile d'en rajouter, les Anglais de 'Blood Red Saints' sortent un excellent album de rock mélodique qui se déguste du premier au dernier titre et qui devrait faire des heureux chez tous les fans de ce style...

Interprêtes

Pete Godfrey (Chant, Basse), Lee Revill (Guitare), Neil Hibbs (Guitare), Andy Chemney (Batterie)


Artiste : Night Ranger

Album : ATBPO

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 24-09-2021

Et on continue avec les sorties de 'Frontiers' du 6 Août dernier et cette fois, on part du côté de la Californie avec les Américains de 'Night Ranger' qui continuent de sortir des albums depuis déjà 40 ans puisque leur premier enregistrement studio 'Dawn Patrol' date déjà de 1982. Ecrit et enregistré pendant la pandémie qui permet à nos chers gouvernements de continuer à nous pourrir la vie, ce dernier opus 'APBPO' (And The Band Played On) n'a rien à envier aux précédents et nous offre 11 compositions directes et efficaces dans un format standard entre 3 et 5 minutes dans un hard-rock énergique et mélodique. C'est donc parti pour 50 minutes qui font défiler des compositions toutes aussi addictives les unes que les autres en commençant par 'Coming for You' explosif qui vous met en forme toute une journée et ça se poursuit avec des bijoux mélodiques avec une énergie communicative comme 'Bring It All to Me' (voir vidéo ici) avec son refrain à reprendre en chœurs et qui a des airs du 'All Night Long' d'AC/DC', ou le fougueux 'Breakout' (voir vidéo ci-dessus) et son refrain scandé ou encore 'Hard to Make It Easy' dans un rock'n'roll hyper classique mais d'une efficacité rythmique redoutable. Après ce tir groupé que l'on a envie de rejouer encore et encore, la ballade 'Can't Afford a Hero' et sa guitare slide nous offre une pause bien méritée avec une nouvelle mélodie mémorable. La deuxième partie de l'album est de même facture et se succèdent des titres, tous candidats à des single avec 'Dance' qui porte bien son nom avec sa rythmique de 'We Will Rock You' et qui devrait faire headbanguer tout un public, la deuxième ballade 'The Hardest Road' qui n'a rien à envier à la première ou l'endiablé 'Monkey', l'album se terminant par 'Lucky Man' avec des chœurs qui donnent une irrésistible envie de les accompagner et par 'Tomorrow', direct et efficace avec un dernier refrain mémorable. En résumé, les Américains de 'Night Ranger' continue à nous offrir du très bon hard-rock mélodique et on passe encore un merveilleux moment à l'écoute de 'ATBPO' destiné à un large public qui aime ce style bourré d'énergie communicative...

Interprêtes

Jack Blades (Chant, Basse), Brad Gillis (Guitare), Joel Hoekstra (Guitare), Eric Levy (Claviers), Kelly Keagy (Chant, Batterie)


Artiste : Spektra

Album : Overload

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 25-09-2021

Pour finir avec les sorties de 'Frontiers' du 6 Août dernier (et le label a également produit le même jour d'autres albums avec 'Come One, Comme All' de 'Circus of Rock', 'Isle Of Wrath' de 'Long Shadow Dawn' et 'All Things Must Pass' de 'Alirio'), c'est au Brésil que nous allons avec l'album 'Overload' de la nouvelle formation 'Spektra' qui est composée d'artistes jouant régulièrement avec le chanteur Américain bien connu 'Jeff Scott Soto'. Et d'ailleurs, c'est bien Jeff en personne qui a supervisé et produit l'ensemble aidé par un certain 'Alessandro Del Vecchio' (ça y est, j'en suis maintenant à peu près certain, ce mec là, pour tremper dans autant de projets différents, il ne doit pas dormir plus que 10 minutes par nuit !!). On est donc plongé dans une sorte de best of de hard-rock mélodique des années 80/90 avec des hymnes en pagaille composés par le chanteur du groupe, 'BJ' (de son nom 'Luis Paulo de Almeida Junior'), très populaire au Brésil et qui n'a rien à envier à 'Jeff Scott Soto' au niveau prestations vocales. Comme les 4 autres sorties de 'Frontiers' chroniquées les jours précédents dans myprogmusic, les hits mélodiques s'enchaînent les uns après les autres et on peut citer l'énergique chanson titre qui débute l'album (voir vidéo ci-dessus), 'Runnin' out of Time' (voir vidéo ici) et 'Breakaway' et leurs mélodies qui se greffent immédiatement dans la tête, l'entraînant 'Our Love' sans oublier le moment calme avec la ballade 'Since I Found You'. Bref, on passe un moment très agréable à l'écoute de ce premier album de 'Spektra' qui devrait comme les autres sorties de 'Frontiers', combler tous les aficionados de rock et de hard-rock mélodique...

Interprêtes

BJ (Chant), Leo Mancini (Guitare), Henrique Canale (Basse), Edu Cominato (Batterie)


Artiste : Sheryl Crow

Album : Live From the Ryman And More

Date de Sortie : 13-08-2021

Ajouté le : 26-09-2021

Après son dernier album 'Threads' qui avait été annoncée par la chanteuse et guitariste 'Sheryl Crow' comme le dernier, l'Américaine a sorti en Août 2021 un live enregistré pendant plusieurs soirées en 2019 dont dans la salle légendaire du 'Ryman Auditorium' de Nashville qui a vu passé des artistes aussi prestigieux les uns que les autres. Entourée d'amis artistes comme 'Stevie Nicks' ou 'Emmylou Harris', elle revisite son répertoire avec une bonne place pour son dernier album (8 titres en sont tirés) et elle parcourt sa longue carrière avec pas mal de titres des années 90, son premier album 'Tuesday Night Music Cub' datant de 1993 étant également bien représenté. Dans cette ambiance live qui met encore plus en avant cette spontanéité et cette chaleur, Sheryl montre cette réelle complicité avec le public qui lui rend bien en l'accompagnant tout au long du concert et les deux heures et demie passent à une vitesse folle avec ce remarquable mélange entre des compositions énergiques et d'autres plus tranquilles et remplies d'émotion. Bref, on passe un très bon moment à l'écoute de ce live de 'Sheryl Crow' qui est un magnifique best of de sa carrière et qui devrait plaire, au-delà des fans, à un large public aimant ce mélange entre pop, rock, blues et country...

Interprêtes

Sheryl Crow , Brandi Carlile, Emmylou Harris, Jason Isbell, Steven Jordan, Lucius, Maren Morris, Stevie Nicks, Waddy Wachtel


Artiste : Deafening Opera

Album : Driftwood

Date de Sortie : 17-08-2021

Ajouté le : 27-09-2021

'Deafining Opera' est une formation Allemande de rock progressif qui a sorti 3 albums dont les deux derniers 'Blueprint' de 2013 et 'Let Silence Fall' de 2018 sont disponibles sur spotify et 2021 voit sortir un nouvel album, assez court, qui met en avant un progressif acoustique que l'on ne connaissait pas chez eux, trois titres, '25.000 Miles', 'As Night And Day Collide' et 'Man And Machine' étant repris de leur deux derniers opus. On embarque donc pour un voyage progressif détendant qui mélange différentes influences allant de la pop, au jazz en passant par du folk avec de très belles harmonies vocales.

Après la courte introduction instrumentale 'Murghab Morning', c'est sans transition que '25.000 Miles' prend le relais et après le départ de 'Gérald Marie', c'est le guitariste 'Moritz Kunkel' qui prend le relais au piano avec des sonorités jazzy beaucoup plus marquées que dans la version initiale. Avec 'Snowman's Meadow', ce côté jazzy est encore présent dans une rythmique chaloupée dans laquelle le chant de 'Arian Daleore' est particulièrement expressif et 'Outlaw Feline' amène cette fois des influences folk avec une mélodie entraînante et de belles ruptures rythmiques ce qui en fait une composition variée. La belle pause ballade 'As Night And Day Collide' offre un beau duo piano/voix rejoint par une section rythmique basse/batterie feutrée puis, 'Farewell Kiss' est une belle ballade acoustique dans laquelle le duo vocal 'Alexandra Stovall'/'Adrian Daleore' nous charme dans une ambiance remplie de sensibilité, sensibilité que l'on retrouve au début du titre suivant, 'Man And Machine' et qui prend son envol à mi-course pour un final plus énergique et entraînant. Et c'est avec une nouvelle ballade, 'Little Stone' que l'album se termine dans cette atmosphère acoustique douce et reposante.

En résumé, les Allemands de 'Deafining Opera' nous offre une belle incartade acoustique montrant un visage plein de douceur qui devrait plaire à un public adepte d'un progressif reposant qui se déguste tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Moritz Kunkel (Guitare, Piano, Choeurs), Thomas Moser (Guitare), Christian Eckstein (Basse, Choeurs), Adrian Daleore (Chant), Konrad Gonschorek (Batterie) + Invités : Alexandra Stovall (Chant), Tilman Eispert (Claviers)


Artiste : Kyros

Album : RECOVER

Date de Sortie : 20-08-2021

Ajouté le : 28-09-2021

Les Anglais de 'Kyros', après 'Vox Humana' de 2016 et 'Celexa Dreams' de 2020, sortent cette fois un album de reprises qui avait été à l'origine le 6ème live donné en distanciel lors du confinement sur internet et on retrouve ce rock synthétique des années 80 sur des reprises plus ou moins connues avec la participation pour certaines compositions d'invités du monde du rock ou métal progressif comme le guitariste et chanteur 'John Mitchell' ('Lonely Robot', 'Arena', 'Frost*') sur la reprise 'Heartstrings' de 'Frost' ou comme le batteur 'Ray Hearne' de 'Haken' justement sur la reprise 'The Good Doctor' d'Haken'. On navigue entre rock et métal progressif (voir liste des titres ci-dessous) avec les interprétations originale des Anglais nous ramenant quelques décennies en arrière. Bref, les Anglais de 'Kyros' nous offre un bon mélange d'influences diverses et variées pour une petite heure qui devrait plaire à tout un public naviguant entre rock et métal progressif à travers les âges et aimant les sonorités électroniques des années 80...

Liste des titres, des artistes originaux, albums et année de sortie :

01. Behind The Lines (Genesis – Duke – 1980)
02. Force Ten (Rush – Hold Your Fire - 1987)
03. Under My Skin (Jukebox the Ghost – Let Live & Let Ghosts – 2008)
04. The Fluke (Devin Townsend – Terria – 2001)
05. Closing In (Imogen Heap – Speak for Yourself – 2005)
06. FU (Sordid Pink – Sordid Pink – 2020)
07. Heartstrings (Frost* – Falling Satellites – 2016)
08. Where’s My Thing? (Rush – Roll the Bones – 1991)
09. The Good Doctor (Haken – Vector – 2018)
10. Because of You (Giraffe – Giraffe – 1999)

Interprêtes

Shelby Logan Warne (Claviers, Chant), Joey Frevola (Guitare), Peter Episcopo (Basse), Robin Johnson (Batterie) + Invité : John Mitchell (Chant), Ray Hearne (Batterie), Andy Robison (Choeurs)


Artiste : Leprous

Album : Aphelion

Date de Sortie : 27-08-2021

Ajouté le : 29-09-2021






Après les deux derniers albums 'Malina' en 2017 et 'Pitfalls' en 2019, les Norvégiens de 'Leprous' reviennent avec un nouvel album qui va, comme les autres, marquer le monde de la musique en général, car écouter un nouvel album de la bande à 'Einar Solberg', c'est se transformer en défricheur et explorateur de nouvelles terres avec ce bonheur d'être plus près des étoiles à chaque nouvelle écoute, de nouveaux petits détails venant se rajouter aux précédentes écoutes pour se rapprocher encore plus près de ce graal musical unique. Plus près des étoiles, me direz-vous, le titre 'Aphelion' n'a pas été choisi au hasard et nous transporte dans notre système solaire lorsque la terre est la plus éloignée du soleil et qui, dans ces moments de souffrance sur celle-ci, demande une énergie folle à chacun pour se rapprocher d'une lumière salvatrice.

C'est avec quelques notes de piano servant de base rythmique épurée pour accompagner le chant haut perché d'Einar, que débute 'Running Low', nous dévoilant un premier titre qui se faufile doucement et prend doucement de l'ampleur pour exploser après 2.30 suivi d'une section avec des cordes aux sonorités contemporaines d'une force extraordinaire et le premier frisson de plaisir est déjà présent. Avec 'Out of Here', la mélodie lancinante répétée nous accompagne dans une première partie calme en phase avec le texte d'une force émotionnelle immense sur cette perte de liberté de ces dernières années pendant lesquelles il a fallu trouver des ressources immenses pour se battre et qui débouche sur une section puissante avec un refrain mémorable qui vous enveloppe complètement pour retomber dans un décrescendo avec quelques notes de guitare. Suit 'Silhouette' qui présente des sonorités électroniques et qui continue avec ces montagnes russes d'intensités, passant d'un passage agrémenté par des cordes à une partie énergique avec cette capacité vocale d'Einar Solberg' de passer d'une douceur hypnotique à une rage extraordinaire, puis, avec 'All The Moments', on est au firmament d'un progressif imaginatif avec une introduction qui nous parait presque banale par rapport au reste mais digne du meilleur de 'Genesis' ou de 'Marillion' (oui quand même !!) et qui offre ensuite des parties épurées complètement addictives (Einar amenant encore ce petit frisson dans les moments les plus calmes). On atteint ensuite des sommets d'originalité avec 'Have You Ever?' qui mélange cordes et claviers dans une atmosphère presque irréelle prenante tout en restant assez épurée, chaque artiste amenant sobrement et très justement sa pierre à ce puzzle sonore imaginatif. La deuxième partie de l'album continue dans cette créativité avec un 'Einar Solberg' toujours sur le fil du rasoir qui nous offre une prestation encore remarquable sur des envolées énergiques dans 'The Silent Revelation', puis, 'The Shadow Side' est une composition plus directe avec des lignes mélodiques que l'on pourrait qualifier d'accessibles chez les Norvégiens, le crescendo final amenant un remarquable solo de guitare. Et comment passer à côté des presque 8 minutes de 'Hold On' qui suit et qui me file la chaire de poule à chaque écoute, les lignes mélodiques étant un pur régal avec ces variations d'intensité dotées d'un pouvoir émotionnel immense, les paroles prenant un sens tellement réel dans l'interprétation de 'Einar Solberg' qui se livre entièrement sur ce titre. Avec 'Castaway Angels', on se remet de ses émotions dans une ambiance feutrée et chaleureuse qui nous berce dans la première partie et qui prend de la vigueur dans la deuxième partie, toujours avec un lent tempo sur lequel on s'abandonne complètement, puis, 'Nighttime Disguise' termine l'album avec un titre assez particulier car il a été composé en demandant leurs avis aux fans du groupe et le résultat est une composition progressive en multi tiroirs mettant en avant différentes rythmiques, intensités, sonorités, tessitures vocales et dont vous pouvez voir la vidéo ici.

En résumé, comme vous l'aurez compris, on atteint encore des sommets de créativité avec 'Aphelion' et les Norvégiens de 'Leprous' continuent de nous offrir des albums d'une grande qualité qui se révèlent lentement, écoute après écoute, et, pour ceux qui ne connaissent pas encore ce groupe et qui aiment découvrir de nouveaux horizons musicaux en progressif avant-gardiste, 'Aphelion' pourrait bien rentrer prochainement dans votre discothèque idéale...

Interprêtes

Einar Solberg (Chant, Claviers), Robin Ognedal (Guitare), Simen Daniel Børven (Basse), Tor Oddmund Suhrke (Guitare), Baard Kolstad (Batterie), Raphael Weinroth-browne (Violoncelle), Chris Baum (Violon) + Invités : Ellen Fjærvoll Samdal (Violon), Henriette Lindstad Børven (Violon), Jon Henrik Rubach (Saxophone), Karen Suhrke (Violoncelle), Pål Gunnar Fiksdal (Trompette), Sigurd Drågen (Trombone)


Artiste : tAKiDA

Album : Falling From Fame

Date de Sortie : 27-08-2021

Ajouté le : 30-09-2021

Après 'Sju' en 2019, les Suédois de 'tAKiDA' sortent un nouvel album 'Falling From Fame' qui est déjà leur 8ème enregistrement studio. Après leur tournée Européenne annulée en 2020 pour cause de ce que l'on sait, les Suédois ont eu le temps de peaufiner ce nouvel opus avec 11 compositions accessibles et destinées au grand public avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement. D'entrée, avec 'Goodbye' (voir vidéo ci-dessus), on embarque dans un rock mélodique direct et efficace et la suite se poursuit dans cette voie avec des ambiances entraînantes comme dans 'We Will Never Be' ou 'You Will Never Leave Us Behind' ou encore les hits en puissance 'In Spite Of Everything' et 'Reclaiming What Was Mine' mais les Suédois ont également du talent pour des mid-tempos plus mélancoliques comme avec 'Meet Me Half Of The Way' ou 'Feel You Falling Away' ou 'Morning Sun' ou encore avec 'For the Last Time', l'album se terminant par la belle ballade de l'album 'What You Never Knew' que n'aurait pas renié un certain 'Elton John'.

En résumé, les Suédois de 'tAKiDa' montrent encore avec ce dernier album 'Falling From Fame' qu'ils sont un des groupes phares de rock mélodique international ce qui destine cet album au grand public aimant les ambiances rock soft avec des mélodies très accessibles...

Interprêtes

Robert Pettersson (Chant, Chœurs, Guitare), Mattias Larsson (Guitare), Tomas Wallin(Guitare, Choeurs), Chris Rehn (Basse, Claviers, Batterie), Kristoffer Söderström (Batterie), Archie McCallum (Chœurs), Dea Norberg (Choeurs)


Artiste : Enemy Inside

Album : Seven

Date de Sortie : 27-08-2021

Ajouté le : 01-10-2021

'Enemy Inside' est un projet Allemand de métal mélodique assez récent puisque le groupe a été créé en 2017 avec à la clé un premier album 'Phoenix' en 2018 et 2021 voit la sortie de leur deuxième enregistrement studio, 'Seven' (le thème choisi est consacré aux 7 péchés capitaux), signé avec le label 'Rock Of Angels Records'. Menés par la chanteuse 'Nastassja Giulia' et par le guitariste 'Evan K' (contraction de son nom à rallonge 'Evangelos Koukoularis') auxquels se rajoutent 'Dave Hadarik' à la guitare, 'Dominik Stotzem' à la basse et ' Feli Keith' à la batterie, ils nous proposent un métal moderne et mélodique avec des compositions directes entre 3 et 4 minutes et la formation assez proche qui me vient à l'esprit est 'Evanescence', d'autant plus que 'Nastassja Giulia' est dans le même registre vocal qu'Amy Lee'.

D'entrée, avec 'Crystallize', on est plongé dans une ambiance puissante avec des riffs de guitare saturés musclés et un premier refrain accrocheur, puis, 'Alien' qui lui emboîte le pas, est tout autant puissant avec de belles alternances d'intensités entre les couplets plus mesurés et un refrain énergique. 'Release Me' poursuit avec un mid-tempo, la lourde section rythmique accentuant cette atmosphère pesante dans laquelle le chant clair de 'Nastassja Giulia' vient s'intégrer parfaitement. La première pause arrive avec la magnifique ballade 'Break Through' et le parallèle avec 'Evanescence' est encore peut être plus flagrant dans ces ambiances calmes, ambiance que l'on retrouve également sur le titre suivant 'In My Blood' qui amène de belles variations rythmiques et d'intensités. La deuxième partie de l'album est à l'image du début avec une belle variété de titres qui se concrétise avec un entraînant 'Bulletproof', le langoureux mid-tempo 'Seven', les deux power ballades 'Black Butterfly' et 'Black And Gold' qui se suivent avec des sonorités symphoniques pour la première et une remarquable alternance d'intensité pour la deuxième qui nous ramènent encore à 'Evanescence', l'album se terminant avec 'Dynamite' aux sonorités électro et, comme ils l'avaient fait avec la reprise de 'Summer Son' de 'Texas', une nouvelle reprise, cette fois de 'Crush' de 'Jennifer Paige' dans une version légèrement plus musclée mais sans dénaturer l'original. A noter que les Allemands ont également enregistré 5 vidéos qui sont disponibles sur youtube avec 'Alien' (voir vidéo ci-dessus), 'Black Butterfly', 'In My Blood', 'Release Me' et 'Crystallize'.

En résumé, 'Enemy Inside' nous délivre un très bon album de métal moderne avec des mélodies accessibles et devrait, s'ils continuent dans cette voie devenir une formation de premier plan dans ce style de musique et si vous aimez des groupes comme 'Evanescence', vous devriez, sans aucun doute, être conquis par 'Seven'...

Interprêtes

Nastassja Giulia (Chant), Evan K (Guitare), Dave Hadarik (Guitare), Dominik Stotzem (Basse), Feli Keith (Batterie)


Artiste : Crimson Fire

Album : Another Dimension

Date de Sortie : 27-08-2021

Ajouté le : 02-10-2021

'Crimson Fire' est une formation Grecque qui a déjà près d'une vingtaine d'années d'existence et qui n'a sorti que 2 albums avec 'Metal Is Back' en 2010 et 'Fireborn' en 2016. En gros, un album tous les 5 ou 6 ans car leur nouveau bébé 'Another Dimension' est sorti fin Août 2021. Classé en power métal, c'est bien ce style qui est mis en avant d'entrée avec 'Judas' et 'Don't Fall from the Sky' qui nous balancent des titres puissants avec des refrains mémorables mais la suite n'est pas seulement faite de compositions dans ce style car ils amènent une certaine diversité à travers des ambiances assez diverses. C'est ce qu'attestent ce qui suit avec 'On The Edge', plus tourné vers de l'AOR avec une section rythmique beaucoup plus mesurée et des lignes mélodiques accrocheuses, puis 'Fire Below' envoie du bon hard-rock mélodique classique mais hyper efficace qui nous ramène quelques décennies en arrière. Et on poursuit avec un 'Set the Night on Fire' entraînant qui met aux même niveau claviers et riffs de guitare, puis, 'No Fear' accélère le tempo et revient à du power métal incisif et 'Eye Of The Storm' est un remarquable mid-tempo heavy qui devrait faire headbanguer tout un public en concert. La fin de l'album fait défiler un entraînant 'Sold My Soul', le bijou mélodique 'Chasing Time' et enfin 'Walking into the Light', tous les trois étant plus proche du hard-rock mélodique que du power métal.

En résumé, les Grecques de 'Crimson Fire', même s'ils ne vont pas révolutionner le métal, sortent un album très varié qui mélangent différentes influences ce qui destine 'Another Dimension' à un public aimant autant un AOR mélodique que le power métal...

Interprêtes

John Britsas (Chant, Claviers), Stelios Koutelis (Guitare, Choeurs), Nick Efetzis (Guitare), Dinos Ganitis (Basse, Choeurs), Andreas Vlachogiannis (Batterie)


Artiste : The Neal Morse Band

Album : Innocence & Danger

Date de Sortie : 27-08-2021

Ajouté le : 03-10-2021






Si vous faites une recherche sur Myprogmusic du nom de 'Neal Morse', vous aurez tous les projets de l'Américain depuis quelques années qui se partagent entre 'Transatlantic', ses albums solo avec le dernier en date 'Sola Gratia', le projet du trio 'Morse/Portnoy/George', 'Flying Colors' et il a également sorti 3 albums avec le 'Neal Morse Band' qui n'ont pas été mis à disposition sur les plateformes de streaming mais dont on peut avoir un aperçu avec le dernier live de 'The Great Adventure' et la compilation 'The Neal Morse Band Collection'. C'est donc le tour d'un nouvel album du 'Neal Morse Band' dont on commence à bien connaître les membres qui sont tous des artistes renommés de musique progressive et, quand 'Neal Morse' sort un album, il nous gratifie souvent d'une double galette, ce qui est encore le cas avec 'Innocence & Danger'. Et quelle double galette !!

Tout d'abord, la première partie 'Innocence' contient 6 compositions qui totalisent environ 50 minutes avec des influences progressives variées et surtout une accessibilité assez immédiate et ceci, dès le premier titre 'Do It All Again' (voir vidéo ci-dessus) avec son refrain entêtant que l'on a envie de reprendre en chœurs et avec un final rayonnant de mille feux. 'Bird On a Wire' (voir vidéo ici) qui suit, aurait très bien pu être une composition présente dans un des albums de 'Genesis' dans les années 70/80 avec des claviers omniprésents, des chœurs resplendissants et un 'Eric Gilette' qui prend des airs de 'Phil Collins'. Avec 'Your Place in the Sun' (voir vidéo ici), la mélodie enjouée nous ramène aux chansons des 'Beatles' et s'éloigne du progressif mais ceci n'est pas du tout péjoratif car c'est un moment festif très agréable à écouter, ambiance que l'on retrouve dans le titre suivant 'Another Story to Tell' avec cette fois un clin d'œil mélodique au 'Supertramp' des années 70/80 dans les couplets et sans transition, 'The Way It Had to Be' est un remarquable titre atmosphérique avec 'Eric Gillette' qui nous envoie des sonorités 'Gilmouriennes' avec sa guitare et dont la mélodie peut faire penser à certains titres épurés de 'Phil Collins' : un bien beau moment provoquant de multiples petits frissons de bonheur !! L'instrumental 'Emergence' qui suit est une courte pièce acoustique à la guitare classique dans des sonorités contemporaines moins accessibles mais qui montre tout le feeling d'Eric Gillette' à la guitare, un peu comme pourrait le faire 'Steve Hackett' (voir son album 'Under A Mediterranean Sky') et qui sert de hors d'œuvre pour 'Not Afraid, Pt.1' nous embarquant dans un titre remarquable avec des chœurs à la 'Crosby, Stills, Nash and Young' et un final addictif. La première partie 'Innocence' se termine dans cette ambiance calme et reposante avec la reprise 'Bridge Over Troubled Water' de 'Simon & Garfunkel', complètement réarrangée pour l'occasion avec une version progressive de 8 minutes que n'aurait pas renié 'Yes' ou 'Genesis' et un final à vous faire verser toutes les larmes de votre corps.

Et cette deuxième partie 'Danger', me direz-vous, autant 'Innocence' pourrait être un album à faire écouter à tout néophyte de progressif voulant découvrir ce style de musique car tout est mis en œuvre pour avoir une écoute assimilable rapidement, autant 'Danger' est fait pour les afficionados d'un progressif recherché et complexe que l'on doit écouter à maintes reprises pour en tirer toute la substantifique moelle. Tout d'abord, elle n'est constituée que de deux compositions, pour plus de 50 minutes d'écoute donc une de plus de trente minutes ce qui n'est pas très courant, même en progressif. Tout d'abord, 'Not Afraid, Pt.2' qui déploie près de 20 minutes typique de ce que 'Neal Morse' a pu faire par le passé, à savoir un savant mélange d'influences très diverses ratissant large dans les 50 dernières années de progressif avec plusieurs parties qui s'imbriquent parfaitement et dans lesquelles chaque artiste amène sa pierre à l'édifice avec une mention spéciale pour la section rythmique de 'Mike Portnoy' qui n'est pas là seulement pour accompagner mais qui fait vivre chaque seconde de ce long titre de manière magistrale. Ensuite 'Beyond The Years' qui rallonge la sauce d'une bonne dizaine de minutes par rapport à son prédécesseur est légèrement plus dur à apprivoiser avec des parties instrumentales très imaginatives et un long final épique qui retombe dans des sonorités de claviers de cordes et qui est coupé subitement sans que l'on ait une vraie fin (serait-ce le signe d'une suite prochaine ?). Dans tous les cas, l'analyse complète de ce titre demanderait de rallonger cette chronique qui est déjà bien longue et donc, le mieux, est de presser sur la touche play et de profiter pleinement de cette composition gargantuesque.

En résumé, ce dernier bébé du 'Neal Morse Band' est un excellent album avec une belle variété de styles se partageant entre de l'accessible et du plus recherché et interprété par des artistes qui illuminent l'ensemble par leur talent ce qui devrait placer, sans aucun doute, 'Innocence & Danger' à une bonne place dans la discothèque idéale d'un bon nombre d'amatrices et d'amateurs de progressif...

Interprêtes

Neal Morse (Chant, Guitare, Claviers), Randy George (Basse), Bill Hubauer (Chant, Claviers), Eric Gillette (Chant, Guitare), Mike Portnoy (Batterie, Choeurs)


Artiste : Ray Wilson

Album : The Weight of Man

Date de Sortie : 26-08-2021

Ajouté le : 04-10-2021

'Ray Wilson' est connu du monde progressif pour avoir co-écrit le dernier album de 'Genesis', 'Calling All Station' et avoir remplacé 'Phil Colins' en 1997 au chant, mais, cet artiste de talent, assez discret et qui a fait des premières parties des plus grands de ce monde, a une carrière impressionnante avec à la clé des albums dans des styles aussi différents que le hard-rock avec 'She' sorti en 2011 avec son ancien groupe 'Stiltskin' mais également dans des ambiances beaucoup plus calmes avec par exemple ce magnifique acoustique 'Song for a Friend' en 2016 dans lequel il nous offrait un de ses meilleurs albums de toute sa carrière avec en dernier titre la reprise de 'High Hopes' des 'Floyds' qui me file toujours autant la chair de poule à chaque écoute, Ray étant un interprète dégageant des belles émotions. La même année sortait 'Makes Me Think Of Home' et 2019 a vu la sortie d'une compilation 'Upon My Life' qui peut être un très bon moyen, pour ceux qui ne le connaissent pas d'avoir les différentes facettes de cet artiste de talent. Le nouveau bébé de Ray 'The Weight of Man', sorti fin Août 2021, est dans la continuité de 'Makes Me Think Of Home' et on retrouve ce style mélangeant pop et rock progressif dans des ambiances intimistes et 'You Could Have Been Someone', qui débute l'album, en est le parfait exemple avec un lent tempo sur lequel 'Ray Wilson' pose sa douce voix procurant un beau moment d'évasion. Le beau voyage se poursuit avec le titre éponyme de l'album qui est un pur joyau mélodique dans une atmosphère 'Floydienne', les interventions fugaces d'Ali Ferguson' amenant ce beau parallèle et 'Yogi Lang' de 'RPWL' venant seconder 'Jethro Bodean' aux claviers. La suite fait défiler des titres tout autant chaleureux et je pourrais tous les citer car ils nous font poursuivre notre beau périple à travers ces atmosphères tranquilles et mélancoliques avec des mélodies sur lesquelles on s'abandonne complètement, bercé par le chant harmonieux de Ray et j'ai souvent retrouvé ce parallèle avec 'RPWL' avec par exemple les très belles compositions 'We Knew the Truth Once' ou 'The Last Laugh' ou encore 'Symptomatic'.

En résumé, avec ce dernier album de 'Ray Wilson', pour emprunter ces quelques mots de 'Charles Beaudelaire', nous embarquons pour un très beau voyage musical où "tout n'est qu'ordre, beauté, luxe, calme et volupté" montrant une fois de plus le talent de l'Ecossais qui n'a maintenant plus rien à prouver mais qui continue de nous enchanter à chaque sortie d'album...

Interprêtes

Ray Wilson (Chant), Ali Ferguson (Guitare), Jethro Bodean (Claviers), Lawrie MacMillan (Basse), Marcin Kajper (Clarinette), Nir Z (Batterie), Yogi Lang (Claviers, Choeurs), Uwe Metzler (Guitare), Alicja Chrząszcz (Violon), Scott Spence (Piano, Claviers)


Artiste : Syndone

Album : Kama Sutra

Date de Sortie : 01-09-2021

Ajouté le : 05-10-2021

'Syndone' est une formation Italienne qui a déjà sorti 7 enregistrements studio et qui a déjà près de 30 ans d'existence, leur premier album 'Spleen' datant de 1992 et apparaissant dans spotify sous le nom de leur leader 'Nick Comoglio'. Après une longue période sans album, ils sont revenu à la fin des années 2000 avec 'Melapesante' en 2010, puis, 'La Bella è la Bestia' en 2012, puis 'Odysseas' en 2014 suivi de 'Eros & Thanatos' en 2016 et enfin 'Mysoginia' en 2018 dans lequel ils avaient commencé à introduire de l'Anglais dans quelques chansons. 'Kama Sutra' est donc leur 8ème album et le chanteur 'Riccardo Ruggeri' nous donne quelques explications sur ce thème original : " Pour Syndone, cela devient un prétexte pour évoquer aussi bien l’amour entre deux personnes, la réalité des prostituées d’aujourd’hui, la provocation, les images, les symboles, les jeux de rôle et les personnes.".

Dans un style original, ils fusionnent différentes influences musicales qui vont du jazz au rock énergique en passant par de la pop, du symphonique et du hard-rock avec des mélodies pouvant faire penser au ambiances de boite de jazz. 'It's Only Kake Believin', qui ouvre l'album, montre d'entrée ce mélange entre du hard-rock avec des sonorités de claviers de la première période de 'Deep Purple' et du rock symphonique exubérant, puis, avec 'Nirvana', on embarque pour de la comédie musicale que l'on aurait marié avec le style symphonique et théâtral de 'Freddy Mercury', l'ensemble étant complètement addictif avec cet entrain communicatif remarquable et, sans transition, 'Carousel' envoie une pièce symphonique joyeuse et enlevée poursuivant dans ce style démonstratif. Changement de décor complet avec 'Into The Karma' qui déroule une lente mélodie avec un magnifique duo vocal entre 'Riccardo Ruggeri' et 'Annie Barbazza' et qui accélère en fin de titre pour un final orientalisant de toute beauté, puis, 'Bitches' est tout autant surprenant avec une magnifique introduction a capella suivi d'une reprise du thème par des cordes débouchant sur l'arrivée des instruments électriques dans une fusion entre puissance du hard-rock, ambiance psychédélique et accompagnements symphoniques. Nouveau changement de style avec 'You Still Shine' qui nous emmène dans un décor romantique et plus épuré avec des incursions dans du jazz et du blues, puis, avec 'Sex Toys R Us' on est transporté dans une composition qui part dans tous les sens, tout d'abord avec une introduction faite de claviers impétueux puis d'une section chantée pratiquement à capella assez déjantée qui est entrecoupée par des interventions de saxophone tumultueuses. Après le court instrumental 'Thousand 10' dispensable, 'Sacred & Profane' nous emmène dans une ambiance feutrée de boite de jazz qui prend petit à petit de l'ampleur pour un refrain mémorable et qui alterne ensuite cette sensualité et énergie propre au jazz. Nouveau changement radical avec 'We are The World We Created' qui est dans un style classique romantique accompagné d'un piano et de cordes mélancoliques, le chant touchant de 'Riccardo Ruggeri' accentuant ce côté rêveur et qui change complètement de visage pour un final énergique avec des claviers débridés à la 'ELP', l'album se terminant par une courte ballade épurée piano/voix remplie d'une émotion touchante.

En résumé, les Italiens de 'Syndone' continuent de nous surprendre avec ce mélange tout à fait original qui demande d'adhérer à plusieurs styles qu'ils alternent ou fusionnent de très belle manière et qui reste finalement très accessible grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie assez facilement...

Interprêtes

Nick Comoglio (Claviers), Riccardo Ruggeri (Chant), Marta Caldara (Vibraphone, Timpani), Gigi Rivetti (Claviers, Piano), Simone Rubinato (Basse), Eddy Franco (Batterie, Percussions) + Invités : Riccardo Diggiani (Sitare), Annie Barbazza (Chant), Gianluca Cagnani (Orgue), David Jackson (Saxophone), Vincent Boniface (Flûte), Claudio Adamo (Guitare), Andrea Manco (Flûte), Luigi Finetto (Hautbois), Luigi Picatto (Clarinette)


Artiste : Clive Nolan

Album : Song of the Wildlands

Date de Sortie : 01-09-2021

Ajouté le : 06-10-2021

'Clive Nolan' est bien connu dans le monde du progressif avec différents projets dont 'Pendragon' et 'Arena' et a également de multiples autres projets dont des opéras rock ou symphoniques, parmi lesquels on peut citer 'Otra Vida' et 'Alchemy'. 'Song of the Wildands' fait donc partie de cette catégorie et raconte le mythe de 'Beowulf', un vieux conte Anglais du VIIème siècle qui est l'histoire d'un guerrier nordique, devenu roi pour avoir vaincu le monstre 'Grendel'.

On est donc embarqué dans une épopée historique avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de production : un narrateur avec une voix digne des plus grands conteurs de films historiques qui plante le décor de chaque titre et de la musique épique à grand renfort de chœurs grandioses alternant moments forts et d'autres plus calmes dans des ambiances mélangeant des influences symphoniques, de folk et de musique celte. Et le résultat est à la hauteur de cette tâche considérable pour rendre compte de cette fresque historique qui demande bien entendu de l'écouter dans son ensemble comme un film historique, le titre à titre n'ayant aucun sens. Musicalement, les 15 chapitres alternent différentes atmosphères que l'Anglais a fait coller au climat du moment et ceci d'entrée, avec l'introduction instrumentale plantant un décor épique et grandiose avec des lignes mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête, puis, défilent des compositions variées avec par exemple 'There's a Threat' et ses sonorités folks et ses tambours percutants digne d'une épopée historique, tout comme le lent tempo de 'Crossing The Ocean' qui rend très bien cette image de cette longue traversée en bateau. On pourrait citer tous ces titres car les arrangements, en particulier le travail des sections rythmiques et des harmonies vocales (grâce à un chœur impressionnant d'une cinquantaine de choristes), contribuent à amener encore plus d'authenticité à cette légende séculaire. Au niveau de la section vocale, Clive a fait appel à plusieurs artistes : tout d'abord, un narrateur idéal en la personne de 'Ross Andrews' avec sa voix puissante et grave de conteur d'événements historiques, et les différents chanteuses et chanteurs se partagent les différents rôles avec, honneur aux dames, la soprano Anglaise 'Gemma Ashley' qui fait partie du projet 'Caamora Norway', la chanteuse 'Christina Booth' du groupe 'Magenta' dont le dernier album 'Masters Of Illusion' (malheureusement non disponible sur spotify) date de 2020, et 'Natalie Barnett' qui fait également partie de l'aventure de 'Caamora'. Côté messieurs, le baryton 'Ryan Morgan' est un magnifique interprète dans ce style de musique et a travaillé avec Clive également dans le projet 'Caamora'. On peut également noter que Clive est vraiment aller jusqu'au bout de ce projet, jusqu'à utiliser le vieil Anglais pour les paroles, le docteur 'Christopher Monk' l'ayant secondé dans cette lourde tâche. Enfin, comme il le dit lui-même, l'utilisation d'instruments anciens et folkloriques contribue pour une bonne partie à la réussite de cet album ce qui rajoute encore plus cette touche authentique et une vraie identité historique.

En résumé, 'Clive Nolan' montre une fois de plus que c'est un artiste complet et que ses nombreux projets sont très variés, cette épopée historique en étant encore la preuve. A chaque sortie d'album, l'Anglais met tout en œuvre pour arriver à ses fins car 'Song of the Wildlands' réunit tous les ingrédients qui donnent encore plus de relief à cette légende séculaire et qui, on l'espère, pourra faire l'objet d'un spectacle et d'une mise en scène pour amener cette fois le côté visuel qui parait indispensable à ce genre de production musicale, mais, ça, c'est une autre histoire à écrire...

Interprêtes

Clive Nolan (Chant, Claviers), Ross Andrews (Narration), Ryan Morgan (Chant - Beowulf), Christina Booth (Chant - Tyra), Gemma Ashley (Chant - Solveig), Natalie Barnett (Chant - Freja), Mark Westwood (Guitare), Stig Andre Clason (Guitare), Arnfinn Isaksen (Basse), Scott Higham (Batterie), Morten Clason (Flûte), Birgitte Njå (Lure), Vicki Swan (Nyckelharpa), Geir Johansen (Percussions), The " Wildland Warriors Choir" (Choeurs)


Artiste : The Night Flight Orchestra

Album : Aeromantic II

Date de Sortie : 03-09-2021

Ajouté le : 07-10-2021

Pour ce nouvel album des Suédois de 'The Night Flight Orchestra' qui, après le premier volet 'Aeromantic' sorti en 2020, le groupe déclare : " Aeromantic II consiste à faire le tour de la planète terre dans la stratosphère, sans jamais vouloir atterrir. Une continuation du voyage que nous avons commencé il y a quelques années. ". Effectivement, si vous lisez la dernière chronique de myprogmusic, j'aurais pu faire un copier/coller de celle-ci car la fièvre du samedi soir (pour les plus jeunes, je fais allusion au film emblème du disco de la fin des années 70) continue avec ce nouvel opus et avec toujours la même équipe, 'Bjorn Strid' en tête menant toujours la danse avec ses prestations vocales rayonnantes sur des mélodies complètement addictives. Donc, pour ne pas me répéter, je vous ferai simplement profiter des nombreux clips vidéos qui ont été enregistrés pour ' Aeromantic II', 'White Jeans', 'Burn For Me', 'Chardonnay Nights' et 'Change' auxquels je rejoute le single sorti entre les 2 'Aeromantic', 'Paper Moon'. Bref, avec ce nouveau bébé, les Suédois de 'The Night Flight Orchestra' vont certainement encore augmenter leur base de fans en distillant cette bonne bouffée d'oxygène dont nous manquons tellement en ce moment et qui nous reconnecte directement aux années 70/80 pour un instant de légèreté...

Interprêtes

Björn Strid (Chant), Sharlee D' Angelo (Basse), David Andersson (Guitare), Richard Larsson (Claviers), Jonas Källsbäck (Batterie), Sebastian Forslund (Guitare, Percussions), Anna Brygård (Choeurs), Anna-Mia Bonde (Choeurs)


Artiste : Auri

Album : II – Those We Don't Speak Of

Date de Sortie : 03-09-2021

Ajouté le : 08-10-2021

Le trio Finlandais 'Johanna Kurkela'/'Tuomas Holopainen'/'Troy Donockley' nous avait gratifié d'un très bel album 'Auri' en 2018 et 2021 voit la sortie de son petit frère 'II – Those We Don't Speak Of', le batteur et percussionniste 'Kai Hahto' étant venu compléter le line up pour ce deuxième opus. On retrouve donc avec bonheur le doux chant de 'Johanna Kurkela' dans des mélodies atmosphériques qui nous emmènent dans un très beau voyage avec des influences des pays nordiques. Le premier titre en est l'exemple parfait avec cette introduction avec des vocalises semblant sortir d'un merveilleux rêve introduisant un lent tempo sur lequel Johanna accompagnée de chœurs nous envoute et nous transporte complètement. Les différents instruments traditionnels de 'Troy Donockley' donnent encore plus de relief à ces beaux moments remplis d'une remarquable authenticité. Pour ne citer que la première partie de l'album, défilent des mélodies accrocheuses baignées d'influences celtiques comme le très beau 'The Valley' (voir vidéo ci-dessus) qui peut rappeler certaines lignes mélodiques de 'Mike Oldfield' ou le mélancolique 'The Duty Of Dust' avec ses harmonies vocales mixtes complètement addictives ou 'Pearl Diving' (voir vidéo ici) qui est plus classique et proche d'une pop internationale que n'aurait pas renié un groupe comme 'ABBA' ou encore 'Kiss The Mountain' et son ambiance feutrée reposante. Quant à l'instrumental 'Light And Flood', il met en avant les instruments traditionnels et des chœurs célestes et on n'est pas loin des ambiances de ce qu'a composé 'Tuomas Holopainen' dans le deuxième CD du dernier 'Nightwish', (chronique ici).

En résumé, les Finlandais d'Auri' sortent un deuxième album dans la continuité du premier qui nous transporte dans un monde reposant de bien-être et de délicatesse et qui est à savourer tranquillement au casque pour se ressourcer d'une rude journée en écoutant tous ces titres remplis de poésie et de sérénité...

Interprêtes

Johanna Kurkela (Chant, Violon, Alto, Claviers), Tuomas Holopainen (Claviers), Troy Donockley (Guitare, Claviers, Bouzouki, Cornemuse, Low Whistles, Aerophone, Bodhran, Chant, Claviers), Kai Hahto (Batterie, Percussions)


Artiste : Iron Maiden

Album : Senjutsu

Date de Sortie : 03-09-2021

Ajouté le : 09-10-2021

Autant vous l'avouer, je n'ai jamais été un fan inconditionnel d'Iron Maiden' bien qu'ils aient commencé à sortir des albums dans la période pendant laquelle je découvrais tous les grands groupes de hard-rock et de métal des années 70/80 et les années passant, les albums se sont espacés et ce n'est qu'avec 'The Book Of Souls' en 2015 que j'ai recommencé à m'intéresser à ces pionniers du 'British heavy metal' avec ce magnifique double album qui m'a fait réellement découvrir qu'au-delà de leur étiquette d'heavy métal, 'Iron Maiden' est définitivement pour moi un groupe de progressif. 6 ans ont passé et c'est encore un album dense de 80 minutes que les Anglais nous proposent en 2021 avec 'Senjutsu' qui est un mot Japonais se traduisant par « tactique et stratégie ». Je dois dire que j'ai été agréablement surpris par une première écoute qui m'a mis l'eau à la bouche et qui m'a donné cette irrésistible envie de m'y replonger, sentiment que je retrouve à chaque fois que j'écoute pour la première fois un album riche et dense de progressif et qui se bonifie écoute après écoute.

Et pourtant, pas forcément très progressif, le titre éponyme de l'album nous accueille dans un lourd mid-tempo avec une section rythmique remarquable du presque septuagénaire 'Nicko McBrain' qui donne un sentiment de lente procession tout au long des 8 minutes avec un premier refrain accrocheur qui se greffe directement dans la tête, puis, 'Stratego' qui suit, est également assez direct et montre une belle efficacité mélodique dans un tempo plus rapide. Avec 'The Writing On The Wall', la première minute instrumentale prépare magnifiquement la partie chantée entraînante qui nous balance un nouveau refrain que devrait reprendre en chœurs tout un public et un solo de guitare magistral dans la deuxième partie à nous décrocher la tête à force de headbanguer, puis, 'Lost In A Lost World' amène le premier titre réellement progressif avec différents changements d'ambiance et de rythmique qui, même si on peut regretter certaines redondances, ne m'a pas lassé du tout et pourra constituer un bon titre de concert avec une première partie propice à reprendre en chœurs la phrase mélodique répétée et une longue partie instrumentale centrale que le public devrait scander. Dans le même style que 'Stratego', 'Days Of Future Past' nous offre un titre entraînant qui permet d'alterner longs titres avec des formats plus courts de heavy métal efficace. Mais, pour ma part, le meilleur est à venir avec les 5 dernières compositions qui dépassent toutes 7 minutes et qui amènent cette diversité progressive avec, tout d'abord 'The Time Machine' qui, après une introduction paisible poursuit dans une partie chantée énergique avec une mélodie mémorable et avec un magnifique solo de guitare, alternant différentes rythmiques tout au long du titre et qui se termine dans une belle partie acoustique guitare/chant. Suit la power ballade de l'album 'Darkest Hour', certes classique mais tellement efficace, qui nous ramène aux meilleurs ballades de métal des années 80, puis les 10 minutes de 'Death OF The Celts' accentuent encore le côté progressif avec une composition en plusieurs tiroirs avec une longue et magnifique introduction menée par une basse imposante qui prend petit à petit de l'ampleur et qui amène la partie chantée sous la forme d'une ritournelle dans un lourd mid-tempo, puis, qui nous propose une longue partie instrumentale entraînante dont la mélodie peut faire penser au danses Irlandaises pour retomber dans la dernière minute, terminant de belle manière ce long titre. Avec 'The Parchment', on embarque dans un voyage dépaysant pour une fresque historique épique qui déploie une ambiance grandiose avec un lourd tempo addictif qui met en marche la machine à headbanguer et qui laisse place à de longs passages instrumentaux (magnifiques solos de guitare successifs) et qui possède une longue accélération finale qui finit par retomber dans quelques accords de guitare. Et ce n'est pas fini car 'Hell on Earth' clôture l'album avec un nouveau long développement qui se fait se succéder différentes parties qui alternent différentes intensités et rythmiques ce qui en fait définitivement une des pièces majeures de 'Senjutsu'.

En résumé, ce dernier album d'Iron Maiden' fera sans doute s'affronter deux type de public d'heavy métal, ceux qui aiment les titres directs et efficaces pas trop longs et ceux qui aiment des compositions plus recherchées amenant une bonne dose de progressif car 'Senjutsu' renferme ces deux styles mais, pour ma part, c'est justement cette diversité qui me plait et qui montre que les Anglais, 40 ans après leur début, continuent de nous offrir des albums denses et riches qui resteront dans l'histoire du heavy métal...

Interprêtes

Bruce Dickinson (Chant), Adrian Smith (Guitare), Dave Murray (Guitare), Janick Gers (Guitare), Steve Harris (Basse), Nicko McBrain (Batterie)


Artiste : Steve Hackett

Album : Surrender of Silence

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 10-10-2021

Dans un autre style que ma dernière chronique consacrée au dernier enregistrement studio 'Senjutsu' des Anglais d'Iron Maiden', l'album suivant de ma longue liste des dernières sorties à écouter est 'Surrender of Silence' de 'Steve Hackett' et il y de fortes chances que ces deux albums figurent dans mon top 5 de l'année 2021. Après un aparté acoustique guitaristique avec le très bon 'Under A Mediterranean Sky', l'ancien membre de 'Genesis' sort un nouvel album solo, enfin, si on peut dire, car on retrouve la majorité des artistes de talent que Steve avait invité dans 'At The Edge Of Light' qui avait été pour moi l'album de l'année 2019. J'avais parlé à l'époque de 'Musique du monde' et ce sentiment est toujours autant présent dans 'Surrender of Silence' qui nous embarque dans un tour du monde merveilleux provoquant de nombreux moments d'émotions intenses et qui nous transporte dans des univers musicaux d'une variété immense, chaque morceau ayant sa propre personnalité.

La courte introduction instrumentale est une invitation à rentrer dans cette cathédrale sonore avec ce mélange entre des basses profondes d'un orgue classique et une rivière de notes de guitare électrique qui laisse sa place à des tambours impressionnants accompagnés par la guitare de Steve qui nous donne déjà des frissons, puis, 'Natalia' ouvre le bal dans l'ambiance du 'Romeo et Juliette' de 'Serge Prokofiev' et cette fresque symphonique emprunte ensuite à différents maitres classiques avec des arrangements qui procurent de merveilleux instants comme ces chœurs majestueux qui ponctuent sans trop en rajouter l'ensemble du titre : on est déjà au septième ciel et l'instrumental 'Relaxation Music for Sharks' en remet une couche dans une sorte de clair-obscur qui nous fait passer du calme des grands fonds marins à la férocité de ce milieu pour retomber sur la fin, les cordes et la batterie accompagnées par la guitare de Steve marquant ce titre d'une intensité sonore saisissante. Avec 'Wingbeats', on part en direction de l'Afrique et il y a une très belle opposition entre des arrangements vocaux magnifiques plus conventionnels et la section rythmique syncopée Africaine. Changement de décor avec 'The Devil's Cathedral' qui nous accueille dans un mélange contemporain entre des orgues grandioses proches de 'Charles Wigor' et des sonorités proches de 'Stravinsky' et qui au bout d'une minute trente amène une section chantée beaucoup plus posée avec une mélodie accrocheuse et qui poursuit avec une partie instrumentale débordante d'imagination donnant une sensation d'urgence, le final revenant comme il avait commencé à cette ambiance d'Eglise avec des orgues majestueux. Beaucoup plus conventionnel tout en gardant un côté moderne, 'Held in the Shadows' déroule une mélodie plus rock avec un lourd tempo et avec une très belle incartade de Steve avec des sonorités orientalisante en milieu de titre, puis, 'Shanghai To Samarkand' pourrait être un résumé du talent de compositeur de 'Steve Hacket' qui a ce talent pour nous embarquer dans des voyages musicaux variés et dépaysants en mélangeant des sonorités traditionnelles avec du progressif plus accessible et des influences de musique orchestrale contemporaine ou classique, ce qui peut en perturber certains mais dont le résultat amène une force émotionnelle extraordinaire pour celui qui, comme moi, aime ce patchwork d'influences source de création et d'innovation. Steve sait également varier les ambiances car 'Fox's Tango' qui suit est plus direct et plus accessible mais tout autant remarquable surtout que Steve nous gratifie d'accompagnements magistraux à la guitare, puis, 'Day of the Dead' est plus recherché avec cette fois des influences progressives nous faisant remonter à la fin des années 60 (certaines sonorités me faisant penser à 'Abbey Road' des 'Beatles' que j'ai toujours considéré comme un album progressif) et avec encore de belles harmonies vocales, la deuxième partie du titre alternant rythmiques pour une très belle section instrumentale. Et pour terminer ce somptueux tour du monde en musique, quoi de mieux qu'une belle ballade avec 'Scorched Earth' sous forme de complainte de notre terre que l'on abime jour après jour encore plus, le court outro 'Esperanza' mettant fin à 'Surrender of Silence' sur quelques notes apaisantes de guitare classique nous ramenant à 'Under A Mediterranean Sky' : la boucle est bouclée.

En résumé, comme vous l'aurez compris, 'Surrender of Silence' est encore un album de musique progressive au sens large qui va marquer l'année 2021 et qui montre ce talent toujours renouvelé de créativité de 'Steve Hacket' continuant, album après album, de nous enchanter en nous faisant nous évader le temps d'un instant et qui, pour ma part, réussit ce pari fou de rendre ce périple intérieur aussi intense que si l'on voyageait réellement pour découvrir d'autres horizons...

Interprêtes

Steve Hackett (Chant, Guitare, Oud, Charango, Sitar, Harmonica), Roger King (Claviers, Programmation, Arrangements orchestraux), Rob Townsend (Saxophone, Clarinette), Jonas Reingold (Basse), Nad Sylvan (Chant), Craig Blundell (Batterie) + Invités : Phil Ehart (Batterie), Nick D'Virgilio (Batterie), Amanda Lehmann (Chant), Durga McBroom (Chant), Lorelei McBroom (Chant), Christine Townsend (Violon, Alto), Malik Mansurov (Tar), Sodirkhon Ubaidulloev (Dutar)


Artiste : Inglorious

Album : Heroine

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 11-10-2021

Après le très bon 'We Will Ride' sorti au début de l'année, les Anglais d'Inglorious' on décidé quelques mois après de sortir un nouvel albums, cette fois de reprises d'artistes féminines de rock et de hard-rock, une sorte d'hommage à toutes ces chanteuses qui ont participé à rendre le rock et le hard-rock populaire et dont certaines compositions sont devenues intemporelles. On retrouve donc en vrac en allant de la fin des années 70 aux années 2020, des chanteuses emblématiques comme 'Whitney Houston', 'Tina Turner', 'Amy Lee', 'Joan Jett' ou encore 'Cyndi Lauper' dans des versions légèrement plus musclées pour certains titres avec l'ajout de riffs de guitare énergiques mais également de belles reprises de ballades avec 'I'm With You', 'Time After Time' et 'Uninvited'. A noter qu'à chaque vente d'album sur leur boutique en ligne, ils reversent une livre à l'association caritative 'Women’s Aid'. Bref, inutile d'en rajouter, 'Heroine' est un très bel album de reprises des Anglais d'Inglorious' qui devrait toucher un large public car tous les titres ont été choisis dans des standards de rock et de hard-rock accessibles et mélodiques...

Liste des reprises avec interprète original, album et année de sortie :
01. Queen Of The Night (Whitney Houston – The Bodyguard – 1992)
02. Barracuda (Heart – Little Queen – 1977)
03. Midnight Sky (Miley Cyrus – Plastic Hearts – 2020)
04. Nutbush City Limits (Tina Turner – Nutbush City Limits – 1977)
05. Bring Me To Life (Evanescence – Fallen – 2003)
06. Fighter (Christina Aguilera – Stripped – 2020)
07. I'm With You (Avril Lavigne – Let Go – 2002)
08. I Hate Myself For Loving You (Joan Jett & The Blackhearts – Up Your Alley – 1988)
09. I Am The Fire (Halestorm – Into the Wild Life – 2015)
10. Time After Time (Cyndi Lauper – This Is Where I Leave You – 1983)
11. Uninvited (Alanis Morissette – City Of Angels – 1998)

Interprêtes

Nathan James (Chant), Danny De La Cruz (Guitare), Dan Stevens (Guitare), Vinnie Colla (Basse), Phil Beaver (Batterie, Percussions)


Artiste : Seven Spires

Album : Gods of Debauchery

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 12-10-2021

Il y a un an et demi, sortait le très bon 'Emerald Seas' et les Américains de 'Seven Spires' qui avaient prévu de le présenter en concert en 2020 ont vite déchanté avec ce foutu virus qui a donné un coup de stop net à tout concert. Qu'à cela ne tienne, car ils se sont remis à composer et 'Gods of Debauchery', le petit frère de 'Emerald Seas' a donc vu le jour début Septembre et, le moins que l'on puisse dire, c'est que cette nouvelle galette est riche en quantité et en qualité car, ce sont près de 80 minutes pour 16 titres qui s'offrent à nous avec des compositions variées car ils ont ce talent de mélanger différents styles de métal comme je l'avais mentionné déjà pour le précédent album.

L'instrumental 'Wanderer’s Prayer', qui débute l'opus, monte tout doucement en puissance pour introduire 'Gods of Debauchery' (voir vidéo ici) qui nous met directement dans le bain, avec une débauche d'énergie extraordinaire, 'Adrienne Cowan' utilisant d'entrée sa voix extrême avec des growls incisifs. 'The Cursed Muse', qui suit, n'est pas en reste mais amène un côté symphonique marqué avec un refrain mémorable chanté cette fois en voix clair tout en gardant un visage death dans les parties rapides. Pour les amatrices et amateurs de métal qui n'aiment pas particulièrement les voix extrêmes, je vous conseille néanmoins de persévérer dans l'écoute de cet album car les deux compositions passées ne sont pas représentatifs de l'ensemble de l'album : en témoignent les titres suivants, tout d'abord, 'Ghost Of Yesterday' qui est dans un style symphonique beaucoup plus mesuré, avec des lignes mélodiques accrocheuses que l'on s'approprie immédiatement et ensuite le mid-tempo 'Lightbringer' qui possède une nouvelle mélodie mémorable dans un climat plus rock que métal, suivi de 'Echoes of Eternity' qui se rapproche plus d'un métal symphonique et mélodique me rappelant 'Stream Of Passion'. Dans les titres suivants, Adrienne continue d'alterner sa voix extrême et son chant clair dans des ambiances plus ou moins énergiques et on peut citer 'Shadow on an Endless Sea' qui est le parfait exemple de l'utilisation des deux voix ce qui en fait un des moments forts de l'album mais aussi l'entraînant 'Dare To Live' (voir vidéo ici) ou le puissant 'Gods Amongst Men' rappelant avec ses chœurs les Hollandais d'Epica' ou encore 'Dreamchaser' et sa section rythmique imposante. En milieu d'album, 'This God is Dead' déploie ses 10 minutes dans une ambiance symphonique épique avec une succession de changements d'intensité et de rythme et des lignes mélodiques toujours très accrocheuses ce qui en fait un parfait résumé du style de 'Seven Spires' et le titre phare de l'album. Et quand le tempo ralentit, 'Seven Spires' nous offre des power ballades avec les puissants 'In Sickness, In Health' ou 'The Unforgotten Name' (voir vidéo ici), tous les deux dans un lent tempo mais accompagné par une section rythmique déchaînée à certains endroits. Avec 'Oceans of Time' on revient à un métal symphonique plus classique mais toujours très accrocheur avec une rythmique entraînante et la fin de l'album nous propose deux compositions symphoniques épiques avec, tout d'abord 'Through Lifetimes' qui déploie de remarquables arrangements instrumentaux et vocaux, puis 'Fall With Me' conclue l'album avec une magnifique ballade qui monte en puissance petit à petit et dont la mélodie ne vous quitte plus.

En résumé, les Américains de 'Seven Spires' sortent un excellent album qui confirme leur talent pour un métal diversifié mélangeant différentes influences et 'Gods of Debauchery' devrait plaire à un public de métal qui aime un métal symphonique énergique avec une chanteuse qui alterne chant clair et chant extrême...

Interprêtes

Adrienne Cowan (Chant, Claviers), Jack Kosto (Guitare), Peter de Reyna (Basse), Chris Dovas (Batterie)


Artiste : Anette Olzon

Album : Strong

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 13-10-2021

Après sa période 'Nightwish' pendant laquelle elle avait participé aux albums qui sont devenus des incontournables des Finlandais, 'Dark Passion Play' en 2007 et surtout 'Imaginerium' en 2011, la Suédoise a su rebondir avec tout d'abord la création d'une nouvelle formation 'The Dark Dimension' dont le dernier album 'Songs the Night Sings' date de 2019 mais aussi en participant à différents projets avec son duo avec 'Russell Allen', 'Worlds Apart' en 2020 et sa participation au projet 'Heart Healer' du Suédois 'Magnus Karlsson'. En parallèle de ces différents projets, elle mène une carrière solo et 'Strong' est son deuxième enregistrement studio après 'Shine' sorti en 2014. Sur ce nouvel opus, sans surprise, elle continue sa collaboration avec 'Magnus Karlsson' ('Primal Fear') avec qui elle a co-écrit et co-composé l'ensemble des titres et le style se veut résolument plus métal que le premier album dans un style symphonique puissant et énergique.

Le ton est donné par un 'Bye Bye Bye' musclé par des riffs énergiques de Magnus et quelques growls du bassiste et compagnon de la chanteuse, 'Johan Husgafvel' ('Pain') dans lequel Anette montre que son chant a bien évolué et qu'elle a gagné en puissance depuis la période 'Nighwish' ce qui lui permet désormais de rivaliser avec les meilleures chanteuses de métal. Dans le même style, 'Sick of You' qui suit (voir vidéo ci-dessus), imprime un rythme soutenu avec un refrain fédérateur qui va se greffer dans la tête, tout comme son successeur 'I Need to Stay' mais avec de belles variations d'intensité, 'Anders Köllerfors' à la batterie amenant une énergie remarquable. Plus mesurée, la chanson titre n'en est pas moins efficace avec un tempo donnant une envie irrésistible d'headbanguer et avec un refrain que l'on a envie d'accompagner, puis 'Parasite' (voir vidéo ici) continue dans un métal puissant et moderne, des growls épisodiques venant se rajouter à cette débauche d'énergie. Premier moment plus mesuré entre ballade et mid-tempo avec 'Sad Lullaby' qui, grâce à des arrangements orchestraux, amène une ambiance symphonique dans lequel Anette excelle tout autant et se rapproche de ce qu'elle a pu faire par le passé. On reste dans un métal symphonique classique avec 'Fantastic Fanatic' (voir vidéo ici) qui peut rappeler les Hollandais de 'Delain' (qui ont annoncé en début d'année la fin de la formation). Avec les 3 titres suivants, 'Who Can Save Them', 'Catcher Of My Dreams' et 'Hear Them Roar', on continue dans le même style avec des compositions toujours aussi puissantes et avec des mélodies mémorables, 'Roll the Dice' concluant l'album avec un très beau titre alternant différents tempos et intensités permettant de varier les ambiances mais on peut regretter sur l'ensemble un manque de compositions plus mesurées et de vraies ballades comme si 'Anette Olzon' voulait définitivement faire oublier cette étiquette de chanteuse de pop qui, pour moi, faisait partie de sa personnalité et lui permettait un éventail de styles encore plus large.

En résumé, comme le titre de ce dernier album laisse le suggérer, 'Anette Olzon', qui continue de nous délivrer de remarquables prestations vocales, durcit le ton avec des compositions plus heavy, certainement influencées par le guitariste 'Magnus Karlsson', ce qui destine 'Strong' à un public aimant un métal symphonique énergique avec des lignes mélodiques accrocheuses...

Interprêtes

Anette Olzon (Chant), Magnus Karlsson (Guitare), Johan Husgafvel (Basse, Growls), Anders Köllerfors (Batterie)


Artiste : Shumaun

Album : Memories & Intuition

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 14-10-2021

'Shumaun' est un projet de hard-rock progressif initié par l'Indien 'Farhad Hossain' qui a déjà sorti deux albums 'Shumaun' en 2015 et 'One Day Closer To Yesterday' en 2019 et qui est également le chanteur, claviériste et guitariste de la formation ' Iris Divine' qui a également deux opus à son actif. C'est donc avec ce nouvel opus 'Memories & Intuition' que je découvre 'Shumaun' et, après une première écoute, j'ai eu une envie irrésistible d'y revenir car il contient tous les ingrédients qui en font un très bon album de progressif avec une belle variété de styles entre les différentes compositions.

D'entrée, avec 'A Subtle Invocation', ça démarre dans du métal progressif énergique avec une section rythmique percutante du batteur 'Marc Zonder' qui participe à de multiples projets comme 'Pentesilea Road' ou 'Enzo and the Glory Ensemble'. D'ailleurs, 'Farhad Hossain' a fait appel à des batteurs de renommée car on retrouve également sur l'album l'Autrichien 'Thomas Lang' (entre autres 'Peter Gabriel'), ' Leo Margarit' ('Pain Of Salvation') et 'Atma Anur' qui officie dans différents styles de musique. Le titre suivant 'Prisoners' s'éloigne du métal et montre une ambiance plus mesurée et un tempo moins rapide avec une mélodie accrocheuse, puis, 'Memories of Water' continue dans un style rock plus direct et toujours aussi mélodique et 'Jabriel's Song' est une belle ballade instrumentale dans un style atmosphérique dans laquelle 'Farhad Hossain' montre tout son feeling à la guitare. Sans transition, 'Invicible' déboule avec un merveilleux mélange de musique traditionnel Indienne et de métal progressif moderne ce qui en fait un des moments forts de l'album et me fait penser au style percutant que l'on retrouve dans certains titres de 'Threshold', puis, 'Under The Sun' continue dans du rock progressif plus tranquille et, même, si à certains endroits les riffs de guitare sont plus musclés, on se rapproche de formations comme 'RPWL'. Suit 'The Pursuit Of Happiness' qui est un instrumental progressif plus recherché avec une section rythmique entraînante variant les tempos sur laquelle les accompagnements à la guitare de 'Farhad Hossain' sont particulièrement imaginatifs, puis, changement de style avec 'Tides' qui nous embarque dans une ballade avec une ambiance à la 'BJH', nous faisant revenir aux années 70/80 et 'Intuition Underground' poursuit notre périple dans les seventies, cette fois avec du hard-rock direct et efficace avec quelques variations d'intensité bienvenues et avec un refrain fédérateur. Autre point fort de l'album, 'Breathing Light' est un long développement progressif plus complexe en multi-tiroirs qui juxtapose différents paysages sonores et on passe par exemple d'un métal atmosphérique à des sections progressives beaucoup plus énergiques, puis la fin de l'album revient à du rock plus tranquille avec tout d'abord la belle balade 'A Planetary Shift' et un nouveau refrain puissant mémorable et un mélancolique 'The Day We Said Goodbye', plus dispensable, avec la même phrase musicale répétée tout au long du titre.

En résumé, 'Shumaun', sous la houlette de 'Farhad Hossain', sort un très bon album qui mélange des styles assez différents allant d'un rock conventionnel paisible à du métal progressif moderne recherché ce qui destine 'Memories & Intuition' à un public aimant la diversité car il juxtapose des compositions accessibles à la première écoute et d'autres demandant de s'y attarder pour en tirer toute la richesse...

Interprêtes

Farhad Hossain (Chant, Guitare, Claviers), Jose Mora (Basse), Tyler Kim (Guitare) + Invités : Atma Anur (Batterie), Leo Margarit (Batterie), Mark Zonder (Batterie), Thomas Lang (Batterie)


Artiste : Finally George

Album : Icy Skies

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 15-10-2021

Je vous avais présenté son premier album 'Life Is a Killer' en 2018 et l'Allemand 'Finally George' a sorti début Septembre 2021 son deuxième enregistrement studio 'Icy Skies'. On retrouve donc ce chanteur et multi-instrumentaliste entouré de nombreux invités dans des ambiances 'Floydiennes' que l'on connaissait sur le premier opus et 'Todd Sucherman', le batteur de 'Styx' est toujours de la partie et amène un accompagnement toujours très sobre et précis (vous pouvez voir une session d'enregistrement de 'I Adore You' ci-dessus). La majorité des compositions sont baignées dans une mélancolie que l'on pourrait qualifier de bienfaitrice et qui nous embarque dans un très beau voyage, de nombreuses formations venant à l'esprit comme les 'Pink Floyd' (l'introduction de 'Icy Skies' ne vous rappelle-t-elle pas un certain 'Meddle' ?), 'RPWL', 'Cosmograf', 'Millenium', 'Sylvan' ou encore 'Mystery'. Tous les titres mériteraient d'être détaillés et je citerai simplement la composition la plus longue 'I Adore You' qui nous dépose sur un petit nuage moelleux en nous faisant voyager dans le temps et revenir aux sonorités de 'I Want You' des 'Beatles' dans une ballade qui déroule lentement des lignes mélodiques qui nous paraissent familières et au rythme desquelles on s'abandonne complètement. Les différents invités amènent chacun leur pierre à l'édifice et on peut citer les belles interventions de 'Anne de Wolff' dans la chanson titre donnant un côté 'Jethrotullien' à ce titre ou les beaux accompagnements 'Gilmouriens' à la guitare de 'John Engehausen' et de 'Martin Scheffler' ou encore le solo aérien d'Ingolf Burkhardt' avec son 'Bugle' dans 'When Dreams Don't Die'.

En résumé, ce nouveau bébé de 'Finally George' est un magnifique album avec une production irréprochable qui nous propose des mélodies en quelque sorte intemporelles qui s'écoutent avec bonheur et si vous aimez les formations citées plus haut, vous devriez sans aucun doute adopter 'Icy Skies' et le faire figurer en bonne place de votre collection d'albums...

Interprêtes

Finally George (Chant, Violon, Basse, Guitare, Claviers, Percussions) + Invités : Todd Sucherman (Batterie, Percussions), Matthias Pogoda (Piano), Detlef Bösche (Hammond), John Engehausen (Guitare), Martin Scheffler (Guitare), Ingolf Burkhardt (Bugle), Anja Bublitz (Chant), Anne de Wolff (Cordes)


Artiste : Edge Of Paradise

Album : The Unknown

Date de Sortie : 17-09-2021

Ajouté le : 16-10-2021

Ça fait bien 2 semaines que je ne vous ai pas parlé d'une sortie de 'Frontiers' et voici donc une nouvelle sortie du label Italien avec les Américains de 'Edge Of Paradise' dont je vous avais chroniqué les deux albums précédents 'Immortal Waltz' en 2015 et 'Universe' en 2019. Les deux piliers de cette formation, la chanteuse 'Margarita Monet' et le guitariste 'Dave Bates' sont toujours fidèles au poste et c'est désormais 'Ricky Bonazza' qui officie à la basse et 'Jamie Moreno' à la batterie. J'irai droit au but : sur les 10 compositions de ce nouvel opus 'The Unknown', on a environ… 10 bombes mélodiques dans un métal moderne et mélodique à souhait et accrocheur immédiatement. Tout ceci est bien produit et prévu pour faire des cartons à la radio avec des longueurs entre 4 et 5 minutes et 'Frontiers' présente sur son site you tube pas moins de 4 vidéos promotionnelles de l'album avec dans l'ordre des sorties, 'Digital Paradise', 'My Method Your Madness', 'The Unknown' et 'False Idol'. L'ensemble se partage entre des compositions énergique et enlevées comme les trois premiers titres 'Digital Paradise', 'My Method Your Madness' et 'Tidal Wave' et d'autres titres sont plus mesurés avec de puissants mid-tempos comme 'The Unknown', 'Believe', 'One Last Time' ou encore 'Bound The Rhythm'. On peut également noter qu'en bonus, 'My Method Your Madness' est repris en version métal industriel. Bref, comme vous l'aurez compris, ce nouvel album des Américains est une machine à tubes de métal mélodique qui surfe sur la vague de formations comme Amaranthe' ou 'Beyond The Black' ou 'Dynazty' et bien entendu de leur grand frère 'Within Temptation' qui a également évolué avec le dernier album 'Resist', sorti déjà il y plus de deux ans maintenant, vers du métal plus moderne...

Interprêtes

Margarita Monet (Chant, Claviers), Dave Bates (Guitare), Ricky Bonazza (Basse), Jamie Moreno (Batterie)


Artiste : Whyzdom

Album : Of Wonders and Wars

Date de Sortie : 17-09-2021

Ajouté le : 17-10-2021

Après un très bon 'As Time Turns to Dust', les Français de 'Whyzdom' sortent un nouvel album 'Of Wonders and Wars' et cette fois, ils nous emmènent, je les cite " dans un voyage à travers des millénaires, d'un passé ancien à un futur lointain, montrant à la fois les côtés les plus brillants et les plus sombres de l'humanité ". Et c'est encore un opus dense et riche que nous proposent les Français dans un métal symphonique fusionnant la puissance du métal et des orchestrations mettant en avant le chant lyrique de 'Marie Mac Leod' accompagnée de chœurs imposants, et ceci d'entrée, avec 'Wanderers and Dreamers' qui débute l'album dans une première composition enlevée et qui présente de belles alternances d'intensité amenant un côté progressif, puis, 'Child of Damnation' enfonce le clou avec des chœurs grandioses et qui offre par la suite une belle cassure permettant d'entendre 'Marie Mac Leod' accompagnée par des voix murmurées. Changement de décor avec 'Stonehenge' qui déroule une fresque épique symphonique avec des arrangements orchestraux et vocaux, les instruments électriques étant absents dans la longue introduction, et qui se poursuit ensuite dans une ambiance de métal symphonique plus mesurée et plus classique, Marie alternant sa voix clair et lyrique, puis, 'Ariadne', introduit par des chœurs éclatants et des cordes au basses imposantes, est un mid-tempo assez proche de son prédécesseur avec des lignes mélodiques mémorables et une section rythmique originale qui ajoute encore plus de puissance à ce titre entraînant qui laisse une bonne place pour de remarquables sections dans lesquelles on retrouve de nouveau des chœurs imposants. Suit 'Touch The Sky', qui est une power ballade alternant des sections calmes et d'autres beaucoup plus puissantes emmenées par un accompagnement musclé à la batterie de 'Nicolas Chaumeaux', puis, 'War' est une nouvelle composition épique et énergique avec une nouvelle prestation vocale admirable de 'Marie Mac Leod' ajoutant de magnifiques variations sur le thème mélodique. Plus classique, 'Metropolis Lights', nous offre une mélodie immédiate dans un métal symphonique puissant, puis l'entraînant 'Pyramids' fusionne des sonorités orientales et occidentales avec un nouveau refrain fédérateur, 'Marie Mac Leod' amenant des vocalises arabisantes remarquables et le titre se termine par une mélodie addictive qui est un pur régal. Avec 'The Final Collapse' on est de plein pied dans du power métal plus classique avec une section rythmique débridée avec, une fois de plus, 'Marie Mac Leod' qui maitrise parfaitement l'alternance chant clair et lyrique, ce dernier registre amenant le côté symphonique à ce titre puissant, l'album se terminant en beauté par 'Notre Dame' (voir la très belle vidéo ci-dessus) qui relate l'incendie de Notre Dame de Paris en 2019, certains membres du groupe habitant à proximité ayant assisté à cette tragédie en direct, et qui est une fresque épique et grandiose qui peut résumer à elle seule le style original de 'Whyzdom' et qui possède une mélodie émouvante qui ne nous quitte plus dans le final et qui provoque ce petit frisson caractéristique d'intense émotion.

En résumé, avec cette dernière production, les Français de 'Whyzdom' sortent encore un remarquable album dans ce style si caractéristique et original qui demande d'adhérer à la fusion d'arrangements symphoniques classiques et du métal, et si vous êtes amatrice ou amateur de ce mélange et que vous avez apprécié des albums comme 'Beloved Antichrist' de 'Therion' ou le dernier album d'Amon Sethis' ou encore celui de 'Lost In Grey', vous devriez ajouter sans aucun doute 'Of Wonders and Wars' à votre discothèque...

Interprêtes

Marie Mac Leod (Chant), Régis Morin (Guitare), Vynce Leff (Basse, Orchestration), Nicolas Chaumeaux (Batterie)


Artiste : Vega

Album : Anarchy and Unity

Date de Sortie : 17-09-2021

Ajouté le : 18-10-2021

Un peu plus d'un an après leur dernier album 'Grit Your Teeth' qui faisait partie de la playlist de myprogmusic des albums de hard-rock mélodique du premier semestre 2020, les Anglais de 'Vega' remettent ça avec un nouvel album bourré de bon hard-rock qui vous met une pêche d'enfer et qui se déguste de la première à la dernière composition avec bonheur. Le groupe se renforce avec un nouveau guitariste 'Billy Taylor' qui a fait partie d'Inglorious' ce qui densifie la section guitare pour amener un son encore plus incisif, et c'est désormais 'Pete Newdeck' (entre autres 'Khymera' et 'Nitrate') qui occupe la place de batteur en remplacement de 'Martin Hutchinson'. Avec une production irréprochable amenant une dynamique sonore extraordinaire, ils nous ont concocté 12 petits bijoux mélodiques certainement plus énergiques que l'album précédent et on navigue donc entre compositions musclées comme 'Beautiful Lie' (voir vidéo ci-dessus), 'Sooner Or Later avec un côté 'Def Leppard' (voir vidéo ici) ou 'Ain't Who I Am' (voir vidéo ici) ou 'Glow' ou encore 'Had Enough' en fin d'album avec son refrain entêtant, et des mid-tempos plus mesurés avec par exemple 'End of the Fade', 'Welcome to Wherever' ou encore 'Kneel to You'. On peut également citer des compositions plus variées avec 'Live for Me' qui fusionne une ballade avec une section centrale énergique avec un magnifique solo de guitare ou 'C'mon' qui donne une irrésistible de bouger au rythme de la musique avec sa rythmique jazzy, l'album se terminant pas '2Die4' qui est certainement le titre le plus varié de l'album avec un dernier refrain mémorable. Bref, les Anglais de 'Vega' continuent de nous combler avec leur machine à fabriquer des albums de tubes de hard-rock mélodique et ce dernier bébé 'Anarchy and Unity' vient agrandir la famille 'Vega' qui grossit d'année en année avec désormais 7 enfants au compteur...

Interprêtes

Nick Workman (Chant, Guitare), Billy Taylor (Guitare), James Martin (Claviers), Marcus Thurston (Guitare), Tom Martin (Basse), Pete Newdeck (Batterie)


Artiste : Tommy Castro

Album : A Bluesman Came To Town

Date de Sortie : 17-09-2021

Ajouté le : 19-10-2021

Et si on s'écoutait un bon album de blues avec des compositions entièrement intemporelles qui font du bien et qui nous ramènent à la source même de toutes les musiques pop, rock, hard-rock et métal ! Le bluesman 'Tommy Castro' qui a déjà une belle carrière derrière lui et une discographie bien fournie a sorti un nouvel album 'A Bluesman Came To Town' en Septembre 2021 qui nous fait voyager dans le temps et qui nous offre une très belle variété de titres : on passe d'un blues originel avec 'Somewhere' ou 'A Blues Came To Town' à du boogie blues avec des choeurs gospel et avec un très beau duo vocal entre 'Terri Odabi' et 'Tommy Castro' dans 'Child Don't Go', en passant par la belle ballade 'You To Hold On To' ou des blues torrides que sont 'Blues Prisoner' et 'I Want To Go Back Home' ou une ambiance funk avec 'Hustle' qui rappelle le roi de ce style, 'James Brown' ou du shuffle avec l'irrésistible 'I Got Burned' ou du rock à la Chuck Berry avec 'I Caught A Break' ou encore du blues/rock chaloupé avec 'Women, Drugs and Alcohol', sans oublier la courte reprise de 'Somewhere' lorgnant vers de la country. Bref, on en a pour tous les gouts, mais pour ma part, je prends le tout car 'Tommy Castro' a ce talent de transcender tous ces genres et de savoir transmettre son amour de cette musique qui a traversé plusieurs décennies sans avoir pris une seule ride...

Interprêtes

Tommy Castro (Chant, Guitars), Deanna Bogart (Horn Arrangements, Saxophone), Bowen Brown (Batterie), Keith Crossan (Saxophone), Mike Emerson (Claviers), Jimmy Hall (Harmonica, Choeurs), Tom Hambridge (Batterie, Choeurs), Tommy Macdonald (Basse), Randy McDonald (Basse), Kevin McKendree (Claviers), Rob McNelley (Guitare), Terrie Odabi (Chant)


Artiste : Charlotte Wessels

Album : Tales From Six Under Feets

Date de Sortie : 17-09-2021

Ajouté le : 20-10-2021

Après l'annonce assez inattendue de la séparation de 'Delain' début 2021, les membres du groupe aspirant à une carrière solo (le claviériste 'Martijn Westerholt' étant le seul à continuer sous le nom du groupe), la chanteuse 'Charlotte Wessels' annonçait déjà qu'elle allait se consacrer à une carrière solo et ce n'est que quelques mois après que son premier album est sorti, album qui est une compilation d'une grande partie des chansons qu'elle a mises en ligne pour les fans et qui se sont abonnés sur son site 'Patreon' depuis Mai 2020. Exit le métal symphonique, Charlotte, qui s'est occupée de la programmation des instruments et bien évidemment qui chante dans tous les titres, nous embarque dans un univers musical qui mélange de la pop et du rock dans des ambiances résolument modernes avec l'apport de sonorités électroniques.

'Superhuman' donne le la dans une ambiance intimiste proche de la pop électro et les arrangements instrumentaux donnent un certain relief à cette belle composition, puis, 'Afkicken', chanté en Néerlandais, débute calmement avec des percussions en fond sonore mais prend vite de l'ampleur avec une mélodie entraînante qui nous accompagne tout au long du titre. Avec 'Materpiece', on est de plein pied dans une pop électro actuelle plus commerciale puis, 'Victor', dans le même style, rend hommage au très beau poème 'Demain dès l'aube' de 'Victor Hugo' (voir la très belle vidéo avec 'Timo Sommers' ici). Suit 'New Mythology', le premier titre qu'elle avait mis en ligne et qui montrait ce virage à 180 degrés, ce titre étant un des plus intimistes de l'album, puis 'Source of the Flame' se compose d'une première partie semi-acoustique propice à une flânerie de l'esprit et d'une deuxième beaucoup plus électrisée et éclatante amenant une remarquable opposition dans ce titre. 'Cry Little Sister' est une reprise de la bande sonore du film 'The Last Boy', de 1987, qui a été écrite et composée par 'Gerard McMahon' et 'Michael Mainieri' et dont 'Charlotte Wessels' a accentué la section rythmique assez sombre de l'original, puis, sans transition, 'Lizzie' nous offre une belle complicité entre 'Charlotte Wessels' et 'Alissa White-Gluz' (que l'on a pas forcément l'habitude d'entendre dans un registre aussi intimiste) dans une ambiance envoutante et avec des lignes mélodiques harmonieuses. Plus puissant et après une introduction en crescendo, 'FSU (2020)' est certainement le titre qui se rapproche le plus du style de 'Delain' mais en gardant des sonorités électroniques à la place des riffs saturés de guitare et en se terminant par une section plus tranquille, et l'album finit en beauté avec 'Soft Revolution' qui est sans doute le moment fort de l'album avec ses 7 minutes, son atmosphère mélancolique et émouvante et son refrain dont la mélodie vient se greffer directement dans la tête.

En résumé, avec ce premier album solo, 'Charlotte Wessels' a réussi son pari de nous faire oublier la chanteuse de 'Delain' en nous montrant une autre facette de sa personnalité, certainement plus proche de ses aspirations actuelles, laissant s'exprimer une créativité plus intimiste dans un style popisant moderne ce qui lui permettra sans doute de toucher un public plus large en plus de sa base de fans inconditionnels...

Interprêtes

Charlotte Wessels (Chant, Programmation : Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invité : Alissa White-Gluz (Chant)


Artiste : Driftin'Line

Album : Born As Slaves We Die Free

Date de Sortie : 23-09-2021

Ajouté le : 21-10-2021

'Driftin'Line' est une formation Italienne qui a été créée en 2006 par le claviériste 'Valerio Città' et qui a eu une première période d'activité sous le nom de groupe 'Secret Inside' et qui a repris sous le nom de 'Driftin'Line' en 2016, leur premier album 'Born As Slaves We Die Free' étant sorti il y a un mois et qui traite du thème de la guerre. Sur leur page facebook, il se définissent comme faisant " un métal progressif moderne fait avec passion et sueur. Nous essayons, avec la recherche et le soin du son, de la mélodie et de l'écriture des chansons, de créer la combinaison parfaite du passé et du futur du genre, en gardant vivante notre identité personnelle en tant que groupe ". Personnellement, cette étiquette métal me parait restrictive car ils mélangent différentes influences avec une alternance entre progressif élaboré et des compositions beaucoup plus accessibles ce qui fait de 'Born As Slaves We Die Free' un album très diversifié.

Effectivement, avec la courte introduction 'In Solitude', métal progressif n'est pas forcément le style qui vient le premier à l'esprit car cette entame est un acoustique guitare/voix tranquille et épuré mais, sans transition, 'A Glimmer of Freedom' qui suit, entièrement instrumental et beaucoup plus élaboré en plusieurs tiroirs, débute avec des riffs énergiques proches de 'Dream Theater' et poursuit dans un climat plus apaisée avec des solos de guitare atmosphériques, puis quelques bruitages coupe le titre en deux qui se poursuit avec de nouveau des guitares mis en avant, cette fois dans un solo 'Floydien' et le final revient à l'énergie du départ avec une section rythmique déchainée qui s'arrête brutalement pour laisser place à quelques chants d'oiseaux. Après cette composition dense qui demande plusieurs écoutes, 'One More Soul' délivre une mélodie accrocheuse dans un tempo entraînant tout en gardant une approche progressive grâce à plusieurs changements de rythme tout au long du titre laissant place à des sections instrumentales recherchées. Plus facile d'accès et assez éloigné du métal progressif, 'The Old River' est une belle composition popisante aux sonorités électro qui met en avant la douce voix de 'Francesca Polizzano' invitée pour interpréter le personnage de 'Liberty', puis, retour à du progressif plus recherché et énergique avec une section rythmique qui alterne des passages musclés et d'autres beaucoup plus calmes, le chant se faisant plus puissant. Avec 'Blind Madness', on tient sans doute une des compositions les plus difficiles d'accès de l'album mais certainement une des plus imaginatives avec plusieurs parties imbriquées qui se succèdent et qui sont typiques d'un métal progressif plus technique et plus complexe. Très loin du style de son prédécesseur, 'A Prayer' débute dans une ballade mélancolique dans laquelle on retrouve le chant harmonieux de 'Francesca Polizzano' et poursuit en crescendo avec une partie instrumentale centrale qui accélère le rythme, le final revenant sur le lent tempo du début. Le court 'Never Again' nous embarque dans 3 minutes de métal atmosphériques sous forme de crescendo/décrescendo avec des sonorités électroniques et de très belles harmonies vocales et quant à 'A Promise' qui suit, c'est un titre également complexe dans sa construction avec une section mélodique alternant chants et solos de guitare dans un crescendo qui se poursuit par une partie parlée de 'Valerio Città' avec une rythmique marquée et qui retombe dans le final dans une ambiance paisible avec le beau duo vocal de 'Guido Macaione' et de 'Francesca Polizzano'. L'album se termine par la suite 'Gateway' qui est partagée en trois titres qui sont plus directs avec, tout d'abord, 'Run for Our Lives' dans du rock progressif avec des lignes mélodiques s'apprivoisant assez rapidement, puis, 'Last Confrontation' débute avec des riffs plus incisifs mais garde une ambiance mesurée avec, de nouveau, de belles harmonies vocales des deux protagonistes et 'Run for My Life' conclut cette saga progressive par une composition avec une première moitié chantée et une deuxième laissant une bonne place à un solo de guitare énergique avant de retrouver les bruitages du début d'album faits de bruits de bateaux au mouillage.

En résumé, les Italiens de 'Driftin'Line' sortent un album dense et riche mélangeant des compositions progressives recherchées et d'autres qui sont beaucoup plus faciles d'accès et cette saga sur la guerre avec de très beaux vocaux (le duo mixte amenant un réel plus au thème) devrait plaire à un public naviguant entre rock et métal progressif...

Interprêtes

Valerio Città (Claviers, Chant), Guido Macaione (Chant), Angelo Capuana (Guitare), Walter Mogavero (Guitare), Enrico Macaione (Guitare), Vincenzo Cammarata (Basse), Giacomo Cannici (Batterie) + Invité : Francesca Polizzano (Chant)


Artiste : Mostly Autumn

Album : Graveyard Star

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 22-10-2021

Pour ceux qui lisent les chroniques de myprogmusic, vous devez savoir que les Anglais de 'Mostly Autumn' sont un de mes groupes fétiches et, après 'Sight Of Day' en 2017 et 'White Rainbow' en 2019, c'est au tour de 'Graveyard Star' de sortir et c'est encore un album fantastique qui nous embarque dans un voyage rempli de sensibilité et de poésie avec tous les ingrédients de ce que vous attendez de cette formation : un couple à la scène et à la vie qui nous offre des prestations d'une force émotionnelle considérable, 'Olivia Sparnenn-Josh' continuant de nous éblouir avec son chant aérien et envoutant et 'Bryan Josh' nous gratifiant d'accompagnements de guitare toujours remplis d'une magnifique sensibilité, tout ceci étant magnifié par des lignes mélodiques accrocheuses dans des ambiances majoritairement apaisantes et relaxantes. Comme beaucoup de formations pendant cette période, ils ont choisi de nous raconter l'expérience qu'ils ont vécu avec la crise sanitaire, je cite 'Bryan Josh' : " l'album est une documentation en temps réel de la vie de 2020 et de 2021 et un reflet fort de ce que nous ressentions au fil du temps. Bien que très personnel pour nous, j'imagine que beaucoup d'entre vous peuvent fortement s'identifier à ce voyage. "

Et pour débuter en beauté, les 12 minutes de la chanson titre nous offrent une première composition admirable et dès la première minute, on est déjà sous le charme avec des nappes de claviers 'Floydiens' et une première partie chantée en alternance entre Bryan et Olivia qui se rejoignent bientôt dans un magnifique crescendo débouchant sur le refrain dans lequel Olivia nous donne déjà la chair de poule. Après le court et épuré 'The Plague Bell', on embarque dans une ambiance de western avec 'Skin of Mankind' qui est très entraînant et qui est dans le style de ce que peut faire 'Ritchie Blackmore' avec 'Candice Night' avec 'Blackmore's Night', puis, 'Shadows' est une composition plus directe qui est chantée entièrement par Bryan dans une atmosphère plus rock avec des lignes mélodiques mémorables. Avec 'The Harder That You Hurt', 'Olivia Sparnenn-Josh' nous fait remonter sur le petit nuage sur lequel on était bien au chaud au cours du premier titre et continue de nous charmer dans une magnifique ballade avec une montée en puissance qui est en quelque sorte la marque de fabrique de 'Mostly Autumn' dont on ne lasse jamais, Olivia ayant cette capacité d'envoyer un chant puissant d'une force émotionnelle extraordinaire sans aucun sentiment de pousser sa voix. Et pour continuer ce beau voyage, les deux compositions suivantes 'Razor Blade' et 'This Endless War' sont dans le même esprit et déclenchent encore ce petit frisson caractéristique de ce plaisir d'écoute intense, la deuxième me rappelant la fin des années 70 avec la sortie d'un certain 'Eye Of The Universe' de 'Barclay James Harvest' et je me prends à rêver ce que donnerait 'Play To The World' chanté par Olivia. Sans transition, pour nous remettre de nos émotions des trois titres précédents, 'Spirit of Mankind' est un titre plus énergique et entraînant avec un nouveau refrain entêtant et dans lequel 'Bryan Josh' nous gratifie d'un court mais très beau solo de guitare avec une nouvelle prestation vocale de haute volée d'Olivia, puis, retour à une introduction à la 'Shine On You Crazy Diamond' avec 'Back in These Arms' qui prend son envol après 1 minute 30 et qui développe un très beau thème mélodique accompagné par le duo Olivia/Bryan dans un esprit me faisant penser aux lignes mélodiques et aux rythmiques de 'Nightwish'. Sans transition, 'Free to Fly' est une magnifique ballade piano/voix dans laquelle 'Olivia Sparnenn-Josh' montre toute sa sensibilité dans cette ambiance épurée qui ajoute des claviers atmosphériques en deuxième partie de titre, puis, 'The Diamond', chanté par 'Angela Gordon', diversifie l'ensemble par une chanson attachante et légère avec un accompagnement à la guitare acoustique par 'Chris Jonhson' accentuant ce sentiment de douceur angélique. Nous voici arrivé à la fin de notre magnifique périple musical et 'Turn Around Slowly' conclut l'album par près de 13 minutes qui déroulent différentes atmosphères et montre une fois de plus le talent de compositeur de 'Bryan Josh' qui nous offre une fresque progressive dans laquelle on s'abandonne complètement et qui possède une conclusion grandiose avec l'apport encore une fois d'Olivia Sparnenn' qui sublime ce très beau final. A cela, il faut rajouter que les Anglais ont également sorti un album bonus de 9 compositions qui a été limité à 2000 exemplaires et qui malheureusement est déjà épuisé mais qui, selon certains chroniqueurs musicaux sont du même niveau que le disque principal.

En résumé, c'est encore un magnifique album que nous offrent les Anglais de 'Mostly Autumn' et je ne me risquerai pas au petit jeu du 'meilleur album' car, pour ma part, ils ont tous leur place dans ma discothèque idéale depuis déjà pas mal de temps et 'Graveyard Star' va tout naturellement se rajouter à côté de ses petits frères et certainement faire partie de mon podium des albums 2021 en progressif...

Interprêtes

Olivia Sparnenn-Josh (Chant), Bryan Josh (Guitare, Chant), Chris Johnson (Guitare), Iain Jennings (Claviers), Angela Gordon (Flûte, Chœurs, Chant), Andy Smith (Basse), Henry Rogers (Batterie) + Invités : Troy Donockley (Pipes, Whistles, Mandola), Chris Leslie (Violon)


Artiste : Lee Abraham

Album : Only Human

Date de Sortie : 04-09-2021

Ajouté le : 23-10-2021

Un album tous les ans, c'est désormais la fréquence de sortie d'albums de 'Lee Abraham' car après 'Comatose' en 2019 et 'Harmony / Synchronicity' en 2020, c'est au tour de 'Only Human' de sortir avec un peu de retard sur les plateformes de streaming puisque le CD est sorti début Septembre 2021. Il continue avec les même artistes à nous offrir un rock progressif varié et accessible avec des mélodies harmonieuses influencées par les années 80 et cet album est la continuation du précédent dans lequel il traitait déjà de la pandémie mondiale. Sur cet album, il explique que, je le cite : "beaucoup d'entre nous ont éprouvé des sentiments d'isolement et d'insuffisance au cours des 18 derniers mois, comme jamais auparavant. Certaines personnes ont utilisé cela pour réexaminer où va leur vie, ce qui est important pour elles et peut-être proposer leurs propres théories sur la vie en général et pourquoi nous sommes tous ici !".

Au menu de 'Only Human', 'Lee Abraham' nous propose, tout d'abord, un long développement de près de 30 minutes découpé en 4 parties et ensuite 4 autres compositions pour une petite heure d'écoute. Commençons donc par cette longue pièce 'Counting Down' qui nous embarque dans un dédale progressif aux influences 'Floydiennes' en plusieurs tiroirs que l'on tire les uns derrière les autres, alternant différentes ambiances et rythmiques et avec des lignes mélodiques toujours très accessibles ce qui en fait une des compositions les plus abouties de l'Anglais. Le reste de l'album est tout autant accrocheur avec les autres compositions qui sont, bien que plus courtes, du même niveau de qualité que 'Counting Down' : tout d'abord, la chanson titre nous offre une très belle mélodie avec un lent tempo qui possède une grande force grâce à des basses imposantes, puis 'Days Gone By' et 'Falling Apart' continuent dans une atmosphère tranquille nous ramenant aux années 80 avec une rythmique entraînante, l'album se terminant par la belle ballade 'The Hands of Time' avec une nouvelle mélodie mémorable et un très beau solo de guitare en milieu de titre.

En résumé, c'est encore un très bel album que nous propose 'Lee Abraham' en nous faisant remonter au style AOR des années 80 avec de belles lignes mélodiques qui nous paraissent familières ce qui destine 'Only Human' à un large public car toutes les compositions sont très accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Lee Abraham (Guitare, Claviers, Basse, Piano), Gerald Mulligan (Batterie) + Invités : Peter Jones (Chant, Choeurs), Marc Atkinson (Chant, Choeurs), Rob Arnold (Piano), Mark Spencer (Choeurs)


Artiste : Joanne Shaw Taylor

Album : The Blues Album

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 24-10-2021

A peu près en même temps que 'Tommy Castro' et après un suberbe 'Reckless Heart' en 2019, 'Joanne Shaw Taylor' sort un album de reprises de blues produit sur le label 'KTBA Records' de 'Joe Bonamassa' qui chante et joue de la guitare sur le titre 'Don't Go Away Mad'. L'album contient donc des reprises de différents artistes et défilent des compositions pas forcément très connues de 'Peter Green' ('Fleetwood Mac'), 'Little Milton', 'Otis Rush', 'James Ray' ou encore 'Little Richard' et tous ces titres intemporels sont sublimés par l'Américaine qui nous offre de merveilleuses interprétations tant au niveau vocal qu'au niveau instrumental, ses solos de guitare étant un pur délice. Bref, 'Joanne Shaw Taylor' démontre une fois de plus qu'elle fait partie des grandes artistes de blues en nous offrant encore un magnifique album avec des compositions variées qui se dégustent avec bonheur et qui devraient, sans aucun doute, plaire à tout un public amateur de blues authentique...

Liste des titres (Interprète original – Année)
01 – Stop Messin' Round (Fleetwood Mac – 1968)
02 – If That Ain't A Reason (Little Milton – 1979)
03 – Keep On Lovin' Me (Otis Rush – 1969)
04 – If You Gotta Make A Fool Of Somebody (James Ray – 1961)
05 – Don’t Go Away Mad (Little Village – 1992)
06 – Scraps Vignette
07 – Can't You See What You’re Doing To Me (Albert King - 1970)
08 – Let Me Down Easy (Little Milton – 1968)
09 – Two Time My Lovin' (The Fabulous Thunderbirds – 1986)
10 – I Don’t Know What You’ve Got (Little Richard – 1971)
11 – Three Time Loser (Wilson Pickett – 1966)

Interprêtes

Joanne Shaw Taylor (Chant, Guitare), Josh Smith (Guitare), Reese Wynans (Claviers), Greg Morrow (Batterie), Steve Mackey (Basse), Steve Patrick (Trompette), Mark Douthit (Saxophone), Barry Green (Trombone) + Invité : Joe Bonamassa (Chant), Mike Farris (Chant)


Artiste : Thunder

Album : All The Right Noises – Bonus Songs

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 25-10-2021

Comme on le lisait au bord d'un passage à niveau de la SNCF, le fameux slogan 'Un train peut en cacher un autre' s'applique parfaitement aux Anglais de 'Thunder' car, pour ceux qui avaient acheté la version deluxe de 'All The Right Noises', il y a avait un deuxième CD avec 4 autres compositions qui n'avaient pas pu prendre place dans le premier mais également 8 chansons du premier CD en live. Cet opus 'Bonus Songs' est désormais disponible sur les plateformes de téléchargement et le moins que l'on puisse dire c'est que les titres supplémentaires n'ont rien à envier aux autres et nous replongent dans cet hard-rock des années 70, entraînant et efficace, en commençant par un énergique 'Firebird' qui vous file une pêche d'enfer et pourraient être un croisement entre 'Led Zeppelin' et 'Deep Purple'. Avec 'Hero' qui suit, l'ambiance se tamise pour un magnifique mid-tempo avec un refrain entêtant, puis, retour à une rythmique addictive avec 'The Fires That Roar' qui met en marche automatiquement la machine à headbanguer et enfin, avec 'Pariah', cette composition n'aurait par dépareillé dans un album de 'Led Zeppelin'. Quant à la partie live, les titres sont assez fidèles aux originaux et nous replongent le temps d'un instant dans ces compositions intemporelles dans une atmosphère encore plus vivante. Bref, on ne peut que remercier les Anglais de 'Thunder' d'avoir mis à disposition ce deuxième CD qui continue le plaisir d'écoute que l'on avait eu lors de la sortie de 'All The Right Noises'...

Interprêtes

Danny Bowes (Chant), Luke Morley (Guitare, Chant), Ben Matthews (Guitare, Claviers), Chris Childs (Basse), Gary 'Harry' James (Batterie)


Artiste : Vangelis

Album : Juno to Jupiter

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 26-10-2021

Dans le même style que 'Rosetta', le Grec 'Evángelos Odysséas Papathanassíou' sort un nouvel album, cette fois inspiré de la mission 'Juno' de la NASA qui a envoyé dans l'espace une sonde spatiale avec pour objectif d'étudier la planète Jupiter. On retrouve donc cette musique d'ambiance que l'on connaissait sur les précédents albums qui est totalement en phase avec ce long périple dans l'espace, sous la forme de 18 titres pour plus d'une heure d'écoute qui nous embarque dans un voyage au sein de notre système solaire accompagné par 'Vangelis' qui fabrique des paysages sonores atmosphériques par l'agrégation de différents instruments de l'orchestre et de sonorités électroniques et qui illustre admirablement le long chemin de cette sonde spatiale partant à la découverte de l'inconnu. Pour l'occasion, il a invité la soprano 'Angela Gheorghiu' qui chante dans trois compositions 'Juno's Tender Call', 'Hera / Juno Queen of the Gods' et 'Juno’s Accomplishments' et dont les vocalises accompagnent de belle manière les ambiances célestes. Pour faire court, je ne me lancerai pas dans du titre à titre, d'autres l'ayant très bien fait comme cette chronique très complète du site 'Notes from a Nebula' ici et pour les amateurs de grands espaces, on peut également visualiser des vidéos de la NASA qui nous offre des vues fantastiques de la sonde 'Juno', l'ensemble étant mis en musique par 'Vangelis', avec, par exemple, celle sur you tube de 'Juno Flies Past the Moon Ganymede and Jupiter', le site de la NASA en fournissant d'autres en suivant ce lien. Alors, si vous êtes prêt pour le grand voyage 'Juno', il ne reste plus qu'à trouver un endroit tranquille, les écouteurs sur les oreilles, et d'embarquer dans le vaisseau du capitaine 'Vangelis' qui vous fera vivre un très beau voyage détendant et rempli de poésie et qui vous fera, j'en suis certain, oublier le temps d'un instant toutes les préoccupations de la vie quotidienne...

Interprêtes

Vangelis / Evángelos Odysséas Papathanassíou (Piano, Claviers) + Invité : Angela Gheorghiu (Chant)


Artiste : Galahad

Album : Other Crimes & Misdemeanours, Pts II and III

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 27-10-2021

Les Anglais de 'Galahad' dont le dernier album 'Seas of Change' date de 2018 et dont les deux membres,'Dean Baker' et 'Stu Nicholson', ont un projet parallèle 'Galahad Electric Company', avaient sorti une première compilation de la première période du groupe en 1992 et deux autres albums ont suivi pour retracer les années allant jusqu'à 2000 et offrir aux fans du groupe des archives qui n'avaient pas pris place dans leurs albums studio. Ces deux albums réédités en 2019 sont désormais disponibles sur spotify et vont permettre à ceux qui ne connaissent pas encore ces perles rares de ce groupe de rock progressif qui a maintenant environ 35 ans d'existence, de découvrir ces archives qui n'ont rien à envier aux compositions studio enregistrements. Défilent tous les artistes qui ont fait partie de 'Galahad' durant toutes ces années (voir liste ci-dessous) et on balaie en plus de 2 heures 30 compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres. A noter le magnifique 'Firework' en live qui emprunte à différents styles musicaux et artistes et qui est un must de progressif. Bref, un beau voyage dans le temps qui devrait faire découvrir ou redécouvrir cette formation qui n'a pas forcément eu la popularité qu'elle méritait dans les années 90...

Interprêtes

Stuart Nicholson (Chant), Roy Keyworth (Guitare), Mark Andrews (Claviers), Steve Smith (Claviers), Karl Garrett (Claviers), Dean Baker (Claviers), Nick Hodgson (Claviers), Mike Hooker (Claviers), Patrick 'Paddy' O'Callaghan (Batterie), Spencer Luckman (Batterie), Paul Watts (Basse), Neil Pepper (Basse), Tim Ashton (Basse), Kathy Smythe (Choeurs)


Artiste : Sandy McKnight, Fernando Perdomo

Album : San Fernando Blast

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 28-10-2021

Vous êtes nostalgique des années 60 et des 'Beatles' ou des 'Beach Boys' ? J'ai ce qu'il vous faut avec ce nouvel album du duo 'Sandy McKnight' et 'Fernando Perdomo' qui avait déjà remis au gout du jour l'album 'RAM' de 'Paul Mc Cartney'. 'San Fernando Blast', dont on avait eu un premier aperçu avec l'EP 'San Fernando Blitz' contient 14 chansons dans la pure tradition d'une pop intemporelle et défilent des chansons toutes aussi attachantes les unes que les autres dans des formats courts entre 2 et 3 minutes. On retrouve cette ambiance insouciante des années 60 avec des titres que n'auraient pas renié les 'Beatles' et avec des lignes mélodiques qui rentrent immédiatement dans la tête comme 'Pay It Any Mind', 'Heart In Your Hands', 'Melody Anne' ou encore 'Facing The End Of The World'. Bref, on passe un très bon moment à l'écoute de 'Sans Fernando Blast' qui nous ramène le temps d'un instant dans la période qui voyait la pop et le rock prendre son essor avec des formations qui sont devenues légendaires...

Interprêtes

Sandy McKnight, Fernando Perdomo


Artiste : Dream Ocean

Album : The Missing Stone

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 29-10-2021

Les Turcs de 'Dream Ocean' avec un premier album prometteur, 'Lost Love Symphony' en 2018, ont sorti un nouvel album fin Septembre 2021. Menés par la chanteuse 'Başak Ylva' et le multi-instrumentaliste 'Sebastian Heuckmann', ils nous proposent 11 compositions pour un petite heure d'écoute avec un long développement qui dépasse les 10 minutes dans un métal symphonique assez classique nous ramenant au début de ce style dans la fin des années 90.

Après la courte introduction instrumentale symphonique 'Nightmare', qui est de mise dans ce style de musique, 'Dark Miracles' introduit la partie métal avec un premier titre entraînant et un premier refrain fédérateur qui devrait bien fonctionner en concert, puis, 'Pendulum of Time' amène une pincée de progressif avec une composition plus longue qui alterne différentes ambiances et qui est moins directe que les autres mais qui montre également le talent de ce groupe pour des titres plus complexes. Suivent des compositions efficaces dans un métal symphonique plus classique tout d'abord 'The Great Silence' (voir vidéo ci-dessus), puis 'Lucid Air' et son refrain entêtant et enfin le bijou mélodique 'As I Die' (voir vidéo ici) qui nous ramène aux rythmiques et lignes mélodiques de 'Nightwish'. Suit 'Eterna Espera' (voir vidéo ici) qui calme les ardeurs du métal avec une très belle power ballade puissante et épique, puis, 'Daydreamer', repris en Turc en fin d'album ('Uyan'), et introduit par des bruitages électroniques, prend de l'ampleur ensuite pour un nouveau titre entraînant avec des lignes mélodiques mémorables. Nouvelle pause ballade avec le court 'Song To The Ocean' avec une belle prestation vocale de 'Başak Ylva' montrant tout son talent dans cette ambiance plus acoustique et, sans transition, l'album se termine en beauté avec la chanson titre qui continue le thème du titre précédent et qui nous embarque dans une épopée symphonique grandiloquente, avec de magnifiques arrangements orchestraux et vocaux alternant différentes atmosphères, ce qui en fait la composition phare de l'album et le titre le plus intense. A noter également que les Turcs ont mis en vidéo la reprise de 'The Phantom of the Opera' avec la participation de 'Tommy Johansson' de 'Sabaton'.

En résumé, les Turcs de 'Dream Ocean' confirment tout le bien qu'on pensait d'eux avec leur premier album prometteur 'Lost Love Symphony' en nous offrant ce magnifique 'The Missing Stone' qui, grâce aux compositions de 'Sebastian Heuckmann' qui a ce talent pour fusionner parfaitement métal et classique et, grâce à des prestations vocales admirables de la chanteuse d'opéra 'Başak Ylva', devrait faire des heureux chez toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Başak Ylva (Chant), Fred Denuell (Guitare), Sebastian Heuckmann (Basse, Growls), Tim Kirchhoff (Claviers), Patrick Klose (Batterie)


Artiste : The Watch

Album : The Art of Bleeding

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 30-10-2021

Les Italiens de 'The Watch' ont déjà une belle carrière derrière eux car 'The Art of Bleeding' est leur 8ème enregistrement studio (si on ne compte pas 'Twilight' sorti en 1997 sous l'ancien nom du groupe 'The Night Watch'), leur premier album 'Ghost' datant de 2001 et le dernier, 'Seven' étant sorti en 2017. Menés par le multi-instrumentaliste et chanteur 'Simone Rossetti', ils perpétuent les influences de 'Genesis' des années 70 et 'The Art of Bleeding', sorti il y a environ un mois en est encore un parfait exemple. Cette fois, c'est un album concept basé sur des thèmes sombres ou inquiétants comme 'Abendlicht' qui raconte l'histoire d'un homme qui envisage de se suicider et les titres ont été composés par 'Simone Rosetti' pour être en phase avec les récits.

Le court 'Intro' nous accueille dans une ambiance calme avec la douce voix de 'Simone Rosetti' qui nous ramène directement quelques décennies en arrière, la ressemblance avec 'Peter Gabriel' étant frappante, et avec un accompagnement de basse profonde accentuant le côté mystérieux, puis, 'Red' (voir vidéo ci-dessus) nous embarque dans un titre marqué par un sentiment d'urgence avec des respirations inquiétantes et un cri d'effroi en milieu de titre, les lignes mélodiques entraînantes appuyant cette ambiance de danger. 'Abendlicht', malgré le thème funeste, possède une rythmique plus enlevée et complètement dans le style de 'Genesis', puis, 'The Fisherman' qui faisait partie de l'album 'Twilight', a été réenregistré dans une version plus courte et est une magnifique composition plus optimiste nous servant de pause entre les différents titres plus noirs. On poursuit dans la deuxième partie de l'album avec 'Hatred Of Wisdom' et son thème musical inquiétant qui est modulé à certains endroits par des parties plus sereines, puis, 'Howl The Stars Down' (voir la vidéo ici) est une reprise du claviériste de 'Steve Hackett', 'Nick Magnus' qui avait été interprété par les deux artistes en 2011 (voir vidéo ici) et qui amène un climat mélancolique. Introduit par une belle partie pianistique, 'Black Is Deep' est un instrumental qui met en avant un beau solo de guitare et une section de claviers imaginatif nous ramenant aux années 70, puis, 'Red Is Deep' conclut ce bel album par un long titre qui reprend le thème de départ et qui se poursuit par du progressif inventif en laissant une bonne place à une longue section instrumentale dans la deuxième moitié du titre se terminant en apothéose avec des claviers éclatants.

En résumé, les Italiens de 'The Watch' sortent un album de qualité qui continue de surfer sur la vague de 'Genesis' avec des compositions raffinées et imaginatives, ce qui destine 'The Art of Bleeding' à un public étant tombé dans la marmite du rock progressif dans les années 70...

Interprêtes

Simone Rossetti (Chant, Claviers, Flûte, Mellotron), Giorgio Gabriel (Guitare), Mattia Rossetti (Basse), Valerio De Vittorio (Claviers, Mellotron, Hammond), Marco Fabbri (Batterie)


Artiste : Yes

Album : The Quest

Date de Sortie : 01-10-2021

Ajouté le : 31-10-2021

Un nouvel album de 'Yes' est toujours un évènement dans le monde du progressif et, même si le dernier représentant 'Chris Squire' de la formation originale nous a quitté en 2015 et a été remplacé par 'Billy Sherwood', il reste néanmoins les indéboulonnables 'Steve Howe' à la guitare et 'Alan White' à la batterie qui avaient rejoint respectivement le groupe en 1970 et 1972 mais c'est réellement 'Geoff Downes' ('Downes Braide Association') qui mène désormais la barque 'Yessienne'. Alors, certains diront que 'Yes' n'est plus ce qu'il a été mais, ne boudons pas notre plaisir, car nous avons désormais en main une nouvelle galette de ce groupe légendaire qui continue de perpétuer un rock progressif reconnaissable entre mille, 'John Davison' se rapprochant de la tessiture du légendaire 'Jon Anderson', 'Steve Howe' et 'Billy Cherwood' le rejoignant sur certains titres pour de belles harmonies vocales. Alors, avec une magnifique pochette de 'Roger Dean' nous en rappelant pas mal d'autres, est-ce que cette nouvelle mouture qui nous est proposée par 'Geoff Downes' est à la hauteur de ce que l'on attend d'un album de 'Yes' ?

Pour ma part, dès les premières notes de 'The Ice Bridge' (voir vidéo ci-dessus), 'Geoff Downes' remet en marche dans ma mémoire des souvenirs inoubliables mais, curieusement pas de 'Yes' mais de 'ELP' avec des claviers de 'Fanfare for the Common Man' mais très rapidement, d'autres souvenirs plus proches de 'Yes' se ravivent et ce premier titre est un merveilleux voyage dans des sonorités bien connues qui me font ébaucher un sourire de plaisir. C'est bien parti et 'Dare to Know' (voir vidéo ici), bien que plus éloigné du style de 'Yes' nous offre un très beau titre progressif dans lequel le travail vocal de 'Jon Davison' et guitaristique de 'Steve Howe' est un pur délice. Suit 'Minus The Man' dans une ambiance plus paisible, 'Geoff Downes' amenant des arrangements orchestraux accentuant le côté délicat et poétique, puis, avec les 8 minutes de 'Leave Well Alone', on revient à du progressif plus recherché qui mélange différentes atmosphères avec des changements fréquents de tempo et qui possède un très belle partie instrumentale dans la deuxième partie du titre. Les belles harmonies vocales ravivent nos souvenirs de 'Yes' d'antan dans 'The Western Edge' qui continue dans une douce ambiance qui est désormais la marque de fabrique de 'Geoff Downes', puis, 'Future Memories' (voir vidéo ici), est un très beau titre acoustique épuré et, quant à, 'Music to My Ears', le duo 'Davison'/'Howe' nous embarque dans une douce ballade mélancolique. Avec 'A Living Island', la structure plus progressive avec des changements de thèmes musicaux amène une certaine variété tout en gardant une harmonie paisible, le final amenant une mélodie entêtante, puis, les trois derniers titres présents sur un deuxième CD finissent ce bel album dans une douce ambiance avec de belles harmonies vocales et des lignes mélodiques mémorables nous ramenant à de la pop légère des années 60/70.

En résumé, ce dernier album de 'Yes', dont le style est désormais marqué par la patte de 'Geoff Downes', montre un visage certainement plus calme et moins progressif que les compositions du début de 'Yes' mais continue à perpétuer ces ambiances originales grâce à des harmonies vocales et des arrangements familiers ce qui fait de 'The Quest' un album qui, même s'il ne fera certainement pas l'unanimité chez les fans historiques de 'Yes', est à déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Steve Howe (Chant, Guitare), Jon Davison (Guitare, Chant), Geoff Downes (Claviers), Billy Sherwood (Basse, Chant), Alan White (Batterie) + Invités : Jay Schellenbaum (Percussions)


Artiste : Kristoffer Gildenlöw

Album : Let Me Be a Ghost

Date de Sortie : 03-09-2021

Ajouté le : 01-11-2021

Il nous avait gratifié d'un très bel halbum en Avril 2020 avec 'Homebound' et 'Kristoffer Gildenlöw' poursuit son chemin avec un nouvel enregistrement studio, 'Let Me Be a Ghost', sorti début Septembre 2021 dans lequel on retrouve toute la force émotionnelle que l'on connaissait déjà chez le Néerlandais qui, une fois de plus, nous offre des compositions à savourer tranquillement en nous embarquant dans un voyage musical intense.

La chanson éponyme, qui est composée de 3 parties, débute l'album dans une ambiance épurée, avec un léger crescendo qui retombe pour remonter dans un final prenant, puis, 'The Wind' est une belle ballade mélancolique qui prend petit à petit de l'ampleur avec un magnifique accompagnement au piano et un beau duo de Kristoffer avec sa fille Ronja. Dans la même douceur, 'Blame It All on Me' déploie une mélodie attachante dans un tempo de valse à trois temps sur laquelle Kristoffer pose une voix grave et empreint d'une force émotionnelle intense, puis, 'Falling, Floating, Sinking' (voir vidéo ci-dessus) poursuit avec une première partie épurée qui fait ressortir un chant poignant et qui a un final puissant dans le même tempo, lent et oppressant et, quant à 'Fleeting Thought', qui suit (voir vidéo ici), il donne une impression étrange de flotter dans les airs dans une ambiance nonchalante avec un très beau solo de guitare 'Gilmourien'. Avec 'Fade Away', le voyage continue par une ballade dont la belle mélodie sous forme de rengaine ne vous quitte plus, puis, 'Don't' est un doux acoustique piano/voix qui nous fait voyager en Espagne avec un crescendo final de toute beauté. Avec 'Lean on Me', toujours très épuré, c'est une chanson forte au niveau vocal avec la participation d'Erna auf der Haar' qui forme un magnifique duo avec Kristoffer et la deuxième partie de 'Let Me Be a Ghost', entièrement instrumentale, est une remarquable composition associant un piano léger avec une ambiance atmosphérique pesante. On embarque ensuite pour la berceuse 'Still Enough' qui, accompagnée par une boîte à musique, nous accompagne calmement au son d'une mélodie émouvante dans une ambiance de manège qui tourne indéfiniment et dans lequel on se sent au bien au chaud. 'Where I Ought to Be', après une nouvelle introduction sereine et reposante, offre ensuite un visage plus léger avec un crescendo dans une atmosphère de western, puis, la troisième partie de la chanson titre est coupée en trois avec une première section très calme, une deuxième montant en crescendo pour une minute intense et un final revenant à la douceur du départ. Et c'est encore avec une remarquable chanson dépouillée, 'Look at Me Now' que l'album se termine, un peu comme 'Roger Waters' l'avait fait avec 'Ouside The Wall' dans le final de 'The Wall'.

En résumé, c'est encore un album fort en émotion que nous propose 'Kristoffer Gildenlöw' avec 'Let Me Be a Ghost' qui nous emmène dans un très beau périple intense qui se déguste tranquillement le casque sur les oreilles et dont on ressort complètement relaxé et détendu en ayant complètement oublié tous nos problèmes quotidiens...

Interprêtes

Kristoffer Gildenlöw (Chant, Tous les instruments), + Invités : Joris Lindner (Batteire, Hammond), Dirk Bruinenberg (Batterie), Erna auf der Haar (Chant), Ronja Gildenlöw (Chant), Marcel Singor (Guitare)


Artiste : Eclipse

Album : Wired

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 02-11-2021

2021 sera certainement encore une excellente année en rock et hard-rock mélodique car je vous avais présenté la playlist en Juin 2021 des albums de rock/hard-rock mélodique du 1er semestre 2021 et le deuxième semestre continue de nous enchanter dans ce style de musique avec, entre autres, des sorties de bombes mélodiques de groupes comme 'Social Disorder', 'Hardline', 'Rian', 'Nitrate' ou encore 'Vega'. A cette longue liste, il faut rajouter désormais les Suédois d'Eclipse' qui, après le live 'Viva La Victouria (Live)' du début 2021, sortent un nouvel album 'Wired', leur dernier album studio 'Paradigm' datant de 2019. Pas la peine d'une longue chronique, c'est encore une belle réussite de la bande à 'Erik Mårtensson' avec 11 compositions qui pourraient toutes faire l'objet d'un single. Passé les 40 minutes d'écoute, on a qu'une seule envie, c'est de represser sur la touche play pour en reprendre une deuxième dose (pourquoi pas une petite troisième et celle-là, on est tout à fait certain qu'elle est inoffensive !!). A noter qu'en plus de la vidéo de 'Saturday Night (Hallelujah)' ci-dessus, 'Frontiers' nous en propose deux autres sur son site avec 'Bite The Bullet' et 'Twilight'. Bref, les Suédois d'Eclipse' continuent de nous gâter, sorties après sorties, avec du bon hard-mélodique énergique qui vous met en bonne forme pour toute une journée et par les temps qui court, ça n'a pas de prix...

Interprêtes

Erik Mårtensson (Chant), Magnus Henriksson (Guitare), Victor Crusner (Bass), Philip Crusner (Batterie)


Artiste : Cyril Mokaiesh

Album : Dyade

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 03-11-2021

Son album 'Clôture' avait été une bonne surprise en 2017 et 2020 voyait la sortie de son 5ème enregistrement studio 'Paris-Beyrouth' dans lequel il nous emmenait dans un beau voyage entre orient et occident. C'est donc une année plus tard que 'Cyril Mokaiesh' qui, comme pas mal d'artistes, a mis à contribution la période de la crise sanitaire, sort un nouvel opus, 'Dyade', qui est, comme son nom le désigne, un ensemble de duos qu'il a concocté avec différents artistes Français comme 'Calogero', 'Elodie Frégé', 'Dominique A', 'Mélanie Doutey' ou encore sa sœur 'Laura Mokaiesh'. On retrouve donc cet orfèvre des mots qui nous embarque dans une revue de ce monde qui a bien été chahuté l'année passée en commençant par la chanson 'Après le déluge' (voir vidéo ci-dessus), qui fait un constat sévère des actions pour le moins assez contradictoires du gouvernement et dans laquelle il partage le micro avec 'Alma Forrer', suivi de 'La rosée' (voir vidéo ici) avec 'Calogero' qui est l'image d'un élixir magique qui viendrait nous sortir de tous nos maux, mais également, il nous offre des compositions basées, tout simplement, sur la vie quotidienne avec par exemple ces souvenirs de vacances à 'Honfleur' qu'il partage avec sa sœur ou cette 'simple' constatation dans 'Pas simple'… de faire simple (voir vidéo ici) ou encore les relations entre les hommes et femmes dans 'La fin du bal' ou dans 'Les grands soirs', l'album se terminant dans une belle mélancolie avec 'Un jour' dans un magnifique duo avec 'Raphaèle Lannadère'. Bref, 'Dyade' est un très bel album d'amitiés entre artistes avec 11 très beaux duos qui sont à déguster tranquillement et qui montrent que la période vécue n'a pas que des effets négatifs et que la musique reste un magnifique moyen d'expression pour évacuer tous les tracas de cette période difficile...

Interprêtes

Cyril Mokaiesh (Chant, Guitare), Jan Phan Huu Tri (Guitare), Éric Langlois (Batterie), Valentin Montu (Guitare, Basse), Cyril Nobillet (Piano) + Invités : Giovanni Mirabassi (Piano), Alma Forrer (Chant), Calogero (Chant), Elodie Frégé (Chant), Laura Mokaiesh (Chant), Keren Ann (Chant), Dominique A (Chant), Clara Ysé (Chant), Mélanie Doutey (Chant), Pierre Guénard (Chant), Lorent Marchet (Chant), Raphaèle Lannadère (Chant)


Artiste : Station

Album : Perspective

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 04-11-2021

Les Américains de 'Station' continuent les sorties assez régulièrement car après, 'More Than The Moon' en 2018 et 'Stained Glass' que j'avais mis dans ma playlist des albums de rock mélodique 2019, voici leur nouveau bébé 'Perspective' sorti début Octobre 2021. On retrouve donc ce que l'on connaissait sur les deux derniers opus, un AOR flamboyant se partageant entre des titres énergiques et entraînant et d'autres plus mesurés : dans la première catégorie, on retrouve des compositions comme 'I Can't Find My Way' qui ouvre l'album de belle manière (voir vidéo ci-dessus), 'See the Light' ou encore 'Believe' (voir vidéo ici) et dans la deuxième, ils nous offrent également de très beaux mid-tempo avec 'Do You Really Want to Fall in Love Again' qui aurait certainement fait un tube dans les années 80 ou 'You Found Yesterday' dans le style de 'Foreigner' ou 'Tonight', entre ballade et mid-tempo, ou encore 'Don't Keep Me Waiting' qui termine l'album par une dernière mélodie mémorable. Et quand le tempo se veut encore plus modéré, on est conquis par des ballades mélancoliques avec 'If You Want Love', classique mais tellement efficace ou 'Spanish Steps' et son ambiance touchante ou le magnifique acoustique 'All Over Again'. Bref, les Américains de 'Station' sortent un album très équilibré entre énergie et douceur avec des belles mélodies que l'on s'approprie immédiatement ce qui devrait plaire à tout un public épris d'un AOR nous faisant remonter aux années 80...

Interprêtes

Patrick Kearney (Chant), Chris Lane (Guitare), Emi Asta (Bass), Tony Baptist (Batterie)


Artiste : Teramaze

Album : And the Beauty They Perceive

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 05-11-2021

Je vous ai présenté il n'y a que quelques mois les Australiens de 'Teramaze' avec l'album 'Sorella Minore' et son petit frère n'a même pris le temps d'une gestation de 9 mois puisque, comme on disait il y a quelques décennies, 'And the Beauty They Perceive' est désormais dans les bacs de vos meilleurs disquaires ce qui montre que les différentes périodes de confinement continuent de nous offrir des sorties en pagaille en cette fin 2021 (difficile à tout suivre !!). Avec ce nouveau bébé des Australiens, ce n'est pas un album concept mais un ensemble de 9 chansons qui vont de 4 minutes à plus de 11 minutes pour la plus longue pour une grosse heure d'écoute qui passe très vite car ce n'est parce qu'ils font dans la quantité que la qualité est moindre.

Le titre éponyme de l'album (voir vidéo ci-dessus) nous accueille avec énergie et montre tout le talent d'écriture dans du progressif très accessible et un premier refrain qui vous trotte dans la tête et avec une aparté instrumentale remarquable dans la deuxième partie, puis, 'Jackie Seth' (voir vidéo ici) est rafraichissant et plus tourné vers les années 80 avec du bon rock mélodique qui se rapproche de la rythmique binaire du disco, et 'Untide' (voir vidéo ici) est le premier grand moment de l'album avec des lignes mélodiques accrocheuses que l'on voudrait qu'elles ne s'arrêtent jamais et une rythmique addictive, le chant de 'Dean Wells' étant un pur délice tout au long de ce titre. Après cette entame très réussie, on est embarqué dans le long développement 'Modern Living Space' (voir vidéo ici) qui allie un progressif inventif avec des lignes mélodiques accessibles et qui laisse une bonne place à des parties instrumentales originales marquées par des changements d'intensité, 'Dean Wells' nous gratifiant de très beaux solos de guitare, puis, 'Blood of Fools' poursuit dans cette voie avec de nouvelles lignes mélodiques mémorables, la rythmique des riffs de guitare amenant le côté métal et le chant de 'Dean Wells' adoucissant l'ensemble. On s'éloigne du progressif avec la belle ballade mélancolique 'Waves' qui permet une pause bienvenue avant de revenir à un titre énergique avec 'Son Rise' qui développe une section rythmique de plus en plus rapide, puis 'Search for the Unimaginable', après une introduction musclée, déroule une nouvelle mélodie mémorable avec de belles alternances d'intensité. Et pour finir en beauté, 'Head of the King' est une remarquable fresque progressive en plusieurs tiroirs qui demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse.

En résumé, les Australiens de 'Teramaze' nous gratifient d'un album remarquable qui allie un métal progressif inventif avec des lignes mélodiques accrocheuses ce qui destine 'And the Beauty They Perceive' à un public assez large de progressif car, mis à part quelques compositions, l'ensemble reste très accessible dès la première écoute...

Interprêtes

Dean Wells (Chant, Guitare), Christopher Zoupa (Guitare), Andrew Cameron (Basse), Nick Ross (Batterie)


Artiste : The Paradox Twin

Album : Silence from Signals

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 06-11-2021

Après un premier album 'The Importance of Mr Bedlam' très prometteur en 2018, les Anglais de 'The Paradox Twin' sortent un nouvel enregistrement studio 'Silence from Signals' qui est une sombre histoire racontant la vie d'une fille et d'un garçon jumeaux, le garçon ayant des troubles neurologiques et qui essaie de comprendre en grandissant pourquoi il est différent mais qui est maltraité par son père et qui finit par se noyer. Le groupe a vu l'arrivée d'une nouvelle chanteuse, 'Nicole Johnson', qui partage désormais le micro avec 'Danny Sorrell' et 'Grahan Brown' a remplacé 'Rob McGregor' à la batterie. Au niveau musical, 'Silence from Signals' est dans la continuité de 'The Importance of Mr Bedlam' qui nous embarque dans du progressif atmosphérique qui pourraient être un mélange subtil entre 'Anathema' et la première période de 'Blackfield'.

Après l'introduction instrumentale 'Paradigm' dans un léger crescendo et dans une ambiance 'Floydienne' hypnotique, 'Wake Vortex' (voir vidéo ci-dessus) est une magnifique composition mélancolique qui est remplie d'une belle force émotionnelle et qui met en avant un beau duo vocal entre 'Danny Sorell' et 'Nicole Johnson', puis, 'Sea of Tranquility' (voir vidéo ici) continue dans cette ambiance et nous offre une ballade douce et reposante. Suit le long développement 'I Am Me, I Am Free' qui est tout à fait dans le registre d'Anathema' avec un magnifique contraste entre une rythmique marquée et le chant langoureux de 'Danny Sorell' dégageant une belle intensité accentuée par de la réverbération, puis, 'Prism Descent', après une introduction intense sous forme de complainte dans laquelle l'émotion est à son comble, prend de l'ampleur avec une nouvelle prestation vocale remarquable de 'Danny Sorell' qui transmet toute la souffrance d'un père. On poursuit notre périple avec 'Haptic Feedback', morceau développant un progressif alternant différentes intensités et rythmiques dans une ambiance toujours très forte émotionnellement et dans laquelle on s'abandonne complètement au rythme de lignes mélodiques hypnotiques, puis, 'Specular' est le deuxième long développement qui débute calmement en acoustique et qui déroule ensuite une rythmique intense faisant se succéder deux sections une première chantée et une deuxième instrumentale jusqu'à une rupture pour terminer dans une ambiance apaisée sublimée par la beau chant de 'Nicole Johnson'. Et pour conclure cette triste histoire, 'Perfect Circles' déploie une mélodie touchante dans laquelle on est happé par le magnifique duo vocal entre Danny et Nicole d'une force dramatique intense déclenchant à maintes reprises ce frisson si caractéristique d'une immense émotion.

En résumé, 'Danny Sorrell', avec sa formation 'The Paradox Twin', sort un album admirable et d'une force émotionnelle immense, les ambiances dégagées par les compositions et les interprétations étant toujours en phase avec le récit douloureux et, musicalement, 'Silence from Signals' devrait plaire à tout un public de progressif aimant le style atmosphérique...

Interprêtes

Danny Sorrell (Chant, Claviers, Guitare), Diane Fox (Basse), Nicole Johnson (Chant), Leland Freeman (Guitare), Graham Brown (Batterie, Percussions)


Artiste : Wayward Sons

Album : Even up The Score

Date de Sortie : 10-08-2021

Ajouté le : 07-11-2021

Avec la période de crise sanitaire mondiale, les Anglais de 'Wayward Sons' ont eu le temps de concocter leur 3ème album et après 'Ghosts Of Yet To Come' en 2017 et 'The Truth Ain't What It Used To Be' en 2019, c'est donc au tour de 'Even up The Score' de voir le jour avec une nouvelle pochette dans la continuité de celles des précédents albums, c’est-à-dire complètement déjantée. Annoncé très tôt par 'Frontiers' à grand renfort de vidéos sur you tube depuis fin 2020 (voir vidéo de 'Even up The Score' ci-dessus), d'autres singles ayant suivis avec 'Big Day' en Avril 2021, puis 'Faith In Fools' en Juin 2021, et enfin, 'Bloody Typical' il y a un mois, on retrouve dans 'Even up The Score' du hard-rock direct et efficace nous faisant remonter aux années 70 et on peut citer en plus des vidéo ci-dessus, les énergiques et efficaces 'Sign of the Times' et 'Downfall', le mid-tempo bien trempé 'Fake', le puissant 'Tip of my Tongue', le sautillant 'Looking for a Reason' et jusqu'au derniers titre 'This Party's Over' qui calme les ardeurs avec un bijou mélodique au refrain mémorable. Bref, pas besoin d'un long discours, ce dernier album des Anglais de 'Wayward Sons' est bourré d'une bonne énergie positive qui vous met une pêche d'enfer et qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment un hard-rock mélodique et efficace que l'on s'approprie à la première écoute...

Interprêtes

Toby Jepson (Chant, Guitare), Sam Wood (Guitare), Nic Wastell (Basse), Philip Martini (Batterie, Percussions)


Artiste : Eternal Silence

Album : Timegate Anathema

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 08-11-2021

Les Italiens d'Eternal Silence', après leur dernier LP 'Mastermind Tyranny' sorti en 2017, ajoute un troisième album à leur actif avec 'Timegate Anathema'. Amatrices et amateurs de métal symphonique classique avec chanteuses aimant la fusion du métal avec des composantes classiques, ce dernier opus d'Eternal Silence' s'inscrit complètement dans ce style et ceci d'entrée avec 'The Way of Time' qui est une composition directe et efficace dans laquelle 'Marika Vanni' montre une belle aisance vocale et dont la construction amène des changements de tempos originaux et une belle cassure instrumentale en deuxième partie de titre, puis 'Edge of the Dream' poursuit dans ce registre avec des accompagnements orchestraux qui s'intègrent parfaitement dans ce mid-tempo à la rythmique énergique. Suivent des compositions toutes aussi efficaces les unes que les autres avec un original 'Ancient Spirit' et sa magnifique rupture en milieu de titre qui devrait faire des heureux en concert, ou avec 'Heart of Lead' qui débute en ballade et qui prend de l'ampleur ensuite pour un nouveau titre très efficace, ou avec l'entraînant 'Glide in the Air' et son refrain à faire sauter tout un public ou encore avec les énergiques 'Rain' et 'My Soul Sad Until Death', ce dernier ayant un refrain mémorable, sans oublier la très belle ballade 'Lonely' avec un accompagnement au son d'un clavecin et le doux acoustique 'Firefly'. Pour finir en beauté 'Red Death Masquerade' nous offre un condensé d'énergie de métal symphonique magnifique avec de très beaux chœurs et un dernier refrain qui, la dernière note passée, trotte longtemps dans notre tête. En résumé, les Italiens d'Eternal Silence' nous offre un nouvel opus de qualité avec des compositions qui s'écoutent avec plaisir et qui ont toutes de remarquables interprétations et, 'Timegate Anathema' devrait plaire à tout un public adepte de métal symphonique ayant des lignes mélodiques accrocheuses et accessibles immédiatement...

Interprêtes

Marika Vanni (Chant), Enzo Criscuolo (Guitare), Alberto Cassina (Guitares), Alessio Sessa (Basse), Andrea Zannin (Batterie)


Artiste : Gus G.

Album : Quantum Leap

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 09-11-2021

Le Grec 'Gus G.' ( de son nom ' Kostas Karamitroudis') qui est un guitariste bien connu dans le monde du heavy métal puisqu'il est le guitariste d'Ozzy Osbourne' et le leader de la formation 'Firewind' a également sorti des albums solos et, après 'Fearless' dans lequel 'Dennis Ward' occupait le double rôle de chanteur et de bassiste, c'est encore le même trio qui cette fois nous offre un album entièrement instrumental mettant en avant, bien entendu, le talent de guitariste du Grec et, au premier CD de compositions originales, se rajoute un deuxième CD d'un live enregistré à Budapest fin 2018. La partie instrumentale est composé de 11 titres avec, en majorité, des ambiances énergiques et rapides montrant toute la vélocité guitaristique de 'Gug G.' comme l'entame de l'album avec 'Into The Unknown' (voir vidéo ci-dessus), ou 'Exosphere' (voir vidéo ici) ou le titre éponyme de l'album, ou encore 'Fierce' (voir vidéo ici). Mais, pour ma part, c'est dans les parties moins techniques que 'Gus G.' met le plus en avant son talent pour faire passer des émotions et on peut citer de remarquables titres moins rapides et plus calmes comme les magnifiques ballades 'Enigma of Life' (voir vidéo ici) et 'Not Forgotten' mais aussi les entraînants 'Night Driver' et 'Demon Stomp' et le dernier titre 'Force Majeure' en duo avec 'Vinnie Moore', qui même si la technique est là, nous offrent de magnifiques interprétations pleine de feeling. Quant au deuxième CD, si vous êtes en manque de chant, il vous permet d'entendre des titres du dernier album 'Fearless' avec notamment la reprise musclé de 'Money For Nothing' de 'Dire Straits' et le cover de 'Cold Sweat' de 'Thin Lizzy'. Bref, avec ce dernier album de 'Gus G.', on pourrait faire le même constat que j'ai fait pour le dernier album 'Parabellum' de 'Yngwie Malmsteen' dans lequel la virtuosité passe avant l'émotion dégagée, mais ne boudons pas notre plaisir, car, pour tous les amoureux de longs solos de guitare, on est gâté avec 'Quantum Leap' qui met en avant un des guitaristes les plus talentueux de sa génération...

Interprêtes

Gus G. (Guitare), Dennis Ward (Basse), Vincent Velazco (Batterie)


Artiste : Neil Young

Album : Carnegie Hall 1970 (Live)

Date de Sortie : 01-10-2021

Ajouté le : 10-11-2021

Je vous avais parlé des éditions des archives de 'Neil Young' avec la sortie début 2021 de 'Way Down In The Rust Bucket (Live)' avec le 'Crazy Horse' et 'Neil Young' continue de nous offrir des albums de concerts et celui là fait partie des concerts mythiques de Neil au 'Carnegie Hall' en 1970 après la sortie de 'After the Gold Rush'. On retrouve donc l'artiste en solo qui remplit avec sa voix de 25 ans le 'Carnegie Hall' avec des titres bien connus des fans en commençant par une bonne partie de 'After the Gold Rush' et de 'Everybody Knows This Is Nowhere' mais également avec les tubes de l'époque avec 'The Loner', 'Helpless', 'Ohio', 'Sugar Mountain' ou encore 'On the Way Home' et avec des chansons empruntées à son premier groupe 'Buffalo Springfield'. Et en écoutant tous ces titres légendaires, on en oublie presque qu'ils ont été enregistrés en 1970 tellement la qualité du son est remarquable et que l'ambiance du live de l'époque est admirable en nous faisant remonter quelques décennies en arrière comme si on y était. Bref, après le côté électrique du 'Crazy Horse', voici un vrai bijou live que nous offre 'Neil Young' avec pour tout accompagnement, sa guitare, son piano et son harmonica : un pur délice à savourer tranquillement au chaud pendant les longues soirées d'hiver...

Interprêtes

Neil Young (Chant, Guitare, Piano, Harmonica)


Artiste : Jeff Scott Soto

Album : The Duets Collection, Vol. 1

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 11-11-2021

Après un année bien remplie avec la sortie de son album solo 'Wide Awake (In My Dreamland)', sa participation au projet 'Spektra' et la sortie du denrie 'W.E.T.', 'Jeff Scott Soto' est arrivé en plus à enregistrer un album de duos en reprenant des compositions de ses différents projets et, étant donné que son carnet d'adresses est long comme un jour sans pain, il s'est entouré du gratin du chant en hard-rock car on retrouve des noms prestigieux comme 'Deen Castronovo', 'Erik Mårtensson', 'Johnny Gioeli', 'Eric Martin', 'Nathan James', 'Renan Zonta' ou encore 'Russell Allen'. Avec cette belle brochette et entouré de musiciens de talent avec lesquels il a l'habitude de travailler, on parcourt son répertoire que ce soit avec les périodes 'Tamisman' ('Mysterious' – vidéo ci-dessus, 'I’ll Be Waiting' et 'Colour My XTC'), 'Yngwie Malmsteen' ('Don’t Let It End'), 'Eyes' ('Callin’ All Girls'), 'Axel Rudy Pell' ('Warrior'), 'Soul Sirkus' ('Coming Home') ou encore avec sa carrière solo ('Holding On') et tout a été mis en œuvre pour passer un merveilleux moment à l'écoute de tous ces titres bien choisis qui nous font passer par exemple d'un 'Warrior' musclé à la belle ballade 'Holding On'. Bref, 'The Duets Collection, Vol. 1' est un super album de hard-rock qui vous met une pêche d'enfer et on attend avec impatience le volume 2 qui devrait logiquement suivre...

Interprêtes

Jeff Scott Soto (Chant, Basse, Claviers), Howie Simon (Guitare), Jorge Salan (Guitare), Leo Mancini (Guitare), Tony Dickinson (Basse), Edu Cominato (Batterie) + Invités : Alirio Netto (Chant), BJ (Chant), Deen Castronovo (Chant), Dino Jelusick (Chant), Eric Martin (Chant), Erik Mårtensson (Chant), Johnny Gioeli (Chant), Mats Levén (Chant), Nathan James (Chant), Renan Zonta (Chant), Russell Allen (Chant)


Artiste : Fleesh

Album : Eclipsed

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 12-11-2021

Les Brésiliens de 'Fleesh', après leur premier album 'Across The Sea' qui avait été un de mes coups de cœur 2019, nous ont ensuite gâté avec les sorties de covers magnifiques, dont les deux compilations 'Version I' et 'Version II', puis, les deux tributes consacrés à 'Renaissance' et à 'Genesis', sans oublier le concert 'Live at Carioca Progfestival'. Avec 'Eclipsed', 2021 voit la naissance du petit frère de 'Across The Sea' et montre que, si le duo a un immense talent pour reprendre les compositions d'autres artistes, ils ont également, au moins le même talent pour nous offrir des albums originaux de leur propre production.

Et d'entrée, on est embarqué dans 'Stuck' (voir vidéo ci-dessus), montrant toute les qualités de compositeur de 'Celo Oliveira' qui pourrait faire des jaloux chez certains artistes de progressif et qui met immédiatement en avant le doux chant harmonieux de 'Gabby Vessoni', puis, la chanson titre continue dans cette ambiance chaleureuse avec de belles parties instrumentales. Suit le 'Floydien' 'Pile of Bone' (voir vidéo ici) qui est une magnifique ballade avec un solo de guitare 'Gilmourien' dans lequel 'Gabby Vessoni' n'a rien à envier au guitariste de 'Pink-Floyd', puis, on continue notre voyage progressif avec des perles mélodiques dont chacune mériterait d'être détaillée. Et pour faire court, je citerai mes titres favoris avec les compositions les plus calmes qui mettent encore plus en valeur l'intensité émotionnelle : 'All My Sins' et son crescendo final magnifique mettant en avant un nouveau solo de guitare magistral et une section chantée émouvante, la ballade ''till the Morning Comes' qui monte encore d'un cran le curseur émotionnel ou encore l'autre ballade 'Not Alone' qui est du même niveau que la précédente, sans oublier le dernier titre 'Épilogue' qui termine l'album avec une dernière mélodie mémorable.

En résumé, notre duo Brésilien nous enchante une nouvelle fois avec ce nouvel album en nous offrant du progressif mélodique nous ramenant aux grands artistes de ce style en commençant par 'Pink Floyd' mais on pourrait citer d'autres formations que j'apprécie tout autant comme 'Mystery' ou encore 'Mostly Autumn', 'Gabby Vessoni' se rapprochant des prestations intenses d'Olivia Sparnenn...

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les instruments)


Artiste : Last Days Of Eden

Album : Butterflies

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 13-11-2021

Vous aimez 'Nightwish' dans la période des titres entraînants d'Imaginaerum' dans lequel les Finlandais mélangeait métal symphonique et folk celtique entraînant et vous ne connaissez pas 'Last Days Of Eden' : alors, voici le dernier bébé 'Butterflies' des Espagnols, toujours emmenés par leur chanteuse 'Ani M. Fojaco' qui devrait très vite faire partie de votre discothèque et tourner en boucle. Ce nouvel opus est leur 3ème enregistrement studio et fait suite à 'Chrysalis' et 'Symphonic Chrysalis' dans lequel ils avaient enregistré 'Chrysalis' dans une version classique avec un orchestre symphonique.

Juste le temps d'une courte introduction qui est de mise en métal symphonique avec déjà des chœurs grandioses qu'Abracabra' déboule avec sa rythmique 'Nightwishienne', sa puissance de feu phénoménale et son refrain entêtant à scander par tout un public en concert, puis le mid-tempo 'The Garden' (voir vidéo ci-dessus) lui emboîte le pas avec une nouvelle mélodie qui ne vous quitte plus. Sans aucune pause, on poursuit de plus belle avec 'Silence' qui vous en remet une bonne couche avec ses intonations métal folk accentuées par le violon de 'Sara Ember', puis 'Mirror Mirror' poursuit dans ce métal festif et entraînant avec des chœurs admirables et une rythmique à se décrocher la tête à force de headbanguer. La courte pause instrumentale 'Moments' est bienvenue avec un piano romantique qui laisse vite de nouveau la place à la puissance de 'The Secret' (voir vidéo ici) avec de nouvelles sonorités folk métal, puis la deuxième partie de l'album continue de nous offrir de belles mélodies : en attestent la belle ballade semi-acoustique folk avec un très beau duo vocal d'Ani M. Fojaco' avec le guitariste 'Dani G., puis, 'To Hell & Back' revient à un métal symphonique mélodique sous l'impulsion d'un nouveau duo, cette fois la belle Espagnole partageant le micro avec le chanteur de 'Serenity', 'Georg Neuhauser' et l'entraînant 'Traxel Mör' aux sonorités Irlandaises amenées par la flûte enchaîne dans une joyeuse farandole folk. Tout aussi addictifs, le mid-tempo à la rythmique marquée 'Save the World' (voir vidéo ici) et l'épique 'Abandon' avec de très beaux chœurs, amènent une belle diversité à l'ensemble et l'album se termine par 'The Journey', tout à fait dans la mouvance de 'Nightwish' avec une mélodie entêtante qui en fait une composition faite pour une fin de concert pour faire danser et chanter tout le public et enfin, 'Falling Angels', qui nous offre une fresque symphonico-folk résumant très bien le style des Espagnols.

En résumé, ce nouvel album de 'Last Days Of Eden' est encore une belle réussite en nous embarquant dans des compositions efficaces qui mélangent symphonique et folk et, même si l'ombre de 'Nightwish' plane sur notre septuor, 'Butterflies' devrait faire des heureux chez toutes celles et ceux qui aiment un métal symphonique enjoué et entraînant...

Interprêtes

Ani M. Fojaco (Chant), Dani G. (Guitare), Javi Gonzáles (Basse), Sara Ember (Violon), Andrea Joglar (Cornemuse), Leo Duarte (Batterie)+ invités : Georg Neuhauser (Chant), Henning Basse (Chant), Vassilios Maniatopoulos (Chant), Ioannis Maniatopoulos (Bouzouki)


Artiste : Lords Of Black

Album : Alchemy Of Souls, Pt. II

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 14-11-2021

Après 'Icons of the New Days' en 2018, les Espagnols de 'Lords Of Black' ont sorti en 2020 'Alchemy Of Souls, Pt.I' qui était le premier volet d'une saga heavy métal très bien accueilli par la presse spécialisée. Il n'aura donc fallu qu'une année pour que la suite voie le jour et, le moins que l'on puisse dire, c'est que cette suite n'a rien à envier à son petit frère. On retrouve donc des compositions puissantes et mélodique avec 'Ronnie Romero' au sommet de son art et 'Tony Hernando' qui nous balance des solos de guitare majestueux.

La courte introduction instrumentale 'Prelude' sert de rampe de lancement à 'Maker Of Nothingness', typique du heavy métal énergique des Espagnols avec des lignes mélodiques accrocheuses, tout comme 'What's Become of Us' (voir vidéo ci-dessus) et 'Bound to You' (voir la vidéo ici) qui suivent, ce dernier ayant une rythmique à se décrocher la tête à force de headbanguer. La pause power ballade arrive assez tôt avec 'Before That Time Can Come' (voir la vidéo ici), que l'on peut qualifier de classique mais tellement efficace, puis c'est reparti pour des compositions puissantes et mélodiques avec 'Mind Killer' et 'Death Dealers', suivis de 'Prayers Turned To Whispers' qui, après une introduction plus modérée avec des sonorités électro, montre ensuite un visage beaucoup plus heavy. Avec 'In a Different Light', les alternances d'intensités amènent une certaine variété à l'ensemble, puis, 'How Long Do I Have Now' revient à du heavy métal classique mais présente une belle cassure en deuxième partie de titre, les titres originaux se terminant par les énergiques 'Fated To Be Destroyed' et 'No Hero Is Homeless'. A noter la belle reprise bien musclée d'Uriah Heep', 'Sympathy', tiré du légendaire album 'Firefly' qui fait partie de mes albums vinyles que j'ai usé jusqu'à la corde.

En résumé, pas de surprise pour ce dernier bébé de 'Lords Of Black' qui nous offrent ce qu'ils ont toujours fait de mieux, du bon métal bourré d'énergie avec un chanteur qui ne fait pas les choses à moitié et un guitariste talentueux dont les riffs sont dévastateurs, ce qui destine le deuxième chapitre de 'Alchemy Of Souls', tout comme le premier, à toutes les amatrices et tous les amateurs de heavy-métal mélodiques car les compositions sont toutes accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Tony Hernando (Guitare), Dani Criado (Basse), Jo Nunez (Batterie)


Artiste : Lilly Hiatt

Album : Lately

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 15-11-2021

'Lilly Hiatt' fait partie de ces artistes authentiques qui perpétuent la chanson Américaine mélangeant country, pop, rock et folk et qui sort régulièrement des albums car, après 'Trinity Lane' en 2017 et 'Walking Proof' en 2020, c'est au tour de 'Lately' de voir le jour en cette fin d'année 2021. Elle continue de partager ces expériences de vie en nous parlant bien entendu de l'année 2020 et de tous ces maux qu'elle a provoqués, l'écriture de nouvelles chansons restant pour elle le meilleur moyen d'expression. On retrouve donc le style émouvant que l'on connaissait sur les deux derniers opus avec des chansons courtes qui me font de plus en plus penser à 'Fleetwood Mac', son chant, rempli de douceur, se rapprochant de celui de 'Stevie Nicks' et les rythmiques étant souvent proches de celles des Anglais. Parmi les 10 compositions de 'Lately', trois ont fait l'objet de belles vidéos avec 'Brightest Star', 'Lately' et 'Been'. Bref, pas la peine d'en rajouter, avec ce dernier album 'Lately', 'Lilly Hiatt' nous embarque une nouvelle fois dans son univers en nous offrant des petites parenthèses de vie, tantôt touchantes, tantôt blessées, tantôt légères, et, musicalement, 'Lately' est un album destiné à un public adepte d'un patchwork de styles entre pop, folk et country...

Interprêtes

Lilly Hiatt (Chant, Guitare), Mike LoPinto (Guitare), Robert Hudson (Basse), Kate Haldrup (Batterie), Micah Hulscher (Claviers), Steve Hinson (Steel Pedal) + Invités : Coley Hinson (Guitare)


Artiste : Dream Theater

Album : A View From The Top Of The World

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 16-11-2021

Après 'Distance Over Time' datant de 2019 et la série des concerts sortis en 2020 et 2021 (voir plus bas), les fans de 'Dream Theater' attendaient avec impatience le nouvel album 'A View From The Top Of The World'. Et, comme à chaque sortie, on essaie de comparer avec les albums précédents et, au bout du compte, on s'aperçoit qu'ils sont incomparables car ils amènent tous leur propre personnalité et ce dernier opus en est encore la preuve, la seule constante étant que le qualificatif de progressif est toujours de mise et nous embarque dans une nouveau voyage riche et dense (70 minutes tout de même) qui, comme pour tout bon album de ce style demande des écoutes répétées pour en tirer toute la substantifique moelle.

Et pour commencer, 'The Alien' (voir vidéo ci-dessus) nous accueille avec un premier long développement, en multi-tiroirs, qui met en avant tout le savoir-faire de 'Dream Theater' : l'introduction au riffing lourd et puissant typique en métal progressif se transforme après une minute, dans une fluidité totale, en une mélodie mémorable et le titre se poursuit avec de nouvelles disgressions mélodiques et rythmiques qui sont toutes remarquables, l'auditeur que je suis restant scotché tout au long des 9 minutes pendant lesquelles il se passe toujours quelque chose. Suit un autre condensé de métal progressif inventif avec 'Answering The Call' qui, entre les parties chantées mélodiques, laisse une belle place à des parties instrumentales dans lesquelles 'John Petrucci' et 'Jordan Rudess' nous délectent les oreilles avec des accompagnements remarquables. Avec le magnifique mid-tempo 'Invisible Monster' (voir la vidéo ici), plus direct, les Américains nous offrent du métal avec de nouvelles lignes mélodiques addictives et dans la deuxième partie de titre, un break épuré en crescendo débouchant sur un solo magique de Monsieur 'John Petrucci'. On poursuit notre périple avec les 10 minutes de 'Sleeping Giant', autre pièce remarquable de l'album, qui présente un patchwork d'ambiances différentes, allant même jusqu'à ébaucher une rythmique latino vers la 7ème minutes qui est suivie par deux solos de claviers et de guitare et qui se termine de manière épique avec une nouvelle mélodie mémorable qui peut rappeler certains titre de 'The Astonishing'. Avec 'Transcending Time', l'atmosphère se veut plus mesurée et lorgne même vers du rock progressif nous ramenant dans l'insouciance des années 80, puis, on revient à du 'Dream Theater' pur jus avec 'Awaken the Master' (voir la vidéo ici), qui est beaucoup plus élaboré dans la construction et qui met côte à côte des paysages sonores assez différents en nous emmenant dans des contrées plus ténébreuses. Mais le clou de l'album est sans aucun doute les 20 minutes du titre éponyme qui nous embarque dans une saga de progressif inventif avec une partie centrale tranquille dotée d'une mélodie addictive et d'un solo de guitare 'Floydien' entourée par deux parties beaucoup plus énergiques mettant en avant toute la créativité du combo Américain et qui offre un magnifique final épique et grandiose.

En résumé, avec ce dernier album 'A View From The Top Of The World', 'Dream Theater' nous offre une fois de plus des compositions riches et denses qui alternent toute sortes d'ambiances que l'on découvre petit à petit au fur et à mesure d'écoutes répétées et 'A View From The Top Of The World' est encore un album qui devrait rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de progressif en général, tous styles confondus...

Live de 'Dream Theater' sortis en 2020 et 2021
'Distant Memories - Live in London' (chronique myprogmusic ici)
'Lost Not Forgotten Archives: Images and Words – Live in Japan, 2017 (chronique myprogmusic ici)
'Lost Not Forgotten Archives : A Dramatic Tour of Events - Select Board Mixes'
'Lost Not Forgotten Archives : Train of Thought Instrumental Demos (2003)'
'Lost not forgotten archives: Master of puppets - Live in Barcelona 2002'

Interprêtes

James Labrie (Chant), John Petrucci (Guitare), Jordan Rudess (Claviers), John Myung (Basse), Mike Mangini (Batterie)


Artiste : The Pineapple Thief

Album : Nothing But The Truth

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 17-11-2021

Après l'album 'Versions of the Truth' sorti en pleine pandémie en Septembre 2020, les Anglais de 'The Pineapple Thief', frustrés de ne pas pouvoir le défendre en concert, ont enregistré en studio un live sans spectateur intitulé 'Nothing But The Truth'. 'Bruce Sord' avait déjà utilisé internet courant 2020 pour diffuser en direct pour les fans 4 sessions successives qui se sont concrétisées par la sortie de 4 CD 'The Soord Sessions Volumes 1-4' en décembre 2020 et dont on peut voir des extraits sur youtube avec par exemple 'Demons'. En ce qui concerne 'Nothing But The Truth', c'est bien l'ensemble du groupe qui participe et la set list comprend des compositions de leur importante discographie avec, bien entendu, une bonne place pour les derniers opus, et les interprétations assez proches des enregistrements studio permettent de parcourir une sorte de best of des Anglais qui nous distillent leur rock progressif raffiné avec des lignes mélodiques harmonieuses dans des ambiances globalement calmes et apaisantes. Cerise sur le gâteau, les Anglais ont mis le paquet sur l'enregistrement qui est d'une qualité irréprochable avec le blu-ray qu'ils proposent en version DTS-HD 5.1 et en stéréo haute définition. La vidéo a également été particulièrement soignée et on peut visualiser trois vidéo sur youtube avec 'Someone Pull Me Out' (voir vidéo ci-dessus), 'Our Mire' (voir la vidéo ici) et 'Wretched Soul' (voir la vidéo ici). Bref, si vous êtes fans des Anglais de 'The Pineapple Thief' mais également si vous êtes amatrice ou amateur de progressif soigné et rempli d'une remarquable sensibilité, 'Nothing But The Truth' devrait sans aucun doute se rajouter à votre collection d'albums indispensables et si vous possédez un système hifi de qualité, le blu-ray amène une dimension supplémentaire et pourra, pallier à ce manque cruel de concerts depuis maintenant près de deux ans et transformer votre salon en une salle de spectacle le temps d'un instant...

Interprêtes

Bruce Soord (Chant, Guitare), Jon Sykes (Basse, Chant), Steve Kitch (Claviers), Gavin Harrison (Batterie)


Artiste : Premiata Forneria Marconi

Album : I Dreamed of Electric Sheep

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 18-11-2021

Comme il l'avaient fait avec leur dernier album 'Emotional Tattoos' qui les avaient relancé fin 2017, les Italiens de 'Premiata Forneria Marconi' ('PFM') sortent un nouvel album en deux versions, l'une chantée en Anglais et l'autre en Italien : à vous donc de trouver celle qui vous correspond le plus, la langue Italienne amenant pour ma part une ambiance plus chaleureuse. On retrouve des invités prestigieux avec 'Ian Anderson', 'Steve Hackett' et 'Luca Zabbini' amenant respectivement leur talent de flutiste, de guitariste et de claviériste.

Au menu de ce nouvel opus, 10 compositions pour 40 minutes d'écoute et c'est dans une ambiance classique dans le style de 'Sergueï Prokofiev' que l'on est accueilli avec 'Worlds Beyond' ('Mondi Paralleli') mais qui se transforme assez vite en un tumultueux et entraînant instrumental progressif dans lequel tous les artistes amènent leur pierre à l'édifice, le final en rupture totale avec ce qui précède fait de quelques notes de piano servant d'introduction au titre suivant 'Adrenaline Oasis' ('Umani Alieni') qui débute par une douce ballade mais qui prend de l'ampleur dans une deuxième partie entraînante. Retour au calme avec 'Let Go' ('Ombre Amichio') qui nous embarque quelques décennies en arrière avec un titre reposant, le refrain entêtant venant vous charmer si vous êtes amatrice ou amateur de lignes mélodiques à l'Italienne, puis, 'City Life' ('La Grande Corsa') est beaucoup plus musclé avec des riffs de guitare saturés dans un rock progressif plus direct. La suite se poursuit avec une alternance entre douceur et énergie avec 'If I Have Wings' (voir la vidéo ci-dessus) déployant une mélodie accrocheuse qui est prise en sandwich entre deux sections atmosphériques, puis, 'Electric Sheep' ('Pecore Elettriche') change encore d'ambiance pour un titre avec une rythmique entraînante avec une ligne de basse énergique, tout comme le titre suivant 'Daily Heroes' ('Mr. Non Lo So') qui mélange pop légère et rock plus musclé avec des lignes mélodiques délurées. Sans transition, 'Kindred Souls' ('Il Respiro del Tempo') est un titre très original, fourre-tout, qui fusionne des influences celtiques, Indiennes, progressives des années 70 et qui voit 'Ian Anderson' ajouter un côté folk avec ses sonorités familières à la flûte et 'Steve Hackett' nous délivrer quelques sons de guitare dont il a le secret. Les deux derniers titres, 'Transhumance' ('Transumanza') et 'Transhumance Jam' ' ('Transumanza Jam') sont des instrumentaux qui montre tout le savoir-faire de cette formation Italienne pour nous délivrer du progressif flirtant avec un jazz-rock plus technique tout en gardant un caractère divertissant et qui me rappelle les belles heures d'Emerson, Lake & Palmer'.

En résumé, les Italiens de 'Premiata Forneria Marconi' sortent un nouvel album très varié qui continue de mettre en avant le talent de cette formation pour nous délivrer un progressif original aux multiples influences et 'I Dreamed of Electric Sheep' devrait figurer en bonne place dans la discothèque de toute amatrice et tout amateur de progressif...

Interprêtes

Franz Di Cioccio (Chant, Batterie), Patrick Djivas (Basse, Claviers), Marco Sfogli (Guitare), Lucio Fabbri (Violon, Alto), Alessandro Scaglione (Claviers, Piano), Alberto Bravin (Claviers, Guitare), Alberto Bravin (Chœurs), Lucio Fabbri (Chœurs), Alessandro Scaglione (Chœurs), Marco Sfogli (Chœurs) + Invités : Ian Andreson (Flûte), Steve Hackett (Guitare), Flavio Premoli (Mini Moog), Luca Zabbini (Hammond, Piano, Mini Moog)


Artiste : Sixx:A.M.

Album : HITS

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 19-11-2021

Après 'Prayers For The Damned' en 2016 suivi de son petit frère 'Prayers For The Blessed' la même année et la réédition du premier album de 2007 'The Heroin Diaries Soundtrack' en 2017 pour l'anniversaire des 10 ans de sa sortie, la bande à 'Nikki Sixx' vient de sortir un best of comprenant un deuxième CD avec 3 titres originaux ('The First 21' voir vidéo ci-dessus, 'Penetrate' et 'Waiting All My Life'), 2 versions remixées de 'Talk to Me' et de 'Skin' (voir la vidéo ici) et la reprise en acoustique piano/voix de 'Life is Beautiful'. Pour ceux qui ont raté les précédents épisodes, on retrouve les compositions incontournables du groupe en commençant par 'Life is Beautiful' du premier album et l'ensemble de la discographie de 'Sixx:A:M:' est bien représenté que ce soit avec des titres rock musclés qui débutent l'album comme 'This Is Gonna Hurt', 'Lies Of The Beautiful People', 'Pray For Me' ou encore 'Rise' mais également avec des compositions plus mesurées avec des mélodies entêtantes comme 'Stars', 'Gotta Get It Right' ou encore 'Are You With Me Now' sans oublier les magnifiques ballades 'Maybe It's Time', 'Skin', 'Girl With Golden Eyes' et 'Accidents Can Happen'. Bref, 'HITS' est un bon moyen pour toutes celles et ceux qui aiment un hard-rock accrocheur de parcourir le meilleur des compositions des Américains de 'Sixx:A:M:' qui ont maintenant une quinzaine d'années d'existence sous le nom du trio 'Nikki Sixx', 'James Michael' et 'Dj Achba'...

Interprêtes

Nikki Sixx (Basse), James Michael (Chant, Guitare, Claviers), Dj Ashba (Guitare), Dustin Steinke (Batterie)


Artiste : Catalyst Crime

Album : Catalyst Crime

Date de Sortie : 21-10-2021

Ajouté le : 20-11-2021

Le métal symphonique à chant féminin est devenu un créneau musical bien occupé car, sur les traces des ténors du genre comme 'Epica', 'Within Temptation' ou 'Nightwish' pour ne citer que trois groupes très connus, de nombreuses formations ont vu le jour depuis quelques années et je ne compte plus les découvertes de nouveaux combos qui ont fait l'objet d'une chronique depuis la création de myprogmusic. C'est encore le cas avec ce groupe international 'Catalyst Crime' qui a été créé par la chanteuse Américaine 'Zoe Marie Federoff' (ex 'Insatia') et par le batteur Allemand 'Gerit Lamm' de 'Xandria'.

Ce premier album éponyme pourrait être un album à montrer dans toutes les bonnes écoles de métal symphonique car il renferme tous les ingrédients de ce style avec une bonne dose d'énergie métal mettant en avant une chanteuse charismatique accompagnées de temps en temps par des voix extrêmes, des arrangements instrumentaux fournis en utilisant soit des formations symphoniques où pour ceux qui ne peuvent se le permettre, de la programmation d'ensembles orchestraux. Et d'ailleurs, preuve de qualité, c'est le chanteur 'Alexander Krull' de 'Leaves' Eyes' qui, après avoir rencontré le groupe, a décidé de produire et d'enregistrer l'album. On est donc embarqué dans 10 titres de métal symphonique avec des lignes mélodiques accrocheuses encadrés par une intro et une outro instrumentales épiques à souhait et typiques de ce style et, dès 'Projection of My Mind', 'Condemn Me to Chaos' (voir vidéo ci-dessus) et 'Mother Dearest', on est conquis par l'énergie dégagées dans des hits mélodiques ravageurs. Dans le même genre, on ne pourra pas passer à côté de l'entraînant 'Cognitive Dissonance' (voir la vidéo ici) ou du puissant 'Break Even' ou du mélodique 'Without Anesthesia' ou encore de l'épique 'Not Even Once' à grand renfort de chœurs samplés. Et quand la douceur s'installe, la power ballade 'Twice Upon a Time' et la ballade plus épurée 'Chasing The Ghost' montre tout l'étendu du talent vocal de 'Zoë Marie Federoff' qui dans ce dernier titre fait penser à 'Simone Simons'.

En résumé, ce nouveau projet 'Catalyst Crime' de métal symphonique a tous les atouts pour percer dans le monde foisonnant de ce style et il y a fort à parier que la base de fans, qui est déjà importante, se multiplie dans les années à venir s'ils continuent dans cette voie très prometteuse...

Interprêtes

Zoë Marie Federoff (Chant), Gerit Lamm (Batterie), Chëna Roxx (Guitare), Kaelen Sarakinis (Guitare), Matt Federoff (Basse), Jonah Weingarten (Claviers) + Invités : Jake E (Chant), Bill Hudson (Guitare), Harri Hytönen (Guitare), Micki Richter (Guitare), Thorsten "Tosso" Bauer (Guitare)


Artiste : Joe Bonamassa

Album : Time Clocks

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 21-11-2021

Un an pile après l'admirable 'Royal Tea', l'infatigable 'Joe Bonamassa' ressort un nouvel album et, à chaque sortie d'un nouveau bébé du prolifique chanteur et guitariste Américain, on est toujours émerveillé par la qualité remarquable de chaque titre car, non seulement, c'est un artiste complet touche à tout et intemporel qui a un talent de mélodiste admirable mais également, c'est un interprète hors pair qui sait en plus s'entourer d'artistes de grande classe pour transcender toutes ses compositions. Et si j'avais à décrire 'Time Clocks' succinctement, je dirais simplement que, s'il était sorti dans les années 70, il serait désormais un disque d'anthologie de blues/rock.

Après le court instrumental 'Pilgrimage' dans lequel on est déjà scotché aux quelques notes de guitare de Joe, 'Notches' (voir la vidéo ici) déboule avec sa rythmique qui nous rappelle le meilleur de 'Led Zeppelin' et des sonorités qui nous rappellent le meilleur de 'Deep Purple', tout cela étant enrobé dans du blues/rock intemporel, puis, 'The Heart That Never Waits' (voir la vidéo ici) est un blues classique magnifique avec tout ce que l'on peut trouver dans ce genre de titre, une rythmique complètement addictive qui met en marche la machine à headbanguer, un accompagnement à la guitare admirable (fermez les yeux pendant le solo et vous serez complétement transporté) et des chœurs qui font écho de belle manière au chant de Joe. Avec le titre éponyme de l'album (voir vidéo ci-dessus), on est au firmament d'une mélancolie qui emporte tout sur son passage et qui est remplie d'une émotion intense qui vous envahit sur le solo de guitare final à vous faire pleurer de bonheur, puis, changement de décor avec 'Questions And Answers' qui nous embarque dans une sorte de tango exalté soutenu par une rythmique marquée et 'Mind's Eye' monte encore le curseur émotionnel avec une magnifique ballade dans laquelle on est bercé par une nouvelle mélodie mémorable. Suit 'Curtain Fall', plus rock, qui est une sorte de procession accentuée par une rythmique percutante pouvant rappeler l'ambiance de 'Kashmir' de 'Led Zeppelin' (vous l'admettrez, il y a pire comme référence !), puis, 'The Loyal Kind', plus mesuré, est un remarquable mid-tempo mélodique dans la grande tradition du rock des années 70. Et pour finir l'album, ce sont encore deux titres mémorables avec, tout d'abord un entraînant 'Hanging On A Loser' qui flirte avec le gospel, les chœurs étant encore remarquables et enfin 'Known Unknowns' qui nous offre un dernier blues avec une bonne place pour deux solos de guitare remplis d'un feeling sans pareil, le final étant fait d'une 'vraie fin' comme dans tout bon concert rappelant que 'Joe Bonamassa' est avant tout un artiste de scène.

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, c'est encore un album à marquer d'une pierre blanche qui devrait faire des heureux non seulement chez les fans de l'Américain mais aussi chez toutes celles et ceux qui aiment du bon blues/rock à travers les âges car les 10 compositions sont variées et ratissent large au niveau des influences : un des must de l'année 2021 qui, compte tenu de l'année de qualité sera, pour moi, un prétendant au podium...

Interprêtes

Joe Bonamassa (Chant, Guitare), Steve Mackey (Basse), Lachy Doley (Piano), Bunna Lawrie (Didgeridoo), Bobby Summerfield (Percussions), Anton Fig (Batterie, Percussions), Mahalia Barnes (Chœurs), Juanita Tippins (Chœurs), Prinnie Stevens (Chœurs)


Artiste : Wild Freedom

Album : Polarize

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 22-11-2021

'Wild Freedom' est une formation Espagnole de métal mélodique qui a sorti un premier album 'Set the Night In Fire' en 2017 et dont le deuxième enregistrement studio 'Polarize' est sorti en Octobre 2021. Les 9 titres de 'Polarize', auxquels on peut rajouter les 3 singles de 2019 qui ne sont pas dans l'album et que j'ai rajouté à la playlist spotify du lien ci-dessus ('Keep The Fire' - voir la vidéo ici, 'Trapped In Paradise' et 'We Rule The Night') sont relativement variés et mélangent différents styles allant du rock au métal avec des lignes mélodiques toujours très accrocheuses. Dans l'ensemble, les ambiances dégagées sont énergiques et ceci dès le premier titre 'New Dawn' qui nous offre une première composition entraînante, suivie par le lourd mid-tempo 'My Life' saupoudré de quelques growls, puis, le puissant 'Monsters' (voir vidéo ci-dessus) prend le relais et, dans le même style, on peut également citer le musclé 'Meteor' (voir la vidéo ici). D'autres titres, se rapprochent plus d'un hard-rock mélodique : en attestent 'I Am The Storm' et son refrain mémorable, 'What Is Human' et ses chœurs nous ramenant aux années 80, 'End of Our Stars' et son alternance de rythmique originale entre couplets et refrains, 'Promise', dans un style rock plus mesuré et dans lequel la chanteuse 'Jessie Williams' partage le micro avec 'Cristian Wilde' ou encore les singles cités plus haut, tous les trois proposant des mélodies accrocheuses. Impossible non plus de passer à côté de 'Rain' qui est une belle power ballade avec une accélération finale dégageant une belle émotion. Bref, les Espagnols de 'Wild Freedom' nous proposent un album de qualité avec des compositions variées influencées par différents courants musicaux entre rock et métal ce qui destine 'Polarize' à un public relativement large car l'ensemble est très accessible grâce à des mélodies que l'on s'approprie très facilement...

Interprêtes

Cristian Wilde (Chant), Adryen Rock (Guitare), Dave Starblitz (Basse), Chris Carrest (Batterie)


Artiste : Beast In Black

Album : Dark Connection

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 23-11-2021

Les Finlandais de 'Beast In Black', après 'From Hell with Love' en 2019, reviennent avec un nouvel album 'Dark Connection'. Pas de surprise, c'est encore un opus bourré de dynamite avec des hymnes mélodiques addictifs et, comme je l'avais déjà évoqué dans ma précédente chronique, la sensation d'entendre des mélodies des années 80 'métallisées' est encore plus forte, d'autant plus que les sonorités électro sont encore plus présentes dans 'Dark Connection'. Et comme on ne change pas une recette gagnante, 'Anton Kabanen' continue de nous raconter des histoires de science-fiction, en attestent les titres de l'album comme 'Blade Runner' ou ' Highway to Mars'. Alors prêt pour embarquer dans la navette spatiale 'Dark Connection' ? c'est parti pour une succession de rengaines obsédantes en commençant par un 'Blade Runner' qui emporte tout sur son passage et dont le refrain pourrait bien vous déclencher une prochaine extinction de voix si vous essayer d'imiter 'Yannis Papadopoulos', puis les compositions toutes aussi effrénées se suivent et se succèdent les unes derrières les autres avec de temps en temps une rythmique un peu plus mesurée pour reprendre son souffle comme avec 'Highway To Mars' ou 'Moonlight Rendezvous' (voir vidéo ci-dessus) et, même avec 'One Night In Tokyo' (voir la vidéo ici) qui est un joyeux titre pop électro-mélodico-métal Nippon, dans lequel on est transporté dans une boîte de nuit des années 90 dont le DJ aurait boosté la vitesse du titre pour mieux se déchainer sur la piste de danse. Et lorsque arrive 'My Dystopia', même si 'Yannis Papadopoulos' démontre encore toute sa puissance vocale dans cette ballade dont le qualificatif power est bien adapté ici, on est heureux d'avoir cette pause finale pour nous reposer de toute l'énergie déployée avant. A noter, qu'en fin d'album, les Finlandais nous ont concocté une belle reprise de 'Battle Hymn' de 'Manowar' mais également une reprise de 'They Don´t Care About Us' de 'Michael Jackson' (si, si vous avez bien lu !!) qui tranche légèrement (c'est le moins qu'on puisse dire) avec le reste de l'album. Bref, les Finlandais de 'Beast In Black' continuent de faire du 'Beast In Black' en nous offrant une série de hits musclés avec des mélodies accrocheuses et si vous vous êtes déchainé et avez survécu au headbang des albums précédents, vous devriez, sans aucun doute, adhérez également à ce nouveau bébé 'Dark Connection'...

Interprêtes

Anton Kabanen (Guitare, Chœurs), Yannis Papadopoulos (Chant), Kasperi Heikkinen (Guitare), Máté Molnár (Basse), Atte Palokangas (Batterie)


Artiste : Danny Bryant

Album : The Rage to Survive

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 24-11-2021

'Danny Bryant' continue de sortir régulièrement des albums et après le live 'Big' en 2017, et les deux derniers albums 'Revelation' en 2018 et 'Means of Escape' en 2019, 'The Rage to Survive' vient grossir la liste déjà longue des albums studio de l'Anglais. Il continue de nous offrir du bon blues/rock avec toujours cette authenticité qui le caractérise, et quand je vous aurai dit, que, comme le dernier opus, l'ensemble des compositions a été enregistré dans les conditions d'un live, vous aurez compris que l'on va encore être plongé dans un bain d'émotion intense, le titre de l'album en disant long sur son besoin vital de jouer et de chanter sa musique devant un public, chose qu'il n'a pas pu faire depuis cet emballement planétaire. Alors, oui, avec le titre éponyme de l'album, il crie sa 'rage de survivre' et dans cette ambiance intense, on peut citer également des titres comme 'Trouble with Love' ou 'Rescue Me' mais aussi du blues/rock plus traditionnel avec 'Make Me Pay' et en fin de disque avec 'Looking Good' et 'Till the Bottle Runs Dry' dans lesquels il laisse une bonne place aux artistes l'accompagnant. Et, en contrepartie de cette énergie brute, il nous émeut aux larmes dans des compositions d'une intensité émotionnelle extrême en commençant par le magnifique 'Invisible Me' et, on peut également citer l'acoustique 'Falling Tears' dans lequel, lui et sa guitare nous scotchent littéralement en nous filant à maintes reprises la chair de poule mais aussi la complainte mélancolique 'Rain Stopped Play' ou encore 'Westport' qui me rappelle l'intensité de l'interprétation de 'Ian Gillan' 'When a Blind Man Cries' qui date déjà de 1972 et dont le magnifique final à la guitare est 'Gilmourien' et rappelle 'Confortably Numb'. En résumé, toujours entouré par des artistes au grand talent, 'Danny Bryant' sort encore un album fort en émotion qui le place dans le peloton de tête des artistes de blues/rock de notre époque et 'The Rage to Survive' est un album à rajouter à toute discothèque idéale de blues/rock à travers les âges...

Interprêtes

Danny Bryant (Guitare, Chant), Dave Raeburn (Batterie), Paul Mallatratt (Basse), Stevie Watts (Piano, Hammond), David Maddison (Trompette, Bugle), Lauren Young (Saxophone)


Artiste : This Winter Machine

Album : Kites

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 25-11-2021

Le meneur de la formation 'This Winter Machine', 'Al Winter' n'a pas été aidé par les évènements des deux dernières années car, après 'The Man Who Never Was' en 2017 et 'A Tower of Clocks' en 2018, 'Kites' est son troisième enregistrement studio qui a pris plus de temps que prévu étant donné qu'il a été obligé courant 2020, après le départ de l'ensemble du groupe (certains étant partis pour une autre aventure créer ' Ghost Of The Machine') de recruter une nouvelle équipe. Dans ce nouvel album de la renaissance, il continue de nous offrir un progressif raffiné avec des influences de formations majeures des années 70/80 et le thème tourne autour des péripéties de la vie, imagé par un cerf-volant balloté par le vent mais qui a toujours ce point d'attache au sol nous servant de guide.

Le court instrumental 'Le Jour D'avant' débute l'album dans un duo piano/guitare original avec quelques sonorités dissonantes et, après une injonction de rester à l'intérieur de sa maison qui décrit, en une phrase, la folie qui a pris les autorités au niveau mondiale, la partie 1 de 'The Storm', déploie une première partie avec une rythmique énergique dans une sensation d'urgence qui se transforme à mi-course en une partie atmosphérique 'Floydienne' avec un très beau solo de guitare de 'Mark Abrahams' (qui a rejoint la formation légendaire 'Wishbone Ash' en 2017) et qui me rappelle les Allemands d'Abarax', puis, la partie 2 de 'The Storm', introduite par des bruits de ruisseau, nous offre, tout d'abord, un paysage sonore bucolique guitare/voix, avec des souvenirs d'enfance de complète liberté de moments à l'extérieur pour profiter de la paix et de la tranquillité, puis une deuxième partie instrumentale plus puissante avec un nouveau solo de guitare remarquable. Le tranquille interlude instrumental 'Limited' qui suit, sert de pont entre 'The Storm' et 'Pleasure & Purpose' (voir vidéo ci-dessus) qui est une des compositions majeures de l'album dans une ambiance prenante et dont les deux solos de guitare successifs, en deuxième partie, sont un pur régal. Toujours dans une sensation de douceur et de tranquillité, 'This Heart's Alive' poursuit notre beau voyage par une mélodie mémorable qui ne nous quitte plus, ce qui en fait un nouveau temps fort chargé d'émotion, puis, suit 'Whirpool' qui est une nouvelle pause instrumentale avec, cette fois, une atmosphère plus énergique avant la magnifique ballade 'Broken' (voir la vidéo ici) écrite par l'ancien claviériste 'Mark Numan' qui nous replonge dans un merveilleux moment de sérénité. Avec le semi-acoustique 'Sometimes', c'est encore un beau moment qui nous attend et qui met en avant le beau chant de 'Peter Jones' de 'Tiger Moth Tales' et de 'Camel' qui participe à différents autres projets, le dernier en date étant de dernier enregistrement studio de 'Lee Abraham', 'Only Human'. Et pour terminer sur un en note optimiste ce très bel album, le titre éponyme de l'album nous embarque dans une joyeuse saga progressive dans une ambiance légère et entraînante avec en toile de fond le message de ce cerf-volant qui se laisse emporter par le vent avec cette belle dernière phrase 'un jour, nous serons des cerfs-volants pour la dernière fois'.

En résumé, malgré une refonte complète de cette formation, ce troisième album de 'The Winter Machine' est encore une belle réussite et nous embarque dans un beau voyage progressif rempli d'une belle sensibilité et de lignes mélodiques accrocheuses ce qui destine 'Kites' à toutes celles et à tous ceux qui aiment un progressif inventif et accessible dans des ambiances subtiles et délicates...

Interprêtes

Al Winter (Chant), Dave Close (Basse, Chant), Simon D'Vali (Guitare, Chant), Dom Bennison (Guitare, Chant), Alan Wilson (Batterie) + Invités : Pat Sanders (Claviers), Mark Numan (Claviers), Reuben Jones (Claviers), Peter Jones (Chant), Mark Abrahams (Guitare), Eric Bouillette (Violon)


Artiste : Caravan

Album : It's None of Your Business

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 26-11-2021

Pour les moins de 40 ans, 'Caravan' est une formation qui a été à l'origine du courant musical progressif que l'on appelle 'l'école de Canterburry' (dont ils étaient originaires) avec tout d'abord 'The Wild Flowers' de 1963 à 1969 puis, ensuite, avec 'Caravan' à partir du début des années 70 et durant cette décennies, ils ont sorti régulièrement des albums jusqu'au début des années 80 et les albums se sont espacés ensuite, les deux derniers 'The Unauthorized Breakfast Item' et 'Paradise Filter' datant respectivement de 2003 et de 2013. Du groupe originel, il ne reste que 'Pye Hastings' ('Geoffrey Richardson' étant arrivé dans le groupe en 1972) et le style qui était dans la première décennie un mélange de pop, rock et jazz dans des ambiances mélangeant progressif et psychédélique a évolué vers une pop légère et détendante et ce dernier album, 'It's None of Your Business', sorti début Octobre 2021 en est encore la preuve. Fini les titres à rallonge comme 'Nine Feet Underground' datant de 1971, on est plongé dans des compositions assez courtes et ceci d'entrée avec le rafraichissant 'Down from London' et sa mélodie attachante, suivi du rythmé 'Wishing You Were Here' qui se durcit sur la fin et qui nous faire remonter quelques décennies en arrière. Dans le même style, on peut citer le dansant 'Ready Or Not' avec des sonorités vintage, la belle ballade acoustique 'Spare a Thought' , 'Every Precious Little Thing' qui peut rappeler les sonorités de 'Dire Straits', 'Pye Hastings' se rapprochant du chant de 'Mark Knopfler' ou encore la rengaine super classique mais très efficace 'If I Was to Fly' qui flirte avec un folk Américain traditionnel. A côté de ces ambiances d'une pop chaleureuses, deux titres présentant un développement plus progressif sortent du lots avec le titre éponyme de l'album et 'I'll Reach out for You' qui, même si les lignes mélodiques restent simples, amènent des passages instrumentaux plus fournis et plusieurs parties imbriquées en nous ramenant au style des années 70 de 'Caravan'.

En résumé, même si certains regretteront que le style originel de cette formation légendaire soit moins présent, ce dernier album de 'Carvan' montre un visage très attachant et nous offre de belles compositions avec des lignes mélodiques simples mais très efficaces et 'It's None of Your Business' est un album rafraichissant et accessible qui devrait toucher un large public...

Interprêtes

Pye Hastings (Guitare, Chant), Geoffrey Richardson (Violon, Mandoline, Guitare), Jan Schelhaas (Claviers), Mark Walker (Batterie) + Invités : Lee Pomeroy (Basse), Jimmy Hastings (Flûte)


Artiste : Inner Core

Album : Dark Chronicles

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 27-11-2021

Après leur premier album prometteur 'Soultaker' en 2017, les Allemands de 'Inner Core' reviennent avec un deuxième opus 'Dark Chronicles' qui continue de nous distiller du métal symphonique flamboyant avec des mélodies accessibles et avec des arrangements orchestraux à profusion. Toujours emmenés par leur talentueuse chanteuse 'Anna Rogg' et le claviériste 'Artur Schall' qui est également le compositeur du groupe, ce dernier album, fort de 12 titres, nous offre 70 minutes denses et riches que l'on a du plaisir à écouter et qui peuvent rappeler les ténors du genre.

D'emblée, 'Kingdom of Mirrors' montre un visage enlevé avec un refrain accrocheur qui ne vous quitte plus et qui laisse une bonne place dans la deuxième moitié à une partie instrumentale fournie et le très bon 'Morning Shots' qui suit (voir vidéo ci-dessus), poursuit dans ce métal festif, les Allemands ayant ce talent d'alterner des passages puissants et d'autres plus calmes. Avec 'Bloodlines', ils rajoutent une touche grandiose avec des chœurs, certes samplés, mais qui montrent tout le talent autour d'arrangements somptueux et cette composition de 7 minutes, nous embarque dans un titre typique d'un métal symphonique éclatant et entraînant avec une belle cassure rythmique sur la fin du titre et un final épique. C'est encore avec un long titre, 'Desert Snake' que nous poursuivons notre périple, cette fois dans une atmosphère orientale avec de nouveaux arrangements orchestraux remarquables et avec une rythmique donnant un bel effet de procession majestueuse, puis 'Symphony' est un bijou mélodique entre ballade et mid-tempo avec de nouvelles lignes mélodiques mémorables. Toujours dans une atmosphère épique et grandiose, le court 'The Dark Chronicles' déploie de magnifiques harmonies vocales et sert d'introduction à 'The Queen I Am', dans lequel 'Anna Rogg' alterne de très belle manière le chant lyrique et clair sur une nouvelle mélodie accrocheuse. Et lorsque la puissance du métal s'estompe, les Allemands nous offre de magnifiques ballades mélancoliques : en atteste 'Lionheart' (voir la vidéo ici) à rajouter aux meilleures ballades métal mais également, dans un registre plus puissant et majestueux, les 8 minutes de 'Unholy' nous offrent une nouvelle power ballade irrésistible. Suit 'Crystal Sky' qui revient à du métal symphonique plus classique et l'album se termine par deux nouveaux remarquables compositions, avec tout d'abord 'Home' qui rappelle les plus belles ballades d'Imperia' et enfin, 'Jane' qui conclut ce très bel opus avec un titre plus dépouillé dans lequel les arrangements vocaux sont une pure merveille, 'Anna Rogg' nous enchantant une dernière fois dans un registre plus calme en faisant passer une émotion intense.

En résumé, parmi tous les projets de métal symphonique qui abondent en ce moment, les Allemands de 'Inner Core' sortent un remarquable album qui devrait les placer désormais dans le peloton de tête des formations de ce style et 'Dark Chronicles' sera certainement un des albums majeurs de 2021 pour toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Anna Rogg (Chant), Massimo Giardiello (Guitare), Richi Echeverria (Basse), Artur Schall (Claviers, Chant), Hendrik Edelthal-Hammer (Batterie)


Artiste : Legacy Pilots

Album : The Penrose Triangle

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 28-11-2021

Après 'Con Brio' en 2018 et 'Aviation' en 2020, ce n'est qu'une grosse année après ce dernier album que le nouvel enregistrement studio 'The Penrose Triangle' de 'Franck Us' avec son projet 'Legacy Pilots' sort. Comme pour les précédents opus, on retrouve des noms qui reviennent souvent sur la scène progressive internationale comme le batteur 'Todd Sucherman' de 'Styx', le batteur 'Marco Minnemann' de 'The Sea Within' et de 'The Mute Gods', le bassiste 'Pete Trewavas' et le guitarist 'Steve Rothery' de Marillion' et du super-groupe 'Transatlantic', le multi-instrumentaliste et chanteur 'John Mitchell' d'Arena' et de 'Lonely Robot' et participant à de multiples 'projets', le multi-instrumentaliste et chanteur 'Finally George' ou encore le guitariste 'Eric Gilette'. Avec cette liste impressionnante, il nous délivre un album dense avec des influences multiples puisés dans cinquante années de progressif mais la constante qui se dégage de cet album est de nous proposer un progressif raffiné, tantôt paisible et reposant ('Ghost of The Ocean', 'Heaven Must Know', 'Coasts Cards') et, tantôt plus énergique ('Better Days', 'Mad Kings') laissant une bonne place à des parties instrumentales fournies, avec, les deux instrumentaux 'As Domino Falls' et 'Shadowplay' mais aussi avec les 2 suites en fin d'album 'A Change Of Mind' et 'A Compendium of Life'. Et Franck n'a pas lésiné sur les vidéos que l'on peut visualiser sur youtube avec 'Better Days' (voir vidéo ci-dessus), 'Heaven Must Know', 'A Change of Mind' et 'Shadowplay' et 'A Compendium of Life'. Bref, ce dernier album de 'Franck Us' est encore un beau voyage dans un progressif élaboré et raffiné qui est magnifié par des interprétations d'artistes de talent et, pour toutes les amatrices et tous les amateurs de ce style, 'The Penrose Triangle' est un album dense et pas forcément accessible immédiatement, ce qui demande, comme souvent dans ce style de progressif, plusieurs écoutes pour en profiter complètement...

Interprêtes

Frank Us (Claviers, Guitare, Basse, Chant, Chœurs) + Invités : Todd Sucherman (Batterie), Marco Minnemann (Batterie), Pete Trewavas (Basse), Lars Slowak (Basse), John Mitchell (Chant), Jake Livgren (Chant), Liza Livgren (Chant), Finally George (Chant, Chœurs, Guitare), Steve Rothery (Guitare), Eric Gillette (Guitare), Ricky Garcia (Guitare)


Artiste : Lucifer

Album : Lucifer IV

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 29-11-2021

'Lucifer' est une formation Germano-Suédoise qui a sorti 3 albums éponymes du groupe numérotés dans l'ordre de sortie, avec 'Lucifer I' en 2015, suivi de 'Lucifer II' en 2018, et enfin de 'Lucifer III' en 2020. Musicalement, ils gravitent dans un rock musclé nous faisant remonter aux années 70 par des sonorités vintage de distorsions de guitare, les lignes mélodiques étant accrocheuses et rendant les compositions accessibles dès la première écoute. Après les 3 premiers opus, c'est sans surprise que leur 4ème enregistrement studio se prénomme... 'Lucifer IV' qui contient 11 compositions courtes et directes entre 3 et 5 minutes chacune avec un interlude instrumental acoustique, 'The Funeral Pyre', en milieu d'album. Si je devais faire un parallèle avec d'autres formations en fonction des atmosphères musicales dégagées et sans me référer aux thèmes abordés assez noirs, je dirais que 'Lucifer' pourrait être un croisement entre 'Pretenders' pour le côté rock musclé ou les mid-tempos mélodiques ('Archangel of Death', 'Louise', 'Nightmare', 'Phobos') 'Fleetwood Mac' pour des compositions plus légères comme 'Bring Me His Head' (voir la vidéo ici) ou 'Orion' et pour le côté plus dark, 'Black Sabbath' ou, pour citer un groupe plus récent, 'Avatarium' ('Wild Hearses', 'Crucifix' – voir vidéo ci-dessus, 'Cold as a Tombstone'). Et le titre qui pourrait être ce parfait mélange serait 'Mausoleum' avec une introduction dans une ambiance gothique au son d'un orgue d'église et qui ensuite se transforme en alternant parties légères et d'autres plus sombres. En résumé, avec ce quatrième opus, 'Lucifer' sort un album avec des compositions accrocheuses qui, malgré le côté dark des thèmes déployés, sont agréables à écouter et 'Lucifer IV' devrait plaire à un large public aimant un rock inspiré des années 70...

Interprêtes

Johanna Sadonis (Chant, Claviers), Linus Björklund (Guitare), Harald Göthblad (Basse), Martin Nordin (Guitare), Nicke Andersson (Batterie, Guitare, Basse)


Artiste : Existance

Album : Wolf Attack

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 30-11-2021

Dans le domaine du heavy-métal, la France n'est pas forcément la première nation à se distinguer, mais il existe néanmoins quelques formations qui tirent leur épingle du jeu et dans ce groupe figure 'Existance' qui s'est fait un nom au niveau international puisqu'ils participeront à l'édition 2022 du 'Helfest' et qu'ils font régulièrement des premières parties de groupes renommés comme 'Primal Fear' et 'Riot V'. Leur dernier album 'Breaking the Rock' date déjà de 2016 et leur nouvel enregistrement studio 'Wolf Attack' est désormais disponible depuis fin octobre 2021. Ce dernier bébé nous propose 11 compositions dans un heavy-métal classique mais extrêmement efficace et dans la grande tradition des années 70/80. On est donc embarqué dans des riffs de guitare ravageurs et ceci d'entrée avec un 'Highgate Vampire' dévastateur (voir vidéo ci-dessus) puis les titres énergiques se suivent dans la même ambiance, 'Julian Izard' ayant tous les atouts vocaux pour rivaliser avec les plus grands du genre et 'Antoine Poireau' nous balançant des solos d'anthologie, la section rythmique composée de 'Julien Robillard' à la basse et de 'Gerry Carbonelle' à la batterie, n'étant pas en reste en assurant un train d'enfer comme par exemple dans la deuxième partie de 'Snoper Alley' ou dans le dantesque 'Preacher of Insanity'. D'autres compositions plus modérées mais tout autant puissantes amènent une variété à l'ensemble : on peut citer 'Rock 'N Roll', 'Jenny's Dream', 'You Gotta Rock It' ou encore la chanson titre (voir la vidéo ici). La power ballade n'est pas oubliée avec 'Tears Of Fire', qui amène un instant plus reposant après toute cette énergie déployée et qui possède un refrain mémorable. A noter également la reprise 'Gwendoline' du groupe 'H-Bomb' en fin d'album qui rend hommage au père de 'Julian Izzard', décédé en 2018 et qui nous ramène pas loin de 40 années en arrière, à l'époque d'un certain groupe de hard-rock, 'Trust', qui a réussi à faire connaître ce style en marge de la chanson Française au grand public.

En résumé, même si les Français d'Existance' ne vont pas révolutionner le heavy-métal, ce dernier album est remarquable et nous offre des compositions authentiques et particulièrement efficaces nous faisant remonter à l'âge d'or de ce style ce qui devrait sans aucun doute plaire à un public qui a aimé cette période mais également aux plus jeunes qui veulent découvrir ce style qui fait désormais partie de l'histoire de la musique rock, et ça, pour une formation Française, c'est encore plus appréciable de le préciser...

Interprêtes

Julian Izard (Chant, Guitare), Antoine Poiret (Guitare, Chœurs), Julien Robillard (Basse, Chœurs), Gerry Carbonelle (Batterie)


Artiste : Running Wild

Album : Blood on Blood

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 01-12-2021

Après les Français de 'Existance', on reste dans le métal avec les Allemands de 'Running Wild' qui sortent leur dix-septième enregistrement studio, et entre leur premier album 'Gates to Purgatory' et ce dernier bébé 'Blood on Blood', se sont écoulés pas loin de quarante ans. Alors, en quarante ans, pas mal de choses se sont passées, et les années, avant 2000, qui ont été les plus prolifiques des Allemands, sont assez loin et, après une séparation en 2009, ils sont revenus en 2012 avec un 'Shadowmaker' qui n'avait pas fait l'unanimité dans la presse spécialisée. Alors, 'Blood on Blood', est-il une bonne cuvée ? Autant vous prévenir, 'Running Wild' conserve les bonnes recettes du passé et si vous voulez de la musique raffinée, passez directement votre chemin car, on retrouve des hymnes simplistes qui vous trottent dans la tête toute une journée, mais quelquefois, que c'est bon de se laisser porter par des mélodies mémorables sans se prendre la tête. Et si les 'Blood on Blood', 'Say Your Prayers' (tiens, les riffs de guitare me font penser à 'Money For Nothing' mais un tantinet plus musclés bien entendu), 'Crossing the Blades', la power ballade 'One Night, One Day' ou encore 'The Iron Times' (un must de power métal mélodique) ne vous mettent pas un sourire de ravi de la crèche sur le visage, c'est que vous n'êtes pas fait pour le power métal festif des Allemands. Et pour les autres qui lisent encore cette phrase, deux vidéos sont disponibles sur youtube : 'Diamonds & Pearls' (voir la vidéo ci-dessus) et 'The Shellback' (voir la vidéo ici). Bref, pas de surprise pour ce dernier album de 'Runnig Wild', on embarque pour une petite heure de power métal récréatif et si vous avez adhéré aux dernières sorties de 'Powerwolf' et de 'Rage', vous devriez également apprécier ce 'Blood on Blood'...

Interprêtes

Rock ‘n’ Rolf (Chant, Guitare, Basse), Peter Jordan (Guitare), Ole Hempelmann (Basse), Michael Wolpers (Batterie)


Artiste : ABBA

Album : Voyage

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 02-12-2021

Comme on dit dans les journaux télévisés : 'sans transition', voici un nouvel album bien éloigné des deux derniers opus chroniquées dans myprogmusic et mise à part quelques parallèles à ce groupe que j'ai pu faire pour l'aspect mélodique (dont les Finlandais d''Amberian Dawn'), 'ABBA', puisque c'est d'eux dont il s'agit, ont toujours fait partie de notre culture musicale et, pour ma part, leurs différents enregistrements studio des années 70/80 ont toujours côtoyé les 'Deep Purple', 'Pink-Floyd' ou encore les 'Beatles' (pour n'en citer que 3) dans ma collection de vinyles ou de cassettes audio. Et après 40 ans et le dernier album 'The Visitors' qu'on était certain qu'il serait le dernier, voici que 'Voyage' fait son apparition. Alors, au-delà de l'événement mondial, ce qui me pousse à faire cette chronique, c'est tout simplement que 'Voyage' nous fait prendre la machine à remonter le temps et nous retrouver dans les années 70, chargées d'une insouciance extraordinaire. Les harmonies vocales d'Agnetha Fältskog' et d'Anni-Frid Lyngstad' sont toujours intactes et les mélodies sucrées concoctées par 'Benny Andersson' et 'Björn Ulvaeus' sont toujours aussi addictives. A l'écoute de 'Don’t Shut Me Down' ou de 'Just à Notion' ou encore de 'No Doubt About It', ce n'est pas sans nostalgie que l'on se prend au jeu en se souvenant de ces hymnes qui sont tous devenus intemporels et les Suédois ont toujours ce talent pour nous offrir des ballades magnifiques et ceci dès le premier titre 'I Still Have Faith In You' et on peut également citer 'I Can Be That Woman', 'Bumblebee' ou encore 'Ode To Freedom' qui emprunte aux lignes mélodiques du lac des cygnes de 'Tchaïkovski'. Bref, même si on sait que ce n'est pas l'amour fou entre les quatre artistes et que la tournée qui suivra se fera sans eux (ha, technologie, quand tu nous tiens !), 'Voyage' nous en offre un beau (de voyage dans le temps !) avec ce style inimitable des Suédois qui ont fait le pari de rester dans leur style original ce qui, pour moi, est une réussite totale...

Interprêtes

Agnetha Fältskog (Chant, Chœurs), Anni-Frid Lyngstad (Chant, Chœurs), Benny Andersson (Claviers, Chœurs), Björn Ulvaeus (Guitare)


Artiste : Xiphea

Album : Witchcraft

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 03-12-2021

Après l'EP 'The Cave Of The Golden Rose' en 2020, les Allemands de 'Xiphea' n'ont pas attendu longtemps pour sortir un nouvel album, 'Witchcraft' qui est désormais disponible depuis début novembre 2021. Toujours portés par la chanteuse 'Sabine Meusel' et le guitariste et chanteur 'Neil Meusel' (dit 'Neil Mac Miles'), ils continuent de nous raconter des histoires féériques, avec cette fois comme le nom de l'album l'indique, un thème autour de la sorcellerie. Avec un tel sujet, on se dit que, connaissant le style symphonique et épique du groupe, on va naviguer dans des compositions grandioses et théâtrales comme ils savent si bien le faire et, effectivement, les 12 compositions nous embarquent dans des ambiances très variées alternant moments enflammés et d'autres beaucoup plus apaisés.

Et dès la chanson titre qui débute l'album (voir vidéo ci-dessus), on est plongé dans du métal symphonique imaginatif qui contient tous les ingrédients de ce style et qui pourrait être le résumé de l'album : une introduction de plus de 2 minutes qui met tout doucement en place le décor avec, tout d'abord, quelques carillons de contes de fées accompagnés par la voix angélique de 'Sabine Meusel', puis une partie orchestral dans un style classique en crescendo prend le relais pour déboucher sur la partie métal avec l'entrée en piste des instruments électriques qui déploient différentes ambiances avec de belles lignes mélodiques et un magnifique solo de guitare en deuxième partie qui offre également des très beaux chœurs pour accompagner Sabine. Chaque titre qui suit apporte sa propre personnalité : 'The Fairy Ring' lorgne du côté d'un 'Epica' avec ses chœurs enivrants, 'Ghost Ship', après son introduction théâtrale, durcit le ton avec l'apparition des growls de Neil, 'The Price' revient à l'ambiance des contes de fées avec une mélodie enjouée et offre une remarquable alternance dans le duo vocal entre la 'belle et la bête' et 'True Love's Kiss' accélère le tempo pour un titre sautillant et puissant qui alterne de remarquables changements de rythmes plus mesurés et qui possède un final épique et mémorable avec des chœurs enveloppant de façon admirable le chant de Sabine. On poursuit notre périple enchanteur avec un vigoureux 'Chedipe' dans lequel Sabine prend un registre vocal beaucoup plus grave que celui que l'on connait amenant toute l'énergie nécessaire à ce genre de titre, puis, 'Die Rose blüht', chanté en Allemand, adoucit l'atmosphère mais pas la puissance par une power ballade dont la mélodie ne nous quitte plus. En alternance, 'Fire' reprend de la vigueur avec une section rythmique endiablée sur une nouvelle mélodie entêtante tout comme 'Baba Yaga' qui n'a rien à envier à son prédécesseur au niveau énergie et qui est certainement le titre avec le plus d'arrangements orchestraux amenant un côté grandiose. 'Steadfast Tin Soldier' est la deuxième power ballade, et le mot power prend tout son sens dans ce titre qui déploie une puissance imposante, puis, 'The Sorcerer´s Apprentice' est encore un moment fort de l'album en nous embarquant pour une fresque progressive de métal symphonique avec un subtil dosage entre les temps forts et les temps faibles, une théâtralité sublime et des lignes mélodiques entraînantes, chaque membre du groupe amenant sa pierre à l'édifice et les arrangements orchestraux étant d'une densité extraordinaire. Et pour terminer ce très bel album, retour à une joyeuse mélodie entraînante avec 'Drink' qui revient à du métal symphonique plus léger comme pour sortir de cette nouvelle histoire féérique par une note optimiste et insouciante.

En résumé, les Allemands de 'Xiphea' continue leur petit bonhomme de chemin dans des pays de merveilles, de magie et de contes de sorcières et de fées avec ce dernier album qui montre tout le talent de cette formation originale de métal symphonique qui, au fil des sorties de nouvelles histoires, a su évoluer pour leur donner plus de densité et de diversité et on peut désormais dire que le pari de perdurer dans la grande famille du métal symphonique est maintenant complètement gagné car 'Witchcarft' ajoute une pierre solide à l'édifice 'Xiphea' qui les met au même niveau que les formations majeures de ce style...

Interprêtes

Sabine Meusel (Chant), Neil Mac Miles (Guitare, Chant), Frank Curian (Basse), Michael Wolnitza (Guitare), Daniel Herzer (Batterie)


Artiste : Wishbone Ash

Album : From California to Kawasaki (Live)

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 04-12-2021

Les Anglais de 'Wishbone Ash' nous ont offert le magnifique album 'Coat of Arms' en 2020 et, 2021 voit la sortie, cette fois d'un live de 2 heures et demie de deux concerts joués aux USA en 2018 et au Japon en 2019, année des cinquante ans de la formation. On parcourt donc avec bonheur leur discographie impressionnante en commençant par le premier album éponyme du groupe de 1970, bien représenté avec 'Blind Eye', 'Errors On My Way' et surtout un phénoménal 'Phoenix' de près de 20 minutes, jusqu'à leur dernier album studio de l'époque qui était 'Blue Horizon' crédité d'un seul titre, 'Way Down South'. On retrouve donc cette complicité dans le jeu de guitares initiée par le duo originel 'Andy Powell'/' Ted Turner' et par la suite entre 'Andy Powell' et 'Laurie Wisefield', le dernier compagnon de jeu de Andy en date étant 'Mark Abrahams'. La liste des titres ci-dessous vous donnent de quel album original ils sont tirés et l'année de sortie. Bref, pour toutes et ceux qui ont connu l'ensemble de la carrière des Anglais et pour les plus jeunes qui voudraient les découvrir, cet album est un remarquable résumé de leur longue carrière et nous embarque dans leur univers très varié qui est un subtil mélange de pop, rock et hard-rock mais qui montre également qu'ils ont fait partie des formations qui ont contribué à l'essor du progressif dans le début des années 70...

Liste des titres (Album – Année)
CD1
01 – Bona Fide (Bona Fide – 2002)
02 – Eyes Wide Open (Clan Destiny – 2006)
03 – Way Down South (Blue Horizon – 2014)
04 – The King Will Come (Argus – 1972)
05 – Warrior (Argus – 1972)
06 – Throw Down the Sword (Argus – 1972)
07 – Leaf & Stream (Argus – 1972)
08 – Wings of Desire (Strange Affair – 1991)
09 – Standing in the Rain (Strange Affair – 1991)
10 – Phoenix (Wishbone Ash – 1970)
11 – Faith, Hope, and Love (Bona Fide – 2002)

CD2
01 – Prelude (New England – 1976)
02 – Real Guitars Have Wings (Nouveau Calls – 1987)
03 – Come in from the Rain (Front Page News – 1977)
04 – Front Page News (Front Page News – 1977)
05 – F.U.B.B (There's the Rub – 1974)
06 – Living Proof (Just Testing – 1980)
07 – Runaway (New England – 1976)
08 – Lifeline (Just Testing – 1980)
09 – Sometime World (Argus – 1972)
10 – Errors of My Way (Wishbone Ash – 1970)
11 – Why Don’t We (Here to Hear – 1989)
12 – Persephone (There's the Rub – 1974)
13 – Blind Eye (Wishbone Ash – 1970)

Interprêtes

Andy Powell (Chant, Guitare), Mark Abrahams (Guitare), Bob Skeat (Basse), Joe Crabtree (Batterie)


Artiste : Alan Parsons

Album : The Neverending Show: Live in the Netherlands

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 05-12-2021

On continue dans les concerts avec celui qu'a donné 'Alan Parsons' le 5 mai 2019 au 'TivoliVredenburg Concerthall' à Utrcht au Pays-Bas et qui est désormais disponible en CD/DVD/Blu-Ray depuis le 5 Novembre 2021. Après un retour réussi en 2019 avec 'The Secret', l'Anglais n'ayant pas sorti d'album depuis 2004, il continue de tourner régulièrement et ce concert est un magnifique cadeau de fin d'année pour toutes celles et ceux qui ont connu la période 70/80 qui a vu sortir l'ensemble des albums de son projet 'The Alan Parsons Project' qui sont tous devenus des référence dans le domaine du rock mélodique. On navigue donc dans l'ensemble de la discographie, du premier album assez méconnu 'Tales of Mystery and Imagination' relatif aux œuvres d'Edgar Poe' au dernier en date 'The Secret' en passant par les incontournables 'I Robot', 'Eve', 'The Turn of a Friendly Card', 'Eye in the Sky', ' Ammonia Avenue', 'Stereotomy' et 'Gaudi' et à l'écoute de ces titres familiers, on revient 40 années en arrière avec tous ces airs mémorables qui nous font nous souvenir, non sans nostalgie, de toutes les séances à écouter nos microsillons usés maintenant par les multiples passages sur la platine disque du salon. Le seul regret que j'aurais est que le seul long titre de l'Anglais dépassant les 10 minutes, 'The Turn of a Friendly Card' ne fasse pas partie de la set-list mais ne boudons pas notre plaisir car celle-ci est déjà bien fournie, avec bien entendu, cerise sur le gâteau, une production irréprochable car ne l'oublions pas, 'Alan Parsons' a enregistré les plus grands noms dans les années en commençant par 'The Beatles' et 'Pink Floyd' ('The Dark Side Of The Moon' est encore un album de référence en matière d'enregistrement et m'a servi longtemps de disque test pour écouter différents systèmes hifi). On peut noter qu'en plus du concert, le dernier titre 'The Neverending Show' est un nouvel enregistrement studio dont vous pouvez voir la vidéo ici).

En résumé, 'Alan Parsons' sort en cette fin d'année un bel album qui pourrait figurer au pied du sapin de pas mal d'amatrices et d'amateurs qui ont connu les années 70/80 et qui ont été baigné dans tous les albums mythiques de 'The Alan Parsons Project'...

Liste des titres (Album – Année)
CD1
01 – One Note Symphony (The Secret, 2019)
02 – Damned If I Do (Eve, 1979)
03 – Don't Answer Me (Ammonia Avenue, 1983)
04 – Time (The Turn of a Friendly Card, 1980)
05 – Breakdown + The Raven (Medley) – (I Robot, 1977 + Tales of Mystery and Imagination, 1976)
06 – I Wouldn't Want To Be Like You (I Robot, 1977)
07 – Psychobabble (Eye in the Sky, 1982)
08 – Luciferama (Eve, 1979)

CD2
01 – Don't Let It Show (I Robot, 1977)
02 – I Robot (I Robot, 1977)
03 – Limelight (Stereotomy, 1985)
04 – Standing On Higher Ground (Gandi, 1987)
05 – As Lights Fall (The Secret, 2019)
06 – I Can't Get There From Here (The Secret, 2019)
07 – Prime Time (Ammonia Avenue, 1983)
08 – Sirius + Eye In The Sky (Medley) – (Eye in the Sky, 1982)
09 – Old And Wise (Eye in the Sky, 1982)
10 – (The System Of) Dr. Tarr And Professor Fether (Tales of Mystery and Imagination, 1976)
11 – Games People Play (The Turn of a Friendly Card, 1980)
12 – The NeverEnding Show (Titre Bonus Studio)

Interprêtes

Alan Parsons (Chant, Guitare, Claviers), P.J. Olsson (Chant, Guitare, Percussions), Todd Cooper (Chœurs, Saxophone, Guitare, Percussions), Jeff Kollman (Guitare, Chœurs), Tom Brooks (Claviers, Chœurs), Dan Tracey (Guitare, Chœurs), Guy Erez (Basse, Chœurs), Danny Thompson (Batterie, Chœurs), Jordan Asher Huffman (Chant)


Artiste : Eric Clapton

Album : The Lady In The Balcony : Lockdown Sessions (Live)

Date de Sortie : 12-11-2021

Ajouté le : 06-12-2021

Après les deux live d'artistes des années 70, 'Wishbone Ash' et 'Alan Parsons', c'est également un live d'un artiste de cette époque qui est sorti en Novembre 2021, mais un peu particulier puisqu'il s'agit d'un set acoustique d'Eric Clapton' qui, ayant du annuler ses concerts au 'Royal Albert Hall' en début d'année, s'est retiré dans un manoir en pleine compagne Anglaise avec ses amis et musiciens pour nous concocter un magnifique album avec des compositions de son répertoire mais également des standards de blues et de rock. Tout d'abord, de son répertoire, il nous interprète 'Golden Ring' (voir vidéo ci-dessus), 'After Midnight' (voir la vidéo ici), 'Rivers of Tears' présent dans l'album 'Pilgrim' qu'il avait sorti avec 'BB King' dans la fin des années 90, 'Believe in Life' de son album 'Reptile' de 2001, l'émouvant 'Tears in Heaven' ou encore 'Bad Boy' qui retrouve une deuxième jeunesse avec une interprétation dans un blues torride. D'autres titres sont joués avec par exemple 'Bell Bottom Blues' et 'Layla' (voir la vidéo ici), interprétés à l'époque par la formation 'Derek & The Dominos' mais qui avaient été co-écrits par 'Eric Clapton'. Les autres titres ont été choisis dans un large panel de chansons intemporelles comme le très connu 'Black Magic Woman' de 'Peter Green' popularisé par 'Santana' ou la belle ballade assez méconnue 'Man Of The World' des débuts de 'Fleetwood Mac' écrite également par 'Peter Green' ou encore dans un répertoire beaucoup plus ancien, avec par exemple 'Nobody Knows You When You're Down And Out' datant de 1929 qui débute l'album dans du blues authentique ou 'Key to the Highway' datant lui de 1940 sans oublier l'archi connu 'Rock Me Baby' de 'BB. King'. On peut également noter qu'Eric Clapton' est un fervent défenseur de la liberté et dénonce les obligations mises en place par les différents gouvernements pour lutter contre l'épidémie, et dans ce cadre, il a sorti deux singles en 2021 avec la complicité de 'Van Morrison', 'The Rebels' en Juin et 'This Gotta Stop' en Octobre, et ces deux légendes du rock s'offusquent dans le premier avec des paroles fortes : "Où sont passés tous les rebelles ? Ils se cachent derrière des écrans d’ordinateur. Où est l’esprit ? Où est l’âme ? Où sont passés tous les rebelles ?", le deuxième single critiquant la perte de liberté ces derniers temps avec les obligations vaccinales en chantant « Ça doit s’arrêter, trop c’est trop, je ne peux plus supporter ces conneries". Bref, Avec ce dernier album on passe un très beau moment à l'écoute de ces titres intemporels qu'Eric Clapton' et ses musiciens ont su remarquablement dépouiller pour ne garder que la substantifique moelle de la musique originale avec, cerise sur le gâteau, un enregistrement de qualité irréprochable si le père Noël vous dépose la version DVD/Blu-ray sous le sapin...

Liste des titres (interprète origine, année) :
01 – Nobody Knows You When You're Down And Out (Bessie Smith - 1929)
02 – Golden Ring (Eric Clapton, Blackless, 1979)
03 – Black Magic Woman (Peter Green, 1968)
04 – Man Of The World (Peter Green, 1969)
05 – Kerry
06 – After Midnight (Eric Clapton, 1970, album : Eric Clapton)
07 – Bell Bottom Blues (Derek & The Dominos, 1970)
08 – Key to the Highway (Charlie Segar, 1940)
09 – Rivers of Tears (Eric Clapton, 1998, album : Pilgrim)
10 – Rock Me Baby (BB. King, 1964)
11 – Believe in Life (Eric Clapton, 2001, album : Reptile)
12 – Going Down Slow (James B. Oden, 1941)
13 – Layla (Derek & The Dominos, 1970)
14 – Tears in Heaven (Eric Clapton, 1992, album : Rush)
15 – Long Distance Call (Muddy Waters, 1951)
16 – Bad Boy (Eric Clapton, 1970, album : Eric Clapton)
17 – Got My Mojo Working (Muddy Waters, 1957)

Interprêtes

Eric Clapton (Chant, Guitare), Chris Stainton (Claviers), Nathan East (Basse), Steve Gadd (Batterie)


Artiste : Emerson, Lake & Palmer

Album : Out of This World: Live (1970, 1997)

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 07-12-2021

Pour continuer avec des concerts d'artistes des années 70/80, voici un somptueux coffret d'un autre groupe légendaire du rock, j'ai nommé 'Emerson, Lake & Palmer' qui est sorti fin Octobre. Après la sortie en 2017 de la discographie complète 'Fanfare', c'est au tour de 'Out of This World' qui retrace cinq événements live majeurs du trio. Spotify ne présente qu'une version allégée de ces concerts (qui fait déjà plus de 3 heures d'écoute tout de même !!) mais le coffret complet contient 7 CD. On retrouve donc dans l'ordre chronologique :

CD 1 : Isle Of Wight Festival, Newport, Angleterre 29 août 1970 :
C'est devant 600 000 Fans qu'ELP' se produit à l'île de Wight en 1970 ce qui leur donnera dès cette année une dimension internationale. Carl Palmer, à l'époque avait déclaré : "Dès le concert de l'île de Wight, nous avons connu un succès international. C'est passé de rien à quelque chose du jour au lendemain !". On retrouve des morceaux qui montraient déjà les mélanges entre rock et musique classique amenés par les claviers de 'Keith Emerson' comme 'The Barbarian' et l'intégralité de 'Pictures At an Exhibition' de 'Moussorgski' y est joué. On peut également noter la qualité de l'enregistrement du concert car, peu d'artistes de l'époque peuvent se targuer d'avoir un son de ce niveau.

CD 2 : California Jam, Californie, États-Unis 1974 :
En 1974, c'est déjà 5 albums qui sont à l'actif du groupe : 'Emerson, Lake & Palmer' de 1970, 'Tarkus' et 'Pictures At An Exhibition', tous les deux de 1971, 'Trilogy' de 1972 et 'Brain Salad Surgery' en 1973. Il y a donc matière à concert et ils jouent les premiers rôles à l'Ontario Motor Speedway' le 6 avril 1974 parmi les 'Deep Purple', 'Black Sabbath' et 'Eagles'. Pour l'anecdote, cette époque est largement saluée dans les annales des concerts d'ELP' par une musicalité prodigieuse et le sens du spectacle car ils comprenaient de puissants solos de 'Carl Palmer' et 'Keith Emerson', ce dernier se produisant sur un piano tournant suspendu à 50 mètres au-dessus du public.

CD 3/4 : Works Live Montréal, Montréal, Canada 1977.
C'est au stade Olympique de Montréal que le groupe se produit le 26 août 1977 accompagné d'un orchestre classique de cordes et de cuivres de 70 musiciens, dirigés par Godfrey Salmon devant près de 75000 spectateurs. Ils ont pu après la longue tournée qui a suivi la sortie de 'Brain Salad Energy', prendre une pause pour se réunir de nouveau et travailler sur le nouveau projet 'Works'. La version allégée met en avant des standards d'ELP comme 'Peter Gunn', 'Tiger on a Spotlight', les chansons 'C'est la vie' écrites par 'Keith Emerson' et le long développement 'Fanfare for the Common Man' qui figure sur le premier album de 'Works'. Ce sera deux années après, qu'à cause de conflits personnels et de désaccords sur la direction musicale à donner, que le trio se sépare et c'est, sans conviction qu'ils sortent l'album 'Love Beach' à la demande de leur maison de disque en 1978.

CD 5 : Royal Albert Hall, Londres, Royaume-Uni, octobre 1992
Après leur séparation et la tentative de recréer un nouveau groupe avec un nouveau batteur 'Cozy Powell' avec seul enregistrement studio, 'Emerson, Lake and Powell', ce n'est qu'en 1991 que le trio décide de se reformer avec à la clé l'album 'Black Moon' et 5000 spectateurs assistent au 'Royal Albert Hall' à un des nombreux concerts de la tournée de retrouvaille 'World Tour 1992' qui les fait parcourir différents continents avec les Etats Unis, différents pays en Europe et le Japon. Le dernier album est orienté vers des pièces plus courtes et le côté progressif est moins présent.

5. CD 6/7 : Union Hall, Phoenix, Arizona USA Septembre 1997
En 1994 le trio sort son dernier album 'In The Hot Seat' qui, à l'époque, n'a pas été bien accueilli, mais qui, pour ma part, est un album de qualité avec une variété de compositions montrant tout leur talent et qui, en quelque sorte, est un bon résumé de leur carrière. Malgré des problèmes de santé de 'Keith Emerson' et de 'Carl Palmer', le concert de 1997 à l'Union Hall Phoenix' montre également un bel échantillon de leur production avec, tout d'abord une première partie avec des compositions courtes et dans une deuxième partie de longs développements qui incluent, bien entendu, entre autres, une reprise intégrale de 'Pictures At An Exhibition'.

En résumé, pour tous les fans de cette période, avec déjà les quatre derniers live présentés dans myprogmusic dans les jours précédents, vous avez déjà de quoi remplir en partie la hotte de papa Noël car ces concerts mythiques d'ELP' viennent encore se rajouter et compléter la liste des albums d'anthologie déjà présentés...

Interprêtes

Keith Emerson (Claviers, Piano, Orgue, Hammond, Celesta, Moog, Minimoog, Accordéon), Greg Lake (Chant, Basse, Guitare, Harminica), Carl Palmer (Batterie, Percussions)


Artiste : Asia

Album : The Official Live Bootlegs Vol.1

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 08-12-2021

Je ne sais pas si tous ces artistes des années 70 se sont donnés le mot, mais est sorti fin Novembre un nouveau coffret qui présente cinq concerts d'ASIA' de 1982 à 2010 dans les deux périodes pendant lesquelles les quatre artistes 'John Wetton', 'Geoff Downes', 'Steve Howe' et 'Carl Palmer' étaient présents, chaque concert occupant 2 CD et la version spotify nous offrant un échantillon de ces concerts avec 24 compositions. Tout d'abord, leur début, après la sortie du premier album 'ASIA' qui a été couronnée de succès au niveau mondial et qui leur a permis de faire deux grosses tournées en 1982 et 1983, occupe les quatre premiers CD avec, tout d'abord, le concert donné à Buffalo aux Etats-Unis en 1982 et pour les deux CD suivants, le concert donné à Worcester aux Etats-Unis en 1983. A l'origine, 'ASIA' était un supergroupe formé par différents artistes de formations mythiques des années 70, 'Yes', 'Emerson, Lake and Palmer', 'The Buggles' et 'King Crimson'. Les autres CD s'intéressent à des périodes plus récentes avec le concert enregistré le 3 mars 2007 au Brésil, à Sao Paulo, juste après le reformation du groupe et qui offre deux monuments de l'histoire du rock avec, 'Fanfare for the Common Man' d''Emerson, Lake & Palmer' et ' The Court Of The Crimson King' de 'King Crimson', puis, le concert donné à Tokyo le 12 Mai 2008 juste après la sortie de l'album 'Phoenix' mais qui bizarrement ne donne qu'une petite place à cette album avec juste 'Never Again' et enfin le concert donné le 14 Décembre 2010 à Londres après la sortie de l'album 'Omega' avec quatre titres tirés de ce dernier album, 'I Believe', 'Holy War', 'Through My Veins' et 'Finger On The Trigger'. Bref, c'est encore un coffret plein de bonnes surprises qui retrace l'histoire d'ASIA' et qui devrait faire encore des heureux chez les fans et au-delà, pour toutes celles et ceux qui ont connu la période faste des différents albums, qui avaient la particularité de tous commencer par la lettre 'A', de 'ASIA' à 'Aurora' en passant par les 'Alpha', 'Astra', 'Aqua', 'Aria' et 'Arena' et qui ont bercé la jeunesse de pas mal de cinquantenaires et de soixantenaires...

Interprêtes

John Wetton (Basse, Chant), Geoff Downes (Claviers), Steve Howe (Guitare), Carl Palmer (Batterie)


Artiste : ELO (Electric Light Orchestra)

Album : 50th Anniversary Vol 1. + Vol 2.

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 09-12-2021

50 ans, ça se fête !! et, après son dernier album 'From Out Of Nowhere' qui avait été une belle surprise 2019, 'Jeff Lyne' a concocté pour le 50ème Anniversaire de la sortie de l'album éponyme 'Electric Light Orchestra' deux volumes qui totalisent près de 3 heures et demi d'hymnes retraçant sa longue carrière parsemée de nombreuses sorties d'enregistrements studio que j'ai regroupé en une seule playlist. Alors, prêt à prendre place dans la machine à remonter le temps en compagnie de 'Jeff Lynes' et de se laisser aller avec ces 50 titres (normal pour cinquante ans !) qui sont devenus intemporels et qui sont à jamais inscrits dans notre tête et qui à la seule écoute des premières mesures ravivent notre mémoire et nous ramènent quelques décennies en arrière. Tous les albums étant présents sur spotify, la liste ci-dessous, classée en ordre chronologique, vous permet d'avoir accès à chaque enregistrement studio d'ELO. Bref, pas la peine d'en rajouter, il n'y a plus qu'à presser sur la touche play et profiter de 50 ans de bijoux mélodiques composés par 'Jeff Lyne'…

Enregistrements studio d'Electric Light Orchestra' :
'Electric Light Orchestra' (1971)
'ELO 2' (1973)
'On the Third Day' (1973)
'Eldorado' (1974)
'Face the Music' (1975)
'A New World Record' (1976)
'Out of the Blue' (1977)
'Discovery' (1979)
'Xanadu' (1980)
'Time' (1981)
'Secret Messages' (1983)
'Balance of Power' (1986)
'Zoom' (2001)
'Alone in the Universe' (2015)
'From Out of Nowhere' (2019)

Interprêtes

Jeff Lynne (Chant, Guitare, Basse, Piano, Batterie, Claviers)


Artiste : Ad Infinitum

Album : Chapter II: Legacy

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 10-12-2021

Après leur premier album 'Chapter I – Monarchy' début 2020 et la version acoustique 'Chapter I Revisited' fin 2020, la bande à 'Melissa Bonny' n'a pas chômé en cette année 2021 puisque le chapitre 2, 'Legacy' est sorti fin Octobre 2021 et continue dans la voie tracée dans le précédent opus. Le line up est assez stable puisqu'on retrouve autour de Melissa, 'Adrian Theßenvitz' à la guitare et 'Niklas Müller' à la batterie, le seul changement étant le bassiste 'Korbinian Benedict' qui remplace désormais 'Jonas Asplind'. Côté style, ils nous offrent un métal original mélangeant différentes influences : tout d'abord, ils incorporent du métal symphonique "classique" avec des orchestrations fournies; ensuite, le son plus ample et les rythmiques plus puissantes montrent également un infléchissement du côté du power métal et enfin, les ambiances dégagées amènent sur certains titres une modernité accrue, tout-cela étant finement dosé et bénéficiant toujours de lignes mélodiques accrocheuses qui est une des grandes forces d'Ad Infinitum'.

Les 12 titres représentant un peu plus de 40 minutes d'écoute pour des durées assez courtes entre 3 et 4 minutes (les 3 derniers titres étant des reprises instrumentales), ils privilégient avant tout l'efficacité avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement : d'entrée, le premier titre, 'Reinvented', bénéficie d'un refrain entêtant et mémorable, puis, 'Unstoppable' (voir vidéo ci-dessus), puissant et grandiose continue dans cette voie toute tracée, suivi par 'Inferno' qui modère les ardeurs et qui met en avant le talent vocal de 'Melissa Bonny' avec une nouvelle mélodie addictive et un très beau solo de guitare dans la deuxième partie. La suite est à l'image de ce début en alternant rythmiques et intensités, Melissa jouant sur ses deux registres, voix claire et growls rageurs, comme en témoigne le lourd mid-tempo 'Your Enemy', puis 'Afterlife' (voir la vidéo ici) prend le relais avec un magnifique duo de 'Melissa Bonny' avec le chanteur 'Nils Johan Molin'. Vient ensuite la belle power ballade 'Breathe' avec une nouvelle mélodie qui vient directement se greffer dans notre tête, puis, c'est encore un mid-tempo puissant avec 'Animals' (voir vidéo ici) offrant une remarquable fusion entre les arrangements orchestraux et la puissance des instruments électriques et 'Into the Night', rapide et énergique, démontre cette évolution vers des titres plus musclés. Dans le même esprit que 'Breathe', la power ballade 'Son of Wallachia' développe de nouvelles lignes mélodiques addictives, puis, 'My Justice, Your Pain' s'éloigne du métal symphonique et amène son grain de modernité avec sa rythmique trépidante et entraînante et avec un nouveau refrain mémorable, l'album se terminant avec deux compositions déployant une puissance de feu phénoménale, tout d'abord, la rythmique déchainée du grandiose et puissant 'Haunted' et enfin 'Lullaby', qui fait cohabiter une ambiance symphonique modérée avec des sections se rapprochant du death, 'Melissa Bonny' alternant le chant clair et les growls.

En résumé, avec ce deuxième chapitre 'Legacy', 'Ad Infinitum' renforce encore cette sensation de mélange des styles qui font se côtoyer un métal symphonique traditionnel avec un power métal plus moderne s'appuyant sur une chanteuse capable de varier radicalement son registre pour amener ces alternances originales ce qui ouvre ce dernier opus à un public de métal certainement plus large que les seuls fans de métal symphonique...

Interprêtes

Melissa Bonny (Chant), Niklas Müller (Batterie), Adrian Theßenvitz (Guitare), Korbinian Benedict (Basse) + Invité : Nils Johan Molin (Chant)


Artiste : Crazy Lixx

Album : Street Lethal

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 11-12-2021

Et de 7 pour les Suédois de 'Crazy Lixx' qui ont sorti début Novembre un nouvel enregistrement studio, 'Street Lethal', après les deux très bons albums 'Ruff Justice' en 2017 et 'Forever Wild' en 2019 ce qui donne un rythme de croisière d'un opus tous les deux ans. Pas de surprise, ils continuent dans la voie toute tracée des précédents albums de nous distiller du bon hard-rock énergique et mélodique nous faisant remonter aux années 80. 11 titres au total pour 44 minutes d'écoute, et si on retire les deux instrumentaux, le court titre introductif 'Enter the Dojo' qui dans une ambiance Nippone fait monter la pression avec des sonorités d'orgues fournis et 'Final Fury' qui sert d'interlude au milieu de l'album, on est entraîné dans des mélodies entêtantes avec des rythmiques variées en commençant par des titres entraînants déployant une belle énergie, et ceci d'entrée avec 'Rise Above' (voir vidéo ci-dessus) et ses chœurs à la 'Def Leppard', puis, avec 'Anthem for America' (voir la vidéo ici) qui rend hommage au hard-US, mais également avec le lourd mid-tempo 'The Power' avec son tempo marqué propice au headbang ou avec la chanson titre bien musclée. D'autres compositions plus modérées sont plus proches de l'AOR avec le bijou mélodique 'Reach Out' (voir la vidéo ici) ou avec le sautillant 'Caught Between the Rock n' Roll' ou encore avec l'entraînant 'One Fire – One Goal', sans oublier la power ballade de l'album 'In the Middle Of Nothing' à rajouter aux meilleures ballades de hard-rock. A noter qu'en fin d'album, 'Thief In The Night', donne la part belle aux jeu de guitares en introduction et dans la deuxième partie avec encore des lignes mélodiques très accessibles.

En résumé, même si les Suédois de 'Crazy Lixx' ne révolutionne pas le hard-rock mélodique, ils continuent, album après album de nous offrir des hits à la pelle qui nous font remonter aux meilleur des années 80 et 'Street Lethal' ne déroge pas à la règle et devrait plaire à un large public aimant un hard-rock avec des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête...

Interprêtes

Danny Rexon (Chant), Chrisse Olsson (Guitare), Jens Lundgren (Guitare), Jens Anderson (Basse), Joél Cirera (Batterie)


Artiste : AfterTime

Album : Infinite Legacy

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 12-12-2021

Les Américains d'AfterTime', qui nous ont offert en 2020 un premier album très prometteur (voir ici), récidivent en cette fin 2021 avec cette fois un EP de 25 minutes comprenant 5 compositions et également les instrumentaux des 4 titres chantés. Dans un métal symphonique épique, ce nouvel opus est la suite de l'album 'The Farthest Shore' et, d'entrée, avec la chanson titre, on embarque dans l'histoire de l'humanité mise en vidéo sous la forme d'un dessin animé (voir ci-dessus), l'ambiance dégagée étant grandiose grâce à des chœurs généreux qui peuvent rappeler 'Epica'. Dans le même style, le titre suivant 'Forge Your Destiny' rajoute quelques growls de 'Brad Sturgis', puis, la ballade 'Reflection' (voir la vidéo ici) est un titre déjà connu du premier EP 'World We've Lost' sorti en 2017 et montre également tout le talent de 'Sarah Wolf' dans des ambiances épurées. Quant à 'The Dream Is Still Alive', l'ombre d'Epica' plane sur cette composition mélodique baignée dans de très belles harmonies vocales et dans de belles variations d'intensités. Et pour finir, l'instrumental 'A Voyage Remembered' termine l'EP avec une pièce symphonique imposante offrant de riches arrangements orchestraux et des chœurs majestueux. En résumé, les Américains d'Afterlife' nous font patienter avant le prochain album avec un remarquable EP qui devrait plaire à toute amatrice et tout amateur de métal symphonique épique...

Interprêtes

Sarah Wolf (Chant), Brad Sturgis (Chant, Guitare), Chris Radke (Guitare), Lucas Weide (Basse), AJ Blakesley (Batterie, Percussions)


Artiste : Leverage

Album : Above The Beyond

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 13-12-2021

Les Finlandais de 'Leverage' qui étaient revenus sur le devant de la scène du rock mélodique en 2019 avec leur dernier album 'Determinus' ont sorti un nouvel album 'Above The Beyond' en Octobre 2021. On retrouve donc le line up du dernier opus pour nous offrir des compositions entraînantes qui vous mettent en forme pour toute une journée et on pourrait même rajouter qu'ils saupoudrent l'ensemble d'une pincée de progressif ce qui donne une originalité remarquable.

Et d'entrée, avec 'Starlight' (voir vidéo ci-dessus) et 'Emperor' (voir la vidéo ici), on est entraîné dans deux bijoux mélodiques irrésistibles, puis, 'Into The World', avec des intonations folk, me fait penser à certains artistes des années 70/80 et notamment à 'Kansas', et 'Into The New World' poursuit avec une nouvelle mélodie mémorable que l'on s'approprie immédiatement. Suit la magnifique ballade 'Angelica' qui nous transporte de nouveau quelques décennies en arrière avec un refrain qui donne cette sensation qu'il vous est familier, puis, 'Under His Eyes', après une introduction calme, prend de la vigueur pour nous délivrer une composition entraînante en amenant un côté progressif grâce à une alternance de différentes intensités et tempos mais également grâce à une longue partie instrumentale centrale. Avec 'Falling out of Grace', on a encore une belle démonstration de progressif mélodique qui chemine dans différentes ambiances et dont les parties énergiques peuvent rappeler certaines sonorités de 'Rainbow', puis, l'introduction acoustique de 'Galleria' offre une prestation vocale de 'Kimmo Blom' remplie d'une belle émotion, me faisant penser à celle dégagée par 'Ian Gillan' dans 'When a Blind Man Cries' et continue ensuite dans une imposante power ballade à la 'Scorpions'. Et pour finir en beauté, 'Silence' déploie ses 9 minutes avec tous les ingrédients que l'on a pu trouver sur cet album, de belles lignes mélodiques, des harmonies vocales remarquables, des parties énergiques accrocheuses alternant avec d'autres plus calmes et des sections instrumentales intenses.

En résumé, les Finlandais de 'Leverage' sortent un excellent album contenant tous les ingrédients qui ont fait la renommée des grands groupe de rock des années 70/80 et confirme tout le talent de ce groupe qui a su revenir sur les devant de la scène après une longue interruption car 'Above The Beyond' sera certainement un des meilleurs albums de rock mélodique de l'année 2021...

Interprêtes

Kimmo Blom (Chant), Mikko Salovaara (Guitare), Tuomas Heikkinen (Guitare), Sami Norrbacka (Basse), Marko Niskala (Claviers), Valtteri Revonkorpi (Batterie)


Artiste : The Grandmaster

Album : Skywards

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 14-12-2021

Un petit tour du côté de l'Italie et du label 'Frontiers Music', ça vous dit. Et quand je vous dis 'Frontiers', vous me répondez : 'Alessandro Del Vecchio' bien sûr. Après tous les projets dans lequel il a trempé depuis quelques temps (recherche de 'Alessandro Del Vecchio' dans myprogmusic), voici son tout dernier bébé, 'The Grandmaster', dont la première offrande 'Skywards' est dans les bacs depuis le 15 Octobre. Entouré par le guitariste 'Jens Ludwig' d'Edguy', du chanteur Brésilien 'Nando Fernandes' qui avait déjà officié au côté de l'Italien dans le projet 'Brother Against Brother' et du batteur 'Mirkko De Maio' qui lui était de la partie en compagnie d'Alessandro dans le projet 'Chalice Of Sin' de l'Américain 'Wade Black', il nous a concocté un album de 11 hits directs et efficaces entre AOR et hard-rock mélodique en commençant par 'Lunar Water' qui démarre l'album par une mélodie entraînante et mémorable suivi du mid-tempo 'The Tempest' (voir la vidéo ci-dessus) qui continue dans cette lancée, puis les compositions toutes aussi addictives les unes que les autres se suivent avec les énergiques 'Someday, Somehow' (voir la vidéo ici) et 'Dead Bomb', puis, 'Cannot Find the Way', plus modéré amène de belles alternances d'intensité et 'Song of Hope' offre un nouveau refrain entêtant. La deuxième partie de l'album continue avec la belle ballade 'Skywards – Earthwards', puis, après un 'True North' énergique, 'Surrender' est plus AOR avec des lignes mélodiques accrocheuses et nous fait remonter au meilleur des années 80, tout comme 'Turn The Page', qui suit, avec un refrain qui vous donne cette sensation agréable de déjà entendu, l'opus se terminant par le mid-tempo 'The Source' avec une dernière mélodie mémorable.

En résumé, 'The Grandmaster' se rajoute à la liste déjà longue des formations qui ont vu la participation de l'Italien 'Alessandro Del Vecchio', et même si ce nouveau projet ne va pas révolutionner le genre, 'Skywards' est un album de qualité avec une production irréprochable qui devrait, sans aucun doute, plaire à un large public naviguant entre rock et hard-rock mélodique...

Interprêtes

Nando Fernandes (Chant), Jens Ludwig (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs), Mirkko De Maio (Batterie)


Artiste : Clive Nolan - Oliver Wakeman

Album : Dark Fables

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 15-12-2021

On revient à la fin des années 90 avec 'Clive Nolan' et 'Oliver Wakeman' qui avaient sorti deux albums avec une pléiade d'invités (dont certains sont devenus des artistes incontournables de la scène progressive), avec, tout d'abord, 'Jabberwocky' inspiré du célèbre poème de 'Lewis Caroll' qui triturait la langue et les mots et qui a ouvert une voie pour un grand nombre de poètes dont 'Alain Queneau' et ses 'Exercices de Style'. 'The Hound of The Baskervilles' s'ensuivit en 2002, basé, quant à lui, sur le roman de 'Sir Arthur Conan Doyle' qui mettait en scène le détective 'Sherlock Holmes'. Et c'est en Avril 2021 que nos deux compères ont sorti le coffret 'Tales By Gaslight' qui regroupait les deux premiers opus mais également un troisième, 'Dark Fables' qui reprend des compositions prévues pour l'album 'Frankenstein' qui n'est jamais sorti ainsi que des titres non utilisés de 'The Hound of The Baskervilles', mais également l'instrumental 'Ouverture' qui a été scindé en deux titres, 'The Man Called Sherlock' avec des paroles en plus et le court instrumental '221B'.

Les trois albums sont maintenant disponibles en streaming et j'ai mis le lien spotify vers la playlist car il faut bien évidemment prendre cette trilogie dans son ensemble. Les deux claviéristes bouclent la boucle avec 'Dark Fables' et on embarque pour près de 3 heures d'une sorte d'opéra rock symphonique influencé par plusieurs décennies de progressif et l'époque est bien choisie pour ressortir ces bijoux mélodiques que l'on a plaisir à écouter, l'ensemble étant très varié. Dans ce dernier volet 'Dark Fables', on passe d'un épique 'The Overture' qui montre tout le talent combiné des deux pour nous offrir une composition prenante, au magnifique 'I'd Give You Everything' en deux parties, tout d'abord, une ballade piano/voix avec une mélodie prenante, puis une section instrumentale plus enlevée, tout cela en moins de 3 minutes. Globalement, les ambiances dégagées sont tranquilles : en attestent 'Elizabeth' ou 'The Wedding Approaches' avec la participation de 'Charlotte Dickerson' avec sa voix angélique ou 'The Man Called Sherlock' qui après une introduction épique nous offre une ballade symphonique magnifique. On peut noter un parallèle avec le projet 'Pendragon' de 'Clive Nolan', notamment dans un titre comme 'The Mirror', mais le duo nous gratifie également de compositions plus enlevées avec par exemple, les théâtrales 'Why Do You Hate Me' et 'Time Parses', le rapide 'A Descent into Madness', sans oublier la virgule instrumentale '221B' qui nous embarque dans un tourbillon musical, tout comme 'The Baker Street Irregulars' dont certaines parties font penser aux musiques de films comiques muets.

En résumé, 'Clive Nolan' et 'Oliver Wakeman' remettent au gout du jour leur deux opéras rock de la fin des années 90 en les enrichissant d'un nouvel album qui rajoute des compositions originales très agréables à écouter et le coffret des 3 CD a été particulièrement travaillé par les deux artistes avec un livret pour chaque opus ce qui devrait plaire à toute amatrice et tout amateur de progressif qui aime les albums à thèmes...

Interprêtes

Clive Nolan (Claviers), Oliver Wakeman (Claviers) + Invités : Andy Sears (Chant), Paul Manzi (Chant), Gordon Giltrap (Guitare), David Mark Pearce (Guitare), Charlotte Dickerson (Chant), Karl Groom (Guitare), Tim Nunes (Violon), Adam Nunes (Violoncelle), Rick Wakeman (Voix), Gordon Giltrap


Artiste : Memoria Avenue

Album : Memoria Avenue

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 16-12-2021

'Memoria Avenue' est une nouvelle formation Norvégienne qui vient de sortir son premier enregistrement studio portant le nom du groupe. Venant d'un pays Nordique, c'est sans surprise que l'on embarque pour des compositions de rock mélodique qui nous font remonter au style des années 80. Emmenés par le guitariste 'Tor Talle' qui a participé à de nombreux projets en tant qu'auteur compositeur et interprète ('Joe Lynn Turne', 'Rob Moratti', 'Steve Overland') ils nous offrent 12 compositions toutes aussi mélodiques les unes que les autres et 'Jan Le'Brandt', qui officie en tant que chanteur, a cette voix délicate et sensible qui colle parfaitement au style. On embarque donc pour des titres alternant différentes intensités et tempos avec des refrains mémorables et je citerai ceux qui ont fait l'objet d'une vidéo et qui sont un bel échantillon représentatif de l'ensemble : 'Stuck' (voir vidéo ci-dessus), 'Stranded', 'The Air That I Breathe' et 'Nathalia'. Bref, les Norvégiens de 'Memoria Avenue' se rajoute à la liste des dernières sorties dans ce style qui ont fait l'objet d'une chronique myprogmusic récente comme 'Station', 'Vega', 'Eclipse', 'Blood Red Saints' ou encore 'Nitrate' et devraient donc plaire à tous les fans de rock mélodique et d'AOR...

Interprêtes

Jan Le'Brandt (Chant, Chœurs), Tor Talle (Guitare, Claviers, Basse), Dag Selboskar (Claviers), Svenn Huneide (Basse), Bjørn Olav Lauvdal (Batterie) + Invités : Mick Devine (Chœurs), Mats Ericsson (Batterie), Bengt Risåsen (Basse), Marianne Hagen (Chœurs)


Artiste : Alan Simon

Album : Excalibur V: Move, Cry, Act, Clash!

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 17-12-2021

'Alan Simon' revient avec un nouvel épisode de la saga consacrée à 'Excalibur' et entre le chapitre I et le dernier qui est le cinquième, plus de 20 ans se sont écoulés, le chapitre IV étant sorti en 2017. Ardent défenseur de la liberté, il nous emmène dans une critique acerbe de ce monde qui, jour après jour, amène son lot de privations, et, comme à son habitude, il s'est entouré d'une pléiade d'artistes renommés de la scène progressive parmi lesquels on retrouve, excusez-moi du peu, le guitariste et chanteur 'Steve Hackett', le guitariste et flutiste 'Martin Barre' de 'Jethro Tull', le chanteur et claviériste 'Michael Sadler' de 'Saga', le chanteur 'Bernie Shaw' d'Uriah Heep', le regretté 'John Wetton' d'ASIA', le chanteur 'Roberto Tiranti de 'Labyrinth' ou encore le chanteur et guitariste 'Richard Palmer-James' et j'en passe.

Ce touche à tout, toujours en quête d'un nouveau projet que ce soit dans le cinéma, les livres, la bande dessinée ou encore les spectacles musicaux, nous réemmène en voyage dans son univers musical varié qui mélange différents styles allant de la pop au folk en passant par le rock et le hard-rock et 'Excalibur V' confirme encore tout son talent en commençant par ce cri 'Move, Cry, Act, Clash' alertant sur le devenir incertain de notre planète. Dans le même style énergique, on peut citer également 'The Prisoner', qui pourrait très bien figurer dans un opéra hard-rock d'un des projets d'Arjen Anthony Lucassen' ou 'I Said Shout' qui allie folk celtique avec du rock musclé ou encore 'When Your Feelings Grow' qui nous fait remonter aux années 80 avec une rythmique et des arrangements d'un certain 'Alan Parsons'. En alternance de ces compositions, 'Alan Simon' nous offre également de vrais bijoux mélodiques avec de belles ballades, en commençant par 'The Last Bird', transcendé par la voix magique de 'Michael Sadler' et l'accompagnement au violon de 'Jerry Goodman' et 'Messaline' avec sa mélodie entêtante que l'on a tous envie de reprendre en chœurs. On peut également citer le magnifique acoustique 'Heaven' qui nous fait grimper sur un petit nuage, 'Wake Up' qui est un must de progressif et qui nous ramène bien évidemment au meilleur de 'Pink Floyd' avec de belles prestations, au saxophone de 'John Anthony Halliwell' et vocale de 'Jesse Siebenberg' (chanteur de 'Supertramp' à la fin des années 90) ou 'Hey' qui cette fois nous rappelle le 'Hey You' de 'The Wall' avec la chant de 'Roberto Tiranti' complètement envoutant, ou encore 'A Brand New Day', une sorte de melting-pot de différentes cultures musicales avec les voix magnifiques de 'Michael Sadler', de l'Israélienne 'Shira Golan' et de la Palestinienne 'Miriam Toukan', sans oublier le sensuel et torride blues 'The Lady of The Lake'. Et pour finir ce très bel album, on revient une quinzaine d'années en arrière avec 'A Vision', composition qui apparaissait dans le premier CD de son best of 'Songwriter – My World and Symphonic Side' et qui était chanté par 'John Wetton' et qui rend hommage au chanteur et bassiste de 'King Crimson' et 'ASIA' décédé d'un cancer en 2017.

Bref, ce magnifique album de la série des 'Excalibur' nous emmène dans un très beau voyage musical, varié et rempli de sensibilité, et pour ceux qui veulent en découvrir d'avantage, le mieux placé pour en parler est encore 'Alan Simon' lui-même qui le présente en Français dans cette vidéo que je résumerai par ces quelques mots mais tellement forts : "Bougez, pleurez, agissez, affrontez"...

Interprêtes

Alan Simon (Guitare, Chœurs, Guimbarde, Harmonica) + Invités : John Anthony Helliwell (Saxophones), Paolo Balardini (Guitare, Mandoline), Basile Leroux (Guitare), Martin Barre (Guitare, Mandoline), Steve Hackett (Guitare), Jeremy Spencer (Guitare), Massimo Palermo (Basse), Michael Sadler (Chant), Bernie Shaw (Chant), Roberto Tiranti (Chant), Jesse Siebenberg (Chant), Shira Golan (Chant), Miriam Toukan (Chant), Jerry Goodman (Violon), Zita Petho (Violon), Alessandro Bissa (Batterie, Percussions), Marco Fadda (Percussions), Marco Canepa (Claviers), Konan Mevel (Flûte Irlandaise, Uillean), Adrienne Morgan Hammond (Chœurs), Mel Schmidt Vohns (Chœurs), Mamadi (Chœurs), John Wetton (Chant), Chris Leslie , Gerry Conway (Batterie)


Artiste : Damian Wilson

Album : Limehouse to Lechlade

Date de Sortie : 12-11-2021

Ajouté le : 18-12-2021

'Damian Wilson' est un chanteur bien connu du monde de la scène progressive puisqu'il a été le chanteur de 'Threshold' et qu'il participe régulièrement aux projets d'Arjen Lucassen', mais il a également sorti de très beaux albums avec 'Adam Wakeman', 'Weir Keeper's Tale' en 2016, 'The Sun Will Dance in Its Twilight Hour' en 2018 et 'Stripped' en 2019 et poursuit également une carrière solo, le dernier opus en date étant 'Built For Fighting' de 2016. Il récidive avec un nouvel album rempli de mélodies addictives qui nous ramènent quelques décennies en arrière et qui nous embarquent dans un beau voyage rempli de sérénité, de sensibilité et d'insouciance, choses dont on a bien besoin en ce moment pour s'évader de ce monde de plus en plus fou dicté par la finance qui a oublié que les plus beaux trésors sont juste à portée de main, en commençant par l'écoute de ce nouvel album 'Limehouse to Lechlade'.

Et dès le premier titre 'Once We're Gone' (voir la vidéo ci-dessus), on monte sur un petit nuage sur lequel on restera tout au long de l'album avec une première mélodie mémorable et on poursuit par la chanson titre dont l'ambiance dégagée me rappelle celle de 'Time Passages' d'Al Stewart', datant de 1978 et qui vient d'être remastérisé. Suit le rafraichissant 'Climbing Frame' avec ses chœurs radieux, puis 'Let Me down Slowly' est un blues nous ramenant dans l'ambiance des sixties qui est rempli d'une belle émotion grâce à l'interprétation de 'Damian Wilson' et qui est suivi par un joyeux 'Fire & Ashes' dans une rythmique latino et ces deux titres montrent la diversité de cet opus. Avec 'Picture', on embarque pour une composition entraînante rappelant les 'Beatles' et on retrouvera également d'autres titres mettant en avant les mêmes influences avec 'Must We Say Goodbye' et 'Women on My Mind'. Le reste de l'album se partage entre compositions dansantes et entraînantes comme 'No Money' ou 'It Ends Here' et d'autres plus tranquilles avec les magnifiques ballades 'Hard to Keep Faith' (voir la très belle vidéo ici), 'Cornerstone' et 'Seek for Adventure'.

En résumé, avec ce dernier enregistrement studio de 'Damian Wilson', on embarque pour un merveilleux moment d'écoute rempli de belles mélodies magnifiées par un chanteur à la voix émouvante. 'Limehouse to Lechlade' est à déguster tranquillement le casque sur les oreilles et devrait toucher un large public car toutes les compositions sont très accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Damian Wilson (Chant, Guitare) + Invités : Alex Reeves (Batterie), Chris Hill (Guitare), Lee Pomeroy (Basse), Michael Buckley (Saxophone, Flûte)


Artiste : Hopes of Freedom

Album : Light, Fire & Iron

Date de Sortie : 30-10-2021

Ajouté le : 19-12-2021

Pour ceux qui avaient aimé l'album 'Blood on Blood' des Allemands de 'Running Wild', dans le même style et étant sorti le même jour, voici les Français de 'Hopes of Freedom' qui sortent un troisième enregistrement studio 'Light, Fire & Iron', qui clôt la trilogie commencée avec 'Hopes of Freedom' de 2013 et dont le deuxième volet 'Burning Skyfall' date de 2016. Dans un power métal épique et énergique, ils nous proposent 10 compositions dont un long développement final de plus de 15 minutes et, comme les Allemands, il ne faut pas chercher une musique sophistiquée car 'Light, Fire & Iron' est rempli de mélodies immédiates et imparables qui viennent se greffer immédiatement dans la tête. Et c'est parti dans un train d'enfer avec 'Lost Humanity' avec son refrain mémorable et ses chœurs fournis, suivi d'un 'Dragon Order' aussi énergique qui déploie une nouvelle mélodie addictive qui donne une envie irrésistible de la reprendre en chœur, puis, 'The Heroes Line' enfonce le clou avec un nouveau refrain à faire chanter un stade, tout comme l'hymne 'Freedom for All' avec des "hohoho" qui devraient faire fureur en concert. L'album se poursuit avec des titres tous aussi énergiques les uns que les autres et on peut citer la suite 'A Tale Of Glory' dont la première partie nous embarque pour une power ballade aux accents folkloriques avec l'apport d'une cornemuse et qui a une deuxième partie plus enlevée sur le même schéma musical. Et on ne passera pas non plus à côté du titre éponyme de l'album avec une saga amenant une bonne dose de progressif à ce power métal épique sublimé par des sonorités folks et une nouvelle mélodie addictive. Bref, sans réinventer la roue, les Français de 'Hopes of Freedom' nous offrent un excellent album rempli de mélodies mémorables et si vous aimez un power métal sans prise de tête et accessible à la première écoute, vous devriez sans aucun doute adhérer à 'Light, Fire & Iron'...

Interprêtes

Lucas Lambert (Chant, Guitare), Charles Demoulins (Guitare), Loris Brix (Basse), Clément L'heryenat (Batterie)


Artiste : Signum Draconis

Album : The Divine Comedy: Inferno

Date de Sortie : 12-11-2021

Ajouté le : 20-12-2021

'Signum Draconis' est un nouveau projet Italien d'opéra métal qui a été composé par le guitariste 'Oscar Grace' et qui est entouré de 'Max Morelli' au chant, 'Filippo Martignano' aux claviers, 'Stefano Antonelli' à la basse et Francesco Micieli à la batterie. Avec de nombreux invités, dont le très connu 'Mark Boals' de la scène métal ('Shining Black' est son dernier projet en date) ou la chanteuse lyrique 'Chiara Manese' ou encore le guitariste 'Simone Mularoni ' de 'DGM' et le soutien de l'orchestre 'Bratislava Symphony Orchestra', ils nous offrent le premier volet 'Inferno' de l'opéra 'La Divine Comédie' de 'Dante Alighieri' qui devrait être suivi de 'Purgatorio et de 'Paradiso', l'ensemble formant un triptyque. Et pour cela, 'Oscar Grace' a mis les petits plats dans les grands avec plus d'une heure et demie de musique contenant tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de production et le résultat est à la hauteur de l'œuvre titanesque. Pour celles et ceux qui sont fans de 'Thérion' et qui ont aimé 'Beloved Antichrist', vous ne serez pas dépaysé car on retrouve les mêmes ambiances que celles déployées par 'Christofer Johnsson'.

Et d'entrée, avec 'In the Midway of Life’s Journey', on a un aperçu de l'ambiance qui nous accompagnera tout au long de cet opus avec des arrangements instrumentaux grandioses et des prestations vocales de haute volée, mélangeant des airs d'opéra classique à la puissance du métal, les solos de guitare amenant un côté néo-classique. En alternance, lorsque l'intensité des instruments électriques s'estompent, on est conquis par des lignes mélodiques entêtantes avec pour exemple le deuxième titre, 'Mission of Virgil' dans lequel les chanteurs lyriques nous offrent de magnifiques démonstrations proches des atmosphères d'opéra classiques, les chœurs rajoutant à ce parallèle comme dans 'Gate of Hell' qui suit (voir la vidéo ici) et qui est le parfait exemple de la cohabitation entre le classique et le métal. On poursuit avec le puissant 'The Bordeland', qui montre toute la dramaturgie de l'œuvre de 'Dante', puis, on se laisse emporter par le mélodique 'Whirlwind of Lovers' avec l'entrée en scène de Francesca (magnifique prestation de 'Ksenia Glonty') et qui nous propose une remarquable partie centrale instrumentale. Le puissant 'Under Eternal Rain' montre, quant à lui, avec de multiples changements de tempos, toute la théâtralité que l'on attend dans ce genre d'opéra métal et on ne peut pas passer non plus à côté des chœurs grandioses de 'Regnum Dite'. On pourrait citer tous les titres suivants car chacun amène une originalité à l'ensemble et fait que, malgré la densité proposée, on est complètement absorbé du début à la fin. Même si la majorité des compositions sont orientées vers un power métal musclé, il y a toujours de remarquables variations d'intensité qui permettent de faire vivre cet opéra, les prestations vocales étant toujours très expressives car les différents interprètes sont avant tout des acteurs : en témoignent des titres comme 'To the Edge of Stygian Lagoon', 'Burning Graves', 'Forest of Suicides' ou encore 'Phlegethon (The Bloody River)' qui calme les ardeurs dans une ambiance plus mesurée. Le deuxième CD, plus court, ne contient que 5 titres (dont une courte introduction faite de bruitages et de narration), mais offre de plus longs développements avec 'Ten Moats of Damnation (Interlude: The Ulysses’ Chant)' de plus de 11 minutes, plus complexe, mais dans lequel on retrouve tous ce qui constitue un opéra métal (un seul bémol, le monologue en partie centrale un peu long à mon goût), l'album se terminant par deux magnifiques compositions, 'Cocytus (The Ice Terror)' et son atmosphère torturée, puis 'Lucifer' qui clôt cet opéra en mettant en avant des prestations vocales remarquables et un magnifique solo de guitare dans un style néo-classique.

En résumé, ce nouveau projet 'Signum Draconis' d'Oscar Grace' est une réussite totale et offre un opéra métal riche et dense avec tout ce qu'on désire trouver dans ce genre d'œuvre, l'ensemble étant magnifié par une distribution d'acteurs/chanteurs remarquables, par des chœurs grandioses, et par des arrangements instrumentaux alternant parfaitement la magnificence des instruments d'orchestre avec la puissance des instruments électriques. On attend avec impatience les deux prochaines parties...

Interprêtes

Max Morelli (Chant), Oscar Grace (Guitare), Filippo Martignano (Claviers), Stefano Antonelli (Basse), Francesco Micieli (Batterie) + Invités : Renato Carrazzo (Voix), Chiara Manese (Chant), Mark Boals (Chant), Ben Jackson (Chant), Ksenia Glonty (Chant), Luca Paolini (Chant), Andrea Ranfa (Chant), Frederick Pollock (Chant), Simone Mularoni (Guitare), Oleg Smirnoff (Claviers), Bratislava Symphony Orchestra


Artiste : Marco Mattei

Album : Out of Control

Date de Sortie : 19-11-2021

Ajouté le : 21-12-2021

'Marco Mattei' est un auteur/compositeur Italien qui a sorti son premier enregistrement studio 'Out of Control' en Novembre 2021. Entouré d'une liste impressionnante d'artistes (voir ci-dessous), il nous propose une variété de styles différents dans des formats assez courts ('Void' frise quand même les 7 minutes) et on navigue entre pop, rock, hard-rock, et folk, tout ceci étant saupoudré d'une bonne dose de progressif.

On est accueilli dans des influences Indouistes avec 'Would I Be Me' (voir la vidéo ci-dessus) rappelant la période de l'album blanc des 'Beatles' suite à leur voyage en Inde en 1968, puis, sans transition, 'Picture in a Frame' (voir la vidéo ici) nous emmène dans un mélange de pop et de funk avec une section rythmique imaginative et 'More Intense', qui suit, est une ballade reposante dans une léger crescendo qui peut rappeler les ambiances de 'Peter Gabriel' dans le milieu des années 80. Avec 'I'll Be Born', on continue dans une ambiance délicate mais cette fois avec des influences mélodiques de 'Roger Waters' mais dans un registre beaucoup plus serein que l'Anglais, puis, 'Lullaby for You' débute avec un chant d'enfant et continue dans une sorte de berceuse acoustique délicate, délicieusement accompagnée par une guitare slide. Sans transition, après 'Lullaby for You', 'Anymore' déboule et nous offre du bon hard-rock avec une rythmique soutenue, suivi de 'Tomorrow' (voir la très belle vidéo ici) qui cette fois nous emmène au pays de la country avec un instrumental rythmé, atmosphère que l'on retrouvera dans le court 'After Tomorrow' mais cette fois en acoustique. Suit 'Void' dont le bruit de goutte d'eau du départ rappelle certainement chez certains un titre des 'Floyds' mais qui se poursuit dans une ambiance sensuelle avec des chœurs aériens et qui offre dans la deuxième partie du titre une accélération rythmique amenant à un final intense. Quant à 'On Your Side', on est emmené dans une douce ballade, le chant langoureux accentuant ce sentiment de plénitude, puis l'album se termine par le court instrumental 'Hidden Gems', puis 'Gone' qui nous offre une dernière composition remarquable dans une ambiance à la 'Santana'.

En résumé, ce premier album de 'Marco Mattei' propose une belle originalité et une diversité étendue avec des compositions très agréables servies par des artistes de qualité et bénéficiant d'une production irréprochable. 'Out of Control' est à conseiller à toutes les amatrices et à tous les amateurs de progressif en général, sans distinction de style et de genre...

Interprêtes

Marco Mattei (Guitare, Basse, Chant, Percussions, Programmation) + Invités : Dave Bond (Chant), Matthew Brown (Chant), Felix Brandt (Chant), Barak Seguin (Chant), Richard Farrell (Chant), Jerry Marotta (Batterie, Percussions), Pat Mastelotto (Batterie, Percussions), Chad Wackerman (Batterie, Percussions), Clive Deamer (Batterie, Percussions), Matt Crain (Batterie, Percussions), Gianni Pierannunzio (Batterie, Percussions), Salvatore Mennella (Batterie, Percussions), Matilde Mattei (Shaker), Tony Levin (Basse), Fabio Trentini (Basse), Gabriele Bibbi Ferrari (Basse), Duilio Galioto (Claviers), Paolo Gianfrate (Claviers), Dave Bond (Mandoline), Marco Planells (Sitare), Paul Johnson (Flûte, Whistle), Diederik van den Brandt (Pedal Steel), Rob Wakefield (Violon), Max Rosati (Guitare), Mauro Munzi (Piano)


Artiste : NorthTale

Album : Eternal Flame

Date de Sortie : 12-11-2021

Ajouté le : 22-12-2021

'NorthTale' est une formation internationale de power métal qui a été créée par le guitariste d'origine Brésilienne, 'Bill Hudson' et qui a sorti un premier album 'Welcome to Paradise' en 2019 et qui vient de sortir un deuxième enregistrement studio 'Eternal Flame', le line-up ayant légèrement évolué puisque c'est désormais le chanteur Brésilien 'Guilherme Hirose' qui a pris la place de 'Christian Eriksson'. Fans d'un power métal distillant des hymnes mélodiques accrocheurs, vous êtes au bon endroit car les 12 compositions envoient du lourd avec des influences allant de la musique Brésilienne à du néo-classique en passant par du métal extrême, tout cela étant soutenu par une section rythmique souvent effrénée.

Et dans un style speed power métal direct et efficace, 'Only Human' (voir vidéo ci-dessus) démarre les hostilités avec un premier refrain entêtant et un tempo rapide, puis 'Wings of Salvation', beaucoup plus varié, amène des changements d'intensité, de rythme et de style avec par exemple une section instrumentale néo-classique dans la deuxième partie du titre, les lignes mélodiques restant toujours très accrocheuses. Avec 'Future Calls' (voir la vidéo ici) qui voit la participation de la famille 'Hansen' père et fils, le rythme effréné continue dans un nouveau hit mélodique intégrant de remarquables parties instrumentales, puis, changement complet de style avec 'The Land of Mystic Rytes' qui, dans une rythmique et des chants tribaux, nous offre une mélodie dépaysante alternant avec un refrain plus classique mais toujours aussi efficace. Pas de pause pour attaquer 'Midnight Bells' (voir la vidéo ici) avec un nouveau refrain addictif, puis la chanson titre poursuit dans un tempo d'enfer avec une batterie toujours très speed, tout comme 'In the Name of God', légèrement plus modéré qui alterne différent tempos et intensités et 'Ride the Storm' avec un nouveau refrain qui devrait être repris en chœurs en concert. On poursuit dans le même style avec 'King of Your Illusion', puis, la reprise de 'Judas Be y Guide' de 'Iron Maiden' qui date déjà de 1982, montre l'évolution des enregistrements en quelques décennies mettant en avant une puissance de feu impressionnante par rapport à l'original, 'Jonas Heidgert', le chanteur de 'Destiny' étant invité pour l'occasion. Et pour finir en beauté, les 11 minutes de 'Nature's Revenge' nous embarquent dans une épopée power métal qui peut rappeler les ambiances d'un 'Elysium' de 'Stratovarius', puis, l'outro 'Ivy' termine l'album sur un instrumental symphonique épique, tranchant avec le reste, mais qui permet une pause méritée après toute cette débauche d'énergie, d'autant plus que l'ensemble n'offre que de rares moments de répit.

En résumé, le power métal se porte bien en ce moment et après les Allemands de 'Powerwolf' et de 'Running Wild' et les Français de 'Hopes of Freedom', 'NorthTale' sort une deuxième album bourré de bonne énergie qui devrait plaire à tout un public aimant des hymnes mélodiques qui s'apprivoisent dès la première écoute...

Interprêtes

Guilherme Hirose (Chant), Bill Hudson (Guitare), Jimmy Pitts (Claviers), Mikael Planefeldt (Basse), Patrick Johansson (Batterie) + Invités : Kai Hansen (Guitare), Tim Kanoa Hansen (Guitare), Jonas Heidgert (Chant), Mary Zimmer (Chant)


Artiste : Lee Aaron

Album : Almost Christmas

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 23-12-2021

Les trois prochaines chroniques, Noël oblige, seront consacrées à des chansons relatives à cette fête de fin d'année avec des artistes dans différents styles de musique. Tout d'abord, la formation de 'Lee Aaron' sort enfin en 2021 l'album 'Almost Christmas' qui était prêt fin 2020 mais qui n'a pas pu sortir à temps (il était déjà disponible pour Noël 2020 en vente sur le site de Lee). Après, le très bon 'Radio On!' il y a quelques mois, cet opus contient non seulement des reprises de différents artistes dans un rock énergique mais également deux titres originaux en fin d'album avec la chanson titre et 'More Fun on the Naughty List' dans une joyeuse ambiance propice à Noël, auxquels on peut rajouter 'Peace On Earth' que 'Lee Aaron' avait sorti en 1991. Au niveau des reprises, on navigue à travers les âges en commençant par la fin des années 50 avec 'Zat You Santa Claus?' interprété par 'Louis Armstrong' et 'Run Run Rudolph' écrit par 'Johnny Marks' et 'Marvin Brodie' et immortalisé par Chuck Berry, puis, on parcours les années 60/70 avec 'Baby Please Come Home' de 'Darlene Love' de 1963, 'I Don’t Believe In Christmas' de 'The Sonics' de 1965, l'émouvant 'The Fiddle And The Drum' de 'Joni Mitchell' de 1969 et le très connu 'Merry Christmas Everybody' de 'Slade' datant de 1973, le reste étant plus récent avec 'It Doesn’t Often Snow at Christmas' des 'Pet Shows Boys' datant de 1999, ' Everything's Gonna Be Cool This Christmas' du groupe 'Eels' de 2002 et enfin 'All I Ever Get For Christmas Is Blue' de 'Over the Rhine' de 2006.

En résumé, ce recueil de chansons de Noël de 'Lee Aaron' est un vrai plaisir qui nous fait voyager dans le temps avec des compositions bourrées d'une bonne énergie mais également avec de magnifiques moments émouvants montrant tout le talent de cette touche à tout qui s'adapte parfaitement à tous les styles de musique...

Interprêtes

Lee Aaron (Chant, Guitare), Sean Kelly (Guitare), Dave Reimer (Basse, John Cody (Batterie)


Artiste : SayWeCanFly

Album : Cup of Cheer

Date de Sortie : 03-12-2021

Ajouté le : 24-12-2021

Le deuxième enregistrement de Noël est consacré au projet 'SayWeCanFly' de 'Braden Barrie' qui poursuit une belle carrière solo avec des albums issus de financements participatifs ce qu'il lui a permis de sortir déjà 5 enregistrements studio depuis 12013, les deux derniers étant 'Beautiful Mess' de 2018 et 'Nosebleed (Unmask)' en 2020. Dans un autre style, il a écrit et composé la bande originale du film Canadien 'Cup of Cheer', histoire à l'eau de rose qui voit une journaliste revenir dans sa ville natale et qui rencontre et tombe amoureuse de Chris, le propriétaire d'un magasin de chocolat chaud. Certes, le contexte cinématographique fait que l'on est plongé dans de la musique complètement en phase avec le film mais, au-delà des titres clichés sur Noël, l'ensemble montre tout le talent de 'Braden Barrie' qui tout au long des 37 titres dont la plupart sont instrumentaux, nous fait voyager dans la magie de Noël...

Interprêtes

Braden Barrie


Artiste : Artistes divers

Album : Playlist de Noël 2021

Date de Sortie : 25-12-2021

Ajouté le : 25-12-2021

Et pour terminer sur le thème de Noël, j'ai compilé des compositions d'artistes de différents horizons qui ont sorti des albums ou des titres relatifs à cette fête dans les dernières années, et on retrouve en vrac :
= 'Cats In Space' avec le single 'I Believe In Father Christmas' de fin 2021.
= 'Sabaton' avec le single 'Christmas Truce' de fin 2021.
= 'Elton John' et 'Ed Sheeran' avec le single 'Merry Christmas' de fin 2021.
= 'Jordi' avec le single 'Marry Blah Blah Blah' de fin 2021.
= 'Leaves' Eyes' avec le single 'Silent Night' de fin 2021.
= 'Trick or Treat' avec le titre 'Evil Needs Christmas Too' tiré de l'album 'The Unlocked Songs' sorti en Mai 2021.
= 'Zuberoa Aznarez' avec le titre 'The Salutation Carol' de l'album 'Nowell' sorti fin 2020.
= 'Storm Force' avec le single 'Last Christmas'de 2020.
= 'Blind Guardian' avec le single 'Merry Xmas Everybody' de 2020.
= 'MoonGarden' avec le single 'Merry Christmas To You' de 2020.
= 'Mostly Autumn' avec le single 'For Everyone at Christmastime' de 2020.
= 'Majestica' avec le titre 'The Joy of Christmas' tiré de l'album 'A Christmas Carol'
= 'Tarja' avec le titre 'Walking in the Air' tiré de l'album 'Christmas Together: Live At Olomouc And Hradec Králové 2019' sorti en 2020.
= 'Schaffer / Barlow Project' avec le titre 'We Three Kings' tiré de l'album 'Winter Nights' de 2020.
= 'Temperance' avec le titre 'Lost in the Christmas Dream' tiré de l'album 'Viridian' de 2020.
= 'Magnum' avec le single 'On Christmas Day' de fin 2020.
= 'Gathering of Kings' avec le single 'December (Christmas)' de fin 2020.
= 'Blackmore's Night' avec le titre 'Emmanuel' tiré de l'album 'Winter Carols' de 2017 réédité en 2021.
= 'Stardancer' avec le titre 'Everything I Want for Christmas' tiré de l'album 'Pachamama' de 2018.
= 'Cheap Trick' avec le titre 'Merry Christmas Darlings' tiré de l'album 'Christmas Christmas' de 2017.
= 'Sonata Artica' avec le single 'Christmas Spirits' de 2015.
= 'Status Quo' avec le single 'It's Christmas Time' de 2008.


Artiste : Drifting Sun

Album : Forsaken Innocence

Date de Sortie : 26-10-2021

Ajouté le : 26-12-2021

Je reviens sur un album de rock progressif sorti fin octobre 2021 que je découvre seulement maintenant, et qui concerne les Anglais de 'Drifting Sun' avec un nouvel enregistrement studio 'Forsaken Innocence', après leurs deux très bons derniers opus 'Twilight' datant de 2017 et 'Planet Junkie' datant de 2019. Le line-up a été quelque peu modifié puisqu'à côté de 'Pat Sanders', on retrouve toujours 'Mathieu Spaeter' à la guitare, mais le nouveau bassiste est dorénavant 'John Jowitt' qui n'est pas un inconnu, puisqu'il a participé à des projets de renommée dans le monde du progressif avec par exemple 'Arena' pour le dernier album 'Double Vision', et 'Mick Pointer' ('Arena également) a laissé sa place à la batterie à 'Jimmy Pallagrosi' qui était le batteur de 'Karnataka'. Autre changement majeur, c'est désormais le Grec 'John « Jargon » Kosmidis' qui assure l'ensemble des prestations vocales et qui a sorti un très bel album solo 'The Fading Thought' en 2020. Comme invité, participent le claviériste 'Ben Bell' et le violoniste 'Eric Bouillette' qui étaient déjà de la partie dans 'Planet Junkie', ce dernier contribuant à de nombreux projets de progressif, le dernier en date étant 'This Winter Machine'.

Au menu de cet album, 8 compositions dont 3 dépassent les 10 minutes pour une grosse heure d'écoute : nous sommes de plein pied dans un progressif recherché que l'on s'approprie au fur et à mesure des écoutes, en commençant par le premier long développement 'King of The Country' qui nous embarque dans une saga progressive fait d'un patchwork de petites sections alternant différentes ambiances, tempos et intensités et qui nous offre une merveilleuse entame, aussi bien sur le plan vocal qu'instrumental. Suit 'Insidious', qui contrairement à son prédécesseur qui était plus léger, amène une certaine mélancolie avec son lent tempo qui laisse 'Jargon' montrer tout son talent vocal en suivant les alternances d'intensités en passant d'un registre calme et assez sombre à une voix puissante et plus aigüe, puis, 'Dementium' poursuit dans cette mélancolie qui nous accompagne tout au long de cette composition faite, de nouveau, d'une remarquable alternance entre temps faibles et temps forts. On poursuit notre périple progressif avec la magnifique ballade 'New Dawn' grâce aux belles prestations au piano de 'Pat Senders' et au remarquable chant de 'Jargon' qui sait déclencher ce petit frisson signe d'une émotion intense, tout comme 'Mathieu Spaeter' avec ses courts solos de guitare (trop court à mon goût). On atteint la pièce maitresse de l'album avec les 25 minutes du titre éponyme de l'album qui est divisé en deux parties avec, tout d'abord, les 11 premières minutes dans un progressif mélodique accrocheur dans lequelles les parties vocales et instrumentales se succèdent comme des tiroirs que l'on tire les uns après les autres et qui nous ramènent aux meilleurs du rock progressif des années 70/80. Quant à la deuxième partie, de près de 15 minutes et entièrement instrumentale, elle est plus technique et déploie de multiples changements de tempo et d'intensité ce qui la rend moins accessible et demande de l'écouter plusieurs fois pour en tirer toute la richesse instrumentale, le seul bémol que j'émettrai est la présence de répétitions de phrases musicales un peu trop importante qui auraient pu être réduites. Après cette saga progressive intense et dense, la fin de l'album nous offre la courte ballade acoustique 'Time to Go' dans une ambiance épurée qui traite de la perte d'un être cher, puis, 'Hand on Heart' termine sur une note plus énergique et entraînante avec une accessibilité plus immédiate.

En résumé, les Anglais de 'Drifting Sun' sortent un excellent album de rock progressif, qui contient tous les ingrédients du genre et qui, dans l'ensemble, reste accessible, ce qui devrait plaire à tout un public adepte de longs développements et qui a baigné dans le progressif en écoutant les grandes formations des années 70 et 80...

Interprêtes

Pat Sanders (Claviers), Jargon (Chant), Mathieu Spaeter (Guitare), John Jowitt (Basse), Jimmy Pallagrosi (Batterie) + Invités : Ben Bell (Claviers), Eric Bouillette (Guitare, Violon), Gareth Cole (Guitare)


Artiste : Leap Day

Album : Treehouse

Date de Sortie : 15-11-2021

Ajouté le : 27-12-2021

La genèse du projet Néerlandais 'Leap Day' remonte à 2007 lorsque le batteur 'Koen Roozen' de 'Flamborough Head' rencontre le claviériste 'Derk Evert Waalkens' et, deux ans après, avec l'arrivée du claviériste 'Gert van Engelenburg', du chanteur 'Jos Harteveld', du guitariste 'Eddie Mulder' et du bassiste 'Peter Stel', sort le premier album 'Awaking the Muse'. Depuis, quatre albums sont sortis ('Skylge's Lair' en 2011, 'From the Days of Decalion: Chapter 1' en 2013, 'From the Days of Decalion: Chapter 2' en 2015 et 'Timelapse' en 2018) et 'Treehouse' est donc le sixième album du groupe. Leur style est influencé par les grands noms du rock progressif des années 70 et on navigue au travers de long développements dans la grande tradition d'un progressif recherché et inventif dans lequel chaque artiste amène sa pierre à l'édifice. Pour ce dernier album, on peut noter deux changements puisque 'Hans Kuypers' remplace au chant 'Jos Harteveld' et le bassiste est désormais 'Harry Scholing'.

L'album débute par le long développement 'Like Icarus' qui déploie un progressif raffiné avec des lignes mélodiques nous ramenant au meilleur de ce style dans les années 70, les deux claviéristes montrant toute leur complicité dans ce dédale musical. La dernière minute est consacré à l'énumération des victimes de l'incendie dans un bâtiment abandonné de la Nouvelle-Orléans en 2010. Suit 'Clementine' qui continue dans cette ambiance musicale légère avec des lignes mélodiques accrocheuses, des changements de tempos et un bon équilibre entre les parties chantées et instrumentales. On poursuit le beau voyage avec 'Raining' qui chemine tranquillement en alternant moments calmes et énergiques avec des riffs de guitare saturés, puis, la chanson titre amène une sensation de légèreté avec son tempo balancé et ses sonorités de claviers vintage qui nous font remonter quelques décennies en arrière avec des formations comme 'Focus' ou 'Camel'. Place à 'May 5th' qui continue dans cette atmosphère détendante et qui possède une magnifique section instrumentale en deuxième partie de titre intégrant quelques sonorités orientales. Et pour finir ce remarquable album, les 12 minutes d'Autumn' nous offre un magnifique final dégageant de belles émotions, et dans la deuxième partie, complètement instrumentale, on s'abandonne complètement en faisant vagabonder notre esprit au rythme des lignes mélodiques agréables et harmonieuses.

En résumé, les Néerlandais de 'Lead Day' sortent un nouvel album d'une grande qualité qui nous emmène dans un très beau voyage progressif, élégant et mélodieux; 'Treehouse' est encore une belle surprise en cette fin d'année 2021 et devrait rejoindre la discothèque idéale d'un grand nombre d'amatrices et d'amateurs de ce style qui ont aimé les formations majeures de progressif des années 70...

Interprêtes

Derk Evert Waalkens (Claviers, Chœurs), Koen Roozen (Batterie), Gert van Engelenburg (Claviers, Chœurs), Eddie Mulder (Guitare, Chœurs), Hans Kuypers (Chant), Harry Scholing (Bass)


Artiste : Temperance

Album : Diamanti

Date de Sortie : 19-11-2021

Ajouté le : 28-12-2021

Leur album 'Viridian' avait été une bonne surprise en début 2020 et les Italiens de 'Temperance' ont mis moins de deux ans pour récidiver avec un nouvel album qui est sorti en Novembre 2021, ce qui porte leur discographie à 5 enregistrements studio en 8 ans et montre donc la production généreuse des transalpins, d'autant plus que 2021 a vu également la sortie de l'EP 'Melodies of Green and Blue' dans lequel ils revisitaient certains de leurs titres en acoustique.

Au menu de cet abondant opus de 65 minutes (55 en fait si l'on retire les 4 versions dans différentes langues du hit de l'album 'Diamanti'), ce sont 12 titres menés tambour battant dans un power métal symphonique entraînant avec des lignes mélodiques toujours autant mémorables. Et pour nous accueillir, 'Pure Life Unfolds' (voir vidéo ci-dessus) déploie une puissance de feu considérable et nous balance un premier refrain entêtant, puis, 'Breaking the Rules of Heavy Metal' continue sur cette lancée avec un nouveau brulot puissant et rapide dans lequel notre trio vocal s'en donne à cœur joie. Suit 'Diamanti' (voir la vidéo ici), modulant les ardeurs et montrant tout le talent de mélodistes des Italiens avec un refrain addictif chanté dans leur langue et dans la grande tradition de la chanson Italienne ce qui donne une envie irrésistible d'accompagner les paroles (ça tombe bien car maintenant dans spotify, les paroles sont présentes sur certains titres dont celui-ci). On poursuit avec un rapide 'Black Is My Heart' toujours très efficace, puis, avec les deux titres suivants, le style est très proche de 'Nightwish' car 'Litany of the Northern Lights' et 'You Only Live Once' ont une puissance et un entrain rappelant les Finlandais, le premier ayant même ce côté celtique avec l'accompagnement de sons de cornemuse. La deuxième partie de l'album est à l'image du début avec des compositions énergiques aux lignes mélodiques toujours très accrocheuses : on peut citer 'Codebreaker' amenant une touche de modernité avec des sonorités électroniques ou 'Let's Get Started' qui s'éloigne un instant du métal symphonique pour nous envoyer un bon un rock déchaîné ou encore le dernier titre 'Follow Me' et sa rythmique soutenue mais bénéficiant de quelques moments de répit. En alternance, d'autres compositions amènent une aération à l'ensemble avec 'I the Loneliness', alternant les tempos dans un métal plus mesuré ou 'The Night Before the End' qui montre un visage symphonique plus marqué avec quelques chœurs et un nouveau refrain mémorable, sans oublier la power ballade 'Fairy Tales for the Stars', certes classique, mais d'une efficacité redoutable.

En résumé, c'est sans surprise que les Italiens de 'Temperance' nous gratifient d'un admirable album qui continue sur la lancée des précédents opus avec ce mélange parfait entre un power métal entraînant et intense, une bonne dose d'arrangements symphoniques et un trio vocal toujours en parfaite harmonie; les douze hits de 'Diamanti' tourneront sans aucun doute en boucle chez toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique et pourront certainement toucher un public de métal plus large...

Interprêtes

Marco Pastorino (Chant, Guitare), Alessia Scolletti (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Luca Negro (Basse), Alfonso Mocerino (Batterie)


Artiste : Sting

Album : The Bridge

Date de Sortie : 19-11-2021

Ajouté le : 29-12-2021

Son dernier album pop/rock remonte à 2016 avec '57Th & 9TH' et 'Sting' revient en 2021 avec un nouvel album 'The Bridge', après être allé voir du côté du style reggae avec '44/876' en 2018, et après la sortie de reprises de chansons de son répertoire avec 'My Songs' décliné en une version d'enregistrements studio' et une autre d'enregistrements live. Plus récemment, il a sorti un album de duos avec un ensemble d'artistes variés qui n'est pas présent sur Spotify mais dont certains en ont fait une playlist qui compile chaque chanson et dans lequel on retrouve ce duo improbable mais tellement intemporel entre 'Sting' et 'Charles Aznavour' datant de 2008.

Avec ce dernier album, 'Sting' renoue avec son style d'origine et les 13 compositions nous font remonter quelques décennies en arrière et nous embarquent dans un beau voyage dont il a le secret. D'entrée, avec 'Rushing Water' (voir vidéo ci-dessus), tout à fait dans le style de 'Police', on retrouve cette voix si caractéristique qui a accompagné toute une génération dans les années 70/80 dans un rock paisible et mélodique, puis, 'If It's Love' (voir la vidéo ici) continue dans ce registre avec une nouvelle mélodie mémorable. Mais la suite est beaucoup plus modérée avec toute cette sensibilité caractérisant l'Anglais et défilent des titres comme 'The Book of Numbers' et son ambiance plus feutrée qui prend pendant quelques instants plus d'ampleur dans le refrain, puis, 'Loving You' est une ballade rythmée avec des sonorités modernes amenées par une boîte à rythme électronique et 'Harmony Road' revient à un style plus conventionnel et nous ramène aux plus belles chansons acoustiques de 'Sting'. Dans le même genre, 'For Her Love' est un condensé de douceur et de sensibilité avec de magnifiques chœurs qui fusionnent de très belle manière avec le chant, puis, avec le léger 'The Hills of the Border', l'alternance entre les parties lentes et rythmées est magnifique et le tempo sautillant donne une envie irrésistible de taper du pied, tout comme 'Captain Bateman' qui suit avec ce côté pop/folk nous ramenant aux années 70. La suite continue dans une ambiance plus feutrée de boite de jazz avec 'The Bells of St. Thomas', puis, la chanson titre est un bijou mélodique acoustique rempli d'émotion, atmosphère que l'on retrouve dans la chanson suivante 'Waters of Tyne'. Ce très bel album se termine par le rythmé 'Captain Bateman’s Basement', avec une magnifique fusion entre la ligne de basse et l'accompagnement vocal de l'Anglais, puis, la reprise de '(Sittin’ on) The Dock of the Bay' d'Otis Redding' dans lequel 'Sting' imprime une ambiance plus posée.

En résumé, après des incursions dans différents styles différents, 'Sting' revient à un style pop qui l'a fait connaître dans les années 70 avec 'Police' et ensuite dans sa carrière solo à partir de 1985 : 'The Bridge' est donc destiné à un public ayant aimé ces deux époques et, certainement, pourra toucher un plus large public, car toutes les compositions sont très accessibles et montre qu'il n'a rien perdu de son talent et qu'il a su traverser les 40 dernières années en nous offrant de magnifiques albums avec cette voix si caractéristique véhiculant toujours de belles émotions...

Interprêtes

Sting (Chant, Basse), Dominic Miller (Guitare), Martin Kierszenbaum (Claviers), Branford Marsalis (Saxophone), Fred Renaudin (Claviers), Josh Freese (Batterie), Manu Katché (Batterie), Gene Noble (Chœurs), Jo Lawry (Chœurs), Laila Biali (Chœurs)


Artiste : Deep Purple

Album : Turning to Crime

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 30-12-2021

'Whoosh!' avait été un de mes coups de cœurs 2020 avec ce retour à un hard-rock qui nous ramenait quelques décennies en arrière et cette fin 2021 a vu 'Deep Purple' sortir un nouvel album, enfin si on peut dire, car ce ne sont pas des compositions originales mais, seulement, diront certains, des reprises de titres des décennies 1950, 1960 et 1970. Mais quand c'est fait de cette manière avec cette sensation d'un plaisir immense, on ne peut que saluer cette bande de baroudeurs qui, comme je faisais le calcul dans la dernière chronique 'Woosh!' totalise 359 ans qui du coup passent à 364 ans un an plus tard !! Alors, prêt pour embarquer pour un voyage dans le temps avec des compositions complètement intemporelles qui mélangent rockabilly, rock et jazz. On navigue entre 'Fleetwood Mac', 'Bob Dylan', 'Ray Charles', 'Quincy Jones' et j'en passe et, si votre corps tout entier ne se met pas en mouvement sur des titres comme 'Rockin' Pneumonia And The Boogie Woogie Flu' de 'Huey "Piano" Smith' dans lequel 'Don Airey' arrive même à placer 7 notes de 'Smoke On The Water' ou les entraînants 'Watching the River Flow' et 'Let the Good Times Roll' ou encore le dernier medley 'Caught in the Act', enchaînant 'Going Down' de 'Jeff Beck', 'Green Onions' de 'Booker T. & The MG's', 'Hot 'Lanta' du 'Allman Brothers Band', 'Dazed And Confused' de 'Led Zep' et 'Gimme Some Lovin'' du 'Spencer Davis Group', passez votre chemin et, pour les autres, il ne reste plus qu'à déguster ces 12 titres avec de remarquables interprétations montrant le talent de ces cinq artistes qui amènent chacun leur pierre à l'édifice et qui transforment tous ces titres en du made in 'Deep Purple' avec cette touche hard-rock énergique présente ici et là. Bref, pour cet exercice qui est courant chez pas mal d'autres groupes, il aura fallu plus de cinquante ans pour que 'Deep Purple' s'y colle mais, quand le voyage dans le temps est aussi bien réussi, on ne peut que tirer notre révérence à ces cinq artistes qui savent nous transmettre ce plaisir immense de jouer ensemble...

Interprêtes

Ian Gillan (Chant), Steve Morse (Guitare), Roger Glover (Basse), Ian Paice (Batterie), Don Airey (Claviers)


Artiste : Land Of Gypsies

Album : Land Of Gypsies

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 10-01-2022

'Land Of Gypsies' est une nouvelle trouvaille du label 'Frontier’s Records' et ce nouveau projet de hard rock a été initialisé par l'ex chanteur de 'Great White', le Français 'Terry Ilous' exilé aux Etats-Unis où ils s'était fait connaître à la fin des années 80 avec le groupe 'XYZ'. Vite rejoint par le bassiste 'Fabrizio Grossi', bien connu dans le milieu du hard rock pour avoir joué avec 'Glenn Hughes', 'Supersonic Blues Machine' ou encore 'Eric Gales', ils nous proposent 11 compositions qui nous font remonter aux années 70 avec des influences de formations majeures, à commencer par 'Deep Purple' et 'Led Zeppelin' et on embarque dans un merveilleux voyage dans le temps fait de mélodies imparables qui sont interprétées magnifiquement, faisant transpirer cette admirable authenticité nous ramenant au début du hard rock.

Et c'est parti avec le mid-tempo 'Believe' qui met en marche la machine à taper du pied instantanément avec un premier refrain entêtant avec ces chœurs d'une autre époque, puis, dans la même rythmique, 'Shattered' poursuit avec un nouveau joyau mélodique efficace, tout comme ses deux successeurs 'Trouble' et 'Give Me Love' avec leur rythmique à la 'Led Zep' et leurs influences bluesy. Avec 'Somewhere Down the Line', ça y est, les douleurs d'arthrose sont complètement oubliées en headbangant comme il y a 40 ans, puis, 'Rescue Me' qui débute calmement en ballade acoustique, prend de la puissance en milieu de titre et montre une belle alternance entre tranquillité et puissance. Suit 'Not an Ordinary Man' qui montre un hard rock plus mesuré dans lequel 'Terry Ilous' fait une prestation vocale remarquable, avec ce talent pour varier l'intensité et prendre une voix émouvante puis d'envoyer de la puissance quand c'est nécessaire, faisant penser à 'David Coverdale'. Nouvelle pause ballade avec 'Runaway', toujours dans du hard rock classique mais tellement efficace au niveau mélodique et l'album se termine en beauté par l'entraînant et mélodique 'Long Summer' aux accents hard US, puis, avec le musclé 'Rambling Man', toujours aussi efficace, et enfin, 'Get It Right' avec ce feeling de bon hard rock des seventies qui remet en marche la machine à headbanguer.

Bref, pas la peine de faire de longs discours, si ce premier enregistrement studio de 'Land Of Gypsies' était sorti dans les années 70, il serait certainement un album de référence maintenant car tout est réuni pour passer un merveilleux moment en écoutant ces titres de hard rock classiques et intemporels...

Interprêtes

Terry Ilous (Chant), Serge Simic (Guitare), Fabrizio « Fab » Grossi (Basse), AJ Morra (Batterie, Percussions), Eric Ragno (Claviers) + Invité : Jeff Northrup (Guitare)


Artiste : Rhapsody Of Fire

Album : Glory for Salvation

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 31-12-2021

Depuis la fin du grand remaniement en 2016 avec l'arrivée du chanteur 'Giacomo Voli', 'Alex Staropoli' n'a pas eu trop de problème de personnel car le line-up depuis 5 ans est quasiment le même et, depuis le dernier album 'The Eighth Mountain' de 2019, le seul changement est le remplacement du batteur 'Manu Lotter' par 'Paolo Marchesich' qui était déjà présent à la sortie de l'EP 'I'll Be Your Hero' qui avait servi de hors d'œuvre à ce dernier opus 'Glory for Salvation' et qui continue la saga commencée dans 'The Eighth Mountain'. Alors quoi de neuf sur la planète du power métal symphonique de 'Rhapsody of Fire' avec cette nouvelle mouture ?

'Son of Vengeance' ouvre les débats dans un style classique et épique à souhait avec des arrangements instrumentaux grandioses et un remarquable effort au niveau des harmonies vocales, 'Giacomo Voli', toujours aussi bon, étant très bien entouré par des chœurs généreux, puis, 'The Kingdom of Ice', toujours dans une ambiance épique, est une composition entraînante avec des lignes mélodiques accessibles. On poursuit avec la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) qui offre de belles variations de tempos amenant ce côté progressif à l'ensemble avec de nouveaux chœurs imposants et une bonne place laissée pour le solo de guitare, puis, le court interlude narré 'Eternal Snow' avec un accompagnement dépouillé à la flûte, sert d'introduction à 'Terial the Hawk' qui imprime une ambiance folklorique entraînante rompant avec la puissance du métal et qui en fait une composition très originale. Avec 'Maid of the Secret Sand', la première partie est menée par une section rythmique musclée et une mélodie mémorable et la deuxième montre des variations de tempo et une remarquable section instrumentale. On atteint la pièce maitresse de l'album, 'Abyss of Pain II', qui frise les 11 minutes et qui continue la courte introduction de l'album 'The Eighth Mountain' et développe un patchwork d'ambiances juxtaposées qui alternent des orchestrations classiques et des chœurs grandioses avec des parties métal accrocheuses, 'Giacomo Voli', nous gratifiant d'une prestation vocale de haute volée, naviguant entre une voix rocailleuse et claire. Après une longue introduction instrumentale, c'est encore une mélodie mémorable que nous propose ensuite 'Infinitae Gloriae', puis, place à la magnifique power ballade 'Magic Signs' qui peut rappeler certaines mélodies de 'Serenity' et qui déploie une remarquable force tranquille. Elle est reprise en 'Italien' (voir la vidéo ici) et 'Espagnol' en fin d'album et ces versions en langues latines amènent, pour ma part, encore plus d'émotion. L'album se termine par le hit déjà connu 'I'll Be Your hero' avec son refrain à faire chanter un stade et 'Chains Of Destiny' (voir la vidéo ici) ferme le bal sur un dernier titre énergique avec un dernier refrain mémorable.

