Albums / Année de sortie

Albums 2022

Artiste : Chris Antblad

Album : The end of the beginning

Date de Sortie : 23-12-2022

Ajouté le : 08-01-2023

Et pour cette dernière chronique d'albums de rock et hard rock mélodique de la fin de l'année 2022, voici le dernier album de 'Chris Antblad' qui nous avait gâté en 2020 et 2021 avec pas moins de trois albums ('Age of Concord III', 'Age of Concord IV', 'Age of Concord 80') et qui, après 'Sweet Surrender' en juin 2022, a sorti fin décembre un nouvel enregistrement studio 'The end of the beginning'. Tout au long de l'année 2022, Chris a sorti tous ces titres en single que l'on peut retrouver sur spotify et qu'il compile ensuite dans des albums. Et comme d'habitude, on est encore sous le charme à l'écoute de ces refrains addictifs en commençant par le mid-tempo 'Deep in your eyes' qui nous fait remonter au meilleur des années 80, puis défilent des bijoux mélodiques en commençant par les rythmiques entraînantes de 'You started something new', 'I Will never run', 'Summeryoung', 'The one that got away' ou encore 'She is waiting by the telephone'. Et, au pire de me répéter, 'Chris Antblad' a également un talent pour des compositions plus tranquilles et, dans cet album, on peut citer les très beaux 'Now when the brighter days are gone', 'Maybe I'm dreaming' et 'We had it all'. En résumé, l'année 2022 s'est très bien terminé avec ce bel album de 'Chris Antblad' qui nous embarque de nouveau dans son univers attachant avec de nouvelles mélodies accrocheuses qui vous trottent dans la tête dès la première écoute et qui perpétuent ce mélange de pop et de rock mélodique désormais devenu intemporel...

Interprêtes

Chris Antblad (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Mostly Autumn

Album : Back In These Arms (Live 2022)

Date de Sortie : 16-12-2022

Ajouté le : 31-12-2022

Et on termine en beauté avec le troisième et dernier live de cette fin d'année qui est consacré à l'un de mes groupes favoris, j'ai nommé les Anglais de 'Mostly Autumn' avec un concert somptueux donné à 'De Boerderij', aux Pays-Bas, le 4 Juin 2022. Il s'agit d'un double CD pour deux heures et demie de concert qui retracent les premières années entre 2001 et 2006 qui correspondent aux trois premiers albums avec 'Heather Findlay', 'For All We Shared' de 1998, 'The Spirit Of Autumn Past' de 1999 et 'The Last Bright Light' de 2001, puis seulement deux titres entre 2001 et 2016 avec l'album 'Heart Full of Sky' de 2006 et enfin, la dernière période du groupe de 2017 à 2021 avec 'Olivia Sparnenn', devenue la femme de 'Bryan Josh', mettant en avant les trois derniers albums 'Sight Of Day' de 2017, 'White Rainbow' de 2019 et 'Greveyard Star' de 2021, ce dernier étant bien représenté avec 5 titres (voir la liste des titres ci-dessous et leur album d'origine). On est donc emmené dans un magnifique voyage rempli d'émotion en compagnie de cette formation qui nous offre une setlist qui a bien dû être compliquée à faire étant donné la qualité de leur imposante discographie, mais les compositions emblématiques sont là avec, tout d'abord, les hymnes entraînants qui transmettent un réel plaisir au public et ceci dès les trois premiers titres avec 'Tomorrow Dies', 'Spirit of Mankind' et 'Nowhere to Hide', puis, il y a les magnifiques ballades que le couple 'Josh' sait si bien transcender en nous nous transmettant une émotion palpable comme dans 'The Last Climb', 'The Endless War', 'Passengers' ou encore dans 'Western Skies' pour n'en citer que quatre, sans oublier les longs développements admirables que sont 'Mother Natures' et 'White Rainbow'.

Bref, ce live magnifique de 'Mostly Autumn' balaie toute leur discographie avec bonheur avec des compositions qui sont désormais gravées à jamais dans la tête de tous les fans du groupe et les Anglais montrent, qu'après 25 années de carrière, ils continuent, encore à encore, à se surpasser et à nous éblouir à chaque sortie d'album, les trois derniers opus étant très bien représentés dans cette setlist de rêve…

Liste des titres et leur album d'origine :
Tomorrow Dies – Sight Of Day – 2017
Spirit Of Mankind – Graveyard Star – 2021
Nowhere To Hide – For All We Shared – 1998
The Spirit Of Autumn Past (Part 2) – The Spirit Of Autumn Past – 1999
The Last Climb – For All We Shared – 1998
Gaze – Heart Full of Sky – 2006
This Endless War – Graveyard Star – 2021
Back In These Arms – Graveyard Star – 2021
Passengers – Passengers – 2003
Mother Nature – The Last Bright Light – 2001
In For The Bite
Into The Stars – White Rainbow – 2019
Western Skies – White Rainbow – 2019
Skin Of Mankind – Graveyard Star – 2021
Changing Lives – Sight Of Day – 2017
Silver Glass – Heart Full of Sky – 2006
Heart, Body And Soul – Sight Of Day – 2017
White Rainbow – White Rainbow – 2019
The Harder That You Hurt – Greveyard Star – 2021
Heroes Never Die – For All We Shared – 1998
Forever And Beyond – Sight Of Day – 2017

Interprêtes

Olivia Sparnenn-Josh (Chant), Bryan Josh (Guitare, Chant), Chris Johnson (Guitare), Iain Jennings (Claviers), Angela Gordon (Flûte, Claviers), Andy Smith (Basse), Henry Rogers (Batterie)


Artiste : Remedy

Album : Something That Your Eyes Won't See

Date de Sortie : 16-12-2022

Ajouté le : 07-01-2023

Dans cette mini-sélection des derniers albums de rock et hard rock mélodique de la fin d'année 2022, c'est encore une formation des pays nordiques qui est à l'honneur avec les Suédois de 'Remedy' qui ont sorti leur premier enregistrement studio en décembre 2022. C'est le guitariste 'Roland Forsman' qui compose pour d'autres groupes qui est à l'origine de ce nouveau projet et qui a eu le temps de composer pas mal de titres pendant les dernières années de pandémie ce qui lui a permis d'en mettre quelques-uns de côté pour sortir ce 'Something That Your Eyes Won't See'. Mixé et Mastérisé par 'Erik Mårtensson', un autre Suédois bien connu ('Eclipse', 'W.E.T.'), c'est sans surprise que l'on peut se mettre entre les oreilles des hits mélodiques qui sont au nombre de 10 pour 40 minutes d'écoute. On passe donc un très bon moment à l'écoute de cet opus et les quatre premiers titres donnent le ton de l'album avec des rythmiques entraînantes et des lignes mélodiques qui vous rentrent dans la tête très rapidement. Entre ces compositions énergiques, les pauses ballades ne sont pas oubliées avec les deux bijoux mélodiques que sont 'Sundays In Silence' et Lifeline'. Bref, la Suède continue de nous délivrer du bon hard rock mélodique et ce 'Something That Your Eyes Won't See' vient se rajouter en bonne place à la longue playlist que je vous avais concocté pour le jour de l'an des 'albums de rock et de hard rock mélodique de 2022...

Interprêtes

Robert van der Zwan (Chant, Guitare), Roland Forsman (Guitare), Jonas Öijvall (Claviers), Jonas Dicklo (Basse), Fredrik Karlberg (Batterie)


Artiste : Highway Queen

Album : Bitter Soul

Date de Sortie : 16-12-2022

Ajouté le : 12-01-2023

'Highway Queen' est un nouveau projet nous venant de Finlande et leur premier album nous emmène quelques décennies en arrière dans un style hard rock classique et direct. Créés en 2019 et menés par la chanteuse 'Virpi Kääriäinen', ils nous délivrent 8 compositions pour une durée assez courte pour un EP de 37 minutes. D'entrée, avec le lourd mid-tempo 'Hey!' (Voir la vidéo ci-dessus), la section rythmique marquée vous donne une irrésistible envie d'headbanguer sur de riffs acérés de guitare et d'accompagner 'Virpi Kääriäinen' dans le refrain, puis, l'énergique 'Get On Your Knees' (voir la vidéo ici) en rajoute une couche et déploie de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses. La suite est à l'image de ces deux premiers titres avec des mélodies mémorables et, on peut citer les brulots hard rock que sont le festif 'Here I Am', le rapide 'I Dim The Lights' ou encore 'In Vain' qui est le titre le plus long de l'album et qui, après une introduction tranquille, nous déverse une des compositions les plus heavy de l'album avec un très beau break dans la deuxième partie et un final lourd et puissant avec un très beau solo de guitare. On ne pourra pas non plus passer à côté du mid-tempo de la chanson titre (voir la vidéo ici) dans un blues/rock bien lourd qui est un pur régal et les Finlandais termine l'album par 'Own Will' qui alterne différentes intensités et qui est certainement, avec 'In Vain', le titre le plus varié de l'album avec des sections tranquilles, puis des passages lourds à la rythmique marquée et un final en apothéose accélérant le rythme.

Bref, même s'ils ne vont pas révolutionner pas le style, les Finlandais sortent un excellent premier album en nous délivrant du bon hard rock qui nous fait remonter quelques décennies en arrière, tout cela étant interprété de belle manière par une chanteuse de talent et des musiciens qui amènent toute l'énergie nécessaire pour ce style de musique...

Interprêtes

Virpi Kääriäinen (Chant), Teemu Kääriäinen (Guitare), Juha Skog (Basse), Henri Backman (Batterie)


Artiste : Halestorm

Album : Back From the Dead (Deluxe)

Date de Sortie : 16-12-2022

Ajouté le : 15-01-2023

Pour terminer avec les albums sortis en 2022, ce sont les Américains d'Halestorm' qui sortent une version deluxe de l'album 'Back From the Dead' dont la version standard date de début mai 2022 et qui n'avait pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic, faute de temps, les journées ne faisant que 24 heures ! Faisant suite à 'Vicious' de 2018, ce dernier album, assez court dans sa version initiale (37 petites minutes) nous offrait 11 titres directs ne dépassant pas les 3 minutes en privilégiant toujours l'efficacité avec des brulots hard rock dégageant une puissance extraordinaire, 'Lzzy Hale' nous gratifiant de prestations vocales toujours très explosives en commençant par l'énorme titre éponyme (voir la vidéo ci-dessus) qui plantait le décor avec les lourds riffs de guitares de 'Joe Hottinger' et une section rythmique d'enfer emmenée par le bassiste 'Josh Smith' et le batteur 'Joe Hottinger' (les vidéos de Wicked Ways et de The Steeple son disponibles sur la chaine Youtube du groupe ). Au milieu de cette débauche d'énergie, deux titres permettaient de souffler un peu avec, tout d'abord, le magnifique 'Terrible Thing' montrant que 'Lzzy Haale' sait également adoucir son chant pour nous offrir de belles prestation vocales épurées, puis 'Raise Your Horns qui est une très belle ballade piano/voix. Et pour cette version deluxe qui est sorti en streaming en fin 2022, 'Halestrom' a rajouté 7 titres qui devraient combler les fans et qui sont bien variés, avec tout d'abord l'entraînant 'Mine' qui montre un visage popisant et assez éloigné des titres de la version courte, puis, on retrouve toute l'énergie des Américains dans un 'Heavy MeNtal' déchainé. La suite n'a rien à envier aux titres de l'édition standard avec 'Legendary' et 'You Only Die Once' qui mettent en marche automatiquement la machine à headbanguer, ou avec 'Wannabe' et 'Alien' qui nous font remonter au hard rock mélodique des années 80 ou encore avec le rythmé 'Special' qui clôture l'album. Bref, cette version deluxe rajoute des compositions certainement plus diversifiées que la version standard ce qui fait que l'ensemble montre toutes les facettes de cette formation qui a désormais pris une place incontournable dans le hard rock moderne international...

Interprêtes

Lzzy Hale (Chant, guitare, claviers), Arejay Hale (Batterie, Chœurs), Joe Hottinger (Guitare, Chœurs), Josh Smith (Basse, Chœurs)


Artiste : Rob Moratti

Album : Epical

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 24-12-2022

Après les très bonnes sorties en rock mélodique dans le mois qui s'est écoulé, avec 'The Roads', 'Black Paisley' et 'StreetLore', on pourra désormais rajouter le nouveau 'Rob Moratti' qui est encore un condensé de hits mélodiques addictifs que l'on savoure avec bonheur. Après les trois derniers albums qui ont fait l'objet d'un chronique de myprogmusic ('Transcendent' de 2016, 'Renaissance' de 2019 et 'Paragon' en 2020), voici leur digne successeur, 'Epical', qui contient 11 compositions toutes aussi accrocheuses les unes que les autres et qui devraient combler tous les fans d'AOR. Et, d'entrée, si vous n'êtes pas sensible aux lignes mélodiques de 'Can I Hold You For A While' (voir la vidéo ci-dessus), cet album n'est pas fait pour vous, mais pour les autres, vous serez certainement séduit par 'Nothing Left To Say' entre ballade et mid-tempo, le trio de compositions qui s'enchainent avec 'Valerie', 'Hold On' et 'For The Rest Of My Life' et leur refrains addictifs ou encore les bijoux mélodiques que sont 'Love' (voir la vidéo ici) et 'You keep Me Waiting', l'album se terminant par un entraînant 'Strangers'. En résumé, 'Rob Moratti', entouré de musiciens de talent, continue de nous délivrer de l'AOR d'une grande classe en nous offrant de nouvelles mélodies accrocheuses dès la première écoute que l'on a toujours un très grand plaisir à écouter et qui devraient tourner en boucle chez pas mal d'amatrices et d'amateurs de rock mélodique...

Interprêtes

Rob Moratti (Chant), Joel Hoekstra (Guitare), Pete Alpenborg (Guitare, Claviers), Tony Franklin (Basse), Felix Borg (Batterie, Percussions, Claviers)


Artiste : Roger Waters

Album : The Lockdown Sessions

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 25-12-2022

Alors que l'Américain prépare sa tournée d'adieu mondiale qui aura lieu en 2023, 'Roger Waters' a sorti début décembre un EP avec des compositions enregistrées durant les périodes de confinement qui ont déjà fait l'objet, à l'époque, de vidéos sur youtube, la dernière en date étant la réinterprétation de 'Comfortably Numb' qui montre un visage complètement différent de l'original en amenant un côté sombre et épuré correspondant très bien à ce que 'Roger Waters' nous avait offert dans son dernier album 'Is This The Life We Really Want ?' (voir les liens des vidéos ci-dessous). On retrouve trois titres de 'The Wall' de 1979 que sont 'Mother', 'Vera' et 'Comfortably Numb', deux titres de 'The Final Cut' de 1983 que sont 'Two Suns in the Sunset' et 'The Gunners Dream' et enfin, le titre 'The Bravery of Being Out of Range' de son album solo 'Amused To Death'. Les nouveaux arrangements amènent une force toute particulière à ses chansons qui sont devenues intemporelles comme 'Mother' avec la participation du duo 'Lucius' qui est un pur moment de bonheur et qui file encore plus la chair de poule que l'original. Bref, je n'ai pas choisi par hasard le jour de Noël pour écrire cette chronique sur le dernier EP de 'Roger Waters' : au-delà de l'artiste ayant marqué l'histoire de la musique des 50 dernières années avec ses shows gigantesques et, bien qu'il ait pris des positions assez extrêmes qui l'ont peut être dépassé et qu'il présente certainement des contradictions, on ne peut pas nier qu'il a toujours défendu des causes nobles et parmi celles-ci, la condamnation de toutes les guerres qui émaillent notre monde, la dernière en date étant l'invasion de l’Ukraine par la Russie…

Liste des vidéos youtube :
= 'Mother'
= 'Two Suns In The Sunset'
= 'Vera'
= 'The Gunner's Dream'
= 'The Bravery of Being Out of Range'
= 'Comfortably Numb'

Interprêtes

Roger Waters (Chant, Guitare, Claviers), Gus Seyffert (Basse, Violoncelle, Percussions), Joey Waronker (Batterie, Percussions), Dave Kilminster (Voix), Jonathan Wilson (Guitare, Claviers, Chant), Jon Carin (Claviers, Chant), Jess Wolfe (Chant), Holly Laessig (Chant), Shanay Johnson (Chant), Amanda Belair (Chant)


Artiste : Arrayan Path

Album : Thus Always to Tyrants

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 28-12-2022

J'avais chroniqué 'Archegonoi', le septième album des d'Arrayan Path' et 2020 a vu la sortie de son successeur, 'The Marble Gates to Apeiron'. La fréquence d'un album tous les deux ans se poursuit car c'est au tour de 'Thus Always to Tyrants' de voir le jour en cette fin 2022. Et pour cet opus, les Chypriotes ont simplement mis en avant un pan de leur histoire avec la vie tumultueuse du roi 'Evagoras' qui fait l'objet de 13 compositions pour près de 80 minutes d'écoute (les deux derniers titres étant sur un CD bonus non disponible en streaming). On retrouve donc un power métal épique à souhait que l'on connaissait sur leur dernières productions avec un aspect progressif mis en avant par de nombreuses alternances d'intensités et de rythmiques, l'ensemble étant toujours soutenu par des mélodies accrocheuses immédiatement : en atteste le premier 'Oh Dark Tears (Afternath)' qui introduit parfaitement l'album et image bien ce power métal grandiose en plusieurs tiroirs avec tout d'abord, une introduction acoustique tranquille, puis avec l'arrivée des instruments électriques, une partie alternant des couplets rapides avec un refrain fédérateur que l'on a envie de reprendre en chœurs avec 'Nicholas Leptos', partie qui est suivie d'une belle section instrumentale intégrant des sonorités orientales, le final revenant au thème principal.

Pour ne pas vous infliger du titre à titre (même si chacune mériterait d'être décortiquée), je mettrai en avant les compositions que je retiens le plus avec tout d'abord, The King’s Aegis… They Came from the Taygetos Mountains' qui rappelle les lignes mélodiques de 'Therion' et qui est coupé en deux parties avec une première partie sous la forme d'une procession grandiose avec un lent tempo, puis une seconde qui accélère petit à petit le rythme pour offrir une mélodie entraînante avec des arrangements vocaux remarquables. On peut également citer l'imposant 'Artaxerxes II Mnemon' avec une bonne place donnée à un très beau solo de guitare, l'entraînant 'Crossing Over to Phoenicia' et son refrain addictif, 'Raid of the Achaemenids' avec ses sonorités orientalisantes nous embarquant pour un beau voyage dépaysant mettant en avant la splendeur de la civilisation méditerranéenne à l'époque du roi Evagoas ou encore le magnifique 'Of Royal Ancestry' (voir la vidéo ci-dessus) dont le refrain ne vous quitte plus. La fin de l'album monte encore le curseur émotionnel avec 'The Legend of Evagoras' qui est une power ballade magnifique dans laquelle les Chypriotes ont intégré une partie instrumentale beaucoup plus musclée et grandiose, puis, 'Army of the Myrmidons – Return to Troy Pt. II (Origins)' montre tout le talent du groupe pour des épopées majestueuses fusionnant power métal, des orchestrations symphoniques recherchées, des arrangements vocaux admirables et des influences marquées de leur civilisation passée (magnifique final épuré avec les instruments traditionnels).

En résumé, les 'Chypriotes' d'Arrayan Path' sortent certainement leur album le plus abouti en associant différents styles autour d'un power métal puissant et bénéficiant d'une production irréprochable. 'Thus Always to Tyrants' nous montre un aspect résolument progressif et, comme tout album d'une extraordinaire richesse et d'une densité, demande de s'y attarder pour en découvrir tous les coins et recoins afin d'en tirer toute la substantifique moelle. Je rajouterai que je fais de plus en plus le parallèle entre 'Arrayan Path' et 'Therion' et, à ce titre, je suggérerais aux Chypriotes que, pour étoffer leur arrangements vocaux (qui sont déjà remarquables), de dénicher leur 'Lory Lewis' qui permettrait d'amener un registre complémentaire avec une présence féminine...

Interprêtes

Nicholas Leptos (Chant), Socrates Leptos (Guitare), Christoforos Gavriel (Guitare), Miguel Trapezaris (Basse), Stefan Dittrich (Batterie)


Artiste : Journey

Album : Live in Concert at Lollapalooza

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 29-12-2022

Pour les trois derniers jours de l'année 2022, je les consacrerai à trois concerts qui nous ont fait bien défaut en 2020 et 2021 et qui ont repris dans le courant de cette année, certains ayant encore été reportés ou annulés en début d'année. Le premier concert est celui des Américains de 'Journey' qui ont sorti un très bon 'Freedom' en Juillet 2022 et qui ont enregistré le concert 'Live in Concert at Lollapalooza' le 31 juillet 2021 à Chicago. On navigue à travers la période phare du groupe depuis la fin des années 70 jusqu'au milieu des années 80, en commençant par 'Infinity' de 1978 dont trois titres sont interprétés, puis on parcourt les sorties suivantes avec 'Evolution' de 1979, puis 'Departure' de 1980 avec 'Any Way You Want It', puis l'album emblématique du groupe 'Escape' de 1981 est très bien représenté avec six titres, suivi des quatre compositions tirées de 'Frontiers' de 1983 et 'Raised On Radio' de 1986 ferme la marche avec un seul titre, 'Be Good To Yourself'. Et pour vous faire une idée de ce qui vous attend avec l'édition Blu-Ray ou DVD, trois titres sont disponibles sur le site de 'Frontiers Music' avec 'Only The Young', 'Any Way You Want It' et 'Be Good To Yourself'. Bref, ce très beau concert de 'Journey' nous permet de revenir 40 ans en arrière en se remémorant tous ces titres qui sont devenus intemporels pour tout les fans du groupe, mais également qui devraient également toucher un public assez large qui a traversé les années 80 en écoutant les groupes phares de rock mélodiques de l'époque...

Interprêtes

Arnel Pineda (Chant), Neal Schon (Guitare), Jonathan Cain (Claviers), Deen Castronovo (Batterie), Narada Michael Walden (Batterie), Marco Mendoza (Basse), Jason Derlatka (Claviers, Chant)


Artiste : Serenity

Album : Memoria Live

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 30-12-2022

Le deuxième concert de cette fin d'année concerne la formation de métal symphonique 'Serenity' qui a sorti un concert en acoustique enregistré le 27 mai 2022 à Kufstein en Autriche et qui nous propose un voyage à travers l'histoire de l'Ecosse, les chansons étant ponctuées d'explications par un conteur. Après leur dernier album The Last Knight, les Australiens nous emmènent dans leur discographie en rajoutant le morceau 'Broken Dreams' du projet commun 'Fallen Sanctuary' de 'Georg Neuhauser' et de 'Marco Pastorino' et tous ces titres ont été réarrangés en intégrant une flûte et un violon qui amènent un coté chaleureux à ce magnifique set acoustique. Et pour que la fête soit complète, 'Serenity' a invité de nombreux artistes qui gravitent ou qui ont gravité autour du groupe depuis sa création. On retrouve donc des noms connus comme la chanteuse 'Clémentine Delaunay' qui a maintenant pris son envol avec 'Visions Of Atlantis', 'Michele Guaitoli, également 'Visions Of Atlantis' mais aussi le chanteur de 'Temperance', le chanteur et guitariste 'Marco Pastorino', également 'Temperance', ou encore 'Sascha Paeth' qui participe et est le producteur du projet de 'Tobias Sammet', 'Avantasia' mais aussi le batteur 'Niklas Müller' du groupe 'Ad Infinitum'. Les mélodies addictives de 'Serenity' se suivent les unes derrière les autres et on sent tout au long du set une ambiance rayonnante et une très bonne humeur chez tous ces artistes attachants, le public étant aux anges en participant activement à ce magnifique show. Et pour mettre en avant quelques moments magiques de ce live, je citerai les deux duos de 'Georg Neuhauser' avec 'Clémentine Delaunay', tout d'abord la magnifique ballade 'Fairytales' qui me file toujours autant le chair de poule à chaque écoute et le titre suivant 'Legacy of Tudors' qui montre toujours cette complicité entre les deux artistes et cette immense gaieté qu'ils savent si bien transmettre au public.

Bref, pas la peine d'en rajouter, le mieux est de vous laisser emporter par ce show magique avec toutes ces compositions aux mélodies addictives, et si vous voulez y ajouter la vidéo, le DVD et le Blu-Ray sont également disponibles et on en a un aperçu avec les deux vidéos disponibles de 'Napalm Records', 'Legacy Of Tudors' et 'Spirit in the Flesh', le dernier single avec de très belles images 'In The Name Of Scotland' étant également disponible...

Interprêtes

Georg Neuhauser (Chant), Christian Hermsdörfer (Guitare, Mandoline, Chant), Fabio D’Amore (Basse, Chant), Andreas Schipflinger (Batterie, Chant) + Invités : Clémentine Delauney (Chant), Marco Pastorino (Guitare, Chant), Sascha Paeth (Guitare), Kathrin Raunigger (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Niklas Müller (Batterie)


Artiste : Landfall

Album : Elevate

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 04-01-2023

Et pour recommencer l'année 2023, je reviendrai sur quelques albums de la fin 2022, avec tout d'abord du rock et hard rock mélodique, les cinq premières chroniques leurs étant consacrées. Pour commencer, ce sont les Brésiliens de 'Landfall' qui ont sorti leur deuxième album 'Elevate' après 'The Turning Point' en 2020. Ce sont 11 nouveaux titres qui nous sont proposés dans ce nouvel opus dans du bon hard rock mélodique, l'enchainement des trois premiers titres nous délivrant une bonne énergie avec des lignes mélodiques très efficaces. La suite est à l'image de ce début avec des compositions entraînantes et des refrains mémorables, les ballade n'étant pas oubliées avec 'The Wind' et le dernier titre 'Chance To Destiny' offrant un dernier refrain addictif qui ne vous quitte plus et un superbe solo de guitare. En résumé, 'Elevate' montre tout le talent de ce groupe Brésilien qui n'en est qu'à son deuxième album mais qui a déjà tous les atouts pour se hisser au niveau des ténors du genre...

Interprêtes

Gui Oliver (Chant), Marcelo Gelbcke (Guitare), Thiago Forbeci (Basse), Felipe Souzza (Batterie)


Artiste : Tarmat

Album : Out of the Blue

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 05-01-2023

Décidément, le Brésil est à l'honneur car après le deuxième album de 'Landfall', c'est au tour de leurs compatriotes du groupe 'Tarmat' de sortir un premier enregistrement studio 'Out of the Blue' mais qui se démarque de 'Landfall' car leur style est plus modéré dans un AOR léger. En effet, après le titre d'ouverture 'Backbone Feeling' qui est le plus énergique de l'album, défilent des compositions plus modérées avec par exemple la chanson titre qui nous emmène entre pop et rock dans une mélodie mémorable avec l'accompagnement de cuivres radieux. On continue dans une ambiance westcoast avec les titres suivants 'Moving Backwards' et 'Gibberish' puis 'Rosetta Stone' est légèrement plus énergique dans un AOR classieux que l'on retrouvera dans 'True Colors'. Mais la deuxième partie de l'album contient des compositions plus délicates avec le tranquille 'More Than Less', le mid-tempo 'Your Enemy' nous ramenant aux sonorités des années 80 ou encore 'Dinner’s On The House' avec ses lignes mélodiques mémorables, l'album se terminant par le très bel acoustique 'The Knight'. Bref, si vous aimez un AOR paisible avec quelques incursions dans du rock mélodique plus énergique, vous devriez aimer 'Out of the Blue' qui s'apprivoise très rapidement grâce à des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Alexandre Daumerie (Chant), Eduardo Marcolino (Guitare), Gabriel Aquino (Claviers), José Marcus (Basse), Rafael Marcolino (Batterie)


Artiste : Tommy DeCarlo

Album : Dancing in the Moonlight

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 06-01-2023

Direction les Etats-Unis pour cette troisième chronique de l'année dédiée au rock et hard rock mélodique avec 'Tommy DeCarlo' qui est le chanteur et claviériste de 'Boston' et qui avait sorti un premier album en 2020 avec son fils sous le nom de groupe 'Decarlo' et ceci sous la houlette du label 'Frontiers Records' qui récidive avec ce premier album solo 'Dancing in the Moonlight'. Dans un style AOR nous ramenant aux années 70/80, il nous délivre 12 compositions qu'il a cocomposé avec l'inévitable 'Alessandro Del Vecchio' qui est également le producteur de l'album. On embarque donc pour un voyage dans le temps avec des ressemblances avec les formations de l'époque, 'Boston' venant bien évidemment à l'esprit. Ça démarre avec la chanson titre qui plante le décor avec une mélodie imparable, puis la suite fait défiler des refrains addictifs qui donnent l'impression de les connaitre déjà par cœur comme 'Change Our Fate', 'Beyond Forever', 'Life Is Just a Game', 'The Game Is On' ou encore 'The Road Will Lead To You'. Et lorsque la tempo se fait plus langoureux, 'Tommy DeCarlo' nous offre des bijoux mélodiques que sont 'No Surrender', 'In the Hands Of Fate' et 'Spread Your Wings And Fly'. En résumé, que ce soit avec son groupe 'Decarlo' ou en solo, l'Américain 'Tommy DeCarlo' nous offre des mélodies intemporelles que l'on a un immense plaisir à écouter et 'Dancing in the Moonlight' devrait plaire à tous les fans d'un AOR classieux nous faisant remonter quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Tommy DeCarlo (Chant), David Julian (Guitare), Martin Jepsen Andersen (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs), Nicholas Papapicco (Batterie)


Artiste : After Lapse

Album : Face the Storm

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 10-01-2023

'After Lapse' est une formation Espagnole de métal progressif créée en 2018 et qui a sorti un premier album 'Face the Storm' en décembre 2022. Sous la houlette de 'Frontiers Music', label qui est plus habitué à produire des artistes de rock et hard rock mélodique, ce nouveau projet a tous les atouts pour rivaliser avec les ténors du genre car leurs influences sont puisées dans les 20 dernières années de progressif et on peut y reconnaitre différentes formations de progressif au sens large allant du rock au métal. Fort de 11 titres, ils privilégient des durées assez courtes pour du progressif, ne dépassant pas les 6 minutes mais laissant tout de même une bonne place à des constructions recherchées et inventives avec une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accrocheuses.

'Thrive' nous accueille avec un instrumental qui plante le décor de l'album et avec une première mélodie qui peut rappeler les ambiances épiques déployées dans 'The Astonishing' de 'Dream Theater'. Avec 'Where No One Cares', on rentre dans le vif du sujet avec un premier titre qui montre un visage très mélodique et qui propose une construction progressive avec une bonne alternance entre parties chantées (très bien d'ailleurs par 'Rubén Miranda') et des sections instrumentales fournies, le refrain fédérateur amenant une accroche assez immédiate, puis, 'Come Undone' (voir la vidéo ci-dessus) développe une ambiance plus métal avec une agressivité plus prononcée dans le chant de 'Rubén Miranda' et dans les riffs de guitare, l'ensemble étant plus direct et moins progressif. Suit la chanson titre (voir la vidéo ici) qui est plus posé et déploie, sur un mid-tempo, un remarquable crescendo se terminant par un très beau solo de guitare, puis retombe ensuite pour repartir sur un final tout en puissance. Place à 'Beyond the End' qui montre un visage plus tranquille sous la forme d'un magnifique semi-acoustique avec un nouveau refrain qui vient se greffer immédiatement dans la tête et qui peut encore rappeler les ambiance de 'The Astonishing', puis 'The Lie' revient à du métal progressif inventif avec des alternances de rythmiques et d'intensités, les lignes mélodiques orientalisantes avec le très beau passage instrumental en milieu de titre amenant un zeste de dépaysement, ce qui en fait une des pièces majeures de l'album. Dans la continuité du titre précédent, 'Through This War' continue dans ce métal progressif recherché avec un durcissement du ton amené par une section rythmique musclée qui mène la danse avec de multiples changements de tempos, l'ensemble gardant toujours des lignes mélodiques accessibles. Les Espagnols continuent de nous combler avec ce qui suit et les titres 'More' (remarquable solo de guitare central) et 'Facta Non Verba' (très beau passage néo-classique) sont encore de très beaux exemples de ce progressif mélodique, l'album se terminant par le court instrumental 'Heal' qui nous ramène sur des terres beaucoup plus tranquilles dans une ambiance symphonique et 'Along The Way' qui termine de très bel manière l'album par une ballade épurée avec un très beau trio mélancolique chant/piano/violoncelle.

En résumé, s'il fallait définir ce magnifique album des Espagnols d'After Lapse', je dirais qu'il pourrait être une bonne entrée pour tous ceux qui veulent découvrir le métal progressif car il intègre, en même temps, tous les ingrédients d'un progressif inventif et recherché tout en gardant une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accessibles, mais 'Face the Storm' va bien au-delà d'un simple album de métal progressif car les Espagnols nous offrent un panel de styles différents qu'ils fusionnent de très belle manière et, pour ma part, ce premier album déjà très mature constitue mon coup de cœur de la fin 2022...

Interprêtes

Rubén Miranda (Chant), Jorge Escudero (Guitare), Pablo Sancha (Claviers, Chœurs), Javier Palacios (Basse), Roberto Cappa (Batterie) + Invités : Pedro J. Monge (Guitare), Carlos Lozano (Guitare), Alicia Avilés Valero (Violoncelle)


Artiste : Deathless Legacy

Album : Mater Larvarum

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 11-01-2023

Je ne connaissais ni le groupe Italien 'Deathless Legacy', ni le style qu'ils revendiquent, le 'métal d'horreur' et, à l'écoute de leur dernier album 'Mater Larvarum', j'ai retrouvé un mélange de styles que j'affectionne avec une fusion de métal symphonique, de métal gothique, de métal mélodique et de métal progressif. Connus pour faire des shows très théâtraux mettant en avant des maquillages effrayants, les Italiens ont l'habitude de sortir des albums concepts qu'ils accompagnent toujours d'un livre associé (voir leur page avec leur différentes histoires ici) et 'Mater Larvarum' ne déroge pas à la règle en explorant, je cite le groupe, " la férocité féminine, les silences effrayants et les ombres issues de l'underground" : tout un programme !

Et pourtant, malgré les thèmes toujours très sombres mélangeant sciences occultes, diableries et ésotérismes, les lignes mélodiques sont accrocheuses dès la première écoute et peuvent être comparées aux ténors de métal symphonique et ceci, d'entrée avec 'Ora Pro Nobis' (voir la vidéo ci-dessus), titre très entraînant qui fait le lien avec le thème uniquement par de remarquables chœurs dans une ambiance religieuse. On retrouve également ce côté entraînant et enjoué dans la majorité des compositions, et on peut citer des titres comme ''Hollow', 'The Coven', 'Absolution', 'Queen Of The Infernal Pantheon' ou encore 'Moonless Night' avec des refrains qui vous rentrent immédiatement dans la tête. Dans un métal plus théâtral mais tout autant mélodique, les Italiens nous offrent également 'Fade Into The Dark' dans lequel 'Steva' montre tout son talent vocal ou le mid-tempo à la rythmique marquée 'Moonless Night' (voir la vidéo ici) mettant en marche automatiquement la machine à taper du pied, ambiance que l'on retrouvera dans 'Altar Of Bones' avec son atmosphère plus inquiétante et plus en phase avec le thème déployé. On retrouve cette même ambiance dans les deux dernières compositions : tout d'abord avec 'Run' qui met de nouveau en avant une prestation vocale très expressive de 'Steva' sur une mélodie dégageant une sensation d'oppression et d'angoisse entrecoupée par une remarquable section plus posée avec un très beau solo de guitare, pui avec la chanson titre finale dans une atmosphère plus lourde et épique déployant une mélodie addictive avec de très beaux chœurs grandioses.

En résumé, les Italiens de 'Deathless Legacy', emmenés par une chanteuse de talent qui n'a rien à envier aux meilleures chanteuses de métal, sortent un très bel album qui montre que leur étiquette de métal d'horreur est finalement assez restrictive et fait certainement peur à certain alors qu'ils peuvent revendiquer une place de choix dans les meilleures formations de métal symphonique et gothique. Si vous voulez découvrir également les albums précédents, je vous mets les liens spotify sur leurs trois derniers albums, 'The Gathering' de 2015, 'Dance with Devils' de 2017 et 'Ritual of Black Magic' de 2018 ainsi que le single 'Saturnalia' qui est en fait un long et magnifique titre de 24 minutes qui montre le côté progressif du groupe...

Interprêtes

Steva (Chant), Sergent Bones (Guitare), Alex van Eden (Claviers), Deadwood Nick (Basse), Frater Orion (Batterie)


Artiste : Kamala

Album : limbo666

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 13-01-2023

Très discret sur la toile, les Allemands de 'Kamala' sortent un nouvel album, 'libom666', qui est déjà le troisième après 'Radial Perception' en 2018 et 'Your Sugar' en 2019. En écoutant les premier titres de ce dernier opus, on se retrouve quelques décennies en arrière dans la période psychédélique avec des compositions fortement empruntes de sonorités de l'époque et le premier nom qui m'est venu à l'esprit est le groupe 'The Doors' avec son titre légendaire 'Riders on the Storm' sorti il a déjà plus de cinquante ans. On embarque donc pour des compositions qui auraient pu voir le jour à la fin des années 60, le style étant connu pour des sonorités hypnotiques et les lignes mélodiques accrocheuses nous bercent tout au long de l'album. Quel que soit l'ambiance du titre, les guitares et les claviers nous délivrent des accords faisant ressortir ces atmosphères psychédéliques de l'époque et, pour ne pas faire du titre à titre, je citerai les titres qui m'on le plus marqué comme l'entraînante chanson titre, 'Cut The Wire' avec ses bruitages d'une autre époque (voir la vidéo ci-dessus), l'énergique 'Freudian Autocorrect' qui met un peu de piment dans l'ensemble et 'Narcisse' qui peut rappeler certains titres des 'Beatles' de la fin des années 70. Bref, si vous voulez faire un beau voyage dans le temps à l'époque des 'Lucy in the Sky with Diamonds' des 'Beatles' ou de 'The End' des 'The Doors' ou de 'White Rabbit' de 'Jefferson Airplane' ou encore de l'album 'Fifth Dimension' de 'The Byrds' pour n'en citer que quelques-uns, vous êtes au bon endroit et 'limbo666' devrait vous emmener, le temps d'un instant, dans des rythmiques hypnotiques et des mélodies obsédantes caractéristiques du style psychédélique qui a vu le jour dans le courant des années 60 et que les Allemands de 'Kamala' arrivent très bien à retranscrire...

Interprêtes

Christian Kämper (Chant), Hannes Gröschner (Basse), Theo Rolfs (Guitare), Eric Glatzel (Guitare, Claviers), Henry Mitko (Batterie)


Artiste : Baris Dai

Album : Ambiant Conditions

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 14-01-2023

'Baris Dai' est un musicien Néerlandais qui essaie de faire connaitre sa musique et qui a sorti deux EP que j'ai compilé dans une playlist spotify ci-dessus. La partie 1 d'Ambiant Conditions' est sortie en Mars 2021 et la deuxième en Décembre 2022, formant un ensemble d'une trentaine de minutes. Entièrement instrumentaux, ses compositions sont influencées par plusieurs décennies de progressif, et il nous emmène dans un beau voyage musical dans lequel il mélange différents styles allant de l'atmosphérique au métal. Chaque EP comprend trois titres qui s'enchainent et le premier 'The Days Get Longer After All' est un bon résumé des ambiances déployées avec une introduction qui me fait penser aux atmosphères de 'Mark Knopfler' dans ses musiques de films et qui prend de l'ampleur petit à petit pour devenir énergique avec l'arrivée de riffs de guitare saturés sur des lignes mélodiques accrocheuses qui retombent sur la fin avec quelques notes de guitare. Sans transition, l'ambiance se veut plus tranquille dans l'introduction de 'And A New Cycle Begins' (voir la vidéo ci-dessus avec de très beaux paysages), puis, alternent différentes intensités et rythmiques avec un beau break dans la deuxième partie du titre avant de terminer sur un nouveau crescendo dans lequel 'Baris Dai' nous offre un très beau solo de guitare. On enchaîne sur 'Then Warmth Of Scarce Sunlight' (voir la vidéo ici) qui met de nouveau la guitare sous toute ses formes, tout d'abord avec quelques arpèges délicieux, puis avec une montée en puissance et un nouveau solo magnifique soutenu par des riffs saturés, le titre se terminant comme il avait commencé de façon très épuré. Le deuxième EP est dans le même style que le premier et, 'Baris Dai' nous a concocté trois autres compositions avec 'When Nature Wakes Up' qui, cette fois, débute dans une ambiance légère et bucolique qui prend ensuite de l'ampleur et qui offre un nouveau solo de guitare qui dessine une mélodie agréable, puis, 'Vivid Green and Birds Singing' est plus énergique avec un beau break central, et l'album se termine par 'The Rebirth Is Complete' qui nous offre un dernier instrumental avec, encore une fois, une opposition entre des parties ambiantes et d'autres plus musclées, la guitare ajoutant à chaque fois le petit plus permettant de captiver l'auditeur.

En résumé, ces deux courts EP de 'Baris Dai' montre tout le talent de compositeur du Néerlandais, et si vous êtes fan d'instrumentaux mettant en avant la guitare électrique sous toute ses formes, vous devriez sans aucun doute adhérez à 'Ambiant Conditions'...

Interprêtes

Baris Dai (Guitare, Programmation)


Artiste : Autumn's Grief

Album : Dead by the Dawn

Date de Sortie : 09-12-2022

Ajouté le : 01-02-2023

La deuxième formation que j'ai découvert en surfant d'artiste en artiste sur spotify est 'Autumn's Grief' qui est un projet Finlandais, créé par le claviériste 'Ville Skön' et le guitariste et bassiste 'Santtu Rosén' il y a une paire d'années. A l’époque, les deux musiciens qui font partie du groupe de métal gothique 'Dying Daylight', cherchaient une interprète pour leurs nouvelles compositions et c'est la chanteuse 'Noora Virtanen' qui a été choisie. Devenu un trio, ils ont enregistré trois singles et leur premier album 'The Dead Don't Smile' est sorti en octobre 2021. Un peu plus d'une année après, c'est au tour de leur deuxième album 'Dead by the Dawn' de voir le jour. Classé en métal symphonique, une première écoute de ce dernier bébé des Finlandais fait ressortir des ambiances plutôt mélancoliques, le côté métal amené par les guitares saturées étant souvent en retrait des arrangements symphoniques plus présents. On pense notamment à des artistes déployant un style mélodique assez soft comme 'Imperia' ou 'Evanescance' ou encore 'Tarja' pour les plus connus.

'The Tide' nous accueille sur un mid-tempo avec des alternances d'intensités mettant en avant un premier refrain accrocheur, les claviers de 'Ville Skön' venant adoucir l'ensemble puis, 'The Sea of Apathy' poursuit dans une lente rythmique avec des arrangements orchestraux mis en avant et la mélodie peut faire penser à certaines compositions de 'Tarja'. Avec 'Under the Belt of Orion', le côté métal ne ressort que par quelques riffs plus appuyés de guitare et on se laisse de nouveau porter par une mélodie harmonieuse bénéficiant d'un beau break pianistique dans la deuxième partie. Place à la magnifique ballade 'Hanging in Midair' mettant en avant le chant clair de 'Noora Virtanen' qui amène une belle douceur à ce titre, puis, 'The Clearing' et 'The Dragonfly' durcissent légèrement le ton avec deux compositions énergiques, la première avec une section rythmique alternant des passages énergiques et d'autres plus posés et la deuxième, sur un up-tempo mettant en marche la machine à headbanguer et bénéficiant de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses. Suit le court 'In the Presence of the Sun' qui, avec des claviers et des vocalises inquiétants, permet d'amener un break instrumental original, puis, 'There Was a Light' s'éloigne du métal et vient nous chatouiller délicatement les tympans avec sa douce mélodie agrémentée de très beaux arrangements vocaux. On retrouve un schéma plus classique avec 'They Talk To Me' qui met en avant une rythmique marquée, le chant de 'Noora Virtanen' nous invitant à battre la mesure, puis le titre éponyme de l'album termine délicatement ce bel album avec une nouvelle ballade qui chemine entre parties tranquilles et d'autres plus énergiques, l'ensemble bénéficiant de très belles lignes mélodiques sur lesquelles 'Noora Virtanen' vient une dernière fois nous combler par son chant mélodieux.

En résumé, les Finlandais d'Autumn's Grief' nous offre un très bel album proposant un métal symphonique modéré avec des mélodies que l'on s'approprie très rapidement et rempli d'une belle délicatesse, grâce notamment à une chanteuse qui nous offre des prestations vocales bien en phase avec les ambiances raffinées déployées, ce qui destine 'Dead by the Dawn' à tout un public privilégiant le côté symphonique à l'énergie des guitares saturées...

Interprêtes

Noora Virtanen (Chant), Ville Skön (Claviers), Santtu Rosén (Guitare, Basse)


Artiste : The Palimpsest

Album : Primary

Date de Sortie : 03-12-2022

Ajouté le : 27-12-2022

Après le retour des Polonais de 'Collage' sur le devant de la scène, voici un nouveau projet de rock progressif, 'The Palimpsest', qui a été initié par le chanteur et bassiste 'Glam Dave' et qui sort son premier album 'Primary'. Assez discret sur la toile, on apprend sur son site qu'il a été influencé par différents courants, tout d'abord par les groupes incontournables de la scène rock et hard rock des années 70 comme 'AC/DC', 'Motorhead' ou 'Black Sabbath' mais qu'il a été également attiré par le mouvement néo-prog des années 90 avec 'Marillion' ou 'IQ' ce qui l'a amené à écouter les pionniers du genre des années 70.

Au menu de ce premier opus de l'Anglais qui dépasse l'heure d'écoute, 10 compositions allant de trois à une dizaine de minutes, qui nous embarquent dans des ambiances nous faisant remonter quelques décennies en arrière et défilent des noms comme 'Pink Floyd', 'Emerson Lake & Palmer', 'Genesis' ou encore 'Rush'. Après l'introduction 'Hello' qui débute par des bruitages d'une boîte à musique que l'on remonte et dont on entend la douce mélodie qui se transforme en un très beau duo piano/voix, le premier long développement 'The Death of the Only Child' déploie ses 10 minutes en mélangeant diverses influences avec de très belles alternances entre parties énergiques et d'autres beaucoup plus calmes (magnifique passage à 3 minutes dans le style d'un 'Roger Waters'), les solos de guitare 'Floydien' sur le final amenant un côté atmosphérique magnifique. Avec 'Dearly Beloved', on continue dans une ambiance tranquille avec une construction plus directe et avec de très belles lignes mélodiques, le doux chant de 'Glam Dave' ajoutant à ce sentiment de douceur, puis, 'The Stranger', poursuit dans une atmosphère plus tourmentée, le chant très expressif ajoutant à ce sentiment d'urgence. Suit 'Questions' qui est un très beau titre semi-acoustique avec un accompagnement à la guitare acoustique et qui nous offre une mélodie accrocheuses qui vient directement se greffer dans la tête, puis, 'I'm Tired' débute de manière épuré avec un chant susurré par 'Glam Dave' accompagné de quelques nappes de claviers et prend petit à petit de l'ampleur pour la deuxième partie qui montre un visage lourd et pesant avec un très beau solo de guitare, le titre retombant sur la fin comme il avait commencé. Après un longue introduction symphonique avec des cordes répétant le même thème, le long développement 'Times and Tides' prend ensuite son envol pour dérouler une mélodie accrocheuse sur un mid-tempo qui module les intensités avec des influences nous ramenant aux années 70, puis, 'Miss You' est plus direct dans un style AOR classieux avec une nouvelle mélodie qui reste gravé dans la tête. Et pour terminer, 'Maybe' nous ramène dans les lignes mélodiques rock des seventies pouvant rappeler les 'Rolling Stones' et 'Reprise' nous propose cette fois un instrumental atmosphérique avec un magnifique solo de guitare 'Floydien' et un très beau final piano/voix qui fait écho au titre d'ouverture avec la boîte à musique qui clôt délicatement ce très bel album.

En résumé, ce nouveau projet 'The Palimpsest' de l'Anglais 'Glam Dave' nous offre un très beau voyage dans le temps avec une mosaïque d'influences mélangeant du rock direct et progressif, l'ensemble étant soutenu par des lignes mélodiques que l'on apprivoise très rapidement, ce qui destine 'Primary' à un large public aimant un progressif accessible et mélodique qui nous fait remonter aux pionniers de ce style...

Interprêtes

Glam Dave (Chant, Basse)


Artiste : Tarja Turunen

Album : Best of: Living the Dream

Date de Sortie : 02-12-2022

Ajouté le : 19-12-2022

Ça y est !! 'Tarja' vient de sortir son premier best of en plusieurs versions et l'édition ultime 'Box Set' (à quand même 114€ !) devrait trôner en bonne place devant le sapin pour tous les fans de la Finlandaise. Les plateformes de streaming présentent le premier CD avec le nouveau titre 'Eye of the Storm' sorti en octobre 2022 et dont on peut voir une vidéo avec les paroles ci-dessus et qui montre le talent de 'Tarja' pour amener différentes influences dans ses chansons, cette fois avec une rythmique de tango Argentin. Les titres choisis sont tirés des différents albums avec les hits qui émaillent sa carrière solo en commençant par l'inévitable 'I Walk Alone' qui a fait partie de toutes ses setlists, puis défilent les titres très connus comme 'Die Alive', 'Falling Awake', 'Until My Last Breath', 'Victim of Ritual', '500 Letters', 'Never Enough' ou encore 'Innocence'. D'autres titres connus mais moins joués en concert apparaissent également comme 'Enough', 'Diva', 'Dead Promises', 'Tears in Rain' ou 'You and I'. Et si vous ne craquez pas pour l'édition 'Box Set', la Finlandaise propose également une version avec 2 CD et un Blu-Ray pour une vingtaine d'euros : le deuxième CD complète le premier avec 13 autres titres montrant montre l'éventail de son répertoire mais la bonne surprise dans cette édition est le concert 'Circus Life' de deux heures qui a été enregistré en 2020 au 'Circul Metropolitan Bucuresti' de Bucarest et qui vaut à lui seul l'achat de cette version et dont vous avez un extrait sur YouTube avec le titre 'Innocence').

Bref, la facette métal de 'Tarja' a désormais un magnifique Best of qui retrace ses 15 dernières années en solo et qui devrait ravir tous ses fans mais également toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique et on n'oublie pas non plus que la Finlandaise est une artiste complète qui est autant à l'aise sur une scène de métal que dans une église à interpréter des chants de Noël, les albums 'Ave Maria – en Plein Air', 'From Spirits and Ghosts (Score for a Dark Christmas)' et 'Christmas Together: Live At Olomouc And Hradec Králové 2019' étant là pour nous le rappeler...

Interprêtes

My Winter Storm :
Tarja Turunen (Chant), Alexander Scholpp (Guitare), Torsten Stenzel (Claviers), Doug Wimbish (Basse), Earl Harvin (Batterie)

What Lies Beneath :
Tarja Turunen (Chant, Piano), Alex Scholpp (Guitare), Marzi Nyman (Guitare), Doug Wimbish (Basse), Christian Kretschmar (Claviers, Hammond), Maria Ilmoniemi (Claviers, Hammond), Mike Terrana (batterie), Will Calhoun (Batterie), Max Lilja (Violoncelle), Lahti Symphony Orchestra, The Slovakian Orchestra and Choir

Colours in the Dark :
Tarja Turunen (Chant, Piano), Alex Scholpp (Guitare), Max Lilja (Violoncelle), Christian Kretschmar (Claviers), Kevin Chown (Basse), Julin Barrett (Guitare), Mike Terrana (Batterie, Percussions) + Invités : Caroline Lavelle (Violoncelle), Justin Furstenfeld (Chant, Chœurs), Naomi Cabuli Turunen (Chant)

The Shadow Self :
Tarja Turunen (Chant, Claviers), Alex Scholpp (Guitare), Christian Kretschmar (Claviers), Doug Wimbish (Basse), Julian Barrett (Guitare, Basse), Kevin Chown (Basse), Max Lilja (Violoncelle), Peter Barrett (Basse) + Invités : Alissa White-Gluz (Chant), Bart Hendrickson (Claviers), Fernando Scarcella (Batterie), Guillermo De Medio (Claviers), Luis Conte (Batterie), Mervi Myllyoja (Violon), Mike Coolen (Batterie), Mike Terrana (Batterie), Nicolas Polo (Batterie), Toni Turunen (Chant), Torsten Stenzel (Claviers)

In The Raw :
Tarja Turunen (Chant), Alex Scholpp (Guitare), Christian Kretschmar (Claviers), Kevin Chown (Basse), Max Lilja (Violoncelle), Timm Schreiner (Batterie)+ Invités : Bjorn Strid (Chant), Cristina Scabbia (Chant), Tommy Karevik (Chant)


Artiste : Kenny Wayne Shepherd

Album : Trouble Is... 25

Date de Sortie : 02-12-2022

Ajouté le : 21-12-2022

Après le très bon live 'Straight To You: Live' de 2020, on avait retrouvé le bluesman 'Kenny Wayne Shepherd' en bonne compagnie avec 'Joanne Shaw Taylor' dans le live de cette dernière, 'Blues From The Heart Live', et l'Américain ressort un réenregistrement de son album 'Trouble Is' de 1997 pour fêter ses 25 ans de carrière, un peu en retard tout de même, puisque, à l'origine, c'était le premier album de 1995, 'Ledbetter Heights' qui devait être réenregistré mais, compte tenu de ce que vous savez, la sortie aurait été reporté de deux ans. Qu'à cela ne tienne, ce deuxième album contient du bon blues/rock et permet de nous replonger à la fin des années 90 et de se remettre entre les oreilles les 12 compositions de cet album avec un titre bonus en plus, la reprise de 'Ballad Of A Thin Man' de 'Bob Dylan', avec qui 'Kenny Wayne Shepherd' tournait au début de sa carrière, et qui était à l'époque en compétition pour 'Trouble Is...' avec 'Everything Is Broken' du même 'Bob Dylan' qui avait finalement été retenu. En plus des reprises de 'Bob Dylan', 'Trouble Is...' contenait 'I Don't Live Today' de 'Jimmy Hendrix' et 'Nothing To Do With Love', de 'Frankie Miller' et 'Jerry Lynn Williams' qui avait été interprété pour la première fois par 'Bonnie Tyler' dans son album 'Free Spirit' de 1995, tous les autres titres ayant été écrits ou co-écrits par 'Kenny Wayne Shepherd'. A l'écoute de cet album, on se dit que toutes ses compositions n'ont pas pris une ride et qu'elles sont toutes devenues intemporelles, la production actuelle amenant une dynamique toute particulière tout en gardant l'esprit blues de l'époque. A noter pour ceux qui voudraient se procurer le CD qu'il est également accompagné d'un DVD (ou Blu-ray) d'un concert enregistré au 'Strand Theatre' dans la ville natale de Shepherd à 'Shreveport'. Bref, pas la peine d'en rajouter, je vous laisse avec 'Kenny Wayne Shepherd' qui, 25 ans après, nous enchante toujours par son chant et par ses solos de guitare admirables...

Interprêtes

Kenny Wayne Shepherd (Chant, Guitare), Noah Hunt (Chant), Reese Wynans (Claviers), Kevin McCormick (Basse), Chris Layton (Batterie)


Artiste : Zuberoa Aznárez

Album : Keltiar Spells

Date de Sortie : 02-12-2022

Ajouté le : 22-12-2022

Entre deux albums de 'Diabulus In Musica', la chanteuse 'Zuberoa Aznárez' a également un projet en solo, bien éloigné de son groupe de métal symphonique, dans lequel elle mélange des influences de musique folk, Celtique, classique et de chansons populaires. Après 'Beyond The Threshold' en 2017 et 'Nowell' en 2020 qui était un ensemble de chansons de Noël, elle vient de sortir un nouvel opus, 'Keltiar Spells' dans lequel elle a composé quatre des treize titres, le reste étant des reprises de chansons ou instrumentaux celtiques, dans des ambiances paisibles sur lesquelles on est bercé par son doux chant ou par sa flûte aérienne. On retrouve des classiques comme les différentes jigs Irlandaises, 'Skye Boat Sog' ou encore 'Brian Boru's March' dans un registre épuré, le chant de Zuberoa amenant une sensation de plénitude tout au long de cet album. A noter que parmi les chansons originales, 'Stardust Soul' a fait l'objet d'une belle vidéo que l'on peut voir ci-dessus en cliquant sur le lien youtube. Bref, ce nouvel album de l'Espagnole 'Zuberoa Aznárez' montre encore tout son talent pour nous émouvoir dans un registre bien éloigné du métal symphonique de 'Diabulus In Musica' et 'Keltiar Spells' est un moment magique rempli de sérénité et de douceur à savourer calmement au casque pour se détendre d'une dure journée de travail...

Interprêtes

Zuberoa Aznárez (Chant, Flûte, Harpe Celtique, Guitare)


Artiste : Amberian Dawn

Album : Take a Chance – a Metal Tribute to ABBA

Date de Sortie : 02-12-2022

Ajouté le : 23-12-2022

En cette période qui précède les fêtes de Noël, on a envie d'écouter de la musique plus légère en accord avec cette période festive et les Finlandais d'Amberian Dawn' avec leur étiquette d'Abba Métal' (voir les chroniques de myprogmusic de leurs trois derniers albums ci-dessous) sont justement là pour nous offrir des reprise de leur formation fétiche à la sauce métal. Alors, si vous aimez un métal festif et que vous aimez les mélodies qui sont devenues intemporelles des Suédois d'Abba', vous serez certainement séduit par ce dernier album 'Take a Chance – a Metal Tribute to ABBA' des Finlandais. Défilent 11 compositions qui ont toutes fait des tubes à l'époque et la puissance des guitares amène un entrain tout particulier qui donne une envie irrésistible d'accompagner 'Päivi 'Capri' Virkkunen' dans son chant très proche du duo féminin Suédois. Les quatre premiers titres en sont la preuve et 'Amberian Dawn' s'approprient magnifiquement ces compositions très entraînantes sans les dénaturer. Et entre tous ces titres énergiques, ils ont judiceusement intercalé deux breaks avec des compositions plus modérées que sont 'The Days Before You Came' et 'Like An Angel Passing Through My Room'. A noter également qu'en plus de la vidéo de 'Super Trouper' ci-dessus, deux autres vidéos sont disponibles sur Youtube : il s'agit de 'Gimme! Gimme! Gimme!' et de 'SOS'. Bref, je vous laisse en compagnie de ce métal festif des Finlandais d'Amberian Dawn' qui donne un coup de boost et de jeunesse à toutes ces compositions intemporelles que l'on a toutes et tous à un moment de notre vie entendu et que l'on a gravé à tout jamais au fond de notre mémoire..

Chroniques de myprogmusic d'Amberian Dawn'
= 'Innuendo' - 2015
= 'Darkness of Eternity' - 2017
= 'Looking for You' - 2020

Interprêtes

Päivi 'Capri' Virkkunen (Chant), Tuomas Seppälä (Claviers), Emil 'Emppu' Pohjalainen (Guitare), Jukka Hoffren (Basse), Joonas Pykälä-aho (Batterie)


Artiste : Collage

Album : Over And Out

Date de Sortie : 30-11-2022

Ajouté le : 26-12-2022

Les Polonais de 'Collage' reviennent sur le devant de la scène du rock progressif avec un nouvel album, 'Over And Out', le dernier album 'Safe' datant déjà de 1995. Entre temps, 'Wojtek Szadkowski' s'en était allé créer 'Satellite' avec 4 albums à la clé et, en 2016, 'Collage' a repris de l'activité avec trois des membres de la formation qui avaient sorti le très bon 'Moonshine' en 1994 ('Krzysztof Palczewski' aux claviers, 'Piotr Mintay Witkowski' à la basse et 'Wojtek Szadkowski' à la batterie), le reste du groupe étant désormais constitué du chanteur 'Bartek Kossowicz' et du guitariste 'Michał Kirmuć'. Ce nouvel album inespéré des Polonais est bien ancré dans un progressif dense et inventif qui fusionne quelques décennies de ce style, allant des années 70 avec des réminiscences de formations comme 'Genesis' jusqu'à nos jours, les références les plus proches étant 'Marillion', 'IQ' ou encore 'Arena'.

L'album débute en beauté avec l'imposante chanson titre de près de 22 minutes qui est une saga progressive avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de composition fleuve et chaque artiste amène sa pierre à l'édifice pour construire cette montagne dense et inventive qui a, tour à tour, des influences de 'Genesis' et de 'Marillion'. 'Bartosz Kossowicz' nous accompagne avec un chant très expressif qu'il module en fonction de l'intensité du moment et 'Krzysztof Palczewski' montre tout son talent au niveau instrumental, les claviers imposant leurs omniprésences en amenant une grandeur à ce titre, sans oublier la section rythmique composée de 'Piotr Mintay Witkowski' et 'Wojtek Szadkowski' qui surfe sur de multiples changements de tempo et d'intensité. Moins long mais tout autant progressif dans la construction, 'What About the Pain' poursuit dans ces contrastes sonores avec des lignes mélodiques toujours très accrocheuses, les alternances de parties chantées et de sections instrumentales étant bien dosées et les chœurs d'enfants dans la deuxième partie étant un pur régal. Avec 'One Empty Hand', le piano nous accompagne quelques instants avec un très beau duo piano/voix épuré puis le titre prend de l'ampleur avec un accompagnement de batterie remarquable amenant une force énorme aux sections énergiques. Suit 'A Moment, A Feeling' qui développe sur 13 minutes une nouvelle épopée progressive dans laquelle, après une introduction atmosphérique, 'Bartosz Kossowicz' fait passer une réelle émotion dans son chant et me fait penser à 'Alan Reed' avec 'Pallas' dans le magnifique album 'The Dreams Of Men' de 2006, puis, on chemine dans un magnifique labyrinthe sonore avec de multiples changements rythmiques, des sections instrumentales remarquables et un thème mélodique revenant à plusieurs endroits et amenant une force extraordinaire à l'ensemble. Et c'est avec 'Man in the Middle' qui voit la participation de 'Steve Rothery' que l'album se termine sur un lent tempo avec une première partie mélodique magnifique, le duo piano/voix entrecoupé des solos de guitare de Steve étant un vrai moment magique et le long final instrumental déclenchant à maintes reprises ce frisson si caractéristique d'intense bonheur d'écoute, et pour ma part, amenant les mêmes émotions que celui de 'Confortably Numb' des 'Floyds' avec cette sensation de force tranquille.

En résumé, ce nouvel album des Polonais de 'Collage' est un must de progressif qui est rempli d'une richesse et d'une densité extraordinaire et qui se dévoile, petit à petit, écoute après écoute, ce qui devrait certainement faire de 'Over And Out' un prétendant à une place de choix dans la discothèque idéale d'un bon nombre d'amatrices et d'amateurs de rock progressif...

Interprêtes

Bartosz Kossowicz (Chant), Michał Kirmuć (Guitare), Krzysztof Palczewski (Claviers), Piotr Mintay Witkowski (Basse), Wojtek Szadkowski (Batterie, Percussions) + Invité : Steve Rothery (Guitare)


Artiste : Freedom To Glide

Album : The Chronicle Of Stolen Souls

Date de Sortie : 29-11-2022

Ajouté le : 20-12-2022

Après la trilogie consacrée à la guerre qui comprenait 'Rain' de 2013, 'Fall' de 2016 et 'SEED' de 2019, 'Freedom To Glide', emmené par le duo Anglais 'Andy Nixon'/'Pete Riley' sort un nouvel album 'The Chronicle Of Stolen Souls' qui est en fait déjà connu des fans puisqu'il s'agit d'une partie des compositions présentées en durée limitée depuis 2014 chaque année à la période de Noël. Trois autres compositions sont présentes avec un prologue et un épilogue ainsi que le titre 'This Is How It Ends'. 'The Chronicle Of Stolen Souls' n'était pas prévu cette année mais l'actualité internationale dont notamment la guerre en Ukraine ont fait que les Anglais ont retardé la sortie de leur nouvel album et chaque titre est un hommage à un évènement s'étant passé un siècle avant, la première composition de 2014, 'Stolen Souls', faisant référence au premier jour de la Première Guerre mondiale et la dernière de 2019, 'Silent Land' couvrant les conséquences de cette guerre qui soi-disant devait être "la guerre qui mettrait fin à toutes les guerres".

Le prologue nous accueille dans un magnifique duo piano/voix qui est rejoint sur la fin par les instruments électriques et qui dégage une belle émotion, puis, sans transition, 'Stolen Souls' poursuit dans cette ambiance délicate et feutrée se rapprochant d'une atmosphère de piano bar, les lignes mélodiques mélancoliques me faisant penser à ce que peut dégager 'Sting' dans certaines de ses compositions, la ressemblance du chant 'Andy Nixon' avec celui de l'Anglais n'y étant pas étrangère. Avec 'Seize The Day', le tempo entraînant montre un visage plus léger tout en gardant cette gravité au niveau du thème et les sections instrumentales me font penser cette fois à 'RPWL'. 'The War Cannot Be Won' poursuit dans ce progressif calme et serein et j'ai de nouveau cette sensation de parallèle avec le style de 'Sting' dans la première partie, la deuxième moitié comportant une très belle section instrumentale, cette fois avec un solo de guitare 'Floydien' admirable. 'Peace Without Victory' nous emmène ensuite dans un titre semi-acoustique magnifique qui débute en nous berçant avec un duo guitare/voix qui nous fait monter bien au chaud sur un petit nuage douillet, puis à mi-parcours, le ton se veut plus enlevé avec un nouveau solo de guitare remarquable qui laisse la place à un très beau final symphonique plus apaisé, le piano ayant remplacé la guitare acoustique. Avec 'Silent Land', le curseur émotionnel monte d'un cran et nous offre une ballade mélancolique qui chemine lentement sur une très belle mélodie, la guitare électrique venant de nouveau nous bercer délicatement en milieu de titre et un léger crescendo mettant en avant une prestation vocale remarquable d'Andy Nixon'. Sur quelques notes feutrées de claviers, 'Left Side Of The Brain' continue de déployer une ambiance délicate, le piano flirtant avec des intonations jazzy, et c'est au tour de l'épilogue de conclure de très belle manière ces six beaux titres en reprenant le duo piano/voix du prologue qui se prolongent par un très beau solo de guitare et qui revient dans les deux dernière minutes à un final épuré avec des chœurs aériens accompagnés de quelques notes de piano, et l'album se termine par 'This Is How It Ends' dans ce même climat chargé d'une émotion toute particulière en nous laissant dans nos pensées dans lesquelles tournent toujours la même question : "comment l'être humain, après toutes ces expériences douloureuses peut-il recommencer à infliger autant de souffrances à ces semblables ?"

En résumé, comme vous l'aurez compris, ce dernier enregistrement des Anglais de 'Freedom To Glide' est chargé d'une émotion toute particulière que le duo 'Andy Nixon'/'Pete Riley' a mis en musique de façon remarquable et 'The Chronicle Of Stolen Souls' vient compléter de très belle manière la trilogie sur la première guerre mondiale et devrait se rajouter aux albums indispensables à avoir dans sa collection pour toutes les amatrices et tous les amateurs de musique progressive...

Interprêtes

Andy Nixon (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Pete Riley (Piano, Claviers, Orgue)


Artiste : CEN-ProjekT

Album : BIG

Date de Sortie : 28-11-2022

Ajouté le : 18-12-2022

On n'arrête plus 'Chris Engels' dans ses sorties d'albums successifs car après 'The Lost One' en Mars 2022 et 'C4' en Juillet 2022, j'ai raté son album solo 'Wonderland' qu'il a sorti sous le nom de 'Chris Angels' (mais vous pouvez voir une chronique sur le site de 'Progcritique') et, c'est grâce à un mail de Chris que je me retrouve à vous chroniquer ce troisième album de 2022 qui se nomme tout simplement 'BIG'. Chaque composition, comme pour le dernier opus, est basée sur un poème et 'Chris Engels' assure toujours l'ensemble des instruments et le chant, 'Worlfgang Kropf' venant l'épauler à la basse.

On retrouve ce progressif atmosphérique que l'on connaissait déjà sur les précédents opus avec certainement des compositions encore plus calmes, ce que montre d'entrée 'The Idea' qui, après une introduction 'Floydienne' aérienne, déroule un mid-tempo sur une mélodie soutenue par un son puissant et lourd qui peut rappeler les Allemands de 'RPWL' et qui possède une belle section instrumentale dans la deuxième partie du titre avec successivement un solo de claviers et de guitare. Encore plus tranquille, 'Pre-Existence' poursuit dans une ambiance nonchalante sur laquelle on s'abandonne complètement, le chant rempli de sérénité de 'Chris Engels' rajoutant encore à ce sentiment de plénitude. Les titres suivants continuent dans le même style avec tout d'abord, le lent tempo de 'Rain Music', puis avec celui d'Enesis' qui comporte un beau break instrumental dans la deuxième partie du titre et avec mon coup de cœur de l'album, 'Making a Man', qui nous embarque, accompagné d'un piano, dans un bijou mélodique rempli d'une belle émotion, le chant haut perché étant tout à fait divin. Le reste de l'album fait défiler 'Vision of Him' qui est dans la continuité atmosphérique du début mais qui intègre une section instrumentale à la 'One Of These Days' des 'Floyds' en deuxième partie amenant une belle variété à ce titre, puis, 'Make Believe' nous emmène dans du progressif paisible avec une construction en multi-tiroirs mettant en avant de multiples alternances d'intensités et des sections instrumentales inventives, l'album se terminant par 'Master' qui montre également un côté tranquille dans la première moitié et qui accélère le rythme dans la deuxième comme si 'Chris Engels' voulait nous faire revenir petit à petit à la dure réalité de notre monde sans cesse en mouvement pour encore mieux se rappeler de ces moments reposants qu'il nous a fait vivre.

