Artiste : Pinnacle Point

Album : Symphony of Mind

Date de Sortie : 17-07-2020

Ajouté le : 20-09-2020

Après ‘Kansas’ qui viennent de ressortir un nouvel album ’The Absence Of Presence’ le même jour, c’est au tour de la formation ‘Pinnacle Point’ (créée il y a quelques années par le claviériste et chanteur Américain ‘Jerome Mazza’ qui a également sorti un album solo ’Outlaw Son’ en 2018 et le guitariste Danois ‘Torben Enevoldsen’), de sortir leur deuxième album ‘Symphony of Mind’, leur premier opus ’Winds of Change’ étant sorti en 2017. Je parle de ‘Kansas’ car, c’est assez flagrant, les influences des Américains se font sentir dans la plupart des titres, ceci étant du, d’une part au chant de ‘Jerome Mazza’ qui se rapproche du chant de ‘Steve Walsh’ (et d’ailleurs Jerome a été invité à chanter avec l’Américain sur son album solo ’ Black Butterfly’) mais également aux accompagnements au violon de ‘Valeria Pozharitskaya’.

C’est tout d’abord un album bien fourni que nous propose ‘Pinnacle Point’, puisque nous avons à notre disposition 1 heure et 6 minutes d’écoute en 12 compositions comprises entre 3 à 7 minutes. L’instrumental ‘Ascent to the Point’ lance l’album qui nous ramène au progressif des années 70 avec des sonorités de claviers caractéristiques et le violon qui donne cette première impression d’être dans le registre connu de ‘Kansas’ (le titre n’est-il pas un clin d’œil au ‘Point of Know Return’), mais, c’est le chant de ‘Jerome Mazza’ qui accentue encore cette ressemblance, les lignes mélodiques et l’ambiance symphonique étant particulièrement proche également des Américains, le côté progressif étant légèrement plus poussé, les passages instrumentaux étant un peu plus développés, puis, l’entraînant ‘Weight of the World’ est beaucoup plus proche du hard rock en gardant ce côté vintage avec des chœurs eighties. ‘Hero’ revient à du rock symphonique mélodique avec le violon de ‘Valeria Pozharitskaya’ qui refait son apparition et le chant de ‘Jerome Mazza’ si proche de ‘Steve Walsh’, puis, ‘Never Surrender’ est plus dans un registre classique AOR à la ‘Toto’ ou ‘Asia’ et ‘In the Wake of Hope’ est une sorte de mélange entre de belles parties instrumentales à la ‘Kansas’ et des parties chantées d’un rock mélodique des années 70 proche de ‘Foreigner’. La deuxième partie de l’album nous offre la très belle mélodie de ‘Shadows of Peace’ dans une ambiance symphonique raffinée ce qui en fait pour moi un des titres le plus proche du ‘Kansas’ des années 70, la ballade ‘Beyond’ qui nous embarque dans un voyage tranquille et serein, rempli d’émotion, puis ‘Nothing at All’ continue dans ce registre mélancolique à la manière du magnifique ‘Nobody’s Home’ de l’album ‘Point of Know Return’ de 1977 et ‘Prodigal’ est un peu plus contrasté entre énergie, amenée par la rythmique plus enlevée à certains endroits, et mélancolie, grâce à l’accompagnement du violon, tendant vers un progressif imaginatif d’autant plus que les lignes mélodiques sont plus contemporaines. Et c’est avec tout d’abord le titre éponyme de l’album, une magnifique fresque symphonique à la ‘Kansas’, puis, ‘Dangerous’, remarquable titre progressif alternant douceur et énergie que l’album se termine.

En résumé, ce dernier album de ‘Pinnacle Point’ est en tous points remarquable et nous fait remonter à un rock symphonique et progressif des années 70 raffiné et imaginatif avec ce parallèle évident avec ‘Kansas’ et ‘Symphony of Mind’ est à conseiller à un public assez large aimant un rock symphonique nous ramenant quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Jerome Mazza (Chant, Choeurs, Claviers), Torben Enevoldsen (Guitare, Claviers), Rich Ayala (Guitare, Choeurs), Valeria Pozharitskaya (Violon), Mark Prator (Batterie), Takeaki Itoh (Basse), Howard Helm (Claviers), John F Rodgers (Piano, Cordes)