En résumé, pas de surprise pour cette suite de 'The Eighth Mountain', on retrouve avec 'Glory for Salvation' tous les ingrédients d'un power métal symphonique flamboyant et 'Alex Staropoli' continue de nous délivrer des mélodies prenantes et montre toujours autant de talent pour composer des morceaux mettant en avant des arrangements instrumentaux et vocaux grandioses...

Interprêtes

Alex Staropoli (Claviers), Giacomo Voli (Chant), Roby De Micheli (Guitare), Alessandro Sala (Basse), Paolo Marchesich (Batterie)


Artiste : Deception Store

Album : Pindaric Flights

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 01-01-2022

'Deception Store' est un nouveau projet Italien de progressif qui ne fait pas le buzz sur Internet et on peut trouver quelques informations sur leur site soit en Italien soit en Anglais ici. Créé par le chanteur 'Marco Pantazzi', leur style se rapproche d'un rock progressif tranquille qui fait référence au formations de rock atmosphérique des années 70, avec en tête 'Pink Floyd' et leur premier album 'Pindaric Flights' est sorti fin Novembre 2021.

Au menu de cet opus, 12 titres assez courts (à l'exception de la chanson titre qui dépassent les 7 minutes) qui déploient de belles mélodies et des ambiances raffinées. On est accueilli par 'Lifetime' qui démontre une belle douceur et le solo de guitare 'Floydien' dans la deuxième partie du titre est une pure merveille. Avec 'I Do My Way', l'entame piano/chant très feutrée se poursuit avec une section rythmique qui petit à petit prend de l'ampleur avec un final lorgnant vers du rapp énergique, interprété par 'Roberta Staccueddu', qui retombe dans quelques notes de piano, puis, on retrouve cette alternance d'intensités avec le titre suivant, 'One More Time', qui, après une introduction dans une atmosphère très calme avec un chant susurré de 'Marco Pantozzi', possède un refrain beaucoup plus enlevé. Suit l'énergique 'Rock-Star (Meteorite)' avec une deuxième partie de titre directe et efficace et un remarquable solo de guitare final, puis, retour à une atmosphère plus soft avec 'New Bad Day' qui déroule une mélodie délicate, et on retrouve ces remarquables successions de moments forts et calmes. Quant à la chanson titre, elle est faite de plusieurs parties avec une première section acoustique chant/guitare accompagnée par une guitare slide qui, sans transition réelle, laisse la place à un lent et lourd tempo rythmé par une basse puissante dans une atmosphère psychédélique nous ramenant quelques décennies en arrière et quelques accalmies amenant un bonne aération à l'ensemble. On entame la deuxième partie de l'album qui continue à nous offrir un progressif assez soft et on peut citer 'A New World' avec son refrain mémorable ou 'Distant Lover' qui flirte avec une ambiance de piano/bar ou encore la magnifique ballade semi-acoustique 'Close Your Eyes' avec une construction mélodique en crescendo que n'aurait pas renié 'Roger Waters', et la seule incartade plus énergique est 'Timeline' avec un solo de guitare musclé mais qui se termine sur une partie acoustique beaucoup plus calme dans un duo chant/guitare. Après la virgule pianistique mélancolique 'Free', l'album se termine avec 'E Immagino Se', chanté en Italien et qui résume bien l'ambiance générale de l'album avec cette force émotionnelle amenée par l'alternance de moments intenses et d'autres beaucoup plus tranquilles.

En résumé, les Italiens de 'Deception Store' sortent un premier album très prometteur dans un progressif raffiné et délicat avec de belles lignes mélodiques et 'Pindaric Flights', au-delà des fans de progressif, devrait plaire à un public assez large recherchant de la musique assez immédiate car toutes les compositions sont assez courtes et accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Marco Pantozzi (Chant), Joe Chiericati (Claviers, Piano), Stefano Nicli (Guitare), Teo Ederle (Basse), Thomas Ebner (Batterie), Mauro Lazzaretto (Chœurs), Roberta Staccueddu (Chant)


Artiste : Hasse Fröberg Musical Companion

Album : We Are the Truth

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 03-01-2022

Les Suédois de 'Hasse Fröberg Musical Companion' (HFMC) continuent leur aventure puisque 'We Are the Truth', qui est sorti en novembre 2021, est déjà leur 5ème album, après le très bon 'Parallel Life' en 2019. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce nouveau bébé est un joyau de progressif qui mélange toutes les influences de cinquante ans de ce style avec 9 compositions qui sont composées en majorité de longs développements dépassant les 6 minutes. Pour toutes celles et tous ceux qui aiment découvrir un album riche et dense, écoute après écoute, vous êtes au bon endroit car 'We Are the Truth' se déguste avec un plaisir immense et les parallèles avec les grands noms du progressif sont légion tout au long des 69 minutes que dure l'album.

On pourrait écrire un livre en décrivant tous les coins et recoins de chaque titre et c'est pour ça que je ne m'aventurerai pas dans une telle tâche. Alors, pour faire court, je vous parlerai simplement de ces moments intenses, en commençant par les 7 minutes de 'To They Who Rule the World' qui intègrent tout ce qu'on désire trouver dans ce style avec des successions de paysages sonores qui s'apprivoisent petit à petit mais qui finalement nous accrochent tellement qu'ils donnent cette envie irrésistible de relancer l'écoute à maintes reprises. Les titres suivants provoquent tous ce même sentiment de cheminer dans un labyrinthe dont chaque recoin est un ravissement total et on se laisse complètement aller à cette diversité d'ambiances qui empruntent, ici et là, au meilleur d'Emerson, Lake & Palmer', 'Kansas', 'Yes', 'Genesis' ou encore de 'Saga' mais, également à des formations plus récentes comme 'Marillion', 'Arena', 'Pendragon' ou encore 'IQ' et je vous laisse en rajouter certainement beaucoup d'autres. De plus, même si les longs développements peuvent apparaître complexes au premier abord, 'Hasse Fröberg' a tout mis en œuvre pour nous offrir des lignes mélodiques harmonieuses qui viennent se greffer immédiatement dans notre mémoire et rendent tous ces titres finalement très accessibles. En attestent par exemple le titre éponyme de l'album et le court 'Every Seconds Counts' qui dégagent une force émotionnelle remarquable, l'album se terminant sur un sublime 'A Spiritual Change' qui résume toute la créativité débordante de 'HFMC' en nous emmenant une dernière fois dans un magnifique voyage musical.

Bref, pas la peine d'un long discours, place à la musique car, comme vous l'aurez compris, ce dernier album de 'Hasse Fröberg Musical Companion' pourrait très bien être une sorte d'album de référence de rock progressif à travers les âges. 2021 se termine en beauté avec 'We Are The Truth' qui ira, sans aucun doute, rejoindre la discothèque idéale d'un grand nombre d'amatrices et d'amateurs de progressif...

Interprêtes

Hasse Fröberg (Chant, Guitare), Anton Lindsjö (Guitare, Chœurs), Kjell Haraldsson (Claviers, Chœurs), Thomas Thomsson (Basse, Chœurs), Ola Strandberg (Batterie, Guitare, Chœurs)


Artiste : Professor Tip Top

Album : Lanes of Time

Date de Sortie : 03-12-2021

Ajouté le : 04-01-2022

Les Norvégiens de 'Professor Tip Top' sortent régulièrement des albums et après 'Life Is No Matter' en 2017, 'Hybrid Hymns' en 2019 et 'Tomorrow is Delayed' en 2020, voici leur dernier bébé 'Lanes of Time' qui est sorti fin 2021.

Pas de surprise pour ce dernier opus, le line-up est inchangé et le style progressif aux ambiances douces et raffinées nous ramenant quelques décennies en arrière est toujours présent et ceci, dès l'entame avec la chanson titre dans laquelle 'Sonja Otto' imprime un chant délicat et 'Sam Fossbakk' amène un côté vintage avec sa guitare. La suite continue dans cette plénitude avec la belle ballade 'Falling into the Sun', puis, après le court instrumental 'The Sound of Protonflow' qui peut rappeler certaines ambiances d'Alan Parsons Project' dans les années 70, 'Isle of Sirens' reste dans cette période avec une introduction à la 'Barclay James Harvest'. Avec 'The Quest Remains', on embarque dans une nouvelle ballade mélangeant des influences de 'Blackmore's Night' dans la première partie et des ambiances atmosphériques 'Floydiennes' dans la deuxième, ambiance que l'on retrouve dans le titre suivant 'Shining' qui est tout à fait adapté pour décompresser d'une bonne journée stressante. Pas de transition, 'Past Forever' nous embarque dans un titre fait de bruitages et d'une narration rappelant le 'On The Run' de 'The Dark Side of the Moon', puis, la magnifique ballade 'Shallow Shadow' revient à un climat beaucoup plus tranquille avec une nouvelle mélodie mémorable et l'album se termine par le court et lancinant 'Time Is' répétant la même phrase musicale.

En résumé, ce nouvel album 'Lanes of Time' est entièrement dans la continuité du précédent opus 'Tomorrow is Delayed' et les Norvégiens de 'Professor Tip Top' continuent de nous offrir un progressif calme et détendant à déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Sonja Otto (Chant, Claviers), Sam Fossbakk (Guitare, Claviers, Chœurs), Stein Høgseth (Basse), Charles Wise (Batterie)


Artiste : Volbeat

Album : Servant Of The Mind

Date de Sortie : 03-12-2021

Ajouté le : 05-01-2022

Comme beaucoup de formations, les Allemands de 'Volbeat' ont mis à contribution la période de crise sanitaire pour pondre un nouvel album car, depuis deux ans, ils ont réussi à sortir un enregistrement studio 'Rewind, Replay, Rebound' en 2019 et le live 'Rewind, Replay, Rebound (Live in Deutschland)' fin 2020. Ce nouveau bébé 'Servent Of The Mind' est désormais disponible depuis début décembre 2021 et, ils n'ont pas fait les choses à moitié, car la version deluxe, disponible sur spotify, contient 18 titres (dont deux reprises : 'Shotgun Blues' avec la participation du chanteur 'Dave Matrise' et la version solo de 'Michael Schon Puolsen' de 'Dagen Før') pour près d'une heure et vingt minutes de bon heavy mélodique qui puise dans différents styles allant du rockabilly à un métal extrême. Pour les adeptes d'un son puissant et énergique, vous êtes au bon endroit car on embarque pour une suite de hits efficaces que l'on s'approprie immédiatement et dont les lignes mélodiques viennent se greffer dans la tête à la première écoute. Je citerai les titres qui ont fait l'objet d'une vidéo et qui sont un bon échantillon de l'ensemble : tout d'abord, le rockabilly métalisé 'Wait A Minute My Girl' (voir vidéo ci-dessus), le lourd 'Shotgun Blues', le bijou mélodique 'Dagen Før' et le puissant et rapide 'Becoming'. A noter également, les presque 8 minutes de 'Lasse's Birgitta' qui clôt la version standard et dont la deuxième partie flirte avec du progressif avec une section instrumentale fournie. Bref, on ne change pas une équipe qui gagne et ce dernier album de 'Volbeat' est dans la continuité de leurs précédentes offrandes et démontre que les Allemands continuent de distiller des hits à la pelle avec ce style heavy entraînant grâce aux remarquables riffs aiguisés de 'Michael Schon Poulsen'...

Interprêtes

Michael Schon Poulsen (Chant, Guitare), Robert Caggiano (Guitare), Anders Kjolhom (Basse), Jon Larsen (Batterie) + Invités : Stine Bransen (Chant), Dave Matrise (Chant)


Artiste : Coronatus

Album : Atmosphere

Date de Sortie : 03-12-2021

Ajouté le : 06-01-2022

Les Allemands de 'Coronatus' continuent de sortir des albums à intervalles réguliers de deux ans puisque 'Secrets of Nature' date de Décembre 2017 et 'The Eminence of Nature' de fin Novembre 2019. A quelques jours près, deux ans après le dernier opus, voici son successeur 'Atmosphere'. Le line up a bien évolué car, mis à part la violoniste 'Kristina Jülich' et le meneur du groupe et batteur 'Mats Kurth' qui officiaient dans 'The Eminence of Nature', la section vocale a été complètement renouvelée avec l'arrivée de la mezzo-soprano 'Leni Eitrich' et de la chanteuse 'Moni Francis', le guitariste 'Axel Grill' remplaçant 'Jörn Langenfeld' et le bassiste 'Mark Knaus' remplaçant 'Markus Stock'.

Avec ce changement en profondeur, 'Coronatus' évolue également au niveau musical et ce nouveau bébé est certainement un des albums les plus variés du combo Allemand et les cinq premières compositions attestent d'une diversité beaucoup plus étendue : la courte introduction instrumentale 'Intro' nous plonge dans un titre orchestrale mélancolique avec de très beaux chœurs, procédé que l'on retrouve très souvent dans les entames d'albums de formations de métal symphonique. Suit 'Justice In The Sky' dont le début est dans la continuité du premier titre mais qui prend vite de l'ampleur avec l'entrée en piste des instruments électriques et qui met en avant le nouveau duo vocal féminin, les lignes mélodiques étant dans le style symphonique que l'on connait de 'Coronatus', puis, 'To the Gods of Wind & Sun' rajoute ce mélange original entre symphonique et folk avec une composition enlevée, le violon de 'Kristina Jülich' renforçant ce sentiment de vivacité et d'enthousiasme. Sans transition, 'Firedance' déploie une rythmique plus marquée qui s'éloigne du métal symphonique et montre un visage particulièrement entraînant que l'on pourrait qualifier de pop métallisée puis, 'The Distance' est une magnifique ballade faisant ressortir une belle émotion grâce à une interprétation magistrale du duo 'Moni Francis'/'Leni Eitrich' avec un refrain dans lesquelles les chants se rejoignent de façon sublime. Avec ce beau panel de styles, on arrive déjà au milieu de l'album et la suite nous réserve d'autres pépites avec 'Williwav' (voir vidéo ci-dessus) qui rend hommage à 'Nightwish' avec cette rythmique caractéristique, puis, 'Time of the Raven' (voir la vidéo ici) continue dans ce métal symphonique festif que l'on connait chez les Finlandais en ajoutant des influences folks et une mélodie accrocheuse qui vient se greffer immédiatement dans la tête. Avec 'The Swarm', c'est reparti pour une composition entraînante avec une magnifique prestation vocale des deux chanteuses qui jouent au chat et à la souris entre elles. Après cette partie métal/folk, 'Keeper Of Souls' envoie du lourd avec un style métal beaucoup plus puissant et montre que 'Coronatus' a de la ressource dans des ambiances beaucoup plus énergiques et, c'est avec un dernier titre complètement dans un autre style, 'Big City Life' que l'album se termine et nous emmène, cette fois, dans une atmosphère entre blues et jazz des années 50/60 avec un dernier duo vocal complètement addictif.

En résumé, ce dernier album de 'Coronatus' montre que les compositions de 'Mats Kurth' ont atteint une perfection musicale permettant au groupe de sortir des sentiers battus d'un métal symphonique standard et de s'attaquer à des styles différents de musique, grâce notamment à des artistes de grand talent. Pour ma part, 'Atmosphere' est l'album le plus abouti des Allemands et, cerise sur le gâteau, bénéficie d'une production irréprochable ce qui en fait une des très belles surprises pour la fin d'année 2021...

Interprêtes

Mats Kurth (Batterie), Moni Francis (Chant), Leni Eitrich (Chant), Axel Grill (Guitare), Mark Knaus (Basse), Kristina Jülich (Violon)


Artiste : Undertime

Album : The Sound of Hopes

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 07-01-2022

En cette fin 2021, la nouvelle formation Brésilienne 'Undertime' vient de sortir son premier enregistrement studio 'The Sound of Hopes' et, le moins que l'on puisse dire, c'est que, même si pour l'instant elle ne fait pas le buzz sur internet, elle risque fort de faire du bruit dans le domaine du progressif en général car, ce premier opus contient tout ce que l'on désire trouver dans ce style avec, en prime, une durée totale de 81 minutes qui se révèlent lentement et prennent toute leur dimension, écoute après écoute, ce qui est généralement la preuve d'une grande qualité.

Et contrairement à ce que j'ai l'habitude de faire en décrivant un album dans l'ordre des titres, je commencerai par la dernière composition éponyme de l'album, de plus de 18 minutes, qui, à elle seule, vaut l'achat de ce premier bébé des Brésiliens et qui résume l'ensemble de cette œuvre : une introduction avec un lent tempo qui monte tout doucement en puissance et dont le thème mélange des sonorités orientales et occidentales et dont la section rythmique originale enveloppe magnifiquement la musique, puis, une mélodie prenante me rappelant les ambiances d'un certain 'The Astonishing' de 'Dream Theater' (il y a pire comme référence !) nous accompagne pendant quelques instants pour introduire une première partie chantée dans laquelle 'Marcelo Saracino' montre tout son talent vocal avec un chant puissant et expressif. Suit une section instrumentale semi-acoustique mélodieuse qui prend petit à petit de l'ampleur et dont le solo de guitare est un vrai régal, puis, une deuxième partie chantée prend le relais, plus mesurée que la première, mettant en avant un registre beaucoup plus mesuré de 'Marcelo Saracino' pour accompagner une mélodie qui vient se greffer immédiatement dans la tête. Et pour finir, on est emmené dans un solo magistral de claviers assez technique, puis le final chanté clôt cette composition admirable dans une atmosphère énergique et mélodique. Le reste est bien entendu à la hauteur de 'The Sound of Hopes' avec de longs développements car sur les 7 autres titres, seule la belle ballade 'Under Life' partagée entre acoustique et électrique est en dessous des 7 minutes et on navigue dans différents paysages sonores successifs, l'ensemble étant plus orienté vers du métal progressif mais chaque composition amène également ses moments plus calmes comme dans 'A World Full of Nothing' avec une magnifique section 'Floydienne' dans la deuxième partie ou dans l'entraînant et mélodique 'Different Moment' plus proche du rock progressif ou encore dans le lourd 'Damn Disease' avec ses superbes alternances de rythme et d'intensité entre moments forts et moments faibles, sans oublier les effluves orientales de 'Mirages' qui nous offre un très beau voyage dépaysant avec un final instrumental grandiose.

En résumé, si vous êtes adepte d'un métal progressif recherché et imaginatif qui se révèle petit à petit, il y a de forte chance que vous adhériez à ce premier album des Brésiliens de 'Undertime' car 'The Sound of Hopes' montre déjà une maturité impressionnante qui devrait les mettre en bonne place dans ce style mené par les incontournables 'Dream Theater', 'Sons of Apollo', 'Opeth', 'Haken' ou encore 'Ayreon'...

Interprêtes

Marcelo Saracino (Chant), Renato Estevam (Guitare), Gustavo Maia (Guitare), Mário Maia (Batterie), André Fernandes (Basse) + Invités : Gabriel D'Amico (Basse), Wilson Esteves (Claviers), Tito Falaschi (Claviers), Rachel Moss (Voix)


Artiste : The Murder Of My Sweet

Album : A Gentleman's Legacy

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 08-01-2022

Pour ce nouvel album 'A Gentleman's Legacy', 'Daniel Flores' continue son aventure progressive de 'Mind's Eye' dont le dernier album 'A Gentleman's Hurricane' date de 2007 et, par rapport au dernier album 'Brave Tin World' de 'The Murder Of My Sweet' datant lui de 2019, son compère 'Mike Palace', qui partage pas mal de projets avec le Chilien (dont le dernier en date qui est justement celui de la chanteuse de 'The Murder Of My Sweet', 'Angelica Rylin'), vient remplacer le guitariste 'Christopher Vetter'. L'album 'A Gentleman's Hurricane' racontait l'histoire d'un ancien agent de la CIA 'Adam Evangelista', devenu voyou, qui avait retrouvé sa fille qui était à sa recherche depuis longtemps et, dans 'A Gentleman's Legacy', on retrouve donc 'Angelica' à l'âge adulte qui essaie de venger son père des personnes qui l'on fait dévier de sa vie rangée.

Dès 'Six Feet Under', l'aspect progressif est mis en avant avec une succession d'effets sonores nous ramenant à l'histoire Américaine avec par exemple un extrait d'un interview de 'Ronald Reagan' sur un fond d'Amazing Grace' et l'histoire débute sur le passage de flambeau entre 'Adam', que l'on suppose décédé, et sa fille 'Angelica' qui se voit confier cette mission de le réhabiliter. Malgré le thème assez sombre, les compositions suivantes nous embarquent dans du rock entraînant avec, tout d'abord, 'A Ghost Of A Chance' (voir vidéo ci-dessus) qui nous offre une première mélodie mémorable, puis, 'Damnation' continue dans cette voie mettant en avant du rock accessible, comme si 'Daniel Flores' n'avait pas voulu se couper des fans de 'The Murder Of My Sweet', le côté progressif de son ancien projet étant réduit à sa plus simple expression. On retrouve cette ambiance avec 'Wheels of Time', toujours très direct et efficace avec une construction classique couplets/refrains, puis, 'Winged', amène une belle variété à l'ensemble dans une ambiance symphonique plus tranquille au début mais qui prend de la vivacité sur la fin au niveau rythmique. On poursuit notre voyage mélodique avec 'Kill Your Darlings' (voir la vidéo ici) et 'Father's Eyes' dans la même ambiance que les premiers titres, puis, place à la pause ballade 'Rise Above' qui est remplie d'une belle émotion, grâce à la belle prestation vocale d'Angelica Rylin'. Le rock mélodique reprend ses droits avec 'Trick the Devil' et 'Heads or Tails' et leurs refrains qui ne vous quittent plus, puis, place à la très belle ballade mélancolique 'Please, Don't Wait Up' avec une accélération rythmique originale dans la deuxième partie. Et c'est avec 'Finding Closure' que l'album se termine, composition qui frise les 10 minutes et qui nous offre de nouvelles lignes mélodiques très agréables et une construction progressive laissant une bonne place à des sections instrumentales.

En résumé, il est clair que 'Daniel Flores' a quelque peu fait évoluer le style de 'The Murder Of My Sweet' en y intégrant quelques aspects progressifs pour être en phase avec son ancien projet, mais d'un autre côté, 'A Gentleman's Legacy' garde une accessibilité grâce à des lignes mélodiques accrocheuses ce qui fait que les fans de 'TMOMS' ne seront pas dépaysés et y trouveront leur compte...

Interprêtes

Angelica Rylin (Chant), Daniel Flores (Batterie), Mike Palace (Guitare), Patrick Janson (Basse)


Artiste : Beneath My Sins

Album : An Acoustic Journey, Pt. 1

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 09-01-2022

La formation Française de métal symphonique 'Beneath My Sins' qui a déjà sorti deux très bons enregistrements studio, 'Valkyries Of Modern Times' en 2017 et 'I Decide' en 2020, ont, comme beaucoup de formations durant les deux dernières années de crise sanitaire, débranché leurs instruments électriques pour sortir fin 2021 un nouvel album, 'An Acoustic Journey, Pt. 1'. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que dans cet exercice, souvent périlleux, ils s'en sortent de très belle manière et on peut même dire que les versions acoustiques amènent une autre dimension à leur discographie, car l'ajout d'instruments traditionnels renforcent encore plus ce côté folk festif qui les caractérise et le chant clair d'Emma Elvaston' se prête magnifiquement bien à ces versions plus dépouillées. A noter que sur cet acoustique, apparaissent trois nouvelles compositions qui devraient faire partie de leur prochain album en version électrique : il s'agit de 'The Other Half of Me', 'The Choice' et 'Hero'. Et pour vous donner un aperçu de ce très bel album, je citerai les 3 compositions qui ont fait l'objets de vidéo sur leur chaine youtube : 'Fly Raven Fly !' (voir la vidéo ci-dessus), 'The Other Half of Me' (voir la vidéo ici) et 'Kick Me Out' (voir la vidéo ici).

En résumé, les Français de 'Beneath My Sins' nous embarquent dans un très beau voyage musical ensoleillé en plein cœur de l'hiver et 'An Acoustic Journey, Pt. 1' devrait, au-delà des fans du groupe, plaire à un large public, car toutes les compositions procurent un réel plaisir d'écoute immédiat et permettent de nous sortir, le temps d'un instant, de la période compliquée que nous traversons grâce à ce pouvoir supérieur de toute création artistique qu'aucun politique ne pourra jamais nous enlever...

Interprêtes

Emma Elvaston (Chant), Clément Botz (Guitare, Clarinette, Piano, Bouzouki), Thomas Prêtre (Basse, Ukulele), Lilian Conynck (Guitare) + Invités : Pietro Paolo Lunesu (Chœurs), Thomas Calegari (Batterie)


Myprogmusic vous souhaite une très bonne et heureuse année 2022 !!

Et comme l'année 2021 a encore été une belle année pour les sorties d'albums de musique progressives, j'en profite pour faire une liste des chroniques de myprogmusic qui ont fait partie de mes coups de cœur de l'année et vu le nombre je me suis limité à une vingtaine d'albums :

Therion – Leviathan
Transatlantic - The Absolute Universe : Forevermore
ILLUMINAE - Dark Horizons
Vian Fernandes - Half Life
Cosmograf - Rattrapante
tRKproject - Books That End in Tears
Single Celled Organism - Percipio Ergo Sum
Karmamoi - Room 101
The Vicious Head Society - Extinction Level Event
Brave New Worlds - Net of Illusions
Styx - Crash Of The Crown
Leprous – Aphelion
The Neal Morse Band - Innocence & Danger
Steve Hackett - Surrender of Silence
Whyzdom - Of Wonders and Wars
Mostly Autumn - Graveyard Star
Fleesh – Eclipsed
Dream Theater - View From The Top Of The World
Kansas - Point Of Know Return Live & Beyond
Emerson, Lake & Palmer - Out of This World: Live (1970, 1997)
Alan Parsons - The Neverending Show: Live in the Netherlands
Alan Simon - Excalibur V: Move, Cry, Act, Clash!


Artiste : Neil Young & Crazy Horse

Album : Barn

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 11-01-2022

Après avoir ressorti de ses cartons le live avec le 'Crazy Horse' de 1990, 'Way Down In The Rust Bucket (Live)' et le magnifique 'Carnegie Hall' de 1970, 'Neil Young' continue de sortir des albums et 'Barn' est son nouveau bébé qui a vu une nouvelle réunion avec le 'Crazy Horse' et qui nous ramène quelques décennies en arrière, ses fidèles compagnons historiques étant également de la partie avec 'Ralph Molina' à la batterie et 'Billy Talbot' à la basse, le guitariste 'Nils Lofgren' qui accompagne 'Bruce Springsteen' qui avait rejoint le groupe en 1970 étant également présent. Et on retrouve ces ambiances qui nous ont bercé durant notre jeunesse avec ce savant mélange entre les ballades acoustiques et le côté électrique que le 'Crazy Horse' avait amené dans les compositions de 'Neil Young' : dans le premier genre, l'album débute avec 'Song Of The Seasons', subtile ballade accompagnée à l'harmonica, le genre de titre qui aurait très bien prendre place dans un 'Harvest' de 1972 et on peut également citer 'Shape Of You' et son côté spontané de bœuf musical de fin de soirée ou le tranquille 'They Might Be Lost' ou le bluesy 'Welcome Back' dans lequel on se laisse emporter par la douce mélodie, l'album se terminant par 'Don't Forget Love' dans une ambiance épurée guitare/voix, les chœurs du 'Crazy Horse' répondant à l'unisson au chant de 'Neil Young'. Côté électrique, les 'Heading West', 'Canarian' ou encore 'Human Race' montrent également que la Gibson de 'Neil Young' n'a pas pris une ride et nous balance de bons riffs saturés. Bref, comme disait un certain 'Johnny', ce dernier 'Neil Young' accompagné par ses copains d'antan est une vraie merveille "comme au bon temps du rock'n'roll"...

Interprêtes

Neil Young (Chant, Guitare, Harmonica, Piano), Nils Lofgren (Accordéon, Guitare, Piano, Chant), Ralph Molina (Batterie, Chant), Billy Talbot (Basse, Chant)


Artiste : Mercury X

Album : Imprisoned

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 12-01-2022

'Mercury X' est une formation Suédoise de métal progressif qui a déjà près d'une dizaine d'années d'existence et qui a déjà sorti deux albums avec 'That's Blasphemy' en 2014 et 'Between Worlds' en 2017. La fin 2021 a vu l'arrivée d'un nouvel opus 'Imprisoned' qui, comme son nom l'indique fait référence aux deux années passées pendant la crise sanitaire et, au départ, ils avaient prévu de ne faire qu'un EP avec le long développement de 20 minutes éponyme de l'album. Finalement, sont venus se rajouter quatre autres titres pour en faire un LP.

Justement, commençons par la composition 'Imprisoned' qui prend près de la moitié de l'album : on embarque pour un voyage progressif dense et riche qui juxtapose différents paysages sonores et qui, au-delà de la puissance amenée par une section rythmique imposante, propose de multiples variations d'intensités et de tempo tout au long du titre et, bien entendu, compte tenu de sa construction assez complexe, demande de s'y attarder pour en tirer toute la substantifique moelle. Les quatre autres titres amènent une accessibilité plus immédiate, déjà par leur longueur et certainement également par des lignes mélodiques plus directs : en témoigne le premier titre 'Until the Break of Day' qui, après une introduction puissante, déploie une mélodie plus mesurée dans les parties chantées et qui possède un refrain mémorable. Quant à 'Lonely' et 'The Sound of Nothing', ce sont également des compositions accessibles, montrant tout le savoir-faire des Suédois pour mélanger des sonorités de métal basées sur une basse vrombissante avec des sections beaucoup plus calmes qui amènent cette variété à l'ensemble et évitent un style trop uniforme.

En résumé, les Suédois de 'Mercury X' sortent un nouvel album de qualité qui, de plus, bénéficie d'une production irréprochable et les placent désormais en challenger direct des ténors du genre comme 'Dream Theater' ou 'Symphony X'. Par conséquent, 'Imprisoned' devrait sans aucun doute plaire à un public aimant un métal progressif moderne recherchant des ambiances variées, mais également un mélange parfait entre titres accessibles et longs développements à apprivoiser petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Martin Björklund (Chant, Guitare, Violon), Denis Diaz (Chant, Batterie), Jonas Vedin (Guitare), Alfonso Flores (Basse)


Artiste : Agarthic

Album : The Inner Side

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 13-01-2022

Lorsqu'on parle de formations de métal symphonique Italiennes, 'Temperance' arrive en tête de liste, mais il existe de nombreuses formations moins connues qui ont fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic avec par exemple dans les dernière sorties, 'Eternal Silence', 'Elegy Of Madness', 'Winterage', 'Edran' ou encore 'Walk In Darkness'. Il faudra désormais compter avec la nouvelle formation 'Agarthic' qui a sorti un premier enregistrement studio 'The Inner Side' fin 2021 et les transalpins sont menés par un duo, le bassiste 'Mattia Gosetti' et le chanteur 'Valeriano De Zordo' qui ont créé 'Agarthic' en 2019. Leur particularité est de ne pas se limiter à du métal symphonique classique mais il amènent également une bonne dose de progressif ce qui en fait une formation originale.

Au menu de cet album, 11 compositions pour une heure pile de musique et la courte entame 'The Beginning of All' montre un visage épique dans un tempo modéré assez éloigné de la puissance que l'on retrouve généralement dans le métal et les harmonies vocales et les arrangements orchestraux sont particulièrement remarquables. Ce qui suit corrobore ce sentiment avec des titres comme 'The Ancient Secret Scroll' qui déploie des lignes mélodiques accrocheuses, tout comme son successeur 'A Journey To The End Of The World' (voir vidéo ci-dessus) qui continue dans cette voie et le chant de 'Valeriano De Zordo' se prête très bien à ce style qui peut rappeler le registre de 'Georg Neuhauser' et l'atmosphère des premiers albums de 'Serenity'. Globalement, l'ensemble est à l'image du début de l'album avec des mid-tempos mélodiques et on peut citer par exemple 'Through the Mystical Forest', 'Message from the Gods' ou 'Back Home' avec de très belles harmonies vocales qui déploient une sorte de force tranquille et quand le rythme s'accélère, les Italiens nous offrent des ambiances plus variées avec des titres comme 'Negotations Failed' avec ses alternances de tempos ou 'Escape to Antartica' et son refrain mémorable. Et quand l'ambiance se fait beaucoup plus calme, les deux ballades 'A Heaven Inside This Earth' (voir la vidéo ici) et 'Last Journey' sont des purs délices. Et c'est avec le long développement 'Illuminati's Reign', dans une ambiance épique, symphonique et avec une bonne dose de progressif, que l'album se termine de très belle manière et constitue un très bon résumé du style des Italiens. Au fait, je ne vous ai pas parlé su thème qui est résumé dans la revue de presse de 'Frontiers' sur l'album : " La musique d'Agarthic est fortement inspirée par la nature qui les entoure, en particulier par les Dolomites, une chaîne de montagnes en Italie. Leurs compositions racontent des histoires fantastiques et les mystères de l'humanité, une bande-son romantique et enveloppante qui vous emmènera dans un voyage palpitant à saveur cinématographique."

En résumé, Les Italiens d'Agarthic' sortent un premier album très prometteur qui fusionne métal symphonique et progressif avec des lignes mélodiques accessibles et des arrangements vocaux et instrumentaux remarquables et, s'ils continuent dans cette voie, devraient rapidement se faire connaître et concurrencer les ténors du genre car tout est mis en œuvre pour séduire un public assez large amateur de métal...

Interprêtes

Mattia Gosetti (Basse, Claviers), Valeriano De Zordo (Chant), Jesai Fiabane (Guitare), Denis Novello (Batterie) + Invités : Fabio Lione (Chant), Aldo Lonobile (Guitare), Federico Maraucci (Guitare), Valeriano De Zordo (Chœurs), Mattia Gosetti (Chœurs), Marco Pastorino (Chœurs), Sonia Da Col (Chœurs)


Artiste : Zelbo

Album : In My Dreams

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 14-01-2022

Pour cette chronique, il faut remonter à la fin des années 80, 1987 précisément, année au cours de laquelle 'Dag Selboskar' avec sa formation 'Da Vinci' avait sorti un premier album éponyme du groupe qui avait été suivi d'un deuxième, 'Back In Business', en 1989. Après une séparation en 1992, il a fallu attendre 2017 pour que 'Da Vinci' refasse son apparition, près de trente ans après leur dernier album avec 'Ambition Rocks' qui remettait en selle le claviériste Norvégien avec un bon album de rock mélodique nous ramenant au meilleur des années 80. Et puis, fort de ce retour aux affaires, Dag a décidé de lancer le nouveau projet 'Zelbo' dont le premier album 'In My Dreams' est sorti en Décembre 2021, le reste du line up étant composé du guitariste ' Ken Ingwersen', du chanteur 'Frode Vassel' et du batteur 'Sturla Nøstvik'.

Inutile de vous faire languir, 'Zelbo' est dans la continuité de 'Da Vinci', c’est-à-dire du bon rock mélodique avec des hits qui s'enchainent les uns après les autres et il suffit d'écouter les premiers titres pour s'en persuader avec le titre éponyme de l'album qui débute dans une ambiance entraînante et rafraichissante nous ramenant au meilleur des années 80 avec une première mélodie mémorables puis, les 'Fortune and Frame' (voir vidéo ci-dessus), 'Phoenix Rising' (voir la vidéo ici) et 'Heads Down' continuent dans cette voie toute tracée avec des refrains efficaces que l'on s'approprie immédiatement. Dans un AOR délicat et élégant, on peut également citer 'Get Up Get Over It' and 'Waiting for the End' et quand le tempo se veut moins rapide, 'Dag Selboskar' sait nous séduire avec de belles ballades qui sont bien représentées avec 'Wild Young And Free' rempli d'une belle émotion ou 'Beautiful Flyaway', un peu plus rapide mais qui fleure bon la ritournelle qui ne vous quitte plus ou le mid-tempo 'Small Town Girl' aux lignes mélodiques addictives ou encore 'Every Little Thing' qui clôt l'album de très belle manière en nous offrant une dernière mélodie mémorable.

En résumé, 'Dag Selboskar' nous emmène dans un beau voyage dans le temps avec des bijoux mélodiques que l'on fait défiler (et redéfiler) avec un immense plaisir, tout cela étant sublimé par une production de qualité et bien équilibrée, et, ce nouveau projet de rock mélodique devrait plaire à un large public qui devrait consommer 'In My Dreams' sans aucune modération...

Interprêtes

Dag Selboskar (Claviers), Ken Ingwersen (Guitare), Frode Vassel (Chant), Sturla Nøstvik (Batterie)


Artiste : Magnum

Album : The Monsters Roars

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 21-01-2022

Et pour cette première chronique 2022, ce sont les infatigables Anglais de 'Magnum' qui ressortent un nouvel album 'The Monster Roars' moins d'un an après 'The Serpent Rings'. Mine de rien, on y est, 2022 est l'année des 50 ans d'activité du groupe et ils continuent encore et encore à nous offrir du bon hard rock nous faisant remonter aux années 70/80 et ce dernier bébé est leur 22ème enregistrement studio. L'écriture de 'Tony Clarkin' est toujours aussi incomparable et on reconnait tout de suite la patte 'Magnum' dans toutes ces compositions que l'on écoute avec un immense plaisir et qui nous mettent immédiatement un sourire ravi sur le visage. Certes, le style s'est un peu adouci mais rend l'ensemble encore plus original et varié et on retrouve des titres directs et entraînants comme 'Remember' ou 'The Day After The Night Before' ou encore 'The Present Not The Past', 'That Freedom Word' et 'Come Holy Men' qui alternent de calmes couplets et des refrains plus énergiques. Et, lorsque le tempo se fait plus modéré, on est conquis par des bijoux mélodiques très efficaces : en attestent le puissant morceau d'ouverture 'The Monsters Roars', les addictifs 'All You Believe In' et 'I Won't Let You Down' (voir vidéo ci-dessus) qui donnent une irrésistible envie d'accompagner les refrains en chœurs ou encore 'Your Blood is Violence' et sa rythmique marquée avec une originale accélération finale, sans oublier en fin d'album, les deux magnifiques ballades 'Walk The Silent Hours' et 'Can't Buy Yourself Heaven'. On peut également citer le remarquable 'No Steppin' Stones' (voir la vidéo ici) qui est pour moi le hit suprême de l'album avec ses cuivres éclatants et une prestation vocale rayonnante de 'Bob Catley' qui nous transmettent une énergie folle.

En résumé, les années passent et les Anglais de 'Magnum' sont toujours là et continuent de nous délivrer de belles mélodies intemporelles que l'on a un très grand plaisir à écouter ce qui devrait plaire à tous les fans, mais qui devrait faire également des heureux bien au-delà car tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment en compagnie de cette formation très attachante...

Interprêtes

Bob Catley (Chant), Tony Clarkin (Guitare), Rick Benton (Claviers), Dennis Ward (Basse), Lee Morris (Batterie)


Artiste : Perfect Plan

Album : Live at Sharpener's House

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 15-01-2022

Les Suédois de 'Perfect Plan' avaient mis en ligne un live en Décembre 2020 que vous pouvez visualiser dans la vidéo You Tube ci-dessus. Désormais ce live enregistré en studio est disponible en streaming (Eh oui, avec la crise sanitaire, on a inventé des concepts de live en studio !!). Après 'All Rise' en 2018, l'EP de reprises 'Jukebox Heroes' en 2019 et 'Time for a Miracle' en 2020, cette session constitue une sorte de best of du groupe qui reprend huit compositions du dernier album et trois de 'All Rise', les deux compositions restantes étant 'Stay' de 'Giant' et 'That Was Yesterday' de 'Foreigner' qui étaient présentes dans l'EP 'Jukebox Heroes', 'Stay' étant reprise en acoustique. Cet enregistrement, en plus d'une qualité d'enregistrement exemplaire, est rempli d'une remarquable authenticité et cette formation nous transmet à chaque seconde son plaisir de jouer ensemble ce qui donne encore plus de force à ces hits mélodiques des Suédois (mention particulière à 'Kent Hilli' qui fait passer dans ce type d'enregistrement encore plus d'émotion). A noter que la fin du set est consacré à quatre reprises en acoustique qui amène une variété à l'ensemble et qui termine magnifiquement ce beau moment d'évasion.

Bref, pas la peine d'en rajouter, si vous devez avoir un album de 'Perfect Plan', c'est bien celui là car il représente une très beau résumé de la production des Suédois, avec cerise sur le gâteau, ces ambiances encore plus authentiques et prenantes qui ne sont possibles que dans des sessions live...

Interprêtes

Kent Hilli (Chant), Rolf Nordstrom (Guitare), Leif Ehlin (Claviers), Mats Byström (Basse), Fredrik Forsberg (Batterie)


Artiste : Counterline

Album : One

Date de Sortie : 21-12-2021

Ajouté le : 16-01-2022

La Colombie n'est pas le premier pays qui vient à l'esprit quand on parle de rock mélodique mais ce nouveau projet 'Counterline' nous vient bien d'Amérique du Sud et pourrait bien concurrencer toutes les formations scandinaves qui constituent la référence en la matière. Créé par le chanteur et multi-instrumentaliste 'Harold Waller' et le batteur et guitariste 'GG Andreas', ils nous offrent avec une pléiade de guitaristes invités, un premier album remplis de hits mélodiques qui nous font remonter au meilleur des années 80, tout ceci étant remarquablement mixé et mastérisé par 'Ed Omar Carabantes' du groupe Chilien 'Hunter' qui a également sorti un remarquable premier album en 2021. D'entrée, avec l'entraînant 'If You're Clear With Your Words', on monte sur un nuage mélodique qui délivre un premier refrain mémorable, puis 'Sense of Reality' continue dans cette ambiance AOR rayonnante où tout coule si naturellement, les lignes mélodiques provoquant un plaisir d'écoute immédiat. Avec 'The One' (voit vidéo ci-dessus), on tient un titre qui aurait certainement fait un hit interplanétaire dans les années 80 avec ce mid-tempo aux harmonies délicieuses, puis, place à 'Write Your Story' qui est plus énergique tout en gardant cette efficacité instantanée. Les autres compositions dans le même style n'ont rien à envier à ce début d'album et on peut citer les autres titres entraînants que sont 'Spell of Love', 'Leave It All Behind' (voir la vidéo ici) et 'Out in the Cold'. Et quand l'atmosphère se fait plus tranquille, les trois ballades, 'Angel', 'Best Part of Me' et 'I Need to Learn', placées en deuxième partie d'album, sont toutes à rajouter au meilleures ballades de rock mélodique (voir la playlist de myprogmusic). Bref, ce nouveau projet des Colombiens de 'Counterline' est encore une belle surprise en rock mélodique de la fin d'année 2021 et, 'One' sera certainement un album qui tournera en boucle chez pas mal d'amatrices et d'amateurs de rock mélodique...

Interprêtes

Harold Waller (Chant, Guitare, Claviers, Basse), GG Andreas (Guitare, Batterie), Rubio Res (Piano, Claviers) + Invités : Carlos Mendoza (Guitare), Diego Cely (Guitare), Frank Hansen (Guitare), Dany Acosta (Guitare), David Camilo Solano (Guitare), Paul Alfery (Guitare), Kiko Shreds (Guitare), Os Segura (Basse)


Artiste : Curtain Falls

Album : Lost Innocence & Traffic Signs

Date de Sortie : 17-12-2021

Ajouté le : 17-01-2022

'Curtain Falls' est une formation Espagnole qui a déjà un album à son actif datant de 2015 ('Cuentos que entierran') et qui vient de sortir un deuxième enregistrement studio 'Lost Innocence & Traffic Signs'. Je découvre avec ce dernier opus ce nouveau projet du multi-instrumentaliste 'Daniel Villanueva' qui est également le compositeur du groupe et, grâce à la revue de presse envoyée par Daniel, je me suis aperçu que j'avais fait une chronique en 2016 sur son ancienne formation 'Absentia' avec le très bel album 'Black & White'. A la première écoute de ce nouveau bébé de l'Espagnol, on est submergé par un patchwork d'ambiances différentes qui rendent l'ensemble particulièrement varié et qui font référence à diverses styles de progressif qui vont du rock au métal en passant par la pop, le jazz, le classique et le hard-rock, tout cela étant saupoudré d'influences multi culturelles ce qui en fait une sorte de musique du monde, terme que j'avais employé pour définir les dernières sorties de 'Steve Hackett'. Le line up de base est constitué en plus de Daniel, par la soprano 'Erika Mayo', par les guitaristes 'Carlos Rivero' et 'Miguel Arcos' et par le bassiste 'Carlos de la Osa'. Mais ce sont également 10 autres artistes qui ont été invités et qui amènent tous leur propre pierre à l'édifice permettant de densifier et de diversifier les sections vocales et instrumentales. En ce qui concerne le thème, je laisse 'Daniel Villanueva' nous en parler : " Lost innocence & traffic signs parle du jugement inefficace entre tout ce que la société attend de nous et nos propres rêves. Parfois, nous suivons une route qui n'était pas celle que nous voulions prendre. Maintenant que nous nous en rendons compte, des craintes et des doutes apparaissent. Et si nous changions de direction ? Quelle pourrait être la réaction des gens ? Et si j'échouais ? À chaque pas vers notre rêve, nous nous rapprochons de notre enfant intérieur ".

'Lost Innocence' nous accueille dans une ambiance tranquille et douce qui peut rappeler des formations que j'affectionne particulièrement, 'Mostly Autumn' et 'Fleesh', 'Eika Mayo' ayant une magnifique voix qui peut faire penser à celles des chanteuses de groupes précités, 'Olivia Sparnenn-Josh' et 'Gabby Vessoni'. Changement de décor avec un remarquable 'And Traffic Signs' qui démarre de manière beaucoup plus énergique, avec des sonorités de guitare saturés et une prestation vocale beaucoup plus musclée d'autant plus que 'Alex Losa' saupoudre l'ensemble de quelques interventions de growls, mais la deuxième partie du titre est beaucoup plus modérée dans un style atmosphérique plus calme, le final revenant sur le thème du départ. On continue avec 'Chains', qui débute avec des guitares saturées mais qui lentement se transforme en un subtil mélange entre un tango et une rythmique latino et qui nous fait passer par toutes sortes de paysages sonores, puis, après cette longue introduction instrumentale très originale, arrive la partie chantée dans un tempo entraînant avec de belles variations rythmiques et de magnifiques incartades jazzy. Suit la virgule instrumentale 'Lost War' qui sert d'introduction à 'Road to Nowhere' (voir la vidéo ici), plus classique avec une construction couplet/refrain et qui nous embarque dans un titre rock entraînant avec de belles parties instrumentales et qui est encore agrémenté par de belles cassures rythmiques. Avec l'instrumental 'No Thoroughfare', retour à une rythmique latino marquée par de brusques cassures avec des lignes mélodiques accrocheuses, puis, changement de style en milieu de titre avec deux sections instrumentales qui nous font voyager dans des paysages sonores différents et qui forment un très beau moment de détente. Suit 'Weather-vane' (voir vidéo ci-dessus) qui nous ramène aux influences cités ci-dessus avec le premier titre 'Lost Innocence' et c'est encore un régal d'entendre 'Erika Mayo' dans ce style et les solos de guitare et de saxophone 'Floydiens' sont un pur délice, puis, avec 'Knock-Out', on est emmené dans un progressif inventif et original qui en fait pour ma part, un de mes coups de cœurs de l'album : en moins de 6 minutes, on navigue dans un voyage sonore complètement addictif faisant se succéder des paysages assez éloignés et qui finalement forment un merveilleux ensemble, avec mention spéciale, pour cette partie centrale mélangeant voix extrêmes et chant lyrique. Autre temps fort, des influences 'Floydiennes' se font entendre dans l'introduction de 'Better Than God', puis, rupture totale pour un nouveau dédale progressif merveilleux qui nous envoie un mélange de classique et de métal que ne renierait certainement pas 'Christofer Johnsson' de 'Therion', tout ceci étant saupoudré ici et là d'une ambiance de cirque et la deuxième partie, en rupture totale, nous offre une ambiance plus calme mettant en avant de beaux passages instrumentaux. Avec l'instrumental 'The Mountain' qui suit, (voir la vidéo ici) le parallèle avec 'Therion' est toujours présent, grâce à des lignes mélodiques mêlant orient et occident et à de magnifiques arrangements vocaux, puis, 'A Life Behind' qui est une courte narration avec des bruitages de pays exotiques, sert d'introduction à un sensuel 'Sex Addiction' qui nous accompagne avec des lignes mélodiques entêtantes dans un crescendo envoûtant avant de retomber dans quelques notes de piano : magnifique ! Et pour terminer en beauté ce très bel album, 'But the Inner Child' déploie un lent tempo sur une mélodie prenante avec, tout d'abord, une remarquable dernière prestation vocale d'Erika Mayo' et, ensuite, avec une longue partie instrumentale alternant d'admirables solos de claviers et de guitare.

En résumé, la fin d'année 2021 nous a amené une nouvelle pépite progressive que j'aurais pu rajouter à la liste déjà longue de mes coups de cœur 2021 d'albums de progressif car 'Daniel Villanueva', entouré par des artistes de talent, nous offre un album riche et dense qui est d'une originalité et d'une créativité débordante et qui devrait, sans aucun doute, faire des heureux chez les fans d'un progressif fait de diversité et de mélange des cultures comme sait si bien le faire aussi 'Steve Hackett'...

Interprêtes

Daniel Villanueva (Batterie, Guitare, Percussions, Claps, Voix), Erika Mayo (Chant), Carlos de la Osa (Basse), Miguel Arcos (Guitare), Carlos Rivero (Guitare) + Invités : Alex Losa (Chant), Clara Arrebola (Chant), Luigi Toribio (Chant, Claviers, Basse, Guitare), Yeyo Fernández (Guitare), Álvaro Quílez (Guitare), Clara Castrillo (Violon), Antonio Márquez (Saxophone), Javier Ángel Morillo (Güiro), Alberto Sánchez (Claps)


Albums non chroniqués dans myprogmusic au 4ème trimestre 2021 :

Cette playlist présente des albums sortis au 4ème trimestre 2021 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Octobre 2021
08-10-2021 Bad Habits - Autonomy - Hard rock mélodique
12-10-2021 Mind Furniture - An Illustrated Map of the Heart - Rock Progressif
14-10-2021 Altesia - Embryo - Métal Progressif
22-10-2021 Osukaru - Starbound - Rock mélodique
22-10-2021 Dec Burke - Life in Two Dimensions - Rock Progressif

Novembre 2021
05-11-2021 Andrew Roussak - Crossing the Line - Rock Progressif
05-11-2021 Fans of the Dark - Fans Of The Dark - Rock mélodique
12-11-2021 Insania - V (Praeparatus Supervivet) - Power métal
12-11-2021 Groundbreaker - Soul to Soul - Hard rock mélodique
19-11-2021 Barnabas Sky - Inspiration - Hard rock mélodique
26-11-2021 Tony Mitchell - Endless Summer Nights - Rock mélodique
26-11-2021 Astrakhan - Retrospective - Hard rock progressif
26-11-2021 Sainted Sinners - Taste It - Hard rock mélodique
26-11-2021 Edge Of The Blade - Distant Shores - Rock mélodique
26-11-2021 Victory - Gods of Tomorrow - Hard Rock/Heavy métal
28-11-2021 Moodman - Transition - Rock progressif
30-11-2021 Lacrimosa - Leidenschaft - Métal symphonique/gothique

Décembre 2021
01-12-2021 Sabaton - The Great Show (The Great Tour Live In Prague, 2020) - Heavy métal
03-12-2021 Dream Theater - Lost Not Forgotten Arvhives: When Dream And Day Reunite (Live)' - Métal progressif
03-12-2021 False Memories - Echoes of a Reflection - Métal gothique
03-12-2021 Shagohod - Tin, Gold, Lead & Blood - Métal progressif
03-12-2021 Lucifer's Friend - The Last Stand - Heavy métal/Rock progressif
03-12-2021 Airbag - A Day in the Studio (Unplugged in Oslo) - Rock progressif
03-12-2021 Magica - Little Box of Echoes - Métal symphonique
10-12-2021 Marcin Pajak - Sound of the Trees - Rock progressif
10-12-2021 Asfalto - Canciones Aparcadas - Pop/rock mélodique/progressif
10-12-2021 Perseide - 'The Only Thing' (réédition de l'album de 2020) - Métal
10-12-2021 Cap Outrun - 'High on Deception' - Rock mélodique
17-12-2021 Liv Kristine - Liv (E) In Nagold 2019 [Live] - Métal symphonique
17-12-2021 Solarus - A Dance With Tragedy - Métal symphonique
20-12-2021 Secret Rule - Mea Culpa - Métal symphonique
24-12-2021 Monnaie De Singe - The Story of Rose Ola Seks - Rock progressif


Artiste : Knight Area

Album : The Journey Home

Date de Sortie : 17-12-2021

Ajouté le : 18-01-2022

En attendant la sortie en 2022 de la deuxième partie de 'D-Day', les Hollandais de ‘Knight Area’ ont sorti un aperçu de ce nouveau bébé juste avant les fêtes en guise de cadeau de Noël pour leurs fans et les trois titres proposés dans ce mini album nous donnent encore plus l'envie de découvrir l'album en entier, car chaque composition est remarquable : tout d'abord, 'The Journey Home' nous embarque dans une ballade magnifique qui déroule une mélodie irrésistible remplie d'émotion dans laquelle 'Jan Willem Ketelaers' nous propose une prestation vocale remarquable, puis, 'Peace of Mind' montre un visage tout autant émouvant avec une nouvelle mélodie mémorable et de belles parties instrumentales épiques. Quant à 'I Believe', c'est un titre énergique beaucoup plus direct avec une section rythmique entraînante qui lorgne vers un métal progressif très efficace. A noter également qu'ils avaient fait une très belle reprise en acoustique de 'Freedom for Everyone' en 2020 que l'on peut écouter ici. Bref, l'attente risque d'être longue jusqu'à la sortie de 'D-Day II - The Final Chapter' car l'échantillon de ce court EP montre tout le talent de cette formation qui, à chaque nouvel album, nous enchante avec ce mélange subtil entre rock symphonique et progressif...

Interprêtes

Jan Willem Ketelaers (Chant), Mark Bogert (Guitare), Gerben Klazinga (Claviers), Peter Vink (Basse), Pieter van Hoorn (Batterie)


Artiste : Epica

Album : Omega Alive

Date de Sortie : 03-12-2021

Ajouté le : 19-01-2022

Et pour finir avec les albums sortis en 2021, ce sont les Hollandais d'Epica' qui sont à l'honneur avec le magnifique album 'Omega Live' qui a du faire de nombreux heureux parmi les fans en découvrant le DVD ou le Blu-Ray au pied du sapin à Noël dernier. Pour promouvoir 'Omega' et en raison de la crise sanitaire, ils ont été privés de tournée en 2021 et l'idée à germé de faire, comme beaucoup de groupes font maintenant, un live en streaming et est né ce projet qui a été retransmis à l'ensemble des fans le 12 Juin 2021. Et pour être à la hauteur de l'imposante trilogie proposée par les Hollandais (les deux premier chapitres étant 'The Quantum Enigma' de 2014 et 'The Holographic Principle' de 2016), ils ont concocté un live impressionnant qui, au-delà de la musique est un vrai show avec une mise en scène spectaculaire.

Pendant une bonne heure et demie, ils interprètent des titres phares de leur carrière en laissant une bonne place au dernier opus car sur les 15 titres, 7 en sont issus dont le long développement 'Kingdom of Heaven, Pt.3 – The Antediluvian Universe'. Bien qu'aucun public ne soit présent, on ressent tout au long du concert cette énergie à chaque instant déployée par chaque membre du groupe et ce plaisir de jouer ensemble, énergie et plaisir qu'ils savent transmettre au public. Dans les moments forts de ce spectacle en cinq actes, je retiendrai ce début de concert avec les trois premiers titres enchaînés de 'Alpha – Anteledium', 'Abyss of Time – Countdown to Singularity' et 'The Skeleton Key', les 2 longs développements 'Kingdom of Heaven' à la suite pour près de 30 minutes, 'Rivers' chanté a capella qui met en avant de très beaux arrangements vocaux forts en émotion et, bien évidemment, ce final majestueux avec 'Cry for the Moon - The Embrace That Smothers Part IV' et 'Beyond the Matrix' qui sont enchainés sans pause et qui m'ont donné à maintes reprises ce petit frisson d'un très grand bonheur d'écoute. Et pour ceux qui ont raté le concert sur internet et qui n'ont pas encore le DVD ou le Blu-Ray, les Hollandais ont mis en ligne sur leur chaine You Tube, en plus des nombreux teasers, quatre extraits du concert qui donnent une bonne idée de ce show aux multiples effets scéniques : 'The Skeleton Key' (voir vidéo ci-dessus), 'Unchained Utopia', 'Victims Of Contingency' et 'The Antediluvian Universe – Kingdom Of Heaven Pt. III'.

Bref, les Hollandais d'Epica' ont mis à contribution la crise sanitaire pour offrir à leurs fans un très beau cadeau et peut être élargir encore leur public, car 'Omega Alive', qui ne peut pas se concevoir sans la vidéo est certainement leur live le plus impressionnant et montre tout le talent de ce groupe qui est devenu une référence au niveau mondial dans le domaine du métal symphonique...

Interprêtes

Simone Simons (Chant), Mark Jansen (Chant, Guitare), Coen Jansen (Claviers), Isaac Delahaye (Guitare), Rob Van Der Loo (Basse), Ariën Van Weesenbeek (Batterie)


Artiste : Lighthouse Sparrows

Album : Aerials

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 22-01-2022

2020 avait vu la sortie de l'EP prometteur 'The Deep End' de la formation Finlandaise 'Lighthouse Sparrows' et c'est désormais un LP qui voit le jour en ce début 2022, baptisé 'Aerials'. Le trio 'Sami Sarhamaa', 'Olli Huhtanen' et 'Miri Miettinen' est toujours là et, pour les chœurs, le 'Trio Tingo' a été remplacé par 'Ella Eriksson'. Au menu de cet opus, ce sont 11 compositions pour 65 minutes d'écoute dans lesquelles on est emmené dans un très beau voyage progressif, symphonique, atmosphérique et mélodique avec un bon équilibre entre les parties chantées et les sections instrumentales.

Le court instrumental 'Bates' ouvre l'album dans un climat puissant et épique avec une rythmique marquée et des claviers omniprésents, puis, 'Assimilate', beaucoup plus atmosphérique, amène un côté planant avec une mélodie accrocheuse et la suite continue dans cette voie avec 'Moodswings', au lent tempo dans une ambiance 'Floydienne' donnant un remarquable sentiment de force tranquille dans laquelle on s'abandonne au rythme de la musique. Suit 'Kibitzer' avec des parties chantées plus entraînantes et directes qui flirtent avec de la pop et avec des sections instrumentales amenant le côté progressif avec notamment un remarquable solo de guitare final, puis, 'No Still Moment', avec ses 8 minutes, nous offre un beau moment de progressif avec un titre à plusieurs tiroirs faisant se succéder de très belles parties chantées et instrumentales dont cette section centrale avec de très beaux chœurs. 'Elephant', qui suit et qui a fait l'objet d'un single en 2021 (voir vidéo ci-dessus), est une magnifique ballade sublimée par une interprétation vocale émouvante de 'Olli Huhtanen', puis, 'Like Blood', après une introduction musclée, développe un rock néo-progressif qui peut se rapprocher de certaines titres de 'RPWL' grâce à de remarquables alternances d'intensités amenant une émotion toute particulière entres moments forts et faibles, et on retrouve le même style avec la composition suivante 'Itinerant', grâce notamment à des claviers aériens. On continue notre beau voyage avec 'Safe and Sound' qui était le premier single en 2021 (voir la vidéo ici) et qui est encore un très beau moment de sérénité avec l'apport vocal de 'Ella Eriksson' que l'on voudrait entendre encore plus souvent car le chant combiné avec le duo masculin et Ella est tout simplement sublime. L'album se termine par, tout d'abord, l'instrumental 'Percolator', titre mettant en avant des sonorités de claviers vintage pouvant à certains endroits rappeler 'Emerson, Lake & Palmer', puis le long développement 'Youth', qui est certainement le plus recherché et le plus psychédélique de l'ensemble et qui met en avant des sonorités planantes et vaporeuses nous ramenant à la première période de 'Pink Floyd'.

En résumé, Les Finlandais de 'Lighthouse Sparrows' sortent un premier enregistrement studio remarquable tant sur le plan des compositions que sur le plan de la production et si vous aimez des formations comme 'RPWL' ou 'Airbag' ou encore 'Mystery', vous devriez sans aucun doute aimer 'Aerials' qui devrait être un des albums majeurs de 2022 en progressif atmosphérique...

Interprêtes

Olli Huhtanen (Chant, Claviers), Sami Sarhamaa (Chant, Basse, Guitare), Miri Miettinen (Batterie), Ella Eriksson (Chœurs)


Artiste : Autumn's Child

Album : Zenith

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 23-01-2022

A chaque début d'année, on commence à y être habitué, le métronome 'Mikael Erlandsson' nous gratifie d'un nouvel album avec son nouveau projet 'Autumn's Child', l'album éponyme 'Autumn's Child' datant de début 2020 et 'Angel's Gate' de début 2021. Le line up a légèrement évolué car c'est désormais le bassiste 'Magnus Rosen' qui a remplacé 'Johan Strömberg' et, sur cette dernière galette, le Suédois a invité d'autres artistes, dont le claviériste 'Jona Tee' qui était membre du groupe sur le dernier opus. Alors, est-ce que ce l'année 2022 sera un bon cru pour 'Autumn's Child' ? Si vous suivez les sorties régulières de 'Mickael Erlandsson', vous vous doutez de la réponse car, on a encore entre les mains, un condensé de ce que l'on peut faire de mieux en rock et hard-rock mélodique : tout d'abord, ce sont des compositions entraînantes avec des mélodies mémorables qui émaillent 'Zenith' en commençant par le titre d'ouverture 'Emergency' et un premier refrain qui donne cette irrésistible envie de le reprendre en chœurs. Dans le même style, on peut citer les deux titres suivants 'Evangeline' et 'Love is a fighter' qui nous ramènent au meilleur des années 80 mais les 'Never Say Die', 'Angel of Danger', 'High On Love' sont autant de bijoux mélodiques qui donnent un énorme plaisir d'écoute immédiat. On peut également rajouter le rythmé 'Crowdpleaser' et le furieux 'Don't Wanna' qui transmettent une énergie folle et qui vous mettent en forme pour toute une journée. Et pour récupérer entre toutes ses compositions mélodiques entraînantes, 'Mikael Erlandsson' a toujours ce don pour nous offrir des ballades mémorables qui sont au nombre de trois avec 'Nigthingale', 'Heaven Can Wait' et le semi-acoustique 'Damaged Souls' qui termine de belle manière l'album.

En résumé, peu importe le nom 'Last Autumn Dream' ou 'Autumn's Child', le Suédois 'Mikael Erlandsson' continue de sortir des albums aussi addictifs les uns que les autres à une fréquence de croisière annuelle et la qualité est toujours au rendez-vous. Ce dernier bébé 'Zenith' le confirme et ouvre remarquablement l'année 2022 en hard rock mélodique...

Interprêtes

Mikael Erlandsson (Chant, Guitares, Claviers), Claes Andreasson (Claviers, Piano), Magnus Rosen (Basse), Pontus Akesson (Guitare), Robban Back (Batterie) + Invités Anna-mia Bonde (Chœurs), Jona Tee (Claviers), Martin Olsson (Basse), Rasmus Ehrnborn (Guitare), Roberth Nygren (Guitare), Sayit Dölen (Guitare)


Artiste : Tristan Harders' Twilight Theatre

Album : Drifting Into Insanity

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 24-01-2022

Le multi-instrumentaliste Allemand 'Tristan Harders' est le chanteur du groupe de power métal 'Terra Atlantica' qui a sorti deux albums, 'A City Once Divine' en 2017 et 'Quest into the Sky' en 2020. Il a mis à profit la période de crise sanitaire qui a privé de concerts sa formation pour créer un nouveau projet solo, 'Tristan Harders' Twilight Theatre', qu'il a réalisé à peu près tout seul car mis à part l'apport de 'Tomi Fooler' et 'Gabriel Tuxen' sur le titre 'Save Me From Insanity' et l'ajout de chœurs pour étoffer la section vocale, il a assuré tous les instruments, le chant, le mixage et la production de cet opus. Le résultat est un très bon album de power métal avec des hymnes mélodiques qui sont finalement assez proches de 'Terra Atlantica' avec un zeste de néo-classique : après la courte introduction épique 'Entrance' qui est typique de ce style de musique, défilent des compositions toutes aussi addictives les unes que les autres avec un premier brûlot 'The End' dont tout fan de power métal devrait chanter le refrain à tue-tête, puis, 'Open the Gates' enfonce le clou avec des riffs saturés aiguisés qui donnent une folle envie d'headbanger et qui possède quelques variations de tempo et d'intensité assez originales. Dans le même style, 'Rise Against the Tyranny' déploie une énergie folle grâce à une sections rythmique déchainée, le court instrumental 'Interlude In G# Minor' amène un côté néo-classique, 'In the Realms Of Memories' est l'hymne typique power métal à reprendre en chœurs et le rapide 'Save Me From Insanity' n'est pas en reste avec de belles harmonies vocales. Lorsque la section rythmique se veut moins déchaînée, 'Rise against the Tyranny' montre un visage plus mesuré avec un nouveau refrain entêtant et on peut également citer 'Quest Into The Mountains Of Steel' qui possède de belles alternances d'intensités entre couplets et refrain ou encore 'When Fairytales Are Gone' avec ses lignes mélodiques très classique mais tellement accrocheuses et efficaces. On ne passera pas non plus à côté des ballades 'Back To Avalon' et 'Between The Battles' qui offrent de remarquables pauses entre toutes les compositions énergiques.

En résumé, 'Tristan Harders' sort, en ce début 2022, un remarquable album de power métal, certes proche de ce que l'on connait chez 'Terra Atlantica' mais qui offre des hymnes mélodiques efficaces qui viennent directement se greffer dans la tête et 'Drifting Into Insanity' devrait faire des heureux chez les fans d'un power métal classique qui aiment des formations comme 'Hopes of Freedom', 'Running Wild' ou 'Powerwolf' pour ne citer que celles qui ont sorti des albums récemment dans ce style...

Interprêtes

Tristan Harders (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invités : Tomi Fooler (Chant), Gabriel Tuxen (Guitare), Robin Kelka (Chœurs), Finn Harders (Chœurs)


Artiste : ShredxXx

Album : Celestial Prophecies, Vol. 1

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 25-01-2022

'ShredxXx' est un nouvelle formation de musique progressive créée en 2015 qui nous vient d'Inde et qui au départ jouait du métal nous ramenant aux années 70 en y incluant des éléments de musique Indienne grâce notamment à l'utilisation de la sitare. En 2016, ils sortent un premier EP éponyme du groupe (voir ici) et ils viennent de sortir leur premier enregistrement studio 'Celestial Prophecies, Vol. 1' qui est un album concept. L'histoire nous emmène dans le royaume fantastique d'Aeternum qui précède la naissance du temps, lorsque les êtres célestes étaient à l'apogée de leur civilisation et je cite le groupe pour le premier single extrait de l'album: " 'The Prodigal Sons' est l'histoire des jumeaux Gemini, les fils du roi Leo. Formés à l'art de la guerre par le Sagittaire, le maître du tir à l'arc, et par le roi Léo lui-même, à l'art du sabre, les jumeaux sont les guerriers les plus féroces de tout Aeternum. Ils sont appelés par leur père à mettre rapidement fin à la rébellion des royaumes célestes contre son programme d'un ordre mondial unifié sous son règne. Léo est-il un mégalomane ? Ou un roi puissant et juste, qui sombre dans la folie du contrôle à cause d'un sombre passé ?"

Cette histoire, forte de 13 compositions, en comprend 6 dans le premier volume et nous somme accueillis par le titre le plus long de l'album, 'A Tale of Two Lions' (voir vidéo ci-dessus) : amatrices et amateurs de long développement progressifs à multiples tiroirs, vous êtes au bon endroit car cette première composition nous embarque dans un très beau voyage fait de différents paysages sonores qui défilent les uns derrière les autres et qui font référence à de multiples influences en mélangeant rock, hard rock et métal dans des ambiances alternant de très belle manière moments calmes et d'autres beaucoup plus énergiques. Suit 'The Prodigal Sons' qui est accompagné d'une vidéo que vous pouvez visualiser ici et qui est un premier aperçu d'une série animée qui devrait voir le jour avec l'ensemble des deux volumes. Avec cette composition, on revient quelques décennies en arrière avec un hard rock progressif très efficace et les 7 minutes sont un régal total pour le quinquagénaire que je suis avec de remarquables variations de tempos et d'intensité rappelant la spontanéité de certaines formations des années 70 qui avaient ce don pour improviser en concert et rallonger certains titres de leur répertoire. Avec 'The Rebel', l'introduction montre une énergie dans un hard rock direct puis, l'ambiance s'adoucit tout à coup pour une magnifique section atmosphérique qui petit à petit reprend de l'ampleur et qui, à mi-parcours se transforme en une section aérienne à la 'RPWL'. Quant à 'Treachery Uncalled For', c'est encore un condensé d'un beau mélange entre rock et hard-rock progressif avec de belles lignes mélodiques accrocheuses et de remarquables alternances de tempo et d'intensités qui vous attend, tout cela étant agrémenté par un remarquable solo de guitare tout en feeling en milieu de titre. On continue notre beau voyage progressif avec 'Unrequited Desires' (voir la vidéo ici) qui débute calmement dans une ambiance de ballade et qui se transforme assez rapidement en un puissant mid-tempo avec une rythmique chaloupée, rappelant les atmosphères de certains titres de 'Black Sabath' et avec un solo de guitare dans la deuxième partie qui est un pur délice. Et pour finir en beauté ce très bel album, les presque 10 minutes de 'The Sorcerer and the Idealist' nous embarque dans une dernière saga progressive en plusieurs parties, tout d'abord une power ballade avec des lignes mélodiques mémorables, puis, un courte section assez irréaliste mais très attachante qui flirte avec une ritournelle dans un tempo de valse que l'on peut retrouver dans la chanson Française qui précède la dernière partie plus énergique, entrecoupée par une partie acoustique avec des effets de voix trafiqués, et alternant remarquablement différentes rythmiques débouchant sur un final grandiose.

En résumé, Cette nouvelle formation Indienne 'ShredxXx' sort un premier volet tout à fait remarquable de 'Celestial Prophecies' qui offre 6 longues compositions riches et denses avec des influences puisées dans plusieurs décennies de progressif : ce premier LP devrait, sans aucun doute, plaire à un public amateur d'un progressif imaginatif qui se dévoile au cours d'écoutes successives et, pour ma part, j'attends avec impatience le deuxième volet qui, s'il s'avère de la même qualité, devrait venir compléter cette magnifique première offrande de ShredxXx'...

Interprêtes

Sankalan (Chant), Swarnabha (Guitare, Sitare), Nabhoneil (Guitare), Swarnava (Basse), Prashant (Claviers), Akoi (Batterie)


Artiste : Arctic Plant

Album : A Wandering Mind

Date de Sortie : 27-12-2021

Ajouté le : 26-01-2022

Je reviens sur un album sorti fin décembre 2021 et qui concerne le projet de 'Philipp Rexilius', 'Artic Plant', qui sort son troisième enregistrement studio 'A Wandering Mind', après 'The Lake of Time' en 2017 et 'The Black Riders' en 2019. Sur les deux premiers albums, une grande partie était instrumentale et, pour ce dernier bébé, on retrouve de longues parties instrumentales, l'ensemble mélangeant du rock progressif, symphonique avec des lignes mélodiques accrocheuses que l'on apprivoise immédiatement mais les parties chantées sont également bien représentées avec plusieurs artistes qui jouent chacun un rôle dans ce concept album qui nous raconte l'histoire d'un homme errant dans une forêt et qui est guidé par un sage pour retrouver sa maison. 7 titres pour 48 minutes d'écoute, c'est le menu de cet opus qui contient 3 longs développements dont un de près de 18 minutes et 4 autres titres dont la suite 'The Quest'.

Et pour commencer, je parlerai de la saga progressive de l'album 'Twist of Fate' qui vaut à elle seule l'achat de cet album si vous aimez mélanger progressif et symphonique car tout est réuni pour vous embarquer dans un dédale de paysages sonores différents. Tout commence par une longue introduction instrumentale, tout d'abord épique et mélodique à souhait et qui se poursuit sur un solo de claviers vintage dans une rythmique entraînante, puis, le thème principal refait son apparition et laisse place à la partie chantée dans un léger crescendo magnifique entrecoupé ici et là de remarquables solos de guitare. Sans transition, passé le milieu du titre, on embraye sur une nouvelle partie plus énergique avec des claviers aux sonorités d'orgue Hammond, puis, rupture total pour le très beau final qui débute calmement et qui prend de la vigueur dans une ambiance épique et symphonique avec une mélodie remplie d'une belle émotion et qui est soutenue par une orchestration puissante. En ce qui concerne les autres compositions, la suite 'The Quest' est composée de trois parties avec tout d'abord 'Desire' avec des sonorités 'Floydiennes' atmosphériques, puis, le court instrumental 'Contemplation' déroule des lignes mélodiques aériennes et enfin, 'Relief' termine par une nouvelle section contemplative propice à la méditation puis un final plus épique mettant en avant le trombone de 'Susanne Rexilius'. Le reste de l'album est constitué des deux longs développements avec tout d'abord 'The Forest' qui est une belle ballade épique, avec une section centrale instrumentale beaucoup plus énergique et technique prise en sandwich entre deux parties plus calmes, puis 'Brothers in Silence' qui montre un visage plus progressif, mélangeant joyeusement des incartades instrumentales jazzy, de hard rock et de musique de foire avec des parties chantées déployant des très belles sections harmonieuses et émouvantes, l'album se terminant par 'Perception' qui clôt 'A Wandering Mind' de belle manière avec une chanson semi-acoustique dont la mélodie reste dans votre tête, la dernière note passée.

En résumé, l'Allemand 'Philipp Rexilius' avec son projet 'Arctic Plant' continue son aventure avec un troisième album de grande qualité rempli de belles mélodies assimilables très rapidement ce qui rend 'A Wandering Mind' très accessible pour un large public aimant le style progressif et symphonique...

Interprêtes

Philipp Rexilius (Batterie, Guitare, Piano, Claviers, Orgue, Orchestration, Chant), Andreas Ludwig (Chant), Antonia Lenz (Chant), Felix Schleifer (Claviers), Lisa Rexilius (Basse, Chant), Susanne Rexilius (Trombone)


Artiste : The Ant Band

Album : A Light on the Hill

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 27-01-2022

Quand on parle de Genesis et de ses guitaristes, c'est 'Steve Hackett' qui est cité en premier mais avant lui, c'est 'Anthony Phiĺlips' (surnommé 'Ant') qui a été à l'origine de cette formation légendaire. Ayant quitté le groupe assez tôt, il a fait une carrière solo avec à la clé de nombreux albums mettant en avant son talent de multi instrumentaliste et de chanteur, le dernier en date étant 'Strings Of Light' qui est composé de pièces pour guitare acoustique et une anthologie de 5 cd va voir le jour fin Janvier 2022. 'The Ant Band' est donc un tribute à l'Anglais et, ils sortent un album, 'A Light on the Hill', avec une pochette qui a été réalisée à partir de celle du premier album solo d'Anthony Phillips', 'The Geese & The Ghost' de 1977 (assez kitch d'ailleurs avec ce magnifique nain qui remplace le jeune homme de la pochette initiale !). Les reprises proposées sont un très beau mélange entre des chansons pastorales mettant en avant toute la sensibilité de l'Anglais, des pièces de guitare classique car 'Ant' était un adepte de la 12 cordes, et des compositions plus progressives héritées des premiers 'Genesis'. Dans le premier type, on peut citer la ballade aux sonorités enfantines 'Sistine' et 'Unheard Cry', les émouvants 'Sanctuary' et 'Moon's Lament for the Sun', les popisants 'God If I Saw Her Now' et 'Lucy: An Illusion' dans la mouvance des chansons de l'époque des 'Beatles' ou encore 'She'll be Waiting' avec un remarquable solo de claviers. Le côté progressif est moins bien représenté mais les 'F Sharp', 'Salmon Leap' ou la chanson 'Stranger' qui devait à l'origine être interprétée par 'Genesis' nous ramènent à cette mouvance du début des années 70 et 'Slow Dance' nous rappelle que les premiers groupes de progressif ont souvent utilisé l'orgue dans leur compositions et, on peut bien évidemment citer 'Pink Floyd' avec 'A Saucerful Of Secrets' datant de 1968. Les acoustiques de guitare sont représentés par 'Study No.1 inE Maj' et la virgule 'Poslude: End of the Season'. Bref, ces reprises très réussies par la formation Allemande 'The Ant Band' nous replongent avec délice dans un bel échantillon de la production d'un des fondateurs de 'Genesis' qui n'a pas forcément eu la notoriété qu'il aurait dû avoir durant toute sa carrière et, 'A Light on the Hill' devrait plaire, au-delà des fans d'Anthony Phiĺlips', à un large public aimant des chansons avec de belles mélodies délicates et raffinées...

Interprêtes

Martin Brilla (Claviers), Jan-Peer Hartmann (Guitare), Damian Krebs (Batteire), Sascha Krieger (Guitare, Basse, Claviers), Andreas Lauer (Accordéon), Thomas Lehr (Claviers), Kirsten Middeke (Flûte), Nina Morgenstern (Chant, Chœurs), Robin Morgenstern (Chant, Chœurs), Tom Morgenstern (Guitare, Basse, Claviers, Chœurs, Batterie), Peter Musto (Claviers, Flûte), Gereon Schoplick (Guitare), Thomas Waltner (Claviers, Flûte, Glockenspiel), Bert Wenndorff (Claviers, Chœurs)


Artiste : Voodoma

Album : Hellbound

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 28-01-2022

Si vous aimer le métal gothique réputé assez noir mais qui, en même temps, propose des lignes mélodiques accrocheuses, vous devriez apprécier le dernier album des Allemands de 'Voodoma' qui jouent dans la même cour que leur compatriotes de 'Mono Inc' et qui, en une vingtaine d'années de carrière, en sont déjà à leur 8ème enregistrement studio, le dernier 'Gotland' datant de 2017. Ce dernier bébé poursuit dans la voie toute tracée de leurs dernières productions avec des mid-tempos lourds et puissants comme 'Silent Scream' ou 'Into the Deep', mais également des compositions plus entraînantes comme 'Salems Hell', 'Save Me' (voir la video ci-dessus) ou 'Hellbound' (voir la vidéo ici) ou encore 'Hand of fate' et on peut aussi noter des ambiances popisantes avec des sonorités électros fusionnant avec les riffs de guitare saturés, comme 'We are the Lost' (voir la vidéo ici), 'Where is the light in you', 'Angel X' ou encore 'Sadman'. Bref, dans la grande tradition d'un métal gothique mélodique Allemand, 'Voodoma' sort un nouvel album qui est rempli d'une bonne énergie et de mélodies accrocheuses qui viennent se greffer immédiatement dans votre tête : 'Hellbound' fête de belle manière les 20 années d'activité de cette formation de 'Düsseldorf' et devrait plaire à un large public naviguant entre rock, hard rock et métal mélodique...

Interprêtes

Micha (Chant), Mikk (Guitare), Pierre Liffers (Basse), Wolfgang "Wolle" Haitz (Batterie)


Artiste : Sonata Arctica

Album : Acoustic Adventures – Volume One

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 29-01-2022

Après le très bon album 'Talvyiö' sorti en 2019, les Finlandais de 'Sonata Arctica' qui ont été privés de leur tournée 'Acoustic Adventures' en 2021, reportée en 2022, crise sanitaire oblige, en ont profité pour nous mettre en appétit avec ce premier volume de reprises en acoustique de leur répertoire qui vient de sortir en cette fin Janvier 2022. Bien plus qu'un ensemble de reprises avec guitares débranchées, les compositions ont été réarrangées pour cet exercice souvent périlleux pour les groupes de métal mais, il suffit de se mettre entre les oreilles 'The Rest Of The Sun Belongs To Me' (voir la vidéo ci-dessus du single sorti en 2021) pour se laisser convaincre que l'on est bien loin de la puissance du métal mélodique des Finlandais et s'accorder pour dire que 'Tony Kakko' fait une prestation vocale forte en émotion. L'ensemble est donc dans la lignée de ce premier titre et on retrouve un beau tour d'horizon de leur discographie avec, bien entendu des titres qui se prêtent plus facilement à l'acoustique et qui sont assez proches des originaux avec les magnifiques ballades 'Tallulah', 'As If The World Wasn’t Ending', 'Tonight I Dance Alone' et 'On The Faultline'. A noter que la sortie de l'album a été également accompagnée d'une très belle vidéo de 'For The Sake Of Revenge' que vous pouvez visualiser ici. La liste ci-dessous vous donne le lien spotify vers le titre original lorsqu'il est disponible. Bref, les Finlandais de 'Sonata Arctica' démontrent avec ce magnifique album qu'ils ne se sont pas qu'un groupe de métal mais qu'ils savent également nous séduire lorsque les riffs des guitares électriques sont remplacés par des arpèges de guitare acoustique…

The Rest Of The Sun Belongs To Me – Winterheart's Guild (2003) – Edition Japonaise
For The Sake Of Revenge – Unia (2007)
A Little Less Understanding – Talvyiö (2019)
Alone In Heaven – Stones Grow Her Name (2012)
Tallulah – Silence (2001)
Don’t Say a Word – Reckoning Night (2004)
As If The World Wasn’t Ending – The Days of Grays (2009)
Paid In Full – Unia (2007)
Tonight I Dance Alone – Stones Grow Her Name (2012)
The Wolves Die Young – Pariah's Child (2014)
Wolf & Raven – Silence (2001)
On The Faultline – The Ninth Hour (2016)

Interprêtes

Tony Kakko (Chant, Chœurs), Elias Viljanen (Guitare, Banjo, Chœurs), Henrik Klingenberg (Claviers, Chœurs), Pasi Kauppinen (Basse, Chœurs), Tommy Portimo (Batterie, Percussions) + Invité : Matti Tegelman (Contrebasse)


Artiste : Edge Of Forever

Album : Seminole

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 30-01-2022

Avec ce nouvel album 'Seminole' des Italiens de 'Edge Of Forever', on tient déjà un des best off de hard rock mélodique pour l'année 2022 : après 'Native Soul' sorti fin 2019, il faudrait inventer un "copier/coller plus" car, tout ce que j'ai écrit dans ma chronique précédente peut être appliqué à cette nouvelle galette mais en y en ajoutant encore quelques superlatifs. Bien évidemment, avec 'Alessandro Del Vecchio' aux manettes, pas de surprise, tout est mis en œuvre pour nous offrir un album de qualité : le line up est maintenant stabilisé avec le guitariste hors pair 'Aldo Lonobile' et ses solos de guitare fabuleux, une section rythmique constituée de 'Nik Mazzucconi' à la basse et de 'Marco di Salvia' à la batterie qui assurent un son énorme tout au long de l'album, Alessandro nous enchantant avec des prestations vocales toujours aussi remarquables et charpentant l'ensemble avec des claviers toujours aussi lumineux.

Pour ne pas faire du titre à titre, je citerai les compositions qui me donne cette envie irrésistible de les jouer en boucle : tout d'abord, avec l'ouvreur 'Get Up Your Feet Again' (voir vidéo ci-dessus), tout y est vous mettre en forme toute la journée : une basse énorme, une rythmique à faire headbanguer un stade, un premier refrain complètement addictif, le solo magique de Mister Aldo et un chant superbe d'Alessandro'. Ensuite, 'Another Salvation' est également un hit en puissance avec toutes les qualités citées plus haut et avec un nouveau refrain mémorable, puis, 'Breath of Life' est un modèle de power ballade avec une basse impressionnante et des arrangements vocaux magnifiques et les 8 minutes de 'Wrong Dimension' nous embarquent dans une saga hard rock aux sonorités orientales et quelques touche de progressif du niveau d'un 'Kashmir' qui a été repris par 'Sons of Apollo' dans le magnifique live 'Live With The Plovdiv Psychotic Symphony'. Et, comme on parle de progressif, comment passer à côté du dernier titre 'Seminole' (voir la vidéo ici) qui est composé de quatre parties et qui est le genre de compositions permettant le plus de mettre en lumière le talent d'écriture multi-facettes d'Alessandro Del Vecchio' : " Je raconte mon histoire à travers les lentilles d’un guerrier séminole et comment, après une défaite, on peut toujours en sortir plus fort et plus résistant, seulement si on le veut ".

En résumé, comme vous l'aurez compris, ce nouvel album des Italiens de 'Edge Of Forever' est bien plus qu'une suite de hits de hard rock mélodiques et montrent qu'en plus d'être un mélodiste hors pair, 'Alessandro Del Vecchio' est un créateur d'univers sonores variés et qu'il a ce talent pour trouver et mettre en avant les artistes qui l'accompagnent ce qui fait de 'Seminole' une très bonne surprise en ce début d'année 2022 et devrait toucher un public aimant un hard rock puissant avec des incartades progressives...

Interprêtes

Alessandro Del Vecchio (Chant, Claviers), Aldo Lonobile (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Marco di Salvia (Batterie)


Artiste : Tinsley Ellis

Album : Devil May Care

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 31-01-2022

L'Américain 'Tinsley Ellis' continue de sortir régulièrement des albums car, après 'Winning Hand' en 2018 et 'Ice Cream In Hell' en 2020, son nouveau bébé 'Devil May Care' est désormais disponible depuis le 21 Janvier. Bien entendu, à cause de cette foutue pandémie, pour un artiste qui est sur la route pratiquement toute l'année, le priver pendant près de deux ans de cette communion avec le public n'a pas dû être simple et il s'est donc réfugié début 2020 dans son home studio pour s'y ressourcer avec toute cette musique qu'il aime et a mis à profit cette période pour composer de nombreux morceaux qu'il présentait à ses fans via internet. Etant donné la matière disponible, il a choisi une dizaine de compositions et les a enregistrées au 'Rock Studio' de Franklin avec ses fidèles instrumentistes, donnant ce magnifique 'Devil May Care'. Dans un style blues rock dynamique et entraînant, on embarque pour un magnifique moment d'écoute : d'entrée, les intemporels 'One Less Reason' et 'Right Down The Drain' donnent le ton et, dans le même style, on peut également citer 'Beat The Devil', 'Juju', 'Step Up' et '28 Days'. Que ce soit dans le chant ou dans les solos toujours autant addictifs, Tinsley a ce talent pour nous transmettre une fabuleuse énergie positive et lorsque l'ambiance devient plus feutrée, il n'a pas son pareil pour faire passer de belles émotions avec de belles compositions mélancoliques comme 'Just Like Rain', 'Don't Bury Our Love', 'One Last Ride' ou encore 'Last Train To Hell'. Bref, c'est encore un magnifique album rempli d'une énergie positive débordante que 'Tinsley Ellis' et sa bande nous proposent et la reprise des concerts est une très bonne nouvelle car l'Américain peut de nouveau parcourir les routes à la rencontre de son public pour continuer de transmettre, comme il sait si bien le faire, tout cet amour de ce blues/rock authentique...

Interprêtes

Tinsley Ellis (Guitare, Chant), Kevin McKendree (Orgue, Piano), Steve Mackey (Bass), Lynn Williams (Batterie, Percussions) + Invités : Jim Hoke (Saxophone), Andrew Carney (Trompette)


Artiste : Kissin' Dynamite

Album : Not the End of the Road

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 01-02-2022

Le même jour que les Italiens de 'Edge Of Forever' avec leur album 'Seminole', c'est une deuxième bombe de hard rock mélodique qui nous vient d'Allemagne avec 'Kissin' Dynamite' dont le dernier album 'Ecatsy' date de 2018. Ce sont donc 12 nouvelles compositions avec des refrains à faire chanter un stade et, si celui du titre d'ouverture éponyme de l'album ne vous fait ni chaud ni froid, vous pouvez passer votre chemin, et pour les autres, vous devriez adhérer très rapidement aux entraînants 'What Goes Up', 'Only The Head' ou encore 'Yoko Ono' qui suivent 'Not the End of the Road'. Dans le même style et avec des mélodies accrocheuses, on peut citer également 'Coming Home', 'All for a Halleluja' avec des chœurs qui nous font remonter aux années 80 et la fin de l'album ne faiblit pas avec 'Defeat It' et 'Voodo Spell' avec de nouveaux refrains à reprendre en chœurs. Entre tous ces bijoux mélodiques énergiques, les instants plus tranquilles permettent des pauses bienvenues : 'Good Life' (voir la vidéo ici) est un hymne qui devrait faire le tour du monde et qui est une chanson caritative pour les enfants atteints de cancer avec des invités de prestige dont notamment l'ex chanteuse de 'Delain', 'Charlotte Vessels'. Les autres moments plus calmes sont les deux très belles ballades avec 'Gone for Good' et son refrain à la 'Foreigner' nous faisant remonter une fois de plus quelques décennies en arrière et 'Scars', qui termine magnifiquement ce très bel album par une dernière mélodie mémorable. En résumé, les Allemands de 'Kissin' Dynamite' sortent encore un album sans temps mort rempli de bonne énergie qui sera certainement une des meilleures sorties 2022 dans ce style et il y a fort à parier que 'Not the End of the Road' tourne en boucle chez pas mal de fans de hard rock mélodique et que le système audio de leur salon voit une petite hausse momentané de décibels comme ce fut mon cas...

Interprêtes

Johannes Braun (Chant), Ande Braun (Guitare), Jim Müller (Guitare), Steffen Haile (Basse), Sebastian Berg (Batterie)


Artiste : John Mellencamp

Album : Strictly A One-Eyed Jack

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 02-02-2022

Ça y est 'John Mellecamp' fait désormais partie des septuagénaires mais on a toujours l'impression que le temps n'a pas d'influence sur lui car il continue à nous offrir de magnifiques albums remplis de mélodies intemporelles qui perpétuent la chanson des grands artistes des années 70 avec, en tête, 'Bob Dylan'. Il nous avait comblé avec ces deux derniers albums, 'Sad Clowns & Hillbillies' de 2017 et 'Other People’s Stuff' en 2018, sans oublier les live ressortis en 2021. 'Strictly A One-Eyed Jack' est son 25ème enregistrement studio qui voit la participation de 'Bruce Springsteen' sur 3 de ses chansons. D'entrée, avec 'I Always Lie to Strangers', on est saisi par cette voix rauque qui nous émeut sur une mélodie prenante, ambiance que l'on retrouve dans le titre suivant 'Driving In The Rain' avec une ballade dont il a le secret. Cette mélancolie émouvante, on la retrouve également dans les belles ballades que sont 'Streets Of Galilee', 'Sweet Honey Brown', 'Gone So Soon' et les deux titres 'Wasted Days' (voir vidéo ci-dessus) et 'A Life Full of Rain' qu'il partage avec 'Bruce Springsteen'. Alternant avec ces remarquables moments, il nous offre également des chansons entraînantes dans un blues authentique avec des mélodies mémorables comme 'I Am A Man That Worries', 'Did You Say Such a Thing', 'Strictly a One-Eyed Jack' ou encore 'Lie To Me'. En résumé, album après album, 'John Mellecamp' continue de faire vivre cette tradition de chansons qui nous ramène au meilleur des années 60/70 et 'Strictly a One-Eyed Jack' est encore là pour le prouver et nous faire passer un très bon moment à l'écoute de toutes ces belles mélodies intemporelles...

Interprêtes

John Mellencamp (Guitare, Chant), Andy York (Autoharpe, Banjo, Basse, Guitare, Chœurs), Dane Clark (Batterie, Percussion), John Gunnell (Basse), Troye Kinnett (Accordéon, Harmonica, Orgue, Piano), Merritt Lear (Violon, Chœurs), Miriam Sturm (Violon), Joey Tartell (Trompette), + Invité : Bruce Springsteen (Guitare, Chant)


Artiste : Battle Beast

Album : Circus of Doom

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 03-02-2022

Les Finlandais de 'Battle Beast' continuent de nous offrir des enregistrements studio à la fréquence d'un album tous les deux ans car, après 'Bringer Of Pain' en 2017 et 'No More Hollywood Endings' en 2019, voici leur successeur, 'Circus of Doom'. Pas de surprise, on retrouve cet original mélange de différents styles qu'ils commencent à maitriser complètement, en allant du métal symphonique au power métal en passant par du hard rock ou du rock mélodique. D'entrée, avec le titre éponyme de l'album, on est accueilli par une mélodie entraînante et mémorable avec des arrangements vocaux grandioses, 'Noora Louhimo' continuant de nous offrir un chant puissant et expressif, puis, l'énergique 'Wings of Light' (voir vidéo ci-dessus) poursuit dans une ambiance à la 'Nightwish' avec un nouveau refrain mémorable et 'Master of Illusion' est le troisième hit à la suite qui a fait l'objet d'un single et d'une vidéo que vous pouvez voir ici. Dans le même style, on peut citer l'entraînant 'Eye of the Storm' (voir la vidéo ici), le tubesque 'Freedom' ou encore l'addictif 'Armageddon' avec de nouvelles mélodies accrocheuses. On regrettera néanmoins des instants plus tranquilles pour casser un peu le rythme effréné de l'album car les seules compositions qui offrent une aération à l'ensemble, 'Where Angels Fear to Fly' (voir la vidéo ici), 'Russian Roulette' et 'The Road To Avalon' s'éloignent du métal en empruntant au disco des années 80 tout en gardant une certaine puissance. En résumé, les Finlandais de 'Battle Beast' restent fidèles à un style direct et efficace à la première écoute et 'Circus of Doom' est encore une suite d'hymnes et de tubes énergiques qui sont à consommer sans modération et qui devraient plaire à un large public aimant un style heavy mélodique avec des influences héritées des eighties...

Interprêtes

Noora Louhimo (Chant), Pyry Vikki (Batterie), Joona Björkroth (Guitare, Chant), Juuso Soinio (Guitare), Eero Sipilä (Basse, Chant), Janne Björkroth (Claviers, Chant)


Artiste : Road Trip

Album : Merry Go Round

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 04-02-2022

'Dave Hulatt' est un multi-instrumentaliste Britanique qui s'inscrit dans la mouvance psychédélique progressive et son premier album 'Merry Go Round' regorge de belles surprises et nous emmène dans un beau voyage nous faisant remonter dans les années 60/70 avec des influences multiples de cette époque qui développait la musique progressive en y incorporant différentes influences pop, folk, rock et hard rock. Au menu de cet opus, 9 titres pour une petit heure d'écoute et on est accueilli par un énergique 'Cracks in Space' qui nous embarque dans une saga progressive avec de multiples changements rythmiques, la guitare saturée menant la danse tout au long de ce titre, puis, changement de décor pour 'The Rabbit Hole of Time' qui s'inscrit plus dans le psychédélique des premiers 'Pink-Floyd' avec cette sensation planante et hypnotique. Avec 'The Light of Perfection', la première partie calme et tranquille s'apparente aux chansons pastorales du début des années 70 dans laquelle on croit entendre quelques chants d'oiseaux, puis, la deuxième partie continue avec une mélodie aérienne accompagnée par une guitare acoustique et quelques nappes de claviers atmosphériques et 'Station In The Sky' est une chanson plus directe qui peut rappeler certaines titres compilés dans l'album 'Masters of Rock' de 'Pink Floyd' qui contenait les chansons les plus courtes du répertoire des Anglais. La suite continue de nous offrir des pérégrinations du début du progressif, avec des parties instrumentales contenant de remarquables solos de guitare et on alterne entre des ambiances chaleureuses et enjouées avec par exemple 'The Maze' ou 'The Trip' et des atmosphères plus nonchalantes avec par exemple le très 'Floydien' 'Times Gone By' ou 'Welcome to the Dark' qui est le titre le plus représentatif d'un psychédélique progressif de l'époque 'Syd Barett', l'album se terminant par 'Merry Go Round' qui est un bon résumé de ce bel album avec des sonorités vintages et de remarquables alternances de tempos et d'intensité. En résumé, 'Dave Hulatt' nous replonge dans une époque qui voyait le progressif prendre son envol et 'Merry Go Round' est un album varié qui nous fait voyager à travers des paysages sonores psychédéliques et mélodiques accessibles laissant une place importante à de riches sections instrumentales et notamment de remarquables solos de guitare...

Interprêtes

Dave Hulatt (Chant, tous les instruments)


Artiste : Lana Lane

Album : Neptune Blue

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 05-02-2022

'Lana Lane' est un ancien projet créé à la fin des années 90 par 'Erik Norlander' avec sa femme Lana et qui est connu dans le milieu du rock progressif pour avoir participé avec 'John Payne', l'ancien chanteur et bassiste d'Asia', au projet 'Asia featuring John Payne' et qui a créé en 2017 le nouveau projet 'Dukes of the Orient' qui est en quelque sorte une continuation d'Asia'. Cela faisait près de 10 ans qu'Erick Norlander' n'avait pas sorti d'album dans le cadre de 'Lana Lane', le dernier enregistrement studio, 'El Dorado Hotel' datant de 2012. 'Neptune Blue' est donc son dernier bébé et on retrouve les ex 'Asia', 'John Payne' et 'Greg Ellis' et le reste du line up est constitué de 'Don Schiff' à la NS/Stick, du guitariste 'Jeff Kollman' et du guitariste et bassiste 'Mark Mccrtite'.

Dès le premier titre 'Remember Me' (voir vidéo ci-dessus), on est replongé dans ses sonorités si caractéristiques des années 70/80 avec une introduction de claviers à la 'Asia', puis ce premier titre nous embarque pour du rock mélodique accrocheur tout comme son successeur, l'entraînant 'Under The Big Sky' (voir la vidéo ici) qui déroule une nouvelle mélodie mémorable mettant en avant des arrangements de claviers lumineux qui rappellent les formations majeures de rock des années 70 en commençant par 'Alan Parsons'. Même constat pour 'Really Actually' qui continue dans cette voie et la prestation vocale de 'Lana Lane' est tout à fait remarquable et s'intègre parfaitement dans cette ambiance mélodique des seventies, puis, l'acoustique 'Come Lift Me Up' ralentit le rythme pour une magnifique ballade semi-acoustique avec un refrain dont le thème vient se greffer immédiatement dans la tête. Sans transition, 'Brint It on Home' reprend de la vigueur avec une rythmique chaloupée et des riffs de guitare plus prononcés et des effets 'wah-wah' que l'on découvrait avec nos premiers amplificateurs de guitare au début des années 70, puis, après un 'Don’t Disturb the Occupants' plus orienté variété internationale, 'Lady Mondergreen' est un titre très entraînant dans lequel les interventions de claviers sont un pur délice et dans lequel 'Lana Lane' montre également son aisance vocale dans ce style plus rapide. On retrouve cette ambiance énergique dans la compositions suivante 'Miss California' qui est plus directe avec une construction couplet/refrain classique. La fin de l'album ralentit le rythme pour le remarquable blues 'Someone Like You' qui, une fois de plus, nous ramène quelques décennies en arrière, puis, 'Far from Home' est encore un bijou mélodique entraînant avec un thème rappelant la musique Espagnole et qui est agrémenté par de magnifiques interventions de guitare. Et pour finir en beauté, la chanson titre nous embarque dans un très beau voyage symphonique calme et délicat mettant en avant toute la sensibilité de 'Lana Lane' et avec une mélodie entêtante et émouvante qui en fait pour moi mon coup de cœur de l'album.

En résumé, le couple 'Erik Norlander'/'Lana Lane' revient sur le devant de la scène du rock mélodique avec un remarquable album qui nous offre de belles mélodies accrocheuses qui nous font remonter au meilleur des années 70/80 et 'Neptune Blue' devrait sans aucun doute plaire à un public relativement large aimant ce style mélodique hérité des grandes formations à l'origine de ce style comme 'Asia', 'Alan Parsons Project', ou encore 'Foreigner'...

Interprêtes

Erik Norlander (Chant, Claviers), Lana Lane (Chant) + Invités : Don Schiff (NS/Stick), Greg Ellis (Batterie), Jeff Kollman (Guitare), John Payne (Chœurs), Mark Mccrite (Guitare, Basse, Chœurs)


Artiste : Big Big Train

Album : Welcome To The Planet

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 06-02-2022

L'année 2021 avait été florissante pour 'Big Big Train' avec l'enregistrement studio 'Common Ground' en Juillet 2021 et 2020 avait vu sortir le live 'Empire (Live)' et c'est de nouveau un nouvel opus des Anglais qui nous est proposé en ce début 2022, j'ai nommé 'Welcome To The Planet'. Mais malheureusement, ce nouveau bébé sera le dernier avec 'David Longdon' qui est décédé le 20 Novembre 2021 et, par conséquent, il constitue un hommage au chanteur dont une très belle vidéo a été réalisée et visualisable sur you tube ici. Alors, compte tenu des circonstances, il est certain que 'Welcome To The Planet' a une dimension toute particulière mais, au-delà des circonstances tragiques de sa sortie, ce nouvel opus de 'Big Big Train' est tout à fait remarquable et se situe dans la lignée de son prédécesseur 'Common Ground'.

C'est le lumineux 'Made from Sunshine' qui nous accueille avec des arrangements vocaux et instrumentaux recherchés, notamment avec l'utilisation de cuivres qui amènent un côté symphonique et mélodique magnifique, puis, 'The Connection Plan' met en avant des cordes qui accompagnent, dans une ambiance enthousiaste, des harmonies vocales légères et joyeuses qui vous mettent un sourire bienheureux sur les lèvres. Avec 'Lanterna', le rythme se veut plus calme et l'introduction acoustique avec le doux chant de 'David Longdon' est délicieuse, puis le titre prend son envol au bout de deux petites minutes pour déployer des lignes mélodiques attachantes avec de nouvelles harmonies vocales émouvantes. Suit 'Capitoline Venus', court mais fort en émotion avec un magnifique duo guitare/voix qui a été utilisé dans la vidéo d'hommage à David. 'A Room With No Celling' est le premier titre instrumental de l'album et nous embarque pour du progressif baigné dans une ambiance jazzy avec des accompagnements instrumentaux originaux, l'accordéon final amenant une adorable touche mélancolique, puis 'Proper Jack Froster' (voir la vidéo ci-dessus) qui a été dévoilé en fin d'année 2021 pour Noël, est typique de cette nostalgie bienheureuse déployée dans certaines compositions de 'Big Big Train' et constitue, pour ma part, un de mes coups de cœur de l'album. Place au deuxième instrumental 'Bats In The Belfry' qui a été composé par 'Nick D’Virgilio' et qui est particulièrement inspiré par son jeu rythmique et qui s'amuse sur la fin à rebondir autour d'une virgule répétitive. Le curseur émotionnel monte de quelques crans avec 'Oak and Stone' qui est une pure merveille et chaque artiste amène sa pierre à l'édifice pour en faire le moment fort de l'album que ce soit au niveau vocal mais également instrumental. Et c'est avec la chanson titre 'Welcome To The Planet' que l'album se termine dans une dernière composition démontrant tout le talent des 'Big Big Train' pour composer des pièces progressives addictives et 'Carly Bryant', comme si David lui passait tout doucement le témoin, amène une touche féminine angélique dans une atmosphère mélancolique dont le tempo s'accélère dans un joyeux final avec de remarquables harmonies vocales.

En résumé, c'est encore un album riche et varié que nous proposent les Anglais de 'Big Big Train' et qui, espérons-le, pourront continuer leur route sans leur chanteur 'David Longdon'. Dans tous les cas, ce magnifique album constitue déjà un très bel hommage à David et devrait sans aucun doute être un des albums majeurs de progressif en 2022...

Interprêtes

David Longdon (Chant, Flûte), Greg Spawton (Basse), Rikard Sjöblom (Guitare, Claviers), Nick D’Virgilio (Batterie), Dave Foster (Guitare), Clare Lindley (Chant, Violon), Bryant (Chant, Claviers) + Invités : Ben Godfrey (Trompette), Dave Desmond (Trombone), John Storey (Euphonium), Jon Truscott (Tuba), Nick Stones (Cor)


Artiste : Aaron Lewis

Album : Frayed At Both Ends

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 07-02-2022

L'Américain 'Aaron Lewis' sort un nouvel album 'Frayed At Both Ends' et, après 'Sinner' en 2016 et 'State I’m In' en 2018, il a composé avec un ensemble d'amis de nouvelles chansons qui nous embarquent dans son univers de country mais cette fois, c'est le côté nostalgique et mélancolique de ce style qu'il nous offre avec 'Frayed At Both Ends' et défilent des compositions toutes aussi émouvantes les unes que les autres en commençant par 'Again' ou 'Everybody Talks To God' ou encore 'Am I The Only One' que l'on déguste avec un vrai bonheur et dont les arrangements ont été réduits à leur plus simple expression pour faire ressortir au maximum cette émotion palpable que Aaron sait si bien nous transmettre. On pourrait citer tous ces titres intemporels car ils racontent tous un moment de cette vie qu'Aaron décrit avec ses mots souvent simples mais tellement forts à la fois. A noter que l'on peut voir sur youtube de remarquables vidéos de plusieurs compositions de l'album : 'I'm Am The Only One', 'Goodbye Town', 'Get What You Get' et 'Everybody Talks To God'. Bref, ce dernier album en acoustique de 'Aaron Lewis' est une pure merveille qui nous fait voyager à travers cet univers émouvant de country et je terminerai en citant Aaron : "C'est un album qui dit des choses qui doivent être dites sur la façon dont les gens vivent réellement"...

Interprêtes

Aaron Lewis (Chant, Guitare), Tom Bukovac (Guitare), Biff Watson (Guitare), Seth Taylor (Guitare), Ben Kitterman (Dobro), Laur Joamets (Guitare), Jim Moose Brown (Claviers), Dan Tyminski (Guitare, Mandoline), Mickey Raphael (Harmonica), Bob Britt (Guitare), Matt Combs (Violon, Alto, Violoncelle), Ira Dean (Basse, Piano), Tony Harrell (Hammond), Chris Scruggs (Guitare)


Artiste : Jethro Tull

Album : The Zealot Gene

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 08-02-2022

Lorsque j'avais entendu en 2021 que 'Jethro Tull' allait ressortir un album, j'avais cru déjà à une blague (le dernier enregistrement studio 'The Jethro Tull Christmas Album' datant de 2003), puis, comme on disait à l'époque où 'Ian Anderson' et ses anciens compagnons de route sortaient 'Aqualung', 'The Zealot Gene' est désormais disponible, dans les bacs de vos meilleurs disquaires. Certes, le line up est constitué des artistes qui accompagnent Ian dans sa carrière solo mais, ne nous y trompons pas, on retrouve ce style si caractéristique qui nous a accompagné tout au long de plusieurs décennies et dont le premier album 'This Was' est déjà bien loin. Ce nouvel opus propose une douzaine de titres assez courts et le thème tourne autour des mythes et de l'histoire biblique.

Dès le premier titre 'Mrs. Tibbets', si vous avez aimer les chansons des années 70, vous ne serez absolument pas dépaysé car on retrouve ces ambiances folks enjouées et mélodiques de 'Ian Anderson' avec ce chant et cette flûte que l'on pouvait reconnaître entre mille et cette magnifique entame laisse augurer le meilleur pour la suite. On se laisse emporter ensuite par le léger 'Jacob's Tales', le mélancolique 'Mine Is The Mountain' magnifié par une prestation vocale sobre et profonde de Ian qui nous berce au rythme des ligne mélodiques harmonieuses. La chanson titre revient à du 'Jethro Tull' pur jus avec cet enthousiasme et cette légèreté amenés par la flûte qui fait du bien et qui nous transmet toute cette gaieté. La suite est à l'image de ce début d'album avec des compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres et on pourrait toutes les citer car elles nous font toutes remonter dans notre mémoire tous ces moments d'écoute des premiers 'Jethro Tull' il y a déjà une cinquantaine d'années comme 'Barren Beth, Wild Desert John' qui aurait très bien pu faire partie d'un 'Too Old to Rock'n'Roll: To Young to Die!' ou encore le rythmé 'The Betrayal of Jushua Kynde' qui met en marche instantanément la machine à headbanguer, l'album se terminant par un remarquable 'The Fisherman of Epheus' qui nous offre une dernière mélodie très agréable à l'oreille.

Bref, pas la peine d'en rajouter, 'Ian Anderson', avec son groupe d'artistes talentueux, nous replongent dans une époque qui mettait en avant cette insouciance heureuse mis en avant dans les premiers albums de 'Jethro Tull' et, même si les titres restent assez directs et que le côté progressif n'est pas spécialement mis en avant, 'The Zealot Gene' devrait sans aucun doute plaire aux fans historiques des Anglais mais devrait également séduire un plus large public qui aime les belles mélodies teintées d'un folk léger et poétique...

Interprêtes

Ian Anderson (Chant, Guitare, Flûte, Harmonica), Florian Opahle (Guitare), David Goodier (Basse), Joe Parrish-james (Guitare), John O'hara (Claviers, Piano, Accordéon), Scott Hammond (Batterie)


Artiste : Crystal Ball

Album : Crysteria

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 09-02-2022

Les Suisses de 'Crystal Ball' sortent un nouvel album 'Crysteria' après 'Déjà-Voodoo' en 2016 et 'Crystallizer' en 2018. Pas de surprise, on retrouve le mélange hard rock/métal mélodique des deux précédents opus avec des refrains addictifs et, pour cet opus, 'Peter Berger' est le nouveau guitariste qui s'est très bien intégré et forme un très beau duo dans les solos de guitare avec 'Scott Leach'. Mis à part le dernier titre 'Till You Meet Again' qui est une très belle ballade acoustique me rappelant celles de 'Lanvall' et de 'Sabine Edelsbacher' avec leur projet 'Voiciano', l'ensemble des titres déploient une bonne énergie en commençant par l'ouvreur 'What Part Of No' qui nous délivre un premier refrain mémorable, puis les hits s'enchainent les uns après les autres et que ce soit des mid-tempos rythmés comme 'You Lit My Fire' (voir la vidéo ci-dessus) avec son introduction et ses chœurs à la 'Def Leppard', 'Crysteria' ou encore les addictifs 'Make My Day' et 'Sole Conviction' ou que ce soit des compositions plus rapides comme 'Call Of The Wild' qui voit la participation du chanteur 'Ronnie Romero', 'I Am Rock' (voir la vidéo ici), 'No Limits' ou encore 'Crystal Heart', tout est mis en œuvre pour passer un bon moment d'écoute. En résumé, sans révolutionner le hard rock et le métal mélodique, les Suisses de 'Crystal Ball' continuent leur petit bonhomme de chemin avec ce 11ème album rempli d'une énergie communicative et 'Crysteria' devrait plaire à tous les fans de mélodies addictives et de riffs musclés de guitares électriques...

Interprêtes

Steven Mageney (Chant), Scott Leach (Guitare, Claviers), Peter Berger (Guitare), Cris Stone (Basse), Marcel Sardella (Batterie) + Invités : Ronnie Romero (Chant), Stefan Kaufmann (Guitare), Peter Östros (Guitare), Johan Fahlberg (Chant), Torsten Röhre (Piano)


Artiste : Praying Mantis

Album : Katharsis

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 10-02-2022

La 'Mante religieuse' continue après près de 40 ans ('Time Tells No Lies' datant de 1981), de nous distiller du bon rock mélodique, les deux derniers albums 'Legacy' de 2015 et 'Gravity' de 2018 ayant été bien accueillis par tous les fans de bon rock et hard rock mélodique nous ramenant aux années 70/80 et leur nouveau bébé 'Katharsis' ne déroge pas à la règle et nous replonge une fois de plus dans ces décennies florissantes qui voyaient de nombreux albums de rock et hard rock mélodiques voir le jour dont certains sont devenus des incontournables encore maintenant. Alors, ce 'Katharsis' aurait certainement fait partie de cette liste s'il était sorti à cette époque car il réunit tous les atouts et nous déverse des hits mélodiques à la pelle que ce soit avec des compositions rythmées et énergiques comme le titre d'ouverture 'Cry for the Nations' (voir la vidéo ci-dessus), l'endiablé 'Ain’t No Rock’n’Roll In Heaven', les enjoués 'Long Time Coming' et 'Don't Call Us Now' avec leurs refrains à reprendre en chœurs, mais également dans des chansons dans un style AOR plus modéré comme 'Closer to Heaven', 'Non Omnis Moniar', 'Wheels In Motion' ou encore 'Masquerade', sans oublier le moment plus calme qu'est 'Sacrifice' et qui est à rajouter aux meilleures ballades de rock mélodique et le dernier titre 'The Devil Never Changes' avec ses chœurs addictifs. En résumé, les Anglais de 'Praying Mantis' continuent dans la continuité de leurs précédents albums à nous offrir des pépites mélodiques et 'Katharsis' en est encore la preuve et devrait tourner en boucle chez pas mal de fans de rock et hard rock mélodique nous ramenant à l'époque prospère de ce style, il y a déjà quelques décennies...

Interprêtes

John Cuijpers (Chant), Tino Troy (Guitares, Chœurs), Chris Troy (Basse, Chœurs), Andy Burgess (Guitare), Hans In’t Zandt (Batterie)


Artiste : John Mayall

Album : The Sun Is Shining Down

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 11-02-2022

Je vous disais il y a quelques jours que le temps n'avait pas d'influence sur 'John Mellecamp' avec son dernier album 'Strictly A One-Eyed Jack', mais que dire de 'John Mayall' qui nous avait comblé avec son dernier opus 'Nobody Told Me' et qui, à 88 ans (oui vous avez bien lu), sort un nouvel enregistrement studio 'The Sun Is Shining Down', le titre de cet album portant très bien son nom car, à l'écoute des deux premiers titres 'Hungry and Ready' et 'Can't Take No More', on est emporté dans des blues/rock joyeux et ensoleillé dans lequel le guitariste 'Melvin Taylor' est invité dans le premier titre. Dans le même style, on peut également citer les entraînants 'Chills and Thrills' et 'One Special Lady' et comme à son habitude, il s'est entouré d'artistes incontournables de blues/rock et on a un plaisir immense à l'écoute de ces titres intemporels que ce soient ses compositions ou des reprises d'autres artistes comme 'Bobby Rush', 'Bernard Allison' ou encore 'Tinsley Ellis'. Et quand l'ambiance se fait plus tranquille, les 'I'm as Good as Gone', 'Got to Find a Better Way', 'A Quitter Never Wins', 'Deep Blue Sea', 'Driving Wheel' ou encore 'The Sun Is Shining Down' sont autant de titres qui vous mettent en forme toute une journée. Bref, pas besoin de longs discours, le mieux encore c'est de presser sur la touche play et de se laisser emporter par ses compositions en dehors du temps qui font du bien à l'âme et qui nous font sortir, le temps d'un instant, de cette période anxiogène et se reconnecter à une musique beaucoup plus optimiste : à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

John Mayall (Chant, Claviers, Harmonica), Billy Watts (Guitare), Greg Rzab (Basse), Jay Davenport (Batterie) + Invités : Carolyn Wonderland (Guitare), Melvin Taylor (Guitare), Jake Shimabukuro (Ukulélé), Richard A. Rosenberg (Trombone), Mike Campbell (Guitare), Ron Dziubla (Saxophone), Marcus King (Guitare), Mark Pender (Trompette) Buddy Miller (Guitare), Scarlet Rivera (Violon)


Artiste : Silverlane

Album : Inside Internal Infinity

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 12-02-2022

Après deux albums dans les années 2000, 'My Innder Demon' en 2008 et 'Above The Others' en 2010, les Allemands de 'Silvername' reviennent plus de 10 ans après avec un nouvel enregistrement studio 'Inside Internal Infinity'. Ce nouvel opus me permet de les découvrir et leur style mélange différents courants métal en allant du power au symphonique, tout ceci étant saupoudré d'un brin de progressif et d'effets modernes électro ici et là, l'ensemble étant accessible avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement.

Après la courte introduction 'Twinkle Twinkle Little Star' avec une voix d'enfant chantant une berceuse qui ne laisse rien augurer de la suite, 'I Universe' déverse un premier brulot énergique et entraînant dont la mélodie est très accrocheuse et qui a un refrain avec un son énorme, puis, 'Blessed' montre également une belle puissance et de belles harmonies vocales sur une rythmique marquée, le solo de guitare dans la deuxième partie étant un pur régal. Suit le théâtral 'Hero Inn Sunset Club' avec une prestation vocale de 'Tom Klossek' très expressive entre voix claire et growls et avec un nouveau refrain mémorable, puis, 'Leviathan Rising' continue avec un nouveau hit mélodique entraînant et des arrangements de synthétiseurs s'intégrant très bien avec les riffs de guitares saturées, tout comme 'Medusa' qui suit (voir vidéo ci-dessus), et qui n'a rien envier à son prédécesseur. La pause ballade de l'album est dévolue à 'Soul of Tears' et, dans ce domaine, les Allemands ont également des atouts pour nous gratifier d'un très beau bijou mélodique, puis, s'il fallait décerner le titre de composition la plus variée, 'Scorched Earth' serait certainement citée pour son côté progressif et ses remarquables arrangements instrumentaux et vocaux, et l'album se termine par un rythmé 'FürImmer und Ewig' et l'épique 'Life to Die For' avec une dernière prestation vocale de haute volée de 'Tom Klossek' et une belle alternance entre parties calmes et musclées.

En résumé, 'Sliverlane' revient sur le devant de la scène métal et montre encore une fois de plus que l'Allemagne est un pays grand pourvoyeur de talents dans ce style de musique; 'Inside Internal Infinity' est à rajouter aux bons albums de métal de ce début d'année et devrait combler un public de métal qui aime les lignes mélodiques accrocheuses...

Interprêtes

Tom Klossek (Chant), Uli Holzermer (Guitare), Chris Alexander (Guitare), Daniel Saffer (Basse), Basti Kirchdörfer (Batterie, Percussions)


Artiste : Karfagen

Album : Land of Green and Gold

Date de Sortie : 07-01-2022

Ajouté le : 13-02-2022

Généralement, les albums de 'Karfagen' sont disponibles assez tard sur spotify après leur sortie et, après 'Birds of Passage' que j'avais chroniqué 1 mois après sa sortie en début 2020, la fin de l'année 2020 avait vu également la sortie de 'Principles and Theory of Spektra'. Continuant sur ce rythme impressionnant d'un album tous les ans, 'Antony Kalugin' poursuit dans sa lancée avec cette fois son nouveau bébé 'Land of Green and Gold'. Sorti au tout début 2022, il nous emmène dans un nouveau voyage progressif original et captivant avec une alternance entre de longs développements et des titres beaucoup plus courts.

On est accueilli par un court et bucolique 'Kingfisher and Dragonflies (Part 3)' qui continue les deux premiers chapitres d'anciens albums ('The Key to Perception' de 2009 et 'Solitary Sandpiper Journey' de 2010) et qui met en avant une calme ambiance grâce à la flûte et la guitare acoustique, puis, le premier long développement de la suite 'Land Of Green' est un instrumental varié avec des influences diverses qui nous embarque dans une première saga progressive avec de très beaux passages de claviers d'Antony Kalugin' qui nous enchante en faisant se succéder différentes sonorités et intensités. La partie 2 de 'Land Of Green' amène un côté plus jazzy et feutré et la mélodie attachante nous berce et nous caresse délicatement, 'Alexandr Pavlov' nous faisant de magnifiques solos de guitare électrique, puis, la virgule 'Solis Festum' avec une section d'accordéon délicieuse fait le lien avec la 3ème partie de 'Land Of Green' qui reprend de la vigueur avec l'apport des cuivres et qui en fait un titre entraînant avec toujours ce côté jazzy, intense dans la première partie et qui présente en milieu de titre une section plus mesurée pour revenir avec un final plus soutenu. Nouvel intermède, cette fois acoustique, 'Pastoral' porte bien son nom et est un morceau de guitare classique, puis, le premier chapitre de 'Garden of Hope' revient à une atmosphère feutrée de boîte de jazz et est le premier titre avec une courte section vocale d'Antony sur le final. Deuxième long développement, 'Land of Gold' est certainement le titre le plus progressif avec de multiples variations autour du thème principal qui nous ramène tantôt à des ambiances 'Floydiennes', tantôt à des atmosphères jazz ou tantôt à des climats plus pastoraux. Avec la 2ème partie de 'Land Of Gold', c'est un titre assez direct et chanté constitué de trois parties, tranquille sur le début et qui prend de l'ampleur petit à petit pour redescendre sur un final atmosphérique très calme, puis, 'Land of Jazz' porte bien son nom car on est de nouveau emmené dans une atmosphère feutrée de boîte de jazz avec un saxophone aux sonorités modernes qui nous propose différentes ambiances, tout d'abord lancinante puis ensuite plus intense, l'outro terminant la composition précédente par une nouvelle virgule nonchalante faite de quelques accords de piano accompagnés par le saxophone aux accents mélancoliques.

En résumé, 'Antony Kalugin' continue de nous offrir des albums d'une grande richesse en grande majorité instrumentaux et, cette fois, il y ajoute de nouvelles influences car, au-delà de l'aspect progressif, ce 'Land of Green and Gold' est baigné dans des ambiances jazzy ce qui ouvre d'autres horizons pour 'Karfagen' et montre encore plus l'étendu du talent de l'Ukrainien qui est à l'aise dans tous les styles de musique...

Interprêtes

Antony Kalugin (Claviers, Chant, Percussions) + Invités : Alexandr Pavlov (Guitare), Max Velychko (Guitare), Yan Vedaman (Saxophones), Konstantin Ionenko (Bass), Ivan Goritski (Batteire), Sergii Kovalov (Accordéon), Elena Kushchii (Flûte)


Artiste : Rémi Orts Project

Album : Reverse the Universe

Date de Sortie : 15-01-2022

Ajouté le : 14-02-2022

Le chanteur et multi-instrumentaliste 'Rémi Orts' a déjà à son actif un nombre impressionnant d'albums, la plupart étant des instrumentaux et chacun avec un thème particulier, en s'inspirant par exemple de ses voyages (voir son dernier album 'Cinematic II (Roma Imperiale)'). Ses influences sont multiples et il mélange différents styles de musique allant du rock à la newage en passant par le classique, l'électro, le folk ou la musique celtique, tout cela étant saupoudré d'une bonne dose de progressif. Vous pouvez trouver sa discographie complète sur son site. La particularité de ce dernier bébé 'Reverse the Universe' sorti début en Janvier 2022 est que tous les titres sont chantés et pour le thème abordé, je laisse Rémi nous en parler : " Qui n’a jamais songé à changer le cours de la vie quand la distance avec l’être aimé est devenue trop grande : revoir un être disparu, retrouver cet amour brisé inoubliable, rencontrer une personne, ressentir les mêmes émotions… Reverse the universe vous emmène pour une pause nostalgique sur un son rock progressif ".

Le décor est planté et, compte tenu du sujet, on est emmené dans un délicieux voyage progressif dans des ambiances calmes et reposantes dégageant une belle mélancolie en commençant par 'Let Me Breath Your Air' qui est un bon exemple de ce qui vous attend sur cet album avec une douce et lente mélodie sur laquelle on se laisse emporter et qui est agrémentée par de remarquables solos de guitare électrique. La suite continue dans cette atmosphère délicate et le chant envoutant rajoute à ce sentiment de plénitude. Tous les arrangements instrumentaux, qu'ils soient avec une guitare acoustique ('The Swell') ou avec un piano ('My Tower', 'The Maze', 'Friends of the Night') sont toujours remplis d'une belle sensibilité. Les deux dernière compositions 'Reverse the Earth' et 'Babel' sont plus énergiques et nous embarquent dans un rock au lignes harmonieuses tout autant attachant que les premiers titres et on sent des influences d'artistes des années 70/80 avec en tête 'Alan Parsons Project', 'Supertramp' ou encore 'Electric Light Orchestra'.

En résumé, 'Rémi Orts' nous offre un album rempli de belles mélodies reposantes qui nous ramènent quelques décennies en arrière avec les artistes cités plus haut et, 'Reverse the Universe' est à savourer le casque sur les oreilles après une rude journée de travail et devrait toucher un public relativement large car l'ensemble est très accessible dès la première écoute...

Interprêtes

Rémi Orts (Tous les instruments, Chant)


Artiste : The Ferrymen

Album : One More River to Cross

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 15-02-2022

'The Ferrymen' est un super groupe de trois artistes de la scène internationale métal, tout d'abord le chanteur 'Ronnie Romero' qui officie dans de multiples projets dont 'Lords Of Black', 'Sunstorm' et ayant participé au dernier album du projet de 'Caterina Nix' 'Chaos Magic' pour ne citer que les 3 derniers albums chroniqués dans myprogmusic, puis le multi-instrumentaliste 'Magnus Karlsson' qui est également bien pris dans différents projets dont le dernier album d'Anette Olzon', son projet d'opéra métal 'Heart Healer' ou encore sa participation au projet 'Allen/Olzon' et, pour finir, comme on dit, the "last but not the least", j'ai nommé, 'Mike Terrana' qui est connu pour avoir été le batteur de 'Tarja' pendant plusieurs années et qui a un CV aussi long qu'un jour sans pain (je vous renvoie à 'Wikipedia'). Avec de telles références, on ne sera pas surpris que ce nouvel opus, dans la lignée de ses prédécesseurs 'The Ferrymen' de 2016 et 'A New Evil' de 2019, soit une sorte de best off de compositions de métal mélodique avec des arrangements de 'Magnus Karlsson' toujours très riches qui amènent une densité extraordinaire à l'ensemble (le Suédois assure non seulement toutes les parties de claviers et tous les registres de guitare électriques avec notamment de remarquables solos mais se charge également de la basse). On navigue donc dans une suite de compositions toutes aussi addictives les unes que les autres avec, tout d'abord, dans un style énergique, les bijoux mélodiques et entraînants que sont 'One World', 'The Last Wave', 'The Other Side' ou encore 'The Passenger' qui amènent tous un plaisir d'écoute immédiat. Ensuite le titre éponyme de l'album ainsi que 'Bringers of the Dark' et 'The Last Ship' amènent un côté épique et symphonique grâce à d'admirables arrangements orchestraux et vocaux et on ne pourra pas non plus passer à côté de la power ballade 'Morning Star' et du hit mélodique 'Shut It Out' qui aurait fait un malheur dans les années 80. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce dernier album du super groupe 'The Ferrymen' est rempli de mélodies mémorables que l'on déguste les unes après les autres et 'One More River to Cross' tournera certainement en boucle chez toutes les amatrices et tous les amateurs de heavy métal mélodique...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Magnus Karlsson (Guitares, Basse, Claviers), Mike Terrana (Batterie)


Artiste : The Quill

Album : Live, New, Borrowed, Blue

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 16-02-2022

Les Suédois de 'The Quill' n'ont pas mis longtemps après leur dernier album 'Earthrise' de 2021 pour sortir un nouvel opus. Avec une étiquette de Stoner, ils ont commencé leur carrière il y a plus de 30 ans, et si vous aimez un rock/hard rock direct et lourd avec des guitares saturés, vous devriez être comblé avec ce 'Live, New, Borrowed, Blue' qui contient deux compositions originales qui n'avaient pas été retenues pour 'Earthrise' avec 'Children Of The Sun' (voir vidéo ci-dessus) et 'Burning Tree', une version rallongée de 'Keep On Movin' (voir la vidéo ici), les autres titres étant des reprises de groupes de hard rock des années 70 mais également des live avec 'Keep It Together' et 'Hole in my Head'. Par conséquent, 'The Quill' nous offre un panel assez étendu de leur style et pour ceux qui aimeraient cet album, je vous conseille d'écouter les précédents qui sont disponibles sur spotify avec, par exemple, 'Born from Fire' de 2017, 'Tiger Blood' de 2013 ou encore 'Full Circle' de 2011. En résumé, ce dernier album de 'The Quill' est un bon moyen de découvrir cet hard rock heavy et direct des Suédois qui nous ramène aux références du hard rock des années 70 avec un son moderne et puissant...

Liste des titres + Original des reprises :
1. Keep On Moving ('The Quill', Version étendue)
2. SOS ('Aerosmith', 'Get Your Wings', 1974)
3. Children of the Sun ('The Quill', Titre original)
4. Where Eagles Dare ('Iron Maiden', 'Piece of Mind', 1983)
5. Keep It Together ('The Quill', Live de l'album 'Born from Fire', 2017)
6. Mount Everest ('November', '6:e november', 1972)
7. Burning Tree ('The Quill', Titre original)
8. Frozen Over ('Captain Beyond', 'Live in Texas', 1973)
9. Hole in My Head ('The Quill', Live de l'album 'Voodo Caravan', 2002)

Interprêtes

Roger Nilsson (Basse), Magnus Ekwall (Chant), Christian Carlsson (Guitare), Jolle Atlagic (Batterie)


Artiste : Superthousand

Album : #TRNSITion

Date de Sortie : 04-02-2022

Ajouté le : 17-02-2022

Je vous avais présenté le groupe Allemand 'Superthousand' et leur album '#TRNSIT' en 2020 et les Allemands ressortent cet album en ce début 2022 mais ils ont rajouté quatre titres live dont deux longs développement de 14 minutes, plus la composition 'Silence' dont seulement la courte reprise apparaissait sur l'album '#TRNSIT' et une magnifique version en acoustique de 'Yet Untitled'. En ce qui concerne les deux longs développements, on embarque pour deux merveilleux voyages progressifs atmosphériques avec, tout d'abord 'Gauss' et sa mélodie lancinante sur une rythmique marquée qui nous enveloppe tout au long du titre, puis, 'Space Traveller' nous ramène quelques décennies en arrière avec des influences fortes des premiers albums de 'Pink Floyd', la première partie avec une section rythmique amenant ce côté enivrant dans lequel on se laisse emporter et la partie centrale offrant de magnifiques ruptures d'intensités et de tempo pour revenir dans le final à l'ambiance du début avec un remarquable crescendo retombant dans quelques notes de guitare. Quant à 'Silence', on est plongé dans une ambiance 'Floydienne' reposante sur un lent tempo qui procure une sensation de plénitude, le final amenant une accélération répétitive enivrante. Bref, les Allemands de 'Superthousand' rajoute à leur premier album de très beaux live et on espère qu'ils continueront à nous offrir des albums dans le futur de cette qualité car si vous aimez les ambiances atmosphériques progressives des années 70, vous devriez, sans aucun doute, adhérez à ce '#TRNSITion'...

Interprêtes

Lars Dreier (Claviers, Guitare, Basse), Dominik Mertens (Chant, Guitare), Markus Missbrandt (Batterie, Djembé, Percussions)


Artiste : Overworld Dreams

Album : Under The Covers II

Date de Sortie : 04-02-2022

Ajouté le : 18-02-2022

'Overworld Dreams' est une formation Américaine de rock progressif que je découvre avec ce deuxième album de reprises 'Under The Covers II' mais qui a également sorti deux albums de compositions originales, 'Voyage' en 2018 et 'Gateway' en 2019 et un premier album de reprises 'Under The Covers I' en 2020. Tout d'abord, si vous ne connaissez pas cette formation et que vous aimez le rock progressif des années 70, je vous conseille fortement d'écouter les deux premiers albums car je me suis retrouvé en terrain connu avec des influences des grands groupes du début du progressif comme 'Genesis', 'Yes' ou encore des formations plus récentes comme 'Marillion' ou 'Saga'. En ce qui concerne le premier album de reprises, on naviguait avec des formations comme 'U.K.', 'Billy Thorpe', 'Rush', 'Genesis', 'Styx', 'Opeth', 'Journey' ou encore 'Porcupine Tree' et le dernier album se concentre un peu plus sur le début des années 80 avec 'Genesis' à l'honneur et l'album 'Duke' qui est interprété avec un premier titre de près de 28 minutes qui enchaîne 6 des 12 titres de l'album original qui sont repris en titre individuel ensuite. Le reste de l'opus se partage entre les magnifiques reprises de 'Hey You' de 'Pink Floyd' en 2 versions, la non moins magnifique reprise de 'Red Rain' de 'Peter Gabriel' et le mélodique 'Best of your Times' de 'Styx' de l'album 'Paradise Theatre' datant de 1981. Bref, les Américains de 'Overworld Dreams' sortent un album de qualité en mettant en avant l'album 'Duke' de 'Genesis' avec, cerise sur le gâteau, une remarquable interprétation et un son moderne et ces reprises nous ramènent quelques décennies en arrière et nous rappellent ces beaux moments d'écoute des premières formations de rock progressif des années 70...

Interprêtes

Matt Maugeri (Chant, Guitare), Elizabeth Holder (Chant, Claviers), Christopher Parsons (Basse, Guitare, Claviers, Batterie, Chant), Ken Walker (Claviers, Chant), Randy Sandmann (Guitare), Paul Higginbotham (Guitare) + Invités : Chet Lewis (Guitare), Donny Spencer (Guitare)


Artiste : The Arc Light Sessions

Album : Of Thought and Other Misgivings

Date de Sortie : 07-02-2022

Ajouté le : 19-02-2022

Depuis quelques années, j'ai toujours dans ma liste de lecture les albums de 'The Arc Light Sessions' mais je n'ai jamais eu l'occasion d'en chroniquer un. Ce projet, mené par le chanteur et claviériste 'John Alarcon', a été créé à la fin des années 90 avec deux albums à la clé sous le nom de 'Synthology', 'Between Day and Night' en 2000 et 'The Fairest of Moments' en 2002, puis, après une longue période de plus de 10 ans sans album, c'est en 2015 que le premier opus 'Perchance to Dream' sous le nom 'The Arc Light Sessions' sort. Il s'en suit plusieurs albums et les deux dernières années ont été particulièrement prolifiques car 2020 a vu la sortie de 4 albums avec 'Chromatic Overture', 'The Unintended Consequence of Memory', 'The Discovery of Light' et 'A Song for the Misbegotten'. De même 2021, a vu 3 albums voir le jour avec 'A State of Equilibrium', 'The Poetry in Contemplation' et 'Redemption'. Et il n'a fallu que quelques mois pour que le nouvel opus soit disponible avec cette fois 'Of Thought and Other Misgivings' qui nous embarque une fois de plus dans l'univers de 'John Alarcon' fait d'un subtil mélange entre du rock progressif avec des influences des formations majeures des années 70/80 comme 'Genesis', 'Emerson lake & Palmer', 'Yes' ou encore 'King Crimson' et de la musique classique mais également du jazz.

'Don't Believe' nous accueille dans une ambiance pastorale par une flûte qui nous font monter directement bien au chaud sur un petit nuage confortable avec des arrangements instrumentaux recherchés qui font vagabonder notre esprit, puis, 'Seeking', après une introduction à la 'Keith Emerson', poursuit dans un semi-acoustique avec de remarquables harmonies vocales et un magnifique accompagnement au piano. La suite continue dans la même atmosphère et défilent des compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres comme la ballade 'Summer's Gone', 'Eye of the Beholder' et son côté mélancolique ou encore le léger 'Conundrun' qui nous ramène à un progressif symphonique inventif. Avec 'Autumn', 'John Alarcon' nous offre une belle ballade mélancolique qui déroule des lignes mélodiques mémorables avec de nouveaux arrangements raffinés puis 'The Bitter End' continue dans cette ambiance mélangeant progressif et classique avec une nouvelle mélodie dont le refrain vient se greffer immédiatement dans la tête et c'est avec les 8 minutes de 'Always on the Verge' que l'album se termine tout en légèreté avec une flûte qui débute le titre dans une ambiance pastorale et dont les arrangements au piano sont splendides.

En résumé, avec ce dernier album 'Of Thought and Other Misgivings' (qui est déjà le 8ème en moins de 2 ans), le Canadien 'John Alarcon', continue à nous enchanter et à nous offrir un rock symphonique et progressif raffiné et subtil que l'on a plaisir à écouter et qui nous ramène au début du progressif : à déguster tranquillement pour se détendre après une dure journée de travail...

Interprêtes

John Alarcon (Piano, Claviers, Orgue, Mellotron, Chant), Hugo Emard (Basse), Steve Valmont (Batterie), Luc Tremblay (Flûte, Hautbois), Patrick Simpson (Guitare)


Artiste : Syrinx Call

Album : Mirrorneuron

Date de Sortie : 10-02-2022

Ajouté le : 20-02-2022

Je reviens sur un album qui est sorti en 2021 mais qui est seulement disponible maintenant sur les sites de streaming. Il s'agit du 3ème album du projet 'Syrinx Call' de l'Allemand 'Volker Kuinke' qui, accompagné par 'Jens Lueck' et 'Isgaard' (voir leur projet 'Single Celled Organism'), avait sorti en 2018 l'album 'The Moon on a Stick'. 'Mirrorneuron' raconte l'histoire d'un robot nommé 'Kai', qui développe une fonction qui lui permet de ressentir de l'empathie sur son chemin à travers une grave crise existentielle après avoir rencontré des contradictions et une dissonance entre la théorie et la pratique. La psychothérapeute 'Mara' doit remettre le robot humanoïde sur les rails, mais contre toute attente, 'Kai' parvient à remuer quelque chose en elle. Cette capacité provient des neurones miroirs, des cellules nerveuses de notre cerveau qui font de nous, les humains, des êtres empathiques.

Le menu de cet album est bien rempli puisque nous avons à notre disposition 14 titres pour 1 heure d'écoute et on retrouve l'artiste aux multiples flûtes qui nous emmène dans un magnifique voyage progressif symphonique, tantôt léger et entraînant, tantôt mélancolique et apaisant. D'entrée, avec 'Bit By Bit', la flûte donne le ton avec un premier titre aérien dont la belle mélodie nous chatouille délicatement les sens, puis, 'Deceptive Illusion' continue de nous enchanter avec une prestation vocale angélique d'Isgaard' et de 'Doris Packbiers'. Débutant pratiquement sur le même thème que son prédécesseur mais dans un tempo beaucoup plus lent, 'The Arctic Will Die' monte encore le curseur émotionnel avec une mélodie remplie de poésie qui fait ressortir une remarquable émotion grâce notamment à l'interprétation sublime de 'Jens Lueck' et à des chœurs célestes et c'est le même climat paisible que l'on retrouve dans le titre suivant 'Breakdown'. Avec 'Perfect Shine', le thème mélodique me fait penser au style délicat de 'Renaissance' d'autant plus que la prestation vocale des deux chanteuses est magnifique. La suite nous offre les deux très beaux instrumentaux pastoraux 'Merging Influences' et 'Mirrorneuron' toujours menés par la flûte de 'Volker Kuinke', et défilent des titres tous autant attachants les uns que les autres avec de belles vocalises sur 'Big Data', le mélancolique 'Weird Resonance' avec des harmonies vocales de toute beauté et un magnifique final avec un solo de guitare 'Gilmourien', la très belle virgule émouvante 'One Step Beyond' qui n'aurait pas dépareillé dans un album de 'Roger Waters', l'apaisant 'I'm Gonna Buy Some Flowers' sur lequel on s'abandonne complètement au gré des vocalises célestes, 'Sweetness' qui allie admirablement la douceur du chant d'Isgaard' avec celle de la flûte de Volker, l'album se terminant par le bijou mélodique 'Fill The Silence' et par le très (trop !) court 'Silent Echoes' dans une ambiance 'Floydienne'.

En résumé, 'Volker Kuinke', entouré par des artistes de qualité, montre une fois de plus tout son talent de compositeur pour nous faire passer un merveilleux moment d'écoute et nous offrir un merveilleux voyage apaisant et relaxant rempli de poésie ce qui fait de 'Mirrorneuron' un album qui devrait rejoindre la discothèque idéale de toutes les amatrices et de tous les amateurs de progressif symphonique...

Interprêtes

Volker Kuinke (Flûte, Chant), Jens Lueck (Claviers, Batterie, Percussions, Chant), Isgaard (Chant), Doris Packbiers (Chant) + Invités : Frank Bornemann (Guitare), Jürgen Osuchowski (Guitare), Jan Petersen (Guitare), Hannes Arkona (Guitares, Claviers), Babis Nikou (Guitare, Luth), Klaus-Peter Matziol (Basse), Georg Kresimon (Basse), Katja Flintsch (Violon, Alto), Annika Stolze (Violoncelle)


Artiste : Alan Parsons

Album : One Note Symphony: Live in Tel Aviv

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 21-02-2022

Il nous avait comblé avec le concert 'The Neverending Show: Live in the Netherlands' fin 2021 et voici que quelques mois après, 'Alan Parsons' sort un nouveau concert cette fois accompagné par l'orchestre philarmonique d'Israël. Certes, la set list est assez semblable par rapport à celle du premier concert mais, avec l'orchestre, 'Alan Parsons' a pu ajouter des compositions demandant l'apport d'instruments classiques comme 'Silence and I' avec un final qui me donne toujours autant la chair de poule à chaque écoute et, bien entendu, 'The Sorcerer’s Apprentice' de son dernier album 'The Secret' qui est une adaptation de la pièce de 'Paul Dukas' de 1897 et qui est connue pour avoir été intégrée dans le film de 'Disney', 'Fantasia', en 1940. Et comme toujours, l'enregistrement est d'une qualité exceptionnelle et nous embarque une fois de plus dans les albums mythiques des années 70/80 d'Alan Parsons Project'. Comme pour 'The Neverending Show', en plus des 2 CD, le concert a été filmé et les versions DVD/Blu-ray sont également disponible. Pour vous faire une idée de ce très beau concert, des vidéos sont présentes sur youtube avec 'Standing On Higher Ground' (voir vidéo ci-dessus), 'Don't Answer Me' et 'As Night Fall''. Bref, pour toutes les amatrices et pour tous les amateurs d'Alan Parsons Project' qui ont baigné dans les décennies 70 et 80 avec tous les albums mythiques, ce live de Tel Aviv se rajoute à la liste des concerts à avoir absolument dans sa discothèque idéale...

Interprêtes

Alan Parsons (Chant, Guitare, Ukulele, Clavier), P.J. Olsson (Chant, Guitare, Percussions), Todd Cooper (Chant, Saxophone, Guitare, Percussions), Jeff Kollman (Guitar, Chant), Tom Brooks (Claviers, Chant, Chef d'orchestre), Dan Tracey (Guitare, Chant), Guy Erez (Basse, Chant), Danny Thompson (Batterie, Chant), Jordan Asher Huffman (Chant), The Israel Philharmonic Orchestra


Artiste : Lionville

Album : So Close to Heaven

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 22-02-2022

Après le très bon 'Magic Is Alive' sorti en 2020, les Italiens de 'Lionville' remettent ça avec leur 5ème enregistrement studio 'So Close to Heaven' et poursuivent leur collaboration avec 'Frontiers'. Dans ma précédente chronique, je faisais des parallèles avec des formations du début des années 80. Dans ce nouvel opus, les compositions me font de plus en plus penser à 'Foreigner' et 'ASIA' avec, d'entrée, 'This Time' ('Lars Säfsund' chantant en duo avec 'Robbie LaBlanc') qui nous renvoie à ces groupes qui ont marqué l'histoire du rock mélodique, et le titre suivant 'Cross My Heart' (voir la vidéo ci-dessus) en est encore la confirmation avec un refrain mémorable, ses chœurs addictifs et le magnifique solo de guitare. Tout est donc mis en œuvre pour passer un très beau moment d'écoute car toutes les compositions ont toutes ce côté AOR accessible qui procure un plaisir immédiat et défilent des titres entraînants et mélodiques avec par exemple 'The World is on Fire', 'True Believer' (voir la vidéo ici), 'We Are One' ou encore 'Only the Brave'. A noter également la belle ballade 'Can't Live Without Your Love' dans la lignée de 'Foreigner' et la reprise 'Arrow Through My Heart' de 'Richard Marx' et le bijou mélodique qu'est la chanson titre qui clôt de très belle manière l'album. En résumé, ce dernier album des Italiens de 'Lionville' est rempli de mélodies mémorables accessibles qui nous font rajeunir de quelques décennies pour nous faire revenir au meilleur des années 80 en rock mélodique...

Interprêtes

Stefano Lionetti (Guitare, Chœurs, Claviers), Lars Säfsund (Chant, Chœurs), Michele Cusato (Guitare), Fabrizio Caria (Piano, Claviers), Giulio Dagnino (Basse), Martino Malacrida (Batterie) + Invités : Robbie LaBlanc (Chant)


Artiste : The Silent Wedding

Album : Ego Path

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 23-02-2022

'The Silent Wedding' est un projet Grec de métal mélodique teinté de progressif qui a été créé en 2006 et dont le premier album date de 2013 ('Livin' Experiments') et un deuxième album a vu le jour en 2017 ('Enigma Eternal'). 2022 voit donc la naissance de leur 3ème bébé 'Ego Path' qui montre tout le talent de ce groupe peu connu dans le monde du métal avec des compositions accrocheuses grâce notamment à des lignes mélodiques accessibles. Ayant participé à la tournée de 'European Journey' de 'Threshold' en 2014, on peut dire que, même si le côté progressif n'est pas forcément très développé, ils jouent néanmoins dans la même cour que les britanniques en ce qui concerne les lignes mélodiques.

Comme s'ils avaient voulu faire une suite à 'Enigma Eternal', La courte introduction 'The Eternal Enigma' plante le décor avec un instrumental qui déploie le thème mélodique que l'on va retrouver dans le titre suivant 'Time of Darkness' qui propose, d'entrée, une puissance extraordinaire avec des riffs de guitare acérés, une première prestation vocale remarquable de 'Marios Karanastasis' et un premier refrain qui vient se loger immédiatement dans la tête. Dans un tempo plus mesuré, 'The Sea of Fate' poursuit avec une composition épique qui montre cette fois toute cette théâtralité déployée dans le chant et dans les arrangements instrumentaux et qui met en avant le guitariste 'Jim Katsaros' avec un magnifique solo de guitare (que j'aurais aimé un peu plus long), puis, 'Caught in the Web', qui a fait l'objet d'une vidéo (voir ci-dessus), est un hit mélodique direct et entraînant avec de beaux arrangements instrumentaux que ce soit aux claviers ou à la guitare et le refrain donne une envie irrésistible d'accompagner 'Marios Karanastasis'. La suite continue de nous offrir des mélodies mémorables avec 'Reveal the Rain' et 'Sinners in Disguise' qui alternent différents tempos et intensités, puis, 'Stealing the Sun' est encore un moment fort de l'album sous la forme d'une magnifique power ballade remplie d'émotion grâce à une prestation vocale magistrale de 'Mario Karanastasis'. Avec 'Point of No Return', la section rythmique est plus recherchée et offre de nombreux changements de tempos ce qui amène une bonne dose de progressif, puis, 'The Final Token' débute avec des sonorités électroniques d'instruments à vent et poursuit avec une nouvelle mélodie accrocheuse sur laquelle on se laisse emporter. Suit 'Ethereal Walls' avec un nouveau refrain mémorable et un solo de guitare remarquable dans la deuxième partie qui nous fait grimper sur un petit nuage, puis, 'Song Of The Dead' fait se succéder une première moitié énergique avec section rythmique intense et une deuxième avec un crescendo accompagné par de très beaux chœurs sur une mélodie prenante, puis 'A Path to Nowhere' clôt l'album par un instrumental acoustique tranquille dans une ambiance mélancolique et émouvante.

En résumé, les Grecs de 'The Silent Wedding' sortent un très bon album avec des compositions accessibles car les lignes mélodiques sont accrocheuses à la première écoute et 'Ego Path' devrait plaire à un public aimant autant le métal progressif que le métal mélodique...

Interprêtes

Marios Karanastasis (Chant), Jim Katsaros (Guitare), George Kritharis (Basse), Renos Lialioutis (Batterie), Johnny Thermos (Claviers, Chœurs)


Artiste : Degreed

Album : Are You Ready

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 24-02-2022

C'est encore la Suède qui nous offre un nouvel album de hard rock mélodique avec pour cette fois la formation 'Degreed' qui sort son sixième album 'Are You Ready' après 'Lost Generation' en 2019 et c'est encore 'Frontiers' qui promeut les Suédois. La particularité de 'Degreed' est d'avoir un panel assez étendu de styles avec une constante régulière de nous pondre des lignes mélodiques toujours très efficaces qui font de chaque titre un hit. Cependant on peut dire qu'avec 'Are You Ready', les compositions alternent du heavy métal et du hard rock mélodique : après une première écoute, j'ai eu l'impression de revenir aux années 80 avec 'Def Leppard' pour les titres 'Radio' ou le titre éponyme de l'album auxquels on peut rajouter 'Feed the Lie' qui dégage une énergie fabuleuse, mais les bijoux mélodiques moins heavy et plus en phase avec des formations comme leur compatriotes 'Eclipse' ou 'Palace' ou encore 'H.E.A.T' avec des titres comme 'Into The Fire' (voir la vidéo ci-dessus), 'Higher', 'Burning' et son refrain addictif, 'Falling Down' (voir la vidéo ici) ou encore 'Lost in paradise' ou 'We Will Win' sont majoritaires. On ne passera également pas à côté de la ballade 'Turn Back' qui est à rajouter aux meilleures ballades de hard rock mélodique. Bref, La Suède montre une fois de plus qu'ils restent une des meilleures nations dans le domaine du hard rock mélodique et ce 'Are You Ready' de 'Degreed' vient se rajouter à la liste des meilleurs albums de rock, hard rock et métal mélodiques de ce début 2022 avec dans mes dernières chroniques 'Crystal Ball', 'Kissin' Dynamite', 'Edge Of Forever' ou encore 'Autumn's Child'...

Interprêtes

Robin Eriksson (Chant, Basse), Daniel Johansson (Guitare), Mikael Blanc (Claviers), Mats Eriksson (Batterie)


Artiste : Rick Miller

Album : Old Souls

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 26-02-2022

On retrouve de nouveau 'Rick Miller' avec un nouvel album qui est, si je compte bien, le 16ème depuis 1984 et, ces 4 dernières années ont été bien remplies puisqu'il a sorti 'Delusional' en 2018 et deux albums de suite en 2020, 'Belief in the Machine' et 'Unstuck in Time' ce qui fait 4 albums en moins de 5 ans si on compte ce dernier bijou 'Old Souls'. Et quand je parle de bijou, on peut dire que 'Rick Miller' est un orfèvre en la matière car il nous façonne un univers musical dans un rock progressif fait de tempos calmes et reposants avec de belles mélodies sur lesquelles il pose sa douce voix. 'Old Souls' en est encore un bon exemple et, je sais qu'à chaque sortie d'un de ses albums, je l'écoute religieusement, le casque sur les oreilles, le soir après le travail et c'est à chaque fois un ravissement total qui permet de se relaxer complètement en se laissant aller à l'écoute de ces magnifiques mélodies.

'Time's Way' débute l'album avec un long développement 'Floydien' qui nous berce tranquillement au rythme du chant presque chuchoté de Rick et des accompagnements de guitare 'Gilmouriens' sur lesquels on s'abandonne complètement, puis, 'Guinevere' ajoute des cordes dans une ambiance assez sombre et cet acoustique montre une mélancolie attachante grâce à de très belles lignes mélodiques. On monte de quelques degrés le curseur émotionnel avec le magnifique 'Haunt Me' qui déroule une mélodie touchante accompagnée par une guitare larmoyante et, sans transition, 'Virgin Rebirth', après une introduction avec des cordes bouleversantes, accélère le tempo pour une composition entraînante avec des sonorités électroniques, puis, 'The Red Sky' est une très belle ballade avec une longue introduction instrumentale magnifiée par un trio piano/violoncelle/flûte et dont la partie chantée est remarquable grâce notamment à la voix envoutante de 'Rick Miller' et des accompagnements aériens. Suit 'Ixtlan Awaits' qui me rappelle les ambiance des premiers 'Barclay James Harvest' grâce à une mélodie entêtante qui ne vous quitte plus et qui a une section psychédélique en milieu de titre qui nous emporte dans un rêve éveillé, puis, nous continuons notre voyage avec deux magnifiques instrumentaux, tout d'abord, 'A Stitch in Time' dans une atmosphère orientale dépaysante et envoûtante, puis, 'Lost Karma' est une autre invitation au voyage, cette fois au son d'une flûte ensorcelante. Arrive le long développement 'Don Quixote' qui vaut à lui seul l'achat de l'album et qui nous plonge dans une ambiance rappelant les meilleurs titres de 'Pink Floyd' et on se laisse bercer par le lent tempo cheminant doucement avec des interventions magiques de guitare et la douce voix de 'Rick Miller' qui nous fait monter sur un petit nuage, tout cela étant entrecoupé par une section hispanique de toute beauté et une autre section psychédélique faite d'une suite de sonorités inquiétantes pour revenir sur un final avec quelques notes de guitare acoustique. Et comme tout doit avoir une fin, 'Time's Way Reprise' clôt ce très bel album avec le thème de départ nous ramenant encore au meilleur des 'Floyds'.

En résumé, c'est encore un très bel album que nous offre 'Rick Miller' qui continue de nous combler avec un progressif atmosphérique tranquille et délicat. Si vous êtes amatrice ou amateur de la facette planante de 'Pink Floyd', vous devriez très vite adopter 'Old Souls' qui, pour moi, sera certainement un des meilleurs albums 2022 en progressif mélodique et atmosphérique...

Interprêtes

Rick Miller (Chant, Guitare, Claviers) + Invités : Sarah Young (Flûte), Jaye Marsh (Flûte), Mateusz Swoboda (Violoncelle), Barry Haggarty (Guitare), Kane Miller (Guitare, Violon), Will (Batterie, Percussions)


Artiste : Silent Skies

Album : Nectar

Date de Sortie : 04-02-2022

Ajouté le : 27-02-2022

'Tom S. Englund' est connu pour être le chanteur des formations de métal 'Evergrey' et 'Redemption' mais on connait assez peu l'autre facette de ce grand artiste qui, accompagné de son partenaire de 'Redemption', 'Vikram Shankar', a créé le projet 'Silent Skies' avec un admirable premier album 'Satellites' en 2020. Dans ce nouveau projet, il n'est plus question de métal progressif et nos deux protagonistes, auxquels on peut ajouter le violoncelliste 'Raphael Weinroth-browne' pour ce deuxième album 'Nectar' (Raphael a participé au dernier album de 'Leprous'), nous emmènent dans un voyage musical intense dans des ambiances épurées, laissant notre esprit vagabonder pendant le temps d'une écoute, comme suspendu et hors du temps. Tout est donc mis en œuvre pour passer un moment merveilleux et les compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres se suivent en commençant par un émouvant 'Fallen From Heart' qui dans un lent tempo, nous sort de ce monde de l’instantanéité et de l’immédiateté et qui, en conséquence, nous demande de prendre le temps et de presser sur notre touche pause pour mieux apprécier tous ces titres qui vont tous à l'essentiel et ne retiennent que la substantifique moelle de la musique. Je pourrais tous les citer car chacun est un havre de paix dans lequel on s'abandonne complètement et ils dégagent tous une mélancolie attachante comme 'Taper' (voir la vidéo ici), 'Leaving' (voir la magnifique vidéo ci-dessus) ou encore 'Let It Hurt' (voir la vidéo ici) mais, le mieux encore, est de vous laisser presser sur votre touche play pour laisser la place à ces magnifiques compositions aux mélodies élégantes et épurées. Bref, comme vous l'aurez compris, 'Nectar' est un album hors du temps qui nous sort de notre rythme quotidien pour nous ressourcer et nous ramener à l'essentiel et qui est chargée de cette humanité intense et universelle bien piétinée en ce moment par tous ces autocrates qui nous gouvernent...

Interprêtes

Tom S. Englund (Chant), Vikram Shankar (Piano) + Invité : Raphael Weinroth-browne (Violoncelle)


Artiste : City of Lights

Album : Before the Sun Sets

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 28-02-2022

'City of Lights' est un nouveau projet initié pendant la période de pandémie par le guitariste 'Neil Austin' et qui a été rejoint par le chanteur Grec 'Manos Fatsis' qui officie dans la formation 'Alpha Souls' et par les 2 frères Robin et Mats Eriksson, respectivement bassiste et batteur de 'Degreed'. D'autres artistes invités complètent le line up de ce premier album 'Before the Sun Sets' qui, tout comme le dernier 'Lionville' sorti le même jour chez 'Frontiers', nous offre du bon hard rock mélodique, puissant mais avec un bon équilibre entre les guitares et les claviers. On embarque pour 12 compositions ultra mélodiques avec deux premiers titres énergique 'Racing on the Redline' et 'Heart's On Fire' (voir la vidéo ci-dessus) mais le reste de l'album est plus mesuré et plus orienté AOR. Les refrains mémorables se suivent les uns après les autres et on pourrait citer tous les titres car chacun donne ce plaisir immédiat d'écoute (voir la vidéo de 'Heat of the Night' ici). Il faut cependant attendre l'avant dernier titre 'How to Love' pour avoir une ballade interprétée de belle manière par 'Manos Fatsis' et c'est avec la chanson titre que l'album se termine avec un dernier bijou mélodique dont le final ne vous quitte plus. En résumé, ce nouveau projet 'City of Lights' à tendance AOR est encore une belle surprise 2022 pour tous les fans de hard rock mélodique et ce premier album montre toute la maturité de cette formation qui devrait, s'ils continuent dans cette voix, venir très vite concurrencer les ténors du genre...

Interprêtes

Manos Fatsis (Chant), Neil Austin (Guitare), Robin Eriksson (Basse), Mats Eriksson (Batterie) + Invités : Daniel Johansson (Guitare), Joel Selsfors (Piano), Jonathan Carlemar (Guitare), Matt Farmer (Guitare), Mikael Blanc (Claviers), Mike Kyriakou (Guitare), Nathan Doyle (Guitare)


Artiste : Grandval

Album : Eau et Feu

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 25-02-2022

Les Français de 'Grandval' emmenés par 'Henri Vaugrand' avait sorti le deuxième volet 'Descendu sur Terre' de leur trilogie sur les éléments en pleine pandémie ce qui ne leur a pas permis de le défendre sur scène et, par conséquent, ils en ont profité pour boucler la boucle avec ce nouvel album 'eau | feu', je les cite, " consacré à la nature et aux animaux, à la place du genre humain et à ses folies ". Pour cet album, 'Henri Vaugrand' s'est trouvé un compagnon de route avec 'Olivier Bonneau' qui signe deux titres et on retrouve ce rock progressif à la Française hérité des années 70 avec notamment des textes qui mettent en avant la langue Française et qui peuvent rappeler des artistes comme 'Ange'.

Musicalement, cet opus alterne de longs développements qui nous embarquent dans des sagas progressives avec de longues parties instrumentales et d'autres titres, plus directs, laissant une bonne place au chant. Le court 'Ferimur' nous accueille avec des bruitages accompagnés par un texte murmuré qui se poursuit avec une première mélodie mémorable, puis, 'Les jours innocents', racontant cette fois la période insouciante de la jeunesse (que l'on a bien mis à mal en ces temps troublés), nous enveloppe dans un thème répétitif magnifié par une section rythmique originale accentuant ce côté sans fin et alternant différentes intensités. Avec 'Il neige encore' (voir la vidéo ci-dessus), on est emmené dans la solitude de la vieillesse et, au rythme d'une belle mélodie se terminant par un magnifique solo de guitare, cette composition montre un visage très émouvant avec des mots tellement évocateurs pour tous ceux qui ont des parents âgés, puis, le plus long développement, 'Heinrich (un monde bien étrange)', nous emmène dans un admirable voyage progressif proche de 'Ange' avec des textes tirés au cordeau nous parlant du sort désastreux des exilés climatiques et qui déploie des sections instrumentales originales nous ramenant aux meilleurs formations de progressif des années 70, dont cette partie centrale qui me fait penser à 'Genesis' et qui se poursuit dans une ambiance acoustique épurée guitare/voix magnifique avant de revenir sur un final plus énergique. Suit 'Erables et chênes', légèrement plus court que son prédécesseur mais qui continue dans ce progressif original et, cette fois, dans la partie chantée, ce sont les Français de 'Lazuli' qui me viennent à l'esprit et l'ensemble met en avant une section rythmique entraînante et inventive qui présente de belles variations dans la partie centrale instrumentale aux influences jazz/rock. Quant à 'Aqua et igni' (littéralement, Interdire à quelqu'un l'eau et le feu et utilisé pour décrire les exilés), les Français s'attaquent aux thème douloureux des migrants qui rend ce titre particulièrement émouvant et, musicalement, ils nous offrent une mélodie accrocheuse dans une ambiance sombre amenée par des sonorités inquiétantes de claviers et, après un court crescendo, le final retombe dans une section plus épurée magnifique pour se terminer sur une sorte de cri instrumentale. Et pour conclure ce très bel album, 'Fin de partie' nous embarque pour une dernière composition qui alterne des couplets dans un lent tempo et un refrain rempli d'énergie dans une atmosphère d'urgence et qui possède une partie instrumentale en fin de titre me rappelant les quelques mesures obsédantes d'un 'Cimetière des Arlequins' d'Ange' mais en beaucoup plus mesuré.

En résumé, les Français de 'Grandval' referme leur trilogie avec un excellent 'eau | feu' qui montre tout le talent de cette formation qui continue de nous offrir des ambiances recherchées et imaginatives qui se bonifient au fil des écoutes et qui sont héritées de plusieurs décennies de musique progressive à la Française...

Interprêtes

Olivier Bonneau (Claviers, Guitare, Pédale Basse, Chœurs), Henri Vaugrand (Chant, Basse, Guitare, Claviers, Chœurs) + Invités : Jean-Baptiste Itier (Batterie), Jean Pierre Louveton (Guitare, Chœurs), Élodie Saugues (Chœurs)


Artiste : Arjen Anthony Lucassen's Star One

Album : Revel In Time

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 01-03-2022

Après le remarquable 'Transitus' datant de 2020 dans le cadre du projet 'Ayreon', 'Arjen Anthony Lucassen' ravive son projet 'Star One' (à l'origine dédié à un style 'space métal') avec la sortie de 'Revel In Time' et, comme à son habitude, il a convié un nombre impressionnant d'artistes de la scène métal avec ses fidèles comme le batteur 'Ed Warby', le claviériste 'Joost Van Den Broek' ou encore les chanteuses 'Floor Jansen', 'Marcela Bovio' et 'Irene Jansen'. Pour ce dernier bébé du Néerlandais, on retrouve également des artistes très connus comme les guitaristes ' Steve Vai', 'Timo Somers' ou encore 'Ron Bumblefoot Thal' (voir la liste des interprètes ci-dessous avec le détail des titres). Comme le dit lui-même Arjen, " 'Ayreon' est comme le vaisseau-mère de toute ma musique et contient tous les différents styles musicaux que j'aime écouter et que j'aime créer…alors qu'avec 'Star One', je me concentre sur le métal. ".

Effectivement, 'Revel In Time', fort d'une grosse heure d'écoute (le deuxième CD présente des versions alternatives avec d'autres chanteurs), montre une puissance imposante mettant en avant des riffs de guitares saturés et, ceci d'entrée, avec 'Fate of Man' qui, après une introduction aux claviers qui nous rappelle les sonorités familières des projets d'Arjen Lucassen', déploie une belle énergie avec une première mélodie mémorable, constante que l'on retrouvera sur pratiquement tous les titres et qui rend cet album très direct et accessible à la première écoute. Et, que c'est bon de retrouver nos choristes de luxe irrésistibles, 'Marcela Bovio' et 'Irene Jansen' comme dans les compositions 'Fate of Man', le hard-rock ultra classique mais tellement efficace de la chanson titre très 'Led-Zeppelinien' qui nous ramène aux années 70 ou encore l'entraînant 'The Year of 41''. Je ne me lancerai pas dans du titre à titre qui demanderait une trop longue chronique mais j'aimerais simplement souligner qu'au-delà du côté heavy et du style direct de l'ensemble des compositions, 'Arjen Lucassen' nous offre un panel assez étendu d'ambiances, que ce soit avec des titres qui mettent automatiquement en marche a machine à taper du pied comme 'Back from the Past', 'The Year of 41'', 'Bridge of Life' ou encore 'Beyond the Edge of it All', mais également dans des compositions qui montrent un visage beaucoup plus progressif avec de remarquables alternances de rythmiques entre mid-tempo et tempos soutenus et entre moments faibles et forts avec, par exemple, '28 Days (Till The End of Time') ou 'Prescient' ou 'Today is Yesterday' ou le magnifique 'A Hand on the Clock' dans lequel 'Floor Jansen' est au zénith de son talent et dans lequel on retrouve avec bonheur le chœur de duo féminin en écho à Floor sans oublier le final épique 'Lost Children of the Universe' qui nous embarque dans un long développement dans lequel on chemine à travers différentes parties alternant de belle manière différentes intensités et mélangeant métal progressif et d'autres ambiances, tout d'abord atmosphérique avec un long solo de guitare aérien de 'Steve Vai', puis symphonique que les chœurs du 'Hellscore Choir' rendent grandiose pour retomber finalement dans le final avec un chant émouvant de 'Roy Khan' accompagné de quelques nappes de claviers.

Bref, c'est encore un sans-faute pour 'Arjen Lucassen' qui a ce don pour nous faire voyager une fois de plus dans la navette spatiale 'Star One' et nous offrir du métal accrocheur que l'on a toujours un plaisir immense à écouter et qui fera certainement de 'Revel In Time', une des sorties majeures de progressif de l'année 2022...

Liste des chanteurs/chanteuses + Instrumentistes :
1 = Fate of Man : Brittney Slayes (Chant), Michael Romeo (Guitare)
2 = 28 Days (Till the End of Time) : Sir Russell Allen (Chant), Timo Somers (Guitare)
3 = Prescient : Micheal Mills (Chant), Ross Jennings (Chant)
4 = Back from the Past : Jeff Scott Soto (Chant), Ron Bumblefoot Thal (Guitare)
5 = Revel in Time : Brandon Yeagley (Chant), Adrian Vandenberg (Guitare)
6 = The Year of ’41 : Joe Lynn Turner (Chant), Will Shaw (Chœurs), Joel Hoekstra (Guitare), Jens Johansson (Claviers)
7 = Bridge of Life : Damian Wilson (Chant)
8 = Today is Yesterday : Dan Swanö (Chant), Lisa Bella Donna (Claviers), Marcel Singor (Guitare)
9 = A Hand on the Clock : Floor Jansen (Chant), Joost van den Broek (Claviers)
10 = Beyond the Edge of it All : John Jaycee Cuijpers (Chant), Arjen Lucassen (Guitare)
11 = Lost Children of the Universe : Roy Khan (Chant), Hellscore Choir (Chœurs), Steve Vai (Guitare)

Interprêtes

Arjen Lucassen (Guitares, Basse, Claviers, Chant), Ed Warby (Batterie), Erik van Ittersum (Claviers), Marcela Bovio (Chœurs), Irene Jansen (Chœurs), Brittney Slayes (Chant), Michael Romeo (Guitare), Sir Russell Allen (Chant), Timo Somers (Guitare), Micheal Mills (Chant), Ross Jennings (Chant), Jeff Scott Soto (Chant), Ron Bumblefoot Thal (Guitare), Brandon Yeagley (Chant), Adrian Vandenberg (Guitare), Joe Lynn Turner (Chant), Will Shaw (Chœurs), Joel Hoekstra (Guitare), Jens Johansson (Claviers), Damian Wilson (Chant), Dan Swanö (Chant), Lisa Bella Donna (Claviers), Marcel Singor (Guitare), Floor Jansen (Chant), Joost van den Broek (Claviers), John Jaycee Cuijpers (Chant), Roy Khan (Chant), Hellscore Choir (Chœurs), Steve Vai (Guitare)


Artiste : Jonas Lindberg & The Other Side

Album : Miles From Nowhere

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 02-03-2022

Nous partons une fois de plus en Suède mais cette fois, ce ne sera pas du hard rock mélodique mais du rock progressif avec le projet de 'Jonas Lindberg' qui sort son deuxième album 'Miles From Nowhere' après un premier enregistrement studio, 'Pathfinder' qui date déjà de 2016 et qui montrait déjà tout le talent du Suédois. Le premier album contenait de longs développements et on peut dire que Jonas s'est surpassé car retrouve dans 'Miles From Nowhere', trois compositions qui dépassent les 10 minutes si l'on compte la suite éponyme de l'album qui, à elle seule, comptabilise 25 minutes.

C'est avec des riffs saturés de guitare que débute l'album avec un 'Secret Motive Man' qui déploie ensuite un rock assez direct qui nous ramène aux formations majeures des années 70/80 comme 'Genesis' ou 'Styx', puis, c'est avec une introduction acoustique que 'Little Man' nous accueille et se poursuit avec des lignes mélodiques accrocheuses puis avec une remarquable section instrumentale centrale offrant deux très beaux solos, tout d'abord de claviers et ensuite de guitare, dans une atmosphère tranquille et reposante. Arrive alors les presque 16 minutes de 'Summer Queen' qui développent une épopée progressive qui me fait penser aux ambiances de 'Renaissance' dans les parties chantées avec une belle prestation vocale de 'Jenny Storm' mais qui contient également de très belles parties instrumentales imaginatives et qui possède un final grandiose. Sans transition, on attaque le deuxième long développement 'Oceans of Time' (repris en version Edit en fin d'album) qui continue dans ce progressif raffiné et mélodique avec de longues sections instrumentales inventives amenant cette atmosphère symphonique et qui nous offre un refrain complètement addictif faisant de l'ensemble un des joyaux de l'album. Suit l'instrumental entraînant 'Astral Journey' dans une ambiance folk/rock, puis, 'Why I'm Here' est une chanson pop/rock plus directe avec une nouvelle mélodie attachante. Place maintenant au plat de résistance avec le titre éponyme de l'album composé de 5 parties qui présentent chacune une facette différente et qui renferment tout ce que n'importe quelle amatrice ou n'importe quel amateur de progressif peut trouver dans ce style de musique : on est emmené dans un beau voyage musicale où il se passe toujours quelque chose et le décorticage de l'ensemble prendrait encore pas mal de place dans cette chronique mais, le mieux encore, c'est de vous laisser découvrir cette magnifique suite par vous-même.

En résumé, comme vous l'aurez compris, 'Jonas Lindberg' nous offre un bijou de progressif magnifiquement interprété par des artistes de talent et 'Miles From Nowhere' sera certainement un prétendant au podium pour le meilleur album de rock progressif 2022...

Interprêtes

Jonas Lindberg (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Chœurs), Calle Stålenbring (Guitare), Jenny Storm (Chant, Chœurs), Jonas Sundqvist (Chant), Jonathan Lundberg (Batterie), Maria Olsson (Percussions), Niklas Thelin (Guitare) + Invités : Joel Lindberg (Guitare), Roine Stolt (Guitare), Simon Wilhelmsson (Batterie)


Artiste : Ten

Album : Here Be Monsters

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 03-03-2022

Après les très bons 'Gothica' en 2017 et 'Illuminati' qui a suivi en 2018, les Britanniques de 'Ten', après 4 ans d'absence, ressortent un nouvel album intitulé 'Here Be Monsters'. Mine de rien, le premier opus éponyme du groupe date déjà de 1996 et ce dernier bébé est le 15ème enregistrement studio. C'est sans surprise que l'on retrouve cet hard rock efficace avec des mélodies qui vous rentrent directement dans la tête dès la première écoute et, il faut souligner que ce dernier point est vraiment mis en avant pour ce dernier album car j'aurais bien eu du mal si j'avais été à la place du groupe de désigner que deux ou trois singles. Défilent donc des hits les uns derrière les autres qui donnent chacun un très grand plaisir immédiat : pour ma part, après une première écoute, j'ai bien eu du mal de croire que l'opus durait une heure pile tellement cette heure était passée vite. Tout coule naturellement et, même si on se dit qu'on a l'impression d'avoir déjà entendu toutes ces belles mélodies quelque part, on se dit aussi que l'on parcourt un best of de rock et hard rock mélodique des quatre dernières décennies. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce dernier album des Anglais de 'Ten' est certainement un des meilleurs de cette formation qui continue à nous délivrer du très bon rock et hard rock mélodique et 'Here Be Monsters' devrait devenir un incontournable des fans de ce style...

Interprêtes

Gary Hughes (Chant), Darrel Treece-Birch (Claviers), Dann Rosingana (Guitare), John Halliwell (Guitare), Steve Grocott (Guitare), Steve Mckenna (Basse) + Invité : Markus Kullmann (Batterie)


Artiste : Midnight Oil

Album : RESIST

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 04-03-2022

Ce vendredi 18 Février 2022 est à marquer d'une pierre blanche car sont sortis de très bons albums avec, dans mes dernières chroniques, en métal progressif, le dernier album d'Arjen Lucassen', en rock progressif, le dernier album de ' Jonas Lindberg' et en rock et hard mélodique le dernier 'Ten' mais c'est également ce jour-là que les Australiens de 'Midnight Oil' ont également sorti leur nouvel album 'RESIST' pile 20 ans après leur dernier album 'Capricornia' qui marquait la fin de groupe, 'Peter Garrett' ayant décidé de se lancer dans la politique à plein temps pour défendre ses idées écologiques (il sera élu ministre de l'écologie en 2007). Alors, se mettre entre les oreilles un nouveau 'Midnight Oil', je pense qu'un bon nombre fans historiques, qui sont maintenant dans les tranches 50/60 ans, avaient fait un croix dessus mais, 'RESIST' est bien un nouvel album de 'Midnight Oil' après l'EP 'The Makarrata Project' sorti en 2020 qui n'était pas à proprement parlé un album 'Midnight Oil' pur jus mais qui mettait en avant des aborigènes des Premières Nations afin de mettre en lumière les injustices dont souffrent ces peuples.

Tout d'abord, le titre 'RESIST' démontre que le combat du leader 'Peter Garrett', qui était une sorte de héros des temps modernes pour les fans des années 80/90, est toujours d'actualité et qu'à 68 ans maintenant, il continue ses combats avec toujours la même devise : "Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux". Ensuite, pour tous ceux qui ont traversé les années 80/90 alors qu'ils étaient adolescents ou jeunes adultes, y-en-t-il beaucoup qui n'ont pas un jour écouté 'Beds Are Burning' qui réclamait la restitution de leurs terres natales aux aborigènes et qui est devenu un hymne mondial en faisant de l'album 'Diesel and Dust' un album intemporel et qui, personnellement, a tourné en boucle de maintes fois à sa sortie en 1987.

L'ensemble est donc tourné vers les problèmes d'aujourd'hui et de demain : d'entrée avec 'Rising Seas' (voir la vidéo ci-dessus), c'est la crise climatique qui en est le thème et, après une belle introduction épurée, les souvenirs reviennent de ce style si caractéristique des Australiens avec un refrain entêtant que l'on a déjà envie de reprendre en chœurs avec 'Peter Garrett'. Suit un tout aussi entraînant 'The Barka-Darling River' dans un rock musclé qui prend une toute autre tournure en milieu de titre avec une magnifique partie piano/voix qui poursuit ensuite avec une ballade très attachante. Dans un style énergique nous ramenant à la signature 'Midnight Oil' des débuts (la section rythmique de la basse de 'Bones Hillman' décédé en 2020 y est également pour beaucoup), on peut également citer 'At The Time of Writing', 'To The Ends Of The Earth', 'Reef', 'Lost At Sea' ou 'Undercover' sans oublier 'Nobody's Child' qui nous ramène au début du hard rock. Mais ce 'RESIST' est aussi parsemé de compositions plus légères (je parle musicalement), car le groupe a décidé également d'exprimer son combat écologique à travers des compositions plus modérées comme 'Tarkine' (voir la vidéo ici), 'We Resist' (voir la vidéo ici), 'We Are Not Afraid' ou même 'Last Frontier' qui nous offre un refrain fédérateur et un dernier message fort : "Qui réparera les dégâts que nous continuons à faire ?".

En résumé, on retrouve les Australiens de 'Midnight Oil' comme on les avait quittés vingt ans plus tôt avec toujours ce désir de se battre et de 'RESISTER' et avec des hymnes que l'on a un plaisir immense à écouter. Espérons que ce ne sera pas le dernier comme le laisse présager 'Peter Garrett'...

Interprêtes

Peter Garrett (Chant, Harmonica), Rob Hirst (Batterie), Jim Moginie (Guitare, Claviers), Martin Rotsey (Guitare), Bones Hillman (Basse)


Artiste : Glasya

Album : Attarghan

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 05-03-2022

Après leur premier album très prometteur 'Heaven’s Demise' en 2019, les Portugais de 'Glasya' sortent un nouvel enregistrement studio 'Attarghan'. Amateurs de récits historiques tirés de films des années 60/70, ce nouvel opus raconte l'histoire d'Attarghan', un ancien commandant de l'armée, devenu rebelle, qui dirige le soulèvement du peuple colonisé par un empire pré-persan et qui devient la principale force d'opposition à cet empire. Dans ma première chronique, j'avais comparé leur style avec celui de 'Nightwish' et j’avais rapproché la mezzo-soprano 'Eduarda Soeiro' à 'Tarja' et ce nouvel album confirme ce parallèle avec ce récit historique qui alterne musique et narrations mais élargit encore le panel des influences.

Après l'introduction narrée 'Attarghan' qui plante le décor de l'histoire, le premier titre 'From Enemy to Hero' (voir vidéo ci-dessus) nous offre un premier titre puissant et on retrouve 'Eduarda Soeiro' en duo avec un des chanteurs de 'Temperance', 'Marco Pastorino' qui nous font une prestation vocale remarquable, puis, 'Way to Victory' poursuit dans ce métal symphonique entraînant avec des chœurs grandioses et cette composition offre des lignes mélodiques mémorables. Avec 'Retaliation', on retrouve le duo du début dans une ambiance plus lourde avec une rythmique marquée puis, le mélodique et plus mesuré 'First Taste of Freedom' voit la participation de 'Caterina Nix' qui forme un autre très beau duo avec Eduarda. Suit l'orientalisant 'Journey To Akhbar' (voir la vidéo ici) qui nous emmène dans un très beau voyage dépaysant avec une mélodie envoûtante, puis 'Queen's Temptation' continue dans cette ambiance exotique et traditionnelle avec une narration qui est très bien intégrée à la musique, chose à souligner car ce procédé n'est pas facile à rendre fluide dans un album concept. Les titres suivants continuent de nous offrir différentes atmosphères et on peut citer l'épique 'Battle for Trust' avec un solo de guitare magnifique dans la deuxième partie, le rythmé 'The Sound Of 10,000 Feet Marching' avec une tempo marqué qui rend très bien compte de cette marche de milliers de soldats, l'impétueux 'Within The Sandstorm' avec ses growls qui nous ramènent à 'Epica', la belle ballade mélancolique 'We Weren’t Meant To Be', 'Eye To Eye, Sword By Sword' avec de nouvelles effluves orientales, l'album se terminant par un grandiose 'A New Era Has Come' aux chœurs généreux et avec une mélodie prenante puis par le court 'The Legend Lives On' avec une narration sur des chœurs émouvants.

En résumé, les Portugais de 'Glasya' confirment avec ce deuxième album qu'ils restent un outsider très solide des formations majeures de métal symphonique grâce à un album concept bien fourni et des compositions avec tous les ingrédients de ce style ce qui fait de 'Attarghan' un album qui devrait figurer en bonne place dans la discothèque de tous les fans d'un métal symphonique...

Interprêtes

Eduarda Soeiro (Chant), Davon Van Dave (Claviers), Bruno Prates (Guitare), Hugo Esteves (Guitare), António Durães (Basse), Bruno Ramos (Batterie) + Invités : Caterina Nix (Chant), Marco Pastorino (Chant)


Artiste : Guild Of Others

Album : Guild Of Others

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 06-03-2022

'Guild Of Others' est un nouveau super groupe créé par le batteur 'Tom Wallace' et le guitariste 'Steve Potts' qui sont allés chercher d'autres partenaires avec le claviériste 'Derek Sherinian qui officie entre autres dans la formation 'Sons Of Apollo', le chanteur 'Mark Hammond' pour la plupart des titres et le bassiste 'Tony Franklin' ('Joel Hoekstra's 13', 'Unruly Child', 'Rob Moratti') auxquels sont venus se joindre 'Michael Sadler' de 'Saga' et 'Henrik Bath' de 'Darkwater' chantant respectivement sur 'Elysium' et 'Balance'.

Musicalement, 'Guild Of Others' est axé sur du progressif avec une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accrocheuses. On navigue donc dans un panel d'ambiances différentes en commençant par l'énergique 'Otherside' (voir vidéo ci-dessus) que l'on pourrait qualifier de hard rock progressif, le côté progressif étant amené par des changements de rythme, et qui nous offre un magnifique solo de guitare entraînant dans la deuxième partie. Suit 'Balance', plus recherché, flirte plus du côté du rock progressif avec une longue introduction instrumentale, les parties chantées par 'Henrik Bath' étant plus directs, puis, 'Always There' propose une première partie calme avec un lent tempo puis accélère le rythme dans la deuxième partie ce qui permet à 'Mark Hammond' de montrer deux facettes vocales en s'adaptant parfaitement au deux différentes atmosphères. Avec 'Memento', l'ambiance se veut plus douce pour la power ballade de l'album qui offre une belle et longue partie instrumentale centrale, puis, 'New World Disorder' poursuit avec des lignes mélodiques accrocheuses et est un des titres typiques d'un progressif accessible qui alterne intensités et rythmiques, l'ensemble étant saupoudré ici et là de sonorités orientales et qui possède une remarquable section instrumentale avec un solo de guitare inventif. On retrouve ce style progressif, plus proche du rock cette fois, avec le titre suivant 'Elysium' qui semble avoir été composé spécifiquement pour 'Michael Sadler' car on retrouve un peu le style 'Saga' puis, 'Veil Of Insanity' (voir la vidéo ici) est encore une composition originale et accrocheuse avec une nouvelle prestation vocale remarquable de 'Mark Hammond' qui sait parfaitement adapter sa voix à l'intensité du moment. Et c'est avec les 7 minutes de 'Spirit Host' qui nous offre un bon résumé de cet album avec un patchwork d'ambiances différentes emmenées par un section rythmique imaginative que l'album se termine avec toujours une accessibilité immédiate.

En résumé, ce nouveau projet 'Guild Of Others' nous offre un progressif diversifié, tantôt rock, tantôt métal, qui montre de remarquables alternances entre parties chantées et instrumentales et qui présente un visage accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses ce qui devrait combler tout un public aimant le progressif et peut être constituer un album pour faire découvrir ce style à un autre public de rock ou de métal...

Interprêtes

Steve Potts (Guitare), Mark Hammond (Chant), Tom Wallace (Batterie), Derek Sherinian (Claviers), Tony Franklin (Basse) + Invités : Henrik Bath (Chant), Michael Sadler (Chant), Craig Goldy (Guitare)


Artiste : Beth Hart

Album : A Tribute To Led Zeppelin

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 07-03-2022

Les albums de 'Beth Hart' se suivent et offrent toujours un plaisir immense d'écoute (voir chroniques de myprogmusic ci-dessous) mais ce dernier bébé est un peu particulier puisqu'elle reprend des compositions de la formation légendaire 'Led Zeppelin'. On aurait pu passer à côté de cet opus mais, chose n'est pas coutume, je vais, pour une fois, remercier la COVID (d'ailleurs, je ne sais pas trop pourquoi on dit 'la') car en 2019, au cours d'une session d'enregistrement de son dernier album 'War In My Mind', en l'entendant chanter 'Whole Lotta Love', son manager lui propose alors de faire un album de reprise de 'Led Zeppelin'. A l'époque, elle décline en disant que l'interprétation de 'Led Zep' demande d'avoir en soi une rage beaucoup plus importante et qu'elle n'est pas prête pour cette aventure. On connait la suite, pour toute personne sensible et gardant sa liberté de penser, cette rage face à cette pandémie, nous l'avons bien assez eu durant ces deux dernières années et connaissant l'écorché vive qu'est 'Beth Hart', on n'est pas surpris de pouvoir écouter ce 'A Tribute To Led Zeppelin' en ce début 2022.

Que dire de ces reprises sinon que l'on retrouve une 'Beth Hart' au sommet de son art comme si ces compositions avaient été composées pour elle (ceci n'est en aucun cas péjoratif pour 'Robert Plant' qui a ce même esprit de mettre ses tripes sur la table dans chaque interprétation comme si sa vie en dépendait ce qui montre, pour moi, tout le talent d'un artiste). On embarque donc dans un voyage dans le temps, comme une sorte de pèlerinage intense et d'entrée, on est scotché par les première mesures de 'Whole Lotta Love' et ce plaisir immense mêlé de frissons viennent immédiatement nous emporter dans ce titre mythique magnifiée par Beth qui y donne toute sa force et sa rage. Suivent tous les titres intemporels des Anglais dans un ordre judicieux car on alterne des ambiances énergiques avec des atmosphères plus calmes : après le musclé 'Whole Lotta Love', le majestueux 'Kashmir' déroule sa sublime mélodie et 'Beth Hart' surfe sur sa vague de manière délicieuse, puis, place à un 'Stairway to Heaven' avec son crescendo qui met encore plus en valeur la prestation de 'Beth Hart' qui débute calmement et monte en tension petit à petit pour exploser sur la fin et retombe dans quelques vocalises magiques : magnifique ! Et avec 'The Crunge', on voit toute la palette de 'Led Zep' avec ce titre de 1973 assez éloigné du hard rock et qui reprenait le style funk apparu dans les année 60 et qui montre également que 'Beth Hart' a ce talent pour transcender n'importe quel style. Bonne idée également d'avoir intégré en medley 'Dancing Days' et 'When The Levee Breaks' tout comme 'No Quarter' et 'Babe I’m Gonna Leave You' qui entourent les bijoux que sont 'Black Dog' et 'Good Times Bad Times', l'album se terminant dans une ambiance plus calme avec un remarquable 'The Rain Song' qui met bien en avant le côté progressif de 'Led Zeppelin'.

En résumé, qui de mieux que 'Beth Hart' pouvait s'attaquer à la discographie de 'Led Zeppelin' qui est faite de compositions remplies de tensions et de détentes permettant à la chanteuse de montrer tout son talent et de magnifier tous ces titres intemporels. Ce 'A Tribute To Led Zeppelin' est un réussite totale et devrait également raviver chez quelques-unes et quelques-uns la flamme musicale des seventies et faire ressortir tous les albums incontournables de cette décennies...

Chroniques de myprogmusic de 'Beth Hart' :
'Better Than Home' - 2015
'Fire On The Floor' - 2016
'Black Coffee' (avec Joe Bonomassa) - 2018
'Live At The Royal Albert Hall' - 2018
'War In My Mind' - 2019

Interprêtes

Beth Hart (Chant, Claviers), Rob Cavallo (Guitare), Tim Pierce (Guitare), Chris Chaney (Basse), Jamie Muhoberac (Claviers), Dorian Crozier (Batterie), Matt Laug (Batterie)


Artiste : Kalle Wallner, Blind Ego

Album : Voices

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 08-03-2022

'Kalle Wallner' est le guitariste de la formation Allemande 'RPWL' mais également du groupe 'Blind Ego' sous le nom duquel il sort son premier album solo 'Voices'. Etant, avec son ami de 'RPWL', 'Yogi Lang', responsable du label 'Gentle Art Of Music', c'est donc tout naturellement que ce premier bébé sort sous cette étiquette et, pour l'occasion, il a fait appel à ses proches dont 'Yogi Lang' en tant que claviériste, le chanteur 'Arno Menses' qui a participé à l'album 'Liquid' de 'Blind Ego' sorti en 2016, 'Tanyc' pour les chœurs et le batteur de session 'Marco Minnemann' qui prend part à différents projets dont 'Legacy Pilots' en 2021 mais également d'autres formations comme 'The Sea Within'.

Presque entièrement instrumental, puisque 'Arno Menses' ne chante que sur 'Three', on retrouve le style de 'RPWL' fait de longues plages néo-progressives avec des lignes mélodiques accrocheuses et avec des solos de guitare 'Floydiens' que l'on se délecte à écouter. 'One' met en avant des sonorités électro de synthétiseurs à la 'Jean-Michel Jarre' sur lesquelles la guitare de 'Kalle Wallner' vient s'intégrer parfaitement pour amener ce liant à l'ensemble, puis 'Two' montre tout d'abord une facette plus rock avec une guitare saturée qui mène la danse, puis c'est une section beaucoup plus calme avec une fluidité remarquable dans ce jeu de guitare qui revient ensuite à l'ambiance plus musclée de départ pour le reste du titre avec un magnifique emballement final. Avec 'Three' (voir la vidéo ci-dessus), on est de plein pied dans du 'RPWL' et ce titre me rappelle le magnifique 'Breathe In, Breathe Out' de l'album 'The Rpwl Experience' datant de 2013, puis, 'Four' poursuit avec une composition alternant différentes intensités et rythmiques et qui, accompagnée par des sonorités électroniques, donne une bonne place à la guitare qu'elle soit électrique ou acoustique. Suit 'Five' qui continue dans une ambiance entraînante avec la guitare qui nous offre des lignes mélodiques très accrocheuses avec un mélange de néo-progressif avec des influences latino, puis, le long titre 'Six' déploie une nouvelle saga progressive qui développe des parties instrumentales qui me donne l'impression d'écouter un remarquable mélange entre de la musique de film à la 'Enio Morricone' avec les chœurs de 'Tanyc' et une sorte de croisement entre les 'Pink Floyd' et 'Dire Straits'. Et c'est avec la plus longue composition 'Seven, Out' que l'album se termine magnifiquement dans une ambiance planante et mélancolique dont les multiples sections de guitare nous font monter bien au chaud sur un petit nuage 'Floydien' montrant encore tout le feeling de guitariste de 'Kalle Wallner'.

En résumé, 'Kalle Wallner' sort un album mettant en avant son talent de guitariste avec des compositions accessibles qui offrent un plaisir d'écoute immédiat ce qui devrait combler tout un public aimant un progressif subtil et raffiné à l'image des formations citées tout au long de cette chronique...

Interprêtes

Kalle Wallner (Guitare, Basse, Claviers, Programmation), Marco Minnemann (Batterie), Arno Menses (Chant, Chœurs), Tanyc (Chœurs), Yogi Lang (Claviers, Programmation)


Artiste : Scorpions

Album : Rock Believer

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 09-03-2022

Encore une formation qui n'a plus rien a prouver mais qui continue, après plus de 50 ans de bons et loyaux services, de sortir des albums et de faire la musique qu'ils ont toujours aimé, j'ai nommé les Allemands de 'Scorpions' dont les deux plus vieux membres le chanteur 'Klaus Meine' et le guitariste 'Rudolf Schenker' frise les 74 printemps. Et, après 'Return To Forever' en 2016 qui n'avait pas défrayé la chronique, en écoutant les premières mesures de 'Gas In The Tank', j'ai l'impression de rentrer dans la machine à remonter le temps au début des années 80 avec les albums incontournables du groupe et le cri de la femme de la pochette a quelques ressemblances avec celle de l'album emblématique 'Blackout' de 1982.

Ça s'annonce donc très bien et en écoutant la suite avec 'Roots in my Boots' et 'Knock 'em Dead', ça continue avec un hard rock musclé et efficace qui donnent une envie irrésistible d'headbanguer, d'autant plus qu'on a un p… de son, proche d'un live, ceci s'expliquant par le fait que l'enregistrement s'est fait comme on faisait dans les années 70/80 et qui consistait à faire enregistrer l'ensemble du groupe en même temps (ce qui montre de façon évidente que les dernières technologies ont souvent dénaturé ce genre de musique car, quoi de mieux pour les artistes que de partager ensemble l'interprétation de leurs compositions). Après ces 3 missiles bourrés de dynamite, les frissons me viennent tout naturellement avec le premier hymne 'Scorpionien' de la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) avec une mélodie qui ne nous quitte plus et avec le solo de guitare comme on les aime de 'Rudolf Schenker', puis, cette signature si évidente des Allemands avec 'Shining Of Your Soul' nous renvoie directement, avec un brin de nostalgie, à la fin des années 70 avec cette rythmique chaloupée si familière. Et on reste dans la même décennie avec 'Seventh Sun' qui, sur un tempo lourd et marqué, nous envoie une énergie fabuleuse dans tout le corps à chaque coup de basse, énergie qu'on ne rencontre que dans ces ambiances de live. Et les bijoux mélodiques et bien trempés continuent avec un 'Hot And Cold' énergique, un 'When I Lay My Bones To Rest' bien déjanté, puis, 'Peacemaker' (voir la vidéo ici) enfonce le clou en nous envoyant un hit avec le même punch qu'ils avaient l'habitude de nous pondre avec 40 ans de moins !! Heureusement que pour notre arthrose, on accueille ensuite avec plaisir 'Call of the Wild' qui est beaucoup plus modéré tout en gardant cet esprit hard rock mélodique qui prend un peu plus de vigueur sur la fin avec un nouveau solo de guitare de sieur 'Schenker' remarquable, puis, ne me dites pas que vous ne l'attendiez pas, la ballade qui nous donne tous le frisson et que les Allemands savent si bien faire avec 'When You Know (Where You Come From)' finissant ce premier CD admirablement. Et oui, il y en a un deuxième avec la version Deluxe, moins long que le premier, mais qui nous offre du rab avec 4 autres titres qui n'ont rien à envier aux précédents avec une mention spéciale pour le mid-tempo 'Crossing Borders' et sa rythmique à faire headbanguer tout un public, l'album se terminant par une magnifique reprise en acoustique de la ballade 'When You Know (Where You Come From)'.

En résumé, les Allemands de 'Scorpions' nous offre un nouvel enregistrement studio qui n'aurait pas du tout dépareillé dans la série des albums des années 70/80, à ceci près que nos deux compères ont quelques décennies de plus mais ont toujours ce plaisir de jouer ensemble et de faire plaisir à leurs fans ce qui fera sans aucun doute de 'Rock Believer', qui a été enregistré à l'ancienne, un des meilleurs albums de hard rock de 2022...

Interprêtes

Klaus Meine (Chant, Guitare), Rudolf Schenker (Chant, Guitare), Matthias Jabs (Guitare), Pawel Maciwoda (Basse), Mikkey Dee (Batterie)


Artiste : D'Virgilio, Morse & Jennings

Album : Troika

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 10-03-2022

Après l'annonce de 'Neal Morse' de monter un nouveau projet avec le batteur 'Nick D'Virgilio' qui a fait partie de la formation 'Spock’s Beard' et avec le chanteur 'Ross Jennings' du groupe de métal progressif 'Haken', les fans de progressif devaient être impatients de connaitre le résultat d'une telle association en sachant que l'Américain est attiré par toutes sortes de style. Et, après une première écoute, 'Troika' est un album très attachant qui est presque entièrement acoustique avec de belles harmonies vocales, nos trois artistes étant également chanteurs ce qui m'a donné cette impression de revenir quelques décennies en arrière avec une sorte d'un mélange original entre 'Crosby, Stills, Nash and Young' et les 'Bee Gees'. Issu d'un travail collaboratif (définition même de 'Troika') entre les trois artistes, nous sommes emmenés dans un merveilleux voyage avec, tout d'abord, de magnifiques compositions acoustiques ou semi-acoustiques et les 'Everything I Am' (voir vidéo ci-dessus), 'Julia' (voir la vidéo ici), 'You Set My Soul On Fire' (voir la vidéo ici), 'One Time Less', 'Another Trip Around The Sun', 'A Change Is Gonna Come' ou encore 'If I Could' ont un côté détendant et léger très agréable par ces temps troublés. Et quand ils rebranchent les instruments électriques, ils nous offrent des compositions plus recherchées avec 'King for a Day' qui, même si les chœurs nous ramènent encore à 'Crosby, Stills, Nash and Young', amène des influences beaucoup plus progressif, que l'on retrouve également dans l'énergique 'Second Hand Sons' qui flirte avec du hard rock vintage et dans 'My Guardian' avec une construction plus recherchée, la fin de l'album revenant aux ambiances acoustiques de la première moitié de l'album avec la très belle ballade 'What You Leave Behind' et la reprise en version longue de 'Julia'.

En résumé, ce nouveau projet est une vraie bulle de fraicheur et d'évasion avec des compositions qui font du bien à l'âme et, dieu sait qu'on en a bien besoin en ce moment. Merci à ces trois artistes de s'être rencontrés pour nous offrir un si bel album qui devrait toucher un large public car toutes les compositions, même celles qui amènent un brin de progressif, sont accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Nick D'Virgilio (Chant, Batterie), Neal Morse (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Ross Jennings (Chant, Guitare)


Artiste : Bernard Allison

Album : Highs & Lows

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 11-03-2022

Après le live 'Songs from the Road' sorti en 2020, 'Bernard Allison' sort un nouvel album 'Highs & Lows'. On retrouve avec bonheur cette signature de l'Américain avec ce remarquable mélange de blues/rock entraînant et de blues funky qui fait de ce dernier bébé une réussite totale et un magnifique moment d'écoute. Dans le premier style, le premier titre 'So Excited' (voir la vidéo ci-dessus) nous accueille avec un blues/rock entraînant qui file une pêche d'enfer et on peut citer également 'My Way or the Highway' dans un style plus shuffle ou encore l'intemporel 'Side Step' avec un jeu de guitare slide jouissif. D'un autre côté, le côté funky offrant une belle fraicheur est également bien présent avec la chanson titre dans laquelle 'Bernard Allison' montre tout son talent de guitariste avec ce feeling extraordinaire qui illumine tout au long de cette composition, ambiance que l'on retrouve dans 'Strain on My Heart' ou le magnifique 'Hustler' qui voit la participation de 'Bobby Rush' au chant et à l'harmonica ou 'Strain On My Heart' avec un magnifique solo de saxophone de 'José James' ou encore, en fin d'album, 'My Kinda Girl' et 'Satisfy Her Needs' mais également dans les deux compositions de son père 'Luther Allison', 'Now You Got It' et 'I Gave It All', l'opus se terminant par 'Last Night' qui est un bon résumé de l'ensemble avec un mélange entre parties funky et blues. En résumé, 'Bernard Allison' continue son chemin en nous offrant de magnifiques compositions qui s'écoutent avec un plaisir immense et qui nous font voyager dans son univers fait d'un subtil mélange entre blues et funk, d'autant plus qu'elles sont toutes très accessibles et accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Bernard Allison (Guitare, Chant), George Moye (Basse), Dylan Salfer (Guitare), Steve Potts (Batterie), Toby Lee Marshall (Claviers), José James (Saxophone) + Invités : Bobby Rush (Chant, Harmonica), Colin James (Chant, Guitare)


Artiste : Serious Black

Album : Vengeance Is Mine

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 12-03-2022

Après leurs deux très bons derniers albums 'First Light' de 2017 qui était le côté soft en acoustique et 'Suite 226 ' de 2020, 'Serious Black' revient avec un nouvel enregistrement studio 'Vengeance Is Mine' qui continue de nous offrir du bon power métal et ce dernier bébé est particulièrement varié et comprend un bon nombre de compositions accrocheuses et efficaces qui devraient certainement apparaître lors des prochaines concerts. Avec un nouveau chanteur 'Nikola Mijić' qui remplace 'Urban Breed', d'entrée, on se met entre les oreilles un missile explosif avec un premier refrain mémorable et des riffs de guitares bien aiguisés (voir la vidéo ci-dessus), puis, 'Out of the Ashes' (voir la vidéo ici) poursuit dans cette voie avec un nouveau hit heavy mélodique à souhait. Les hymnes se suivent ensuite et pour ne citer que quelques titres, les 'Fallen Hero', 'Senso Della Vita', 'Tonight I'm Ready to Fight', 'Soldiers Of Eternal Light' ou encore 'Queen Of Lies' avec son refrain mémorable révèlent une puissance de feu exceptionnelle. Et quand le tempo se veut moins rapide, on est conquis par des compositions plus tranquilles comme la magnifique power ballade 'Ray of Light' et 'The Story' (voir la vidéo ici) qui alterne parties calmes et puissantes et qui possède cette mélodie addictive que le public devrait reprendre en cœur en concert. Bref, avec ce dernier album 'Vengeance Is Mine', 'Serious Black' continue de nous distiller du bon power métal avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement ce qui devrait désormais les hisser au même niveau que les ténors du genre...

Interprêtes

Nikola Mijić (Chant), Dominik Sebastian (Guitare), Bob Katsionis (Claviers, Guitare), Mario Lochert (Basse), Ramy Ali (Batterie)


Artiste : Space Elevator

Album : Persona Non Grata

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 13-03-2022

Après leur deuxième album, baptisé tout simplement 'II', sorti en 2018, les Anglais de 'Space Elevator' reviennent avec un nouveau bébé 'Persona Non Grata'. On retrouve ce rock mélodique qui nous fait remonter aux années 70 avec des groupes qui ont été les précurseurs dans ce style. Et ce nouvel enregistrement studio qu'ils ont concocté pendant la pandémie présente une très grande variété, allant d'une pop élégante à du rock énergique en passant par des moments plus tranquilles avec de belles ballades.

D'entrée, avec les deux chansons de 'Persona Non Grata', on est emmené, tout d'abord dans une atmosphère hispanique avec une guitare acoustique accompagnant la belle voix sensuelle de 'The Duchess', puis, la partie deux est un rock énergique avec une rythmique très entraînante et une mélodie mémorable. C'est ensuite avec une introduction à la 'Led Zeppelin' que nous continuons notre voyage dépaysant avec quelques riffs de guitare saturés et une composition alternant différentes intensités mettant en avant une nouvelle prestation vocale remarquable de 'The Duchess', puis, 'Passive Aggression' a un visage beaucoup plus direct qui peut rappeler certaines ambiances de chanteuses de pop/rock des années 70 et qui aurait certainement fait un tube à cette époque. Suit la magnifique ballade 'Stevie Nicks Smile' qui est un très bel hommage à 'Fleetwood Mac' mais également à d'autres artistes des seventies et qui est un vrai régal avec ses chœurs d'enfants et son remarquable solo de guitare. Les lumières se tamisent un peu plus avec le lent tempo de 'First Girl On The Moon' qui déroule une mélodie languissante et dont l'interprétation de 'The Duchess' me provoque quelques frissons de plaisir. On reprend de la vigueur avec un énergique 'Ritchie (See You Later Baby)' avec son ambiance des seventies, puis, 'Cheerful Franck' est un autre clin d'œil à l'artiste 'Frank Dunnery' et nous offre une ambiance légère et joyeuse à la 'Beatles'. Avec 'Love You Better', on est de plein pied dans un mélange soul et funk mélodique des années 70 avec des chœurs omniprésents, puis, retour à la sensualité avec un attachant 'I Will Hold On To You' qui débute avec quelques craquements ajoutés de microsillons qui nous ramènent délicieusement quelques décennies en arrière et qui poursuit dans cette ambiance chaleureuse et émouvante et l'album se termine par 'Reverie And Souvenirs' qui nous emmène une dernière fois dans une ballade symphonique de toute beauté avec une mélodie mémorable et avec une courte section originale gospel et, sur ce titre, 'The Duchess' a des intonations touchantes de 'Kate Bush'.

En résumé, ce dernier album des Anglais de 'Space Elevator' nous offre une belle variété de compositions qui nous font remonter à un panel assez large de style des années 70 et 'Persona Non Grata' devrait plaire à un large public car toutes les compositions sont très accessibles...

Interprêtes

The Duchess (Chant, Chœurs), Chas Maguire (Basse, Chœurs), David Young (Guitare), Brian Greene (Batterie, Percussions)


Artiste : Zadra

Album : Guiding Star

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 14-03-2022

Tiens, on va reparler d'Alessandro Del Vecchio' avec ce nouveau projet du chanteur 'August Zadra' qui sort son premier album studio entouré d'artistes de la scène rock et hard rock mélodique et qui a créé avec le chanteur 'Rudy Cardenas' 'Waiting For Monday' avec la sortie de l'album éponyme du projet en 2020 et qui a été invité par 'Jeff Scott Soto' dans son album solo 'Wide Awake (In My Dreamland)' sorti également en 2020. Dans les artistes invités, on retrouve le même 'Jeff Scott Soto', l'infatigable 'Alessandro Del Vecchio' qu'on ne présente plus, 'Dennis Deyoung' de 'Tokyo Motor Fist' ou encore 'Andrea Seveso' d'Inner Stream' et participant au projet de 'Robin McAuley'. Entre rock et hard rock, les 11 compositions offrent trois quart d'heure de lignes mélodiques accrocheuses et l'ensemble est orienté AOR : en attestent les trois premiers titres 'Come Together', 'Nothing More To Say' (voir la vidéo ci-dessus) et 'Ship Of Fools', un peu plus énergique, qui déroulent des refrains mémorables et qui ont toutes des chœurs nous faisant remonter au rock mélodique des années 80 avec 'Journey' ou 'Survivor'. Dans le même style on peut citer 'Escape The Rain' avec des riffs de guitare un peu plus musclés, le bijou mélodique 'I’ll Meet You In Heaven' ou encore 'Won't Let Your Love Take Me Down', mais un bonne place est accordée à des ambiances plus tranquilles et les 'Come Back To Me', 'A Matter of Yesterday' (magnifique power ballade), 'Take My Hand'avec une deuxième partie un peu plus énergique ou encore 'Dream Of You' permettent des pauses bienvenues et l'album se termine par un dernier single mélodique 'Rise from the Fire' (voir la vidéo ici). Bref, ce nouveau projet de rock/hard rock mélodique est taillé sur mesure pour 'August Zadra' qui montre tout son talent vocal dans ces ambiances AOR ce qui fait de 'Zadra' un album à consommer sans modération et qui devrait toucher un large public car tout est mis en œuvre pour un plaisir d'écoute immédiat...

Interprêtes

August Zadra (Chant, Chœurs, Guitare) + Invités : Jeff Scott Soto (Chœurs), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs, Guitare), Dennis DeYoung (Claviers), Jelly Cardarelli (Batterie), Jimmy Leahey (Guitare), Andrea Seveso (Guitare), Martin Jepsen Andersen (Guitare), Guillermo De Medio (Claviers), Pete Alpenborg (Claviers), Jan Akesson (Claviers)


Artiste : Salva Sweden

Album : Ghost Story

Date de Sortie : 01-03-2022

Ajouté le : 15-03-2022

J'avais découvert le projet 'Salva Sweden' avec l'album 'Off The Deep End' sorti en 2018 et qui a été suivi en 2020 de 'A Thousand Ways to Disappear'. L'année 2022 voit la naissance d'un nouvel enregistrement studio 'Ghost Story' et c'est encore un opus nous offrant de très belles compositions progressives variées, toujours bien fournies car sur les 6 titres, 3 dépassent les 10 minutes.

Et c'est avec le titre le plus long de l'album, 'Awakening' que nous commençons notre écoute qui nous embarque dans un beau voyage alternant différents paysages sonores et qui nous offre de belles lignes mélodiques et de remarquables parties instrumentales dont certaines parties chantées me font penser à 'Alan Parsons'. Suit 'Discovery' qui débute calmement mais qui prend rapidement de l'ampleur avec des sonorités de claviers vintage et qui présente de nombreuses variations de tempo et d'intensité avec un très beau solo de guitare 'Floydien' dans la deuxième partie et un emballement final original dans lequel la section rythmique mène la danse. Avec 'Gig', on poursuit dans un progressif original et varié, et, après une introduction instrumentale fournie, la partie chantée est particulièrement mélodique et rythmée et le titre se termine par une autre section instrumentale mettant en avant des claviers aériens et un nouveau solo de guitare admirable. Place au deuxième long développement 'Ghost' qui présente encore un patchwork d'ambiances différentes avec un très beau partage entre parties chantées et instrumentales ce qui en fait un titre typique d'un progressif inventif, puis, 'Everysong' est une magnifique ballade avec une nouvelle mélodie mémorable. Et pour terminer ce très bel album, les 11 minutes de 'Score' nous accompagnent dans une nouvelle saga progressive dans laquelle on se laisse porter par ce titre en plusieurs tiroirs avec de belles harmonies vocales et un très beau solo de claviers dans la deuxième partie.

En résumé, les Suédois de 'Salva' nous offrent un nouvel album qui continue d'offrir de remarquables compositions progressives qui, malgré leur longueur, restent très accessibles et captent l'attention du début à la fin grâce à de multiples changements d'ambiances et grâce à des lignes mélodiques accrocheuses...

Interprêtes

Per Malmberg (Chant, Guitare, Claviers, Accordéon, Mandoline, Percussions), Stefan Gavik (Guitare), Johan Lindqvist (Claviers), Daniel Natt (Basse), Erik Zetterlund (Batterie)


Artiste : The Flower Kings

Album : By Royal Decree

Date de Sortie : 03-03-2022

Ajouté le : 16-03-2022

Les quatre dernières années ont été prolifiques pour les Suédois de 'The Flower Kings', puisque 2018 avait vu la sortie de 'Manifesto of an Alchemist' paru sous le nom de 'Roine Stolt's The Flower King', puis, s'en sont suivis 'Waiting For Miracles' en 2019 et 'Islands' en 2020 et c'est un peu plus d'un an après que nous avons le plaisir de nous mettre entre les oreilles un nouvel opus, baptisé 'By Royal Decree'. Pour cette opus, on retrouve un des membres fondateurs 'Michael Stolt'.

Et, comme ils l'ont fait dans les 2 derniers opus, ce dernier bébé des Suédois est composé de 2 CD pour une durée d'une heure et demie de musique qui devient une constante maintenant chez les 'Flower Kings'. Fort de 18 titres, c'est sans surprise que l'on retrouve ce melting-pot de styles hérités des années 70 avec ce savant mélange qui fait toujours ce résultat original de progressif mélodique. Je ne passerai pas en revue les 18 titres un par un, mais je voudrais simplement mettre en avant ce panel d'ambiances très varié qui permet de ne jamais s'ennuyer dans un album de 'The Flower Kings'. Tout d'abord, si l'on prend les trois premiers titres, le premier 'The Great Pretender' nous offre du progressif symphonique inventif dans une atmosphère chaleureuse et avec de belles harmonies vocales, puis on navigue dans différents registres avec un côté vintage amené par les sonorités de claviers tout en ayant des sections beaucoup plus contemporaines dans 'World Gone Crazy' et avec 'Blinded', on parcourt une sorte de comédie musicale avec un mélange de touches jazzy et d'autres parties plus épiques. D'autres compositions sont typiques du style progressif des années 70, mais toujours très mélodiques et donc accrocheuses, comme, par exemple 'A Million Stars' et sa structure en multi-tiroirs pouvant rappeler 'Yes' ou 'Genesis' et on retrouve ce type de compositions avec 'The Soldier' ou 'Peacock on Parade'. On ne passera pas non plus à côté des magnifiques ballades 'The Darkness In You', 'Silent Ways' et 'Moth' qui déroulent de belles mélodies sur lesquelles on s'abandonne complètement à la musique. Le côté progressif symphonique est également bien représenté avec le très beau 'Revolution' qui offre une belle section 'Floydienne' dans la deuxième partie ou les 'Time The Great Healer' et 'The Big Funk' du deuxième CD qu n'ont rien à envier à 'The Great Pretender'. Et lorsque l'ambiance se veut plus légère, les courts 'We Can Make It Work', 'Letter' ou encore le très bel 'Open Your Heart' offrent de belles alternances plus directes. On termine ce beau voyage avec le court solo de piano 'Shrine' et l'album se referme sur du progressif typique de 'The Flower Kings' avec le très beau 'Funeral Pyres'. Au fait, finalement, je vous ai cité tous les titres sauf peut-être l'instrumental 'Evolution' qui montre tout le talent de guitariste de 'Roine Stolt'.

En résumé, les Suédois de 'The Flower Kings' continuent de nous sortir des albums de qualité, inventifs et variés qu'il faut bien entendu, compte tenu de la densité, prendre son temps pour en tirer toute la substantifique moëlle et qui, par conséquent, devrait figurer en bonne place dans la discothèque de toute amatrice et de tout amateur de progressif...

Interprêtes

Roine Stolt (Chant, Guitare), Hasse Fröberg (Chant, Guitare), Zach Kamins (Claviers), Michael Stolt (Basse, Chant), Jonas Reingold (Basse), Mirko De Maio (Batterie) + Invité : Jonas Lindberg (Basse)


Artiste : Marillion

Album : An Hour Before It's Dark

Date de Sortie : 04-03-2022

Ajouté le : 17-03-2022






C'est encore un groupe emblématique de la scène progressive qui s'attaque à la crise sanitaire avec un titre qui en dit long, 'An Hour Before It's Dark', j'ai nommé les Anglais de 'Marillion' qui nous avaient procuré un plaisir immense avec leur dernier album ' With Friends from the Orchestra' de fin 2019 suivi du live 'With Friends at St David's' de 2021. Certes, les deux dernières années ont donné de l'inspiration à pas mal de formations et le rock progressif a été bien gâté, mais, je dois dire que cet album est particulièrement prenant et 'Steve Hogarth' a su mettre des mots forts en face d'événements plus ou moins tragiques, avec bien entendu, entre autres, la crise sanitaire et la maladie. En parallèle, il fallait également avoir une approche musicale adaptée et on peut dire que l'ensemble nous plonge dans des ambiances prenantes et émouvantes. L'album est donc découpé en 4 suites et 3 autres titres pour une petite heure d'écoute.

Les 10 minutes de 'Be Hard On Yourself' (voir la vidéo ci-dessus qui est également filée en live ici) nous accueille avec une introduction 'Flyodienne' et des chœurs émouvants dans un cri de désespoir, le titre mettant en évidence l'état catastrophique de notre planète et l'interprétation de 'Steve Rothery' poignante pouvant rappeler à certains endroits la force émotionnelle dégagée par 'David Bowie'. Les trois parties s'enchaînent parfaitement et montre toutes un visage différent, avec cette magnifique détente dans 'Lust for Luxury' encadré par des moments de tensions énormes, digne d'un 'The Wall'. 'Reprogram the Gene' s'attaque à l'épineux problème des manipulations génétiques avec cette dernière partie qui prend toute sa dimension maintenant avec cette question sans réponse : 'a Cure for Us?' et l'intensité est toujours au rendez-vous dans cette nouvelle suite qui possède des mélodies accrocheuses avec ce parallèle avec les sonorités de 'U2' dans la deuxième partie de 'Trouble Free Life'. Suit la courte virgule 'Only a Kiss,' très tranquille, qui introduit 'Murder Machines' (voir la vidéo ici) et qui ouvre un autre débat brulant sur le fait de transmettre un virus à ceux qu'on aime par un geste d'affection, certainement le titre le plus direct de l'album. Avec 'The Crow and the Nightingale', l'ambiance se veut moins grave mais tout autant émouvante car elle est dédiée à 'Leonard Cohen' et c'est avec une ballade que 'Marillion' a décidé de rendre hommage au chanteur Canadien, certainement une des plus belles chansons des 'Anglais' qui reprend les paroles de 'Nightingale', de l'album 'Dear Heather' de 'Leonard Cohen' sorti en 2004 et qui était lui-même un hommage au chanteur 'Carl Anderson'. Place aux deux dernière suites avec, tout d'abord, 'Sierra Leone' et ses 5 parties, chacune assez courte, dont le thème est l'exploitation des diamants en Afrique mais qui est un prétexte pour nous parler de liberté et de respect humain. C'est encore un moment fort de l'album et à maintes reprises, 'Steve Hogarth' fait passer une force émotionnelle remarquable qui déclenche ce frisson caractéristique d'immense plaisir comme dans la courte deuxième partie 'the White Sand'. Et c'est avec la pièce la plus longue de l'album, également en 5 parties, que l'on termine ce magnifique album avec une dernière saga progressive sur un sujet également très sensible qui est la fin de vie et qui renferme tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce style de musique, une variété d'ambiances différentes aussi bien dans les multiples changements de tempos et d'intensités mais également dans des mélanges de sonorités et d'époques différentes faisant cohabiter par exemple dans la première partie de l'électro avec du symphonique plus traditionnel ce qui en fait, pour moi, un exemple parfait de titre intégrant un subtil mélange d'influences de plusieurs décennies de progressif.

En résumé, ce dernier album de 'Marillion', qui est leur vingtième album, est certainement un des plus forts au niveau émotionnel que ce soit au niveau vocal avec un 'Steve Hogarth' émouvant de bout en bout mais également musicalement avec des mélodies touchantes qui m'ont fait à maintes fois ressentir ce plaisir immense que tout amateur de progressif recherche dans l'écoute d'un nouvel album; 'An Hour Before Its Dark' sera sans aucun doute un incontournable de 'Marillion' mais au-delà, devrait prendre une bonne place dans le futur dans les albums incontournables de progressif...

Interprêtes

Steve Hogarth (Chant), Steve Rothery (Guitare), Mark Kelly (Claviers), Pete Trewavas: (Basse), Ian Mosley (Batterie)


Artiste : Knight Area

Album : D-Day II – The Final Chapter

Date de Sortie : 04-03-2022

Ajouté le : 18-03-2022

En ce moment, les chroniques myprogmusic de sortie majeures de progressif se suivent car, après 'The Flower Kings' avant-hier, puis 'Marillion' hier, c'est au tour des Hollandais de 'Knight Area' de sortir le deuxième chapitre de 'D-Day'. Je vous avais déjà présenté l'EP 'The Journey Home' qui était un bon aperçu de ce nouvel album en fin 2021 et on peut désormais savourer l'ensemble de 'D-Day' en entier.

Je ne vais pas vous reparler des trois compositions que l'on connaissait déjà, 'The Journey Home', 'Peace of Mind' et 'I Believe' (bien que dans 'D-Day', la version soit légèrement plus longue pour ce dernier titre) et voici donc les nouveaux titres originaux. On est accueilli par 'The Enemy Within' qui est l'histoire d'un vétéran de la dernière guerre mondiale dans une épopée symphonique épique avec une introduction majestueuse empruntant quelques accords de l'emblématique 'Atom Heart Mother' et qui déroule une mélodie prenante du début à la fin et qui nous offre une première prestation vocale très émouvante de 'Jan Willem Ketelaers' et de remarquables sections instrumentales avec des claviers majestueux de 'Gerben Klazinga'. On est déjà aux anges et suivent les déjà connus 'Peace of Mind' et 'I Believe' que l'on a un plaisir immense à réécouter, l'intensité émotionnelle continuant d'être à son paroxysme avant d'arriver au court instrumental 'For Those Who Fell' qui développe une nouvelle mélodie émouvante mettant en avant le jeu de guitare 'Gilmourien' de 'Mark Bogert' : magnifique ! suit 'The Dream' qui est un nouveau joyau mélodique, plus énergique, et qui déploie une théâtralité remarquable avec un 'Jan Willem Ketelaers' dans une interprétation forte en émotion et très expressive. Je passerai sur la ballade 'The Journey Home' faisant partie de l'EP du même nom et qui me file la chair de poule à chaque écoute, puis 'Crossroads' poursuit ce beau voyage avec une mélodie aussi émouvante que son prédécesseur (voir plus !!). La fin de l'album nous offre une très belle reprise en acoustique de 'Freedom for Everyone' (quel magnifique hymne actuellement avec toutes ces restrictions de liberté), puis un medley orchestral de 'D-Day' qui est un résumé émouvant des deux albums et qui donne forcément une envie folle de s'y replonger pour profiter encore de chaque seconde de ces magnifiques compositions. Avec tout ça, je vous ai cité 'Jan Willem Ketelaerse', 'Mark Bogert' ou 'Gerben Klazinga' mais il faut également mettre en avant l'ensemble du groupe avec également la section rythmique de 'Peter Vink' et de 'Pieter van Hoorn' qui sont les piliers indispensables qui donnent vie à cette musique captivante et prenante.

En résumé, je vais encore remercier les années de crise sanitaire (je l'avais déjà fait pour le cover de 'Led Zep' par 'Beth Hart') car ce deuxième chapitre n'aurait certainement pas vu le jour sans elle et ces deux albums devraient rapidement devenir des albums indispensables aussi bien sur le plan historique car il est indispensable de se souvenir de certains chapitres de notre histoire surtout en des moments troublés pour ne pas refaire les mêmes erreurs que par le passé mais également sur le plan musical, car 'D-Day' (que j'ai rajouté dans une playlist ici) sera certainement une œuvre qui sera en très bonne place dans la mémoire et dans le cœur de bon nombre de fans de progressif...

Interprêtes

Jan Willem Ketelaers (Chant), Mark Bogert (Guitare), Gerben Klazinga (Claviers), Peter Vink (Basse), Pieter van Hoorn (Batterie)


Artiste : Sabaton

Album : The War to End All Wars

Date de Sortie : 04-03-2022

Ajouté le : 19-03-2022

Après 'The Great War' datant de 2019 et le live 'The Great Show (The Great Tour Live In Prague, 2020)' qui a suivi en 2021, les Suédois de 'Sabaton' remettent ça avec un nouvel album 'The War to End All Wars', vaste programme qui a été annoncé par le groupe comme à son habitude, en grande pompes avec la présentation de l'album au Musée Royal de l’Armée et d’Histoire Militaire de Bruxelles le 22 Novembre 2021. Côté thème, ça ne change pas tellement puisque on est toujours dans la première guerre mondiale avec ces passionnés d'histoire qui continuent de nous narrer toutes les petits récits relatifs à cette guerre. Alors, quoi de neuf sur ce dernier album. Pas grand-chose diront certains, mais que c'est bon de temps en temps de se mettre entre les oreilles des hymnes avec des refrains que l'on a tous envie d'hurler en chœurs et ce dernier opus des Suédois en est bien évidemment rempli. Pas facile de trouver un titre de cet album qui ne donne pas envie de chanter le refrain et, d'entrée, on enchaine 'Sormtroopers' (voir vidéo ci-dessus), 'Dreadnought', 'The Unkillable Soldier' (voir la vidéo ici) et 'Soldier Of Heaven' qui nous distillent des mélodies addictives et la suite n'est en reste avec 'Race To The Sea' (voir la vidéo ici), 'The Valley of Death' (voir la vidéo ici) ou encore 'Christmas Truce' (voir la vidéo ici), l'album se terminant par le dernier hymne 'Versailles'. Bref, en ces temps troublés avec cette peur d'un nouveau conflit mondial, les Suédois de 'Sabaton' nous rappellent à notre devoir de mémoire (comme leur compatriotes de 'Knight Area' dans un autre style) et continuent de nous offrir des hymnes accrocheurs qui devraient continuer de combler les fans et tout un public aimant un heavy métal direct et efficaces...

Interprêtes

Joakim Brodén (Chant, Claviers), Tommy Johansson (Guitare), Chris Rörland (Guitare), Hannes Van Dahl (Batterie), Pär Sundström (Basse)


Artiste : Joe Bailey

Album : Devil in the White City

Date de Sortie : 04-03-2022

Ajouté le : 20-03-2022

Régulièrement, le multi-instrumentaliste 'Joe Bailey' nous offre de très bons albums qu'il conçoit, interprète, enregistre, mixe et produit lui-même et, après 'A Price to Pay' en 2018, 'Less Than Nothing' en 2019 et 'Ghosts' en 2021, c'est au tour de 'Devil in the White City' de voir le jour. Ce nouvel opus est un concept album dont le thème et l'histoire de 'Dr. Henry Howard Holmes', le tueur en série qui a sévi au 19ème siècle. Musicalement, il continue de nous emmener dans son univers néo-progressif avec des compositions denses et riches et, pour cet opus il a légèrement durcit le propos, thème oblige, et amène une bonne touche de hard rock progressif dans l'ensemble.

Après l'introduction instrumentale symphonique et cinématographique 'Devil in the White City' plantant le décor de l'album, 'Origin' ouvre les débats avec un titre énergique durci par une section rythmique déchaînée, des riffs de guitare musclés et des claviers vigoureux mais qui présente une alternance bienvenue avec un refrain plus mesuré. Suit 'The Fruitful Dead' qui est beaucoup plus posé et qui est saupoudré de programmation de percussions amenant un côté électro et qui possède une très belle alternance entre des couplets plus rapides et un refrain qui s'égrène sur un lent tempo avec de magnifiques lignes mélodiques, l'ensemble étant toujours baigné dans une ambiance assez sombre. Avec 'Doctor Death', de près de 10 minutes, bien que le récit reste sinistre, la musique est plus enjouée grâce à une rythmique entraînante et une mélodie accrocheuse, puis, 'Holmes Sweet Holme', qui débute dans quelques calmes accords de piano, prend vite de l'ampleur et laisse une bonne place pour des sections instrumentales fournies emmenées par une section rythmique tumultueuse et avec un beau break dans la deuxième partie permettant de revenir à un très beau final chanté. On arrive au plus long développement de l'album avec une succession de paysages sonores différents : une introduction symphonique nous emmène vers une section chantée qui accélère le rythme dans une partie instrumentale tumultueuse avec l'utilisation de la double pédale et, suit une longue partie chantée avec un tempo marqué soutenu par le thème mélodique principal accrocheur et avec des variations d'intensités amené par une section rythmique originale. Avec 'The Begining of the End' qui est le constat final fait par le 'Dr. Henry Howard Holmes' : " Je suis né avec le diable en moi ", le thème musical, baignant dans une atmosphère mélancolique, est toujours en accord avec le récit, les parties chantées avec une belle musicalité alternant avec des parties instrumentales qui accentuent le climat sombre de l'ensemble et la belle coupure au piano dans la deuxième partie amène un final magnifique en crescendo. Et comme il avait commencé, 'The Ignominious Death of a Murderer' termine ce très bel album avec un instrumental épique et symphonique à grand renfort de claviers aux sonorités majestueuses.

En résumé, 'Joe Bailey' continue son petit bonhomme de chemin avec ce nouvel album 'Devil in the White City' qui mériterait de connaître enfin une notoriété plus importante car l'ensemble de sa discographie, qui est maintenant de 6 albums, montre tout son talent (n'oublions pas qu'il est le seul maitre d'ouvre de son projet) et devrait toucher un public assez large aimant un progressif recherché et imaginatif mais néanmoins accessible grâce à des thèmes musicaux mélodieux...

Interprêtes

Joe Bailey (Chant, Guitare, Basse, Programmation)


Artiste : Gazpacho

Album : Fireworking at St. Croix

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 21-03-2022

Les Norvégiens de 'Gazpacho' nous avaient emmené dans un beau voyage atmosphérique rempli de finesse et de délicatesse avec leur dernier album 'Fireworker' sorti en 2020 qui ne leur avaient pas permis, de le défendre en public, la crise sanitaire étant passée par là. Comme beaucoup de formations, ils ont organisé une 'lockdown session' fin octobre 2020, terme qui est désormais de plus en plus utilisé pour désigner un live sans public. Dans ce concert, qui est également disponible en DVD/Blu-ray (qui contient également pas mal de bonus), on retrouve les 5 compositions de 'Fireworking' interprétées en début de concert avec notamment les 20 minutes de 'Space Cowboy' qui est le titre typique pour bien déconnecter du monde réel et se laisser glisser doucement dans cet univers dans lequel on s'abandonne complètement. Deux vidéos de cette première partie de concert sont disponibles sur youtube avec 'Fireworker' et le magnifique 'Antique'. Le reste du live est consacré aux albums 'When Earth Lets Go de 2004 avec 'Substitute for Murder' et 'Tick Tock' de 2009 avec 'The Walk' et le magnifique 'Winter is Never' dont on peut voir la vidéo ici. Alors, envie de se détendre avec une musique relaxante ? n'attendez pas et profitez de ce dernier album de 'Gazpacho' qui vous fera vivre une magnifique expérience dans leur contrée Nordique où " tout n'est qu'ordre et beauté luxe calme et volupté "...

Interprêtes

Jan Henrik Ohme (Chant), Thomas Alexander Andersen (Claviers), Jon Arne Vilbo (Guitare), Mikael Krømer (Violon, Mandoline), Kristian "Fido" Torp (Basse), Lars Erik Asp (Batterie, Percussions)


Artiste : Shaman's Harvest

Album : Rebelator

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 22-03-2022

Les Américains de 'Shaman's Harvest' sont maintenant bien connus dans le monde entier et ce nouvel album 'Rebelator' succède à 'Red Hand Black Deeds' date déjà de 2017. Ils ont donc mis à profit ces cinq longues dernières années pour nous concocter un opus rempli de bon hard rock puissant et accrocheur avec des compositions offrant une belle variété. D'entrée, les riffs entraînants de 'Under Your Skin' nous mettent dans le bain avec un premier titre au refrain addictif, puis 'Toe The Line' n'est pas en reste avec sa rythmique marquée qui met automatiquement en marche la machine à taper du pied et avec des lignes mélodiques qui nous ramènent aux années 80 avec ce parallèle avec le 'Shout' de 'Tears For Fears' mais en plus puissant bien évidemment. Suit 'Flatline' qui poursuit dans un tempo plus mesuré tout en ayant des riffs saturés appuyés, puis 'Voices' (voir la vidéo ci-dessus) est un hymne lourd et puissant avec un refrain à faire scander par tout un public en concert, ambiance que l'on retrouve dans le titre suivant 'Wildfire'. La suite nous propose 'Lilith' avec ses alternances d'intensités et sa guitare slide typique du rock Sudiste Américain, la belle ballade 'Mama' qui permet de reprendre son souffle, puis 'Hurricane' poursuit avec une belle alternance d'intensité entre les couplets et le refrain ce qui montre tout le talent vocal de 'Nathan Hunt' qui sait adapter sa voix à la puissance déployée. La fin de l'album fait défiler un énergique 'Pretty People' qui donne la bougeotte et qui devrait également être un titre de concert, le lourd mid-tempo 'Wishing Well' qui nous offre encore un refrain mémorable et 'Bird Dog' (voir la vidéo ici) qui termine de belle manière ce bel opus dans une ambiance de rock/country Américain puissant.

En résumé, les Américains de 'Shaman's Harvest' sorte un album rempli de compositions directes et efficaces qui accrochent dès la première écoute et 'Rebelator' devrait toucher un public aimant un hard rock énergique avec des lignes mélodiques accessibles...

Interprêtes

Nathan Hunt (Chant), Derrick Shipp (Guitare), Josh Hamler (Guitare), Adam Zemanek (Batterie)


Artiste : Bryan Adams

Album : So Happy It Hurts

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 23-03-2022

Ça vous dit un petit retour dans les années 80 avec du rock joyeux qui vous met en forme toute une journée ? ça tombe bien, 'Bryan Adams' est de retour avec un nouvel album, 'So Happy It Hurts'. Son dernier album 'Shine A Light' avait été une bonne surprise de 2019 et ce dernier bébé est une vraie cure de jouvence avec des compositions toutes aussi addictives les unes que les autres qui rappellent forcément les albums que nous écoutions il y a déjà quelques décennies avec par exemple 'Reckless' ou 'Into The Fire' de 1987.

Et c'est parti avec la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) avec sa rythmique entraînante basé sur un rock simple mais tellement efficace et avec ses 'hohohoho' enivrants. Dans la même énergie avec des mélodies accrocheuses, on peut également citer 'I've Been Looking For You' dans un style rockabilly, l'accrocheur 'On The Road' (voir la vidéo ici) qui donne une envie irrésistible de marquer la mesure, 'Kick Ass' (voir la vidéo ici) qui est le rockeur parfait et qui me fait penser à certains titres plein d'entrain de 'Status Quo', 'I Ain't Worth Shit Without You' cette fois dans une ambiance à la 'Rolling Stones' ou encore en plus modéré mais toujours aussi entraînant, 'Just About Gone'. Et quand le rythme se veut plus modéré, 'Bryan Adams' n'a pas son pareil pour nous offrir des compositions attachantes comme 'Never Gonna Rain' (voir la vidéo ici), l'hymne 'Always Have, Always Will' (voir la vidéo ici) qui nous ramène à ses albums des années 80 ou le mid-tempo au tempo marqué 'Let's Do This' qui aurait certainement fait un tube dans une autre époque ou encore le popisant 'Just Like Me, Just Like You' avec sa mélodie addictive sans oublier la belle ballade 'You Lift Me Up', l'album se terminant par un nouveau bijou mélodique 'These Are The Moments That Make Up My Life'.

En résumé, 'Bryan Adams' continue de faire du 'Bryan Adams' et est devenu, au fil du temps, l'ami que l'on aime retrouver et qui nous offre des compositions que l'on s'approprie immédiatement car elles ont toutes ce parfum d'intemporalité. Ce dernier album du Canadien en est encore la preuve et devrait plaire à un très large public car tout est mis en œuvre pour un plaisir immédiat et si vous voulez en écouter plus, l'album de la comédie musicale 'Pretty Woman' est également sorti en streaming...

Interprêtes

Bryan Adams (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie), Keith Scott (Guitare), Pat Steward (Batterie) + Invités : John Cleese (Narration), Luke Doucet (Guitare), Mutt Lange (Guitares, Claviers, Chœurs)


Artiste : Rust n' Rage

Album : One for the Road

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 24-03-2022

C'est encore un album signé chez 'Frontiers' avec le dernier 'Rust n' Rage', 'One of the Road', qui est sorti en Mars 2022. On part donc pour les contrées Nordiques, en l'occurrence la Finlande d'où sont originaires 'Vince', 'Jonnhy', 'Eddy' et 'Jezzie' et ce dernier bébé continue de nous distiller du bon hard rock mélodique hérité des années 80, leurs deux premiers albums 'Showdown' et 'Tales From The Wasteland' étant sorti respectivement en 2012 et 2018. Et d'entrée, 'Prisoner' (voir vidéo ci-dessus) nous ramène dans des contrées connues d'une autre époque avec un premier titre énergique et entraînant et avec un premier refrain super accrocheur, puis le mid-tempo bien rythmé 'Ghost Town' qui suit, rajoute un hit mélodique avec des chœurs addictifs et dans lequel la machine à headbanguer se met en marche. La suite va alterner différentes ambiances avec des lignes mélodiques accessibles à la première écoute et on peut citer l'hymne de la chanson titre à reprendre en chœurs, le très classique mais tellement efficace 'The Future Is For The Strong' (voir la vidéo ici) avec un nouveau refrain qui donne cette impression de déjà entendu, 'Heartbreaker' (voir la vidéo ici) qui après une introduction faisant penser que c'est une ballade, est finalement énergique et constitue un titre varié dans sa construction. La suite fait défiler des titres entraînants tous aussi mélodiques les uns que les autres avec 'Hang ‘Em High', 'Ride On', 'I’ve Had Enough' avant de faire une pause bien méritée avec la magnifique ballade 'Unbreakable' et l'album se termine par un déchainé 'The Throne' et un modéré 'Moving On' dans un hard rock plus AOR. Bref, c'est encore un pays Nordique qui est mis en avant avec ce dernier album des Finlandais de 'Rust n' Rage' qui rajoutent une pépite de plus en hard rock mélodique...

Interprêtes

Vince (Chant), Johnny (Guitare), Eddy (Basse), Jezzie (Batterie)


Artiste : Find Me

Album : Lightning in a Bottle

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 25-03-2022

Le super groupe mené par le Suédois 'Robbie La Blanc' qui a sorti l'album 'Double Trouble' en 2021 accompagné par le Chilien 'Daniel Flores' qu'on ne présente plus (petite recherche dans myprogmusic ici) sont les deux piliers de 'Find Me' avec un nouvel album 'Lightning in a Bottle', après 'Angels in Blue' de 2019. Et si on rajoute que 10 compositions ont été écrites par 'Alessandro Del Vecchio' (le 11ème titre étant la reprise 'Far from Over' de 'Vince DiCola' et 'Franck Stallone' présente dans la bande originale du film 'Staying Alive' de 1983), on se dit que le résultat devrait être à la hauteur des 3 artistes cités. Effectivement, d'entrée, on est accueilli par un 'Survive' avec un premier refrain mélodique à souhait qui nous fait remonter au meilleur de hard rock mélodique des années 80 (voir la vidéo ci-dessus) et la reprise 'Far From Over' qui suit est tout à fait à sa place dans cet album avec un son moderne. Chaque titre est un bijou mélodique avec des interprétations remarquables et l'ensemble est varié avec des compositions entraînantes comme 'Sail Away', 'Distant Echoes', ou encore 'Give My Heart' et on est également conquis par des ambiances plus AOR avec par exemple 'Diana', 'Remember (voir la vidéo ici), 'Under a Bad Sign', ou encore 'On the Run' qui conclut de très belle manière l'album. On ne pourra pas non plus passer à côté des deux belles ballades que sont 'Back to You' (voir la vidéo ici) et 'You and I'. Bref, le label 'Frontiers', grâce à un 'Alessandro Del Vecchio' qui est sur tous les fronts, continue de nous offrir des mélodies mémorables et ce 'Lightning in a Bottle', sublimé par des interprètes de talents, en est encore la preuve et devrait tourner en boucle chez tous les fans de rock et hard rock mélodique...

Interprêtes

Robbie La Blanc (Chant), Daniel Flores (Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invités : Vince DiCola (Claviers), Jonny Trobro (Basse), Michael Palace (Guitare), Rolf Staffan Pilotti (Claviers)


Artiste : Radioactive

Album : X.X.X.

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 26-03-2022

C'est un tir groupé de chronique de hard rock et rock mélodique dans myprogmusic car après 'Rust n' Rage' et 'Find Me', c'est au tour du Suédois 'Tommy Denander' bien connu de la scène internationale de hard rock mélodique (voir recherche dans myprogmusic ici) de revenir avec le nouvel album 'X.X.X.' de son projet 'Radioactive', après 7 ans d'absence puisque le dernier opus 'F4ur' date de 2015. Avec ce nouveau bébé, il fête les 30 ans de la création de ce projet et, pour l'occasion, il a invité la crème des chanteurs de la scène internationale de hard rock mélodique et on retrouve 'Robbie LaBlanc' qui est justement le chanteur du dernier 'Find Me' sorti le même jour, le multi-instumentaliste 'Clif Magness', Jérôme Mazza ('Pinnacle Point'), 'Robin McAuley'.

Avec cette belle brochette, 'Tommy Denander' nous offre un album bourré de bon hard-rock mélodique et ça commence fort avec 'Monkey On Our Backs' (voir la vidéo ci-dessus) qui nous envoie un premier missile énergique avec des riffs bien aiguisés à la 'AC/DC', un refrain assez classique mais tellement efficace et 'Jérôme Mazza' au sommet de son art. La suite fait défiler le même genre de titre avec 'The Dee dis Gone', cette fois chanté par 'Robin McAuley' qui durcit sa voix pour un nouveau hit hard rock explosif, tout comme 'Remember the Ghosts' qui suit et dont la prestation vocale de 'Robbie LaBlanc' n'a rien à envier à ses deux prédécesseurs. On retrouvera nos trois compères dans d'autres titres tous aussi remarquables, 'Jérôme Mazza' et 'Robin McAuley' en chantant trois chacun et 'Robbie LaBlanc' deux. On peut citer également 'Christian Ingebrigtsen' qui chante remarquablement sur la magnifique ballade 'Written in the Scars' pouvant rappeler les ballades de 'Foreigner' et les deux dernière compositions, l'endiablé 'Drag Me Through The Mud' et 'California Ways' qui est dans une ambiance plus AOR sont respectivement interprétées par 'Daniel Byrne' et ' Clif Magness'.

En résumé, cet anniversaire des trente ans de 'Radioactive' est un feu d'artifice de singles mélodiques et montre tout le talent de 'Tommy Denander' qui fait partie de la liste impressionnante des artistes Suédois qui nous délectent régulièrement de bon hard rock mélodique depuis maintenant un bon paquet de décennies...

Interprêtes

Tommy Denander (Guitare, Basse, Claviers, Chœurs) + Invités : Neil Anami (Batterie), Olle Romö (Batterie), Daniel Byrne (Chant), Christian Ingebrigtsen (Chant), Robbie LaBlanc (Chant), Clif Magness (Chant), Jérôme Mazza (Chant), Robin McAuley (Chant), Andréas Carlsson (Chœurs), Tommy Henriksen (Chœurs), Mutt Lange (Chœurs)


Artiste : MOON HALO

Album : Together Again

Date de Sortie : 14-03-2022

Ajouté le : 27-03-2022

Après le très bon premier album 'Chroma' sorti pendant les années de Covid, la formation 'MOON HALO', emmenée par 'Marc Atkinson' et 'Iain Jennings', sort un nouvel enregistrement studio 'Together Again' et on retrouve l'ensemble des artistes du premier opus venant de différents projets de rock progressif avec 'Marc Atkinson' au chant et à la guitare, 'Iain Jennings' aux claviers, 'David Clements' à la basse, 'Martin Ledger' à la guitare et 'Alex Cromarty' à la batterie, 'Anne-Marie Helder' venant renforcer le groupe aux chœurs.

Fort de 13 compositions pour plus d'une heure d'écoute, ce dernier album nous emmène dans un beau voyage dans des ambiances légères et tranquilles qui peuvent rappeler certaines formations des années 70/80 comme 'Barclay James Harvest' en commençant par un lumineux 'Light in the World' et on retrouve cette atmosphère dans des titres comme le léger 'Together Again', le remuant 'If This Is All There Is', l'enjoué 'Wasteland', le dansant 'About Me and You', le mélodique 'Back To Normality' ou le rock symphonique 'The Sandman Is Waiting' avec ses cordes impétueuses. Et quand le tempo se veut plus lent, ils n'ont pas leur pareil pour nous offrir de belles ballades mélancoliques avec les magnifiques 'Embrace This Life' ou 'We've Still Got Time' ou 'Reconnected' rempli d'une belle émotion ou encore le feutré 'It Was You' avec sa mélodie mémorable, l'album se terminant par le très beau 'Life Goes On' qui résume bien l'ensemble dans une ambiance légère et optimiste finissant de manière psychédélique.

En résumé, le super groupe 'MOON HALO' revient avec un album très attachant qui nous offre de très belles compositions que l'on s'approprie immédiatement et qui devrait plaire à un large public aimant une pop/rock mélodique nous ramenant au meilleur des formations des années 70/80...

Interprêtes

Marc Atkinson (Chant, Guitare), Iain Jennings (Claviers), David Clements (Basse), Alex Cromarty (Batterie), Martin Ledger (Guitare), Anne-marie Helder (Chœurs)


Artiste : JPL

Album : Sapiens Chapitre 3/3 : Actum

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 28-03-2022

Après les deux premiers chapitres de 'Sapiens', 'Sapiens Chapitre 1/3 : Exordium' sorti en 2020 et 'Sapiens - Chapitre 2 / 3 : Deus ex Machina' en 2021, 'Jean-Pierre Louveton' sort la fin de sa trilogie avec 'Actum' retraçant l'histoire de l'Homme et ce dernier opus est logiquement consacré au futur de l'humanité et il nous raconte avec ses mots tellement éloquents tous les maux qui nous guettent avec, entre autres, les dangers de la technologie ou les dommages environnementaux que nous faisons subir à notre terre.

On est accueilli avec 'Paradis Perdu' qui est presque entièrement instrumental et qui monte en puissance petit à petit dans un long crescendo entrainant et les quelques paroles sont déjà tellement expressive avec ces deux phrases où tout est dit sur les dégâts que provoque l'homme : "J’avais fait de l’enfer un genre de paradis… J’ai fait du paradis une sorte d’enfer...". Nous sommes déjà conquis par ce progressif inventif et le titre suivant, 'Mon Cercueil', dont la première partie évolue dans un nouveau crescendo, se poursuit sur un lent tempo qui retombe dans le final et qui de nouveau explose dans la dernière minute avec un solo de guitare 'Floydien' magnifique. Changement de décor avec 'Alias (La Machine²)' qui nous embarque dans du rock progressif bien trempé et qui est bien en accord avec le thème dédié à la dérive de l'homme vers le transhumanisme et avec ce constat rempli de bon sens qu'on a bien mis à mal depuis quelques années : " Je ne suis plus rien même plus un peu humain, Je suis vidé de ma substance, Je vais m’en aller, la machine m’aura vite remplacé ". Sans transition, on passe ensuite du pessimisme à l'optimisme avec un lumineux 'Dansez Maintenant' qui mélange du rock rythmé à du folk avec une vielle à roue entraînante dans la deuxième partie et qui donne une envie irrésistible de bouger au rythme d'une mélodie mémorable. On arrive à la pièce maitresse de l'album, 'Memento mori', qui déploie majestueusement ses 23 minutes dans une saga progressive constituée de 5 parties dont les 2 premières sont instrumentales avec 'Marche vers l'inconnu' qui nous offre une ambiance orchestrale classique au tempo marqué qui petit à petit prend de l'ampleur avec l'entrée en piste en fin de titre des instruments électriques puis, avec 'Tempus fugit' qui après une section calme, monte en puissance pour une ambiance imposante dans laquelle la guitare électrique illumine le thème musical. Avec 'La mort du roi' qui suit, on retrouve à nouveau le thème de la perte de liberté de l'être humain lié à la mise en place petit à petit de l'intelligence artificielle que 'Jean-Pierre Louveton' nomme la machine et on est proche de certaines ambiances d'Ange' avec une première partie chuchotée remarquable qui laisse sa place à une alternance entre des sections chantées avec de belles harmonies vocales et des parties instrumentales progressives aux sonorités modernes et avec un nouveau solo de guitare remarquable en fin de titre. Sans transition, 'Paria' nous embarque dans une saga progressive, tout d'abord dans une atmosphère jazzy magnifiée par un solo magistral de saxophone de 'Sylvain Haon' puis, le ton se durcit pour une deuxième partie plus rock avec des parties instrumentales montant petit à petit dans un crescendo final intense et des parties chantées avec des paroles très fortes sous forme de constat : " Je ne veux pas de cette vie là car pour la première fois Je ne saurai pas comment sortir vivant de là. ". Et pour terminer cette suite en beauté, 'Acta fabula est' développe dans 7 minutes presque entièrement instrumentales, un patchwork d'ambiances différentes avec notamment une première montée en puissance avec des chœurs samplés imposants puis une seconde partie dans un rock symphonique avec de remarquables arrangements orchestraux accompagnés par la guitare de 'Jean-Pierre Louveton' et avec un final digne des plus belles pièces classiques.

En résumé, 'Jean-Pierre Louveton' accompagné d'artistes de talents nous offre un dernier volet admirable de son histoire de l'Homme et continue de nous enchanter avec un progressif inventif et varié dans un subtil mélange de classicisme et modernité, l'ensemble étant baigné dans des thèmes toujours très forts, ce qui devrait faire de cette trilogie une œuvre indispensable pour toute amatrice et tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Jean Pierre Louveton (Chant, Guitare, Basse), Guillaume Fontaine (Claviers), Didier Vernet (Basse), Florent Ville (Claviers, Batterie), Stéphanie Vouillot (Piano, Chant), Jean Baptiste Itier (Batterie), Marguerite Miallier (Vielle à roue), Sylvain Haon (Saxophone)


Artiste : Moonlight Haze

Album : Animus

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 29-03-2022

Après un très bon 'Lunaris' en 2020, les Italiens de 'Moonlight Haze' reviennent avec un nouvel album 'Animus'. Avec le même line up et emmenés par la chanteuse 'Chiara Tricarico', on retrouve un métal symphonique influencé par les ténors du genre et les formations que j'avais cité dans ma chronique précédente sont toujours d'actualité avec 'Delain', 'Visions Of Atlantis' ou encore 'Xandria'. L'ensemble offre des compositions entraînantes et accrocheuses dès la première écoute dans un format radiophonique ne dépassant pas quatre minutes.

C'est ce que nous offre la première moitié de l'album avec plusieurs bijoux mélodiques à la suite en commençant par 'The Nothing' avec son refrain entêtant et ses belles harmonies vocales, puis, avec 'Its Insane' (voir la vidéo ici), on est très proche des lignes mélodiques de 'Delain' et on se dit que les Italiens pourraient bien prochainement gagner des fans chez les fans Hollandais, 'Chiara Tricarico' étant sur ce titre dans le même registre vocal que 'Charlotte Wessels' avec les mêmes modulations dans la voix. On poursuit avec un autre hit dans le même style avec 'Kintsugi' et la chanson éponyme de l'album (voir la vidéo ci-dessus) n'est pas en reste et, dans ce titre, 'Chiara Tricarico' s'essaye à quelques growls. La suite est dans le même style avec un entraînant 'The Thief And The Moon', puis 'Midnight Haze', dans un tempo plus lent et plus marqué, offre un nouveau refrain mémorable et on peut également citer en fin d'album les deux morceaux 'Never Say Never' et 'We'll Be Free' (voir la vidéo ici) qui sont remplis d'une bonne énergie. Néanmoins, pour ma part, je regrette le manque de compositions plus calmes qui permettraient d'aérer l'ensemble de l'opus.

En résumé, les Italiens de 'Moonlight Haze', même s'ils ne vont pas révolutionner le métal symphonique, nous offre un bel album rempli de belles mélodies qui seront certainement bien accueillies par tous les fans en concert mais qui pourraient séduire un public plus large grâce à mélange assez équilibré entre la puissance du métal et des arrangements symphoniques plus modérés...

Interprêtes

Chiara Tricarico (Chant), Marco Falanga (Guitare), Alberto Melinato (Guitare), Alessandro Jacobi (Basse), Giulio Capone (Batterie)


Artiste : Gabriel Keller

Album : Clair Obscur

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 30-03-2022

'Gabriel Keller' est un artiste Français qui vient de sortir son premier album 'Clair Obscur' et qui est membre de différents groupes comme 'Hegoa' ou 'Kellerama'. Influencé par différents courants musicaux de plusieurs décennies (il cite des formations comme les 'Beatles', 'Pink Floyd', 'Agnès Obel' mais aussi 'Porcupine Tree', 'Opeth' ou 'Karnivool' ou encore la chanson Française avec 'Alain Bashung', 'Jacques Higelin', 'Jacques Dutronc' et 'Ange'). Entouré d'une pléiade d'artistes, il nous offre des compositions variées qui s'intègrent dans la scène progressive Française et l'album est divisé en deux parties : une première qui est axée sur du rock progressif lumineux et aérien et une deuxième dans laquelle la guitare électrique se veut plus saturée avec des influences de métal progressif.

Après l'instrumental 'Tumulte' qui plante le décor de l'album dans un léger crescendo avec l'arrivée successives des différents instruments électriques mais également avec l'ajout de cordes qui densifie l'ensemble, 'Time' reprend quelques accords du titre précédent en nous emmenant dans une ambiance calme et détendue au rythme d'une très belle mélodie qui chemine lentement et qui fait ressortir la douce voix d'Emi B', renforçant encore ce sentient de sérénité. Avec 'Train to Resolution', on retrouve 'Emi B' dans un joyau mélodique qui nous invite à un nouveau voyage paisible avec une très belle montée en puissance qui retombe sur le final avec quelques accords de guitare acoustique, puis, 'Open Arms' poursuit dans cette atmosphère avec de nouvelles lignes mélodiques mémorables et constitue le 3ème titre chanté par 'Emi B'. Suit 'Melancholia' qui, dans une ambiance sensuelle et mélancolique, met en avant le chant mélodieux et aérien de 'Charlotte Gagnor' et ce titre est le seul de l'album chanté en Français. A noter que pour défendre en public ses chansons, 'Gabriel Keller' a monté un trio acoustique, guitare, violoncelle et voix, constitué de Gabriel, 'Lucie Lacour' et 'Charlotte Gagnor' qui présentent des versions épurées de ses compositions, je le cite : " Avec Lucie au violoncelle, nous créons ensemble un écrin pour que la voix de Charlotte puisse exprimer toute sa palette d’émotions. ". On arrive au titre central de l'album, 'Sonate au clair obscur', entièrement instrumental, qui sépare les deux parties et qui alterne différentes intensités, calme au début avec l'accompagnement au piano de 'Clément Barou' et qui monte en puissance après une minute trente avec l'entrée en piste des instruments électriques saupoudrés ici et là de quelques riffs de guitare saturée et qui continue avec des chœurs énergiques pour retomber sur le final dans la sérénité comme il avait commencé. La partie plus tourmentée s'ouvre sur 'Nothing Human' (voir la vidéo avec le trio acoustique ci-dessus) qui amène une bonne dose de progressif avec des alternances d'intensités et rythmiques et qui nous offre de belles harmonies vocales et un chant plus fougueux de 'Maïté Merlin', la deuxième partie faisant une bonne place pour une section instrumentale inventive. Suit 'Out of My Life' qui poursuit dans ce progressif imaginatif et recherché avec de multiples changements de tempo qui donne toute la force à ce titre et qui est magnifié par une interprétation magistrale de 'Maïté Merlin', puis, avec 'Honey', on part dans un voyage dépaysant avec quelques sonorités orientales et dont la section rythmique devient vite addictive, 'Marine Poirier', au chant, donnant encore plus de relief à ce magnifique titre progressif moderne avec, entre autres, ces merveilleuses vocalises en fin de titre. Et pour refermer ce très bel album, l'instrumental acoustique 'Accalmie' termine ce très beau voyage dans une ambiance tranquille et nous fait revenir tout doucement dans un univers plus serein.

En résumé, 'Gabriel Keller' sort un premier album remarquable qui, compte tenu de la thématique, met en opposition des ambiances légères et d'autres plus tourmentées, mariant de très belle manière des styles différents, allant d'une pop douce et aérienne à un rock progressif imaginatif et moderne...

Interprêtes

Gabriel Keller (Guitare, Basse, Batterie, Chœurs, Percussions) + Invités : Lucie Lacour (Violoncelle), Charlotte Gagnor (Chant, Chœurs), Emi B (Chant), Simon Rebuffat (Batterie), Lucas Biguet-mermet (Batterie), Julien Mailland (Basse), Charlie Henry (Guitare), Clément Barou (Piano), Clément Berthie (Guitare), Maïté Merlin (Chant, Chœurs), Marine Poirier (Chant, Chœurs), Anne-marguerite Solt (Chœurs), Quatuor Majuscules (Cordes), Christophe Donnadieu (Trompette), Sébastien Chétail (Saxophone), Régis Ageron (Saxophone), Pierre Lagache (Saxophone)


Artiste : Popa Chubby

Album : Emotional Gangster

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 31-03-2022

Juste un an après le très bon 'Tinfoil Hat', 'Popa Chubby' remet ça avec un nouvel album 'Emotional Gangster' et on ne compte plus les albums depuis le début des années 90. Cet artiste de blues engagé continue donc son petit bonhomme de chemin qui avait été bien mis à mal avec la pandémie et, mis à part la participation de l'harmoniciste 'Hames Ricci' sur deux titres, il continue d'assurer tous les instruments et le chant. Cette fois, actualité oblige, il dénonce tous ceux qui veulent faire la guerre avec 'Why You Wanna Make War' (voir la vidéo ci-dessus) qui est repris également en version Française en fin d'album car, n'oublions pas qu'il a une base importante de fans en France. Pour le reste, pas de surprises, il nous offre du bon blues en explorant tous les styles avec du shuffle dans 'New Way Of Walking' ou la reprise 'Dust My Broom' d'Elmore James', du blues/rock bien musclé avec 'I’m The Dog', du blues/funk avec 'Doing OK' et bien entendu du blues plus traditionnel avec 'Tonight I'm Gonna be The Man', 'Equal Opportunity', la reprise 'Hoochie Coochie Man' de 'Willie Dixon' ou encore un classique 'Save The Best For Last' mais tellement efficace, sans oublier la magnifique ballade mélancolique 'Fly Away'. Bref, même si certains diront qu'il ne révolutionne pas le blues, 'Popa Chubby' continue de le perpétrer sous toutes ses formes et 'Emotional Gangster' est une pierre de plus à l'édifice de cet Américain qui nous transmet à chaque sortie son amour de ce style intemporel à travers son chant toujours très expressif et tout son feeling de guitariste...

Interprêtes

Popa Chubby (Chant, Guitare, Basse, Batterie) + Invité : James Ricci (Harmonica)


Artiste : Karcius

Album : Grey White Silver Yellow and Gold

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 01-04-2022

'Karcius' est une formation Canadienne qui a déjà une vingtaine d'années d'existence et après 'The Fold' en 2018 qui a été suivi du concert 'Live in France', 2022 voit la sortie de 'Grey White Silver Yellow and Gold'. Depuis quelques années, ils ont évolué vers du rock progressif et ce dernier album amène en plus une bonne dose de métal progressif car on chemine entre différents styles et contrastes sonores qui en font un album très varié. Seulement 6 titres composent cet album mais avec deux longs développements de 13 et 15 minutes.

Et ces contrastes sonores, on en a un bon aperçu avec les deux premiers titres, tout d'abord 'Parasite' qui débute dans un métal progressif proche des formations comme 'Haken' ou 'Pain Of Salvation' ou encore 'Leprous', puis, 'Supernova', après une introduction acoustique accompagnée par un chant délicat de 'Sylvain Auclair', monte petit à petit en puissance pour dérouler une mélodie accrocheuse et poursuit dans la deuxième partie par un magnifique solo de guitare dans une ambiance 'Floydienne' pour revenir sur une dernière partie chantée très énergique qui retombe complètement dans les dernières secondes pour revenir à l'ambiance épurée du début. 'The Ladder' pointe ensuite le bout de son nez avec ses 13 minutes qui alterne différents paysages sonores très contrastés et en fait un des joyaux de cet album et une composition typique d'un métal progressif imaginatif : En 5 minutes, on passe d'un chant envoutant et exotique à une lourde atmosphère sur un tempo marqué par une section rythmique imposante qui se relâche complètement avec une section guitare acoustique/chant tout en retenu pour repartir sur une nouvelle section chantée rythmée avec une mélodie mémorable puis avec une partie instrumentale aux multiples changements de tempo. Avec 'Cosmic Rage', c'est encore de merveilleuses alternances de tensions et de détentes qui font cohabiter une section rythmique tribale avec des parties chantées faisant se succéder différents climats modulant intensités et rythmiques. Suit 'Distance Kills' qui continue de nous offrir de remarquables ruptures entre des accumulations d'énergie énormes et des relâchements de toute cette tension accumulée et constitue certainement le titre le plus prenant de l'ensemble de ce point de vue. Et pour terminer cet admirable opus, les 15 minutes de 'A Needle Tree' nous embarque dans un voyage progressif magnifique aux multiples facettes et on voit pointer différentes influences avec entre autres, des sonorités légères de jazz moderne avec des parties acoustiques qui côtoient la puissance du métal avec les instruments électriques et je décernerai une mention spéciale pour le chant 'Sylvain Auclair' qui amène une force émotionnelle gigantesque à ce titre : tout simplement sublime.

En résumé, les Canadiens de 'Karcius' sortent une œuvre progressive qui devrait sans aucun doute marquer l'année 2022 mais qui demande, comme tout album de ce type, de s'y attarder et d'y revenir à de multiples reprises pour en tirer, petit à petit, toute la dimension émotionnelle que procure chaque titre...

Interprêtes

Sylvain Auclair (Chant, Basse, Percussions), Simon L'Espérance (Guitare, Claviers, Percussions), Sébastien Cloutier (Piano, B3, Mellotron, Chœurs), Thomas Brodeur (Batterie, Percussions)


Artiste : FM

Album : Thirteen

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 02-04-2022

Après 'Atomic Generation' en 2018, 'Synchronized' en 2020 et le live 'Tough It Out Live' en 2021, les Anglais de 'FM' sortent leur 13ème album en comptant leur première période et poursuivent dans le rythme de sortie des dernières années, à savoir un album tous les deux ans. On y est donc habitué depuis, les hits mélodieux de chaque album sont toujours très efficaces et font mouche à la première écoute. Et ce n'est pas ce dernier album qui me contredira : tout est encore mis en œuvre pour passer un très bon moment d'écoute détendant avec ce rock FM classieux et festif, en commençant par un premier bijou mélodique 'Shaking the Three' à la rythmique addictive qui donne cette envie irrésistible de battre la mesure. L'ensemble montre toujours une belle variété avec de l'AOR nous ramenant aux années 80 comme 'Waiting on Love' (voir la vidéo ci-dessus) avec une mélodie rappelant 'Every Breath You Take' de 'Police', ambiance enjouée que l'on retrouve dans les compositions 'Turn This Car Around' (voir la vidéo ici) et 'Be Lucky' en plus rythmés. Ils nous offrent également d'autres ambiances avec 'Love and War' ou 'Fight Fire with Fire' ou encore la belle ballade 'Long Road Home' qui sont plus tournés vers le style Américain à la 'Eagles' et du rock plus énergique avec 'Every Man Needs A Woman', les bluesy 'Talk Is Cheap' et 'Be True With Yourself' mélangés avec de l'AOR ou encore le mid-tempo addictif 'Just Got Started' avec sa rythmique marquée. Bref, c'est encore un album sans temps mort que nous proposent les Anglais de 'FM' et ce 'Thirteen' devrait tourner en boucle chez les fans de rock mélodique car tous les titres sont à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

Steve Overland (Chant, Guitare), Jem Davis (Claviers), Jim Kirkpatrick (Guitare), Merv Goldsworthy (Basse), Pete Jupp (Batterie)


Artiste : Shining Black

Album : Postcards from the End of the World

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 03-04-2022

Après le premier album éponyme 'Shining Black' sorti en 2020, le chanteur 'Mark Boals' et le guitariste 'Olaf Thörsen' avec ses partenaires de 'Labyrinth' sortent un deuxième album 'Postcards from the End of the World'. Cette deuxième cuvée nous offre une carte postale du bout du monde postée dans un pays où on est fan de différents styles autour du hard rock et du métal. En effet, les 10 compositions sont très variées et on est embarqué dans un panel d'ambiances différentes qui vont d'un hard rock mélodique à un power métal avec double pédale effrénée en passant par du heavy métal plus classique et même de l'AOR plus tranquille.

La chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) ouvre les hostilités sur du heavy métal de classe qui offre une première mélodie mémorable, puis, 'Higher Than the World', avec son introduction au piano, est plus modéré et nous fait remonter à du rock mélodique des années 80 et montre un duo 'Boals'/'Thörsen' au top de sa forme avec une belle prestation vocale de Mark qui s'adapte parfaitement à l'ambiance et Olaf qui nous délivre un premier solo de guitare rempli d'un magnifique feeling. La suite va alterner différents paysages musicaux et, dans le registre musclé, on peut citer 'We Are Death Angels', 'A Hundred Thousand Shades of Black' (voir la vidéo ici) ou encore 'Mirror of Time'. Même si l'album ne contient pas, à proprement parler, de vraies ballades, on est également conquis par des climats plus mesurés flirtant avec du hard rock mélodique et on peut citer le magnifique 'Summer Solstice Under Delphi's Sky' mais également 'Like Leaves in November' ou 'Faded Pictures of Me' avec ses lignes mélodiques mémorables ou encore 'Time Heals, They Say' qui termine l'album de belle manière et me fait penser à certaines ambiances de 'Rainbow'.

En résumé, le duo 'Mark Boals'/'Olaf Thörsen', accompagné d'artistes de talent, sortent un deuxième album qui confirme tout le savoir-faire de cette formation qui nous offre un remarquable mélange de heavy métal et de hard rock avec des mélodies accrocheuses que l'on s'approprie à la première écoute...

Interprêtes

Mark Boals (Chant), Olaf Thörsen (Guitare), Oleg Smirnoff (Claviers, Piano), Nik Mazzucconi (Basse), Matt Peruzzi (Batterie)


Artiste : Ronnie Atkins

Album : Make It Count

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 04-04-2022

Le Danois 'Ronnie Atkins', chanteur de 'Pretty Maids' et de 'Nordic Union' nous avait offert un premier album solo, 'One Shot', il y a juste une année, et c'est avec à peu près les mêmes artistes qu'il nous offre un deuxième opus 'Make It Count'. La musique constituant la meilleure thérapie contre la maladie, il nous a concocté du hard rock mélodique à souhait avec 12 compositions qui auraient pu chacune faire l'objet d'un single car il a particulièrement soigné les lignes mélodiques avec des refrains que l'on a immédiatement envie de fredonner à la première écoute.

Dès le départ, on est accueilli par un feu d'artifice de mélodies imparables avec 'I've Hurt Myself (By Hurting You)' (voir la vidéo ci-dessus), 'Unsung Heroes' (voir la vidéo ici), 'Rising Tide' (voir la vidéo ici) et le mid-tempo 'Remain To Remind Me' qui font toutes transparaitre un optimisme bienheureux qui guide le compositeur hors pair qu'est 'Ronnie Atkins', ceci apparaissant également dans les paroles de ses chansons. La suite poursuit sur ce rythme avec de nouveaux bijoux mélodiques dans une ambiance flirtant avec de l'AOR lumineux : 'The Tracks We Leave Behind' avec son refrain à faire s'égosiller tout un public ou les entraînant 'All I Ask of You' et 'Grace' montrent également cette atmosphère enjouée que dégagent toutes ces compositions. Et quand arrive la ballade 'Let Love Lead the Way', on repart de nouveau sur un petit nuage et le refrain, classique mais tellement efficace fait encore des merveilles. La fin de l'opus nous offre un énergique 'Blood Cries Out', certainement le titre le plus heavy de l'album, puis, 'Easier To Leave' et 'Fallen' reviennent à de l'AOR harmonieux et séduisant et l'album se termine sur la chanson titre (voir la vidéo ici) qui déroule une dernière mélodie addictive, avec une première partie sous la forme de ballade et une deuxième qui montre un même entrain que l'hymne mondial de 'Gloria Gaynor', certainement un clin d'œil au titre 'I Will Survive' qu'il s'approprie et c'est tout ce que l'on lui souhaite pour qu'il gagne son combat contre la maladie.

En résumé, 'Ronnie Atkins' récidive avec un nouvel album remarquable rempli de hits comme s'il en pleuvait et 'Make It Count' devrait sans aucun doute combler tous les fans de rock et de hard rock mélodique et devenir un album incontournable de ce chanteur Danois très attachant...

Interprêtes

Ronnie Atkins (Chant, Chœurs), Chris Laney (Guitare, Claviers), Allan Sørensen (Batterie), Pontus Eggberg (Basse), Morten Sandager (Claviers), Linnéa Vikström Egg (Chœurs), John Berg (Guitare), Oliver Hartmann (Guitare), Pontus Norgren (Guitares), Anders Ringman (Guitare)


Artiste : Tears For Fears

Album : The Tipping Point

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 05-04-2022

On n'attendait plus d'album du groupe Anglais de 'Tears For Fears' dont on se rappelle les tubes emblématiques 'Everybody Wants to Rule the World' et 'Shout' dans les années 80, le dernier album 'Everybody Loves a Happy Ending' datant de 2004 voyant le duo 'Curt Smith'/'Roland Orzabal' évoluer vers de la pop lumineuse et mélodieuse dans la grande tradition Anglaise. Ce nouvel opus 'The Tipping Point' confirme que leurs talent est intact et les 10 compositions sont autant de bulles de fraicheur venant tout droit des années 80/90. On retrouve donc cette fraicheur d'écriture dans des hits entraînants comme 'The Tipping Point' (voir la vidéo ci-dessus), 'Break The Man', 'My Demons' ou encore 'End Of Night' mais les autres titres sont plus tranquilles et montrent un éventail d'ambiances assez différentes toutes aussi attachantes les unes que les autres : 'No Small Thing' ouvre l'album sur un très bel acoustique mélancolique, puis, 'Long, Long, Long Time' nous ramène à l'univers insouciant de la pop des années 70/80 et 'Rivers of Mercy' montre une atmosphère feutrée et intimiste avec quelques arrangements électro. On peut également citer la ballade émouvante 'Please Be Happy' dont le refrain peut rappeler le meilleur de 'Barclay James Harvest', 'Master Plan' avec sa mélodie et ses chœurs à la 'Beatles', l'album se terminant de belle manière par 'Stay' rempli d'une belle émotion.

En résumé, les Anglais de 'Tears For Fears' se rappellent à notre bon souvenir et sortent un album très attachant avec des lignes mélodiques toujours aussi accrocheuses et 'The Tipping Point' est une sorte de recueil de chansons intemporelles destinées non seulement aux fans historique mais au plus grand nombre car toutes les compositions sont accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Curt Smith (Chant, Basse, Claviers, Chœurs), Roland Orzabal (Chant, Guitares, Claviers), Ian Stanley (Claviers), Manny Elias (Batterie)


Artiste : SheWolf

Album : SheWolf

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 06-04-2022

'SheWolf' est une nouvelle formation de métal symphonique qui est menée par la chanteuse Grecque 'Angel Wolf Black' accompagnée d'instrumentistes aux noms étranges, 'le chasseur' à la guitare, 'le prédateur' à la basse et 'l'alpha' à la batterie sortent leur premier album éponyme du groupe. Le thème déployé est tout aussi insolite car nous sommes emmenés par un shaman dans un rassemblement de loups qui doivent renouveler leur vœux (voir présentation de l'album sur le label de Frontiers Music ici. Produit par le chanteur 'Michele Guaitoli' qui officie dans plusieurs groupes dont 'Visions Of Atlantis' (qui sortiront leur prochain album en mai 2022) et 'Temperance', et 'Marco Pastorino', également chanteur et aussi guitariste de 'Temperance', on est donc forcément attiré par ce nouveau combo.

D'entrée, on est accueilli par 'The One You Feed' (voir la vidéo ci-dessus) qui mélange du métal symphonique assez classique et du folk avec une première mélodie très entraînante qui peut rappeler une formation comme 'Imperia' ou 'Coronatus', puis, 'Welcome To The Pack', introduit par des arrangements orchestraux samplés, montre également une belle énergie avec un refrain qui vous rentre immédiatement dans la tête. La double pédale est de mise dans l'introduction du titre suivant 'Lone Wolf' (voir la vidéo ici) qui offre une nouvelle mélodie accrocheuse et on retrouve des sonorités folk avec quelques accompagnements de flûte. Avec 'Home' (voir la vidéo ici), on continue avec un nouveau hit dans une ambiance plus mesurée et 'Angel Wolf-Black' montre tout son talent, alternant douceur et puissance vocale, puis 'Moonbound' poursuit dans du métal symphonique puissant sur un nouveau tempo entraînant et on est conquis par un nouveau refrain mémorable proche des ambiances de 'Visions Of Atlantis'. Place à deux compositions plus tranquilles avec, tout d'abord, un entraînant 'Safe in the Dark' qui montre un visage moins métal avec de belles alternances d'intensités puis, 'Nothing is Forever' est à rajouter aux meilleures ballades de métal symphonique et peut rappeler celles de d''Evanescence'. La fin de l'album nous fait revenir à du métal symphonique entrainant avec 'My Prayer' qui possède une nouvelle mélodie entrainante et qui devrait bien fonctionner en concert, 'The Thrill of the Chase' qui n'a rien à envier à son prédécesseur avec son refrain rappelant encore la fougue de ceux de 'Visions of Atlantis' et que l'on a tous envie de reprendre en cœur et enfin 'Fallen Without You' termine ce remarquable album sur un mid-tempo avec de beaux arrangements vocaux. A noter la reprise en fin d'album de 'Lone Wolf' en version orchestrale.

En résumé, ce nouveau projet 'SheWolf' montre déjà une maturité impressionnante avec une série de hits accrocheurs du niveau des ténors de métal symphonique et qui devrait, sans aucun doute, plaire à un large public aimant les formations citées dans cette chronique auxquelles on peut rajouter des noms comme 'Beyond The Black', 'Edenbridge', 'Anette Olzon' ou encore 'Last Days Of Eden'...

Interprêtes

Angel Wolf-Black (Chant), Le chasseur (Guitare), Le prédateur (Basse), L'Alpha (Batterie)


Artiste : Michael Romeo

Album : War Of the Worlds (Pt. 2)

Date de Sortie : 25-03-2022

Ajouté le : 10-04-2022

Le guitariste 'Michael Romeo' de la formation 'Symphony X' continue son aventure solo avec le deuxième chapitre de 'War Of The Worlds' dont la première partie était sorti en 2018 (voir ici). Pas de surprise pour ce nouvel opus, il continue de nous offrir un métal symphonique épique et puissant avec des orchestrations grandioses.

Dès le premier titre, on est embarqué dans une pièce instrumentale orchestrale qui pose les jalons de ce nouvel album, à l'image des pièces les plus épiques de 'Hans Zimmer', puis, sans transition, déboule le premier titre 'Divide & Conquer' (voir vidéo ci-dessus) qui offre un premier refrain mémorable dans un heavy métal puissant et qui nous fait découvrir une première prestation remarquable du chanteur Croate 'Dino Jelusick' qui a tout à fait la puissance vocale nécessaire pour ce genre de titre. Et on poursuit dans la même énergie avec un nouveau titre explosif, 'Destroyer', aux effluves orientales et dans lequel 'Michael Romeo' se fend d'un solo de guitare magistral. Après une introduction mettant encore en avant le jeu de guitare de l'Américain, 'Metamorphosis' (voir la vidéo ici) amène une bonne dose de progressif avec des alternances de tempos et d'intensité tout au long du titre, tout en gardant des lignes mélodiques accrocheuses. Pause instrumentale avec le court 'Mothership' qui revient à l'atmosphère orchestrale du début, procédé que l'on retrouvera dans 'Hunted' et l'outro 'Brave New World' permettant une aération de l'ensemble ce qui évite une éventuelle saturation des ambiances surchauffées du métal. Suit 'Just before the Dawn' qui, malgré son tempo assez rapide, fait office de ballade de l'album avec une nouvelle mélodie mémorable dans une ambiance AOR, puis, 'Hybrids' reprend du poil de la bête avec un mid-tempo aux riffs acérés avec une section instrumentale centrale très originale enjolivée par un nouveau solo de guitare émérite et avec un final grandiose. Après l'instrumental orchestral 'Hunted', 'Maschinenmensch' déploie ses 9 minutes avec un nouveau titre épique avec de nombreux rebondissements qui dévoilent une section rythmique magistrale et qui laisse une bonne place à des section instrumentales inventives, la guitare de 'Michael Romeo' faisant encore des merveilles, puis 'Parasite' termine la partie métal par un dernier bijou énergique et mélodique qui résume bien l'ambiance épique de cet album, l'outro 'Brave New World' instrumentale ayant le dernier mot pour conclure ce très bel album. A noter que deux bonus ont été rajoutés avec 'The Perfect Weapon', et 'Alien DeathRay' qui n'ont rien à envier aux compositions précédentes.

En résumé, dans la lancée de la partie 1 de 'War Of the Worlds', 'Michael Romeo' nous offre une deuxième partie remarquable en phase à ce que l'on attend de l'Américain et avec une construction originale alternant du métal puissant et épique avec des instrumentaux orchestraux grandioses ce qui devrait plaire à un public aimant mélanger du métal symphonique puissant et de la musique de film...

Interprêtes

Dino Jelusick (Chant), Michael Romeo (Guitare, Claviers), John "jd" Deservio (Basse), John Macaluso (Batterie)


Artiste : Time's Forgotten

Album : Shelter

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 07-04-2022

'Time's Forgotten' est une formation Costaricaine de rock/métal progressif qui a déjà une vingtaine d'années d'existence et que je découvre avec leur dernier album 'Shelter'. Ils n'ont sorti que 3 albums avec 'A Relative Moment Of Peace' en 2006 et 'Dandelion' en 2009 puis 'The Book Of Lost Words' en 2012. Avec l'arrivée de la chanteuse 'Priscilla Ruiz' qui a su remarquablement s'adapter au style du groupe qui présente de nombreuses variations d'intensité dans chaque composition, 'Shelter' est typique d'un métal progressif varié et inventif qu'il faut s'approprier, petit à petit, au fil des écoutes.

Après la courte introduction instrumentale ' New Dawn (prologue)' qui déploie une atmosphère sombre et lourde, 'City' montre déjà ce climat progressif fait de ruptures entre parties calmes et d'autres puissantes dans lesquelles Priscilla montre tout son talent, passant d'une voix sensuel à un chant puissant, et 'Ari Lotringer' nous délivre un premier solo de guitare admirable, puis, 'Cycle #248' poursuit dans ce progressif imaginatif avec une composition qui alterne une lente rythmique dans les parties tranquilles et qui accélère le tempo dans des sections plus lourdes, la partie instrumentale centrale atmosphérique amenant une remarquable opposition aux parties chantées plus rugueuses. On poursuit dans le même style avec 'Defiant' qui présente des lignes mélodiques accrocheuses, puis, 'Accident of Evolution', entièrement instrumental, est certainement un des titres les plus énergique et met en avant tout le travail de la section rythmique du batteur 'Jorge Sobrado' et du bassiste 'Gonzalo Trojos', la guitare de 'Ari Lotringer' surfant remarquablement sur ce progressif intense. La virgule acoustique 'Waking Up (Interlude)' nous offre un petit moment d'accalmie avant d'entamer la deuxième partie de l'album, avec, tout d'abord, 'Ascension' qui frise les 8 minutes et qui s'éloigne du métal dans l'introduction avec une ambiance 'Floydienne', puis qui accélère petit à petit avec des chœurs samplés magnifiques et qui présente ensuite un break sur un lent tempo à mi-parcours pour ré-accélerer avec un très beau solo de guitare et avec une partie chantée aux lignes mélodiques accrocheuses et qui retombe enfin pour terminer comme il avait commencé. Suit 'Outsider' qui montre de nouveau ce contraste entre des sections musclées et d'autres beaucoup plus tranquilles, ce qui se concrétise par une magnifique rupture atmosphérique dans la deuxième partie du titre, ambiance que l'on retrouve dans 'Moments of Clarity' avec cette fois, une introduction paisible et aérienne, puis, 'The Road Home' nous emmène dans un beau voyage mélancolique et mélodieux, 'Priscilla Ruiz' nous enchantant avec son chant rempli d'émotion, et délivre un magnifique crescendo en fin de titre démarrant sur un beau solo de guitare et poursuivant avec une partie chantée, Priscilla redevenant plus hargneuse, et l'album se termine comme il avait commencé par un court instrumental, 'Sleepless (Ending Credits)' qui nous fait sortir de ce très beau voyage progressif par un instant de sérénité.

En résumé, les Costaricains de 'Time Forgotten', avec l'arrivée 'Priscilla Ruiz' qui apporte un réel plus au groupe grâce à sa polyvalence, nous offrent un magnifique album tout en contraste qui reste néanmoins relativement accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses et 'Shelter' devrait sans aucun doute séduire un public aimant un progressif imaginatif et moderne naviguant entre rock et métal...

Interprêtes

Priscilla Ruiz (Chant), Juan Pablo Calvo (Claviers, Guitare, Chant), Jorge Sobrado (Batterie), Ari Lotringer (Guitare), Gonzalo Trejos (Basse)


Artiste : Wyvern

Album : Radiations

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 08-04-2022

Le métal progressif est un style qui reste assez confidentiel en France et c'est par l'intermédiaire de sites en langue Anglaise que j'ai découvert 'Wyvern' et leur premier album 'Radiations' qui est sorti fin Mars 2022. Ayant signé avec le label 'Wormholedeath' pour une diffusion internationale, ces jeunes Français nous délivrent un premier opus très prometteur qui, cerise sur le gâteau est accompagné de plusieurs vidéos qui ont été présentées au fil de l'eau, à chaque sortie de single, ce qui en fait un projet complet associant musique et vidéo.

Alors, une fois n'est pas coutume, je vous parlerai des vidéos que le groupe a posté sur you tube au cours des derniers mois et qui ont été réalisées par 'Nicolas Fournier'. Tout d'abord, en 2019, leur premier clip 'Moonlight' qui montrait déjà toute cette recherche visuelle soutenue par une instrumentation puissante sur un mid-tempo véhiculant une ambiance atmosphérique inquiétante et qui était intégré dans un premier single 'Moonlight & Neoworld'. En 2021, c'était au tour de 'Invisible' de voir le jour et qui montrait l'éventail assez large d'influences venant des ténors du rock et du métal progressif, les parties instrumentales étant bien développées autour des sections chantées, avec mention spéciale pour le magnifique solo de guitare final. On en arrive à l'album 'Radiations' qui contient sept compositions dont quatre on fait l'objet d'une suite de clips racontant l'histoire d'un homme qui a vécu une vie prospère a qui été épargné par les radiations mystérieuses et terrifiantes qui ont envahi le monde. N'ayant plus aucun souvenir de son passé, il part en voyage pour trouver des réponses sur lui et sur ce monde bien abimé. On est donc emmené dans cette saga progressive avec, tout d'abord, 'Amnesia' qui est l'épisode de cette perte totale de mémoire sous la forme d'un dessin animé et qui délivre une composition lourde alternant remarquablement les intensités avec de très beaux arrangements vocaux sur une mélodie accrocheuse. Le deuxième épisode 'Black Medecine' raconte la tentation de prendre une substance curative pour sortir de cette amnésie et on est emmené dans un progressif captivant et accrocheur avec une construction présentant une section rythmique inventive alternant différents tempos ce qui amène une succession d'atmosphères différentes. Arrive ensuite 'The Race' qui illustre la fuite de l'homme pour trouver un refuge quelque part alors que certains survivants essayaient de le capturer et qui musicalement se termine par un crescendo rythmique qui image très bien ce marathon pour échapper aux agresseurs. Dans l'album, suit 'Acceptance' qui est une courte virgule acoustique qui sépare 'The Race' de 'Fading Fear' qui est le dernier chapitre racontant la reconnexion avec le monde d'avant par l'intermédiaire d'une personne aimée par le passé juste avant une issue fatale et qui nous offre une ambiance beaucoup plus optimiste avec une mélodie plus légère et mettant en avant des parties instrumentales et un solo de guitare final remarquables. Les deux autres compositions montrent également un talent pour du progressif recherché avec toujours cet accroche immédiate : le premier titre 'Radiations' est un long développement qui prend son envol lentement et qui prend petit à petit de la puissance pour exploser dans une section énergique et qui alterne ensuite avec des parties plus calmes avec notamment un très beau solo de guitare dans la deuxième moitié, le final puissant dégageant une énergie imposante sur un lent tempo. Quant au dernier titre 'The Traveler', il est conçu sur un schéma similaire avec une introduction atmosphérique qui prend tout doucement de l'ampleur et qui se poursuit par une succession de tensions dégageant une puissance extrême avec quelques growls rageurs, et de détentes qui offrent de calmes passages accompagnés par une guitare acoustique mélodieuse.

En résumé, les Français de 'Wyvern' nous délivre un album très mature qui va au-delà d'une simple suite de compositions et qui montre tout le talent de cette formation qui allie du progressif avec une histoire racontée à l'aide de magnifiques clips vidéo et 'Radiations' devrait combler un public de métal progressif aimant des contrastes saisissants qui peuvent rappeler les formations majeures de ce style comme 'Leprous', 'Haken' ou encore 'Pain Of Salvation'...

Interprêtes

Julien Wetterwald (Chant, Guitare), Laurent Martin (Claviers), Aurélie Martin (Basse), Alexandre Pires (Batterie)


Artiste : Fleesh

Album : Versions III

Date de Sortie : 20-03-2022

Ajouté le : 09-04-2022

Notre duo Brésiliens 'Fleesh', après nous avoir enchanté avec leur deuxième album 'Eclipsed' continuent leurs covers avec cette fois un troisième album de 'Versions', les deux premiers opus 'Versions I' et 'Versions II' étant respectivement sortis en 2019 et en 2021. Et comme ils le font si bien, ils nous offrent une variété assez impressionnante d'artistes qui vont de la chanson spirituelle Brésilienne avec 'Sagrada Coração da Terra' à du métal progressif avec 'Leprous' en passant par des chansons intemporels comme 'Nights in White Satin' des 'Moody Blues' ou 'Stairway to Heaven' de 'Led Zeppelin'. Ils revisitent tous ces magnifiques compositions en amenant leur interprétations toujours très émouvantes, 'Gabby Vessoni' nous charmant toujours autant avec sa douce voix et 'Celo Oliveira' assurant tous les instruments avec toujours le même talent. Pas la peine de vous faire une longue chronique, je vous laisse écouter par vous-même ce nouvel album de covers que j'ai détaillé avec les vidéos qu'ils ont posté sur you tube ci-dessous.

Liste des vidéos sur you tube :
01 – 'Manhã dos 33' – 'Sagrada Coração da Terra'
02 – 'Nights in White Satin – Moody Blues'
03 – 'Miracle Of Love – Eurythmics'
04 – 'Sometimes You Can't Make It On Your Own – U2'
05 – 'Catch The Rainbow – Rainbow'
06 – 'Rosa De Hiroshima – Secos e Molhados'
07 – 'Ode To My Family – The Cranberries'
08 – 'Diamonds & Rust – Joan Baez'
09 – 'Ariel – Anathema'
10 – 'Stairway to Heaven – Led Zeppelin'
11 – 'Utopia – Within Temptation'
12 – 'Castaway Angels – Leprous'
13 – 'Nuclear – Mike Oldfield'

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Artiste : Winter In Eden

Album : Social Fake

Date de Sortie : 25-03-2022

Ajouté le : 11-04-2022

Cela faisait huit longues années que les Anglais de 'Winter In Eden' n'avaient pas sorti d'album, leur dernier enregistrement studio 'Court of Conscience' datant de 2014. Ils reviennent sur la scène du métal symphonique avec 'Social Fake' qui nous propose 10 compositions pour une durée assez courte de moins de 40 minutes. Emmenés par la chanteuse 'Vicky Johnson', le groupe a légèrement évolué car le guitariste 'Sam Cull' a été remplacé par 'Benji Lynch', le reste du line up étant inchangé avec 'Steve Johnson' aux claviers et à la production, 'Ian Heddle' à la basse et 'Steve Hauxwell' à la batterie.

Le titre éponyme de l'album (voir vidéo ci-dessus) démarre par une première composition énergique avec des lignes mélodiques accrocheuses et met en avant 'Vicky Johnson' qui nous délivre une première prestation remarquable, puis, 'Never Let Go' poursuit dans cette atmosphère mélodique et directe avec un nouveau refrain mémorable et 'Out of Touch' montre un visage plus recherché avec des variations d'intensité et de tempo et un très beau break dans la deuxième partie du titre qui prend de l'ampleur pour un final entraînant. Les trois compositions suivantes forment la suite 'Critical Mass' qui est introduite par la courte narration 'Dear Diary' avec des voix trafiquées et qui se poursuit avec 'The Change' qui monte tout doucement en puissance avec une nouvelle mélodie addictive, puis, 'Rage' continue avec des lignes mélodiques enivrantes qui ne vous quittent plus et est nettement plus mesuré dans un style rock entraînant et enlevé. Retour à une atmosphère plus lourde avec le mid-tempo 'Down' qui donne une envie irrésistible de headbanguer, puis, 'Blind Acceptance' poursuit avec des variations rythmiques originales et avec un beau solo de guitare. Place à la belle mélodie de la ballade 'Silling Assasin' qui montre un visage très attachant et qui me fait penser aux meilleurs ballades d''Edenbridge', 'Vicky Johnson' ayant sur ce titre les mêmes intonations que 'Sabine Edelsbacher', et l'album se termine de belle manière par un entraînant 'Exclusive Invitation' qui devrait bien fonctionner en concert et qui nous offre un dernier refrain mémorable.

En résumé, les Anglais de 'Winter In Eden' reviennent après une longue absence avec un très bon album rempli de compositions avec des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute et 'Social Fake' devrait certainement être bien accueilli chez tous les fans de métal symphonique avec chanteuse...

Interprêtes

Vicky Johnson (Chant), Steve Johnson (Claviers), Benji Lynch (Guitare), Steve Hauxwell (Batterie), Ian Heddle (Basse)


Artiste : D'Ercole

Album : Quantum 8

Date de Sortie : 23-03-2022

Ajouté le : 12-04-2022

'D'Ercole' est un projet mené par le chanteur 'Phil Vincent' et ses cousins, le bassiste 'Damian D'Ercole' et le batteur 'B.F. D'Ercole' auxquels sont venus se joindre les guitaristes 'Vince O'Regan' ('Escape') et 'Peter Cox' ('Forest Field') sur le dernier album 'Quantum 8' sorti en Mars 2022. Ils continuent de nous proposer une belle variété de styles allant du hard rock mélodique musclé à de l'AOR harmonieux. Dans le premier genre, l'album en est bien fournie avec des riffs de guitare bien musclés : en témoignent l'introduction 'Duel' à la 'Van Halen', l'énergique 'Bringer of Pain' faisant penser à 'You Really Got Me' de 'The Kinks' qui aurait fait une cure de puissance, le classique mais tellement efficace 'Point of View' nous ramenant au début des années 70 avec son introduction calquée sur 'Junior's Wailing' de 'Status Quo', 'Standing on the Edge' qui déploie du gros son sur lequel on a une envie folle d'headbanguer ou encore le remuant 'Hands Of Time' avec sa rythmique entraînante. Et quand le son se veut plus modéré, on est conquis par des compositions mélodiques modérées avec 'This Heart of Stone' qui prend petit à petit de l'ampleur après une introduction à la 'Beatles', la belle ballade 'We've Got A Long Way To Go', le sautillant 'Your Lies', 'Swimming Against The Tide' dans un style popisant alourdi par des riffs de guitares intenses ou encore le mid-tempo 'Vanilla Sky' qui conclut remarquablement l'album. Bref, avec 'Quantum 8', 'Phil Vincent' avec ses partenaires du projet 'D'Ercole' rajoute un nouvel album à la liste déjà longue des sorties que l'on ne compte plus et qui devrait plaire à un large public aimant alterner des ambiances rock et hard rock plus ou moins énergiques nous ramenant aux années 70/80...

Interprêtes

Phil Vincent (Chant, Guitare, Claviers, Basse, Batterie), Damian D'Ercole (Basse, Percussions), B.F. D'Ercole (Batterie, Percussions) + Invités : Vince O'Regan (Guitare), Peter Cox (Guitare)


Artiste : Kaprekar's Constant

Album : The Murder Wall

Date de Sortie : 25-03-2022

Ajouté le : 13-04-2022

Les Anglais de 'Kaprekar's Constant' nous avaient régalé avec leur dernier album 'Depth of Field' en 2019 et 2022 voit la sortie d'un nouvel enregistrement studio, 'The Murder Wall', qui est un album concept relatant six histoires de tentatives d'ascension d'une des plus difficiles voie de l'alpinisme, la face nord de l'Eiger. On est donc emmené dans un voyage qui décrit les épreuves rencontrées par ces alpinistes de renom qui ont affronté cette montagne avec toutes les tragédies endurées mais aussi toutes les issues victorieuses. Musicalement, ils continuent dans du rock progressif symphonique teinté de folk qui nous ramène au début des années 70 dans la mouvance de formations comme 'Barclay James Harvest' ou 'Renaissance' et on peut également citer des projets avec des albums récents comme 'Moon Halo', 'Jonas Lindberg', 'Rick Miller', 'This Winter Machine', 'ILLUMINAE' ou encore 'Lee Abraham'.

On est donc embarqué dans un beau et dense voyage progressif pour une heure et quart avec 17 compositions relativement courtes pour ce style de musique car, la plus longue dépasse de quelques secondes les 7 minutes. Faire du titre à titre ne servirait pas à grand-chose, car, si d'entrée, vous adhérez à la douceur de 'Prologue', il n'y a aucune raison pour que vous n'aimiez pas la suite car tout est mis en œuvre sur l'ensemble de l'album pour nous offrir des titres lumineux et raffiné remplis de poésie. Le duo vocal 'Dorie Jackson' et 'Bill Jefferson' amènent une délicatesse et une sensibilité remarquables à toutes ces histoires qui déroulent de belles mélodies que l'on s'approprie immédiatement. On est conquis dès la première écoute par les bijoux mélodiques que sont par exemple, 'Tall Tales By Firelight' avec un beau solo de saxophone de 'David Jackson', les belles ballades 'Failure Takes Care of Its Own' et 'Years to Perfect' avec un remarquable chant de 'Judie Tzuke', 'Victorious' qui fête le succès de 1938 dans une joyeuse ambiance ou encore 'Third Man Down' qui nous embarque dans un beau voyage symphonique paisible. Chaque artiste amène sa pierre à l'édifice et on peut souligner que 'David Jackson' qui a fait partie des artistes à l'origine du rock progressif avec 'Van Der Graaf Generator' au début des années 70, continue à 74 ans à nous charmer avec ses accompagnements délicieux de flûte et de saxophone. Je rajouterai également que leur premier enregistrement studio 'Fate Outsmarts Desire' de 2017 qui ne permettait pas d'entendre les deux plus longues compositions 'Blue Bird' et 'Houdini' est également disponible maintenant avec un nouveau lien spotify ici. Bref, le mieux encore est de vous laisser presser sur la touche play pour profiter de ces très belles compositions à écouter tranquillement le casque sur les oreilles et 'The Murder Wall' sera sans aucun doute un album apprécié par toutes les amatrices et tous les amateurs de rock progressif paisible et reposant à l'image des références citées en début de cette chronique...