En résumé, 'Chris Engels' nous offre encore un très bel album de rock atmosphérique qui nous emmène dans un beau voyage faisant défiler lentement des paysages reposants et relaxants et qui est propice à une écoute dans un endroit calme pour récupérer d'une journée exténuante...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Tous les instruments), Wolfgang Kropf (Basse)


Artiste : Lee Aaron

Album : Elevate

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 12-12-2022

Depuis son retour en 2016, 'Lee Aaron' multiplie les albums et 2021 avait vu la sortie du très bon 'Radio On!' et de 'Almost Christmas' qui contenait des chansons de Noël à la sauce rock. Un an plus tard, c'est au tour d'Elevate' de voir le jour et, avec toujours le même line up, elle nous a concocté de nouvelles compositions qui fleurent bon un rock direct et efficace qui ont été enregistrées en condition de live, ce qui rajoute à cette spontanéité et cette authenticité qui fait du bien dans cette période hivernale morose. Et d'entrée, avec le rythmé 'Rock Bottom Revolution' (voir la vidéo ci-dessus), si votre tête n'a pas envie de battre la mesure sur le tempo imprimé par une ligne de basse addictive, c'est que vous n'êtes pas fait pour ce genre de musique. Pour les autres, vous serez certainement conquis par ce qui suit avec le mid-tempo 'Trouble Maker' (voir la vidéo ici), le popisant 'The Devil U Know' avec son refrain mémorable, puis 'Freak Show' poursuit dans cette voie avec une rythmique marquée qui est suivie par l'entraînant 'Heaven's Where We Are' qui donne une envie folle d'accompagner Lee dans le refrain. La deuxième partie de l'album poursuit avec de nouvelles compositions mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute, la belle ballade 'Red Dress' venant s'intercaler pour un moment de récupération bien mérité entre un énergique 'Highway Romeo' et le lourd tempo super efficace du blues/rock 'Spitfire Woman' et l'album se termine de très belle manière par la chanson titre qui met encore en avant le chant puissant de 'Lee Aaron' qui nous transport une dernière fois avec un remarquable crescendo et une nouvelle rythmique qui vous fait headbanguer tout au long du titre.

En résumé, c'est encore un album remarquable que nous offre 'Lee Aaron' qui continue, sortie après sortie, de nous gâter avec son rock direct et efficace qui donne une pêche d'enfer et qui arrive à point nommé pendant cette période d'avant Noël pour nous donner un petit coup de boost...

Interprêtes

Lee Aaron (Chant), Sean Kelly (Guitare), Dave Reimer (Basse), John Cody (Batterie)


Artiste : Gandalf's Fist

Album : Widdershins

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 08-12-2022

Après leur admirable dernier enregistrement studio 'The Clockwork Prologue' de 2019, les Anglais de 'Gandalf's Fist' sortent en cette fin 2022 un nouvel album, 'Widdershins' qui est encore une œuvre riche et dense puisqu'elle frise les 75 minutes. Cette fois, ils nous offrent un album concept sur, comme le nom de l'album le suggère (littéralement sens anti-horaire), toutes celles et ceux qui vont à contre-courant ce qui était une marque de mauvais sort dans les superstitions ancestrales. Musicalement, on retrouve ce joyeux melting-pot de styles tout droit venu des années 70 et cet album est peut être encore plus large dans les différentes influences que les précédents car dans chaque composition, ici et là, j'ai eu l'impression de me retrouver quelques décennies en arrière à l'époque des premières formations de hard rock, de rock progressif et même de folk qui sont devenues légendaires au fil du temps.

Ce sont huit titres qui émaillent ce nouvel opus et, malgré des durées relativement longues, l'ensemble est très digeste grâce à une grande diversité entre chaque composition et une variété à l'intérieure même de chacune d'elle. 'Sacrement' nous accueille dans une ambiance épurée avec quelques notes de guitare acoustique et de piano mais prend assez rapidement de l'ampleur avec des claviers vintage que n'aurait pas renié 'John Lord' et déverse un titre énergique mélangeant des influences de 'Deep Purple' et d'Uriah Heep' mais ajoute en deuxième partie une section progressive avec de magnifiques arrangements vocaux. Suit le long développement de la chanson titre qui est une saga progressive en plusieurs tiroirs que l'on tire les uns après les autres et qui met en avant de remarquables sections instrumentales, tantôt énergiques et tantôt plus calmes, l'ensemble gardant des lignes mélodiques accrocheuses tout au long du titre. Plus sombre, 'The Haruspex' délivre une rythmique pesante soutenue par des chœurs ténébreux et le chant très expressif de 'Keri Farish', entrecoupé par une joute instrumentale à l'ambiance contemporaine, ajoute à ce sentiment de gravité. Avec 'Dreamcatcher' (voir la vidéo ci-dessus), le ton se veut plus posé et 'Keri Farish' nous ensorcelle avec son délicieux chant qu'elle module parfaitement en fonction de l'intensité du moment, la mélodie étant tout simplement divine, puis, 'Wisp' amène un côté folk avec une flûte à la 'Troy Donockley' et présente une première partie sereine qui accélère le tempo en fin de titre pour nous emmener dans une danse sur une mélodie celtique que n'aurait pas renié les Français de 'Tri Yann'. Avec 'Man of Signs', l'atmosphère se veut plus mystérieuse et énigmatique et déroule une première partie au lent tempo dans une atmosphère symphonique pouvant rappeler certaines lignes mélodiques de 'Renaissance', puis, à la manière de 'Jethro Tull', le titre se poursuit dans une ambiance plus enlevée pour retomber sur la fin comme il avait commencé. Suit le titre le plus court de l'album, 'Witchmonger' qui, dans une ambiance champêtre, délivre une nouvelle mélodie attachante et précède 'Cave', une épopée de près de 20 minutes qui vous emmène dans un labyrinthe sonore intense avec de multiples évocations du début du progressif, 'Keri Farish' montrant tout son talent en adaptant sa voix à chaque changement d'ambiance et les multiples arrangements fusionnant les instruments de l'orchestre et les instruments électriques étant tout à fait remarquables en amenant une richesse considérable à l'ensemble.

En résumé, les Anglais de 'Gandalf's Fist' sortent certainement un des albums qui marquera le plus l'année 2022 en progressif et qui perpétue admirablement un progressif hérité des années 70/80, ce qui fait que 'Widdershins' devrait rejoindre toute discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Dean Marsh (Guitare, Basse, Claviers, Chant, Chœurs, Mandoline, Bouzouki, Flûte), Keri Farish (Chant, Chœurs), Luke Severn (Voix), Stefan Hepe (Batterie, Percussions), Ben Bell (Claviers, Piano, Voix, Basse, Guitare) + Invités : Tim "Ripper" Owens (Voix), Dave Oberlé (Voix, Bodhrán), Pavle Popov (Contrebasse), Faliq Auri (Cornemuse, Flûte), Tom McCluskey (Violoncelle), Jess Townsend (Violon, Alto), Brandon Wilkins (Flûte, Hautbois, Clarinette, Basson), Daniel Pearce (Chant), Alicia, Rafferty (Chant), Eira Marsh (Chant)


Artiste : Molllust

Album : Mother Universe

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 10-12-2022

'Molllust' est une formation Allemande assez particulière puisqu'ils fusionnent deux styles de musique assez éloignés : le métal et la musique classique. Pour vous donner quelques références qui pourraient s'en rapprocher, 'Therion' est sans doute une des formation les plus proches avec l'opéra métal 'Beloved Antichrist' composé par 'Christofer Johnsson' mais on peut également citer leurs compatriotes de 'Coronatus' pour l'utilisation du chant lyrique, mais également 'Haggard' et, bien entendu, dans une moindre mesure, l'incontournable 'Tarja' qui vient de sortir un "Best of" de sa carrière métal en solo. Mais revenons à nos moutons, après 'In Deep Waters' datant de 2015, 'Molllust' a sorti fin Novembre 2022 un nouvel enregistrement studio ou chaque composition est consacrée à un des objets célestes le constituant.

C'est un album dense qui vous attend avec près de 75 minutes d'écoute et, après la courte introduction instrumentale épique 'Cosmic Overture' qui présente déjà ce mélange étonnant entre les instruments classiques et électriques, sa majesté le Soleil déroule un premier titre nous ramenant à une mélodie de musique classique et c'est dans ce style que les Allemands se rapprochent de 'Coronatus'. La suite est à l'image de ce début et les ambiances déployées alternent puissance et sérénité, le chant lyrique emmené par le duo formé de la soprano 'Janika Groß' et du chanteur 'Frank Schumacher' étant toujours très expressif et totalement dans leur rôle de personnage d'opéra. On parcourt différents paysages musicaux en passant d'un 'Saturn – Human Clockwork' (voir la vidéo ci-dessus) puissant et épique à la sérénité de 'Venus – Poems of Love' (voir la vidéo ici) qui développe des lignes mélodiques mémorables, puis, les autres astres défilent les uns après les autres avec des ambiances assez différentes comme l'évocation de la terre avec 'Earth – Beauty of Diversity' qui alterne énergie et tranquillité à l'intérieur même du titre qui image bien la diversité de notre planète. Dans un style plus extrême, on retrouve 'Mars - The Game Is Over' (voir la vidéo ici) avec ses chœurs imposants et son tempo quasi militaire oppressant, puis 'Mercury – The Desert Inside' montre un visage plus pesant sous la forme d'une lente procession, les arrangements vocaux étant sublimes et 'Moon - Ostracised Companions' nous invite à une promenade au clair de lune. La suite de l'album fait défiler un puissant 'Jupiter - When Divine Winds Rage' qui image bien la force de cette planète gigantesque, puis, 'Uranus - The Butterfly and the Spider' est beaucoup plus entraînant et offre des lignes mélodiques accrocheuses qui en font une composition très accessible. Suit 'Neptune - Wrath of the Sea' qui est beaucoup plus contrasté et qui présente des variations d'intensités et de rythmiques tout au long du titre, amenant ce sentiment d'intégrer tous les mouvements de la musique classique et 'Pluto - The Raven's Lullaby' (voir la vidéo ici) termine l'album dans une ambiance d'opéra classique avec un belle cohabitation entre les chants lyriques, les instruments de l'orchestre et les instruments électriques.

En résumé, même si 'Mother Universe' risque d'être réservé à un public averti qui aime les formations que j'ai cité dans l'introduction de cette chronique, les Allemands de 'Molllust' sortent une très bel opéra métal et 'Mother Universe' est un voyage musical intense et diversifié alliant merveilleusement bien deux styles que l'on n'a pas l'habitude d'entendre ensemble, le métal et la musique classique...

Interprêtes

Janika Groß (Chant, Chœurs, Piano), Frank Schumacher (Guitare, Chant, Basse), Lisa Hellmich (Violon), Manuel Toc (Violon), Julian Jönck (Guitare), Simon Johanning (Basse), Andrea Zannin (Batterie) + invités : Anne Eberlein (Viole), Alejandro Barria (Violoncelle), Imki Niemeier (Basse), Carmen Alcantara Fernandez (Harpe), Cosima Heinz (Chœurs), Süntje Kozlowski (Chœurs), Eva Morlang (Chœurs), Amelie Rex (Chœurs)


Artiste : Black Paisley

Album : Human Nature

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 11-12-2022

Je vous avais présenté les Suédois de 'Black Paisley' avec leur premier album 'Late Bloomer' de 2017, puis deux autres opus ont suivi, avec, tout d'abord, 'Perennials' en 2018 et 'Rambler' en 2020. 'Human Nature' est donc leur quatrième enregistrement studio, et au risque de me répéter, la Suède continue de nous offrir du rock mélodique nous ramenant au meilleur des années 80 et, parmi tous ses formations issues de ce pays, 'Black Paisley' se trouve sans conteste dans le peloton de tête puisque les streamings d'un bon nombre de leurs titres se comptent en centaine de milliers d'écoutes sur spotify et 'Human Nature' devrait encore en rajouter plusieurs autres centaines de milliers. Pas de surprise, les Suédois ont encore mis tout en œuvre pour passer un merveilleux moment d'écoute et ceci, dès le premier titre éponyme de l'album qui nous offre un premier refrain addictif qui vient se greffer directement dans la tête. La suite se poursuit dans cette voie mélodique avec des mélodies directes et accessibles à la première écoute et c'est bien difficile d'en extraire que quelques-uns car ils mériteraient tous d'être cités. Néanmoins, pour vous donner envie d'écouter cet album, voici le lien vers les deux vidéos qui ont fait l'objet d'un single, 'Mojo' et 'Set Me On Fire'. Pas la peine d'en rajouter, je vous laisse en bonne compagnie avec ce dernier album 'Human Nature' des Suédois de 'Black Paisley' qui, si vous êtes fan de bon rock mélodique nous faisant remonter quelques décennies en arrière, devrait vous faire passer un formidable moment d'écoute et certainement devenir assez rapidement addictif...

Interprêtes

Stefan Blomqvist (Chant, Guitare), Franco Santunione (Guitare), Jan Emanuelsson (Basse), Robert Karaszi (Batterie, Percussions) + Invités : Martin Karlegård (Chœurs), Andreas Karlegård (Chœurs)


Artiste : Blackrain

Album : Untamed

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 13-12-2022

Un petit tour en France avec le hard rock direct et efficace de 'Blackrain' qui viennent de sortir leur 7ème album, 'Untamed', après les très bons 'Released' en 2016 et 'Dying Breed' en 2019. Tout ce que j'avais écrit dans mes chroniques précédentes se concrétisent encore avec ce nouveau bébé des Français : du gros son, une énergie débordante et des mélodies qui accrochent à la première écoute. D'entrée, avec le titre éponyme de l'album (voir la vidéo ci-dessus), on se prend une bonne dose d'adrénaline avec un premier refrain hurlé et des guitares saturées aux riffs incisifs, le solo de guitare énorme venant en remettre une couche. L'album est lancé et 'Kiss The Sky', qui suit, nous déverse un nouveau brulot hard rock bien musclé, puis, 'Dawn Of Hell' lève légèrement le pied avec un refrain mémorable qui vient vous titiller les neurones. On poursuit dans le même style avec 'All The Darkness' qui délivre une nouvelle mélodie mémorable, puis, le bijou mélodique 'Demon' (voir la vidéo ici) flirte avec du hard plus mesuré et 'Summer Jesus' (voir la vidéo ici) nous ramène à l'énergie brute et lourde d'un hard rock direct et efficace avec des chœurs radieux. La deuxième partie de l'album est à l'image de la première et délivre de nouveaux titres percutants comme 'Set the World in Fire', 'Blade Of Love' ou encore 'Raise of Glass' et, on ne passera pas à côté non plus des refrains addictifs de 'Neon Drift' (voir la vidéo ici) et du mid-tempo 'The End' qui montre un visage plus modéré. Bref, pas la peine d'en rajouter, les Français de 'Blackrain' continue de nous délivrer du bon hard rock débordant d'une énergie communicatrice avec des mélodies accrocheuses, tout cela étant interprété de mains de maitres et, cerise sur le gâteau, bénéficiant d'une production mettant en avant une dynamique exceptionnelle dont a besoin ce genre de musique...

Interprêtes

Swan (Chant, Guitare), Max2 (Guitare), Matthew H (Basse), Franck F. (Batterie)


Artiste : StreetLore

Album : StreetLore

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 14-12-2022

J'avais encensé le dernier 'Black Paisley' il y a quelques jours et c'est encore un nouveau projet de rock mélodique nous venant d'Italie, 'StreetLore', dont le premier album éponyme est sorti le même jour que celui des Suédois et qui en a les mêmes atouts. Initié par le claviériste 'Lorenzo Nava' qui, avec l'aide du producteur 'Pierpaolo Monti', a réussi à rassembler une belle brochette d'artistes et notamment un nombre impressionnant de chanteurs (voir la liste ci-dessous), le résultat est au niveau de ce line up de rêve : une suite ininterrompue de hits avec des mélodies qui restent gravées dans la mémoire comme si l'on avait entre les oreilles un best of de rock mélodique des années 80. Et pour ne pas faire du titre à titre, si vous accrochez immédiatement aux lignes mélodiques du premier titre 'Brothers' (voir la vidéo ci-dessus), avec la belle prestation vocale de 'Davide' Barbieri' ('Wheels Of Fire'), vous devriez sans aucun doute vous régaler avec l'ensemble de l'album qui montre tout le talent de compositeur de 'Lorenzo Nava'. Et, comme tout Italien qui se respecte, les ambiances plus modérées ne sont pas oubliées avec la très belle ballade 'Aeglos', la fin de l'album nous offrant un triplé magique avec les mid-tempos 'Shelter from the Rain' et 'Weaker Than Before' et le titre final 'Shadows and Lies' avec son refrain entêtant. Bref, 'StreetLore' est encore un nouveau projet de rock mélodique tout à fait remarquable qui vient concurrencer les meilleures formations de ce style et on espère que 'Lorenzo Nava' continuera dans le futur à nous offrir des compositions de qualité à l'image des 10 bijoux mélodiques de ce premier album...

Interprêtes

Lorenzo Nava (Claviers), Matteo Serra (Guitare), Angelo Sasso (Basse), Luca Ferraresi (Batterie) + Invités : Davide "Dave Rox" Barbieri (Chant, Choeurs), Satin (Chant), Terry Brock (Chant), Davide Gilardino (Chant), Jesús Espín (Chant), Stefano Lionetti (Chant), Marcello Spera (Chant, Choeurs), Eric Concas (Chant), Josh Zighetti (Chant), Mario Percudani (Chant), Sue Willetts (Chant), Dion Bayman (Chant), Alessandro Broggi (Claviers), Tim Manford (Guitare), Luca Carlomagno (Guitare), Roberto Barazzotto (Basse), Andrew Trabelsi (Claviers)


Artiste : HK, Awa Ly

Album : Un autre rendez-vous

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 15-12-2022

Dans votre parcours musical, vous tombez de temps en temps sur une pépite qui n'est pas forcément dans le style de musique que vous avez l'habitude d'écouter mais qui vous attire par quelque chose de plus fort encore que le simple plaisir d'écoute. 'Un Autre rendez-vous' fait partie de ces moments intenses qui font du bien à l'âme et qui vous embarquent dans un merveilleux voyage poétique et rempli d'émotion avec des messages forts qui redonnent ces lettres de noblesse au mot Humanité que certains hommes abiment trop souvent. Ce projet est né de la rencontre du chanteur 'HK', merveilleux troubadour de la chanson Française et de la chanteuse d'origine Sénégalaise 'Awa Ly' dont le dernier album 'Safe And Sound' date de 2020. Vous avez aimé le hit rassembleur et universel 'Danser encore' de 2021 qui était une merveilleuse façon de répondre à ces privations de liberté imposées par le gouvernement, alors, vous aimerez certainement cet album qui ravive le très beau poème 'Etranges étrangers' de 'Jacques Prévert', repris pour l'occasion, et qui nous offre encore bien plus avec de magnifiques compositions remplies d'une humanité débordante : par exemple, 'Etrange étrangère' est une sorte de miroir du poème de Prévert et le titre éponyme de l'album nous montre le chemin pour inventer un autre monde plus fraternel. Musicalement, on se retrouve dans la grande tradition de la chanson populaire Française avec l'accordéon et le violon qui nous accompagnent, tantôt mélancolique et tantôt joyeux, les titres s'enchainant les uns derrière les autres en nous transmettant un émotion intense et déclenchant à maintes reprises ce petit frisson caractéristique d'intense bonheur d'écoute, l'album se terminant par un 'Welcome' rempli d'optimisme et nous montrant le chemin pour un nouveau monde d'échanges et de partage.

En résumé, ce merveilleux album de ce duo attachant est une petite bulle de plaisir intense qui vous éclate à la figure et qui vous fait passer un moment magique. Et pour terminer, je dirais qu'Un autre rendez-vous' est la plus belle réponse que 'HK' et 'Awa Ly' peuvent nous faire pour démontrer que la musique est définitivement quelque chose d'essentiel, n'en déplaise à certains qui avaient classé les artistes en "non essentiel" en 2021...

Interprêtes

HK (Chant), Awa Ly (Chant), Jacotte Recolin (Violon), Meddhy Ziouche (Accordéon, Claviers), Manuel Paris (Guitare), Eric Janson (Basse), Sébastien Wacheux (Batterie)


Artiste : Walk In Darkness

Album : Leaves Rolling in Time

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 16-12-2022

Avec 'Leaves Rolling in Time', les Italiens de 'Walk In Darkness' en sont déjà leur quatrième albums en 5 ans, après 'In the Shadows of Things' en 2017, 'Welcome to the New World' en 2018 et 'On the Road to Babylon' en 2020. On retrouve ce mélange de métal symphonique et gothique et ce dernier opus est dans la continuité des précédents et les Italiens continuent de nous offrir des ambiances modérées et assez sombres dans des compositions privilégiant de lents tempos avec des lignes mélodiques harmonieuses.

Au menu de cet opus, ce sont 9 titres pour une 47 minutes d'écoute qui s'offrent à nous, la dernière composition étant une reprise alternative de 'No Oxygen in the West' chantée par 'Shaman'. 'Ships to Atlantis' nous accueille avec de magnifiques arrangements vocaux et déroule une première mélodie accrocheuse, 'Nicoletta Rosellini' alternant de très belle manière, chant clair et lyrique. Suit la chanson titre qui débute avec une guitare acoustique et de calmes vocalises, et qui prend rapidement de l'ampleur avec l'arrivée des instruments électriques et de growls, cette opposition saisissante et très originale se poursuivant sur l'ensemble de la composition et le refrain mémorable amenant une sensation de puissance impressionnante. Toujours sur un lent tempo, 'Bent by Storms and Dreams' offre un crescendo introduit par un doux duo piano/voix qui monte en puissance rapidement et qui continue dans la deuxième partie par un nouveau crescendo après une rupture d'intensité en milieu de titre montrant tout le talent vocal de 'Nicoletta Rosellini' qui adapte parfaitement son chant à l'intensité du moment. La suite continue de nous délivrer des mélodies accrocheuses sur de lente tempos alternant différentes intensités et on ne pourra pas passer à côté du contrasté 'Get Away' avec son refrain mémorable, les quatre derniers titres 'Walk Close to Me', 'No Oxygen in the West', 'The Last Glow of Day' et 'Elizabeth' n'ayant rien à envier à la première moitié de l'album.

En résumé, dans la continuité des albums précédents, 'Leaves Rolling in Time' poursuit l'aventure des Italiens de 'Walk In Darkness' avec de nouvelles compositions accrocheuses fusionnant métal symphonique et gothique et si vous aimez un métal dégageant des ambiances sombres et mélancolique sur de belles lignes mélodiques, vous devriez sans aucun doute adhérer à ce dernier album des Italiens...

Interprêtes

Nicoletta Rosellini (Chant), Shaman (Guitare), Monk Key (Basse), Organus (Claviers), Arcanus (Batterie)


Artiste : Bad Sister

Album : Where Will You Go

Date de Sortie : 25-11-2022

Ajouté le : 17-12-2022

'Bad Sister' n'est pas un nouveau projet car cette formation a déjà eu une période d'activité à la fin des années 80 avec deux albums à la clé, 'Heartbreaker' en 1989 (l'album peut être écouté sur youtube ici) et 'Out Of The Business' en 1991, puis, après un long break, ils sont revenus à la fin des années 2000 avec un troisième album 'Because Rust Never Sleeps' et plus rien pendant plus d'une dizaine d'années jusqu'à ce dernier opus sorti fin Novembre, 'Where Will You Go'. Pour toutes les amatrices et tous les amateurs d'un hard rock mélodique nous faisant remonter aux années 80, vous êtes au bon endroit car c'est exactement ce que nous offrent les Allemands avec leur dernier bébé. Désormais emmenés par la chanteuse 'Andrea Löhndorf' qui a une voix puissante se prêtant très bien à ce style, on embarque pour 13 compositions accrocheuses dès la première écoute et d'entrée, avec 'Lose Or Win' (voir la vidéo ci-dessus), on est accueilli par une titre énergique nous ramenant quelques décennies en arrière à la manière d'une 'Pat Benatar' ou d'une 'Joan Jett' avec des guitares au riffs musclés. Et dans le même style, on poursuit avec de nouveaux hits mélodiques que sont 'Feels Like Love', 'Don't Need Me', 'Confess You Love Me', 'Fair Enough' (voir la vidéo ici). Dans des rythmiques plus modérées amenant un belle diversité à l'ensemble, on peut également citer le mid-tempo 'Bright Lights' amenant un côté funky, le lourd et rythmé 'You're Gone', 'Couldn't Do Right' (voir la vidéo ici) et son refrain mémorable, le rock classique mais super efficace 'She Doesn't Love You' ou encore les deux derniers titres 'Some Hallelujahs' se rapprochant du style de 'Bonnie Tyler' et l'entraînant 'Got Caught' qui parachève de belle manière l'ensemble. Et quand les lumières se font plus tamisées, les Allemands nous délivrent deux bijoux mélodiques avec les ballades 'Could It Be Love' et Moon Woman'.

En résumé, les Allemands de 'Bad Sister' reviennent sur le devant de la scène de hard rock mélodique avec une nouvelle chanteuse de talent et nous offre un très bel album aux compositions accrocheuses et diversifiées qui devraient plaire à tout un public aimant un hard rock classique nous faisant remonter aux années 80...

Interprêtes

Andrea Löhndorf (Chant), Sven Lange (Guitare), Andreas Läu (Claviers), Jörn Saul (Basse), Kai-Ove Kessler (Batterie)


Artiste : Threshold

Album : Dividing Lines

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 02-12-2022

'Legends of the Shires' avait été mon album favori de 2017 et j'attendais avec impatience le nouveau 'Threshold' qui est sorti le 18 Novembre à la plus grande satisfaction des fans des Britanniques qui continuent tranquillement leur chemin, ce dernier bébé étant le 12ème de leur discographie entamée il y a maintenant près de 30 ans avec 'Wounded Land'. Et, pour ma part, un album de 'Threshold', c'est comme un grand cru qui se bonifie au fil des écoutes et 'Dividing Lines' en est encore la preuve avec des compositions qui accrochent mélodiquement dès la première écoute mais qui cachent une multitude de parties amenant finalement une richesse et une densité extraordinaire et surtout une intensité émotionnelle toujours incomparable. Certainement plus heavy que le précédent, les ambiances collent au thème de cet opus qui est un regard assez noir sur tous les maux de notre société actuelle pour nous délivrer le message de ne pas se laisser influencer par tout ce qu'il se passe autour de nous mais de se faire confiance et de rester fidèle à des valeurs de tolérance et de partage.

Au menu de 'Dividing Lines', dix titres, dont deux longs développements, pour plus d'une heure d'écoute et on est accueilli par 'Haunted' (voir la vidéo ci-dessus) qui est du pur "Made in Threshold" avec cette énergie communicative et ces passages plus modérés montrant ce subtil mélange entre du métal incisif et du rock progressif calme avec de magnifiques solos de guitare de 'Karl Groom'. Suit 'Hall Of Echoes' qui alterne avec une rythmique plus tranquille et qui bénéficie encore de lignes mélodiques accrocheuses, les riffs de guitare amenant toujours ce sentiment de vivacité et d'entrain et, dans ce titre, 'Richard West' nous offre un merveilleux solo de claviers. Et on poursuit avec 'Let It Burn' qui contient tous les ingrédients d'un métal progressif inventif et recherché avec, notamment, de remarquables changements rythmiques que 'Johanne James' et 'Steve Anderson' maitrisent à la perfection, puis, 'Silenced' (voir la vidéo ici), qui était le premier single à sortir, est un bijou mélodique avec son refrain addictif qui vient se greffer immédiatement dans la tête et qui, malgré sa courte durée, propose une belle coupure instrumentale en deuxième partie de titre. On arrive au premier long développement 'The Domino Effect' qui nous embarque pour 11 minutes de pur bonheur avec ces petits plus qui en font un titre qui restera gravé à jamais dans votre mémoire : des lignes mélodiques addictives, une construction remarquable alternant tensions et détentes, une interprétation vocale de 'Glynn Morgan' remplie d'une belle émotion et des sections instrumentales inventives avec le petit solo de 'Karl Groom' qui vous file la chair de poule, 'Richard West' en rajoutant un pas mal non plus en fin de titre. La deuxième partie de l'album reflète la première avec quatre compositions entre 4 et 5 minutes et on débute ce quatuor avec 'Complex' (voir la vidéo ici) qui est dans le même style que 'Haunted' et qui développe une ambiance percutante comme les Anglais savent si bien faire avec ces alternances de tempos qui amènent toute l'originalité de 'Threshold'. Suit 'King of Nothing' (voir la vidéo ici) qui débute calmement et qui durcit assez rapidement le ton pour nous offrir un refrain mémorable que l'on a envie de reprendre en chœurs en accompagnant 'Glynn Morgan' qui nous fait une nouvelle prestation vocale admirable, puis, avec, 'Lost Along the Way', l'ambiance se veut plus modérée avec une nouvelle mélodie accrocheuse qui amène une certaine nostalgie nous ramenant aux meilleur du rock des années 80, me rappelant à certains endroits les ambiances de 'Genesis' et plus particulièrement 'Turn It On again'. Après 'Run' qui, après tous ces titres merveilleux, m'accroche moins mélodiquement, l'album se termine par 'Defence Condition', le deuxième long développement, qui nous réembarque pour un titre en plusieurs tiroirs que l'on tire avec bonheur les uns après les autres, et qui bénéficie de magnifiques lignes mélodiques, 'Glynn Morgan' participant activement à ce sentiment de forte intensité émotionnelle dans son chant qui, personnellement, m'a ému aux larmes.

En résumé, les Anglais de 'Threshold' signent encore un album extraordinaire, chaque membre du groupe continuant à amener chacun leur pierre à l'édifice ce qui fait que 'Dividing Lines' vient juste après, 'Legends of the Shires', rajouter un nouveau joyau à leur production déjà conséquente et enrichir la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de métal progressif...

Interprêtes

Glynn Morgan (Chant), Karl Groom (Guitare), Richard West (Claviers), Steve Anderson (Basse), Johanne James (Batterie)


Artiste : Antimatter

Album : A Profusion of Thought

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 03-12-2022

'Antimatter' est une formation de rock atmosphérique moins connue qu'Anathema' et qui est emmenée depuis 1997 par le multi-instrumentaliste et chanteur 'Mick Moss'. 'A Profusion of Thought' est leur huitième album, le dernier 'Black Market Enlightenment' datant de 2018. Ce dernier bébé du Britannique, avec sa magnifique pochette, est un ensemble de compositions qui n'avaient pas eu leur place sur les précédents albums, et on a donc une sorte de vitrine d'une vingtaine d'années à travers 10 titres écrits par 'Mick Moss'.

On embarque donc pour un voyage atmosphérique d'un peu moins d'une heure en commençant par 'No Contact' qui plante le décor et qui déploie une ambiance éthérée dans laquelle on retrouve le chant fragile et sensible de 'Mick Moss' transmettant une émotion profonde sur laquelle on s'abandonne complètement et qui prend de l'ampleur en deuxième partie de titre. Le ton est donné et ce qui suit continue dans cette voie avec un 'Paranoid Carbon' poignant ou avec 'Heathen', plus intense, sur une ligne de basse hypnotique, le solo de saxophone en deuxième partie de titre étant magnifique, ou avec 'Templates', qui sur des sonorités électroniques, déroule une mélodie répétitive remplie d'une mélancolie ténébreuse qui explose dans la deuxième partie du titre. Suit 'Fold (voir la vidéo ci-dessus) qui montre un visage plus lumineux avec une nouvelle prestation vocale très émouvante de 'Mick Moss' et un beau passage à la guitare acoustique, ambiance que l'on retrouve également sur le titre suivant 'Redshift'. On ne passera pas non plus à côté de 'Fools Gold' qui poursuit dans cette ambiance insouciante en déroulant une mélodie accrocheuse, puis, la fin de l'album fait défiler 'Entheogen' avec des sonorités pouvant rappeler certains titres de 'U2' dans un style plus sombre, puis, 'Breaking The Machine' revient à un semi-acoustique plein de sensibilité, et 'Kick the Dog' termine l'album avec un titre plus léger qui alterne passages calmes et d'autres plus enlevés, 'Mick Moss' nous faisant une dernière démonstration vocale admirable.

En résumé, 'Mick Moss' continue à nous offrir un rock atmosphérique varié alternant des ambiances sombres et d'autres plus légères et 'A Profusion of Thought' vient se rajouter en bonne place dans la discographie de l'Anglais et devrait plaire à tous ses fans mais également à tout un public aimant un rock atmosphérique rempli de sensibilité et d'émotion, en partie amenées par des prestations vocales d'une force incroyable...

Interprêtes

Mick Moss (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Liam Edwards (Batterie), Irish C (Chant)


Artiste : Avandra

Album : Prodigal

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 06-12-2022

J'avais découvert 'Avandra' avec leur 2ème album 'Descender' en 2019 et, un peu plus d'un an plus tard, sortait 'Skylighting'. La fréquence d'un enregistrement tous les ans se poursuit pour les portoricains qui nous offrent un nouvel album studio 'Prodigal'. Au menu de cet opus traitant du fléau de la guerre, ce sont 10 compositions entre 4 et 8 minutes qui nous sont proposées pour un peu plus d'une heure d'écoute.

Tout d'abord, on retrouve un métal progressif recherché et inventif qui se dévoile petit à petit, écoute après écoute, les ambiances dégagées étant toujours très diversifiées et, le ton de l'album, compte tenu du thème, est certainement plus sombre que les productions précédentes du groupe. En atteste le premier titre 'Codename:Pharaoh' (voir la vidéo ci-dessus) qui, sur un fond du discours de fin de mandat de 'Dwight D. Eisenhower' en 1961 sur le complexe militaro-industriel, déroule un lent et lourd tempo sur lequel le chant de 'Christian Ayala Cruz' arrive assez tard et reste en arrière-plan derrière la puissance des instruments électriques. Avec 'The Downpour', après une introduction pesante, on part dans sept minutes de progressif alternant différentes ambiances avec des sonorités orientales et un durcissement du ton par l'intermédiaire de growls, la retombée finale atmosphérique étant remarquable et amenant au titre suivant 'New Beginnings', qui est beaucoup plus tranquille avec un chant éthéré et des arpèges de guitare accompagnés de chœurs délicats. L'introduction de la composition 'A Trace Of Home' poursuit dans cette sérénité mais le titre prend vite de l'ampleur et déverse une mélodie néo-classique énergique avec une alternance de chant extrême et de chant clair, l'ensemble amenant de remarquables alternances d'intensités et montrant tout le talent de cette formation dans ce type de compositions présentant des oppositions fortes de styles et d'ambiance puis, le break pianistique 'In Träumen' montre un visage beaucoup plus apaisé et insouciant avant le long développement 'In Memorian' (voir la vidéo ici) qui, avec une section rythmique offrant de multiples changements de tempos, est une composition typique d'un progressif inventif rassemblant diverses influences plus ou moins accessibles, la section instrumentale en milieu de titre étant tout à fait admirable. Avec 'Facing An Armored Dreadnaught', c'est encore un bon exemple de ces changements d'atmosphère tout à fait remarquables, avec une nouvelle ambiance semi-acoustique aérienne et des lignes mélodiques paisibles accompagnées d'un doux chant, puis, 'Dissembling The Artifice' est beaucoup plus extrême et certainement moins accessible mélodiquement avec une alternance de chant clair et de growls amenant un côté très tourmenté, mais on retrouve également un magnifique break en milieu de titre avec une basse profonde accompagnée par des arpèges de guitare et un chant beaucoup plus apaisé de 'Christian Ayala Cruz', la fin du titre revenant au thème de départ. Et pour terminer, les deux dernière compositions amènent de nouveau ce contraste entre des paysages musicaux très éloignés avec, tout d'abord, le calme 'The Earth Inside' qui précède les huit minutes de 'Daybreak' qui clôturent l'album remarquablement et qui est un bon résumé de l'ensemble avec une succession d'ambiances différentes et toujours cette alternance entre tensions et détentes, l'ensemble étant soutenue par une mélodie mémorable aux effluves orientales.

En résumé, les Portoricains d'Avandra' nous offre un nouvel album dense et varié et, montrent, qu'avec déjà quatre albums en cinq ans, ils sont devenus une des référence en métal progressif et 'Prodigal' devrait rejoindre en bonne place, la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur d'un progressif faisant cohabiter différents styles de musique allant d'un rock paisible à du métal extrême...

Interprêtes

Christian Ayala Cruz (Chant, Guitare), Luis Javier Rivera (Guitare), José Miguel Vázquez (Basse), Adrián Arroyo (Batterie), Valery Velázquez (Chant)


Artiste : Soen

Album : Atlantis

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 04-12-2022

Pour leur 10 ans de carrière, les Suédois de 'Soen', après l'enregistrement studio 'IMPERIAL' en 2021, sortent l'album 'Atlantis' qui est assez particulier puisqu'il s'agit d'une réinterprétation en live de leurs meilleurs morceaux qui a été filmée et enregistrée fin 2021 au studio 'Atlantis Grammofon' de 'Stockholm' et qui a vu la participation d'un ensemble de six musiciens d'orchestre et de deux chanteuses. On retrouve 14 compositions de leur discographie réarrangées et réorchestrées ce qui donne une nouvelle dimensions à ces beaux titres mélodiques, l'apport des cordes et des chœurs féminins amenant une chaleur toute particulière. Et pour vous faire une idée de cette belle prestation, quatre vidéos sont disponibles sur youtube avec 'Trials', 'Savia', 'Fortune' et 'Snuff'. Bref, les Suédois de 'Soen' sortent un magnifique enregistrement studio live qui, au-delà des fans du groupe qui ont également à leur disposition le DVD ou le Blu-Ray, devrait plaire également à un large public car toutes les compositions sont accessibles à la première écoute grâce à des lignes mélodiques accrocheuses et cerise sur le gâteau, amènent un côté chaleureux grâce à de très beaux arrangements orchestraux et vocaux...

Interprêtes

Martin Lopez (Batterie, Percussions), Joel Ekelöf (Chant), Lars Enok Åhlund (Guitare, Piano), Cody Lee Ford (Guitare), Oleksii "Zlatoyar" Kobel (Basse), Stefan Stenberg (Contrebasse), Joakim Simonsson (Piano, Orgue), Karin Liljenberg (Violon), Andreas Forsman (Violon), Erik Holm (Alto), Cécilia Linné (Violoncelle), Johanna Börjesson (Chant), Thérèse Börjesson (Chant)


Artiste : Autograph

Album : Beyond

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 05-12-2022

Vous recherchez du bon hard-rock qui vous fait revenir au meilleur des années 80 ? J'ai ce qu'il vous faut avec les Américains d'Autograph' qui ont eu une période d'activité dans la années 80 avec trois albums à la clé, le premier 'Sign In Please' contenant le hit 'Turn up the Radio'. Après un essai pour revenir sur le devant de la scène peu convaincant dans les années 2000, ce n'est que deux décennies plus tard que l'on peut se mettre entre les oreilles ce nouvel album 'Beyond' d'Autograph'. Et pourtant, l'année 2022 n'a pas été facile car ils ont perdu leur bassiste 'Randy Rand' mais celui-ci avait tout prévu pour que l'album voit le jour. On embarque donc pour 13 compositions de hard-rock classique nous faisant remonter quelques décennies en arrière et qui sont toutes très accessibles en commençant par un énergique 'This Ain’t The Place I Wanna Be' (voir la vidéo ci-dessus) avec son refrain mémorable, puis défilent des titres tous aussi bon les uns que les autres avec par exemple les rythmés 'You Slave Tonight' et 'Everything' qui vous mettent automatiquement en marche la machine à headbanguer et on pourrait en citer d'autres comme 'Run for your Life' ou 'Feels so Good' ou encore le titre bonus 'Mind of Fear' qui n'a rien à envier à ces prédécesseurs. Quelques moments plus tranquilles dans un style AOR sont présents avec 'Take Me Higher (voir la vidéo ici) et 'Love Is A Double Edge Sword'. Bref, ce nouvel album inespéré des Américains d'Autograph' est bourré d'une bonne énergie avec des mélodies accrocheuses et 'Beyond' devrait tourner en boucle chez toutes celles et ceux qui aiment un hard rock classique nous faisant remonter aux années 80...

Interprêtes

Randy Rand (Basse), Simon Daniels (Chant), Jimi Bell (Guitare), Marc Wieland (Batterie)


Artiste : 17 Crash

Album : Stamina

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 07-12-2022

Les Italiens de '17 Crash' continuent à sortir des albums à intervalle régulier d'environ deux années et 'Stamina' est leur 4ème enregistrement studio, le dernier en date, 'Through Hell and Black' datant de 2020. Dans un style hard rock assez classique, ce dernier opus poursuit la voie des précédents albums avec des titres qui restent ancrés dans les années 80, l'ensemble restant assez modéré dans un style AOR. Et pourtant, l'entame de l'album 'A Song for Ennio' est complètement décalée du reste et est un hommage à 'Ennio Morricone', décédé en 2020 avec un court titre instrumental que n'aurait pas renié le compositeur. On rentre dans le vif du sujet avec 'Higher' (voir la vidéo ci-dessus) qui est rempli d'une belle énergie puis, 'My World' (voir la vidéo ici) est plus modéré avec un premier refrain entêtant. La suite continue dans un AOR mélodique, chaque titre amenant sa dose de mélodies mémorables : en attestent les entraînants 'Soul' et 'Keep Yourself Alive', puis, 'In My Dreams' nous offre une très belle ballade que j'ai rajouté à ma playlist spotify des ballades rock/hard-rock/métal. La deuxième partie de l'album se poursuit avec le rapide 'Reach for the Sky', puis les mélodies imparables reviennent avec des refrains accrocheurs, le mid-tempo 'Brand New Way' venant s'intercaler entre les entraînants 'Reach for the Sky', 'Flashing Lights' et 'Danger Zone', l'album se terminant par 'Strike First' (voir la vidéo ici) avec un dernier refrain mémorable. Bref, en même temps que les Américains d'Autograph', les Italiens de '17 Crash' sortent un très bon album d'AOR rempli de compositions très efficaces qui devraient plaire à tout un public aimant un hard rock avec des mélodies que l'on apprivoise à la première écoute...

Interprêtes

Ros Crash (Chant), Frankie Musi (Guitare), Steve Poison (Guitare), Lawrence Kaos (Basse), Phil Hill (Batterie)


Artiste : The Roads

Album : Simple Man

Date de Sortie : 18-11-2022

Ajouté le : 09-12-2022

'The Roads' est un nouveau projet de rock mélodique né de l'association de deux artistes, le chanteur 'Mick Devine' ('Seven') et le guitariste 'Gary Pihl' ('Boston', 'Samy Hagar') qui sortent, accompagnés de nombreux artistes invités, un premier enregistrement studio, 'Simple Man'. Amatrices et amateurs de mélodies imparables des années 70/80, vous allez sans aucun doute adhérez à l'ensemble de cet opus car tout a été mis en œuvre pour vous replonger dans l'âge d'or du rock mélodique avec des noms comme 'Kansas', 'Styx', 'Foreigner', 'Journey' ou encore 'Boston' qui viennent à l'esprit à l'écoute des 11 titres qui ont été composés par 'Gary Pihl' et le batteur 'Josh Devine' : on embarque donc pour une suite de bijoux mélodiques en commençant par 'Let's Not Let It End Like This' (voir la vidéo ci-dessus) avec un premier refrain mémorable, puis, 'Promise Me' en remet une petite couche avec ses lignes mélodiques à la 'Kansas' et la chanson titre (voir la vidéo ici) poursuit dans cette voie toute tracée avec une nouvelle mélodie très efficace avant d'embrayer sur la rythmique addictive de 'How Long?' qui déclenche automatiquement la machine à taper du pied. La suite est à l'image de ce début avec des mélodies accrocheuses qui s'ancrent immédiatement dans la tête, 'Love so Strange' venant s'intercaler pour nous offrir une très belle ballade. Bref, même s'ils ne vont pas révolutionner le genre, ce nouveau projet 'The Roads' du duo 'Mick Devine'/'Gary Pihl' nous emmène dans une très beau voyage dans le temps à l'écoute de toutes ces mélodies imparables qui devraient tourner en boucle chez toutes celles et ceux qui aiment un rock mélodique nous ramenant au meilleur des années 70/80...

Interprêtes

Mick Devine (Chant), Gary Pihl (Guitare), Josh Devine (Batterie) + Invités : Tracy Ferrie (Basse), Paul Taylor (Claviers), Lawrence Gowan (Claviers), Neil Miller (Claviers), Lin Devine (Chœurs), Ben Devine (Chant), Scott Pihl (Guitare)


Artiste : Epica

Album : The Alchemy Project

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 22-11-2022

Il y a une dizaine d'années, le magnifique DVD 'Retrospect' (près de 3 heures de concert !) enregistré en 2013 à Eindhoven par le groupe 'Epica' pour leur 10 ans de carrière sortait et les Néerlandais fêtent donc en 2022 leurs 20 ans de carrière. Les deux dernières années ont été bien remplies pour cette formation de métal symphonique car, après la sortie de leur nouvel album 'Omega' début 2021, comme ils ont été privés de tournée en 2021 pour les raison que l'on sait, ils ont enregistré un 'live en streaming d'Omega' sorti en DVD et Blu-Ray, puis sont sortis deux autres lives avec 'Live At Paradiso' de 2006 qui n'avait jamais fait l'objet d'un DVD/Blu-ray et réédité le live 'We Will Take You With Us' de 2004 (voir la chronique de myprogmusic ici). Et, comme ils l'avaient fait pour les 10 ans de carrière, ils ont organisé un show impressionnant à Tilburg le 3 septembre 2022 avec de nombreux invités qui a été suivi de la retransmission en streaming pendant trois jours pour tous les fans n'étant pas présents au concert.

Et pour couronner le tout, voici un nouvel EP qui vient de voir le jour avec 'The Alchemy Project' qui est, comme son nom l'indique, le résultat d'une alchimie parfaite entre différents styles de métal, tout cela étant bien entendu enrobé d'ingrédients "made in Epica", de nombreux invités étant conviés pour participer à la fête. On retrouve en vrac, les death-symphonic métaleux de 'Fleshgod Apocalypse' dans le grandiose 'The Great Tribulation', puis, changement de décor avec un bien plus sage 'Wake The World' avec le claviériste d'Uriah Heep', 'Phil Lanzon' et le chanteur de 'Kamelot' qui partage le micro avec 'Simone Simons'. Quant à la berceuse 'The Final Lullaby', elle n'en a que le nom et met en avant le rock énergique et déjanté du groupe Norvégien 'Shinning' dans une composition rapide et puissante. Et pour la power ballade de l'EP, 'Epica' a fait appel à deux chanteuses qui continuent chacune à leur manière une carrière solo remarquable, j'ai nommé l'ancienne chanteuse de 'Delain', 'Charlotte Wessels' et la danoise 'Amalie Bruun' plus connue sous le nom de 'Myrkur' et qui forment un très beau trio vocal avec 'Simone Simons'. Avec 'Death Is Not The End', retour aux growls et au métal symphonique d'Epica' avec des chœurs grandioses qui viennent s'intercaler entre les growls de 'Mark Jensen' et le chant rageur de 'Björn "Speed" Strid', puis 'Human Devastation' est un titre assez court dans un style thrash/death, certainement le titre le plus brutal que n'ait jamais fait 'Epica' et qui n'est pas forcément ma tasse de thé, l'album se terminant par 'The Miner' qui revient à de l'Epica' plus classique avec une mélodie accrocheuse et avec, cette fois, les growls de Asim Searah ('Damnation Plan') et de Niilo Sevänen ('Insomnium'), et la participation du batteur 'Roel Van Helden de 'Powerwolf' (qui sortent le même jour l'album 'Missa Cantorem II' qui est une reprise par différents chanteurs de métal de leur dernier album 'Call Of The Wild').

En résumé, les Néerlandais d'Epica' nous offrent peut être l'album le plus varié de leur carrière en explorant une large palette du métal, 'Mark Jansen' mélangeant différentes influences allant d'un métal symphonique grandiose à du métal extrême en passant par du heavy métal plus classique, et 'The Alchemy Project' marque de belle manière les 20 premières années de cette formation qui a tous les atouts pour continuer à nous régaler une décennie de plus...

Interprêtes

Simone Simons (Chant), Mark Jansen (Chant, Guitare), Isaac Delahaye (Guitare), Coen Janssen (Claviers), Rob Van Der Loo (Basse), Ariën Van Weesenbeek (Batterie) + Invités : Asim Searah (Chant, Guitare), Björn ‘speed’ Strid (Chant), Charlotte Wessels (Chant), Myrkur (Chant), Sven de Caluwé (Chant), Tommy Karevik (Chant), Frank Schiphorst (Guitare), Henri Sattler (Chant, Guitare), Niilo Sevänen (Chant, Guitare), Phil Lanzon (Claviers), Roel Van Helden (Batterie), Fleshgod Apocalypse


Artiste : Oak

Album : The Quiet Rebellion of Compromise

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 23-11-2022

J'avais découvert 'Oak' avec la réédition de l'album 'Lighthouse' en 2016 et 2018 avait vu la sortie d'un deuxième enregistrement studio, 'False Memory Archive' dans lequel ils avaient invité leur compatriote 'Bjørn Riis'. Quatre années ont passé et les Norvégiens viennent de publier un nouvel opus 'The Quiet Rebellion of Compromise'. Dans un rock progressif inventif et recherché, ils nous offrent sept compositions qui montrent une légère évolution dans leur style, certains titres amenant une énergie supplémentaire par rapport aux premiers albums, l'ensemble gardant une belle mélancolie amenée par des lignes mélodiques accessibles ce qui se combine très bien avec le thème assez sombre et pas forcément simple à développer, tournant autour de la santé psychiatrique et notamment du suicide.

Nous sommes accueillis par le dynamique 'Highest Tower, Deepest Well' qui nous emmène dans un voyage progressif intense débutant calmement et qui prend de l'ampleur à certains endroits grâce à une section rythmique alternant différentes intensités, les lignes mélodiques du refrain venant s'ancrer immédiatement dans la tête. Plus mesuré, 'Quiet Rebellion' nous offre une mélodie mélancolique mémorable dans laquelle le piano et la guitare s'invitent en s'intégrant parfaitement dans l'ensemble et sur laquelle 'Simen Valldal Johannessen' amène une belle sensibilité dans son chant. En alternance, 'Dreamless Stop' reprend de la vigueur pour une composition alternant des passages intensifs et d'autres beaucoup plus nonchalants amenés par un saxophone, la deuxième partie développant une section bien rythmée donnant une irrésistible envie de taper du pied avec un final en décrescendo remarquable. Place à la douceur de 'Sunday 8 AM' qui déroule dans une première partie un lent tempo avec des roulements de batterie accompagnant le chant mélancolique de 'Simen Valldal Johannessen' et qui accélère le rythme dans le dernier tiers pour nous offrir une belle section instrumentale enjolivée de nouveau par un saxophone cette fois plus fougueux. On retrouve sur 'Demagogue Communion' ces alternances d'intensités sur une mélodie qui chemine langoureusement accompagnée par le chant émouvant de 'Simen Valldal Johannessen' et par des voix célestes amenant un côté aérien. Place à la chanson titre de près de 14 minutes qui amène des sonorités plus modernes et qui est plus difficile d'accès avec une construction plus recherchée mais qui se dévoile petit à petit, écoute après écoute, avec son lent tempo qui nous embarque dans un très beau voyage assez sombre mais rempli d'émotion, mélangeant remarquablement différents univers musicaux allant d'un progressif classique nous faisant remonter aux années 70 à du progressif beaucoup plus contemporain allant jusqu'à flirter avec du métal, les growls finaux attestant de cette diversité de style. 'Guest of Honour' termine ce remarquable album avec une ballade mélancolique qui offre une mélodie accrocheuse montrant le côté plus classique du progressif déployé par 'Oak'.

En résumé, les Norvégiens d'Oak' sortent un album très varié et novateur qui fusionne différentes époques de progressif et qui, comme tout album riche et dense de ce type, demande plusieurs écoutes pour bien s'en imprégner ce qui, finalement, montre tout le talent de ce groupe qui a réussi en quelques albums à prendre une place de plus en plus importante dans le monde du rock progressif...

Interprêtes

Simen Valldal Johannessen (Chant, Claviers), Stephan Hvinden (Guitare), Øystein Sootholtet (Basse), Sigbjørn Reiakvam (Batterie)


Artiste : Tigersclaw

Album : Titan's Dawn

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 26-11-2022

J'avais découvert la formation de métal symphonique Russo-Allemande 'Tigetsclaw' avec leur premier album 'Princess of the Dark' en 2017 qui m'avait fait une très bonne impression. Depuis, ils ont ressorti l'enregistrement studio 'Force Of Destiny' en 2019 qui poursuivait dans la voie du premier album et, avec les années COVID, le nouvel album 'Titan's Dawn' prévu initialement en 2021, sort enfin en cette fin d'année 2022.

Fort de 13 compositions pour une heure pile d'écoute, c'est le menu de ce nouveau bébé qui débute par la chanson titre qui avait fait l'objet d'un single en Juin et qui délivre un premier mid-tempo démarrant assez tranquillement et qui prend de l'ampleur assez rapidement avec des riffs de guitare saturés soutenus par une section rythmique musclée, puis, 'Heart on Fire' poursuit dans une ambiance métal/folk débutant avec une mélodie flirtant avec du néo-classique et qui montre un visage beaucoup plus remuant après deux minutes. On retrouve cette alternance de tempo dans le titre suivant qui, comme son titre l'indique, 'Paganini Variations', est calqué sur les lignes mélodiques, respectivement de 'Caprice no. 5' et de 'Caprice no. 24' de 'Niccolo Paganini', et qui, entre ces deux sections rapides incorpore le magnifique deuxième mouvement mélancolique en la majeur de la 'Grande Sonate'. On revient à du métal symphonique épique à grand renfort d'instrumentions classiques dans 'Wrath of Gods' avec de multiples temps forts et faibles remarquables, puis, 'Anguished Cry' débute calmement et prend de l'ampleur ensuite avec une rythmique entraînante. Ce qui suit continue dans cette voie en alternant des atmosphères variées : dans un style énergique et entraînant, les 'Joan of Arc', 'Elysium' et 'Fight' affichent un visage intense et 'Tigersclaw' montre également qu'ils savent nous offrir des mid-tempos à la rythmique bien trempée comme 'Kill or Die' avec son accélération en fin de titre dans laquelle les vocalises d'Elena Minina' sont magnifiques ou 'Arabia' et son côté arabisant ou encore 'Till Kingdom Come' et son tempo addictif. Les moments plus calmes ne sont pas oubliés avec la power ballade 'Cry in Silence' et 'Nightfall' qui clôture l'album de très belle manière dans une ambiance plus épurée.

En résumé, le trio de 'Tigersclaw', emmené par une chanteuse très talentueuse, poursuit son chemin en nous délivrant un album de qualité dans un métal symphonique assez classique avec des mélodies accrocheuses que l'on s'approprie assez rapidement et 'Titan's Dawn' devrait plaire à tout un public aimant des formations comme 'Lunarian', 'Deep Sun', 'Glasya', 'Xiphea' ou encore 'Last Days Of Eden', pour ne citer que des chroniques récentes de myprogmusic...

Interprêtes

Elena Minina (Chant), Alexander Baier (Guitare, Piano, Bass, Claviers), Ralf Neumann (Batterie)


Artiste : Layla Zoe, Henrik Freischlader

Album : The World Could Change

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 27-11-2022

'Leyla Zoe' nous avait offert, Il y a un peu moins de deux ans, le très bel album 'Nowhere Left to Go' et cette fin 2022 voit la sortie d'un nouvel enregistrement studio qui est une collaboration entre la chanteuse Canadienne et le producteur et guitariste 'Henrik Freischlader', les deux artistes ayant déjà sorti un album ensemble en 2013, 'The Lily'. On retrouve donc Layla dans 12 nouvelles compositions qui fleurent bon un blues/rock authentique avec des ambiances variées, passant d'un énergique 'Honey Pie' dans laquelle elle montre encore une fois son talent vocal extraordinaire à un sensuel et tranquille 'Praying Kind' dans lequel elle nous berce avec un chant cette fois très mélodieux. L'alternance entre différents registres se poursuit ensuite avec la chanson titre dans une ambiance mélancolique sur laquelle Layla fait des merveilles, puis 'The Man Behind the Curtain' revient à un blues/rock torride, tandis que des titres comme 'Brother' ou 'Baby Bird' sont remplis d'une tendresse touchante. On sent une réelle complicité entre la Canadienne entre 'Henrik Freischlader', ce dernier ayant composé des musiques sur mesure pour 'Layla Zoe' et il a également un réel talent pour nous offrir des solos de guitares remarquables que ce soit dans des titres énergiques comme 'Watch What You’re Doing' ou 'The Truth Song' mais aussi dans des ambiances beaucoup plus tranquilles comme ces beaux solos plein de sensualité dans 'We’re All the Same' ou dans 'Baby Bird'. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce beau duo accompagné à l'orgue par 'Moritz Fuhrhop' nous embarque dans une très beau voyage musical et montre tout le talent vocal extraordinaire de 'Layla Zoe' qui sait transmettre de réelles émotions et qui nous enchante une fois de plus avec ce 'The World Could Change'...

Interprêtes

Layla Zoe (Chant, Chœurs), Henrik Freischlader (Tous les instruments), Moritz Fuhrhop (Orgue)


Artiste : Elane

Album : Blackvale

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 24-11-2022

Je vous avais présenté les Allemands d'Elane avec leur EP 'More Stars' sorti fin 2016 qui a été suivi de l'album 'Arcane 2' qui faisait suite à 'Arcane' de 2009. Depuis, 2019 a vu la sortie de la bande son du jeu 'Legends of Andor' et 'Backvale' est leur dernier album en date qui continue de nous faire voyager dans leur univers fait de folk mélodique ancré dans de la musique traditionnelle, les 11 titres nous emmenant dans des ambiances mélangeant divers sentiments allant de la mélancolie à la gaieté en passant par la tristesse ou la tendresse. En attestent les premiers titres qui amènent tous un registre particulier avec 'Sternenwind' qui, montre un côté éthéré et atmosphérique avec ses percussions obsédantes fusionnant avec le chant mélodieux de 'Joran Elane', puis, 'Home is Where You Are' est beaucoup plus apaisé et paisible en nous délivrant une mélodie mémorable, la flûte ajoutant à ce sentiment de quiétude. Avec 'Searchlight', le côté entraînant amène un côté festif et la reprise de la ballade traditionnelle Irlandaise 'Scarborough Fair' est un très beau moment de rêverie. La suite poursuit dans cette diversité en amenant par exemple des sonorités électroniques sur 'Keyhole' qui en fait un titre plus popisant et moderne, puis, 'We Walk Hand in Hand' est une magnifique ballade sur laquelle on s'abandonne complètement et qui est propice à l'évasion, la prestation vocale de 'Joran Elane' étant tout simplement divine et 'My Guardian of Dawn' durcit le ton pour un titre plus rock tout en gardant de très beaux arrangements vocaux adoucissant l'ensemble. On ne passera pas non plus à côté de la magnifique ballade mélancolique 'The Great Wall' et de l'enjoué 'Something Else' et sa mélodie addictive (voir la vidéo ci-dessus), l'album se terminant avec une dernière ballade acoustique, 'Ach, bittrer Winter', qui nous ramène à du folk émouvant.

Bref, les Allemands d'Elane' sortent un magnifique album qui nous embarque dans un très beau voyage, rempli de poésie et d'émotion, à travers des paysages musicaux diversifiés ce qui destine 'Blackvale', non seulement aux fans d'Elane' mais également à un public beaucoup plus large aimant une fusion de styles sur de belles mélodies que l'on a un plaisir immense à écouter pour décompresser d'une rude journée...

Interprêtes

Joran Elane (Chant, Flûte), Markus "Skaldir" Skroch (Chant, Guitare, Basse, Batterie), Nico Steckelberg (Chant, Claviers), Simon (Violon, Alto)


Artiste : Galderia

Album : Endless Horizon

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 28-11-2022

En power métal, on connait les hymnes des groupes majeurs qui fleurissent dans différents pays comme chez les Allemands de 'Powerwolf' ou chez les Suisses de 'Signum Regis' ou chez les Italiens de 'Trick or Treat' ou encore chez les Finlandais de 'Battle Beast' pour ne citer que des groupes qui ont sorti des albums en 2022 mais, nous avons également en France plusieurs formations de ce style et les Marseillais de 'Galderia' qui viennent de sortir un nouvel album, 'Endless Horizon', en sont un des représentants incontestables. Après 'Return of the Cosmic Man' en 2017, ce dernier bébé des Français ne déroge pas à la règle et nous propose des mélodies imparables avec des refrains à reprendre en chœurs jusqu'à l'extinction de voix. Au menu de cet opus, 10 compositions pour passer un bon moment festif, en commençant par un 'Answer The Call' qui, sur une rythmique entraînante, nous déverse un premier refrain addictif avec un beau break acoustique en deuxième partie de titre et des chœurs rayonnants, puis, 'Striking The Earth' et 'Elation' poursuivent dans cette voie toute tracée, le premier en accélérant le tempo et le deuxième avec un nouveau refrain mémorable. Inutile de faire du titre à titre car la suite est à l'image de ce début d'album et si vous avez adhéré aux trois premières compositions, vous devriez sans aucun doute aimer l'ensemble de l'album avec de nouvelles mélodies classiques mais très efficaces que l'on fredonne dès la première écoute. Et pour se reposer de toute cette énergie déployée, les Français nous offre en dernier titre la ballade semi-acoustique 'Twenty One' qui termine de belle manière cet album bourré d'un bonne énergie positive. Bref, comme vous l'aurez compris, les Français de 'Galderia' confirment qu'ils sont une des valeurs de référence d'un power métal qui vous donne la pêche pour toute une journée et 'Endless Horizon' devrait plaire à tout un public aimant un métal avec des mélodies addictives qui viennent immédiatement se greffer dans la tête...

Interprêtes

Sébastien Chabot (Chant, Guitare), Bob Saliba (Basse, Chant), Julien Digne (Claviers, Chant), Tom Schmitt (Guitare, Chant), Jc Chico (Batterie)


Artiste : The White Buffalo

Album : Year Of The Dark Horse

Date de Sortie : 11-11-2022

Ajouté le : 30-11-2022

Emmené par le chanteur et guitariste Américain 'Jake Smith', 'The White Buffalo', dont le dernier album 'On The Widow’s Walk' date de 2020, sort un nouvel album qui nous embarque dans "l'année du cheval noir", un voyage très diversifié dans lequel les influences sont multiples et sortent du carcan, mélange de rock et de country dans lequel on place la formation Américaine, je cite 'Jake Smith' : " Mon dernier album est un voyage sonore et lyrique d'une année lunaire dans la vie d'un homme. Quatre saisons en 12 chansons. Librement basé sur mes vérités tordues et mes aventures… Chaque chanson se fond dans la suivante. C'est différent de tout ce que j'ai pu faire auparavant ".

Et effectivement, bien que l'on retrouve, ici et là, des effluves country, les influences sont diverses en commençant par 'Not Today' (voir la vidéo ci-dessus) qui est une chanson qui nous ramène dans les années 70/80 dans le style d'un 'Jeff Lynne', puis, 'Winter Act 2' est une ballade acoustique qui met en avant la douce voix de 'Jake Smith' et qui nous renvoie encore dans les seventies avec les compositions acoustiques de chanteurs comme 'Al Stewart' ou 'Cat Stevens'. Retour aux influences country avec la guitare slide de 'Kingdom For A Fool' qui nous délivre une nouvelle mélodie mémorable sur laquelle on monte bien au chaud sur un petit nuage douillet, puis, 'Love Will Never Come/Spring's Song' est une suite qui alterne une ambiance rythmé et énergique et qui s'adoucit pour 'Spring's Song' pour un acoustique rempli de sérénité à la guitare. Avec 'She Don't Know That I Lie', on est emporté dans un manège pour une très belle ritournelle sur un temps de valse avec un accordéon mélancolique qui met en avant le chant de 'Jake Smith' à la 'Paolo Conte', puis, 'C'mon Come Up Come Out' est une chanson semi-acoustique mélodieuse remplie d'une belle sensibilité et qui est suivie par 'Love Song # 3' dans le même style et qui flirte avec la grande tradition de la chanson Américaine avec en tête 'Bob Dylan'. Changement de décor pour 'Heart Attack' qui reprend du poil de la bête avec un mélange country/rock entrainant, puis, 'Am I Still A Child' est une berceuse mélancolique sur laquelle on s'abandonne complètement et qui est suivie par '52 Card Pickup', titre à la rythmique nonchalante avec une nouvelle mélodie accrocheuse. La fin de l'album fait défiler l'entraînant 'Donna' dans une ambiance enjouée à la 'Beatles' et 'Life Goes On' qui est une belle ballade semi-acoustique dans laquelle le chant profond de 'Jake Smith' dégage une réelle émotion. A noter que la sortie de l'album a été précédé du film portant le nom de l'album qui a été diffusé en streaming le 29 Septembre 2022 et qui présente les 12 compositions de l'album vues par quatre réalisateurs qui ont pris chacun trois chansons représentant une saison. On peut maintenant visualiser sur youtube 'Not Today', 'Winter Act 2' et 'Kingdom For A Fool'

En résumé, 2022 voit 'Jake Smith', alias 'The White Buffalo', sortir de l'étiquette country qu'on lui colle en nous offrant de magnifiques compositions remplies de lignes mélodiques accrocheuses qui nous paraissent familières ce qui destine 'Year Of The Dark Horse' à un large public qui aime la diversité des styles car l'Américain sort certainement son album le plus diversifié de sa carrière...

Interprêtes

Jake Smith (Chant, Guitare), Christopher Hoffee (Basse, Claviers, Guitare), Matt Lynott (Batterie)


Artiste : Galahad

Album : The Last Great Adventurer

Date de Sortie : 07-11-2022

Ajouté le : 21-11-2022

Les Anglais de 'Galahad' sont de retour avec un nouvel enregistrement studio 'The Last Great Adventurer' qui est sorti en Septembre 2022 mais qui vient de faire son apparition tardivement sur les plates formes de streaming. Après les reprises en acoustique 'Quiet Storm' en 2017 et 'Seas Of Changes' en 2018 (qui n'est toujours pas disponible sur spotify) qui était un long développement de 42 minutes, les deux compères 'Stuart Nicholson' et 'Dean Baker' se sont attelés à leur projet 'Galahad Electric Company', avec à la clé deux albums, 'When the Battle Is Over' en 2020 et 'Soul Therapy' en 2021.

L'album se compose de sept titres dont les deux derniers sont présentés en titres bonus, 'Another Life Not Lived' étant un nouvel enregistrement d'une chanson écrite par 'Neil Pepper' (décédé en 2012 d'un cancer) et par 'Stuart Nicholson'. Et tout commence par un 'Alive' énergique qui, comme son nom l'indique, montre que 'Galahad' n'a jamais été en meilleure forme en nous offrant une première mélodie accrocheuse sans oublier le côté progressif avec un très beau break instrumental en milieu de titre enjolivé par 'Lee Abraham' qui nous régale avec son jeu de guitare acoustique, le titre reprenant petit à petit de la vigueur pour un très beau solo de claviers de 'Dean Baker' et 'Lee Abraham' rajoutant à la suite, cette fois, un solo magistral de guitare électrique. Avec 'Omega Light', le propos est beaucoup plus apaisant avec une première partie instrumentale atmosphérique qui nous emmène dans un beau voyage reposant avec des nappes de claviers aériens et qui monte tout doucement en mettant en avant la section rythmique du nouveau bassiste 'Mark Spencer' et du batteur 'Spenczer Luckman' pour une partie chantée me rappelant les ambiances de 'Barclay James Harvest' avec le doux chant de 'Stuart Nicholson', puis le dernier tiers accélère le rythme pour mettre en avant les claviers de 'Dean Baker', le final revenant au tempo rythmé du thème de départ. Place à 'Blood Skin and Bone' qui est en fait une composition écrite par le trio 'Dean Baker', 'Stu Nicholson' et la chanteuse de métal symphonique 'Koburg' et qui était à l'origine destinée à cette dernière. Le titre montre un visage moderne avec une introduction avec des effets électro et qui se poursuit dans une ambiance énergique aux sonorités orientales, la deuxième partie offrant un solo de guitare remarquable de 'Lee Abraham' et une cassure sonore dans laquelle 'Stuart Nicholson' nous offre une très belle prestation vocale. On change de registre avec 'Enclosure 1764' qui déroule un lent tempo sur une magnifique mélodie épique avec de très beaux chœurs, le titre étant basé sur le poème du 18ème siècle 'The Goose and the Common', puis, place au long développement de la chanson titre qui est un hommage au père de 'Stuart Nicholson' qui était un alpiniste qui a escaladé avec succès les deux plus hauts sommets des Alpes autrichiennes, le Gross Glockner et le Wildspitz. On embarque pour un titre de rock progressif inventif avec une mélodie prenante qui revient à plusieurs reprises et dont la deuxième partie déploie une section instrumentale brodant autour d'un thème musical répétitif emmené par le bassiste 'Mark Spencer', le final nous offrant une ambiance tamisée de piano bar avec un saxophone mélancolique et un chant rempli d'une belle émotion de 'Stuart Nicholson'. Les deux derniers titres, présentés comme des bonus terminent de très belle manière cet album avec, tout d'abord, 'Normality of Distance' qui est un très beau titre mélancolique mettant de nouveau en avant le chant touchant de 'Stuart Nicholson', puis, 'Another Life Not Lived' est tout autant émouvant et raconte l'histoire d'une famille qui a perdu son fils mort prématurant d'une leucémie; le lent tempo déroule une mélodie poignante avec un final qui vous donne la chair de poule, tout d'abord avec des chœurs saisissants, puis avec le chant épuré et bouleversant de 'Stuart Nicholson'.

En résumé, les Anglais de 'Galahad' nous offrent un magnifique album varié qui fusionne de belles mélodies avec de beaux moments d'émotion et 'The Last Great Adventurer' devrait rejoindre la discothèque idéale d'un public aimant un rock progressif avec de longs développements que l'on apprivoise petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Stuart Nicholson (Chant), Dean Baker (Claviers), Lee Abraham (Guitare), Mark Spencer (Basse, Choeurs, Triangle), Spencer Luckman (Batterie)


Artiste : Devin Townsend

Album : Lightwork

Date de Sortie : 04-11-2022

Ajouté le : 20-11-2022

Si vous lisez les chroniques de myprogmusic, vous savez que j'adore les grands écarts musicaux, comme, passer du chanteur de hard rock 'Joe Lynn Turner' il y a deux jours, au rock progressif calme et raffiné de 'Flamborough Head' hier. Mais là, avec 'Devin Townsend', les grands écarts sont quelque chose de naturel dans sa production et, à chaque sortie, on ne sait pas trop ce qui va nous tomber sur la tête. Les deux dernière offrandes de 2021 sorties en même temps 'Snuggles' et 'The Puzzle' étaient, le moins que l'on puisse dire, difficiles d'accès et, l'album précédent, 'Empath', m'avait légèrement dérouté à l'époque par sa diversité étonnante embrassant des styles très éloignés les uns des autres mais qui imageait bien le compositeur toujours à la recherche de nouvelles créations musicales. Eh Bien, pour 'Lightwork', c'est encore une surprise totale, puisque 'Devin Townsend' prend le contre-pied de ses précédentes productions pour nous offrir un album plus conventionnel et d'une accessibilité beaucoup plus immédiate.

Tout d'abord, à l'écoute de l'entame de l'album avec 'Moonpeople' (voir la vidéo ci-dessus), on se dit qu'il a complètement métamorphosé sa voix avec un registre presque féminin et ce premier titre dans une ambiance électro/pop offre une première mélodie qui vient directement se greffer dans la tête, puis, 'Lightworker' (voir la vidéo ici) rajoute des lignes mélodiques accrocheuses dans une sorte de ritournelle et dans une ambiance prenante. Suit 'Equinox' qui poursuit dans cette voie en nous faisant remonter à la pop des années 80 de manière légèrement plus musclée, le chant de Devin alternant douceur et rage. Avec 'Call of the Void' (voir la vidéo ici), on reste dans les années 80 avec une ambiance à la 'Alan Parsons Project', puis, 'Heartbreaker' (voir la vidéo ici) est plus énergique avec des riffs de guitare électrique plus appuyés, et montre un visage plus recherché avec, par exemple, l'utilisation de chœurs féminins au milieu d'un section plus tourmentée. Suit 'Dimensions' qui, dans une atmosphère d'urgence, nous délivre une composition proche du métal industriel dans une rythmique soutenue, puis, changement de décor avec 'Celestial Signals' qui nous offre de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses et entraînantes soutenues par des arrangements remarquables amenant une amplitude sonore considérable. On poursuit avec un 'Heavy Burden' étonnant qui, sur un tempo bien rythmé, déroule une mélodie extravagante intégrant des chœurs d'enfants et des voix trafiquées, puis, 'Vacation' porte bien son nom et nous embarque pour un voyage au soleil au rythme d'un mélodie popisante chaleureuse. Et c'est avec les 10 minutes de 'Children of God' que l'album se termine avec de remarquables harmonies vocales et une section rythmique incisive, le titre se terminant en décrescendo assez tôt suivi de bruitages de bord de mer. A noter que la version deluxe propose d'autres titres certainement plus recherchés même si 'Hope is in the World' avec ses lignes mélodiques accrocheuses, la ballade 'Sober' et les chansons 'Yogi', 'Boogus' et 'Carry Me Home' sont assez immédiats : on peut citer les musclés 'Starchasm, Pt. 2' et 'Factions' et 'Precious Sardine' avec des arrangements instrumentaux et vocaux qui relèvent plus de l'expérimentation sonore, 'Children of Dog' étant une version plus courte de 'Children of God' du premier CD.

En résumé, bien que l'on n'ait pas l'habitude d'entendre 'Devin Townsend' dans un registre autant accessible, 'Lightwork' est un album très agréable à écouter et, même si certains fans seront forcément déçus, l'Anglais montre qu'accessibilité ne rime pas forcément avec non-qualité car l'ensemble est finalement assez cohérent et permettra peut-être à un certain public de découvrir cet artiste atypique à qui on a collé une étiquette de métal progressif du à ces premiers albums alors que son univers est beaucoup plus vaste...

Interprêtes

Devin Townsend (Chant, Basse, Guitare, Claviers), Darby Todd (Batterie)


Artiste : Flamborough Head

Album : Jumping The Milestone

Date de Sortie : 03-11-2022

Ajouté le : 19-11-2022

Les Néerlandais de 'Flamborough Head' sortaient régulièrement des albums dans les années 2000 et je me rappelle leur premier album 'Unspoken Whisper' en 1998 qui, à l'époque, était devenu une de mes références en matière de rock progressif symphonique, puis les années ont passé et le dernier album 'Lost In Time' datant déjà de 2013, je n'attendais plus de nouvel enregistrement studio. Et puis, il y a quelques semaines, la nouvelle d'un nouvel opus a ravivé ces bons souvenirs d'écoute et, c'est fait, 'Jumping The Milestone' est désormais disponible pour le plus grand bonheur des fans historiques. Le dernier line up a évolué puisque c'est désormais 'Hans Spitzen' qui officie en tant que guitariste et 'Eddie Mulder' a pris la place de bassiste. On retrouve le style caractéristique qui perpétue un rock progressif avec des lignes mélodiques harmonieuses, 'Margriet Boomsma' amenant un chant délicat complètement en phase avec les ambiances raffinées déployées.

D'entrée, le long développement 'The Garden Shed' nous emmène dans un beau voyage progressif paisible et reposant dans lequel on est accompagné par la divine flûte et le chant mélodieux de 'Margriet Boomsma' et qui présente de belles sections instrumentales fournies, notamment avec ce premier solo de guitare à la 'Steve Hackett' de 'Hans Spitzen' qui vient nous chatouiller délicatement les oreilles. On poursuit dans cette ambiance délicate avec 'Tomorrow Is Another Day' et son thème mélodique complètement addictif qui me fait penser à la formation 'Karnataka' (qui a arrêté de produire des albums en 2015, 'Ian Jones' se lançant dans de nouveaux projets), le chant de 'Margriet Boomsma' se rapprochant de celui de 'Hayley Griffiths' (qui sortira un album solo début 2023). Avec 'Start Of A Nightmare', on revient quelques décennies en arrière avec cette sensation d'un mélange entre du 'Focus' et du 'Renaissance' qui dégageaient un sentiment d'insouciance joyeuse, les interventions à la guitare classique étant tout simplement superbes. Malgré des durées relativement longue des compositions, on est complètement captivé par tous cette ambiance positive et 'Fear Of Failure' qui suit, en est encore un exemple parfait avec de nouvelles lignes mélodiques sur lesquelles on s'abandonne complètement, le thème principal revenant plusieurs fois sous différentes formes, étant un pur régal. Suit 'Walls Of Words' qui débute de manière plus énergique avec une mélodie entraînante, 'Margriet Boomsma' nous gratifiant d'une belle prestation vocale dans une joyeuse ambiance, puis, la deuxième partie ralentit le tempo pour un passage magnifique emmené par la guitare de 'Hans Spitzen', les claviers d'Edo Spanninga' et la flûte de 'Margriet Boomsma' qui nous bercent délicatement, le final revenant au thème enjoué du départ. Et pour finir en beauté, la chanson titre de plus de 12 minutes nous embarque dans une ballade typique d'un progressif subtil et raffiné avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce style, l'ensemble laissant place à de longues sections instrumentales splendides, entrecoupées par le chant doux et délicat de 'Margriet Boomsma'.

En résumé, les Néerlandais de 'Flamborough Head' se rappellent à notre bon souvenir pour nous sortir un magnifique album qui confirme tout le talent de cette formation qui continue de nous distiller un progressif subtil et mélodieux qui s'accorde parfaitement à la fin du poème 'Spleen et Idéal' de 'Charles Beaudelaire' : " Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.". A déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Margriet Boomsma (Chant, Flûte), Edo Spanninga (Claviers), Koen Roozen (Batterie), Hans Spitzen (Guitare), Eddie Mulder (Basse)


Artiste : Therion

Album : Leviathan II

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 12-11-2022

Après le tubesque 'Leviathan' en 2021 qui m'avait donné une envie irrésistible de ressortir tous ces merveilleux albums des 10 premières années de 'Therion' pour en faire une playlist de 50 titres (écoutez sur spotify ici), voici la deuxième partie de cette trilogie qui selon les dires de 'Christofer Johnsson' ravive l'aura mystique et mélancolique de l'album 'Vovin'. Et c'est vrai qu'en écoutant des titres comme 'Alchemy Of The Soul' ou 'Lunar Coloured Fields' sur de lents tempos entraînants, on se rapproche des magnifiques compositions datant de 1998 comme 'Eye of Shiva' ou 'Black Sun' qui sont maintenant gravées à tout jamais dans ma mémoire. Dans le même style, on peut également citer, 'Cavern Cold As Ice', 'Codex Gigas', 'Hades Ans Elysium' ou même 'Lithany Of The Fallen' qui est plus musclé tout en gardant une rythmique plus posée avec un refrain que l'on a envie d'accompagner. Le reste montre un visage plus énergique tout en gardant ces harmonies vocales superbes dont seul 'Christofer Johnsson' à le secret, mettant encore une 'Lori Lewis' et un 'Thomas Vikström' au sommet de leur art : en témoignent les compositions 'Aeon Of Maat' qui débute l'album, le rythmé 'Lucifuge Rofocale', l'épique 'Marijin Min Nar' ou encore l'entraînant 'Midnight Stars' qui présente un très beau break en deuxième partie, l'album se terminant par les deux versions du single que l'on connaissait déjà, 'Pazuzu', la version AOR avec le chanteur d'Eclipse', 'Erik Mårtensson', montrant même un caractère vocal plus enragé par rapport à celle de 'Thomas Vikström'. Et comme 'Christofer Johnsson' aime à le faire à chaque sortie, ce sont cette fois quatre vidéos qui sont disponibles avec 'Litany Of The Fallen', 'Marijin Min Nar', 'Codex Gigas' et 'Pazuzu'.

En résumé, la trilogie annoncée par 'Christofer Johnsson' se présente sous les meilleurs augures (bien entendu de l'ensemble des mythologies traitées celtiques, chinoises, finlandaises, toltèques/aztèques et germaniques si vous avez suivi le premier chapitre !) et, pour ma part, j'attends avec impatience le troisième volet qui fera certainement de l'ensemble une sorte de best off de 25 ans de 'Therion' qui sera certainement le premier groupe de musique à sortir un best off avec des chansons totalement originales...

Interprêtes

Christofer Johnsson (Guitare, Claviers), Lori Lewis (Chant), Thomas Vikström (Chant), Christian Vidal (Guitare, Chant), Nalle Påhlsson (Basse), Sami Karppinen (Batterie)


Artiste : Joanne Shaw Taylor

Album : Nobody's Fool

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 13-11-2022

Après le magnifique 'Live Blues From The Heart Live' sorti il y a quelques mois, 'Joanne Shaw Taylor' sort un nouvel enregistrement studio 'Nobydy's Fool' qui contient 10 titres qu'elle a écrit ou co-écrit avec d'autres artistes et la reprise de 'Missionary Man' d'Eurythmics' sur lequel 'Dave Stewart' (qui est la personne qui avait découvert 'Joanne Shaw Taylor' alors qu'elle avait 16 ans), a été invité. La grande force de cet album est que, à la suite de 'The Blues Album' de 2021 qui était complètement ancré dans des racines blues, l'Anglaise nous embarque cette fois dans un univers varié mélangeant blues, pop, rock, soul ou encore country tout en gardant la même émotion dégagée que ce soit au niveau vocal ou au niveau instrumental.

On est accueilli par la chanson titre dans une ambiance country/rock légère et entraînante, puis, 'Fade Away' poursuit dans un style country amené par un mélange de guitares acoustiques et électriques. Beaucoup plus popisant, 'Won't Be Fooled Again' n'en est pas moins très agréable et amène un côté rafraichissant, 'Joe Bonamassa' nous offrant de beaux solos de guitare, puis, 'Just No Getting Over You (Dream Cruise)' ajoute une touche de soul avec des cuivres radieux et des chœurs légers, le solo de Joanne dans la deuxième partie étant particulièrement délicieux. L'émotion monte d'un cran avec 'Fade Away' qui est a été écrit en mémoire de sa mère et dans lequel sa voix nous fait chavirer, l'accompagnement de la guitare acoustique, du piano et du violoncelle créant un écrin mélancolique prenant, puis, retour à du blues en mode R&B avec 'Then There's You' que l'on a une envie terrible d'accompagner en tapant des mains. On retrouve le côté pop avec 'Runaway' qui dégage une sensation de légèreté, puis, la reprise 'Missionary Man' d'Eurythmics' montre un côté plus rock sur un tempo marqué par une section rythmique basse/batterie déterminée, atmosphère que l'on retrouve sur le titre suivant 'Figure It Out' qui met en avant un solo de guitare remarquable de 'Carmen Vandenberg'. La deuxième pause ballade est amenée par le magnifique 'The Leaving Kind' que 'Joanne Shaw Taylor' a co-écrit avec 'Joe Bonamassa' et dans lequel elle nous sort un nouveau solo de guitare magnifique (dommage que le solo finisse en fade-out), puis, l'album se termine par un rythmé 'New Love' dans une joyeuse ambiance entraînante avec des chœurs rayonnants.

En résumé, qu'importe le style, 'Joanne Shaw Taylor' sait nous enchanter avec son chant et sa guitare, et 'Nobodys Fool' montre tout le feeling de cette artiste qui, entourée d'une belle brochette d'instrumentistes talentueux, sort un nouvel album qui devrait plaire, au-delà de ses fans, à un large public grâce à des compositions très accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Joanne Shaw Taylor (Chant, Guitare), Josh Smith (Guitare), Lemar Carter (Batterie), Calvin Turner (Basse), Deron Johnson (Claviers), Tina Guo (Violoncelle), Carmen Vandenberg (Guitare), Joe Bonamassa (Guitare), Danielle De Andrea (Chœurs), Gaby Moreno (Chœurs), Jeff Young (Chœurs), David A. Stewart


Artiste : Michael Bormann's Jaded Hard

Album : Power to Win

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 14-11-2022

Pas facile de s'y retrouver entre 'Michael Bormann's Jaded Hard' et 'Jaded Heart' qui viennent de sortir un nouvel album il y a quelques semaines (voir ici). En fait, c'est finalement assez simple, puisque le sieur 'Michael Bormann' a quitté le navire 'Jaded Heart' il y a maintenant une vingtaine d'années et a participé à différents projets dans le passé ou a sorti des albums solos (voir son dernier album ici). À la suite d'une série de concerts en 2017 durant lesquels il a repris une sorte de best off de 'Jaded Heart' entre 1990 et 2004 et pour le plus grand bonheur des fans de l'époque, il a décidé de réécrire des chansons dans ce style de hard rock mélodique accrocheur et le premier album sous le nom 'Michael Bormann's Jaded Hard' (petit clin d'œil à son ancien groupe) est sorti en 2019 (voir ici) rempli de bons tubes mélodiques entre hard rock et AOR. L'aventure continue donc avec ce nouveau bébé 'Power to Win' et, si vous avez aimé le précédent ou si vous aimez tout simplement un mélange entre ambiances énergiques et d'autres plus mesurées, vous devriez également adhérer à celui-là qui, même s'il n'amène pas de nouveautés, montre que l'Allemand a toujours ce talent pour nous pondre des hymnes mélodiques comme dans les années 90. 12 titres directs ne dépassant pas les 4 minutes (sauf le dernier 'We Must Make A Stand (Duisburg United)' qui frise les 7 minutes et qui voit la participation de musiciens de sa ville natale), voici le menu de 'Power to Win' qui varie les styles en nous faisant voyager avec des parallèles que l'on fait forcément avec les années 90 et les formations de cette époque comme 'Bon Jovi', 'Def Leppard', 'Bonfire', 'Fair Warning' ou encore 'Firehouse'. Dès les deux premiers titres 'Nothing The Photograph' et la chanson titre, on est embarqué pour deux bijoux mélodiques entraînants qui nous font revenir quelques décennies en arrière avec des chœurs à la 'Def Leppard', 'Michael Bormann' étant toujours autant efficace dans son chant. La suite module le propos pour nous offrir un AOR plus mesuré mais tout autant addictif avec le 'Our Sweet Lullaby' et son refrain addictif et le rythmé 'Heaven', qui aurait certainement fait un tube à l'époque de 'Foreigner'. Inutile de faire du titre à titre car l'ensemble est à l'image de ce début d'album avec des hymnes qui viennent se greffer dans la tête immédiatement avec cette alternance entre du hard mélodique et de l'AOR, le tout étant entrecoupé par la ballade sirupeuse 'Just Wanna Fall In Love' qui aurait certainement eu un grand succès dans les années 80. Bref, pas la peine d'en rajouter, au même titre que l'album précédent 'Feels Like Yesterday', 'Michael Bormann' confirme avec 'Power to Win' qu'il a toujours ce talent pour nous offrir de belles mélodies que l'on a envie de reprendre en chœurs, et qui devraient tourner en boucle chez tous les fans de hard rock mélodique et d'AOR...

Interprêtes

Michael Bormann (Chant), Chris Ivo (Claviers, Chœurs), Michael Müller (Batterie), Christoph Baumeister (Basse, Chœurs), Thommy Dahlem (Guitare, Chœurs)


Artiste : Manticore

Album : Elements

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 15-11-2022

Ne faisant pas de bruit sur la toile, les Suédois de 'Manticore', après 'Next Steps : Flight 19' qui voyait la renaissance du groupe en 2019 et qui m'avait fait découvrir cette formation, sortent un nouvel album 'Elements'. 6 titres originaux, c'est le menu de cet album qui débute par l'instrumental 'The Wood' qui nous met tout de suite dans le bain d'un rock mélangeant progressif et symphonique et qui nous ramène aux années 70, certains passages me faisant penser au style de 'Steve Hackett' avec de multiples digressions autour du thème central agrémentées par de remarquables solos de guitare et de claviers. La suite est chantée avec, tout d'abord, la belle ballade 'Open up your Eyes' qui reste ancrée dans les seventies et qui pourrait être un mélange de 'Electric Light Orchestra' pour la mélodie et de 'Barclay James Harvest' pour le côté champêtre, puis, 'New Horizon' poursuit dans cette ambiance bucolique avec cette fois un petit côté soft de 'Led Zeppelin' et bénéficie de très beaux chœurs fournis. Autre belle ballade, 'Rain Is Falling' déroule sur un lent tempo une belle mélodie sur laquelle on s'abandonne complètement, puis, le court 'Nordic Shadows' est un instrumental symphonique sous la forme d'un crescendo avec un très beau solo de guitare slide qui amène un côté mélancolique. La pièce maitresse de l'album qui constitue le titre éponyme de l'album arrive en fin d'album avec ses 10 minutes et nous emmène dans une remarquable saga progressive qui nous fait vagabonder au rythme de lignes mélodiques harmonieuses avec des chœurs à la 'Crosby, Still, Nash & Young'.

En résumé, les Suédois de 'Manticore' restent ancrés dans les années 70 en nous offrant un très bel album rempli de mélodies accrocheuses à écouter calmement le casque sur les oreilles pour décompresser après une rude journée de travail, ce qui devrait plaire à tout un public épris de progressif calme et raffiné nous ramenant aux années 70...

Interprêtes

Goran Holmberg (Chant, Basse, Guitare), Ulf Holmberg (Guitare, Claviers), Jon-Terje Sundberg (Guitare, Chœurs), Per-Åke Saavedra ( Batterie), Kjell Godberg


Artiste : Royal Hunt

Album : Dystopia, Pt. 2

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 16-11-2022

Comme le magnifique dernier album des Danois de 'Royal Hunt' (voir chronique myprogmusic ici), ne faisait pas référence à une première partie, on ne s'attendait pas à s'en remettre une petite léchette, et, puis… nous avons désormais la suite à nous mettre entre les oreilles. Alors, compte tenu du niveau du premier volet, qu'en est-il de cette suite à cette histoire inspirée du roman de 'Ray Bradbury', 'Fahrenheit 451' ? Inutile de vous faire languir, on est au même niveau que le petit frère avec, cerise sur le gâteau, l'expérience des deux années de pandémie qui a permis de le peaufiner et de l'adapter à la réalité, je cite le groupe : " En repensant à la date de sortie de 'Part I' en 2020, on se rend compte de la période folle que nous avons tous traversée ces deux dernières années : qui aurait pu imaginer que notre projet 'Dystopia' refléterait la dure réalité avec tant de détails ? Et la folie est toujours en cours. En tout cas, 'Dystopia, Part II' est encore plus d'actualité que jamais : nous avons suivi le concept général, mais l'avons rempli d'images d'événements actuels afin de le faire résonner chez chaque personne, ayant vécu ces deux dernières années, en regardant la folie se dérouler en temps réel ".

Tout d'abord, il est maintenant nécessaire de prendre l'ensemble des deux parties dans leur ensemble : la preuve, pour débuter et nous replonger directement dans l'histoire, l'introduction 'Midway (Resumption)' est la suite logique du dernier titre du premier album 'Midway (Intermission Ii)' et la distribution met en œuvre un line up avec les mêmes chanteurs invités (et quelle distribution !!). On rentre dans le vif du sujet avec 'Thorn In My Heart', une composition qui vous met en forme toute une journée et qui nous déverse une première mélodie à vous déclencher une extinction de voix à force de hurler le refrain et qui, malgré la longueur de près de 9 minutes, montre tout le talent de cette formation pour nous scotcher du début à la fin sans aucune lassitude. Le duo vocal 'Dc Cooper'/'Mats Leven' nous accompagne sur un épique 'The Key Of Insanity', qui montre un visage mélangeant métal progressif et symphonique, les lignes mélodiques étant toujours très accrocheuses, puis, nous sommes accueilli par des claviers aux sonorités électroniques sur 'Live Another Day' qui prend petit à petit de l'ampleur avec l'arrivée de la basse et des guitares pour nous offrir un magnifique titre avec des alternances d'intensités remarquables amenant ce côté progressif tout en gardant une terrible efficacité mélodique, le genre de composition qui frise les 10 minutes mais, qui malgré cette longueur, nous garde en haleine du début à la fin grâce à des arrangements vocaux et instrumentaux recherchés. Suit le court instrumental 'Live Another Day' qui met en avant une section rythmique entraînante et des claviers et guitare qui se renvoient la balle dans un joute sonore admirable, puis, 'One More Shot', c'est avec les anciens chanteurs de 'Royal Hunt', 'Henrik Brockmann' et 'Mark Boals' que nous continuons notre aventure symphonico-progressive dans une nouvelle saga entraînante à la mélodie addictive qui va se figer directement au plus profond de notre cerveau et qui met automatiquement en marche la machine à headbanguer dans le refrain. On arrive au long développement 'Scream of Anger' qui vaut à lui tout seul l'achat de cet album et qui mélange rock et métal progressif inventif en nous embarquant pour 14 minutes dans un labyrinthe sonore remarquable fait d'alternances d'ambiances, les arrangements instrumentaux étant toujours très recherchés et laissant une bonne place aux solos de guitare majestueux de 'Jonas Larsen'. Et pour se reposer de ce titre pharaonique, 'Left in the Wind' arrive à point nommé pour nous distiller une très belle power ballade qui déroule des lignes mélodiques mémorables avant de clore ce deuxième volet de 'Dystopia' avec le court et épique instrumental orchestral 'Resurrection F451' qui donne une envie irrésistible de represser sur la touche play.

En résumé, comme vous l'aurez compris, le petit frère de 'Dystopia' a les même atouts que le grand frère et les Danois de 'Royal Hunt' nous sortent encore un album admirable qui en fait au final un double CD pour près de deux heures de progressif avec des mélodies imparables ce qui fait que l'ensemble devrait rejoindre la discothèque idéale de tout amatrice et de tout amateur de métal progressif au même titre que les grandes productions d'Arjen Lucassen' avec, entre autres, son projet 'Ayreon', ou les albums de 'Tobias Sammet' avec son projet 'Avantasia' (voir le dernier album ici) ou encore l'opéra métal 'The Astonishing' de 'Dream Theater'...

Interprêtes

Andre Andersen (Basse, Claviers), Andreas ‘habo’ Johansson (Batterie), Andreas Passmark (Basse), Dc Cooper (Chant), Jonas Larsen (Guitare) + Invité : Alexandra Andersen (Chant), Henrik Brockmann (Chant), Kenny Lubcke (Chant), Mark Boals (Chant), Mats Leven (Chant)


Artiste : MindAhead

Album : 6119, Pt. 1

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 17-11-2022

Décidément, en ce moment, de très bons albums de métal progressif sortent, car en même temps que les Danois de 'Royal Hunt', ce sont les Italiens de 'MindAhead' qui reviennent avec un deuxième enregistrement studio, '6119, Pt. 1', qui est également un album qui devrait être suivi d'une deuxième partie, l'ensemble racontant l'histoire, je cite le groupe : " de 6119, le personnage principal, à travers un voyage surréaliste et onirique, toujours en équilibre entre l'espace physique et le domaine de l'esprit. Pris au piège dans ce kaléidoscope onirique, il procède sans se soucier des conséquences, espérant trouver à la fin du voyage (la "Part II", actuellement en production) la raison pour laquelle tout cela lui arrive ". Musicalement, les références que j'avais utilisées pour 'Royal Hunt' ('Ayreon', 'Avantasia' et 'Dream Theater') peuvent encore être élargies car les Italiens sont influencés par différents styles de progressif et mélangent rock et métal sous toutes leur formes.

Au programme de cet opus, ce sont 9 compositions pour près d'une heure d'écoute comprenant deux long développements qui nous sont offerts et tout commence, comme souvent dans ce style, par une introduction instrumentale avec 'Prologue' qui plante le décor de cette histoire surréaliste avec différents bruitages et extrait sonores, puis, 'Burning Horizon' déboule avec une introduction musclée, la batterie déversant un rythmique impétueuse qui alterne ensuite différentes intensités avec un très beau break en milieu de titre, le duo vocal 'Kyo Calati'/'Sandro Macelloni' nous faisant une première prestation vocale admirable, leur voix s'imbriquant parfaitement. Placé assez tôt, le long développement 'Dancing in the Desert' est le plat de résistance de l'album qui nous embarque dans une saga progressive en débutant par un dialogue avec des voix trafiqués et qui poursuit dans une ambiance mélangeant sonorités orientales et occidentales avec une mélodie accrocheuse agrémentée de multiples changements d'atmosphères, mettant tantôt en avant du métal musclé et tantôt adoucissant le propos dans des passages beaucoup plus calmes (magnifique section à 6.20 avec des chœurs vaporeux magnifiques). La suite montre également la même variété à l'intérieur même des compositions avec 'What You Are' et ses sections très contrastées, la construction offrant de multiples ruptures mettant en avant le très beau chant de 'Kyo Calati' qui a ce don pour adapter sa voix en fonction de l'intensité du moment et qui tranche avec les growls rageurs de 'Sandro Macelloni'. Place à la ballade de l'album 'The Last Tide', introduite par une narration aux sonorités trafiquées, et qui dans une ambiance épurée, met de nouveau en avant le duo vocal qui cette fois nous transmet une émotion extraordinaire, puis, 'Beautiful Mistake' est certainement le titre le plus extrême dans la première moitié du titre avec une section rythmique en changement permanent et un mixte de chant clair et de growls, la partie centrale nous offrant un magnifique solo de guitare assez décalé par rapport au début, et la fin du titre mettant en avant une mélodie addictive dans un remarquable crescendo. Petit break épuré au piano avec 'Innocence' qui flirte avec de l'Erik Satie' et qui, comme vous vous l'imaginez, compte tenu du parallèle, offre une rupture totale avec ce qui précède, puis, place à la suite 'At The Gate Of Night', en trois parties très éloignées les unes des autres : tout d'abord, 'The Old Poet' et 'At The Gates' nous embarquent dans un titre mélodique dans lequel la section vocale est encore mise en avant dans des sections alternant douceur et puissance, le chant de 'Sandro Macelloni' dégageant la même émotion que pourrait le faire des chanteurs comme 'Tommy Karevik' avec 'Kamelot' ou 'Georg Neuhauser' de 'Serenity', puis rupture totale pour la troisième partie 'Lost in the Loop' qui est un instrumental à la guitare classique qui termine l'album sur une note acoustique agrémentée par un violoncelle mélancolique.

En résumé, les Italiens de 'MindAhead' sortent un magnifique album de métal progressif qui contient tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce style et si vous aimez les grands écarts comme je les aime avec par exemple du métal bien trempé suivi d'un acoustique de guitare, vous êtes au bon endroit et vous devriez adhérez à cette première partie de cet histoire de '6119'...

Interprêtes

Kyo Calati (Chant), Sandro Macelloni (Chant, Claviers, Chœurs), Matteo Prandini (Basse), Matteo Ferrigno (Batterie), Guido Scibetta (Guitare)


Artiste : Joe Lynn Turner

Album : Belly Of The Beast

Date de Sortie : 28-10-2022

Ajouté le : 18-11-2022

Encore un jeune homme qui se porte à merveille, j'ai nommé le chanteur 'Joe Lynn Turner' qui, à 71 ans, a tourné avec pas mal de formations dont 'Rainbow' et 'Deep Purple' et qui ressort un nouvel album solo 'Belly Of The Beast', son dernier enregistrement studio sous son nom, 'Second Hand Life' datant déjà de 2007. En fait, lorsque je dis " solo ", les deux noms de 'Joe Lynn Turner' et 'Peter Tägtgren' ('Hypocrisy', 'Pain') pourraient apparaître sur la pochette car, on sent le travail du Suédois sur l'ensemble de cette galette qui, contrairement à ce que l'on est en droit d'attendre de 'Joe Lynn Turner', du hard rock classique nous ramenant aux années 70, est une sorte de judicieux mélange entre des racines de hard rock et des sonorités beaucoup plus modernes amenées par les influences plus extrêmes de 'Peter Tägtgren', montrant que le septuagénaire, c'est le moins que l'on puisse dire, a encore de très beaux restes. On embarque donc dans une sorte de melting-pot fusionnant les influences des deux protagonistes avec, tout d'abord, des titres explosifs à la 'Pain', comme le titre éponyme (voir la vidéo ci-dessus), 'Rise Up', 'Tears OF Blood', 'Don't Fear The Dark' ou encore 'Fallen World'. D'autres compositions viennent s'intercaler dans des rythmiques mid-tempo, dans un hard rock plus classique, sur lesquels 'Joe Lynn Turner' montre également tout son talent avec le magnifique 'Black Sun', 'Tortured Soul' (voir la vidéo ici), 'Desire', sans oublier le bijou mélodique 'Living The Dream', plus enlevé mais restant très classique des années 70/80. Et pour les plus de cinquante ans, l'Américain n'a pas oublié de placer deux belles ballades pour se reposer après toute l'énergie déployée, avec, tout d'abord, 'Dark Night Of The Soul' en milieu d'album et pour finir 'Requiem' qui, comme son nom l'indique, est forcément plus sombre mais qui est un vrai bijou mélodique, avec des chœurs magnifiques.

En résumé, dans le série des albums " c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ", ce nouvel album de 'Joe Lynn Turner', 'Belly Of The Beast' vient directement s'y rajouter et, cerise sur le gâteau, l'apport du Suédois 'Peter Tägtgren' a permis d'amener une plus grande modernité et un son plus heavy, forçant l'Américain a adapter son chant en nous montrant qu'il est encore une des références incontournables en hard rock...

Interprêtes

Joe Lynn Turner (Chant), Peter Tägtgren (Guitare, Basse, Batterie, Claviers)


Artiste : Sede Vacante

Album : Conium

Date de Sortie : 22-10-2022

Ajouté le : 07-11-2022

'Sede Vacante' est une formation gréco-finlandaise de métal créée en 2015 mélangeant des influences symphoniques et gothique et qui a sorti un premier album 'Skies Infernal' en 2016 avec une première chanteuse 'Constantine Alex', 'Michael Tiko' s'occupant de tous les instruments. Mais à l'époque, malgré des compositions montrant un talent certain du Grec, la production n'était pas à la hauteur et l'album n'avait pas défrayé la chronique. Six années ont passé et le line up a évolué avec l'arrivée du bassiste 'Nick Gkogkomitros' et du batteur 'Jannis K' et le remplacement de l'ancienne chanteuse par la Finlandaise 'Stephanie Mazor' qui a un registre vocal clair et qui a la puissance nécessaire pour s'attaquer aux compositions de 'Michael Tiko' mais qui a également le don pour moduler sa voix dans les passages plus modérés.

L'album est composé de 11 titres dans un format radiophonique, ne dépassant pas les 5 minutes incluant une introduction instrumentale et la reprise de 'Paint It Black' des 'Stones', complètement réarrangée à la sauce gothique mais qui est finalement une belle réussite. En ce qui concerne les compositions originales, d'entrée, après la courte introduction épique 'Furia' mettant en avant une orchestration imposante, 'Mistaken' nous délivre un premier hit de métal symphonique avec une première prestation vocale remarquable de 'Stephanie Mazor'. Le titre suivant 'Dead New World' (voir la vidéo ci-dessus) démontre le talent de compositeur de 'Michael Tiko' avec cette alternance entre des couplets à la rythmique intense et un refrain puissant dans un tempo plus lent et qui bénéficie d'une belle section instrumentale dans la deuxième partie. Suit la chanson titre (voir la vidéo ici), qui est typique d'un mélange entre du symphonique et du gothique, la première partie étant plus sombre et plus lourde mais qui poursuit avec des lignes mélodiques accrocheuses et un refrain mémorable. Sur le même schéma que son prédécesseur, 'Raindrops' offre une remarquable alternance de tempos entre couplets et refrain avec une nouvelle mélodie mémorable, puis, après la reprise 'Paint It Black' des 'Stones' déjà évoquée plus haut, 'Melancholy Bled' change de registre pour des sonorités plus électro avec une rythmique entraînante, les sonorités de claviers électroniques masquant des guitares qui sont reléguées au deuxième plan. La suite fait défiler l'énergique 'Walk on a Lie' avec des belles variations dans la section rythmique et qui met en avant le talent de guitariste de 'Michael Tiko' avec un solo de guitare magistral, puis, 'The Bride', introduit par des riffs de guitare musclés, poursuit dans cette alternance d'intensité que 'Stephanie Mazor' contrôle parfaitement dans son chant, la rythmique restant entraînante sur l'ensemble du titre et 'Wheel of Misfortune' est plus modéré, s'éloignant du métal et bénéficiant de très beaux arrangements instrumentaux et vocaux avec une nouvelle mélodie accrocheuse. Et c'est avec la magnifique ballade 'Tattoo' que l'album se termine en mettant en avant une prestation vocale très touchante de 'Stephanie Mazor' me rappelant celles de 'Marcela Bovio' sur les compositions épurées de 'Stream Of Passion'.

En résumé, le projet 'Sede Vacante' de 'Michael Tiko' prend définitivement son envol avec ce deuxième album qui, grâce notamment à des compositions de qualité et une chanteuse de talent, démontre qu'il faudra compter sur cette formation dans le futur pour concurrencer tous les ténors de métal symphonique et gothique...

Interprêtes

Stephanie Mazor (Chant), Michael Tiko (Guitare, Claviers, Chœurs), Nick Gkogkomitros (Basse), Jannis K (Batterie)


Artiste : Grand

Album : Grand

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 03-11-2022

Album de la playlist 2022 : Mini playlist des albums de rock, hard-rock mélodique du moment

Après 'Wildness', c'est encore des Suédois mais cette fois avec le nouveau projet 'Grand' et un premier album éponyme. Toujours chez 'Frontiers Music', cette nouvelle formation a été créée en 2020 par le chanteur 'Mattias Olofsson' qui a réalisé son rêve de sortir un album d'AOR. Et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il se rajoute aux meilleurs mélodistes de son pays car on passe un merveilleux moment à l'écoute de ces 11 compositions variées qui ont toutes de lignes mélodiques accrocheuses. L'entame de l'album avec les deux singles qui ont fait chacun l'objet d'une vidéo, 'Caroline' (voir la vidéo ici) et 'Stone Cold' (voir la vidéo ici) mettent en avant un AOR élégant et lumineux qui vous met en forme pour toute une journée et la suite continue dans la même voie avec un 'Make It Grand' qui possède un refrain donnant une envie irrésistible d'accompagner les chœurs. Avec une bonne variété alternant des ambiances plus ou moins énergiques, défilent ensuite des compositions toutes aussi addictives les unes que les autres et l'album se termine sur la très belle ballade 'Anything for You' à rajouter aux meilleures ballades d'AOR. Bref, pas la peine d'en rajouter, je vous laisse découvrir ce nouveau joyau Suédois qui clôture ma mini playlist de rock mélodique et qui vient se rajouter aux trois autres albums, l'ensemble étant bien entendu à consommer sans modération...

Interprêtes

Mattias Olofsson (Chant, Chœurs), Jakob Svensson (Guitares, Basse, Claviers, Chœurs), Anton Martinez Matz (Batterie, Basse)


Artiste : Avantasia

Album : A Paranormal Evening With The Moonflower Society

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 05-11-2022

Le meneur d'Edguy', 'Tobias Sammet' est de retour avec son projet 'Avantasia' et, après le remarquable 'Moonglow' en 2019, 'A Paranormal Evening With The Moonflower Society' est encore un album avec une pléiade d'invités prestigieux de la scène internationale rock ou métal et, on se dit que, compte tenu des fréquences de sorties de ses productions avec 'Avantasia', cela devient, petit à petit, son principal projet, 'Edguy' étant relégué au second plan.

Mais revenons au line up avec, tout d'abord, ses fidèles compagnons de scène, le guitariste 'Sascha Paeth', le claviériste 'Michael Rodenberg' et le batteur 'Felix Bohnke' auxquels viennent s'ajouter la chanteuse 'Floor Jansen' ('Nighwish') et les chanteurs 'Bob Catley' ('Magnum'), 'Eric Martin' ('Mr Big'), 'Geoff Tate' ('Sweet Oblivion'), 'Jorn Lande' ('Jorn'), 'Michael Kiske' ('Helloween'), 'Ralf Scheepers' ('Primal Fear') et 'Ronnie Atkins' (dernier album solo ' Make It Count'). Joli casting me direz-vous, mais est-ce que ce nouveau bébé de l'Allemand poursuit l'aventure 'Avantasia' au même niveau que le dernier opus 'Moonglow'.

Ne faisons pas durer le suspense, les amatrices et amateurs d'Avantasia' ne seront en aucun cas dépaysés car, 'Tobias Sammet' a encore tout mis en œuvre pour nous offrir un album épique et grandiose comme il en a le secret dans un power métal mélodique avec des mélodies accrocheuses à la première écoute, et ceci, d'entrée avec 'Welcome To The Shadows' qui est estampillé 'Made in Avantasia' avec un premier refrain addictif, et qui nous embarque dans une succession d'alternances entre sections énergiques et d'autres plus calmes, l'ambiance générale étant très théâtrale. Dans le même style, on peut citer le très beau duo 'Floor Jensen'/'Tobias Sammet' de 'Kill The Pain Away' (voir la vidéo ci-dessus), 'I Tame The Storm' plus passe partout avec une très belle prestation vocale de 'Jorn' et un magnifique solo de guitare, mais aussi le radieux 'The Moonflower Society' (voir la vidéo ici) également très typé 'Avantasia' avec un nouveau refrain à reprendre en chœurs en concert, sans oublier 'Scars' qui montre également un visage flamboyant et entraînant. Et dans un power métal plus heavy, 'Ralf Sheepers' envoie du lourd dans 'The Wicked Rule The Night' (voir la vidéo ici) puis, 'The Inmost Light' (voir la vidéo ici) nous emmène dans un hit mélodique avec un refrain addictif accompagné par une double pédale déchainée et 'Rhyme And Reason' accélère le rythme pour un nouveau brulot de métal mélodique. Au milieu de toute cette énergie, les moments plus calmes sont également présents avec 'Misplaced Among The Angels' (voir la vidéo ici) dans lequel on se régale avec le nouveau duo 'Floor Jensen'/'Tobias Sammet' et avec de nouvelles lignes mélodiques mémorables, puis, 'Paper Plane' amène un côté tendre et touchant avec un refrain qui vient se greffer immédiatement dans la tête. Et pour terminer en beauté, les 10 minutes d'Arabesque' offrent un final majestueux sous la forme d'une saga épique et progressive aux émanations orientales avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans un opéra métal et qui bénéficie d'un duo vocal de choc 'Jorn'/'Michael Kiske'.

En résumé, 'Tobias Sammet' poursuit l'aventure 'Avantasia' avec un nouvel album du même niveau que ces précédentes productions et on se laisse encore embarquer dans des mélodies accrocheuses que l'on se repasse en boucle et qui, on l'espère, pourront, en fonction des emplois du temps de chacun, faire l'objet d'une nouvelle tournée de l'Allemand et de sa petite troupe comme il l'avait fait avec 'Moonglow' en 2019...

Interprêtes

Tobias Sammet (Chant, Basse, Claviers), Michael Rodenberg (Claviers), Felix Bohnke (Batterie), Sascha Paeth (Guitare, Basse) + Invités : Bob Catley (Chant), Eric Martin (Chant), Floor Jansen (Chant), Geoff Tate (Chant), Jorn Lande (Chant), Michael Kiske (Chant), Oliver Hartmann (Guitares, Chœurs), Ralf Scheepers (Chant), Ronnie Atkins (Chant)


Artiste : Realisea

Album : Fairly Carefree

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 06-11-2022

Je vous avais présenté le nouveau projet du fondateur de 'Silhouette' en 2020 avec son premier album 'Mantelpeace' et 2022 voit la sortie d'un nouvel enregistrement studio avec 'Fairly Carefree' que 'Brian de Greave' décrit de la manière suivante : " cet album présentera de nouveaux hymnes rock mélodiques et progressifs avec des solos de guitare dignes de 'Pink Floyd', des textures de claviers de rêve et des écriture plus sombres ". Toujours accompagné par sa femme au chant, le line up a quelque peu évolué 'Mark op ten Berg' prenant la place principale de bassiste et 'Jos Uffing' celle de batteur, des artistes invités venant s'ajouter à la formation de base.

Globalement, 'Fairly Carefree' s'inscrit dans la continuité du premier album, c’est-à-dire que l'on retrouve ces ambiances progressives raffinées et inventives qui nous ramènent aux meilleur de ce style, le duo vocal du couple à la vie 'de Greave' amenant ce petit plus très attachant, d'autant plus que je trouve que Marjolein a encore progressé dans son chant, nous transmettant à maintes reprises de belles émotions. Frisant l'heure d'écoute, huit compositions plus ou moins longues vous attendent et, d'entrée, on est accueilli par le long développement 'I Could Never Learn' qui débute en nous faisant vagabonder dans un paysage 'Floydien' grâce à quelques notes de guitares 'Gilmouriennes', puis, une douce mélodie prend le relais, avec le doux chant de 'Brian de Graeve', rejoint ensuite par sa compagne, et nous berce sur un lent tempo, ponctué par de belles interventions de guitare de 'Rindeert Bul', le final accélérant le rythme avec des claviers lumineux qui emplissent tout l'espace : on est déjà sous le charme ! On poursuit avec 'Crackled Colorite' dans la même ambiance paisible, le doux chant de 'Marjolein de Graeve' amenant cette touche mélancolique, puis, ce sont deux titres plus courts et plus directs avec 'Your Lies' et 'Pretending', le premier entraînant dans une atmosphère légère et le deuxième plus calme avec un chant délicat de 'Marjolein de Graeve' qui peut rappeler celui haut perché de 'Annie Haslam' de la formation 'Renaissance'. Avec 'Out in the Cold', bien que l'introduction apparaisse plus enlevée, la légèreté est encore de mise avec une composition semi-acoustique qui déroule des lignes mélodiques attachantes et qui possède un très beau break dans la deuxième partie, le final ajoutant de magnifiques harmonies vocales. Amené par quelques chants d'oiseaux, 'Sheltered Dreams' est une ballade dans laquelle les harmonies vocales sont de toute beauté et la mélodie me fait penser à certaines compositions des débuts de 'Barclay James Harvest', les interventions de claviers amenant un côté bucolique. Place à la pièce maitresse de l'album, 'Trilemma', qui vaut à elle seule l'achat de cet album et qui est un long développement de plus de 15 minutes dans lequel on parcourt des paysages sonores captivants avec des alternances entre des sections chantées par 'Marjolein de Graeve' dégageant une émotion intense et des parties instrumentales mettant en avant des solos de guitare 'Floydiens', des passages aux claviers atmosphériques ou encore des flâneries acoustiques de flûtes ou de guitare. Et comme toute bonne chose a une fin, 'Malgré les Vagues' conclut de très belle manière ce magnifique album avec une ballade harmonieuse dont vous pouvez voir la vidéo ci-dessus, le final nous gratifiant d'un dernier solo de guitare merveilleux.

En résumé, les Néerlandais de 'Realisea' confirment tout le bien que l'on pensait d'eux avec leur premier album et 'Fairly Carefree' devrait plaire à un public aimant un rock progressif paisible et raffiné avec des lignes mélodiques harmonieuses...

Interprêtes

Brian de Graeve (Chant, Guitare), Marjolein de Graeve (Chant), Christophe Rapenne (Claviers), Mark op ten Berg (Basse), Jos Uffing (Batterie), Rindert Bul (Guitare) + Invités : Ton Scherpenzeel (Claviers), Erik Laan (Minotaur), Tamara van Koetsveld (Clarinette), Suzan van den Engel (Harpe), Mila Kamstra (Violon), Geoffrey de Graeve (Basse)


Artiste : Anthony D'Amato

Album : At First There Was Nothing

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 08-11-2022

J'avais découvert 'Anthony D'Amato' en 2016 avec la sortie de son dernier album 'Cold Snap' et un nouvel enregistrement studio, 'At First There Was Nothing', est désormais disponible, qui continue de perpétuer un héritage varié de plusieurs décennies de chansons Américaines, centré sur de la country et du folk, tout cela étant saupoudré de soul et même de quelques influences jazzy. On embarque donc dans l'univers attachant d'Anthony' en commençant par 'Long Haul' (voir la vidéo ci-dessus) qui, dans une ambiance country, nous ramène dans l'Amérique des années 30 avec une vieux train à vapeur et une Ford de cette époque et 'Ships In The Night' (voir la vidéo ici) poursuit avec une ballade mélancolique puis, 'Kinda Strange' nous offre une belle chanson à la rythmique latino avec une section jazzy amenée par une trompette. La suite fait défiler la magnifique ballade épurée 'Enough', 'Broken Tooth Smile' qui nous emmène dans une sorte de mélange harmonieux entre de la country et de la soul, le rythmé 'Everything Doe' avec sa guitare slide addictive et l'hymne mélodique country 'The Oyster and The Pearl', classique mais tellement efficace. Place à la deuxième ballade, cette fois sous la forme d'un beau duo piano/voix avec quelques accompagnements de cuivres nonchalants, puis, 'Trying To Change' nous berce sur une composition à la mélodie répétitive, et l'album se termine par le mélancolique 'But I Go' qui image bien le parcours de ce troubadour de la chanson qui va où le vent le mène.

En résumé, son voyage en Utah a permis à 'Anthony D'Amato' de sortir un nouvel album de qualité avec un ensemble de compositions qui se dégustent avec plaisir, et qui devraient plaire à tout un public aimant une musique ancrée dans des ambiances country dans la grande tradition de la chanson Américaine...

Interprêtes

Anthony D'Amato (Chant, Tous les instruments)


Artiste : The New Roses

Album : Sweet Poison

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 09-11-2022

Ils sont Allemands, ils font du rock musclé que l'on n'a pas forcément l'habitude d'entendre chez leur compatriotes 'Scorpions', 'Doro', 'Accept', 'Blind Guardian', 'Avantasia' ou encore 'Helloween' et leur parcours a montré différents visages avec, au début du rock énergique avec 'Without a Trace', puis, tout en gardant un style bien trempé, ils ont incorporés quelques touches de country dans 'Dead Man's Voice', puis, après un excellent 'Nothing but Wild' en 2019 rempli d'hymnes mélodiques, 2022 voit la sortie d'un nouvel album 'Sweet Poison' qui est une sorte de melting pot entre le meilleur d'un hard rock sans frontière.

C'est donc parti pour 40 minutes de mélodies accrocheuses à la première écoute avec des refrains à hurler en chœurs et d'entrée, si vous n'accrochez pas au refrain addictif de 'My Kinda Crazy' (voir la vidéo ci-dessus), c'est que vous n'êtes pas fait pour ce genre de musique, et pour les autres qui se sont déjà éclatés sur ce premier titre, vous allez sans aucun doute adorez les énergiques 'Playing with Fire', 'The Usual Suspects' (voir la vidéo ici), '1st Time for Everything' (voir la vidéo ici), 'Sweet Georgia' ou encore 'The Lion in You', sans oublier le mid-tempo bien rythmé 'Dead of Night'. Pour éviter la saturation sonore, trois breaks bien placés permettent des pauses bien méritées pour récupérer de toute cette débauche d'énergie : ce sont les trois belles ballades 'All I Ever Needed', 'Ture Love' et 'The Veins of This Town'.

En résumé, les Allemands de 'The New Roses' sortent un album rempli de compositions explosives avec des lignes mélodiques addictives qui donnent cette impression de déjà entendu mais qui sont tellement efficaces que l'on se laisse instantanément prendre au jeu à l'écoute de ce 'Sweet Poison' : à conseiller à tous les fans de hard rock classique qui déménage...

Interprêtes

Timmy Rough (Chant, Guitare), Norman Bites (Guitare), Hardy (Basse), Urban Berz (Batterie)


Artiste : The Tirith

Album : Return of the Lydia

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 10-11-2022

'The Tirith' est une formation qui a été créée en 1971 sous le nom de 'Minas Tirith' mais qui s'est séparée quelques années plus tard et ce n'est qu'en 2010 que 'Richard Cory' et 'Tim Cox' ont décidé de poursuivre l'aventure en changeant le premier nom pour ne garder que 'The Tirith'. Cinq ans plus tard sortait leur premier enregistrement studio 'Tales from the Tower' avec 'Carl Nightingale' à la batterie qui a été suivi en 2019 de 'Leap in the Dark'. Dans un style progressif nous ramenant aux années 70 avec des influences diverses allant d'un rock paisible à du hard rock énergique, ils nous proposent leur nouvel album 'Return of the Lydia' sorti il y a quelques semaines. Privilégiant les longs développements, sur les sept titres que compte cet opus, cinq ont des durées dépassant les 9 minutes ce qui permet de nous faire vagabonder à travers des labyrinthes sonores dans lesquels il fait bon se perdre en se laissant aller au gré de lignes mélodiques accrocheuses.

C'est avec la chanson titre qui est également la plus longue composition de l'album que nous débutons notre aventure avec une introduction atmosphérique 'Floydienne' qui se poursuit sur un lent tempo en déroulant une première mélodie attachante avec le doux chant de 'Richard Cory', et qui prend de la vigueur après environ 5 minutes en accélérant le rythme pour une section entraînante de quatre minutes (c'est en fait cet extrait qui a fait l'objet du titre ' What Do You Say to an Alien' sorti en single sorti en Août 2022) pour revenir ensuite au lent tempo du départ dans le dernier tiers. Après ce très beau titre, 'Dying to Live' montre un tempo plus marqué qui nous emmène dans une composition épique qui développe une atmosphère plus incisive sur de nouvelles lignes mélodiques mémorable faisant penser aux Suédois de 'Jono' qui ont malheureusement terminé leur aventure en 2021. Plus léger, on se retrouve quelques décennies en arrière avec 'My People' qui peut faire penser aux premiers 'Barclay James Harvest' et qui véhicule très bien cette ambiance d'insouciance qui caractérisait les années 70 avec des guitares radieuses, puis, on reste dans cette décennie avec 'Go the Drifter', titre plus direct, qui nous emmène dans une rythmique et des riffs à la 'Black Sabbath'. Suit 'Crystalwell' qui montre un visage plus décontracté avec des guitares qui illuminent l'ensemble, les lignes mélodiques étant toujours accrocheuses et le long solo de guitare central étant tout à fait remarquable, puis, 'The Uncertainty Principle' est un un mid-tempo avec une mélodie plus classique, et l'album se termine par les 10 minutes de 'The Meeting of the Ways' dans une ambiance semi-acoustique rappelant de nouveau 'Barclay James Harvest' mais dans leur période des années 80.

En résumé, les Anglais de 'The Tirith' poursuivent leur aventure avec un nouvel album de qualité, mélangeant des influences de rock progressives et de rock classique des années 70/80, et bénéficiant de ligne mélodiques toujours très harmonieuses permettant de s'approprier très rapidement l'ensemble à la première écoute...

Interprêtes

Richard Cory (Chant, Basse, Guitare, Claviers), Tim Cox (Guitare, Claviers), Paul Williams (Batterie, Percussions) + Invités : Erire (Chœurs), Taga (Chœurs), Anthony Hill (Piano)


Artiste : Sunstorm

Album : Still Roaring (Live)

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 11-11-2022

Quelques mois seulement après leur dernier enregistrement studio 'Brothers in Arms' que j'avais mis dans ma playlist des chroniques estivales myprogmusic 2022, le supergroupe 'Sunstrom' sort un album d'une session live en studio qui a été enregistrée lorsque le groupe s'est réuni pour filmer des clips promotionnels pour les chansons de 'Brother In Arms'. Le résultat est donc ce 'Still Roaring (Live)' qui voit le quintette interpréter des chansons de leurs différents albums. Les derniers opus sont bien représentés puisque 'Brother In Arms' compte quatre compositions et l'avant dernier album 'Afterlife' deux, les quatre derniers titres étant tirés d'autres albums, 'This Is My Heart' de l'album éponyme de 2006, 'Never Give Up' de 'Emotional Fire' de 2012, 'Edge of Tomorrow' de l'album du même nom de 2016 et 'Road To Hell' de l'album du même nom de 2018. Et pour ne pas faire les choses à moitié, une vidéo de l'intégralité du live a également été réalisée, le lien étant disponible ci-dessus en cliquant sur le logo youtube.

En résumé, ce live filmé est un beau cadeau pour tous les fans de 'Sunstorm' qui, quelques mois après la sortie du dernier album, peuvent se mettre entre les oreilles une prestation dans les conditions de concert de ces différents artistes constitués de la crème de la crème de la scène internationale du hard rock mélodique...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Luca Princiotta (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Nik Mazzucconi (Basse), Michele Sanna (Batterie)


Artiste : Canvas

Album : Darkness

Date de Sortie : 21-10-2022

Ajouté le : 25-11-2022

'Canvas' est un groupe de rock Suédois influencé par différents courants, notamment progressif, symphonique et atmosphérique, l'ensemble étant construit autour de lignes mélodiques accrocheuses qui permettent une accessibilité assez immédiate. Après un premier EP en 2020 (voir ici), ils viennent de sortir leur premier LP, 'Darkness', qui nous fait découvrir leur univers musical. Mené par le guitariste 'Sören Cederberg' qui a travaillé avec des grands noms du progressif comme 'Hasse Fröberg' ('The Flower Kings', 'Hasse Fröberg Musical Companion') ou ' Rikard Zander' de la formation 'Evergrey'.

'Darkest before the dawn' débute cet album dans un style pouvant rappeler 'Genesis' pour les références les plus anciennes mais également des formations plus récente comme 'Arena' qui viennent de ressortir un très bel album pas encore disponible en streaming, et qui nous délivre une première mélodie mémorable dans une construction couplet/refrain, 'Jacob Runhamn' nous faisant un première prestation vocale remarquable du niveau des chanteurs d'Arena', l'ancien 'Paul Manzi' et le nouveau 'Damian Wilson' et l'ensemble intégrant quelques touches de progressif avec, notamment, une introduction instrumentale de plus d'une minute et un final également instrumental plus court. On poursuit avec 'When I'm alone' qui offre de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses sur une rythmique entraînante, puis, le single 'Fields on fire' continue avec des sonorités de claviers nous faisant remonter quelques décennies en arrière dans un style flirtant avec de l'AOR. Suit le court instrumental atmosphérique 'Fading light' qui sert d'introduction à 'Intensity of black' et qui nous emmène dans un titre mélangeant des arrangements symphoniques avec du rock mélodique sur un tempo entraînant, le court solo de guitare dans la deuxième partie du titre étant remarquable. Place à 'So many tears' et sa rythmique addictive qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied et qui met une nouvelle fois en avant le chant expressif de 'Jacob Runhamn' et l'album se termine de très belle manière par un remix de 'It's called life' qui faisait partie du premier EP et qui nous ramène aux atmosphères d'Arena' dans un style certainement plus direct mais qui ajoute quelques touches de progressif, l'accessibilité immédiate étant toujours de mise grâce à des nouvelles lignes mélodiques mémorables et qui nous offre une belle succession de solos de guitare et de claviers en milieu de titre.

En résumé, les Suédois de 'Canvas' sortent un premier album remarquable offrant des lignes mélodiques toujours très accrocheuses auxquelles ils ajoutent quelques pincées de progressif et de symphonique et, 'Darkness' devrait plaire à un large public aimant un rock mélodique direct et accessible dès la première écoute...

Interprêtes

Jacob Runhamn (Chant), Sören Cederberg (Guitare), Fredrik Lemoine (Claviers), Geir Jordfald (Basse), Johan Persson (Batterie)


Artiste : Millenium

Album : Tales from Imaginary Movies

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 27-10-2022

Que ce soit avec son projet ' tRKProject' ou avec 'Millenium' ou encore avec 'Framauro' avec une nouvelle sortie en Janvier 2022, 'Ryszard Kramarski' nous offre toujours de magnifiques albums et c'est au tour du dernier 'Millenium', 'Tales from Imaginary Movies' de voir le jour. Rappelons-le, ce projet a été créé par Ryszard à la fin des années 90 et le premier album éponyme date déjà de 1999. Depuis, de nombreux enregistrements studio jalonnent la carrière du Polonais et sa discographie d'une quinzaine d'albums, montre la fréquence de sortie impressionnante de 'Millenium'. Pour ce dernier opus, il a rappelé 'Dawid Lewandowski', qui est le chanteur du groupe 'Fizbers' et qui a participé à la réédition des albums de 'tRKproject' en deux versions, une chantée par lui et l'autre chantée par 'Karolina Leszko'. Le reste du line up reste inchangé et on retrouve 'Piotr Plonka' à la guitare, 'Krzysztof Wyrwa' à la basse et 'Grzegorz Bauer' à la batterie.

Ce nouvel album de 'Millenium' raconte l'histoire d'un artiste qui fait différents castings pour essayer de jouer dans un film à gros budget, comme le premier titre qui raconte l'histoire d'un super-héros qui tente de sauver le monde de l'extinction de la race humaine à la suite de guerres et d'une catastrophe écologique, chaque composition décrivant un film avec un thème spécifique. On est accueilli par une introduction épique et cinématographique bien en phase avec le thème choisi, puis, 'Invisible Superhero' offre une première composition avec ces influences atmosphériques 'Floydiennes' bien connues des fans de 'Millenium' et avec une première mélodie mémorable, le chant de 'Dawid Lewandowski' étant rempli de très belle mélancolie. Suit 'A World Full of Spies', plus énergique, qui, cette fois, nous embarque dans un film d'espionnage avec une rythmique entraînante et une nouvelle mélodie accrocheuse, puis, 'Brightness Hidden In The Dark' revient à une ambiance 'Floydienne' mais cette fois, comme si 'Ryszard Kramarski' avait voulu réunir de nouveau 'Roger Waters' et 'David Gilmour' après leur scission, les lignes mélodiques s'apparentant à un 'Final Cut' écrit pas 'Roger Waters' et les solos de guitare amenant le côté attachant de 'David Gilmour'. Avec, 'A Comedy Of Love', c'est encore un changement de style imageant bien ce casting pour une comédie musicale, le chant de 'Dawid Lewandowski' affichant une ambiance beaucoup plus optimiste, et cette composition déroule une belle mélodie romantique entrecoupée par de très beaux solos de guitare. Le thème suivant contraste avec le précédent, puisqu'après une comédie, c'est un casting pour un film de guerre avec 'The Sounds of War' qui est encore un superbe titre avec un refrain dégageant une belle émotion et qui présente une rythmique marquée et un très beau break en deuxième partie de titre rappelant les ambiances dégagées par 'Roger Waters'. Place au casting pour le mélodrame 'Memories in Tears' qui nous embarque, sur un lent tempo, dans une ambiance mélancolique avec une magnifique prestation vocale de 'Dawid Lewandowski' dégageant une réelle émotion, le solo de guitare final étant tout simplement sublime. Le dernier titre est consacré à un thème de science-fiction avec 'Second Earth' qui dépeint une humanité détruite par l'homme mais qui montre un visage musical apaisant sur lequel on s'abandonne complètement avec des arrangements épurés, le duo piano/voix étant magnifique. Pour clore ce très bel album, 'Tales From Imaginary Movies (The End Credits)' est le générique de fin qui pourrait être un mélange parfait entre du 'Pink-Floyd', de l'Ennio Morricone' et du 'Hans Zimmer' car tout est réuni pour un final épique et grandiose.

En résumé, ce thème original à multi-tiroirs permet à 'Ryszard Kramarski' de déployer toutes sortes d'atmosphères musicales différentes ce qui fait de 'Tales from Imaginary Movies' un album varié qui montre tout le talent de mélodiste du Polonais qui a encore réussi, une fois de plus, à déclencher chez l'auditeur que je suis de belles émotions et ce dernier 'Millenium' devrait rejoindre en bonne place les autres albums du groupe dans la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Dawid Lewandowski (Chant), Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Piotr Plonka (Guitare), Krzysztof Wyrwa (Basse), Grzegorz Bauer (Batterie, Percussions)


Artiste : Perfect Plan

Album : Brace for Impact

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 28-10-2022

La valse des albums de rock mélodique de formations Suédoises continue, car après 'Captain Black Beard' et 'Alicate', c'est au tour de 'Perfect Plan' de se rappeler à notre bon souvenir, leur dernier album 'Time for a Miracle' datant de 2020 et 2021 ayant vu la sortie du live 'Live at Sharpener's House'. 'Brace for Impact' poursuit donc la voie toute tracée des précédents albums avec une suite de hits de hard rock mélodique qui se suivent en commençant par 'Surrender' (voir la vidéo ci-dessus), assez classique et qui n'est pas forcément la composition qui m'a le plus marqué mais qui est suivi d'un belle brochette de bijoux mélodiques nous offrant des refrains addictifs avec les entraînants 'If Love Walks In' et 'Can’t Let You Win' (voir la vidéo ici), le rythmé 'Gotta Slow Me Down' ou encore 'Stop the Bleed' avec ses changements rythmiques entre couplets et refrain avant d'arriver à la première pause ballade 'My Angel' à faire de nombreux jaloux dans la profession. La deuxième partie de l'album ne faiblit pas et nous offre de nouvelles mélodies mémorables avec, par exemple, 'Bring Me a Doctor' et ses chœurs rayonnants ou la belle deuxième ballade 'Emilie' placée en avant dernier titre sur une rythmique mid-tempo, l'album se terminant par 'Walk Through Fire' avec son refrain qui vient s'ancrer immédiatement dans la tête.

En résumé, les Suédois de 'Perfect Plan' continuent de nous offrir des mélodies accrocheuses comme si l'en pleuvait, et ce 'Brace for Impact' s'ajoute aux albums de hard rock mélodique sortis en Octobre 2022 et devrait combler tous les fans de ce style...

Interprêtes

Kent Hilli (Chant), Rolf Nordstrom (Guitare), Leif Ehlin (Claviers), Mats Byström (Basse), Fredrik Forsberg (Batterie)


Artiste : Evership

Album : The Uncrowned King:Act 2

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 30-10-2022

Un peu plus d'un an après la sortie de la première partie de 'The Uncrowned King', les Américains d'Evership' nous offre l'acte 2 qui poursuit l'histoire d'Harold Bell Wright' de 1910 et qui, musicalement, continue dans du rock progressif ancré dans les années 70 avec des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute et avec une diversité d'ambiances notable, les longs développements étant encore de mise mais sans avoir, cette fois, de très longues durées, les compositions ne dépassant pas les 8 minutes (voir la vidéo de présentation des différentes compositions de l'album ci-dessus).

La douce introduction 'The Voice of the Night', qui débute par quelques notes de guitare acoustique et qui poursuit dans une atmosphère vaporeuse, sert d'introduction à 'Missing Pursuits' qui nous embarque dans 8 minutes pleines de rebondissements avec une section rythmique énergique qui mène la danse tout au long de ce titre et dans lequel on retrouve le beau chant expressif et haut perché de 'Beau West' et une belle section instrumentale en deuxième partie avec une succession de solos de claviers et de guitare. Sans transition, l'ambiance est beaucoup plus calme avec 'The Law of Ages' (voir la très belle vidéo ici) qui, sur un lent tempo, débute en acoustique avec de très beaux chœurs et une mélodie mémorable qui prend légèrement de l'ampleur avec quelques accompagnements de cordes, toujours emmené par le très beau duo piano/voix et qui nous offre un solo de guitare magistral dans la deuxième partie, le final revenant à la sérénité du début. L'alternance entre douceur et énergie se poursuit avec 'Coronation' qui envoie du lourd avec un tempo marqué et entraînant sur une mélodie presque orientalisante à certains endroits, et qui garde un magnifique aspect progressif avec notamment cette rupture d'intensité dans la première partie avec de nouveaux solos de guitare et de claviers remarquables. Place à un épique 'The Voice of the New Day' dont les lignes mélodiques et les accompagnements de claviers rappellent fortement 'Emerson, Lake & Palmer', et qui met en avant l'invité de marque 'Michael Sadler', chanteur de Saga qui nous fait une belle démonstration vocal très expressive, l'ambiance générale étant resplendissante. Place à la ballade semi-acoustique avec le très beau 'Nobody' qui nous fait monter bien au chaud sur un petit nuage et qui amène une émotion toute particulière. Dans le même style démonstratif que 'The Voice of the New Day', 'Fading Away' débute avec de belles lignes mélodiques entraînantes et présente de changements rythmiques originaux et est agrémenté de magnifiques chœurs nous ramenant quelques décennies en arrière et rappelant les 'Beatles'. L'introduction a capella de 'Uncrowned' est particulièrement prenante et se poursuit sur un nouveau long développement particulièrement mélodique qui peut rappeler les ambiances à la 'Queen' avec une légèreté radieuse qui vous fait dessiner un sourire bienheureux sur votre visage et qui est encore accompagné de chœurs luxuriants. Et c'est avec 'Pilgrim's Reprise' que l'album se termine en nous remémorant une des parties acoustiques du premier titre du premier volet avec une mélodie addictive : la boucle est bouclée et de très belle manière.

En résumé, les Américains d'Evership' referme l'histoire de cette allégorie de la vie avec une deuxième partie qui n'a rien à envier à la première et, l'ensemble des deux albums nous permettent maintenant de pouvoir déguster en entier cette très belle épopée qui devrait rejoindre la discothèque idéale de tout amatrice et de tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Beau West (Chant), James Atkinson (Guitare), John Rose (Guitare), Shane Atkinson (Claviers, Chant, Batterie, Programmation), Ben Young (Basse) + Invité : Michael Sadler (Chant)


Artiste : Orianthi / Chez Kane

Album : Rock Candy / Powerzone

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 31-10-2022

L'une est blonde, l'autre est brune et elles ont toutes les deux signé chez 'Frontiers Music' pour leurs derniers albums solo qui sont sortis à une semaine d'intervalle, le premier de l'Australienne 'Orianthi', 'Rock Candy', le 14 octobre, et le second de la Galloise 'Chez Kane', 'Powerzone', le 21 octobre. Etant donné une certaine similitude entre les deux, je vous ai regroupé les deux opus dans la même chronique. Pour 'Orianthi', j'avais chroniqué son live sorti en 2022, 'Live from Hollywood', son dernier enregistrement studio 'O' datant de 2020 et, pour 'Chez Kane', son premier album éponyme avait fait également l'objet d'une chronique dans myprogmusic. Pour faire court, les deux demoiselles nous offrent un beau mélange de rock et de hard rock mélodique avec des hits qui défilent les uns derrière les autre.

En ce qui concerne 'Orianthi', ce sont neuf compositions qui sont accompagnées en intro et en outro de deux courts instrumentaux mettant en avant les talents de guitariste de l'Australienne. Ça démarre à cent à l'heure avec un 'Light It Up' (voir la vidéo ci-dessus) qui donne l'envie irrésistible de represser sur la touche play à chaque écoute, puis, défilent des titres hard rock tous aussi accrocheurs les uns que les autres, avec les énergiques 'Fire Together' et 'Red Light', le puissant 'Void' avec de belles alternances d'intensité, 'Burning' et sa rythmique bien trempée, le lourd 'Witches_The Devil' et son lent tempo ou encore 'Getting To Me' avec son refrain super efficace. Pour varier les ambiances, 'Where Did Your Heart Go' (voir la vidéo ici) montre un visage plus modéré, flirtant avec de la variété internationale, et 'Living Is Like Dying Without You' est une très belle ballade qui permet une pause bien méritée au milieu de toute cette énergie.