Interprêtes

David Jackson (Saxophone, Flûte, Whistles), Mark Walker (Batterie, Percussions), Bill Jefferson (Chant, Chœurs), Dorie Jackson (Chant, Chœurs), Mike Westergaard (Piano, Claviers, Chœurs), Al Nicholson (Guitare, Piano, Claviers), Nick Jefferson (Basse, Claviers) + Invitée : Judie Tzuke (Chant)


Artiste : Saints Trade

Album : The Golden Cage

Date de Sortie : 25-03-2022

Ajouté le : 14-04-2022

'Saint Trade' est une formation Italienne de hard rock mélodique que je n'ai pas encore chroniqué mais dont j'avais écouté le 2ème album 'Time To Be Heroes' en 2019 et leur dernier enregistrement studio 'The Golden Cage' vient de voir le jour fin Mars 2022. Cette cage dorée est bien entendu liée au confinement de 2020 et c'est pendant cette période que le groupe a composé cet album qui contient 11 titres tous aussi mélodiques les uns que les autres. D'entrée, on est accueilli par le hit en puissance 'Neverland' qui nous ramène aux meilleurs du hard rock mélodique des années 80/90, puis 'Break the Chain' poursuit avec un mid-tempo au rythme bien marqué dont le refrain ne nous quitte plus et avec un solo de guitare court mais très efficace et le single 'Casino Royale' vient parachever un début d'album remarquable avec un titre plein de punch et très entraînant. La suite nous offre des mélodies toutes aussi addictives les unes que les autres avec, tout d'abord des pépites énergiques comme 'That's What I know', 'Lockdown Blues', 'Mirror of Myself' ou encore 'Double Trouble' mais également les Italiens ont un talent pour des moments plus mesurés avec notamment le très beau mid-tempo 'Together We Stand' mais également avec la ballade de l'album 'Stay With Me' avec un refrain dans la lignée des belles mélopées à l'Italienne, l'album se terminant sur les chapeaux de roue avec le titre le plus rapide 'Born To Do (What I Want)' dans une ambiance effrénée. Bref, les Italiens de 'Saint Trade' sortent un bon album qui fait défiler des hits mélodiques et 'The Golden Cage' devrait faire des heureux chez tous les fans de hard rock mélodique et est à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

Santi Libra (Chant), Claus (Guitare), Andrea Sangermano (Basse) + invités : Paolo Caridi (Batterie), Pier Mazzini (Piano, Claviers, Chœurs), Roberto Priori (Guitare)


Artiste : Subspace Radio

Album : Aika

Date de Sortie : 25-03-2022

Ajouté le : 15-04-2022

'Subspace Radio' est une formation Finlandaise menée par le batteur 'Max Malin' et le guitariste 'Juha Mattila', et qui a été en activité au début des années 2000 avec 'Subspace Radio' en 2004 et 'Random Ticket' en 2007. Après plus d'une dizaine d'années, ils se sont retrouvés en 2019 avec à la clé un troisième album 'Aika' qui est sorti fin mars 2022. De plus, pour cet album, ils ont invité une chanteuse et deux chanteurs ainsi qu'un trompettiste. Ce troisième album est en fait la suite et la fin de la trilogie sur les thèmes de l'utopie (album 'Subspace Radio'), de la réalité (album 'Randm Ticket') et a pour thème l'espoir et l'avenir. Ils nous proposent avec ce dernier volet du rock progressif inventif et recherché composé de 8 compositions qui sont chacune un chapitre de l'histoire.

'Suite Subspace' nous accueille avec un instrumental mettant en avant une introduction orchestrale à la 'Pierre et le Loup' de 'Prokofiev' qui, petit à petit, prend de l'ampleur avec l'arrivée des instruments électriques et qui est divisé en plusieurs sections assez différentes animées par le même thème musical, puis, 'Last Call', est l'histoire d'un célibataire frustré en recherche de l'âme sœur et est le premier titre chanté qui met en avant 'Annica Milán' qui module remarquablement son chant en fonction de nombreuses ruptures d'intensités entre des sections beaucoup plus énergiques qui transmettent un sentiment d'urgence. Suit 'The Day of the Brightest Colours', plus calme au départ avec cette fois le doux chant de 'Kimmo Blom' et qui montre également par la suite de belles alternances entre tensions et détentes, puis, avec 'Everything', on retrouve 'Annica Milan' au chant dans une composition déployant une mélodie mémorable dans une atmosphère entrainante. Le titre suivant 'The House' est beaucoup plus théâtral et déploie un sentiment d'étrange et de spectaculaire avec le troisième chanteur, 'Timo Heinonen', qui accentue encore ce climat inquiétant. Avec 'Radio Silence', on est de plein pied dans un progressif imaginatif et épique constitué de multiples tiroirs que l'on parcourt avec plaisir en compagnie du chant très expressif de 'Kimm Blom', puis, 'Hope', dont le thème tourne autour des difficultés dans les relations et de la nécessité d'être toujours attentif à l'autre pour se fabriquer un avenir agréable, est musicalement plus direct mais propose néanmoins de belles variations d'intensité tout au long du titre. On arrive à la fin de ce très bel album et c'est avec l'instrumental 'Exit (Purola)', constitué de trois parties, que notre voyage progressif s'achève en montant dans le train de la vie qui nous accompagne dans un magnifique développement qui, entre autres, met en avant de belles sections 'Floydiennes' dans lesquelles on s'abandonne complètement et qui vaut à lui seul l'achat de cet album.

En résumé, 'Subspace Radio' nous offre un album progressif remarquable offrant une belle variété et qui montre tout la qualité de ce groupe Finlandais constitué d'artistes de talent bien secondés par des chanteurs admirables. Si vous aimez un progressif recherché et imaginatif que l'on découvre petit à petit, écoute après écoute, vous devriez sans aucun doute adhérez à 'Aika' qui, pour ma part, fera partie de mes coups de cœur 2022...

Interprêtes

Max Malin (Batterie, Percussions), Juha Mattila (Guitare), Teppo Nurminen (Claviers, Programmation), Mikko Johansson (Basse, Programmation) + Invités : Annica Milán (Chant), Kimmo Blom (Chant), Timo Heinonen (Chant), Leo Kylätasku (Trompette)


Albums non chroniqués dans myprogmusic au 1er trimestre 2022 :

Cette playlist présente des albums sortis au 1er trimestre 2022 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Janvier 2022
14/01/2022 Toundra - Hex - Rock progressif
14/01/2022 The Animal State - Ego - Métal progressif
14/01/2022 Out Of This World - Out Of This World - Hard rock mélodique
21/01/2022 Lalu - Paint The Sky - Rock progressif
21/01/2022 Nocturna - Daughters of the Night - Métal symphonique
21/01/2022 GIANT - Shifting Time - Hard rock mélodique
21/01/2022 Planeswalker - Tales of Magic - Power métal
21/01/2022 Planeswalker - Tales of Magic - Power métal
21/01/2022 Planeswalker - Tales of Magic - Power métal
28/01/2022 Eric Gales - Crown - Blues
28/01/2022 Steve Vai - Inviolate - Rock/Hard rock progressif
28/01/2022 Aran Prog Project - A Progressive Journey - Rock/métal progressif
28/01/2022 Evergrey - Before the Aftermath (Live In Gothenburg) - Métal progressif
28/01/2022 Sartori - Dragon's Fire - Power métal
28/01/2022 Harpyie - Blutbann - Métal folk
Février 2022
02/02/2022 Kenny Bissett - The Balancing Act - Rock progressif
04/02/2022 Saxon - Carpe Diem - Heavy métal
04/02/2022 The Slow Show - Still Life - Pop
10/02/2022 Amorphis - Halo - Métal mélodique
12/02/2022 Movers - Futurist at the End of Time - Rock progressif
17/02/2022 Ten Years After - Winterland - Hard rock
18/02/2022 Frogg - A Modern Age Prometheus - Métal progressif
18/02/2022 Gong - Pulsing Signals (Live) - Rock progressif
18/02/2022 Veonity - Elements of Power - Power métal
18/02/2022 Crusade Of Bards - Tales Of The Seven Seas - Métal symphonique
25/02/2022 Dream Theater - Lost Not Forgotten Archives: Awake Demo (1994) - Métal progressif
Mars 2022
04/03/2022 Neurotech - Symphonies II - Métal symphonique/industriel/électronique
18/03/2022 Manigance - Le bal des ombres - Métal mélodique
18/03/2022 PreHistoric animals - The Magical Mystery Machine (Chapter Two) - Rock/métal progressif
18/03/2022 Playgrounded - The Death Of Death - Métal progressif
25/03/2022 Day Of Departure - Day Of Departure - Métal progressif


Artiste : Trick or Treat

Album : Creepy Symphonies

Date de Sortie : 01-04-2022

Ajouté le : 17-04-2022

Les Italiens de 'Trick or Treat' continuent de nous offrir des albums à intervalle régulier car après 'The Legend Of The XII Saints' en 2020, suivi de la compilation 'The Unlocked Songs' en 2021, le premier Avril 2022 (et ce n'est pas un poisson) a vu la sortie d'un nouvel album 'Creepy Symphonies' qui poursuit dans la voie déjà bien tracée du 'happy power metal' avec des hymnes à tous les coins de rues pour nous narrer des histoires de symphonies effrayantes. Et, après la courte introduction 'Trick or Treat' permettant de chauffer la salle, le titre éponyme (voir la vidéo bien déjantée ci-dessus) déboule à cent à l'heure avec une rythmique qui décoiffe et un refrain à reprendre en cœur jusqu'à l'extinction de voix, puis, 'Have A Nice Judgment Day', légèrement moins rapide, poursuit avec un nouveau refrain entraînant qui ne vous quitte plus et 'Crazy' en rajoute une couche avec un nouveau brulot qui ne fait pas dans la dentelle. Dans le même style on pourra également se mettre entre les oreilles d'autres missiles mélodiques avec 'Escape from Reality' (voir la vidéo ici), 'Queen of Likes' ou encore le long développement final 'The Power of Grey Skull' qui nous embarque dans une saga puissante et épique avec de multiples rebondissements. Et pour reprendre son souffle entre toute cette énergie déployée, les Italiens nous montrent un visage plus mesuré avec les ballades 'Peter Pan Syndrome (Keep Alive)' avec sa mélodie mémorable à faire chanter tout un stade et 'April' avec de nouvelles lignes mélodiques dans la grande tradition de la chanson Italienne auxquelles il faut rajouter 'Falling over the Rainbow' qui s'inscrit plus dans du hard rock mélodique plus mesuré. En résumé, les Italiens de 'Trick or Treat' continuent de nous distiller ce qu'ils savent faire de mieux, à savoir du bon power métal mélodique à souhait et ceci toujours dans la bonne humeur sans se prendre au sérieux, et c'est aussi peut-être pour ça qu'ils nous sont si sympathiques : Messieurs, c'est parfait, ne changez rien...

Interprêtes

Alessandro Conti (Chant), Guido Benedetti (Guitare), Luca Venturelli (Guitare), Leone Villani Conti (Basse), Luca Setti (Batterie)


Artiste : Pattern-Seeking Animals

Album : Only Passing Through

Date de Sortie : 01-04-2022

Ajouté le : 18-04-2022

La formation Américaine 'Pattern-Seeking Animals' avait sorti leur premier album éponyme (voir ici) avant la pandémie mondiale et leurs deux dernières années ont été bien remplies puisque leur deuxième enregistrement studio 'Prehensile Tales' est sorti en 2020 et c'est juste un peu moins de deux ans après que l'on peut se mettre entre les oreilles leur nouveau bébé 'Only Passing Through' qui offre encore une belle variété de styles et d'influences avec des chansons certainement plus directes de ce que l'on avait l'habitude d'entendre chez les Américains, l'ensemble étant toujours accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses.

Ce nouvel opus, fort de 8 compositions plus 2 bonus dans l'édition spotify pour une heure pile d'écoute, débute par deux chansons aux ambiances légères avec des influences des années 70/80 et 'I Can't Stay Here Anymore' est une sorte de mariage improbable entre 'Yes' et 'The Police'. Avec 'Time Has a Way', c'est le côté progressif qui est à l'honneur avec un long développement dans un mélange original de musique du monde, alternant remarquablement les moment forts et faibles dans une atmosphère générale bienheureuse. Suit la belle ballade 'Rock Paper Scissors' qui déploie, sur un lent tempo, des lignes mélodiques harmonieuses avec de beaux arrangements vocaux, puis, 'Much Ado' est une chanson plus directe aux accents funky dans une ambiance légère et lumineuse avec un beau solo de guitare 'Gilmourien' dans la deuxième partie. Le titre éponyme de l'album poursuit avec une nouvelle ballade paisible et reposante et avec de nouveau, de très belles harmonies vocales, puis, 'Said the Stranger' revient à du progressif plus recherché avec de multiples variations qui en font un des titres les plus inventifs de l'album, à l'image également de la composition suivante 'Here with You with Me' dans du progressif symphonique nous ramenant aux années 70 avec une rythmique majestueuse à la 'Kashmir' et qui offre également de très belles alternances d'intensité. Les deux bonus reviennent à des chansons beaucoup plus directs mais également très efficaces que l'on s'approprie immédiatement avec, tout d'abord 'I'm Not Alright' qui alterne de lent couplets avec un refrain entraînant puis le dansant 'Just Another Day at the Beach' qui termine l'album sur une note gaie et insouciante.

En résumé, les Américains de 'Pattern-Seeking Animals' sorte un nouvel album très agréable à écouter avec une bonne alternance entre des compositions progressives et des chansons plus directes ce qui destine 'Only Passing Through' à un large public aimant mélanger de la pop avec du rock léger et accessible, l'ensemble étant saupoudré de quelques pincées de progressif...

Interprêtes

John Boegehold (Claviers), Ted Leonard (Chant, Guitare), Jimmy Keegan (Chant, Batterie), Dave Meros (Basse)


Sorties de rock/hard rock mélodique – Avril 2022

En ce début du mois d'avril sont sortis plusieurs albums de rock/hard rock mélodiques qui méritaient tous une chronique mais, faute de temps, je les ai tous regroupé dans une playlist. Chacun d'eux nous offrent des mélodies imparables dont la plupart pourraient faire l'objet d'un single et on retrouve des formations incontournables de ce style.

Tout d'abord ce sont les Britanniques de 'Dare' qui sont à l'honneur et qui sortent un nouvel enregistrement studio 'Road To Eden' après 'Sacred Ground' datant déjà de 2016. Cette formation est menée par le chanteur et compositeur 'Darren Wharton' qui a été membre de 'Thin Lizzy' dans les années 80.

La bande à 'Harry Hess' et 'Daniel Flores' nous avait gratifié du très bon album 'Line of Fire' et 'First Signal' revient en 2022 avec un non moins bon album 'Closer to the Edge' avec de nouvelles mélodies imparables.

Direction la Suéde avec 'Treat' qui est une des formations précurseurs de hard rock mélodique dans les années 80 et qui, après 5 années d'absence, leur dernier album ' Tunguska' datant de 2018, sortent leur 10ème album 'The Endgame' qui continue l'aventure mélodique avec un nouveau bébé dans la grande tradition du hard rock mélodique Suédois.

Leur nom est lié au style de musique qu'ils représentent et le Français 'Frédéric Slama' qui a immigré aux Etats-Unis continue de sortir des albums et 'L.A. Suspicion' est son 17ème bébé en un peu plus de 20 ans, le dernier album 'The Ghost of L.A.' datant de 2019. Toujours accompagné par le multi-instrumentaliste 'Tommy Denander' et avec une pléiade de chanteurs invités, il nous offre 10 nouvelles compositions qui devraient tourner en boucle chez tous les fans de westcoast et d'AOR.

C'est encore en direction des 'Etats-Unis' que l'on se dirige avec le nouveau 'Fortune' qui, après leur reformation en 2016, ont sorti en 2019 l'album 'II', qui avait été suivi du live 'The Gun’s Still Smokin’ Live' en 2020 et qui remettent ça avec un nouvel enregistrement studio 'Level Ground'. Alors, prêt pour l'embarquement dans la machine à remonter dans le temps, dans les années 80 ?

Et pour finir, ce sont les Espagnols de 'Xtasy' qui sortent un EP avec des titres de leur dernier album 'Eye of the Storm' mais chantés en Espagnol histoire de se remettre entre les oreilles ces mélodies addictives qui avaient été très bien accueillies en 2020.

Bref, que du bon dans cette playlist de rock/hard rock mélodique qui vous propose plus de 4 heures de hits à consommer sans modération...

Interprêtes

Dare :
Darren Wharton (Chant, Claviers), Vinny Burns (Guitare), Nigel Clutterbuck (Basse), Kev Whitehead (Batterie), Marc Roberts (Claviers)

First Signal :
Harry Hess (Chant), Daniel Flores (Batterie), Andi Kravljaca (Guitare), Jonny Trobro (Basse)

Treat :
Robert Ernlund (Chant), Anders "Gary" Wikström (Guitare, Chœurs), Jamie Borger (Batterie, Percussions), Nalle Påhlsson (Basse, Chœurs), Patrick Appelgren (Claviers, Chœurs)

AOR :
Frédéric Slama (Guitare, Claviers), Tommy Denander (Tous les instruments), Steve Overland (Chant, Chœurs), Robbie LaBlanc (Chant), Paul Sabu (Chant), Bill Kelly (Chant), Steph Honde (Chant), Markus Nordenberg (Chant), Michael Stosic (Chant)

Fortune :
Larry Greene (Chant, Guitare), Richard Fortune (Guitare, Chant), Mick Fortune (Batterie), Ricky Rat (Basse, Chant), Bob Emmett (Claviers)

Xtasy :
Silvia Idoate (Chant), Jorge Olloqui (Guitare, Claviers), Chema Herrero (Guitare), David Clavero (Basse), Gari Irazu (Batterie)


Artiste : Inglorious

Album : MMXXI Live at the Phoenix

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 20-04-2022

Après toutes les 'lockdown sessions' sans public sortis pendant la privation de vrais live, vous en voulez un vrai avec du gros son dans une ambiance surchauffée par un public totalement conquis ? Après leur album de reprise 'Heroine' sorti en 2021, la bande à 'Nathan James' nous gratifie de l'enregistrement du concert de septembre 2021 au 'Exeter Phoenix', au Royaume-Uni et, le moins que l'on puisse dire, c'est que ces longs mois de disette ont reboosté 'Inglorious' qui montre toute la différence que l'on peut avoir entre un enregistrement studio et l'atmosphère survoltée et authentique d'un live. La set list n'est pas très longue mais il suffit de regarder la vidéo ci-dessus de 'She Won't Let You Go' de l'album 'We Will Ride' de 2021 pour se rendre compte de cette ambiance fabuleuse de concert. Les compositions sont tirées de l'ensemble des albums des Anglais et c'est 'Barracuda' de 'Heart' de 1977 qui est joué du dernier album de covers, le concert se terminant par un fabuleux 'Until I Die' de leur premier album éponyme datant de 2016. Pour vous donner un autre aperçu de ce concert 'I Don't Need Your Loving' est également disponible en vidéo ici. Bref, les 50 minutes passent à une vitesse folle et nous font partager un moment fort qui permet de se remettre petit à petit dans des ambiances irremplaçables de live et, si vous en voulez plus, vous pouvez également vous procurer cet album en DVD/Blu-ray...

Interprêtes

Nathan James (Chant), Danny De La Cruz (Guitare), Dan Stevens (Guitare), Vinnie Colla (Basse), Phil Beaver (Batterie, Percussions)


Artiste : Kalandra

Album : Kingdom Two Crowns: Norse Lands Soundtrack

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 21-04-2022

Sans transition, après le live d'Inglorious' et pour se reposer de toute cette énergie déployée, voici un album qui va vous faire voyager dans un magnifique rêve relaxant. Il est l'œuvre de la formation 'Kalandra', écrit et composé pour la bande originale du jeu stratégique 'Kingdom Two Crowns: Norse Lands' (voir l'explication sur leur page bancamp). Ils ont sorti un premier album 'The Line' en 2021 dans un style pop et rock alternatif qui montrait déjà tout le talent de cette formation Scandinave. Ce nouvel album un peu particulier puisqu'il s'agit d'un support de jeu vidéo, nous plonge dans des paysages sonores envoûtants qui nous font parcourir les pays Nordiques avec toute leur magie, leurs mythes et leurs mystères et chaque composition amène une authenticité remarquable, accentuée par les instruments traditionnels 'Hurdy-Gurdy', 'Nyckelharpa' et 'Moraharpa' des artistes 'John Stenersen' et 'Kenneth Lien' de musique folklorique traditionnelle invités pour l'occasion. Dans l'ensemble, les atmosphères captivantes et magnétiques dégagées vous attirent à la manière des sirènes de l'Odyssée' d'Homère' et certaines compositions viennent nous sortir de ce rêve éveillé comme l'enjoué 'Skogtroll' ou les deux titres 'Mørke Skoger' et 'Greed' qui nous offrent des ambiances plus inquiétantes avec des percussions tribales ou encore 'Helheim' en crescendo avec des vocalises enchanteresses de 'Katrine Stenbekk'. A noter que la magnifique vidéo ci-dessus 'My Kingdom' ne fait pas partie de l'album mais a fait l'objet d'un single ici. Bref, ce deuxième album des Scandinaves de 'Kalandra' nous invite à un très beau périple enchanteur et captivant qui, le temps d'un instant, ouvre une parenthèse bienfaitrice pour sortir de l'agitation quotidienne en dévoilant une profonde authenticité venue tout droit des vastes étendues immaculées des pays Nordiques...

Interprêtes

Katrine Stenbekk (Chant), Jogeir Daae Mæland (Guitare), Florian Bernhard Döderlein Winter (Guitare), Oskar Johnsen Rydh (Batterie) + Invités : John Stenersen, Kenneth Lien (Hurdy-Gurdy, Nyckelharpa, Moraharpa)


Artiste : Angel Nation

Album : Antares

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 22-04-2022

Je vous avais présenté 'Angel Nation' en 2017 avec leur deuxième album 'Aeon' et les Finlandais viennent de sortir leur troisième enregistrement studio 'Antares'. Menés par la chanteuse 'Elina Siirala' qui est également la chanteuse de 'Leaves' Eyes' et mixé et mastérisé par 'Alexander Krull' (partenaire de scène d'Elina avec 'Leave' Eyes'), le groupe est maintenant constitué du guitariste 'George Stergiou', de la bassiste 'Julia B. Cadau' et du batteur 'Lucas Williamson'. Ils continuent à nous offrir du bon métal mélodique, direct et efficace, et même si l'aspect symphonique n'est pas mis en avant, on ne peut pas s'empêcher de faire un rapprochement avec le style de 'Leave' Eyes', avec des compositions entraînantes et énergiques dont les lignes mélodiques sont toujours très accrocheuses. Au menu de cet album, 10 titres pour 40 minutes d'écoute intense faisant défiler des titres qui auraient pu, chacun, faire l'objet d'un single : en témoigne l'entame de l'opus avec le rapide 'Seraph' (voir vidéo ci-dessus), le sautillant 'We Are Fire' et le mid-tempo 'End of Innocence' qui sont un bon résumé de l'ensemble et la suite poursuit dans le même style avec les mélodies mémorables de 'Life Is a War', 'Face To Face With The Merciless' ou encore 'Where's the Time' dans lesquels 'Elina Siirala' a des intonations de 'Tarja'. On retrouve également des ressemblance avec 'Leave's Eyes' sur 'Crucify Me', 'Out Of Sight, Out Of Mind' (voir la vidéo ici) ou 'Where the Future Lies' avec des rythmiques cadencées et on ne pourra pas non plus passer à côté de la belle ballade 'Way Back Home' en fin d'album. En résumé, grâce à des compositions accrocheuses sur lesquelles 'Elina Siirala' montre tout son talent vocal, 'Antares' est un bon album de métal mélodiques que l'on déguste du premier au dernier titre même si, pour ma part, l'ensemble reste assez linéaire et demanderait un peu plus de variété...

Interprêtes

Elina Siirala (Chant, Claviers), Julia B. Cadau (Basse), George Stergiou (Guitare), Lucas Williamson (Batterie)


Artiste : Bjørn Riis

Album : Everything to Everyone

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 23-04-2022

'Bjørn Riis' est le fondateur de la formation Norvégienne 'Airbag' et il a également une carrière solo avec plusieurs albums à son actif, le dernier 'A Storm is Coming' étant sorti en 2019. Il sort un nouvel album 'Everything to Everyone' et pour l'occasion il s'est entouré d'artistes de différents groupes de rock progressif, le batteur 'Henrik Bergan Fossum' d'Airbag', le bassiste 'Kristian Hultgren' de 'Wobler', le claviériste 'Simen Valldal Johannessenn' d'Oak' et la chanteuse Norvégienne 'Mimmi Tamba'. Si vous aimez les formations cités en préambule, vous êtes au bon endroit car l'ensemble de ce dernier bébé du Norvégien flirte avec un rock progressif 'Floydien' mélodique et atmosphérique que l'on déguste pour se détendre d'une bonne journée de travail.

Et pourtant, l'introduction de 'Run', énergique avec des riffs de guitare saturés, n'est pas à proprement parlé 'Floydien' mais, après un peu plus d'une minute, elle laisse la place à un instrumental semi-acoustique qui déroule une première mélodie apaisante avec un final qui revient au climat tourmenté du départ. Suit le long développement 'Lay Me Down' qui nous prend délicatement par la main en débutant par une première partie chantée par 'Bjørn Riis' d'une grande intensité émotionnelle et qui est parsemée, ici et là, par un très bel accompagnement vocal de 'Mimmi Tamba', puis, le titre prend son envol dans un climat mélancolique avec de remarquables solos de guitare 'Gilmouriens' entrecoupés de sections plus intenses, ces alternances entre moments forts et faibles amenant cette formidable force émotionnelle. Avec 'The Siren', l'ambiance est comparable à ce que 'Roger Waters' sait faire passer comme émotion dans ses compositions et, sur ce titre 'Bjørn Riis' n'a rien à envier à l'Américain, d'autant plus que la construction en léger crescendo qui retombe sur la fin ajoute encore à cette force tranquille dégagée. Place au deuxième long développement 'Every Second Every Hour' et c'est encore une magnifique composition qui nous enveloppe tout doucement et développe une nouvelle mélodie contemplative enjolivée par la prestation vocale et les solos de guitare de Bjørn, les accompagnements de picking nous ramenant à l'ambiance de 'Us And Them' des 'Floyds'. Suit 'Descending', une pièce instrumentale qui marrie de très belle manière des nappes planants de claviers avec quelques accords de guitare acoustique et qui prend subitement de l'ampleur dans la deuxième moitié du titre avec l'arrivée de percussions et de la guitare électrique nous ramenant à la période psychédélique de 'Pink Floyd' et qui retombe délicieusement sur le final. Et, c'est avec le titre éponyme (voir la vidéo ici) que l'album se termine de très belle manière avec une mélodie émouvante, sur laquelle le duo vocal 'Bjørn Riis'/'Mimmi Tamba' nous enchante une nouvelle fois, et qui offre un magnifique crescendo avec un dernier solo de guitare 'Gilmourien' magique.

En résumé, 'Bjørn Riis', accompagné par des artistes talentueux, nous gratifie une nouvelle fois d'un excellent album de rock progressif dans la mouvance de 'Pink Floyd' qui se déguste tranquillement le casque sur les oreilles avec un immense plaisir...

Interprêtes

Bjørn Riis (Chant, Guitare, Basse) + Invités : Henrik Bergan Fossum (Batterie), Kristian Hultgren (Basse), Mimmi Tamba (Chant), Simen Valldal Johannessen (Claviers, Piano)


Artiste : Egor Lappo

Album : Naturealism

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 24-04-2022

Après le très bon 'Trancevoicer' de 2021, le Russe et multi-instrumentaliste 'Egor Lappo' remet ça juste une année après avec un nouveau bébé 'Naturealism' qui continue dans la lancée de l'album précédent avec un mélange savamment dosé entre rock entraînant et métal progressif, ce qui offre une belle variété et qui permet, grâce à des lignes mélodiques accrocheuses, de rendre l'ensemble des compositions très accessibles dès la première écoute.

Le court instrumental 'Unreal' qui débute l'album montre un visage musclé avec des riffs de guitare saturés propre au métal progressif puis, 'Invisible Walls' déroule une première mélodie que l'on s'approprie immédiatement et les variations d'intensité et de tempo amènent cette touche progressive à l'ensemble. La composition suivante 'Forgone Future' montre également un visage très accessible et l'imbrication des claviers rayonnants et des guitares saturées renforce encore ce sentiment de puissance imposante, puis, on retrouve cette ambiance sur le titre suivant 'Lack of Gravity' avec des guitares encore plus musclées. Suit 'Starlight' qui nous fait embarquer dans la machine à remonter le temps avec du rock lumineux à la 'Alan Parsons Project', puis, l'instrumental 'Star Station' sert d'introduction à 'Dawn Tracer' qui rajoute un bijou mélodique avec des sonorités de claviers qui peuvent rappeler la 'space music' de la fin des années 70 et qui allie également de la pop/rock accessible. La fin de l'album poursuit dans le même style avec 'Crepuscular' qui met en avant un son puissant soutenue par une basse imposante, puis, sans transition, 'The Cradle of Space Exploration' déploie un lent et lourd tempo avec de belles ruptures d'intensités évitant ainsi un titre trop linéaire et, la chanson éponyme de l'album conclut avec un bon résumé de ce mélange de rock et de métal progressif qui alterne différents paysages sonores et qui nous offre des lignes mélodiques accrocheuses.

En résumé, ce nouvel album d'Egor Lappo' est dans la lignée de son prédécesseur et pourrait être un bon moyen de faire découvrir un métal progressif accessible au plus grand nombre car tout est mis en œuvre pour une écoute immédiate...

Interprêtes

Egor Lappo (Chant, Tous les instruments) + Invités : Francisco Meza (Guitare), Alex Parkinson (Chant)


Artiste : CEN-ProjekT

Album : The Lost One

Date de Sortie : 01-03-2022

Ajouté le : 25-04-2022

Je vous ai présenté le dernier album de 'Bjørn Riis' il y a deux jours et je reviens sur un album sorti début mars 2022 dans le même style que celui du Norvégien. Il s'agit du projet 'CEN-ProjekT' emmené par l'Allemand 'Chris Engels' et qui ne fait le buzz sur internet, la seule chronique que j'ai trouvée ayant été réalisée par le très bon site Français de musique progressive 'Progcritique'. Accompagné par le bassiste 'Wolfgang Kropf' et par le batteur 'Marius Böffgen', 'Chris Engels' qui chante et qui assure également les sections de guitare et de claviers, nous offre du rock progressif atmosphérique dans la grande tradition du début de celui-ci dans les années 70 avec, bien entendu, comme référence les 'Pink-Floyd'. C'est ce que l'on découvre sur le premier titre 'To an Old Square Piano' qui nous accueille dans une ambiance aérienne sur un lent tempo et le chant nonchalant de 'Chris Engels' ajoute à ce sentiment de plénitude. On retrouvera le même climat musical dans 'The Pessimist' qui possède de très belles lignes mélodiques, ou dans 'Silence' qui déploie également un climat atmosphérique apaisant ou encore 'Auspex' avec son accompagnement très original d'une guitare acoustique. Entre ces compositions calmes et reposantes, viennent s'intercaler des compositions plus rythmées avec, tout d'abord, 'She Came and Went' qui possède une deuxième partie instrumentale avec de remarquables solos de claviers et de guitare, puis, la chanson titre conclut l'album dans une ambiance plus énergique avec une rythmique marquée entrecoupée, ici et là de sections plus calmes cassant remarquablement ce sentiment d'urgence. Bizarrement, on peut également retrouver sur youtube une vidéo originale et futuriste de 'Hope' (voir ci-dessus) qui ne fait pas partie de la version streaming de 'The Lost One' et qui est un long développement admirable me faisant penser, à certains endroits, aux atmosphères délicates dégagées par certains titres des Allemands de 'RPWL' et qui nous ramènent encore aux 'Floyds'.

En résumé, ce nouveau projet de 'Chris Engels' nous offre un premier album qui nous fait voyager dans un univers de rock progressif 'Floydien' rempli de belles mélodies assimilables immédiatement ce qui fait de 'The Lost One' (auquel on peut rajouter le titre 'Hope') une très bonne surprise 2022 en progressif atmosphérique...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Guitare, Claviers), Wolfgang Kropf (Basse), Marius Böffgen (Batterie)


Artiste : Hällas

Album : Isle of Wisdom

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 26-04-2022

Vous aimez le rock et hard-rock des années 70 avec des formations comme 'Uriah Heep' ou 'Wishbone Hash' ou encore 'Manfred Mann's Earth Band' : voici un projet Suédois qui a sorti son premier album éponyme en 2015 et qui en est à son quatrième enregistrement studio, 'Isle of Wisdom', les deux autres opus, 'Excerpts From A Future Past' et 'Conundrum' datant respectivement de 2017 et 2020.

Et d'entrée, avec 'Birth / Into Darkness', on est emmené dans des paysages vintage et, après l'introduction avec des claviers mélangeant des sonorités Hammond et électroniques des années 80, la rythmique marquée des sections chantées nous font revenir à certains titre des premiers albums d'Uriah Heep', puis, 'Advent of Dawn' et 'Earl's Theme' sont des titres très enjoués rappelant l'insouciance du début des seventies avec des mélodies accrocheuses. On continue dans la machine à remonter le temps avec 'The Inner Chamber' qui amène une bonne dose de progressif rock/folk avec de remarquables alternances rythmiques, puis, la deuxième partie de l'album nous offre de nouvelles compositions rafraichissantes avec un énergique 'Elusion's Gate' sur une rythmique entraînante, puis, 'Gallivants (of Space)' et 'Stygian Depths' rajoute une bonne dose de progressif avec des constructions plus recherchées en affichant toujours une accroche immédiate, et notre voyage dans le temps se termine avec le plus long titre, 'The Wind Carries the Word', qui développe des sections plus élaborées présentant de multiples changements de tempos avec des sonorités associant claviers et guitares typiques de celles du début du progressif avec, à certains endroits, des similitude avec 'The Doors'.

En résumé, les Suédois de 'Hällas' continuent sur la lancée des précédents album à nous distiller du bon rock et hard rock mélangeant différentes influences du début des années 70 et 'Isle of Wisdom' fera certainement des heureux chez toutes celles et ceux qui sont attirés par les groupes mythiques qui ont participé à l'essor de la musique progressif...

Interprêtes

Tommy Alexandersson (Basse, Chant), Alexander Moraitis (Guitare), Marcus Pettersson (Guitare), Kasper Eriksson (Batterie), Nicklas Malmqvist (Claviers)


Artiste : Albert Cummings

Album : TEN

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 27-04-2022






'Albert Cummings' s'est bâti progressivement une belle réputation au fil des 20 dernières années dans le domaine du blues et de la country et est désormais un artiste incontournable de cette scène. Après 'Believe' en 2020 et comme le titre de son dernier album l'indique, 'Ten' est son dixième enregistrement studio et il nous offre 13 titres qui fleurent bon ce mélange authentique de rock, blues et country qui se déguste avec un immense plaisir. On embarque donc pour un beau voyage qui nous montre toute l'étendu du talent de l'Américain dans différents registres : tout d'abord, 'Need Somebody' (voir la vidéo ci-dessus) démarre l'album dans une ambiance blues/rock entraînante et la première impression qui s'en dégage est ce sentiment de générosité et d'authenticité amené par le chant et le feeling de guitare d'Albert. Dans le même style et la même fraicheur, on peut citer 'Too Old to Grow Up' qui donne une irrésistible envie de battre la mesure, 'Sound Like The Road' qui n'est pas en reste avec un accompagnement de guitare somptueux, 'Last Call' et son refrain entêtant avec ses chœurs de luxe voyant la participation de 'Vince Gill', le rythmé 'Two Hands' soutenu par un piano impétueux ou encore le non moins entraînant 'Got You Covered' avec des cuivres resplendissants, sans oublier un funky 'Alive And Breathing' et son swing complètement addictif. Et quand l'ambiance se veut plus tamisée, il n'a pas son pareil pour nous offrir de magnifiques ballades : en témoignent l'émouvant 'Hard Way' qu'il dédie à son père, le touchant 'Beautiful Bride' qu'il avait écrit pour sa femme mais également les épurés 'Meet The Man' et 'She's The One' transcendés par des accompagnements vocaux dégageant une grande force émotionnelle ou encore 'Take Me Away' dans la grande tradition de la country Américaine, l'album se terminant par le magnifique 'Remember' qui vous file la chair de poule tout au long du titre.

En résumé, 'Albert Cummings' nous délivre un magnifique album en continuant de nous faire partager son amour pour cette musique dans la grande tradition Américaine et 'Ten' est destiné à un large public aimant ce cocktail musical authentique mélangeant rock, blues, country et soul et constitué d'une bonne dose de compositions rafraichissantes et d'un bon nombre de morceaux de vie émouvants à consommer sans modération...

Interprêtes

Albert Cummings (Chant, Guitare), Greg Morrow (Batterie), Glenn Worf (Basse), Michael Rojas (Claviers), Rob McNelley (Guitare) + Invité : Vince Gill (Chant)


Artiste : Strange Pop

Album : Ten Years Gone

Date de Sortie : 11-04-2022

Ajouté le : 28-04-2022

C'est encore un retour dans les atmosphères 'Floydiennes' des années 70 que je vous propose avec le nouveau projet du 'Michał Dziadosz' qui montre encore avec 'Strange Pop' que le rock progressif se porte tient bien du côté de la Pologne. Si vous avez aimez les deux derniers albums présentés dans myprogmusic, celui de 'Bjørn Riis' et du projet 'CEN-ProjekT' de l'Allemand 'Chris Engels', vous serez, sans aucun doute, conquis par ce nouvel album sorti en Avril 2022. L'album est relativement court et comporte 6 titres et c'est avec la composition 'Quiet Storm', atmosphérique et typique du début du progressif que nous débutons notre voyage dans le temps sur un lent tempo qui déroule une mélodie 'Floydienne'. On poursuit avec 'Goodbye Song' dont l'accompagnement vocal lancinant et répétitif rajoute à ce côté planant et la deuxième partie offre un magnifique solo de guitare 'Gilmourien'. Avec 'Ex Oriente Lux', 'Michal Dziadosz' rajoute un climat psychédélique et nous embarque dans un rêve relaxant au son d'une flûte envoutante, puis, 'Night Trip' continue dans ce style avec une lente rythmique ponctuée par un battement régulier. On aborde ensuite le plus long titre, '432 Bars' qui est beaucoup plus une exploration sonore psychédélique et peut faire penser aux Allemands de 'Tangerine Dream' et l'album se termine par le court 'All This Hope' qui nous fait doucement ressortir de ce voyage atmosphérique par une chanson avec des lignes mélodiques harmonieuses.

En résumé, Le Polonais 'Michal Dziadosz' nous invite à prendre place dans la machine à remonter le temps pour un beau voyage qui nous transporte au début du progressif et 'Ten Years Gone' est à conseiller à toutes celles et ceux qui ont été élevés au biberon des ambiances psychédéliques de la fin des années 60 avec des références de formations majeures de cette époque, parmi lesquels on retrouve, bien évidemment, 'Pink Floyd'...

Interprêtes

Michal Dziadosz (Chant, Basse, Claviers, Flûte) + Invités : Michal Wojtas (Guitare), Maciej Sochon (Guitare), Michal Kirmuc (Guitare)


Artiste : Preincarnation

Album : Incarnation I

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 29-04-2022

'Preincarnation' est un nouveau projet Allemand initié par le batteur 'Henrik Niesler' et le bassist 'Martin Chwalczyk' il y a déjà plus d'une dizaine d'années. Accompagnés par le chanteur Vénézuélien 'Deibys Artigas', le guitariste 'Michael Spindler' et le claviériste 'Björn Zimmermann', Ils sortent leur premier enregistrement studio 'Incarnation I'. Fort de 14 compositions plus la reprise de 'The Day' en Espagnol, ils nous proposent un mélange de pop, rock et hard rock avec quelques influences progressives, l'ensemble étant basé sur des titres entre 3 et 5 minutes (à l'exception de 'Desolation' dont on reparlera) avec des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute.

L'introduction instrumentale 'Qintro' nous accueille dans une atmosphère dépaysante de pays oriental et sert d'introduction à un entraînant 'Qandisha' aux intonations majestueuses qui délivre une première mélodie mémorable, puis, 'The End' accélère le tempo pour du rock énergique avec de remarquables sections plus modérées amenant une bonne dose de progressif. Suit 'Heartless' qui est un magnifique mid-tempo avec un refrain qui vient se greffer directement dans la tête et avec un beau solo de guitare dans la deuxième partie, atmosphère que l'on retrouve dans 'Never Ending Game' et 'Destiny'. D'autres compositions peuvent rappeler des formations des années 70/80 et on peut citer 'Utopia' et 'Saturn' qui me rappellent respectivement le côté soft de 'Scorpions' et de 'Deep Purple'. Au rayon des ambiances plus tranquilles, l'album en est bien doté avec la très belle ballade 'The Day' qui est repris en Espagnol en fin d'Album et qui, pour ma part, procure encore plus de force émotionnelle mais également 'Captive' et son léger crescendo ou l'instrumental 'Song for Kathrin' amenant un côté champêtre, ou l'acoustique 'Many Ways' avec ses belles harmonies vocales à la 'Crosby, Stills, Nash and Young' ou encore la dernière ballade 'Beyond' qui nous offre une mélodie imparable. On ne passera pas non plus à côté de la longue composition 'Desolation' qui clôt l'album par une saga épique remarquable au parfum de l'orient et qui montre un aspect plus progressif avec un long passage instrumental original dans la deuxième partie du titre. Je voudrais aussi décerner une mention spéciale à la recherche artistique de la pochette qui a été réalisée par 'PAtScHWOrK' et qui montre que l'on peut faire de magnifiques artworks sans avoir recours à un ordinateur.

En résumé, les Allemands de 'Preincarnation' nous emmène dans un beau voyage musical fait de différentes influences qui ont marqué le monde du rock dans les années 70/80 et, comme cet album porte le numéro 1, on attend avec impatience la suite d'Incarnation' qui, si la qualité est la même, devrait continuer de nous offrir de beaux moments d'écoute en perspective...

Interprêtes

Henrik Niesler (Batterie), Martin Chwalczyk (Basse), Deibys Artigas (Chant), Michael Spindler (Guitare), Björn Zimmermann (Claviers)


Artiste : Blackberry Smoke

Album : Stoned

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 30-04-2022

Après le très bon 'You Hear Georgia' il y a moins d'un an, les Américains de 'Blackberry Smoke' sortent enfin (il aurait du voir le jour fin 2021), un EP de reprises des 'Stones' avec 7 compositions tirées principalement des 2 albums 'Sticky Fingers' et 'Exile On Main Street' respectivement de 1971 et 1972, les deux titres restants, 'Just My Imagination' étant tiré de l'album 'Some Girls' de 1978 et le très connu 'Street Fighting Man' faisant partie de l'imposant 'The Rolling Stones In Mono' (voir détail ci-dessous). Et comme à leur habitude, 'Blackberry Smoke' nous offrent un son authentique grâce à une prise de son unique avec cerise sur le gâteau, un 'Charlie Starr' qui a revêtu le costume de Mike Jagger' qui lui va à merveille. Alors, prêt pour un petit tour du côté des seventies avec un son moderne et avec un des groupes légendaires qui a participé à l'essor du rock et qui fait partie de son histoire ?

Titre (Album – Année)
1 – All Down The Line ('Exile On Main Street' - 1972).
2 – Sway ('Sticky Fingers' - 1971).
3 – Can't You Hear Me Knocking ('Sticky Fingers' - 1971).
4 – Tumbling Dice ('Exile On Main Street' - 1972).
5 – Just My Imagination (Running Away With Me) ('Some Girls' - 1978).
6 – I Got The Blues ('Sticky Fingers' - 1971).
7 – Street Fighting Man ('The Rolling Stones In Mono' - 1968).

Interprêtes

Charlie Starr (Chant, Guitare), Richard Turner (Basse, Chant), Brit Turner (Batterie), Paul Jackson (Guitare, Chœurs), Brandon Still (Claviers) + Invités : Sherie Murphy (Chœurs), Sherita Murphy (Chœurs), Benji Shanks (Guitare), Preston Holcomb (Percussions), Jordan Shalhoup (Saxophone), Geoff Wood (Trumpet)


Artiste : Axel Rudi Pell

Album : Lost XXIII

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 01-05-2022

On ne compte plus les albums d'Axel Rudy Pell' depuis leur premier enregistrement ' Wild Obsession' de 1989 et le guitariste Allemand continue son petit bonhomme de chemin en nous replongeant à chaque sortie dans du bon hard rock nous ramenant aux formations légendaires qui ont émergées dans les années 70/80. Après le très bon 'Sign of the Times' de 2020, suivi de l'album de reprise 'Diamonds Unlocked II' en 2021, voici leur petit frère 'Lost XXIII'. Alors, si après l'introduction 'Lost XXIII Prequel (Intro)' faisant monter tout doucement la pression, vous n'accrochez pas à la série 'Survive' avec ses riffs de guitare à la 'Rainbow', 'No Compomise' à se décrocher la tête à force de headbanguer et 'Down on the Streets' avec sa rythmique complètement addictive, c'est que vous n'êtes pas fait pour ces ambiances surchauffées de hard rock musclé et diablement efficace. Pour les autres, vous vous régalerez également avec le mid-tempo 'Freight Train', l'effrené 'Follow the Beast' ou encore l'instrumental 'The Rise Of Ankhoor' qui vous rappellera certainement ces sonorités vintages des années 70 et vous pourrez sortir les briquets (non maintenant on sort les torches des portables, c'est plus high tech !!) sur les deux magnifiques power ballades 'Gone with the Wind' et 'Fly with Me' qui feront reposer vos douleurs d'arthrose et qui sont à rajouter aux meilleures ballades de hard rock. Et pour terminer ce bel album en beauté, vous aurez droit au long 'Lost XXIII' qui vous embarquera, avec une rythmique martelée à déclencher automatiquement la machine à taper du pied, dans une procession majestueuse à la 'Kashmir' avec des intonations orientales et une longue partie instrumentale dans la deuxième partie du titre dans laquelle Axel nous offre un solo de guitare remarquable.

En résumé, je pense que tout est dit, les Allemands d'Axel Rudi Pell' nous sortent un nouveau bijou de hard rock avec tous les ingrédients qu'on attend dans ce style et, cerise sur le gâteau, avec une dernière composition à rajouter aux meilleurs mid-tempo hard rock de tous les temps...

Interprêtes

Axel Rudi Pell (Guitare), Johnny Gioeli (Chant), Bobby Rondinelli (Batterie), Ferdy Doernberg (Claviers), Volker Krawczak (Basse)


Artiste : The Chronomaster Project

Album : The Android Messiah

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 03-05-2022

Quand on parle d'opéras métal, les premières références qui viennent à l'esprit sont, sans conteste, celles des différents projets d'Arjen Anthony Lucassen' ou celles du projet 'Avantasia' de 'Tobias Sammet' ou encore dans un registre plus symphonique le remarquable 'Beloved Antichrist' de 'Christofer Johnsson', ces trois artistes amenant chacun leur créativité débordante à ce style de musique. D'autres projets, plus ponctuels ont vu également le jour, et dans ce genre, on pourra désormais rajouter le nouveau projet 'The Chronomaster Project' qui est l'œuvre de deux Italiens, 'Luigi Lamundo' et 'Lele Mr Triton' qui ont créé un univers de science-fiction pour support à ce nouvel opéra métal pour nous raconter une histoire de guerres, d'espace et de civilisations dans laquelle les différents musiciens et chanteurs jouent leur propre rôle. 'Enrico “Erk” Scutti' en est le chanteur principal mais, pour étoffer la section vocale et mettre en scène plusieurs personnages, ils ont fait appel à la crème des chanteurs de ce style avec 'Marcela Bovio', 'Mina Osegueda', 'Chris Boltendhal', 'Mike Mills', 'Gianluca Mastrangelo', 'Snowy Shaw', 'Amanda Somerville', 'Vicky Psarakis' et 'Mark Boals'.

On est donc plongé dans cette saga futuriste avec une variété de genre remarquable et une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accrocheuses : 'The Mission' plante le décor avec un 'Mark Boals' impérial et une construction pouvant rappeler certaines compositions d'Ayreon', puis, ça se durcit avec l'énergique 'The End Of My World' avec un premier refrain mémorable et 'The Ancient Throne of Tessev V' avec le double registre, clair et guttural de 'Vicky Psarakis'. Avec 'The Invaders' Chronicle Part 1: We Came in Peace', la douce voix d'Amanda Somerville' illumine cette composition beaucoup plus mesurée et assez éloignée du métal, puis, sans transition, 'Snowy Shaw' (qui a longtemps officié avec 'Therion') et dans un beau duo avec 'Enrico “Erk” Scutti', montre toute sa férocité vocale dans 'The Last Man of Ice' en prenant le costume d'un dernier survivants des hommes du froid. C'est dans une ambiance d'église que 'The Invaders' Chronicle Part 2: In Hoc Signo Vinces' débute avec des sonorités d'orgue puissant et majestueux et poursuit avec une guitare électrique mielleuse et des chœurs imposants; le titre prend ensuite son envol après cette longue introduction symphonique et nous embarque dans une ambiance théâtrale avec un nouveau refrain mémorable et 'Gianluca Mastrangelo' nous offre une très belle prestation vocale. Suit 'Generation Clash' qui débute de manière très calme, mais qui durcit assez rapidement le propos et le duo 'Mike Mills' et 'Chris Boltendhal' montrent une belle complémentarité, le premier ayant le rôle du gentil chef de colonie et le deuxième jouant magnifiquement le vilain envahisseur surexcité. Quant à 'Revenge of the Last', on est emmené avec la voix puissante de 'Nina Osegueda' dans du métal mélodique avec des accompagnements de claviers lumineux mettant en avant des lignes mélodiques accrocheuses et avec un très beau break dans la deuxième partie du titre avec des chœurs vaporeux, puis, 'The End of Your World' est le hit de l'album dans une atmosphère moderne et emmené par des synthés électro avec une rythmique entraînante est beaucoup plus proche d'un rock énergique que du métal. Et pour terminer en beauté, on est conquis par le chant mélodieux de 'Marcela Bovio' qui nous charme avec la magnifique ballade 'Nothing Left To Lose' et qui forme une très beau duo avec 'Enrico Scutti'.

En résumé, ce nouveau projet Italien montre une remarquable diversité de styles et un panel étendu de registre vocaux ce qui fait de 'The Android Messiah' un très bel opéra métal qui devrait marquer l'année 2022 et qui destine 'The Android Messiah' aux fans des grandes production du même style, les plus connues étant 'Ayreon', 'Avantasia' ou 'Therion'...

Interprêtes

Enrico “Erk” Scutti (Chant), Leonardo Porcheddu (Guitare), Luigi Jamundo (Guitar, Basse), Giorgio Novarino (Basse), Lele Mr Triton (Claviers), Carlos Cantatore (Batterie) + Invités : Marcela Bovio (Chant), Nina Osegueda (Chant), Chris Boltendhal (Chant), Mike Mills (Chant), Gianluca Mastrangelo (Chant), Snowy Shaw (Chant), Amanda Somerville (Chant), Vicky Psarakis (Chant), Mark Boals (Chant)


Artiste : Laughing Stock

Album : Zero – Acts 3 & 4

Date de Sortie : 04-03-2022

Ajouté le : 05-05-2022

'Laughing Stock' est une formation Norvégienne qui a maintenant quelques années d'existence et qui sort les deux derniers volets de l'histoire de 'Zero' (voir ici) qui est un garçon qui vit avec sa mère atteint de folie et qui tombe lui-même dans cette folie à cause de cet isolement social et d'addictions pour les jeux d'argent et pour les jeux vidéo. On retrouve donc notre héro à l'âge adulte qui continue de s'enfermer et de se constituer son propre univers en dehors de la réalité du monde. Musicalement, on est emmené dans un rock progressif tranquille et reposant agrémenté par de belles mélodies souvent mélancoliques mais qui illustrent parfaitement l'histoire et qui peuvent faire penser à certains endroits à 'Barclay James Harvest'.

Au menu de cet album, 10 titres pour trois quart d'heure d'écoute déroulant de lents tempos sur lesquels on s'abandonne complètement et si vous accrochez aux premiers titres 'Wingless' et 'Lifeboat' qui dévoilent cette atmosphère douce et relaxante, vous devriez adhérer à l'ensemble de cet opus. Suit 'The Call' avec 'Nad Sylvan' comme invité de marque qui pose sa voix tranquillisante et réconfortante et qui est une chanson qui alterne des parties tranquilles avec des sections plus puissantes en gardant une sorte de force tranquille agrémentée par quelques arpèges de guitare. Avec 'Free', l'ambiance dégagée nous fait revenir quelques décennies en arrière et c'est dans ce style que l'on peut faire le parallèle avec 'Barclay James Harvest', puis, 'All Alone' est un des titres les plus épurés avec un accompagnement très soft d'un piano, de quelques percussions et de sonorités de cuivres nonchalants, la partie instrumentale de la deuxième partie nous ramenant encore à 'Barclay James Harvest' dans la période des albums 'Everyone is Everybody Else' et 'Time Honoured Ghosts'. Suit le court et mélancolique 'Words' qui nous emmène dans une ambiance plus inquiétante et 'Running Faster' est une composition semi-acoustique dégageant un climat 'Floydien' avec des magnifiques solos de guitare dans la deuxième partie, puis, 'Familiar Eyes' met en avant la douce voix de 'Samantha Preis' qui nous fait monter sur un petit nuage douillet. Place au long développement 'Mother' qui sort de la ligne directrice musicale précédente pour une saga rappelant le début du progressif avec de remarquables alternances d'intensité ponctuées par des sections vocales admirables et qui développe une composition en plusieurs tiroirs qui vaut à elle seule l'achat de cet album. Et c'est avec la deuxième partie de 'Words' que l'album se termine dans un climat atmosphérique et planant qui résume bien les ambiances dégagées tout au long de cet opus.

En résumé, les Norvégiens de 'Laughing Stock' achèvent de très belle manière leur histoire de 'Zero' et nous offrent un magnifique album qui se déguste tranquillement le casque sur les oreilles et, si vous êtes fans d'un rock progressif conceptuel et que musicalement vous aimez les ambiances tranquilles, vous devriez, sans aucun doute, être conquis par ces deux derniers actes de 'Zero'...

Interprêtes

Jan Mikael Sørensen (Chant, Guitare, Basse, Batterie, Claviers), Håvard Enge (Chant, Claviers, Flûte, Banjo), Jan Erik Kirkevold Nilsen (Chant, Guitare) + Invités : Nad Sylvan (Chant), Samantha Preis (Chant), Andy Glass (Guitare), Kerstin Willgren (Violon)


Artiste : Imminent Sonic Destruction

Album : The Sun Will Always Set

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 06-05-2022

'Imminent Sonic Destruction' est une formation Américaine de métal progressif que j'avais découvert il y a maintenant un peu plus de 5 ans avec leur deuxième album 'Triumphia' et qui viennent de sortir un nouvel enregistrement studio, 'The Sun Will Always Set'. Amatrices et amateurs d'ambiances lourdes et puissantes avec des incursions dans du progressif sous toutes ses formes, vous êtes au bon endroit car ce nouveau bébé des Américains, nous offre 7 compositions denses qui se bonifient au fil des écoutes et qui développement des lignes mélodiques accrocheuses ce qui rend l'ensemble relativement accessible.

Et pourtant, en introduction, le court et très beau 'Arise', dans une atmosphère épurée piano/voix avec la participation de la chanteuse 'Lady Luna', ne laisse en rien augurer de la suite car, dès 'Fledgling', on est embarqué dans un titre débordant d'énergie avec une magnifique introduction mettant en avant le piano entrecoupé par des riffs de guitares saturés et qui poursuit dans un lent tempo, à alterner des sections modérées avec du chant clair et d'autres beaucoup plus massives avec un chant rageur. Suit 'Source' avec une introduction amenant tout doucement une nouvelle ambiance imposante avec une section rythmique qui mène la danse dans un ensemble de variations originales dans la longue partie instrumentale en milieu de titre, puis, 'The Core' durcit encore le propos dans un climat encore plus pesant et offre des disgressions mélodiques très imaginatives. Changement de décor avec 'Solitude' qui pourrait être la ballade de l'album et qui nous emmène dans une atmosphère beaucoup plus tranquille mais néanmoins soutenue par une basse imposante et qui déploie une section instrumentale plus énergique dans la deuxième partie du titre. On arrive à la pièce maitresse de l'album, 'Nighshade', de plus de 12 minutes, fait de multiples tiroirs grâce à une construction mettant en avant une section rythmique en perpétuel changement rappelant les formations majeures dans ce style comme 'Haken' ou 'Pain Of Salvation' et qui développe des parties chantées accrocheuses sur la fin du titre. Et c'est avec le titre éponyme de l'album frisant les 9 minutes que nous finissons notre périple progressif dans une atmosphère beaucoup plus mesurée de ce qui a précédé et qui déploie de belles lignes mélodiques avec une remarquable section vocale collégiale.

En résumé, les Américains d'Imminent Sonic Destruction' sortent un nouvel album qualité qui montre encore une évolution avec l'album précédent et si vous aimez un métal progressif aux riffs lourds et épais avec des constructions recherchées et des lignes mélodiques restant très accessibles, vous devriez sans aucun doute adhérer à 'The Sun Will Always Set'...

Interprêtes

Tony Piccoli (Chant, Guitare), Pat DeLeon (Batterie), Bryan Paxton (Basse), Pete Hopersberger (Claviers, Chant), Scott Thompson (Guitare, Chant) + Invités : Lady Luna (Chant), Raphael Weinroth-Browne (Violoncelle), Kevin Wrobel (Chant), Tony Asta (Guitare)


Artiste : Dimitri Toonen

Album : Sounds From Emotions

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 07-05-2022

'Dimitri Toonen' est un chanteur et multi-instrumentaliste Hollandais qui a sorti un premier album 'Leave My Mind Sometimes' en 2020 et c'est avec son nouvel enregistrement studio 'Sounds From Emotions' que je le découvre. Il nous offre un rock progressif varié et recherché, souvent mélancolique, avec des influences multiples dans différents styles de musique allant de la pop au métal en passant par le rock et le jazz.

Après la courte introduction 'Prologue: Fading movement' faite de bruitages et de quelques vocalises accompagnées par une guitare acoustique, 'Decapitation' nous offre autour d'un premier thème mélodique énergique, de multiples variations rythmiques rappelant les premiers 'Porcupine Tree', puis, 'You Can't Change My Mind' montre un registre beaucoup plus posé avec de très beaux passages de guitare, la deuxième partie ayant des influences 'Floydiennes'. Suit 'Elusive Facts' qui montre le même visage modéré avec des pérégrinations jazzy et quelques montées en tension amenant un belle variété d'ambiances tout au long du titre, puis, 'Uncertain Future' est un bijou acoustique avec un coté mélancolique renforcé par le violon de 'Cecilia Garcia' et par le violoncelle de 'Lucas Argomedo'. Avec 'This Morning', les 8 minutes mettent en avant un progressif recherché et inventif en plusieurs tiroirs avec de multiples changements rythmiques et mélodiques et de très belles variations d'intensité. Retour à un acoustique harmonieux avec 'Music Will Bring Me Another Day' qui est suivi des deux longs développements qui montrent de nouveau tout le talent de compositeur de 'Dimitri Toonen' avec, tout d'abord, 'When Nobody Likes You' qui est certainement le titre le plus riche et le plus intense mais le moins facile à apprivoiser car il présente de multiples ruptures et 'My Dark Passenger' qui n'a rien à envier à son prédécesseur et qui met de nouveau côte à côte des atmosphères très contrastées avec des lignes mélodiques plus accessibles. Pour terminer ce très bel album, 'Epilogue: Moving on' nous embarque dans un enchevêtrement sonore original qui laisse la place à une partie douce et reposante avec un très beau mariage entre la guitare acoustique et les cordes et qui se termine avec quelques vocalises apaisantes avec un brouhaha en bruit de fond.

En résumé, 'Dimitri Toonen' nous propose un nouvel album dense et varié qui demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse ce qui destine 'Sounds From Emotions' à un public aimant un progressif multi-facette permettant de vagabonder dans différents styles de musique...

Interprêtes

Dimitri Toonen (Chant, Tous les instruments), Hugo Ribeiro (Batterie), Rob Herben (Chœurs), Sander van Gaans (Guitare), Cecilia Garcia (Violon), Lucas Argomedo (Violoncelle), Patricio Böttcher (Saxophone)


Artiste : Poison Rose

Album : Little Band Theory

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 04-05-2022

'Poison Rose' est une nouvelle trouvaille de 'Frontiers Music' et quand on parle du label Italien, on ne peut pas s'empêcher de penser à 'Alessandro Del Vecchio' qui est encore de la partie sur ce projet de hard rock mélodique mené par le chanteur 'Marco Sivo' et avec le gratin des musiciens Italiens de ce style, à savoir les guitaristes 'Andrea Seveso' ('Zadra', 'Inner Stream' ou encore 'Black Rose Maze') et 'Aldo Lonobile' ('Edge of Forever', 'Secret Sphere' ou encore 'Timo Tolkki's Avalon') et le batteur 'Edo Sala' ('Sunstorm'). Pas la peine d'une longue chronique pour vous dire que 'Little Bang Theory' est rempli de hits mélodiques qui défilent les uns derrière les autres et nous font remonter au meilleur des années 80 avec un son moderne. On embarque donc pour 42 minutes de mélodies imparables et 'Eternally, Wild And Free' dans la deuxième partie de l'opus amène le petit break ballade avec un bijou à rajouter aux meilleures ballades du genre et, pour tout vous dire, j'en aurais bien repris une petite deuxième. Bref, pas la peine d'en rajouter, pour tous les fans de hard rock mélodique, vous devriez trouver votre bonheur dans cette nouvelle formation 'Poison Rose' qui se rajoute à la liste déjà très longues des projets de Sieur 'Serafino Perugino' du label 'Frontiers Music'...

Interprêtes

Marco Sivo (Chant), Andrea Seveso (Guitare), Aldo Lonobile (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs), Edo Sala (Batterie)


Artiste : Returned To The Earth

Album : Fall Of The Watcher

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 10-05-2022

'Returned To The Earth' est une formation Anglaise du Warwickshire dont le premier album éponyme date de 2016. 2022 voit la sortie de leur 4ème enregistrement studio 'Fall Of The Watcher', après 'The Best Kept Secret' en 2018 et 'Erebus' en 2019. Dans un style atmosphérique tranquille et reposant, ce dernier opus nous propose 6 compositions entre 5 et 10 minutes et, il se rajoute aux dernières chroniques de 'Bjørn Riis' avec 'Everything to Everyone', de 'CEN-ProjekT' avec 'The Lost One' et de 'Strange Pop' avec 'Ten Years Gone' car les ambiances dégagées sont très proches de ces 3 albums.

Le titre éponyme de l'album débute dans une sensation de sérénité avec un lent tempo qui déroule une première mélodie sur laquelle on s'abandonne complètement, le solo de guitare 'Gilmourien' et le doux chant de 'Robin Peachey' rajoutant encore à ce climat apaisant, et la fin du titre instrumentale amène une légère accélération permettant d'amener une certaine diversité pour ne pas rendre l'ensemble trop linéaire. 'White Room' avec sa rythmique feutrée poursuit dans ce climat hypnotique avec des accompagnements de sonorités de claviers électro nous ramenant aux début des années 80 et pouvant rappeler celles dégagées par 'In The Air Tonight' de 'Phil Collins', puis, 'Drowing' continue dans cette ambiance délicate avec une nouvelle mélodie attachante. On reste sur le petit nuage soyeux sur lequel on était monté dès le début de l'album avec 'Sacrificed in Vain' qui nous emmène au rythme d'un lent tempo dans 10 minutes relaxantes avec une partie centrale instrumentale un peu plus vigoureuse, puis, 'Lack of Information' est un joyau mélodique qui peut rappeler les ambiances de certains titres des Allemands de 'RPWL'. Et nous terminons ce très beau voyage apaisant et reposant avec 'April Sky' qui déploie une nouvelle mélodie rempli de poésie et nous nous laissons bercer une dernière fois par le chant sensible et délicat de 'Robin Peachey'.

En résumé, à l'image des albums sortis récemment et cités plus haut, les Anglais de 'Returned To Earth' sortent un magnifique album rythmé par de belles mélodies atmosphériques porteuses d'une belle délicatesse et qui se dégustent tranquillement le casque sur les oreilles pour se ressourcer d'une dure journée de travail...

Interprêtes

Robin Peachey (Chant, Guitare), Steve Peachey (Claviers), Paul Johnston (Batterie)


Artiste : Audrey Horne

Album : Devil's Bell

Date de Sortie : 22-04-2022

Ajouté le : 11-05-2022

L'avantage avec la musique, c'est que si vous êtes attirés par différents styles, vous avez le choix de vous mettre en forme toute la journée avec des mélodies entraînantes et énergique et de vous reposer le soir avec des albums beaucoup plus calmes. La dernière chronique de 'Returned To The Earth' était plutôt du soir mais le dernier 'Audrey Horne', 'Devil's Bell' est parfait pour commencer la journée et se mettre entre les oreilles du hard rock plein d'entrain. Après 'Blackout' datant de 2018 et le très bon live 'Waiting for the Night' qui à suivi en 2020, les Norvégiens reviennent avec un nouvel enregistrement studio 'Devil's Bell'. Et pour commencer, histoire de nous mettre dans le bain, 'Ashes to Ashes' nous offre une introduction avec sa guitare aux sonorités des cloches de 'Hells Bell' (normal pour un album que se nomme les cloches du diable !) et poursuit avec un premier brulot mélodique dans un train d'enfer avec ses chœurs rappelant 'Def Leppard'. Tout est donc réuni pour nous ramener dans les années 70/80 avec des compositions énergiques comme l'impétueux 'Animal' ou 'Break Out' avec ses riffs de guitare marqués et qui bénéficie d'un remarquable break en milieu de titre ou l'instrumental 'Return to Grave Valley' avec cette fusion des deux guitares qui nous ramènent aux sonorités de 'Thin Lizzy' dans les années 70 ou encore l'efficace 'Danse Macabre' (voir la vidéo ci-dessus) avec son tempo à mettre en marche automatiquement la machine à headbanguer. La deuxième partie de l'album est fait du même tonneau avec la chanson éponyme (voir la vidéo ici) et 'All Is Lost' qui ont été co-écrits avec 'Frank Hammersland' ('Pogo Pops') et les deux dernières compositions se rajoutent avec bonheur à l'ensemble, 'Toxic Twins' mettant encore le feu en déboulant à cent à l'heure et enfin le dernier hymne mélodique 'From Darkness' qui est un rock entraînant à la sauce 'Thin Lizzy' et qui possède un beau break instrumental central.

En résumé, les Norvégiens de 'Audrey Horne' sortent un album avec des compositions qui auraient chacune fait sans aucun doute des hits dans les années 70/80 et 'Devil's Bell' devrait tourner en boucle et faire monter le son dans le salon de toutes celles et ceux qui ont été élevés aux biberons des formations majeures de rock et de hard rock avec, cerise sur le gâteau, une production moderne...

Interprêtes

Toschie (Chant), Espen Lien (Basse), Ice Dale (Guitare), Kjetil Greve (Batterie), Thomas Tofthagen (Guitare) + invité : Frank Hammersland (Chœurs)


Artiste : Adventure

Album : Tales of Belle Part 1: Across the Ocean

Date de Sortie : 22-04-2022

Ajouté le : 12-05-2022

Après 'Audrey Horne', c'est encore en direction de la Norvège que nous nous dirigeons encore mais dans un style progressif et symphonique avec la formation 'Adventure' qui sort un nouvel album 'Tales of Belle Part 1: Across the Ocean' qui en est à son cinquième enregistrement studio, le premier opus éponyme du groupe étant sorti en 2000 et le dernier 'New Horizons' datant de 2019. Pour ce dernier bébé, les Norvégiens nous offre un album conceptuel inspiré d’une histoire vraie, celle de la tueuse en série 'Belle Gunness', née en Norvège en 1859 et qui est partie aux Etats-Unis où elle fut suspectée d’avoir tué une quarantaine de personnes avant de se volatiliser dans la nature. Musicalement, on retrouve les climats de 'New Horizons' avec un style calqué sur du rock symphonique des années 70 avec quelques touches de folk.

L'album s'ouvre sur un rythmé 'Hell's Bell' plantant le décor de cette histoire macabre qui nous embarque dans des sonorités d'orgue Hammond à la 'Uriah Heep' avec une première mélodie accrocheuse, puis, 'The Journey Begins' met en avant le côté symphonique de cette formation dans un court instrumental qui sert d'introduction à 'Too Far' dans lequel 'Kjell Myran' illumine ce titre avec son chant profond et chaleureux et qui possède de remarquables variations rythmiques amenant le côté progressif. Avec 'Come Join Me', on est emmené dans une ambiance plus posée avec une magnifique mélodie et avec une nouvelle prestation vocale admirable de 'Kjell Myran', la deuxième partie étant entrecoupée par une rupture débridée, puis, 'Dreams' met en avant, cette fois, le doux chant d'Elen Cath Hopen' qui nous berce au rythme de belles lignes mélodiques paisibles dans la première partie et qui accélère le rythme et devient plus énergique dans la deuxième. Suit l'instrumental 'Haunted Wedding' fait de sonorités d'orgue vintage avec une fin beaucoup plus lugubre, puis, 'First Mariage' nous ramène à du progressif symphonique et mélodique des années 70 avec toujours des sonorités de claviers typiques de cette époque qui peuvent faire penser aux premiers 'Kansas'. C'est dans une atmosphère folk que l'on continue notre voyage dans le passé avec 'Rumours Say' dans lequel le duo vocal 'Kjell Myran'/'Elen Cath Hopen' amène un réel plus et montre qu'Adventure' devrait utiliser cette union vocale plus souvent. Avec 'Voices', on continue dans une ambiance progressive et mélodique alternant différentes rythmiques qui nous ramène encore quelques décennies en arrière, puis, 'The Last Goodbye' est une belle ballade agrémentée par une mélodie mémorable et l'album se termine par le court instrumental 'Crossing' qui préfigure la traversée vers l'Amérique de 'Belle Gunness' qui servira de tremplin pour la deuxième partie de cette histoire.

En résumé, les Norvégiens d'Adventure' sortent un nouvel album dans la continuité de leur production antérieure et ce premier volet de l'histoire macabre de 'Belle Gunness' devrait être appréciée par tout un public aimant le progressif symphonique des années 70 et appréciant en même temps les albums conceptuels...

Interprêtes

Kjell Myran (Chant), Elen Cath Hopen (Chant, Piano, Flûte), Terje Flessen (Guitare), Odd-Roar Bakken (Hammond, Claviers), Terje Craig (Chant, Basse, Claviers), Alf Helge Lund (Batterie, Percussions)


Artiste : Faun

Album : Pagan

Date de Sortie : 22-04-2022

Ajouté le : 13-05-2022

Après le remplacement en 2020 de 'Fiona Rüggeberg' par 'Adaya De Baïracli Levy' qui joue également d'un bon nombre d'instruments traditionnels et après leur dernier enregistrement studio 'Märchen & Mythen' de 2019, les Allemands de 'Faun' sortent un nouvel album 'Pagan'. On retrouve ce style si caractéristique nous embarquant à chaque fois dans un beau voyage dans les contrées nordiques aux sonorités d'un folk médiéval et, pour ce dernier bébé, ils nous offrent 15 compositions qui nous font de nouveau partager leur univers, et ceci, dès le premier titre 'Galdra' (dans lequel, la chanteuse de 'Wardruna', 'Lindy-Fay Hella' a été invité et qui plante le décor en nous plongeant dans des sonorités captivantes et envoutantes. Autre invité de marque, le groupe 'Eluveitie' participe également à l'aventure avec un puissant 'Gwydion' sur un lent tempo mettant en avant des growls. Les ambiances dégagées sont dans l'ensemble assez posées et déploient de belles mélodies comme avec les douces ballades 'Wainamoinen' et 'Innisfree', l'hypnotique 'Ran', la ritournelle 'Zeit der Raben' ou encore le magnifique 'Anagin' avec des arrangements vocaux remarquables. D'autres compositions sont plus enjouées et on peut citer l'entraînant 'Halloween', le joyeux 'Tamlin' ou encore le dansant 'Baldur' et le côté sombre est également présent avec 'Neun Welten' et 'Lord Randal', l'album se terminant par la magnifique mélodie de 'Liam' nous permettant d'écouter une dernière fois le beau duo vocal 'Oliver’s Tyr'/'Laura Fella'. A noter que l'on peut retrouver des vidéos de différents titres sur you tube : 'Gwydion', 'Tamlin', 'Neun Welten', 'Halloween' et 'Galdra'.

En résumé, Les Allemands de 'Faun' continuent de nous faire partager leur univers fait de mythes et de contes de fées magnifiés par des artistes de talent et 'Pagan' devrait non seulement combler leur importante base de fans mais également un large public aimant un folk ancestral mettant en avant des instruments traditionnels et de magnifiques prestations vocales...

Interprêtes

Oliver’s Tyr (Chant, Harpe Celtique, Bouzouki, Nyckelharpa, Guitare, Mandora), Stephan Groth (Vielle à roue, Cittern, Low Whistles, Chant), Laura Fella (Chant, Mandoline, Tambour), Rüdiger Maul (Percussions), Niel Mitra (Claviers), Adaya De Baïracli Levy (Harpe Celtique, Cornemuse, Flûte, Bouzouki, Guitare, Bodhran, Banjo, Lyre) + Invités : Lindy-Fay Hella (Chant), Eluveitie


Artiste : Saffire

Album : Taming The Hurricane

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 14-05-2022

'Saffire' est une formation Suédoise de hard rock mélodique qui sort son 4ème album 'Taming The Hurricane', les 3 premiers albums 'From Ashes to Fire', 'For the Greater Good' et 'Where the Monsters Dwell' datant respectivement de 2013, 2015 et 2018. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce nouvel enregistrement studio est du niveau des meilleurs groupes Suédois dans ce style ce qui est une référence en la matière, ce pays étant connu pour avoir un réservoir immense de très bonnes formations de hard rock mélodique. Tout est donc réuni pour passer un excellent moment avec ces 10 titres, pour un total de 48 minutes d'écoute. On est donc accueilli au son d'un orgue aux sonorités hammond avec 'Triumph Of the Will' avec une première mélodie qui vous rentre directement dans la tête et les hits du même niveau se suivent ensuite les uns derrière les autres avec un entraînant 'Mr. Justified', les remarquables mid-tempo 'The Rapture' et 'Read Between The Lies' (voir la vidéo ci-dessus) qui nous ramènent quelques décennies en arrière avec deux titres addictifs à reprendre en chœur ou encore la chanson titre (voir la vidéo ici) qui offre un nouveau refrain mémorable. La deuxième partie de l'album continue sans faiblir avec de nouvelles lignes mélodiques assez classiques mais tellement efficaces et on peut citer 'Fortune Favors the Bold' qui a fait l'objet d'une vidéo sur youtube et qui est disponible ici, mais également la ballade en fin d'album 'Flight Of A Thousand Wings' qui est un hommage du guitariste 'Victor Olsson' à son grand père décédé.

En résumé, ce dernier album des Suédois de 'Saffire' est un condensé de ce que l'on peut trouver de mieux en hard rock mélodique actuellement avec des influences puisées dans les années 70/80 et 'Taming The Hurricane' devrait sans aucun doute tourner en boucle chez les fans de hard rock classique que l'on s'approprie dès la première écoute...

Interprêtes

Victor Olsson (Guitare, Chœurs), Efraim Larsson (Batterie, Chœurs), Tobias Jansson (Chant), Magnus Carlsson (Basse), Dino Zuzic (Claviers, Chœurs)


Artiste : Kaipa

Album : Urskog

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 15-05-2022

Ce sont encore des Suédois qui sont à l'honneur mais dans un style rock progressif classique puisqu'il s'agit de la formation 'Kaipa' qui historiquement était le groupe de 'Roine Stolt' qui, on le sait a créé en 1994 'The Flower Kings' et qui à l'époque n'avait pas réussi réellement avec le claviériste 'Hans Lundin' à relancer 'Kaipa' qui avait sorti 5 album dans les années 70/80. C'est seulement en 2002 que les deux artistes ressortent un album sous le nom de 'Kaipa' ('Notes From the Past'), le dernier album en date, 'Children Of The Sounds' étant sorti en 2017. Pour ce nouvel opus, on retrouve les longs développements d'un progressif classique puisant ses influences dans les années 70 car sur les 6 titres, la moitié dépassent les 10 minutes, l'ensemble nous faisant voyager pendant une grosse heure.

Et c'est avec les 18 minutes de 'The Frozen Dead of the Night' que nous commençons notre périple progressif avec un titre en multi-tiroirs que l'on parcourt les uns derrière les autres avec bonheur et qui montre les influences multiples de 'Hans Lundin' qui a choisi de nous emmener dans la nature Suédoise et qui fait cohabiter sur une base d'atmosphère symphonique, du folk et du jazz, avec de nombreuses parties instrumentales où ses claviers offrent de multiples variations, les sections chantées étant assez réduites en début et en fin de titre. 'In a World of Pines' continue dans ce style symphonique avec, cette fois, le chant mélodieux d'Aleena Gibson' qui illumine ce titre et qui est accompagnée par des chœurs remarquables, le solo de guitare dans la deuxième partie de 'Per Nilsson' suivi de celui de claviers de 'Hans Lundin' étant réellement magnifiques. Suit la chanson titre qui est presque complètement instrumentale et qui poursuit dans un progressif inventif alternant différents paysages sonores en modulant différentes rythmiques. Avec l'instrumental 'Wilderness Excursion', le côté jazz-fusion est mis en avant dans la première partie du titre et évolue vers une atmosphère plus rugueuse dans la deuxième partie, puis, 'In the Wastelands of My Mind' nous embarque dans une compositions mélodique à la 'Kansas' avec un violon très caractéristique. Et c'est avec les 15 minutes de 'The Bitter Setting Sun' que nous terminons ce très bel album avec une nouvelle composition typique d'un progressif inventif qui peut rappeler les pionniers de la musique progressive et pour ma part, j'ai l'impression d'entendre un mélange de 'Genesis', de 'Yes' et de 'Focus'.

En résumé, 'Kaipa' continue de faire du 'Kaipa' et nous offre un nouvel enregistrement studio qui aurait pu figurer parmi les albums de référence de rock progressif dans les années 70 et qui devrait plaire à un public aimant les longs développements laissant une bonne place pour des sections instrumentales que l'on prend le temps de découvrir, lentement, écoute après écoute...

Interprêtes

Hans Lundin (Claviers, Chœurs), Aleena Gibson (Chant), Patrik Lundström (Chant), Jonas Reingold (Basse), Per Nilsson (Guitare), Darby Todd (Batterie)


Artiste : Poets of the Fall

Album : Ghostlight

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 16-05-2022

Si vous recherchez de belles mélodies dans un style entre pop et rock, le dernier album 'Ghostlight' des Finlandais de 'Poets of the Fall' devrait sans aucun doute vous séduire car après une période rock dans le début des années 2010, ils ont légèrement infléchi leur style et le dernier enregistrement studio 'Ultraviolet' marquait déjà ce changement avec des bijoux mélodiques dans un style pop nous ramenant aux années 80. Pour ce dernier opus, ils nous emmènent dans leur univers fait d'un mélange original entre des sonorités modernes et de la pop symphonique amenant une chaleur à toutes ces belles compositions.

Et, d'entrée, on est embarqué par ce délicieux mélange avec 'Firedancer' qui nous accueille dans une ambiance baignée par des sonorités électro et qui amène doucement un refrain addictif dont on souhaiterait qu'il ne se termine jamais, la partie centrale instrumentale étant également un pur moment de bonheur. Suit 'Requiem for my Harlequin' qui a été choisi comme single et qui montre une remarquable orchestration à la 'Ennio Morricone' avec une nouvelle mélodie entraînante qui vient directement se greffer dans la tête, puis, 'Sounds of Yesterday' diminue le tempo pour la première ballade de l'album pouvant rappeler des artistes comme 'Chris de Burgh' et 'Revelations' reprend de la vigueur pour un titre entraînant qui devrait bien fonctionner en concert pour faire headbanguer tout un public. Nouveau break avec le lent 'Heroes and Villains' avec son alternance d'intensité très réussie entre les couplets et le refrain, puis, 'Lust for Life' poursuit, cette fois dans une ambiance plus épurée, avec une très belle composition acoustique guitare/voix accompagnée de cordes qui prend tout doucement de l'ampleur avec l'arrivée des instruments électriques. On continue notre beau voyage mélodique avec 'Chasing Echoes' qui aurait pu également faire l'objet d'un single avec son refrain mémorable, puis, 'Weaver of Dreams' alterne de belle manière des couplets acoustiques et un refrain avec une basse imposante et possède un magnifique solo de guitare acoustique dans la deuxième partie. Et pour terminer ce très bel album, 'Hello Cabaret' et 'Beyond The Horizons' nous offrent deux belles ballades qui montrent tout le talent mélodiques des Finlandais et qui bénéficient d'orchestrations épiques et de prestations vocales remarquables de 'Marko Saaresto' et dont le dernier titre possède un magnifique solo de guitare 'Floydien'.

En résumé, ce dernier bébé des Finlandais de 'Poets of the Fall' est rempli de belles mélodies que l'on égrène les unes après les autres avec bonheur et 'Ghostlight' est à conseiller à un large public car toutes les compositions sont accessibles et accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Marko Saaresto (Chant), Olli Tukiainen (Guitare), Markus Kaarlonen (Claviers), Jani Snellman (Basse), Jaska Mäkinen (Guitare), Jari Salminen (Batterie)


Sorties de rock/hard rock mélodique – Avril/Mai 2022


22/04/2022 Caught In Action – Devil's Tango
29/04/2022 Reckless – T.M.T.T.80
06/05/2022 Peter Goalby – I Will Come Runnin'
06/05/2022 Jeff Scott Sotto – Complicated
13/05/2022 Squared – Strange Affair
13/05/2022 The Big Deal – First Bite

Comme je l'avais fait mi-avril 2022, et toujours pour ne pas avoir à choisir et mettre de côté trop de sorties d'albums de rock/hard rock mélodiques, j'ai regroupé 6 albums sortis entre le 22 Avril et le 13 Mai 2022.

Et pour commencer, vous ne serez pas surpris si l'on va en Suède avec 'Caught In Action' qui est une nouvelle formation de rock mélodique avec des artistes qui ont participé à différents projets auparavant et qui se réunissent pour nous offrir un album de grande classe. Leur premier bébé 'Devil's Tango' nous fait naviguer dans 12 titres d'AOR de grande classe avec un chanteur qui amène une chaleur à l'ensemble et tout est mis en œuvre pour passer un très agréable moment à l'écoute de hits mélodiques comme par exemple 'New York City', 'Simple Man', 'First Time' ou encore 'It Is What It Is' sans oublier les ballades que sont 'It Wa Always You' et 'I Will Wait'.
Vidéo de 'New York City'

Ils l'annoncent dans le titre de l'album, 'T.M.T.T.80' qui est le condensé de 'Take Me To The 80's', les Italiens de 'Reckless' nous emmènent quatre décennies en arrière avec des compositions qui fleurent bon ces années insouciantes et on embarque pour des hymnes entraînants, en commençant par un dynamique 'Take Me to the 80'', ambiance que l'on retrouvera dans 'Countach', Chic & Destroy', 'Rock Hard (In My Party !)', 'Red Lips' ou encore 'Back in Time' et les compositions plus AOR 'One Night Together', 'Raise Your Fist' et 'Sacandalo !' auxquelles on peut rajouter les deux ballades 'We Are the Rock' avec ses sonorités à la 'Scorpions' et le classique mais très efficace 'Tonight' permettent de varier les ambiances. Bref, encore un album plein d'entrain et de belles mélodies à consommer sans modération.
Vidéo de 'Countach'

Et on continue, cette fois dans un AOR classieux qui est l'œuvre du chanteur et guitariste 'Peter Goalby' qui a été membre d'Uriah Heep' de 1982 à 1986. Après avoir sorti de ses cartons des enregistrements datant des années 80 avec 'Easy with the heartaches' sorti en 2021, voici le deuxième album 'I Will Come Runnin'' qui nous offre 10 nouvelles compositions et si vous n'adhérez pas à la première composition éponyme de l'album qui nous ramène tout droit dans les années qui voyaient l'AOR prendre son envol, vous pouvez passer votre chemin et, pour les autres, ils ne vous restent qu'à déguster tranquillement tous ces bijoux mélodiques et accompagner les chœurs de 'A Brand New Love' ou reprendre le refrain de 'Waitin’ For An Angel To Call' en prenant place dans la machine à remonter le temps.

Il nous avait gratifié du très bon 'Wide Awake (In My Dreamland)' en 2020 qui a été suivi de l'album de duos 'The Duets Collection, Vol. 1' et 2022 voit la sortie d'un nouvel album solo 'Complicated' de 'Jeff Scott Sotto' dans lequel il s'est associé avec le non moins connu 'Alessandro Del Vecchio' pour nous pondre 10 mélodies imparables dans un hard rock mélodique énergique auxquels on peut rajouter le magnifique 'Until I See You Again' que je me suis empressé de rajouter à ma playlist de ballades. Bref, encore un bel album dans ce style avec un chanteur hors pair qui devrait tourner en boucle chez tous les fans de hard rock mélodique.
Vidéo de 'Love Is The Revolution'

On reste dans les années 80 mais avec un nouveau projet Franco/Suédoise (tiens ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de la Suède !!) qui s'est formé avec la rencontre du guitariste Français 'Arthur Vere' et du chanteur Suédois 'Jack L.Stroem' et qui sortent un premier enregistrement studio 'Strange Affair'. Après la courte introduction instrumentale 'One Thousand Years', c'est parti pour 8 compositions mélodiques à souhait qui ont toutes un petit air de déjà entendu mais qui procurent toutes un plaisir d'écoute immédiat. Que ce soit les hymnes énergiques que sont 'Stranger At Heart' et 'Personal Matter', ou les ambiances plus mesurées taguées AOR avec 'Darkest Fantasy', 'Say That You Love Me' et 'Clutching At Straws', sans oublier les ballades 'Love Can Be Lonely', 'Love Affair' et 'Anthem of a Broken Heart', on est séduit du début à la fin par ces lignes mélodiques simples mais tellement efficaces qui deviennent très vite addictives. Bref, cette nouvelle formation 'Squared' débute avec un magnifique album qui aurait sans aucun doute faire un carton il y a une quarantaine d'années...
Vidéo de 'Clutching At Straws'

Autant en métal symphonique, les chanteuses sont légion, mais c'est assez rare de voir des 'front women' dans des formations de hard rock mélodique. A pourtant, ce nouveau projet 'The Big Deal', qui est encore une trouvaille du label 'Frontiers', n'a pas une chanteuse mais deux chanteuses accompagnées par des artistes de talent qui nous offrent 11 compositions avec des refrains qui vous rentrent directement dans la tête avec des sonorités de claviers nous ramenant aux années 80. Et pour les découvrir, quoi de mieux que de visionner les vidéos disponibles sur youtube avec 'Never Say Never', 'Sensational', 'Top Heaven' et 'Bad Times, Good Times'. Bref, encore un bon moment d'écoute en perspective pour tous les fans d'un hard rock mélodique énergique avec des hits qui défilent les uns derrière les autres...

Interprêtes

Caught In Action :
Marcello (Chant), Richard Jönsson (Guitare, Chant), Ronnie Svard (Claviers), Ménito Ramos (k), Ricardo Dikk (Basse), Mauro Ramos (Batterie)

Reckless :
A.T. Rooster (Chant, Claviers), Dany Rockett (Guitare), Alex Jawbone (Guitare), Jack Chevy (Basse), Mikki Mixx (Batterie)

Peter Goalby :
Peter Goalby (Chant), Paul Hodson (Claviers, Basse, Batterie), Eddy Morton (Guitare), Robin George (Guitare, Claviers)

Jeff Scott Sotto :
Jeff Scott Soto (Chant), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers), Fabrizio Sgattoni (Guitare), Edu Cominato (Batterie)

Squared :
Arthur Vere (Guitare), Jack L.Stroem (Chant), Robin Risander (Batterie), Kammo Olayvar (Basse)

The Big Deal :
Nevena Brankovic (Chant, Claviers), Ana Nikolic (Chant), Srdjan Brankovic (Guitare), Marko Milojevic (Batterie), Alessandro Del Vecchio (Basse)


Artiste : Thunder

Album : Dopamine

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 17-05-2022






Le moins que l'on puisse dire, c'est que période du covid a été propice aux Anglais de 'Thunder' car après ' All the Right Noises' en 2021 suivi des 'Bonus Songs' en fin 2021, voici non pas, un album, mais deux albums en un, avec au total 16 compositions qui traitent de l'évolution de notre société vers ce besoin de plaisir immédiat, la dopamine étant cette hormone permettant de procurer cette addiction et les réseaux sociaux étant un révélateur de cette dépendance nocive.

Musicalement, les Anglais nous offrent un panel étendu de styles différents avec des lignes mélodiques qui accrochent immédiatement, en commençant par des ambiances énergiques avec de bon riffs de guitare bien incisifs : en témoigne, d'entrée, 'The Western Sky' (voir vidéo ci-dessus) et on retrouve cette énergie dans des compositions comme ' One Day We'll Be Free Again' avec ses guitares rappelant un certain 'Angus Young' ou 'The Dead City' et 'All The Way', directs mais tellement efficaces, ou encore 'Across The Nation' (voir la vidéo ici) à se décrocher la tête à force de headbanguer. On est également conquis par des titres plus mesurés avec des refrains addictifs comme le rythmé 'Black', 'Dancing In The Sunshine' (voir la vidéo ici) qui nous fait revenir une cinquantaine d'années en arrière et pourrait être un savant mélange de 'Bruce Springsteen' et des 'Stones' ou l'entraînant 'I Don't Believe The World' avec ses belles harmonies vocales tirant vers le gospel ou encore 'Disconnected' avec ses chœurs proches des 'Beatles'. On ne pourra pas passer non plus à côté du magnifique 'Even If It Takes a Lifetime' dans une ambiance country/blues, ambiance que l'on retrouve dans l'énergique 'Last Orders' et 'Big Pink Supermoon' amène, quant à lui, une touche jazzy à l'ensemble. Et lorsque 'Danny Bowes' adoucit le propos et monte le curseur émotionnel, nous avons droit à de sublimes ballades avec les acoustiques 'Unraveling' et 'Just a Grifter' et son accompagnement à l'accordéon renforçant le côté mélancolique ou encore 'Is Anybody Out There?' qui joue dans la cour d'un certain 'Elton John'. Pour terminer, 'No Smoke Without Fire' nous offre une dernière mélodie mémorable et conclut ce magnifique album de très belle manière.

En résumé, ce nouvel album des Anglais de 'Thunder' nous offre un panel varié de styles différents et on parcourt une sorte de voyage dans 50 années de chansons qui auraient pu toutes faire l'objet d'un hit et, même si 'Dopamine' développe un thème, chaque composition peut être prise à part et vous verrez que vous trouverez toujours dans cet opus un titre qui vous donnera un plaisir immense suivant l'humeur du moment...

Interprêtes

Danny Bowes (Chant), Luke Morley (Guitare, Chant), Ben Matthews (Guitare, Claviers), Chris Childs (Basse), Gary 'Harry' James (Batterie)


Artiste : Silver Dust

Album : Lullabies

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 18-05-2022

C'est en Suisse que l'on va avec le groupe 'Silver Dust' qui fêtera ses dix ans d'existence en 2023 et qui sort son quatrième enregistrement studio 'Lullabies', après 'Lost in Time' en 2013, 'The Age Of Decadence' en 2016 et 'House 21' en 2018. Je vous l'avoue, c'est avec ce quatrième opus que je les découvre et, après une première écoute, ils nous offrent un style original proche du métal gothique et, à plusieurs reprises, j'ai fait le parallèle avec 'Therion'. Et comme 'Therion', Ils ont également la particularité de se produire en costumes d'influences steampunk et Victoriennes (voir la vidéo ici). Mais il serait réducteur de les comparer uniquement à 'Therion' car ils amènent également d'autres ambiances allant du rock au métal, l'ensemble étant généralement baigné dans une atmosphère théâtrale. Au menu de cet opus, 10 titres directs avec des durées d'environ 4 minutes et la reprise en orchestral de 'Forever' de l'album 'House 21'.

Après l'introduction 'The Pact' qui met en avant des arrangements orchestraux et des chœurs grandiose dans une atmosphère inquiétante, 'Emeline' poursuit dans une ambiance gothique avec du rock entraînant, les arrangements vocaux amenant une certaine grandeur à ce titre, puis, 'Follow Me' montre également un visage très entraînant et mélange des sonorités de claviers électroniques, des riffs saturés de guitare et une prestation vocale de 'Lord Campbel' amenant ce côté sombre à l'ensemble. Avec le mid-tempo 'Eternity', la langue de Molière est utilisée et continue avec cette fusion originale entre des sonorités électroniques et un rock gothique puissant et lourd, ambiance que l'on retrouve dans le lent tempo de 'Stand By Me' qui suit. Suit 'I'll Risk It' qui est beaucoup plus dynamique et certainement le titre dégageant le plus une énergie brute, accentuée par les growls de 'Lord Campbel', puis, le single 'There's A Place Where I Can Go' (voir la vidéo ci-dessus) adoucit le propos pour la ballade de l'album dans laquelle 'Lord Cambell' montre encore un autre registre beaucoup plus délicat. Place à une rythmique entraînante avec 'Animal Swing' avec une construction originale mettant en avant un atmosphère très expressive et démonstrative avec une remarquable rupture d'intensité en milieu de titre, ce qui en fait, pour ma part, un de mes coups de cœur de l'album, et 'Burlesque', qui suit, poursuit dans cette ambiance théâtrale communicative. Et pour terminer en beauté, 'Echoes of History' déploie tous les ingrédients de bon métal gothique avec des lignes mélodiques accrocheuses et on retrouve des chœurs à la 'Therion' et la version orchestrale de 'Forever' conclut l'album avec de nouveaux chœurs grandioses.

En résumé, les Suisses de 'Silver Dust' sortent un album très agréable à écouter et 'Lullabies' devrait faire des heureux chez toutes les amatrices et tous les amateurs de rock/métal gothique mélodique...

Interprêtes

Lord Campbel (Chant, Guitare), Magma (Batterie), Neiros (Guitare), Kurghan (Basse)


Artiste : Ann Wilson

Album : Fierce Bliss

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 19-05-2022

On connait la belle carrière des deux sœurs 'Wilson' avec 'Heart' qui ont sorti leur dernier album 'Beautiful Broken' en 2016 et qui, malheureusement, depuis ce dernier opus et la tournée qui s'en est suivi, se sont brouillées mais 'Ann Wilson', qui a dépassé les 71 printemps, continue de sortir des albums en solo et 'Fierce Bliss', après avoir sorti 'Immortal' en 2018, est son dernier bébé en date. Il est composé de 7 titres originaux et de 4 reprises. En ce qui concerne les titres originaux, on est forcément proche du style de 'Heart', le chant d'Ann Wilson' nous ramenant à la formation Anglaise : d'entrée, 'Greed' (voir la vidéo ci-dessus) nous offre un premier titre énergique et entraînant, ambiance que l'on retrouve dans le bijou mélodique 'A Moment in Heaven' (voir la vidéo ici) mais la plupart des compositions sont plus modérées en commençant par des mid-tempos comme 'Black Wing' et 'Fighten for Life', leur style nous ramenant quelques décennies en arrière avec quelques incartades psychédéliques, ou 'Gladiator' qui alterne puissance et tranquillité avec un remarquable solo de guitare de 'Warren Haynes' ou encore le blues torride 'Angel's Blue', très classique mais toujours si efficace, sans oublier la belle ballade 'As the World Turns' en crescendo qui clôt l'album et qui nous embarque sur un petit nuage. En ce qui concerne les reprises, 'Bridge of Sighs' de 'Robin Trower' nous ramène aux années 70 et reste dans l'ambiance de l'original avec une charge émotionnelle supplémentaire amenée par le chant d'Ann Wilson', puis elle s'attaque au très connu 'Love of My Life' (voir la vidéo ici) de 'Queen' dans lequel son duo avec 'Vince Gill' est rempli d'une belle émotion et tient la comparaison que l'on ne peut pas s'empêcher de faire avec 'Freddy Mercury'. Les deux autres reprises sont 'Missionary Man' d'Eurythmics' qui est repris de manière plus puissante que l'original et dans lequel 'Kenny Wayne Shepherd' nous offre un très beau solo de guitare, puis, la ballade 'Forget Her' de 'Jeff Buckley' montrant le côté sensuel d'Ann Wilson'.

En résumé, les fans de 'Heart' devraient être comblés par ce nouvel album d'Ann Wilson' qui nous emmène une fois de plus, grâce à ses qualités vocales toujours intactes, dans un rock classique et accrocheur nous faisant remonter aux années 70/80 ce qui destine également 'Fierce Bliss' à un large public car toutes les compositions sont très accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Ann Wilson (Chant), Tom Bukovac (Guitare), Tony Lucido (Basse), Sean T Lane (Batterie, Percussions), Gordon Mote (Claviers), Tim Lauer (Claviers) + Invités : Vince Gill (Chant), Kenny Wayne Shepherd (Guitare), Warren Haynes (Guitare), Tyler Boley (Guitare), Danny Louis (Claviers), Dan Walker (Claviers), Jorgen Carlsson (Basse), Andy Stoller (Basse), Matt Abts (Batterie), The Rev Nathan Young Singers (Chœurs)


Artiste : Sheryl Crow

Album : Sheryl: Music From The Feature Documentary

Date de Sortie : 06-05-2022

Ajouté le : 20-05-2022

Après son dernier album 'Threads' de 2019 qui était annoncé comme le dernier enregistrement studio et le live 'Live From the Ryman And More' qui a suivi en 2021, l'Américaine 'Sheryl Crow', aux nombreux 'Grammy Awards' et aux multiples albums, nous offre une sorte de best of dans le cadre du documentaire sur sa carrière qui a été présenté début mai 2022. De nombreuses chansons émaillent cet album avec des enregistrements studio et des prestations en concert mais également trois titres inédits en fin d'album, 'Forever' (voir la vidéo ci-dessus), 'Still The Same' et 'Live With Me' qui est une reprise des 'Rolling Stones'. L'ensemble nous embarque pour deux heures et demie de titres qui ont jalonné sa carrière. On retrouve également sur la deuxième partie les collaborations avec d'autres artistes comme le très connu 'Prove You Wrong' chanté en trio avec 'Stevie Nicks' et 'Maren Morris'. Bref, ce double album est un bel hommage au trente ans de carrière de 'Sheryl Crow' et, au-delà des fans qui seront sans aucun doute comblés par toutes ces chanson intemporelles, 'Music From The Feature Documentary' est un bon moyen de découvrir cette artiste Américaine qui a marqué de son empreinte la musique Américaine en mélangeant rock, pop, folk et country...


Artiste : Colosseum

Album : Restoration

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 21-05-2022

'Colosseum' est une formation Anglaise qui a déjà une bonne cinquantaine d'années d'existence et qui a sorti quatre enregistrements studio, deux en 1969 et deux en 1970 et qui mélangeait sur une base de jazz, du rock et du blues. Par la suite, ils ont sorti quelques albums disparates, un dans chaque décennies 1990, 2000 et 2010. Avec les trois artistes des années 70 encore présents, Chris Farlowe, Clem Clempson et Mark Clarke et trois nouveaux membres, Kim Nishikawara au saxophone Nick Steed aux claviers et Malcom Mortimore à la batterie, 2022 voit la sortie d'un nouvel opus, 'Restoration' qui propose une variété de style nous faisant remonter aux années 70 en commençant par un énergique 'First in Line' qui rappelle le début du rock progressif et qui intègre de belles harmonies vocales et qui met en avant le chant chaleureux de 'Chris Farlowe' sans oublier les beaux solos successifs de guitare, de claviers et de saxophone. On est bien parti et 'Hesitation', qui suit, est plus lourd et nous embarque dans un mid-tempo que n'aurait pas renié 'Deep Purple' au début des années 70, puis, 'Need Somebody' adoucit l'ambiance pour un blues/rock sensuel et intemporel avec encore de très beaux chœurs et un nouveau solo de claviers aux sonorités Hammond. Dans la continuité du titre précédent, 'Tonight' nous offre une très belle ballade épurée dans une atmosphère de piano bar et dans laquelle 'Chris Farlowe', accompagné à certains endroits par 'Clem Clempson', montre une sensibilité touchante, puis, retour à un rock direct et efficace avec 'A Cowboys`s Song' avec des riffs saturés de guitare sur une rythmique chaloupée à la 'Led Zeppelin', et le blues/rock 'Innocence', plus passe partout, bénéficie de très belles intervention de 'Kim Nishikawara' au saxophone. On retrouve des ambiances jazzy dans la deuxième partie de l'album avec 'If Only Dreams Were Like This' qui est très sensuel et qui possède une belle section débridée en milieu de titre, puis, 'I'll Show You Mine' revient à du blues/rock énergique qui nous rappelle encore le début des années 70 avec deux tempos différents qui amènent toute l'originalité à ce titre. On est accompagné par des effluves jazzy avec 'Home By Dawn' qui nous emmène dans l'ambiance d'une boîte de jazz et l'album se termine par 'Story Of the Blues' qui contient à lui tous seul tous les ingrédients de cet album, l'énergie du rock, la chaleur du blues et la légèreté du jazz et qui peut faire penser, bien que le style ne soit pas forcément comparable, aux joyeuses ambiances dégagées par certains titres de 'Santana' dans les années 70.

En résumé, comme vous l'aurez compris, si vous êtes tombés dans la marmite de la musique des années 70 avec ce mélange subtil entre rock, blues et jazz, vous devriez, sans aucun doute, adhérer à cet album qui réunit, à lui seul, tous les ingrédients d'un album qui aurait fait des ravages dans une autre époque...

Interprêtes

Chris Farlowe (Chant), Clem Clempson (Guitare, Chœurs), Mark Clarke (Basse), Kim Nishikawara (Saxophone), Nick Steed (Claviers), Malcom Mortimore (Batterie)


Artiste : John Elefante

Album : The Amazing Grace

Date de Sortie : 22-04-2022

Ajouté le : 24-05-2022

Pour tous les fans de 'Kansas' qui ont suivi les Américains dans les années 80, 'John Elefante' est certainement un nom connu puisqu'il a remplacé 'Steve Walsh' au début des années 80 et a sorti avec les Américains 'Vinyl Confessions' et 'Drastic Measures'. Depuis, il a participé à plusieurs projets (dont 'Mastedon' dans les années 90) et a également une carrière solo et c'est dans ce cadre qu'il sort un nouvel enregistrement studio 'The Amazing Grace'.

C'est avec 'City of Grace' que nous commençons notre très beau voyage qui nous ramène au meilleur des années 70/80 en rock mélodique dans une ambiance AOR avec des chœurs sublimes amenant ce côté resplendissant et classieux, puis, 'Stronger Now' poursuit dans cette voie et on ne peux s'empêcher de faire un parallèle avec 'Alan Parsons Project' au niveau des lignes mélodiques et des arrangements vocaux. Place à la chanson titre qui est une très belle ballade et qui offre un refrain mémorable, puis, 'Time Machine', plus entraînant, est encore un bijou mélodique et 'Won't Fade Away' nous ramène aux premiers 'Kansas' grâce à une orchestration fournie et présente une construction progressive avec de multiples changements de tempo qui en font un des titres phare de l'album. Nouvelle pause ballade avec 'Not Alone' qui nous fait monter sur un petit nuage avec, de nouveau, de très beaux chœurs vaporeux et mélancoliques et on retrouve cette atmosphère dans les titres suivants 'Falling Into Place' et 'We Will Be Fine' qui continuent de nous bercer au rythme de superbes mélodies rappelant les formations majeures de pop/rock des années 70. On continue notre beau périple avec un entraînant et lumineux 'Little Brown Book' qui donne une irrésistible envie de taper dans les mains et qui offre de nouveau de belles orchestrations à la 'Kansas', puis, 'And When I'm Gone' est une ballade symphonique avec un très bel accompagnement au piano et avec une nouvelle prestation vocale remarquable de 'John Elefante' amenant douceur et sérénité à ce magnifique titre, et l'album se termine par une version rallongée de 'City of Grace'.

En résumé, 'John Elefante' sort un magnifique album avec des compositions qui s'écoutent avec un immense plaisir et qui nous font revenir au meilleur des années 70 en nous invitant à un beau voyage, et pour parodier 'Charles Beaudelaire', " dans lequel tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté."...

Interprêtes

John Elefante (Chant, Guitare, Basse), Jonell Mosser (Chant), Dan Needham (Batterie), Dave Cleveland (Guitare), Frank Boxberger (Guitare), Dustin Blatnik (Guitare), Anthony Sallee (Basse), Jimmy Nichols (Piano), Chris Carmichael (Cordes), Eric Darken (Percussions)


Artiste : Ronnie Romero

Album : Raised On Radio

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 25-05-2022

Vous voulez des reprises puisées dans les soixante dernières années et chantées par un des chanteurs les plus doués de sa génération, j'ai ce qu'il vous faut avec le dernier album du Chilien 'Ronnie Romero' qui a maintenant une réputation internationale ('Lord Of Black', 'Destinia', 'Sunstorm', 'The Ferrymen'). Accompagné d'une belle brochette d'artistes (dont un fameux 'Alessandro Del Vecchio'), il nous fait voyager de 1967 avec 'Bob Dylan' jusqu'aux années 90 avec la reprise magnifique de 'I Was Born To Love You' qui est l'ultime chef d'œuvre du regretté 'Freddy Mercury' en passant par des artistes aussi variés que 'Elf', 'Led Zeppelin', 'Kansas', 'Uriah Heep' ou encore 'Survivor' (voir les liens vers les albums originaux ci-dessous). Bref, pas la peine d'en rejouter, je vous laisse en compagnie de 'Ronnie' avec des interprétations toutes aussi bonnes les unes que les autres qui nous font stopper la machine à remonter le temps à différentes époques pour notre plus grand plaisir...

Liste des titres (artiste - album avec lien spotify – année)
01. Sin's A Good Man's Brother (Grand Funk Railroad - Closer To Home - 1970)
02. Backstreet Love Affair (Survivor, When Seconds Count - 1986)
03. No Smoke Without A Fire (Bad Company, Dangerous Age - 1988)
04. I Was Born To Love You (Queen, Made In Heaven - 1995)
05. Play The Game Tonight (Kansas, Vinyl Confessions - 1982)
06. Carolina County Ball (Elf, Carolina Country Ball - 1974)
07. Girl On The Moon (Foreigner, 4 - 1981)
08. Gypsy (Uriah Heep, Very 'Easy, Very 'Umble - 1970)
09. Voices (Russ Ballard, Russ Ballard - 1984)
10. All Along The Watchtower (Bob Dylan, John Wesley Harding - 1967)
11. Since I've Been Loving You (Led Zeppelin, Led Zeppelin III - 1970)

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Srdjan Brankovic (Guitare), Javi García (Basse), Andy C (Batterie), Alessandro Del Vecchio (Claviers) + Invités : Danny Gómez (Guitare ), Javier Reyes (Guitare), Corina Minda (Chœurs)


Artiste : starfish64

Album : Scattered Pieces Of Blue

Date de Sortie : 06-05-2022

Ajouté le : 26-05-2022

Cela fait maintenant 6 ans que les Allemands de 'starfish64' sortent des albums à la fréquence d'un métronome, tous les deux ans, car 'Scaterred Pieces Of Blue' sera la quatrième chronique que je fais de ce groupe de pop/rock progressif, après ' An Altered State Of Joy' en 2016, 'The Future in Reverse' en 2018 et 'The Crimson Cabinet' en 2020. La bande à 'Dieter Hoffmann' nous embarque de nouveau dans son univers progressif fait d'ambiances délicates et raffinées souvent teintées d'une mélancolie bienfaitrice. Mis à part la pièce maitresse de l'album, 'Time's up Utopia', qui dépasse les 9 minutes et qui met en avant des claviers présentant de douces sonorités électroniques déroulant une mélodie envoutante, l'ensemble des compositions ne dépassent pas les 4 minutes et si, d'entrée, vous adhérez au premier titre 'Blue Piece (Of Something In The Air)' développant un premier refrain mémorable, il y a des chances que vous soyez séduit par les titres suivants en commençant par la ballade 'Birdsong' (voir vidéo ci-dessus), puis par le rythmé 'Forget Me Now' (voir la vidéo ici) ou par l'épuré 'Happiness' mettant en avant toute la sensibilité vocale de 'Dieter Hoffman' ou par le langoureux 'Intersection One' ou encore par 'Space Junk' qui clôt l'album dans une ambiance 'Floydienne' avec un magnifique solo de guitare de 'Jörg Hoffmann'.

En résumé, les Allemands de 'starfish64' continuent leur petit bonhomme de chemin en nous offrant un nouvel album qui nous transporte le temps d'un instant dans leur univers rempli de sensibilité et de sérénité propices à l'évasion et que l'on déguste tranquillement le casque sur les oreilles pour sortir de l'agitation quotidienne...

Interprêtes

Dieter Hoffmann (Chant, Guitare, Claviers), Henrik Kropp (Batterie), Martin Pownall (Basse, Claviers, Chant), Dominik Suhl (Guitare), Tobias Kassühlke (Basse, Guitare), Didier Mollart (Chant), Julie Pownall (Chœurs), Dyko (Chant), Jörg Hoffmann (Guitare), Tobias Kassühlke (Guitare), Jan Thiede (Guitare), Christian Wahl (Bugle), Eddy SR (Moog), S3E3 (Chant), The choir of true believers (Chœurs), Major T., Annalei


Artiste : Visions Of Atlantis

Album : Pirates

Date de Sortie : 13-05-2022

Ajouté le : 28-05-2022

Dans ma dernière chronique consacrée à 'Visions Of Atlantis' (voir ici), j'avais regretté qu'ils se produisent encore trop souvent en première partie et, les années covid, passées, ils sont désormais une formation qui assure enfin des concerts entiers : en témoigne cette longue tournée aux Etats-Unis en 2021 qui avait été interrompu à cause de la pandémie mondiale et qui a été revue à la hausse comme un signe pour bien montrer cette notoriété (bien méritée) en pleine croissance au niveau international. 2022 voit donc la sortie de leur nouvel opus 'Pirates', qui est consacré, comme son nom l'indique, à l'univers de la piraterie et, le moins que l'on puisse dire, c'est que cet album est une suite de hits qui défilent les uns derrière les autres.

Et ça commence très fort avec la belles brochette des 6 premiers titres qui ont chacun leur personnalité : 'Pirates Will Return' ouvre les hostilités avec une composition symphonique épique à souhait qui met tout de suite en avant le duo vocal 'Clémentine Delauney'/'Michele Guaitoli' avec quelques vocalises envoûtantes en arrière-plan dans les parties plus calmes de Clémentine. Le décor est planté et 'Melancholy Angel' (voir la vidéo ci-dessus) poursuit dans une ambiance plus posée avec un bijou mélodique dont le refrain restera certainement longtemps gravé dans votre tête et devrait faire chanter tout un public en concert, puis, 'Master the Hurricane' (voir la vidéo ici) reprend de la vigueur et nous offre un single contenant tous les ingrédients de ce que toute amatrice et tout amateur de métal symphonique désire trouver dans ce style avec une mention spéciale pour des arrangements vocaux remarquables. On continue avec ce morceau plein d'enthousiasme qu'est 'Clocks' écrit par 'Michele Guaitoli' et qui montre une rythmique marquée et cadencée qui donne une irrésistible envie d'accompagner le tic-tac en mesure avec une joie non dissimulée puis, premier moment de calme avec la magnifique ballade 'Freedom' qui permet une pause bien méritée après tellement d'énergie. Et c'est avec l'autre single 'Legions of the Seas' (voir la vidéo ici) que cette première moitié d'album s'achève avec un nouveau titre épique qui possède deux belles ruptures d'intensité dans lesquelles 'Clémentine Delauney' montre tout son talent vocal. Après cet enchainement de hits, on se dit que ça sera difficile de maintenir un tel niveau de qualité et, pourtant, grâce à une variété de styles, on reste scotché à un 'Wild Elysium' qui lorgne vers du métal symphonique à la 'Kamelot' avec une orchestration remarquable et un 'Michele Guaitoli' qui a des airs de 'Tommy Karevik' dans les couplets. Défilent alors un rythmé et dansant 'Darkness Inside' que n'aurait certainement pas renié une certaine 'Tarja' dans une ambiance presque de variété internationale (ceci n'étant pas du tout péjoratif) avec quelques riffs de guitare saturé en plus, puis, 'In My World' amène le côté folk et festif à la 'Nighwish' grâce à l'apport de la flûte de 'Ben Metzner' et grâce à une mélodie entraînante et 'Mercy' nous embarque dans un nouveau hit mélodique avec de magnifiques arrangements vocaux et un refrain à reprendre en chœur. Et pour terminer ce très bel album, 'Heal the Scars' nous offre une ballade remplie d'émotion qui est à rajouter aux meilleures ballades de métal mais qui, pour ma part, aurait fait grimper le curseur émotionnel si elle avait été chantée en duo avec 'Michele Guaitoli', mon souhait étant exaucé avec l'épique 'I Will Be Gone' qui se termine dans la tranquillité avec quelques notes de cornemuse.

En résumé, 'Visions Of Atlantis' nous offre certainement son meilleur album avec une suite de compositions variées qui amènent chacune leur personnalité dans des ambiances épiques, rythmées, festives et mélodieuses et 'Pirates' sera certainement un album qui tournera en boucle chez toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Clémentine Delauney (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Christian Douscha (Guitare), Herbert Glos (Basse), Thomas Caser (Batterie), Ben Metzner (Flûte, Cornemuse), Lukas Knoebl (Orchestration)


Artiste : Silver Lining

Album : Go Out Nowhere

Date de Sortie : 13-05-2022

Ajouté le : 30-05-2022

J'avais été séduit par le premier album 'Heart and Mind Alike' des Norvégiens de 'Silver Lining' et leur nouvel enregistrement studio 'Go Out Nowhere' vient de sortir. Ils continuent de nous offrir de belles mélodies dans un style mélangeant du folk, de la pop et de la country avec, entre autres, des influences puisées de l'autre côté de l'Atlantique dans la 'West Coast', la guitare slide étant très souvent utilisée. L'autre point qu'il faut également souligner est la qualité des harmonies vocales, trois des artistes étant également chanteurs ce qui amène une dimension particulièrement attachante à l'ensemble. On est donc emmené dans un très beau voyage relaxant et dépaysant et si vous adhérez au premier titre 'Your Everything', vous devriez également accrocher à l'ensemble de l'album, avec par exemple la chanson éponyme qui a un petit d'air d'Eagles' ou 'The Dream', qui suit et qui montre tout le talent vocal de cette formation ou encore 'Days Like These' avec ses variations d'intensité. Et quand le style se veut plus épuré, on est également séduit par de très beaux acoustiques que sont, par exemple, 'Awake' ou 'I Can Stay' ou encore 'Master of Disguise'. Bref, les Norvégiens de 'Silver Lining' récidivent avec de magnifiques mélodies interprétées de très belle manière grâce à des harmonies vocales remarquables et 'Go Out Nowhere' est à classer dans la catégorie des albums à écouter tranquillement au casque pour se reposer d'une dure journée de travail...

Interprêtes

Stine Andreassen (Chant, Guitare, Basse), Bjørnar Ekse Brandseth (Guitare, Pedal Steel, Dobro), Halvor Falck Johansen (Chant, Guitare, Claviers), Live Miranda Solberg (Chant, Guitare, Piano, Claviers, Glockenspiel), Kim Åge Furuhaug (Batterie, Percussions), Chris Holm (Basse), Yngve Sætre (Piano)


Artiste : Junkyard Drive

Album : Electric Love

Date de Sortie : 13-05-2022

Ajouté le : 31-05-2022

Si vous êtes amatrice ou amateur de bon hard rock qui décoiffe, nous partons en direction du Danemark avec 'Junkyard Drive' qui sort son troisième album 'Electric Love', après 'Sin & Tonic' en 2017 et 'Black Coffee' en 2018. Inutile de vous faire languir, pour parodier une publicité des années 70, ce nouvel opus, " c'est de la dynamite en barre " : d'entrée avec 'Let It Burn', c'est parti pour un brulot hard rock complètement déchainé et si la machine à headbanguer ne se met pas automatiquement en marche dans le refrain, c'est que vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres qui sont restés, vous devriez également adopter le rythmé 'Electric Love', 'Mr. Rock N' Roll' avec ses riffs ravageurs à la 'AC/DC' ou encore 'Home' mais cette fois avec des riffs rappelant 'Black Night' de 'Deep Purple' et le mid tempo 'Let Me Love You', légèrement plus mesuré fait office de pause après tout cette débauche d'énergie. Toujours aussi efficace, c'est reparti avec 'Tomorrow I’ll Be Gone' et de nouveaux riffs ravageurs, puis 'Mind Eraser' adoucit le propos tout en gardant une rythmique entraînante et un refrain addictif. La pause ballade est assurée par 'The Wonderland of Temptations' (voir la vidéo ci-dessus) avec son magnifique crescendo, et l'album se termine par le lourd mid-tempo 'Mama' et 'Free Your Mind' qui pourrait être un subtil mélange de 'Deep Purple' et de 'Led Zeppelin'.

En résumé, les Danois de 'Junkyard Drive' sortent un album rempli d'hymnes hard rock directs mais d’une efficacité redoutable qui nous ramènent au meilleur des années 70, avec en plus une production moderne amenant toute la puissance nécessaire pour ce style de musique, et 'Electric Love' devrait être adopté par tout un public aimant un hard rock accrocheur dès la première écoute...

Interprêtes

Kris (Chant), Oliver Hartmann (Guitare), Sjus (Basse), Claus (Batterie)


Artiste : Skills

Album : Different Worlds

Date de Sortie : 13-05-2022

Ajouté le : 01-06-2022

C'est encore un projet monté par 'Frontiers' qui est à l'honneur avec le super groupe 'Skills' composé du chanteur 'Renan Zonta' ('Brother Against Brother', 'Electric Mob'), du guitariste 'Brad Gillis' ('Night Ranger'), du bassiste 'Billy Sheehan' ('Octavision', 'Sons Of Apollo', 'Mr. Big) et du batteur 'David Huff' ('Giant'), sans oublier bien entendu le couteau Suisse du label, l'Italien 'Alessandro Del Vecchio' qui vient épauler le quatuor aux claviers et aux chœurs. Compte tenu du pédigré de chaque artiste, c'est sans surprise que l'on retrouve du bon hard rock mélodique, l'album comprenant principalement de l'AOR venant tout droit des années 80 avec des titres comme 'Writings On The Wall', 'Show Me The Way', 'Just When I Needed You', 'Stop The World' (voir la vidéo ci-dessus), 'Hearts Of Stone' ou encore 'Don't Break My Heart'. Les deux titres d'ouverture, 'Escape Machine' et l'up-tempo 'Blame It On The Night' sont légèrement plus musclés avec des lignes mélodiques accrocheuses et on ne pourra pas passer à côté des deux compositions plus tranquilles que sont 'Losing The Track' et 'Just When I Needed You' (voir la vidéo ici) qui sont à rajouter aux meilleures ballades de hard rock.

En résumé, ce nouveau projet 'Skills', monté par 'Frontiers', nous ramène quelques décennies en arrière en nous offrant du bon hard rock mélodique interprété par des artistes qui assurent du premier au dernier titre et qui nous font passer un très agréable moment à l'écoute de ces lignes mélodiques efficaces et accrocheuses...

Interprêtes

Renan Zonta (Chant), Brad Gillis (Guitare), Billy Sheehan (Basse), David Huff (Batterie) + Invité : Alessandro Del Vecchio (Claviers, Chœurs)


Artiste : Whispering Tales

Album : A Matter of Time

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 02-06-2022

Il y a déjà plus de 10 ans que le premier album 'Echoes Of Perversion' de 'Whispering Tales' est sorti et je me rappelle qu'en 2012, j'avais bien aimé l'EP 'Ad Abolendam' qui offrait du métal symphonique accrocheur mais qui ne bénéficiait pas à l'époque d'une production à la hauteur du talent des Marseillais. Un deuxième LP a suivi en 2014, 'Mechanism', qui montrait une belle évolution (entre autres une production beaucoup plus soignée) et nous embarquait dans un roman écrit par le bassiste 'Stéphane Castelli' et qui avait fait l'objet d'un teaser plantant le décor de l'histoire se déroulant dans les années 20 (voir ici). Et puis, l'album étant annoncé comme le premier volet d'une trilogie, on attendait donc avec impatience la suite, et ce n'est que 8 ans plus tard que 'A Matter of Time' pointe le bout de son nez.

Dans la continuité du précédent opus, nous retrouvons ce métal symphonique avec des lignes mélodies que l'on s'approprie immédiatement et la formation a quelque peu évoluée puisque 'Gérald Coissard' est le nouveau batteur et 'Nicola Caruana' est désormais le chanteur principal, 'Lucy Freckles' s'étant mise en retrait mais, heureusement pour tous les fans de la Française, est encore présente sur deux compositions. 'The Spark' nous accueille dans une atmosphère entraînante avec un premier refrain qui rentre dans la tête immédiatement et avec une bonne alternance entre les parties chantées et instrumentales. 'Heap Of Ashes' et 'Copper Wire' poursuivent dans cette voie toute tracée, avec pour le premier une belle cassure rythmique en milieu de titre avec un solo de guitare remarquable, 'Julien Tournoud', d'Amon Sethis', apportant sa contribution vocale à ce titre, et pour le deuxième une nouvelle mélodie mémorable. On retrouve la délicieuse 'Lucy Freckles' dans 'On the Edge' qui est une magnifique power ballade dans laquelle la Française nous charme avec son chant délicat, l'accompagnement de piano et de cordes augmentant encore l'émotion de ce très beau titre. Suit 'Lazarus' (voir la vidéo ici) qui amène une pincée de progressif avec son introduction instrumentale amenant un nouveau titre entraînant avec de nouveau la participation de 'Julien Tournoud', puis, 'The Quantum Clock' accélère le tempo pour un titre rapide, la double pédale étant de mise mais toujours bien dosée car plusieurs sections plus modérées permettent d'adoucir ici et là le rythme effréné, notamment avec une partie instrumentale centrale mettant en avant le tic-tac d'une horloge. Avec 'Embers', on est de nouveau en compagnie de 'Lucy Freckles' qui nous offre une prestation vocale remarquable dans un titre entraînant avec un refrain entêtant qui vient se greffer directement dans la tête et qui se termine par une section décalée mais très attachante de bal musette animée par un accordéon et un violon. La fin de l'album continue de nous offrir de longs développements de plus de 8 minutes avec tout d'abord, le très beau 'Falling Dominos' dans lequel 'Nicolas Caruana' montre tout son talent vocal dans un registre beaucoup plus modéré au début, et qui prend petit à petit de l'ampleur et présente, de nouveau, un visage progressif avec des alternances de tempos et d'intensités différents et avec un très beau solo de guitare dans la deuxième partie de 'Jérémie Chabod', puis, 'Zugzwang' (voir la vidéo ici) termine l'album en beauté avec du métal symphonique accrocheur qui offre une nouvelle mélodie mémorable et des arrangements instrumentaux remarquables, la cassure au piano suivi du solo de guitare et de la section instrumentale dans la partie centrale amenant une belle originalité.

En résumé, les Français de 'Whispering Tales', après de longues années d'absence, reviennent sur le devant de la scène de métal symphonique en nous offrant un très bel album qui devrait être certainement bien accueilli par tous les fans du groupe et, au-delà, par un public aimant un métal accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Nicolas Caruana (Chant), Jérémie Chabod (Guitare), Stéphane Castelli (Basse), Gérald Coissard (Batterie) + Invité : Julien Tournoud (Chant), Lucy Freckles (Chant)


Artiste : Lonerider

Album : Sundown

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 09-06-2022

Le dernier album de 'FM', 'Thirteen' est sorti il y a moins de 3 mois et l'Anglais 'Steve Overland' qui, en plus de 'FM', a plusieurs projets à son actif (par exemple en solo, 'Overland', dont le dernier album 'Scandalous' est sorti en 2020), nous gratifie d'un nouvel album, 'Sundown', avec la formation 'Lonerider' qui, en plus de Steve, est composée de 'Steve Morris' (ex 'Heartland, 'Shadowman'), 'Chris Childs' ('Thunder') et 'Simon Kirke' ('Bad Company'). Après un premier album 'Attitude' sorti en 2019, ce deuxième bébé est, comme vous en doutez, vu le pédigré de chaque artiste, rempli de hits mélodiques qui nous ramènent au meilleur des années 70/80 dans un style AOR, en commençant par un énergique 'Fantasyland' dans un style classique avec son refrain addictif et les titres suivants continuent dans ce rock mélodique efficace avec l'entraînant 'Cross the Border' et le rythmé 'Undefeatable' jusqu'à la première pause ballade 'Harder Love'. La suite est à l'image de ce début d'album avec de nouvelles mélodies que l'on apprivoise à la première écoute, l'ensemble étant ponctué par de nouvelles ballades magnifiques que sont 'Any Way the Wind Blows' et 'Prayer for the Lonely', ce dernier titre flirtant avec de la Westcoast et pouvant rappeler 'Eagles'. Bref, inutile d'en rajouter, 'Steve Overland', accompagné par des artistes talentueux, nous offre un nouvel album remarquable rempli de belles mélodies dans un AOR classieux et indémodable et ' Sundown' devrait, sans aucun doute, faire des heureux et tourner en boucle chez tous les fans aimant le rock mélodique nous ramenant aux années 70/80...

Interprêtes

Steve Overland (Chant), Steve Morris (Guitare, Claviers, Hammond), Chris Childs (Basse), Simon Kirke (Batterie)


Artiste : CoreLeoni

Album : III

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 03-06-2022

Pour tous les fans de 'Gotthard', le guitariste 'Leo Leoni' est indissociable de la formation Suisse et Leo a également un autre projet, 'CoreLeoni'. Au départ, il avait emmené avec lui le batteur 'Hena Habegger' et le premier album 'I' de 2018 était consacré à des chansons mises de côté par 'Gotthard' à l'occasion du 25ème anniversaire du groupe Suisse. Quatre ans plus tard, exit 'Hena Habegger' qui a également quitté 'Gotthard' et remplacé par 'Alex Motta' et, après leur deuxième album 'II', voici le dernier bébé sorti en Mai 2022 et qui porte, comme on pouvait s'y attendre, le numéro 3. Autre changement majeur, 'Ronnie Romero' ('Lord Of Black', 'Destinia', 'Sunstorm', 'The Ferrymen') qui faisait partie de l'aventure des deux premiers albums, a quitté le navire et a été remplacé par l'Albanais 'Eugent Bushpepa'. Mais, malgré tous ces changements, 'Leo Leonie' et sa troupe continuent dans la lancée des précédents albums avec du hard rock bien trempé mais cette fois avec des compositions originales (sauf les 3 derniers titres), certainement pour introniser le nouveau line up et en faire une formation vraiment à part de 'Gotthard'. Certes, c'est très ressemblant mais, dès la première écoute, on est pris dans un tourbillon de compositions énergiques à vous décrocher la tête à force de headbanguer : pour prendre quelques exemples, je vous citerai les titres qui ont fait l'objet d'une vidéo sur youtube : pour nous exhorter de reprendre une vie normale après le confinement 'Let Life Begin Tonight' ouvre les débats avec un premier titre énergique et efficace suivi d'un 'Purple Dynamite' qui, comme son nom l'indique, est de la pure dynamite, puis, 'Like It Or Not' n'est pas en reste avec un refrain qui sera certainement hurlé en concert. Dans le même genre, on peut citer 'Guilty Under Pressure' et 'Sick & Tired' et leurs riffs ravageurs ou encore l'efficace 'Would You Love Me' avec un petit air d'AC/DC' et quand l'ambiance se veut plus modéré, 'Leo Leoni' a ce talent pour nous pondre de magnifiques ballades qui sont au nombre de deux sur cet album, 'Sometimes' et 'Deep In My Soul'. Et, on ne pourra pas passer à côté des 3 reprises en fin d'album, tout d'abord un énergique 'Jumpin’ Jack Flash' des 'Stones' et les deux titres de 'Gotthard', la ballade 'Say Goodbye' et 'Good Time Lover' qui termine sur une note endiablée ce très bel album.

En résumé, 'Leo Leoni', accompagné par un nouveau line up très talentueux, nous gratifie d'un excellent album et cette troisième offrande du Suisse devrait faire monter le son chez pas mal de fans de 'Gotthard' et au-delà, car tout est mis en œuvre pour passer un merveilleux moment d'écoute de ce hard rock énergique, efficace et en quelque sorte, intemporel...

Interprêtes

Eugent Bushpepa (Chant), Leo Leoni (Guitare), Jgor Gianola (Guitare), Mila Merker (Basse), Alex Motta (Batterie)


Artiste : James Labrie

Album : Beautiful Shade of Grey

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 04-06-2022

Pour tous ceux qui connaissent le chanteur 'James Labrie' de 'Dream Theater', l'étiquette qui lui est collée est bien évidemment celle du métal progressif et si vous recherchez sur internet le style de son dernier album solo, pas mal de sites le classent dans cette catégorie. Et pourtant, à la première écoute de ce dernier opus 'Beautiful Shade of Grey', on est bien loin des atmosphères progressives de sa formation principale. Il y presque 10 ans, il sortait 'Impermanent Resonance' en duo avec le growler 'Peter Wildoer' mais, cette fois, il nous offre un mélange de pop et de rock mélodique, l'ensemble mettant en avant des instrumentations acoustiques. Le reste du line up est constitué du guitariste et bassiste 'Paul Logue', du claviériste 'Christian Pulkkinen', du guitariste 'Marco Sfogli' et du fils de James, 'Chance Labrie' à la batterie.

On navigue donc à travers des ambiances paisibles et mélodiques, à commencer par un 'Devil in Drag' (voir la vidéo ci-dessus) qui nous ramène à de la pop légère que l'on pouvait écouter dans les années 80, l'accompagnement à la guitare acoustique amenant un côté frais et lumineux. Suit 'SuperNova Girl' qui conforte cette direction musicale douce et tranquille avec une ballade aux lignes mélodiques accrocheuses, climat que l'on retrouve avec 'Give and Take' (voir la vidéo ici) qui montre que 'James Labrie' sait nous émouvoir dans ces ambiances plus intimistes et qui met encore en avant 'Paul Logue' à la guitare acoustique. Avec 'Sunset Ruin', place à une douce mélancolie amenée par des cordes langoureuses qui nous bercent sur une mélodie prenante, puis, légèrement plus énergique, 'Hit Me Like A Brick' montre de belles variations d'intensité et est dans le même registre que 'Devil in Drag' qui nous ramène aux atmosphères insouciantes des années 80, tout comme 'Wildflower' qui suit et qui cette fois me fait penser à 'Elton John'. Le court et très beau 'Conscience Calling', chanté a capella, sert d'introduction à 'What I Missed', une nouvelle ballade délicate et enjouée qui nous offre de nouvelles lignes mélodiques très attachantes, puis, 'A I Right' (voir la vidéo ici) nous fait monter sur un petit nuage douillet pour une nouvelle ballade acoustique dans laquelle le duo 'James Labrie'/'Paul Lorgue' continue de nous charmer. Pour finir ce magnifique album, 'James Labrie' nous offre une magnifique reprise de 'Ramble On' de 'Led Zeppelin' dans laquelle le chanteur prend des airs de 'Robert Plant', puis la reprise de la version électrique de 'Devil in Drag' met en avant, cette fois, le guitariste 'Marco Sfogli'.

En résumé, loin du métal progressif de 'Dream Theater', 'James Labrie', accompagné de très belle manière par la guitare acoustique de 'Paul Logue', nous montre une facette très attachante que l'on connait beaucoup moins, et 'Beautiful Shade of Grey' devrait plaire à un large public aimant une pop légère et mélodique que l'on déguste tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

James Labrie (Chant), Paul Logue (Guitare, Basse), Christian Pulkkinen (Claviers), Marco Sfogli (Guitare), Chance Labrie (Batterie)


Artiste : Volturian

Album : Red Dragon

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 05-06-2022

'Volurian' est une formation Italienne née de la rencontre de la chanteuse ' Federica Lanna' qui est la chanteuse du groupe de métal symphonique 'Sleeping Romance' et qui avait été invitée par 'Georg Neuhauser' pour l'album 'Lionheart' de 'Serenity', et du guitariste et claviériste 'Federico Mondelli' qui est également le compositeur et qui est membre du groupe de power métal 'Frozen Crown'. Après un premier album prometteur en 2020 (voir ici), les Italiens sortent un deuxième opus 'Red Dragon' inspiré du roman policier 'Dragon Rouge' de 'Thomas Harris' paru en 1981. Dans un style original en marge des formations traditionnelles de métal mélodique et symphonique, ils nous offrent 10 titres qui mélangent différents styles allant de la, pop au métal, tout cela étant teinté de sonorités électroniques.

Après l'introduction instrumentale 'Rebirth' avec des sonorités électro qui fait doucement monter l'ambiance, 'Stay' est un des deux titres énergiques de l'album avec une rythmique marquée, une mélodie accrocheuse et, dans cette composition, 'Federica Lanna' a des airs de 'Charlotte Wessels' (ex 'Delain'). L'autre titre énergique est 'Freeze' dans lequel les lignes mélodiques me font penser, cette fois, à la formation 'Stream Of Passion' qui a arrêté son aventure en 2016, 'Frederica Lanna' ayant quelques ressemblance cette fois avec 'Marcella Bovio'. Les autres titres, plus mesurés, montrent également cette ressemblance avec 'Stream Of Passion', en commençant par le très beau 'Harley' (voit la vidéo ci-dessus) qui présente de belles alternances d'intensité entre couplets et refrain, puis, 'Empty World' (voir la vidéo ici) se rapproche plus d'un rock mélodique avec des sonorités de claviers modernes, entrecoupés ici et là par quelques riffs de guitares saturés. On retrouve cet esprit contemporain avec des sonorités électro et une batterie 'boîte à rythme' dans 'Torn Asunder' qui amène un côté popisant et qui s'éloigne du métal, puis, 'Burn It Up' nous fait revenir aux atmosphères de 'Stream Of Passion' avec un mid-tempo puissant et avec une rythmique marquée. On retrouve des sonorités électroniques avec 'Distant Caress' qui met en avant tout le talent vocal 'Federica Lanna' qui s'intègre magnifiquement dans les accompagnements répétitifs et qui survole ce titre avec son chant angélique rappelant encore à certains endroits 'Marcella Bovio', puis, 'Bury Me' revient à du métal plus classique avec une mélodie accrocheuse et une rythmique entraînante, l'album se terminant par le court instrumental 'Descent' à la 'Jean Michel Jarre', assez dispensable, qui met de nouveau en avant des claviers aux sonorités électroniques.

En résumé, les Italiens de 'Volturian', menés par une chanteuse admirable qui soutient largement la comparaison avec le gratin des chanteuses de ce style, nous proposent un métal résolument moderne mélangeant des sonorités électro avec des riffs de guitare saturés ce qui en fait un groupe très original en marge de la scène métal symphonique et mélodique traditionnelle...

Interprêtes

Federica Lanna (Chant), Federico Mondelli (Guitare, Claviers), Massimiliano Rossi (Basse), Andrea Zannin (Batterie)


Artiste : Assignment

Album : Assimilation

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 06-06-2022

'Assignement' est une formation Allemande de power métal progressif et, depuis le début des années 2000, ils ont sorti différents LP et EP, le dernier album étant 'Reflections' qui date de 2020. 2022 voit la sortie d'un EP de 30 minutes, et pour tous ceux qui ne connaissent pas cette formation (que je découvre également avec cet EP), 'Assimilation' est un bon moyen de se rendre compte de la diversité qu'ils proposent en quelques titres (et en vidéo) avec des reprises offrant une belle variété de styles. Tout d'abord, du blues/rock musclé avec 'Black Velvet' (voir vidéo ci-dessus) qui est de 'Alannah Myles' et qui date de 1989, puis 'Shadow of a Doubt' (voir la vidéo ici), est une chanson de 'Roxette' de 1986 qui développe du métal mélodique direct et énergique. Sans transition, le titre suivant nous embarque dans un cover d'ABBA, 'Lay All Your Love on Me' (voir la vidéo ici) dans une version légèrement plus saturée que l'original, ce titre ayant été déjà repris par 'Amberian Dawn' dans l'album 'Looking for You'. Suivent deux instrumentaux, 'The Running Man' (voir la vidéo ici) et 'Christine' (voir la vidéo ici) qui présentent le côté progressif d'Assignement' avec différentes variations originales sur chaque thème musical et la fin de l'album est consacré à la suite 'Cimmerian Tales' qui est tiré de la bande son composée par 'Basil Poledouris' du film 'Conan Le Barbare', dans une construction épique mettant en avant un métal puissant avec des alternances d'intensités et de tempo dans le première partie et qui déploie des ambiances folk beaucoup plus modérées dans les deux parties suivantes.

En résumé, les Allemands d'Assignment' sortent un EP qui est un échantillon très varié et très original de différentes influences ce qui permet de découvrir cette formation qui nous offre du métal progressif et mélodique relativement accessible...

Interprêtes

Goran Panic (Guitare), Eiko Spaarmann (Basse), Diego VValdez (Chant), Michael Kolar (Batterie), Gert Sprick (Claviers), Maria Jose Ledy Pot (Chant, Chœurs)


Artiste : Shameless

Album : So Good, You Should...

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 07-06-2022

Retour à la fin des années 80 lorsque le bassiste 'Alexx Michael' créé la formation 'Shameless' et après 10 années d'inactivité, le groupe se reforme avec à la clé un premier album 'Backstreet Anthems' en 1999. Depuis, 6 autres albums ont vu le jour, le dernier en date étant 'The Filthy 7' en 2017, et 2022 voit la sortie de 'So Good, You Should...' qui est une sorte d'échantillon de hits mélodiques des années 80 car la plupart des titres sont des reprises, les seuls titres originaux étant 'Shout It Out' et 'So Good, You Should...'. On est donc emmené dans un voyage dans le temps avec des mélodies mémorables qui vont de la fin des années 60 avec par exemple 'Get Ready' qui était à l'origine chanté (de façon plus modérée bien évidemment) par 'The Temptations' aux années 2010 avec 'Stay The Night' de 'Green Day' mais cette fois repris en ballade, en passant par ' Hiding From Love' de 'Bryan Adams' ou 'Does Your Mother Know' d'ABBA'. Les 2 compositions originales auxquelles on peut rajouter le dernier titre 'Live Your Dream' sorti en 2021 s'intègrent parfaitement à ce patchwork varié et original. Et pour découvrir cet album, les Allemands nous gratifient de quatre vidéos, que l’on peut voir sur youtube : 'Shout It Out', 'Hiding From Love', 'Love Is Blind' et 'Live Your Dream'. Bref, les Allemands de 'Shameless' sortent un albums rempli d'une bonne énergie positive qui vous met en forme toute une journée avec des hits qui défilent les uns derrière les autres et, pour tout un public aimant un hard rock nous faisant remonter quelques décennies en arrière, 'So Good, You Should...' est à consommer sans modération...

Interprêtes

Charlotte Tybalt (Chant), Frankie Muriel (Chant), Stevie Rachelle (Chant), Dennis Post (Guitare), BC (Guitare), Alexx Michael (Basse), Tod T Burr (Batterie) + Invités : Jaret Reddick (Chant), Bruce Kulick (Guitare), Tracii Guns (Guitare), Alex Kane (Guitare), Adam Hamilton (Batterie)


Artiste : Spheric Universe Experience

Album : Back Home

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 08-06-2022

'Spheric Universe Experience' est une formation Française de métal progressif qui a déjà une vingtaine d'années d'existence et qui a eu une première période d'activité dans les années 2000 avec 4 albums entre 2006 et 2012, le dernier en date étant 'The New Eve' en 2012. Le groupe a ensuite tourné et 2017 a vu la sortie du live 'Live in London 2016' et on peut souligner que les groupes Français ne sont pas légion pour arriver à se produire au Royaume-Uni. Après une dizaine d'années sans enregistrement studio, c'est le retour de 'Spheric Universe Experience' sur le devant de la scène du métal progressif avec 'Back Home' qui fleure bon les influences des pionniers de ce style dans la fin des années 90 et qui nous emmène dans un long voyage de science-fiction pendant 70 minutes à bord du vaisseau 'SUE5-2469'.

Et, justement, d'entrée, on est accueilli par le court instrumental 'On Board SUE5-2469' qui plante le décor et qui montre un visage épique et cinématographique pour aborder 'Final Fate' qui débute avec des riffs de guitare rageurs et rapides et qui laisse la place à un premier titre énergique et mélodique dont le refrain vient directement se figer dans la tête et qui montre déjà un première prestation vocale remarquable de 'Frank Garcia' et de beaux solos de claviers et de guitare, le final retombant magnifiquement avec quelques notes de piano. C'est bien parti et 'Where We Belong' continue en amenant une dimension de musique classique parfaitement intégrée dans l'énergie du métal, la deuxième partie intégrant une section de piano qui se poursuit par une mélodie mémorable tout à fait admirable, puis 'Transcending Real Life' n'est pas en reste avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses dont le refrain peut rappeler certaines compositions de 'Threshold' et qui alterne différentes ambiances dont une magnifique partie centrale arabisante. La suite continue de nous offrir des mélodies mémorables dans des constructions recherchées avec 'Senses Restored' et son beau break central où l'on retrouve l'utilisation du piano et avec l'entrainant 'Legacy', plus direct, et présentant un nouveau refrain accrocheur. Avec 'Defenders Of Light', on tient le titre le plus énergique qui, sur un up-tempo, développe une remarquable section instrumentale débridée dans la deuxième partie du titre, puis, l'instrumental 'Synchronicity', avec ses sonorités d'orgues de voyage spatial prépare la suite, 'The Absolution', qui débute par une montée en puissance épique avec des chœurs grandioses et qui se poursuit sur un long développement avec tous les ingrédients d'un métal progressif inventif et recherché tout en gardant des lignes mélodiques accrocheuses. Suivent 'Rebirth' et 'Of The Last Plague' qui ne forment qu'un seul titre, dont le premier débute par un récitatif et qui est plus technique avec une suite de sections instrumentales présentant de nombreux breaks et qui laisse place au deuxième dans la même ambiance mais, chanté cette fois, et qui déploie une belle énergie avec un accompagnement musclé de guitares aux riffs lourds et puissants et avec quelques disgressions orientales. Et pour terminer cet album dense, 'Dreams Will Survive' déploie ses 9 minutes avec une longue introduction instrumentale en crescendo et une succession de sections variées, dont cette cassure centrale avec de nouveau l'utilisation du piano ou la partie chantée qui suit sur un tempo plus lent avec des lignes mélodiques harmonieuses ou encore la partie suivante instrumentale plus débridée mettant en avant une section rythmique inventive aux multiples facettes, le final reprenant le thème mélodique qui ne nous quitte plus.

En résumé, après un bon moment d'absence, ce nouvel album 'Back Home' devrait remettre 'Spheric Universe Experience' en bonne place parmi les meilleures formations de métal progressif, et si vous êtes fans de formations comme 'Dream Theater' ou 'Threshold' ou encore Sons Of Apollo', vous devriez, sans aucun doute, adopter cette nouvelle offrande des Français qui montrent que l'on peut faire également de la bonne musique dans l'Hexagone...

Interprêtes

Frank Garcia (Chant), Frédéric Colombo (Claviers), Vince Benhaïm (Guitare), Julien Negro (Basse), Romain Goulon (Batterie)


Artiste : Evergrey

Album : A Heartless Portrait (The Orphean Testament)

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 11-06-2022

Les Suédois d'Evergrey' n'ont pas chômé depuis quelques années car, après le dernier volet de la trilogie 'The Atlantic' datant de 2019, 2021 a vu la sortie de 'Escape of the Phoenix', suivi du live 'Before the Aftermath (Live In Gothenburg)' début 2022. Entre temps, le meneur de la formation 'Tom S. Englund' a également sorti 'Nectar' avec son projet 'Silent Skies' et juste 4 mois après, sort le dernier enregistrement d'Evergrey', 'A Heartless Portrait (The Orphean Testament)' qui en quelque sorte la suite d'Escape of the Phoenix', les thèmes déployés par 'Tom S. Englund' tournant, entre autres, autour de l'importance croissante des réseaux sociaux et leurs effets néfastes pour garder un esprit critique pour se bâtir sa propre personnalité et ne pas suivre bêtement le troupeau. D'un point de vue musical, 'Evergrey' continue de faire de l'Evergrey', c’est-à-dire, du métal mélodique, puissant et épique à souhait. Au menu de ce nouvel opus 10 compositions pour 50 minutes d'écoute.

Et ça commence fort avec 'Save Us' (voir la vidéo ci-dessus) et 'Midwinter Calls' (voir la vidéo ici) qui déploient une puissance extraordinaire avec des lignes mélodiques accrocheuses et tous les ingrédients que l'on connait chez les Suédois, dont ces harmonies vocales grandioses. La machine 'Evergrey' est en marche et 'Ominous' nous offre une première pause montrant également tout le talent de cette formation pour nous pondre des compositions plus modérées mais tout autant efficaces, puis, 'Call out the Dark' poursuit avec une basse qui imprime un tempo marqué et qui met en marche la machine à headbanguer pour accompagner une nouvelle mélodie mémorable. Place à la chanson titre qui est plus progressive dans la construction avec différentes sections qui se suivent et de nombreux changements de tempo grâce à une section rythmique plus complexe. Suit 'Reawakening', plus rapide mais toujours aussi énergique dans une mélodie moins immédiate puis, 'The Great Unwashed' est beaucoup plus original et montre que c'est dans ce genre de titre plus lent qu'Evergrey' montre son meilleur visage avec un refrain qui vous envoie une puissance incroyable et avec un break remarquable dans une longue partie centrale mettant en avant le chant poignant de 'Tom S. Englund' puis un solo magistral de guitare de 'Henrik Danhange'. On reste sur du tout bon 'Evergrey' avec l'énergique 'Heartless' qui déploie un refrain addictif et qui propose une nouvelle rupture en milieu de titre avant une partie instrumentale avec un nouveau solo de guitare fantastique. J'accroche moins sur le titre suivant 'Blindfolded' (voir la vidéo ici) certainement à cause d'une section rythmique assez répétitive et plus rugueuse et 'Wildfires' termine ce bel album par une ballade acoustique dans laquelle 'Tom S. Englund' nous gratifie une dernière prestation vocale émouvante.

En résumé, les Suédois d'Evergrey' continuent de nous offrir du très bon métal progressif, puissant et mélodique avec un chanteur toujours au sommet de son art, mais qui n'est pas forcément immédiat ce qui destine 'A Heartless Portrait (The Orphean Testament)' à un public aimant s'attarder sur un album et répéter les écoutes pour en tirer toute la richesse...

Interprêtes

Tom S. Englund (Chant, Guitare), Henrik Danhage (Guitare), Johan Niemann (Basse), Rikard Zander (Claviers), Jonas Ekdahl (Batterie)


Artiste : Pymlico

Album : Supermassive

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 13-06-2022

'Pymlico' est une formation Norvégienne qui vient de sortir son septième enregistrement studio 'Supermassive' et dont vous pouvez retrouver la discographie sur spotify ici. Entièrement instrumental, ils nous offrent un patchwork de styles progressifs, mélangeant rock, jazz rock, fusion, AOR et pop avec l'apport d'un grand nombre d'instrumentistes et sur ce dernier album, apparait 'Roine Stolt' de 'The Flower Kings' pour un beau solo de guitare dans 'Clockwork'. On est donc embarqué dans un voyage dépaysant en commençant par un rafraichissant 'Breaking Protocol' avec de belles sections de guitare, puis, 'Confusion' continue dans cette ambiance légère et offre en deuxième partie une section 'Floydienne' avec un solo de guitare 'Gilmourien', atmosphère que l'on retrouve dans 'Clockwork' qui suit avec des sonorités plus jazzy grâce à l'accompagnement de cuivres. Avec 'Are We There Yet?', on reste dans des influences atmosphériques avec un saxophone qui amène un côté nonchalant sur un thème mélodique entraînant, puis, 'Time Out' alterne des passages mélancoliques et d'autres plus énergiques, les cuivres étant encore mis en avant tout au long du titre. On poursuit avec 'Little Nellie' et son ambiance funky qui est rempli d'une belle légèreté pouvant rappeler certains titres de 'Santana', la partie centrale offrant un tempo modéré plus proche d'une atmosphère feutrée de boîte de jazz. La fin de l'album est dans la continuité de l'ensemble avec 'Doppelmayr' qui affiche de belles variations d'intensité et de tempo et 'WTG' montre un visage plus mélancolique avec de belles lignes mélodiques accrocheuses et avec un accompagnement de claviers aux sonorités nous ramenant quelques décennies en arrière.

En résumé, les Norvégiens de 'Pymlico' continent de nous offrir un beau panel de registres musicaux différents dans des ambiances décontractées et légères qui font de 'Supermassive' un album à déguster tranquillement au casque pour se relaxer d'une bonne journée bien remplie...

Interprêtes

Øyvind Brøter (Claviers), Stephan Hvinden (Guitare), Andreas Sjo Engen (Guitare), Arild Brøter (Batterie, Claviers), Oda Rydning (Percussions), Robin Havem Løvøy (Saxophone), Are Nerland (Basse, Claviers, Guitare) + Invités : Mattias Krohn Nielsen (Guitare), Ole Michael Bjørndal (Guitare), Roine Stolt (Guitare), Erlend Lindvåg Solemdal (Claviers), Filip Brekke Steigedal (Trombone), Petter Lien (Trompette)


Artiste : Kerion

Album : Cloudriders: Age of Cyborgs

Date de Sortie : 03-06-2022

Ajouté le : 19-06-2022

Cela faisait 7 ans que les Français de 'Kerion' n'avaient pas sorti d'albums, 'CloudRiders, Part II : Technowars' datant de 2015. Dans la lignée des précédents albums, ils continuent leur saga futuriste 'Couldriders' dans du power métal intégrant différents ingrédients dont des sonorités électroniques et cette fois, on part dans le monde des cyborgs avec des invités que sont 'Elisa Martin' (ex 'Dark More'), 'Raphael Dantas' qui était le chanteur de l'opéra métal assez déjanté de 'Rémi Carrairou', 'Gates of Paris', sorti en 2018, et 'Vitor Veiga' d'Aquarius' dont le dernier album 'Alethea' date de 2020.

On est donc embarqué dans ce récit de science-fiction ponctué par de courts récitatifs qui plantent le décor et, d'entrée, l'instrumental cinématographique 'Thème Riders (Age of Cyborgs)' montre un visage symphonique mélancolique qui se poursuit par des chœurs accompagnés par une narration présentant le thème de l'album. Et c'est parti avec l'énergique et entraînant 'Nova Prime' qui développe une première mélodie mémorable avec un refrain scandé par des chœurs plein d'entrain et qui met en avant, ici et là, des sonorités électroniques, puis, après le premier récitatif 'The Mission', poursuit avec un non moins entraînant 'Red Square' dans le même esprit que 'Nova Prime'. Avec 'One Way Love', changement de décor avec une atmosphère beaucoup plus modérée débutant en ballade avec une belle prestation vocale de 'Flora Spinelli' et qui prend de l'ampleur et de la vitesse en milieu de titre avant de revenir à l'ambiance tranquille du début. Nouvelle petite virgule récitée 'The Desert', puis, 'Nowherland' nous embarque dans un patchwork d'atmosphères mélangeant de manière originales sonorités orientales et électroniques et qui se poursuit avec du power métal qui alterne des sections plus ou moins rapide grâce à une section rythmique inventive. Suit 'Final Race' avec un beau duo vocal entre 'Flora Spinelli' et 'Vitor Veiga' sur une nouvelle mélodie accrocheuse, puis, 'Virtual Rhapsody' est un instrumental mélangeant ambiances symphoniques épiques et sonorités électroniques. Après le court récitatif 'Alert' qui continue de nous plonger dans cet univers de science-fiction, 'Cyborg Hunt' déploie une belle énergie avec une nouvelle mélodie mémorable tout en continuant de coller avec le thème futuriste par des breaks électro et qui est certainement le titre le plus contrasté avec de calmes sections amenées par quelques notes de piano. Dernier petite virgule récitée, 'Before the Storm' nous emmène vers le long développement 'Global Annihilation' qui présente différents paysages dans lesquels on retrouve cette juxtaposition qui fait la force de cet album, d'ambiances symphoniques épiques et de sonorités électroniques nous ramenant constamment au thème de l'album, album qui se termine dans la sérénité, bien loin du power métal, par la ballade mélancolique 'Electric Requiem' dans laquelle 'Flora Spinelli' nous charme avec sa voix envoutante.

En résumé, 'Kerion' continue de nous surprendre avec ce style original qui demande d'adhérer au mélange entre power métal symphonique épique et sonorités électroniques que les Français qualifient de 'Comics metal' et ce nouveau chapitre de la saga 'Cloudriders' devrait plaire à tout un public de power métal et de métal symphonique aimant les mélodies directes et efficaces qui tournent en boucle dans la tête...

Interprêtes

Flora Spinelli (Chant), Remi Carrairou (Guitare), Stephane Papasergio (Basse) + Invités : Elisa Martin (Chant), Raphael Dantas (Chant), Vitor Veiga (Chant)


Artiste : Terra Nova

Album : Ring That Bell

Date de Sortie : 27-05-2022

Ajouté le : 14-06-2022

Je vous avais présenté 'Terra Nova' avec leur album de ballades, 'Terra Nova Ballads' sorti en 2019, année qui avait vu également deux albums des meilleures chansons sortir ('Highlights' et 'Highlights II') pour ce groupe Hollandais de hard rock mélodique qui a connu une première période dans les années 90 et qui s'est de nouveau réuni en 2005 avec à la clé 4 nouveaux albums, le dernier en date étant 'Raise Your Voice' paru en 2019. Toujours menés par les deux frères Hendrix, 2022 voit donc la sortie d'un nouvel album, 'Ring That Bell' qui est dans la continuité des précédents albums et qui nous offre 13 nouvelles compositions pour près d'une heure d'écoute. Pour faire court, on peut dire que tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment à l'écoute de hits aux mélodies mémorables en commençant par le premier tiers de l'album avec des chansons entrainantes que sont 'Carpe Diem', 'Crank It Up', 'What's Broken Can Be Mend' et la composition éponyme qui nous offre des chœurs radieux nous ramenant aux années 80/90. On retrouvera la même énergie dans 'Touch Down' ou 'Bust Your Balls' et les autres titres se veulent plus modérés dans un AOR classieux mais tout autant mélodique : en témoignent l'enjoué 'Angel & Demons' ou 'Where Do We Go From Here', 'Touch Down' et 'Second Chances' avec ce côté westcoast nous ramenant aux années 70. Et pour finir, comme on le savait déjà, les Hollandais n'ont pas leur pareil pour nous offrir de magnifiques ballades qui sont au nombre de trois avec 'Home', 'Give Me Shelter' et 'Lightning Rod' et que j'ai rajouté à ma playlist des meilleures ballades de rock/hard rock/métal.

En résumé, avec ce dernier album, les Hollandais montrent qu'ils n'ont pas rien perdu de leur talent qui les a fait connaître il y a une trentaine d'années et 'Ring That Bell' devrait sans aucun doute être bien accueilli et tourner en boucle chez tous les fans de rock et de hard-rock mélodique nous ramenant aux années 80/90...

Interprêtes

Fred Hendrix (Chant), Ron Hendrix (claviers), Gesuino Derosas (Guitare), Hans in't Zandt (Batterie)


Artiste : Def Leppard

Album : Diamond Star Halos

Date de Sortie : 27-05-2022

Ajouté le : 12-06-2022

Dans la série " c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ", voici une formation qui a certainement fait le plus d'émules dans le style du hard rock mélodique depuis les années 80 car, si vous recherchez 'Def Leppard' dans myprogmusic, c'est assez souvent que je cite la formation Britannique qui, depuis quarante ans (ça fait bien longtemps que mes vinyls 'On Through The Night' et 'High 'N' Dry' ont rendu l'âme à force d'écoutes répétées), se sont bâtis une réputation mondiale avec plus de 100 millions d'albums vendus. L'entente entre les membres du groupe a toujours perduré pendant toutes ces années et, après l'album éponyme 'Def Leppard' sorti en 2015 qui nous avait replongé dans le chaudron du hard rock mélodique des années 80, tous les fans vont encore s'en remettre une petite dose avec ce nouveau bébé des Britanniques, 'Diamond Star Hallos'. Et comme ils n'effectuent pas le travail à moitié, ils nous offrent 15 compositions qu'ils ont pu peaufiner pendant les 2 dernières années passées. Pas la peine d'une longue chronique (il y en a déjà assez sur le web) pour vous dire que ce dernier opus, c'est de la bombe !! que ce soit les compositions qui nous ramènent au début des années 80 avec d'entrée, les mélodies addictives que sont 'Take What You Want' (voir la vidéo ci-dessus), 'Kick' (voir la vidéo ici) ou 'Fire It Up' (voir la vidéo ici) et ces chœurs qui nous ont tellement marqué, ou que ce soit les compositions comme 'This Guitar' en collaboration avec l'artiste de blues/country 'Alison Kraus' ou 'Liquid Dust' et 'From Here To Eternity' avec leur côté psychédélique des 'Beatles' ou encore 'Goodbye For Good This Time' et 'Angels (Can't Help You Now)' avec cette fois la participation du pianiste de 'David Bowie', 'Mike Garson', qui montrent également tout le talent de ce groupe légendaire pour des compositions plus softs, on est complètement sous le charme et tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment d'écoute. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce dernier bébé de 'Def Leppard' est une succession de hits mélodiques dans un panel d'ambiances assez différentes ce qui devrait certainement faire de 'Diamond Star Halos' un des prétendants au meilleur album de rock/hard rock mélodique en 2022...

Interprêtes

Joe Elliott (Chant, Guitare), Phil Collen (Chant, Guitare), Rick Savage (Basse), Vivian Campbell (Guitare), Rick Allen (Batterie) + Invités : Alison Krauss (Chant), Mike Garson (Claviers)


Artiste : Galaxy

Album : Runaway Man

Date de Sortie : 27-05-2022

Ajouté le : 15-06-2022

'Galaxy' est une formation Hollandaise qui a eu une première période d'activité dans les années 90 et qui a enregistré un premier album en 1997 qui n'est malheureusement jamais sorti. Il a donc fallu attendre 2022 pour se mettre entre les oreilles ce 'Runaway Man' et on se demande bien pourquoi il n'était pas sorti à l'époque car toutes les compositions nous ramènent au meilleur des formations des années 80 de rock progressif, et on peut entendre, ici et là, des ressemblances avec 'Genesis', 'Asia', 'Saga', 'Marillion' ou encore 'Kansas' et le chanteur 'Bart Schwertmann' n'est autre que celui de 'Kayak'.

L'album débute avec 'Answers' qui plante le décor de ce progressif classieux avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute, 'Bart Schwertmann' nous gratifiant d'un très beau chant délicat qui s'accorde parfaitement au style proposé et 'Ard Ofers' mettant en avant des claviers lumineux. A l'écoute du titre suivant, 'Look Into My Eyes', j'ai l'impression d'entendre un croisement entre 'Genesis' et 'Kansas' avec une nouvelles mélodie mémorable montrant un côté rock symphonique très agréable, puis, 'Never The Same' poursuit dans ce progressif raffiné avec de belles alternances d'intensité et de tempo. Quant à 'In Her Head', l'ambiance dégagée très attachante montre également tout le talent de ce groupe pour de magnifiques compositions plus tranquilles et 'Lady In Fire' nous ramène quelques décennies en arrière avec des claviers à la 'Genesis', une mélodie à la 'Asia' ou encore une fraicheur à la 'Saga'. Débutant de manière énergique et déployant quelques riffs saturés de guitare supplémentaires, 'Talk To Me' est plus direct et dans un style AOR mélodique amenant une variété supplémentaire à l'ensemble et, 'Gallery Play' est le seul instrumental de l'album qui met en avant des claviers nous ramenant à 'Deep Purple' et des soli de guitare addictifs. Et pour terminer ce très bel album, la chanson titre nous offre une très belle ballade de près de 8 minutes dans une ambiance symphonique langoureuse et mélancolique avec un final magnifique et grandiose dans lequel, après un solo de guitare 'Floydien', 'Bart Schwertmann' nous offre une dernière prestation vocale intense et émouvante.

En résumé, les Hollandais de 'Galaxy' on bien fait de persévérer pour que cet album voit le jour et, même si les compositions nous ramènent forcément quelques décennies en arrière, on est conquis par ce progressif qui est finalement intemporel et qui devrait plaire à tout un public aimant les références citées plus haut...

Interprêtes

Bart Schwertmann (Guitare, Basse, Chant), Niels Lingbeek (Guitare, Chant), Ard Ofers (Claviers), Nils Ofers (Batterie)


Artiste : Sarayasign

Album : Throne of Gold

Date de Sortie : 27-05-2022

Ajouté le : 16-06-2022

Décidément, après 'Galaxy' qui vient de ressortir de ses cartons un albums vieux de 25 ans, voici un autre album qui aurait pu sortir également à peu près en même temps, car le batteur de cette formation Suédoise 'Sarayasign', 'Jesper Lindbergh', avait concocté, à l'époque, une histoire sur le monde de 'Saraya' qui est détaillée sur leur site (voir ici) et qui fait donc l'objet de cet album 'Throne of Gold'. Musicalement, ils nous offrent du hard rock qui nous fait remonter quelques décennies en arrière avec des lignes mélodiques accrocheuses et des incursions progressives, l'ensemble étant relativement varié.

Et ça commence bien avec un énergique 'The Book of Wisdom' qui est une composition directe dans laquelle on est déjà conquis par le chant expressif et puissant de 'Stefan Nykvist', puis, 'When Worlds Collide' (voir vidéo ci-dessus) continue dans ce style efficace avec une nouvelle mélodie mémorable qui peut rappeler le meilleur du hard rock des années 80/90. Avec 'Distant Memories', les Suédois rajoute un brin de progressif amené par des alternances de tempo et d'intensité, la partie centrale amenant un très beau break dans lequel 'Stefan Nykvist' montre tout son talent et 'Daniel Blohm' nous gratifiant d'un merveilleux solo de guitare. Et quand la lumière se tamise, 'If Only For a Moment' (voir la vidéo ici) est une merveilleuse power ballade avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses, puis, 'Sandman' n'a rien à envier à son prédécesseur et nous offre un autre joyau mélodique avec une magnifique alternance de tempo entre couplets et refrain. Plus classique, c'est reparti pour un brulot hard rock addictif avec 'Run (The Hunt for the Book of Wisdom)' qui nous met en marche automatiquement la machine à headbanguer, puis, 'Stranger in Ice' poursuit avec un up-tempo tout autant efficace avec des guitares musclées qui mènent la danse. Et pour terminer, le long développement de la chanson titre déploie ses 9 minutes avec des incursions dans du progressif imaginatif, l'ensemble faisant défiler des paysages sonores variés en alternant des atmosphères énergiques et d'autres beaucoup plus calmes.

En résumé, les Suédois de 'Sarayasign' nous replongent dans du bon hard rock accrocheur et efficace avec une bonne dose de progressif nous ramenant quelques décennies en arrière et mon petit doigt me dit que 'Throne of Gold' devrait être le premier d'une série d'albums : on attend donc avec impatience la suite...

Interprêtes

Stefan Nykvist (Chant, Chœurs), Daniel Blohm (Guitare), Andreas Axelsson-Hofgren (Claviers), Daniel Lykkeklev (Basse), Jesper Lindbergh (Batterie, Percussions, Guitare)


Artiste : Michael Schenker Group

Album : Universal

Date de Sortie : 27-05-2022

Ajouté le : 17-06-2022

C'est encore un vieux de la vieille qui ressort un nouvel album, j'ai nommé 'Michael Schenker' qui a fait de sa 'Gibson Flying V' une légende en commençant dans les années 70 avec 'Scorpions'. Après avoir relancé le 'Michael Schenker Group' en 2021 pour ses 50 ans de carrière avec l'enregistrement studio 'Immortal' qui voyait tout le gratin du hard rock défiler, voici donc son petit frère, 'Universal' avec, également, pas mal d'invités et un 'Ronnie Romero' qui figure maintenant dans le line up principal. Pas de surprise, on est plongé, dès les premières mesures d'Emergency' (voir la vidéo ci-dessus), dans du bon hard rock avec des riffs de guitare bien aiguisés et le duo 'Schenker'/'Romero' nous offre, respectivement, un solo de guitare magistral et une prestation vocale remarquable, puis, place aux mélodies addictives d'Under Attack' (voir la vidéo ici) et de 'A King Has Gone' (voir la vidéo ici), et si votre tête ne se met pas à battre la mesure, c'est que vous pouvez passer votre chemin, mais pour les autres, vous devriez être également conquis par la série de hits constituée par 'Long Long Road' dans lequel on retrouve 'Ronnie Romero' et qui fleure bon les années 70/80 (j'entends du 'Rainbow' ici et là), 'Wrecking Ball' et sa rythmique effrénée, chanté par 'Ralf Sheepers' qui est suivi d'un 'Yesterday Is Gone' dans le même esprit ou encore 'Au Revoir' avec son accompagnement de guitare dantesque. Et quand le tempo se fait moins rapide, on se met entre les oreilles de vrais bijoux mélodiques avec un entraînant 'London Calling' et son refrain qui nous ramène aux années 80, tout comme le mid-tempo 'Sad Is The Song' qui suit et qui montre un visage presque psychédélique dans les couplets ou encore les deux titres finaux 'Turn Off The World' et 'Fighter' dont le dernier nous offre un dernier refrain mémorable, sans oublier la ballade 'The Universe' transcendée par le duo vocal 'Ronnie Romero'/' Gary Barden'.

En résumé, le dicton que j'avais utilisé pour 'Def Leppard' il y seulement quelques jours (" c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes "), s'applique parfaitement à 'Michael Schenker' qui nous montre, qu'à 67 ans, entouré par des artistes de talents, il est encore en pleine forme pour nous offrir du bon hard rock mélodique comme il y a quelques décennies...

Interprêtes

Michael Schenker (Guitare), Ronnie Romero (Chant), Barend Courbois (Basse), Steve Mann (Guitare,Claviers), Bodo Schopf (Batterie), Michael Voss + Invités : Barry Sparks (Basse), Bob Daisley (Basse), Bobby Rondinelli (Batterie), Brian Tichy (Batterie), Gary Barden (Chant), Michael Kiske (Chant), Ralf Scheepers (Chant), Simon Phillips (Batterie), Tony Carey (Basse)


Artiste : Signum Regis

Album : Made In Switzerland (Live)

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 24-06-2022

Après les enregistrements studio 'Decennium Primum' en 2017, 'The Seal of a New World' en 2019, les slovaques de 'Signum Regis' avec leur chanteur Brésilien 'Jota Fortinho' continuent de nous abreuver d'un power métal efficace avec des mélodies addictives et cette fois, c'est un concert qu'ils nous proposent avec ce 'Made In Switzerland (Live)' qui a été enregistré en pleine épidémie en Septembre 2021. Ce live met en avant le dernier album avec 8 chansons jouées sur les 14 titres et défilent des hymnes les uns derrière les autres avec une production rendant bien cette ambiance de concert et avec un 'Jota Fortinho', en pleine forme, qui mène la barque 'Signum Regis', un duo de guitaristes qui nous assènent des riffs ravageurs et une section rythmique qui assurent du premier au dernier titre dans une ardeur communicative. Pour vous donner une idée de l'ambiance, deux vidéos sont disponibles sur youtube, 'Fly Away' et 'Wrath of Pharaons'. Bref, 'Signum Regis' signent un live remarquable qui rend bien compte de l'ambiance surchauffée dans ce genre de concerts et 'Made In Switzerland (Live)' devrait être adopté par tout un public aimant un power métal direct et efficace avec des mélodies qui viennent directement se graver dans la tête...

Interprêtes

Jota Fortinho (Chant), Filip Koluš (Guitare), Majo Sucháň (Guitare), Ronnie König (Basse), Ján Tupý (Claviers, Chœurs), Jaro Jančula (Batterie)


Artiste : The Damnation Project

Album : 4

Date de Sortie : 22-05-2022

Ajouté le : 18-06-2022

'The Damnation Project' est une formation Grecque qui a été formée en 2009, avec un premier album éponyme du groupe (voir ici) en 2012, et, du line up de base, il ne reste plus que le chanteur et guitariste 'Ioannis Degdekis', les autre membres étant 'Dimitris Papaioannou' à la batterie, 'Theodoros Chrysanthidis' à la basse et 'Manos Skaramankas' aux claviers. Ils nous proposent avec ce quatrième album qui porte sobrement le numéro 4, un mélange de rock et de hard rock classiques teintés de psychédélique et avec quelques incursions progressives.

L'album débute par 'Show Me' qui nous ramène quelques décennies en arrière avec une belle alternance entre des parties énergiques et d'autres plus calmes, puis, 'Decisions' est plus mesuré et offre une mélodie mémorable qui déroule un lent tempo répétitif sur lequel on s'abandonne complètement. Suit l'instrumental semi-acoustique, 'A Secret Walk to The Beach', tranquille et reposant avec un bel accompagnement à la guitare, puis, 'I Can See You', qui a fait l'objet d'un single, nous embarque dans 8 minutes de psychédéliques nous faisant monter dans la machine à remonter le temps pour nous arrêter entre les années 60 et 70, l'atmosphère dégagée pouvant faire penser à certains titres du début de 'Pink Floyd'. Plus musclé, 'Saturday Night' déroule une mélodie mémorable qui cette fois fait penser aux grands noms du hard rock des années 70 et, avec l'instrumental 'Memories', on poursuit dans une ambiance plus tranquille, la guitare amenant, à nouveau, un côté vintage. La deuxième partie de l'album poursuit dans cette voie avec un retour aux années 70 : en témoigne 'A Game of Chess' avec son thème répétitif mais efficace, la belle ballade 'Go to Hell' en crescendo, l'acoustique guitare/voix 'Soul Kitchen Blues' nous ramenant à de la chanson plus traditionnelle avec des artistes comme 'Cat Stevens', le rythmé 'Woman' qui donne une envie irrésistible d'headbanguer, l'entraînant 'Fool to Cry' avec son remarquable solo de guitare, l'album se terminant dans une atmosphère épurée avec l'instrumental dépaysant 'Siempre' qui nous berce doucement avec un très bel accompagnement d'une guitare acoustique classique qui nous fait nous évader sous le ciel de la méditerranée comme l'avait fait une certain 'Steve Hackett'.

En résumé, ce nouvel album de 'The Damnation Project' nous fait remonter quelques décennies en arrière avec un bel échantillon de styles différents allant de la chanson acoustique au hard rock en passant par de très beaux instrumentaux et, si vous êtes amatrice ou amateur d'ambiances des années 70, vous devriez sans aucun doute adhérer à ce numéro '4' des Grecques...

Interprêtes

Dimitris Papaioannou (Batterie), Manos Skaramankas (Claviers), Ioannis Degdekis (Guitare, Chant), Theodoros Chrysanthidis (Basse)


Artiste : Seventh Wonder

Album : The Testament

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 27-06-2022

Le chanteur 'Tommy Karevik' de 'Kamelot' a un autre projet en parallèle, 'Seventh Wonder', dont le dernier album 'Tiara' date de 2018. 2022 voit la sortie du 6ème album, 'The Testament', avec un line-up inchangé, et ils continuent de nous offrir des compositions variées dans un métal progressif accessible, le côté mélodique ayant particulièrement été travaillé pour ce dernier opus.

Et c'est par les deux singles 'Warriors' (voir la vidéo ci-dessus) et 'The Light' (voir la vidéo ici) que nous débutons ce très bel album qui met en avant des ambiances énergiques et puissantes avec des lignes mélodiques accrocheuses, le premier nous offrant un très beau solo de guitare et le deuxième un très beau break dans la deuxième partie, les deux bénéficiant de prestations vocales remarquables de 'Tommy Karevik'. Première pause, 'I Carry the Blame' est un magnifique mid-tempo qui développe une nouvelle mélodie entêtante sur laquelle 'Tomy Karevik' montre que c'est dans ce style plus modéré qu'il sait transmettre une réelle émotion, puis, 'Reflections' est un instrumental qui est plus progressif dans la construction et qui montre tout le talent de chaque artiste avec une succession de solos admirable. Suit 'The Red River' qui renforce encore le côté progressif avec une construction plus recherchée dans laquelle 'Tommy Karevik' adapte son chant aux différents changements d'intensités avec toujours ce côté émouvant dans les passages plus tranquilles et dans laquelle 'Johan Liefvendahl' nous offre un nouveau solo de guitare remarquable. Quant à 'Invincible', il est plus léger et direct avec un refrain entêtant et la section rythmique reste musclée en amenant le côté puissant du métal. Suit 'Mindkiller' qui est la composition type dans laquelle 'Seventh Wonders' montre tout son savoir faire avec des parties instrumentales originales présentant une succession de ruptures, des sections chantées mélodiques et un très beau solo de guitare, puis 'Under a Clear Blue Sky' débute calmement avec quelques notes de guitare et un magnifique accompagnement de la basse, puis prend de l'ampleur avec une rythmique entraînante et louvoie dans différentes sections mélodiques en offrant un long passage instrumental admirable dans lequel les claviers, la guitare et la basse se renvoient la balle pendant plus de 3 minutes, ce qui en fait, pour ma part, la composition majeure de l'album. Et pour terminer en beauté, la ballade semi-acoustique mélancolique 'Elegy', bien éloignée du métal, termine ce très bel album avec une dernière mélodie entêtante sur laquelle 'Tommy Karevik' nous gratifie d'une dernière prestation vocale émouvante.

En résumé, 'The Testament' est encore une belle réussite de 'Seventh Wonders' et montre encore tout le talent de son frontman 'Tommy Karevik' qui nous offre, accompagné par des artistes de talent, des compositions toujours très accessibles grâce à des lignes mélodiques accrocheuses; au-delà des fans qui seront sans aucune doute conquis par ce dernier enregistrement studio, 'Seventh Wonders' peut être une porte d'entrée à toutes celles et ceux qui veulent découvrir le métal progressif...

Interprêtes

Tommy Karevik (Chant), Johan Liefvendahl (Guitare), Andreas Blomqvist (Basse), Andreas Söderin (Claviers), Stefan Norgren (Batterie)


Artiste : Lunear

Album : Gostraks

Date de Sortie : 03-06-2022

Ajouté le : 20-06-2022

Je vous avais présenté leur deuxième album 'Curve.Axis.Symmetry' sorti en 2020 et 2022 voit la sortie d'un album de reprises, bien évidemment, à la sauce 'Lunear', c’est-à-dire, qu'ils se réapproprient les compositions originales sans pour autant les dénaturer. La liste ci-dessous vous renvoie sur les interprète et l'album original quand il est disponible sur Spotify. Et pour débuter, ce n'est pas évident de reconnaitre d'entrée 'Turn It On Again' avec son introduction à capella qui tout doucement nous ramène au thème de cette belle composition de 'Genesis' qui est suivie par 'Modern Love' avec une douce introduction qui prend petit à petit de l'ampleur et qui présente en milieu de titre un partie instrumentale de toute beauté. On est ensuite séduit par un mélange de styles avec des reprises qui ne sont pas forcément connues comme 'Warriors Of The Wasteland' de 'Frankie Goes To Hollywood' ou 'Inside' de la période 'Stiltskin' de 'Ray Wilson' et même encore du 'Britney Spears' avec 'Perfume' qui est repris en légèrement plus rock, l'album se terminant par une très belle reprise de 'This Is the 21st Century' de 'Marillion'. Bref, l'ensemble est très agréable à écouter avec ce mélange de pop/rock à travers les âges et les Français de 'Lunear' nous offrent des interprétations originales et montrent qu'ils peuvent s'adapter à n'importe quel style en amenant leur propre personnalité...

Liste des titres originaux (Artiste – Album – Année)
01 – Turn It On Again (Genesis, Duke, 1980)
02 – Modern Love (David Bowie, Let's Dance, 1983)
03 – Warriors Of The Wasteland (Frankie Goes To Hollywood, Liverpool, 1986)
04 – Inside (Stiltskin, The Mind's Eye, 1994)
05 – Sleeping Satellite (Tasmin Archer, Great Expectations, 1994)
06 – Perfume (Britney Spears, Britney Jean, 2013)
07 – Shake the disease (Depeche Mode, The Singles 81-85, 1985)
08 – Venice Bitch (Lana Del Rey, Norman Fucking Rockwell!, 2019)
09 – Renée (Talk Talk, It's My Life, 1984)
10 - 'This Is the 21st Century – (Marillion, Anoraknophobia, 2001)

Interprêtes

Jean-Philippe Benadjer (Chant, Guitare, Basse), Paul J.No (Chant, Claviers), Sébastien Bournier (Chant, Batterie)


Artiste : Fortis Ventus

Album : Vertalia

Date de Sortie : 03-06-2022

Ajouté le : 21-06-2022

'Fortis Ventus' est une formation de métal symphonique Grecque qui a été créée en 2015 et qui a subi un gros bouleversement en 2018, le duo 'Nancy Mos'/'George Halliwell' se retrouvant seuls pour continuer l'aventure. Avec l'arrivée du guitariste et bassiste 'Grégory Koilakos' en 2019, ils nous offrent leur premier enregistrement studio 'Vertalia', 'Grigoris Giarelis' officiant en tant que batteur de session. C'est un album concept écrit par 'George Halliwell' qui nous raconte un conte de fées sur une planète imaginaire 'Vertalia' où le personnage principal entreprend un voyage pour découvrir sa vérité intérieure et la vérité de la vie elle-même. Musicalement, ils développent un métal symphonique nous ramenant aux années 2000, les ambiances dégagées mettant en avant des orchestrations riches, le métal passant souvent au deuxième plan.

12 titres pour une heure d'écoute, voici le menu de ce premier opus des Grecs qui débute par 'Between Love and War', composition qui prend doucement de l'ampleur et qui fait découvrir 'Nancy Mos' avec une première prestation vocale admirable, son registre entre clair et lyrique rappelant à certains endroits respectivement 'Simone Simons' et 'Tarja'. Suit 'Birth of Sadness' qui continue avec une ballade débutant calmement par des arrangements orchestraux déployant une certaine mélancolie, les instruments électriques arrivant assez tard dans ce très beau titre, puis, le titre éponyme 'Vertalia' poursuit dans le même style, l'accompagnement au piano amenant une ambiance classique très romantique. Place au hit mélodique 'Cave of Glass' (voir la vidéo ici), plus remuant, qui met de nouveau en avant le chant lyrique harmonieux de 'Nancy Mos' dans une prestation de toute beauté, puis, après l'introduction instrumentale 'Living Thorns (Prelude)' avec un remarquable accompagnement de piano, 'Gothecia' déploie une composition symphonique avec des chœurs grandioses et un mélodie mémorable, l'ensemble alternant de belle manière des sections puissantes et d'autres plus calmes. Avec les 10 minutes de 'Unveiling Path', les Grecs développent leur style caractéristique symphonique avec des arrangements orchestraux recherchés, la guitare étant relégué au second plan, puis, 'My Death Is My Dévotion' (voir la vidéo ci-dessus) est un autre hit mélodique entraînant qui a fait l'objet d'un single et qui devrait bien fonctionner en concert. L'instrumental 'Door to the Unknown' sert ensuite d'introduction à 'Reflections of Myself' qui déploie encore un refrain addictif avec un nouveau break dans la deuxième partie du titre mettant en avant un piano accompagné par un violoncelle mélancolique, l'album se terminant par un nouveau bijou mélodique, 'The Eagle's Chase' à grand renfort de chœurs imposants et 'Homeland' qui est une magnifique ballade dans laquelle on se laisse bercer par le chant émouvant de 'Nancy Mos'.

En résumé, les Grecs de 'Fortis Ventus' sortent un très bel album qui nous ramène au début du métal symphonique avec de somptueux arrangements orchestraux, des lignes mélodiques accrocheuses et une chanteuse qui est autant à l'aise dans un registre lyrique que clair, et 'Vertalia' devrait plaire à un public privilégiant le côté symphonique à la puissance du métal...

Interprêtes

Nancy Mos (Chant), George Halliwell (Claviers, Chant), Grégory Koilakos (Guitare, Basse) + Invité : Grigoris Giarelis (Batterie)


Artiste : Sideburn

Album : Fired Up

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 22-06-2022

Vous prenez un chanteur avec des airs de 'Brian Johnson', des riffs de guitare bien tranchants qui vous font de nouveau penser aux Kangourous bien connus, et vous obtenez 'Sideburn', formation Suisse qui n'a jamais fait trop de bruit mais qui a tout pour nous rappeler le meilleur du hard rock des années 70/80. Amatrices et amateurs de nouveauté, ce n'est pas ici que vous trouverez votre bonheur, mais pour les autres qui démarrent au quart de tour en écoutant du bon hard rock énergique et diablement efficace en mettant en marche en même temps les machines à headbanguer et à taper du pied, vous êtes pile poile où il faut car ce dernier album 'Fired Up' est une suite de 12 brulots hard rock qui vous donnent une pêche d'enfer. Et d'entrée avec 'Feel The Heat' (voir la vidéo ci-dessus) on embarque sur un certain 'Highway to Hell' et vous n'en sortirez que quelques 40 minutes plus tard avec 'Tired of Road', certes, un peu fatigué (ce n'est pas moi qui le dis mais le titre de cette chanson) mais tellement heureux d'avoir écouté tous ces hits mélodiques avec quelques rythmiques plus modérées comme 'Bad Side Of Town' ou 'Mystical Lady', histoire de garder un peu d'énergie pour la suite. Et, pour vous mettre l'eau à la bouche, en plus de la vidéo ci-dessus, en voici deux autres toutes aussi efficaces avec 'Standing In The Headlines' et 'Heading Down The Road 69'. Bref, inutile d'en rajouter, il ne reste qu'à monter le son et à presser sur la touche play, les Suisses de 'Sideburn' feront le reste et vous feront passer un excellent moment d'écoute : à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

Roland Pierrehumbert (Chant, Harmonica), Mikael Riffart (Guitare), Sickyy Lyo (Guitares, Chœurs), Thierry Nydegger (Basse, Chœurs), Lionel Blanc (Batterie, Chœurs)


Artiste : The Tangent

Album : Songs From The Hard Shoulder

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 23-06-2022

Je ne me suis jamais lancé dans une chronique de 'The Tangent', cette formation qui est une des références en musique progressive, tout style confondu, car, s'attaquer à un de leurs albums, c'est comme gravir l'Everest, tellement il y a de choses à décrire dans leur musique avec des compositions complexes qu'il faut prendre le temps d'écouter et de réécouter à de maintes reprises pour en tirer toute la richesse (dans la grande majorité de longs développements qui peuvent durer plus de 20 minutes ce qui fait que leurs albums, même s'ils sont limités en nombre de titres, frisent généralement les 80 minutes). Après 'Proxy' en 2018 et 'Auto Reconnaissance' en 2020, c'est au rythme d'un enregistrement studio tous les deux ans que nous pouvons nous mettre entre les oreilles un nouvel opus de cette formation composée d'artistes de talent de la scène progressive avec 'Andy Tillison' ('Karmakanic'), 'Jonas Reingold' ('The Flower Kings' et bien d'autres projets – voir recherche de son nom dans myprogmusic ici), 'Luke Machin' (ex 'Karnataka' et invité dans le dernier projet de 'Ian Jones' 'ILLUMINAE', 'Steve Roberts' et 'Theo Travis' ('Steven Wilson', 'Moonparticle'). 'Songs From The Hard Shoulder' est donc le 12ème album de 'The Tangent' et il ne déroge pas à la règle car sur les 5 compositions, 3 dépassent les 17 minutes pour 75 minutes d'écoute.

Pour ne pas faire une trop longue chronique en détaillant chaque titre, j'axerai celle-ci sur la diversité des paysages musicaux émaillant ces différentes compositions : mis à part le court et énergique 'Wasted Soul' qui est assez direct et qui déroule une mélodie légère et popisante mettant en avant le saxophone de 'Theo Travis', on est plongé dans un patchwork d'ambiances en commençant par du rock progressif nous renvoyant au meilleur des années 70/80 et on peut entendre ici et là des influences de 'Genesis', 'Pink-Floyd' ou encore 'Yes' et j'en passe certainement pas mal d'autres. Au milieu de toutes ces influences, une des particularités de 'The Tangent' est d'y mêler d'autres styles, cette fois venant du jazz pour en faire quelque chose de complètement à part, avec par exemple ces apartés d'Andy Tillison' qui nous emporte dans son univers original comme cette section aux claviers dans 'The Changes', un peu avant la 10ème minute, et qui allie une rythmique légère avec des sonorités des premiers 'Pink Floyd'. C'est d'ailleurs le style prédominant dans le deuxième titre, 'The GPS Vulture', entièrement instrumental qui est certainement plus complexe et qui nous embarque dans un labyrinthe sonore plus jazzy. Et, on ne peut pas non plus passer à côté de cet assemblage fantastique de différentes ambiances que l'on retrouve dans les 20 minutes de 'The Lady Tied To The Lamp Post' et dans lequel chaque artiste amène sa propre pierre à cet édifice sonore qui est axé sur du progressif toujours très recherché mais plus profond, tantôt mélancolique, tantôt plus tourmenté et qui amène d'admirables alternances de tensions et de détentes. Et pour terminer ce très bel album, 'The Tangent' nous offre un medley qu'ils empruntent en partie à l'album éponyme de la formation 'U.K. datant de 1978, et qui montre encore tout le talent de ces artistes qui ne forme qu'un dans ce titre maitrisé de mains de maitres de la première à la dernière seconde.

En résumé, 'The Tangent' sortent encore un album dense et riche qui demande que l'on s'y attarde pour en tirer toute la substantifique moëlle ce qui destine 'Songs From The Hard Shoulder' à un public averti appréciant un progressif mélangeant différents styles qui nous ramènent aux années 70 et qui aime découvrir, petit à petit, chaque recoin de longs développements complexes et inventifs...

Interprêtes

Andy Tillison (Chant, Claviers), Jonas Reingold (Basse), Luke Machin (Chant, Guitare), Steve Roberts (Batterie), Theo Travis (Saxophone, Flute)


Artiste : Joanne Shaw Taylor

Album : Blues From The Heart Live

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 25-06-2022

Après 'Made In Switzerland (Live)' des slovaques de 'Signum Regis' et leur power métal festif, dans un tout autre style et après son merveilleux album de reprises 'The Blues Album' sorti il y a un an, 'Joanne Shaw Taylor' nous offre un concert reprenant l'intégralité de ce dernier opus auquel elle a rajouté d'autres compositions pour 1 heure et 15 minutes et le titre de l'album est un parfait résumé de ce magnifique moment de communion avec des invités prestigieux que sont 'Kenny Wayne Shepherd', 'Mike Farris' et 'Joe Bonamassa'. Et comme souvent, c'est en concert que l'on prend toute la dimension du talent de ces artistes qui montrent un réel plaisir de jouer ensemble, et si vous n'êtes pas encore complètement convaincu, regardez la vidéo ci-dessus de 'Can You See What You're Doing To Me' avec cette joute de guitare entre Joanne et Kenny et avec ce plan magnifique à 5.40 où, au milieu des deux guitares, dans le fond, le bassiste 'Steve Mackey' esquive un petit sourire qui en dit long sur ce bonheur de pouvoir partager ce beau moment avec ces deux artistes. Autre moment magique, la vidéo de 'Summertime' avec 'Joe Bonamassa' est également disponible sur youtube ici. Bref, inutile d'en rajouter, cet album est encore à rajouter à la discothèque idéale de tout amatrice et de tout amateur de blues/rock authentique et, si vous en voulez plus, il existe également en DVD et Blu-ray qui amène une dimension supplémentaire à ce magnifique concert...

Interprêtes

Joanne Shaw Taylor (Chant, Guitare), Rob McNelley (Guitare), Steve Mackey (Basse), Jimmy Wallace (Claviers, Piano), Nick Buda (Batterie), Devonne Fowlkes (Chœurs), Kim Fleming (Chœurs) + Invités : Kenny Wayne Shepherd (Guitare), Mike Farris (Chant), Joe Bonamassa (Chant, Guitare)


Artiste : Chaos Magic -- Caterina Nix

Album : Emerge

Date de Sortie : 17-06-2022

Ajouté le : 29-06-2022

Le dernier 'Chaos Magic' emmené par 'Caterina Nix' date de 2019 et 'Emerge' est son nouveau bébé qui est sorti il y a quelques jours. Elle continue de collaborer avec son compatriote 'Nasson' qui a sorti un premier album solo il y a quelques mois (voir ici) et ce dernier album montre une évolution vers du métal plus moderne, l'ensemble étant toujours soutenu par des lignes mélodiques accrocheuses.

Et pour débuter, on est accueilli par la chanson titre qui a fait l'objet d'une vidéo (voir ci-dessus) et qui développe un premier refrain mémorable, puis, avec une section rythmique plus saccadée, 'Beneath Your Skin' (voir la vidéo ici) livre un autre titre puissant avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses, 'Caterina Nix' confirmant tout le talent vocal que l'on connaissait sur ces production précédentes. Moins rapide mais tout aussi mélodique, 'The Impossible' est encore un hit métal qui montre un visage moderne puis, 'Garden of Winter' est le premier break de l'album qui met en avant le duo vocal magique entre 'Caterina Nix' et 'Elina Siirala', chanteuse de 'Leaves' Eyes' et qui est à rajouter aux meilleures ballades de métal symphonique. Et c'est reparti avec un puissant 'Hearts Gone Dark' avec une rythmique déchainée puis, on reste dans l'énergie des riffs de guitare saturés avec 'Beyond the Silence' qui déploie une nouvelle mélodie accrocheuse. Le reste de l'album poursuit dans le même style avec le lourd mid-tempo 'Days of Lions', puis 'In the Depth Of The Night', qui a fait l'objet d'une vidéo (voir ici) est un hit métal, mélodique et moderne. La dernière partie de l'album nous offre la deuxième pause ballade avec 'Victims of Our Heaven' dans lequel 'Caterina Nix' partage le micro avec 'Nasson', puis, les deux derniers titres 'When If Not Today' et 'What's Your Fuel' forment un bon résumé de l'ensemble avec deux ambiances énergiques et avec des refrains qui restent dans la tête.

En résumé, sans révolutionner le métal mais en amenant une modernité originale, le projet 'Chaos Magic' des Chiliens 'Caterina Nix' et 'Nasson' nous offre un bon album avec des lignes mélodiques accrocheuses qui s'éloigne du métal symphonique traditionnel pour intégrer des composantes modernes pour en faire un métal accessible avec des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Caterina Nix (Chant), Nasson (Basse, Chant), Mario Torres (Guitare), Mistheria (Claviers), Carlos Hernández (Batterie) + Invités : Elina Siirala (Chant)


Artiste : Porcupine Tree

Album : Closure / Continuation

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 06-07-2022

Je suppose que vous êtes comme moi, qu'est-ce qu'on a pu maudire ces deux années de Covid !! Et pourtant, on m'a toujours dit que dans toute mauvaise chose, en naissaient des bonnes. Eh bien, ce nouvel album de 'Porpucine Tree' est la bonne chose qui n'aurait peut être pas vu le jour sans ces années de pandémie mondiale. En effet, le meneur du groupe 'Steven Wilson' avait laissé sous-entendre que le confinement avait permis de retravailler certaines compositions qu'il avait écrit 7 ans plus tôt avec 'Richard Barbieri' sans aucune suite à l'époque. Alors, après le dernier album 'Incident' sorti en 2009 et qui n'avait pas forcément défrayé la chronique, est-ce le 'Closure / Contination' de 2022 est une bonne cuvée ?

Autant vous le dire tout de suite, 'Porcupine Tree' n'a, non seulement, rien perdu de son avant-gardisme, mais, les longues années en solo du trio sont certainement un atout majeur dans ce dernier opus car on a réellement l'impression qu'ils ont su amener une sorte de fusion parfaite entre leurs différentes expériences musicales tout en gardant l'esprit progressif de 'Porcupine Tree' car, pour ma part, mis à part l'étiquette de 'musique progressive', je ne saurais en mettre aucune autre pour cette formation complètement à part dans le paysage musical. Le résultat est donc bien un album des années 2020 et non pas du réchauffé de 'Porcupine Tree' des années 2000 et je ne parle même pas de la production irréprochable.

On embarque donc dans un tourbillon musical dense et intense qui demande forcément que l'on s'y attarde pour en tirer toute la richesse et dans lequel on retrouve tout un héritage de plusieurs décennies de différents styles de musique. L'enchainement des compositions n'a certainement pas été fait au hasard car, on à un sentiment d'être le capitaine d'un bateau qui navigue alternativement dans des eaux démontées puis beaucoup plus calmes ce qui donne un sentiment admirable d'une succession de tensions et de détentes. Et, à l'intérieur de cette dualité, chaque composition amène également son lot de contrastes amenés par des structures souvent complexes (mettant en avant un jeu toujours autant remarquable à la batterie de 'Gavin Harrison') mais qui restent mélodiquement accessibles et c'est peut être la plus grande force de 'Porcupine Tree' de concilier densité, complexité et accessibilité. Et comme vous l'aurez compris, je ne me lancerai pas dans du titre à titre car décortiquer chaque composition à un instant t n'a aucun sens : pour ne prendre que les deux premiers titres, en fonction du moment d'écoute, je serai certainement plus sensible à 'Harridan' (voir la vidéo ci-dessus) et sa fougue communicatrice et, à une autre période, 'Of The New Day' (voir la vidéo ici) sera plus bénéfique pour m'évader, le temps d'un instant, en laissant la musique s'insinuer délicatement dans mon esprit.

En résumé, si on me demande de définir la musique en 2022 de 'Porcupine Tree', je dirai simplement que c'est une sorte de marqueur musical de notre temps qui fusionne et qui cristallise tous les courants musicaux de la musique rock des 50 dernières années. Et pour terminer, à choisir, dans 'Closure / Continuation', j'opte définitivement pour 'Continuation'...

Interprêtes

Steven Wilson (Chant, Guitare, Claviers), Richard Barbieri (Claviers), Gavin Harrison (Batterie)


Artiste : Lazarus Dream

Album : Lifeline

Date de Sortie : 17-06-2022

Ajouté le : 30-06-2022

Dans ma playlist des Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre 2020, je vous avais présenté le nouveau projet 'Lazarus Dream' créé par le chanteur 'Carsten Schulz'. 'Lifeline' est leur deuxième album et, force est de constater que tout a encore été mis en œuvre pour nous offrir du bon hard rock mélodique. Avec plusieurs invités dont le claviériste touche à tout 'Derek Sherinian' qui avait sorti le très bel opus 'The Phoenix' en 2020, ce sont 13 compositions qui défilent les unes derrière les autres avec des mélodies accrocheuses et si vous êtes séduit par les trois premiers titres 'Dead End Symphony' (voir la vidéo ci-dessus), 'Don't Look Down' et ' Mind Like A Windmill' (voir la vidéo ici), il y a de grande chance que vous adhériez à l'ensemble car ils représentent un bel échantillon de 'Lifeline'. La suite est donc dans la continuité avec une belle variété d'ambiances plus ou moins énergiques, le dénominateur commun étant que chaque compositions bénéficie de lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute et on peut citer les bijoux mélodiques que sont le mid-tempo rythmé 'Freedom', les entraînants 'Your Voice Inside My Head' et 'Modern Lies' ou encore l'énergique 'Once Upon A Time' qui nous ramène au meilleur du hard rock des années 70/80 sans oublier la belle ballade 'Love Without A Net'. Bref, 'Lazarus Dream' confirme avec ce deuxième album tout le bien que l'on pensait d'eux avec leur premier LP 'Alive' et 'Lifeline' devrait venir se rajouter à la discographie d'un bon nombre d'amatrices et d'amateurs de hard rock mélodique...

Interprêtes

Carsten Schulz (Chant), Markus Pfeffer (Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Derek Sherinian (Claviers), Jorris Guilbaud (Claviers), Thomas Nitschke (k), Markus Kullmann (Batterie), Andy Lübbert (p), Thomas Rieder (Piano)


Artiste : AnaphorA

Album : Exode

Date de Sortie : 31-01-2022

Ajouté le : 26-06-2022

Je reviens sur un album sorti il y a déjà plusieurs mois qui n'a pas fait le buzz sur internet et qui est le 3ème enregistrement studio des Français d'AnaphorA', formation créée au début des années 2000 et qui a enregistré deux albums (qu'il est bien difficile de trouver sur Spotify car le groupe y possède 2 pages différentes), 'Après les rêves' en 2006 et 'Réalité Virtuelle' en 2010. Je l'avoue, je ne connaissais absolument pas 'AnaphorA', et c'est en tombant par hasard sur une chronique de 'Rock Meeting', bien isolée sur le web, que j'ai découvert 'Exode'. Après une première écoute, je me suis retrouvé dans un univers familier mêlant rock progressif avec des influences de chanson Française et, même si on sait que le rock progressif n'est pas très populaire en France, le moins que l'on puisse dire est que cet album mériterait une promotion beaucoup plus importante.

En effet, tout est réuni pour nous offrir un très bon album de rock progressif : pour commencer, le thème de l'Exode' est décliné sous toutes ses formes et l'ensemble forme un album concept sur la nécessité de l'être Humain de fuir la planète Terre qu'il a définitivement abimé et de trouver un autre monde qui pourra l'accueillir. Ensuite, le côté progressif est mis en avant dans de nombreuses ambiances dégagées tout au long de chaque titre, les sections chantées et instrumentales étant bien réparties, l'ensemble bénéficiant d'une production irréprochable. Enfin, chaque membre du groupe amène sa pierre à l'édifice : tout d'abord, 'Cathy Soler' nous offre de magnifiques prestations vocales dans un registre clair puis, les parties instrumentales sont toujours accrocheuses et 'RV Math' nous délivre de magnifiques solos de guitare, sans oublier la section rythmique qui est toujours très imaginative. Au menu de cet opus, 13 titres pour une heure d'écoute qui débute par un court prologue instrumental plantant le décor et qui fait ensuite défiler des mélodies accrocheuses en commençant par 'L'ennemi du bien' qui débute sur un lent tempo et qui prend ensuite son envol dans une rythmique plus rapide dégageant un sentiment d'urgence, puis, 'Trop tard' montre, à l'inverse, une première partie énergique qui est le constat amère de cette incapacité de pouvoir sauver la planète et qui se poursuit en deuxième partie sur une rythmique plus posée débutant par un solo de guitare poignant. On continue notre voyage musical avec l'énergique 'Dans la torpeur' avec son crescendo rythmique final remarquable puis 'Partir loin d’ici', qui est le constat de devoir quitter le Terre, nous offre de nouvelles lignes mélodiques mémorables et une deuxième partie poignante avec 'Cathy Soler' qui me fait penser aux intonations de 'Daniel Balavoine' en faisant passer les mêmes émotions, le solo de guitare final étant également de toute beauté. La suite continue dans cette voie avec des compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres, chacune délivrant son morceau de l'exode, avec toujours des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement et des atmosphères allant d'un énergique 'Changer d'Univers' à un 'Erreur de genèse' qui termine magnifiquement l'album dans une ambiance plus posée avant le court épilogue instrumental.

En résumé, les Français d'AnaphorA', après plus de 10 années d'absence, sortent un très bel album qui devrait les relancer sur la scène du rock progressif Français car, c'est certain que chanter dans la langue de Molière, n'est pas un atout pour l'international mais, d'un autre côté, quitte à passer pour un égoïste, permet pour nous Français d'ajouter un attrait non négligeable à cette œuvre musicale très aboutie...

Interprêtes

Cathy Soler (Chant), RV Math (Guitare), Laurent Melle (Basse)


Artiste : Deep Sun

Album : Dreamland – Behind The Shades

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 28-06-2022

Les Suisses de 'Deep Sun' nous avait gratifié d'un très bon premier album en 2016 avec 'Race Against Time' et 2019 a vu la sortie de leur deuxième album 'Das Erbe der Welt'. Avec ce troisième enregistrement studio 'Dreamland – Behind The Shades', ils confirment qu'ils sont devenus une valeur solide sur la scène du métal symphonique. Toujours emmenés par la chanteuse 'Debora Lavagnolo' qui a encore pris de l'aisance dans tous les compartiments vocaux, le seul changement de line-up est le remplacement du guitariste 'Pascal Töngi' par 'Stephan Riner'. On embarque dans 47 minutes de métal symphonique classique avec des orchestrations fournies, une section rythmique énergique et des guitares amenant la puissance du métal, l'ensemble étant très mélodique et, de ce fait, accessible dès la première écoute.

Après l'introduction orchestrale 'Prologue', de mise dans ce style de musique, la chanson titre donne un très bon aperçu du style des Suisses avec une alternance de sections puissantes et d'autres beaucoup plus posées, ce qui amène une belle variété et originalité à l'ensemble, 'Debora Lavagnolo' montrant déjà tout son talent vocal dans les parties plus calmes qui la mettent encore plus en valeur. Suit le hit entraînant 'Dreammaster' qui a fait l'objet d'une vidéo (voir ci-dessus) et qui nous délivre des lignes mélodiques mémorables, puis, 'Living The Dream' poursuit dans cette voie avec un une nouveau joyau mélodique énergique qui devrait bien fonctionner en concert. Bénéficiant de très beaux chœurs, 'Killer In A Dream' (voir la vidéo ici) est typique d'un métal symphonique grandiose avec de remarquables orchestrations, puis, 'In Silence' est la ballade de l'album dans laquelle 'Debora Lavagnolo' nous charme avec son chant mélodieux et qui montre tout le chemin parcouru depuis le premier EP de 2014, l'émotion dégagée me faisant faire le parallèle avec une certaine 'Tarja'. Suit 'Secret Garden' qui développe de très belles alternances rythmiques, passant d'une lente procession marquée à un tempo très entraînant, puis, 'Mitternachtstanz' nous emmène dans une joyeuse danse aux sonorités folk et 'Hands In Anger', après une courte et calme introduction, flirte ensuite avec du métal gothique mis en avant par des growls accompagnant 'Debora Lavagnolo', le tout dans une cadence effrénée que l'on retrouve également dans le titre suivant 'Rogue (Dreaming Leprechaun Pt. II)' mais, cette fois, dans un style proche du power métal, et qui nous offre une mélodie addictive, l'album se terminant par 'Euphoria' qui résume bien l'ensemble par une succession de différentes ambiances typiques d'un métal symphonique épique et mélodique.

En résumé, les Suisses de 'Deep Sun', même s'ils ne révolutionnent pas le genre, sortent un excellent album avec une chanteuse qui rivalise désormais avec les meilleures frontwoman de métal symphonique, et 'Dreamland – Behind The Shades' comportent des compositions variées qui possèdent toutes des lignes mélodiques accrocheuses qui devraient faire des heureux chez tous les fans de ce style...

Interprêtes

Debora Lavagnolo (Chant), Stephan Riner (Guitare), Tom Hiebaum (Claviers), Tobias Brutschi (Batterie), Angelo Salerno (Basse)


Artiste : RanestRane

Album : Apocalypse Now

Date de Sortie : 14-06-2022

Ajouté le : 02-07-2022

Je vous avais présenté leur reprise de la bande originale de 'Starchild' de la série des 'Odyssey de l’Espace' de 'Stanley Kubrick' qu'ils avaient sorti en 2018 et 'RanestRane' ont depuis enregistré la bande son du film d'Alan Parker', 'The Walls' des 'Pink Floyd' que l'on peut retrouver sur spotify ici. Pour leur dernier album, les Italiens ont choisi de revisiter la bande son du film de 'Francis Ford Coppola', 'Apocalypse Now' sorti en 1979 et ils ont décidé de chanter les paroles dans leur langue natale. On retrouve donc des interprétations qui transforment cette bande son en une suite d'ambiances progressives avec des lignes mélodiques originales accessibles, comme le premier titre 'Saigon' qui est partagé en deux avec une première partie instrumentale rappelant le début des 'Floyds' avec les sonorités de 'One Of These Days' puis, une magnifique deuxième partie chantée qui déroule une mélodie paisible. Au rayon des longs développements, on est gâté puisque ce sont 3 titres qui dépassent les 10 minutes avec les 20 minutes de 'Napalm', en 4 parties, dans lesquelles on traverse de multiples paysages sonores différents, puis 'The Eden Cries' nous offre des atmosphères contrastées alternant différentes intensités avec des claviers à la 'Keith Emerson' nous ramenant quelques décennies en arrière et enfin, les 16 minutes de 'The Horror', coupées en 6 sections, nous plongent dans un remarquable patchwork d'ambiances différentes, tantôt paisibles, tantôt plus tourmentées. Autour de ces compositions gargantuesques, viennent se rajouter d'autres titres tous aussi attachants avec les deux parties de 'Cuore di Tenebra' qui présentent deux visages différents, 'Playmate' qui nous ramène encore aux 'Floyds' mais cette fois dans la période de 'The Wall' et la composition finale 'Un Nuovo Dio' qui clôture l'album de belle manière avec des lignes mélodiques mémorables. Bref, les Italiens de 'RanestRane' montrent une fois de plus tout leur talent pour reprendre des bandes sons qu'ils s'approprient et ce dernier album 'Apocalypse Now' se rajoute aux précédentes reprises et devrait plaire à tout un public aimant un progressif imaginatif et mélodique...

Interprêtes

Massimo Pomo (Guitare), Riccardo Romano (Claviers, Chœurs), Maurizio Meo (Basse), Daniele Pomo (Batterie, Percussions, Chant)


Artiste : Solace Supplice

Album : Liturgies Contemporaines

Date de Sortie : 15-06-2022

Ajouté le : 03-07-2022

En parallèle du projet 'Nine Skies', les Français 'Anne-Claire Rallo' et 'Eric Bouillette' rejoint par 'Jimmy Pallagrosi' ont crée un nouveau projet 'Solace Supplice' en 2020 et un premier EP éponyme est sorti en Juillet 2020 avec 5 compositions (voir ici). Avec 'Liturgies Contemporaines', ils nous offrent un agréable mariage entre du rock et de la chanson Française et nous délivrent en plus des 5 compositions déjà connues de l'EP, 6 autres titres, l'ensemble étant composé par 'Eric Bouillette' et les textes écrits par 'Anne-Claire Rallo'.

On est donc embarqué dans cet univers, tantôt assez noir et tantôt plus enjoué en commençant par 'Le tartuffe exemplaire' avec sa rythmique rapide dans une ambiance d'urgence avec un magnifique texte enflammé et corrosif. Dans ce style, on est également séduit par 'Les miradors' et un nouveau texte poignant, 'Sunset Street' et sa rythmique obsédante et 'Schizophrénie Paranoïde' qui montre également un visage tourmenté. Plus modérés mais tout autant attachants, on ne passera pas à côté d'A demi-maux' avec son accompagnement de guitare 'Floydien' et avec son très beau solo de saxophone, puis le poétique 'Cosmos Adultérin' déroule sa lente mélodie lancinante alors qu'avec 'Au cirque des âmes', on est embarqué dans une magnifique ritournelle entraînante qui prend ensuite de l'ampleur avec l'entrée en piste de la guitare saturée. Dans la grande tradition du rock progressif Français, 'En guidant les hussards' fait penser à la poésie que dégage certaines compositions d'Ange et, sur ce titre, 'Laurent Benhamou' nous délivre un solo de saxophone émouvant, puis, après l'instrumental de la chanson titre (voir vidéo ci-dessus), 'Dans la couche du diable' est encore un joyau mélodique qui déploie un lent tempo déversant un texte prenant et qui offre un très beau solo de guitare en milieu de titre, l'album se terminant par un autre moment fort avec 'Marasmes et décadence', dans une atmosphère fusionnant admirablement une tension énorme et une douceur amené par l'accompagnement au piano et aux quelques vocalises envoutantes.

En résumé, les Français de 'Solace Supplice' sortent un premier album fort en émotion qui montre tout le talent de cette formation originale qui réussit à fusionner des textes en même temps prenants et remplis de poésie avec du rock teinté de progressif...

Interprêtes

Eric Bouillette (Chant, Guitare, Claviers, Violon), Anne-Claire Rallo (Claviers, Basse), Jimmy Pallagrosi (Batterie), Willow Beggs (Basse) + Invités : Laurent Benhamou (Saxophone)


Artiste : Jorn

Album : Over the Horizon Radar

Date de Sortie : 17-06-2022

Ajouté le : 04-07-2022

Le Norvégien 'Jorn Lande' est bien connu de la scène du heavy métal depuis plus de 20 ans avec une discographie qui devient très conséquente : pour ses cinquante ans, il a sorti en 2018 le coffret anniversaire '50 Years On Earth - The Anniversary Box Set' avec pas moins de 12 albums puis son dernier enregistrement studio de 2020, 'Heavy rock radio II – Executing the classics' était consacré à des reprises qui nous faisaient remonter avec bonheur quelques décennies en arrière, sans oublier entre temps sa participation au projet 'Avantasia' de 'Tobias Sammet'. Toujours sous l'effigie de 'Frontiers Music' (on retrouve maintenant naturellement 'Alessandro Del Vecchio' aux claviers), 'Over the Horizon Radar' est donc son dernier bébé, toujours avec les guitaristes qui le suivent depuis pas mal de temps, 'Tore Moren' et 'Adrian SB', le bassiste 'Nik Mazzucconi' ('Shining Black', 'Edge Of Forever', 'Sunstorm') et le batteur 'Francesco Jovino' ('Hardline'). Sans révolutionner le genre, ils continuent de nous distiller du bon heavy métal avec 10 nouveaux titres plus la version étendue de 'Faith Bloody Faith' qui avait été écrit pour le concours Norvégien de la chanson devant représenter la Norvège à l'Eurovision et qui termine de belle manière l'album. Pour vous donner un aperçu de cet album, 3 vidéos sont disponibles sur le page youtube de 'Frontiers Music', 'Over The Horizon Radar', 'Dead London' et 'One Man War', qui sont un bon résumé de ce qui vous attend dans ce nouvel opus. Et si vous accrochez à ces compositions, vous devriez également adopter les puissants mid-tempo que sont 'My Rock and Roll' propice au headbang, 'Special Edition' montrant tout le talent vocal de 'Jorn Lande', 'Ode to The Black Nightshade' et sa mélodie mémorable ou encore 'Believer', plus classique mais très efficace. Bref, on passe un très bon moment à l'écoute de ce dernier opus de 'Jorn Lande' qui nous montre qu'il est toujours un des meilleurs chanteurs de ce style et 'Over the Horizon Radar' devrait plaire non seulement à l'ensemble des fans du Norvégien mais à tout un public aimant un heavy métal accrocheur et mélodique...

Interprêtes

Jorn Lande (Chant), Adrian SB (Guitare), Tore Moren (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Francesco Jovino (Batterie)


Artiste : Eye of Melian

Album : Legends of Light

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 05-07-2022

L'annonce de la séparation de 'Delain' en 2021 avait fait grand bruit dans le monde du métal symphonique, puis, chaque membre du groupe est parti vers d'autres projets, 'Charlotte Vessels' sortant l'album solo 'Tales From Six Under Feets' qui montrait une autre facette de la chanteuse, le guitariste 'Timo Somers' s'en allant participer au dernier album 'Revel In Time' du projet 'Star One' d'Arjen Anthony Lucassen', le bassiste 'Otto Schimmelpenninck van der Oije' rejoignant le groupe de death/doom metal mélodique 'Coldbound' et le batteur 'Joey Marin de Boer' participant à plusieurs projets dont le groupe de rock/métal alternatif 'Dear Mother'. Quant au claviériste 'Martijn Westerholt', il a créé un nouveau projet, 'Eye Of Melian', avec la chanteuse Finlandaise 'Johanna Kurkela', compagne du claviériste 'Tuomas Holopainen' de 'Nightwish' avec qui elle partage le projet 'Auri'. Avec la parolière Américaine 'Robin La Joy', l'arrangeur orchestral et producteur finlandais 'Mikko P. Mustonen', auxquels on peut rajouter des invités de renoms, ils nous proposent leur premier album 'Legends of Light' issu d'un financement participatif.

Pour vous présenter cet album, je reprendrai la très belle présentation (et très juste) de leur page bandcamp : " Venez errer dans un vide sans étoile, trouvez du réconfort dans une forêt enneigée silencieuse et naviguez au-delà du bord de la carte. C'est l'Œil de Mélian. La musique d'Eye of Melian' a été décrite comme une musique de film symphonique luxuriante - dévoilant des paysages épiques et élégants dans l'esprit. Leur musique inspirée par la fantaisie et leurs thèmes lyriques emportent facilement l'auditeur vers des royaumes d'un autre monde. ". On est donc emmené dans un univers musical fait de douceur et de sérénité dans lequel le travail d'équipe des quatre artistes est un pure régal : l'ambiance des compositions de 'Martijn Westerholt' sont une véritable source d'évasion, les orchestrations de 'Mikko P. Mustonen' amènent ce petit plus qui contribue largement au côté féérique, les paroles de 'Robin La Joy Westerholt', la femme de Martijn, ajoutent une dimension poétique et imaginaire et, pour finir, la voix angélique de 'Johanna Kurkela' nous fait monter bien au chaud sur un petit nuage douillet du début à la fin de ce très bel album.

En résumé, 'Eye Of Melian' est un projet bien à part qui nous fait parcourir des contrées imaginaires en nous plongeant dans de la musique enchanteresse et remplie de tranquillité et, j'ai souvent l'habitude d'emprunter cette strophe de l'invitation au voyage de 'Charles Baudelaire' qui est encore pleinement adaptée à 'Legend of Lights' : " là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté"...

Interprêtes

Martijn Westerholt (Claviers, Chœurs), Johanna Kurkela (Chant), Robin La Joy Westerholt (Chœurs), Mikko P. Mustonen (Orchestrations) + Invités : Troy Donockley (Cornemuse, Flûtes), Leah (Chant), Shir-Ran Yinon (Violon, Alto)


Artiste : Dawn of Destiny

Album : Of Silence

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 07-07-2022

Les Allemands de 'Dawn of Destiny' ont déjà environ 15 ans d'existence et, après 'To Hell' en 2015 et 'The Beast Inside' en 2019, voici leur 8ème enregistrement studio, 'Destiny Of Silence'. J'ai toujours bien aimé cette formation qui a évolué au fil du temps, si bien qu'on leur a collé pas mal d'étiquettes liées au métal : power, death, trash (peut-être excessif), gothique, dark et enfin symphonique, ce qui n'est pas faux en soi et qui finalement montre bien la variété de styles. Bien entendu le power métal est une sorte de fil conducteur car tout est mis en œuvre pour nous offrir des riffs incisifs et puissants de guitare tout au long de l'album et pour le reste, à la première écoute, on retrouve ce patchwork de styles décrits plus haut et plus ou moins intégrés dans les 13 compositions et la grosse heure d'écoute de 'Destiny Of Silence'.

Et pour commencer, le long développement 'We Are Your Voice' contient pas mal d'ingrédients différents avec une construction recherchée alternant différentes intensités mais également avec des arrangements symphoniques remarquables et une section vocale particulièrement riche grâce au magnifique duo mixte 'Jeanette Scherff'/'Jens Faber' qui nous offre une première prestation très expressive. Amatrices et amateurs de gros riffs qui vous font headbanguer à vous décrocher la tête, suit un énorme 'Judas In Me' qui renverse tout sur son passage avec une mélodie simple mais tellement efficace, puis, 'Childhood' en rajoute une couche avec des lignes mélodiques addictives qui se rapprochent de ce que peuvent faire les Allemands de 'Mono Inc.'. Dans un train d'enfer, déboule ensuite 'Say My Name' qui peut rappeler certaines compositions de 'Therion' grâce à de riches arrangements vocaux et des lignes mélodiques proches de ce que compose 'Christofer Johnsson', puis, changement de décor avec la rythmique tribale de 'White Mystery' qui nous assène un hymne puissant avec des accélérations dans lesquelles 'Jeanette Scherff' déploie un chant énergique en alternance avec des growls rageurs de 'Jens Faber'. Avec 'Not The Way Is', les lignes mélodiques accrocheuses poursuivent dans une rythmique entraînante et le refrain mémorable peut rappeler la fougue et l'enthousiasme du métal symphonique de 'Visions Of Atlantis', puis, place à l'instant ballade avec 'Little Flower' qui offre une mélodie très classique mais tellement efficace qui devrait voir tout un public balancer lentement les bras de gauche à droite en concert avec ce ton supplémentaire en fin de titre amenant une émotion supplémentaire. Compte tenu de la diversité de cette première partie d'album, les compositions sont passées très vite et la deuxième partie continue sur le même rythme, avec 'Burning Heart' qui nous ramène encore à 'Mono Inc.' avec sa mélodie entraînante et la voix grave de 'Jens Faber' qui a des airs de 'Martin Engler', puis 'Silence' est une nouvelle ballade, toute autant addictive que la première, qui est suivie de 'Run' avec son refrain joyeux à reprendre en chœurs en concert et 'The Curse' continue dans cette voie avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses, un accompagnement de cordes qui s'intègre très bien à la rythmique enlevée et un solo de guitare remarquable. Et l'album se termine en beauté avec, tout d'abord, un dansant 'Inner Voice' bien sympathique et sa rengaine qui risque de vous trotter dans la tête toute la journée et, ensuite, le long développement très original qui fait cohabiter un piano classique avec des riffs de guitares saturés et qui offre une construction contenant plusieurs parties différentes emmenant une légère dose de progressif.

En résumé, les Allemands de 'Dawn Of Destiny' sortent un très bel album, varié, dense et mélodique qui s'écoute avec bonheur de la première à dernière composition sans aucune lassitude : que vous soyez amatrice ou amateur de power métal, métal symphonique, métal gothique ou encore de métal mélodique, vous devriez, sans aucun doute, adhérer assez rapidement à ce 'Of Silence'...

Interprêtes

Jeanette Scherff (Chant, Chœurs), Jens Faber (Basse, Piano, Chant, Chœurs), Veith Offenbächer (Guitare), Dirk Raczkiewicz (Claviers), Philipp Bock (Batterie) + Invités : Chris Harms (Chant), Laura Wessels (Violon), Gerd Fischer (Violoncelle)


Artiste : Yael Naïm

Album : Live Solo In Paris

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 14-07-2022

J'ai toujours aimé les grands écarts en musique et j'essaie particulièrement dans myprogmusic de mettre à la suite l'une de l'autre, des chroniques d'artistes très différents. Les 3 dernières chroniques étaient consacrées au métalleux de 'Black Stone Cherry', puis à la talentueuse chanteuse Américaine 'Janiva Magness' et enfin à l'énergie des hymnes des Suédois de 'Sole Syndicate'. Donc, sans transition, c'est la chanteuse, auteure et compositrice 'Yael Naïm' qui est maintenant à l'honneur avec un concert intimiste qu'elle a enregistré dans l’Église Saint-Eustache à Paris ce qui amène une acoustique toute particulière à ce magnifique live. Bien évidemment, son répertoire se prête admirablement à ce style dépouillé et lui permet, je la cite, " de pouvoir improviser et de laisser les chansons m’emmener là où mon émotion du moment m’emporte. Pendant ces moments-là, je sens que je peux m’envoler. ". Et pour illustrer ses propos, je vous donnerai simplement l'exemple du titre emblématique 'New Soul' qui a fait le tour de la planète et qui est méconnaissable mais tellement émouvant. On se laisse donc emporter pendant une heure et quart dans un magnifique voyage hors du temps et pour vous rendre compte de cette merveilleuse atmosphère, trois vidéos sont disponibles sur youtube dans lesquelles elle est accompagnée d'artistes invités : tout d'abord, le poignant Daddy avec son frère 'Eyal Naïm', puis Watching You avec la chanteuse 'Anaiis' et Lonely avec la chanteuse 'Celia Kameni'. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce magnifique concert nous permet de partager ces instants uniques avec 'Yael Naïm' et on redécouvre cette artiste authentique dans une atmosphère épurée qui ne garde que la substantifique moëlle de la musique, amenant une dimension supplémentaire émotionnelle exceptionnelle...

Interprêtes

Yael Naïm (Chant, Piano, Guitare) + Invités : Eyal Naïm (Chant), Anaiis (Chant), Celia Kameni (Chant)


Artiste : YYNOT

Album : Light and Shade

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 09-07-2022

Je ne connaissais par les Américains de 'YYNOT', formation qui a été créée par le multi-instrumentaliste producteur et auteur 'Billy Alexander' et le bassiste 'Tim Starace' en 2015. Ils ont commencé par faire des covers de 'Rush' que l'on peut découvrir sur leur page bandcamp. C'est en 2018 qu'ils sortent leur premier album éponyme qui est suivi de 'Resonance' en 2019. 'Light and Shade' est donc leur troisième album qui a été enregistré avec la chanteuse ' Rocky Kuner' qui a maintenant quitté le groupe et c'est désormais 'Patty PerShayla' qui la remplace. Ils nous proposent un savant mélange entre pop, rock et hard-rock avec des influences marquées des grands groupes des années 70, 'Rush' en faisant forcément partie.

L'instrumental 'Wire and Wood' nous accueille avec une guitare acoustique sur un thème classique puis, au bout d'une petite minute bascule vers un rock rythmé et entraînant, la section rythmique, basse et batterie menant la danse de belle manière, l'ensemble amenant une bonne dose de progressif avec des changements d'intensité et de tempo, puis, 'Living Proof', entre pop et rock, montre un visage entraînant avec une mélodie qui rentre facilement dans la tête et me fait un peu penser au style de certaines premiers titres des 'Pretenders', certainement par le biais du jeu de guitare. Plus cool et flirtant avec une ambiance Westcoast, 'Fall from the Sky' nous offre un doux chant harmonieux de 'Rocky Kuner' et un très beau solo de guitare de 'Billy Alexander', puis, plus énergique, 'Mask' continue dans ce rock direct et efficace très seventies. Changement de décor avec la magnifique ballade semi-acoustique 'Firefly' dans la grande tradition de la chanson Américaine, puis 'Weight of the World' et 'Burning Bridge' reviennent à du rock plus classique avec de nouvelles prestations vocale remarquables de 'Rocky Kuner', l'album se terminant par le mélodique et entraînant 'Stars, Sun and Moon', qui résume bien cet album avec une dernier refrain mémorable.

En résumé, les Américains de 'YYNOT' sortent un album très agréable à écouter qui nous fait surfer sur de la pop/rock accessible en nous faisant remonter aux années 70/80 et on espère qu'ils continueront, avec leur nouvelle chanteuse 'Patty PerShayla', à nous offrir cette qualité de musique dans le futur...

Interprêtes

Rocky Kuner (Chant), Billy Alexander (Guitare, Chant, Chœurs, Claviers), Tim Starace (Basse), Mike Hetzel (Batterie) + Invité : Tony Morra (Batterie)


Artiste : Supersonic Blues Machine

Album : Voodoo Nation

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 10-07-2022

'Supersonic Blues Machine' est une formation Californienne qui est assez récente car leur premier album, 'West Of Flushing, South Of Frisco' date de 2016, et je les avais découvert en 2017 avec leur deuxième album 'Californisoul'. 'Voodo Nation' est donc leur troisième bébé, et, avec un changement de line-up, le chanteur et guitariste 'Kris Barras' ayant remplacé 'Lance Lopez', ils continuent de nous offrir du bon blues/rock. Pour l'occasion et comme on y est habitué maintenant, ils ont invité de prestigieux artistes de la scène blues : on y retrouve, honneur aux dames, la chanteuse Serbe 'Ana Popovic', le chanteur 'Charlie Starr' de 'Blackberry Smoke', le chanteur et guitariste 'Eric Gales' mais aussi 'Solomon Hicks', le guitariste 'Josh Smith', le guitariste 'Sonny Landreth', le chanteur et guitariste 'Joe Louis Walker' et le chanteur et guitariste 'Kirk Fletcher'.

Au niveau du thème développé, pas de surprise, on est en plein dans l'actualité et 'Fabrizio Grossi' déclare l'évidence que certains commencent à comprendre : "Le mécontentement général dans le monde en ce moment est si répandu qu'on nous dit de l'accepter parce que c'est la vie. Non, ce n'est pas la vie ! C'est la façon dont on nous oblige à vivre de nos jours. 'Voodoo Nation' fait référence à l'époque dans laquelle nous vivons, du moins ici aux États-Unis, mais je pense que le monde entier peut s'y retrouver. Nous en arrivons à un point où nous vivons notre vie presque comme des zombies. Nous sommes de petites machines. ". Pour vous donner une petite idée de cet opus, voici trois vidéos qui sont disponibles sur youtube : 'Too Late', '8 Ball Lucy' et 'All Our Love'.

Bref, dans un blues/rock varié et avec des artistes de talents, 'Supersonic Blues Machine' poursuivent leur chemin en nous offrant un nouvel enregistrement studio très agréable à écouter et 'Voodoo Nation' est encore un album à rajouter à la discothèque de tous les fans de la grande tradition de la chanson blues Américaine devenue en quelque sorte intemporelle...

Interprêtes

Fabrizio Grossi (Basse), Kris Barras (Chant, Guitare), Kenny Aronoff (Batterie) + Invités : King Solomon Hicks (Chant), Josh Smith (Guitare), Sonny Landreth (Guitare), Eric Gales (Chant), Joe Louis Walker (Chant), Ana Popovic (Chant), Kirk Fletcher (Chant), Charlie Starr (Chant)


Artiste : Black Stone Cherry

Album : Live From The Royal Albert Hall – Y'All!

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 11-07-2022

Pour n'importe quel artiste de musique, jouer au 'Royal Albert Hall' est une sorte de consécration et les Américains de la formation d'heavy métal 'Black Stone Cherry', pour le vingtième anniversaire du groupe, ont eu la fierté de pouvoir fouler la scène de cette salle légendaire de Londres. Et pour tout vous dire, ils nous offrent un concert d'anthologie dans lequel ils parcourent leur répertoire imposant avec au total 18 titres joués dans une ambiance de folie, le public étant en osmose parfaite avec le quatuor qui sort un set phénoménal sans temps mort en enchainant les titres les uns derrière les autres, 'Chris Robertson' menant sa barque d'une main de maître en libérant une énergie communicatrice tout au long du concert. Pour vous faire une petite idée de l'atmosphère surchauffée de ce live, quatre vidéo sont disponibles sur youtube : Again, Ringin' In My Head, Things My Father Said et Blame it on the Boom Boom. Bref, pas la peine d'en rajouter, pour toutes les amatrices et tous les amateurs de bon heavy métal, il ne vous reste plus qu'à monter le son de quelques décibels et de vous laisser emporter par la vague 'Black Stone Cherry' et, si plus d'affinités, vous pouvez vous procurer le Blu Ray car, dans ce genre d'ambiance, la vidéo est un plus non négligeable pour profiter à fond de ces fantastiques moments de communion entre les artistes et le public...

Interprêtes

Chris Robertson (Chant, Guitare), Ben Wells (Guitare), Steve Jewell Jr. (Basse), John Fred Young (Batterie)


Artiste : Janiva Magness

Album : Hard to Kill

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 12-07-2022

Peu connue de notre côté de l'atlantique, 'Janiva Magness' est une artiste renommée aux Etats-Unis puisqu'elle est déjà sept fois lauréate d'un 'Blues Music Award' et également nominée aux 'Grammy Awards'. Son premier album 'More Than Live' date de 1991 et ce dernier enregistrement studio 'Hard to Kill' est le 16ème de sa carrière déjà bien remplie, son dernier opus de 2019 'Change In The Weather' ayant étant consacré à des reprises de 'John Fogerty'. Ce nouvel opus montre la diversité de cette artiste qui mélange blues, rock, pop, soul et funk en commençant par un entraînant 'Strong as Steel' (voir la vidéo ci-dessus) avec un refrain qui vous rentre dans la tête immédiatement, suivi de 'The Last Time' qui fleure bon un funk intense montrant tout le feeling du chant de Janiva dans cette ambiance à la rythmique marquée. Suit 'Don't You Forget About Me' et qui nous embarque dans de la soul enjouée et dansante, puis 'Fireman' est une très belle ballade dans laquelle l'Américaine exprime toute sa sensualité. En quatre titre, on a déjà un panel diversifié de styles et la suite continue d'alterner ces différentes ambiances et on peut citer les autres titres funky tout aussi accrocheurs que sont 'Lover Girl', 'You And Me' et 'Standing on the Moon' et la deuxième partie met en avant de magnifiques compositions plus intimes que sont 'Comes Around', 'Right Here', 'Closer' et 'Oh Pearl' qui clôture l'album dans une atmosphère très épurée dans laquelle l'Américaine fait passer une émotion palpable. En résumé, 'Javina Magness' nous offre une belle variété de compositions qui démontrent tout son talent de chanteuse et qui devraient toucher un large public aimant ce mélange de styles dans la grande tradition de la chanson Américaine...

Interprêtes

Janiva Magness (Chant), Zach Zunis (Guitare), Dave Darling (Guitare), Jim Alfredson (Claviers), Matt Tecu (Batterie), Gary Davenport (Basse), Brie Darling (Percussions), Andrew Lowden (Chœurs), Bernie Barlow (Chœurs), Sasha Smith (Claviers), John Németh (Chant)


Artiste : Sole Syndicate

Album : Into The Flames

Date de Sortie : 17-06-2022

Ajouté le : 13-07-2022

Dans ma playlist des Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre 2020, je vous avais présenté les Suédois de 'Sole Syndicate' qui avait sorti leur 2ème enregistrement studio 'Last Days of Eden'. Toujours mené par le chanteur et guitariste 'Jonas Månsson, ils récidivent avec un nouvel album, 'Into The Flames', bien rempli puisqu'il totalise 65 minutes d'écoute, et le line-up a subi quelques modifications au niveau de la section guitare, puisque les deux guitaristes présents sur le précédent album ont quitté le groupe, et 'Katja Rasila' vient ajouter une section claviers permettant de moduler les ardeurs des guitares saturées.

D'entrée, avec les trois premiers titres 'Forsaken', 'Count to Zero' et 'Brave Enough', on embarque pour du gros son et des mélodies accrocheuses, la claviériste 'Katja Rasila' permettant au groupe d'amener un liant à l'ensemble. Au rayon des hits puissants, on peut également citer le rapide 'Miss Behave', l'énorme 'Dust of Angels' avec son refrain addictif et la deuxième partie de l'album n'a rien à envier à la première avec un 'Sunset Strip' aux allures AOR, les mid-tempo 'Do You Believe' et 'Freak Like Me' avec leurs rythmiques marquées et leurs refrains mémorables ou encore l'entraînant et puissant 'Back Against the Wall'. Au milieu de toute cette énergie déployée, les Suédois nous offrent des pauses avec le magnifique 'Shadow of My Love' à rajouter aux meilleures ballades power métal mais également, la power ballade 'In The Absence of Light' avec ses très beaux breaks mettant encore en avant 'Katja Rasila', cette fois au piano. Et pour terminer ce superbe album, les 10 minutes de 'Back Against the Wall' nous emmènent dans un long développement alternant sections tranquilles et d'autres plus énergiques amenant un bonne dose de progressif, l'ensemble continuant de bénéficier de lignes mélodiques accessibles.

En résumé, les Suédois de 'Sole Syndicate' sortent un deuxième album dans lequel défilent des titres qui auraient pu chacun faire l'objet d'un single ce qui devrait faire des heureuses et des heureux non seulement chez les fans du groupe mais aussi chez toutes celles et ceux qui naviguent entre hard rock et métal mélodique puissant et accrocheur à la première écoute...

Interprêtes

Jonas Månsson (Chant, Guitare), Katja Rasila (Claviers), Henrik Zetterlund (Batterie), David Gustafsson (Basse)


Artiste : Fallen Sanctuary

Album : Terranova

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 15-07-2022

'Fallen Sanctuary' est né de la rencontre du chanteur 'Georg Neuhauser' de 'Serenity' et du guitariste 'Marco Pastorino' de la formation Italienne 'Temperance' et 'Terranova' est leur premier enregistrement studio. Connaissant le pédigré de chacun des deux artistes, on n'est pas dépaysé et, de plus, le nom de cette formation reprend le titre d'un des albums de 'Serenity' datant de 2008 (voir ici).

Et effectivement, d'entrée avec 'Terranova' (voir vidéo ci-dessus), on retrouve l'esprit de 'Serenity' amené par le chant toujours aussi expressif de 'Georg Neuhauser' (le dernier single de 'Serenity', 'In the Name of Scotland', en est encore la preuve) et la suite continue dans ce métal mélodique énergique avec des mélodies qui vous rentrent immédiatement dans la tête : suivent 'Now and Forever' (voir la vidéo ici) et 'Broken Dreams' (voir la vidéo ici) complètement dans l'esprit du combo Autrichien avec leurs refrains fédérateurs. Et si vous adhérez à ce début d'album, vous devriez également aimer l'entraînant 'Rise Against The World' avec ses belles harmonies vocales, le rapide 'Destiny' avec son refrain addictif ou encore l'efficace 'Trail of Destruction' avec son accompagnement de claviers. Et lorsque les lumières se tamisent, 'Georg Neuhauser' n'a pas son pareil pour nous offrir des bijoux mélodiques, et dans cet album, les ballades sont au nombre de deux avec 'I Can't Stay' et 'Wait for Me' bizarrement relégué en titre bonus. La fin de l'album propose trois reprises en instrumental assez dispensables.

En résumé, ce nouveau projet 'Fallen Sanctuary' des deux compères 'Georg Neuhauser' et 'Marco Pastorino' nous offre du bon métal mélodique avec des compositions marquées de l'empreinte de 'Georg Neuhauser' ce qui devrait plaire à tous les fans de 'Serenity' mais également à toutes celles et ceux qui naviguent entre métal mélodique et symphonique...

Interprêtes

Georg Neuhauser (Chant), Marco Pastorino (Guitare), Alfonso Mocerino (Batterie), Gabriele Gozzi (Basse)


Artiste : CEN-ProjekT

Album : C4

Date de Sortie : 01-07-2022

Ajouté le : 17-07-2022

Toujours très discret sur la toile, l'Allemand 'Chris Engels' n'en est pas moins très actif musicalement car après la sortie de 'The Lost One' début 2022, les albums poussent comme des champignons et spotify en présente trois nouveaux avec des dates de sortie si rapprochées qu'on a du mal à croire que toute cette production a été faite en quelques mois : les albums 'One' et 'The Wind' apparaissent en mai 2022 mais leurs sorties datent à priori, respectivement de 2020 et de 2021. Il a également sorti en solo l'album 'Tesla' que l'on peut entendre sur youtube ici et cette chronique concerne donc son dernier album du projet 'CEN-Projekt', 'C4', sorti il y a quelques jours.

Pour cet opus, les paroles sont empruntées à différents poètes et, musicalement, on retrouve ce progressif hérité des années 70 qui m'avait bien plu dans l'album précédent : 'Peace Restored' nous accueille avec une mélodie entraînante à la rythmique marquée dans une ambiance semi-acoustique mélangeant des influences folk et progressive, puis, 'Arrival in the Land of Freedom' est plus tranquille et déploie un lent tempo, la deuxième partie amenant un très beau break pour repartir sur le thème de départ. Suit 'Memory' qui continue dans ce progressif atmosphérique déroulant une nouvelle mélodie mémorable, puis, on retrouvera cette ambiance par la suite sur des titres comme les très beaux 'Bedouin Song', 'The Princess', 'The Two Friends' ou encore 'Solitude' qui termine l'album en beauté, l'ensemble bénéficiant de prestations vocales remarquables qui peuvent faire penser aux atmosphères dégagées par certains artistes comme 'Ray Wilson', 'Bjørn Riis' ou encore 'Yogi Lang', le chanteur de 'RPWL'.

En résumé, c'est encore un bel album à mettre au crédit de l'Allemand 'Chris Engels' qui s'occupe de toutes les étapes, de la composition à l'enregistrement, le bassiste 'Wolfang Kropf' l'accompagnant sur certaines compositions, et ce dernier album 'C4' devrait plaire à tout un public aimant les références que j'ai citées plus haut et on pourrait en rajouter d'autres qui ont sorti un album récemment comme les Allemands de 'starfish64' ou les Norvégiens de 'Laughing Stock' ou encore les Anglais de 'Kaprekar's Constant'...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Tous les instruments), Wolfgang Kropf (Basse)


Albums non chroniqués dans myprogmusic au 2ème trimestre 2022

Cette playlist présente des albums sortis au 2ème trimestre 2022 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Avril 2022
01/04/2022 David Judson Clemmons - Lights For The Living - Métal progressif
01/04/2022 Dreamtale - Everlasting Flame - Power métal
01/04/2022 False Memories - Live Until the Twilight - Métal symphonique/gothique
01/04/2022 Varjo-Orkesteri - Prima Volta - Rock progressif
08/04/2022 Renaissance - Live at Fillmore West 1970 - Rock progressif
08/04/2022 Rémi Orts Project - Desert Wind - Rock Progressif
11/04/2022 tRKproject - Books That End in Tears - Rock Progressif
15/04/2022 The Light In The Ocean - Deep Reef Dream - Rock Progressif
15/04/2022 Tyler Gilbert - Kill The Magic - Rock
15/04/2022 Nazareth - Surviving The Law - Hard rock
16/04/2022 Dead End Space - Cosmic Comedian - Rock progressif
20/04/2022 The John Irvine Band - Psychopomp - Jazz Rock
22/04/2022 Amanda - Weltenraum - Rock psychédélique
22/04/2022 Sideless - Choose the Way - Rock progressif
24/04/2022 Evendusk - Roses of the Dusk - Métal Gothique
29/04/2022 Alex Carpani - Microcosm - Rock progressif/symphonique
02/05/2022 Arnaud Quevedo - Roan - Jazz Rock
06/05/2022 Pure Reason Revolution - Above Circus - Rock progressif
06/05/2022 Halestorm - Back From the Dead - Hard rock
06/05/2022 Black Eye - Black Eye - Métal mélodique
06/05/2022 Jani Liimatainen - My Father's Son - Métal mélodique
13/05/202 Anniken - Climb Out Of Hell - Rock/Hard rock mélodique
13-05-2022 Graham Bonnet Band - Day out in Nowhere - Hard rock mélodique
13/05/2022 Orkan - Livsgaranti - Rock progressif rétro
13/05/2022 Zero Hour - Agenda 21 - Métal progressif
20/05/2022 Black Code - Black Code - Hard rock
27/05/2022 Dopapod - Dopapod - Rock/Jam progressif
27/05/2022 Passage - Voyage - Rock instrumental progressif
03/06/2022 All Things Fallen - Shadow Way - Métal progressif/mélodique
03/06/2022 Leonard Cohen - Hallelujah & Songs from His Albums - Chanson
06/06/2022 Antony Kalugin - Rebirth - Rock instrumental progressif
10/06/2022 Wardruna - Kvitravn – First Flight of The White Raven - Musique folklorique nordique
10/06/2022 Windrose - Warfront - Power métal
10/06/2022 Majesty of Revival - Pinnacle - Métal progressif
10/06/2022 Deathwhite - Grey Everlasting - Métal gothique
10/06/2022 Magica - Luna Nebuna - Métal symphonique
17/06/2022 Wayward Sons - Score Settled - Hard rock
17/06/2022 Civil War - Invaders - Power métal
17/06/2022 Dan Reed Network - Let's Hear It For The King - Pop/Rock/Hard rock
17/06/2022 Seven Kingdoms - Zenith - Power métal
17/06/2022 Charlie Griffiths - Tiktaalika - Métal progressif
24/06/2022 Victorius - Dinosaur Warfare Pt. 2 – The Great Ninja War - Power métal
24/06/2022 Chris Antblad - Sweet Surrender - Pop/Rock


Artiste : Inhalo

Album : Sever

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 19-07-2022

'Sever' est le premier album d'un nouveau projet 'Inhalo', formation Hollandaise entre rock et métal progressif, mais 'Fons Herder' n'est pas un inconnu puisqu'il était le créateur du groupe de progressif 'A Liquid Landscape' dont le dernier album 'The Largest Fire Known To Man' date de 2014. On retrouve dans leur musique de multiples influences et on peut citer tous les grandes formations à étiquettes multiples progressives que sont 'Porcupine Tree', 'Haken', 'Pain Of Salvation' ou encore 'Riverside'. Compte tenu de ces références, vous vous doutez que leurs compositions demandent quelques écoutes avant de bien s'en imprégner et d'en tirer toute la richesse car ils nous emmènent dans un très beau voyage, dense et fait de multiples changements d'ambiances.

Pour illustrer cela, les deux premiers titres 'Omiscient Being' et 'Subterfuge' n'en forment qu'un et, on est accueilli par un magnifique instrumental au piano, me rappelant certaines improvisations du regretté 'Keith Emerson', qui ne laisse, en aucun cas, présager de la suite, car 'Subterfuge' nous emmène dans un univers fait de tensions et de détentes, alternant des sections puissantes et d'autres beaucoup plus calmes, le côté mélodique étant bien présent et amenant une certaine accessibilité. De plus, l'enregistrement bénéficie d'une production irréprochable avec une dynamique extraordinaire, que ce soit dans les passages puissants ou les plus calmes, le chant puissant de 'Fons Herder' s'intégrant remarquablement dans l'ensemble. Le titre suivant 'Sisyphean' poursuit avec du gros son dans une ambiance plus posée qui bénéficie d'une section rythmique inventive et d'un passage instrumental remarquable dans la deuxième partie, puis, 'Pretenders' adoucit encore le propos sous la forme d'une très belle ballade atmosphérique en crescendo complètement dans le même climat que certains titre du dernier 'Porcupine Tree'. Suit 'Eventide' qui débute avec quelques sonorités Hindouistes qui nous embarquent dans un voyage sonore dépaysant, la section des percussions ajoutant encore à ce climat exotique, et qui alterne ensuite avec des sections puissantes et des lignes mélodiques mémorables. Avec 'Mirror Door', on retrouve cette juxtaposition de tensions et de détentes amenée par des alternances entre passages calmes et d'autres dégageant une énergie extraordinaire (magnifique passage à 2.50 avec la partie a capella de 'Fons Herder' qui durcit ensuite son chant en amenant une puissance remarquable) ce qui en fait, pour moi une des pièces majeures de l'album, tout comme le long développement 'Last Vestige', qui suit, et qui montre un climat plus tourmenté avec une section rythmique répétitive qui amène une tension palpable tout au long du titre et qui se relâche dans un refrain puissant et percutant. Et l'opus se termine, comme il avait commencé, par la courte et douce virgule pianistique 'Sever' aux sonorités contemporaines.

En résumé, ce nouveau projet 'Inhalo', produit par le nouveau label Néerlandais 'Construction Records' est une très bonne surprise 2022 et devrait toucher un public amateur d'un progressif moderne et inventif, à l'image de ce que peuvent produire les formations majeures citées en introduction de cette chronique...

Interprêtes

Fons Herder (Chant), Roy Willems (Guitare), Peter Cats (Basse), Pepijn Gros (Batterie) + Invité : Tim Gros (Piano), Vincent Sjoerd Swierstra (Sarangi)


Artiste : Derek Sherinian

Album : Vortex

Date de Sortie : 01-07-2022

Ajouté le : 20-07-2022

Son dernier album 'The Phoenix' date de fin 2020 et le claviériste de 'Sons Of Apollo', 'Derek Sherinian', ressort un nouvel opus avec de nouveau une liste impressionnante de guitaristes renommés qui participe chacun à au moins une composition : on retrouve 'Joe Bonamassa', 'Michael Schenker', 'Mike Stern', 'Nuno Bettencourt', 'Ron "Bumblefoot" Thal', 'Steve Lukather', 'Steve Stevens' et 'Zakk Wylde'. Bâti sur un patchwork de styles différents, il nous offre 8 titres allant du rock au funk en passant par du jazz et du métal, tout ceci s'inscrivant bien entendu dans des cheminements progressifs recherchés et assez complexes dans lesquels les artistes invités déploient tout leur talent, l'ensemble restant toujours très mélodique. On est donc embarqué dans un tourbillon instrumental nous faisant passer d'un hard-rock énergique avec 'The Vortex' à un exotique 'Die Kobra' mélangeant orient et occident en passant par un entraînant 'Fire Horse', fusionnant rock et jazz, climat que l'on retrouve également dans 'Seven Seas' mais qui alterne cette fois rock et jazz sans oublier le funky 'Key Lime Blues' et 'Nomad's Land' mélangeant jazz et funk faisant penser à 'Herbie Hanckock' dans les années 80. Et pour les fans de longs développements, 'Aurora Australis' résume l'ensemble en faisant cohabiter tous les styles présents sur l'album avec une construction complexe et imaginative dans laquelle 'Derek Sherinian' et 'Ron "Bumblefoot" Thal' font preuve d'une très belle complémentarité. Bref, comme il l'avait déjà fait avec son dernier opus 'The Phoenix', 'Derek Sherinian' continue de nous offrir des compositions recherchées et imaginatives mettant en avant son talent de compositeur et sa virtuosité d'interprète qu'il partage avec la crème des guitaristes invités pour l'occasion, ce qui fait de 'Vortex' un album très riche et très dense destiné à un public d'avertis aimant la musique progressive instrumentale...

Interprêtes

Derek Sherinian (Claviers), Simon Phillips (Batterie), Tony Franklin (Basse) + Invités : Joe Bonamassa (Guitare), Michael Schenker (Guitare), Mike Stern (Guitare), Nuno Bettencourt (Guitare), Ron "Bumblefoot" Thal (Guitare), Steve Lukather (Guitare), Steve Stevens (Guitare), Zakk Wylde (Guitare)


Artiste : Amarok

Album : Hunt Live 2018

Date de Sortie : 07-07-2022

Ajouté le : 22-07-2022

J'avais chroniqué son album 'Hunt' à sa sortie en 2017 et le chef d'orchestre d'Amarok', 'Michal Wojtas', après l'album 'The Storm' en 2019 et 'Hero' en 2021, vient de sortir un live enregistré à Poznam en 2018 qui contient 5 des 9 compositions de 'Hunt'. Accompagné par ' Konrad Pajek' à la guitare et aux chœurs, 'Maciej Caputa' aux claviers et 'Paweł Kowalsk' à la batterie ainsi que l'invité de marque, le musicien Britanique 'Colin Bass' ('Camel'), il nous replonge dans son univers progressif atmosphérique emmené par des claviers aériens qui nous font remonter au début de ce style dans les années 70, et défilent 'Anonymous' et son subtil crescendo, le mélodique et planant 'Distorted Soul' avec sa section envoûtante de thérémine et le lancinant 'Winding Stair' avec un accompagnement vocal sur lequel on s'abandonne complètement, l'album se terminant en apothéose avec le long développement 'Hunt' et le magnifique 'Nuke' sur lequel 'Colin Bass' prête sa voix. Bref, ce court live d'Amarok' permet de revenir sur le très bel album qu'est 'Hunt' et, pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore ce projet, de découvrir un univers musical progressif à déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Michał Wojtas (Chant, Guitare, Claviers, Percussions, Batterie Electronique, Theremin), Konrad Pajek (Guitare, Chœurs), Maciej Caputa (Claviers), Paweł Kowalsk (Batterie) + Invité : Colin Bass (Chant)


Artiste : Journey

Album : Freedom

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 24-07-2022

Dans la série " c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ", c'est au tour des Américains de 'Journey' de se rappeler à notre bon souvenir, car après 'Eclipse' en 2011, ce fut un silence radio pendant 11 longues années pour ce groupe légendaire qui a fait les beaux jours de l'AOR dans les années 70/80 avec pas moins de 9 albums, en allant de l'album éponyme en 1975 à 'Raised On Radio' en 1986. Alors quid de cette cuvée 'Journey' 2022 ? Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est un album dense puisque les Américains nous offrent 15 titres pour près de 75 minutes d'écoute et, d'entrée, les fans du groupe des deux premières décennies ne seront pas déroutés car on retrouve dans la majorité des compositions, tout ce qui a fait la popularité de 'Journey' avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement et avec des chœurs toujours aussi radieux. On peut citer les hits mélodiques que sont le classieux 'Together We Run', 'Don't Give Up on Us' avec son refrain addictif, les entraînants 'You Got The Best Of Me' et 'Don't Go', les mid-tempo 'The Way We Used To Be' déjà connu depuis un an maintenant et 'United We Stand' dans le même registre qui peut rappeler également le meilleur de 'Foreigner' ou encore le rythmé 'All Day, All Night'. Et quand 'Journey' pousse légèrement le son et frise un hard rock mélodique plus musclé, les 'Come Away With Me', 'Let It Rain' et 'Holdin On' peuvent en dérouter certains mais permettent de varier les styles compte tenu de la densité de l'album. Et puis, vous vous en doutez, les moments plus tranquilles ne sont pas oubliés et sont très bien représentés avec pas moins de trois très belles ballades que sont 'Still Believe In Love', 'Live To Love Again' et 'After Glow'. Et pour finir, les 7 minutes de 'Beautiful as You Are' mélangent douceur et AOR radieux ce qui constitue un bon résumé de l'album avec une dernière mélodie qui ne vous quitte plus. En résumé, les rois de l'AOR des années 70/80 nous offrent un album dense et varié, et le titre 'Freedom', en ces temps troublés, nous ramène à une époque où cette notion de liberté avait encore une vraie signification, le preuve en est avec ces mélodies lumineuses et harmonieuses qui sont maintenant devenues intemporelles...

Interprêtes

Arnel Pineda (Chant), Jonathan Cain (Claviers, Chœurs), Neal Schon (Guitare, Chœurs), Randy Jackson (Basse, Chœurs), Narada Michael Walden (Batterie, Chœurs), Deen Castronovo (Chœurs), Jason Deralta (Chœurs)


Artiste : Powerwolf

Album : The Monumental Mass: A Cinematic Metal Event

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 26-07-2022

Les Allemands de 'Powerwolf' avait sorti 'Call of the Wild' en 2021 mais, privés de concert à cause de ce que vous savez et, connaissant la recherche du spectaculaire de ce groupe de power métal, nous voici en 2022 avec la sortie en DVD/Blu-Ray du projet pharaonique qui avait été diffusé en livestream entre le 17 décembre et le 22 décembre 2021, comblant tous les fans du combo avec notamment un festival d'effets pyrotechniques impressionnants. C'est une sorte de best off de leurs meilleures compositions pour 1 heure et quart de spectacle et tout est mis en œuvre pour nous en mettre plein la vue car se succèdent les uns derrière les autres tous les hymnes addictifs des 'Allemands'. Par conséquent, musicalement, rien de nouveau puisque ce sont des titres déjà connus mais pour vous rendre compte de l'aspect visuel de ce show, 3 vidéos sont disponibles sur le site de 'Napalm Records' : dans l'ordre de la set list, tout d'abord 'Venom Of Venus', puis 'Glaubenskraft' et enfin 'Demons Are A Girl's Best Friend'. Bref, pas la peine d'en rajouter, avec ce show grandiose, les Allemands de 'Powerwolf' mettent encore la barre un peu plus haut dans la grandiloquence. On en a déjà un bon aperçu avec le CD qui montre une production irréprochable et une belle débauche d'énergie d'une ambiance concert, mais 'The Monumental Mass' ne peut pas se concevoir sans l'image car tout a été mis en œuvre pour un faire un spectacle musical unique...

Interprêtes

Attila Dorn (Chant), Falk Maria Schlegel (Claviers), Charles Greywolf (Guitare), Matthew Greywolf (Guitare), Roel van Helden (Batterie)


Artiste : Crossing Rubicon

Album : Perfect Storm

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 31-07-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Pour commencer, dans l'ordre chronologiques des sorties, ce sont les Américains de 'Crossing Rubicon' qui sont à l'honneur avec un nouveau projet né de la collaboration du multi-instrumentiste/producteur 'Cenk Eroglu' et le chanteur 'John Bisaha'. Dans un style AOR nous ramenant au meilleur des années 80, ils nous proposent 11 compositions dans le style de 'Foreigner' ou de 'Journey' et le duo a enregistré ce premier album en famille car les fils de 'Cenk Eroglu' font partie de l'aventure avec Efe à la guitare et aux claviers et Reis Ali à la batterie auxquels il faut rajouter la participation au chant de la compagne de 'John Bisaha', 'Holly Bisaha'. En résumé, on passe un très bon moment à l'écoute de ce 'Perfect Storm' avec des compositions variées alternant ambiances énergiques ('Perfect Storm', 'Reason to Die', 'On the Run', 'Cry Me a River', 'Time (Without You') et des moments plus tranquilles ('Scar', 'Tool Late', '100 Thousand Years', 'Never Again', 'Get Away', 'Crash & Burn')...

Interprêtes

Cenk Eroglu (Guitare, Claviers), John Bisaha (Chant, Basse), Efe Eroglu (Guitare, Claviers), Reis Ali Eroglu (Batterie) + Invités : Holly Bisaha (Chant), Reb Beach, Pat Mastelotto, Ray Coburn


Artiste : Altaria

Album : Wisdom

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 01-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

La deuxième chronique de cette période estivale est consacrée aux Finlandais de 'Altaria' qui ont commencé leur carrière en 2003 avec deux albums dans la foulée 'Invitation' en 2003 et 'Divinity' en 2004. Ont suivi 'The Fallen Empire' et 'Unholy', respectivement en 2006 et 2009, puis plus rien jusqu'en 2018, année pendant laquelle ils ont décidé de continuer l'aventure 'Altaria' avec un nouvel album 'Wisdom' qui devait sortir en 2019 mais qui, crise sanitaire étant passée par là, n'est disponible que depuis début Juillet 2022. Ils nous offrent donc une nouvelle galette de 10 compositions faite de bon hard-rock mélodique avec des refrains mémorables qui amènent un plaisir d'écoute immédiat en commençant par le titre éponyme de l'album et on peut également citer la mélodie addictive de 'Diablo Rojo', l'énergique 'Power to Heal', 'Sometimes' qui nous fait remonter aux années 80 avec un petit air de 'Survivor', tout comme 'Victory of Winter' et 'History of Times to Come' qui suivent avec de nouvelles mélodies à reprendre en chœurs. On ne passera pas non plus à côté des 8 minutes de 'Crimson Rain' et du dernier titre 'Kingdom of the Night' mais on peut regretter l'absence de ballades qui auraient permis quelques breaks. En résumé, les Finlandais de 'Altaria' reviennent avec un bon album de hard-rock mélodique qui devrait plaire à toutes les amatrices et tous les amateurs du genre...

Interprêtes

Taage Laiho (Chant), Pétri Aho (Guitare), JP Alanen (Guitare), Marko Pukkila (Basse), Tony Smedjebacka (Batterie)


Artiste : Cleanbreak

Album : Coming Home

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 02-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

On continue notre série estivale avec les Américains de 'Clenbreak' emmenés par 'James Durbin' qui sortent un nouvel album, 'Coming Home', dans un style heavy métal mélodique avec des compositions puissantes qui défilent avec bonheur les unes derrière les autres, 'James Durbin' amenant toute la puissance vocale nécessaire, les riffs tranchant de guitare saturé de 'Mike Flyntz' déclenchant à maintes reprises la machine à headbanguer et la section rythmique 'Perry Richardson'/'Robert Sweet' assurant de bout en bout un accompagnement parfait. Bref, pas la peine d'en rajouter, je vous laisse découvrir ce très bel album 'Coming Home' qui est une suite de tubes avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement et qui devraient faire des heureux chez tout fan d'un heavy métal éclatant et puissant...

Interprêtes

James Durbin (Chant), Mike Flyntz (Guitare), Perry Richardson (Basse), Robert Sweet (Batterie)


Artiste : Palace

Album : One 4 The Road

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 03-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Je vous avais présenté le dernier 'Palace' en 2020 avec 'Rock and Roll Radio' et le chanteur et multi-instrumentaliste 'Michael Palace' continue sa route avec un nouvel album 'One 4 The Road' qu'il a encore entièrement réalisé, de la composition à la production en assurant également tous les registres instrumentaux. Sur ce dernier opus ont collaboré différents chanteurs connus de la scène hard-rock mélodique et qui viennent renforcer la section vocale pour un résultat toujours parfait. Et je ne pourrais même pas extraire quelques titres qui m'ont le plus marqué car chaque composition m'a procuré un grand plaisir d'écoute immédiat : d'entrée, 'Fifteen Minutes' vous met dans le bain avec sa mélodie addictive, puis 'Westbound' enfonce le clou avec un nouveau refrain entêtant et l'entraînant 'Too Old for This' vous donne une envie irrésistible d'accompagner le refrain en chœurs. La suite est du même niveau avec des lignes mélodiques toujours autant harmonieuses et 'The Driver' est à rajouter aux meilleures ballades d'AOR. Bref, 'Michael Palace' montre une fois de plus tout son talent pour des mélodies mémorables et, d'origine Lituanienne, ce n'est peut-être pas par hasard qu'il a migré vers la Suède, pays qui est réputé pour être un des plus grands pourvoyeurs de rock et de hard-rock mélodique dans le monde...

Interprêtes

Michael Palace (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie, Harmonica, Saxophone) + Invités : Harry Hess (Chant), Goran Edman (Chant), Jakob Samuel (Chant), Toby Hitchcock (Chant)


Artiste : Taz Taylor Band

Album : Nocturnal

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 04-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Après l'AOR de 'Palace', c'est au tour du heavy rock mélodique des Américains de la bande à 'Taz Taylor' qui nous offrent un nouvel album sorti le 15 Juillet, le dernier album en date 'Pressure & Time' datant de 2017. Avec l'apport de chanteurs renommés de la scène internationale (les Américains 'David Reece' et 'Mark Boals', le Britanique 'Graham Bonnet' et l'Ecossais 'Doogie White'), ils nous proposent du hard-rock classique mais tellement efficace avec des brulots puissants et entraînants, et si vous adhérez d'entrée à 'Wasting My Time', à se décrocher la tête à force de headbanguer et mettant en avant 'David Reece' en pleine forme et avec non pas un mais deux solos de guitare énormes de 'Taz Taylor', vous devriez adhérer à l'ensemble de l'opus car tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment d'écoute. En parallèle de ces compositions énergiques, ils nous offrent du bon blues/rock avec 'Secrets' et 'Blue', la virgule acoustique 'George's Song' et un excellent 'The Accidental Tourist', plus modéré, amenant une belle variété à 'Nocturnal', le dernier titre instrumental mettant une dernière fois en avant le talent de guitariste de 'Taz Taylor'. Bref, les Américains de 'Taz Taylor Band' nous ramènent le temps d'un album aux racines du hard-rock lorsque les premières formations bâtissaient l'histoire de ce style, au début des années 70...

Interprêtes

Taz Taylor (Guitare), Val Trainor (Batterie), Barney Firks (Basse), Richie Klaar (Guitare) + Invités : David Reece (Chant), Mark Boals (Chant), Graham Bonnet (Chant), Doogie White (Chant)


Artiste : Orianthi

Album : Live from Hollywood

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 05-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Bizarrement, la chanteuse et guitariste Australienne 'Orianthi' n'est pas très connue en Europe mais elle est une des artistes incontournables de la scène rock et hard-rock mélodique mondiale. Avec un CV bien rempli (elle a collaboré, entre autres, avec 'Mickael Jackson', 'Carlos Santana' ou encore 'Alice Cooper'), elle sort un live enregistré au 'Bourbon Room' d’Hollywood le 8 janvier 2022, et la setlist, (assez courte car elle ne dépasse pas l'heure), met en avant une variété de styles allant du rock au hard-rock en passant par le blues/rock et l'ambiance de concert montre une réelle complicité avec son public qui met une très bonne ambiance. Et dès le premier titre 'Contagious', tiré de son dernier album 'O', on est sous le charme de ce style entraînant qui donne une pêche d'enfer et qui déroule une première mélodie mémorable puis, les titres s'enchainent sans temps mort avec quelques interactions sympathiques avec le public et les moments plus tranquilles ne sont pas oubliés avec 'Blues Don't Leave Me Alone' et 'How Do You Sleep' qui sont de très bons blues/rock torrides. En résumé, ce live de la belle Australienne 'Orianthi' met en avant tout le talent de cette artiste qui prend toute sa dimension en concert pour transmettre au public tout son feeling que ce soit par son chant puissant mais également par sa guitare, les solos étant de toute beauté et m'ayant procuré à plusieurs reprises ce petit frisson caractéristique d'un bonheur d'écoute intense...

Interprêtes

Orianthi (Guitare, Chant), Nick Mayfield (Guitare), Carmen Vandenberg (Guitare), Justin Andres (Basse), Michael Bearden (Claviers), Glen Sobel (Batterie)


Artiste : Phil Vincent

Album : No Respect

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 06-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Après 'Stigmata' en 2021 et son autre album 'Quantum 8' avec son projet 'D'Ercole' début 2022, 'Phil Vincent' continue son rythme effréné d'enregistrement d'albums et Juillet 2022 a vu la sortie de son nouveau bébé 'No Respect'. On retrouve donc le style pêchu et percutant de l'Américain qui nous offre cette fois 10 compositions pour 41 minutes d'écoute et, d'entrée, 'Nobody Cares' nous envoie une bonne dose de heavy métal avec un gros son soutenu par une section rythmique énergique. On retrouvera cette atmosphère lourde sur la majorité des titres ('War Arrow', 'The Rifleman', 'Fair Game', 'Feel so Bad' et 'When Will It End?') et les 'Make It Last' et 'Anywhere at All' peuvent rappeler certains riffs de 'Status Quo'. Et au milieu de toute cette puissance sonore, certaines compositions sont plus modérées et les 'Road to Nowhere' et 'Since I Lost You' amènent une variété à l'ensemble. Bref, entre hard-rock et métal et comme le stipule sa page bandcamp, le " one man band " 'Phil Vincent' continue de nous abreuver de mélodies que l'on assimile immédiatement et, pour toutes les amatrices et tous les amateurs de gros son avec un chanteur à la voix puissante, vous devriez sans aucun doute adhérer à son dernier opus 'No Respect'...

Interprêtes

Phil Vincent (Chant, Tous les instruments), Max Piccolo (Batterie, Percussions), Vince O'Regan (Guitare)


Artiste : Lessmann/Voss

Album : Rock Is Our Religion

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 07-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Dans la lignée d'un rock mélodique nous venant tout droit des années 80, le duo Allemand 'Claus Lessmann'/'Michel Voss', connus pour être les producteurs de 'Michael Schenker' sortent un premier enregistrement studio 'Rock Is Our Religion'. On embarque donc pour une suite de hits mélodiques et ceci, dès les premiers titres, 'Medecine Man', 'Smoke Without A Fire' et 'Runaway Days' qui déroulent des hymnes fédérateurs avec des refrains entêtants qui donnent une irrésistible envie de les reprendre en chœurs. La suite est du même niveau et des compositions plus tranquilles permettent d'amener une belle variété à l'ensemble avec les mid-tempo 'Fight For Our Love', 'Take My Heart And Run' et 'Look Around' et la très belle ballade 'Slow Dance'. A noter la reprise de 'Sister Golden Hair' du groupe 'America' sortie en 1975 qui s'intègre parfaitement dans l'ambiance légère et radieuse de l'ensemble. En résumé, les producteurs Allemands 'Claus Lessmann' et 'Michel Voss' montre également tout leur talent de compositeurs et d'interprètes avec ce très bel album 'Rock Is Our Religion' qui devrait plaire à un public aimant un rock mélodique harmonieux et raffiné qui nous fait remonter quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Claus Lessmann (Chant, Chœurs, Guitare), Michel Voss (Chant, Chœurs, Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Vincent Goly (Batterie), Kenny Lessman (Batterie), Martin Huch (Pedal Steel)


Artiste : She Bites

Album : Super Hero

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 08-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Contrairement au métal symphonique qui met très souvent en avant des chanteuses, dans le domaine du rock mélodique, les chanteurs sont majoritaires et, 'She Bites' est un groupe Allemand de rock mélodique qui a toujours eu des front woman puisque 'Melanie Stahlkopf' qui officiait sur le premier album 'Joyride' a été remplacée par 'Marion Welch' qui est désormais la chanteuse titulaire sur ce deuxième album 'Super Hero'. Le guitariste 'Lärs Konig' qui est également le compositeur du groupe, n'est pas un inconnu puisqu'il participe également à d'autres projets dont 'Lioncage' et ce dernier bébé a toute sa place dans une playlist estivale car toutes les compositions sont très accessibles et déroulent des mélodies harmonieuses mises en valeur par la belle voix de 'Marion Welch' qui amène une certaine douceur à l'ensemble, même sur les titres les plus énergiques. L'album démarre de cette manière avec 'Eye of the Storm' et 'Little Song' et, dans le même style, on peut également citer les entraînants 'Running', 'Crazy', 'Holy Ground' et 'Say It'. Lorsque le groupe adopte des ambiances plus modérées, on est également séduit par un AOR enchanteur avec les compositions mid-tempo que sont 'Hunter', le titre éponyme de l'album, 'Ghost' et 'Out In The Open'. La composition 'Never ending Story' est particulièrement réussi et alterne des parties entraînantes et d'autres plus calmes et on ne passera pas non plus à côté de la ballade 'True Love' dans laquelle 'Dan Reed' et 'Marion Welch' nous offre un très beau duo vocal. En résumé, ce deuxième enregistrement studio des Allemands de 'She Bites' est varié et offre du rock mélodique accessible et classieux qui s'apprivoise dès la première écoute ce qui fait de 'Super Hero' un album qui se prête très bien à une écoute pendant cette période estivale...

Interprêtes

Marion Welch (Chant), Lärs Konig (Guitare), Arvid Lucas (Basse), Carsten Kohl (Batterie) + Invité : Dan Reed (Chant)


Artiste : Fatal Vision

Album : Once

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 09-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Fans de rock mélodique des années 80, vous ne connaissez certainement pas les Canadiens de 'Fatal Vision' qui se sont formés dans cette décennie qui a vu toutes les formations majeures de ce style fleurir mais qui n'ont pas, à l'époque, sorti d'album. Ce n'est qu'en 2019 qu'ils ont décidé de se reformer avec, à la clé, ce premier album 'Once', et, pour vous faire une idée, si vous écoutez 'Haven’t We Been Here Before ?', vous risquez fort d'avoir la mélodie dans la tête toute la journée et avoir une envie folle de le rejouer en boucle rien que pour vous remettre une petite dose de ce refrain entêtant. Le reste n'est peut-être pas aussi addictif mais regroupe des mélodies imparables qui auraient pu faire chacune des singles il y a quelques décennies, en commençant pas un entraînant 'Hertbreaker' avec une magnifique introduction d'un saxophone expressif, suivi d'un non moins séduisant 'Burning For You' et d'un radieux 'Open Your Eyes'. Dans la même ambiance lumineuse, on peut citer 'Little Rebel', 'Do You Remember Me?' ou encore 'Wings Of The Night' et lorsque la lumière se tamise, on est également séduit par des titres beaucoup plus calmes à rajouter aux meilleures ballades de rock mélodique avec 'Into The Twilight', 'Time Keeps Slipping Away' et la chanson titre qui clôture de très belle manière l'album. En résumé, les Canadiens de 'Fatal Vision' ont bien fait de raviver ce projet des années 80 car ils nous offrent de belles mélodies qui auraient toutes faits des hits quelques décennies en arrière, ce qui fait que 'Once' vient se rajouter tout naturellement à la liste de mes écoutes estivales...

Interprêtes

Simon Marwood (Chant), Juan Miguel Gomez Montant (Guitare), Scottie Irving (Claviers), Andrew Burns (Basse), Alex Wickham (Batterie)


Artiste : Dreamtide

Album : Drama Dust Dream

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 10-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Après les Canadiens de 'Fatal Vision' qui se sont reformés en 2019, c'est au tour des Allemands de 'Dreamtide' de revenir sur le devant de la scène du hard-rock mélodique après un dernier album, 'Dream and Deliver' en 2008. Il faut dire aussi que le meneur de cette formation, 'Helge Engelke', ne s'est pas tourné les pouces pendant tant d'années, car il a également un autre projet 'Fair Warning' avec qui il a sorti 3 albums pendant cette longue période. 'Drama Dust Dream' est donc la quatrième offrande du combo Allemand et, quelle offrande : 12 compositions de bon hard-rock pour une petite heure d'écoute qui débute par un 'Stop Being Deep' déchaîné qui me fait penser à certains endroits à leurs compatriotes de 'Scorpions' ('Olaf Senkbeil' a quelques similitudes vocales avec 'Klaus Meine'), puis, 'Spin' poursuit dans cette voie toute tracée et est pour moi le hit de l'album que l'on se repasse en boucle. Et si vous avez déjà mis en route la machine à headbanguer sur ces 2 premières compositions, vous devriez également être séduit par les énergiques 'All Of Us', 'Merciless Sun' et 'Leisure Saints'. Mais, et c'est bien pour ça que cet album vaut le détour, les Allemands alternent d'autres ambiances qui amènent une diversité de styles très plaisante : tout d'abord, dans un style plus modéré, les hymnes 'Around' et 'Drop The Curtain' se dégustent avec une envie de reprendre en chœurs les refrains. Ensuite, les petits breaks acoustiques 'Ni Dos Ni Aqua' et 'A Fairy Prank' permettent des pauses bien méritées et les deux ballades 'Dawn' et 'For the Fairies' (cette dernière nous ramène quelques décennies en arrière) sont à rajouter aux meilleures ballades de rock mélodique. Pour les amatrices et les amateurs d'un style plus recherché, vous aimerez certainement 'One Rule' avec sa construction qui flirte avec du progressif mélodique et qui me fait penser aux ambiances de certains titres de 'Sting'. En résumé, les Allemands de 'Dreamtide' nous offrent un très bel album, dense et varié qui se déguste avec un grand plaisir de la première à la dernière composition et 'Drama Dust Dream' est certainement l'album le plus varié de cette sélection estivale, mélangeant rock, hard-rock, ballades et petits breaks acoustiques avec de belles mélodies accessibles...

Interprêtes

Helge Engelke (Guitare), Olaf Senkbeil (Chant), Thorsten Lüderwaldt (Claviers), Lars Lehmann (Basse), Host Guntram (Batterie)


Artiste : Adellaide

Album : Deja Vu

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 11-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Avec les Brésiliens d'Adellaide', on est de plein pied dans des ambiances estivales car on est baigné dans un AOR qui sort des sentiers battus en intégrant différentes composantes originales comme des accompagnements de saxophone, des bases rythmiques dansantes et des claviers qui dominent souvent les guitares qui sont plutôt utilisées dans les solos. 'Déjà Vu' est leur 4ème enregistrement studio qui succède à 'New Horizons' sorti en 2019 et, ils nous proposent 10 nouvelles compositions pour 44 minutes d'écoute en commençant par un 'Transcendance' qui déroule une atmosphère pop/rock modérée avec une section rythmique détendue et dans ce style plutôt mesuré, on peut également citer 'Without You' qui mélange des influences funk et AOR, l'entraînant 'Unia' avec son refrain mémorable et ses claviers aériens, 'Fell From The Sky' et 'Time Riders' qui nous ramènent tout droit dans une ambiance dansante des années 80 et dont la premier met en avant une belle prestation vocale de 'Julianna Rossi', ou encore 'It's Not The End' qui, même si quelques riffs de guitare saturée viennent ajouter un peu de piment à l'ensemble, reste dans un AOR classieux et modéré. Dans une ambiance plus incisive, 'Superfanic' et 'To Live Forever' montrent un visage plus énergique et, dans du rock mélodique plus classique, on ne pourra pas passer à côté du hit 'Girl From Syria' (voir la vidéo ci-dessus) et de la belle ballade 'Falling Petals'. En résumé, 'Adellaide' nous amène une fraicheur d'Amérique du Sud avec des mélodies qui procurent un grand plaisir d'écoute immédiat en cette chaude période estivale et qui devraient plaire à tout un public aimant un AOR raffiné et harmonieux...

Interprêtes

Daniel Vargas (Chant), Leandro Freitas (Claviers), Vitor Balconi (Guitare), Marcello Naudi (Basse), Allan Julliano (Batterie), Deraldo Matos (Saxophone), Gigolette Angeline (Chœurs), Eddie VANTEZ (Chœurs), Rod Marenna (Chœurs), Julianna Rossi (Chant, Chœurs), Tito Falashi (Chœurs), Marcello Naudi (Chœurs)


Artiste : Gathering of Kings

Album : Enigmatic

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 12-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Si vous suivez les chroniques de myprogmusic, vous devez connaître les Suédois de 'Gathering of Kings' car je vous avais présenté leurs deux premiers albums ' First Mission' en 2019 et ' Discovery' en 2020 et leur dernier enregistrement studio, 'Enigmatic', vient de voir le jour. On ne change pas une formule gagnante et 'Victor Olsson' continue à nous pondre des compositions qui auraient toutes fait l'objet d'un single dans les années 80. Je pourrais refaire un copier/coller de mes précédentes chroniques mais je me contenterai de vous citer quelques formations qui me sont venues à l'esprit à l'écoute de ces 13 titres aux mélodies addictives : je me suis retrouvé quelques décennies en arrière avec, en vrac, 'Toto', 'Survivor', 'Alan Parsons Project', 'Asia', 'Journey', 'Magnum' et même des formations un peu plus progressives comme 'Saga' ou 'Genesis', bref, que du beau monde, auquel on peut rajouter sur cette galette, les Suédois d'ABBA' car une des compositions 'Feed You My Love' nous emmène avec le groupe 'One More Time' dans un titre qui aurait certainement fait un malheur dans les années 70, normal car les membres de 'One More Time', Anne Grönvall, Maria Rådsten et Peter Grönvall, qui n'est autre que le fils de 'Benny Andersson' d'ABBA', ont été très populaires en Suède dans les années 90, avec entre autres leur participation à l'Eurovision en 1996 avec 'Den Vilda' et ont continué de faire vivre le style mélodique de leurs ainés. En résumé, 'Ron Dahlgren' et 'Nina Dahlgren' avaient eu une très bonne idée de vouloir rassembler la crème du rock mélodique Suédois mais quand on connait le talent de ce pays dans ce domaine, on n'est pas surpris de pouvoir se mettre entre les oreilles un nouvel album de 'Gathering of Kings' rempli de mélodies complètement addictives qui s'écoutent en boucle...

Interprêtes

Victor Olsson (Chant, Guitare, Claviers, Choeurs), Jonny Lindkvist (Chant), Rick Altzi (Chant), Alexander Frisborg (Chant), Apollo Papathanasio (Chant), Tobias Jansson (Chant), Magnus Mild (Guitare), Joel Selsfors (Claviers), Mikael Planefeldt (Basse), Efraim Larsson (Batterie), Jonas Källsbäck (Batterie)


Artiste : Whiskey Myers

Album : Tornillo

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 13-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Direction les Etats-Unis et plus particulièrement le Texas avec 'Whiskey Myers' qui est une formation devenue incontournable outre atlantique mais pas forcément très connue en Europe. Ils perpétuent un rock sudiste traditionnel et en sont à leur 6ème enregistrement studio qui porte le nom de 'Tornillo'. On est donc emmené dans des compositions mélangeant southern rock et country avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement et qui mettent en marche automatiquement la machine à taper du pied en commençant par un 'John Wayne' qui donne des fourmis dans les jambes et qui montre une rythmique très entraînante. Dans le même style, vous serez également, sans aucun doute, séduit par les archis classiques mais tellement efficaces 'Antioch' et 'Feet's' sur lesquels il est impossible de rester de marbre, mais également par le mid-tempo 'The Wolf' ou encore par les rythmés 'Whole World Gone Crazy' et 'Bad Medecine', sans oublier 'Mission To Mars' et sa rythmique country addictive. Et lorsque la mélancolie country prend le dessus, les Américains décochent également de magnifiques hymnes que sont 'For The Kids' qui traite du difficile sujet du divorce, mais également les magnifiques ballades acoustiques 'Heavy On Me' et 'Heart Of Stone'. Bref, si vous aimez le rock sudiste traditionnel alternant rythmiques entraînantes et moments plus mélancoliques, vous devriez aimer ce dernier album des 'Wiskey Myers' qui nous embarque dans la grande tradition de la chanson Américaine devenue intemporelle...

Interprêtes

Jean Jeffers (Guitare), Cody Tate (Guitare), Cody Canon (Chant, Guitare), Gary Brun (Basse), Jeff Hog (Batterie), Tony Kent (Percussions, Claviers)


Artiste : Cats In Space

Album : Kickstart The Sun

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 14-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Comme je l'avais déjà évoqué il y a deux jours avec la sortie du dernier album 'Enigmatic' du projet 'Gathering of Kings', voilà un autres projet où je pourrais faire un copier/coller de mes précédentes chroniques, car nos 'chats dans l'espace', après les très bons 'Scarecrow' en 2017, 'Day Trip to Narnia' en 2019 et 'Atlantis' en 2020, sont de retour avec un nouvel album, très dense, puisque ce sont 13 titres encadrés par les deux courts 'Kickstart The Sun' pour un peu plus d'une heure d'écoute qui nous sont proposés.

Et, d'entrée, on prend une bonne bouffée de rock mélodique et entraînant avec un 'King of Stars' sur-vitaminé, puis, 'Poke the Witch' (voir la vidéo ci-dessus) continue dans cet élan des années 60/70 avec des chœurs radieux qui donnent une irrésistible envie de les accompagner et 'Teenage Millionnaires' (voir la vidéo ici) en remet une couche avec la même énergie. La suite est à l'image de ce début d'album avec, par exemple, le joyeux 'Smoke & Mirrors' et les Anglais nous offrent également de très beaux breaks avec les ballades qui sont au nombre de trois, '1,000,000 Miles', 'A Big Balloon' et 'Hero', mais également avec la chanson titre qui ajoute une bonne pincée de rock progressif et 'Charlie's Ego' nous ramène à la légèreté et l'insouciances des 'Beatles', tout comme 'Last Dance Saloon' qui est dansant et dont les lignes mélodiques se rapprochent cette fois d'Electric Light Orchestra'. Et avant la reprise de 'Kickstart The Sun', l'album se termine par le long développement 'Bootleg Bandoleros' montrant un côté progressif plus prononcé de 'Cats In Space' avec une construction plus complexe qui alterne différentes ambiances et qui met en avant une magnifique section des deux guitaristes qui se renvoient la balle dans la deuxième partie du titre.

En résumé, les Anglais de 'Cats In Space' continuent de nous offrir du bon rock mélodique en nous faisant voyager dans leur vaisseau spatial qui nous ramène quelques décennies en arrière et les ambiances dégagées, joyeuses et remplies d'une belle positivité ont naturellement leur place dans la playlist estivale que je vous ai concocté depuis fin Juillet...

Interprêtes

Damien Edwards (Chant, Chœurs), Greg Hart (Guitare, Chœurs, Claviers, Tubular Bells), Steevi Bacon (Batterie, Percussions, Timpanin Gong, Harmonica), Jeff Brown (Basse, Chœurs), Andy Stewart (Claviers), Dean Howard (Guitare) + Invités : Jack Birchwood (Cuivres), Ian Cooper (Vilon, Violoncelle, Alto), BJ Cole (Pedal Steel), Emily Lynn (Chœurs), Julie Maguire (Chœurs), Lara Smiles (Chœurs), Mick Wilson (Chœurs)


Artiste : Alan Parsons

Album : From the New World

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 15-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Et pour terminer en beauté cette playlist estivale des albums sortis en Juillet 2022, ce dernier album d'Alan Parsons' 'From the New World' est tout à fait approprié pour une écoute en cette chaude période au bord de la piscine. Après son dernier album 'The Secret' qui avait été une des très bonne surprise en 2019 et malgré ses annulations de concert pour raison médical qui ne m'ont pas permis de le voir à la foire aux vins de Colmar, je me suis rattrapé avec le très beau DVD 'The Neverending Show: Live in the Netherlands' sorti fin 2021 et le magnifique blu-ray 'One Note Symphony: Live in Tel Aviv' de début 2022. Ce dernier album 'From the New World' montre que l'Anglais est encore très actif à 73 ans et nous permet de nous remettre entre les oreilles une nouvelle galette pleine de mélodies mémorables.

Et en entendant les premières notes de 'Fare Thee Well', quelques frissons de plaisir m'accompagnent tellement on retrouve les ambiances déployées à la fin des années 70 et ce titre aurait eu toute sa place dans un 'I Robot' ou dans 'Eye In The Sky'. La suite montre également cette patte 'Alan Parsons' avec des mélodies qui donnent cette impression d'avoir toujours fait partie de notre vie, amenant à chaque instant ce côté nostalgique et en quelque sorte intemporel de ces compositions qui, doucement, viennent effleurer délicieusement notre âme. On se prend donc au jeu, une nouvelle fois, à écouter religieusement ces 9 premiers titres qui me paraissent difficile de classer tellement chacun amène son lot de plaisir d'écoute. Effectivement, bien que l'album propose 11 titres, pour moi, ce sont bien 9 titres originaux puisque les deux dernières compositions sont en fait des reprises : tout d'abord, 'Alan Parsons' qui a intitulé son album 'From the New World' en référence à l'après crise sanitaire mondiale, nous fait un clin d'œil en reprenant un des mouvements de la 9ème symphonie du nouveau monde d'Antonin Dvorak' dont un des élèves, ' William Arms Fisher', avait rajouté des paroles et qui est une élégie émouvante du seuil de la mort. Mais, pour ne pas terminer sur cette note mélancolique, le dernier titre et une reprise de 'Be My Baby' des 'Ronnettes' qui clôt l'album sur une note joyeuse.

En résumé, même si certains regretteront un côté progressif absent, 'Alan Parsons' nous fait remonter quelques décennies en arrière avec des lignes mélodiques qui demeurent encore d'une grand qualité et, 'From the New World' fera, sans aucun doute, des heureux chez les fans historiques mais pourra toucher un très large public car toutes les compositions sont très accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Alan Parsons (Chant, Guitare, Claviers) + Invités : Dan Tracey (Chant), David Pack (Chant), James Durbin (Chant), Mark Mikel (Chant), P.j. Olsson (Chant), Tabitha Fair (Chant), Todd Cooper (Chant, Saxophone), Tommy Shaw (Chant), Kim Bullard (Claviers), Matt Mccarrin (Claviers), Doug Powell (Claviers), Tom Brooks (Claviers), Guy Erez (Basse), Joe Bonamassa (Guitare), Mika Larson (Violoncelle), Danny Thompson (Batterie)


Artiste : Atomic Symphony

Album : Hybris

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 16-08-2022

'Atomic Symphony' est une formation Suisse créée en 2015 en tant que groupe de métal symphonique avec un premier album, 'Redemption' et qui a évolué vers du métal progressif que l'on découvre avec ce deuxième album qui est désormais disponible depuis le 8 juillet 2022.

6 titres, pour 42 minutes d'écoute, voici le menu d'Hybris' : après la courte introduction 'Overture' qui fait doucement monter la pression, sous la forme d'un crescendo instrumental, les 10 minutes de 'Nightfall' déboulent en nous embarquant dans du métal progressif puissant avec de nombreux changements de tempos et d'intensité tout en gardant une trame mélodique harmonieuse que l'on s'approprie très rapidement. Suit le deuxième long développement 'Oath Taker' qui est encore plus recherché et complexe sous la forme d'un labyrinthe sonore dans lequel on s'abandonne avec plaisir en parcourant les multiples coins et recoins et, comme son prédécesseur, il montre une accessibilité immédiate au niveau mélodique avec notamment des influences mêlant orient et occident, 'Jasmin Baggenstos' amenant dans son chant des effluves exotiques particulièrement délicieuses. Suit 'Metamorphosis' qui est un instrumental développant une construction plus complexe et qui embarque une belle section épique en deuxième partie, la fin revenant à une partie plus technique mettant en avant de remarquables solos de guitare et de claviers, puis, sans transition, la chanson titre démarre comme avait terminé le titre précédent et poursuit avec une partie chantée dont le refrain est plus direct. L'album se termine avec les 7 minutes de 'Chimera', plus modéré et plus direct, le côté progressif étant moins présent que dans les deux longs développements du début mais amène de belles variations d'intensité tout au long du titre et de nouvelles lignes mélodiques mémorables.

En résumé, 'Atomic Symphony' sort un très bon album de métal progressif qui allie la complexité de ce style à une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie très rapidement et les compositions d'Hybris' montrent que les Suisses, s'ils continuent dans cette voie, devraient très rapidement accroitre leur notoriété et rivaliser avec les pointures de ce style...

Interprêtes

Jasmin Baggenstos (Chant), Roberto Barlocci (Guitare), Carlo Beltrame (Claviers), Thomas Spoegler (Basse, Guitare), Marc Friedrich (Batterie, Chœurs)


Artiste : Fellowship

Album : The Saberlight Chronicles

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 17-08-2022

'Fellowship' est un nouveau venu dans le monde merveilleux du power métal qui est désormais peuplé de nombreuses formations avec, par exemple et pour ne citer que des albums sortis en 2022, les 'Powerwolf', 'Signum Regis', 'Trick or Treat', 'Serious Black' ou encore 'Battle Beast', chacun délivrant des hymnes mémorables qui vous rentrent dans la tête immédiatement. Pour toutes celles et ceux qui sont friands des groupes cités, vous ne serez pas dépaysés avec ce premier album 'The Saberlight Chronicles', car les Anglais nous ont concocté 12 titres avec des refrains à reprendre à tue-tête.

Et c'est parti avec un joyeux 'Until the Fires Die' (voir la vidéo ci-dessus) dans un univers de power fantasy avec un premier titre au refrain addictif et si vous n'êtes pas tenté de le rejouer en boucle, vous pouvez vous arrêter là car la suite est à l'image de ce premier brulot ravageur. Chaque composition qui suit renferme une mélodie imparable et possède tous les ingrédients d'un power métal festif : une section rythmique qui déboule à vitesse grand V avec de la double pédale à tous les coins de rue, des guitares assenant des riffs incisifs, un chanteur qui ne se ménage pas et, en l'occurrence, qui nous offre des prestations vocales remarquables, et des arrangements orchestraux épiques à souhait. Et comme souvent dans ce cas, les lignes mélodiques simples donnent toujours cette impression de les connaître déjà par cœur ce qui fait que certains trouveront l'album trop linéaire. Mais, à la décharge des Anglais, c'est justement cette efficacité immédiate qu'ils recherchent pour nous asséner des refrains mémorables. Et pour remplir complètement le cahier des charges inhérent à ce type d'album, la pause ballade n'est pas oubliée avec 'Silhouette' qui déploie une nouvelle mélodie addictive.

En résumé, avec ce premier album rempli de mélodies d'une efficacité redoutable qui tournent en boucle dans la tête, les Anglais de 'Fellowship' ont choisi de privilégier le côté insouciant et immédiat du power métal ce qui devrait rapidement les hisser au même niveau que les ténors du genre...

Interprêtes

Matthew Corry (Chant), Sam Browne (guitares), Brad Wosko (Guitare), Daniel Ackerman (Basse), Callum Tuffen (Batterie)


Artiste : Oknos

Album : From Ashes

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 18-08-2022

Après le métal progressif de 'Atomic Symphony' et le power métal festif de 'Fellowship', voici une nouvelle sortie de métal mais en symphonique avec les Allemands de 'Oknos' qui n'avaient pas sorti d'album depuis 2017, date de leur premier opus 'Old World'. Il aura donc fallu 5 ans pour que ce 'From Ashes' voit le jour et, pour l'occasion, il faut souligner que la formation a mis les petits plats dans les grands car, si vous regardez l'ensemble des personnes ayant participé à ce nouveau bébé des Allemands en plus des membres du groupe, la distribution est impressionnante avec l'ajout d'un nombre important d'instruments classiques et de nombreux chœurs et je vous ai fait grâce de la liste des noms du chœurs d'enfants (nous en reparlerons). Ce n'est pas un album concept avec une trame et les sujets évoqués sont aussi divers que la persécution des sorcières, le mythe de Lorelei, les aventures, l’amitié, la haine, la mort, l’amour et l’espoir. Autre point à souligner, la chanteuse 'Anna' qui officiait sur le premier album a été remplacée par 'Johanna Bensmann' qui offre tout au long de l'album de remarquables prestations vocales.

Fort de 16 compositions (pour plus d'une heure d'écoute), 'From Ashes' est très varié et alterne des ambiances et styles différents, l'ensemble étant axé sur du métal symphonique classique, les arrangements orchestraux et vocaux étant particulièrement travaillés et amenant souvent une ampleur sonore imposante qui est particulièrement adaptée à ce style de musique. Après l'introduction épique 'Confrontation' faisant penser aux ambiances de 'Nightwish' (notamment grâce à la flûte) et intégrant de magnifiques chœurs, le hit 'Haven of Tranquility' offre un premier titre entraînant avec des lignes mélodiques harmonieuses, puis, 'Everything Affects Everything' poursuit dans un métal symphonique puissant avec un refrain qui ne vous quitte plus et 'Rotten to the Core' lui emboîte le pas avec un nouveau titre énergique. Dans ce style direct et mélodique, on peut également citer les 'Lost in the Matrix' dont l'introduction me rappelle certaines atmosphères de 'Therion', 'World of Insanity', dans un style plus moderne, avec quelques effets électro, mais aussi le bijou mélodique 'Searching' que n'aurait certainement pas renié les Hollandais de 'Delain' et enfin 'Heresy' qui est certainement la composition la plus rentre dedans de tout l'album. Entre toute cette puissance déployée, la force des Allemands est d'intégrer d'autres compositions plus mesurées avec les très beaux 'Coming Home' (voir la vidéo ici), mais aussi 'Burning Heart' (voir la vidéo ici) et le mid-tempo 'From Ashes' qui peuvent rappeler le style de 'Within Temptation' ou encore 'Loreley' (voir la vidéo ici), introduit par 'Waves', qui déroule une lente rythmique addictive avec de très belles lignes mélodiques et avec de remarquables arrangements vocaux. On pourra également citer le rayonnant 'Inner Voice' qui amène une touche de folk et qui est très entraînant avec son refrain donnant cette envie irrésistible de le reprendre en chœurs mais aussi le beau break instrumental ' Memories' mettant en avant les instruments classiques. Et pour terminer ce très bel album, les 8 minutes de 'Power of Mind' sont un bon résumé de l'ensemble et montre tout le talent de compositeur de 'Johannes Erdmann' qui nous offre un magnifique titre avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans le métal symphonique et même plus avec la participation d'un chœur d'enfants, procédé qui a été utilisé, également avec beaucoup de bonheur par 'Christofer Johnsson' dans le très beau 'Children of the Stone: After the Inquisition' de l'album 'Sitra Ahra' datant de 2010.

En résumé, ce deuxième album des Allemands de 'Oknos' montre toute la progression par rapport au premier et est une réussite totale, grâce notamment à la qualité des compositions de 'Johannes Erdmann' mais également aux arrangements orchestraux et vocaux qui densifient remarquablement l'ensemble et, pour ma part, 'From Ashes' fera certainement partie des meilleures révélations en métal symphonique de 2022...

Interprêtes

Johanna Bensmann (Chant), Johannes Erdmann (Guitare, Trompette, Cor d’harmonie), Benjamin Offeney (Guitare), Arne Kinast (Basse), Philipp Schräder (Claviers, Flûte, Saxophone, Chœurs), Sebastian Brunn (Batterie) + Invités : Georgi Gürov (flûte), Thorsten Scholz (Trompette), Ferdinand Pottoff (Cor d’harmonie, Trompette, Trombone), Charlotte Wolff (Violon), Magdalena Sokolov-Korbel (Violon), Elsa Joppich (Violon), Lara Schaiper (Violon), Angela Irnich (Violon), Sophia Rogge (Violon), Waldemar Berger (Accordéon) + Chœurs : Friedemann Petter, Johannes Erdmann, Philippe Schräder, Johannes Ludwig, Simon Littlejohn, Marius Strenger, Benjamin Offeney, Sebastian Brunn, Joshua Bredemeier, Arne Kinast, Sinas Bredemier, Hannah Altevogt, Annika Wesselkampt, Johanna Bensmann, Kristin Hartmann, Franziska Hochäuser, Lara Schaper, Marina Bachmann, Nadine Gausann, Jelena Herdmann, Andrea Schräder, Angela Irnich


Artiste : COMPASS

Album : Theory of Tides

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 20-08-2022

Je vous avais présenté en 2020 son premier album avec son projet 'COMPASS', 'Our Time on Earth', et 'Steve Newman' revient avec une deuxième offrande 'Theory of Tides' qui nous raconte la vie et les œuvres du célèbre astronome et scientifique Galileo Galilei. Toujours animé par un désir de nous embarquer dans de longs développements pour amener un côté progressif qu'il ne peut pas proposer dans son projet d'AOR 'NEWMAN', il nous a concocté 8 compositions entre 5 et 10 minutes dans un mélange de rock et de métal progressif avec toujours cette constante mélodique permettant une approche presque immédiate.

Et c'est avec le plus long titre, 'Mountains on the Moon', que l'album débute avec une introduction qui monte tout doucement en puissance et qui délivre ensuite quelques riffs acérés de guitare débouchant sur une section mélodique avec un très beau solo de guitare, la partie chantée arrivant après plus de trois minutes et montrant un visage plus modéré avec un refrain magnifique. Cette composition montre déjà cette délicieuse alternance d'ambiances énergiques et d'autres plus calmes, puis, 'Searching for Answers' continue dans cette voie et ce titre me fait penser aux ambiances développées par les Canadiens de 'Saga' dans les parties chantées, 'Ben Green' ayant un peu le même chant expressif que 'Michael Sadler'. Même impression avec le titre suivant 'The Assayer', qui débute de manière énergique mais qui continue de nous emmener dans des variations d'intensités et de rythmiques originales ce qui demande plusieurs écoutes pour en tirer toute la richesse, puis, 'Once in a Lifetime' est certainement la composition qui met le plus en valeur ces changements rythmiques entre des sections entraînantes proches de l'AOR et d'autres beaucoup plus calmes, les transitions se faisant très naturellement. On attaque ensuite la pièce maitresse de l'album, 'Laws of Nature', en trois parties, qui est une saga progressive dans laquelle il fait bon se perdre et se laisser balloter au gré des changements mélodiques et rythmiques, l'ensemble restant toujours très accessible grâce à la patte du mélodiste hors-pair qu'est 'Steve Newman'. Et pour terminer ce beau voyage, la chanson titre montre un visage plus dansant avec une rythmique entraînante qui vous donne des fourmis dans les jambes et avec un magnifique dernier solo de guitare dans la deuxième partie du titre.

En résumé, grâce à des artistes mettant en valeur les compositions de l'Anglais, 'Steve Newman' confirme avec 'Theory of Tides' tout le bien que l'on pensait de lui avec son premier album et nous offre de nouvelles compositions alliant des lignes mélodiques accessibles, des rythmiques entraînantes et une recherche progressive originale qui mettent en avant de multiples influences mais qui demandent quelques écoutes répétées pour en tirer toute la substantifique moelle...

Interprêtes

Ben Green (Chant), Steve Newman (Guitare, Claviers), Dave Bartlett (Basse), Toni Lakush (Batterie)


Artiste : White Spirit

Album : Right or Wrong

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 19-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Avec les sorties de fin Juillet et début Août d'albums, je vais rajouter encore quelques pépites mélodiques dans la playlist estivales (ici). Nous continuons donc avec les britanniques de 'White Spirit'. Concernant cette formation, voilà ce qui peut arriver lorsque l'on range mal ces affaires : après un premier album éponyme sorti en 1980 qui avait bien marché à l'époque, le groupe, avec quelques changements de line up, enregistre un deuxième album qui ne verra jamais le jour à cause d'une séparation de l'ensemble des musiciens alors que tous les titres sont déjà sur bandes. Quarante ans plus tard, après la mort de 'Brian Howe', au cours d'un déménagement, 'Mal Pearson' retrouve enfin les bandes de cet album et, après quelques exploits techniques et avec la participation de nouveaux artistes aussi bien au niveau instrumental que vocal (voir les invités ci-dessous), l'album sort enfin et on peut enfin se mettre entre les oreilles cet hard-rock mélodique qui n'a pas pris une ride pendant tout ce temps avec des compositions énergiques et entraînantes qui mettent en marche automatiquement la machine à headbanguer en commençant par la chanson titre qui nous délivre un refrain mémorable sur lequel 'Jeff Scott Soto' fait une prestation vocale remarquable. La suite continue dans le même style et tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment d'écoute avec des références ici et là à des groupes de cet époque comme 'Deep Purple', 'Van Halen', 'Rainbow', 'Uriah Heep' ou encore 'UFO'. A noter que pour rendre hommage à 'Brian Howe', 'Steve Overland' reprend 'Holly Water' de 'Bad Company'. Bref, comme on dit, il vaut mieux tard que jamais car cet album inespéré de 'White Spirit' est une bonne bouffée de hard rock mélodique nous venant tout droit des eighties et, 'Right or Wrong' est rempli de compositions accessibles et très efficaces à consommer sans modération...

Interprêtes

Mal Pearson (Claviers), Mick Tucker (Guitare), Brian Howe (Chant) + Invités : Russell Gilbrook (Batterie), Neil Murray (Basse), Jeff Scott Soto (Chant), Lee Small (Chant), Steve Overland (Chant)


Artiste : H.E.A.T

Album : Force Majeure

Date de Sortie : 05-08-2022

Ajouté le : 21-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Je continue ma série estivale à consommer sans modération (voir playlist ci-dessus) avec le dernier 'H.E.A.T'. Après le très bon 'Into The Great Unknown' sorti en 2017 et leur dernier bébé sobrement intitulé 'II' en 2020, voici donc leur successeur 'Force Majeure'. Le chanteur 'Kenny Leckremo' qui officiait sur leur deux premiers albums est de nouveau aux affaires, remplaçant ' Erik Grönwall' qui a quitté le groupe pour les Américains de 'Skid Row'. Pas de surprise avec les Suédois, on embarque pour une suite de hits de hard rock mélodique et si vous n'accrochez pas aux quatre premiers titres énergiques avec en dernière position un 'Hollywood' explosif avec un refrain ultra classique mais complètement addictif, vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres, après un 'Harder to Breathe' plus modéré et typé AOR permettant de se remettre de toute l'énergie déjà déployée, c'est reparti avec un 'Not for Sale' survolté puis la belle ballade 'One of Us' offre un nouveau break bien mérité. La fin de l'album fait défiler l'entraînant 'Holfd Your Fire' toujours très mélodique, puis 'Paramount' est beaucoup plus grand public avec un refrain à reprendre en chœurs, contrairement à 'Demons Eyes' qui envoie du lourd et qui est le titre le plus heavy, l'album se terminant par 'Wings of an Aeroplane', un très bon mid-tempo sur lequel on ne peut s'empêcher de battre la mesure. Bref, les Suédois de 'H.E.A.T' continuent à nous pondre des compositions de hard rock mélodique toujours aussi efficaces et pour parodier un célèbre dicton Français, je dirais que " tout est bon dans un album de H.EA.T "...

Interprêtes

Kenny Leckremo (Chant), Dave Dalone (Guitare), Jona Tee (Claviers), Jimmy Jay (Basse), Don Crash (Batterie)


Artiste : Hats Off Gentlemen It's Adequate

Album : The Confidence Trick

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 23-08-2022

Après le très beau 'Nostalgia for Infinity' datant de 2020, les Anglais de 'Hats Off Gentlemen It's Adequate' n'ont mis que deux petites années pour nous offrir un nouvel enregistrement studio, 'The Confidence Trick' qui est encore dense puisque l'ensemble frise les 70 minutes. Le duo ' Malcolm Galloway'/'Mark Gatland' continue donc de nous offrir un rock progressif recherché et complexe qu'il faut apprivoiser petit à petit, écoute après écoute et ce dernier album ne déroge pas à la règle. C'est également un album concept qui, je cite 'Malcolm Galloway', " est une collection de chansons autour d'un thème général d'erreurs cognitives, en particulier l'excès de confiance… et notre échec répété à apprendre de l'histoire... nous ferions tous mieux de nous arrêter parfois pour nous demander : Pourquoi est-ce que je me trompe ? ".

Au menu de ce magnifique opus, 13 compositions avec 5 instrumentaux alternant avec les titres chantés et on est accueilli par 'Silence Is a Statement' qui déroule une première mélodie mémorable avec des sonorités électroniques et avec une répétition de la phrase musicale pour nous faire passer le message : " Quand on ne dit rien, on parle. Quand on ne dit rien, le silence est une déclaration" qui rend bien compte de l'expression : "Qui ne dit rien, consent". Suit 'Back Where I Started', avec une belle chaleur dans le chant de 'Malcolm Galloway' et une prestation délicieuse de 'Kathryn Thomas' à la flûte, le refrain " Et quand je me retrouve là où j'ai commencé, je laisse les mêmes erreurs se refaire… " qui est martelé à plusieurs fois, exprime très bien le fait que l'homme est incapable d'apprendre des erreurs du passé. Avec 'End of the Line', la douce ambiance développée montre un côté hypnotique accentué par le chant nonchalant et des sonorités de flûte qui, cette fois, sont beaucoup plus paisibles. Changement de décor avec 'Perky Pat' qui est le premier instrumental avec des effets électroniques et qui met en avant de très belles sections de claviers, puis, le court ' World War Terminus', plus direct, rend très bien le sentiment de cette course en avant de l'humain qui pense résoudre les problèmes en faisant des guerres. Plus énergique que 'Perky Pat' dans l'introduction, l'instrumental 'Pretending to Breathe' se transforme ensuite en musique ambiante à la 'Jean-Michel Jarre', puis, 'Another Plague' est un des titres majeurs de l'album avec une force émotionnel exceptionnelle dans un magnifique crescendo pour dénoncer, entre autres, les effets néfastes des décisions gouvernementales durant la crise sanitaire. On arrive à l'instrumental 'Refuge', qui monte encore le curseur émotionnel et qui montre un visage progressif résolument contemporain et avant-gardiste avec un patchwork d'influences sans limite, formant certainement le titre le plus recherché de l'album et qui me donne envie, à chaque écoute, de le rejouer. Plus accessible que son prédécesseur, l'instrumental 'Interlude' développe une ambiance 'Floydienne', puis, la chanson titre est également un moment fort qui alterne sections mélancoliques et d'autres plus énergiques, déroulant de magnifiques lignes mélodiques et qui amène un final poignant. La fin de l'album fait défiler trois titres plus courts, tout d'abord, l'instrumental 'Lava Lamprey' teinté d'un jazz moderne très attachant, puis 'All Empires Fall' est une chanson plus directe avec une partie parlée de 'Malcolm Galloway' très expressive à laquelle de très beaux chœurs lui répondent et enfin, 'Cygnus' clôt ce magnifique opus avec un magnifique duo piano/voix qui dénonce la politique désastreuse des gouvernements, au début de la première épidémie, envoyant les soignant en première lignes avec le manque de moyens que l'on connait. Et pour terminer, je voudrais souligner la très belle pochette d'album faite par 'Malcolm Galloway' montrant tout son talent artistique dans ce domaine.

En résumé, c'est encore un opus magistral des Anglais de 'Hats Off Gentlemen It's Adequate' qui nous offrent, une fois de plus, une œuvre progressive diversifiée avec de multiples influences qu'ils savent mélanger pour en faire quelque chose d'unique, ce qui destine 'The Confidence Trick' à toutes les amatrices et tous les amateurs d'un progressif raffiné et ambitieux qui sera rajouté, sans aucun doute, à leur discothèque idéale...

Interprêtes

Malcolm Galloway (Chant, Guitare, Claviers), Mark Gatland (Basse, Guitare, Claviers, Chœurs), Kathryn Thomas (Flûte, Chœurs)


Artiste : Sunstorm

Album : Brothers in Arms

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 24-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

On continue notre petit tour estival des sorties de mélodies mémorables avec cette fois 'Sunstorm' qui, après 'Afterlife' datant d'un peu plus d'un an, continue sa route avec un nouvel album 'Brother in Arms'. On ne change pas une équipe gagnante et les deux meneurs 'Ronnie Romero' et 'Alessandro Del Vecchio' qu'on ne présente plus et qui s'est encore surpassé pour cet opus, nous offrent une collection de bijoux mélodiques qui défilent les uns derrière les autres avec un cahier des charges bien rodé maintenant : une alternance assez équitable entre du hard-rock mélodique puissant et de l'AOR plus modéré, le milieu d'album nous délivrant la ballade magique du mélodiste hors-pair qu'est 'Alessandro Del Vecchio' : dans le premier registre, la chanson titre (voir vidéo ci-dessus), 'I Will Remember', 'No Turning Back', 'Lost In The Shadows Of Love' et 'Living Out Of Fear' amènent toute l'énergie positive et communicative de ce style, et dans un style AOR plus modéré, les lignes mélodiques de 'Games We Play' (voir la vidéo ici), 'I'll Keep Holding On', 'Taste Of Heaven', ' Hold The Night' et 'Miracle' sont un vrai régal, la belle power ballade étant 'Back My Dreams' que j'ai rajouté à ma playlist des ballades rock/hard-rock/métal. Bref, même si la recette reste toujours la même, ce dernier 'Sunstorm' est encore une réussite mélodique totale grâce aux talents de compositeur et de claviériste d'Alessandro Del Vecchio' et aux prestations vocales remarquables de 'Ronnie Romero' auxquels on peut rajouter le nouveau guitariste de 'Doro', 'Luca Princiotta', et la section rythmique constituée du bassiste 'Nik Mazzucconi' ('Jorn', 'Shining Black' et 'Edge Of Forever') et du batteur 'Michele Sanna' ('Brother Against Brother' et 'Black Rose Maze'...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Luca Princiotta (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Nik Mazzucconi (Basse), Michele Sanna (Batterie)


Artiste : Generation Radio

Album : Generation Radio

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 26-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Bizarre, un super groupe produit par 'Frontiers Music' dans lequel n'est pas présent 'Alessandro Del Vecchio' !! Il faut dire que les artistes constituant le line-up ont un CV à faire des jaloux puisqu'on retrouve, à la base du projet, le multi-instrumentaliste 'Jay DeMarcus' du groupe Américain de country 'Rascal Flatts' qui a sorti en 2020 un Best Off de deux décennies de sorties d'albums mais qui n'est pas forcément très connu sur le continent Européen, puis 'Jason Scheff' l'ex bassiste et chanteur de 'Chicago' qui viennent de sortir en Juillet 2022 leur 38ème album 'Born For This Moment', le line-up étant complété par le batteur et chanteur 'Deen Castronovo' qui est revenu en 2021 avec 'Journey', et les guitaristes 'Tom Yankton' et 'Chris Rodriguez' plus connus dans le monde de la country. Pas de surprise, avec cette fine équipe, on embarque, non sans nostalgie, dans une époque où les bijoux mélodiques coulaient naturellement et l'ensemble des compositions de cet album auraient chacune fait un hits dans les années 70/80. La majorité des compositions sont dans un AOR raffiné et relaxant, excepté un 'Time to Let It Go', énergique à souhait, dans lequel 'Deen Castronovo' nous fait une démonstration exceptionnelle de casseur de futs et 'Smoking', plus rock et qui n'aurait pas dépareillé dans les années 70 chanté par 'Joan Jett', qui sortent du lots. Au fait, j'ai rajouté les quatre ballades de l'album dans ma playlist des ballades rock/hard-rock/métal. Bref, cet album nous ramène à un AOR classique que l'on se repasse en boucle et, parmi tous les albums que je vous ai présenté dans ma playlist estivale est certainement celui qui m'a procuré le plus de plaisir (et il y avait de la matière !!) et qui devrait également faire des heureux chez tout un public épris d'un AOR nous faisant remonter quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Jay DeMarcus (Basse), Deen Castronovo (Chant, Batterie), Jason Scheff (Chant), Tom Yankton (Guitare), Chris Rodriguez (Guitare)


Artiste : Amanda Shires

Album : Take It Like A Man

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 25-08-2022

Direction les Etats-Unis avec le septième enregistrement studio 'Take It Like A Man' de la chanteuse et violoniste Américaine 'Amanda Shires' dont j'avais chroniqué le précédent opus 'To the Sunset' et qui est désormais disponible depuis fin Juillet. Entre temps, elle a créé la formation 'The Highwomen' avec 'Brandi Carlile', 'Natalie Hemby' et 'Maren Morris' et dont le premier album éponyme du groupe est sorti en 2019. En parallèle, elle continue sa carrière solo accompagnée de son mari 'Jason Isbell' et ce dernier bébé montre une évolution de style imprimé en partie par 'Lawrence Rothman' qu'elle avait rencontré alors qu'elle avait décidé d'arrêter la chanson, car on navigue dans des compositions plus intimistes alternant des ambiances sombres mais tellement émouvantes et d'autres beaucoup plus légères.

D'entrée, on est sous le charme de 'Hawk for the Dove' (voir la vidéo ci-dessus) qui montre un visage tourmenté dans une ambiance lourde et bouleversante tout en ayant une trame mélodique mélodieuse et 'Take it Like A Man', bien que plus mesuré, poursuit dans ce climat saisissant dans lequel le chant d'Amanda est d'une émotion palpable qui déclenche ce frisson si caractéristique de profonde émotion d'écoute. Avec 'Empty Cups' (voir la vidéo ici avec 'Maren Morris'), le style se veut plus serein et on est agréablement bercé par les lignes mélodiques mélancoliques, puis, 'Don't Be Alarmed' est une magnifique ballade semi-acoustique dans laquelle le crescendo amène une force extraordinaire. Suit 'Fault Lines' qui rajoute encore une couche émotionnelle fantastique qu'Amanda' utilise comme moyen de communication avec son mari 'Jason Isbell' lorsque les échanges ne sont plus suffisants puis, 'Here He Comes' fait retomber légèrement la pression avec une composition entraînante tout en continuant de parler de sujets sensibles sur les relations humaines compliquées. On reste musicalement dans une ambiance plus insouciante avec 'Bad Behavior' (voir la vidéo ici) et 'Stupid Love' qui continuent de traiter de ses problèmes de couple puis, le chant d'Amanda se veut plus enjoué sur 'Lonely At Night' qui montre un visage plus classique dans une ambiance de club de blues, l'album se terminant par la belle ballade mélancolique 'Everything Has Its Time'.

En résumé, on ne peut que remercier 'Lawrence Rothman' d'avoir tenu bon face à 'Amanda Shires' pour lui proposer des compositions sur mesure qu'elle transcende tout au long de cet album et 'Take It Like A Man' est un album fort en émotion qui devrait toucher un large public fans de chansons émouvantes sur de belles mélodies...

Interprêtes

Amanda Shires (Chant, Violon), Lawrence Rothman (Claviers, Percussions, Guitare), Jason Isbell (Guitare), Fred Eltringham (Batterie, Percussions), Julian Dorio (Batterie, Percussions), Jimbo Hart (Basse), Peter Levin (Claviers, Orgue, Piano), Brittney Spencer (Chœurs), Maren Morris (Chœurs), Austin Hoke (Violoncelle), Kristin Weber (Violon), Kris Wilkinson (Alto), Ben Zelico (Claviers, Mellotron), Peter Stroud (Guitare), Audley Freed (Guitare), Marc Franklin (Trompette), Art Edmaiston (Saxophone), Kirk Smothers (Saxophone), Kameron Whalum (Trombone)


Artiste : Hott Mess

Album : Prometheus Book One

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 27-08-2022

Dans certains cas, on tombe sur un nouveau projet pas du tout médiatisé sur internet et complètement à part qui permet de découvrir de nouveaux horizons musicaux. Cette fois, j'ai bien été aidé par une chronique du très bon site de musique progressive 'Prog Critique' qui présentait l'album concept 'Prometheus' de 'Gareth Kitch' qui a une production assez conséquente ces dernières années sous son nom (voir 'ici) et 'Prometheus' est le deuxième enregistrement studio du projet 'Hott Mess', 'Leche And The Dark Emerald Book Of Ishtar' étant le premier, sorti en 2021.

Tout d'abord, ce projet est basé sur, je cite le site bandcamp, " le livre de verre noir d'Ishtar et le monde caché des Immortels… ce livre raconte quand des mondes sur le point d'entrer en collision mettraient fin à l'humanité pour toujours. Cependant, le génie Prometheus a fait un cadeau à l'humanité, du moins cela semblait un cadeau au début. Mais la vérité l'a révélé comme une malédiction qui a changé l'humanité pour toujours en sombres créatures vampiriques immortelles... ". Musicalement, on est embarqué dans un voyage complètement insolite avec diverses influences allant de la musique classique à la de la danse music en passant par de l'atmosphérique et de la pop, tout cela étant principalement amené par des sonorités de claviers assez disparates. Et ceci dès les premiers titres, ce patchwork de styles fait défilent des paysages musicaux très différents : l'introduction 'Unfound', montre un visage classique d'orchestre symphonique accompagné de bruitages électroniques qui se transforme à la mi-course en musique d'ambiance avec des nappes de claviers aériennes, puis, 'Prometheus' est tourné vers un rock symphonique et progressif calme et paisible et 'Earth' dévoile un côté dansant et rappellent des sonorités de hits disco des années 80. Avec 'Worlds Collide', c'est le côté pop entraînant de la même époque qui est mis en avant avec quelques effluves orientales en milieu de morceau, puis l'instrumental 'Star Caravan' débute de manière entraînante pour évoluer en milieu de titre vers une section néo-classique et terminer comme il avait commencé. La suite est à l'image de ce début avec quelques virgules instrumentales et des compositions ne dépassant pas les 4 minutes, chaque titre présentant sa propre personnalité et style : après le court 'Crash Landing', agrémenté par des cordes, on part dans les îles avec la petite minute de 'A New Home', puis 'Tau Ceti Blues' flirte avec un blues sensuel et 'Angel Walking' montre un visage Westcoast, déroulant une douce mélodie. Suit 'Tower of Love' qui nous fait revenir aux années 70 avec une atmosphère que n'aurait pas renié les 'Bee Gees', d'autant plus que l'accompagnement vocal monte haut dans les aigües, puis 'Fake' montre une rythmique chaloupée et 'Magini’s Mirror' amène une touche de psychédélique nous ramenant dans les années 70. On reste dans cette décennie avec 'Where Are You Now?' avec un accompagnement de claviers aux sonorités d'orgue d'église et un final acoustique accompagné par des chœurs aériens, puis, après les bruitages de 'The Camber of Ishtar', 'Forever Moonlight' termine cet album par une ballade sirupeuse nous ramenant cette fois dans les sixties.

En résumé, 'Hott Mess' est un projet présentant un patchwork de styles qui sont mis bout à bout, l'ensemble étant axé sur des ambiances assez tranquilles ce qui tranche avec le thème déployé de science-fiction mais qui rend l'écoute très agréable car la diversité des compositions de 'Prometheus' permet de rester captivé tout au long de l'album...

Interprêtes

Gareth Kitch (Chant, Guitare, Claviers), Michael Teems (Chant, Guitare, Claviers), Greg Ondo (Basse), Pablo Vazquez (Batterie, Percussions)


Artiste : Cyber Band

Album : The Light

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 29-08-2022

C'est encore une formation qui ne fait le buzz sur internet que je vous présente aujourd'hui : 'Cyber Band' est une formation de trois jeunes Philippins qui a déjà sorti l'album 'In My Dumb Perspective' en 2020 qui a été diffusé sur les plateformes de streaming. Même s'ils font partie de la génération des années 2000, ce premier opus montrait des influences d'artistes des années 70/80 avec un style tourné vers de la pop mélodique. Pour ce dernier opus, on retrouve ces mêmes influences mais ils diversifient leur style car 'The Light' comprend une première partie avec des compositions plus rock et une deuxième où l'on retrouve des mélodies popisantes. Dès les premiers titres, nous revenons quelques décennies en arrière avec un savoureux patchwork de noms qui viennent à l'esprit comme 'Crosby, Stills, Nash and Young' ('First Light'), 'Led Zeppelin' ('Fire'), les 'Stones' ('One Way Ticket') ou U2 ('Don't You Ever Give Up') et l'album se poursuit avec d'autres références comme 'Pink-Floyd' ('Where Are You'), 'Alan Parsons' ('Wars'), Les 'Beatles' ('Without A Doubt'), 'Elton John' ('Love'), les 'Beach Boys' (I'm Doing Fine') ou encore 'Eagles' ('A Million Things'). A noter également l'instrumental 'Aveda Kedavra' qui fusionne différentes influences allant de la musique de film à des ambiances jazzy et le dernier titre 'As I Sail' qui, avec ses 7 minutes, amène une bonne dose de progressif avec une partie centrale épique à souhait entouré par des sections instrumentales très originales et un final grandiose. Bref, même si la production n'est pas encore sans faille, les trois jeunes Philippins de 'Cyber Band' sortent un très bon album, diversifié et mélodique et, 'The Light' devrait faire des heureux chez toutes celles et tous ceux qui aiment la pop et le rock des années 70/80...

Interprêtes

Andrew « Andoy » P. Patuasic (Guitare, Chant), Isaac Villegas Abogatal (Guitare, Basse, Claviers, Chœurs), Germund John Alacantara (Batterie, Chœurs)


Artiste : Hydra

Album : Point Break

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 28-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Encore un nouvel ajout dans la playlist estivale avec une nouvelle formation Suédoise de hard-rock mélodique (encore un de plus) qui est produite par l'incontournable label 'Frontiers Records'. Ce nouveau projet est né de la rencontre de l' auteur-compositeur, chanteur et guitariste 'Henrik Hedström' et du batteur et claviériste très connu 'Daniel Flores' ('Find Me', 'The Murder Of My Sweet', 'Angelica', 'First Signal'...). Le reste du line up est constitué du chanteur et guitariste 'Andi Kravljaca' ('First Signal', 'Nergard'...) et du bassiste 'Jonny Trobro' ('First Signal', 'Find Me'). Pas de surprise avec cette belle brochette d'artistes, on navigue dans un AOR accrocheur du premier au dernier titre avec des bijoux mélodiques à tous les coins de rues en commençant par un 'Stop the Madness' au refrain addictif et l'ensemble est bien équilibré entre des compositions entraînantes et d'autres plus tranquille, l'album contenant trois magnifiques ballades avec 'Stay A While', 'Forever My Love' et 'To Say Goodbye'. Bref, en même temps que 'Generation Radio', les Suédois d'Hydra' sortent un album tout autant attachant et rempli de bon hits d'AOR ce qui fait de 'Point Break' un nouvel opus à consommer sans modération...

Interprêtes

Henrik Hedström (Claviers, Guitare), Daniel Flores (Batterie, Claviers), Andi Kravljaca (Chant, Guitare), Jonny Trobro (Basse)


Artiste : Fascination Curve

Album : Corona Times in Amerika

Date de Sortie : 04-08-2022

Ajouté le : 31-08-2022

'Fascination Curve' est un nouveau projet créé par le compositeur 'Karl Lundeberg', également musicien et chanteur, qui est un touche à tout au niveau musical et qui est connu pour avoir travaillé dans des styles aussi disparates que le classique contemporain, le jazz, la musique du monde ou encore la musique folklorique traditionnelle norvégienne (voir son site ici). Avec son carnet d'adresses bien rempli, il a fait appel à de nombreux artistes de talent (voir le CV impressionnant de chacun d'eux ici) et il s'attaque, cette fois, au rock progressif qu'il décline sous différentes formes avec ce premier album 'Corona Times in Amerika' qui, je cite sa présentation sur son site : " est une déclaration courageuse et émouvante concernant le racisme, l'extrémisme politique et la confusion sociétale vus à travers le prisme de la pandémie de Coronavirus ".

L'album renferme 5 compositions, dont un long développement de 20 minutes, et on est accueilli avec 'Land of the Free, Home of the Slave' qui nous embarque dans du progressif imaginatif dans un style blues/rock avec de magnifiques arrangements vocaux et des interventions instrumentales remarquables mettant en avant guitare électrique et claviers, l'ensemble restant très accessible grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement. Le titre suivant, 'Sometime, Somehow' est un de mes coups de cœurs de l'album sous la forme d'une ballade qui a des allures 'Floydiennes' et peut rappeler le style de 'Dark Side Of The Moon', les harmonies vocales amenant de nouveau une émotion supplémentaire à ce très beau titre. Suit 'I Will Breathe with you' qui, après le court prélude accompagné délicieusement par le saxophone de 'Tim Riess', poursuit dans cette atmosphère feutrée dans laquelle on retrouve des influences progressives symphoniques 'Floydiennes' mais cette fois avec quelques incursions jazzy. On arrive à la chanson titre et à la pièce maitresse de l'album, constituée d'un patchwork d'influences diverses qui se croisent et louvoient de très belle manière, et on navigue dans cette grande fresque dans laquelle il fait bon s'abandonner et se laisser aller à cette mosaïque musicale intégrant différents styles, allant de la pop, au rock en passant par le jazz, la fusion et le funk, le final épique se terminant comme il se doit pour ce genre de composition, de manière grandiose pour retomber dans quelques phrases musicales beaucoup plus calmes. Et c'est avec 'Dip Them in Gold', qui est dédié, je cite, " aux médecins, infirmières et médecins du monde qui ont lutté contre le covid et qui se battent maintenant pour la démocratie en Ukraine ", que l'album se termine merveilleusement dans une nouvelle composition qui met de nouveau en avant, dans la première partie, le style tranquille et relaxant des deux compositions 'Sometime, Somehow' et 'I Will Breathe with you' et qui prend de la vigueur ensuite et termine sur une mélodie addictive avec, une dernière fois, de magnifiques arrangements vocaux. A ceci on peut rajouter que la production est irréprochable et met en valeur les nombreux détails que l'on découvre au fil des écoutes répétées.

En résumé, après les projets pas forcément très médiatiques que sont 'Hott Mess' et 'Cyber Band', se rajoute 'Fascination Curve' qui montre un progressif inventif et imaginatif façonné par l'artiste de talent qu'est 'Karl Lundeberg' et on espère que ce premier album ne soit pas le dernier et que l'on puisse continuer, dans le futur, à se remettre entre les oreilles, de nouveaux albums aussi originaux que celui-là qui amène un vent de fraicheur dans ce style de musique...

Interprêtes

Karl Lundeberg (Claviers, Guitare, Chant), Marc Bonilla (Guitare, Chant), Ken Stacey (Chant), Amy Keyes (Chant), Mha Bhati (Basse), Tim Riess (Saxophone), Gregg Bissonette (Batterie)


Artiste : Restless Spirits

Album : Second to None

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 30-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Le guitariste 'Tony Hernando' de la formation 'Lords Of Black' a également un autre projet en parallèle de hard-rock mélodique, 'Restless Spirit', et 'Second to None' est son deuxième album, après 'Restless Spirits' sorti en 2019. Comme pour le premier opus, il s'est entouré de chanteurs connus de la scène internationale et on retrouve 'Johnny Gioeli' ('Axel Rudi Pell' et 'Hardline') et 'Kent Hilli' ('Perfect Plan' et en solo ici) déjà présent sur le premier album, et deux petits nouveaux sont venus se rajouter avec, honneur aux dames, 'Chez Kane' et ' Renan Zonta' ('Skills', 'Brother Against Brother' et 'Electric Mob'). Au risque de me répéter par rapport aux autres chroniques de ma playlist estivale, même si ce n'est pas encore un album qui révolutionnera la musique rock, c'est encore un album rempli de mélodies mémorables, simples mais diablement efficaces procurant du plaisir immédiat d'écoute. Chaque chanteur s'est vu attribué trois titres sauf 'Kent Hilli' qui n'en a que deux et qui a la charge de débuter l'album avec l'entraînant 'Need A Lil’ White Lie' avec un premier refrain à reprendre en chœurs (voir la vidéo ci-dessus) mais aussi de clôturer l'album avec l'énergique 'Dirty Money'. Le reste est à l'image de ces deux compositions et, pour citer le titre qui m'a le plus marqué pour chacun des trois autres artistes, ce sont 'Dreams Of The Wild' pour 'Chez Kane' qui est complètement taillé pour elle (voir la vidéo ici), 'And Yet It Breaks' pour 'Renan Zonta' et la belle ballade 'Always A Pretender' pour 'Johnny Gioeli'. On peut rajouter que 'Tony Hernando' n'est pas en reste avec des solos de guitares remarquable, et ceci dans chaque composition. Bref, c'est encore un album de plus que je rajoute à la playlist estivale des sorties de juillet et août 2022 et qui devrait faire des heureux chez tous les fans de hard rock mélodique et d'AOR...

Interprêtes

Tony Hernando (Guitare, Basse, Claviers, Chœurs), Victor Diez (Piano, Claviers), Matt De Vallejo (Batterie) + Invités : Johnny Gioeli (Chant), Kent Hilli (Chant), Chez Kane (Chant), Renan Zonta (Chant)


Artiste : The Bardic Depths

Album : Promise of Hopes

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 02-09-2022

'The Bardic Depths' est un projet de rock progressif qui a été créé par l'auteur-compositeur, claviériste et guitariste 'Dave Bandana' avec à la clé un premier album éponyme du groupe en 2020. Le reste du line up est constitué du chanteur et claviériste 'Peter Jones' ('Tiger Moth Tales', 'Camel'), du guitariste 'Gareth Cole' ('Paul Menel', 'Fractal Mirror') et du batteur 'Tim Gehrt' ('The Streets', 'Steve Walsh') mais cette formation de base est accompagnée par un nombre important d'autres artistes dont 'Robin Armstrong', le meneur de 'Cosmograf', qui produit également l'album. Le sujet est relativement sombre car c'est l'histoire d'une reine qui essaie de se suicider mais le ciel ne le permettra pas et offrira la rédemption à la place. Musicalement, ce n'est pas trop en phase avec le thème car on navigue entre rock et pop progressif qui nous ramène aux années 70, les ambiances étant tranquilles et reposantes.

Et c'est avec les 8 minutes de 'And She Appeared' que débute l'album et on embarque pour du progressif classique et entraînant avec un premier refrain qui vous rentre directement dans la tête et qui peut faire penser aux ambiances pastorales des premiers 'Barclay James Harvest', puis, 'Regal Pride' poursuit dans une rythmique plus mesurée, le saxophone amenant un côté nonchalant. Suit 'Consumed', introduit par une guitare acoustique classique, et qui continue par une partie chantée aux intonations folkloriques, la flûte et le violon amplifiant encore le sentiment de légèreté de l'ensemble. Avec 'The Burning Flame', après l'introduction instrumentale mettant en avant la guitare électrique de 'Gareth Cole', le titre se poursuit par une très belle ballade relaxante aux allures 'Floydiennes', puis, 'Colour and Shapes' est un instrumental qui nous emmène dans un très beau voyage musical, au son du saxophone de 'Peter Jones', mélancolique au début puis plus entraînant ensuite avec l'arrivée de la batterie et qui continue dans la deuxième partie avec un magnifique solo de guitare. On revient à de la pop plus classique à la 'Barclay James Harvest' avec 'Why Are You Here?' qui déroule une belle mélodie paisible, puis, 'Returned' montre un tout autre visage avec des bruitages vocaux et des sonorités de claviers plus électroniques des années 80 et 'The Essence' (voir la vidéo ici) poursuit dans cette même décennie et peut rappeler certaines sonorités électroniques qu'Alan Parsons' a amené au rock à cette époque. Et c'est avec les 9 minutes d'Imagine' que l'album se termine : il s'ouvre avec un orgue d'église et se poursuit par une partie chantée sereine avec une belle mélodie. A 2.30, la batterie entre en piste et accompagne le chant, puis, la deuxième partie du titre donne la part belle à des interventions instrumentales, avec successivement des claviers lumineux, un très beau solo de guitare 'Hackettien' (faisant penser à 'Genesis') et, enfin, de nouveau, un solo de saxophone de toute beauté, le final chanté revenant au thème principal et se terminant sur les mêmes sonorités d'orgue d'église que le début du titre.

En résumé, 'Dave Bandana', bien aidé par des artistes de qualité (mention spécial pour 'Peter Jones' et son saxophone) sort un très bel album qui nous fait revenir au début des années 70 avec des compositions mélodiques qui devraient combler toutes les amatrices et tous les amateurs d'un rock progressif imaginatif qui s'écoute tranquillement au casque pour décompresser après une dure journée de travail...

Interprêtes

Dave Bandana (Claviers, Guitare), Peter Jones (Claviers, Saxophone, Chant), Gareth Cole (Guitare), Tim Gehrt (Batterie) + Invités : Robin Armstrong (Claviers, Basse, Hammond), John William Francis (Marimba), Paolo Limoli (Piano, Claviers), Kevin McCormick (Guitare), Mike Warren (Violoncelle), Donny O'Connell (Violon), Olga Kent (Voix), Richard Kreuger (Voix), Sally Minnear (Voix), Graham Smith (Chant), Cliff Pearson (Chant), Phil Clayton (Chant), Lily Miller (Chant), Tim Martin (Chant), Kevin Thompson (Chant), Rob Birnholz (Chant), Miles Alexander Schofield (Chant), Scotty Scott (Chant), Paul Turner (Chant), Kimberley Jones (Chant), Dick Dapre (Chant), Debbie Dapre (Chant), Martin Haskell (Chant)


Artiste : A-Z

Album : A-Z

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 01-09-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Début septembre est là, et pour terminer ma playlist estivale des albums de rock et hard rock mélodique procurant un plaisir d'écoute immédiat et sortis en juillet et aout 2022, voici le nouveau projet 'A-Z', mené par le batteur 'Mark Zonder' (entre autres pour ne prendre que des chroniques récentes, 'Shumaun', 'Pentesilea Road' et 'Enzo and the Glory Ensemble') et le chanteur de 'Fates Warning', 'Ray Alder' (logique, le A d'Alder et le Z de Zonder). Rejoints par 'Philip Bynoe' à la basse, 'Joop Wolters' à la guitare et 'Vivien Lalu' aux claviers, le duo nous propose du hard rock mélodique plus direct pour un public plus large que le métal progressif proposé dans leurs différents projets respectifs. Bien que certain titres intègrent quelques sections plus progressives, l'objectif est complètement atteint et, d'entrée, 'Trial by Fire' nous envoie du bon hard rock puissant avec une première mélodie mémorable, puis, 'The Far Side of the Horizon' est moins direct mais amène une bonne dose de progressif. La suite est plus accessible avec des titres énergiques et plus fluides : en attestent les 'The Machine Gunner', 'Windows Panes', 'Run Away' ou encore 'Borrowed Time' et ces titres alternent avec des ambiances plus posées comme les ballades 'Rise Again', le puissant 'Stranded', 'At the Waters Edge' lorgnant vers de l'AOR ou encore 'Sometimes' alternant ballade et mid-tempo avec un très beau solo de guitare dans la deuxième partie du titre, l'album se terminant par le titre bonus 'The Silence Broken' qui résume bien la philosophie de cet opus avec une rythmique entraînante et une mélodie simple mais très efficace.

Bref, même si le côté progressif ressort par petites touches, ce premier album de ce nouveau projet monté par 'Mark Zonder' et 'Ray Alder' montre une accessibilité plus immédiate que leurs autres projets respectifs et devrait plaire à un large public aimant un métal que l'on s'approprie assez rapidement...

Interprêtes

Mark Zonder (Batterie), Ray Alder (Chant, Chœurs), Philip Bynoe (Basse), Vivien Lalu (Claviers), Joop Wolters (Guitare)


Artiste : Thundermother

Album : Black and Gold

Date de Sortie : 19-08-2022

Ajouté le : 03-09-2022

'Thundermother' est un projet créé en 2010 de quatre hard-rockeuses Suédoises qui ont déjà sorti 4 albums, 'Rock'n Roll Disaster' en 2014, 'Road Fever' en 2015, 'Thundermother' en 2018 et 'Heat Wave' en 2020. Elles reviennent en 2022 avec un nouveau bébé qui continue de nous offrir du bon hard rock énergique et débridé à écouter au petit déjeuner pour se mettre en forme pour toute une journée. Le line-up a évolué depuis la formation du groupe par la meneuse de cette formation, la guitariste 'Filippa Nässil', ayant été rejointe en 2017 par 'Guernica Mancini' au chant et 'Emlee Johansson' à la batterie, et depuis 2019, c'est désormais 'Majsan Lindberg' qui est à la basse.

Pour vous donner le ton de l'album, le premier titre 'The Light in the Sky' nous délivre un brulot hard rock et un premier refrain avec des 'hohohoho' à reprendre en chœurs jusqu'à l'extinction de voix, et si vous n'adhérez pas à cette débauche d'énergie, vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres, le label 'AFM Records' n'ayant pas lésiné sur les moyens, les vidéos disponibles sur youtube donnent un bon aperçu de l'ensemble avec les 4 quatre compositions 'Black and Gold', 'Watch Out', 'I Don't Know You' et 'Loud And Free'. Le reste est donc à l'image des ces quatre vidéo et pour se remettre de toute cette ardeur, nos quatre hard-rockeuses montrent aussi leur côté tendre avec deux belles ballades que sont 'Hot Mess' (voir la vidéo ici) et 'Borrowed Time'.

Bref, les quatre Suédoises de 'Thundermother' continuent leur chemin avec un nouvel album explosif qui contient tous les ingrédients d'un bon hard rock fougueux et rempli d'une bonne énergie positive...

Interprêtes

Guernica Mancini (Chant), Filippa Nässil (Guitare), Mona Lindgren (Basse), Emlee Johansson (Batterie)


Artiste : SiX By SiX

Album : SiX By SiX

Date de Sortie : 19-08-2022

Ajouté le : 05-09-2022

'Robert Berry' n'est pas un inconnu des amatrices et amateurs de progressif puisqu'il a collaboré avec le regretté 'Keith Emerson' et a sorti avec lui l'album 'To The Power of Three' en 1988 sous le nom de projet '3' qui aurait pu se nommer à l'époque 'Emerson, Berry & Palmer' puisque le batteur 'Carl Palmer' était également présent (on se rappelle également l'album 'Emerson, Lake and Powell' avec 'Cozy Powell'). C'est donc lui qui est à l'origine de ce trio original 'SiX By SiX', et ce sont deux autres artistes connus qui l'accompagnent avec tout d'abord, 'Ian Crichton', le guitariste de 'Saga' et le batteur 'Nigel Glockler' de 'Saxon'. En ce qui concerne 'Nigel Glockler', ce n'est pas forcément dans ce style de musique que l'on s'attend à le trouver mais, le batteur de 'Saxon' a toujours été fans de progressif des années 70 et il s'est très bien adapté aux ambiances de cet album en amenant une frappe chirurgicale très en phase avec les ambiances dégagées. Dans cet album, 'Robert Berry' met en avant les talents de guitariste de 'Ian Chrichton' et lui a donné carte blanche pour accompagner ses différentes compositions, l'ensemble étant enregistré à la manière d'un live. Très éclectique (comme l'est le trio), il nous propose 10 compositions qui ont toutes leur originalité, les influences étant bien entendu puisées dans les années 70.

les deux singles 'Yearning to Fly' (voir la vidéo ci-dessus) et 'China' (voir la vidéo ici) débutent l'album avec chacun leur atmosphère, le premier étant bien rythmé avec un refrain accrocheur nous ramenant à du progressif classique que n'aurait pas renié 'Saga' et le deuxième, beaucoup plus direct qui déploie une bonne énergie avec une nouvelle section rythmique à faire handbanguer tout un public. En troisième position et, pour moi, la composition majeure de l'album, 'Reason to Feel Calm Again' déploie ses 8 minutes avec tout ce que l'on désire trouver dans du progressif, des alternances entre parties chantées et instrumentales et des changements fréquents de rythmique et d'intensité. Avec 'The Upside of Down', on continue dans ce registre des seventies fusionnant différentes influences, certaines parties chantées me rappelant les ambiances de 'Police' (les intonations de 'Robert Berry' étant similaires à celles de 'Sting'). Suit 'Casino' qui poursuit dans ce progressif mélodique et 'Ian Chrichton' nous offre un solo de guitare extraordinaire (comme d'ailleurs sur chaque titre), 'Robert Berry' n'étant pas en reste avec un solo de claviers qui devrait rappeler quelques sonorités connues aux fans d'ELP', puis, 'Live Forever' est une courte pause guitare/voix bien placée en milieu d'album et très attachante. La première partie de 'The Last Words on Earth' est plus difficile à appréhender avec des lignes mélodiques pas forcément accessibles et je dois dire que j'apprécie moins le chant (un peu forcé) de 'Rober Berry' alors que la deuxième partie amène une section plus calme et des pérégrinations instrumentales remarquables. On poursuit avec un 'Skyfall' énergique et rythmé avec de belles variations dans les parties chantées et un nouveau solo de guitare admirable, les ponts instrumentaux amenant une ampleur extraordinaire à l'ensemble grâce aux claviers. Avec 'Battle of a Lifetime', on est à nouveau de plein pied dans du progressif magistral avec cette fois des alternances entre sections acoustiques et électriques qui amène une véritable originalité et en fait un des autres titres majeurs, puis, l'album se termine avec un énergique et entraînant 'Save the Night' amalgamant à lui tout seul intonations rock, hard rock et métal, 'Ian Chrichton' montrant également tout son talent dans des interventions musclées avec sa guitare saturée "hurlante".

En résumé, notre trio montre finalement une homogénéité fabuleuse avec des compositions qui demandent forcément que l'on s'y attarde pour en tirer toute la richesse, et 'Robert Berry' a réussi entièrement son pari de réunir des artistes issus d'horizons différents pour réaliser un album de progressif rempli d'une belle créativité et, en même temps, empreint d'influences des seventies tout en ayant un style très contemporain...

Interprêtes

Robert Berry (Chant, Basse, Claviers), Ian Crichton (Guitare), Nigel Glockler (Batterie)


Artiste : Lonely Robot

Album : A Model Life

Date de Sortie : 26-08-2022

Ajouté le : 07-09-2022

Une semaine avant la sortie du dernier 'Arena', l'homme aux multiples projets, 'John Mitchell' (voir la recherche de cet artiste dans myprogmusic), sort son dernier album de son projet 'Lonely Robot' et, après les deux derniers opus très rapprochés, 'Under Stars' en 2019 et 'Feelings Are Good' en 2020, il s'est laissé deux ans pour sortir ce nouveau bébé 'A Model Life' qui frise de nouveau l'heure d'écoute.

En tant qu'amateur de rock progressif, lorsqu'une nouvelle offrande de 'John Mitchell' se présente, j'ai hâte de la découvrir et je place généralement la barre relativement haut, compte tenu du talent du bonhomme et des heures déjà passées à se mettre entre les oreilles l'ensemble de sa discographie impressionnante. Alors, lorsque j'ai commencé l'écoute du premier titre 'Recalibrating', même si ce titre m'aurait certainement paru très agréable dans un autre projet progressif, je l'ai trouvé assez passe partout et je dois dire que j'ai été assez déçu de cette entame qui me paraissait en deçà de ce que l'Anglais avait l'habitude de nous proposer. Et puis, les titres s'enchainant, cette impression s'est petit à petit estompée pour une autre qui a pris le dessus et chaque composition me donnait un peu plus de plaisir d'écoute que la précédente comme une montée en puissance vers une sorte de graal musical atteint en milieu d'album pour ne pas retomber jusqu'à la fin, le curseur émotionnel ne faisant que croitre et montrant un 'John Mitchell' qui signe certainement son album le plus bouleversant, que ce soit au niveau musical mais aussi au niveau des paroles (pour beaucoup, la période covid a été un révélateur pour extérioriser des sentiments profonds). Bref, tous les ingrédients sont encore réunis pour un vrai plaisir d'écoute et, comme tout bon album de progressif, il prend de plus en plus de saveur au fil des écoutes avec une belle diversité d'ambiances et de rythmiques (musicalement, j'ai retrouvé dans pas mal de compositions comme 'Starlight Stardust' ou la chanson titre les mêmes émotions rencontrées à l'écoute du groupe Allemand de néo-progressif 'RPWL'). Pour éviter un titre à titre fastidieux (il y aurait tellement de choses à dire), je citerai les trois dernières compositions qui nous emmènent dans un voyage musical intense avec, tout d'abord, le mélancolique 'Rain Kings' avec son délicieux accompagnement et le chant mélodieux de 'John Mitchell' qui traite de cette image idiote que les garçons ne doivent pas pleurer (et qui pourrait bien en émouvoir aux larmes certains !!), puis, 'Duty of Care' déroule des lignes mélodiques magnifiques sur un thème très personnel de son adoption et de ses relations malsaines avec son père, et, enfin, 'In Memoriam' clôture l'album, avec la suite du thème précédent continuant de mettre en avant des sentiments très profonds dans une nouvelle composition baignant dans une ambiance atmosphérique 'Floydienne'.

En résumé, comme vous l'aurez compris, 'John Mitchell' nous embarque dans un voyage musical intense dans lequel il nous fait passer par toutes sortes de sentiments en se dévoilant certainement plus que dans ces précédents albums et, pour ma part, 'A Model Life' se rajoute à ma discothèque idéale de progressif, ce qui devrait être également le cas de pas mal de fans de l'Anglais et plus globalement d'amatrices et d'amateurs de pop/rock progressif...

Interprêtes

John Mitchell (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Craig Blundell (Batterie)


Artiste : Anthea

Album : Tales Untold

Date de Sortie : 26-08-2022

Ajouté le : 08-09-2022

En métal symphonique, des formations continuent de fleurir aux quatre coins de la planète et, les Américains d'Anthea' font partie de ces nouveaux groupes élevés aux sons des 'Nightwish' et 'Within Temptation' qui émergent pour nous abreuver de compositions énergiques et mélodiques avec cette fois, une fois n'est pas coutume, deux chanteurs car 'Diego Valadez' partage le micro avec 'Juan Pina', le premier en chant clair et le deuxième l'accompagnant avec des growls. Après un premier album 'Illusion' en 2019, 2022 voit la sortie de leur deuxième enregistrement studio 'Tales Untold'. Ils continuent donc de surfer sur la vague du métal symphonique en y rajoutant une puissance impressionnante et on pourrait facilement rajouter le qualificatif power à leur style car ça démarre sur les chapeaux de roues avec la chanson titre de l'album (voir la vidéo ci-dessus) qui mélange power métal et métal symphonique avec une rythmique effrénée et avec quelques growls de 'Juan Pina'. Suit 'Ascendance', dans le même style, avec des effets symphoniques un peu plus marqués et, avec la même énergie déployée, on peut également citer 'The Deceiver' et 'Looking Glass' dans lesquels les growls prennent une place plus importante ou 'Empyrean' (voir la vidéo ici) et sa rythmique rapide qui s'éloigne du métal symphonique pour du heavy métal ou encore 'Sunder Heart' avec une opposition entre des couplets extrêmes et un refrain aux lignes mélodiques accrocheuses. Quelques compositions sont dans un métal symphonique plus classique avec par exemple 'Song for Winter' et son refrain accrocheur ou la reprise 'In Time' de 'Robbie Robb' en version beaucoup plus musclée comme vous vous en doutez. Autre composition marquante, 'Sapiens' nous embarque pour un voyage dépaysant aux effluves orientales et les Américains ne passent pas à côté de la belle power ballade avec 'Memorian' qui permet un break en milieu d'album et dans lequel 'Diego Valadez' fait une très belle prestation vocale. Bref, même s'ils ne vont pas révolutionner le style, les Américains d'Anthea' sortent un bon album dans lequel ils ajoutent une bonne dose de puissance et plus de growls par rapport à leur premier opus et qui devrait faire des heureux chez toutes les amatrices et tous les amateurs de power métal et de métal symphonique...

Interprêtes

Diego Valadez (Chant, Claviers), Juan Pina (Guitare, Chant), Marcos Mejia (Guitare), Eric Guerrero (Basse), Peter Vasquez (Batterie)


Artiste : Imperial Age

Album : New World

Date de Sortie : 26-08-2022

Ajouté le : 09-09-2022

Ma dernière chronique des Russes d'Imperial Age' date de 2020 avec le 'Live on Earth (The Online Lockdown Concert)' et, entre temps, fort de ce concert donné en streaming avec un nombre impressionnant de vues, ils ont récidivé avec un autre concert donné le 26 Décembre 2021 avec la participation d'un orchestre de chambre et d'un chœur, prestation qui a réuni près de 100 000 internautes et dont on peut voir un extrait sur youtube avec le dernier hit des Russes (voir vidéo ci-dessus), composition qui fait également partie du dernier album sorti fin Août, 'New World', et qui fait l'objet de cette chronique. Pour ce dernier opus, je cite 'Aor' ('Alexander Osipov') : " il ne s’agit pas d’un concept-album et le sujet ne portera plus sur les civilisations anciennes. L’album parlera de liberté, d’exploration, d’aller au-delà des frontières et de trouver sa propre voie. C’est un peu comme quand tu ressens intérieurement que la société moderne n’est pas faite pour toi et que tu cherches à trouver quelque chose de complètement différent. C’est ce qui donne d’ailleurs son nom à l’album. ". Ce thème est particulièrement fort en ce moment pour eux, puisque ils ont pris position sur la guerre en Ukraine et quatre des membres du groupes ont quitté la Russie.

Avec le même line up que le live de 2020 et fidèles à leurs précédentes productions, ils nous offrent un métal symphonique épique et accrocheur dès la première écoute avec pour cet opus 7 titres assez courts et un long développement de plus de 18 minutes (on y reviendra). En ce qui concerne les 7 premiers titres, 'Windborn' ouvre le bal avec un mid-tempo avec une première mélodie addictive qui donne une irrésistible envie d'accompagner le chant et qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied, puis, la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) rajoute une pépite mélodique dans une ambiance plus rapide mais tout aussi attachante que le premier titre, les parties chantées étant toujours admirables en mettant en avant les trois registres vocaux respectivement de mezzo-soprano pour Jane, de soprano pour Anna et de ténor pour Alexander. Suit 'The Way is the Aim' qui poursuit dans cette voix et qui, sous la forme d'une ritournelle tournant en boucle dans notre tête, en plus des parties vocales magnifiques, ajoute une belle section instrumentale entraînante en deuxième partie de titre. Avec 'To the Edge of the Known' le côté symphonique épique est à son paroxysme et les échanges vocaux entre Alexander et les deux chanteuses dans les couplets sont remarquables, les trois chanteurs se rejoignant pour un refrain grandiose amplifié par des claviers flamboyants, puis 'The Wheel' ajoute une nouvelle mélodie fédératrice, tout comme 'Shakless of God', qui suit, avec un côté folk/métal amené par le violon et 'Distant Shores' clôture les mélodies imparables avec une alternance entre des couplets aériens et dansants et un refrain aux chœurs grandioses accompagnés par une section rythmique vrombissante. On arrive au plat de résistance de l'album, la saga symphonico-progressive 'Call of the Towers' qui est une épopée luxuriante avec tous les ingrédients de ce genre de compositions et qui déroule sur une lente rythmique, une mélodie imposante mettant en avant des arrangements vocaux toujours magistraux, les chants clairs et lyriques s'entremêlant et les passages instrumentaux pimentant l'ensemble d'ambiances symphoniques imposantes comme ce passage avec des orgues d'église resplendissants.

En résumé, les Russes d'Imperial Age', malgré tous les barrages amenés par les événements de ces deux dernières années, sortent un nouvel album montrant qu'ils continuent à nous offrir ce style unique de la scène du métal symphonique en proposant des ambiances épiques et luxuriantes qu'ils puisent dans leurs racines avec cette musique vocale qui a pris une place très importante en Russie, notamment grâce aux différents chœurs mondialement connus...

Interprêtes

Alexander “Aor” Osipov (Chant, Claviers), Jane “Corn” Odintsova (Chant, Claviers), Anna “Kiara” Moiseeva (Chant), Max Talion (Batterie), Paul “Vredes” Maryashin (Guitare), Dmitry “Belf” Safronov (Basse)


Artiste : Crystal Gates

Album : Torment & Wonder: The Ways of the Lonely Ones

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 10-09-2022

Après les Américains d'Anthea' et les Russes d'Imperial Age', dans le même style de musique, je reviens sur un album de métal symphonique sorti fin juillet des Uruguayens de 'Crystal Gates', 'Torment & Wonder: The Ways of the Lonely Ones'. L'Uruguay n'est pas à première vue un pays réputé dans ce genre de musique mais cette formation, créée il y a déjà près de 10 ans avec un premier EP 'A Quest of Life' en 2015, montrait déjà toutes les qualités de ce combo avec une production assez moyenne. Ils reviennent près de huit ans après avec un premier enregistrement studio et nous offrent du bon métal symphonique, la production ayant été bien améliorée avec un son digne des groupes majeurs du genre, la ténor 'Carolina Pérez' n'ayant rien à envier aux meilleures chanteuses de ce style.

Ils nous proposent un album varié de 10 compositions, et comme les Américains d'Anthea', le côté power est mis en avant grâce à une section rythmique musclée : en témoignent l'entame 'My Glorious Fall' qui déboule à cent à l'heure après la courte introduction instrumentale 'The Way of the Lonely Ones' qui fait monter tout doucement la pression. On retrouve cette énergie dans d'autres titres comme les mélodiques 'Alive for the Journey' et 'Winter Ghost', mais dans une moindre mesure car ils sont plus diversifiés. Dans un style plus modéré mais tout autant efficace, 'Moonshine & Sorrow' (voir la vidéo ci-dessus) a un côté très dansant dans du métal symphonique plus classique et devrait très bien fonctionner en public et les entraînants 'Soul of Rain' et 'Nightmares', arborant des lignes mélodiques accrocheuses, flirtent avec les 'Xandria', 'Delain', 'Sirenia' ou 'Imperia'. On peut également noter 'The Stars Temple' qui montre un côté épique et majestueux avec des lignes mélodiques orientalisantes qui renforcent ce côté imposant et qui constitue un de mes coups de cœurs de l'album et, dans ce même style majestueux, les Uruguayens nous offrent également le très beau 'A Lonely Dreamer's Wish', moitié ballade, moitié mid-tempo. Mais la pièce maitresse de l'album est, sans conteste, le long développement final 'Torment & Wonder' qui nous embarque pour une saga de métal symphonique alternant les changements rythmiques et les intensités, l'ensemble proposant un juste équilibre entre parties chantées et instrumentales.

En résumé, les Uruguayens de 'Crystal Gates' sortent un très bon album, certes calqué sur un métal symphonique assez classique et influencés par les ténors du genre, qui devrait faire des heureux chez les amatrices et chez les amateurs de ce style et qui devrait, à coup sûr, être dans le top cinq des sorties de cette année en métal symphonique...

Interprêtes

Benjamín Machín (Guitare), Carolina Pérez (Chant), Guillermo Albano (Basse), Juan José Leyton (Claviers), Gastón Lorenzo (Batterie)


Artiste : Dynazty

Album : Final Advent

Date de Sortie : 26-08-2022

Ajouté le : 11-09-2022

C'est encore en Suède que je vous emmène avec le heavy métal mélodique de 'Dynazty' qui avait sorti deux bombes mélodiques, 'Firesign' en 2018 et 'The Dark Delight' en 2020. Ils continuent leur petit rythme de croisière avec un album tous les deux ans et, avec le même line up que le dernier opus, 2022 voit 'Final Advent' sortir, ce qui porte leur discographie à 8 albums. Pas la peine d'une longue chronique pour vous dire que s'il existait un étalon d'albums de métal mélodique énergique parfait, ceux de 'Dynazty' seraient certainement choisis car ce dernier bébé est encore un sans-faute et chaque titre est un hit en puissance qui envoie un hymne de métal puissant et mélodique qui donne une envie folle de reprendre (que dis-je d'hurler à plein poumon) le refrain en chœurs (voir la vidéo ci-dessus de 'Advent', celle de 'Natural Born Killer' ici et celle de 'The White' ici). Et quand on se met ce genre de missile musical entre les oreilles, on en devient un peu tatillon et on se met à rêver que les Suédois pourraient un peu plus varier les compositions en modulant les intensités car on en a un bon aperçu avec le magnifique 'Yours' entre power ballade et mid-tempo (voir la vidéo ici) qui déploie une mélodie très accrocheuse. Bref, si vous êtes fan de heavy métal mélodique, vous êtes au bon endroit avec ce dernier album des Suédois de 'Dynazty' qui nous offre encore des hymnes mélodiques accrocheurs à tous les coins de rue...

Interprêtes

Nils Molin (Chant), Rob Love Magnusson (Guitare), George Egg (Batterie), Mikael Lavér (Guitare), Jonathan Olsson (Basse)


Artiste : Epica

Album : Live at Paradiso + We Will Take You With Us

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 13-09-2022

20 ans, ça se fête !! et quand on s'appelle 'Epica', comme on y est maintenant habitué depuis quelques années, on ne lésine pas sur les moyens et tout est mis en œuvre pour que ce soit grandiose. Cet anniversaire a donc été marqué par un show spectaculaire à 'Tilburg' le 3 septembre dernier avec de nombreux invités, qui a été filmé et qui a fait l'objet de retransmission en streaming pendant deux jours en attendant certainement la sortie d'un DVD/Blu-ray. Et pour ceux qui n'ont pas pu se rendre aux Pays-Bas ou qui n'ont pas encore visionné le dernier concert, 'Epica' sort en même temps le concert 'Live in Paradiso' de 2006 qui n'avait jamais fait l'objet d'un DVD/Blu-ray et qui montre déjà, à cette époque, quatre années après la création du groupe, qu'ils avaient déjà pris une place incontournable sur la scène du métal symphonique. On retrouve avec un grand plaisir des titres de leurs deux premiers albums qui faisaient partie des concerts de cette époque et qui ont disparu des setlists depuis, comme 'Dance Of Fate', 'The Last Crusade', 'Solitary Ground', 'Force Of The Shore' ou encore 'Seif al Din' et j'en passe (voir également les vidéos de 'The Last Crusade' ci-dessus, de 'Blank Infinity' ici et de 'Sensorium' ici). Cerise sur le gâteau, ils ressortent également leurs trois premiers CD ainsi que le concert 'We Will Take You With Us' donné en 2004 pour la télévision Hollandaise dans l'émission 'Twee Meter Sessies' et, à cette occasion, les vidéos de ce concert sont disponibles en intégralité sur youtube (voir ci-dessous la liste contenant la reprise émouvante de 'Memory', tirée de la comédie musicale 'Cats'). Également présent dans cet album, la reprise en Allemand de 'Run for a Fall' et les deux compositions 'Cry for the Moon' et 'Illusive Consensus' du seul EP du premier groupe 'Sahara Dust' de 'Mark Jansen' de fin 2002 qui seront repris plus tard par 'Epica'. Le lien spotify ci-dessus est une playlist regroupant ces deux concerts. Bref, comme on s'en doutait, 'Epica' fête ses 20 ans de carrière comme il se doit pour cette formation qui est devenu au même titre que 'Nightwish' ou 'Within Temptation', le fer de lance du métal symphonique et qui a fait pas mal d'émules depuis avec de multiples projets internationaux, le dernier en date que j'ai chroniqué étant les 'Uruguayens de 'Crystal Gates', comme quoi ce style n'a pas de frontières...

Liste des vidéo de 'We Will Take You With Us' :
1 = 'Facade of Reality'
2 = 'Sensorium'
3 = 'Illusive Consensus'
4 = 'Cry for the Moon'
5 = 'The Phantom Agony'
6 = 'Seif Al Din'
7 = 'Feint'
8 = 'Run for a Fall'
9 = 'Memory'

Interprêtes

Live At Paradiso
Simone Simons (Chant), Mark Jansen (Chant, Guitare), Coen Jansen (Claviers), Ad Sluijter (Guitare), Yves Huts (Basse), Jeroen Simons (Batterie)

We Will Take You With Us
Simone Simons (Chant), Mark Jansen (Chant, Guitare), Coen Jansen (Claviers), Ad Sluijter (Guitare), Yves Huts (Basse), Jeroen Simons (Batterie) + Invités : Annie Göbel (Chœurs), Bridget Fogle (Chœurs), Amanda Somerville (Chœurs), Linda van Summeren (Chœurs), Georgina Chakos (Chœurs), Leigh Adoff (Chœurs), Melvin Edmondsen (Chœurs), Previn Moore (Chœurs), Jonas Pap (Violoncelle), Lois van Driel (Violoncelle), Pieter Althuis (Contrebasse), Marleen Veldstra (Allto), Karen Dekker (Violon), Lenneke Dijkens (Violon)


Artiste : Steve Hackett

Album : Genesis Revisited Live: Seconds Out & More

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 14-09-2022

'Steve Hackett' continue de revisiter 'Genesis' pour notre plus grand bonheur, et après 'Genesis Revisited Band and Orchestra – Live' en 2019, l'album remasterisé du concert au Royal Albert Hall de 2013 ressorti en 2020 et 'Selling England by The Pound & Spectral Mornings: Live at Hammersmith' datant également de 2020, il nous offre le concert qu'avait donné 'Genesis' en 1976 et 1977 à Paris et qui avait fait l'objet, à l'époque du double vinyle 'Seconds Out'. Pour l'occasion, c'est le concert de 'Manchester' du 24 Septembre 2021 de la tournée 'Genesis Revisited 2021 - Seconds Out + More' qui a été enregistré et filmé et qui est sorti début Septembre. L'album est partagé en deux parties, tout d'abord des compositions des albums de Steve : 'Clocks' et 'Every Day' de 'Spectral Morning' de 1979, 'Surrender of Silence' et 'The Devils Cathedral' (voir la vidéo ici) de son dernier album 'Surrender of Silence' et le magnifique 'Shadow of the Hierophant' de l'album 'Voyage of the Acolyte' de 1975 qui, on en a maintenant l'habitude, est chanté par 'Amanda Lehmann'. La suite est bien entendu consacrée à la reprise intégrale de 'Seconds Out' avec les titres incontournables de 'Genesis' de la première moitié des années 70 et on est réembarqué pour ce voyage fantastique aux sons des mythiques 'The Carpet Crawlers', 'Aferglow', 'Firth of Fifth', 'The Cinema Show', 'Dance on a volcano' ou encore 'Los Endos' (Si vous voulez plus de détail sur chaque titre joué vous pouvez vous référer à la très bel chronique de 'David Edwards' du blog 'The Progressive Aspect' ici). A noter que 'Steve Hackett' continue, à 72 ans, de faire des tournées impressionnantes et que 2023 est consacré à l'album 'Foxtrot' de 'Genesis' qui aura 50 ans. Bref, avec 'Steve Hackett', il y a quoi s'en mettre plein les oreilles que ce soit avec les reprises de 'Genesis' ou que ce soit avec sa carrière solo et 'Genesis Revisited Live: Seconds Out & More' vient directement se rajouter à cette liste des albums live indispensables pour tout fan de rock progressif à travers les âges...

Interprêtes

Steve Hackett (Chant, Guitare, Charango, Oud), Nad Sylvan (Chant), Roger King (Claviers), Rob Townsend (Saxophone, Clarinette), Jonas Reingold (Basse), Craig Blundell (Batterie) + Invité : Amanda Lehmann (Chant, Guitare)


Artiste : Mike Tramp

Album : For Første Gang

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 15-09-2022

'Mike Tramp', qui a été connu dans les années 80 avec son groupe de glam métal 'White Lion' (l'ensemble des albums plus quelques bonus sont disponibles sur spotify dans la l'imposant coffret 'All You Need is Rock 'n' Roll') continue sa carrière solo et, après 'Stray from the Flock' en 2019 et ' Second Time Around' en 2020, 'For Første Gang' est son 13ème album. Pour l'occasion, ce dernier bébé est entièrement chanté dans sa langue natale, le Danois et toutes les paroles ont été écrites par des amis de Mike. Une fois n'est pas coutume, il nous emmène dans un univers tranquille et relaxant et ceci dès le premier titre 'Dét Jeg Var' qui donne le ton de cet album avec un magnifique duo piano/voix, le chant de Mike amenant une réelle émotion. Certes, il y a quelques compositions légèrement plus enlevées comme 'Vejkort' (voir la vidéo ci-dessus) ou 'Hjem' mais le reste nous délivre de magnifiques mélodies et on passe un très bon moment à l'écoute des lents tempos que sont 'For Første Gang For Altid' (voir la vidéo ici), 'Jeg Holder Fast' et ses très beaux arrangements vocaux, le subtil 'Drømme' et son délicieux dépouillement, le délicat 'Kys Jeg Ikke Gav' ou encore l'émouvant 'Flamme Og Benzine', l'album se terminant par deux autres bijoux mélodiques que sont 'Min By' (voir la vidéo ici) et 'Album'.

Bref, on retrouve un 'Mike Tramp' sensible et émouvant qui nous transporte dans un univers délicat et reposant avec de très belles lignes mélodiques et 'For Første Gang' est à déguster tranquillement le casque sur les oreilles pour se détendre du stress quotidien...

Interprêtes

Mike Tramp (Chant, Guitare, Piano), Søren Andersen (Guitare, Claviers), Søren Bigum (Pedal Steel, Mandoline, Violoncelle), Søren Skov (Claviers), Claus Langeskov (Basse), Morten Hellborn (Batterie)


Artiste : King's X

Album : Three Sides of One

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 16-09-2022

Je dois l'avouer, je n'ai jamais trop suivi la carrière des Américains de 'King's X' qui ont sorti une douzaine d'albums entre la fin des années 80 et 2008, année qui avait vu leur dernier opus 'XV' sortir, le groupe n'enregistrant plus mais continuant à tourner. 'Three Sides of One' arrive donc après 14 ans de silence discographique et il y a des chances qu'il divise les fans du groupe car, le moins qu'on puisse dire, c'est que 'King's X' balaie large dans ce dernier opus : ceux qui n'aiment pas la diversité risquent d'être déçus. Cependant, si vous aimez passer du symphonique au métal moderne en passant par de la pop, du rock et du hard rock, tout cela étant saupoudré à certains endroits de progressif, vous devriez adopter 'Three Sides of One'.

Tout commence par un 'Let It Rain' musclé qui nous embarque dans du hard rock avec une rythmique marquée et avec des riffs de guitare débridés et un chant tout autant débridé de 'Doug Pinnick' complètement en phase avec l'ambiance du titre, puis, 'Flood Pt. 1' montre un visage beaucoup plus contrasté avec des sections lourdes, proches du métal, entrecoupés de couplets assez tranquilles popisants ce qui en fait un des titres les plus original de l'album. Sans transition, place à la ballade de l'album 'Nothing but the Truth', assez conventionnel, qui déroule une belle mélodie calme et reposante avec un remarquable solo de guitare de 'Ty Tabor' dans la deuxième partie, puis, 'Give It Up' (voir la vidéo ci-dessus) nous envoie du rock efficace et entraînant avant le très beau 'All God's Children' (voir la vidéo ici) qui, sur un lent tempo, développe une mélodie attachante et qui met en avant de très belles harmonies vocales. Suit la ballade semi-acoustique 'Take the Time' qui nous ramène à de la pop moderne avec des lignes mélodiques accrocheuses, puis, 'Festival' accélère de nouveau le rythme pour un titre entraînant avec un chant à trois très agréable 'Ty Tabor' et 'Jerry Gaskill' répondant en chœurs au chant de 'Doug Pinnick'. Plus lourd et plus dur à appréhender, 'Swipe Up' amène en même temps un côté psychédélique progressif avec de multiples changements et ruptures rythmiques et ce mélange improbable en fait un titre innovant, puis, sans transition, on embarque ensuite dans une ambiance à la 'Beatles' avec la chanson 'Holidays' et sa mélodie légère et rafraichissante. On attaque les trois dernières compositions avec 'Watcher' qui poursuit dans de la pop mélodique, puis 'She Called Me Home' est une belle ballade bucolique qui nous offre une longue section instrumentale dans la deuxième partie avec un très beau solo de guitare et, pour finir, 'Every Everywhere' termine l'album par une nouvelle ritournelle 'Beatlesienne' avec, une dernière fois, de splendides harmonies vocales.

En résumé, les Américains de ' King's X' sortent un album diversifié qui pourra déranger certains, habitués à des compositions plus linéaires, mais c'est justement cette variété de compositions qui m'a attiré sur ce 'Three Sides of One' qui, même s'il ne révolutionne pas le monde musical, est très agréable à écouter si vous prenez le temps de vous poser pour l'écouter dans son intégralité, chaque composition amenant sa propre originalité...

Interprêtes

Doug Pinnick (Chant, Basse), Ty Tabor (Chant, Guitare), Jerry Gaskill (Chant, Batterie)


Artiste : Rosa Nocturna

Album : Angels and Beasts

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 17-09-2022

'Rosa Nocturna' est une formation très originale de la scène du métal folk et 'Angels and Beasts' est leur quatrième enregistrements studio qu'ils avaient déjà sorti dans leur langue natale, le Tchèque, fin 2020 ('Andělé A Bestie'), leurs trois premiers albums 'V Tmách' de 2010, 'Zapomenuté Příběhy' de 2016 et 'Za Hradbami Času' de 2017 étant également en Tchèque. Je suppose que pour essayer de se faire connaître à l'international, ils ont décidé pour ressortir ce dernier album chanté en Anglais. Tagué métal, comme je vous l'ai dit en préambule, ce n'est pas forcément ce qui ressort de l'écoute de 'Angels and Beasts', même si certaines compositions mettent en avant des ambiances puissantes saupoudrées ici et là de chants extrêmes.

'Lightbringer' (voir la vidéo ci-dessus) débute l'album avec des lignes mélodiques accrocheuses dans une ambiance entraînante et le titre se durcit dans la deuxième partie avec l'alternance de growls et de chant clair, puis, 'Pharmacist' continue dans ce style harmonieux et, même si les guitares électriques saturées mènent la danse, les influences folk commencent à se faire sentir. Les sonorités folks prennent le pas sur le métal dans le titre suivant, 'Falling', qui déploie une nouvelle mélodie mémorable magnifiquement interprétée par les deux chanteuses, la flûte renforçant le côté champêtre. Suit 'Desires In Mist' (voir la vidéo ici) qui continue dans ce mélange bien dosé entre l'énergie des riffs de guitare et la douceur des chants, puis, 'Fear' déploie une atmosphère plus tranquille, tout en gardant un côté inquiétant, sur un mid-tempo avec des très beaux chœurs mélangeant voix extrêmes et voix claires. Avec 'Once', on est maintenant bien loin du métal et cette ballade, accompagnée par des cordes mélancoliques, met en avant le très beau chant de 'René "Perry" David', puis, on retrouve cette alternance entre la puissance du métal et les sonorités folk plus modérées du premier titre 'Lightbringer' avec 'Skinchangers' qui en fait un des titres les plus originaux de l'album, la mélodie entraînante amenant une certaine fluidité. On reste dans une ambiance métal folk avec 'Intruders' qui met en avant des riffs de guitare affûtés qui peuvent rappeler ceux de 'Therion', la ressemblance s'arrêtant là, puis, soutenu par un violon virevoltant, c'est de nouveau le côté folk qui prend le dessus avec 'Letters To The Front' qui déroule une ritournelle entraînante et mélodique sur un temps de valse. L'album se termine par l'instrumental 'Periculum' amenant un côté symphonique grâce à une orchestration fournie et la magnifique ballade 'Of Love, Of War, Of Blood' qui faisait partie de leur avant dernier album ('O lásce, o válce a o krvi') dont on peut voir la vidéo en Anglais ici et en Tchèque ici.

En résumé, ce dernier album des Tchéques de 'Rosa Nocturna' est une très belle surprise 2022 qui nous offre un mélange original de folk et de métal avec des belles lignes mélodiques accrocheuses et montre tout le talent de cette formation atypique qui a certainement fait le bon choix d'offrir cette version en Anglais car ils ont toutes les chances maintenant pour se faire connaître de tous les fans de métal folk...

Interprêtes

Tonda "Gabriel" Buček (Guitare), Petr Vosynek (Guitare), David Koudela (Basse), Dan Havránek (Batterie), M. Mathias Novak (Chant), Viktorie Surmøvá (Chant), Aneta Zatočilová (Chant) + invités : René "Perry" David (Chant), Shirley Tracanna (Chant), Lenka "Ereis" Šíková (Chant)


Artiste : Sedate Illusion

Album : Time is not the End + Black Untold

Date de Sortie : 07-09-2022

Ajouté le : 25-09-2022

Je suis les Grecs de 'Sedate Illusion' depuis 2016 et je vous avais présenté 'Glass Delusion' en 2016 et 'Ungod Me' en 2020. Leur discographie s'établit désormais à sept albums avec l'arrivée récente de leur nouveau bébé qui est en fait une somme de deux EP, 'Time is not the End' et 'Black Untold', chacun proposant quatre titres, présentés sur leur page bancamp comme différents, le premier dans un style progressif accessible et le deuxième montrant un visage plus sombre et déprimant. Pour ma part, cette différence existe mais parler de déprimant pour le deuxième qui est certes plus lourd et peut-être légèrement moins direct, n'est pas forcément le vocabulaire que j'aurais utilisé car ça ne vous donne pas très envie alors qu'il est tout autant remarquable que le premier.

Pour débuter 'What If' nous accueille dans un métal progressif puissant toujours aussi inventif avec un premier refrain qui rentre très facilement dans la tête et qui offre deux magnifiques solos successifs dans la deuxième partie, d'Anastasios Kibizis' à la guitare et de 'Vangelis Kakarougkas' aux claviers, puis 'Does It Matter' poursuit dans une ambiance plus légère et entraînante, déroulant de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses, le côté progressif étant un peu moins mis en avant. 'Time Is Not The End' continue dans du progressif inventif en montrant une structure rythmique évoluant entre un lent tempo tranquille dans les couplets et un refrain plus rapide, et amène une très belle partie centrale calme avec des arrangements vocaux magnifiques qui est suivie par une partie instrumentale beaucoup plus énergique. Pour clôturer ce premier EP, 'Stars' constitue un de mes coups de cœur de l'album en déroulant sur un mid-tempo de très belles lignes mélodiques alternant des couplets modérés et un refrain addictif, le solo de guitare de la deuxième partie ajoutant encore un peu plus de plaisir d'écoute. Le deuxième EP commence par 'Breathe' qui, sur une rythmique modérée, débute dans une ambiance rappelant 'Blackfield' et prend de l'ampleur dans un deuxième temps avec une accélération de tempo accompagnée par des claviers aux sonorités électroniques, 'Vangelis Kakarougkas' adaptant magnifiquement son chant à ce beau crescendo. Beaucoup plus puissant dans un premier temps, le très bel instrumental 'Elevated', déroule un métal massif sur un lent tempo qui prend ensuite un visage atmosphérique 'Floydien' dans le milieu du titre et qui revient, petit à petit, dans un nouveau crescendo accompagnée par la guitare d'Anastasios Kibizis' à la lourdeur du début, le titre se terminant dans un climat beaucoup plus modéré. Suit 'Black Untold' qui montre un visage sombre rythmé par une section batterie/basse impétueuse et dont les arrangements vocaux sont magistraux grâce à l'apport de la chanteuse 'Lia Kolita' (on aimerait l'entendre plus souvent en duo avec Vangelis), puis, 'Inside the Void' conclut ce très bel album avec une ballade émouvante dans laquelle la flûte d'Athina Doukani' et le hautbois de 'Maria Katechaki' s'invitent magnifiquement et dans laquelle 'Vangelis Kakarougkas' montre tout son talent vocal dans une ambiance plus tranquille.

En résumé, les Grecs de 'Sedate Illusion' continuent sur leur lancée avec cette nouvelle offrande des deux EP 'Time is not the End' et 'Black Untold' réunis qui nous proposent un métal progressif inventif et accrocheurs grâce à des lignes mélodiques accessibles ce qui en fera, pour ma part, une des sorties majeures de 2022 dans ce style de musique...

Interprêtes

Vangelis Kakarougkas (Chant, Claviers), Anastasios Kibizis (Guitare), Vangelis Glavinas (Basse), Andreas Alamanos (Batterie) + Invités : Lia Kolita (Chant), Athina Doukaki (Flûte), Maria Katechaki (Hautbois)


Artiste : Mad Max

Album : Wings Of Time

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 18-09-2022

Les Allemands de 'Mad Max' ont déjà pas mal d'heures de vol au compteur et ont fêté leur 40ème anniversaire, le premier album éponyme du groupe datant de 1982. De la formation d'origine, il ne reste plus que le guitariste 'Jürgen Breforth', le batteur 'Axel Kruse' ayant rejoint le groupe en 1984. Par rapport au magnifique dernier album 'Stormchild Rising', c'est 'Julian Rolinger' qui officie désormais en tant que chanteur en remplacement de 'Michael Voss' et 'Fabian "Fabs" Ranft' est le nouveau bassiste en remplacement de 'Roland Bergmann', les deux ayant rejoint le groupe il y a deux ans. Créé au début des années 80, 'Mad Max' continue son chemin et, après une quinzaine d'album et quelques périodes d'inactivité, ils sortent un nouvel album 'Wings Of Time' qui fleure bon le hard rock mélodique de leur début qui inondait les ondes à cette époque.

On est donc plongé dans des compositions mélodiques et entraînantes avec des arrangements savoureux qui nous font remonter quelques décennies en arrière avec, d'entrée, le trio 'Too Hot To Handle' (voir la vidéo ci-dessus), 'Days Of Passion' (voir la vidéo ici) et 'A Woman Like That' qui envoient des rythmiques à se décrocher la tête à force de headbanguer. La suite ne faiblit pas et, dans un AOR flamboyant, nous file un petit gout de nostalgie en écoutant 'Best Part Of Me' (voir la vidéo ici) et son refrain addictif, la belle ballade 'Rock Solid' offrant un moment de répit, l'énergique 'The Stage is For You' montrant un groupe en pleine forme ou encore le bijou mélodique 'When It Stops' que je me repasse en boucle et dont le refrain a un petit air du 'Video Killed The Radio Star' des 'Buggles' mais dans un style beaucoup plus rock, sans oublier 'Stormchild Rising' mettant en avant des 'hohoho' que l'on a envie de reprendre en chœurs. Et ce n'est pas les trois derniers titres qui feront baisser la qualité de l'album car, 'Heroes Never Die' est un magnifique mid-tempo, puis 'Miss Sacrifice' enfonce le clou d'un AOR mélodique et efficace, et enfin, 'Freedom' nous offre la ballade que toutes les formations de rock mélodique des années 80 auraient voulu composer.

Bref, pas la peine d'en rajouter, il ne reste plus qu'à presser sur la touche play et de se laisser aller dans la machine à remonter le temps, à une époque où les mélodies coulaient à flot car 'Mad Max' continue de nous délivrer des albums remplies de belles mélodies que l'on s'approprie dès la première écoute et qui tourneront, sans aucun doute, en boucle chez pas mal de fans de rock et de hard rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Julian Rolinger (Chant), Jürgen Breforth (Guitare), Fabian "Fabs" Ranft (Basse), Axel Kruse (Batterie)


Artiste : Gallia

Album : Obscura

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 19-09-2022

Décidément, la rentrée de septembre est sous le signe de nouveaux albums de métal symphonique et c'est au tour des Belges de 'Gallia' de sortir leur premier LP 'Obscura' qui va certainement faire du bruit dans le petit monde du métal symphonique. Créé en 2014 par le guitariste 'Yannick Maris' et le bassiste 'Laurens Vandebroek', c'est Yannick qui est le compositeur principal du groupe et, dans leur dossier de presse, les Belges se présentent de manière très juste comme " un groupe avec chanteuse de métal cinématographique belge à quatre têtes. Du métal cinématographique ? Oui, ce groupe crée du métal symphonique avec une quantité d'épopée et de narration qui conviendrait à une trilogie de dark fantasy sur grand écran. Il combine une orchestration explosive, des éléments de chœurs et des paroles imaginatives avec des riffs de guitare lourds et une batterie percutante. C'est un beau melting-pot du meilleur des deux mondes. Il gratte les démangeaisons des cinéphiles, des geeks de fantasy et des métalleux. ". Et effectivement, après la sortie du premier EP 'Everflame' en 2019 qui montrait déjà une maturité impressionnante, 2022 voit la sortie du premier LP 'Obscura' qui poursuit le thème commencé avec 'Everflame' : en résumé, c'est l'histoire du groupe qui a comme mission d'entretenir la flamme, synonyme d'espoir. Grâce à leur travail acharné pour atteindre ce but, cela leur permettra, en restant unis, de retourner à une vie de liberté et de trouver un nouveau monde qu'ils parcourent et dont chaque chanson d'Obscura' raconte la découverte d'une nouvelle partie de celui-ci.

Musicalement, on est effectivement dans la définition même du métal symphonique épique qui combine remarquablement la théâtralité de la musique classique symphonique avec du métal. Après l'introduction 'Aperture' qui fait doucement monter la pression avec un tic-tac d'horloge et des cordes qui dessinent une ambiance inquiétante, 'Return To Time' déboule et nous délivre une première composition explosive avec tout ce que l'on désire trouver en métal symphonique : une rythmique à faire headbanguer tout un public, des riffs de guitare acérés, des arrangements orchestraux ajoutant à l'ampleur de l'ensemble, une mélodie très accrocheuse et une chanteuse qui n'a rien à envier aux meilleures frontwomen du genre, j'ai nommé 'Elyn Vandenwyngaert' qui, grâce à sa formation classique, possède toute la puissance nécessaire pour ce style de musique. Suit 'Blackout Queen' qui offre une mélodie accrocheuse et une rupture d'intensité originale sur le final amenant une très belle diversité à ce très beau titre qui pourrait faire des jaloux chez les 'Nightwish' et 'Epica'. Sans transition, 'Mirage' débute sur une ritournelle dans un temps de valse emmené par des sonorités d'orgue de barbarie rappelant les vieilles chansons Française et qui déroule une mélodie addictive qui ne vous quitte plus avec de très belles ruptures revenant à la ritournelle, 'Elyn Vandenwyngaert' ajoutant une émotion palpable à cette ambiance et le final retombant superbement dans quelques notes piano. Avec 'Reflection', l'inventivité musicale de 'Yannick Maris' se poursuit avec une boite à musique que l'on remonte et qui délivre quelques notes mélodieuses vite rattrapées par la puissance des instruments électriques dans une atmosphère épique et théâtrale remarquable, puis, 'Path of the Nomad' déploie une ambiance symphonique grandiose et entraînante avec un nouveau refrain accrocheur et une rythmique mettant en marche automatiquement la machine à taper du pied. Petite pause symphonico/folk avec 'Free Me' qui déroule des lignes mélodiques paisibles, les cordes amenant un côté romantique à l'ensemble, et qui sert d'introduction à 'Spirit of the Sea' qui flirte avec du métal folk sur une rythmique marquée et qui offre de très beaux arrangements vocaux et une belle rupture d'intensité en milieu de titre amenant une admirable originalité. On retrouve un métal plus lourd avec 'Chaos' qui développe des nouvelles lignes mélodiques accrocheuses dans une ambiance majestueuse et qui est agrémenté d'une très belle rupture orientalisante reprise tout en puissance par les instruments électriques, puis, 'Euphoria' débute avec un instrument traditionnel dans une ambiance dépaysante qui présente une nouvelle mélodie addictive propice de nouveau au headbang. On arrive aux deux derniers titres et, comme un bouquet final suivant le feux d'artifice, 'Tears Of Gold' développe sept minutes d'un métal symphonique inventif résumant bien cet album extraordinaire puis, 'New World' nous livre un magnifique mélange entre une première partie sous la forme d'une ballade sur laquelle on s'abandonne complètement à l'écoute du chant mélodieux de 'Elyn Vandenwyngaert' et une deuxième, amenée doucement par des percussions tribales, proposant un final grandiose avec des chœurs imposants qui filent ce frisson si caractéristique d'un bonheur d'écoute intense (j'en aurais bien repris une petite dose pour rallonger ce très beau titre !).

En résumé, les Belges de 'Gallia' rentrent directement par la grande porte du métal symphonique et nous délivre un premier album exceptionnel aussi bien sur le plan musical que sur le plan du concept proposé et, si j'ai déjà encensé cette année certaines nouvelles formations de métal symphonique, j'ai bien l'impression qu'Obscura' sera mon album favori de métal symphonique 2022...

Interprêtes

Elyn Vandenwyngaert (Chant), Yannick Maris (Guitare), Laurens Vandebroek (Basse), Ties Jehoul (Drums)


Artiste : Crosson

Album : Ready, Aim ...Rock !!

Date de Sortie : 08-09-2022

Ajouté le : 20-09-2022

Après les Allemands de 'Mad Max', on reste dans la même décennies des années 80 avec les Australiens de 'Crosson' qui, après 'Rock’N’Roll Love Affair' en 2020 et le 'Live at the Orpheum' qui a suivi en 2021, reviennent avec un nouvel enregistrement studio 'Ready, Aim ...Rock !!'. Et tout comme 'Mad Max', ils nous délivrent des hymnes de hard rock accrocheurs qui nous font remonter quelques décennies en arrière et les 10 titres de ce dernier opus défilent les uns après les autres et nous font passer un très bon moment en commençant par le survitaminé 'United' (voir la vidéo ci-dessus), suivi par un non moins addictif 'Stop Preventing That You Love Me'. Plus modéré, le mid-tempo 'Fallen From Grace' (voir la vidéo ici) suit avec de belles harmonies vocales, puis 'One Love Affair' lui emboite le pas avec un nouveau refrain mémorable, et la première pause ballade est amenée par 'The Wait It Is' avec une accélération assez originale en milieu de titre. La deuxième partie de l'album n'est pas en reste avec le titre éponyme et 'Take On The World' qui délivrent de nouvelles mélodies entraînantes avec des refrains à reprendre en chœurs, puis, 'Love Is Endless', après une introduction rapide, se transforme assez vite en belle ballade sirupeuse, l'album se terminant par 'Roll The Dice', mélangeant up-tempo et mid-tempo et, enfin, 'Afterlife', un dernier hymne énergique et entrainant.

En résumé, les Australiens de 'Crosson' continuent de sortir des albums remplis d'une bonne énergie positive puisée dans le hard rock des années 70/80 avec des mélodies accrocheuses classiques mais très efficaces à écouter sans modération...

Interprêtes

Jason Crosson (Chant), Marko Rado (Guitare), Kyle Barr (Batterie)


Artiste : Allen/Olzon

Album : Army of Dreamers

Date de Sortie : 09-09-2022

Ajouté le : 21-09-2022

Après ' Worlds Apart' de 2020 qui m'avait fait une très bonne impression, le duo 'Anette Olzon'/'Russell Allen' récidivent avec un nouvel album 'Army of Dreamers', 'Magnus Karlsson' étant toujours présent à la guitare et bien entendu ayant composé l'ensemble des 11 compositions que compte cet enregistrement studio. Comme je l'avais déjà dit dans mes précédentes chroniques, les années 'Nightwish' sont bien loin et 'Anette Olzon' a su s'imposer comme une des meilleures chanteuses de métal (à noter sa participation au dernier projet des Japonaises de 'Ultima Grace) et 'Russell Allen' est toujours aussi efficace ce qui fait que ce nouveau bébé du duo est encore une belle réussite dans un métal énergique toujours composé par le multi-instrumentaliste 'Magnus Karlsson' et soutenu par une section rythmique puissante. Si vous aimez ce type de métal, tout est donc réuni pour passer un agréable moment d'écoute en commençant par le titre éponyme de l'album (voir la vidéo ci-dessus) qui montre un visage musclé avec une section rythmique effrénée. Dans le même style, on peut également citer le rapide 'Out of Nowhere' ou le mélodique 'A Million Skies', mais la majorité des compositions, tout en gardant un importante puissance, amènent des variations d'intensité sur des rythmiques plus modérées : en attestent le mid-tempo 'So Quiet Here' avec son refrain efficace, 'Carved into Stone' avec ses arrangements orchestraux dans du métal symphonique plus classique, 'All Alone' (voir la vidéo ici) qui amène de belles cassures d'intensité avec de beaux arrangements vocaux ou encore le rafraichissant 'Look At Me' et ses lignes mélodiques accrocheuses. La fin de l'album est à l'image de ce début et, malgré les ambiances plus mesurées à certains endroits de 'Until Its Over' ou 'I Am Gone', on regrettera l'absence de rythmiques moins soutenues comme c'était le cas dans le premier opus ce qui amenait une diversité plus importante.

En résumé, le duo 'Allen/Olzon' continue de nous délivrer du métal puissant, le point fort étant, sans aucun doute, cette complémentarité vocale remarquable qui amène ce petit plus qui en fait un très bon album et qui destine 'Army of Dreamers' a un public fan d'un métal accrocheur fusionnant le symphonique et le mélodique...

Interprêtes

Anette Olzon (Chant), Russell Allen (Chant), Magnus Karlsson (Guitare, Basse, Claviers), Anders Köllerfors (Batterie)


Artiste : Laurence Jones

Album : Destination Unknown

Date de Sortie : 09-09-2022

Ajouté le : 22-09-2022

Dans le domaine du blues/rock, il y a les artistes incontournables comme 'Joe Bonamassa' et il y en a d'autres qui n'ont pas cette notoriété mais qui ont la même fibre musicale. L'Anglais 'Laurence Jones' fait partie de ceux-ci : sa carrière a commencé très tôt puisqu'à l'âge de 20 ans, il signe son premier contrat avec le label bien nommé 'Promise Records' avec à la clé un premier album 'Thunder in the Sky'. Depuis, après avoir gagné 3 années de suite un 'British Blues Arwards' du jeune artiste, il a sorti 4 autres enregistrements studio et un autre opus sous le nom 'John Laurence Band' en 2019 avec un première tournée en France. 2022 voit la sortie du nouveau bébé de l'Anglais, 'Destination Unknown' qui nous délivre du bon blues/rock nous faisant remonter quelques décennies en arrières.

D'entrée, la rythmique classique mais tellement addictive de 'Anywhere With Me' nous mettent directement dans le bain et mettent en éveil tous nos sens auditifs. Cette ambiance de blues/rock bien pêchu qui nous donne des fourmis dans les jambes, on la retrouve dans les titres suivants 'Can’t Keep from Loving You' et 'Give Me That Feeling' mais également avec 'In Too Deep'. Dans un style plus modéré, l'entraînant 'Gave It All Away', 'I Won't Lie Again' et ses influences westcoast et le mélodique 'Said and Done' flirte avec de la pop mélodique et 'John Laurence' a également un talent pour des atmosphères plus tamisées avec les très belles ballades que sont 'Tonight', 'Holding Back' (pour les nostalgiques d'artistes comme 'Bob Dylan') ou encore la chanson titre qui termine l'album sur un blues sensuel. Bref, 'Laurence John' nous offre un très bel album que l'on déguste avec grand plaisir et qui nous ramène au meilleur d'un blues/rock classique mais tellement efficace, ce qui destine 'Destination Unknown' à un large public aimant ce style indémodable qui n'a pas pris une ride à travers les âges...

Interprêtes

Laurence Jones (Chant, Guitare), Bennett Holland (Chœurs, Hammond, Piano, Claviers), Jack Alexander Timmis (Basse), Samuel Jenkins (Batterie, Percussions)


Artiste : Ozzy Osbourne

Album : Patient Number 9

Date de Sortie : 09-09-2022

Ajouté le : 23-09-2022

Il était revenu en 2020 avec un nouvel enregistrement studio, 'Ordinary Man' dans lequel, à l'époque, il avait invité des artistes aussi divers que le rappeur 'Post Malone' ou 'Elton John' et, 2022 voit la sortie d'un nouvel album, 'Patient Number 9', qui fait apparaitre, de nouveau, une belle brochette d'invités, cette fois instrumentistes et défilent des noms qui ont fait les belles années du rock des années 70, avec 'Jeff Beck', 'Eric Clapton' et 'Tony Iommi' (pour les moins de cinquante ans, un des fondateurs avec Ozzy de 'Back Sabbath') mais également des plus jeunes comme 'Mike McCready' et 'Zakk Wylde'. Il s'est également entouré d'une section rythmique de luxe que beaucoup d'artistes voudraient avoir avec le bassiste ' Robert Trujillo' de 'Metallica' et le batteur 'Chad Smith' des 'Red Hot Chili Peppers'.

Avec ce line up impressionnant, il nous offre un bonne heure de bon rock très varié ce qui rend l'album très agréable car il alterne différentes ambiances avec une entame bien entraînante de la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied et dans laquelle 'Jeff Beck' nous envoie quelques riffs et solos de guitare bien sympathiques. 'Immortal' lui emboîte le pas et montre un visage plus heavy, puis, 'Parasite' poursuit dans cette atmosphère énergique par une rythmique chaloupée à la 'Led Zeppelin' avec un solo déjanté de 'Zakk Wylde'. En alternance, les trois compositions suivantes amènent des ambiances plus modérées avec 'No Escape From Now' et son lent tempo, puis, le tranquille 'One Of Those Days' (voir la vidéo ici) est un vrai bijou mélodique et, enfin, la ballade semi-acoustique 'A Thousand Shades' (voir la vidéo ici) est également un vrai régal, ces trois titres bénéficiant chacune des interventions magistrales du trio de guitaristes 'Tony Iommi', 'Eric Clapton' et 'Zakk Wylde'. La deuxième partie de l'album poursuit dans cette diversité avec un 'Mr Darkness' (voir la vidéo ici) qui comme son titre l'indique est assez sombre et module, de très belle manière, des parties calmes et d'autres beaucoup plus musclées, puis, 'Nothing Feels Right' (voir la vidéo ici), sur un lent tempo, est encore illuminé par le feeling de 'Zakk Wylde' qui sort un solo de guitare grandiose. Le même 'Zakk Wylde' est également présent sur 'Evil Shuffle', plus classique mais très efficace avec ses changements rythmiques originaux, puis, 'Degradation Rules' poursuit dans cet hard rock bien trempé nous faisant remonter quelques décennies en arrière avec, cette fois, 'Tony Iommi' accompagnant son partenaire de la première décennie de 'Black Sabbath'. Beaucoup plus lisse, 'Dead And Gone' n'en est pas moins accrocheur avec sa ligne de basse propice au headbang, l'album se terminant, tout d'abord, par la magnifique ballade 'God Only Knows' nous rappelant une dernière fois qu'Ozzy' possède ce talent pour nous pondre des compositions aux lignes mélodiques mémorables et, enfin, la courte virgule décalée 'Darkside Blues' (mais bon, on est quand même dans un album d'Ozzy Osbourne'), accompagnée par Ozzy à l'harmonica renforçant le côté sudiste.

En résumé, à 73 ans et après plus de 50 années de bons et loyaux services, 'Ozzy Osbourne' continue d'être fidèle à son image de démon du rock et cette nouvelle offrande montre qu'il est toujours dans le coup et qu'il sait s'accompagner d'artistes de talent pour nous sortir un album de qualité avec tous les ingrédients d'un rock indémodable...

Interprêtes

Ozzy Osbourne (Chant, Harmonica), Andrew Watt (Guitare, Claviers), Josh Homme (Guitare), Robert Trujillo (Basse), Chad Smith (Batterie) + Invités : Jeff Beck (Guitare), Mike McCready (Guitare), Zakk Wylde (Guitare), Tony Iommi (Guitare), Eric Clapton (Guitare), Chris Chaney (Basse), Dave Navarro (Guitare), Duff McKagan (Basse), Taylor Hawkins (Batterie)


Artiste : Ginevra

Album : We Belong to the Stars

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 30-09-2022

'Ginevra' est encore un super groupe monté par 'Frontiers Music' et créé par le chanteur et claviériste Suédois 'Kristian Fhyr' qui officie dans la formation 'Seventh Crystal'. Le reste du line up est constitué du guitariste 'Magnus Karlsson' qui participe à de nombreux projets (dans les dernière sorties, 'Allen/Olzon', 'The Ferrymen' ou encore sa collaboration avec 'Anette Olzon'), du bassiste 'Jimmy Jay' ('H.E.A.T') et du batteur 'Magnus Ulfstedt' (' Eclipse', 'Nordic Union', 'Ammunition'), 'Alessandro Del Vecchio' venant prêter main forte aux claviers et qui a produit, enregistré et mixé l'ensemble et 'Chez Kane' faisant une apparition sur le titre 'Masquarade'. Comme vous vous en doutez, compte tenu du pédigré de chaque artistes, on est embarqué dans du hard rock mélodique avec une mise en avant de riffs de guitares saturés qui mènent la danse, la plupart des compositions étant énergiques et dégageant une puissance imposante.

dès le premier titre 'Siren's Call' (voir la vidéo ci-dessus), l'appel de la sirène n'est pas à proprement parlé envoutant et délivre un premier brulot hard rock bien trempé qui est suivi, dans le même style, par son petit frère 'Unbreakable' (voir la vidéo ici) avec un refrain accrocheur, puis, 'Apologize' (voir la vidéo ici) poursuit dans ce hard mélodique avec une base rythmique qui dégage une belle énergie, le chant de 'Kristian Fhyr' étant complètement en phase avec ce style entraînant. Dans le même style, on peut également citer le rythmé 'Break The Silence' avec un 'Magnus Karlsson' qui illumine ce titre par des solos de guitare de folie, les rapides 'Brokenhearted' et 'Falling to Pieces' et leurs refrains déclamés à cent à l'heure, 'We Belong to the Stars' et son tempo à vous arracher la tête à fore de headbanguer, 'I'll Be Around' et ses chœurs addictifs ou encore 'The Fight' et ses riffs de guitare ravageurs. Et au milieu de toute cette débauche d'énergie, les pauses ballades ne sont pas oubliées avec le magnifique 'Masquerade' avec un duo vocal 'Chez Kane'/'Kristian Fhyr' très émouvant et le dernier titre 'My Rock'n'Roll' avec son refrain que l'on se surprend à fredonner ou à siffler, une fois la chanson terminée.

En résumé, même si ce nouveau projet de hard rock mélodique ne va pas bouleverses grand-chose dans le monde la musique, on est toujours heureux de se mettre entre les oreilles ce style mélodique qui fait du bien, d'autant plus que l'interprétation est faite par des artistes de talents que ce soit au niveau vocal avec un 'Kristian Fhyr' impérial et également au niveau instrumental avec un 'Magnus Karlsson' qui nous délivre des riffs et des solos de guitare jouissifs, sans oublier la section rythmique qui offre une base solide et énergique à l'ensemble...

Interprêtes

Kristian Fhyr (Chant, Claviers), Magnus Karlsson (Guitares, Claviers), Jimmy Jay (Basse), Magnus Ulfstedt (Batterie) + Invités : Alessandro Del Vecchio (Claviers), Chez Kane (Chant)


Artiste : Figure Of Speechless

Album : Tunnel at the End of the Night

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 24-09-2022

Dans une recette de cuisine réussie, il faut bien entendu de bons ingrédients et, même si vous en avez, il est forcément nécessaire d'avoir le bon coup de main pour la réaliser. C'est sans doute ce que s'est dit l'Australien 'Glen McMaster' qui n'a pas, à proprement parlé, une carte de visite énorme mais qui a écrit et composé un album nous faisant voyager entre rock et métal progressif à travers les âges : ça ce sont les bons ingrédients. Et le coup de main, me direz-vous : notre créateur de ce projet 'Figure Of Speechless' a tout simplement fait appel à la crème des artistes de progressif et, excusez du peu, on retrouve le claviériste 'Derek Sherinian', le guitariste 'Ron Bumblefoot Thal' (tous les deux faisant maintenant partie, entre autres, du très bon groupe de métal progressif 'Sons Of Apollo'), le chanteur 'Ray Alder' (ex 'Redemption', 'Fates Warning' et son dernier projet 'A-Z') et, comme 'Mike Portnoy' n'était certainement pas libre (lol), il s'est rabattu sur 'Brian Tichy' qui est également un casseur de futs avec un cv long comme un jour sans pain (entres autres 'Foreigner', 'Dead Saisies', 'Billy Idol', 'Derek Sherinian', 'Whitesnake' et j'en passe).

On est accueilli par 'Day And Night' (voir la vidéo ci-dessus), entre rock et métal, qui nous emmène dans un voyage progressif original avec des lignes mélodiques accrocheuses que l'on pourrait comparer à celles de 'Threshold' qui vont sortir un album prochainement. Suit, dans un registre semblable le non moins mélodique 'Carve a Smile' dans lequel 'Ray Alder' montre tout son talent vocal dans une atmosphère plus modérée et dans lequel 'Derek Sherinian' et 'Bumblefoot' se succèdent dans une belle section instrumentale, puis, on continue dans cette première partie d'album, axée sur des titres mélodiques, avec les deux mid-tempo 'Escape Hatch' et 'Midnight Desert Rendezvous' qui se dégustent avec plaisir et qui sont les deux très accrocheurs dès la première écoute, ambiance que l'on retrouve également dans la chanson titre qui suit (voir la vidéo ici). La composition suivante 'The Cast-Out' montre un visage légèrement orientalisé qui amène une originalité supplémentaire et la partie instrumentale en deuxième partie de titre est magnifique, puis, 'Draw the Line' poursuit dans du rock progressif plus léger et entraînant avec quelques variation rythmiques bien placées pour ne pas rendre l'ensemble trop linéaire. Changement d'ambiance avec 'Inside Room 6' (voir la vidéo ici). qui est beaucoup plus sombre et dans lequel 'Ray Alder' passe remarquablement d'un registre vocal calme à un chant beaucoup plus impétueux, puis, retour à une ambiance plus modérée avec 'Turn A New Leaf' mais qui durcit le propos dans un final beaucoup plus énergique ce qui montre la diversité des ambiances développées par 'Glen McMaster' dans cet album. Et c'est par le mélodique 'DysUtopia' dans lequel 'Derek Sherinian' nous offre un solo magistral de claviers et par l'ambiance semi-acoustique bucolique d'Unfolding' avec un dernier solo magique de 'Bumblefoot' que cet opus se termine en beauté.

En résumé, 'Glen McMaster' montre tout son talent de compositeur dans ce premier album de son projet ' Figure Of Speechless' et, grâce à des artistes de talent, transforme ce 'Tunnel at the End of the Light' en un succès total qui devrait marquer l'année 2022 dans le domaine du rock et du métal progressif mélodique...

Interprêtes

Glen McMaster (Guitare), Derek Sherinian (Claviers), Ron 'Bumblefoot' Thal (Guitare), Ray Alder (Chant), Tony Franklin (Basse), Brian Tichy (Batterie)


Artiste : Ultima Grace

Album : Ultima Grace

Date de Sortie : 09-09-2022

Ajouté le : 26-09-2022

L'activité d'Anette Olzon' est chargée en ce moment car, le même jour, est sorti son album 'Army of Dreamers' en duo avec 'Russen Allen' et le premier enregistrement studio du nouveau projet 'Ultima Grace' du claviériste Japonais 'Yuhki' avec ce premier album éponyme dans lequel elle chante sur tous les titres. Après une première écoute, la première impression est d'avoir alterné du métal symphonique classique avec des mélodies de variété internationale et du métal explosif, saupoudré ici et là de métal néo-classique. 'Yuhki' étant un claviériste, l'ensemble est soutenu par des claviers omniprésents, les guitares saturées étant reléguées au deuxième plan.

Et pourtant, l'introduction symphonique accompagnée par le chant d'Anette Olzon' et de chœurs ne laisse en aucun cas augurer de la suite qui démarre avec un entraînant 'Getting on with Life' et avec un premier refrain mémorable, puis, 'Cry for the Rain' poursuit dans un métal symphonique qui me rappelle étrangement les Finlandais d'Amberian Dawn' et leur mélodies 'Abbaesques'. Suit le rapide 'Powers of North and East' qui en remet une couche avec une section rythmique déchaînée, puis, 'Beguile by Night' poursuit dans des lignes mélodiques qui flirtent avec de la musique de variété nous ramenant aux années 70, mais bien entendu en légèrement plus musclées. Petit moment de répit avec la première ballade 'Ripples' qui déroule une mélodie sirupeuse avec des arrangements orchestraux imposants, puis, 'Rise' revient à du métal symphonique plus classique, les lignes mélodiques nous ramenant encore aux Finlandais d'Amberian Dawn', le solo de guitare en deuxième partie ayant un côté néo-classique et les sonorités du solo de claviers nous ramenant aux années 80. On continue dans la même ambiance avec l'entraînant 'Night Hunt' qui déroule une nouvelle mélodie accrocheuses pour les nostalgiques des eighties et, sans transition, déboule ensuite un 'Double Caution' énergique et rapide, la section rythmique étant de nouveau à la fête et les solos de guitare et de claviers rappelant les pérégrination 'Purpuliennes' des années 70, la partie instrumentale centrale étant particulièrement remarquable. On arrive au plat de résistance de l'album avec les 11 minutes de 'Lost' qui résume à lui tout seul l'ensemble avec tous les ingrédients entendus précédemment, les arrangements orchestraux et vocaux amenant dans la deuxième partie du titre une atmosphère majestueuse et la mélodie très kitch mais tellement efficace rajoutant encore à ce sentiment de grandiose. Et pour enfoncer le clou, la ballade finale nous embarque dans une nouvelle mélodie sirupeuse avec de nouveau arrangements orchestraux imposants, le final étant calqué sur une symphonie de musique classique.

En résumé, les Japonais d'Ultima Grace', bien secondée par une 'Anette Olzon' en pleine forme, nous offre un première offrande très aboutie et ce premier album éponyme devrait plaire à tous les fans d'Amberian Dawn' et, plus largement, à toutes les amatrices et à tous les amateurs de métal symphonique imposant avec des lignes mélodiques accrocheuses nous faisant revenir aux années 80...

Interprêtes

Anette Olzon (Chant), Yuhki (Claviers), Toshihiro Kajihara (Guitare), Atsushi Hasegawa (Basse), Hideki Harasawa (Batterie)


Artiste : Lunarian

Album : Burn the Beauty

Date de Sortie : 09-09-2022

Ajouté le : 27-09-2022

Décidemment, les sorties de métal symphonique se multiplient en ce mois de Septembre et après le duo 'Allen/Olzon' et le premier album du groupe Japonais 'Ultima Grace', c'est encore un nouveau projet qui voit le jour avec les Espagnols de 'Lunarian' qui est centré sur la chanteuse 'Ailyn' ('Pilar « Ailyn » Giménez García') qui a déjà un cv bien rempli car elle a fait partie du groupe 'Sirenia' de 2008 à 2016 et a participé à différents projets dont l'opéra métal de 'Magnus Karlsson' ou le dernier album de 'Chaos Magic' de 'Caterina Nix', son dernier projet en date étant 'Her Chariot Awaits', le premier album éponyme étant sorti en 2020. Et pour ce nouveau projet 'Lunarian', elle a collaboré avec le producteur 'Aldo Lonobile' avec, à la clé, la sortie de de ce premier enregistrement studio 'Burn The Beauty'.

Globalement, c'est un métal symphonique " traditionnel " et je mets ce terme entre guillemets compte tenu de la jeunesse de ce style qui ne remonte qu'à la fin des années 90 : dès le premier titre 'Don't Wait Until I'm Gone', les amateurs du métal symphonique ne seront pas dépaysés car on retrouve les ambiances des premiers 'Within Temptation' et ça me rappelle ce premier DVD des Néerlandais, 'The Silent Force Tour', de 2005 qui déployait cette énergie positive extraordinaire, d'autant plus que 'Ailyn' est dans le même registre vocal que 'Sharon den Adel' et a souvent le même phrasé. Même sensation sur le hit 'Dream Catcher' (voir la vidéo ci-dessus) qui envoie un hymne mélodique donnant une envie irrésistible de bouger en rythme, puis, le mid-tempo 'Embrace' lui emboite le pas et poursuit dans une atmosphère à la rythmique marquée, tout comme 'Bleeding Out' qui suit et qui offre de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses, et sont, tous les deux, dans le même style que des titres comme 'Stand My Ground' ou 'Memories' de 'Within Temptation'. Avec 'Embers' on revient à du métal plus moderne et plus proche de ce que fait 'Ailyn' avec 'Her Chariot Awaits', les sonorités se faisant plus électroniques, puis, 'Burn The Beauty' revient à du métal symphonique puissant classique en amenant de belles variation d'intensités et rythmiques et 'Endless Sleep' (voir la vidéo ici) poursuit dans cette voie avec de nouvelles lignes mélodiques addictives, 'Ailyn' continuant de nous charmer par son chant mélodieux et haut perché. Place à la ballade 'Invincible' qui offre un beau moment de répit, puis, 'Never Ending Circle' se rajoute aux mélodies imparables qui nous font remonter au début du métal symphonique, tout comme le mid-tempo 'Scarlet' qui suit avec son tempo marqué, l'album se terminant par 'Sacrifice' qui délivre des lignes mélodiques accrocheuses soutenues par une section rythmique musclée.

En résumé, ce dernier projet d'Ailyn' offre un métal symphonique classique nous ramenant au début de ce style et rappelant fortement les Néerlandais de 'Within Temptation', pionniers du genre au milieu des années 90, ce qui destine 'Burn the Beauty' à tout un public fan de ce style original qui a vu depuis un nombre impressionnant de groupes émerger dans le monde entier...

Interprêtes

Ailyn (Chant), Aldo Lonobile (Guitare), Antonio Agate (Claviers, Arrangements orchestraux), Mattia Gosetti (Basse), Michele Sanna (Batterie)


Artiste : Edenbridge

Album : Shangri-La

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 28-09-2022

'Edenbridge' est encore une formation que j'apprécie tout particulièrement; créée il y a maintenant 25 ans par le multi-instrumentaliste 'Lanvall' et sa compagne sur scène et à la ville, 'Sabine Edelsbacher', et avec déjà 10 albums (voir la discographie sur leur site ici), ils ont toujours été pour moi la définition même du métal symphonique : une fusion parfaite entre le métal et la musique classique orchestrale. Le reste du line up se compose maintenant et depuis déjà quelques années, du guitariste 'Dominik Sebastian', du bassiste 'Stefan Gimpl' et du batteur 'Johannes Jungreithmeier'. Après la sortie d'une compilation des cinq derniers album que j'avais chroniqué ici et dans laquelle je m'étais fait un plaisir de rajouter une playlist supplémentaire d'autres compositions ici, 2022 voit la sortie d'un nouvel album, 'Shangri-La', qui est inspiré du roman 'Lost Horizon' de 'James Hilton' paru en 1933, le lieu 'Shangri-La' étant décrit comme un lieu mystique où les gens vivent en paix et en harmonie.

Quand je lis certaines chroniques ici et là qui déplorent qu'Edenbridge' fasse toujours de l'Edenbridge', je ne pense pas que beaucoup de monde ait reproché à 'Mozart' de faire toujours du 'Mozart' (et je ne dis pas ça parce que le groupe est Autrichien !!). Certes, lorsqu'on s'est mis entre les oreilles ces longs développements et ses mélodies addictives qui émaillent la discographie du groupe, on est toujours en attente d'encore plus, une sorte de quête infinie vers un graal musical encore plus fort. Mais, pour les inconditionnels du groupe, mettez de côté tout ce passé musical intense et imaginez-vous que cette dernière offrande des Autrichiens est leur premier enregistrement studio en découvrant chaque composition, écoute après écoute, car un album d'Edenbridge' demande de s'y attarder pour en tirer toute la substantifique moelle.

'At First Line' nous emmène dans un premier long développement de 8 minutes avec tous les ingrédients d'un métal symphonique mêlant admirablement les riffs saturés de guitare avec des arrangements orchestraux et vocaux somptueux, la partie centrale avec ces chœurs grandioses étant fabuleuse, tout comme cette section tranquille dans la deuxième partie du titre, le final amenant ce côté puissant et imposant avec une mélodie prenante mise en valeur par le chant expressif de 'Sabine Edelsbacher' : on est déjà aux anges ! Suit 'The Call of Eden' (voir la vidéo ci-dessus) qui met en avant le côté super mélodique dans un titre beaucoup plus direct avec ce refrain qui vient se greffer automatiquement dans votre tête, puis, 'Hall Of Shame' est encore une autre facette qui allie le côté mélodique avec une construction plus élaborée et plus énergique avec un solo de guitare digne de ce nom dans la deuxième partie. Très bien placé, après toute la vigueur de 'Hall of Shame', 'Savage Land' nous embarque cette fois dans une ballade mélancolique avec une interprétation de Sabine qui file la chair de poule et avec cette flûte qui nous transporte pendant quelques secondes dans un pays lointain, puis, 'Somewhere Else but Here' est un autre hit que l'on a envie d'écouter en boucle avec une nouvelle mélodie addictive. Et que dire de 'La Liberté est un toit fait d'étoiles' (que je mets en Français exprès tellement cette courte phrase est expressive) qui développe en moins de 6 minutes une succession d'ambiances différentes montrant tout le côté progressif symphonique avec des changements d'intensités et de tempo tout au long du titre. Suit 'Arcadia, (The Great Escape)' qui est la deuxième ballade de l'album et qui montre tout le talent de composition de 'Lanvall' pour des mélodies remplies d'une sérénité qui sont bien en phase avec les messages délivrés de sagesse et de spiritualité (l'objet même du lieu Shangri-La), puis 'The Road to Shangri-La' (voir la vidéo ici) nous montre le chemin de ce lieu mystique dans une atmosphère dépaysante puis entraînante avec une très belle partie instrumentale dans la deuxième partie du titre.

Et pour terminer ce magnifique album, nous arrivons à la pièce maitresse que tous les fans d'Edenbridge' attendent et qui est la deuxième partie de 'The Bonding' dont la première sortie en 2013 fait partie de mes compositions indispensables de progressif et que j'ai toujours un grand plaisir à réécouter. Et pour cette nouvelle composition épique, 'Lanvall' a rappelé 'Erik Gunnar Mårtensson' qui a cette fois pris une belle part à ce magnifique titre qui développe une succession de paysages sonores diversifiés qui nous font passer de sections orchestrales symphoniques grandioses à des parties beaucoup plus tranquilles qui prennent subitement de l'énergie en ajoutant des riffs de guitares saturés, l'alternance de rythmiques étant toujours bien amené. Et comme on en a maintenant l'habitude, le final de ces titres nous fait monter sur un petit nuage pour nous délivrer une mélodie addictive qui reste gravée dans notre mémoire. En l'occurrence, dans ce 'The Bonding (Part 2)', on pourrait dire que la quatrième partie ('Round and Round') qui file déjà la chair de poule, fait déjà office de pré-final grâce au duo vocal entre Erik et Sabine (après la première partie merveilleusement chantée par Erik, Sabine prend le relais et nous émeut aux larmes), puis, 'Lanvall' rajoute un solo de guitare 'Floydien' simple mais tellement émouvant avant le final qui reprend le thème de départ et qui ne finit pas de nous éblouir avec ces arrangements orchestraux et vocaux imposants se terminant par une dernière montée chromatique magistrale.

En résumé, comme vous l'aurez compris, ce dernier album d'Edenbridge' est encore une réussite totale qui se bonifie d'écoute en écoute, ce qui, pour ma part, est signe de qualité, et montre encore tout le talent de cette formation qui n'a pas, à mon gout, toute la reconnaissance qu'elle mériterait dans le monde du métal symphonique...

Interprêtes

Sabine Edelsbacher (Chant), Arne "Lanvall" Stockhammer (Guitare, Bouzouki, Claviers, Basse), Dominik Sebastian (Guitare), Stefan "Steven Hall" Gimpl (Basse), Johannes Jungreithmeier (Batterie) + Invités : Erik Gunnar Mårtensson (Chant), Daniel Tomann-Eickhoff (Flûte)


Artiste : Adventure

Album : The Tales of Belle Part 2: Unveiled by Fire

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 29-09-2022

Je vous avais présenté la première partie de 'The Tales of Belle : Across the Ocean' début 2022 et les Norvégiens d'Adventure' n'ont pas mis longtemps pour sortir le deuxième volet 'Unveiled by Fire' qui poursuit l'histoire de la tueuse en série 'Belle Gunness' et continue de nous offrir du rock progressif symphonique avec le même line up. On est de nouveau embarqué dans ce récit macabre que l'on avait quitté avec la mort suspecte de son premier mari et son exile à La Porte aux Etats-Unis. Musicalement, les lignes mélodiques sont toujours autant harmonieuses et on retrouve de magnifiques arrangements vocaux avec le trio de chanteurs, les influences restant fortement ancrées dans les années 70 avec les formations majeures de ce style, comme 'Uriah Heep', 'Kansas', 'Jethro Tull', 'Camel' ou 'Renaissance'.

L'histoire nous emmène donc aux Etats-Unis qui voit 'Belle Gunness' poursuivre son destin funèbre jusqu'à l'incendie de sa ferme : 10 titres pour explorer toutes les péripéties de cette sombre histoire en commençant par 'Cruel Mind' dans lequel on retrouve le beau chant chaud et profond de 'Kjell Myran' dans une première mélodie accrocheuse, puis, 'I Finally Knew' lui emboîte le pas sur une nouvelle composition qui débute sur un mid-tempo rythmé et qui fleure bon les années 70 avec des cassures rythmiques très originales en milieu de titre. Avec 'Belle's Lament the Heat', Nous sommes accueillis par le chant mélodieux d'Elen Cath Hopen Furunes' accompagné par un violoncelle et cette composition se transforme ensuite en une lente procession rythmée avec des lignes mélodiques obsédantes, les harmonies vocales me rappelant les Anglais de 'Renaissance', puis, 'Absurd Scene' est une très belle ballade avec une magnifique section de guitare très calme en milieu de titre, les harmonies vocales étant encore magnifiques. Suit le court instrumental 'Inside Her Mind' qui déroule des lignes mélodiques mélancoliques, puis, 'Golden Ore' remet un peu de piment avec un titre plus énergique qui pourrait être la rencontre entre 'Uriah Heep' et 'Jethro Tull'. On poursuit notre voyage dans les seventies avec 'No Regrets' qui nous embarque dans une ambiance épique et théâtrale mis en avant par le chant très expressif de 'Kjell Myran', puis, 'La Porte Mort' nous emmène dans une mélodie entraînante mettant en marche automatiquement la machine à taper du pied avec de nouveau, ce beau duo vocal mixte. La fin de l'album nous offre deux belles compositions avec, tout d'abord, 'In Court' qui, sur fond de narration et sur une rythmique marquée, affiche une atmosphère théâtrale grâce au chant expressif, cette fois, du duo masculin et 'Confession' referme l'histoire de belle manière sur un titre énergique à la 'Uriah Heep' avec des sonorités d'orgue Hammond caractéristiques des années 70.

En résumé, ce deuxième volet de l'histoire de 'Belle Gunness' montre encore tout le talent des Norvégiens d'Adventure' qui continuent l'aventure (elle était facile !) en nous offrant du bon rock progressif que l'on prend un réel plaisir à écouter et qui nous ramène, le temps d'un instant, dans l'atmosphère des formations majeures de ce style des années 70...

Interprêtes

Odd-Roar Bakken (Hammond, Claviers, Guitare, Mandoline), Kjell Myran (Chant), Elen Cath Hopen Furunes (Chant, Piano, Flûte), Terje Flessen (Guitare), Terje Craig (Chant, Basse, Claviers), Alf Helge Lund (Batterie, Percussions) + Invité : Clive Nolan, Marit Aspås (Violoncelle)


Artiste : Turin Brakes

Album : Wide-Eyed Nowhere

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 01-10-2022

Après l'énergie déployée par les Suédois de 'Ginevra', un peu de calme ne peut faire que du bien et je vous emmène en direction du Royaume-Uni avec 'Turin Brakes' qui, après leurs deux derniers albums assez rapprochés 'Lost Property' en 2016 et 'Invisible Storm' en 2018, en sortent un nouveau, 'Wide-Eyed Nowhere'. On retrouve donc ces atmosphères douces et reposantes dans la grande tradition de la pop Anglaise sur lesquelles on a beaucoup de plaisir à se laisser aller : l'album débute par 'When You're Around' et sa mélodie qui vient bercer nos sens avec un chant mélodieux et quelques accompagnements de guitare slide, puis 'Up for Grabs' continue en déroulant une mélodie avec une rythmique cool à la 'Chris Rea'. Les titres semi-acoustiques s'enchainent ensuite avec de belles harmonies vocales : on peut citer la suite 'World Like That', 'Into The Sun' (voir la vidéo ci-dessus) et 'The Ride' qui déploient des lignes mélodiques remplies de sérénité. Changement de décor avec le pétillant 'Isolation' qui offre des sonorités électro et des guitares plus vigoureuses puis, 'All Love' poursuit dans de "l'électropop" moderne. Avec 'Solid Ground' et 'Wild-Eyed Nowhere', la fin de l'album revient aux ambiances semi-acoustique des premiers titres avec des mélodies plus nonchalantes et l'album se termine avec le bijou mélodique 'No Rainbow' nous ramenant à une ambiance blues remplie de sérénité et nous sommes une dernière fois bercés par les belles harmonies vocales et la guitare slide.

En résumé, les Anglais de 'Turin Brake' continuent de nous offrir une pop subtile que l'on déguste tranquillement et 'Wide-Eyed Nowhere' vient rajouter une nouvelle pierre à l'édifice des Anglais qui devrait plaire à toutes les amatrices et à tous les amateurs de pop douce et mélodieuse...

Interprêtes

Olly Knights (Guitare, Chant), Gale Paridjanian (Guitare, Chant), Rob Allum (Batterie), Eddie Myer (Basse)


Artiste : House Of Lords

Album : Saints and Sinners

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 02-10-2022

Leur dernier album 'New World – New Eyes' de 2020 avait montré que les Américains 'House Of Lords' n'avaient pas pris une ride et qu'ils continuaient de nous délivrer du bon hard rock mélodique nous faisant remonter au meilleur des années 70/80. Ils poursuivent leur route avec un nouvel album fraichement sorti à la mi-septembre, 'Saints and Sinners'. Issu d'un travail d'équipe, le meneur 'James Christian' étant bien secondé dans l'écriture des compositions par le guitariste 'Jimi Bell' et le claviériste 'Mark Mangold', ils nous proposent 11 compositions originales qui nous distillent des mélodies que l'on a envie de se passer en boucle. On est accueilli par la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) avec un premier refrain qui donne cette impression de déjà connu et qui est déjà complètement addictif, puis, 'House of the Lord' poursuit ce beau voyage dans le temps et pourrait être le croisement idéal entre 'Foreigner', 'ASIA' et 'Rainbow'. Suit 'Take It All' (voir la vidéo ici) qui n'a rien à envier à ses prédécesseurs et qui offre un mid-tempo avec des chœurs radieux et avec une nouvelle mélodie qui se grave immédiatement dans la tête, puis, 'Road Warrior', plus rapide et avec ses claviers à la 'John Lord', met en marche la machine à headbanguer et avec 'Mistress Of The Dark', les riffs de guitare tranchants à la 'AC/DC', même si l'on est dans un style plus modéré, sont assez proches d'un 'TNT'. Pause de récupération (pour les plus de cinquante ans qui commencent à avoir quelques douleurs d'arthrose !) avec 'Avalanche' qui nous embarque dans une ballade à la mélodie sucrée que l'on a déjà entendu des centaines de fois mais qui est tellement efficace et qui fait toujours autant de bien. Et la deuxième partie de l'album ne faiblit pas car c'est reparti avec l'énergique 'Roll Like Thunder' et son petit air de 'Def Leppard' avec des chœurs scandés, puis, 'Razzle Dazzle' (pas celui de 'Deep Purple' de l'album 'Bananas' de 2003), nous envoie un missile avec sa rythmique effrénée. Un peu moins rapide mais tout autant impétueux, 'Dreamin It All' fait également le job, puis, 'Takin My Heart Back' est encore un remarquable brulot hard rock bien musclé et c'est avec 'Angels Fallen', un mid-tempo rythmé à souhait, que l'album se termine de très belle manière.

En résumé, ce dernier bébé des Américains de 'House of Lords' continue de nous offrir du bon hard rock avec des influences puisées dans les années 70/80 et 'Saints and Sinners' devrait faire des heureux et tourner en boucle chez toutes celles et ceux qui ont connu l'âge d'or du hard rock, quelques décennies en arrière, et qui en garde un excellent souvenir...

Interprêtes

James Christian (Chant, Guitare), Jimi Bell (Guitare), Mark Mangold (Claviers), Johan Koleberg (Batterie)


Artiste : Hartmann

Album : Get Over It

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 03-10-2022

Après les très bons 'Shadows And Silhouettes' en 2016 et 'Hands on the Wheel' en 2018, le guitariste Allemand 'Oliver Hartmann' qui officie dans différents projets ('Junkyard Drive, 'Ronnie Atkins' et 'Avantasia') sort un nouvel album avec son projet 'Hartmann', ses deux comparses 'Armin Donderer' à la basse et 'Markus Kullmann' à la batterie étant toujours présents. On ne change donc pas une équipe qui gagne et ce nouveau bébé de l'Allemand contient 11 compositions variées entre hard rock mélodique et AOR que l'on prend un réel plaisir à écouter en commençant par un énergique 'Remedy' qui vous met directement dans le bain dans un style classique mais particulièrement efficace. Dans le même genre, on peut citer l'entraînant 'One step Behind', 'What You Give Is What You Get' qui déclenche instinctivement la machine à taper du pied ou encore 'The Gun' et sa rythmique addictive (voir la vidéo ci-dessus). Dans une atmosphère plus modérée montrant également tout le talent d'Oliver Hartmann', le bijou mélodique 'In Another Life' (voir la vidéo ici), nous offre un refrain qui vient se greffer automatiquement dans la tête et la deuxième partie de l'album montre également un visage plus paisible avec de nouvelles lignes mélodiques toujours autant accrocheuses comme le mid-tempo 'Just Drive', la magnifique ballade semi-acoustique 'Can't Keep Away From You', la chanson titre et sa rythmique tranquille, l'autre ballade 'Stay True to Me' qui peut rappeler le style de 'Sting' avec un refrain un peu plus appuyé ou encore 'When We Were The Young' qui termine de très belle manière cet excellent album et dont le refrain devrait être repris en chœurs en concert par tout un public tapant dans les mains.

En résumé, même s'il ne révolutionne pas le style, on prend un plaisir immense à écouter ce dernier album d'Oliver Hartmann' qui continue de nous offrir de belles compositions influencées par le meilleur du rock mélodique à travers les âges, et 'Get Over It' est encore un album destiné à un grand public et à consommer sans modération car toutes les compositions accrochent dès la première écoute...

Interprêtes

Oliver Hartmann (Chant, Guitare), Armin Donderer (Basse), Markus Kullmann (Batterie) + Invités : Mario Reck (Guitare), Jimmy Kresic (Claviers), Ina Morgan (Chœurs)


Artiste : Terra Atlantica

Album : Beyond The Borders

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 04-10-2022

Amatrices et Amateurs de power métal épique, voici le dernier album des Allemands de 'Terra Atlantica' qui ont déjà sorti deux albums, 'A City Once Divine' en 2017 et 'Quest into the Sky' en 2020 et leur chanteur et multi-instrumentaliste 'Tristan Harders' ayant également sorti l'enregistrement studio 'Drifting Into Insanity' début 2022. On retrouve donc nos conteurs, à l'instar de 'Visions Of Atlantis' qui nous emmènent cette fois à la rencontre de la mythique Altlantide. On est de nouveau plongé dans une suite de compositions festives et épiques et les Allemands ont ce don pour diversifier leurs albums en amenant différentes ambiances ce qui évite un album trop linéaire comme certaines formations de power métal ont tendance à faire.

On est accueilli par l'instrumental orchestral 'Overture' qui fait tout doucement monter la pression avec de remarquables arrangements classiques et qui sert d'introduction à l'énergique 'The Scarlet Banners' (voir la vidéo ci-dessus) avec de joyeux chœurs et une première mélodie qui vient se greffer directement dans la tête, puis, 'Far from Alive' change de registre pour une rengaine entraînante assez éloignée du métal qui nous offre une belle section plus musclée dans la deuxième partie, amenant une belle variété à ce remarquable titre. On retrouve un power métal flamboyant sur la chanson titre qui suit et qui déploie une nouvelle mélodie addictive qui pourrait être une fusion entre la musique de la magie de Disney et la vigueur des ritournelles de marins. Avec 'Sun of Pontevedra', l'introduction nous emmène dans des ambiances Latino et poursuit par un nouveau morceau grandiose à grand renfort d'arrangements symphoniques et vocaux remarquables, puis, le court 'Guns and Drums' montre un visage entraînant et festif grâce à une flûte qui virevolte tout au long du titre. Place à la ballade de l'album 'Just One Look' qui met en avant le beau duo vocal 'Khatarina Stahl'/'Tristan Harders' et qui offre une mélodie sirupeuse mais tellement efficace. Sans transition, 'Hellfire' envoie du lourd avec une section rythmique galopante et des chœurs rayonnants, la section instrumentale centrale avec ses variations d'intensités et de tempos étant tout à fait remarquable, puis, on embarque pour 'Pirate Bay' (voir la vidéo ici) qui montre un tout autre visage, fait d'un mélange de musique de piano bar et de rengaine de marins ce qui amène une touche dépaysante supplémentaire. On poursuit avec la pièce maitresse de l'album qui est un long développement de 8 minutes et qui met en avant des pérégrinations aussi original qu'une introduction au piano 'Abbaesque' ou une bonne partie de la marche turque de 'Mozart' repris à la guitare électrique ou encore ce final aux lignes mélodiques mémorables proche des ambiances de 'Disneyland', le groupe semblant s'amuser comme des petits fous dans ce style de compositions super entraînante, ce qui pour ma part participe largement à cette atmosphère joyeuse et communicative. Et pour terminer cet album très agréable, 'Takes us Home' nous envoie un dernier hymne mélodique rapide et entraînant avec une dernière prestation vocale magistrale de 'Tristan Harders' et des chœurs qui devraient faire chanter tout un public.

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, ce dernier album des Allemands de 'Terra Atlantica' est fait pour les grands enfants (dont je fais partie) qui nous embarque dans un monde musical intense et harmonieux ce qui destine 'Beyond The Borders' à un public aimant un power métal festif et rempli de mélodies que l'on s'approprie immédiatement et que l'on a envie de reprendre en chœurs...

Interprêtes

Tristan Harders (Chant, Guitare), David Wieczorek (Guitare), Julian Prüfer (Basse), Nico Hauschildt (Drums, Choeurs) + Invités : Khatarina Stahl (Chant), Anders Sköld (Chant), Alex Hunzinger, Joan Pabon


Artiste : Banco Del Mutuo Soccorso

Album : Orlando: Le Forme dell'Amore

Date de Sortie : 23-09-2022

Ajouté le : 05-10-2022

En France, nous avons 'Ange' qui, comme aime à le dire son meneur, 'Francis Descamps', est le 'groupe français le plus célèbre... à être passé inaperçu' et qui vient de fêter ses 50 ans (le concert du trianon est disponible sur spotify ici) mais, de l'autre côté de la frontière transalpine, les Italiens ont également leur monde 'Angélique' avec la formation emblématique 'Banco Del Mutuo Soccorso' qui fête les 50 ans de son album 'Darwin' et qui a malheureusement perdu en 2014 son chanteur 'Francesco di Giacomo' dans un accident de voiture. Malgré cela, cette formation a continué à sortir des albums, le dernier en date étant 'Transiberia' sorti en 2019. 2022 voit donc la sortie d'un nouveau bébé 'Orlando: Le Forme dell'Amore' qui est un album concept basé sur un poème épique Italien 'Orlando Furioso', écrit par 'Ludovico Ariosto' en 1516 et dont vous avez le détail dans wikipedia ici. Musicalement, fidèle à leur image, ils nous proposent un album dense avec 15 compositions pour une durée totale d'une heure et quart dans du progressif recherché et unique qui mélange le rock et des influences classiques, l'ensemble étant toujours imprégné de leur culture musicale.

Le court 'Premio' nous accueille dans un acoustique paisible avec des lignes mélodiques harmonieuses et qui sert d'introduction à 'La Pianura Rossa' (voir la vidéo ci-dessus) qui développe une première partie contemporaine mettant en avant un piano et qui poursuit dans une ambiance entraînante, puis, 'Serve Orlando Adesso' est une belle ballade avec de beaux arrangements instrumentaux sur un lent tempo qui est suivi, sans transition, de 'Non Mi Spaventa Piú L'amore' sur une rythmique de tango magnifique avec un accordéon menant la danse et avec un chant très expressif de 'Tony D’alessio'. 'Non Serve Tremare' montre ensuite un visage plus contrasté avec des accompagnements de claviers aux sonorités électroniques qui se marient aux sons plus classique d'un piano amenant une belle fusion instrumentale, puis, 'Le Anime Deserte Del Mondo' continue dans ce progressif inventif avec une nouvelle prestation vocale de 'Tony D'allessio' magnifique, puis, 'L'isola Felice' débute par des chuchotements et nous emmène dans un pays exotique rythmé par des sons de xylophone, prenant petit à petit de l'ampleur et déroulant une mélodie au tempo obsédant. Place à l'instrumental 'La Maldicenza' qui propose différentes pérégrinations avec de nombreux changements rythmiques et qui présente un aspect plus contemporain, plus difficile d'accès, puis, 'Cadere O Volare' est un parfait mélange entre des arrangements classiques et de la chanson Italienne avec une belle cassure centrale dans une ambiance mélancolique suivi d'une section plus énergique avec des claviers imitant des cuivres flamboyant. Suit le court instrumental 'Il Paladino' qui déploie un tempo rapide et qui donne un sentiment d'urgence avec un accompagnement de claviers légers et remuants, puis, sans transition, le calme revient avec la magnifique ballade romantique 'L'Amore Accade' qui est suivie par un autre moment reposant avec 'Non Credere Alla Luna' et son accompagnement d'un saxophone sensuel, le chant de 'Tony D'alessio' s'adaptant remarquablement à cette atmosphère langoureuse. On arrive au 11 minutes de 'Moon Suite' qui développent un progressif inventif avec une succession d'ambiances qui alternent des intensités et rythmiques différentes, laissant une bonne place pour des sections instrumentales fournies qui nécessitent plusieurs écoutes pour en tirer toute la richesse. La fin de l'album nous offre deux dernières compositions avec 'Come È Successo Che Sei Qui' qui nous emmène dans un moment de tranquillité bercé par la douce voix de 'Tony D’alessio' et avec 'Cosa Vuol Dire Per Sempre' qui, comme son prédécesseur, est une ballade comme savent si bien le faire les Italiens et qui déroule une dernière mélodie paisible et qui nous offre un final avec un magnifique solo de guitare.

En résumé, ce nouvel album des Italiens de 'Banco Del Mutuo Soccorso' montre que le progressif Italien se porte bien, à l'instar de 'Premiata Forneria Marconi' qui avait sorti 'I Dreamed of Electric Sheep' en 2021 et 'Orlando: Le Forme dell'Amore' est à apprivoiser, petit à petit, écoute après écoute et devrait trouver une bonne place dans la discothèque de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif à travers les âges...

Interprêtes

Tony D’alessio (Chant), Vittorio Nocenzi (Claviers, Piano, Voix), Filippo Marcheggiani (Guitare), Marco Capozi (Basse), Nicola Di Già (Guitare), Fabio Moresco (Batterie)


Artiste : Stratovarius

Album : Survive

Date de Sortie : 23-09-2022

Ajouté le : 06-10-2022

Les Finlandais de 'Stratovarius' n'avaient pas sorti d'album depuis 2015 avec 'Eternal' et, après la compilation 'Enigma: Intermission 2' qui n'avait réellement que 4 nouveaux titres, les fans attendaient de pied ferme le nouvel enregistrement qui est finalement sorti en Septembre. Avec tous les changements de line up depuis la création du groupe en 1984, on est presque étonné d'avoir les mêmes artistes sur ce nouveau bébé, et 'Survive', qui est peut-être justement un clin d'œil au fait que la formation est toujours présente après tant d'années et de péripéties rencontrées, démontre que les Finlandais font toujours partie des formations majeures de power métal mélodique.

Et tout commence par le sur-vitaminé 'Survive' (voir la vidéo ci-dessus) qui délivre une puissance et une énergie considérable et qui nous offre un premier refrain accrocheur avec un 'Timo Kotipelto' au top de sa forme et avec des chœurs rayonnants, puis, 'Demand' lui emboîte le pas et déploie une rythmique rapide et de nouvelles lignes mélodiques simples mais tellement efficaces. Alternant différents tempos mais tout autant puissant, 'Broken' nous envoie du lourd avec des claviers un peu plus présents nous rappelant le côté symphonique de 'Stratovarius' et 'Matias Kupiainen' en profite, sur ce titre, pour nous balancer un solo de guitare magistral, puis, 'Firefly' (voir la vidéo ici) poursuit dans cette voie toute tracée avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses et une section rythmique musclée qui ajoute de la double pédale ajoutant encore un peu plus à cette sensation de force impressionnante. En comparaison de ce début d'album dégageant une puissance considérable, 'We Are Not Alone', bien que gardant une belle intensité, ressemble plus à une "chansonnette" et nous offre une nouveau refrain addictif, les accompagnements aux claviers de 'Jens Johansson' contribuant largement au caractère très entraînant de ce titre, puis, 'Fozen in Time', beaucoup plus posé, nous ramène aux influences de métal symphonique des Finlandais avec de magnifiques arrangements vocaux et instrumentaux amenant une force imposante, ce qui en fait un de mes coups de cœurs de l'album. Et c'est reparti de plus belle avec un sautillant 'World on Fire' (voir la vidéo ici) qui développe de nouvelles lignes mélodiques assez classiques mais très efficaces, puis, 'Glory Days' ajoute un nouveau titre de speed power métal avec une batterie à la fête et un refrain à reprendre en chœurs en concert. Retour aux sonorités orchestrales avec 'Breakway' qui, même si le tempo est assez rapide, fait office de ballade de l'album et nous offre une magnifique mélodie qui vient se greffer très rapidement dans la tête et 'Before the Fall' en remet une couche avec une nouvelle composition énergique à l'image de l'entame de l'album. Et pour terminer en beauté, 'Voice of Thunder' nous embarque dans une nouvelle saga progressive (facette que l'on connaissait de 'Stratovarius' avec des compositions fleuves comme 'Elysium' datant de 2011 qui est pour moi un des meilleurs titres des Finlandais) qui nous emporte dans un voyage épique avec tout ce que l'on désire trouver dans ce genre de compositions, des alternances d'intensités et de rythmiques, des arrangements vocaux et instrumentaux de grande classe et un final grandiose qui vous file la chair de poule et qui reste longtemps gravé dans votre tête.

En résumé, les Finlandais de 'Stratovarius' continuent leur chemin en sortant un nouvel album d'une grande qualité qui est dans la lignée de leurs précédentes productions et, comme à chaque fois, on est conquis par le talent de ce groupe qui, même après une quarantaine d'années, montre qu'il faut toujours compter sur eux et qu'ils restent une référence incontestable en matière de power métal mélodique...

Interprêtes

Timo Kotipelto (Chant), Jens Johansson (Claviers), Matias Kupiainen (Guitare, Chœurs), Lauri Porra (Basse, Chœurs), Rolf Pilve (Batterie)


Artiste : Lastworld

Album : Escape The Eclipse

Date de Sortie : 23-09-2022

Ajouté le : 07-10-2022

Je vous avais présenté le duo 'David Cagle'/'Jim Shepard' avec leur deuxième enregistrement studio 'Over The Edge' sorti en 2020 qui a été suivi un an plus tard de 'Fractured Mirror' et la fréquence d'un an entre deux albums se poursuit pour 'Lastworld' avec un nouveau bébé sorti il y a deux semaines. Malgré les sorties rapprochées, on pouvait craindre un essoufflement de créativité de nos deux Américains, mais il n'en est rien car 'Escape the Eclipse' poursuit la route toute tracée des précédents albums avec un AOR radieux qui nous offre de nouvelles mélodies accrocheuses. A l'écoute des premiers titres, on embarque dans des compositions qui fleurent bon les années 80 et ceci, d'entrée avec 'The Sanity Is Lost' qui déclenche automatiquement la machine à taper du pied, puis, 'I'm Never Gonna Let You Go' continue dans ce style mélodique avec un refrain que l'on a l'impression de connaitre déjà par cœur mais d'une efficacité redoutable. La suite est l'image de ce début : 'Just the Same' nous offre des claviers d'une autre époque et, dans le même style entraînant et accessible dès la première écoute, on peut citer 'She Wants More' qui a un petit air de 'Old Time Rock And Roll', les énergiques 'Take Me Away' et 'Tonight I Don’t Wanna Die' dans un style plus hard rock ou encore les bijoux mélodiques 'Go' débutant en ballade et continuant dans une rythmique entraînante et 'It's Hard' avec son refrain addictif. Et nos deux Américains savent également bien varier les ambiances puisqu'ils nous offrent des compositions beaucoup plus tranquilles avec, tout d'abord, la magnifique ballade 'Who Holds Your Heart' que n'aurait pas renié 'Elton John' puis l'acoustique 'A Letter to a Friend' sur lequel on s'abandonne complètement, l'album se terminant par la chanson titre sous la forme d'un instrumental mettant en avant le talent de 'Jim Shepard' qui nous berce avec son accompagnement à la guitare. Bref, avec leur projet 'Lastworld', 'David Cagle' et 'Jim Shepard' montre que l'on n'a pas besoin d'être super connu pur faire du bon rock mélodique et 'Escape the Eclipse' en est la preuve et, vous qui êtes amatrice ou amateur de belles mélodies entre pop, rock et hard rock, attardez-vous sur ce dernier bébé des Américains et vous verrez que vous passerez un merveilleux moment d'écoute...

Interprêtes

David Cagle (Chant), Jim Shepard (Tous les instruments)


Artiste : Backfire

Album : The Two of Us

Date de Sortie : 04-07-2022

Ajouté le : 08-10-2022

Je reviens sur un album sorti début juillet 2022 qui n'a pas fait le buzz sur internet et qui est l'œuvre des Italiens de 'Backfire'. Pour ce jeune groupe, 'The Two of Us' est un premier album du niveau des meilleures formations de métal progressif, car, écoute après écoute, 'The Two of Us' dévoile petit à petit toute sa densité et sa richesse et devient un album à garder bien au chaud dans sa discothèque. Tout d'abord, cette galette affiche plus de 80 minutes au compteur ce qui pourrait être considéré chez pas mal de groupe comme un double CD. Ensuite, pour un amateur que je suis de progressif varié mélangeant différents styles, les Italiens nous font voyager dans de multiples paysages musicaux qui vont d'un rock paisible à du métal énergique en passant par des incartades dans des atmosphères jazzy, tout cela avec de nombreuses tensions et détentes successives. Enfin, comme toute bonne formation de ce type, ils nous offrent, non pas un, mais deux longs développements en fin d'album qui valent à eux deux l'achat de cet opus.

Pour nous mettre en appétit, le très court titre éponyme instrumental fait doucement monter la pression avec déjà un aperçu de la production irréprochable, les lignes de basse vous prenant déjà au tripes, puis, 'Omega', également instrumentale, prend le relais pour un premier titre ambitieux qui montre déjà en 6 minutes toute l'étendue du talent de 'Backfire' dans une atmosphère déroulant une première partie inventive et énergique à souhait, les guitares et les claviers remplissant tout l'espace et avec ensuite, deux belles ruptures d'intensités dont la deuxième met en valeur un très beau solo de guitare, la fin du titre revenant à un métal progressif à la rythmique chaloupée déployant une force énorme avec une très courte mais très originale incartade jazzy : on est déjà bien parti ! 'A Mind By Itself' lui emboîte le pas en affichant une première partie tranquille, dans laquelle on découvre le chant mélodieux de 'Naomi Gemignani', et durcit le propos assez rapidement pour devenir beaucoup plus musclé, Naomi montrant qu'elle sait s'adapter admirablement à l'intensité du moment, les lignes mélodiques étant toujours très accrocheuses et le final aux effluves hindoues amenant la transition vers le titre suivant 'Killed Freedom'. Le début de morceau flirte avec du métal symphonique entraînant assez classique et, après 3 minutes, la rupture d'intensité déploie une atmosphère inquiétante qui se poursuit sur un lent et lourd tempo mettant encore en avant le chant puissant de 'Naomi Gemignani', la fin du titre revenant au thème de départ avec un nouveau solo de guitare remarquable. Le niveau ne faiblit pas avec 'A Story to Tell' qui est encore un condensé d'alternance d'intensités et de rythmiques complètement addictif pour toute amatrice ou tout amateur de progressif imaginatif et créatif avec notamment cette section jazzy en plein milieu du morceau, puis, on attaque deux compositions frisant les 10 minutes avec, tout d'abord, 'Lex Natularis' (voir la vidéo ci-dessus) qui est construit en une suite de tensions et de détentes et qui fait se succéder des paysages musicaux très diversifiés qui défilent les uns derrière les autres pour notre plus grand bonheur. Suit 'The Illusion Of Life' qui nous emmène dans une introduction 'Floydienne' qui se durcit assez rapidement avec une rythmique alternant les tempos et qui introduit le chant de 'Naomi Gemignani' alternant des lignes mélodiques mémorables et des sections plus tourmentées; A 4 minutes, place à une partie très calme avec un piano mélancolique accompagnant le chant de Naomi qui se fait très doux et qui monte ensuite progressivement et devient extrêmement puissant et qui laisse place à un nouveau solo de guitare extrêmement expressif rempli d'une belle émotion, le final revenant à une partie instrumentale emmenée par une section rythmique fougueuse avec une dernière section vocale magistrale de 'Naomi Gemignani'. Pour se remettre de toute l'énergie déployée dans le titre précédent, 'Fade Away' est la power ballade de l'album qui nous offre une beau moment d'émotion et, au risque de me répéter, montre une 'Naomi Gemignani' impériale et un long solo de guitare d'Alberto Barsi' complètement addictif, le titre se terminant dans une calme ambiance avec quelques notes de piano : tout simplement sublime. Mais, assez parlé, je pense que je vous ai déjà mis l'eau à la bouche avec les 8 premiers titre et, par conséquent, je ne vous décrirai pas les deux derniers titres qui ferait que cette chronique s'allongerait considérablement. Si vous êtes encore là à lire ces lignes, je vous laisse donc découvrir par vous-même les 13 minutes de 'Ghoulish Sight' et les 17 minutes d'Alpha' qui renferment tout ce que tout fan de progressif recherche et qui mettent en avant tout ce que j'ai déjà décrit dans les compositions précédentes.

En résumé, je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, ce premier enregistrement studio des Italiens de 'Backfire sera certainement pour moi sur le podium des albums de métal progressif de l'année 2022 et, si vous êtes comme moi, amateur d'un progressif mélangeant différentes influences et styles, vous devriez, sans aucun doute adopter 'The Two of Us'...

Interprêtes

Giacomo Bruno (Claviers), Luca Riccomini (Basse), Alessandro Giusfredi (Batterie), Naomi Gemignani (Chant), Alberto Barsi (Guitare) + Invités : Ruben Marza (Saxophone)


Artiste : Kings of Mercia

Album : Kings of Mercia

Date de Sortie : 23-09-2022

Ajouté le : 09-10-2022

On sait que le label 'Frontiers Music' est très friand de monter des supergroupes avec comme dernière trouvaille 'Ginevra' mais pour l'album qui nous intéresse ici, c'est le label 'Metal Blades Records' qui produit ce nouveau projet qui est une rencontre entre le métal progressif des Américains de 'Fates Warning' avec le guitariste 'Jim Matheos' et la bassiste 'Joey Vera' et le style AOR du chanteur Anglais 'Steve Overland' dont on ne compte plus les différents projets et les participations à différents albums (entre autres pour ne citer que les dernière chroniques de myprogmusic, 'White Spirit', 'Lonerider', 'FM' ou encore 'Overland'), le quatrième larron n'étant autre que l'éclectique batteur 'Simon Phillips' ('Toto', producteur de 'Mike Oldfield', 'Derek Sherinian', 'Steve Hackett' ou encore ses albums de jazz). Comme quoi, les rencontres musicales sont pleines de surprises et ce premier album du quatuor est un savant mélange entre le style de chacun pour en faire une réussite totale. Vu le pédigré de chaque bonhomme, on s'en doutait un peu, mais il faut souligner que dans ce cas, la mayonnaise prend bien et il y a une réelle osmose entre tous ces artistes.

On est accueilli par un énergique 'Wrecking Bell' qui donne la tonalité de l'album et qui marrie des lignes mélodiques que l'on pourrait retrouver chez 'FM' par exemple et un style musclé de guitare plus proche de 'Fates Warning' ce qui en fait une première composition très réussie. Normal me direz-vous, et on continue avec 'Humankind' dans lequel la section rythmique 'Simon Phillips'/'Joey Vera' imprime une rythmique à se décrocher la tête à force de headbanguer et dans lequel 'Steve Overland' sait très bien adapter sa voix puissante au style musclé, le solo de guitare de 'Jim Matheos' étant magistral. La suite continue dans cette ambiance qui nous font remonter aux années 70 et à des formations comme 'Deep Purple', avec des tempos chaloupés comme 'Sweet Revenge' qui amène également des variations d'intensité utilisées dans le métal progressif. On reste dans du très bon hard rock mélodique ponctué par des riffs acérés de guitare avec 'Set the World on Fire' puis, 'Too Far Gone' montre une première partie calme permettant une première pause dans l'album avec une mélodie addictive, et qui durcit le ton dans une deuxième partie, 'Steve Overland' montrant qu'il s'adapte parfaitement à l'intensité du moment, le final revenant à l'atmosphère tranquille du début. La deuxième partie de l'album continue de nous offrir ce mélange entre du hard rock entraînant et mélodique et des pérégrinations progressives : en attestent le très bon 'Liberate Me' (voir la vidéo ci-dessus) avec son tempo rapide ou 'Is It Right?' avec ses chœurs rayonnants ou encore 'Your Life' qui clôture l'album sur un mid-tempo remettant en marche la machine à headbanguer. Et pour varier les ambiances, 'Nowhere Man' est plus tourné vers de l'AOR mélodique et la power ballade 'Everyday Angels' montre également un visage très attachant avec de très beaux arrangements vocaux.

En résumé, 'Kings of Mercia' est un magnifique mélange entre du hard rock classique et quelques pérégrinations de métal progressif, l'ensemble étant accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses ce qui destine ce premier album, fait d'un assemblage hétéroclite d'artistes de talent, à un public aimant un hard rock mélodique et énergique...

Interprêtes

Steve Overland (Chant), Jim Matheos (Guitare), Joey Vera (Basse), Simon Phillips (Batterie)


Artiste : Meridian

Album : The Fourth Dimension

Date de Sortie : 23-09-2022

Ajouté le : 10-10-2022

Dans la famille des formations qui nous font remonter aux années 80, voici les Danois de 'Meridian' qui, après trois enregistrements studio depuis 2013, le dernier en date étant 'Margin of Error' de 2019, sortent un nouvel album 'The Fourth Dimension'. Ce dernier bébé est dans la continuité de leurs précédentes productions et ils continuent de nous distiller des mélodies imparables qui ont un petit air de déjà entendu avec des guitares saturées et un son puissant qui les classent dans la case métal mais l'ensemble des 10 compositions présente une belle variété avec une sorte de melting-pot d'influences qui vont de 'Scorpions' à 'Whitesnake' en passant par 'Pretty Maids', 'WASP', 'Accept' ou encore 'Bon Jovi'.

Et pourtant, l'introduction de 'Warning Shots', avec quelques riffs de guitares assez tranquilles, ne laisse en aucun cas augurer de la suite mais après quelques secondes, la machine s'emballe et on embarque dans une rythmique rapide avec une première mélodie simple mais super efficace. Suit 'Life Is Today' qui modère légèrement les ardeurs et qui flirte avec du bon hard rock entraînant et si vous avez adhéré à ces deux premiers titres, il y a des chances que vous aimiez la suite avec des lignes mélodiques accessibles soutenues par des guitares incisives comme dans 'Stay' (voir la vidéo ci-dessus), 'The Road Back To Hell', 'Remove Your Crown' ou encore la chanson titre qui clôture l'album avec un tempo imprimé par des guitares à faire headbanguer tout un public. Mais les Danois nous offrent également des bijoux mélodiques dans un style plus AOR en milieu d'album, avec le magnifique 'Follow Your Heart', 'Trust' et sa rythmique chaloupée et les entraînants 'Dreamers' (voir la vidéo ici) et 'Say What You Want Me'.

Bref, les Danois de 'Meridian' continuent leur petit bonhomme de chemin en nous gratifiant d'un tout nouvel album rempli de compositions accessibles qui nous font remonter quelques décennies en arrière et 'The Fourth Dimension' est destiné à toutes celles et ceux qui naviguent entre hard rock et métal mélodique et qui aiment les formations majeures de ce style qui ont émergé dans les années 80...

Interprêtes

Lars Märker (Chant), Martin J. Andersen (Guitare), Marco Angioni (Guitare), Peter Bruun (Basse), Klaus Agerbo (Batterie)


Artiste : Fleesh

Album : Home Again (A Tribute to Pink Floyd)

Date de Sortie : 24-09-2022

Ajouté le : 11-10-2022

Je me rappelle qu'en 2019, j'avais découvert le duo Brésilien 'Fleesh' avec leur troisième enregistrement studio 'Across The Sea' et que j'avais, à l'époque, littéralement flashé sur leur reprise de 'The Final Cut' des 'Floyds'. Ils avaient déjà fait des covers de 'Rush' et de 'Marillion' et, depuis, ils nous ont également comblé avec deux très beaux albums de reprises de 'Renaissance' et de 'Genesis' mais également avec les trois autres opus reprenant différents artistes ('Fleesh - Versions I', 'Fleesh - Versions II' et 'Fleesh - Versions III').

Cette fois, ils s'attaquent à la discographie de 'Pink Floyd' et on embarque pour un merveilleux voyage à travers les différentes époques du groupe. Alors, bien entendu, ce n'est pas le genre de cover qui fleurissent dans le monde entier (le plus connu étant 'The Australian Pink Floyd Show' mais il en existe d'autres moins connus mais tout aussi bons, voir meilleurs, comme le groupe Français 'So Floyd' que j'ai vu deux fois de suite dans les arènes de Fréjus et qui m'ont fait à chaque fois une magnifique impression), mais les Brésiliens, avec des moyens limités, bien loin de la grosse machinerie 'Pink Floyd', amènent un autre visage tout autant attachant à toutes ces compositions qui sont devenues intemporelles. Tout d'abord, 'Celo Oliveira' réalise ce tour de force, en jouant tous les instruments, de recréer les ambiances des 'Floyds' dans tous les compartiments instrumentaux et notamment avec des solos de guitare 'Gilmouriens' qui sont remplis du même feeling que ceux de l'Anglais. Et puis, la douceur angélique du chant de 'Gabby Vessoni' nous fait monter à chaque fois, bien au chaud, sur un petit nuage et elle a ce don pour transformer les compositions atmosphériques en bijoux mélodiques comme dans 'Breathe', 'Time', 'Hey You', 'Mother', 'Us and Tem' ou encore l'incontournable 'Shine On Your Crazy Diamond', et dans les compositions plus énergiques, son chant amène de remarquables nuances comme dans 'In the Flesh', 'Dogs', 'The Final Cut' ou dans 'Confortably Numb'. De plus, en plus des compositions incontournables du répertoires des 'Floyds', les Brésiliens nous offrent des compositions moins connues des premiers albums des Anglais de la période psychédélique : 'Fat Old Sun', tiré de 'Atom Heart Mother' de 1970, 'Julia Dream' qui apparaissait sur la face B du 45 tours 'It Would Be So Nice' de 1968, 'Burning Bridges' de l'album 'Obscured By Clouds' ou encore 'Green Is The Colour' de la bande originale du film 'More'.

Bref, ce nouveau cover de 'Fleesh' est une merveilleuse pérégrination dans la discographie des 'Floyds' qui va piocher dans les différentes époques des Anglais, et 'Home Again' montre encore tout le talent de ce duo qui sait s'approprier un répertoire sans le dénaturer et, cerise sur le gâteau, en apportant une touche personnelle toujours très attachante...

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Albums non chroniqués dans myprogmusic au 3ème trimestre 2022

Cette playlist présente des albums sortis au 3ème trimestre 2022 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Juillet 2022
01/07/2022 Secret Rule - The Resilient - Métal symphonique
01/07/2022 Dovorian - Kneel and Follow - Heavy métal
08/07/2022 I Lit The Sun - Dolorem - Métal progressif
22/07/2022 The Black Noodle Project - When the Stars Align, It Will Be Time... - Rock progressif
29/07/2022 Mr Big - No Sense In Runnin' (Live) - Hard rock
Août 2022
05/08/2022 Tim Bowness - Butterfly Mind - Rock progressif
05/08/2022 Nothing in Writing - New Lives for Rent - Rock progressif
12/08/2022 Nordic Union - Animalistic - Heavy métal
12/08/2022 Vanden Plas - Live & Immortal - Métal progressif
19/08/2022 Motorpsycho - Ancient Astronauts - Rock/Hard rock Progressif
19/08/2022 Esthesis - Watching Worlds Collide - Rock progressif
26/08/2022 Long Distance Calling - Eraser - Métal progressif instrumental
26/08/2022 Voyager - A Voyage Through Time (Live) - Rock progressif
26/08/2022 Speaking To Stones - (In)Human Error - Métal progressif
Septembre 2022
02/09/2022 Astral Magic - In a Haze - Rock psychédélique
09/09/2022 Crippled Black Phoenix - Banefyre - Post rock
09/09/2022 Arilyn - Solar System - Rock progressif
09/09/2022 Anders Buaas - The Edinburgh Suite - Rock progressif
16/09/2022 Fans Of The Dark - Suburbia - Hard rock mélodique
16/09/2022 Policromia - Sintagma - Rock/Métal progressif
16/09/2022 Nemo - Les nouveaux mondes - Rock progressif
16/09/2022 The Erinyes - The Erinyes - Métal symphonique
20/09/2022 Rosespire - Cataclysm - Métal progressif
27/09/2022 Walls of Babylon - Fallen - Power Progressive Metal
30/09/2022 Infinitome - Beyond the Beyond - Rock progressif/symphonique
30/09/2022 Proportions - The Odd Land of Nod - Rock progressif


Artiste : Trust

Album : Propaganda

Date de Sortie : 30-09-2022

Ajouté le : 13-10-2022

Je lis ici et là des avis mitigés sur le dernier album 'Propaganda' de 'Trust' qui est sorti fin Septembre mais il y aura toujours du monde pour dire : ce n'est pas assez comme ça ou c'est trop comme ci… Toujours est-il, qu'après plus de quarante ans de carrière, ils n'ont plus rien à prouver et ils continuent leur bonhomme de chemin en nous offrant ce rock à la Française dénonçant tous les maux de la terre, 'Bernie' ayant toujours ce talent pour des textes directs et incisifs. Après les très bons 'Dans le même sang' en 2018, 'Fils de lutte' en 2019 et le réenregistrement de leurs trois premiers albums 'RE' 'CI' 'DIV., ils nous offrent 12 nouvelles compositions avec deux pochettes différentes nous rappelant des moments tragiques du 20ème siècle, comme pour nous dire qu'ils restent ancrés dans cette époque.

On est accueilli par le mid-tempo bien trempé 'Cette prière sur tes lèvres et ce sang sur tes mains' avec des riffs de guitare qui vous mettent en marche un métronome dans tout le corps, et dans lequel ils s'autorisent des arrangements vocaux qui, pour ma part, amènent une réelle originalité à ce titre, puis, 'Tout ce qui nous sépare' balance un brulot hard rock direct et efficace avec les trois accords de base qui nous ramènent quelques décennies en arrière. Dans le même tempo que le premier titre, 'La première pierre' monte tout doucement en crescendo et délivre une nouvelle composition rythmée avec un solo de 'Nono' aux petits oignons et avec de nouveaux chœurs addictifs, puis, 'Salaud d'pauvre ?' nous envoie en pleine tête toute la rage intacte après tant d'années de 'Bernie', qui fait encore écho à celle de l'Abbé Pierre en 1954 mais qui, pour ma part, compte tenu du texte, aurait mérité des arrangements plus musclés. Place à 'Les vagins impatients' avec un 'Trust' en mode ballade qui montre que le côté révolté légendaire du groupe cache, comme généralement dans ce cas, une grande sensibilité, puis, c'est reparti avec 'Dimanche au bord du gouffre' qui nous délivre du rock bien trempé à vous démonter la tête à force de headbanguer, le texte acerbe étant tout simplement délicieux (toute ressemblance… blablabla…) et le solo de guitare de 'Nono' énivrant. La deuxième partie de l'album fait défiler un entraînant 'Le jour se lèvera' avec un 'Bernie' en pleine forme vocale, puis, 'Petite elle' est la pause " blues torride ", assez éloignée du style historique (c'est le moins que l'on puisse dire) mais qui fonctionne à merveille grâce à une remarquable interprétation dans une ambiance feutrée et délicate avec de très beaux chœurs, et 'Ce que tu donnes' est un titre entraînant, plus classique, dans lequel 'Bernie' montre un visage moins révolté et 'Nono' nous envoie deux courts solos bien ficelés. Suit 'Le conteur' qui est un magnifique crescendo dans un nouveau mid-tempo rythmé et qui retombe sur la fin dans quelques accords de guitare, puis, l'introduction de 'L'Europe des 27' fait écho à la fin du titre précédent mais se transforme vite en une composition remplie d'une belle énergie dans laquelle 'Bernie' pousse sa voix et qui rappelle le style musclé des premiers albums (le final étant déjà réglé pour les concerts), comme quoi, n'en déplaise à certains, 'Trust' n'a pas pris une ride, l'album se terminant par 'Ma vie' avec cette rythmique addictive de mid-tempo qui met automatiquement en marche la machine à taper du pied et qui, une dernière fois, offre des paroles ciselées de 'Bernie' qui n'a rien perdu de son éloquence légendaire.

En résumé, entre style revendicatif des premiers albums et ambiances plus modérées, 'Trust' nous embarque dans de nouvelles compositions variées comme l'étaient déjà celles de 'Dans le même sang' et 'Fils de Lutte' avec, cerise sur le gâteau, de nouveau une production irréprochable de 'Mike Fraser', et 'Propaganda', même s'il risque de ne pas faire l'unanimité chez les fans historiques qui recherchent l'énergie brute des années 70/80, montre que les Français sont toujours un des groupes majeurs de rock dans l'Hexagone...

Interprêtes

Bernie Bonvoisin (Chant), Norbert Nono Krief (Guitare), David Jacob (Basse), Izo Diop (Guitare), Chris Dupuy (Batterie)


Artiste : Trishula

Album : We All Fall Down

Date de Sortie : 30-09-2022

Ajouté le : 14-10-2022

Après son deuxième album 'Time Waits For No Man', datant de 2020, qui m'avait fait une très bonne impression, l'ex 'Ten'/'Rage Of Angels', 'Neil Fraser', ressort un nouvel enregistrement studio avec son projet 'Trishula'. Le line up a légèrement évolué puisque c'est le batteur 'Loyd Daker' qui remplace 'Neil Ogden' et 'We All Fall Down' est dans la continuité des deux premiers albums avec 12 compositions originales de rock mélodique, l'ensemble étant toujours assez modéré et nous faisant remonter au meilleur de ce style dans les années 70/80.

On navigue donc à travers des ambiances que l'on pourrait qualifier d'harmonieuses et raffinées, en commençant par 'I'm Not Falling' qui ouvre les débats et qui est rempli d'harmonies vocales séduisantes puis, 'Caught In The Middle' déroule un lent tempo qui pourrait être un croisement entre 'Electric Lighe orchestra' et 'The Alan Parsons Project'. La suite est à l'image de ces deux premiers titres avec des rythmiques entraînantes et les 'Nice and Dirty' et 'Why Should I Apologise' nous offrent de belles lignes mélodiques avec, pour le premier, des claviers à la 'Supertramp', et pour le deuxième, un très beau solo de guitare de 'Neil Fraser', tous les deux bénéficiant de chœurs rayonnants, puis, la suite fait défiler de nouveaux bijoux mélodiques qui nous ramènent quelques décennies en arrière, et les noms de 'Toto', 'Survivor', 'ASIA' ou encore 'Foreigner' viennent immédiatement à l'esprit. Dans la deuxième moitié de l'album, les lumières se tamisent avec les magnifiques 'Two Umbrellas' (petit coup d'œil au sonorités de claviers vintage des 'Beatles') et 'It Doesn't Matter' et son lent tempo sur lequel on s'abandonne complètement, et l'album se termine par deux derniers titres mélodiques entrainants avec 'Don't Walk Away' et 'Never Gonna Stop' avec ses riffs de guitare légèrement plus appuyés.

En résumé, 'Neil Fraser' continue son aventure avec 'Trishula' en nous offrant un nouvel album rempli de compositions accrocheuses et 'We All Fall Down' devrait sans aucun doute plaire à toutes celles et ceux qui aiment un rock mélodique accessible nous faisant remonter au meilleur des formations majeures des années 70/80...

Interprêtes

Jason Morgan (Chant), Neil Fraser (Guitare), Rick Benton (Claviers), Dan Clark (Basse), Loyd Daker (Batterie)


Artiste : Sonata Arctica

Album : Acoustic Adventures – Volume Two

Date de Sortie : 30-09-2022

Ajouté le : 15-10-2022

Les Finlandais de 'Sonata Arctica' nous avaient enchanté avec leur premier album acoustique 'Acoustic Adventures – Volume One' et vu qu'il portait l'extension "volume 1", on s'attendait bien évidemment à un volume 2 qui est sorti début octobre. On retrouve donc toutes ces compositions réinterprétées et réarrangées de très belle manière pour un set acoustique et, comme je l'avais fait pour le premier album, je vous ai mis les titres originaux dans la liste ci-dessous. Pour ma part, les ballades 'Letter To Dana' et 'Shamandalie' sont encore plus émouvantes et les autres titres beaucoup plus énergiques sont transfigurés à l'image de 'San Sebastien' qui nous offre une deuxième visage bien éloigné du premier. Bref, l'aventure acoustique continue pour 'Sonata Arctica' qui font enfin leur grande tournée Européenne acoustique avec, c'est assez rare pour le préciser pour une formation de métal, plusieurs dates en France et, si vous êtes amatrice ou amateur de belles mélodies et que vous n'êtes pas forcément fan de métal, vous devriez trouver une date près de chez vous pour aller voir cette formation qui a réussi à transformer toute l'énergie qu'ils véhiculent depuis des années en une suite magnifique de compositions mettant en valeur tout le talent de mélodiste de 'Tony Kakko'...

Liste des titres :
01 – 'I Have A Right' – Stones Grow Her Name – 2012
02 – 'Black Shape' – Silence – 2001
03 – 'Half A Marathon Man' – Pariah's Child – 2014
04 – 'Broken' – Winterheart's Guild – 2003
05 – 'Letter To Dana' – Ecliptica – 1999
06 – 'FullMoon' – Ecliptica – 1999
07 – 'Shamandalie' – Reckoning Night – 2004
08 – 'San Sebastien' – Silence – 2001
09 – 'Gravenimage' – Winterheart's Guild – 2003
10 – 'Flag In The Ground' – The Days of Grays – 2009
11 – 'My Land' – Ecliptica – 1999
12 – 'Victoria's Secret' – Winterheart's Guild – 2003

Interprêtes

Tony Kakko (Chant, Chœurs), Elias Viljanen (Guitare, Banjo, Chœurs), Henrik Klingenberg (Claviers, Chœurs), Pasi Kauppinen (Basse, Chœurs), Tommy Portimo (Batterie, Percussions)


Artiste : Scarlet Dorn

Album : Queen of Broken Dreams

Date de Sortie : 30-09-2022

Ajouté le : 17-10-2022

Pour ceux qui trouvent que 'Nightwish' est un peu trop énergique ou qui n'aiment pas les growls d'Epica' ou encore qui n'adhèrent plus au dernier 'Within Temptation' mais qui aiment les mélodies accrocheuses, voici 'Scarlet Dorn', qui est une formation avec quelques années d'existence découverte par 'Chris Harms', le meneur de 'Lord Of The Lost', et qui a déjà sorti deux albums, 'Lack of Light' en 2018 et 'Blood Red Bouquet' en 2021. Leur troisième enregistrement studio 'Queen of Broken Dreams' vient de voir le jour fin Septembre avec le même line up que le précédent opus et ils continent à surfer sur un style mélodique que l'on s'approprie à la première écoute.

Menés par la chanteuse qui porte le nom du groupe, ce dernier bébé contient 12 compositions variées dans un format radiophonique et, l'étiquette de métal symphonique qu'on leur colle est assez restrictive même si l'entame de l'album 'Falling' (voir la vidéo ci-dessus) joue dans la cour des ténors du genre et débute l'album par une première mélodie mémorable. Mais dès 'Born to Suffer' (voir la vidéo ici), les atmosphères plus modérées seront de mise sur l'ensemble de l'album et ce titre mélange du rock paisible et de la variété internationale. Place à la chanson titre qui poursuit avec des lignes mélodiques accrocheuses, les guitares étant reléguées au second plan derrière des claviers omniprésents, puis, 'Your Highness' montre un visage plus théâtral avec une rythmique marquée sur laquelle 'Scarlet Dorn' nous fait une prestation vocale très expressive et bien en phase avec l'ambiance déployée, alternant des parties feutrées et un refrain puissant. On poursuit avec 'A Light That Blinds the Truth' qui rajoute un nouveau bijou mélodique avec un côté 'Abbaesque', la diction de Scarlet étant proche de celle des Suédoises, puis 'Meteor' (voir la vidéo ici) est la première pause ballade qui déploie une mélodie mélancolique qui nous fait remonter aux années 70, puis, 'Unstill Life' (voir la vidéo ici), légèrement plus énergique, met légèrement plus en avant la guitare tout en restant dans un mid-tempo paisible. On continue dans cette alternance entre ballades et rock paisibles avec l'émouvant 'When You See Me Again' qui débute par un magnifique piano/voix, puis, 'Love Wasn't Made for Me' nous offre un nouvelle mélodie addictive qui vient directement se greffer dans la tête. La fin de l'album est sous le signe de la sérénité avec de nouvelles sérénades émouvantes : en attestent 'What Are We To Do' qui alterne un tempo entraînant avec des parties beaucoup plus calmes, puis, 'Tonight' débute en ballade mélancolique et prend de la vigueur pour dérouler une nouvelle mélodie accrocheuse qui ne vous quitte plus et enfin, 'A Million Miles Away' clôt ce bel album de très belle manière avec une dernière mélodie addictive dans une atmosphère épique et pathétique.

En résumé, les Allemand de 'Scarlet Dorn', bien loin de l'étiquette de métal symphonique que l'on veut leur coller, continuent de nous offrir un savant mélange entre de douces lignes mélodiques et des ambiances entraînantes aux mélodies accrocheuses ce qui destine 'Queen of Broken Dreams' au grand public car tout est mis en œuvre pour une accessibilité immédiate...

Interprêtes

Scarlet Dorn (Chant), Bengt Jaeschie (Guitare), Benjamin Mundigler (Basse), Gared Dirge (Claviers), Henrik Petschull (Batterie)


Artiste : Charlotte Wessels

Album : Tales from Six Feet Under Vol. II

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 19-10-2022

Elle nous avait montré tout son talent avec le premier volet de 'Tales From Six Under Feets' sorti en 2021 et on avait découvert une autre facette de 'Charlotte Wessels', l'ancienne chanteuse de 'Delain' qui a commencé de tourner avec leur nouvelle chanteuse 'Diana Leah', une série de concert étant prévue à partir de Novembre 2022. A l'aide de la plateforme 'Patreon', elle continue son aventure en sortant une composition par mois pour ses abonnés et cette deuxième compilation permet à un public plus large de se mettre entre les oreilles la production d'une année de la chanteuse Néerlandaise. Fort de 10 compositions, ce nouveau bébé montre un visage plus heavy que le premier sans non plus revenir au style de métal symphonique de 'Delain', et est particulièrement axé sur des lignes mélodiques harmonieuses et accrocheuses, l'ensemble étant très diversifié avec un mélange de différents styles et de différentes sonorités.

Et c'est avec 'Venus Rising' (voir la vidéo ci-dessus) que nous sommes accueilli dans une ambiance à la 'Kate Bush', mélangeant des sonorités popisantes et des passages plus musclés, les lignes mélodiques venant directement se greffer dans votre tête, puis, 'Human to Ruin' (voir la vidéo ici), avec son lent tempo, montre un visage plus symphonique avec de magnifiques changements d'intensité qui en font un de mes coups de cœurs de l'album, la mélodie ayant ce don de vous envelopper entièrement. Suit 'The Phantom Touch', dans une atmosphère se rapprochant légèrement de 'Delain', et qui dégage une sorte de force tranquille et nous envoie encore un refrain entêtant, le break dans la deuxième partie étant tout simplement divin. Sans transition, 'Against All Odds' (voir la vidéo ici) est une très belle ballade acoustique montrant un visage fragile et émouvant de Charlotte qui nous berce avec une mélodie paisible et remplie de sérénité, puis, 'A Million Live' revient à ce délicieux mélange entre la puissance du métal et la légèreté d'une pop mélodique, le chant de 'Charlotte Wessels' étant particulièrement attachant dans cette ambiances sensuelle. Avec 'The Final Roadtrip', j'ai l'impression d'entendre un mariage entre le chant haut perché de 'Kate Bush' et le style d'Eurythmics' avec des sections entraînantes, les lignes mélodiques amenant encore et toujours ce plaisir immédiat, puis, 'Good Dog' est certainement la composition offrant le plus de contraste avec des arrangements orchestraux et des parties chantées qui cohabitent avec des montées en puissance subites apportant un visage progressif et moderne. Suit 'Toxic' (voir la vidéo ici) qui est également est bon exemple de contraste saisissant entre de la pop aux sonorités électroniques et des atmosphères extrêmes et qui montre tout ce travail fabuleux de 'Charlotte' d'arriver à passer de l'ombre à la lumière en un instant. Toujours très contemporain, 'I Forget' est moins direct mélodiquement mais tout autant attachant et nous embarque dans une nouvelle ballade dans des sonorités que n'auraient pas renié 'Björk' qui vient de sortir son nouvel album 'Fossora' et qui montre que 'Charlotte Wessels' s'inscrit de plus en plus dans une mouvance artistique actuelle. Et c'est dans une atmosphère plus épurée que l'album se termine avec 'Utopia', qui nous emmène dans une dernière composition aérienne aux sonorités électro, le chant léger de Charlotte amenant un côté délicat et aérien très touchant.

En résumé, ce nouvel album de 'Charlotte Wessels' nous offre de merveilleuses compositions qui se dévoilent progressivement, les ambiances dégagées apportant une belle modernité. Au-delà des étiquettes stylistiques qu'on essaiera de lui coller, ce deuxième volume de 'Tales from Six Feet Under' montre tout le talent de cette artiste qui sait se renouveler et qui mène sa barque en solo en faisant tomber les frontières musicales, ses deux premiers albums solo témoignant de cette liberté créatrice qu'elle a su trouver en dehors de 'Delain'...

Interprêtes

Charlotte Wessels (Chant, Tous les instruments) + Invité : Tomi Somers (Guitare)


Artiste : Teramaze

Album : Flight of the Wounded

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 18-10-2022

Après les très bons 'Sorella Minore' en 2021 et 'And the Beauty They Perceive' toujours en 2021, les Australiens de 'Teramaze' sont de retour, juste un an après, avec un nouvel album 'Flight of the Wounded' sorti début Octobre 2022. Comme pour leurs deux premiers opus, Ils continuent de nous offrir du métal progressif que l'on s'approprie très rapidement grâce à des lignes mélodiques accrocheuses ce qui peut constituer une bonne entrée en matière pour toutes celles et ceux qui veulent découvrir ce style particulier. Fort de 9 compositions originales allant de 5 à 10 minutes, 'Flight of the Wounded' et encore un opus riche et dense qui affiche une heure de musique au compteur.

Comme ils l'avaient fait dans leur deux premiers albums, c'est la chanson titre qui nous accueille, mais cette fois avec le titre le plus long qui dépasse les 10 minutes et qui nous emmène dans des lignes mélodiques mémorables et qui propose, en deuxième partie, un solo de guitare digne de ce nom aux intonations 'Gilmouriennes'. Suit 'Gold' (voir la vidéo ci-dessus) qui alterne des parties énergique avec une section rythmique débridée et un refrain entêtant dans un plus lent tempo amenant cette belle diversité progressive, puis 'The Thieves Are Out' (voir la vidéo ici) continue dans ce progressif inventif et accessible et on se laisse embarquer dans une rythmique entraînante avec une bonne alternance des parties chantées (magnifiquement par 'Dean Wells' qui est toujours autant expressif) et des parties instrumentales fournies dans lesquelles on se délecte avec des solos de guitare remarquables. Avec 'Until the Lights', la première moitié nous offre un très beau duo piano/voix émouvant qui prend de la vigueur dans la deuxième partie avec une rythmique plus rapide, puis, 'Ticket To The Next Apocalypse' est le titre par excellence progressif qui image très bien cette formation avec ce subtil mélange entre la puissance du métal et l'accessibilité immédiate grâce à des lignes mélodiques accrocheuses, ambiance que l'on retrouve également avec 'For the Thrill' qui suit (voir la vidéo ici), et qui déroule une rythmique entraînante avec un refrain qui entre facilement dans la tête. La fin de l'album continue dans ce style progressif accrocheur avec, tout d'abord, 'Dangerous Me' qui est coupé en deux parties, débutant de manière énergique et qui à mi-parcours, se fait plus tranquille avec une magnifique deuxième partie atmosphérique, puis 'Battle' est plus direct et s'éloigne légèrement du progressif en nous offrant un nouveau refrain mémorable et 'In The Ruins Of Angels' referme ce bel album dans du progressif imaginatif avec de belles variations d'intensité tout au long du titre, 'Dean Wells' nous faisant un dernière prestation vocale magnifique avec ce talent pour s'adapter parfaitement à l'ambiance de chaque instant et 'Christopher Zoupa' nous gratifiant d'un magnifique solo de guitare.

En résumé, les Australiens de 'Teramaze' continuent à une fréquence assez élevée (on en est à trois albums en un an) de nous délivrer du bon métal progressif avec des lignes mélodiques accessibles et si vous avez aimé les précédents albums, vous devriez également adhérer à celui-ci et, pour les autres qui ne connaissent pas encore cette formation et qui aiment un métal progressif accrocheur à la première écoute, 'Flight of the Wounded' est également un bonne porte d'entrée pour découvrir cette formation Australienne...

Interprêtes

Dean Wells (Chant, Guitare), Christopher Zoupa (Guitare), Andrew Cameron (Basse), Nick Ross (Batterie)


Artiste : Haven of Echoes

Album : The Indifferent Stars

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 20-10-2022

'Haven of Echoes' est un nouveau projet de rock progressif qui a été monté par 'Andreas Hack' de la formation 'Frequency Drift' et qui a embarqué avec lui, la harpiste et claviériste 'Nerissa Schwarz', le batteur ' Wolfgang Ostermann' (tous les deux également 'Frequency Drift') et le chanteur 'Paul Sadler' ('Spires' et en solo ici). Ils nous proposent un premier enregistrement studio 'The Indifferent Stars' qui nous emmène dans du rock progressif qui se rapproche bien évidemment de 'Frequency Drift' avec des constructions recherchées mettant en œuvre de riches arrangements dans une ambiance combinant mélancolie et sérénité, le chant de 'Paul Sadler' assez haut perché amenant une émotion toute particulière et se rapprochant de la tessiture d'Einar Solberg' de 'Leprous'.

Fort de 6 compositions entre 5 et 12 minutes, l'album débute par 'Sirensong' qui nous fait découvrir le chant mélodieux de 'Paul Sadler' dans une ambiance tranquille, les arrangements vocaux et instrumentaux étant de toute beauté et le final amenant un côté poignant. Avec sa très belle introduction mettant en avant des percussions obsédantes, 'Orator's Gift' suit en nous offrant de belles lignes mélodiques et la cassure instrumentale en fin de titre montre tout ce beau travail de recherche progressive, puis, 'Stasis' poursuit dans cette ambiance fusionnant le chant aérien de 'Paul Sadler' avec un piano aux sonorités profondes qui nous submergent entièrement. Plus énergique dans son introduction, 'Endtime', modère ensuite le propos avec un chant d'une sensibilité extrême qui nous emporte littéralement et l'accalmie en milieu de titre entre les deux sections rythmée par une douce mélodie est tout simplement divine, le final revenant à une suite lancinante et presque hypnotique. Ponctué par quelques battements de batterie, la lente procession 'The Lord Giveth…' monte encore le curseur émotionnel avec 'Paul Sadler' qui nous donne, à de multiples reprises, ce petit frisson de plaisir si caractéristique, la section instrumentale dans la deuxième partie rajoutant encore à cette force intense et constitue mon coup de cœur de ce très bel album. Et pour conclure, le long développement 'Let Them In' déroule une dernière composition prenante en plusieurs tiroirs faite de multiples cassures et changements rythmiques agrémentées d'arrangements mettant en scène des instruments classiques comme une flûte, un piano ou des cordes et qui nous offre une dernière prestation vibrante de 'Paul Sadler' et un très beau solo de guitare, le final mélodieux terminant de très belle manière cette magnifique épopée progressive.

En résumé, pour ceux qui connaissent le métal progressif de 'Leprous', on pourrait dire que 'Haven of Echoes' est un peu le pendant en rock progressif, et on comprend pourquoi 'Andreas Hack' a choisi 'Paul Sadler' car il a ce don pour amener une émotion palpables à ces magnifiques compositions...

Interprêtes

Andreas Hack (Claviers, Guitare), Paul Sadler (Chant, Guitare), Nerissa Schwarz (Harpe, Claviers), Wolfgang Ostermann (Batterie)


Artiste : Queensrÿche

Album : Digital Noise Alliance

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 21-10-2022

Mine de rien, 'Queensrÿche' va fêter les 40 ans de son premier EP éponyme en 2023 et 'Digital Noise Alliance' est le 16ème album des Américains qui continuent après 'The Verdict' sorti en 2019 à nous distiller du bon métal progressif et, comme à leur habitude, les sujets abordés restent assez sombres et en phase avec les ambiances déployées, les 11 compositions originales mettant en avant un 'Todd La Torre' au top de sa forme. Globalement, ce nouvel opus comporte des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute et les parties progressives restent limitées, et, bien que 'Tormentum' affiche au compteur 7 minutes avec une section instrumentale plus fournie, les durées des titres oscillent entre 4 et 5 minutes et les mélodies ont été particulièrement travaillées : c'est ce qu'attestent les premiers titres avec, d'entrée, un énergique 'In Extremis' (voir la vidéo ci-dessus) et ses riffs de guitares bien musclés ou 'Chapters' qui a des sonorités de guitares à la 'Thin Lizzy' ou 'Lost In Sorrow' qui délivre un refrain mémorable ou encore 'Sicdeth' avec son break original en deuxième partie. Légèrement plus progressif, 'Behind The Walls' (voir la vidéo ici) amène des changements rythmiques avec un refrain entêtant dans un tempo plus rapide, puis, 'Noctural Light' montre le côté lourd et bien trempé des Américains mettant en marche la machine à headbanguer et 'Out Of The Black', plus modéré, rajoute un refrain accrocheur. Place la pause ballade de l'album avec 'Forest' (voir la vidéo ici) qui déroule un lent tempo sur lequel 'Todd La Torre' montre également tout son talent vocal dans des atmosphères plus tamisées, puis, la fin de l'album fait défiler 'Realms' avec de belles harmonies vocales et des sonorités de guitare qui nous remonter au début de 'Queensrÿche', 'Hold On' dans lequel on retrouve le côté progressif plus modéré du groupe avec des changements rythmiques originaux et le long 'Tormentum' qui est l'archétype d'un métal progressif inventif avec son remarquable break instrumental en milieu du titre, l'album se terminant par une reprise musclée de 'Rebel Yell' de 'Billy Idol' qui fait revenir 'Queensrÿche' à ses origines.

En résumé, 'Queensrÿche' continue de nous offrir du métal progressif de qualité avec une accroche assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accessibles et 'Digital Noise Alliance' vient se rajouter en bonne position dans la discographie, déjà conséquente des Américains, qui montrent qu'après 40 ans et quelques rides en plus, ils sont toujours là et continuent d'occuper une bonne place au sein des meilleures formations de ce style...

Interprêtes

Michael Wilton (Guitare, Chœurs), Eddie Jackson (Basse, Chœurs), Mike Stone (Guitare, Chœurs), Todd La Torre (Chant), Casey Grillo (Batterie)


Artiste : Saro Cosentino

Album : The Road To Now

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 22-10-2022

Ce que j'aime ces grands écarts entre différents styles de musique et, après le métal progressif des Américains de 'Queensrÿche', c'est au tour de l'Italien 'Saro Cosentino' de sortir un nouvel album qui est en quelque sorte la suite de son album 'Ones and Zeros' sorti initialement en 1997 et qui a fait l'objet d'une réédition avec un titre en plus (voir ici). On retrouve donc trois des artistes qui l'accompagnaient sur 'Ones and Zeros' avec 'Time Bownes', 'Peter Hammill' et 'Karen Eden'. Les ambiances délicates et épurées mettent en avant de magnifiques arrangements vocaux et instrumentaux et, sur les huit compositions, sept sont chantées et on se laisse emporter par une mélancolie apaisante en commençant par 'You're The Story', chantée par 'Tim Bowness', qui nous fait directement monter bien au chaud sur un petit nuage. Les autres titres poursuivent ce voyage relaxant avec, tout d'abord les quatre compositions chantées par 'Peter Hamill' qui montrent tout le talent vocal du fondateur de 'Van der Graaf Generator' dans ces atmosphères éthérés et ensuite, avec 'Karen Eden' qui amène une belle sensibilité féminine avec son chant émouvant sur les deux très beaux titres 'Pray' et le bijou mélodique 'US (Scars on Skin)'. Le huitième titre, entièrement instrumental, est légèrement plus énergique avec quelques riffs plus appuyés de guitare mais ne dépareille pas du reste de l'album, les cuivres en sourdine ajoutant un sensation de plénitude à l'ensemble. Bref, ce dernier album de 'Saro Cosentino' est à déguster tranquillement le casque sur les oreilles pour évacuer le stress d'une bonne journée de travail et devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment les ambiances calmes et épurées avec des interprètes faisant passer de belles émotions...

Interprêtes

Saro Cosentino (Guitare, Claviers, Basse, Cordes, Piano), Peter Hammill (Chant, Guitare), Tim Bowness (Chant, Chœurs), Karen Eden (Chant), Dorota Barova (Violoncelle, Chant), Gavin Harrison (Batterie), John Giblin (Basse), David Rhodes (Guitare), Trey Gunn (Guitare), Nicola Alesini (Saxophone), Radim Knapp (Trompette)


Artiste : Statement

Album : Dreams From The Darkest Side

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 23-10-2022

Après le break reposant de 'Saro Cosentino' mis en ligne hier, je vous emmène au Danemark avec la formation de heavy métal mélodique 'Statement' qui en est à son 4ème enregistrement studio, le dernier album 'Force of Life' étant sorti en 2019. Pour ce nouvel opus, j'y suis tout d'abord entré à reculons, la pochette effrayante me faisant plutôt penser à une album de death métal, style que je n'apprécie pas particulièrement, et puis, titre après titre, j'ai très vite révisé ma première position et, à force de headbanguer sur des mélodies puissantes et addictives, et après la très bonne ballade finale 'Fade Away' (voir la vidéo ci-dessus), je me suis empressé de represser sur la touche 'repeat again'. Ce 'Dreams From The Darkest Side' est une suite de compositions qui vous mettent en forme toute une journée en commençant par un 'Don't You Hide It' explosif avec tout ce que l'on désire trouver dans du bon heavy métal avec une production aux petits oignons, des riffs de guitares incisifs avec 'Niels Alex Larsen' et 'Lars Ulrik Le Fevre', une section rythmique qui amène une dynamique extraordinaire avec le bassiste 'Martin Poulsen' et le batteur 'Daniel Nielsen' à la batterie, et enfin, le chanteur 'Jannick Brochdorf' qui, comme on dit, mouille sa chemise et amène toute la puissance vocale nécessaire pour toutes cette débauche d'énergie. Que ce soit les compositions puissantes et emmenée s sur un tempo d'enfer que sont 'Don’t You Hide It', 'Sacrifice' (avec son original break central), 'Here I Am', 'Escaped' ou encore 'Indestructible' (voir la vidéo ici), ou les titres entraînants aux mélodies mémorables que sont 'Dreams From The Darkest Side' (voir la vidéo ici), 'Lifeline' ou 'Beyond Control', sans oublier le lourd mid-tempo 'The Reaper' (voir la vidéo ici) à vous décrocher la tête à force de headbanguer, tout est mis en œuvre pour passer un bon moment d'écoute intense. Bref, pour reprendre une ancienne publicité Française d'une certaine barre de céréales, " ce dernier album des Danois de 'Statement', c'est de la dynamite en barre " et, si vous êtes amatrice ou amateur d'un métal mélodique bien trempé, il y a de fortes chances que vous fassiez tourner en boucle ce 'Dreams From The Darkest Side'...

Interprêtes

Jannick Brochdorf (Chant), Niels Alex Larsen (Guitare, Chœurs), Lars Ulrik Le Fevre (Guitare, Chœurs), Martin Poulsen (Basse), Daniel Nielsen (Batterie)


Artiste : Lobate Scarp

Album : You Have It All

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 24-10-2022

'Lobate Scarp' est un projet de rock progressif emmené par le claviériste et chanteur 'Adam Sears' qui n'a sorti qu'un seul album en dix ans de carrière ('Time and Space') et qui vient de sortir début octobre 'You Have It All'. Il avait déjà invité un nombre impressionnant d'artistes pour son premier enregistrement studio et on comprend l'espacement des albums compte tenu du line up car son dernier bébé rassemble de nouveau un grand nombre de musiciens avec entre autres le bassiste 'Billy Sherwood' et le guitariste 'Jon Davison' de 'Yes' qui chante la chanson titre et on peut citer également le batteur 'Jimmy Keegan' de 'Pattern-Seeking Animals' et le claviériste 'Ryo Okumoto' de 'Spock’s Beard'.

l'album débute par l'instrumental 'Conduit' qui plante le décor d'un progressif classique avec quelques incursions jazzy nous faisant revenir quelques décennies en arrière avec la mise en avant de belles sections de claviers, puis, 'Nothing Wrong' nous emmène dans une introduction psychédélique avec des claviers imitant des voix célestes et qui poursuit dans une mélodie avec un refrain qui répète la phrase 'Nothing bad with my life' dans un crescendo avec des pérégrinations de claviers originales et 'Mike Gerbrandt' qui imprime à la batterie une rythmique de plus en plus fougueuse. Le court instrumental 'In the Night I', qui suit, sert de pont vers à 'Life-Line', plus énergique, qui débute par des riffs de guitares plus appuyés et qui poursuit dans un tempo me rappelant les lignes de basses de 'Sting' avec 'Police', la comparaison s'arrêtant là car l'aspect progressif reste bien présent avec de belles sections brodant autour du thème principal. Place au premier long développement avec le titre éponyme de l'album qui commence avec une partie instrumentale accompagnée de cordes aux sonorités contemporaines et qui continue en alternant des sections sautillantes et un progressif symphonique pouvant rappeler certaines lignes mélodiques d'Electric Light Orchestra', les chœurs rajoutant à ce côté radieux, tout cela tenant dans un peu plus de trois minutes. La deuxième partie du titre est plus tranquille et met en avant dans une ambiance semi-acoustique le beau chant de 'Jon Davison' et un magnifique solo de guitare central digne de ce nom dans un magnifique crescendo, le final revenant à du progressif symphonique avec des cordes à la 'Kansas' et au thème mélodique principal mémorable. Nouvel intermède paisible avec la deuxième partie de 'In the Night' puis, 'Beautiful Night' déroule une belle mélodie dans une ambiance décontractée avec des chœurs lumineux, le genre de compositions légère et insouciante qui fait du bien à l'âme, et, sans transition, 'Our Test Tube Universe' est beaucoup plus avant-gardiste avec une batterie à la frappe chirurgicale qui vous donne une envie irrésistible de bouger tout votre corps en mesure et qui est entrecoupée par un refrain harmonieux avec de nouveaux chœurs que l'on a envie d'accompagner, le break dans la deuxième partie amenant une belle originalité à ce titre sortant de l'ordinaire mais en même temps très accrocheur avec son final en crescendo. Et pour finir en beauté, les 17 minutes de 'Flowing Through The Change' nous embarquent dans un magnifique voyage progressif en cinq étapes qui contiennent tout ce que l'on désire trouver dans ce genre de compositions dans laquelle on se laisse aller en parcourant plusieurs paysages sonores différents, les influences nous rappelant des grands noms du progressif des années 70 comme 'Kansas', 'Pink Floyd', 'ELP' ou encore 'Yes'.

En résumé, même si certaines compositions étaient déjà connues avec l'EP sorti en 2016, ce deuxième album riche et dense de 'Lobate Scarp' est une belle réussite et 'You Have It All' devrait faire des heureux chez toutes celles et ceux qui aiment un progressif recherché et inventif influencé par les formations historiques majeures de ce style...

Interprêtes

Adam Sears (Chant, Claviers, Piano, Orgue), Andy Catt (Basse, Chant), Peter Matuchniak (Guitare) + Invités : Hoyt Binder (Guitare), Nate Olmos (Guitare), Eric Moore (Batterie), Jimmy Keegan (Batterie), Mike Gerbrandt (Batterie), Billy Sherwood (Chant), Jon Davison (Chant), Ryo Okumoto (Claviers), Aiko Jimena Richter (Violon), Yvette Holzwarth (Violon), Thomas Lea (Alto), Hillary Smith (Violoncelle), Andrea Whitt (Alto, Pedal Steel), Rachel Grace (Violon), Tawnee Lynn Lilo (Cor d'harmonie), Steve Huber (Violon, Alto), Michael Bernard (Claviers, Programmation batterie), Raul Hernadez (Guitare), Steven Leavitt (Piano, Claviers, Maracas, Tambourin, Glockenspiel, Chant), Rich Mouser (Guitare, Mandoline, Shaker, Tambourin, Dilruba)


Artiste : Captain Black Beard

Album : Neon Sunrise

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 25-10-2022

Devinez où je vous emmène pour du rock mélodique des années 80. Elle était facile, puisque ce sont encore des Suédois qui sont à l'honneur dans ce pays où les formations de ce style poussent comme des champignons. 'Neon Sunrise' est donc le sixième enregistrement studio de 'Captain Black Beard' dont j'avais mis le cinquième album, 'Sonic Forces', dans la playlist des albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre 2020. Pas de surprise, on navigue dans les traces de 'Foreigner', 'Journey', 'Survivor', 'Europe', 'ASIA' ou encore 'Toto' et l'ensemble des compositions nous font donc remonter quelques décennies en arrière avec des mélodies imparables qui se dégustent avec un immense plaisir. Inutile de faire du titre du titre, mais à l'écoute des refrains addictifs qui défilent les uns derrière les autres, on se dit que les Suédois ont dû avoir un mal fou d'extraire quelques singles dans tous ces hits en puissance. Pour vous faire une idée, vous pouvez découvrir des vidéos de ceux qui ont été retenus, avec 'Flamenco' (voir la vidéo ci-dessus), 'Physical' (voir la vidéo ici) et 'Wasted Heart' (voir la vidéo ici) et si vous adhérez à ces trois titres, il y a de fortes chances que vous aimiez l'ensemble. Le seul petit bémol que j'émettrais est qu'il n'ont pas inclus de ballades qui auraient amené une diversité supplémentaire à ce très bel opus et qui aurait certainement pu remplacer le dernier titre très court assez dispensable de la chanson éponyme.

En résumé, les années 80 sont très en vogue en ce moment, car après 'Meridian' qui a sorti 'The Fourth Dimension' fin Septembre 2022, ce 'Neon Sunrise' vient se rajouter à la liste des albums remplis de hits mélodiques de cette époque, et ceci, ne déplaira pas, certainement, à tous les fans de ce style dont de nombreuses formations fleurissent aux quatre coins de la terre avec une densité beaucoup plus importante dans les pays du nord de l'Europe...

Interprêtes

Martin Holsner (Chant), Christian Ek (Guitare), Daniel Krakowski (Guitare), Robert Majd (Basse), Yngve Strömberg (Batterie) + invités : Anna Brygård (Chœurs), Anna-Mia Bonde (Chœurs), Jona Tee (Claviers)


Artiste : Alicate

Album : Butterfly

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 26-10-2022

Décidément, en ce moment, les années 80 ne finissent pas de donner des ailes à un nombre important de formations Suédoises, et, pour revenir à l'âge d'or du rock mélodique, quoi de mieux finalement que d'avoir commencé à gratter quelques accords il y a une quarantaine d'années. C'est le cas des Suédois d'Alicate' qui a été fondé à la fin des années 80 avec seulement deux chansons à la clé, le titre de la première étant peut être un peu prémonitoire à cette époque puisqu'il se nommait 'The End' et dont j'ai retrouvé la trace su YouTube ici). Depuis, ils se sont remis ensemble en 2006 et ont enregistré trois albums, 'World Of Anger' en 2009, 'Free Falling' en 2013 et 'Unforgiven To Be Forgiven' en 2018. 2022 voit donc un nouvel opus voir le jour qui nous propose du bon hard rock mélodique varié car on navigue à travers des titres énergiques comme 'I Can Run', 'Rise Once Again' (voir la vidéo ci-dessus), 'Let It Out' (voir la vidéo ici) ou encore 'Out Of Control', mais ils savent aussi moduler les ambiances avec de remarquables mid-tempos que sont 'My Last Goodbye', 'Monday', 'We Will Get By' et 'Done For The Weekend', sans oublier les deux ballades 'Butterfly' (voir la vidéo ici) et 'Highway'. Bref, ce dernier album d'Alicate' continue de perpétuer ce talent de mélodistes des Suédois et 'Butterfly' devrait faire des heureux chez tous les fans d'un hard rock mélodique et d'un AOR nous faisant remonter quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Jonas Erixon (Chant, Guitare), Glenn Ljungkvist (Claviers), Fredrik Ekberg (Basse), Jesper Persson (Batterie)


Artiste : Millenium

Album : Tales from Imaginary Movies

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 27-10-2022






Que ce soit avec son projet ' tRKProject' ou avec 'Millenium' ou encore avec 'Framauro' avec une nouvelle sortie en Janvier 2022, 'Ryszard Kramarski' nous offre toujours de magnifiques albums et c'est au tour du dernier 'Millenium', 'Tales from Imaginary Movies' de voir le jour. Rappelons-le, ce projet a été créé par Ryszard à la fin des années 90 et le premier album éponyme date déjà de 1999. Depuis, de nombreux enregistrements studio jalonnent la carrière du Polonais et sa discographie d'une quinzaine d'albums, montre la fréquence de sortie impressionnante de 'Millenium'. Pour ce dernier opus, il a rappelé 'Dawid Lewandowski', qui est le chanteur du groupe 'Fizbers' et qui a participé à la réédition des albums de 'tRKproject' en deux versions, une chantée par lui et l'autre chantée par 'Karolina Leszko'. Le reste du line up reste inchangé et on retrouve 'Piotr Plonka' à la guitare, 'Krzysztof Wyrwa' à la basse et 'Grzegorz Bauer' à la batterie.

Ce nouvel album de 'Millenium' raconte l'histoire d'un artiste qui fait différents castings pour essayer de jouer dans un film à gros budget, comme le premier titre qui raconte l'histoire d'un super-héros qui tente de sauver le monde de l'extinction de la race humaine à la suite de guerres et d'une catastrophe écologique, chaque composition décrivant un film avec un thème spécifique. On est accueilli par une introduction épique et cinématographique bien en phase avec le thème choisi, puis, 'Invisible Superhero' offre une première composition avec ces influences atmosphériques 'Floydiennes' bien connues des fans de 'Millenium' et avec une première mélodie mémorable, le chant de 'Dawid Lewandowski' étant rempli de très belle mélancolie. Suit 'A World Full of Spies', plus énergique, qui, cette fois, nous embarque dans un film d'espionnage avec une rythmique entraînante et une nouvelle mélodie accrocheuse, puis, 'Brightness Hidden In The Dark' revient à une ambiance 'Floydienne' mais cette fois, comme si 'Ryszard Kramarski' avait voulu réunir de nouveau 'Roger Waters' et 'David Gilmour' après leur scission, les lignes mélodiques s'apparentant à un 'Final Cut' écrit pas 'Roger Waters' et les solos de guitare amenant le côté attachant de 'David Gilmour'. Avec, 'A Comedy Of Love', c'est encore un changement de style imageant bien ce casting pour une comédie musicale, le chant de 'Dawid Lewandowski' affichant une ambiance beaucoup plus optimiste, et cette composition déroule une belle mélodie romantique entrecoupée par de très beaux solos de guitare. Le thème suivant contraste avec le précédent, puisqu'après une comédie, c'est un casting pour un film de guerre avec 'The Sounds of War' qui est encore un superbe titre avec un refrain dégageant une belle émotion et qui présente une rythmique marquée et un très beau break en deuxième partie de titre rappelant les ambiances dégagées par 'Roger Waters'. Place au casting pour le mélodrame 'Memories in Tears' qui nous embarque, sur un lent tempo, dans une ambiance mélancolique avec une magnifique prestation vocale de 'Dawid Lewandowski' dégageant une réelle émotion, le solo de guitare final étant tout simplement sublime. Le dernier titre est consacré à un thème de science-fiction avec 'Second Earth' qui dépeint une humanité détruite par l'homme mais qui montre un visage musical apaisant sur lequel on s'abandonne complètement avec des arrangements épurés, le duo piano/voix étant magnifique. Pour clore ce très bel album, 'Tales From Imaginary Movies (The End Credits)' est le générique de fin qui pourrait être un mélange parfait entre du 'Pink-Floyd', de l'Ennio Morricone' et du 'Hans Zimmer' car tout est réuni pour un final épique et grandiose.

En résumé, ce thème original à multi-tiroirs permet à 'Ryszard Kramarski' de déployer toutes sortes d'atmosphères musicales différentes ce qui fait de 'Tales from Imaginary Movies' un album varié qui montre tout le talent de mélodiste du Polonais qui a encore réussi, une fois de plus, à déclencher chez l'auditeur que je suis de belles émotions et ce dernier 'Millenium' devrait rejoindre en bonne place les autres albums du groupe dans la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Dawid Lewandowski (Chant), Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Piotr Plonka (Guitare), Krzysztof Wyrwa (Basse), Grzegorz Bauer (Batterie, Percussions)


Artiste : Perfect Plan

Album : Brace for Impact

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 28-10-2022

La valse des albums de rock mélodique de formations Suédoises continue, car après 'Captain Black Beard' et 'Alicate', c'est au tour de 'Perfect Plan' de se rappeler à notre bon souvenir, leur dernier album 'Time for a Miracle' datant de 2020 et 2021 ayant vu la sortie du live 'Live at Sharpener's House'. 'Brace for Impact' poursuit donc la voie toute tracée des précédents albums avec une suite de hits de hard rock mélodique qui se suivent en commençant par 'Surrender' (voir la vidéo ci-dessus), assez classique et qui n'est pas forcément la composition qui m'a le plus marqué mais qui est suivi d'un belle brochette de bijoux mélodiques nous offrant des refrains addictifs avec les entraînants 'If Love Walks In' et 'Can’t Let You Win' (voir la vidéo ici), le rythmé 'Gotta Slow Me Down' ou encore 'Stop the Bleed' avec ses changements rythmiques entre couplets et refrain avant d'arriver à la première pause ballade 'My Angel' à faire de nombreux jaloux dans la profession. La deuxième partie de l'album ne faiblit pas et nous offre de nouvelles mélodies mémorables avec, par exemple, 'Bring Me a Doctor' et ses chœurs rayonnants ou la belle deuxième ballade 'Emilie' placée en avant dernier titre sur une rythmique mid-tempo, l'album se terminant par 'Walk Through Fire' avec son refrain qui vient s'ancrer immédiatement dans la tête.

En résumé, les Suédois de 'Perfect Plan' continuent de nous offrir des mélodies accrocheuses comme si l'en pleuvait, et ce 'Brace for Impact' s'ajoute aux albums de hard rock mélodique sortis en Octobre 2022 et devrait combler tous les fans de ce style...

Interprêtes

Kent Hilli (Chant), Rolf Nordstrom (Guitare), Leif Ehlin (Claviers), Mats Byström (Basse), Fredrik Forsberg (Batterie)


Artiste : Signs

Album : Uchronia

Date de Sortie : 09-10-2022

Ajouté le : 29-10-2022

Malgré deux périodes d'activité à la fin des années 80 et dans les années 2000 qui se sont soldées par une séparation sans réellement de production discographique (le mini CD 'Code Source' en 2004), les Néerlandais de 'Signs' se sont reformés en 2018 et viennent de sortir leur premier LP 'Uchronia'. Influencés par le rock progressif des années 70, ils mélangent différents paysages musicaux avec notamment des parallèles avec les 'Floyds' que ce soit dans des parties atmosphériques ou des sections de rock plus énergique, l'ensemble étant toujours soutenu par des lignes mélodiques accrocheuses. Le menu de cet opus est constitué de six compositions entre 5 et 10 minutes, ce qui donne de bonnes possibilités de développer des constructions en plusieurs tiroirs, d'autant plus que les trois premières titres et les deux derniers s'enchainent sans aucun blanc.

On est accueilli par 'Shadows of the Lesser Gods' qui débute calmement avec quelques notes de piano accompagnées par des sonorités synthétiques de cordes et qui déroule un première mélodie harmonieuse dans une ambiance atmosphérique qui prend petit à petit de l'ampleur et qui louvoie ensuite entre sections tranquilles et d'autres plus enlevées, la section rythmique basse/batterie menant la danse se très belle manière, la fin du titre offrant une très beau solo de guitare 'Gilmourien'. Sans transition, la chanson titre 'Uchronia' poursuit avec une introduction instrumentale plus énergique et développe ensuite une succession d'alternance entre tensions et détentes remarquables, des voix revendicatives amenant à plusieurs reprises une sensation de révolte et le crescendo de la deuxième partie accentuant ce sentiment d'urgence. On enchaine avec 'Zero Gravity' qui poursuit dans un mélange de néo-progressif et d'influences puisées dans les années 70 et, à de nombreuses reprises, j'ai retrouvé certaines ambiances dégagées par les Allemands de 'RPWL' avec certainement plus de contraste entre des sections aux riffs de guitare saturés et des passages atmosphériques comme ce magnifique solo de guitare en milieu de titre pris en sandwich entre deux sections énergiques ou cette cassure finale qui passe d'une intensité imposante à une mélodie calme et bucolique. Suit 'Cryogenic Jetlag' qui déroule une nouvelle mélodie mémorable qui alterne parties impétueuses avec d'autres plus apaisées, puis le long développement 'The Heretic' nous emmène dans un remarquable labyrinthe aux multiples coins et recoins dans lequel on chemine à travers des paysages sonores très contrastés et qui montre tout le talent de cette formation pour nous offrir du progressif recherché et imaginatif, le final en crescendo nous ramenant à celui de 'Uchronia'. Et pour terminer ce très bel album, 'Nigredo' montre également une construction alternant différentes rythmiques et intensités avec une première partie paisible et mélancolique puis, deux minutes après, on est embarqué dans une section instrumentale frisant un hard rock explosif a grand coup de riffs acérés, le calme retombant ensuite pour revenir au thème de départ sous la forme d'un crescendo avec un solo de guitare remarquable, le final revenant à la douceur de l'introduction et à des bruitages sonores qui s'effacent progressivement.

En résumé, les Néerlandais de 'Signs' sortent enfin un album digne de ce nom et nous propose du progressif aux ambiances contrastées alternant des sections atmosphériques et d'autres beaucoup plus énergiques ce qui amène une réelle originalité à 'Uchronia' qui devrait faire des heureux chez tous les fans d'un progressif varié et influencé par différents courants de ce style...

Interprêtes

Hans de Graaf (Chant, Basse, Taurus pedal), Ron van der Park (Guitare, Chœurs), Marcel Faas (Claviers, Chœurs), Louis Carlebur (Batterie)


Artiste : Evership

Album : The Uncrowned King:Act 2

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 30-10-2022

Un peu plus d'un an après la sortie de la première partie de 'The Uncrowned King', les Américains d'Evership' nous offre l'acte 2 qui poursuit l'histoire d'Harold Bell Wright' de 1910 et qui, musicalement, continue dans du rock progressif ancré dans les années 70 avec des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute et avec une diversité d'ambiances notable, les longs développements étant encore de mise mais sans avoir, cette fois, de très longues durées, les compositions ne dépassant pas les 8 minutes (voir la vidéo de présentation des différentes compositions de l'album ci-dessus).

La douce introduction 'The Voice of the Night', qui débute par quelques notes de guitare acoustique et qui poursuit dans une atmosphère vaporeuse, sert d'introduction à 'Missing Pursuits' qui nous embarque dans 8 minutes pleines de rebondissements avec une section rythmique énergique qui mène la danse tout au long de ce titre et dans lequel on retrouve le beau chant expressif et haut perché de 'Beau West' et une belle section instrumentale en deuxième partie avec une succession de solos de claviers et de guitare. Sans transition, l'ambiance est beaucoup plus calme avec 'The Law of Ages' (voir la très belle vidéo ici) qui, sur un lent tempo, débute en acoustique avec de très beaux chœurs et une mélodie mémorable qui prend légèrement de l'ampleur avec quelques accompagnements de cordes, toujours emmené par le très beau duo piano/voix et qui nous offre un solo de guitare magistral dans la deuxième partie, le final revenant à la sérénité du début. L'alternance entre douceur et énergie se poursuit avec 'Coronation' qui envoie du lourd avec un tempo marqué et entraînant sur une mélodie presque orientalisante à certains endroits, et qui garde un magnifique aspect progressif avec notamment cette rupture d'intensité dans la première partie avec de nouveaux solos de guitare et de claviers remarquables. Place à un épique 'The Voice of the New Day' dont les lignes mélodiques et les accompagnements de claviers rappellent fortement 'Emerson, Lake & Palmer', et qui met en avant l'invité de marque 'Michael Sadler', chanteur de Saga qui nous fait une belle démonstration vocal très expressive, l'ambiance générale étant resplendissante. Place à la ballade semi-acoustique avec le très beau 'Nobody' qui nous fait monter bien au chaud sur un petit nuage et qui amène une émotion toute particulière. Dans le même style démonstratif que 'The Voice of the New Day', 'Fading Away' débute avec de belles lignes mélodiques entraînantes et présente de changements rythmiques originaux et est agrémenté de magnifiques chœurs nous ramenant quelques décennies en arrière et rappelant les 'Beatles'. L'introduction a capella de 'Uncrowned' est particulièrement prenante et se poursuit sur un nouveau long développement particulièrement mélodique qui peut rappeler les ambiances à la 'Queen' avec une légèreté radieuse qui vous fait dessiner un sourire bienheureux sur votre visage et qui est encore accompagné de chœurs luxuriants. Et c'est avec 'Pilgrim's Reprise' que l'album se termine en nous remémorant une des parties acoustiques du premier titre du premier volet avec une mélodie addictive : la boucle est bouclée et de très belle manière.

En résumé, les Américains d'Evership' referme l'histoire de cette allégorie de la vie avec une deuxième partie qui n'a rien à envier à la première et, l'ensemble des deux albums nous permettent maintenant de pouvoir déguster en entier cette très belle épopée qui devrait rejoindre la discothèque idéale de tout amatrice et de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Beau West (Chant), James Atkinson (Guitare), John Rose (Guitare), Shane Atkinson (Claviers, Chant, Batterie, Programmation), Ben Young (Basse) + Invité : Michael Sadler (Chant)


Artiste : Orianthi / Chez Kane

Album : Rock Candy / Powerzone

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 31-10-2022

L'une est blonde, l'autre est brune et elles ont toutes les deux signé chez 'Frontiers Music' pour leurs derniers albums solo qui sont sortis à une semaine d'intervalle, le premier de l'Australienne 'Orianthi', 'Rock Candy', le 14 octobre, et le second de la Galloise 'Chez Kane', 'Powerzone', le 21 octobre. Etant donné une certaine similitude entre les deux, je vous ai regroupé les deux opus dans la même chronique. Pour 'Orianthi', j'avais chroniqué son live sorti en 2022, 'Live from Hollywood', son dernier enregistrement studio 'O' datant de 2020 et, pour 'Chez Kane', son premier album éponyme avait fait également l'objet d'une chronique dans myprogmusic. Pour faire court, les deux demoiselles nous offrent un beau mélange de rock et de hard rock mélodique avec des hits qui défilent les uns derrière les autre.

En ce qui concerne 'Orianthi', ce sont neuf compositions qui sont accompagnées en intro et en outro de deux courts instrumentaux mettant en avant les talents de guitariste de l'Australienne. Ça démarre à cent à l'heure avec un 'Light It Up' (voir la vidéo ci-dessus) qui donne l'envie irrésistible de represser sur la touche play à chaque écoute, puis, défilent des titres hard rock tous aussi accrocheurs les uns que les autres, avec les énergiques 'Fire Together' et 'Red Light', le puissant 'Void' avec de belles alternances d'intensité, 'Burning' et sa rythmique bien trempée, le lourd 'Witches_The Devil' et son lent tempo ou encore 'Getting To Me' avec son refrain super efficace. Pour varier les ambiances, 'Where Did Your Heart Go' (voir la vidéo ici) montre un visage plus modéré, flirtant avec de la variété internationale, et 'Living Is Like Dying Without You' est une très belle ballade qui permet une pause bien méritée au milieu de toute cette énergie.

Quant à 'Chez Kane', l'ensemble est plus étoffé, les 10 compositions affichant 50 minutes au compteur (contre un peu plus de 30 minutes pour 'Orianthi') et les ambiances dégagées sont légèrement plus modérées et nous ramènent dans les années 80 en commençant par un 'I Just Want You' (voir la vidéo ici) qu'aurait pu chanter 'Bonnie Tyler' il y a quelques décennies. La suite continue dans ces ambiances mélodiques complètement addictives et si vous n'avez pas envie de vous égosiller sur le refrain de '(The Things We Do) When We're Young in Love', c'est que vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres, vous serez certainement également séduit par les bijoux mélodiques que sont le mid-tempo 'Rock You Up', les entraînants 'Love Gone Wild' (voir la vidéo ici) et 'Powerzone', le rock classique mais tellement efficace de 'I’m Ready (For Your Love)' ou encore le dernier titre 'Guilty of Love' avec une très belle section instrumentale dans la deuxième partie du titre sur laquelle la machine à taper du pied se met en marche automatiquement. Et comme 'Orianthi', 'Chez Kane' sait également alterner avec des atmosphères plus modérées avec le magnifique mid-tempo 'Children Of Tomorrow Gone' ou la ballade mélancolique 'Streets Of Gold' à rajouter aux meilleures ballades de rock mélodique.

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, pour tous les fans de mélodies accrocheuses, vous avez non pas un mais deux albums complètement addictifs à vous passer en boucle et je vous conseille vivement de les découvrir sur spotify avec le lien que j'ai fait ci-dessus et de déclencher le mode aléatoires pour bénéficier de ce merveilleux mélange entre les compositions de l'Australienne et de la Galloise...

Interprêtes

Orianthi :
Orianthi Panagaris (Guitare, Chant), Jacob Bunton (Basse, Guitare, Claviers, Piano, Violon, Chœurs), Kyle Cunningham (Batterie)

Chez Kane :

Chez Kane (Chant), Danny Rexon (Tous les instruments) + Invité : Jesse Molloy (Saxophone)


Artiste : Eleine

Album : Acoustic In Hell

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 01-11-2022

A peu près en même temps que 'Sonata Arctica' qui sortent la deuxième partie de 'Acoustic Adventures', les Suédois d'Eleine' ont également débranché leurs guitares électriques pour nous offrir ce set acoustique 'Acoustic In Hell', leur dernier album chroniqué dans myprogmusic, 'Dancing in Hell' remontant à 2020. Et ce n'est pas forcément un hasard puisque ces deux formations entreprennent une tournée en acoustique en ce moment avec plusieurs dates en France. On est donc emmené dans des réinterprétations de compositions avec un visage complètement différent dans lesquelles le côté mélodique ressort particulièrement, l'ensemble mettant en avant le talent vocal de 'Madeleine Liljestam' et de guitariste de 'Rikard Ekberg'. Pour vous faire un avis sur les deux versions, je vous ai mis, comme 'Sanata Arctica' les versions originales ci-dessous. On notera que le dernier album des Suédois est bien représenté avec la moitié des compositions, le premier album éponyme en ayant trois et l'album 'Until The End' de 2018 qu'une seule. Bref, cet album acoustique montre encore plus le talent de mélodistes des Suédois d'Eleine' et on peut même regretter que l'album soit aussi court car on en aurait bien repris une petite dose supplémentaire.

Liste des titres originaux (titre, album, année):
01 - 'Whisper my Child' – Until The End – 2018
02 - 'Enemies' – Dancing in Hell – 2020 – Vidéo Youtube
03 - 'Memorian' – Dancing in Hell – 2020
04 - 'Ava Of Death' – Dancing in Hell – 2020 – Vidéo Youtube
05 - 'All Shall Burn' – Dancing in Hell – 2020 – Vidéo Youtube
06 - 'Death Incarnate' – Eleine – 2015
07 - 'Break Take Live' – Eleine – 2015
08 - 'Hell Moon (We Shall Never Die)' – Eleine – 2015

Interprêtes

Madeleine "Eleine" Liljestam (Chant), Rikard Ekberg (Guitare, Chant), Jesper Sunnhagen (Batterie)


Artiste : Killer Kings

Album : Burn For Love

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 02-11-2022

Album de la playlist 2022 : Mini playlist des albums de rock, hard-rock mélodique du moment

Pour débuter cette mini playlist de rock mélodique, voici le nouveau projet 'Killer Kings' monté par l'intermédiaire du responsable de 'Frontiers', 'Serafino Perugino' qui a réuni le chanteur Américain 'Gregory Lynn Hall' ('101 South') et le guitariste Américano-Canadien 'Tristan Avakian' qui roule sa bosse sur pas mal de scènes (avec entre autres 'Red Dawn', 'Queen Extravaganza' et même une participation au 'Cirque du Soleil' – voir sa page facebook ici). Et, bien entendu, lorsqu'on parle de 'Frontiers', 'Alessandro Del Vecchio' n'est pas loin et vient prêter main forte aux deux artistes à la basse et aux claviers, le reste du line up comprenant le batteur 'Nicholas Papapicco'. Pas de surprise, on embarque pour 11 compositions de hard rock mélodique accrocheur que l'on s'approprie à la première écoute. Bref, sans révolutionner le style, ce nouveau projet 'Killer Kings' met en avant deux artistes de talents pas forcément très connus qui s'allient pour le meilleur avec ce premier album 'Burn For Love' qui devrait séduire tous les fans de rock et de hard rock mélodique...

Interprêtes

Gregory Lynn Hall (Chant), Tristan Avakian (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers), Nicholas Papapicco (Batterie) + Invités : Tommy Denander (Claviers), Joel Hoekstra (Guitare)


Artiste : Satin

Album : Appetition

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 02-11-2022

Album de la playlist 2022 : Mini playlist des albums de rock, hard-rock mélodique du moment

C'est encore dans un pays nordique que nous conduit ce projet d'AOR qui est l'œuvre d'un seul homme, j'ai nommé le chanteur, producteur et multi-instrumentiste 'Tom Satin' qui sort son troisième enregistrement studio, les deux premiers albums 'Satin' et 'It's About Time' étant sorti respectivement en 2014 et 2017. Si vous êtes amatrice ou amateur d'un AOR classique et raffiné avec des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête, vous êtes au bon endroit car 'Appetition' contient 10 petits bijoux mélodiques qui auraient fait des malheurs dans les années 80 et qui seraient certainement passés à la postérité au même titre que les meilleures chansons de 'Toto', 'Journey', 'Foreigner', 'Bon Jovi' ou encore 'ASIA'. Les deux premiers titres qui ont fait l'objet d'une vidéo, 'Going Your Way' (voir ici) et 'Angels Come, Angels Go' (voir ici) vous donnent un aperçu très représentatif de cet album, le premier entraînant et radieux, et le deuxième avec cette rythmique en mid-tempo complètement addictive. La suite ne faiblit pas et poursuit dans cette voie toute tracée avec des lignes mélodiques imparables et la ballade n'est pas oubliée avec le magnifique 'A Dream Coming True' auquel on peut rajouter 'Jenny (I'm Bringing You Down)' en deux parties mélangeant ballade et rythmique entraînante. Bref, 'Tom Satin' nous offre un nouvel album remarquable avec une suite de hits mélodiques que l'on a un immense plaisir à écouter et qui montre tout le talent de ce mélodiste hors-pair et on espère que cet 'Appetition' qui a été signé sur le label 'Art Of Melody Music / Burning Minds Music Group' lui permette de toucher un public beaucoup plus large...

Interprêtes

Tom Satin (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Wildness

Album : Resurrection

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 03-11-2022

Album de la playlist 2022 : Mini playlist des albums de rock, hard-rock mélodique du moment

On est de nouveau en Suéde avec 'Wildness' pour la suite de cette mini playlist de rock mélodique qui sort un troisième album 'Resurrection', les deux premiers, l'album éponyme et 'Ultimate Demise' datant respectivement de 2017 et de 2020, le dernier faisant partie de la playlist myprogmusic des albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre 2020. Pour ce dernier bébé des Suédois, c'est maintenant l'inévitable label 'Frontiers Music' qui a été choisi et qui remplace 'AOR' mais, que ce soit au niveau du line up ou du style, on ne change pas une équipe qui gagne avec un nouvel enregistrement studio qui poursuit le chemin mélodique tout tracé dans les précédents opus. Que ce soit les compositions énergiques que sont 'Nightmare' (voir la vidéo ici), Release The Beast', 'The Final Fantasy' ou encore 'Eternity Will Never Fall' mais également les morceaux mettant en avant des claviers rayonnants comme 'Tragedy' ou 'Best of Me', on passe un excellent moment à savourer toutes ces mélodies rafraichissantes. Les moments plus calmes ne sont pas oubliés avec les remarquable mid-tempos que sont 'Love Resurrection', 'Lonely Girl' très proche de 'Foreigner', 'One and Only' ou encore 'Fading Sun' sans oublier la ballade 'Dawn Of Forever' qui nous transporte sur un petit nuage et qui montre également tout le talent du chanteur ' Erik Forsberg' dans des moments plus modérés. En résumé, vous comprenez pourquoi j'ai regroupé plusieurs albums de cette qualité car je ne pouvais en écarter aucun et ce dernier album des Suédois de 'Wildness' fait encore partie des pépites mélodiques sorties en ce mois d'octobre...

Interprêtes

Erik Forsberg (Chant), Marcus Sjösund (Basse), Adam Holmström (Guitare), Pontus Sköld (Guitare), Érik Modin (Batterie)


Artiste : Grand

Album : Grand

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 03-11-2022

Album de la playlist 2022 : Mini playlist des albums de rock, hard-rock mélodique du moment

Après 'Wildness', c'est encore des Suédois mais cette fois avec le nouveau projet 'Grand' et un premier album éponyme. Toujours chez 'Frontiers Music', cette nouvelle formation a été créée en 2020 par le chanteur 'Mattias Olofsson' qui a réalisé son rêve de sortir un album d'AOR. Et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il se rajoute aux meilleurs mélodistes de son pays car on passe un merveilleux moment à l'écoute de ces 11 compositions variées qui ont toutes de lignes mélodiques accrocheuses. L'entame de l'album avec les deux singles qui ont fait chacun l'objet d'une vidéo, 'Caroline' (voir la vidéo ici) et 'Stone Cold' (voir la vidéo ici) mettent en avant un AOR élégant et lumineux qui vous met en forme pour toute une journée et la suite continue dans la même voie avec un 'Make It Grand' qui possède un refrain donnant une envie irrésistible d'accompagner les chœurs. Avec une bonne variété alternant des ambiances plus ou moins énergiques, défilent ensuite des compositions toutes aussi addictives les unes que les autres et l'album se termine sur la très belle ballade 'Anything for You' à rajouter aux meilleures ballades d'AOR. Bref, pas la peine d'en rajouter, je vous laisse découvrir ce nouveau joyau Suédois qui clôture ma mini playlist de rock mélodique et qui vient se rajouter aux trois autres albums, l'ensemble étant bien entendu à consommer sans modération...

Interprêtes

Mattias Olofsson (Chant, Chœurs), Jakob Svensson (Guitares, Basse, Claviers, Chœurs), Anton Martinez Matz (Batterie, Basse)


Artiste : Avantasia

Album : A Paranormal Evening With The Moonflower Society

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 05-11-2022

Le meneur d'Edguy', 'Tobias Sammet' est de retour avec son projet 'Avantasia' et, après le remarquable 'Moonglow' en 2019, 'A Paranormal Evening With The Moonflower Society' est encore un album avec une pléiade d'invités prestigieux de la scène internationale rock ou métal et, on se dit que, compte tenu des fréquences de sorties de ses productions avec 'Avantasia', cela devient, petit à petit, son principal projet, 'Edguy' étant relégué au second plan.

Mais revenons au line up avec, tout d'abord, ses fidèles compagnons de scène, le guitariste 'Sascha Paeth', le claviériste 'Michael Rodenberg' et le batteur 'Felix Bohnke' auxquels viennent s'ajouter la chanteuse 'Floor Jansen' ('Nighwish') et les chanteurs 'Bob Catley' ('Magnum'), 'Eric Martin' ('Mr Big'), 'Geoff Tate' ('Sweet Oblivion'), 'Jorn Lande' ('Jorn'), 'Michael Kiske' ('Helloween'), 'Ralf Scheepers' ('Primal Fear') et 'Ronnie Atkins' (dernier album solo ' Make It Count'). Joli casting me direz-vous, mais est-ce que ce nouveau bébé de l'Allemand poursuit l'aventure 'Avantasia' au même niveau que le dernier opus 'Moonglow'.

Ne faisons pas durer le suspense, les amatrices et amateurs d'Avantasia' ne seront en aucun cas dépaysés car, 'Tobias Sammet' a encore tout mis en œuvre pour nous offrir un album épique et grandiose comme il en a le secret dans un power métal mélodique avec des mélodies accrocheuses à la première écoute, et ceci, d'entrée avec 'Welcome To The Shadows' qui est estampillé 'Made in Avantasia' avec un premier refrain addictif, et qui nous embarque dans une succession d'alternances entre sections énergiques et d'autres plus calmes, l'ambiance générale étant très théâtrale. Dans le même style, on peut citer le très beau duo 'Floor Jensen'/'Tobias Sammet' de 'Kill The Pain Away' (voir la vidéo ci-dessus), 'I Tame The Storm' plus passe partout avec une très belle prestation vocale de 'Jorn' et un magnifique solo de guitare, mais aussi le radieux 'The Moonflower Society' (voir la vidéo ici) également très typé 'Avantasia' avec un nouveau refrain à reprendre en chœurs en concert, sans oublier 'Scars' qui montre également un visage flamboyant et entraînant. Et dans un power métal plus heavy, 'Ralf Sheepers' envoie du lourd dans 'The Wicked Rule The Night' (voir la vidéo ici) puis, 'The Inmost Light' (voir la vidéo ici) nous emmène dans un hit mélodique avec un refrain addictif accompagné par une double pédale déchainée et 'Rhyme And Reason' accélère le rythme pour un nouveau brulot de métal mélodique. Au milieu de toute cette énergie, les moments plus calmes sont également présents avec 'Misplaced Among The Angels' (voir la vidéo ici) dans lequel on se régale avec le nouveau duo 'Floor Jensen'/'Tobias Sammet' et avec de nouvelles lignes mélodiques mémorables, puis, 'Paper Plane' amène un côté tendre et touchant avec un refrain qui vient se greffer immédiatement dans la tête. Et pour terminer en beauté, les 10 minutes d'Arabesque' offrent un final majestueux sous la forme d'une saga épique et progressive aux émanations orientales avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans un opéra métal et qui bénéficie d'un duo vocal de choc 'Jorn'/'Michael Kiske'.

En résumé, 'Tobias Sammet' poursuit l'aventure 'Avantasia' avec un nouvel album du même niveau que ces précédentes productions et on se laisse encore embarquer dans des mélodies accrocheuses que l'on se repasse en boucle et qui, on l'espère, pourront, en fonction des emplois du temps de chacun, faire l'objet d'une nouvelle tournée de l'Allemand et de sa petite troupe comme il l'avait fait avec 'Moonglow' en 2019...

Interprêtes

Tobias Sammet (Chant, Basse, Claviers), Michael Rodenberg (Claviers), Felix Bohnke (Batterie), Sascha Paeth (Guitare, Basse) + Invités : Bob Catley (Chant), Eric Martin (Chant), Floor Jansen (Chant), Geoff Tate (Chant), Jorn Lande (Chant), Michael Kiske (Chant), Oliver Hartmann (Guitares, Chœurs), Ralf Scheepers (Chant), Ronnie Atkins (Chant)


Artiste : Riven Earth

Album : The World is Turning

Date de Sortie : 10-10-2022

Ajouté le : 04-11-2022

Il y a quelques jours, j'ai reçu un mail des Allemands de 'Riven Earth' que je ne connaissais pas et qui présentaient leur dernier album studio 'The World is Turning'. Cette formation de rock progressif a été créée en 2016 et ils ont déjà sorti deux albums que l'on peut écouter en streaming sur spotify, 'Project One' en 2018 et 'Space of Time' en 2020. C'est donc à la fréquence d'un album tous les deux ans que l'on peut se mettre entre les oreilles un nouveau bébé des Allemands et je les découvre donc avec ce troisième enregistrement studio dont le titre nous ramène à cette constatation évidente après deux années de crise sanitaire : quoi qu'il arrive, le monde continuera de tourner !

Musicalement, les influences sont puisées dans les courants progressifs que ce soit dans ses débuts dans les années 70 ou au fil des décennies qui ont suivies et on pourrait citer en vrac, pour les plus anciens, 'Pink Floyd', 'Genesis', 'Alan Parsons Project', 'Barclay James Harvest' et 'Eagles' (pour le premier titre 'Ready for Take Off') mais également des artistes plus récents comme 'Nad Sylvan', 'Cosmograf' ou 'tRKProject'. L'album est assez dense puisqu'il contient 9 compositions pour plus d'une heure de musique, chacune d'entre elles délivrant du progressif paisible et mélodique avec des constructions dans lesquelles on se laisse aller au gré de belles alternances entre parties chantées et instrumentales et qui se dévoilent, petit à petit, écoute après écoute. Pour ne pas faire du titre à titre et allonger considérablement cette chronique, je commenterai la dernière composition de plus de 16 minutes qui résume très bien l'ensemble et qui nous embarque dans un labyrinthe progressif inventif et raffiné sur un lent tempo qui fait se succéder des paysages variés et attachants que l'on parcourt avec bonheur en se laissant guider par la trame mélodique toujours très accrocheuse, les nombreux solos de guitare émaillant ce titre de belle manière. Mis à part les compositions légèrement plus rythmées 'Running Away' et 'Fight for Your Right', les ambiances développées le sont globalement sur de lents tempos et on chemine à travers des atmosphères tranquilles et paisibles sur lesquelles on se laisse bercer par le chant mélodieux d'Uli Krücken', 'Günter Schlünkes' nous offrant de remarquables solos de guitare et 'Wolfgang Beckers' enveloppant l'ensemble avec des claviers lumineux.

En résumé, si vous êtes amatrice ou amateur de rock progressif privilégiant le côté doux du style plutôt que des ambiances plus énergiques, vous êtes au bon endroit car ce dernier album des Allemands de 'Riven Earth' nous délivre de belles compositions qu'il fait bon savourer tranquillement le casque sur les oreilles pour se détendre d'une rude journée...

Interprêtes

Günter Schlünkes (Guitare, Basse), Uli Krücken (Chant, Guitare), Wolfgang Beckers (Claviers)


Artiste : Realisea

Album : Fairly Carefree

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 06-11-2022

Je vous avais présenté le nouveau projet du fondateur de 'Silhouette' en 2020 avec son premier album 'Mantelpeace' et 2022 voit la sortie d'un nouvel enregistrement studio avec 'Fairly Carefree' que 'Brian de Greave' décrit de la manière suivante : " cet album présentera de nouveaux hymnes rock mélodiques et progressifs avec des solos de guitare dignes de 'Pink Floyd', des textures de claviers de rêve et des écriture plus sombres ". Toujours accompagné par sa femme au chant, le line up a quelque peu évolué 'Mark op ten Berg' prenant la place principale de bassiste et 'Jos Uffing' celle de batteur, des artistes invités venant s'ajouter à la formation de base.

Globalement, 'Fairly Carefree' s'inscrit dans la continuité du premier album, c’est-à-dire que l'on retrouve ces ambiances progressives raffinées et inventives qui nous ramènent aux meilleur de ce style, le duo vocal du couple à la vie 'de Greave' amenant ce petit plus très attachant, d'autant plus que je trouve que Marjolein a encore progressé dans son chant, nous transmettant à maintes reprises de belles émotions. Frisant l'heure d'écoute, huit compositions plus ou moins longues vous attendent et, d'entrée, on est accueilli par le long développement 'I Could Never Learn' qui débute en nous faisant vagabonder dans un paysage 'Floydien' grâce à quelques notes de guitares 'Gilmouriennes', puis, une douce mélodie prend le relais, avec le doux chant de 'Brian de Graeve', rejoint ensuite par sa compagne, et nous berce sur un lent tempo, ponctué par de belles interventions de guitare de 'Rindeert Bul', le final accélérant le rythme avec des claviers lumineux qui emplissent tout l'espace : on est déjà sous le charme ! On poursuit avec 'Crackled Colorite' dans la même ambiance paisible, le doux chant de 'Marjolein de Graeve' amenant cette touche mélancolique, puis, ce sont deux titres plus courts et plus directs avec 'Your Lies' et 'Pretending', le premier entraînant dans une atmosphère légère et le deuxième plus calme avec un chant délicat de 'Marjolein de Graeve' qui peut rappeler celui haut perché de 'Annie Haslam' de la formation 'Renaissance'. Avec 'Out in the Cold', bien que l'introduction apparaisse plus enlevée, la légèreté est encore de mise avec une composition semi-acoustique qui déroule des lignes mélodiques attachantes et qui possède un très beau break dans la deuxième partie, le final ajoutant de magnifiques harmonies vocales. Amené par quelques chants d'oiseaux, 'Sheltered Dreams' est une ballade dans laquelle les harmonies vocales sont de toute beauté et la mélodie me fait penser à certaines compositions des débuts de 'Barclay James Harvest', les interventions de claviers amenant un côté bucolique. Place à la pièce maitresse de l'album, 'Trilemma', qui vaut à elle seule l'achat de cet album et qui est un long développement de plus de 15 minutes dans lequel on parcourt des paysages sonores captivants avec des alternances entre des sections chantées par 'Marjolein de Graeve' dégageant une émotion intense et des parties instrumentales mettant en avant des solos de guitare 'Floydiens', des passages aux claviers atmosphériques ou encore des flâneries acoustiques de flûtes ou de guitare. Et comme toute bonne chose a une fin, 'Malgré les Vagues' conclut de très belle manière ce magnifique album avec une ballade harmonieuse dont vous pouvez voir la vidéo ci-dessus, le final nous gratifiant d'un dernier solo de guitare merveilleux.

En résumé, les Néerlandais de 'Realisea' confirment tout le bien que l'on pensait d'eux avec leur premier album et 'Fairly Carefree' devrait plaire à un public aimant un rock progressif paisible et raffiné avec des lignes mélodiques harmonieuses...

Interprêtes

Brian de Graeve (Chant, Guitare), Marjolein de Graeve (Chant), Christophe Rapenne (Claviers), Mark op ten Berg (Basse), Jos Uffing (Batterie), Rindert Bul (Guitare) + Invités : Ton Scherpenzeel (Claviers), Erik Laan (Minotaur), Tamara van Koetsveld (Clarinette), Suzan van den Engel (Harpe), Mila Kamstra (Violon), Geoffrey de Graeve (Basse)


Artiste : Sede Vacante

Album : Conium

Date de Sortie : 22-10-2022

Ajouté le : 07-11-2022

'Sede Vacante' est une formation gréco-finlandaise de métal créée en 2015 mélangeant des influences symphoniques et gothique et qui a sorti un premier album 'Skies Infernal' en 2016 avec une première chanteuse 'Constantine Alex', 'Michael Tiko' s'occupant de tous les instruments. Mais à l'époque, malgré des compositions montrant un talent certain du Grec, la production n'était pas à la hauteur et l'album n'avait pas défrayé la chronique. Six années ont passé et le line up a évolué avec l'arrivée du bassiste 'Nick Gkogkomitros' et du batteur 'Jannis K' et le remplacement de l'ancienne chanteuse par la Finlandaise 'Stephanie Mazor' qui a un registre vocal clair et qui a la puissance nécessaire pour s'attaquer aux compositions de 'Michael Tiko' mais qui a également le don pour moduler sa voix dans les passages plus modérés.

L'album est composé de 11 titres dans un format radiophonique, ne dépassant pas les 5 minutes incluant une introduction instrumentale et la reprise de 'Paint It Black' des 'Stones', complètement réarrangée à la sauce gothique mais qui est finalement une belle réussite. En ce qui concerne les compositions originales, d'entrée, après la courte introduction épique 'Furia' mettant en avant une orchestration imposante, 'Mistaken' nous délivre un premier hit de métal symphonique avec une première prestation vocale remarquable de 'Stephanie Mazor'. Le titre suivant 'Dead New World' (voir la vidéo ci-dessus) démontre le talent de compositeur de 'Michael Tiko' avec cette alternance entre des couplets à la rythmique intense et un refrain puissant dans un tempo plus lent et qui bénéficie d'une belle section instrumentale dans la deuxième partie. Suit la chanson titre (voir la vidéo ici), qui est typique d'un mélange entre du symphonique et du gothique, la première partie étant plus sombre et plus lourde mais qui poursuit avec des lignes mélodiques accrocheuses et un refrain mémorable. Sur le même schéma que son prédécesseur, 'Raindrops' offre une remarquable alternance de tempos entre couplets et refrain avec une nouvelle mélodie mémorable, puis, après la reprise 'Paint It Black' des 'Stones' déjà évoquée plus haut, 'Melancholy Bled' change de registre pour des sonorités plus électro avec une rythmique entraînante, les sonorités de claviers électroniques masquant des guitares qui sont reléguées au deuxième plan. La suite fait défiler l'énergique 'Walk on a Lie' avec des belles variations dans la section rythmique et qui met en avant le talent de guitariste de 'Michael Tiko' avec un solo de guitare magistral, puis, 'The Bride', introduit par des riffs de guitare musclés, poursuit dans cette alternance d'intensité que 'Stephanie Mazor' contrôle parfaitement dans son chant, la rythmique restant entraînante sur l'ensemble du titre et 'Wheel of Misfortune' est plus modéré, s'éloignant du métal et bénéficiant de très beaux arrangements instrumentaux et vocaux avec une nouvelle mélodie accrocheuse. Et c'est avec la magnifique ballade 'Tattoo' que l'album se termine en mettant en avant une prestation vocale très touchante de 'Stephanie Mazor' me rappelant celles de 'Marcela Bovio' sur les compositions épurées de 'Stream Of Passion'.

En résumé, le projet 'Sede Vacante' de 'Michael Tiko' prend définitivement son envol avec ce deuxième album qui, grâce notamment à des compositions de qualité et une chanteuse de talent, démontre qu'il faudra compter sur cette formation dans le futur pour concurrencer tous les ténors de métal symphonique et gothique...

Interprêtes

Stephanie Mazor (Chant), Michael Tiko (Guitare, Claviers, Chœurs), Nick Gkogkomitros (Basse), Jannis K (Batterie)


Artiste : Anthony D'Amato

Album : At First There Was Nothing

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 08-11-2022

J'avais découvert 'Anthony D'Amato' en 2016 avec la sortie de son dernier album 'Cold Snap' et un nouvel enregistrement studio, 'At First There Was Nothing', est désormais disponible, qui continue de perpétuer un héritage varié de plusieurs décennies de chansons Américaines, centré sur de la country et du folk, tout cela étant saupoudré de soul et même de quelques influences jazzy. On embarque donc dans l'univers attachant d'Anthony' en commençant par 'Long Haul' (voir la vidéo ci-dessus) qui, dans une ambiance country, nous ramène dans l'Amérique des années 30 avec une vieux train à vapeur et une Ford de cette époque et 'Ships In The Night' (voir la vidéo ici) poursuit avec une ballade mélancolique puis, 'Kinda Strange' nous offre une belle chanson à la rythmique latino avec une section jazzy amenée par une trompette. La suite fait défiler la magnifique ballade épurée 'Enough', 'Broken Tooth Smile' qui nous emmène dans une sorte de mélange harmonieux entre de la country et de la soul, le rythmé 'Everything Doe' avec sa guitare slide addictive et l'hymne mélodique country 'The Oyster and The Pearl', classique mais tellement efficace. Place à la deuxième ballade, cette fois sous la forme d'un beau duo piano/voix avec quelques accompagnements de cuivres nonchalants, puis, 'Trying To Change' nous berce sur une composition à la mélodie répétitive, et l'album se termine par le mélancolique 'But I Go' qui image bien le parcours de ce troubadour de la chanson qui va où le vent le mène.

En résumé, son voyage en Utah a permis à 'Anthony D'Amato' de sortir un nouvel album de qualité avec un ensemble de compositions qui se dégustent avec plaisir, et qui devraient plaire à tout un public aimant une musique ancrée dans des ambiances country dans la grande tradition de la chanson Américaine...

Interprêtes

Anthony D'Amato (Chant, Tous les instruments)


Artiste : The New Roses

Album : Sweet Poison

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 09-11-2022

Ils sont Allemands, ils font du rock musclé que l'on n'a pas forcément l'habitude d'entendre chez leur compatriotes 'Scorpions', 'Doro', 'Accept', 'Blind Guardian', 'Avantasia' ou encore 'Helloween' et leur parcours a montré différents visages avec, au début du rock énergique avec 'Without a Trace', puis, tout en gardant un style bien trempé, ils ont incorporés quelques touches de country dans 'Dead Man's Voice', puis, après un excellent 'Nothing but Wild' en 2019 rempli d'hymnes mélodiques, 2022 voit la sortie d'un nouvel album 'Sweet Poison' qui est une sorte de melting pot entre le meilleur d'un hard rock sans frontière.

C'est donc parti pour 40 minutes de mélodies accrocheuses à la première écoute avec des refrains à hurler en chœurs et d'entrée, si vous n'accrochez pas au refrain addictif de 'My Kinda Crazy' (voir la vidéo ci-dessus), c'est que vous n'êtes pas fait pour ce genre de musique, et pour les autres qui se sont déjà éclatés sur ce premier titre, vous allez sans aucun doute adorez les énergiques 'Playing with Fire', 'The Usual Suspects' (voir la vidéo ici), '1st Time for Everything' (voir la vidéo ici), 'Sweet Georgia' ou encore 'The Lion in You', sans oublier le mid-tempo bien rythmé 'Dead of Night'. Pour éviter la saturation sonore, trois breaks bien placés permettent des pauses bien méritées pour récupérer de toute cette débauche d'énergie : ce sont les trois belles ballades 'All I Ever Needed', 'Ture Love' et 'The Veins of This Town'.

En résumé, les Allemands de 'The New Roses' sortent un album rempli de compositions explosives avec des lignes mélodiques addictives qui donnent cette impression de déjà entendu mais qui sont tellement efficaces que l'on se laisse instantanément prendre au jeu à l'écoute de ce 'Sweet Poison' : à conseiller à tous les fans de hard rock classique qui déménage...

Interprêtes

Timmy Rough (Chant, Guitare), Norman Bites (Guitare), Hardy (Basse), Urban Berz (Batterie)


Artiste : The Tirith

Album : Return of the Lydia

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 10-11-2022

'The Tirith' est une formation qui a été créée en 1971 sous le nom de 'Minas Tirith' mais qui s'est séparée quelques années plus tard et ce n'est qu'en 2010 que 'Richard Cory' et 'Tim Cox' ont décidé de poursuivre l'aventure en changeant le premier nom pour ne garder que 'The Tirith'. Cinq ans plus tard sortait leur premier enregistrement studio 'Tales from the Tower' avec 'Carl Nightingale' à la batterie qui a été suivi en 2019 de 'Leap in the Dark'. Dans un style progressif nous ramenant aux années 70 avec des influences diverses allant d'un rock paisible à du hard rock énergique, ils nous proposent leur nouvel album 'Return of the Lydia' sorti il y a quelques semaines. Privilégiant les longs développements, sur les sept titres que compte cet opus, cinq ont des durées dépassant les 9 minutes ce qui permet de nous faire vagabonder à travers des labyrinthes sonores dans lesquels il fait bon se perdre en se laissant aller au gré de lignes mélodiques accrocheuses.

C'est avec la chanson titre qui est également la plus longue composition de l'album que nous débutons notre aventure avec une introduction atmosphérique 'Floydienne' qui se poursuit sur un lent tempo en déroulant une première mélodie attachante avec le doux chant de 'Richard Cory', et qui prend de la vigueur après environ 5 minutes en accélérant le rythme pour une section entraînante de quatre minutes (c'est en fait cet extrait qui a fait l'objet du titre ' What Do You Say to an Alien' sorti en single sorti en Août 2022) pour revenir ensuite au lent tempo du départ dans le dernier tiers. Après ce très beau titre, 'Dying to Live' montre un tempo plus marqué qui nous emmène dans une composition épique qui développe une atmosphère plus incisive sur de nouvelles lignes mélodiques mémorable faisant penser aux Suédois de 'Jono' qui ont malheureusement terminé leur aventure en 2021. Plus léger, on se retrouve quelques décennies en arrière avec 'My People' qui peut faire penser aux premiers 'Barclay James Harvest' et qui véhicule très bien cette ambiance d'insouciance qui caractérisait les années 70 avec des guitares radieuses, puis, on reste dans cette décennie avec 'Go the Drifter', titre plus direct, qui nous emmène dans une rythmique et des riffs à la 'Black Sabbath'. Suit 'Crystalwell' qui montre un visage plus décontracté avec des guitares qui illuminent l'ensemble, les lignes mélodiques étant toujours accrocheuses et le long solo de guitare central étant tout à fait remarquable, puis, 'The Uncertainty Principle' est un un mid-tempo avec une mélodie plus classique, et l'album se termine par les 10 minutes de 'The Meeting of the Ways' dans une ambiance semi-acoustique rappelant de nouveau 'Barclay James Harvest' mais dans leur période des années 80.

En résumé, les Anglais de 'The Tirith' poursuivent leur aventure avec un nouvel album de qualité, mélangeant des influences de rock progressives et de rock classique des années 70/80, et bénéficiant de ligne mélodiques toujours très harmonieuses permettant de s'approprier très rapidement l'ensemble à la première écoute...

Interprêtes

Richard Cory (Chant, Basse, Guitare, Claviers), Tim Cox (Guitare, Claviers), Paul Williams (Batterie, Percussions) + Invités : Erire (Chœurs), Taga (Chœurs), Anthony Hill (Piano)


Artiste : Sunstorm

Album : Still Roaring (Live)

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 11-11-2022

Quelques mois seulement après leur dernier enregistrement studio 'Brothers in Arms' que j'avais mis dans ma playlist des chroniques estivales myprogmusic 2022, le supergroupe 'Sunstrom' sort un album d'une session live en studio qui a été enregistrée lorsque le groupe s'est réuni pour filmer des clips promotionnels pour les chansons de 'Brother In Arms'. Le résultat est donc ce 'Still Roaring (Live)' qui voit le quintette interpréter des chansons de leurs différents albums. Les derniers opus sont bien représentés puisque 'Brother In Arms' compte quatre compositions et l'avant dernier album 'Afterlife' deux, les quatre derniers titres étant tirés d'autres albums, 'This Is My Heart' de l'album éponyme de 2006, 'Never Give Up' de 'Emotional Fire' de 2012, 'Edge of Tomorrow' de l'album du même nom de 2016 et 'Road To Hell' de l'album du même nom de 2018. Et pour ne pas faire les choses à moitié, une vidéo de l'intégralité du live a également été réalisée, le lien étant disponible ci-dessus en cliquant sur le logo youtube.

En résumé, ce live filmé est un beau cadeau pour tous les fans de 'Sunstorm' qui, quelques mois après la sortie du dernier album, peuvent se mettre entre les oreilles une prestation dans les conditions de concert de ces différents artistes constitués de la crème de la crème de la scène internationale du hard rock mélodique...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Luca Princiotta (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Nik Mazzucconi (Basse), Michele Sanna (Batterie)


Artiste : Therion

Album : Leviathan II

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 12-11-2022

Après le tubesque 'Leviathan' en 2021 qui m'avait donné une envie irrésistible de ressortir tous ces merveilleux albums des 10 premières années de 'Therion' pour en faire une playlist de 50 titres (écoutez sur spotify ici), voici la deuxième partie de cette trilogie qui selon les dires de 'Christofer Johnsson' ravive l'aura mystique et mélancolique de l'album 'Vovin'. Et c'est vrai qu'en écoutant des titres comme 'Alchemy Of The Soul' ou 'Lunar Coloured Fields' sur de lents tempos entraînants, on se rapproche des magnifiques compositions datant de 1998 comme 'Eye of Shiva' ou 'Black Sun' qui sont maintenant gravées à tout jamais dans ma mémoire. Dans le même style, on peut également citer, 'Cavern Cold As Ice', 'Codex Gigas', 'Hades Ans Elysium' ou même 'Lithany Of The Fallen' qui est plus musclé tout en gardant une rythmique plus posée avec un refrain que l'on a envie d'accompagner. Le reste montre un visage plus énergique tout en gardant ces harmonies vocales superbes dont seul 'Christofer Johnsson' à le secret, mettant encore une 'Lori Lewis' et un 'Thomas Vikström' au sommet de leur art : en témoignent les compositions 'Aeon Of Maat' qui débute l'album, le rythmé 'Lucifuge Rofocale', l'épique 'Marijin Min Nar' ou encore l'entraînant 'Midnight Stars' qui présente un très beau break en deuxième partie, l'album se terminant par les deux versions du single que l'on connaissait déjà, 'Pazuzu', la version AOR avec le chanteur d'Eclipse', 'Erik Mårtensson', montrant même un caractère vocal plus enragé par rapport à celle de 'Thomas Vikström'. Et comme 'Christofer Johnsson' aime à le faire à chaque sortie, ce sont cette fois quatre vidéos qui sont disponibles avec 'Litany Of The Fallen', 'Marijin Min Nar', 'Codex Gigas' et 'Pazuzu'.

En résumé, la trilogie annoncée par 'Christofer Johnsson' se présente sous les meilleurs augures (bien entendu de l'ensemble des mythologies traitées celtiques, chinoises, finlandaises, toltèques/aztèques et germaniques si vous avez suivi le premier chapitre !) et, pour ma part, j'attends avec impatience le troisième volet qui fera certainement de l'ensemble une sorte de best off de 25 ans de 'Therion' qui sera certainement le premier groupe de musique à sortir un best off avec des chansons totalement originales...

Interprêtes

Christofer Johnsson (Guitare, Claviers), Lori Lewis (Chant), Thomas Vikström (Chant), Christian Vidal (Guitare, Chant), Nalle Påhlsson (Basse), Sami Karppinen (Batterie)


Artiste : Joanne Shaw Taylor

Album : Nobody's Fool

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 13-11-2022

Après le magnifique 'Live Blues From The Heart Live' sorti il y a quelques mois, 'Joanne Shaw Taylor' sort un nouvel enregistrement studio 'Nobydy's Fool' qui contient 10 titres qu'elle a écrit ou co-écrit avec d'autres artistes et la reprise de 'Missionary Man' d'Eurythmics' sur lequel 'Dave Stewart' (qui est la personne qui avait découvert 'Joanne Shaw Taylor' alors qu'elle avait 16 ans), a été invité. La grande force de cet album est que, à la suite de 'The Blues Album' de 2021 qui était complètement ancré dans des racines blues, l'Anglaise nous embarque cette fois dans un univers varié mélangeant blues, pop, rock, soul ou encore country tout en gardant la même émotion dégagée que ce soit au niveau vocal ou au niveau instrumental.

On est accueilli par la chanson titre dans une ambiance country/rock légère et entraînante, puis, 'Fade Away' poursuit dans un style country amené par un mélange de guitares acoustiques et électriques. Beaucoup plus popisant, 'Won't Be Fooled Again' n'en est pas moins très agréable et amène un côté rafraichissant, 'Joe Bonamassa' nous offrant de beaux solos de guitare, puis, 'Just No Getting Over You (Dream Cruise)' ajoute une touche de soul avec des cuivres radieux et des chœurs légers, le solo de Joanne dans la deuxième partie étant particulièrement délicieux. L'émotion monte d'un cran avec 'Fade Away' qui est a été écrit en mémoire de sa mère et dans lequel sa voix nous fait chavirer, l'accompagnement de la guitare acoustique, du piano et du violoncelle créant un écrin mélancolique prenant, puis, retour à du blues en mode R&B avec 'Then There's You' que l'on a une envie terrible d'accompagner en tapant des mains. On retrouve le côté pop avec 'Runaway' qui dégage une sensation de légèreté, puis, la reprise 'Missionary Man' d'Eurythmics' montre un côté plus rock sur un tempo marqué par une section rythmique basse/batterie déterminée, atmosphère que l'on retrouve sur le titre suivant 'Figure It Out' qui met en avant un solo de guitare remarquable de 'Carmen Vandenberg'. La deuxième pause ballade est amenée par le magnifique 'The Leaving Kind' que 'Joanne Shaw Taylor' a co-écrit avec 'Joe Bonamassa' et dans lequel elle nous sort un nouveau solo de guitare magnifique (dommage que le solo finisse en fade-out), puis, l'album se termine par un rythmé 'New Love' dans une joyeuse ambiance entraînante avec des chœurs rayonnants.

En résumé, qu'importe le style, 'Joanne Shaw Taylor' sait nous enchanter avec son chant et sa guitare, et 'Nobodys Fool' montre tout le feeling de cette artiste qui, entourée d'une belle brochette d'instrumentistes talentueux, sort un nouvel album qui devrait plaire, au-delà de ses fans, à un large public grâce à des compositions très accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Joanne Shaw Taylor (Chant, Guitare), Josh Smith (Guitare), Lemar Carter (Batterie), Calvin Turner (Basse), Deron Johnson (Claviers), Tina Guo (Violoncelle), Carmen Vandenberg (Guitare), Joe Bonamassa (Guitare), Danielle De Andrea (Chœurs), Gaby Moreno (Chœurs), Jeff Young (Chœurs), David A. Stewart


Artiste : Michael Bormann's Jaded Hard

Album : Power to Win

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 14-11-2022

Pas facile de s'y retrouver entre 'Michael Bormann's Jaded Hard' et 'Jaded Heart' qui viennent de sortir un nouvel album il y a quelques semaines (voir ici). En fait, c'est finalement assez simple, puisque le sieur 'Michael Bormann' a quitté le navire 'Jaded Heart' il y a maintenant une vingtaine d'années et a participé à différents projets dans le passé ou a sorti des albums solos (voir son dernier album ici). À la suite d'une série de concerts en 2017 durant lesquels il a repris une sorte de best off de 'Jaded Heart' entre 1990 et 2004 et pour le plus grand bonheur des fans de l'époque, il a décidé de réécrire des chansons dans ce style de hard rock mélodique accrocheur et le premier album sous le nom 'Michael Bormann's Jaded Hard' (petit clin d'œil à son ancien groupe) est sorti en 2019 (voir ici) rempli de bons tubes mélodiques entre hard rock et AOR. L'aventure continue donc avec ce nouveau bébé 'Power to Win' et, si vous avez aimé le précédent ou si vous aimez tout simplement un mélange entre ambiances énergiques et d'autres plus mesurées, vous devriez également adhérer à celui-là qui, même s'il n'amène pas de nouveautés, montre que l'Allemand a toujours ce talent pour nous pondre des hymnes mélodiques comme dans les années 90. 12 titres directs ne dépassant pas les 4 minutes (sauf le dernier 'We Must Make A Stand (Duisburg United)' qui frise les 7 minutes et qui voit la participation de musiciens de sa ville natale), voici le menu de 'Power to Win' qui varie les styles en nous faisant voyager avec des parallèles que l'on fait forcément avec les années 90 et les formations de cette époque comme 'Bon Jovi', 'Def Leppard', 'Bonfire', 'Fair Warning' ou encore 'Firehouse'. Dès les deux premiers titres 'Nothing The Photograph' et la chanson titre, on est embarqué pour deux bijoux mélodiques entraînants qui nous font revenir quelques décennies en arrière avec des chœurs à la 'Def Leppard', 'Michael Bormann' étant toujours autant efficace dans son chant. La suite module le propos pour nous offrir un AOR plus mesuré mais tout autant addictif avec le 'Our Sweet Lullaby' et son refrain addictif et le rythmé 'Heaven', qui aurait certainement fait un tube à l'époque de 'Foreigner'. Inutile de faire du titre à titre car l'ensemble est à l'image de ce début d'album avec des hymnes qui viennent se greffer dans la tête immédiatement avec cette alternance entre du hard mélodique et de l'AOR, le tout étant entrecoupé par la ballade sirupeuse 'Just Wanna Fall In Love' qui aurait certainement eu un grand succès dans les années 80. Bref, pas la peine d'en rajouter, au même titre que l'album précédent 'Feels Like Yesterday', 'Michael Bormann' confirme avec 'Power to Win' qu'il a toujours ce talent pour nous offrir de belles mélodies que l'on a envie de reprendre en chœurs, et qui devraient tourner en boucle chez tous les fans de hard rock mélodique et d'AOR...

Interprêtes

Michael Bormann (Chant), Chris Ivo (Claviers, Chœurs), Michael Müller (Batterie), Christoph Baumeister (Basse, Chœurs), Thommy Dahlem (Guitare, Chœurs)


Artiste : Manticore

Album : Elements

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 15-11-2022

Ne faisant pas de bruit sur la toile, les Suédois de 'Manticore', après 'Next Steps : Flight 19' qui voyait la renaissance du groupe en 2019 et qui m'avait fait découvrir cette formation, sortent un nouvel album 'Elements'. 6 titres originaux, c'est le menu de cet album qui débute par l'instrumental 'The Wood' qui nous met tout de suite dans le bain d'un rock mélangeant progressif et symphonique et qui nous ramène aux années 70, certains passages me faisant penser au style de 'Steve Hackett' avec de multiples digressions autour du thème central agrémentées par de remarquables solos de guitare et de claviers. La suite est chantée avec, tout d'abord, la belle ballade 'Open up your Eyes' qui reste ancrée dans les seventies et qui pourrait être un mélange de 'Electric Light Orchestra' pour la mélodie et de 'Barclay James Harvest' pour le côté champêtre, puis, 'New Horizon' poursuit dans cette ambiance bucolique avec cette fois un petit côté soft de 'Led Zeppelin' et bénéficie de très beaux chœurs fournis. Autre belle ballade, 'Rain Is Falling' déroule sur un lent tempo une belle mélodie sur laquelle on s'abandonne complètement, puis, le court 'Nordic Shadows' est un instrumental symphonique sous la forme d'un crescendo avec un très beau solo de guitare slide qui amène un côté mélancolique. La pièce maitresse de l'album qui constitue le titre éponyme de l'album arrive en fin d'album avec ses 10 minutes et nous emmène dans une remarquable saga progressive qui nous fait vagabonder au rythme de lignes mélodiques harmonieuses avec des chœurs à la 'Crosby, Still, Nash & Young'.

En résumé, les Suédois de 'Manticore' restent ancrés dans les années 70 en nous offrant un très bel album rempli de mélodies accrocheuses à écouter calmement le casque sur les oreilles pour décompresser après une rude journée de travail, ce qui devrait plaire à tout un public épris de progressif calme et raffiné nous ramenant aux années 70...

Interprêtes

Goran Holmberg (Chant, Basse, Guitare), Ulf Holmberg (Guitare, Claviers), Jon-Terje Sundberg (Guitare, Chœurs), Per-Åke Saavedra ( Batterie), Kjell Godberg


Artiste : Royal Hunt

Album : Dystopia, Pt. 2

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 16-11-2022

Comme le magnifique dernier album des Danois de 'Royal Hunt' (voir chronique myprogmusic ici), ne faisait pas référence à une première partie, on ne s'attendait pas à s'en remettre une petite léchette, et, puis… nous avons désormais la suite à nous mettre entre les oreilles. Alors, compte tenu du niveau du premier volet, qu'en est-il de cette suite à cette histoire inspirée du roman de 'Ray Bradbury', 'Fahrenheit 451' ? Inutile de vous faire languir, on est au même niveau que le petit frère avec, cerise sur le gâteau, l'expérience des deux années de pandémie qui a permis de le peaufiner et de l'adapter à la réalité, je cite le groupe : " En repensant à la date de sortie de 'Part I' en 2020, on se rend compte de la période folle que nous avons tous traversée ces deux dernières années : qui aurait pu imaginer que notre projet 'Dystopia' refléterait la dure réalité avec tant de détails ? Et la folie est toujours en cours. En tout cas, 'Dystopia, Part II' est encore plus d'actualité que jamais : nous avons suivi le concept général, mais l'avons rempli d'images d'événements actuels afin de le faire résonner chez chaque personne, ayant vécu ces deux dernières années, en regardant la folie se dérouler en temps réel ".

Tout d'abord, il est maintenant nécessaire de prendre l'ensemble des deux parties dans leur ensemble : la preuve, pour débuter et nous replonger directement dans l'histoire, l'introduction 'Midway (Resumption)' est la suite logique du dernier titre du premier album 'Midway (Intermission Ii)' et la distribution met en œuvre un line up avec les mêmes chanteurs invités (et quelle distribution !!). On rentre dans le vif du sujet avec 'Thorn In My Heart', une composition qui vous met en forme toute une journée et qui nous déverse une première mélodie à vous déclencher une extinction de voix à force de hurler le refrain et qui, malgré la longueur de près de 9 minutes, montre tout le talent de cette formation pour nous scotcher du début à la fin sans aucune lassitude. Le duo vocal 'Dc Cooper'/'Mats Leven' nous accompagne sur un épique 'The Key Of Insanity', qui montre un visage mélangeant métal progressif et symphonique, les lignes mélodiques étant toujours très accrocheuses, puis, nous sommes accueilli par des claviers aux sonorités électroniques sur 'Live Another Day' qui prend petit à petit de l'ampleur avec l'arrivée de la basse et des guitares pour nous offrir un magnifique titre avec des alternances d'intensités remarquables amenant ce côté progressif tout en gardant une terrible efficacité mélodique, le genre de composition qui frise les 10 minutes mais, qui malgré cette longueur, nous garde en haleine du début à la fin grâce à des arrangements vocaux et instrumentaux recherchés. Suit le court instrumental 'Live Another Day' qui met en avant une section rythmique entraînante et des claviers et guitare qui se renvoient la balle dans un joute sonore admirable, puis, 'One More Shot', c'est avec les anciens chanteurs de 'Royal Hunt', 'Henrik Brockmann' et 'Mark Boals' que nous continuons notre aventure symphonico-progressive dans une nouvelle saga entraînante à la mélodie addictive qui va se figer directement au plus profond de notre cerveau et qui met automatiquement en marche la machine à headbanguer dans le refrain. On arrive au long développement 'Scream of Anger' qui vaut à lui tout seul l'achat de cet album et qui mélange rock et métal progressif inventif en nous embarquant pour 14 minutes dans un labyrinthe sonore remarquable fait d'alternances d'ambiances, les arrangements instrumentaux étant toujours très recherchés et laissant une bonne place aux solos de guitare majestueux de 'Jonas Larsen'. Et pour se reposer de ce titre pharaonique, 'Left in the Wind' arrive à point nommé pour nous distiller une très belle power ballade qui déroule des lignes mélodiques mémorables avant de clore ce deuxième volet de 'Dystopia' avec le court et épique instrumental orchestral 'Resurrection F451' qui donne une envie irrésistible de represser sur la touche play.

En résumé, comme vous l'aurez compris, le petit frère de 'Dystopia' a les même atouts que le grand frère et les Danois de 'Royal Hunt' nous sortent encore un album admirable qui en fait au final un double CD pour près de deux heures de progressif avec des mélodies imparables ce qui fait que l'ensemble devrait rejoindre la discothèque idéale de tout amatrice et de tout amateur de métal progressif au même titre que les grandes productions d'Arjen Lucassen' avec, entre autres, son projet 'Ayreon', ou les albums de 'Tobias Sammet' avec son projet 'Avantasia' (voir le dernier album ici) ou encore l'opéra métal 'The Astonishing' de 'Dream Theater'...

Interprêtes

Andre Andersen (Basse, Claviers), Andreas ‘habo’ Johansson (Batterie), Andreas Passmark (Basse), Dc Cooper (Chant), Jonas Larsen (Guitare) + Invité : Alexandra Andersen (Chant), Henrik Brockmann (Chant), Kenny Lubcke (Chant), Mark Boals (Chant), Mats Leven (Chant)


Artiste : MindAhead

Album : 6119, Pt. 1

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 17-11-2022

Décidément, en ce moment, de très bons albums de métal progressif sortent, car en même temps que les Danois de 'Royal Hunt', ce sont les Italiens de 'MindAhead' qui reviennent avec un deuxième enregistrement studio, '6119, Pt. 1', qui est également un album qui devrait être suivi d'une deuxième partie, l'ensemble racontant l'histoire, je cite le groupe : " de 6119, le personnage principal, à travers un voyage surréaliste et onirique, toujours en équilibre entre l'espace physique et le domaine de l'esprit. Pris au piège dans ce kaléidoscope onirique, il procède sans se soucier des conséquences, espérant trouver à la fin du voyage (la "Part II", actuellement en production) la raison pour laquelle tout cela lui arrive ". Musicalement, les références que j'avais utilisées pour 'Royal Hunt' ('Ayreon', 'Avantasia' et 'Dream Theater') peuvent encore être élargies car les Italiens sont influencés par différents styles de progressif et mélangent rock et métal sous toutes leur formes.

Au programme de cet opus, ce sont 9 compositions pour près d'une heure d'écoute comprenant deux long développements qui nous sont offerts et tout commence, comme souvent dans ce style, par une introduction instrumentale avec 'Prologue' qui plante le décor de cette histoire surréaliste avec différents bruitages et extrait sonores, puis, 'Burning Horizon' déboule avec une introduction musclée, la batterie déversant un rythmique impétueuse qui alterne ensuite différentes intensités avec un très beau break en milieu de titre, le duo vocal 'Kyo Calati'/'Sandro Macelloni' nous faisant une première prestation vocale admirable, leur voix s'imbriquant parfaitement. Placé assez tôt, le long développement 'Dancing in the Desert' est le plat de résistance de l'album qui nous embarque dans une saga progressive en débutant par un dialogue avec des voix trafiqués et qui poursuit dans une ambiance mélangeant sonorités orientales et occidentales avec une mélodie accrocheuse agrémentée de multiples changements d'atmosphères, mettant tantôt en avant du métal musclé et tantôt adoucissant le propos dans des passages beaucoup plus calmes (magnifique section à 6.20 avec des chœurs vaporeux magnifiques). La suite montre également la même variété à l'intérieur même des compositions avec 'What You Are' et ses sections très contrastées, la construction offrant de multiples ruptures mettant en avant le très beau chant de 'Kyo Calati' qui a ce don pour adapter sa voix en fonction de l'intensité du moment et qui tranche avec les growls rageurs de 'Sandro Macelloni'. Place à la ballade de l'album 'The Last Tide', introduite par une narration aux sonorités trafiquées, et qui dans une ambiance épurée, met de nouveau en avant le duo vocal qui cette fois nous transmet une émotion extraordinaire, puis, 'Beautiful Mistake' est certainement le titre le plus extrême dans la première moitié du titre avec une section rythmique en changement permanent et un mixte de chant clair et de growls, la partie centrale nous offrant un magnifique solo de guitare assez décalé par rapport au début, et la fin du titre mettant en avant une mélodie addictive dans un remarquable crescendo. Petit break épuré au piano avec 'Innocence' qui flirte avec de l'Erik Satie' et qui, comme vous vous l'imaginez, compte tenu du parallèle, offre une rupture totale avec ce qui précède, puis, place à la suite 'At The Gate Of Night', en trois parties très éloignées les unes des autres : tout d'abord, 'The Old Poet' et 'At The Gates' nous embarquent dans un titre mélodique dans lequel la section vocale est encore mise en avant dans des sections alternant douceur et puissance, le chant de 'Sandro Macelloni' dégageant la même émotion que pourrait le faire des chanteurs comme 'Tommy Karevik' avec 'Kamelot' ou 'Georg Neuhauser' de 'Serenity', puis rupture totale pour la troisième partie 'Lost in the Loop' qui est un instrumental à la guitare classique qui termine l'album sur une note acoustique agrémentée par un violoncelle mélancolique.

En résumé, les Italiens de 'MindAhead' sortent un magnifique album de métal progressif qui contient tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce style et si vous aimez les grands écarts comme je les aime avec par exemple du métal bien trempé suivi d'un acoustique de guitare, vous êtes au bon endroit et vous devriez adhérez à cette première partie de cet histoire de '6119'...

Interprêtes

Kyo Calati (Chant), Sandro Macelloni (Chant, Claviers, Chœurs), Matteo Prandini (Basse), Matteo Ferrigno (Batterie), Guido Scibetta (Guitare)


Artiste : Joe Lynn Turner

Album : Belly Of The Beast

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 18-11-2022

Encore un jeune homme qui se porte à merveille, j'ai nommé le chanteur 'Joe Lynn Turner' qui, à 71 ans, a tourné avec pas mal de formations dont 'Rainbow' et 'Deep Purple' et qui ressort un nouvel album solo 'Belly Of The Beast', son dernier enregistrement studio sous son nom, 'Second Hand Life' datant déjà de 2007. En fait, lorsque je dis " solo ", les deux noms de 'Joe Lynn Turner' et 'Peter Tägtgren' ('Hypocrisy', 'Pain') pourraient apparaître sur la pochette car, on sent le travail du Suédois sur l'ensemble de cette galette qui, contrairement à ce que l'on est en droit d'attendre de 'Joe Lynn Turner', du hard rock classique nous ramenant aux années 70, est une sorte de judicieux mélange entre des racines de hard rock et des sonorités beaucoup plus modernes amenées par les influences plus extrêmes de 'Peter Tägtgren', montrant que le septuagénaire, c'est le moins que l'on puisse dire, a encore de très beaux restes. On embarque donc dans une sorte de melting-pot fusionnant les influences des deux protagonistes avec, tout d'abord, des titres explosifs à la 'Pain', comme le titre éponyme (voir la vidéo ci-dessus), 'Rise Up', 'Tears OF Blood', 'Don't Fear The Dark' ou encore 'Fallen World'. D'autres compositions viennent s'intercaler dans des rythmiques mid-tempo, dans un hard rock plus classique, sur lesquels 'Joe Lynn Turner' montre également tout son talent avec le magnifique 'Black Sun', 'Tortured Soul' (voir la vidéo ici), 'Desire', sans oublier le bijou mélodique 'Living The Dream', plus enlevé mais restant très classique des années 70/80. Et pour les plus de cinquante ans, l'Américain n'a pas oublié de placer deux belles ballades pour se reposer après toute l'énergie déployée, avec, tout d'abord, 'Dark Night Of The Soul' en milieu d'album et pour finir 'Requiem' qui, comme son nom l'indique, est forcément plus sombre mais qui est un vrai bijou mélodique, avec des chœurs magnifiques.

En résumé, dans le série des albums " c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ", ce nouvel album de 'Joe Lynn Turner', 'Belly Of The Beast' vient directement s'y rajouter et, cerise sur le gâteau, l'apport du Suédois 'Peter Tägtgren' a permis d'amener une plus grande modernité et un son plus heavy, forçant l'Américain a adapter son chant en nous montrant qu'il est encore une des références incontournables en hard rock...

Interprêtes

Joe Lynn Turner (Chant), Peter Tägtgren (Guitare, Basse, Batterie, Claviers)


Artiste : Flamborough Head

Album : Jumping The Milestone

Date de Sortie : 03-11-2022

Ajouté le : 19-11-2022

Les Néerlandais de 'Flamborough Head' sortaient régulièrement des albums dans les années 2000 et je me rappelle leur premier album 'Unspoken Whisper' en 1998 qui, à l'époque, était devenu une de mes références en matière de rock progressif symphonique, puis les années ont passé et le dernier album 'Lost In Time' datant déjà de 2013, je n'attendais plus de nouvel enregistrement studio. Et puis, il y a quelques semaines, la nouvelle d'un nouvel opus a ravivé ces bons souvenirs d'écoute et, c'est fait, 'Jumping The Milestone' est désormais disponible pour le plus grand bonheur des fans historiques. Le dernier line up a évolué puisque c'est désormais 'Hans Spitzen' qui officie en tant que guitariste et 'Eddie Mulder' a pris la place de bassiste. On retrouve le style caractéristique qui perpétue un rock progressif avec des lignes mélodiques harmonieuses, 'Margriet Boomsma' amenant un chant délicat complètement en phase avec les ambiances raffinées déployées.

D'entrée, le long développement 'The Garden Shed' nous emmène dans un beau voyage progressif paisible et reposant dans lequel on est accompagné par la divine flûte et le chant mélodieux de 'Margriet Boomsma' et qui présente de belles sections instrumentales fournies, notamment avec ce premier solo de guitare à la 'Steve Hackett' de 'Hans Spitzen' qui vient nous chatouiller délicatement les oreilles. On poursuit dans cette ambiance délicate avec 'Tomorrow Is Another Day' et son thème mélodique complètement addictif qui me fait penser à la formation 'Karnataka' (qui a arrêté de produire des albums en 2015, 'Ian Jones' se lançant dans de nouveaux projets), le chant de 'Margriet Boomsma' se rapprochant de celui de 'Hayley Griffiths' (qui sortira un album solo début 2023). Avec 'Start Of A Nightmare', on revient quelques décennies en arrière avec cette sensation d'un mélange entre du 'Focus' et du 'Renaissance' qui dégageaient un sentiment d'insouciance joyeuse, les interventions à la guitare classique étant tout simplement superbes. Malgré des durées relativement longue des compositions, on est complètement captivé par tous cette ambiance positive et 'Fear Of Failure' qui suit, en est encore un exemple parfait avec de nouvelles lignes mélodiques sur lesquelles on s'abandonne complètement, le thème principal revenant plusieurs fois sous différentes formes, étant un pur régal. Suit 'Walls Of Words' qui débute de manière plus énergique avec une mélodie entraînante, 'Margriet Boomsma' nous gratifiant d'une belle prestation vocale dans une joyeuse ambiance, puis, la deuxième partie ralentit le tempo pour un passage magnifique emmené par la guitare de 'Hans Spitzen', les claviers d'Edo Spanninga' et la flûte de 'Margriet Boomsma' qui nous bercent délicatement, le final revenant au thème enjoué du départ. Et pour finir en beauté, la chanson titre de plus de 12 minutes nous embarque dans une ballade typique d'un progressif subtil et raffiné avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce style, l'ensemble laissant place à de longues sections instrumentales splendides, entrecoupées par le chant doux et délicat de 'Margriet Boomsma'.

En résumé, les Néerlandais de 'Flamborough Head' se rappellent à notre bon souvenir pour nous sortir un magnifique album qui confirme tout le talent de cette formation qui continue de nous distiller un progressif subtil et mélodieux qui s'accorde parfaitement à la fin du poème 'Spleen et Idéal' de 'Charles Beaudelaire' : " Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.". A déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Margriet Boomsma (Chant, Flûte), Edo Spanninga (Claviers), Koen Roozen (Batterie), Hans Spitzen (Guitare), Eddie Mulder (Basse)


Artiste : Devin Townsend

Album : Lightwork

Date de Sortie : 04-11-2022

Ajouté le : 20-11-2022

Si vous lisez les chroniques de myprogmusic, vous savez que j'adore les grands écarts musicaux, comme, passer du chanteur de hard rock 'Joe Lynn Turner' il y a deux jours, au rock progressif calme et raffiné de 'Flamborough Head' hier. Mais là, avec 'Devin Townsend', les grands écarts sont quelque chose de naturel dans sa production et, à chaque sortie, on ne sait pas trop ce qui va nous tomber sur la tête. Les deux dernière offrandes de 2021 sorties en même temps 'Snuggles' et 'The Puzzle' étaient, le moins que l'on puisse dire, difficiles d'accès et, l'album précédent, 'Empath', m'avait légèrement dérouté à l'époque par sa diversité étonnante embrassant des styles très éloignés les uns des autres mais qui imageait bien le compositeur toujours à la recherche de nouvelles créations musicales. Eh Bien, pour 'Lightwork', c'est encore une surprise totale, puisque 'Devin Townsend' prend le contre-pied de ses précédentes productions pour nous offrir un album plus conventionnel et d'une accessibilité beaucoup plus immédiate.

Tout d'abord, à l'écoute de l'entame de l'album avec 'Moonpeople' (voir la vidéo ci-dessus), on se dit qu'il a complètement métamorphosé sa voix avec un registre presque féminin et ce premier titre dans une ambiance électro/pop offre une première mélodie qui vient directement se greffer dans la tête, puis, 'Lightworker' (voir la vidéo ici) rajoute des lignes mélodiques accrocheuses dans une sorte de ritournelle et dans une ambiance prenante. Suit 'Equinox' qui poursuit dans cette voie en nous faisant remonter à la pop des années 80 de manière légèrement plus musclée, le chant de Devin alternant douceur et rage. Avec 'Call of the Void' (voir la vidéo ici), on reste dans les années 80 avec une ambiance à la 'Alan Parsons Project', puis, 'Heartbreaker' (voir la vidéo ici) est plus énergique avec des riffs de guitare électrique plus appuyés, et montre un visage plus recherché avec, par exemple, l'utilisation de chœurs féminins au milieu d'un section plus tourmentée. Suit 'Dimensions' qui, dans une atmosphère d'urgence, nous délivre une composition proche du métal industriel dans une rythmique soutenue, puis, changement de décor avec 'Celestial Signals' qui nous offre de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses et entraînantes soutenues par des arrangements remarquables amenant une amplitude sonore considérable. On poursuit avec un 'Heavy Burden' étonnant qui, sur un tempo bien rythmé, déroule une mélodie extravagante intégrant des chœurs d'enfants et des voix trafiquées, puis, 'Vacation' porte bien son nom et nous embarque pour un voyage au soleil au rythme d'un mélodie popisante chaleureuse. Et c'est avec les 10 minutes de 'Children of God' que l'album se termine avec de remarquables harmonies vocales et une section rythmique incisive, le titre se terminant en décrescendo assez tôt suivi de bruitages de bord de mer. A noter que la version deluxe propose d'autres titres certainement plus recherchés même si 'Hope is in the World' avec ses lignes mélodiques accrocheuses, la ballade 'Sober' et les chansons 'Yogi', 'Boogus' et 'Carry Me Home' sont assez immédiats : on peut citer les musclés 'Starchasm, Pt. 2' et 'Factions' et 'Precious Sardine' avec des arrangements instrumentaux et vocaux qui relèvent plus de l'expérimentation sonore, 'Children of Dog' étant une version plus courte de 'Children of God' du premier CD.

En résumé, bien que l'on n'ait pas l'habitude d'entendre 'Devin Townsend' dans un registre autant accessible, 'Lightwork' est un album très agréable à écouter et, même si certains fans seront forcément déçus, l'Anglais montre qu'accessibilité ne rime pas forcément avec non-qualité car l'ensemble est finalement assez cohérent et permettra peut-être à un certain public de découvrir cet artiste atypique à qui on a collé une étiquette de métal progressif du à ces premiers albums alors que son univers est beaucoup plus vaste...

Interprêtes

Devin Townsend (Chant, Basse, Guitare, Claviers), Darby Todd (Batterie)


Artiste : Galahad

Album : The Last Great Adventurer

Date de Sortie : 07-11-2022

Ajouté le : 21-11-2022

Les Anglais de 'Galahad' sont de retour avec un nouvel enregistrement studio 'The Last Great Adventurer' qui est sorti en Septembre 2022 mais qui vient de faire son apparition tardivement sur les plates formes de streaming. Après les reprises en acoustique 'Quiet Storm' en 2017 et 'Seas Of Changes' en 2018 (qui n'est toujours pas disponible sur spotify) qui était un long développement de 42 minutes, les deux compères 'Stuart Nicholson' et 'Dean Baker' se sont attelés à leur projet 'Galahad Electric Company', avec à la clé deux albums, 'When the Battle Is Over' en 2020 et 'Soul Therapy' en 2021.

L'album se compose de sept titres dont les deux derniers sont présentés en titres bonus, 'Another Life Not Lived' étant un nouvel enregistrement d'une chanson écrite par 'Neil Pepper' (décédé en 2012 d'un cancer) et par 'Stuart Nicholson'. Et tout commence par un 'Alive' énergique qui, comme son nom l'indique, montre que 'Galahad' n'a jamais été en meilleure forme en nous offrant une première mélodie accrocheuse sans oublier le côté progressif avec un très beau break instrumental en milieu de titre enjolivé par 'Lee Abraham' qui nous régale avec son jeu de guitare acoustique, le titre reprenant petit à petit de la vigueur pour un très beau solo de claviers de 'Dean Baker' et 'Lee Abraham' rajoutant à la suite, cette fois, un solo magistral de guitare électrique. Avec 'Omega Light', le propos est beaucoup plus apaisant avec une première partie instrumentale atmosphérique qui nous emmène dans un beau voyage reposant avec des nappes de claviers aériens et qui monte tout doucement en mettant en avant la section rythmique du nouveau bassiste 'Mark Spencer' et du batteur 'Spenczer Luckman' pour une partie chantée me rappelant les ambiances de 'Barclay James Harvest' avec le doux chant de 'Stuart Nicholson', puis le dernier tiers accélère le rythme pour mettre en avant les claviers de 'Dean Baker', le final revenant au tempo rythmé du thème de départ. Place à 'Blood Skin and Bone' qui est en fait une composition écrite par le trio 'Dean Baker', 'Stu Nicholson' et la chanteuse de métal symphonique 'Koburg' et qui était à l'origine destinée à cette dernière. Le titre montre un visage moderne avec une introduction avec des effets électro et qui se poursuit dans une ambiance énergique aux sonorités orientales, la deuxième partie offrant un solo de guitare remarquable de 'Lee Abraham' et une cassure sonore dans laquelle 'Stuart Nicholson' nous offre une très belle prestation vocale. On change de registre avec 'Enclosure 1764' qui déroule un lent tempo sur une magnifique mélodie épique avec de très beaux chœurs, le titre étant basé sur le poème du 18ème siècle 'The Goose and the Common', puis, place au long développement de la chanson titre qui est un hommage au père de 'Stuart Nicholson' qui était un alpiniste qui a escaladé avec succès les deux plus hauts sommets des Alpes autrichiennes, le Gross Glockner et le Wildspitz. On embarque pour un titre de rock progressif inventif avec une mélodie prenante qui revient à plusieurs reprises et dont la deuxième partie déploie une section instrumentale brodant autour d'un thème musical répétitif emmené par le bassiste 'Mark Spencer', le final nous offrant une ambiance tamisée de piano bar avec un saxophone mélancolique et un chant rempli d'une belle émotion de 'Stuart Nicholson'. Les deux derniers titres, présentés comme des bonus terminent de très belle manière cet album avec, tout d'abord, 'Normality of Distance' qui est un très beau titre mélancolique mettant de nouveau en avant le chant touchant de 'Stuart Nicholson', puis, 'Another Life Not Lived' est tout autant émouvant et raconte l'histoire d'une famille qui a perdu son fils mort prématurant d'une leucémie; le lent tempo déroule une mélodie poignante avec un final qui vous donne la chair de poule, tout d'abord avec des chœurs saisissants, puis avec le chant épuré et bouleversant de 'Stuart Nicholson'.

En résumé, les Anglais de 'Galahad' nous offrent un magnifique album varié qui fusionne de belles mélodies avec de beaux moments d'émotion et 'The Last Great Adventurer' devrait rejoindre la discothèque idéale d'un public aimant un rock progressif avec de longs développements que l'on apprivoise petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Stuart Nicholson (Chant), Dean Baker (Claviers), Lee Abraham (Guitare), Mark Spencer (Basse, Choeurs, Triangle), Spencer Luckman (Batterie)


Artiste : Epica

Album : The Alchemy Project

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 22-11-2022

Il y a une dizaine d'années, le magnifique DVD 'Retrospect' (près de 3 heures de concert !) enregistré en 2013 à Eindhoven par le groupe 'Epica' pour leur 10 ans de carrière sortait et les Néerlandais fêtent donc en 2022 leurs 20 ans de carrière. Les deux dernières années ont été bien remplies pour cette formation de métal symphonique car, après la sortie de leur nouvel album 'Omega' début 2021, comme ils ont été privés de tournée en 2021 pour les raison que l'on sait, ils ont enregistré un 'live en streaming d'Omega' sorti en DVD et Blu-Ray, puis sont sortis deux autres lives avec 'Live At Paradiso' de 2006 qui n'avait jamais fait l'objet d'un DVD/Blu-ray et réédité le live 'We Will Take You With Us' de 2004 (voir la chronique de myprogmusic ici). Et, comme ils l'avaient fait pour les 10 ans de carrière, ils ont organisé un show impressionnant à Tilburg le 3 septembre 2022 avec de nombreux invités qui a été suivi de la retransmission en streaming pendant trois jours pour tous les fans n'étant pas présents au concert.

Et pour couronner le tout, voici un nouvel EP qui vient de voir le jour avec 'The Alchemy Project' qui est, comme son nom l'indique, le résultat d'une alchimie parfaite entre différents styles de métal, tout cela étant bien entendu enrobé d'ingrédients "made in Epica", de nombreux invités étant conviés pour participer à la fête. On retrouve en vrac, les death-symphonic métaleux de 'Fleshgod Apocalypse' dans le grandiose 'The Great Tribulation', puis, changement de décor avec un bien plus sage 'Wake The World' avec le claviériste d'Uriah Heep', 'Phil Lanzon' et le chanteur de 'Kamelot' qui partage le micro avec 'Simone Simons'. Quant à la berceuse 'The Final Lullaby', elle n'en a que le nom et met en avant le rock énergique et déjanté du groupe Norvégien 'Shinning' dans une composition rapide et puissante. Et pour la power ballade de l'EP, 'Epica' a fait appel à deux chanteuses qui continuent chacune à leur manière une carrière solo remarquable, j'ai nommé l'ancienne chanteuse de 'Delain', 'Charlotte Wessels' et la danoise 'Amalie Bruun' plus connue sous le nom de 'Myrkur' et qui forment un très beau trio vocal avec 'Simone Simons'. Avec 'Death Is Not The End', retour aux growls et au métal symphonique d'Epica' avec des chœurs grandioses qui viennent s'intercaler entre les growls de 'Mark Jensen' et le chant rageur de 'Björn "Speed" Strid', puis 'Human Devastation' est un titre assez court dans un style thrash/death, certainement le titre le plus brutal que n'ait jamais fait 'Epica' et qui n'est pas forcément ma tasse de thé, l'album se terminant par 'The Miner' qui revient à de l'Epica' plus classique avec une mélodie accrocheuse et avec, cette fois, les growls de Asim Searah ('Damnation Plan') et de Niilo Sevänen ('Insomnium'), et la participation du batteur 'Roel Van Helden de 'Powerwolf' (qui sortent le même jour l'album 'Missa Cantorem II' qui est une reprise par différents chanteurs de métal de leur dernier album 'Call Of The Wild').

En résumé, les Néerlandais d'Epica' nous offrent peut être l'album le plus varié de leur carrière en explorant une large palette du métal, 'Mark Jansen' mélangeant différentes influences allant d'un métal symphonique grandiose à du métal extrême en passant par du heavy métal plus classique, et 'The Alchemy Project' marque de belle manière les 20 premières années de cette formation qui a tous les atouts pour continuer à nous régaler une décennie de plus...

Interprêtes

Simone Simons (Chant), Mark Jansen (Chant, Guitare), Isaac Delahaye (Guitare), Coen Janssen (Claviers), Rob Van Der Loo (Basse), Ariën Van Weesenbeek (Batterie) + Invités : Asim Searah (Chant, Guitare), Björn ‘speed’ Strid (Chant), Charlotte Wessels (Chant), Myrkur (Chant), Sven de Caluwé (Chant), Tommy Karevik (Chant), Frank Schiphorst (Guitare), Henri Sattler (Chant, Guitare), Niilo Sevänen (Chant, Guitare), Phil Lanzon (Claviers), Roel Van Helden (Batterie), Fleshgod Apocalypse


Artiste : Oak

Album : The Quiet Rebellion of Compromise

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 23-11-2022

J'avais découvert 'Oak' avec la réédition de l'album 'Lighthouse' en 2016 et 2018 avait vu la sortie d'un deuxième enregistrement studio, 'False Memory Archive' dans lequel ils avaient invité leur compatriote 'Bjørn Riis'. Quatre années ont passé et les Norvégiens viennent de publier un nouvel opus 'The Quiet Rebellion of Compromise'. Dans un rock progressif inventif et recherché, ils nous offrent sept compositions qui montrent une légère évolution dans leur style, certains titres amenant une énergie supplémentaire par rapport aux premiers albums, l'ensemble gardant une belle mélancolie amenée par des lignes mélodiques accessibles ce qui se combine très bien avec le thème assez sombre et pas forcément simple à développer, tournant autour de la santé psychiatrique et notamment du suicide.