Quant à 'Chez Kane', l'ensemble est plus étoffé, les 10 compositions affichant 50 minutes au compteur (contre un peu plus de 30 minutes pour 'Orianthi') et les ambiances dégagées sont légèrement plus modérées et nous ramènent dans les années 80 en commençant par un 'I Just Want You' (voir la vidéo ici) qu'aurait pu chanter 'Bonnie Tyler' il y a quelques décennies. La suite continue dans ces ambiances mélodiques complètement addictives et si vous n'avez pas envie de vous égosiller sur le refrain de '(The Things We Do) When We're Young in Love', c'est que vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres, vous serez certainement également séduit par les bijoux mélodiques que sont le mid-tempo 'Rock You Up', les entraînants 'Love Gone Wild' (voir la vidéo ici) et 'Powerzone', le rock classique mais tellement efficace de 'I’m Ready (For Your Love)' ou encore le dernier titre 'Guilty of Love' avec une très belle section instrumentale dans la deuxième partie du titre sur laquelle la machine à taper du pied se met en marche automatiquement. Et comme 'Orianthi', 'Chez Kane' sait également alterner avec des atmosphères plus modérées avec le magnifique mid-tempo 'Children Of Tomorrow Gone' ou la ballade mélancolique 'Streets Of Gold' à rajouter aux meilleures ballades de rock mélodique.

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, pour tous les fans de mélodies accrocheuses, vous avez non pas un mais deux albums complètement addictifs à vous passer en boucle et je vous conseille vivement de les découvrir sur spotify avec le lien que j'ai fait ci-dessus et de déclencher le mode aléatoires pour bénéficier de ce merveilleux mélange entre les compositions de l'Australienne et de la Galloise...

Interprêtes

Orianthi :
Orianthi Panagaris (Guitare, Chant), Jacob Bunton (Basse, Guitare, Claviers, Piano, Violon, Chœurs), Kyle Cunningham (Batterie)

Chez Kane :

Chez Kane (Chant), Danny Rexon (Tous les instruments) + Invité : Jesse Molloy (Saxophone)


Artiste : Eleine

Album : Acoustic In Hell

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 01-11-2022

A peu près en même temps que 'Sonata Arctica' qui sortent la deuxième partie de 'Acoustic Adventures', les Suédois d'Eleine' ont également débranché leurs guitares électriques pour nous offrir ce set acoustique 'Acoustic In Hell', leur dernier album chroniqué dans myprogmusic, 'Dancing in Hell' remontant à 2020. Et ce n'est pas forcément un hasard puisque ces deux formations entreprennent une tournée en acoustique en ce moment avec plusieurs dates en France. On est donc emmené dans des réinterprétations de compositions avec un visage complètement différent dans lesquelles le côté mélodique ressort particulièrement, l'ensemble mettant en avant le talent vocal de 'Madeleine Liljestam' et de guitariste de 'Rikard Ekberg'. Pour vous faire un avis sur les deux versions, je vous ai mis, comme 'Sanata Arctica' les versions originales ci-dessous. On notera que le dernier album des Suédois est bien représenté avec la moitié des compositions, le premier album éponyme en ayant trois et l'album 'Until The End' de 2018 qu'une seule. Bref, cet album acoustique montre encore plus le talent de mélodistes des Suédois d'Eleine' et on peut même regretter que l'album soit aussi court car on en aurait bien repris une petite dose supplémentaire.

Liste des titres originaux (titre, album, année):
01 - 'Whisper my Child' – Until The End – 2018
02 - 'Enemies' – Dancing in Hell – 2020 – Vidéo Youtube
03 - 'Memorian' – Dancing in Hell – 2020
04 - 'Ava Of Death' – Dancing in Hell – 2020 – Vidéo Youtube
05 - 'All Shall Burn' – Dancing in Hell – 2020 – Vidéo Youtube
06 - 'Death Incarnate' – Eleine – 2015
07 - 'Break Take Live' – Eleine – 2015
08 - 'Hell Moon (We Shall Never Die)' – Eleine – 2015

Interprêtes

Madeleine "Eleine" Liljestam (Chant), Rikard Ekberg (Guitare, Chant), Jesper Sunnhagen (Batterie)


Artiste : Killer Kings

Album : Burn For Love

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 02-11-2022

Album de la playlist 2022 : Mini playlist des albums de rock, hard-rock mélodique du moment

Pour débuter cette mini playlist de rock mélodique, voici le nouveau projet 'Killer Kings' monté par l'intermédiaire du responsable de 'Frontiers', 'Serafino Perugino' qui a réuni le chanteur Américain 'Gregory Lynn Hall' ('101 South') et le guitariste Américano-Canadien 'Tristan Avakian' qui roule sa bosse sur pas mal de scènes (avec entre autres 'Red Dawn', 'Queen Extravaganza' et même une participation au 'Cirque du Soleil' – voir sa page facebook ici). Et, bien entendu, lorsqu'on parle de 'Frontiers', 'Alessandro Del Vecchio' n'est pas loin et vient prêter main forte aux deux artistes à la basse et aux claviers, le reste du line up comprenant le batteur 'Nicholas Papapicco'. Pas de surprise, on embarque pour 11 compositions de hard rock mélodique accrocheur que l'on s'approprie à la première écoute. Bref, sans révolutionner le style, ce nouveau projet 'Killer Kings' met en avant deux artistes de talents pas forcément très connus qui s'allient pour le meilleur avec ce premier album 'Burn For Love' qui devrait séduire tous les fans de rock et de hard rock mélodique...

Interprêtes

Gregory Lynn Hall (Chant), Tristan Avakian (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers), Nicholas Papapicco (Batterie) + Invités : Tommy Denander (Claviers), Joel Hoekstra (Guitare)


Artiste : Satin

Album : Appetition

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 02-11-2022

Album de la playlist 2022 : Mini playlist des albums de rock, hard-rock mélodique du moment

C'est encore dans un pays nordique que nous conduit ce projet d'AOR qui est l'œuvre d'un seul homme, j'ai nommé le chanteur, producteur et multi-instrumentiste 'Tom Satin' qui sort son troisième enregistrement studio, les deux premiers albums 'Satin' et 'It's About Time' étant sorti respectivement en 2014 et 2017. Si vous êtes amatrice ou amateur d'un AOR classique et raffiné avec des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête, vous êtes au bon endroit car 'Appetition' contient 10 petits bijoux mélodiques qui auraient fait des malheurs dans les années 80 et qui seraient certainement passés à la postérité au même titre que les meilleures chansons de 'Toto', 'Journey', 'Foreigner', 'Bon Jovi' ou encore 'ASIA'. Les deux premiers titres qui ont fait l'objet d'une vidéo, 'Going Your Way' (voir ici) et 'Angels Come, Angels Go' (voir ici) vous donnent un aperçu très représentatif de cet album, le premier entraînant et radieux, et le deuxième avec cette rythmique en mid-tempo complètement addictive. La suite ne faiblit pas et poursuit dans cette voie toute tracée avec des lignes mélodiques imparables et la ballade n'est pas oubliée avec le magnifique 'A Dream Coming True' auquel on peut rajouter 'Jenny (I'm Bringing You Down)' en deux parties mélangeant ballade et rythmique entraînante. Bref, 'Tom Satin' nous offre un nouvel album remarquable avec une suite de hits mélodiques que l'on a un immense plaisir à écouter et qui montre tout le talent de ce mélodiste hors-pair et on espère que cet 'Appetition' qui a été signé sur le label 'Art Of Melody Music / Burning Minds Music Group' lui permette de toucher un public beaucoup plus large...

Interprêtes

Tom Satin (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Wildness

Album : Resurrection

Date de Sortie : 14-10-2022

Ajouté le : 03-11-2022

Album de la playlist 2022 : Mini playlist des albums de rock, hard-rock mélodique du moment

On est de nouveau en Suéde avec 'Wildness' pour la suite de cette mini playlist de rock mélodique qui sort un troisième album 'Resurrection', les deux premiers, l'album éponyme et 'Ultimate Demise' datant respectivement de 2017 et de 2020, le dernier faisant partie de la playlist myprogmusic des albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre 2020. Pour ce dernier bébé des Suédois, c'est maintenant l'inévitable label 'Frontiers Music' qui a été choisi et qui remplace 'AOR' mais, que ce soit au niveau du line up ou du style, on ne change pas une équipe qui gagne avec un nouvel enregistrement studio qui poursuit le chemin mélodique tout tracé dans les précédents opus. Que ce soit les compositions énergiques que sont 'Nightmare' (voir la vidéo ici), Release The Beast', 'The Final Fantasy' ou encore 'Eternity Will Never Fall' mais également les morceaux mettant en avant des claviers rayonnants comme 'Tragedy' ou 'Best of Me', on passe un excellent moment à savourer toutes ces mélodies rafraichissantes. Les moments plus calmes ne sont pas oubliés avec les remarquable mid-tempos que sont 'Love Resurrection', 'Lonely Girl' très proche de 'Foreigner', 'One and Only' ou encore 'Fading Sun' sans oublier la ballade 'Dawn Of Forever' qui nous transporte sur un petit nuage et qui montre également tout le talent du chanteur ' Erik Forsberg' dans des moments plus modérés. En résumé, vous comprenez pourquoi j'ai regroupé plusieurs albums de cette qualité car je ne pouvais en écarter aucun et ce dernier album des Suédois de 'Wildness' fait encore partie des pépites mélodiques sorties en ce mois d'octobre...

Interprêtes

Erik Forsberg (Chant), Marcus Sjösund (Basse), Adam Holmström (Guitare), Pontus Sköld (Guitare), Érik Modin (Batterie)


Artiste : Riven Earth

Album : The World is Turning

Date de Sortie : 10-10-2022

Ajouté le : 04-11-2022

Il y a quelques jours, j'ai reçu un mail des Allemands de 'Riven Earth' que je ne connaissais pas et qui présentaient leur dernier album studio 'The World is Turning'. Cette formation de rock progressif a été créée en 2016 et ils ont déjà sorti deux albums que l'on peut écouter en streaming sur spotify, 'Project One' en 2018 et 'Space of Time' en 2020. C'est donc à la fréquence d'un album tous les deux ans que l'on peut se mettre entre les oreilles un nouveau bébé des Allemands et je les découvre donc avec ce troisième enregistrement studio dont le titre nous ramène à cette constatation évidente après deux années de crise sanitaire : quoi qu'il arrive, le monde continuera de tourner !

Musicalement, les influences sont puisées dans les courants progressifs que ce soit dans ses débuts dans les années 70 ou au fil des décennies qui ont suivies et on pourrait citer en vrac, pour les plus anciens, 'Pink Floyd', 'Genesis', 'Alan Parsons Project', 'Barclay James Harvest' et 'Eagles' (pour le premier titre 'Ready for Take Off') mais également des artistes plus récents comme 'Nad Sylvan', 'Cosmograf' ou 'tRKProject'. L'album est assez dense puisqu'il contient 9 compositions pour plus d'une heure de musique, chacune d'entre elles délivrant du progressif paisible et mélodique avec des constructions dans lesquelles on se laisse aller au gré de belles alternances entre parties chantées et instrumentales et qui se dévoilent, petit à petit, écoute après écoute. Pour ne pas faire du titre à titre et allonger considérablement cette chronique, je commenterai la dernière composition de plus de 16 minutes qui résume très bien l'ensemble et qui nous embarque dans un labyrinthe progressif inventif et raffiné sur un lent tempo qui fait se succéder des paysages variés et attachants que l'on parcourt avec bonheur en se laissant guider par la trame mélodique toujours très accrocheuse, les nombreux solos de guitare émaillant ce titre de belle manière. Mis à part les compositions légèrement plus rythmées 'Running Away' et 'Fight for Your Right', les ambiances développées le sont globalement sur de lents tempos et on chemine à travers des atmosphères tranquilles et paisibles sur lesquelles on se laisse bercer par le chant mélodieux d'Uli Krücken', 'Günter Schlünkes' nous offrant de remarquables solos de guitare et 'Wolfgang Beckers' enveloppant l'ensemble avec des claviers lumineux.

En résumé, si vous êtes amatrice ou amateur de rock progressif privilégiant le côté doux du style plutôt que des ambiances plus énergiques, vous êtes au bon endroit car ce dernier album des Allemands de 'Riven Earth' nous délivre de belles compositions qu'il fait bon savourer tranquillement le casque sur les oreilles pour se détendre d'une rude journée...

Interprêtes

Günter Schlünkes (Guitare, Basse), Uli Krücken (Chant, Guitare), Wolfgang Beckers (Claviers)


Artiste : Signs

Album : Uchronia

Date de Sortie : 09-10-2022

Ajouté le : 29-10-2022

Malgré deux périodes d'activité à la fin des années 80 et dans les années 2000 qui se sont soldées par une séparation sans réellement de production discographique (le mini CD 'Code Source' en 2004), les Néerlandais de 'Signs' se sont reformés en 2018 et viennent de sortir leur premier LP 'Uchronia'. Influencés par le rock progressif des années 70, ils mélangent différents paysages musicaux avec notamment des parallèles avec les 'Floyds' que ce soit dans des parties atmosphériques ou des sections de rock plus énergique, l'ensemble étant toujours soutenu par des lignes mélodiques accrocheuses. Le menu de cet opus est constitué de six compositions entre 5 et 10 minutes, ce qui donne de bonnes possibilités de développer des constructions en plusieurs tiroirs, d'autant plus que les trois premières titres et les deux derniers s'enchainent sans aucun blanc.

On est accueilli par 'Shadows of the Lesser Gods' qui débute calmement avec quelques notes de piano accompagnées par des sonorités synthétiques de cordes et qui déroule un première mélodie harmonieuse dans une ambiance atmosphérique qui prend petit à petit de l'ampleur et qui louvoie ensuite entre sections tranquilles et d'autres plus enlevées, la section rythmique basse/batterie menant la danse se très belle manière, la fin du titre offrant une très beau solo de guitare 'Gilmourien'. Sans transition, la chanson titre 'Uchronia' poursuit avec une introduction instrumentale plus énergique et développe ensuite une succession d'alternance entre tensions et détentes remarquables, des voix revendicatives amenant à plusieurs reprises une sensation de révolte et le crescendo de la deuxième partie accentuant ce sentiment d'urgence. On enchaine avec 'Zero Gravity' qui poursuit dans un mélange de néo-progressif et d'influences puisées dans les années 70 et, à de nombreuses reprises, j'ai retrouvé certaines ambiances dégagées par les Allemands de 'RPWL' avec certainement plus de contraste entre des sections aux riffs de guitare saturés et des passages atmosphériques comme ce magnifique solo de guitare en milieu de titre pris en sandwich entre deux sections énergiques ou cette cassure finale qui passe d'une intensité imposante à une mélodie calme et bucolique. Suit 'Cryogenic Jetlag' qui déroule une nouvelle mélodie mémorable qui alterne parties impétueuses avec d'autres plus apaisées, puis le long développement 'The Heretic' nous emmène dans un remarquable labyrinthe aux multiples coins et recoins dans lequel on chemine à travers des paysages sonores très contrastés et qui montre tout le talent de cette formation pour nous offrir du progressif recherché et imaginatif, le final en crescendo nous ramenant à celui de 'Uchronia'. Et pour terminer ce très bel album, 'Nigredo' montre également une construction alternant différentes rythmiques et intensités avec une première partie paisible et mélancolique puis, deux minutes après, on est embarqué dans une section instrumentale frisant un hard rock explosif a grand coup de riffs acérés, le calme retombant ensuite pour revenir au thème de départ sous la forme d'un crescendo avec un solo de guitare remarquable, le final revenant à la douceur de l'introduction et à des bruitages sonores qui s'effacent progressivement.

En résumé, les Néerlandais de 'Signs' sortent enfin un album digne de ce nom et nous propose du progressif aux ambiances contrastées alternant des sections atmosphériques et d'autres beaucoup plus énergiques ce qui amène une réelle originalité à 'Uchronia' qui devrait faire des heureux chez tous les fans d'un progressif varié et influencé par différents courants de ce style...

Interprêtes

Hans de Graaf (Chant, Basse, Taurus pedal), Ron van der Park (Guitare, Chœurs), Marcel Faas (Claviers, Chœurs), Louis Carlebur (Batterie)


Artiste : Charlotte Wessels

Album : Tales from Six Feet Under Vol. II

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 19-10-2022

Elle nous avait montré tout son talent avec le premier volet de 'Tales From Six Under Feets' sorti en 2021 et on avait découvert une autre facette de 'Charlotte Wessels', l'ancienne chanteuse de 'Delain' qui a commencé de tourner avec leur nouvelle chanteuse 'Diana Leah', une série de concert étant prévue à partir de Novembre 2022. A l'aide de la plateforme 'Patreon', elle continue son aventure en sortant une composition par mois pour ses abonnés et cette deuxième compilation permet à un public plus large de se mettre entre les oreilles la production d'une année de la chanteuse Néerlandaise. Fort de 10 compositions, ce nouveau bébé montre un visage plus heavy que le premier sans non plus revenir au style de métal symphonique de 'Delain', et est particulièrement axé sur des lignes mélodiques harmonieuses et accrocheuses, l'ensemble étant très diversifié avec un mélange de différents styles et de différentes sonorités.

Et c'est avec 'Venus Rising' (voir la vidéo ci-dessus) que nous sommes accueilli dans une ambiance à la 'Kate Bush', mélangeant des sonorités popisantes et des passages plus musclés, les lignes mélodiques venant directement se greffer dans votre tête, puis, 'Human to Ruin' (voir la vidéo ici), avec son lent tempo, montre un visage plus symphonique avec de magnifiques changements d'intensité qui en font un de mes coups de cœurs de l'album, la mélodie ayant ce don de vous envelopper entièrement. Suit 'The Phantom Touch', dans une atmosphère se rapprochant légèrement de 'Delain', et qui dégage une sorte de force tranquille et nous envoie encore un refrain entêtant, le break dans la deuxième partie étant tout simplement divin. Sans transition, 'Against All Odds' (voir la vidéo ici) est une très belle ballade acoustique montrant un visage fragile et émouvant de Charlotte qui nous berce avec une mélodie paisible et remplie de sérénité, puis, 'A Million Live' revient à ce délicieux mélange entre la puissance du métal et la légèreté d'une pop mélodique, le chant de 'Charlotte Wessels' étant particulièrement attachant dans cette ambiances sensuelle. Avec 'The Final Roadtrip', j'ai l'impression d'entendre un mariage entre le chant haut perché de 'Kate Bush' et le style d'Eurythmics' avec des sections entraînantes, les lignes mélodiques amenant encore et toujours ce plaisir immédiat, puis, 'Good Dog' est certainement la composition offrant le plus de contraste avec des arrangements orchestraux et des parties chantées qui cohabitent avec des montées en puissance subites apportant un visage progressif et moderne. Suit 'Toxic' (voir la vidéo ici) qui est également est bon exemple de contraste saisissant entre de la pop aux sonorités électroniques et des atmosphères extrêmes et qui montre tout ce travail fabuleux de 'Charlotte' d'arriver à passer de l'ombre à la lumière en un instant. Toujours très contemporain, 'I Forget' est moins direct mélodiquement mais tout autant attachant et nous embarque dans une nouvelle ballade dans des sonorités que n'auraient pas renié 'Björk' qui vient de sortir son nouvel album 'Fossora' et qui montre que 'Charlotte Wessels' s'inscrit de plus en plus dans une mouvance artistique actuelle. Et c'est dans une atmosphère plus épurée que l'album se termine avec 'Utopia', qui nous emmène dans une dernière composition aérienne aux sonorités électro, le chant léger de Charlotte amenant un côté délicat et aérien très touchant.

En résumé, ce nouvel album de 'Charlotte Wessels' nous offre de merveilleuses compositions qui se dévoilent progressivement, les ambiances dégagées apportant une belle modernité. Au-delà des étiquettes stylistiques qu'on essaiera de lui coller, ce deuxième volume de 'Tales from Six Feet Under' montre tout le talent de cette artiste qui sait se renouveler et qui mène sa barque en solo en faisant tomber les frontières musicales, ses deux premiers albums solo témoignant de cette liberté créatrice qu'elle a su trouver en dehors de 'Delain'...

Interprêtes

Charlotte Wessels (Chant, Tous les instruments) + Invité : Tomi Somers (Guitare)


Artiste : Teramaze

Album : Flight of the Wounded

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 18-10-2022

Après les très bons 'Sorella Minore' en 2021 et 'And the Beauty They Perceive' toujours en 2021, les Australiens de 'Teramaze' sont de retour, juste un an après, avec un nouvel album 'Flight of the Wounded' sorti début Octobre 2022. Comme pour leurs deux premiers opus, Ils continuent de nous offrir du métal progressif que l'on s'approprie très rapidement grâce à des lignes mélodiques accrocheuses ce qui peut constituer une bonne entrée en matière pour toutes celles et ceux qui veulent découvrir ce style particulier. Fort de 9 compositions originales allant de 5 à 10 minutes, 'Flight of the Wounded' et encore un opus riche et dense qui affiche une heure de musique au compteur.

Comme ils l'avaient fait dans leur deux premiers albums, c'est la chanson titre qui nous accueille, mais cette fois avec le titre le plus long qui dépasse les 10 minutes et qui nous emmène dans des lignes mélodiques mémorables et qui propose, en deuxième partie, un solo de guitare digne de ce nom aux intonations 'Gilmouriennes'. Suit 'Gold' (voir la vidéo ci-dessus) qui alterne des parties énergique avec une section rythmique débridée et un refrain entêtant dans un plus lent tempo amenant cette belle diversité progressive, puis 'The Thieves Are Out' (voir la vidéo ici) continue dans ce progressif inventif et accessible et on se laisse embarquer dans une rythmique entraînante avec une bonne alternance des parties chantées (magnifiquement par 'Dean Wells' qui est toujours autant expressif) et des parties instrumentales fournies dans lesquelles on se délecte avec des solos de guitare remarquables. Avec 'Until the Lights', la première moitié nous offre un très beau duo piano/voix émouvant qui prend de la vigueur dans la deuxième partie avec une rythmique plus rapide, puis, 'Ticket To The Next Apocalypse' est le titre par excellence progressif qui image très bien cette formation avec ce subtil mélange entre la puissance du métal et l'accessibilité immédiate grâce à des lignes mélodiques accrocheuses, ambiance que l'on retrouve également avec 'For the Thrill' qui suit (voir la vidéo ici), et qui déroule une rythmique entraînante avec un refrain qui entre facilement dans la tête. La fin de l'album continue dans ce style progressif accrocheur avec, tout d'abord, 'Dangerous Me' qui est coupé en deux parties, débutant de manière énergique et qui à mi-parcours, se fait plus tranquille avec une magnifique deuxième partie atmosphérique, puis 'Battle' est plus direct et s'éloigne légèrement du progressif en nous offrant un nouveau refrain mémorable et 'In The Ruins Of Angels' referme ce bel album dans du progressif imaginatif avec de belles variations d'intensité tout au long du titre, 'Dean Wells' nous faisant un dernière prestation vocale magnifique avec ce talent pour s'adapter parfaitement à l'ambiance de chaque instant et 'Christopher Zoupa' nous gratifiant d'un magnifique solo de guitare.

En résumé, les Australiens de 'Teramaze' continuent à une fréquence assez élevée (on en est à trois albums en un an) de nous délivrer du bon métal progressif avec des lignes mélodiques accessibles et si vous avez aimé les précédents albums, vous devriez également adhérer à celui-ci et, pour les autres qui ne connaissent pas encore cette formation et qui aiment un métal progressif accrocheur à la première écoute, 'Flight of the Wounded' est également un bonne porte d'entrée pour découvrir cette formation Australienne...

Interprêtes

Dean Wells (Chant, Guitare), Christopher Zoupa (Guitare), Andrew Cameron (Basse), Nick Ross (Batterie)


Artiste : Haven of Echoes

Album : The Indifferent Stars

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 20-10-2022

'Haven of Echoes' est un nouveau projet de rock progressif qui a été monté par 'Andreas Hack' de la formation 'Frequency Drift' et qui a embarqué avec lui, la harpiste et claviériste 'Nerissa Schwarz', le batteur ' Wolfgang Ostermann' (tous les deux également 'Frequency Drift') et le chanteur 'Paul Sadler' ('Spires' et en solo ici). Ils nous proposent un premier enregistrement studio 'The Indifferent Stars' qui nous emmène dans du rock progressif qui se rapproche bien évidemment de 'Frequency Drift' avec des constructions recherchées mettant en œuvre de riches arrangements dans une ambiance combinant mélancolie et sérénité, le chant de 'Paul Sadler' assez haut perché amenant une émotion toute particulière et se rapprochant de la tessiture d'Einar Solberg' de 'Leprous'.

Fort de 6 compositions entre 5 et 12 minutes, l'album débute par 'Sirensong' qui nous fait découvrir le chant mélodieux de 'Paul Sadler' dans une ambiance tranquille, les arrangements vocaux et instrumentaux étant de toute beauté et le final amenant un côté poignant. Avec sa très belle introduction mettant en avant des percussions obsédantes, 'Orator's Gift' suit en nous offrant de belles lignes mélodiques et la cassure instrumentale en fin de titre montre tout ce beau travail de recherche progressive, puis, 'Stasis' poursuit dans cette ambiance fusionnant le chant aérien de 'Paul Sadler' avec un piano aux sonorités profondes qui nous submergent entièrement. Plus énergique dans son introduction, 'Endtime', modère ensuite le propos avec un chant d'une sensibilité extrême qui nous emporte littéralement et l'accalmie en milieu de titre entre les deux sections rythmée par une douce mélodie est tout simplement divine, le final revenant à une suite lancinante et presque hypnotique. Ponctué par quelques battements de batterie, la lente procession 'The Lord Giveth…' monte encore le curseur émotionnel avec 'Paul Sadler' qui nous donne, à de multiples reprises, ce petit frisson de plaisir si caractéristique, la section instrumentale dans la deuxième partie rajoutant encore à cette force intense et constitue mon coup de cœur de ce très bel album. Et pour conclure, le long développement 'Let Them In' déroule une dernière composition prenante en plusieurs tiroirs faite de multiples cassures et changements rythmiques agrémentées d'arrangements mettant en scène des instruments classiques comme une flûte, un piano ou des cordes et qui nous offre une dernière prestation vibrante de 'Paul Sadler' et un très beau solo de guitare, le final mélodieux terminant de très belle manière cette magnifique épopée progressive.

En résumé, pour ceux qui connaissent le métal progressif de 'Leprous', on pourrait dire que 'Haven of Echoes' est un peu le pendant en rock progressif, et on comprend pourquoi 'Andreas Hack' a choisi 'Paul Sadler' car il a ce don pour amener une émotion palpables à ces magnifiques compositions...

Interprêtes

Andreas Hack (Claviers, Guitare), Paul Sadler (Chant, Guitare), Nerissa Schwarz (Harpe, Claviers), Wolfgang Ostermann (Batterie)


Artiste : Queensrÿche

Album : Digital Noise Alliance

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 21-10-2022

Mine de rien, 'Queensrÿche' va fêter les 40 ans de son premier EP éponyme en 2023 et 'Digital Noise Alliance' est le 16ème album des Américains qui continuent après 'The Verdict' sorti en 2019 à nous distiller du bon métal progressif et, comme à leur habitude, les sujets abordés restent assez sombres et en phase avec les ambiances déployées, les 11 compositions originales mettant en avant un 'Todd La Torre' au top de sa forme. Globalement, ce nouvel opus comporte des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute et les parties progressives restent limitées, et, bien que 'Tormentum' affiche au compteur 7 minutes avec une section instrumentale plus fournie, les durées des titres oscillent entre 4 et 5 minutes et les mélodies ont été particulièrement travaillées : c'est ce qu'attestent les premiers titres avec, d'entrée, un énergique 'In Extremis' (voir la vidéo ci-dessus) et ses riffs de guitares bien musclés ou 'Chapters' qui a des sonorités de guitares à la 'Thin Lizzy' ou 'Lost In Sorrow' qui délivre un refrain mémorable ou encore 'Sicdeth' avec son break original en deuxième partie. Légèrement plus progressif, 'Behind The Walls' (voir la vidéo ici) amène des changements rythmiques avec un refrain entêtant dans un tempo plus rapide, puis, 'Noctural Light' montre le côté lourd et bien trempé des Américains mettant en marche la machine à headbanguer et 'Out Of The Black', plus modéré, rajoute un refrain accrocheur. Place la pause ballade de l'album avec 'Forest' (voir la vidéo ici) qui déroule un lent tempo sur lequel 'Todd La Torre' montre également tout son talent vocal dans des atmosphères plus tamisées, puis, la fin de l'album fait défiler 'Realms' avec de belles harmonies vocales et des sonorités de guitare qui nous remonter au début de 'Queensrÿche', 'Hold On' dans lequel on retrouve le côté progressif plus modéré du groupe avec des changements rythmiques originaux et le long 'Tormentum' qui est l'archétype d'un métal progressif inventif avec son remarquable break instrumental en milieu du titre, l'album se terminant par une reprise musclée de 'Rebel Yell' de 'Billy Idol' qui fait revenir 'Queensrÿche' à ses origines.

En résumé, 'Queensrÿche' continue de nous offrir du métal progressif de qualité avec une accroche assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accessibles et 'Digital Noise Alliance' vient se rajouter en bonne position dans la discographie, déjà conséquente des Américains, qui montrent qu'après 40 ans et quelques rides en plus, ils sont toujours là et continuent d'occuper une bonne place au sein des meilleures formations de ce style...

Interprêtes

Michael Wilton (Guitare, Chœurs), Eddie Jackson (Basse, Chœurs), Mike Stone (Guitare, Chœurs), Todd La Torre (Chant), Casey Grillo (Batterie)


Artiste : Saro Cosentino

Album : The Road To Now

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 22-10-2022

Ce que j'aime ces grands écarts entre différents styles de musique et, après le métal progressif des Américains de 'Queensrÿche', c'est au tour de l'Italien 'Saro Cosentino' de sortir un nouvel album qui est en quelque sorte la suite de son album 'Ones and Zeros' sorti initialement en 1997 et qui a fait l'objet d'une réédition avec un titre en plus (voir ici). On retrouve donc trois des artistes qui l'accompagnaient sur 'Ones and Zeros' avec 'Time Bownes', 'Peter Hammill' et 'Karen Eden'. Les ambiances délicates et épurées mettent en avant de magnifiques arrangements vocaux et instrumentaux et, sur les huit compositions, sept sont chantées et on se laisse emporter par une mélancolie apaisante en commençant par 'You're The Story', chantée par 'Tim Bowness', qui nous fait directement monter bien au chaud sur un petit nuage. Les autres titres poursuivent ce voyage relaxant avec, tout d'abord les quatre compositions chantées par 'Peter Hamill' qui montrent tout le talent vocal du fondateur de 'Van der Graaf Generator' dans ces atmosphères éthérés et ensuite, avec 'Karen Eden' qui amène une belle sensibilité féminine avec son chant émouvant sur les deux très beaux titres 'Pray' et le bijou mélodique 'US (Scars on Skin)'. Le huitième titre, entièrement instrumental, est légèrement plus énergique avec quelques riffs plus appuyés de guitare mais ne dépareille pas du reste de l'album, les cuivres en sourdine ajoutant un sensation de plénitude à l'ensemble. Bref, ce dernier album de 'Saro Cosentino' est à déguster tranquillement le casque sur les oreilles pour évacuer le stress d'une bonne journée de travail et devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment les ambiances calmes et épurées avec des interprètes faisant passer de belles émotions...

Interprêtes

Saro Cosentino (Guitare, Claviers, Basse, Cordes, Piano), Peter Hammill (Chant, Guitare), Tim Bowness (Chant, Chœurs), Karen Eden (Chant), Dorota Barova (Violoncelle, Chant), Gavin Harrison (Batterie), John Giblin (Basse), David Rhodes (Guitare), Trey Gunn (Guitare), Nicola Alesini (Saxophone), Radim Knapp (Trompette)


Artiste : Statement

Album : Dreams From The Darkest Side

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 23-10-2022

Après le break reposant de 'Saro Cosentino' mis en ligne hier, je vous emmène au Danemark avec la formation de heavy métal mélodique 'Statement' qui en est à son 4ème enregistrement studio, le dernier album 'Force of Life' étant sorti en 2019. Pour ce nouvel opus, j'y suis tout d'abord entré à reculons, la pochette effrayante me faisant plutôt penser à une album de death métal, style que je n'apprécie pas particulièrement, et puis, titre après titre, j'ai très vite révisé ma première position et, à force de headbanguer sur des mélodies puissantes et addictives, et après la très bonne ballade finale 'Fade Away' (voir la vidéo ci-dessus), je me suis empressé de represser sur la touche 'repeat again'. Ce 'Dreams From The Darkest Side' est une suite de compositions qui vous mettent en forme toute une journée en commençant par un 'Don't You Hide It' explosif avec tout ce que l'on désire trouver dans du bon heavy métal avec une production aux petits oignons, des riffs de guitares incisifs avec 'Niels Alex Larsen' et 'Lars Ulrik Le Fevre', une section rythmique qui amène une dynamique extraordinaire avec le bassiste 'Martin Poulsen' et le batteur 'Daniel Nielsen' à la batterie, et enfin, le chanteur 'Jannick Brochdorf' qui, comme on dit, mouille sa chemise et amène toute la puissance vocale nécessaire pour toutes cette débauche d'énergie. Que ce soit les compositions puissantes et emmenée s sur un tempo d'enfer que sont 'Don’t You Hide It', 'Sacrifice' (avec son original break central), 'Here I Am', 'Escaped' ou encore 'Indestructible' (voir la vidéo ici), ou les titres entraînants aux mélodies mémorables que sont 'Dreams From The Darkest Side' (voir la vidéo ici), 'Lifeline' ou 'Beyond Control', sans oublier le lourd mid-tempo 'The Reaper' (voir la vidéo ici) à vous décrocher la tête à force de headbanguer, tout est mis en œuvre pour passer un bon moment d'écoute intense. Bref, pour reprendre une ancienne publicité Française d'une certaine barre de céréales, " ce dernier album des Danois de 'Statement', c'est de la dynamite en barre " et, si vous êtes amatrice ou amateur d'un métal mélodique bien trempé, il y a de fortes chances que vous fassiez tourner en boucle ce 'Dreams From The Darkest Side'...

Interprêtes

Jannick Brochdorf (Chant), Niels Alex Larsen (Guitare, Chœurs), Lars Ulrik Le Fevre (Guitare, Chœurs), Martin Poulsen (Basse), Daniel Nielsen (Batterie)


Artiste : Lobate Scarp

Album : You Have It All

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 24-10-2022

'Lobate Scarp' est un projet de rock progressif emmené par le claviériste et chanteur 'Adam Sears' qui n'a sorti qu'un seul album en dix ans de carrière ('Time and Space') et qui vient de sortir début octobre 'You Have It All'. Il avait déjà invité un nombre impressionnant d'artistes pour son premier enregistrement studio et on comprend l'espacement des albums compte tenu du line up car son dernier bébé rassemble de nouveau un grand nombre de musiciens avec entre autres le bassiste 'Billy Sherwood' et le guitariste 'Jon Davison' de 'Yes' qui chante la chanson titre et on peut citer également le batteur 'Jimmy Keegan' de 'Pattern-Seeking Animals' et le claviériste 'Ryo Okumoto' de 'Spock’s Beard'.

l'album débute par l'instrumental 'Conduit' qui plante le décor d'un progressif classique avec quelques incursions jazzy nous faisant revenir quelques décennies en arrière avec la mise en avant de belles sections de claviers, puis, 'Nothing Wrong' nous emmène dans une introduction psychédélique avec des claviers imitant des voix célestes et qui poursuit dans une mélodie avec un refrain qui répète la phrase 'Nothing bad with my life' dans un crescendo avec des pérégrinations de claviers originales et 'Mike Gerbrandt' qui imprime à la batterie une rythmique de plus en plus fougueuse. Le court instrumental 'In the Night I', qui suit, sert de pont vers à 'Life-Line', plus énergique, qui débute par des riffs de guitares plus appuyés et qui poursuit dans un tempo me rappelant les lignes de basses de 'Sting' avec 'Police', la comparaison s'arrêtant là car l'aspect progressif reste bien présent avec de belles sections brodant autour du thème principal. Place au premier long développement avec le titre éponyme de l'album qui commence avec une partie instrumentale accompagnée de cordes aux sonorités contemporaines et qui continue en alternant des sections sautillantes et un progressif symphonique pouvant rappeler certaines lignes mélodiques d'Electric Light Orchestra', les chœurs rajoutant à ce côté radieux, tout cela tenant dans un peu plus de trois minutes. La deuxième partie du titre est plus tranquille et met en avant dans une ambiance semi-acoustique le beau chant de 'Jon Davison' et un magnifique solo de guitare central digne de ce nom dans un magnifique crescendo, le final revenant à du progressif symphonique avec des cordes à la 'Kansas' et au thème mélodique principal mémorable. Nouvel intermède paisible avec la deuxième partie de 'In the Night' puis, 'Beautiful Night' déroule une belle mélodie dans une ambiance décontractée avec des chœurs lumineux, le genre de compositions légère et insouciante qui fait du bien à l'âme, et, sans transition, 'Our Test Tube Universe' est beaucoup plus avant-gardiste avec une batterie à la frappe chirurgicale qui vous donne une envie irrésistible de bouger tout votre corps en mesure et qui est entrecoupée par un refrain harmonieux avec de nouveaux chœurs que l'on a envie d'accompagner, le break dans la deuxième partie amenant une belle originalité à ce titre sortant de l'ordinaire mais en même temps très accrocheur avec son final en crescendo. Et pour finir en beauté, les 17 minutes de 'Flowing Through The Change' nous embarquent dans un magnifique voyage progressif en cinq étapes qui contiennent tout ce que l'on désire trouver dans ce genre de compositions dans laquelle on se laisse aller en parcourant plusieurs paysages sonores différents, les influences nous rappelant des grands noms du progressif des années 70 comme 'Kansas', 'Pink Floyd', 'ELP' ou encore 'Yes'.

En résumé, même si certaines compositions étaient déjà connues avec l'EP sorti en 2016, ce deuxième album riche et dense de 'Lobate Scarp' est une belle réussite et 'You Have It All' devrait faire des heureux chez toutes celles et ceux qui aiment un progressif recherché et inventif influencé par les formations historiques majeures de ce style...

Interprêtes

Adam Sears (Chant, Claviers, Piano, Orgue), Andy Catt (Basse, Chant), Peter Matuchniak (Guitare) + Invités : Hoyt Binder (Guitare), Nate Olmos (Guitare), Eric Moore (Batterie), Jimmy Keegan (Batterie), Mike Gerbrandt (Batterie), Billy Sherwood (Chant), Jon Davison (Chant), Ryo Okumoto (Claviers), Aiko Jimena Richter (Violon), Yvette Holzwarth (Violon), Thomas Lea (Alto), Hillary Smith (Violoncelle), Andrea Whitt (Alto, Pedal Steel), Rachel Grace (Violon), Tawnee Lynn Lilo (Cor d'harmonie), Steve Huber (Violon, Alto), Michael Bernard (Claviers, Programmation batterie), Raul Hernadez (Guitare), Steven Leavitt (Piano, Claviers, Maracas, Tambourin, Glockenspiel, Chant), Rich Mouser (Guitare, Mandoline, Shaker, Tambourin, Dilruba)


Artiste : Captain Black Beard

Album : Neon Sunrise

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 25-10-2022

Devinez où je vous emmène pour du rock mélodique des années 80. Elle était facile, puisque ce sont encore des Suédois qui sont à l'honneur dans ce pays où les formations de ce style poussent comme des champignons. 'Neon Sunrise' est donc le sixième enregistrement studio de 'Captain Black Beard' dont j'avais mis le cinquième album, 'Sonic Forces', dans la playlist des albums de rock et hard-rock melodique du premier semestre 2020. Pas de surprise, on navigue dans les traces de 'Foreigner', 'Journey', 'Survivor', 'Europe', 'ASIA' ou encore 'Toto' et l'ensemble des compositions nous font donc remonter quelques décennies en arrière avec des mélodies imparables qui se dégustent avec un immense plaisir. Inutile de faire du titre du titre, mais à l'écoute des refrains addictifs qui défilent les uns derrière les autres, on se dit que les Suédois ont dû avoir un mal fou d'extraire quelques singles dans tous ces hits en puissance. Pour vous faire une idée, vous pouvez découvrir des vidéos de ceux qui ont été retenus, avec 'Flamenco' (voir la vidéo ci-dessus), 'Physical' (voir la vidéo ici) et 'Wasted Heart' (voir la vidéo ici) et si vous adhérez à ces trois titres, il y a de fortes chances que vous aimiez l'ensemble. Le seul petit bémol que j'émettrais est qu'il n'ont pas inclus de ballades qui auraient amené une diversité supplémentaire à ce très bel opus et qui aurait certainement pu remplacer le dernier titre très court assez dispensable de la chanson éponyme.

En résumé, les années 80 sont très en vogue en ce moment, car après 'Meridian' qui a sorti 'The Fourth Dimension' fin Septembre 2022, ce 'Neon Sunrise' vient se rajouter à la liste des albums remplis de hits mélodiques de cette époque, et ceci, ne déplaira pas, certainement, à tous les fans de ce style dont de nombreuses formations fleurissent aux quatre coins de la terre avec une densité beaucoup plus importante dans les pays du nord de l'Europe...

Interprêtes

Martin Holsner (Chant), Christian Ek (Guitare), Daniel Krakowski (Guitare), Robert Majd (Basse), Yngve Strömberg (Batterie) + invités : Anna Brygård (Chœurs), Anna-Mia Bonde (Chœurs), Jona Tee (Claviers)


Artiste : Alicate

Album : Butterfly

Date de Sortie : 07-10-2022

Ajouté le : 26-10-2022

Décidément, en ce moment, les années 80 ne finissent pas de donner des ailes à un nombre important de formations Suédoises, et, pour revenir à l'âge d'or du rock mélodique, quoi de mieux finalement que d'avoir commencé à gratter quelques accords il y a une quarantaine d'années. C'est le cas des Suédois d'Alicate' qui a été fondé à la fin des années 80 avec seulement deux chansons à la clé, le titre de la première étant peut être un peu prémonitoire à cette époque puisqu'il se nommait 'The End' et dont j'ai retrouvé la trace su YouTube ici). Depuis, ils se sont remis ensemble en 2006 et ont enregistré trois albums, 'World Of Anger' en 2009, 'Free Falling' en 2013 et 'Unforgiven To Be Forgiven' en 2018. 2022 voit donc un nouvel opus voir le jour qui nous propose du bon hard rock mélodique varié car on navigue à travers des titres énergiques comme 'I Can Run', 'Rise Once Again' (voir la vidéo ci-dessus), 'Let It Out' (voir la vidéo ici) ou encore 'Out Of Control', mais ils savent aussi moduler les ambiances avec de remarquables mid-tempos que sont 'My Last Goodbye', 'Monday', 'We Will Get By' et 'Done For The Weekend', sans oublier les deux ballades 'Butterfly' (voir la vidéo ici) et 'Highway'. Bref, ce dernier album d'Alicate' continue de perpétuer ce talent de mélodistes des Suédois et 'Butterfly' devrait faire des heureux chez tous les fans d'un hard rock mélodique et d'un AOR nous faisant remonter quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Jonas Erixon (Chant, Guitare), Glenn Ljungkvist (Claviers), Fredrik Ekberg (Basse), Jesper Persson (Batterie)


Artiste : Trust

Album : Propaganda

Date de Sortie : 30-09-2022

Ajouté le : 13-10-2022

Je lis ici et là des avis mitigés sur le dernier album 'Propaganda' de 'Trust' qui est sorti fin Septembre mais il y aura toujours du monde pour dire : ce n'est pas assez comme ça ou c'est trop comme ci… Toujours est-il, qu'après plus de quarante ans de carrière, ils n'ont plus rien à prouver et ils continuent leur bonhomme de chemin en nous offrant ce rock à la Française dénonçant tous les maux de la terre, 'Bernie' ayant toujours ce talent pour des textes directs et incisifs. Après les très bons 'Dans le même sang' en 2018, 'Fils de lutte' en 2019 et le réenregistrement de leurs trois premiers albums 'RE' 'CI' 'DIV., ils nous offrent 12 nouvelles compositions avec deux pochettes différentes nous rappelant des moments tragiques du 20ème siècle, comme pour nous dire qu'ils restent ancrés dans cette époque.

On est accueilli par le mid-tempo bien trempé 'Cette prière sur tes lèvres et ce sang sur tes mains' avec des riffs de guitare qui vous mettent en marche un métronome dans tout le corps, et dans lequel ils s'autorisent des arrangements vocaux qui, pour ma part, amènent une réelle originalité à ce titre, puis, 'Tout ce qui nous sépare' balance un brulot hard rock direct et efficace avec les trois accords de base qui nous ramènent quelques décennies en arrière. Dans le même tempo que le premier titre, 'La première pierre' monte tout doucement en crescendo et délivre une nouvelle composition rythmée avec un solo de 'Nono' aux petits oignons et avec de nouveaux chœurs addictifs, puis, 'Salaud d'pauvre ?' nous envoie en pleine tête toute la rage intacte après tant d'années de 'Bernie', qui fait encore écho à celle de l'Abbé Pierre en 1954 mais qui, pour ma part, compte tenu du texte, aurait mérité des arrangements plus musclés. Place à 'Les vagins impatients' avec un 'Trust' en mode ballade qui montre que le côté révolté légendaire du groupe cache, comme généralement dans ce cas, une grande sensibilité, puis, c'est reparti avec 'Dimanche au bord du gouffre' qui nous délivre du rock bien trempé à vous démonter la tête à force de headbanguer, le texte acerbe étant tout simplement délicieux (toute ressemblance… blablabla…) et le solo de guitare de 'Nono' énivrant. La deuxième partie de l'album fait défiler un entraînant 'Le jour se lèvera' avec un 'Bernie' en pleine forme vocale, puis, 'Petite elle' est la pause " blues torride ", assez éloignée du style historique (c'est le moins que l'on puisse dire) mais qui fonctionne à merveille grâce à une remarquable interprétation dans une ambiance feutrée et délicate avec de très beaux chœurs, et 'Ce que tu donnes' est un titre entraînant, plus classique, dans lequel 'Bernie' montre un visage moins révolté et 'Nono' nous envoie deux courts solos bien ficelés. Suit 'Le conteur' qui est un magnifique crescendo dans un nouveau mid-tempo rythmé et qui retombe sur la fin dans quelques accords de guitare, puis, l'introduction de 'L'Europe des 27' fait écho à la fin du titre précédent mais se transforme vite en une composition remplie d'une belle énergie dans laquelle 'Bernie' pousse sa voix et qui rappelle le style musclé des premiers albums (le final étant déjà réglé pour les concerts), comme quoi, n'en déplaise à certains, 'Trust' n'a pas pris une ride, l'album se terminant par 'Ma vie' avec cette rythmique addictive de mid-tempo qui met automatiquement en marche la machine à taper du pied et qui, une dernière fois, offre des paroles ciselées de 'Bernie' qui n'a rien perdu de son éloquence légendaire.

En résumé, entre style revendicatif des premiers albums et ambiances plus modérées, 'Trust' nous embarque dans de nouvelles compositions variées comme l'étaient déjà celles de 'Dans le même sang' et 'Fils de Lutte' avec, cerise sur le gâteau, de nouveau une production irréprochable de 'Mike Fraser', et 'Propaganda', même s'il risque de ne pas faire l'unanimité chez les fans historiques qui recherchent l'énergie brute des années 70/80, montre que les Français sont toujours un des groupes majeurs de rock dans l'Hexagone...

Interprêtes

Bernie Bonvoisin (Chant), Norbert Nono Krief (Guitare), David Jacob (Basse), Izo Diop (Guitare), Chris Dupuy (Batterie)


Artiste : Trishula

Album : We All Fall Down

Date de Sortie : 30-09-2022

Ajouté le : 14-10-2022

Après son deuxième album 'Time Waits For No Man', datant de 2020, qui m'avait fait une très bonne impression, l'ex 'Ten'/'Rage Of Angels', 'Neil Fraser', ressort un nouvel enregistrement studio avec son projet 'Trishula'. Le line up a légèrement évolué puisque c'est le batteur 'Loyd Daker' qui remplace 'Neil Ogden' et 'We All Fall Down' est dans la continuité des deux premiers albums avec 12 compositions originales de rock mélodique, l'ensemble étant toujours assez modéré et nous faisant remonter au meilleur de ce style dans les années 70/80.

On navigue donc à travers des ambiances que l'on pourrait qualifier d'harmonieuses et raffinées, en commençant par 'I'm Not Falling' qui ouvre les débats et qui est rempli d'harmonies vocales séduisantes puis, 'Caught In The Middle' déroule un lent tempo qui pourrait être un croisement entre 'Electric Lighe orchestra' et 'The Alan Parsons Project'. La suite est à l'image de ces deux premiers titres avec des rythmiques entraînantes et les 'Nice and Dirty' et 'Why Should I Apologise' nous offrent de belles lignes mélodiques avec, pour le premier, des claviers à la 'Supertramp', et pour le deuxième, un très beau solo de guitare de 'Neil Fraser', tous les deux bénéficiant de chœurs rayonnants, puis, la suite fait défiler de nouveaux bijoux mélodiques qui nous ramènent quelques décennies en arrière, et les noms de 'Toto', 'Survivor', 'ASIA' ou encore 'Foreigner' viennent immédiatement à l'esprit. Dans la deuxième moitié de l'album, les lumières se tamisent avec les magnifiques 'Two Umbrellas' (petit coup d'œil au sonorités de claviers vintage des 'Beatles') et 'It Doesn't Matter' et son lent tempo sur lequel on s'abandonne complètement, et l'album se termine par deux derniers titres mélodiques entrainants avec 'Don't Walk Away' et 'Never Gonna Stop' avec ses riffs de guitare légèrement plus appuyés.

En résumé, 'Neil Fraser' continue son aventure avec 'Trishula' en nous offrant un nouvel album rempli de compositions accrocheuses et 'We All Fall Down' devrait sans aucun doute plaire à toutes celles et ceux qui aiment un rock mélodique accessible nous faisant remonter au meilleur des formations majeures des années 70/80...

Interprêtes

Jason Morgan (Chant), Neil Fraser (Guitare), Rick Benton (Claviers), Dan Clark (Basse), Loyd Daker (Batterie)


Artiste : Sonata Arctica

Album : Acoustic Adventures – Volume Two

Date de Sortie : 30-09-2022

Ajouté le : 15-10-2022

Les Finlandais de 'Sonata Arctica' nous avaient enchanté avec leur premier album acoustique 'Acoustic Adventures – Volume One' et vu qu'il portait l'extension "volume 1", on s'attendait bien évidemment à un volume 2 qui est sorti début octobre. On retrouve donc toutes ces compositions réinterprétées et réarrangées de très belle manière pour un set acoustique et, comme je l'avais fait pour le premier album, je vous ai mis les titres originaux dans la liste ci-dessous. Pour ma part, les ballades 'Letter To Dana' et 'Shamandalie' sont encore plus émouvantes et les autres titres beaucoup plus énergiques sont transfigurés à l'image de 'San Sebastien' qui nous offre une deuxième visage bien éloigné du premier. Bref, l'aventure acoustique continue pour 'Sonata Arctica' qui font enfin leur grande tournée Européenne acoustique avec, c'est assez rare pour le préciser pour une formation de métal, plusieurs dates en France et, si vous êtes amatrice ou amateur de belles mélodies et que vous n'êtes pas forcément fan de métal, vous devriez trouver une date près de chez vous pour aller voir cette formation qui a réussi à transformer toute l'énergie qu'ils véhiculent depuis des années en une suite magnifique de compositions mettant en valeur tout le talent de mélodiste de 'Tony Kakko'...

Liste des titres :
01 – 'I Have A Right' – Stones Grow Her Name – 2012
02 – 'Black Shape' – Silence – 2001
03 – 'Half A Marathon Man' – Pariah's Child – 2014
04 – 'Broken' – Winterheart's Guild – 2003
05 – 'Letter To Dana' – Ecliptica – 1999
06 – 'FullMoon' – Ecliptica – 1999
07 – 'Shamandalie' – Reckoning Night – 2004
08 – 'San Sebastien' – Silence – 2001
09 – 'Gravenimage' – Winterheart's Guild – 2003
10 – 'Flag In The Ground' – The Days of Grays – 2009
11 – 'My Land' – Ecliptica – 1999
12 – 'Victoria's Secret' – Winterheart's Guild – 2003

Interprêtes

Tony Kakko (Chant, Chœurs), Elias Viljanen (Guitare, Banjo, Chœurs), Henrik Klingenberg (Claviers, Chœurs), Pasi Kauppinen (Basse, Chœurs), Tommy Portimo (Batterie, Percussions)


Artiste : Scarlet Dorn

Album : Queen of Broken Dreams

Date de Sortie : 30-09-2022

Ajouté le : 17-10-2022

Pour ceux qui trouvent que 'Nightwish' est un peu trop énergique ou qui n'aiment pas les growls d'Epica' ou encore qui n'adhèrent plus au dernier 'Within Temptation' mais qui aiment les mélodies accrocheuses, voici 'Scarlet Dorn', qui est une formation avec quelques années d'existence découverte par 'Chris Harms', le meneur de 'Lord Of The Lost', et qui a déjà sorti deux albums, 'Lack of Light' en 2018 et 'Blood Red Bouquet' en 2021. Leur troisième enregistrement studio 'Queen of Broken Dreams' vient de voir le jour fin Septembre avec le même line up que le précédent opus et ils continent à surfer sur un style mélodique que l'on s'approprie à la première écoute.

Menés par la chanteuse qui porte le nom du groupe, ce dernier bébé contient 12 compositions variées dans un format radiophonique et, l'étiquette de métal symphonique qu'on leur colle est assez restrictive même si l'entame de l'album 'Falling' (voir la vidéo ci-dessus) joue dans la cour des ténors du genre et débute l'album par une première mélodie mémorable. Mais dès 'Born to Suffer' (voir la vidéo ici), les atmosphères plus modérées seront de mise sur l'ensemble de l'album et ce titre mélange du rock paisible et de la variété internationale. Place à la chanson titre qui poursuit avec des lignes mélodiques accrocheuses, les guitares étant reléguées au second plan derrière des claviers omniprésents, puis, 'Your Highness' montre un visage plus théâtral avec une rythmique marquée sur laquelle 'Scarlet Dorn' nous fait une prestation vocale très expressive et bien en phase avec l'ambiance déployée, alternant des parties feutrées et un refrain puissant. On poursuit avec 'A Light That Blinds the Truth' qui rajoute un nouveau bijou mélodique avec un côté 'Abbaesque', la diction de Scarlet étant proche de celle des Suédoises, puis 'Meteor' (voir la vidéo ici) est la première pause ballade qui déploie une mélodie mélancolique qui nous fait remonter aux années 70, puis, 'Unstill Life' (voir la vidéo ici), légèrement plus énergique, met légèrement plus en avant la guitare tout en restant dans un mid-tempo paisible. On continue dans cette alternance entre ballades et rock paisibles avec l'émouvant 'When You See Me Again' qui débute par un magnifique piano/voix, puis, 'Love Wasn't Made for Me' nous offre un nouvelle mélodie addictive qui vient directement se greffer dans la tête. La fin de l'album est sous le signe de la sérénité avec de nouvelles sérénades émouvantes : en attestent 'What Are We To Do' qui alterne un tempo entraînant avec des parties beaucoup plus calmes, puis, 'Tonight' débute en ballade mélancolique et prend de la vigueur pour dérouler une nouvelle mélodie accrocheuse qui ne vous quitte plus et enfin, 'A Million Miles Away' clôt ce bel album de très belle manière avec une dernière mélodie addictive dans une atmosphère épique et pathétique.

En résumé, les Allemand de 'Scarlet Dorn', bien loin de l'étiquette de métal symphonique que l'on veut leur coller, continuent de nous offrir un savant mélange entre de douces lignes mélodiques et des ambiances entraînantes aux mélodies accrocheuses ce qui destine 'Queen of Broken Dreams' au grand public car tout est mis en œuvre pour une accessibilité immédiate...

Interprêtes

Scarlet Dorn (Chant), Bengt Jaeschie (Guitare), Benjamin Mundigler (Basse), Gared Dirge (Claviers), Henrik Petschull (Batterie)


Artiste : Fleesh

Album : Home Again (A Tribute to Pink Floyd)

Date de Sortie : 24-09-2022

Ajouté le : 11-10-2022

Je me rappelle qu'en 2019, j'avais découvert le duo Brésilien 'Fleesh' avec leur troisième enregistrement studio 'Across The Sea' et que j'avais, à l'époque, littéralement flashé sur leur reprise de 'The Final Cut' des 'Floyds'. Ils avaient déjà fait des covers de 'Rush' et de 'Marillion' et, depuis, ils nous ont également comblé avec deux très beaux albums de reprises de 'Renaissance' et de 'Genesis' mais également avec les trois autres opus reprenant différents artistes ('Fleesh - Versions I', 'Fleesh - Versions II' et 'Fleesh - Versions III').

Cette fois, ils s'attaquent à la discographie de 'Pink Floyd' et on embarque pour un merveilleux voyage à travers les différentes époques du groupe. Alors, bien entendu, ce n'est pas le genre de cover qui fleurissent dans le monde entier (le plus connu étant 'The Australian Pink Floyd Show' mais il en existe d'autres moins connus mais tout aussi bons, voir meilleurs, comme le groupe Français 'So Floyd' que j'ai vu deux fois de suite dans les arènes de Fréjus et qui m'ont fait à chaque fois une magnifique impression), mais les Brésiliens, avec des moyens limités, bien loin de la grosse machinerie 'Pink Floyd', amènent un autre visage tout autant attachant à toutes ces compositions qui sont devenues intemporelles. Tout d'abord, 'Celo Oliveira' réalise ce tour de force, en jouant tous les instruments, de recréer les ambiances des 'Floyds' dans tous les compartiments instrumentaux et notamment avec des solos de guitare 'Gilmouriens' qui sont remplis du même feeling que ceux de l'Anglais. Et puis, la douceur angélique du chant de 'Gabby Vessoni' nous fait monter à chaque fois, bien au chaud, sur un petit nuage et elle a ce don pour transformer les compositions atmosphériques en bijoux mélodiques comme dans 'Breathe', 'Time', 'Hey You', 'Mother', 'Us and Tem' ou encore l'incontournable 'Shine On Your Crazy Diamond', et dans les compositions plus énergiques, son chant amène de remarquables nuances comme dans 'In the Flesh', 'Dogs', 'The Final Cut' ou dans 'Confortably Numb'. De plus, en plus des compositions incontournables du répertoires des 'Floyds', les Brésiliens nous offrent des compositions moins connues des premiers albums des Anglais de la période psychédélique : 'Fat Old Sun', tiré de 'Atom Heart Mother' de 1970, 'Julia Dream' qui apparaissait sur la face B du 45 tours 'It Would Be So Nice' de 1968, 'Burning Bridges' de l'album 'Obscured By Clouds' ou encore 'Green Is The Colour' de la bande originale du film 'More'.

Bref, ce nouveau cover de 'Fleesh' est une merveilleuse pérégrination dans la discographie des 'Floyds' qui va piocher dans les différentes époques des Anglais, et 'Home Again' montre encore tout le talent de ce duo qui sait s'approprier un répertoire sans le dénaturer et, cerise sur le gâteau, en apportant une touche personnelle toujours très attachante...

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Artiste : Banco Del Mutuo Soccorso

Album : Orlando: Le Forme dell'Amore

Date de Sortie : 23-09-2022

Ajouté le : 05-10-2022

En France, nous avons 'Ange' qui, comme aime à le dire son meneur, 'Francis Descamps', est le 'groupe français le plus célèbre... à être passé inaperçu' et qui vient de fêter ses 50 ans (le concert du trianon est disponible sur spotify ici) mais, de l'autre côté de la frontière transalpine, les Italiens ont également leur monde 'Angélique' avec la formation emblématique 'Banco Del Mutuo Soccorso' qui fête les 50 ans de son album 'Darwin' et qui a malheureusement perdu en 2014 son chanteur 'Francesco di Giacomo' dans un accident de voiture. Malgré cela, cette formation a continué à sortir des albums, le dernier en date étant 'Transiberia' sorti en 2019. 2022 voit donc la sortie d'un nouveau bébé 'Orlando: Le Forme dell'Amore' qui est un album concept basé sur un poème épique Italien 'Orlando Furioso', écrit par 'Ludovico Ariosto' en 1516 et dont vous avez le détail dans wikipedia ici. Musicalement, fidèle à leur image, ils nous proposent un album dense avec 15 compositions pour une durée totale d'une heure et quart dans du progressif recherché et unique qui mélange le rock et des influences classiques, l'ensemble étant toujours imprégné de leur culture musicale.

Le court 'Premio' nous accueille dans un acoustique paisible avec des lignes mélodiques harmonieuses et qui sert d'introduction à 'La Pianura Rossa' (voir la vidéo ci-dessus) qui développe une première partie contemporaine mettant en avant un piano et qui poursuit dans une ambiance entraînante, puis, 'Serve Orlando Adesso' est une belle ballade avec de beaux arrangements instrumentaux sur un lent tempo qui est suivi, sans transition, de 'Non Mi Spaventa Piú L'amore' sur une rythmique de tango magnifique avec un accordéon menant la danse et avec un chant très expressif de 'Tony D’alessio'. 'Non Serve Tremare' montre ensuite un visage plus contrasté avec des accompagnements de claviers aux sonorités électroniques qui se marient aux sons plus classique d'un piano amenant une belle fusion instrumentale, puis, 'Le Anime Deserte Del Mondo' continue dans ce progressif inventif avec une nouvelle prestation vocale de 'Tony D'allessio' magnifique, puis, 'L'isola Felice' débute par des chuchotements et nous emmène dans un pays exotique rythmé par des sons de xylophone, prenant petit à petit de l'ampleur et déroulant une mélodie au tempo obsédant. Place à l'instrumental 'La Maldicenza' qui propose différentes pérégrinations avec de nombreux changements rythmiques et qui présente un aspect plus contemporain, plus difficile d'accès, puis, 'Cadere O Volare' est un parfait mélange entre des arrangements classiques et de la chanson Italienne avec une belle cassure centrale dans une ambiance mélancolique suivi d'une section plus énergique avec des claviers imitant des cuivres flamboyant. Suit le court instrumental 'Il Paladino' qui déploie un tempo rapide et qui donne un sentiment d'urgence avec un accompagnement de claviers légers et remuants, puis, sans transition, le calme revient avec la magnifique ballade romantique 'L'Amore Accade' qui est suivie par un autre moment reposant avec 'Non Credere Alla Luna' et son accompagnement d'un saxophone sensuel, le chant de 'Tony D'alessio' s'adaptant remarquablement à cette atmosphère langoureuse. On arrive au 11 minutes de 'Moon Suite' qui développent un progressif inventif avec une succession d'ambiances qui alternent des intensités et rythmiques différentes, laissant une bonne place pour des sections instrumentales fournies qui nécessitent plusieurs écoutes pour en tirer toute la richesse. La fin de l'album nous offre deux dernières compositions avec 'Come È Successo Che Sei Qui' qui nous emmène dans un moment de tranquillité bercé par la douce voix de 'Tony D’alessio' et avec 'Cosa Vuol Dire Per Sempre' qui, comme son prédécesseur, est une ballade comme savent si bien le faire les Italiens et qui déroule une dernière mélodie paisible et qui nous offre un final avec un magnifique solo de guitare.

En résumé, ce nouvel album des Italiens de 'Banco Del Mutuo Soccorso' montre que le progressif Italien se porte bien, à l'instar de 'Premiata Forneria Marconi' qui avait sorti 'I Dreamed of Electric Sheep' en 2021 et 'Orlando: Le Forme dell'Amore' est à apprivoiser, petit à petit, écoute après écoute et devrait trouver une bonne place dans la discothèque de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif à travers les âges...

Interprêtes

Tony D’alessio (Chant), Vittorio Nocenzi (Claviers, Piano, Voix), Filippo Marcheggiani (Guitare), Marco Capozi (Basse), Nicola Di Già (Guitare), Fabio Moresco (Batterie)


Artiste : Stratovarius

Album : Survive

Date de Sortie : 23-09-2022

Ajouté le : 06-10-2022

Les Finlandais de 'Stratovarius' n'avaient pas sorti d'album depuis 2015 avec 'Eternal' et, après la compilation 'Enigma: Intermission 2' qui n'avait réellement que 4 nouveaux titres, les fans attendaient de pied ferme le nouvel enregistrement qui est finalement sorti en Septembre. Avec tous les changements de line up depuis la création du groupe en 1984, on est presque étonné d'avoir les mêmes artistes sur ce nouveau bébé, et 'Survive', qui est peut-être justement un clin d'œil au fait que la formation est toujours présente après tant d'années et de péripéties rencontrées, démontre que les Finlandais font toujours partie des formations majeures de power métal mélodique.

Et tout commence par le sur-vitaminé 'Survive' (voir la vidéo ci-dessus) qui délivre une puissance et une énergie considérable et qui nous offre un premier refrain accrocheur avec un 'Timo Kotipelto' au top de sa forme et avec des chœurs rayonnants, puis, 'Demand' lui emboîte le pas et déploie une rythmique rapide et de nouvelles lignes mélodiques simples mais tellement efficaces. Alternant différents tempos mais tout autant puissant, 'Broken' nous envoie du lourd avec des claviers un peu plus présents nous rappelant le côté symphonique de 'Stratovarius' et 'Matias Kupiainen' en profite, sur ce titre, pour nous balancer un solo de guitare magistral, puis, 'Firefly' (voir la vidéo ici) poursuit dans cette voie toute tracée avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses et une section rythmique musclée qui ajoute de la double pédale ajoutant encore un peu plus à cette sensation de force impressionnante. En comparaison de ce début d'album dégageant une puissance considérable, 'We Are Not Alone', bien que gardant une belle intensité, ressemble plus à une "chansonnette" et nous offre une nouveau refrain addictif, les accompagnements aux claviers de 'Jens Johansson' contribuant largement au caractère très entraînant de ce titre, puis, 'Fozen in Time', beaucoup plus posé, nous ramène aux influences de métal symphonique des Finlandais avec de magnifiques arrangements vocaux et instrumentaux amenant une force imposante, ce qui en fait un de mes coups de cœurs de l'album. Et c'est reparti de plus belle avec un sautillant 'World on Fire' (voir la vidéo ici) qui développe de nouvelles lignes mélodiques assez classiques mais très efficaces, puis, 'Glory Days' ajoute un nouveau titre de speed power métal avec une batterie à la fête et un refrain à reprendre en chœurs en concert. Retour aux sonorités orchestrales avec 'Breakway' qui, même si le tempo est assez rapide, fait office de ballade de l'album et nous offre une magnifique mélodie qui vient se greffer très rapidement dans la tête et 'Before the Fall' en remet une couche avec une nouvelle composition énergique à l'image de l'entame de l'album. Et pour terminer en beauté, 'Voice of Thunder' nous embarque dans une nouvelle saga progressive (facette que l'on connaissait de 'Stratovarius' avec des compositions fleuves comme 'Elysium' datant de 2011 qui est pour moi un des meilleurs titres des Finlandais) qui nous emporte dans un voyage épique avec tout ce que l'on désire trouver dans ce genre de compositions, des alternances d'intensités et de rythmiques, des arrangements vocaux et instrumentaux de grande classe et un final grandiose qui vous file la chair de poule et qui reste longtemps gravé dans votre tête.

En résumé, les Finlandais de 'Stratovarius' continuent leur chemin en sortant un nouvel album d'une grande qualité qui est dans la lignée de leurs précédentes productions et, comme à chaque fois, on est conquis par le talent de ce groupe qui, même après une quarantaine d'années, montre qu'il faut toujours compter sur eux et qu'ils restent une référence incontestable en matière de power métal mélodique...

Interprêtes

Timo Kotipelto (Chant), Jens Johansson (Claviers), Matias Kupiainen (Guitare, Chœurs), Lauri Porra (Basse, Chœurs), Rolf Pilve (Batterie)


Artiste : Lastworld

Album : Escape The Eclipse

Date de Sortie : 23-09-2022

Ajouté le : 07-10-2022

Je vous avais présenté le duo 'David Cagle'/'Jim Shepard' avec leur deuxième enregistrement studio 'Over The Edge' sorti en 2020 qui a été suivi un an plus tard de 'Fractured Mirror' et la fréquence d'un an entre deux albums se poursuit pour 'Lastworld' avec un nouveau bébé sorti il y a deux semaines. Malgré les sorties rapprochées, on pouvait craindre un essoufflement de créativité de nos deux Américains, mais il n'en est rien car 'Escape the Eclipse' poursuit la route toute tracée des précédents albums avec un AOR radieux qui nous offre de nouvelles mélodies accrocheuses. A l'écoute des premiers titres, on embarque dans des compositions qui fleurent bon les années 80 et ceci, d'entrée avec 'The Sanity Is Lost' qui déclenche automatiquement la machine à taper du pied, puis, 'I'm Never Gonna Let You Go' continue dans ce style mélodique avec un refrain que l'on a l'impression de connaitre déjà par cœur mais d'une efficacité redoutable. La suite est l'image de ce début : 'Just the Same' nous offre des claviers d'une autre époque et, dans le même style entraînant et accessible dès la première écoute, on peut citer 'She Wants More' qui a un petit air de 'Old Time Rock And Roll', les énergiques 'Take Me Away' et 'Tonight I Don’t Wanna Die' dans un style plus hard rock ou encore les bijoux mélodiques 'Go' débutant en ballade et continuant dans une rythmique entraînante et 'It's Hard' avec son refrain addictif. Et nos deux Américains savent également bien varier les ambiances puisqu'ils nous offrent des compositions beaucoup plus tranquilles avec, tout d'abord, la magnifique ballade 'Who Holds Your Heart' que n'aurait pas renié 'Elton John' puis l'acoustique 'A Letter to a Friend' sur lequel on s'abandonne complètement, l'album se terminant par la chanson titre sous la forme d'un instrumental mettant en avant le talent de 'Jim Shepard' qui nous berce avec son accompagnement à la guitare. Bref, avec leur projet 'Lastworld', 'David Cagle' et 'Jim Shepard' montre que l'on n'a pas besoin d'être super connu pur faire du bon rock mélodique et 'Escape the Eclipse' en est la preuve et, vous qui êtes amatrice ou amateur de belles mélodies entre pop, rock et hard rock, attardez-vous sur ce dernier bébé des Américains et vous verrez que vous passerez un merveilleux moment d'écoute...