Nous sommes accueillis par le dynamique 'Highest Tower, Deepest Well' qui nous emmène dans un voyage progressif intense débutant calmement et qui prend de l'ampleur à certains endroits grâce à une section rythmique alternant différentes intensités, les lignes mélodiques du refrain venant s'ancrer immédiatement dans la tête. Plus mesuré, 'Quiet Rebellion' nous offre une mélodie mélancolique mémorable dans laquelle le piano et la guitare s'invitent en s'intégrant parfaitement dans l'ensemble et sur laquelle 'Simen Valldal Johannessen' amène une belle sensibilité dans son chant. En alternance, 'Dreamless Stop' reprend de la vigueur pour une composition alternant des passages intensifs et d'autres beaucoup plus nonchalants amenés par un saxophone, la deuxième partie développant une section bien rythmée donnant une irrésistible envie de taper du pied avec un final en décrescendo remarquable. Place à la douceur de 'Sunday 8 AM' qui déroule dans une première partie un lent tempo avec des roulements de batterie accompagnant le chant mélancolique de 'Simen Valldal Johannessen' et qui accélère le rythme dans le dernier tiers pour nous offrir une belle section instrumentale enjolivée de nouveau par un saxophone cette fois plus fougueux. On retrouve sur 'Demagogue Communion' ces alternances d'intensités sur une mélodie qui chemine langoureusement accompagnée par le chant émouvant de 'Simen Valldal Johannessen' et par des voix célestes amenant un côté aérien. Place à la chanson titre de près de 14 minutes qui amène des sonorités plus modernes et qui est plus difficile d'accès avec une construction plus recherchée mais qui se dévoile petit à petit, écoute après écoute, avec son lent tempo qui nous embarque dans un très beau voyage assez sombre mais rempli d'émotion, mélangeant remarquablement différents univers musicaux allant d'un progressif classique nous faisant remonter aux années 70 à du progressif beaucoup plus contemporain allant jusqu'à flirter avec du métal, les growls finaux attestant de cette diversité de style. 'Guest of Honour' termine ce remarquable album avec une ballade mélancolique qui offre une mélodie accrocheuse montrant le côté plus classique du progressif déployé par 'Oak'.

En résumé, les Norvégiens d'Oak' sortent un album très varié et novateur qui fusionne différentes époques de progressif et qui, comme tout album riche et dense de ce type, demande plusieurs écoutes pour bien s'en imprégner ce qui, finalement, montre tout le talent de ce groupe qui a réussi en quelques albums à prendre une place de plus en plus importante dans le monde du rock progressif...

Interprêtes

Simen Valldal Johannessen (Chant, Claviers), Stephan Hvinden (Guitare), Øystein Sootholtet (Basse), Sigbjørn Reiakvam (Batterie)


Artiste : Canvas

Album : Darkness

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 25-11-2022

'Canvas' est un groupe de rock Suédois influencé par différents courants, notamment progressif, symphonique et atmosphérique, l'ensemble étant construit autour de lignes mélodiques accrocheuses qui permettent une accessibilité assez immédiate. Après un premier EP en 2020 (voir ici), ils viennent de sortir leur premier LP, 'Darkness', qui nous fait découvrir leur univers musical. Mené par le guitariste 'Sören Cederberg' qui a travaillé avec des grands noms du progressif comme 'Hasse Fröberg' ('The Flower Kings', 'Hasse Fröberg Musical Companion') ou ' Rikard Zander' de la formation 'Evergrey'.

'Darkest before the dawn' débute cet album dans un style pouvant rappeler 'Genesis' pour les références les plus anciennes mais également des formations plus récente comme 'Arena' qui viennent de ressortir un très bel album pas encore disponible en streaming, et qui nous délivre une première mélodie mémorable dans une construction couplet/refrain, 'Jacob Runhamn' nous faisant un première prestation vocale remarquable du niveau des chanteurs d'Arena', l'ancien 'Paul Manzi' et le nouveau 'Damian Wilson' et l'ensemble intégrant quelques touches de progressif avec, notamment, une introduction instrumentale de plus d'une minute et un final également instrumental plus court. On poursuit avec 'When I'm alone' qui offre de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses sur une rythmique entraînante, puis, le single 'Fields on fire' continue avec des sonorités de claviers nous faisant remonter quelques décennies en arrière dans un style flirtant avec de l'AOR. Suit le court instrumental atmosphérique 'Fading light' qui sert d'introduction à 'Intensity of black' et qui nous emmène dans un titre mélangeant des arrangements symphoniques avec du rock mélodique sur un tempo entraînant, le court solo de guitare dans la deuxième partie du titre étant remarquable. Place à 'So many tears' et sa rythmique addictive qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied et qui met une nouvelle fois en avant le chant expressif de 'Jacob Runhamn' et l'album se termine de très belle manière par un remix de 'It's called life' qui faisait partie du premier EP et qui nous ramène aux atmosphères d'Arena' dans un style certainement plus direct mais qui ajoute quelques touches de progressif, l'accessibilité immédiate étant toujours de mise grâce à des nouvelles lignes mélodiques mémorables et qui nous offre une belle succession de solos de guitare et de claviers en milieu de titre.

En résumé, les Suédois de 'Canvas' sortent un premier album remarquable offrant des lignes mélodiques toujours très accrocheuses auxquelles ils ajoutent quelques pincées de progressif et de symphonique et, 'Darkness' devrait plaire à un large public aimant un rock mélodique direct et accessible dès la première écoute...

Interprêtes

Jacob Runhamn (Chant), Sören Cederberg (Guitare), Fredrik Lemoine (Claviers), Geir Jordfald (Basse), Johan Persson (Batterie)


Artiste : Tigersclaw

Album : Titan's Dawn

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 26-11-2022

J'avais découvert la formation de métal symphonique Russo-Allemande 'Tigetsclaw' avec leur premier album 'Princess of the Dark' en 2017 qui m'avait fait une très bonne impression. Depuis, ils ont ressorti l'enregistrement studio 'Force Of Destiny' en 2019 qui poursuivait dans la voie du premier album et, avec les années COVID, le nouvel album 'Titan's Dawn' prévu initialement en 2021, sort enfin en cette fin d'année 2022.

Fort de 13 compositions pour une heure pile d'écoute, c'est le menu de ce nouveau bébé qui débute par la chanson titre qui avait fait l'objet d'un single en Juin et qui délivre un premier mid-tempo démarrant assez tranquillement et qui prend de l'ampleur assez rapidement avec des riffs de guitare saturés soutenus par une section rythmique musclée, puis, 'Heart on Fire' poursuit dans une ambiance métal/folk débutant avec une mélodie flirtant avec du néo-classique et qui montre un visage beaucoup plus remuant après deux minutes. On retrouve cette alternance de tempo dans le titre suivant qui, comme son titre l'indique, 'Paganini Variations', est calqué sur les lignes mélodiques, respectivement de 'Caprice no. 5' et de 'Caprice no. 24' de 'Niccolo Paganini', et qui, entre ces deux sections rapides incorpore le magnifique deuxième mouvement mélancolique en la majeur de la 'Grande Sonate'. On revient à du métal symphonique épique à grand renfort d'instrumentions classiques dans 'Wrath of Gods' avec de multiples temps forts et faibles remarquables, puis, 'Anguished Cry' débute calmement et prend de l'ampleur ensuite avec une rythmique entraînante. Ce qui suit continue dans cette voie en alternant des atmosphères variées : dans un style énergique et entraînant, les 'Joan of Arc', 'Elysium' et 'Fight' affichent un visage intense et 'Tigersclaw' montre également qu'ils savent nous offrir des mid-tempos à la rythmique bien trempée comme 'Kill or Die' avec son accélération en fin de titre dans laquelle les vocalises d'Elena Minina' sont magnifiques ou 'Arabia' et son côté arabisant ou encore 'Till Kingdom Come' et son tempo addictif. Les moments plus calmes ne sont pas oubliés avec la power ballade 'Cry in Silence' et 'Nightfall' qui clôture l'album de très belle manière dans une ambiance plus épurée.

En résumé, le trio de 'Tigersclaw', emmené par une chanteuse très talentueuse, poursuit son chemin en nous délivrant un album de qualité dans un métal symphonique assez classique avec des mélodies accrocheuses que l'on s'approprie assez rapidement et 'Titan's Dawn' devrait plaire à tout un public aimant des formations comme 'Lunarian', 'Deep Sun', 'Glasya', 'Xiphea' ou encore 'Last Days Of Eden', pour ne citer que des chroniques récentes de myprogmusic...

Interprêtes

Elena Minina (Chant), Alexander Baier (Guitare, Piano, Bass, Claviers), Ralf Neumann (Batterie)


Artiste : Layla Zoe, Henrik Freischlader

Album : The World Could Change

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 27-11-2022

'Leyla Zoe' nous avait offert, Il y a un peu moins de deux ans, le très bel album 'Nowhere Left to Go' et cette fin 2022 voit la sortie d'un nouvel enregistrement studio qui est une collaboration entre la chanteuse Canadienne et le producteur et guitariste 'Henrik Freischlader', les deux artistes ayant déjà sorti un album ensemble en 2013, 'The Lily'. On retrouve donc Layla dans 12 nouvelles compositions qui fleurent bon un blues/rock authentique avec des ambiances variées, passant d'un énergique 'Honey Pie' dans laquelle elle montre encore une fois son talent vocal extraordinaire à un sensuel et tranquille 'Praying Kind' dans lequel elle nous berce avec un chant cette fois très mélodieux. L'alternance entre différents registres se poursuit ensuite avec la chanson titre dans une ambiance mélancolique sur laquelle Layla fait des merveilles, puis 'The Man Behind the Curtain' revient à un blues/rock torride, tandis que des titres comme 'Brother' ou 'Baby Bird' sont remplis d'une tendresse touchante. On sent une réelle complicité entre la Canadienne entre 'Henrik Freischlader', ce dernier ayant composé des musiques sur mesure pour 'Layla Zoe' et il a également un réel talent pour nous offrir des solos de guitares remarquables que ce soit dans des titres énergiques comme 'Watch What You’re Doing' ou 'The Truth Song' mais aussi dans des ambiances beaucoup plus tranquilles comme ces beaux solos plein de sensualité dans 'We’re All the Same' ou dans 'Baby Bird'. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce beau duo accompagné à l'orgue par 'Moritz Fuhrhop' nous embarque dans une très beau voyage musical et montre tout le talent vocal extraordinaire de 'Layla Zoe' qui sait transmettre de réelles émotions et qui nous enchante une fois de plus avec ce 'The World Could Change'...

Interprêtes

Layla Zoe (Chant, Chœurs), Henrik Freischlader (Tous les instruments), Moritz Fuhrhop (Orgue)


Artiste : Elane

Album : Blackvale

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 24-11-2022

Je vous avais présenté les Allemands d'Elane avec leur EP 'More Stars' sorti fin 2016 qui a été suivi de l'album 'Arcane 2' qui faisait suite à 'Arcane' de 2009. Depuis, 2019 a vu la sortie de la bande son du jeu 'Legends of Andor' et 'Backvale' est leur dernier album en date qui continue de nous faire voyager dans leur univers fait de folk mélodique ancré dans de la musique traditionnelle, les 11 titres nous emmenant dans des ambiances mélangeant divers sentiments allant de la mélancolie à la gaieté en passant par la tristesse ou la tendresse. En attestent les premiers titres qui amènent tous un registre particulier avec 'Sternenwind' qui, montre un côté éthéré et atmosphérique avec ses percussions obsédantes fusionnant avec le chant mélodieux de 'Joran Elane', puis, 'Home is Where You Are' est beaucoup plus apaisé et paisible en nous délivrant une mélodie mémorable, la flûte ajoutant à ce sentiment de quiétude. Avec 'Searchlight', le côté entraînant amène un côté festif et la reprise de la ballade traditionnelle Irlandaise 'Scarborough Fair' est un très beau moment de rêverie. La suite poursuit dans cette diversité en amenant par exemple des sonorités électroniques sur 'Keyhole' qui en fait un titre plus popisant et moderne, puis, 'We Walk Hand in Hand' est une magnifique ballade sur laquelle on s'abandonne complètement et qui est propice à l'évasion, la prestation vocale de 'Joran Elane' étant tout simplement divine et 'My Guardian of Dawn' durcit le ton pour un titre plus rock tout en gardant de très beaux arrangements vocaux adoucissant l'ensemble. On ne passera pas non plus à côté de la magnifique ballade mélancolique 'The Great Wall' et de l'enjoué 'Something Else' et sa mélodie addictive (voir la vidéo ci-dessus), l'album se terminant avec une dernière ballade acoustique, 'Ach, bittrer Winter', qui nous ramène à du folk émouvant.

Bref, les Allemands d'Elane' sortent un magnifique album qui nous embarque dans un très beau voyage, rempli de poésie et d'émotion, à travers des paysages musicaux diversifiés ce qui destine 'Blackvale', non seulement aux fans d'Elane' mais également à un public beaucoup plus large aimant une fusion de styles sur de belles mélodies que l'on a un plaisir immense à écouter pour décompresser d'une rude journée...

Interprêtes

Joran Elane (Chant, Flûte), Markus "Skaldir" Skroch (Chant, Guitare, Basse, Batterie), Nico Steckelberg (Chant, Claviers), Simon (Violon, Alto)


Artiste : Galderia

Album : Endless Horizon

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 28-11-2022

En power métal, on connait les hymnes des groupes majeurs qui fleurissent dans différents pays comme chez les Allemands de 'Powerwolf' ou chez les Suisses de 'Signum Regis' ou chez les Italiens de 'Trick or Treat' ou encore chez les Finlandais de 'Battle Beast' pour ne citer que des groupes qui ont sorti des albums en 2022 mais, nous avons également en France plusieurs formations de ce style et les Marseillais de 'Galderia' qui viennent de sortir un nouvel album, 'Endless Horizon', en sont un des représentants incontestables. Après 'Return of the Cosmic Man' en 2017, ce dernier bébé des Français ne déroge pas à la règle et nous propose des mélodies imparables avec des refrains à reprendre en chœurs jusqu'à l'extinction de voix. Au menu de cet opus, 10 compositions pour passer un bon moment festif, en commençant par un 'Answer The Call' qui, sur une rythmique entraînante, nous déverse un premier refrain addictif avec un beau break acoustique en deuxième partie de titre et des chœurs rayonnants, puis, 'Striking The Earth' et 'Elation' poursuivent dans cette voie toute tracée, le premier en accélérant le tempo et le deuxième avec un nouveau refrain mémorable. Inutile de faire du titre à titre car la suite est à l'image de ce début d'album et si vous avez adhéré aux trois premières compositions, vous devriez sans aucun doute aimer l'ensemble de l'album avec de nouvelles mélodies classiques mais très efficaces que l'on fredonne dès la première écoute. Et pour se reposer de toute cette énergie déployée, les Français nous offre en dernier titre la ballade semi-acoustique 'Twenty One' qui termine de belle manière cet album bourré d'un bonne énergie positive. Bref, comme vous l'aurez compris, les Français de 'Galderia' confirment qu'ils sont une des valeurs de référence d'un power métal qui vous donne la pêche pour toute une journée et 'Endless Horizon' devrait plaire à tout un public aimant un métal avec des mélodies addictives qui viennent immédiatement se greffer dans la tête...

Interprêtes

Sébastien Chabot (Chant, Guitare), Bob Saliba (Basse, Chant), Julien Digne (Claviers, Chant), Tom Schmitt (Guitare, Chant), Jc Chico (Batterie)


Artiste : The White Buffalo

Album : Year Of The Dark Horse

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 30-11-2022

Emmené par le chanteur et guitariste Américain 'Jake Smith', 'The White Buffalo', dont le dernier album 'On The Widow’s Walk' date de 2020, sort un nouvel album qui nous embarque dans "l'année du cheval noir", un voyage très diversifié dans lequel les influences sont multiples et sortent du carcan, mélange de rock et de country dans lequel on place la formation Américaine, je cite 'Jake Smith' : " Mon dernier album est un voyage sonore et lyrique d'une année lunaire dans la vie d'un homme. Quatre saisons en 12 chansons. Librement basé sur mes vérités tordues et mes aventures… Chaque chanson se fond dans la suivante. C'est différent de tout ce que j'ai pu faire auparavant ".

Et effectivement, bien que l'on retrouve, ici et là, des effluves country, les influences sont diverses en commençant par 'Not Today' (voir la vidéo ci-dessus) qui est une chanson qui nous ramène dans les années 70/80 dans le style d'un 'Jeff Lynne', puis, 'Winter Act 2' est une ballade acoustique qui met en avant la douce voix de 'Jake Smith' et qui nous renvoie encore dans les seventies avec les compositions acoustiques de chanteurs comme 'Al Stewart' ou 'Cat Stevens'. Retour aux influences country avec la guitare slide de 'Kingdom For A Fool' qui nous délivre une nouvelle mélodie mémorable sur laquelle on monte bien au chaud sur un petit nuage douillet, puis, 'Love Will Never Come/Spring's Song' est une suite qui alterne une ambiance rythmé et énergique et qui s'adoucit pour 'Spring's Song' pour un acoustique rempli de sérénité à la guitare. Avec 'She Don't Know That I Lie', on est emporté dans un manège pour une très belle ritournelle sur un temps de valse avec un accordéon mélancolique qui met en avant le chant de 'Jake Smith' à la 'Paolo Conte', puis, 'C'mon Come Up Come Out' est une chanson semi-acoustique mélodieuse remplie d'une belle sensibilité et qui est suivie par 'Love Song # 3' dans le même style et qui flirte avec la grande tradition de la chanson Américaine avec en tête 'Bob Dylan'. Changement de décor pour 'Heart Attack' qui reprend du poil de la bête avec un mélange country/rock entrainant, puis, 'Am I Still A Child' est une berceuse mélancolique sur laquelle on s'abandonne complètement et qui est suivie par '52 Card Pickup', titre à la rythmique nonchalante avec une nouvelle mélodie accrocheuse. La fin de l'album fait défiler l'entraînant 'Donna' dans une ambiance enjouée à la 'Beatles' et 'Life Goes On' qui est une belle ballade semi-acoustique dans laquelle le chant profond de 'Jake Smith' dégage une réelle émotion. A noter que la sortie de l'album a été précédé du film portant le nom de l'album qui a été diffusé en streaming le 29 Septembre 2022 et qui présente les 12 compositions de l'album vues par quatre réalisateurs qui ont pris chacun trois chansons représentant une saison. On peut maintenant visualiser sur youtube 'Not Today', 'Winter Act 2' et 'Kingdom For A Fool'

En résumé, 2022 voit 'Jake Smith', alias 'The White Buffalo', sortir de l'étiquette country qu'on lui colle en nous offrant de magnifiques compositions remplies de lignes mélodiques accrocheuses qui nous paraissent familières ce qui destine 'Year Of The Dark Horse' à un large public qui aime la diversité des styles car l'Américain sort certainement son album le plus diversifié de sa carrière...

Interprêtes

Jake Smith (Chant, Guitare), Christopher Hoffee (Basse, Claviers, Guitare), Matt Lynott (Batterie)


Artiste : Threshold

Album : Dividing Lines

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 02-12-2022

'Legends of the Shires' avait été mon album favori de 2017 et j'attendais avec impatience le nouveau 'Threshold' qui est sorti le 18 Novembre à la plus grande satisfaction des fans des Britanniques qui continuent tranquillement leur chemin, ce dernier bébé étant le 12ème de leur discographie entamée il y a maintenant près de 30 ans avec 'Wounded Land'. Et, pour ma part, un album de 'Threshold', c'est comme un grand cru qui se bonifie au fil des écoutes et 'Dividing Lines' en est encore la preuve avec des compositions qui accrochent mélodiquement dès la première écoute mais qui cachent une multitude de parties amenant finalement une richesse et une densité extraordinaire et surtout une intensité émotionnelle toujours incomparable. Certainement plus heavy que le précédent, les ambiances collent au thème de cet opus qui est un regard assez noir sur tous les maux de notre société actuelle pour nous délivrer le message de ne pas se laisser influencer par tout ce qu'il se passe autour de nous mais de se faire confiance et de rester fidèle à des valeurs de tolérance et de partage.

Au menu de 'Dividing Lines', dix titres, dont deux longs développements, pour plus d'une heure d'écoute et on est accueilli par 'Haunted' (voir la vidéo ci-dessus) qui est du pur "Made in Threshold" avec cette énergie communicative et ces passages plus modérés montrant ce subtil mélange entre du métal incisif et du rock progressif calme avec de magnifiques solos de guitare de 'Karl Groom'. Suit 'Hall Of Echoes' qui alterne avec une rythmique plus tranquille et qui bénéficie encore de lignes mélodiques accrocheuses, les riffs de guitare amenant toujours ce sentiment de vivacité et d'entrain et, dans ce titre, 'Richard West' nous offre un merveilleux solo de claviers. Et on poursuit avec 'Let It Burn' qui contient tous les ingrédients d'un métal progressif inventif et recherché avec, notamment, de remarquables changements rythmiques que 'Johanne James' et 'Steve Anderson' maitrisent à la perfection, puis, 'Silenced' (voir la vidéo ici), qui était le premier single à sortir, est un bijou mélodique avec son refrain addictif qui vient se greffer immédiatement dans la tête et qui, malgré sa courte durée, propose une belle coupure instrumentale en deuxième partie de titre. On arrive au premier long développement 'The Domino Effect' qui nous embarque pour 11 minutes de pur bonheur avec ces petits plus qui en font un titre qui restera gravé à jamais dans votre mémoire : des lignes mélodiques addictives, une construction remarquable alternant tensions et détentes, une interprétation vocale de 'Glynn Morgan' remplie d'une belle émotion et des sections instrumentales inventives avec le petit solo de 'Karl Groom' qui vous file la chair de poule, 'Richard West' en rajoutant un pas mal non plus en fin de titre. La deuxième partie de l'album reflète la première avec quatre compositions entre 4 et 5 minutes et on débute ce quatuor avec 'Complex' (voir la vidéo ici) qui est dans le même style que 'Haunted' et qui développe une ambiance percutante comme les Anglais savent si bien faire avec ces alternances de tempos qui amènent toute l'originalité de 'Threshold'. Suit 'King of Nothing' (voir la vidéo ici) qui débute calmement et qui durcit assez rapidement le ton pour nous offrir un refrain mémorable que l'on a envie de reprendre en chœurs en accompagnant 'Glynn Morgan' qui nous fait une nouvelle prestation vocale admirable, puis, avec, 'Lost Along the Way', l'ambiance se veut plus modérée avec une nouvelle mélodie accrocheuse qui amène une certaine nostalgie nous ramenant aux meilleur du rock des années 80, me rappelant à certains endroits les ambiances de 'Genesis' et plus particulièrement 'Turn It On again'. Après 'Run' qui, après tous ces titres merveilleux, m'accroche moins mélodiquement, l'album se termine par 'Defence Condition', le deuxième long développement, qui nous réembarque pour un titre en plusieurs tiroirs que l'on tire avec bonheur les uns après les autres, et qui bénéficie de magnifiques lignes mélodiques, 'Glynn Morgan' participant activement à ce sentiment de forte intensité émotionnelle dans son chant qui, personnellement, m'a ému aux larmes.

En résumé, les Anglais de 'Threshold' signent encore un album extraordinaire, chaque membre du groupe continuant à amener chacun leur pierre à l'édifice ce qui fait que 'Dividing Lines' vient juste après, 'Legends of the Shires', rajouter un nouveau joyau à leur production déjà conséquente et enrichir la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de métal progressif...

Interprêtes

Glynn Morgan (Chant), Karl Groom (Guitare), Richard West (Claviers), Steve Anderson (Basse), Johanne James (Batterie)


Artiste : Antimatter

Album : A Profusion of Thought

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 03-12-2022

'Antimatter' est une formation de rock atmosphérique moins connue qu'Anathema' et qui est emmenée depuis 1997 par le multi-instrumentaliste et chanteur 'Mick Moss'. 'A Profusion of Thought' est leur huitième album, le dernier 'Black Market Enlightenment' datant de 2018. Ce dernier bébé du Britannique, avec sa magnifique pochette, est un ensemble de compositions qui n'avaient pas eu leur place sur les précédents albums, et on a donc une sorte de vitrine d'une vingtaine d'années à travers 10 titres écrits par 'Mick Moss'.

On embarque donc pour un voyage atmosphérique d'un peu moins d'une heure en commençant par 'No Contact' qui plante le décor et qui déploie une ambiance éthérée dans laquelle on retrouve le chant fragile et sensible de 'Mick Moss' transmettant une émotion profonde sur laquelle on s'abandonne complètement et qui prend de l'ampleur en deuxième partie de titre. Le ton est donné et ce qui suit continue dans cette voie avec un 'Paranoid Carbon' poignant ou avec 'Heathen', plus intense, sur une ligne de basse hypnotique, le solo de saxophone en deuxième partie de titre étant magnifique, ou avec 'Templates', qui sur des sonorités électroniques, déroule une mélodie répétitive remplie d'une mélancolie ténébreuse qui explose dans la deuxième partie du titre. Suit 'Fold (voir la vidéo ci-dessus) qui montre un visage plus lumineux avec une nouvelle prestation vocale très émouvante de 'Mick Moss' et un beau passage à la guitare acoustique, ambiance que l'on retrouve également sur le titre suivant 'Redshift'. On ne passera pas non plus à côté de 'Fools Gold' qui poursuit dans cette ambiance insouciante en déroulant une mélodie accrocheuse, puis, la fin de l'album fait défiler 'Entheogen' avec des sonorités pouvant rappeler certains titres de 'U2' dans un style plus sombre, puis, 'Breaking The Machine' revient à un semi-acoustique plein de sensibilité, et 'Kick the Dog' termine l'album avec un titre plus léger qui alterne passages calmes et d'autres plus enlevés, 'Mick Moss' nous faisant une dernière démonstration vocale admirable.

En résumé, 'Mick Moss' continue à nous offrir un rock atmosphérique varié alternant des ambiances sombres et d'autres plus légères et 'A Profusion of Thought' vient se rajouter en bonne place dans la discographie de l'Anglais et devrait plaire à tous ses fans mais également à tout un public aimant un rock atmosphérique rempli de sensibilité et d'émotion, en partie amenées par des prestations vocales d'une force incroyable...

Interprêtes

Mick Moss (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Liam Edwards (Batterie), Irish C (Chant)


Artiste : Avandra

Album : Prodigal

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 06-12-2022

J'avais découvert 'Avandra' avec leur 2ème album 'Descender' en 2019 et, un peu plus d'un an plus tard, sortait 'Skylighting'. La fréquence d'un enregistrement tous les ans se poursuit pour les portoricains qui nous offrent un nouvel album studio 'Prodigal'. Au menu de cet opus traitant du fléau de la guerre, ce sont 10 compositions entre 4 et 8 minutes qui nous sont proposées pour un peu plus d'une heure d'écoute.

Tout d'abord, on retrouve un métal progressif recherché et inventif qui se dévoile petit à petit, écoute après écoute, les ambiances dégagées étant toujours très diversifiées et, le ton de l'album, compte tenu du thème, est certainement plus sombre que les productions précédentes du groupe. En atteste le premier titre 'Codename:Pharaoh' (voir la vidéo ci-dessus) qui, sur un fond du discours de fin de mandat de 'Dwight D. Eisenhower' en 1961 sur le complexe militaro-industriel, déroule un lent et lourd tempo sur lequel le chant de 'Christian Ayala Cruz' arrive assez tard et reste en arrière-plan derrière la puissance des instruments électriques. Avec 'The Downpour', après une introduction pesante, on part dans sept minutes de progressif alternant différentes ambiances avec des sonorités orientales et un durcissement du ton par l'intermédiaire de growls, la retombée finale atmosphérique étant remarquable et amenant au titre suivant 'New Beginnings', qui est beaucoup plus tranquille avec un chant éthéré et des arpèges de guitare accompagnés de chœurs délicats. L'introduction de la composition 'A Trace Of Home' poursuit dans cette sérénité mais le titre prend vite de l'ampleur et déverse une mélodie néo-classique énergique avec une alternance de chant extrême et de chant clair, l'ensemble amenant de remarquables alternances d'intensités et montrant tout le talent de cette formation dans ce type de compositions présentant des oppositions fortes de styles et d'ambiance puis, le break pianistique 'In Träumen' montre un visage beaucoup plus apaisé et insouciant avant le long développement 'In Memorian' (voir la vidéo ici) qui, avec une section rythmique offrant de multiples changements de tempos, est une composition typique d'un progressif inventif rassemblant diverses influences plus ou moins accessibles, la section instrumentale en milieu de titre étant tout à fait admirable. Avec 'Facing An Armored Dreadnaught', c'est encore un bon exemple de ces changements d'atmosphère tout à fait remarquables, avec une nouvelle ambiance semi-acoustique aérienne et des lignes mélodiques paisibles accompagnées d'un doux chant, puis, 'Dissembling The Artifice' est beaucoup plus extrême et certainement moins accessible mélodiquement avec une alternance de chant clair et de growls amenant un côté très tourmenté, mais on retrouve également un magnifique break en milieu de titre avec une basse profonde accompagnée par des arpèges de guitare et un chant beaucoup plus apaisé de 'Christian Ayala Cruz', la fin du titre revenant au thème de départ. Et pour terminer, les deux dernière compositions amènent de nouveau ce contraste entre des paysages musicaux très éloignés avec, tout d'abord, le calme 'The Earth Inside' qui précède les huit minutes de 'Daybreak' qui clôturent l'album remarquablement et qui est un bon résumé de l'ensemble avec une succession d'ambiances différentes et toujours cette alternance entre tensions et détentes, l'ensemble étant soutenue par une mélodie mémorable aux effluves orientales.

En résumé, les Portoricains d'Avandra' nous offre un nouvel album dense et varié et, montrent, qu'avec déjà quatre albums en cinq ans, ils sont devenus une des référence en métal progressif et 'Prodigal' devrait rejoindre en bonne place, la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur d'un progressif faisant cohabiter différents styles de musique allant d'un rock paisible à du métal extrême...

Interprêtes

Christian Ayala Cruz (Chant, Guitare), Luis Javier Rivera (Guitare), José Miguel Vázquez (Basse), Adrián Arroyo (Batterie), Valery Velázquez (Chant)


Artiste : Lee Aaron

Album : Elevate

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 12-12-2022

Depuis son retour en 2016, 'Lee Aaron' multiplie les albums et 2021 avait vu la sortie du très bon 'Radio On!' et de 'Almost Christmas' qui contenait des chansons de Noël à la sauce rock. Un an plus tard, c'est au tour d'Elevate' de voir le jour et, avec toujours le même line up, elle nous a concocté de nouvelles compositions qui fleurent bon un rock direct et efficace qui ont été enregistrées en condition de live, ce qui rajoute à cette spontanéité et cette authenticité qui fait du bien dans cette période hivernale morose. Et d'entrée, avec le rythmé 'Rock Bottom Revolution' (voir la vidéo ci-dessus), si votre tête n'a pas envie de battre la mesure sur le tempo imprimé par une ligne de basse addictive, c'est que vous n'êtes pas fait pour ce genre de musique. Pour les autres, vous serez certainement conquis par ce qui suit avec le mid-tempo 'Trouble Maker' (voir la vidéo ici), le popisant 'The Devil U Know' avec son refrain mémorable, puis 'Freak Show' poursuit dans cette voie avec une rythmique marquée qui est suivie par l'entraînant 'Heaven's Where We Are' qui donne une envie folle d'accompagner Lee dans le refrain. La deuxième partie de l'album poursuit avec de nouvelles compositions mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute, la belle ballade 'Red Dress' venant s'intercaler pour un moment de récupération bien mérité entre un énergique 'Highway Romeo' et le lourd tempo super efficace du blues/rock 'Spitfire Woman' et l'album se termine de très belle manière par la chanson titre qui met encore en avant le chant puissant de 'Lee Aaron' qui nous transport une dernière fois avec un remarquable crescendo et une nouvelle rythmique qui vous fait headbanguer tout au long du titre.

En résumé, c'est encore un album remarquable que nous offre 'Lee Aaron' qui continue, sortie après sortie, de nous gâter avec son rock direct et efficace qui donne une pêche d'enfer et qui arrive à point nommé pendant cette période d'avant Noël pour nous donner un petit coup de boost...

Interprêtes

Lee Aaron (Chant), Sean Kelly (Guitare), Dave Reimer (Basse), John Cody (Batterie)


Artiste : Soen

Album : Atlantis

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 04-12-2022

Pour leur 10 ans de carrière, les Suédois de 'Soen', après l'enregistrement studio 'IMPERIAL' en 2021, sortent l'album 'Atlantis' qui est assez particulier puisqu'il s'agit d'une réinterprétation en live de leurs meilleurs morceaux qui a été filmée et enregistrée fin 2021 au studio 'Atlantis Grammofon' de 'Stockholm' et qui a vu la participation d'un ensemble de six musiciens d'orchestre et de deux chanteuses. On retrouve 14 compositions de leur discographie réarrangées et réorchestrées ce qui donne une nouvelle dimensions à ces beaux titres mélodiques, l'apport des cordes et des chœurs féminins amenant une chaleur toute particulière. Et pour vous faire une idée de cette belle prestation, quatre vidéos sont disponibles sur youtube avec 'Trials', 'Savia', 'Fortune' et 'Snuff'. Bref, les Suédois de 'Soen' sortent un magnifique enregistrement studio live qui, au-delà des fans du groupe qui ont également à leur disposition le DVD ou le Blu-Ray, devrait plaire également à un large public car toutes les compositions sont accessibles à la première écoute grâce à des lignes mélodiques accrocheuses et cerise sur le gâteau, amènent un côté chaleureux grâce à de très beaux arrangements orchestraux et vocaux...

Interprêtes

Martin Lopez (Batterie, Percussions), Joel Ekelöf (Chant), Lars Enok Åhlund (Guitare, Piano), Cody Lee Ford (Guitare), Oleksii "Zlatoyar" Kobel (Basse), Stefan Stenberg (Contrebasse), Joakim Simonsson (Piano, Orgue), Karin Liljenberg (Violon), Andreas Forsman (Violon), Erik Holm (Alto), Cécilia Linné (Violoncelle), Johanna Börjesson (Chant), Thérèse Börjesson (Chant)


Artiste : Autograph

Album : Beyond

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 05-12-2022

Vous recherchez du bon hard-rock qui vous fait revenir au meilleur des années 80 ? J'ai ce qu'il vous faut avec les Américains d'Autograph' qui ont eu une période d'activité dans la années 80 avec trois albums à la clé, le premier 'Sign In Please' contenant le hit 'Turn up the Radio'. Après un essai pour revenir sur le devant de la scène peu convaincant dans les années 2000, ce n'est que deux décennies plus tard que l'on peut se mettre entre les oreilles ce nouvel album 'Beyond' d'Autograph'. Et pourtant, l'année 2022 n'a pas été facile car ils ont perdu leur bassiste 'Randy Rand' mais celui-ci avait tout prévu pour que l'album voit le jour. On embarque donc pour 13 compositions de hard-rock classique nous faisant remonter quelques décennies en arrière et qui sont toutes très accessibles en commençant par un énergique 'This Ain’t The Place I Wanna Be' (voir la vidéo ci-dessus) avec son refrain mémorable, puis défilent des titres tous aussi bon les uns que les autres avec par exemple les rythmés 'You Slave Tonight' et 'Everything' qui vous mettent automatiquement en marche la machine à headbanguer et on pourrait en citer d'autres comme 'Run for your Life' ou 'Feels so Good' ou encore le titre bonus 'Mind of Fear' qui n'a rien à envier à ces prédécesseurs. Quelques moments plus tranquilles dans un style AOR sont présents avec 'Take Me Higher (voir la vidéo ici) et 'Love Is A Double Edge Sword'. Bref, ce nouvel album inespéré des Américains d'Autograph' est bourré d'une bonne énergie avec des mélodies accrocheuses et 'Beyond' devrait tourner en boucle chez toutes celles et ceux qui aiment un hard rock classique nous faisant remonter aux années 80...

Interprêtes

Randy Rand (Basse), Simon Daniels (Chant), Jimi Bell (Guitare), Marc Wieland (Batterie)


Artiste : 17 Crash

Album : Stamina

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 07-12-2022

Les Italiens de '17 Crash' continuent à sortir des albums à intervalle régulier d'environ deux années et 'Stamina' est leur 4ème enregistrement studio, le dernier en date, 'Through Hell and Black' datant de 2020. Dans un style hard rock assez classique, ce dernier opus poursuit la voie des précédents albums avec des titres qui restent ancrés dans les années 80, l'ensemble restant assez modéré dans un style AOR. Et pourtant, l'entame de l'album 'A Song for Ennio' est complètement décalée du reste et est un hommage à 'Ennio Morricone', décédé en 2020 avec un court titre instrumental que n'aurait pas renié le compositeur. On rentre dans le vif du sujet avec 'Higher' (voir la vidéo ci-dessus) qui est rempli d'une belle énergie puis, 'My World' (voir la vidéo ici) est plus modéré avec un premier refrain entêtant. La suite continue dans un AOR mélodique, chaque titre amenant sa dose de mélodies mémorables : en attestent les entraînants 'Soul' et 'Keep Yourself Alive', puis, 'In My Dreams' nous offre une très belle ballade que j'ai rajouté à ma playlist spotify des ballades rock/hard-rock/métal. La deuxième partie de l'album se poursuit avec le rapide 'Reach for the Sky', puis les mélodies imparables reviennent avec des refrains accrocheurs, le mid-tempo 'Brand New Way' venant s'intercaler entre les entraînants 'Reach for the Sky', 'Flashing Lights' et 'Danger Zone', l'album se terminant par 'Strike First' (voir la vidéo ici) avec un dernier refrain mémorable. Bref, en même temps que les Américains d'Autograph', les Italiens de '17 Crash' sortent un très bon album d'AOR rempli de compositions très efficaces qui devraient plaire à tout un public aimant un hard rock avec des mélodies que l'on apprivoise à la première écoute...

Interprêtes

Ros Crash (Chant), Frankie Musi (Guitare), Steve Poison (Guitare), Lawrence Kaos (Basse), Phil Hill (Batterie)


Artiste : Gandalf's Fist

Album : Widdershins

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 08-12-2022

Après leur admirable dernier enregistrement studio 'The Clockwork Prologue' de 2019, les Anglais de 'Gandalf's Fist' sortent en cette fin 2022 un nouvel album, 'Widdershins' qui est encore une œuvre riche et dense puisqu'elle frise les 75 minutes. Cette fois, ils nous offrent un album concept sur, comme le nom de l'album le suggère (littéralement sens anti-horaire), toutes celles et ceux qui vont à contre-courant ce qui était une marque de mauvais sort dans les superstitions ancestrales. Musicalement, on retrouve ce joyeux melting-pot de styles tout droit venu des années 70 et cet album est peut être encore plus large dans les différentes influences que les précédents car dans chaque composition, ici et là, j'ai eu l'impression de me retrouver quelques décennies en arrière à l'époque des premières formations de hard rock, de rock progressif et même de folk qui sont devenues légendaires au fil du temps.

Ce sont huit titres qui émaillent ce nouvel opus et, malgré des durées relativement longues, l'ensemble est très digeste grâce à une grande diversité entre chaque composition et une variété à l'intérieure même de chacune d'elle. 'Sacrement' nous accueille dans une ambiance épurée avec quelques notes de guitare acoustique et de piano mais prend assez rapidement de l'ampleur avec des claviers vintage que n'aurait pas renié 'John Lord' et déverse un titre énergique mélangeant des influences de 'Deep Purple' et d'Uriah Heep' mais ajoute en deuxième partie une section progressive avec de magnifiques arrangements vocaux. Suit le long développement de la chanson titre qui est une saga progressive en plusieurs tiroirs que l'on tire les uns après les autres et qui met en avant de remarquables sections instrumentales, tantôt énergiques et tantôt plus calmes, l'ensemble gardant des lignes mélodiques accrocheuses tout au long du titre. Plus sombre, 'The Haruspex' délivre une rythmique pesante soutenue par des chœurs ténébreux et le chant très expressif de 'Keri Farish', entrecoupé par une joute instrumentale à l'ambiance contemporaine, ajoute à ce sentiment de gravité. Avec 'Dreamcatcher' (voir la vidéo ci-dessus), le ton se veut plus posé et 'Keri Farish' nous ensorcelle avec son délicieux chant qu'elle module parfaitement en fonction de l'intensité du moment, la mélodie étant tout simplement divine, puis, 'Wisp' amène un côté folk avec une flûte à la 'Troy Donockley' et présente une première partie sereine qui accélère le tempo en fin de titre pour nous emmener dans une danse sur une mélodie celtique que n'aurait pas renié les Français de 'Tri Yann'. Avec 'Man of Signs', l'atmosphère se veut plus mystérieuse et énigmatique et déroule une première partie au lent tempo dans une atmosphère symphonique pouvant rappeler certaines lignes mélodiques de 'Renaissance', puis, à la manière de 'Jethro Tull', le titre se poursuit dans une ambiance plus enlevée pour retomber sur la fin comme il avait commencé. Suit le titre le plus court de l'album, 'Witchmonger' qui, dans une ambiance champêtre, délivre une nouvelle mélodie attachante et précède 'Cave', une épopée de près de 20 minutes qui vous emmène dans un labyrinthe sonore intense avec de multiples évocations du début du progressif, 'Keri Farish' montrant tout son talent en adaptant sa voix à chaque changement d'ambiance et les multiples arrangements fusionnant les instruments de l'orchestre et les instruments électriques étant tout à fait remarquables en amenant une richesse considérable à l'ensemble.

En résumé, les Anglais de 'Gandalf's Fist' sortent certainement un des albums qui marquera le plus l'année 2022 en progressif et qui perpétue admirablement un progressif hérité des années 70/80, ce qui fait que 'Widdershins' devrait rejoindre toute discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Dean Marsh (Guitare, Basse, Claviers, Chant, Chœurs, Mandoline, Bouzouki, Flûte), Keri Farish (Chant, Chœurs), Luke Severn (Voix), Stefan Hepe (Batterie, Percussions), Ben Bell (Claviers, Piano, Voix, Basse, Guitare) + Invités : Tim "Ripper" Owens (Voix), Dave Oberlé (Voix, Bodhrán), Pavle Popov (Contrebasse), Faliq Auri (Cornemuse, Flûte), Tom McCluskey (Violoncelle), Jess Townsend (Violon, Alto), Brandon Wilkins (Flûte, Hautbois, Clarinette, Basson), Daniel Pearce (Chant), Alicia, Rafferty (Chant), Eira Marsh (Chant)


Artiste : The Roads

Album : Simple Man

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 09-12-2022

'The Roads' est un nouveau projet de rock mélodique né de l'association de deux artistes, le chanteur 'Mick Devine' ('Seven') et le guitariste 'Gary Pihl' ('Boston', 'Samy Hagar') qui sortent, accompagnés de nombreux artistes invités, un premier enregistrement studio, 'Simple Man'. Amatrices et amateurs de mélodies imparables des années 70/80, vous allez sans aucun doute adhérez à l'ensemble de cet opus car tout a été mis en œuvre pour vous replonger dans l'âge d'or du rock mélodique avec des noms comme 'Kansas', 'Styx', 'Foreigner', 'Journey' ou encore 'Boston' qui viennent à l'esprit à l'écoute des 11 titres qui ont été composés par 'Gary Pihl' et le batteur 'Josh Devine' : on embarque donc pour une suite de bijoux mélodiques en commençant par 'Let's Not Let It End Like This' (voir la vidéo ci-dessus) avec un premier refrain mémorable, puis, 'Promise Me' en remet une petite couche avec ses lignes mélodiques à la 'Kansas' et la chanson titre (voir la vidéo ici) poursuit dans cette voie toute tracée avec une nouvelle mélodie très efficace avant d'embrayer sur la rythmique addictive de 'How Long?' qui déclenche automatiquement la machine à taper du pied. La suite est à l'image de ce début avec des mélodies accrocheuses qui s'ancrent immédiatement dans la tête, 'Love so Strange' venant s'intercaler pour nous offrir une très belle ballade. Bref, même s'ils ne vont pas révolutionner le genre, ce nouveau projet 'The Roads' du duo 'Mick Devine'/'Gary Pihl' nous emmène dans une très beau voyage dans le temps à l'écoute de toutes ces mélodies imparables qui devraient tourner en boucle chez toutes celles et ceux qui aiment un rock mélodique nous ramenant au meilleur des années 70/80...

Interprêtes

Mick Devine (Chant), Gary Pihl (Guitare), Josh Devine (Batterie) + Invités : Tracy Ferrie (Basse), Paul Taylor (Claviers), Lawrence Gowan (Claviers), Neil Miller (Claviers), Lin Devine (Chœurs), Ben Devine (Chant), Scott Pihl (Guitare)


Artiste : Molllust

Album : Mother Universe

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 10-12-2022

'Molllust' est une formation Allemande assez particulière puisqu'ils fusionnent deux styles de musique assez éloignés : le métal et la musique classique. Pour vous donner quelques références qui pourraient s'en rapprocher, 'Therion' est sans doute une des formation les plus proches avec l'opéra métal 'Beloved Antichrist' composé par 'Christofer Johnsson' mais on peut également citer leurs compatriotes de 'Coronatus' pour l'utilisation du chant lyrique, mais également 'Haggard' et, bien entendu, dans une moindre mesure, l'incontournable 'Tarja' qui vient de sortir un "Best of" de sa carrière métal en solo. Mais revenons à nos moutons, après 'In Deep Waters' datant de 2015, 'Molllust' a sorti fin Novembre 2022 un nouvel enregistrement studio ou chaque composition est consacrée à un des objets célestes le constituant.

C'est un album dense qui vous attend avec près de 75 minutes d'écoute et, après la courte introduction instrumentale épique 'Cosmic Overture' qui présente déjà ce mélange étonnant entre les instruments classiques et électriques, sa majesté le Soleil déroule un premier titre nous ramenant à une mélodie de musique classique et c'est dans ce style que les Allemands se rapprochent de 'Coronatus'. La suite est à l'image de ce début et les ambiances déployées alternent puissance et sérénité, le chant lyrique emmené par le duo formé de la soprano 'Janika Groß' et du chanteur 'Frank Schumacher' étant toujours très expressif et totalement dans leur rôle de personnage d'opéra. On parcourt différents paysages musicaux en passant d'un 'Saturn – Human Clockwork' (voir la vidéo ci-dessus) puissant et épique à la sérénité de 'Venus – Poems of Love' (voir la vidéo ici) qui développe des lignes mélodiques mémorables, puis, les autres astres défilent les uns après les autres avec des ambiances assez différentes comme l'évocation de la terre avec 'Earth – Beauty of Diversity' qui alterne énergie et tranquillité à l'intérieur même du titre qui image bien la diversité de notre planète. Dans un style plus extrême, on retrouve 'Mars - The Game Is Over' (voir la vidéo ici) avec ses chœurs imposants et son tempo quasi militaire oppressant, puis 'Mercury – The Desert Inside' montre un visage plus pesant sous la forme d'une lente procession, les arrangements vocaux étant sublimes et 'Moon - Ostracised Companions' nous invite à une promenade au clair de lune. La suite de l'album fait défiler un puissant 'Jupiter - When Divine Winds Rage' qui image bien la force de cette planète gigantesque, puis, 'Uranus - The Butterfly and the Spider' est beaucoup plus entraînant et offre des lignes mélodiques accrocheuses qui en font une composition très accessible. Suit 'Neptune - Wrath of the Sea' qui est beaucoup plus contrasté et qui présente des variations d'intensités et de rythmiques tout au long du titre, amenant ce sentiment d'intégrer tous les mouvements de la musique classique et 'Pluto - The Raven's Lullaby' (voir la vidéo ici) termine l'album dans une ambiance d'opéra classique avec un belle cohabitation entre les chants lyriques, les instruments de l'orchestre et les instruments électriques.

En résumé, même si 'Mother Universe' risque d'être réservé à un public averti qui aime les formations que j'ai cité dans l'introduction de cette chronique, les Allemands de 'Molllust' sortent une très bel opéra métal et 'Mother Universe' est un voyage musical intense et diversifié alliant merveilleusement bien deux styles que l'on n'a pas l'habitude d'entendre ensemble, le métal et la musique classique...

Interprêtes

Janika Groß (Chant, Chœurs, Piano), Frank Schumacher (Guitare, Chant, Basse), Lisa Hellmich (Violon), Manuel Toc (Violon), Julian Jönck (Guitare), Simon Johanning (Basse), Andrea Zannin (Batterie) + invités : Anne Eberlein (Viole), Alejandro Barria (Violoncelle), Imki Niemeier (Basse), Carmen Alcantara Fernandez (Harpe), Cosima Heinz (Chœurs), Süntje Kozlowski (Chœurs), Eva Morlang (Chœurs), Amelie Rex (Chœurs)


Artiste : Black Paisley

Album : Human Nature

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 11-12-2022

Je vous avais présenté les Suédois de 'Black Paisley' avec leur premier album 'Late Bloomer' de 2017, puis deux autres opus ont suivi, avec, tout d'abord, 'Perennials' en 2018 et 'Rambler' en 2020. 'Human Nature' est donc leur quatrième enregistrement studio, et au risque de me répéter, la Suède continue de nous offrir du rock mélodique nous ramenant au meilleur des années 80 et, parmi tous ses formations issues de ce pays, 'Black Paisley' se trouve sans conteste dans le peloton de tête puisque les streamings d'un bon nombre de leurs titres se comptent en centaine de milliers d'écoutes sur spotify et 'Human Nature' devrait encore en rajouter plusieurs autres centaines de milliers. Pas de surprise, les Suédois ont encore mis tout en œuvre pour passer un merveilleux moment d'écoute et ceci, dès le premier titre éponyme de l'album qui nous offre un premier refrain addictif qui vient se greffer directement dans la tête. La suite se poursuit dans cette voie mélodique avec des mélodies directes et accessibles à la première écoute et c'est bien difficile d'en extraire que quelques-uns car ils mériteraient tous d'être cités. Néanmoins, pour vous donner envie d'écouter cet album, voici le lien vers les deux vidéos qui ont fait l'objet d'un single, 'Mojo' et 'Set Me On Fire'. Pas la peine d'en rajouter, je vous laisse en bonne compagnie avec ce dernier album 'Human Nature' des Suédois de 'Black Paisley' qui, si vous êtes fan de bon rock mélodique nous faisant remonter quelques décennies en arrière, devrait vous faire passer un formidable moment d'écoute et certainement devenir assez rapidement addictif...

Interprêtes

Stefan Blomqvist (Chant, Guitare), Franco Santunione (Guitare), Jan Emanuelsson (Basse), Robert Karaszi (Batterie, Percussions) + Invités : Martin Karlegård (Chœurs), Andreas Karlegård (Chœurs)


Artiste : Blackrain

Album : Untamed

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 13-12-2022

Un petit tour en France avec le hard rock direct et efficace de 'Blackrain' qui viennent de sortir leur 7ème album, 'Untamed', après les très bons 'Released' en 2016 et 'Dying Breed' en 2019. Tout ce que j'avais écrit dans mes chroniques précédentes se concrétisent encore avec ce nouveau bébé des Français : du gros son, une énergie débordante et des mélodies qui accrochent à la première écoute. D'entrée, avec le titre éponyme de l'album (voir la vidéo ci-dessus), on se prend une bonne dose d'adrénaline avec un premier refrain hurlé et des guitares saturées aux riffs incisifs, le solo de guitare énorme venant en remettre une couche. L'album est lancé et 'Kiss The Sky', qui suit, nous déverse un nouveau brulot hard rock bien musclé, puis, 'Dawn Of Hell' lève légèrement le pied avec un refrain mémorable qui vient vous titiller les neurones. On poursuit dans le même style avec 'All The Darkness' qui délivre une nouvelle mélodie mémorable, puis, le bijou mélodique 'Demon' (voir la vidéo ici) flirte avec du hard plus mesuré et 'Summer Jesus' (voir la vidéo ici) nous ramène à l'énergie brute et lourde d'un hard rock direct et efficace avec des chœurs radieux. La deuxième partie de l'album est à l'image de la première et délivre de nouveaux titres percutants comme 'Set the World in Fire', 'Blade Of Love' ou encore 'Raise of Glass' et, on ne passera pas à côté non plus des refrains addictifs de 'Neon Drift' (voir la vidéo ici) et du mid-tempo 'The End' qui montre un visage plus modéré. Bref, pas la peine d'en rajouter, les Français de 'Blackrain' continue de nous délivrer du bon hard rock débordant d'une énergie communicatrice avec des mélodies accrocheuses, tout cela étant interprété de mains de maitres et, cerise sur le gâteau, bénéficiant d'une production mettant en avant une dynamique exceptionnelle dont a besoin ce genre de musique...

Interprêtes

Swan (Chant, Guitare), Max2 (Guitare), Matthew H (Basse), Franck F. (Batterie)


Artiste : StreetLore

Album : StreetLore

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 14-12-2022

J'avais encensé le dernier 'Black Paisley' il y a quelques jours et c'est encore un nouveau projet de rock mélodique nous venant d'Italie, 'StreetLore', dont le premier album éponyme est sorti le même jour que celui des Suédois et qui en a les mêmes atouts. Initié par le claviériste 'Lorenzo Nava' qui, avec l'aide du producteur 'Pierpaolo Monti', a réussi à rassembler une belle brochette d'artistes et notamment un nombre impressionnant de chanteurs (voir la liste ci-dessous), le résultat est au niveau de ce line up de rêve : une suite ininterrompue de hits avec des mélodies qui restent gravées dans la mémoire comme si l'on avait entre les oreilles un best of de rock mélodique des années 80. Et pour ne pas faire du titre à titre, si vous accrochez immédiatement aux lignes mélodiques du premier titre 'Brothers' (voir la vidéo ci-dessus), avec la belle prestation vocale de 'Davide' Barbieri' ('Wheels Of Fire'), vous devriez sans aucun doute vous régaler avec l'ensemble de l'album qui montre tout le talent de compositeur de 'Lorenzo Nava'. Et, comme tout Italien qui se respecte, les ambiances plus modérées ne sont pas oubliées avec la très belle ballade 'Aeglos', la fin de l'album nous offrant un triplé magique avec les mid-tempos 'Shelter from the Rain' et 'Weaker Than Before' et le titre final 'Shadows and Lies' avec son refrain entêtant. Bref, 'StreetLore' est encore un nouveau projet de rock mélodique tout à fait remarquable qui vient concurrencer les meilleures formations de ce style et on espère que 'Lorenzo Nava' continuera dans le futur à nous offrir des compositions de qualité à l'image des 10 bijoux mélodiques de ce premier album...

Interprêtes

Lorenzo Nava (Claviers), Matteo Serra (Guitare), Angelo Sasso (Basse), Luca Ferraresi (Batterie) + Invités : Davide "Dave Rox" Barbieri (Chant, Choeurs), Satin (Chant), Terry Brock (Chant), Davide Gilardino (Chant), Jesús Espín (Chant), Stefano Lionetti (Chant), Marcello Spera (Chant, Choeurs), Eric Concas (Chant), Josh Zighetti (Chant), Mario Percudani (Chant), Sue Willetts (Chant), Dion Bayman (Chant), Alessandro Broggi (Claviers), Tim Manford (Guitare), Luca Carlomagno (Guitare), Roberto Barazzotto (Basse), Andrew Trabelsi (Claviers)


Artiste : HK, Awa Ly

Album : Un autre rendez-vous

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 15-12-2022

Dans votre parcours musical, vous tombez de temps en temps sur une pépite qui n'est pas forcément dans le style de musique que vous avez l'habitude d'écouter mais qui vous attire par quelque chose de plus fort encore que le simple plaisir d'écoute. 'Un Autre rendez-vous' fait partie de ces moments intenses qui font du bien à l'âme et qui vous embarquent dans un merveilleux voyage poétique et rempli d'émotion avec des messages forts qui redonnent ces lettres de noblesse au mot Humanité que certains hommes abiment trop souvent. Ce projet est né de la rencontre du chanteur 'HK', merveilleux troubadour de la chanson Française et de la chanteuse d'origine Sénégalaise 'Awa Ly' dont le dernier album 'Safe And Sound' date de 2020. Vous avez aimé le hit rassembleur et universel 'Danser encore' de 2021 qui était une merveilleuse façon de répondre à ces privations de liberté imposées par le gouvernement, alors, vous aimerez certainement cet album qui ravive le très beau poème 'Etranges étrangers' de 'Jacques Prévert', repris pour l'occasion, et qui nous offre encore bien plus avec de magnifiques compositions remplies d'une humanité débordante : par exemple, 'Etrange étrangère' est une sorte de miroir du poème de Prévert et le titre éponyme de l'album nous montre le chemin pour inventer un autre monde plus fraternel. Musicalement, on se retrouve dans la grande tradition de la chanson populaire Française avec l'accordéon et le violon qui nous accompagnent, tantôt mélancolique et tantôt joyeux, les titres s'enchainant les uns derrière les autres en nous transmettant un émotion intense et déclenchant à maintes reprises ce petit frisson caractéristique d'intense bonheur d'écoute, l'album se terminant par un 'Welcome' rempli d'optimisme et nous montrant le chemin pour un nouveau monde d'échanges et de partage.

En résumé, ce merveilleux album de ce duo attachant est une petite bulle de plaisir intense qui vous éclate à la figure et qui vous fait passer un moment magique. Et pour terminer, je dirais qu'Un autre rendez-vous' est la plus belle réponse que 'HK' et 'Awa Ly' peuvent nous faire pour démontrer que la musique est définitivement quelque chose d'essentiel, n'en déplaise à certains qui avaient classé les artistes en "non essentiel" en 2021...

Interprêtes

HK (Chant), Awa Ly (Chant), Jacotte Recolin (Violon), Meddhy Ziouche (Accordéon, Claviers), Manuel Paris (Guitare), Eric Janson (Basse), Sébastien Wacheux (Batterie)


Artiste : Walk In Darkness

Album : Leaves Rolling in Time

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 16-12-2022

Avec 'Leaves Rolling in Time', les Italiens de 'Walk In Darkness' en sont déjà leur quatrième albums en 5 ans, après 'In the Shadows of Things' en 2017, 'Welcome to the New World' en 2018 et 'On the Road to Babylon' en 2020. On retrouve ce mélange de métal symphonique et gothique et ce dernier opus est dans la continuité des précédents et les Italiens continuent de nous offrir des ambiances modérées et assez sombres dans des compositions privilégiant de lents tempos avec des lignes mélodiques harmonieuses.

Au menu de cet opus, ce sont 9 titres pour une 47 minutes d'écoute qui s'offrent à nous, la dernière composition étant une reprise alternative de 'No Oxygen in the West' chantée par 'Shaman'. 'Ships to Atlantis' nous accueille avec de magnifiques arrangements vocaux et déroule une première mélodie accrocheuse, 'Nicoletta Rosellini' alternant de très belle manière, chant clair et lyrique. Suit la chanson titre qui débute avec une guitare acoustique et de calmes vocalises, et qui prend rapidement de l'ampleur avec l'arrivée des instruments électriques et de growls, cette opposition saisissante et très originale se poursuivant sur l'ensemble de la composition et le refrain mémorable amenant une sensation de puissance impressionnante. Toujours sur un lent tempo, 'Bent by Storms and Dreams' offre un crescendo introduit par un doux duo piano/voix qui monte en puissance rapidement et qui continue dans la deuxième partie par un nouveau crescendo après une rupture d'intensité en milieu de titre montrant tout le talent vocal de 'Nicoletta Rosellini' qui adapte parfaitement son chant à l'intensité du moment. La suite continue de nous délivrer des mélodies accrocheuses sur de lente tempos alternant différentes intensités et on ne pourra pas passer à côté du contrasté 'Get Away' avec son refrain mémorable, les quatre derniers titres 'Walk Close to Me', 'No Oxygen in the West', 'The Last Glow of Day' et 'Elizabeth' n'ayant rien à envier à la première moitié de l'album.

En résumé, dans la continuité des albums précédents, 'Leaves Rolling in Time' poursuit l'aventure des Italiens de 'Walk In Darkness' avec de nouvelles compositions accrocheuses fusionnant métal symphonique et gothique et si vous aimez un métal dégageant des ambiances sombres et mélancolique sur de belles lignes mélodiques, vous devriez sans aucun doute adhérer à ce dernier album des Italiens...

Interprêtes

Nicoletta Rosellini (Chant), Shaman (Guitare), Monk Key (Basse), Organus (Claviers), Arcanus (Batterie)


Artiste : Bad Sister

Album : Where Will You Go

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 17-12-2022

'Bad Sister' n'est pas un nouveau projet car cette formation a déjà eu une période d'activité à la fin des années 80 avec deux albums à la clé, 'Heartbreaker' en 1989 (l'album peut être écouté sur youtube ici) et 'Out Of The Business' en 1991, puis, après un long break, ils sont revenus à la fin des années 2000 avec un troisième album 'Because Rust Never Sleeps' et plus rien pendant plus d'une dizaine d'années jusqu'à ce dernier opus sorti fin Novembre, 'Where Will You Go'. Pour toutes les amatrices et tous les amateurs d'un hard rock mélodique nous faisant remonter aux années 80, vous êtes au bon endroit car c'est exactement ce que nous offrent les Allemands avec leur dernier bébé. Désormais emmenés par la chanteuse 'Andrea Löhndorf' qui a une voix puissante se prêtant très bien à ce style, on embarque pour 13 compositions accrocheuses dès la première écoute et d'entrée, avec 'Lose Or Win' (voir la vidéo ci-dessus), on est accueilli par une titre énergique nous ramenant quelques décennies en arrière à la manière d'une 'Pat Benatar' ou d'une 'Joan Jett' avec des guitares au riffs musclés. Et dans le même style, on poursuit avec de nouveaux hits mélodiques que sont 'Feels Like Love', 'Don't Need Me', 'Confess You Love Me', 'Fair Enough' (voir la vidéo ici). Dans des rythmiques plus modérées amenant un belle diversité à l'ensemble, on peut également citer le mid-tempo 'Bright Lights' amenant un côté funky, le lourd et rythmé 'You're Gone', 'Couldn't Do Right' (voir la vidéo ici) et son refrain mémorable, le rock classique mais super efficace 'She Doesn't Love You' ou encore les deux derniers titres 'Some Hallelujahs' se rapprochant du style de 'Bonnie Tyler' et l'entraînant 'Got Caught' qui parachève de belle manière l'ensemble. Et quand les lumières se font plus tamisées, les Allemands nous délivrent deux bijoux mélodiques avec les ballades 'Could It Be Love' et Moon Woman'.

En résumé, les Allemands de 'Bad Sister' reviennent sur le devant de la scène de hard rock mélodique avec une nouvelle chanteuse de talent et nous offre un très bel album aux compositions accrocheuses et diversifiées qui devraient plaire à tout un public aimant un hard rock classique nous faisant remonter aux années 80...

Interprêtes

Andrea Löhndorf (Chant), Sven Lange (Guitare), Andreas Läu (Claviers), Jörn Saul (Basse), Kai-Ove Kessler (Batterie)


Artiste : CEN-ProjekT

Album : BIG

Date de Sortie : 28-11-2022

Ajouté le : 18-12-2022

On n'arrête plus 'Chris Engels' dans ses sorties d'albums successifs car après 'The Lost One' en Mars 2022 et 'C4' en Juillet 2022, j'ai raté son album solo 'Wonderland' qu'il a sorti sous le nom de 'Chris Angels' (mais vous pouvez voir une chronique sur le site de 'Progcritique') et, c'est grâce à un mail de Chris que je me retrouve à vous chroniquer ce troisième album de 2022 qui se nomme tout simplement 'BIG'. Chaque composition, comme pour le dernier opus, est basée sur un poème et 'Chris Engels' assure toujours l'ensemble des instruments et le chant, 'Worlfgang Kropf' venant l'épauler à la basse.

On retrouve ce progressif atmosphérique que l'on connaissait déjà sur les précédents opus avec certainement des compositions encore plus calmes, ce que montre d'entrée 'The Idea' qui, après une introduction 'Floydienne' aérienne, déroule un mid-tempo sur une mélodie soutenue par un son puissant et lourd qui peut rappeler les Allemands de 'RPWL' et qui possède une belle section instrumentale dans la deuxième partie du titre avec successivement un solo de claviers et de guitare. Encore plus tranquille, 'Pre-Existence' poursuit dans une ambiance nonchalante sur laquelle on s'abandonne complètement, le chant rempli de sérénité de 'Chris Engels' rajoutant encore à ce sentiment de plénitude. Les titres suivants continuent dans le même style avec tout d'abord, le lent tempo de 'Rain Music', puis avec celui d'Enesis' qui comporte un beau break instrumental dans la deuxième partie du titre et avec mon coup de cœur de l'album, 'Making a Man', qui nous embarque, accompagné d'un piano, dans un bijou mélodique rempli d'une belle émotion, le chant haut perché étant tout à fait divin. Le reste de l'album fait défiler 'Vision of Him' qui est dans la continuité atmosphérique du début mais qui intègre une section instrumentale à la 'One Of These Days' des 'Floyds' en deuxième partie amenant une belle variété à ce titre, puis, 'Make Believe' nous emmène dans du progressif paisible avec une construction en multi-tiroirs mettant en avant de multiples alternances d'intensités et des sections instrumentales inventives, l'album se terminant par 'Master' qui montre également un côté tranquille dans la première moitié et qui accélère le rythme dans la deuxième comme si 'Chris Engels' voulait nous faire revenir petit à petit à la dure réalité de notre monde sans cesse en mouvement pour encore mieux se rappeler de ces moments reposants qu'il nous a fait vivre.

En résumé, 'Chris Engels' nous offre encore un très bel album de rock atmosphérique qui nous emmène dans un beau voyage faisant défiler lentement des paysages reposants et relaxants et qui est propice à une écoute dans un endroit calme pour récupérer d'une journée exténuante...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Tous les instruments), Wolfgang Kropf (Basse)


Artiste : Tarja Turunen

Album : Best of: Living the Dream

Date de Sortie : 02-12-2022

Ajouté le : 19-12-2022

Ça y est !! 'Tarja' vient de sortir son premier best of en plusieurs versions et l'édition ultime 'Box Set' (à quand même 114€ !) devrait trôner en bonne place devant le sapin pour tous les fans de la Finlandaise. Les plateformes de streaming présentent le premier CD avec le nouveau titre 'Eye of the Storm' sorti en octobre 2022 et dont on peut voir une vidéo avec les paroles ci-dessus et qui montre le talent de 'Tarja' pour amener différentes influences dans ses chansons, cette fois avec une rythmique de tango Argentin. Les titres choisis sont tirés des différents albums avec les hits qui émaillent sa carrière solo en commençant par l'inévitable 'I Walk Alone' qui a fait partie de toutes ses setlists, puis défilent les titres très connus comme 'Die Alive', 'Falling Awake', 'Until My Last Breath', 'Victim of Ritual', '500 Letters', 'Never Enough' ou encore 'Innocence'. D'autres titres connus mais moins joués en concert apparaissent également comme 'Enough', 'Diva', 'Dead Promises', 'Tears in Rain' ou 'You and I'. Et si vous ne craquez pas pour l'édition 'Box Set', la Finlandaise propose également une version avec 2 CD et un Blu-Ray pour une vingtaine d'euros : le deuxième CD complète le premier avec 13 autres titres montrant montre l'éventail de son répertoire mais la bonne surprise dans cette édition est le concert 'Circus Life' de deux heures qui a été enregistré en 2020 au 'Circul Metropolitan Bucuresti' de Bucarest et qui vaut à lui seul l'achat de cette version et dont vous avez un extrait sur YouTube avec le titre 'Innocence').

Bref, la facette métal de 'Tarja' a désormais un magnifique Best of qui retrace ses 15 dernières années en solo et qui devrait ravir tous ses fans mais également toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique et on n'oublie pas non plus que la Finlandaise est une artiste complète qui est autant à l'aise sur une scène de métal que dans une église à interpréter des chants de Noël, les albums 'Ave Maria – en Plein Air', 'From Spirits and Ghosts (Score for a Dark Christmas)' et 'Christmas Together: Live At Olomouc And Hradec Králové 2019' étant là pour nous le rappeler...

Interprêtes

My Winter Storm :
Tarja Turunen (Chant), Alexander Scholpp (Guitare), Torsten Stenzel (Claviers), Doug Wimbish (Basse), Earl Harvin (Batterie)

What Lies Beneath :
Tarja Turunen (Chant, Piano), Alex Scholpp (Guitare), Marzi Nyman (Guitare), Doug Wimbish (Basse), Christian Kretschmar (Claviers, Hammond), Maria Ilmoniemi (Claviers, Hammond), Mike Terrana (batterie), Will Calhoun (Batterie), Max Lilja (Violoncelle), Lahti Symphony Orchestra, The Slovakian Orchestra and Choir

Colours in the Dark :
Tarja Turunen (Chant, Piano), Alex Scholpp (Guitare), Max Lilja (Violoncelle), Christian Kretschmar (Claviers), Kevin Chown (Basse), Julin Barrett (Guitare), Mike Terrana (Batterie, Percussions) + Invités : Caroline Lavelle (Violoncelle), Justin Furstenfeld (Chant, Chœurs), Naomi Cabuli Turunen (Chant)

The Shadow Self :
Tarja Turunen (Chant, Claviers), Alex Scholpp (Guitare), Christian Kretschmar (Claviers), Doug Wimbish (Basse), Julian Barrett (Guitare, Basse), Kevin Chown (Basse), Max Lilja (Violoncelle), Peter Barrett (Basse) + Invités : Alissa White-Gluz (Chant), Bart Hendrickson (Claviers), Fernando Scarcella (Batterie), Guillermo De Medio (Claviers), Luis Conte (Batterie), Mervi Myllyoja (Violon), Mike Coolen (Batterie), Mike Terrana (Batterie), Nicolas Polo (Batterie), Toni Turunen (Chant), Torsten Stenzel (Claviers)

In The Raw :
Tarja Turunen (Chant), Alex Scholpp (Guitare), Christian Kretschmar (Claviers), Kevin Chown (Basse), Max Lilja (Violoncelle), Timm Schreiner (Batterie)+ Invités : Bjorn Strid (Chant), Cristina Scabbia (Chant), Tommy Karevik (Chant)


Artiste : Freedom To Glide

Album : The Chronicle Of Stolen Souls

Date de Sortie : 29-11-2022

Ajouté le : 20-12-2022

Après la trilogie consacrée à la guerre qui comprenait 'Rain' de 2013, 'Fall' de 2016 et 'SEED' de 2019, 'Freedom To Glide', emmené par le duo Anglais 'Andy Nixon'/'Pete Riley' sort un nouvel album 'The Chronicle Of Stolen Souls' qui est en fait déjà connu des fans puisqu'il s'agit d'une partie des compositions présentées en durée limitée depuis 2014 chaque année à la période de Noël. Trois autres compositions sont présentes avec un prologue et un épilogue ainsi que le titre 'This Is How It Ends'. 'The Chronicle Of Stolen Souls' n'était pas prévu cette année mais l'actualité internationale dont notamment la guerre en Ukraine ont fait que les Anglais ont retardé la sortie de leur nouvel album et chaque titre est un hommage à un évènement s'étant passé un siècle avant, la première composition de 2014, 'Stolen Souls', faisant référence au premier jour de la Première Guerre mondiale et la dernière de 2019, 'Silent Land' couvrant les conséquences de cette guerre qui soi-disant devait être "la guerre qui mettrait fin à toutes les guerres".

Le prologue nous accueille dans un magnifique duo piano/voix qui est rejoint sur la fin par les instruments électriques et qui dégage une belle émotion, puis, sans transition, 'Stolen Souls' poursuit dans cette ambiance délicate et feutrée se rapprochant d'une atmosphère de piano bar, les lignes mélodiques mélancoliques me faisant penser à ce que peut dégager 'Sting' dans certaines de ses compositions, la ressemblance du chant 'Andy Nixon' avec celui de l'Anglais n'y étant pas étrangère. Avec 'Seize The Day', le tempo entraînant montre un visage plus léger tout en gardant cette gravité au niveau du thème et les sections instrumentales me font penser cette fois à 'RPWL'. 'The War Cannot Be Won' poursuit dans ce progressif calme et serein et j'ai de nouveau cette sensation de parallèle avec le style de 'Sting' dans la première partie, la deuxième moitié comportant une très belle section instrumentale, cette fois avec un solo de guitare 'Floydien' admirable. 'Peace Without Victory' nous emmène ensuite dans un titre semi-acoustique magnifique qui débute en nous berçant avec un duo guitare/voix qui nous fait monter bien au chaud sur un petit nuage douillet, puis à mi-parcours, le ton se veut plus enlevé avec un nouveau solo de guitare remarquable qui laisse la place à un très beau final symphonique plus apaisé, le piano ayant remplacé la guitare acoustique. Avec 'Silent Land', le curseur émotionnel monte d'un cran et nous offre une ballade mélancolique qui chemine lentement sur une très belle mélodie, la guitare électrique venant de nouveau nous bercer délicatement en milieu de titre et un léger crescendo mettant en avant une prestation vocale remarquable d'Andy Nixon'. Sur quelques notes feutrées de claviers, 'Left Side Of The Brain' continue de déployer une ambiance délicate, le piano flirtant avec des intonations jazzy, et c'est au tour de l'épilogue de conclure de très belle manière ces six beaux titres en reprenant le duo piano/voix du prologue qui se prolongent par un très beau solo de guitare et qui revient dans les deux dernière minutes à un final épuré avec des chœurs aériens accompagnés de quelques notes de piano, et l'album se termine par 'This Is How It Ends' dans ce même climat chargé d'une émotion toute particulière en nous laissant dans nos pensées dans lesquelles tournent toujours la même question : "comment l'être humain, après toutes ces expériences douloureuses peut-il recommencer à infliger autant de souffrances à ces semblables ?"

En résumé, comme vous l'aurez compris, ce dernier enregistrement des Anglais de 'Freedom To Glide' est chargé d'une émotion toute particulière que le duo 'Andy Nixon'/'Pete Riley' a mis en musique de façon remarquable et 'The Chronicle Of Stolen Souls' vient compléter de très belle manière la trilogie sur la première guerre mondiale et devrait se rajouter aux albums indispensables à avoir dans sa collection pour toutes les amatrices et tous les amateurs de musique progressive...

Interprêtes

Andy Nixon (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Pete Riley (Piano, Claviers, Orgue)


Artiste : Kenny Wayne Shepherd

Album : Trouble Is... 25

Date de Sortie : 02-12-2022

Ajouté le : 21-12-2022

Après le très bon live 'Straight To You: Live' de 2020, on avait retrouvé le bluesman 'Kenny Wayne Shepherd' en bonne compagnie avec 'Joanne Shaw Taylor' dans le live de cette dernière, 'Blues From The Heart Live', et l'Américain ressort un réenregistrement de son album 'Trouble Is' de 1997 pour fêter ses 25 ans de carrière, un peu en retard tout de même, puisque, à l'origine, c'était le premier album de 1995, 'Ledbetter Heights' qui devait être réenregistré mais, compte tenu de ce que vous savez, la sortie aurait été reporté de deux ans. Qu'à cela ne tienne, ce deuxième album contient du bon blues/rock et permet de nous replonger à la fin des années 90 et de se remettre entre les oreilles les 12 compositions de cet album avec un titre bonus en plus, la reprise de 'Ballad Of A Thin Man' de 'Bob Dylan', avec qui 'Kenny Wayne Shepherd' tournait au début de sa carrière, et qui était à l'époque en compétition pour 'Trouble Is...' avec 'Everything Is Broken' du même 'Bob Dylan' qui avait finalement été retenu. En plus des reprises de 'Bob Dylan', 'Trouble Is...' contenait 'I Don't Live Today' de 'Jimmy Hendrix' et 'Nothing To Do With Love', de 'Frankie Miller' et 'Jerry Lynn Williams' qui avait été interprété pour la première fois par 'Bonnie Tyler' dans son album 'Free Spirit' de 1995, tous les autres titres ayant été écrits ou co-écrits par 'Kenny Wayne Shepherd'. A l'écoute de cet album, on se dit que toutes ses compositions n'ont pas pris une ride et qu'elles sont toutes devenues intemporelles, la production actuelle amenant une dynamique toute particulière tout en gardant l'esprit blues de l'époque. A noter pour ceux qui voudraient se procurer le CD qu'il est également accompagné d'un DVD (ou Blu-ray) d'un concert enregistré au 'Strand Theatre' dans la ville natale de Shepherd à 'Shreveport'. Bref, pas la peine d'en rajouter, je vous laisse avec 'Kenny Wayne Shepherd' qui, 25 ans après, nous enchante toujours par son chant et par ses solos de guitare admirables...

Interprêtes

Kenny Wayne Shepherd (Chant, Guitare), Noah Hunt (Chant), Reese Wynans (Claviers), Kevin McCormick (Basse), Chris Layton (Batterie)


Artiste : Zuberoa Aznárez

Album : Keltiar Spells

Date de Sortie : 02-12-2022

Ajouté le : 22-12-2022

Entre deux albums de 'Diabulus In Musica', la chanteuse 'Zuberoa Aznárez' a également un projet en solo, bien éloigné de son groupe de métal symphonique, dans lequel elle mélange des influences de musique folk, Celtique, classique et de chansons populaires. Après 'Beyond The Threshold' en 2017 et 'Nowell' en 2020 qui était un ensemble de chansons de Noël, elle vient de sortir un nouvel opus, 'Keltiar Spells' dans lequel elle a composé quatre des treize titres, le reste étant des reprises de chansons ou instrumentaux celtiques, dans des ambiances paisibles sur lesquelles on est bercé par son doux chant ou par sa flûte aérienne. On retrouve des classiques comme les différentes jigs Irlandaises, 'Skye Boat Sog' ou encore 'Brian Boru's March' dans un registre épuré, le chant de Zuberoa amenant une sensation de plénitude tout au long de cet album. A noter que parmi les chansons originales, 'Stardust Soul' a fait l'objet d'une belle vidéo que l'on peut voir ci-dessus en cliquant sur le lien youtube. Bref, ce nouvel album de l'Espagnole 'Zuberoa Aznárez' montre encore tout son talent pour nous émouvoir dans un registre bien éloigné du métal symphonique de 'Diabulus In Musica' et 'Keltiar Spells' est un moment magique rempli de sérénité et de douceur à savourer calmement au casque pour se détendre d'une dure journée de travail...

Interprêtes

Zuberoa Aznárez (Chant, Flûte, Harpe Celtique, Guitare)


Artiste : Amberian Dawn

Album : Take a Chance – a Metal Tribute to ABBA

Date de Sortie : 02-12-2022

Ajouté le : 23-12-2022

En cette période qui précède les fêtes de Noël, on a envie d'écouter de la musique plus légère en accord avec cette période festive et les Finlandais d'Amberian Dawn' avec leur étiquette d'Abba Métal' (voir les chroniques de myprogmusic de leurs trois derniers albums ci-dessous) sont justement là pour nous offrir des reprise de leur formation fétiche à la sauce métal. Alors, si vous aimez un métal festif et que vous aimez les mélodies qui sont devenues intemporelles des Suédois d'Abba', vous serez certainement séduit par ce dernier album 'Take a Chance – a Metal Tribute to ABBA' des Finlandais. Défilent 11 compositions qui ont toutes fait des tubes à l'époque et la puissance des guitares amène un entrain tout particulier qui donne une envie irrésistible d'accompagner 'Päivi 'Capri' Virkkunen' dans son chant très proche du duo féminin Suédois. Les quatre premiers titres en sont la preuve et 'Amberian Dawn' s'approprient magnifiquement ces compositions très entraînantes sans les dénaturer. Et entre tous ces titres énergiques, ils ont judiceusement intercalé deux breaks avec des compositions plus modérées que sont 'The Days Before You Came' et 'Like An Angel Passing Through My Room'. A noter également qu'en plus de la vidéo de 'Super Trouper' ci-dessus, deux autres vidéos sont disponibles sur Youtube : il s'agit de 'Gimme! Gimme! Gimme!' et de 'SOS'. Bref, je vous laisse en compagnie de ce métal festif des Finlandais d'Amberian Dawn' qui donne un coup de boost et de jeunesse à toutes ces compositions intemporelles que l'on a toutes et tous à un moment de notre vie entendu et que l'on a gravé à tout jamais au fond de notre mémoire..

Chroniques de myprogmusic d'Amberian Dawn'
= 'Innuendo' - 2015
= 'Darkness of Eternity' - 2017
= 'Looking for You' - 2020

Interprêtes

Päivi 'Capri' Virkkunen (Chant), Tuomas Seppälä (Claviers), Emil 'Emppu' Pohjalainen (Guitare), Jukka Hoffren (Basse), Joonas Pykälä-aho (Batterie)


Artiste : Rob Moratti

Album : Epical

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 24-12-2022

Après les très bonnes sorties en rock mélodique dans le mois qui s'est écoulé, avec 'The Roads', 'Black Paisley' et 'StreetLore', on pourra désormais rajouter le nouveau 'Rob Moratti' qui est encore un condensé de hits mélodiques addictifs que l'on savoure avec bonheur. Après les trois derniers albums qui ont fait l'objet d'un chronique de myprogmusic ('Transcendent' de 2016, 'Renaissance' de 2019 et 'Paragon' en 2020), voici leur digne successeur, 'Epical', qui contient 11 compositions toutes aussi accrocheuses les unes que les autres et qui devraient combler tous les fans d'AOR. Et, d'entrée, si vous n'êtes pas sensible aux lignes mélodiques de 'Can I Hold You For A While' (voir la vidéo ci-dessus), cet album n'est pas fait pour vous, mais pour les autres, vous serez certainement séduit par 'Nothing Left To Say' entre ballade et mid-tempo, le trio de compositions qui s'enchainent avec 'Valerie', 'Hold On' et 'For The Rest Of My Life' et leur refrains addictifs ou encore les bijoux mélodiques que sont 'Love' (voir la vidéo ici) et 'You keep Me Waiting', l'album se terminant par un entraînant 'Strangers'. En résumé, 'Rob Moratti', entouré de musiciens de talent, continue de nous délivrer de l'AOR d'une grande classe en nous offrant de nouvelles mélodies accrocheuses dès la première écoute que l'on a toujours un très grand plaisir à écouter et qui devraient tourner en boucle chez pas mal d'amatrices et d'amateurs de rock mélodique...

Interprêtes

Rob Moratti (Chant), Joel Hoekstra (Guitare), Pete Alpenborg (Guitare, Claviers), Tony Franklin (Basse), Felix Borg (Batterie, Percussions, Claviers)


Artiste : Roger Waters

Album : The Lockdown Sessions

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 25-12-2022

Alors que l'Américain prépare sa tournée d'adieu mondiale qui aura lieu en 2023, 'Roger Waters' a sorti début décembre un EP avec des compositions enregistrées durant les périodes de confinement qui ont déjà fait l'objet, à l'époque, de vidéos sur youtube, la dernière en date étant la réinterprétation de 'Comfortably Numb' qui montre un visage complètement différent de l'original en amenant un côté sombre et épuré correspondant très bien à ce que 'Roger Waters' nous avait offert dans son dernier album 'Is This The Life We Really Want ?' (voir les liens des vidéos ci-dessous). On retrouve trois titres de 'The Wall' de 1979 que sont 'Mother', 'Vera' et 'Comfortably Numb', deux titres de 'The Final Cut' de 1983 que sont 'Two Suns in the Sunset' et 'The Gunners Dream' et enfin, le titre 'The Bravery of Being Out of Range' de son album solo 'Amused To Death'. Les nouveaux arrangements amènent une force toute particulière à ses chansons qui sont devenues intemporelles comme 'Mother' avec la participation du duo 'Lucius' qui est un pur moment de bonheur et qui file encore plus la chair de poule que l'original. Bref, je n'ai pas choisi par hasard le jour de Noël pour écrire cette chronique sur le dernier EP de 'Roger Waters' : au-delà de l'artiste ayant marqué l'histoire de la musique des 50 dernières années avec ses shows gigantesques et, bien qu'il ait pris des positions assez extrêmes qui l'ont peut être dépassé et qu'il présente certainement des contradictions, on ne peut pas nier qu'il a toujours défendu des causes nobles et parmi celles-ci, la condamnation de toutes les guerres qui émaillent notre monde, la dernière en date étant l'invasion de l’Ukraine par la Russie…

Liste des vidéos youtube :
= 'Mother'
= 'Two Suns In The Sunset'
= 'Vera'
= 'The Gunner's Dream'
= 'The Bravery of Being Out of Range'
= 'Comfortably Numb'

Interprêtes

Roger Waters (Chant, Guitare, Claviers), Gus Seyffert (Basse, Violoncelle, Percussions), Joey Waronker (Batterie, Percussions), Dave Kilminster (Voix), Jonathan Wilson (Guitare, Claviers, Chant), Jon Carin (Claviers, Chant), Jess Wolfe (Chant), Holly Laessig (Chant), Shanay Johnson (Chant), Amanda Belair (Chant)


Artiste : Collage

Album : Over And Out

Date de Sortie : 30-11-2022

Ajouté le : 26-12-2022

Les Polonais de 'Collage' reviennent sur le devant de la scène du rock progressif avec un nouvel album, 'Over And Out', le dernier album 'Safe' datant déjà de 1995. Entre temps, 'Wojtek Szadkowski' s'en était allé créer 'Satellite' avec 4 albums à la clé et, en 2016, 'Collage' a repris de l'activité avec trois des membres de la formation qui avaient sorti le très bon 'Moonshine' en 1994 ('Krzysztof Palczewski' aux claviers, 'Piotr Mintay Witkowski' à la basse et 'Wojtek Szadkowski' à la batterie), le reste du groupe étant désormais constitué du chanteur 'Bartek Kossowicz' et du guitariste 'Michał Kirmuć'. Ce nouvel album inespéré des Polonais est bien ancré dans un progressif dense et inventif qui fusionne quelques décennies de ce style, allant des années 70 avec des réminiscences de formations comme 'Genesis' jusqu'à nos jours, les références les plus proches étant 'Marillion', 'IQ' ou encore 'Arena'.

L'album débute en beauté avec l'imposante chanson titre de près de 22 minutes qui est une saga progressive avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de composition fleuve et chaque artiste amène sa pierre à l'édifice pour construire cette montagne dense et inventive qui a, tour à tour, des influences de 'Genesis' et de 'Marillion'. 'Bartosz Kossowicz' nous accompagne avec un chant très expressif qu'il module en fonction de l'intensité du moment et 'Krzysztof Palczewski' montre tout son talent au niveau instrumental, les claviers imposant leurs omniprésences en amenant une grandeur à ce titre, sans oublier la section rythmique composée de 'Piotr Mintay Witkowski' et 'Wojtek Szadkowski' qui surfe sur de multiples changements de tempo et d'intensité. Moins long mais tout autant progressif dans la construction, 'What About the Pain' poursuit dans ces contrastes sonores avec des lignes mélodiques toujours très accrocheuses, les alternances de parties chantées et de sections instrumentales étant bien dosées et les chœurs d'enfants dans la deuxième partie étant un pur régal. Avec 'One Empty Hand', le piano nous accompagne quelques instants avec un très beau duo piano/voix épuré puis le titre prend de l'ampleur avec un accompagnement de batterie remarquable amenant une force énorme aux sections énergiques. Suit 'A Moment, A Feeling' qui développe sur 13 minutes une nouvelle épopée progressive dans laquelle, après une introduction atmosphérique, 'Bartosz Kossowicz' fait passer une réelle émotion dans son chant et me fait penser à 'Alan Reed' avec 'Pallas' dans le magnifique album 'The Dreams Of Men' de 2006, puis, on chemine dans un magnifique labyrinthe sonore avec de multiples changements rythmiques, des sections instrumentales remarquables et un thème mélodique revenant à plusieurs endroits et amenant une force extraordinaire à l'ensemble. Et c'est avec 'Man in the Middle' qui voit la participation de 'Steve Rothery' que l'album se termine sur un lent tempo avec une première partie mélodique magnifique, le duo piano/voix entrecoupé des solos de guitare de Steve étant un vrai moment magique et le long final instrumental déclenchant à maintes reprises ce frisson si caractéristique d'intense bonheur d'écoute, et pour ma part, amenant les mêmes émotions que celui de 'Confortably Numb' des 'Floyds' avec cette sensation de force tranquille.

En résumé, ce nouvel album des Polonais de 'Collage' est un must de progressif qui est rempli d'une richesse et d'une densité extraordinaire et qui se dévoile, petit à petit, écoute après écoute, ce qui devrait certainement faire de 'Over And Out' un prétendant à une place de choix dans la discothèque idéale d'un bon nombre d'amatrices et d'amateurs de rock progressif...

Interprêtes

Bartosz Kossowicz (Chant), Michał Kirmuć (Guitare), Krzysztof Palczewski (Claviers), Piotr Mintay Witkowski (Basse), Wojtek Szadkowski (Batterie, Percussions) + Invité : Steve Rothery (Guitare)


Artiste : The Palimpsest

Album : Primary

Date de Sortie : 03-12-2022

Ajouté le : 27-12-2022

Après le retour des Polonais de 'Collage' sur le devant de la scène, voici un nouveau projet de rock progressif, 'The Palimpsest', qui a été initié par le chanteur et bassiste 'Glam Dave' et qui sort son premier album 'Primary'. Assez discret sur la toile, on apprend sur son site qu'il a été influencé par différents courants, tout d'abord par les groupes incontournables de la scène rock et hard rock des années 70 comme 'AC/DC', 'Motorhead' ou 'Black Sabbath' mais qu'il a été également attiré par le mouvement néo-prog des années 90 avec 'Marillion' ou 'IQ' ce qui l'a amené à écouter les pionniers du genre des années 70.

Au menu de ce premier opus de l'Anglais qui dépasse l'heure d'écoute, 10 compositions allant de trois à une dizaine de minutes, qui nous embarquent dans des ambiances nous faisant remonter quelques décennies en arrière et défilent des noms comme 'Pink Floyd', 'Emerson Lake & Palmer', 'Genesis' ou encore 'Rush'. Après l'introduction 'Hello' qui débute par des bruitages d'une boîte à musique que l'on remonte et dont on entend la douce mélodie qui se transforme en un très beau duo piano/voix, le premier long développement 'The Death of the Only Child' déploie ses 10 minutes en mélangeant diverses influences avec de très belles alternances entre parties énergiques et d'autres beaucoup plus calmes (magnifique passage à 3 minutes dans le style d'un 'Roger Waters'), les solos de guitare 'Floydien' sur le final amenant un côté atmosphérique magnifique. Avec 'Dearly Beloved', on continue dans une ambiance tranquille avec une construction plus directe et avec de très belles lignes mélodiques, le doux chant de 'Glam Dave' ajoutant à ce sentiment de douceur, puis, 'The Stranger', poursuit dans une atmosphère plus tourmentée, le chant très expressif ajoutant à ce sentiment d'urgence. Suit 'Questions' qui est un très beau titre semi-acoustique avec un accompagnement à la guitare acoustique et qui nous offre une mélodie accrocheuses qui vient directement se greffer dans la tête, puis, 'I'm Tired' débute de manière épuré avec un chant susurré par 'Glam Dave' accompagné de quelques nappes de claviers et prend petit à petit de l'ampleur pour la deuxième partie qui montre un visage lourd et pesant avec un très beau solo de guitare, le titre retombant sur la fin comme il avait commencé. Après un longue introduction symphonique avec des cordes répétant le même thème, le long développement 'Times and Tides' prend ensuite son envol pour dérouler une mélodie accrocheuse sur un mid-tempo qui module les intensités avec des influences nous ramenant aux années 70, puis, 'Miss You' est plus direct dans un style AOR classieux avec une nouvelle mélodie qui reste gravé dans la tête. Et pour terminer, 'Maybe' nous ramène dans les lignes mélodiques rock des seventies pouvant rappeler les 'Rolling Stones' et 'Reprise' nous propose cette fois un instrumental atmosphérique avec un magnifique solo de guitare 'Floydien' et un très beau final piano/voix qui fait écho au titre d'ouverture avec la boîte à musique qui clôt délicatement ce très bel album.

En résumé, ce nouveau projet 'The Palimpsest' de l'Anglais 'Glam Dave' nous offre un très beau voyage dans le temps avec une mosaïque d'influences mélangeant du rock direct et progressif, l'ensemble étant soutenu par des lignes mélodiques que l'on apprivoise très rapidement, ce qui destine 'Primary' à un large public aimant un progressif accessible et mélodique qui nous fait remonter aux pionniers de ce style...

Interprêtes

Glam Dave (Chant, Basse)


Artiste : Arrayan Path

Album : Thus Always to Tyrants

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 28-12-2022

J'avais chroniqué 'Archegonoi', le septième album des d'Arrayan Path' et 2020 a vu la sortie de son successeur, 'The Marble Gates to Apeiron'. La fréquence d'un album tous les deux ans se poursuit car c'est au tour de 'Thus Always to Tyrants' de voir le jour en cette fin 2022. Et pour cet opus, les Chypriotes ont simplement mis en avant un pan de leur histoire avec la vie tumultueuse du roi 'Evagoras' qui fait l'objet de 13 compositions pour près de 80 minutes d'écoute (les deux derniers titres étant sur un CD bonus non disponible en streaming). On retrouve donc un power métal épique à souhait que l'on connaissait sur leur dernières productions avec un aspect progressif mis en avant par de nombreuses alternances d'intensités et de rythmiques, l'ensemble étant toujours soutenu par des mélodies accrocheuses immédiatement : en atteste le premier 'Oh Dark Tears (Afternath)' qui introduit parfaitement l'album et image bien ce power métal grandiose en plusieurs tiroirs avec tout d'abord, une introduction acoustique tranquille, puis avec l'arrivée des instruments électriques, une partie alternant des couplets rapides avec un refrain fédérateur que l'on a envie de reprendre en chœurs avec 'Nicholas Leptos', partie qui est suivie d'une belle section instrumentale intégrant des sonorités orientales, le final revenant au thème principal.

Pour ne pas vous infliger du titre à titre (même si chacune mériterait d'être décortiquée), je mettrai en avant les compositions que je retiens le plus avec tout d'abord, The King’s Aegis… They Came from the Taygetos Mountains' qui rappelle les lignes mélodiques de 'Therion' et qui est coupé en deux parties avec une première partie sous la forme d'une procession grandiose avec un lent tempo, puis une seconde qui accélère petit à petit le rythme pour offrir une mélodie entraînante avec des arrangements vocaux remarquables. On peut également citer l'imposant 'Artaxerxes II Mnemon' avec une bonne place donnée à un très beau solo de guitare, l'entraînant 'Crossing Over to Phoenicia' et son refrain addictif, 'Raid of the Achaemenids' avec ses sonorités orientalisantes nous embarquant pour un beau voyage dépaysant mettant en avant la splendeur de la civilisation méditerranéenne à l'époque du roi Evagoas ou encore le magnifique 'Of Royal Ancestry' (voir la vidéo ci-dessus) dont le refrain ne vous quitte plus. La fin de l'album monte encore le curseur émotionnel avec 'The Legend of Evagoras' qui est une power ballade magnifique dans laquelle les Chypriotes ont intégré une partie instrumentale beaucoup plus musclée et grandiose, puis, 'Army of the Myrmidons – Return to Troy Pt. II (Origins)' montre tout le talent du groupe pour des épopées majestueuses fusionnant power métal, des orchestrations symphoniques recherchées, des arrangements vocaux admirables et des influences marquées de leur civilisation passée (magnifique final épuré avec les instruments traditionnels).

En résumé, les 'Chypriotes' d'Arrayan Path' sortent certainement leur album le plus abouti en associant différents styles autour d'un power métal puissant et bénéficiant d'une production irréprochable. 'Thus Always to Tyrants' nous montre un aspect résolument progressif et, comme tout album d'une extraordinaire richesse et d'une densité, demande de s'y attarder pour en découvrir tous les coins et recoins afin d'en tirer toute la substantifique moelle. Je rajouterai que je fais de plus en plus le parallèle entre 'Arrayan Path' et 'Therion' et, à ce titre, je suggérerais aux Chypriotes que, pour étoffer leur arrangements vocaux (qui sont déjà remarquables), de dénicher leur 'Lory Lewis' qui permettrait d'amener un registre complémentaire avec une présence féminine...

Interprêtes

Nicholas Leptos (Chant), Socrates Leptos (Guitare), Christoforos Gavriel (Guitare), Miguel Trapezaris (Basse), Stefan Dittrich (Batterie)


Artiste : Journey

Album : Live in Concert at Lollapalooza

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 29-12-2022

Pour les trois derniers jours de l'année 2022, je les consacrerai à trois concerts qui nous ont fait bien défaut en 2020 et 2021 et qui ont repris dans le courant de cette année, certains ayant encore été reportés ou annulés en début d'année. Le premier concert est celui des Américains de 'Journey' qui ont sorti un très bon 'Freedom' en Juillet 2022 et qui ont enregistré le concert 'Live in Concert at Lollapalooza' le 31 juillet 2021 à Chicago. On navigue à travers la période phare du groupe depuis la fin des années 70 jusqu'au milieu des années 80, en commençant par 'Infinity' de 1978 dont trois titres sont interprétés, puis on parcourt les sorties suivantes avec 'Evolution' de 1979, puis 'Departure' de 1980 avec 'Any Way You Want It', puis l'album emblématique du groupe 'Escape' de 1981 est très bien représenté avec six titres, suivi des quatre compositions tirées de 'Frontiers' de 1983 et 'Raised On Radio' de 1986 ferme la marche avec un seul titre, 'Be Good To Yourself'. Et pour vous faire une idée de ce qui vous attend avec l'édition Blu-Ray ou DVD, trois titres sont disponibles sur le site de 'Frontiers Music' avec 'Only The Young', 'Any Way You Want It' et 'Be Good To Yourself'. Bref, ce très beau concert de 'Journey' nous permet de revenir 40 ans en arrière en se remémorant tous ces titres qui sont devenus intemporels pour tout les fans du groupe, mais également qui devraient également toucher un public assez large qui a traversé les années 80 en écoutant les groupes phares de rock mélodiques de l'époque...

Interprêtes

Arnel Pineda (Chant), Neal Schon (Guitare), Jonathan Cain (Claviers), Deen Castronovo (Batterie), Narada Michael Walden (Batterie), Marco Mendoza (Basse), Jason Derlatka (Claviers, Chant)


Artiste : Serenity

Album : Memoria Live

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 30-12-2022

Le deuxième concert de cette fin d'année concerne la formation de métal symphonique 'Serenity' qui a sorti un concert en acoustique enregistré le 27 mai 2022 à Kufstein en Autriche et qui nous propose un voyage à travers l'histoire de l'Ecosse, les chansons étant ponctuées d'explications par un conteur. Après leur dernier album The Last Knight, les Australiens nous emmènent dans leur discographie en rajoutant le morceau 'Broken Dreams' du projet commun 'Fallen Sanctuary' de 'Georg Neuhauser' et de 'Marco Pastorino' et tous ces titres ont été réarrangés en intégrant une flûte et un violon qui amènent un coté chaleureux à ce magnifique set acoustique. Et pour que la fête soit complète, 'Serenity' a invité de nombreux artistes qui gravitent ou qui ont gravité autour du groupe depuis sa création. On retrouve donc des noms connus comme la chanteuse 'Clémentine Delaunay' qui a maintenant pris son envol avec 'Visions Of Atlantis', 'Michele Guaitoli, également 'Visions Of Atlantis' mais aussi le chanteur de 'Temperance', le chanteur et guitariste 'Marco Pastorino', également 'Temperance', ou encore 'Sascha Paeth' qui participe et est le producteur du projet de 'Tobias Sammet', 'Avantasia' mais aussi le batteur 'Niklas Müller' du groupe 'Ad Infinitum'. Les mélodies addictives de 'Serenity' se suivent les unes derrière les autres et on sent tout au long du set une ambiance rayonnante et une très bonne humeur chez tous ces artistes attachants, le public étant aux anges en participant activement à ce magnifique show. Et pour mettre en avant quelques moments magiques de ce live, je citerai les deux duos de 'Georg Neuhauser' avec 'Clémentine Delaunay', tout d'abord la magnifique ballade 'Fairytales' qui me file toujours autant le chair de poule à chaque écoute et le titre suivant 'Legacy of Tudors' qui montre toujours cette complicité entre les deux artistes et cette immense gaieté qu'ils savent si bien transmettre au public.

Bref, pas la peine d'en rajouter, le mieux est de vous laisser emporter par ce show magique avec toutes ces compositions aux mélodies addictives, et si vous voulez y ajouter la vidéo, le DVD et le Blu-Ray sont également disponibles et on en a un aperçu avec les deux vidéos disponibles de 'Napalm Records', 'Legacy Of Tudors' et 'Spirit in the Flesh', le dernier single avec de très belles images 'In The Name Of Scotland' étant également disponible...

Interprêtes

Georg Neuhauser (Chant), Christian Hermsdörfer (Guitare, Mandoline, Chant), Fabio D’Amore (Basse, Chant), Andreas Schipflinger (Batterie, Chant) + Invités : Clémentine Delauney (Chant), Marco Pastorino (Guitare, Chant), Sascha Paeth (Guitare), Kathrin Raunigger (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Niklas Müller (Batterie)


Artiste : Mostly Autumn

Album : Back In These Arms (Live 2022)

Date de Sortie : 16-12-2022

Ajouté le : 31-12-2022

Et on termine en beauté avec le troisième et dernier live de cette fin d'année qui est consacré à l'un de mes groupes favoris, j'ai nommé les Anglais de 'Mostly Autumn' avec un concert somptueux donné à 'De Boerderij', aux Pays-Bas, le 4 Juin 2022. Il s'agit d'un double CD pour deux heures et demie de concert qui retracent les premières années entre 2001 et 2006 qui correspondent aux trois premiers albums avec 'Heather Findlay', 'For All We Shared' de 1998, 'The Spirit Of Autumn Past' de 1999 et 'The Last Bright Light' de 2001, puis seulement deux titres entre 2001 et 2016 avec l'album 'Heart Full of Sky' de 2006 et enfin, la dernière période du groupe de 2017 à 2021 avec 'Olivia Sparnenn', devenue la femme de 'Bryan Josh', mettant en avant les trois derniers albums 'Sight Of Day' de 2017, 'White Rainbow' de 2019 et 'Greveyard Star' de 2021, ce dernier étant bien représenté avec 5 titres (voir la liste des titres ci-dessous et leur album d'origine). On est donc emmené dans un magnifique voyage rempli d'émotion en compagnie de cette formation qui nous offre une setlist qui a bien dû être compliquée à faire étant donné la qualité de leur imposante discographie, mais les compositions emblématiques sont là avec, tout d'abord, les hymnes entraînants qui transmettent un réel plaisir au public et ceci dès les trois premiers titres avec 'Tomorrow Dies', 'Spirit of Mankind' et 'Nowhere to Hide', puis, il y a les magnifiques ballades que le couple 'Josh' sait si bien transcender en nous nous transmettant une émotion palpable comme dans 'The Last Climb', 'The Endless War', 'Passengers' ou encore dans 'Western Skies' pour n'en citer que quatre, sans oublier les longs développements admirables que sont 'Mother Natures' et 'White Rainbow'.

Bref, ce live magnifique de 'Mostly Autumn' balaie toute leur discographie avec bonheur avec des compositions qui sont désormais gravées à jamais dans la tête de tous les fans du groupe et les Anglais montrent, qu'après 25 années de carrière, ils continuent, encore à encore, à se surpasser et à nous éblouir à chaque sortie d'album, les trois derniers opus étant très bien représentés dans cette setlist de rêve…

Liste des titres et leur album d'origine :
Tomorrow Dies – Sight Of Day – 2017
Spirit Of Mankind – Graveyard Star – 2021
Nowhere To Hide – For All We Shared – 1998
The Spirit Of Autumn Past (Part 2) – The Spirit Of Autumn Past – 1999
The Last Climb – For All We Shared – 1998
Gaze – Heart Full of Sky – 2006
This Endless War – Graveyard Star – 2021
Back In These Arms – Graveyard Star – 2021
Passengers – Passengers – 2003
Mother Nature – The Last Bright Light – 2001
In For The Bite
Into The Stars – White Rainbow – 2019
Western Skies – White Rainbow – 2019
Skin Of Mankind – Graveyard Star – 2021
Changing Lives – Sight Of Day – 2017
Silver Glass – Heart Full of Sky – 2006
Heart, Body And Soul – Sight Of Day – 2017
White Rainbow – White Rainbow – 2019
The Harder That You Hurt – Greveyard Star – 2021
Heroes Never Die – For All We Shared – 1998
Forever And Beyond – Sight Of Day – 2017

Interprêtes

Olivia Sparnenn-Josh (Chant), Bryan Josh (Guitare, Chant), Chris Johnson (Guitare), Iain Jennings (Claviers), Angela Gordon (Flûte, Claviers), Andy Smith (Basse), Henry Rogers (Batterie)


Myprogmusic vous souhaite une très bonne et heureuse année 2023 !!

Les mélodies imparables 2022 comme si l'en pleuvait :
Et pour ce début d'année 2023, voici une première liste d'albums dans le domaine du rock et du hard rock mélodique qui ont fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic en 2022. Compte tenu des multiples sorties de l'année passée, le choix n'a pas été facile et d'autres albums mériteraient d'être dans cette liste mais leur nombre est déjà impressionnant avec pas loin d'une quarantaine pour 30 heures d'écoute :

Artiste – Album – Date de sortie
Autumn's Child – Zenith - 14-01-2022
Edge Of Forever – Seminole - 21-01-2022
Kissin' Dynamite – Not the End of the Road - 21-01-2022
Degreed – Are You Ready - 11-02-2022
Ten – Here Be Monsters - 18-02-2022
Rust n' Rage – One for the Road - 11-03-2022
Radioactive – X.X.X. - 11-03-2022
FM – Thirteen - 18-03-2022
Ronnie Atkins – Make It Count - 18-03-2022
Saints Trade – The Golden Cage - 25-03-2022
Dare – Road To Eden - 01-04-2022
Treat – The Endgame - 08-04-2022
Lonerider – Sundown - 20-05-2022
Def Leppard – Diamond Star Halos - 27-05-2022
Terra Nova – Ring That Bell - 27-05-2022
Journey – Freedom - 08-07-2022
Palace – One 4 The Road 15-07-2022
Lessmann/Voss – Rock Is Our Religion - 22-07-2022
She Bites – Super Hero - 22-07-2022
Gathering of Kings – Enigmatic - 29-07-2022
Cats In Space – Kickstart The Sun - 29-07-2022
H.E.A.T – Force Majeure - 05-08-2022
Hydra – Point Break - 12-08-2022
Mad Max – Wings Of Time - 02-09-2022
Ginevra – We Belong to the Stars - 16-09-2022
House Of Lords – Saints and Sinners - 16-09-2022
Lastworld – Escape The Eclipse - 23-09-2022
Trishula – We All Fall Down - 30-09-2022
Captain Black Beard – Neon Sunrise - 07-10-2022
Perfect Plan – Brace for Impact - 14-10-2022
Orianthi – Rock Candy - 14-10-2022
Satin – Appetition - 14-10-2022
Chez Kane – Powerzone - 21-10-2022
Grand – Grand - 21-10-2022
The Roads – - 18-11-2022
Black Paisley – Human Nature - 25-11-2022
StreetLore – StreetLore - 25-11-2022
Rob Moratti – Epical - 09-12-2022


L'année 2022 en progressif

L'année 2022 en progressif :
Après la Playlist spotify des albums de rock/hard rock mélodique de l'années 2022, voici maintenant les albums dans le domaine progressif que j'ai chroniqué en 2022 et, comme la playlist précédente, le choix n'a pas été simple, 2022 ayant été également très riche dans tous les styles de progressif que ce soit avec les formations majeures de ce style ou avec des moins connues :

Artiste – Album – Date de sortie – Style de progressif
Karfagen – Land of Green and Gold - 07-01-2022 – Rock
Lighthouse Sparrow - Aerials - 14-01-2022 – Rock
ShredxXx – Celestial Prophecies, Vol. 1 - 14-01-2022 – Rock/Métal
Big Big Train – Welcome To The Planet - 28-01-2022 – Rock
AnaphorA – Exode - 31-01-2022 - Rock
Syrinx Call – Mirrorneuron - 10-02-2022 - Symphonique
Rick Miller – Old Souls - 11-02-2022 – Atmosphérique
Arjen Anthony Lucassen's Star One – Revel In Time - 18-02-2022 – Métal
Jonas Lindberg & The Other Side –
Miles From Nowhere - 18-02-2022 – Pop/Rock
Grandval – Eau et Feu - 25-02-2022 – Rock
CEN-ProjekT – The Lost One - 01-03-2022 – Rock
The Flower Kings – By Royal Decree - 03-03-2022 – Rock
Marillion – An Hour Before It's Dark - 04-03-2022 – Rock
Knight Area – D-Day II – The Final Chapter - 04-03-2022 – Rock
JPL – Sapiens Chapitre 3/3 : Actum - 11-03-2022 – Rock
Karcius – Grey White Silver Yellow and Gold - 18-03-2022 – Rock/Métal
Wyvern – Radiations - 18-03-2022 – Rock/Métal
Kaprekar's Constant – The Murder Wall - 25-03-2022 – Pop/Rock
Subspace Radio – Aika - 25-03-2022 – Rock
Bjørn Riis – Everything to Everyone - 08-04-2022 – Rock atmosphérique
Strange Pop – Ten Years Gone - 11-04-2022 – Rock atmosphérique
Dimitri Toonen – Sounds From Emotions - 15-04-2022 – Rock
Adventure – Tales of Belle Part 1: Across the Ocean - 22-04-2022 – Symphonique
Kaipa – Urskog - 29-04-2022 - Rock
Spheric Universe Experience – Back Home - 20-05-2022 - Métal
The Tangent – Songs From The Hard Shoulder - 10-06-2022 - Rock
Seventh Wonder – The Testament - 10-06-2022 - Métal
Porcupine Tree – Closure / Continuation - 24-06-2022 – Rock/Métal
CEN-ProjekT – C4 - 01-07-2022 - Rock
Inhalo – Sever - 24-06-2022 – Rock/Métal
Backfire – The Two of Us - 04-07-2022 - Métal
Alan Parsons – From the New World - 15-07-2022 - Rock
Hats Off Gentlemean It's Adequate – The Confidence Trick - 29-07-2022 - Rock
Fascination Curve – Corona Times in Amerika - 04-08-2022 - Rock
SiX By SiX – SiX By SiX - 19-08-2022 - Rock
Lonely Robot – A Model Life - 26-08-2022 - Rock
Steve Hackett – Genesis Revisited Live: Seconds Out & More - 02-09-2022 - Rock
Figure Of Speechless – Tunnel at the End of the Night - 02-09-2022 – Rock/Métal
Sedate Illusion – Time is not the End + Black Untold - 07-09-2022 - Métal
Banco Del Mutuo Soccorso – Orlando: Le Forme dell'Amore - 23-09-2022 - Rock
Queensrÿche – Digital Noise Alliance - 07-10-2022 - Métal
Millenium – Tales from Imaginary Movies - 14-10-2022 - Rock
Evership – The Uncrowned King:Act 2 - 14-10-2022 - Rock
Royal Hunt – Dystopia, Pt. 2 - 28-10-2022 - Métal
MindAhead – 6119, Pt. 1 - 28-10-2022 - Métal
Flamborough Head – Jumping The Milestone - 03-11-2022 – Symphonique
Galahad – The Last Great Adventurer - 07-11-2022 - Rock
Oak – The Quiet Rebellion of Compromise - 11-11-2022 - Rock
Threshold – Dividing Lines - 18-11-2022 – Rock/Métal
Avandra – Prodigal - 18-11-2022 – Rock/Métal
Gandalf's Fist – Widdershins - 25-11-2022 – Rock
CEN-ProjekT – BIG - 28-11-2022 - Rock
Collage – Over And Out - 30-11-2022 - Rock
Arrayan Path – Thus Always to Tyrants - 09-12-2022 - Power métal


Artiste : Landfall

Album : Elevate

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 04-01-2023

Et pour recommencer l'année 2023, je reviendrai sur quelques albums de la fin 2022, avec tout d'abord du rock et hard rock mélodique, les cinq premières chroniques leurs étant consacrées. Pour commencer, ce sont les Brésiliens de 'Landfall' qui ont sorti leur deuxième album 'Elevate' après 'The Turning Point' en 2020. Ce sont 11 nouveaux titres qui nous sont proposés dans ce nouvel opus dans du bon hard rock mélodique, l'enchainement des trois premiers titres nous délivrant une bonne énergie avec des lignes mélodiques très efficaces. La suite est à l'image de ce début avec des compositions entraînantes et des refrains mémorables, les ballade n'étant pas oubliées avec 'The Wind' et le dernier titre 'Chance To Destiny' offrant un dernier refrain addictif qui ne vous quitte plus et un superbe solo de guitare. En résumé, 'Elevate' montre tout le talent de ce groupe Brésilien qui n'en est qu'à son deuxième album mais qui a déjà tous les atouts pour se hisser au niveau des ténors du genre...

Interprêtes

Gui Oliver (Chant), Marcelo Gelbcke (Guitare), Thiago Forbeci (Basse), Felipe Souzza (Batterie)


Artiste : Tarmat

Album : Out of the Blue

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 05-01-2023

Décidément, le Brésil est à l'honneur car après le deuxième album de 'Landfall', c'est au tour de leurs compatriotes du groupe 'Tarmat' de sortir un premier enregistrement studio 'Out of the Blue' mais qui se démarque de 'Landfall' car leur style est plus modéré dans un AOR léger. En effet, après le titre d'ouverture 'Backbone Feeling' qui est le plus énergique de l'album, défilent des compositions plus modérées avec par exemple la chanson titre qui nous emmène entre pop et rock dans une mélodie mémorable avec l'accompagnement de cuivres radieux. On continue dans une ambiance westcoast avec les titres suivants 'Moving Backwards' et 'Gibberish' puis 'Rosetta Stone' est légèrement plus énergique dans un AOR classieux que l'on retrouvera dans 'True Colors'. Mais la deuxième partie de l'album contient des compositions plus délicates avec le tranquille 'More Than Less', le mid-tempo 'Your Enemy' nous ramenant aux sonorités des années 80 ou encore 'Dinner’s On The House' avec ses lignes mélodiques mémorables, l'album se terminant par le très bel acoustique 'The Knight'. Bref, si vous aimez un AOR paisible avec quelques incursions dans du rock mélodique plus énergique, vous devriez aimer 'Out of the Blue' qui s'apprivoise très rapidement grâce à des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Alexandre Daumerie (Chant), Eduardo Marcolino (Guitare), Gabriel Aquino (Claviers), José Marcus (Basse), Rafael Marcolino (Batterie)


Artiste : Tommy DeCarlo

Album : Dancing in the Moonlight

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 06-01-2023

Direction les Etats-Unis pour cette troisième chronique de l'année dédiée au rock et hard rock mélodique avec 'Tommy DeCarlo' qui est le chanteur et claviériste de 'Boston' et qui avait sorti un premier album en 2020 avec son fils sous le nom de groupe 'Decarlo' et ceci sous la houlette du label 'Frontiers Records' qui récidive avec ce premier album solo 'Dancing in the Moonlight'. Dans un style AOR nous ramenant aux années 70/80, il nous délivre 12 compositions qu'il a cocomposé avec l'inévitable 'Alessandro Del Vecchio' qui est également le producteur de l'album. On embarque donc pour un voyage dans le temps avec des ressemblances avec les formations de l'époque, 'Boston' venant bien évidemment à l'esprit. Ça démarre avec la chanson titre qui plante le décor avec une mélodie imparable, puis la suite fait défiler des refrains addictifs qui donnent l'impression de les connaitre déjà par cœur comme 'Change Our Fate', 'Beyond Forever', 'Life Is Just a Game', 'The Game Is On' ou encore 'The Road Will Lead To You'. Et lorsque la tempo se fait plus langoureux, 'Tommy DeCarlo' nous offre des bijoux mélodiques que sont 'No Surrender', 'In the Hands Of Fate' et 'Spread Your Wings And Fly'. En résumé, que ce soit avec son groupe 'Decarlo' ou en solo, l'Américain 'Tommy DeCarlo' nous offre des mélodies intemporelles que l'on a un immense plaisir à écouter et 'Dancing in the Moonlight' devrait plaire à tous les fans d'un AOR classieux nous faisant remonter quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Tommy DeCarlo (Chant), David Julian (Guitare), Martin Jepsen Andersen (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs), Nicholas Papapicco (Batterie)


Artiste : Remedy

Album : Something That Your Eyes Won't See

Date de Sortie : 16-12-2022

Ajouté le : 07-01-2023

Dans cette mini-sélection des derniers albums de rock et hard rock mélodique de la fin d'année 2022, c'est encore une formation des pays nordiques qui est à l'honneur avec les Suédois de 'Remedy' qui ont sorti leur premier enregistrement studio en décembre 2022. C'est le guitariste 'Roland Forsman' qui compose pour d'autres groupes qui est à l'origine de ce nouveau projet et qui a eu le temps de composer pas mal de titres pendant les dernières années de pandémie ce qui lui a permis d'en mettre quelques-uns de côté pour sortir ce 'Something That Your Eyes Won't See'. Mixé et Mastérisé par 'Erik Mårtensson', un autre Suédois bien connu ('Eclipse', 'W.E.T.'), c'est sans surprise que l'on peut se mettre entre les oreilles des hits mélodiques qui sont au nombre de 10 pour 40 minutes d'écoute. On passe donc un très bon moment à l'écoute de cet opus et les quatre premiers titres donnent le ton de l'album avec des rythmiques entraînantes et des lignes mélodiques qui vous rentrent dans la tête très rapidement. Entre ces compositions énergiques, les pauses ballades ne sont pas oubliées avec les deux bijoux mélodiques que sont 'Sundays In Silence' et Lifeline'. Bref, la Suède continue de nous délivrer du bon hard rock mélodique et ce 'Something That Your Eyes Won't See' vient se rajouter en bonne place à la longue playlist que je vous avais concocté pour le jour de l'an des 'albums de rock et de hard rock mélodique de 2022...

Interprêtes

Robert van der Zwan (Chant, Guitare), Roland Forsman (Guitare), Jonas Öijvall (Claviers), Jonas Dicklo (Basse), Fredrik Karlberg (Batterie)


Artiste : Chris Antblad

Album : The end of the beginning

Date de Sortie : 23-12-2022

Ajouté le : 08-01-2023

Et pour cette dernière chronique d'albums de rock et hard rock mélodique de la fin de l'année 2022, voici le dernier album de 'Chris Antblad' qui nous avait gâté en 2020 et 2021 avec pas moins de trois albums ('Age of Concord III', 'Age of Concord IV', 'Age of Concord 80') et qui, après 'Sweet Surrender' en juin 2022, a sorti fin décembre un nouvel enregistrement studio 'The end of the beginning'. Tout au long de l'année 2022, Chris a sorti tous ces titres en single que l'on peut retrouver sur spotify et qu'il compile ensuite dans des albums. Et comme d'habitude, on est encore sous le charme à l'écoute de ces refrains addictifs en commençant par le mid-tempo 'Deep in your eyes' qui nous fait remonter au meilleur des années 80, puis défilent des bijoux mélodiques en commençant par les rythmiques entraînantes de 'You started something new', 'I Will never run', 'Summeryoung', 'The one that got away' ou encore 'She is waiting by the telephone'. Et, au pire de me répéter, 'Chris Antblad' a également un talent pour des compositions plus tranquilles et, dans cet album, on peut citer les très beaux 'Now when the brighter days are gone', 'Maybe I'm dreaming' et 'We had it all'. En résumé, l'année 2022 s'est très bien terminé avec ce bel album de 'Chris Antblad' qui nous embarque de nouveau dans son univers attachant avec de nouvelles mélodies accrocheuses qui vous trottent dans la tête dès la première écoute et qui perpétuent ce mélange de pop et de rock mélodique désormais devenu intemporel...

Interprêtes

Chris Antblad (Chant, Tous les instruments)


Artiste : After Lapse

Album : Face the Storm

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 10-01-2023

'After Lapse' est une formation Espagnole de métal progressif créée en 2018 et qui a sorti un premier album 'Face the Storm' en décembre 2022. Sous la houlette de 'Frontiers Music', label qui est plus habitué à produire des artistes de rock et hard rock mélodique, ce nouveau projet a tous les atouts pour rivaliser avec les ténors du genre car leurs influences sont puisées dans les 20 dernières années de progressif et on peut y reconnaitre différentes formations de progressif au sens large allant du rock au métal. Fort de 11 titres, ils privilégient des durées assez courtes pour du progressif, ne dépassant pas les 6 minutes mais laissant tout de même une bonne place à des constructions recherchées et inventives avec une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accrocheuses.

'Thrive' nous accueille avec un instrumental qui plante le décor de l'album et avec une première mélodie qui peut rappeler les ambiances épiques déployées dans 'The Astonishing' de 'Dream Theater'. Avec 'Where No One Cares', on rentre dans le vif du sujet avec un premier titre qui montre un visage très mélodique et qui propose une construction progressive avec une bonne alternance entre parties chantées (très bien d'ailleurs par 'Rubén Miranda') et des sections instrumentales fournies, le refrain fédérateur amenant une accroche assez immédiate, puis, 'Come Undone' (voir la vidéo ci-dessus) développe une ambiance plus métal avec une agressivité plus prononcée dans le chant de 'Rubén Miranda' et dans les riffs de guitare, l'ensemble étant plus direct et moins progressif. Suit la chanson titre (voir la vidéo ici) qui est plus posé et déploie, sur un mid-tempo, un remarquable crescendo se terminant par un très beau solo de guitare, puis retombe ensuite pour repartir sur un final tout en puissance. Place à 'Beyond the End' qui montre un visage plus tranquille sous la forme d'un magnifique semi-acoustique avec un nouveau refrain qui vient se greffer immédiatement dans la tête et qui peut encore rappeler les ambiance de 'The Astonishing', puis 'The Lie' revient à du métal progressif inventif avec des alternances de rythmiques et d'intensités, les lignes mélodiques orientalisantes avec le très beau passage instrumental en milieu de titre amenant un zeste de dépaysement, ce qui en fait une des pièces majeures de l'album. Dans la continuité du titre précédent, 'Through This War' continue dans ce métal progressif recherché avec un durcissement du ton amené par une section rythmique musclée qui mène la danse avec de multiples changements de tempos, l'ensemble gardant toujours des lignes mélodiques accessibles. Les Espagnols continuent de nous combler avec ce qui suit et les titres 'More' (remarquable solo de guitare central) et 'Facta Non Verba' (très beau passage néo-classique) sont encore de très beaux exemples de ce progressif mélodique, l'album se terminant par le court instrumental 'Heal' qui nous ramène sur des terres beaucoup plus tranquilles dans une ambiance symphonique et 'Along The Way' qui termine de très bel manière l'album par une ballade épurée avec un très beau trio mélancolique chant/piano/violoncelle.

En résumé, s'il fallait définir ce magnifique album des Espagnols d'After Lapse', je dirais qu'il pourrait être une bonne entrée pour tous ceux qui veulent découvrir le métal progressif car il intègre, en même temps, tous les ingrédients d'un progressif inventif et recherché tout en gardant une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accessibles, mais 'Face the Storm' va bien au-delà d'un simple album de métal progressif car les Espagnols nous offrent un panel de styles différents qu'ils fusionnent de très belle manière et, pour ma part, ce premier album déjà très mature constitue mon coup de cœur de la fin 2022...

Interprêtes

Rubén Miranda (Chant), Jorge Escudero (Guitare), Pablo Sancha (Claviers, Chœurs), Javier Palacios (Basse), Roberto Cappa (Batterie) + Invités : Pedro J. Monge (Guitare), Carlos Lozano (Guitare), Alicia Avilés Valero (Violoncelle)


Artiste : Deathless Legacy

Album : Mater Larvarum

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 11-01-2023

Je ne connaissais ni le groupe Italien 'Deathless Legacy', ni le style qu'ils revendiquent, le 'métal d'horreur' et, à l'écoute de leur dernier album 'Mater Larvarum', j'ai retrouvé un mélange de styles que j'affectionne avec une fusion de métal symphonique, de métal gothique, de métal mélodique et de métal progressif. Connus pour faire des shows très théâtraux mettant en avant des maquillages effrayants, les Italiens ont l'habitude de sortir des albums concepts qu'ils accompagnent toujours d'un livre associé (voir leur page avec leur différentes histoires ici) et 'Mater Larvarum' ne déroge pas à la règle en explorant, je cite le groupe, " la férocité féminine, les silences effrayants et les ombres issues de l'underground" : tout un programme !

Et pourtant, malgré les thèmes toujours très sombres mélangeant sciences occultes, diableries et ésotérismes, les lignes mélodiques sont accrocheuses dès la première écoute et peuvent être comparées aux ténors de métal symphonique et ceci, d'entrée avec 'Ora Pro Nobis' (voir la vidéo ci-dessus), titre très entraînant qui fait le lien avec le thème uniquement par de remarquables chœurs dans une ambiance religieuse. On retrouve également ce côté entraînant et enjoué dans la majorité des compositions, et on peut citer des titres comme ''Hollow', 'The Coven', 'Absolution', 'Queen Of The Infernal Pantheon' ou encore 'Moonless Night' avec des refrains qui vous rentrent immédiatement dans la tête. Dans un métal plus théâtral mais tout autant mélodique, les Italiens nous offrent également 'Fade Into The Dark' dans lequel 'Steva' montre tout son talent vocal ou le mid-tempo à la rythmique marquée 'Moonless Night' (voir la vidéo ici) mettant en marche automatiquement la machine à taper du pied, ambiance que l'on retrouvera dans 'Altar Of Bones' avec son atmosphère plus inquiétante et plus en phase avec le thème déployé. On retrouve cette même ambiance dans les deux dernières compositions : tout d'abord avec 'Run' qui met de nouveau en avant une prestation vocale très expressive de 'Steva' sur une mélodie dégageant une sensation d'oppression et d'angoisse entrecoupée par une remarquable section plus posée avec un très beau solo de guitare, pui avec la chanson titre finale dans une atmosphère plus lourde et épique déployant une mélodie addictive avec de très beaux chœurs grandioses.

En résumé, les Italiens de 'Deathless Legacy', emmenés par une chanteuse de talent qui n'a rien à envier aux meilleures chanteuses de métal, sortent un très bel album qui montre que leur étiquette de métal d'horreur est finalement assez restrictive et fait certainement peur à certain alors qu'ils peuvent revendiquer une place de choix dans les meilleures formations de métal symphonique et gothique. Si vous voulez découvrir également les albums précédents, je vous mets les liens spotify sur leurs trois derniers albums, 'The Gathering' de 2015, 'Dance with Devils' de 2017 et 'Ritual of Black Magic' de 2018 ainsi que le single 'Saturnalia' qui est en fait un long et magnifique titre de 24 minutes qui montre le côté progressif du groupe...

Interprêtes

Steva (Chant), Sergent Bones (Guitare), Alex van Eden (Claviers), Deadwood Nick (Basse), Frater Orion (Batterie)


Artiste : Highway Queen

Album : Bitter Soul

Date de Sortie : 16-12-2022

Ajouté le : 12-01-2023

'Highway Queen' est un nouveau projet nous venant de Finlande et leur premier album nous emmène quelques décennies en arrière dans un style hard rock classique et direct. Créés en 2019 et menés par la chanteuse 'Virpi Kääriäinen', ils nous délivrent 8 compositions pour une durée assez courte pour un EP de 37 minutes. D'entrée, avec le lourd mid-tempo 'Hey!' (Voir la vidéo ci-dessus), la section rythmique marquée vous donne une irrésistible envie d'headbanguer sur de riffs acérés de guitare et d'accompagner 'Virpi Kääriäinen' dans le refrain, puis, l'énergique 'Get On Your Knees' (voir la vidéo ici) en rajoute une couche et déploie de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses. La suite est à l'image de ces deux premiers titres avec des mélodies mémorables et, on peut citer les brulots hard rock que sont le festif 'Here I Am', le rapide 'I Dim The Lights' ou encore 'In Vain' qui est le titre le plus long de l'album et qui, après une introduction tranquille, nous déverse une des compositions les plus heavy de l'album avec un très beau break dans la deuxième partie et un final lourd et puissant avec un très beau solo de guitare. On ne pourra pas non plus passer à côté du mid-tempo de la chanson titre (voir la vidéo ici) dans un blues/rock bien lourd qui est un pur régal et les Finlandais termine l'album par 'Own Will' qui alterne différentes intensités et qui est certainement, avec 'In Vain', le titre le plus varié de l'album avec des sections tranquilles, puis des passages lourds à la rythmique marquée et un final en apothéose accélérant le rythme.

Bref, même s'ils ne vont pas révolutionner pas le style, les Finlandais sortent un excellent premier album en nous délivrant du bon hard rock qui nous fait remonter quelques décennies en arrière, tout cela étant interprété de belle manière par une chanteuse de talent et des musiciens qui amènent toute l'énergie nécessaire pour ce style de musique...

Interprêtes

Virpi Kääriäinen (Chant), Teemu Kääriäinen (Guitare), Juha Skog (Basse), Henri Backman (Batterie)


Albums non chroniqués dans myprogmusic au 4ème trimestre 2022

Cette playlist présente des albums sortis au 4ème trimestre 2022 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Octobre 2022
07/10/2022 Living Tales - Persephone - Métal progressif
07/10/2022 Sleeping Romance - We All Are Shadows - Métal symphonique
07/10/2022 Maraton - Unseen Color - Rock progressif
14/10/2022 Skid Row - The Gang's All There - Hard rock
14/10/2022 Here It Is - Here It Is: A Tribute To Leonard Cohen - Chanson
14/10/2022 Victoria K - Kore - Métal symphonique
14/10/2022 My Own Ghost - Shadow People - Métal alternatif
18/10/2022 A Gardening Club Project - Mr. October and the Moon of Madness - Rock progressif
21/10/2022 Joe Bonamassa - Road To Redemption (EP) - Blues/Rock
21/10/2022 Orden Ogan - Final Days (Orden Ogan and Friends) - Power métal
21/10/2022 John Mellecamp - Howling At The Moon (Live 1994) - Country, Folk, Rock
21/10/2022 Avatarium - Death, Where Is Your Sting - Métal doom
21/10/2022 Samsara Blues Experiment - Demos & Rarities - Stoner, Psychédélique, Doom
21/10/2022 Marcin Pajak - The Maze - Rock progressif
21/10/2022 Simple Minds - Direction of the Heart - Rock électro
28/10/2022 Anthena - White Opera - Métal progressif
28/10/2022 Steve Perry - The Season - Chanson
28/10/2022 Anima Morte - Serpents in the Fields of Sleep - Rock progressif instrumental
28/10/2022 Lunatica - Back to the 80's Remix - Métal symphonique
28/10/2022 Gun - The Calton Songs - Rock
Novembre 2022
01/11/2022 The Prophets of Zarquon - Solstice - Rock/Folk progressif
04/11/2022 Stranger Vision - Wasteland - Power métal
04/11/2022 Pyramid - Rage - Métal progressif
11/11/2022 Powerwolf - Missa Cantorem II - Power métal
11/11/2022 Henrik Freischlader - Recorded by Martin Meinschäfer II - Blues/rock
11/11/2022 Nicklas Sonne - Resonance - Heavy métal
15/11/2022 Dirt Poor Robins - Queen of the Night - Steampunk
18/11/2022 Arc Of Life - Don't Look Down - Rock progressif
18/11/2022 Ayreon - Universal Migrator, Pt. I & II (2022 Remixed & Remastered) - Métal progressif
18/11/2022 Spellbast - Classified – V - Heavy métal
18/11/2022 Lavina - Odyssey - Métal progressif
25/11/2022 Krell - Deserts - Hard rock mélodique
Décembre 2022
02/12/2022 Midnight Oil - LIVE at the Old Lion, Adelaide 1982 - Rock
02/12/2022 Red - Until We Have Faces Live and Unplugged - Heavy métal
09/12/2022 Mark Knopfler - Cinematic Knopfler - Musique de film
21/12/2022 Santana - The Breathing Flame (Live) - Rock latino
09/12/2022 CrowsVSRavens - We Shall Have to Learn - Métal progressif


Artiste : Halestorm

Album : Back From the Dead (Deluxe)

Date de Sortie : 16-12-2022

Ajouté le : 15-01-2023

Pour terminer avec les albums sortis en 2022, ce sont les Américains d'Halestorm' qui sortent une version deluxe de l'album 'Back From the Dead' dont la version standard date de début mai 2022 et qui n'avait pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic, faute de temps, les journées ne faisant que 24 heures ! Faisant suite à 'Vicious' de 2018, ce dernier album, assez court dans sa version initiale (37 petites minutes) nous offrait 11 titres directs ne dépassant pas les 3 minutes en privilégiant toujours l'efficacité avec des brulots hard rock dégageant une puissance extraordinaire, 'Lzzy Hale' nous gratifiant de prestations vocales toujours très explosives en commençant par l'énorme titre éponyme (voir la vidéo ci-dessus) qui plantait le décor avec les lourds riffs de guitares de 'Joe Hottinger' et une section rythmique d'enfer emmenée par le bassiste 'Josh Smith' et le batteur 'Joe Hottinger' (les vidéos de Wicked Ways et de The Steeple son disponibles sur la chaine Youtube du groupe ). Au milieu de cette débauche d'énergie, deux titres permettaient de souffler un peu avec, tout d'abord, le magnifique 'Terrible Thing' montrant que 'Lzzy Haale' sait également adoucir son chant pour nous offrir de belles prestation vocales épurées, puis 'Raise Your Horns qui est une très belle ballade piano/voix. Et pour cette version deluxe qui est sorti en streaming en fin 2022, 'Halestrom' a rajouté 7 titres qui devraient combler les fans et qui sont bien variés, avec tout d'abord l'entraînant 'Mine' qui montre un visage popisant et assez éloigné des titres de la version courte, puis, on retrouve toute l'énergie des Américains dans un 'Heavy MeNtal' déchainé. La suite n'a rien à envier aux titres de l'édition standard avec 'Legendary' et 'You Only Die Once' qui mettent en marche automatiquement la machine à headbanguer, ou avec 'Wannabe' et 'Alien' qui nous font remonter au hard rock mélodique des années 80 ou encore avec le rythmé 'Special' qui clôture l'album. Bref, cette version deluxe rajoute des compositions certainement plus diversifiées que la version standard ce qui fait que l'ensemble montre toutes les facettes de cette formation qui a désormais pris une place incontournable dans le hard rock moderne international...

Interprêtes

Lzzy Hale (Chant, guitare, claviers), Arejay Hale (Batterie, Chœurs), Joe Hottinger (Guitare, Chœurs), Josh Smith (Basse, Chœurs)


Artiste : The Aaron Clift Experiment

Album : The Age of Misinformation

Date de Sortie : 06-01-2023

Ajouté le : 18-01-2023

'The Aaron Clift Experiment' est une formation Américaine qui a été créée en 2012 et dont j'avais chroniqué le dernier album ' If All Goes Wrong' datant de 2018. Et pour cette première chronique de musique progressive de 2023, c'est donc son successeur 'The Age of Misinformation' qui est à l'honneur. Mélangeant différents styles avec des influences puisées dans 50 années de progressif et des incursions dans de la musique symphonique et du jazz, 'Aaron Clift' décrit son dernier bébé comme étant " une œuvre conceptuelle sur le pouvoir destructeur des mensonges et la recherche de la vérité face à des obstacles écrasants, 'The Age of Misinformation' marquant un point culminant pour notre ambition lyrique, notre créativité musicale et notre résonance émotionnelle. ". Bien entendu, ce thème est lié aux deux années 2020 et 2021 de pandémie avec tous ses travers et, notamment, la propagande orientée sans objectivité qui était notre lot quotidien pendant cette période mais 'Aaron Clift' ne se complet pas seulement dans des critiques mais amène également de l'optimisme, les mauvaises expériences étant toujours bénéfiques pour le futur.

Et pour débuter, la chanson titre plante le décor avec, tout d'abord, une critique acerbe qui est déclamée et qui n'est pas sans rappeler les ambiances que peut dégager 'Roger Waters', puis, le titre prend son envol et déploie une première rythmique dégageant un sentiment d'urgence avec quelques passages plus modérés. L'album est bien lancé et l'atmosphère se veut plus légère dans l'introduction du titre suivant 'L.I.A.R.' qui prend petit à petit de l'ampleur après un peu plus d'une minute pour nous délivrer des lignes mélodiques accrocheuses, les harmonies vocales amenant une sensation de fraicheur et le solo de guitare d'Anthony Basini' dans la deuxième partie étant tout à fait remarquable. Toujours très rayonnant, c'est dans une atmosphère jazzy avec les cuivres resplendissants du 'Big Wy's Brass Band' que nous accueille le titre suivant 'Bet on Zero' (voir la vidéo ci-dessus), et qui va nous faire pérégriner dans une ambiance chaleureuse tout au long des 10 minutes de ce titre avec de magnifiques solos des différents cuivres et un remarquable solo de batterie. On continue notre beau voyage musical hétéroclite avec 'Dark Secrets' en revenant à du rock progressif plus classique alternant différentes intensités, le chant d'Aaron Clift' se voulant plus rugueux ce qui amène un climat inquiétant et torturé. On continue avec 'Rise' qui est du progressif inventif et recherché avec de belles lignes mélodiques accrocheuses et des arrangements vocaux lumineux alternant avec de très beaux passages instrumentaux, puis, 'The Color of Flight' vient nous chatouiller délicatement les oreilles avec des sonorités douces et reposantes, les cordes amenant une belle mélancolie à ce titre et le chant d'Aaron Clift', très apaisant, étant bien en phase avec l'ambiance déployée dans cette très belle composition. Avec 'Málaga', le ton est plus insouciant avec, de nouveau des cordes, qui, cette fois, nous enveloppent sur des lignes mélodiques entraînantes et harmonieuses, puis 'Weight of the World' termine ce très bel album par une magnifique ballade sur laquelle on s'abandonne complètement et qui amène une belle mélancolie.

En résumé, 'Aaron Clift', accompagné par des artistes de talents, continue de nous offrir un magnifique melting-pot de différentes influences de progressif et ce 'The Age of Misinformation', malgré un sujet assez sombre sur les années passées, offre un bel optimisme musical avec des compositions accrocheuses et devrait faire des heureux chez tous les amatrices et amateurs d'un progressif riche et diversifié que l'on s'approprie au fur et à mesure des écoutes...

Interprêtes

Aaron Clift (Chant, Claviers), Anthony Basini (Guitare, Choeurs), Clif Warren (Basse), Pablo Ranlett-López (Batterie, Percussions) + Invités : Zach Matteson (Violon), Charles Anderson (Violon), Jason Elinoff (Alto), Ellie Prager (Violoncelle), Big Wy's Brass Band (Ethan Brown / Trompette, Austin Johanning / Trompette, Justin Dunlap / Trombone, William Wright / Trombone, Marcus Cardwell / Saxophone Alto, Colin Houlihan / Saxophone Barython)


Artiste : Kamala

Album : limbo666

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 13-01-2023

Très discret sur la toile, les Allemands de 'Kamala' sortent un nouvel album, 'libom666', qui est déjà le troisième après 'Radial Perception' en 2018 et 'Your Sugar' en 2019. En écoutant les premier titres de ce dernier opus, on se retrouve quelques décennies en arrière dans la période psychédélique avec des compositions fortement empruntes de sonorités de l'époque et le premier nom qui m'est venu à l'esprit est le groupe 'The Doors' avec son titre légendaire 'Riders on the Storm' sorti il a déjà plus de cinquante ans. On embarque donc pour des compositions qui auraient pu voir le jour à la fin des années 60, le style étant connu pour des sonorités hypnotiques et les lignes mélodiques accrocheuses nous bercent tout au long de l'album. Quel que soit l'ambiance du titre, les guitares et les claviers nous délivrent des accords faisant ressortir ces atmosphères psychédéliques de l'époque et, pour ne pas faire du titre à titre, je citerai les titres qui m'on le plus marqué comme l'entraînante chanson titre, 'Cut The Wire' avec ses bruitages d'une autre époque (voir la vidéo ci-dessus), l'énergique 'Freudian Autocorrect' qui met un peu de piment dans l'ensemble et 'Narcisse' qui peut rappeler certains titres des 'Beatles' de la fin des années 70. Bref, si vous voulez faire un beau voyage dans le temps à l'époque des 'Lucy in the Sky with Diamonds' des 'Beatles' ou de 'The End' des 'The Doors' ou de 'White Rabbit' de 'Jefferson Airplane' ou encore de l'album 'Fifth Dimension' de 'The Byrds' pour n'en citer que quelques-uns, vous êtes au bon endroit et 'limbo666' devrait vous emmener, le temps d'un instant, dans des rythmiques hypnotiques et des mélodies obsédantes caractéristiques du style psychédélique qui a vu le jour dans le courant des années 60 et que les Allemands de 'Kamala' arrivent très bien à retranscrire...

Interprêtes

Christian Kämper (Chant), Hannes Gröschner (Basse), Theo Rolfs (Guitare), Eric Glatzel (Guitare, Claviers), Henry Mitko (Batterie)


Artiste : Baris Dai

Album : Ambiant Conditions

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 14-01-2023

'Baris Dai' est un musicien Néerlandais qui essaie de faire connaitre sa musique et qui a sorti deux EP que j'ai compilé dans une playlist spotify ci-dessus. La partie 1 d'Ambiant Conditions' est sortie en Mars 2021 et la deuxième en Décembre 2022, formant un ensemble d'une trentaine de minutes. Entièrement instrumentaux, ses compositions sont influencées par plusieurs décennies de progressif, et il nous emmène dans un beau voyage musical dans lequel il mélange différents styles allant de l'atmosphérique au métal. Chaque EP comprend trois titres qui s'enchainent et le premier 'The Days Get Longer After All' est un bon résumé des ambiances déployées avec une introduction qui me fait penser aux atmosphères de 'Mark Knopfler' dans ses musiques de films et qui prend de l'ampleur petit à petit pour devenir énergique avec l'arrivée de riffs de guitare saturés sur des lignes mélodiques accrocheuses qui retombent sur la fin avec quelques notes de guitare. Sans transition, l'ambiance se veut plus tranquille dans l'introduction de 'And A New Cycle Begins' (voir la vidéo ci-dessus avec de très beaux paysages), puis, alternent différentes intensités et rythmiques avec un beau break dans la deuxième partie du titre avant de terminer sur un nouveau crescendo dans lequel 'Baris Dai' nous offre un très beau solo de guitare. On enchaîne sur 'Then Warmth Of Scarce Sunlight' (voir la vidéo ici) qui met de nouveau la guitare sous toute ses formes, tout d'abord avec quelques arpèges délicieux, puis avec une montée en puissance et un nouveau solo magnifique soutenu par des riffs saturés, le titre se terminant comme il avait commencé de façon très épuré. Le deuxième EP est dans le même style que le premier et, 'Baris Dai' nous a concocté trois autres compositions avec 'When Nature Wakes Up' qui, cette fois, débute dans une ambiance légère et bucolique qui prend ensuite de l'ampleur et qui offre un nouveau solo de guitare qui dessine une mélodie agréable, puis, 'Vivid Green and Birds Singing' est plus énergique avec un beau break central, et l'album se termine par 'The Rebirth Is Complete' qui nous offre un dernier instrumental avec, encore une fois, une opposition entre des parties ambiantes et d'autres plus musclées, la guitare ajoutant à chaque fois le petit plus permettant de captiver l'auditeur.

En résumé, ces deux courts EP de 'Baris Dai' montre tout le talent de compositeur du Néerlandais, et si vous êtes fan d'instrumentaux mettant en avant la guitare électrique sous toute ses formes, vous devriez sans aucun doute adhérez à 'Ambiant Conditions'...

Interprêtes

Baris Dai (Guitare, Programmation)


Artiste : Mark Murdock

Album : False Readings

Date de Sortie : 01-01-2023

Ajouté le : 17-01-2023

Sorti le premier jour de cette nouvelle année, un album n'a pas fait de bruit dans la sphère progressive : il s'agit de 'False Readings' du claviériste, batteur et chanteur 'Mark Murdock' qui gravite dans le monde musical du progressif et qui enregistre des albums sous son nom mais qui également a en parallèle un autre projet, 'Cymbalic Encounters' dont le dernier album 'Overexposure' est sorti en Septembre 2022. Entouré d'un grand nombre d'artistes, dont 'Fernando Perdomo' et d'une bonne partie du groupe 'Nektar', son dernier bébé fait suite aux deux premiers albums solos, 'The Phoenix Has Risen' en 2020 et 'Visitors from Another Planet' en 2021, et nous offre 10 compositions qui sont assez directs et qui mélangent pop et rock classiques avec une bonne dose de progressif, l'ensemble nous faisant remonter aux années 70/80 avec notamment des formations comme 'Yes' ou 'Genesis' pour le côté progressif et pour le côté plus direct, des groupes comme 'Toto' ou 'The Alan Parsons Project'. Les constructions mettent en avant une bonne alternance entre des parties chantées par 'Tim Pepper' (du très bon groupe 'The ID' dans lequel 'Mark Murdock' était batteur) et des sections instrumentales recherchées, comme l'atteste le dernier titre 'Ending World Overture' qui est entièrement instrumental. A noter que l'ensemble de l'album a fait l'objet de vidéos sur sa page youtube et on peut les voir ici.

En résumé, même si le style s'avère assez linéaire sur l'ensemble des compositions, 'Mark Murdock' nous gratifie d'un très bon album interprété de mains de maitres par des artistes talentueux et 'False Readings' devrait plaire à tout un public ayant été élevé aux biberons des formations majeures de progressif des années 70/80...

Interprêtes

Mark Murdock (Batterie, Claviers, Percussions), Tim Pepper (Chant) + Invités : Fernando Perdomo (Guitare), Ron Howden (Batterie), Derek ‘Mo’ Moore (Basse), Ryche Chlanda (Guitare), Kendall Scott (Claviers), Ken Hall (Guitar), Katsumi Yoneda (Guitare), Dave Juteau (Guitare), Daniel Kubota (Guitare)


Artiste : Astral Magic

Album : We Are Stardust

Date de Sortie : 06-01-2023

Ajouté le : 19-01-2023

Après les Allemands de 'Kamala' avec 'limbo66' sorti en décembre 2022, c'est au tour des Finlandais d'Astral Magic' de nous présenter leur dernier album 'We Are Stardust' qui est sorti début Janvier 2023. Ce projet a été créé par le chanteur, bassiste et claviériste 'Santtu Laakso' connu pour avoir été le meneur du projet 'Dark Sun' dans les années 90, et le reste du line up est constitué du guitariste et violoniste 'Jonathan Segel' et du guitariste 'Samuli Sailo'. En se référant à leur page bancamp et compte tenu de la jeunesse du projet qui n'a que trois petites années, 'Santtu Laakso' a déjà sorti un nombre impressionnant d'albums (pas moins d'une douzaine pour 2022) qui couvrent l'ensemble du psychédélique avec les expériences et recherches musicales attachées à ce style, les longs instrumentaux faisant la part belle aux sonorités électroniques et les chansons au mélodies hypnotiques que certains groupes des années 60 interprétaient sous l'emprise du LSD.

En ce qui concerne 'We Are Stardust', ce sont des compositions chantées qui nous font remonter quelques décennies en arrière. Le titre éponyme de l'album débute l'album et me fait penser à certains sonorités des deux premiers albums de 'Status Quo', 'Picturesque Matchstickable Messages from the Status Quo' et 'Spare Parts' avant qu'ils changent complètement de style, puis l'entraînant 'The Simulacra' continue dans le même style typé sixties et 'Drop It' nous déroule une mélodies langoureuse avec des effets électroniques d'un autre âge. 'Virtual Fixtures' change de ton en nous offrant un tempo rapide avec des sonorités de guitare vintage toujours dans l'atmosphère de l'époque et, de nouveau changement de décor avec le tranquille 'Bottle Up Inside' dans lequel on est bercé par l'accompagnement de la guitare électrique. Le suite continue de nous délivrer des ambiances planantes et des sonorités psychédéliques reposantes : j'accroche bien sur 'Out in the Wild', 'They Walk Among Us' et 'Out in the Cold' qui sont dans la même veine que leurs prédécesseurs, un peu moins sur 'Lost Planet', et l'album se termine par la mélodie accrocheuse de 'Violet Sky' qui, une dernière fois, nous offre un chant empreint de sérénité et un son saturé de guitare venant d'une autre époque.

En résumé, avec les Finlandais d'Astral Magic', on embarque pour un voyage psychédélique nous ramenant plus de cinquante ans en arrière et si vous adhérez à 'We Are The Stardust', vous pouvez également découvrir tous les autres albums qui sont également disponibles sur spotify et qui devraient vous faire passer de très bons moments pendant les longues soirées de cette période hivernale...

Interprêtes

Santtu Laakso (Basse, Claviers, Chant), Jonathan Segel (Guitare, Violon), Samuli Sailo (Guitare)


Artiste : Sunchild

Album : Exotic Creatures and a Stolen Dream

Date de Sortie : 09-01-2023

Ajouté le : 20-01-2023






Entre les deux projets d'Antony Kalugin', 'Karfagen' et 'Sunchild' auxquels on peut rajouter ses productions en solo, difficile de s'y retrouver mais, pour résumer, quel que soit son projet, cet artiste nous offre toujours des très bons albums de rock progressif à tendance symphonique et le dernier 'Sunchild', 'Exotic Creatures and a Stolen Dream', sorti début Janvier 2023, ne viendra pas le démentir. Après la série des trois très bons albums de 'Karfagen', 'Echoes From Within Dragon Island' de 2019, 'Birds of Passage' de 2020 et 'Land of Green and Gold' de 2022, et moins long que l'album précédent de 'Sunchild', 'Messages from Afar : The Division and Illusion of Time', ce dernier opus de l'Ukrainien parti s'exiler en Pologne comprend deux longs développements, l'un de 26 minutes et l'autre de 14 minutes, les deux derniers titres étant plus anecdotiques (il existe une version avec les singles des versions courtes des deux longs titres qui sont disponible sur spotify ici pour 'Life Lines' et ici pour 'Northern Skies').

On est accueilli par la pièce maitresse 'Life Lines' qui vaut à elle seule l'achat de cet album, et qui nous propose un pièce majestueuse faite de nombreux tiroirs qui seraient trop longs à décortiquer un à un et, par conséquent, je dirai simplement que tout a été mis en œuvre pour nous offrir du progressif symphonique riche et recherché qui puise ses influences dans les cinq dernières décennies, chaque instant faisant venir chez l'auditeur des références à différentes formations en commençant par les précurseurs des années 70 qui sont devenus incontournables et qui ont donné ses lettres de noblesse à ce style. Le talent de compositeur d'Antony Kalugin' est présent à chaque instant avec de nombreux changements rythmiques et mélodiques qui en font un monument de progressif qu'il est bien évidemment nécessaire de s'approprier, petit à petit, après de multiples écoutes, le graal musical venant tout doucement prendre toute sa dimension. Mais, malgré toute cette inspiration débordante, le compositeur ne serait pas grand-chose sans une interprétation de qualité et on peut souligner que chaque artiste amène sa pierre à l'édifice, avec bien entendu le talent d'Antony Kalugin' aux claviers et au chant, bien épaulé par les chœurs féminins, et je pense aussi au guitariste 'Alexandr Pavlov' qui n'a rien à envier à un certain 'David Gilmour', mais également à 'Ivan Goritski' à la batterie et à 'Konstantin Ionenko' à la basse qui assurent une section rythmique remarquable en s'adaptant parfaitement aux nombreux changements d'intensités, et également aux interventions plus furtives de 'Yan Vedaman' au saxophone et de 'Sergii Kovalov' à l'accordéon. On poursuit avec 'Northern Skies', un peu plus court, mais qui montre un visage certainement plus mélancolique et qui cette fois, met en avant le talent de chanteuse de 'Maria Panasenko' en complément de celui d'Antony Kalugin' en formant un duo vocal magnifique et qui, pour ma part, mériterait d'être plus présente dans les compositions de 'Karfagen' et de 'Sunchild' sur les enregistrements studio (les deux chanteuses 'Maria Panasenko' et 'Olha Rostovska' ayant déjà l'habitude de se produire en concert avec 'Antony Kalugin'). Cette composition amène une émotion toute particulière et nous fait monter bien au chaud sur un petit nuage douillet avec de nombreux déclenchements de ce petit frisson si caractéristique d'un immense bonheur d'écoute. Comme je l'ai déjà dit en introduction, les deux dernier titres sont plus anecdotiques et sont constitués de deux courts titres : l'instrumental 'Timeless Motion' qui reprend le thème de 'Life Lines' en orchestral et 'Northern Lights' qui nous emporte une dernière fois dans une ambiance mélancolique avec un accompagnement de cordes, un très beau chant aérien et un dernier solo 'Gilmourien' magnifique.

En résumé, c'est sans surprise qu'Antony Klugin' nous gratifie d'un nouvel album admirable qui devrait rejoindre la liste des albums indispensables de toute amatrice et de tout amateur de progressif symphonique et 'Exotic Creatures and a Stolen Dream' démontre encore qu'Antony Kalugin', accompagné par des artistes de talent, est une valeur sure du rock progressif contemporain, et devrait, être un des albums majeurs de progressif de l'année 2023...

Interprêtes

Antony Kalugin (Claviers, Chant, Vocoder, Percussions), Ivan Goritski (Batterie), Alexandr Pavlov (Guitare), Max Velychko (Guitare), Konstantin Ionenko (Basse), Yan Vedaman (Saxophone), Sergii Kovalov (Accordéon), Olha Rostovska (Chœurs), Maria Panasenko (Chant, Chœurs), Dmytro Ignatov (Guitare)


Artiste : Beyond The Black

Album : Beyond The Black

Date de Sortie : 13-01-2023

Ajouté le : 21-01-2023

En 2017, je leur prédisais un avenir radieux dans la grande famille du métal symphonique, et j'écrivais dans ma chronique de leur deuxième album 'Lost In Forever' : " Pour conclure, avec ce 'Lost In Forever', 'Beyond The Black' est en train de se faire une place au soleil et pourrait bien devenir assez rapidement le fer de lance du métal symphonique international grâce à un style très accessible qui a des chances de toucher le grand public…". Six ans plus tard et avec toujours le même line up que celui de leur début, un nouvel album de 'Beyond The Black' est désormais une sortie qui est attendue par tous les fans de métal symphonique, car on est certain de pouvoir se mettre entre les oreilles une suite ininterrompue de hits qui vous accrochent dès la première écoute.

La preuve est encore là avec cet opus qui porte tout simplement le nom du groupe et les Allemands en avaient déjà dévoilé une partie en sortant différents singles et l'EP 'Dancing In The Dark' en décembre 2022 dans lequel chaque titre avait fait l'objet d'une vidéo : tout d'abord, 'Is There Anybody Out There?' (voir la vidéo ci-dessus), qui ouvre l'album et qui ouvre également les concerts du groupe et qui est un bijou mélodique puissant et entraînant, puis, 'Reincarnation', un mid-tempo bien trempé avec une nouvelle mélodie addictive (voir la vidéo ici), suivi de 'Winter Is Coming' qui n'a rien à envier à ces deux prédécesseurs (voir la vidéo ici), et enfin 'Dancing In The Dark' (voir la vidéo ici) qui, avec ses tambours tribaux, lorgne vers 'Within Temptation' avec la composition 'The Last Dance'. On peut également rajouter une nouvelle vidéo avec le magnifique 'Free Me', également très typée 'Within Temptation' (voir la vidéo ici). Et les autres titres ? Pas de surprise, ils sont du même niveau que les précédents avec l'entraînant 'Into The Light' qui pourrait faire fureur en concert mais qui n'est pas encore joué, ou 'Wide Awake' qui montre également que les Allemands savent nous émouvoir dans de très belles ballades, ou encore le mid-tempo 'Raise Your Head' avec son refrain addictif mais également les deux dernier titres 'Not In Our Name' et surtout 'I Remember Dying' qui nous embarque dans des contrées lointaines bercés par le chant mélodieux de 'Jennifer Haben'.

En résumé, deux ans et demi après le magnifique 'Hørizøns', les Allemands de 'Beyond The Black' sortent un nouvel album rassemblant ce que l'on peut proposer de mieux en métal symphonique, et cet album éponyme, rempli de mélodies qui s'incrustent directement dans votre tête, vient se rajouter aux nombreux hits déjà connus et qui feront sans aucun doute de nombreux heureux lors des concerts...

Interprêtes

Jennifer Haben (Chant), Chris Hermsdörfer (Guitare), Tobias Lodes (Guitare), Stefan Herkenhoff (Basse), Kai Tschierschky (Batterie)


Artiste : Dream Theater

Album : Lost Not Forgotten Archives Albums

Date de Sortie : 13-01-2023

Ajouté le : 22-01-2023

En ce début 2023, les sorties se font plus rares et, du coup, suite à un nouveau live de 'Dream Theater' des albums 'Lost Not Forgotten Archives', le concert donné au Madison Square Garden de New-York, j'ai compilé tous les enregistrements de ce groupe qui a été un précurseur dans le domaine du métal progressif à la fin des années 80. Toutes les époques sont représentées et on va de la création du groupe en 1985 avec les démos de cette époque ('The Majesty Demos') au concert donné à Berlin en 2019 ('Live In Berlin (2019)' :

- 'The Majesty Demos (1985-1986)
- Images and Words Demos (1989-1991)
- 'Live in NYC (1993)
- Euphoria (Live 1993)
- Awake Demos (1994)
- Old Bridge, New Jersey (1996)
- Falling Into Infinity Demos, 1996-1997
- The Number of the Beast (Live in Paris 2002)
- Live in Barcelona (2002)
- Train of Thought Instrumental Demos (2003)
- When Dream And Day Reunite (2004)
- Made In Japan (2006)
- Live at Madison Square Garden (2010)
- A Dramatic Tour of Events - Select Board Mixes (2011/2012)
- Live at Wacken (2015)
- Live In Osaka - Japan (2017)
- Live In Budokan – Tokyo – Japan (2017)
- Live In Berlin (2019)

Interprêtes

1985 – 1987 : John Petrucci (Guitare, Chœurs), John Myung (Basse), Mike Portnoy (Batterie, Percussions, Chœurs), Chris Collins (Chant), Kevin Moore (Claviers)

1988 – 1990 : John Petrucci (Guitare, Chœurs), John Myung (Basse), Mike Portnoy (Batterie, Percussions, Chœurs), Charlie Dominici (Chant), Kevin Moore (Claviers)

1991 – 1994 : John Petrucci (Guitare, Chœurs), John Myung (Basse), Mike Portnoy (Batterie, Percussions, Chœurs), James LaBrie (Chant, Percussions), Kevin Moore (Claviers)

1995 – 1999 : John Petrucci (Guitare, Chœurs), John Myung (Basse), Mike Portnoy (Batterie, Percussions, Chœurs), James LaBrie (Chant, Percussions), Derek Sherinian (Claviers, Chant)

1999 – 2010 : John Petrucci (Guitare, Chœurs), John Myung (Basse), Mike Portnoy (Batterie, Percussions, Chœurs), James LaBrie (Chant, Percussions), Jordan Rudess (Claviers, Chant)

2011 – maintenant : John Petrucci (Guitare, Chœurs), John Myung (Basse), Mike Mangini (Batterie), James LaBrie (Chant, Percussions), Jordan Rudess (Claviers, Chant)


Artiste : Edenya

Album : Another Place

Date de Sortie : 13-01-2023

Ajouté le : 23-01-2023






Après le très bel album 'Silence' sorti en 2020, 'Edenya' revient avec un nouvel enregistrement studio, 'Another Place', et une nouvelle chanteuse 'Clélia Lenoble' qui remplace 'Elena'. 'Silence' avait été un de mes coups de cœurs 2020 et ce nouvel opus, même si on est qu'au début de 2023, risque d'être également en haut de la pile de mes albums favoris 2023. Au risque de me répéter, ce projet est tout à fait dans la lignée de formations avec chanteuse que j'affectionne tout particulièrement comme 'Mostly Autumn' ou comme le duo Brésilien 'Fleesh' ou encore comme le projet 'tRKproject' de 'Ryszard Kramarski'. Ce nouveau bébé des Français nous embarque une nouvelle fois dans un très beau voyage dans lequel on traverse des paysages musicaux propices à l'évasion dans des ambiances aériennes et apaisantes.

Tout d'abord, la nouvelle chanteuse 'Clélia Lenoble' n'a rien à envier à 'Elena' car elle possède une voix très douce et émouvante et, d'entrée, ce sont ses vocalises délicieuses qui nous accompagnent sur la courte introduction 'Impossible Meeting'. Suit 'Somewhere In My Dreams' qui est un magnifique semi-acoustique et qui peut rappeler les lignes mélodiques de certains titres de 'Mostly Autumn', puis 'The Three' amène une atmosphère délicate enjolivée par des sonorités de harpes (certainement électroniques) et de guitare acoustique, et on tombe entièrement sous le charme de la prestation vocale magnifique de 'Clélia Lenoble'. Avec 'Inside The Wall', le ton se veut plus léger et entraînant avec un durcissement en milieu de titre qui, avec un solo de guitare énergique et une section rythmique musclée, flirte avec du hard rock, puis, retour à la tendresse et à la délicatesse avec 'I Hope' (voir la vidéo ci-dessus) qui nous délivre un nouveau joyau mélodique, le duo guitare acoustique/voix relevé par une basse discrète étant de toute beauté. On arrive au mi-parcours de notre beau voyage et la deuxième partie de l'album continue de nous délivrer de belles lignes mélodiques : après le court intermède instrumental 'Garden' qui met en avant un piano et un violon mélancoliques, le titre éponyme de l'album poursuit notre périple musical sur des sonorités apaisantes et relaxantes avec un beau crescendo central, Clélia continuant à nous bercer par son chant cristallin et la guitare électrique venant nous chatouiller délicatement les tympans, puis, 'The Shelter' poursuit en amenant des variations d'intensité montrant toute la palette de compositeur de 'Marco'. Et pour terminer notre belle balade, les deux dernier titres 'The Other Side' et 'Let Me Go' referment l'album par deux nouvelles compositions aux mélodies addictives, la première dans une ambiance folk avec un très beau passage instrumental et des sonorités arabisantes dans la deuxième partie, et la seconde avec une ballade mélancolique sur laquelle on est une dernière fois emporté par le doux chant de Clélia.

En résumé, les Français d'Edenya' sortent un magnifique album en ce début 2023 qui nous fait voyager à travers des paysages apaisants et relaxants et si vous aimez les formations que j'ai cité en introduction et des chanteuses dans le style d'Hayley Griffiths' (anciennement 'Karnataka'), d''Heather Findlay' (ex 'Mostly-Autumn'), d'Olivia Sparnenn-Josh' ('Mostly Autumn'), de 'Gabby Vessoni' ('Fleesh') ou encore de 'Karolina Leszko' ('tRKproject'), vous devrier sans aucun doute adhérer à 'Another Place'...

Interprêtes

Marco (Guitare, Claviers), Clélia Lenoble (Chant, Claviers) + Invités : Julien Perdereau (Batterie, Basse), Juliette Carradec (Violon), Sophie Clavier (Chœurs)


Artiste : Wedingoth

Album : Five Stars Above

Date de Sortie : 10-01-2023

Ajouté le : 29-01-2023






L'avantage des sites de streaming est que l'on découvre des artistes similaires à ceux qui vous sont déjà connus et, pour mes deux prochaines chroniques, ce sont deux formations que j'ai découvert en surfant sur spotify. Le premier opus est celui des Français de 'Wedingoth' que je ne connaissais pas et qui ont déjà une bonne production puisque 'Five Stars Above' est leur quatrième enregistrement studio. Sorti début 2023, il est désormais disponible sur les plates-formes de streaming et nous propose des compositions variées en fusionnant rock et métal progressif, l'ensemble bénéficiant de lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute. Leur trois premiers albums, 'Candellight', 'The Other Side' et 'Alone In the Crowd', respectivement de 2010, 2012 et 2016, sont également disponibles en streaming.

Les trois premiers titres s'enchainent et n'en forment qu'un pour un peu plus de 15 minutes d'écoutes : 'Dear Univers' nous accueille dans du progressif atmosphérique qui peut rappeler les ambiances de l'album 'Atom Heart Mother' des 'Floyds' et qui met en avant le doux chant et des belles vocalises aériennes de 'Céline Staquet', puis 'Masterpiece of Life' prend le relais pour débuter de façon plus énergique et développe des lignes mélodiques accrocheuses dans une longue introduction instrumentale qui se poursuit par une partie chantée ponctuée par un magnifique refrain et qui présente une section rythmique amenant de nombreux changements d'intensités et de tempos, le long solo de guitare de 'Steve Segarra' en milieu de titre étant tout à fait admirable. Sans transition, le court 'Dear Man on Earth' clôture ce triptyque en revenant au thème du premier titre sur un lent tempo enjolivé par de beaux chœurs et un nouveau solo de guitare 'Gilmourien' remarquable. Avec 'Time', la douce introduction au piano précède une section chantée apaisante sur un lent tempo qui prend de la puissance pour une section instrumentale épique et symphonique, la deuxième partie alternant de nouveau une partie chantée en crescendo et un final instrumental répétant la même phrase amenant un côté lancinant. Plus diversifié au niveau rythmique et dans la construction du titre, 'The Space Man' met en avant des riffs de guitares saturés plus musclés et amène un côté progressif plus marquant, puis, 'I Don't Care' poursuit dans cette voie et flirte avec du métal progressif sur une rythmique plus lourde, les lignes mélodiques étant toujours très accrocheuses et 'Céline Staquet' montre qu'elle a également une bonne puissance vocale dans des ambiances plus énergiques. Avec 'Cross the Mirror', on est toujours dans un style bien trempé, cette fois sur une rythmique rapide, mais qui alterne avec des passages plus posés ce qui amène une belle diversité dans ce titre. On arrive à la deuxième pièce maitresse de l'album (si on compte également les trois premiers titres comme un seul) avec 'My Own Sacrifice' qui est une magnifique fresque progressive mélangeant rock et métal et qui nous embarque pour 15 minutes denses et inventives avec de belles alternances entre parties chantées et sections instrumentales, la fusion de sonorités orientales et occidentales amenant une remarquable richesse à l'ensemble et me rappelant à certains endroits les longs développements d'Edenbridge' et à d'autres, notamment dans le final instrumental, la grandeur de certains titres des 'Pink Floyds'. Et pour terminer sur une note plus tranquille, 'Love' nous offre une très belle ballade qui me fait encore penser aux plus belles ballades d'Edenbridge'.

En résumé, les Français de 'Wedingoth' nous offrent un très beau voyage progressif au cours duquel nous parcourons des paysages riches et variés, mettant en avant tout le talent de compositeur de 'Steve Segarra'. Ce dernier album 'Five Stars Above' devrait plaire à tout un public de progressif aimant mélanger des styles différents et adeptes de belles lignes mélodiques qui accrochent à la première écoute...

Interprêtes

Céline Staquet (Chant), Steve Segarra (Guitare), Manon Fortin (Basse), Stéphane Rochas (Batterie) + Invité : Olivier Castan (Claviers)


Artiste : Autumn's Grief

Album : Dead by the Dawn

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 01-02-2023

La deuxième formation que j'ai découvert en surfant d'artiste en artiste sur spotify est 'Autumn's Grief' qui est un projet Finlandais, créé par le claviériste 'Ville Skön' et le guitariste et bassiste 'Santtu Rosén' il y a une paire d'années. A l’époque, les deux musiciens qui font partie du groupe de métal gothique 'Dying Daylight', cherchaient une interprète pour leurs nouvelles compositions et c'est la chanteuse 'Noora Virtanen' qui a été choisie. Devenu un trio, ils ont enregistré trois singles et leur premier album 'The Dead Don't Smile' est sorti en octobre 2021. Un peu plus d'une année après, c'est au tour de leur deuxième album 'Dead by the Dawn' de voir le jour. Classé en métal symphonique, une première écoute de ce dernier bébé des Finlandais fait ressortir des ambiances plutôt mélancoliques, le côté métal amené par les guitares saturées étant souvent en retrait des arrangements symphoniques plus présents. On pense notamment à des artistes déployant un style mélodique assez soft comme 'Imperia' ou 'Evanescance' ou encore 'Tarja' pour les plus connus.

'The Tide' nous accueille sur un mid-tempo avec des alternances d'intensités mettant en avant un premier refrain accrocheur, les claviers de 'Ville Skön' venant adoucir l'ensemble puis, 'The Sea of Apathy' poursuit dans une lente rythmique avec des arrangements orchestraux mis en avant et la mélodie peut faire penser à certaines compositions de 'Tarja'. Avec 'Under the Belt of Orion', le côté métal ne ressort que par quelques riffs plus appuyés de guitare et on se laisse de nouveau porter par une mélodie harmonieuse bénéficiant d'un beau break pianistique dans la deuxième partie. Place à la magnifique ballade 'Hanging in Midair' mettant en avant le chant clair de 'Noora Virtanen' qui amène une belle douceur à ce titre, puis, 'The Clearing' et 'The Dragonfly' durcissent légèrement le ton avec deux compositions énergiques, la première avec une section rythmique alternant des passages énergiques et d'autres plus posés et la deuxième, sur un up-tempo mettant en marche la machine à headbanguer et bénéficiant de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses. Suit le court 'In the Presence of the Sun' qui, avec des claviers et des vocalises inquiétants, permet d'amener un break instrumental original, puis, 'There Was a Light' s'éloigne du métal et vient nous chatouiller délicatement les tympans avec sa douce mélodie agrémentée de très beaux arrangements vocaux. On retrouve un schéma plus classique avec 'They Talk To Me' qui met en avant une rythmique marquée, le chant de 'Noora Virtanen' nous invitant à battre la mesure, puis le titre éponyme de l'album termine délicatement ce bel album avec une nouvelle ballade qui chemine entre parties tranquilles et d'autres plus énergiques, l'ensemble bénéficiant de très belles lignes mélodiques sur lesquelles 'Noora Virtanen' vient une dernière fois nous combler par son chant mélodieux.

En résumé, les Finlandais d'Autumn's Grief' nous offre un très bel album proposant un métal symphonique modéré avec des mélodies que l'on s'approprie très rapidement et rempli d'une belle délicatesse, grâce notamment à une chanteuse qui nous offre des prestations vocales bien en phase avec les ambiances raffinées déployées, ce qui destine 'Dead by the Dawn' à tout un public privilégiant le côté symphonique à l'énergie des guitares saturées...

Interprêtes

Noora Virtanen (Chant), Ville Skön (Claviers), Santtu Rosén (Guitare, Basse)


Artiste : Sabaton

Album : Heroes of the Great War

Date de Sortie : 20-01-2023

Ajouté le : 02-02-2023

Les Suédois de 'Sabaton' poursuivent leur récits historiques car après 'The Great War' en 2019 et 'The War to End All Wars' en 2021, ils nous proposent un triptyque d'EP, 'Echoes Of The Great War', toujours en rapport avec les différents conflits de l'histoire. Le premier EP 'Weapons of The Modern Age' est sorti en Septembre 2022 et 'Heroes of the Great War' vient de voir le jour. Comme son nom l'indique, cet opus regroupent des histoires sur les hommes qui sont devenus des héros par leur courage et leur bravoure lors de différentes guerres. Au niveau des titres, rien de neuf mis à part l'histoire du soldat Français 'Albert Séverin Roche' dans le titre 'The First Soldier' et dont on peut voir l'histoire dans une vidéo sur la page youtube de 'Nota Bene' (voir ci-dessus). Musicalement, les Suédois poursuivent dans la voie toute tracée des précédents opus avec du power métal grandiose et épique à grand renfort de chœurs et avec des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête et, si vous êtes réfractaire à ce métal musclé, vous pouvez toujours vous rabattre sur les versions symphoniques 'The Symphony To End All Wars' de l'album 'The War to End All Wars' sortie en 2022 ou 'The Soundtrack To The Great War' de l'album 'The Great War'. Bref, ce nouvel EP de 'Sabaton' n'amène pas forcément de grande nouveautés mais devrait combler tous les fans des Suédois et tous les amateurs d'un power métal direct et efficace dès la première écoute...

Interprêtes

Joakim Brodén (Chant, Claviers), Pär Sundström (Basse), Thobbe Englund (Guitare), Chris Rörland (Guitare), Hannes Van Dahl (Batterie)


Artiste : Cosmograf

Album : Heroic Materials

Date de Sortie : 20-01-2023

Ajouté le : 03-02-2023






Décidément, après les Suédois de 'Sabaton', les albums liés aux guerres mondiales se succèdent. Mais, celui-là est bien loin du power métal épique des Suédois car il s’agit du dernier album de 'Cosmograf', emmené par le multi-instrumentaliste et chanteur 'Robin Armstrong' qui nous avait régalé avec ses précédentes sorties, 'The Unreasonable Silence' en 2016, 'The Hay-Man Dreams' en 2017, 'Mind over Depth' en 2019 et 'Rattrapante' en 2021. A chaque sortie d'un nouvel album concept, on est assuré d'avoir à se mettre entre les oreilles de la musique de qualité doublée d'un récit toujours original. Pour son 9ème bébé, Robin nous raconte l'histoire d'un pilote de la RAF pendant la seconde guerre mondiale et qui a maintenant 99 ans. Pas de surprise dans ce dernier opus, on se retrouve quelques décennies en arrière avec un mélange de progressif influencé par les 'Pink Floyd' et de lignes mélodiques pouvant faire penser à celles de 'Barclay James Harvest', et, pour faire coller la musique au sujet développé, 'Robin Armstrong' nous offre des ambiances particulièrement mélancoliques et fortes en émotion.

'I Recall' nous accueille avec un extrait sonore et poursuit dans une ambiance épurée mettant en avant le chant susurré de Robin s'accompagnant au piano. D'entrée, l'émotion dégagée nous embarque déjà bien au chaud sur un petit nuage ! Suivent les 13 minutes du titre éponyme de l'album qui poursuivent dans une procession solennelle sur un lent tempo émaillé ici et là par de très beaux solos de guitare 'Gilmourien', l'accompagnement au piano du claviériste 'Danny Manners' de 'Big Big Train' étant tout simplement sublime. Le court intermède 'Industry', pouvant rappeler les ambiances que déploie 'Roger Waters', précède 'British Made' qui réunit toutes les pièces d'un puzzle 'Waterien', le chant haut perché de 'Robin Armstrong' amenant une émotion poignante, la guitare acoustique enveloppant l'ensemble par une belle délicatesse et le solo de guitare nous filant la chair de poule dans tout le corps. Suit la courte ballade 'Mary' qui déploie une ambiance remplie d'une sérénité mélancolique et qui nous offre une mélodie très attachante nous ramenant cette fois aux 'Beatles'. Encore plus épuré, 'Blinkers' est un magnifique duo piano/voix et on flirte avec les étoiles en écoutant les vocalises aériennes, puis, 'If Things Don’t Change', toujours sur un lent tempo, développe de nouvelles lignes mélodiques émouvantes et l'ajout de réverbération dans le chant de Robin participe à cette sensation de flotter dans les airs. On poursuit dans cette ambiance dépouillée avec 'The Same Stupid Mistake' et avec un nouveau duo piano/voix touchant, puis, 'Regretful Refrain' rajoute encore à cette émotion dégagée tout au long de l'album que ce soit par le chant plaintif ou par la guitare électrique déchirante, le léger crescendo amenant encore plus de force à ce titre qui nous tire les larmes. L'album se termine par 'A Better World' sur le thème de départ avec un nouveau message fort d'espoir pour un monde meilleur et qui se termine par une dernière section, puissante et épique d'une intensité émotionnelle immense : la boucle est bouclée.

En résumé, comme vous l'aurez compris, 'Robin Armstrong', avec son projet 'Cosmograf', rajoute un nouvel album intense et poignant qui ne peut qu'émouvoir et qui réunit tous les ingrédients pour en faire une œuvre progressive majeure qui devrait rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif à travers les âges...

Interprêtes

Robin Armstrong (Chant, Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Danny Manners (Claviers, Piano), Kyle Fenton (Batterie)


Artiste : Rémi Orts, Rémi Orts Project

Album : Cinematic III (Eclipse)

Date de Sortie : 16-01-2023

Ajouté le : 04-02-2023

Je vous avais présenté le chanteur et multi-instrumentaliste Français 'Rémi Orts' avec son album 'Reverse the Universe' début 2022 qui a été suivi d'un autre enregistrement studio instrumental, 'Desert Wind', en avril 2022. Dans la série des 'Cinematic' ('From the shadow to the light' pour le 1er volet et 'Roma Imperiale' pour le second volet), il a sorti en janvier 2023 le troisième volet, 'Eclispe', qui nous emmène dans l'espace avec des mélodies qui sont bien en phase avec le thème, les ambiances déployées nous faisant voyager dans le cosmos. Entre 'Vangelis' et 'Hans Zimmer', 'Rémi Orts' nous offre de belles compositions remplies d'orchestrations florissantes et épiques, et chaque titre possède sa propre personnalité, le trait d'union entre eux étant ce thème de l'espace qui est propice à une écoute dans un endroit calme, le casque sur les oreilles, pour se détendre et décompresser après une journée remplie de stresse. En parallèle de ce projet instrumental, on peut également noter la belle rencontre qu'il a fait avec la chanteuse 'Naamwin' qui possède une voix délicieuse entre pop, soul et folk et avec qui il a enregistré deux singles 'Part of' et 'Daybreak'. Ce n'est d'ailleurs pas la première collaboration avec une chanteuse puisque, par le passé, il a déjà sorti plusieurs album avec la 'Zara Angel' (le dernier album en date étant 'Ilusia' en 2014, quelques singles ayant été enregistrés avec elle dans les 4 dernière années). Bref, 'Rémi Orts' continue de nous enchanter avec ses nombreuses sorties d'albums et ce troisième volet de 'Cinematic' vient se rajouter à sa discographie imposante qui offre une grande variété de style. Si vous adhérez à ce dernier opus, vous devriez également aimer les autres albums qui sont disponibles sur spotify sous le nom 'Rémi Orts Project'...

Interprêtes

Rémi Orts (Tous les instruments)


Artiste : Stargenesis

Album : Distress call from Earth

Date de Sortie : 16-01-2023

Ajouté le : 05-02-2023






Après la sérénité des compositions de 'Remi Orts', on part en direction de l'Italie avec la formation 'Stargenesis' que je découvre avec leur troisième album 'Distress call from Earth', les deux premiers albums 'Aurora' datant de 2021 et 'Stellar Emotions' de 2022. Ce dernier opus est d'une richesse impressionnante et nous naviguons entre rock et métal progressif avec de nombreux changements d'ambiance tout au long des 14 compositions, l'ensemble totalisant plus de 80 minutes d'écoute. Ce n'est pas à proprement parlé un album concept et les thèmes développés sont multiples et restent très actuels en allant de l'intelligence artificielle et son intérêt à des sujets plus sombres comme l'injustice sociale, la toxicomanie ou encore le cynisme des humains.

Etant donné la densité de l'album, autant par sa longueur et par les changements d'ambiance à l'intérieur même de chaque compositions, je ne ferai pas du titre à titre qui demanderait une chronique beaucoup trop longue. Je voudrais simplement mettre en avant quelques points qui m'ont marqué dans cette œuvre titanesque. Tout d'abord, nous sommes bien en présence d'un suite de compositions progressives et l'ensemble peut être comparé aux grandes productions que peut composer 'Arjen Lucassen' dans ces différents projets car on y retrouve tous les ingrédients aussi bien au niveau vocal qu'instrumental. Par conséquent, il est clair qu'il n'est pas possible de s'approprier l'ensemble en une seule écoute et 'Distress call from Earth' demande de prendre son temps pour assimiler tous les coins et recoins de chaque composition qui se révèle petit à petit. Ensuite, la diversité des styles montre un large panel d'influences. Prenons comme exemple l'entame de l'album avec les premiers titres : l'introduction de 'Welcome To Earth' peut faire penser aux ambiances atmosphériques des 'Pink Floyd', puis est suivie d'une section puissante sous la forme d'une lente procession avec un solo de guitare 'Gilmourien' en fin de titre, dans le style d'un 'Comfortably Numb', le chant de 'Valeriano De Zordo' amenant toute la grandeur que nécessite ce style majestueux. Quant à 'Al Storm', nous sommes de plein pied dans du métal progressif inventif dans le style de 'Sons Of Apollo', puis, avec 'Your next dose', c'est à l’intérieur même du titre que nous retrouvons des changements d'intensités avec une introduction proche des ballades de 'Scorpions' et une suite plus proche de 'Dream Theater'. Ce qui suit continue de nous faire naviguer entre des eaux calmes et d'autres beaucoup plus tourmentées ce qui demande forcément d'adhérer à différents styles assez éloignés les uns des autres. Nous avons même droit à un intermède traditionnel en milieu de titre avec 'Honor guard salute' qui met en avant des cornemuses. Enfin, on peut également noter une production irréprochable qui montre une belle dynamique aussi bien dans les parties acoustiques plus calmes que dans les parties électriques déployant une formidable puissance.

En résumé, avec 'Distress call from Earth', les Italiens de 'Stargenesis' signent un album d'une très grande qualité et d'une densité extraordinaire qui demande forcément de s'y attarder pour en tirer toute la richesse mais qui, revers de la médaille, restera certainement destiné à un public averti qui aime dans le progressif mélanger différents styles, mélange qui, pour ma part, transforme un bon album en une œuvre musicale qui restera gravée dans la mémoire...

Interprêtes

Michele Vissani (Guitare, Claviers, Batterie), Valeriano De Zordo (Chant), Daniele Ferretto (Basse)


Artiste : Laura Cox

Album : Head Above Water

Date de Sortie : 20-01-2023

Ajouté le : 06-02-2023

Je me rappelle il y juste 5 ans, je me mettais entre les oreilles le premier album de 'Laura Cox', 'Hard Blues Shot', qui avait été une des révélations Françaises 2017 et qui montrait que la France sait également faire du bon rock direct et efficace si on ne se borne pas à écouter les radios Françaises qui nous imposent les quelques artistes des grandes majors. Le deuxième album 'Burning Bright' en 2019 confirmait tout ce talent, avec en prime une tournée au Royaume-Uni. Les années Covid sont désormais derrière nous et la Française a eu le temps de nous concocter un nouvel album, baptisé 'Head Above Water'.

Pas de surprise, encore du tout bon dans ce dernier opus qui mélange pour le meilleur, blues, country, rock et hard rock. Laura est désormais reconnue autant en France qu'à l'étranger et Spotify vient de la mettre en tête de sa page 'EQUAL France'. Elle continue également de partager cette passion de la guitare en faisant des vidéos comme à ses débuts avec par exemple l'explication de certains riffs de son dernier album (voir ici).

Et c'est donc parti avec la chanson titre et si vous n'avez pas une envie irrésistible de bouger tout votre corps au rythme de ses riffs addictifs, c'est que vous pouvez passer votre chemin. Pour tous ceux qui ont déjà enclenché la machine à headbanguer, vous devriez sans aucun doute adhérer à des titres comme 'One Big Mess' (génial petit riff à 1.25), 'Wiser' (voir la vidéo ci-dessus), 'Fever' ou encore 'Swing it Out' qui sont autant de bijoux hard rock bien trempés à se repasser en boucle. Mais 'Laura Cox' excelle également dans des compositions à la rythmique plus modérée : on ne passera pas à côté de 'So Long' et son tempo marqué (voir la vidéo ici), et on peut également citer le blues/rock 'Set Me Free' et les très beaux 'Before We Get Burned' et 'Seaside' aux sonorités country, sans oublier les magnifiques ballades que sont 'Old Soul' et 'Glassy Days'. On peut également noter une production irréprochable qui met en valeur toute cette authenticité dégagée tout au long des 11 compositions mais également mettre en avant les trois artistes qui l'accompagnent en déplorant tout de même le départ du guitariste 'Mathieu Albiac' qui a grandement contribué aux trois premiers albums du groupe et qui a encore composé 4 titres sur ce dernier opus.

Bref, rien à jeter dans cet album, on passe encore un merveilleux moment à l'écoute de ce dernier bébé de 'Laura Cox', et 'Head Above Water' devrait être une étape supplémentaire pour la Française avec le changement de line up qui, je l'espère, est un choix personnel d'orientation musicale et non pas un choix dicté par des personnes extérieures au groupe dans un objectif plus mercantile qu'artistique...

Interprêtes

Laura Cox (Chant, Guitare, Banjo, Steel Guitare), Mathieu Albiac (Guitare), Adrien Kah (Basse), Antonin Guerin (Batterie)


Artiste : Riverside

Album : ID.Entity

Date de Sortie : 20-01-2023

Ajouté le : 07-02-2023






Après le magnifique hommage 'Wasteland' à leur ami et guitariste 'Piotr Grudziński' en 2018, suivi du très bon live 'Lost'n'Found – Live in Tilburg' fin 2020, Les Polonais de 'Riverside' sortent un nouvel album, 'ID.Entity', qui marque un tournant dans l'histoire du groupe, le titre de ce nouveau bébé n'étant pas anodin et correspondant à cette recherche de la nouvelle identité à donner au projet, après la mort de Piotr. 'Mariusz Duda' est désormais le capitaine du vaisseau 'Riverside' et, après la compilation qui retraçaient les 20 premières années (voir ici) et qui voyait le nouveau titre 'Story of my Dream' apparaitre, on sentait déjà que les Polonais avait passé la période douloureuse de deuil et qu'ils avaient besoin de sortir de cette mélancolie pour partir sur quelque chose de plus énergique et plus direct.

Ceci se confirme avec le premier titre 'Friend or Foe?' qui rompt en quelque sorte avec le passé dans une ambiance rayonnante rappelant les formations du début des années 80 qui amenaient des sonorités plus électroniques au rock, je pense notamment à 'Depeche Mode' ou 'Ultravox', la mélodie venant nous chatouiller agréablement les tympans. Avec 'Landmine Blast', on poursuit dans cette énergie positive qui mélange l'ancien et le nouveau 'Riverside' dans un progressif original, imaginatif et amenant une sensation de fraicheur tout au long du titre. Suit l'admirable 'Big Tech Brother' qui nous accueille dans un feu d'artifice sonore, fusionnant des sonorités de cuivres jazzy avec des guitares musclées et qui poursuit par une section instrumentale imposante à la rythmique débridée pour arriver à la partie chantée plus modérée qui est un pur régal, 'Mariusz Duda' montrant tout son talent vocal sur une mélodie prenante et les ruptures d'intensité étant tout simplement géniales : j'adhère à 200% mais ce titre aurait mérité une vraie fin plutôt que ce fondu en fermeture. Avec 'Post-Truth', c'est encore une composition bien enlevée avec une belle dynamique qui montre que les Polonais savent envoyer du lourd tout en gardant ce caractère élégant, le chant de 'Mariusz Duda' n'étant jamais agressif et la cassure finale au piano amenant ce petit plus qui fait toute la différence. On arrive à la pièce maitresse de l'album, 'The Place Where I Belong', qui nous fait voyager dans le temps à l'intérieur un labyrinthe progressif avec des influences 'Floydiennes' (que ce soit au niveau de la ligne de basse, des sonorités Hammond ou de ce magnifique solo de guitare 'Gilmourien' de 'Maciej Meller' qui fait maintenant partie intégrante du groupe), mais qui garde toujours un visage très actuel, la production étant absolument irréprochable. L'album se termine par les deux singles avec tout d'abord 'I'm Done With You' (voir la vidéo ci-dessus) qui développe une ambiance plus marquée avec de nombreux changements d'intensité entre des couplets modérés et un refrain qui explose dans une énergie brute, soutenu par une section rythmique énergique, puis, 'Self-Aware' qui possède une première partie très entraînante avec un refrain accrocheur ce qui en fait un titre plus direct et moins progressif, le rythme chaloupé nous faisant remonter à la fin des années 70 et pouvant rappeler les Anglais de 'The Police', et qui se termine par un long décrescendo qui n'existe pas dans le single dont on peut voir la vidéo ici.

En résumé, les Polonais de 'Riverside', après avoir traversé une longue période de deuil, nous offre un nouvel album qui, musicalement, est rempli d'un enthousiasme retrouvé en fusionnant admirablement des influences de progressif des années 70 avec une belle modernité mais qui également amène un mélange bien dosé entre rock et métal ce qui démontre cette volonté qu'ont eu les Polonais de se réinventer : la preuve, cette magnifique pochette pleine de couleurs qui succède au gris de 'Wasteland' et qui est tout à fait à l'image des ambiances déployées dans ce dernier album...

Interprêtes

Mariusz Duda (Chant, Basse, Guitare), Piotr Kozieradzki (Batterie), Michał Łapaj (Claviers), Maciej Meller (Guitare)


Artiste : Ten

Album : Something Wicked This Way Comes

Date de Sortie : 20-01-2023

Ajouté le : 08-02-2023






Nous avions laissé 'Gary Hughes' avec son dernier album 'Here Be Monsters', et un peu moins d'un an après, on peut se remettre entre les oreilles du bon rock et hard rock mélodique qui vient tout directement s'imprégner dans notre tête. Il est vrai que ces deux opus ont été écrits en même temps et qu'ils se complètent. Par conséquent, je vous dirais bien de lire ou relire ma chronique de 'Here Be Monsters' car, 'Something Wicked This Way Comes' rajoute 10 nouveaux bijoux mélodiques dans le même style que son prédécesseur mais je préfère vous le présenter d'une autre manière : " Le commandant de bord 'Gary Hughes', qui vous avait accompagné lors de l'aller de votre voyage mélodique, est très content de vous retrouver pour le retour. Installez-vous confortablement dans votre fauteuil, fermez les yeux et laissez-vous envahir par de nouvelles compositions aussi addictives qu'à l'aller. Au décollage, vous serez accompagné par deux titres bien trempés que sont 'Look For The Rose' et 'Brave New Lie', puis ayant traversé les nuages, nous continuerons notre périple avec la belle mélodie de 'The Tidal Wave' dont vous pourrez voir la vidéo sur votre écran placé au-dessus de votre tête, puis défileront des mélodies qui viendront chatouiller délicatement vos oreilles avec 'Parabellum', 'The Fire and the Rain', 'The Only Way Out' et 'When The Darkness Comes', sans oublier les très belles ballades 'Something Wicked This Way Comes', 'New Hope Found' et 'The Greatest Show on Earth' sur laquelle nous terminerons notre périple. Nous vos souhaitons un excellent voyage avec notre compagnie 'Ten' et espérons vous revoir pour la sortie de nos prochains albums".

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, 'Something Wicked This Way Comes' est encore un très bel album qui vous fera passer un excellent moment d'écoute et qui sera certainement, une des meilleures sorties de rock et hard rock mélodique de l'année 2023...

Interprêtes

Gary Hughes (Chant), Dann Rosingana (Guitare), Steve Grocott (Guitare), Darrel Treece-Birch (Claviers), Steve Mckenna (Basse), Markus Kullmann (Batterie) + Invité : Karen Fell (Chœurs), Scott Hughes (Chœurs)


Artiste : Twilight Force

Album : At The Heart of Wintervale

Date de Sortie : 20-01-2023

Ajouté le : 09-02-2023

J'avais chroniqué leur album 'Heroes Of Mighty Magic' en 2016 et, après leur dernier album 'Dawn of the Dragonstar' datant de 2019, 2023 voit la sortie d'un nouvel opus du groupe Suédois 'Twilight Force', 'At The Heart of Wintervale'. Direction des pays féériques peuplés de dragons à qui il arrive toutes sortes d'histoires fantastiques, tout ceci dans du power métal symphonique et épique à souhait avec des mélodies simples mais qui accrochent dès la première écoute, à condition que vous aimiez cet étrange mélange entre du métal et des mélodies assez proches que ce que l'on peut entendre dans le monde de Disney. Pour cet opus, ce sont huit contes dans les royaumes des crépuscules qui vous attendent avec forcément, quand on parle de Disney, des 'Happy Ends' !

Et d'entrée, la cavalcade bien huilée sur laquelle plane l'ombre des précurseurs en la matière, les Italiens de 'Rhapsody Of Fire', déboule à cent à l'heure en nous racontant l'histoire d'un ancien dragon qui peut enfin errer à nouveau dans les royaumes, libre et sans entraves grâce à une malédiction maléfique qui a été brisée, avec un premier refrain addictif que certains vont se faire un plaisir d'accompagner à tue-tête. Le titre éponyme de l'album enfonce le clou avec un nouveau brulot grandiose bourré de joyeux chœurs et d'envolées orchestrales étourdissantes, puis, 'Dragonborn' nous accueille avec des violons virevoltants et poursuit avec un refrain sucré à souhait qui nous transporte dans un univers merveilleux. Quand je vous parlais de 'Disney', les Suédois nous offre deux longs métrages avec 'Highlands Of The Elder Dragon' et 'The Last Crystal Bearer' qui déroulent des ambiances dignes des plus beaux dessins animés de notre enfance avec des lignes mélodiques sirupeuses réhaussées par l'énergie d'un power métal bon enfant, les chœurs étant tout simplement féériques et les changements d'atmosphères amenant une véritable originalité à l'ensemble sans nous enfermer dans une suite sans interruption de double pédales sans aucune saveur.

En résumé, ce dernier album du groupe Suédois 'Twilight Force' est un beau voyage dans un monde merveilleux pour toutes celles et ceux qui sont restés des grands enfants et qui aiment mélanger des mélodies simples mais très efficaces aux orchestrations épiques et grandioses avec du power métal festif. Et pour celles et ceux qui pensent que le métal est de la musique hargneuse, j'espère qu'ils reverront leur position en écoutant quelques extraits de cet album car, même si les ambiances restent énergiques sur l'ensemble, il y a bien une chose qu'il n'est pas possible de retirer aux Suédois de 'Twilight Force', c'est qu'on ne peut pas faire de la musique de ce type sans être des humains au cœur tendre...

Interprêtes

Alessandro Conti (Chant), Philip Lindh (Guitare), Jocke Leandro Johansson (Guitare), Dunder Björn Lundqvist (Basse), Daniel Beckman (Claviers, Piano, Violon, Clavecin), Isak Olsson (Batterie)


Artiste : Autumn's Child

Album : Starflower

Date de Sortie : 20-01-2023

Ajouté le : 10-02-2023






'Mikael Erlandsson' est de retour avec son offrande de Janvier qui, cette année se prénomme 'Starflower'. Après 'Last Autumn's Dream' et ses 14 albums, puis maintenant avec 'Autumn's Child' et ses trois enregistrements studio 'Autumn’s Child' en 2020, 'Angel's Gate' en 2021 et 'Zenith' en 2022, voici 11 nouvelles compositions qui fleurent bon un AOR classieux. Il continue avec le même line up sur sa lancée et nous sommes encore pris au jeu des mélodies nous ramenant au meilleur des années 70/80.

C'est parti pour un entraînant 'Gamechanger' avec une première mélodie que l'on a l'impression d'avoir déjà entendu maintes fois depuis plusieurs décennies, puis, l'introduction d'Aphrodite's Eyes' nous emmène au soleil en Espagne et poursuit sur des lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute, la section instrumentale en deuxième partie de titre étant un pur régal, et 'Welcome To The Show' déboule pour nous offrir un tempo rapide sur du rock assez direct. Dans ce style entraînant et mélodieux, on peut également citer 'Karenina' et '1995' et leur refrain addictif, l'énergique 'The Final Call' qui montre un visage radieux et le titre final 'It's Not Too Late' qui, sur un mid-tempo, nous livre un dernier refrain qui reste gravé dans notre tête. Et lorsque la lumière se tamise un peu plus, nous avons droit à des bijoux mélodiques et dans cet album, ils sont au nombre de trois avec 'Opera' qui lorgne vers la partie lente de 'Bohemian Rhapsody', puis 'Dorian Gray' poursuit dans ce style mélancolique en continuant à nous ramener à l'époque de 'Queen' et enfin, 'Love From Tokyo' vient nous chatouiller délicatement les oreilles avec une mélodie sirupeuse sur laquelle 'Mikael Erlandsson' nous délivre une prestation vocale de toute beauté.

Bref, comme à son habitude depuis déjà pas mal d'années, 'Mikael Erlandsson' ouvre l'année sur un album aux mélodies accrocheuses qui nous font remonter quelques décennies en arrière et 'Starflower' devrait tourner en boucle chez toutes celles et ceux qui sont fans de rock mélodique classieux et raffiné...

Interprêtes

Mikael Erlandsson (Chant, Guitares, Claviers), Claes Andreasson (Claviers, Piano), Magnus Rosen (Basse), Pontus Akesson (Guitare), Robban Back (Batterie)


Artiste : NeversiN

Album : Revamp

Date de Sortie : 20-01-2023

Ajouté le : 11-02-2023

Je vous avais présenté les Italiens de 'Neversin' avec leur 3ème album 'The Outside In' en 2018 et 2023 voit la sortie d'un nouvel opus, 'Revamp'. Toujours aussi discrets sur la toile, ils continuent de délivrer du rock mélodique avec quelques incursions dans le progressif et le line up a légèrement évolué puisque c'est désormais 'Nicola Ciarlini' qui officie en tant que chanteur et qui nous offre de très belles prestations vocales tout au long des 10 compositions.

L'entame se veut énergique et entraînante avec 'Jail' qui développe une première mélodie agréable que l'on s'approprie dès la première écoute, puis, 'The Stranger' déroule un mid-tempo plus modéré sous la forme d'une lente procession avec un nouveau refrain accrocheur. Dans un style beaucoup plus modéré, nous poursuivons avec le magnifique 'Southern Cross' qui est un de mes coups de cœur de l'album et qui nous emmène dans une ballade mélancolique accompagnée par un picking délicat à la guitare, le refrain plus appuyé étant de toute beauté. Avec 'The Game We Call Life', on revient à une rythmique plus rapide sous la forme d'un vrai bijou mélodique qui vient nous délivrer de nouvelles lignes mélodiques très agréables. En alternance, place à la ballade 'Long for Love' qui nous berce avec un magnifique solo de guitare central suivi d'un très belle section instrumentale, puis, 'The Tower – The Stranger Part II' (qui fait suite à la partie 1 du premier album éponyme) poursuit dans du rock paisible avec des changements rythmiques amenant un côté progressif dans des sections instrumentales plus nombreuses, le côté mélodique étant toujours mis en avant. Suit, la troisième ballade 'Trust' qui n'a rien à envier aux deux premières, 'Nicola Ciarlini' montrant également tout son talent vocal avec un chant délicieux, puis 'Part of the Crime' revient à du rock nous faisant remonter quelques décennies en arrière dans une longue composition progressive avec des changements de rythmique et d'intensité. Et pour terminer, les Italiens nous offrent deux reprises, tout d'abord l'énergique 'Aces High' d'Iron Maiden', puis l'incontournable 'Confortably Numb' des 'Pink Floyds', tous les deux étant très fidèlement interprétés et montrant qu'ils sont autant à l'aise dans du rock musclé que dans du rock progressif plus modéré.

En résumé, les Italiens de 'Neversin' nous offre de nouvelles mélodies très agréables que l'on déguste avec un énorme plaisir et 'Revamp' montre un visage diversifié entre énergie et douceur et devrait plaire à tout un public aimant un rock avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie à la première écoute...

Interprêtes

Nicola Ciarlini (Chant, Guitare), Skench (Guitare, Chœurs), Sgana (Guitare), Albertino (Batterie), Hurt (Basse)


Artiste : Uriah Heep

Album : Chaos & Colour

Date de Sortie : 27-01-2023

Ajouté le : 12-02-2023

Ils étaient revenus en 2018 avec l'excellent album 'Living the Dream' et les Anglais d'Uriah Heep' ressortent un nouvel album 'Chaos & Colour' qui, si je comptabilise bien, est leur 25ème album ! Certes, seul 'Mick Box' (75 ans tout de même comme quoi jouer de la guitare électrique, ça conserve) a connu la formation de départ, mais, l'esprit hard rock du groupe reste bien intact, comme il y a plus de cinquante ans. Et comme l'album a été écrit pendant les années de pandémie, c'est sans surprise que certaines compositions comme le single 'Save Me Tonight' reflètent cette période chaotique. Mais, ne nous y trompons pas, nos rockeurs e sont pas là pour se lamenter mais pour nous délivrer, comme à leur habitude, une bonne énergie qui fait du bien et qui nous ramène à l'âge d'or du hard rock et ce n'est pas par hasard que l'enregistrement studio s'est fait à l'ancienne, tous ensemble, en attendant patiemment que les restrictions sanitaires soient levées.

En attestent les deux premiers titres 'Save Me Tonight' et 'Silver Sunlight' qui offrent deux compositions bien trempées avec des mélodies super efficace qui mettent en marche automatiquement la machine à headbanguer que je mets si souvent en avant dans mes chroniques. Dans ces deux titres on retrouve toute l'énergie des pionniers du hard rock et on embraye avec 'Hail the Sunrise' qui, avec sa lourde rythmique, nous ramène à un certain 'Gypsy' qui était le premier titre d'Huriah Heep' que l'on découvrait dans l'album 'Very 'Eavy, Very 'Umble' en 1970. La suite nous propose des bijoux mélodiques comme les Anglais en ont le secret avec l'entraînant 'Ages of Changes' et 'Hurricane', les claviers de 'Phil Lanzon' venant fusionner admirablement avec la guitare de 'Mick Box' et 'Bernie Shaw' montrant qu'il assure encore comme à la fin des années 80. Dans ce style lumineux et direct, on peut également citer 'Golden Light' et 'Fly Like an Eagle' mais les Anglais ont également ce talent pour mettre quelques pincées de progressifs dans leur compositions et, on ne passera pas à côté des deux longs développements que sont 'You're Never Be Alone' et surtout le dernier titre de l'album 'Freedom to Be Free' qui montrent que chaque artiste sait amener sa pierre à l'édifice sur des mélodies accrocheuses et des constructions amenant de nombreux changements de rythmique et d'intensité. Et un album d'Uriah Heap' ne pourrait pas se terminer sans la ballade qui nous file tous la chair de poule : en l'occurrence, c'est le titre 'One Nation, One Sun' qui déroule un léger crescendo magnifique.

En résumé, je vais encore ressortir mon proverbe bien connu, " c'est dans les vieux pots que l'ont fait les meilleures soupes ", qui va encore comme un gant à ce dernier album des vétérans du hard rock 'Uriah Heep' qui continuent, après plus de 50 années, de nous délivrer, au-delà de la musique, tout simplement un bonheur immense et, espérons-le, ceci le plus longtemps possible...

Interprêtes

Bernie Shaw (Chant), Dave Rimmer (Basse, Chœurs), Mick Box (Guitare, Chœurs), Phil Lanzon (Claviers, Chœurs), Russell Gilbrook (Batterie, Percussions)


Artiste : Mono Inc.

Album : Ravenblack

Date de Sortie : 27-01-2023

Ajouté le : 13-02-2023

Les Allemands de 'Mono Inc.' Reviennent avec un nouvel album, 'Ravenblack', qui succède à 'The Book of Fire' de 2020. Entre temps, ils ont sorti le très beau 'Melodies In Black' qui montrait le côté soft avec des réinterprétations en acoustique de leurs compositions. Alors, quoi de neuf avec ce dernier opus. Certains diront, pas grand-chose, et effectivement, mis à part le changement de bassiste ('Val Perun' remplaçant 'Manuel Antoni'), la machine bien huilée des Allemands continue de fonctionner pour le plus grand plaisir des fans : on retrouve donc des mélodies accrocheuses dès la première écoute avec cette section rythmique toujours très linéaire et ce chant caractéristique de 'Martin Engler' toujours très sombre. Le triptyque d'ouverture, 'At the End of the Rainbow', 'Empire' et 'Princess of the Night' nous en donne encore un bon aperçu et sont des compositions qui trouveront certainement leur place en concert. Les 'Heartbeat of the Dead', 'Lieb Mich' et 'After Dark' viennent se rajouter aux trois premières mais on peut également souligner que 'Ravenblack' intègre des compositions plus modérées : en attestent les belles ballades 'Angels Never Die' et 'Wiedersehen Woanders' qui amènent des pauses bienvenues. On peut également citer des mid-tempo accrocheurs avec la chanson titre qui déroule une ambiance pesante avec une ligne de basse entêtante mais également 'Never Alone' avec ses changements rythmiques qui amènent un brin de variété à l'ensemble.

En résumé, les Allemands de 'Mono Inc.' continuent de faire du 'Made in Mono Inc.' et 'Ravenblack' vient se rajouter aux 8 premiers albums et devrait plaire non seulement à tous les fans mais également à toutes celles et ceux qui aiment un rock entraînant avec des lignes mélodiques qui accrochent à la première écoute...

Interprêtes

Martin Engler (Chant), Carl Fornia (Guitare, Chant), Val Perun (Basse), Katha Mia (Batterie, Chant)


Artiste : Chris Angels

Album : Gods

Date de Sortie : 22-01-2023

Ajouté le : 15-02-2023






Pour ceux qui suivent myprogmusic, je vous ai présenté fin 2022 le dernier album 'BIG' du projet 'CEN-ProjekT' de l'Allemand 'Chris Engels' et, je vous avais dit qu'il sortait également des albums solo sous le nom 'Chris Angels'. La différence entre les deux, selon Chris, est que 'CEN-ProjekT' est orienté Néo-Prog-Rock et 'Chris Angels' plus Prog-Rock. Ce nouvel album 'Gods' s'inscrit dans le cadre de son projet solo et nous offre huit compositions qu'il faut prendre le temps de s'approprier, car 'Gods' est certainement moins immédiat que les albums de 'CEN-ProjektT'. Dans cet opus, il reprend des textes de différents poètes Américain dont 'Nathaniel Hawthorne' ou 'Ralph Waldo Emerson' ou encore 'Robert Frost'.

'The Ocean' nous accueille avec du progressif imaginatif qui, après une introduction d'orgue aux sonorités Hammond, délivre des alternances entre parties calmes et d'autres plus énergiques imageant bien les contrastes de l'océan entre la fureur de la surface et la sérénité des bas-fonds. 'Brahma' poursuit dans ce subtil mélange d'énergie et de douceur entre des couplets rapides et un très beau refrain plus posé, le break central débutant au piano amenant un aspect contemporain à cette belle pièce. Avec 'The Faith', l'ambiance se veut plus douce et le chant de Chris beaucoup plus paisible, et j'entends quelques influences nous ramenant aux années 70 et en particulier aux certaines sonorités de 'Genesis'. On arrive à 'The Impulse' qui continue à nous offrir du progressif inventif avec une longue introduction instrumentale amenant la partie chantée avec une mélodie accrocheuse, puis, on navigue dans un labyrinthe sonore aux multiples rebondissements pour terminer sur la section finale chantée en léger crescendo. La deuxième partie de l'album nous offre 'Winged Sphynx' qui, après une introduction puissante et rapide, nous embarque dans un fresque symphonique magnifique alternant des passages calmes et d'autres beaucoup plus et énergiques, puis, avec 'The Dead Host's Welcome', j'ai l'impression de revenir dans la période psychédélique des années 60 avec une fusion d'influences des 'Beatles' et des 'Pink Floyds'. Suit 'Fireflies' qui montre un visage plus musclé, la guitare électrique saturée étant plus présente et l'aspect progressif plus en retrait. Et pour terminer, la chanson titre nous emmène tout d'abord dans un cocktail très original de claviers électroniques et d'influences classiques sur une suite de 'Jean-Sebastien Bach', puis, continue dans du progressif raffiné pouvant encore rappeler 'Genesis' en alternant des parties chantées déroulant une mélodie harmonieuse et des sections instrumentales recherchées.

En résumé, 'Chris Engels' nous offre un album d'une grande qualité qui nécessite plusieurs écoutes pour bien l'apprivoiser et qui, par conséquent, devrait plaire à un public aimant un mélange varié de différents styles influencés par différentes époques de progressif...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Tous les instruments)


Artiste : The Tangent

Album : Pyramids, Stars & Other Stories

Date de Sortie : 27-01-2023

Ajouté le : 17-02-2023

Je vous avais présenté le dernier album 'Songs From The Hard Shoulder' de la formation de rock progressif 'The Tangent' en 2022 et, quelques mois plus tard, sort un live qui retrace différentes périodes du groupe, 'Pyramids, Stars & Other Stories'. Les fans connaissaient déjà le concert de 2004, période 'Roine Stolt', sorti en 2005 et viennent se rajouter deux autres concerts, en 2012 en Grande-Bretagne' pour le 'COMM Tour' et en 2017 aux 'Etats-Unis' avec le line up actuel, l'ensemble représentant près de deux heures et trente minutes d'écoute. Alors, certes, pour ce double CD, on ne peut pas trop se dire : " je vais me l'écouter au petit déjeuner ", car, si vous voulez bien profiter de ces trois concerts, vous devez forcément vous poser et savourer chaque titre à sa juste valeur. Même si la dernière période n'est pas mise en évidence (ça sera pour le prochain live dans 10 ans !), pour toutes celles et ceux qui aiment un progressif recherché et qui connaissent le groupe en ayant picoré ici et là quelques compositions (et j'en fais partie), c'est un bon moyen de les découvrir ou de les redécouvrir en se laissant aller dans des labyrinthes sonores riches et denses, fusionnant différents styles, les parties instrumentales étant tout simplement géniales (Il faudrait une chronique bien trop longue pour les décrire entièrement et ça n'amènerait pas grand-chose). Bref, avec cet impressionnant live, 'The Tangent' nous délivre une sorte de best off qui, cerise sur le gâteau, nous offre une interprétation en concert amenant toute la spontanéité d'un tel moment, que ce soit avec les différentes petites imperfections (normal quand on déroule des titre de 20 minutes) mais également avec tous ces moments magiques qui amènent une réelle communion entre les artistes et le public...

Interprêtes

2004 :
Andy Tillison (Orgue, Claviers, Piano, Chant), Roine Stolt (Guitare, Chant), Sam Baine (Piano, Claviers), Jonas Reingold (Basse), Zoltán Csörsz (Batterie, Percussions)
2012 :
Andy Tillison (Claviers, Chant), Luke Machin (Guitare), Dan Mash (Basse), Tony ‘Funkytoe’ Latham (Batterie)
2017 :
Andy Tillison (Claviers, Chant), Jonas Reingold (Basse), Luke Machin (Guitare), Steve Roberts (Batterie)


Artiste : Dark Sarah

Album : Attack of Orym

Date de Sortie : 27-01-2023

Ajouté le : 16-02-2023

Je suis les Finlandais de 'Dark Sarah' depuis le début de mes chroniques de myprogmusic et 'Attack of Orym' est ma 5ème chronique sur cette formation. Dès ma première chronique, je vous avais dit qu'avant de créer son projet 'Dark Sarah', 'Heidi Parviainen' avait enregistré quatre albums avec 'Amberian Dawn' avant que ce soit 'Päivi Virkkunen – Capri' qui prenne la place de chanteuse. Dans son dernier album 'Grim', j'avais refait le parallèle avec le métal festif d'Amberian Dawn' et, après une première écoute de ce dernier opus, cette sensation est confirmée par plusieurs compositions en commençant par 'Invincible' (voir la vidéo ci-dessus) qui déploie une mélodie entraînante et rayonnante, puis 'B.U.RN' rajoute un bijou mélodique avec un refrain que n'aurait pas renié 'ABBA'. On retrouvera ce style pop métallisé dans 'Goth Disco', 'Delirium' et 'Breaking Free' mais les Finlandais amènent également du métal symphonique plus classique avec des compositions comme le lourd 'Attack Of Orym' au tempo marqué dans lequel 'Mark Jansen' d'Epica' est invité, mais aussi l'entraînant 'Warning Sign' (voir la vidéo ici) aux riffs de guitare incisifs, ou encore 'Piece Of My Heart' et 'Hero And A Villain' avec des refrains addictifs qui flirtent du côté de 'Beyond The Black' avec des synthétiseurs rappelant 'Amberian Dawn'. Au fait, le thème continue l'histoire de 'Grim' et, après la mort du méchant 'Mörk', il fallait trouver un nouveau méchant qui se prénomme 'Orym' et qui est le roi des gens de la forêt, 'Luna' continuant ses combats sans fin contre le mal.

Bref, les Finlandais de 'Dark Sarah', toujours emmenés par la talentueuse 'Heidi Parviainen' sortent un nouvel album rempli de compositions accrocheuses que l'on a un très grand plaisir à écouter et 'Attack of Orym' est à conseiller à toutes les amatrices et à tous les amateurs d'un métal symphonique entraînant et festif à l'image de celui de leurs compatriotes d'Amberian Dawn'...

Interprêtes

Heidi Parviainen (Chant), Sami-Petri Salonen (Guitare), Henrik Airaksinen (Claviers, Guitare), Rude Rothstén (Basse), Thomas Tunkkari (Batterie) + Invités : Juha-pekka Leppäluoto (Chant), Kasperi Heikkinen (Guitare), Mark Jansen (Guitare)


Artiste : Crowne

Album : Operation Phoenix

Date de Sortie : 27-01-2023

Ajouté le : 20-02-2023






'Frontiers Music' avait fait fort en 2021 en réunissant la "dream team" Suédoise 'Crowne' avec des artistes officiant dans différentes formations de hard rock mélodique connus (voir ma chronique de 'Kings in the North') et la mayonnaise a tellement bien pris que l'on se retrouve, une petite gestation plus tard, avec son petit frère 'Operation Phoenix'. Inutile de vous dire que tout le bien que je disais sur la première galette des Suédois est également valable sur ce deuxième album et, d'entrée, avec les trois premiers titres qui sont accompagnés d'une vidéo sur le site de 'Frontiers Music' ('Operation Phoenix', 'Champions' et 'In The Name Of The Fallen'), tout est réuni pour nous offrir des bijoux mélodiques qui viennent se greffer immédiatement dans la tête. La suite n'a rien à envier à ces trois premières compositions et défile une suite de refrains addictifs avec les 'Super Trouper' (ce n'est pas la reprise d'ABBA'), 'Ready To Run', 'Juliette' ou encore 'The Last Of Us' pour n'en citer que quelques-uns, l'album se terminant par le magnifique mid-tempo 'Northern Lights' avec une mélodie qui tourne encore longtemps dans la tête après la dernière note passée.

Bref, l'année en hard rock mélodique s'annonce bien car, après l'album 'Something Wicked This Way Comes' de 'Ten', les Suédois de 'Crowne' viennent rajouter un nouvel album candidat au podium des albums de l'année dans ce style de musique...

Interprêtes

Alexander Strandell (Chant), Love Magnusson (Guitare), Jonah Tee (Guitare, Claviers, Chœurs), John Levén (Basse), Christian "Kicken" Lundqvist (Batterie)


Artiste : Oltre L'Abisso

Album : Opera Rock – Disco 1-2

Date de Sortie : 01-02-2023

Ajouté le : 23-02-2023

Ce n'est pas commun mais 'Oltre l'Abisso' est un projet qui a vu le jour grâce à un rêve, celui de la chanteuse classique 'Elisabetta Tagliati' (voir la page qui lui est dédié ici) qui en a écrit un roman : l'intrigue raconte une légende aux profondes implications spirituelles, qui se déroule en Italie dans la chaine de montagne les Apennins. 'Bethel', une cheffe Celte, reçoit une série de visions mystérieuses qui la conduisent à une rencontre avec le druide 'Vessagh'. Leur connaissance mutuelle se transforme rapidement en amour transcendantal, leur permettant d'atteindre la source du Soi suprême. Avec l'aide du compositeur 'Perry Magnani', également pianiste et ami d'Elisabeth Tagiati', le roman est mis en musique sous la forme d'un opéra rock progressif en deux parties qui alterne des parties acoustique et électriques, l'ensemble étant très varié mais néanmoins très accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute. Le lien spotify ci-dessus est une playlist rassemblant le disque 1 et 2.

L'ensemble se compose de 24 titres qui demandent forcément que l'on s'y attarde pour bien apprivoiser les différentes ambiances : 'Overture' plante le décor avec un instrumental qui est assez représentatif de l'ensemble, alternant des sections symphoniques avec des parties plus énergiques, la coupure central au piano amenant une sensation de plénitude entre deux parties plus musclées avec des claviers imitant des chœurs me faisant penser à certaines ambiances du groupe métal symphonique 'Therion' avec notamment l'opéra phénoménal 'Beloved Antichrist'. On retrouvera ce procédé tout au long de l'opéra et c'est pour moi, cette dualité qui amène une réelle diversité que l'on n'a pas souvent l'occasion d'entendre. Les premières compositions sont certainement les plus symphoniques et sont influencées par la musique classique : en attestent les très beaux 'Oltre l'Abisso', 'Makena' et 'Sei Troppo Bello' qui mettent en avant le piano et la guitare acoustique, le chant étant toujours très doux et mélodieux. Dans ce style, on peut également citer les titres 'Festa e Danze', 'Visione', 'Un Sospiro Sospeso', 'L'Abisso' ou encore 'Addio' rempli d'une belle émotion. Entre ces différentes compositions, 'Perry Magnani' alterne des ambiances plus contemporaines avec par exemple 'Il Blanchetto', 'Verso L'Ignoto', 'Rituale del Fuoco' qui amènent un côté plus progressif avec des changements rythmiques et de remarquables alternances vocales entre les registres féminins et masculins. On peut également noter des ambiances plus musclées avec par exemple 'Lasciati Risplendere', 'La Profezia' ou 'Il Cammino Illuminante' auxquels on peut rajouter 'Di Fronte a Me', les riffs de guitare électrique amenant un côté rock plus appuyé, mais aussi des ambiances théâtrales et très expressives au niveau vocal avec la suite des trois titres 'L'Incanto dell'Incontro', 'Un Fatale Scontro' et 'Luce Sacra'. On ne passera pas non plus à côté du festif 'Inno a Lugh', de 'Parlando agli Idei' qui alterne influences Celtiques et rock énergique ou de la douce virgule acoustique 'Rinascita' avec un très beau duo piano/guitare acoustique ou encore du magnifique 'Solitudine' en fin d'album avec ses solos de guitare 'Floydiens', l'album se terminant par quelques accords de piano accompagnés de cordes mélancoliques avec le très beau morceau 'Epilogo'.

En résumé, ce projet d'opéra rock Italien est une très belle réussite et présente une grande diversité de styles qui demande de s'y attarder pour en tirer toute la substantifique moelle, mais qui est très accessible grâce à des lignes mélodiques toujours accrocheuses et également très riche musicalement grâce aux différents instruments acoustiques et électriques utilisés. Et si vous adhérez au chant en Italien (ce qui, de mon point de vue, amène un réel plus pour faire passer le côté théâtral omniprésent), vous devriez passer un merveilleux moment à l'écoute d'Oltre l'Abisso' grâce à des interprètes d'un grand talent...


Artiste : Xandria

Album : The Wonders Still Awaiting

Date de Sortie : 03-02-2023

Ajouté le : 26-02-2023

Les Allemands de 'Xandria' n'avaient pas sorti d'album depuis 2017 avec le magnifique 'Theater Of Dimensions' et après le chamboulement de line up qui avait vu le départ précipité de 'Dianne Van Giersbergen' après la tournée de 2017, le leader 'Marco Heubaum' a réussi à remonter un 'Xandria 2.0' avec une nouvelle chanteuse Franco-Grecque, la talentueuse 'Ambre Vourvahis' qui, après le court intérim d'Aeva Maurelle', a pris le poste de chanteuse officielle du groupe et officie dans un registre clair, le reste du line up se composant du guitariste 'Robert Klawonn', du bassiste 'Tim Schwarz' et du batteur 'Dimitrios Gatsios'. Tout d'abord, pour ce nouveau bébé tant attendu des fans, 'Marco Heubaum' a mis les petits plats dans les grands car cette nouvelle galette nous propose 13 compositions pour une durée de 74 minutes. Ensuite, à la première écoute, ce qui ressort est un travail impressionnant au niveau des orchestrations renforcées par des chœurs grandioses ce qui fait penser à certains moments à 'Epica' d'autant plus que quelques chant gutturaux font l'apparition ici et là dans plusieurs compositions et que le chant d'Ambre Vourvahis' n'est pas si éloigné du registre grave de 'Simone Simons'.

A l'instar de cet l'imposant album, 'Xandria' n'a pas lésiné sur les clips vidéo qui couvrent les cinq premières compositions : 'Two Worlds' ouvre les débats sur un titre typique de métal symphonique grandiose avec tous les ingrédients de ce style et, c'est bien entendu ce côté imposant qui prédomine avec, cerise sur le gâteau, un refrain à reprendre en chœurs en concert. L'introduction de 'Reborn' poursuit dans cette opulence orchestrale avec l'ajout de quelques growls, puis 'You Will Never Be Our Go' en rajoute une couche avec le chanteur 'Ralf Scheepers' de 'Primal Fear'. Avec la chanson titre, nous poursuivons dans ce métal symphonique épique à grand renfort de chœurs, puis 'Ghosts' est une sorte de fusion entre 'Epica' pour le côté imposant et 'Delain' pour l'aspect mélodique. Après toute cette énergie déployée, le premier break ballade arrive avec 'Your Stories I'll Remember' qui est enjolivé par le violon d'Ally Storch' qui est souvent appelée par des groupes de métal symphonique comme 'Therion'. La suite continue dans la même veine que la première partie de l'album avec des compositions mélodiques accrocheuses comme le tubesque 'My Curse Is My Redemption' ou le musclé 'Illusion Is Their Name' avec ses growls plus présents ou encore le contrasté 'Mirror of Time' qui alterne rythmiques rapides avec des parties plus lentes comme le très beau final qui s'apparente plus à du rock progressif que du métal symphonique. On ne passera pas non plus à côté de la deuxième power ballade 'Paradise' qui met en valeur le chant d'Ambre Vourvahis' sur un lent tempo alternant de calmes couplets et un refrain lourd et puissant. La fin de l'album ne faiblit pas avec le très bon 'Scars' avec des variations d'intensité et de tempo tout au long du titre amenant une pincée de progressif au métal symphonique de 'Xandria', puis, les chœurs grandioses sont de retour avec 'The Maiden And The Child' qui montre une puissance de feu phénoménale, la section rythmique menant la danse et apportant des variations originales de tempo, tantôt déchaînée et tantôt plus posée. Pour finir, 'Astèria' pointe le bout de son nez avec ses 9 minutes et est une sorte de résumé de ce que 'Xandria' nous a proposé tout au long de l'album dans une ambiance dépaysante aux intonations orientales, alternant parties chantées, growls, chœurs et un magnifique break instrumental en milieu de titre.

En résumé, le nouveau line up de 'Xandria' n'a rien à envier au précédent et 'Marco Heubaum' a réussi son pari de remonter cette formation en nous offrant un magnifique nouvel album et 'The Wonders Still Awaiting' devrait, au-delà des fans qui attendaient cette offrande depuis pas mal de temps, plaire à toutes les amatrices et à tous les amateurs de métal symphonique et faire partie des meilleurs sortes de 2023 dans ce style de musique...

Interprêtes

Ambre Vourvahis (Chant), Marco Heubaum (Guitare), Robert Klawonn (Guitare), Tim Schwarz (Basse), Dimitrios Gatsios (Batterie) + Invités : Ralf Scheepers (Chant), Ally Storch (Violon)


Artiste : Matmatah

Album : Miscellanées bissextiles

Date de Sortie : 03-02-2023

Ajouté le : 27-02-2023

Les Français de 'Matmatah' reviennent avec un nouvel album après 'Plates Coutures' en 2017. Les années COVID sont passés et ils ont eu le temps de peaufiner cet album en nous offrant une double CD de 14 compositions pour 70 minutes d'écoute. Ce dernier bébé des Français est à l'image de cette formation atypique qu'il est difficile de cataloguer avec une étiquette bien précise (ce qui est bien Français !!), ce qui pour moi, est preuve de qualité. En quelque sorte, on embarque pour un beau voyage qui pourrait être un melting-pot de toutes les influences du groupe avec, en tête, leurs influences Bretonnes qui les a fait connaître à la fin des années 90.

Et pour débuter, quoi de mieux que nous emmener dans un long développement de 19 minutes avec 'Erlenmeyer' qui plante le décor en nous offrant une sorte de mosaïque musicale qui sera bien difficile de passer à la radio, mais qui est riche en influences diverses que ce soit de la chanson française avec ses réminiscences de 'Serge Gainsbourg' avec ses sections parlées mais également de recherche musicale mettant en avant un rock progressif imaginatif qui puise ses racines dans la culture musicale Française avec en tête le groupe 'Ange' (magnifique album des 50 ans au Trianon !), tout en insérant une petite section dansante en milieu de titre qui revient à leurs influences festives Bretonnes. On retrouvera ce côté progressif dans les deux autres titres les plus longs des 13 autres, avec 'Hypnagogia' et l'instrumental 'Trenkenn Fisel' (belle vidéo aux 'Vieilles Charrues') qui prennent le temps de développer différentes ambiances et d'amener une diversité à l'ensemble. Et pour le reste, me direz-vous : on retrouve le 'Matmatah' festif qui nous met des fourmis dans les jambes avec le triptyque 'Populaire' et sa mélodie addictive, 'Rhume des foins', plus rock, avec son tempo à se faire un claquage à force de sauter en l'air et 'Brest-même' dans la grande tradition de la chanson Française avec des lignes mélodiques à la 'Jean Ferrat'. On retrouvera ces atmosphères légères dans des compositions comme 'De l'aventure', 'SklogW' ou encore 'La posologie'. Mais on peut également citer d'autres titres qui puisent dans d'autres influences comme le rock efficace 'Fière allure' (voir la vidéo ici) ou le 'Beatlesien' 'Bet You And I' (forcément en Anglais) ou 'Obscene Anthropocène' qui présente un visage plus grave ou encore le magnifique trio piano/cordes/voix 'Let’s Say It’s Alright' rempli d'une belle mélancolie, l'album se terminant par le court 'Coupette ?' qui montre bien cet liberté artistique de cette formation avec ce titre légèrement déjanté sur les soirées mondaines.

En résumé, je m'aperçois finalement que j'ai cité tous les titres ce qui démontre qu'il n'y a rien à jeter dans ce double CD qui fait du bien. A la fois recherché et léger, il affiche toute la diversité des Français de 'Matmatah' qui continuent leur petit bonhomme de chemin sans se soucier des modes et qui fera certainement de 'Miscellanées bissextiles' un album essentiel de leur discographie et restera certainement gravé dans la mémoire de toutes celles et ceux qui privilégient les artistes sortant des sentiers battus...

Interprêtes

Tristan Nihouarn (Chant, Guitare), Eric Digaire (Chant, Basse), Léopold Riou (Guitare), Benoît Fournier (Batterie)


Artiste : We Came From Space

Album : Overlords

Date de Sortie : 03-02-2023

Ajouté le : 28-02-2023

'We Came From Space' est le projet du claviériste et guitariste 'Bill Hubauer' qui est membre du 'The Neal Morse Band'et qui a créé ce projet il y a une dizaine d'années avec un premier album 'How to be Human' en 2013 suivi de 'While You Were Away' en 2018. Entouré d'artistes de talent qui sont la plupart des amis d'enfance de 'Bill Hubauer', il nous offre un nouvel album 'Overlords' qui fleure bon un progressif mélodique influencé par les années 70/80 dans lequel on peut retrouver des formations comme 'Kansas', 'Styx', 'Electric Light Orchestra', 'Emerson, Lake & Palmer' ou encore 'Saga'.

Au menu de cet opus, 8 compositions dont 3 dépassent les 9 minutes (voir le teaser en vidéo ci-dessus) : on est accueilli par le long développement du titre éponyme de l'album qui débute par un piano rappelant 'Can't Get It Out of My Head' d'Electric Light Orchestra' et nous embarque quelques décennies en arrière sur une mélodie accrocheuse à la première écoute avec de beaux arrangements instrumentaux mettant en avant des cordes rappelant encore 'ELO', des chœurs vintage magnifiques et des changements rythmiques et d'intensité tout au long du titre. Suit 'On The Radio' qui est plus direct avec des claviers à la 'Keith Emerson', des lignes mélodiques entraînantes sur les parties chantées et avec des voix de radio qui renforcent le côté progressif qui est mis en valeurs également par une longue section instrumentale en fin de titre. 'Empty Space' affiche un visage plus direct et nous offre une belle ballade que n'aurait pas renié 'Alan Parsons', puis, 'She’s The Bomb / Atomic Blues' (voir la vidéo ici) déploie ses 10 minutes imaginatives avec de longues sections instrumentales ponctuées par des chœurs radieux et un très beau break central jazzy qui montre tout le talent de cette formation pour développer des ambiances différentes. Plus direct, 'Reputation' nous renvoie à du rock nous faisant remonter aux début des années 70 et me fait penser au côté électrique de la formation 'Neil Young & Crazy Horse', puis, 'Silent Letters' poursuit avec une très belle ballade mélancolique et nous ramène cette fois à l'époque des 'Beatles'. 'Facade' poursuit dans une ambiance déployant une mélodie harmonieuse, alternant de belles manières des couplets rythmés et un refrain plus posé, puis, 'Seize The Day' conclut ce très bel album par un nouveau long développement dans lequel chaque artiste amène sa pierre à l'édifice et qui bénéficie de longues sections instrumentales amenant un côté progressif tout en gardant un côté très accessible grâce à une mélodie accrocheuse.

En résumé, ce nouvel album des Américains de 'We Came From Space' nous ramène au meilleur du rock progressif mélodique des années 70 avec une belle alternance entre des compositions recherchées et d'autres plus directs et 'Overlords' devrait plaire à un public aimant les précurseurs qui ont donné ses lettres de noblesse au progressif qui, plus de 50 ans après, n'a pas pris une ride...

Interprêtes

Bill Hubauer (Chant, Guitare, Claviers), Dave Buzard (Chant, Guitare), Dave Hawk (Chant, Basse), Tim Malone (Batterie) + Invité : Michele Mcelhinny (Chant)


Artiste : REXORIA

Album : Imperial Dawn

Date de Sortie : 03-02-2023

Ajouté le : 01-03-2023

Mes prochaines chroniques seront consacrées aux albums de hard-rock et de métal mélodique sortis en février 2023. Tout d'abord, intéressons-nous aux métal des Suédois de 'REXORIA' qui, après deux bons albums qui les ont fait connaitre ('Queen of Light' en 2018 et 'Ice Breaker' en 2019), reviennent avec un troisième opus, 'Imperial Dawn', qui continue l'aventure avec des mélodies tubesques qui se succèdent les unes derrière les autres. D'entrée, 'Paradigme' vous met dans le bain avec un premier refrain addictif et si vous accrochez à ce premier titre, il y a de forte chances que vous soyez comblés car c'est ensuite une suite de bijoux mélodiques qui viennent se greffer dans la tête immédiatement : en alternance, rythmiques rapides et mid-tempos viennent vous chatouiller les oreilles avec plaisir et on peut seulement regretter que les Suédois n'aient pas intégré de ballades qui auraient diversifié cet album mais ne boudons pas notre plaisir car tout est mis en œuvre pour passer un merveilleux moment d'écoute grâce à des artistes de talent emmenés par l'excellente chanteuse 'Frida Ohlin', le guitariste 'Edwin Plemberg' de 'Metalite' les ayant rejoint en tant que claviériste ce qui densifie magnifiquement l'ensemble comme sur 'Set Me on Fire'.

Bref, rien à jeter dans ce nouvel album des Suédois de 'REXORIA' qui continuent de nous offrir des mélodies que l'on déguste avec délice et 'Imperial Dawn' devrait plaire à tout un public aimant un métal mélodique énergique et festif...

Interprêtes

Frida Ohlin (Chant), Jonas Gustavsson (Basse), Martin Gustavsson (Batterie), Cristofer Svensson (Guitare) + Invité : Edwin Plemberg (Claviers)


Artiste : Infinite & Divine

Album : Ascendancy

Date de Sortie : 10-02-2023

Ajouté le : 02-03-2023






Nous continuons avec les sorties en hard rock et métal mélodique de Février 2023 et, après 'REXORIA' hier, c'est encore des Suédois qui sont à l'honneur avec 'Infinite & Divine', dont j'avais chroniqué leur premier album 'Silver Lining' en 2021, et qui sortent leur deuxième album 'Ascendancy'. Toujours mené par la chanteuse 'Tezzi Persson' et le multi-instrumentaliste 'Jan Åkesson' qui est également le compositeur, ils continuent de nous offrir des compositions mélangeant rock et hard-rock mélodique et ce dernier bébé contient 11 titres au format radiophonique pour 40 minutes d'écoutes. On est accueilli par un énergique 'Ashes to Ashes' qui met en avant la voix puissante de 'Tezzi Persson' et qui nous offre un premier refrain accrocheur, puis 'Larp' (voir la vidéo ci-dessus) poursuit dans cette voie avec des lignes mélodiques plus proches de la variété internationale mais en plus musclé, ambiance que l'on retrouve sur le titre suivant 'Remedy'. Dans ce style, on peut également citer 'Silent Revolution' et 'Down' mais les Suédois savent également nous offrir des ambiances plus popisantes dans l'approche mélodique faisant référence aux meilleures chanteuses des années 80/90 comme 'Bonnie Tyler', 'Pat Benatar' ou encore 'Tina Turner', tout en gardant la puissance du métal : en attestent le mid-tempo 'Our Time' (voir la vidéo ici) qui aurait certainement fait un single dans les années 80 ou 'Leave Me' qui n'a rien à envier à son prédécesseur ou 'I Hold My Life' avec son refrain que l'on a envie de reprendre en chœurs ou encore 'Forever With Me' qui navigue entre ballade et mid-tempo, l'album se terminant par 'Parasites' que n'aurait pas renié 'Bonnie Tyler' et 'Small Deeds' qui nous offre une dernière mélodie accrocheuse qui reste gravée dans la tête.

En résumé, les Suédois de 'Divine Ascendance' sortent un très bon album qui continue de nous offrir des compositions nous faisant revenir quelques décennies en arrière tout en gardant la puissance du hard rock et 'Ascending' devrait plaire à tout un public naviguant entre rock et hard rock mélodique...

Interprêtes

Tezzi Persson (Chant), Jan Åkesson (Guitare, Basse, Claviers), Jens Westberg (Batterie) + Invité : Mikael Hylén (Claviers)


Artiste : Khymera

Album : Hold Your Ground

Date de Sortie : 10-02-2023

Ajouté le : 03-03-2023

Après la puissance des 'REXORIA' et 'Infinite & Divine', on reste dans le mélodique mais dans un style plus modéré avec l'AOR de 'Khimera' qui, après 'The Grand Design' en 2015 et 'Master of Illusions' en 2020, sortent un nouvel album 'Hold Your Ground'. Chez 'Khymera', les albums se suivent et se ressemblent mais, ceci n'est en aucun car péjoratif, car nous somme bien heureux de nous mettre entre les oreilles ces tubes mélodiques qui font du bien et 'Hold Your Ground' ne déroge pas à la règle et nous offre 11 nouvelles compositions que l'on prend un grand plaisir à écouter. Toujours mené par le multi-instrumentaliste et chanteur 'Dennis Ward' depuis le deuxième album, on embarque pour un beau voyage AOR et ceci, d'entrée, avec le mid-tempo 'Don’t Wait For Love' qui déroule une première mélodie efficace puis, les singles s'enchainent avec une efficacité qui semble toute naturelle et qui nous ramène aux meilleurs des années 80 lorsqu'on se mettait entre les oreilles les derniers 'Toto' ou 'Foreigner'. La pause ballade n'est pas oubliée avec le magnifique 'Our Love Is Killing Me' puis, c'est reparti pour une suite ininterrompu de hits et mes coups de cœur vont vers 'Hear What I'm Saying' (voir la vidéo ci-dessus), 'Believe In What You Want' et 'Could Have Been Us'. Bref, 'Khymera' poursuit sa route en nous offrant un nouvel album rempli de mélodies imparables et ce 'Hold You Ground' fera sans aucun doute le bonheur de toutes celles et ceux qui ont été élevés aux biberons des précurseurs de l'AOR dans les années 80...

Interprêtes

Dennis Ward (Chant, Basse, Claviers), Eric Ragno (Claviers), Michael Klein (Guitare), Michael Kolar (Batterie), Pete Newdeck (Chœurs)


Artiste : Doomsday Outlaw

Album : Damaged Goods

Date de Sortie : 03-02-2023

Ajouté le : 04-03-2023

Vous voulez du bon rock direct et efficace qui vous fait headbanguer sur les premiers accords, j'ai ce qu'il vous faut avec les Britanniques de 'Doomsday Outlaw' qui sortent un nouvel album et qui font leur apparition sur spotify avec 'Damaged Goods'. Dans ce dernier bébé, tout est mis en œuvre pour partir dans un voyage rafraichissant avec un mélange de rock, hard rock et blues aux riff épais qui nous fait remonter aux meilleures formations des années 70/80. Et c'est parti pour 12 compositions toutes aussi addictives les unes que les autres et si vous accrochez à 'In Too Deep' (voir la vidéo ci-dessus) qui débute l'album avec un brulot hard rock bien trempé et à l'efficace 'On My Way' qui vous met en forme pour toute une journée avec un refrain que vous avez une folle envie d'hurler à tue-tête, vous devriez adopter assez rapidement 'Damaged Goods'. Dans le même style énergique que ces deux premiers titres, on peut citer l'énorme mid-tempo 'You Make It Easy', l'entraînant 'Runaway' (voir la vidéo ici), le chaloupé 'My Woman Comes On Strong' pouvant rappeler 'Led Zeppelin' (voir la vidéo ici) ou encore le lourd 'It Never Gets Old' avec ses claviers vintage. Entre toute cette énergie, les Anglais nous offrent d'autres compositions qui transpirent du bon blues/rock avec 'If This Is The End' (voir la vidéo ici), mais aussi du rock plus direct avec 'Turn Me Loose' qui me fait penser aux début des 'Beatles' avec la mélodie de 'I Saw Her Standing There' mais en plus musclé, ou du rock lorgnant vers de la country avec 'One More Sip' (voir la vidéo ici) et 'Walking The Line' avec sa guitare slide, sans oublier les deux ballades 'Nowhere Left To Hide' et surtout 'The Little Things' qui termine l'album en beauté avec une mélodie qui vous fait monter tout droit sur un petit nuage douillet en vous retrouvant dans un concert à balancer les bras au-dessus de votre tête à l'écoute du chant délicieux de 'Phil Poole' et du solo de guitare addictif.

En résumé, les Anglais de 'Doomsday Outlaw' sortent un album très diversifié qui nous offre un melting-pot de styles classiques et si vous aimez un mélange de rock, hard rock et blues/rock bien trempés, vous devriez sans aucun doute adopter assez rapidement 'Damaged Goods'...

Interprêtes

Phil Poole (Chant), Steve Broughton (Guitare), Alez De’Elia (Guitare), Indy Chanda (Basse), John Willis (Batterie), Ryan Taylor (Claviers)


Artiste : Delain

Album : Dark Waters

Date de Sortie : 10-02-2023

Ajouté le : 06-03-2023

Je ne vais pas vous refaire l'histoire de 'Delain' car, à voir toutes les chroniques sorties sur le web sur leur dernier album, tout est dit. En résumé donc, 'Dark Waters' est un enregistrement studio 'Delain 2.0' dirigé de mains de maître par le chef d'orchestre 'Martijn Westerholt', qui nous avait gratifié d'un excellent 'Legends of Light' en 2022 avec son projet 'Eye Of Melian'. En parallèle, l'ancienne chanteuse 'Charlotte Wessels' continue sa carrière solo et son deuxième album 'Tales from Six Feet Under Vol. II' qui montre un visage très diversifiée de cette artiste touche à tout. Alors, quoi de neuf avec ce nouveau line up de 'Delain' ? J'oserais dire, pas grand-chose mais ceci risque d'être pris de façon négative alors que ceci est finalement une bonne nouvelle puisque on avait quitté l'ancien 'Delain' avec 'Apocalypse & Chill' en 2020 et ce nouveau bébé, de mon point de vue, est complètement dans la continuité de son illustre prédécesseur.

Nous en avions déjà eu un aperçu six mois auparavant avec la sortie du premier single 'The Quest And The Curse' (voir la vidéo ci-dessus) qui était du 'Delain' pur jus et, à l'époque, je m'étais fait cette réflexion idiote en entendant la nouvelle chanteuse 'Dianah Leah' dans un registre qui me paraissait bien familier : " tiens, ils on réintégré Charlotte chez 'Delain' ". Oui car, si vous écoutez, le premier couplet, on retrouvait exactement le même phrasé et les mêmes intonations de voix et, mélodiquement, ce titre aurait très bien pu faire partie de 'Human Contradiction' de 2014 ou 'Moonbathers' de 2016. Il y a 3 mois, 'Beneath' (voir la vidéo ici) confirmait ce sentiment avec une nouvelle composition déroulant un son puissant avec un refrain qui rentre facilement dans la tête, et 'Moth To A Flame' (voir la vidéo ici), il y a environ un mois, enfonçait le clou avec un nouveau bijou mélodique qui aurait fait certainement un tube dans les années 80 dans un registre plus méodéré. Enfin, 'Queen Of Shadow' (voir la vidéo ici), voyait de nouveau l'apparition du clone de 'Charlotte Wessells' avec un nouveau hit qui n'avait rien à envier à son prédécesseur. Les 6 autres compositions restent dans le même style historique qui pourraient faire toutes partie d'un set list du groupe et on ne passera pas à côté de 'Hideaway Paradise' qui ouvre l'album et qui devrait faire des heureux s'il est joué en concert. 'Mirror Of Night' montre un côté plus modéré avec une belle introduction symphonique rempli de chœurs et 'Tainted Hearts' qui lui emboîte le pas, poursuit dans ce métal symphonique mélodique, les claviers de 'Martijn Westerholt' venant envelopper les riffs saturés de guitare. Suit 'The Cold' avec son introduction 'Nightwishienne' qui vient rajouter une composition épique et qui sort un petit peu du lot avec sa remarquable section instrumentale en deuxième partie de titre, puis, on retrouve ce côté symphonique épique dans 'Invictus' avec les participations de l'ex bassiste de 'Nightwish', 'Marko Hietala' et du chanteur 'Paolo Ribaldini'. L'album se conclut sur 'Underland' qui pourrait un savant mélange de l'ABBA métal d''Amberian Dawn' pour son dernier refrain addictif et d''Xandria' pour ses chœurs radieux (d'ailleurs la prochaine tournée de 'Delain' embarque en première partie 'Xandria'). On peut néanmoins regretter l'absence d'une ballade originale mais on se consolera avec la très belle interprétation épurée de 'The Quest And The Curse' dans laquelle 'Diana Leah' montre qu'elle n'a rien à envier à 'Charlotte Wessells'.

En résumé, les formations de métal symphonique sont bien malmenées en ce moment, car après le remaniement de 'Xandria', 'Delain' montre un nouveau line up complètement renouvelé mais n'a rien à envier à l'ancien car tout a encore été mis en œuvre pour nous offrir un album qui devrait sans aucun doute être bien accueilli chez tous les fans du groupe mais également plus largement par tous les adeptes d'un métal symphonique accessible avec des mélodies que l'on s'approprie dès la première écoute...

Interprêtes

Diana Leah (Chant), Martijn Westerholt (Claviers), Ronald Landa (Guitare), Ludovico Cioffi (Basse), Sander Zoer (Batterie) + Invités : Paolo Ribaldini (Chant), Marko Hietala (Chant), Ruud Jolie (Guitare), Rob van Der Loo (Basse), Mikko Pathos Mustonen (Orchestrations)


Artiste : Wig Wam

Album : Out of the Dark

Date de Sortie : 10-02-2023

Ajouté le : 07-03-2023

Après les Britaniques de 'Doomsday Outlaw', c'est au tour de 'Wig Wam' de ressortir un nouvel album, après 'Never Say Die' en 2021 qui avait vu les Norvégiens reprendre du service après 5 ans de séparation. Leur étiquette passée de 'Glam Rock/Métal' continue de leur coller à la peau (ils avaient même participé à l'Eurovision en 2005 avec 'In My Dreams'), mais ce dernier bébé, à l'instar de son prédécesseur, montre un léger durcissement et d'entrée, les deux singles 'Out of the Dark' (voir la vidéo ci-dessus) et 'High n Dry', pas celui de 'Def Leppard' mais on pourrait faire un parallèle avec leur compatriotes sur ce titre (voir la vidéo ici), sont des hits bien trempés qui nous ramènent au meilleur du hard mélodique des années 80. On poursuit avec le lourd mid-tempo 'Forevermore' (voir la vidéo ici), avec son refrain addictif, puis, 'Bad Luck Chuck' accélère le tempo pour un nouveau brulot hard rock avec des guitares saturées qui mènent la danse et 'Uppercut Shazam' poursuit dans cette énergie avec des chœurs éclatants, tout comme son successeur 'Bad Luck Chuck' avec son atmosphère entraînante propice au headbang. La pause ballade arrive avec 'The Purpose' qui est à rajouter aux meilleures ballades hard rock, puis, retour à l'énergie brute avec le percutant 'American Dream' et, changement complet de style avec l'instrumental '79' qui lorgne du côté des ballades de 'Santana' et qui montre un visage paisible et détendant. Les deux derniers titres 'God By Your Side' et 'Sailor Ad The Desert Sun' sont dans l'esprit d'un hard rock puissant des années 80, le premier avec des arrangements vocaux rappelant 'Def Leppard' et le deuxième qui, après une introduction dépaysante, déroule un lourd mid-tempo aux intonations orientales.

En résumé, les Anglais de 'Wig Wam' continue à nous offrir des albums de qualité avec des lignes mélodiques toujours aussi efficaces et, même s'ils évoluent vers un son plus puissant, 'Out of the Dark' devrait plaire à tout un public aimant un hard mélodique nous faisant revenir au meilleur du hard rock des années 80...

Interprêtes

Åge Sten Nilsen – Glam (Chant), Trond Holter – Teeny (Guitare), Bernt Jansen – Flash (Basse), Øystein Andersen – Sporty (Batterie)


Artiste : UFO

Album : Werewolves of London (Live)

Date de Sortie : 17-02-2023

Ajouté le : 08-03-2023

En voyant la pochette de ce 'Werewolves of London', je me suis retrouvé quelques décennies en arrière avec, dans les mains la pochette du vinyle 'Strangers in the Night' qui a tourné en boucle sur la platine familiale, et je me suis dit que c'était sans doute un remix de ce concert d'anthologie mais, après avoir vu la setlist et, même si la pochette s'apparente étrangement à celle de 1979, ce live est en fait un live donné par les Britanniques en 1998, lorsque 'Michael Schenker' était revenu quelques temps au sein d'UFO', et qui avait fait l'objet d'une première sortie à la fin des années 90. Pas tellement connu du grand public, le groupe a sorti entre le début des années 70 et le début des années 80 un nombre impressionnant d'album, puis a connu des périodes moins fastes ensuite, mais continue sa route avec dans les dernières années, la sortie de 'A Conspiracy Of Stars' en 2015 qui a été suivi en 2017 de l'album de reprises 'The Salentino Cuts'. On est donc embarqué avec presque le même line up (à une exception prêt 'Simon Wright' remplaçant ' Andy Parker' qui est revenu aux affaires au milieu des années 2000) dans un très bon set qui montre toute l'énergie de cette formation en concert et, d'entrée, si vous n'accrochez pas au brulôt 'Natural Thing', vous pouvez passer votre chemin car la suite est à l'image de ce premier titre, et on se délecte à l'écoute des hymnes hard rock que sont 'Mother Mary', 'The Kid's', 'Too Hot to Handle', 'Only You Can Rock Me' ou encore 'Doctor Doctor', sans oublier bien entendu le titre emblématique 'Rock Bottom' qui terminait les concerts et qui dépassait très souvent les 10 minutes. Mais UFO, c'est aussi des compositions plus modérées, et dans ce concert, on passe également de très bons moments à l'écoute des 'A Self Made Man', 'Out In The Streets', 'Venus' ou encore 'Love to Love'. Bref, ce live que les Britanniques ont ressorti de leur carton est tout à fait dans la lignée du mythique 'Strangers in the Night' et montre qu'UFO' fait parties des formations qui ont fait l'histoire du hard rock et qu'ils avaient de quoi rivaliser avec les plus grands noms du genre de l'époque...

Interprêtes

Phil Mogg (Chant), Michael Schenker (Guitare), Paul Raymond (Guitare, Claviers), Pete Way (Basse), Simon Wright (Batterie)


Artiste : First Signal

Album : Face Your Fears

Date de Sortie : 17-02-2023

Ajouté le : 09-03-2023






Ils nous avaient régalé il y a quelques mois seulement avec 'Closer to the Edge' que j'avais intégré dans la playlist des sorties de rock/hard rock mélodique d'avril 2022 et 'Harry Hess' ressort un nouvel album avec son projet 'First Signal' qui voit un changement de line up important puisque le multi-instrumentaliste 'Daniel Flores' a quitté le navire et que c'est une dream team Italienne qui vient remplacer l'ancienne avec le chanteur et multi-instrumentaliste 'Michele Guaitoli' (entre autres 'Visions Of Atlantis' et 'Temperance'), le guitariste 'Marco Pastorino' qui participe à de nombreux projets dont 'Fallen Sanctuary' et 'Temperance' et le batteur 'Marco Andreetto'.

Malgré ce grand chambardement, 'Harry Hess' continue sa route en nous offrant du bon hard rock mélodique que l'on apprivoise dès la première écoute et ce 'Face Your Fears' ne déroge pas à la règle avec 11 titres directs et efficaces de durée radiophonique. La seule évolution majeure est que 'Marco Pastorino', compte tenu de son pédigré avec des formations de métal, amène un jeu de guitare plus pêchu ce qui densifie considérablement l'ensemble mais qui ne nuit en aucun cas au lignes mélodiques toujours aussi accrocheuses de 'Harry Hess' : en attestent les deux premiers titres avec, tout d'abord, 'Unbreakable' (voir la vidéo ci-dessus) et son introduction puissante qui poursuit sur un premier hit mélodique, le chant de 'Harry Hess' s'acclimatant parfaitement à ces riffs de guitare musclés, puis 'Situation Critical' continue dans cette ambiance énergique avec un refrain accrocheur. Dans ce style, on peut également citer le hit 'Shoot The Bullet' (voir la vidéo ici), 'Dominos' et 'Face You Fears'. En alternance, 'Harry Hess' nous propose des compositions AOR plus modérées et on peut citer les deux mid-tempo 'Always Be There' qui, même si la puissance des guitares est là, amène un côté lumineux et 'Never Gonna Let You Go' avec sa mélodie accrocheuse (voir la vidéo ici). Se rapprochant également d'un AOR classieux, dans un style entraînant et mélodique à souhait, les 'Rain for Your Roses', 'Not This Time' et 'Never Be Silenced' avec leur refrain addictif montrent également le talent qu'a 'Harry Hess' pour nous pondre des mélodies qui rentrent dans la tête à la première écoute. Et puis, la ballade obligatoire dans ce genre d'album est présente avec le magnifique 'In The Name of Love' qui nous ramène aux meilleures ballades, et même si elle nous donne l'impression de l'avoir entendu déjà de nombreuses fois, met en valeur une prestation vocale magistrale d'Harry Hess'.

Bref, ce 'Face Your Fears', même s'il ne va pas révolutionner le style, se rajoute aux meilleurs albums de hard rock mélodique de 2023 et devrait toucher, non seulement les fans de 'First Signal' mais également toutes celles et ceux qui naviguent entre hard rock mélodique et AOR...

Interprêtes

Harry Hess (Chant), Marco Pastorino (Guitare), Michele Guaitoli (Basse, Guitare), Marco Andreetto (Batterie)


Artiste : Creye

Album : III: Weightless

Date de Sortie : 17-02-2023

Ajouté le : 10-03-2023






Après le dernier album d'Harry Hess' avec son projet 'First Signal', c'est encore du hard rock mélodique à l'honneur avec les Suédois de 'Creye' qui avaient sorti 'II' en 2021. Toujours chez 'Frontiers Music' qui nous a offert un beau paquet d'albums en Février 2023, nous retrouvons la Suède, grand pourvoyeur de formations de hard rock mélodique avec cette nouvelle offrande de 'Creye', 'III: Weightless' qui, comme vous vous en doutez, ne va pas révolutionner le genre mais qui contient de belles mélodies à se mettre entre les oreilles et pour faire court, je citerai les titres qui m'ont donné cette envie irrésistible de les écouter en boucle : tout d'abord, 'Glorious' qui aurait certainement fait un tube dans les années 80, puis 'One Step Away' (voir la vidéo ici) avec son refrain super accrocheur, mais aussi le popisant 'The Game' avec ses différences d'intensité, l'entraînant 'Spreading Fire' (voir la vidéo ici), sans oublier l'énergique 'In the Shadows' avec ses claviers lumineux et la belle ballade 'Stay' que j'ai directement rajouté à ma playlist des ballades rock/hard rock/métal. Bref, c'est encore un bel album que nous proposent les Suédois de 'Creye' et ils confirment avec ce troisième opus 'III: Weightless' qu'ils font partie de la crème de la crème du hard rock mélodique Suédois et tout simplement international...

Interprêtes

August Rauer (Chant), Andreas Gullstrand (Guitare), Fredrik Joakimsson (Guitare), Joel Ronning (Claviers), Gustaf Orsta (Basse), Arvid Filipsson (Batterie)


Artiste : PreHistoric animals

Album : Livefires

Date de Sortie : 17-02-2023

Ajouté le : 12-03-2023

Je ne connaissais pas les Suédois de 'PreHistoric Animals' et je les découvre avec la sortie de ce live 'Livefires' qui est également disponible sur you tube en intégralité ici. Ils mélangent rock et métal progressif et leurs deux dernier enregistrements studio ('The Magical Mystery Machine (Chapter one) et 'The Magical Mystery Machine (Chapter two)') forment un ensemble qui nous emmène dans un univers de science fiction avec l'histoire de Cora et Jareth mais qui traite finalement des problèmes actuels de l'humanité.

Si vous êtes une amatrice ou un amateur de progressif varié qui mélange différentes ambiances et qui alterne différentes intensités et rythmiques à l'intérieur de chaque composition, vous devriez adhérer à 'PreHistoric Animals' et ce concert est une bonne porte d'entrée pour découvrir les Suédois : 'Floodgate' (voir la vidéo ci-dessus) débute de façon atmosphérique et prend de l'ampleur assez rapidement avec des riffs lourds de guitare, puis, on découvre le chant très expressif de 'Stefan Altzar' qui n'a rien à envier aux meilleurs chanteurs de rock/métal progressif. L'accessibilité est assez immédiate dû à un refrain accrocheur et un très beau solo de guitare dans la deuxième partie du titre. 'Run Stranger, run!' lui emboîte le pas et est certainement plus direct avec des lignes mélodiques entraînantes. Dans le même style, 'We harvest the souls of the brave' alterne riffs lourds et des sections beaucoup plus modérées emmenées par des sonorités électroniques de claviers, puis, l'introduction de 'The Magical Mystery Machine' montre un visage plus serein en déroulant une première section atmosphérique sur un lent tempo, puis prend de l'ampleur pour poursuivre sur une partie avec une section rythmique qui varie au fur et à mesure que le titre progresse ce qui amène une bonne dose de progressif et qui en fait un de mes coups de cœur de l'album. On notera le magnifique solo de guitare (un vrai de plus de 2 minutes !) dans le final qui rajoute encore à ce côté progressif. Place à 'Welcome to my shrinking universe' qui est le break de l'album avec une magnifique ballade avec une mélodie touchante et mélancolique sur laquelle 'Stefan Altzar' montre une belle émotion dans son chant. La fin de l'album est certainement moins directe est plus dûre à apprivoiser avec, tout d'abord, l'énergique 'Ghostfires' qui présente une construction plus complexe et qui chemine dans un labyrinthe progressif avec une section rythmique débridée, puis, 'Burn the ground' revient à un style plus conventionnel avec des lignes mélodiques accessibles. On arrive au long développement 'Into battle (Like my father)', également plus complexe, qui nous embarque dans 10 minutes de progressif inventif au cours desquelles il se passe toujours quelque chose et qui alterne sections chantées et instrumentales de belle manière, puis, ce court concert d'une heure se termine par 'Never thought I was a monster' qui nous emmène une dernière fois dans l'univers progressif des Suédois alternant différentes rythmiques et thèmes mélodiques, l'ensemble étant soutenu par des riffs de guitare musclés.

En résumé, les Suédois de 'PreHistoric Animals' sortent un très bon album en public et, même s'ils alternent des compositions relativement accessibles et d'autres qui demandent de s'y attarder pour en tirer toutes leur substantifique moelle, ce 'Livefires' devrait plaire à tout un public qui navigue entre rock et métal progressif...

Interprêtes

Samuel Granath (Batterie), Stefan Altzar (Chant, Guitare, Claviers), Noah Magnusson (Basse, Claviers), Daniel Magdic (Guitare)


Artiste : Robin McAuley

Album : Alive

Date de Sortie : 17-02-2023

Ajouté le : 13-03-2023

Pas facile de suivre toutes les sorties chez 'Frontiers' car Février a été encore un mois avec de multiples albums distribués par le 'Serafino Perugino' et c'est encore un habitué du label qui est à l'honneur avec le chanteur 'Robin McAuley', connu pour collaborer avec 'Michael Schenker' dans ses différents projets et qui avait sorti un premier album 'Standing On The Edge' en 2021. Et quand on parle de 'Frontiers', on retrouve également 'Alessandro Del Vecchio' qui vient prêter main forte en tant que bassiste et de claviériste, le reste du line up étant constitué du guitariste 'Andrea Seveso' ('Black Rose Maze', 'Inner Stream', 'Poison Rose') et du batteur 'Nicholas Papapicco' ('Toby Hitchcock', 'Inner Stream', 'Mayank, Gui Oliver', 'Tommy DeCarlo').

C'est sans surprise que l'on retrouve des mélodies imparables qui nous ramènent au meilleur des années 80/90 avec une production irréprochable mettant en avant un son puissant avec des riffs de guitare ravageurs. Alors, installez vous confortablement dans votre fauteuil le casque sur les oreilles, montez légèrement le son et savourez ces 11 compositions en commençant par la chanson titre qui donne le ton de l'album (voir la vidéo ci-dessus) et qui offre un premier refrain à reprendre en chœurs jusqu'à l'extinction de voix. Les trois titres suivants sont du même niveau mélodique (voir la vidéo du titre 'Feel Like Hell' ici) et 'Can't Go On' nous offre la pause ballade avec un joyau à rajouter aux meilleures power ballades de hard rock et de métal. C'est reparti ensuite pour une autre brochette de bijoux mélodiques avec 'The Endless Mile', 'Fading Away' et 'My Only Son' qui ont tous des rythmiques à mettre en marche automatiquement la machine à taper du pied. Après tous ces tubes aux mélodies addictives, les trois dernières compositions m'accrochent un peu moins à la première écoute, certainement par le fait qu'elles ne présentent pas un refrain que l'on a l'impression d'avoir entendu des milliers de fois ce qui finalement les rendent plus originales.

En résumé, les albums de 'Frontiers' se suivent et continuent d'offrir des mélodies imparables et ce dernier album de 'Robin McAuley' en est encore la preuve et, même s'il ne va pas révolutionner le style, si vous êtes fan de hard rock et métal mélodique, vous pouvez écouter n'importe quel titre de cet album 'Alive' pour vous mettre en forme pour toute une journée...

Interprêtes

Robin Mc Auley (Chant), Andrea Seveso (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers), Nicholas Papapicco (Batterie)


Artiste : Peter Gee

Album : Pilgrim

Date de Sortie : 02-02-2023

Ajouté le : 14-03-2023

'Peter Gee' est le bassiste de 'Pendragon' et a également une carrière solo au cours de laquelle il a déjà sorti 6 albums, le premier, 'Heart of David' datant de 1993 et le dernier, 'The Bible' datant de 2018, album qui possède une pochette qui ressemble étrangement à celle de 'Not Of This World' de 'Pendragon'. Très croyant, ses thèmes tournent très souvent autour de la religion et son dernier opus 'Pilgrim' est inspiré du roman 'Le Voyage du pèlerin' de 'John Bunyan' datant de 1678. On est donc emmené dans un très beau voyage rempli de douceur et de sérénité qui est constitué de 20 compositions assez courtes ne dépassant pas les 4 minutes. Dans ses influences, on retrouve bien entendu les ténors du rock progressif des années 70 avec en tête 'Genesis' mais également des groupes comme 'Barclay James Harvest' ou 'The Alan Parsons Project', l'ensemble étant mélangé à des influences plus classiques dû à son éducation au sein de l'Eglise protestante (son père était pasteur et il s'est servi de cette évocation du pèlerin de 'John Bunyan' pour rendre hommage à ce père qui a passé sa vie à aimer et à servir les autres). Entre électrique et acoustique, l'ensemble est très varié et déroule des lignes mélodiques accrocheuses baignées dans des ambiances toujours très délicates et tranquilles, en majorité sur de lents tempos. On peut également souligner que les quatre interprêtes mettent en valeur chaque composition en amenant une émotion toute particulière et que les sections instrumentales présentent de magnifiques solos de guitare, que ce soit acoustique ou électrique comme celui du final de 'The River Of Death' dans une ambiance 'Floydienne'. Bref, 'Peter Gee' nous offre un très bel album qui se déguste avec plaisir et 'Pilgrim' devrait plaire à toutes celles et tous ceux qui aiment un rock paisible et rempli de sérénité à écouter tranquillement au casque pour se détendre d'une journée de travail stressante...

Interprêtes

Peter Gee (Guitare, Piano, Claviers, Basse, Percussions), Steve Thorne (Chant), Jimmy Flanders (Chant), Becky Brannigan (Chant), Hayley Oliver (Chœurs), Steve Christey (Batterie)


Artiste : eMolecule

Album : The Architect

Date de Sortie : 10-02-2023

Ajouté le : 15-03-2023

Après son album en solo 'Becoming Human' en 2020, le chanteur et multi-instrumentaliste 'Simon Collins' se lance dans le nouveau projet 'eMolecule' avec 'Kelly Nordstrom' avec lequel il avait travaillé il y a une dizaine d'années sur l'album 'Dimensionaut' du groupe 'Sound Of Contact', projet en collaboration avec 'Dave Kerzner'. Le résultat est un album de progressif contemporain, 'The Architect', qui est une sorte de metling-pot de styles différents avec une alternance de parties accessibles et d'autres beaucoup moins qui demandent de multiples écoutes pour bien en pénétrer tous les coins et recoins.

Et dès le premier titre 'Emolecule', on est submergé par toutes sortes d'ambiances qui vont d'une introduction aux sonorités électroniques amenant une certaine dissonance à du métal progressif explosif avec un accompagnement à la batterie percutante de 'Simon Collins', en passant par du rock progressif accompagné par un chant trafiqué qui explose ensuite dans un déluge sonore, mais également dans la deuxième partie du titre, une séquence aux allures de musique contemporaine que n'aurait pas renié les compositeurs tel que 'Pierre Henry' ou 'Iannis Xenakis', le final revenant à du métal progressif lourd sur un lent tempo. Plus conventionnel, le titre éponyme de l'album offre une ambiance énergique qui se rapproche de formations comme 'Porcupine Tree' avec de multiples rebondissements, tel que cette rupture remarquable en deuxième partie de titre qui fait retomber toute la tension accumulée auparavant pour mieux repartir sur un final incisif. Suit 'Prison Planet' qui est beaucoup plus accessible à la première écoute en déroulant des lignes mélodiques accrocheuses baignées dans des sonorités électroniques, la section rythmique imprimée par 'Simon Collins' rappelant à certains endroits le style de son père (les chiens ne font pas des chats !!), puis, 'Mastermind' (voir la vidéo ci-dessus) repart dans un labyrinthe progressif inventif tout en tensions et détentes qui flirte avec du métal industriel aux sonorités inquiétantes, l'accélération rythmique dans la deuxième partie débouchant sur une partie acoustique magnifique suivie d'une partie symphonique saisissante ce qui en fait un des titres majeurs de l'album. Avec 'Dosed', on est reparti dans du métal lourd sur un lent tempo qui déroule une mélodie lancinante sur laquelle le chant intense est bien en phase avec la puissance déployée jusqu'au final avec des cris de métal extrême, puis, changement de décor avec l'instrumental 'The Turn' qui s'ouvre sur quelques notes de piano et qui prend petit à petit de l'ampleur pour finalement exploser en milieu de titre et, après une rupture, des riffs ravageurs de guitare prennent le relais pour un nouvelle section tourmentée pour finir sur une note atmosphérique imageant bien cette expression de "calme après la tempête". Beaucoup plus conventionnel et présentant une très belle section chantée, 'Awaken' nous embarque pour une chanson à la mélodie accrocheuse qui fait plutôt penser à 'Elton John' qu'à 'Dream Theater', puis, 'Beyond Belief' (voir la vidéo ici) déroule une sort de hit avec des sonorités électroniques qui sont beaucoup plus mesurées que les atmosphères enflammées de la première partie de l'opus, opus qui se poursuit dans cette ambiance mélodique par 'The Universal' qui est un nouvelle composition alternant parties puissantes et d'autres beaucoup plus posées, tout cela bénéficiant de multiples changements rythmiques. Et pour finir, la belle chanson 'My You' nous offre une mélodie qui vient directement se greffer dans la tête et un très beau solo de guitare final ce qui en fait un des titres les plus accessibles de l'album, puis 'Moment of Truth' affiche un double visage avec une première partie rappelant les ballades de 'Phil Collins' mais qui prend de l'ampleur tout au long du titre et qui se termine sur un final explosif remettant en avant du métal progressif survolté.

En résumé, le duo 'Simon Collins' et 'Kelly Nordstrom' sortent un album d'une desnité et d'une richesse extraordinaire qui demande d'adhérer à des styles assez éloignés, et 'The Architect' sera certainement réservé à un public averti aimant un progressif qui puise ses influences aussi bien dans le rock que dans le métal, tout en gardant un caractère résolument moderne avec l'ajout de sonorités électro...

Interprêtes

Simon Collins (Chant, Guitare, Claviers, Batterie), Kelly Nordstrom (Chant, Guitare, Basse)


Artiste : Damanek

Album : Making Shore

Date de Sortie : 27-01-2023

Ajouté le : 16-03-2023

Et de trois pour la bande à 'Guy Manning' avec ce nouvel album 'Making Shore' qui succèdent aux très bons 'On Track' de 2017 et 'On Flight' de 2018. On retrouve avec bonheur ce mélange de styles entre pop, rock, funk et jazz, tout ceci regorgeant d'arrangements riches et denses grâce à de nombreux invités qui rajoutent cuivres et instruments à vent mais également de très beaux chœurs. L'album est divisé en deux, la première partie comprenant 7 compositions qui déroulent des mélodies dans des registres tranquilles traitant de différents sujets comme la conquête de l'Himalaya ou le changement climatique ou encore des dommages causés aux océans.

'A Mountain of Sky' (voir la vidéo ci-dessus) ouvre le bal dans un climat radieux qui nous replonge dans les années 70/80 avec l'enthousiasme et l'insoucience de l'époque où l'on retrouve sur une rythmique entraînante une fusion d'artistes comme 'Santana', 'Chris Rea', 'Jethro-Tull' ou encore 'Toto'. Dans la même ambiance, 'Back2Back', malgré le thème plutôt noir évoqué sur le climat, nous offre un bain de jouvance aux intonations jazzy avec des cuivres resplendissant et un solo de guitare magistral, puis 'Noon Day Candles' est beaucoup plus sombre, compte tenu du thème de la famine, et déroule sur un lent tempo une magnifique mélodie émouvante. On revient au style du début avec 'Americana' avec cette sensation de légèreté et sur ce titre (magnifique petit solo jazzy à 2.53) et le chant de 'Guy Manning' me fait penser à celui de 'Ian Anderson' comme si 'Steely Dan' avait rencontré 'Jethro Tull' dans les années 70. Avec 'I Deep Blue (Sea Songs Pt. 1)', on se retrouve au bord de la mer dans un décor de rêve bercé par une mélodie sirupeuse qui est légèrement décalée par rapport au reste, puis, 'Reflections on Copper' poursuit dans une ambiance feutrée jazzy avec le doux chant de 'Guy Manning' accompagné par la trompette de 'Riley Nixon-Burns' utilisant plusieurs sourdines. Changement de décor avec la première partie de 'Crown Of Thorns (Sea Songs Pt. 2)' (voir la vidéo ici) qui nous emmène dans du rock des seventies pour s'adoucir en ballade avec de nouveau une prestation vocale faisant fortement penser à 'Ian Anderson', le titre revenant sur le final au rock du début. Place à la suite 'Oculus' qui, en 5 parties et pour plus de 30 minutes, nous embarque dans une épopée progressive balayant différents styles en commençant par l'ouverture orchestrale entraînante et joyeuse agrémentée par la flûte et le piccolo de 'Linda Pirie' qui virevoltent dans cette atmosphère bucolique. L'acte 1 'Spot The Difference' nous ramène au seventies et si on m'avait passé ce morceau séparéement, j'aurais certainement juré qu'il faisait partie d'un album de 'Jethro Tull' tellement le chant de 'Guy Manning' se rapproche de clui de 'Ian Andreson', d'autant plus que la construction progressive de ce titre se rapproche de celles des Britaniques. Plus enlevé, l'acte 2 'The Corridor' poursuit dans ce rock des seventies avec la même ressemblance, puis, 'Passive Ghost' est une très belle ballade à la 'Al Stewart' et 'A Welcoming Hand' termine l'album sur une note légère avec encore cette ressemblance avec 'Jethro Tull', le final amenant une note plus rock avec un très beau solo de guitare.

En résumé, avec ce nouvel album de 'Damanek', 'Guy Manning', accompagné par d'artistes de talent, nous offre un beau voyage dépaysant dans le temps avec cette ressemblance omniprésente avec 'Jethro Tull' tout en ajoutant d'autres ambiances allant du jazz au funk en passant par de la musique orchestrale, et 'Making Shore' est une vraie bulle de fraicheur qui fait du bien et qui, de part son accessibilité immédiate, devrait plaire non seulement aux adeptes de rock progressif aimant mélanger les styles mais également à un public beaucoup plus large...

Interprêtes

Guy Manning (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Percussions), Sean Timms (Chœurs, Claviers, Banjo), Marek Arnold (Saxophone, Seabord) + Invités : Brody Thomas Green (Batterie), Cam Blokland (Guitare), Ralf Dietsch (Guitare), Jonathan Barrett (Basse Fretless), Nick Sinclair (Basse), Riley Nixon-Burns (Trompette), Linda Pirie (Flûte, Piccolo), Julie King (Chœurs), Kevin Currie (Chœurs), Amanda Timms (Chœurs)


Artiste : All My Shadows

Album : Eerie Monsters

Date de Sortie : 17-02-2023

Ajouté le : 17-03-2023






'All My Shadows' est un nouveau projet qui a été créé par deux membres de 'Vanden Plas' et qui ont emmené avec eux le frère de Stephan, le batteur 'Andreas Lill' qui officie également chez 'Venden Plas' mais également des artistes de leur entourage avec le claviériste 'Markus Teske' et le bassiste 'Franky R.' qui gravitent tous les deux autour du combo Allemand. Compte tenu du pédigré de chacun, on se doute que le résultat risque fort de se rapprocher de leur formation de base. Après une première écoute de ce premier album 'Eerie Monsters', il en ressort finalement un côté mélodique accentué et, contrairement, un aspect progressif moins présent, l'ensemble étant un mélange de hard rock et rock mélodique.

D'entrée, avec 'Silent Waters' (voir la vidéo ci-dessus), on est accueilli par une composition entraînante et rythmé avec une mélodie qui rentrent facilement dans la tête, puis, 'A Boy Without a Name' poursuit dans cette voie avec un nouveau hit qui me fait penser à l'énergie déployé par 'Threshold'. Avec 'Syrens', la rythmique plus modérée amène une belle variété et, même si la puissance des guitares est également présente, montre un visage mélodique nous ramenant aux années 80 avec des formations comme 'The Alan Parsons Project', puis, 'Liveforms' poursuit dans un mid-tempo au refrain très accrocheur. Plus progressif dans l'approche (et également plus long), 'Wolverinized' chemine à travers des changements rythmique et d'intensité avec un beau break dans la deuxième partie du titre, puis, 'The Phantoms Of The Dawn' (voir la vidéo ici) nous embarque dans une rythmique entraînante avec des chœurs flamboyant et un petit solo de guitare simple mais super efficace. Le break ballade 'Farewell' est magnifique et peut faire penser aux meilleures ballades de 'Serenity', le final avec des chœurs émouvants lorgnant vers 'Queen', puis, 'Devil’s Ride' reprend de la vigueur pour un brulot hard rock bien trempé et super efficace, l'album se terminant par 'All My Eerie Monsters' qui résume bien cet album avec une prestation vocale admirable d'Andy Kuntz', des chœurs rayonnants, un très beau solo de guitare et un refrain final addictif, l'ensemble amenant d'agréables changements de tempos.

En résumé, entre mélodique et progressif, ce nouveau projet 'All My Shadows' montre un visage très séduisant et nous offre un premier album de qualité qui est accessible dès la première écoute. 'Eerie Monsters', au-delà des fans de 'Vanden Plas' qui devraient sans aucun doute adopter ce nouveau projet, est à conseiller à toutes les amatrices et tous les amateurs de rock et de hard rock mélodique que l'on s'approprie à la première écoute...

Interprêtes

Stephan Lill (Guitare), Andy Kuntz (Chant), Markus Teske (Claviers), Franky R. (Basse), Andreas Lill (Batterie)


Artiste : Rain

Album : Radio Silence

Date de Sortie : 27-01-2023

Ajouté le : 18-03-2023






Je ne connaissais pas ce nouveau projet 'Rain' qui a été créé avant la période d'isolement et qui met en avant des artistes qui participent ou ont participé à différentes formations incontournables de rock progressif international comme Ark, Jadis, Arena, Blind Ego, IQ ou Frost*. Ils ont sorti en 2020 un premier enregistrement studio 'Singularity' qui proposait des longs développements dans un style progressif mélangeant différentes époques de ce style et 2023 voit la naissance de son successeur, 'Radio Silence' qui poursuit dans cette voie avec plus de compositions qui sont globalement moins longues que dans le premier opus mais qui permettent de diversifier l'ensemble.

'Genaú' (voir la vidéo ci-dessus) ouvre le bal sur un court instrumental symphonique avec de beaux chœurs et des claviers remplissant tout l'espace ce qui peut rappeler certaines ambiances de 'Genesis', puis, 'Hypnosis' lui emboîte le pas avec une première partie entraînante avec quelques changements de tempo et une ligne de basse qui mène la danse sur une mélodie étant facile à retenir, et, à environ 2 minutes, un intermède électronico/jazzy assez décalé s'insère après la première partie plus conventionnelle pour revenir après une belle intervention de guitare au thème de départ qui prend de la vigueur jusqu'au final. Avec 'Something New' (voir la vidéo ici), on embarque dans un patchwork d'ambiances mélangeant intonations jazzy, reggae et rock ce qui montre la belle diversité que peut nous offrir 'Rain' et on peut également souligner les beaux arrangements vocaux tout au long du titre. Changement de décor avec le remarquable titre éponyme de l'album qui déroule sur un délicat mid-tempo à la mélodie légère un léger crescendo qui retombe après un très beau solo de guitare plaintif et qui se termine avec quelques accords de guitare accompagnées par de douces vocalises. Place aux deux titres les plus longs de l'album avec, tout d'abord 'Solid State' qui, avec sa première partie à la rythmique légère et entraînante emmenée par une basse sautillante, montre un visage progressif plus marqué en alternant des sections chantées avec des parties instrumentales inventives avec différents changements de rythmique pour revenir sur la fin au thème de départ. L'autre long développement est 'Bring It Back' qui montre une construction plus recherché et qui nous fait naviguer dans une belle épopée progressive dans laquelle les deux chanteurs se renvoient la balle de belle manière au gré de l'intensité du moment fluctuante tout au long du titre, le break en deuxième partie amenant une réelle originalité en évacuant toute la tension accumulée lors de la première partie. Nouveau changement de décor avec 'Never Ending Circle' qui nous emmène dans une ambiance funky en s'éloignant du progressif pour un titre plus direct qui brode autour du thème principal avec de belles interventions instrumentales (dont cette belle section plus tranquille à 4 minutes) entre les parties chantées (d'ailleurs très bien pas la paire vocale 'Rob Groucutt'/'Mirron Webb'). 'Winter Sun' est un court intermède pianistique mélancolique qui montre une nouvelle facette de 'Rain' et sert de belle introduction au dernier titre 'Fear in the Night' qui développe 8 minutes inventives dans une ambiance progressive pouvant rappeler dans le refrain les Allemands de 'RPWL' (qui sortent en ce moment un nouvel album 'Crime Scene' : chronique prochaine sur myprogmusic) et qui rajoutent d'autres ingrédients comme cette section de guitare classique dans la première partie ou ce deuxième break guitaristique en deuxième partie avec un chant harmonieux qui précède un final en accélération et en crecsendo avec un très beau solo de guitare électrique.

En résumé, les Britaniques de 'Rain' sortent un très bel album très diversifié en intégrant différents styles entre et dans chaque composition ce qui, en quelque sorte, est la définition même du progressif qui transforme l'auditeur en explorateur à l'intérieur d'un labyrinthe sonore amenant à chaque coin et recoin sa particularité stylistique. Bien entendu, 'Radio Silence' est à conseiller à toutes celles et ceux qui aiment prendre leur temps pour apprivoiser une œuvre musicale pour en tirer en définitive toute la substantifique moelle...

Interprêtes

Rob Groucutt (Chant, Guitare, Claviers), Mirron Webb (Chant, Guitare), John Jowitt (Basse), Andy Edwards (Batterie)


Artiste : Lazuli

Album : Lazuli 11

Date de Sortie : 20-02-2023

Ajouté le : 19-03-2023






2020 et 2021 avaient été de belles années pour 'Lazuli' qui nous avait gâté avec, tout d'abord l'excellent album 'Le fantastique envol de Dieter Böhm', puis l'opus post-confinement 'Dénudé', et les Français remettent ça avec un nouvel album baptisé tout simplement '11', qui, comme vous l'aurez compris, est déjà le 11ème album du groupe. On retrouve donc la bande à 'Dominique Léonetti' avec 11 nouvelles compositions qui poursuivent la belle aventure commencée il y a maintenant 25 ans avec à la clé un premier album éponyme du groupe en 1999. Certes, 'Lazuli' continue de faire du 'Lazuli' et, même si leur style est toujours aussi reconnaissable à la première écoute, que c'est bon de se mettre entre les oreilles un nouveau 'Lazuli' avec de nouveaux textes poétiques admirables et ce style si particulier qui met en avant la léode de 'Claude Leonetti' amenant ce côté si envoutant à la musique. Alors, pour vous en persuader, fermez les yeux et écoutez le premier titre 'Sillonner des océans de vinyles' qui, pour les plus de cinquante ans, nous ramène à cette nostalgie de ces microsillons que l'on se passait en boucle dans les années 70 en découvrant cette nouvelle musique progressive des précurseurs du genre qui sont désormais devenues des formations emblématiques : les frissons sont déjà au rendez-vous ! Alors, si vous êtes comme moi, poursuivez avec 'Triste Carnaval' qui nous remet une couche d'émotion avec ce crescendo magnifique et ensuite avec 'Qui d'autre que l'autre' et son introduction épurée magnifique qui prend ensuite de l'ampleur en déroulant un très beau texte. La suite est à l'image de ce début avec, à chaque fois, des passages qui vous accrochent avec par exemple ces chœurs finaux que l'on a envie d'accompagner sur 'Egoïne' ou cette sensation d'être bercé par le doux chant de 'Dominique Leonetti' dans 'La lagune grise' ou ce texte si poétique sur un remarquable thème musical mélancolique dans 'Parlons du temps' ou encore cette puissance instrumentale amenant une force émotionnelle intense dans 'La bétaillère' suivie de cette transition saisissante vers cette sensation de délicatesse dans le titre suivant 'Mille rêves hors de leur cage'. Et pour terminer, quoi de mieux que de nous emmener dans un piano/voix mélancolique avec 'Le grand vide' rempli d'une émotion toute particulière. En résumé, c'est encore un bel album que nous offrent 'Lazuli' et ce 11ème bébé des Français vient se rajouter à la liste déjà longue des pépites musicales de leur discographie qui montrent que la France a de nombreux talents pas forcément connus du grand public qui est souvent pris en otage par quelques majors qui font tourner en boucle sur les radios les quelques titres qu'ils ont décidé de promouvoir dans un but uniquement mercantile...

Interprêtes

Dominique Leonetti (Chant, Guitare), Arnaud Beyney (Guitare), Claude Leonetti (Léode), Romain Thorel (Claviers, Cor), Vincent Barnavol (Batterie, Percussions, Marimba)


Artiste : Kauan

Album : ATM Revised

Date de Sortie : 24-02-2023

Ajouté le : 20-03-2023

Je vous avais présenté 'Kauan' avec l'album ' Kaiho' sorti en 2017 et depuis, ils ont sorti un autre enregistrement studio 'Ice Fleet' et plusieurs live 'Sorni Nai', 'Pirut' et 'Lumikuuru'. Mélangeant différents styles allant d'un atmosphérique mélancolique à du black métal en passant par du doom, du métal folk et du post métal, ils viennent de réenregistrer leur troisième album 'Aava Tuulen Maa' de 2009 qui, à l'époque ne bénéficiat pas d'un enregistrement optimum. Cet opus était principalement axé sur de l'atmosphérique lourd et mélancolique et, grâce à cette nouvelle version, on peut désomais profiter pleinement de ces ambiances qui lorgnent vers des formations du même style comme 'Anathema', 'Antimatter', 'Klone' ou encore 'Soen'.

D'entrée, avec 'Ommeltu Polku' qui sert d'apéritif, on est directement plongé dans cette ambiance lancinante qui répète la même phrase mélodique, puis, 'Valveuni' poursuit dans cette voie avec une rythmique marquée qui vous fait vous évader au son d'un piano cristallin qui fait son apparition après quelques minutes et qui nous accompagne ensuite tout au long du titre alternant avec des claviers aériens et un chant envoutant. Le break dans la deuxième partie avec le piano qui revient nous bercer est particulièrement remarquable et permet de faire monter le curseur émotionnel de plusieurs crans. Le titre suivant 'Fohn' qui, comme son prédécesseur, dépasse les 10 minutes, amène encore plus d'alternances entre des sections lourdes et puissantes et d'autres beaucoup plus éthérées, ces contrastes saisissants ajoutant encore à cette force émotionnelle dégagée, puis 'Sokea Sisar', avec son introduction pouvant rappeler certaines compositions de 'Pink Floyd', période 'David Gilmour', déroule tout d'abord un lent tempo avec des arrangements vocaux magnifiques mettant en avant la langue Finlandaise sur laquelle se rajoute une mélancolie toute particulière grâce à l'accompagnement du violon, puis la deuxième partie accélère le rythme pour amener un coté plus entraînant puis revient à une partie épurée avec de nouveau ce lent tempo mettant cette fois en avant des sonorités de flûte qui contrastent de très belle manière avec le côté lourd de la ligne de basse et des riffs de guitare, le titre se terminant dans la sérénité avec un magnifique duo piano/violon. On achève notre très beau voyage avec 'Neulana Hetkessa' qui, une dernière fois, nous fait monter bien au chaud sur un petit nuage douillet à l'écoute d'une mélodie hypnotique sur laquelle on s'abandonne complètement.

En résumé, je reprendrai les qualificatifs que j'ai utilisé dans cette chronique pour caractériser ce réenregistrement de 'Aava Tuulen Maa' de 2009 : envoutant, aérien, cristallin, éthéré et hypnotique, finalement tout simplement beau ! En effet, tout est réuni pour traverser de magnifiques paysages sonores que l'on déguste tranquillement au casque pour décompresser après une journée stressante...

Interprêtes

Anton Belov (Chant, Guitare, Claviers, Programmation), Alexander Vynogradoff (Basse), Alina Belova (Claviers, Chœurs), Anton Skrynnik (Batterie), Anatoly Gavrilov (Violon)


Artiste : A.C.T

Album : Falling

Date de Sortie : 03-03-2023

Ajouté le : 21-03-2023

Sans transition, après l'atmosphérique mélancolique de 'Kauan', on change complètement de registre avec le rock progressif festif des Suédois d'A.C.T' qui avaient sorti deux EP, 'Rebirth' en 2019 et 'Heatwave' en 2021 et qui remettent ça avec un nouvel album assez court d'une trentaine de minutes, entre EP et LP, baptisé 'Falling'. Pas de surprise, on embarque pour 6 titres directs et efficaces aux mélodies qui rentrent directement dans la tête (si on exclue l'intro et l'outro faites de bruitages). A l'écoute des deux premiers titres, si un sourire ne se dessine pas sur vos lèvres, c'est que vous n'êtes pas fait pour la légèreté et l'insoucience de ces lignes mélodiques qui nous font revenir au meilleur du rock festif des années 80, car après l'introduction 'Fall In', 'Digging a Hole' déroule une première mélodie entraînante et addictive qui vous met en forme tout une journée et qui est suivi de 'The Girl Without a Past' qui poursuit dans cette voie et qui redonnerait le moral à n'importe quel déprimé sans aucune prise d'anti-dépresseur. On poursuit avec 'Breathe' qui est rempli de chœurs sortis d'une autre époque et qui nous ramène aux meilleurs des chansons légères des 'Beatles' avec une nouvelle mélodie qui donne cette impression de déjà entendu mais qui fait toujours un bien immense, puis, 'Race Against Time' durcit le ton avec une section rythmique plus musclée et un visage plus progressif tout en gardant un côté mélodique accessible. Les deux dernières compositions n'ont rien à envier aux trois premières et 'One Last Goodbye' nous embarque pour un bain de jouvance que n'aurait pas renié 'Supertramp' et 'The Earth Will Be Gone' termine l'ensemble par une magnifique ballade symphonique qui, cette fois, lorgne du côté des titres les plus festifs de 'Queen' avec des chœurs resplendissants. A noter que trois vidéos sont disponibles sous youtube avec 'The Girl Without a Past' (voir ci-dessus), 'A Race Against Time' et 'One Last Goodbye'.

Bref, les Suédois d'A.C.T' continuent de nous charmer avec des mélodies qui restent longtemps gravées dans la mémoire et si vous aimez un rock festif et léger qui s'approvoise à la première écoute, vous êtes au bon endroit et vous devriez passer un merveilleux moment à l'écoute de ce court album 'Falling'...

Interprêtes

Herman Saming (Chant), Jerry Sahlin (Chant, Claviers, Vocoder), Ola Andersson (Chant, Guitare), Peter Asp (Basse, Claviers), Thomas Lejon (Batterie) + Invités : Amadeus De La Motte (Chant), Filip Runesson (Violon, Violoncelle), Rebecca De La Motte (Chant), Tomas Erlandsson (Percussions)


Artiste : Haken

Album : Fauna

Date de Sortie : 03-03-2023

Ajouté le : 25-03-2023






L'O.V.N.I. du paysage musical progressif est de retour avec un nouvel album 'Fauna' : bien sûr, je veux parler des Britaniques de 'Haken' qui poursuivent leur chemin car après 'Virus' en 2020, voici 'Fauna' qui comme son nom l'indique, tourne autour du règne animal et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il amène autant de créativité et de modernité que son prédécesseur et je n'essayerais même pas une seconde de le lui coller une étiquette de style particulier tellement 'Haken' continue de ratisser large, le seul qualificatif me venant à l'esprit étant tout simplement progressif. Au niveau du line up, chose assez surprenante, c'est le premier claviériste du groupe 'Peter Jones' qui est de retour après 14 ans d'absence (avant même la sortie d'Aquarius' en 2010) en remplacement de 'Diego Tejeida'. Rassurez-vous, cela n'empiète absolument pas sur la cohésion du groupe qui, même, de mon point de vue, s'en trouve renforcée.

D'entrée, 'Taurus' nous interpelle par son introduction bestiale (forcément compte tenu du thème !) et nous envoie un premier titre bien en phase avec une des grandes forces du groupes (tous cela dans la première minute du morceau) : cette capacité de nous transporter dans des montagnes russes d'intensité en accumulant un très grosse tension qui éclate ensuite dans une détente bienfaitrice. Suit 'Nightingale' qui étend la palette créatrice du groupe vers des horizons presque jazzy avec cette rencontre improbable entre de gros riffs de guitares et un chant a capella (à 1,40), l'ensemble ne pouvant bien entendu s'apprivoiser qu'après plusieurs écoutes comme cela a été mon cas : un des titres majeurs de l'album. Tiens, avec 'The Alphabet of Me' (voir la vidéo ci-dessus), on écoute maintenant un album d'électro contemporain avec cette introduction qui a le petit plus d'être illuminée par le remarquable chant de 'Ross Jennings' qui est un caméléon avec son instrument, s'adaptant parfaitement aux différentes directions stylistiques empruntées par le groupe. Le contraste est magnifique et saisissant comme à chaque fois à 1.40 lorsque les riffs de guitare prennent d'assaut le titre : encore du pure 'Haken' créatif ! Avec ce qui vient de nous passer entre les oreilles, on devient tellement exigeant que l'introduction de 'Sempiternal Beings' me parait fade mais, pas très longtemps car 'Ross Jennings' nous embarque une fois de plus dans un délire sonore qui nous fait passer du chaud au froid en un éclair, le refrain amenant une mélodie qui vous chatouille délicatement les neurones et ça, je ne l'avais pas encore évoqué, il y a toujours chez les Anglais cette capacité à garder, malgré toute cette complexité, une approche mélodique amenant une accroche immédiate ce qui permet d'y revenir et d'approfondir un titre que l'on trouverait juste bon à la première écoute et d'y découvrir ensuite toute la richesse intrinsèque qui le transforme en un titre exceptionnel. La suite n'est pas en reste et 'Beneath The White Rainbow' déboule avec un socle au son lourd et avec encore son lot de surprises, balayant à 180 degrés des nombreuses ambiances faisant la part belle à des sections instrumentales fournies et complexes et, au risque de me répéter, à un chant toujours aussi merveilleux de 'Ross Jennings' puis, 'Island In The Clouds' montre un visage moins contrasté tout en gardant une belle accroche mélodique. Suit 'Lovebite' qui nous ramène dans les eighties de manière beaucoup plus conventionnelle et contraste avec le reste mais permet un aparté mélodique accessible dès ma première écoute, et ça fait une pause bienvenue avant d'attaquer 'Elephants Never Forget', la pièce maitresse de l'album avec un nouveau labyrinthe progressif dans lequel il fait bon se perdre au détour des multiples changements d'ambiances, la section rythmique étant particulièrement inovante tout au long du titre. Et pour clore ce magnifique album, 'Eyes Of Ebony' nous offre une dernière composition plus modérée et plus accessible avec une guitare aux riffs rapides et saccadés qui mène la danse et qui amène une sensation de légèreté et dégage une énergie positive, les arrangements vocaux rajoutant à cet enthousiasme ambiant.

En résumé, les Britanique de 'Haken' surprennent encore en nous proposant ce savoir-faire si original et unique de combiner des compositions accessibles par le côté mélodique tout en gardant des constructions progressives qui demandent de s'y attarder pour en tirer toute la richesse, et 'Fauna' vient se rajouter à leur discographie en amenant toujours de la nouveauté, et ça, ce n'est pas donné à tous les artistes de se renouveler à chaque sortie d'album : ça doit s'appeler tout simplement le talent...

Interprêtes

Charlie Griffiths (Guitare), Ross Jennings (Chant), Richard Henshall (Guitare), Peter Jones (Claviers), Conner Green (Basse), Ray Hearne (Batterie)


Artiste : Astral Magic

Album : The Last Survivors on Planet Earth

Date de Sortie : 03-03-2023

Ajouté le : 26-03-2023

Je vous avais présenté le projet 'Astral Magic' il y a tout juste deux mois avec l'album 'We Are Stardust' qui nous offrait du psychédélique sorti tout droit de la fin des années 60 et les albums continuent de voir le jour à une fréquence impressionnante car, depuis, deux autres albums sont sortis en Février 2023, 'Wonderland' et 'DeepSpace Expedition', tous les deux instrumentaux et destinés, pour le premier, aux puristes du psychédélique avec des délires sonores plus difficiles à appréhender et, pour le deuxième, à un public aimant mixer le psychédélique avec de la space musique, style popularisé dans le début des années 70 par des formations comme 'Space' ou 'Space Art'. Toujours mené de main de maitre par le chanteur et multi-instrumentaliste Finlandais 'Santtu Laasko', c'est au tour de 'The Last Survivors on Planet Earth' de voir le jour avec de nouvelles compositions qui cette fois sont chantées ou parlées et qui se rapprochent plus de l'album 'We Are Stardust' que des deux derniers. Inutile d'une longue chronique pour vous dire que, de nouveau, tous les ingrédients sont réunis pour revenir au rock psychédélique du début avec certaines sonorités des premiers albums des 'Pink Floyd' ('Dawn of a New Age') ou même des 'Stones' ('Monster from the Id') sur des ambiances lancinantes et répétitives avec des mélodies accrocheuses. Le titre éponyme ouvre l'album et si vous accrochez à cette atmosphère mélodique la plupart du temps planante (une exception avec leux deux derniers titres 'Shimmer' et 'The Inner Light' plus énergiques et 'The Colour of Adoration' dans un pséchédélique plus délirant), vous devriez adhérez à l'ensemble et passer un très bon moment d'écoute dans cette machine à remonter le temps.

En résumé, si vous avez aimé 'We Are Stardust', vous aimerez 'The Last Survivors on Planet Earth' et si vous ne connaissez pas 'Astral magic' et que vous aimez le psychédélique vous ramenant tout droit à la période faste de ce style, vous êtes au bon endroit avec les multiples albums sortis par 'Sannttu Laasko' depuis maintenant trois années...