Interprêtes

David Cagle (Chant), Jim Shepard (Tous les instruments)


Artiste : Kings of Mercia

Album : Kings of Mercia

Date de Sortie : 23-09-2022

Ajouté le : 09-10-2022

On sait que le label 'Frontiers Music' est très friand de monter des supergroupes avec comme dernière trouvaille 'Ginevra' mais pour l'album qui nous intéresse ici, c'est le label 'Metal Blades Records' qui produit ce nouveau projet qui est une rencontre entre le métal progressif des Américains de 'Fates Warning' avec le guitariste 'Jim Matheos' et la bassiste 'Joey Vera' et le style AOR du chanteur Anglais 'Steve Overland' dont on ne compte plus les différents projets et les participations à différents albums (entre autres pour ne citer que les dernière chroniques de myprogmusic, 'White Spirit', 'Lonerider', 'FM' ou encore 'Overland'), le quatrième larron n'étant autre que l'éclectique batteur 'Simon Phillips' ('Toto', producteur de 'Mike Oldfield', 'Derek Sherinian', 'Steve Hackett' ou encore ses albums de jazz). Comme quoi, les rencontres musicales sont pleines de surprises et ce premier album du quatuor est un savant mélange entre le style de chacun pour en faire une réussite totale. Vu le pédigré de chaque bonhomme, on s'en doutait un peu, mais il faut souligner que dans ce cas, la mayonnaise prend bien et il y a une réelle osmose entre tous ces artistes.

On est accueilli par un énergique 'Wrecking Bell' qui donne la tonalité de l'album et qui marrie des lignes mélodiques que l'on pourrait retrouver chez 'FM' par exemple et un style musclé de guitare plus proche de 'Fates Warning' ce qui en fait une première composition très réussie. Normal me direz-vous, et on continue avec 'Humankind' dans lequel la section rythmique 'Simon Phillips'/'Joey Vera' imprime une rythmique à se décrocher la tête à force de headbanguer et dans lequel 'Steve Overland' sait très bien adapter sa voix puissante au style musclé, le solo de guitare de 'Jim Matheos' étant magistral. La suite continue dans cette ambiance qui nous font remonter aux années 70 et à des formations comme 'Deep Purple', avec des tempos chaloupés comme 'Sweet Revenge' qui amène également des variations d'intensité utilisées dans le métal progressif. On reste dans du très bon hard rock mélodique ponctué par des riffs acérés de guitare avec 'Set the World on Fire' puis, 'Too Far Gone' montre une première partie calme permettant une première pause dans l'album avec une mélodie addictive, et qui durcit le ton dans une deuxième partie, 'Steve Overland' montrant qu'il s'adapte parfaitement à l'intensité du moment, le final revenant à l'atmosphère tranquille du début. La deuxième partie de l'album continue de nous offrir ce mélange entre du hard rock entraînant et mélodique et des pérégrinations progressives : en attestent le très bon 'Liberate Me' (voir la vidéo ci-dessus) avec son tempo rapide ou 'Is It Right?' avec ses chœurs rayonnants ou encore 'Your Life' qui clôture l'album sur un mid-tempo remettant en marche la machine à headbanguer. Et pour varier les ambiances, 'Nowhere Man' est plus tourné vers de l'AOR mélodique et la power ballade 'Everyday Angels' montre également un visage très attachant avec de très beaux arrangements vocaux.

En résumé, 'Kings of Mercia' est un magnifique mélange entre du hard rock classique et quelques pérégrinations de métal progressif, l'ensemble étant accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses ce qui destine ce premier album, fait d'un assemblage hétéroclite d'artistes de talent, à un public aimant un hard rock mélodique et énergique...

Interprêtes

Steve Overland (Chant), Jim Matheos (Guitare), Joey Vera (Basse), Simon Phillips (Batterie)


Artiste : Meridian

Album : The Fourth Dimension

Date de Sortie : 23-09-2022

Ajouté le : 10-10-2022

Dans la famille des formations qui nous font remonter aux années 80, voici les Danois de 'Meridian' qui, après trois enregistrements studio depuis 2013, le dernier en date étant 'Margin of Error' de 2019, sortent un nouvel album 'The Fourth Dimension'. Ce dernier bébé est dans la continuité de leurs précédentes productions et ils continuent de nous distiller des mélodies imparables qui ont un petit air de déjà entendu avec des guitares saturées et un son puissant qui les classent dans la case métal mais l'ensemble des 10 compositions présente une belle variété avec une sorte de melting-pot d'influences qui vont de 'Scorpions' à 'Whitesnake' en passant par 'Pretty Maids', 'WASP', 'Accept' ou encore 'Bon Jovi'.

Et pourtant, l'introduction de 'Warning Shots', avec quelques riffs de guitares assez tranquilles, ne laisse en aucun cas augurer de la suite mais après quelques secondes, la machine s'emballe et on embarque dans une rythmique rapide avec une première mélodie simple mais super efficace. Suit 'Life Is Today' qui modère légèrement les ardeurs et qui flirte avec du bon hard rock entraînant et si vous avez adhéré à ces deux premiers titres, il y a des chances que vous aimiez la suite avec des lignes mélodiques accessibles soutenues par des guitares incisives comme dans 'Stay' (voir la vidéo ci-dessus), 'The Road Back To Hell', 'Remove Your Crown' ou encore la chanson titre qui clôture l'album avec un tempo imprimé par des guitares à faire headbanguer tout un public. Mais les Danois nous offrent également des bijoux mélodiques dans un style plus AOR en milieu d'album, avec le magnifique 'Follow Your Heart', 'Trust' et sa rythmique chaloupée et les entraînants 'Dreamers' (voir la vidéo ici) et 'Say What You Want Me'.

Bref, les Danois de 'Meridian' continuent leur petit bonhomme de chemin en nous gratifiant d'un tout nouvel album rempli de compositions accessibles qui nous font remonter quelques décennies en arrière et 'The Fourth Dimension' est destiné à toutes celles et ceux qui naviguent entre hard rock et métal mélodique et qui aiment les formations majeures de ce style qui ont émergé dans les années 80...

Interprêtes

Lars Märker (Chant), Martin J. Andersen (Guitare), Marco Angioni (Guitare), Peter Bruun (Basse), Klaus Agerbo (Batterie)


Artiste : Ginevra

Album : We Belong to the Stars

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 30-09-2022

'Ginevra' est encore un super groupe monté par 'Frontiers Music' et créé par le chanteur et claviériste Suédois 'Kristian Fhyr' qui officie dans la formation 'Seventh Crystal'. Le reste du line up est constitué du guitariste 'Magnus Karlsson' qui participe à de nombreux projets (dans les dernière sorties, 'Allen/Olzon', 'The Ferrymen' ou encore sa collaboration avec 'Anette Olzon'), du bassiste 'Jimmy Jay' ('H.E.A.T') et du batteur 'Magnus Ulfstedt' (' Eclipse', 'Nordic Union', 'Ammunition'), 'Alessandro Del Vecchio' venant prêter main forte aux claviers et qui a produit, enregistré et mixé l'ensemble et 'Chez Kane' faisant une apparition sur le titre 'Masquarade'. Comme vous vous en doutez, compte tenu du pédigré de chaque artistes, on est embarqué dans du hard rock mélodique avec une mise en avant de riffs de guitares saturés qui mènent la danse, la plupart des compositions étant énergiques et dégageant une puissance imposante.

dès le premier titre 'Siren's Call' (voir la vidéo ci-dessus), l'appel de la sirène n'est pas à proprement parlé envoutant et délivre un premier brulot hard rock bien trempé qui est suivi, dans le même style, par son petit frère 'Unbreakable' (voir la vidéo ici) avec un refrain accrocheur, puis, 'Apologize' (voir la vidéo ici) poursuit dans ce hard mélodique avec une base rythmique qui dégage une belle énergie, le chant de 'Kristian Fhyr' étant complètement en phase avec ce style entraînant. Dans le même style, on peut également citer le rythmé 'Break The Silence' avec un 'Magnus Karlsson' qui illumine ce titre par des solos de guitare de folie, les rapides 'Brokenhearted' et 'Falling to Pieces' et leurs refrains déclamés à cent à l'heure, 'We Belong to the Stars' et son tempo à vous arracher la tête à fore de headbanguer, 'I'll Be Around' et ses chœurs addictifs ou encore 'The Fight' et ses riffs de guitare ravageurs. Et au milieu de toute cette débauche d'énergie, les pauses ballades ne sont pas oubliées avec le magnifique 'Masquerade' avec un duo vocal 'Chez Kane'/'Kristian Fhyr' très émouvant et le dernier titre 'My Rock'n'Roll' avec son refrain que l'on se surprend à fredonner ou à siffler, une fois la chanson terminée.

En résumé, même si ce nouveau projet de hard rock mélodique ne va pas bouleverses grand-chose dans le monde la musique, on est toujours heureux de se mettre entre les oreilles ce style mélodique qui fait du bien, d'autant plus que l'interprétation est faite par des artistes de talents que ce soit au niveau vocal avec un 'Kristian Fhyr' impérial et également au niveau instrumental avec un 'Magnus Karlsson' qui nous délivre des riffs et des solos de guitare jouissifs, sans oublier la section rythmique qui offre une base solide et énergique à l'ensemble...

Interprêtes

Kristian Fhyr (Chant, Claviers), Magnus Karlsson (Guitares, Claviers), Jimmy Jay (Basse), Magnus Ulfstedt (Batterie) + Invités : Alessandro Del Vecchio (Claviers), Chez Kane (Chant)


Artiste : Edenbridge

Album : Shangri-La

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 28-09-2022

'Edenbridge' est encore une formation que j'apprécie tout particulièrement; créée il y a maintenant 25 ans par le multi-instrumentaliste 'Lanvall' et sa compagne sur scène et à la ville, 'Sabine Edelsbacher', et avec déjà 10 albums (voir la discographie sur leur site ici), ils ont toujours été pour moi la définition même du métal symphonique : une fusion parfaite entre le métal et la musique classique orchestrale. Le reste du line up se compose maintenant et depuis déjà quelques années, du guitariste 'Dominik Sebastian', du bassiste 'Stefan Gimpl' et du batteur 'Johannes Jungreithmeier'. Après la sortie d'une compilation des cinq derniers album que j'avais chroniqué ici et dans laquelle je m'étais fait un plaisir de rajouter une playlist supplémentaire d'autres compositions ici, 2022 voit la sortie d'un nouvel album, 'Shangri-La', qui est inspiré du roman 'Lost Horizon' de 'James Hilton' paru en 1933, le lieu 'Shangri-La' étant décrit comme un lieu mystique où les gens vivent en paix et en harmonie.

Quand je lis certaines chroniques ici et là qui déplorent qu'Edenbridge' fasse toujours de l'Edenbridge', je ne pense pas que beaucoup de monde ait reproché à 'Mozart' de faire toujours du 'Mozart' (et je ne dis pas ça parce que le groupe est Autrichien !!). Certes, lorsqu'on s'est mis entre les oreilles ces longs développements et ses mélodies addictives qui émaillent la discographie du groupe, on est toujours en attente d'encore plus, une sorte de quête infinie vers un graal musical encore plus fort. Mais, pour les inconditionnels du groupe, mettez de côté tout ce passé musical intense et imaginez-vous que cette dernière offrande des Autrichiens est leur premier enregistrement studio en découvrant chaque composition, écoute après écoute, car un album d'Edenbridge' demande de s'y attarder pour en tirer toute la substantifique moelle.

'At First Line' nous emmène dans un premier long développement de 8 minutes avec tous les ingrédients d'un métal symphonique mêlant admirablement les riffs saturés de guitare avec des arrangements orchestraux et vocaux somptueux, la partie centrale avec ces chœurs grandioses étant fabuleuse, tout comme cette section tranquille dans la deuxième partie du titre, le final amenant ce côté puissant et imposant avec une mélodie prenante mise en valeur par le chant expressif de 'Sabine Edelsbacher' : on est déjà aux anges ! Suit 'The Call of Eden' (voir la vidéo ci-dessus) qui met en avant le côté super mélodique dans un titre beaucoup plus direct avec ce refrain qui vient se greffer automatiquement dans votre tête, puis, 'Hall Of Shame' est encore une autre facette qui allie le côté mélodique avec une construction plus élaborée et plus énergique avec un solo de guitare digne de ce nom dans la deuxième partie. Très bien placé, après toute la vigueur de 'Hall of Shame', 'Savage Land' nous embarque cette fois dans une ballade mélancolique avec une interprétation de Sabine qui file la chair de poule et avec cette flûte qui nous transporte pendant quelques secondes dans un pays lointain, puis, 'Somewhere Else but Here' est un autre hit que l'on a envie d'écouter en boucle avec une nouvelle mélodie addictive. Et que dire de 'La Liberté est un toit fait d'étoiles' (que je mets en Français exprès tellement cette courte phrase est expressive) qui développe en moins de 6 minutes une succession d'ambiances différentes montrant tout le côté progressif symphonique avec des changements d'intensités et de tempo tout au long du titre. Suit 'Arcadia, (The Great Escape)' qui est la deuxième ballade de l'album et qui montre tout le talent de composition de 'Lanvall' pour des mélodies remplies d'une sérénité qui sont bien en phase avec les messages délivrés de sagesse et de spiritualité (l'objet même du lieu Shangri-La), puis 'The Road to Shangri-La' (voir la vidéo ici) nous montre le chemin de ce lieu mystique dans une atmosphère dépaysante puis entraînante avec une très belle partie instrumentale dans la deuxième partie du titre.

Et pour terminer ce magnifique album, nous arrivons à la pièce maitresse que tous les fans d'Edenbridge' attendent et qui est la deuxième partie de 'The Bonding' dont la première sortie en 2013 fait partie de mes compositions indispensables de progressif et que j'ai toujours un grand plaisir à réécouter. Et pour cette nouvelle composition épique, 'Lanvall' a rappelé 'Erik Gunnar Mårtensson' qui a cette fois pris une belle part à ce magnifique titre qui développe une succession de paysages sonores diversifiés qui nous font passer de sections orchestrales symphoniques grandioses à des parties beaucoup plus tranquilles qui prennent subitement de l'énergie en ajoutant des riffs de guitares saturés, l'alternance de rythmiques étant toujours bien amené. Et comme on en a maintenant l'habitude, le final de ces titres nous fait monter sur un petit nuage pour nous délivrer une mélodie addictive qui reste gravée dans notre mémoire. En l'occurrence, dans ce 'The Bonding (Part 2)', on pourrait dire que la quatrième partie ('Round and Round') qui file déjà la chair de poule, fait déjà office de pré-final grâce au duo vocal entre Erik et Sabine (après la première partie merveilleusement chantée par Erik, Sabine prend le relais et nous émeut aux larmes), puis, 'Lanvall' rajoute un solo de guitare 'Floydien' simple mais tellement émouvant avant le final qui reprend le thème de départ et qui ne finit pas de nous éblouir avec ces arrangements orchestraux et vocaux imposants se terminant par une dernière montée chromatique magistrale.

En résumé, comme vous l'aurez compris, ce dernier album d'Edenbridge' est encore une réussite totale qui se bonifie d'écoute en écoute, ce qui, pour ma part, est signe de qualité, et montre encore tout le talent de cette formation qui n'a pas, à mon gout, toute la reconnaissance qu'elle mériterait dans le monde du métal symphonique...

Interprêtes

Sabine Edelsbacher (Chant), Arne "Lanvall" Stockhammer (Guitare, Bouzouki, Claviers, Basse), Dominik Sebastian (Guitare), Stefan "Steven Hall" Gimpl (Basse), Johannes Jungreithmeier (Batterie) + Invités : Erik Gunnar Mårtensson (Chant), Daniel Tomann-Eickhoff (Flûte)


Artiste : Adventure

Album : The Tales of Belle Part 2: Unveiled by Fire

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 29-09-2022

Je vous avais présenté la première partie de 'The Tales of Belle : Across the Ocean' début 2022 et les Norvégiens d'Adventure' n'ont pas mis longtemps pour sortir le deuxième volet 'Unveiled by Fire' qui poursuit l'histoire de la tueuse en série 'Belle Gunness' et continue de nous offrir du rock progressif symphonique avec le même line up. On est de nouveau embarqué dans ce récit macabre que l'on avait quitté avec la mort suspecte de son premier mari et son exile à La Porte aux Etats-Unis. Musicalement, les lignes mélodiques sont toujours autant harmonieuses et on retrouve de magnifiques arrangements vocaux avec le trio de chanteurs, les influences restant fortement ancrées dans les années 70 avec les formations majeures de ce style, comme 'Uriah Heep', 'Kansas', 'Jethro Tull', 'Camel' ou 'Renaissance'.

L'histoire nous emmène donc aux Etats-Unis qui voit 'Belle Gunness' poursuivre son destin funèbre jusqu'à l'incendie de sa ferme : 10 titres pour explorer toutes les péripéties de cette sombre histoire en commençant par 'Cruel Mind' dans lequel on retrouve le beau chant chaud et profond de 'Kjell Myran' dans une première mélodie accrocheuse, puis, 'I Finally Knew' lui emboîte le pas sur une nouvelle composition qui débute sur un mid-tempo rythmé et qui fleure bon les années 70 avec des cassures rythmiques très originales en milieu de titre. Avec 'Belle's Lament the Heat', Nous sommes accueillis par le chant mélodieux d'Elen Cath Hopen Furunes' accompagné par un violoncelle et cette composition se transforme ensuite en une lente procession rythmée avec des lignes mélodiques obsédantes, les harmonies vocales me rappelant les Anglais de 'Renaissance', puis, 'Absurd Scene' est une très belle ballade avec une magnifique section de guitare très calme en milieu de titre, les harmonies vocales étant encore magnifiques. Suit le court instrumental 'Inside Her Mind' qui déroule des lignes mélodiques mélancoliques, puis, 'Golden Ore' remet un peu de piment avec un titre plus énergique qui pourrait être la rencontre entre 'Uriah Heep' et 'Jethro Tull'. On poursuit notre voyage dans les seventies avec 'No Regrets' qui nous embarque dans une ambiance épique et théâtrale mis en avant par le chant très expressif de 'Kjell Myran', puis, 'La Porte Mort' nous emmène dans une mélodie entraînante mettant en marche automatiquement la machine à taper du pied avec de nouveau, ce beau duo vocal mixte. La fin de l'album nous offre deux belles compositions avec, tout d'abord, 'In Court' qui, sur fond de narration et sur une rythmique marquée, affiche une atmosphère théâtrale grâce au chant expressif, cette fois, du duo masculin et 'Confession' referme l'histoire de belle manière sur un titre énergique à la 'Uriah Heep' avec des sonorités d'orgue Hammond caractéristiques des années 70.

En résumé, ce deuxième volet de l'histoire de 'Belle Gunness' montre encore tout le talent des Norvégiens d'Adventure' qui continuent l'aventure (elle était facile !) en nous offrant du bon rock progressif que l'on prend un réel plaisir à écouter et qui nous ramène, le temps d'un instant, dans l'atmosphère des formations majeures de ce style des années 70...

Interprêtes

Odd-Roar Bakken (Hammond, Claviers, Guitare, Mandoline), Kjell Myran (Chant), Elen Cath Hopen Furunes (Chant, Piano, Flûte), Terje Flessen (Guitare), Terje Craig (Chant, Basse, Claviers), Alf Helge Lund (Batterie, Percussions) + Invité : Clive Nolan, Marit Aspås (Violoncelle)


Artiste : Turin Brakes

Album : Wide-Eyed Nowhere

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 01-10-2022

Après l'énergie déployée par les Suédois de 'Ginevra', un peu de calme ne peut faire que du bien et je vous emmène en direction du Royaume-Uni avec 'Turin Brakes' qui, après leurs deux derniers albums assez rapprochés 'Lost Property' en 2016 et 'Invisible Storm' en 2018, en sortent un nouveau, 'Wide-Eyed Nowhere'. On retrouve donc ces atmosphères douces et reposantes dans la grande tradition de la pop Anglaise sur lesquelles on a beaucoup de plaisir à se laisser aller : l'album débute par 'When You're Around' et sa mélodie qui vient bercer nos sens avec un chant mélodieux et quelques accompagnements de guitare slide, puis 'Up for Grabs' continue en déroulant une mélodie avec une rythmique cool à la 'Chris Rea'. Les titres semi-acoustiques s'enchainent ensuite avec de belles harmonies vocales : on peut citer la suite 'World Like That', 'Into The Sun' (voir la vidéo ci-dessus) et 'The Ride' qui déploient des lignes mélodiques remplies de sérénité. Changement de décor avec le pétillant 'Isolation' qui offre des sonorités électro et des guitares plus vigoureuses puis, 'All Love' poursuit dans de "l'électropop" moderne. Avec 'Solid Ground' et 'Wild-Eyed Nowhere', la fin de l'album revient aux ambiances semi-acoustique des premiers titres avec des mélodies plus nonchalantes et l'album se termine avec le bijou mélodique 'No Rainbow' nous ramenant à une ambiance blues remplie de sérénité et nous sommes une dernière fois bercés par les belles harmonies vocales et la guitare slide.

En résumé, les Anglais de 'Turin Brake' continuent de nous offrir une pop subtile que l'on déguste tranquillement et 'Wide-Eyed Nowhere' vient rajouter une nouvelle pierre à l'édifice des Anglais qui devrait plaire à toutes les amatrices et à tous les amateurs de pop douce et mélodieuse...

Interprêtes

Olly Knights (Guitare, Chant), Gale Paridjanian (Guitare, Chant), Rob Allum (Batterie), Eddie Myer (Basse)


Artiste : House Of Lords

Album : Saints and Sinners

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 02-10-2022

Leur dernier album 'New World – New Eyes' de 2020 avait montré que les Américains 'House Of Lords' n'avaient pas pris une ride et qu'ils continuaient de nous délivrer du bon hard rock mélodique nous faisant remonter au meilleur des années 70/80. Ils poursuivent leur route avec un nouvel album fraichement sorti à la mi-septembre, 'Saints and Sinners'. Issu d'un travail d'équipe, le meneur 'James Christian' étant bien secondé dans l'écriture des compositions par le guitariste 'Jimi Bell' et le claviériste 'Mark Mangold', ils nous proposent 11 compositions originales qui nous distillent des mélodies que l'on a envie de se passer en boucle. On est accueilli par la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) avec un premier refrain qui donne cette impression de déjà connu et qui est déjà complètement addictif, puis, 'House of the Lord' poursuit ce beau voyage dans le temps et pourrait être le croisement idéal entre 'Foreigner', 'ASIA' et 'Rainbow'. Suit 'Take It All' (voir la vidéo ici) qui n'a rien à envier à ses prédécesseurs et qui offre un mid-tempo avec des chœurs radieux et avec une nouvelle mélodie qui se grave immédiatement dans la tête, puis, 'Road Warrior', plus rapide et avec ses claviers à la 'John Lord', met en marche la machine à headbanguer et avec 'Mistress Of The Dark', les riffs de guitare tranchants à la 'AC/DC', même si l'on est dans un style plus modéré, sont assez proches d'un 'TNT'. Pause de récupération (pour les plus de cinquante ans qui commencent à avoir quelques douleurs d'arthrose !) avec 'Avalanche' qui nous embarque dans une ballade à la mélodie sucrée que l'on a déjà entendu des centaines de fois mais qui est tellement efficace et qui fait toujours autant de bien. Et la deuxième partie de l'album ne faiblit pas car c'est reparti avec l'énergique 'Roll Like Thunder' et son petit air de 'Def Leppard' avec des chœurs scandés, puis, 'Razzle Dazzle' (pas celui de 'Deep Purple' de l'album 'Bananas' de 2003), nous envoie un missile avec sa rythmique effrénée. Un peu moins rapide mais tout autant impétueux, 'Dreamin It All' fait également le job, puis, 'Takin My Heart Back' est encore un remarquable brulot hard rock bien musclé et c'est avec 'Angels Fallen', un mid-tempo rythmé à souhait, que l'album se termine de très belle manière.

En résumé, ce dernier bébé des Américains de 'House of Lords' continue de nous offrir du bon hard rock avec des influences puisées dans les années 70/80 et 'Saints and Sinners' devrait faire des heureux et tourner en boucle chez toutes celles et ceux qui ont connu l'âge d'or du hard rock, quelques décennies en arrière, et qui en garde un excellent souvenir...

Interprêtes

James Christian (Chant, Guitare), Jimi Bell (Guitare), Mark Mangold (Claviers), Johan Koleberg (Batterie)


Artiste : Hartmann

Album : Get Over It

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 03-10-2022

Après les très bons 'Shadows And Silhouettes' en 2016 et 'Hands on the Wheel' en 2018, le guitariste Allemand 'Oliver Hartmann' qui officie dans différents projets ('Junkyard Drive, 'Ronnie Atkins' et 'Avantasia') sort un nouvel album avec son projet 'Hartmann', ses deux comparses 'Armin Donderer' à la basse et 'Markus Kullmann' à la batterie étant toujours présents. On ne change donc pas une équipe qui gagne et ce nouveau bébé de l'Allemand contient 11 compositions variées entre hard rock mélodique et AOR que l'on prend un réel plaisir à écouter en commençant par un énergique 'Remedy' qui vous met directement dans le bain dans un style classique mais particulièrement efficace. Dans le même genre, on peut citer l'entraînant 'One step Behind', 'What You Give Is What You Get' qui déclenche instinctivement la machine à taper du pied ou encore 'The Gun' et sa rythmique addictive (voir la vidéo ci-dessus). Dans une atmosphère plus modérée montrant également tout le talent d'Oliver Hartmann', le bijou mélodique 'In Another Life' (voir la vidéo ici), nous offre un refrain qui vient se greffer automatiquement dans la tête et la deuxième partie de l'album montre également un visage plus paisible avec de nouvelles lignes mélodiques toujours autant accrocheuses comme le mid-tempo 'Just Drive', la magnifique ballade semi-acoustique 'Can't Keep Away From You', la chanson titre et sa rythmique tranquille, l'autre ballade 'Stay True to Me' qui peut rappeler le style de 'Sting' avec un refrain un peu plus appuyé ou encore 'When We Were The Young' qui termine de très belle manière cet excellent album et dont le refrain devrait être repris en chœurs en concert par tout un public tapant dans les mains.

En résumé, même s'il ne révolutionne pas le style, on prend un plaisir immense à écouter ce dernier album d'Oliver Hartmann' qui continue de nous offrir de belles compositions influencées par le meilleur du rock mélodique à travers les âges, et 'Get Over It' est encore un album destiné à un grand public et à consommer sans modération car toutes les compositions accrochent dès la première écoute...

Interprêtes

Oliver Hartmann (Chant, Guitare), Armin Donderer (Basse), Markus Kullmann (Batterie) + Invités : Mario Reck (Guitare), Jimmy Kresic (Claviers), Ina Morgan (Chœurs)


Artiste : Terra Atlantica

Album : Beyond The Borders

Date de Sortie : 16-09-2022

Ajouté le : 04-10-2022

Amatrices et Amateurs de power métal épique, voici le dernier album des Allemands de 'Terra Atlantica' qui ont déjà sorti deux albums, 'A City Once Divine' en 2017 et 'Quest into the Sky' en 2020 et leur chanteur et multi-instrumentaliste 'Tristan Harders' ayant également sorti l'enregistrement studio 'Drifting Into Insanity' début 2022. On retrouve donc nos conteurs, à l'instar de 'Visions Of Atlantis' qui nous emmènent cette fois à la rencontre de la mythique Altlantide. On est de nouveau plongé dans une suite de compositions festives et épiques et les Allemands ont ce don pour diversifier leurs albums en amenant différentes ambiances ce qui évite un album trop linéaire comme certaines formations de power métal ont tendance à faire.

On est accueilli par l'instrumental orchestral 'Overture' qui fait tout doucement monter la pression avec de remarquables arrangements classiques et qui sert d'introduction à l'énergique 'The Scarlet Banners' (voir la vidéo ci-dessus) avec de joyeux chœurs et une première mélodie qui vient se greffer directement dans la tête, puis, 'Far from Alive' change de registre pour une rengaine entraînante assez éloignée du métal qui nous offre une belle section plus musclée dans la deuxième partie, amenant une belle variété à ce remarquable titre. On retrouve un power métal flamboyant sur la chanson titre qui suit et qui déploie une nouvelle mélodie addictive qui pourrait être une fusion entre la musique de la magie de Disney et la vigueur des ritournelles de marins. Avec 'Sun of Pontevedra', l'introduction nous emmène dans des ambiances Latino et poursuit par un nouveau morceau grandiose à grand renfort d'arrangements symphoniques et vocaux remarquables, puis, le court 'Guns and Drums' montre un visage entraînant et festif grâce à une flûte qui virevolte tout au long du titre. Place à la ballade de l'album 'Just One Look' qui met en avant le beau duo vocal 'Khatarina Stahl'/'Tristan Harders' et qui offre une mélodie sirupeuse mais tellement efficace. Sans transition, 'Hellfire' envoie du lourd avec une section rythmique galopante et des chœurs rayonnants, la section instrumentale centrale avec ses variations d'intensités et de tempos étant tout à fait remarquable, puis, on embarque pour 'Pirate Bay' (voir la vidéo ici) qui montre un tout autre visage, fait d'un mélange de musique de piano bar et de rengaine de marins ce qui amène une touche dépaysante supplémentaire. On poursuit avec la pièce maitresse de l'album qui est un long développement de 8 minutes et qui met en avant des pérégrinations aussi original qu'une introduction au piano 'Abbaesque' ou une bonne partie de la marche turque de 'Mozart' repris à la guitare électrique ou encore ce final aux lignes mélodiques mémorables proche des ambiances de 'Disneyland', le groupe semblant s'amuser comme des petits fous dans ce style de compositions super entraînante, ce qui pour ma part participe largement à cette atmosphère joyeuse et communicative. Et pour terminer cet album très agréable, 'Takes us Home' nous envoie un dernier hymne mélodique rapide et entraînant avec une dernière prestation vocale magistrale de 'Tristan Harders' et des chœurs qui devraient faire chanter tout un public.

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, ce dernier album des Allemands de 'Terra Atlantica' est fait pour les grands enfants (dont je fais partie) qui nous embarque dans un monde musical intense et harmonieux ce qui destine 'Beyond The Borders' à un public aimant un power métal festif et rempli de mélodies que l'on s'approprie immédiatement et que l'on a envie de reprendre en chœurs...

Interprêtes

Tristan Harders (Chant, Guitare), David Wieczorek (Guitare), Julian Prüfer (Basse), Nico Hauschildt (Drums, Choeurs) + Invités : Khatarina Stahl (Chant), Anders Sköld (Chant), Alex Hunzinger, Joan Pabon


Artiste : Allen/Olzon

Album : Army of Dreamers

Date de Sortie : 09-09-2022

Ajouté le : 21-09-2022

Après ' Worlds Apart' de 2020 qui m'avait fait une très bonne impression, le duo 'Anette Olzon'/'Russell Allen' récidivent avec un nouvel album 'Army of Dreamers', 'Magnus Karlsson' étant toujours présent à la guitare et bien entendu ayant composé l'ensemble des 11 compositions que compte cet enregistrement studio. Comme je l'avais déjà dit dans mes précédentes chroniques, les années 'Nightwish' sont bien loin et 'Anette Olzon' a su s'imposer comme une des meilleures chanteuses de métal (à noter sa participation au dernier projet des Japonaises de 'Ultima Grace) et 'Russell Allen' est toujours aussi efficace ce qui fait que ce nouveau bébé du duo est encore une belle réussite dans un métal énergique toujours composé par le multi-instrumentaliste 'Magnus Karlsson' et soutenu par une section rythmique puissante. Si vous aimez ce type de métal, tout est donc réuni pour passer un agréable moment d'écoute en commençant par le titre éponyme de l'album (voir la vidéo ci-dessus) qui montre un visage musclé avec une section rythmique effrénée. Dans le même style, on peut également citer le rapide 'Out of Nowhere' ou le mélodique 'A Million Skies', mais la majorité des compositions, tout en gardant un importante puissance, amènent des variations d'intensité sur des rythmiques plus modérées : en attestent le mid-tempo 'So Quiet Here' avec son refrain efficace, 'Carved into Stone' avec ses arrangements orchestraux dans du métal symphonique plus classique, 'All Alone' (voir la vidéo ici) qui amène de belles cassures d'intensité avec de beaux arrangements vocaux ou encore le rafraichissant 'Look At Me' et ses lignes mélodiques accrocheuses. La fin de l'album est à l'image de ce début et, malgré les ambiances plus mesurées à certains endroits de 'Until Its Over' ou 'I Am Gone', on regrettera l'absence de rythmiques moins soutenues comme c'était le cas dans le premier opus ce qui amenait une diversité plus importante.

En résumé, le duo 'Allen/Olzon' continue de nous délivrer du métal puissant, le point fort étant, sans aucun doute, cette complémentarité vocale remarquable qui amène ce petit plus qui en fait un très bon album et qui destine 'Army of Dreamers' a un public fan d'un métal accrocheur fusionnant le symphonique et le mélodique...

Interprêtes

Anette Olzon (Chant), Russell Allen (Chant), Magnus Karlsson (Guitare, Basse, Claviers), Anders Köllerfors (Batterie)


Artiste : Laurence Jones

Album : Destination Unknown

Date de Sortie : 09-09-2022

Ajouté le : 22-09-2022

Dans le domaine du blues/rock, il y a les artistes incontournables comme 'Joe Bonamassa' et il y en a d'autres qui n'ont pas cette notoriété mais qui ont la même fibre musicale. L'Anglais 'Laurence Jones' fait partie de ceux-ci : sa carrière a commencé très tôt puisqu'à l'âge de 20 ans, il signe son premier contrat avec le label bien nommé 'Promise Records' avec à la clé un premier album 'Thunder in the Sky'. Depuis, après avoir gagné 3 années de suite un 'British Blues Arwards' du jeune artiste, il a sorti 4 autres enregistrements studio et un autre opus sous le nom 'John Laurence Band' en 2019 avec un première tournée en France. 2022 voit la sortie du nouveau bébé de l'Anglais, 'Destination Unknown' qui nous délivre du bon blues/rock nous faisant remonter quelques décennies en arrières.

D'entrée, la rythmique classique mais tellement addictive de 'Anywhere With Me' nous mettent directement dans le bain et mettent en éveil tous nos sens auditifs. Cette ambiance de blues/rock bien pêchu qui nous donne des fourmis dans les jambes, on la retrouve dans les titres suivants 'Can’t Keep from Loving You' et 'Give Me That Feeling' mais également avec 'In Too Deep'. Dans un style plus modéré, l'entraînant 'Gave It All Away', 'I Won't Lie Again' et ses influences westcoast et le mélodique 'Said and Done' flirte avec de la pop mélodique et 'John Laurence' a également un talent pour des atmosphères plus tamisées avec les très belles ballades que sont 'Tonight', 'Holding Back' (pour les nostalgiques d'artistes comme 'Bob Dylan') ou encore la chanson titre qui termine l'album sur un blues sensuel. Bref, 'Laurence John' nous offre un très bel album que l'on déguste avec grand plaisir et qui nous ramène au meilleur d'un blues/rock classique mais tellement efficace, ce qui destine 'Destination Unknown' à un large public aimant ce style indémodable qui n'a pas pris une ride à travers les âges...

Interprêtes

Laurence Jones (Chant, Guitare), Bennett Holland (Chœurs, Hammond, Piano, Claviers), Jack Alexander Timmis (Basse), Samuel Jenkins (Batterie, Percussions)


Artiste : Ozzy Osbourne

Album : Patient Number 9

Date de Sortie : 09-09-2022

Ajouté le : 23-09-2022

Il était revenu en 2020 avec un nouvel enregistrement studio, 'Ordinary Man' dans lequel, à l'époque, il avait invité des artistes aussi divers que le rappeur 'Post Malone' ou 'Elton John' et, 2022 voit la sortie d'un nouvel album, 'Patient Number 9', qui fait apparaitre, de nouveau, une belle brochette d'invités, cette fois instrumentistes et défilent des noms qui ont fait les belles années du rock des années 70, avec 'Jeff Beck', 'Eric Clapton' et 'Tony Iommi' (pour les moins de cinquante ans, un des fondateurs avec Ozzy de 'Back Sabbath') mais également des plus jeunes comme 'Mike McCready' et 'Zakk Wylde'. Il s'est également entouré d'une section rythmique de luxe que beaucoup d'artistes voudraient avoir avec le bassiste ' Robert Trujillo' de 'Metallica' et le batteur 'Chad Smith' des 'Red Hot Chili Peppers'.

Avec ce line up impressionnant, il nous offre un bonne heure de bon rock très varié ce qui rend l'album très agréable car il alterne différentes ambiances avec une entame bien entraînante de la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied et dans laquelle 'Jeff Beck' nous envoie quelques riffs et solos de guitare bien sympathiques. 'Immortal' lui emboîte le pas et montre un visage plus heavy, puis, 'Parasite' poursuit dans cette atmosphère énergique par une rythmique chaloupée à la 'Led Zeppelin' avec un solo déjanté de 'Zakk Wylde'. En alternance, les trois compositions suivantes amènent des ambiances plus modérées avec 'No Escape From Now' et son lent tempo, puis, le tranquille 'One Of Those Days' (voir la vidéo ici) est un vrai bijou mélodique et, enfin, la ballade semi-acoustique 'A Thousand Shades' (voir la vidéo ici) est également un vrai régal, ces trois titres bénéficiant chacune des interventions magistrales du trio de guitaristes 'Tony Iommi', 'Eric Clapton' et 'Zakk Wylde'. La deuxième partie de l'album poursuit dans cette diversité avec un 'Mr Darkness' (voir la vidéo ici) qui comme son titre l'indique est assez sombre et module, de très belle manière, des parties calmes et d'autres beaucoup plus musclées, puis, 'Nothing Feels Right' (voir la vidéo ici), sur un lent tempo, est encore illuminé par le feeling de 'Zakk Wylde' qui sort un solo de guitare grandiose. Le même 'Zakk Wylde' est également présent sur 'Evil Shuffle', plus classique mais très efficace avec ses changements rythmiques originaux, puis, 'Degradation Rules' poursuit dans cet hard rock bien trempé nous faisant remonter quelques décennies en arrière avec, cette fois, 'Tony Iommi' accompagnant son partenaire de la première décennie de 'Black Sabbath'. Beaucoup plus lisse, 'Dead And Gone' n'en est pas moins accrocheur avec sa ligne de basse propice au headbang, l'album se terminant, tout d'abord, par la magnifique ballade 'God Only Knows' nous rappelant une dernière fois qu'Ozzy' possède ce talent pour nous pondre des compositions aux lignes mélodiques mémorables et, enfin, la courte virgule décalée 'Darkside Blues' (mais bon, on est quand même dans un album d'Ozzy Osbourne'), accompagnée par Ozzy à l'harmonica renforçant le côté sudiste.

En résumé, à 73 ans et après plus de 50 années de bons et loyaux services, 'Ozzy Osbourne' continue d'être fidèle à son image de démon du rock et cette nouvelle offrande montre qu'il est toujours dans le coup et qu'il sait s'accompagner d'artistes de talent pour nous sortir un album de qualité avec tous les ingrédients d'un rock indémodable...

Interprêtes

Ozzy Osbourne (Chant, Harmonica), Andrew Watt (Guitare, Claviers), Josh Homme (Guitare), Robert Trujillo (Basse), Chad Smith (Batterie) + Invités : Jeff Beck (Guitare), Mike McCready (Guitare), Zakk Wylde (Guitare), Tony Iommi (Guitare), Eric Clapton (Guitare), Chris Chaney (Basse), Dave Navarro (Guitare), Duff McKagan (Basse), Taylor Hawkins (Batterie)


Artiste : Ultima Grace

Album : Ultima Grace

Date de Sortie : 09-09-2022

Ajouté le : 26-09-2022

L'activité d'Anette Olzon' est chargée en ce moment car, le même jour, est sorti son album 'Army of Dreamers' en duo avec 'Russen Allen' et le premier enregistrement studio du nouveau projet 'Ultima Grace' du claviériste Japonais 'Yuhki' avec ce premier album éponyme dans lequel elle chante sur tous les titres. Après une première écoute, la première impression est d'avoir alterné du métal symphonique classique avec des mélodies de variété internationale et du métal explosif, saupoudré ici et là de métal néo-classique. 'Yuhki' étant un claviériste, l'ensemble est soutenu par des claviers omniprésents, les guitares saturées étant reléguées au deuxième plan.

Et pourtant, l'introduction symphonique accompagnée par le chant d'Anette Olzon' et de chœurs ne laisse en aucun cas augurer de la suite qui démarre avec un entraînant 'Getting on with Life' et avec un premier refrain mémorable, puis, 'Cry for the Rain' poursuit dans un métal symphonique qui me rappelle étrangement les Finlandais d'Amberian Dawn' et leur mélodies 'Abbaesques'. Suit le rapide 'Powers of North and East' qui en remet une couche avec une section rythmique déchaînée, puis, 'Beguile by Night' poursuit dans des lignes mélodiques qui flirtent avec de la musique de variété nous ramenant aux années 70, mais bien entendu en légèrement plus musclées. Petit moment de répit avec la première ballade 'Ripples' qui déroule une mélodie sirupeuse avec des arrangements orchestraux imposants, puis, 'Rise' revient à du métal symphonique plus classique, les lignes mélodiques nous ramenant encore aux Finlandais d'Amberian Dawn', le solo de guitare en deuxième partie ayant un côté néo-classique et les sonorités du solo de claviers nous ramenant aux années 80. On continue dans la même ambiance avec l'entraînant 'Night Hunt' qui déroule une nouvelle mélodie accrocheuses pour les nostalgiques des eighties et, sans transition, déboule ensuite un 'Double Caution' énergique et rapide, la section rythmique étant de nouveau à la fête et les solos de guitare et de claviers rappelant les pérégrination 'Purpuliennes' des années 70, la partie instrumentale centrale étant particulièrement remarquable. On arrive au plat de résistance de l'album avec les 11 minutes de 'Lost' qui résume à lui tout seul l'ensemble avec tous les ingrédients entendus précédemment, les arrangements orchestraux et vocaux amenant dans la deuxième partie du titre une atmosphère majestueuse et la mélodie très kitch mais tellement efficace rajoutant encore à ce sentiment de grandiose. Et pour enfoncer le clou, la ballade finale nous embarque dans une nouvelle mélodie sirupeuse avec de nouveau arrangements orchestraux imposants, le final étant calqué sur une symphonie de musique classique.

En résumé, les Japonais d'Ultima Grace', bien secondée par une 'Anette Olzon' en pleine forme, nous offre un première offrande très aboutie et ce premier album éponyme devrait plaire à tous les fans d'Amberian Dawn' et, plus largement, à toutes les amatrices et à tous les amateurs de métal symphonique imposant avec des lignes mélodiques accrocheuses nous faisant revenir aux années 80...

Interprêtes

Anette Olzon (Chant), Yuhki (Claviers), Toshihiro Kajihara (Guitare), Atsushi Hasegawa (Basse), Hideki Harasawa (Batterie)


Artiste : Lunarian

Album : Burn the Beauty

Date de Sortie : 09-09-2022

Ajouté le : 27-09-2022

Décidemment, les sorties de métal symphonique se multiplient en ce mois de Septembre et après le duo 'Allen/Olzon' et le premier album du groupe Japonais 'Ultima Grace', c'est encore un nouveau projet qui voit le jour avec les Espagnols de 'Lunarian' qui est centré sur la chanteuse 'Ailyn' ('Pilar « Ailyn » Giménez García') qui a déjà un cv bien rempli car elle a fait partie du groupe 'Sirenia' de 2008 à 2016 et a participé à différents projets dont l'opéra métal de 'Magnus Karlsson' ou le dernier album de 'Chaos Magic' de 'Caterina Nix', son dernier projet en date étant 'Her Chariot Awaits', le premier album éponyme étant sorti en 2020. Et pour ce nouveau projet 'Lunarian', elle a collaboré avec le producteur 'Aldo Lonobile' avec, à la clé, la sortie de de ce premier enregistrement studio 'Burn The Beauty'.

Globalement, c'est un métal symphonique " traditionnel " et je mets ce terme entre guillemets compte tenu de la jeunesse de ce style qui ne remonte qu'à la fin des années 90 : dès le premier titre 'Don't Wait Until I'm Gone', les amateurs du métal symphonique ne seront pas dépaysés car on retrouve les ambiances des premiers 'Within Temptation' et ça me rappelle ce premier DVD des Néerlandais, 'The Silent Force Tour', de 2005 qui déployait cette énergie positive extraordinaire, d'autant plus que 'Ailyn' est dans le même registre vocal que 'Sharon den Adel' et a souvent le même phrasé. Même sensation sur le hit 'Dream Catcher' (voir la vidéo ci-dessus) qui envoie un hymne mélodique donnant une envie irrésistible de bouger en rythme, puis, le mid-tempo 'Embrace' lui emboite le pas et poursuit dans une atmosphère à la rythmique marquée, tout comme 'Bleeding Out' qui suit et qui offre de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses, et sont, tous les deux, dans le même style que des titres comme 'Stand My Ground' ou 'Memories' de 'Within Temptation'. Avec 'Embers' on revient à du métal plus moderne et plus proche de ce que fait 'Ailyn' avec 'Her Chariot Awaits', les sonorités se faisant plus électroniques, puis, 'Burn The Beauty' revient à du métal symphonique puissant classique en amenant de belles variation d'intensités et rythmiques et 'Endless Sleep' (voir la vidéo ici) poursuit dans cette voie avec de nouvelles lignes mélodiques addictives, 'Ailyn' continuant de nous charmer par son chant mélodieux et haut perché. Place à la ballade 'Invincible' qui offre un beau moment de répit, puis, 'Never Ending Circle' se rajoute aux mélodies imparables qui nous font remonter au début du métal symphonique, tout comme le mid-tempo 'Scarlet' qui suit avec son tempo marqué, l'album se terminant par 'Sacrifice' qui délivre des lignes mélodiques accrocheuses soutenues par une section rythmique musclée.

En résumé, ce dernier projet d'Ailyn' offre un métal symphonique classique nous ramenant au début de ce style et rappelant fortement les Néerlandais de 'Within Temptation', pionniers du genre au milieu des années 90, ce qui destine 'Burn the Beauty' à tout un public fan de ce style original qui a vu depuis un nombre impressionnant de groupes émerger dans le monde entier...

Interprêtes

Ailyn (Chant), Aldo Lonobile (Guitare), Antonio Agate (Claviers, Arrangements orchestraux), Mattia Gosetti (Basse), Michele Sanna (Batterie)


Artiste : Crosson

Album : Ready, Aim ...Rock !!

Date de Sortie : 08-09-2022

Ajouté le : 20-09-2022

Après les Allemands de 'Mad Max', on reste dans la même décennies des années 80 avec les Australiens de 'Crosson' qui, après 'Rock’N’Roll Love Affair' en 2020 et le 'Live at the Orpheum' qui a suivi en 2021, reviennent avec un nouvel enregistrement studio 'Ready, Aim ...Rock !!'. Et tout comme 'Mad Max', ils nous délivrent des hymnes de hard rock accrocheurs qui nous font remonter quelques décennies en arrière et les 10 titres de ce dernier opus défilent les uns après les autres et nous font passer un très bon moment en commençant par le survitaminé 'United' (voir la vidéo ci-dessus), suivi par un non moins addictif 'Stop Preventing That You Love Me'. Plus modéré, le mid-tempo 'Fallen From Grace' (voir la vidéo ici) suit avec de belles harmonies vocales, puis 'One Love Affair' lui emboite le pas avec un nouveau refrain mémorable, et la première pause ballade est amenée par 'The Wait It Is' avec une accélération assez originale en milieu de titre. La deuxième partie de l'album n'est pas en reste avec le titre éponyme et 'Take On The World' qui délivrent de nouvelles mélodies entraînantes avec des refrains à reprendre en chœurs, puis, 'Love Is Endless', après une introduction rapide, se transforme assez vite en belle ballade sirupeuse, l'album se terminant par 'Roll The Dice', mélangeant up-tempo et mid-tempo et, enfin, 'Afterlife', un dernier hymne énergique et entrainant.

En résumé, les Australiens de 'Crosson' continuent de sortir des albums remplis d'une bonne énergie positive puisée dans le hard rock des années 70/80 avec des mélodies accrocheuses classiques mais très efficaces à écouter sans modération...

Interprêtes

Jason Crosson (Chant), Marko Rado (Guitare), Kyle Barr (Batterie)


Artiste : Sedate Illusion

Album : Time is not the End + Black Untold

Date de Sortie : 07-09-2022

Ajouté le : 25-09-2022

Je suis les Grecs de 'Sedate Illusion' depuis 2016 et je vous avais présenté 'Glass Delusion' en 2016 et 'Ungod Me' en 2020. Leur discographie s'établit désormais à sept albums avec l'arrivée récente de leur nouveau bébé qui est en fait une somme de deux EP, 'Time is not the End' et 'Black Untold', chacun proposant quatre titres, présentés sur leur page bancamp comme différents, le premier dans un style progressif accessible et le deuxième montrant un visage plus sombre et déprimant. Pour ma part, cette différence existe mais parler de déprimant pour le deuxième qui est certes plus lourd et peut-être légèrement moins direct, n'est pas forcément le vocabulaire que j'aurais utilisé car ça ne vous donne pas très envie alors qu'il est tout autant remarquable que le premier.

Pour débuter 'What If' nous accueille dans un métal progressif puissant toujours aussi inventif avec un premier refrain qui rentre très facilement dans la tête et qui offre deux magnifiques solos successifs dans la deuxième partie, d'Anastasios Kibizis' à la guitare et de 'Vangelis Kakarougkas' aux claviers, puis 'Does It Matter' poursuit dans une ambiance plus légère et entraînante, déroulant de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses, le côté progressif étant un peu moins mis en avant. 'Time Is Not The End' continue dans du progressif inventif en montrant une structure rythmique évoluant entre un lent tempo tranquille dans les couplets et un refrain plus rapide, et amène une très belle partie centrale calme avec des arrangements vocaux magnifiques qui est suivie par une partie instrumentale beaucoup plus énergique. Pour clôturer ce premier EP, 'Stars' constitue un de mes coups de cœur de l'album en déroulant sur un mid-tempo de très belles lignes mélodiques alternant des couplets modérés et un refrain addictif, le solo de guitare de la deuxième partie ajoutant encore un peu plus de plaisir d'écoute. Le deuxième EP commence par 'Breathe' qui, sur une rythmique modérée, débute dans une ambiance rappelant 'Blackfield' et prend de l'ampleur dans un deuxième temps avec une accélération de tempo accompagnée par des claviers aux sonorités électroniques, 'Vangelis Kakarougkas' adaptant magnifiquement son chant à ce beau crescendo. Beaucoup plus puissant dans un premier temps, le très bel instrumental 'Elevated', déroule un métal massif sur un lent tempo qui prend ensuite un visage atmosphérique 'Floydien' dans le milieu du titre et qui revient, petit à petit, dans un nouveau crescendo accompagnée par la guitare d'Anastasios Kibizis' à la lourdeur du début, le titre se terminant dans un climat beaucoup plus modéré. Suit 'Black Untold' qui montre un visage sombre rythmé par une section batterie/basse impétueuse et dont les arrangements vocaux sont magistraux grâce à l'apport de la chanteuse 'Lia Kolita' (on aimerait l'entendre plus souvent en duo avec Vangelis), puis, 'Inside the Void' conclut ce très bel album avec une ballade émouvante dans laquelle la flûte d'Athina Doukani' et le hautbois de 'Maria Katechaki' s'invitent magnifiquement et dans laquelle 'Vangelis Kakarougkas' montre tout son talent vocal dans une ambiance plus tranquille.

En résumé, les Grecs de 'Sedate Illusion' continuent sur leur lancée avec cette nouvelle offrande des deux EP 'Time is not the End' et 'Black Untold' réunis qui nous proposent un métal progressif inventif et accrocheurs grâce à des lignes mélodiques accessibles ce qui en fera, pour ma part, une des sorties majeures de 2022 dans ce style de musique...

Interprêtes

Vangelis Kakarougkas (Chant, Claviers), Anastasios Kibizis (Guitare), Vangelis Glavinas (Basse), Andreas Alamanos (Batterie) + Invités : Lia Kolita (Chant), Athina Doukaki (Flûte), Maria Katechaki (Hautbois)


Artiste : Epica

Album : Live at Paradiso + We Will Take You With Us

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 13-09-2022

20 ans, ça se fête !! et quand on s'appelle 'Epica', comme on y est maintenant habitué depuis quelques années, on ne lésine pas sur les moyens et tout est mis en œuvre pour que ce soit grandiose. Cet anniversaire a donc été marqué par un show spectaculaire à 'Tilburg' le 3 septembre dernier avec de nombreux invités, qui a été filmé et qui a fait l'objet de retransmission en streaming pendant deux jours en attendant certainement la sortie d'un DVD/Blu-ray. Et pour ceux qui n'ont pas pu se rendre aux Pays-Bas ou qui n'ont pas encore visionné le dernier concert, 'Epica' sort en même temps le concert 'Live in Paradiso' de 2006 qui n'avait jamais fait l'objet d'un DVD/Blu-ray et qui montre déjà, à cette époque, quatre années après la création du groupe, qu'ils avaient déjà pris une place incontournable sur la scène du métal symphonique. On retrouve avec un grand plaisir des titres de leurs deux premiers albums qui faisaient partie des concerts de cette époque et qui ont disparu des setlists depuis, comme 'Dance Of Fate', 'The Last Crusade', 'Solitary Ground', 'Force Of The Shore' ou encore 'Seif al Din' et j'en passe (voir également les vidéos de 'The Last Crusade' ci-dessus, de 'Blank Infinity' ici et de 'Sensorium' ici). Cerise sur le gâteau, ils ressortent également leurs trois premiers CD ainsi que le concert 'We Will Take You With Us' donné en 2004 pour la télévision Hollandaise dans l'émission 'Twee Meter Sessies' et, à cette occasion, les vidéos de ce concert sont disponibles en intégralité sur youtube (voir ci-dessous la liste contenant la reprise émouvante de 'Memory', tirée de la comédie musicale 'Cats'). Également présent dans cet album, la reprise en Allemand de 'Run for a Fall' et les deux compositions 'Cry for the Moon' et 'Illusive Consensus' du seul EP du premier groupe 'Sahara Dust' de 'Mark Jansen' de fin 2002 qui seront repris plus tard par 'Epica'. Le lien spotify ci-dessus est une playlist regroupant ces deux concerts. Bref, comme on s'en doutait, 'Epica' fête ses 20 ans de carrière comme il se doit pour cette formation qui est devenu au même titre que 'Nightwish' ou 'Within Temptation', le fer de lance du métal symphonique et qui a fait pas mal d'émules depuis avec de multiples projets internationaux, le dernier en date que j'ai chroniqué étant les 'Uruguayens de 'Crystal Gates', comme quoi ce style n'a pas de frontières...

Liste des vidéo de 'We Will Take You With Us' :
1 = 'Facade of Reality'
2 = 'Sensorium'
3 = 'Illusive Consensus'
4 = 'Cry for the Moon'
5 = 'The Phantom Agony'
6 = 'Seif Al Din'
7 = 'Feint'
8 = 'Run for a Fall'
9 = 'Memory'

Interprêtes

Live At Paradiso
Simone Simons (Chant), Mark Jansen (Chant, Guitare), Coen Jansen (Claviers), Ad Sluijter (Guitare), Yves Huts (Basse), Jeroen Simons (Batterie)

We Will Take You With Us
Simone Simons (Chant), Mark Jansen (Chant, Guitare), Coen Jansen (Claviers), Ad Sluijter (Guitare), Yves Huts (Basse), Jeroen Simons (Batterie) + Invités : Annie Göbel (Chœurs), Bridget Fogle (Chœurs), Amanda Somerville (Chœurs), Linda van Summeren (Chœurs), Georgina Chakos (Chœurs), Leigh Adoff (Chœurs), Melvin Edmondsen (Chœurs), Previn Moore (Chœurs), Jonas Pap (Violoncelle), Lois van Driel (Violoncelle), Pieter Althuis (Contrebasse), Marleen Veldstra (Allto), Karen Dekker (Violon), Lenneke Dijkens (Violon)


Artiste : Steve Hackett

Album : Genesis Revisited Live: Seconds Out & More

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 14-09-2022

'Steve Hackett' continue de revisiter 'Genesis' pour notre plus grand bonheur, et après 'Genesis Revisited Band and Orchestra – Live' en 2019, l'album remasterisé du concert au Royal Albert Hall de 2013 ressorti en 2020 et 'Selling England by The Pound & Spectral Mornings: Live at Hammersmith' datant également de 2020, il nous offre le concert qu'avait donné 'Genesis' en 1976 et 1977 à Paris et qui avait fait l'objet, à l'époque du double vinyle 'Seconds Out'. Pour l'occasion, c'est le concert de 'Manchester' du 24 Septembre 2021 de la tournée 'Genesis Revisited 2021 - Seconds Out + More' qui a été enregistré et filmé et qui est sorti début Septembre. L'album est partagé en deux parties, tout d'abord des compositions des albums de Steve : 'Clocks' et 'Every Day' de 'Spectral Morning' de 1979, 'Surrender of Silence' et 'The Devils Cathedral' (voir la vidéo ici) de son dernier album 'Surrender of Silence' et le magnifique 'Shadow of the Hierophant' de l'album 'Voyage of the Acolyte' de 1975 qui, on en a maintenant l'habitude, est chanté par 'Amanda Lehmann'. La suite est bien entendu consacrée à la reprise intégrale de 'Seconds Out' avec les titres incontournables de 'Genesis' de la première moitié des années 70 et on est réembarqué pour ce voyage fantastique aux sons des mythiques 'The Carpet Crawlers', 'Aferglow', 'Firth of Fifth', 'The Cinema Show', 'Dance on a volcano' ou encore 'Los Endos' (Si vous voulez plus de détail sur chaque titre joué vous pouvez vous référer à la très bel chronique de 'David Edwards' du blog 'The Progressive Aspect' ici). A noter que 'Steve Hackett' continue, à 72 ans, de faire des tournées impressionnantes et que 2023 est consacré à l'album 'Foxtrot' de 'Genesis' qui aura 50 ans. Bref, avec 'Steve Hackett', il y a quoi s'en mettre plein les oreilles que ce soit avec les reprises de 'Genesis' ou que ce soit avec sa carrière solo et 'Genesis Revisited Live: Seconds Out & More' vient directement se rajouter à cette liste des albums live indispensables pour tout fan de rock progressif à travers les âges...

Interprêtes

Steve Hackett (Chant, Guitare, Charango, Oud), Nad Sylvan (Chant), Roger King (Claviers), Rob Townsend (Saxophone, Clarinette), Jonas Reingold (Basse), Craig Blundell (Batterie) + Invité : Amanda Lehmann (Chant, Guitare)


Artiste : Mike Tramp

Album : For Første Gang

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 15-09-2022

'Mike Tramp', qui a été connu dans les années 80 avec son groupe de glam métal 'White Lion' (l'ensemble des albums plus quelques bonus sont disponibles sur spotify dans la l'imposant coffret 'All You Need is Rock 'n' Roll') continue sa carrière solo et, après 'Stray from the Flock' en 2019 et ' Second Time Around' en 2020, 'For Første Gang' est son 13ème album. Pour l'occasion, ce dernier bébé est entièrement chanté dans sa langue natale, le Danois et toutes les paroles ont été écrites par des amis de Mike. Une fois n'est pas coutume, il nous emmène dans un univers tranquille et relaxant et ceci dès le premier titre 'Dét Jeg Var' qui donne le ton de cet album avec un magnifique duo piano/voix, le chant de Mike amenant une réelle émotion. Certes, il y a quelques compositions légèrement plus enlevées comme 'Vejkort' (voir la vidéo ci-dessus) ou 'Hjem' mais le reste nous délivre de magnifiques mélodies et on passe un très bon moment à l'écoute des lents tempos que sont 'For Første Gang For Altid' (voir la vidéo ici), 'Jeg Holder Fast' et ses très beaux arrangements vocaux, le subtil 'Drømme' et son délicieux dépouillement, le délicat 'Kys Jeg Ikke Gav' ou encore l'émouvant 'Flamme Og Benzine', l'album se terminant par deux autres bijoux mélodiques que sont 'Min By' (voir la vidéo ici) et 'Album'.

Bref, on retrouve un 'Mike Tramp' sensible et émouvant qui nous transporte dans un univers délicat et reposant avec de très belles lignes mélodiques et 'For Første Gang' est à déguster tranquillement le casque sur les oreilles pour se détendre du stress quotidien...

Interprêtes

Mike Tramp (Chant, Guitare, Piano), Søren Andersen (Guitare, Claviers), Søren Bigum (Pedal Steel, Mandoline, Violoncelle), Søren Skov (Claviers), Claus Langeskov (Basse), Morten Hellborn (Batterie)


Artiste : King's X

Album : Three Sides of One

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 16-09-2022

Je dois l'avouer, je n'ai jamais trop suivi la carrière des Américains de 'King's X' qui ont sorti une douzaine d'albums entre la fin des années 80 et 2008, année qui avait vu leur dernier opus 'XV' sortir, le groupe n'enregistrant plus mais continuant à tourner. 'Three Sides of One' arrive donc après 14 ans de silence discographique et il y a des chances qu'il divise les fans du groupe car, le moins qu'on puisse dire, c'est que 'King's X' balaie large dans ce dernier opus : ceux qui n'aiment pas la diversité risquent d'être déçus. Cependant, si vous aimez passer du symphonique au métal moderne en passant par de la pop, du rock et du hard rock, tout cela étant saupoudré à certains endroits de progressif, vous devriez adopter 'Three Sides of One'.

Tout commence par un 'Let It Rain' musclé qui nous embarque dans du hard rock avec une rythmique marquée et avec des riffs de guitare débridés et un chant tout autant débridé de 'Doug Pinnick' complètement en phase avec l'ambiance du titre, puis, 'Flood Pt. 1' montre un visage beaucoup plus contrasté avec des sections lourdes, proches du métal, entrecoupés de couplets assez tranquilles popisants ce qui en fait un des titres les plus original de l'album. Sans transition, place à la ballade de l'album 'Nothing but the Truth', assez conventionnel, qui déroule une belle mélodie calme et reposante avec un remarquable solo de guitare de 'Ty Tabor' dans la deuxième partie, puis, 'Give It Up' (voir la vidéo ci-dessus) nous envoie du rock efficace et entraînant avant le très beau 'All God's Children' (voir la vidéo ici) qui, sur un lent tempo, développe une mélodie attachante et qui met en avant de très belles harmonies vocales. Suit la ballade semi-acoustique 'Take the Time' qui nous ramène à de la pop moderne avec des lignes mélodiques accrocheuses, puis, 'Festival' accélère de nouveau le rythme pour un titre entraînant avec un chant à trois très agréable 'Ty Tabor' et 'Jerry Gaskill' répondant en chœurs au chant de 'Doug Pinnick'. Plus lourd et plus dur à appréhender, 'Swipe Up' amène en même temps un côté psychédélique progressif avec de multiples changements et ruptures rythmiques et ce mélange improbable en fait un titre innovant, puis, sans transition, on embarque ensuite dans une ambiance à la 'Beatles' avec la chanson 'Holidays' et sa mélodie légère et rafraichissante. On attaque les trois dernières compositions avec 'Watcher' qui poursuit dans de la pop mélodique, puis 'She Called Me Home' est une belle ballade bucolique qui nous offre une longue section instrumentale dans la deuxième partie avec un très beau solo de guitare et, pour finir, 'Every Everywhere' termine l'album par une nouvelle ritournelle 'Beatlesienne' avec, une dernière fois, de splendides harmonies vocales.

En résumé, les Américains de ' King's X' sortent un album diversifié qui pourra déranger certains, habitués à des compositions plus linéaires, mais c'est justement cette variété de compositions qui m'a attiré sur ce 'Three Sides of One' qui, même s'il ne révolutionne pas le monde musical, est très agréable à écouter si vous prenez le temps de vous poser pour l'écouter dans son intégralité, chaque composition amenant sa propre originalité...

Interprêtes

Doug Pinnick (Chant, Basse), Ty Tabor (Chant, Guitare), Jerry Gaskill (Chant, Batterie)


Artiste : Rosa Nocturna

Album : Angels and Beasts

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 17-09-2022

'Rosa Nocturna' est une formation très originale de la scène du métal folk et 'Angels and Beasts' est leur quatrième enregistrements studio qu'ils avaient déjà sorti dans leur langue natale, le Tchèque, fin 2020 ('Andělé A Bestie'), leurs trois premiers albums 'V Tmách' de 2010, 'Zapomenuté Příběhy' de 2016 et 'Za Hradbami Času' de 2017 étant également en Tchèque. Je suppose que pour essayer de se faire connaître à l'international, ils ont décidé pour ressortir ce dernier album chanté en Anglais. Tagué métal, comme je vous l'ai dit en préambule, ce n'est pas forcément ce qui ressort de l'écoute de 'Angels and Beasts', même si certaines compositions mettent en avant des ambiances puissantes saupoudrées ici et là de chants extrêmes.

'Lightbringer' (voir la vidéo ci-dessus) débute l'album avec des lignes mélodiques accrocheuses dans une ambiance entraînante et le titre se durcit dans la deuxième partie avec l'alternance de growls et de chant clair, puis, 'Pharmacist' continue dans ce style harmonieux et, même si les guitares électriques saturées mènent la danse, les influences folk commencent à se faire sentir. Les sonorités folks prennent le pas sur le métal dans le titre suivant, 'Falling', qui déploie une nouvelle mélodie mémorable magnifiquement interprétée par les deux chanteuses, la flûte renforçant le côté champêtre. Suit 'Desires In Mist' (voir la vidéo ici) qui continue dans ce mélange bien dosé entre l'énergie des riffs de guitare et la douceur des chants, puis, 'Fear' déploie une atmosphère plus tranquille, tout en gardant un côté inquiétant, sur un mid-tempo avec des très beaux chœurs mélangeant voix extrêmes et voix claires. Avec 'Once', on est maintenant bien loin du métal et cette ballade, accompagnée par des cordes mélancoliques, met en avant le très beau chant de 'René "Perry" David', puis, on retrouve cette alternance entre la puissance du métal et les sonorités folk plus modérées du premier titre 'Lightbringer' avec 'Skinchangers' qui en fait un des titres les plus originaux de l'album, la mélodie entraînante amenant une certaine fluidité. On reste dans une ambiance métal folk avec 'Intruders' qui met en avant des riffs de guitare affûtés qui peuvent rappeler ceux de 'Therion', la ressemblance s'arrêtant là, puis, soutenu par un violon virevoltant, c'est de nouveau le côté folk qui prend le dessus avec 'Letters To The Front' qui déroule une ritournelle entraînante et mélodique sur un temps de valse. L'album se termine par l'instrumental 'Periculum' amenant un côté symphonique grâce à une orchestration fournie et la magnifique ballade 'Of Love, Of War, Of Blood' qui faisait partie de leur avant dernier album ('O lásce, o válce a o krvi') dont on peut voir la vidéo en Anglais ici et en Tchèque ici.

En résumé, ce dernier album des Tchéques de 'Rosa Nocturna' est une très belle surprise 2022 qui nous offre un mélange original de folk et de métal avec des belles lignes mélodiques accrocheuses et montre tout le talent de cette formation atypique qui a certainement fait le bon choix d'offrir cette version en Anglais car ils ont toutes les chances maintenant pour se faire connaître de tous les fans de métal folk...

Interprêtes

Tonda "Gabriel" Buček (Guitare), Petr Vosynek (Guitare), David Koudela (Basse), Dan Havránek (Batterie), M. Mathias Novak (Chant), Viktorie Surmøvá (Chant), Aneta Zatočilová (Chant) + invités : René "Perry" David (Chant), Shirley Tracanna (Chant), Lenka "Ereis" Šíková (Chant)


Artiste : Mad Max

Album : Wings Of Time

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 18-09-2022

Les Allemands de 'Mad Max' ont déjà pas mal d'heures de vol au compteur et ont fêté leur 40ème anniversaire, le premier album éponyme du groupe datant de 1982. De la formation d'origine, il ne reste plus que le guitariste 'Jürgen Breforth', le batteur 'Axel Kruse' ayant rejoint le groupe en 1984. Par rapport au magnifique dernier album 'Stormchild Rising', c'est 'Julian Rolinger' qui officie désormais en tant que chanteur en remplacement de 'Michael Voss' et 'Fabian "Fabs" Ranft' est le nouveau bassiste en remplacement de 'Roland Bergmann', les deux ayant rejoint le groupe il y a deux ans. Créé au début des années 80, 'Mad Max' continue son chemin et, après une quinzaine d'album et quelques périodes d'inactivité, ils sortent un nouvel album 'Wings Of Time' qui fleure bon le hard rock mélodique de leur début qui inondait les ondes à cette époque.