Interprêtes

Santtu Laakso (Basse, Claviers, Chant), Jonathan Segel (Guitare, Sitare), Shane Beck (Voix), Alisa Coral (Claviers)


Artiste : Redlight King

Album : In Our Blood

Date de Sortie : 03-03-2023

Ajouté le : 27-03-2023

Je continue avec myprogmusic de vous faire naviguer entre différents styles de musiques autour du rock et, après le rock progressif de 'Single Celled Organism', le paysage musical très éclectique de 'Haken' et le psychédélique des années 60 d'Astral Magic', c'est au tour du rock direct et efficace des Canadiens de 'Redlight King' d'être à l'honneur avec leur dernier bébé 'In Our Blood' après qu'ils se soient essayés à un mélange de pop/country/rock dans 'Moonshine'.

L'entame du premier titre 'Cold Killer' (voir la vidéo ci-dessus) plante le décor et montre un visage beaucoup plus musclé que le précédent album avec un hymne hard rock bien trempé aux riffs incisifs et à la rythmique à faire headbanguer tout un public (ils ont dû manger le lion qu'il y a sur la pochette !), puis les trois compositions suivantes auraient certainement fait fureur dans les années 70 et défilent le fédérateur 'In Our Blood' avec ses chœurs généreux à la 'U2' (voir la vidéo ici), le lourd mid-tempo 'King Again' qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied avec sa rythmique marquée, et 'Eye of a Hurricane' (voir la vidéo ici), termine ce remarquable quatuor avec une mélodie qui vient se greffer directement dans la tête et qui devrait être reprise en chœur en concert. La pause ballade arrive en milieu d'album avec le magnifique 'Heavy Heart' (voir la vidéo ici) qui montre le côté soft des Canadiens, puis, c'est reparti avec une deuxième partie d'album tout en énergie avec le nouveau bijou hard rock 'Raise the Dead', puis 'Paid Off' amène une nouvelle rythmique propice à headbanguer avec un beau break en milieu de titre et 'End of a Shotgun' enfonce le clou avec une rythmique qui devrait vous donner des fourmis dans les jambes. La suite n'est pas en reste et chaque composition continue dans ce rock direct et efficace jusqu'au dernier titre 'My Execution', un mid-tempo blues/rock bien lourd qui nous offre un dernier refrain addictif propice à être repris par tout un public.

En résumé, les Canadiens de 'Redlight King' sortent un excellent album d'hymnes rock et hard rock qui s'apprivoisent dès la première écoute et qui vous mettent en forme pour toute une journée et 'In Our Boold' est destiné à toute amatrice et tout amateur de rock et hard rock direct et efficace...

Interprêtes

M. Kasprzyk (Chant, Guitare), J. Tomarin (Guitare, Basse), Randy Cooke (Batterie)


Artiste : Rick Miller

Album : Altered States

Date de Sortie : 10-03-2023

Ajouté le : 28-03-2023

Décidément, la nature est mise en avant en ce moment avec l'album 'Fauna' de 'Haken' car c'est au tour de 'Rick Miller' qui nous avait comblé avec son dernier album 'Old Souls' datant d'un an, de sortir un nouvel enregistrement studio 'Altered States'. Nous sommes donc invité à un nouveau voyage atmosphérique en compagnie de Rick qui nous fait remonter à cette fusion entre les ambiances atmosphériques des 'Pink Floyds' et les mélodies mémorables d''Alan Parsons'. Mine de rien, cela va faire la 5ème chronique que je fais sur myprogmusic depuis 2018 (je vous donne la liste des 4 premières ci-dessous), c'est dire la fréquence impressionnante de sortie d'albums et, pour cette raison, je ne referai pas du titre à titre pour vous raconter tout le bien que je pense de ce nouvel album. Alors, si vous aimez le rock atmosphérique planant, simplement, je me limiterai à vous dire que si, comme beaucoup de monde, vous êtes stressé par une vie trépidante qui va à cent à l'heure et que vous avez envie de vous poser le temps d'un instant, 'Altered States' (comme les albums précédents), est un relaxant particulièrement efficace en remplaçant tous les antidépresseurs de la terre et montre donc que la musique est définitivement à classer dans la catégorie des choses essentielles. Voici donc sa posologie pour en profiter complètement : trouver en endroit calme dans votre maison, brancher le casque sur votre portable et appuyer sur la touche play de votre lecteur audio ou de votre site de streaming sur le premier titre 'Altered States'. Au bout de quelques secondes, vous verrez la magie de la mélodie apaisante opérer en vous procurant ce bien être qui, petit à petit, vous fera vous abandonner complètement à la musique et lâcher prise.

Bref, ce dernier album 'Altered States' de 'Rick Miller' nous emmène de nouveau dans un monde apaisant et rempli de sérénité et devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment le rock progressif atmosphérique et au-delà, car tout a encore a été mis en œuvre par 'Rick Miller' pour nous offrir des mélodies accrocheuses dès la première écoute...

Liste des chroniques précédentes consacrées à 'Rick Miller' sur myprogmusic :
= 2018 : Delusional
= 2020 : Belief in the Machine
= 2020 : Unstuck in Time
= 2022 : Old Souls

Interprêtes

Rick Miller (Chant, Guitare, Claviers) + Invités : Sarah Young (Flûte), Giulia Cacciavillian (Flûte), Mateusz Swoboda (Viloncelle), Barry Haggarty (Guitare), Kane Miller (Violon), Will (Batterie, Percussions)


Artiste : Van Der Graaf Generator

Album : The Bath Forum Concert (Live)

Date de Sortie : 10-03-2023

Ajouté le : 29-03-2023






Je vous l'avoue, je n'ai jamais trop écouté les Britaniques de 'Van Der Graaf Generator' car ils se sont séparés assez tôt à la fin des années 70 et n'ont refait parler d'eux qu'au milieu des années 2000 mais, bien que 'Peter Hamill' n'ait jamais admis qu'il faisait du progressif, je sais qu'au fil du temps, cette formation est devenu aussi mythique pour les puristes de progressif que des formations comme 'King Crimson', 'Yes', 'Emerson, Lake & Palmer' ou encore 'Genesis'. Et c'est donc avec curiosité que j'ai découvert ce live enregistré au Forum de Bath, à Manchester en mars 2022. Tout d'abord, il ne s'agit pas que d'un CD mais il est accompagné d'un DVD/Blu-Ray qui permet de s'immerger complètement dans ce concert avec, vous vous en doutez une production de qualité irréprochable (voir les deux vidéos disponibles sur internet, 'Interference Patters' et 'Man-Erg'. Ensuite, c'est un concert de près de deux heures qui s'offrent à nous avec de nombreux longs développements qui émaillent leur carrière en couvrant les deux périodes ce qui demande bien évidemment de s'y attarder pour en tirer toute la richesse en se laissant guider par le chant de 'Peter Hamill' et les multiples sections instrumentales qui émaillent chaque titre. En tant que néophyte du groupe, il m'a fallu un moment pour pénétrer leur univers particulier qui m'a finalement paru assez proche de celui d'Emerson, Lake & Palmer' avec cette mise en avant des claviers et ce petit grain de folie amenant une sorte de théâtralité permanente. Ce qui est certain, c'est que j'y reviendrai régulièrement et que le CDC/DVD/Blu-ray est désomais dans la liste d'attente des albums à se faire offrir au prochain anniversaire ou au prochain Noël, car cet album est une sorte de labyrinthe sonore dans lequel il fait bon se perdre et se laisser aller aux gré des multiples changements d'ambiances, l'ensemble nous ramenant au meilleur du progressif des années 70. Bref, même si je ne m'étais interressé à ce groupe légendaire, ce concert m'a procuré un immense plaisir d'écoute et, au-delà des fans de 'Van Der Graaf Generator', 'The Bath Forum Concert' est un album qui devrait sans aucun doute faire partie de la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Peter Hammill (Chant, Claviers, Guitare), Hugh Banton (Claviers, Pédale de basse), Guy Evans (Batterie, Percussions)


Artiste : Demons Down

Album : I Stand

Date de Sortie : 10-03-2023

Ajouté le : 30-03-2023

'Demons Down' est encore un trouvaille de 'Frontiers Music' qui a réuni des artistes de différentes nationalités avec le chilien 'James Robledo' au chant ('Sinner's Blood') et les Américains 'Jimi Bell' à la guitare ('House Of Lords', 'Autograph'), 'Francesco Savino' également guitariste ('False Memories'), 'Chuck Wright' à la basse ('Quiet Riot') et 'Ken Mary' à la batterie('Fifth Angel'). Avec ce pédigré impressionnant, ils nous offrent du très bon hard rock nous faisant remonter aux années 80/90 et chaque composition est un hit en puissance. Tout d'abord, ce sont des refrains qui viennent directement s'incruster dans la tête avec d'entrée 'I Stand' (voir la vidéo ci-dessus) qui peut rappeler à certains nostalgiques des années 70, une formation comme 'Rainbow' avec ses ressemblances mélodiques et le solo de guitare 'Blackmorien' (on retrouvera ce côté 'Deep Purple' sur le titre 'Book of Love' avec le solo de guitare et ensuite le solo final de claviers à la 'John Lord'). La suite est un défilé de refrains entêtants avec, par exemple, l'entraînant 'Disappear' (voir la vidéo ici), le mid-tempo 'Down in a Hole', le hit 'Where Will Our Tears Fall?' qui aurait fait des malheurs dans les années 80 (voir la vidéo ici) ou encore 'Follow Me' qui n'a rien à envier à son prédécesseur, jusqu'au dernier titre 'Only the Brave' qui offre une dernière mélodie mémorable à reprendre en chœurs en concert. On ne passera pas non plus à côté de 'To The Edge Of The World' dans un style plus AOR mais également de la ballade 'On My Way To You' qui arrive assez tôt dans l'album et j'en aurais bien repris une petite deuxième de cette qualité en fin d'album.

En résumé, même s'ils ne vont pas révolutionner le genre et qu'on ne peut s'empécher de faire le parrallèle avec 'House Of Lords', ce nouveau projet 'Demons Down' met en avant des artistes de qualité qui nous délivrent du bon hard rock nous faisant remonter à l'âge d'or de ce style avec un son puissant et moderne et, rien que pour ça, merci messieurs de nous mettre entre les oreilles un album plein d'énergie qui vous met en forme pour toute une journée...

Interprêtes

James Robledo (Chant), Jimi Bell (Guitare), Francesco Savino (Guitare), Chuck Wright (Basse), Ken Mary (Batterie)


Artiste : RPWL

Album : Crime Scene

Date de Sortie : 17-03-2023

Ajouté le : 31-03-2023






Pour moi, 'RPWL', c'est comme un grand frère que vous avez un immense plaisir à retrouver et qui se rappelle à vous de temps en temps à l'occasion d'une sortie d'album ou d'un concert et qui fait partie de votre vie depuis déjà plus de 15 ans quand je les ai découvert dans la petit ville Suisse de 'Grunchen' qui organisait un mini festival de progressif en 2006, lors de la sortie de 'World Through My Eyes' et pendant lequel j'ai également découvert l'hymne des Allemands 'Hole in the Sky' qui m'a donné le même plaisir intense que 25 ans plus tôt en écoutant un certain 'Shine On Your Crazy Diamond' des 'Pink Floyds'. Voici donc le nouvel album 'Crime Scene' qui est sorti mi-mars et l'année dernière a vu du changement dans le line up puisque c'est désormais 'Markus Grützner' qui prend la place de bassiste et 'Yogi Lang' reste seul en tant que claviériste car 'Markus Jehle' a quitté le groupe à la fin de l'année dernière. Toujours à la recherche d'un thème pour chaque album, ils nous avaient emmené dans l'espace en 2019 avec 'Tales From Outer Spaces' et, pour ce dernier bébé des Allemands, ils se sont attaqués à un sujet beaucoup plus sombre et épineux qui traite de la folie de certains hommes et particulièrement des tueurs en série, ceci sous la forme de 6 compositions pour une durée assez courte de 45 minutes.

Et on est accueilli par le long développement 'Victim of Desire' dans lequel on reconnait immédiatement la patte 'RPWL' avec la guitare de 'Kalle Wallner' qui se poursuit par une partie chantée avec quelques sonorités électroniques suivi d'une rupture pour une longue partie chantée alternant différentes intensités sur une mélodie accrocheuse. Pour ce titre, les membres du groupe se sont mis en scène dans une sorte de mini-film très original que vous pouvez voir ci-dessus. Je vous avais prévenu, le thème général est sombre et, pour 'Red Rose', c'est l'histoire de ce radiologue 'Carl Tänzler' qui avait développé une obsession morbide pour une jeune Cubano-Américaine atteinte de tuberculose et les Allemands ont fait le choix de la traiter musicalement sous la forme d'une très belle ballade tranquille et sereine support de cette conversation malsaine entre les deux protagonistes contrastant de manière assez perturbante avec le thème. C'est pour cette raison que, pour certains, je comprends qu'il faille dissocier les récits de la musique pour mieux profiter de chacun des titres aux ambiances douces et harmonieuses habituelles de 'RPWL' et, par conséquent, je ne m'attacherai qu'à l'aspect musical pour les titres suivants. Nous poursuivons avec 'A Cold Spring Day in '22' (voir la vidéo ici) qui amène des sonorités électroniques tout en gardant cette sensation de fluidité qui nous effleure délicatement les oreilles avec des harmonies vocales toujours très mélodieuses. Même constat sur 'Life in a Cage' qui montre un visage doux et aérien et les sonorités feutrées de l'accompagnement rythmique me font penser aux ambiances dégagées par 'Phil Collins' dans ses ballades comme dans 'In The Air Tonight' de 1981, tout en gardant ce style planant qui est la marque de fabrique des Allemands. On arrive à la pièce maitresse de l'album, 'King of the World', qui nous embarque pour presque 13 minutes de progressif inventif et épique dans laquelle on retrouve tous les ingrédients qui ont fait la force de 'RPWL' avec le chant posé et tranquille de 'Yogi Lang' qui nous transporte, les parties instrumentales magnifiées par les solos de claviers du même 'Yogi Lang' et les solos de guitares 'Floydiens' de 'Kalle Wallner', 'Markus Grützner' et 'Marc Turiaux' amenant cette section rythmique dégageant une sorte de force tranquille. 'Another Life Beyond Control' conclut ce très bel album par une ballade comme les Allemands savent si bien nous concocter dans une ambiance propice à l'évasion et on navigue entre de remarquables solos de claviers et guitare ('Kalle Wallner' trafiquant le son de sa guitare par quelques effets électroniques).

En résumé, les Allemands de 'RPWL' poursuivent leur chemin en nous offrant un nouvel album d'une grande qualité aussi bien sur le plan des compositions que de la production qui est toujours irréprochable et, même si, c'est le moins que l'on puisse dire, ils n'ont pas choisi un thème très joyeux, ce 'Crime Scene' devrait sans aucun doute plaire non seulement à leurs fans mais également à toutes celles et ceux qui aiment un rock progressif atmosphérique dégageant de belles émotions...

Interprêtes

Yogi Lang (Chant, Claviers), Kalle Wallner (Guitare), Markus Grützner (Basse), Marc Turiaux (Batterie)


Artiste : Kamelot

Album : The Awakening

Date de Sortie : 17-03-2023

Ajouté le : 01-04-2023

Cela faisait 5 ans que nous n'avions pas pu nous mettre entre les oreilles un nouvel album des Américain de 'Kamelot', l'un des fers de lance d'un métal mélodique alliant gothique, power et symphonique, puisque leur dernier opus ' The Shadow Theory' datait de 2018. Entre temps, nous avions quand même été gâtés par le très beau live 'I Am The Empire - Live From The 013' avec une pleiade d'invités mais ce dernier album 'The Awakening' était attendu impatiemment par tous les les fans et, une nouvelle fois, 'Tommy Karevik' ne nous déçoit pas en nous délivrant de nouvelles compositions avec des mélodies que l'on s'approprie très rapidement et qui montrent une fois de plus cette diversité de styles de métal amenant toujours une belle variété à l'ensemble.

Au menu de 'The Awakening', 13 titres pour un peu plus de cinquante minutes d'écoute et, d'entrée, c'est le côté symphonique qui est mis en avant dans l'introduction épique et orchestrale 'Overture – Intro', l'album se terminant également dans la même ambiance avec le très beau 'Ephemera – Outro' et ses chœurs grandioses. 'The Great Divide' ouvre les débats sur un hit mélodique puissant qui mélange tous les aspects mentionnés du métal, avec une section rythmique déchainée propre au power métal, un refrain entêtant à reprendre en chœurs, des claviers opulents amenant le côté symphonique et, bien entendu, une interprétation magistrale de 'Tommy Karevik' qui est toujours aussi émouvant d'autant plus que ce titre bénéficie d'un beau break en deuxième partie de titre. On poursuit dans la même voie avec 'Eventide' qui en remet une couche dans une ambiance rayonnante, puis, 'One More Flag In The Ground' (voir la vidéo ci-dessus), sur une rythmique plus modérée enfonce le clou avec un nouveau brulôt métal dont le refrain devrait être scandé par le public lors des concerts. Suit 'Opus Of The Night (Ghost Requiem)' qui montre le côté théâtral que l'on connaissait chez 'Kamelot' avec tout un arsenal orchestral (avec l'invité de marque 'Tina Guo') et vocal, 'Tommy Karevik' étant comme un poisson dans l'eau dans ce genre de compositions (magnifique final épuré), puis, 'Midsummer's Eve' vient à point pour nous offrir une pause bien méritée sous la forme d'une très belle ballade qui est à rajouter au meilleures ballades de métal et dans laquelle on retrouve 'Tina Guo' et son violon magique. Et c'est reparti pour quatre autres compositions toutes aussi mélodiques les unes que les autres avec 'Bloodmoon' et un nouveau refrain accrocheur, 'Nightsky' avec sa section rythmique fournie et ses chœurs généreux, l'énergique 'The Looking Glass' avec son solo de guitare remarquable (j'en aurais bien repris quelques mesures de plus) et l'épique 'New Babylon' qui flirte du côté 'Epica' et qui met en avant la chanteuse 'Melissa Bonny' d'Ad Infinitum'. Nouvelle pause encore bien méritée avec 'Willow', ballade épurée qui monte de quelques crans le curseur émotionnel grâce à l'interprétation de 'Tommy Karevik', puis 'My Pantheon (Forevermore)' conclut la partie électrique par une composition résumant bien l'album, l'énergie de la section rythmique montrant un côté power avec l'utilisation de la double pédale, une orchestration généreuse mettant en avant un métal symphonique épique, des breaks amenant des ruptures d'intensités admirables faisant briller une fois de plus 'Tommy Karevik', l'ensemble bénéficiant encore et toujours de lignes mélodiques accrocheuses.

En résumé, après 5 longues années d'absence, 'Kamelot', toujours mené par son leader charismatique 'Tommy Karevik', revient sur le devant de la scène du métal symphonique et mélodique avec un album rempli de compositions de qualité et des mélodies qui pourraient toutes faire partie d'une set list de concert et 'The Awakening' devrait sans aucun doute, au-delà des fans, combler tout un public naviguant entre métal symphonique, power métal et métal mélodique...

Interprêtes

Tommy Karevik (Chant), Thomas Youngblood (Guitare), Oliver Palotai (Claviers, Orchestration), Sean Tibbets (Basse), Alex Landenburg (Batterie, Percussions) + Invités : Tina Guo (Violon), Melissa Bonny (Chant)


Artiste : CEN-ProjekT

Album : Tales From Avalon

Date de Sortie : 17-03-2023

Ajouté le : 02-04-2023






Dans le paysage musical du rock progressif, il y a des artistes qui mériteraient d'être beaucoup plus connus et, après les deux très bons albums de 'Jens Lueck' avec son projet 'Single Celled Organism' et de 'Rick Miller' avec 'Altered States', c'est au tour de 'Chris Engels' de revenir quelques semaines après le très bon 'Gods' avec un nouvel album de 'CEN-ProjekT', 'Tales From Avalon', après le non moins très bon 'BIG' sorti fin 2022. Il en est donc à 5 sorties en un an et on retrouve avec ce dernier opus, le rock progressif atmosphérique des précédents albums et, cette fois, 'Chris Engels', habitué à mettre en musique d'ancien poèmes, a choisi un thème historique puisqu'il nous emmène à l'époque médiévale dans les légendes Arthuriennes associées au mythe de l'île d'Avalon qui serait la dernière demeure du Roi Arthur après avoir été mortellement blessé à la bataille de Camlann.

Nous embarquons donc pour un très beau voyage d'une petite heure émaillée par de très belles mélodies, en commençant par la rencontre du jeune prince avec le dragon ('Respect to All') qui déroule une première mélodie douce et reposante sur laquelle il fait bon se laisser aller et qui peut faire penser aux ambiances de 'RPWL', puis, la mystique 'Avalon' poursuit dans cet ambiance aérienne avec de très beaux arrangements vocaux et un magnifique passage instrumental à la 'BJH' dans la deuxième partie du titre. Suit 'Monsters In My Head' continue dans cette voie avec une compositions qui alterne des couplets épurés et une refain plus puissante sur un lent tempo et qui présente un très beau solo de claviers, puis, avec 'Magical Land', l'atmosphère bucolique nous ramène tout droit dans les années 70 et c'est encore 'Barclay James Harvest' qui me vient à l'esprit avec ce très beau titre, et 'The Cave', qui suit, continue dans cette ambiance paisible et montre des alternances de tempos bienvenues. On continue notre voyage avec 'Hope is the Light' qui, avec un très beau texte sur l'espoir et avec de très belles vocalises féminines, nous berce les sens et amène un côté mystique, puis, 'Fate' poursuit dans cette havre de paix dans lequel il faut bon se ressourcer avec une remarquable section instrumentale dans la deuxième partie du titre faisant penser à 'Genesis'. Et pour terminer ce très bel album, 'Angels' déroule un lent tempo sur une mélodie mettant en avant un très bel accompgnement acoustique cristallin, puis, les 7 minutes de 'King Arthur' concluent avec une épopée sur la légende du roi Arthur et de sa fidèle épée Excalibur sous la forme d'une nouvelle mélodie ensorcelante appuyant sur le côté serein d'Avalon : " La paix est le chemin, le roi Arthur sait que c'est vrai. Alors qu'il dirige avec compassion et vertu, toutes les créatures vivent en harmonie et dans l'amour...". A noter que vous pouvez visionner la vidéo ci-dessus qui est un extrait de chaque titre et qui est accompagnée d'images qui ont été concoctées par 'Chris Engels' pour illustrer chaque titre.

En résumé, 'Chris Engels' continue de nous délivrer à une fréquence assez impressionnante des albums d'une très grande qualité nous faisant nous évader dans des thèmes divers et variés grâce à des compositions emprunts d'une belle sérénité là où, comme je l'emprunte souvent à 'Charles Beaudelaire', " tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté."...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Redemption

Album : I Am The Storm

Date de Sortie : 17-03-2023

Ajouté le : 03-04-2023

Après 'Long Night’s Journey Into Day' sorti en 2018 qui voyait l'intronisation de 'Tom S. Englund' en remplacement de 'Ray Alder' et le live 'Alive In Color (Live 2018)' qui s'en est suivi en 2020 pour les vingt ans du groupe, les Américains de 'Redemption', toujours mené par le guitariste, claviériste et compositeur 'Nicolas van Dyk', reviennent avec un nouvel album 'I Am The Storm'. Comme à leur habitude, c'est encore un opus copieux qui se présente à nous avec 2 longs développement admirables (nous en reparlerons) pour une durée de 71 minutes dans un métal progressif inventif et moderne.

L'album s'ouvre sur le titre éponyme de l'album qui fait l'objet également d'un single et d'une vidéo (voir ci-dessus). Je dois vous l'avouer, c'est peut-être le titre qui m'a le moins accroché par son côté très rentre dedans et trop linéaire, la section rythmique utilisant tout au long du titre un tempo super rapide qui remplit tout l'espace et qui, pour ma part, occulte les autres instruments et le chant de 'Tom S. Englund'. Suit 'Seven Minutes From Sunset' qui montre encore un visage assez direct mais qui est beaucoup plus progressif avec l'apport de solos remarquables de guitare et une rythmique qui, cette fois, s'intègre beaucoup plus dans l'ambiance puissante du morceau et qui bénéficie de lignes mélodiques accrocheuses. On monte encore d'un cran avec les 8 minutes de 'Remember The Dawn' (voir la vidéo ici) qui nous embarquent dans du progressif de haute volée avec de nombreux changements d'intensités avec cette introduction instrumentale magnifique de plus de deux minutes qui débouche sur une alternance de sections chantées et instrumentales typiques du groupe, puis, 'The Emotional Depiction of Light' modère les ardeurs avec une très belle ballade qui monte petit à petit en puissance et qui amène une émotion toute particulière dans la prestation vocale de 'Tom S. Englund', ballade qui sera reprise en fin d'album avec l'écriture originale de 'Vikram Shankar' mais qui est finalement assez proche de la première version. Retour à du métal progressif plus concentré et direct avec 'Redemption' qui développe une bonne énergie et qui intègre un remarquable solo de guitare central, avant d'attaquer la pièce maitresse de l'album qui nous délivre 14 minutes de métal progressif inventif en nous faisant voyager dans un labyrinthe sonore merveilleux dans lequel il faut bon se perdre au gré des multiples changements d'ambiances, de tempos et d'intensité : du grand 'Redemption' avec des solos de guitare qui vous propulsent dans les étoiles, une magnifique prestation vocale de 'Tom S. Englund' et des sections instrumentales orchestrales fournies amenant un côté épique. Suit la reprise de 'Turn It On Again' de 'Genesis' qui amène une lecture complètement différente de ce titre emblématique des Britanniques. Place au deuxième long développement 'All This Time (and Not Enough)', certainement plus rugueux que le premier mais qui montre tout le talent de compositeur de 'Nicolas van Dyk' qui enjolive les différentes parties instrumentales par des solos de claviers éblouissants, 'Sean Andrews' n'étant pas en reste avec sa guitare et 'Tom S. Englund' nous délivrant une nouvelle prestation fabuleuse. La fin de l'album fait défiler la reprise de 'The Emotional Depiction of Light' déjà évoquée plus haut et la reprise de 'Red Rain' de 'Peter Gabriel' nous fait remonter quelques décennies en arrière avec une interprétation qui, comme la reprise de 'Genesis', amène une puissance toute particulière à cette composition sans la dénaturer et en gardant intacte l'émotion originale.

En résumé, 'Redemption' revient avec un album riche et dense qui alterne des compositions directes et d'autres beaucoup plus progressives dans lesquelles chaque artiste amène sa pierre à l'édifice, tout cela bénéficiant d'une production irréprochable, et 'I Am The Storm' devrait plaire à un public amateur de métal progressif et aimant des formations comme 'Dream Theater', 'Sons Of Apollo', 'Threshold' ou encore 'Pain Of Salvation'...

Interprêtes

Tom S. Englund (Chant), Nicolas van Dyk (Guitare, Claviers), Sean Andrews (Guitare, Basse), Vikram Shankar (Claviers), Chris Quirarte (Batterie)


Artiste : Sideways

Album : Test Of Time

Date de Sortie : 01-02-2023

Ajouté le : 04-04-2023

'Test Of Time' est un album du groupe Néerlandais 'Sideaways' qui est sorti début Février 2023 et qui a fait l'objet d'un courte chronique il y a quelques jours sur le très bon site de 'ProgCritique' ce qui m'a permis de découvrir cette formation de rock progressif que je ne connaissais pas encore alors qu'ils ont déjà sorti 4 albums en une vingtaine d'années d'existence en s'autoproduisant. Après une première écoute, je me suis retrouvé dans un univers familier qui m'a fait remonter quelques décennies en arrière avec une sorte de mélange de grands noms des années 70 et, alors, des noms aussi variés que 'Pink-Floyd', 'Camel', 'Uriah Heep', et 'Jethro Tull' ou encore un artiste comme 'Al Stewart' me sont venus à l'esprit.

Au menu de cet opus, 7 compositions dans des formats relativement longs, la plus courte étant de 5 minutes et la plus longue frisant les 13 minutes, l'ensemble nous offrant un heure d'écoute. On est accueilli par 'For More' dans une ambiance champêtre entre 'Barclay James Harvest' et 'Jethro Tull' sur un lent tempo qui déroule une mélodie accrocheuse qui rentre facilement dans la tête et avec des sonorités de claviers et de guitare vintage. Suit 'Grey Day' qui montre un visage léger et harmonieux avec un refrain qui scande la même phrase sur un tempo entraînant, le passage instrumental central amenant une rupture rythmique avec un remarquable solo de claviers et un magnifique solo de guitare 'Floydien'. On arrive à la pièce maitresse de l'album 'Gambling Species' avec une très belle introduction instrumentale épurée qui débouche sur une autre section plus énergique mettant de nouveau en avant des claviers et une guitare avec des sonorités des seventies, puis, la partie chantée alterne une section rythmée pouvant rappeler le tempo d'Abacab' de 'Genesis' en plus lent et de très belles parties épurées qui sont suivies d'un nouveau break instrumental atmosphérique rappelant 'Echoes' des 'Pink Floyd' et qui prend de nouveau de l'ampleur dans un final épique mettant en avant le chant poignant d'Alex Visser'. Changement de décor avec 'G' qui nous embarque dans un morceau de country et, malgré qu'il s'éloigne du style général de l'album, amène une bulle de fraicheur à l'ensemble et sert d'entracte pour repartir ensuite sur 'Entropy' qui revient à un style rythmé avec de nouvelles lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute et qui se termine avec une très belle partie épurée. On continue notre beau voyage par un long développement, 'Silence' qui, sur un lent tempo, dégage une douce mélancolie et amène une ambiance particulière, le chant d'Alex Visser' étant particulièrement émouvant et la partie piano/voix centrale, simple mais très belle appuyant sur cette corde sensible pour reprendre petit à petit de la vigueur dans un lent crescendo remarquable. Et pour finir ce très bel album en beauté, nous sommes également comblés avec 'Over the Fence' qui nous embarque pour 10 minutes me faisant penser, ici et là, à 'RPWL' et qui amène la même sensibilité que le titre précédent avec un final épuré en crescendo qui débouche sur un solo de guitare qui vous file la chair de poule, 'Gerwin Gabry' n'ayant à envier à des guitaristes comme 'David Gilmour' ou ' Michel St-Père' de 'Mystery' pour nous émouvoir avec sa six cordes.

En résumé, les Néerlandais de 'Sideaways' sortent un album admirable rempli d'une belle sensibilité qui montre tout le talent de ce groupe pas très connu dans la sphère progressive qui nous ramène au meilleur d'un rock progressif des années 70 dans des ambiances atmosphériques harmonieuses et si vous avez aimé les dernier artistes chroniqués dans myprogmusic avec 'Single Celled Organism', 'Rick Miller', 'RPWL' ou 'CEN-ProjekT', il y a de fortes chances vous adoptiez assez rapidement 'Test Of Time'...

Interprêtes

Alex Visser (Chant), Gerwin Gabry (Guitare), Jurriaan Visser (Claviers), Corné Gietman (Basse), Berry Hoogeveen (Batterie)


Artiste : Elles Bailey

Album : Shining in the Half Light

Date de Sortie : 17-03-2023

Ajouté le : 05-04-2023

'Elles Bailey' est une chanteuse, pianiste et compositrice Anglaise de Blues/Rock qui a commencé sa carrière en 2015 avec un premier EP 'Who Am I to Me' suivi de son premier album 'Wildfire' en 2017 et depuis, ce sont quatre autres albums qui ont vu le jour avec 'Road I Call Home' complété par l'album 'Blacktop Companion' en 2019 qui ont été suivis de l'album de reprises 'Ain't Nothing But' tirés de ces trois prestations live au 'White Noise Studios' à Weston-Super-Mare pendant les années COVID dont on peut voir des vidéos sur son site youtube (voir la liste ci-dessous), et de l'enregistrement studio 'Shining in the Half Light' en 2022. Dans la continuation du dernier album, elle sort une version Deluxe avec les 10 titres de l'édition originale mais également deux autres titres originaux, deux reprises et cinq titres en live.

Je ne reviendrai pas sur les 10 titres de l'album original qui montraient tout le talent d'Elles Baliley' dans un blues/rock authentique que ce soit dans un style radieux et entraînant comme dans 'The Game' ou 'Sunshine City' ou dans un blues/rock plus lourd et sensuel avec par exemple 'Cheats and Liars' ou 'Stones' (belle reprise en acoustique disponible sur youtube ici) mais encore en faisant passer de belles émotions avec de magnifiques ballades comme 'Colours Start To Run' ou 'Different Kind of Love'. Ce sont donc neuf autres titres qui émaillent cette édition avec tout d'abord deux titres inédits, la magnifique ballade acoustique 'Spinning Stopped' et l'entraînant 'Hole In My Pocket' (voir la vidéo ci-dessus aux 'Middle Farm Studios') avec son très beau final en accélération montrant le côté plus rock d'Elles Bailey'. Suivent les deux reprises avec tout d'abord, 'Over The Hill' de 'John Martyn' qui est dépoussiérée dans une version plus remuante par rapport à la version originale (voir la version live aux 'Middle Farm Studios' ici), puis, 'Long As I Can See The Light' de 'Creedence Clearwater Revival' de 1970, montre tout le côté sensuel de l'Anglaise. Et que dire de ces prestations live au 'Pool Studios' qui reprennent cinq titres de l'album original et qui sont encore plus émouvants dans cette captation live comme le magnifique 'Halfway House' qui file la chair de poule ou 'Riding out of the Storm' dont on peut voir la vidéo ici, les trois autres titres étant 'The Stones', 'The Game' et 'Sunshine City'.

En résumé, un après la sortie originale, cette version deluxe de 'Shining in the Half Light' rajoute des pépites que l'on a un bonheur immense à savourer et si vous êtes amatrice ou amateur de bon blues/rock authentique et dégageant une émotion toute particulière grâce à une chanteuse de talent à l'image des 'Beth Hart', 'Joanne Shaw Taylor' ou encore 'Layla Zoe', vous devriez, si ce n'est pas déjà fait, très rapidement adopter 'Shining in the Half Light' avec tous ces bonus...

Liste des vidéos aux 'White Noise Studios' :
= Crowded Table - Highwomen (Elles Bailey Cover))
= You Are Not Alone - Mavis Staples (Elles Bailey Cover))
= I Remember Everything - John Prine (Elles Bailey Cover))
= Fifty Ways to Leave Your Lover - Paul Simon (Elles Bailey Cover))
= Mercy Now - Mary Gauthier (Elles Bailey Cover))

Interprêtes

Elles Bailey (Chant), Joe Wilkins (Guitare), Matthew Waer (Basse), Jonny Henderson (Claviers), Matthew Jones (Batterie)


Artiste : Elysion

Album : Bring Out Your Dead

Date de Sortie : 17-03-2023

Ajouté le : 06-04-2023

Après près de 10 ans d'absence, les Grecs d'Elysion' dont le dernier album 'Someplace Better' date de 2014, se rappellent à notre bon souvenir avec un nouvel album 'Bring Out Your Dead' qui est sorti en Mars 2023. Ils nous emmènent dans du métal symphonique avec des mélodies accrocheuses dès la première écoute et, pour ma part, j'ai souvent fait le parallèle avec le 'Within Temptation' du début des années 2000. Emmenés par la chanteuse 'Christiana Hatzimihali', ils nous proposent 10 titres au format radiophonique ne dépassant pas quatre minutes pour 43 minutes d'écoute au total.

On est accueilli par un énergique 'Blink Of An Eye' dans du métal symphonique assez classique avec un premier refrain qui rentre facilement dans la tête et avec quelques vocalises saisissantes de 'Christiana Hatzimihali', puis, 'Crossing Over' (voir la vidéo ci-dessus) lui emboîte le pas avec un nouveau titre entraînant et dans ce style, la ressemblance avec 'Within Temptation' est assez flagrante est rappelle les deux premiers albums des Néerlandais 'Enter' et 'Mother Heart' datant respectivement de 1997 et de 2000, d'autant plus que Christiana, même si elle a une tessiture un peu plus grave que 'Sharon den Adel', possède le même phrasé que la Néerlandaise. Suit le mid-tempo 'Far Away' qui poursuit dans cette voie toute tracée avec encore un hit mélodique qui devrait très bien fonctionner en concert, puis, avec le très beau 'Buried Alive', j'ai l'impression de nouveau d'entendre 'Within Temptation' mais cette fois dans un registre plus modéré avec une mélodie proche des premières ballades dans le début des années 2000. Suit le trio 'As The Flower Withers', 'Raid The Universe' (voir la vidéo ici) et 'This Time qui sont autant de hits en puissance et qui auraient, tout comme les premiers titres, leur place dans une set list avec des lignes mélodiques à reprendre en chœurs et des rythmiques entraînantes propices à faire bouger tout un public. Nouveau break ballade avec le magnifique 'Brand New Me' qui déploie un lent tempo et qui met en avant toute la sensibilité vocale de 'Christiana Hatzimihali' doublée par de très beaux chœurs, puis, l'album se termine par deux autres bijoux mélodiques avec 'Blue Seasons' et 'Eternity' (voir la vidéo ici) qui rajoutent pour le premier un nouveau refrain accrocheur dans une ambiance plus légère et pour le deuxième des riffs plus appuyés et une belle prestation vocale de 'Christiana Hatzimihali' qui module sa voix en fonction de l'alternance d'intensité entre les couplets et le refrain, le break rythmique en milieu de titre avec de belles vocalises ajoutant une belle diversité à ce titre.

En résumé, les Grecs d'Elysion' font un retour remarqué dans le monde du métal symphonique et nous offre un très bel album rempli de compositions mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute et 'Bring Out Your Dead' devrait plaire à toutes les amatrices et à tous les amateurs d'un métal symphonique nous faisant remonter au styles des pionniers du genre à la fin des années 90 avec en tête 'Within Temptation'...

Interprêtes

Christiana Hatzimihali (Chant), Giannis "Johnny Zero" Giannikos (Guitare, Claviers), Nikos « NiD » Despotopoulos (Guitare), Andreas « AR » Roufagalas (Basse), Ilias P. « Laitsman » Laitsas (Batterie)


Artiste : Stormwarning

Album : Stormwarning

Date de Sortie : 17-03-2023

Ajouté le : 07-04-2023






'Stormwarning' est encore une trouvaille du label 'Frontiers Music' mettant en avant le chanteur Argentin 'Santiago Ramonda' qui est accompagné du multi-instrumentaliste 'Marcelo Gelbcke' et du batteur 'Felipe Souzza' (tous les deux du groupe de hard rock mélodique Brésilien 'Landfall') et qui nous offrent 11 compositions de hard rock mélodique aux refrains addictifs que l'on a envie d'écouter en boucle. Pas la peine d'une longue chronique pour vous dire que ce premier album éponyme contient des pépites qui auraient pu toutes faire un hit dans les années 80/90 en commençant par un énergique 'Eye of the Storm' (voir la vidéo ci-dessus) avec ses riffs de guitares bien aiguisés et sa rythmique entraînante. Dans cette énergie, on peut également citer 'Neon Skies' et 'Last Trip To Eden' mais les Sud-Américains nous délivrent également des compositions dans un hard FM plus modéré avec, par exemple, 'Satellite Falling' (voir la vidéo ici) qui nous fait remonter aux années 80 dans un style proche de 'Foreigner', ou avec 'Sweet True Lies' qui, après une introduction pouvant faire croire que ce sera une ballade, s'envole ensuite pour un nouveau hit mélodique ou avec le mid-tempo 'Soldiers of Love' et ses chœurs rayonnants et son beau remarquable solo de guitare ou encore avec 'Lovers in the Dark' avec son début de refrain calqué sur 'I Was Made For Lovin' You' de 'Kiss', sans oublier les refrains très accrocheurs d'Horizon Chase' et de 'Call Of The Wind' qui termine de belle manière l'album. Et quand l'ambiance est encore plus tranquille, 'Stormwarning' nous déroule le tapis rouge avec la ballade 'Question of Time' qui aurait fait des envieux chez certaines formations de hard rock mélodique des années 80 et, pour ma part, j'en aurais bien repris une petite deuxième en fin d'album.

Bref, sans révolutionner le genre, les Sud-Américains de 'Stormwarning' nous délivrent une première offrande remplie de belles mélodies qui nous font remonter quelques décennies en arrière et ce premier album éponyme est destiné à un large public et est à consommer sans modération car tout est mis en œuvre pour nous distiller du bon hard rock mélodique accrocheur...

Interprêtes

Santiago Ramonda (Chant), Marcelo Gelbcke (Guitare, Basse, Claviers), Felipe Souzza (Batterie)


Artiste : Narnia

Album : Ghost Town

Date de Sortie : 17-03-2023

Ajouté le : 08-04-2023

'Narnia' est une formation Suédoise qui mélange différents styles de métal allant du progressif au power en passant par du néo-classique et du heavy, tout ceci étant soutenu par des lignes mélodiques toujours très accrocheuses. A noter qu'ils sont présentés comme un groupe de métal chrétien Suédois sur 'Wikipédia' et délivrent en quelque sorte la bonne parole au son d'hymne métal et ceci depuis plus de 25 ans car leur premier enregistrement studio 'Awakening' date de 1997. Pour tout vous dire, je les découvre seulement avec 'Ghost Town' qui est leur 9ème enregistrement studio, leur dernier album 'From Darkness to Light' datant de 2019. Mieux vaut tard que jamais car ce dernier opus contient des pépites de métal qui, tout au long des 10 titres et des 47 minutes d'écoute qui s'offrent à nous, nous délivrent différents styles ce qui amène une belle diversité à cet opus.

D'entrée, avec 'Rebel' (voir la vidéo ci-dessus), le ton est donné avec un premier hit musclé qui déroule une première mélodie qui vous accroche dès les premiers accords avec deux solos remarquables de claviers puis de guitare et une ambiance pouvant rappeler le côté théâtral du projet 'Avantasia' de 'Tobias Sammet', puis, 'Thief' poursuit dans ce style avec un contraste admirable dans le chant de 'Christian Rivel-Liljegren' entre des couplets presque murmurés et un refrain dans lequel il montre toute sa puissance vocale. Plus lourd, 'Hold On' nous délivre une rythmique marquée propice au headbang car c'est le genre de titre qui vous donne une envie irrésistible de battre la mesure, puis, 'Glory Daze' rajoute un single aux trois premiers dans une tempo plus rapide et n'a rien à envier à ses prédécesseurs. On arrive à 'Descension' qui amène un côté progressif remarquable avec de magnifiques alternances d'intensité et qui me fait penser à certaines ambiances des Finlandais de 'Stratovarius' montrant que les Suédois savent varier les styles en incorporant des sections assez éloignées du métal (très belle section de piano et remarquable long solo de guitare dans la deuxième partie du titre). C'est reparti avec 'Ghost Town' qui est encore un hit en puissance et qui poursuit dans du métal mélodique addictif qui peut rappeler les hits du dernier 'Kamelot', puis, 'Alive' rajoute un mid-tempo addictif avec un remarquable contraste entre un refrain puissant et des couplets plus calmes. Encore une légère incursion dans du métal progressif avec le magnifique 'Modern Day Pharisees' avec une section rythmique variée qui alterne différents tempos et sur laquelle des claviers légers viennent affronter les riffs de guitare musclés, puis, 'Out of the Silence' est une très belle power ballade épique avec une mélodie accrocheuse, la deuxième partie incorporant un solo de guitare simple mais tellement puissant émotionnellement suivi de très beaux chœurs faisant penser à 'Therion'. Et c'est avec un nouveau bijou mélodique, 'Wake up Call' (voir la vidéo ici) que l'album se termine avec un refrain qui reste gravé dans votre tête. A noter que les Suédois ont sorti une compilation en 2021, 'Soli Deo Gloria' qui permet, pour toutes celles et ceux qui comme moi ne connaissent pas encore leur discographie, d'avoir un bon aperçu de leur carrière car cet album contient des re-masterisations de compositions de leur enregistrements studio mais également des lives.

En résumé, les Suédois de 'Narnia' sortent un album rempli de hits mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute en y ajoutant, ici et là, quelques pincées de progressif et 'Ghost Town' est destiné à un public aimant un métal diversifié car il nous fait naviguer entre power métal, heavy métal, métal néo-classique, métal progressif et métal mélodique...

Interprêtes

Christian Liljegren/Rivel (Chant), Carl Johan Grimmark (Guitare, Chant), Martin Härenstam (Claviers), Jonatan Samuelsson (Basse), Andreas Johansson (Batterie)


Artiste : The Black Cat's Eyes

Album : The Empty Space Between A Seamount And Shock-Headed Julia

Date de Sortie : 24-03-2023

Ajouté le : 09-04-2023






Si vous aimez les albums des années 70 des 'Pink-Floyd', vous devriez adhérer à cette formation Allemande 'The Black Cat's Eyes' qui a sorti fin mars 2023 son premier album, presque entièrement instrumental avec un nom à coucher dehors, 'The Empty Space Between A Seamount And Shock-Headed Julia', et qui ne contient que 5 compositions mais qui débute par un très long développement de 20 minutes qui nous fait remonter quelques décennies en arrière dans un labyrinthe sonore atmosphérique dans lequel il fait bon se perdre au fil des multiples solos de guitare et des différents changements de thèmes, de rythmiques et d'intensités. Mais 'The Black Cat's Eyes', au-delà de cet univers atmosphérique, nous délivrent également d'autres compositions qui flirtent, ici et là avec du métal progressif : en atteste le titre suivant 'Katla' qui vient ajouter des riffs de guitare saturés et fournis car le groupe possède trois guitaristes et, sur ce titre, elles s'enchevêtrent, se dissocient ici et là pour mieux se rejoindre ensuite dans un mur de son imposant. Pas de transition pour le court titre 'Winter Song' (voir la vidéo ici) qui suit, chanté cette fois et qui est une composition aux allures champêtre à la 'BJH' avec une flûte aérienne ajoutant à ce sentiment de sérénité. On retrouve ce style mélangeant psychédélique et atmosphérique avec 'In My Dreams The Wind Chases Away The Clouds' (voir la vidéo ci-dessus) et les lignes mélodiques montrent un visage plus lancinant et répétitif sur lesquelles les guitares électriques se côtoient et participent activement à une succession de tensions et de détentes, et l'album se termine par 'Lostlostlostlostlostlostlostlost' (non je n'ai pas fait un copier/coller 7 fois, c'est bien le titre) dans du rock plus direct et chanté par 'Christian Blaser' qui nous ramène dans les années 60/70 avec des sonorités d'artistes comme 'Ten Years After' ou 'The Rolling Stones' tout en gardant une approche psychédélique.

En résumé, les Allemands de 'The Black Cat's Eyes' nous offrent un beau voyage dans le temps avec ce premier album qui mélange rock psychédélique, rock atmosphérique et rock plus direct et qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment la période des précurseurs de ce style à la fin des années 60 et dans la première moitié des années 70...

Interprêtes

Christian Blaser (Guitare, Chant, Claviers), Wolfgang Schönecker (Guitare), Steffen Ahrens (Guitare), Jens Cappel (Basse), Stefan Schulz-Anker (Batterie, Percussions) + Invités : Walter Dorn (Flûte), Lucie Cerveny (Chœurs)


Artiste : Transworld Identity

Album : Seven Worlds

Date de Sortie : 17-03-2023

Ajouté le : 10-04-2023






C'est encore des contrées du Nord de l'Europe, et plus particulièrement de la Finlande, que nous vient ce nouveau projet 'Transworld Identity' emmené par la chanteuse 'Mila Bosa' et qui est une sortie sous le label 'Frontiers Music' ce qui est souvent un gage de qualité. Le résultat est une suite de 11 hits en puissance de hard rock mélodique qui auraient fait des malheurs dans les années 80 avec des refrains qui vous rentrent dans la tête immédiatement. Pas la peine de vous faire une longue chronique pour vous dire que tout est mise en œuvre pour passer un très bon moment d'écoute, d'autant plus que c'est assez rare d'avoir une chanteuse dans ce style de musique, chanteuse dont la voix s'intègre parfaitement dans les ambiances énergiques et entraînantes de l'ensemble des titres. On regrettera peut-être des compositions moins rythmées et une ou deux ballades qui auraient permis d'amener une certaine diversité mais ne boudons pas notre plaisir, car vous pouvez écouter n'importe quel titre et vous verrez qu'il vous mettra en forme pour toute une journée. Bref, rien à jeter dans cette première offrande des Finlandais de 'Transworld Identity' qui, même s'ils ne révolutionneront pas le hard rock mélodique, nous délivrent une suite ininterrompue de bijoux mélodiques nous ramenant au meilleur des années 80 dans ce style et ceci, pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Mila Bosa (Chant), Mika Lamminsivu (Guitare), Lacu Lahtinen (Batterie), Juha Kinnunen (Claviers), Kasperi Kinnunen (Basse)


Artiste : SayWeCanFly

Album : Beneath The Roses

Date de Sortie : 24-03-2023

Ajouté le : 11-04-2023

On part au Canada avec 'Braden Barrie' qui ressort un nouvel album 'Beneath The Roses' après le très beau live 'Secondhand Heartbreak' datant de 2022. Je vous avais déjà présenté son projet 'SayWeCanFly' dans différentes chroniques et avec ce dernier album, Braden continue de nous offrir de très belles chansons acoustiques ou semi-acoustiques remplies de mélancolie et dégageant une émotion toute particulière, en commençant par le très beau 'Knuckles' dont vous pouvez voir la vidéo ci-dessus suivi de 'Bleeding Teeth' dans lequel on reconnait immédiatement ce style si particulier et très attachant du Canadien. 'Beneath The Roses' contient 12 compositions originales qui sont autant de petits bijoux qui s'offrent à nous. Tout d'abord, le côté acoustique épuré faisant passer cette émotion palpable est bien représenté : en attestent 'October' et ses lignes mélodiques accrocheuses (voir la vidéo ici), 'Without You' qui nous berce dans un duo guitare/chant magnifique, 'Amor' et son accompagnement de cordes amenant une belle mélancolie, la délicieuse ballade 'Caffeine' mais aussi 'Part of Me' et 'Hell Is' en fin d'album. Et dans un style plus léger, on ne pourra pas passer à côté de l'entraînant 'Marigold' (voir la vidéo ici), du léger 'Long Way Down' mais aussi de la joyeuse virgule 'Make You Mine' sans oublier le titre éponyme de l'album qui illumine la fin d'album avec ses magnifiques lignes mélodiques.

Bref, 'Braden Barrie' nous offre encore un magnifique album et continue son petit bonhomme de chemin avec la même sensibilité et la même émotion transmises dans chaque chanson ce qui destine 'Beneath The Roses' à toutes celles et ceux qui aiment les artistes atypiques qui sortent des chemins battus en s'autoproduisant...

Interprêtes

Braden Barrie (Chant, Guitare, Claviers)


Artiste : Excalion

Album : Once Upon a Time

Date de Sortie : 24-03-2023

Ajouté le : 12-04-2023

Je vous avais présenté les Finlandais d'Excalion' et leur métal mélodique avec leurs deux derniers albums 'Dream Alive' en 2017 et 'Emotions' en 2019. 2023 voit la sortie de leur successeur 'One Upon a Time'. Toujours dans un registre très mélodique avec des compositions que l'on s'approprie à la première écoute, ils nous proposent 11 compositions originales et variées avec, ici et là, quelques pincées de progressif.

Et cette variété commence par les deux premiers titres qui n'en forment qu'un seul avec, tout d'abord, le lourd mid-tempo 'Keitele' avec sa rythmique marquée qui offre une accélération rythmique très originale en milieu de titre avec un remarquable solo de guitare central, puis, 'Resolution' prend le relais avec une introduction à la batterie qui poursuit sur une composition énergique et entraînante développant un enchainement mélodique accrocheur entre couplets et refrain avec une section rythmique fournie et qui offre un beau passage instrumental en deuxième partie de titre, 'Aleksi Hirvonen' faisant chanter sa guitare. Suit le single 'Soulbound' (voir la vidéo ci-dessus) qui montre un côté épique et puissant avec une batterie déchaînée et qui amène une belle cassure suivi d'un nouveau solo de guitare admirable en deuxième partie de titre, puis, 'Words Cannot Heal' poursuit dans ce métal puissant et mélodique et aurait pu tout à fait prétendre, lui aussi, à être choisi comme single. Avec 'Amuse Me', c'est encore un hit métal mélodique direct et super efficace avec une rythmique marquée qui n'aurait pas de mal à rivaliser avec les meilleurs compositions entraînantes de 'Nightwish', puis le titre éponyme amène ce côté progressif et théätral en mettant en avant une prestation magnifique de 'Marcus Lång' avec son chant très expressif et bénéficie d'une belle section instrumentale en milieu de titre. La deuxième partie de l'album alterne des compositions énergiques et d'autres plus modérées avec un 'I Am I' déchainé emmené par une section rythmique endiablée et avec un nouveau refrain à reprendre en chœurs jusqu'à l'extinction de voix (voir la vidéo ici). Suit la power ballade 'When a Moment Turns into a Lifetime' qui permet une pause bien méritée après le titre précédent, 'Marcus Lång' montrant également tout son talent vocal dans ce style. C'est reparti avec le rythmé 'Radiant Halo' qui ajoute un hit mélodique supplémentaire, puis, c'est de nouveau un break ballade avec le magnifique 'Eternals' et l'album se termine avec l'énergique 'Band of Brothers', véritable hymne power métal avec des arrangements vocaux fournis et une section rythmique débridée qui est de nouveau à la fête.

En résumé, à l'instar des Suédois de 'Narnia', les Finlandais d'Excalion' montrent une fois de plus que les pays Nordiques sont pourvoyeurs de bon métal mélodique et que ce dernier album 'Once Upon a Time' devrait faire des heureux chez tous les fans des Finlandais mais également devrait également plaire à toutes et celles et ceux qui aiment un métal direct et efficace avec des lignes mélodiques qui s'apprivoisent à la première écoute...

Interprêtes

Marcus Lång (Chant), Aleksi Hirvonen (Guitare), Jarmo Myllyvirta (Claviers), Onni Hirvonen (Basse), Henri Pirkkalainen (Batterie)


Artiste : Ally Venable

Album : Real Gone

Date de Sortie : 24-03-2023

Ajouté le : 14-04-2023

Dans la lignée des 'Joanne Shaw Taylor', 'Elles Bailey' ou 'Samantha Fish', la jeune 'Ally Venable' en est déjà à son 7ème album (dont 6 enregistrements studio) et elle a déjà joué avec les plus grands car dans son précédent opus 'Heart of Fire' apparaissait des noms comme ' Kenny Wayne Shepherd' et 'Devon Allman'. Cette fois, excusez du peu, ce sont deux autres ténors du blues/rock avec en personne l'octagennaire sir 'Buddy Guy' sir 'Joe Bonamassa' qui participent chacun à un titre dans 'Real Gone'.

Pour toutes les amatrices et tous les amateurs d'un bon blues/rock direct et efficace, ce dernier album est rempli de compositions variées qui alternent différentes ambiances : d'un côté, on retrouve des titres remplis d'une belle énergie avec l'ouvreur 'Real Gone' (voir la vidéo ci-desus), 'Justfyin'' avec son alternance de couplets légers et d'un refrain puissant, l'accompagnement à la guitare d' Ally Venable' étant un vrai bonheur, l'entraînant 'Texas Louisiana' avec le duo magique 'Ally Venable'/'Buddy Guy' (voir la vidéo ici) ou encore le rythmé 'Two Wrong' qui donne des fourmis dans les jambes et qui clôt l'album de belle manière en donnant une envie folle de represser sur la toche play. On ne pourra pas passer non plus à côté de magnifiques mid-tempos avec 'Going Home' et sa prestation vocale de haute volée d'Ally Venable', le rafraichissant 'Don't Lose Me' avec ses cuivres resplendissants, le bon blues direct et efficace 'Kick Your Ass' ou encore 'Hold My Ground' qui nous comble avec ce talent d'Ally Venable' d'enjoliver les parties chantées par un bel accompagnement à la guitare. Et quand la sensibilité et la douceur du blues prend le dessus, on est comblé par le délicieux 'Broken & Blue' qui transpire un blues authentique d'autant plus que 'Joe Bonamassa' y rajoute un beau solo de guitare, puis, 'Any Fool Should Know' montre un côté romantique à souhait et on peut également citer 'Blues Is My Best Friend' qui nous embarque pour un blues/rock torride simple mais tellement efficace, normal avec le chant et la guitare d'Ally Venable' qui illuminent ce magnifique titre, sans oublier 'Gone So Long' qui est encore, dans un autre style s'écartant du blues, une très belle ballade.

En résumé, 'Real Gone' est un magnifique album varié alternant énergie et délicatesse et dans lequel chaque composition amène son lot d'émotion grâce à 'Ally Venable' qui nous comble autant par son chant que par son jeu de guitare : une sortie à ne pas rater pour toutes les amatrices et tous les amateurs de blues/rock et certainement un prétendant au podium pour 2023 dans ce style de musique...

Interprêtes

Ally Venable (Chant, Guitare), Tom Hambridge (Batterie, Percussions, Chœurs), Kenny Greenberg (Guitare), Tom Macdonald (Basse), Moke Rojas (Claviers), Max Abrams (Saxophone), Steve Patrick (Trompette), Rachel & Sarah Hambridge (Chœurs) + Invités : Buddy Guy (Chant), Joe Bonamassa (Guitare)


Artiste : Visions Of Atlantis

Album : Pirates over Wacken (Live)

Date de Sortie : 31-03-2023

Ajouté le : 16-04-2023

Alors qu'ils sont en pleine tournée Européenne, 'Visions Of Atlantis' sortent leur dernière prestation au festival du 'Wacken' en 2022. Pour toute formation de métal, quel que soit le style de métal, le 'Wacken' est une sorte de consécration et, après plusieurs années bien remplies avec les deux trois derniers albums 'The Deep & the Dark' en 2018, 'Wanderers' et 'Pirates' en 2023 auxquels on peut rajouter le live 'A Symphonic Journey to Remember' de 2020, 'Visions Of Atlantis' sort l'album live enregistré au festival du 'Wacken' en 2022. J'avais écrit en 2019 dans la chronique de 'Wanderers', que compte tenu de la qualité de cette formation, ils avaient tous les atouts pour rivaliser avec les ténors du genre et que ce n'était pas normal qu'ils fassent encore des premières parties. Et, ils sont désormais en tête d'affiche car après les années Covid, la fin de l'année 2022 a vu une première tournée Européenne d'une trentaine de dates avec 'Xandria' et ils ont entrepris une tournée Américaine début 2023 et ils sont actuellement dans une nouvelle tournée Européenne pour une vingtaine de dates (magnifique concert au Z7 il y a deux jours !!) à laquelle se rajoutera en fin d'année une nouvelle tournée avec 'Delain' aux Etats-Unis et au Canada. Ce live au Wacken montre tout le chemin accompli depuis ces dernières années et malgré la pandémie mondiale, les pirates de 'Visions Of Atlantis' nous offre une prestation avec tous les hits du dernier album auxquels sont rajoutés quelques compositions des deux albums précédents. Inutile d'une longue chronique pour vous dire que tout est mis en œuvre pour passer un merveilleux moment à l'écoute des hymnes fédérateurs qui émaillent cet album et vous en avez un bon aperçu avec les deux titres 'Melancholy Angel' (voir la vidéo ci-dessus) et 'Pirates Will Return'). Bref, avec ce dernier live de 'Visions Of Atlantis', il y a de grande chance que le salon des fans de métal symphonique se transforme en mini Wacken et qu'il y ait une légère augmentation de la température (et du son) très localement...

Interprêtes

Clementine Delauney (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Dushi Dushinson (Guitare), Herbert Gloss (Basse), Thomas Caser (Batterie)


Albums sortis au 1er trimestre 2023 et non chroniqués dans myprogmusic

Cette playlist présente des albums sortis au 1er trimestre 2023 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Janvier 2023
20/01/2023 Big City - Sunwind Calls - Hard rock mélodique
20/01/2023 Moonscape - The Continuum Synergy - Power métal progressif
20/01/2023 Issa - Lights of Japan - Rock mélodique
20/01/2023 Hollow Hour - Till the Grey Skies Are Gone - Métal progressif
20/01/2023 Great Wide Nothing - Hymns for Hungry Spirits, Vol. II - Punk/Rock progressif
27/01/2023 Ravenlight - Immemorial - Métal symphonique
27/01/2023 anasazi - cause & consequences - Métal progressif
27/01/2023 Ronnie Romero - Raised on Heavy Radio - Heavy métal
Février 2023
03/02/2023 Half Shell - The Great Truth - Rock progressif/électronique
03/02/2023 The John Irvine Band - Scanning The Dark Horizon - Jazz rock
03/02/2023 Diaspora - Pendulum - Métal Progressif
03/02/2023 Laughing Stock - Songs for the Future - Rock progressif
03/02/2023 Astral Magic - Wonderland - Rock psychédélique
10/02/2023 Elyose - Déviante - Métal mélodique
10/02/2023 Klone - Meanwhile - Métal progressif
10/02/2023 Phil Campbell and the Bastard Sons - Live In The North - Hard rock
17/02/2023 Astral Magic - Deep Space Expedition - Rock psychédélique
17/02/2023 Setanera - Equilibrium - Métal gothique
17/02/2023 Craig Erickson - Modern Blues - Blues/Rock
24/02/2023 Enemy of Reality - Where Truth May Lie - Métal symphonique
24/02/2023 Manigance - The Shadows Ball - Métal mélodique
Mars 2023
03/03/2023 Future Elephants? - The Past Was A Blast - Rock progressif
03/03/2023 Alwaid - Twelve Demons - Métal symphonique
03/03/2023 Stargazer - Life Will Never Be The Same - Hard rock
10/03/2023 Frozen Crown - Call of the North - Power métal
10/03/2023 Isole - Anesidora - Métal doom
10/03/2023 Seventh Crystal - Wonderland - Rock/Hard rock mélodique
17/03/2023 Cross Country - The New Truth - Rock
17/03/2023 Phantom Elite - Blue Blood - Métal mélodique
17/03/2023 Seven Spires - Live art Progpower USA XXI - Métal symphonique
17/03/2023 Temtris - Khaos Divine - Heavy métal
20/03/2023 Kinetic Elements - Chasing the Lesser Light - Rock progressif/symphonique
24/03/2023 Danama - Did You Know? - Pop/Rock
24/03/2023 Corciolli - H2O - Musique électronique
24/03/2023 Les Dunes - Les Dunes - Post rock instrumental
24/03/2023 Bai Bang - Sha Na Na Na - Hard rock mélodique
24/03/2023 Depeche Mode - Memento Mori - Pop électronique
24/03/2023 Tragedian - Master of Illusions - Power métal
24/03/2023 Saxon - More Inspirations - Heavy métal
24/03/2023 Asylum Pyre - Call Me Inhuman - Métal symphonique/progressif
31/03/2023 Atlas : Empire - Everything is Temporary - Rock progressif


Artiste : Overhead

Album : Telepathic Minds

Date de Sortie : 31-03-2023

Ajouté le : 18-04-2023






'Overhead' est une formation Finlandaise qui a déjà près de 25 ans d'activités dans le domaine du rock progressif mais qui ne s'est jamais hissé dans le haut du panier des formations incontournables, peut-être dû à sa discographie qui reste limitée car jusqu'à ce 'Telepathic Minds', on compte 5 albums dont les derniers, 'Of Sun and Moon' et 'Haydenspark' datent respectivement de 2012 et de 2018, plusieurs live étant sortis dans les dernières années dont 'Live at Lorely' qui est disponible en streaming. Et pourtant, à l'écoute de leur dernier bébé qui est un double CD pour près d'une heure et demi de musique, on se demande bien pourquoi ils ne sont pas plus connus. Dans un style brassant différentes influences héritées des grands noms du progressif des années 70, ils nous embarquent dans un très beau voyage musical dense et varié avec 10 compositions dont la plupart sont des longs développements car 8 sur les 10 dépassent les 7 minutes.

On est accueilli par du progressif symphonique épique avec 'War to End All Wars' (voir la vidéo ci-dessus) qui montre tout le talent de cette formation pour nous faire cheminer dans de magnifiques labyrinthes sonores alternant différentes rythmiques et intensités avec un bon équilibre entre les parties chantées et les sections instrumentales et avec ce magnifique passage 'Floydien' dans la deuxième partie du titre et un final grandiose comme je les aime. On poursuit dans ce niveau de qualité avec la fresque de 'Ghosts from the Future' qui est composée de 2 parties, tout d'abord dans une ambiance atmosphérique sur un lent tempo, le chant d'Alex Keskitalo' ajoutant à ce sentiment de plénitude et de force tranquille, puis, après un beau solo de flûte, de magnifiques sections instrumentales aux sonorités orientales prennent le relais en alternance avec des parties chantées qui débutent sereinement et qui prennent de l'ampleur ensuite, le final revenant au thème de départ dans une ambiance majestueuse : tout simplement sublime ! Avec 'Sail Across the Universe', la rythmique se veut plus légère et la flûte 'Jethrotulienne' ajoute à cette ambiance radieuse qui prend de la vigueur ensuite pour revenir à une douce section semi-acoustique guitare/chant pour mieux repartir sur une fin plus musclée avec même un léger growls à 6.35. Suit 'The Pilot’s Not Fit To Fly' qui s'éloigne du progressif atmosphérique pour une rythmique dépaysante à la 'Santana' avec des sonorités plus popisantes, le long solo de flûte en milieu de titre ajoutant à ce sentiment de légèreté et le solo de guitare qui suit nous ramenant au son de 'Carlos Santana'. Retour à de l'atmosphérique 'Sleep Tight Sweetheart' teinté de sonorités psychédéliques pour ce dernier titre du premier CD qui nous ramene quelques décennies en arrière avec un solo de guitare avec un son saturé typique et qui doit paraitre familier pour les plus de cinquante ans qui ont connu les grands noms des années 70 dans le domaine du rock.

Le deuxième CD débute avec la pièce maitresse éponyme de l'album qui développe dans 5 parties une sorte de maitre étalon de ce que tout fan de rock progressif est en droit d'attendre de ce style car on traverse différents paysages sonores avec des influences multiples à travers les âges et les styles : pour n'en citer qu'une (forcément ma préférée qui me file la chair de poule !!), le doux passage à partir de 10.30 ('Back in Time') rempli de sensibilité grâce au chant d'Alex Keskitalo' suivi d'un solo de guitare 'Floydien' magique. Suit le très beau crescendo 'Tuesday That Never Came' qui, certainement par sa durée au standard radio, avait été choisi comme single (voir la vidéo ici) mais qui n'est qu'une fine parcelle de la richesse de cet album, puis, retour à une ambiance 'Jethrotulienne' avec 'Planet of Disorder' qui alterne des sections acoustiques et électriques de belle manière (magnifiques sections aux effluves orientales dans la deuxième partie) et qui possède un refrain accompagné par une basse profonde amenant une sensation de puissance sonore imposante. Avec 'Sheep Stay Silent', l'introduction intégrant des sonorités électroniques dans une ambiance majestueuse à la 'Kashmir' est très originale et la suite nous offre des changements d'ambiances allant même à flirter avec du métal progressif avec des riffs musclés de guitare ce qui constitue certainement le titre le plus varié de l'album, puis, 'Almost Always Near the End' termine ce magnifique double CD par une composition haute en couleur qui agrège à elle seule différents styles en intégrant du rock, du folk et des éléments symphonique avec des alternances de rythmique et d'intensité typiques d'un progressif imaginatif. Ajoutons à cela que l'artwork est magnifique avec des illustrations faites par 'Alex Keskitalo' montrant qu'il est un artiste complet.

En résumé, les Finlandais d'Overhead' sortent un double album très riche avec des compositions recherchées mais qui s'abordent en même temps assez facilement grâce à des lignes mélodiques toujours accrocheuses et 'Telepathic Mids' devrait très rapidement rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice et tout amateur de progressif au sens large car il a tous les atouts pour être une des références de l'année 2023 dans ce style de musique, tous styles confondus...

Interprêtes

Alex Keskitalo (Chant, Flûte), Jaako Kettunen (Guitare), Janne Katalkin (Basse), Jere Saarainen (Claviers), Ville Sjöblom (Batterie, Saxophone)


Artiste : Ad Infinitum

Album : Chapter III – Downfall

Date de Sortie : 31-03-2023

Ajouté le : 22-04-2023

Après le métal symphonique des pirates de 'Visions Of Atlantis' avec leur très bon live au Wacken, on retrouve la Suissesse 'Melissa Bonny' avec son projet 'Ad Infinity' pour un troisième album et un nouveau thème sur la chute de la civilisation égyptienne au travers du destin de Cléopâtre. En trois ans, 'Ad Infinity' a réussi à s'imposer comme une valeur sûre du métal mélangeant symphonique et power avec des hymnes d'une efficacité redoutable. Pour ce dernier opus, le côté power est un peu moins présent et ils ont de nouveau misé sur des mélodies accrocheuses que l'on s'approprie dès la première écoute dans un style résolument moderne. Et comme nous le verrons, c'est à grand renfort de sorties de single depuis 6 mois que le groupe nous présente ce dernier bébé, puisque les cinq premières compositions de l'album ont leur vidéos.

On est accueilli par les deux missiles énergiques et mélodiques que sont 'Eternal Rains' (voir la vidéo ci-dessus) et 'Upside Down' (voir la vidéo ici) qui feront certainement un malheur en concert et dans lesquels on retrouve le chant toujours aussi puissant de 'Melissa Bonny' qui intercale, ici et là, quelques growls rageurs. On poursuit avec 'Seth' (voir la vidéo ici) aux sonorités orientales bien en phase avec le thème, puis 'From the Ashes' (voir la vidéo ici) modère les ardeurs avec un nouveau bijou mélodique qui rentre immédiatement dans la tête et qui montre une belle alternance d'intensités entre les couplets et le refrain et 'Somewhere Better' (voir la vidéo ici) est la power ballade de l'album qui, même si la section rythmique reste assez musclée, amène un moment de répis bienvenu après toute l'énergie développée en début d'album. C'est reparti avec 'The Underworld' qui est certainement un des titres les plus rapides et dans lequel 'Melissa Bonny' utilise le plus sa voix extrême, l'ensemble gardant un côté mélodique accrocheur, puis, 'Ravenous' est un lourd mid-tempo avec une rythmique marquée et amène un côté Celtique à la 'Nightwish' et un côté mélodique à la 'Within Temptation', le chant clair étant assez proche de celui de 'Sharon den Adel', même si ici et là, 'Melissa Bonny' pousse quelques growls. Nouvelle pause ballade, cette fois beaucoup plus tranquille avec le magnifique 'Under the Burning Skies' dans lequel 'Melissa Bonny' montre une douceur angélique sur des lignes mélodiques accrocheuses et on pense encore aux plus belles ballades de 'Within Temptation' au début des années 2000. Suit 'Architect of Paradise' qui est un nouveau hit mélodique avec de belles variations de la section rythmique tout au long du titre amenant un léger côté progressif, puis, 'The Serpent’s Downfall' vient déployer de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses dans une ambiance plus modérée et se rajoute aux singles de début d'album ce qui en fait encore un candidat de plus à rajouter à une set list de concert. Et pour terminer en beauté ce très bel album, 'Ad Infinitum' nous offre deux compositions assez différentes avec le mid-tempo 'New Dawn' qui alterne des couplets mesurés et un refrain déployant une belle puissance et qui possède un très beau passage instrumental en deuxième partie de titre avec un magnifique solo de guitare, puis, introduit par un narratif interprété par 'Chrigel Glanzmann' d'Eluveitie', 'Legends' clôt les débats avec une nouvelle composition entraînante et un dernier refrain encore très efficace. A noter l'ajout de la reprise de deux titres en version instrumental 'Upside Down' et 'Somewhere Better' pour ceux qui voudraient se lancer dans un karaoké mais qui, pour ma part, sont assez dispensables.

En résumé, 'Ad Infinitum' confirme avec ce troisième album qu'ils font désormais partie du haut du panier en métal symphonique et si vous aimez des formations comme 'Within Temptation', 'Nightwish', 'Delain', 'Xandria' ou encore 'Beyond The Black', vous devriez sans aucun doute adopter assez rapidement ce troisième chapitre 'Downfall' qui nous fait voyager au pays de Cléopâtre car 'Ad Infinitum' fusionne toutes les influences de ces formations incontournables de métal symphonique...

Interprêtes

Melissa Bonny (Chant), Adrian Thessenvitz (Guitare), Jonas Asplind (Basse), Niklas Müller (Batterie) + Invité : Chrigel Glanzmann (Chant)


Artiste : Last In Line

Album : Jericho

Date de Sortie : 31-03-2023

Ajouté le : 23-04-2023

'Last In Line' est une formation qui a été créée deux ans après la mort de 'Ronnie James Dio' en 2012 par le guitariste 'Vivian Campbell' qui a emmené avec lui le batteur 'Vinny Appice' et le bassiste 'Jimmy Bain', tous les trois étant les membres originaux de la formation 'Dio', rejoints par le chanteur 'Andrew Freeman'. Après la mort de 'Jimmy Bain' en 2016, c'est désormais 'Phil Soussan' qui est le bassiste du groupe et qui était déjà dans le line up du dernier album 'II' sorti en 2019. 2023 voit donc la sortie d'un nouvel album, 'Jericho', dans lequel on retrouve ce hard rock nous faisant remonter au meilleur du style des années 80 et d'entrée, le ton et donné avec un 'Not Today Satan' sur lequel la section rythmique de 'Vinny Appice' est énorme, puis, 'Ghost Town' poursuit de façon légèrement plus modérée en nous offrant un tempo typique de 'Led Zeppelin', le solo de guitare en milieu de titre étant remarquable. Ce qui suit reste dans ce même style bien trempé, avec les deux mid-tempo aux rythmiques bien marquées 'Bastars Son' et 'Dark Days', ce dernier rappelant le 'Into The Fire' de 'Deep Purple' mais également des compositions comme 'Do the Work' à vous décrocher la tête à force de headbanguer ou l'impétueux 'Hurricane Orlagh' que l'on connaissait déjà car il était présent sur l'EP de la reprise des 'Beatles''A Day in the Life' ou encore l'énergique 'Walls of Jericho'. On ne passera pas non plus à côté d'un 'Burning Bridges' plus modéré qui amène un moment de répis ou du hit mélodique 'We Don't Run' avec son refrain addictif avec ses chœurs généreux. Bref, jusqu'au dernier brulôt 'House Party at the End of the World' nous faisant remonter aux années 80, le rythme ne fléchit pas et si vous aimez un hard rock débordant d'énergie qui envoie du lourd, vous devriez adopter assez rapidement 'Jericho' qui devrait faire partie des meilleures sorties de hard rock de 2023...

Interprêtes

Andrew Freeman (Chant), Vivian Campbell (Guitare), Vinny Appice (Batterie), Phil Soussan (Basse, Claviers, Chœurs)


Artiste : Karfagen

Album : Passage to the Forest of Mysterious

Date de Sortie : 01-04-2023

Ajouté le : 24-04-2023






En même temps que la compilation de 'Sunchild', 'Time and the Tide' (en partie en streaming), 'Antony Kalugin' continue à nous offrir de somptueux enregistrements studio avec cette fois 'Passage to the Forest of Mysterious' qui est en quelque sorte une suite des précédents albums 'Birds of Passage' de 2020, 'Land of Green and Gold' de 2022. Ce dernier opus est en fait un double CD dont le CD bonus 'Birds' est un album instrumental tiré de 'Birds of Passage' qui est sorti début 2023. Comme à son habitude, il nous propose du rock progressif symphonique alternant entre des titres assez courts et de longs développements : sur ce dernier album, nous sommes gâtés avec deux longues compositions dont les 19 minutes de 'Birds of Passage and the Enchanted Forest' qui était sorti en version plus courte de 9 minutes début 2023 et les 22 minutes de 'Mysterious Forest' si l'on compte les 3 parties de ce titre fleuve. Compte tenu de mes deux dernières chroniques, je ne me lancerai pas dans du titre à titre dans laquelle je risquerais de répéter les mêmes superlatifs pour ce dernier bébé de l'Ukrainien que pour 'Birds of Passage' et 'Land of Green and Gold' car on retrouve tous ces paysages sonores riches et denses avec l'utilisation de différents instruments électriques et acoustiques permettant d'enrichir considérablement l'ensemble : le premier titre qui est la 4ème partie de 'Kingfisher and Dragonflies' poursuit l'aventure commencée en 2007 et est le début d'un nouveau voyage aux ambiances douces et sereines toujours amenées par les instruments acoustiques que sont la flûte et la guitare et si vous accrochez à ce premier titre, vous devriez très fortement adopter ce nouvel album de 'Karfagen' qui nous embarque dans un nouveau voyage rempli de sensibilité et de poésie avec bien entendu, pour ma part, une préférence pour les deux longs développements qui nous embarquent chacun dans un labyrinthe dans lequel il fait bon se perdre et qui demande plusieurs écoutes pour bien appréhender tous les coins et les recoins, à la manière d'un explorateur découvrant une terre inconnue et qui l'apprivoise petit à petit. Et comme à chaque fois, la pochette de l'album réalisée par 'Igor Sokolskiy' est magnifique et vient parachever 'Passage to the Forest of Mysterious' de très belle manière.

Bref, fidèle à sa précédente discographie, 'Anthony Kalugin', toujours entourés d'artistes de talents qui enjolivent sa musique, nous offre un nouveau joyau de progressif que l'on savoure tranquillement le casque sur les oreilles pour se détendre après une dure journée de travail...

Interprêtes

Antony Kalugin (Claviers, Chant, Percussions, Flûte, Guitare, Programmation) + Invités : Mathieu Spaeter (Guitare), Max Velychko (Guitare), Konstantin Lonenko (Basse), Viktor Syrotin (Batterie), Tim Sobolev (Chant), Olha Rostovska (Chant), Aleksandr Pavlov (Guitare), Yan Vedaman (Saxophone), Alexandr Pastuchov (Basson), Maria Baranovska (Violon), Elena Kushiy (Flûte)


Artiste : Powerwolf

Album : Interludium

Date de Sortie : 07-04-2023

Ajouté le : 25-04-2023

On connait le goût pour la démesure des Allemands de 'Powerwolf' dans leurs sorties successives et, après le double album imposant 'The Monumental Mass: A Cinematic Metal Event' en 2022, ils en rajoutent encore un avec ce triple album 'Interludium' qui est sorti début Avril 2023. Certes, le troisième CD est la version instrumentale du premier qui n'amène pas grand-chose à l'ensemble et le deuxième album contient des titres de 'Powerwolf' repris par différents artistes tel que 'Ad Infinitum' ou 'Lord Of The Lost'.

En ce qui concerne l'album principal, ce sont 6 compositions originales dont certaines sont déjà sorties en single : d'entrée 'Wolves Of War' envoie un hymne comme les Allemands ont l'habitude d'en pondre régulièrement, puis défilent les hits 'Sainted By The Storm' (voir la vidéo ci-dessus), 'No Prayer At Midnight' (voir la vidéo ici) et 'My Will Be Done' (voir la vidéo ici), tous les trois ayant déjà fait l'objet d'un single. La suite nous fait découvrir trois nouveau titres (' Altars On Fire', 'Wolfborn' et 'Stronger Than The Sacrament') qui n'ont rien à envier aux précédents avec toujours cet accès immédiat qui donne une irrésistible envie de reprendre le refrain en chœurs avec 'Attila Dorn', puis, 'Powerwolf' remet au gout du jour deux anciens titres avec, tout d'abord, 'Living On A Nightmare' qui date de 2012 et ' Midnight Madonna' qui apparaissait sur l'édition Earbook de 'The Sacrament of Sin' de 2018 qui rajoutent deux mélodies addictives, l'album se terminant par 'Bête du Gévaudan' qui est la version Française sortie en single dans le foulée de la version originale de l'album 'Call of the Wild' de 2021.

En résumé, la recette des Allemands de 'Powerwolf' est désormais bien rodée depuis déjà pas mal de temps et, même si certains regretteront une absence d'originalité, on ne peut pas leur retirer que la formule de leur power métal festif aux mélodies fédératrices fonctionne toujours autant et qu'ils auraient bien tord de s'en priver, compte tenu des millions d'écoutes que cela génère...

Interprêtes

Attila Dorn (Chant), Falk Maria Schlegel (Claviers), Charles Greywolf (Guitare), Matthew Greywolf (Guitare), Roel van Helden (Batterie)


Artiste : D'Ercole

Album : Mass Formation

Date de Sortie : 12-04-2023

Ajouté le : 26-04-2023






Après 'Quantum 8' sorti en 2022, 'Phil Vincent', avec son projet 'D'Ercole', sort son neuvième album et continue de nous offrir à une fréquence impressionnante des enregistrements studio car le dernier en solo, 'No Respect', date de Juillet 2022 et il a également sorti avec son autre projet 'Tragik', 'Cry for Love' fin de l'année dernière. Nous retrouvons donc ce mélange tout à fait original entre du hard rock bien trempé et du rock mélodique plus modéré. Et dans ce dernier album, nous débutons tout d'abord avec les trois brulôts hard rock 'Trial By Fire', 'Make it Alone' et 'Peacemaker' remplis d'une belle énergie puis, avec 'Synergy' qui suit et qui est constitué de deux parties, on passe d'une ballade à de nouveau du hard rock direct et efficace. La suite poursuit avec un musclé 'Fighting to Survive' avec 'Vince O'Regan' qui nous régale à la guitare suivi de 'No Place Left To Hide' avec sa rythmique entraînante qui devrait en faire headbanguer plus d'un. Beaucoup plus calme, 'Real Life' est un bijou mélodique AOR et on arrive à la surprise de cet album, 'The Broken Heart' qui est constitué de 4 parties et qui est un long développement : on ne peut pas à proprement parler de progressif mais c'est un titre fleuve qui débute de manière calme à la 'Barclay James Harvest' et qui alterne différentes intensités et rythmiques avec de très beaux solos de guitare et des harmonies vocales remarquables, les lignes mélodiques étant toujours très accrocheuses, la troisième partie rappelant les ambiances de certains titres de 'Alan Parsons' et le final épique et puissant revenant au thème et au lent tempo de départ étant tout à fait remarquable.

En résumé, les albums des différents projets de 'Phil Vincent' se suivent à une belle fréquence en continuant de nous offrir un très beau mélange entre compositions musclées et d'autres plus modérées et ce dernier opus de 'D'Ercole' est là encore pour nous le prouver et devrait faire des heureux chez toutes les amatrices et tous les amateurs de bon rock et hard rock mélodique direct et efficace...

Interprêtes

Phil Vincent (Chant, Claviers, Guitares, Basse, Batterie), Damian D'Ercole (Guitare), B.F. D'Ercole (Batterie, Percussions), Vince O'Regan (Guitare)


Artiste : Joe Bonamassa

Album : Tales Of Time (Live)

Date de Sortie : 14-04-2023

Ajouté le : 27-04-2023

Compte tenu de sa fréquence de sortie assez impressionnante, 'Joe Bonamassa' nous avait laissé en octobre 2021 avec le magnifique 'Time Clocks' et nous n'avions rien à nous mettre sous la dent depuis cette date. Il faut quand même dire que compte tenu de ces tournées incessantes les dernières années et des différentes apparitions avec d'autres artistes comme par exemple 'Joanne Shaw Taylor' ou plus récemment 'Ally Venable', il n'a pas chômé et ce live 'Tales Of Time' a été enregistré lors de sa tournée d'été 2022 aux Etats-Unis, précisément au 'Red Rocks Amphitheatre' dans le Colorado près de Denver. 13 titres dans le DVD/Blu-Ray et 10 titres sur le CD, c'est le menu de ce dernier live avec une bonne place pour les compositions du dernier album puisque les 8 premiers titres du CD en sont tirés. Pas la peine d'une longue chronique pour vous dire que l'on passe un merveilleux moment à l'écoute de 'Tales of Time', le live étant un instant privilégié pour écouter 'Joe Bonamassa' entouré de musiciens de talents et de ses trois choristes qui rajoutent ce petit plus magique aux prestations vocales. Bref, il ne reste plus qu'à monter légèrement le son et à appuyer sur la touche play, la musique fera le reste et si vous n'en avez pas assez avec le CD, vous pouvez vous procurer le DVD/Blu-Ray qui rajoutent ' Midnight Blues', 'I Didn't Think She Should Do It' et 'Mountain Time' (5 vidéos sont disponibles sur youtube : 'The Heart That Never Waits', 'Mind's Eye', 'The Loyal Kind', 'Known Unknowns' et 'Time Clocks') et, encore mieux, trouver une date près de chez vous dans ses nombreuses tournées car rien ne remplace la présence physique pour profiter entièrement de ces live...

Interprêtes

Joe Bonamassa (Chant, Guitare), Calvin Turner (Basse), Reese Wynans (Claviers), Josh Smith (Guitare), Lemar Carter (Batterie, Percussions), Jade MacRae (Chœurs, Percussions), Mahalia Barnes (Chœurs, Percussions), Dannielle DeAndrea (Chœurs, Percussions)


Artiste : Thomas Lassar

Album : From Now On

Date de Sortie : 14-04-2023

Ajouté le : 28-04-2023






Je ne connaissais pas le chanteur et claviériste Suédois 'Thomas Lassar' qui a fait partie du groupe 'Crystal Blue' à la fin des années 90 et qui a également été membre de 'Last Autumn's Dream' pour la sortie de 'II' en 2005. Depuis, il a été musicien de session pour différentes formations et, compte tenu de la pandémie qui a privé de concert tous les artistes pendant deux longues années, il en a profité pour écrire un album pour enfin sortir son propre matériel. Mieux vaut tard que jamais, car il nous offre 10 bijoux mélodique dans un AOR nous faisant remonter au meilleur des années 80 : d'entrée, 'When My Ship Comes In' nous déroule le tapis rouge avec une première mélodie rappelant le meilleur d'ASIA' et un certain 'Heat Of The Moment' puis défilent des hits les uns derrière les autres avec par exemple 'Whatever I Do' ou 'In Control' et leur refrain entêtant, les deux mid-tempo bien rythmés 'The Only One' et 'Turn Me Back' ou encore 'Take Me Higher' que n'aurait pas renié 'Toto'. Et, comme dans tout bon album d'AOR, 'Thomas Lassar' nous gratifie de magnifiques ballades, une dans chaque moitié d'album, tout d'abord 'Back What I Started' avec des percussions feutrées à la 'Phil Collins' et des chœurs radieux, l'album se terminant par un nouveau bijou mélodique avec le titre éponyme de l'album. Bref, 'Thomas Lassar' sort un très bel album d'AOR qui devrait faire des heureux chez les fans de rock mélodique aimant des groupes comme 'ASIA', 'Foreigner' ou encore 'Toto' et être un prétendant sérieux au podium des meilleurs albums 2023 dans ce style de musique...

Interprêtes

Thomas Lassar (Chant, Chœurs, Claviers), Fredrik Fernlund (Guitare), Åke Jennstig (Basse), Fredrik Åkermo (Batterie) + Invités : Henrik Johansson (Guitare), Rob Marcello (Guitare), Mats Lariand (Guitare), Michaela Lassar Persson (Chœurs)


Artiste : Mike Tramp

Album : Songs Of White Lion

Date de Sortie : 14-04-2023

Ajouté le : 29-04-2023






Après les très bons albums 'Stray from the Flock' en 2019, 'Second Time Around' en 2020 et 'For Første Gang' en 2022, 'Mike Tramp' revient avec un nouvel album mais cette fois en reprenant des compositions de 'White Lion' tirés des différents albums de son ancienne formation. On se replonge dans la période faste des années 80 et, même si 'Mike Tramp' n'a plus la voix de ses vingt ans, il nous offre les hits de l'époque en adaptant sa voix et le résultat est tout à fait remarquable. Bien entendu, le disque phare du groupe 'Pride' se taille la part du lion (blanc !) avec 5 titres sur 12 mais 'Big Game' le suit de peu avec 4 titres. Je vous ai rajouté ci-dessous le lien spotify de chaque titre original. Entre compositons entrainantes et belles ballades, on passe un très bon moment à l'écoute de ce 'Songs Of White Lion'. Bref, 'Mike Tramp', qui avait déjà essayé de raviver la flamme 'White Lion' en 2008 avec 'Return of the Pride', revient avec un très bon album qui nous rajeunit de 35 ans et qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui se souviennent de cette décennie pendant laquelle nous a été bercé au son des formations de rock mélodique dont la plupart ont participé activement à écrire l'histoire du rock...

Liste des titres (Album – Année)

01. 'Lady Of The Valley' (Pride - 1987)
02. 'Little Fighter' (Big Game - 1989)
03. 'Broken Heart' (Mane Attraction - 1991)
04. 'Love Don’t Come Easy' (Mane Attraction - 1991)
05. 'Hungry' (Pride - 1987)
06. 'Cry For Freedom' (Big Game - 1989)
07. 'Going Home Tonight' (Big Game - 1989)
08. 'Wait' (Pride - 1987)
09. 'All The Fallen Men' (Fight To Survive - 1984)
10. 'Living On The Edge' (Big Game - 1989)
11. 'Tell Me' (Pride - 1987)
12. 'When The Children Cry' (Pride - 1987)

Interprêtes

Mike Tramp (Chant), Marcus Nand (Guitare), Claus Langeskov (Basse), Alan Tschicaja (Batterie), Sébastien Groset (Claviers)


Artiste : Archon Angel

Album : II

Date de Sortie : 14-04-2023

Ajouté le : 30-04-2023

C'est encore une sortie de 'Frontiers Music' qui est à l'honneur avec le projet 'Archon Angel' de 'Zak Stevens' (ex 'Savatage', ex 'Trans-Siberian Orchestra' et 'Circle II Circle') et du producteur et guitariste 'Aldo Lonobile' ('Edge Of Forever', 'Lunarian', 'Poison Rose', 'Secret Sphere') qui sortent leur deuxième enregistrement studio baptisé sobrement 'II'. Accompagnés cette fois aux claviers par l'incoutournable 'Alessandro Del Vecchio' auquel se rajoute une section rythmique composé de 'Nik Mazzucconi' à la basse et de 'Marco Lazzarini' à la batterie (sacré brochette d'artistes tout de même !), ils nous ont concocté 10 compositions variées dans du bon heavy métal épique avec quelques incursions en métal progressif : en attestent le début d'album avec le très bon 'Wake of Emptiness' qui amène d'entrée un côté theâtral et qui alterne différentes ambiances dont un magnifique solo de guitare (on se retrouve presque dans 'Confortably Numb' des 'Floyds' !) en milieu de titre, puis, avec 'Avanging the Dragon', nous poursuivons dans cette énergie avec un titre plus direct mais très efficace. Le côté mélodique est bien présent également avec des pépites comme 'Fortress' (voir la vidéo ici) ou 'I Will Return' et leur refrain accrocheur dès la première écoute, et avec des titres comme 'Quicksand' ou 'One Last Reflection', nous sommes emportés par des rythmiques endiablés montrant un côté plus speed power. En revanche, les lourds et imposants mid-tempos 'Away From the Sun' et 'Afterburn' (voir la vidéo ici) montrent un côté plus propice au headbang et l'album se termine par 'Lake of Fire' en amenant une pincée de progressif avec plusieurs changements rythmiques tout au long du titre.

En résumé, 'Zak Stevens' et 'Aldo Lonobile' récidivent avec leur projet 'Archon Angel' et sortent un deuxième album avec une bonne diversité entre les compositions ce qui devrait plaire à tout un public assez large de métal qui aime naviguer entre le heavy métal, le power métal et le métal mélodique...

Interprêtes

Zak Stevens (Chant), Aldo Lonobile (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Marco Lazzarini (Batterie), Alessandro Del Vecchio (Claviers, Piano)


Artiste : Echoes and Signals

Album : Lunar

Date de Sortie : 20-04-2023

Ajouté le : 01-05-2023

'Echoes and Signals' est un projet de rock progressif mené par le Russe 'Fedor Kivokurtsev' qui a déjà sorti avec différents artistes trois albums et un EP que vous pouvez retrouver sur spotify ('Ouroboros' en 2013, 'V' en 2014, 'Monodrama' en 2017 et 'Mercurial' en 2021) et qui sort un nouvel enregistrement studio 'Lunar' accompagné de deux autres artistes, 'Alexey Zaytsev' à la basse et 'Alexander Kulkov' à la batterie. Après une première écoute, l'impression d'ensemble fait ressortir des ambiances mélancoliques et je ne vous conseille pas de l'écouter si vous êtes plutôt attirés par de la musique festive car c'est un album à déguster tranquillement, le casque sur les oreilles, pour bien apprivoiser chaque titre : l'ensemble est basé sur des ambiances assez sombres, ceci n'étant pas du tout péjoratif car on est happé par des compositions imprégnées d'une grand sensibilité, le chant de 'Fedor Kivokurtsev' participant activement à ce sentiment.

On est accueille par le court 'Amygdala' qui plante le décor avec le doux chant de 'Fedor Kivokurtsev' qui vient vous effleurer délicatement, puis, 'The Witching Hour' poursuit dans cette ambiance feutrée avec une section rythmique qui enveloppe l'ensemble de belle manière et qui amène une certaine atmosphère obsédante mais très attachante. Vient ensuite le titre éponyme de l'album qui continue de nous bercer doucement sur une très belle mélodie mélancolique, puis 'Serpentine' amène quelques sonorités électroniques apportant un côté lancinant. Place au long développement 'Mana' qui débute dans quelques nappes de claviers aériens et qui poursuit avec une brève accélération du tempo pour alterner ensuite des passages posés et d'autres plus énergiques qui transpirent une remarquable tension émotionelle. Suit 'Cindy', beaucoup plus énergique, qui nous emmène dans une fusion entre rock et métal progressif et qui est bien dans la mouvance d'une formation comme 'Leprous', le chant de 'Fedor Kivokurtsev' étant très proche de celui d'Einar Solberg' et dégageant la même émotion palpable, puis, place à 'Gravity', deuxième long développement qui nous embarque dans un beau voyage progressif contrasté alternant différentes intensités et rythmique, 'Fedor Kivokurtsev' continuant à nous émouvoir dans la partie centrale et dans le solo de guitare qui suit ce qui en fait mon coup de cœur de 'Lunar'. Suit 'Roots' qui revient à du rock plus direct dans une ambiance un peu plus légère tout en gardant des changements d'intensités amenant une belle diversité à ce titre, l'album se terminant dans la douceur de 'Cassandra' qui est un titre atmosphérique chargé d'une belle mélancolie au sens positif du terme.

En résumé, 'Fedor Kivokurtsev', accompagné par une section rythmique de talent, nous offre un très bel album rempli d'une grande sensibilité et transmettant à l'auditeur une émotion toute particulière ce qui fait que 'Lunar' devrait plaire à un public naviguant entre des formations comme 'Leprous', 'Antimatter' ou encore 'Anathema'...

Interprêtes

Fedor Kivokurtsev (Guitare, Chant, Claviers), Alexey Zaytsev (Basse), Alexander Kulkov (Batterie)


Artiste : Jethro Tull

Album : RökFlöte

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 02-05-2023

Bien relancés par le très bon 'The Zealot Gene', la bande de 'Ian Anderson' récidive un peu plus d'un an après avec ce nouvel opus 'RökFlöte'. Ils nous emmènent cette fois dans un voyage au fin fond des pays nordiques en explorant leur mythologie et le titre de l'album est bien entendu lié à ce mélange original découvert dans le début des années 70 lorsque 'Ian Anderson' introduisait ces sonorités si caractéristiques de flûte dans de la musique rock. Et, pour tous ceux qui sont des fans du groupe depuis son origine, ils sont gâtés car cette flûte qui est devenue la marque de fabrique du groupe est ominprésente. Au menu de cet album, 12 compositions (plus la reprise en version single de 'The Navigators') dans la grande tradition 'Jethrotuliennne' mais qui, en aucun cas, ne sont des répliques de titres déjà connus car 'Ian Anderson' a encore cet élan créateur qui fait encore de ce dernier opus un must du groupe (et pourtant, nous en sommes, si je compte bien au 23ème album studio et 'This Was' fêtera ses 55 ans à la fin de l'année !!).

'Voluspo' nous accueille avec le poëme de la mythologie Nordique 'Völuspá' récité par une femme puis suivent des sonorités bien connues de flûte qui remplissent déjà tout l'espace. Le ton du thème de la mythologie Nordique est donné, d'autant plus que le titre suivant, 'Ginnungagap' (évoqué dans le poème précédent et dont vous pouvez voir la vidéo ci-dessus) est le nom d'un gouffre qui séparait les royaumes du froid ('Niflheim') et du feu ('Muspellheim'), avant la création du monde. Dans ce titre, les fans historiques de 'Jethro Tull' seront certainement aux anges car on retrouve cet esprit rock/folk des années 70. Avec 'Allfather', nous poursuivons notre périple avec le dieu 'Odin' et cet esprit folk radieux et sautillant, puis 'The Feathered Consort', plus classique, nous offre du 'Ian Anderson' pur jus et 'Hammer on Hammer' (voir la vidéo ici), cette fois consacrée au fils ainé d'Odin', le dieu du tonnerre 'Thor' connu pour avoir comme arme magique un marteau, ajoute une nouvelle composition légère et lumineuse pas forcément en phase avec le thème. La suite nous fait défiler un entraînant 'Wolf Enchained', bien de l'esprit de cette fusion originale entre rock et folk, puis, 'The Perfect' offre un beau mid-tempo entre ballade et ritournelle champêtre, la flûte de 'Ian Anderson' faisant encore des miracles et le court solo de guitare de 'Joe Parrish-James', qui n'est pas souvent mis en avant, étant tout à fait remarquable. Le côté celtique est ensuite mis en avant avec 'Trickster' et ses différents changements rythmiques et son ambiance festive, puis, place à la très belle ballade 'Cornucopia' qui amène un instant de délicatesse et 'The Navigators' (voir la vidéo du single ici), repart de plus belle dans une composition enlevée qui ne peut que vous faire bouger au rythme de la musique et que le public devrait accompagné en tappant dans ses mains en mesure lors des concerts. Avec 'Guardian’s Watch', l'introduction baroque accompagnée par la flûte amène un côté classique et se mêle ensuite à la guitare électrique pour une nouvelle composition champêtre et 'Ithavoll' vient conclure ce bel album avec encore cette marque éstampillée 'Jethro Tull' que l'on reconnait entre mille avec ce chant si caractéristique de 'Ian Anderson' et sa flûte qui virevolte à chaque section instrumentale.

En résumé, à 75 ans, 'Ian Anderson' continue son aventure débutée il y a maintenant près de 56 ans et sort un nouvel album dans la pure tradition de cette formation légendaire et 'RökFlöte' devrait, au-delà des fans historiques de 'Jethro Tull' qui seront comblés par cette nouvelle offrandes, plaire à un large public qui aime un mélange bien dosé entre rock et folk avec des mélodies que l'on s'approprie dès la première écoute...

Interprêtes

Ian Anderson (Chant, Flûtes), David Goodier (Basse), John O'Hara (Piano, Claviers, Hammond), Scott Hammond (Batterie), Joe Parrish-James (Guitare, Mandoline)


Artiste : Grand Design

Album : Rawk

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 03-05-2023






L'expression "on ne change pas une équipe qui gagne" est tout à fait appropriée pour les Suédois de 'Grand Design' qui reviennent avec un nouvel enregistrement studio, 'Rawk', après trois ans d'absence et après leur dernier album 'V'. En effet, les albums se suivent et nous offrent toujours autant d'énergie dans un hard rock mélodique nous faisant revenir aux années 80 avec des chœurs radieux à la 'Def Leppard'. Et comme nous en avons maintenant l'habitude, nous avons à notre disposition une suite ininterrompue de hits et les Suédois ne se sont pas cassés la tête pour choisir les trois derniers singles puisqu'ils ont tout simplement pris les trois premiers titres de l'album : 'Tuff It Out' (voir la vidéo ci-dessus) ouvre le bal dans une composition à la 'Def Leppard' qui aurait bien pu apparaître dans 'Pyromania' ou 'Hysteria', puis ' God Bless Rawk n Roll' (voir la vidéo ici) lui emboîte le pas avec un refrain addictif et 'Love or a Fantasy' enfonce le clou avec un autre joyau mélodique (voir la vidéo ici).

La suite nous offre d'autres mélodies imparables avec, tout d'abord, des compositions musclées et rapides comme 'Your Luv is Drivin' Me Crazy', 'We Were Born To Rawk n Roll' (voir la vidéo ici) ou encore 'Get Out' (voir la vidéo ici), les deux derniers titres étant sortis il y a plus d'une année en single. On ne passera pas non plus à côté des compositions aux ambiances plus modérées avec, par exemple, 'Desperate Hearts' et 'Dangerous Attraction' avec une remarquable alternance d'intensité entre couplets et refrains aux chœurs généreux mais également avec l'hymne mélodique 'Carry on My Wind' sur lequel le chanteur 'Erik Grawsiö' ('Månegarm') et le guitariste 'Veith Offenbächer' ('Dawn of Destiny') participent ou encore avec la ballade de l'album 'Give It All Up for Luv'. Et pour revenir aux années 80, le très 'Lepardien' 'In the H.EA.T. of the Nite' conclut de très belle manière l'album.

En résumé, les Suédois de 'Grand Design' continuent de nous offrir de somptueux albums dans la grande tradition et surtout avec la même qualité que les formations majeures des années 80 de hard rock mélodique et 'Rawk' s'ajoute à la liste des meilleurs albums de l'année 2023 dans ce style de musique...

Interprêtes

Pelle Saether (Chant), Dennis Vestman (Guitare, Chœurs), Dan Svanbom (Guitare, Chœurs), Stefan Westerlund (Basse), Joakim Jonsson (Batterie) + Invités : Erik Grawsiö (Chant), Veith Offenbächer (Guitare)


Artiste : Liv Kristine

Album : River of Diamonds

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 04-05-2023

Depuis son départ de 'Leave's Eyes' et son dernier album 'King of Kings' avec la bande à 'Alexander Krull' en 2015, 'Liv Kristine' n'avait pas encore sorti de LP, les seules sorties étant l'EP 'Have Courage Dear Heart' de 2021 et le mini live 'Liv (E) In Nagold 2019' également de 2021. Et pourtant, en 25 ans, en plus des 5 albums avec 'Theatre of Tragedy' et des 6 avec 'Leaves' Eyes', la Norvégienne a déjà à son actif 5 albums solo que vous pouvez écouter sur sa page spotify. 'River of Diamonds' est donc son 6ème enregistrement studio et tous les fans de la chanteuse attendait cette offrande avec impatience. Ce sont donc 12 compositions dont certaines étaient déjà connues par l'intermédiaire du dernier EP ou de singles qui s'offrent à nous pour une petite heure d'écoute.

D'entrée, l'entraînant 'Our immortal Day' nous emmène en terrain connu avec le chant si caractéristique de Liv et une mélodie pouvant rappeler certains titres de 'Leave's Eyes', l'ex chanteur de 'Tristania', le duo "belle et la bête" avec 'Østen Bergøy' amenant un belle originalité, puis, le mid-tempo 'No Makeup' est plus tranquille et montre le côté soft et popisant de la Norvégienne sur une nouvelle mélodie accrocheuse. Avec 'Maligna', l'ambiance se rapproche du premier titre avec une composition rythmée qui donne envie de bouger en mesure et d'accompagner la chanteuse en tappant des mains, puis, la belle ballade 'Gravity' (voir la vidéo ci-dessus) est le premier single sorti en 2020 et qui apparaissait sur l'EP de 2021. Quant à 'In You Blue Eyes' qui a fait également l'objet d'un single (voir la vidéo ici), on retrouve le côté popisant des années 80/90 avec des sonorités flirtant avec des artistes comme 'U2' ou 'Simple Minds', puis, le titre éponyme de l'album déjà connu (voir la vidéo ici), met en avant le chanteur 'Fernando Ribeiro' du groupe 'Moonspell' qui intervient en deuxième voix et continue dans cette voie pop/rock mélodique. Et quand les lumières se tamisent, le couple à la scène comme à la vie 'Liv Kristine'/'Michael Espenæs' montent le curseur émotionnel de plusieurs dégrés avec ce très beau titre de 'Jon Lord' sorti de l'album du même nom sorti en 1998. Suit 'Shaolin Me' qui déroule un lent tempo sur une très belle mélodie qui nous berce délicatement, puis le dernier single sorti fin mars 2023 'Love Me High' (voir la vidéo ici) revient à de la pop entraînante et, cette fois, c'est la sœur de Liv, 'Carmen Elise Espenæs', chanteuse de 'Midnattsol' qui l'accompagne en formant un nouveau duo délicieux. Dans le même style que 'Love Me High', 'Serenity', légèrement plus musclé, nous offre un nouveau titre dont la mélodie est encore tagué 'Leave's Eyes', puis, la fin de l'album montre un visage tranquille avec, tout d'abord, le très bel acoustique 'If I am Dreaming' dans lequel deux enregistrements vocaux de Liv se superposent remaquablement, puis, la reprise magnifique 'True Colors' de 'Cindi Laupers' dans laquelle le duo piano/voix est tout simplement sublime.

En résumé, assez éloigné du métal symphonique de 'Leave's Eyes', 'Liv Kristine' montre tout l'étendu de son talent dans ce très bel album et dans un registre plus popisant et 'River Of Diamonds' devrait sans aucun doute plaire, au-delà des fans de la Norvégienne qui seront certainement conquis, à un large public car toutes les compositions sont très accessibles et offrent de belles lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Liv Kristine (Chant), Tommy Olsson (Tous les instruments) + Invités : Østen Bergøy (Chant), Fernando Ribeiro (Chant), Michael Espenæs (Chant), Carmen Elise Espenæs (Chant)


Artiste : One Desire

Album : Live with the Shadow Orchestra

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 05-05-2023






Les Finlandais de 'One Desire' enchainent les sorties d'albums live car, après le 'One Night Only Live In Helsinki' qui date de 2021, c'est au tour de 'Live with the Shadow Orchestra' qui vient de voir le jour et, comme son nom l'indique, le groupe joue avec un orchestre symphonique et nous offre un court concert d'une heure de leur discographie faite de deux albums 'One Desire' datant de 2017 et 'Midnight Empire' sorti en 2020. Comme le dernier concert à 'Helsinki', celui-ci sort également en DVD/Blu-Ray et vous avez à votre disposition sur la page youtube de 'Frontiers Music', trois extraits de ce live avec 'Never Gonna Stop', 'Rio' et 'Through The Fire'. Bien équilibré entre titres énergiques, refrains accrocheurs et belles ballades, on passe un très bon moment à l'écoute de ces 11 compositions et l'orchestre amène de nouveaux arrangements et surtout une ampleur considérable. Bref, même si la discographie des Finlandais de 'One Desire' est encore très limitée, ce 'Live with the Shadow Orchestra' qui bénéficie en outre d'une solide production, nous offre des mélodies imparables et devrait sans aucun doute plaire, au-delà de la base de fans du groupe, à toutes les amatrices et à tous les amateurs de rock et hard-rock mélodique...

Interprêtes

André Linman (Chant, Guitare), Jimmy Westerlund (Guitare, Chant), Ossi Sivula (Batterie), Jonas Kuhlberg (Basse), Johnny Nordström (Claviers, Voix) + Invités : Geir Rönning (Voix), The Shadow Orchestra 'Wasa Sinfonietta'


Artiste : Axel Rudi Pell

Album : The Ballads VI

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 06-05-2023

Dans l'histoire du rock et du hard-rock, les ballades ont toujours pris une importance considérable et les Allemands de 'Scorpions' sont bien placés dans ce créneau puisque 'Wind of Change' et 'Still Loving You' sont sur le podium des plus grandes écoutes en streaming. Mais, moins connus mondialement, leur compatriotes d'Axel Rudi Pell' sont les rois incontestables en la matière puisqu'ils sortent leur sixième album de ballades (liste ci-dessous) après nous avoir gratifié du magnifique 'Lost XXIII' en 2022. Ce nouvel opus propose cinq compositions tirés de leur précédents albums : 'Beyond The Light' de 'Knights Call', 'As Blind As A Fool Can Be' de 'Sign Of The Times' et 'Gone With The Wind', 'Fly With Me' et la version longue de 'Quarantined 1' de 'Lost XXIII'. Sont également présents trois reprises qui étaient présentes sur 'Diamonds Unlocked II' sorti en 2021 : 'She's A Lady' de 'Paul Anka', 'Room with a View' de 'Tony Carey' et 'I Put a Spell On You' de 'Screamin' Jay Hawkins'. Les nouveautés apparaissent en début d'album et sont au nombre de cinq : 'Axell Rudi Pell' nous offrent deux très beaux instrumentaux avec 'Revelations' et 'Hidden Secrets' auxquels viennent se rajouter deux magnifiques reprises, tout d'abord de 'Diamonds And Rust' de 'Joan Baez', puis, de 'Dust In The Wind' de 'Kansas'. Si vous savez bien compté, il reste un titre et c'est justement le seul titre original de l'album, 'Morning Star', qui est sorti en single il y a deux mois et qui est le genre de titre qui pourrait concurrencer sans problèmes les ballades de 'Scorpions'.

Bref, compte tenu du type d'album, on ne peut pas s'attendre à beaucoup de nouveautés mais ces belles ballades permettent d'avoir sur une seule galette le côté soft des Allemands d'Axel Rudy Pell' et, rien que pour ça, on peut les remercier de compiler ces compositions car tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment pour se relaxer après une dure journée de travail, la musique remplaçant tous les antidépresseurs de la terre...

Liste des albums de ballades d'Axel Rudi Pell' :

= 'The Ballads' (1993)
= 'The Ballads II' (1999)
= 'The Ballads III' (2004)
= 'The Ballads IV' (2011)
= 'The Ballads V' (2017)
= 'The Ballads VI' (2023)

Interprêtes

Johnny Gioeli (Chant), Axel Rudi Pell (Guitare), Ferdy Doernberg (Claviers), Volker Krawczak (Basse), Bobby Rondinelli (Batterie)


Artiste : Saint Deamon

Album : League of the Serpent

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 07-05-2023

Les six chroniques qui suivent sont consacrées à six albums de rock, hard rock ou métal sortis le 21 Avril 2023 et qui ont tous en commun de présenter des lignes mélodies accrocheuses dès la première écoute. Pour commencer, le power métal est à l'honneur avec les Suédois de 'Saint Deamon' qui sortent leur 4ème album 'League of the Serpent' après 'Ghost' qui date de 2019. Ils nous proposent 11 titres variés et accrocheurs qui défilent les uns derrière les autres. Pour faire court, je mettrai en avant les compositions qui m'ont apporté le plus de plaisir immédiat au niveau mélodique car elles ont toutes des refrains à reprendre en chœurs : 'At Break the Dawn' (voir la vidéo ici), 'The Final Fight', 'Lost in Your Sin', 'Load Your Cannons' (voir la vidéo ici) ou encore 'Heaven to Heart'. Bref, les Suédois de 'Saint Deamon' poursuivent leur aventure commencés il y a une quinzaine d'années avec un nouvel album qui nous offre des compositions mélodiques à souhait et 'League of the Serpent' rajoute quelques hits qui devraient bien fonctionner en concert et ravir tous les fans du groupe et au-delà tous les adeptes de power métal...

Interprêtes

Jan Thore Grefstad (Chant), Andreas Bjurström (Guitare), Magnus Noberg (Basse), Alfred Fridhagen (Batterie)


Artiste : Smackbound

Album : Hostage

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 08-05-2023

Je continue mes chroniques consacrées aux albums mélodiques sortis le 21 Avril 2023 avec 'Smackbound' qui viennent également des pays Nordiques à l'instar des Suédois de 'Saint Deamon', en l'occurrence de la Finlande, et qui sortent leur 2ème enregistrement studio. Emmenés par la chanteuse à la voix puissante 'Netta Laurenne', ils ont signé chez 'Frontiers Music' et sont présentés comme faisant du métal mélodique mais après une première écoute, on est conquis par une diversité de styles différents mélangeant différentes influences avec des lignes mélodique que l'on apprivoise immédiatement : cela va des belles ballades 'Imperfect Day' (voir la vidéo ici) et 'The Edge' aux impétueux 'Razor Sharp' et 'Hold The Fire' en passant par les popisants 'Reap', 'Break' et 'Hostage' ou les entraînants 'Change' (voir la vidéo ici) et 'Hostage' ou encore le symphonique et theätral 'Rodrigo'. Il y a en donc pour tous les gouts et les Finlandais déploient un métal résolument moderne aux riffs bien aiguisés qui puise ses influences dans différents styles en y incorporant quelques touche électroniques. En résumé, 'Smackbound' confirme avec ce deuxième album qu'il faudra compter sur eux pour participer activement à l'essor de la nouvelle vague Nordique du métal mélodique...

Interprêtes

Netta Laurenne (Chant), Teemu Mäntysaari (Guitare), Rolf Pilve (Batterie), Vili Itäpelto (Claviers), Tuomas Yli-Jaskari (Basse)


Artiste : Revolution Saints

Album : Eagle Flight

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 09-05-2023






C'est encore une sortie 'Frontiers Music' avec les Américains de 'Revolution Saints', qui, après le très bon album 'Rise', sortent leur 4ème album baptisé 'Eagle Flight'. Composé d'artistes bien connus de la scène de hard rock mélodique avec le chanteur et batteur 'Deen Castronovo', le guitariste 'Joel Hoekstra', le bassiste 'Jeff Pilson' et notre couteau Suisse de la maison 'Frontiers', j'ai nommé 'Alessandro Del Vecchio' aux claviers, ils nous proposent du hard rock mélodique nous faisant remonter au meilleur des années 80 et ils n'ont pas lésiné sur les vidéos promotionnelles puisqu'elles sont au nombre de quatre et résument bien l'album : il s'agit de 'Eagle Flight', 'Need Each Other', 'Talking Like Strangers' et 'Crime Of The Century'. Et si vous aimez à cet échantillon de compositions, il y a de fortes chances pour que vous adhériez à l'ensemble de ce dernier album des Américains de 'Revolution Saints' et que vous le rajoutiez aux précédentes sorties de 'Grand Design' ou de 'Thomas Lassar' ou de 'Mike Tramp' ou encore d'D'Ercole' pour ne citer que des albums sortis en Avril 2023 et dans le même style de musique...

Interprêtes

Deen Castronovo (Chant, Batterie), Joel Hoekstra (Guitare), Jeff Pilson (Basse) + Invité : Alessandro Del Vecchio (Claviers)


Artiste : Against Myself

Album : Tides Of Insanity

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 10-05-2023

On poursuit dans le mélodique avec cette fois du métal symphonique et se sont les Espagnols de 'Against Myself' qui, après 'Unity' datant de 2019, sortent leur quatrième enregistrement studio 'Tides Of Insanity'. Toujours emmenés par le batteur et guitariste 'Charly Carreton', le line up a bien évolué car c'est désormais 'Elizabeth Amoedo' qui officie au chant en remplacement d'Irene Villegas', 'Unai Iglesias' à la guitare remplaçant 'Sergio Culebras', 'Francesco Antonelli' aux claviers remplaçant 'Carlos Alcalde' et ' Alexandre Fung' à la basse remplaçant 'Raúl Plaza'. Ils nous proposent sur cette nouvelle galette neuf titres pour 53 minutes avec un long développement de près de 20 minutes que je vous présenterai plus bas, l'ensemble baignant dans du métal symphonique classique à grand renfort d'orchestrations fournies et de chœurs grandioses.

Et comme souvent dans ce style, la courte introduction instrumentale plante le décor avec une orchestration luxuriante qui rappelle les 'Xandria', 'Epica', 'Whyzdom' ou encore 'Kamelot', puis, sans transition, 'Providence' (voir la vidéo ci-dessus) déverse le premier single sorti fin février contenant tous les ingrédients d'un métal symphonique imposant avec une puissance de feu impressionnante, les chœurs abondants virevoltant autour d'une prestation vocale de haute volée d'Elizabeth Amoedo', les sections orchestrales étant bien fournies et le solo de guitare dans la deuxième partie du titre étant tout à fait remarquable. Suit 'Beyond the Deep' (voir la vidéo ici), plus difficile à apprivoiser, dû à des changements rythmiques successifs mais qui poursuit dans cette voie grandiose avec un refrain entêtant. Après le court interlude symphonique 'A Fateful Illusion' déboule l'entraînant 'The Tempest' qui met encore en avant le chant d'Elizabeth Amoedo' toujours accompagnée de chœurs majestueux et qui présente une très beau break instrumental en milieu de titre suivi d'une envolée magistrale d'Elizabeth et de nouveaux chœurs attestant cette filiation symphonique entre ce type de métal et la musique classique, association que l'on retrouve sur le titre suivant 'Huntress of Assyria', entièrement instrumental qui transmet une énergie extraordinaire. La suite ne déroge pas à ce style avec 'Sweet Chants of Death' (voir la vidéo ici), mêlant les riffs ravageurs de guitare à un chant mélodieux de la belle Elizabeth et les Espagnols n'ont pas oublié le moment de sérénité avec la power ballade 'Threnody' qui amène un moment de répit bien mérité après toute cette énergie déployée et qui offre un break bienvenu avant d'attaquer le plat de résistance de l'album. En effet, car la pièce éponyme de l'album, en cinq parties, nous embarque dans un magnifique périple symphonico/progressif aux multiples rebondissements, les nombreux changements d'intensités et de tempos amenant une remarquable diversité et une immense richesse ce qui, revers de la médaille, vous demandera plusieurs écoutes pour en tirer toute la substantifique moelle et en parcourir tous les coins et recoins, permettant au final de la graver dans votre mémoire comme une composition indispensable de métal symphonique.

En résumé, quatre ans après leur dernière offrande, les Espagnols de 'Against Mself' reviennent en force sur le devant de la scène du métal symphonique en nous offrant un album démontrant qu'ils ont encore franchi un cap pour se mêler au peloton de tête des formations de ce style et 'Tides Of Insanity' sera certainement sur le podium des albums de l'année 2023 en métal symphonique...

Interprêtes

Elizabeth Amoedo (Chant), Charly Carreton (Batterie), Unai Iglesias (Guitare), Francesco Antonelli (Claviers), Alexandre Fung (Basse)


Artiste : Avalanch

Album : El Dilema de los Dioses

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 11-05-2023






Après 'Against Myself', c'est encore des Espagnols qui sont à l'honneur, mais cette fois avec une formation qui est taguée heavy métal. Dans ce style, les Espagnols ne sont pas à proprement parlé une nation qui est très active mais on connait le talent de mélodistes des artistes des pays du Sud de l'Europe dans la chanson et 'Avalanch' en fait partie et a déjà une discographie imposante mais n'a jamais réellement réussi à se faire une réputation mondiale, peut-être parce qu'ils continuent 25 ans après leur premier enregistrement studio 'La Llama Eterna' de sortir des albums chantés en Espagnol. Et pourtant le dernier album 'El Secreto' existe également en version Anglaise ('The Secret'). 2023 voit donc la sortie d'un nouvel album 'El Dilema de los Disoes' qui voit le line up évoluer puisque le meneur 'Alberto Rionda' est désormais l'unique guitariste, 'Jorge Salán' ayant quitté le navire, 'Nando Campos' remplaçant 'Dirk Schlächter' à la basse et 'José Pardial' remplaçant 'Israel Ramos' au chant, ce dernier étant invité sur une chanson. En revanche, le bien connu 'Mike Terrana' qui a longtemps officié avec 'Tarja' assure toujours la place de batteur et on retrouve également le claviériste 'Manuel Ramil'.

Pas de surprise avec ce nouvel opus, on navigue à travers une succession de compositions mélodiques mais bien que cette formation soit taguée en power métal, je trouve que cet album est très soft par rapport à l'étiquette qu'ils revendiquent : d'entrée, avec le mid-tempo 'Expulsando a mis demonios', nous en avons une démonstration avec un thème musical caractéristique de la chanson Espagnole et une ambiance épique à souhait amenée par une orchestration fournie, puis, 'Ceniza' poursuit avec une nouvelle composition entraînante avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses et les deux compositions qui suivent, 'Cuatro Elementos' et 'Sonrisa De Un Ángel', ne sont pas en reste avec des refrains qui seront certainement repris en chœurs en concert. Premier break ballade avec le très beau 'Sentido' qui nous ramène aux meilleurs power ballades de métal et qui met en avant une belle prestation vocale de 'José Pardial', la langue Espagnol amenant une chaleur toute particulière. La deuxième partie de l'album est à l'image de la première avec de nouveaux hymnes mélodiques et on ne passera pas à côté de 'Confianza Ciega' avec l'ancien chanteur 'Isra Ramos' qui reprend du service sur ce titre et qui forme un beau duo vocal avec 'José Pardial'. On retrouve également cet esprit mélodique Espagnol dans les titres suivants et 'Horizonte Eterno' (voir la vidéo ci-dessus), 'Tumbas y Reyes' et le titre éponyme de l'album en sont encore la preuve avec des lignes mélodiques accrocheuses, le côté métal étant assez discret. Et pour terminer, la belle ballade acoustique 'Más Allá De Las Tinieblas' (un peu trop courte à mon goût) termine de très belle manière cet album dans un style pouvant rappeler le 'Love of my Life' de 'Queen'.

En résumé, les Espagnols d'Avalanch' sortent un très bel album rempli de mélodies accrocheuses à la première écoute et 'El Dilema de los Dioses' s'apparente plus à du hard rock mélodique avec cerise sur le gâteau, ce style inimitable des Espagnols pour amener une chaleur toute particulière et, à ce titre, je trouve que le chant en Espagnol est finalement un plus qui y contribue largement...

Interprêtes

Alberto Rionda (Guitare), José Pardial (Chant), Mike Terrana (Batterie), Manuel Ramil (Claviers), Nando Campos (Basse) + Invité : Isra Ramos (Chant)


Artiste : Mecca

Album : Everlasting

Date de Sortie : 21-04-2023

Ajouté le : 12-05-2023

'Joe Vana' revient après une longue absence avec un nouvel album de 'Mecca', le dernier album du groupe baptisé sobrement 'III' datant déjà de 2016, album que l'on retrouve dans la compilation '20 Years' des trois premiers albums sortie en 2022. Via le label 'Frontiers Music', l'Américain, entouré par des artistes avec des cv longs comme un jour sans pain (voir la liste ci-dessous), nous a concoté un magnifique album d'AOR et on pourrait très bien définir 'Everlasting' comme un maitre étalon de ce style. Tout est réuni pour passer un très bon moment à l'écoute de ces 11 compositions et si vous aimez les trois singles 'I Won't Walk Away', 'The Mistakes We Make' et 'Falling', vous devriez sans aucun doute adopter l'ensemble de l'album. Et pour les amatrices et amateurs de slow langoureux, le titre éponyme est à rajouter aux meilleurs ballades d'AOR. Bref, pas la peine d'une longue chronique, 'Joe Vana' revient avec un très bel album qui aurait fait un malheur à l'époque des 'Toto', 'Journey', 'Foreigner' ou 'ASIA' et bien entendu de 'Survivor', Joe ayant travaillé avec 'Jim Peterik' pour le premier album de 'Mecca', il y a déjà plus de vingt ans...

Interprêtes

Joe Vana (Chant), Sven Larsson (Guitare), Mitia Maccaferri (Basse), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Mirko De Maoi (Batterie) + Invités : Tommy Denander (Guitare), Christopher Börjars, Stefano Lionetti (Guitare), Vivien Lalu (Claviers), Stefano Mainini, Pete Alpenborg (Claviers)


Artiste : Alux Nahual

Album : Once

Date de Sortie : 26-04-2023

Ajouté le : 13-05-2023

Après les Espagnols d'Against Myself' et d'Avalanch', ce sont les Guatémaltèques d'Alux Nahual' qui sortent un nouvel album. Le line up n'a pas évolué depuis leur dernier album 'Sueños De Jade' qui date déjà de 2016 et ils nous proposent 8 nouvelles compositions pour une courte durée de 34 minutes. Entre rock énergique et ballades tranquilles, l'ensemble est varié et, dès le premier titre 'Estamos en Vivo', nous embarquons pour une composition entraînante avec des lignes mélodiques accrocheuses, puis, 'Lobo Estepario' modère les ardeurs et, même si l'introduction met en avant des guitares saturées, l'ambiance se veut très festive. Suit la belle ballade 'Hombre Pájaro' qui montre tout le talent de mélodiste des 'Guatémaltèques' et la langue Espagnole est particulièrement bien adaptée pour ce type de titre. C'est reparti pour du rock puissant avec l'introduction 'Aurora' mais ce titre amène de subtils changements de tempo et d'intensité entre couplets et refrains, les harmonies vocales étant tout à fait remarquables. La deuxième partie de 'Once' nous offre un entraînant 'Frida Está Loca' à la rythmique marquée, dans le style de 'Baila Morena' de 'Zucchero', puis, 'Quisiera Verte Otra Vez' est une nouvelle ballade pastorale suivi de l'énergique 'Despertar de Aquí' avec ses riffs de guitare musclés et 'No Me Digas' clôture l'opus dans la sérénité avec une dernière ballade semi-acoustique mettant en avant le très bel accompagnement du piano et du violon.

En résumé, les Guatémaltèques d'Alux Nahual', après sept longues années d'absence, ressortent un très bel album qui montre tout le talent de cette formation, pas assez connue à mon goût, et 'Once' devraient toucher un public relativement large car toutes les compositions sont très accessibles grâce à de belles mélodies qui s'apprivoisent à la première écoute...

Interprêtes

Alvaro Aguilar (Guitare, Claviers, Chant), Ranferai Aguilar (Guitare, Chant), Plubio Aguilar (Basse, Chant), Óscar Conde (Flûte, Saxophone, Claviers, Guitare), Vinici Molina (Batterie) + Invité Rosario Vasquez (Violon)


Artiste : Elvenking

Album : Reader of the Runes – Rapture

Date de Sortie : 28-04-2023

Ajouté le : 14-05-2023

Dans le domaine d'un power métal festif teinté de folk, 'Elvenking' se situe en très bonne place et, après le premier volet 'Divination' de 'Reader of the Runes' sorti en 2019, les Italiens sortent la suite avec 'Rapture'. C'est sans surprise que l'on retrouve le style épique à souhait qu'ils nous avaient distillé dans le précédent opus avec des mélodies à reprendre en chœurs et des ambiances bien calibrées pour faire headbanguer tout un public : le titre éponyme de l'album qui avait l'objet d'un single en 2022 (voir la vidéo ci-dessus) plante le décor avec un premier hit super mélodique qui devrait bien fonctionner en concert en donnant une furieuse envie d'accompagner le groupe sur la rythmique bien marquée. La suite continue dans cette voie toute tracée et les deux compositions suivantes 'The Hanging Tree' (voir la vidéo ici) et 'Bride of Night' (voir la vidéo ici) ne sont pas en reste et ont fait également l'objet de singles. On continue avec des compositions qui amènent leur zeste de folk métal et défilent, 'Herdchant' (voir la vidéo ici) et 'The Cursed Cavalier', les deux avec des refrains addictifs à reprendre jusqu’à l'extinction de voix, puis, le guerrier 'To The North', parsemé de growls ici et là et de double pédale déchainée, enfonce le clou avec une énergie communicative et un nouveau refrain accrocheur. Plus modéré, l'hymne 'Covenant' montre de belles harmonies vocales, puis, la fin de l'album fait défiler de nouvelles mélodies fédératrices et je citerai, tout d'abord 'Red Mist' qui alterne passages calmes et d'autres énergiques qui amène une belle diversité, l'entraînant 'Incantations' propice au headbang et avec un nouveau refrain à reprendre en chœurs et le dernier titre 'The Repentant' qui clôt l'album sur une nouvelle rythmique endiablée.

En résumé, si vous êtes fans de folk métal ou de power métal, vous devriez sans aucun doute adopter ce dernier album des Italiens d'Elvenking' qui est rempli d'hymnes imparables et dont les compositions devraient prendre une bonne place dans les prochains concerts du groupe...

Interprêtes

Damnagoras (Chant), Rafahel (Guitare), Aydan (Guitare), Jakob (Basse), Lethien (Violon), Symohn (Batterie)


Artiste : Djabe, Steve Hackett

Album : Live In Györ

Date de Sortie : 28-04-2023

Ajouté le : 15-05-2023

Pour moi, un artiste complet ne se cantonne pas à un seul style de musique mais est toujours à la recherche d'associations permettant d'élargir son univers musical et l'exemple parfait est 'Steve Hackett' qui a toujours été précurseur en la matière et qui a collaboré avec de nombreux musiciens et chanteurs à travers le monde : ce live avec le groupe 'Djabe' en est encore une belle illustration. L'histoire à commencé il y a une vingtaine d'année avec une première invitation des Hongrois sur l'album 'Táncolnak A Kazlak' pour le titre 'Thiérachei Emlék' et le dernier CD/DVD de cette collaboration, 'Life Is A Journey – The Budapest Live Tapes', date de 2018. 'Live In Györ' a été enregistré en août 2022 à Györ, une ville du nord de la Hongrie et nous offre un peu moins de deux heures de concert mélangeant des compositions des deux artistes (3 autres titres sont présents également d'autres concerts) avec, en l'occurrence certains titres présents sur les deux derniers CD 'Life Is A Journey: The Sardinia Tapes' et 'Life Is A Journey: Back To Sardinia' datant respectivement de 2017 et de 2019. On retrouve donc dans cette ambiance authentique que seul les concerts peuvent apporter avec bien entendu une production irréprochable. Je ne vais pas me lancer dans une longue chronique qui n'aurait pas grand intérêt et je dirais simplement que les deux mondes musicaux fusionnent parfaitement et nous offrent le meilleur de chacun : l'alternance entre le majesteux 'The Stepple' (la trompette est magnifique dans ce titre) et l'endiablé 'Buzzy Island' avant d'entamer le mélancolique 'Lake By The Sea' est un délice et l'ensemble du set est fait de ces contrastes qui vous filent le chair de poule et qui en font, tout simplement, un album magique de musique du Monde. Bref, le mieux encore est de presser sur la touche play et de s'abandonner à l'écoute ce très beau cadeau des Hongrois de 'Djabe' et de 'Steve Hackett', magnifique double album qui nous transporte sur un petit nuage bien douillet et, si vous en voulez encore plus, procurez vous le DVD/Blu-Ray pour que le voyage soit encore plus beau car ces sensations de concert sont encore plus saisissantes avec l'image...

Interprêtes

Steve Hackett (Guitare, Chant, Harmonica), Tamás Barabás (Basse, Chant), Attila Égerházi (Guitare, Percussions, Chant), Ábel Márton Nagy (Claviers), Áron Koós-Hutás (Trompette, Bugle), Gábor Oláh (Batterie) + Invités : Csaba András Dr. Dézsi (Guitare), Zoltán Romhányi (Angklung)


Artiste : Piledriver

Album : Live In Europe – The ROCKWALL-Tour

Date de Sortie : 28-04-2023

Ajouté le : 16-05-2023

Ceux qui suivent Myprogmusic doivent le savoir, l'éventail des styles est relativement large et il y de grandes chances que ceux qui ont aimé la chronique d'hier sur le merveilleux concert 'Live In Györ' de 'Djabe' et de 'Steve Hackett', ne soit pas très enclin à écouter ceux des Allemands de 'Piledriver' qui est, au départ, une formation de cover rendant hommage aux Anglais de 'Status Quo' depuis plus de 20 ans déjà et qui depuis quelques années propose ses propres compositions mais, pour ma part, je n'ai jamais considéré qu'il y avait une hiérarchie dans la musique, le principal c'est de prendre du plaisir à l'écouter. En ce qui concerne 'Piledriver', ils sont partis en tournée en 2019 et, à cause de ce que vous savez, ils ont été obligés de la stopper. Du coup, ils ont eu le temps de mettre en boîte non pas un mais trois concerts de cette tournée : à Herne, en Allemagne, le 17 mars 2019, à Minehead au Royaume-Uni le 28 septembre 2019 et à Zwolle aux Pays bas le 25 janvier 2020, ce triple CD étant dédié à leur claviériste 'Rudi Peeters' décédé tragiquement en 2020. Ces sont donc plus de deux heures et demie d'hymnes qu'ils partagent en communion avec le public et il faut dire que leur compositions originales n'ont rien à envier à celles de 'Status Quo' et montrent tout le talent de ce cover band. Certes, la production n'est pas forcément à la hauteur de ce que peuvent faire les Anglais, mais qu'importe, tout est mise en œuvre pour passer un bon moment d'écoute en picorant ici et là ce bon boogie rock du 'Quo' qui a fait le tour du monde avec ces hits dont un des plus connus, 'Rockin' All Over The World' image bien ce groupe un peu moins présent désormais depuis le décès de 'Rick Parfitt' mais qui continue sa route avec un 'Francis Rossi' toujours en pleine forme à 73 ans. Bref, en attendant un nouvel album du 'Quo' qui, selon certaines sources, est en préparation, voici un florilège de compositions calquées sur les Anglais et, pour se mettre dans le bain de ces lives authentiques, je reprendrai les paroles d'un certain 'Jean-Jacques Golgman' dans sa chanson 'The Quo’s in Town Tonite' : " C'est parti, ça l'prend partout de bas en haut, ça l'secoue jusqu'à la folie, la basse au ventre et les grattes dans la peau "...

Interprêtes

Michael Sommerhoff (Guitare, Chant), Peter Wagner (Guitare, Chant), Marc Herrmann (Basse, Chœurs), Tim Demuth (Batterie), Rudi Peeters (Claviers)


Artiste : Lumsk

Album : Fremmede Toner

Date de Sortie : 05-05-2023

Ajouté le : 17-05-2023






Je ne connaissais pas les Norvégiens de 'Lumsk' qui ont eu une première période d'activité dans les années 2000 avec à la clé, trois enregistrements studio : 'Åsmund' en 2003, 'Troll' en 2005 et 'Det Vilde Kor' en 2007. Depuis, plus rien jusqu'à cet album inespéré 'Fremmede Toner' qui est sorti début Mai 2023. Leur étiquette assez large incluent folk, métal, doom et progressif, mais ce n'est pas en premier lieu les qualificatifs qui me sont venus à l'esprit lors d'une première écoute de cet opus, et l'étiquette de progressif mélodique me parait plus adapté, l'ensemble étant saupoudré d'un folk Nordique emprunt de sérénité. Toujours mené par le claviériste 'Espen Warankov Godø' qui a mis en musique des textes d'écrivains Norvégiens, cette fois ce sont, entre autres, des poèmes d'auteurs tels que 'Nietzsche' ou 'Goethe' traduits par le poète Norvégien 'André Bjerke' et donc chanté dans leur langue sauf pour deux titres qui sont en Anglais. Le line up a évolué pendant ces années d'absence et c'est désormais 'Mari Klingen' qui assure le chant principal et 'Roar Grindheim' est le nouveau guitariste, le reste du groupe étant inchangé.

On est accueilli par 'Det Døde Barn' qui a fait l'objet d'un single et qui nous fait découvrir le beau chant de 'Mari Klingen' dans une sorte de ritournelle très attachante, la fin du titre offrant un magnifique crescendo, puis, 'En Harmoni' poursuit dans du progressif avec de remarquables changements de tempo et d'intensité, les guitares électriques se faisant plus présentes tout en gardant une certaine fluidité et les interventions au piano de 'Espen Warankov Godø' amenant une certaine douceur. Avec 'Avskjed', le rythme s'accélère et ce court titre montre une remarquable deuxième partie alternant chant et sections instrumentales très originales avec un violon qui virevolte autour des riffs sacadés de guitare, puis, 'Under Linden' modère les ardeurs avec une première moitié alternant de douces sections acoustiques et des parties plus musclées, l'autre moitié accélérant le tempo et déployant une belle énergie, 'Mari Klingen' amenant toute la puissance dans son chant jusqu'à l'emballement final instrumental. Place à la sérénité de 'Fiolen' qui déroule de belles lignes mélodiques, puis, les 8 minutes de 'Dagen Er Endt' montent le curseur émotionnel de quelques crans dans une lente procession avec quelques changements de tempos dans les sections instrumentales, le chant de 'Mari Klingen' éclairant l'ensemble de ce titre et le passage central tutoyant les étoiles. Nous arrivons à la moitié de ce très beau voyage progressif et la deuxième partie de l'album continue avec 'Das Tode Kind' qui présente de magnifiques contrastes sonores entre sections dynamiques et d'autres empruntes d'une belle sérénité, les claviers d'Espen Warankov Godø' amenant une richesse toute particulière à ce titre, puis 'A Match', partagé entre ballade dans la première partie et crescendo énergique dans la deuxième, met en avant le très beau duo vocal 'Mari Klingen' et 'Espen Warankov Godø'. Suivent les compositions 'Abschied', 'Under den Linden' qui n'ont rien à envier aux précédentes et qui poursuivent dans ce progressif mélodique inventif, puis 'Das Veilchen' a des airs de 'Renaissance' et nous offre un beau solo de guitare 'Floydien' dans la deuxième partie, et l'album se termine en beauté avec 'The Day Is Done' qui cette fois met en avant le chant expressif d'Espen Warankov Godø', 'Mari Klingen' le rejoignant en milieu de titre et la section instrumentale suivante amenant une belle force tranquille avant le final épique grandiose.

En résumé, les Norvégiens de 'Lumsk' nous offre un très bel album qui nous ramène quelques décennies en arrière au meilleur du rock progressif avec des lignes mélodiques accrocheuses que l'on s'approprie dès la première écoute, l'ensemble étant interprêté par des artistes de talent (mention spéciale aux prestations vocale 'Mari Klingen') et si vous aimez un progressif accessible et si vous n'êtes pas allergique à la langue Norvégienne, (ce qui pour moi amène cette réelle authenticité des pays Nordiques), vous devriez sans aucun doute adopter 'Fremmede Toner'...

Interprêtes

Mari Klingen (Chant), Espen Warankov Godø (Claviers, Chant), Siv Lena Laugtug Sæther (Violon), Eystein Garberg (Guitare), Roar Grindheim (Guitare), Espen Hammer (Basse), Vidar Berg (Batterie)


Artiste : Cairo

Album : Nemesis

Date de Sortie : 05-05-2023

Ajouté le : 18-05-2023






J'avais découvert les Britaniques de 'Cairo' avec leur premier album 'Say' en 2016 et ils sortent, après sept longues années d'absence un nouvel album, 'Nemesis', toujours sous la houlette du claviériste et chanteur 'Rob Cottingham'. Entre temps, les chanteuses se sont succédées et c'est désormais 'Sarah Bayley' qui officie à la place de 'Lisa Driscoll' et le reste du line up est inchangé. A noter qu'elle participe à la tournée actuelle de 'Lonely Robot' en tant que choriste et que 'John Mitchell' avait produit le premier album de 'Cairo'. Après une première écoute, l'impression générale est que 'Nemesis' offre une très belle variété d'ambiances et balaie large en allant de belles ballades à des compositions énergiques flirtant avec du hard rock et les longueurs des titres vont de 3 à 8 minutes alternant accessibilité immédiate et progressif plus riche demandant de s'y attarder.

'Asleep at the Wheel' ouvre le bal avec une composition progressive qui alterne des passages musclés avec des guitares saturées et d'autres beaucoup plus calmes, dont ce très beau break central chanté par 'Rob Cottingham', l'ensemble bénéficiant de lignes mélodiques accrocheuses. On notera ce final plus ou moins caché énergique dans du hard rock bien musclé (peut être pour annoncer la suite). Les deux titres suivants sont aux antipodes (je suis très friand de ce type de contraste) : tout d'abord, s'éloignant du progressif, 'Tripwire' offre un titre hard rock plus direct avec une belle prestation vocale de 'Sarah Bayley' montrant tout son talent dans cette ambiance bien trempée, puis, 'Glow' (voir la vidéo ici) est une belle ballade à la 'BJH' qui montre un tout autre registre vocal de la Britanique, très émouvant. Avec 'Rogue', les lignes mélodiques me font penser à la formation 'Karnataka', d'autant plus que ce titre présente deux ambiances bien différentes : une première partie entraînante assez directe et une deuxième partie plus calme et sereine, illustrant parfaitement ce que pouvait faire le groupe à 'Ian Jones' (son dernier projet 'ILLUMINAE' étant tout autant remarquable). Sans transition, l'émotion est au rendez-vous avec 'The Love' qui est une ballade qui file la chair de poule et qui, cette fois, me fait penser au meilleur de 'Mostly Autumn' avec des lignes mélodiques que l'on a l'impression d'avoir déjà entendues mais, tout simplement, tellement belles, puis, 'New Beauty' poursuit dans cette émotion palpable avec une composition progressive contenant de nombreux changements d'ambiances tout au long du titre qui demandent de s'y attarder pour en tirer toute la richesse, notamment avec ce passage atmosphérique Floydien' dans la deuxième partie du titre. On poursuit notre beau voyage avec 'Déjà Vu' dans la sérénité avec une nouvelle ballade mettant en avant un beau duo vocal 'Rob Cottingham'/'Sarah Bayley', puis, après toute cette émotion accumulée, 'Jumping on the Moon' remet un coup de boost pour une composition énergique et entraînante avec de nouveaux changements de tempos amenant une belle diversité. Et ce très bel album se termine par un étonnant 'Save the Earth' qui nous emmène dans un instrumental spatio-atmosphérique de musique électronique à mi chemin entre 'Jean-Michel Jarre' et 'Vangelis', puis, le titre éponyme de l'album vient nous offrir une dernière pièce progressive de toute beauté qui résume très bien l'ensemble et qui fait passer une émotion extraordinaire.

En résumé, comme vous l'aurez compris, ce dernier album des Britaniques de 'Cairo' est une pure merveille et se place au même niveau que la crème des formations de progressif citées plus haut auxquelles je rajouterai d'autres groupe comme 'Mystery, 'RPWL', Cosmograf' ou encore 'Knight Area' et 'Nemesis' sera certainement un candidat sérieux pour le podium des meilleurs albums de rock progressif de 2023...

Interprêtes

Rob Cottingham (Chant, Claviers), Sarah Bayley (Chant), James Hards (Guitare), Paul Stocker (Basse), Graham Brown (Batterie, Percussions)


Artiste : Hearscape

Album : Transient

Date de Sortie : 05-05-2023

Ajouté le : 19-05-2023

'Hearscape' est une jeune formation Française de rock basée à Lyon qui vient de sortir son premier enregistrement studio. Ils ont signé à avec le label 'Epitronik' ce qui leur amène une plus grande visibilité et ils nous proposent 9 compositions dans un format radiophonique entre pop et rock saupoudrées de quelques sonorités électroniques et de quelques pincées de progressif avec des lignes mélodiques accrocheuses qui s'apprivoisent dès la première écoute. On est accueilli par la ballade 'Nothing But You' qui met en avant le chant de 'Léa Berthoux' qui est également la claviériste du groupe et qui débute en ballade piano/voix et qui prend de l'ampleur avec l'arrivée des instruments électriques, puis, 'Timeless' amène des sonorités électro sur un lent tempo et déroule de belles lignes mélodiques sur lesquelles j'aurais bien vu un solo de guitare 'Floydien'. Avec 'Promised Me', on est résolument dans de la pop/rock moderne et entraînante et 'Clone' montre un visage plus orienté vers du blues/rock. Suit 'Proper Eyes' qui est la composition la plus longue de l'album et qui propose une construction plus progressive avec de très belles harmonies vocales sur une mélodie prenante et qui se termine sur un beau solo de guitare qui aurait mérité un plus long développement. Suit 'Run', le single de l'album (voir la vidéo ici) qui offre une rythmique entraînante et une approche plus directe dans de la pop moderne, puis, 'On The Ground' poursuit dans une atmosphère planante autour d'une nouvelle mélodie accrocheuse avec une section rythmique aux sonorités électroniques. Avec l'acoustique 'Hurting Night', on retrouve comme sur le premier titre une très belle introduction piano/voix qui se poursuit par de magnifiques harmonies vocales et montre le talent de ce groupe dans des ambiances épurées, puis, l'album se termine par 'Featuring Soul', mélangeant des paroles en Français et en Anglais, avec de magnifiques alternances entre des sections remplies d'une sensibilité touchante amenée par le chant émouvant de 'Léa Berthoux' et d'autres beaucoup énergiques dans lesquelles la même 'Léa Berthoux' sait très bien adapter sa voix pour amener toute la puissance nécessaire.

En résumé, cette jeune formation Française 'Hearscape', emmenée par une chanteuse de talent, montre déjà une belle maturité pour un premier enregistrement studio et a tous les atouts pour se faire connaitre par un public assez large, car tout est mis en œuvre dans 'Transient' pour proposer des compositions mélodiques qui accrochent dès la première écoute...

Interprêtes

Léa Berthoux (Chant, Claviers), Félix Anton (Guitare, Chœurs), Tristan Velardo (Guitare, Chœurs), Clément Petit-Pierre (Basse), Julien Giet (Batterie)


Artiste : Ana Popovic

Album : Power

Date de Sortie : 05-05-2023

Ajouté le : 20-05-2023

'Ana Popovic' fait partie de ces artistes de blues qui se sont fait connaitre dans les années 2000 comme les 'Joanne Shaw Taylor', 'Beth Hart' ou encore 'Joe Bonamassa'. Je pourrais rajouter 'Walter Trout' qui est passé très prêt de la mort et qui, grâce à une greffe de foie, est revenu sur la scène du blues avec de magnifiques albums, car 'Ana Popovic' a également eu la force de se battre contre un cancer du sein pour également revenir sur le devant de la scène avec sa 'Strat' pour nous offrir un nouvel album 'Power'. Bien aidé par son bassiste et ami 'Buthel Burns' qui est également son directeur musical (magnifique symbole avec les deux bras entrelacés des deux artistes sur la pochette), elle nous offre un mélange de blues, pop, soul, funk et jazz avec 11 compositions joyeuses et festives qui montrent qu'elle a repris du poil de la bête après sa douloureuse épreuve.

Inutile d'une longue chronique pour vous dire que l'on passe un merveilleux moment à l'écoute de 'Power' dans des ambiances certainement plus légères et enjouées que son dernier album 'Like It on Top' : deux exemples avec les deux singles 'Power over Me' et 'Luv’n Touch' qui, pour le premier, nous embarque dans un joyeux mélange de soul et de jazz et qui, pour le deuxième, avec son introduction acoustique à la guitare, nous transporte dans un pays d'Amérique latine au rythme de sonorités proches de celles de 'Carlos Santana'. Les deux singles 'Recipe Is Romance' et 'Turn My Luck' sont disponibles sur youtube ici et ici et si vous voulez des vidéos de live, vous pouvez aller sur la page youtube de 'Metal Addiction' qui présente des extraits de son concert aux 'Nuits du Blues d'Abbeville' il y a un environ deux mois.

Bref, 'Ana Popovic', entouré par des artistes de talent, revient plus forte que jamais avec ce nouvel album 'Power' emprunt d'un bel optimiste et rempli d'une chaleur toute particulière qu'elle nous transmet, et je terminerai pas cette merveilleuse déclaration de la Serbe à la sortie de l'album : "… finalement, la musique et ma Fender Stratocaster de 1964 m'ont sauvé la vie. "...

Interprêtes

Ana Popovic (Chant, Guitare), Buthel Burns (Basse), Michele Papadia (Claviers), Bobby Campo (Trompette), Brad Walker (Saxophone), Chris Coleman (Batterie), Claudio Giovagnoli (Saxophone), Davide Ghidoni (Trompette), Joe Foster (Guitare), Mark Mullins (Trombone)


Artiste : Adrian Benegas

Album : Arcanum

Date de Sortie : 05-05-2023

Ajouté le : 21-05-2023

Je ne connaissais pas le claviériste Paraguayen 'Adrian Benagas' qui a déjà un album et un EP à son actif avec 'The Revenant' de 2019 et l'EP 'Diamonds in the Dark' de 2021. Quelques recherches sur son site pour apprendre qu'il a joué avec des pointures du monde du métal comme 'Herbie Langhans' ('Sonic Haven', 'Firewind'), 'Ralf Scheepers' (' Primal Fear', 'Gamma Ray'), 'Ronnie Romero' ('Sunstorm', 'Rainbow'), 'Sascha Paeth' ('Avantasia') ou encore 'Timo Somers' (ex 'Delain') et j'en passe. Compte tenu de ce carnet d'adresses impressionnant, il s'est entouré d'artistes de talent pour interpréter son dernier album 'Arcanum' qu'il définit comme du power métal théâtral ce qui est une assez bonne définition : on retrouve donc les susmentionnés, 'Sascha Paeth' en tant que producteur, 'Zuberoa Aznárez' ('Diabulus In Musica') et 'Ronnie Romero' au chant et 'Timo Somers' à la guitare, le reste du line up étant constitué de 'Anis Jouini' qui n'est autre que le bassiste de 'Myrath' et de 'Michael Ehré' qui est le batteur de 'Primal Fear'.

11 compositions pour une petite heure d'écoute, on embarque pour une sorte d'opéra métal dense et riche avec des arrangements remarquables et tous les ingrédients que l'on désire y trouver : après un cours prologue instrumental sur lequel une voix inquiétante murmure quelques phrases, 'Sanctum' (voir la vidéo ci-dessus) délivre un premier titre puissant avec un 'Ronnie Romero' qui est comme un poisson dans l'eau et avec une première mélodie super accrocheuse, la section instrumentale dans la deuxième partie étant également un régal et le final faisant retomber toute l'énergie avec quelques nappes de claviers aériennes et de douces vocalises de 'Zuberoa Aznárez'. On poursuit dans cette énergie avec 'The Secret Within' (voir la vidéo ici) dans une ambiance très théâtrale fusionnant du power métal avec du métal néo-classique et avec des chœurs grandioses et de magnifiques changements de tempos et d'intensité tout au long du titre, puis, dans le même style, 'Pain is the Key' lui emboîte le pas avec une nouvelle mélodie accrocheuse et une section rythmique s'adaptant particulièrement bien en fonction de l'intensité du moment et 'Alchemy Of Spirits' qui est chanté en Espagnol et en Anglais, montre un visage tout autant mélodique avec un refrain à reprendre en chœurs. Suit 'Caravan Of Doomed Souls' qui monte d'un cran le côté grandiose et majestueux avec un procession à la rythmique marquée, des chœurs imposants, une orchestration luxuriante et quelques growls disséminés ici et là à bon escient. Après toute cette énergie dépensée, 'At The Mount Of Solitude' distille une ballade émouvante qui vous file la chair de poule, 'Ronnie Romero' ayant également ce don pour faire passer de belles émotions. C'est reparti avec un entraînant 'El milagro de saber esperar', qui comme son nom l'indique est chanté en Espagnol et qui, en plus de la prestation vocale remarquable du Chilien, met en avant 'Zuberoa Aznárez' en choriste de luxe et nous offre un très beau break de guitare acoustique en deuxième partie du titre, puis, 'The Spirit Of Visions' rajoute un nouveau hit mélodique avec une section rythmique menant la danse et une remarquable partie de métal néo-classique avec une section vocale très courte mais tellement savoureuse de 'Zuberoa Aznárez' (d'ailleurs, je me demande bien pourquoi 'Adrian Benegas' ne l'a pas utilisé plus souvent). Et pour terminer en beauté, 'Lux Aeternam', après une introduction avec des sonorités électroniques qui tranchent avec le reste (on dirait de l'Amberian Dawn' !), nous distille un dernier brulot métal et l'épilogue referme ce très bel album comme il avait commencé par un instrumental orchestral épique et grandiose.

En résumé, 'Adrian Benegas', grâce à son talent de compositeur mais également grâce à des artistes de talent, sort un remarquable album de power métal épique et théâtral avec quelques touches de progressif et, même si les moyens ne sont pas les mêmes, 'Arcanum' devrait plaire à toutes et ceux qui aiment les productions de ce style, je pense notamment à 'Avantasia' mais également des projets comme 'Nergard' ou 'The Chronomaster Project' ou 'Heart Healer' ou encore 'Signum Draconis' pour ne citer que des albums sortis dans les deux dernière années...

Interprêtes

Adrian Benegas (Claviers), Ronnie Romero (Chant), Zuberoa Aznárez (Chant), Timo Somers (Guitare), Anis Jouini (Basse), Michael Ehré (Drums)


Artiste : Eilen Jewell

Album : Get Behind the Wheel

Date de Sortie : 05-05-2023

Ajouté le : 22-05-2023

'Eilen Jeweel' est une chanteuse et multi-instrumentaliste Américaine qui n'est pas très connue en France mais qui a déjà une belle carrière derrière elle car 'Get Behind the Wheel' est son 9ème enregistrement studio (vous pouvez retrouver tous ses albums sur spotify ici). Et pourtant, à l'image d''Ana Popovic', les années passées ne l'ont pas épargnées car cet album est une sorte de renaissance et elle l'a écrit pour extérioriser les différents déboires parmi lesquels sa rupture avec le batteur et manageur 'Jason Beek' (qui fait encore partie de sa vie professionnelle). Pendant les années de pandémie, elle s'est réfugiée dans les montagnes de l'Idaho et elle à parcouru les sentiers de randonnées locaux comme pour mieux se ressourcer et retrouver un nouveau départ. Le résultat est donc ce dernier album, certainement un des plus personnels de l'Américaine.

On retrouve donc ce style mélangeant blues et country dans la grande tradition de la chanson Américaine qu'elle sait si bien transmettre : en atteste la magnifique composition 'Crooked River' (voir la vidéo ci-dessus) profondémment ancrée dans la culture Américaine avec sa guitare steel. Dans ce style on retrouve des titres tout autant attachants comme 'Winnemucca' ou la reprise 'Could You Would You' de 'Van Morisson'. On peut également mettre en avant des titres comme 'Alive' avec son ambiance obsédant sur le même ton qui vous touche tout particulièrement ou le léger 'Lethal Love' qui peut faire penser au style du 'Jerk' très répandu en France au début des années 60 ou 'Comme Home Soon' aux intonations soul avec une préstation très sensuel d'Eilen Jewell' ou encore la reprise 'Breakaway' de 'Jackie DeShannon'. Le dernier tiers de l'album est consacré à de magnifiques ballades avec quatre compositions qui se suivent : 'You Were a Friend of Mine', 'Outsiders' et 'Silver Wheels and Wings' nous embarquent dans de lents tempos émouvants dans une atmosphère country et 'The Bitter End' termine 'Get Behind the Wheel' dans la grande tradition Américaine par une chanson assez simple basée sur deux accords amenant un certain côté lancinant pouvant faire penser à certains titres de 'Bob Dylan'.

En résumé, ce neuvième album d'Eilen Jewell' rassemble différentes émotions qu'elle sait admirablement nous transmettre, globalement mélancoliques et nostalgiques mais qui sont porteuses d'espoir à l'image du phénix, cet oiseau mythique qui renait toujours de ses cendres et 'Get Behind the Wheel' devrait plaire à une large public aimant ce qu'on appelle la musique roots, mélange entre flok, blues et country, car toutes les compositions sont très accessibles...

Interprêtes

Eilen Jewell (Chant, Harmonica, Guitare, Claviers), Will Kimbrough (Guitare, Mandoline, Claviers, Percussions, Chœurs), Jason Beek (Batterie, Chœurs , Percussions), Steve Fulton (Wurlitzer, Claviers, Claviers), Fats Kaplin (Guitare), Jerry Miller (Guitare), Matt Murphy (Contrebasse)


Artiste : CEN-ProjekT

Album : Pride

Date de Sortie : 12-05-2023

Ajouté le : 25-05-2023






'Tales From Avalon' date de mars 2023 et 'Chris Engels' continue de nous offrir des albums très rapprochés puisque que 'Pride' suit son prédécesseur de seulement deux petits mois. Cette fois, il n'a pas mis en musique des poèmes de différents auteurs mais traite de thèmes universels tels que la lutte de la vie, la passion et l'espoir. On retrouve ces ambiances paisibles et atmosphériques sur lesquelles on est bercé par la douce voix de l'Allemand et les différentes chroniques précédentes de myprogmusic relatives à 'CEN-ProjekT' peuvent s'appliquer à ce dernier opus qui nous embarque dans un nouveau voyage progressif rempli de sérénité.

Nous sommes accueillis par 'Black or White' dont le thème est l'importance de rester fidèle à soi-même et le ton de l'album est donné avec un premier titre qui déroule un mélodie raffinée, puis 'Do I want to live forever?' qui est un plaidoyer pour vivre sa vie pleinement en essayant de réaliser tous ses rêves, poursuit dans le mêmes style et 'Heart and soul' me fait penser à certains titres des Allemands de 'RPWL'. Si vous accrochez à ces trois premiers titres, il y a de grande chances que vous soyez séduits par la suite : 'Illusions' montre une rythmique plus marquée en nous ramenant quelques décennies en arrière avec des influences de 'Genesis', puis défilent 'Passion's Fire' qui évoque une passion ardente, 'Peter' qui est un appel à bâtir un monde sans guerre et violence, 'Poe' qui est un hommage au poète 'Edgar Poe' dans une atmosphère un peu plus enlevée et 'Pride' qui nous montre le chemin pour être plus juste et humbles en rejetant toute fierté mal placée, ce dernier bénéficiant de belles lignes mélodiques sur un lent tempo avec des sonorités de claviers imitant une flûte qui ajoutent un peu plus de sérénité. Les deux dernières compositions 'Our Fight' et 'The Beauty of Solitude' achèvent ce beau voyage progressif avec de nouvelles mélodies touchantes et reposantes, le crescendo final du dernier titre nous faisant revenir à la réalité après toutes ces ambiances propices à l'évasion.

En résumé, certainement encore plus atmosphérique que les précédents albums, 'Pride' poursuit l'aventure progressive de 'Chris Engels' et rajoute un nouvel enregistrement studio qui porte désormais la discographie de son projet 'CEN-ProjekT' à déjà sept albums en l'espace de quatre ans (il a sorti les quatre derniers en moins d'un an), ce qui montre la créativité considérable du compositeur Allemand...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Tygers Of Pan Tang

Album : Bloodlines

Date de Sortie : 05-05-2023

Ajouté le : 23-05-2023

Les Anglais de 'Tygers Of Pan Tang' faisaient partie de ma playlist des albums de rock et de hard-rock mélodique du deuxième semestre 2020 avec 'Ambush' qui était la version remasterisé de l'enregistrement studio de 2012 et ils ont ressorti une compilation en 2021 de la période 2000 jusqu'à 2016 ('Majors & Minors'). 2023 voit la sortie de 'Bloodlines'. Avec un nouveau bassiste, 'Huw Holding' remplaçant 'Gav Gray' et un nouveau guitariste 'Francesco Marras' remplaçant 'Micky Crystal', ils continuent de nous proposer une fusion entre hard rock et métal et ceci en nous faisant revenir au meilleur des années 80 et en y intégrant un zeste de modernité.

D'entrée, avec 'Edge of the World' (voir la vidéo ci-dessus), tout est réuni pour nous offrir un titre bien pêchu avec un refrain à reprendre en chœurs lors de concerts, la section instrumentale en deuxième partie de titre avec un beau solo de guitare étant tout à fait remarquable, puis, 'In My Blood' poursuit avec une section rythmique bien marquée et des riffs de guitares incisifs propices au headbang et avec le court 'Fire On The Horizon', nous montons dans train à grande vitesse qui délivre une puissance de feu impressionante. Suit 'Light of Hope' qui montre un visage mélodique et je n'ai pas encore parlé de 'Jacopo Meille' qui offre comme sur les autres titres une belle prestation vocale, puis, 'Back for Good', avec sa ligne de basse nous fait remonter au meilleur du hard rock des années 70/80 et les lignes mélodiques me font penser au 'All Night Long' de 'Rainbow' avec un son moderne. Dans un registre plus calme, entre ballade et mid-tempo, 'Taste Of Love' montre le côté soft des Anglais et distille de belles lignes mélodiques, puis, c'est reparti avec l'énergique 'Kiss The Sky', très rythmé et qui propose un très beau solo de guitare, puis 'Believe', plus tagué années 70, délivre de belles variations d'intensités tout au long du titre et 'A New Heartbeat' rajoute une composition entraînante avec un refrain accrocheur. Enfin, 'Making All The Rules' termine ce bel album en amenant une touche progressive grâce à des alternances entre parties calmes et d'autres plus puissantes, 'Jacopo Meille' modulant de belle façon sa voix en fonction d’lintensité du moment.

En résumé, les Anglais de 'Tygers Of Pan Tang' poursuivent leur route avec leur influences des années 70/80 auxquels ils rajoutent une touche de modernité (belle production bien dynamique) et 'Bloodlines' devrait plaire à un public adepte d'un heavy métal qui puise ses influences dans ce qu'on appelle la NWOBHM (new wave of British heavy metal)...

Interprêtes

Jacopo Meille (Chant), Francesco Marras (Guitare), Robb Weir (Guitare), Huw Holding (Basse), Craig Ellis (Batterie)


Artiste : Howlin' Sun

Album : Maxime

Date de Sortie : 05-05-2023

Ajouté le : 24-05-2023

Vous recherchez du bon hard rock qui fait remonter aux meilleures formations de ce style de la fin des années 60 et des années 70 ? J'ai ce qu'il vous faut avec les Norvégiens de 'Howlin' Sun' qui viennent de sortir leur deuxième enregistrement studio, 'Maxime', après l'album éponyme datant de 2018. Après une première écoute, je me suis retrouvé avec des sonorités, des rythmiques, et des distorsions de guitares de groupes phares qui ont écrit l'histoire du rock et du hard rock comme 'Led Zeppelin', 'Black Sabbath' ou les 'Stones'. En ce qui concerne 'Led Zeppelin', on retrouve les rythmiques chaloupées des Britaniques dans des compositions comme le titre éponyme qui débute l'album ou 'Let's Go Steady' qui a un air de 'Good Times Bad Times' avec ses sonorités de batterie caractéristiques. On retrouve ds rssemblanes avec les 'Stones' dans les titres 'All Night Long' et 'Be Mine' et la ballade 'Jayne' est également très tagué 'Stones', 'Tor-Erik Bjelde' se rapprochant de la diction de 'Mick Jagger'. En ce qui concerne 'Black Sabbath', on retrouve une lourdeur dans les riffs de guitares typique des Britaniques dans les trois titres qui se suivent, 'Last Time', 'Main Pretender' et 'Lost'. Et avec 'Bittersweet Morning Sun', l'album se termine en beauté avec du bon blues dans la grande tradition des Etats-Unis, les harmonies vocales rajoutant à ce sentiment d'authenticité.

Bref si vous êtes fan des trois formations mythiques citées dans cette chronique, il y a de grande chances pour vous adoptiez cet album des Norvégiens de 'Howlin' Sun' qui rendent hommage de très belle manière à ces précurseurs qui ont su ouvrir des voies musicales dans les années 60...

Interprêtes

Tor-Erik Bjelde (Chant, Guitare), Magnus Gullachsen (Guitare), Pieter Ten Napel (Basse), Torgrim Nåmdal (Batterie), Julia Flo Galaasen (Chant), Sandro Stanojevic (Claviers), Kristoffer Støylen Refvik (Basse, Chœurs), Jonas Særsten (Orgue), Jonas F. Hamre (Saxophone)


Artiste : The Dark Side Of The Moon

Album : Metamorphosis

Date de Sortie : 12-05-2023

Ajouté le : 26-05-2023

Non, 'The Dark Side Of The Moon' n'est pas un énième cover de 'Pink Floyd' mais est né de la rencontre de trois artistes de la scène métal : la chanteuse Suisse 'Mélissa Bonny' ('Ad Infinitum'), le guitariste Allemand 'Hans Platz' ('Feuerschwanz') et le batteur Suédois 'Morten Løwe Sørensen' ('Amaranthe') auxquels ont peut rajouter la harpiste 'Jenny Diehl'. C'est parti d'un pari entre 'Melissa Bonnie' et 'Hans Platz' que la Suissesse a perdu et l'Allemand l'a défié de reprendre en version métal 'Jenny of Oldstones' apparaissant dans la saison 8 de 'Game Of Thrones' et interprété par le groupe 'Florence + the Machine'. Le single est sorti en août 2021 (voir la vidéo ci-dessus) et on peut dire que le pari était gagné avec cette version métalisé à la 'Nighwish', le côté mélodique des influences Celtiques étant très accrocheur.

Fort de ce premier single, le quatuor a poursuivi dans cette voie de l'heroic fantasy, cette fois, avec une invitée de marque, 'Charlotte Wessels', pour le single 'May It Be' (voir la vidéo ici) qui est une reprise de la chanteuse Irlandaise 'Enya' et qui est le générique du film 'Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'anneau', toujours repris en légèrement plus musclé. L'aventure à continué avec de nouveaux singles fin 2022 et ont suivi, 'Double Trouble / Lumos!' (voir la vidéo ici) qui est le thème principal des films d'Harry Potter' et qui met en avant la violoniste 'Rusanda Panfili', puis, il y a deux mois, c'était au tour de 'Gates Of Time' de voir le jour, faisant référence à la légende de 'Zelda' (voir la vidéo ici), premier titre original de l'album qui s'intégrait très bien dans cette suite de reprises et qui est un vrai bijou mélodique de métal et, enfin, Il y a juste un mois sortait 'Legends Never Die' (voir la vidéo ici), repris de la formation 'Against The Current', support sonore du jeu virtuel 'League Of Legends'.

Nous avons désormais un EP avec 11 compositions et les 6 nouveaux titres n'ont rien à envier aux singles déjà connus : tout d'abord, 'Misty Mountains', en collaboration avec 'Tom S. Englund' ('Redemption', 'Evergrey') nous emmène dans la trilogie cinématographique de fantasy 'The Hobbit' et nous déverse un mid-tempo puissant et mélodique aux intonations Celtiques, puis, 'First Light' poursuit dans ce métal épique avec de nouveau l'apparition de la violoniste 'Rusanda Panfili'. Place à l'instant de tranquilité avec le titre 'New Horizons' (voir la vidéo ici) sur lequel a été invité la chanteuse 'Fabienne Erni' ('Eluveitie', 'ILLUMISHADE') et qui est à rajouter aux meilleures ballades de métal. On poursuit avec 'If I Had A Heart' qui est le thème musical pour la série 'Les Vikings' de la chaîne 'History', et qui a été mis en musique par la Suédoise 'Karin Dreijer', de son nom de scène 'Fever Ray' (voir la vidéo ici). Avec 'The Wolven Storm (Priscilla's Song)', tiré du thème du jeu vidéo 'The Witcher 3 – Wild Hunt', qui a été composé par les Polonais 'Marcin Przybyłowicz' et 'Mikołaj Stroiński' et qui est chanté par 'Monika Kuczera', la version originale très épurée a été complètement transformée pour en faire un titre de métal énergique, tout comme le dernier titre 'The Hanging Tree' qui est une composition entraînante tirée du film de science-fiction 'The Hunger Games : Mockingjay (La Révolte)' réalisé par 'Francis Lawrence' et dont la chanson originale a été composée par 'James Newton Howard' et interprétée par 'Jennifer Lawrence'.

En résumé, ce nouveau projet 'The Dark Side Of The Moon' nous propose un joyeux fourre-tout de compositions de films ou de jeux faisant référence à des univers fantastiques, l'ensemble étant métalisé par des artistes de talent qui ont choisi des mélodies accrocheuses ce qui fait que 'Metamorphosis' pourrait très bien prétendre à devenir un album vulgarisateur du style métal pour le grand public...

Interprêtes

Mélissa Bonny (Chant), Hans Platz (Guitare), Morten Løwe Sørensen (Batterie), Jenny Diehl (Hharpe) + Invités : Tom S. Englund, Rusanda Panfili (Violon), Fabienne Erni, Charlotte Wessels (Chant)


Artiste : Michael Thompson Band

Album : The Love Goes On

Date de Sortie : 12-05-2023

Ajouté le : 27-05-2023

Après le très bon album 'Love & Beyond' datant de 2019 qui a été suivi du concert 'High Times – Live In Italy' en 2020, le guitariste 'Michael Thompson' qui a collaboré avec des artistes de renommée internationale, revient avec un nouvel opus 'The Love Goes On'. C'est toujours un très grand plaisir de se mettre entre les oreilles cet AOR raffiné nous faisant remonter au meilleur des années 80. Le chanteur historique 'Moon Calhoun' qui était aux côtés de 'Michael Thompson' pour le premier album 'How Long' de 1989 est de retour au bercail, le reste du line up se composant de 'Tom Croucier' à la basse et de 'Annas Allaf' à la batterie. Pas de surprise avec ce nouvel album des Américains, on embarque pour un très beau voyage avec 12 compositions taillées sur mesure pour nous faire revenir à l'époque des 'Toto', 'Foreigner', 'Journey', 'Asia' ou 'Survivor' et ceci dès le premier titre éponyme de l'album avec ses délicieuses lignes mélodiques qui viennent nous bercer sur un mid-tempo accrocheur. La suite ne faiblit à aucun moment et les bijoux mélodiques se succèdent les uns derrière les autres avec ce chant si touchant de 'Moon Calhoun'. Pour ne pas faire du titre à titre, je citerai 'War of the Hearts' qui me rappelle tellement la période des eigties avec les douces mélodies des 'Bee Gees', 'All of It' avec son refrain addictif qui me donne une envie irrésistible de represser sur la touche play à chaque écoute, 'Just What It Takes', simple mais très efficace, avec ses chœurs venant d'une autre époque ou encore la magnifique ballade 'My Forever June' avec ce merveilleux solo de guitare qui me fait remonter à ce concert fabuleux de 'Santana' dans les arènes de Fréjus en 1981.

Bref, pas la peine d'en rajouter, si vous aimez un AOR mélodieux et raffiné, il y a de forte chances que ce nouvel opus du 'Michael Thompson Band' rentre assez rapidement dans les albums faisant partie de votre discothèque idéale de ce style au même titre que les meilleurs albums des groupes des années 70/80 cités plus haut dans cette chronique...

Interprêtes

Michael Thompson (Guitare), Moon Calhoun (Chant), Tom Croucier (Basse), Annas Allaf (Batterie)


Artiste : Franck Carducci

Album : The Answer (Live)

Date de Sortie : 12-05-2023

Ajouté le : 28-05-2023






Je l'avoue, je n'ai jamais trop suivi le chanteur et multi-instrumentaliste 'Franck Carducci' (nul n'est parfait !) et c'est souvent dans le cas d'une sortie de live que je découvre des artistes qui rentrent dans ma liste (déjà très longue) des incontournables de rock progressif. Je peux donc y rajouter désormais ce Français qui, en peu plus d'une dizaine d'années, a sorti quatre albums dont le dernier 'Naked' date de mars 2023 et qui est un enregistrement acoustique en collaboration avec la chanteuse 'Mary Raynaud' et dans lequel 'Laura Cox' avait été invitée. Côté électrique, les trois enregistrements studio sont, 'Oddity' de 2011, 'Torn Apart' de 2015 et 'The Answer' de 2019.

On retrouve dans ce live, enregistré en septembre 2022 au 'Poppodium Boerderij' à Zoetermeer au Pays-Bas, une sorte de best of du Français comprenant un savant mélange de progressif avec de longs développements et quelques compositions plus directes. Au niveau des influences, c'est une multitude de noms qui me sont venus à l'esprit à l'écoute de ce live : je citerai pêle-mêle, 'Genesis', 'Pink-Floyd', 'Renaissance', 'David Bowie', 'Yes' ou encore 'Deep Purple', c’est-à-dire que du beau monde et j'en passe certainement. Côté compositions directes, on peut évoquer la version courte de 'A Brief Tale Of Time' (dont la version origine dépasse les 12 minutes), la magnifique ballade 'Beautiful Night' et les rocks bien énergiques que sont 'Torn Apart', 'Slave to Rock 'n' Roll' et 'Mr Hyde & Dr. Jekyll'.

Mais la majorité des autres titres nous embarquent dans des compositions progressives dans lesquelles l'on retrouve tous les ingrédients que toute amatrice et tout amateur de ce style recherche : d'entrée, '(Love Is) The Answer' nous emmène dans une belle introduction acoustique avec des harmonies vocales faisant penser à 'Renaissance' et la suite module différentes intensités dont ce merveilleux passage très doux avec des nappes de claviers aériennes, puis 'Closer to Irreversible' nous offre un merveilleux blues/rock sensuel (le chant de 'Mary Raynaud' dans l'introduction épurée étant tout simplement sublime et le solo de guitare de 'Barth Sky' n'ayant rien à envier à celui de 'Steve Hackett' de la version originale) et 'The Betrayal Of Blue' est un pur moment de bonheur progressif qui nous fait cheminer dans un labyrinthe sonore rock fantastique avec cette introduction rappelant 'David Bowie' et cette merveilleuse section 'Floydienne' en deuxième partie de titre mettant en avant un magnifique solo de thérémine exécuté par 'Mary Raynaud'. Je suis également aux anges avec 'The Angel' qui est une ballade dans laquelle le chant 'Mary Reynaud' fait monter le curseur émotionnel de quelques crans, d'autant plus que le solo de guitare 'Floydien' final nous berce délicatement. Au rayon des longs développements, les deux dernières compositions 'Alice's Eerie Dream' et 'Asylum' rajoutent deux bijoux progressifs, le premier nous faisant remonter tout droit à un subtil mélange de blues/rock direct mélangé avec un certain album 'Animals' des 'Floyds' datant de 1977 dans les parties instrumentales et le deuxième faisant plutôt penser par son introduction au meilleur de Mister 'Christian Décamps' et qui poursuit dans un patchwork d'ambiances différentes alternant du blues/rock énergique avec des sections beaucoup plus tranquilles de toute beauté. Il faut dire également que 'Franck Carducci' est bien entouré car chaque artiste amène sa pierre à l'édifice : les arrangements vocaux sont magnifiques avec bien entendu cette richesse de registre entre Franck et Mary, les solos de guitare de 'Barth Sky' sont phénoménaux (écoutez celui de 'The Betrayal Blue à 5.12), les sonorités d'Hammond du claviériste 'Cedric Selze' nous font remonter au meilleur des années 70 et 'Léa Fernandez' accompagne tout ce petit monde de mains de maitre(sse) ! On est forcément aux anges et il faut rajouter que cet album bénéficie d'une production irréprochable !

En résumé, ce live de 'Franck Carducci' avec sa 'Fantastic Squad' est un pur régal fait d'un mélange parfait entre du bon rock direct et du progressif nous faisant remonter au meilleur de ce style et il y aurait en préparation un DVD/Blu-Ray que j'attends avec impatience pour pouvoir bénéficier de cette ambiance live encore plus intensément, d'autant plus que les quelques extraits que l'on peut avoir sur internet montre que ce n'est pas seulement un concert de musique mais un show complet...

Interprêtes

Franck Carducci (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Mary Reynaud (Chant, Chœurs, Guitare), Barth Sky (Guitare), Léa Fernandez (Batterie), Cedric Selze (Claviers)


Artiste : Kerry Ellis

Album : Kings & Queens

Date de Sortie : 12-05-2023

Ajouté le : 29-05-2023

J'avais chroniqué son album 'Golden Days' avec 'Brian May' et qui montrait tout le talent de cette Américaine qui vient de sortir un nouvel enregistrement studio 'Kings & Queens'. Au menu de cet opus, douzes compositions dont dix originales et deux belles reprises avec 'Be Tender with Me Baby' de la reine du rock, 'Tina Turner', qui vient de nous quitter il y a quelques jours et 'Fire & Rain' de 'James Taylor'. Les titres originaux sont tous très accrocheurs et se partagent entre des compositions entraînantes et d'autres beaucoup plus calmes. Dans le registre énergique, on peut citer le titre éponyme de l'album (voir la vidéo ci-dessus), 'I Will Find You', 'Big Wide World', 'Lemonade' ou encore 'Love Wins' qui déroulent toutes des mélodies que l'on s'approprie dès la première écoute. Et quand les lumières se tamisent, c'est dans ce style qu'elle sait faire passer le plus d'émotion : en attestent les belles ballades que sont 'Battlefield' composé par 'Charlie Turner' et accompagné à la guitare par 'Brian May', le duo vocal magnifique 'Mean The World To Me' avec 'Newton Faulker' ou encore les deux compositions, 'My All' et 'Home Again' qui sont deux bijoux mélodiques, la première avec un merveilleux duo piano/voix épuré et la deuxième qui referme l'album de très belle manière en nous faisant bercer une dernière fois par le chant émouvant de 'Kerry Ellis'. Bref, pas la peine d'une longue chronique pour vous dire que 'Kerry Ellis' sort un album rempli de belles compositions dans un registre entre pop et variété internationale qui devraient plaire à un large public aimant les belles voix...

Interprêtes

Kerry Ellis (Chant), Brian May (Guitare), Newton Faulkner (Chant)


Artiste : Mystery

Album : Redemption

Date de Sortie : 15-05-2023

Ajouté le : 31-05-2023






Pour ceux qui suivent myprogmusic, vous devez savoir que je suis un fan inconditionnel des Québecquois de 'Mystery' (voir les diffrentes chroniques écrites à leur sujet ici) et que, par conséquent, toute sortie de cette formation fera l'objet d'une nouvelle chronique. Et là, je dois dire qu'ils ont mis la barre encore plus haut avec 'Redemption' qui est sorti mi Mai 2023. L'apéritif qu'ils nous avaient proposé en Octobre 2022 avec 'Behind the Mirror' et sa magnifique vidéo que vous pouvez voir sur youtube ici en disait long sur ce qu'ils nous préparaient et, à l'époque, je m'étais dit : " ce titre vaut déjà à lui tout seul l'achat de cet album ". Il y environ un mois, 'Mystery' nous dévoilait via le label 'unicorndigital' la composition éponyme de l'album qui ne faisait que confirmer ce sentiment (voir la vidéo ici), car, dès la première écoute, ce titre m'a ému aux larmes : il faut dire que 'Jan Pageau' y est pour beaucoup, son interprétation déchirante sur une mélodie prenante venant nous pénétrer au plus profond de notre âme et la section rythmique avec une basse profonde amenant une puissance impressionante sans aucune agressivité que l'on pourrait qualifier de "force tranquille".

Et après ces compositions de cette force émotionnelle (qui sont les deux premières de l'album), on pouvait se demander si la suite allait être à la hauteur de ce que 'Mystery' nous avait déjà offert. La réponse est définitivement OUI !! Suit 'The Beauty and the Least' qui nous offre encore le meilleur avec une ballade épique et avec une nouvelle mélodie prenante et je n'ai pas encore parlé de 'Michel St-Père' qui vient nous bercer délicatement l'âme, comme à son habitude, en faisant passer une émotion toute particulière dans ses solos de guitare, à la manière d'un 'Steve Hackett' qui avec quelques notes sait nous faire tutoyer les étoiles : par exemple il transforme le passage instrumental assez simple à quatre minutes basé sur deux accords en un moment magique. Avec 'Every Note', l'introduction épurée montre un côté très attachant et 'Jean Pageau' adapte particulièrement bien son chant à cette ambiance, puis, le titre prend petit à petit de l'ampleur et alterne des sections qui nous ramènent à cette force tranquille que j'évoquais au début et d'autres beaucoup plus calmes avec ces interventions divines de 'Jean Pageau' avec sa flute accompagnée par une guitare acoustique. Dépassant les 12 minutes, je suis encore aux anges avec 'Pearls and Fire' qui nous embarque dans un long développement de progressif et dont le thème est relatif à l'histoire d'un garçon rejoignant l'armée pour prouver à ses parents qu'il est un homme et qui sera finalement tué en combattant : la construction musicale colle parfaitement à ce récit tragique et nous suivons l'histoire avec ces émotions palpables que 'Jean Pageau' fait passer dans la partie centrale suivi d'un solo de guitare déchirant de 'Michel Saint-Père'. On continue notre merveilleux voyage avec une nouvelle perle musicale qu'est 'My Inspiration' et qui, cette fois, nous ramène au meilleur des mélodies de 'Barclay James Harvest' qui sont gravées pour toujours dans ma mémoire : tout simplement merveilleux d'autant plus que l'émotion qui est véhiculée est encore là à chaque instant ! Suit 'Homecoming' qui me parait un peu en retrait par rapport à l'émotion dégagée compte tenu de ce qui a précédé mais qui possède de très belles lignes mélodiques et qui offre une très belle partie instrumentale centrale. Nous arrivons déjà à la fin de notre périple et se profile un monument de progressif avec les 19 minutes de 'Is This How the Story Ends?' qui est une vraie épopée avec tous les ingrédients que tout fan de prog recherche. Nous pénétrons dans un labyrinthe sonore dans lequel il fait bon se laisser aller au gré des différentes atmosphères dégagées et dans lequel nous retrouvons toutes ses influences des formations de ce style des années 70 jusqu'à nos jours mais qui demande forcément que l'on s'y attarde pour en tirer toute la richesse. Après ce magnifique final, je ressors de cette heure et quart d'écoute (qui est passée tellement rapidement !) avec une envie irrésistible de represser sur la touche play et de me replonger dans toutes ces compositions merveilleuses.

En résumé, pour toute amatrice et tout amateur de progressif, il y a forcément des albums qui marquent à vie et qui deviennent, au-delà de la musique véhiculée, une œuvre d'art à la manière d'une peinture, photo ou sculture qui vous touche au plus profond de votre âme : pour ma part, 'Redemption' en fait déjà partie et sera sans aucun doute un des albums phares de l'année 2023 en rock progressif et qui deviendra peut-être au fil du temps un incontournable au même titre que les albums mythiques des grands noms qui sont à l'origine de ce style comme 'Genesis', 'Yes' ou encore 'Pink-Floyd'...

Interprêtes

Jean Pageau (Chant, Claviers, Flûte), Michel St-Père (Guitare, Claviers), Sylvain Moineau (Guitare), Antoine Michaud (Claviers), François Fournier (Basse, Claviers), Jean-Sébastien Goyette (Batterie)


Artiste : Yes

Album : Mirror To The Sky

Date de Sortie : 19-05-2023

Ajouté le : 02-06-2023






Après le magnifique album 'Redemption' des Québécquois de 'Mystery', voici un des pionniers du rock progressif qui ressort un nouvel album, 'Mirror To The Sky', qui est le vingt-troisième enregistrement des Britaniques de 'Yes' en maintenant cinquante-cinq ans de carrière. Certes, après tout ce temps, il ne reste plus que 'Steve Howe' car le batteur 'Alan White', qui avait connue également la période faste des années 70 est malheureusement décédé en mai 2022, mais l'esprit 'Yes' est peut-être encore plus présent sur cet opus qui voit revenir de longs développements comme les Britaniques nous avaient historiquement habitués. En effet, le dernier enregistrement studio 'The Quest' montrait un léger infléchissement vers des titres plus directes mais qui continuaient de perpétuer la légende des Britaniques. Annoncé comme étant des chutes de l'album 'Heaven & Earth' qui était également un album moins progressif, je pense que pas mal de formations seraient contentes d'avoir dans leurs cartons ce genre de compositions.

Et pour commencer, c'est encore l'indéboulonnable 'Roger Dean' qui a réalisé la pochette du nouvel opus, car celà fait partie intégralement de la marque de fabrique 'Yes' depuis l'album 'Fragile' de 1971. D'entrée, avec 'Cut from the Stars', la patte des Britaniques est bien là sur des lignes mélodiques caractéristiques dans une ambiance rafraichissante, les arrangements vocaux étant remarquables. Plus progressif dans la construction, 'All Connected' est le premier long développement de l'album qui nous emmène dans un joyeux mélange d'atmosphères et qui demande plusieurs écoutes pour bien l'apprivoiser, puis, 'Luminosity' est une ballade avec des arrangements vocaux aériens 'Yessiens' et avec des passages instrumentaux à la 'ELO'. Plus entraînant et s'éloignant du progressif, 'Living Out The Dream' nous ramène quelques décennies en arrière dans une chanson directe et assez efficace, puis, on attaque la pièce maitresse de l'album, 'Mirror To The Sky', qui nous fait revenir aux début de 'Yes' et qui demande de s'y attarder pour bien parcourir tous les coins et recoins qui nous offrent du progressif imaginatif avec de multiples changements d'ambiances et qui se termine par une magnifique section symphonique. Clôturant le premier CD, 'Circles of Time' est un très beau titre acoustique avec un accompagnement très doux de guitare, 'Jon Davison' y rajoutant une délicatesse touchante dans son chant. Le CD bonus, ne contient que trois titres avec 'Unknown Place' qui est joyeux melting-pot de styles différents fusionnant à ce progressif inventif des intonations jazzy et des rythmiques funky sur lequel l'orgue Hammond vient nous rappeler ces sonorités historiques si caractéristiques et qui après 5 minutes revient à du progressif symphonique plus classique. Les deux dernières compositions 'One Second Is Enough' et 'Magic Potion' nous embarquent dans des atmosphères légères et enjouée avec toujours cette patte 'Yessienne' dans laquelle chaque artiste amène sa pierre à l'édifice que ce soit dans les vocaux et dans les sections instrumentales.

En résumé, certains diront que 'Yes' n'est plus ce qu'il a été mais on peut reconnaitre que l'esprit du début est toujours là avec ces harmonies vocales caractéristiques et le chant de 'Jon Davison' qui se rapproche tellement de 'Ian Andreson' ce qui fait que 'Mirror To The Sky' est encore un album très attachant des Britaniques qui continuent de belle manière à perpétuer la légende de 'Yes', et ceci, depuis maintenant plus de cinquante ans...

Interprêtes

Steve Howe (Chant, Guitare), Jon Davison (Guitare, Chant), Geoff Downes (Claviers), Billy Sherwood (Basse, Chant), Alan White (Batterie)


Artiste : Def Leppard

Album : Drastic Symphonies

Date de Sortie : 19-05-2023

Ajouté le : 03-06-2023






Pour tous les amoureux de hard rock mélodique des années 80, 'Def Leppard' est représente certainement le groupe phare de cette époque avec les quatre premiers albums 'On Through The Night', 'Hign 'N' Dry', 'Pyromania' et 'Hysteria' qui sont devenus mythiques. Quatre décennies plus tard, les Britanniques sont toujours en activité (voir la chronique myprogmusic sur leur dernier album ici) et ils viennent de sortir un nouvel album assez particulier puisqu'il s'agit de revisiter certains titres avec un orchestre symphonique. Alors, c'est certain, cet approche risque de ne pas plaire à certains fans mais, pour ma part, l'exercice comporte un certain charme et certaines compositions offrent un tout autre visage, même au niveau mélodique : je citerai 'Poor Some Sugar On Me' qui est presque méconnaissable dans cette réécriture symphonique. Mais dans l'ensemble, on retrouve, non sans nostalgie, les hymnes qui sont à jamais gravés dans notre mémoire et les belles ballades et mid-tempos des Anglais bénéficient d'un traitement qui amène une ambiance très chaleureuse : on ne passera pas à côté d'Hysteria', 'Love Bites', 'Goodbye For Good This Time', 'Angels (Can't Help You Now)', 'Bringin' On The Heartbreak', 'When Love & Hate Collide' ou encore de 'Kings Of The World'. Bref, les Britanniques nous offrent un très bel album avec un remarquable travail de réécriture et, si vous n'êtes pas allergiques aux violons, 'Drastic Symphonies' nous replonge dans cette période faste du hard rock mélodique en nous remémorant toutes ces mélodies qui nous ont bercées avec bonheur quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Joe Elliott (Chant), Phil Collen (Guitare), Vivian Campbell (Guitare), Rick Savage (Basse), Rick Allen (Batterie), London Royal Philharmonic Orchestra


Artiste : Premiata Forneria Marconi

Album : The Event – Live in Lugano

Date de Sortie : 19-05-2023

Ajouté le : 05-06-2023

Après leur dernier enregistrement studio 'I Dreamed of Electric Sheep' datant de 2021 qui confirmait que 'Premiata Forneria Marconi' était encore une formation phare de rock progressif en Italie, ils nous offrent un magnifique live ' The Event - Live in Lugano' qui, comme son nom l'indique, a été enregistré à Lugano lors du festival estival de jazz, les Suisses ayant de beaux festivals d'été, un des plus connus étant certainement celui de Montreux. Deux invités de marque étaient présents : le guitariste 'Matteo Mancuso' qui remplaçait 'Marco Sfogli' et le claviériste 'Luca Zabbin', leader de la formation 'Barock Project'. Le groupe présente ce live comme " ayant été conçu et créé pour donner un aperçu de tout ce que PFM est et a été. ". On embarque donc pour un voyage progressif varié au fil du temps et le dernier album est bien représenté avec les trois premiers titres mais ils nous offrent également des compositions beaucoup plus anciennes avec par exemple les trois titres suivants, tout d'abord la très belle ballade 'Impressioni di settembre' tirée de l'album 'Storia di un minuto' de 1972 montrant le côté tranquille des Italiens, puis le titre 'Il banchetto' de l'album 'Per Un Amico' datant également de 1972 et enfin 'La carrozza di Hans' également de l'album 'Storia di un minuto'. On poursuit dans la production abondante des Italiens qui n'ont jamais voulu intégrer d'ordinateurs dans leurs concerts ce qui fait que, grâce au talent d'improvision de chaque artiste amené par cette absence de contrainte technique, chaque représentation est un moment unique de communion avec le public. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce magnifique live nous transporte dans un beau voyage progressif fusionnant des styles allant de la pop au classique en passant par du rock et du jazz, l'ensemble étant interprété de mains de maitres par des artistes qui offrent le meilleur de chacun et on peut rajouter que la production est irréprochable : si vous êtes fan de progressif à travers les âges, il y a de grandes chances que vous adoptiez très rapidement 'The Event – Live in Lugano' qui devrait être suivi de plusieurs autres car les Italiens projettent de capter d'autres concerts de ce type dans un futur proche...

Interprêtes

Franz Di Cioccio (Chant, Batterie), Patrick Djivas (Basse, Claviers), Marco Sfogli (Guitare, Chœurs), Lucio Fabbri (Violon, Alto, Chœurs), Alessandro Scaglione (Claviers, Piano, Chœurs), Alberto Bravin 'Claviers, Guitare, Chœurs) + Invités : Luca Zabbini (Hammond, Piano, Minimoog), Matteo Mancuso (Guitare)


Albums de rock mélodique sortis le 19/05/2023






Le 19 mai 2023 a fait l'objet de plusieurs sorties d'album en rock mélodique/AOR et je les ai groupé dans une seule chronique.

Tout d'abord ce sont les Finlandais d'Imperium' avec leur nouvel enregistrement studio 'Never Surrender' qui vient après 'Heaven or Hell' de 2020. Mené par le batteur et auteur-compositeur 'Mika Brushane', ils nous offrent 10 compositions dans la grande tradition d'un AOR raffiné nous faisant remonter aux meilleur des années 80. On retrouve des chanteurs connus de la scène du rock mélodique avec sur cet album 'Michael Bormann' et 'Robbie LaBlanc'.

Vidéo de 'Never Surrender'

Venant également des pays Nordiques, le deuxième opus est consacré aux Suédois de 'House Of Shakira' qui en sont déjà à leur 9ème album et qui continuent leur aventure AOR après 'Radiocarbon' en 2019. Au menu de cet opus, 11 compositions toutes aussi mélodiques les unes que les autres avec des chœurs radieux : on ne passera pas à côté des singles 'Something In The Water' et 'No Silver Lining' mais ont peut également citer 'Toxic Train' avec son refrain addictif, l'entraînant 'Too Much Love' ou encore le dernier titre éponyme de l'album avec tous les ingrédients vocaux et instrumentaux d'une belle ballade. Bref, que du bon encore dans ce dernier album des Suédois de 'House Of Shakira'…

Vidéo de 'Something In The Water'

On continue avec un projet initié par le label 'Frontiers Music', 'Cry Of Dawn', et ce sont encore des Suédois qui sont à l'honneur avec le trio 'Göran Edman' (qui participe à de nombreux projets de rock mélodique avec par exemple sa participation au dernier album de 'Palace' ou au dernier du projet solo de ' Jayce Landberg' mais qui est également actif en rock progressif avec la formation 'Karmakanic'), le multi-instrumentaliste 'Tommy Denander' qu'on ne présente plus et qui gravite dans différents groupes (petite recherche dans myprogmusic ici) et enfin le batteur 'Fredrik Blomgren'. Ils sortent un deuxième album, 'Anthropocene', après 'Cry Of Dawn' en 2016. Avec une telle équipe, on est à peu près certain d'avoir du rock mélodique de qualité et, en effet, 'Anthropocene' regorge de mélodies que l'on s'approprie à la première écoute en commençant par un 'Devils Highway' qui nous fait remonter au meilleur des années 80 dans un AOR raffiné et que ce soit des compositions énergiques ou des titres plus modérés, les Suédois excellent pour nous pondre des bijoux mélodiques addictifs. Bref, pour tous les fans de rock mélodique, le dernier album de 'Cry Of Dawn' est encore à rajouter aux meilleures sorties de l'annéee 2023.

Vidéo de 'Devils Highway'

Décidément, pour ce quatrième album de cet chronique, on part de nouveau vers la Suède avec le troisème opus de la formation 'Stormburst', intitulé sobrement 'III', après 'Raised on Rock' de 2017 et 'Highway to Heaven' de 2020. Dans un style légèrement plus musclé que les albums précédents, certains titres flirtant avec du hard rock plus classique, ils nous proposent 12 compositions pour 45 minutes d'écoute et l'aspect mélodique est particulièrement mis en avant : on passe un très beau moment à l'écoute des tubesques 'Get Up On Your Feet', 'Peace Of Mind', 'When The Worlds Collide', 'Rockin' On The Radio' ou 'Make It Through The Night' et la ballade 'Lost In Paradise' est à rajouter aux meilleures ballades de ce style. Bref, c'est encore un bel album que nous proposent les Suédois de 'Stormburst' qui continuent leur bonhomme de chemin avec un mélange original de rock et de hard rock rempli de lignes mélodiques accrocheuses.

Vidéo de 'When The Worlds Collide'

Et pour terminer, j'ai rajouté 'My Religion' des Norvégiens de 'TNT' qui est en fait une version deluxe de l'album de 2004 qui avait été très bien accueilli lors de sa sortie (j'ai encore le bijou mélodique 'Lonely Nights' gravé dans ma mémoire), ce qui marque les 20 années de cette formation, histoire de se rafraichir la mémoire et de se rendre compte que le petit monde du rock et du hard rock mélodique a perduré au-delà des années 80 et qu'il se porte encore très bien 40 ans après les groupes mythiques qui sont maintenant rentrés dans l'histoire de ce style...

Interprêtes

Imperium :
Michael Bormann (Chant), Robbie LaBlanc (Chant), Mika Brushane (Guitare, Claviers, Batterie), Mikey K. Nilsson (Guitares), Stefano Lionetti (Guitares)

House of Shakira :
Andreas Novak (Chant), Mats Hallstensson (Guitares, Chant), Anders Lundström (Guitare), Per Schelander (Basse, Chant), Martin Larsson (Batterie)

Cry Of Dawn :
Göran Edman (Chant), Tommy Denander (Guitare, Basse, Claviers), Fredrik Blomgren (Batterie)

Stormburst :
Lars-Åke Nilsson (Chant), Thomas Hansson (Guitare), Peter Östling (Claviers), Kent Jansson (Basse), Pelle Hindén (Batterie)

TNT :
Ronni Letekro (Chant, Guitare, Clavier), Diesel Dahl (Batterie), Morty Black (Basse), Tony Harnell (Chant)


Artiste : Gráinne Duffy

Album : Dirt Woman Blues

Date de Sortie : 19-05-2023

Ajouté le : 08-06-2023

Après deux excellents albums, 'Where I Belong' en 2017 et 'Voodoo Blues' en 2020, l'Irlandaise 'Gráinne Duffy' ressort un nouvel album 'Dirt Woman Blues'. On retrouve cette artiste de talent qui n'a rien à envier aux meilleures chanteuses Américaines de Blues car elle respire un blues authentique en faisant passer toutes les émotions de ce style. Au menu de cet opus, 9 compositions qu'elle a coécrite avec son mari 'Paul Sherry', et d'entrée, 'Well Well Well' nous emporte dans son univers avec un titre blues/rock entraînant dans lequel elle nous fait une magnifique première prestation guitare/voix et qui donne une irrésistible envie de bouger. Dans ce style bien trempé, on peut également citer 'Yes I Am' mais également dans une moindre mesure 'Rise Above' qui fusionne de très belle manière ces influences Irlandaise avec du blues/rock authentique. Dans des tempos plus modérées mais tout autant attachant, on peut citer 'What's It Going To Be ?' qui affiche une belle légèreté dans du blues authentique mais aussi 'Sweet Liberation', en deux parties, une première avec un tempo donnant envie de se balancer délicatement au rythme de la musique et la deuxième qui accélère dans du blues/rock plus musclé. Et lorsque l'atmosphère se veut encore plus douce et mélancolique, 'Gráinne Duffy' n'a pas son pareil pour nous émouvoir et on ne pourra pas passer à côté du très beau titre éponyme de l'album et de la ballade 'Running Back To You' qui dégagent les deux une émotion toute particulière, tout comme le sensuel 'Hold On to You'. Et pour temriner ce très bel album, le semi-acoustique 'Killycrum' nous emmène une dernière fois dans une chanson légère et mélodique dans une ambiance relaxante.

En résumé, 'Gráinne Duffy' nous offre un nouvel album à l'image de ses précédentes productions, varié, débordant d'authenticité et alternant des compositions remplies d'émotion et d'autres d'énergie positive contagieuse : 'Dirt Woman Blues' est encore un album de blues/rock qui devrait ravir tous les fans de ce style au même titre que les sorties de la première moitié de l'année d'autres chanteuses comme 'Elles Bailey', 'Ally Venable', ' Ana Popovic' ou encore 'Eilen Jewell'...

Interprêtes

Gráinne Duffy (Guitare, Chant), Paul Sherry (Guitare), Marc Ford (Guitare, Chant), Elijah Ford (Basse, Piano, Moog, Chant), JJ Johnson (Batterie, Percussions) + Invités : John Ginty (Claviers), Peter Levin (Claviers), Sam Goldsmith (Piano, Percussions, Chant)


Artiste : Egor Lappo

Album : Abandoned Corners

Date de Sortie : 16-05-2023

Ajouté le : 09-06-2023

Le Russe 'Egor Lappo' continue de sortir des albums à une fréquence impressionnante et après 'Trancevoicer' en 2021 et 'Naturealism' en 2022, c'est au tour de 'Abandoned Corners' de voir le jour. Toujours dans un style accrocheur mais cette fois entre pop et rock avec quelques incursions dans le progressif, l'ensemble est baigné dans des sonorités de claviers qui prennent une place importante. Pour cet opus, 'Egor Lappo' nous a concocté 10 nouvelles compositions dans des formats radiophoniques ne dépassant pas 4 minutes.

Les trois premières compositions 'Neverending Storm', 'My World on Pause' et 'New Lines' confirment ce sentiment mélodique accrocheur et nous offrent pour le premier, un titre entraînant qui rappelle des sonorités des années 80, pour le deuxième un mid-tempo léger et popisant avec une mélodie attachante et pour le troisième, des guitares amenant une belle ampleur dans le refrain avec d'originales alternances de tempo et de puissance dans la deuxième partie. Suit un radieux 'Last of Her Kind' qui nous fait remonter à ce style insouciant des années 80 et qui peut rappeler certaines sonorités d''Alan Parsons', puis, 'Move On' continue dans ces réminiscences des eighties en ralentissant le rythme pour une très belle ballade avec un nouveau refrain qui vient très vite se greffer dans la tête. Nous arrivons à la moitié de l'album et 'Engraved on My Heart' est un instrumental mettant en avant des sonorités de piano électronique rempli d'une belle mélancolie, puis, les synthétiseurs sont encore au premier plan dans l'entraînant 'Creature Confort' qui poursuit dans cette ambiance popisante légère baignée dans des sons électroniques. La fin de l'album fait défiler trois autres compositions mélodieuses, avec, tout d'abord la ballade 'Out of Touch' qui vient nous chatouiller délicatement les tympans, puis, 'Monochrome' est une ritournelle très attachante sur une rythmique à trois temps qui donne cette envie irrésistible de l'accompagner en dansant la valse, et enfin, 'No Cloud' est une ballade avec une dernière mélodie mémorable.

En résumé, certainement plus modéré que 'Naturealism' qui était dans l'ensemble plus énergique, 'Egor Lappo' nous offre un nouvel album rempli de belles mélodies accrocheuses à la première écoute et 'Abandoned Corners' est à conseiller à un large public aimant mélanger pop et rock dans une ambiance légère et harmonieuse...

Interprêtes

Egor Lappo (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Graham Nash

Album : Now

Date de Sortie : 19-05-2023

Ajouté le : 10-06-2023

Dans la famille Crosby, Stills, Nash and Young, je voudrais 'Graham Nash' : j'ai ! Ce groupe mythique n'a finalement pas eu une discographie importante (3 albums seulement en 30 ans) du fait des séparations et retrouvailles successives et c'est surtout dans leur carrières solos respectives et dans les réunions à deux ou à trois que l'on retrouve le plus de sorties d'albums. De son côté, 'Graham Nash' a enregistré son premier album solo en 1971 ('Songs for Beginners') et a tourné pendant les années 70 avec 'David Crosby' avec à la clé trois albums et ce sont quatre autres albums qu'il a sorti avec les deux autres membres 'David Crosby' et 'Stephen Stills' entre le début des années 70 et la fin des années 90, 'Neil Young' ayant recollaboré avec 'David Crosby' de manière ponctuelle à cause de ses problèmes de drogue, ce dernier étant décédé au début de l'année 2023. A 81 ans, 'Graham Nash' sort son septième album solo et continue à perpétuer cette héritage débutée cinq décennies plus tôt et, fort de toutes ces années bien mouvementées mais bien remplies, il a la meilleure des substances pour nous offrir des chansons originales qui traitent, en vrac, de son engagement politique et écologique ('Golden Idol', 'A Better Life') se concrétisant par cette chanson qui nous invite à nous battre et à défendre nos valeurs ('Stand Up'), de sa joie de vivre et d'aller toujours de l'avant ('Right Now'), de ses querelles avec les membres du groupe 'CSNY' qu'il regrette certainement ('I Watched It All Come Down') et, surtout, d'amour car il a trouvé sa perle rare 'Amy Grantham' qui partage désormais sa vie ('Love of Mine', 'In A Dream', 'It Feels Like Home', 'Follow Your Heart' et 'When It Comes To You'). Musicalement, on retrouve le style caractéristique du Britannique avec une alternance entre des compositions popisantes aux mélodies mémorables et des chansons beaucoup plus épurées dans lesquelles il excelle également. Bref, pas la peine d'en rajouter, avec ce dernier album, 'Graham Nash' montre qu'il continue à défier le temps en nous offrant de nouvelles pépites et le titre 'Now' est un magnifique ode à la vie qu'il croque à pleine dents et ceci, à l'âge de 81 ans...

Interprêtes

Graham Nash (Chant, Guitare, Harmonica), Thad DeBrock (Basse, Guitare, Mandoline, Harmonium, Pedal Steel), Brett Bass (Basse), Alon Bisk (Violoncelle), Todd Caldwell (Claviers), Allan Clarke (Violoncelle, Chant), Shane Fontayne (Guitare, Mandoline), Toby Caldwell (Batterie), Whitney La Grange (Violon), Adam Minkoff (Basse, Batterie, Percussions), Michael Olatuja (Basse), Jocelin Pan (Alto), Hiroko Taguchi (Violon)


Artiste : Horizon's End

Album : The Great Destroyer

Date de Sortie : 19-05-2023

Ajouté le : 11-06-2023






Les Grecs d'Horizon's End' ont déjà quelques heures de vol puisque ils se sont formés en 1993 et on sorti leur premier album 'Sculpture on Ice' en 1998. Après un deuxième album en 2001 ('Concrete Surreal'), ils ont connu une longue période d'inactivité et sont finalement revenus en 2019 avec un nouvel enregistrement studio, 'Skeleton Keys'. Fort de ce retour sur la scène du métal progressif, ils nous offre un nouvel opus 'The Great Destroyer'. Pas de concept général mais le thème tourne autour de la guerre et de ses conséquences dramatiques. Musicalement parlant, ils évoluent avec ce dernier bébé dans un mélange de métal progressif et de rock symphonique avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie facilement. Compte tenu des messages délivrés, l'ensemble développe des ambiances assez sombres et nous propose 10 compositions dans des formats relativement longs, entre 5 et 8 minutes, incluant également un long développement final.

'Damage' démarre l'album avec des riffs énergiques de guitare et se poursuit dans une ambiance métal baignant dans des arrangements orchestraux et vocaux fournis, les alternances de tempos entre couplets et refrain amenant une belle originalité et la coupure acoustique centrale, mettant en avant une guitare classique, et suivi par une partie instrumentale, étant remarquables en mettant en avant du progressif inventif. Suit 'Last to Succumb' qui est plus direct et qui offre des lignes mélodiques mémorables, la deuxième partie instrumentale alternant des sonorités de flûtes et une section aux riffs de guitare plus musclés amenant une belle originalité à ce titre. Avec 'The Trail of Notes' (voir la vidéo ci-dessus), nous sommes emmenés dans un thème de comédie musicale à l'Américaine et, même si l'ensemble est soutenu par les guitares électriques, le côté théâtral des arrangements vocaux montre une facette assez décalé mais très originale amenant une remarquable diversité après les deux premiers titres, puis, 'Another War' poursuit dans du progressif imaginatif avec de nombreux changements de rythmique et d'intensité, la longue section instrumentale centrale avec le solo de claviers central qui se poursuit avec une magnifique partie épurée avec des sonorités aériennes étant admirable. Quant à 'Catalyst of Fear' qui débute avec un accompagnement très doux piano/violon prend vite de l'ampleur pour dérouler une composition progressive symphonique mettant en avant un chant particulièrement expressif de 'Vassilios Topalides' qui adapte de belle manière sa voix en fonction de l'intensité du moment. Dans un registre plus musclé, 'They Will Rise Again' met en avant une section rythmique débridée avec un refrain qui rentre dans la tête immédiatement, toute cette énergie retombant dans un final acoustique épuré, puis, 'Nightmares' revient à du métal plus direct avec de belles harmonies vocales et 'The Parade' poursuit dans ce style avec des alternances entre des parties soutenues par une section rythmique martelée et d'autres parties plus modérées avec des lignes mélodiques toujours très accrocheuses mais qui, par une construction assez linéaire, s'éloigne du progressif. Place à 'Voices from the Sea' qui revient à du métal progressif original, alternant différentes ambiances tout au long du titre ce qui demande forcément de s'y attarder pour en tirer toute la richesse, puis, l'album se termine sur le long développement 'Postcards from War' qui nous embarque dans une épopée progressive magnifique (voir la vidéo ici) et qui est certainement plus accessible que le titre précédent grâce à des lignes mélodiques accrocheuses et qui possède tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de titre fleuve (mention spécial pour la prestation vocale remarquable 'Vassilios Topalides').

En résumé, ce dernier album des Grecs d'Horizon's End' est en tout point remarquable et démontre tout le talent créatif des Grecs pour nous offrir du progressif imaginatif alternant des compositions accessibles et d'autres nécessitant de s'y attarder ce qui amène à 'The Great Destroyer' une formidable diversité...

Interprêtes

Vassilios Topalides (Chant), Kosta Vreto (Guitare), Sakis Bandis (Claviers), Kostas Scandalis (Basse), Stergios Kourou (Batterie) + Invité : Theoharis (Chant)


Artiste : Gaelle Buswel

Album : Live at Abbey Road Studios

Date de Sortie : 19-05-2023

Ajouté le : 13-06-2023

Avant la sortie du très bon 'Your Journey' en 2021, la Française 'Gaelle Buswel' avait traversé la manche pour aller enregistrer un nouvel album aux studios mythiques d'Abbey Road' qui ont vu défilé tant d'artistes de rock à commencer bien entendu par les 'Beatles' (quelques titres étaient déjà présents dans un CD bonus de l'opus précédent). Sur une courte période de deux jours et, par conséquent, dans des conditions de concert qui donne une réelle authenticité à ce 'Live at Abbey Road Studios', Gaëlle et sa team, comme elle dit, nous offrent ces 8 compositions en acoustique dont 6 sont issus de sa discographie et deux sont des reprises, la première, 'Tandem' de 'Serge Gainsbourg' chantée à l'origine par 'Vanessa Paradis' (vous connaissez beaucoup d'artistes qui ont déjà enregistré une chanson Française dans ce lieu !) et 'Help' des 'Beatles' qui est un titre qui accompagne le groupe depuis ses débuts et qu'ils interprètent très souvent en concert, et qui prend toute sa dimension dans ce studio légendaire. Cerise sur le gâteau, la vidéo ci-dessus rajoute un titre des 'quatre garçons dans le vent' avec la suite de l'album 'Abbey Road', 'Golden Slumbers', 'Carry That Weight' et 'The End' (même la photo finale que le monde entier connait de la pochette de l'album y est !). Nous sommes donc emportés dans l'univers blues/rock de la chanteuse Française qui nous transmet une émotion palpable dans cette atmosphère spontanée de live et, pour ne citer que les titres les plus touchants, si vous n'êtes pas sensible à 'Black Delta Dirt' ou à 'Selfish Game' qui, tout comme 'Help' filent la chair de poule dès les premières mesures, vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres, il n'y a plus qu'à presser sur la touche play et de vous laisser aller à écouter ce magnifique album de 'Gaelle Buswel' qui a réussi ce pari fou d'aller à Londres enregistrer dans ce studio mytique...

Autres vidéos du 'Live at Abbey Road Studios' :
= Your Journey)
= Help)
= Selfish Game

Interprêtes

Gaëlle Buswel (Chant, Guitare), Jb Petri (Contrebasse), Laurian Daire (Piano), Michaal Benjelloun (Guitare), Steve Belmonte (Batterie)


Artiste : Sirenia

Album : 1977

Date de Sortie : 26-05-2023

Ajouté le : 15-06-2023

Après 'Riddles Ruins & Revelations' en 2021 qui voyait une légère inflexion vers du métal symphonique intégrant plus de claviers, 'Sirenia' sort un nouvel album '1977' qui confirme cette évolution vers des ambiances plus électroniques à l'instar du 'ABBA métal' des Finlandais d'Amberian Dawn' qui nous font revivre en légèrement plus musclé le rock festif des années 70/80. Il y a environ trois mois, sortait le premier single 'Twist in my Sobriety', relégué bizarrement en titre bonus sur l'album, mais comme c'était une reprise de 'Tanita Tikaram' sorti en 1988, je m'étais dit que ce titre ne refléterait pas forcément l'ensemble de l'album. Finalement, ce premier single est complètement dans la direction amorcée dans l'opus précédent et l'étiquette de métal gothique qui colle à cette formation depuis ses débuts avec la période 'Pilar "Ailyn" Giménez García' (le dernier album 'The Seventh Life Path' de 2015 avec l'ancienne chanteuse montrait encore ce style gothique parsemé de growls) se transforme petit à petit en métal symphonique pour plus grand public, à l'image de ce qu'on pu faire les Néerlandais de 'Within Temptation' dans les années 2000.

Au menu de cet album, 11 compositions environ 50 minutes d'écoute et les premiers titres confirment que tout a été mis en œuvre pour nous offrir des mélodies qui font mouche dès la première écoute : le single 'Deadlight' (voir la vidéo ci-dessus) ouvre l'album avec un premier refrain mémorable qui devrait être repris en chœurs en concert et qui montre cette accroche immédiate, puis, le deuxième single 'Wintry Heart' (voir la vidéo ici) lui emboîte le pas dans cette atmosphère entrainante, les harmonies vocales abondantes du refrain mettant en avant ce côté popisant léger et radieux. Un peu plus musclé, 'Nomadic' met les guitares saturées au même niveau que les claviers et est un titre qui devrait bien marcher en concert avec une nouvelle mélodie qui vient se greffer immédiatement dans la tête, puis, le thème d'introduction de 'The Setting Darkness' me rappelle fortement 'Amberian Dawn' et cette composition est encore un hit en puissance, tout comme 'A Thousand Stars' qui suit et qui s'éloigne du métal pour un titre encore plus popisant dans lequel le chant d'Emmanuelle Zoldan' dégage une belle émotion. Avec 'Fading to the Deepest Black', nous poursuivons dans cette voie mélodique avec une composition originale qui alterne différents tempos et qui nous offre une belle section centrale plus calme dans laquelle 'Morten Veland' vient poser un chant serein. Place au moment de sérénité avec 'Oceans Away' qui est à rajouter aux meilleures ballades qu'a pu faire 'Sirenia' (elle a un petit air de la magnifique ballade 'The Enigma of Life' de l'album du même nom de 2011). Les trois titres suivants durcissent légèrement le ton tout en gardant une accessibilité mélodique immédiate et les guitares saturées sont plus présentes sur 'Dopamine' avec son beau solo de guitare final, 'Delirium' avec des growls de 'Morten Veland' et de très beaux arrangements vocaux mettant un métal symphonique plus musclé et 'Timeless Desolation' montre un visage symphonique assez classique avec des arrangements orchestraux amenés par des claviers rappelant les premiers 'Within Temptation', l'album se terminant par la reprise 'Twist in my Sobriety' de 'Tanita Tikaram' que j'ai évoqué en introduction de cette chronique.

En résumé, 'Sirenia' continue de vulgariser son métal en y incorporant de l'électro-pop nous faisant remonter aux années 80/90, comme le font les Finlandais d'Amberian Dawn' ce qui risque de ne pas forcément plaire aux fans historiques, mais qui a un certain charme d'autant plus que toutes les compositions bénéficient de lignes mélodiques accrocheuses ce qui leur permettra de toucher certainement beaucoup plus large...

Interprêtes

Emmanuelle Zoldan (Chant), Morten Veland (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Nils Courbaron (Guitare), Michael Brush (Batterie)


Artiste : FRAMAURO

Album : Alea Iacta Est

Date de Sortie : 24-05-2023

Ajouté le : 16-06-2023






Si vous lisez les chroniques de myprogmusic et qui êtes fans de rock progressif, vous devez connaitre les différents projets de 'Ryszard Kramarski' avec 'Millenium' et 'tRKproject' et 'Framauro' est un troisième projet dont j'avais malheureusement raté la sortie du dernier album 'My World Is Ending' qui faisait revivre le projet débuté plus de 20 ans avant avec l'album 'Intermedia' et qui préfigurait son autre projet 'Millenium'. Avec 'Framauro', on retrouve forcément des similitudes avec les autres projets et 'Alea Iacta Est' nous embarque pour 45 minutes de progressif dans des ambiances mesurées et bénéficiant de lignes mélodiques très accessibles ce qui permet de toucher un large public et peut constituer une porte d'entrée à toutes celles et ceux qui veulent découvrir le rock progressif.

Avec 'Like Father Like Son', le ton de l'album est donné avec une première composition qui nous embarque pour près de huit minutes dans une ambiance légère et enjouée qui nous ramène quelques décennies en arrière à l'époque des premiers albums de 'The Alan Parsons Project', puis, 'My Belowed Song', qui est la deuxième partie de 'Records from My Shelf' de l'album précédent, ralentit le tempo pour une ballade qui déroule une mélodie accrocheuse, la guitare étant mise en avant au niveau de la section rythmique mais également dans un très beau solo. Cette atmosphère tranquille et délicate sera le fil conducteur de l'album et 'Dogs & Cats' poursuit dans cette voie, et même si l'introduction avec une guitare électrique montre un visage plus énergique, est une composition où l'on retrouve toute cette sensibilité de compositeur de 'Ryszard Kramarski' comme dans ces deux autres projets 'Millenium' et 'tRKproject', en atteste encore ce magnifique solo de guitare 'Floydien' en fin de titre. On reste dans une sorte rêve éveillé reposant et relaxant avec 'Painter of Our Souls' qui nous berce sur de très belles lignes mélodiques, puis, 'Lost in Music', légèrement plus énergique, montre un remarquable côté progressif alternant les parties chantées et les sections instrumentales embellies par un solo de claviers de 'Ryszard Kramarski' et un solo de guitare de 'Marcin Kruczek'. Le titre éponyme de l'album arrive en point d'orgue dans une ambiance remplie de délicatesse sur des lignes mélodiques qui viennent se greffer dans la tête immédiatement et avec un chant de 'Ryszard Kramarski' rempli d'une émotion toute particulière sur lequel 'Marcin Kruczek' vient poser quelques notes de guitare : tout simplement sublime !

En résumé, en relisant toutes mes chroniques des projets de 'Ryszard Kramarski', je ferai une énième fois le même constat avec cet album de 'FRAMAURO' qui rejoint les autres et que je rajoute directement dans ma liste des albums indispensables de rock progressif : par conséquent, si vous avez aimé les sorties précédentes du Polonais, vous aimerez forcément 'Alea Iacta Est' et, si vous ne connaissez pas encore les projets de 'Ryszard Kramarski' et que vous aimez dans la musique le côté soft et aérien des 'Floyds', il y a de forte chance que vous adoptiez ce dernier album de 'Ryszard Kramarski'...

Interprêtes

Ryszard Kramarski (Chant, Claviers, Guitare), Marcin Kruczek (Guitare), Krzysztof Wyrwa (Basse), Grzegorz Fieber (Batterie), Michał Kramarski (Chant)


Artiste : DeVicious

Album : Code Red

Date de Sortie : 26-05-2023

Ajouté le : 18-06-2023






En 2020, 'Phase Three' faisait partie de ma playlist des albums de rock et hard-rock mélodique du premier semestre d' année et, entre temps, les Allemands de 'DeVicious' ont sorti en 2022 'Black Heart'. 'Code Red' est donc leur cinquième enregistrement studio en cinq ans ce qui montre une production impressionnante et qui marque un changement de chanteur puisque 'Antonio Calanna' a été remplacé par 'Baol Bardot Bulsara' qui a officié avec les Norvégiens de 'TNT' (qui viennent de rééditer 'My Religion' de 2004 : voir ici). Pas de surprise pour ce dernier bébé, ils nous offrent du bon hard rock mélodique que l'on s'approprie dès la première écoute grâce à des lignes mélodiques toujours très accrocheuses. Ils déroulent donc sans interruption des hits qui auraient pu chacun faire l'objet d'un single. D'entrée on peut citer les trois premières compositions qui ont chacune leur vidéo : tout d'abord, 'Are You Ready For Love' débute l'album de belle manière avec une première mélodie mémorable (voir la vidéo ci-dessus), puis l'entraînant 'Highway to the Stars' (voir la vidéo ici) lui emboite le pas et nous ramène au meilleur des années 80, et 'Madhouse' (voir la vidéo ici) enfonce le clou avec un mid-tempo qui est également très tagué eighties. La suite montre également des mélodies addictives avec 'Stuck In Paradise' et 'No More Tears' (voir la vidéo ici), le premier amenant un refrain scandé qui devrait être repris en chœurs en concert et le deuxième nous ramenant une fois de plus quelques décennies en arrière avec des arrangements vocaux radieux. La suite est à l'image de ce début d'album avec de beaux mid-tempos, mais on peut regretter que les Allemands n'aient pas intégrés de ballades qui auraient diversifié l'album. En résumé, c'est encore un album rempli de belles mélodies que nous offre 'DeVicious' et 'Code Red' se rajoute aux sorties de rock et de hard rock mélodique de l'année 2023 et devrait faire des heureux chez tous les fans de ce style qui nous fait remonter au meilleur des années 80...

Interprêtes

Baol Bardot Bulsara (Chant), Radivoj Petrovic (Guitare), Alex Frey Basse), Denis Kunz (Claviers), Lars Nippa (Batterie)


Artiste : Arjen Lucassen's Supersonic Revolution

Album : Golden Age Of Music

Date de Sortie : 26-05-2023

Ajouté le : 22-06-2023

On a plus l'habitude des grandes productions de rock/métal progressif chez 'Arjen Lucassen' avec une pléiade d'invités, ces projets les plus actifs étant 'Ayreon' et 'Star One'. Mais 'Supersonic Revolution' n'est pas un énième projet du fertile Néerlandais mais une sorte d'hommage aux formations des années 70 à l'origine du hard rock avec, comme son nom l'indique, ce 'Golden Age Of Music'. Au départ, c'est le magazine musical Allemand 'Eclipsed' qui lui a demandé d'enregistrer un morceau pour un disque de reprises et, de fil en aiguille, le projet a abouti à la formation d’un groupe à part entière montée très rapidement et qui se compose bien évidemment d'artistes qui ont tous participé aux projets d'Arjen : tout d'abord, son ami de longue date, le claviériste 'Joost Van Den Broek' qui amène la touche vintage et nous replonge pour tous ceux qui ont connu cette période dans les débuts de 'Deep Purple' avec le regretté 'Jon Lord'. Le reste du line up est constitué du chanteur 'Jaycee Cuijpers' qui a chanté sur le dernier 'Start One', le guitariste 'Timo Somers' (ex 'Delain') et qui était également sur le dernier 'Star One' et la section rythmique est constituée du batteur 'Koen Herfst' qui, entre autres, participe aux différents albums de 'Rani Chatoorgoon' et d'Arjen Lucassen' lui-même à la basse.

En ce qui concerne les titres originaux, l'introduction instrumentale nous met immédiatement dans le bain avec des claviers à la 'Jon Lord' tout en reconnaissant la patte de mélodiste d'Arjen Lucassen', puis, 'The Glamattack' (voir la vidéo ci-dessus) déboule avec un première composition rapide et entrainante qui nous ramène au début du hard rock et sur ce titre c'est 'Deep Purple' qui vient immédiatement à l'esprit. Suit le titre éponyme de l'album (voir la vidéo ici) qui nous déverse un refrain à reprendre en chœurs, l'ensemble étant accompagné de mains de maitres par les claviers de 'Joost Van Den Broek' et les pérégrinations guitaristiques de 'Timo Somers'. Avec 'The Rise Of The Starman' (voir la vidéo ici), j'ai l'impression d'écouter de l'Uriah Heep' des années 70 à l'époque de 'Firefly' sur lequel 'Jon Lord' serait venu poser des accompagnements 'Purpuliens', puis, pour tous ceux qui ont aimé le début du hard rock, laissez vous envahir par la nostalgie d'un 'Smoke On The Water' avec 'Burn It Down' (même le titre est un clin d'œil au tube interplanétaire des Britanniques). Plus modéré, 'Odyssey' débute dans des réminiscences atmosphériques de l'époque avec des guitares 'Floydiennes', puis prend de l'ampleur pour une composition amenant un côté progressif original des pionniers du genre. Toujours ces influences 'Lordiennes' avec l'introduction 'They Took Us By Storm' qui rappelle forcément l'introduction de 'Lazy' qui a toujours été un titre avec une introduction source d'improvisation pour tous les claviéristes qui s'y attaquent, puis le titre continue de nous abreuver d'influences 'Purpuliennes'. Changement de décor avec 'Golden Boy' qui nous emmène dans du psychédélique de la fin des années 60, les claviers prenant encore une place prépondérante et cette fois ce sont 'Pink Floyd' et les tous débuts de 'Deep Purple' avec leur trois premiers albums qui sont mis à l'honneur, puis, 'Holy Holy Ground' est une belle pause ballade avec un 'Jaycee Cuijpers' qui a les mêmes intonations que 'David Coverdale' dans 'Soldiers Of Fortune' de 1974 en dégageant la même émotion. Dans un registre toujours modéré, 'Fight Of The Century' est également typique de ce début des seventies avec un mid-tempo avec de nombreuses variations rythmiques et un passage instrument final amenant un aspect assez progressif à ce titre, puis 'Came To Mock, Stayed To Rock' conclut les compositions originales avec une introduction bluesy comme pour nous montrer que la majorité des styles dérivés du rock viennent du blues et dans ce titre à l'atmosphère exubérante, on a un peu les prémices d'une autre formation légendaire qui arrivera deux ou trois années plus tard, j'ai nommé 'Queen'. Quant aux reprises, elles sont constituées de 'Children Of The Revolution' de 'T.Rex', 'Heard It On The X' de 'ZZ Top', le décalé 'Fantasy' d'Earth, Wind and Fire' à la sauce hard rock et le très connu 'Love Is All' de 'Roger Glover' de son opéra rock de 1974, 'The Butterfly Ball and the Grasshopper's Feast'.

En résumé, 'Arjen Lucassen', entouré de musiciens de talents, nous fait remonter cinq décennies en arrière à l'époque des pionniers du hard rock, et, même si certains diront que c'est du réchauffé, 'Golden Age Of Music' est un véritable bain de jouvence pour toutes celles et ceux qui ont connu cette période et qui ont été élevés au biberon de ce style du début des années 70 avec les vinyls qu'on se refilait entre copains pour découvrir toutes ces formations qui ont fait l'histoire du rock et du hard rock...

Interprêtes

Arjen Lucassen (Basse), Jaycee Cuijpers (Chant), Joost Van Den Broek (Claviers), Timo Somers (Guitare), Koen Herfst (Batterie)


Artiste : Lars Fredrik Frøislie

Album : Fire Fortellinger

Date de Sortie : 02-06-2023

Ajouté le : 23-06-2023

Décidément, après le retour aux années 70 d'Arjen Lucassen' avec son hommage au début du hard rock, c'est au tour du chanteur et multi-instrumentaliste 'Lars Fredrik Frøislie' de sortir un album, cette fois dans un style progressif qui nous ramène aux mêmes années. Lars fait partie du groupe Norvégien 'Wobbler' dont le dernier album 'Dwellers of the Deep' date de 2020. Amatrices et amateurs de grands développements progressifs, vous allez être comblés car ce premier album solo du Norvégien ne contient que quatre compositions, deux entre 6 et 7 minutes et deux fresques de plus de 16 minutes chacune. Il faut souligner que l'on retrouve autant les sonorités d'il y a 50 ans que les techniques utilisées de cette époque qui ont été depuis bien balayées par l'arrivée de l'ordinateur, car l'ensemble a été capté en une seule prise avec tous les conséquences que cela comporte : maintenant, comme tout parait parfaitement lissé par le retraitement informatique, on dirait à tord que ce sont des erreurs d'enregistrement; je parlerai tout simplement de spontanéité permettant de laisser place à l'improvisation.

Ces quatre compositions, toutes chantées en Norvégien, racontent chacune une histoire : la première fresque de près de 17 minutes, 'Rytter av dommedag', a pour thème 'Ragnarok', qui dans la mythologie nordique raconte la fin du monde qui verra l'extinction totale et des Dieux et des Hommes provoquée par des désatres naturels. Musicalement, on est emmené dans un magnifique labyrinthe progressif dans lequel il fait bon se perdre pour se laisser aller au gré des différentes ambiances déployées, puis lorsque vous avez enfin trouvé la sortie (quel final épique remarquable !), d'y revenir pour découvrir d'autres coins non explorés précédemment car ce genre de titre mérite de s'y attarder pour en tirer toute la richesse. Dans ce titre, je retrouve des similitudes mélodiques avec 'Renaissance' que j'avais découvert assez tard au début des années 80 et qui a toujours été une des mes références en progressif. Suit 'Et sted under himmelhvelvet' qui nous fait voyager dans une succession d'ambiances différentes avec une douce introduction bercé par la flûte, puis le passage central instrumental prend petit à petit de l'ampleur et accélère le rythme pour retomber 1 minutes 30 plus tard dans une atmosphère très épuré avec quelques nappes de claviers accompagnées de nouveau par la flûte pour revenir au thème de départ dans le final : encore un très beau titre ! Toujours dans une ambiance assez calme, 'Jærtegn' ravive encore chez moi ces longues écoutes de 'Renaissance' avec ces sonorités d'orgue Hammond et de clavecin et m'embarque dans un très beau voyage apaisant et relaxant. 'Naturens katedral' est l'autre pièce maitresse et nous emmène cette fois dans les montagnes Norvégiennes en hiver où le froid est glacial, et où les blizzards et les avalanches abondent. Elle est encore source de multiples rebondissements qu'il faut apprivoiser écoute après écoute et montre un parfait équilibre entre classicisme et modernisme, les pérégrinations des claviers amenant une touche contemporaine et les vagues successives alternant différentes intensités et rythmiques offrant à chaque instant une originalité et une variété qui accroche l'auditeur de progressif tout au long du titre.

En résumé, si vous aimez le début du rock progressif avec des formations comme 'Renaissance' pour le côté mélodique et 'Emerson, Lake & Palmer' pour l'utilisation des claviers vintages, vous devriez sans aucun doute adopter ce premier album solo du Norvégien 'Lars Fredrik Frøislie' car 'Fire Fortellinger' serait certainement maintenant un album culte de progressif s'il avait été sorti dans les années 70 comme les premiers 'Genesis' ou les premiers 'Yes'...

Interprêtes

Lars Fredrik Frøislie (Chant, Claviers, Batterie, Flûte), Nikolai Hængsle Eilertsen (Basse)


Artiste : Anubis Gate

Album : Interference

Date de Sortie : 02-06-2023

Ajouté le : 24-06-2023

Après 'Covered in Black' de 2017 qui avait vu les Danois d'Anubis Gate' s'orienter vers un métal progressif plus sombre et plus lourd, 2020 a vu la sortie de l'éclectique 'Covered in Colors' qui est un album de reprises à la sauce métal progressif avec des compositions pour tous les goûts (dont cette magnifique reprise méconnaissable de 'Black In Black' d'AC/DC' avec une rythmique de 'Sheep' des 'Pink Floyd' !). Trois ans ont passé et le nouvel enregistrement studio 'Interference' est désormais disponible depuis début Juin 2023. Compte tenu de cette diversité à laquelle les Danois nous ont maintenant habitué, qu'en est-il de ce nouvel opus ?

D'entrée, avec les deux premiers titres, la diversité est encore au rendez-vous : 'Emergence' (voir la vidéo ci-dessus) nous met tout de suite dans le bain d'un métal énergique et puissant en mettant en avant des lignes mélodiques accrocheuses qui amène un côté assez direct au titre, puis 'Ignorance Is Bliss' débute dans une ambiance tranquille et prend petit à petit de la puissance avec des alternances d'intensités et de tempos, le côté progressif étant cette fois bien présent. L'introduction de 'Ignorance Is Bliss' nous embarque dans de l'épique lourd et grandiose, puis, changement de décor pour un joyau de métal progressif débutant par des arrangements vocaux remarquables et qui renferme une construction complexe demandant de s'y attarder tout en gardant un côté mélodique accessible ce qui en fait, pour ma part, un de mes coups de cœur de l'album. Nous poursuivons notre périple avec 'The Phoenix' qui démarre avec quelques sonorités électroniques plus légères contrebalançant le côté lourd de riffs de guitare et qui bénéficie d'une rythmique entraînante tout au long du titre et d'un refrain mémorable, ce qui en fait un des titres les plus accessibles, puis, 'Equations' renforce encore cette fusion entre électronique et son heavy avec une rythmique marquée propice au headbang (remarquable solo de guitare en milieu de titre). Encore très diversifié dans sa construction, 'Dissonance Consonance' débute dans une atmosphère étrange et inquiétante, les temps étant marqués par des sons pouvant rappeler certaines œuvres contemporaines et, après deux minutes, poursuit dans une ambiance légère et tranquille pour alterner ensuite entres des sections énergiques et d'autres beaucoup plus calmes, puis, 'The Intergalactic Dream of Stardom' continue de montrer des contrastes saisissants dans une nouvelle construction progressif alambiquée beaucoup moins accessible mais qui se bonifie après plusieurs écoutes pour se rajouter finalement aux compositions majeures de l'album. Plus rapide, 'World Of Clay' est également un des titres les plus musclés de l'album avec une première partie 'rouleau compresseur' qui est moins ma tasse de thé mais l'aspect progressif est bien présent dans la deuxième moitié avec de multiples changements rythmiques, puis, le titre éponyme de l'album déploie une nouvelle construction progressive remarquable avec son introduction instrumentale de quatre minutes qui prend le temps de développer son thème qui vous enveloppe complètement avec ces sections parlées et qui débouche sur une partie chantée en opposition avec toute la tension accumulée auparavant et dont le dernier tiers montre encore un autre visage mélodique : tous simplement, du grand progressif ! Et, pour terminer ce très bel album, c'est dans une ambiance 'Floydienne' que débute 'Absence' et se poursuit en montant doucement en puissance pour finalement retomber pour nous offrir un solo de guitare 'Gilmourien' dans la deuxième partie du titre.

En résumé, c'est encore un très bel album que nous proposent les Danois d'Anubis Gate' qui montre qu'ils font partie sans conteste de la première division des formations de métal progressif et, même si 'Interference' demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse ce qui est souvent preuve d'une grande qualité, il fera certainement partie du top 10 des meilleures sorties de métal progressif de 2023...

Interprêtes

Henrik Fevre (Chant, Basse), Kim Olesen (Guitare, Claviers), Michael Bodin (Guitare), Morten Gade Sørensen (Batterie)


Artiste : Doris Brendel

Album : Facade

Date de Sortie : 02-06-2023

Ajouté le : 26-06-2023

Les chiens ne font pas des chats ! Fille du célèbre pianiste 'Alfred Brendel', 'Doris Brendel' sort son 5ème album solo après 'Mass Hysteria' qui avait été très bien accueilli par la presse spécialisée et un nouvel album avec le producteur 'Lee Dunham' est prévu en septembre. Pour ceux qui la découvre, je reprendrai tout simplement ce qui est écrit sur son site et qui, pour ma part, reflète tout à fait cette artiste : " Imaginez une chanteuse rock, comme Janis Joplin, Beth Hart, Alanis, Sam Brown, fusionnant avec un son plus progressif comme Jethro Tull, Marillion, Muse et bien d'autres ! ". Au menu de cet opus, c'est le côté acoustique qui est mis en avant avec 10 compositions guitare/voix et on est séduit immédiatement par ce chant si expressif et faisant passer une réelle émotion. Que ce soit dans des ambiances légères et entraînantes comme 'Heels' qui peut rappeler des lignes mélodiques de certaines titres d'Eurythmics', le sautillant 'My Hat Is Bigger Than Yours' avec sa vidéo qui ne manque pas d'humour, 'Lashes' et ses influences blues ou encore 'Stuck In The 80s' qui donne une irrésistible de l'accompagner en tapant dans les mains, ou que ces soit dans des climats plus modérés avec les duos guitare/voix 'Leather Pants and Denim' dans la grande tradition de la chanson Américaine, auquel on peut rajouter 'Tottoos' et 'Lucky Shirt', ou encore l'émouvant titre éponyme de l'album qui met cette fois en avant un duo piano/voix (voir la vidéo ci-dessus), sans oublier le radieux 'Goth On The Outside' avec sa rythmique qui vous met en forme pour toute une journée, on passe un merveilleux moment à l'écoute de 'Facade'. Bref, pas la peine d'en rajouter, en attendant son prochain album avec 'Lee Dunham' à la rentrée qui sera certainement plus progressif, ce dernier album solo de 'Doris Brendel' est une véritable bulle de fraicheur et de saison en ce début d'été et 'Facade' devrait plaire à un large public car toutes les compositions sont accessibles à la première écoute et mettent en valeur cette artiste très attachante...

Interprêtes

Doris Brendel (Chant, Guitare), Chris Tortoioli


Artiste : Myrkur

Album : Ragnarok

Date de Sortie : 02-06-2023

Ajouté le : 28-06-2023

2020 voyait la sortie de 'Folkesange' qui nous emmenait dans un magnifique voyage fait de douceur et de sérénité et la Danoise 'Amalie Bruun' alias 'Myrkur' sort 'Ragnarok' qui est une musique d'opéra qu'elle a composée et qu'elle dirige pour le 'Royal Danish Theatre' avec des représentations jusqu'en 2024. C'est l'histoire de la guerrière 'Liv' qui parcourt le monde des Dieux et se rend vite compte que tout ne se passe pas comme on peut l'imaginer, l'indifférence et l'oisiveté régnant parmi eux. L'histoire se termine de façon assez tragique dans le sang, la mort et le chaos. Musicalement, 'Myrkur' nous embarque dans un beau voyage fait d'influences de ses origines avec des compositions allant de pièces épurées à du métal, en passant par du folk des pays Nordiques. L'album est constitué de 9 titres assez courts qui alternent ces ambiances contrastées : d'un côté, on est bercé par les atmosphères éthérées de l'introduction 'Ragnarok Tema', de 'Odins Sang' aux intonations de folk Nordique, des douces pièces pianistiques 'Livs Tema' et 'Modgunns Tema' et du final aérien 'Balders Tema'. En opposition le folk/métal amène une énergie communicative avec l'entraînant 'Krigersang' et sa mélodie addictive, 'Jætternes Sang' avec des riffs de guitare musclés et une section rythmique au tempo marqué, le sombre et épique 'Hells Sang' et 'Kampsang' avec ses chants scandés et une nouvelle mélodie mémorable sur laquelle 'Myrkur' fait une belle prestation vocale. En résumé, ce très court album de 'Myrkur' montre tout le talent de la Danoise qui continue de perpétuer les influences des pays Nordiques et si vous voulez plus de renseignement sur ce spectacle, vous pouvez vous rendre sur le site officiel du théâtre Danois...

Interprêtes

Myrkur (Chant, Guitare, Piano, Alto), Maja Shining (Basse, Voix, Claviers), Mikkel Haastrup (Guitare), Kristian Uhre (Batterie)


Artiste : Bob Dylan

Album : Shadow Kingdom

Date de Sortie : 02-06-2023

Ajouté le : 29-06-2023

Après avoir ressorti un album original en 2020 ('Rough And Rowdy Ways'), 'Bob Dylan' revient avec 'Shadow Kingdom', film-concert filmé en noir et blanc (voir un extrait avec la vidéo de 'Forever Young' ci-dessus) qui a été disponible en streaming pendant une semaine en 2021 et dans lequel il revisite ses standards des années 60/70. La particularité de ce live est que les 14 chansons s'enchainent les unes derrière les autres sans blanc pendant près d'une heure et l'autre point à souligner est que 'Bob Dylan' a certainement juste voulu garder la substantifique moelle de chaque titre car la plupart ne sont pas facilement reconnaissables. On se replonge donc dans les premiers albums 'Bringing It All Back Home' et 'Highway 61 Revisited' tous les deux de 1965, 'Blonde On Blonde' de 1966, 'John Wesley Harding' de 1967, 'Nashville Skyline' de 1969 et 'Planet Waves' de 1974, l'exception étant le magnifique titre 'What Was It You Wanted' tiré 'Oh Mercy' de 1989. Bref, pour tous les amateurs de 'Bob Dylan', 'Shadow Kingdom' est un très beau voyage dans le temps en compagnie de ce troubadour Américain qui, soixante ans plus tôt, a participé activement à l'éclosion de la chanson populaire aux Etats-Unis en mélangeant folk, rock, country et blues, et qui est connu comme un chanteur engagé pour ses convictions anti-guerre dans les années 60...

Interprêtes

Bob Dylan (Chant, Guitare, Harmonica), Jeff Taylor (Accordéon), Greg Leisz (Guitare, Mandoline), Tim Pierce Guitare), T-Bone Burnett (Guitare), Ira Ingber (Guitare), Don Was (Basse), John Avila (Basse)


Albums de rock mélodique sortis le 09/06/2023






Comme je l'avais fait avec la mini playlist des albums de rock mélodique sortis le 17/05/2023, voici une nouvelle playlist de quatre albums sortis le 9 Juin 2023 dans le même style. La particularité de celle-là est qu'elle est consitué de deux albums d'AOR dans des ambiances raffinées et délicats et de deux autres enregistrements studio de hard rock mélodique énergique vous mettant en forme pour toute une journée.

Tout d'abord ce sont les Danois de 'Boys From Heaven' avec leur nouvel album 'The Descendant' qui succède à 'The Great Discovery' de 2020. Ils nous offrent huit compositions qui nous font revenir au meilleur des années 80 et, bien entendu, c'est 'Toto' qui vient à l'esprit d'entrée avec le mélodique 'Sailing On'. Le chanteur ' Chris Catton' nous berce tout au long de l'album avec son chant envoûtant et on peut souligner que la formation flirte également avec des ambiances ensoleillées à la manière d'un 'Chris Rea', période 'On The Beach'. Bref, on revient quelques décennies en arrière avec bonheur en écoutant ce deuxième album des Danois de 'Boys From Heaven' et 'The Descendant' arrive à point nommé pour nous offrir de la musique bien en phase avec l'été, synonyme de vacances et de détente…
Vidéo de 'Sarah'

C'est encore vers les contrées du Nord que nous allons avec les Suédois de 'Crossfade' qui, tout comme les Danois de 'Boys From Heaven' nous emmène dans un beau voyage ensoleillé d'AOR avec 'Innocent Days' qui est le quatrième opus du groupe, après 'White on Blue' en 2004, 'SecretLove' en 2011 et 'Carousel' en 2019. Pas de surprise, on embarque également pour un beau voyage fait d'ambiances tranquilles et reposantes à écouter tranquillement le casque sur les oreilles après une dure journée de travail. Bref, 'Innocent Days' sera encore un bon compagnon dans cette période estivale pour toutes les amatrices et tous les amateurs d'un AOR tranquille et relaxant...
= Vidéo de 'Innocent Days'
= Vidéo de 'Right There'

Dans un style plus musclé, ce sont deux autres albums, cette fois en hard rock mélodique avec, tout d'abord, les Suisses de 'Shakra' qui continuent leur petit bonhomme de chemin tranquillement avec un nouvel enregistrement studio 'Invicible' et qui, si je compte bien, est le 13ème album du groupe, leur premier album éponyme 'Shakra' étant sorti il y a déjà 25 ans et le dernier album 'Mad World' datant de 2020. Pas la peine de vous faire du titre à titre : écoutez simplement le premier titre 'Invicible' (voir la vidéo ci-dessous) qui offre un premier refrain complètement addictif et si vous accrochez à ce premier brulot hard rock, vous devriez adopter les 11 autres compositions. Bref, pas la peine d'en rajouter, 'Invicible' est rempli d'une énergie débordante pour recharger les batteries et repartir de plus belle car ce dernier album montre que les Suisses sont toujours en pleine forme après plus de trente ans d'activités...
= Vidéo de 'The Way It Is'
= Vidéo de 'Invincible'

Et pour finir cette mini playlist, ce sont les Suédois d'Art Nation' qui après 4 ans d'absence (leur dernier album 'Transition' datant de 2019) se rappellent à notre bon souvenir avec ce très bon 'Inception'. Le chanteur 'Alexander Strandell', après avoir participé au super groupe 'Crowne' est de retour au bercail et le groupe nous offre 11 compositions pour une petite quarantaine musique d'écoute. Pas la peine de vous dire que c'est encore un opus rempli de refrains addictifs qui viennent directement se greffer dans la tête et d'entrée, ça commence fort avec un 'Brutal & Beautiful' énergique et entraînant et on pourrait citer tous les titres suivants car je n'en ai pas trouvé un moins bon que les autres, certains amènant une certaine diversité en modérant les intensités : on peut citer les mid-tempos 'Break Up', 'Light The Fire' ou encore 'The Legend Reborn', sans oublier la belle power ballade finale 'Powerless'. En résumé, les Suédois d'Art Nation' confirme qu'ils font partie de la crème des formations de hard rock mélodique et 'Inception' devrait tourner en boucle chez tous les fans de ce style…
= Vidéo de 'Brutal & Beautiful'
= Vidéo de '1001'
= Vidéo de 'Echo'

Interprêtes

Boys From Heaven : Mads Noyé (Claviers), Mads Schaumann (Guitare, Chant), Chris Catton (Chant), Søren Viig Mathiesen (Batterie), Jonas Klintström Larsen (Saxophone), Morten Bille (Basse).

Crossfade : Göran Edman (Chant), Richard Stenstrom (Claviers), Lars Hallbäck (Guitare), Göran Edman (Chœurs), Anneli Axon (Chœurs), Felix Lehmann (Batterie, Percussions), Andreas Ekstedt (Percussions), Johan Granstrom (Basse), Wojtek Goral (Saxophone), Peter "noos" Johansson (Trombone), Magnus Johansson (Trompette), Fat Cat Strings (Claviers)

Shakra : Mark Fox (Chant), Thom Blunier (Guitare), Thomas Muster (Guitare), Cyril Montavon (Basse), Roger Tanner (Batterie)

Art Nation : Alexander Strandell (Chant), Christoffer Borg (Guitare), Richard Svard (Basse), Alexander Lundgren (Batterie)


Artiste : False Memories

Album : Hybrid Ego System

Date de Sortie : 09-06-2023

Ajouté le : 01-07-2023

J'avais chroniqué leur album 'The Last Night of Fall' en 2021, et, entre temps, les Italiens de 'False Memories' ont rajouté à leur discographie l'EP 'Echoes of a Reflection' fin 2021 et le live 'Live Until the Twilight' en 2022. 2023 voit la sortie d'un nouvel enregistrement studio 'Hybrid Ego System'. Comme je l'avais dit dans la chronique de 'The Last Night of Fall', après une première écoute, je retrouve encore dans ce dernier opus certaines similarités avec le groupe 'Stream Of Passion' qui a terminé son aventure en 2017. Au menu d'Hybrid Ego System', 11 compositions plus la reprise de 'The Storm Inside' sans 'Annette Olzon', cette dernière ayant été invitée sur ce titre à partager le micro avec 'Rossella Moscatello' (voir la vidéo ci-dessus), l'ensemble faisant une heure pile d'écoute. Globalement, on retrouve les ambiances des albums précédents avec des compositions puissantes sur de lents tempos, 'Rossella Moscatello' confirmant tout son talent vocal et alternant chant clair et growls assez bien dosés. C'est dans des compositions comme 'Holding On' ou 'Stains' que 'Rossella Moscatello' me fait penser aux ambiances de 'Stream Of Passion', sa tessiture se rapprochant de celle de 'Marcela Bovio'. Dans certains titres, comme 'The Storm Inside', 'Rising Tide', 'Insanity' ou 'Fragments Of Your Ego', il y a un aspect progressif qui permet d'amener une certaine diversité à l'ensemble et 'Shed My Skin' clôture l'album par une belle ballade en acoustique.

En résumé, les Italiens de 'False Memories' continuent sur leur lancée en nous offrant avec 'Hybrid Ego System' un bon album de métal fusionnant gothique et symphonique avec une section rythmique basée sur de lents tempos soutenue par des riffs massifs et avec une chanteuse qui a toute la puissance dans la voix pour ce style de musique...

Interprêtes

Rossella Moscatello (Chant), Francesco Savino (Guitare), Moreno Palmisano (Guitare), Davide Tavecchia (Basse), Emanuele Cossu (Batterie)


Artiste : Steve Lukather

Album : Bridges

Date de Sortie : 16-06-2023

Ajouté le : 03-07-2023






Pour toutes celles et ceux qui ont connu les années 80, 'Steve Lukather' doit être un nom familier puisqu'il a été un des fondateurs du groupe 'Toto' et qu'il poursuit également une carrière solo, son premier album solo éponyme de son nom datant de 1989 et le dernier, 'I Found The Sun Again', de 2021. 'Bridges' est son 8ème album solo et le nom de l'album en dit long sur cette ressemblance avec le style de 'Toto', d'autant plus qu'il a invité des artistes qui ont gravité dans la sphère du groupe Américain : tout d'abord on retrouve le chanteur 'Joseph Williams' qui a enregistré deux albums de 'Toto' dans les années 80 et le claviériste 'David Paich' également un des fondateurs de 'Toto', les deux ayant collaboré avec Steve pour écrire cet album. Les autres invités sont également des artistes ayant participé à l'aventure de 'Toto' avec les deux batteurs 'Shannon Forrest' et 'Simon Phillips', le bassiste 'Lee Sklar' qui avait remplacé 'Mike Porcaro' en 2007 et le nouveau claviériste 'Steve Maggiora', le reste du line up étant constitué de 'Trev Lukather', fils de Steve et du bassiste 'Jorgen Carlsson' (du groupe 'Gov’t Mule’s' qui vient de sortir un nouvel album, ' Peace…Like A River' et dont le groupe vient d'annoncer le départ début Juin). Avec ce line up, 'Steve Lukather' perpétue en quelque sorte le style de 'Toto' en commençant par 'Far From Over' que Steve a coécrit avec son fils Trev et qui débute l'album sur une rythmique entraînante, puis, dans le même style, défilent des compositions mélodiques qui nous font remonter quelques décennies en arrière à l'image de 'Not My Kind Of People' ou 'Someone' (voir la vidéo ci-dessus) ou 'When I See You Again' (voir la vidéo ici) ou encore 'Burning Bridges' avec sa rythmique donnant une envie folle de l'accompagner en tapant dans les mains. Dans une atmosphère beaucoup plus tranquille, on est également complètement conquis par les belles ballades que sont 'All Forevers Must End', 'Take My Love' et ' I’ll Never Know' qui conclut de très belle manière cet album avec son solo de guitare à la 'Santana'.

En résumé, on passe un très bon moment à l'écoute de ce dernier album de 'Steve Lukather' qui est en fait un album collégial et qui nous rappelle le meilleur de 'Toto' ce qui destine 'Bridges' à toutes celles et ceux qui ont été élevés aux biberons des groupes majeures de rock mélodiques des années 80 mais également à un public beaucoup plus large car toutes les compositions sont accessibles à la première écoute grâce à des lignes mélodiques accrocheuses...

Interprêtes

Steve Lukather (Chant, Guitare), Joseph Williams (Claviers, Chant, Chœurs, Percussions), David Paich (Claviers), Shannon Forrest (Batterie), Simon Phillips (Batterie), Trev Lukather (Guitare, Basse, Chœurs, Claviers), Steve Maggiora (Claviers, Chœurs), Jorgen Carlsson (Basse), Lee Sklar (Basse)


Artiste : Secret Rule

Album : Mea Culpa Live Acoustic Session

Date de Sortie : 16-06-2023

Ajouté le : 04-07-2023

Je vous avais présenté il y a déjà six ans leur troisième enregistrement studio 'The Key To The World' qui a été suivi un peu plus d'un an plus tard de 'The 7 Endless', et les Italiens de 'Secret Rule' n'ont pas chômé depuis, puisque 2020 a vu la sortie de deux albums, 'Against' et l'album de reprises 'Quarantine: the other side of us' enregistré pendant la période covid qui ont été eux-mêmes suivis de deux autres enregistrements studio 'Mea Culpa' en 2021 et 'The Resilient' en 2022 ce qui fait environ un album tous les ans car c'est au tour de 'Mea Culpa Live Acoustic Session' de voir le jour en 2023.

Et pour ce nouvel opus qui est un peu particulier, ils revisitent en acoustique 'Mea Culpa' et nous font redécouvrir les compositions de l'album de 2021 dans une ambiance bien différente de l'original. Comme beaucoup de formations qui avaient débranché les instruments électriques pendant la période Covid, cette réinterprétation plus épurée met encore plus en avant le chant d'Angela Di Vincenzo' et ce sont les titres les moins énergiques qui ressortent le plus : on ne passera pas à côté de 'Black Swan' qui montre une autre facette très attachante et de 'Whore' dans lequel le duo piano/voix est rempli d'une belle émotion, tout comme 'Welcome To Hell' qui bénéficie d'un tempo beaucoup plus lent que l'original ce qui le transforme en une très belle ballade et qui est suivi d'une autre ballade 'Lost' également très réussie. Les autres compositions plus rapides ne sont pas en reste et on peut citer 'Blunder' qui ouvre l'album avec son refrain mémorable, les entraînants 'A New War' et 'The King Has Fallen' mais aussi 'Mother Heart' qui montre un visage beaucoup plus épuré que l'original tout en véhiculant une bonne énergie.

En résumé, les Italiens de 'Secret Rule' montrent qu'ils ont le talent de nous surprendre en nous offrant ce très bel album acoustique qui permet de nous proposer une version complètement différente de l'original qui devrait plaire non seulement aux fans mais également à un public plus large car toutes les compositions présentent toutes des lignes mélodiques très accrocheuses...

Interprêtes

Angela Di Vincenzo (Chant), Andy Menario (Guitare), Nicola Pedron (Basse), Sebastiano Dolzani (Batterie)


Artiste : John Mellencamp

Album : Orpheus Descending

Date de Sortie : 16-06-2023

Ajouté le : 05-07-2023

Direction les Etats-Unis avec le dernier album 'Orpheus Descending' du chanteur à la voix rauque 'John Mellencamp' qui, pour toute amatrice et tout amateur chanson country/folk Américaine est une référence incontournable de ces 35 dernières années. Après 'Strictly A One-Eyed Jack', fidèle à ses convictions, il continue de dépeindre un monde avec tous ses travers et, pour ce dernier opus, il s'attaque les deux premiers titres aux lobbys des vendeurs d'armes aux Etats-Unis avec 'Hey God' (voir la vidéo ci-dessus) et dans 'The Eyes of Portland' qui suit (voir la vidéo ici), il nous alerte sur la situation critique des sans-abri en Amérique du Nord, ceci sur une mélodie accrocheuse accompagnée par la guitare slide de ce style folk authentique Américain. Dans le même style intemporel, on peut également citer 'The So-Called Free', 'One More Trick', 'Lightning and Luck' ou encore 'Backbone' qui termine l'album sur une chanson chargée d'émotion pour nous dire, que jour après jour, son objectif est d'essayer de devenir meilleur pour ne rien regretter et, quand ce sera l'heure, de pouvoir partir, avec dignité. 'John Mellencamp' sait également nous émouvoir par des ambiances plus épurées : en atteste la composition 'The Kindness Of Lovers' rempli d'une belle mélancolie amplifiée par l'accompagnement au violon de 'Lisa Germano', puis 'Understated Reverence' est un magnifique duo piano/voix dans lequel 'John Mellencamp' nous parle de la mort en utilisant cette très belle expression de "révérence discrète" et 'Perfect World' développe une mélancolie toute particulière accentuée par l'harmonica pour nous parler de cet amour qu'il n'a pas su garder et qu'il imagine dans un monde parfait.

En résumé, 'John Mellencamp' continue de dépeindre le monde qui l'entoure, que ce soit pour le critiquer sur des sujets qui lui sont sensibles mais également avec ces mots de poète dans d'autres compositions beaucoup plus personnelles et 'Orpheus Descending' est un très bel album qui vient se rajouter à la liste déjà longue de sa discographie avec de nouvelles compositions intemporelles dans la grande tradition de la chanson country/folk Américaine...

Interprêtes

John Mellencamp (Guitare, Chant), Andrew York (Bassd, Guitard, Chœurs), Dane Clark (Batterie, Percussions, Chœurs), Lisa Germano (Violon, Chœurs), Troye Kinnett (Harmonica, Claviers, Persussions, Chœurs)


Artiste : Pride Of Lions

Album : Dream Higher

Date de Sortie : 16-06-2023

Ajouté le : 06-07-2023






Après 'John Mellecamp' et son dernier album 'Orpheus Descending', c'est encore un septuagénaire (d'un an plus âgé que John) qui est à l'honneur avec 'Jim Peterik' et son projet 'Pride Of Lions', comme quoi, le proverbe Français "c'est dans le vieux pots que l'on fait les meilleures soupes" est de nouveau d'actualité. Dans un autre style de musique, 'Jim Peterik' et sa formation perpétue un rock mélodique issu des années 80 et quiconque ne connait pas forcément l'artiste a certainement déjà entendu parlé de l'hymne du film 'Rocky III' de 1982, 'Eye of the Tiger' qu'il a coécrit avec 'Frankie Sullivan'. Accompagné depuis le début de 'Pride Of Lions' par 'Toby Hitchcock' au chant, 'Christian Cullen' aux claviers, 'Mike Aquino' à la guitare et 'Ed Breckenfeld' à la batterie (le premier album éponyme date de 2003), 'Dream Higher' est le huitième album du groupe après 'Fearless' en 2017 et 'Lion Heart' en 2020. Inutile de vous dire que c'est encore un album rempli de belle mélodies divisées en deux catégories : pour toutes celles et ceux qui aiment un AOR entraînant et raffiné nous ramenant quelques décennies en arrière, les 'Blind To Reason' (voir la vidéo ci-dessus), 'Dream Higher' (voir la vidéo ici), 'Find Somebody To Love', 'Another Life', 'Driving and Dreaming' ou encore 'Renegade Heart' sont tous des bijoux mélodiques que l'on a envie d'écouter en boucle. Pour les autres qui préfèrent les compositions plus modérées et sucrées à souhait, 'Pride Of Lions' n'a pas sont pareil pour nous délivrer des hymnes mélodiques addictifs et dans cet opus ils sont au nombre de trois avec 'My Destiny', 'Through It All' et 'Everything To Live For'. Bref, c'est encore un album qui sera à rajouter aux meilleures sorties de rock mélodiques de 2023 nous faisant remonter quelques décennies en arrière car toutes les compositions de 'Dream Higher' auraient pu faire partie d'un album de 'Survivor' dans les années 80...

Interprêtes

Jim Peterik (Chant, Chœurs, Claviers, Guitare), Toby Hitchcock (Chant, Chœurs), Ed Breckenfeld (Batterie, Percussions), Mike Aquino (Guitare), Bob Lizik (Basse), Christian Cullen (Claviers, Orchestration)


Artiste : Degrees of Truth

Album : Alchemists

Date de Sortie : 23-06-2023

Ajouté le : 10-07-2023

Après 'The Reins Of Life' en 2016 et 'Time Travel Artifact' en 2019, Les Italiens de 'Degrees of Truth' sortent un nouvel album 'Alchemists'. Avec un nouveau changement de line up, 'Daniele Brianza' remplaçant 'Graziano Franchetti' à la guitare et 'Lorenzo Corsalini' prenant la place de bassiste à la place de 'Matteo Clark', Ils poursuivent leur aventure en nous proposant 44 minutes de métal symphonique avec des composantes progressives apparaissant plus en fin d'album, la première moitié de l'album présentant des compositions plus directes grâce notamment à des lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute.

Et comme souvent dans ce style de musique, les Italiens nous accueille avec un instrumental épique et symphonique, 'Imperfect Concoction', qui, une fois n'est pas coutume, est relativement long et présente un très beau crescendo et un final grandiose avec des chœurs imposants. Place au métal ensuite avec les trois premiers titres, 'Godless Symphony', 'Over The Tide' (voir la vidéo ci-dessus) et 'Fightmare' qui nous offrent des bijoux mélodiques entraînants assez directs dans un format radiophonique ne dépassant pas les quatre minutes et qui devraient tous les trois bien fonctionner en concert, puis, 'Wreckage of Time' ajoute une diversité à l'intérieur même du titre qui débute de manière énergique et qui alterne de belles sections beaucoup plus tranquilles amenant un brin de progressif. Place à la pause ballade avec 'Misconnection' dans laquelle 'Claudia Beltrame' montre une émotion toute particulière et, dans la première partie plus épurée, le chant de l'Italienne se rapproche des intonations de 'Simone Simons' d'Epica'. Retour à du métal symphonique avec 'Tiny Box of Horrors' qui, après son introduction aux sonorités inquiétantes, déroule une nouvelle mélodie mémorable sur laquelle 'Claudia Beltrame' montre tout son talent vocal dans des alternances de tempos et d'intensité. Avec 'Thread Of Life', c'est certainement le titre le plus progressif de l'album qui nous embarque dans une construction plus complexe avec, dans la deuxième partie, un remarquable passage instrumental suivi d'une belle section acoustique chantée. On retrouve également ce côté progressif marqué dans 'Bound to Rise' qui s'éloigne du métal symphonique avec des alternances d'intensités et rythmiques et qui offre un magnifique solo de guitare, puis, pour finir, le titre éponyme de l'album (voir la vidéo ici) montre un visage plus direct et épique avec une mélodie mémorable sur laquelle 'Claudia Beltrame' fait une belle prestation vocale accompagnée par des chœurs grandioses pour le final.

En résumé, les Italiens de 'Degrees of Truth' continuent sur leur lancée en nous offrant un album varié sortant d'un métal symphonique classique et offrant une accessibilité assez immédiate tout en bénéficiant de quelques touches de progressif ce qui destine 'Alchemists' à un public assez large aimant le métal mélodique avec des mélodies accrocheuses...

Interprêtes

Claudia Beltrame (Chant), Daniele Brianza (Guitare), Gianluca Parnisari (Claviers, Piano), Lorenzo Corsalini (Basse), Luca Ravezzani (Batterie) + Invités : Khaled Abbas (Chant), Richard Henshall (Guitare)


Artiste : Eloy

Album : Echoes From The Past

Date de Sortie : 23-06-2023

Ajouté le : 12-07-2023

J'avais chroniqué le premier volet de la saga d'Eloy' sur 'Jeanne D'arc', 'The Vision, the Sword and the Pyre, Pt 1' en 2017 et le deuxième volet est sorti en 2019 (voir ici). Avec le troisième volet 'Echoes From The Past', 'Franck Bornemann' boucle son tryptique dédié à la pucelle d'Orléans et vient rajouter un bel album qui continue musicalement de faire des clins d'œil à l'histoire du rock progressif et plus particulièrement à ces débuts. D'entrée, l'introduction aérienne de 'Conspiracy' fait immédiatement penser à celle de 'Shine On You Crazy Diamond' des 'Pink Floyds' et la suite reste dans des sonorités 'Floydiennes', puis 'Compassion for Misery' ajoute une touche folk dans une ambiance tranquille et sereine et le titre éponyme poursuit dans ces sonorités des seventies avec de très beaux chœurs féminins sur une mélodie mémorable avec quelques intonations orientales. Nous poursuivons dans ces reminiscences familières avec 'Danger' qui renoue avec du rock symphonique accompagné par de remarquables arrangements orchestraux, puis, 'Deceptive Glory' est encore une composition qui débute sur des sonorités 'Floydiennes' et qui offre de nouveau du progressif classique dans la ligne droite des seventies. J'ai l'impression que la plupart des introductions nous font remonter aux 'Pink-Floyd' car 'Warning Signs' est encore une évocation de 'Shine On You Crazy Diamond' et la suite me fait penser à la période 'Animals', puis, 'Fate' lui emboite le pas en poursuivant sur un mid-tempo bien rythmé qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied avec cette fois un refrain mémorable qui flirte avec un certain 'Child In Time' de 'Deep Purple'. Place à 'The Pyre', qui, sur un thème répétitif, montre la quintessence même du début du progressif qui amène différentes modulations et variations en alternant différentes intensitées et rythmiques amenant ce titre à plus de 9 minutes (la mélodie me rappelle étrangement la montée en puissance de 'Hells Bells' d'AC/DC' !) et 'Farewell' (serait-ce un adieu d'Eloy' !) termine dans la douceur et dans une ambiance champêtre ce très bel album.

En résumé, cette troisième évocation de la vie de 'Jeanne D'Arc' par 'Eloy' nous emmène dans un très beau voyage progressif dans le temps et montre que, cinquante ans après, le progressif des seventies est devenu une référence intemporelle et qu'il y encore des formations historiques qui continuent de perpétuer ce style, 'Eloy' en faisant partie intégrante au même titre que les 'Yes', 'Genesis', 'Camel' ou encore 'Renaissance', et j'en passe...

Interprêtes

Frank Bornemann (Chant, Guitare), Klaus Peter Matziol (Basse), Steve Mann (Claviers), Stephan Emig (Batterie) + Invités : Anke Renner (Chœurs), Arthur Kühfuss (Claviers), Carinha (Chœurs), Elin Bell (Chœurs), Finn Mac Cozmac (Claviers), Kim Baete (Chœurs), Laila Nysten (Chœurs), Nic Knoll (Claviers), Tobias Reckfort (Claviers)


Artiste : Fatal Vision

Album : Twice

Date de Sortie : 23-06-2023

Ajouté le : 14-07-2023






Ils étaient revenus sur le devant de la scène du rock mélodique en 2022 avec le très bon 'Once' et 'Fatal Vision' remet ça un an après avec 'Twice', comme quoi on peut avoir un immense talent pour pondre des mélodies mémorables mais ne pas avoir trop d'imagination pour les titres des albums (on connait déjà le nom du prochain !). En effet, les Canadiens n'ont pas fait les choses à moitié en nous concoctant 13 petits bijoux mélodiques qui vont certainement tourner en boucle chez toutes les amatrices et tous les amateurs de ce style nous faisant remonter au meilleur des années 80. En chœurs de luxe, on retrouve le gratin du rock mélodique avec des noms comme 'Alessandro Del Vecchio', 'Harry Hess', 'Paul Laine', 'Marc LaFrance', 'JK Northrup' et 'Jeff Scott Soto'.

Il y en a pour tous les goûts avec, tout d'abord, des hymnes entraînants et l'entame de l'album est particulièrement efficace en ce domaine avec 'Dominoes' et ses chœurs radieux, 'In My Fantasy' (voir la vidéo ci-dessus) et son refrain à reprendre en chœurs et 'Thick as Thieves' et son mid-tempo donnant une envie irrésistible de taper dans ses mains en mesure. Dans ce style, on peut rajouter 'In The Middle Of The Night' et ' Don't Fall In Love With A Dreamer' avec leur mélodie qui vous met en forme pour toute une journée, mais également 'Start Again' qui aurait fait un tube dans les années 80, 'Ghosts Of Yesterday' et sa mélancolie des mélodies insouciantes d'une autre époque ou encore 'Welcome To My Nightmare' (voir la vidéo ici) avec un nouveau refrain addictif. Et quand les lumières se tamisent, on est gâté avec des ballades bien sucrées qui sont au nombre de quatre avec 'End Of The Dream' et 'Time Has Left Us As Strangers' sur lesquelles la chanteuse 'Christine Corless' été invité et rajoute une belle sensibilité féminine auxquelles on peut rajouter 'The Last Summer Night' (voir la vidéo ici) et 'Don't Fall In Love With A Dreamer' qui clôt de belle manière cet opus.

En résumé, ce deuxième album des Canadiens de 'Fatal Vision' serait certainement un album de référence de rock mélodique s'il était sorti dans les années 80 car 'Twice' contient tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce style de musique, une accroche immédiate, des mélodies que l'on se fredonne dans la tête et une diversité entre compositions entraînantes et ballades bien dosée : bravo madame et messieurs et merci pour ce très bel album qui va certainement tourner en boucle chez pas mal de fans de rock mélodique...

Interprêtes

Simon Harwood (Chant), Juan Michael Gomez Montant (Guitare), Scottie Irving (Claviers), Andrew Burns (Basse), Alex Wickham (Batterie) + Invités : Christine Corless (Chant), Derry Grehan (Guitare), Mark Holden (Saxophone), JK Northup (Guitare, Choeurs), Alessandro Del Vecchio (Chœurs), Harry Hess (Chœurs), Paul Laine (Chœurs), Marc LaFrance (Chœurs), Jeff Scott Soto (Chœurs)


Artiste : Pyramaze

Album : Bloodlines

Date de Sortie : 23-06-2023

Ajouté le : 15-07-2023

'Pyramaze' est une formation de power métal progressif qui a déjà une belle discographie puisque 'Bloodlines' est leur septième enregistrement studio, le premier album 'Melancholy Beast' datant de 2004. Le dernier album 'Epitaph' avait vu une inflexion plus mélodique dans les compositions tout en gardant un côté progressif marqué avec le titre 'The Time Traveller' qui durait 12 minutes et ce dernier opus est encore plus ramassé avec 10 compositions qui continuent dans cette voie de lignes mélodique accrocheuses dès la première écoute. Toujours mené par le guitariste 'Jacob Hansen', connu dans le monde du métal pour avoir produit et enregistré de nombreuses formatins de métal, et par le claviériste et compositeur 'Jonah Weingarten', le reste du line up est constitué d'invités avec le Norvégien 'Terje Harøy' qui officie en tant que chanteur, des guitaristes 'Andrew Kingsley', 'Olof Mörck' et 'Tim Hansen' et du batteur Danois 'Morten Gade Sørensen'.

Et pour débuter, 'Bloodlines' est un instrumental épique assez typique de ce que les formations de métal symphonique ont l'habitude de placer en début d'album et les Danois feront de même pour l'outro avec un nouvel instrumental à grand renfort d'arrangements orchestraux et vocaux. Entre ces deux remarquables morceaux, le premier titre chanté 'Taking What's Mine' nous offre un mid-tempo bien rythmé avec un refrain mémorable, puis, 'Fortress' (voir la vidéo ci-dessus) accélère le rythme pour un nouveau hit mélodique et si vous aimez des formations comme 'Evergrey' ou 'Kamelot', vous devriez, sans aucun doute, adopter ce genre de compositions qui a le côté progressif d'Evergrey' et le côté symphonique de 'Kamelot'. Les titres suivants n'ont rien à envier à ce début d'album avec deux autres bijoux mélodiques 'Broken Arrow' (voir la vidéo ici) et 'Even If You’re Gone', le premier avec un refrain qui devrait être repris en chœurs en concert, le deuxième, moins rapide mais qui pourrait bien faire headbanguer tout un public. Place à la très belle ballade de l'album 'Alliance' (voir la vidéo ici) qui voit la participation de la chanteuse Suisse 'Melissa Bonny' d'Ad Infinitum', puis, sans transition, retour à du métal puissant, la fin de l'album présentant un visage certainement plus progressif tout en gardant une accessibilité mélodique assez immédiate : en témoignent 'The Midnight Sun' qui montre des variations plus marquées et une construction moins directes, puis, le mid-tempo rythmé 'Stop The Bleeding' se rapproche de 'Taking What's Mine' et offre une très belle section épurée en milieu de titre et 'The Mystery', avant l'instrumental déjà évoqué plus haut, termine la partie chantée par du métal progressif original mettant en avant de belles variations d'intensités et de tempos, les solos de claviers et de guitare dans la deuxième partie étant tout à fait remarquables.

En résumé, ce dernier opus des Danois de 'Pyramaze' montre un savant mélange entre différents styles de métal, une bonne dose de mélodique, quelques pincées de power, du progressif sans en abuser, tout ceci étant encadré par deux instrumentaux symphoniques, ce qui destine 'Bloodlines' à un public ouvert à différents genres de métal et qui apprécient les compositions ayant une accessibilité assez immédiate...

Interprêtes

Jacob Hansen (Guitare), Jonah Weingarten (Claviers) + Invités : Andrew Kingsley (Guitare), Melissa Bonny (Chant), Terje Harøy (Chant), Morten Gade Sørensen (Batterie), Olof Mörck (Guitare), Tim Hansen (Guitare)


Artiste : Eric Clapton

Album : The Definitive 24 Nights (Live)

Date de Sortie : 23-06-2023

Ajouté le : 16-07-2023

Plus de 30 ans après tous les concerts mythiques d'Eric Clapton' au 'Royal Albert Hall' de Londres (18 en 1990 et 24 en 1991) qui avaient fait l'objet d'un double album de 15 titres en 1991, sort un monument de près de 6 heures de ces différents concerts en CD et en DVD/Blu-ray avec, excusez du peu, 35 titres inédits, ce qui devrait bien naturellement ravir tous les fans du Britannique. Ce magnifique coffret est composé de trois parties avec trois types de line up : tout d'abord, une formation rock pour les 18 premiers titres, puis, une formation blues pour 14 titres suivants, et des instrumentaux avec le 'National Philharmonic Orchestra' dirigé 'Michael Kamen', compositeur du concerto pour une guitare électrique de près de 30 minutes. Que dire de cette encyclopédie musicale, sinon, que c'est une sortie indispensable pour tous les fans de l'artiste mais également pour toutes les amatrices et tous les amateurs de rock et de blues à travers les âges.

Il faudrait, non pas une chronique, mais un livre pour décrire toutes les histoires autour de ces 47 compositions et, pour cette raison, et pour vous faire saliver légèrement, je citerai les compositions qui ont fait l'objet d'une vidéo sur youtube : tout d'abord, la vidéo ci-dessus décrit de façon assez complète le contenu de ce 'The Definitive 24 Nights' et les vidéos officielles que j'ai pu trouver sur la page d'Eric Clapton', sont les suivantes : la version orchestrale de 'Layla', 'Crossroads', 'Key To The Highway' et 'Knockin' On Heavens Door' en version reggae avec 'Phil Collins' aux percussions.

Bref, comme vous l'aurez compris, on ne peut pas passer à côté de cette sortie essentielle d'Eric Clapton' et, pour ceux qui ne désirent pas casser leur tirelire avec la version deluxe qui contient en plus des 6CD et des 3 Blu-Ray (ou des 8 vinyles) un livre relié et une lithographie numérotée présentant une photo d'Eric Clapton' prise par 'Carl Studna', vous pouvez vous rabattre sur les éditions 2CD/1 Blu-Ray de chaque partie, Rock, Blues et Orchestrale...

Interprêtes

Eric Clapton (Chant, Guitare), Nathan East (Basse, Chant), Steve Ferrone (Batterie), Greg Phillinganes (Claviers), Phil Palmer (Guitare), Alan Clark (Claviers), Ray Cooper (Percussions), Katie Kissoon (Chœurs), Tessa Niles (Chœurs), Johnnie Johnson (Claviers), Richard Cousins (Basse), Jamie Oldaker (Batterie), Joey Spampinato (Basse), Phil Collins (Batterie), Buddy Guy (Guitare, Chant), Robert Cray (Guitare, Chant), Albert Collins (Guitare, Chant), Jimmie Vaughan (Guitare, Chant), Jerry Portnoy (Harmonica), Chuck Leavell (Claviers), National Philharmonic Orchestra (Michael Kamen)


Artiste : Chris Angels

Album : Chaos (War of the Worlds)

Date de Sortie : 27-06-2023

Ajouté le : 19-07-2023






Après 'Gods' datant du début 2023 et en parallèle de son projet 'CEN-ProjekT' dont le dernier album 'Pride' est sorti il y a moins de deux mois et l'avant dernier 'Tales From Avalon' il y a quatre mois, 'Chris Engels' continue à nous offrir des albums de progressif à une fréquence impressionnante et ce dernier enregistrement studio, même s'il ne dure qu'une trentaine de minutes, n'en est pas moins remarquable. Il nous emmène cette fois dans un monde d'extra-terrestres en guerre dans lequel se profile finalement un espoir de paix grâce à un virus mystérieux venant à bout des belligérants, ce thème étant certainement influencé par le roman 'The War of the Worlds' de l'auteur Anglais 'H. G. Wells'.

Musicalement, on retrouve ce progressif original sous la forme de six chapitres et certainement, compte tenu du thème, plus lourd et plus sombre que le précédent : même si l'introduction au piano de 'Child Unknow' laisse présager un titre calme, la partie chantée avec des voix trafiquées me fait penser encore à certains titres de 'RPWL' et la mélodie véhicule une ambiance tourmentée, puis l'introduction de 'The Way' rend bien ce sentiment guerrier et la suite, plus modérée, reste néammoins dans une atmosphère inquiètante et bénéficie d'un beau passage plus calme dans la deuxième partie du titre. Plus atmosphérique, 'Oxxana' déroule une magnifique mélodie prenante qui vient se greffer immédiatement dans la tête et qui bénéficie d'un très beau passage à la guitare acoustique, puis, 'Side by Side' revient à du progressif plus inquiétant, toujours dans un lent tempo qui chemine lentement dans une nouvelle mélodie mémorable. Suit 'The Virus' qui accélère le rythme et qui développe des sonorités énergiques à la 'U2', puis, le titre final 'Six Chapters' est un long développement instrumental qui se poursuit dans cette atmosphère lourde et pesante mais qui alterne des sections énergiques et parties plus calmes dans la deuxième partie et qui image très bien la renaissance du monde (belle partie épurée avec quelques notes de claviers) après que les extra-terrestres aient été vaincus par un virus.

En résumé, on n'arrête plus 'Chris Engels' avec ses différentes sorties d'albums et 'Chaos (War of the Worlds)' vient s'y rajouter et si vous avez aimé les précédents opus, que ce soit en solo ou avec son projet 'CEN-ProjekT', il y a de fortes chances que vous adoptiez sa nouvelle histoire de guerre entre extra-terrestres...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Tous les instruments)


Artiste : The Adekaem

Album : All the Dreams

Date de Sortie : 29-06-2023

Ajouté le : 21-07-2023

Bien connue pour avoir en son sein de nombreux groupes de rock progressif, nous nous dirigeons en Pologne avec la sortie du nouvel album 'All The Dreams' de 'The Adekaem' après 'The Great Lie' en 2021. Cette fois, les deux meneurs de cette formation, 'Andrzej Bielas' et 'Krzysztof Wala', ont fait appel à la section rythmique de 'Ryszard Kramarski' ('FRAMAURO', 'Millenium' et 'tRKproject') avec 'Krzysztof Wyrwa' à la basse et 'Grzegorz Bauer' à la batterie et à 'Jakub Basoń' qui a écrit les paroles et qui joue de la flûte et ce sont deux autres artistes, 'Daniel Kurtyka', et 'Marcin Staszek' qui se partagent le chant. Au menu de cet opus, 10 compositions dans du rock progressif symphonique raffiné et offrant de belles mélodies qui rendent l'ensemble très accessible. Chez 'The Adekaem', point de long développements mais des durée relativement courtes pour ce style de musique.

On est accueilli par un poignant 'Soul Of Syria' qui, sur un lent tempo, nous embarque dans un premier voyage symphonique avec de belles harmonies vocales et les parties instrumentales amènent une certaine tranquillité pour évoquer ce sujet douloureux. Suit 'Premonition' qui après une magnifique introduction acoustique, déroule une belle mélodie en mode ballade sur laquelle on se laisse bercer par cette ambiance sereine, puis, 'The Geographer' accélère légèrement le tempo et 'Marcin Staszek' nous offre une prestation vocale très expressive dans cette atmosphère qui met de nouveau en avant le côté symphonique et peut rappeler certaines formations de néo-progressif des années 80/90, je pense notamment à 'Pendragon', les claviers prenant une place prépondérante. Plus léger et plus direct, le court 'Something Is Coming' nous offre une douce mélodie dans une ambiance popisante, puis, l'instrumental 'Mystic Moon' change de registre pour une ambiance plus pesante avec des sonorités de claviers imitant une trompette vaporeuse. La deuxième partie de l'album poursuit dans cette atmosphère délicate et remplie de sérénité avec, tout d'abord, la belle ballade 'Disassociation', puis, 'Last Day's Sun' lui emboîte le pas dans la même ambiance reposante rappelant le début des 'Pink Floyd', notamment avec des claviers aériens dans les passages instrumentaux. Plus rythmé mais toujours dans un registre atmosphérique, 'Inmate's Cry' développe une belle mélodie dans un climat nonchalant, puis, l'instrumental 'Full Moon Hike', toujours mené par des claviers vaporeux avec de la réverbération, montre également un visage éthéré. Et c'est avec le titre éponyme de l'album que nous terminons notre beau voyage reposant et dépaysant en nous laissant de nouveau bercer par une belle mélodie et des sections instrumentales avec des guitares 'Floydiennes'.

En résumé, les Polonais de 'The Adekaem' sortent un très bel album qui se déguste calmement le casque sur les oreilles et si vous recherchez du rock progressif raffiné et rempli de sérénité, vous devriez sans aucun doute apprécier 'All The Dreams' et ses compositions mélodieuses qui vous emmènent dans un très beau beau voyage reposant...

Interprêtes

Andrzej Bielas (Claviers), Krzysztof Wala (Guitare), Jakub Basoń (Flûte) + Invités : Grzegorz Bauer (Batterie), Daniel Kurtyka (Chant), Marcin Staszek (Chant), Krzysztof Wyrwa (Basse)


Artiste : Void Contact

Album : Live from Lockdown

Date de Sortie : 30-06-2023

Ajouté le : 24-07-2023

Pendant cette période estivale, on éprouve le besoin d’écouter de la musique plus légère et, si vous aimez l’insouciance de la pop des années qui fait référence aux chansons des 'Beatles', j’ai ce qu’il vous faut avec les Américains de 'Void Contact' qui, après 'Form over Dysfunction' en 2020 que j'avais chroniqué, sortent un enregistrement effectué en public lors du confinement également en 2020 qui avait, à l'époque, fait l'objet d'un live sur facebook. Ce concert reprend en majorité des compositions du dernier album et de l'avant dernier 'Many Happy Returns' de 2018. D'entrée, 'What's Going On' nous accueille dans une joyeuse ambiance nous ramenant six décennies en arrière, puis, 'Rainy Day' poursuit avec un titre qui est une sorte de fusion entre les sonorités de 'I Am The Walrus' des 'Beatles' et entre les plus belles mélodies d'Elton John'. La suite est à l'image de ce début avec des mélodies légères et mélodieuses qui viennent vous caresser doucement les sens : en attestent le ravissant 'Let Me In' ou 'Never Say Fail' avec des chœurs venant d'une autre époque ou 'Market Square', plus énergique, qui lorgne encore vers la période 65/70 des 'Beatles' ou l'enjoué 'Since She's Been Gone' pu encore 'I Don't Care' et ses chœurs radieux. Au milieu de ces mélodies imparables, quelques moments plus épurés viennent nous bercer délicatement et, dans cette ambiance, on peut citer 'Vienna', faisant encore penser à 'Elton John' ou l'émouvant 'Paralyzed' et ses cordes mélancoliques ou encore 'Plans' et sa mélodie très attachante. Bref, on passe un très bon moment à l'écoute de 'Live from Lockdown' qui nous fait remonter le temps en nous faisant revenir dans les années 60/70 et en nous offrant des mélodies intemporelles qui auraient sans aucun doute fait des hits à cette époque à l'image des chansons des 'Beatles' qui sont passées à la postérité...

Interprêtes

David McHenry (Chant, Claviers), Carter Scott (Chœurs), Ray Von (Chœurs), Ashlynn Zimmerman (Chœurs), Mark Horwitz (Trombone, Flûte, Saxophone, Claviers, Chœurs), Brittany Bandstra (Saxophone, Clarinette, Chœurs), Dan Defigio (Claviers), Ben Williams (Guitare), Brian Wright (Guitare), Don Morgan (Basse), Spence Strand (Batterie, Percussions), Gary Lee Tussing (Violoncelle), Daniel Lee (Violon), Derek Pell (Violon)


Artiste : Saurom

Album : El Pájaro Fantasma

Date de Sortie : 30-06-2023

Ajouté le : 26-07-2023

J'avais découvert les Espagnols de 'Saurom' avec leur enregistrement studio 'Música' datant de 2020 et 2023 voit la sortie d'un nouvel opus 'El Pájaro Fantasma'. Toujours dans leur langue natale, ils poursuivent dans du métal/folk festif avec des lignes mélodiques qui viennent se greffer directement dans la tête. Au programme de ce nouvel album, 10 nouvelles compositions pour une quarantaine de minutes, chaque titre ayant fait l'objet d'une vidéo qui est disponible dans un DVD.

Et ça commence fort avec les trois premières compositions : tout d'abord la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) montre un visage avec tous les ingrédients d'un métal entraînant et dansant et met en avant 'Elizabeth Amoedo', la nouvelle chanteuse de la formation de métal symphonique 'Against Myself' qui a été invitée pour l'occasion, puis 'No seré yo' (voir la vidéo ici) poursuit dans cette ambiance festive avec deux autres chanteurs invités, 'Isra Ramos' d'Avalanch' et 'Ramón Lage' qui forment avec 'Miguel A. Franco' un excellent trio vocal et enfin, 'Burlesque' n'a rien à envier au deux titres précédents avec une nouvelle mélodie addictive et des chœurs radieux. Première pause avec 'No quedan palabras' qui est une magnifique ballade dans laquelle la langue Espagnole amène une émotion toute particulière et qui offre un magnifique solo de guitare 'Floydien' dans la deuxième partie du titre. Et c'est reparti avec 'Silencio roto' avec son refrain qui donne une irrésistible envie d'accompagner 'Miguel A. Franco', puis 'Mejor Sin Ti' (voir la vidéo ici) et 'Fuego' (voir la vidéo ici) poursuivent dans un métal/folk festif avec des mélodies mémorables. Suit l'entraînant 'Ojos Verdes' avec une rythmique marquée et avec dans le solo de guitare des intonations flirtant avec 'Hotel California' des 'Eagles', puis, 'La llorona' montre un visage Hispanique marqué et offre une magnifique mélodie, et l'émouvant 'Sueño' termine de très belle manière l'album dans une ambiance beaucoup plus calme.

En résumé, les Espagnols de 'Saurom' poursuivent leur aventure métal/folk avec un nouvel album rempli de compositions entraînantes et festives dans la continuité de leur précédents albums et 'El Pájaro Fantasma' devrait plaire, au-delà des fans de folk métallisé, à un public plus large aimant les mélodies dansantes que l'on s'approprie à a première écoute...

Interprêtes

Narci Lara (Guitare, Flûte, Violon, Cornemuse), Santi Carrasco (Claviers, Accordéon), Miguel A. Franco (Chant), Raúl Rueda (Guitare, Mandoline, Banjo), Jose A. Gallardo (Basse), Antonio Ruiz (Batterie) + Invités : Elizabeth Amoedo (Chant), Isra Ramos (Chant), Ramos


Artiste : Mats Karlsson

Album : Mood Elevator

Date de Sortie : 30-06-2023

Ajouté le : 28-07-2023

Le guitariste et chanteur 'Mats Karsson' qui a deux autres projets en parallèle, '220 Volt' et 'The Summit', a commencé une carrière solo il y a quatre ans avec un premier album 'The Time Optimist' que j'avais chroniqué dans myprogmusic et son petit frère 'Mood Elevator' est désormais disponible depuis fin juin. Dans la même lignée que 'The Time Optimist', il continue de nous offrir du bon hard rock qui nous ramène au meilleur des années 70/80 avec des mélodies que l'on s'approprie dès la première écoute. Entouré de nombreux artistes de talent qui participent à de nombreuses formations connues de la scène hard rock (en vrac 'Ferdy Doernberg' d'Axel Rudi Pell', 'Björn Englen' de 'Tara Lynch' ou 'Björn Höglund' de 'Martina Edoff'), il nous a concocté 11 compositions qui sont autant de bijoux mélodiques que ce soit dans un style énergique comme 'Beautiful Life' qui débute l'album après la courte introduction instrumentale 'Asteroids' ou les entraînants 'Keeping Time', 'Kiss of Life' ou encore 'Letters Without Signatures' et 'Magic Wand', mais également dans des tempos plus modérés avec le titre éponyme qui vous donne une envie irrésistible d'headbanguer sur la lourde rythmique ou 'War Child' qui me rappelle les sonorités des années 80 de 'Status Quo' ou 'Higher Than High' avec sa rythmique chaloupée et ses chœurs nous ramenant quelques décennies en arrière ou encore le mid-tempo 'Try My Love' qui a un petit air de 'Deep Purple'.

En résumé, il n'y a rien à jeter dans ce deuxième album solo du Suédois 'Mats Karlsson' qui nous embarque dans un très beau voyage dans le temps avec du hard rock classique que l'on a un grand plaisir à écouter et qui devrait plaire à toutes celles et tous ceux qui ont été élevé au biberon des formations majeures de l'âge d'or du hard rock dans les années 70/80...

Interprêtes

Mats Karlsson (Guitare, Basse, Chant) + Invités : Ferdy Doernberg (Hammond), Björn Englen (Basse), Björn Höglund (Batterie), Lars Ericcson (Basse), Hanna Einebrant (Chant), Mike Klemmé (Chant), Ulf Karlsson (Claviers), Peter Hermansson (Chœurs), Robert Hellström (Chœurs), Göran Nyström (Chœurs)


Albums sortis au 2ème trimestre 2023 et non chroniqués dans myprogmusic

Cette playlist présente des albums sortis au 2ème trimestre 2023 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Avril 2023
05/04/2023 Aisles - Beyond Drama - Rock progressif
06/04/2023 Astral Magic - Mystic Dreams Reversed - Rock psychédélique
07/04/2023 Found Missing - Blind Leading the Blind - Rock alternatif
07/04/2023 Zio - Truewaves - Rock néo-progressif
14/04/2023 Neil Howell - The Wasteland - Métal progressif
14/04/2023 Nergard - Live In Kalvåa - Métal symphonique
14/04/2023 Sabaton - Stories From The Western Front - Power métal
21/04/2023 John Butler, John Butler Trio - Live in Paris - Rock, Folk, Funk, Reggae
21/04/2023 Neurotech - Ave Neptune - Métal symphonique/industriel/électronique
24/04/2023 Xavier Boscher - StarSeeds I - Métal progressif instrumental
28/04/2023 Ignea - Dreams of Lands Unseen - Métal progressif/symphonique
27/04/2023 Teramaze - Dalla Volta - Métal progressif
Mai 2023
05/05/2023 Blood Ceremony - The Old Ways Remains - Métal doom, Rock psychédélique, Rock progressif
05/05/2023 Enforcer - Nostalgia - Heavy métal
05/05/2023 Astral Magic - Am I Dreaming? - Rock psychédélique
12/05/2023 A Life Divided - Life Goes On - Métal mélodique électronique
12/05/2023 Blutengel - Un:Sterblich Our Souls Will Never Die - Métal gothique
12/05/2023 Their Dogs Were Astronauts - Momentum - Métal progressif instrumental
12/05/2023 Hex A.D. - Delightful Sharp - Métal progressif/doom
12/05/2023 Rémi Orts - RESPIRE - Musique relaxante
12/05/2023 Circus Of Rock - Lost Behind the Mask - Rock/Métal mélodique
19/05/2023 Seven Reizh - La barque ailée et L'albatros ...quand s'envolent les mots... - Rock Progressif
19/05/2023 Samantha Fish, Jesse Dayton - Death Wish Blues - Blues/Rock
19/05/2023 Ring of Gyges - Metamorphosis - Métal progressif
19/05/2023 Deep Imagination - The Children of the Moon - Instrumental électronique et ambiant
26/05/2023 Ten Jinn - Adris - Rock progressif
26/05/2023 Opus Aeterna - Tempus Fugit - Métal gothique/Musique classique
26/05/2023 Ozul - Provenance - Rock progressif
26/05/2023 Chris Staples - Cloud Souvenirs - Chanson
26/05/2023 Godsticks - This Is What A Winner Looks Like - Rock/Métal progressif
26/05/2023 Nomy - House of Noise - Rock
26/05/2023 Sparks - The Girl Is Crying In Her Latte - Pop/Rock
26/05/2023 Reasons Behind - Architecture of an Ego - Métal mélodique
14/04/2023 Nergard - Live In Kalvåa - Métal symphonique
26/05/2023 Seven Impale - SUMMIT - Rock progressif
26/05/2023 Carmine Appice, Fernando Perdomo - Running Up That Hill - Rock progressif
27/05/2023 Astral Magic - Cosmic Energie Flow - Rock psychédélique
30/05/2023 Astral Magic - Vortex of Eternal Light - Rock psychédélique
Juin 2023
02/06/2023 Bad Radiator - BR6 Toto Tribute - Rock mélodique
02/06/2023 Hollywood Vampires, Alice Cooper, Johnny Depp - Live in Rio - Hard rock
02/06/2023 Gloryhammer - Return to the Kingdom of Fife - Power métal
09/06/2023 Ray Adler - II - Métal progressif
09/06/2023 Max Enix - Far From Home - Métal Progressif
16/06/2023 Opera Magna - Of Love and Other Demons - Métal Symphonique
16/06/2023 Tanna - Kohtalon tuulet - Hard Rock mélodique
16/06/2023 Motorpsycho - Yay! - Rock
16/06/2023 Infinite Spectrum - CAGE - Rock/Métal progressif
16/06/2023 Vultures Industries - Ghosts from the Past - Métal progressif
16/06/2023 Disillusive Play - Songs for the Non-Existent - Heavy Rock/Métal
23/06/2023 Amanda Shires, Bobbie Nelson - Loving You - Chanson Américaine, Country
23/06/2023 Outlanders, Tarja - Outlanders - Musique électronique
23/06/2023 Crown Lands - Fearless - Rock Progressif


Artiste : Pinski

Album : The Other Side

Date de Sortie : 07-07-2023

Ajouté le : 01-08-2023

J'avais chroniqué le premier album 'Sound the Alarm' des Allemands de 'Pinski' sorti en 2018 et après la longue période d'inactivité des années 2020 et 2021 que vous connaissez, toujours menés par la chanteuse et guitariste 'Insa Reichwein', ils ressortent un nouvel enregistrement studio, 'The Other Side'. A l'époque de leur premier album, j'avais insisté sur la variété des styles et ce deuxième bébé des Allemands continue de montrer ce savant mélange entre acoustique et électrique, l'ensemble se situant entre pop, rock et hard rock dans des formats radiophoniques ne dépassant pas les 4 minutes.

Au menu de cet opus, 11 nouvelles compositions pour un quarantaine de minutes : 'Avalanch' (voir la vidéo ci-dessus) débute l'album dans une ambiance énergique et entraînant mais ce visage assez direct n'est pas forcément ce qui ressort le plus dans cet album car, dès le deuxième titre 'Heroes Death' (voir la très belle vidéo ici basée sur la création artistique en sable de l'Ukrainienne 'Kseniya Simonova'), même si les instruments électriques sont présents, c'est le côté acoustique qui prend le dessus avec une prestation vocale émouvante d'Insa Reichwein'. Suit 'Golddigger' (voir la vidéo ici) qui est mon coup de cœur de l'album et qui est une ballade également très émouvante qui chemine lentement et qui met encore plus en avant le chant d'Insa Reichwein'. Dans le même registre, on ne pourra pas passer à côté du semi-acoustique 'Monster' qui présente un magnifique crescendo, tout comme le titre suivant 'Home' qui débute calmement dans un duo guitare/voix et qui prend petit à petit de l'ampleur dans la deuxième moitié du titre. Plus légers mais tout autant attachants on est également séduit par 'Stranger' et 'Out on the Road', mais également par 'Moving' (voir la vidéo ici) montrant un visage plus énergique mais qui bénéficie d'une partie centrale décalée avec de très belles harmonies vocales. Et pour finir en beauté, les deux derniers titres 'Completion' et 'Promise' présentent des atmosphères plus épurées avec toujours cette émotion dégagée par le chant 'Insa Reichwein', le premier montrant de magnifique arrangements vocaux et le deuxième mettant en avant cette fois de beaux arrangements orchestraux.

En résumé, les Allemands de 'Pinski' confirment avec ce deuxième album 'The Other Side' tout le bien que l'on pensait d'eux grâce à une chanteuse de talent qui dégage une émotion toute particulière mais également grâce à des compositions variées qui fusionne la puissance du rock et la douceur d'ambiances acoustiques plus épurées...

Interprêtes

Insa Reichwein (Chant, Guitare), Stephan Schöpe (Batterie), Philip Nießen (Guitare, Claviers), Michael Endersby (Basse), Fabian Richter (Claviers)


Artiste : Kurt Michaels

Album : Stones from the Garden

Date de Sortie : 07-07-2023

Ajouté le : 05-08-2023

Dans le monde du rock progressif, il y a les artistes très connus et incontournables des grandes formations légendaires et les autres qui n'ont pas une grande renommée mais qui ont, par leur parcours, collaboré avec des artistes de tout premier plan. 'Kurt Michaels' fait partie de cette deuxième catégorie car l'Américain a partagé de nombreux concerts avec, par exemple, les membres de 'Yes', 'Chris Squire', 'Alan White' et 'Billy Sherwood' mais aussi 'Denny Laine' des 'Moody Blues' ou encore 'Ike Willis' qui a été le guitariste de 'Franck Zappa' pendant de nombreuses années. Et c'est encore avec des noms familiers de la scène progressive, comme 'Billy Sherwwod' ou 'Amanda Lehmann' qu'il sort son quatrième album solo 'Stones from the Garden' qui est le 4ème en 20 ans.

On est donc emmené dans un dédale progressif à travers les âges avec une variété de styles allant de la pop au rock en passant par quelques incursions dans le blues et le jazz. L'album se partage donc entre différentes ambiances avec tout d'abord du progressif imaginatif avec le remarquable 'Trouble' qui débute l'album dans une ambiance assez lourde mais qui peut rappeler avec ses harmonies vocales et les pérégrinations de claviers vintages les débuts du progressif. La suite nous propose des atmosphères plus sereines avec 'Why Must Life Be Such A Fight?' ou le reposant 'I'm In Love With That Dream' pouvant rappeler 'Barclay James Harvest' ou encore le léger 'Relax…Nothing's Under Control'. On ne pourra pas passer à côté des deux belles ballades 'Happiness' et 'Will I Ever Pass This Way Again?' sur laquelle on se laisse bercer délicatement avec pour la première de nouvelles harmonies vocales magnifiques et pour la deuxième le chant délicat à la manière des premier 'Beatles'. Et puis, pour terminer l'album, changement complet de registre avec les 17 minutes de 'The Road Beyond' qui nous embarquent dans une épopée atmosphérique à la 'Tangerine Dream' dans lesquelles on s'abandonne aux sonorités délicates des claviers de 'Jim Gully' et aux accompagnements irréels et féeriques de 'Kurt Michaels' à la guitare dans une ambiance propice à la méditation.

En résumé, 'Kurt Michaels', accompagné par des musiciens et des chanteurs de talent, nous offre de très belles compositions progressives dans des atmosphères principalement tranquilles et reposantes ce qui fait de 'Stone from the Garden' un album à déguster tranquillement le casque sur les oreilles en s'abandonnant complètement aux douces mélodies agrémentées par de très belles harmonies vocales...

Interprêtes

Kurt Michaels (Guitare, Chant) + Invités : Len Szymanski (Batterie), Scott Williams (Basse), Dennis Johnson (Basse), John Abbey (Basse), Billy Sherwood (Basse, Batterie, Chant), Jim Gully (Claviers), Chris Ussery (Claviers), Jeff Abbott (Claviers), Michael Sherwood (Claviers), Cory Hance (Chant), Annie Carlson (Chant), Amanda Lehmann (Chant), Kathie Mills (Chant)


Artiste : Degreed

Album : Public Address

Date de Sortie : 07-07-2023

Ajouté le : 06-08-2023






On n'arrête plus les Suédois de 'Degreed' qui, après 'Are You Ready' début 2022, sortent un nouvel album en 2023, 'Public Address'. Pas la peine d'une longue chronique pour vous redire ce que j'avais écrit lors de ma précédente chronique car tout est encore mis en œuvre pour passer un bon moment à l'écoute des 12 nouvelles compositions qui débutent par un énergique et mélodique 'Big Plans' (voir la vidéo ci-dessus) et si vous adhérez à ce premier titre, vous devriez sans aucun doute adopter très rapidement 'Public Adress'. Comme à leur habitude, ils mélangent hard rock énergique et des ambiances plus AOR avec par exemple 'This Is Love' avec des claviers nous faisant remonter quelques décennies en arrière ou 'Free Again' et sa mélodie que l'on envie de reprendre en chœurs ou 'Resist The Urge' avec ses harmonies vocales très efficaces ou encore 'A Safe Place' et 'No One' avec leurs lignes mélodiques mémorables. Et comme dans le dernier album, ils n'ont pas oublié la ballade qui est également sur ce nouvel opus à rajouter aux meilleures ballades de hard rock ('Don't Be A Stranger'). Bref, inutile d'en rajouter, c'est encore un très bon album de hard rock mélodique que les Suédois de 'Degreed' nous offrent et qui montre encore et encore que les pays Nordiques sont toujours les plus grands pourvoyeurs de hits mélodiques dans ce style...

Interprêtes

Robin Ericsson (Chant, Basse), Daniel Johansson (Guitare), Mikael Blanc (Claviers), Mats Ericsson (Batterie)


Artiste : Edge Of Paradise

Album : Hologram

Date de Sortie : 14-07-2023

Ajouté le : 15-08-2023

Après une interruption d'une dizaine de jours, myprogmusic est de retour avec de nouvelles chroniques et, pour cette reprise, c'est un album de métal mélodique sorti il y a plus d'un mois qui est à l'honneur avec les Américains de 'Edge Of Paradise' dont j'avais chroniqué le dernier album 'The Unknown' en 2021. Pas de surprise pour ce dernier bébé des Américains, la bande à 'Margarita Monet' et 'Dave Bates' qui a subi un changement de line up (le bassiste 'Ricky Bonazza' a été remplacé par 'Justin Blair' et 'David Ruiz' qui officiait en tant que guitariste sur l'album 'Universe' est de retour, le reste du groupe étant inchangé) nous offre un nouvel album rempli de hits mélodiques dans un métal moderne teinté de symphonique.

Et comme ils en ont l'habitude, plusieurs vidéos sont disponibles sur leur page youtube avec le titre éponyme de l'album, 'Soldiers of Danger' et 'Basilisk' : si vous adhérez à ces trois vidéos, il y a de grande chance que vous aimiez l'ensemble de l'album. 'Margarita Monet' est en grande forme et s'adapte parfaitement à toutes les ambiances proposées dans l'album : que ce soit dans des compositions puissantes et entraînantes comme 'Hologram', 'This Is Personal', 'Unbeatable' ou encore 'Basilisk', ou dans des mid-tempos comme 'The Faceless' alternant des refrains calmes et un refrain lourd et puissant ou 'Dark' qui met en avant sa capacité de moduler son chant en utilisant sa voix de tête ou un chant plus profond ou encore 'Don't Give Up On Me' et ses changements successifs de rythmiques et d'intensité, elle montre tout l'étendu de son talent vocal. Et pour clôturer ce très bel album, on ne passera pas non plus à côté d'Another Life' qui résume très bien l'ensemble en alternant différents tempos, passant d'un mode ballade à une ambiance entraînante.

En résumé, Les Américains d'Edge Of Paradise' reviennent avec un très bon album dans la continuité de leurs précédents enregistrements studio en mettant de nouveau en avant le chant impérial de 'Margarita Monet' bien entouré par des artistes de talents et 'Hologram' est à conseiller à toutes les amatrices et à tous les amateurs de métal puissant et mélodique...

Interprêtes

Margarita Monet (Chant, Claviers), Dave Bates (Guitare), David Ruiz (Guitare), Justin Blair (Basse), Jamie Moreno (Batterie)


Artiste : JJ Chardeau

Album : Ombres et Lumières : In Terra Cognita 2

Date de Sortie : 14-07-2023

Ajouté le : 22-08-2023






'JJ Chardeau' est un auteur, compositeur et interprète Français qui, depuis plus de trente ans, occupe une place à part dans le paysage musical hexagonal bien éloigné des quelques artistes qui font le buzz, sous perfusion de quelques maisons de disques. En effet, complètement décalé et gardant toute sa liberté créatrice depuis sont premier album 'Escales' de 1989 qui est disponible en téléchargement ici, il a sorti une dizaine d'albums plus un DVD (voir sa page discographie'). Toujours entouré d'artistes de talent et venant d'horizons musicaux très diverses, son dernier album qui est le deuxième volet d'In Terra Cognita' est maintenant disponible depuis mi-juillet 2023.

Et si l'on regarde le line up de ce dernier album (voir ici), on ne peut s'empêcher d'être impressionné par cette longue liste qui va de 'John Helliwell' ('Supertramp') à la famille 'Decamps' Père et Fils ('Ange') en passant par 'Pat Mastelotto' ('King Crimson') ou 'Eric Troyer' ('Electric Light Orchestra') ou encore 'Jason Scheff' ('Chicago') mais également des artistes de jazz ou de musique classique comme le Saxophoniste 'Stéphane Guillaume' ou le trompettiste 'Tom Bergeron'. Fort de 14 compositions, on embarque pour un voyage musical très diversifié et ce serait bien difficile de donner un style bien précis car il mélange différentes influences allant de la musique classique au rock progressif avec des incursions dans le jazz et la musique contemporaine, étant donné le thème qui est basé sur la suite de son tour du monde musical, on est également embarqué dans différents paysages musicaux propres à chaque pays mis en évidence, ce qui en fait finalement, à l'image d'un 'Steve Hackett', un album de musique du monde. Faire du titre à titre demanderait une chronique beaucoup trop longue et certainement ennuyeuse et, je me limiterai à quelques passages qui m'ont donné un grand plaisir d'écoute : les chœurs Masculins dans 'Donibane Lohitzun', le passage très contemporain avec des cordes dans 'Iceland & Fire', 'Scandinavia' avec ses alternances rythmiques et ses accompagnements instrumentaux remarquables, le swing de 'Swing Hell' avec ses arrangements vocaux magnifiques (Christian & Tristan Décamps y sont évidemment pour beaucoup) ou encore le long développement mélancolique 'Seborga' qui prend de l'ampleur pour un final éclatant, l'album se terminant par le joyeux Sirtaki 'Edossa Fakelaki' qui nous envoie tout droit de Grèce de lumineux rayons de soleil.

En résumé, cet album très éclectique de 'Jean-Jacques Chardeau' montre toute l'étendue' du talent du Français qui nous emmène dans un très beau voyage musical avec des artistes de instrumentistes et vocalistes de talent qui magnifient toutes ces compositions de musique du monde et les deux volet de 'Terra Incognita' qui sont très accessibles, devraient plaire à un large public aimant la rencontre de différents styles de musique...

Interprêtes

Voir page 'Ombres et Lumières : In Terra Cognita 2' ici


Artiste : Lance Lopez

Album : Trouble Is Good

Date de Sortie : 14-07-2023

Ajouté le : 23-08-2023

Après 'Tell The Truth' en 2018 et son départ du super groupe 'Supersonic Blues Machine', 'Lance Lopez' a sorti un nouvel album solo mi-juillet. Ce nouveau bébé 'Trouble Is Good' offre de nouvelles compositions dans la grande tradition du blues/rock et, pour l'occasion, il s'est entouré de nombreux artistes comme les batteurs 'Bobby Rondinelli' ('Rainbow', 'Black Sabath') et 'Brian Tichy' ('Whitesnake', 'Foreigner', 'The Dead Daisies'), le bassiste 'Danny Miranda' ('Blue Öyster Cult') ou encore les claviéristes 'Buck Johnson' ('Aerosmith') et 'Peter Keys' ('Lynyrd Skynyrd'). Pas de surprise avec des artistes de cette qualité, les 10 compositions qui sont en majorité assez rock, nous font passer un très bon moment en commençant par l'énergique 'Ease To Leave', suivi du single 'Jam With Me' (voir la vidéo ci-dessus). Dans ce style bien trempé, on ne pourra pas passer non plus à côté du lourd et rythmé 'Wild Country' ou du titre éponyme avec sa rythmique à la 'Deep Purple' mais aussi de 'Take A Swing' avec ses riffs musclés ou encore de l'entraînant 'Reborn'. On a même droit en fin d'album au 'Led-Zeppelinien' 'Voyager: Sunrise, Voyager, I Am Ra' qui alterne des ambiances bien différentes amenant un brin de progressif en nous ramenant quelques décennies en arrière et la ballade de l'album 'Uncivil War' (voir la vidéo ici) montre également que l'Américain excelle dans ces ambiances plus modérées. Bref, 'Lance Lopez' nous offre un très bon album avec, cerise sur le gâteau, des invités de marque qui l'accompagnent et qui participent activement à la réussite de 'Trouble Is Good' : c'est encore un sans faute de la part de l'Américain qui devrait ravir toutes les amatrices et tous les amateurs de bon blues/rock classique...

Interprêtes

Lance Lopez (Chant, Guitare) + Invités : Brian Tichy (Batterie), Bobby Rondinelli (Batterie), Danny Miranda (Basse), Buck Johnson (Claviers), Peter Keys (Claviers), Jack Daley (Basse), Jorgen Carlsson (Basse), Herman Matthews (Batterie), Greg Bissonette (Batterie)


Artiste : Mystfall

Album : Celestial Vision

Date de Sortie : 23-07-2023

Ajouté le : 25-08-2023

Cela fait maintenant 20 ans que le premier album d'Epica', 'The Phantom Agony' est sorti et depuis, on a vu fleurir un bon nombre de formations de métal symphonique qui s'inspiraient des Néerlandais avec plus ou moins de bonheur. Les Grecs de 'Mystfall' font partie de ces groupes qui perpétuent un métal symphonique très proche d'Epica' : ils sont nés il y a juste une année et n'ont pas perdu de temps puisqu'ils viennent de sortir leur premier enregistrement studio 'Celestial Vision'. Et je dois dire que le résultat est bluffant car ils ont déjà une maturité impressionnante avec tous les ingrédients qu'ont su mettre en avant 'Epica' : une chanteuse lyrique 'Marialena Trikoglou' qui nous offre des prestations vocales remarquables, des growls de 'Kostas Mexis' en opposition au chant féminin, des arrangements orchestraux et vocaux grandioses et des lignes mélodiques qui accrochent à la première écoute.

Après l'introduction orchestrale épique 'Resisting Heaven' que l'on retrouve généralement dans ce style, la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) nous offre un premier hit de métal symphonique et on découvre 'Marialena Trikoglou' dont le chant se rapproche, dans cette ambiance imposante, à celui de 'Tarja'. Dans le même style, suit 'Centuries' qui met en avant des arrangements orchestraux et vocaux fournis et 'Endless' poursuit dans ce style avec des riffs de guitares musclés mais montre également qu'ils savent offrir des sections plus douces en opposition avec toute l'énergie dégagée avec un très beau passage dans la deuxième partie du titre. La ballade n'est pas oubliée avec le très beau 'Silence' et dans ces moments plus épurés, 'Marialena Trikoglou' montre également cette ressemblance avec 'Tarja' qu'elle pourrait bien égaler en persévérant dans le travail de sa voix. Globalement, les compositions sont assez courtes et directes et gagneraient à être rallongées pour permettre de développer des alternances : en attestent des compositions comme 'Kings Of Utopia' (voir la vidéo ici) ou 'Freedom Path' qui pourraient bénéficier de plus de variations d'intensité et de changements de rythmiques. Mais ne boudons pas notre plaisir, rappelons-nous que ce n'est que leur premier album et que la composition la plus longue de l'album 'The Balance Of Time' est tout à fait remarquable en ébauchant justement cette variété bienvenue, les growls rageurs 'Kostas Mexis' côtoyant le chant envoutant de 'Marialena Trikoglou' dans une ambiance à la 'Epica'.

En résumé, les Grecs de 'Mystfall' sortent un premier album de grande qualité qui montre tout le talent de cette jeune formation qui devrait, si elle continue dans cette voie, partager la scène avec les formations majeures de métal symphonique car 'Celestial Vision' devrait, sans aucun doute, plaire à un public fan d'artistes comme 'Epica', 'Tarja' ou 'Xandria' ou 'Kamelot' ou encore 'Therion'...

Interprêtes

Marialena Trikoglou (Chant), Kostas Mexis (Chant), Panagiotis Leontaritis (Guitare), Dida Racotoarison (Claviers), Antonis Desousis (Basse), Manos Agouridis (Batterie)


Artiste : Tony Mitchell

Album : Radio Heartbeat

Date de Sortie : 23-07-2023

Ajouté le : 26-08-2023






J'avais chroniqué l'avant dernièr album de 'Tony Mitchell', 'Church of a Restless Soul' datant de 2020 et depuis, l'Anglais a ressorti un nouvel enregistrement studio en 2021, 'Hot Endless Summer Nights' et la fin 2022 a vu la sortie de 'Tales From The Christmas Inn' dédié à Noël. Avec toujours le même line up, il nous propose 12 nouvelles compositions originales et, d'entrée, avec 'Blue Lighting', la ressemblance avec 'Bruce Springsteen' que j'avais mis en évidence avec l'avant dernier album me parait encore plus flagrante au niveau mélodique. On retrouve également cette similitude dans d'autres hits mélodiques et on peut citer la chanson titre 'Radio Heartbeat' (voir la vidéo ci-dessus) ou 'Another Beat Of My Heart' ou encore 'Sunflower Girl'. Au rayon des titres plus rock au mélodies addictives, nous sommes également gâtés avec le rapide 'Keep The Live Alive' ou les rythmés 'Rockin In A Hard Place' et 'This Side Of Midnight' ou l'entraînant 'Darkness Remains' ou encore 'Phoenix Rising' qui clôt l'album de belle manière avec un dernier titre énergique. Côté ambiances plus calmes, 'Top Of The World', coupé en deux parties offre une première moitié épurée magnifique qui prend de l'ampleur ensuite sur une mélodie mémorable, puis, 'Find A Way' est la ballade de l'album, très classique mais tellement efficace que l'on est encore pris sous le charme de ce magnifique titre.

En résumé, 'Tony Mitchell' nous offre un nouvel album mélodique dans la continuité de ces précédentes productions et continue de perpétuer un rock mélodique nous faisant remonter au meilleur des années 80, ce qui fait de 'Radio Heartbeat' un sérieux prétendant au podium des albums de ce style pour l'année 2023...

Interprêtes

Tony Mitchell (Chant, Guitare, Claviers), Miles Meakin (Guitare, Chœurs), Nigel Bailey (Basse, Chœurs), Eddie Anthony (Batterie, Chœurs), Roughes Gallery Rock Choir (Chœurs)


Artiste : Big Big Train

Album : Ingenious Devices

Date de Sortie : 28-07-2023

Ajouté le : 27-08-2023

Après 'Common Ground' en 2021 suivi d'un an plus tard de 'Welcome To The Planet' et malgré le décès d'un des piliers du groupe 'David Longdon', 'Ingenious Devices' n'est pas un énième album de 'Big Big Train' mais des compositions du groupes revisitées avec une section à cordes en ce qui concerne les trois longs développements 'East Coast Racer', 'Brooklands' et 'Voyager' auxquelles se rajoutent le titre 'Atlantic Cable' enregistré lors d'un concert au 'Waterside Theatre' d’Aylesbury en 2022 (voir la vidéo ci-dessus) et la courte virgule instrumentale mélancolique 'The Book of Ingenious Devices' qui relie 'East Coast Racer' et 'Brooklands'. Cet opus particulier nous permet de réentendre la voix de 'David Longton' sur les trois premières chansons épiques des Anglais en attendant que le groupe ressorte du nouveau matériel car pour l'instant, ils repartent en tournée pour un quinzaine de concert pendant un mois pour la tournée 'The Journey Continues'. Bref, même si 'Ingenious Devices' n'est pas à proprement parlé un inédit, il nous permet de nous remettre entre les oreilles ces longs développements qui sont la marque de fabrique du groupe avec un orchestre de cordes amenant une richesse musicale supplémentaire...

Interprêtes

David Longdon (Chant, Chœur, Flûte, Guitare, Mandoline, Percussions), Rikard Sjöblom (Claviers, Guitares, Accordéon, Chœurs), Greg Spawton (Basse, Guitare, Chœurs), Nick D'Virgilio (Batterie, Percussion, Chœurs), Dave Gregory (Guitare), Andy Poole (Guitare, Mandoline, Claviers, Chœurs), Danny Manners (Claviers, Contrebasse), Rachel Hall (Violon, Alto, Violoncelle, Chœurs), Alberto Bravin (Chant)


Artiste : Karnataka

Album : Requiem for a Dream

Date de Sortie : 28-07-2023

Ajouté le : 29-08-2023






Avec le départ d'Hayley Griffith' en 2017 de 'Karnataka' après la sortie du magnifique dernier album 'Secrets Of Angels' en 2015 et avec la création de nouveaux projets par le meneur du groupe 'Ian Jones', avec tout d'abord 'Chasing The Shadow' en 2019 qui a été suivi par 'ILLUMINAE' en 2021, et bien que 'Ian Jones' avait annoncé fin 2018 que la nouvelle chanteuse de 'Karnataka' s'appelait 'Sertari', je ne m'attendais plus à un nouvelle sortie de 'Karnataka' de sitôt d'autant plus que 'Chasing The Shadow' et 'ILLUMINAE' étaient tout à fait dans la lignée de 'Karnataka'. Et pourtant, en 2020, 'Ian Jones' annonçait sur son site, pendant le confinement, le nouveau titre 'Forever' dans lequel on découvrait la belle voix de 'Sertari, et, un peu plus tard, la sortie d'un nouvel album de 'Karnataka'. Après donc plus de deux ans d'attente, le voici sorti fin juillet 2023 et, le moins que l'on puisse dire, c'est que ça valait le coup d'attendre !! Tout d'abord, ce sont près de 80 minutes qui s'offrent à nous et ensuite, chaque titre pris indépendamment vaut l'achat de 'Requiem for a Dream' ! Au niveau du Thème 'Ian Jones' nous explique que "l'album explore les thèmes de l'adversité personnelle, de la perte, du désespoir et du pardon, vécus à travers le prisme du chaos mondial, du changement climatique et de la destruction de l'environnement".

Et ça commence fort avec le premier long développement 'All Around The World' qui nous embarque dans une épopée progressive débutant par une voix qui égrène un tic tac d'horloge et qui se poursuit avec le meilleur de ce que 'Ian Jones' nous a déjà offert dans ses précédentes productions, je pense notamment au magnifique titre fleuve 'Secrets Of Angels' : des harmonies vocales de toute beauté avec une chanteuse qui nous émeut du début à la fin du titre, des parties instrumentales magnifiées par des artistes de talent avec le nouveau claviériste 'Rob Wilsher' déniché par 'Ian Jones' et le guitariste 'Luke Machin', assez discret il est vrai sur ce titre mais qui nous décoche un très beau solo dans la deuxième partie du titre et des paroles fortes sur le sujet brulant du désastre climatique. On poursuit dans la douceur du chant aérien de 'Sertari' avec 'Sacrifice' qui en remet une couche avec un refrain mémorable et un nouveau solo de guitare de 'Luke Machin' qui fait littéralement chanter sa guitare, puis, 'Look To The East' est un ode aux effluves orientales qui nous bouscule les sens et qui déroule de très belles lignes mélodiques magnifiées par des vocalises envoutantes de 'Sertari'. Et que dire de la composition suivante 'Forgiven' qui rajoute une fresque extraordinaire d'une émotion toute particulière où tout est mis en œuvre pour nous faire monter bien au chaud sur un petit nuage douillet en nous laissant bercer par le chant captivant de 'Sertari' avec des variations toujours très inspirées autour du thème principal, la section répétée des 'Sanctus dominus et spiritus requiem' à 7 minutes suivi d'un solo de guitare déchirant nous faisant rentrer dans une cathédrale sonore fabuleuse donnant la chair de poule pendant près de 2 minutes. Après toutes ces émotions, 'The Night's Dance' (voir la vidéo ci-dessus) nous fait revenir à une ambiance plus légère avec de nouvelles arabesques délicates et enchanteresses de 'Sertari', puis, 'Say Goodbye Tomorrow', après une introduction assez lugubre sur de lourds bruits de cloches, montre ensuite un visage très mélodique avec un refrain qui donne une irrésistible envie d'accompagner 'Sertari', 'Luke Machin' nous gratifiant d'un nouveau solo de guitare 'Floydien' remarquable dans la deuxième partie du titre. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises car se profile alors la magnifique ballade 'Don't Forget My Name' qui monte encore le curseur émotionnel de quelques crans à déclencher plusieurs fois ce petit frisson, signe d'un intense plaisir d'écoute, 'Luke Machin' étant encore à la fête en faisant au sens propre pleurer sa guitare. Si l'album s'était terminé sur cette ballade, j'aurais certainement été comblé par ces 55 minutes d'écoutes merveilleuses, mais 'Ian Jones' nous emmène alors avec la chanson titre dans une fresque progressive et symphonique demandant de multiples écoutes pour en tirer toute la richesse, une sorte de graal musical dont chaque seconde vous procure un immense plaisir d'écoute, chaque artiste amenant sa pierre à cet édifice extraordinaire, 'Sertari' étant impériale, 'Luke Machin' nous délivrant le solo de guitare ultime et, cerise sur le gâteau, en invité de marque, 'Troy Donockley' ajoutant le côté celtisant comme il sait si bien le faire : tout simplement beau !!

En résumé, comme vous l'aurez compris tout au long de cette chronique, 'Ian Jones' nous offre une pépite musicale qui, comme toute œuvre de ce type et comme le bon vin, se bonifie d'écoute en écoute et 'Requiem for a Dream' deviendra certainement au fil du temps un album indispensable à avoir dans sa discothèque pour toutes les amatrices et tous les amateurs de rock progressif...

Interprêtes

Ian Jones (Basse, Clavier, Piano, Guitare), Sertari (Chant, Chœurs), Rob Wilsher (Claviers) + Invités : Luke Machin (Guitare), Chris Allan (Batterie, Percussions), Troy Donockley (Uilleann Pipes, Low Whistles), Gonzalo Carrera (Claviers)


Artiste : Edward Reekers

Album : The Liberty Project

Date de Sortie : 04-08-2023

Ajouté le : 31-08-2023






Après le magnifique album 'Requiem for a Dream' de 'Karnataka', on reste dans le progressif avec un autre projet imaginé par 'Edward Reekers' (qui a été connu à la fin des années 70 comme chanteur de 'Kayak'), 'The Liberty Project' qui, compte tenu du pédigré du bonhomme, rassemble un nombre impressionnant d'artistes de la scène internationale et de tous horizons. Le dossier de presse pose la question suivante : "Est-ce un opéra rock, une comédie musicale ou un concept album ?" car, ce n'est pas commun mais ce projet gargantuesque peut s'apparenter aux trois. Tout d'abord, le concept est basé sur un univers parallèle créé par un deuxième big bang et 'Edward Reekers' imagine ce qu'il serait arrivé à notre planète et à ses habitants. Ensuite, opéra car l'ensemble fait appel à de nombreux chanteurs et choristes en mélangeant différents styles allant de la pop au métal en passant par le rock, blues et la musique classique. Et enfin, comédie musicale car les ambiances déployées sont proches des comédies musicales Américaines avec un côté théâtral mis en avant par des interprétations expressives sur des lignes mélodiques très accessibles que l'on a envie de reprendre en chœurs.

Au menu de 'The Liberty Project', pas de longs développements mais des compositions au nombre de 17 pouvant être écoutées indépendamment ne dépassant pas les 6 minutes pour une durée de 80 minutes au total. Par conséquent, vu la densité de l'ensemble, je ne me lancerai pas dans du titre à titre et j'axerai ma chronique sur deux points : la variété des styles et la distribution fantastique de cet album. Tout d'abord, 'Edward Reekers' nous offre différents styles qui amènent une remarquable diversité d'écoute, l'ambiance omniprésente de comédie musicale liant l'ensemble : belles ballades ('Two Lifetimes', 'Liberty' et 'As Good As Any Goal'), Instrumentaux variés mélangeant ambiances épiques, atmosphériques et contemporaines avec de remarquables arrangements orchestraux (le prologue, l'épilogue, 'Remember the Fallen, Celebrate Life'), compositions entraînantes rock et hard rock ('The Present Day', 'The Desease', 'Money'), ambiances AOR aux mélodies addictives ('Good Citizens', 'Onwards And Forwards'), ambiance cabaret ('Patients, Have Patience'), blues sensuel ('The Break Up'), ambiances popisantes ('Turn To Us, Learn From Us'), belle ritournelle ('Never Again') ou encore ambiance classique avec de magnifiques chœurs ('The Clash of Belief'). J'ajouterai une mention spéciale au magnifique titre 'We Live To Die' qui file la chair de poule avec le magnifique chœurs d'enfants final. Le deuxième point que je voudrais souligner, c'est le fait que 'Edward Reekers' a bien utilisé son carnet d'adresses en faisant appel à de nombreux artistes de la scène progressive : imaginez un album qui réunit 'Steve Hackett', 'Arjen Lucassen', 'Mark Bogert', 'Joost van den Broek', 'Damien Wilson', 'John 'Jaycee' Cuijpers', 'Marcela Bovio' auxquels ont peut rajouter de nombreux artistes jouant des instruments classiques, c'est quelque chose d'unique qui nous est offert et qui permet d'atteindre ce niveau de qualité. Si vous voulez un aperçu de cet album, des vidéos sont disponibles sur youtube avec les titres suivants : 'The Present Day', 'Good Citizens' et 'The Disease'

En résumé, à la manière d'un 'Arjen Lucassen' avec ses grandes productions de métal progressif, 'Edward Reekers' nous offre une œuvre musicale encore plus large au niveau des styles proposés que l'on apprivoise à la première écoute et qui bénéficie d'un panel d'invités prestigieux amenant une qualité d'interprétation magistrale mais, revers de la médaille, pourrons-nous bénéficier de spectacles en direct car mettre en place ce genre de projet risque d'être assez compliqué étant donné les obligations de chacun. Espérons tout de même que 'Edward Reekers' pourra mettre en scène ce chef-d'œuvre musical et que, pour tous celles et ceux qui ne pourront pas y participer, pourra également l'enregistrer pour la postérité en DVD/Blu-ray car 'The Liberty Project' est le genre de projet qui mérite, comme n'importe quelle opéra rock ou comédie musicale, d'être présenté en spectacle...

Interprêtes

Edward Reekers (Chant, Claviers, Percussions) + Invités : Koen Herfst (Batterie), Johannes Adema (Basse), Mark Bogert (Guitare), Arjen Lucassen (Guitare, Basse), Steve Hackett (Guitare), Harry Sacksioni (Guitare), Arno Schlijper (Piano), Jeroen Goossens (Flûte, Basson), Bert Muelerdijk (Guitare), Hubert Heeringa (Saxophone, Cuivres), Joost van den Broek (Hammond), Marije De Jong (Violoncelle), Trevor Reekers (Batterie Program), Adriaan Breunis (Alto), Mark Mulder (Alto), Viola (Alto), Ben Mathot (Violon), Ian De Jong (Violon), Loes Dooren (Violon), Marieke De Bruijn (Violon), Cindy Oudshoorn (Chant, Chœurs), Damien Wilson (Chant), John ‘Jaycee’ Cuijpers (Chant), Mark Lennon (Chant), Marcel Jonker (Chant), PA’DAM (Chant), Mark Omvlee (Chœurs), Stichting Volgspot (Chœurs Enfants), Edward Reekers (Chœurs), Marcela Bovio (Chœurs), Peter Bauchwitz (Chœurs)


Artiste : Rian

Album : Wings

Date de Sortie : 04-08-2023

Ajouté le : 01-09-2023






Direction la Suède pour, devinez-quoi, du rock mélodique bien entendu avec la formation 'Rian' qui en est à son troisième album 'Wings', après 'Out of the Darkness' datant de 2017 et 'Twenty-Three' sorti en 2021. Pas de surprise, ils nous offrent du prêt à consommer dans la grande tradition des pays Scandinaves avec des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête et qui nous ramènent au meilleur des années 80. Au menu de cet opus, 11 compositions dans un format radiophonique pour une cinquantaine de minutes d'écoute. Et si vous accrochez au premier titre entraînant 'Carry My Wings' (voir la vidéo ci-dessus) et que vous commencez à battre la mesure, vous devriez adopter l'ensemble de l'album très rapidement. Et pour varier les ambiances, ils nous ont concocté deux belles ballades que sont 'One in a Million' et 'The Silence Of Your Dreams' auxquels on peut rajouter la première partie de 'Dance The Night Away' qui montre un visage plus rapide et énergique dans la deuxième partie du titre. En plus de la vidéo de 'Carry My Wings', vous pouvez en voir et écouter deux autres avec 'We Ride' qui est un vrai hit mélodique et 'Eternity' qui clôture l'album avec une mélodie nous faisant remonter à celle de 'Forever Young' d'Alphaville'. Bref, pas la peine d'en rajouter, 'Rian' est encore un groupe issu de la grande famille Nordique de fabriques de hit mélodiques, et si vous êtes fan de rock mélodique avec des refrains qui vous mettent en forme pour toute une journée, il y a des chances que vous fassiez tourner 'Wings' en boucle...

Interprêtes

Richard Andermyr (Chant, Guitare), Tobias Jakobsson (Guitare), Jonas Melin (Basse), Eric Ragno (Claviers), Jan Johansson (Batterie)


Artiste : Neal Morse

Album : The Dreamer – Joseph, Pt. 1

Date de Sortie : 11-08-2023

Ajouté le : 04-09-2023






Décidément, quelques jours après le très bel album 'The Liberty Project' d'Edward Reekers', 'Neal Morse' sort la première partie de son nouvel opéra rock 'The Dreamer : Joseph'. Sur tous les fronts depuis plusieurs années, il multiplie les projets (recherche de son nom dans les chroniques de myprogmusic ici) et, après 'Jesus Christ the Exorcist' en 2019 suivi de sa mis en scène au 'Morsefeat 2018', j'avais zappé son dernier live avec le 'Neal Morse Band', 'An Evening Of Innocence & Danger: Live in Hamburg' sorti en juillet 2023. Fervant croyant, Il continue dans sa lancée en nous offrant des récits tirés de la religion chétienne et, pour ce nouveau bébé de l'Américain, il s'attaque à l'histoire de Joseph en deux parties : le livre de la Genèse raconte que Joseph est l'un des douze fils de Jacob et le premier des deux fils de Rachel. Il est vendu en esclavage par ses frères jaloux, mais devient l'homme le plus puissant d'Égypte aux côtés de Pharaon. Musicalement, on retrouve ce rock progressif aux allures de grande production rassemblant de nombreux artistes dans laquelle chaque chanteur et chanteuse joue un rôle particulier.

Au menu de cet opus, 16 titres pour un peu plus d'une heure d'écoute, et compte tenu du nombre de compositions, même si l'ensemble reste un album racontant une histoire, ce n'est pas du progressif avec de longs développements et l'auditeur n'est pas forcément obligé de dérouler l'ensemble de l'œuvre en une seule fois. En effet, on peut aisément picorer ici et là quelques titres qui ne dépassent pas les 7 minutes. Je n'alourdirai pas cette chronique en faisant du titre à titre (si vous êtes intéressé par ce genre de chronique, vous pouvez lire celle de
'Millstream Park' qui est très complète), mais je voudrais simplement mentionner que l'ensemble est très accessible grâce notamment à des lignes mélodique accrocheuses dès la première écoute, et met en avant différents styles et ambiances ce qui donne une remarquable diversité à cet opéra rock : tout d'abord, l'instrumental 'The Dreamer Overture' qui débute l'album montre tout le talent de compositeur de 'Neal Morse' qui, en 7 minutes, nous offre un panel d'atmosphères différentes avec des arrangements riches et denses qui vous mettent en appétit pour entamer la suite. Puis, tout au long de l'album, alternent différents paysages musicaux : le côté rock musclé est présent avec des compositions comme 'Liar, Liar' ou 'Like A Wall' (voir la vidéo ci-dessus), des titres plus popisants parsèment également l'album avec le semi-acoustique 'A Million Miles Away' suivi de 'Burns Like A Wheel' et le côté blues est mis en avant par le très beau 'Ultraviolet Dreams', puis, on est également gâté par des atmosphères beaucoup plus paisibles avec 'Before The World Was' ou 'The Pit' ou encore 'Wait On You' mais également par du classique avec le magnifique chœur 'Vanderbilt Blair Children's Chorus' qui s'intègre magnifiquement bien dans cette histoire religieuse. A ceci je rejouterai que la distribution impressionnante met en scène, tout d'abord, des musiciens de grand talent qui subliment les parties instrumentales mais également des chanteurs et des chanteuses exceptionnels qui mettent en valeur les riches arrangements vocaux omni-présents notamment dans les compositions faisant ressortir les ambiances très expressives de comédies musicales comme 'Gold Dust City', 'Slave Boy' ou 'Out Of Sight, Out of Mind' sans oublier le final magistral avec 'Heaven In Charge Of Hell' (voir la vidéo ici) et cette question poignante de 'Joseph' : " Pourquoi m'as-tu abandonnée ? ", point culminant de cette première partie.

En résumé, 'Neal Morse' continue de nous offrir de magnifiques opéras rock progressifs avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce style de musique et on attend avec impatience la deuxième partie de l'histoire de Joseph qui sera certainement suivie par une mise en scène dans un futur 'Morsefeat' nous permettant d'ajouter la vidéo à la musique, amenant une autre dimension indispensable dans ce genre d'œuvre musicale...

Interprêtes

Neal Morse (Guitare, Claviers, Chant, Basse, Batterie) + Invités : Eric Gillette (Guitare, Batterie), Gabe Klein (Batterie, Chœurs), Sam Hunter (Guitare), Gideon Klein (Violoncelle, Basse, Chœurs), Steve Morse (Guitare), Andre Madatian (Guitare), Mark Leniger (Saxophone), Hannah Tyler (Violon), Carl Larson (Alto), Hunter Keeran (Cor d'harmonie), Josee Klein (Violon), Jim Hoke (Saxophone), Paul Farmer (Harmonica), Ted Leonard (Chant – Judah), Matt Smith (Chant – Reuben), Talon David (Chant – Potiphar’s Wife), Jake Livgren (Chant – Slave Driver), Wil Morse (Chant – Simeon), Mark Pogue (Chant – Jacob), Vanderbilt Blair Children's Chorus Chorale (Chant), Matt Smith (Chœurs), Mark Pogue (Chœurs), Wil Morse (Chœurs), Gabe Klein (Chœurs), Chris Riley (Chœurs), Amy Pippin (Chœurs), April Zachary (Chœurs), Debbie Bressee (Chœurs), Devonne Fowlkes (Chœurs), Harmonie Hall (Chœurs), Julie Harrison (Chœurs), Kim Mont (Chœurs)


Artiste : Sarayasign

Album : The Lion's Road

Date de Sortie : 11-08-2023

Ajouté le : 05-09-2023






Ils avaient sorti leur premier album 'Throne of Gold' en 2022 et les Suédois de 'Sarayasign', un peu plus d'an an après, nous offrent un deuxième enregistrement studio 'The Lion's Road' qui continue sur le thème du monde de 'Saraya', fruit de l'imagination de 'Jesper Lindbergh'. Comme je l'avais déjà évoqué lors de ma chronique précédente, leur style nous fait remonter au hard rock des années 80 avec un talent pour des lignes mélodiques accrocheuses et avec des compositions assez longues permettant quelques incursions dans le progressif. On notera que le nouveau guitariste lead est 'Peter Lundin' qui amène un jeu un peu plus musclé que son prédécesseur 'Daniel Blohm' et que, chose que je n'avais pas évoqué dans ma chronique précédente, le chant de 'Stefan Nykvist' me fait de plus en plus penser à celui de 'David Coverdale' ce qui donne à 'Sarayasign' un petit air de 'Whitesnake'.

Au menu de ce nouveau bébé des Suédois, 10 compositions originales pour une petite heure d'écoute et, d'entrée, 'When All Lights Go Out' (voir la vidéo ci-dessus) met déjà en avant le chant de 'Stefan Nykvist' et le talent de guitariste de 'Peter Lundin' pour un premier hit de hard rock mélodique bien pêchu. Plus lourd, 'Blood From Stone', déroule un lent tempo avec un refrain qui rentre directement dans la tête, puis, 'A Way Back' poursuit sur le même type de rythmique en alternant différentes intensités. Globalement, les tempos restent assez lents et on peut citer le titre suivant 'The Beginning Of The End' et la chanson titre 'The Lion's Road'. Les Suédois ont également du talent pour de belles power ballades avec, tout d'abord, 'Will You Find Me' qui met en avant un chant féminin (impossible de savoir qui est cette très belle voix) et qui offre un très beau duo avec 'Stefan Nykvist', puis, 'Love Will Burn' ajoute une belle composition mélancolique avec un très beau solo de guitare très épuré dans la deuxième partie du titre. On ne passera pas non plus à côté du morceau final 'Throne Of Gold Part 2 , A Heartless Melody', ajoutant un côté progressif plus marqué, qui débute en ballade et qui prend de l'ampleur après deux minutes et qui accélère le rythme ensuite, ce qui en fait mon coup de cœur de l'album.

En résumé, les Suédois de 'Sarayasign' poursuivent leur aventure dans le pays lointain de 'Saraya' et nous offrent un nouvel album en tout point remarquable ce qui confirme tout le bien que je pensais d'eux avec leur premier opus et 'The Lion's Road' est destiné à toutes les amatrices et à tous les amateurs de hard rock classique et mélodique nous faisant remonter quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Stefan Nykvist (Chant, Chœurs), Jesper Lindbergh (Batterie, Guitare, Claviers), Daniel Lykkeklev (Basse, Claviers), Peter Lundin (Guitare)


Artiste : Tarja

Album : Rocking Heels: Live at Metal Church

Date de Sortie : 11-08-2023

Ajouté le : 07-09-2023

Les fans de métal symphonique connaissent 'Tarja Turunen' pour sa participation au début de 'Nightwish' de 1996 à 2005, puis pour sa carrière solo de métal avec à la clé ses différents albums, le dernier en date 'In The Raw' datant de 2019, mais connaissent peut être moins l'autres facette classique de 'Tarja', avec d'autres albums tout aussi remarquables comme ses concerts de Noël ('Christmas Together: Live At Olomouc And Hradec Králové 2019' sorti en 2020 et 'From Spirits and Ghosts (Score for a Dark Christmas)' datant de 2017).

Ce dernier bébé de la Finlandaise, 'Rocking Heels: Live at Metal Church', illustre également le côté classique et est assez spécial, à deux titres, car, tout d'abord, ce concert a ouvert le 'Wacken 2016' dans l'église Luthérienne du village qui accueille un des plus gros festival métal mondial et puis, la set list est consacrée à des classiques de rock et de métal de ses artistes préférés. Entourée par son violoncelliste 'Max Lilja' qui l'accompagne depuis de longues années dans ses concerts métal mais aussi de la violoniste 'Anna-Maria Barth' du 'Neue Philharmonie de Francfort' qui est connu pour avoir collaboré avec de nombreux artistes de rock et du pianiste 'Florian Steininger' qui travaille avec des compositeurs de musique contemporaine, on peut écouter, pêle-mêle, du 'Joe Satriani' ('Always With Me, Always With You'), du 'Megadeth' ('Trust') ou encore du 'Metallica' ('The Unforgiven') mais également de ses compositions dont son 'Ave Maria' composé avec l'organiste 'Kalevi Kiviniemi' et le magnifique titre de 'Nighwish', 'Speeping Sun'. Et si vous en voulez plus, toutes les vidéos de ce concert sont disponibles sur la page youtube de 'earMUSIC' et j'ai mis les liens sur les vidéos ci-dessous.

En résumé, 'Tarja' nous offre un magnifique concert et montre, une nouvelle fois, qu'elle sait briser les frontières entre différents styles de musique ce qui est la preuve d'une belle ouverture d'esprit et, souvent, la marque des grands artistes...

Lien sur les vidéos du concert :
01 - 'Always With Me, Always With You'
02 - 'Numb'
03 - 'Alias'
04 - 'Vermilion, Pt. 2'
05 - 'Trust'
06 - 'Ohne Dich'
07 - 'Afterlife'
08 - 'The Living End'
09 - 'The Unforgiven'
10 - 'Sleeping Sun'
11 - 'I Walk Alone'
12 - 'Ave Maria'

Interprêtes

Tarja Turunen (Chant), Anna-Maria Barth (Violon), Max Lilja (Violoncelle), Florian Steininger (Piano)


Artiste : Hemina

Album : Romancing the Ether

Date de Sortie : 11-08-2023

Ajouté le : 09-09-2023

Depuis leur début, les Australiens d'Hemina' sont présentés comme une formation de métal progressif mais cette étiquette me semble très réductrice, tellement ils nous offrent des paysages musicaux riches et variés. Ce qui est certain, c'est que c'est du progressif, et du bon, et 'Romancing the Ether' est leur quatrième album après 'Nebulae' en 2014, 'Venus' en 2016 et 'Night Echoes' en 2019. D'une durée relativement courte (35 minutes), leur dernier bébé se compose d'un seul long développement composé de plusieurs parties plus ou moins longues puisque la plus courte fait moins d'une minute et la plus longue plus de 10 minutes (voir la vidéo de l'ensemble ci-dessus).

Après la courte introduction instrumentale 'Intention' nous mettant en appétit pour la suite, 'Strike Four' offre un premier long développement qui est une vraie montagne russe musicale dans laquelle se succèdent de nombreux changements rythmiques et alternent des tensions suivies de détentes, tout cela étant parsemé de remarquable passages instrumentaux. Suit 'Embraced By Clouds' qui nous embarque dans une longue composition sur un lent tempo avec des arrangements vocaux et instrumentaux admirables, notamment cette section a capella en milieu de titre (osez alors dire qu'ils ne font que du métal !) et, malgré sa durée, ce titre ne souffre d'aucun temps mort. L'introduction de 'Dissolution' est une très belle incartade dans un pays oriental avec un magnifique échange entre de belles vocalises et une guitare électrique, puis le titre se poursuit en instrumental avec un durcissement de ton et une rythmique rapide, la guitare électrique, plus saturée cette fois, accompagnant des sonorités électroniques, et, enfin, le final retombe avec une nouvelle démonstration vocale à capella tout à fait remarquable. Plus lourd, 'Revelations' déroule du métal progressif plus classique avec des lignes mélodiques accrocheuses mettant encore en avant des arrangements vocaux toujours aussi magistraux, puis, 'Integration' clôt l'album sur une petite virgule atmosphérique chantée.

En résumé, les Australiens d'Hemina' sortent un nouvel album de qualité sous la forme d'un titre unique mélangeant différents styles et qui va au delà de la simple étiquette de métal en proposant du progressif raffiné et dense qui nécessite plusieurs écoutes pour bien s'en imprégner et en tirer toute la richesse...

Interprêtes

Douglas Skene (Chant, Guitare, Claviers), Mitch Coull (Guitare, Chant), Jessica Martin (Basse, Chant), Nathan McMahon (Batterie, Chant)


Artiste : McCully/Mackay

Album : Garden of the Snake

Date de Sortie : 18-08-2023

Ajouté le : 11-09-2023

J'avais raté en 2020 le premier album du duo 'McCully/Mackay' ('The Unicorns Are Screaming') que j'avais écouté par la suite et qui m'avait fait revenir quelques décennies en arrière avec des claviers me faisant penser à 'Emerson, Lake et Palmer'. 'Tully McCully' est un chanteur et multi-instrumentaliste Sud-Africain qui a à son actif un grand nombre d'albums et de nombreux hits depuis le début des années 70 (voir son site 'McCully Workshop') et 'Gordon Mackay' est un claviériste Britanique qui a joué avec son frère Duncan dans de nombreux groupes en Afrique du Sud, au Zimbabwe, au Botswana et au Bophutatswana. Le duo récidive trois ans après 'The Unicorns Are Screaming' avec un nouvel opus, baptisé 'Garden of the Snake' dans lequel on retrouve ces influences des seventies. Au menu de ce nouveau bébé, 14 compositions pour une grosse heure d'écoute.

L'ensemble est très varié et nous fait parcourir un évantail assez large de paysages musicaux avec des lignes mélodiques très accessible. D'entrée, avec la chanson titre, on est plongé dans une pop agrémentée par de remarquables arrangements orchestraux avec un première mélodie qui vous rentrent immédiatement dans la tête, les premières pérégrinations de 'Gordon MacKay' ayant des réminiscences d'ELP' et les quelques effluves orientalisantes dans la deuxième partie du titre amenant un petit côté exotique très appréciable. Les mélodies légères et directes se succèdent avec des titres comme les rythmés 'Chicxulub' et 'Holiday' et on peut également citer 'The Sun Keeps Shining Down On You' avec des chœurs radieux auquel on peut rajouter 'Vengeance' qui me fait penser à une sorte de mélange entre 'Jethro-Tull' dans les parties chantées et à 'ELP' dans les sections instrumentales. Dans un autre registre, 'Sold Your Soul' et 'Pirate' mettent en avant le côté progressif, tout comme 'Quest for Orion' qui est introduit par un orgue d'Eglise imposant et se poursuit ensuite dans des sonorités plus légères et 'The Elixir Of Life' nous offre un titre en deux parties, la première dans laquelle on se fait bercer par une ballade émouvante et par le chant grave et profond de 'Tully McCully', puis une deuxième avec une accélération de tempo dans laquelle le solo de claviers de 'Gordon MacKay' estremarquable. Avec 'The Mystery Man', nous nous retrouvons cette fois dans les années 80 avec des sonorités électroniques et 'The Lost Chorus' nous ramène au début du rap toujours dans les eighties avec cette ressemblance avec le hit Français de l'époque 'Chacun fait (c'qui lui plaît)' du duo 'Chagrin D'Amour'. La fin de l'album offre des titres plus calmes avec des tempos plus lents et on peut citer 'Time As A Lover' avec ses très beaux chœurs féminins, le langoureux 'One-way Train' mettant de nouveau en avant le chant profond de 'Tully McCully' et l'album se termine de très belle manière avec le lent et imposant 'End Of All Song' sur des lignes mélodiques prenantes.

En résumé, offrant une sort de metling-pot de styles différents qui nous font revenir aux années 70 et 80, 'Garden of the Snake' montre tout le talent de ce duo attachant qui nous embarque dans un très beau voyage musical en perpétuant un savant mélange de pop, rock et progressif à travers les âges, avec, cerise sur le gâteau, une accessibilité immédiate car toutes les lignes mélodiques sont accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Tully McCully (Chant, Basse, Guitare, Batterie), Gordon MacKay (Claviers)


Artiste : Edu Falaschi

Album : Eldorado

Date de Sortie : 23-08-2023

Ajouté le : 13-09-2023

Dans la continuité de son dernier album 'Vera Cruz', le Brésilien 'Edu Falaschi' continue son aventure avec le même line up en annonçant qu'Eldorado' qui est sorti en Août 2023 constitue le deuxième volet d'une trilogie de la saga de 'Jorge', le personnage principal de l'histoire de l'album 'Vera Cruz' qui sert de support pour nous emmener dans l'histoire de la musique latine depuis la période précoloniale jusqu'à la musique moderne, en incorporant des influences de sa culture ancestrale. Musicalement, même si le style dominant reste du métal, qu'il soit power, progressif, speed ou néo-classique, chaque composition amène son lot d'influences de la culture Sud-Américaine.

Et nous sommes accueilli par le court instrumental majestueux 'Quetzalcoatl' qui pourrait très bien servir de support musical à un film racontant une grande fresque historique, puis, la guitare classique prend le relais dans l'introduction de 'Señores Del Mar (Wield the Sword)' sur un thème espagnol à la 'Ennio Morricone' et, après deux petites minutes en crescendo, la puissance du power métal prend tout l'espace avec un premier hit rapide et bénéficiant de lignes mélodiques très accrocheuses. Avec 'Sacrifice', on embarque pour une saga progressive et symphonique toujours sur un up-tempo et 'Edu Falaschi' montre que ces problèmes de voix sont déjà bien loin avec une belle interaction entre son chant et des chœurs grandioses, les parties instrumentales étant également remarquables. Après les deux premiers titres énergiques, 'Empty Shell' est la première pause ballade et, dans ces ambiances, on sait qu'Edu Falaschi' est un maitre en la matiere (écoutez son album 'Ballads' sorti en 2017 et le côté soft du Brésilein avec l'album 'Moonlight' datant de 2016) et cette belle mélodie sucrée en est encore la preuve avec un magnifique solo de guitare dans la deuxième partie. Retour à du métal bien musclé avec 'Tenochtitlán' qui déroule un nouveau hit mélodique à cent à l'heure dans lequel le batteur 'Aquiles Priester' nous offre une prestation étourdissante et qui bénéficie d'une longue section instrumentale avec des solos de guitares à couper le souffle, sans oublier ces chœurs épiques à 5.10. Point culminant de cet album, le titre éponyme déploie une saga progressive, épique à souhait, qui nous tient en haleine pendant plus de 10 minutes en nous faisant traverser des paysages musicaux variés alternant différentes intensités et différentes rythmiques, chaque artiste amenant sa pierre à l'édifice de ce magnifique titre. Après la courte virgule 'Q'equ'm' chantée magnifiquement par la Guatémaltèque 'Sara Curruchich' (pour ma part, j'aurais bien aimé qu'elle soit plus présente sur l'album et que ce titre soit un peu plus long), la fin de l'album est bien équilibré avec toujours ce grand écart musical puisque sur les quatre titres restants, deux sont des compositions de métal bien musclé, les deux autres étant des ballades : tout d'abord, les deux titres de power métal sont 'Reign of Bones' et 'Wings of Light', le premier dans du speed métal assez proche (trop proche à mon goût) de 'Tenochtitlán' et le deuxième, toujours très rapide mais beaucoup plus épique avec des chœurs généreux, une mélodie qui vient se greffer directement dans la tête et une section instrumentale remarquable en deuxième partie de titre. En ce qui concerne les ballades, ce sont deux nouveaux bijoux mélodiques qui se rajoutent à la première avec 'Suddenly', très romantique, et avec 'In Sorrow' et son refrain addictif, toutes les deux, comme vous vous en doutez, étant bien éloignées du power métal.

En résumé, dans ce dernier album d'Edu Falaschi', il y en a pour tous les goûts entre métal bien trempé, ballades sirupeuses et influences latines et si vous aimez ses grands écarts musicaux, vous devriez sans aucun doute adhérez à 'Eldorado', d'autant plus que le Brésilien nous fait des prestations vocales remarquables et qu'il s'est entouré d'instrumentistes de talent qui magnifient l'ensemble de ses compositions bénéficiant également d'une production irréprochable...

Interprêtes

Edu Falaschi (Chant), Roberto Barros (Guitare), Diogo Mafra (Guitare), Fábio Laguna (Claviers), Raphael Dafras (Basse), Aquiles Priester (Batterie)


Artiste : Tusmørke

Album : Hestehoven

Date de Sortie : 18-08-2023

Ajouté le : 14-09-2023

Les Norvégiens de 'Tusmørke' reviennent avec un nouvel opus, 'Hestehoven', après 'Nordisk Krim' en 2021 et 'Intetnett' en 2022 et ils poursuivent leur aventure de folk psychédélique du début du progressif qui nous fait remonter aux années 60 dans une ambiances champêtre mettant en avant des sonorités de cette époque, notamment avec l'utilisation de la flûte. D'entrée, avec 'Cycle of the Gylfaginning', on embarque dans les terres du début de 'Jethro Tull' et de 'Renaissance' réunis et si vous adhérez à ce premier titre, il y a de grandes chances que vous adoptiez également le titre éponyme de l'album avec ses solos de claviers aux sonorités des premiers orgues électroniques et avec sa reprise de la 'Lambada' en milieu de titre mais également le léger et bucolique 'Den behornede guden' et l'entraînant 'Åndemaneren'. La deuxième partie de l'album remet en avant la flûte et le violon avec 'Jeg klumser deg' et le chant en Norvégiens ajoute encore à cette ambiance de prog-folk Nordique. Quant à 'Kyprianos', les sonorités plus psychédéliques en font un titre obsédant dans une atmosphère étrange et le dernier titre 'The Wicked Ways of Witches and Wizards' chanté cette fois en Anglais, est un bon résumé de l'album en intégrant tous ses ingrédients, des passages légers et bucoliques et d'autres flirtant avec des contrées plus obscures et mystérieuses.

En résumé, les Norvégiens de 'Tusmørke' continuent de perpétuer ce folk Nordique aux sonorités vintages nous ramenant dans les sixties et si vous êtes amatrice ou amateur de cette période florissante qui baignaient dans le psychédélique et pendant laquelle de nombreuses formations devenues incontournables sont nées, vous devriez sans aucun doute adhérez à ces compositions intemporelles qui, preuve en est, sont encore d'actualité chez certains...

Interprêtes

Benedikt "Benediktator" Momrak (Chant, Basse), Kristoffer "Krizla" Momrak (Flûte, Chant), Haugebonden Gode Gullstein (Claviers), Martin "Hlewagastir" Nordrum Kneppen (Batterie, Percussions)


Artiste : Nick Cave, Warren Ellis

Album : Australian Carnage – Live At The Sydney Opera House

Date de Sortie : 25-08-2023

Ajouté le : 15-09-2023

'Nick Cave' et 'Warren Ellis' qui collaborent déjà depuis de longues années, ont sorti en 2021 l'album 'Carnage' qui a été suivi d'une tournée en 2021 et 2022 et ce 'Australian Carnage' enregistré à l'opéra de Sydney est un témoignage admirable de cette complicité entre les deux hommes, l'émotion brute dégagée étant au paroxisme tout au long du concert. Pendant près de deux heures, on rentre dans une sorte de temple musical intense et on sent toute cette communion entre les artistes et le public. De magnifiques chœurs viennent parsemer les 18 titres et viennent accompagner le chant profond de 'Nick Cave' et si vous voulez avoir un aperçu d'un de ces concerts, vous pouvez visualiser le documentaire réalisé au 'Hanging Rock' festival en Australie.

Je ne m'étendrai pas plus sur ce magnifique album car, le principal étant de le déguster tranquillement le casque sur les oreilles mais je voudrais simplement citer cette réponse poignante que 'Nick Cave' a faite quand un de ces fans lui avait envoyé une chanson, soit disant, " dans le style de Nick Cave" écrite par la froideur technique de 'Chatgpt' : « Écrire une bonne chanson, ce n’est pas du mimétisme, ni de la copie, ni du pastiche, c’est le contraire. C’est un acte de meurtre envers soi-même, qui détruit tout ce que l’on s’est efforcés de produire dans le passé. Ce sont ces écarts, dangereux, à couper le souffle, qui catapultent l’artiste au-delà des limites de ce qu’il ou elle reconnaît comme son moi connu…Cela fait partie de la lutte créative authentique, qui précède l’invention d’un texte unique ayant une vraie valeur; c’est la confrontation haletante avec sa vulnérabilité, son péril, sa petitesse, face à un sentiment de découverte soudaine et choquante; c’est l’acte artistique rédempteur qui remue le cœur de l’auditeur, où celui-ci reconnaît, dans les rouages de la chanson, son propre vécu, sa propre lutte, sa propre souffrance. ».

En résumé, après ses mots si forts et si vrais dans notre monde où l'on glisse tout doucement vers de l'intelligence artificielle (pourquoi d'ailleur parler d'intelligence !), il restent heureusement des artistes qui nous rappellent qu'il serait bon de s'éloigner de toutes ces dérives technologiques si l'on veut garder sur la terre ce sens du mot Humain qui se définit de la manière suivante : " Qui est compréhensif et compatissant, manifeste de la sensibilité "...

Interprêtes

Nick Cave (Chant, Percussion, Piano, Chœurs), Warren Ellis (Flûte, Glockenspiel, Guitare, Piano, Alto, Violon, Chœurs), Amy Carson (Chœurs), Hannah Cooke (Chœurs), Sarah Dacey (Chœurs), Timothy Dickinson (Chœurs), Nicholas Madden (Chœurs), Alessandro Ruisi (Violon), Max Ruisi (Violoncelle), Esmeralda Conde Ruiz (Chœurs), Eloisa-Fleur Thom (Violon), Luba Tunnicliffe (Alto), Thomas Wydler (Batterie)


Artiste : The Unity

Album : The Hellish Joyride

Date de Sortie : 25-08-2023

Ajouté le : 17-09-2023

Après 'Pride' en 2020 et le live 'The Devil You Know' en 2021, les Allemands de 'The Unity' ont sorti fin août 2023 leur quatrième enregistrement studio, 'The Hellish Joyride'. Et comme on essaie toujours de ranger des artistes dans une cas bien précise, ils sont tagués en power métal mélodique, mais ce dernier opus montre que cette étiquette est assez restrictive compte tenu de la variété de styles qu'ils présentent allant d'un rock musclé à du power métal en passant par du hard rock classique.

Après la courte introduction 'One World' ne laissant en aucun cas présager de ce qui nous attend, déboule 'Masterpiece' qui montre un visage hard rock qui me fait remonter aux années 70/80 avec un titre rapide me faisant penser à certaines compositions de 'Rainbow', puis, la chanson titre montre un visage moins rapide mais très rythmé avec une mélodie qui vient se greffer directement dans la tête et qui constitue un des hits de l'album. Suit 'Only the Good Die Young' qui rajoute un autre hit dans un style plus hard rock mélodique mettant en marche automatiquement la machine à taper du pied, puis, 'Saints and Sinners' revient à du hard rock rapide assez semblable à 'Masterpiece' et 'Something Good' est un mid-tempo à la 'U2' dans un style rock des années 80/90 avec une mélodie que l'on s'approprie à la première écoute et avec des chœurs donnant une envie irrésistible de les accompagner. Le single 'Always Two Ways to Play' poursuit dans du hard rock assez classique (voir la vidéo ci-dessus dans laquelle le groupe se met en scène de façon très humoristique pour affronter une équipe de volley féminine qui leur mettent une pâté : un grand moment de volley-ball !!), puis, 'Awakening' et 'Golden Sun' ne constituent qu'un seul titre avec un mid-tempo lourd et rythmé voulant se rapprocher d'un 'Kashmir' dans les parties instrumentales mais dans un tempo plus rapide, montrant encore une autre facette du groupe dans un style plus modéré, les lignes mélodiques restant toujours très accrocheuses. La fin de l'album est constitué de 'Stay The Fool', un autre hit mélodique bien rythmé, puis de 'Never Surrender' au tempo rapide qui nous fait revenir au hard rock des années 70 avec son refrain addictif et enfin de la power ballade finale 'You're Not Forced To Stay' qui alterne de calmes couplets avec un refrain plus puissant.

En résumé, les Allemands de 'The Unity' nous offre un très bon album offrant une belle variété de styles et si vous aimez naviguer entre rock, hard rock et métal et qu'en plus vous recherchez des lignes mélodiques accessibles à la première écoute, il y a de grandes chances que vous adoptiez assez rapidement 'The Hellish Joyride'...

Interprêtes

Gianba Manenti (Chant), Henjo Richter (Guitare), Stef E (Guitare), Jogi Sweers (Basse), Sascha Onnen (Claviers), Michael Ehré (Batterie)


Artiste : Laurence Jones

Album : Bad Luck & The Blues

Date de Sortie : 25-08-2023

Ajouté le : 18-09-2023

Ce n'est qu'une petite année après ' Destination Unknown' que le Britanique 'Laurence Jones' sort un nouvel album 'Bad Luck a The Blues'. Ces sorties si rapprochées montrent un homme pressé pour des raisons de santé (il est atteint par la maladie de 'Crohn') qui veut profiter de chaque instant et je le cite " de vivre chaque jour comme si c'était le dernier ". Et ce dernier opus l'a fait revenir au trio de base, guitare, basse batterie comme s'il voulait nous offrir la substantifique moelle d'un blues/rock authentique et le résultat est particulièrement remarquable. Avec une dizaine de compositions ne dépassant pas les 4 minutes, l'album alterne différentes ambiances toujours assez directes : la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) ouvre l'album avec de bons riffs 'Hendrixiens' nous faisant remonter quelques décennies en arrière et si votre tête ne se met pas à battre la mesure automatiquement, c'est que vous n'êtes pas fait pour ce style de musique. Pour les autres, dans le même genre, on peut citer l'entraînant 'Lonely Road' (voir la vidéo ici) mais aussi 'Lost & Broken' et 'Stuck In The Night' dans lesquels 'Laurence Jones', en plus d'être un très bon chanteur, nous offre de magnifiques solos de guitare et la deuxième moitié de l'album présente également des hits de blues/rock avec le musclé 'Take Control' mais aussi avec le chaloupé 'Out In The Distance ou avec les riffs à la 'ZZ Top de 'Woman' et son solo de guitare déjanté, sans oublier le dernier titre 'You're Not Alone' (voir la vidéo ici) dans lequel on retrouve les riffs à la 'Jimmy Hendrix'. Au rayon des blues aux tempos plus lents, ils sont en début d'album avec 'I'm Gone' et 'Don't You Leave Me This Way' sur lesquels on se retrouve dans les années 70 avec la fusion du blues traditionnel et des guitares saturées amenées par les groupes de rock de l'époque, je pense notamment à 'Black Sabbath' et 'Led Zeppelin'.

En résumé, c'est encore un album admirable dans la grande tradition du blues/rock que 'Laurence Jones' et ses deux compères nous offrent, montrant que l'Américain, dans son chant et ses solos de guitare, a le blues qui coule dans ses veines, et ceci, pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Laurence Jones (Chant, Guitare), Jack Alexander Timmis (Basse), Ash Sheehan (Batterie)


Artiste : Alice Cooper

Album : Road

Date de Sortie : 25-08-2023

Ajouté le : 19-09-2023

Dans la série " c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ", c'est encore 'Alice Cooper' qui, après 'Paranormal' en 2017 et 'Detroit Stories' en 2021 auxquels ont peut rajouter le 'Live in Rio' avec les 'Hollywood Vampires' et 'Johnny Depp', sort un nouvel album 'Road' et poursuit sa route commencée il y a maintenant près de 60 ans avec son premier groupe lorsqu'il reprenait des chansons des 'Beatles' et 54 ans après sont premier album 'Pretties For You' pendant la période psychédélique. Que dire sur ce nouvel album si ce n'est qu'il n'y a encore rien à jeter dans ce nouveau bébé de l'Américain et les 13 titres (dont une magnifique reprise de 'Road Rats' de 1977 dans un autre ton avec un son moderne et la reprise de 'Magic Bus' des 'Who') défilent à cent à l'heure, normal me direz-vous pour un thème sur la vie d’un groupe en tournée avec toutes ses péripéties qu'elles soient bonnes ou moins bonnes. Je ne saurais mettre en avant une des compositions car à chaque intro, la machine à headbanguer se met automatiquement en marche avec ce rock direct et efficace et surtout avec un enregistrement " live " en studio, et, elle s'arrête simplement en fin d'album pour le moment tendre 'Baby Please Don’t Go' qui est une magnifique ballade qui aurait certainement fait un tube dans les années 70.

Bref, du haut de ses soixante-quinze printemps, on est encore pris dans le tourbillon rock d'Alice Cooper' qui nous ramène au meilleur du rock des années 70 et si vous en voulez encore plus, vous pouvez toujours vous procurer la version Box Set de 'The Road' qui inclue le CD, 2 vinyls et surtout le Blu-ray du concert du 'Hellfest' 2022...

Interprêtes

Alice Cooper (Chant), Ryan Roxie (Guitare), Chuck Garric (Basse), Tommy Henriksen (Guitare), Glen Sobel (Batterie), Nita Strauss (Guitare)


Artiste : Coco Montoya

Album : Writing On The Wall

Date de Sortie : 01-09-2023

Ajouté le : 21-09-2023

Quand on sait que 'Coco Montoya' a collaboré pendant un dizaine d'années avec 'John Mayall' avec son groupe les 'Bluesbreakers', on se dit qu'il y a pire comme carte de visite et comme formation comme bluesman. Depuis une trentaine d'années le Californien n'est pas forcément très prolifique en sorties d'albums mais, à chaque fois, on est certain d'avoir un album de qualité qui sent bon le blues authentique (voir ma dernière chronique ici) et ce dernier bébé de l'Américain 'Writing On The Wall' ne déroge pas à la règle. Que dire de cette entrée en matière avec 'I Was Wrong' qui nous plonge dès les premières secondes dans du blues bien torride avec une première prestation vocale magique de 'Coco Montoya', puis tous les styles défilent pour le meilleur : nous poursuivons avec 'Save It For The Next Fool' et ses chœurs gospel sur une mélodie qui donne la bougeotte à tout votre corps et 'You Got Me (Where You Want Me)' est un shuffle bien rythmé avec cerise sur le gâteau ces échanges guitaristiques tout simplement géniaux entre 'Coco Montoya' et 'Ronnie Baker Brooks' : que du bonheur et on est qu'au troisième titre et il y en a treize !! Deux reprises émaillent cet album avec 'Be Good To Yourself' d'Andy Fraser' et la belle ballade 'Stop' de Lonnie Mack'. On ne passera pas non plus à côté de la chanson titre dans un style blues/country léger ou du boogie rythmé 'Late Last Night' ou encore de 'A Chip And A Chair', blues/rock plus classique mais toujours très efficace sans oublier l'autre shuffle 'Baby You’re A Drag' complètement addictif et la mélancolie touchante de 'What Did I Say?' et de 'The Three Kings And Me' sur lequel 'Coco Montoya' nous offre un solo de guitare très émouvant.

En résumé, après les très bons albums de 'Lance Lopez' et de 'Laurence Jones', 'Coco Montoya' confirme, s'il fallait encore le faire, qu'il fait partie des meilleurs artistes de blues en continuant de perpétuer ce style indémodable, ce 'Write On The Wall' en étant encore la preuve et ceci, pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Coco Montoya (Chant, Guitare), Jeff Paris (Claviers, Guitare, Chœurs), Nathan Brown (Basse), Rena Beavers (Batterie), Tony Braunagel (Batterie), Ronnie Baker Brooks (Guitare, Chant), Lee Roy Parnell (Guitare)


Artiste : Soen

Album : Memorial

Date de Sortie : 01-09-2023

Ajouté le : 22-09-2023






Les Suédois de 'Soen' reviennent après les très bons 'IMPERIAL' que j'avais encensé en 2021 et 'Atlantis' en 2022 qui était particulier mais en tout point remarquable puisqu'ils reprenaient des compositions en live réarrangées et réorchestrés avec des cordes et deux chanteuses. Nouvel album, nouvelle ambiance car on sait que les Suédois n'aiment pas se reposer sur leur lauriers : l'entame de 'Memorial' avec 'Sincere' donne le ton avec du gros son et une mélodie qui vient se greffer immédiatement dans la tête tout en incluant ce passage plus doux dans la deuxième partie du titre. C'est en effet la ligne directrice de ce nouvel opus encore admirable et les moments de détentes que je soulignais dans ma chronique d'IMPERIAL' sont toujours présents mais plus dans la deuxième partie de l'album. Certains diront que l'ensemble est plus agressif mais je préfère parler de rage contenu car ce son puissant et massif reste tout au long de l'album très maitrisé, en partie du à une production irréprochable qui offre une dynamique impressionnante.

La première moitié de l'album fait défiler des compositions toutes aussi remarquables les unes que les autres, chacune étant assez direct et ne dépassant pas les 4 minutes : 'Unbreakable' (voir la vidéo ci-dessus) poursuit après 'Sincere' avec un mid-tempo bien trempé qui fait immédiatement headbanguer, puis, 'Violence' (voir la vidéo ici) en rajoute une couche mais en alternant des couplets assez calme avec un refrain énorme, 'Joel Ekelöf' nous faisant une magnifique prestation en adaptant son chant en fonction de l'intensité et avec 'Fortress' le tempo s'accélère avec un nouveau hit bien trempé qui met en avant la section rythmique impressionnante de 'Martin Lopez' et de 'Oleksii Kobel'. Après toute cette énergie débordante, 'Hollowed' vient nous délivrer un moment beaucoup plus calme sous la forme d'une magnifique ballade, la chanteuse Italienne 'Elisa' et 'Joel Ekelöf' constituant un duo émouvant et le solo de guitare 'Floydien' de 'Cody Ford' rajoutant à cette délicate ambiance. On revient en douceur à un peu plus de puissance avec la chanson titre (voir la vidéo ici) qui déroule une nouvelle mélodie accrocheuse sur une critique acerbes de nos dirigeants qui jouent avec la vie et la mort de leur compatriotes (toute ressemblance avec des faits et des personnages existants…) et qui met beaucoup plus en avant les alternances d'intensité, marque de fabrique de 'Soen'. La suite est plus en phase avec ce que 'Soen' nous a déjà concocté : tout d'abord l'entrainant 'Incendiary' propose une magnifique cassure acoustique en milieu de titre, puis, 'Tragedian' revient à une ballade mid-tempo qui nous fait nous évader à l'écoute du chant de 'Joel Ekelöf' et du solo de guitare de 'Cody Ford'. Et pour terminer l'album, on retrouve dans les deux derniers titres ces deux ambiances bien éloignées mais qui pour moi font la force de tout album de 'Soen' : tout d'abord, 'Icon' nous emmène dans une cavalcade rapide avec des riffs de guitare bien tranchants et encore ce petit break plus calme en milieu de titre puis, à 180 degrés, 'Vitals' nous délivre une magnifique ballade mélancolique introduite par quelques notes de piano accompagnées par le chant apaisant de 'Joel Ekelöf' et qui chemine doucement jusqu'au final suspendu par, de nouveau, quelques notes de piano : divin !

En résumé, les Suédois de 'Soen' continuent à nous délivrer de merveilleux albums faisant cohabiter une énergie brute mais très contrôlée avec des atmosphères mettant en avant une sensibilité à fleur de peau ce qui demande bien entendu d'adhérer à ces grands écarts mais qui, pour ma part, placera sans aucun doute 'Memorial' dans le trio de tête des albums de métal progressif 2023...

Interprêtes

Martin Lopez (Batterie), Joel Ekelöf (Chant), Lars Enok Åhlund (Claviers, Guitare), Oleksii 'Zlatoyar' Kobel (Basse), Cody Ford (Guitare)


Artiste : Karmamoi

Album : Strings from the Edge of Sounds

Date de Sortie : 01-09-2023

Ajouté le : 26-09-2023

Les Italiens de 'Karmamoi' ont sorti un nouvel enregistrement studio 'Strings from the Edge of Sounds' qui contient, outre quatre nouvelles compositions, des titres présents dans leur anciens albums qui ont été réarrangés pour orchestre. Je vous avais présenté les deux opus 'Silence Between Sounds' datant de 2016 et 'Room 101' qui avait été un de mes coups de cœurs de 2021 et, entre temps, était sorti en 2018 le très bon 'The Day Is Done' qui n'est apparu qu'assez tard en streaming.

Interressons nous tout d'abord aux titres inédits avec l'ouvreur 'Black Hole Era' qui nous embarque dans un beau voyage progressif avec un accompagnement à la guitare acoustique et on est déjà sous le charme du chant de 'Valerio Sgargi' et des arrangements vocaux magnifiques, le solo de guitare 'Floydien' final étant tout à fait remarquable. 'Tell Me' est le deuxième inédit qui continue dans cette sérénité mélodieuse sur laquelle on s'abandonne complètement, le final amenant une émotion toute particulière avec la répétition de la même phrase musicale, un peu à la manière du 'Confortably Numb' des 'Floyds'. Les deux derniers nouvelles compositions sont 'I Will Come in Your Dreams' et 'Strings from the Edge of Sounds', la première étant une belle ballade symphonique qui débute en duo piano/voix accompagné par de très belles harmonies vocales et qui prend petit à petit de l'ampleur avec l'arrivée de cordes pour terminer en décrescendo comme elle avait commencé, et la deuxième qui clôture l'album sur une petite virgule atmosphérique, le chant étant accompagné de nappes de claviers aériennes.

En ce qui concerne les reprises en version orchestrales, ce sont 5 longs développements qui sont tirés de différents albums : 'Nashira' de l'album 'Silence Between Sounds' ouvre le bal sur un belle épopée symphonique qui nous fait traverser différentes ambiances musicales, l'introduction avec ce trio piano/codes/chant étant tout à fait magnifique et les parties plus énergiques accompagnées par des orchestrations fournies amenant une belle dynamique. Suit 'Take Me Home' de l'album 'The Day Is Done' qui, sur cette version, est chanté par 'Valerio Sgargi' et qui met encore en avant de très beaux arrangements vocaux en déroulant un lent tempo avec des périginations ici et là de guitare acoustique, le final symphonique étant tout à fait admirable. 'Room 101' de l'album du même titre a subi une belle transformation et s'avère beaucoup plus doux que l'original avec son introduction acoustique prenante (les premières notes rappellent fortement l'introduction de 'Dance on a Volcano' de 'Genesis' que 'Steve Hackett' reprend dans ces concerts) et poursuit dans ce labryrinthe progressif mettant en avant une orchestration riche avec de très belles ruptures, comme à 3.40 avec ce très beau passage de cordes accompagnant quelques notes de piano, le solo de guitare 'Floydien' d'Alex Massari' et le final en crescendo étant également de toute beauté. 'Your Name', de 'The Days Is Done', bénéficie également d'un très beau lifting symphonique avec ses deux parties, la première entraînante avec ce crescendo grandiose grâce au instruments de l'orchestre et la deuxième, beaucoup plus calme, avec cette magnifique section 'Floydienne' émouvante en fin de titre. Enfin, comme on dit en Anglais, "last but not least", 'Zealous Man' est le feu d'artifice symphonique final qui montre tout le travail d'orchestration des Italiens qui nous font parcourir un fantastique labyrinthe progressif avec tous les ingrédients que tout fan de ce style désire trouver, le curseur émotionnel étant à son paroxysme tout au long de ce titre fleuve.

En résumé, même si cet album ne comporte que quatre compositions originales, les Italiens de 'Karmamoi' nous offrent un magnifique album, dense et varié, avec de remarquables arrangements orchestraux qui donnent une nouvelle lecture d'anciennes compositions et qui amènent une richesse instrumentale supplémentaires : un must de rock progressif symphonique pour tous les fans de ce style...

Interprêtes

Daniele Giovannoni (Claviers, Batterie, Choeurs), Alex Massari (Guitare), Alessandro Cefalì (Basse), Valerio Sgargi (Chant, Chœurs, Claviers) + Invités : Sara Rinaldi (Chant), Colin Edwin (Basse), Geoff Leigh (Flûte), Luca Uggias (Piano)


Albums de hard rock mélodique sortis en Septembre 2023

J'ai regroupé dans cette chronique quatre albums de hard rock mélodique sortis en septembre 2023.

Tout d'abord, comme souvent, la Suède est à l'honneur avec 'H.E.A.T' qui continue son chemin avec son nouveau chanteur 'Kenny Leckremo' et après 'Force Majeure' en 2022, c'est au tour d'Extra Force' de sortir : ce n'est pas à proprement parler un nouvel album car seuls deux nouvelles compositions sont présentes, mais quelles compositions, puisqu'il s'agit des deux bijoux mélodiques ouvrant l'album, 'Freedom' et 'Will You Be', le reste de l'album étant consacré à deux reprises de la période 'Erik Grönwall', 'Rise' et 'One By One', du single 'Back To The Rhythm' sorti en 2022, de 'Nationwide' et d'Hollywood' tous les deux présents sur 'Force Majeure' et de six titres en live qui montrent toute l'énergie du groupe dégagée en concert. Bref, avec 'Extra Force', les Suédois de 'H.E.A.T' nous offrent un beau mélange de mélodies imparables en attendant le prochain album...

Des Suédois peuvent en cacher d'autres et le même jour que la sortie de 'Extra Force' de 'H.E.A.T', sort le nouvel album d'Eclipse', 'Megalomanium' après le très bon 'Wired' en 2021. Inutile de vous dire qu'il n'y a rien à jeter dans ce dernier album qui débute avec deux compositions énergiques et mélodiques à souhait, 'The Hardest Part Is Losing You' et 'Got It!' et qui poursuit avec le tubesque 'Anthem' qui porte bien son nom car c'est un vrai hymne de hard rock mélodique à hurler le refrain jusqu'à l'extinction de voix. Pour un petit aperçu, ces trois vidéos sont disponibles sur youtube : 'The Hardest Part Is Losing You', 'Got It!' et 'Anthem'. Bref, pas la peine d'une longue chronique pour vous dire que le dernier 'Eclipse', c'est de la bombe !!

Le troisième album n'est pas mal non plus car, même s'ils ne sont pas Suédois, les Anglais de 'Vega', après nous avoir comblé avec 'Anarchy and Unity' en 2021, reviennent avec un nouvel opus, 'Battlelines', et, comme les deux premiers albums, c'est une suite ininterrompue de hits mélodiques. Comme 'Eclipse', nous avons à notre disposition trois vidéos youtube avec 'Heroes And Zeros', 'Battlelines' et 'Love To Hate You'. Et comme souvent dans ce genre d'album, passé la dernière note, ce n'est pas l'envie qui manque de represser sur la touche play pour s'en reprendre une petite dose. Bref, le label 'Frontiers' continue sa quête de hard rock mélodique car après 'Eclipse', ils nous offrent les Anglais de 'Vega' avec ce magnifique 'Battlelines'...

Et pour terminer, nous repartons une troisième fois en Suède avec la formation 'Domino Drive' qui, contrairement au trois premières qui ont déjà pas mal d'heures de vol, a été créé il y a seulement quatre ans avec à la clé ce premier album 'Smoke And Mirrors' sorti il a quelques jours. A l'origine, ce sont le claviériste 'Sebastian Okupski' et le batteur 'Alvaro Svanerö' qui ont débuté en 2017 mais le groupe à réellement pris son envol en 2019 avec l'arrivée du bassiste 'Jonas Söder' et du chanteur et guitariste 'Jonas Tyskhagen'. Ils nous proposent 10 compositions pour 46 minutes d'écoute et ce premier album montre déjà une belle maturité dans ce style mélodique direct et efficace que l'on s'approprie à la première écoute. Les deux premiers titres de l'album ont fait l'objet de singles et de vidéos qui sont disponibles sur youtube ('Starlet Queen' et ('Never Give Up'). Bref, les Suédois de 'Domino Drive' viennent se rajouter aux nombreuses formations existantes de hard rock mélodique et devraient, s'ils arrivent à se démarquer des autres en proposant leur propre style, se forger une belle réputation et, pourquoi pas, concurrencer les trois autres groupes de cette chronique qui sont devenus incontournables dans le paysage musical du rock et hard rock mélodique...

Interprêtes

H.E.A.T :
Kenny Leckremo (Chant), Dave Dalone (Guitare), Jona Tee (Claviers), Jimmy Jay (Basse), Don Crash (Batterie)

Eclipse :
Erik Martensson (Chant, Guitare, Claviers), Magnus Henricksson (Guitare), Victor Crusner (Basse), Philip Crusner (Batterie)

Vega :
Nick Workman (Chant), Mart Trail (Basse), Marcus Thurston (Guitare), Billy Taylor (Guitare), Pete Newdeck (Batterie)

Domino Drive :
Jonas Tyskhagen (Chant, Guitare), Sebastian Okupski (Claviers), Jonas Söder (Basse), Alvaro Svanerö (Batterie) + Invités : JJ Marsh, Fredrik Folkare, Tina Gunnarson


Artiste : Southern Empire

Album : Another World

Date de Sortie : 04-09-2023

Ajouté le : 29-09-2023






Dans le monde du progressif, quel que soit le style, il y a les formations qui se sont faits une réputation mondiale et celles qui n'ont pas cette visibilité médiatique mais qui mériteraient amplement d'être beaucoup plus connues. Je place les Australiens de 'Southern Empire' dans cette deuxième catégorie car, après les magnifiques 'Southern Empire' en 2016 et 'Civilisation' en 2018, c'est au tour de 'Another World' de voir le jour. Dans mes deux précédentes chroniques, je mettais l'accent sur leurs longs développements et la variété des styles proposés, ceci expliquant certainement une accessibilité pas forcément immédiate et qui limite souvent ce genre d'artistes à des audiophiles avertis qui ont gardé une importante ouverture d'esprit musical malgré tout le matraquage médiatique à longueur de journée pour du "prêt à écouter et à consommer sur place". Avec 'Southern Empire', nous ne sommes plus cette l'immédiateté car il faut prendre son temps pour s'approprier petit à petit chaque coin et recoin ce qui demande de nombreuses écoutes et de réécoutes.

Je me suis posé la question de faire du titre à titre mais, compte tenu de la richesse et de la densité de cet album (3 longues compositions de plus de 10, 12 et 19 minutes tout de même) et de plusieurs chroniques très interessantes sur le web (celle de 'Progradar', celle de 'TPA' ou ecnore celle de 'Métal Integral'), je préfère axer cette chronique sur deux points qui me parraissent être un bon résumé de cet album et plus généralement des productions de 'Southern Empire'. Tout d'abord, j'ai parlé au début de cette chronique des formations incontournables de progressif mais, finalement, c'est bien ce qu'on retrouve sur 'Another World' car, tout au long de notre voyage musical et en fonction du parcours progressif de chacun, on reconnait ici et là, 'Yes' (les harmonies vocales sur 'Reaching Out'), 'Kansas' (la partie douce à 3.45 de 'Face The Dawn'), les périgrinations jazzy de 'The Flower Kings (toujours dans 'Face The Dawn'), 'Foreigner' (dans le magnifique 'Hold On To Me'), 'Genesis' (dans les parties calmes de 'Moving Through Tomorrow') ou encore une succession d'autres artistes dans la fresque musicale 'White Shadow' avec 'Emerson Lake & Palmer', 'Dream Theater', 'Kansas', 'Yes' ou encore 'Alan Parsons Project'. Mais il serait très réducteur de limiter 'Southern Empire' à une suite de comparaisons de ce type car, l'ensemble est bien entendu intégré dans un ensemble très homogène " made in 'Southern Empire' " qui en fait une œuvre unique, des comparaisons n'étant là que pour montrer l'étendu des styles des Australiens. Le deuxième point que je voudrais souligner, c'est qu'au regard de cette densité et de cette richesse qui pourraient en rebuter certains, l'ensemble reste relativement accessible grâce à des lignes mélodiques toujours accrocheuses et si vous voulez vous en persuader sans vous plonger dans un des titres fleuves, écouter le magnifique 'Hold On To Me' avec son refrain qui vient se greffer immédiatement dans la tête. Pour découvrir en vidéo l'album, deux titres peuvent être visualisés sur youtube avec 'Reaching Out' et 'Hold On To Me'.

En résumé, après 5 longues années d'absence, les Australiens de 'Southern Empire' nous gratifient d'un excellent album qui contient tous les ingrédients pour faire des heureux chez toutes les amatrices et chez tous les amateurs de rock progressif et qui pour ma part va rejoindre la liste déjà longue des albums de la discothèque idéale de progressif à travers les âges...

Interprêtes

Sean Timms (Claviers, Guitare, Choeurs), Shaun Holton (Chant, Chœurs), Cam Blokland (Guitare, Choeurs), Brody Green (Batterie, Percussions, Chœurs), Jez Martin (Basse) + Invités : Danny Lopresto (Guitare, Chœurs), Amanda Timms (Flûte), Lisa Wetton (Naratrice, Percussions), Marek Arnold (Saxophone), Adam Page (Saxophone), Steve Unruh (Violon, Flûte)


Artiste : Oblivion Protocol

Album : The Fall Of The Shires

Date de Sortie : 18-08-2023

Ajouté le : 30-09-2023






Non, 'Richard West' n'est pas en froid avec sa formation 'Threshold' et ce nouveau projet 'Oblivion Protocol' est une sorte de continuation de 'Legends of the Shires' qui avait été mon album fétiche de 2017. L'envie de faire une suite à ce magnifique album était tellement grande pour l'Anglais et, compte tenu que les autres membres de 'Threshold' n'étaient pas très enclin à l'enregistrer, qu'à cela ne tienne, 'Richard West' a tout de même écrit et composé sa propre suite, sans avoir une quelconque idée si elle allait sortir en album. Et voici que nous avons entre les mains 'The Fall Of The Shires' car, finalement, c'est avec une autre brochette d'artistes aussi talentueuse que celle de 'Threshold' que 'Richard West' s'est lancé dans l'aventure d'Oblivion Protocol' avec, excusez du peu, le guitariste 'Ruud Jolie' de 'Within Temptation' (qui viennent de sortir l'album 'Bleed Out'), le bassiste 'Simon Andersson' de 'Darkwater', le batteur 'Darby Todd' qui officie avec 'Devin Townsend', le guitariste de 'Threshold', 'Karl Groom' faisant quelques apparitions pour des solos de guitare magiques comme il en a le secret.

Et pour débuter cet album, le petit frisson de plaisir que j'avais eu sur 'The Shires, Pt. 1' est de nouveau présent avec 'The Fall, Pt. 1' (voir la vidéo ci-dessus). Il faut dire que la mélodie s'en rapproche et que la patte de 'Threshold' est reconnaissable aux premiers accords. Dans ce premier titre, les claviers ont un côté atmosphérique qui donne une sensation de plénitude amenant l'auditeur à s'abandonner complètement à la musique. Entre chaque composition, un fond sonore s'instaure avec des bruitages et des narrations ce qui permet de lier chaque composition sans temps mort. La suite nous offre des alternances entre des compositions plus énergiques et des moments beaucoup plus calmes avec toujours des mélodies qui vous donnent ce plaisir d'écoute immédiat, même si l'on reste dans du progressif riche et inventif. Globalement, le tag de métal progressif de 'Threshold' est moins présent mais je n'ai jamais considéré cette formation faisant uniquement du métal. Certes, 'Tormented' et ' Forests In The Fallout' (voir la vidéo ici) comportent des sections plus musclées mais, comme toujours dans les compositions de 'Richard West', on est porté par ces successions de tensions et de détentes qui amènent souvent une émotion toute particulière (la belle section tout en détente dans la deuxième partie de 'Forests In The Fallout'). En plus de 'Tormented' et 'Forests In The Fallout', toutes les autres compositions méritent d'être citées : 'Public Safety Broadcast' et son couplet qui nous ramène au 'High Hopes' des 'Floyds' et qui nous embarque dans un tempo marqué et dans une ambiance plus sombre avec un refrain donnant une sensation de puissance tranquille, le lumineux 'This Is Not a Test' qui est un véritable bijou mélodique entraînant et que je me repasse en boucle (voir la vidéo ici), 'Storm Warning' à la 'Alan Parsons' qui fait se succéder des couplets popisants et un refrain entêtant et qui alterne différentes intensités, 'Vertigo' qui débute de manière tranquille et qui bénéficie d'un très beau crescendo sur lequel, en fin de titre, 'Ruud Jolie' pose un solo de guitare 'Floydien' prenant, sans oublier 'The Fall' qui englobe cet album et dont la partie 2 le clôt magnifiquement en revenant à la force tranquille de la mélodie qui nous trottent encore longtemps dans la tête passée la dernière note.

En résumé, bien que la durée de l'album ne fasse que la moitié de 'Legends of the Shires' (j'en aurais bien repris quelques petites compositions), 'The Fall Of The Shires' est une magnifique suite à l'album de 'Threshold' et montre tout le talent de compositeur de 'Richard West' bien épaulé au niveau de l'interprétation par de très bons musiciens. Et pour terminer, je citerai 'Richard West' à propos de cet album qui le résume bien mieux que moi : " Il n'y a pas eu d'influences extérieures ni de compromis, explique-t-il. Et comme je pensais que personne ne l'entendrait jamais, je ne me suis pas soucié de ce que les gens penseraient, j'ai juste fait quelque chose que j'aimais. Le fait que le résultat soit un album n'a jamais fait l'ombre d'un doute. J'aime le format album et cela n'a jamais changé. Les singles sont merveilleux, mais les albums vous font voyager, ils vous permettent de vous immerger dans un autre monde pendant un certain temps. Ils sont l'une des plus belles expressions de l'art et le monde serait bien plus pauvre sans eux. »...

Interprêtes

Richard West (Chant, Claviers), Ruud Jolie (Guitare), Simon Andersson (Basse), Darby Todd (Batterie)


Artiste : Popa Chubby

Album : Popa Chubby and the Beast Band Live at G. Bluey's Juke Joint NYC

Date de Sortie : 08-09-2023

Ajouté le : 03-10-2023

Quand ce n'est pas des enregistrements studios (les deux derniers 'Tinfoil Hat' en 2021 et ' Emotional Gangster'), 'Popa Chubby' nous gratifie de magnifiques live et, forcément, c'est dans ces moments de communion avec le public que l'Américain, comme tous les artistes de sa trempe, transmet une réelle authenticité. Avec sa bande 'The Beast Live', ils n'ont pas besoin de se produire devant des milliers de fans car ce concert a été enregistré fin 2022 dans sa ville natale de 'New-York' pour quelques dizaines de prévilégiés. Tout commence par un 'You are ready?' avant quelques riffs de chauffe de guitare et c'est parti pour deux heures et quart de bon blues/rock comme il en a le secret et ce premier titre 'Motorcycle Mama' de 'Neil Young' (voir la vidéo ci-dessus) met immédiatement en marche la machine à headbanguer qui ne s'arrêtera qu'à la fin du live ou pendant les moments plus calmes comme 'Grown Man Crying Blues' ou 'I Can't See The Light Of Day' (voir la vidéo ici) ou 'Embee's Song' ou encore les reprises des très connus 'Over The Rainbow' et 'Hallelujah'. Partagé entre ses compositions et des reprises qu'il transforme pour les faire siennes, il nous transporte dans son univers tout au long de ce concert avec son chant, ses riffs musclés et ses solos de guitare magiques pour finir en beauté sur une reprise de plus de 10 minutes de 'Sympathy For The Devil' des 'Stones' avec le récit de son histoire (voir la vidéo ici). Bref, pas la peine d'en rajouter, je vous laisse en compagnie de Mister 'Horowitz' de son vrai nom et de son groupe 'The Beast Band' à partager ces instants magiques remplis d'enthousiasme et de sincérité mais également d'émotion et de grande sensibilité...

Interprêtes

Popa Chubby (Chant, Guitare), Michael Merritt (Basse), Mike Dimeo (Claviers), Stefano Giudici (Batterie)


Artiste : Hats Off Gentlemen It's Adequate

Album : The Light of Ancient Mistakes

Date de Sortie : 08-09-2023

Ajouté le : 05-10-2023






Les deux meneurs de 'Hats Off Gentlemen It's Adequate', 'Malcolm Galloway' et 'Mark Gatland' continuent leur aventure progressive avec un nouvel opus 'The Light of Ancient Mistakes', après 'Nostalgia for Infinity' datant de 2020 et 'The Confidence Trick' de 2022. Ce nouveau bébé des Anglais n'est pas un album concept mais est basé sur des romans de science-fiction ou d'autres ouvrages comme celui du député travailliste 'Chris Byrant' sur la discrimination homosexuelle pendant la guerre. Et lorsqu'on se met entre les oreilles un album de 'Hats Off Gentlemen It's Adequate', on embarque pour un voyage très diversifié qu'il faut apprivoiser, petit à petit, écoute après écoute : ce 'The Light of Ancient Mistakes' ne déroge pas à la règle et nous emmène dans différentes contrées musicales, que le groupe définit lui-même ainsi et que je trouve assez exact : " Nous sommes une formation éclectique, combinant des influences progressives/alt-rock, classiques, expérimentales, électroniques et métalliques ". Défricheurs de sons et d'ambiance différentes, pour ma part, ils sont dans la même mouvance qu'un artiste comme 'Steven Wilson' et ne se fixent pas de limites dans leur pérégrinations musicales.

Les mots éclectique, diversité et hétéroclite sont encore de mise sur cet album et, pour ne pas dérouler les titres les uns après les autres (il n'y a pas forcément de lien entre chaque), je les classerai par genre : tout d'abord avec le titre d'ouverture 'Sold The Peace' est très entraînant et nous emmène dans une rythmique funky tout en gardant une construction moderne avec un piano amenant un côté contemporain. Assez proche dans ce style rythmé, on peut également rajouter le court instrumental 'Avrana Kern Is Made of Ants' aux sonorités électroniques et l'autre instrumental 'Gothi and Gethli' dans lequel le piano aux accents, cette fois, de jazz contemporain accompagne magnifiquement ce titre. En opposition, dans un registre atmosphérique, des compositions plus longues viennent nous bercer délicatement avec, le titre éponyme de l'album qui déroule un lent tempo dans une ambiance 'Floydienne', le chant de 'Malcolm Galloway' se faisant hypnotique et collant parfaitement à cette ambiance propice à l'évasion. A ce très beau titre, on peut rajouter 'Sixteen Hugless Years' qui montre une facette mélancolique avec un chant poignant de 'Malcolm Galloway', la répétition des trois mots 'Sixteen Hugless Years' contribuant à ce climat prenant, puis, l'instrumental 'The Requisitioner And The Wonder' rajoute un autre merveilleux moment planant et délicat et l'hommage à la sonde spatiale avec l'instrumental 'Goodbye Cassini' est un pure moment de sérénité avec la douce flûte de 'Kathryn Thomas', la femme de 'Malcolm Galloway'. On peut également citer 'Burn The world' clôturant l'opus qui nous emmène sur le thème de l'environnement dans un titre mélancolique avec le chant plaintif de 'Malcolm Galloway' offrant également un solo de guitare 'Floydien' bouleversant dans la deuxième partie. Tout au long de l'album viennent s'intercaler les courtes virgules de 'The Anxiety Machine' qui montrent le côté expérimental de 'Hats Off Gentlemen It's Adequate' mais qui collent bien aux récits de science-fiction avec une recherche de sonorités électroniques nous faisant cotoyer le cosmos. Autre ambiance avec 'The Glamour Boys' qui, sur un mid-tempo, montre un visage détendu tout en dénonçant un sujet sérieux sur l'homosexualité, le moment jazzy au sonorités feutrées ajoutant à ce sentiment de nonchalance. A l'inverse, lorsque le propos se veut énergique, le court 'imtiredandeverythinghurts' envoie une bonne dose de rock direct et musclé, support à un sujet également douloureux pour 'Malcolm Galloway' atteint d'une maladie génétique, le syndrome d'Ehlers-Danlos, lorsqu'on lui pose la sacro-sainte question "comment vas-tu ? " et qui est partagé entre être honnête sur ces douleurs chroniques ou répondre par l'affirmative pour ne pas rentrer dans une discussion et risquer de mettre mal à l'aide la personne qui vous le demande, toujours sans mauvaise intention. Pour terminer, je n'ai pas parlé de progressif mais il est bien présent, ne serait-ce par la diversité présentée mais également à l'interieur des compositions et 'Walking to Aldebaran' en est l'illustration parfaite car on navigue entre différents styles allant du rock au métal en passant par du jazz, de la musique contemporaine et de l'atmosphérique et en nous offrant de multitudes rebondissements fait de changements de rythme et d'intensité, le chant de 'Malcolm Galloway' ajoutant une ambiance théâtrale très originale, puis, dans une moindre mesure l'instrumental 'The Man Who Japed' amène également un beau moment de prog.

En résumé, c'est encore un magnifique album que nous propose le duo de 'Hats Off Gentlemen It's Adequate' auquel se rajoute la flûtiste 'Kathryn Thomas' et qui nécessite, comme tout album riche et dense de ce type, de se l'approprier au fur et à mesure des écoutes, prenant ensuite toute sa dimension et devenant un album essentiel de sa discographie de progressif : chapeaux bas messieurs-dames !

Interprêtes

Malcolm Galloway (Chant, Guitare, Claviers, Batterie, Percussions), Mark Gatland (Basse, Guitare, Claviers, Batterie, Percussions, Chœurs), Kathryn Thomas (Flûte, Chœurs)


Artiste : Stream Of Passion

Album : Beautiful Warrior

Date de Sortie : 08-09-2023

Ajouté le : 06-10-2023

La nouvelle du retour de 'Stream Of Passion' a dû faire des heureux chez tous les fans du groupe (dont je fais partie) qui les ont suivi durant une dizaine d'années jusqu'en 2016, année de leur séparation, qui s'est soldé par le très beau live 'Memento'. Avec exactement le même line up qu'en 2016, la bande à 'Marcela Bovio' revient donc avec un EP qui contient cinq nouveaux titres et qui ravive l'aventure commencée au début des années 2000. Alors est-ce que ce retour est un retour gagnant ? La réponse est définitivement : OUI !! On retrouve toutes ses ambiances propres au Néerlandais avec cinq compositions qui auraient pu faire chacune l'objet d'un single dans de précédents albums avec des mélodies qui viennent s'incruster directement dans la tête et qui montrent cet immense plaisir de se retrouver et de recommencer à partager avec le public (qui ne les a pas oublié puisque ils ont fait salle pleine pour les premiers concerts).

'The Hunter' (voir la vidéo ci-dessus) ouvre l'EP et, après l'introduction énergique, on est de nouveau sous le charme du chant de 'Marcela Bovio' et de ce style si caractéristique de 'Stream Of Passion' avec ces changements d'intensité amenant ce petit plus progressif qui en a fait leur marque de fabrique dans le monde du métal symphonique. 'Tonight' suit dans un tempo plus lent mais dans la même ambiance avec un nouveau refrain que l'on a envie de reprendre en chœurs avec Marcella et la deuxième partie du titre montre tout le talent vocal de la Mexicaine dans ce contraste saisissant entre cette magnifique section calme qui précède la reprise énergique, la fin de titre retombant de nouveau dans un duo piano/voix très épuré. Avec 'Chasing A Ghost', la signature 'Stream Of Passion' est toujours là et, cette fois, Marcella chante en Espagnol et en Anglais (pour ma part, je trouve que c'est dans sa langue natale qu'elle fait passer le plus d'émotion). Ce titre possède de très belles lignes mélodiques avec un refrain qui me file la chair de poule et le solo de guitare est particulièrement remarquable. Suit 'The End Is The Beginning' (voir la vidéo ici) dont le titre correspond bien à ce renouveau du groupe et c'est une composition en mid-tempo mélancolique avec une bel accompagnement de violoncelle et, dans ce style, 'Marcela Bovio' est particulièrement émouvante avec des modulations dans la voix qu'elle maitrise parfaitement. Et pour terminer ce court EP, la magnifique ballade 'The Promise' est un moment délicieux avec une première partie montant tout doucement en crescendo (le travail vocal de Marcela est encore saisissant) qui explose avec les instruments électriques en me filant de nouveau la chair de poule sur les vocalises de Marcela) : tout simplement divin !!

En résumé, pas la peine d'une longue chronique pour vous dire que 'Stream of Passion' revient en force avec 'Beautiful Warrior' et montre que le nom de la formation n'est absolument pas usurpé et correspond complètement à l'état d'esprit qui anime l'ensemble du groupe. Qu'on se le dise : la " vague de passion " est de retour ! Espérons cette fois qu'ils poursuivent leur route ensemble pendant encore de longues années...

Interprêtes

Marcela Bovio (Chant, Violon), Johan van Stratum (Basse), Eric Hazebroek (Guitare), Jeffrey Revet (Claviers, Piano), Martijn Peters (Batterie), Stephan Schultz (Guitare)


Artiste : The Flower Kings

Album : Look At You Now

Date de Sortie : 08-09-2023

Ajouté le : 09-10-2023






Un an et demi après le double CD 'By Royal Decress', les Suédois de 'The Flower Kings' qui nous avaient habitué à des albums d'une heure et demi depuis 2019 avec 'Waiting For Miracles', sortent cette fois un album d'un peu plus d'une heure avec un line up comprenant les frères 'Roine Stolt' et 'Michael Stolt', 'Hasse Fröberg' et 'Mirko De Maio'. Ils poursuivent leur sorties rapprochées d'albums en nous distillant du très bon rock progressif aux influences diverses et variées puisées dans les 50 dernières années, chaque titre ayant généralement sa propre identité et 'Look At You Now', qui est leur 16ème album déjà, ne déroge pas à la règle : avec chacune une saveur particulière, les 13 compositions constituent un très beau voyage fait de paysages musicaux diversifiés que l'on prend plaisir à visiter les uns après les autres.

Tout commence dans la gaieté avec 'Beginner's Eyes' (voir la vidéo ci-dessus) qui pourrait être une fusion de 'Yes', de 'Genesis' et de 'ELP' avec une rythmique entraînante et, marque de fabrique du groupe, des harmonies vocales toujours magnifiques. Sans transition, 'The Dream' montre un visage plus tranquille sous la forme d'une très belle ballade avec une mélodie qui me fait penser à certaines sérénades Bretonnes et qui vient directement se graver dans la tête pour ne plus en sortir (voir la vidéo ici), puis, 'Hollow Man' nous embarque dans une ritournelle mélodieuse avec une interprétation mettant en avant un côté théâtral. Retour à du progressif plus conventionnel avec l'instrumental 'Dr. Ribedeaux', qui nous ramène à la marque de fabrique de 'The Flower Kings', puis, l'introduction de 'Mother Earth' lorgne vers la théâtralité de 'Queen' et poursuit dans le même style avec des harmonies vocales très expressives. Avec l'instrumental 'The Queen', c'est parti pour un petit moment de baroque avec un trio clavecin, flûte et guitare acoustique, la suite ajoutant des sonorités d'orgues et des solos de guitare mélodieux, puis, 'The Light In Your Eyes' montre un visage presque hypnotique et on se laisse emmener dans un mid-tempo avec la phrase 'Light In Your Eyes' répétée de nombreuses fois. On revient à la source du progressif avec 'Seasons End' et les sonorités d'orgues ravivent des souvenirs de formations qui fleurissaient au début des années 70, puis, 'Scars' poursuit dans ce progressif qui déroule une nouvelle mélodie accrocheuse sur un nouveau mid-tempo nonchalant. Toujours dans une ambiance du début des seventies, 'Stronghold' débute par une longue partie instrumentale et poursuit lentement son chemin sur une rythmique paisible, la deuxième partie du titre nous offrant un solo de claviers vintage et un long et remarquable solo de guitare final. Retour à un style plus léger avec le court 'Father Sky', puis, 'Day for Peace' est une magnifique ballade que 'Roine Stolt' chante en duo avec 'Mariana Semkina' qui a sorti le très bel album solo 'Sleepwalking' en 2020 et qui, avec 'Gleb Kolyadin', a créé le projet 'Iamthemorning'. La seule composition dépassant les 10 minutes est la chanson titre qui clôture l'album et qui est un bon résumé de l'ensemble globalement assez tranquille et, sur ce titre, on retrouve une accroche mélodique assez immédiate et une alternance bien dosée entre des sections chantées avec de magnifiques harmonies vocales et des parties instrumentales inventives.

En résumé, même si les Suédois de 'The Flower Kings' ne révolutionnent pas le genre, ils poursuivent leur route en nous offrant un nouvel opus dans la grande tradition du progressif des années 70 et ce 'Look At You Now', contrairement à d'autres albums du groupe plus fastidieux à écouter, peut être une bonne porte d'entrée pour toutes celles et ceux qui veulent découvrir le rock progressif des Suédois car les compositions restent assez concises et accrocheuses mélodiquement à la première écoute...

Interprêtes

Hasse Fröberg (Chant), Roine Stolt (Chant, Guitare, Claviers, Percussions), Michael Stolt (Basse, Chant, Claviers), Mirko De Maio (Batterie, Percussions, Claviers) + Invités : Hasse Bruniusson (Percussions), Lalle Larsson (Claviers), Jannica Lund (Chœurs), Marjana Semkina (Chant), Jörgen Sälde (Guitare)


Artiste : Downes Braide Association

Album : Celestial Songs

Date de Sortie : 08-09-2023

Ajouté le : 10-10-2023

Après le très bon ' Halcyon Hymns' en 2021, le duo 'Chris Braide'/'Geoff Downes' remet ça avec un nouvel opus 'Celestial Songs'. Nous retrouvons avec plaisir ces belles mélodies pop/rock qui rappellent les meilleures formations des années 70/80, et pour cause, puisque 'Geoff Downes' a participé à différents projets dont 'Yes', 'Asia' et 'The Buggles' et ces noms viennent souvent en tête à l'écoute de ce dernier opus comme également d'autres noms avec 'Alan Parsons Project', 'Supertramp' ou encore les 'Bee Gees'.

Au menu de 'Celestial Songs' qui porte bien son nom, 11 compositions accessibles et accrocheuses dans des ambiances douces et mélodieuses en commençant par 'Look What You Do' (voir la vidéo ci-dessus) sur lequel vous êtes bercé par la douce voix de 'Geoff Downes' sur une première mélodie qui vient se greffer immédiatement dans la tête. Les titres s'enchainent et le début d'album nous offre de vrais bijoux mélodiques avec le lumineux 'Clear Light', 'Keep On Moving' (voir la vidéo ici) dans lequel les harmonies vocales sont remarquables et rappellent les frères 'Gibb', 'Darker Side of Fame' qui n'a rien à envier à ses prédécesseurs avec ses sonorités à la 'Alan Parsons' et la belle ballade 'Hey Kid' avec un piano à la 'Supertramp'. La deuxième partie de l'album poursuit ce beau périple harmonieux et on ne passera pas à côté de 'Will To Power' avec les harmonies vocales délicieuses des deux chants combinés de nos deux compères, mais également des belles ballades avec le mélancolique 'Heart Shaped Hole' et son magnifique solo de guitare final de 'Dave Bainbridge' ou 'Dear Petra', plus concis, mais qui, sur le thème de la maltraitance des enfants en tant de guerre, fait monter le curseur émotionnel à son paroxysme ou encore le non moins émouvant 'Goodbye to You (Sister Shame)'. Et pour terminer cet album en beauté les 10 minutes de 'Beyond The Stars' nous offrent de la pop-prog raffinée et mélodieuse avec une bonne place laissée à de l'instrumental mettant en avant les autres artistes accompagnant le duo mais également le narrateur 'Barney Ashton Bullock' à la voix très chaleureuse.

En résumé, c'est encore un très bel album que nous ont concocté 'Geoff Downes' et 'Chris Braide' qui nous font voyager à travers de magnifiques paysages débordant de lignes mélodiques harmonieuses que l'on s'approprie immédiatement et qui nous ramènent au meilleur des années 70/80 dans le style pop/rock...

Interprêtes

Chris Braide (Chant), Geoff Downes (Claviers, Chant), Dave Bainbridge (Guitare), Ash Soan (Batterie), Andy Hodge (Basse) + Invité : Marc Almond (Chant), Tim Weller (Batterie), Barney Ashton Bullock (Narration), Francis Dunnery (Guitare)


Artiste : A.C.T

Album : Live at Kulturbolaget 2019

Date de Sortie : 08-09-2023

Ajouté le : 11-10-2023






Après leur deux très bons derniers EP 'Heatwave' en 2021 et ' Falling' du début de 2023, les Suédois de 'A.C.T' sortent un live enregistré en 2019 à 'Malmö' et dont on peut voir la vidéo sur Youtube ici. Plus d'une heure et demi de concert avec le meilleur de leur discographie dans ce rock mélodique léger et festif qui les caractérise, voici le menu de ce live qui vous met en forme pour toute une journée. Leur style nous ramène au meilleur de ce que pouvait faire il y a quelques décennies avec des influences puisées chez les formations majeures de pop/rock mélodique qui ont donné tant de hits pendant ces années et les noms des 'Beatles', 'Queen' ou encore de 'Supertramp' viennent souvent à l'esprit à l'écoute des 17 titres qui composent ce concert. Bref, ce 'Live at Kulturbolaget 2019' est un album qui erst un bon résumé de la discographie des Suédois d'A.C.T' et qui devrait faire des heureux, au délà des fans du groupe, chez toutes celles et tous ceux qui aiment le rock mélodique festif car tout est mis en œuvre pour passer un très beau moment à l'écoute de toutes ces mélodies accrocheuses et très accessibles...

Interprêtes

Herman Saming (Chant, Chœurs), Ola Andersson (Chant, Chœurs, Guitare), Jerry Sahlin (Chant, Chœurs, Claviers), Peter Asp (Basse), Thomas Lejon (Batterie)


Artiste : CEN-ProjekT

Album : Human

Date de Sortie : 12-09-2023

Ajouté le : 13-10-2023






Le stakhanovisme est un terme qui a été utilisé par les Soviétiques pour faire l'apologie d'un travailleur très productif et dévoué à son travail (à l'origine, il provient du nom du mineur 'Alekseï Stakhanov' qui établit un record d’extraction de charbon dans la Russie stalinienne). Il me semble très bien adapté pour l'Allemand 'Chris Engels' qui pourrait être le " stakhanoviste du rock progressif " car il revient quelques mois après 'Pride' avec 'Human', un nouvel enregistrement de son projet 'CEN-ProjekT' et entre-temps il a également publié 'Chaos (War of the Worlds)' de son autre projet 'Chris Angels' ce qui, pour l'instant, établit à quatre le nombre d'enregistrements studio qu'il a sorti en 2023 car il faut rajouter le très bon 'Tales From Avalon' paru en mars 2023. Assez proche au niveau du thème général que 'Pride', je le cite : " Cet album emmène l'auditeur dans un voyage profond et introspectif à travers une variété de thèmes et d'émotions. Chaque morceau de "Human" est une exploration lyrique et mélodique de la complexité de la vie, l'amour, la sagesse et l'expérience humaine.".

Musicalement, on retrouve ce progressif raffiné et atmosphérique que Chris nous a offert dans ces précédents albums avec des compositions entre 5 et 7 minutes qui lui laisse le temps de développer une histoire dans laquelle nous nous laissons emporter. 'The Depths of Pain' donne le ton de ce dernier album avec un mid-tempo sur lequel Chris pose son chant délicat, le côté atmosphérique étant bien présent par l'ajout de réverbération et la bonne place laissée à des sections instrumentales, dont le long solo de claviers central amenant le côté progressif. Globalement, on retrouvera ces ambiances calmes et relaxantes dans des titres comme 'Life and Death' qui est une réflexion sur ce lien fort entre la vie et la mort, la belle ballade 'The Lore' sur les valeurs essentielles de la vie que sont la gentillesse, du respect et de l'humilité, 'In Life's Quiet Stream' qui nous fait passer le message de l'importance de saisir les moments qui passent souvent inaperçus, ou encore 'In a Land of Fairytales' qui nous emmène dans un conte fantaisiste dans lequel le lièvre et le renard s'associent pour partager leurs force au clair de lune, sans oublier la composition 'Love' qui termine l'album sur un très beau crescendo retombant en fin de titre comme il avait débuté, le chant susurré de 'Chris Engels' accompagnant quelques notes de claviers. En ce qui concerne les autres compositions, 'Romeo & Juliet' est plus symphonique et amène un côté champêtre en milieu de titre avec une flûte, 'The Bomb' traite du pouvoir destructeur de la bombe atomique et nous ramène au progressif des années 70, 'Genesis' venant à l'esprit dès le début du titre, et 'Merlin', même si l'ambiance reste assez calme, amène une ambiance plus majestueuse avec des claviers abondants et de belles ruptures acoustiques.

En résumé, 'Human' reste dans la continuité des albums précédents et se rajoute à la liste déjà nombreuse des enregistrements studio de l'Allemand 'Chris Engels' qui poursuit son aventure progressive en nous embarquant dans son monde musical calme et serein qui nous offre un bon moyen de nous évader, le temps d'un instant, du rythme effréné de nos vies modernes...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Steve Hackett

Album : Foxtrot At Fifty + Hackett Highlights: Live in Brighton

Date de Sortie : 15-09-2023

Ajouté le : 14-10-2023






'Steve Hackett', qu'on ne présente plus, n'en finit plus de tourner en ravivant les albums de 'Genesis' pour les cinquantes ans de leur sortie. Sa tournée actuelle avec de nombreuses dates met en avant l'album 'Foxtrot' sorti en 1973 auquel il rajoute d'autres compositions de ses albums solo mais également d'autres titres de 'Genesis'. Ayant eu la chance de le voir en concert cette année au 'Z7' à 'Prettlen' en Suisse dans le cadre des 'Open Air', je dois dire que ça a été une soirée magnifique et, à 73 ans, Steve continue de nous offrir des concerts magiques bien épaulé par des artistes de talent. Pour avoir un petit aperçu de ce concert enregistré à 'Brighton' et sorti en DVD et Blu-Ray, trois vidéos sont disponibles sur youtube : 'A Tower Struck Down', 'Watcher Of The Skies' et 'Can-Utility And The Coastliners'. Bref, ce nouveau live de 'Steve Hackett' permet pour les plus vieux de se replonger dans les premières années de 'Genesis' avec un son moderne et pour les plus jeunes peut-être de découvrir un artiste légendaire qui a participé activement à l'essor du rock progressif et qui a continué de le pérpétuer pendant plus de 50 ans...

Liste des chroniques de 'Steve Hackett ' dans myprogmusic :
'Wolflight' (2015)
'The Total Experience Live In Liverpool' (2016)
'The Night Siren' (2017)
'At The Edge Of Light' (2019)
'Genesis Revisited Band and Orchestra – Live' (2019)
'Selling England by The Pound & Spectral Mornings: Live at Hammersmith' (2020)
'Under A Mediterranean Sky' (2021)
'Surrender of Silence' (2021)
'Genesis Revisited Live: Seconds Out & More' (2022)
'Live In Györ' avec 'Djabe' (2023)

Interprêtes

Steve Hackett (Guitare), Roger King (Claviers), Jonas Reingold (Basse), Rob Townsend (Saxophone, Flûte), Craig Blundell (Batterie, Percussions), Nad Sylvan (Chant) + Invitée : Amanda Lehmann (Guitare, Chant)


Artiste : Pretenders

Album : Relentless

Date de Sortie : 15-09-2023

Ajouté le : 15-10-2023

Après le septuagénaire 'Steve Hackett' et dans un autre style, ce sont les 'Pretenders' toujours menés par la chanteuse légendaire 'Chrissie Hynde' qui ressortent un nouvel album, 'Relentless', comme quoi il y en a pour qui la musique conserve !! Et pour tout vous dire, ce nouvel opus n'est pas du tout du réchauffé comme certains ont l'habitude de faire avec un ou deux nouveaux titres : que nenni, après 'Hate for Sale', ce sont 12 nouvelles compositions originales et le ton est donné avec 'Losing My Sense Of Taste' qui, pour toutes celles et ceux qui ont connu les débuts du groupe, ne peuvent que faire un bon dans le passé en entendant le chant si caractéristique de l'Américaine. Ce qui suit alterne différentes ambiances avec des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans votre tête : au rayon des titres entraînants avec ces riffs de guitare caractéristiques du groupe, on peut citer le mid-tempo 'A Love' (voir la vidéo ci-dessus), le radieux 'Let The Sun Come In' ou encore l'énergique 'Vainglorious' à la rythmique d'un 'Middle Of The Road'. Mais la majorité des compositions sont plus tranquilles et fusionnent acoustique et électrique en montrant également tout le talent pour ce style de titres : 'Domestic Silence' au lent tempo flirte avec du blues langoureux, 'The Copa' est une belle ballade acoustique légère et dépaysante, 'The Promise Of Love', 'Your House Is On Fire' et 'Just Let It Go' nous font revivre les plus belles ballades des 'Pretenders' avec cette belle émotion dans le chant de 'Chrissie Hynde', le lent 'Merry Widow' à la rythmique marquée accélère le tempo en fin de titre avec quelques riffs arabisants, 'Look Away' est une ritournelle acoustique très attachante et, pour clôturer magnifiquement cet album, 'I Think About You Daily' (voir la vidéo ici) est la ballade par excellence qui nous transporte bien au chaud sur un petit nuage à l'écoute du chant bouleversant de 'Chrissie Hynde', les arrangements de cordes ajoutant une belle mélancolie à ce titre.

En résumé, ce 'Relentless' montre qu'après plus de 45 ans les 'Prentenders' sont toujours là pour nous offrir de somptueux albums et que, même si les ballades prennent un petit peu plus de place (ce qui n'est pas pour me déplaire), 'Chrissie Hynde' continue de nous combler avec cette voix sublime reconnaissable entre mille dès les premières mesures...

Interprêtes

Chrissie Hynde (Chant, Guitare), Kris Sonne (Batterie), Chriss Hill (Contrebasse), Dave Page (Basse), Carwyn Ellis (Claviers, Guitare)


Artiste : Nine Skies

Album : The Lightmaker

Date de Sortie : 18-09-2023

Ajouté le : 16-10-2023






Après l'excellent '5.20' datant de 2021, les Français de 'Nine Skies' sortent un nouvel enregistrement studio 'The Lightmaker' qui est dédié à 'Eric Bouillette' décédé en 2022 et qui était le compagnon à la vie et à la scène de la claviériste 'Anne-Claire Rallo'. Pour cet album, les membres du groupe on fait appel à de nombreux invités de la scène progressive international : on retrouve le chanteur et claviériste Italien 'Riccardo Romano' qui avait sorti l'opéra rock 'B612' en 2017 inspiré de l'histoire du 'Petit Prince' d'Antoine de Saint-Exupéry' et qui fait partie du projet 'Ranestane', le chanteur 'Martin Wilson' duprojet 'The Room', le très connu 'John Mitchell', multi-instrumentaliste et chanteur (entre autres 'Lonely Robot' et 'Arena'), le chanteur et bassiste 'Kristoffer Gildenlöw' de 'Kayak' dont le dernier album solo ' Let Me Be a Ghost' date de 2021, le claviériste 'Adam Holzman' travaillant avec 'Steven Wilson', la batteur de session 'Marco Minnemann' pariticipant à de nombreux projets (entre autres ' Kalle Wallner' et 'Steven Wilson'), le chanteur Français 'Arnaud Quevedo' qui a sorti en 2023 son deuxième album solo '2ND Life', la chanteuse Italienne 'Laura Piazzai' qui a sorti en 2019 'From the Outside in' avec 'Clive Nolan' et le chanteur 'Charlie Bramald' qui joue de la flûte dans 'The Navigator' de 'Nova Cascade' et dont les profits sont reversés à la recherche sur le cancer du pancréas en hommage à 'Eric Bouillette' qui a participé à l'album, bref une sacré brochette d'artistes !

'The Lightmaker' est un concept album qui nous raconte l'histoire de 'Rudy' vivant maintenant dans sa 1001ème et dernière vie (c'est 'Anne-Claire Rallo' qui a écrit les paroles) et on parcourt certaines de ses existences et parmi ces huit vies qui forment les huit compositions de l'album, six d'entre elles sont de longs développements progressifs, les deux autres ('An Fánai' qui signifie le vagabond et l'éthéré 'The Wanderer' étant de brèves virgules instrumentales). 'The Explorer' débute dans la sérénité avec le chant susurré de 'Riccardo Romano' et développe ensuite une magnifique suite progressive dans laquelle on est emmené dans de multiples rebondissements alternant différentes rythmiques et intensités, le chant poignant de l'Italien amenant une émotion toute particulière tout au long du titre. 'The Dreamer' met en avant le chant très expressif de 'Martin Wilson' dans une nouvelle épopée avec de magnifiques arrangements symphoniques, les sections acoustiques de guitare étant remarquables et le solo de guitare 'Floydien' d'Alexandre Lamia' étant également de toute beauté, puis, 'The Chaotic' change de registre pour nous embarquer dans des riffs de guitare saturés, l'alternance entre des sections heavy et d'autres plus légères amenant une remarquable originalité, la section rythmique de 'Johnny Marter' et 'Alexis Bietti' imprimant sur ce titre de multiples changements et breaks remarquables sur lesquels 'Arnaud Quevedo' et 'Laura Piazzai' jouent au chat et à la souris au chant, sans oublier le solo de claviers central d'Adam Holzman' et l'énorme solo de guitare final ajoutant encore à la réussite de ce titre extraordinaire : du grand progressif ! Rupture avec 'The Lost' qui débute avec quelques sons de cloches et la voix éraillée de 'Kristoffer Gildenlöw' avec quelques arpèges délicieux de guitare acoustique et qui développe ensuite une mélodie magnifique qui vient vous bercer délicatement, puis arrivé à mi-parcours, les chevaux sont lâchés avec une suite de tensions et de détentes, la dernière partie du titre amenant une puissance étourdissante et finissant sur un fade out (je ne sais pas pourquoi, les fondus en fermeture ne m'on jamais tellement plu et je pense que ce titre grandiose aurait mérité une vraie fin). 'The Haunted' est encore une belle épopée progressive et, cette fois, c'est 'Charlie Bramald' qui amène un chant très expressif sur une belle mélodie qui vient vous chatouiller délicatement dans une atmosphère très subtile, les parties instrumentales ajoutant à ce côté poétique, puis, dans la deuxième partie du titre, la section acoustique chantée suivi de quelques arpèges de guitare prolonge ce rêve éveillé puis ces mots répétés 'I don't panic' nous pénètrent au plus profond de notre cerveau jusqu'au final presque irréel sur lequel quelques notes de piano et quelques nappes de claviers accompagnent la narration de 'Charlie Bramald'. Et pour terminer en beauté, 'The Architect' nous offre un dernier long développement avec le chant extraordinaire d'Achraf El Asraoui' qui débute calmement et qui prend petit de l'ampleur en nous proposant de multiples variations d'intensité et de rythmiques toujours très bien orchestré par la section rythmique de 'Marco Minnemann' et qui se prolonge par une magnifique rupture en milieu de titre, faite de bruitages, pour mieux rebondir vers un final somptueux avec un solo de guitare magique de Sieur 'John Mitchell' qui vous fait dresser tous les poils de votre corps : tout simplement divin !

En résumé, comme vous l'aurez compris, 'Nine Skies' frappent très fort avec ce nouvel album et nous offre certainement l'album de progressif le plus abouti de l'année 2023. Certes, je ne vais pas vous mentir, ce genre de progressif ne révèle pas toute sa quintessence à la première écoute et 'The Lightmaker' demande de nombreuses écoutes pour en tirer toute la richesse et pour en pénétrer tous les coins et recoins, pour finalement devenir une œuvre indispensable qui ira rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice et tout amateur de progressif...

Interprêtes

Alexandre Lamia (Guitare, Claviers, Piano), Anne-Claire Rallo (Claviers), David Darnaud (Guitare), Achraf El Asraoui (Chant), Alexis Bietti (Basse), Johnny Marter (Batterie, Percussions) + Invités : Riccardo Romano (Chant), Martin Wilson (Chant), John Mitchell (Guitare), Kristoffer Gildenlöw (Chant, Basse), Adam Holzman (Claviers), Marco Minnemann (Batterie), Arnaud Quevedo (Chant), Laura Piazzai (Chant), Charlie Bramald (Chant)


Albums sortis au 3ème trimestre 2023 et non chroniqués dans myprogmusic

Cette playlist présente des albums sortis au 3ème trimestre 2023 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Juillet 2023
05/07/2023 Coastwise - Hard Rock Is Back - Hard rock
07/07/2023 Astral Magic - Experiences in Hyperspace - Rock psychédélique
07/07/2023 Cécile Corbel - La Fille du Verseau - Musique Celtique
07/07/2023 All For Metal - Legends - Power métal
07/07/2023 A Life Divided - Down The Spiral Of A Soul - Métal mélodique
10/07/2023 AOR - Bewitched In L.A. - Rock mélodique
10/07/2023 Arnaud Quevedo - 2ND Life - Jazz/Rock Progressif/Symphonique
14/07/2023 Voyager - Fearless in Love - Pop/Rock/Métal Progressif/Electronique
14/07/2023 Eleine - We Shall Remain - Métal Symphonique
14/07/2023 Freedom Call - The M.E.T.A.L. Fest (Live) - Power métal
14/07/2023 Alia Tempora - Prismatica - Métal électro
17/07/2023 Leah Waybright - Dreamed - Classique/Jazz
26/07/2023 Flor De Loto - Lines of Nasca - Rock/Folk progressif
Août 2023
01/08/2023 Analog Sunshine - The Mountain - Rock progressif/psychédélique
04/08/2023 Icon of Sin - Legends - Power métal
11/08/2023 Hell In the Club - F.U.B.A.R. - Hard rock
22/08/2023 Veritas - Silent Script - Rock/Métal
25/08/2023 SinHeresY - Event Horizon - Métal symphonique
25/08/2023 Chris Manning - Reach The Sky - Rock/Métal mélodique
25/08/2023 Prime Creation - Tell Freedom I Said Hello - Heavy métal mélodique
25/08/2023 Course Of Fate - Omnium - Métal progressif
25/08/2023 Phil Vincent - Divine Intervention - Rock/hard rock Mélodique
25/08/2023 Noveria - The Gates Of The Underworld - Power métal progressif
25/08/2023 Derek Sherinian, Simon Phillips - Sherinian/Phillips Live - Métal progressif instrumental
Septembre 2023
01/09/2023 Dopapod - Coloradopapod (Live) - Rock progressif/Funk/Jazz fusion/Country
01/09/2023 Rhys Marsh - Towards The West - Chanson progressive
01/09/2023 Firewind - Still Raging – 20th Anniversary Show - Heavy métal
01/09/2023 Phil Cambell and the Bastard Sons - Kings Of The Asylum - Hard rock
01/09/2023 Project: Xanadu - Refrained Transgressions - Rock progressif
08/09/2023 Jonathan Wilson - Eat The Worm - Pop
08/09/2023 Bendik Brænne - Birds Are Real - Pop
15/09/2023 Ronnie Romero - Too Many Lies, Too Many Masters - Heavy métal
15/09/2023 TesseracT - War Of Being - Métal progressif
15/09/2023 The Dear Hunter - Act I: The Lake South, The River North - Rock Progressif
15/09/2023 Poor Genetic Material - Elsewhere - Rock progressif
22/09/2023 Winterstorm - Everfrost - Power métal
22/09/2023 Anabantha - Almas desnudas - Métal gothique
22/09/2023 The Slow Show - Subtle Love - Pop/Rock
22/09/2023 Rising Wings - Reach - Métal mélodique
22/09/2023 Bruce Soord - Luminescence - Pop/Rock
27/09/2023 Zelion - Ángel Caído - Hard rock/Métal mélodique
27/09/2023 Loonypark - Strange Thoughts - Rock progressif
29/09/2023 Within Temptation - Ritual - Métal symphonique
29/09/2023 Wishbone Ash - Live Dates Live - Pop/Rock
29/09/2023 Black Stone Cherry - Screamin' At The Sky - Hard rock
29/09/2023 Red - Rated R - Rock/Métal
29/09/2023 25 Yard Screamer - The Memory Cheats (The Pictures Within 2023) - Rock progressif
29/09/2023 Ann Wilson - Another Door - Rock
29/09/2023 Fraise - The Fifth Sun, Pt. II - Heavy power métal


Artiste : Subsignal

Album : A Poetry Of Rain

Date de Sortie : 22-09-2023

Ajouté le : 18-10-2023






'Subsignal' est une formation Allemande de rock progressif qui a déjà sorti quatre enregistrements studio, un live et une compilation des années 2009/2015 qui sont tous disponibles sur leur page spotify, le dernier étant le live ' A Song For The Homeless - Live In Russelsheim 2019' datant de 2020. Je les découvre avec ce nouvel album 'A Poetry Of Rain' qui a été produit par le label 'Gentle Art of Music' de 'Kalle Wagner' et de 'Yogi Lang' membres de la formation 'RPWL', label qui est généralement gage de qualité des artistes produits. Musicalement, 'Subsignal' nous offre du rock progressif assez classique avec des durées de compositions limitées puisque la plus longue ne dépasse pas les sept minutes.

On est accueilli par le très court titre éponyme de l'album dans une ambiance acoustique calme et sereine avec juste une guitare sèche et quelques nappes de claviers, puis, changement complet de décor avec 'The Art of Giving In' qui débute de façon énergique avec une section rythmique musclée et entraînante qui mène la danse tout au long du titre, l'ensemble bénéficiant de parties chantées remarquables (très beau arrangements vocaux au niveau des chœurs), le final instrumental retombant dans une atmosphère plus tranquille avec une guitare aux sonorités slide. Nouveau changement de style avec 'Marigold' qui est une magnifique ballade en léger crescendo dans un lent tempo sur lequel on se laisse bercer avec un refrain mélodique superbement chanté par 'Arno Menses'. Avec 'Silver (The Sheltered Garden)' (voir la vidéo ci-dessus), on navigue entre rock et métal progressif avec de lourds riffs de guitare qui côtoient des parties plus tranquilles, la longue section instrumentale dans la deuxième partie amenant un climat inquiétant, puis, en alternance, 'Impasse' est une nouvelle ballade avec une première partie en acoustique épurée qui se poursuit dans la même douceur avec l'arrivée des instruments électriques et de la batterie. 'Embers Part II : Water Wings' débute dans la même ambiance que son prédécesseur mais prend petit à petit de l'ampleur pour prendre son envol à mi-parcours pour ensuite alterner des breaks acoustiques avec des parties plus musclées, les harmonies vocales étant tout à fait admirables. Plus rugueux dans son introduction, 'Melencolia One' montre une première partie entraînante avec de nombreuses cassures rythmiques et continue dans une deuxième partie plus lente avec une mélodie accrocheuse, puis, 'A Wound Is A Place To Let The Light In' nous offre un bijou mélodique sous la forme d'une nouvelle ballade avec des chœurs lumineux, la deuxième partie intégrant une très belle section instrumentale plus progressive et l'ensemble amenant une certaine légèreté. 'The Last Of its Kind' déroule une nouvelle mélodie accrocheuse sur une rythmique marquée avec un aparté jazzy suivi d'un beau break avec quelques notes de piano nous ramenant petit à petit dans le final au thème de départ. Et pour clôturer l'album, 'A Room On the Edge of Forever' (voir la vidéo ici) est une ballade épurée avec un accompagnement d'une guitare acoustique hispanisante mettant une dernière fois en avant les belles harmonies vocales à la 'Crosby, Still, Nash & Young'.

En résumé, les Allemands de 'Subsignal' sortent un remarquable album qui nous emmène dans un beau voyage progressif et qui nous offre de très belles harmonies vocales, et 'A Poetry of Rain' devrait plaire à un public de rock progressif assez large aimant des compositions aux ambiances majoritairement calmes et sereines teintées ici et là d'une mélancolie attachante...

Interprêtes

Markus Steffen (Guitare), Arno Menses (Chant), Martijn Horsten (Basse), Markus Maichel (Claviers), Dirk Brand (Batterie)


Artiste : Fleesh

Album : Version IV

Date de Sortie : 25-09-2023

Ajouté le : 19-10-2023

Je vous présente régulièrement les sorties du duo Brésilien 'Fleesh' et, après les trois premiers albums de reprises (le dernier en date ici), voici un quatrième opus qui en contient de nouvelles. Comme à leur habitude, ils nous offrent un panel assez large de styles et nous retrouvons la belle voix sensuelle de 'Gabby Vessoni', l'homme orchestre 'Celo Oliveira' s'occupant de l'ensemble de l'instrumentation. Vous pouvez retrouver toutes ces vidéos sur leur page youtube ici. Encore un beau moment à passer à l'écoute de toutes ses reprises qui sont forcément pour certaines réimprétées de manière plus tranquilles, l'original n'étant jamais dénaturé. Bref, je vous laisse en compagnie une nouvelle fois de Gabby et de Celo pour un magnifique moment d'écoute et la liste ci-dessous vous presente les titres, leur interprête original, l'album et l'année de sortie.

Liste des titres originaux :
01 - Murder Machine (Marillion – An Hour Before It's Dark – 2022)
02 – Don't Let It Bring You Down (Neil Young – After the Gold Rush – 1970)
03 - Of The New Day (Porcupine Tree – Closure/Continuation – 2022)
04 - The Show Must Go On (Queen – Innuendo – 1991)
05 - Under The Same Sun (Scorpions – Face the Heat – 1993)
06 - Bedshaped (Keane – Hopes and Fears – 2004)
07 - We Got Used To Us (Riverside – Shine Of New Generation Slaves)
08 - Landslide (Fleetwood Mac – Fleetwood Mac – 1975)
09 - Numb (Linkin Park – Meteora – 2003)
10 - Veteran of the Psychic Wars (Blue Öyster Cult – Fire of Unknown Origin – 1981)
11 - Caçador de Mim (Milton Nascimento - Caçador de Mim – 1981)
12 - Life Eternal (Ghost – Prequelle – 2018)

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Artiste : Steven Wilson

Album : The Harmony Codex

Date de Sortie : 29-09-2023

Ajouté le : 20-10-2023

Le défricheur de nouveaux horizons musicaux 'Steven Wilson' est de retour avec un nouvel album 'The Harmony Codex', et si les derniers enregistrements studio nous faisaient voyager dans différentes failles spatio-temporelles à la manière de 'Doc Brown' dans 'Retour vers le futur', le dernier de la liste 'The Future Brites' étant résolument tourné vers de la musique électronique et me faisant personnellement sortir de mes retranchements en me dépoussierrant de cet attachement à la structure traditionnelle " guitare, basse, batterie " héritée du blues, on pourrait dire que ce nouvel opus poursuit en partie dans cette voie tout en explorant des styles " plus conventionnels " (et ceci à l'intérieur même des compositions), une sorte de brassage encore un peu plus marqué qui fait exploser toutes les étiquettes connues. La preuve, essayer de le ranger dans une case, c'est comme essayer de gravir l'Everest sans assistance respiratoire !!

Tout d'abord, 'Steven Wilson' s'est entouré d'une belle brochette d'artistes et on retrouve les habitués avec, honneur aux femmes, 'Ninet Tayeb' au chant, 'Adam Holzman' aux claviers (qui a participé au magnifique albums 'The Lightmaker' de 'Nine Skies'), 'Nick Beggs' à la basse, 'Theo Travis' au saxophone et à la flûte, 'Craig Blundell' à la batterie, 'David Kollar' à la guitare mais aussi de nouveaux instrumentistes, notamment le trompettiste de jazz 'Nils Peter Molvear' et le violoniste 'Ben Coleman' qui diversifient encore plus la section instrumentale. 'The Harmony Codex' nous embarque dans un melting pot musical avec des changements d'ambiances et des associations d'une belle originalité comme, dès le titre d'introduction 'Inclination', ces percussions électroniques sur lesquelles, entre autres, la trompette 'Nils Peter Molvear' pose quelques notes aux sonorités feutrées. Je ne me lancerai pas dans du titre à titre car vous trouverez déjà sur le web d'autres chroniques très bien faites (dont celle du site Progcritique ici) mais je voudrais partager mon expérience d'écoute de ce genre d'album. En prérequis, pour bien profiter de 'The Harmony Codex', même si certains titres nous ramènent à quelque chose de plus conventionnel, il est forcément essentiel d'avoir une bonne ouverture d'esprit. Ensuite, découvrir une œuvre de ce type pourrait être assimilées à grimper dans un arbre immense avec de multiples ramifications : à la première écoute, nous essayons de nous raccrocher aux branches qui nous paraissent les plus familières, sans trop essayer de s'aventurer sur d'autres qui nous semblent plus difficiles d'accès. Et puis, au fur et à mesure des écoutes, nous devenons moins timides et découvront, petit à petit, ces autres branches que l'on n'avait pas encore parcourues, pour, finalement, apprivoiser l'ensemble de l'arbre et le parcourir comme un équilibriste sur son fil, l'ensemble devenant un merveilleux terrain de jeux.

Autre point à souligner, 'Steven Wilson' sort également une version blu-ray avec des vidéos de chaque titre qui permettent de s'immerger encore mieux dans son univers et de transformer cet album musical en une œuvre artistique, sa page youtube en présentant cinq : 'What Life Brings', 'Economies of Scale', 'Impossible Tightrope', 'Rock Bottom' et 'The Harmony Codex'.

En résumé, 'Steven Wilson' poursuit sa route sans se soucier des modes et nous offre un nouvel album que l'on pourrait qualifier de bouleversant, au sens propre car il bouleverse tous les codes établis mais aussi au sens figuré car une immersion totale dans 'The Harmony Codex' devient, après plusieurs écoutes, un moment très fort qui reste gravé à jamais dans la mémoire...

Interprêtes

Steven Wilson (Guitares, Chant), Adam Holzman (Claviers), Nick Beggs (Basse), Theo Travis (Saxophone, Flûte), David Kollar (Guitare), Craig Blundell (Batterie), Ninet Tayeb (Chant), Nils Peter Molvear (Trompette), Ben Coleman (Violon), Nate Wood (Batterie), Niko Tsnovev (Guitare), Nate Navarro (Basse), Jack Dangers (Programmation électronique)


Artiste : Layla Zoe

Album : Back to the Spirit of 66

Date de Sortie : 29-09-2023

Ajouté le : 21-10-2023

Après 'Steven Wilson' qui nous a fait sortir de nos retranchements musicaux, nous revenons à du blues/rock plus traditionnel, mais certainement, avec une des plus belles voix du moment, j'ai nommé 'Layla Zoe' dont le dernier enregistrement studio 'Nowhere Left to Go' date de 2021, 2022 ayant vu la sortie de ' The World Could Change' en collaboration avec 'Henrik Freischlader'. Et cette fois, en communion totale avec le public, elle nous offre un très beau live enregistré dans un haut lieu de concerts, au club 'The Spirit of 66' en Belgique, où se produisent de nombreux artistes dans différents styles (à noter qu'elle est familière de ce lieu puisque c'est la 17ème fois qu'elle vient à 'The Spirit of 66' et qu'elle avait déjà sorti 'Live at Spirit of 66' en 2015).

Et, d'entrée, elle vous file la chair de poule avec une interprêtation a capella de la chanson 'Golden Slumber' des 'Beatles', puis, c'est parti pour quatre-vingt dix minutes de concert pendant lesquelles elle parcourt sa discographie, le dernier album avec 'Henrik Freischlader' étant bien représenté puisque six des treize titres du concert en sont tirés. En alternance, elle nous offre tout d'abord du bon blues/rock dynamique et énergique avec des titres comme 'Dark Heart', 'Leave You for Good', 'Ghost Train' ou encore 'Watch What You’re Doing', mais elle a ce talent pour nous émouvoir dans des ambiances plus mesurées et cette set list comporte une majorité de compositions de blues plus sensuel : en attestent les magnifiques 'The World Could Change' sur lequel on se laisse bercer, 'Praying Kind' avec un très bel accompagnement à la guitare de 'Krissy Matthews', les langoureux 'Susan' et 'Roses and Lavender', 'Weakness' avec sa rythmique à la 'Black Sabbath', sans oublier les trois bijoux mélodiques que sont 'Brother', 'We're All the Same' et 'He Loves Me' qui terminent ce concert en beauté.

En résumé, c'est généralement dans ces moments forts d'échange avec le public que les artistes de blues de talent se révèlent encore plus et ce live de 'Layla Zoe' en est encore la preuve car, elle nous montre une fois de plus qu'elle fait partie des plus grandes chanteuses de ce style et qu'elle sait transmettre toute cette authenticité et cette émotion à chaque instant, et ceci, pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Layla Zoe (Chant), Krissy Matthews (Guitare), Felix Dehmel (Batterie), Paul Jobson (Claviers, Basse)


Artiste : Blackbriar

Album : A Dark Euphony

Date de Sortie : 29-09-2023

Ajouté le : 22-10-2023

Je vous avais présenté les Néerlandais de 'Blackbriar' en 2021 avec la sortie de leur premier opus 'The Cause of Shipwreck' en vous disant qu'ils jouaient dans la cour de 'Within Temptation' (qui vient de ressortir un nouvel album). Et justement, si vous êtes nostalgiques des premiers albums de ces derniers, avec par exemple 'Enter', 'Mother Earth' ou 'The Silent Force', leurs compatriotes viennent de sortir un deuxième album 'A Dark Euphory'. On retrouve donc le chant angélique de 'Zora Cock' (qui n'est pas sans rappeler les débuts de 'Sharon den Adel' mais certainement dans un registre plus aigu) dans onze compositions originales pour une cinquantaine de minutes d'écoute.

D'entrée, on retrouve ce métal mélodique accrocheur avec 'An Unwelcome Guest' et 'Far Distant Land' poursuit dans ce chemin tout tracé avec un parallèle évident avec les premiers 'Within Temptation'. Pour ce nouveau bébé, ils ont mis les petits plats dans les grands puisqu'il est accompagné de cinq vidéos et je vous le présenterai par ce biais permettant d'associer l'image à la musique : tout d'abord 'Spirit of Forgetfulness' nous emmène dans une chapelle gothique pour un mid-tempo puissant, puis, 'Cicada', sur un lourd tempo, nous ramène dans le passé au temps des fées et des calèches. On continue avec 'My Soul's Demise' qui nous embarque dans une étrange cérémonie au sein d'une église, puis 'Forever and a Day' est une belle vidéo en noir et blanc tournée sur une dune au bord de la mer, et enfin, 'Crimson Faces', qui termine l'album, nous offre un dernier titre au refrain addictif qui vous rentre immédiatement dans la tête. Les autres compositions qui n'ont pas fait l'objet d'une vidéo sont dans le même style et on peut tout de même citer la belle ballade 'The Evergreen and Weeping Tree' qui permet de faire une pause bienvenue et dans laquelle 'Zora Cock' livre une très belle prestation vocale avec son chant haut perché.

En résumé, les Néerlandais de 'Blackbriar' continuent sur leur lancée avec un très bon deuxième album et, même s'ils ne révolutionnent pas le métal symphonique, montrent qu'ils devraient sous peu se hisser au niveau des ténors du genre d'autant plus qu'ils sont désormais sous pavillon Allemand avec le label 'Nuclear Blast'...

Interprêtes

Zora Cock (Chant), René Boxem (Batterie), Bart Winters (Guitare), Robin Koezen (Guitare) , Ruben Wijga (Claviers), Siebe Sol Sijpkens (Basse)


Artiste : Danny Bryant

Album : Rise

Date de Sortie : 29-09-2023

Ajouté le : 24-10-2023

Deux ans après avoir poussé son cri de rage avec l'excellent 'The Rage To Survive', 'Danny Bryant' sort un nouvel album 'Rise' qui contient 9 titres originaux plus une magnifique reprise en acoustique de 'I Want You' de 'Bob Dylan'. Avec une alternance entre du blues/rock entraînant et toujours tellement authentique qui vous touche à la première écoute et une sensibilité très émouvante dans des compositions plus tranquilles, on navigue avec bonheur dans ce dernier bébé du Britannique. L'entame de l'album avec le chanson titre et 'Animal In Me' mettent automatiquement en marche la machine à taper du pied et dans ce style direct, on peut également citer des compositions comme 'Hard Way To Go' qui transpire un blues bien lourd, les sections d'Hammond et le solo de guitare étant complètement addictif, 'Silver and Gold' n'étant pas en reste avec ce tempo shuffle qui ne peut que vous faire vous balancer lentement au rythme de la musique et l'album se termine par le court, direct et très rythmé 'Drown (Jam)'. 'Danny Bryant', c'est aussi des atmosphères plus épurées et tranquilles et on est également séduit par de très belles ballades avec 'Louise' qui n'est pas sans rappeler les lignes mélodiques de 'The House Of The Rising Sun', 'Scarlett Street' sur laquelle on se laisse bercer par le lent tempo imprimé ou encore 'Julienne' qui monte encore le curseur émotionnel à son paroxysme grâce à une prestation vocale prenante du Britannique. On ne passera pas non plus à côté de l'apaisant 'Into The Slipstream' avec ses chœurs amenant un doux côté gospel, les solos de guitare étant toujours très prenants et je reviens sur cette reprise 'I Want You' de 'Bob Dylan', transformée en ballade, l'interprétation de 'Danny Bryant' amenant une force émotionnelle considérable, le final avec ce solo de guitare acoustique accompagné par de très beaux chœurs étant un vrai bonheur.

En résumé, ce magnifique album montre, une fois de plus, tout le talent de 'Danny Bryant' pour nous offrir des pépites de blues/rock avec une remarquable alternance entre des ambiances énergiques et d'autres plus tranquilles dans lesquelles il excelle pour nous transmettre de belles émotions, et 'Rise' se rajoute aux meilleurs sorties de l'année dans ce style, les dernières en date chroniquées dans myprogmusic étant celles de, honneur aux dames, 'Layla Zoe' mais aussi de 'Lance Lopez', 'Laurence Jones', 'Coco Montaya' et 'Popa Chubby'...

Interprêtes

Danny Bryant (Chant, Guitare), Marc Raner (Guitare), Paul Mallatratt (Basse), Jamie Pipe (Claviers), Ian Dowling (Claviers), Lauren Young (Saxophone), David Maddison (Trompette), Dave Raeburn (Batterie), Nikki Alexander (Chœurs)


Artiste : Karfagen – Sunchild – Hoggwash

Album : A Message of Peace Tour Live

Date de Sortie : 05-10-2023

Ajouté le : 25-10-2023






Depuis déjà quelques années, je suis 'Antony Kalugin' avec ses différents projets, ma dernière chronique d'Avril 2023 'Passage to the Forest of Mysterious' étant consacrée au dernier album de 'Karfagen'. Ce dernier album 'A Message of Peace Tour Live' est un concert enregistré au 'Parkvilla Theater' à Alphen-sur-le-Rhin (Alphen aan den Rijn) au Pays-Bas en 2022. Il faut souligner le contexte particulier de cette tournée puisqu'Antony, en tant qu'Ukrainien, ne pouvait pas quitter son pays en cas de mobilisation et son pays a quand même accepté qu'il puisse faire cette tournée pour, comme le nom de l'album le mentionne, apporter un message de paix. Comme il en a l'habitude, lors des tournées, il en profite pour interpréter des compositions de ses trois principaux projets, 'Hoggwash', 'Sunchild' et 'Karfagen'. Au menu de celle-ci, les compositions de 'Sunchild' sont majoritaires avec sept titres interprétés, les cinq autres étant partagées entre 'Karfagen' et 'Hoggwash' ce qui permet d'entendre ou de réentendre des compositions plus anciennes. Inutile de vous dire que l'on passe un merveilleux moment avec ces artistes très attachants, la section vocale étant particulièrement fournie puisqu'en plus d'Antony Kalagin', ce sont les deux chanteuses 'Mariya Panasenko' et 'Olha Rostovska' qui l'accompagnent dans ce live et le reste du line up est composé d'Anton Barsukov' à la guitare, 'Vladyslav Karbovskyi' à la basse et de 'Kostiantyn Shepelenko' à la batterie. Même si les derniers 'Karfagen' ne sont pas présents dans la set list, cette dernière présente une belle variété de compositions avec, d'une part, des titres courts et assez directs comme par exemple 'Shall We Run?', 'The Reason Why' ou 'Visionary Sights' qui développent des mélodies accrocheuses et, d'autre part, de longs développements progressifs comme 'Another Friday Night' et 'Out Of The Darkness', tous les deux du projet 'Hogwash' et datant de 2007 mais aussi des titres d'albums de 'Sunchild' comme 'Rain Drops' et 'The Invisible Line'. On notera également en fin de concert les deux instrumentaux 'Amused Fair' et 'Father' qui montre tout le talent de compositeur d'Antony Kalugin', le set se terminant par la magnifique ballade 'A Day Without Rain'.

En résumé, 'Antony Kalugin', entouré d'artistes de talent, nous offre un très beau concert qui, dans les circonstances que l'on sait pour les Ukrainiens, prend un caractère tout particulier et, au-delà des fans de 'Karfagen', 'Sunchild' et 'Hoggwash', 'A Message of Peace Tour Live' est un bon moyen de découvrir ces différents projets progressifs avec des compositions que l'on s'approprie très facilement grâce à de belles lignes mélodiques...

Interprêtes

Antony Kalugin (Chant, Claviers), Mariya Panasenko (Chant), Olha Rostovska (Chant), Anton Barsukov (Guitare), Vladyslav Karbovskyi (Basse), Kostiantyn Shepelenko (Batterie)


Artiste : Joe Bonamassa

Album : Blues Deluxe Vol. 2

Date de Sortie : 06-10-2023

Ajouté le : 26-10-2023

Il y a quelques jours, dans la chronique consacrée à 'Danny Bryant', j'énumérais les différentes sorties en blues/rock des mois précédents et c'est encore album de l'infatigable 'Joe Bonamassa' qui est sorti début octobre dans lequel il nous offre ce style indémodable avec son deuxième volume de 'Blues Deluxe'. Et cette pochette tout en bleu avec en haut l'inscription stéreo en dit déjà long sur cet album (il avait déjà produit le très bel album 'The Blues Album' de 'Joanne Shaw Taylor' avec le même style de pochette) car elle nous renvoie quelques décennies en arrière à l'époque des premiers disque microsillons en stéréo : tous les titres sauf 'Hope You Realize It (Goodbye Again)' qui est un titre original sont donc des reprises de blues/rock qu'il s'approprie pour nous faire passer un très bon moment d'écoute (voir la liste ci-dessous). Et pour promouvoir cet album, il n'a pas lésiné sur les moyens avec cinq vidéos de cet opus qui nous permettent d'ajouter l'image à tous ces titres fleurant le bon blues/rock authentique : 'Twenty-Four Hour Blues', 'Well, I Done Got Over It', 'I Want To Shout About It', 'Hope You Realize It (Goodbye Again)' et 'Lazy Poker Blues'. Bref, ce petit retour dans le passé avec ces reprises de bon blues/rock est un vrai régal et montre que 'Joe Bonamassa' continue son chemin en nous offrant régulièrement de somptueux albums, que ce soit en reprenant des classiques d'autres artistes ou avec ses compositions originales...

Liste des titres (interprète original) :
1 – Twenty-Four Hour Blues ('Bobby “Blue” Bland')
2 – It’s Hard But It’s Fair ('Bobby Parker')
3 – Well, I Done Got Over It ('Guitar Slim')
4 – I Want to Shout About It ('Ronnie Earle & The Broadcasters')
5 – Win-O ('Pee Wee Crayton')
6 – Hope You Realize It (Goodbye Again) ('Joe Bonamassa & Tom Hambridge')
7 – Lazy Poker Blues ('Fleetwood Mac')
8 – You Sure Drive a Hard Bargain ('Albert King')
9 – The Truth Hurts Feat Kirk Fletcher and Josh Smith ('Kenny Neal')
10 – Is It Safe To Go Home ('Josh Smith')

Interprêtes

Joe Bonamassa (Chant, Guitare), Josh Smith (Guitare), Kirk Fletcher (Guitare), Calvin Turner (Basse), Lemar Carter (Batterie), Reese Wynans (Claviers), Matt Jefferson (Trombone), Barry Breen (Trombone), Mark Douthit (Saxophone), Paulie Cerra (Saxophone), Jimmy Bowland (Saxophone, Flûte), Jeff Bailey (Trompette), Steve Patrick (Trompette), Charles Jones (Chœurs), Danielle DeAndrea (Chœurs), Jade MacRae (Chœurs), Mahalia Barnes (Chœurs)


Artiste : Darrel Treece-Birch's Atlantea

Album : Choices

Date de Sortie : 06-10-2023

Ajouté le : 27-10-2023

'Darrel Treece-Birch' est connu pour être le claviériste de la formation de hard rock mélodique 'Ten' mais, ce que l'on sait un peu moins, c'est, qu'en parallèle, il poursuit une carrière solo dans un registre progressif (son dernier album 'The First Step…It To Take One' datant de 2018) et qu'il a également participé au projet 'Nth Ascension' qu'il a quitté en 2021. Je l'avais découvert en 2016 avec 'No More Time' qui, était son deuxième album solo et qui, à l'époque, m'avait fait une très bonne impression. Son nouveau projet s'appelle 'Atlantea' et ce premier album 'Choices' qui est sorti début octobre voit la participation de nombreux invités, dont plusieurs chanteurs et chanteuses, ce qui n'était pas le cas de ses albums solos qui sont en majorité constitués de titres instrumentaux.

'Choices' comporte treize compositions pour un peu plus d'une heure d'écoute et 'Darrel Treece-Birch' le décrit de la manière suivante : " En tant qu'auteur-compositeur, j'ai décidé d'un projet musical qui me permet d'écrire de manière très libre, dans de nombreux styles, et qui est complété et peaufiné par de merveilleux amis musiciens invités sur les instruments et les tâches vocales principales. ". Et, effectivement, l'album est très varié et on navigue entre différents styles progressif entre rock et hard rock, alternant différentes ambiances allant de belles ballades à des titres beaucoup plus énergiques. Après la courte introduction atmosphérique 'Floydienne', 'Questions' plante le décor avec du progressif épique qui nous ramène quelques décennies en arrière et déroule une première mélodie accrocheuse sur un lent tempo avec de très beaux arrangements vocaux, puis, 'The Watchers' poursuit dans ce rock mélodique et rythmé pour un titre plus direct. Place à la très belle ballade, 'All I Need' qui met en avant 'Kayleigh Treece-Birch' au chant et offre un accompagnement de claviers aux sonorités vinatge des années 70, puis 'What Price Is Life' (voir la vidéo ci-dessus) poursuit dans cette atmosphère tranquille avec une nouvelle ballade qui, cette fois, est chantée par 'Eoin de Paor' sur une mélodie qui vient se greffer immédiatement dans la tête. Ce qui suit poursuit dans cette alternance de styles et 'One and the Same' revient à du hard rock à la 'Uriah Heep' et on retrouvera ce style bien trempé dans 'You Decide (Dumdedum)' mais la deuxième partie de l'album regroupe des compositions majoritairement plus calmes en commençant par la magnifique ballade 'If We Could' (voir la vidéo ici) magnifiée par la chanteuse Grecque 'Eva Sakellari', puis 'Changes' montre également un visage très paisible avec 'Tony Mitchell' au chant sur des lignes mélodiques me rappelant sur quelques mesures 'You've Got To Hide Your Love Away' des 'Beatles'. Les quatre derniers titres sont autant de bijoux mélodiques avec 'The Promise' chanté par la Néerlandaise 'Maaike Siegerist' et qui offre de très beau passage instrumentaux, amenant une bonne dose de progressif, puis, la ballade suivante 'Secret Place' est chantée par 'David Reed-Watson' qui est dans un registre beaucoup plus calme que celui de son groupe 'Alchemy Fire'. Toujours dans une atmosphère tranquille, on retrouve 'Tony Mitchell' dans 'Rise Above' (voir la vidéo ici) avec un accompagnement de claviers me faisant penser au sonorités de 'Barclay James-Harvest' avec 'If Love Is King' de 1990, puis, 'Time For Choice' conclut de très belle manière cet album avec 'Eoin de Paor' qui nous berce sur une dernière ballade avec une mélodie qui s'insinue délicatement au plus profond de votre esprit et qui offre un très beau solo de guitare d'Alexandre Santos'.

En résumé, nous étions déjà habitués aux très bons albums en solo de 'Darrel Treece-Birch' en grande partie instrumentaux et 'Choices' montre que le Britannique est également un auteur/compositeur hors pair et qu'il sait s'entourer d'artistes de talent pour interpréter ses compositions aux mélodies accrocheuses...

Interprêtes

Darrel Treece-Birch (Batterie, Percussions, Basse, Guitare, Claviers, Chœurs), Eoin de Paor (Chant, Basse, Guitare), Alexandre Santos (Guitare), David Reed-Watson (Chant), George Aspiotis (Chant), Tony Mitchell (Chant), Kayleigh Treece-Birch (Chant, Chœurs), Alexis Papalexiou (Chœurs), Dann Rosingana (Guitare), Eva Sakellari (Chant), Maaike Siegerist (Chant), Fotis Benardo (Chœurs), Mata Kourti (Chœurs)


Artiste : Mostly Autumn

Album : Studio 2

Date de Sortie : 13-10-2023

Ajouté le : 28-10-2023






Depuis la création de myprogmusic en 2015, je vous présente régulièrement les albums de 'Mostly Autumn', le dernier en date étant 'Graveyard Star' de 2021 qui a été suivi du sublime live 'Back In These Arms' en 2022. Pour cette nouvelle sortie des Britaniques, ce n'est ni vraiment un album studio, ni vraiment un live au sens d'un concert devant un public mais des reprises de certaines de leurs compositions enregistrées dans le studio légendaire des 'Beatles', 'Abbey Road'. Et pour cette occasion, ils ont convié un quatuor à cordes (aucune information sur sa composition) et nous offrent un florilège de leur discographie pour notre plus grand plaisir : défilent alors les bijoux mélodiques qui sont désormais dans la mémoire de chaque fan en commençant par 'The Man Without a Name' qui file d'entrée la chair de poule, le titre étant épuré avec juste le piano et quelques cordes accompagnant le sublime chant d'Olivia Sparnenn-Josh'. Gardant également juste la substantifique moëlle, suit 'Silver Glass' qui continue de transmettre cette émotion palpable et les compositions défilent les unes après les autres en maintenant tout au long de ce concert particulier un niveau émotionnel à son paroxysme, le bonheur de jouer dans ce lieu mythique y étant certainement pour beaucoup et l'enregistrement irréprochable amenant une dynamique toute particulière à ce moment unique. Bref, après le live sorti en 2022, c'est encore un magnifique album que nous offrent les Britaniques de 'Mostly Autumn' et si vous ne connaissez pas encore ce groupe et que vous aimez les ambiances calmes en rock progressif, 'Studio 2' est un bon moyen de les découvrir avec des compositions incontournables de leur répertoire...

Interprêtes

Bryan Josh (Guitare, Claviers, Chant, Tambourin), Olivia Sparnenn-Josh (Chant, Chœurs, Claviers), Chris Johnson (Guitare, Claviers, Chœurs), Iain Jennings (Claviers, Hammond), Angela Gordon (Flûte, Chœurs), Andy Smith (Basse), Henry Rogers (Batterie)


Albums de Rock/Hard Rock mélodique sortis le 13 octobre 2023






J'ai regroupé dans cette chronique plusieurs sorties d'albums du 13 octobre mélangeant différents styles allant du rock au métal avec des compositions mélodiques et accrocheuses dès la première écoute.

On commence avec 'Ronnie Atkins' qui, après 'Make It Count' sorti en 2022 et malgré son cancer diagnostiqué il y a déjà quatre ans (la musique ne serait-elle pas la meilleure thérapie ?), continue de sortir des nouveaux albums avec 'Trinity' qui est son dernier bébé. Sans surprise, c'est encore un très bon opus varié de hard rock mélodique avec de compositions énergiques comme il en a le secret auquel il rajoute quelques pauses bienvenue avec les très beaux 'Soul Divine', la courte pause intrumentale 'Via Dolorosa' et la magnifique ballade finale 'What If'. Bref, encore un album de 'Ronnie Atkins' qui se déguste avec plaisir et qui se rajoute aux précédents opus montrant tout le talent de mélodiste du Danois…
Vidéo de 'Trinity'

On poursuit avec les Américians de 'Station' dans du hard rock mélodique avec leur nouvel opus 'And Time Goes On' qui arrive après 'Stained Glass' de 2019 et 'Perspective' de 2021. On embarque pour 50 minutes de hard rock mélodique avec 11 compositions qui nous font remonter au meilleur de ce style des années 80/90. Si vous aimez l'énergie d'un hard rock efficace avec des mélodies à reprendre en chœurs et si avez un petit coup de mou, écoutez des titres comme 'If You Want Me Too' et 'A Little Bit Of Love' et vous verrez qu'ils vous remettront immédiatement en forme bien mieux que n'importe quel médicament. Et après repris du poil de la bête, écoutez le seul moment de récupération (mais quel moment !) avec le titre final 'And Time Goes On' qui est une magnifique ballade. Bref, encore rien à jeter dans ce dernier album de 'Station' qui fait défiler des mélodies addictives tout au long de ce 'And Time Goes On'...
Vidéo de 'If You Want Me Too'

Pas mal non plus, les Britaniques de 'Nitrate' nous offrent un nouvel enregistrement studio 'Feel The Heat' qui vient après 'Open Wide' de 2019 et 'Renegade' de 2021. Comme pour les deux précédents on embarque pour des compositions mélodiques à souhait que l'on a envie d'écouter en boucle et ils nous font revivre le meilleur du rock mélodique des années 80 dans 11 nouvelles compositions originales avec 'Alexander Strandell' qui nous offre toujours de magnifiques prestations vocales et des instrumentistes de talent aussi bien au niveau des guitares, des claviers et de la section rythmique. Deux moments plus calmes viennent adoucir toute l'énergie dépensée avec les belles ballades 'One Kiss (To Save My Heart' dans laquelle 'Issa' a été invitée et 'Stay' qui clôture l'album en beauté. Bref, pas la peine d'en rajouter pour vous dire que 'Nitrate' nous sort encore un album bourré de dynamite qui devrait encore faire des heureux chez tous les fans de rock et hard rock mélodique...
Vidéo de 'Feel The Heat'

Direction l'Italie avec 'Edge Of Forever' qui ressortent un nouvel album 'Ritual' après nous avoir offert deux somptueux albums, 'Native Soul' datant de fin 2019 et 'Seminole' datant de début 2022. On ne change pas une équipe qui gagne et la fine lame du label 'Frontiers Music', 'Alessandro Del Vecchio' est toujours à la barre du navire et assure le chant et les claviers, le reste du line up étant constitué d'Aldo Lonobile' à la guitare, 'Nik Mazzucconi' à la basse et 'Marco Di Salvia' à la batterie. Toujours aussi varié, la première partie contient six compositions de hard rock mélodique "classiques" avec des mélodies qui rentrent immédiatement dans la tête en commençant par les deux brulots 'Where Are You' et 'Water Be My Path' qui débutent l'album, la ballade n'étant pas oubliée avec 'Love Is The Only Answer'. Et puis, le titre 'Ritual', composé de sept parties pour une vingtaine de minutes d'écoute amène son lot de surprises avec un côté progressif et débute avec des intonations orientales dans du hard rock et, sans temps mort, les autres parties s'enchaînent avec 'Revert Destiny' qui durcit le ton, puis 'Taunting Souls' enfonce le clou avec du très bon hard rock avec un remarquable passage instrumental mettant en avant 'Aldo Lonobile' à la guitare et un final progressif avec plusieurs changements rythmiques et mélodiques. Petit intermède a capella avec 'Baptized By Fire', puis c'est reparti pour 'Ride The Wings Of Hope' qui pourrait être le mètre étalon du hard rock mélodique (magnifique final avec la reprise de la première partie de 'Ritual') et la courte ballade 'Cross My Eyes', qui suit, montre un 'Alessandro Del Vecchio' en pleine forme, l'album se terminant par 'Reconciliation' dans lequel le même 'Alessandro Del Vecchio' nous embarque pour un voyage oriental avec ses vocalises. En résumé, les Italiens de 'Edge Of Forever' reviennent en force avec 'Ritual' et confirment qu'ils sont une des formations majeures de hard rock mélodique, avec cerise sur le gâteau, une diversité dans les compositions amenant ce petit brin de progressif tout en gardant une accessibilité mélodique assez immédiate...
Vidéo de 'Where Are You'

Pour ce cinquième et dernier album, on se rend à Göteborg en Suéde, le pays qui est un des plus grands pourvoyeurs de hard rock mélodique mondial, avec le nouveau projet 'Kings Crown' créé par le guitariste 'Martin Kronlund', rejoint par le chanteur 'Lee Small' et le claviériste 'Anders Skoog' et qui ont eu l'idée de faire revivre le style hard rock des années 70. Et je dois dire que, pour un premier album, le résultat est remarquable et nous fait remonter effectivement quelques décennies en arrière avec des sonorités rappelant, entre autres, 'Deep Purple', 'Rainbow' et 'Whitesnake', l'orgue Hammond amenant cette touche vintage et 'Lee Small' étant très proche du chant de 'Glen Hugues'. La section rythmique 'Bas Berra Holmgren' et 'Pontus Engborg' amène cette puissance dont ont besoin les compositions qui déversent tout au long de l'album une énergie considérable. Bref, ce nouveau projet 'Kings Crown' montre une qualité indéniable pour offrir du bon hard rock nous faisant remonter aux années 70 et fera sans aucun doute des heureux chez les nostalgiques du genre...
Vidéo de 'Still Alive'

Interprêtes

Ronnie Atkins :
Ronnie Atkins (Chant, Chœurs), Chris Laney (Guitare, Claviers), Pontus Eggberg (Basse), Allan Sörensen (Batterie), Linnéa Vikström Egg (Chœurs), Oliver Hartmann (Guitare), John Berg (Guitare), Janne Schaffer (Guitare), Marcus sunesson (Guitare), Pontus Norgren (Guitare)

Station :
Patrick Kearney (Chant), Chris Lane (Guitare), Emi Asta (Basse), Tony Baptist (Batterie)

Nitrate :
Alexander Strandell (Chant), Richard Jacques (Guitare), Tom Martin (Guitare), Nick Hogg (Basse), James Martin (Claviers), Alex Cooper (Batterie)

Edge Of Forever :
Alessandro Del Vecchio (Chant, Claviers), Aldo Lonobile (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Marco Di Salvia (Batterie)

King Crown :
Lee Small (Chant), Martin Kronlund (Guitare, Chœurs), Anders Skoog (Claviers), Bas Berra Holmgren (Basse), Pontus Engborg (Batterie)


Artiste : Silent Revenants

Album : The Withering Of The Blue Flower

Date de Sortie : 13-10-2023

Ajouté le : 03-11-2023

'Silent Revenants' est un groupe Allemand qui vient de signer avec le label 'WormHoleDeath' qui leur réédite leur deuxième album 'The Withering Of The Blue Flower', à l'origine autoproduit, leur premier album 'Walk With Fire' datant de 2018. Emmenés par le guitariste 'Julian Kirschbaum' qui assure la plupart des compositions et par la chanteuse 'Denise Schlahn' qui joue également de la cornemuse et de la flûte, il nous proposent un métal symphonique teinté de folk amené en partie par la violoniste 'Elora Dönnebrink', le reste du line up étant constitué de la claviériste 'Marina Grave', du bassiste 'Hermann Remmers' qui parsème également quelques compositions de ses growls et du batteur 'Julien Buchholz'.

Le thème de l'album est basé sur la fleur bleue évoquant l'époque du romantisme et d'entrée, avec le titre éponyme de l'album, on a un bon aperçu de ce style symphonique avec des arrangements orchestraux épiques et une construction originale avec des cassures rythmiques et des alternances d'intensité, les riffs de guitare musclés cotoyant des sections beaucoup plus douces dans lesquelles 'Denise Schlahn' montre tout son talent vocal. Suit 'Searching For Eden' qui poursuit dans ce métal symphonique entraînant et le violon amène un côté folk festif, me faisant penser à certains endroits à leurs compatriotes de 'Coronatus'. Avec 'Flesh Golem', on poursuit dans du métal/folk sur un mid-tempo à la rythmique bien marquée, la mélodie venant directement se greffer dans la tête, puis, 'Embers' rajoute un titre entraînant, le violon amenant toujours ce côté radieux mais également le côté romantique dans la cassure centrale. Complètement décalé par rapport au reste mais très original, 'Will-o'-the-Wisp' nous embarque dans un boîte de jazz avec une première partie emmenée de belle manière par le chant sensuel de 'Denise Schlahn', la deuxième partie revenant à un style plus conventionnel avec le retour des riffs de guitare sur un mid-tempo mettant en avant de nouvelle lignes mélodiques accrocheuses. Place à 'Siren' qui nous offre une introduction aux sonorités orientales et qui aurait pu faire l'objet d'un single du fait de son aspect très dansant, puis, 'Storm Witches' propose également une ambiance festive avec l'apport de la flûte aux sonorités très aigues amenant le côté folk et peut rappeler certaines sonorités de 'Faun' dans une ambiance plus musclée. Avec 'Horizons', on poursuit avec ce métal/folk mélodique dans une ambiance dansante emenée par la cornemuse et le violon, puis, 'Let the Dragons Fly Forever' (voir la vidéo ci-dessus) débute en ballade puis prend son envol ensuite pour un mélodie légère et joyeuse dans laquelle 'Hermann Remmers' ajoute quelques growls rageurs. Et pour terminer, on ne pourra pas rester insensible à 'Orphaned Angels' qui raconte l'histoire de 'Janusz Korczak' ce pédiatre et directeur d'un orphelinat pendant la guerre qui a accompagné plus de cent quarante orphelins au camp d'extermination de Treblinka afin qu'ils ne soient pas laissés seuls face à leur sort : sous la forme d'une ballade poignante, 'Julian Kirschbaum' nous rappelle cette histoire tragique permettant de perpétuer cette mémoire pour ne jamais oublier, la fin magnifique retombant en quelques notes de piano ajoutant à cette force émotionnelle extrême.

En résumé, les Allemands de 'Silent Revenants' sortent un excellent album de métal symphonique en y ajoutant une bonne dose de folk ce qui amène une réelle originalité et les démarque des autres formations de ce style et 'The Withering Of The Blue Flower' devrait plaire à un public assez large de métal car tout est mis en œuvre pour nous offrir des lignes mélodiques accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Julian Kirschbaum (Guitare, Chœurs), Denise Schlahn (Chant, Cornemuse, Flûte), Elora Dönnebrink (Violon), Marina Grave (Claviers), Hermann Remmers (Basse, Chant), Julien Buchholz (Batterie)


Artiste : Myrkur

Album : Spine

Date de Sortie : 20-10-2023

Ajouté le : 04-11-2023

Après 'Folkesange' en 2020 et 'Ragnarok' sorti il y a quelques mois, 'Myrkur' (de son vrai nom 'Amalie Bruun') nous offre son nouvel album 'Spine' et, à chaque sortie de la Danoise, nous partons pour un voyage merveilleux rempli de délicatesse et de sensibilité dans ses beaux paysages Nordiques. Et son dernier bébé ne déroge pas à la règle mais amène une diversité certainement encore plus grande car elle nous offre un panel assez large de ses différentes influences en fusionnant les instruments acoustiques, électriques et traditionnels et en amenant quelques sonorités électroniques.

Tout d'abord elle renoue avec le métal de ses débuts avec le lourd 'Blazing Sky' qui reste néanmoins ancré dans des atmosphères éthérées et 'Valkyriernes Sang', chanté en Danois, offre également une ambiance plus musclée tout en gardant cette accroche mélodique immédiate assez caractéristique chez 'Myrkur'. Mais la majorité des compositions mettent en avant ce folk si caractéristique qui fusionne cette force de la musique des pays Nordiques avec une sensibilité extrème : en attestent 'Bålfærd' qui ouvre l'album et qui nous plonge directement dans ce monde de rêve et de beauté avec des vocalises qui vous transportent. 'Like Humans' (voir la vidéo ci-dessus) met en avant un côté plus sombre avec des guitares saturées en arrière plan qui soutiennent le chant mélodieux de 'Myrkur', puis, 'Mothlike' (voir la vidéo ici) est beaucoup plus "commercial" avec une approche pop/rock aux sonorités électroniques et 'My Blood Is Gold', beaucoup plus épuré, exhale une émotion intense. La chanson titre est particulièrement représentative de ce mélange entre des passages percutants avec la rudesse des riffs de guitare et d'autres beaucoup plus épurés dans lesquelles elles nous charme avec son chant envoutant, ambiance que l'on retrouve dans le titre suivant 'Devil in the Detail' avec une atmosphère donnant cette sensation d'apesanteur et l'album se termine par la berceuse 'Menneskebarn' montrant qu'elle sait également nous émouvoir dans ce style, l'accompagnement avec quelques arpèges de guitare et la basse ameneé par le violoncelle faisant un avec son chant délicat.

En résumé, ce dernier album de 'Myrkur' nous offre ces contrastes saisissants entre sérénité et force immense qu'elle maitrise parfaitement et démontre que métal ne rime pas forcément avec brutal car 'Spine' est un joyau mélodique rempli d'une émotion toute particulière...

Interprêtes

Myrkur (Chant, Piano, Violon, Claviers, Nyckelharpa), Brent Arnold (Violoncelle), Gyða Valtýsdóttir (Violoncelle), Maja Shining (Chœurs), Maria Franz (Chœurs), Marie-Louise Zervides (Chœurs), Ægir Sindri (Batterie), Randall Dunn (Tambour, Cor, Claviers), Will Hayes (Basse, Vielle à roue), Arjan Miranda (Guitare), Úlfur Hansson (Claviers)


Artiste : Temperance

Album : Hermitage – Daruma's Eyes Pt. 2

Date de Sortie : 20-10-2023

Ajouté le : 05-11-2023

Ma première chronique sur les Italiens de 'Temperance' date de 2016 avec leur troisième album 'The Earth Embraces Us All' et ont suivi les très bons 'Of Jupiter and Moons' en 2018, 'Viridian' en 2020, 'Melodies of Green and Blue' en 2021 et le dernier en date 'Diamanti' fin 2021. A chaque sortie de nouveaux enregistrements studio, je mets en avant le talent de cette formation pour nous pondre des hits très accessibles grâce à des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête. A noter que comme le chanteur 'Michele Guaitoli' qui officie déjà en duo avec l'admirable chanteuse 'Clémentine Delauney' dans la formation 'Visions Of Atlantis' partage également le micro avec la nouvelle chanteuse 'Kristin Starkey' qui était choriste de 'Twilight Force' et qui a rejoint 'Temperance' début 2023.

Dans la suite logique des précédents albums, 'Hermitage – Daruma's Eyes Pt. 2' ne déroge pas à la règle et nous offre une suite ininterrompue de hits mélodiques en commençant par 'Daruma' (voir la vidéo ci-dessus) qui, a grand renfort de chœurs grandioses, en fait une composition typique de métal symphonique (à noter la participation d'Arjen Lucassen' himself sur cette composition et sur cinq autres). On poursuit dans le même style avec l'énergique 'Glorious' et des arrangements vocaux toujours très fournis et 'A Hero Reborn' amène une originalité supplémentaire avec une alternance de tempo entre ballade et une accélération en milieu de titre. Également entre ballade et mi-tempo, 'Welcome to Hermitage' déroule une mélodie addictive sur laquelle la section vocale est bien fournie puisqu'en plus de 'Michele Guaitoli', de 'Marco Pastorino' et de la nouvelle chanteuse 'Kristin Starkey', 'Fabienne Erni' ('Eluveitie', 'ILLUMISHADE') et 'Laura Fella' ('Faun') sont invitées sur deux titres. Autre hit mélodique, 'No Return' (voir la vidéo ici) déploie une nouvelle mélodie à accompagner en chœurs et offre des variations rythmiques remarquables, puis, 'In Search Of Gold' montre une nouvelle fois une alternance rythmique en débutant en ballade et en accélérant ensuite le tempo, ce titre mettant en avant dans le refrain le très beau duo vocal de 'Michele Guaitoli' et de la nouvelle chanteuse 'Kristin Starkey'. Les mélodies imparables se suivent avec 'Join Me' et son refrain accrocheur, les deux chanteuses d'Eluveitie' et de 'Faun' étant également de la partie, puis, 'Trust no one but You', avec en guest 'Alessandro Conti' de 'Twilight Force' en rajoute une couche avec une composition entraînante. On tient la première ballade de l'album avec 'Darkness is just a Drawing' (voir la vidéo ici) qui distille une nouvelle mélodie accrocheuse et qui, sans transition, enchaine avec l'énergique 'Into The Void', les deux compositions faisant la part belle au duo vocal 'Kristin Starkey'/'Michele Guaitoli'. Plus rentre dedans avec une introduction au style power métal, 'Brand new Start' est encore un bel exemple de contraste même à l'intérieur de la composition, les parties calmes mettant en avant ce talent mélodique indéniable des Italiens, puis, le court 'Where we Belong' est une ballade épurée piano/voix avec quelques accompagnements de cordes. On attaque les deux derniers titres avec, tout d'abord, 'Full of Memories' qui est certainement le titre le plus épique avec un nouveau refrain rempli d'une certaine mélancolie avec certains thèmes rappelant les compositions précédentes, puis, 'Cliff' est la composition finale qui nous embarque dans un long développement avec différentes parties : une introduction épurée piano/voix, puis une section énergique à grand renfort de chœurs et une deuxième moitié qui débute par une partie instrumentale avec un beau solo de guitare et qui revient au thème de départ dans un ton plus haut pour préparer le final épique.

En résumé, les Italiens de 'Temperance' sortent un album s'inscrivant dans la grande tradition d'un métal symphonique épique avec des chœurs grandioses et si je me risquais un parallèle avec une autre formation du même style, je dirais que 'Temperance' est une sorte d'Epica' à l'Italienne car ils amènent tout cet héritage de leur pays qui a toujours été un grand pourvoyeur de mélodistes exceptionnels...

Interprêtes

Kristin Starkey (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Marco Pastorino (Guitare, Chant), Luca Negro (Basse), Marco Sacchetto (Batterie) + Invités : Arjen Lucassen (Guitare, Narrateur), Fabienne Erni (Chant), Laura Fella (Chant), Alessandro Conti (Chant)


Artiste : Revlin Project

Album : Beyond The Dreams

Date de Sortie : 29-09-2023

Ajouté le : 06-11-2023

Je vous avais présenté le Péruvien 'Nilver Pérez' et son projet 'Revlin' avec son premier album 'Trascender' en 2021 signé chez 'Lions Pride Music' et je reviens sur la sortie du deuxième album, 'Beyond The Dreams', qui date de fin septembre 2023. Amatrices et amateurs de rock mélodique nous faisant remonter aux années 80, vous êtes au bon endroit avec ce deuxième enregistrement studio de 'Revlin' qui voit de nombreux invités participer (voir liste ci-dessus) car 'Nilver Pérez' a encore tout mis en œuvre pour nous offrir des mélodies qui viennent se greffer dans la tête immédiatement et qui rappellent les 'Boys Of Heaven', 'Pride Of Lions', 'Imperium' et 'Shakira' ou encore 'Michael Thompson Band' pour ne citer que des sorties d'albums des six derniers derniers mois. 10 titres pour 45 minutes d'écoute, c'est le menu de cet opus et d'entrée, 'Harder, Faster' plante le décor avec un premier refrain addictif et les compositions toutes aussi accrocheuses les unes que les autres défilent les unes derrière les autres. J'aime particulièrement le mid-tempo 'Where Are You Now' et son refrain d'une efficacité redoutable qui donne l'impression de l'avoir déjà entendu des centaines de fois, mais également 'From This Moment On' et ses claviers qui nous propulse via la machine à remonter le temps de quelques décennies en arrière ou encore 'Led By Love' et ses chœurs radieux ou la ballade finale 'This Love' avec ces sonorités typiques des eighties.

Bref, avec ce dernier album 'Beyond The Dreams' de 'Revlin', on est plongé dans un bon bain de rock mélodique avec des refrains accrocheurs que l'on déguste avec plaisir et qui confirme le talent de compositeur de 'Nilver Pérez' qui sait s'entourer d'artistes de talent pour interpréter ses compositions...

Interprêtes

Nilver Pérez (Claviers, Chœurs), Renato Costa (Chant, Chœurs), Faty Kely (Chœurs) + Invités : Toni Amboaje (Chant), Marc Quee (Chant), Niko Delgado (Guitare), Juanma García (Guitare), Charly García (Guitare), Ignacio Ruiz (Guitare), J.P. Roxx (Guitare), Cris García (Guitare), Nick Hogg (Basse), Sam Delgado (Basse), Pedro García (Basse), Olgher Avila (Basse), Ignacio Ruiz (Basse), Ken Sandin (Basse), Rogelio Pitalua (Basse), Anderson Sherman (Basse), Joseph Urbano (Basse), Gabriel Seri (Batterie), Saulo Estopinian (Batterie), Mauricio Maldonado (Batterie)


Artiste : Lalu

Album : The Fish Who Wanted To Be King

Date de Sortie : 20-10-2023

Ajouté le : 07-11-2023






Le claviériste Français 'Vivien Lalu' était revenu sur le devant de la scène progressive en 2022 après huit ans d'absence avec 'Paint the Sky', son album précédent 'Atomik Ark' étant sorti en 2013. Cette fois, alors que j'avais découvert assez tard 'Paint the Sky' sans l'avoir chroniqué, il n'a attendu qu'une grosse année pour ressortir ce 'The Fish Who Wanted To Be King' dont le titre emprunt d'humour n'est pas sans rappeler de la fable de la Fontaine 'La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf' et qui nous fait revenir au mouvement dadaïsme au début du vingtième siècle qui remettait en cause toutes les conventions dans tous les domaines que ce soit. Et cette remise en cause des choses établies, on la retrouve dans la musique de 'Vivien Lalu' qui nous emmène dans son univers musical influencé par les courants progressifs à travers les âges et qui y ajoute en plus une créativité débordante pour en faire une œuvre unique.

Au menu de cet opus, sept compositions dont deux longs développements, pour une petite heure d'écoute, et, 'Forever Digital' qui débute l'album, montre tout d'abord un visage assez conventionnel marquée par des influences de progressif des années 70 avec une partie chantée divinement bien par 'Damian Wilson' (entre autres 'Arena' et ex 'Threshold'), puis, tout en gardant le même tempo, des pérégrinations de claviers et de guitare nous emmènent dans une partie plus débridée mais très originale pour revenir ensuite au thème de départ avec un final qui retombe dans un duo acoustique chant/guitare magnifique. Les dix minutes du titre éponyme de l'album (voir la vidéo ci-dessus) poursuivent notre beau voyage progressif avec différentes influences dont ces parties de guitare 'Floydiennes' qui montrent, ici et là, un visage atmosphérique mais il serait très réducteur de le limiter à ce style car d'autres influences parsèment cette composition qui nous offrent de multiples changements rythmiques, 'Jelly Cardarelli' faisant un travail remarquable à la batterie. Avec 'Deoxyribonucleic Acid', on retrouve des influences progressives plus contemporaines et, à certains endroits, j'ai l'impression d'entendre 'Arena', le chant de 'Damien Wilson' n'étant certainement pas étranger à ce sentiment, puis, 'Is That a London Number' (voir la vidéo ici) poursuit dans ce progressif inventif qui nécessite plusieurs écoutes pour bien l'apprivoiser. Autre pavé majeur de l'album, 'Amnesia 1916' est un vrai labyrinthe progressif avec ces premiers contrastes entre cette introduction planante qui embraye sur une section chantée rapide avec un sentiment d'urgence qui est subitement cassée par une partie atmosphérique aérienne magnifique. 'Damian Wilson' montre tout son talent vocal en s'adaptant parfaitement aux nombreux changements d'intensité et de tempos qui en font un titre typique d'un progressif imaginatif brisant toutes les conventions établies et qui colle parfaitement au thème de l'album. Plus dur à apprivoiser pour ma part, l'instrumental 'A Reversal Of Fortune' se tourne dans la première partie vers du jazz-fusion, montrant une autre facette de compositeur de 'Vivien Lalu', puis, après une cassure atmosphérique, se poursuit par une section dans laquelle 'Joop Wolters' nous offre deux très beau solos de guitare. 'The Wondering Kind' clôture l'album avec une dernière composition, plus facile d'accès pour ma part, qui fusionne plusieurs décennies de progressif avec de multiples références qui viennent à l'esprit, qu'elles soient attachées aux années 70 ou plus récentes avec les formations majeures de ce style, des groupes comme 'Threshold' ou 'Arena' n'étant jamais très loins.

En résumé, c'est encore un très bel album que nous propose 'Vivien Lalu', bien accompagné par des artistes de talent, et ce 'The Fish Who Wanted To Be King' est représentatif d'un courant progressif qui se nourrit de toutes les décennies de ce style tout en amenant une créativité débordante pour en faire une œuvre unique. Revers de la médaille, sa densité demande forcément de s'y attarder pour bien s'en imprégner et pour en tirer toute la substantifique moelle ce qui le limitera certainement à un public averti...

Interprêtes

Vivien Lalu (Claviers), Damien Wilson (Chant), Joop Wolters (Guitare, Basse), Matt Daniel (Claviers, Hammond, Piano), Jelly Cardarelli (Batterie)


Artiste : Fish On Friday

Album : 8mm

Date de Sortie : 27-10-2023

Ajouté le : 09-11-2023






Après 'Lalu' tourné résolument vers du rock progressif moderne, voici la formation cosmopolite 'Fish On Friday' dans un style plus conventionnel qui, après le très bons 'Black Rain' datant de 2020, sortent leur 6ème enregistrement studio '8mm' en référence au système de notre enfance qui était une révolution à l'époque dans le domaine de la vidéo amateur et qui nous replonge non sans nostalgie pour ceux qui en ont connu cette époque dans ces premiers souvenirs de famille en image. On retrouve ce progressif léger et raffiné que l'on connaissait déjà avec les précédents albums et le même line up mené par le chanteur, claviériste et producteur 'Frank Van Bogaert' est inchangé avec 'Nick Beggs' à la basse (qui officie dans de multiples projets avec, entre autres, 'Steven Wilson', de 'Lonely Robot' et 'The Mute Gods'), 'Marty Townsend' à la guitare et 'Marcus Waymaere' à la batterie auxquels on peut rajouter les invités 'Lula Beggs' au chant et 'Theo Travis' au saxophone et à la flûte qui étaient déjà présents dans le précédent album.

On est accueilli par le titre éponyme de l'album qui plante le décor avec un premier titre qui déroule (c'est le cas de le dire avec en bruit de fond le bruit caractéristique du projecteur 8mm) une très belle mélodie dans une ambiance mélancolique, le chant combiné de 'Frank Van Bogaert' et de 'Nick Gebbs' ajoutant à ce sentiment de délicatesse, puis, 'Collateral Dommage' poursuit dans cette atmosphère avec un accompagnement de guitare acoustique et de flûte en fin de titre qui contribue à cette sensation de douceur. Suivent 'Overture To Flame' et 'Flame qui ne forme qu'un seul titre qui est une reprise du groupe 'Metro'. On retrouve dans les parties chantées le côté harmonieux de la version originale, puis, 'Jump This Wall' montre également un visage plus entraînant tout en gardant un côté champêtre amené par la flûte de 'Theo Travis'. Un peu plus énergique dans la longue introduction instrumentale, 'Don't Lose Your Spirit' montre ensuite un visage plus léger grâce à un accompagnement de guitare acoustique puis électrique, la suite avec des alternances de tempo mettant en avant de très belles harmonies vocales pousuivant dans cette douce atmosphère. Place aux sept minutes de 'Funerals' qui en font une de me compositions préférées grâce à de très belles lignes mélodiques, le final mettant en avant un solo de guitare magnifique, puis les quatre dernières compositions poursuivent notre beau voyage dans la douceur, avec tout d'abord 'Silently Raging' dans laquelle 'Lula Beggs' amène un chant féminin apaisant, puis, 'Instillers' et 'A New Home' déroulent de douces mélodies sur lesquelles on s'abandonne complètement et le court 'Life Is Like The Weather' termine cet album dans la sérénité par un titre en semi-acoustique aux lignes mélodiques harmonieuses.

En résumé, comme vous l'aurez compris tout au long de cette chronique, délicatesse et douceur sont les maitres mots de cet album qui nous offre un très beau voyage qu'il fait bon écouter au casque pour se détendre après une bonne journée de travail...

Interprêtes

Frank Van Bogaert (Chant, Guitare, Claviers), Marty Townsend (Guitare), Nick Beggs (Basse, Chant), Marcus Waymaere (Batterie) + Invités : Lula Beggs (Chant), Theo Travis (Saxophone, Flûte), Sofi Dykmans (Chant)


Artiste : Pattern-Seeking Animals

Album : Spooky Action at a Distance

Date de Sortie : 27-10-2023

Ajouté le : 10-11-2023






A une fréquence d'un album tous les 18 mois environ depuis 3 ans, les Américains de 'Pattern-Seeking Animals' sortent leur quatrième enregistrement studio 'Spooky Action at a Distance' après 'Pattern-Seeking Animals' en 2019, 'Prehensile Tales' en 2020 et 'Only Passing Through' en 2022. Toujours mené par le claviériste 'John Boegehold' auquel on peut rajouter des artistes de 'Spock's Beard', ils nous ont concocté ce nouvel opus sous le forme d'un double CD dont le deuxième ne comporte qu'une chanson originale et trois titres en concert, l'ensemble faisant tout de même plus de 90 minutes d'écoute. Autre point à souligner, le line up de base est complété par une pleaide d'invités (dont un quatuor de cordes) permettant d'étoffer considérablement les sections instrumentales et de nous offrir de somptueuses harmonies vocales.

D'entrée, avec 'The Man Made of Stone', on est de plein pied dans du progressif raffiné et léger dans lequel l'ajout de cordes amène une chaleur particulière et l'ambiance dégagée se veut très optimiste d'autant plus que les lignes mélodiques sont très accrocheuses. Cette impression se retrouve dans le titre suivant 'Window to the World' (voir la vidéo ci-dessus) dans lequel 'Ted Leonard' nous offre une prestation vocale très dynamique et expressive avec ce sentiment de gaieté également présent dans le solo de guitare. Suit 'What Awaits Me' qui montre également un visage léger avec de très belle harmonies vocales, puis, 'He Once Was' est un long développement avec comme thème, l'histoire d'un soldat de la première guerre mondiale qui raconte ses expériences et, musicalement, on est embarqué dans du progressif imaginatif avec une succession de changements mélodiques (magnifique thème principal) et avec une alternance bien dosée entre des parties chantées et des sections instrumentales fournies, le solo de guitare atmosphérique et le solo de saxophone en fin de titre étant tout à fait remarquables. Suit la ballade 'Underneath The Orphan' avec sa belle mélodie qui vient vous bercer délicatement et qui rentre immédiatement dans la tête, puis, avec 'Clouds That Never Rain' (voir la vidéo ici), on retrouve l'optimiste du premier titre avec une rythmique entraînante. Suit 'Bulletproof' qui est une reprise de 'Spock's Beard' et qui est transformée en ballade légère à la 'Bee Gees', l'original étant beaucoup plus symphonique, puis, 'Somewhere North of Nowhere' (voir la vidéo ici) qui est tout a fait dans l'atmophère générale de l'album, subtil et léger avec un mélodie entraînante. On entame les trois derniers titres originaux avec 'Summoned From Afar' qui est une magnifique ballade avec de nouvelles harmonies vocales magnifiques et l'accompagnement de la sitare et de la flûte est tout simplement divin, les sept minutes du titre permettant une construction très variée avec des changements rythmiques et d'intensité, puis, 'Love is Still the Light' est encore un bijou mélodique qui n'est pas sans rappeler 'Don't Let It Show' de 'The Alans Parsons Project' et 'There Goes My Baby' qui se trouve sur le deuxième CD, complète ce très bel album par une nouvelle rangaine 'Beatlesienne' qui fait du bien avec des chœurs radieux. En ce qui concerne les trois compositions en live (qui finalement se rapproche plus de versions studio, les bruits du public étant inexistants), il s'agit des deux longs développements 'Orphans of the Universe' tiré de leur premier album éponyme et de 'Time Has A Way' tiré de l'album 'Only Passing Through', le troisième titre étant 'Elegant Vampires' de 'Prehenstile Tales'.

En résumé, à l'instar de 'Fish On Friday', les Américains de 'Pattern-Seeking Animals' sortent un album de rock progressif admirable rempli de belles mélodies dans des ambiances légères et raffinées avec, cerise sur le gâteau, une production irréprochable mettant en avant le talent des différents artistes de cette formation qui amènent chacun, leur pierre à l'édifice, le tout formant un ensemble très homogène...

Interprêtes

John Boegehold (Claviers, Guitare, Sitare), Ted Leonard (Chant, Guitare), Jimmy Keegan (Batterie, Percussions, Chœurs), Dave Meros (Basse) + Invités : Abbie Parker (Chœurs), Diane Boothby (Chœurs), Holly Rix (Chœurs), Ivy Marie (Chœurs), Marcella Detroit (Chœurs), Alex Bone (Saxophone), Gary Cambra (Guitare), Liz Hanks (Violoncelle), Maisie Ireland (Cor Anglais), Sue Winsberg (Flûte), Vesislava (Cordes)


Artiste : CoreLeoni

Album : Alive (Live 2022)

Date de Sortie : 27-10-2023

Ajouté le : 11-11-2023

Le guitariste de 'Gotthard', 'Léo Léoni', continue avec son projet parallèle 'CoreLeoni' de sortir des albums et, après 'III' sorti en 2022 dans lequel était intronisé le nouveau chanteur Albanais 'Eugènt Bushpepa', voici un live enregistré lors du 'Rock Generation Tour 22' et, le moins que l'on puisse dire, c'est que ça déménage avec une suite ininterrompue de brulôts hard rock bien musclés à vous décrocher la tête à force de headbanguer. Il suffit d'écouter les premières compositions pour en être persuadé car, après une calme introduction sur le thème du 'Parrain', c'est parti avec 'Higher' survolté, 'Eugènt Bushpepa' montrant qu'il n'a rien à envier à 'Ronnie Romero', puis on est scotché de nouveau avec 'Standing In The Light' (voir la vidéo ci-dessus) et 'Downtown' enfonce le clou avant de nous offrir un 'Fist In Your Face' avec une lourde rythmique d'enfer et si vous n'avez pas envie de bouger tout votre corps sur cette entame de concert énorme, c'est que vous n'êtes pas fait pour ce style de musique. Pour les autres qui sont déjà près de l'asphixie à force de bouger, la suite continue sur le même rythme et le court 'All I Care For' et 'Angel' permet de reprendre (légèrement) son souffle pour repartir de plus belle sur une fin de set avec une majorité de titres de 'Gotthard' ('Mountain Mama', 'Sister Moon'), 'All We Are' et 'Here Come The Heart'). Bref, comme le disait une célèbre publicité sur la barre chocolatée Suisse (ce n'est peut être pas un hasard qu'ils sont de cette nationalité !!), ce 'Alive' " c'est d'la dynamite "...

Interprêtes

Eugènt Bushpepa (Chant), Léo Léoni (Guitare), Jgor Gianola (Guitare), Mila Merker (Basse), Alex Motta (Batterie)


Artiste : Teramaze

Album : Live at 170 Russell

Date de Sortie : 27-10-2023

Ajouté le : 12-11-2023

Après 'Coreleoni' et leur heavy métal direct et efficace en concert, voici le métal progressif de 'Teramaze' qui sortent leur premier album en live depuis leur début, leur premier album 'Doxology' datant déjà de 1995. Le dernier album que j'avais chroniqué était 'Flight of the Wounded' de 2022 et, depuis, ils ont ressorti il y a quelques mois 'Dalla Volta' en continuant leurs sorties rapprochées. Ils font partie de l'ère prog. de 'Dream Theater' et nous offrent donc pour la première fois un court set de 47 minutes dans lequel on retrouve neuf compositions puisées dans différents albums à commencer par 'From Saviour To Assasin' de l'album 'Are We Soldiers' de 2019, puis 'Transhumanist' de l'album 'Esoteric Symbolism' de 2014 et ces deux premiers titres montrent déjà ce métal progressif imaginatif tout en gardant une accroche assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accessibles. L'ensemble est varié et presque tous les albums bénéficient d'un titre, le dernier album n'étant pas oublié avec 'The Heist' et l'album se termine par le nouveau single 'Blemish' sorti en octobre 2023 et qui, sur un lourd mid-tempo montre encore le côté mélodique accrocheur de cette formation. Bref, ce court concert des Australiens de 'Teramaze' permet d'avoir un échantillon assez représentatif de leur discographie et si vous en voulez plus, l'album est également disponible en DVD (voir ci-dessus un extrait du concert avec 'Jackie Set' de l'album 'And the Beauty They Perceive')...

Interprêtes

Dean Wells (Guitare, Chant), Nathan Peachey (Chant), Chris Zoupa (Guitare), Andrew Cameron (Basse), Nick Ross (Batterie)


Artiste : Serenity

Album : Nemesis AD

Date de Sortie : 03-11-2023

Ajouté le : 18-11-2023

Déjà 8 albums pour la bande à 'Georg Neuhauser' qui, après 'The Last Knight' sorti en 2020 qui a été suivi du très bon live 'Memoria Live' en 2022 avec des invités de marque de la grande famille du métal symphonique, sort un nouvel album 'Nemesis AD'. Et pour ce dernier bébé de 'Serenity', le guitariste 'Marco Pastorino' de 'Temperance' qui partage également avec 'Georg Neuhauser' le projet 'Fallen Sanctuary', a été intégré au line up. On y est maintenant habitué avec des thèmes tirés de personnages ou de faits historiques, 'Georg Neuhauser' a décidé cette fois de s'intéresser à la vie du peintre 'Albrecht Dürer' de la renaissance Allemande. Alors, est-ce que 'Nemesis AD' est dans la lignée des très bons 'The Last Knight', ' Lionheart' et 'Codex Atlanticus' ?

Inutile de vous faire languir, on retrouve tous ces ingrédients qui font la force de 'Serenity' dans ce nouvel album, et peut-être encore plus car, pour ma part je n'ai pas trouvé de compositions en retrait par rapport aux autres. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter les quatre premiers titres : après la courte introduction de rigueur en métal syphonique qui, cette fois, est une magnifique chorale féminine qui nous met en appétit pour la suite, 'The Fall Of Man' déboule avec une première composition à la mélodie addictive, 'Georg Neuhauser' et 'Roy Khan', invité pour l'occasion, rajoutant ce petit plus au chant qui en font un hit qui se grave directement dans la tête et qui se termine dans la sérénité par une partie sublime faisant retomber toute l'énergie déployée. Suit 'Ritter, Tod und Teufel (Knightfall)' qui a fait l'objet d'un single (voir la vidéo ci-dessus) et qui ajoute une composition avec un nouveau refrain accrocheur, puis, 'Soldiers Under the Cross' vient freiner les ardeurs avec une très belle power ballade comme 'Serenity' à l'habitude de nous offrir et qui est à rajouter aux meilleures ballades du style (j'aurai toujours en mémoire 'Fairytales' avec 'Clémentine Delaunay' lorsqu'elle faisait partie de la formation). 'Reflections (AD)' (voir la vidéo ici qui en est la version courte) poursuit avec une introduction calme dans la continuité du titre précédent et développe 8 minutes admirables avec tous les ingrédients d'un métal symphonique épique et mélodique à souhait, les arrangements vocaux étant de toute beauté. Avec cette première partie d'album de haute volée, on se dit que si la suite poursuit dans cette qualité mélodique, on tiendra certainement un des albums de l'année de ce style et 'Sun of Justice' confirme cette impression avec une composition directe et efficace 'made in Serenity' intégrant de belles parties chantées aux inflections orientales et qui met en avant un très beau solo de guitare. 'Nemesis', qui suit, n'est pas en reste en rajoutant un nouveau titre super entraînant qui pourrait très bien prendre place dans une set list avec son refrain à reprendre en chœurs, puis, 'The End of Babylon' (voir la vidéo ici), avec ses chœurs grandioses et son mid tempo marqué, nous embarque dans la splendeur d'une ancienne civilisation, le solo de guitare étant encore un grand moment de ce titre. De nouveau, les lumières se tamisent pour la deuxième ballade 'Crowned By an Angel' qui rajoute un bijou mélodique que sait si bien magnifier 'Georg Neuhauser' grâce à ce chant si expressif et si émouvant, puis, l'album se termine par le lent tempo de 'The Sky is our Limit' en rajoutant un refrain qui reste gravé longtemps dans la mémoire. A noter en plus la magnifique reprise en version orchestrale de 'The Fall of Man' qui montre une facette bien différente de la version électrique et qui s'intègre parfaitement dans cet album de métal symphonique avec de somptueux arrangements orchestraux et vocaux ('Georg Neuhauser' aurait-il une petite idée derrière la tête de ressortir cet album en orchestral ?).

En résumé, les Autrichiens de 'Serenity' auxquels on peut désormais ajouter l'Italien 'Marco Pastorini' poursuivent leur chemin et confirment avec ce nouvel qu'ils font partie des ténors du genre et 'Nemesis AD' est à conseiller à toutes les amatrices et à tous les amateurs de métal symphonique épique dans le style de 'Temperance', 'Visions Of Atlantis', 'Kamelot', 'Leave's Eyes' ou encore de leurs compatriotes d'Edenbridge'...

Interprêtes

Georg Neuhauser (Chant), Christian Hermsdörfer (Guitare, Chœurs), Marco Pastorino (Guitares, Chœurs), Fabio D'Amore (Basse, Chœurs), Andreas Schipflinger (Batterie, Chœurs)


Artiste : Gong

Album : Unending Ascending

Date de Sortie : 03-11-2023

Ajouté le : 19-11-2023

Je n'ai jamais trop été fan de 'Gong' dans les années 70/80 mais rien qu'à l'évocation de cette formation créée en France à la fin des années 60 et qui a eu un parcours pour le moins mouvementé dans les cinquantes dernières années (je vous laisse consulter la page Wikipedia bien fournie), je n'ai pu m'empécher d'écouter ce dernier album sorti début novembre 2023 avec un line up qui n'a plus grand-chose à voir avec le ou les lines up du début (le guitariste et chanteur 'Daevid Allen' étant décédé en 2015). Mais, à l'écoute de 'Unending Ascending', l'esprit 'Gong' du début est encore bien présent et, pour ceux qui voudraient se replonger dans ce psychédélique un peu déjanté, l'album 'Camebert Electrique', sorti en 1971, est assez représentatif.

A l'écoute des premiers titres de ce court album (seulement 8 titres pour 40 minutes d'écoute), on retrouve ce rock psychédélique de la fin des années 60 avec 'Tiny Galaxies' (voir la video ci-dessus) et le très 'Beatlesien' 'My guitar is a spaceship' qui me rappelle également le début de 'Status Quo' avant qu'ils ne trouvent leur propre voie (par exemple l'album 'Spare Parts' de 1969) et les 'O Arcturus' et 'All Clocks Reset' sont également dans le même style et nous font remonter plus de 50 ans en arrière. Les autres compositions sont beaucoup plus en phase avec le style des débuts avec tout d'abord les 8 minutes de 'Ship of Ishtar' qui nous embarquent dans un mélimélo sonore caractéristique du psychédélique de la fin des années 60 et qui pourrait remplacer n'importe quel trip hallucinogène à base de champignons (en plus, c'est beaucoup mieux pour la santé !). Dans un autre style mais toujours ancré dans le psychédélique, 'Choose your Goddess' développe un titre dans lequel de multiples arrangements instrumentaux sont présents avec ces dissonnances sonores très typiques (les interventions de 'Ian East' au saxophone étant remarquables). Autre titre, autre genre, le très planant 'Lunar invocation' rappelle les premières heures des 'Floyds' et pour terminer l'album, 'Asleep do we Lay' montre également un visage envoûtant également assez représentatif des débuts de 'Gong'.

En résumé, les cinq artistes de 'Gong', après le décès de 'Daevid Allen', ont bien repris le flambeau et continuent de perpétuer ce psychédélique nous replongeant, le temps d'un instant, dans la fin des années 60 avec un son moderne ce qui devrait plaire à toute une génération qui a connu cette époque et qui pourrait peut-être faire découvrir ce style si particulier aux plus jeunes générations, style qui a été un des points de départ d'un des groupes les plus connus de rock progressif, j'ai nommé les 'Pink Floyd'...

Interprêtes

Cheb Nettles (Batterie), Dave Sturt (Basse), Fabio Golfetti (Guitare), Ian East (Saxophone), Kavus Torabi (Chant)


Artiste : Anubis

Album : Sirens from Afar (Live in Katoomba, 2021)

Date de Sortie : 03-11-2023

Ajouté le : 20-11-2023






Après leur tournée en 2018 qui a fait l'objet de la sortie en 2019 du très bon 'Lights Of Change (Live In Europe 2018)', les Australiens d'Anubis', privé d'une tournée mondiale en 2020 pour les raisons que l'on sait et qui devait voir le groupe interprêter leur dernier album 'Homeless', ont néanmoins réussi en 2021 à organiser un concert à la maison et cet enregistrement est désormais disponible en streaming. On peut également visualiser sur youtube la première partie de ce concert qui est l'intégralité de 'Homeless' (voir la vidéo ci-dessus) et le set met également en avant d'autres compositions dans un deuxième CD. Comme je l'avais déjà évoqué lors de la sortie de 'Lights Of Change' en 2018, la production est parfaite et, même si la salle 'Baroque Room' est très petite (une centaine de spectateurs assis), l'enregistrement bénéficie d'un très bon son et montre tout le professionalisme de cette formation dans des interprétations toujours très fidèles de cette ambiance de force tranquille qui se dégage de leur compositions. Le concert se termine en beauté par trois longs développements avec 'The Holy Innocent' de l'album 'A Tower Of Silence' de 2011, 'The collapse' de leur premier album '230503' de 2009 et 'Silent Wandering Ghosts' de l'album 'Hitchhiking to Byzantium' de 2014 qui, pour ma part, me file toujours autant la chair de poule, le chant de 'Robert James Moulding' étant très émouvant et le solo de guitare 'Gilmourien' final tutoyant les étoiles. Bref, c'est encore un très beau moment d'écoute que nous proposent les Australiens d'Anubis' en nous permettant de pouvoir se mettre entre les oreilles le concert de la tournée annulée de 2020/2021...

Interprêtes

Robert James Moulding (Chant), David Eaton (Claviers, Chœurs), Douglas Skene (Guitare, Chœurs), Dean Bennison (Guitare, Chœurs), Anthony Stewart (Basse, Chœurs), Steve Eaton (Batterie) + Invité : Jade Hall (Chant)


Artiste : tRKproject

Album : Odyssey 9999

Date de Sortie : 30-09-2023

Ajouté le : 21-11-2023






Je viens de m'apercevoir que 'Ryszard Kramarski' dont j'affectionne tout particulièrement tous les projets (recherche sur myprogmusic de 'Ryszard Kramarski') a sorti un nouvel album de 'tRKproject' fin septembre 2023 et qu'Odyssey 999' est passé entre les mailles du filet de mes chroniques. Alternant avec ses deux autres projets principaux, 'Millenium' et 'FRAMAURO', 'Odyssey 9999' est donc le nouvel album de 'tRKproject' et le 3ème album de 'Ryszard Kramarski' en une année. S'inspirant de l’Iliade et de l’Odyssée d’Homère' mais dans un futur lointain puisque l'histoire se déroule en 9999, il nous embarque une fois de plus dans son monde progressif aux influences 'Floydiennes' avec tout le talent de mélodiste que l'on connait depuis déjà de nombreuses années. Pour les derniers 'tRKproject', on s'était habitué à avoir deux interprétations différentes de ses compositions avec la chanteuse 'Karolina Leszko' et le chanteur 'Dawid Lewandowski' mais, pour 'Odyssey 9999', il a invité d'autres artistes qui se partagent le micro sur les 8 compositions avec, honneur aux dames, 'Ania Batko' ('Albion'), 'Stuart Nicholson' ('Galahad' qui viennent de ressortir un album : chronique à venir), 'Marek Smelkowski' et 'Łukasz Gałęziowski' (tous les deux ayant chanté pour 'Millenium') et, outre le line up habituel de 'tRKproject', on peut également rajouter le saxophoniste 'Łukasz Płatek'.

Tout d'abord, l'album, à une exception près, ne comporte aucun blanc et tous les titres sont enchaînés les uns après les autres ce qui donne une belle homogénéité à l'ensemble tout en gardant une diversité pour chaque composition autant dans le style que dans le chant mettant en valeurs les quatres interprêtes qui nous offrent chacun de très belles prestations vocales. Je mettrai en avant celles d'Ania Bakto' dont je trouvais qu'elle avait un chant trop enfantin avec 'Albion' et qui montre maintenant une belle présence vocale tout particulièrement sur le magnifique 'The Killing Songs of Sirens'. 'Stuart Nicholson' débute et termine l'album avec les deux plus longs titres, tout d'abord, 'Twelve Spaceship' qui illustre le départ à la guerre d'Ulysse à la tête de douze nefs et qui nous embarque dans du progressif mélodique dont la deuxième partie flirte avec des influences 'Floydiennes', puis, 'Odysseus' qui est une magnifique ballade dans laquelle le saxophone de ' Łukasz Płatek' fait des merveilles. Quant à 'Ania Batko', avec également deux très belles compositions, elle nous charme tout d'abord avec 'Penelope' (normal d'avoir donc donné à interpréter ce titre dédié à la compagne d'Ulysse à une femme) qui montre une merveilleuse délicatesse sur un lent tempo déroulant de magnifiques lignes mélodiques et qui offre une solo de guitare très touchant, puis, dans 'The Killing Songs of Siren', plus rythmé, elle montre qu'elle a nettement progressé en amenant une remarquable ampleur vocale. Le troisième chanteur 'Marek Smelkowski' n'est pas en reste avec 'The Curse of Circe' qui est plus énergique et dans lequel il amène tout son talent vocal par un chant très expressif, puis, 'Calypso Nymph', plus tranquille, sur un air me rappelant 'Let It Be', montre également qu'il sait nous émouvoir dans une atmosphère plus posée, la partie centrale ajoutant un merveilleux solo de guitare. Enfin, nous retrouvons 'Łukasz Gałęziowski' avec 'Cyclops Cave' et 'Ithaca' dans lequels on ne peut pas être insensible à son magnifique chant que l'on connaissait avec 'Millenium', le premier titre développant un refrain addictif donnant une irrésistible envie de l'accompagner et le deuxième, très entraînant, nous embarquant sur l'île natale d'Ulysse.

En résumé, nous parcourons l'histoire de l'Odyssée' d'Homère' de la plus belle des façons avec des mélodies qui viennent vous titiller les sens et ce dernier album de 'Ryszard Kramarski' est un régal de la première à la dernière note, venant rajouter un membre de plus à la famille des 'tRKproject', 'Millenium' et 'FRAMAURO' du Polonais qui grossit d'année en année pour notre plus grand plaisir : pour ma part, c'est encore un indispensable à avoir dans sa discothèque idéale de progressif...

Interprêtes

Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Marcin Kruczek (Guitare), Krzysztof Wyrwa (Basse), Grzegorz Fieber (Batterie) + Invités : Stuart Nicholson (Chant), Ania Batko (Chant), Marek Smelkowski (Chant), Łukasz Gałęziowski (Chant), Piotr Płonka (Guitare), Grzegorz Bauer (Batterie), Łukasz Płatek (Saxophone)


Artiste : Advent Horizon

Album : A Cell to Call Home

Date de Sortie : 06-10-2023

Ajouté le : 22-11-2023






Les Américains d'Advent Horizon' ne sont pas très prolifiques en sorties d'album puisque ce dernier album sorti en octobre 2023, n'est que leur 3ème enregistrement en une dizaine d'années, leur dernier opus 'Stagehound' datant déjà de 2015. Dans la mouvance des formations de progressif contemporains, ils naviguent entre rock et métal progressif et ratissent assez large car leur style s'apparente aussi bien à des groupes comme 'Dream Theater' ou 'Porcupine Tree' mais également on pourrait citer d'autres projets comme 'Lonely Robot' ou 'Arena'. 'A Cell to Call Home' est un album concept sur l'amour, la dépendance et la perte et, pour ce nouveau bébé, les Américains ont invité plusieurs artistes dont le claviériste de 'Dream Theater', 'Jordan Rudess' et le bassiste de ' Pattern-Seeking Animals', 'Dave Meros'.

Les deux premiers titres 'Water' et 'Snow Child' sont un très bon résumé de ce style très éclectique avec 'Water' qui, après une introduction au piano, prend de l'ampleur avec l'entrée en scène des instruments électriques qui reprennent le thème mélodique et qui amènent à la partie chantée, 'Rylee McDonald' étant véritablement dans son élément, puis, l'alternance de sections puissantes avec d'autres plus calmes amène une belle originalité à ce titre. La beauté de ce titre réside également dans cette fin de 'Water' qui retombe dans la sérénité avec de nouveau le piano de 'Jared Roswell Hill' qui poursuit avec le court 'Snow Child' et qui est une véritable bulle de fraicheur. 'How Did It Get So Good?' poursuit notre beau voyage avec un nouveau développement progressif qui débute calmement et qui chemine en alternant tempos et intensités et qui nous offre de très belles parties instrumentales dont notamment de remarquables solos de guitare, le petit break plus calme en fin de titre étant également magnifique. Plus direct dans la construction, 'Rain On Open Water' n'en est pas moins très attachant avec sa mélodie accrocheuse, puis, 'Your Flaws' est une ballade semi-acoustique dans laquelle 'Kristen McDonald' forme un magnifique duo vocal avec 'Rylee McDonald' et qui, même si on s'éloigne du progressif, montre un visage doux et délicat très appréciable. Plus lourd, 'Truth' voit également la participation de 'Kristen McDonald' qui amène une belle sensibilité féminine en contraste avec les riffs saturés de guitare, puis, 'Calling It Off' est encore un bon exemple d'un mélange de styles progressifs qui débute de manière assez tranquille et qui se poursuit en durcissant le ton, 'Jordan Rudess' venant poser un solo de claviers admirable. Changement de décor avec la première partie de 'Control' dans lequel 'Rylee McDonald' montre qu'il sait moduler son chant pour nous offrir un très beau moment de douceur dans une ambiance épurée et qui intensifie sa voix dans une deuxième partie plus musclée, le solo de saxophone de 'Hayden Payne' étant également un pur régal. Place au court 'Maybe' qui sert d'interlude ballade entre les compositions progressives permettant de varier encore un peu plus ce très bel album et de se laisser emporter par la douce mélodie, puis, sans transition, on attaque la chanson titre de l'album et également la pièce maitresse avec ses 10 minutes qui nous embarquent dans une épopée progressive avec de nombreux changements rythmiques et un thème mélodique récurrent qui vient se greffer immédiatement dans la tête, les différentes sections instrumentales étant remarquables (avec notamment ce très beau solo de guitare central). L'album se termine par 'Hold Me', un nouveau titre semi-acoustique qui chemine lentement et déploie une belle mélodie permettant de ressortir de cet album de manière tranquille et sereine.

En résumé, les Américains d'Advent Horizon' sortent un album très varié qui alterne différents styles et qui, comme tout bon album de progressif, demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse car tout est mis en œuvre pour nous offrir, d'une part, des compositions denses et recherchées mettant en avant des arrangements instrumentaux et vocaux formidables (mention spéciale pour le chant de 'Rylee McDonald') mais également, d'autre part, des chansons plus directes permettant des breaks bienvenus...

Interprêtes

Rylee McDonald (Chant, Guitare, Claviers), Mike Lofgreen (Batterie, Percussion), Cason Wood (Basse, Claviers, Trombone), Grant Matheson (Guitare, Claviers, Chœurs) + Invités : Jared Roswell Hill (Piano), Randy McStine (Guitare), Dave Meros (Basse), Kristen McDonald (Chant), Jordan Rudess (Claviers), Hayden Payne (Saxophone), Justin May (Guitare, Chœurs)


Artiste : HeKz

Album : Terra Nova

Date de Sortie : 03-11-2023

Ajouté le : 24-11-2023

J'avais découvert les Anglais de 'HeKz' en 2018 avec leur troisième album 'Invicta' que j'avais mis dans ma playlist des meilleures sorties de 2018 en métal progressif et son successeur 'Terra Nova' est désormais disponible en streaming depuis le 3 novembre 2023. Et pour ce nouveau bébé, les Anglais sortent non pas un mais deux CD d'une durée de 85 minutes qui "tissent une histoire d'ambition, de dualité et de lutte acharnée pour conquérir les parties les plus sombres de sa personnalité et devenir la personne pour laquelle on est né ". Au niveau du line up, le meneur 'Matt Young' a pris la décision pendant la période du covid, compte tenu des difficultés pour les artistes du groupe de se rencontrer pour répéter, de le changer complètement avec des instrumentistes pouvant enregistrer à distance : on retrouve donc désormais le guitariste 'Mark Bogert' ('Knight Area'), la violoniste 'Irina Markevich' et le batteur 'Moyano El Buffalo' auxquels on peut rajouter pour 'Terra Nova', les claviéristes 'Pieter Beemsterboer' et ' Adam Holzman', la violoniste 'Lucia La Rezza' et le corniste 'Nic Weaver'.

Autant vous le dire tout de suite que l'on tient une œuvre extraordinaire et si vous êtes amatrice ou amateur de progressif épique avec de longs développements, vous devriez rapidement adopter 'Terra Nova' car, rien que la pièce maitresse 'The Silent Man' (nous en reparlerons) vaut l'achat de cet album. Et pourtant, le début de l'album nous propose de rentrer petit à petit dans cette œuvre dense et riche avec le titre éponyme qui n'est pas à proprement parlé progressif mais qui déroule une première mélodie accrocheuse dans un hard rock à la 'Uriah Heep', puis, 'Sabotage' rajoute un pointe de progressif nous ramènant quelques décennies en arrière à l'époque de 'Deep Purple' grâce aux sonorités caractéristiques de l'Hammond, et 'Horizons' enfonce le clou avec une composition mélodique qui pourrait être un croisement entre 'Kansas' et 'Uriah Heep'. Place à l'énergique 'Mayday' qui inaugure la partie progressive avec une partie instrumentale énorme dans laquelle le violon d'Irina Markevich' joue au chat et à la souris avec la guitare de 'Mark Bogert', puis, après toute l'énergie transmise dans les quatre premiers titres, 'So For Gone' vient adoucir le propos avec une magnifique ballade que 'Matt Young' enjolive avec une prestation vocale très émouvante. Suit 'The Tower' qui, cette fois, nous emmène dans une composition épique de près de 10 minutes qui est un des mes coups de cœur de l'album car elle rassemble tout ce que j'aime dans le progressif avec ce mélange de rock et de métal bien dosé tout en gardant des lignes mélodiques toujours très accessibles, la succession de montées en puissances suivies de détentes étant admirable, sans parler des nombreux changements de rythmes tout au long du titre. 'Lifeline' termine le premier CD et poursuit dans cette veine progressive avec un lent tempo qui déroule une belle mélodie et qui offre de remarquables arrangements vocaux, la partie instrumentale centrale avec notamment le solo de guitare étant magnifique. Nous changeons de CD avec 'Too Far Gone' en poursuivant notre beau voyage progressif avec une introduction instrumentale qui prend le temps de développer une partie épique avant l'arrivée des riffs de guitare de 'Mark Bogert' entraînants accompagnés ensuite par le violon d'Irina Markevitch' et qui développe ensuite du hard rock plus classique avec de nouveaux chœurs resplendissants qui donnent une envie irrésistible de les accompagner, puis, 'I Am The Thrall' est encore un joyau progressif et peut être la composition la plus théâtrale de l'album avec une succession de tensions et de détentes, la section rythmique imprimant de nombreux changements de tempo, 'Matt Young' faisant une prestation vocale de haute volée et 'Adam Holzman' nous gratifiant d'un solo de claviers génial et ébouriffant. Résumer la fresque musicale 'The Silent Man' de près de 25 minutes demanderait de ralonger considérablement ma chronique qui est déjà bien longue : je dirais simplement qu'il faut l'écouter à de maintes reprises pour bien s'en imprégner et parcourir tous les coins et recoins que renferme ce labyrinthe progressif d'une très grande richesse, tous les artistes amenant, ici et là, leurs pierres à l'édifice pour en faire une sorte de mètre étalon de progressif au sens large, bref, le titre ultime qui vous propulse dans les hautes sphères de la Musique avec un final à vous arracher toutes les larmes de votre corps. Après tant d'émotion, la deuxième partie de 'Terra Nova' qui clôture ce beau voyage peut paraitre en retrait mais est cependant une composition qui pourrait facilement prétendre à être le titre majeur d'un très bon album de rock progressif et qui met une dernière fois en avant tous les acteurs de cet album, une prestation vocale admirable de 'Matt Young', des périgrinations guitaristiques magnifiques de 'Mark Bogert', un très bel accompagnement au violon d'Irina Markevich', une section rythmique chirurgicale de 'Moyano El Buffalo', sans oublier le fabuleux solo de claviers d'Adam Holzman' et ces chœurs finaux éblouissants.

En résumé, dans une année, on compte sur les doigts d'une main les albums qui resteront gravés à jamais dans votre mémoire et que vous aurez un bonheur immense à réécouter. Pour ma part, 'Terra Nova' rentre dans cette liste déjà longue de progressif à travers les âges et devrait également devenir dans les années à venir un album culte pour de nombreux amatrices et amateurs de ce style...

Interprêtes

Matt Young (Chant, Basse, Claviers), Mark Bogert (Guitare), Irina Markevich (Violon), Moyano El Buffalo (Batterie) + Invités : Adam Holzman (Claviers), Pieter Beemsterboer (Claviers), Lucia La Rezza (Violon), Nic Weaver (Cor)


Artiste : Angra

Album : Cycles Of Pain

Date de Sortie : 03-11-2023

Ajouté le : 25-11-2023

Pour tous les fans de power métal, 'Angra' fait partie des références dans ce style et depuis la sortie de leur premier album 'Angels Cry' il y a juste 30 ans, même si 'Rafaël Bittencourt' est le seul rescapé du line up initial, ils ont toujours poursuivi leur chemin contre vents et marées dans un Brésil où il n'est pas très facile de durer. 'Cycles Of Pain' arrive cinq ans après 'Ømni' qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable (il faudrait certainement que je me fasse une petite piqure de rappel). Pour ce dernier bébé, je retrouve la diversité qui me plait chez 'Angra' car, pour ma part, l'étiquette power métal reste très restrictive et ce sentiment se confirme encore tout au long de ce dernier album ce qui les démarque des autres formations de ce style.

Cette diversité est déjà présente avec la courte introduction 'Cyclus Doloris' qui offre une belle chorale liturgique féminine accompagnée par un orgue d'église, puis, les deux premiers titres, bien rentre dedans, représentent le côté speed power du groupe avec un refrain à reprendre en chœurs jusqu'à l'extinction de voix et un remarquable petit break en deuxième partie de titre pour 'Ride Into The Storm' (voir la vidéo ci-dessus) et ce tempo enlevé et entraînant pour 'Dead Man On Display' qui bénéficie également de son petit break final. Sans transition, 'Tide Of Changes' (voir la vidéo ici) dont la première partie très tranquille introduit une composition plus posée tout en gardant une belle puissance avec de belles alternances d'intensités et de tempo amenant un côté progressif, 'Fabio Lione' étant comme un poisson dans l'eau dans ce style en modulant son chant de belle manière. Avec 'Vida Seca', les influences Brésiliennes sont bien présentes et, même si la puissance des instruments électriques prend ensuite le relais, le tempo rapide caractéristique de ce pays et le chant en Portugais amènent une belle diversité. Et quand le power métal reprend ses droits tout en restant très mélodique sur un tempo très entraînant, 'Gods Of The World' (voir la vidéo ici) est là pour nous offrir un nouveau refrain accrocheur et un énorme solo de guitare, à certain endroits flirtant avec du néo-classique. Place à la ballade de l'album avec la chanson titre dans laquelle 'Fabio Leone' montre également tout son talent vocal dans une ambiance plus tranquille puis, sans transition, 'Faithless Sanctuary' amène une introduction exotique et bénéficie ensuite d'une construction recherchée avec de multiples changements rythmiques ce qui en fait le titre plus progressif de l'album en s'éloignant du métal tout en gardant une belle puissance. Suit 'Here In The Now' qui s'éloigne définitivement du power métal et qui est une magnifique composition de rock progressif enjolivée par les vocalises de 'Vanessa Moreno' plutôt habituée à chanter dans un style plus populaire et qui forme ensuite un très beau duo vocal avec 'Fabio Lione'. En alternance, on se reprend ensuite une petite dose de power métal bien musclé avec 'Generation Warriors' qui rappelle 'Ride Into The Storm' en début d'album, puis, 'Tears Of Blood' termine de très belle manière l'album sur une composition progressive théâtrale à souhait bien éloignée du power métal dans laquelle la chanteuse 'Amanda Somerville' et la pianiste 'Juliana D'Agostini' sont invitées, 'Fabio Lione' et 'Amanda Somerville' formant un merveilleux duo vocal.

En résumé, ce dernier album des Brésiliens d'Angra' montre tout le talent de cette formation qui a su, au fil des ans, se forger leur propre style en nous offrant une belle diversité et, même si l'étiquette de power métal leur colle à la peau (sur cet opus, seules quatre compositions peuvent être taguées ainsi), 'Cycles Of Pain' est d'une richesse et d'une variété remarquable et devrait plaire à un public ouvert à différents styles autour du métal qu'il soit progressif, symphonique, heavy ou power...

Interprêtes

Fabio Lione (Chant), Marcelo Barbosa (Guitare), Rafaël Bittencourt (Guitare), Felipa Andreoli (Basse), Bruno Valverde (Batterie) + Invités : Vanessa Moreno (Chant), Amanda Somerville (Chant), Lenine (Chant), Julia d’Agostini (Piano)


Artiste : Galahad

Album : The Long Goodbye

Date de Sortie : 10-11-2023

Ajouté le : 26-11-2023






En ce moment, le chanteur 'Stuart Nicholson' est à l'honneur avec il a quelques jours la chronique du dernier 'tRKproject' dans lequel il interprête deux compositions de 'Ryszard Kramarski' et c'est une semaine après que le dernier 'Galahad' est sorti, faisant suite au magnifique 'The Last Great Adventurer' de 2022, comme quoi les Anglais ne sont pas reposés sur leurs lauriers. Avec le même line up que le précédent opus, ils nous proposent leur rock progressif et mélodique caractérisé par l'utilisation de sonorités électroniques et, dans cet album, c'est encore un bon dosage entre des compositions mélodiques assez directes et du progressif plus élaboré avec, cerise sur le gâteau, un long développement et une composition décalée dont on reparlera.

L'album comporte sept compositions et les trois premières sont tournées vers un rock mélodique direct, le côté progressif se faisant assez discret et le nom qui me vient à l'esprit pour comparer ce début d'album est 'Alan Parsons' : 'Behind the Veil of A Smile' démarre sur un tempo entraînant et sur une mélodie qui vous accroche dès les premiers accords et dont on a une irrésistible envie d'accompagner 'Stuart Nicholson' dans le refrain, puis, 'Everything's Changed', avec son introduction aux accents très électroniques à la 'Jean-Michel Jarre', poursuit dans ce rock mélodique avec un chant très attachant de 'Stuart Nicholson' qui navigue de très belle manière entre son registre vocal principal et quelques incursions dans sa voix de tête. Suit 'Shadow In The Corner' qui nous emmène dans une rythmique funky et qui dans une moindre mesure peut rappeler le tempo entraînant de 'Run Like Hell' des 'Floyds' sur lequel 'Lee Abraham' vient poser un très beau solo de guitare dans la deuxième partie du titre, le refrain fédérateur venant se greffer directement dans la tête. Place à 'The Righteous and the Damned' qui est complètement décalé par rapport au reste mais qui, pour moi, est un petit bijou mélodique complètement addictif tout en traitant d'un sujet grave universel des dirigeants mondiaux qui jouent avec le monde comme avec des jouets au détriment des humains et, tout ceci, soit disant au nom de la paix : tout d'abord l'introduction a capella de 'Stuart Nicholson' est d'une sensibilité qui file la chair de poule, puis, il embraye, toujours a capella, sur un air qui vous fait chavirer et qui contient toute la force émotionnelle de la musique traditionnelle Juive, puis, accompagné par des claviers imitant un accordéon puis d'une guitare acoustique, il entonne cette mélodie et, avec l'arrivée des instruments électriques, cet élan de rythmique entraînante se poursuit cet fois avec un violon qui virevolte sur un tempo qui s'accélère et sur lequel 'Stuart Nicholson' nous fait une prestation vocale émouvante, les 'lies, lies, lies, lies' et 'die, die, die, die' étant encore plus poignant par rapport au thème du titre. Après ce très beau titre, c'est au tour du long développement de la chanson titre de développer ses 13 minutes pour nous embarquer dans un merveilleux moment de progressif avec un nouveau thème également très poignant sur les maladies liées à la démence que nous sommes tous susceptibles d'attraper en vieillissant et qui est d'autant plus touchant que 'Stuart Nicholson' le vit maintenant dans sa vie quotidienne avec son père auquel on a diagnostiqué ce type de maladie. Inutile de vous dire que ce thème a été mis en musique de façon extraordinaire et que les paroles ne peuvent qu'émouvoir, 'Stuart Nicholson' se mettant à la place de la personne malade qui s'aperçoit qu'elle perd, petit à petit, ses repères et sa mémoire. L'ensemble est donc d'une émotion palpable mais c'est véritablement les six dernière minutes débutant de manière acoustique qui, pour ma part, m'émeuvent aux larmes, avec cette phrase mélodique répétée inlassablement et qui, petit à petit, prend de l'ampleur avec un magnifique solo de guitare de 'Lee Abraham' accompagné par des chœurs célestes, le final retombant dans la sérénité avec ces deux mots susurés par 'Stuart Nicholson, "Goodnight" et "Goodbye" : tout simplement beau !! Les deux derniers titres 'Darker Days' et 'Open Water', présentés comme des bonus, sont dans le même style que les trois premiers de l'albums, dans un style plus direct, 'Darker Days' de près de 8 minutes qui, sur un tempo entraînant, met en avant une nouvelle mélodie accrocheuse et 'Open Water', beaucoup plus épuré, est une très belle ballade dans laquelle 'Stuart Nicholson' nous offre une dernière prestation vocale remplie de sensibilité.

En résumé, le rock progressif se porte très bien en cette année 2023 avec de nombreuses sorties remarquables et 'Galahad' vient en rajouter une d'une grande qualité qui montre tout le talent de cette formation capable de nous offrir, à un an d'intervalle, deux albums aussi admirables l'un que l'autre et, au-delà des fans du groupe, 'The Long Goodbye' devrait plaire à un large public de rock progressif grâce à de très belles lignes mélodiques qui accrochent à la première écoute...

Interprêtes

Stuart Nicholson (Chant), Lee Abraham (Guitare), Dean Baker (Claviers), Mark Spencer (Basse), Spencer Luckman (Batterie, Percussions)


Artiste : Foghat

Album : Sonic Mojo

Date de Sortie : 10-11-2023

Ajouté le : 27-11-2023

Quand j'entends le nom du groupe 'Foghat', ça me ramène plus de 40 ans en arrière lorsque les Anglais sortaient dans la décennies des années 70 un album environ tous les ans, 'Tight Shoes' ayant tourné de maintes fois sur la platine familiale. C'est certain, en 2023, il ne reste que le batteur 'Roger Earl' du line up initial mais l'esprit de ce rock direct et efficace est encore bien présent et ce dernier album 'Sonic Mojo' est encore là pour nous le prouver.

Au menu de cet opus, 12 compositions qui fleurent bon du rock classique donnant une envie terrible de bouger au rythme de la musique. D'entrée, 'She's A Little Bit Of Everything' (voir la vidéo ci-dessus) est un hymne rock qui me rappelle ceux de 'Moon Martin', puis, 'I Don't Appreciate You' (voir la vidéo ici) poursuit dans ce style indémodable et la reprise 'Mean Woman Blues' enregistré en 1957 par 'Elvis Presley' et qui est réinterprété par 'Foghat' en version plus sensuelle à la manière d'un 'Santana'. Et on ne pourra pas non plus passer à côté du rythmé 'Drivin' On' (voir la vidéo ici), dans le style de 'ZZ Top' et sur lequel votre tête ne peut s'empêcher de marquer la mesure, les même 'ZZ Top' étant également présents sur la ballade 'How Many More Years' qui est une reprise de 'Chester Burnett' mais on peut également citer les cinq autres reprises, 'Let Me Love You Baby' de 'Willie Dixon', Song For Life' de 'Rodney Crowell' dans une version beaucoup plus rythmée, 'She's Dynamite' de 'B.B. King' de 1951 ou encore 'Promised Land' de 'Chuck Berry' de 1964, ces deux dernières terminant l'album par des standards toujours autant accrocheurs pour notre plus grand plaisir. Et les trois autres chansons originales de 'Foghat', 'Wish I'd A Been There', 'Time Slips Away' et 'Black Days and Blue Nights' n'ont rien à envier aux autres titres et contribuent également à cette ambiance de blues/rock intemporel qui fait un bien immense.

Bref, les Anglais de 'Foghat' ne vont pas révolutionner la musique avec 'Sonic Mojo' mais, ce n'est clairement pas leur objectif, car toutes ces compositions nous replongent, le temps d'un instant dans ce blues/rock aux trois accords magiques qui depuis plus de 70 ans, se perpétue de génération en génération, 'Foghat' en étant, plus de 50 ans après leur premier album, un fidèle ambassadeur...

Interprêtes

Roger Earl (Batterie), Bryan Bassett (Guitare), Rodney O’Quinn (Basse), Scott Holt (Chant, Guitare)


Artiste : Tarja

Album : Dark Christmas

Date de Sortie : 10-11-2023

Ajouté le : 28-11-2023

Tous les fans de la soprano 'Tarja Turunen' savent depuis longtemps qu'elle est une artiste très complète et qu'elle met son talent au service de plusieurs styles de musiques : d'une part, c'est le côté métal symphonique qui l'a fait connaître à la fin des années 90 avec 'Nightwish' et elle a sorti un best of de sa carrière en solo en 2022 débuté après son départ de 'Nightwish' en 2005 et, d'autre part, avec une formation lyrique déutée à l'Académie Sibelius' à Helsinki, elle a toujours été attirée vers la musique classique, en nous offrant différents albums dans ce style : on peut citer 'Live at Sibelious Hall' en 2011 avec différents artistes classiques dont l'organiste 'Kalevi Kiviniemi', 'Ave Maria – en Plein Air' de 2015, ou encore 'From Spirits and Ghosts (Score for a Dark Christmas)' de 2017, ce dernier étant un album de Noëls mais dans un registre bien éloigné des mélodies sirupeuses que l'on a l'habitude d'entendre pour cette fête.

Pour cette fin d'année 2023, elle récidive donc avec ce 'Dark Christmas' en reprenant d'autres chansons de Noël très connues mais dans un registre beaucoup plus festifs car tous ces titres ont subi un réarrangement complet avec l'accompagnement d'un orchestre et d'une chorale d'enfants. Il en résulte des atmosphères plus sombres qui nous embarquent dans un monde de Noël envoutant et mystérieux : en exemple, 'Jingle Bells' qui généralement est interprété de manière très entraînante, est complètement méconnaissable et le chant de 'Tarja' amène une réelle féérie dans cette version très décalée. Et cerise sur le gâteau, l'ensemble des titres est accompagné de sublimes vidéos que vous pouvez retrouver ci-dessous et qui mettent bien en avant ce côté mystérieux et inquiétant.

En résumé, 'Tarja' reste fidèle à cette tradition de Noël en nous offrant une fois de plus un très bel album qui sort des sentiers battus et qui est déguster tranquillement pendant cette période festive...

Vidéos de l'album :
01 = The First Noel
02 = Frosty The Snowman
03 = O Holy Night
04 = Dark Christmas
05 = Jingle Bell Rock
06 = White Christmas
07 = All I Want For Christmas Is You
08 = Wonderful Christmastime
09 =
Last Christmas
10 =
Jingle Bells
11 =
Rudolph The Red-Nosed Reindeer
12 =
Angels We Have Heard On High

Interprêtes

Tarja Turunen (Chant)


Artiste : Kenny Wayne Shepherd

Album : Dirt On My Diamonds, Vol. 1

Date de Sortie : 17-11-2023

Ajouté le : 29-11-2023

'Kenny Wayne Shepherd' fait partie de la grande famille du blues/rock et n'a plus rien à prouver car depuis près de 30 ans, il nous offre des albums de qualité, le dernier en date 'Trouble Is... 25' datant de 2022 étant encore là pour nous le prouver avec le réenregistrement de son premier album. Une petite année après, il sort le premier volume de 'Dirt On My Diamonds' dont les deux parties ont été enregistrées pendant la période du Covid 19.

Pas de surprise, on retrouve, d'une part, les hymnes blues/rock dont il a le secret dans un style bien trempé mais également des titres plus tranquilles amenant une belle diversité à l'ensemble. On peut donc classer les titres en deux catégories : ceux qui nous embarquent dans un blues/rock bien rythmé, la majorité de ces compositions étant accompagnées de cuivres contribuant à ce côté resplendissant. Dans ce style, ce sont les 'Dirt On My Diamonds' (voir la vidéo ci-dessus), 'Sweet & Low' (voir la vidéo ici), 'Best Of Times', 'Man On A Mission' et 'Bad Intentions', qui, chacun avec une rythmique différente, mettent en marche automatiquement la machine à headbanguer ou à taper du pied. On ne passera pas non plus à côté de la reprise 'Saturday Night’s Alright For Fighting' d'Elton John' dans une ambiance encore plus percutante que l'original. Pour aérer l'album, les deux compositions 'You Can't Love Me' (voir la vidéo ici) et 'Ease My Mind' permettent des pauses bienvenues, la première étant une magnifique ballade sur laquelle Kenny nous offre un très beau solo de guitare et la deuxième du bon blues sensuel avec encore un accompagnement magique de la Stratocaster. On peut également souligner que 'Noah Hunt' partage le micro avec 'Kenny Wayne Shepherd' et le duo continue de fonctionner à merveille.

En résumé, 'Kenny Wayne Shepherd', accompagné d'artistes talentueux, sort un nouvel album rempli de bon blues rock intemporel que l'on a un plaisir immense à écouter et on attend avec impatience le volume deux de ce 'Dirt On My Diamonds'...

Interprêtes

Kenny Wayne Shepherd (Chant, Guitare), Noah Hunt (Chant), Kevin McCormick (Basse), Joe Krown (Claviers), Jim McGorman (Claviers), Tommy King (Claviers), Zac Rae (Claviers), Noah Hunt (Chant), Chris Layton (Batterie), Marshall Altman (Percussions), Corrina Gill (Chœurs), Joe Sublett (Saxophone), Mark Pender (Trompette)


Artiste : Sevi

Album : Genesis

Date de Sortie : 11-11-2023

Ajouté le : 30-11-2023

'Sevi' est un groupe Bulgare de métal mélodique qui a déjà plus de 10 ans d'existence (le premier album 'What Lies Beyond' datant de 2012) et qui en est déjà à son quatrième enregistrement studio avec 'Genesis'. C'est d'ailleurs avec cet album que je les découvre et, après une première écoute, j'ai eu envie de m'y replonger car j'ai été agréablement surpris par des mélodies accrocheuses qui viennent se greffer directement dans la tête. Mené par la chanteuse 'Svetlana Bliznakova' qui est également l'auteure et compositrice du groupe et qui a sorti un très bel album solo 'Tomorrow' dans un style beaucoup plus modéré, on retrouve à la basse 'Rally Velinov' (également compositeur et à l'origine du projet avec 'Svetlana Bliznakova'), le guitariste 'Alexander Kirilov' et le batteur 'Pavlin Ivanov'.

Au menu de cet album, 12 compositions directs et efficaces dans un format radiophonique ne dépassant pas les 4 minutes et pour ceux qui ont suivis les 3 dernières années de cette formation, des singles sont déjà sortis, chacun accompagnés de vidéos youtube, avec tout d'abord 'Shattered' début 2020, qui a été suivi de 'Dark Knight' en 2021, et enfin de 'Hate You' et 'Drowning' en 2022, les trois premiers montrant un métal très entraînant avec des lignes mélodiques accrocheuses et le dernier 'Drowning' étant une très belle ballade dans laquelle 'Svetlana Bliznakova' partage le micro avec le chanteur d'Axel Rudy Pell', 'Johnny Gioeli'. Le reste de l'album est à l'image des trois permiers singles et, après l'introduction très calme rappelant les boîtes à musiques pour bébés, 'Ghosts' démarre fort l'album avec une mélodie me rappelant 'Delain', période 'Charlotte Wessels'. Les compositions suivantes continuent dans ce style bien trempé avec 'Insane' qui montre tout le talent de guitare lead d'Alexander Kirilov', puis, 'Unreality' est un mid-tempo avec de belles variations d'intensités nous ramenant encore à 'Delain'. Place à la chanson titre, qui n'a rien à envier à la précédente avec ses riffs saturés puissants sur lesquels 'Svetlana Bliznakova' offre un nouvelle prestation vocale admirable, la mélodie me faisant penser à 'Stream Of Passion' qui viennent de se reformer pour sortie l'EP 'Beautiful Warrior', puis, 'The Spell', introduit par un solo remarquable de guitare d'Alexander Kirilov' est un up tempo à la mélodie accrocheuse et à la rythmique entraînante. Suit 'Higher Than the Stars' qui met en avant la guitariste 'Alexandra Zerner' et le batteur Finlandais 'Mirka Rantanen' ('Thunderstone') et 'Svetlana Bliznakova' nous offre pour clôturer ce très bel opus, la magnifique ballade 'World That Doesn't Fit' qui permet de récupérer de toute l'énergie déployée tout au long de l'album, montrant qu'elle est également très à l'aise dans des ambiances plus modérées, ambiances que l'on retrouve sur son album solo 'Tomorrow' (lien plus haut).

En résumé, même si les Bulgares de 'Sevi' se rajoutent à la liste déjà longue des formations de métal qu'elles soient mélodiques ou symphoniques, ils montrent tout le chemin parcouru depuis déjà une dizaine d'années en nous offrant un album de qualité interprétés par des artistes talentueux emmenés par une excellente chanteuse : si vous êtes fan d'un métal mélodique accessible, vous devriez sans aucun doute adopter 'Genesis' car toutes les compositions possèdent des lignes mélodiques accrocheuses que l'on apprivoise à la première écoute...

Interprêtes

Svetlana Bliznakova (Chant), Rally Velinov (Basse), Alexander Kirilov (Guitare), Pavlin Ivanov (Batterie) + Invités : Johnny Gioeli (Chant), Alexandra Zerner (Guitare), Mirka Rantanen (Batterie)


Artiste : D'Virgilio, Morse & Jennings

Album : Sophomore

Date de Sortie : 10-11-2023

Ajouté le : 02-12-2023

Nous nous étions déjà laissés emportés par leur premier album 'Troika' en 2022 et le trio 'Nick D'Virgilio'/Neal Morse'/'Ross Jennings' remet ça en cette fin 2023 avec son nouvel album 'Sophomore'. On ne change donc pas une équipe qui gagne et on retrouve ce style que j'avais décrit dans ma chronique précédente sur le trio comme étant une sorte de mélange entre 'Crosby, Stills, Nash and Young' et les 'Bee Gees'.

L'ensemble présente donc des compositions directes dans de la pop mélodique, les ambiances semi-acoustiques amenant un côté harmonieux et délicat. Ceci se concrétise d'entrée avec 'Hard to be Easy' qui aurait très bien pu être composé au début des années 70, les harmonies vocale étant très proches de celles de 'Crosby, Stills, Nash and Young'. Dans le même style, les compositions 'Tiny Little Fires' (voir la vidéo ci-dessus), 'Right Where You Should Be', 'I'm Not Afraid' et 'Anywhere the Wind Blows' (voir la vidéo ici) nous ramènent une cinquantaine d'années en arrière dans cette atmosphère légère. Tout en gardant de très belles harmonies vocales et dans des ambiances plus posées, on peut également citer 'Linger at the Edge of My Memory' sur un lent tempo déroulant une très belle mélodie, 'The Weary One' qui est plus mélancolique (voir la vidéo ici), l'accompagnement de cordes accentuant cette atmosphère, et 'Weighs Me Down' rajoute également une très belle ballade plus sombre à la manière d'un 'Goodbye Blue Sky' de 'The Wall'. Autres ambiances, 'Mama' est plus rock flirtant cette fois avec le projet électrique du 'Crazy Horse' de 'Neil Young' et 'Walking on Water' nous remet une petite dose de gaieté en nous embarquant dans une composition très entraînante qui donne une envie irrésistible d'accompagner le refrain avec le trio.

En résumé, pas le peine d'une longue chronique pour vous dire que ce deuxième album du trio 'Nick D'Virgilio'/Neal Morse'/'Ross Jennings' est encore rempli de belles mélodies que l'on prend un très grand plaisir à écouter et 'Sophomore' est à conseiller à un large public car nos trois artistes, qui évoluent généralement dans des styles progressifs moins accessibles, ont tout mis en œuvre pour nous offrir des compositions accrocheuses à la première écoute...

Interprêtes

Nick D'Virgilio (Chant, Batterie), Neal Morse (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Ross Jennings (Chant, Guitare) + Invités : Gideon Klein (Guitare, Cordes), Sophia D’virgilio (Chœurs), Yulia Jennings (Chœurs)


Artiste : COMPASS

Album : A Silent Symphony

Date de Sortie : 24-11-2023

Ajouté le : 05-12-2023






Après deux albums que je vous avais présenté sur myprogmusic, 'Our Time on Earth' en 2020 et 'Theory of Tides' en 2022 et, toujours en parallèle de son projet d'AOR 'NEWMAN', 'Steve Newman' continue de sortir régulièrement des albums de ce nouveau projet 'COMPASS' puisque 'A Silent Symphony' suit le précédent opus d'une année. Après nous avoir emmené dans les traces du célèbre 'Galilée', il s'est intéressé à la dramatique histoire de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine en 1986. Ayant eu la possibilité de visiter le site, ça lui a donné l'idée d'une nouvel album concept. Il nous embarque donc dans une chronologie de ce dramatique accident et, compte tenu du thème, les compositions présentent des ambiances sombres avec des ajouts de bruitages et de parties parlés qui permettent encore plus de s'immerger dans ce récit en mettant en avant les personnes qui ont été les principaux acteurs et spectateurs de cette tragédie.

Le court 'We Have The Power' démarre l'album de façon rythmé et énergique en nous ramenant à l'époque soviétique et ses bruits de bottes affirmant la suprématie du bloc de l'Est sous le contrôle de l'Union soviétique, puis 'Xenon Gods', toujours sur un tempo bien marqué prend le relais en décrivant la cause de l'accident, résultat d'erreurs humaines. Musicalement, 'Steve Newman' nous offre du métal avec de belles sections progressives, l'ambiance d'urgence étant bien rendue par la section rythmique survoltée et la mélodie accrocheuse amenant une accessibilité immédiate. Suit le titre éponyme de l'album qui raconte la version de l'ingénieur 'Anatoly Dyatlov' qui était à l'époque le chef adjoint de la centrale en charge du test d'arrêt d'urgence et qui est une composition prenante avec une nouvelle mélodie qui vous rentre dans la tête immédiatement et dont la deuxième partie propose une remarquable section instrumentale avec notamment un solo de guitare 'Floydien', les cordes venant rajouter un peu plus de mordant à cette atmosphère inquiétante. Place à 'Bridge of Death' qui est également un des événements tragiques relatant que les habitants aux alentours de la centrale ont été irradiés en allant voir l'incendie sur un pont surnommé ensuite "pont de la mort" dû aux niveau de radioactivité présent à l'époque à cet endroit : beaucoup plus calme, l'atmosphère de ce titre introduit par le crépitement d'un compteur Geiger déroule une belle ballade avec une prestation vocale émouvante de 'Ben Green' et encore un magnifique solo de guitare dans la deuxième partie du titre. Suit 'Into The Unknown' qui est relatif aux premiers intervenants des pompiers de la centrale de Tchernobyl qui ont, aux prix de leur vies, ont tenté de lutter contre l'incendie avec les conséquences que l'on sait et qui est une composition plus directe et proche des ambiances AOR développées dans le projet 'Newman'. Retour au progressif avec 'The Suffering' qui parle des souffrances de la population aux abord de la centrale, contraint de quitter leurs maisons en sachant qu'ils n'y retrourneraient certainement plus et qui montre un visage beaucoup plus épuré avec des sections piano/voix d'une belle force émotionnelle, puis, 'Liquidators' est un long développement sur les volontaires (appelées 'Liquidateurs') qui sont intervenus autour de la centrale après la catastrophe : après une longue introduction instrumentale plantant le décor avec une mélodie accrocheuse et entraînante, la partie chantée, plus posée aborde ce douloureux sujet en revenant ensuite au thème mélodique du début dans le refrain et la fin du titre nous offre une ambiance atmosphérique avec encore un très beau solo de guitare pour revenir sur le thème de départ dans le final. Et pour terminer, 'A Dystopian Wasteland' décrit l'après Tchernobyl dans une ambiance plus tranquille sous la forme d'un mid-tempo et 'Age of Progression' déroule une dernière saga progressive entre rock et métal en laissant une belle place à des parties instrumentales inventives, 'Ben Green' faisant quant à lui une dernière prestation vocale remarquable et le final avec des bruits de bottes nous ramenant à l'introduction de l'album et qui est une belle image employée par 'Steve Newman' pour nous faire réfléchir et nous poser la question suivante : compte tenu des événements mondiaux actuels dans cette partie du monde, avons-nous vraiment tiré des leçons de ces dramatiques expériences ?

En résumé, avec ce dernier album 'A Silent Symphony', fort en émotion, 'Steve Newman' traite un sujet douloureux avec tout le talent de compositeur qu'on lui connaissait sur les deux premiers albums en réussissant de nouveau à conjuguer un style progressif propice à un album concept racontant une histoire tout en gardant un côté très accessible grâce à des lignes mélodiques toujours très accrocheuses...

Interprêtes

Ben Green (Chant), Steve Newman (Guitare, Claviers), Dave Bartlett (Basse), Toni Lakush (Batterie)


Artiste : Looking-Glass Lantern

Album : A Victorian Christmas Compendium

Date de Sortie : 24-11-2023

Ajouté le : 06-12-2023

En cette période de Noël, je vous ai présenté il y a quelques jours, les 'Dark Christmas' de 'Tarja' et si vous êtes plus conformiste et attaché aux traditions musicales de cette fête, 'Graham Dunnington', qui sort avec son projet 'Looking-Glass Lantern' des albums de progressif depuis une dizaine d'années (les derniers chroniqués dans myprogmusic étant 'Candlelight and Empire' en 2017 et 'A World of Great Invention' en 2021), nous offre en cette période de fête un album de Noël dans la grande tradition de la musique populaire Anglaise. L'aspect progressif y est présent mais par petites touches très discrètes, l'ensemble étant essentiellement tourné vers de douces mélodies sirupeuses. Inutile de vous dire que si vous aimez un rock direct et efficace, vous n'êtes pas au bon endroit mais pour les autres qui ont gardé une âme d'enfant, vous devriez y trouver votre compte avec ces 10 compositions qui nous replongent dans différents récits de Noëls, la musique étant tout naturellement en phase avec les thèmes abordés. 'The Festive Season' débute l'album avec un premier titre aux arrangements dignes des plus beaux contes de Noël et la suite est tout à fait dans cette atmosphère avec des sonorités omniprésentes de clavecin amenant ce côté léger et étincelant. Mélodiquement, on retrouve ce style symphonique paisible faisant référence à des influences classiques comme dans les longs développements 'The Stage is Set on Christmas Eve', 'The Public Entertainments of St Stephen's Day' ou encore 'A Ghostly Tale at Midnight'. Bref, ce album un peu particulier de 'Looking-Glass Lantern' nous embarque dans la féérie de Noël qui devrait replonger certains dans leur enfance et dans la magie de cette fête et, même si 'A Victorian Christmas Compendium' risque d'être destiné à un public limité, il montre tout le talent de compositeur et d'interprète de 'Graham Dunnington' dans ce style de musique...

Interprêtes

Graham Dunnington (Tous les instruments)


Artiste : Hitten

Album : While Passion Lasts

Date de Sortie : 24-11-2023

Ajouté le : 07-12-2023

Et si on se mettait entre les oreilles du bon hard rock direct et efficace qui nous fait remonter tout droit aux années 70/80 ? 'Hitten' est une formation Espagnole qui est active depuis un peu plus d'une dizaine d'années, le dernier album en date étant 'Triumph & Tragedy' sorti en 2021, album qui avait été très bien reçu par la critique musicale.

Ce dernier bébé 'While Passion Lasts' est donc dans la continuité de l'opus précédent avec des hymnes qui dégagent un bonne dose d'énergie brute : après l'introduction instrumentale 'Prelude To Passion' faisant doucement monter la pression, la chanson titre déverse un premier brulot hard rock avec une rythmique bien pêchue avec un premier refrain sur lequel on a une envie irrésistible d'accompagner les chœurs, puis, les titres propices au headbang s'enchainent sans temps mort et défilent 'Blood From A Stone' et 'Mr. Know It All'. Petite pause avec 'Unholy Games' et son lent tempo, puis, c'est reparti avec 'Dark Stalker' qui, après une calme introduction avec un piano, nous offre un up tempo bien musclé, puis, 'Truthful Lies' enfonce le clou avec un nouveau titre bourrée d'une bonne énergie et 'Hold Up The Night', qui suit, est dans la même veine que son prédécesseur. Suit 'Where It All begins' qui permet de faire une deuxième pause sous la forme d'une belle power ballade mélodique et 'Crimetime' finit en beauté cet album, la section rythmique étant à la fête et le solo de guitare étant remarquable.

En résumé, les Espagnols d'Hitten', sans révolutionner le genre mais en amenant une bonne énergie positive, sortent un bon album de hard rock qui devrait faire des heureux chez tous les fans de ce style qui a connu son essor au début des années 70 et qui est devenu un genre indémodable...

Interprêtes

Alexx Panza (Chant), Dani Meseguer (Guitare), Satan (Basse), Johnny Lorca (Guitare), Willy Medina (Batterie)


Artiste : Mono Inc.

Album : Mono Inc. (Live In Hamburg)

Date de Sortie : 24-11-2023

Ajouté le : 08-12-2023

Je vous avais présenté leur dernier album 'Ravenblack' sorti en début 2023 et les Allemands de 'Mono Inc.' remettent ça en cette fin 2023 mais avec cette fois un live enregistré au Sporthalle d'Hambourg en mai 2022. Dans un set de 18 titres, ils nous offrent leur mélodies bien rythmées aux refrains fédérateurs, 'Louder Than Hell' débutant le concert devant un public aux anges acquis à leur cause (voir la vidéo ci-dessus). Les titres s'enchainent ensuite sans interruption et il faut attendre la version au piano de 'An klaren Tagen' pour une pause bien méritée dans laquelle 'Martin Engler' et 'Katha Lia' nous offrent une très belle prestation vocale, la suite mettant de nouveau en avant 'Kathia Mia' pour une 'Drum Battle' introduite par une partie instrumentale. Le reste de l'album continue de faire défiler les hits des Allemands et si vous voulez un aperçu de ce concert qui est également sorti en DVD, vous pouvez, en plus de l'ouvreur 'Louder Than Hell', voir trois autres vidéos sur la page youtube du groupe : 'The Book of Fire', 'Boatman' et 'Arabia' montrant toute la scénographie mise en œuvre par 'Mono Inc.' A Hambourg pour en faire un show spectaculaire.

En résumé, bien qu'ils soient étiquettés comme faisant du dark métal, les Allemands de 'Mono Inc.' montrent avec ce concert qu'ils offrent un beau moment festif avec leurs hits rythmés et addictifs et ce 'Live In Hamburg' devrait faire des heureux chez tous les fans du groupe mais également chez toutes celles et ceux qui aiment un métal accrocheur avec des mélodies qui rentrent directement dans la tête et qui donnent une irrésistible envie de bouger au rythme de la musique...

Interprêtes

Martin Engler (Chant, Guitare), Carl Fornia (Guitare, Violoncelle, Chant), Val Perun (Basse, Chant, Piano), Katha Mia (Batterie, Chant)


Artiste : Peter Gabriel

Album : i/o

Date de Sortie : 01-12-2023

Ajouté le : 10-12-2023






Pour toutes celles et ceux qui ont connu les années 80 avec tous les albums de rock qui sont devenus cultes, 'So' fait certainement partie de cette liste bien longue de ces mélodies qui resteront gravées à jamais dans la mémoire et, pour l'anecdote, 'Don't Give Up', au-delà du fait que ça soit un titre admirable avec le fameux duo vocal 'Peter Gabriel'/'Kate Bush', m'a bien servi pour régler mes enceintes acoustiques construites de façon artisanale, l'enregistrement étant particulièrement remarquable pour l'époque. Et puis, les années ont passé et d'autres albums cultes sont venus se rajouter. Il faut bien avouer qu'après 'So', 'Peter Gabriel' n'a pas été aussi prolifique puisque les seuls albums jusqu'à maintenant ont été 'Us' en 1992 et 'Up' en 2002, les deux derniers 'Scratch My Back' de 2009 et 'New Blood' en 2011 n'étant pas à proprement parlé des albums originaux, le premier étant constitué de reprises et le second également de reprises mais avec un orchestre symphonique. De plus, 'Us' and 'Up', qui étaient de très bon albums, n'ont pas eu, pour ma part, la même portée que les précédents opus.

Alors, avoir entre les mains une nouvelle offrande du Britanique, c'est comme repartir à la conquète du graal en imaginant toujours le meilleur de ce que l'on va découvrir. Je dois rajouter que je n'ai pas suivi la mise en scène médiatique des sorties au fil de l'eau des différentes compositions depuis janvier 2023 et c'est tant mieux car j'ai toujours préfèré découvrir un album dans son intégralité, cette période que l'on vit d'immédiateté où l'on consomme sans prendre conscience que l'attente fait aussi partie du plaisir, étant pour moi très étrange. Et là, je dois dire que la première écoute des 12 compositions m'a directement fait revivre les mêmes émotions que j'avais eu pendant les nombreuses écoutes de 'So' avec ce petit plus de nostalgie bienfaitrice qui vous fait esquisser automatiquement ce sourire bienheureux, ces émotions que je n'aurais certainement pas eues en écoutant chaque titre lors de leur sortie. Par conséquent, je ne me lancerai pas dans du titre à titre (vous avez le choix sur internet de multiples chroniques qui les décortiquent un par un) mais j'aimerais partager avec vous tout ce qui m'est passé par la tête durant ces intenses écoutes.

Tout d'abord, le premier sentiment qui ressort est que 'Peter Gabriel' a toujours cette même voix, chaude et réconfortante qui fait du bien et, ceci, dès le premier titre 'Panopticom' qui, accompagné par la basse bien profonde de 'Tony Levin' est un pur moment de bonheur, 'Manu Katche' faisant le job à la batterie avec son jeu chirurgical amenant cette rythmique toujours bien dosée. Ensuite, chaque composition développe des lignes mélodiques qui viennent directement se greffer dans la tête montrant tout le talent de mélodiste du Britanique avec ces multiples effets qui ne vous quitteront plus jamais comme cette phrase 'And the court will rise, while the pillars all fall' dans 'The Court' avec cette rupture sans section rythmique. Autre constatation, l'ensemble est d'une belle variété et on retrouve toutes les ambiances que l'on connaissait chez 'Peter Gabriel', les compositions rythmées et d'autres bien plus tranquilles : dans ce dernier style, je mettrai en avant les deux bijoux que sont 'Playing For Time' et 'So Much', le premier qui est d'une sensibilité remarquable, très épuré dans la première partie du titre et dont la montée finale des cordes vous file la chair de poule, le deuxième qui est d'une force émotionnelle extraordinaire et qui est tout à fait dans la même atmosphère que peut transmettre l'écorché vif 'Roger Waters'. Enfin, cerise sur le gâteau (mais ça, nous le savions déjà avec les précédents enregistrements), la production est irréprochable et si vous avez la chance d'avoir un bon système audio, vous devriez sans aucun doute être transporté par autant de détails, précisions et réalisme, et ceci dans chaque compartiment, contribuant à magnifier cette alchimie entre le chant, les chœurs et tous les instruments. Le seul bémol que je pourrais émettre et qui n'engage que moi, est que je n'ai pas entendu une différence majeure entre les deux mixages de cet album extraordinaire, le 'Bright-Side Mix', réalisé par 'Mark Stent', et le 'Dark-Side Mix', réalisé par 'Tchad Blake', d'autant plus que sur ce point, je ne suis pas forcément d'accord avec l'artiste qui prévilégie le processus au produit car je suis persuadé que n'importe quel bon ingénieur du son ne pourrait que faire du bon travail quand on a cette matière à mixer.

En résumé, même si c'est un peu tôt pour le dire, je ne devrais pas trop me tromper en disant que 'i/o' prendra une bonne place dans la liste des albums cultes dont je vous parlais en introduction, car 'Peter Gabriel' a encore tout mis en œuvre pour nous offrir des compositions qui devraient sans aucun doute traverser le temps et balayer toutes les modes successives pour devenir une sorte d'étalon de musique universelle...

Interprêtes

Peter Gabriel (Chant, Claviers, Chœurs, Percussions, Programmation rythmique), David Rhodes (Guitare, Chœurs), Tony Levin (Basse), Manu Katché (Batterie) + Invités : Angie Pollock (Claviers), Brian Eno (Claviers, Cloches, Percussions, Ukulélé, Programmation rythmique), Don E (Claviers), Evan Smith (Saxophone), Ged Lynch (Percussions), Hans-martin Buff (Claviers, Programmation rythmique), Jennie Abrahamson (Chœurs), Josh Shpak (Trompette), Katie May (Guitare, Claviers, Percussions, Programmation rythmique), Linnea Olsson (Violoncelle, Chœurs), Melanie Gabriel (Chœurs), Oli Jacobs (Claviers, Guitare, Percussions, Piano, Programmation rythmique), Oli Middleton (Percussions), Richard Chappell (Programmation rythmique), Paolo Fresu (Trompette), Richard Chappell (Rythmique Programmée), Richard Evans (Flûte, Mandoline), Richard Russell (Percussions), Rioghnach Connolly (Chœurs), Ron Aslan (Claviers), Steve Gadd (Caisse Claire), The New Blood Orchestra, The Orphei Drängar Choir, The Soweto Gospel Choir, Tom Cawley (Piano)


Artiste : Orphaned Land

Album : A Heaven You May Create (Live)

Date de Sortie : 01-12-2023

Ajouté le : 11-12-2023

Hasard du calendrier, c'est ce premier décembre que sont sortis les albums 'i/o' de 'Peter Gabriel' et, dans un autre style, le live 'A Heaven You May Create' d'Orphaned Land'. Dans les deux cas, ce sont des artistes que j'affectionne tout particulièrement (voir la chronique myprogmusic du magnifique 'Unsung Prophets and Dead Messiahs' datant de 2018). Mais pour cette sortie d'Orphaned Land', compte tenu des événements effroyables que les deux peuples Israéliens et Palestiniens ont vécu, cette sortie revêt un caractère tout particulier et j'ai bien du mal à trouver les mots pour écrire cette chronique, mots qui apparaissent si dérisoires face à l'ampleur de la tragédie.

Et pourtant, je voudrais tout simplement dire qu'A Heaven You May Create' est un album formidable, voir essentiel (rien que cette phrase tirée de 'Mabool' est un programme extraordinaire !), que tous ces titres joués en concert à 'Tel Aviv' sont des hymnes remarquables, tous des appels à la tolérance et à la paix entre les peuples, que le solo de guitare et les chœurs sur le final de 'The Storm Still Rages Inside' sont d'une beauté sublime, que 'Brother' me met des larmes aux yeux à chaque écoute, cette version avec l'orchestre symphonique amenant encore plus de force émotionnelle, que l'introduction de 'The Cave' chantée par 'Noa Gruman', d'origine juive, est aussi délicieuse que celle de l'enregistrement studio chantée par 'Shlomit Levi', d'origine Yéménite, ou encore que la mélodie fédératrice de 'All Is One', chantée en public, est toujours un moment magique de communion. J'aimerais également vous parler de la symbolique très forte de cette pochette avec ces édifices religieux des trois religions réunies pour n'en former qu'un seul, idéal qui a toujours été défendu par 'Orphaned Land' depuis leur début (rappelons-nous de cette merveilleuse pochette de 'All Is One' de 2014 avec les trois signes des trois religions monothéistes imbriqués).

Mais, d'un autre côté, sans ces circonstances dramatiques qui auraient placée cette sortie sous le signe de la fête, il est tout à fait normal de comprendre le désarroi d'Orphaned Land' qui voit tous ses efforts s'effondrer, certains fans ayant décidé de les quitter, simplement parce qu'ils on réagit en tant qu'être humain en écrivant sur leur page facebook qu'ils étaient au côté du peuple Israélien dans cette tragédie. D'un autre côté, ils ont également reçu des messages de soutien de différents pays musulmans qui leurs ont redonné de l'espoir. Et pour revenir à la musique, je voudrais citer cet article sur la Franco-Israélienne 'Mia Schem' qui a été prise en otage et libérée le 30 Novembre dernier et qui nous a donné une vraie leçon de vie en déclarant sur instagram : " Je n'oublierai jamais le 7 octobre 2023. La douleur et la peur, les scènes difficiles, les amis qui ne reviendront pas… Mais nous gagnerons quand même. Nous danserons encore ! ". Ce témoignage poignant sur une plaie encore toute fraiche, montre que, même après les plus dures épreuves, la musique est encore un précieux refuge pour réunir les différentes cultures plutôt que de les opposer. C'est ce que fait si bien 'Orphaned Land' depuis près de 30 ans, en prônant le rapprochement des peuples et des religions, ceci n'étant pas que des mots vains puisque ils nous ont montré à de maintes fois que c'était possible, avec par exemple cette tournée qui les a vu partager la scène avec le groupe Palestinien 'Kalhas'. Alors, si j'avais un seul vœu à exaucer, et malgré toute la détresse qui doit les habiter, c'est de les voir reprendre leurs bâtons de pèlerins quand les circonstances seront plus propices pour continuer d'inonder le monde de cette lumière salvatrice qu'est la musique...

Interprêtes

Kobi Farhi (Chant), Uri Zelcha (Basse), Chen Balbus (Guitare), Idan Amsalem (Guitare), Matan Shmuely (Batterie), Chamber Opera Orchestra (Chef d'orchestre : Alon Stern), Hellscore Choir, Noa Gruman (Chant)


Artiste : This Winter Machine

Album : The Clockwork Man

Date de Sortie : 01-12-2023

Ajouté le : 13-12-2023






Cela fait maintenant un peu plus de sept ans que les Anglais de 'This Winter Machine' ont débuté leur projet de rock progressif et les albums continuent de sortir à intervalle régulier avec ce dernier bébé 'The Clockwork Man' qui est désormais disponible en streaming depuis début décembre. Je les avais découvert avec leur deuxième album 'A Tower of Clocks' en 2019, 2021 ayant la vue la sortie de 'Kites'. La valse des line up continue et c'est maintenant 'John Cook' qui officie à la guitare et 'Leigh Perkins' aux claviers aux côtés du meneur et chanteur 'Al Winter', la section rythmique étant inchangée avec 'Dave Close' à la basse et 'Alan Wilson' à la batterie. Sous la forme d'un album concept, 'The Clockwork Man' nous emmène dans la bande dessinée de science-fiction de l'écrivain et dessinateur 'Andrew Richmond' dont le sujet est un monde dans lequel la femelle n'existe pas et où les humains ont mis en place du clonage humain en vitesse accélérée, les clones surnommés les "hommes mécaniques" n'étant "fabriqués" que pour les basses et dangereuses besognes, alimentés par des pilules pour en faire des sortes de robots bien dociles.

Au menu de cet opus, huit compositions pour 50 minutes d'écoute et, d'entrée, nous sommes accueilli par le long développement 'The River' qui est constitué de deux parties, une première avec une introduction instrumentale aux sonorités électroniques et à la rythmique dynamique permettant de s'immerger petit à petit dans ce monde dystopique pour arriver à la partie chantée dans laquelle 'Al Winter' introduit ce monde de science-fiction de manière très expressive et qui est suivie d'un très beau solo de guitare de 'John Cook', la deuxième partie chantée ajoutant des nappes de claviers amenant une belle ampleur sonore et le deuxième solo de guitare étant également remarquable. Rupture totale pour la deuxième partie qui est une magnifique ballade qui peut rappeler l'ambiance d'un 'High Hopes' des 'Floyds' en plus épuré, le chant d'Al Winter' se faisant plus grave et ressemblant à celui de 'David Gilmour'. Suit 'Solitude, Silence And Steam' qui, sur un lent tempo, déroule des lignes mélodiques mélancoliques sur lesquelles 'John Cook' est encore mis en avant avec sa guitare dans la longue introduction, puis, 'Al Winter' prend le relais pour une section chantée sur un tempo chaloupé jusqu'à un break semi-acoustique amenant un belle variété à ce titre, 'John Cook' faisant ensuite encore des merveilles dans un solo de guitare final 'Gilmourien'. 'Final Goodbye' est un titre assez court qui met en avant la section rythmique avec surtout une ligne de basse remuante et originale de 'Dave Close' sur une mélodie accrocheuse, puis, 'Change' durcit légèrement le ton dans une atmosphère flirtant avec du hard rock, 'André Saint' étant invité à partager le micro avec 'Al Winter' et la partie instrumentale en début de deuxième partie étant tout à fait remarquable avec plusieurs changements rythmiques. L'instrumental 'Reflections' poursuit notre voyage progressif avec une composition imaginative et recherchée, mettant en avant le nouveau claviériste 'Leigh Perkins' qui nous fait une belle démonstration au piano, puis, 'Nothing Lasts Forever' est un très beau titre qui nous offre une première partie sous la forme d'une magnifique ballade semi-acoustique dans laquelle 'Al Winter' montre tout son talent vocal pour amener une belle émotion, la flûte Irlandaise de 'Laigh Perkins' amenant un côté folk dans une deuxième partie puis le titre devient ensuite plus symphonique avec une belle amplitude sonore, le final revenant à l'ambiance dépouillée du début. Nouveau moment de sérénité avec 'The Light' qui voit une nouvelle fois 'Al Winter' nous émouvoir sur un magnifique accompagnement au piano, puis, 'Falling through a Hole in the Sky' termine l'album de très belle manière avec un bijou de progressif à faire des jaloux chez les meilleures formations de rock progressif (ça ressemble à une fusion entre 'Arena', 'RPWL' et 'Mystery') : chaque artiste amène sa pierre à l'édifice sur une mélodie prenante dans un léger crescendo qui se termine en apothéose par un dernier solo de guitare de 'John Cook'.

En résumé, en espérant que le line up va désormais se stabiliser, on peut dire qu'Al Winter' a tiré les bonnes cartes avec le guitariste 'John Cook' et le claviériste 'Leigh Perkins' auxquels ont peut ajouter la section rythmique remarquable que l'on connaissait avec 'Dave Close' et 'Alan Wilson' et 'The Clockwork Man', en plus d'être un album concept très original, nous offre de très belles compositions de rock progressif et montre que 'This Winter Machine' vient de se hisser au même niveau que les meilleurs formations de ce style...

Interprêtes

Al Winter (Chant), John Cook (Guitare), Leigh Perkins (Claviers, Flûte Irlandaise, Chœurs), Dave Close (Basse), Alan Wilson (Batterie) + Invité : André Saint (Chant)


Artiste : Joe Bailey

Album : Splinters

Date de Sortie : 01-12-2023

Ajouté le : 14-12-2023

A un rythme régulier d'un album chaque année (seule l'année 2020 n'avait pas vu de sortie d'enregistrement studio), le multi-instrumentaliste et chanteur 'Joe Bailey' continue à nous offrir de très bons opus mais en restant encore très discret sur la toile. Je l'avais découvert avec l'album 'A Price to Pay' en 2019 qui a été suivi de 'Ghosts' en 2021 et de 'Devil in the White City' en 2022. Musicalement, ce nouvel album 'Splinters' est dans la continuité de style du précédent opus et on retrouve une alternance entre des compositions flirtant avec du hard rock et d'autres plus calmes, l'ensemble étant encore plus baigné dans des sonorités de claviers synthétisés.

'Full Frontal Eulogy' ouvre le bal et est un bon exemple de ce qui vous attend sur l'album, avec une prépondérance de sonorités électroniques, les lignes mélodiques accrocheuses amenant une accessibilité immédiate et le chant de 'Joe Bailey' s'accordant très bien avec cette ambiance synthétique. Suit 'Matricide' qui débute par quelques riffs de guitare et qui se rapproche ensuite de l'ambiance du titre précédent, avec en plus, des ruptures rythmiques et d'intensités avec des couplets plus tranquilles, puis, 'I, Myself and Me' est une composition très entraînante avec des sonorités électroniques nous ramenant aux années 80. Premier moment plus calme avec 'The Long Haul' qui, sur un lent tempo, déroule une belle mélodie, puis, toujours accompagné d'effets synthétisés, 'I Am The Enemy' poursuit sur un mid-tempo entraînant et 'SLUG' montre un visage plus tourmenté avec une rythmique chaloupée, les parties vocales étant rappées. Avec 'Time is Killing Me', on poursuit avec un titre énergique et entraînant avec quelques breaks rythmiques bienvenus et un refrain entêtant, puis, 'Salt in Our Wounds' modère les ardeurs en débutant sous la forme d'une ballade pour accélérer le rythme pour une nouvelle composition aux lignes mélodiques accrocheuses, et l'album se termine par la très belle ballade 'No Man's Land' qui offre une dernière prestation vocale remarquable de 'Joe Bailey'.

En résumé, ce dernier album de 'Joe Bailey' est certainement moins progressif que le précédent en mettant plus en avant des synthétiseurs qui peuvent rappeler les années 80 ce qui fait que 'Splinters' devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment des mélodies accessibles aux sonorités électroniques...

Interprêtes

Joe Bailey (Chant, Chœurs, Guitare, Basse, Programmation), Charlotte Bailey (Trompette)


Artiste : Arabs In Aspic

Album : The Magic of Sin

Date de Sortie : 01-12-2023

Ajouté le : 15-12-2023






Je vous avais présenté 'Syndenes Magi' en 2017 et 'The Magic of Sin' n'est pas à proprement parlé un nouvel album ni une remastérisation de 'Syndenes Magi' mais tout simplement un réenregistrement de l'album qui avait été sorti à l'époque chanté en Norvégien et qu'Arabs In Aspic' ressort chanté en Anglais. Il nous donne donc l'occasion de se replonger dans ces trois longs développements qui fleurent bon le rock progressif des années 70 et si vous êtes amatrice ou amateur de ces années qui ont vu la naissance de ce style ou si vous êtes fan de cette formation nous faisant revivre les sonorités des premiers 'Pink-Floyd', vous êtes au bon endroit pour passer un bon moment d'écoute, d'autant plus que pour les audiophiles qui disposent d'un streaming en haute fidélité, la production est encore amélioré avec un son encore plus rond et chaleureux. En parallèle de ça, les Norvégiens ressortent également remasterisé deux autres albums, 'Pictures in a Dream' de 2015 et 'Victim of Your Father Agony' de 2013. Bref, si on rajoute le dernier album de 2020, 'Madness and Magic' de 2020, un bon moment d'écoute en perspective pour découvrir ou redécouvrir ces très beaux albums des Norvégiens d'Arabs In Aspic' qui mettent en marche pour nous la machine à remonter le temps pour nous immerger dans le progressif des seventies...

Interprêtes

Jostein Smeby (Guitare, Chant), Stig Jørgensen (Orgue, Chant), Erik Paulsen (Basse, Chant), Eskil Nyhus (Batterie, Cymbales), Alessandro G. Elide (Percussions, Gong)


Visions of Atlantis - A Pirate's Symphony / Lanvall - The Freystadt Symphony

Généralement, les formations de métal symphonique font appel à des orchestrations fournies dans leurs albums et, dans le cas de 'Visions Of Atlantis', leur dernier opus 'Pirates' avait fait l'objet d'arrangements somptueux de 'Lukas Knoebel' et le groupe a décidé d'en faire une version orchestrale. Mais là où certaines formations le font avec les instruments électriques et le chant, 'Visions Of Atlantis' l'a fait uniquement avec des orchestrations et des chœurs ce qui rend complètement méconnaissable l'ensemble des titres qui nous transportent dans un univers classique épique. Certainement que certains fans n'y trouveront pas leur compte mais il faut bien reconnaitre que cette version met en avant le travail fantastique d'arrangements réalisés sur l'album 'Pirates' qui est forcément masqué par les instruments électriques dans la version métal et qui donne un tout autre éclairage à ces très belles compositions.

Mais ceci n'est pas une exception dans le monde du métal symphonique, puisque le meneur d'Edenbridge', 'Lanvall' s'est également pris au jeu mais cette fois en composant une symphonie classique sans aucune partie métal qu'il a interprété avec l'orchestre symphonique 'Junge Philharmonie Freistadt' et les chœurs 'Hard Chor Linz' le 22 Juin 2022 à Freistadt en Autriche, l'album étant sorti en Juin 2023. Je reviens donc sur cette sortie dans laquelle tout le talent de mélodiste de l'Autrichien est mis en avant, talent que l'on connaissait déjà avec les compositions d'Edenbridge' dont le dernier album 'Shangri-La' est sorti en 2022. Certes assez courte, 'The Freystadt Symphony' (voir la vidéo ici) nous embarque pour un beau voyage symphonique avec tous les ingrédients que l'on peut trouver dans ce genre de pièce classique. Mais 'Lanvall' n'en est pas à son premier coup d'essai puisqu'il avait déjà sorti avec sa compagne 'Sabine Edelsbacher' en 2014 l'album 'Everflow' mettant en avant ces deux artistes de talent dans de très belles compositions épurées piano/guitare acoustique/voix. Et pour terminer je rajouterai à cette chronique le nom de 'Tuomas Holopainen' qui est également un compositeur hors pair et qui nous offert en 2020 un deuxième CD magnifique dans le dernier 'Nightwish', 'Human. :II: Nature'.

Bref, les compositeurs de métal symphonique ont toujours été attirés par la musique classique et ce style est d'ailleurs l'essence même d'une rencontre entre ces deux genres de musique que l'on a souvent tendance à opposer mais qui fusionnés offrent de magnifiques albums, les trois exemples cités dans cette chronique étant la pour nous le prouver...

Interprêtes

Vision Of Atlantis
Lukas Knoebel (Orchestration), Ben Metzner (Flûte, Cornemuse)

Lanvall
Arne "Lanvall" Stockhammer (Guitare, Claviers), Junge Philharmonie Freistadt, Hardchor Lintz


Artiste : CEN-ProjekT

Album : Dark Clouds

Date de Sortie : 04-12-2023

Ajouté le : 19-12-2023






2023 aura été une année bien remplie pour l'Allemand 'Chris Engels' puisque sont déjà sortis trois albums sous le nom de son projet 'CEN-ProjekT' ('Tales From Avalon' de 2022 mais sorti en streaming en 2023, 'Pride' et 'Human') et deux sous son autre projet 'Chris Angels' ('Gods' et 'Chaos (War of the Worlds)') auxquels on peut désormais rajouter ce dernier enregistrement de 'CEN-ProjekT', 'Dark Clouds'.

Que dire sur ce dernier album si ce n'est que nous sommes encore une nouvelle fois sous le charme de ce progressif raffiné mettant en avant des claviers aériens sur lesquels 'Chris Engels' pose sa douce voix et ceci, d'entrée avec 'No Passions' qui montre ce visage éthéré avec l'utilisation de la guitare acoustique qui ajoute encore un peu plus de délicatesse à ce très beau titre. La guitare acoustique est également présente sur 'Fleeting Sparks' qui déroule une très belle mélodie, puis 'Hand In Hand', après une douce introduction, offre une ambiance champêtre à la 'Barclay James Harvest' et un remarquable solo de claviers dans la deuxième partie nous ramenant cette fois à la 'Keith Emerson'. Avec 'I Can Fly', l'introduction flirte avec les sonorités de claviers d'Animals' des 'Floyds' que l'on retrouve dans le solo central de claviers qui est cette fois suivi d'un beau solo de guitare, puis, la composition suivante nous emmène dans les airs avec l'oiseau mythique, le Phénix qui symbolise la renaissance et pour ce titre, le tempo se veut plus rapide avec une belle cassure centrale nous ramenant de nouveau aux années 70 avec des claviers aux sonorités Hammond, le final plus énergique permettant de varier les ambiances. Retour à la tranquillité avec la très belle ballade 'In their realm of silence' sur laquelle on s'abandonne complètement au lent tempo amenant un côté lancinant et vaporeux, puis, 'From nothing to life' poursuit dans cette atmosphère délicate sur laquelle on est bercé par le lent tempo qui s'accélère en fin de titre. Suit 'The boy and his butterfly' qui poursuit le beau voyage musical toujours synonyme de tranquillité avec quelques alternances de tempo bienvenues et 'Dance of existence' clôture l'album par une composition dans la même ambiance que les trois titres précédents.

En résumé, 'Chris Engels' continue à faire du 'Chris Engels' en nous offrant un nouvel album à l'image de ses précédentes productions et 'Dark Clouds' est encore une belle alternative à n'importe quel relaxant pour se détendre après une bonne journée de travail en se laissant aller à écouter les claviers atmosphériques et la douce voix de l'Allemand...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Bryan Adams

Album : Live At The Royal Albert Hall

Date de Sortie : 08-12-2023

Ajouté le : 20-12-2023






Se produire au 'Royal Albert Hall' pour un artiste est toujours un évènement majeur dans une carrière et dans le cas de 'Bryan Adams', ce n'est pas un mais trois concerts qu'il a réalisé dans ce lieu mythique les 9,10 et 11 mai 2022. Et pour couronner le tout, chaque concert a fait l'objet d'une set list spéciale avec chaque soir la reprise en intégral d'un des albums de l'Anglais : dans l'ordre, le premier soir était consacré à la reprise de 'Cuts Like A Knife' de 1983, le deuxième à la reprise de 'Into the Fire' de 1987 et le troisième à 'Waking Up the Neighbours' de 1991 avec des deuxièmes parties communes à ces trois concerts reprenant cette fois des chansons plus récentes (dont de son dernier album 'So Happy It Hurts'). Les albums qui sont sortis le 7 décembre sont consacrés uniquement aux reprises d'albums et le lien spotify de cette chronique correspond aux trois albums repris. Seul l'album 'Waking Up the Neighbours' est enregistré en public, les deux autres albums des deux premières soirées sont des enregistrements qui ont été faits sans public et les vidéos que l'on peut voir sur youtube le confirme (voir vidéos ci-dessous). Certainement que les prochaines sorties mettront en avant les autres soirées de concerts avec en plus les deuxièmes parties car rien ne remplace un vrai live où l'on sent cette interaction que les artistes ont avec le public amenant ce petit plus magique de la musique (la vidéo de '(Everything I Do) I Do It For You' file littéralement la chair de poule !). Et où certains auraient préparé un show grandiose avec des effets spectaculaire, 'Bryan Adams' a tout simplement choisi de ne garder que la substantifique moëlle de ce rock direct et tellement efficace avec les instruments de base du rock, le line up étant constitué de son fidèle guitariste 'Keith Scott' avec ce son si caractéristique et si addictif de sa Fender Stratocaster, du bassiste 'Keith Scott' et du batteur 'Pat Steward' auxquels on peut rajouter le claviériste 'Gary Breit' qui avait remplacé 'Tommy Mandel' en 2004, les cinq artistes se présentant sur scène habillés sobrement en noir et les lumières n'étant constituées que de projecteurs directs. L'autre point à souligner est cette capacité vocale que 'Bryan Adams' a gardé toutes ces années, que ce soit dans les compostions énergiques demandant d'envoyer du lourd mais également dans des titres plus calmes dont il a le secret et qui montre même, pour ma part, qu'il fait encore plus passer d'émotion qu'à son début. Bref, pas la peine d'une longue chronique pour vous dire que 'Bryan Adams' est toujours en forme à 64 ans et qu'il nous offre trois live remarquables pour près de deux heures et demi d'écoute...

Vidéos du Royal Albert Hall 2022 :
= Cuts Like A Knife
= I'm Ready
= Into The Fire
= Rebel
= Thought I'd Died And Gone To Heaven
= (Everything I Do) I Do It For You

Interprêtes

Bryan Adams (Chant, Basse, Guitare), Keith Scott (Guitare), Sol Walker (Basse), Gary Breit (Claviers), Pat Steward (Batterie)


Artiste : Porcupine Tree

Album : Closure / Continuation - Live Amsterdam 07/11/22

Date de Sortie : 08-12-2023

Ajouté le : 21-12-2023






'Porcupine Tree' était revenu sur le devant de la scène du progressif en 2022 avec le très bel album 'Closure / Continuation' et la bande à 'Steven Wilson' a repris la route pour une nouvelle tournée qui a vu l'enregistrement de ce live à 'Amsterdam' le 7 novembre 2022, concert qui a été filmé et qui sort également en DVD/Blu-ray. Et pour l'occasion, les sept premiers titres du dernier album sont joués et le reste est une sorte de bet off des anciennes compositions du groupe. Et c'est parti pour deux heures et trente minutes d'un concert riche et dense, 'Blackest eyes' de 2002 ouvrant le bal (une nouvelle vidéo d'animation de ce titre vient d'être mise en ligne ici). Inutile de vous dire que tout a été mis en œuvre pour nous offrir un somptueux concert et si vous voulez quelques aperçu, trois vidéos sont disponibles sur la page youtube du groupe : 'Harridan', 'I Drive the Hearse' et 'Fear of a Blank Planet'. De plus, on y est maintenant habitué, la production est irrépochable et les supports physiques incluent le son surround Dolby Atmos, l'audio 5.1 et l'audio haute résolution 24 bits ce qui devrait combler les audiophiles. Bref, pour ceux qui n'ont pas encore fait complètement leurs cadeaux de Noël, ce live de 'Porcupine Tree' arrive à point nommé pour être rajouté au pied du sapin et ce 'Live In Amsterdam' sera certainement un des live des années 2020 qui deviendra un album culte de concert dans le futur...

Interprêtes

Steven Wilson (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Richard Barbieri (Claviers, Piano), Gavin Harrison (Batterie, Percussions), Randy McStine (Guitare), Nate Navarro (Basse)


Artiste : Bad Touch

Album : Bittersweet Satisfaction

Date de Sortie : 08-12-2023

Ajouté le : 22-12-2023






De temps en temps, il est bon de se mettre entre les oreilles du bon hard rock direct et efficace et dans ce style, les Anglais de 'Bad Touch' nous offrent de très bons albums depuis une dizaine d'années. 'Bittersweet Satisfaction' est leur cinquième enregistrement studio après 'Kiss the Sky' datant de 2020. Au menu de cet opus, 10 compositions au format radiophonique ne dépassant pas les trois minutes.

Et c'est parti avec 'Slip Away' qui ouvre le bal dans une ambiance nous faisant revenir aux années 70/80 avec des riffs bien musclés (certains retrouveront ceux de 'Led Zeppelin') et un refrain qui vient se greffer directement dans la tête, puis 'This Life' (voir la vidéo ci-dessus) poursuit avec un mid-tempo bien rythmé qui vous met en marche la machine à headbanguer. 'Spend My Days' (voir la vidéo ici) montre un visage plus rock mais tout aussi entraînant que ses prédécesseurs, les lignes mélodiques gardant ce côté accessible à la première écoute et si vous n'avez pas envie d'accompagner le refrain du titre éponyme de l'album qui suit, c'est que vous n'êtes pas fait pour cet hard rock percutant. Moment plus calme avec 'Nothing Wrong With That' (voir la vidéo ici) qui possède un nouveau refrain addictif qui reste gravé dans la tête. La deuxième partie de l'album nous offre un visage légèrement plus tranquille : on ne passera pas à côté du lourd mid tempo 'Taste This' avec sa rythmique marquée et son solo de guitare simple mais hyper efficace, puis le sautillant 'Tonight' amène une belle fraicheur avec une nouvelle mélodie accrocheuse et 'Come Back Again' est une magnifique ballade blues/rock à rajouter aux meilleures ballades de ce style. Et pour terminer ce bel album, 'See It To Believe It' (voir la vidéo ici) est du pur rock'n'roll bien rythmé avec le petit solo de guitare qui va bien et 'Dizzy For You' conclut avec un dernier bijou mélodique baigné dans des influences southern rock.

En résumé, ce dernier album des Anglais de 'Bad Touch' encore un album très agréable à écouter avec des mélodies accrocheuses que l'on a l'impression d'avoir déjà entendues des milliers de fois, et 'Bittersweet Satisfaction' se rajoute en bonne place dans leur discographie et est à conseiller à un large public car tout est mis en œuvre pour nous offrir des compositions accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Stevie Westwood (Chant), Rob Glendinning (Guitare), Daniel Seekings (Guitare), Michael Bailey (Basse), George Drewry (Batterie)


Artiste : Everdawn

Album : Venera

Date de Sortie : 08-12-2023

Ajouté le : 23-12-2023






Je vous avais présenté 'Everdawn' en 2021 avec la sortie de leur premier album 'Cleopatra' et ils leurs aura fallu un peu plus de deux ans pour nous offrir un nouvel opus baptisé 'Venera'. A l'époque, j'avais été marqué par une belle diversité de styles et, en écoutant leur dernier bébé, je retrouve la même diversité avec des influences d'autres artistes. A noter un petit changement de line up et pas des moindres puisque le bassiste aux multiples projets 'Mike Lepond' laisse sa place à 'Alan D'Angelo'.