On est donc plongé dans des compositions mélodiques et entraînantes avec des arrangements savoureux qui nous font remonter quelques décennies en arrière avec, d'entrée, le trio 'Too Hot To Handle' (voir la vidéo ci-dessus), 'Days Of Passion' (voir la vidéo ici) et 'A Woman Like That' qui envoient des rythmiques à se décrocher la tête à force de headbanguer. La suite ne faiblit pas et, dans un AOR flamboyant, nous file un petit gout de nostalgie en écoutant 'Best Part Of Me' (voir la vidéo ici) et son refrain addictif, la belle ballade 'Rock Solid' offrant un moment de répit, l'énergique 'The Stage is For You' montrant un groupe en pleine forme ou encore le bijou mélodique 'When It Stops' que je me repasse en boucle et dont le refrain a un petit air du 'Video Killed The Radio Star' des 'Buggles' mais dans un style beaucoup plus rock, sans oublier 'Stormchild Rising' mettant en avant des 'hohoho' que l'on a envie de reprendre en chœurs. Et ce n'est pas les trois derniers titres qui feront baisser la qualité de l'album car, 'Heroes Never Die' est un magnifique mid-tempo, puis 'Miss Sacrifice' enfonce le clou d'un AOR mélodique et efficace, et enfin, 'Freedom' nous offre la ballade que toutes les formations de rock mélodique des années 80 auraient voulu composer.

Bref, pas la peine d'en rajouter, il ne reste plus qu'à presser sur la touche play et de se laisser aller dans la machine à remonter le temps, à une époque où les mélodies coulaient à flot car 'Mad Max' continue de nous délivrer des albums remplies de belles mélodies que l'on s'approprie dès la première écoute et qui tourneront, sans aucun doute, en boucle chez pas mal de fans de rock et de hard rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Julian Rolinger (Chant), Jürgen Breforth (Guitare), Fabian "Fabs" Ranft (Basse), Axel Kruse (Batterie)


Artiste : Gallia

Album : Obscura

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 19-09-2022

Décidément, la rentrée de septembre est sous le signe de nouveaux albums de métal symphonique et c'est au tour des Belges de 'Gallia' de sortir leur premier LP 'Obscura' qui va certainement faire du bruit dans le petit monde du métal symphonique. Créé en 2014 par le guitariste 'Yannick Maris' et le bassiste 'Laurens Vandebroek', c'est Yannick qui est le compositeur principal du groupe et, dans leur dossier de presse, les Belges se présentent de manière très juste comme " un groupe avec chanteuse de métal cinématographique belge à quatre têtes. Du métal cinématographique ? Oui, ce groupe crée du métal symphonique avec une quantité d'épopée et de narration qui conviendrait à une trilogie de dark fantasy sur grand écran. Il combine une orchestration explosive, des éléments de chœurs et des paroles imaginatives avec des riffs de guitare lourds et une batterie percutante. C'est un beau melting-pot du meilleur des deux mondes. Il gratte les démangeaisons des cinéphiles, des geeks de fantasy et des métalleux. ". Et effectivement, après la sortie du premier EP 'Everflame' en 2019 qui montrait déjà une maturité impressionnante, 2022 voit la sortie du premier LP 'Obscura' qui poursuit le thème commencé avec 'Everflame' : en résumé, c'est l'histoire du groupe qui a comme mission d'entretenir la flamme, synonyme d'espoir. Grâce à leur travail acharné pour atteindre ce but, cela leur permettra, en restant unis, de retourner à une vie de liberté et de trouver un nouveau monde qu'ils parcourent et dont chaque chanson d'Obscura' raconte la découverte d'une nouvelle partie de celui-ci.

Musicalement, on est effectivement dans la définition même du métal symphonique épique qui combine remarquablement la théâtralité de la musique classique symphonique avec du métal. Après l'introduction 'Aperture' qui fait doucement monter la pression avec un tic-tac d'horloge et des cordes qui dessinent une ambiance inquiétante, 'Return To Time' déboule et nous délivre une première composition explosive avec tout ce que l'on désire trouver en métal symphonique : une rythmique à faire headbanguer tout un public, des riffs de guitare acérés, des arrangements orchestraux ajoutant à l'ampleur de l'ensemble, une mélodie très accrocheuse et une chanteuse qui n'a rien à envier aux meilleures frontwomen du genre, j'ai nommé 'Elyn Vandenwyngaert' qui, grâce à sa formation classique, possède toute la puissance nécessaire pour ce style de musique. Suit 'Blackout Queen' qui offre une mélodie accrocheuse et une rupture d'intensité originale sur le final amenant une très belle diversité à ce très beau titre qui pourrait faire des jaloux chez les 'Nightwish' et 'Epica'. Sans transition, 'Mirage' débute sur une ritournelle dans un temps de valse emmené par des sonorités d'orgue de barbarie rappelant les vieilles chansons Française et qui déroule une mélodie addictive qui ne vous quitte plus avec de très belles ruptures revenant à la ritournelle, 'Elyn Vandenwyngaert' ajoutant une émotion palpable à cette ambiance et le final retombant superbement dans quelques notes piano. Avec 'Reflection', l'inventivité musicale de 'Yannick Maris' se poursuit avec une boite à musique que l'on remonte et qui délivre quelques notes mélodieuses vite rattrapées par la puissance des instruments électriques dans une atmosphère épique et théâtrale remarquable, puis, 'Path of the Nomad' déploie une ambiance symphonique grandiose et entraînante avec un nouveau refrain accrocheur et une rythmique mettant en marche automatiquement la machine à taper du pied. Petite pause symphonico/folk avec 'Free Me' qui déroule des lignes mélodiques paisibles, les cordes amenant un côté romantique à l'ensemble, et qui sert d'introduction à 'Spirit of the Sea' qui flirte avec du métal folk sur une rythmique marquée et qui offre de très beaux arrangements vocaux et une belle rupture d'intensité en milieu de titre amenant une admirable originalité. On retrouve un métal plus lourd avec 'Chaos' qui développe des nouvelles lignes mélodiques accrocheuses dans une ambiance majestueuse et qui est agrémenté d'une très belle rupture orientalisante reprise tout en puissance par les instruments électriques, puis, 'Euphoria' débute avec un instrument traditionnel dans une ambiance dépaysante qui présente une nouvelle mélodie addictive propice de nouveau au headbang. On arrive aux deux derniers titres et, comme un bouquet final suivant le feux d'artifice, 'Tears Of Gold' développe sept minutes d'un métal symphonique inventif résumant bien cet album extraordinaire puis, 'New World' nous livre un magnifique mélange entre une première partie sous la forme d'une ballade sur laquelle on s'abandonne complètement à l'écoute du chant mélodieux de 'Elyn Vandenwyngaert' et une deuxième, amenée doucement par des percussions tribales, proposant un final grandiose avec des chœurs imposants qui filent ce frisson si caractéristique d'un bonheur d'écoute intense (j'en aurais bien repris une petite dose pour rallonger ce très beau titre !).

En résumé, les Belges de 'Gallia' rentrent directement par la grande porte du métal symphonique et nous délivre un premier album exceptionnel aussi bien sur le plan musical que sur le plan du concept proposé et, si j'ai déjà encensé cette année certaines nouvelles formations de métal symphonique, j'ai bien l'impression qu'Obscura' sera mon album favori de métal symphonique 2022...

Interprêtes

Elyn Vandenwyngaert (Chant), Yannick Maris (Guitare), Laurens Vandebroek (Basse), Ties Jehoul (Drums)


Artiste : Figure Of Speechless

Album : Tunnel at the End of the Night

Date de Sortie : 02-09-2022

Ajouté le : 24-09-2022

Dans une recette de cuisine réussie, il faut bien entendu de bons ingrédients et, même si vous en avez, il est forcément nécessaire d'avoir le bon coup de main pour la réaliser. C'est sans doute ce que s'est dit l'Australien 'Glen McMaster' qui n'a pas, à proprement parlé, une carte de visite énorme mais qui a écrit et composé un album nous faisant voyager entre rock et métal progressif à travers les âges : ça ce sont les bons ingrédients. Et le coup de main, me direz-vous : notre créateur de ce projet 'Figure Of Speechless' a tout simplement fait appel à la crème des artistes de progressif et, excusez du peu, on retrouve le claviériste 'Derek Sherinian', le guitariste 'Ron Bumblefoot Thal' (tous les deux faisant maintenant partie, entre autres, du très bon groupe de métal progressif 'Sons Of Apollo'), le chanteur 'Ray Alder' (ex 'Redemption', 'Fates Warning' et son dernier projet 'A-Z') et, comme 'Mike Portnoy' n'était certainement pas libre (lol), il s'est rabattu sur 'Brian Tichy' qui est également un casseur de futs avec un cv long comme un jour sans pain (entres autres 'Foreigner', 'Dead Saisies', 'Billy Idol', 'Derek Sherinian', 'Whitesnake' et j'en passe).

On est accueilli par 'Day And Night' (voir la vidéo ci-dessus), entre rock et métal, qui nous emmène dans un voyage progressif original avec des lignes mélodiques accrocheuses que l'on pourrait comparer à celles de 'Threshold' qui vont sortir un album prochainement. Suit, dans un registre semblable le non moins mélodique 'Carve a Smile' dans lequel 'Ray Alder' montre tout son talent vocal dans une atmosphère plus modérée et dans lequel 'Derek Sherinian' et 'Bumblefoot' se succèdent dans une belle section instrumentale, puis, on continue dans cette première partie d'album, axée sur des titres mélodiques, avec les deux mid-tempo 'Escape Hatch' et 'Midnight Desert Rendezvous' qui se dégustent avec plaisir et qui sont les deux très accrocheurs dès la première écoute, ambiance que l'on retrouve également dans la chanson titre qui suit (voir la vidéo ici). La composition suivante 'The Cast-Out' montre un visage légèrement orientalisé qui amène une originalité supplémentaire et la partie instrumentale en deuxième partie de titre est magnifique, puis, 'Draw the Line' poursuit dans du rock progressif plus léger et entraînant avec quelques variation rythmiques bien placées pour ne pas rendre l'ensemble trop linéaire. Changement d'ambiance avec 'Inside Room 6' (voir la vidéo ici). qui est beaucoup plus sombre et dans lequel 'Ray Alder' passe remarquablement d'un registre vocal calme à un chant beaucoup plus impétueux, puis, retour à une ambiance plus modérée avec 'Turn A New Leaf' mais qui durcit le propos dans un final beaucoup plus énergique ce qui montre la diversité des ambiances développées par 'Glen McMaster' dans cet album. Et c'est par le mélodique 'DysUtopia' dans lequel 'Derek Sherinian' nous offre un solo magistral de claviers et par l'ambiance semi-acoustique bucolique d'Unfolding' avec un dernier solo magique de 'Bumblefoot' que cet opus se termine en beauté.

En résumé, 'Glen McMaster' montre tout son talent de compositeur dans ce premier album de son projet ' Figure Of Speechless' et, grâce à des artistes de talent, transforme ce 'Tunnel at the End of the Light' en un succès total qui devrait marquer l'année 2022 dans le domaine du rock et du métal progressif mélodique...

Interprêtes

Glen McMaster (Guitare), Derek Sherinian (Claviers), Ron 'Bumblefoot' Thal (Guitare), Ray Alder (Chant), Tony Franklin (Basse), Brian Tichy (Batterie)


Artiste : Lonely Robot

Album : A Model Life

Date de Sortie : 26-08-2022

Ajouté le : 07-09-2022

Une semaine avant la sortie du dernier 'Arena', l'homme aux multiples projets, 'John Mitchell' (voir la recherche de cet artiste dans myprogmusic), sort son dernier album de son projet 'Lonely Robot' et, après les deux derniers opus très rapprochés, 'Under Stars' en 2019 et 'Feelings Are Good' en 2020, il s'est laissé deux ans pour sortir ce nouveau bébé 'A Model Life' qui frise de nouveau l'heure d'écoute.

En tant qu'amateur de rock progressif, lorsqu'une nouvelle offrande de 'John Mitchell' se présente, j'ai hâte de la découvrir et je place généralement la barre relativement haut, compte tenu du talent du bonhomme et des heures déjà passées à se mettre entre les oreilles l'ensemble de sa discographie impressionnante. Alors, lorsque j'ai commencé l'écoute du premier titre 'Recalibrating', même si ce titre m'aurait certainement paru très agréable dans un autre projet progressif, je l'ai trouvé assez passe partout et je dois dire que j'ai été assez déçu de cette entame qui me paraissait en deçà de ce que l'Anglais avait l'habitude de nous proposer. Et puis, les titres s'enchainant, cette impression s'est petit à petit estompée pour une autre qui a pris le dessus et chaque composition me donnait un peu plus de plaisir d'écoute que la précédente comme une montée en puissance vers une sorte de graal musical atteint en milieu d'album pour ne pas retomber jusqu'à la fin, le curseur émotionnel ne faisant que croitre et montrant un 'John Mitchell' qui signe certainement son album le plus bouleversant, que ce soit au niveau musical mais aussi au niveau des paroles (pour beaucoup, la période covid a été un révélateur pour extérioriser des sentiments profonds). Bref, tous les ingrédients sont encore réunis pour un vrai plaisir d'écoute et, comme tout bon album de progressif, il prend de plus en plus de saveur au fil des écoutes avec une belle diversité d'ambiances et de rythmiques (musicalement, j'ai retrouvé dans pas mal de compositions comme 'Starlight Stardust' ou la chanson titre les mêmes émotions rencontrées à l'écoute du groupe Allemand de néo-progressif 'RPWL'). Pour éviter un titre à titre fastidieux (il y aurait tellement de choses à dire), je citerai les trois dernières compositions qui nous emmènent dans un voyage musical intense avec, tout d'abord, le mélancolique 'Rain Kings' avec son délicieux accompagnement et le chant mélodieux de 'John Mitchell' qui traite de cette image idiote que les garçons ne doivent pas pleurer (et qui pourrait bien en émouvoir aux larmes certains !!), puis, 'Duty of Care' déroule des lignes mélodiques magnifiques sur un thème très personnel de son adoption et de ses relations malsaines avec son père, et, enfin, 'In Memoriam' clôture l'album, avec la suite du thème précédent continuant de mettre en avant des sentiments très profonds dans une nouvelle composition baignant dans une ambiance atmosphérique 'Floydienne'.

En résumé, comme vous l'aurez compris, 'John Mitchell' nous embarque dans un voyage musical intense dans lequel il nous fait passer par toutes sortes de sentiments en se dévoilant certainement plus que dans ces précédents albums et, pour ma part, 'A Model Life' se rajoute à ma discothèque idéale de progressif, ce qui devrait être également le cas de pas mal de fans de l'Anglais et plus globalement d'amatrices et d'amateurs de pop/rock progressif...

Interprêtes

John Mitchell (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Craig Blundell (Batterie)


Artiste : Anthea

Album : Tales Untold

Date de Sortie : 26-08-2022

Ajouté le : 08-09-2022

En métal symphonique, des formations continuent de fleurir aux quatre coins de la planète et, les Américains d'Anthea' font partie de ces nouveaux groupes élevés aux sons des 'Nightwish' et 'Within Temptation' qui émergent pour nous abreuver de compositions énergiques et mélodiques avec cette fois, une fois n'est pas coutume, deux chanteurs car 'Diego Valadez' partage le micro avec 'Juan Pina', le premier en chant clair et le deuxième l'accompagnant avec des growls. Après un premier album 'Illusion' en 2019, 2022 voit la sortie de leur deuxième enregistrement studio 'Tales Untold'. Ils continuent donc de surfer sur la vague du métal symphonique en y rajoutant une puissance impressionnante et on pourrait facilement rajouter le qualificatif power à leur style car ça démarre sur les chapeaux de roues avec la chanson titre de l'album (voir la vidéo ci-dessus) qui mélange power métal et métal symphonique avec une rythmique effrénée et avec quelques growls de 'Juan Pina'. Suit 'Ascendance', dans le même style, avec des effets symphoniques un peu plus marqués et, avec la même énergie déployée, on peut également citer 'The Deceiver' et 'Looking Glass' dans lesquels les growls prennent une place plus importante ou 'Empyrean' (voir la vidéo ici) et sa rythmique rapide qui s'éloigne du métal symphonique pour du heavy métal ou encore 'Sunder Heart' avec une opposition entre des couplets extrêmes et un refrain aux lignes mélodiques accrocheuses. Quelques compositions sont dans un métal symphonique plus classique avec par exemple 'Song for Winter' et son refrain accrocheur ou la reprise 'In Time' de 'Robbie Robb' en version beaucoup plus musclée comme vous vous en doutez. Autre composition marquante, 'Sapiens' nous embarque pour un voyage dépaysant aux effluves orientales et les Américains ne passent pas à côté de la belle power ballade avec 'Memorian' qui permet un break en milieu d'album et dans lequel 'Diego Valadez' fait une très belle prestation vocale. Bref, même s'ils ne vont pas révolutionner le style, les Américains d'Anthea' sortent un bon album dans lequel ils ajoutent une bonne dose de puissance et plus de growls par rapport à leur premier opus et qui devrait faire des heureux chez toutes les amatrices et tous les amateurs de power métal et de métal symphonique...

Interprêtes

Diego Valadez (Chant, Claviers), Juan Pina (Guitare, Chant), Marcos Mejia (Guitare), Eric Guerrero (Basse), Peter Vasquez (Batterie)


Artiste : Imperial Age

Album : New World

Date de Sortie : 26-08-2022

Ajouté le : 09-09-2022

Ma dernière chronique des Russes d'Imperial Age' date de 2020 avec le 'Live on Earth (The Online Lockdown Concert)' et, entre temps, fort de ce concert donné en streaming avec un nombre impressionnant de vues, ils ont récidivé avec un autre concert donné le 26 Décembre 2021 avec la participation d'un orchestre de chambre et d'un chœur, prestation qui a réuni près de 100 000 internautes et dont on peut voir un extrait sur youtube avec le dernier hit des Russes (voir vidéo ci-dessus), composition qui fait également partie du dernier album sorti fin Août, 'New World', et qui fait l'objet de cette chronique. Pour ce dernier opus, je cite 'Aor' ('Alexander Osipov') : " il ne s’agit pas d’un concept-album et le sujet ne portera plus sur les civilisations anciennes. L’album parlera de liberté, d’exploration, d’aller au-delà des frontières et de trouver sa propre voie. C’est un peu comme quand tu ressens intérieurement que la société moderne n’est pas faite pour toi et que tu cherches à trouver quelque chose de complètement différent. C’est ce qui donne d’ailleurs son nom à l’album. ". Ce thème est particulièrement fort en ce moment pour eux, puisque ils ont pris position sur la guerre en Ukraine et quatre des membres du groupes ont quitté la Russie.

Avec le même line up que le live de 2020 et fidèles à leurs précédentes productions, ils nous offrent un métal symphonique épique et accrocheur dès la première écoute avec pour cet opus 7 titres assez courts et un long développement de plus de 18 minutes (on y reviendra). En ce qui concerne les 7 premiers titres, 'Windborn' ouvre le bal avec un mid-tempo avec une première mélodie addictive qui donne une irrésistible envie d'accompagner le chant et qui met en marche automatiquement la machine à taper du pied, puis, la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) rajoute une pépite mélodique dans une ambiance plus rapide mais tout aussi attachante que le premier titre, les parties chantées étant toujours admirables en mettant en avant les trois registres vocaux respectivement de mezzo-soprano pour Jane, de soprano pour Anna et de ténor pour Alexander. Suit 'The Way is the Aim' qui poursuit dans cette voix et qui, sous la forme d'une ritournelle tournant en boucle dans notre tête, en plus des parties vocales magnifiques, ajoute une belle section instrumentale entraînante en deuxième partie de titre. Avec 'To the Edge of the Known' le côté symphonique épique est à son paroxysme et les échanges vocaux entre Alexander et les deux chanteuses dans les couplets sont remarquables, les trois chanteurs se rejoignant pour un refrain grandiose amplifié par des claviers flamboyants, puis 'The Wheel' ajoute une nouvelle mélodie fédératrice, tout comme 'Shakless of God', qui suit, avec un côté folk/métal amené par le violon et 'Distant Shores' clôture les mélodies imparables avec une alternance entre des couplets aériens et dansants et un refrain aux chœurs grandioses accompagnés par une section rythmique vrombissante. On arrive au plat de résistance de l'album, la saga symphonico-progressive 'Call of the Towers' qui est une épopée luxuriante avec tous les ingrédients de ce genre de compositions et qui déroule sur une lente rythmique, une mélodie imposante mettant en avant des arrangements vocaux toujours magistraux, les chants clairs et lyriques s'entremêlant et les passages instrumentaux pimentant l'ensemble d'ambiances symphoniques imposantes comme ce passage avec des orgues d'église resplendissants.

En résumé, les Russes d'Imperial Age', malgré tous les barrages amenés par les événements de ces deux dernières années, sortent un nouvel album montrant qu'ils continuent à nous offrir ce style unique de la scène du métal symphonique en proposant des ambiances épiques et luxuriantes qu'ils puisent dans leurs racines avec cette musique vocale qui a pris une place très importante en Russie, notamment grâce aux différents chœurs mondialement connus...

Interprêtes

Alexander “Aor” Osipov (Chant, Claviers), Jane “Corn” Odintsova (Chant, Claviers), Anna “Kiara” Moiseeva (Chant), Max Talion (Batterie), Paul “Vredes” Maryashin (Guitare), Dmitry “Belf” Safronov (Basse)


Artiste : Dynazty

Album : Final Advent

Date de Sortie : 26-08-2022

Ajouté le : 11-09-2022

C'est encore en Suède que je vous emmène avec le heavy métal mélodique de 'Dynazty' qui avait sorti deux bombes mélodiques, 'Firesign' en 2018 et 'The Dark Delight' en 2020. Ils continuent leur petit rythme de croisière avec un album tous les deux ans et, avec le même line up que le dernier opus, 2022 voit 'Final Advent' sortir, ce qui porte leur discographie à 8 albums. Pas la peine d'une longue chronique pour vous dire que s'il existait un étalon d'albums de métal mélodique énergique parfait, ceux de 'Dynazty' seraient certainement choisis car ce dernier bébé est encore un sans-faute et chaque titre est un hit en puissance qui envoie un hymne de métal puissant et mélodique qui donne une envie folle de reprendre (que dis-je d'hurler à plein poumon) le refrain en chœurs (voir la vidéo ci-dessus de 'Advent', celle de 'Natural Born Killer' ici et celle de 'The White' ici). Et quand on se met ce genre de missile musical entre les oreilles, on en devient un peu tatillon et on se met à rêver que les Suédois pourraient un peu plus varier les compositions en modulant les intensités car on en a un bon aperçu avec le magnifique 'Yours' entre power ballade et mid-tempo (voir la vidéo ici) qui déploie une mélodie très accrocheuse. Bref, si vous êtes fan de heavy métal mélodique, vous êtes au bon endroit avec ce dernier album des Suédois de 'Dynazty' qui nous offre encore des hymnes mélodiques accrocheurs à tous les coins de rue...

Interprêtes

Nils Molin (Chant), Rob Love Magnusson (Guitare), George Egg (Batterie), Mikael Lavér (Guitare), Jonathan Olsson (Basse)


Artiste : Thundermother

Album : Black and Gold

Date de Sortie : 19-08-2022

Ajouté le : 03-09-2022

'Thundermother' est un projet créé en 2010 de quatre hard-rockeuses Suédoises qui ont déjà sorti 4 albums, 'Rock'n Roll Disaster' en 2014, 'Road Fever' en 2015, 'Thundermother' en 2018 et 'Heat Wave' en 2020. Elles reviennent en 2022 avec un nouveau bébé qui continue de nous offrir du bon hard rock énergique et débridé à écouter au petit déjeuner pour se mettre en forme pour toute une journée. Le line-up a évolué depuis la formation du groupe par la meneuse de cette formation, la guitariste 'Filippa Nässil', ayant été rejointe en 2017 par 'Guernica Mancini' au chant et 'Emlee Johansson' à la batterie, et depuis 2019, c'est désormais 'Majsan Lindberg' qui est à la basse.

Pour vous donner le ton de l'album, le premier titre 'The Light in the Sky' nous délivre un brulot hard rock et un premier refrain avec des 'hohohoho' à reprendre en chœurs jusqu'à l'extinction de voix, et si vous n'adhérez pas à cette débauche d'énergie, vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres, le label 'AFM Records' n'ayant pas lésiné sur les moyens, les vidéos disponibles sur youtube donnent un bon aperçu de l'ensemble avec les 4 quatre compositions 'Black and Gold', 'Watch Out', 'I Don't Know You' et 'Loud And Free'. Le reste est donc à l'image des ces quatre vidéo et pour se remettre de toute cette ardeur, nos quatre hard-rockeuses montrent aussi leur côté tendre avec deux belles ballades que sont 'Hot Mess' (voir la vidéo ici) et 'Borrowed Time'.

Bref, les quatre Suédoises de 'Thundermother' continuent leur chemin avec un nouvel album explosif qui contient tous les ingrédients d'un bon hard rock fougueux et rempli d'une bonne énergie positive...

Interprêtes

Guernica Mancini (Chant), Filippa Nässil (Guitare), Mona Lindgren (Basse), Emlee Johansson (Batterie)


Artiste : SiX By SiX

Album : SiX By SiX

Date de Sortie : 19-08-2022

Ajouté le : 05-09-2022

'Robert Berry' n'est pas un inconnu des amatrices et amateurs de progressif puisqu'il a collaboré avec le regretté 'Keith Emerson' et a sorti avec lui l'album 'To The Power of Three' en 1988 sous le nom de projet '3' qui aurait pu se nommer à l'époque 'Emerson, Berry & Palmer' puisque le batteur 'Carl Palmer' était également présent (on se rappelle également l'album 'Emerson, Lake and Powell' avec 'Cozy Powell'). C'est donc lui qui est à l'origine de ce trio original 'SiX By SiX', et ce sont deux autres artistes connus qui l'accompagnent avec tout d'abord, 'Ian Crichton', le guitariste de 'Saga' et le batteur 'Nigel Glockler' de 'Saxon'. En ce qui concerne 'Nigel Glockler', ce n'est pas forcément dans ce style de musique que l'on s'attend à le trouver mais, le batteur de 'Saxon' a toujours été fans de progressif des années 70 et il s'est très bien adapté aux ambiances de cet album en amenant une frappe chirurgicale très en phase avec les ambiances dégagées. Dans cet album, 'Robert Berry' met en avant les talents de guitariste de 'Ian Chrichton' et lui a donné carte blanche pour accompagner ses différentes compositions, l'ensemble étant enregistré à la manière d'un live. Très éclectique (comme l'est le trio), il nous propose 10 compositions qui ont toutes leur originalité, les influences étant bien entendu puisées dans les années 70.

les deux singles 'Yearning to Fly' (voir la vidéo ci-dessus) et 'China' (voir la vidéo ici) débutent l'album avec chacun leur atmosphère, le premier étant bien rythmé avec un refrain accrocheur nous ramenant à du progressif classique que n'aurait pas renié 'Saga' et le deuxième, beaucoup plus direct qui déploie une bonne énergie avec une nouvelle section rythmique à faire handbanguer tout un public. En troisième position et, pour moi, la composition majeure de l'album, 'Reason to Feel Calm Again' déploie ses 8 minutes avec tout ce que l'on désire trouver dans du progressif, des alternances entre parties chantées et instrumentales et des changements fréquents de rythmique et d'intensité. Avec 'The Upside of Down', on continue dans ce registre des seventies fusionnant différentes influences, certaines parties chantées me rappelant les ambiances de 'Police' (les intonations de 'Robert Berry' étant similaires à celles de 'Sting'). Suit 'Casino' qui poursuit dans ce progressif mélodique et 'Ian Chrichton' nous offre un solo de guitare extraordinaire (comme d'ailleurs sur chaque titre), 'Robert Berry' n'étant pas en reste avec un solo de claviers qui devrait rappeler quelques sonorités connues aux fans d'ELP', puis, 'Live Forever' est une courte pause guitare/voix bien placée en milieu d'album et très attachante. La première partie de 'The Last Words on Earth' est plus difficile à appréhender avec des lignes mélodiques pas forcément accessibles et je dois dire que j'apprécie moins le chant (un peu forcé) de 'Rober Berry' alors que la deuxième partie amène une section plus calme et des pérégrinations instrumentales remarquables. On poursuit avec un 'Skyfall' énergique et rythmé avec de belles variations dans les parties chantées et un nouveau solo de guitare admirable, les ponts instrumentaux amenant une ampleur extraordinaire à l'ensemble grâce aux claviers. Avec 'Battle of a Lifetime', on est à nouveau de plein pied dans du progressif magistral avec cette fois des alternances entre sections acoustiques et électriques qui amène une véritable originalité et en fait un des autres titres majeurs, puis, l'album se termine avec un énergique et entraînant 'Save the Night' amalgamant à lui tout seul intonations rock, hard rock et métal, 'Ian Chrichton' montrant également tout son talent dans des interventions musclées avec sa guitare saturée "hurlante".

En résumé, notre trio montre finalement une homogénéité fabuleuse avec des compositions qui demandent forcément que l'on s'y attarde pour en tirer toute la richesse, et 'Robert Berry' a réussi entièrement son pari de réunir des artistes issus d'horizons différents pour réaliser un album de progressif rempli d'une belle créativité et, en même temps, empreint d'influences des seventies tout en ayant un style très contemporain...

Interprêtes

Robert Berry (Chant, Basse, Claviers), Ian Crichton (Guitare), Nigel Glockler (Batterie)


Artiste : Sunstorm

Album : Brothers in Arms

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 24-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

On continue notre petit tour estival des sorties de mélodies mémorables avec cette fois 'Sunstorm' qui, après 'Afterlife' datant d'un peu plus d'un an, continue sa route avec un nouvel album 'Brother in Arms'. On ne change pas une équipe gagnante et les deux meneurs 'Ronnie Romero' et 'Alessandro Del Vecchio' qu'on ne présente plus et qui s'est encore surpassé pour cet opus, nous offrent une collection de bijoux mélodiques qui défilent les uns derrière les autres avec un cahier des charges bien rodé maintenant : une alternance assez équitable entre du hard-rock mélodique puissant et de l'AOR plus modéré, le milieu d'album nous délivrant la ballade magique du mélodiste hors-pair qu'est 'Alessandro Del Vecchio' : dans le premier registre, la chanson titre (voir vidéo ci-dessus), 'I Will Remember', 'No Turning Back', 'Lost In The Shadows Of Love' et 'Living Out Of Fear' amènent toute l'énergie positive et communicative de ce style, et dans un style AOR plus modéré, les lignes mélodiques de 'Games We Play' (voir la vidéo ici), 'I'll Keep Holding On', 'Taste Of Heaven', ' Hold The Night' et 'Miracle' sont un vrai régal, la belle power ballade étant 'Back My Dreams' que j'ai rajouté à ma playlist des ballades rock/hard-rock/métal. Bref, même si la recette reste toujours la même, ce dernier 'Sunstorm' est encore une réussite mélodique totale grâce aux talents de compositeur et de claviériste d'Alessandro Del Vecchio' et aux prestations vocales remarquables de 'Ronnie Romero' auxquels on peut rajouter le nouveau guitariste de 'Doro', 'Luca Princiotta', et la section rythmique constituée du bassiste 'Nik Mazzucconi' ('Jorn', 'Shining Black' et 'Edge Of Forever') et du batteur 'Michele Sanna' ('Brother Against Brother' et 'Black Rose Maze'...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Luca Princiotta (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Nik Mazzucconi (Basse), Michele Sanna (Batterie)


Artiste : Generation Radio

Album : Generation Radio

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 26-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Bizarre, un super groupe produit par 'Frontiers Music' dans lequel n'est pas présent 'Alessandro Del Vecchio' !! Il faut dire que les artistes constituant le line-up ont un CV à faire des jaloux puisqu'on retrouve, à la base du projet, le multi-instrumentaliste 'Jay DeMarcus' du groupe Américain de country 'Rascal Flatts' qui a sorti en 2020 un Best Off de deux décennies de sorties d'albums mais qui n'est pas forcément très connu sur le continent Européen, puis 'Jason Scheff' l'ex bassiste et chanteur de 'Chicago' qui viennent de sortir en Juillet 2022 leur 38ème album 'Born For This Moment', le line-up étant complété par le batteur et chanteur 'Deen Castronovo' qui est revenu en 2021 avec 'Journey', et les guitaristes 'Tom Yankton' et 'Chris Rodriguez' plus connus dans le monde de la country. Pas de surprise, avec cette fine équipe, on embarque, non sans nostalgie, dans une époque où les bijoux mélodiques coulaient naturellement et l'ensemble des compositions de cet album auraient chacune fait un hits dans les années 70/80. La majorité des compositions sont dans un AOR raffiné et relaxant, excepté un 'Time to Let It Go', énergique à souhait, dans lequel 'Deen Castronovo' nous fait une démonstration exceptionnelle de casseur de futs et 'Smoking', plus rock et qui n'aurait pas dépareillé dans les années 70 chanté par 'Joan Jett', qui sortent du lots. Au fait, j'ai rajouté les quatre ballades de l'album dans ma playlist des ballades rock/hard-rock/métal. Bref, cet album nous ramène à un AOR classique que l'on se repasse en boucle et, parmi tous les albums que je vous ai présenté dans ma playlist estivale est certainement celui qui m'a procuré le plus de plaisir (et il y avait de la matière !!) et qui devrait également faire des heureux chez tout un public épris d'un AOR nous faisant remonter quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Jay DeMarcus (Basse), Deen Castronovo (Chant, Batterie), Jason Scheff (Chant), Tom Yankton (Guitare), Chris Rodriguez (Guitare)


Artiste : Hydra

Album : Point Break

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 28-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Encore un nouvel ajout dans la playlist estivale avec une nouvelle formation Suédoise de hard-rock mélodique (encore un de plus) qui est produite par l'incontournable label 'Frontiers Records'. Ce nouveau projet est né de la rencontre de l' auteur-compositeur, chanteur et guitariste 'Henrik Hedström' et du batteur et claviériste très connu 'Daniel Flores' ('Find Me', 'The Murder Of My Sweet', 'Angelica', 'First Signal'...). Le reste du line up est constitué du chanteur et guitariste 'Andi Kravljaca' ('First Signal', 'Nergard'...) et du bassiste 'Jonny Trobro' ('First Signal', 'Find Me'). Pas de surprise avec cette belle brochette d'artistes, on navigue dans un AOR accrocheur du premier au dernier titre avec des bijoux mélodiques à tous les coins de rues en commençant par un 'Stop the Madness' au refrain addictif et l'ensemble est bien équilibré entre des compositions entraînantes et d'autres plus tranquille, l'album contenant trois magnifiques ballades avec 'Stay A While', 'Forever My Love' et 'To Say Goodbye'. Bref, en même temps que 'Generation Radio', les Suédois d'Hydra' sortent un album tout autant attachant et rempli de bon hits d'AOR ce qui fait de 'Point Break' un nouvel opus à consommer sans modération...

Interprêtes

Henrik Hedström (Claviers, Guitare), Daniel Flores (Batterie, Claviers), Andi Kravljaca (Chant, Guitare), Jonny Trobro (Basse)


Artiste : Restless Spirits

Album : Second to None

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 30-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Le guitariste 'Tony Hernando' de la formation 'Lords Of Black' a également un autre projet en parallèle de hard-rock mélodique, 'Restless Spirit', et 'Second to None' est son deuxième album, après 'Restless Spirits' sorti en 2019. Comme pour le premier opus, il s'est entouré de chanteurs connus de la scène internationale et on retrouve 'Johnny Gioeli' ('Axel Rudi Pell' et 'Hardline') et 'Kent Hilli' ('Perfect Plan' et en solo ici) déjà présent sur le premier album, et deux petits nouveaux sont venus se rajouter avec, honneur aux dames, 'Chez Kane' et ' Renan Zonta' ('Skills', 'Brother Against Brother' et 'Electric Mob'). Au risque de me répéter par rapport aux autres chroniques de ma playlist estivale, même si ce n'est pas encore un album qui révolutionnera la musique rock, c'est encore un album rempli de mélodies mémorables, simples mais diablement efficaces procurant du plaisir immédiat d'écoute. Chaque chanteur s'est vu attribué trois titres sauf 'Kent Hilli' qui n'en a que deux et qui a la charge de débuter l'album avec l'entraînant 'Need A Lil’ White Lie' avec un premier refrain à reprendre en chœurs (voir la vidéo ci-dessus) mais aussi de clôturer l'album avec l'énergique 'Dirty Money'. Le reste est à l'image de ces deux compositions et, pour citer le titre qui m'a le plus marqué pour chacun des trois autres artistes, ce sont 'Dreams Of The Wild' pour 'Chez Kane' qui est complètement taillé pour elle (voir la vidéo ici), 'And Yet It Breaks' pour 'Renan Zonta' et la belle ballade 'Always A Pretender' pour 'Johnny Gioeli'. On peut rajouter que 'Tony Hernando' n'est pas en reste avec des solos de guitares remarquable, et ceci dans chaque composition. Bref, c'est encore un album de plus que je rajoute à la playlist estivale des sorties de juillet et août 2022 et qui devrait faire des heureux chez tous les fans de hard rock mélodique et d'AOR...

Interprêtes

Tony Hernando (Guitare, Basse, Claviers, Chœurs), Victor Diez (Piano, Claviers), Matt De Vallejo (Batterie) + Invités : Johnny Gioeli (Chant), Kent Hilli (Chant), Chez Kane (Chant), Renan Zonta (Chant)


Artiste : The Bardic Depths

Album : Promise of Hopes

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 02-09-2022

'The Bardic Depths' est un projet de rock progressif qui a été créé par l'auteur-compositeur, claviériste et guitariste 'Dave Bandana' avec à la clé un premier album éponyme du groupe en 2020. Le reste du line up est constitué du chanteur et claviériste 'Peter Jones' ('Tiger Moth Tales', 'Camel'), du guitariste 'Gareth Cole' ('Paul Menel', 'Fractal Mirror') et du batteur 'Tim Gehrt' ('The Streets', 'Steve Walsh') mais cette formation de base est accompagnée par un nombre important d'autres artistes dont 'Robin Armstrong', le meneur de 'Cosmograf', qui produit également l'album. Le sujet est relativement sombre car c'est l'histoire d'une reine qui essaie de se suicider mais le ciel ne le permettra pas et offrira la rédemption à la place. Musicalement, ce n'est pas trop en phase avec le thème car on navigue entre rock et pop progressif qui nous ramène aux années 70, les ambiances étant tranquilles et reposantes.

Et c'est avec les 8 minutes de 'And She Appeared' que débute l'album et on embarque pour du progressif classique et entraînant avec un premier refrain qui vous rentre directement dans la tête et qui peut faire penser aux ambiances pastorales des premiers 'Barclay James Harvest', puis, 'Regal Pride' poursuit dans une rythmique plus mesurée, le saxophone amenant un côté nonchalant. Suit 'Consumed', introduit par une guitare acoustique classique, et qui continue par une partie chantée aux intonations folkloriques, la flûte et le violon amplifiant encore le sentiment de légèreté de l'ensemble. Avec 'The Burning Flame', après l'introduction instrumentale mettant en avant la guitare électrique de 'Gareth Cole', le titre se poursuit par une très belle ballade relaxante aux allures 'Floydiennes', puis, 'Colour and Shapes' est un instrumental qui nous emmène dans un très beau voyage musical, au son du saxophone de 'Peter Jones', mélancolique au début puis plus entraînant ensuite avec l'arrivée de la batterie et qui continue dans la deuxième partie avec un magnifique solo de guitare. On revient à de la pop plus classique à la 'Barclay James Harvest' avec 'Why Are You Here?' qui déroule une belle mélodie paisible, puis, 'Returned' montre un tout autre visage avec des bruitages vocaux et des sonorités de claviers plus électroniques des années 80 et 'The Essence' (voir la vidéo ici) poursuit dans cette même décennie et peut rappeler certaines sonorités électroniques qu'Alan Parsons' a amené au rock à cette époque. Et c'est avec les 9 minutes d'Imagine' que l'album se termine : il s'ouvre avec un orgue d'église et se poursuit par une partie chantée sereine avec une belle mélodie. A 2.30, la batterie entre en piste et accompagne le chant, puis, la deuxième partie du titre donne la part belle à des interventions instrumentales, avec successivement des claviers lumineux, un très beau solo de guitare 'Hackettien' (faisant penser à 'Genesis') et, enfin, de nouveau, un solo de saxophone de toute beauté, le final chanté revenant au thème principal et se terminant sur les mêmes sonorités d'orgue d'église que le début du titre.

En résumé, 'Dave Bandana', bien aidé par des artistes de qualité (mention spécial pour 'Peter Jones' et son saxophone) sort un très bel album qui nous fait revenir au début des années 70 avec des compositions mélodiques qui devraient combler toutes les amatrices et tous les amateurs d'un rock progressif imaginatif qui s'écoute tranquillement au casque pour décompresser après une dure journée de travail...

Interprêtes

Dave Bandana (Claviers, Guitare), Peter Jones (Claviers, Saxophone, Chant), Gareth Cole (Guitare), Tim Gehrt (Batterie) + Invités : Robin Armstrong (Claviers, Basse, Hammond), John William Francis (Marimba), Paolo Limoli (Piano, Claviers), Kevin McCormick (Guitare), Mike Warren (Violoncelle), Donny O'Connell (Violon), Olga Kent (Voix), Richard Kreuger (Voix), Sally Minnear (Voix), Graham Smith (Chant), Cliff Pearson (Chant), Phil Clayton (Chant), Lily Miller (Chant), Tim Martin (Chant), Kevin Thompson (Chant), Rob Birnholz (Chant), Miles Alexander Schofield (Chant), Scotty Scott (Chant), Paul Turner (Chant), Kimberley Jones (Chant), Dick Dapre (Chant), Debbie Dapre (Chant), Martin Haskell (Chant)


Artiste : A-Z

Album : A-Z

Date de Sortie : 12-08-2022

Ajouté le : 01-09-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Début septembre est là, et pour terminer ma playlist estivale des albums de rock et hard rock mélodique procurant un plaisir d'écoute immédiat et sortis en juillet et aout 2022, voici le nouveau projet 'A-Z', mené par le batteur 'Mark Zonder' (entre autres pour ne prendre que des chroniques récentes, 'Shumaun', 'Pentesilea Road' et 'Enzo and the Glory Ensemble') et le chanteur de 'Fates Warning', 'Ray Alder' (logique, le A d'Alder et le Z de Zonder). Rejoints par 'Philip Bynoe' à la basse, 'Joop Wolters' à la guitare et 'Vivien Lalu' aux claviers, le duo nous propose du hard rock mélodique plus direct pour un public plus large que le métal progressif proposé dans leurs différents projets respectifs. Bien que certain titres intègrent quelques sections plus progressives, l'objectif est complètement atteint et, d'entrée, 'Trial by Fire' nous envoie du bon hard rock puissant avec une première mélodie mémorable, puis, 'The Far Side of the Horizon' est moins direct mais amène une bonne dose de progressif. La suite est plus accessible avec des titres énergiques et plus fluides : en attestent les 'The Machine Gunner', 'Windows Panes', 'Run Away' ou encore 'Borrowed Time' et ces titres alternent avec des ambiances plus posées comme les ballades 'Rise Again', le puissant 'Stranded', 'At the Waters Edge' lorgnant vers de l'AOR ou encore 'Sometimes' alternant ballade et mid-tempo avec un très beau solo de guitare dans la deuxième partie du titre, l'album se terminant par le titre bonus 'The Silence Broken' qui résume bien la philosophie de cet opus avec une rythmique entraînante et une mélodie simple mais très efficace.

Bref, même si le côté progressif ressort par petites touches, ce premier album de ce nouveau projet monté par 'Mark Zonder' et 'Ray Alder' montre une accessibilité plus immédiate que leurs autres projets respectifs et devrait plaire à un large public aimant un métal que l'on s'approprie assez rapidement...

Interprêtes

Mark Zonder (Batterie), Ray Alder (Chant, Chœurs), Philip Bynoe (Basse), Vivien Lalu (Claviers), Joop Wolters (Guitare)


Artiste : H.E.A.T

Album : Force Majeure

Date de Sortie : 05-08-2022

Ajouté le : 21-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Je continue ma série estivale à consommer sans modération (voir playlist ci-dessus) avec le dernier 'H.E.A.T'. Après le très bon 'Into The Great Unknown' sorti en 2017 et leur dernier bébé sobrement intitulé 'II' en 2020, voici donc leur successeur 'Force Majeure'. Le chanteur 'Kenny Leckremo' qui officiait sur leur deux premiers albums est de nouveau aux affaires, remplaçant ' Erik Grönwall' qui a quitté le groupe pour les Américains de 'Skid Row'. Pas de surprise avec les Suédois, on embarque pour une suite de hits de hard rock mélodique et si vous n'accrochez pas aux quatre premiers titres énergiques avec en dernière position un 'Hollywood' explosif avec un refrain ultra classique mais complètement addictif, vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres, après un 'Harder to Breathe' plus modéré et typé AOR permettant de se remettre de toute l'énergie déjà déployée, c'est reparti avec un 'Not for Sale' survolté puis la belle ballade 'One of Us' offre un nouveau break bien mérité. La fin de l'album fait défiler l'entraînant 'Holfd Your Fire' toujours très mélodique, puis 'Paramount' est beaucoup plus grand public avec un refrain à reprendre en chœurs, contrairement à 'Demons Eyes' qui envoie du lourd et qui est le titre le plus heavy, l'album se terminant par 'Wings of an Aeroplane', un très bon mid-tempo sur lequel on ne peut s'empêcher de battre la mesure. Bref, les Suédois de 'H.E.A.T' continuent à nous pondre des compositions de hard rock mélodique toujours aussi efficaces et pour parodier un célèbre dicton Français, je dirais que " tout est bon dans un album de H.EA.T "...

Interprêtes

Kenny Leckremo (Chant), Dave Dalone (Guitare), Jona Tee (Claviers), Jimmy Jay (Basse), Don Crash (Batterie)


Artiste : Fascination Curve

Album : Corona Times in Amerika

Date de Sortie : 04-08-2022

Ajouté le : 31-08-2022

'Fascination Curve' est un nouveau projet créé par le compositeur 'Karl Lundeberg', également musicien et chanteur, qui est un touche à tout au niveau musical et qui est connu pour avoir travaillé dans des styles aussi disparates que le classique contemporain, le jazz, la musique du monde ou encore la musique folklorique traditionnelle norvégienne (voir son site ici). Avec son carnet d'adresses bien rempli, il a fait appel à de nombreux artistes de talent (voir le CV impressionnant de chacun d'eux ici) et il s'attaque, cette fois, au rock progressif qu'il décline sous différentes formes avec ce premier album 'Corona Times in Amerika' qui, je cite sa présentation sur son site : " est une déclaration courageuse et émouvante concernant le racisme, l'extrémisme politique et la confusion sociétale vus à travers le prisme de la pandémie de Coronavirus ".

L'album renferme 5 compositions, dont un long développement de 20 minutes, et on est accueilli avec 'Land of the Free, Home of the Slave' qui nous embarque dans du progressif imaginatif dans un style blues/rock avec de magnifiques arrangements vocaux et des interventions instrumentales remarquables mettant en avant guitare électrique et claviers, l'ensemble restant très accessible grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement. Le titre suivant, 'Sometime, Somehow' est un de mes coups de cœurs de l'album sous la forme d'une ballade qui a des allures 'Floydiennes' et peut rappeler le style de 'Dark Side Of The Moon', les harmonies vocales amenant de nouveau une émotion supplémentaire à ce très beau titre. Suit 'I Will Breathe with you' qui, après le court prélude accompagné délicieusement par le saxophone de 'Tim Riess', poursuit dans cette atmosphère feutrée dans laquelle on retrouve des influences progressives symphoniques 'Floydiennes' mais cette fois avec quelques incursions jazzy. On arrive à la chanson titre et à la pièce maitresse de l'album, constituée d'un patchwork d'influences diverses qui se croisent et louvoient de très belle manière, et on navigue dans cette grande fresque dans laquelle il fait bon s'abandonner et se laisser aller à cette mosaïque musicale intégrant différents styles, allant de la pop, au rock en passant par le jazz, la fusion et le funk, le final épique se terminant comme il se doit pour ce genre de composition, de manière grandiose pour retomber dans quelques phrases musicales beaucoup plus calmes. Et c'est avec 'Dip Them in Gold', qui est dédié, je cite, " aux médecins, infirmières et médecins du monde qui ont lutté contre le covid et qui se battent maintenant pour la démocratie en Ukraine ", que l'album se termine merveilleusement dans une nouvelle composition qui met de nouveau en avant, dans la première partie, le style tranquille et relaxant des deux compositions 'Sometime, Somehow' et 'I Will Breathe with you' et qui prend de la vigueur ensuite et termine sur une mélodie addictive avec, une dernière fois, de magnifiques arrangements vocaux. A ceci on peut rajouter que la production est irréprochable et met en valeur les nombreux détails que l'on découvre au fil des écoutes répétées.

En résumé, après les projets pas forcément très médiatiques que sont 'Hott Mess' et 'Cyber Band', se rajoute 'Fascination Curve' qui montre un progressif inventif et imaginatif façonné par l'artiste de talent qu'est 'Karl Lundeberg' et on espère que ce premier album ne soit pas le dernier et que l'on puisse continuer, dans le futur, à se remettre entre les oreilles, de nouveaux albums aussi originaux que celui-là qui amène un vent de fraicheur dans ce style de musique...

Interprêtes

Karl Lundeberg (Claviers, Guitare, Chant), Marc Bonilla (Guitare, Chant), Ken Stacey (Chant), Amy Keyes (Chant), Mha Bhati (Basse), Tim Riess (Saxophone), Gregg Bissonette (Batterie)


Artiste : Adellaide

Album : Deja Vu

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 11-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Avec les Brésiliens d'Adellaide', on est de plein pied dans des ambiances estivales car on est baigné dans un AOR qui sort des sentiers battus en intégrant différentes composantes originales comme des accompagnements de saxophone, des bases rythmiques dansantes et des claviers qui dominent souvent les guitares qui sont plutôt utilisées dans les solos. 'Déjà Vu' est leur 4ème enregistrement studio qui succède à 'New Horizons' sorti en 2019 et, ils nous proposent 10 nouvelles compositions pour 44 minutes d'écoute en commençant par un 'Transcendance' qui déroule une atmosphère pop/rock modérée avec une section rythmique détendue et dans ce style plutôt mesuré, on peut également citer 'Without You' qui mélange des influences funk et AOR, l'entraînant 'Unia' avec son refrain mémorable et ses claviers aériens, 'Fell From The Sky' et 'Time Riders' qui nous ramènent tout droit dans une ambiance dansante des années 80 et dont la premier met en avant une belle prestation vocale de 'Julianna Rossi', ou encore 'It's Not The End' qui, même si quelques riffs de guitare saturée viennent ajouter un peu de piment à l'ensemble, reste dans un AOR classieux et modéré. Dans une ambiance plus incisive, 'Superfanic' et 'To Live Forever' montrent un visage plus énergique et, dans du rock mélodique plus classique, on ne pourra pas passer à côté du hit 'Girl From Syria' (voir la vidéo ci-dessus) et de la belle ballade 'Falling Petals'. En résumé, 'Adellaide' nous amène une fraicheur d'Amérique du Sud avec des mélodies qui procurent un grand plaisir d'écoute immédiat en cette chaude période estivale et qui devraient plaire à tout un public aimant un AOR raffiné et harmonieux...

Interprêtes

Daniel Vargas (Chant), Leandro Freitas (Claviers), Vitor Balconi (Guitare), Marcello Naudi (Basse), Allan Julliano (Batterie), Deraldo Matos (Saxophone), Gigolette Angeline (Chœurs), Eddie VANTEZ (Chœurs), Rod Marenna (Chœurs), Julianna Rossi (Chant, Chœurs), Tito Falashi (Chœurs), Marcello Naudi (Chœurs)


Artiste : Gathering of Kings

Album : Enigmatic

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 12-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Si vous suivez les chroniques de myprogmusic, vous devez connaître les Suédois de 'Gathering of Kings' car je vous avais présenté leurs deux premiers albums ' First Mission' en 2019 et ' Discovery' en 2020 et leur dernier enregistrement studio, 'Enigmatic', vient de voir le jour. On ne change pas une formule gagnante et 'Victor Olsson' continue à nous pondre des compositions qui auraient toutes fait l'objet d'un single dans les années 80. Je pourrais refaire un copier/coller de mes précédentes chroniques mais je me contenterai de vous citer quelques formations qui me sont venues à l'esprit à l'écoute de ces 13 titres aux mélodies addictives : je me suis retrouvé quelques décennies en arrière avec, en vrac, 'Toto', 'Survivor', 'Alan Parsons Project', 'Asia', 'Journey', 'Magnum' et même des formations un peu plus progressives comme 'Saga' ou 'Genesis', bref, que du beau monde, auquel on peut rajouter sur cette galette, les Suédois d'ABBA' car une des compositions 'Feed You My Love' nous emmène avec le groupe 'One More Time' dans un titre qui aurait certainement fait un malheur dans les années 70, normal car les membres de 'One More Time', Anne Grönvall, Maria Rådsten et Peter Grönvall, qui n'est autre que le fils de 'Benny Andersson' d'ABBA', ont été très populaires en Suède dans les années 90, avec entre autres leur participation à l'Eurovision en 1996 avec 'Den Vilda' et ont continué de faire vivre le style mélodique de leurs ainés. En résumé, 'Ron Dahlgren' et 'Nina Dahlgren' avaient eu une très bonne idée de vouloir rassembler la crème du rock mélodique Suédois mais quand on connait le talent de ce pays dans ce domaine, on n'est pas surpris de pouvoir se mettre entre les oreilles un nouvel album de 'Gathering of Kings' rempli de mélodies complètement addictives qui s'écoutent en boucle...

Interprêtes

Victor Olsson (Chant, Guitare, Claviers, Choeurs), Jonny Lindkvist (Chant), Rick Altzi (Chant), Alexander Frisborg (Chant), Apollo Papathanasio (Chant), Tobias Jansson (Chant), Magnus Mild (Guitare), Joel Selsfors (Claviers), Mikael Planefeldt (Basse), Efraim Larsson (Batterie), Jonas Källsbäck (Batterie)


Artiste : Whiskey Myers

Album : Tornillo

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 13-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Direction les Etats-Unis et plus particulièrement le Texas avec 'Whiskey Myers' qui est une formation devenue incontournable outre atlantique mais pas forcément très connue en Europe. Ils perpétuent un rock sudiste traditionnel et en sont à leur 6ème enregistrement studio qui porte le nom de 'Tornillo'. On est donc emmené dans des compositions mélangeant southern rock et country avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement et qui mettent en marche automatiquement la machine à taper du pied en commençant par un 'John Wayne' qui donne des fourmis dans les jambes et qui montre une rythmique très entraînante. Dans le même style, vous serez également, sans aucun doute, séduit par les archis classiques mais tellement efficaces 'Antioch' et 'Feet's' sur lesquels il est impossible de rester de marbre, mais également par le mid-tempo 'The Wolf' ou encore par les rythmés 'Whole World Gone Crazy' et 'Bad Medecine', sans oublier 'Mission To Mars' et sa rythmique country addictive. Et lorsque la mélancolie country prend le dessus, les Américains décochent également de magnifiques hymnes que sont 'For The Kids' qui traite du difficile sujet du divorce, mais également les magnifiques ballades acoustiques 'Heavy On Me' et 'Heart Of Stone'. Bref, si vous aimez le rock sudiste traditionnel alternant rythmiques entraînantes et moments plus mélancoliques, vous devriez aimer ce dernier album des 'Wiskey Myers' qui nous embarque dans la grande tradition de la chanson Américaine devenue intemporelle...

Interprêtes

Jean Jeffers (Guitare), Cody Tate (Guitare), Cody Canon (Chant, Guitare), Gary Brun (Basse), Jeff Hog (Batterie), Tony Kent (Percussions, Claviers)


Artiste : Cats In Space

Album : Kickstart The Sun

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 14-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Comme je l'avais déjà évoqué il y a deux jours avec la sortie du dernier album 'Enigmatic' du projet 'Gathering of Kings', voilà un autres projet où je pourrais faire un copier/coller de mes précédentes chroniques, car nos 'chats dans l'espace', après les très bons 'Scarecrow' en 2017, 'Day Trip to Narnia' en 2019 et 'Atlantis' en 2020, sont de retour avec un nouvel album, très dense, puisque ce sont 13 titres encadrés par les deux courts 'Kickstart The Sun' pour un peu plus d'une heure d'écoute qui nous sont proposés.

Et, d'entrée, on prend une bonne bouffée de rock mélodique et entraînant avec un 'King of Stars' sur-vitaminé, puis, 'Poke the Witch' (voir la vidéo ci-dessus) continue dans cet élan des années 60/70 avec des chœurs radieux qui donnent une irrésistible envie de les accompagner et 'Teenage Millionnaires' (voir la vidéo ici) en remet une couche avec la même énergie. La suite est à l'image de ce début d'album avec, par exemple, le joyeux 'Smoke & Mirrors' et les Anglais nous offrent également de très beaux breaks avec les ballades qui sont au nombre de trois, '1,000,000 Miles', 'A Big Balloon' et 'Hero', mais également avec la chanson titre qui ajoute une bonne pincée de rock progressif et 'Charlie's Ego' nous ramène à la légèreté et l'insouciances des 'Beatles', tout comme 'Last Dance Saloon' qui est dansant et dont les lignes mélodiques se rapprochent cette fois d'Electric Light Orchestra'. Et avant la reprise de 'Kickstart The Sun', l'album se termine par le long développement 'Bootleg Bandoleros' montrant un côté progressif plus prononcé de 'Cats In Space' avec une construction plus complexe qui alterne différentes ambiances et qui met en avant une magnifique section des deux guitaristes qui se renvoient la balle dans la deuxième partie du titre.

En résumé, les Anglais de 'Cats In Space' continuent de nous offrir du bon rock mélodique en nous faisant voyager dans leur vaisseau spatial qui nous ramène quelques décennies en arrière et les ambiances dégagées, joyeuses et remplies d'une belle positivité ont naturellement leur place dans la playlist estivale que je vous ai concocté depuis fin Juillet...

Interprêtes

Damien Edwards (Chant, Chœurs), Greg Hart (Guitare, Chœurs, Claviers, Tubular Bells), Steevi Bacon (Batterie, Percussions, Timpanin Gong, Harmonica), Jeff Brown (Basse, Chœurs), Andy Stewart (Claviers), Dean Howard (Guitare) + Invités : Jack Birchwood (Cuivres), Ian Cooper (Vilon, Violoncelle, Alto), BJ Cole (Pedal Steel), Emily Lynn (Chœurs), Julie Maguire (Chœurs), Lara Smiles (Chœurs), Mick Wilson (Chœurs)


Artiste : White Spirit

Album : Right or Wrong

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 19-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Avec les sorties de fin Juillet et début Août d'albums, je vais rajouter encore quelques pépites mélodiques dans la playlist estivales (ici). Nous continuons donc avec les britanniques de 'White Spirit'. Concernant cette formation, voilà ce qui peut arriver lorsque l'on range mal ces affaires : après un premier album éponyme sorti en 1980 qui avait bien marché à l'époque, le groupe, avec quelques changements de line up, enregistre un deuxième album qui ne verra jamais le jour à cause d'une séparation de l'ensemble des musiciens alors que tous les titres sont déjà sur bandes. Quarante ans plus tard, après la mort de 'Brian Howe', au cours d'un déménagement, 'Mal Pearson' retrouve enfin les bandes de cet album et, après quelques exploits techniques et avec la participation de nouveaux artistes aussi bien au niveau instrumental que vocal (voir les invités ci-dessous), l'album sort enfin et on peut enfin se mettre entre les oreilles cet hard-rock mélodique qui n'a pas pris une ride pendant tout ce temps avec des compositions énergiques et entraînantes qui mettent en marche automatiquement la machine à headbanguer en commençant par la chanson titre qui nous délivre un refrain mémorable sur lequel 'Jeff Scott Soto' fait une prestation vocale remarquable. La suite continue dans le même style et tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment d'écoute avec des références ici et là à des groupes de cet époque comme 'Deep Purple', 'Van Halen', 'Rainbow', 'Uriah Heep' ou encore 'UFO'. A noter que pour rendre hommage à 'Brian Howe', 'Steve Overland' reprend 'Holly Water' de 'Bad Company'. Bref, comme on dit, il vaut mieux tard que jamais car cet album inespéré de 'White Spirit' est une bonne bouffée de hard rock mélodique nous venant tout droit des eighties et, 'Right or Wrong' est rempli de compositions accessibles et très efficaces à consommer sans modération...

Interprêtes

Mal Pearson (Claviers), Mick Tucker (Guitare), Brian Howe (Chant) + Invités : Russell Gilbrook (Batterie), Neil Murray (Basse), Jeff Scott Soto (Chant), Lee Small (Chant), Steve Overland (Chant)


Artiste : Hats Off Gentlemen It's Adequate

Album : The Confidence Trick

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 23-08-2022

Après le très beau 'Nostalgia for Infinity' datant de 2020, les Anglais de 'Hats Off Gentlemen It's Adequate' n'ont mis que deux petites années pour nous offrir un nouvel enregistrement studio, 'The Confidence Trick' qui est encore dense puisque l'ensemble frise les 70 minutes. Le duo ' Malcolm Galloway'/'Mark Gatland' continue donc de nous offrir un rock progressif recherché et complexe qu'il faut apprivoiser petit à petit, écoute après écoute et ce dernier album ne déroge pas à la règle. C'est également un album concept qui, je cite 'Malcolm Galloway', " est une collection de chansons autour d'un thème général d'erreurs cognitives, en particulier l'excès de confiance… et notre échec répété à apprendre de l'histoire... nous ferions tous mieux de nous arrêter parfois pour nous demander : Pourquoi est-ce que je me trompe ? ".

Au menu de ce magnifique opus, 13 compositions avec 5 instrumentaux alternant avec les titres chantés et on est accueilli par 'Silence Is a Statement' qui déroule une première mélodie mémorable avec des sonorités électroniques et avec une répétition de la phrase musicale pour nous faire passer le message : " Quand on ne dit rien, on parle. Quand on ne dit rien, le silence est une déclaration" qui rend bien compte de l'expression : "Qui ne dit rien, consent". Suit 'Back Where I Started', avec une belle chaleur dans le chant de 'Malcolm Galloway' et une prestation délicieuse de 'Kathryn Thomas' à la flûte, le refrain " Et quand je me retrouve là où j'ai commencé, je laisse les mêmes erreurs se refaire… " qui est martelé à plusieurs fois, exprime très bien le fait que l'homme est incapable d'apprendre des erreurs du passé. Avec 'End of the Line', la douce ambiance développée montre un côté hypnotique accentué par le chant nonchalant et des sonorités de flûte qui, cette fois, sont beaucoup plus paisibles. Changement de décor avec 'Perky Pat' qui est le premier instrumental avec des effets électroniques et qui met en avant de très belles sections de claviers, puis, le court ' World War Terminus', plus direct, rend très bien le sentiment de cette course en avant de l'humain qui pense résoudre les problèmes en faisant des guerres. Plus énergique que 'Perky Pat' dans l'introduction, l'instrumental 'Pretending to Breathe' se transforme ensuite en musique ambiante à la 'Jean-Michel Jarre', puis, 'Another Plague' est un des titres majeurs de l'album avec une force émotionnel exceptionnelle dans un magnifique crescendo pour dénoncer, entre autres, les effets néfastes des décisions gouvernementales durant la crise sanitaire. On arrive à l'instrumental 'Refuge', qui monte encore le curseur émotionnel et qui montre un visage progressif résolument contemporain et avant-gardiste avec un patchwork d'influences sans limite, formant certainement le titre le plus recherché de l'album et qui me donne envie, à chaque écoute, de le rejouer. Plus accessible que son prédécesseur, l'instrumental 'Interlude' développe une ambiance 'Floydienne', puis, la chanson titre est également un moment fort qui alterne sections mélancoliques et d'autres plus énergiques, déroulant de magnifiques lignes mélodiques et qui amène un final poignant. La fin de l'album fait défiler trois titres plus courts, tout d'abord, l'instrumental 'Lava Lamprey' teinté d'un jazz moderne très attachant, puis 'All Empires Fall' est une chanson plus directe avec une partie parlée de 'Malcolm Galloway' très expressive à laquelle de très beaux chœurs lui répondent et enfin, 'Cygnus' clôt ce magnifique opus avec un magnifique duo piano/voix qui dénonce la politique désastreuse des gouvernements, au début de la première épidémie, envoyant les soignant en première lignes avec le manque de moyens que l'on connait. Et pour terminer, je voudrais souligner la très belle pochette d'album faite par 'Malcolm Galloway' montrant tout son talent artistique dans ce domaine.

En résumé, c'est encore un opus magistral des Anglais de 'Hats Off Gentlemen It's Adequate' qui nous offrent, une fois de plus, une œuvre progressive diversifiée avec de multiples influences qu'ils savent mélanger pour en faire quelque chose d'unique, ce qui destine 'The Confidence Trick' à toutes les amatrices et tous les amateurs d'un progressif raffiné et ambitieux qui sera rajouté, sans aucun doute, à leur discothèque idéale...

Interprêtes

Malcolm Galloway (Chant, Guitare, Claviers), Mark Gatland (Basse, Guitare, Claviers, Chœurs), Kathryn Thomas (Flûte, Chœurs)


Artiste : Amanda Shires

Album : Take It Like A Man

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 25-08-2022

Direction les Etats-Unis avec le septième enregistrement studio 'Take It Like A Man' de la chanteuse et violoniste Américaine 'Amanda Shires' dont j'avais chroniqué le précédent opus 'To the Sunset' et qui est désormais disponible depuis fin Juillet. Entre temps, elle a créé la formation 'The Highwomen' avec 'Brandi Carlile', 'Natalie Hemby' et 'Maren Morris' et dont le premier album éponyme du groupe est sorti en 2019. En parallèle, elle continue sa carrière solo accompagnée de son mari 'Jason Isbell' et ce dernier bébé montre une évolution de style imprimé en partie par 'Lawrence Rothman' qu'elle avait rencontré alors qu'elle avait décidé d'arrêter la chanson, car on navigue dans des compositions plus intimistes alternant des ambiances sombres mais tellement émouvantes et d'autres beaucoup plus légères.

D'entrée, on est sous le charme de 'Hawk for the Dove' (voir la vidéo ci-dessus) qui montre un visage tourmenté dans une ambiance lourde et bouleversante tout en ayant une trame mélodique mélodieuse et 'Take it Like A Man', bien que plus mesuré, poursuit dans ce climat saisissant dans lequel le chant d'Amanda est d'une émotion palpable qui déclenche ce frisson si caractéristique de profonde émotion d'écoute. Avec 'Empty Cups' (voir la vidéo ici avec 'Maren Morris'), le style se veut plus serein et on est agréablement bercé par les lignes mélodiques mélancoliques, puis, 'Don't Be Alarmed' est une magnifique ballade semi-acoustique dans laquelle le crescendo amène une force extraordinaire. Suit 'Fault Lines' qui rajoute encore une couche émotionnelle fantastique qu'Amanda' utilise comme moyen de communication avec son mari 'Jason Isbell' lorsque les échanges ne sont plus suffisants puis, 'Here He Comes' fait retomber légèrement la pression avec une composition entraînante tout en continuant de parler de sujets sensibles sur les relations humaines compliquées. On reste musicalement dans une ambiance plus insouciante avec 'Bad Behavior' (voir la vidéo ici) et 'Stupid Love' qui continuent de traiter de ses problèmes de couple puis, le chant d'Amanda se veut plus enjoué sur 'Lonely At Night' qui montre un visage plus classique dans une ambiance de club de blues, l'album se terminant par la belle ballade mélancolique 'Everything Has Its Time'.

En résumé, on ne peut que remercier 'Lawrence Rothman' d'avoir tenu bon face à 'Amanda Shires' pour lui proposer des compositions sur mesure qu'elle transcende tout au long de cet album et 'Take It Like A Man' est un album fort en émotion qui devrait toucher un large public fans de chansons émouvantes sur de belles mélodies...