Tout d'abord, 'Venera' est un album copieux puisqu'il renferme 14 titres dont un long développement de près de 13 minutes, l'ensemble dépassant l'heure d'écoute. 'Cassiopeia' (voir la vidéo ci-dessus) ouvre le bal avec une composition énergique et rythmée dans laquelle la Russe 'Alina Gavrilenko' se partage entre chant clair et lyrique, puis, 'Century Black' (voir la vidéo ici), poursuit mais cette fois dans du métal rappelant l'ABBA' métal d'' Amberian Dawn' avec une mélodie qui est bien dans le style des Suédois. Introduit par une section rythmique déchainée flirtant avec du power métal, 'Silver Lining' montre ensuite un visage mélodique et les influences du titre précédent sont toujours présentes tout en gardant une rythmique rapide (voir la vidéo ici), puis 'Karmic Partner' poursuit dans ce mélange power et symphonique avec un solo de guitare remarquable de 'Richard Fisher' et la fin du titre se transforme en ballade en mettant en avant le registre lyrique de mezzo-soprano d'Alina Gavrilenko'. Suit 'Northern Star' dont l'introduction est certainement un clin d'œil à 'Until My Last Breath' de 'Tarja' et qui poursuit dans du métal symphonique plus classique avec une nouvelle prestation vocale remarquable de la Russe sur une mélodie accrocheuse, puis, 'Justify the Means', sur un mid-tempo, met de nouveau en avant la mezzo-soprano qui prend des airs de 'Tarja' sur ce titre à la section rythmique musclée et on retrouve ce mélange entre power métal et métal symphonique dans le titre suivant, 'The Promise' avec, encore une fois, une démonstration des capacités vocales d'Alina Gavrilenko' qui se ballade entre son chant qui peut être assez grave et son chant lyrique plus haut perché.

On arrive à mi-parcours et le petit intermède instrumental 'Crimson Dusk And Silver Dawn' permet de mettre en avant de nouveau la section rythmique déchainée avec 'Dan Prestup' à la batterie et à la guitare 'Richard Fischer' qui est autant à l'aise dans de belles parties acoustiques mais également dans des solos de guitare électrique de haute volée, l'ensemble flirtant avec du néo-classique. La suite de l'album poursuit dans ce mélange de power métal et de métal symphonique avec de belles alternances d'intensité à l'intérieur même des compositions, et défilent le titre éponyme de l'album, 'Orion's Belt', 'Images Everstanding' et 'Samsara', tous les quatre ayant des lignes mélodiques que l'on s'approprie à la première écoute. On arrive à la pièce maitresse de l'album 'Truer Words Ever Spoken' qui, contrairement aux autres titres directs ne dépassant pas les quatre minutes, rajoute une bonne dose de progressif, les claviers étant plus présents et les influences étant multiples avec l'utilisation de différentes sonorités synthétisées, l'ensemble étant tout à fait remarquable avec notamment ce break à 5 minutes où l'on perçoit quelques percussions nous embarquant dans un pays exotique ou ces sonorités orientales qui suivent dans une ambiance puissante et lourde ou cette partie instrumentale à 8 minutes 40 qui met en avant le claviériste 'Boris Zaks' et qui poursuit avec un très beau solo de guitare de 'Richard Fisher', sans oublier cette partie Nouvelle-Orléans qui côtoie la puissance d'une section électro. 'Beneath The Well' vient clôturer l'album en revenant à ce mélange efficace entre power et symphonique sur lequel 'Alina Gavrilenko' nous offre une dernière prestation vocale remarquable et 'Richard Fischer' un admirable solo de guitare final.

En résumé, ce deuxième album d'Everdawn' est tout à faite remarquable et offre un beau mélange de power métal et de métal symphonique avec des compositions aux lignes mélodiques accrocheuses et, cerise sur le gâteau, avec une chanteuse exceptionnelle qui offre une palette vocale très étendue et un guitariste qui n'a rien à envier aux meilleurs du genre...

Interprêtes

Alina Gavrilenko (Chant), Richard Fischer (Guitare), Boris Zaks (Claviers), Alan D'Angelo (Basse), Dan Prestup (Batterie)


Artiste : Therion

Album : Leviathan III

Date de Sortie : 15-12-2023

Ajouté le : 26-12-2023






Ça y est, la boucle est bouclée pour 'Therion' avec ce troisième volet du tryptique 'Leviathan' qui est désormais disponible depuis mi décembre. 'Christofer Johnsson', après nous avoir offert le somptueux opéra métal 'Beloved Antichrist' qui m'avait fait écrire certainement la plus longue chronique depuis la création du site myprogmusic, termine également un nouveau chef d'œuvre d'une durée totale de 2h30, chaque chapitre étant sorti à un peu plus d'un an d'intervalle.

Je vous avais présenté les deux premiers album (voir 'Leviathan' et 'Leviathan II') et, d'après 'Christofer Johnsson', il nous présente cette troisième partie comme étant plus expérimental. Mais, en fin de compte, je ne vous décortiquerai pas les 11 titres un par un car il me parait essentiel de prendre cette trilogie dans son ensemble et c'est pour ça que j'ai mis les liens vers une playslist rassemblant les trois albums. Plus expérimental, me direz-vous ? Pour ma part, il s'inscrit dans la continuité des précédents avec toutes les influences que 'Christopher Johnsson' sait nous offrir et qui apparaissent encore dans cet opus, certainement plus marquées et défilent différents paysages musicaux entre chaque composition ce qui donne une belle diversité à l'ensemble. De plus, tout est encore mis en œuvre pour une accroche immédiate grâce avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie à la première écoute et les arrangements symphoniques sont toujours admirables et fusionnent parfaitement avec les riffs de guitares musclés. Et puis, ce qui pour moi, ressort encore plus sur 'Levianthan III', ce sont tous les arrangements vocaux qui sont fabuleux (je pourrais rajouter, comme toujours) : nous retrouvons, entre autres, les talentueux 'Lori Lewis' et 'Thomas Vikström' et tout au long différents titres, de nombreux invités, tous admirables, ont été invités pour nous offrir des chœurs exceptionnels qui subliment le travail exceptionnel de 'Christopher Johnsson' (liste ci-dessous). Et s'il ne fallait retenir qu'un seul titre, ce serait 'Duende' qui, pour ma part, nous fait voyager de manière extraordinaire en Espagne avec le flamenco qui cotoie de belle manière le métal (à priori, c'est 'Rosalia Sairem' qui chante sur ce titre).

En résumé, ce troisième volet des 'Leviathan' de 'Therion' conclut de très belle manière cette trilogie et vient tout simplement parachever une nouvelle œuvre de Sir 'Christofer Johnsson' de près de 2h30. Pour ma part, étant donné que l'ensemble ne nécessite pas d'être entendu dans l'ordre (comme l'était 'Beloved Antichrist'), je me mets la playlist en ordre aléatoire car toutes les compositions, sans exception, me font passer un merveilleux moment...

Vidéos de 'Leviathan III' :
= Ruler Of Tamag
= Ayahuasca
= Nummo
= Twilight Of The Gods

Interprêtes

Christofer Johnsson (Guitare, Claviers), Lori Lewis (Chant), Thomas Vikström (Chant, Chœurs), Christian Vidal (Chant, Guitare), Nalle Påhlsson (Basse), + Invités : Rosalia Sairem (Chant, Chœurs), Taida Nazraic (Chant), Chiara Malvestiti (Chant), Merve Çakar (Chant), Mats Levén (Chant), Piotr Wawrzeniuk (Chant), Björn Höglund (Batterie), Snowy Shaw (Batterie), David Morris García (Trombone, Chœurs), Dani Romero (Trompette, Chœurs), Cătălina Popa (Flûte), Alfred Burd (Chœurs), Dario Pace Taliana (Chœurs), Eric Dow (Chœurs), Lawrence 'Wenzu' Joyce (Chœurs), Melchior Borg (Chœurs), Rex Grech Santucci (Chœurs), Diego Valdez(Chœurs), Emma Torrecillas (Chœurs), Ines Vera-Ortiz (Chœurs), Aybars Yilmaz (Chœurs), Mustafa Şahin(Chœurs), Dedemen (Chœurs), Utku Bayburt (Chœurs), Fabio Amurri (Programmation)


L'année 2023 de myprogmusic en musique progressive - artistes incontournables






Cette année 2023 a encore vu un grand nombre de très bons albums de progressif. En faisant l'inventaire de toutes ces sorties, il m'a été difficile de faire un choix de seulement quelques albums et, pour ne pas en mettre de côté, j'ai décidé de les intégrer dans quatre chroniques successives qui sont déjà bien remplies chacune :
= Les sorties des artistes incontournables.
= Les sorties des artistes moins connus.
= Les belles découvertes de myprogmusic de 2023.
= Et les Français dans tout ça ?

Ce premier tour d'horizon de 2023 en progressif est consacré aux artistes incontournables du genre : dans cette catégorie, on retrouve bien entendu des piliers du rock progressif avec les deux anciens membres de 'Genesis', j'ai nommé, tout d'abord, 'Steve Hackett' qui continue de nous offrir, en plus de ces nouveaux albums admirables, les reprises des albums de 'Genesis', la dernière étant 'Foxtrot' de 1972. Et nous ne pouvons pas passer à côté non plus de 'Peter Gabriel' qui s'est fait beaucoup plus discret que 'Steve Hackett' ces deux dernières décennies mais qui a sorti en fin d'année un album fabuleux. On retrouve également d'autres pionniers du progressif avec 'Yes' qui ont sorti (excusez du peu !) leur 23ème enregistrement studio !! Et au rayon des pionniers, on ne peut pas passer à côté du Britannique 'Steven Wilson' avec son dernier album, 'The Harmony Codex', montrant encore qu'il est un artiste incontournable de la scène progressive en nous offant une sorte de synthèse de tous ses projets passés et qui, avec ses deux compères de 'Porcupine Tree', était revenu en 2022 avec l'excellent album 'Closure / Continuation' qui a fait l'objet de la sortie d'un live somptueux en cette fin d'année 2023.

= Steve Hackett – Foxtrot At Fifty + Hackett Highlights: Live in Brighton
= Peter Gabriel – i/o
= Yes – Mirror To The Sky
= Steven Wilson – The Harmony Codex
= Porcupine Tree – Closure / Continuation - Live Amsterdam 07/11/22

Et dans le domaine du progressif, d'autres formations ont pris le relais depuis les années 90 et sont devenues également des formations incontournables pour toutes les amatrices et tous les amateurs de ce style. Je vous les présente par date de sortie :

Tout d'abord, 'Robin Armstrong' avec son projet 'Cosmograf' nous a offert le magnifique album concept 'Heroic Materials' fort en émotion relatant l'histoire d'un pilote de la RAF pendant la seconde guerre mondiale et qui a maintenant 99 ans.
= Cosmograf – Heroic Materials

Les Polonais de 'Riverside', ayant passé leur douloureuse période de deuil après la mort de leur guitariste 'Piotr Grudziński', sont revenus avec un nouvel album, 'ID.Entity' plus direct et surtout rempli d'un bel enthousiasme retrouvé. A noter que je n'avais chroniqué que la version simple et la version deluxe (sur spotify et sur qobuz) qui rajoute deux titres supplémentaires.
= Riverside – ID.Entity

La modernité est toujours synonyme des sorties des Britanniques de 'Haken' qui poursuivent leur chemin avec un nouvel album magnifique, 'Fauna', qui nous embarque une nouvelle fois de leur univers rempli de créativité sans cesse renouvelée, marquant encore une fois de plus le monde du progressif, tout style confondu.
= Haken – Fauna

Egalement incontournable dans la sphère progressive, 'The Tangent', créé à l'origine par la paire 'Andy Tillison'/'Sam Baine', a sorti un live rassemblant trois concerts des années 2000 à 2020, une sorte de condensé en près deux heures trente de la carrière de ce groupe qui depuis maintenant deux décennies, incarne un progressif recherché avec de longs développements souvent caractéristique de ce style de musique.
= The Tangent – Pyramids, Stars & Other

Je les suis depuis le début des années 2000 et ils ne m'ont jamais déçus, je veux parler des Allemands de 'RPWL' qui ont sorti un nouvel album concept, 'Crime Scene', qui nous emmène dans le monde complexe et sombre des tueurs en séries. Ils se sont bâtis leur réputation sur des reprises de 'Pink Floyd' mais ont pris une bonne place dans le monde du progressif en se forgeant assez rapidement leur propre personnalité.
= RPWL – Crime Scene

Je les ai découvert assez tard mais ils sont devenus très vite mon graal musical et ils font partie des formations qui m'ont donné l'envie de partager cette passion de la musique. Ce sont les Québécois de 'Mystery' et 2023 a vu la sortie du nouvel album 'Redemption' qui est, pour moi, leur meilleur album à ce jour et qui restera gravé à vie dans ma mémoire.
= Mystery – Redemption

'Secrets Of Angels' de 'Karnataka' avait également largement contribué à la création du site myprogmusic en 2015, dans lequel 'Hayley Griffiths' mettait en lumière de très belle manière les magnifiques compositions de 'Ian Jones'. Après le départ de la Britannique, 'Ian Jones' a continué son chemin avec d'autres projets remarquables ('Chasing The Monsoon' et 'ILLUMINAE') et a mis 8 ans pour nous offrir ce nouvel album somptueux 'Requiem for a Dream' de 'Karnataka' mettant en avant cette fois la chanteuse, d'origine Polonaise, 'Agnieszka Świta'.
= Karnataka – Requiem for a Dream

Forçat du rock progressif, 'Neal Morse' nous a gâté pendant cette année 2023 avec sa première partie de l'histoire de 'Joseph' dont la deuxième partie va sortir en début 2024. 'Neal Morse' fait partie de ces artistes qui portent haut et fort les couleurs du progressif depuis maintenant plus d'une vingtaine d'années. A noter également la sortie fin 2023 de l'album de chansons 'Sophomore' avec ses deux compères 'Nick D'Virgilio' et 'Ross Jennings'.
= Neal Morse – The Dreamer – Joseph, Pt. 1

A la manière de 'Haken', les Suédois de 'Soen' poursuivent leur chemin en nous offrant leur nouvel album 'Memorial' fusionnant du métal progressif moderne d'une force exceptionnelle au sens propre (un son puissant et massif) comme au sens figuré (l'émotion dégagée étant toujours à son paroxysme) et des lignes mélodiques accrocheuses amenant une accessibilité assez immédiate.
= Soen – Memorial

On ne présente plus les Suédois de 'The Flower Kings' qui ont sorti leur premier album en 1995 et 'Look At You Now' est leur 17ème enregistrement studio qui continue de perpétuer de la plus belle manière, un progressif issue des années 70 et si vous voulez les découvrir, c'est avec cet album qui est, pour ma part, plus accessible, d'une part par sa durée moins importante que les albums précédents (mais dépassant déjà l'heure) mais aussi par les lignes mélodiques accessibles.
= The Flower Kings – Look At You Now

C'est encore une formation que j'affectionne tout particulièrement : les Britanniques de 'Mostly Autumn' se sont offert les studios d'Abbey Road' en 2022 et on sorti en 2023 cet enregistrement somptueux qui comprend une sorte de best off de leur discographie déjà conséquente puisque leur dernier album 'Graveyard Star' sorti en 2021 était déjà leur 15ème enregistrement.
= Mostly Autumn – Studio 2

Il y a quelques jours, 'Pallas' est revenu sur le devant de la scène du rock progressif avec un magnifique album 'The Messenger'. On retrouve donc la formation originale avec le chanteur 'Alan Reed' qui ravive, non sans nostalgie, les souvenirs des premiers albums du groupe avec notamment, pour ma part, 'The Dreams of Men' datant de 2005.
= Pallas – The Messenger


L'année 2023 de myprogmusic en musique progressive - artistes moins connus






Cette année 2023 a encore vu un grand nombre de très bons albums de progressif. En faisant l'inventaire de toutes ces sorties, il m'a été difficile de faire un choix de seulement quelques albums et, pour ne pas en mettre de côté, j'ai décidé de les intégrer dans quatre chroniques successives qui sont déjà bien remplies chacune :
= Les sorties des artistes incontournables.
= Les sorties des artistes moins connus.
= Les belles découvertes de myprogmusic de 2023.
= Et les Français dans tout ça ?

Ce deuxième résumé de l'année 2023 en progressif est consacré aux artistes moins connus mais qui m'ont procuré un grand plaisir d'écoute. Tout d'abord, je voudrais mettre en avant trois artistes qui ont chacun plusieurs projets, puis, les autres albums seront dans l'ordre chronologique de sortie.

Tout d'abord, voici trois artistes que j'affectionne tout particulièrement et qui n'ont pas forcément la renommée ou la force médiatique d'un label :
En premier, je voudrais saluer les différentes sorties de l'Allemand 'Chris Engels' qui nous offre à fréquence très rapprochée, de nombreux albums, soit, dans le cadre de son projet 'CEN-ProjekT' soit sous le nom de son autre projet 'Chris Angels'. Cette année ce sont six nouveaux albums qui ont vu le jour et qui montrent tout le talent de Chris qui mêne sa barque en solo en assurant le chant et en jouant de tous les instruments.
= Chris Angels – Gods
= CEN-ProjekT – Tales From Avalon
= CEN-ProjekT – Pride
= Chris Angels – Chaos (War of the Worlds)
= CEN-ProjekT – Human
= CEN-ProjekT – Dark Clouds

Le deuxième artiste que je voudrais mettre en avant est 'Ryszard Kramarski', passionné de rock progressif et qui a créé le label 'Lynx Music' qui promeut différents artistes mais également ses trois projets, 'Millenium', 'tRKproject' et 'FRAMAURO' dont ce dernier était le premier projet du Polonais, créé il y a maintenant plus de 25 ans. L'année 2023 a été prolifique pour le polonais puisqu'après la sortie de 'Tales from Imaginary Movies' de 'Millenium' en octobre 2022, ont suivi 'Alea Iacta Est' du projet 'FRAMAURO' en mai 2023 et 'Odyssey 9999' du projet 'tRKproject' en septembre 2023 mettant en avant différents chanteurs et la chanteuse 'Ania Batko'.
= FRAMAURO – Alea Iacta Est
= tRKproject – Odyssey 9999

Enfin, il est Ukrainien et a également trois projets, 'Antony Kalugin' a sorti cette année plusieurs albums avec deux de ses trois projets, 'Sunchild' et 'Karfagen', son troisième projet étant 'Hoggwash'. Et pour couronner le tout, malgré tous les problèmes liés à la guerre en Ukraine, il a pu réaliser une tournée en Europe avec, à la clé, le magnifique live 'A Message of Peace Tour Live' qui comprend des compositions de ses trois projets.
= Sunchild – 'Exotic Creatures and a Stolen Dream'
= Karfagen – Passage to the Forest of Mysterious
= Karfagen – Sunchild – Hoggwash – A Message of Peace Tour Live

Je poursuis cette retrospective 2023 avec d'autres artistes moins connus et c'est au tour de l'Allemand 'Jens Lueck' qui sort son troisième album 'Event Horizon', non encore disponible en streaming et dont les deux premiers albums 'Splinter in the Eye' et 'Percipio Ergo Sum' le sont désormais.

Certainement mon plus grand coup de cœur de 2023 dans les artistes moins connus avec les Finlandais d'Overhead' qui ont déjà un bon nombre d'années d'existence mais dont la discographie reste limitée avec cinq albums dont ce dernier et magnifique enregistrement studio 'Telepathic Minds' qui pour moi rejoint tout droit la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de progressif.
= Overhead – Telepathic Minds

Encore une formation qui mériterait une reconnaissance beaucoup plus importante car les Britanniques de 'Cairo', après l'album très prometteur 'Say' en 2016, ont sorti un nouvel album remarquable en 2023 mettant en avant la nouvelle chanteuse 'Sarah Bayley'.
= Cairo – Nemesis

On poursuit avec 'Southern Empire' qui a sorti son troisième enregistrement studio et qui pourraient faire des envieux chez les formations majeures de rock progressif car ce dernier bébé des Australiens est une pure merveille avec, entre autres, trois longs développements somptueux.
= Southern Empire – Another World

Ils sortent également leur cinquième enregistrement studio et les Anglais de 'Hats Off Gentlemen It's Adequate' poursuivent leur aventure démarré il y a une douzaine d'années avec un nouveau voyage progressif très diversifié qui m'a fait les comparer à un certain 'Steven Wilson'.
Hats Off Gentlemen It's Adequate – The Light of Ancient Mistakes

Etant donné le nombre d'écoutes sur spotify, les Allemands de 'Subsignal' commencent à être bien connus dans le monde du progressif car leur dernier album 'A Poetry of Rain' est seulement leur 4ème enregistrement studio. Ce dernier bébé est rempli d'une belle diversité de compositions dans des ambiances majoritairement calmes et raffinées.
= Subsignal – A Poetry Of Rain

Avec 'Fish On Friday', on embarque également pour du rock progressif raffiné rempli d'une belle délicatesse et ce nouvel opus '8mm', qui est déjà leur 6ème enregistrement studio, ne déroge pas à la règle et est très agréable à écouter tranquillement au casque après une journée harassante.
= Fish On Friday – 8mm

Direction les Etats-Unis avec 'Pattern-Seeking Animals' qui sortent leur quatrième album 'Spooky Action at a Distance' qui contient deux CD dont trois anciennes compositions en live. L'ensemble est très accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses et l'ambiance dégagée met en avant une légèreté et un optimisme qui font du bien.
= Pattern-Seeking Animals – Spooky Action at a Distance

Les Anglais de 'HeKz' sortent un double album d'une densité extraordinaire qui fait cohabiter des compositions assez directs aux influences diverses et du progressif imaginatif, dont un long développement magnifique de près de 25 minutes.
= HeKz – Terra Nova

Le label Polonais de 'Ryszard Kramarski' est encore à l'honneur avec le nouvel album de 'Galahad' qui sort un nouvel opus 'The Long Goodbye' juste un an après le remarquable 'The Last Great Adventurer' et qui, depuis plus près de 40 ans, continue de nous offrir du rock progressif teinté, ici et là, de sonorités électroniques.
= Galahad – 'The Long Goodbye'

C'est avec un très beau concert que les Australiens d'Anubis' sont revenus en 2023, concert enregistré chez eux pendant la période covid devant une centaine de spectateurs. On retrouve ce rock progressif mélodique et ce concert est un bon moyen de les découvrir pour tous celles et ceux qui ne les connaissent pas, d'autant plus que l'enregistrement bénéficie d'une production parfaite.
= Anubis – Sirens from Afar (Live in Katoomba, 2021)

'Steve Newman', qui a également un projet d'AOR avec 'NEWMAN', a sorti en 2023 un nouvel album de son projet progressif 'COMPASS' qui est un magnifique album concept fort en émotion sur la catastrophe de Tchernobyl.
= COMPASS – A Silent Symphony

Leur premier album 'The Man Who Never Was' date de 2017 et 2023 a vu la sortie du quatrième album de 'This Winter Machine', ' The Clockwork Man', et le meneur du groupe 'Al Winter' nous offre un magnifique album concept sur un thème de science-fiction, le line up présentant désormais deux nouveaux artistes de talent, 'John Cook' à la guitare et 'Leigh Perkins' aux claviers.
= This Winter Machine – The Clockwork Man

Amatrices et amateurs de longs développements progressifs, les Norvégiens d'Arabs In Aspic' ressortent 'Syndenes Magi' dans la langue de Shakespeare, album qui avait initialement été chanté dans leur langue natale, ce qui permettra peut être de les faire connaitre par un plus large public, car ils nous offrent du très bon rock progressif nous faisant remonter aux années 70.
= Arabs In Aspic – The Magic of Sin


L'année 2023 de myprogmusic en musique progressive – les belles découvertes






Cette année 2023 a encore vu un grand nombre de très bons albums de progressif. En faisant l'inventaire de toutes ces sorties, il m'a été difficile de faire un choix de seulement quelques albums et, pour ne pas en mettre de côté, j'ai décidé de les intégrer dans quatre chroniques successives qui sont déjà bien remplies chacune :
= Les sorties des artistes incontournables.
= Les sorties des artistes moins connus.
= Les belles découvertes de myprogmusic de 2023.
= Et les Français dans tout ça ?

La troisième chronique des albums de progressif 2023 met en avant des découvertes que j'ai faites, soit de nouveaux projets ou soit d'artistes que je ne connaissais pas encore, toujours classés chronologiquement par date de sortie :

La première formation n'est pas nouvelle mais je découvre les Italiens de 'Stargenesis' avec leur 3ème album, 'Distress call from Earth'. Plus de 80 minutes pour cet opus dense et riche qui mélange différentes styles demandant d'adhérer en même temps à du métal bien trempé mais également à du rock beaucoup plus tranquilles.
= Stargenesis – Distress call from Earth

'Rain' est un supergroupe avec des artistes ayant participé à différents projets de progressif et qui sortent leur deuxième album 'Radio Silence'. Mélangeant différents styles que ce soit à l'intérieur des compositions mais aussi entre chaque titre, ils nous embarquent pour 50 minutes de rock progressif que l'on doit apprivoiser, écoute après écoute pour en tirer toute la richesse.
= Rain – Radio Silence

Autre découverte pour la moi, la formation 'Sideways' qui a déjà une vingtaine d'années d'existence et qui a sorti cette année 'Test Of Time' qui est seulement leur 5ème enregistrement studio. S'autoproduisant, ils restent très discrets et pourtant, ce dernier bébé nous propose du bon rock progressif nous faisant remonter aux années 70/80 avec des mélodies très accrocheuses. = Sideways – Test Of Time

Si vous aimez un rock progressif presque entièrement instrumental qui nous ramène au début des années 70, vous devriez adopter ce nouveau projet 'The Black Cat's Eyes' qui offre un développement atmosphérique à la 'Pink Floyd' de 20 minutes mais aussi d'autres compositions variées allant d'un rock paisible à la 'Barclay James Harvest' à un hard rock plus musclé à la 'Ten Years After' en passant par du psychédélique.
= The Black Cat's Eyes – The Empty Space Between A Seamount And Shock-Headed Julia

'Lumsk' est une formation Norvégienne qui a eu une période d'activité au début des années 2000 et qui est revenu cette année avec un nouvel album, 'Fremmede Toner' qui m'a permis de les découvrir. Dans un style rock progressif, ils nous offrent des mélodies accrocheuses chantées principalement dans leur langue natale par la talentueuse 'Mari Klingen', les compositions étant parsemées de remarquables sections instrumentales. = Lumsk – Fremmede Toner

Les Grecs de 'Horizon's End' ont déjà 30 ans d'existence mais n'ont sorti que deux albums en 1998 et 2001 et, après une longue période d'inactivité, ils sont revenus en 2019 avec un nouvel opus, 'Skeleton Keys'. Je les ai découvert cette année avec la sortie de 'The Great Destroyer'. Mélangeant métal progressif et rock symphonique, ils nous proposent un opus dense et riche dans du progressif imaginatif et varié avec de magnifiques arrangements vocaux et instrumentaux.
= Horizon's End – The Great Destroyer

Certainement un de mes plus grand coups de cœur cette année en progressif, le Néerlandais 'Edwards Reekers' a sorti un album magistral, 'The Liberty Project' qui est un peu un mélange entre opéra rock, comédie musicale et concept album. Entouré d'un nombre impressionnant d'invités prestigieux, 'The Liberty Project' est du même niveau que son compatriote 'Arjen Lucassen' nous propose régulièrement avec ses différents projets avec des arrangements vocaux et instrumentaux exceptionnels.
= Edward Reekers – The Liberty Project

'Oblivion Protocol' est tout simplement le nouveau projet du claviériste 'Richard West' de 'Threshold' qui avait envie de donner une suite au magnifique 'Legends of the Shires' de 2017. Avec ce 'The Fall of the Shires', on retrouve toutes les ambiances que l'on connaissait avec l'album de 'Threshold' et le talent mélodique du Britannique est mis en avant dans toutes les compositions de ce très bel album.
= Oblivion Protocol – The Fall Of The Shires

Ce n'est pas un nouveau projet car les Américains d'Advent Horizon' ont déjà une dizaine année d'existence et on sorti 2 albums, 'Immured' en 2011 et 'Stagehound' en 2015. Je les ai découvert avec leur troisième opus 'A Cell to Call Home' qui voit un grand nombre d'artistes de progressif, tous styles confondus, invités pour cet album varié et dense qui demande que l'on s'y attarde pour en tirer toute la richesse.
= Advent Horizon – A Cell to Call Home


L'année 2023 de myprogmusic en musique progressive – Et les Français dans tout ça ?






Cette année 2023 a encore vu un grand nombre de très bons albums de progressif. En faisant l'inventaire de toutes ces sorties, il m'a été difficile de faire un choix de seulement quelques albums et, pour ne pas en mettre de côté, j'ai décidé de les intégrer dans quatre chroniques successives qui sont déjà bien remplies chacune :
= Les sorties des artistes incontournables.
= Les sorties des artistes moins connus.
= Les belles découvertes de myprogmusic de 2023.
= Et les Français dans tout ça ?
Ce dernier résumé de 2023 concerne les albums de progressifs sortis par des artistes Français :

En tout début d'année, les Français de 'Wedingoth' nous ont offert un somptueux album, 'Five Stars Above' qui totalise 60 minutes d'écoute et qui nous embarque dans un beau voyage progressif ponctué par 2 longs développements. Leur premier album 'Candelight' date de 2010 et ils montrent tout le chemin parcouru avec ce dernier opus qui mélange rock et métal progressif et qui met en avant le nouvelle chanteuse 'Céline Staquet' sur des compositions aux lignes mélodiques accrocheuses.
= Wedingoth – Five Stars Above

Dans un style progressif délicat, léger et détendant qui peut rappeler certains titres de 'Mostly Autumn', laissez-vous aller à l'écoute de ce dernier album 'Another Place' d'Edenya' qui voit la chanteuse 'Clélia Lenoble' remplacer 'Elena' sur les belles mélodies de 'Marco'.
= Edenya – Another Place

Je les ai mis dans la liste des artistes progressifs même si la majorité des compositions de cette formation atypique sont assez directes mais ils ratissent tellement large qu'ils méritent tellement d'être mis à l'honneur dans cette chronique, d'autant plus que ce somptueux double album débute par un long développement progressif de près de 20 minutes qui perpétue le rock progressive à la Française dont 'Ange' est un des précurseurs et qui a fêté ses 50 ans de carrière en 2020 (écouter le magnifique concert au Trianon sur et qobuz)
= Matmatah – Miscellanées bissextiles

Ils sont également un remarquable représentant du rock progressif à la Française, 'Lazuli' poursuivent leur chemin avec 'Lazuli 11' qui, comme son nom l'indique, est leur 11ème album. Et c'est encore un opus rempli de belles mélodies et de beaux textes poétiques que l'on a un immense plaisir à écouter, bercé par le doux chant de 'Dominique Léonetti'.
= Lazuli – Lazuli 11

Plus récent sur la scène progressive Française, 'Franck Carducci' n'en est pas moins un artiste de talent qui nous a offert un magnifique live dans lequel chaque membre du groupe amène sa pierre à l'édifice et qui bénéficie d'une production irréprochable. A noter que 'Franck Carducci' a également sorti l'album acoustique 'Naked' en 2023 (à écouter sur spotify et qobuz).
= Franck Carducci – The Answer (Live)

Avec une liste d'invités impressionnante, 'Jean-Jacques Chardeau' a sorti 'Ombres et Lumières : In Terra Cognita 2' en 2023 qui n'est pas à proprement parlé du progressif mais qui va au delà en nous offrant un patchwork de genres fusionnant de multiples influences allant de la musique classique au rock progressif avec des incursions dans le jazz et la musique contemporaine, et j'en passe.
= JJ Chardeau – Ombres et Lumières : In Terra Cognita 2

Les Français de 'NineSkies' avec de nombreux invités frappent très fort cette année avec 'The Lighmaker' qui nous embarque dans un voyage progressif sous la forme d'un album concept magnifique qui se dévoile petit à petit au fur et à mesure d'écoutes répétées et qui devient vite une album à ranger dans sa discothèque idéal de progressif.
= Nine Skies – The Lightmaker

Avec 'Damien Wilson' au chant, le Français 'Vivien Lalu' a sorti un nouvel album 'The Fish Who Wanted To Be King' qui est également d'une grande qualité et qui nous fait traverser différents paysages de progressif à travers les âges. Et comme 'Nine Skies', le revers de la médaille est qu'il nécessite de s'y attarder pour en tirer toute la substantifique moelle, dévoilant tous ses trséors cachés écoute après écoute.
= Lalu – The Fish Who Wanted To Be King


Albums sortis au 4ème trimestre 2023 et non chroniqués dans myprogmusic

Cette playlist présente des albums sortis au 4ème trimestre 2023 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Octobre 2023
04/10/2023 Blame Zues - Laudanum - Rock/Hard rock
06/10/2023 Trevor Rabin - Rio - Rock progressif
06/10/2023 Roger Waters - The Dark Side of the Moon Redux - Rock progressif
06/10/2023 Drowing Steps - Under the Shadowy World - Rock Progressif
06/10/2023 Archimède - Frères - Chanson Française
06/10/2023 Epica - Live at the AFAS Live - Métal symphonique
06/10/2023 The Steel Woods - On Your Time - Southern Rock
06/10/2023 Erja Lyytinen - Dimaonds on the Road – Live 2023 - Blues/Rock
06/10/2023 Samsara Blues Experiment - Rock Hard in Concert (Live) - Hard rock psychédélique
11/10/2023 Dave Kerzner - Heart Land Mines (The Eye) - Rock progressif
12/10/2023 Glorious Wolf - Mysterious Traveler - Rock progressif
13/10/2023 Raven Tide - Eleven - Métal alternatif
13/10/2023 Tapes - Fabric of Time - Rock progressif
20/10/2023 The Spacelords - Nectar of the Gods - Rock Psychédélique
20/10/2023 The Cyberiam - Deux-Oh (Live In Quebec City) - Rock progressif
20/10/2023 Thunder - Shooting At The Sun - Hard rock
20/10/2023 Night Ranger - 40 Years And A Night With Contemporary Youth Orchestra - Rock
20/10/2023 The Rolling Stones - Hackney Diamonds - Rock
20/10/2023 Atlas - Build to Last - hard rock mélodique
20/10/2023 Derdian - New Era Pt. 4 (Resurgence) - Power métal
20/10/2023 Within Temptation - Bleed Out - Rock/Métal mélodique
20/10/2023 Elegy Of Madness - XI - Métal symphonique
20/10/2023 District 97 - Stay For The Ending - Rock/Métal Progressif
27/10/2023 Overland - S.I.X - Rock mélodique
27/10/2023 Coda - S-R-P - Rock mélodique
31/10/2023 Trobar de Morte - Carpe Noctem - Dark folk

Novembre 2023
03/11/2023 Seventh Crystal - Infinity - Hard rock mélodique
03/11/2023 Pixel & Sounds - Alive Unaware - Rock progressif
03/11/2023 David Longdon - Wild River - Rock progressif
03/11/2023 David Cross Band - Ice Blue, Silver Sky - Rock Progressif
03/11/2023 Kansas - Voice Of The Dreamer (Live Ohama '82) - Rock progressif
09/11/2023 Sophie Lloyd - Imposter Syndrome - Rock
10/11/2023 Temple Balls - Avalanche - Hard rock
10/11/2023 Sons Of Sounds - Seven - Hard rock
10/11/2023 Secret Sphere - Blackened Heartbreak - Power métal mélodique
10/11/2023 Confusion Field - Future Impact of Past Diversions - Rock/Métal progressif
17/11/2023 Apocalyptica - Live In Helsinki St. John's Church - Métal classique
17/11/2023 Raised By Haze - Touch The Sky - Rock/Métal progressif
17/112023 Signum Regis - Undivided - Power métal
17/11/2023 Eldritch - Innervoid - Métal progressif
17/11/2023 Proud Outsiders - Anything To Offer? - Rock
24/11/2023 Dool - Visions Of Sumerland (Live at Arminius Church Rotterdam) - Rock dark
24/11/2023 Silent Tiger - Twist Of Fate - Hard rock mélodique
24/11/2023 Nektar - Remember The Future (50th Aniversary Edition) - Rock progressif
24/11/2023 Secret Rule - UNInVERSE - Métal symphonique
24/11/2023 Metalite - Aurora (EP) - Métal mélodique
24/11/2023 Glenn Hughes, Robin George - Overcome - Pop/Rock
24/11/2023 Alta Reign - Upon the Horizon - Rock progressif

Décembre 2023
01/12/2023 Colosseum - Upon Tomorrow - Rock progressif/Jazz rock
01/12/2023 Astral Magic - Ad Infinitum - Rock psychédélique
01/12/2023 Paradise Lost - Icon 30 - Métal doom/gothique
01/12/2023 Immortal Guardian - Unite And Conquer - Power métal
01/12/2023 Anyone - Miracles In The Nothingness - Rock progressif
01/12/2023 Skiltron - Bruadarach - Métal folk
08-12-2023 Trick or Treat - A Creepy Night (Live) - Power métal
15/12/2023 Lamori - Ave Valkyria - métal gothique
15/12/2023 Dan Reed Network - Let's Hear It For The King (Deluxe Version) - Rock
20/12/2023 Tragik - Realm Angelic - Hard rock mélodique
15/12/2023 Evergrey - From Dark Discoveries to Heartless Portraits - Métal progressif
15/12/2023 Asia - Live at the Pabst Theatre, Milwaukee, Wi, USA, 23 April 2008 - Rock


Artiste : Lastworld

Album : Beautiful Illusion

Date de Sortie : 05-01-2023

Ajouté le : 11-01-2024






Pour commencer l'année 2024, ce sont les Américains de 'Lastworld' qui sont à l'honneur avec leur quatrième album 'Beautiful Illusion' et qui poursuivent leur route en sortant environ tous les ans un nouvel opus puisque c'est le 5ème enregistrement du duo 'David Cagle'/'Jim Shepard' après 'Escape The Eclipse' datant de fin 2022. On retrouve donc ce mélange d'AOR et de hard rock mélodique dans 11 compositions directes et efficaces dans un format radiophonique ne dépassant pas les 4 minutes. Au rayon des compositions musclées tournées vers un hard rock bien musclé, l'ouvreur 'Don't Tell Me I'm Wrong' nous accueille avec sa rythmique énergique. Dans ce style bien trempé, on peut également citer 'I Will Find My Way' mais également 'A Step Beyond Death' et, dans une moindre mesure, 'Better Of Me' et sa rythmique marquée qui met en marche ma machine à headbanguer. Dans une ambiance rock plus classique, 'Been There Before' amène un clin d'œil à des artistes comme 'Bryan Adams' avec un titre qui balance bien. Et dans des ambiances plus AOR avec des lignes mélodiques qui viennent vous chatouiller délicatement les tympans, défilent 'Younger Days' avec son refrain addictif et les 'The fantasy's Over' et 'Destiny' sont autant de bijoux mélodiques avec des refrains à reprendre en cœur avec 'David Cagle'. Et lorsque la lumière se tamise, notre duo n'a pas sont pareil pour nous offrir de belles ballades : dans ce registre on ne pourra pas passer à côté des 'I Can't Explain' et l'autre ballade 'You Never Listen to Me' est également remarquable. L'album se termine dans la sérénité avec le court instrumental 'Beautiful Illusion' aux sonorités Westcoast rappelant les accords d'Hotel California'. Bref, le duo 'David Cagle'/'Jim Shepard' nous offre en ce début d'année de belles mélodies accrocheuses et ceci dès la première écoute et 'Beautiful Illusion' est à conseiller à un public naviguant entre AOR et hard rock mélodique...

Interprêtes

David Cagle (Chant), Jim Shepard (Tous les instruments)


L'année 2023 de myprogmusic en AOR, rock mélodique, hard rock mélodique et métal mélodique






Myprogmusic, ce n'est pas uniquement des albums de progressif mais j'aime bien également tout ce qui est mélodique et l'année 2023 a encore été une très belle année dans ce style que ce soit en AOR, en rock, en hard rock ou en métal. Voici donc la liste des albums chroniqués dans myprogmusic cette année. Etant donné le nombre important d'albums (pas loin de 50 !!), je n'ai sélectionné que trois titres de chaque album dans la playlist spotify et qobuz en essayant de prendre des compositions représentatives de chaque artiste ou formation en incluant également les ballades. Par conséquent, étant donné qu'elles sont toutes accessibles dès la première écoute grâce à des lignes mélodiques accrocheuses, la meilleure façon d'écouter cette playlist est de la mettre en lecture aléatoire pour découvrir les pépites mélodiques qui vous plaisent...

= Ten – Something Wicked This Way Comes - Hard rock
= Autumn's Child – Starflower - Rock/Hard rock
= Crowne – Operation Phoenix - Hard rock
= Infinite & Divine – Ascendancy - Métal
= First Signal – Face Your Fears - Hard rock
= Creye - III: Weightless - Rock
= All My Shadows – Eerie Monsters - Rock/Hard rock
= Stormwarning – Stormwarning - Rock
= Transworld Identity – Seven Worlds - Hard rock
= D'Ercole – Mass Formation - Hard rock
= Thomas Lassar – From Now On - AOR
= Mike Tramp – Songs Of White Lion - Rock
= Grand Design – Rawk - Rock/Hard rock
= One Desire – Live with the Shadow Orchestra - Rock
= Revolution Saints – Eagle Flight - Rock
= Avalanch – El Dilema de los Dioses - Métal
= Def Leppard – Drastic Symphonies - Hard rock
= Imperium – Never Surrender - AOR
= House Of Shakira – XIT - Hard rock
= Cry Of Dawn – Anthropocene - Rock
= Stormburst – III - Rock
= TNT – My Religion - Rock
= DeVicious – Code Red - Rock/Hard rock = Boys From Heaven – The Descendant - AOR
= Crossfade – Innocent Days - AOR
= Shakra – Invicible - Hard rock
= Art Nation – Inception - Hard rock
= Steve Lukather – Bridges - Rock
= Pride Of Lions – Dream Higher - Rock
= Fatal Vision – Twice - Rock = Degreed – Public Address - Hard rock
= Tony Mitchell – Radio Heartbeat - Rock
= Rian – Wings - Rock = Sarayasign – The Lion's Road - Hard rock
= H.E.A.T – Extra Force - Hard rock
= Eclipse – Megalomanium - Hard rock
= Vega – Battlelines - Hard rock
= Domino Drive – Smoke And Mirrors - Rock
= A.C.T – Live at Kulturbolaget 2019 - Rock
= Ronnie Atkins – Trinity - Rock/Hard rock
= Station – And Time Goes On - Hard rock = Nitrate – Feel The Heat - Hard Rock = Edge Of Forever – Ritual - Hard rock = Kings Crown – Closer To The Truth - Hard rock
= Revlin Project – Beyond The Dreamsw - Rock


Artiste : Exit Eden

Album : Femmes Fatales

Date de Sortie : 12-01-2024

Ajouté le : 13-01-2024






Elles étaient quatre en 2017 avec leur premier album 'Rhapsodies in Black' et elles ne sont plus que trois pour ce deuxième enregistrement studio 'Femmes Fatales' de leur projet 'Exit Eden', 'Clémentine Delauney' ('Visions Of Atlantis'), 'Marina La Torraca' ('Phantom Elite') et 'Anna Brunner' ('League Of Distortion'), 'Amanda Somerville' ne faisant plus partie de l'aventure, peut-être simplement temporairement.

On retrouve, à l'image de leur premier opus, des mélodies accrocheuses métalisées que ce soit dans des compositions originales ou des reprises, les deux types étant partagés de manière égale avec six titres chacun. En ce qui concerne les compositions originales, ça commence fort avec le titre éponyme et un premier refrain qui ne vous quitte plus (voir la vidéo ci-dessus). Les autres titres originaux n'ont rien à envier à ce premier titre : en attestent 'Run!' dans lequel 'Marko Hietala' est invité et qui flirte avec les mélodies de 'Nightwish' (voir la vidéo ici), puis, 'Buried in the Past' n'est pas mal non plus dans un style métal symphonique bien mélodique avec de belles alternances rythmiques, atmosphère que l'on retrouve également dans 'Hold Back Your Fear'. Au rayon des ambiances plus tranquilles le mid-tempo 'Dying In My Dreams' Fear' écrit par 'Marina La Torraca' amène une pause entre les différentes compositions plus musclées et l'album se termine par 'Elysium' entre ballade et mid-tempo avec une dernière mélodie imparable. Quant aux reprises, l'ensemble est assez éclectique, puisqu'on retrouve dans l'ordre, 'It’s A Sin' de 'Pet Shop Boys' datant de 1987, 'Separate Ways' de 'Journey' tiré de l'album 'Frontiers' de 1983 (voir la vidéo ici), 'Désenchantée' de la chanteuse Française 'Mylène Farmer' datant de 1991, 'Poison' d'Alice Cooper' de l'album 'Trash' de 1989, 'Alone' de 'Heart' tiré de l'album 'Bad Animals' de 1983 et enfin, 'Kayleigh' de 'Marillion' tiré de l'album 'Misplaced Choldhood' de 1985, tous ces titres étant réinterprétés avec légèrement plus de punchs que les originaux.

En résumé, les deux grandes forces de cet album sont, d'une part, que ce soit les les compositions originales ou les reprises, elles sont toutes accrocheuses à la première écoute de d'autre part, que le trio 'Delauney'/'La Torraca'/'Brunner' nous offre de magnifiques prestations vocales en fusionnant leur chant de très belle manière et 'Femmes Fatales' devrait plaire pas seulement aux fans de métal mais également à un public beaucoup plus large car tout est mis en oeuvre pour une accessibilité immédiate...

Interprêtes

Clémentine Delauney (Chant), Marina La Torraca (Chant), Anna Brunner (Chant) + Invité : Marko Hietala (Chant)


Artiste : Neal Morse

Album : The Restoration – Joseph, Pt. Two

Date de Sortie : 12-01-2024

Ajouté le : 16-01-2024






Ça y est, 'Neal Morse' n'a pas tardé à sortir la suite de son opéra rock car la première partie de la vie de 'Joseph', 'The Dreamer : Joseph' avait vu le jour en Août 2023. Nous avons donc désormais entre les mains l'ensemble de cette oeuvre d'une durée de 2h20. Nous avions laissé 'Joseph' se faire emprisonné et cette deuxième partie raconte comment la sagesse et l’intelligence de 'Joseph' l’ont conduit à devenir vice-roi d’Égypte et, finalement, à retrouver sa famille. Comme pour le premier, on retrouve une brochette impressionnante d'invités qui, pour la plupart, était déjà présents dans la première partie.

Je ne m'étais déjà pas lancé dans du titre à titre pour le premier volet de cette histoire biblique et je vous ferai grâce également d'une trop longue chronique pour 'The Restoration'. Simplement, je voudrais mettre en avant quelques points qui m'ont encore marqué dans cette suite de l'histoire de 'Joseph'. J'avais déjà évoqué cet mulitplicité d'ambiances et de styles différents qu'est capable de nous offrir 'Neal Morse' mais on pouvait craindre un essouflement de créativité avec cette fréquence de sortie très rapprochée. Rappelons-nous : après le magnifique 'Jesus Christ the Exorcist' en 2019 et en plus de tous ses projets parallèles ('Flying Colors', 'Morse/Portnoy/Georgea', 'Transatlantic' et 'D'Virgilio, Morse & Jennings'), 'Neal Morse' a sorti 'Sola Gratia' en 2020, puis 'Innocence & Danger' en 2021 et le live 'An Evening Of Innocence & Danger: Live in Hamburg' en 2023 avec le 'Neal Morse Band'. Mais, il faut se rendre à l'évidence, chaque nouvel album montre toujours ce talent de compositeur pour nous offrir des compositions variées avec des lignes mélodiques toujours très accrocheuses et le dernier bébé de l'Américain est encore la preuve de cette facilité déconcertante à nous pondre des bijoux mélodiques qui viennent se greffer dans la tête avec de nombreux rappels des différents thèmes musicaux présents par petite touche ici et là, comme dans la partie de narration au début de 'The Argument' et dans 'The Brothers Repent Joseph Revealed' ou encore dans les différentes reprises de l'ouverture nous permettant de s'immerger encore plus dans l'ensemble comme le faisaient les compositeurs de musique classique. L'autre point fort est, sans conteste, la distribution impressionnante de chanteurs avec un travail extraordinaire dans les arrangements vocaux qui sont dignes des plus grands opéras rock avec tous les registres représentés et on peut citer par exemple l'ouverture 'Cosmic Mess' ou 'I Hate My Brothers' ou encore le court 'Bring Ben' avec cette remarque première partie a capella sans oublier les dernières compositions qui montent encore plus le curseur émotionnel avec des chœurs fabuleux. En plus de la vidéo de 'Cosmic Mess' que vous pouvez voir ci-dessus, le titre 'I Hate My Brothers' est également disponible sur la page youtube de 'Frontiers Music' ici.

En résumé, je vous laisse découvrir cette nouvelle oeuvre musicale de Mister 'Neal Morse' qui boucle l'histoire de 'Joseph' et qui nous offre encore une fresque progressive et épique extraordinaire avec, comme à son habitude, une production irréprochable. De plus, on sait par le passé que, contrairement à certains qui n'auront pas les moyens pour monter des opéras de cette ampleur, l'Américain fera tout pour nous le présenter lors d'un 'Morsefest' prochain (le 2024 vient d'avoir lieu à Londres il y a quelques jours avec la réinterprétation des deux albums 'Testimony') pour le sortir ensuite en DVD/Blu-Ray et ainsi le faire partager au plus grand nombre car rien ne vaut une ambiance en public pour ce genre de pièce musicale racontant une histoire...

Interprêtes

Neal Morse (Chant, Claviers, Guitare, Batterie, Percussions), Eric Gillette (Guitare, Chant), Bill Hubauer (Claviers, Chant), Nick D'Virgilio (Chant), Ted Leonard (Chant), Matt Smith (Chant), Ross Jennings (Chant), Alan Morse (Guitare, Chant), Jake Livgren (Chant), Talon David (Chant), Wil Morse (Chant), Mark Pogue (Chant), Gabe Klein (Batterie, Chœurs), Sam Hunter (Guitare), Gideon Klein (Violoncelle, Basse, Chœurs), Mark Leniger (Saxophone)


Artiste : Magnum

Album : Here Comes The Rain

Date de Sortie : 12-01-2024

Ajouté le : 17-01-2024






Depuis le début du site myprogmusic fin 2015, les Britanniques de 'Magnum' m'accompagnent avec leurs albums que j'ai plaisir à chroniquer à chaque sortie et, c'est maintenant devenu une sorte de rituel : tous les deux ans, en début d'année, c'est un des premiers opus que je chronique. Pour rappel, 2016 avait vu la sortie de 'Sacred Blood Divine Lies', 2018, 'Lost on the Road to Eternity', 2020, 'The Serpent Rings' et 2022 'The Monsters Roars'. Deux ans plus tard, presque jour pour jour, voici 'Here Comes The Rain', mais ce titre d'album revêt un caractère tout particulier car il pleut effectivement dans la maison 'Magnum' et chez tous les fans du groupe car, la nouvelle est tombée le 7 Janvier : 'Tony Clarkin', fondateur de 'Magnum' avec 'Bob Catley' est décédé. Cette sortie sera donc la dernière pour le guitariste qui a fait parti de cette formation pendant plus de 50 ans, et le 'I Wanna Live' qui est placé en avant dernier titre est lourd d'émotion, 'Bob Catley' chantant " Je veux dire au monde… Je veux vivre ". Alors, le meilleur moyen de rendre hommage à Tony est encore de parler de cet album qui est, comme chaque opus du groupe, rempli de belles mélodies qui rentrent directement dans la tête pour ne plus en sortir.

Au menu de cet opus, 10 compositions originales pour 50 minutes d'écoute. D'entrée, avec 'Run Into The Shadows', nous entrons de plein pied dans le style si reconnaissable du groupe avec un premier bijou mélodique bien rythmé et un refrain que l'on a une irrésistible envie de reprendre avec 'Bob Catley', puis le titre éponyme poursuit avec un mid-tempo qui vient nous chatouiller délicatement les tympans avec un beau côté mélancolique. D'ailleurs, c'est le sentiment général qui ressort de cet album, car mis à part le rock bien musclé 'Blue Tango', l'ensemble est baigné dans des mid-tempos ou des ballades : au rayon des mid-tempos, on ne pourra pas passer à côté de 'Some Kind Of Treachery' et de ses calmes couplets sublimés par un magnifique duo piano/voix, et les 'After The Silence' et sa mélodie accrocheuse, puis 'The Seventh Darkness' et ses cuivres resplendissants et, bien entendu 'I Wanna Live', avec ce final qui fait monter les larmes aux yeux, sont également des compositions remarquables, sans oublier le titre final 'Borderline' avec une très belle dernière mélodie made in 'Magnum'. Et pour finir, les deux ballades 'The Day He Lied' et 'Broken City' rajoutent encore un peu plus d'émotion et sont à rajouter aux meilleures ballades du groupe.

En résumé, même si ce dernier album sort dans des circonstances malheureuses, ce dernier album des Britanniques de 'Magnum' nous prouvent encore que plus de 50 ans après leur début, ils sont toujours capables de nous offrir du très bon rock mélodique et je suis certain que 'Tony Clarkin' aurait emprunté à un de ces amis qu'il a dû retrouver là-haut cette phrase si souvent répété : " The show must go on "...

Interprêtes

Bob Catley (Chant), Tony Clarkin (Guitare), Rick Benton (Claviers), Dennis Ward (Basse), Lee Morris (Batterie)


Artiste : Overworld Dreams

Album : Geography

Date de Sortie : 12-01-2024

Ajouté le : 18-01-2024






'Overwold Dreams' est une formation de rock progressif Américaine qui ont commencé leur carrière en 2018 et qui sont influencés par les années 70. Leur discographie est déjà bien remplie car, s'ils se sont concentrés sur des covers ces dernières années avec 'Under The Covers I' en 2020, 'Under The Covers II' en 2021 et 'Under The Covers III' en 2023, ce dernier incluant notamment la reprise de 'Hocus Pocus' de 'Focus' datant de 1971, ils ont également sorti leur propre matériel avec deux albums à la clé 'Voyage' en 2018 et 'Gateway' en 2019. Ce début d'année 2024 voit la parution d'un nouvel opus, 'Geography', qui ne comporte que deux titres, mais quels titres, puisqu'ils totalisent à eux deux près de 50 minutes.

Amatrices et amateurs de longs développements progressifs nous faisant remonter quelques décennies en arrière, vous êtes donc au bon endroit et le titre éponyme de l'album nous accueille avec ses 8 parties qui, en même temps, montrent une complexité dans la construction avec une succession d'ambiances et de styles différents, mais également une approche assez immédiate grâce à des mélodies accessibles. Au niveau vocal, ils nous offrent deux registres, un féminin et un masculin, qui amènent certainement un plus dans ce genre de pièces et ce sont 'Elizabeth Holder' et 'Matt Maugeri' qui se partagent le micro alternativement. On peut également noter de très belles harmonies vocales au niveaux des chœurs. Sur le plan instrumental, les claviers et les guitares se partagent de belles sections qui amènent ces influences du début du progressif. Bien entendu, tout au long de cette première fresque musicale, vous devriez faire des parallèles avec différentes formations des années 70 mais l'ensemble est très cohérent et on se laisse aller en parcourant ce labyrinthe sonore imaginatif et rempli de créativité. La deuxième composition 'Force of Nature' est à l'image de la première et présente trois parties plus longues dans lesquelles 'Elizabeth Holder' et 'Matt Maugeri' nous montrent à de multiples reprises tout leur talent vocal et les claviers jouent un rôle prépondérant dans les arrangements instrumentaux, le dernier tiers nous emmenant, tout d'abord, dans des paysages plus atmosphériques suivi d'un final plus épique et symphonique de toute beauté avec un léger crescendo débutant de très belle manière en duo piano/voix.

En résumé, même si ce nouvel album des Américains de 'Overworld Dreams' risque d'être limité à un certain public de progressif dû à la longueur des deux titres, il nous offre du progressif riche et varié influencé par les formations majeures de ce style des années 70, une sorte de melting-pot des 'Genesis', 'Renaissance', 'Focus' et 'Alan Parsons Project' réunis et j'en passe certainement (à vous d'en trouver d'autres !)...

Interprêtes

Matt Maugeri (Chant, Guitare), Elizabeth Holder (Chant, Claviers), Ken Walker (Claviers, Chant), Randy Sandmann (Guitare), Paul Higginbotham (Guitare), Chris Parsons (Basse, Batterie, Guitare, Claviers, Chant) + Invités : Marlayna Maynard (Chœurs), Devynn Bullock (Chœurs), George Parks (Chœurs)


Artiste : Damian Wilson, Adam Wakeman

Album : Can We Leave With The Light On Longer?

Date de Sortie : 12-01-2024

Ajouté le : 19-01-2024






Le duo 'Damian Wilson'/'Adam Wakeman' revient avec un nouvel album, 'Can We Leave With The Light On Longer?' après 'The Sun Will Dance in Its Twilight Hour' en 2018 et 'Strippes' en 2019. On retrouve donc ces deux artistes attachants qui nous offre 10 nouvelles compositions originales, le thème de l'album, je cite : " racontant comment nous sommes connectés en tant qu'êtres humains et ce qui nous pousse à être en vie. Il raconte des rêves pleins d’espoir et inspirants et notre lutte pour vivre et fonctionner, avec la perte ultime et inévitable à laquelle nous sommes confrontés à travers la mortalité. ". On sait que ces deux artistes ont plusieurs cordes à leur arc, puisque 'Damian Wilson' participe à différents projets allant du rock au métal progressif (entre autres, 'Arena', 'Lalu' et les projets d'Arjen Lucassen') et qu'Adam Wakeman', au-delà du fait qu'il ait joué en tant que claviériste avec 'Ozzy Ozbourne' et 'Black Sabbath', a une formation classique et a sorti plusieurs albums en solo, dont le dernier est le volet 2 des reprises en jazz de 'Black Sabbath' sous le nom 'Jazz Sabbath', pour la petite histoire, 'Adam Wakeman' ayant inventé une histoire loufoque de ces deux sorties en faisant croire que les premières chansons de 'Black Sabbath' avaient été écrites par un groupe de jazz.

Mais revenons à cet opus qui rassemble de très belles compositions dans des différentes ambiances : tout d'abord, au rayon des titres légers et lumineux qui vous mettent en forme pour toute une journée, la chanson titre nous offre des lignes mélodiques accrocheuses sur une rythmique entraînante et on peut également citer le radieux 'The Battle of the Bare Knuckle Fighter' avec son remarquable break beaucoup plus calme en deuxième partie. Mais la majorité des titres sont beaucoup plus introspectifs et dégagent tous une belle émotion : l'ouvreur 'Artificial Interference' est magnifique avec ce duo piano/voix accompagné par quelques percussions, 'Damian Wilson' faisant une prestation vocale de haute volée qui ne peut que toucher. Quant à 'The Man From The Island' qui est introduit par de merveilleux chœurs célestes, il poursuit dans ce style épuré et profond et c'est 'Adan Wakeman' qui chante sur ce titre amenant une tendresse toute particulière, puis, 'Let's Talk', pour ma part, fait encore monter le curseur émotionnel d'un niveau avec ces sonorités aériennes de l'Hammond accompagnant la voix plaintive de Damian. Nous poursuivons dans le même style avec 'Turn Your Life Around' qui débute en duo piano/voix et qui prend petit à petit de l'ampleur dans un léger crescendo bénéficiant ensuite d'un beau break pour repartir ensuite pour le final plus rythmé. Les deux compositions suivantes 'Multiplicity' et 'November' montrent également un visage très attachant, la première chantée par 'Damian Wilson' s'accompagnant à la guitare, 'Adam Wakeman' venant rajouter quelques notes de piano et la deuxième, chantée par 'Adam Wakeman' avec juste un accompagnement de guitare. Et c'est encore avec deux belles ballades, 'Hero' et 'Addlestone', que l'album se termine, le dernier titre nous offrant une dernière mélodie qui vient se greffer dans la tête pour ne plus en sortir.

En résumé, 'Damian Wilson' et 'Adam Wakeman', au-delà de leurs projets respectifs, nous embarquent de nouveau dans un beau voyage musical, rempli de délicatesse et de sérénité, qui montre que cette collaboration nous offre encore le meilleur de chacun, et 'Can We Leave With The Light On Longer?' est un album à déguster tranquillement le casque sur les oreilles pour se détendre après une journée harassante...

Interprêtes

Damian Wilson (Chant, Guitare), Adam Wakeman (Piano, Chant, Hammond, Guitare, Basse, Percussions) + Invité : Pete Riley (Batterie), George Hogg (Trompette)


Artiste : Bernard Allison

Album : Luther's Blues

Date de Sortie : 19-01-2024

Ajouté le : 22-01-2024






Dans son dernier album 'Highs & Lows', le bluesman 'Bernard Allison' avait inclus deux titres de 'Luther Allison', 'Now You Got It' et 'I Gave It All' que l'on retrouve sur cette compilation de 20 compositions car 'Luther's Blues' n'est pas une nouvel album de l'Américain mais, comme son nom l'indique, un recueil des titres de son père qu'il a incorporé au fil de sa discographie depuis la mort de ce dernier pour perpétuer son héritage musical. Remastérisés par 'Pauler Acoustics', ce double CD nous fait donc revisiter ces titres de 'Luther Allison', 'Bernard Allison' les reprenant à sa sauce, en allant de 'Hang On' de 1992 jusqu'au deux derniers que je vous ai cités ci-dessus.

On embarque donc pour un très beau voyage de blues, très diversifié car on passe d'un 'Hang On' énergique qui rappelle les années 60 avec un certain 'Jimi Hendrix' (dans ce style on ne passera pas à côté du bien musclé 'Help') à un 'Reaching Out' dans un style funk beaucoup plus tranquille, ambiance que l'on retrouve dans 'Into My Life' ou 'Now You Got I' ou encore dans 'I Gave It All', en passant par du blues flamboyant avec 'Too Many Woman' ou 'Bad Love' mettant en avant des cuivres resplendissants. Les shuffles bien rythmés mettant automatiquement en marche la machine à headbanguer ne sont pas oubliés avec 'Back Down South', 'Change Your Way Of Living' et 'Move From The Hood' et, lorsque les lumières se tamisent les 'Serious', 'Love Is Free', 'Let's Try It Again', 'You're Gonna Need Me', 'A Change Must Come' ou encore le dernier titre 'Castle' viennent nous caresser délicatement les tympans.

Bref, ce très bel album de 'Bernard Allison' fait revivre la mémoire de son père Luther qui a été un artiste phare de blues jusque dans les années 90 et les réinterprétations de son fils magnifiés par une remarquable remastérisation avec un son moderne nous font passer un merveilleux moment d'écoute...

Interprêtes

Bernard Allison (Chant, Guitare)


Artiste : Autumn's Child

Album : Tellus Timeline

Date de Sortie : 19-01-2024

Ajouté le : 23-01-2024






Depuis le début de myprogmusic, j'attends la sortie de Janvier du métronome 'Mikael Erlandsson' qui n'a raté que l'année 2019, année charnière entre la fin de 'Last Autumn’s Dream' et de 'Autumn's Child' et vous pouvez retrouver toutes les chroniques myprogmusic du Suédois ici. 'Tellus Timeline' est donc déjà le cinquième album d'Autumn's Child' et, pour la part, je suis toujours heureux de me mettre entre les oreilles les mélodies imparables de 'Mikael Erlandsson' car il a ce talent pour nous offrir le meilleur du rock mélodique et ce dernier opus est encore la pour nous le prouver.

Et, comme toujours, il y en a pour tous les goûts car cet album est varié et nous embarque de nouveau pour un très beau voyage mélodique allant d'un AOR raffiné à du hard rock plus énergique en passant par de belles ballades : ça débute fort avec 'Strike Of Lightning' qi est dans un style hard FM avec un refrain addictif, puis 'Gates Of Paradise' qui est chanté en duo avec la Suédoise 'Karin Funk', ajoute un bijou mélodique très entraînant. 'Here Comes The Night' poursuit dans de l'AOR radieux avec des claviers qui nous font remonter quelques décennies en arrière, puis, on reste dans ce style entraînant avec 'We Are Young' qui aurait fait un hit dans les années 70 avec ses chœurs lumineux. Première pause ballade avec 'Around the World in a Day' me rappelant les plus belles mélodies sirupeuses d'Electric Light Orchestra' dans la première période de la formation de 'Jeff Lynes', puis, 'Mikael Erlandsson' continue de nous pondre des hits mélodiques avec, tout d'abord, 'On Top Of The World' et son refrain addictif que l'on continue de fredonner après la fin de titre et qui aurait pu concurrencer 'We Are Young' dans un hit parade des seventies, puis avec 'This Is Goodbye' qui enfonce le clou avec une mélodie qui vous met en forme pour toute une journée. Suit le magnifique mid-tempo 'Juliet' que 'Mikael Erlandsson' chante en duo avec 'Jim Jidhed', le leader de la formation 'Alien' et qui montre une facette plus popisante et qui est suivi du 'Beatlesien' 'Come and Get It' nous ramenant encore une fois aux seventies, puis, 'Never Surrender' nous offre une nouvelle composition entraînante de FM popisant avec ce refrain qui donne l'impression de l'avoir déjà entendu des milliers de fois. Et pour terminer ce très bel album, la mélodie de la courte ballade 'I Belong To You' nous accompagne, non sans nostalgie, en nous replongeant dans les ballades sucrées des 'Beatles', il y a déjà plus de cinquante ans.

En résumé, 'Tellus Timeline' est un album rempli de mélodies accrocheuses qui, la plupart, nous ramènent dans les années 70/80 et qui, par conséquent, devraient plaire à toutes celles et ceux qui ont connu cette période mais également qui peuvent toucher un public beaucoup plus large car toutes les compositions sont très accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Mikael Erlandsson (Chant, Guitare, Claviers), Claes Andreasson (Claviers), Magnus Rosen (Basse), Pontus Akesson (Guitare), Robban Bäck (Batterie) + Invités : Karin Funk (Chant), Jim Jidhed (Chant), Lilly Andreasson (Chœurs), Mikael Andersson (Guitare), Joel Starander (Basse), Rickard Johnsson (Batterie), Jan Eliasson (Guitare), Love Nilsson (Saxophone)


Artiste : Grand

Album : Second To None

Date de Sortie : 19-01-2024

Ajouté le : 24-01-2024






J'avais chroniqué leur premier album éponyme en 2022 et, après le Suédois 'Mikael Erlandsson' qui nous a offert une nouvelle offrande d'Autumn's Child' le même jour, c'est au tour de ses compatriotes de 'Grand' de sortir leur deuxième enregistrement studio 'Second to None'. Le premier album avait planté le décor d'un AOR aux mélodies accrocheuses comme les Suédois savent si bien les composer et ce deuxième bébé poursuit l'aventure avec 11 nouvelles compositions originales. Amatrices et amateurs de rock mélodique nous faisant remonter aux 'Toto', 'Journey', 'Foreigner' et 'ASIA', vous êtes au bon endroit car tout est encore réuni sur cet album pour nous replonger dans le style de ses formations légendaires qui nous ont accompagné dans les années 70/80. D'entrée, avec 'Crash And Burn' (voir la viédo ci-dessus), 'When We Where Young' et 'Leave No Scar', nous sommes de plein pied dans ces lignes mélodiques qui viennent vous chatouiller délicatement les tympans et si vous adhérez à ces trois premiers titres, vous devriez, sans aucun doute, aimer ce qui suit. En effet, on retrouve ces ambiances dans 'Kryptonite' qui vient jouer dans la cour de 'Survivor' (voir la vidéo ici), puis 'Out Of The Blue' poursuit dans un AOR raffiné et 'Achille's Heel' ajouteun bijou mélodique avec un refrain addictif. Plus directs, le mid-tempo 'Rock Bottom' avec sa lourde rythmique amène une belle variété, puis 'Sweet Talker' illumine cet album avec l'ajout de cuivres resplendissants et 'All or Nothing' montre un visage bien muclé dans un style blues/rock entraînant avec un refrain que l'on a envie de reprendre avec les chœurs. Je finirai par les deux moments de sérénité avec les irrésistibles 'Lily' dans lequel on est bercé par la douce voix de 'Mattias Olofsson' et 'Daze Of Yesterday' qui nous ramène aux meilleures ballades de ce style et dont la mélodie continue de vous trotter dans la tête une fois la dernière note passée.

En résumé, si vous êtes amatrice ou amateur de rock mélodique, ce dernier bébé des Suédois de 'Grand' devrait sans aucun doute vous séduire car ils ont encore tout mis en œuvre pour nous offrir des mélodies accrocheuses que l'on prend un immense plaisir à écouter...

Interprêtes

Mattias Olofsson (Chant), Jakob Svensson (Guitare, Basse, Claviers), Anton Martinez Matz (Batterie, Basse) + Invitée : Nina Söderquis (Chant), Kristian Brink (Saxophone)


Artiste : Saxon

Album : Hell, Fire And Damnation

Date de Sortie : 19-01-2024

Ajouté le : 25-01-2024






'Strong Arm of the Law' est déjà bien loin mais toujours présent dans ma mémoire lorsque je découvris le heavy métal bien pêchu des Britanniques de 'Saxon' qui a fait tremblé la chaine hifi parentale à la fin des années 70. Environ 44 ans après, 'Biff Byford' vient de fêter ses 74 printemps et se porte comme un charme en nous offrant un nouvel album qui fleure bon un heavy métal puissant et énergique nous ramenant aux premiers albums du groupe. Même s'il n'était pas présent à l'origine du groupe, 'Nigel Glockler' est toujours fidèle au poste en tant que casseur de futs depuis 1981 lorsqu'il a remplacé 'Peter Gill' et le seul qui a récemment quitté le navire est 'Paul Quinn' qui, même si le groupe avait annoncé qu'il continuerait à participer aux enregistrements studio, n'est, à priori, plus dans le line up pour ce dernier opus des Britanniques 'Heel, Fire And Damnation' : c'est désormais le petit jeune de 63 ans, 'Brian Tatler' qui a la lourde charge de le remplacer, le reste du line up étant toujours composé du guitariste 'Doug Scarratt' et du bassiste 'Nibbs Carter'.

Autant vous dire que ce dernier bébé des Britanniques, c'est de la dynamite et on retrouve toute la force qui a fait la renommée de 'Saxon' : d'entrée, après le courte introduction instrumentale qui fait monter la pression lentement, la machine 'Saxon' est lancée avec le titre éponyme qui déboule à cent à l'heure avec des riffs de guitare bien aiguisés (voir la vidéo ci-dessus), 'Biff Byford' montrant qu'il n'a rien a envier au jeune homme d'une trentaine d'années qu'il était à la fin des années 70. Et ce n'est que l'apéritif car, tout ce qui suit est dans la même trempe : composé pour nous décrocher la tête à force de headbanguer, 'Madame Guillotine' donne une irrésistible envie de monter le curseur du volume pour bien profiter de cette section rythmique lourde et imposante. Dans ce style, on ne pourra pas passer à côté des 'There's Something In Roswell' (voir la vidéo ici), 'Pirates Of Airwaves', '1066', 'Witches Of Salem' et 'Super Charger', les quatre dernières s'enchaînant en fin d'album. Et cerise sur le gâteau, chaque titre bénéficie d'un remarquable solo de guitare (pas mauvais du tout ce 'Brian Tatler'), celui de '1066' étant tout particulièrement remarquable et digne d'un vrai solo de guitare, dépassant la minute. Pour finir, les deux scuds 'Fire And Steel' et 'Kubla Khan And The Merchant Of Venice' nous propulsent dans un speed heavy métal, 'Bill Byford' n'étant pas en reste sur ces rythmiques rapides.

En résumé, ce dernier album des Britanniques de 'Saxon' nous montre que les septuagénaires sont toujours dans une forme olympique et que cet album aurait largement eu sa place dans la première partie de leur carrière et forcément, ce proverbe " C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe " que j'utilise souvent dans myprogmusic n'a jamais autant été d'actualité avec ce 'Hell, Fire And Damnation' : Messieurs, merci de perpétuer ce bon heavy métal comme on l'aime qui nous fait rajeunir de quelques décennies !!

Interprêtes

Biff Byford (Chant), Brian Tatler (Guitare), Doug Scarratt (Guitare), Nibbs Carter (Basse), Nigel Glockler (Batterie)


Artiste : Lazarus Dream

Album : Imaginary Life

Date de Sortie : 19-01-2024

Ajouté le : 26-01-2024






Les Allemands de 'Lazarus Dream' qui avaient sorti leur premier album 'Alive' en 2020, nous offrent leur troisième enregistrement studio 'Imaginary Life' après le très bon 'Lifeline' en 2022. Dans ma dernière chronique, j'avais mis l'accent sur les mélodies accrocheuses que contenait l'album et, dans ce dernier bébé des Allemands, on retrouve le talent de mélodiste du meneur de la formation 'Markus Pfeffer' et on pourrait rajouter que cet album est certainement encore plus varié que le précédent avec un mélange de rock et de hard rock mélodique, l'ensemble bénéficiant d'arrangements vocaux remarquables avec de nombreux chœurs radieux. D'entrée, avec 'The Sweetest Chaos' (voir la vidéo ci-dessus), on embarque pour du rock mélodique avec un premier refrain à reprendre en chœurs avec 'Carsten Lizard-Shulz' qui adapte parfaitement son chant à cette ambiance bon enfant. On retrouvera ce style rythmé et lumineux dans 'Rebel Again', 'My Imaginary Life', 'My Prayer' (voir la vidéo ici) et un titre comme 'Vertigo' ajoute une pointe de progressif avec son introduction atmosphérique qui se poursuit par un nouveau hit mélodique qui aurait fait des malheurs dans les années 70/80. Au rayon des compositions plus musclées, les 'Vulture's Cry', 'Disaster Love' et 'Drink My Blood' amènent le côté hard rock d'autant plus, que dans ces compositions, 'Carsten Lizard-Schulz' durcit son chant en faisant ressortir encore plus le côté rocailleux de sa voix. La ballade n'est pas oubliée avec 'Beauty Among The Ruin' qui est un modèle du genre et qui possède un refrain fédérateur magnifique, l'album se terminant par la composition la plus longue, 'Empire Of Thorns', qui est une épopée mélodique avec des changements rythmiques et avec une section instrumentale en deuxième partie de titre amenant une autre pincée de progressif mais qui reste, dans l'ensemble, assez linéaire.

En résumé, ce dernier album 'Lazarus Dream' confirme le talent de mélodiste du multi-instrumentaliste 'Markus Pfeffer' qui nous offre un nouvel album rempli de refrains accrocheurs et 'Imaginary Life', qui se rajoute aux nouvelles sorties du même jour et dans le même style d'Autumn's Child' et de 'Grand', devrait faire encore des heureux chez les fans de rock et hard rock mélodique...

Interprêtes

Carsten Lizard-Schulz (Chant), Markus Pfeffer (Guitare, Basse, Claviers), Markus Herzog (Batterie)


Artiste : Metalite

Album : Expedition One

Date de Sortie : 19-01-2024

Ajouté le : 28-01-2024






Depuis maintenant près de sept ans, les Suédois de 'Metalite' nous distillent leur métal mélodique teinté de sonorités électronique et, après 'Heroes In Time' en 2017, 'Biomechanicals' en 2019 et ' A Virtual World' en 2021, c'est au tour d'Expedition One' de voir le jour. On embarque de nouveau dans le vaisseau 'Metalite' avec ses mélodies qui auraient pu être des hits dans les années 80 dans un registre beaucoup plus tranquille car c'est encore une suite ininterrompue de refrains fédérateurs que l'on a envie de reprendre avec 'Erica Ohlsson'. D'entrée, avec la chanson titre, le ton est donné et cet album est pour le moins copieux puisque ce sont 16 titres qui nous sont proposés et même les deux derniers titres présentés comme des bonus n'ont pas à rougir des autres compositions, le premier 'Take My Hand' ayant même bénéficié d'un single (voir la vidéo ci-dessus). Pour ne pas faire du titre à titre, je vous citerai les quelques titres qui m'ont le plus accroché à la première écoute : dans un style entraînant et énergique, les 'Aurora' (voir la vidéo ici), 'Blazing Skies' (voir la vidéo ici), 'Disciples of the Stars', 'Free', 'Paradise' et enfin 'Take My Hand' déjà mentionné plus haut possèdent tous les ingrédients pour une écoute immédiate. Dans un registre plus tranquille, les mid-tempo 'New Generation' (voir la vidéo ici) et, dans une moindre mesure, 'Sanctum of Light' sont également à consommer sans modération et la ballade de l'album 'In My Dreams' permet une pause bienvenue en milieu d'album. On peut également citer le morceau instrumental 'Utopia' assez décalé du reste mettant en avant un solo de guitare 'Floydien' qui amène une pointe de diversité.

En résumé, même si Suédois de 'Metalite' ne vont pas révolutionner le métal mélodique et nous offrent un album assez linéaire, ils continuent leur aventure avec des compositions très accessibles qui pourraient être une bonne porte d'entrée pour toutes celles et ceux qui veulent découvrir le métal car, tout a encore été mis en œuvre dans cet 'Expedition One' pour nous offrir des mélodies directes et efficaces à la première écoute...

Interprêtes

Erica Ohlsson (Chant), Edwin Premberg (Guitare), Robert Örnesved (Guitare), Robert Majd (Basse), Lea Larsson (Batterie)


Artiste : Thunder

Album : Live at Islington Academy / Live at Leeds

Date de Sortie : 26-01-2024

Ajouté le : 30-01-2024






Après le somptueux 'Dopamine' sorti en 2022, les Anglais de 'Thunder' ressortent de leur cartons deux live, le premier 'Live at Islington Academy' datant de 2006, et le deuxième 'Live at Leeds' datant de 2015. Depuis plus de trente ans, cette formation nous a offert de nombreux enregistrements studio et les sorties concerts ont été plus rares ce qui fait que l'on peut désormais se mettre entre les oreilles non pas un mais deux live, d'autant plus, que dans la plupart des cas, ces moments de communion avec le public amènent toujours un plus par rapport au albums studio. C'est d'ailleurs le cas de ces deux albums qui mettent en avant un 'Danny Bowes' toujours très en forme accompagné par les mêmes artistes depuis la fin des années 90, son compère qui a fondé le groupe avec lui, 'Luke Morley' à la guitare auxquels ont peut rajouter le batteur 'Gary James', le claviériste et guitariste 'Ben Matthews', le bassiste 'Chris Child' les ayant rejoints en 1997. On navigue donc dans la discographie du groupe et, avec ces deux concerts, ce sont près de trois heures d'écoute qui s'offrent à nous partagées entres des hymnes entraînants et rythmés comme les tubesques 'Backstreet Symphony' et 'Dirty Love' et des compositions beaucoup plus calmes comme la ballade 'Love Walked In' sur laquelle le public les accompagne, tous les trois étant présents dans les deux live. Bref, ces deux live de 'Thunder' montrent tout le talent de ce groupe Britannique en concert qui depuis le début des années 90 nous offrent du très bon rock et hard rock et qui, malgré une reconnaissance assez limitée, reste une référence en la matière et poursuivent leur aventure encore maintenant, la meilleure preuve étant encore ce dernier album 'Dopamine' sorti en 2022...

Interprêtes

Danny Bowes (Chant), Luke Morley (Guitare, Chant), Ben Matthews (Guitare, Claviers), Chris Child (Basse), Gary 'Harry' James (Batterie)


Artiste : Nova Cascade

Album : Back from the brink / The Navigator

Date de Sortie : 29-09-2023

Ajouté le : 31-01-2024






Pour cette chronique, je reviens sur une formation dont les albums n'étaient pas présents lors de leur sortie sur les plateformes de streaming : ce sont les Britanniques de 'Nova Cascade' qui se sont formés en 2010 et dont le premier album 'Above All Else' est sorti en 2018. Pour cette chronique, j'ai choisi de vous parler des deux derniers albums, tout d'abord 'Back from the brink' datant de 2021 et qui vient d'apparaitre sur spotify et qobuz fin janvier 2024 et 'The Navigator' qui date de septembre 2023 et que j'avais mis dans ma liste des albums 2023 sans le chroniquer.

Tout d'abord, le style que nous propose 'Nova Cascade' s'apparente à du néo-progressif ambiant, la majorité des compositions étant entièrement instrumentales. Il est le fruit du chanteur et claviériste 'Dave Holborne' qui s'est entouré de 'Dave Fick' à la basse, auxquels sont venus se greffer en 2021, le regretté 'Eric Bouillette' ('Nine Skies') au violon et à la guitare et le batteur 'Lorenzo Poliandri' pour le premier album plus 'Colin Powell' et 'Nino Chikviladze' pour le deuxième, respectivement à la guitare et au violon.

Amatrice et amateurs d'ambiances tranquilles et relaxantes, vous êtes au bon endroit car 'Back from the brink' et 'The Navigator' nous embarquent pour un beau voyage apaisant dans lequel les claviers de 'Dave Hilborne' tissent un paysage musical rempli de sérénité accompagnés par la flûte, le violon ou la guitare acoustique et électrique qui viennent renforcer, ici et là, ce sentiment de sérénité. 'Back from the brink' contient six instrumentaux et deux titres chantés. En ce qui concerne les instrumentaux, l'épopée de la chanson titre de plus de dix minutes est un bon résumé de l'ensemble avec l'intégration des instruments cités plus haut qui rajoute, ici et là, un violon mélancolique ou des notes de guitare acoustique cristallines. Et lorsqu'il ajoute son chant, 'Dave Hilborne' nous berce délicatement avec une voix susurrée et vaporeuse qui nous accompagne dans une sorte de rêve éveillé. Quant à 'The Navigator', ce sont treize titres qui émaillent cet album et qui s'inscrivent dans la suite de 'Back from the Brink'. La chanson titre est également une longue épopée de dix minutes qui, comme celle de l'album précédent, nous offre de multiples rebondissements avec cette fois, en plus des accompagnements savoureux de guitare et de violon, la flûte qui participe activement à cette ambiance apaisante et envoûtante.

En résumé, 'Dave Hilborne', accompagné par des artistes de talent, nous offre deux très beaux albums de musique ambiante et si vous recherchez à vous déstresser après une dure journée harassante, installez-vous confortablement le casque sur les oreilles et partez en voyage en écoutant 'Back from the brink' et 'The Navigator' : vous verrez que la musique fera le reste et remplacera tous les antidépresseurs de la terre...

Interprêtes

Dave Hilborne (Chant, Claviers), Dave Fick (Basse), Charlie Bramald (Flûte), Eric Bouillette (Violon, Guitare), Lorenzo Poliandri (Batterie, Percussions), Colin Powell (Guitare), Nino Chikviladze (Violon)


Artiste : Lucifer

Album : Lucifer V

Date de Sortie : 26-01-2024

Ajouté le : 02-02-2024






Et de cinq pour la formation de hard rock 'Lucifer' (après le très bon 'Lucifer IV' datant de 2021) qui poursuit son aventure en nous offrant de nouvelles compositions qui nous font remonter à l'âge d'or de ce style avec ces formations emblématiques qui ont fait l'histoire de ce style dans les années 70. Toujours menés par le couple à la scène et à la ville 'Johanna Sadonis'/'Nicke Andersson', le reste du line up étant inchangé avec les deux guitaristes 'Martin Nordin' et 'Linus Björklund' et le bassiste 'Harald Göthblad'. Au menu de cet opus, 9 titres directs et efficaces dans un format radiophonique ne dépassant pas 4 minutes, sauf 'At The Mortuary' (voir la vidéo ci-dessus) qui dure 6 minutes et qui est un bon résumé de l'album avec une lourde introduction à la 'Black Sabbath' et qui poursuit dans une ambiance entraînante avec un refrain accrocheur. L'ouvreur 'Fallen Angel' plante le décor avec une rythmique entraînante propice au headbang et délivre une première mélodie qui vient se greffer directement dans la tête. Dans le même style, après une introduction acoustique, le très dansant 'Maculate Heart' est d'une efficacité redoutable (voir la vidéo ici) et on ne passera pas non plus à côté du rythmé 'A Coffin Has No Silver Lining' me rappelant les 'Pretenders' (voir la vidéo ici) et de 'Strange Sister' qui rajoute une composition remplie d'une énergie débordante. On retrouve le groove de 'Black Sabbath' dans 'The Dead Don’t Speak' et lorsque le temp se veut plus lent, 'Slow Dance In A Crypt' (voir la vidéo ici) et le dernier titre 'Nothing Left To Lose But My Life' sont là pour nous accompagner, le premier sur une rythmique langoureuse, lorgnant encore du côté des 'Pretenders' et le deuxième nous ramenant à un blues/rock bien lourd des années 70 me rappelant cette fois une formation comme 'Ten Years After'.

En résumé, 'Lucifer' poursuit son chemin en nous offrant de nouvelles compositions qui nous embarquant dans la machine à remonter le temps pour nous retrouver au début des années 70 et, grâce à des artistes de talents (mention spéciale pour 'Johanna Sadonis' qui chante merveilleusement bien), ce numéro 'V' est une belle réussite et devrait combler toutes les amatrices et tous les amateurs de hard rock classique...

Interprêtes

Johanna Sadonis (Chant, Claviers), Nicke Andersson (Batterie, Guitare, Basse), Martin Nordin (Guitare), Linus Björklund (Guitare), Harald Göthblad (Basse)


Artiste : Karfagen, Antony Kalugin

Album : Messages from Afar : Second Nature

Date de Sortie : 26-01-2024

Ajouté le : 03-02-2024






Je l'avais mis en lumière dans ma retrospective des sorties 2023 en progressif pour les artistes moins connus et 'Antony Kalugin' revient en ce début d'année 2024 avec le troisième chapitre 'Second Nature' de 'Messages from Afar', les deux premiers chapitres datant de 2017 avec 'First Contact' et de 2018 avec 'The Division and Illusion of Time', ce dernier étant sorti sous son autre projet 'Sunchild'.

On est de nouveau emmené dans un très beau voyage progressif symphonique rempli de douceur et de sérénité. C'est dans une ambiance champêtre que débute notre périple avec 'Ride Your Dream' qui vient ensuite nous charmer avec de très belles harmonies vocales, puis, nous poursuivons avec les 7 minutes de l'instrumental 'Fantasion' qui continue dans cette atmosphère paisible et reposante principalement portée par les claviers mélodieux d'Antony Kalagin'. Également instrumental, 'November Blue' montre un visage feutré jazzy sur lequel on s'abandonne complètement, le saxophone d'Yan Vedaman' ajoutant à ce climat léger, puis, 'Bond of Love' débute en mettant en avant le chant angélique de 'Maria Panasenko' et poursuit sur une longue section instrumentale plus rock avec 'Dmytro Ignatov' qui nous offre de magnifiques pérégrinations de guitare électrique autour du thème musical principal, le final redonnant la main à 'Maria Panasenko' qui conclut de très belle manière ce titre. Suit 'Agora by Night' qui est une pièce instrumentale très douce dans laquelle 'Max Velychko' montre tout son talent pour faire passer de belles émotions à la guitare acoustique, puis, 'Daybreak' met cette fois en avant le talent de claviériste d'Antony Kalugin' qui fait un très beau duo avec le saxophoniste 'Yan Vedaman', flirtant avec du jazz léger et rythmé. L'invité de marque 'Colin Bass' vient chanter sur 'Bright Little Star' qui est encore une délicieuse composition mélodieuse dans une ambiance remplie d'une belle douceur (voir la vidéo ci-dessus), puis, 'Searching for Mr. Kite' nous emporte dans un magnifique labyrinthe emmené par les claviers d'Antony Kalugin' et est le parfait exemple du talent de compositeur de l'Ukrainien' à développer de longues pièces progressives fusionnant de nombreuses influences (voir la vidéo ici). L'album se termine dans la mélancolie avec 'Second Nature' qui nous offre une dernière mélodie prenante, l'accompagnement au piano d'Antony Kalugin' amenant une très belle émotion.

En résumé, 'Antony Kalugin' continue de sortir de magnifiques albums très régulièrement et ce troisième volet de 'Messages from Afar' est une belle suite aux deux premiers albums : si vous en voulez encore plus, vous pouvez vous procurer sur bandcamp 'The Working Tapes' qui contient des titres inédits et des versions alternatives de 'Second Nature'...

Interprêtes

Antony Kalugin (Chant, Claviers, Percussions, Guitare, Basse), Maria Panasenko (Chant), Ivan Goritski (Batterie), Dmytro Ignatov (Guitare), Max Velychko (Guitare), Konstantin Ionenko (Basse), Yan Vedaman (Saxophone), Colin Bass (Chant)


Artiste : Caligula's Horse

Album : Charcoal Grace

Date de Sortie : 26-01-2024

Ajouté le : 04-02-2024






Après le progressif symphonique et d'ambiance de 'Karfagen' et de 'Nova Cascade', je vous emmène au pays des kangourous mais cette fois pour du métal progressif avec les Australiens de 'Caligula's Horse' qui ont sorti leur nouvel album 'Charcoal Grace' fin Janvier 2024, le dernier 'Rise Radiant' datant déjà de 2020. Dans la mouvance des artistes actuels de ce style, je pense notamment à 'Haken', 'Leprous' ou 'Pain Of Salvation', ils continuent de nous distiller du progressif imaginatif et, bien qu'ils soient tagués métal, ils seraient réducteur, comme les groupes cités plus haut, à les limiter à ce style car 'Charcoal Grace' est encore là pour nous le prouver en balayant assez largement différents styles. Forcément, revers de la médaille, ce genre d'album d'une densité extraordinaire demande de nombreuses écoutes pour en tirer toute la richesse.

On rentre dans le vif du sujet avec les 10 minutes de 'The World Breathes With Me' qui vous prend littéralement aux trippes avec un ensemble de tensions et de détentes mettant en avant 'Jim Grey' qui nous offre une magnifique prestation vocale en adaptant parfaitement son chant à cette construction musicale luxuriante, le break en milieu de titre amenant une respiration à l'ensemble pour repartir de plus belle pour préparer le solo de guitare admirable de 'Sam Vallen'. Plus direct tout en gardant une construction rythmique complexe, 'Golem' poursuit dans ce style percutant qui, cette fois, me fait penser à la puissance de feu des Suédois de 'Soen'. La pièce maitresse de l'album est la chanson titre qui déploie ses quatre parties et qui est un sublime labyrinthe progressif de 24 minutes nous faisant passer par toutes sortes d'émotions faites de contrastes saisissants : c'est le genre de composition qui nécessite de s'y attarder pour en tirer toute la richesse et l'on navigue dans une succession de montagnes russes, en passant par exemple d'un chant susurré de 'Jim Gray' à une explosion de puissance avec de fabuleux solos de guitare de 'Sam Vallen'. Après cette épopée de progressif forte en émotion, 'Sails' poursuit notre beau voyage dans une ambiance plus apaisée et sur un lent tempo, tout en gardant une belle force émotionnelle, 'Jim Grey' nous touchant au plus profond de notre être et 'Sam Vallen' enfonçant le clou en fin de titre avec un nouveau solo de guitare magistral. Avec 'The Stormchaser', on retrouve tous ces contrastes bouleversants entre couplet et refrain, le final montant encore le curseur émotionnel avec une mélodie prenante qui me file la chaire de poule à maintes reprises (voir la vidéo ci-dessus). Et pour finir ce magnifique album, les 12 minutes de 'Mute' sont encore un vrai régal : le début est très calme et on se laisse porter par le chant de 'Jim Grey' sur une mélodie prenante, la flûte aérienne ajoutant à ce sentiment de sérénité, puis, on retrouve une brusques montée en puissance qui garde une certaine mélancolie grâce à de belles lignes mélodiques et, à mi-parcours, c'est de nouveau une rupture totale pour une section instrumentale de toute beauté dans laquelle la flûte nous accompagne de nouveau, le final étant d'une rare intensité, au sens propre comme au sens figuré.

En résumé, les Australiens de 'Caligula's Horse' frappent un grand coup en ce début d'année 2024 en nous offrant un album magistral qui demande d'être apprivoisé, écoute après écoute, pour devenir une sorte de graal musical de métal progressif en vous embarquant dans un voyage intense et saisissant d'une intensité émotionnelle extraordinaire...

Interprêtes

Jim Grey (Chant), Dale Prinsse (Basse), Sam Vallen (Guitare), Josh Griffin (Batterie)


Artiste : Asia

Album : Live at HMV Forum London UK 14 December 2010

Date de Sortie : 26-01-2024

Ajouté le : 05-02-2024






Je vous avais présenté 'The Official Live Bootlegs Vol.1' des Britanniques d'ASIA' il y a a déjà plus de 2 ans et c'est désormais les 6 concerts qui sont disponibles sur les plates formes de streaming Spotify et Qobuz pour plus de 10 heures d'écoute (les liens de la chroniques sont une playlist de ces 6 concerts). Certes, ce ne sont que des bootlegs et il ne faut pas s'arrêter à la qualité du son qui est bien loin de ce que l'on attend d'un groupe légendaire comme 'ASIA' (dans ce cas, rabattez vous sur le live officiel enregistré à Tokyo en 2007 sur spotify ici et sur qobuz ici) mais il faut prendre cette série concert comme un témoignage des deux époques pendant lesquelles 'ASIA' était composée du quatuor emblématique du début avec des CV longs comme le bras : excusez du peu, on retrouve 'John Wetton' ('King Crimson', 'Uriah Heep' et 'Roxy Music' entre autres), 'Geoff Downes' ('Yes', 'The Bugles' et 'Greg Lake/Geoff Downes' entre autres), 'Steve Howe' (principalement 'Yes' mais ayant participé à de nombreux autres projets) et 'Carl Palmer' (principalement 'Emerson, Lake and Palmer'). Devant tous ces noms prestigieux qui défilent, ce super groupe a réussi à sortir les trois premiers albums d'ASIA' devenus cultes, 'ASIA', 'Alpha' et 'Astra' ('Carl Palmer' ayant également enregistré 'Aqua' qui est sorti en 1992) ainsi que les deux albums des années 2000 avec 'Phoenix' et 'Omega'.

Bref, ces 6 albums feront certainement des heureux chez tous les fans de ce groupe légendaire et, même s'ils ne sont pas techniquement exempts de tout reproche, pour tous ceux qui ont connu les débuts de cette formation, cette collection de bootlegs montre tout le talent de ce groupe en concert et nous rappelle ce qu'était un live au début des années 80 lorsque l'ordinateur n'était pas encore devenu le chef d'orchestre d'un concert ce qui dégageait une atmosphère certainement plus authentique que ceux de nos jours...

Interprêtes

John Wetton (Basse, Chant), Geoff Downes (Claviers), Steve Howe (Guitare), Carl Palmer (Batterie)


Artiste : Danielle Nicole

Album : The Love You Bleed

Date de Sortie : 26-01-2024

Ajouté le : 06-02-2024






'Danielle Nicole' est une chanteuse de blues qui s'est fait connaitre avec son premier album 'Wolf Den' en 2015 avec plusieurs millions de streams sur Spotify et qui prend le temps entre deux albums puisque 'The Love You Bleed' est son troisième enregistrement studio, le deuxième 'Cry No More' datant de 2018 ayant été nominé aux 'Grammy Awards' dans la catégorie Blues contemporain.

Au menu de cet opus, 12 compositions originales dont la majorité on été composés par Danielle ou co-écrites avec le guitariste 'Brandon Miller'. Ce sont les deux titres qui ont fait l'objet d'un single qui ouvrent l'album : tout d'abord, l'entraînant 'Love On My Brain' qui montre tout le talent vocal de 'Danielle', 'Brandon Miller' n'étant pas en reste avec sa guitare (voir la vidéo ci-dessus), puis, 'Make Love', est un magnifique mid-tempo fusionnant blues et soul avec de belles harmonies vocales (voir la vidéo ici). Première ballade sensuelle avec 'Right By Your Side' dans laquelle 'Danielle Nicole' excelle, son chant puissant amenant toute l'émotion nécessaire dans ce style langoureux, puis, 'How Did We Get to Goodby' est un nouveau mid-tempo, classique mais super efficace sur lequel on se laisse bercer par une rythmique nonchalante. Plus lourd dans du blues/rock bien trempé, 'Head Down Long' n'en est pas moins très accrocheur avec sa rythmique marquée, 'Danielle Nicole' adaptant son chant pour un registre plus grave, le solo de guitare de 'Brandon Miller' étant encore admirable, puis, 'Fireproof' est du blues/rock entraînant sur lequel la chanteuse montre encore tout son talent vocal. La deuxième partie de l'album débute avec la reprise 'A Lover Is Forever' de 'Steve Goodman' qui a été chantée par différentes chanteuses, notamment par 'Etta James' au festival de 'Montreux' en 1993 et dont 'Danielle Nicole' en fait une magnifique interprétation dans une version dépouillée avec un accompagnement à la guitare acoustique. On reste dans une ambiance tamisée et sensuelle avec 'Say You'll Stay' qui est une sublime ballade dans laquelle le chant de Danielle amène une émotion toute particulière, puis, 'Fool's Good', sur un tempo chaloupé et la basse de 'Danielle Nicole' menant la danse, est encore un beau moment de blues, avec, cerise sur le gâteau, un remarquable solo de claviers de 'Damon Parker'. La fin de l'album continue de nous offrir du bon blues/rock avec le rythmé 'Walk On By', propice au headbang, puis, 'Who He Thinks You Are' est une autre ballade qui n'a rien à envier à 'Say You'll Stay' et qui vous file la chair de poule et enfin, 'Young Love On the Hill' conclut l'ensemble de très belle manière, cette fois en flirtant avec de la country dans une ambiance légère et entraînante.

En résumé, 'Danielle Nicole', bien accompagnée par des artistes talentueux (mention spéciale pour le guitariste 'Brandon Miller'), sort un album très diversifié qui nous fait voyager entre différentes ambiances en nous offrant des interprétations magistrales et 'The Love You Bleed' est à conseiller à un large public aimant toutes les facettes du blues car toutes les compositions sont très accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Danielle Nicole (Chant, Basse), Brandon Miller (Guitare), Damon Parker (Claviers), Go-Go Ray (Batterie), Stevie Blacke (Violon, Violoncelle)


Artiste : Sivert Høyem

Album : On An Island

Date de Sortie : 26-01-2024

Ajouté le : 08-02-2024






J'ai découvert par hasard en surfant sur Qobuz le dernier album de 'Sivert Høyem', un artiste Norvégien qui est le chanteur de la formation 'Madrugada' qui a eu une première période jusqu'en 2008 et qui s'est reformé en 2018 avec à la clé l'album 'Chimes at Midnight' en 2022. Je ne connaissais ni le groupe ni le chanteur qui poursuit également une carrière solo et ce dernier album 'On An Island' est assez particulier puisqu'il a été enregistré dans un petit village au nord de la Norvège, anciennement de pécheurs, 'Nyksund', qui est une presque-île sur la côte ouest et qui a retrouvé dans les années 80 une activité artistique et touristique. Le résultat est d'une profondeur émotionnelle intense et chaque composition amène son lot de mélancolie, l'ensemble étant dépouillé pour ne garder que la substantifique moelle.

Pour vous donner un bon aperçu de ce très bel album, je commencerai par les trois titres qui ont fait l'objet d'une vidéo, chacune étant magnifique : tout d'abord, 'Two Green Feathers' est un tournage en noir et blanc somptueux qui sur un lent tempo nous berce délicatement et est un bon exemple de cette mélancolie bienfaitrice (voir la vidéo ci-dessus). Dans le même style 'Aim For The Heart', accompagné d'une autre vidéo nous faissant défiler de très belles images de 'Nyksund' et d'aurores boréales (voir ici). La troisième vidéo est consacrée à 'The Rust' (voir ici) et est la composition la plus longue de l'album dans laquelle le chant de Sivert me fait penser à celui de 'Nick Cave', profond et chaleureux. Le reste de l'album est à l'image de ces trois titres : 'On An Island' débute l'album et introduit ce qui va suivre en nous plongeant directement dans ces sonorités de guitare utilisant la réverbération amenant cette mélancolie et cette ampleur sonore toute particulière, 'Sivert Hoyem' accompagnant de très belle manière de son chant mélodieux. Avec 'When Your True Love Has Gone', le climat se veut plus entraînant et la mélodie prenante sous la forme d'une ritournelle vous trotte longtemps dans la tête une fois la dernière note passée. Quant à 'The Begining', la réverbération et l'ambiance épurée fait son retour avec un chant plus haut perché de 'Sivert Hoyem' qui montre une autre facette de son registre vocal. Après les deux compositions citées déjà plus haut, 'Aim For The Heart' et 'The Rust', 'Keepsake' est encore une bijou mélodique, cette fois dans une ambiance épurée, sous la forme d'une très beau duo chant/guitare acoustique mettant de nouveau en avant le chant grave et profond de Sivert, puis, 'Now You See Me/Now You Don't' est encore une magnifique composition qui chemine lentement en alternant les intensités et prenant de l'ampleur pour exploser sur la fin du titre avec de très beaux chœurs, et 'Not Enough Light' clôture l'album dans cette ambiance mélancolique, le violon de 'Lise Voldsdal' ajoutant une touche folklorique. Et si vous voulez en savoir plus sur les thèmes développés dans cet album, vous pouvez vous référer l'interview très intéressante du Norvégien sur le site 'The Domino Elf'

En résumé, ce dernier album de 'Sivert Høyem' nous embarque dans son univers rempli de mélancolie, souvent synonyme de tristesse ou de chagrin mais qui, dans ce cas précis, prend un caractère complètement différent car l'artiste Norvégien y rajoute une formidable intensité émotionnelle grâce à ce chant profond et d'une chaleur toute particulière qui nous accompagne tout au long de ce voyage dans le petit village de 'Nyksund'...

Interprêtes

Sivert Høyem (Chant, Guitare, Percussions), Christer Knutsen (Guitare, Basse, Mandoline, Claviers, Percussions, Chœurs), Børge Fjordheim (Batterie, Percussions), Øystein Frantzvåg (Basse, Claviers), Cato Salsa (Guitare, Chœurs), Lise Voldsdal (Violon)


Artiste : TumbleTown

Album : On The Highwire

Date de Sortie : 02-02-2024

Ajouté le : 09-02-2024






Les Néerlandais de 'TumbleTown', que j'avais découvert avec leur deuxième album 'Never Too Late' en 2018, sortent un nouvel album 'On The Highwire'. Pour tout vous dire, la première écoute ne m'a pas attiré plus que ça, mais, comme souvent en progressif, ce sont les écoutes successives qui m'ont permis de rentrer petit à petit dans cet album que je trouve finalement excellent. Il faut dire que le line up (inchangé depuis 2018) est de qualité, tous les membres étant des artistes de progressif expérimentés : une petite recherche dans myprogmusic du claviériste 'Erik Laan' vous permet de voir certains de ses projets. En ce qui concerne 'Han Uil', il a gravité également dans de nombreux projets ('Seven Day Hunt', 'Antares') mais également poursuit une carrière en solo et son dernier album 'Walking in Circles' date de 2022. Quant à 'Aldo Adema', il a été également actif dans différents projets dont 'Egdon Heath' dans les années 80/90 et 'Seven Day Hunt' jusqu'en 2008. Le line up est complété depuis le dernier album par 'Arjan Laan' à la batterie, qui est le fils d'Erik.

Musicalement, ce nouvel album offre 10 compositions qui gravitent entre 4 et 8 minutes laissant la place pour de nombreuses pérégrinations progressives instrumentales en alternance avec les parties chantées par 'Han Uil'. D'ailleurs, je l'avais déjà mentionné dans ma première chronique, 'Han Uil' a des intonations de 'Ian Anderson', et dans la chanson titre qui ouvre l'album, cette ressemblance est assez frappante. Ce premier titre est un bon exemple de ce progressif imaginatif avec des claviers omniprésents, la guitare d'Aldo Adema' venant enjoliver l'ensemble. Très diversifié, cet album nous fait voyager dans différents styles avec, par exemple, le rythmé 'The Greatest Bragger' qui fusionne des intonations jazzy avec du rock symphonique de très belle manière. Démarrant plus calmement, 'Rush Hour' est un titre magnifique qui prend ensuite de l'ampleur pour nous emmener dans une sorte de mélange entre 'Pink Floyd', 'Genesis' et 'Jethro Tull'. Suit le rythmé et sautillant 'Part Of The Wind' dans lequel 'Aldo Adema' illumine ce titre avec sa guitare électrique, puis, retour au calme avec 'Forget The Road Not Taken' qui débute par une très belle partie acoustique dans laquelle on se laisse bercer par le chant mélodieux de 'Han Uil' et qui se poursuit en prenant de la puissance dans une section instrumentale fournie avec plusieurs solos remarquables de claviers et de guitare. 'The Truth Now', qui suit, met en avant une construction progressive plus complexe, les changements de rythmes étant nombreux mais débouchant tous sur le thème mélodique magnifique du refrain qui bénéficie d'un nouveau solo de guitare admirable dans le final. Morceau le plus long de l'album, 'In The Eye Of The Storm' nous embarque dans un saga progressive intense qui louvoie au gré des changements rythmiques, d'intensités et mélodiques et qui est remplie d'influences assez diverses. Nouveau moment plus calme, 'Thoughts Of Love' est une ballade avec un violon qui amène une certaine mélancolie à l'ensemble, le final gagnant en intensité en offrant encore un très beau solo de guitare, puis, 'Trapped On Memory Lane' déroule une mélodie légère et entraînante dans laquelle une place importante est donnée à des sections instrumentales fournies, et l'album se termine par 'Time For Joy' qui est un titre plus direct qui s'éloigne du progressif mais qui nous offre une dernière mélodie accrocheuse sur laquelle on se laisse emporter par la prestation vocale remarquable d'Han Ian'.

En résumé, les Néerlandais de 'TumbleTown' sortent encore un album de qualité qu'il m'a fallu quelques temps à apprivoiser et qui, au final, montre tout le talent de ces quatre artistes qui amènent chacun leur pierre à l'édifice : 'On The Highwire' devrait plaire à un public aimant un rock progressif modéré nous ramenant quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Han Uil (Chant, Claviers, Harmonica), Aldo Adema (Guitare, Basse, Claviers), Erik Laan (Piano, Orgue, Claviers, Chœurs) + Invité : Arjan Laan (Batterie)


Artiste : tAKiDa

Album : The Agony Flame

Date de Sortie : 09-02-2024

Ajouté le : 10-02-2024






Dans le domaine du rock et hard rock mélodique, tout le monde sait que la Suède est un grand pourvoyeur de talent et 'tAKiDa' fait partie de ces groupes qui ne nous déçoivent jamais à chaque sortie d'album. Après les deux derniers enregistrements studio 'Sju' et 'Falling from Fame' datant respectivement de 2019 et 2021, et qui étaient remplies de mélodies accrocheuses, ce dernier bébé des Suédois, qui marque les 25 ans du groupe, ne déroge par à la règle et nous offre 11 nouvelles compositions qui sont toutes de vrais bijoux mélodiques. D'entrée, 'Third Strike' (voir la vidéo ci-dessus) nous assène un premier refrain que l'on a envie de reprendre en chœurs avec 'Robert Pettersson' et, dans ce style entraînant, on peut également citer 'The Other Side' et 'The Line' mais ce sont les mid-tempos et les ballades qui occupent la majorité des titres : tout d'abord, on ne passera pas à côté des lourdes rythmiques que nous assènent les 'In time', 'The loneliest hour', 'Sickening' ou encore 'Isolated' mettant en avant une certaine mélancolie et des paroles assez noires, voir remplies de désespoir (d'ailleurs les vidéos accompagnant l'album sont assez glauques et il faut être bien accroché pour les visionner). Et lorsque le tempo se veut encore plus posé, les Suédois n'ont pas leur pareil pour nous offrir de belles ballades qui sont au nombre de quatre : tout d'abord 'Sacred Spell' offre un refrain qui vient directement se greffer dans votre tête, puis 'Your blood awaits you' alterne des couplets plus rythmés et un refrain plus posé et est suivi de 'Nothing but a misplace' qui bénéficie également de très belles lignes mélodiques, l'album se terminant par 'Second Fiddle' qui est la ballade la plus dépouillée, des cordes venant renforcer le côté mélancolique.

En résumé, c'est encore un album rempli de belles mélodies que nous offrent les Suédois de 'tAKiDa' qui continuent, album après album, de nous distiller des mélodies addictives à écouter en boucle, et 'The Agony Flame' devrait plaire, au-delà de leur base de fans, à un large public car tout a encore été mis en œuvre pour que chaque composition soit accessible dès la première écoute...

Interprêtes

Robert Pettersson (Chant), Tomas Wallin (Chœurs, Guitare), Mattias Larsson (Guitare), Chris Rehn (Basse, Claviers, Guitare), Kristoffer Söderström (Batterie)


Artiste : The Pineapple Thief

Album : It Leads To This

Date de Sortie : 09-02-2024

Ajouté le : 11-02-2024






Dans le domaine du rock progressif, les Britanniques de 'Pineapple Thief' se sont constitué une excellente réputation mondiale, et depuis le début des années 2000, ils sortent régulièrement des albums, le dernier de 2022, 'Give It Back', étant un album de reprises et les deux derniers chroniqués sur myprogmusic étant 'Versions of the Truth' datant de 2020 et le live qui a suivi pendant la pandémie, 'Nothing But The Truth', datant de 2022. On n'est donc pas étonné de pouvoir se remettre entre les oreilles en 2024 une nouvelle galette des Britanniques et, pour ce nouveau 'It Leads To This', mon premier reflexe, connaissant la qualité d'enregistrement de cette formation, a été de l'écouter sur qobuz au casque (un Monolith M1060 branché sur mon mini DAC FIIO BTR7) et le résultat est à la hauteur de ce que j'attendais : du rock progressif de qualité interprété par des artistes de talent, le son étant d'une clarté et d'une limpidité rare avec le nouveau batteur 'Gavin Harrison' qui officie chez les voleurs d'Ananas maintenant depuis 2016 et qui nous délivre une frappe chirurgicale toujours juste. Comme à son habitude, 'Bruce Soord' nous emmène dans des thèmes autour de notre société d'aujourd'hui, se partageant entre optimisme et pessimisme, les sujets des quelques années passés ne manquant pas pour lui donner du grain à moudre.

Au menu de ce nouvel album, 8 compositions pour environ 45 minutes d'écoute et tout commence dans la sérénité avec 'Put It Right' qui met déjà en avant le chant éthéré de 'Bruce Soord' et le jeu subtil et tout en retenu de 'Gavin Harrison' qui fait juste ce qu'il faut tout en prenant une place prépondérante dans la section rythmique. A l'inverse, 'Rubicon', qui suit, est plus énergique et montre le côté plus intense du groupe mais qui joue avec les alternances d'intensités et de rythmiques, en en faisant un titre typique d'un progressif recherché et lumineux. Le ton est donné avec ces deux premières compositions et la suite sera partagé entre ces deux ambiances : avec le titre éponyme (voir la vidéo ci-dessus), on s'abandonne délicatement au rythme tranquille et au chant subtil et presque hypnotique, puis la suite prend de la vigueur pour retomber dans l'atmosphère éthéré du début. Même constat pour 'The Frost' qui poursuit dans ces contrastes avec cette fois une rythmique qui vous fait vous balancer tranquillement (voir la vidéo ici), puis, 'All That's Left' me fait penser aux premiers albums du projet 'Blackfield' du duo 'Steven Wilson'/'Aviv Geffen' avec cette atmosphère intimiste voir mélancolique, ambiance que l'on retrouve dans le titre suivante 'Now It’s Yours' qui est une sorte de constat amère de ce que notre génération va laisser à nos enfants, avec cette magnifique section instrumentale centrale intense mettant en avant le cri de la guitare de 'Bruce Soord'. Avec 'Every Trace Of Us', nous empruntons des chemins plus recherchés de progressif avec de multiples changements rythmiques et d'intensités qui mettent encore en avant 'Gavin Harrison' qui nous fait une festival en adaptant son jeu à chaque instant (voir la vidéo ici) puis, l'album se termine avec 'To Forget' qui nous ramène cette fois dans les ambiances atmosphériques des 'Pink Floyd', les contrastes plusieurs fois évoqués dans cette chronique étant encore présents pour notre plus grand plaisir.

En résumé, les Britanniques de 'The Pineapple Thief' reviennent avec un album d'une grande qualité qui montre qu'ils sont toujours dans le peloton de tête des formations de rock progressif et, pour toutes les amatrices et tous les amateurs de ce style, 'It Leads To This' gagne à être écouté tranquillement au casque avec la version Hi-Res car, la bande à 'Bruce Soord' a encore tout mis en œuvre pour nous offrir une multitude de détails qui sont encore plus mis en avant avec une écoute de qualité...

Interprêtes

Bruce Soord (Chant, Guitare), Jon Sykes (Basse, Chœurs), Gavin Harrison (Batterie, Percussions), Steve Kitch (Claviers)


Artiste : Revolution Saints

Album : Against The Winds

Date de Sortie : 09-02-2024

Ajouté le : 12-02-2024






Après le changement de line up et sur leur lancée de 2023 avec l'album 'Eagle Flight', nos trois compères 'Deen Castronovo', 'Joel Hoekstra', 'Jeff Pilson' et 'Alessandro Del Vecchio' remettent le couvert avec un nouvel enregistrement studio 'Against The Winds'. Et même si le quatrième larron n'est pas présent sur la photo officielle, c'est encore le couteau Suisse du label 'Frontiers Music' qui s'est attelé à composer ce dernier opus et qui le produit, en plus de participer en tant que claviériste et de choriste. Bon, vous allez me dire que connaissant l'Italien qui gravite dans un paquet de projets de rock et hard rock mélodique, on peut y aller les yeux fermés et vous avez raison car c'est encore une sorte de best of d'AOR, de rock et de hard rock mélodique mélangés qui nous fait revenir aux années 80. D'ailleurs, je trouve que la mélodie de la chanson titre qui débute l'album a un petit air de 'Maniac' de 'Michael Sambello' du film 'Flashdance' sorti en 1983. Et si vous adhérez aux trois premiers titres qui ont tous fait l'objet d'une vidéo (voir ci-dessus pour 'Against The Winds', ici pour 'Changing My Mind' et ici pour 'Fall On My Knees'), vous devriez sans aucun doute aimer l'ensemble des 11 compositions qui constituent cet album. D'autres compositions énergiques émaillent cet opus avec 'Will I See You Again', 'Save All That Remains' ou encore 'Been Said And Done'. Comme on y est désormais habitué dans ce style mélodique, on retrouve également à côté de ces rythmiques énergiques, des instants plus calmes dans de l'AOR lumineux avec 'Lost In Damnation', 'Divine Wings' et 'No Turning Back'. On ne passera pas non plus à côté des deux très belles ballades avec 'Can't End It Right Now' et 'Show Me Your Light'.

Bref, sans révolutionner le genre, 'Revolution Saints' poursuit sa route en nous offrant une nouvel album très agréable à écouter et, qui, sans être du tout péjoratif, est du prêt à consommer, car il est toujours très appréciable de se mettre entre les oreilles de belles mélodies accrocheuses que l'on apprivoise immédiatement : à conseiller à tous les fans de rock mélodique nous faisant remonter au meilleur des années 80...

Interprêtes

Deen Castronovo (Chant, Batterie), Joel Hoekstra (Guitare), Jeff Pilson (Basse), Alessandro Del Vecchio (Claviers, Chœurs)


Artiste : Tinsley Ellis

Album : Naked Truth

Date de Sortie : 09-02-2024

Ajouté le : 13-02-2024






Après nous avoir gâté avec ses deux derniers albums, 'Ice Cream In Hell' de 2020 et 'Devil May Care' de 2022, le rythme d'une sortie tous les deux ans se poursuit pour le bluesman 'Tinsley Ellis' qui, cette fois, a décidé de débrancher les instruments électriques pour nous offrir ce 'Naked Truth', ne gardant que sa guitare en acoustique pour l'accompagner. 9 titres originaux et 3 reprises sont au menu de ce dernier bébé de l'Américain. Et si le diable devait faire attention dans le dernier album, il est maintenant dans la chambre avec le premier titre qui nous accueille avec un bon blues et une rythmique qui donne une irrésistible envie d'accompagner Tinsley en tappant du pied, puis 'Windowpane', beaucoup plus calme, met en avant ce picking sur sa guitare qui accompagne son chant mélancolique rempli d'une belle émotion. Retour à du bien rythmé avec la reprise 'Death Letter Blues' de 'Son House' qui nous ramène au début des années 60 avec une remarquable authenticité, puis, 'Silver Mountain' est un instrumental, pour ma part, assez répétitif, mais qui montre toute la dextérité de Tinsley à la guitare. Trois autres instrumentaux émaillent cet album dont la reprise 'The Sailor's Grave On The Prairie' de 'Leo Kottke' datant de 1969, 'Alcovy Breakdown' et le court 'Easter Song' terminant de belle manière cet album acoustique dans la douceur. Les autres compositions amènent une belle variété à l'ensemble : 'Don't Go No Further' qui est une reprise de 'Willie Dixon' est un shuffle bien rythmé que 'Tinsley Ellis' s'approprie à merveille, et 'Tallahassee Blues' nous ramène aux racines du blues, ambiance que l'on retrouve dans le magnifique 'Hoochie Mama' mais aussi dans la composition suivante, 'Horseshoes and Hand Grenades', les interprétations épurées ne gardant que la substantifique moelle de ce style indémodable, sans oublier le léger et sautillant 'Grown Ass Man' qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied.

En résumé, cette mise à nu de 'Tinsley Ellis' confirme tout le talent de l'Américain pour nous offrir du bon blues authentique, d'autant plus que ce côté épuré montre encore plus que c'est tout son être qui transpire le blues ce qui ne peut que toucher un public adepte de ce style indémodable qui a traversé les temps sans prendre une ride...

Interprêtes

Tinsley Ellis (Chant, Guitare)


Artiste : Kristoffer Gildenlöw

Album : Empty

Date de Sortie : 09-02-2024

Ajouté le : 15-02-2024






Si vous êtes amatrices ou amateurs de métal progressif mais également de rock progressif, 'Kristoffer Gildenlöw' ne doit pas vous être inconnu, puisqu'il s'est fait connaitre avec son frère 'Daniel' dans les années 90 lorsqu'ils ont créé ensemble 'Pain Of Salvation' qu'il a quitté au milieu des années 2000 pour se lancer dans différents projets, avec, tout d'abord, en rejoignant en 2006 la formation de rock progressif 'Dial', puis en commençant une carrière solo tout en participant à de nombreux projets (dont 'Kayak'). Depuis maintenant plus d'une dizaine d'années, il nous offre de somptueux albums dont le dernier 'Let Me Be a Ghost' m'avait procuré un plaisir immense. 'Empty' est donc son 5ème album solo, solo car il porte son nom, mais de nombreux invités viennent l'accompagner dont de très bons guitaristes.

Et après une première écoute, c'est ce parallèle avec les 'Floyds' qui m'a le plus frappé dans cet album, comme si les deux larrons 'Roger Waters' et 'David Gilmour' s'étaient réconciliées, le côté épuré et contenu du chant de Kristoffer lorgnant vers 'Roger Waters' et les sections instrumentales avec de somptueux solos de guitare flirtant avec le feeling de 'David Gilmour'. 'Time To Turn The Page', qui débute l'album, en est l'illustration parfaite avec une première partie atmosphérique dans laquelle 'Kristoffer Gildenlöw' pose son chant fragile et épuré baignant dans de la réverbération et qui explose à mi-parcours avec un solo de guitare magistral, le final retombant dans quelques doux arpèges. La suite continue dans cette ambiance avec 'End Of The Road' enjolivé par des cordes dans les parties tranquilles et poursuit sur un lent tempo sur lequel on s'abandonne complètement, puis, 'Harbinger of Sorrow', introduit par une phrase répétitive jouée au piano nous emmène dans des alternances d'intensités, 'Kristoffer Gildenlöw' modulant de très belle manière son chant avec des incursions remarquables dans les aigües. Quant à 'He's Not Me', introduit par une guitare 'Floydienne', prolonge ces moments remplies de sensibilité avec un nouveau bijou mélodique qui chemine lentement entre parties chantées et sections instrumentales 'Gilmouriennes'. Avec, 'Black And White', l'introduction feutré est encore synonyme de quiétude qui nous fait continuer notre beau voyage sur un chant profond et rempli d'émotion de 'Kristoffer Gildenlöw' et un solo de guitare qui, cette fois, me fait penser aux sonorités de 'Mark Knopfler', puis, 'Down We Go' monte encore le curseur émotionnel avec une longue composition sur un lent crescendo magnifique, 'Kristoffer Gildenlöw' ayant complètement réconcilié 'Gilmour' et 'Waters' sur ce titre débordant d'une force tranquille extraordinaire, le solo de guitare final me filant la chair de poule et faisant de ce titre mon coup de cœur de l'album. Nous ne sommes pas au bout de nos émotions car la deuxième partie de l'album nous offre également de très belles compositions, tout d'abord avec 'Turn It All Around' et ses arpèges de guitare apaisants, la suite amenant une certaine modernité mélodique, puis, 'Means To An End' prolonge notre doux périple sur une rythmique nonchalante, les lignes mélodiques étant de toute beauté. Suit 'Beautiful Decay' dans la même ambiance que son prédécesseur, l'accompagnement au piano amenant ce côté ritournelle mélancolique sur un tempo à trois temps, puis, toujours sur un lent tempo, 'The Brittle Man' est un titre assez court qui débute en duo basse/voix et qui voit arriver ensuite un violon qui est rejoint par un piano formant un très beau crescendo. Plus rythmé, 'Saturated' met en avant de superbes harmonies vocales, de très beaux chœurs accompagnant le chant de 'Kristoffer Gildenlöw' sur une mélodie accrocheuse. Nous arrivons au terme de notre très beau voyage avec la chanson titre qui frôle les 10 minutes et dont les 2 premières minutes plantent un décor fait de bruitages qui prennent de l'ampleur petit à petit et qui sont suivis par une section très épurée avec des sonorités 'Floydiennes', le chant tourmenté de 'Kristoffer Gildenlöw' me faisant penser à celui de 'Roger Waters', puis, à 6:30, le titre explose dans un solo de guitare d'une force émotionnelle poignante qui monte en puissance lentement pour retomber sur la fin en fade out : tout simplement sublime !!

En résumé, comme vous l'aurez compris, cet album de 2024 aurait très bien pu être un des meilleurs albums des 'Pink Floyd' mais il est l'œuvre d'un artiste de talent qui sort certainement un de ses meilleurs albums en nous offrant ce 'Empty' qui devrait plaire, au-delà des fans de 'Kristoffer Gildenlöw', à un public assez large qui aime le rock progressif atmosphérique nous ramenant aux années 70 avec, cerise sur le gâteau, des mélodies accrocheuses qui s'apprivoisent facilement...

Interprêtes

Kristoffer Gildenlöw (Chant, Différents instruments) + Invités : Dirk Bruinenberg (Batterie), Jeroen Molenaar (Batterie), Joris Lindner (Batterie, Hammond), Paul Coenradie (Guitare), Marcel Singor (Guitare), Patrick Drabe (Guitare), Ola Sjönneby (Cuivres), Ben Mathot (Violon), Anne Bakker (Violon, Alto), Maaike Peterse (Violoncelle), Jan Willem Ketelaers (Chœurs), Erna Auf der Haar (Chœurs)


Artiste : Ellesmere

Album : Stranger Skies

Date de Sortie : 12-01-2024

Ajouté le : 16-02-2024






'Ellesmere' est un projet de rock progressif emmené par l'Italien 'Roberto Vitelli' que j'ai découvert avec le quatrième opus du groupe, 'Stranger Skies', sorti il y a déjà plus d'un mois. Tout d'abord, la pochette de 'Rodney Matthews', bien connu dans le mode du rock progressif pour avoir dessiné la plupart des albums d'ASIA' mais aussi de 'Magnum', est bien dans le ton de cet opus qui met en opposition deux mondes, l'un du froid, dans les 4 premières compositions et l'autre, du chaud, dans les deux dernier longs développements de l'album. Et, comme c'était déjà le cas dans le dernier album 'Wyrd', en plus du line up constitué de 'Roberto Vitelli' aux claviers et à la basse, de 'Giacomo Anselmi' à la guitare, de 'John Wilkinson' au chant et de 'Mattias Olsson' à la batterie, l'Italien s'est entouré de nombreux artistes avec, entre autres, 'Clive Nolan' ('Pendragon' et 'Arena') venu accompagner 'Roberto Vitelli' aux claviers, 'David Jackson' (un des pionniers du rock progressif avec 'Vand Der Graaf Generator') amenant tout son talent de saxophoniste, le frère de 'Steve Hackett' qui joue de la flûte et l'italien 'Riccardo Romano' qui avait sorti en 2017 l'excellent album 'B612' et dont son dernier album solo 'Spectrum' date de 2022.

La première partie de l'album, consacré au monde du froid nous accueille avec 'Northwards' en nous plongeant directement dans du rock progressif symphonique avec des claviers généreux, l'ensemble lorgnant du côté de la première période de 'Genesis' avec un premier solo de guitare de 'Giacomo Anselmi' que ne renierait pas 'Steve Hackett' puis 'Tundra' poursuit dans ces influences assez flagrantes avec de nombreux changements de tempo et avec, cette fois, le chant de 'John Wilkinson' me faisant penser à certains endroits à celui de 'Phil Collins', la section a capella à 4 minutes amenant une originalité qui tend plus vers des influences 'Yessiennes' et le nouveau solo de guitare de 'Giacomo Anselmi' étant admirable. 'Graeme Taylor', à la guitare acoustique, nous offre une très belle introduction dans l'instrumental 'Crystallized' et c'est ensuite au tour de 'David Jackson' d'être mis en avant avec son saxophone en accompagnant de belle manière la suite du titre qui nous fait traverser de nombreux changements rythmiques. Le dernier titre du monde du froid est l'énergique 'Arctica' qui possède une construction assez complexe et qui alterne différentes intensités et rythmiques, les harmonies vocales étant remarquables. La suite de notre voyage nous dirige vers le monde du chaud avec le premier long développement de la chanson titre qui nous embarque dans un labyrinthe progressif dans lequel il fait bon se perdre et dans lequel chaque artiste amène sa pierre à l'édifice, avec une mention spéciale aux parties 'Jethrotulliennes' amenées par 'John Hackett' à la flûte mais également aux sections d'orgue tenu par 'Bob Hodges' et également à la prestation vocale de 'John Wilkinson' dont le chant rappelle encore le 'Genesis' de la période 'Phil Collins'. A noter également cette dernière partie champêtre qui termine le titre de très belle manière. La dernière composition 'Another World' dépasse également les 10 minutes et résume très bien ce très bel album en nous emmenant de nouveau dans un beau voyage progressif qui, pour ma part, représente un vrai feux d'artifice progressif et le point d'orgue de cet album, avec tous les ingrédients que toute amatrice et que tout amateur de rock progressif recherche dans ce style : un belle alternance entre des parties chantées magnifiquement par 'John Wilkinson' (toujours cette ressemblance avec 'Phil Collins') et de somptueuses sections instrumentales dans lesquelles on retrouve la plupart des musiciens dans des solos remarquables, sans oublier la section rythmique de la paire 'Roberto Vitelli'/' Mattias Olsson' qui accompagne tout ce petit monde de manière magistrale.

En résumé, avec son projet 'Ellesmere', 'Roberto Vitelli', bien accompagné par des artistes de progressif talentueux, nous offre un album somptueux qui nous fait remonter au meilleur du progressif des années 70 et 'Stranger Skies' est encore un album à rajouter à la discothèque idéale de tous fans de rock progressif à travers les âges...

Interprêtes

Roberto Vitelli (Basse, Claviers), Giacomo Anselmi (Guitare), John Wilkinson (Chant), Mattias Olsson (Batterie) + Invités : Bob Hodges (Claviers), Clive Nolan (Claviers), David Jackson (Saxophone, Flûte), Graeme Taylor (Guitare), John Hackett (Flûte), Riccardo Romano (Chœurs, Guitare), Stefano Vicarelli (Claviers), Tomas Bodin (Claviers)


Artiste : Einar Solberg

Album : The Congregation Acoustic (Live)

Date de Sortie : 16-02-2024

Ajouté le : 17-02-2024






Pour tous les fans du chanteur 'Einar Solberg' du groupe 'Leprous', préparez-vous à un moment d'écoute intense avec cet écorché vif de la chanson qui a décidé, comme il l'avait fait avec 'Leprous', d'organiser un nouveau livestream mais cette fois en acoustique, seul sur scène avec son piano, en reprenant un des albums les plus recherchés de sa formation de métal progressif, 'The Congregation', datant de 2015. Inutile d'une longue chronique pour vous dire que le Norvégien se met complètement à nu dans ce magnifique album et que cette version épurée met encore plus en avant cette sensibilité à fleur de peau que l'on retrouve dans le chant d'Einar sur les albums de 'Leprous'. Bien entendu, cette réinterprétation est bien loin de la puissance des instruments électriques mais c'est une autre sorte de puissance qui se dégage de cet album, celle-ci étant émotionnelle car, on ne peut que se rendre à l'évidence : 'Einar Solberg' excelle dans ces versions épurées et nous offre un moment magique d'écoute en nous donnant à de maintes reprises ce petit frisson caractéristique d'une émotion intense. Bref, le mieux encore, c'est de vous laisser en compagnie du Norvégien, de pressez sur la touche play et de partir en voyage au pays des émotions car ce genre d'artiste montre que, quel que soit le style, la musique n'a pas de frontière lorsque l'on vit des moments d'une telle intensité...

Interprêtes

Einar Solberg (Chant, Vocal)


Artiste : Steve Hackett

Album : The Circus and the Nightwhale

Date de Sortie : 16-02-2024

Ajouté le : 18-02-2024






Après le magnifique live acoustique d'Einar Solberg', c'est encore un grand de la musique progressive qui sort un nouvel album solo, j'ai nommé 'Steve Hackett' dont le dernier enregistrement studio, 'Surrender of Silence' date de 2021. Ces dernières années, le Britannique a été bien occupé avec ses différentes tournées de reprises de 'Genesis' avec 'Genesis Revisited Band and Orchestra – Live' en 2019 qui a été suivi de 'Selling England By The Pound & Spectral Mornings' en 2020, lui-même suivi de 'Genesis Revisited Live: Seconds Out & More' en 2022 et le dernier de la liste a été la reprise de 'Foxtrot' avec 'Foxtrot At Fifty + Hackett Highlights: Live in Brighton' en 2023. Mais on sait que Steve est toujours prolifique en nous offrant également de magnifiques albums et 'The Circus and the Nightwhale' est donc son dernier bébé qui ne doit pas être loin d'être le 30ème du Britannique ! Pas de surprise, au-delà de ce rock progressif qu'il perpétue depuis plus de 50 ans maintenant, on retrouve cet alchimiste de la musique du monde, influencé par de nombreux styles et qui cette fois nous emmène, je cite Steve dans " un album concept de rite de passage qui dit les choses que je voulais dire depuis très longtemps " : je vous laisse donc imaginer ce que représente cette pochette sur laquelle une baleine engloutit un cirque. Dans tous les cas, cet album est dédié à sa femme 'Jo' et raconte l'histoire de 'Travla' qui est certainement un mélange entre réalité et fiction, de la vie de Steve.

Musicalement, et comme on en est désormais habitué, nous naviguons dans des paysages très différents les uns des autres ce qui donne encore une fois à cet album, une diversité absolument fantastique mais, revers de la médaille, il faut être ouvert à toutes sortes de genres musicaux assez éloignés les uns des autres ce qui pour ma part, m'apporte généralement le plus de plaisir. Au menu de 'The Circus and the Nightwhale', point de longs développement mais 13 compositions assez courtes chacune et, pour toutes celles et tous ceux qui sont familiers avec les albums de 'Steve Hackett', nous retrouvons les artistes bien connus qui gravitent autour du 'Britannique' (voir liste ci-dessous).

Les trois premières compositions ne présentent aucun blanc entre chaque et n'en forment qu'une seule : 'People Of The Smoke' ouvre l'album en nous emmenant dans un train à vapeur et, après une introduction symphonique, c'est dans une ambiance rock entraînante avec de magnifiques harmonies vocales que le titre se poursuit sur le tempo de la locomotive, puis, le court 'These Passing Clouds' change de registre pour un instrumental romantique sur lequel la guitare de 'Steve Hackett' fait des merveilles sur une mélodie mélancolique. En alternance, plus énergique, 'Taking You Down' nous embarque dans du rock musclé et bien rythmé avec des arrangements vocaux remplis de réverbération et avec deux magnifiques solos, tout d'abord, de saxophone de 'Rob Townsend' et ensuite, de guitare de 'Steve Hackett'.

Sans transition, nous revenons dans des eaux calmes avec 'Found and Lost' dont l'introduction met encore en avant Steve avec, cette fois, sa guitare acoustique (rappelons-nous le très bel album acoustique 'Under A Mediterranean Sky' datant de 2021) et qui est suivi d'une section baignant dans une ambiance langoureuse de cabaret, puis, 'Enter The Ring' nous ramène au progressif de 'Genesis' dans les années 70 avec de très belles harmonies vocales, le fidèle ami de Steve, 'Nad Sylvan', amenant toujours cette douceur dans le chant) et la flûte de son frère 'John Hackett' ajoutant un côté bucolique en milieu de titre avant que Steve nous offre un nouveau solo de guitare remarquable, le titre se terminant dans une atmosphère d'orgue de barbarie, tout cela en moins de 4 minutes !! Avec 'Get Me Out', nous sommes emmenés dans une magnifique composition avec une très belle mélodie ponctuée par des interventions guitaristiques remarquables avec une partie centrale complètement débridée, puis, 'Ghost Moon and Living Love' est le titre le plus long de l'album qui, après une introduction rappelant un chant d'Eglise dans laquelle 'Amanda Lehmann' nous offre de magnifique volutes célestes, déroule une mélodie prenante sur un mid-tempo léger et poétique.

Nous partons cette fois en orient avec le musclé 'Circo Inferno' que n'auraient pas renié les Israéliens d'Orphaned Land' avec lesquels 'Steve Hackett' avait collaboré sur le magnifique titre 'Chains Fall to Gravity', tiré de l'album 'Unsung Prophets and Dead Messiahs' de 2018, cette composition montrant, n'en déplaisent à certains qui voudraient ranger tous les artistes dans certaines cases, que la musique gagne ses lettres de noblesse lorsqu'elle devient universelle, 'Steve Hackett' étant désormais un très bel ambassadeur de cette musique du monde (sa collaboration avec les Hongrois de 'Djabe' en étant encore un bel exemple). Les deux titres suivants 'Breakout', 'All at Sea', ne dépassant pas les deux minutes chacun, sont des intermèdes instrumentaux, pour le premier, énergique sous la frappe musclée de 'Hugo Degenhardt' à la batterie, 'Steve Hackett' nous montrant également que dans ce style assez proches de celui de formations de métal progressif comme 'Dream Theater' ou 'Threshold', il a également du talent pour des solos bien musclés, et le deuxième qui débute avec des sonorités de guitare à la 'Eddie Van Halen' (ça me rappelle également l'introduction de 'The Obliterati' de son dernier album 'Surrender Of Silence') et qui poursuit ensuite dans de l'atmosphérique nous faisant remonter aux pérégrinations électroniques de 'A Saucerful Of Secrets' du début des 'Pink Floyd'.

On se retrouve ensuite dans le noir à l'intérieur de la baleine avec 'Into the Nightwhale' qui nous offre des claviers aux sonorités effrayantes et qui prend petit à petit de l'ampleur avec une montée chromatique inquiétante débouchant sur un final apaisé avec une section chantée qui me fait penser au titre 'The Great Gates of Kiev' de l'adaptation de 'Pictures At an Exhibition' de 'Modest Mussorgsky' par 'Emerson, Lake & Palmer' datant de 1971. Suit 'Wherever You Are' (voir la vidéo ici) qui est du rock progressif multi-facettes en débutant sur une mélodie chantée accrocheuse et qui poursuit avec une section instrumentale très fournie faisant se succéder quelques bribes de musique baroque, puis de musique contemporaine puis de musique moderne bien musclée, l'ensemble étant accompagné par la guitare de Steve qui enchaine les changements de style très naturellement. Après toute cette débauche d'énergie, 'White Dove' vient clôturer ce magnifique album dans la sérénité pour nous renvoyer, une fois de plus, au bord de la méditerranée (qui rappellera pour certains l'Italie et peut-être pour d'autres la Grèce) avec une mandoline qui nous berce sur une très belle mélodie mélancolique.

En conclusion, comme vous avez pu le constater dans cette chronique, je vous ai cité de nombreuse influences très variées mais qui, pour moi, font de cet album un condensé exceptionnel de progressif au sens large car chaque composition nous embarque dans un voyage différent du précédent. Certes, certains seront peut-être décontenancés par autant de diversité et préfèreront des albums comme 'Wolfflight' plus centré sur du rock progressif mais, pour moi, cet album montre cette évolution toujours constante chez 'Steve Hackett' pour ratisser de plus en plus large, sentiment que j'avais eu dans les trois derniers albums (le premier de la liste étant 'The Night Siren' sorti en 2017) et qui sont rentré à tout jamais dans ma discothèque idéale de musique en général...

Interprêtes

Steve Hackett (Guitare, Mandoline, Harmonica, Percussions, Basse, Chant), Roger King (Claviers, Arrangements orchestraux), Rob Townsend (Saxophone), Jonas Reingold (Basse), Nad Sylvan (Chant), Craig Blundell (Batterie) + Invités : Amanda Lehmann (Chant), Benedict Fenner (Claviers), John Hackett (Flûte), Malik Mansurov (Tar), Hugo Degenhardt (Batterie), Nick D'Virgilio (Batterie)


Artiste : ILLUMISHADE

Album : Another Side Of You

Date de Sortie : 16-02-2024

Ajouté le : 20-02-2024






C'est en 2020, en pleine période Covid, que sortait le premier album très prometteur 'ECLYPTIC : Wake of Shadows' d'ILLUMISHADE', projet créé par deux membres d'Eluveitie', la chanteuse 'Fabienne Erni' et le guitariste 'Jonas Wolf'. Près de quatre années après, avec le même line up, leur deuxième album 'Another Side Of You' est désormais disponible sur toutes les plateformes de streaming, le premier single 'HYMN' qui en est tiré datant déjà d'un an et le groupe ayant désormais passé un cap en signant ce dernier bébé chez 'Napalm Records'. En ce qui concerne le thème, je cite le groupe : " C’est une odyssée sur les nombreuses facettes de l’émotion humaine mais aussi sur les défis auxquels nous sommes tous confrontés dans ce monde en constante évolution. 'Another Side of You' consiste à s'ancrer dans la réalité, tout en laissant la musique vous transporter vers des lieux inconnus. ". Parlons en de la musique : dans le monde du métal symphonique, beaucoup de formations présentent des albums assez linéaires avec une certaine ressemblance entre chaque composition ce qui n'est du tout le cas d'ILLUMISHADE' car, à l'écoute de ce dernier opus, il serait très réducteur de les étiqueter uniquement dans ce style de musique. Il y a bien évidemment une approche heavy mais ils puisent leurs influences dans différents styles, allant de la pop au métal avec quelques incursions en progressif.

Nous sommes accueilli par le court instrumental 'Enter The Void', orchestré par la claviériste 'Mirjam Skal' qui est également compositrice de musique de films, dans une ambiance atmosphérique qui prend petit à petit de l'ampleur pour lancer le premier titre 'ELEGY' qui est un mid-tempo soutenu par des riffs de guitare saturés bien musclés et qui bénéficie de belles alternances de rythmique et d'intensité (voir la vidéo ci-dessus), puis, 'ENEMY' poursuit dans cette ambiance bien trempée sur un tempo entraînant avec un refrain accrocheur (voir la vidéo ici). Dans un style plus conventionnel de métal mélodique, 'In The Darkness' n'en est pas moins très réussi avec un nouveau refrain qui vous rentre dans la tête immédiatement et qui met en avant 'Jonas Wolf' dans la deuxième partie avec un solo de guitare remarquable. Changement de décor avec les deux compositions suivantes qui sont beaucoup moins énergiques avec, tout d'abord, 'Cloudreader' qui a un petit côté popisant, les riffs de guitare étant beaucoup moins vigoureux (voir la vidéo ici), puis, 'Here We are' poursuit dans une alternance entre des sections calmes et d'autres plus intenses et nous offre un nouveau refrain fédérateur (voir la vidéo ici). Suit 'CYCLONE' qui est le titre le plus long de l'album avec une construction progressive très originale qui amène une autre facette du groupe pour nous délivrer de nombreux changements d'ambiance très originales, les sections vocales étant encadrées par de remarquables sections instrumentales et le final lent et puissant amenant une force impressionnante. Place à la ballade 'Fairytale' qui est un modèle du genre et qui montre qu'ILLUMISHADE' a également du talent pour nous offrir des moments remplis d'émotion, puis, après l'interlude instrumentale pianistique 'The Horizon Awaits' continuant ce moment de sérénité qui prend petit à petit de l'ampleur, 'HYMN' s'éloigne des riffs bien trempés du métal pour une composition entre pop et rock avec une nouvelle mélodie accrocheuse (voir la vidéo ici). Nous restons dans cette ambiance avec 'TWILY' mais cette fois baignée dans des sonorités électroniques en naviguant entre sections popisantes et d'autres plus rugueuses avec des riffs de guitare saturés ce qui amène une belle originalité à ce titre, puis, 'Riptide' est encore une belle composition rythmée entre rock et métal avec des arrangements vocaux remarquables (voir la vidéo ici). Nous arrivons au terme de notre beau périple musical et ce sont deux magnifiques ballades qui clôturent l'album avec, tout d'abord, 'Humminbird', qui débute en duo piano/voix avec de très beau chœurs célestes et qui, petit à petit, prend de l'ampleur, puis, le claviériste d'Epica', 'Coen Janssen', vient accompagner de très belle manière 'Fabienne Erni' sur 'Verleabt', la chanteuse nous offrant une prestation vocale particulièrement émouvante, arrivant même à nous charmer en Allemand, langue qui n'est pas réputée pour être particulièrement bien adaptée à ce style de ballade épurée.

En résumé, 'ILLUMISHADE' nous offre un deuxième enregistrement studio relativement dense car il comporte 14 compositions pour près d'une heure d'écoute en nous faisant voyager dans différents styles allant de la pop au métal ce qui diversifie considérablement l'ensemble et qui, pour ma part, est gage de qualité mais qui, revers de la médaille, demande forcément de s'y attarder pour bien l'apprivoiser...

Interprêtes

Fabienne Erni (Chant, Piano), Jonas Wolf (Guitare), Mirjam Skal (Claviers), Yannick Urbanczik (Basse), Marc Friedrich (Batterie)


Artiste : Crazy Lixx

Album : Two Shots At Glory

Date de Sortie : 16-02-2024

Ajouté le : 21-02-2024






On ne change pas une équipe qui gagne et les Suédois de 'Crazy Lixx', après 'Street Lethal' en 2021, ressortent un enregistrement studio 'Two Shots At Glory' qui n'est pas à proprement parlé un nouvel album car seules trois nouvelles compositions sont présentes, les autres titres étant des reprises de titres d'anciens opus du groupe. Au-delà de ces anciens titres réenregistrés qui n'auraient pas défié la chronique en temps normal, 'Danny Rexon' s'est attelé à mettre en vidéo tous ces titres mais d'une manière assez originales puisqu'il s'est mis dans la tête de s'inspirer, pour chaque composition reprise, d'un film des années 80/90 qu'il s'est amusé à appeler UST (Unofficial Sound Tracks) en opposition avec les bandes originales de films. Je vous ai mis ci-dessous les liens YouTube des titres de l'album qui ont fait l'objet d'une vidéo mais vous pouvez aller sur la page YouTube du groupe ici car près d'une vingtaine sont déjà disponibles. Bref, si vous êtes amatrice ou amateur de bon hard rock mélodique avec des chœurs qui vous font remonter aux années 80/90 avec, en tête, ceux des Britanniques de 'Def Leppard' et si, en plus vous êtes fan de cinéma de cette époque, vous devriez adhérez assez rapidement à ce 'Two Shots At Glory'...

Liste des vidéos disponibles sur la page youtube de 'Crazy Lixx' et le titre du film :
= Two Shots At Glory (Stone Cold – 1991 )
= Fire It Up (The Accused – 1988)
= Lights Out! (The Wraith – 1986)
= Sword And Stone (Excalibur – 1981)
= Whiskey Tango Foxtrot (Tango & Cash – 1989)
= Ain't No Rest In Rock N' Roll (Airheads – 1994)

Interprêtes

Danny Rexon (Chant), Chrisse Olsson (Guitare), Jens Lundgren (Guitare), Jens Anderson (Basse), Joél Cirera (Batterie)


Artiste : Honeymoon Suite

Album : Alive

Date de Sortie : 16-02-2024

Ajouté le : 22-02-2024






'Honeymoon Suite' est une formation de rock mélodique qui poursuit sa route commencé il y a maintenant 40 ans avec, à la clé, trois albums dans les années 80, 'Honeymoon Suite' en 1984, 'Big Prize' en 1986 et 'Racing After Midnight' et cette nouvelle sortie 'Alive' arrive en 2024 et marque donc le quarantième anniversaire ans de la formation Canadienne. Du groupe de base, il reste encore les deux artistes à l'origine de sa création avec le chanteur 'Johnnie Dee' et le guitariste 'Derry Greham' auxquels ont peut rajouter le bassiste 'Gary Lalonde' qui les avait rejoints pour le premier opus éponyme. Les sorties d'album ont été relativement espacées après les années 90 et ce dernier bébé vient après l'EP 'Hands Up' datant déjà d'il y a 7 ans.

Et pourtant, ce nouvel album est du très bon rock mélodique avec, cette fois, un album d'une dizaine de titres qui nous font remonter au meilleur du rock mélodique des années 80, plus deux bonus constitués de reprises, la première 'Love Changes Everything' de l'album 'Racing After Midnight' de 1988, et la deuxième 'New Girl Now' de l'album éponyme du groupe de 1984. Pour découvrir 'Alive', voici les deux vidéos qui sont disponibles sur la page YouTube du label 'Frontiers Music' : tout d'abord, la chanson titre qui débute l'opus nous met en appétit pour la suite dans une ambiance rythmée et entraînante avec une première mélodie très accrocheuse (voir la vidéo ci-dessus), puis, 'Find What You're Looking For' lui emboite le pas avec une nouveau refrain fédérateur (voir la vidéo ici) et on peut rajouter la vidéo de 'Tell Me What You Want' qui a déjà été sorti il y a 4 ans et qui poursuit dans un AOR raffiné (voir la vidéo ici) et si vous accrochez à ces trois compositions, il n'y a pas de raison que vous n'aimiez pas le reste avec le mid-tempo bien rythmé 'Done Doin' Me' et son nouveau refrain addictif, puis 'Give It All' a un petit côté 'Def Leppard' avec ses guitares saturés et 'Livin' Out' rajoute un nouvelle compositon bien rythmée qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied. Dans un registre plus modéré, on ne passera pas non plus à côté de 'Not Afraid To Fall' qui aurait fait un hit dans les années 80, puis 'Broken' est également très réussi dans une ambiance légère et entraînante, sans oublier les deux très belles ballades 'Love Come' qui sont à rajouter aux meilleures ballades de rock mélodique.

En résumé, ce dernier album montre encore un retour gagnant d'une formation de rock mélodique des années 80 et les Canadiens d'Honeymoon Suite' nous font passer un très bon moment à l'écoute de toutes ces nouvelles compositions qui auraient des hits il y a une quarantaine d'années...

Interprêtes

Johnnie Dee (Chant), Derry Greham (Guitare, Claviers, Chœurs), Gary Lalonde (Basse), Peter Nunn (Claviers), Dave Betts (Batterie)


Artiste : Blackberry Smoke

Album : Be Right Here

Date de Sortie : 16-02-2024

Ajouté le : 23-02-2024






Il y a trois ans, 'Blackberry Smoke' sortaient 'You Hear Georgia' que j'avais qualifié de bonne bouffée d'oxygène dans les temps perturbés que l'on a connu avec la période covid. Depuis, les Américains on enregistré un court album de reprises des 'Stones' en 2022, 'Stoned' et 2024 voit la sortie d'un nouvel album 'Be Right There'. Nous retrouvons ce southern rock indémodable qui fait du bien et ceci dès les trois premiers titres : 'Dig A Hole' ouvre le bal avec un premier single entraînant qui vous met en forme pour toute une journée (voir la vidéo ci-dessus), puis 'Hammer And The Nail' poursuit dans ce style country/rock bien rythmé (voir la vidéo ici) et 'Like It Was Yesterday' n'a rien à envier à son prédécesseur avec des lignes mélodiques classiques mais super efficaces. Plus modéré et s'éloignant d'influences marquée rock sudiste, 'Be So Lucky' n'en est pas moins un superbe mid-tempo qui peut rappeler certaines mélodies de 'Beatles', puis 'Azalea' montre un visage encore plus tranquille sous la forme d'une belle ballade, 'Charlie Starr' montrant une belle délicatesse dans sa prestation vocale et la l'accompagnement à la guitare acoustique nous ramenant encore à la country (voir la vidéo ici).

La deuxième moitié de l'album poursuit dans cette alternance entre des compositions entraînantes et d'autres plus calmes : au rayon du bon southern rock bien rythmé, on ne passera pas non plus à côté de 'Don’t Mind If I Do' qu'on a déjà l'impression d'avoir entendu déjà des milliers de fois ni de 'Little Bit Crazy' avec son introduction proche du gospel et qui poursuit dans une ambiance entraînante contagieuse (voir la vidéo ici). Les trois autres compositions sont plus modérées mais tout autant efficace avec le décontracté 'Watcha No Good' qui déroule des lignes mélodiques accrocheuses sur un tempo qui vous fait headbanguer délicatement, puis, 'Other Side of the Light' est encore une remarquable composition dans la grande tradition de la country/rock Américaine et 'Barefoot Angel' conclut ce très bel album par une ballade magnifique que 'Charlie Starr' éclaire par sa prestation vocale d'une belle sensibilité.

En résumé, même s'ils ne révolutionnent pas le genre, les Américains de 'Blackberry Smoke' sortent un magnifique album en continuant de perpétuer de très belle manière ce style indémodable de rock sudiste ce qui destine 'Be Right Here' au grand public car tout a encore été mis en œuvre pour nous offrir des compositions accessibles aux mélodies familières...

Interprêtes

Charlie Starr (Chant, Guitare), Richard Turner (Basse, Chant), Brit Turner (Batterie), Paul Jackson (Guitare, Chant), Brandon Still (Claviers)


Artiste : Leah

Album : The Glory and the Fallen

Date de Sortie : 16-02-2024

Ajouté le : 24-02-2024






Cela faisait cinq ans que la Canadienne 'Leah McHenry' n'avait pas ressorti d'album, les deux derniers en date 'The Quest' et 'Ancient Winter' ayant été sortis à un an d'intervalle, respectivement en 2018 et 2019. 'The Glory and the Fallen' est donc le dernier opus qui continuer d'évoluer entre métal symphonique et folk celtique. Côté line up, elle sait s'entourer d'artistes de talent et cette fois, ce sont 'Timo Somers' (ex 'Delain') et 'Sander Zoer' ('Delain') qui assurent pour Timo les sections guitare et basse et pour Sander la section batterie, auxquels on peut rajouter les interventions ponctuelles de 'Mark Jansen' ('Epica') qui vient pousser quelques growls sur deux compositions, de 'David Celibeerian' qui ajoute quelques passages de flûte et de cornemuses et des filles de 'Leah' qui viennent poser quelques chœurs sur 'Victory'.

D'entrée, 'Archange' nous plonge dans du métal symphonique entraînant et accrocheur avec une première prestation vocale de 'Leah' tout en douceur amenant ce remarquable contraste entre le chant et les riffs de guitare saturés, puis, 'No More Fear' est un mid-tempo qui met en avant quelques effluves folk dans les lignes de chant de 'Leah' et qui bénéficie d'un refrain fédérateur qui devrait certainement être repris en chœurs en concert si elle se lançait dans des tournées. Suit 'Unshakeable' qui est un de mes coups de cœurs de l'album et qui nous embarque dans des contrées lointaines mélangeant des intonations celtiques et orientales, le côté métal passant en arrière plan juste pour amener la puissance nécessaire, puis, place à 'Speak to Me', qui est une magnifique ballade prenant petit à petit de l'ampleur : dans ce style de chansons, 'Leah' amène une douceur angélique dans son chant et on se prend à rêver en imaginant des images de paysages immenses du grand nord. Avec 'Dream and Voyage', le côté métal symphonique entraînant est de retour et le refrain me rappelle le style de 'Delain', puis, nous repartons avec 'Revive' dans une composition plus tranquille qui alterne différentes rythmiques et différentes intensités avec une mélodie me faisant penser à 'Stream Of Passion' qui sont revenus sur le devant de la scène du métal symphonique en 2023 et ce titre bénéficie d'arrangements vocaux remarquables. On attaque la deuxième partie de l'album avec 'Little Stars' qui est encore un bijou mélodique alternant de calmes couplets et un refrain plus intense tout en gardant une belle fluidité mélodique grâce à l'interprétation vocale tout en douceur de 'Leah', puis, 'Wings of Time', introduit par des chœurs célestes, poursuit dans ce style folk celtique très attachant, les lignes mélodiques étant encore de toute beauté. Plus rugueux, 'Sleeping Giant' nous emporte dans une composition magistrale en mettant en avant un côté imposant et dans ce titre, l'alternance du chant clair de 'Leah' et les growls de 'Mark Jansen' fait forcément penser à 'Epica' et le côté folk restant présent par des sonorités de flûte, puis, 'Before The War Is Over', qui avait été sorti il y a presque une année (voir la vidéo ci-dessus), est un mid-tempo plus classique qui n'en est pas moins très attachant. Suit 'Victory' qui déroule une très belle mélodie avec de remarquables arrangements instrumentaux et vocaux amenant une certaine mélancolie à ce titre, puis, 'Glow' termine ce très bel album avec un nouveau hit mélodique et avec une dernière interprétation solaire de 'Leah'.

En résumé, mélangeant la puissance du métal et la douceur des influences folk, ce dernier album de 'Leah' est une très belle surprise qui devrait plaire, non seulement au fans de métal symphonique mais à toutes celles et ceux qui aiment les belles voix sensuelles, d'autant plus que, si vous êtes allergiques aux riffs saturés de guitare, la plupart des titres sont ensuite doublés en version ambiante amenant une douceur toute particulière à toutes ces très belles compositions...

Interprêtes

Leah McHenry (Chant), Timo Somers (Guitare, Basse, Chant), Sander Zoer (Batterie), Elektra, Victory, Geneva (Chœurs), Mark Jansen (Chant), David Celibeerian (Flûte, Cornemuse), Oliver Philipps (Chant)


Artiste : Albert Cummings

Album : Strong

Date de Sortie : 16-02-2024

Ajouté le : 02-03-2024






Vous voulez du bon blues/rock qui vous donne une envie irrésistible de bouger au rythme de la musique : j'ai ce qu'il vous faut avec le dernier album d'Albert Cummings', 'Strong'. Après 'Ten' que je vous avais présenté en 2022 et qui était un superbe album, 'Strong' lui emboîte le pas et l'Américain continue de perpétuer ce blues/rock qui fait du bien. Et c'est parti avec le rocker bien rythmé 'Emmylou' qui est un pur joyau de blues/rock avec le petit solo de guitare qui va bien en milieu de titre et ce titre me rappelle le style rafraichissant du 'Bad News' de 'Moon Martin'. Dans un style plus tranquille, 'Live Strong n'en est pas moins efficace avec son refrain repris en chœurs par 'Wendy Moten', puis, c'est reparti avec 'Lookin Up' qui poursuit dans ce style intemporel avec les trois accords du rock primaire dans une interprétation remarquable. Si vous adhérez à ces trois premiers titres, vous devriez aimer sans aucun doute l'ensemble qui est partagé entre blues/rock entraînant et des compositions plus tranquilles. Dans le rayon des atmosphères rythmées, on peut également citer 'Fallen for You' mais aussi 'Bad Reputation' et on ne passera pas non plus à côté du rockabilly sautillant 'Get Busy' et de la reprise de la chanson de l'album blanc des 'Beatles', 'Why Don't We Do It In the Road ?'. Au rayon des ambiances plus tranquilles, nous sommes également gâtés : 'Let It Burn' ouvre le bal avec une prestation vocale magistrale d'Albert Cummings' remplie d'une belle émotion doublée par une solo dans lequel il fait pleurer sa guitare. Le côté jazzy est présent dans la très belle reprise 'Goin' Down Slow' de 'Jimmy Oden' qui déroule un blues débordant de sensualité, puis, 'Just About Enough' nous emmène dans une ambiance country qui prend petit de l'ampleur pour retomber dans un final d'une belle intensité émotionnelle. Egalement teinté de country, 'Lately' nous berce au rythme du chant profond de l'Américain et accélère le rythme dans une deuxième partie plus énergique et c'est avec le bijou acoustique 'My Sister's Guitar' que l'album se termine dans une atmosphère mélancolique, des chœurs émouvants accompagnant le chant magistral et bouleversant d'Albert Cummings'.

En résumé, naviguant entre des ambiances entraînantes et d'autres plus calmes, 'Albert Cummings' sort un superbe nouvel album en continuant de perpétuer un très bon blues/rock intemporel, et 'Strong' devrait plaire à un large public car tout a encore été mis en œuvre pour nous offrir des compositions accessibles que l'on apprivoise à la première écoute...

Interprêtes

Albert Cummings (Chant, Guitare), Tom Hambridge (Batterie), Tommy MacDonald (Basse), Kenny Greenberg (Guitare), Bob Britt (Guitare), Kevin McKenree (Claviers), Wendy Moten (Chœurs)


Artiste : Rémi Orts Project

Album : Inspire

Date de Sortie : 19-02-2024

Ajouté le : 02-03-2024






'Rémi Orts' est un compositeur/arrangeur et formateur de MAO (musique assistée par ordinateur) qui sort régulièrement des albums dans différents styles de musique et le dernier album que j'avais chroniqué dans myprogmusic, 'Cinematic III (Eclipse)' faisait partie de la trilogie des 'Cinematic' et était consacré au thème de l'espace. Depuis, il a sorti 'Respire' dédié cette fois à des musiques de relaxation et 'Inspire', sorti en février 2024, est la suite de 'Respire' et rajoute 10 compositions nous embarquant de nouveau dans des ambiances apaisantes et reposantes à écouter au casque pour se relaxer après une dure journée de travail. Pas la peine d'une longue chronique pour vous présenter cet album car le mieux est encore de se laisser emporter par les douces sonorités déployées tout au long des 10 titres de l'album qui portent tous des noms propices à l'évasion et à la méditation avec par exemple 'Equilibre Intérieur', 'L'instant Zen' ou encore 'Ondes Apaisantes'...

Interprêtes

Rémi Orts (Tous les instruments)


Artiste : Arkado

Album : Open Sea

Date de Sortie : 23-02-2024

Ajouté le : 03-03-2024






J'avais découvert les Suédois d'Arkado' avec leur premier album 'Never Say Never' sorti en 2020 et dans certaines compositions, je retrouvais le style de leur compatriotes 'Jono' dont le dernier album 'Life' est désormais gravé à jamais dans ma mémoire. Après la séparation de 'Jono' en 2021, j'avais cette impression qu'Arkado' reprenait le flambeau en nous offrant du très bon rock mélodique et symphonique et 2024 voit la sortie de leur 2ème enregistrement studio, 'Open Sea' qui confirme ce sentiment avec 11 compositions qui sont toutes de vrais bijoux mélodiques.

Après la courte introduction instrumentale 'Voyage' qui nous prépare tout doucement pour partir en voyage au pays du rock mélodique, le titre éponyme déboule avec un premier scud mélodique que l'on a déjà envie d'écouter en boucle, le refrain venant se greffer dans la tête immédiatement pour ne plus en ressortir et la section rythmique de 'Bernt Lundgren' à la basse et 'Mikael Skafar' à la batterie menant la danse de belle manière, puis, 'Running Through The Night' rajoute une nouvelle mélodie addictive et 'I Gave My Heart' n'est pas en reste et nous fait revivre le meilleur du rock mélodique des années 80 avec un son moderne. Suit 'You Make Me Feel' qui modère les ardeurs avec un mid-tempo à la mélodie imparable, puis, c'est reparti avec du très bon hard rock mélodique à se décrocher la tête à force de headbanguer avec 'Rising High' et 'Her Mothers Lullaby' revient à du rock mélodique que n'aurait pas renié 'Supertramp' dans les années 70/80. Nous poursuivons notre beau voyage avec le mid-tempo 'Long Way To Go' qui est une vraie pépite mélodique et dont le refrain rythmé donne une irrésistible envie d'accompagner 'Philip Lindstrom' à tue-tête. Retour au meilleur des années 80 avec le musclé 'Unchain The Night', puis, 'Like Something Heaven Sent' nous offre un dernier titre rythmé avec des riffs de guitare bien incisifs et 'Show The Light Again' referme ce magnifique album sur une ballade à rajouter aux meilleures ballades du genre.

En résumé, rien à jeter dans ce dernier album d'Arkado' qui nous offrent des hits à la pelle et qui confirment que les Suédois sont une nation à part dans le style mélodique et 'Open Sea' est un prétendant très solide pour être le meilleur album de rock mélodique de l'année 2024...

Interprêtes

Philip Lindstrom (Chant), Patrik Svärd (Guitare), Tony Rothla (Guitare), Mikael Svensson (Claviers), Bernt Lundgren (Basse), Mikael Skafar (Batterie)


Artiste : Isildurs Bane, Jinian Wilde

Album : The Pearl Of Ever Changing Shell

Date de Sortie : 23-02-2024

Ajouté le : 04-03-2024






'Isildurs Bane' est une formation Suédoise de rock progressif qui a sorti des albums dans les années 80/90 et qui est revenu en 2017 avec 'Colours Not Found in Nature' en collaborant avec le chanteur de 'Marillion', 'Steve Hogarth', puis qui a sorti deux autres albums avec 'Peter Hammill' (fondateur de 'Van der Graaf Generator'), 'In Amazonia' en 2019 et 'In Desiquilibrium' en 2021. 2024 voit la sortie d'un nouvel album 'The Pearl Of Ever Changing Shell' et une nouvelle collaboration avec le chanteur de 'David Cross Band', 'Jinian Wilde'.

Ce nouvel album nous emmène dans l'univers particulier d'Isildurs Bane' qui est composé de nombreux instrumentalistes (voir la liste ci-dessous) et qui distille un progressif pas forcément accessible à la première écoute car ils sont toujours à la recherche de nouveaux horizons musicaux en fusionnant différentes influences allant de la pop au jazz en passant par du classique et de riches pérégrinations sonores amenées par la diversité des instruments qu'ils ont à leur disposition. Nous en avons un premier exemple avec les 15 minutes de 'Rise' qui ne se livrent que petit à petit, en explorant chaque recoin de cette fresque aux sonorités contemporaines, puis, 'Sign Of The Times (The Calling)' est plus mélodique et nous ramène à des influences plus conventionnelles tout en gardant une remarquable richesse instrumentale et de très belles harmonies vocales. Introduit par des cordes mélancoliques, 'Born Afraid (The Binding)' amène ensuite de nombreuses dissonances qu'il faut apprivoiser petit à petit tout en gardant une approche mélodique assez immédiate à certains endroits, puis, 'Sailing Home (The Follow)' poursuit avec une construction complexe où les percussions et notamment le vibraphone jouent un rôle prépondérant amenant un côté exotique que l'on retrouve également dans l'approche mélodique et nous sommes portés par des arrangements vocaux somptueux qui viennent rajouter un côté 'Yessien' à l'ensemble. Dans 'Avalon (The Knowing)', 'Jinian Wilde' nous offre une magnifique prestation vocale dans une ambiance plus tranquille, et nous nous laissons porter par une douce mélodie sur laquelle la batterie et les percussions amènent un accompagnement rempli de délicatesse, puis, 'Lifetimes (The Remembering)' termine l'album avec une belle ballade qui est un duo piano/voix sur lequel viennent se greffer des chœurs célestes et de doux accompagnements de claviers.

En résumé, les Suédois d'Isildurs Bane' sortent un nouvel album dense et riche qui nécessite plusieurs écoutes avant d'en tirer toute la richesse mais qui confirme ce statut de défricheurs musicaux dans le domaine du progressif ce qui, revers de la médaille, destine 'The Pearl Of Ever Changing Shell' à un public averti ouvert à des ambiances avant-gardistes...

Interprêtes

Jinian Wilde (Chant), Katrine Amsler (Claviers), Klas Assarsson (Marimba, Vibraphone, Percussions), Tibetan Tinza (Glockenspiel), Luca Calabrese (Trompette), Axel Croné (Basse, Clarinette, Flûte), Samuel Hällkvist (Guitare), Mats Johansson (Claviers), Liesbeth Lambrecht (Alto), Kjell Severinsson (Batterie), Noah Söderberg Stenman (Guitare), John Anderberg (Chœurs), Xerxes Andren (Percussions)


Artiste : Lionheart

Album : The Grace of a Dragonfly

Date de Sortie : 23-02-2024

Ajouté le : 05-03-2024






Et dans la série du dicton Français qui dit, " c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ", le super groupe 'Lionheart', créé dans les années 80, dont les trois membres fondateurs 'Dennis Stratton' (ancien guitariste d'Iron Maiden'), 'Steve Mann' (actuel guitariste et claviériste de 'Michale Schenker') et de 'Rocky Newton' (ancien bassiste de 'Mcauley Schenker Group') sont toujours présents, vient de ressortir un album 'The Grace of a Dragonfly', après être revenu sur le devant de la scène du rock mélodique en 2017 avec 'Second Nature' qui a été suivi en 2020 du très bon 'The Reality of Miracles'.

Pas de surprise, on se retrouve, avec un son moderne et des mélodies imparables, dans les années 80 avec le meilleur de ce style et ceci dès l'entame de l'album avec les trois premiers titres : le mid-tempo 'Declaration' ouvre le bal dans de l'AOR somptueux avec une première prestation vocale remarquable de 'Lee Small', puis 'Flight 19' ajoute un refrain que l'on a envie de reprendre avec les chœurs resplendissant (voir la vidéo ci-dessus) et 'V Is For Victory' en rajoute une couche et est le genre de titre qui aurait fait un hit il y a quelques décennies (voir la vidéo ici). Suit 'This Is A Woman's War', entre ballade et mid-tempo qui vient vous bercer délicatement avec une nouvelle mélodie mélancolique à souhait, puis, 'The Longest Night' accélère le rythme en nous offrant un nouveau refrain au chœurs généreux et un magnifique solo de guitare qui vous donne une irrésistible envie de bouger au rythme de la musique. Avec 'The Eagles Nest', on revient à de l'AOR classieux toujours très mélodique, puis, 'Little Ships' qui est un modèle du genre de rock mélodique, vient ajouter un bijou mélodique (voir la vidéo ici). A l'image de 'This Is A Woman's War', 'Just A Man' est plus modéré est montre un visage plus AOR en permettant de faire un break ballade très agréable, puis, 'UXB' prend le relais et, rien que l'introduction me ramène dans les années 80 avec la découverte des premiers 'Foreigner' à la fin des années 70, sentiment que je retrouve également dans la composition suivante 'The Grace Of A Dragonfly' avec une nouvelle mélodie magnifique, et le court ' Remembrance, Praying For World Peace' clôture cet album dédié à tous ceux qui se sont battus pour la liberté en nous offrant un moment d'émotion intense.

En résumé, le rock mélodique se porte très bien en ce moment car, le même jour sont sortis le magnifique 'Open Sea' d'Arkado' et ce dernier album de 'Lionheart' qui devrait également plaire à toutes les amatrices et à tous les amateurs de belles mélodies qui nous ramènent quelques décennies en arrière en nous replongeant dans les albums mythiques de ce style avec des noms aussi prestigieux que 'Foreigner', 'ASIA', 'Journey' ou encore 'Survivor' et j'en oublie certainement d'autres...

Interprêtes

Dennis Stratton (Guitare), Steve Mann (Guitare), Lee Small (Chant), Rocky Newton (Basse), Clive Edwards (Batterie)


Artiste : Whiteabbey

Album : Words That Form the Key

Date de Sortie : 23-02-2024

Ajouté le : 06-03-2024






'Witheabbey' est une nouvelle formation de métal symphonique qui a été créé en 2020 au début de la période covid par le guitariste Irlandais 'Steve Moore' ('Fireland') et qui a été rejoint par la chanteuse Néerlandaise 'Tamara Bouwhuis', le reste du line up étant constitué désormais du bassiste 'Graham McNulty' et du batteur 'Badger Duncan'. Ils ont déjà autoproduit deux albums, 'Volume 1' en 2020 et 'Volume 2' en 2022 et je les découvre avec leur dernier album 'Words That Form the Key' sorti fin février 2024. Ils ont désormais signé avec le label Allemand 'Metalapolis Record' ce qui leur permettra certainement d'avoir une plus grande notoriété. Musicalement, il nous offrent du métal symphonique accessible à la première écoute qui nous fait remonter au début de ce style et sur certains titres, j'ai l'impression de retrouver les premiers albums 'Enter' et 'Mother Earth' de 'Within Temptation'.

Et ce sentiment se concrétise avec le première composition 'Reality' dans laquelle 'Tamara Bouwhuis' montre tout son talent vocal, haut perché, titre qui nous distille une première mélodie accrocheuse (voir la vidéo ci-dessus). Suit 'Dragonfire' qui poursuit dans ce style entraînant, les riffs de guitare venant appuyer ce titre bien rythmé, puis, 'Hold Fast' accélère la cadence et nous emmène dans du métal symphonique énergique avec un solo de guitare remarquable de 'Steve Moore'. 'Just Hold Me' est ensuite une reprise de la chanteuse Norvégienne 'Maria Mena' qui est légèrement métallisé sans trop transformer ce très beau titre (voir la vidéo ici), puis, 'You Should Be Running' montre un visage très entraînant avec un refrain à reprendre en chœurs avec 'Tamara Bouwhuis'. La pause ballade arrive avec le court 'All in the Past' qui débute en acoustique et qui montre que la Néerlandaise sait également nous émouvoir dans des ambiances beaucoup plus calmes, puis, 'Ireland's Final Witch' repart de plus belle pour un nouveau hit mélodique qui aurait également pu faire l'objet d'un single, les riffs de guitare accompagnant de belle manière ce titre entraînant. On retrouve ce métal symphonique rayonnant avec 'Celtic Curse' et l'album se termine dans la sérénité avec la belle power ballade semi acoustique 'Think of Me Sometimes' qui nous offre une dernière mélodie sur laquelle on se laisse bercer par le chant de 'Tamara Bouwhuis'.

En résumé, sans révolutionner le genre, 'Whiteabbey' nous délivre un nouvel album de qualité montrant qu'ils ont tout le talent pour se hisser parmi les ténors du genre et 'Words That Form the Key' est à conseiller à toutes les amatrices et à tous les amateurs de métal symphonique qui ont aimé ce style au début des années 2000 avec 'Within Temptation', 'Delain', 'Xandria' et consœurs…

Interprêtes

Tamara Bouwhuis (Chant), Steve Moore (Guitare, Claviers), Graham McNulty (Basse), Badger Duncan (Batterie)


Artiste : Ace Frehley

Album : 10,000 Volts

Date de Sortie : 23-02-2024

Ajouté le : 07-03-2024






Après le super groupe 'Lionheart' qui nous a replongé dans les années 80, c'est encore un vieux de la vieille qui ressort un nouvel album, j'ai nommé 'Ace Frehley' et pour tous ceux qui ont connu le début du hard rock dans les années 70, ce nom doit sembler familier puisqu'il a été le guitariste de 'Kiss' jusqu'au début des années 80 puis est revenu à la fin des années 90 pour définitivement quitter le groupe en 2002. A 72 ans, le bonhomme se porte comme un charme et nous offre ce '10,000 Volts' avec du bon hard rock qui nous ramène quelques décennies en arrière (peut-être un clin d'œil lorsqu'il s'était électrisé avec sa guitare dans les années 70 avec 'Kiss' !). Avec un bon nombre d'amis, il nous offre 11 compositions directes et efficaces : dans un registre bien pêchu, on peut citer le titre éponyme de l'album (voir la vidéo ci-dessus), 'Cherry Medecine' avec son refrain fédérateur qui donne une envie irrésistible de taper du pied au rythme de la musique (voir la vidéo ici), puis 'Fighting For Life' est le hit en puissance pour tous les fans de bon hard rock et 'Blinded' n'a rien à envier à son prédécesseur. Au rayon des mid-tempos bien incisifs, on ne pourra pas passer à côté de 'Walking on the Moon' qui aurait pu faire parti du répertoire de 'Kiss' (voir la vidéo ici), mais également de 'Cosmic Heart' et ses riffs à la 'Black Sabbath' et 'Constantly Cute' qui est du rock tout droit venu des seventies, sans oublier la belle ballade 'Back Into My Arms Again' taguée eighties et le rythmé 'Up In The Sky' avec ses chœurs rayonnant et le petit solo de guitare remarquable. A noter également la reprise 'Life Of A Stranger' de 'Nadia Farès' en version plus musclée tout en gardant le côté ballade de l'original et l'album se termine par l'instrumental 'Stratosphere' qui nous rappelle qu'Ace Frehley' est avant tout un guitariste de talent.

En résumé, 'Ace Frehley', qui va bientôt fêter ses 73 printemps, poursuit son chemin en nous offrant un excellent album de hard rock qui, au fil du temps, est devenu intemporel, et '10,000 Volts' est à conseiller à un public qui ne suit pas les modes et qui a été élevé aux biberons des 'Kiss', 'Van Halen', 'Black Sabbath', 'UFO', 'Deep Purple' ou encore 'Thin Lizzy' pour n'en citer que quelques uns qui me viennent à l'esprit...

Interprêtes

Ace Frehley (Chant, Guitare), Steve Brown (Guitare, Chant), PJ Farley (Basse), Chris Lester (Basse), David Julian (Guitare, Percussions), Eric Ragno (Claviers), Lara Cove (Chœurs), Alex Salzman (Percussions), Anton Fig (Batterie), Jordan Cannata (Batterie), Matt Starr (Batterie), Joey Cassata (Batterie)


Artiste : Big Big Train

Album : The Likes of Us

Date de Sortie : 01-03-2024

Ajouté le : 09-03-2024






Le dernier album 'Ingenious Devices' de 'Big Big Train' sorti en 2023, n'était pas à proprement parlé un nouvel album original mais des compositions réarrangées avec une section de cordes qui avait été enregistrées par le groupe en ajoutant le chant de 'David Longdon', décédé tragiquement en 2021. Par conséquent, avec 'The Likes of Us', nous avons désormais entre les mains le premier album sans David et la question est de savoir si 'Big Big Train' a pu continuer sa route sans le chanteur emblématique et de nouveau nous distiller du très bon rock progressif. Inutile de vous faire languir, la réponse est un grand OUI !!

Nous sommes accueillis par 'Light Left in The Day' qui nous fait découvrir la douce voix du nouveau chanteur 'Alberto Bravin' mais qui laisse vite la place à un magnifique instrumental qui me rappelle à certains endroits les lignes mélodiques de 'Mostly Autumn' et qui continue dans du rock progressif symphonique avec de riches arrangements sur une mélodie accrocheuse, puis, sans transition, 'Oblivion' qui a été le premier single sorti pour cet album (voir la vidéo ci-dessus), nous offre de très belle harmonies vocales tout en poursuivant dans une ambiance délicate et enjouée. Arrive les 17 minutes de 'Beneath the Masts' qui est un labyrinthe progressif dans lequel l'auditeur est emmené dans de nombreux changements mélodiques, rythmiques et d'intensité qui demandent plusieurs écoutes pour bien s'en imprégner et qui bénéficie d'un final symphonique épique magnifique. Pour récupérer de ce long développement, 'Skates On' est une composition assez courte et plus directe avec un tempo qui donne envie de se balancer doucement au rythme de la mélodie très attachante, les harmonies vocales étant encore là pour nous combler, puis, les 10 minutes de 'Miramare' poursuivent dans ce progressif raffiné qui débute avec des chœurs à la 'Crosby, Stills, Nash and Young' et qui nous délivre une très belle mélodie, 'Alberto Bravin' démontrant tout son talent vocal en modulant sa voix de belle manière entre les ambiances calmes et les parties plus puissantes et ce titre offre également un remarquable final rempli d'une émotion palpable (voir la vidéo ici). En alternance, 'Love Is The Light' est une magnifique ballade moins progressive avec une belle introduction mélancolique amenée par le violon de 'Clare Lindley' et qui déroule une mélodie sur laquelle nous sommes bercés délicatement par le chant d'Alberto Bravin' qui montre encore ses capacités de mélanger sa voix de poitrine avec sa voix de tête admirablement, les arrangements vocaux dans le final étant également remarquable et permettront sans aucun doute de faire chanter le public en concert (voir la vidéo ici). Avec 'Bookmarks', nous poursuivons avec une nouvelle ballade qui est un vrai bijou mélodique et qui monte encore le curseur émotionnel, ce qui en fait un de mes coups de cœurs de l'album, puis, le dernier titre de l'album 'Last Eleven' est un pur joyau de progressif imaginatif avec une construction plus recherchée et des changements de tempo et d'intensité tout au long de cette composition dans laquelle chaque artiste amène sa pierre à l'édifice. A noter que la reprise de 'Miramare' en version courte (tout de même presque 9 minutes !) conclut ce magnifique album.

En résumé, 'Big Big Train' montre qu'ils ont pu se relever de la mort de 'David Longdon' de très belle manière et l'ancien chanteur, de là-haut, doit être fier de ses amis et de ce nouvel élan créatif qui anime le groupe car 'The Likes of Us' est le meilleur des hommages à leur ancien chanteur car il a tous les atouts pour rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Alberto Bravin (Chant, Guitare, Claviers), Nick D'Virgilio (Batterie, Percussions, Chant, Guitare, Vibraphone), Rikard Sjöblom (Guitare, Claviers, Chant), Greg Spawton (Basse, Guitare, Mellotron), Dave Foster (Guitare, Chant), Oskar Holldorff (Claviers), Clare Lindley (Violon, Chant)


Artiste : Dirt Poor Robins

Album : Firebird

Date de Sortie : 28-02-2024

Ajouté le : 10-03-2024






Après la sortie en 2023 d'une partie du LP, 'Prelude to Firebird', les Américains de 'Dirt Poor Robins' ont donc sorti l'ensemble des titres qui sont donc désormais disponibles sur toutes les plate-formes de streaming. Je dois l'avouer, je ne connaissais pas cette formation et lorsqu'on recherche sur internet, les genres de musique pour qualifier leur style sont multiples (pop, rock, métal, électro, orchestral, progressif et j'en passe), ce qui m'a attiré car je suis toujours à la recherche de mélanges musicaux. Et là, après une première écoute de 'Firebird', je comprends pourquoi ils ne peuvent pas être rangés dans une case bien précise car c'est effectivement très varié et c'est bien ça qui fait leur force. L'autre caractéristique de 'Dirt Poor Robins' est de nous offrir des mélodies accessibles à la première écoute ce qui permet, même si chaque titre à sa propre personnalité, d'entrer plus facilement dans chaque composition de ce dernier bébé des Américains.

12 titres émaillent cet album, pour une petite heure d'écoute, dont la plupart ont fait l'objet d'une vidéo sur Youtube avec les paroles : d'entrée, avec 'Political' (voir la vidéo ci-dessus), ça swingue avec une rythmique qui vous donne une irrésistible envie de bouger tout votre corps, puis, sans transition, 'Cry Wolf' est une ballade sensuelle avec une magnifique prestation vocale de 'Kate DeGraide' et des arrangements de chœurs remarquables, le petit solo de guitare de 'Neil DeGraide' étant également délicieux (voir la vidéo ici). Retour à du rock électro bien rythmé avec 'You'll Never Hear it Coming' nous replongeant dans ce style qui fleurissait dans les années 80 (voir la vidéo ici), puis, 'Fever Dream' nous emmène dans une ambiance rafraichissante avec une mélodie lumineuse sur laquelle vous vous mettez automatiquent à taper dans vos mains (voir la vidéo ici). Nouveau moment de tranquilité avec 'Beauty Will Save the World' sous la forme d'une nouvelle ballade dans laquelle 'Kate DeGraide' nous délivre une prestation vocale très émouvante (voir la vidéo ici), puis, en alternance, 'To the Heights' poursuit dans une atmosphère aux sonorités électroniques bien rythmée (voir la vidéo ici) et 'All at Once' ralentit le tempo pour une nouvelle composition plus calme avec, de nouveau, des arrangements vocaux sublimes. Nous partons de nouveau pour les années 80 avec le radieux 'Holy Roller' qui est un mélange de rock et de disco avec des chœurs influencés du gospel (voir la vidéo ici), puis, 'So Long to Yesterday' débute de manière assez musclée mais poursuit par une mélodie que n'auraient pas renié les Suédois d'ABBA'. 'Kate DeGraide' revient pour nous charmer avec 'Empty', composition épurée dans laquelle l'Américaine amène une émotion toute particulière, les arrangements instrumentaux et vocaux de la deuxième partie nous faisant cheminer dans une sorte de rêve éveillé. 'The Impershables' suivi de la chanson titre qui enchaine sans transition terminent l'album de très belle manière avec, tout d'abord deux minutes luxuriantes, la section rythmique étant particulièrement vigoureuse, puis, la musique perd de son énergie pour une partie atmosphérique tranquille qui sert de transition vers 'Firebird' pour un final qui déroule une très belle mélodie sur laquelle 'Kate DeGraide' nous offre une dernière prestation vocale remarquable avec une section de 'ho-ho-ho-ho' répétée qui devrait faire chanter tout un public en concert (voir la vidéo ici).

En résumé, les Américains de 'Dirt Poor Robins' nous gratifient d'un excellent album avec des compositions très variées que l'on apprivoise immédiatement grâce à des lignes mélodiques accrocheuses et 'Firebird' est à conseillé à un public aimant une diversité de styles puisée dans les quarante dernières années avec un son moderne...

Interprêtes

Kate DeGraide (Chant), Neil DeGraide (Chant, Tous les instruments), Josh Brown (Cuivres), Alex O'Nan (Batterie)


Artiste : Walter Trout

Album : Broken

Date de Sortie : 01-03-2024

Ajouté le : 12-03-2024






'Beth Hart' et 'Walter Trout' sont des artistes de blues que j'apprécie tout particulièrement et quand ils se réunissent ne serait-ce que pour un titre, c'est un vrai bonheur. Tous les deux n'ont pas été épargnés par la vie et c'est dans ce vécu souvent douloureux qu'ils puisent toute cette énergie qu'ils transforment en musique : lorsqu'on a la chance de les voir sur scène, ils nous transmettent cette force émotionnelle brute qu'ils ont au plus profond de leur âme et ceci, sans compter, tout au long d'un set. Par conséquent, quand ces deux artistes chantent qu'il ne veulent pas être brisés, c'est tout un symbole et, pour ma part, 'Broken' me file la chair de poule de la première à la dernière seconde (voir la vidéo ci-dessus).

Mais parlons également du reste de ce magnifique album de 'Walter Trout' car l'Américain continue de sortir des albums somptueux et son dernier bébé en est encore la preuve. L'évantail de styles est toujours assez large et ce 'Broken' compte 12 titres pour une petite heure d'écoute. Au rayon d'un blues/rock énergique, nous embarquons dans un 'Bleed' d'enfer avec la participation de l'harmoniciste 'Will Wilde' qui illumine ce titre rapide et musclé (voir la vidéo ici), puis, 'I've Had Enough' n'est pas mal non plus avec un tempo bien rythmé dans lequel le chanteur de heavy metal des 'Twisted Sister', 'Dee Snider' est invité et, dans ce style déchaîné, 'Walter Trout' met toute son énergie dans un solo de guitare magnifique et, si vous voulez encore de la puissance, 'Heaven Or Hell' sera parfait car il flirte avec du hard rock bien vigoureux. Avec un tempo plus mesuré, le dernier titre 'Falls Apart' s'éloigne du blues mais nous ramène à du rock des seventies avec de belles harmonies vocales, et dans un style plus country, 'Turn And Walk Away' est un magnifique mid-tempo très agréable avec sa rythmique bien marquée. 'No Magic (on the street)' rajoute un titre de blues intemporel avec les trois accords de base qui sont toujours aussi efficaces et ce feeling toujours autant authentique de Mister 'Trout', puis 'Talkin’ To Myself' est un mid-tempo dans une ambiance très cool que l'on savoure avec bonheur. Et comme à son habitude, lorsque la lumière se tamise, 'Walter Trout' n'a pas non son pareil pour nous offrir de belles ballades qui sont au nombre de quatre sur cet album : 'Courage In The Dark' nous emmène dans un titre qui transpire un blues qui vous colle à la peau avec un long solo de guitare qui vous transporte littéralement, puis, 'Love Of My Life' est un instrumental plus feutré qui nous fait voyager dans un univers fait de douceur et de sérénité à la manière d'un 'Santana' dans ses titres atmosphériques. Quant à 'Breathe', c'est une très belle ballade country qui vous fait voyager dans le Far West et 'I Wanna Stay' est une autre ballade co-écrite avec sa femme, dans une ambiance décontractée, flirtant avec de la westcoast, dans laquelle le chant de 'Walter Trout' est rempli d'une belle sérénité que l'on n'a pas forcément l'habitude d'entendre chez l'Américain.

En résumé, à 72 ans, continue de nous combler avec ses sorties d'albums débordant d'une émotion palpable et 'Broken' est encore là pour nous le prouver en nous offrant une varieté de styles différents et, cerise sur le gâteau, un duo d'anthologie de deux géants du blues : définitivement, Madame Hart et Monsieur Trout, vous n'avez rien de brisé en vous...

Interprêtes

Walter Trout (Chant, Guitare, Harmonica), Johnny Griparic (Basse), Teddy 'Zig Zag' Andreadis (Claviers, Piano), Michael Leasure (Batterie) + Invités : Beth Hart (Chant), Dee Snider (Chant), Will Wilde (Harmonica)


Artiste : Opera Magna

Album : Heroica

Date de Sortie : 01-03-2024

Ajouté le : 13-03-2024






Les Espagnols d'Opera Magna' qui nous avaient régalé avec leur tryptique ' Del Amor y otros Demonios' en 2019 et ressorti chanté en Anglais en 2023 (voir ici), ressortent un nouvel album 'Heroica' et poursuivent leur aventure power-symphonico métal épique. Pour ce nouveau bébé des Espagnols, ils nous offrent 11 compositions pour environ 45 minutes d'écoute et, comme dans leur dernier album, ils ont encore renforcé le côté symphonique avec des arrangements orchestraux omni-présents.

Dans ce style de musique, nous débutons généralement par un instrumental qui est le cas d'Heroica' avec 'Obertura 1895' qui plante le décor avec un côté cinématographique qui vous fait rentrer de plein pied dans l'aventure épique. 'El Momento Y La Eternidad' poursuit et montre un visage assez partagé entre des sections rapides de power métal mais également d'autres plus modérées avec une première mélodie qui vient directement se greffer dans la tête, 'Jose Vicente Broseta' montrant qu'il a toujours ce chant admirablement adapté à ce style de grandiloquent. Changement de décor avec 'Volver' qui montre un visage qui amène des influences celtiques avec des sonorités de cornemuses que nous n'avions pas l'habitude d'entendre chez 'Opera Magna' et qui bénéficie d'une nouvelle mélodie fédératrice (voir la vidéo ici), puis, 'La Muerte De Un Poeta' revient à du power métal plus classique sur lequel le nouveau batteur 'Adrià Perales' mêne la danse avec une rythmique endiablée, ce titre faisant référence au poête Espagnol très connu, 'Federico García Lorca'. En alternance, 'Aquello Que Importa' est un beau moment de tranquilité sous la forme d'une courte ballade montrant également que 'Jose Vicente Broseta' sait moduler son chant dans des moments beaucoup plus calmes, puis, arrive la chanson éponyme de l'album qui est un nouveau hit mélodique épique avec de somptueux arrangements orchestraux et qui nous délivre une nouvelle mélodie addictive avec un refrain que l'on a envie de reprendre en chœurs avec 'Jose Vicente Broseta' (voir la vidéo ici). Avec 'Historia' les Espagnols viennent jouer dans la cour de 'Nightwish' avec un nouveau refrain addictif mais dans un style plus modéré que les Finlandais tout en gardant ce style très entraînant qui donne une envie irrésistible de bouger au rythme de la musique, puis, le très beau 'La Mitad Del Cielo' est la deuxième pause ballade, très courte, mais qui permet de récupérer de toute l'énergie déployée auparavant. C'est reparti pour 'Hannibal Ad Portas' qui , compte tenu du thème, nous embarque dans une composition variée alternant, compte tenu du thème, une rythmique bien marquée avec des sections plus orchestrales dans lesquelles 'Jose Vicente Broseta' montre ses talents théâtraux, puis, 'Que el amor, la vida y la muerte asi te encuentren' nous fait revenir sur des terres plus conventionnelles de power métal avec des lignes mélodiques accrocheuses, puis, 'Si Este Mundo Ya No Es Nuestro' est une dernière ballade magnifiée par le chant de 'Jose Vicente Broseta' qui conclut cet album de très belle manière.

En résumé, les Espagnols de 'Opera Magna' nous offrent un nouvel album de qualité dans la lignée de leurs précédentes productions et, au-delà des fans qui devraient sans aucun doute adhérer à 'Herocia', ce style symphonique devrait plaire à un large public de métal qui aime avant tout une accessibilité immédiate grâce des lignes mélodiques que l'on apprivoise à la première écoute...

Interprêtes

Jose Vicente Broseta (Chant), Javier Nula (Guitare), Enrique Mompó (Guitare), Adrià Perales (Batterie), Alejandro Penella (Basse), Nacho Sánchez Soler (Claviers)


Artiste : Magoria

Album : Hollingsworth Mansion

Date de Sortie : 01-03-2024

Ajouté le : 15-03-2024






Il nous avait comblé avec son premier opéra rock 'JtR1888' sorti en 2019, qui était l'histoire du tueur en série 'Jack l'éventreur' et qui mettait en scène de nombreuses chanteuses et chanteurs. Le guitariste de 'Knight Area', 'Mark Bogert', récidive en nous offrant une nouvelle histoire avec la plupart des artistes présents sur le premier auxquels on peut rajouter 'Cindy Oudshoorn', 'Demi Oosterwaal' et 'Edward Reekers', ce derfnier étant bien connu dans ses collaborations avec 'Arjen Lucassen' et qui a également composé une œuvre exceptionnelle avec de nombreux artistes, 'The Liberty Project', datant de 2023. Pour ce nouveau opéra rock, 'Mark Bogert' nous emmène dans un château qui a subi un incendie au début du 19ème siècle, incendie au cours duquel tous les membres de la famille 'Hollingsworth' qui continue de hanter les lieux après que le château ait été reconstruit.

Musicalement, nous somme portés par cette histoire dans 15 compositions pour un peu plus d'une heure d'écoute, les chanteuses et chanteurs ayant chacun un rôle particulier. Tout comme dans 'JtR1888', nous naviguons entre rock et hard rock dans des ambiances théâtrales amenées par les différents protagonistes de cette histoire macabre, l'ensemble étant très accessible grâce à des mélodies accrocheuses : d'entrée, l'introduction instrumentale nous fait directement rentrer dans le château hanté et nous sommes baignés dans une atmosphère inquiétante collant parfaitement à l'histoire. La première composition chantée, 'New Estate' met en avant les nouveaux arrivants, la famille 'Welbourne' qui prend possession des lieux et ce titre nous offre une première mélodie entraînante, menée par des riffs saturés de guitare, les harmonies vocales étant magnifique entre les membres de la famille ('Nadine Pruim' jouant le rôle de la mère, 'Jan Willem Ketelaers' du père et 'Demi Oosterwaal' de la fille), puis, dans le titre suivant 'Don't Open The Gate', les habitants qui hantent les lieux ne sont pas forcément très enclin à les accueillir, et, musicalement, nous sommes emmenés dans un mid-tempo mélodique avec un chant sublime de 'Cindy Oudshoorn' qui interprête 'Elizabet Hollingsworth', la mère de 'Jefferso Hollingsworth' et qui essaie d'alerter la fille 'Joanne Welbourne' des dangers de cette maison.

Suit 'Diamond In The Dark' qui met en scène 'Lavinia Eden-Hollingsworth' qui a péri 200 ans plus tôt avec son mari dans la maison, et qui nous fait part de ses intentions macabres, l'ambiance amenée par des lignes mélodiques inquiétantes étant bien en phase avec le thème du titre et 'Maria Catharina' nous offre dans ce titre une très belle interprétation théâtrale (voir la vidéo ci-dessus). Dans 'The Secret Of This Village', nous allons à la rencontre de deux autres personnages, 'William Harris' et 'Selina Blackaby' qui défendent chacun une famille; musicalement c'est un magnifique mid-tempo avec une nouvelle mélodie fédératrice, les arrangements vocaux étant toujours admirables. Nous poursuivons notre histoire avec, 'What Do They Want From Me' qui est une très belle ballade et qui met en scène 'Dolores Welbourne' et 'William Harris', ce dernier essayant de la prévenir des dangers de cette maison et ce duo vocal entre 'Nadine Pruim' et 'Edward Reekers' est rempli d'une belle émotion. Suit 'The House Of No One At All' qui est un titre assez court mettant de nouveau en avant 'Edward Reekers' qui raconte ce qui se passe dans cette maison, puis, 'Enter The Twilight World', poursuit l'histoire avec 'Elizabet Hollingsworth' qui tombe amoureuse d'Howard Welbourne' ce qui devrait lui permettre de mener à bien son funeste projet, de récupérer l'enfant qu'elle n'a jamais pu avoir; ce titre alterne des sections rugueuses avec les interventions de 'Jam Willem Ketelaers' et des sections plus calmes pour 'Maria Catharina', l'ensemble gardant toujours un côté théâtral remarquable.

On retrouve ensuite le couple 'Welbourne' dans 'I Can’t Restrain Her Anymore', Dolores sentant que son mari lui échappe et, après une première partie calme et quelques chœurs célestes, le titre prend petit à petit de l'ampleur pour exploser dans une section instrumentale musclée dans laquelle le solo de guitare est remarquable, le titre se terminant en apothéose avec toutes les chanteuses et tous les chanteurs. Dans 'When Our Time Will Come' qui suit, Howard est maintenant déterminé à rejoindre Dolores en sacrifiant également sa fille et ce titre est un vrai bijou mélodique de la première note à la dernière, avec des alternances de tensions et de détentes magnifiques, les chœurs étant encore exceptionnels dans les sections les plus intenses (voir la vidéo ici). Suit 'Leave Us' qui voit 'Jefferso Hollingsworth' et sa mère alerter Howard que Lavinia est allée trop loin et qu'il est encore possible que la famille 'Melbourne' quitte les lieux : plus rugueux, avec des riffs de guitare saturés, 'Cindy Oudshoorn' et 'Cindy Oudshoorn' nous font une prestation vocale magistrale, tantôt seuls, tantôt en duo et ils sont rejoints par 'Edward Reekers' puis par 'Rodney Blaze' qui leur répond que c'est trop tard, le final retombant dans une section de sérénité très calme comme pour nous dire que le destin est scellé.

Ça y est, Howard, aveuglé par son amour pour Lavinia en arrive à l'extrémité ultime du suicide et 'The Time Has Come' nous embarque dans un nouveau titre énergique et entraînant avec une section rythmique bien fournie, puis, dans 'From Dusk Till Dawn', la mère de 'Joanne' arrive à sauver sa fille ce qui amène 'Lavinia Eden-Hollingsworth' à renier 'Jefferso Hollingsworth' qui devra errer seul dans l'éternité : sur un tempo à trois temps qui débute par une mélodie rappelant les boîte à musique à manivelle, les différentes chanteuses et chanteurs se succèdent avec, de nouveau, des chœurs magnifiques ponctuant les différentes interventions. Avec 'Die For The Love Of Your Life', Nous arrivons au terme de l'histoire avec le départ de 'Dolores Welbourne' et de sa fille et musicalement, on retrouve tous les protagonistes de ce magnifique opéra rock qui nous régalent une dernière fois sur une mélodie bien rythmée avec des chœurs généreux, puis, 'Postludium' referme l'histoire, comme elle l'avait commencée, par un instrumental qui nous fait revenir tout doucement à la réalité sur des lignes mélodiques mélancolique bénéficiant de remarquables arrangements orchestraux mettant en avant un piano accompagnés par les instruments traditionnels que sont les cordes, les bois et les cuivres.

En résumé, pas le peine de vous faire un dessin pour vous dire que 'Mark Bogert' a encore composé un opéra rock merveilleux qui nous plonge dans cette histoire prenante de la première à la dernière seconde, avec, comme je l'ai souvent souligné dans cette chronique, des harmonies vocales magnifiques mises en avant par des interprêtes de talent; 'Hollingsworth Mansion' devrait devenir un incontournable dans ce style de musique au même titre que les grandes productions d'Arjen Lucassen' avec ses différents projets. Et comme toujours dans ce genre musical, l'image amène une dimension supplémentaire et si, comme c'est mon cas, il vous est difficile de vous rendre fin Mars en Hollande à 'Dordrecht' pour le concert de cet opéra rock, j'espère que 'Mark Bogert' le sortira en DVD/Blu-ray pour le faire partager au plus grand nombre...

Interprêtes

Mark Bogert (Guitare), Remy Hansen (Guitare), Koen Stam (Claviers), Cleem Determeijer (Piano), Luuk van Gerven (Basse), Harmen Kieboom (Batterie), Matthijs Kieboom (Arrangements Orchestraux), Maria Catharina – Lavinia Eden-Hollingsworth (Chant), Rodney Blaze – Jefferso Hollingsworth (Chant), Cindy Oudshoorn – Elizabet Hollingsworth (Chant), Nadine Pruim – Dolores Welbourne (Chant), Jan Willem Ketelaers – Howard Welbourne (Chant), Demi Oosterwaal – Joanne Welbourne (Chant), Edward Reekers – William Harris (Chant), Inge Rijnja – Selina Blackaby (Chant),


Artiste : Myrath

Album : Karma

Date de Sortie : 08-03-2024

Ajouté le : 16-03-2024






Les Tunisiens de 'Myrath' n'avaient pas sorti d'album depuis 2019 avec le magnifique 'Shehili' qui fusionnait de très belle manière deux cultures musicales et qui en faisait une sorte d'album de métal mélodique et syphonique universel. Cette même année, ils sortaient également le 'Live In Carthage' montrant cet engouement du public acquis à leur cause et qui était très communicatif pour nous emmener dans ce tourbillon musical rafraichissant. Nous avons désormais entre les mains le successeur de 'Shehili', 'Karma', qui a vu l'arrivée du nouveau claviériste 'Kevin Codfert' (ex-claviériste d’'Adagio') qui gravitait déjà autour du groupe dans les précédents opus en tant que producteur et musicien additionnel et qui a officiellement remplacé 'Elyes Bouchoucha' en 2022. Après une première écoute, nous sommes portés tout au long de l'album par des mélodies fédératrices qui viennent de greffer immédiatement dans la tête, les refrains et les chœurs donnant tout de suite une envie de les accompagner. L'autre caractéristique, qui pour ma part faisait la grande force de 'Myrath', est que cette fusion orient/occident est moins marquée et que le côté oriental est un peu plus estompé sur cet album ce qui, d'un côté, leur permettra de s'ouvrir certainement à un plus grand public, mais qui, d'un autre côté, risquera certainement de leur faire perdre cette étiquette universelle de musique du monde, ceci n'enlevant absolument pas le fait que cet album est une succession de tubes.

Pour vous en convaincre, je vous présenterai déjà les titres qui ont fait l'objet d'un single : tout d'abord, 'Heroes' a été présenté en octobre 2023 et est un bon exemple de ce style direct et efficace qui anime ce dernier albym avec un refrain addictif (voir la vidéo ci-dessus), puis, 'Child of Prophecy', sorti en novembre 2023, était une magnifique power ballade qui mélangeait un peu plus des influences orientales et occidentales (voir la vidéo ici). Ont suivi 'Let It Go' fin 2023 et 'Into the Light', début 2024, qui étaient des hits absolus d'un métal mélodique au refrain nous ramenant au meilleur de la variété internationale des années 80 (voir la vidéo de 'Into the Light' ici), puis, 'Candles Cry' est venu couronner le tout il y a un mois avec un nouveau brulot mélodique bien calibré pour nous faire bouger au rythme de la musique (voir la vidéo ici). Et le reste me direz vous, pas de surprise, c'est dans la lignée de ces cinq premiers titres : on peut rajouter les tubesques 'To The Stars', 'Words Are Failing' avec leurs refrains fédérateurs mais on peut tout de même noter des sonorités plus orientalisées dans 'Temple Walls' et 'The Empire', cela n'enlevant absolument pas qu'ils bénéficient également de lignes mélodiques accrocheuses. On peut également souligner que 'The Wheel Of Time' amène un côté plus modéré avec de belles alternances d'intensité tout au long du titre amenant une légère pincée de progressif. Et pour terminer, 'Carry On' rajoute un bijou mélodique à l'ensemble dans lequel 'Zaher Zorgatti' montre qu'il est toujours au top au niveau vocal avec son chant très expressif et ceci étant valable pour l'ensemble de ce dernier opus.

En résumé, avec ce dernier album, les Tunisiens de 'Myrath' on misé sur l'efficacité avec une succession de hits de la première à la dernière composition, tout en gardant cette puissance de feu et cet enthousiasme qu'ils savent communiquer à leur public, ce qui fera certainement de 'Karma', un des meilleurs albums de métal mélodique de 2024...

Interprêtes

Zaher Zorgatti (Chant), Malek Ben Arbia (Guitare), Kevin Codfert (Claviers), Anis Jouini (Basse), Morgan Berthet (Batterie)


Artiste : Alterium

Album : Of War and Flames

Date de Sortie : 08-01-2024

Ajouté le : 16-03-2024






'Alterium' est né fin 2022 des cendres du groupe Italien 'Kalidia' avec ses trois anciens membres, la chanteuse 'Nicoletta Rosellini' (qui officie également dans la formation 'Walk In Darkness'), le guitariste 'Paolo Campitelli' et le batteur 'Dario Gozzi' auxquels sont venus se greffer le guitariste 'Alessandro Mammola' et le bassiste 'Luca Scalabrin'. Ils revendiquent faire du power métal et ce qui ressort d'entrée, avec 'Drag Me To Hell' qui ouvre l'album, le batteur 'Dario Gozzi' menant la danse tout au long du titre. On retrouve ce style dans l'énergique chanson titre 'Of War and Flames' (voir la vidéo ci-dessus) mais également dans 'Chasing the Sun' et dans 'Shadowsong' dans une moindre mesure. Mais d'autres compositions amènent une plus grande variété avec par exemple 'Siren's Call' qui flirte avec du métal syphonique plus classique qui propose des alternances entre couplets plus modérés et un refrain fédérateur plus puissant (voir la vidéo ici). Dans ce style, on peut également citer 'Firebringer' qui, même s'il reste énergique avec un tempo assez rapide, offre une section rythmique plus conventionnelle et un refrain que l'on a envie de reprendre en chœurs avec 'Nicoletta Rosellini'. Quant à 'Crossroads Inn', il amène un côté plus modéré sous la forme d'un mid-tempo bien rythmé (voir la vidéo ici) et 'Heroine of the Sea' est également plus proche du métal symphonique emmené par des riffs de guitare saturés et une mélodie entraînante. Et quand 'Alterium' décident de nous emmener dans des eaux plus tranquilles, on ne pourra pas non plus passer à côter de la très belle power ballade 'Crystalline' (voir la vidéo ici) et l'album se termine par le mid-tempo 'Bismark' avec son tempo bien marqué et de belles alternances entre des sections énergiques et d'autres plus calmes.

En résumé, les Italiens d'Alterium' sortent au final un album relativement varié qui nous offre du power métal puissant et rapide mais également des compositions plus modérés s'apparentant plus à du métal symphonique ce qui destine 'Of War and Flames' à un public de métal ouvert à différents styles et aimant des mélodies accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Nicoletta Rosellini (Chant), Paolo Campitelli (Guitare), Alessandro Mammola (Guitare), Luca Scalabrin (Basse), Dario Gozzi (Batterie)


Artiste : Sonata Arctica

Album : Clear Cold Beyond

Date de Sortie : 08-03-2024

Ajouté le : 17-03-2024






Les Finlandais de 'Sonata Arctica' reviennent avec un nouvel enregistrement studio, 'Clear Cold Beyond', après une période d'une dizaine d'années qui voyait le compositeur et chanteur du groupe, 'Tony Kakko', s'écarter du style de power métal qui avait fait leur force au début des années 2000 et pour lequel ils s'étaient constitué une base de fans importante. Pour ma part, cette évolution vers du métal plus modéré avec l'introduction d'éléments progressifs montrait tout le talent du meneur d'Arctica' pour s'ouvrir à d'autres horizons musicaux, les deux albums 'The Ninth Hour' datant de 2016 et 'Pariah’s Child' de 2019 attestant cette inflexion vers du métal plus modéré tout en gardant cette muscalité que l'on connaissait dans les précédents albums. Et en 2022, la bande à 'Tony Kakko' nous a gratifié de deux albums en acoustique, 'Acoustic Adventures – Volume One' et 'Acoustic Adventures – Volume Two' qui mettaient encore plus en avant, dans ces réinterprétations épurées, le côté mélodique d'une grosse vingtaine de leurs titres.

Alors quoi de nouveau avec ce dernier album des Finlandais ? Je lis beaucoup de chroniques qui rejettent les dix dernières années et qui saluent ce nouvel album comme un renouveau du groupe qui revient au style du début. Pour ma part, je serai beaucoup moins catégorique car, même s'il est clair que l'on retrouve le power métal bien musclé édulcoré dans les précédents opus, 'Clear Cold Beyond' contient au final un mélange judicieux entre les différentes périodes montrant que 'Tony Kakko' nous offre une sorte de metling pot du meilleur de 'Sonata Arctica', tous styles confondus, et même plus, en lorgnant même du côté du métal symphonique. Certes, les trois premières compositions sont des vrais skud mélodiques à grand renfort de double pédale mais, à l'écoute de 'First In Line' (rappelant fortement 'San Sebastien'), si vous retirer la calvacade à la batterie de 'Tommy Portimo', ce titre pourrait très bien être repris sans trop diminuer le tempo dans une version beaucoup plus modéré grâce à des lignes mélodiques fédératrices. Même constat avec 'California' dans lequel 'Timo Kakko' nous offre une magnifique prestation vocale en intégrant de belles nuances dans le refrain, la section plus modéré à 2.50 en étant la preuve. Et puis, à l'intérieur même des compositions, on retrouve cette dualité entre des up-tempos et des ruptures qui font la grande force de 'Sonata Arctica' : 'Shah Mat' est le titre type avec toujours des lignes mélodiques accrocheuses dans une ambiance épique amené par des chœurs grandioses dans l'introduction par exemple, puis, 'Dark Empath' déploie ses six minutes grandioses qui ne seraient pas reniées par les ténors de métal symphoniques (voir la vidéo ici), également à grand renfort de chœurs, et qui constitue mon coup de cœur de l'album. 'Cure For Everything' poursuit dans la même veine que le premier titre 'First In Line' et 'A Monster Only You Can’t See' change de registre en nous offrant une atmosphère proche de groupes comme 'Kamelot', 'Serenity' ou 'Avantasia', amenant une nouvelle diversité à ce très bel album (voir la vidéo ici). Suit 'Teardrops' qui est également rempli de remarquables alternances rythmiques et qui bénéficie de très beaux arrangements instrumentaux, 'Henrik Klingenberg' faisant un travail admirable aux claviers, puis, 'Angel Defiled' est encore un bijou de métal mélodique, chaque artiste amenant sa pierre à l'édifice (les solos de guitare d'Elias Viljanen' étant admirables), le final entraînant étant un pur bonheur. Et puis, quand on parle de 'Sonata Arctica', on ne peut pas passer à côté des ballades qui ont faits leur renommée et, dans cet opus, 'The Best Things' est encore un modèle du genre avec un refrain qui vient se greffer immédiatement dans la tête, puis, l'album se termine par la chanson titre sous la forme d'une autre magnifique power ballade.

En résumé, les Finlandais de 'Sonata Arctica' sortent un excellent album qui est une sorte de fusion de l'ensemble des styles développés depuis plus de 25 ans et si certains parlent de nouveau départ, je préfère utiliser le terme de magistrale continuation qui devrait plaire, non seulement à leur solide base de fans historiques mais également à un public assez large de métal car 'Clear Cold Beyond' est certainement leur enregistrement studio le plus diversifié depuis leur début...

Interprêtes

Tony Kakko (Chant), Elias Viljanen (Guitare), Pasi Kauppinen (Basse), Henrik "Henkka" Klingenberg (Claviers), Tommy Portimo (Batterie)


Artiste : Leviathan

Album : Heartquake / Redux

Date de Sortie : 01-03-2023

Ajouté le : 19-03-2024






'Leviathan' est une formation Italienne qui a été créée dans les années 80 avec une période d'activité jusqu'au début des années 2000 et qui a sorti trois albums. Puis, plus rien, jusqu'à aujourd'hui avec la reprise des 6 premiers titres de leur premier album 'Heartquake' datant de 1988. Nous sommes donc replongés dans cette période qui voyait de nombreux groupes éclore comme 'IQ', 'Marillion', 'Pendragon' ou encore 'Big Big Train'. L'ensemble de ces compositions a une forte connotation de progressif des années 70 avec des influences évidentes de 'Genesis' avec de belles alternances entre des sections chantées (magnifiquement d'ailleurs par 'Alex Brunori') et des sections instrumentales admirables.

Nous sommes accueilli par l'entrainant 'The Waterproof Grave' mettant en avant des claviers lumineux qui ne peuvent que faire penser à 'Genesis' et dans certaines sections, le chant d'Alex Brunori' se rapproche de celui de 'Phil Collins', puis, 'Hellishade of Heavenue' frise les 9 minutes et nous embarque dans une ambiance plus posée avec une calme introduction piano/voix qui poursuit sur un lent tempo magnifié par de délicieux arpèges de guitare et une prestation vocale émouvante d'Alex Brunori', le solo de guitare mélancolique de 'Fabio Serra' à 3.20 étant un pur régal : encore un très beau titre que n'aurait pas renié les Britanniques de 'Genesis'. Suit 'Only Visiting This Planet' qui débute avec un petit air des 'Buggles' et qui continue avec de multiples changements rythmiques qui nous font voyager dans du progressif riche et inventif tout en gardant cette accroche sur l'ensemble du titre grâce à des très belles lignes mélodiques, et, pour ma part, je suis toujours avec 'Genesis', période 'Duke', grâce au chant lumineux d'Alex Brunori'. Nous poursuivons notre voyage progressif avec 'Up We Go!' qui, après l'introduction légère et sautillante, montre un côté plus énergique avec une rythmique marquée qui nous fait traverser des sections chantées dans lesquelles 'Alex Brunori' nous offre une interprétation musclée et très expressive et d'autres parties instrumentales baignant dans des claviers flamboyants et généreux, le break en milieu de titre amenant une belle diversité à ce titre. Après toute cette énergie, 'Dream of the cocoon' nous emmène dans une magnifique ballade remplie d'une belle élégance qui vous berce délicatement à l'écoute de la belle mélodie comme les Italiens savent si bien en composer. Et pour terminer ce très bel album, la chanson titre est un beau résumé de l'ensemble et nous fait de nouveau voyager dans du progressif imaginatif dans lequel nous nous laissons prendre par la main et parcourons un imposant labyrinthe musical aux nombreux coins et recoins qui nécessitent plusieurs écoutes pour bien les apprivoiser.

En résumé, les Italiens de 'Leviathan' ont bien eu raison de remettre au goût du jour ces très belles compositions qui, pour tous les plus de 50 ans qui ont été élevés au biberon du rock progressif des années 70/80, doivent raviver certains souvenirs de cette époque dorée et qui, pour ma part, me rappelle tout au long de cet album les ambiances de 'Genesis'. J'espère également qu'il y aura une suite à ce bel album et que nous pourront cette fois nous mettre entre les oreilles de nouvelles compositions originales de cette qualité...

Interprêtes

Alex Brunori (Chant, Chœurs), Andrea Monetta (Batterie, Percussions), Andrea Amici (Claviers), Andrea Castelli (Basse), Fabio Serra (Guitare)


Artiste : The End Machine

Album : The Quantum Phase

Date de Sortie : 08-03-2024

Ajouté le : 20-03-2024






Après 'Phase 2' datant de 2021, le supergroupe 'The End Machine' composé des trois membres de 'Docken' a sorti un nouvel album, 'The Quantum Phase', début Mars 2024. Pour ce dernier bébé des Américains, 'Girish Pradhan' remplace 'Robert Mason' au chant en amenant un style différent, avec une voix plus rauque qui se rapproche dans certaines compositions de celle de 'David Coverdale' de 'Deep Purple'. Pas de surprise, nous sommes dans de plein pied dans du bon hard rock qui nous fait remonter aux années 70/80 en commençant par l'entraînant 'Black Hole Extinction' dont l'introduction, avec quelques riffs de guitare, prend petit à petit de l'ampleur pour exploser et nous délivrer un scud hard rock bien énergique, 'Girish Pradhan' étant comme un poisson dans l'eau dans cette ambiance bien musclée (voir la vidéo ci-dessus). Nous poursuivons dans ce style énergique avec 'The Silent Winter' qui, comme son prédécesseur, propose une introduction plutôt calme, puis le titre démarre après une grosse minutes sur une rythmique rapide que n'aurait pas reniée 'Rainbow' dans les années 70 (voir la vidéo ici). Le titre suivant 'Killer Of The Night' est un hit hard rock bien rythmé avec ses chœurs que l'on a envie d'accompagner dans un refrain accrocheur, le solo de guitare dans la deuxième partie étant remarquable (voir la vidéo ici). Les autres compositions n'ont rien à envier à ces trois premiers titres, et dans cette ambiance hard rock énergique, on peut citer le up-tempos 'Hell Or High Water' et 'Into The Blazing Sun' et dans un tempo plus modéré, les mid-tempos que sont 'Stand Up', 'Shattered Glass Heart', 'Time' et 'Stranger In The Mirror' et leurs rythmiques marquées, nous offrent des compositions très efficaces qui auraient toutes pu être des hits dans les années 70. Dans un style hard rock mélodique plus mesuré, on ne passera pas non plus à côté de 'Hunted' avec ses chœurs à la 'Def Leppard' et la belle ballade 'Burning Man' qui est également très accrocheuse, bien placée en milieu d'album, permet de faire une pause bien méritée.

En résumé, c'est encore un album rempli de remarquables compositions accessibles à la première écoute nous faisant revenir quelques décennies en arrière que nous offrent les Américains de 'The End Machine' et 'The Quantum Phase' devrait plaire à un public ayant connu les formations emblématiques du début du hard rock dans les années 70, avec, cerise sur le gâteau, un son moderne avec des riffs de guitare bien aiguisés et avec un chanteur qui est taillé pour interpréter ce style de musique...

Interprêtes

George Lynch (Guitare), Girish Pradhan (Chant), Jeff Pilson (Basse), Steve Brown (Batterie)


Artiste : Rocky Athas

Album : Livin' My Best Life

Date de Sortie : 10-03-2024

Ajouté le : 21-03-2024






'Rocky Athas' est un guitariste et chanteur de blues Américain qui a joué avec des légendes comme 'John Mayall', 'Glenn Hughes', 'Buddy Miles' ou encore avec la formation ' Black Oak Arkansas' à la fin des années 90. Il sort un nouvel album, 'Livin' My Best Life', avec le batteur 'Walter Watson' et, chez les 'Athas' et les 'Watson', on fait de la musique en famille le fils de 'Rocky Athas' est à la basse, et le fils de 'Walter Watson' est à la guitare et au chant.

Si vous aimez du blues intemporel varié, vous êtes au bon endroit car ce dernier bébé de l'Américain fleure bon ce style indémodable avec des compositions variés qui sont toutes très accessibles à la première écoute : d'entrée, avec la chanson titre, on est de plein pied dans une rythmique contagieuse qui met automatiquement en marche la machine à taper du pied avec 'Rocky Athas' qui nous délivre une prestation vocale et guitaristique remarquable. Dans ce style énergique, on peut également citer 'Dark Days' avec une nouveau tempo bien rythmé mais aussi le shuffle 'Watching the River Flow' qui est une reprise de 'Bob Dylan' ou encore le titre final 'Palace of the King' qui est une reprise de 'Freddie King' dans une ambiance plus rockabilly. Dans une ambiance plus rock, 'Dark Days' nous embarque dans de bons riffs de guitare avec un magnifique solo de guitare, le ton étant plus musclé, les paroles 'Black Night' devant rappeler à certains un petit groupe de hard rock des années 70. Lorsque le tempo se fait moins rapide, 'Rocky Athas' nous offre du très bon blues avec tout d'abord, 'Black Cat Moan', une reprise 'Don Nix', puis, 'Long Grey Mare' initialement enregistré par 'Fleetwood Mac' dans l'album éponyme datant de 1968, met en avant l'harmonica de Mister 'John Mayall' dans ce blues/rock intemporel, auquel on peut également rajouter le non moins intemporel 'Walk in My Shadow'. 'Only in My Dreams' s'éloigne du blues mais garde cette empreinte musicale Américaine et peut rappeler les ambiances de certaines chansons de 'Bob Dylan'. Et lorsque l'atmosphère se fait encore plus intimiste, nous ne pouvons pas passer à côté des belles ballades 'Sad Affairs' et 'Solid Ground' sur lesquelles nous nous laissons bercés délicatement, les solos de guitare étant également remarquables.

En résumé, 'Rocky Athas' n'est pas forcément très connu à l'international mais est un chanteur et un guitariste de talent qui perpétue cet héritage de blues de très belle manière en nous offrant un nouvel album qui devrait plaire à toutes les amatrices et tous les amateurs de ce style car 'Livin' My Best Life' est très varié et nous embarque dans cet univers intemporel musical que savent si bien mettre en valeur les Américains depuis déjà pas mal de décennies...

Interprêtes

Rocky Athas (Chant, Guitare), Rocky Athas II (Basse), Walter Watson (Batterie), Jared Watson (Guitare, Chant)


Artiste : Rick Miller

Album : One of the Many

Date de Sortie : 15-03-2024

Ajouté le : 22-03-2024






A la fréquence assez régulière d'un album tous les ans (son dernier album 'Altered States' datant de 2023), 'Rick Miller' nous offre un nouvel album en 2024 avec 'One of the Many' qui est, selon sa page Bandcamp, je cite, " du rock progressif à l'ancienne rendu célèbre dans les années 60 et 70 par des groupes tels que Pink Floyd, The Alan Parsons Project et The Moody Blues ". Les précédents albums mettaient déjà en avant du rock atmosphérique hérité des années 70 et ce dernier bébé est dans la même lignée et les noms de 'Pink Floyd' et 'The Alan Parsons Project' viennent effectivement souvent en tête dans les 8 compositions que constituent cet album.

Partagé entre des longs développements et des titres plus courts, 'One of the Many' s'ouvre sur les 8 minutes d'Atrophy' qui nous fait entrer dans l'univers progressif de Rick fait de douceur et de sérénité, quelques bribes orientalisantes amenant un dépaysement agréable et des parties parlés s'immisçant venant nous offrir un brin de théâtralité. Plus direct, 'Life Goes On' est une ballade dans laquelle nous sommes bercés par la voix feutrée de 'Rick Miller' et par les interventions de 'Barry Haggarty' à la guitare et qui est encore ponctuée par une partie parlée, puis, en alternance, 'The Lost Years' nous offre une nouvelle composition mélodieuse de 8 minutes qui est introduite par des vocalises féminines aériennes et qui présente ensuite plusieurs changements rythmiques et alterne des sections plus rugueuses avec une guitare saturée et des sections beaucoup plus calmes, les arrangements instrumentaux avec la flûte, les interventions de violoncelles et les solos de guitares orientalisants étant magnifiques. Nous restons dans une sorte de rêve éveillé avec l'instrumental 'She of the Darkness' qui est un duo piano/flûte délicieux, puis, avec la chanson titre, nous sommes de plein pied dans de l'atmosphérique rempli de sérénité avec un lent tempo sur lequel on s'abandonne complètement, la mélodie nous replongeant dans les belles mélodies de 'The Alan Parsons Project' et les interventions envoûtantes de la guitare 'Floydienne' de 'Barry Haggarty' étant délicieuses. Nous arrivons au long développement 'Perchance to Dream' qui nous embarque dans un labyrinthe délicat et harmonieux, la flûte venant ajouter des moments suspendus dans le temps et le doux chant de 'Rick Miller' continuant de nous bercer affectueusement, le final accélérant le tempo sur le thème mélodique pouvant encore faire penser à de l'Alan Parsons'. Suit 'Wonderlust' qui est dans la continuité des précédents titres mais dans un registre plus grave, les arrangements instrumentaux mettant encore plus en avant cette ambiance mélancolique, puis 'Another Time' qui nous emmène une dernière fois dans cet univers sonore relaxant, cette fois dans une composition semi-acoustique dans laquelle, la guitare et les violoncelles accompagnent délicatement le doux chant de 'Rick Miller'.

En résumé, les albums de 'Rick Miller' se suivent à une fréquence impressionnante (c'est le sixième album en six ans) et 'One of the Many' est encore rempli de belles mélodies que l'on savoure calmement le casque sur les oreilles après une dure journée de travail et qui devrait faire des heureux chez toutes les amatrices et chez tous les amateurs de rock atmosphérique reposant...

Interprêtes

Rick Miller (Chant, Guitare, Claviers) + Invités : Sarah Young (Flûte), Giulia Cacciavillian (Flûte), Mateusz Swoboda (Violoncelle), Artem Litovchenko (Violoncelle), Barry Haggarty (Guitare), Kane Miller (Guitare, Violon), Will (Batterie, Percussions)


Artiste : Hope Darling

Album : Ensō

Date de Sortie : 15-03-2024

Ajouté le : 24-03-2024






'Hope Darling' est une formation Américaine qui a déjà une dizaine d'années d'existence et qui a sorti différents singles que l'on retrouve dans ce premier album 'Ensō' qu'ils ont signé chez 'Epictronic'. Ils évoluent dans un mélange de pop et de rock direct avec des compositions ayant des accroches assez immédiates en surfant sur la vague des groupes créés à la fin des années 90. Le mot 'Ensō' est le symbole bouddhisme qui définit la globalité ultime de notre être et de l'univers. Souvent repris dans différents domaines artistiques, les membres de 'Hope Darling' l'utilisent pour définir leur musique, je cite le groupe, " qui exprime un moment où l'esprit est libre de laisser le corps créer ". Les compositions n'étant pas récentes mais n'ayant jamais fait l'objet d'une sortie d'album, vous pouvez retrouver toutes les vidéos sur leur page Youtube et je vous ai mis les liens sur chaque vidéos après cette chronique qui vous permettront de suivre les paroles.

'Burning Light' ouvre le bal de cet album avec du rock musclé et entraînant sur une mélodie fédératrice qui peut rappeler les sonorités de 'U2' mais est certainement un des titres les plus énergiques de l'album car l'ensemble est très varié et montre différents visages : 'Don't Wake Me Up' est un mid-tempo plus modéré puis 'Lifeline', même si la puissance des instruments électriques amènent un son massif, est basé sur une rythmique assez lente sur laquelle le chant de 'Gabriel Sanchez' est très agréable. 'Lotus' poursuit dans un tempo modéré et nous offre une nouvelle mélodie accrocheuse, puis, 'Firefight' accélère le rythme pour une composition très entraînante qui donne une envie irrésistible de reprendre le refrain en chœurs avec 'Gabriel Sanchez'. Avec 'Say A Prayer', on tient la ballade mélancolique de l'album qui est magnifique et qui offre un nouveau refrain addictif, puis 'Rain' alterne différentes rythmiques et montre de belles harmonies vocales ce qui en fait une des compositions les plus originales de l'album. Suit 'It Was Alway You' qui pourrait être un mélange de U2 pour l'atmosphère dégagée et 'Pink Floyd' pour les lignes mélodiques qui me rappellent 'Coming Back To Life' et 'Absolution (One Last Breath)' clôture ce bel album avec, tout d'abord, une première partie tranquille sur laquelle 'Gabriel Sanchez' nous offre une prestation vocale émouvante, puis, le titre prend son envol au bout de 2 minutes et montre un visage entraînant, les lignes mélodiques du refrain étant encore très accrocheuses.

En résumé, les Américains de 'Hope Darling' sortent un premier album de qualité qui est une suite de hits pop/rock que l'on a un immense plaisir à écouter grâce à des lignes mélodiques fédératrices et, s'ils continuent à nous offrir dans le futur ce genre de compositions, il y a fort à parier qu'ils devraient se faire connaitre à l'international et peut-être concurrencer les plus grandes formations de rock du moment…

Vidéos de 'Ensō' :
1 - Burning Light
2 - Don't Wake Me Up
3 - Lifeline
4 - Lotus
5 - Rain
6 - Firefight
7 - Say A Prayer
8 - It Was Always You
9 - Absolution (One Last Breath)

Interprêtes

Gabriel Sanchez (Chant), Jason Donadio (Guitare, Chant), Jeff Durso (Batterie), Frank Dancey (Guitare, Chant), Richie Gomez (Basse)


Artiste : Lucifer Was

Album : En Fix Ferdig Mann

Date de Sortie : 15-03-2024

Ajouté le : 24-03-2024






On ne peut pas dire que les Norvégiens de 'Lucifer Was' se sont fait une grande réputation en rock progressif car, actifs depuis les années 70, ils n'ont commencé à sortir des albums qu'à la fin des années 90 et 'En Fix Ferdig Mann' est leur 8ème enregistrement studio. La particularité est que ce dernier opus qui succède à 'Morning Star', datant déjà de 2017, est chanté en Norvégien. Menés par le seul rescapé des années 70, le guitariste 'Thore Engen' qui est également l'auteur et compositeur du groupe, le reste du line up se compose de 'Jon Ruder' au chant, d'Andreas Sjo Engen' à la guitare, de 'Arne Martinussen' aux claviers, de 'Bjørn Malmåsen' et d'Arild Brøter' à la batterie. Ils nous proposent du rock progressif nous faisant remonter aux années 70 et on pourrait les situer entre le progressif modéré de 'Jethro Tull' et le progressif plus musclé de 'Uriah Heep'.

'Frå Fyrste Dag' nous accueille avec de magnifiques arrangements vocaux et poursuit dans du progressif symphonique qui présente une ambiance théâtrale sur une mélodie entraînante que l'on s'approprie dès la première écoute, puis, 'Ein Fix Ferdig Mann', sur un tempo plus lent, nous emmène dans un titre rythmé sur lequel 'Jon Ruder' nous propose une prestation vocale très expressive, les chœurs venant l'accompagner et le solo de guitare dans la deuxième partie étant remarquable. Avec 'Krig I Opne Landskap', changement de registre pour une introduction assez contemporaine qui se poursuit par une section musclée et qui montre ensuite un visage épique dans des sections chantées alternant parties énergiques et d'autres plus calmes, 'Arne Martinussen' amenant à l'orgue un côté imposant très appréciable, puis, 'Ei Gåte' continue dans du progressif imaginatif sur un très beau mid-tempo avec une nouvelle mélodie accrocheuse. Suit 'Når Natta Kjem og Tek Meg' qui amène une pause mélancolique et qui est interprété par une chanteuse amenant un présence féminine touchante, puis, 'Eg Vil Ha Det Eg Vil Ha' durcit le propos pour un titre plus énergique et qui peut faire penser à certains endroits à du 'Jethro Tull'. Avec 'Snømann i Sol', nous sommes emmenés dans une ballade sirupeuse et mélancolique qui flirte du côté de l'Italie, tranchant avec le reste de l'album mais qui amène une émotion toute particulière grâce à la prestation vocale émouvante et au très bel accompagnement à la guitare électrique, puis, on retrouve un côté théâtral dans 'Aftenbøn Til Dauden' qui bénéficie d'une construction plus complexe et qui met en avant de magnifiques chœurs dans une ambiance de comédie musicale. L'album se termine par 'Kunsten Å Gjere Ingenting' qui nous emmène dans une dernière ballade avec de très belles lignes mélodiques et avec des arrangements vocaux magnifiques qui forment un bel accompagnement amenant une atmosphère remplie d'une nonchalance très agréable.

En résumé, les Norvégiens de 'Lucifer Was' nous offrent un très bel album, diversifié, qui nous embarque dans du progressif imaginatif et rempli d'une belle théâtralité, avec, cerise sur le gâteau, une accessibilité immédiate grâce à de belles lignes mélodiques accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Thore Engen (Guitare), Jon Ruder (Chant), Andreas Sjo Engen (Guitare, Chœurs), Arne Martinussen (Claviers), Bjørn Malmåsen (Basse), Arild Brøter (Batterie)


Artiste : Marcin Pajak

Album : In the Space

Date de Sortie : 15-03-2024

Ajouté le : 25-03-2024






J'avais découvert 'Marcin Pajak' avec son avant dernier album 'Sound of the Trees' datant de 2021 et 'The Maze' a suivi en 2022. Et pourtant, je n'avais pas encore pris le temps d'écrire une chronique sur cet artiste Polonais qui vit à Londres et qui en est déjà à son 6ème enregistrement studio en un dizaine d'années. Dans un style néo-progressif, il est influencé par tous les grands groupes des années 70 et notamment 'Pink Floyd' mais également par tous les styles de progressif jusqu'à nos jours. Avec ce dernier bébé, il nous emmène dans l'espace le mélange des styles allant de l'atmosphérique au rock en passant par du jazz et des sonorités contemporaines se prête très bien au thème de l'album.

Nous partons donc en apesanteur et ceci, dès le premier titre 'No More Time' qui montre un visage éthéré et qui délivre un lent tempo sur lequel le chant lancinant de 'Marcin Pajak' chemine, puis le titre prend son envol avec des claviers venant petit à petit amener un accompagnement aérien contrastant de belle manière avec le chant, puis, 'Building the Rocket', plus énergique, montre un visage plus rythmé sur lequel le saxophone de 'Wiktor Swierczek' délivre des sonorités jazzy. Le tic tac d'une horloge nous accueille dans 'Liftoff' puis nous sommes emmenés dans des sonorités contemporaines amenés par le saxophone et des bruits de sirènes pour partir dans l'espace après un décompte de départ qui continue sur du rock entraînant sur lequel 'Marcin Pajak' nous offre des pérégrinations de guitares remarquables, puis, 'Gravity' nous accueille en apesanteur dans une ambiance atmosphérique qui débute sur un lent tempo et qui s'accélère pour une deuxième partie entraînante. Nous poursuivons notre voyage dans l'espace avec le lumineux 'Space Travel' qui est un long développement de plus de 10 minutes et qui nous emmène dans un labyrinthe progressif avec une belle alternance entre parties chantées et des sections instrumentales fournies et imaginatives, chaque artistes amenant sa pierre à l'édifice (magnifique moment avec le long solo de saxophone de 'Wiktor Swierczek' dans une ambiance 'Floydienne'). Suit 'Emptiness' qui débute en ballade avec un très beau duo piano/voix et qui incorpore progressivement des claviers aériens accompagné par des vocalises célestes pour décoller en milieu de titre en accélérant le tempo avec un magnifique solo de guitare, le final revenant à l'atmosphère épuré du début, puis, 'Kuiper Belt' remet en avant le saxophone mélancolique, les claviers lumineux et la guitare plus rugueuse dans un instrumental entraînant avec de très belles alternances d'intensités. Nous poursuivons notre périple spatial avec 'Thick Clouds' dans une ambiance plus coulée qui se durcit sur la fin imageant le problème pour arriver à bon port ce qui nous amène vers 'Towards the Unknown' qui voit l'engin spatial dériver dans une espace sombre et vide avec musicalement, une nouvelle ballade dans laquelle 'Marcin Pajak' nous offre une prestation vocale très émouvante. Mais 'Last Chance' permet de retrouver l'espoir avec une possibilité de trouver une autre destination finale et, dans ce titre, nous sommes emmenés dans une rythmique marquée soutenue par des claviers impétueux, le chant de 'Marcin Pajak' se faisant plus vigoureux, puis, 'New Beginning' referme ce bel album sur la découverte d'un nouveau monde et, après une introduction répétitive au piano accompagné par des claviers aux sonorités de cordes, c'est dans une ambiance atmosphérique 'Floydienne' que nous finissons cette saga dans l'espace de très belle manière.

En résumé, 'Marcin Pajak', entouré de musiciens de talents, nous offre un très bel album qui présente une belle variété de styles permettant de dérouler cette saga spatiale, et 'In the Space' devrait plaire à un public qui aime un rock progressif imaginatif avec des lignes mélodiques qui s'apprivoisent rapidement...

Interprêtes

Marcin Pajak (Guitare, Chant), Wiktor Swierczek (Saxophone), Piotr Sitkowski (Claviers), Tomasz Zawadzki (Basse), Nick Schlesinger (Batterie)


Artiste : Fred Chapellier

Album : Live In Paris (Live)

Date de Sortie : 15-03-2024

Ajouté le : 26-03-2024






Ils ne sont pas légion en France les artistes qui nous offrent du bon blues intemporel et 'Fred Chapellier' fait partie de ceux-là avec de nombreux albums au compteur puisqu'il a commencé à sortir des albums en 2003 et son dernier enregistrement studio 'Straight To The Point' date de 2022. D'ailleurs, ce 'Live In Paris' qui est sorti mi mars 2024, met en avant ce dernier album car la moitié des titres en sont tirés. Avec un line up de talent comprenant une section de cuivres et un saxophone, il nous offre un set d'une heure trois quart en commençant par un lumineux 'My Love Comes Tumbling Down' qui apparaissait dans l'album en duo avec 'Billy Price' en 2009 et dans lequel les cuivres sont à la fête, puis, 'Don't Take Me For a Loser' nous embarque dans un blues sensuel qui fait du bien avec des solos de guitare complètement addictifs. Le premier CD reprend 5 titres du dernier album et nous fait voyager entre des compositions qui donnent une irrésistible envie de bouger au rythme de la musique ('I'd Rather Be Alone', 'Juliette' et 'Mother Earth') et des compositions qui fleurent bon un blues décontracté ('Remnants', 'Under The Influence' et 'Blues On My Radio'). La deuxième partie du concert est à l'image de la première moitié avec les cuivres qui sont encore mis en avant dans 'Racing With The Cops' et 'Something Strange', puis, 'Tend It To' nous embarque dans 8 minutes torrides qui sont certainement encore plus fabuleuses en live que sur la version studio (voir la vidéo ci-dessus de ce titre enregistré 'Chez Paulette' à Pagney en 2022) et le même titre est repris en shuffle après 'Rodney's Song' de 'Roy Buchanan'. La fin de ce set est consacré à deux reprises de 'Peter Green' (le fondateur de 'Fleetwood Mac' en 1967) avec 'Love That Burns' et 'If You Be My Baby', tous les deux tirés de l'album 'Mr. Wonderful' datant de 1968, l'album se terminant par le magnifique 'Gary's Gone', entièrement instrumental, qui met une dernière fois en avant le talent de guitariste de 'Fred Chapellier' qui nous file la chair de poule de maintes fois et qui devrait ravir toutes les amatrices et tous les amateurs de blues authentique.

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin pour vous dire que l'on savoure chaque minute de ce live et que 'Fred Chapellier', entouré par des musiciens de talent, nous délivre un concert fabuleux à faire des jaloux chez les meilleurs artistes de blues du pays de l'oncle Sam...

Interprêtes

Fred Chapellier (Chant, Guitare), Christophe Garreau (Basse, Chœurs), Guillaume Destarac (Batterie, Chœurs), Jérémie Tepper (Guitare, Chœurs), Patrick Baldran (Guitare), Michel Gaucher (Saxophone), Eric Mula (Trompette), Pierre D'Angelo (Saxophone)


Artiste : Lipz

Album : Changing The Melody

Date de Sortie : 15-03-2024

Ajouté le : 27-03-2024






'Lipz' est une formation Suédoise qui a déjà plus de 10 années d'existence mais qui n'a jamais trop percé, l'EP 'Psycho' datant de 2015 qui incluait les deux singles 'Ghost Town' et 'Bye Bye' sortis précédemment et respectivement en 2012 et 2014 plus 2 autres titres étant leur seul production jusqu'en 2018, année qui a vu l'arrivée de leur premier LP 'Scaryman' et qui les a fait connaitre via internet. Créé par les deux frères Klintberg, Alex au chant et à la guitare et Koffe à la batterie, ils ont été rejoint tout d'abord par le guitariste 'Conny Svard' et ensuite par le bassiste 'Chris Young' pour ce deuxième album 'Changing The Melody' qui a été signé chez 'Frontiers Music' ce qui permettra certainement de les faire connaitre à un public plus large. Quand on parle de la Suède en musique, on ne peut s'empêcher de penser aux multiples groupes de hard rock mélodique qui fleurissent dans ce pays et 'Lipz' vient se rajouter à cette longue liste avec brio. En effet, ils nous distillent du très bon hard rock qui nous fait remonter au meilleur des années 80. A noter que leur look dans les vidéos se rapproche étrangement d'un petit groupe des années 70/80, j'ai nommé 'Kiss'.

Les premiers titres de l'album 'I’m Going Under', la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) et 'Bang Bang' (voir la vidéo ici) donnent le ton de ce hard rock énergique et entraînant avec des refrains à reprendre en chœurs puis, sans temps mort, défilent une suite de hits bien calibrés pour la radio et si vous ne mettez pas en marche automatiquement la machine à headbanguer sur 'Stop Talk About...', c'est que vous n'êtes pas fait pour ce style de musique. Pour les autres qui ont pris le risque de se décrocher la tête, nous poursuivons avec 'Bye Bye Beautiful' qui a fait l'objet d'une vidéo ici et qui peut rappeler les ambiances de 'Def Leppard' avec un beau break plus calme dans la deuxième partie, puis, 'I'm Alive' poursuit avec un nouveau hit bien rythmé et très efficace, le refrain étant marqué par des chœurs scandés addictifs. Après toute cette énergie déployée, 'Freak' nous offre un magnifique moment de répit, entre power ballade et mid-tempo, puis ' Secret Lover' rajoute un tube qui aurait fait des malheurs dans les années 80 avec ses 'nanana…' répétés, puis ' I Would Die For You' est encore une ballade, mais quelle ballade, que n'importe quel groupe de rock et de hard rock aurait voulu écrire et qui est à rajouter aux meilleurs ballades de ce style. L'album se termine par 'Monsterz' qui n'a rien à envier aux autres compositions avec une dernière mélodie mémorable dans une ambiance très entraînante.

En résumé, c'est encore la Suède qui nous gratifie d'un superbe album de hard rock mélodique et on espère que 'Lipz' n'attendra pas encore 6 années pour nous offrir de nouvelles compositions car ce 'Changing The Melody' devrait sans aucun doute tourner en boucle chez pas mal de fans de ce style...

Interprêtes

Alex K Klintberg (Chant, Guitare), Koffe K Klintberg (Batterie), Conny Svard (Guitare), Chris Young (Basse)


Artiste : Leaves' Eyes

Album : Myths of Fate

Date de Sortie : 22-03-2024

Ajouté le : 28-03-2024






Nous y sommes désormais habitués depuis 2018 avec l'album ' Sign Of The Dragonhead', ' Elina Siirala' a pris sa place dans le line up de 'Leaves' Eyes' en remplacement de 'Liv Kristine' qui a continué son chemin en solo dans un tout autre style, son dernier album 'River of Diamonds'. Après le très bon 'The Last Viking' datant de 2020, cela faisait donc quatre ans que la bande à 'Alexandre Krull' n'avait sorti d'album (juste un enregistrement des compositions orchestrales du documentaire 'Viking Spirit') et ceci est donc chose faite avec ce dernier opus 'Myths of Fate' sorti le 22 Mars 2024. Alors, quoi de neuf au pays du métal symphonique des vikings de 'Leaves' Eyes' ?

Inutile de faire durer le suspens, 'Leaves' Eyes' continue de faire du 'Leaves' Eyes' et on retrouve ce métal symphonique avec le duo chant clair/growls caractéristique de cette formation avec, bien entendu, toutes ces évocations celtiques et, cette fois, ce sont les légendes de la mythologie Nordique et de de l'Europe de l'Est au Moyen-âge qui sont mises en avant. C'est parti avec un 'Forged by Fire' 100% 'Leaves' Eyes' qui nous embarque dans des orchestrations grandioses, la puissance de feu des guitares étant toujours de rigueur et le duo vocal 'Elina Siirala'/'Alexandre Krull' étant toujours très bien dosé, les growls et le chant claire étant bien partagé entre les deux artistes (voir la vidéo ci-dessus). Suit le single 'Realm of Dark Waves' bien rythmé et doté d'une mélodie accrocheuse que l'on apprivoise immédiatement, la section calme en deuxième partie amenant un break bienvenu (voir la vidéo ici), puis, le nom moins tubesque 'Who Wants to Live Forever' qui rajoute un bijou mélodique entraînant qui peut rappeler certaines ambiances de 'Tarja', d'autant plus qu'Elina Siirala', à certains endroits, se rapproche de la soprano Finlandaise, montrant qu'elle est devenue une chanteuse incontournable de métal symphonique (voir la vidéo ici). Suit le mid-tempo 'Hammer of the Gods' qui délivre une nouvelle composition puissante amenant une sorte de force tranquille, et dans ce titre, le contraste chant clair/growls est à son paroxysme, puis, nous partons pour 'In Eternity', composé par 'Elina Siirala', qui alterne des couplets plus modérés et un refrain à reprendre en chœurs en concerts tout en gardant un côté bien rythmé (voir la vidéo ici) et 'Fear the Serpent' poursuit dans cet atmosphère symphonique avec un nouveau mid-tempo qui offre un nouveau refrain très accrocheur. Le break ballade est amené par le magnifique 'Goddess Of The Night' dans lequel 'Elina Siirala', accompagnée par le violon de 'Léa-Sophie Fischer' d'Eluveitie', montre un côté mélancolique attachant, puis, 'Sons of Triglav' est la chanson typique du métal symphonique rythmé et entraînant de 'Leaves' Eyes', 'Alexandre Krull' venant scander le titre en alternance avec le chant d'Elina Siirala'. Avec 'Elder Spirit', le tempo plus modéré permet de développer des sections plus en retenu et un côté plus théâtral émane de ce titre, amené par l'alternance du chant clair et des growls, le solo de guitare étant remarquable, puis, l'album se termine par 'Einherjar' qui est également très entraînant et qui bénéficie encore d'un refrain fédérateur, puis, 'Sail With The Dead' referme ce bel album en nous offrant de belles harmonies vocales sur un dernier mid-tempo puissant et rythmé s'intégrant parfaitement dans ce très bel album.

En résumé, 'Alexandre Krull', après maintenant une vingtaine d'années, continue de mener sa barque 'Leaves' Eyes' de main de maitre en nous offrant un 9ème album dans la lignée des précédentes productions avec encore cette recherche de mélodie accrocheuses que l'on s'approprie immédiatement et 'Myths of Fate', au-delà des fans qui seront sans aucun doute séduit par ce nouvel opus, est à conseiller à toutes les amatrices et amateurs de métal, qu'il soit symphonique, power ou mélodique...

Interprêtes

Elina Siirala (Chant), Alexandre Krull (Chant), Micki Richter (Guitare, Basse), Luc Gebhardt (Guitare), Joris Nijenhuis (Batterie), Jonah Weingarten (Orchestrations) + Invités : Léa-Sophie Fischer (Violon), Thomas Roth (Nyckelharpa)


Artiste : Poor Material Genetic

Album : Possibilities

Date de Sortie : 22-03-2024

Ajouté le : 30-03-2024






'Poor material Genetic' est une formation Allemande de rock progressif à tendances symphonique et atmosphérique qui a déjà plus de 25 ans d'existence, leur premiers albums étant tournés vers de la musique instrumentale expérimentale mais qui ont commencé à sortir des albums plus accessibles au début des années 2000 avec 'Summerland' en 2001 qui a été suivi d'une petite dizaine d'enregistrements studio, leur dernier opus 'Elsewhere' datant de 2023. Il n'a fallu qu'un peu plus de 6 mois pour que son successeur 'Possibilities' sorte. Menés par les deux instrumentistes 'Stefan Glomb' à la guitare et 'Philipp Jaehne' aux claviers, le reste du line up est constitué de 'Philip Griffiths' au chant, de 'Pia Darmstaedter' à la flûte, de 'Dennis Sturm' à la basse et de 'Dominik Steinbacher' à la batterie.

Ce dernier bébé des Allemands comprend 6 compositions, dont un long développement d'une douzaine de minutes. Le titre éponyme ouvre le bal sur du progressif recherché avec une longue introduction instrumentale dans laquelle 'Stefan Glomb' nous offre un remarquable solo de guitare et qui est rejoint à mi parcours par 'Philip Griffiths' au chant, les harmonies vocales étant admirables, puis, après quelques vocalises aériennes et un break instrumental, la flûte de 'Pia Darmstaedter' vient illuminer le final. Suit les 8 minutes de 'Rain' qui débutent par un contraste saisissant, tout d'abord, calmement avec quelques arpèges de guitare acoustique et qui, brutalement, met en avant un déluge de batterie, puis ce titre chemine ensuite dans du rock progressif tranquille sur lequel on est bercé par le doux chant de 'Philip Griffiths', les sections instrumentales bien fournies offrant de très belles pérégrinations de claviers, de flûte et de guitare. Avec 'A Spark of Ideas', nous sommes toujours dans du progressif raffiné, la section rythmique amenant de multiples changements successifs et les parties chantées étant soutenues par des lignes mélodiques accrocheuses, puis, 'Old Buffons' poursuit dans de la chanson mélodique nous ramenant quelques décennies en arrière avec de très belles harmonies vocales. Place au long développement 'An Island in Time' qui nous embarque dans un labyrinthe progressif avec de belles alternances entre des sections chantées avec des arrangements vocaux admirables et des parties instrumentales fournies, les ambiances déployées étant variées, tantôt atmosphérique, tantôt rock et même flirtant à certains endroit avec des sonorités jazzy amenées par les claviers de 'Philipp Jaehne', la flûte étant toujours présente pour amener un côté bucolique. L'album se termine avec 'Contingency' qui est relativement court mais qui est un très bon résumé de l'ensemble avec des breaks atmosphériques 'Floydiens' entre des parties plus rythmées.

En résumé, les Allemands de 'Poor Material Genetic' nous offre un opus qui nous emmène dans un beau voyage progressif avec de nombreux changements d'ambiances, mais qui nécessite néanmoins plusieurs écoutes pour bien l'apprivoiser et pour en tirer toute la richesse, ce qui destine 'Possibilities' à un public aimant s'attarder sur un album en le découvrant, petit à petit, au fil d'écoutes successives...

Interprêtes

Philip Griffiths (Chant, Chœurs, Didgeridoo), Stefan Glomb (Guitare), Philipp Jaehne (Claviers, Mellotron), Pia Darmstaedter (Flûte), Dennis Sturm (Basse), Dominik Steinbacher (Batterie, Chœurs) + Invité : Martin Griffiths (Chant)


Artiste : Proage

Album : Purgatorium

Date de Sortie : 22-03-2024

Ajouté le : 30-03-2024






L'histoire de 'Proage' remonte assez loin puisque le meneur 'Mariusz Filosek' l'avait créé en 1984 en compagnie du batteur 'Arkadiusz Aru Grybek'. A cette époque, ils n'ont pas produit d'album et ce n'est qu'en 2008 que le groupe refait surface avec l'enregistrement de leur première démo en 2010 mais qui n'a pas eu de suite. En 2014, ils commencent à donner des concerts et c'est en 2017 que leur premier enregistrement studio 'Odmienny stan rzeczywistości' voit le jour (qui est également sorti en version Anglaise). Depuis, ils ont sorti trois autres albums, le dernier 'Coelum' étant entièrement acoustique. 'Purgatorium' est donc leur 5ème album et sa particularité est d'être écrit en Latin. Ils nous offrent du rock progressif avec quelques incursions dans des ambiances plus heavy incluant un long développement en trois parties qui occupe les trois quarts du disque et qui est encadré par deux compositions moins longues.

'Salve' ouvre l'album sur une composition contrastée qui alterne des parties heavy et d'autres beaucoup plus calmes ce qui demande d'adhérer à ces changements d'intensité mais qui, d'un autre côté, bénéficie de lignes mélodiques accrocheuses. Après cet apéritif qui nous ouvre l'appétit, la première partie de la chanson titre déroule une saga de 17 minutes en nous embarquant dans un magnifique labyrinthe progressif qui vaut à lui seul l'achat de cet album et dans lequel les sections instrumentales sont bien représentées, 'Krzysztof Walczyk' aux claviers étant mis en avant à de maintes reprises dans différents solos, comme cette section aux sonorités Hammond à 2.50, et le solo de guitare 'Floydien' de 'Sławek Yeahlon Jelonek' dans la deuxième partie du titre est également de toute beauté. A noter également le final reprenant pendant un court instant le thème du 'Lacrimosa' du requiem de Mozart avec quelques sonorités électroniques trafiquées amenant une disgression musicale très réussie s'intégrant parfaitement dans l'ensemble. La deuxième partie, offrant une dizaine de minutes, débute dans la sérénité avec une partie instrumentale atmosphérique magnifique qui prend petit à petit de l'ampleur avec l'arrivée de la guitare électrique et qui retombe sur quelques notes de piano, puis, le titre poursuit sur une mélodie prenante sur laquelle 'Mariusz Filosek' nous offre une belle prestation vocale très expressive, le final amenant une sorte de force tranquille remarquable. La troisième partie débute de manière plus entraînante avec une section rythmique qui mène la danse, puis le tempo s'assagit pour une partie dans laquelle le duo chant/guitare est magnifique, partie qui est suivie de solos de claviers et de guitare également remarquables, pour ensuite revenir dans le final à la rythmique plus rapide du début. La composition finale 'Somnum', est moins facile d'accès avec une introduction emmenée par des roulements de batterie et des disgressions contemporaines, puis le titre se poursuit avec un duo piano/voix plus conventionnel pour revenir ensuite à une section aux sonorités inquiétantes, la flûte de 'Karolina Grodzińska' venant offrir un accompagnement flamboyant. Et si vous voulez découvrir cet album en vidéo, vous pouvez le faire avec le remarquable clip de la première partie de 'Purgatorium' que vous pouvez visualiser ci-dessus.

En résumé, les Polonais de 'Proage', emmené par leur leader 'Mariusz Filosek' qui assure toutes les compositions, nous délivrent un album d'une grande qualité qui est construit autour de la chanson titre 'Purgatorium' et qui offre du rock progressif d'une grande richesse tout en gardant un côté mélodique accessible ce qui devrait plaire à toutes les amatrices et à tous les amateurs de longs développements que l'on s'approprie, petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Mariusz Filosek (Chant), Sławek Yeahlon Jelonek (Guitare), Bogdan Bąku Mikrut (Batterie), Krzysztof Walczyk (Claviers), Roman Simiński (Basse) + Invitée : Karolina Grodzińska (Flûte)


Artiste : Thornbridge

Album : Daydream Illusion

Date de Sortie : 22-03-2024

Ajouté le : 02-04-2024






A l'instar des formations connues de power métal que sont 'Alestorm', 'Sonata Arctica', 'Powerwolf' ou encore 'Twilight Force', les Allemands de 'Thornbridge' sont également une valeur sûre de ce style et, après leur premier album 'What Will Prevail' datant de 2016 qui a été suivi de 'Theatrical Masterpiece' en 2019, les voilà de retour avec un nouveau LP, 'Daydream Illusion'. Amatrices et amateurs de déluge sonore, de section rythmique déchaînée et de refrains à reprendre en chœurs jusqu'à extinction de voix, vous êtes au bon endroit et ce dernier album a tous les atouts précités en nous embarquant dans le thème du cirque qu'explore les Allemands. Après la courte introduction instrumentale dans une ambiance de musique de cirque qui nous invite à entrer dans le chapiteau de 'Thornbridge', la chanson titre déboule à 100 à l'heure avec une première mélodie accrocheuse (voir la vidéo ci-dessus) et si vous adhérez à cette ambiance à la rythmique rapide, vous devriez également aimer les deux compositions suivantes 'Kingdom Of Starlight' et 'I Am The Storm' (voir la vidéo ici) qui ont toutes les deux des refrains fédérateurs. Dans la même veine, suit 'Sacrifice' qui confirme que les Allemands sont des orfèvres en matière de refrains addictifs à grand renfort de chœurs entraînants et 'Island Of My Memories' n'a rien à envier à ses prédécesseurs. Après cette abondance de tempos rapides et de déferlement de puissance, la belle ballade 'Send me a Light' permet un moment de récupération bien mérité, puis c'est reparti avec 'Bird of Salvation', légèrement moins rapide mais qui a encore tous les ingrédients d'un brulot métal bien mélodique avec des 'hohoho' dans le final qui donnent une irrésistible envie de les reprendre en chœurs. La fin de l'album offre de nouvelles mélodies bien rythmées avec 'The Final War', puis, 'My Last Desire' enfonce le clou dans un nouveau titre au tempo endiablé (voir la vidéo ici) et 'Lost On The Dark Side' conclut cet album par une dernière composition au tempo rapide avec un léger break dans la deuxième partie du titre.

En résumé, même si les Allemands de 'Thornbridge' ne vont pas révolutionner le power métal en utilisant les recettes bien rodées de ce style depuis quelques décennies, ils nous assènent des mélodies fédératrices dans un speed métal bien débridé et 'Daydream Illusion' devrait plaire à un public de métal aimant reprendre en chœurs des hymnes fédérateurs que l'on s'approprie à la première écoute...

Interprêtes

Patrick Rogalski (Guitare, Chœurs), Jörg Naneder (Chant, Guitare, Claviers, Basse), Nils Kreul (Batterie) + Invités : Fabián Marmor (Chœurs), Marcel Rudert (Chœurs), Walter Schickling (Chœurs), Johannes Heßler (Chœurs)


Artiste : For All We Know

Album : By Design Or By Disaster

Date de Sortie : 22-03-2024

Ajouté le : 05-04-2024






J'ai toujours aimé les artistes multi-casquettes qui ne se cantonnent pas à un style de musique et 'Ruud Jolie' fait partie de ceux-là : membre de 'Within Temptation' depuis 2001, il a également créé le projet 'For All We Know', mélangeant rock et métal progressif, avec un premier album éponyme en 2011 dans lequel il avait invité de nombreux artistes dont 'Léo Margarit' de 'Pain Of Salvation' et 'Kristoffer Gildenlöw' (ex 'Pain Of Salvation') mais également la chanteuse de 'Within Temptation', 'Sharon Del Adel'. Un deuxième album a suivi en 2017 ('Take Me Home') et 2024 voit la sortie de son troisième enregistrement studio, 'By Design Or By Disaster' dans lequel on retrouve 'Léo Margarit' et 'Kristoffer Gildenlöw', le chanteur de hip-hop et de RnB 'Jermain Van Der Bogt' alias 'Wudstik' ('Ayreon') et le pianiste 'Marco Kuypers'.

La première écoute de ce dernier album montre une très grande variété de styles qui cohabitent de belle manière et nous naviguons à travers différentes influences progressives qui vont de son origine à maintenant. 'Forced To Bee Free' ouvre le bal dans une ambiance énergique et entraînante qui peut rappeler le 'Genesis' des années 80 dans les parties chantés par 'Wudstik' et qui bénéficie d'une belle section instrumentale dans la deuxième partie dans laquelle 'Ruud Jolie' nous offre un solo de guitare remarquable, puis 'Lifeline' poursuit dans ce progressif imaginatif, avec cette fois, de belles harmonies vocales et un son plus massif, 'Wudstik' amenant un côté plus théâtral dans son interprétation (voit la vidéo ci-dessus). Baigné par des sonorités électroniques, 'This Hell We Know' déploie un nouvelle composition faite de belles alternances entre des sections énergiques et d'autres beaucoup plus tranquilles, la partie au piano joué par 'Marco Kuypers' venant adoucir le propos après les riffs de guitare plus marqués et la prestation vocale de 'Wudstik' étant admirable avec des contrastes saisissants entre le chant calme haut perché puis rageur ensuite. Suit 'The Future That Came Too Soon' qui poursuit dans ce progressif contrasté et 'Leo Margarit' amène encore dans ce titre tout son talent à la batterie pour nous offrir de multiples changements rythmiques (voir la vidéo ici), puis, 'All We Did Was Hide' nous offre une magnifique ballade acoustique dans laquelle 'Wudstik' montre qu'il a également ce talent pour nous émouvoir dans des ambiances plus épurées. Après le court 'Hush' qui est une sorte d'intermède en forme de crescendo offrant de belles vocalises aériennes, 'Remind Me to Forget You' débute de manière énergique mais présente par la suite de belles alternances entres des couplets tranquilles et un refrain beaucoup plus vigoureux avec de belles harmonies vocales. Avec 'Flaws', après une introduction piano/voix épurée dans le même style que le projet 'Blackfield' du duo 'Steven Wilson'/'Aviv Geffen', les guitares saturées prennent le dessus dans une ambiance beaucoup plus musclée dans laquelle 'Wudstik' montre un visage plus rugueux, puis, le titre est une vraie montagne Russe qui navigue entre des parties énergiques et d'autres plus calmes, la section rythmique offrant de nouveau de nombreux changements de tempo. Dans le même style, suit 'Guide Me in Getting Los' qui présente également des alternances d'intensité et qui, comme son prédécesseur, demande plusieurs écoutes pour bien l'apprivoiser. Plus accessible, 'Ghosts Of Summer's Past' nous offre un refrain fédérateur avec de très beaux chœurs, tout en gardant ces changements d'ambiances entre temps forts et faibles qui est une constante sur cet album, puis, nous terminons notre beau voyage progressif avec 'Goodbye' qui est une ballade dans laquelle 'Wudstik' nous accompagne avec son chant délicat et dans laquelle 'Ruud Jolie' montre une dernière fois ses talents de guitaristes, l'ensemble bénéficiant d'un magnifique crescendo avant de retomber dans un duo piano/voix émouvant.

En résumé, 'Ruud Jolie', entouré par des artistes de talent, nous offre un excellent album qui offre des ambiances contrastées demandant de s'y attarder pour en tirer toute la richesse ce qui destine 'By Design Or By Disaster' à un public naviguant entre rock et métal progressif et qui aime prendre son temps pour s'imprégner de ces nombreux changements d'atmosphère à l'intérieur de chaque composition...

Interprêtes

Ruud Jolie (Guitare, Chœurs, Claviers), Jermain Van Der Bogt - Wudstik (Chant), Léo Margarit (Batterie, Chœurs), Kristoffer Gildenlöw (Basse, Chœurs), Marco Kuypers (Piano)


Artiste : Unshine

Album : Karn Of Burnings

Date de Sortie : 22-03-2024

Ajouté le : 08-04-2024






'Unshine' est une formation Finlandaise qui allie plusieurs styles de métal, allant du gothique au folk en passant par le symphonique. Ils évoluent dans la cour de formations comme 'Eluveitie' ou 'Faun' et ils n'en sont pas à leur premier coup d'essai puisque la création du groupe date de 2001 et que ce dernier opus est déjà le cinquième, leur dernier album, 'Astrala' datant de 2018. Le line up actuel n'a pas beaucoup bougé depuis leur création et on retrouve 'Susanna Vesilahti' au chant, 'Harri Hautala' à la guitare et aux claviers, 'Jari Hautala' à la guitare, 'Teemu Vähäkangas' à la basse et 'Jukka Hantula' à la batterie. Pour ce dernier bébé, ils nous offrent 8 compositions pour 45 minutes d'écoute remplies de mélodies très accrocheuses qui s'apprivoisent à la première écoute. Au niveau du thème, je cite le groupe : " 'Karn of Burnings' est un voyage dans les domaines de l'existence humaine prémoderne et des métaphores post humaines, caractérisé par leur mélange caractéristique d'éléments mélodiques folk nordiques et de chants éthérés ".

On pourrait classer les compositions de cet en deux catégories. Tout d'abord, ils nous offrent des ambiances sur de lents tempos qui amènent une sorte de force tranquille avec des influences de folk nordique qui rajoute un côté ritournelle nous ramenant au temps de civilisations ancestrales : l'ouvreur 'Hjul' est un modèle du genre et nous embarque sur une mélodie fédératrice dans une ambiance majestueuse, 'Susanna Vesilahti' faisant une prestation vocale remarquable saupoudrée, ici et là, de quelques growls de 'Harri Hautala' (voir la vidéo ci-dessus). Dans le même style on peut également citer 'Mill of Bergelmir' qui, sur une lourde rythmique, déploie une atmosphère mystique, les instruments électriques amenant une belle puissance, puis, 'Tara' est encore un exemple de ce métal folk imposant qui, sur des sonorités d'instruments traditionnels, nous embarque dans une marche solennelle sur des lignes mélodiques qui viennent se greffer immédiatement dans la tête et 'Lennä Toive' referme l'album sur une ballade gothique avec de remarquables changements d'intensités sur une nouvelle mélodie fédératrice. D'un autre côté, les Finlandais nous proposent des compositions beaucoup plus enlevées sur des airs entraînants : Avec 'Arrival of Aurochs', l'introduction au relents orientalisant nous emmène dans des contrées exotiques puis, la rythmique alterne entre des sections plus rapides et un refrain majestueux revenant aux influences orientales. On ne pourra pas non plus passer à côté 'Sakraali Elementaali' qui vous met des fourmis dans les jambes avec sa rythmique dansante mais également de 'Maa Jälkeen Ihmisen' qui est tout à fait dans le même style que son prédécesseur avec ses riffs de guitare entraînants, tous les deux bénéficiant de lignes mélodiques addictives. Quant à 'Aettarfylgja', il rajoute une composition énergique, les harmonies vocales étant admirables (voir la vidéo ici).

En résumé, les Finlandais de 'Unshine', en alliant métal et folk de très belle manière, nous offrent un nouvel album rempli de mélodies accrocheuses dans lequel chaque artiste amène sa pierre à l'édifice en commençant par 'Susanna Vesilahti' qui nous envoute aussi bien par ses capacités vocales remarquables que par la chaleur de son chant en Finnois, et 'Karn Of Burnings' devrait plaire à un public de métal assez large car tout a été mis en œuvre pour vous charmer les tympans à la première écoute...

Interprêtes

Susanna Vesilahti (Chant), Harri Hautala (Guitare, Claviers, Chœurs), Jari Hautala (Guitare), Jukka Hantula (Batterie), Teemu Vähäkangas (Basse)


Albums de rock/hard rock mélodique sortis le 22 mars 2024






Le 22 mars 2024 dernier sont sortis plusieurs albums de rock mélodique qui nous ramènent au meilleur de ce style des années 80 et chaque opus contient des bijoux mélodiques que l'on a envie d'écouter en boucle : bref, du rock mélodique de grande classe !

Tout d'abord, nous partons en Italie avec 'Nightblaze' qui sort son premier album avec des artistes qui ne sont pas des inconnus puisqu'ils ont tous participé à différents projets de ce style avec entre autres 'Violet Sun' et 'Perfect View'. Et comme souvent avec les Italiens, nous naviguons dans des eaux mélodiques addictives et les 10 compositions nous ramènent toutes quelques décennies en arrière avec, pour ma part, une petite préférence pour 'Diana' qui aurait fait certainement un malheur au temps des 'Foreigner', 'Toto' ou 'Survivor'. Bref, pour tous les nostalgiques d'un AOR mélodique à souhait, vous devriez être comblés par ce premier bébé des Italiens de 'Nighblaze' et pour découvrir cet album vous pouvez voir les vidéos de 'Take On Me' ici et de 'Tell Me' ici.

Dans ces sorties, il aurait été surprenant de ne pas partir dans les pays nordiques et le deuxième album est consacré au Sudéois de 'Cruzh' dont j'avais chroniqué les deux premiers albums, l'album éponyme en 2016 et 'Tropical Thunder' en 2021. Pas de surprise, c'est rempli de très bon hard rock mélodique avec des rythmiques qui donnent la bougeotte avec toujours cette nostalgie des années 80 : si vous n'êtes pas aux anges à l'écoute de 'FL89', 'SkullCruzher' ou encore de la ballade 'From Above', c'est que vous n'êtes pas fait pour ce style de musique. Pour les autres, régalez-vous avec ce 'Jungle Revolution' qui est encore un modèle du genre de rock mélodique et si vous voulez un aperçu de cet album, vous pouvez voir la vidéo de 'Angel Dust' ici.

'At 1980' est un duo créé par le multi-instrumentaliste Espagnol 'Adrián Quesada' et le chanteur Anglais 'Josh Dally' qui, comme son nom l'indique, nous distille de la pop électronique (ou synthpop) nous ramenant dans les années 80 avec l'arrivée des synthétiseurs. Avec ce nouvel album 'Forget to Remember', ils n'en sont pas à leur coup d'essai, puisque leur premier enregistrement studio 'A Thousand Lives' date de 2020 et 'Late Night Calls' a suivi un an plus tard. Onze compositions aux mélodies accrocheuses émaillent cet album et si vous aimez la batterie au sonorités boîte à rythme des années 80, vous êtes au bon endroit car tout est mis en œuvre pour une accroche immédiate. Bref, 'Forget to Remember' nous offre un petit tour dans la machine à remonter le temps pour nous retrouver au début des années 80 qui ont vu l'éclosion de nombreux groupes de pop/rock utilisant les sonorités électroniques avec la vulgarisation des synthétiseurs.

Après la synthpop des années 80, le cas de 'Heller' est assez particulier, puisque le créateur de ce nouveau projet n'est autre que 'Terence Holler' qui a été un des fondateurs et un membre pendant une trentaine d'années de la formation de métal progressif 'Eldtrich' et qui a décidé de quitter le groupe en 2022, son dernier enregistrement avec 'Eldritch', 'Eos' datant de 2021. Assez particulier, en effet car ce premier album solo de 'Terence Holler' (bien entouré par une brochette de bons musiciens), est une sorte de maitre étalon de hard FM/AOR avec des compositions assez éloignées du métal progressif et d'entrée, avec 'Do You Believe', vous avez un exemple type de ce qui vous attend sur cet album (voir la vidéo ici) : des refrains fédérateurs, des claviers qui prennent le dessus sur les guitares, des arrangements vocaux mettant en avant un chant adouci de 'Terence Holler' et des chœurs nous ramenant au meilleur du rock mélodique des années 80. Les bijoux mélodiques se suivent et, même si certains titres montrent un visage (légèrement) plus musclés, l'ensemble reste cantonné dans du rock mélodique modéré et nous avons même droit à un 'Falling Apart' qui lorgne du côté du disco. De plus, l'album est doté de trois magnifiques ballades que son 'Thise Eyes', 'Don't Walk Away' et 'Yulia' qui clôture l'album (voir la vidéo ici).

Interprêtes

Nightblaze
Damiano Libianchi (Chant), Dario Grillo (Guitare, Claviers, Chœurs), Federica Raschellà (Basse), Alex Grillo (Batterie)

Cruzh
Alex Waghorn (Chant), Anton Joensson (Guitare, Chœurs), Johan Öberg (Guitare), Dennis Butabi Borg (Basse, Chœurs), Matt Silver (Batterie, Chœurs)

At 1980
Adrián Quesada Michelena (Tous les instruments), Josh Dally (Chant) + Invités : Camille Glémet (Chant), Dana Jean Phoenix (Chant), Kati Vickery (Chœurs)
Holler
Terence Holler (Chant, Chœurs), Denis Chimenti (Guitare, Chœurs), Matteo Chimenti (Claviers, Chœurs), Leonardo Peruzzi (Basse, Chœurs), Alex Gasperini (Batterie)


Artiste : Drifting Sun

Album : Veil

Date de Sortie : 22-03-2024

Ajouté le : 13-04-2024






Comme je l'avais évoqué lors de ma dernière chronique de 'Drifting Sun' avec l'album 'Forsaken Innocence' en 2021 avec ses différents changements de line up, 'Pat Sanders' a encore sorti son carnet d'adresses de la crème du progressif et fait appel à de nouveau artistes : c'est désormais l'ex membre de 'Pendragon', 'Fudge Smith' qui prend la place de batteur et c'est le guitariste 'Ralph Cardall' qui désormais est intronisé en remplacement de 'Mathieu Speater' qui a fait un bon bout de chemin avec 'Pat Senders'. Mais, à chaque fois, les différents changements n'altèrent en aucun cas la qualité des albums de 'Drifting Sun' et 'Veil' est encore un modèle du genre avec tous les ingrédients de ce que toute amatrice ou tout amateur de rock progressif désire trouver dans ce style.

Tout d'abord, bien que cet album n'affiche que 47 minutes au compteur, nous retrouvons un équilibre parfait entre des longs développements et d'autres compositions plus courtes, sans oublier les petits instrumentaux, l'un pour introduire l'opus et l'autre en milieu d'album. Nous sommes accueillis, non sans nostalgie, par une mélodie mélancolique avec ce son caractéristique d'un microsillon rayé qui, pour les plus de 50 ans, nous ramènent à nos disques écoutés maintes fois dans le passé, puis, 'Frailty' déroule le plus long titre de l'album qui nous embarque dans un labyrinthe progressif recherché et inventif dans lequel les sections instrumentales mettent en avant tous les artistes et dont les parties chantées (magnifiquement d'ailleurs par 'John Kosmidis', alia 'Jargon') sont un pur moment de bonheur, sans oublier ce final remarquable avec des chœurs majestueux qui remplissent tout l'espace sonore. Suit 'Eros et Psyche' qui vient adoucir le propos avec une première partie baignant dans une ambiance épurée qui peut faire penser à certaines ambiances de 'Pendragon', 'Jargon' offrant un magnifique duo avec 'Pat Sanders' au piano, puis, à mi-parcours, les autres artistes viennent les rejoindre pour une section plus enlevée poursuivant dans le même thème mélodique. Avec 'The Thing', l'atmosphère évoquant un rassemblement Viking est plus grave même si la guitare acoustique adoucit l'ensemble et les très beaux chœurs masculins prennent une place importante en ajoutant une rudesse encore plus importante. En opposition, la petite virgule pianistique '2-Minute Waltz' amène une belle légèreté montrant tout le talent de 'Pat Sanders' au piano, puis, c'est encore une changement de décor qui nous attend avec 'Through the Veil' qui est plus direct avec une mélodie enlevée toujours très bien chantée par 'Jargon' accompagné de chœurs et qui met en avant quelques arabesques instrumentales au relent orientalisant, sans oublier l'admirable section rythmique constituée de 'Jon Jowitt' et de 'Fudge Smith' qui mène la danse de façon admirable (voir la vidéo ci-dessus). C'est encore un changement d'ambiance avec 'The Old Man' dont le thème poignant décrit la mort éminente d'un vieil homme meurtri par une vie dans laquelle il n'a certainement pas pu réaliser tout ce qu'il désirait : musicalement, il débute de manière épurée avec de doux claviers accompagnant un 'Jargon' très émouvant, puis, avec l'arrivée des autres instruments, continue dans ce mid-tempo poignant pour poursuivre ensuite sur une deuxième partie plus énergique et entièrement instrumentale dans laquelle 'Ralph Cardall' à la guitare et 'Pat Sanders' nous offrent de remarquables solos en se renvoyant la balle (voir la vidéo ici). Pour terminer ce très bel album, 'Cirkus' vient nous chatouiller les tympans avec des sonorités stridentes de claviers et une section rythmique saccadée qui est plus difficile à apprivoiser mais qui, au final, en fait un des titres les plus originaux de l'album, 'Jargon' faisant une dernière prestation vocale de haute volée pour nous décrire le " cirque de la vie ".

En résumé, une fois de plus, 'Pat Senders, entouré d'artistes de talent, frappe encore un grand coup avec 'Veil' qui est un modèle d'album de progressif imaginatif avec une remarquable variété d'ambiances et une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques toujours très accrocheuses, sans oublier cette alternance toujours bien dosée entre les parties chantées (magnifiquement bien par 'Jargon') et des sections instrumentales toujours d'une grande richesse...

Interprêtes

Pat Sanders (Claviers), John 'Jargon' Kosmidis (Chant), Ralph Cardall (Guitare, Mandoline), Jon Jowitt (Basse), Fudge Smith (Batterie, Percussions) + Invités : Suzi James (Violon), Costas Molvalis (Chœurs), Katerina Tepelena (Chœurs), Michalis Latousakis (Chœurs), Spyros Petratos (Chœurs), Ben Bell (Chœurs), Charlie Bramald (Chœurs), Chris York (Chœurs)


Artiste : Habitants

Album : Alma

Date de Sortie : 22-03-2024

Ajouté le : 13-04-2024






'René Rutten' n'est pas un inconnu de la scène musicale progressive puisqu'il a été le fondateur avec son frère 'Hans' du groupe 'The Gathering' qui a évolué dans différents styles, allant du doom au rock alternatif en passant par le gothique et le progressif avec la participation de nombreux artistes dont la chanteuses Néerlandaise 'Anneke van Giersbergen' bien connue dans le monde du progressif. En 2017, les deux frères Rutten créent 'Habitants' avec la chanteuse 'Anne Van Den Hoogen', la guitariste et compositrice 'Gema Pérez' et la bassiste 'Mirte Heutmekers' avec à la clé l'album 'One Self' sorti en 2018 avec le batteur 'Jerome Miedendorp de Bie'. Pour ce deuxième album, on retrouve la bande à 'René Rutten' avec son trio féminin et 'Jerome Miedendorp de Bie' à la batterie dans ce rock alternatif déployant des ambiances modérées aux tendances atmosphériques.

Huit compositions, pour un peu plus de 40 minutes d'écoute, c'est le menu de cet 'Alma' qui débute par 'Highways' et qui voit 'Anne Van Den Hoogen' déployer un registre vocal grave, au sens propre comme au sens figuré, dans un crescendo amenant une ambiance inquiétante grâce notamment à de remarquables chœurs dans le final. Suit 'Youth' qui modère le propos sur un mid-tempo rythmé et qui voit 'Anne Van Den Hoogen' adoucir son chant sur une mélodie accrocheuse, puis, 'Future You', sur un tempo légèrement plus rapide, amène une sensation de légèreté et d'insouciance, les parties vocales plus aigues étant de toute beauté et le registre plus bas de la Néerlandaise me faisant penser à certains endroits à 'Chrissie Hynde' des 'Pretenders'. Suit 'Code Fishing' qui est une magnifique ballade dans laquelle nous nous abandonnons au chant éthéré d'Anne Van Den Hoogen' en laissant vagabonder notre esprit (voir la vidéo ci-dessus), puis, 'Morgen', déjà connu depuis 2020 mais dans une version plus puissante et plus longue, est dans la continuité de 'Code Fishing' avec une nouvelle mélodie éthérée accompagnée par un doux chant aérien (voir la vidéo ici). Les deux compositions suivantes poursuivent notre beau voyage musical avec, tout d'abord, la chanson titre qui offre un lent tempo langoureux sur un accompagnement assez lourd donnant un sentiment de belle force tranquille, puis, 'If I Knew' montre un visage atmosphérique encore plus voluptueux avec quelques sonorités électroniques venant troubler les eaux calmes traversées. Pour terminer ce beau périple, 'The Waiting Room', après une longue introduction encore très vaporeuse, prend petit à petit de l'ampleur, comme si le groupe voulait nous faire ressortir de ce très beau rêve musical pour revenir tout doucement à la vie de tout les jours.

En résumé, les Néerlandais d'Habitants', composé de musiciens talentueux et emmené par leur leader 'René Rutten', nous offre un excellent album qui nous fait voyager dans un univers musical très attachant fait d'ambiances atmosphériques et qui, cerise sur le gâteau, met en avant 'Anne van den Hoogen' disposant d'une palette vocale très étendue ce qui lui permet de nous délivrer de merveilleuses prestations vocales...

Interprêtes

Anne van den Hoogen (Chant), Gema Pérez (Guitare, Claviers), René Rutten (Guitare, Claviers), Mirte Heutmekers (Basse), Jerome Miedendorp de Bie (Batterie)


Artiste : Reach

Album : Prophecy

Date de Sortie : 29-03-2024

Ajouté le : 15-04-2024






J'avais découvert le trio Suédois de 'Reach' en 2018 avec leur deuxième album 'The Great Divine' qui a été suivi en 2021 par 'The Promise of Life', tous les deux étant remarquables. Ils reviennent en 2024 avec un nouvel enregistrement studio, 'Prophecy', qui poursuit l'aventure avec 11 nouvelles compositions originales qui sont dans la continuité des deux albums précédents, c’est-à-dire, que l'on retrouve un joyeux fourre-tout de mélodies addictives que l'on a une terrible envie d'écouter en boucle et ceci dans différents styles car ils ont ce talent pour passer d'un hard rock bien musclé à une ritournelle popisante et d'embrayer sur du rock symphonique que n'aurait pas renié 'Queen' et c'est véritablement ce que les trois premiers titres nous proposent : la chanson titre débute l'album avec des guitares saturées et un remarquable contraste entre des couplets relativement tranquilles et un refrain bien musclé, tout ceci bien entendu, soutenue par une première mélodie très accrocheuse. 'Little Dreams' lui emboîte le pas et nous embarque dans un tourbillon entraînant, léger et rafraichissant qui donne une envie irrésistible de bouger au rythme de la musique (voir la vidéo ci-dessus), puis, 'A Beautiful Life' poursuit dans une sorte de rock/tango avec une théâtralité qui pourrait être un parfait mélange entre 'Queen' et 'Electric Light Orchestra'.

Après ce début d'album remarquable, ce qui suit ne faiblit pas et 'Save The World' est encore un modèle du genre avec une mélodie fédératrice sur une sorte de swing addictif, le style de musique qui vous met en forme pour toute une journée (voir la vidéo ici). Avec 'A Million Lives', nous poursuivons notre périple musical éclectique par une nouvelle mélodie légère qui vient vous chatouiller délicatement les tympans (voir la vidéo ici), puis 'Not The Same' durcit le propos et nous balançant un brulot hard rock bien rythmé à se décrocher la tête à force de headbanguer dans le refrain. Pas de pause dans les mélodies addictives avec 'Who Knows' qui est un mid-tempo bien marqué et qui nous offre des arrangements vocaux que l'on a une irrésistible envie de reprendre en chœurs, puis, c'est reparti pour du rock entraînant et super efficace avec 'Mama Mama' (voir la vidéo ici) et 'Psycho Violence' change de registre pour nous faire revenir au temps du disco avec une guitare très funky mais qui alterne avec un refrain énergique et mélodique à souhait. La fin de l'album n'a rien à envier à tous ces prédécesseurs avec, tout d'abord, 'Grande Finale', qui rajoute un refrain accrocheur sur une rythmique très entraînante puis, 'Eviga Natt', chanté en Suédois, vient clôturer ce très bel opus par une magnifique ballade semi-acoustique, 'Ludvig Turner' dégageant une belle émotion tant dans son chant que dans son solo de guitare.

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin pour vous dire que ce dernier album des Suédois de 'Reach' est une vraie réussite et qu'il nous offre une succession de compositions qui auraient pu tous faire l'objet d'un single car tout a encore été mis en œuvre pour accrocher l'auditeur dès la première écoute grâce à des mélodies fédératrices que l'on a envie d'écouter en boucle...

Interprêtes

Ludvig Turner (Chant, Claviers, Guitare), Soufian Ma´aoui (Basse), Marcus Johansson (Batterie)


Artiste : Amarok

Album : Hope

Date de Sortie : 29-03-2024

Ajouté le : 16-04-2024






Le groupe Polonais 'Amarok' de rock progressif atmosphérique dont le dernier album 'Hero' date de 2021, revient avec un nouvel album qui poursuit l'aventure de la bande à 'Michał Wojtas'. Ils étaient revenus en 2017 après plus de 10 ans d'absence avec 'Hunt' et ce dernier bébé est dans la continuité de 'Hero' avec un line up inchangé car on retrouve autour de 'Michał Wojtas' au chant principal, à la guitare et aux claviers, 'Marta Wojtas' aux chœurs et aux percussions, 'Kornel Popławski' à la basse, au violon et au violoncelle et 'Konrad Zieliński' à la batterie, ces deux derniers assurant chacun sur un titre le chant principal. Tout d'abord, les deux dernières pochettes sont magnifiques et me font penser à celles des 'Pink Floyd', période 'Gilmour'. Ceci n'est certainement pas anodin car, bien que dans les deux derniers albums les Polonais se sont désormais forgés leur propres styles, on retrouve encore de nombreuses influences dans le rock atmosphérique des années 70.

10 titres pour une petite heure d'écoute, voici le menu de ce dernier bébé d'Amarok' qui débute avec 'Hope Is' qui présente un visage moderne avec des sonorités électroniques accompagnant des riffs de guitare saturés, la basse vrombissante amenant un côté pesant et la section parlée de 'Marta Wojtas' ajoutant à ce climat sombre. Le final est illuminé par un solo de guitare 'Gilmourien' magnifique qui vient adoucir l'ensemble. Changement de décor avec 'Stay Human' qui nous emmène dans une ambiance plus légère et insouciante et dont le titre est à de maintes reprises repris avec ces deux mots tellement forts, comme une sorte de prière que l'on répète indéfiniment, puis, 'Insomnia', après son introduction dans laquelle la guitare vient tout doucement nous chatouiller les sens, déroule une ballade atmosphérique avec le chant délicat de 'Michał Wojtas' qui est de toute beauté et, de nouveau, la basse profonde qui vient envelopper l'ensemble, sans oublier le magnifique solo de guitare aérien : tout y est pour nous envouter entièrement ! Baigné dans des sonorités électroniques, la rythmique entraînante de 'Trail' dans la première partie pourrait être un sorte de mélange improbable mais très réussi entre 'Pink Floyd' et 'Jean-Michel Jarre', la fin du titre instrumentale amenant un durcissement remarquable avec une batterie qui mène la danse dans de nombreux changements de tempo. En alternance 'Welcome' vient adoucir le propos sur un mid-tempo nonchalant sur lequel 'Konrad Zieliński' montre ses talents de chanteur en venant nous bercer délicatement, puis 'Queen' montre un visage beaucoup plus sombre et déroule une mélodie répétitive lancinante sur laquelle 'Kornel Popławski' pose un chant flégmatique. Place à 'Perfect Run' qui nous embarque sur un tempo rapide dans un instrumental faisant ressortir un sentiment d'urgence tout au long du titre, puis, sans transition, 'Don't Surrender' est une nouvelle ballade remplie d'une émotion palpable, la prestation vocale de 'Michał Wojtas' doublée du solo de guitare étant des purs moments de bonheur et déclenchant de nombreux frissons de plaisir. Avec 'Simple Pleasures', 'Amarok' nous offre un autre moment intense dans de l'atmosphérique épuré en nous exhortant à profiter de chaque petit plaisir de la vie, puis, 'Dolina' termine ce très bel album par un duo chant/accordéon, le chant en Polonais de 'Michał Wojtas' augmentant encore le curseur émotionnel après les deux compositions précédentes en ajoutant une sensation poignante et déchirante à pleurer toutes les larmes de son corps : sublime final !

En résumé, les Polonais d'Amarok' sortent un album admirable qui demande plusieurs écoutes pour bien se laisser submerger par toute cette puissance émotionnelle qui va en crescendo jusqu'au dernier titre et 'Hope', qui bénéficie d'un son et d'une production irréprochables, devrait plaire à toutes celles et tous ceux qui aiment un progressif atmosphérique rempli d'une belle sensibilité...

Interprêtes

Michał Wojtas (Chant, Guitare, Claviers, Percussions), Kornel Popławski (Basse, Violon, Violoncelle, Chant), Marta Wojtas (Chœurs, Gong, Percussion), Konrad Zieliński (Batterie, Chant)


Artiste : The Quill

Album : Wheel of Illusion

Date de Sortie : 29-03-2024

Ajouté le : 17-04-2024






Direction la Suède avec 'The Quill' qui continue leur aventure commencée il y maintenant plus de trente ans et dont j'avais chroniqué le dernier live 'Live, New, Borrowed, Blue' en 2022 et dont le dernier enregistrement studio 'Earthise' date de 2021. A une fréquence d'environ un album tous les 3 ans et malgré les problèmes qui ont perturbé le groupe à la fin des années 2000, 2024 voit la sortie de 'Wheel of Illusion' qui est leur 11ème opus. On ne change pas une équipe qui gagne et on retrouve cet hard rock classique avec des guitares saturées et un son bien lourd pouvant rappeler les formations des années 70 de ce style avec 'Black Sabbath' qui vient immédiatement à l'esprit et d'entrée, le titre éponyme, envoie un bon brulôt hard rock bien rythmé et accrocheur, qui donne une envie irrésistible de headbanguer (voir la vidéo ci-dessus). Si vous êtes déjà conquis par cette entamer et dans ce style bien pêchu, vous pouvez poursuivre sur 'We Burn' qui est fait du même bois (voir la vidéo ici) et vous pouvez y aller les yeux fermés avec 'Elephant Head' (voir la vidéo ici) mais également avec 'The Last Thing ou Remember' avec sa section rythmique qui alterne différents tempos entre couplets et refrains. Et quand l'ambiance se fait plus tranquille, 'Rainmaker' et 'Sweet Mass Confusion' nous offrent des mid-tempos bien lourds que n'aurait pas renié 'Black Sabbath', puis, 'L.I.B.E.R.' montre également une accroche immédiate avec sa rythmique bien marquée et 'Hawk & Hounds' rajoute une couche de psychédélique en nous faisant remonter au prémices du hard rock à la fin des années 60. L'album se termine par les 7 minutes de 'Wild Mustang' qui nous embarque une dernière fois dans la machine à remonter le temps et qui nous fait doucement nous balancer sur une rythmique hypnotique et dont la deuxième partie est constituée d'un très beau solo de guitare avec des lignes mélodiques pouvant rappeler un certain 'Confortably Numb'.

En résumé, avec ce dernier album des Suédois de 'The Quill', nous nous replongeons non sans nostalgie mais un très grand bonheur dans du hard rock authentique et très efficace et ce 'Wheel of Illusion' (qui n'en est pas une d'illusion !), est à conseillé à toutes celles et ceux qui ont été biberonnés au son des premier groupes de hard rock durant toute la décennie des seventies...

Interprêtes

Magnus Ekwall (Chant), Christian Carlsson (Guitare), Roger Nilsson (Basse), George 'Jolle' Atlagic (Batterie)


Artiste : Jean-Jacques Milteau

Album : Key To The Highway

Date de Sortie : 29-03-2024

Ajouté le : 18-04-2024






Comme le disait un gars dont je ne me rappelle plus trop bien le nom, " toute la musique que j'aime, elle vient de là, elle vient du blues… ", après 'The Quill' qui perpétue le hard rock des années 70, voici un artiste qui finalement, même si le résultat final est quelque peu différent, n'est pas si éloigné que ça des Suédois, j'ai nommé 'Jean-Jacques Milteau' qui, à 74 ans, se porte comme un charme et nous offre un énième album avec " cette clé de l'autoroute " qu'est son harmonica qui l'a fait accompagner de nombreux artistes depuis plus de quarante ans et qu'il est certainement le seul à avoir mis autant en avant au même titre que les guitares et les claviers, car l'instrument est souvent relégué en second plan. Cette fois, c'est avec des reprises de standards de blues (voir la liste ci-dessous) et, pour l'occasion, il s'est entouré de quatre chanteurs de blues de qualité avec le Danois 'Mike Andersen' également guitariste, le Canadien 'Harrison Kennedy' qui a 82 ans a enregistré en 2018 'CrossBorder Blues' avec 'Jean-Jacques Milteau' et le violoncelliste 'Vincent Legal' (tous les trois étant en tournée en ce moment), l'Américain 'Carlton Moody' (membre du groupe de country 'Moody Brothers') et l'Américain 'Michael Robinson' qui a travaillé avec 'Quincy Jones' et avec le 'Golden Gate Quartet'. Bref, du beau monde pour 10 compositions que 'Jean-Jacques Milteau' illumine avec son harmonica soit dans des solos que l'on croirait écrits pour cet instrument ou soit en jouant au chat et à la souris avec le chanteur en venant poser ici et là quelques petites fioritures toujours bien placées qui contribuent de belle manière à la réussite de chaque titre. On peut également souligner que les autres musiciens participent activement à ce groove présent à chaque instant en particulier grâce à une section rythmique contrebasse/batterie/percussions de qualité et que tous ces titres intemporels ne sont pas un simple copier/coller de l'original mais que 'Jean-Jacques Milteau' les a adaptés de belle manière pour permettre de mettre encore plus en avant l'harmonica, parfois léger et lumineux, parfois rempli d'une belle sensualité ou encore parfois plus mélancolique.

En résumé, 'Jean-Jacques Milteau' continue de nous offrir des albums de qualité qui, comme toujours, mettent en avant des artistes de talent au service d'un instrument qu'il est un des seuls à maitriser parfaitement et qui devient un élément central jusqu'à oublier que sur cet album de blues, aucune guitare n'est présente !

Liste des titres de 'Key To The Highway :
01 – Maggie’s Farm (B. Dylan) – Chant : Mike Andersen
02 – Chain of Fools (D. Covay) – Chant : Harrison Kennedy
03 – New Key to the Highway (M. Robinson/J. Dalgaard) – Chant : Michael Robinson
04 – Rainy Night in Georgia (T.J. White) – Chant : Carlton Moody
05 – Love the One You’re With (S. Stills) – Chant : Michael Robinson
06 – Sunshine of Your Love (E. Clapton/J. Bruce/P. Brown) – Chant : Mike Andersen
07 – Stuck in the Middle With You (G. Rafferty/J. Egan) – Chant : Carlton Moody
08 – Takin’ It Back (H. Kennedy) – Chant : Harrison Kennedy
09 – What Does It Take (To Win Your Love) (J. Bristol/H. Fuqua/V. Bullock) – Chant : Michael Robinson
10 – Angel from Montgomery (J. Prine) – Chant : Carlton Moody

Interprêtes

Jean-Jacques Milteau (Harmonica), Mike Andersen (Chant), Harrison Kennedy (Chant), Carlton Moody (Chant), Michael Robinson (Chant), Johan Dalgaard (Claviers), Laurent Vernerey (Contrebasse), David Donatien (Percussions), Raphaël Chassin (Batterie), Toma Milteau (Batterie)


Artiste : Aaron Lewis

Album : The Hill

Date de Sortie : 29-03-2024

Ajouté le : 20-04-2024






Nous partons au pays de la country avec le dernier album 'The Hill' d'Aaron Lewis' dont j'avais chroniqué les trois derniers enregistrements studio 'Sinner' en 2016, 'Stat I'm In' en 2019 et 'Frayed At Both Ends' en 2022. On retrouve donc cette country authentique et cet opus met en avant la substantifique moelle de ce style car il est entièrement acoustique, 'Aaron Lewis' étant accompagné par une guitare, un dobro et une mandoline. Parlant dans ses chansons des différents bouleversements que ce soit au niveau mondial mais également de ceux qui sont plus proches de chez lui, il nous confie, je cite, " La musique a toujours été mon évasion, ma façon d'exprimer les choses que je n'exprime pas très bien dans la vie ". Et de ce côté, nous somme gâtés avec 'The Hill'.

Nous sommes accueillis par 'Let's Go Fishing' dont le titre peut paraitre anodin mais qui finalement est une exhortation à une vie simple en se rapprochant de ce que l'homme a d'essentiel et quel est le meilleur moyen de faire passer ce message que de nous offrir une composition épurée chant/guitare/dobro sur laquelle on s'abandonne complètement au chant éraillé d'Aaron Lewis' et au doux gratté de sa guitare acoustique. Cette ambiance dépouillée, nous la retrouverons tout au long de cet album qui fait défiler de vrais bijoux mélodiques et chaque titre amène son lot d'émotion que ce soit par la musique ou par les paroles. Si je me risquais à une comparaison, vous avez peut-être vécu ce genre de moment où un ami prend sa guitare et gratte quelques accords dans une soirée après avoir refait le monde et où tout le monde profite de ce moment de bonheur et se tait pour écouter religieusement la musique : dans le cas de cet album, cet ami à la guitare, c'est 'Aaron Lewis' qui vient vous accompagner avec son chant émouvant pour vous laisser vagabonder votre esprit dans ce moment suspendu dans le temps que l'on voudrait qu'il ne s'arrête jamais. A noter que vous pouvez visualiser sur youtube, en plus de 'Let's Go Fishing' ci-dessus, 'Over The Hill' et 'Made In China'.

En résumé, ce dernier album d'Aaron Lewis' est un beau moment d'authenticité brute rempli d'une émotion palpable à chaque instant qui vient directement vous toucher au plus profond de vous-même, et loin de l'agitation médiatique, 'The Hill' est une sorte de petite parenthèse qui devrait vous recentrer sur les choses simples mais tellement indispensables de la vie...

Interprêtes

Aaron Lewis (Chant, Guitare)