Interprêtes

Amanda Shires (Chant, Violon), Lawrence Rothman (Claviers, Percussions, Guitare), Jason Isbell (Guitare), Fred Eltringham (Batterie, Percussions), Julian Dorio (Batterie, Percussions), Jimbo Hart (Basse), Peter Levin (Claviers, Orgue, Piano), Brittney Spencer (Chœurs), Maren Morris (Chœurs), Austin Hoke (Violoncelle), Kristin Weber (Violon), Kris Wilkinson (Alto), Ben Zelico (Claviers, Mellotron), Peter Stroud (Guitare), Audley Freed (Guitare), Marc Franklin (Trompette), Art Edmaiston (Saxophone), Kirk Smothers (Saxophone), Kameron Whalum (Trombone)


Artiste : Cyber Band

Album : The Light

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 29-08-2022

C'est encore une formation qui ne fait le buzz sur internet que je vous présente aujourd'hui : 'Cyber Band' est une formation de trois jeunes Philippins qui a déjà sorti l'album 'In My Dumb Perspective' en 2020 qui a été diffusé sur les plateformes de streaming. Même s'ils font partie de la génération des années 2000, ce premier opus montrait des influences d'artistes des années 70/80 avec un style tourné vers de la pop mélodique. Pour ce dernier opus, on retrouve ces mêmes influences mais ils diversifient leur style car 'The Light' comprend une première partie avec des compositions plus rock et une deuxième où l'on retrouve des mélodies popisantes. Dès les premiers titres, nous revenons quelques décennies en arrière avec un savoureux patchwork de noms qui viennent à l'esprit comme 'Crosby, Stills, Nash and Young' ('First Light'), 'Led Zeppelin' ('Fire'), les 'Stones' ('One Way Ticket') ou U2 ('Don't You Ever Give Up') et l'album se poursuit avec d'autres références comme 'Pink-Floyd' ('Where Are You'), 'Alan Parsons' ('Wars'), Les 'Beatles' ('Without A Doubt'), 'Elton John' ('Love'), les 'Beach Boys' (I'm Doing Fine') ou encore 'Eagles' ('A Million Things'). A noter également l'instrumental 'Aveda Kedavra' qui fusionne différentes influences allant de la musique de film à des ambiances jazzy et le dernier titre 'As I Sail' qui, avec ses 7 minutes, amène une bonne dose de progressif avec une partie centrale épique à souhait entouré par des sections instrumentales très originales et un final grandiose. Bref, même si la production n'est pas encore sans faille, les trois jeunes Philippins de 'Cyber Band' sortent un très bon album, diversifié et mélodique et, 'The Light' devrait faire des heureux chez toutes celles et tous ceux qui aiment la pop et le rock des années 70/80...

Interprêtes

Andrew « Andoy » P. Patuasic (Guitare, Chant), Isaac Villegas Abogatal (Guitare, Basse, Claviers, Chœurs), Germund John Alacantara (Batterie, Chœurs)


Artiste : Crystal Gates

Album : Torment & Wonder: The Ways of the Lonely Ones

Date de Sortie : 29-07-2022

Ajouté le : 10-09-2022

Après les Américains d'Anthea' et les Russes d'Imperial Age', dans le même style de musique, je reviens sur un album de métal symphonique sorti fin juillet des Uruguayens de 'Crystal Gates', 'Torment & Wonder: The Ways of the Lonely Ones'. L'Uruguay n'est pas à première vue un pays réputé dans ce genre de musique mais cette formation, créée il y a déjà près de 10 ans avec un premier EP 'A Quest of Life' en 2015, montrait déjà toutes les qualités de ce combo avec une production assez moyenne. Ils reviennent près de huit ans après avec un premier enregistrement studio et nous offrent du bon métal symphonique, la production ayant été bien améliorée avec un son digne des groupes majeurs du genre, la ténor 'Carolina Pérez' n'ayant rien à envier aux meilleures chanteuses de ce style.

Ils nous proposent un album varié de 10 compositions, et comme les Américains d'Anthea', le côté power est mis en avant grâce à une section rythmique musclée : en témoignent l'entame 'My Glorious Fall' qui déboule à cent à l'heure après la courte introduction instrumentale 'The Way of the Lonely Ones' qui fait monter tout doucement la pression. On retrouve cette énergie dans d'autres titres comme les mélodiques 'Alive for the Journey' et 'Winter Ghost', mais dans une moindre mesure car ils sont plus diversifiés. Dans un style plus modéré mais tout autant efficace, 'Moonshine & Sorrow' (voir la vidéo ci-dessus) a un côté très dansant dans du métal symphonique plus classique et devrait très bien fonctionner en public et les entraînants 'Soul of Rain' et 'Nightmares', arborant des lignes mélodiques accrocheuses, flirtent avec les 'Xandria', 'Delain', 'Sirenia' ou 'Imperia'. On peut également noter 'The Stars Temple' qui montre un côté épique et majestueux avec des lignes mélodiques orientalisantes qui renforcent ce côté imposant et qui constitue un de mes coups de cœurs de l'album et, dans ce même style majestueux, les Uruguayens nous offrent également le très beau 'A Lonely Dreamer's Wish', moitié ballade, moitié mid-tempo. Mais la pièce maitresse de l'album est, sans conteste, le long développement final 'Torment & Wonder' qui nous embarque pour une saga de métal symphonique alternant les changements rythmiques et les intensités, l'ensemble proposant un juste équilibre entre parties chantées et instrumentales.

En résumé, les Uruguayens de 'Crystal Gates' sortent un très bon album, certes calqué sur un métal symphonique assez classique et influencés par les ténors du genre, qui devrait faire des heureux chez les amatrices et chez les amateurs de ce style et qui devrait, à coup sûr, être dans le top cinq des sorties de cette année en métal symphonique...

Interprêtes

Benjamín Machín (Guitare), Carolina Pérez (Chant), Guillermo Albano (Basse), Juan José Leyton (Claviers), Gastón Lorenzo (Batterie)


Artiste : Lessmann/Voss

Album : Rock Is Our Religion

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 07-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Dans la lignée d'un rock mélodique nous venant tout droit des années 80, le duo Allemand 'Claus Lessmann'/'Michel Voss', connus pour être les producteurs de 'Michael Schenker' sortent un premier enregistrement studio 'Rock Is Our Religion'. On embarque donc pour une suite de hits mélodiques et ceci, dès les premiers titres, 'Medecine Man', 'Smoke Without A Fire' et 'Runaway Days' qui déroulent des hymnes fédérateurs avec des refrains entêtants qui donnent une irrésistible envie de les reprendre en chœurs. La suite est du même niveau et des compositions plus tranquilles permettent d'amener une belle variété à l'ensemble avec les mid-tempo 'Fight For Our Love', 'Take My Heart And Run' et 'Look Around' et la très belle ballade 'Slow Dance'. A noter la reprise de 'Sister Golden Hair' du groupe 'America' sortie en 1975 qui s'intègre parfaitement dans l'ambiance légère et radieuse de l'ensemble. En résumé, les producteurs Allemands 'Claus Lessmann' et 'Michel Voss' montre également tout leur talent de compositeurs et d'interprètes avec ce très bel album 'Rock Is Our Religion' qui devrait plaire à un public aimant un rock mélodique harmonieux et raffiné qui nous fait remonter quelques décennies en arrière...

Interprêtes

Claus Lessmann (Chant, Chœurs, Guitare), Michel Voss (Chant, Chœurs, Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Vincent Goly (Batterie), Kenny Lessman (Batterie), Martin Huch (Pedal Steel)


Artiste : She Bites

Album : Super Hero

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 08-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Contrairement au métal symphonique qui met très souvent en avant des chanteuses, dans le domaine du rock mélodique, les chanteurs sont majoritaires et, 'She Bites' est un groupe Allemand de rock mélodique qui a toujours eu des front woman puisque 'Melanie Stahlkopf' qui officiait sur le premier album 'Joyride' a été remplacée par 'Marion Welch' qui est désormais la chanteuse titulaire sur ce deuxième album 'Super Hero'. Le guitariste 'Lärs Konig' qui est également le compositeur du groupe, n'est pas un inconnu puisqu'il participe également à d'autres projets dont 'Lioncage' et ce dernier bébé a toute sa place dans une playlist estivale car toutes les compositions sont très accessibles et déroulent des mélodies harmonieuses mises en valeur par la belle voix de 'Marion Welch' qui amène une certaine douceur à l'ensemble, même sur les titres les plus énergiques. L'album démarre de cette manière avec 'Eye of the Storm' et 'Little Song' et, dans le même style, on peut également citer les entraînants 'Running', 'Crazy', 'Holy Ground' et 'Say It'. Lorsque le groupe adopte des ambiances plus modérées, on est également séduit par un AOR enchanteur avec les compositions mid-tempo que sont 'Hunter', le titre éponyme de l'album, 'Ghost' et 'Out In The Open'. La composition 'Never ending Story' est particulièrement réussi et alterne des parties entraînantes et d'autres plus calmes et on ne passera pas non plus à côté de la ballade 'True Love' dans laquelle 'Dan Reed' et 'Marion Welch' nous offre un très beau duo vocal. En résumé, ce deuxième enregistrement studio des Allemands de 'She Bites' est varié et offre du rock mélodique accessible et classieux qui s'apprivoise dès la première écoute ce qui fait de 'Super Hero' un album qui se prête très bien à une écoute pendant cette période estivale...

Interprêtes

Marion Welch (Chant), Lärs Konig (Guitare), Arvid Lucas (Basse), Carsten Kohl (Batterie) + Invité : Dan Reed (Chant)


Artiste : Fatal Vision

Album : Once

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 09-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Fans de rock mélodique des années 80, vous ne connaissez certainement pas les Canadiens de 'Fatal Vision' qui se sont formés dans cette décennie qui a vu toutes les formations majeures de ce style fleurir mais qui n'ont pas, à l'époque, sorti d'album. Ce n'est qu'en 2019 qu'ils ont décidé de se reformer avec, à la clé, ce premier album 'Once', et, pour vous faire une idée, si vous écoutez 'Haven’t We Been Here Before ?', vous risquez fort d'avoir la mélodie dans la tête toute la journée et avoir une envie folle de le rejouer en boucle rien que pour vous remettre une petite dose de ce refrain entêtant. Le reste n'est peut-être pas aussi addictif mais regroupe des mélodies imparables qui auraient pu faire chacune des singles il y a quelques décennies, en commençant pas un entraînant 'Hertbreaker' avec une magnifique introduction d'un saxophone expressif, suivi d'un non moins séduisant 'Burning For You' et d'un radieux 'Open Your Eyes'. Dans la même ambiance lumineuse, on peut citer 'Little Rebel', 'Do You Remember Me?' ou encore 'Wings Of The Night' et lorsque la lumière se tamise, on est également séduit par des titres beaucoup plus calmes à rajouter aux meilleures ballades de rock mélodique avec 'Into The Twilight', 'Time Keeps Slipping Away' et la chanson titre qui clôture de très belle manière l'album. En résumé, les Canadiens de 'Fatal Vision' ont bien fait de raviver ce projet des années 80 car ils nous offrent de belles mélodies qui auraient toutes faits des hits quelques décennies en arrière, ce qui fait que 'Once' vient se rajouter tout naturellement à la liste de mes écoutes estivales...

Interprêtes

Simon Marwood (Chant), Juan Miguel Gomez Montant (Guitare), Scottie Irving (Claviers), Andrew Burns (Basse), Alex Wickham (Batterie)


Artiste : Dreamtide

Album : Drama Dust Dream

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 10-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Après les Canadiens de 'Fatal Vision' qui se sont reformés en 2019, c'est au tour des Allemands de 'Dreamtide' de revenir sur le devant de la scène du hard-rock mélodique après un dernier album, 'Dream and Deliver' en 2008. Il faut dire aussi que le meneur de cette formation, 'Helge Engelke', ne s'est pas tourné les pouces pendant tant d'années, car il a également un autre projet 'Fair Warning' avec qui il a sorti 3 albums pendant cette longue période. 'Drama Dust Dream' est donc la quatrième offrande du combo Allemand et, quelle offrande : 12 compositions de bon hard-rock pour une petite heure d'écoute qui débute par un 'Stop Being Deep' déchaîné qui me fait penser à certains endroits à leurs compatriotes de 'Scorpions' ('Olaf Senkbeil' a quelques similitudes vocales avec 'Klaus Meine'), puis, 'Spin' poursuit dans cette voie toute tracée et est pour moi le hit de l'album que l'on se repasse en boucle. Et si vous avez déjà mis en route la machine à headbanguer sur ces 2 premières compositions, vous devriez également être séduit par les énergiques 'All Of Us', 'Merciless Sun' et 'Leisure Saints'. Mais, et c'est bien pour ça que cet album vaut le détour, les Allemands alternent d'autres ambiances qui amènent une diversité de styles très plaisante : tout d'abord, dans un style plus modéré, les hymnes 'Around' et 'Drop The Curtain' se dégustent avec une envie de reprendre en chœurs les refrains. Ensuite, les petits breaks acoustiques 'Ni Dos Ni Aqua' et 'A Fairy Prank' permettent des pauses bien méritées et les deux ballades 'Dawn' et 'For the Fairies' (cette dernière nous ramène quelques décennies en arrière) sont à rajouter aux meilleures ballades de rock mélodique. Pour les amatrices et les amateurs d'un style plus recherché, vous aimerez certainement 'One Rule' avec sa construction qui flirte avec du progressif mélodique et qui me fait penser aux ambiances de certains titres de 'Sting'. En résumé, les Allemands de 'Dreamtide' nous offrent un très bel album, dense et varié qui se déguste avec un grand plaisir de la première à la dernière composition et 'Drama Dust Dream' est certainement l'album le plus varié de cette sélection estivale, mélangeant rock, hard-rock, ballades et petits breaks acoustiques avec de belles mélodies accessibles...

Interprêtes

Helge Engelke (Guitare), Olaf Senkbeil (Chant), Thorsten Lüderwaldt (Claviers), Lars Lehmann (Basse), Host Guntram (Batterie)


Artiste : Oknos

Album : From Ashes

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 18-08-2022

Après le métal progressif de 'Atomic Symphony' et le power métal festif de 'Fellowship', voici une nouvelle sortie de métal mais en symphonique avec les Allemands de 'Oknos' qui n'avaient pas sorti d'album depuis 2017, date de leur premier opus 'Old World'. Il aura donc fallu 5 ans pour que ce 'From Ashes' voit le jour et, pour l'occasion, il faut souligner que la formation a mis les petits plats dans les grands car, si vous regardez l'ensemble des personnes ayant participé à ce nouveau bébé des Allemands en plus des membres du groupe, la distribution est impressionnante avec l'ajout d'un nombre important d'instruments classiques et de nombreux chœurs et je vous ai fait grâce de la liste des noms du chœurs d'enfants (nous en reparlerons). Ce n'est pas un album concept avec une trame et les sujets évoqués sont aussi divers que la persécution des sorcières, le mythe de Lorelei, les aventures, l’amitié, la haine, la mort, l’amour et l’espoir. Autre point à souligner, la chanteuse 'Anna' qui officiait sur le premier album a été remplacée par 'Johanna Bensmann' qui offre tout au long de l'album de remarquables prestations vocales.

Fort de 16 compositions (pour plus d'une heure d'écoute), 'From Ashes' est très varié et alterne des ambiances et styles différents, l'ensemble étant axé sur du métal symphonique classique, les arrangements orchestraux et vocaux étant particulièrement travaillés et amenant souvent une ampleur sonore imposante qui est particulièrement adaptée à ce style de musique. Après l'introduction épique 'Confrontation' faisant penser aux ambiances de 'Nightwish' (notamment grâce à la flûte) et intégrant de magnifiques chœurs, le hit 'Haven of Tranquility' offre un premier titre entraînant avec des lignes mélodiques harmonieuses, puis, 'Everything Affects Everything' poursuit dans un métal symphonique puissant avec un refrain qui ne vous quitte plus et 'Rotten to the Core' lui emboîte le pas avec un nouveau titre énergique. Dans ce style direct et mélodique, on peut également citer les 'Lost in the Matrix' dont l'introduction me rappelle certaines atmosphères de 'Therion', 'World of Insanity', dans un style plus moderne, avec quelques effets électro, mais aussi le bijou mélodique 'Searching' que n'aurait certainement pas renié les Hollandais de 'Delain' et enfin 'Heresy' qui est certainement la composition la plus rentre dedans de tout l'album. Entre toute cette puissance déployée, la force des Allemands est d'intégrer d'autres compositions plus mesurées avec les très beaux 'Coming Home' (voir la vidéo ici), mais aussi 'Burning Heart' (voir la vidéo ici) et le mid-tempo 'From Ashes' qui peuvent rappeler le style de 'Within Temptation' ou encore 'Loreley' (voir la vidéo ici), introduit par 'Waves', qui déroule une lente rythmique addictive avec de très belles lignes mélodiques et avec de remarquables arrangements vocaux. On pourra également citer le rayonnant 'Inner Voice' qui amène une touche de folk et qui est très entraînant avec son refrain donnant cette envie irrésistible de le reprendre en chœurs mais aussi le beau break instrumental ' Memories' mettant en avant les instruments classiques. Et pour terminer ce très bel album, les 8 minutes de 'Power of Mind' sont un bon résumé de l'ensemble et montre tout le talent de compositeur de 'Johannes Erdmann' qui nous offre un magnifique titre avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans le métal symphonique et même plus avec la participation d'un chœur d'enfants, procédé qui a été utilisé, également avec beaucoup de bonheur par 'Christofer Johnsson' dans le très beau 'Children of the Stone: After the Inquisition' de l'album 'Sitra Ahra' datant de 2010.

En résumé, ce deuxième album des Allemands de 'Oknos' montre toute la progression par rapport au premier et est une réussite totale, grâce notamment à la qualité des compositions de 'Johannes Erdmann' mais également aux arrangements orchestraux et vocaux qui densifient remarquablement l'ensemble et, pour ma part, 'From Ashes' fera certainement partie des meilleures révélations en métal symphonique de 2022...

Interprêtes

Johanna Bensmann (Chant), Johannes Erdmann (Guitare, Trompette, Cor d’harmonie), Benjamin Offeney (Guitare), Arne Kinast (Basse), Philipp Schräder (Claviers, Flûte, Saxophone, Chœurs), Sebastian Brunn (Batterie) + Invités : Georgi Gürov (flûte), Thorsten Scholz (Trompette), Ferdinand Pottoff (Cor d’harmonie, Trompette, Trombone), Charlotte Wolff (Violon), Magdalena Sokolov-Korbel (Violon), Elsa Joppich (Violon), Lara Schaiper (Violon), Angela Irnich (Violon), Sophia Rogge (Violon), Waldemar Berger (Accordéon) + Chœurs : Friedemann Petter, Johannes Erdmann, Philippe Schräder, Johannes Ludwig, Simon Littlejohn, Marius Strenger, Benjamin Offeney, Sebastian Brunn, Joshua Bredemeier, Arne Kinast, Sinas Bredemier, Hannah Altevogt, Annika Wesselkampt, Johanna Bensmann, Kristin Hartmann, Franziska Hochäuser, Lara Schaper, Marina Bachmann, Nadine Gausann, Jelena Herdmann, Andrea Schräder, Angela Irnich


Artiste : COMPASS

Album : Theory of Tides

Date de Sortie : 22-07-2022

Ajouté le : 20-08-2022

Je vous avais présenté en 2020 son premier album avec son projet 'COMPASS', 'Our Time on Earth', et 'Steve Newman' revient avec une deuxième offrande 'Theory of Tides' qui nous raconte la vie et les œuvres du célèbre astronome et scientifique Galileo Galilei. Toujours animé par un désir de nous embarquer dans de longs développements pour amener un côté progressif qu'il ne peut pas proposer dans son projet d'AOR 'NEWMAN', il nous a concocté 8 compositions entre 5 et 10 minutes dans un mélange de rock et de métal progressif avec toujours cette constante mélodique permettant une approche presque immédiate.

Et c'est avec le plus long titre, 'Mountains on the Moon', que l'album débute avec une introduction qui monte tout doucement en puissance et qui délivre ensuite quelques riffs acérés de guitare débouchant sur une section mélodique avec un très beau solo de guitare, la partie chantée arrivant après plus de trois minutes et montrant un visage plus modéré avec un refrain magnifique. Cette composition montre déjà cette délicieuse alternance d'ambiances énergiques et d'autres plus calmes, puis, 'Searching for Answers' continue dans cette voie et ce titre me fait penser aux ambiances développées par les Canadiens de 'Saga' dans les parties chantées, 'Ben Green' ayant un peu le même chant expressif que 'Michael Sadler'. Même impression avec le titre suivant 'The Assayer', qui débute de manière énergique mais qui continue de nous emmener dans des variations d'intensités et de rythmiques originales ce qui demande plusieurs écoutes pour en tirer toute la richesse, puis, 'Once in a Lifetime' est certainement la composition qui met le plus en valeur ces changements rythmiques entre des sections entraînantes proches de l'AOR et d'autres beaucoup plus calmes, les transitions se faisant très naturellement. On attaque ensuite la pièce maitresse de l'album, 'Laws of Nature', en trois parties, qui est une saga progressive dans laquelle il fait bon se perdre et se laisser balloter au gré des changements mélodiques et rythmiques, l'ensemble restant toujours très accessible grâce à la patte du mélodiste hors-pair qu'est 'Steve Newman'. Et pour terminer ce beau voyage, la chanson titre montre un visage plus dansant avec une rythmique entraînante qui vous donne des fourmis dans les jambes et avec un magnifique dernier solo de guitare dans la deuxième partie du titre.

En résumé, grâce à des artistes mettant en valeur les compositions de l'Anglais, 'Steve Newman' confirme avec 'Theory of Tides' tout le bien que l'on pensait de lui avec son premier album et nous offre de nouvelles compositions alliant des lignes mélodiques accessibles, des rythmiques entraînantes et une recherche progressive originale qui mettent en avant de multiples influences mais qui demandent quelques écoutes répétées pour en tirer toute la substantifique moelle...

Interprêtes

Ben Green (Chant), Steve Newman (Guitare, Claviers), Dave Bartlett (Basse), Toni Lakush (Batterie)


Artiste : Palace

Album : One 4 The Road

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 03-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Je vous avais présenté le dernier 'Palace' en 2020 avec 'Rock and Roll Radio' et le chanteur et multi-instrumentaliste 'Michael Palace' continue sa route avec un nouvel album 'One 4 The Road' qu'il a encore entièrement réalisé, de la composition à la production en assurant également tous les registres instrumentaux. Sur ce dernier opus ont collaboré différents chanteurs connus de la scène hard-rock mélodique et qui viennent renforcer la section vocale pour un résultat toujours parfait. Et je ne pourrais même pas extraire quelques titres qui m'ont le plus marqué car chaque composition m'a procuré un grand plaisir d'écoute immédiat : d'entrée, 'Fifteen Minutes' vous met dans le bain avec sa mélodie addictive, puis 'Westbound' enfonce le clou avec un nouveau refrain entêtant et l'entraînant 'Too Old for This' vous donne une envie irrésistible d'accompagner le refrain en chœurs. La suite est du même niveau avec des lignes mélodiques toujours autant harmonieuses et 'The Driver' est à rajouter aux meilleures ballades d'AOR. Bref, 'Michael Palace' montre une fois de plus tout son talent pour des mélodies mémorables et, d'origine Lituanienne, ce n'est peut-être pas par hasard qu'il a migré vers la Suède, pays qui est réputé pour être un des plus grands pourvoyeurs de rock et de hard-rock mélodique dans le monde...

Interprêtes

Michael Palace (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie, Harmonica, Saxophone) + Invités : Harry Hess (Chant), Goran Edman (Chant), Jakob Samuel (Chant), Toby Hitchcock (Chant)


Artiste : Taz Taylor Band

Album : Nocturnal

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 04-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Après l'AOR de 'Palace', c'est au tour du heavy rock mélodique des Américains de la bande à 'Taz Taylor' qui nous offrent un nouvel album sorti le 15 Juillet, le dernier album en date 'Pressure & Time' datant de 2017. Avec l'apport de chanteurs renommés de la scène internationale (les Américains 'David Reece' et 'Mark Boals', le Britanique 'Graham Bonnet' et l'Ecossais 'Doogie White'), ils nous proposent du hard-rock classique mais tellement efficace avec des brulots puissants et entraînants, et si vous adhérez d'entrée à 'Wasting My Time', à se décrocher la tête à force de headbanguer et mettant en avant 'David Reece' en pleine forme et avec non pas un mais deux solos de guitare énormes de 'Taz Taylor', vous devriez adhérer à l'ensemble de l'opus car tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment d'écoute. En parallèle de ces compositions énergiques, ils nous offrent du bon blues/rock avec 'Secrets' et 'Blue', la virgule acoustique 'George's Song' et un excellent 'The Accidental Tourist', plus modéré, amenant une belle variété à 'Nocturnal', le dernier titre instrumental mettant une dernière fois en avant le talent de guitariste de 'Taz Taylor'. Bref, les Américains de 'Taz Taylor Band' nous ramènent le temps d'un album aux racines du hard-rock lorsque les premières formations bâtissaient l'histoire de ce style, au début des années 70...

Interprêtes

Taz Taylor (Guitare), Val Trainor (Batterie), Barney Firks (Basse), Richie Klaar (Guitare) + Invités : David Reece (Chant), Mark Boals (Chant), Graham Bonnet (Chant), Doogie White (Chant)


Artiste : Orianthi

Album : Live from Hollywood

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 05-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Bizarrement, la chanteuse et guitariste Australienne 'Orianthi' n'est pas très connue en Europe mais elle est une des artistes incontournables de la scène rock et hard-rock mélodique mondiale. Avec un CV bien rempli (elle a collaboré, entre autres, avec 'Mickael Jackson', 'Carlos Santana' ou encore 'Alice Cooper'), elle sort un live enregistré au 'Bourbon Room' d’Hollywood le 8 janvier 2022, et la setlist, (assez courte car elle ne dépasse pas l'heure), met en avant une variété de styles allant du rock au hard-rock en passant par le blues/rock et l'ambiance de concert montre une réelle complicité avec son public qui met une très bonne ambiance. Et dès le premier titre 'Contagious', tiré de son dernier album 'O', on est sous le charme de ce style entraînant qui donne une pêche d'enfer et qui déroule une première mélodie mémorable puis, les titres s'enchainent sans temps mort avec quelques interactions sympathiques avec le public et les moments plus tranquilles ne sont pas oubliés avec 'Blues Don't Leave Me Alone' et 'How Do You Sleep' qui sont de très bons blues/rock torrides. En résumé, ce live de la belle Australienne 'Orianthi' met en avant tout le talent de cette artiste qui prend toute sa dimension en concert pour transmettre au public tout son feeling que ce soit par son chant puissant mais également par sa guitare, les solos étant de toute beauté et m'ayant procuré à plusieurs reprises ce petit frisson caractéristique d'un bonheur d'écoute intense...

Interprêtes

Orianthi (Guitare, Chant), Nick Mayfield (Guitare), Carmen Vandenberg (Guitare), Justin Andres (Basse), Michael Bearden (Claviers), Glen Sobel (Batterie)


Artiste : Phil Vincent

Album : No Respect

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 06-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Après 'Stigmata' en 2021 et son autre album 'Quantum 8' avec son projet 'D'Ercole' début 2022, 'Phil Vincent' continue son rythme effréné d'enregistrement d'albums et Juillet 2022 a vu la sortie de son nouveau bébé 'No Respect'. On retrouve donc le style pêchu et percutant de l'Américain qui nous offre cette fois 10 compositions pour 41 minutes d'écoute et, d'entrée, 'Nobody Cares' nous envoie une bonne dose de heavy métal avec un gros son soutenu par une section rythmique énergique. On retrouvera cette atmosphère lourde sur la majorité des titres ('War Arrow', 'The Rifleman', 'Fair Game', 'Feel so Bad' et 'When Will It End?') et les 'Make It Last' et 'Anywhere at All' peuvent rappeler certains riffs de 'Status Quo'. Et au milieu de toute cette puissance sonore, certaines compositions sont plus modérées et les 'Road to Nowhere' et 'Since I Lost You' amènent une variété à l'ensemble. Bref, entre hard-rock et métal et comme le stipule sa page bandcamp, le " one man band " 'Phil Vincent' continue de nous abreuver de mélodies que l'on assimile immédiatement et, pour toutes les amatrices et tous les amateurs de gros son avec un chanteur à la voix puissante, vous devriez sans aucun doute adhérer à son dernier opus 'No Respect'...

Interprêtes

Phil Vincent (Chant, Tous les instruments), Max Piccolo (Batterie, Percussions), Vince O'Regan (Guitare)


Artiste : Alan Parsons

Album : From the New World

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 15-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Et pour terminer en beauté cette playlist estivale des albums sortis en Juillet 2022, ce dernier album d'Alan Parsons' 'From the New World' est tout à fait approprié pour une écoute en cette chaude période au bord de la piscine. Après son dernier album 'The Secret' qui avait été une des très bonne surprise en 2019 et malgré ses annulations de concert pour raison médical qui ne m'ont pas permis de le voir à la foire aux vins de Colmar, je me suis rattrapé avec le très beau DVD 'The Neverending Show: Live in the Netherlands' sorti fin 2021 et le magnifique blu-ray 'One Note Symphony: Live in Tel Aviv' de début 2022. Ce dernier album 'From the New World' montre que l'Anglais est encore très actif à 73 ans et nous permet de nous remettre entre les oreilles une nouvelle galette pleine de mélodies mémorables.

Et en entendant les premières notes de 'Fare Thee Well', quelques frissons de plaisir m'accompagnent tellement on retrouve les ambiances déployées à la fin des années 70 et ce titre aurait eu toute sa place dans un 'I Robot' ou dans 'Eye In The Sky'. La suite montre également cette patte 'Alan Parsons' avec des mélodies qui donnent cette impression d'avoir toujours fait partie de notre vie, amenant à chaque instant ce côté nostalgique et en quelque sorte intemporel de ces compositions qui, doucement, viennent effleurer délicieusement notre âme. On se prend donc au jeu, une nouvelle fois, à écouter religieusement ces 9 premiers titres qui me paraissent difficile de classer tellement chacun amène son lot de plaisir d'écoute. Effectivement, bien que l'album propose 11 titres, pour moi, ce sont bien 9 titres originaux puisque les deux dernières compositions sont en fait des reprises : tout d'abord, 'Alan Parsons' qui a intitulé son album 'From the New World' en référence à l'après crise sanitaire mondiale, nous fait un clin d'œil en reprenant un des mouvements de la 9ème symphonie du nouveau monde d'Antonin Dvorak' dont un des élèves, ' William Arms Fisher', avait rajouté des paroles et qui est une élégie émouvante du seuil de la mort. Mais, pour ne pas terminer sur cette note mélancolique, le dernier titre et une reprise de 'Be My Baby' des 'Ronnettes' qui clôt l'album sur une note joyeuse.

En résumé, même si certains regretteront un côté progressif absent, 'Alan Parsons' nous fait remonter quelques décennies en arrière avec des lignes mélodiques qui demeurent encore d'une grand qualité et, 'From the New World' fera, sans aucun doute, des heureux chez les fans historiques mais pourra toucher un très large public car toutes les compositions sont très accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Alan Parsons (Chant, Guitare, Claviers) + Invités : Dan Tracey (Chant), David Pack (Chant), James Durbin (Chant), Mark Mikel (Chant), P.j. Olsson (Chant), Tabitha Fair (Chant), Todd Cooper (Chant, Saxophone), Tommy Shaw (Chant), Kim Bullard (Claviers), Matt Mccarrin (Claviers), Doug Powell (Claviers), Tom Brooks (Claviers), Guy Erez (Basse), Joe Bonamassa (Guitare), Mika Larson (Violoncelle), Danny Thompson (Batterie)


Artiste : Fellowship

Album : The Saberlight Chronicles

Date de Sortie : 15-07-2022

Ajouté le : 17-08-2022

'Fellowship' est un nouveau venu dans le monde merveilleux du power métal qui est désormais peuplé de nombreuses formations avec, par exemple et pour ne citer que des albums sortis en 2022, les 'Powerwolf', 'Signum Regis', 'Trick or Treat', 'Serious Black' ou encore 'Battle Beast', chacun délivrant des hymnes mémorables qui vous rentrent dans la tête immédiatement. Pour toutes celles et ceux qui sont friands des groupes cités, vous ne serez pas dépaysés avec ce premier album 'The Saberlight Chronicles', car les Anglais nous ont concocté 12 titres avec des refrains à reprendre à tue-tête.

Et c'est parti avec un joyeux 'Until the Fires Die' (voir la vidéo ci-dessus) dans un univers de power fantasy avec un premier titre au refrain addictif et si vous n'êtes pas tenté de le rejouer en boucle, vous pouvez vous arrêter là car la suite est à l'image de ce premier brulot ravageur. Chaque composition qui suit renferme une mélodie imparable et possède tous les ingrédients d'un power métal festif : une section rythmique qui déboule à vitesse grand V avec de la double pédale à tous les coins de rue, des guitares assenant des riffs incisifs, un chanteur qui ne se ménage pas et, en l'occurrence, qui nous offre des prestations vocales remarquables, et des arrangements orchestraux épiques à souhait. Et comme souvent dans ce cas, les lignes mélodiques simples donnent toujours cette impression de les connaître déjà par cœur ce qui fait que certains trouveront l'album trop linéaire. Mais, à la décharge des Anglais, c'est justement cette efficacité immédiate qu'ils recherchent pour nous asséner des refrains mémorables. Et pour remplir complètement le cahier des charges inhérent à ce type d'album, la pause ballade n'est pas oubliée avec 'Silhouette' qui déploie une nouvelle mélodie addictive.

En résumé, avec ce premier album rempli de mélodies d'une efficacité redoutable qui tournent en boucle dans la tête, les Anglais de 'Fellowship' ont choisi de privilégier le côté insouciant et immédiat du power métal ce qui devrait rapidement les hisser au même niveau que les ténors du genre...

Interprêtes

Matthew Corry (Chant), Sam Browne (guitares), Brad Wosko (Guitare), Daniel Ackerman (Basse), Callum Tuffen (Batterie)


Artiste : Journey

Album : Freedom

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 24-07-2022

Dans la série " c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ", c'est au tour des Américains de 'Journey' de se rappeler à notre bon souvenir, car après 'Eclipse' en 2011, ce fut un silence radio pendant 11 longues années pour ce groupe légendaire qui a fait les beaux jours de l'AOR dans les années 70/80 avec pas moins de 9 albums, en allant de l'album éponyme en 1975 à 'Raised On Radio' en 1986. Alors quid de cette cuvée 'Journey' 2022 ? Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est un album dense puisque les Américains nous offrent 15 titres pour près de 75 minutes d'écoute et, d'entrée, les fans du groupe des deux premières décennies ne seront pas déroutés car on retrouve dans la majorité des compositions, tout ce qui a fait la popularité de 'Journey' avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement et avec des chœurs toujours aussi radieux. On peut citer les hits mélodiques que sont le classieux 'Together We Run', 'Don't Give Up on Us' avec son refrain addictif, les entraînants 'You Got The Best Of Me' et 'Don't Go', les mid-tempo 'The Way We Used To Be' déjà connu depuis un an maintenant et 'United We Stand' dans le même registre qui peut rappeler également le meilleur de 'Foreigner' ou encore le rythmé 'All Day, All Night'. Et quand 'Journey' pousse légèrement le son et frise un hard rock mélodique plus musclé, les 'Come Away With Me', 'Let It Rain' et 'Holdin On' peuvent en dérouter certains mais permettent de varier les styles compte tenu de la densité de l'album. Et puis, vous vous en doutez, les moments plus tranquilles ne sont pas oubliés et sont très bien représentés avec pas moins de trois très belles ballades que sont 'Still Believe In Love', 'Live To Love Again' et 'After Glow'. Et pour finir, les 7 minutes de 'Beautiful as You Are' mélangent douceur et AOR radieux ce qui constitue un bon résumé de l'album avec une dernière mélodie qui ne vous quitte plus. En résumé, les rois de l'AOR des années 70/80 nous offrent un album dense et varié, et le titre 'Freedom', en ces temps troublés, nous ramène à une époque où cette notion de liberté avait encore une vraie signification, le preuve en est avec ces mélodies lumineuses et harmonieuses qui sont maintenant devenues intemporelles...

Interprêtes

Arnel Pineda (Chant), Jonathan Cain (Claviers, Chœurs), Neal Schon (Guitare, Chœurs), Randy Jackson (Basse, Chœurs), Narada Michael Walden (Batterie, Chœurs), Deen Castronovo (Chœurs), Jason Deralta (Chœurs)


Artiste : Powerwolf

Album : The Monumental Mass: A Cinematic Metal Event

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 26-07-2022

Les Allemands de 'Powerwolf' avait sorti 'Call of the Wild' en 2021 mais, privés de concert à cause de ce que vous savez et, connaissant la recherche du spectaculaire de ce groupe de power métal, nous voici en 2022 avec la sortie en DVD/Blu-Ray du projet pharaonique qui avait été diffusé en livestream entre le 17 décembre et le 22 décembre 2021, comblant tous les fans du combo avec notamment un festival d'effets pyrotechniques impressionnants. C'est une sorte de best off de leurs meilleures compositions pour 1 heure et quart de spectacle et tout est mis en œuvre pour nous en mettre plein la vue car se succèdent les uns derrière les autres tous les hymnes addictifs des 'Allemands'. Par conséquent, musicalement, rien de nouveau puisque ce sont des titres déjà connus mais pour vous rendre compte de l'aspect visuel de ce show, 3 vidéos sont disponibles sur le site de 'Napalm Records' : dans l'ordre de la set list, tout d'abord 'Venom Of Venus', puis 'Glaubenskraft' et enfin 'Demons Are A Girl's Best Friend'. Bref, pas la peine d'en rajouter, avec ce show grandiose, les Allemands de 'Powerwolf' mettent encore la barre un peu plus haut dans la grandiloquence. On en a déjà un bon aperçu avec le CD qui montre une production irréprochable et une belle débauche d'énergie d'une ambiance concert, mais 'The Monumental Mass' ne peut pas se concevoir sans l'image car tout a été mis en œuvre pour un faire un spectacle musical unique...

Interprêtes

Attila Dorn (Chant), Falk Maria Schlegel (Claviers), Charles Greywolf (Guitare), Matthew Greywolf (Guitare), Roel van Helden (Batterie)


Artiste : Crossing Rubicon

Album : Perfect Storm

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 31-07-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

Pour commencer, dans l'ordre chronologiques des sorties, ce sont les Américains de 'Crossing Rubicon' qui sont à l'honneur avec un nouveau projet né de la collaboration du multi-instrumentiste/producteur 'Cenk Eroglu' et le chanteur 'John Bisaha'. Dans un style AOR nous ramenant au meilleur des années 80, ils nous proposent 11 compositions dans le style de 'Foreigner' ou de 'Journey' et le duo a enregistré ce premier album en famille car les fils de 'Cenk Eroglu' font partie de l'aventure avec Efe à la guitare et aux claviers et Reis Ali à la batterie auxquels il faut rajouter la participation au chant de la compagne de 'John Bisaha', 'Holly Bisaha'. En résumé, on passe un très bon moment à l'écoute de ce 'Perfect Storm' avec des compositions variées alternant ambiances énergiques ('Perfect Storm', 'Reason to Die', 'On the Run', 'Cry Me a River', 'Time (Without You') et des moments plus tranquilles ('Scar', 'Tool Late', '100 Thousand Years', 'Never Again', 'Get Away', 'Crash & Burn')...

Interprêtes

Cenk Eroglu (Guitare, Claviers), John Bisaha (Chant, Basse), Efe Eroglu (Guitare, Claviers), Reis Ali Eroglu (Batterie) + Invités : Holly Bisaha (Chant), Reb Beach, Pat Mastelotto, Ray Coburn


Artiste : Altaria

Album : Wisdom

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 01-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

La deuxième chronique de cette période estivale est consacrée aux Finlandais de 'Altaria' qui ont commencé leur carrière en 2003 avec deux albums dans la foulée 'Invitation' en 2003 et 'Divinity' en 2004. Ont suivi 'The Fallen Empire' et 'Unholy', respectivement en 2006 et 2009, puis plus rien jusqu'en 2018, année pendant laquelle ils ont décidé de continuer l'aventure 'Altaria' avec un nouvel album 'Wisdom' qui devait sortir en 2019 mais qui, crise sanitaire étant passée par là, n'est disponible que depuis début Juillet 2022. Ils nous offrent donc une nouvelle galette de 10 compositions faite de bon hard-rock mélodique avec des refrains mémorables qui amènent un plaisir d'écoute immédiat en commençant par le titre éponyme de l'album et on peut également citer la mélodie addictive de 'Diablo Rojo', l'énergique 'Power to Heal', 'Sometimes' qui nous fait remonter aux années 80 avec un petit air de 'Survivor', tout comme 'Victory of Winter' et 'History of Times to Come' qui suivent avec de nouvelles mélodies à reprendre en chœurs. On ne passera pas non plus à côté des 8 minutes de 'Crimson Rain' et du dernier titre 'Kingdom of the Night' mais on peut regretter l'absence de ballades qui auraient permis quelques breaks. En résumé, les Finlandais de 'Altaria' reviennent avec un bon album de hard-rock mélodique qui devrait plaire à toutes les amatrices et tous les amateurs du genre...

Interprêtes

Taage Laiho (Chant), Pétri Aho (Guitare), JP Alanen (Guitare), Marko Pukkila (Basse), Tony Smedjebacka (Batterie)


Artiste : Cleanbreak

Album : Coming Home

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 02-08-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

On continue notre série estivale avec les Américains de 'Clenbreak' emmenés par 'James Durbin' qui sortent un nouvel album, 'Coming Home', dans un style heavy métal mélodique avec des compositions puissantes qui défilent avec bonheur les unes derrière les autres, 'James Durbin' amenant toute la puissance vocale nécessaire, les riffs tranchant de guitare saturé de 'Mike Flyntz' déclenchant à maintes reprises la machine à headbanguer et la section rythmique 'Perry Richardson'/'Robert Sweet' assurant de bout en bout un accompagnement parfait. Bref, pas la peine d'en rajouter, je vous laisse découvrir ce très bel album 'Coming Home' qui est une suite de tubes avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement et qui devraient faire des heureux chez tout fan d'un heavy métal éclatant et puissant...

Interprêtes

James Durbin (Chant), Mike Flyntz (Guitare), Perry Richardson (Basse), Robert Sweet (Batterie)


Artiste : Atomic Symphony

Album : Hybris

Date de Sortie : 08-07-2022

Ajouté le : 16-08-2022

'Atomic Symphony' est une formation Suisse créée en 2015 en tant que groupe de métal symphonique avec un premier album, 'Redemption' et qui a évolué vers du métal progressif que l'on découvre avec ce deuxième album qui est désormais disponible depuis le 8 juillet 2022.

6 titres, pour 42 minutes d'écoute, voici le menu d'Hybris' : après la courte introduction 'Overture' qui fait doucement monter la pression, sous la forme d'un crescendo instrumental, les 10 minutes de 'Nightfall' déboulent en nous embarquant dans du métal progressif puissant avec de nombreux changements de tempos et d'intensité tout en gardant une trame mélodique harmonieuse que l'on s'approprie très rapidement. Suit le deuxième long développement 'Oath Taker' qui est encore plus recherché et complexe sous la forme d'un labyrinthe sonore dans lequel on s'abandonne avec plaisir en parcourant les multiples coins et recoins et, comme son prédécesseur, il montre une accessibilité immédiate au niveau mélodique avec notamment des influences mêlant orient et occident, 'Jasmin Baggenstos' amenant dans son chant des effluves exotiques particulièrement délicieuses. Suit 'Metamorphosis' qui est un instrumental développant une construction plus complexe et qui embarque une belle section épique en deuxième partie, la fin revenant à une partie plus technique mettant en avant de remarquables solos de guitare et de claviers, puis, sans transition, la chanson titre démarre comme avait terminé le titre précédent et poursuit avec une partie chantée dont le refrain est plus direct. L'album se termine avec les 7 minutes de 'Chimera', plus modéré et plus direct, le côté progressif étant moins présent que dans les deux longs développements du début mais amène de belles variations d'intensité tout au long du titre et de nouvelles lignes mélodiques mémorables.

En résumé, 'Atomic Symphony' sort un très bon album de métal progressif qui allie la complexité de ce style à une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie très rapidement et les compositions d'Hybris' montrent que les Suisses, s'ils continuent dans cette voie, devraient très rapidement accroitre leur notoriété et rivaliser avec les pointures de ce style...

Interprêtes

Jasmin Baggenstos (Chant), Roberto Barlocci (Guitare), Carlo Beltrame (Claviers), Thomas Spoegler (Basse, Guitare), Marc Friedrich (Batterie, Chœurs)


Artiste : Amarok

Album : Hunt Live 2018

Date de Sortie : 07-07-2022

Ajouté le : 22-07-2022

J'avais chroniqué son album 'Hunt' à sa sortie en 2017 et le chef d'orchestre d'Amarok', 'Michal Wojtas', après l'album 'The Storm' en 2019 et 'Hero' en 2021, vient de sortir un live enregistré à Poznam en 2018 qui contient 5 des 9 compositions de 'Hunt'. Accompagné par ' Konrad Pajek' à la guitare et aux chœurs, 'Maciej Caputa' aux claviers et 'Paweł Kowalsk' à la batterie ainsi que l'invité de marque, le musicien Britanique 'Colin Bass' ('Camel'), il nous replonge dans son univers progressif atmosphérique emmené par des claviers aériens qui nous font remonter au début de ce style dans les années 70, et défilent 'Anonymous' et son subtil crescendo, le mélodique et planant 'Distorted Soul' avec sa section envoûtante de thérémine et le lancinant 'Winding Stair' avec un accompagnement vocal sur lequel on s'abandonne complètement, l'album se terminant en apothéose avec le long développement 'Hunt' et le magnifique 'Nuke' sur lequel 'Colin Bass' prête sa voix. Bref, ce court live d'Amarok' permet de revenir sur le très bel album qu'est 'Hunt' et, pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore ce projet, de découvrir un univers musical progressif à déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Michał Wojtas (Chant, Guitare, Claviers, Percussions, Batterie Electronique, Theremin), Konrad Pajek (Guitare, Chœurs), Maciej Caputa (Claviers), Paweł Kowalsk (Batterie) + Invité : Colin Bass (Chant)


Artiste : Backfire

Album : The Two of Us

Date de Sortie : 04-07-2022

Ajouté le : 08-10-2022

Je reviens sur un album sorti début juillet 2022 qui n'a pas fait le buzz sur internet et qui est l'œuvre des Italiens de 'Backfire'. Pour ce jeune groupe, 'The Two of Us' est un premier album du niveau des meilleures formations de métal progressif, car, écoute après écoute, 'The Two of Us' dévoile petit à petit toute sa densité et sa richesse et devient un album à garder bien au chaud dans sa discothèque. Tout d'abord, cette galette affiche plus de 80 minutes au compteur ce qui pourrait être considéré chez pas mal de groupe comme un double CD. Ensuite, pour un amateur que je suis de progressif varié mélangeant différents styles, les Italiens nous font voyager dans de multiples paysages musicaux qui vont d'un rock paisible à du métal énergique en passant par des incartades dans des atmosphères jazzy, tout cela avec de nombreuses tensions et détentes successives. Enfin, comme toute bonne formation de ce type, ils nous offrent, non pas un, mais deux longs développements en fin d'album qui valent à eux deux l'achat de cet opus.

Pour nous mettre en appétit, le très court titre éponyme instrumental fait doucement monter la pression avec déjà un aperçu de la production irréprochable, les lignes de basse vous prenant déjà au tripes, puis, 'Omega', également instrumentale, prend le relais pour un premier titre ambitieux qui montre déjà en 6 minutes toute l'étendue du talent de 'Backfire' dans une atmosphère déroulant une première partie inventive et énergique à souhait, les guitares et les claviers remplissant tout l'espace et avec ensuite, deux belles ruptures d'intensités dont la deuxième met en valeur un très beau solo de guitare, la fin du titre revenant à un métal progressif à la rythmique chaloupée déployant une force énorme avec une très courte mais très originale incartade jazzy : on est déjà bien parti ! 'A Mind By Itself' lui emboîte le pas en affichant une première partie tranquille, dans laquelle on découvre le chant mélodieux de 'Naomi Gemignani', et durcit le propos assez rapidement pour devenir beaucoup plus musclé, Naomi montrant qu'elle sait s'adapter admirablement à l'intensité du moment, les lignes mélodiques étant toujours très accrocheuses et le final aux effluves hindoues amenant la transition vers le titre suivant 'Killed Freedom'. Le début de morceau flirte avec du métal symphonique entraînant assez classique et, après 3 minutes, la rupture d'intensité déploie une atmosphère inquiétante qui se poursuit sur un lent et lourd tempo mettant encore en avant le chant puissant de 'Naomi Gemignani', la fin du titre revenant au thème de départ avec un nouveau solo de guitare remarquable. Le niveau ne faiblit pas avec 'A Story to Tell' qui est encore un condensé d'alternance d'intensités et de rythmiques complètement addictif pour toute amatrice ou tout amateur de progressif imaginatif et créatif avec notamment cette section jazzy en plein milieu du morceau, puis, on attaque deux compositions frisant les 10 minutes avec, tout d'abord, 'Lex Natularis' (voir la vidéo ci-dessus) qui est construit en une suite de tensions et de détentes et qui fait se succéder des paysages musicaux très diversifiés qui défilent les uns derrière les autres pour notre plus grand bonheur. Suit 'The Illusion Of Life' qui nous emmène dans une introduction 'Floydienne' qui se durcit assez rapidement avec une rythmique alternant les tempos et qui introduit le chant de 'Naomi Gemignani' alternant des lignes mélodiques mémorables et des sections plus tourmentées; A 4 minutes, place à une partie très calme avec un piano mélancolique accompagnant le chant de Naomi qui se fait très doux et qui monte ensuite progressivement et devient extrêmement puissant et qui laisse place à un nouveau solo de guitare extrêmement expressif rempli d'une belle émotion, le final revenant à une partie instrumentale emmenée par une section rythmique fougueuse avec une dernière section vocale magistrale de 'Naomi Gemignani'. Pour se remettre de toute l'énergie déployée dans le titre précédent, 'Fade Away' est la power ballade de l'album qui nous offre une beau moment d'émotion et, au risque de me répéter, montre une 'Naomi Gemignani' impériale et un long solo de guitare d'Alberto Barsi' complètement addictif, le titre se terminant dans une calme ambiance avec quelques notes de piano : tout simplement sublime. Mais, assez parlé, je pense que je vous ai déjà mis l'eau à la bouche avec les 8 premiers titre et, par conséquent, je ne vous décrirai pas les deux derniers titres qui ferait que cette chronique s'allongerait considérablement. Si vous êtes encore là à lire ces lignes, je vous laisse donc découvrir par vous-même les 13 minutes de 'Ghoulish Sight' et les 17 minutes d'Alpha' qui renferment tout ce que tout fan de progressif recherche et qui mettent en avant tout ce que j'ai déjà décrit dans les compositions précédentes.

En résumé, je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, ce premier enregistrement studio des Italiens de 'Backfire sera certainement pour moi sur le podium des albums de métal progressif de l'année 2022 et, si vous êtes comme moi, amateur d'un progressif mélangeant différentes influences et styles, vous devriez, sans aucun doute adopter 'The Two of Us'...

Interprêtes

Giacomo Bruno (Claviers), Luca Riccomini (Basse), Alessandro Giusfredi (Batterie), Naomi Gemignani (Chant), Alberto Barsi (Guitare) + Invités : Ruben Marza (Saxophone)


Artiste : CEN-ProjekT

Album : C4

Date de Sortie : 01-07-2022

Ajouté le : 17-07-2022

Toujours très discret sur la toile, l'Allemand 'Chris Engels' n'en est pas moins très actif musicalement car après la sortie de 'The Lost One' début 2022, les albums poussent comme des champignons et spotify en présente trois nouveaux avec des dates de sortie si rapprochées qu'on a du mal à croire que toute cette production a été faite en quelques mois : les albums 'One' et 'The Wind' apparaissent en mai 2022 mais leurs sorties datent à priori, respectivement de 2020 et de 2021. Il a également sorti en solo l'album 'Tesla' que l'on peut entendre sur youtube ici et cette chronique concerne donc son dernier album du projet 'CEN-Projekt', 'C4', sorti il y a quelques jours.

Pour cet opus, les paroles sont empruntées à différents poètes et, musicalement, on retrouve ce progressif hérité des années 70 qui m'avait bien plu dans l'album précédent : 'Peace Restored' nous accueille avec une mélodie entraînante à la rythmique marquée dans une ambiance semi-acoustique mélangeant des influences folk et progressive, puis, 'Arrival in the Land of Freedom' est plus tranquille et déploie un lent tempo, la deuxième partie amenant un très beau break pour repartir sur le thème de départ. Suit 'Memory' qui continue dans ce progressif atmosphérique déroulant une nouvelle mélodie mémorable, puis, on retrouvera cette ambiance par la suite sur des titres comme les très beaux 'Bedouin Song', 'The Princess', 'The Two Friends' ou encore 'Solitude' qui termine l'album en beauté, l'ensemble bénéficiant de prestations vocales remarquables qui peuvent faire penser aux atmosphères dégagées par certains artistes comme 'Ray Wilson', 'Bjørn Riis' ou encore 'Yogi Lang', le chanteur de 'RPWL'.

En résumé, c'est encore un bel album à mettre au crédit de l'Allemand 'Chris Engels' qui s'occupe de toutes les étapes, de la composition à l'enregistrement, le bassiste 'Wolfang Kropf' l'accompagnant sur certaines compositions, et ce dernier album 'C4' devrait plaire à tout un public aimant les références que j'ai citées plus haut et on pourrait en rajouter d'autres qui ont sorti un album récemment comme les Allemands de 'starfish64' ou les Norvégiens de 'Laughing Stock' ou encore les Anglais de 'Kaprekar's Constant'...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Tous les instruments), Wolfgang Kropf (Basse)


Artiste : Derek Sherinian

Album : Vortex

Date de Sortie : 01-07-2022

Ajouté le : 20-07-2022

Son dernier album 'The Phoenix' date de fin 2020 et le claviériste de 'Sons Of Apollo', 'Derek Sherinian', ressort un nouvel opus avec de nouveau une liste impressionnante de guitaristes renommés qui participe chacun à au moins une composition : on retrouve 'Joe Bonamassa', 'Michael Schenker', 'Mike Stern', 'Nuno Bettencourt', 'Ron "Bumblefoot" Thal', 'Steve Lukather', 'Steve Stevens' et 'Zakk Wylde'. Bâti sur un patchwork de styles différents, il nous offre 8 titres allant du rock au funk en passant par du jazz et du métal, tout ceci s'inscrivant bien entendu dans des cheminements progressifs recherchés et assez complexes dans lesquels les artistes invités déploient tout leur talent, l'ensemble restant toujours très mélodique. On est donc embarqué dans un tourbillon instrumental nous faisant passer d'un hard-rock énergique avec 'The Vortex' à un exotique 'Die Kobra' mélangeant orient et occident en passant par un entraînant 'Fire Horse', fusionnant rock et jazz, climat que l'on retrouve également dans 'Seven Seas' mais qui alterne cette fois rock et jazz sans oublier le funky 'Key Lime Blues' et 'Nomad's Land' mélangeant jazz et funk faisant penser à 'Herbie Hanckock' dans les années 80. Et pour les fans de longs développements, 'Aurora Australis' résume l'ensemble en faisant cohabiter tous les styles présents sur l'album avec une construction complexe et imaginative dans laquelle 'Derek Sherinian' et 'Ron "Bumblefoot" Thal' font preuve d'une très belle complémentarité. Bref, comme il l'avait déjà fait avec son dernier opus 'The Phoenix', 'Derek Sherinian' continue de nous offrir des compositions recherchées et imaginatives mettant en avant son talent de compositeur et sa virtuosité d'interprète qu'il partage avec la crème des guitaristes invités pour l'occasion, ce qui fait de 'Vortex' un album très riche et très dense destiné à un public d'avertis aimant la musique progressive instrumentale...

Interprêtes

Derek Sherinian (Claviers), Simon Phillips (Batterie), Tony Franklin (Basse) + Invités : Joe Bonamassa (Guitare), Michael Schenker (Guitare), Mike Stern (Guitare), Nuno Bettencourt (Guitare), Ron "Bumblefoot" Thal (Guitare), Steve Lukather (Guitare), Steve Stevens (Guitare), Zakk Wylde (Guitare)


Artiste : Porcupine Tree

Album : Closure / Continuation

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 06-07-2022

Je suppose que vous êtes comme moi, qu'est-ce qu'on a pu maudire ces deux années de Covid !! Et pourtant, on m'a toujours dit que dans toute mauvaise chose, en naissaient des bonnes. Eh bien, ce nouvel album de 'Porpucine Tree' est la bonne chose qui n'aurait peut être pas vu le jour sans ces années de pandémie mondiale. En effet, le meneur du groupe 'Steven Wilson' avait laissé sous-entendre que le confinement avait permis de retravailler certaines compositions qu'il avait écrit 7 ans plus tôt avec 'Richard Barbieri' sans aucune suite à l'époque. Alors, après le dernier album 'Incident' sorti en 2009 et qui n'avait pas forcément défrayé la chronique, est-ce le 'Closure / Contination' de 2022 est une bonne cuvée ?

Autant vous le dire tout de suite, 'Porcupine Tree' n'a, non seulement, rien perdu de son avant-gardisme, mais, les longues années en solo du trio sont certainement un atout majeur dans ce dernier opus car on a réellement l'impression qu'ils ont su amener une sorte de fusion parfaite entre leurs différentes expériences musicales tout en gardant l'esprit progressif de 'Porcupine Tree' car, pour ma part, mis à part l'étiquette de 'musique progressive', je ne saurais en mettre aucune autre pour cette formation complètement à part dans le paysage musical. Le résultat est donc bien un album des années 2020 et non pas du réchauffé de 'Porcupine Tree' des années 2000 et je ne parle même pas de la production irréprochable.

On embarque donc dans un tourbillon musical dense et intense qui demande forcément que l'on s'y attarde pour en tirer toute la richesse et dans lequel on retrouve tout un héritage de plusieurs décennies de différents styles de musique. L'enchainement des compositions n'a certainement pas été fait au hasard car, on à un sentiment d'être le capitaine d'un bateau qui navigue alternativement dans des eaux démontées puis beaucoup plus calmes ce qui donne un sentiment admirable d'une succession de tensions et de détentes. Et, à l'intérieur de cette dualité, chaque composition amène également son lot de contrastes amenés par des structures souvent complexes (mettant en avant un jeu toujours autant remarquable à la batterie de 'Gavin Harrison') mais qui restent mélodiquement accessibles et c'est peut être la plus grande force de 'Porcupine Tree' de concilier densité, complexité et accessibilité. Et comme vous l'aurez compris, je ne me lancerai pas dans du titre à titre car décortiquer chaque composition à un instant t n'a aucun sens : pour ne prendre que les deux premiers titres, en fonction du moment d'écoute, je serai certainement plus sensible à 'Harridan' (voir la vidéo ci-dessus) et sa fougue communicatrice et, à une autre période, 'Of The New Day' (voir la vidéo ici) sera plus bénéfique pour m'évader, le temps d'un instant, en laissant la musique s'insinuer délicatement dans mon esprit.

En résumé, si on me demande de définir la musique en 2022 de 'Porcupine Tree', je dirai simplement que c'est une sorte de marqueur musical de notre temps qui fusionne et qui cristallise tous les courants musicaux de la musique rock des 50 dernières années. Et pour terminer, à choisir, dans 'Closure / Continuation', j'opte définitivement pour 'Continuation'...

Interprêtes

Steven Wilson (Chant, Guitare, Claviers), Richard Barbieri (Claviers), Gavin Harrison (Batterie)


Artiste : Eye of Melian

Album : Legends of Light

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 05-07-2022

L'annonce de la séparation de 'Delain' en 2021 avait fait grand bruit dans le monde du métal symphonique, puis, chaque membre du groupe est parti vers d'autres projets, 'Charlotte Vessels' sortant l'album solo 'Tales From Six Under Feets' qui montrait une autre facette de la chanteuse, le guitariste 'Timo Somers' s'en allant participer au dernier album 'Revel In Time' du projet 'Star One' d'Arjen Anthony Lucassen', le bassiste 'Otto Schimmelpenninck van der Oije' rejoignant le groupe de death/doom metal mélodique 'Coldbound' et le batteur 'Joey Marin de Boer' participant à plusieurs projets dont le groupe de rock/métal alternatif 'Dear Mother'. Quant au claviériste 'Martijn Westerholt', il a créé un nouveau projet, 'Eye Of Melian', avec la chanteuse Finlandaise 'Johanna Kurkela', compagne du claviériste 'Tuomas Holopainen' de 'Nightwish' avec qui elle partage le projet 'Auri'. Avec la parolière Américaine 'Robin La Joy', l'arrangeur orchestral et producteur finlandais 'Mikko P. Mustonen', auxquels on peut rajouter des invités de renoms, ils nous proposent leur premier album 'Legends of Light' issu d'un financement participatif.

Pour vous présenter cet album, je reprendrai la très belle présentation (et très juste) de leur page bandcamp : " Venez errer dans un vide sans étoile, trouvez du réconfort dans une forêt enneigée silencieuse et naviguez au-delà du bord de la carte. C'est l'Œil de Mélian. La musique d'Eye of Melian' a été décrite comme une musique de film symphonique luxuriante - dévoilant des paysages épiques et élégants dans l'esprit. Leur musique inspirée par la fantaisie et leurs thèmes lyriques emportent facilement l'auditeur vers des royaumes d'un autre monde. ". On est donc emmené dans un univers musical fait de douceur et de sérénité dans lequel le travail d'équipe des quatre artistes est un pure régal : l'ambiance des compositions de 'Martijn Westerholt' sont une véritable source d'évasion, les orchestrations de 'Mikko P. Mustonen' amènent ce petit plus qui contribue largement au côté féérique, les paroles de 'Robin La Joy Westerholt', la femme de Martijn, ajoutent une dimension poétique et imaginaire et, pour finir, la voix angélique de 'Johanna Kurkela' nous fait monter bien au chaud sur un petit nuage douillet du début à la fin de ce très bel album.

En résumé, 'Eye Of Melian' est un projet bien à part qui nous fait parcourir des contrées imaginaires en nous plongeant dans de la musique enchanteresse et remplie de tranquillité et, j'ai souvent l'habitude d'emprunter cette strophe de l'invitation au voyage de 'Charles Baudelaire' qui est encore pleinement adaptée à 'Legend of Lights' : " là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté"...

Interprêtes

Martijn Westerholt (Claviers, Chœurs), Johanna Kurkela (Chant), Robin La Joy Westerholt (Chœurs), Mikko P. Mustonen (Orchestrations) + Invités : Troy Donockley (Cornemuse, Flûtes), Leah (Chant), Shir-Ran Yinon (Violon, Alto)


Artiste : Dawn of Destiny

Album : Of Silence

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 07-07-2022

Les Allemands de 'Dawn of Destiny' ont déjà environ 15 ans d'existence et, après 'To Hell' en 2015 et 'The Beast Inside' en 2019, voici leur 8ème enregistrement studio, 'Destiny Of Silence'. J'ai toujours bien aimé cette formation qui a évolué au fil du temps, si bien qu'on leur a collé pas mal d'étiquettes liées au métal : power, death, trash (peut-être excessif), gothique, dark et enfin symphonique, ce qui n'est pas faux en soi et qui finalement montre bien la variété de styles. Bien entendu le power métal est une sorte de fil conducteur car tout est mis en œuvre pour nous offrir des riffs incisifs et puissants de guitare tout au long de l'album et pour le reste, à la première écoute, on retrouve ce patchwork de styles décrits plus haut et plus ou moins intégrés dans les 13 compositions et la grosse heure d'écoute de 'Destiny Of Silence'.

Et pour commencer, le long développement 'We Are Your Voice' contient pas mal d'ingrédients différents avec une construction recherchée alternant différentes intensités mais également avec des arrangements symphoniques remarquables et une section vocale particulièrement riche grâce au magnifique duo mixte 'Jeanette Scherff'/'Jens Faber' qui nous offre une première prestation très expressive. Amatrices et amateurs de gros riffs qui vous font headbanguer à vous décrocher la tête, suit un énorme 'Judas In Me' qui renverse tout sur son passage avec une mélodie simple mais tellement efficace, puis, 'Childhood' en rajoute une couche avec des lignes mélodiques addictives qui se rapprochent de ce que peuvent faire les Allemands de 'Mono Inc.'. Dans un train d'enfer, déboule ensuite 'Say My Name' qui peut rappeler certaines compositions de 'Therion' grâce à de riches arrangements vocaux et des lignes mélodiques proches de ce que compose 'Christofer Johnsson', puis, changement de décor avec la rythmique tribale de 'White Mystery' qui nous assène un hymne puissant avec des accélérations dans lesquelles 'Jeanette Scherff' déploie un chant énergique en alternance avec des growls rageurs de 'Jens Faber'. Avec 'Not The Way Is', les lignes mélodiques accrocheuses poursuivent dans une rythmique entraînante et le refrain mémorable peut rappeler la fougue et l'enthousiasme du métal symphonique de 'Visions Of Atlantis', puis, place à l'instant ballade avec 'Little Flower' qui offre une mélodie très classique mais tellement efficace qui devrait voir tout un public balancer lentement les bras de gauche à droite en concert avec ce ton supplémentaire en fin de titre amenant une émotion supplémentaire. Compte tenu de la diversité de cette première partie d'album, les compositions sont passées très vite et la deuxième partie continue sur le même rythme, avec 'Burning Heart' qui nous ramène encore à 'Mono Inc.' avec sa mélodie entraînante et la voix grave de 'Jens Faber' qui a des airs de 'Martin Engler', puis 'Silence' est une nouvelle ballade, toute autant addictive que la première, qui est suivie de 'Run' avec son refrain joyeux à reprendre en chœurs en concert et 'The Curse' continue dans cette voie avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses, un accompagnement de cordes qui s'intègre très bien à la rythmique enlevée et un solo de guitare remarquable. Et l'album se termine en beauté avec, tout d'abord, un dansant 'Inner Voice' bien sympathique et sa rengaine qui risque de vous trotter dans la tête toute la journée et, ensuite, le long développement très original qui fait cohabiter un piano classique avec des riffs de guitares saturés et qui offre une construction contenant plusieurs parties différentes emmenant une légère dose de progressif.

En résumé, les Allemands de 'Dawn Of Destiny' sortent un très bel album, varié, dense et mélodique qui s'écoute avec bonheur de la première à dernière composition sans aucune lassitude : que vous soyez amatrice ou amateur de power métal, métal symphonique, métal gothique ou encore de métal mélodique, vous devriez, sans aucun doute, adhérer assez rapidement à ce 'Of Silence'...

Interprêtes

Jeanette Scherff (Chant, Chœurs), Jens Faber (Basse, Piano, Chant, Chœurs), Veith Offenbächer (Guitare), Dirk Raczkiewicz (Claviers), Philipp Bock (Batterie) + Invités : Chris Harms (Chant), Laura Wessels (Violon), Gerd Fischer (Violoncelle)


Artiste : Yael Naïm

Album : Live Solo In Paris

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 14-07-2022

J'ai toujours aimé les grands écarts en musique et j'essaie particulièrement dans myprogmusic de mettre à la suite l'une de l'autre, des chroniques d'artistes très différents. Les 3 dernières chroniques étaient consacrées au métalleux de 'Black Stone Cherry', puis à la talentueuse chanteuse Américaine 'Janiva Magness' et enfin à l'énergie des hymnes des Suédois de 'Sole Syndicate'. Donc, sans transition, c'est la chanteuse, auteure et compositrice 'Yael Naïm' qui est maintenant à l'honneur avec un concert intimiste qu'elle a enregistré dans l’Église Saint-Eustache à Paris ce qui amène une acoustique toute particulière à ce magnifique live. Bien évidemment, son répertoire se prête admirablement à ce style dépouillé et lui permet, je la cite, " de pouvoir improviser et de laisser les chansons m’emmener là où mon émotion du moment m’emporte. Pendant ces moments-là, je sens que je peux m’envoler. ". Et pour illustrer ses propos, je vous donnerai simplement l'exemple du titre emblématique 'New Soul' qui a fait le tour de la planète et qui est méconnaissable mais tellement émouvant. On se laisse donc emporter pendant une heure et quart dans un magnifique voyage hors du temps et pour vous rendre compte de cette merveilleuse atmosphère, trois vidéos sont disponibles sur youtube dans lesquelles elle est accompagnée d'artistes invités : tout d'abord, le poignant Daddy avec son frère 'Eyal Naïm', puis Watching You avec la chanteuse 'Anaiis' et Lonely avec la chanteuse 'Celia Kameni'. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce magnifique concert nous permet de partager ces instants uniques avec 'Yael Naïm' et on redécouvre cette artiste authentique dans une atmosphère épurée qui ne garde que la substantifique moëlle de la musique, amenant une dimension supplémentaire émotionnelle exceptionnelle...

Interprêtes

Yael Naïm (Chant, Piano, Guitare) + Invités : Eyal Naïm (Chant), Anaiis (Chant), Celia Kameni (Chant)


Artiste : YYNOT

Album : Light and Shade

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 09-07-2022

Je ne connaissais par les Américains de 'YYNOT', formation qui a été créée par le multi-instrumentaliste producteur et auteur 'Billy Alexander' et le bassiste 'Tim Starace' en 2015. Ils ont commencé par faire des covers de 'Rush' que l'on peut découvrir sur leur page bandcamp. C'est en 2018 qu'ils sortent leur premier album éponyme qui est suivi de 'Resonance' en 2019. 'Light and Shade' est donc leur troisième album qui a été enregistré avec la chanteuse ' Rocky Kuner' qui a maintenant quitté le groupe et c'est désormais 'Patty PerShayla' qui la remplace. Ils nous proposent un savant mélange entre pop, rock et hard-rock avec des influences marquées des grands groupes des années 70, 'Rush' en faisant forcément partie.

L'instrumental 'Wire and Wood' nous accueille avec une guitare acoustique sur un thème classique puis, au bout d'une petite minute bascule vers un rock rythmé et entraînant, la section rythmique, basse et batterie menant la danse de belle manière, l'ensemble amenant une bonne dose de progressif avec des changements d'intensité et de tempo, puis, 'Living Proof', entre pop et rock, montre un visage entraînant avec une mélodie qui rentre facilement dans la tête et me fait un peu penser au style de certaines premiers titres des 'Pretenders', certainement par le biais du jeu de guitare. Plus cool et flirtant avec une ambiance Westcoast, 'Fall from the Sky' nous offre un doux chant harmonieux de 'Rocky Kuner' et un très beau solo de guitare de 'Billy Alexander', puis, plus énergique, 'Mask' continue dans ce rock direct et efficace très seventies. Changement de décor avec la magnifique ballade semi-acoustique 'Firefly' dans la grande tradition de la chanson Américaine, puis 'Weight of the World' et 'Burning Bridge' reviennent à du rock plus classique avec de nouvelles prestations vocale remarquables de 'Rocky Kuner', l'album se terminant par le mélodique et entraînant 'Stars, Sun and Moon', qui résume bien cet album avec une dernier refrain mémorable.

En résumé, les Américains de 'YYNOT' sortent un album très agréable à écouter qui nous fait surfer sur de la pop/rock accessible en nous faisant remonter aux années 70/80 et on espère qu'ils continueront, avec leur nouvelle chanteuse 'Patty PerShayla', à nous offrir cette qualité de musique dans le futur...

Interprêtes

Rocky Kuner (Chant), Billy Alexander (Guitare, Chant, Chœurs, Claviers), Tim Starace (Basse), Mike Hetzel (Batterie) + Invité : Tony Morra (Batterie)


Artiste : Supersonic Blues Machine

Album : Voodoo Nation

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 10-07-2022

'Supersonic Blues Machine' est une formation Californienne qui est assez récente car leur premier album, 'West Of Flushing, South Of Frisco' date de 2016, et je les avais découvert en 2017 avec leur deuxième album 'Californisoul'. 'Voodo Nation' est donc leur troisième bébé, et, avec un changement de line-up, le chanteur et guitariste 'Kris Barras' ayant remplacé 'Lance Lopez', ils continuent de nous offrir du bon blues/rock. Pour l'occasion et comme on y est habitué maintenant, ils ont invité de prestigieux artistes de la scène blues : on y retrouve, honneur aux dames, la chanteuse Serbe 'Ana Popovic', le chanteur 'Charlie Starr' de 'Blackberry Smoke', le chanteur et guitariste 'Eric Gales' mais aussi 'Solomon Hicks', le guitariste 'Josh Smith', le guitariste 'Sonny Landreth', le chanteur et guitariste 'Joe Louis Walker' et le chanteur et guitariste 'Kirk Fletcher'.

Au niveau du thème développé, pas de surprise, on est en plein dans l'actualité et 'Fabrizio Grossi' déclare l'évidence que certains commencent à comprendre : "Le mécontentement général dans le monde en ce moment est si répandu qu'on nous dit de l'accepter parce que c'est la vie. Non, ce n'est pas la vie ! C'est la façon dont on nous oblige à vivre de nos jours. 'Voodoo Nation' fait référence à l'époque dans laquelle nous vivons, du moins ici aux États-Unis, mais je pense que le monde entier peut s'y retrouver. Nous en arrivons à un point où nous vivons notre vie presque comme des zombies. Nous sommes de petites machines. ". Pour vous donner une petite idée de cet opus, voici trois vidéos qui sont disponibles sur youtube : 'Too Late', '8 Ball Lucy' et 'All Our Love'.

Bref, dans un blues/rock varié et avec des artistes de talents, 'Supersonic Blues Machine' poursuivent leur chemin en nous offrant un nouvel enregistrement studio très agréable à écouter et 'Voodoo Nation' est encore un album à rajouter à la discothèque de tous les fans de la grande tradition de la chanson blues Américaine devenue en quelque sorte intemporelle...

Interprêtes

Fabrizio Grossi (Basse), Kris Barras (Chant, Guitare), Kenny Aronoff (Batterie) + Invités : King Solomon Hicks (Chant), Josh Smith (Guitare), Sonny Landreth (Guitare), Eric Gales (Chant), Joe Louis Walker (Chant), Ana Popovic (Chant), Kirk Fletcher (Chant), Charlie Starr (Chant)


Artiste : Black Stone Cherry

Album : Live From The Royal Albert Hall – Y'All!

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 11-07-2022

Pour n'importe quel artiste de musique, jouer au 'Royal Albert Hall' est une sorte de consécration et les Américains de la formation d'heavy métal 'Black Stone Cherry', pour le vingtième anniversaire du groupe, ont eu la fierté de pouvoir fouler la scène de cette salle légendaire de Londres. Et pour tout vous dire, ils nous offrent un concert d'anthologie dans lequel ils parcourent leur répertoire imposant avec au total 18 titres joués dans une ambiance de folie, le public étant en osmose parfaite avec le quatuor qui sort un set phénoménal sans temps mort en enchainant les titres les uns derrière les autres, 'Chris Robertson' menant sa barque d'une main de maître en libérant une énergie communicatrice tout au long du concert. Pour vous faire une petite idée de l'atmosphère surchauffée de ce live, quatre vidéo sont disponibles sur youtube : Again, Ringin' In My Head, Things My Father Said et Blame it on the Boom Boom. Bref, pas la peine d'en rajouter, pour toutes les amatrices et tous les amateurs de bon heavy métal, il ne vous reste plus qu'à monter le son de quelques décibels et de vous laisser emporter par la vague 'Black Stone Cherry' et, si plus d'affinités, vous pouvez vous procurer le Blu Ray car, dans ce genre d'ambiance, la vidéo est un plus non négligeable pour profiter à fond de ces fantastiques moments de communion entre les artistes et le public...

Interprêtes

Chris Robertson (Chant, Guitare), Ben Wells (Guitare), Steve Jewell Jr. (Basse), John Fred Young (Batterie)


Artiste : Janiva Magness

Album : Hard to Kill

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 12-07-2022

Peu connue de notre côté de l'atlantique, 'Janiva Magness' est une artiste renommée aux Etats-Unis puisqu'elle est déjà sept fois lauréate d'un 'Blues Music Award' et également nominée aux 'Grammy Awards'. Son premier album 'More Than Live' date de 1991 et ce dernier enregistrement studio 'Hard to Kill' est le 16ème de sa carrière déjà bien remplie, son dernier opus de 2019 'Change In The Weather' ayant étant consacré à des reprises de 'John Fogerty'. Ce nouvel opus montre la diversité de cette artiste qui mélange blues, rock, pop, soul et funk en commençant par un entraînant 'Strong as Steel' (voir la vidéo ci-dessus) avec un refrain qui vous rentre dans la tête immédiatement, suivi de 'The Last Time' qui fleure bon un funk intense montrant tout le feeling du chant de Janiva dans cette ambiance à la rythmique marquée. Suit 'Don't You Forget About Me' et qui nous embarque dans de la soul enjouée et dansante, puis 'Fireman' est une très belle ballade dans laquelle l'Américaine exprime toute sa sensualité. En quatre titre, on a déjà un panel diversifié de styles et la suite continue d'alterner ces différentes ambiances et on peut citer les autres titres funky tout aussi accrocheurs que sont 'Lover Girl', 'You And Me' et 'Standing on the Moon' et la deuxième partie met en avant de magnifiques compositions plus intimes que sont 'Comes Around', 'Right Here', 'Closer' et 'Oh Pearl' qui clôture l'album dans une atmosphère très épurée dans laquelle l'Américaine fait passer une émotion palpable. En résumé, 'Javina Magness' nous offre une belle variété de compositions qui démontrent tout son talent de chanteuse et qui devraient toucher un large public aimant ce mélange de styles dans la grande tradition de la chanson Américaine...

Interprêtes

Janiva Magness (Chant), Zach Zunis (Guitare), Dave Darling (Guitare), Jim Alfredson (Claviers), Matt Tecu (Batterie), Gary Davenport (Basse), Brie Darling (Percussions), Andrew Lowden (Chœurs), Bernie Barlow (Chœurs), Sasha Smith (Claviers), John Németh (Chant)


Artiste : Fallen Sanctuary

Album : Terranova

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 15-07-2022

'Fallen Sanctuary' est né de la rencontre du chanteur 'Georg Neuhauser' de 'Serenity' et du guitariste 'Marco Pastorino' de la formation Italienne 'Temperance' et 'Terranova' est leur premier enregistrement studio. Connaissant le pédigré de chacun des deux artistes, on n'est pas dépaysé et, de plus, le nom de cette formation reprend le titre d'un des albums de 'Serenity' datant de 2008 (voir ici).

Et effectivement, d'entrée avec 'Terranova' (voir vidéo ci-dessus), on retrouve l'esprit de 'Serenity' amené par le chant toujours aussi expressif de 'Georg Neuhauser' (le dernier single de 'Serenity', 'In the Name of Scotland', en est encore la preuve) et la suite continue dans ce métal mélodique énergique avec des mélodies qui vous rentrent immédiatement dans la tête : suivent 'Now and Forever' (voir la vidéo ici) et 'Broken Dreams' (voir la vidéo ici) complètement dans l'esprit du combo Autrichien avec leurs refrains fédérateurs. Et si vous adhérez à ce début d'album, vous devriez également aimer l'entraînant 'Rise Against The World' avec ses belles harmonies vocales, le rapide 'Destiny' avec son refrain addictif ou encore l'efficace 'Trail of Destruction' avec son accompagnement de claviers. Et lorsque les lumières se tamisent, 'Georg Neuhauser' n'a pas son pareil pour nous offrir des bijoux mélodiques, et dans cet album, les ballades sont au nombre de deux avec 'I Can't Stay' et 'Wait for Me' bizarrement relégué en titre bonus. La fin de l'album propose trois reprises en instrumental assez dispensables.

En résumé, ce nouveau projet 'Fallen Sanctuary' des deux compères 'Georg Neuhauser' et 'Marco Pastorino' nous offre du bon métal mélodique avec des compositions marquées de l'empreinte de 'Georg Neuhauser' ce qui devrait plaire à tous les fans de 'Serenity' mais également à toutes celles et ceux qui naviguent entre métal mélodique et symphonique...

Interprêtes

Georg Neuhauser (Chant), Marco Pastorino (Guitare), Alfonso Mocerino (Batterie), Gabriele Gozzi (Basse)


Artiste : Inhalo

Album : Sever

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 19-07-2022

'Sever' est le premier album d'un nouveau projet 'Inhalo', formation Hollandaise entre rock et métal progressif, mais 'Fons Herder' n'est pas un inconnu puisqu'il était le créateur du groupe de progressif 'A Liquid Landscape' dont le dernier album 'The Largest Fire Known To Man' date de 2014. On retrouve dans leur musique de multiples influences et on peut citer tous les grandes formations à étiquettes multiples progressives que sont 'Porcupine Tree', 'Haken', 'Pain Of Salvation' ou encore 'Riverside'. Compte tenu de ces références, vous vous doutez que leurs compositions demandent quelques écoutes avant de bien s'en imprégner et d'en tirer toute la richesse car ils nous emmènent dans un très beau voyage, dense et fait de multiples changements d'ambiances.

Pour illustrer cela, les deux premiers titres 'Omiscient Being' et 'Subterfuge' n'en forment qu'un et, on est accueilli par un magnifique instrumental au piano, me rappelant certaines improvisations du regretté 'Keith Emerson', qui ne laisse, en aucun cas, présager de la suite, car 'Subterfuge' nous emmène dans un univers fait de tensions et de détentes, alternant des sections puissantes et d'autres beaucoup plus calmes, le côté mélodique étant bien présent et amenant une certaine accessibilité. De plus, l'enregistrement bénéficie d'une production irréprochable avec une dynamique extraordinaire, que ce soit dans les passages puissants ou les plus calmes, le chant puissant de 'Fons Herder' s'intégrant remarquablement dans l'ensemble. Le titre suivant 'Sisyphean' poursuit avec du gros son dans une ambiance plus posée qui bénéficie d'une section rythmique inventive et d'un passage instrumental remarquable dans la deuxième partie, puis, 'Pretenders' adoucit encore le propos sous la forme d'une très belle ballade atmosphérique en crescendo complètement dans le même climat que certains titre du dernier 'Porcupine Tree'. Suit 'Eventide' qui débute avec quelques sonorités Hindouistes qui nous embarquent dans un voyage sonore dépaysant, la section des percussions ajoutant encore à ce climat exotique, et qui alterne ensuite avec des sections puissantes et des lignes mélodiques mémorables. Avec 'Mirror Door', on retrouve cette juxtaposition de tensions et de détentes amenée par des alternances entre passages calmes et d'autres dégageant une énergie extraordinaire (magnifique passage à 2.50 avec la partie a capella de 'Fons Herder' qui durcit ensuite son chant en amenant une puissance remarquable) ce qui en fait, pour moi une des pièces majeures de l'album, tout comme le long développement 'Last Vestige', qui suit, et qui montre un climat plus tourmenté avec une section rythmique répétitive qui amène une tension palpable tout au long du titre et qui se relâche dans un refrain puissant et percutant. Et l'opus se termine, comme il avait commencé, par la courte et douce virgule pianistique 'Sever' aux sonorités contemporaines.

En résumé, ce nouveau projet 'Inhalo', produit par le nouveau label Néerlandais 'Construction Records' est une très bonne surprise 2022 et devrait toucher un public amateur d'un progressif moderne et inventif, à l'image de ce que peuvent produire les formations majeures citées en introduction de cette chronique...

Interprêtes

Fons Herder (Chant), Roy Willems (Guitare), Peter Cats (Basse), Pepijn Gros (Batterie) + Invité : Tim Gros (Piano), Vincent Sjoerd Swierstra (Sarangi)


Artiste : Hott Mess

Album : Prometheus Book One

Date de Sortie : 24-06-2022

Ajouté le : 27-08-2022

Dans certains cas, on tombe sur un nouveau projet pas du tout médiatisé sur internet et complètement à part qui permet de découvrir de nouveaux horizons musicaux. Cette fois, j'ai bien été aidé par une chronique du très bon site de musique progressive 'Prog Critique' qui présentait l'album concept 'Prometheus' de 'Gareth Kitch' qui a une production assez conséquente ces dernières années sous son nom (voir 'ici) et 'Prometheus' est le deuxième enregistrement studio du projet 'Hott Mess', 'Leche And The Dark Emerald Book Of Ishtar' étant le premier, sorti en 2021.

Tout d'abord, ce projet est basé sur, je cite le site bandcamp, " le livre de verre noir d'Ishtar et le monde caché des Immortels… ce livre raconte quand des mondes sur le point d'entrer en collision mettraient fin à l'humanité pour toujours. Cependant, le génie Prometheus a fait un cadeau à l'humanité, du moins cela semblait un cadeau au début. Mais la vérité l'a révélé comme une malédiction qui a changé l'humanité pour toujours en sombres créatures vampiriques immortelles... ". Musicalement, on est embarqué dans un voyage complètement insolite avec diverses influences allant de la musique classique à la de la danse music en passant par de l'atmosphérique et de la pop, tout cela étant principalement amené par des sonorités de claviers assez disparates. Et ceci dès les premiers titres, ce patchwork de styles fait défilent des paysages musicaux très différents : l'introduction 'Unfound', montre un visage classique d'orchestre symphonique accompagné de bruitages électroniques qui se transforme à la mi-course en musique d'ambiance avec des nappes de claviers aériennes, puis, 'Prometheus' est tourné vers un rock symphonique et progressif calme et paisible et 'Earth' dévoile un côté dansant et rappellent des sonorités de hits disco des années 80. Avec 'Worlds Collide', c'est le côté pop entraînant de la même époque qui est mis en avant avec quelques effluves orientales en milieu de morceau, puis l'instrumental 'Star Caravan' débute de manière entraînante pour évoluer en milieu de titre vers une section néo-classique et terminer comme il avait commencé. La suite est à l'image de ce début avec quelques virgules instrumentales et des compositions ne dépassant pas les 4 minutes, chaque titre présentant sa propre personnalité et style : après le court 'Crash Landing', agrémenté par des cordes, on part dans les îles avec la petite minute de 'A New Home', puis 'Tau Ceti Blues' flirte avec un blues sensuel et 'Angel Walking' montre un visage Westcoast, déroulant une douce mélodie. Suit 'Tower of Love' qui nous fait revenir aux années 70 avec une atmosphère que n'aurait pas renié les 'Bee Gees', d'autant plus que l'accompagnement vocal monte haut dans les aigües, puis 'Fake' montre une rythmique chaloupée et 'Magini’s Mirror' amène une touche de psychédélique nous ramenant dans les années 70. On reste dans cette décennie avec 'Where Are You Now?' avec un accompagnement de claviers aux sonorités d'orgue d'église et un final acoustique accompagné par des chœurs aériens, puis, après les bruitages de 'The Camber of Ishtar', 'Forever Moonlight' termine cet album par une ballade sirupeuse nous ramenant cette fois dans les sixties.

En résumé, 'Hott Mess' est un projet présentant un patchwork de styles qui sont mis bout à bout, l'ensemble étant axé sur des ambiances assez tranquilles ce qui tranche avec le thème déployé de science-fiction mais qui rend l'écoute très agréable car la diversité des compositions de 'Prometheus' permet de rester captivé tout au long de l'album...

Interprêtes

Gareth Kitch (Chant, Guitare, Claviers), Michael Teems (Chant, Guitare, Claviers), Greg Ondo (Basse), Pablo Vazquez (Batterie, Percussions)


Artiste : Chaos Magic -- Caterina Nix

Album : Emerge

Date de Sortie : 17-06-2022

Ajouté le : 29-06-2022

Le dernier 'Chaos Magic' emmené par 'Caterina Nix' date de 2019 et 'Emerge' est son nouveau bébé qui est sorti il y a quelques jours. Elle continue de collaborer avec son compatriote 'Nasson' qui a sorti un premier album solo il y a quelques mois (voir ici) et ce dernier album montre une évolution vers du métal plus moderne, l'ensemble étant toujours soutenu par des lignes mélodiques accrocheuses.

Et pour débuter, on est accueilli par la chanson titre qui a fait l'objet d'une vidéo (voir ci-dessus) et qui développe un premier refrain mémorable, puis, avec une section rythmique plus saccadée, 'Beneath Your Skin' (voir la vidéo ici) livre un autre titre puissant avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses, 'Caterina Nix' confirmant tout le talent vocal que l'on connaissait sur ces production précédentes. Moins rapide mais tout aussi mélodique, 'The Impossible' est encore un hit métal qui montre un visage moderne puis, 'Garden of Winter' est le premier break de l'album qui met en avant le duo vocal magique entre 'Caterina Nix' et 'Elina Siirala', chanteuse de 'Leaves' Eyes' et qui est à rajouter aux meilleures ballades de métal symphonique. Et c'est reparti avec un puissant 'Hearts Gone Dark' avec une rythmique déchainée puis, on reste dans l'énergie des riffs de guitare saturés avec 'Beyond the Silence' qui déploie une nouvelle mélodie accrocheuse. Le reste de l'album poursuit dans le même style avec le lourd mid-tempo 'Days of Lions', puis 'In the Depth Of The Night', qui a fait l'objet d'une vidéo (voir ici) est un hit métal, mélodique et moderne. La dernière partie de l'album nous offre la deuxième pause ballade avec 'Victims of Our Heaven' dans lequel 'Caterina Nix' partage le micro avec 'Nasson', puis, les deux derniers titres 'When If Not Today' et 'What's Your Fuel' forment un bon résumé de l'ensemble avec deux ambiances énergiques et avec des refrains qui restent dans la tête.

En résumé, sans révolutionner le métal mais en amenant une modernité originale, le projet 'Chaos Magic' des Chiliens 'Caterina Nix' et 'Nasson' nous offre un bon album avec des lignes mélodiques accrocheuses qui s'éloigne du métal symphonique traditionnel pour intégrer des composantes modernes pour en faire un métal accessible avec des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Caterina Nix (Chant), Nasson (Basse, Chant), Mario Torres (Guitare), Mistheria (Claviers), Carlos Hernández (Batterie) + Invités : Elina Siirala (Chant)


Artiste : Lazarus Dream

Album : Lifeline

Date de Sortie : 17-06-2022

Ajouté le : 30-06-2022

Dans ma playlist des Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre 2020, je vous avais présenté le nouveau projet 'Lazarus Dream' créé par le chanteur 'Carsten Schulz'. 'Lifeline' est leur deuxième album et, force est de constater que tout a encore été mis en œuvre pour nous offrir du bon hard rock mélodique. Avec plusieurs invités dont le claviériste touche à tout 'Derek Sherinian' qui avait sorti le très bel opus 'The Phoenix' en 2020, ce sont 13 compositions qui défilent les unes derrière les autres avec des mélodies accrocheuses et si vous êtes séduit par les trois premiers titres 'Dead End Symphony' (voir la vidéo ci-dessus), 'Don't Look Down' et ' Mind Like A Windmill' (voir la vidéo ici), il y a de grande chance que vous adhériez à l'ensemble car ils représentent un bel échantillon de 'Lifeline'. La suite est donc dans la continuité avec une belle variété d'ambiances plus ou moins énergiques, le dénominateur commun étant que chaque compositions bénéficie de lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute et on peut citer les bijoux mélodiques que sont le mid-tempo rythmé 'Freedom', les entraînants 'Your Voice Inside My Head' et 'Modern Lies' ou encore l'énergique 'Once Upon A Time' qui nous ramène au meilleur du hard rock des années 70/80 sans oublier la belle ballade 'Love Without A Net'. Bref, 'Lazarus Dream' confirme avec ce deuxième album tout le bien que l'on pensait d'eux avec leur premier LP 'Alive' et 'Lifeline' devrait venir se rajouter à la discographie d'un bon nombre d'amatrices et d'amateurs de hard rock mélodique...

Interprêtes

Carsten Schulz (Chant), Markus Pfeffer (Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Derek Sherinian (Claviers), Jorris Guilbaud (Claviers), Thomas Nitschke (k), Markus Kullmann (Batterie), Andy Lübbert (p), Thomas Rieder (Piano)


Artiste : Jorn

Album : Over the Horizon Radar

Date de Sortie : 17-06-2022

Ajouté le : 04-07-2022

Le Norvégien 'Jorn Lande' est bien connu de la scène du heavy métal depuis plus de 20 ans avec une discographie qui devient très conséquente : pour ses cinquante ans, il a sorti en 2018 le coffret anniversaire '50 Years On Earth - The Anniversary Box Set' avec pas moins de 12 albums puis son dernier enregistrement studio de 2020, 'Heavy rock radio II – Executing the classics' était consacré à des reprises qui nous faisaient remonter avec bonheur quelques décennies en arrière, sans oublier entre temps sa participation au projet 'Avantasia' de 'Tobias Sammet'. Toujours sous l'effigie de 'Frontiers Music' (on retrouve maintenant naturellement 'Alessandro Del Vecchio' aux claviers), 'Over the Horizon Radar' est donc son dernier bébé, toujours avec les guitaristes qui le suivent depuis pas mal de temps, 'Tore Moren' et 'Adrian SB', le bassiste 'Nik Mazzucconi' ('Shining Black', 'Edge Of Forever', 'Sunstorm') et le batteur 'Francesco Jovino' ('Hardline'). Sans révolutionner le genre, ils continuent de nous distiller du bon heavy métal avec 10 nouveaux titres plus la version étendue de 'Faith Bloody Faith' qui avait été écrit pour le concours Norvégien de la chanson devant représenter la Norvège à l'Eurovision et qui termine de belle manière l'album. Pour vous donner un aperçu de cet album, 3 vidéos sont disponibles sur le page youtube de 'Frontiers Music', 'Over The Horizon Radar', 'Dead London' et 'One Man War', qui sont un bon résumé de ce qui vous attend dans ce nouvel opus. Et si vous accrochez à ces compositions, vous devriez également adopter les puissants mid-tempo que sont 'My Rock and Roll' propice au headbang, 'Special Edition' montrant tout le talent vocal de 'Jorn Lande', 'Ode to The Black Nightshade' et sa mélodie mémorable ou encore 'Believer', plus classique mais très efficace. Bref, on passe un très bon moment à l'écoute de ce dernier opus de 'Jorn Lande' qui nous montre qu'il est toujours un des meilleurs chanteurs de ce style et 'Over the Horizon Radar' devrait plaire non seulement à l'ensemble des fans du Norvégien mais à tout un public aimant un heavy métal accrocheur et mélodique...

Interprêtes

Jorn Lande (Chant), Adrian SB (Guitare), Tore Moren (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Francesco Jovino (Batterie)


Artiste : Sole Syndicate

Album : Into The Flames

Date de Sortie : 17-06-2022

Ajouté le : 13-07-2022

Dans ma playlist des Albums de rock et hard-rock mélodique du deuxième semestre 2020, je vous avais présenté les Suédois de 'Sole Syndicate' qui avait sorti leur 2ème enregistrement studio 'Last Days of Eden'. Toujours mené par le chanteur et guitariste 'Jonas Månsson, ils récidivent avec un nouvel album, 'Into The Flames', bien rempli puisqu'il totalise 65 minutes d'écoute, et le line-up a subi quelques modifications au niveau de la section guitare, puisque les deux guitaristes présents sur le précédent album ont quitté le groupe, et 'Katja Rasila' vient ajouter une section claviers permettant de moduler les ardeurs des guitares saturées.

D'entrée, avec les trois premiers titres 'Forsaken', 'Count to Zero' et 'Brave Enough', on embarque pour du gros son et des mélodies accrocheuses, la claviériste 'Katja Rasila' permettant au groupe d'amener un liant à l'ensemble. Au rayon des hits puissants, on peut également citer le rapide 'Miss Behave', l'énorme 'Dust of Angels' avec son refrain addictif et la deuxième partie de l'album n'a rien à envier à la première avec un 'Sunset Strip' aux allures AOR, les mid-tempo 'Do You Believe' et 'Freak Like Me' avec leurs rythmiques marquées et leurs refrains mémorables ou encore l'entraînant et puissant 'Back Against the Wall'. Au milieu de toute cette énergie déployée, les Suédois nous offrent des pauses avec le magnifique 'Shadow of My Love' à rajouter aux meilleures ballades power métal mais également, la power ballade 'In The Absence of Light' avec ses très beaux breaks mettant encore en avant 'Katja Rasila', cette fois au piano. Et pour terminer ce superbe album, les 10 minutes de 'Back Against the Wall' nous emmènent dans un long développement alternant sections tranquilles et d'autres plus énergiques amenant un bonne dose de progressif, l'ensemble continuant de bénéficier de lignes mélodiques accessibles.

En résumé, les Suédois de 'Sole Syndicate' sortent un deuxième album dans lequel défilent des titres qui auraient pu chacun faire l'objet d'un single ce qui devrait faire des heureuses et des heureux non seulement chez les fans du groupe mais aussi chez toutes celles et ceux qui naviguent entre hard rock et métal mélodique puissant et accrocheur à la première écoute...

Interprêtes

Jonas Månsson (Chant, Guitare), Katja Rasila (Claviers), Henrik Zetterlund (Batterie), David Gustafsson (Basse)


Artiste : Solace Supplice

Album : Liturgies Contemporaines

Date de Sortie : 15-06-2022

Ajouté le : 03-07-2022

En parallèle du projet 'Nine Skies', les Français 'Anne-Claire Rallo' et 'Eric Bouillette' rejoint par 'Jimmy Pallagrosi' ont crée un nouveau projet 'Solace Supplice' en 2020 et un premier EP éponyme est sorti en Juillet 2020 avec 5 compositions (voir ici). Avec 'Liturgies Contemporaines', ils nous offrent un agréable mariage entre du rock et de la chanson Française et nous délivrent en plus des 5 compositions déjà connues de l'EP, 6 autres titres, l'ensemble étant composé par 'Eric Bouillette' et les textes écrits par 'Anne-Claire Rallo'.

On est donc embarqué dans cet univers, tantôt assez noir et tantôt plus enjoué en commençant par 'Le tartuffe exemplaire' avec sa rythmique rapide dans une ambiance d'urgence avec un magnifique texte enflammé et corrosif. Dans ce style, on est également séduit par 'Les miradors' et un nouveau texte poignant, 'Sunset Street' et sa rythmique obsédante et 'Schizophrénie Paranoïde' qui montre également un visage tourmenté. Plus modérés mais tout autant attachants, on ne passera pas à côté d'A demi-maux' avec son accompagnement de guitare 'Floydien' et avec son très beau solo de saxophone, puis le poétique 'Cosmos Adultérin' déroule sa lente mélodie lancinante alors qu'avec 'Au cirque des âmes', on est embarqué dans une magnifique ritournelle entraînante qui prend ensuite de l'ampleur avec l'entrée en piste de la guitare saturée. Dans la grande tradition du rock progressif Français, 'En guidant les hussards' fait penser à la poésie que dégage certaines compositions d'Ange et, sur ce titre, 'Laurent Benhamou' nous délivre un solo de saxophone émouvant, puis, après l'instrumental de la chanson titre (voir vidéo ci-dessus), 'Dans la couche du diable' est encore un joyau mélodique qui déploie un lent tempo déversant un texte prenant et qui offre un très beau solo de guitare en milieu de titre, l'album se terminant par un autre moment fort avec 'Marasmes et décadence', dans une atmosphère fusionnant admirablement une tension énorme et une douceur amené par l'accompagnement au piano et aux quelques vocalises envoutantes.

En résumé, les Français de 'Solace Supplice' sortent un premier album fort en émotion qui montre tout le talent de cette formation originale qui réussit à fusionner des textes en même temps prenants et remplis de poésie avec du rock teinté de progressif...

Interprêtes

Eric Bouillette (Chant, Guitare, Claviers, Violon), Anne-Claire Rallo (Claviers, Basse), Jimmy Pallagrosi (Batterie), Willow Beggs (Basse) + Invités : Laurent Benhamou (Saxophone)


Artiste : RanestRane

Album : Apocalypse Now

Date de Sortie : 14-06-2022

Ajouté le : 02-07-2022

Je vous avais présenté leur reprise de la bande originale de 'Starchild' de la série des 'Odyssey de l’Espace' de 'Stanley Kubrick' qu'ils avaient sorti en 2018 et 'RanestRane' ont depuis enregistré la bande son du film d'Alan Parker', 'The Walls' des 'Pink Floyd' que l'on peut retrouver sur spotify ici. Pour leur dernier album, les Italiens ont choisi de revisiter la bande son du film de 'Francis Ford Coppola', 'Apocalypse Now' sorti en 1979 et ils ont décidé de chanter les paroles dans leur langue natale. On retrouve donc des interprétations qui transforment cette bande son en une suite d'ambiances progressives avec des lignes mélodiques originales accessibles, comme le premier titre 'Saigon' qui est partagé en deux avec une première partie instrumentale rappelant le début des 'Floyds' avec les sonorités de 'One Of These Days' puis, une magnifique deuxième partie chantée qui déroule une mélodie paisible. Au rayon des longs développements, on est gâté puisque ce sont 3 titres qui dépassent les 10 minutes avec les 20 minutes de 'Napalm', en 4 parties, dans lesquelles on traverse de multiples paysages sonores différents, puis 'The Eden Cries' nous offre des atmosphères contrastées alternant différentes intensités avec des claviers à la 'Keith Emerson' nous ramenant quelques décennies en arrière et enfin, les 16 minutes de 'The Horror', coupées en 6 sections, nous plongent dans un remarquable patchwork d'ambiances différentes, tantôt paisibles, tantôt plus tourmentées. Autour de ces compositions gargantuesques, viennent se rajouter d'autres titres tous aussi attachants avec les deux parties de 'Cuore di Tenebra' qui présentent deux visages différents, 'Playmate' qui nous ramène encore aux 'Floyds' mais cette fois dans la période de 'The Wall' et la composition finale 'Un Nuovo Dio' qui clôture l'album de belle manière avec des lignes mélodiques mémorables. Bref, les Italiens de 'RanestRane' montrent une fois de plus tout leur talent pour reprendre des bandes sons qu'ils s'approprient et ce dernier album 'Apocalypse Now' se rajoute aux précédentes reprises et devrait plaire à tout un public aimant un progressif imaginatif et mélodique...

Interprêtes

Massimo Pomo (Guitare), Riccardo Romano (Claviers, Chœurs), Maurizio Meo (Basse), Daniele Pomo (Batterie, Percussions, Chant)


Artiste : Signum Regis

Album : Made In Switzerland (Live)

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 24-06-2022

Après les enregistrements studio 'Decennium Primum' en 2017, 'The Seal of a New World' en 2019, les slovaques de 'Signum Regis' avec leur chanteur Brésilien 'Jota Fortinho' continuent de nous abreuver d'un power métal efficace avec des mélodies addictives et cette fois, c'est un concert qu'ils nous proposent avec ce 'Made In Switzerland (Live)' qui a été enregistré en pleine épidémie en Septembre 2021. Ce live met en avant le dernier album avec 8 chansons jouées sur les 14 titres et défilent des hymnes les uns derrière les autres avec une production rendant bien cette ambiance de concert et avec un 'Jota Fortinho', en pleine forme, qui mène la barque 'Signum Regis', un duo de guitaristes qui nous assènent des riffs ravageurs et une section rythmique qui assurent du premier au dernier titre dans une ardeur communicative. Pour vous donner une idée de l'ambiance, deux vidéos sont disponibles sur youtube, 'Fly Away' et 'Wrath of Pharaons'. Bref, 'Signum Regis' signent un live remarquable qui rend bien compte de l'ambiance surchauffée dans ce genre de concerts et 'Made In Switzerland (Live)' devrait être adopté par tout un public aimant un power métal direct et efficace avec des mélodies qui viennent directement se graver dans la tête...

Interprêtes

Jota Fortinho (Chant), Filip Koluš (Guitare), Majo Sucháň (Guitare), Ronnie König (Basse), Ján Tupý (Claviers, Chœurs), Jaro Jančula (Batterie)


Artiste : Seventh Wonder

Album : The Testament

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 27-06-2022

Le chanteur 'Tommy Karevik' de 'Kamelot' a un autre projet en parallèle, 'Seventh Wonder', dont le dernier album 'Tiara' date de 2018. 2022 voit la sortie du 6ème album, 'The Testament', avec un line-up inchangé, et ils continuent de nous offrir des compositions variées dans un métal progressif accessible, le côté mélodique ayant particulièrement été travaillé pour ce dernier opus.

Et c'est par les deux singles 'Warriors' (voir la vidéo ci-dessus) et 'The Light' (voir la vidéo ici) que nous débutons ce très bel album qui met en avant des ambiances énergiques et puissantes avec des lignes mélodiques accrocheuses, le premier nous offrant un très beau solo de guitare et le deuxième un très beau break dans la deuxième partie, les deux bénéficiant de prestations vocales remarquables de 'Tommy Karevik'. Première pause, 'I Carry the Blame' est un magnifique mid-tempo qui développe une nouvelle mélodie entêtante sur laquelle 'Tomy Karevik' montre que c'est dans ce style plus modéré qu'il sait transmettre une réelle émotion, puis, 'Reflections' est un instrumental qui est plus progressif dans la construction et qui montre tout le talent de chaque artiste avec une succession de solos admirable. Suit 'The Red River' qui renforce encore le côté progressif avec une construction plus recherchée dans laquelle 'Tommy Karevik' adapte son chant aux différents changements d'intensités avec toujours ce côté émouvant dans les passages plus tranquilles et dans laquelle 'Johan Liefvendahl' nous offre un nouveau solo de guitare remarquable. Quant à 'Invincible', il est plus léger et direct avec un refrain entêtant et la section rythmique reste musclée en amenant le côté puissant du métal. Suit 'Mindkiller' qui est la composition type dans laquelle 'Seventh Wonders' montre tout son savoir faire avec des parties instrumentales originales présentant une succession de ruptures, des sections chantées mélodiques et un très beau solo de guitare, puis 'Under a Clear Blue Sky' débute calmement avec quelques notes de guitare et un magnifique accompagnement de la basse, puis prend de l'ampleur avec une rythmique entraînante et louvoie dans différentes sections mélodiques en offrant un long passage instrumental admirable dans lequel les claviers, la guitare et la basse se renvoient la balle pendant plus de 3 minutes, ce qui en fait, pour ma part, la composition majeure de l'album. Et pour terminer en beauté, la ballade semi-acoustique mélancolique 'Elegy', bien éloignée du métal, termine ce très bel album avec une dernière mélodie entêtante sur laquelle 'Tommy Karevik' nous gratifie d'une dernière prestation vocale émouvante.

En résumé, 'The Testament' est encore une belle réussite de 'Seventh Wonders' et montre encore tout le talent de son frontman 'Tommy Karevik' qui nous offre, accompagné par des artistes de talent, des compositions toujours très accessibles grâce à des lignes mélodiques accrocheuses; au-delà des fans qui seront sans aucune doute conquis par ce dernier enregistrement studio, 'Seventh Wonders' peut être une porte d'entrée à toutes celles et ceux qui veulent découvrir le métal progressif...

Interprêtes

Tommy Karevik (Chant), Johan Liefvendahl (Guitare), Andreas Blomqvist (Basse), Andreas Söderin (Claviers), Stefan Norgren (Batterie)


Artiste : Sideburn

Album : Fired Up

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 22-06-2022

Vous prenez un chanteur avec des airs de 'Brian Johnson', des riffs de guitare bien tranchants qui vous font de nouveau penser aux Kangourous bien connus, et vous obtenez 'Sideburn', formation Suisse qui n'a jamais fait trop de bruit mais qui a tout pour nous rappeler le meilleur du hard rock des années 70/80. Amatrices et amateurs de nouveauté, ce n'est pas ici que vous trouverez votre bonheur, mais pour les autres qui démarrent au quart de tour en écoutant du bon hard rock énergique et diablement efficace en mettant en marche en même temps les machines à headbanguer et à taper du pied, vous êtes pile poile où il faut car ce dernier album 'Fired Up' est une suite de 12 brulots hard rock qui vous donnent une pêche d'enfer. Et d'entrée avec 'Feel The Heat' (voir la vidéo ci-dessus) on embarque sur un certain 'Highway to Hell' et vous n'en sortirez que quelques 40 minutes plus tard avec 'Tired of Road', certes, un peu fatigué (ce n'est pas moi qui le dis mais le titre de cette chanson) mais tellement heureux d'avoir écouté tous ces hits mélodiques avec quelques rythmiques plus modérées comme 'Bad Side Of Town' ou 'Mystical Lady', histoire de garder un peu d'énergie pour la suite. Et, pour vous mettre l'eau à la bouche, en plus de la vidéo ci-dessus, en voici deux autres toutes aussi efficaces avec 'Standing In The Headlines' et 'Heading Down The Road 69'. Bref, inutile d'en rajouter, il ne reste qu'à monter le son et à presser sur la touche play, les Suisses de 'Sideburn' feront le reste et vous feront passer un excellent moment d'écoute : à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

Roland Pierrehumbert (Chant, Harmonica), Mikael Riffart (Guitare), Sickyy Lyo (Guitares, Chœurs), Thierry Nydegger (Basse, Chœurs), Lionel Blanc (Batterie, Chœurs)


Artiste : The Tangent

Album : Songs From The Hard Shoulder

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 23-06-2022

Je ne me suis jamais lancé dans une chronique de 'The Tangent', cette formation qui est une des références en musique progressive, tout style confondu, car, s'attaquer à un de leurs albums, c'est comme gravir l'Everest, tellement il y a de choses à décrire dans leur musique avec des compositions complexes qu'il faut prendre le temps d'écouter et de réécouter à de maintes reprises pour en tirer toute la richesse (dans la grande majorité de longs développements qui peuvent durer plus de 20 minutes ce qui fait que leurs albums, même s'ils sont limités en nombre de titres, frisent généralement les 80 minutes). Après 'Proxy' en 2018 et 'Auto Reconnaissance' en 2020, c'est au rythme d'un enregistrement studio tous les deux ans que nous pouvons nous mettre entre les oreilles un nouvel opus de cette formation composée d'artistes de talent de la scène progressive avec 'Andy Tillison' ('Karmakanic'), 'Jonas Reingold' ('The Flower Kings' et bien d'autres projets – voir recherche de son nom dans myprogmusic ici), 'Luke Machin' (ex 'Karnataka' et invité dans le dernier projet de 'Ian Jones' 'ILLUMINAE', 'Steve Roberts' et 'Theo Travis' ('Steven Wilson', 'Moonparticle'). 'Songs From The Hard Shoulder' est donc le 12ème album de 'The Tangent' et il ne déroge pas à la règle car sur les 5 compositions, 3 dépassent les 17 minutes pour 75 minutes d'écoute.

Pour ne pas faire une trop longue chronique en détaillant chaque titre, j'axerai celle-ci sur la diversité des paysages musicaux émaillant ces différentes compositions : mis à part le court et énergique 'Wasted Soul' qui est assez direct et qui déroule une mélodie légère et popisante mettant en avant le saxophone de 'Theo Travis', on est plongé dans un patchwork d'ambiances en commençant par du rock progressif nous renvoyant au meilleur des années 70/80 et on peut entendre ici et là des influences de 'Genesis', 'Pink-Floyd' ou encore 'Yes' et j'en passe certainement pas mal d'autres. Au milieu de toutes ces influences, une des particularités de 'The Tangent' est d'y mêler d'autres styles, cette fois venant du jazz pour en faire quelque chose de complètement à part, avec par exemple ces apartés d'Andy Tillison' qui nous emporte dans son univers original comme cette section aux claviers dans 'The Changes', un peu avant la 10ème minute, et qui allie une rythmique légère avec des sonorités des premiers 'Pink Floyd'. C'est d'ailleurs le style prédominant dans le deuxième titre, 'The GPS Vulture', entièrement instrumental qui est certainement plus complexe et qui nous embarque dans un labyrinthe sonore plus jazzy. Et, on ne peut pas non plus passer à côté de cet assemblage fantastique de différentes ambiances que l'on retrouve dans les 20 minutes de 'The Lady Tied To The Lamp Post' et dans lequel chaque artiste amène sa propre pierre à cet édifice sonore qui est axé sur du progressif toujours très recherché mais plus profond, tantôt mélancolique, tantôt plus tourmenté et qui amène d'admirables alternances de tensions et de détentes. Et pour terminer ce très bel album, 'The Tangent' nous offre un medley qu'ils empruntent en partie à l'album éponyme de la formation 'U.K. datant de 1978, et qui montre encore tout le talent de ces artistes qui ne forme qu'un dans ce titre maitrisé de mains de maitres de la première à la dernière seconde.

En résumé, 'The Tangent' sortent encore un album dense et riche qui demande que l'on s'y attarde pour en tirer toute la substantifique moëlle ce qui destine 'Songs From The Hard Shoulder' à un public averti appréciant un progressif mélangeant différents styles qui nous ramènent aux années 70 et qui aime découvrir, petit à petit, chaque recoin de longs développements complexes et inventifs...

Interprêtes

Andy Tillison (Chant, Claviers), Jonas Reingold (Basse), Luke Machin (Chant, Guitare), Steve Roberts (Batterie), Theo Travis (Saxophone, Flute)


Artiste : Joanne Shaw Taylor

Album : Blues From The Heart Live

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 25-06-2022

Après 'Made In Switzerland (Live)' des slovaques de 'Signum Regis' et leur power métal festif, dans un tout autre style et après son merveilleux album de reprises 'The Blues Album' sorti il y a un an, 'Joanne Shaw Taylor' nous offre un concert reprenant l'intégralité de ce dernier opus auquel elle a rajouté d'autres compositions pour 1 heure et 15 minutes et le titre de l'album est un parfait résumé de ce magnifique moment de communion avec des invités prestigieux que sont 'Kenny Wayne Shepherd', 'Mike Farris' et 'Joe Bonamassa'. Et comme souvent, c'est en concert que l'on prend toute la dimension du talent de ces artistes qui montrent un réel plaisir de jouer ensemble, et si vous n'êtes pas encore complètement convaincu, regardez la vidéo ci-dessus de 'Can You See What You're Doing To Me' avec cette joute de guitare entre Joanne et Kenny et avec ce plan magnifique à 5.40 où, au milieu des deux guitares, dans le fond, le bassiste 'Steve Mackey' esquive un petit sourire qui en dit long sur ce bonheur de pouvoir partager ce beau moment avec ces deux artistes. Autre moment magique, la vidéo de 'Summertime' avec 'Joe Bonamassa' est également disponible sur youtube ici. Bref, inutile d'en rajouter, cet album est encore à rajouter à la discothèque idéale de tout amatrice et de tout amateur de blues/rock authentique et, si vous en voulez plus, il existe également en DVD et Blu-ray qui amène une dimension supplémentaire à ce magnifique concert...

Interprêtes

Joanne Shaw Taylor (Chant, Guitare), Rob McNelley (Guitare), Steve Mackey (Basse), Jimmy Wallace (Claviers, Piano), Nick Buda (Batterie), Devonne Fowlkes (Chœurs), Kim Fleming (Chœurs) + Invités : Kenny Wayne Shepherd (Guitare), Mike Farris (Chant), Joe Bonamassa (Chant, Guitare)


Artiste : Deep Sun

Album : Dreamland – Behind The Shades

Date de Sortie : 10-06-2022

Ajouté le : 28-06-2022

Les Suisses de 'Deep Sun' nous avait gratifié d'un très bon premier album en 2016 avec 'Race Against Time' et 2019 a vu la sortie de leur deuxième album 'Das Erbe der Welt'. Avec ce troisième enregistrement studio 'Dreamland – Behind The Shades', ils confirment qu'ils sont devenus une valeur solide sur la scène du métal symphonique. Toujours emmenés par la chanteuse 'Debora Lavagnolo' qui a encore pris de l'aisance dans tous les compartiments vocaux, le seul changement de line-up est le remplacement du guitariste 'Pascal Töngi' par 'Stephan Riner'. On embarque dans 47 minutes de métal symphonique classique avec des orchestrations fournies, une section rythmique énergique et des guitares amenant la puissance du métal, l'ensemble étant très mélodique et, de ce fait, accessible dès la première écoute.

Après l'introduction orchestrale 'Prologue', de mise dans ce style de musique, la chanson titre donne un très bon aperçu du style des Suisses avec une alternance de sections puissantes et d'autres beaucoup plus posées, ce qui amène une belle variété et originalité à l'ensemble, 'Debora Lavagnolo' montrant déjà tout son talent vocal dans les parties plus calmes qui la mettent encore plus en valeur. Suit le hit entraînant 'Dreammaster' qui a fait l'objet d'une vidéo (voir ci-dessus) et qui nous délivre des lignes mélodiques mémorables, puis, 'Living The Dream' poursuit dans cette voie avec un une nouveau joyau mélodique énergique qui devrait bien fonctionner en concert. Bénéficiant de très beaux chœurs, 'Killer In A Dream' (voir la vidéo ici) est typique d'un métal symphonique grandiose avec de remarquables orchestrations, puis, 'In Silence' est la ballade de l'album dans laquelle 'Debora Lavagnolo' nous charme avec son chant mélodieux et qui montre tout le chemin parcouru depuis le premier EP de 2014, l'émotion dégagée me faisant faire le parallèle avec une certaine 'Tarja'. Suit 'Secret Garden' qui développe de très belles alternances rythmiques, passant d'une lente procession marquée à un tempo très entraînant, puis, 'Mitternachtstanz' nous emmène dans une joyeuse danse aux sonorités folk et 'Hands In Anger', après une courte et calme introduction, flirte ensuite avec du métal gothique mis en avant par des growls accompagnant 'Debora Lavagnolo', le tout dans une cadence effrénée que l'on retrouve également dans le titre suivant 'Rogue (Dreaming Leprechaun Pt. II)' mais, cette fois, dans un style proche du power métal, et qui nous offre une mélodie addictive, l'album se terminant par 'Euphoria' qui résume bien l'ensemble par une succession de différentes ambiances typiques d'un métal symphonique épique et mélodique.

En résumé, les Suisses de 'Deep Sun', même s'ils ne révolutionnent pas le genre, sortent un excellent album avec une chanteuse qui rivalise désormais avec les meilleures frontwoman de métal symphonique, et 'Dreamland – Behind The Shades' comportent des compositions variées qui possèdent toutes des lignes mélodiques accrocheuses qui devraient faire des heureux chez tous les fans de ce style...

Interprêtes

Debora Lavagnolo (Chant), Stephan Riner (Guitare), Tom Hiebaum (Claviers), Tobias Brutschi (Batterie), Angelo Salerno (Basse)


Artiste : Kerion

Album : Cloudriders: Age of Cyborgs

Date de Sortie : 03-06-2022

Ajouté le : 19-06-2022

Cela faisait 7 ans que les Français de 'Kerion' n'avaient pas sorti d'albums, 'CloudRiders, Part II : Technowars' datant de 2015. Dans la lignée des précédents albums, ils continuent leur saga futuriste 'Couldriders' dans du power métal intégrant différents ingrédients dont des sonorités électroniques et cette fois, on part dans le monde des cyborgs avec des invités que sont 'Elisa Martin' (ex 'Dark More'), 'Raphael Dantas' qui était le chanteur de l'opéra métal assez déjanté de 'Rémi Carrairou', 'Gates of Paris', sorti en 2018, et 'Vitor Veiga' d'Aquarius' dont le dernier album 'Alethea' date de 2020.

On est donc embarqué dans ce récit de science-fiction ponctué par de courts récitatifs qui plantent le décor et, d'entrée, l'instrumental cinématographique 'Thème Riders (Age of Cyborgs)' montre un visage symphonique mélancolique qui se poursuit par des chœurs accompagnés par une narration présentant le thème de l'album. Et c'est parti avec l'énergique et entraînant 'Nova Prime' qui développe une première mélodie mémorable avec un refrain scandé par des chœurs plein d'entrain et qui met en avant, ici et là, des sonorités électroniques, puis, après le premier récitatif 'The Mission', poursuit avec un non moins entraînant 'Red Square' dans le même esprit que 'Nova Prime'. Avec 'One Way Love', changement de décor avec une atmosphère beaucoup plus modérée débutant en ballade avec une belle prestation vocale de 'Flora Spinelli' et qui prend de l'ampleur et de la vitesse en milieu de titre avant de revenir à l'ambiance tranquille du début. Nouvelle petite virgule récitée 'The Desert', puis, 'Nowherland' nous embarque dans un patchwork d'atmosphères mélangeant de manière originales sonorités orientales et électroniques et qui se poursuit avec du power métal qui alterne des sections plus ou moins rapide grâce à une section rythmique inventive. Suit 'Final Race' avec un beau duo vocal entre 'Flora Spinelli' et 'Vitor Veiga' sur une nouvelle mélodie accrocheuse, puis, 'Virtual Rhapsody' est un instrumental mélangeant ambiances symphoniques épiques et sonorités électroniques. Après le court récitatif 'Alert' qui continue de nous plonger dans cet univers de science-fiction, 'Cyborg Hunt' déploie une belle énergie avec une nouvelle mélodie mémorable tout en continuant de coller avec le thème futuriste par des breaks électro et qui est certainement le titre le plus contrasté avec de calmes sections amenées par quelques notes de piano. Dernier petite virgule récitée, 'Before the Storm' nous emmène vers le long développement 'Global Annihilation' qui présente différents paysages dans lesquels on retrouve cette juxtaposition qui fait la force de cet album, d'ambiances symphoniques épiques et de sonorités électroniques nous ramenant constamment au thème de l'album, album qui se termine dans la sérénité, bien loin du power métal, par la ballade mélancolique 'Electric Requiem' dans laquelle 'Flora Spinelli' nous charme avec sa voix envoutante.

En résumé, 'Kerion' continue de nous surprendre avec ce style original qui demande d'adhérer au mélange entre power métal symphonique épique et sonorités électroniques que les Français qualifient de 'Comics metal' et ce nouveau chapitre de la saga 'Cloudriders' devrait plaire à tout un public de power métal et de métal symphonique aimant les mélodies directes et efficaces qui tournent en boucle dans la tête...

Interprêtes

Flora Spinelli (Chant), Remi Carrairou (Guitare), Stephane Papasergio (Basse) + Invités : Elisa Martin (Chant), Raphael Dantas (Chant), Vitor Veiga (Chant)


Artiste : Lunear

Album : Gostraks

Date de Sortie : 03-06-2022

Ajouté le : 20-06-2022

Je vous avais présenté leur deuxième album 'Curve.Axis.Symmetry' sorti en 2020 et 2022 voit la sortie d'un album de reprises, bien évidemment, à la sauce 'Lunear', c’est-à-dire, qu'ils se réapproprient les compositions originales sans pour autant les dénaturer. La liste ci-dessous vous renvoie sur les interprète et l'album original quand il est disponible sur Spotify. Et pour débuter, ce n'est pas évident de reconnaitre d'entrée 'Turn It On Again' avec son introduction à capella qui tout doucement nous ramène au thème de cette belle composition de 'Genesis' qui est suivie par 'Modern Love' avec une douce introduction qui prend petit à petit de l'ampleur et qui présente en milieu de titre un partie instrumentale de toute beauté. On est ensuite séduit par un mélange de styles avec des reprises qui ne sont pas forcément connues comme 'Warriors Of The Wasteland' de 'Frankie Goes To Hollywood' ou 'Inside' de la période 'Stiltskin' de 'Ray Wilson' et même encore du 'Britney Spears' avec 'Perfume' qui est repris en légèrement plus rock, l'album se terminant par une très belle reprise de 'This Is the 21st Century' de 'Marillion'. Bref, l'ensemble est très agréable à écouter avec ce mélange de pop/rock à travers les âges et les Français de 'Lunear' nous offrent des interprétations originales et montrent qu'ils peuvent s'adapter à n'importe quel style en amenant leur propre personnalité...

Liste des titres originaux (Artiste – Album – Année)
01 – Turn It On Again (Genesis, Duke, 1980)
02 – Modern Love (David Bowie, Let's Dance, 1983)
03 – Warriors Of The Wasteland (Frankie Goes To Hollywood, Liverpool, 1986)
04 – Inside (Stiltskin, The Mind's Eye, 1994)
05 – Sleeping Satellite (Tasmin Archer, Great Expectations, 1994)
06 – Perfume (Britney Spears, Britney Jean, 2013)
07 – Shake the disease (Depeche Mode, The Singles 81-85, 1985)
08 – Venice Bitch (Lana Del Rey, Norman Fucking Rockwell!, 2019)
09 – Renée (Talk Talk, It's My Life, 1984)
10 - 'This Is the 21st Century – (Marillion, Anoraknophobia, 2001)

Interprêtes

Jean-Philippe Benadjer (Chant, Guitare, Basse), Paul J.No (Chant, Claviers), Sébastien Bournier (Chant, Batterie)


Artiste : Fortis Ventus

Album : Vertalia

Date de Sortie : 03-06-2022

Ajouté le : 21-06-2022

'Fortis Ventus' est une formation de métal symphonique Grecque qui a été créée en 2015 et qui a subi un gros bouleversement en 2018, le duo 'Nancy Mos'/'George Halliwell' se retrouvant seuls pour continuer l'aventure. Avec l'arrivée du guitariste et bassiste 'Grégory Koilakos' en 2019, ils nous offrent leur premier enregistrement studio 'Vertalia', 'Grigoris Giarelis' officiant en tant que batteur de session. C'est un album concept écrit par 'George Halliwell' qui nous raconte un conte de fées sur une planète imaginaire 'Vertalia' où le personnage principal entreprend un voyage pour découvrir sa vérité intérieure et la vérité de la vie elle-même. Musicalement, ils développent un métal symphonique nous ramenant aux années 2000, les ambiances dégagées mettant en avant des orchestrations riches, le métal passant souvent au deuxième plan.

12 titres pour une heure d'écoute, voici le menu de ce premier opus des Grecs qui débute par 'Between Love and War', composition qui prend doucement de l'ampleur et qui fait découvrir 'Nancy Mos' avec une première prestation vocale admirable, son registre entre clair et lyrique rappelant à certains endroits respectivement 'Simone Simons' et 'Tarja'. Suit 'Birth of Sadness' qui continue avec une ballade débutant calmement par des arrangements orchestraux déployant une certaine mélancolie, les instruments électriques arrivant assez tard dans ce très beau titre, puis, le titre éponyme 'Vertalia' poursuit dans le même style, l'accompagnement au piano amenant une ambiance classique très romantique. Place au hit mélodique 'Cave of Glass' (voir la vidéo ici), plus remuant, qui met de nouveau en avant le chant lyrique harmonieux de 'Nancy Mos' dans une prestation de toute beauté, puis, après l'introduction instrumentale 'Living Thorns (Prelude)' avec un remarquable accompagnement de piano, 'Gothecia' déploie une composition symphonique avec des chœurs grandioses et un mélodie mémorable, l'ensemble alternant de belle manière des sections puissantes et d'autres plus calmes. Avec les 10 minutes de 'Unveiling Path', les Grecs développent leur style caractéristique symphonique avec des arrangements orchestraux recherchés, la guitare étant relégué au second plan, puis, 'My Death Is My Dévotion' (voir la vidéo ci-dessus) est un autre hit mélodique entraînant qui a fait l'objet d'un single et qui devrait bien fonctionner en concert. L'instrumental 'Door to the Unknown' sert ensuite d'introduction à 'Reflections of Myself' qui déploie encore un refrain addictif avec un nouveau break dans la deuxième partie du titre mettant en avant un piano accompagné par un violoncelle mélancolique, l'album se terminant par un nouveau bijou mélodique, 'The Eagle's Chase' à grand renfort de chœurs imposants et 'Homeland' qui est une magnifique ballade dans laquelle on se laisse bercer par le chant émouvant de 'Nancy Mos'.

En résumé, les Grecs de 'Fortis Ventus' sortent un très bel album qui nous ramène au début du métal symphonique avec de somptueux arrangements orchestraux, des lignes mélodiques accrocheuses et une chanteuse qui est autant à l'aise dans un registre lyrique que clair, et 'Vertalia' devrait plaire à un public privilégiant le côté symphonique à la puissance du métal...

Interprêtes

Nancy Mos (Chant), George Halliwell (Claviers, Chant), Grégory Koilakos (Guitare, Basse) + Invité : Grigoris Giarelis (Batterie)


Artiste : Terra Nova

Album : Ring That Bell

Date de Sortie : 27-05-2022

Ajouté le : 14-06-2022

Je vous avais présenté 'Terra Nova' avec leur album de ballades, 'Terra Nova Ballads' sorti en 2019, année qui avait vu également deux albums des meilleures chansons sortir ('Highlights' et 'Highlights II') pour ce groupe Hollandais de hard rock mélodique qui a connu une première période dans les années 90 et qui s'est de nouveau réuni en 2005 avec à la clé 4 nouveaux albums, le dernier en date étant 'Raise Your Voice' paru en 2019. Toujours menés par les deux frères Hendrix, 2022 voit donc la sortie d'un nouvel album, 'Ring That Bell' qui est dans la continuité des précédents albums et qui nous offre 13 nouvelles compositions pour près d'une heure d'écoute. Pour faire court, on peut dire que tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment à l'écoute de hits aux mélodies mémorables en commençant par le premier tiers de l'album avec des chansons entrainantes que sont 'Carpe Diem', 'Crank It Up', 'What's Broken Can Be Mend' et la composition éponyme qui nous offre des chœurs radieux nous ramenant aux années 80/90. On retrouvera la même énergie dans 'Touch Down' ou 'Bust Your Balls' et les autres titres se veulent plus modérés dans un AOR classieux mais tout autant mélodique : en témoignent l'enjoué 'Angel & Demons' ou 'Where Do We Go From Here', 'Touch Down' et 'Second Chances' avec ce côté westcoast nous ramenant aux années 70. Et pour finir, comme on le savait déjà, les Hollandais n'ont pas leur pareil pour nous offrir de magnifiques ballades qui sont au nombre de trois avec 'Home', 'Give Me Shelter' et 'Lightning Rod' et que j'ai rajouté à ma playlist des meilleures ballades de rock/hard rock/métal.

En résumé, avec ce dernier album, les Hollandais montrent qu'ils n'ont pas rien perdu de leur talent qui les a fait connaître il y a une trentaine d'années et 'Ring That Bell' devrait sans aucun doute être bien accueilli et tourner en boucle chez tous les fans de rock et de hard-rock mélodique nous ramenant aux années 80/90...

Interprêtes

Fred Hendrix (Chant), Ron Hendrix (claviers), Gesuino Derosas (Guitare), Hans in't Zandt (Batterie)


Artiste : Def Leppard

Album : Diamond Star Halos

Date de Sortie : 27-05-2022

Ajouté le : 12-06-2022

Dans la série " c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ", voici une formation qui a certainement fait le plus d'émules dans le style du hard rock mélodique depuis les années 80 car, si vous recherchez 'Def Leppard' dans myprogmusic, c'est assez souvent que je cite la formation Britannique qui, depuis quarante ans (ça fait bien longtemps que mes vinyls 'On Through The Night' et 'High 'N' Dry' ont rendu l'âme à force d'écoutes répétées), se sont bâtis une réputation mondiale avec plus de 100 millions d'albums vendus. L'entente entre les membres du groupe a toujours perduré pendant toutes ces années et, après l'album éponyme 'Def Leppard' sorti en 2015 qui nous avait replongé dans le chaudron du hard rock mélodique des années 80, tous les fans vont encore s'en remettre une petite dose avec ce nouveau bébé des Britanniques, 'Diamond Star Hallos'. Et comme ils n'effectuent pas le travail à moitié, ils nous offrent 15 compositions qu'ils ont pu peaufiner pendant les 2 dernières années passées. Pas la peine d'une longue chronique (il y en a déjà assez sur le web) pour vous dire que ce dernier opus, c'est de la bombe !! que ce soit les compositions qui nous ramènent au début des années 80 avec d'entrée, les mélodies addictives que sont 'Take What You Want' (voir la vidéo ci-dessus), 'Kick' (voir la vidéo ici) ou 'Fire It Up' (voir la vidéo ici) et ces chœurs qui nous ont tellement marqué, ou que ce soit les compositions comme 'This Guitar' en collaboration avec l'artiste de blues/country 'Alison Kraus' ou 'Liquid Dust' et 'From Here To Eternity' avec leur côté psychédélique des 'Beatles' ou encore 'Goodbye For Good This Time' et 'Angels (Can't Help You Now)' avec cette fois la participation du pianiste de 'David Bowie', 'Mike Garson', qui montrent également tout le talent de ce groupe légendaire pour des compositions plus softs, on est complètement sous le charme et tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment d'écoute. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce dernier bébé de 'Def Leppard' est une succession de hits mélodiques dans un panel d'ambiances assez différentes ce qui devrait certainement faire de 'Diamond Star Halos' un des prétendants au meilleur album de rock/hard rock mélodique en 2022...

Interprêtes

Joe Elliott (Chant, Guitare), Phil Collen (Chant, Guitare), Rick Savage (Basse), Vivian Campbell (Guitare), Rick Allen (Batterie) + Invités : Alison Krauss (Chant), Mike Garson (Claviers)


Artiste : Galaxy

Album : Runaway Man

Date de Sortie : 27-05-2022

Ajouté le : 15-06-2022

'Galaxy' est une formation Hollandaise qui a eu une première période d'activité dans les années 90 et qui a enregistré un premier album en 1997 qui n'est malheureusement jamais sorti. Il a donc fallu attendre 2022 pour se mettre entre les oreilles ce 'Runaway Man' et on se demande bien pourquoi il n'était pas sorti à l'époque car toutes les compositions nous ramènent au meilleur des formations des années 80 de rock progressif, et on peut entendre, ici et là, des ressemblances avec 'Genesis', 'Asia', 'Saga', 'Marillion' ou encore 'Kansas' et le chanteur 'Bart Schwertmann' n'est autre que celui de 'Kayak'.

L'album débute avec 'Answers' qui plante le décor de ce progressif classieux avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute, 'Bart Schwertmann' nous gratifiant d'un très beau chant délicat qui s'accorde parfaitement au style proposé et 'Ard Ofers' mettant en avant des claviers lumineux. A l'écoute du titre suivant, 'Look Into My Eyes', j'ai l'impression d'entendre un croisement entre 'Genesis' et 'Kansas' avec une nouvelles mélodie mémorable montrant un côté rock symphonique très agréable, puis, 'Never The Same' poursuit dans ce progressif raffiné avec de belles alternances d'intensité et de tempo. Quant à 'In Her Head', l'ambiance dégagée très attachante montre également tout le talent de ce groupe pour de magnifiques compositions plus tranquilles et 'Lady In Fire' nous ramène quelques décennies en arrière avec des claviers à la 'Genesis', une mélodie à la 'Asia' ou encore une fraicheur à la 'Saga'. Débutant de manière énergique et déployant quelques riffs saturés de guitare supplémentaires, 'Talk To Me' est plus direct et dans un style AOR mélodique amenant une variété supplémentaire à l'ensemble et, 'Gallery Play' est le seul instrumental de l'album qui met en avant des claviers nous ramenant à 'Deep Purple' et des soli de guitare addictifs. Et pour terminer ce très bel album, la chanson titre nous offre une très belle ballade de près de 8 minutes dans une ambiance symphonique langoureuse et mélancolique avec un final magnifique et grandiose dans lequel, après un solo de guitare 'Floydien', 'Bart Schwertmann' nous offre une dernière prestation vocale intense et émouvante.

En résumé, les Hollandais de 'Galaxy' on bien fait de persévérer pour que cet album voit le jour et, même si les compositions nous ramènent forcément quelques décennies en arrière, on est conquis par ce progressif qui est finalement intemporel et qui devrait plaire à tout un public aimant les références citées plus haut...

Interprêtes

Bart Schwertmann (Guitare, Basse, Chant), Niels Lingbeek (Guitare, Chant), Ard Ofers (Claviers), Nils Ofers (Batterie)


Artiste : Sarayasign

Album : Throne of Gold

Date de Sortie : 27-05-2022

Ajouté le : 16-06-2022

Décidément, après 'Galaxy' qui vient de ressortir de ses cartons un albums vieux de 25 ans, voici un autre album qui aurait pu sortir également à peu près en même temps, car le batteur de cette formation Suédoise 'Sarayasign', 'Jesper Lindbergh', avait concocté, à l'époque, une histoire sur le monde de 'Saraya' qui est détaillée sur leur site (voir ici) et qui fait donc l'objet de cet album 'Throne of Gold'. Musicalement, ils nous offrent du hard rock qui nous fait remonter quelques décennies en arrière avec des lignes mélodiques accrocheuses et des incursions progressives, l'ensemble étant relativement varié.

Et ça commence bien avec un énergique 'The Book of Wisdom' qui est une composition directe dans laquelle on est déjà conquis par le chant expressif et puissant de 'Stefan Nykvist', puis, 'When Worlds Collide' (voir vidéo ci-dessus) continue dans ce style efficace avec une nouvelle mélodie mémorable qui peut rappeler le meilleur du hard rock des années 80/90. Avec 'Distant Memories', les Suédois rajoute un brin de progressif amené par des alternances de tempo et d'intensité, la partie centrale amenant un très beau break dans lequel 'Stefan Nykvist' montre tout son talent et 'Daniel Blohm' nous gratifiant d'un merveilleux solo de guitare. Et quand la lumière se tamise, 'If Only For a Moment' (voir la vidéo ici) est une merveilleuse power ballade avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses, puis, 'Sandman' n'a rien à envier à son prédécesseur et nous offre un autre joyau mélodique avec une magnifique alternance de tempo entre couplets et refrain. Plus classique, c'est reparti pour un brulot hard rock addictif avec 'Run (The Hunt for the Book of Wisdom)' qui nous met en marche automatiquement la machine à headbanguer, puis, 'Stranger in Ice' poursuit avec un up-tempo tout autant efficace avec des guitares musclées qui mènent la danse. Et pour terminer, le long développement de la chanson titre déploie ses 9 minutes avec des incursions dans du progressif imaginatif, l'ensemble faisant défiler des paysages sonores variés en alternant des atmosphères énergiques et d'autres beaucoup plus calmes.

En résumé, les Suédois de 'Sarayasign' nous replongent dans du bon hard rock accrocheur et efficace avec une bonne dose de progressif nous ramenant quelques décennies en arrière et mon petit doigt me dit que 'Throne of Gold' devrait être le premier d'une série d'albums : on attend donc avec impatience la suite...

Interprêtes

Stefan Nykvist (Chant, Chœurs), Daniel Blohm (Guitare), Andreas Axelsson-Hofgren (Claviers), Daniel Lykkeklev (Basse), Jesper Lindbergh (Batterie, Percussions, Guitare)


Artiste : Michael Schenker Group

Album : Universal

Date de Sortie : 27-05-2022

Ajouté le : 17-06-2022

C'est encore un vieux de la vieille qui ressort un nouvel album, j'ai nommé 'Michael Schenker' qui a fait de sa 'Gibson Flying V' une légende en commençant dans les années 70 avec 'Scorpions'. Après avoir relancé le 'Michael Schenker Group' en 2021 pour ses 50 ans de carrière avec l'enregistrement studio 'Immortal' qui voyait tout le gratin du hard rock défiler, voici donc son petit frère, 'Universal' avec, également, pas mal d'invités et un 'Ronnie Romero' qui figure maintenant dans le line up principal. Pas de surprise, on est plongé, dès les premières mesures d'Emergency' (voir la vidéo ci-dessus), dans du bon hard rock avec des riffs de guitare bien aiguisés et le duo 'Schenker'/'Romero' nous offre, respectivement, un solo de guitare magistral et une prestation vocale remarquable, puis, place aux mélodies addictives d'Under Attack' (voir la vidéo ici) et de 'A King Has Gone' (voir la vidéo ici), et si votre tête ne se met pas à battre la mesure, c'est que vous pouvez passer votre chemin, mais pour les autres, vous devriez être également conquis par la série de hits constituée par 'Long Long Road' dans lequel on retrouve 'Ronnie Romero' et qui fleure bon les années 70/80 (j'entends du 'Rainbow' ici et là), 'Wrecking Ball' et sa rythmique effrénée, chanté par 'Ralf Sheepers' qui est suivi d'un 'Yesterday Is Gone' dans le même esprit ou encore 'Au Revoir' avec son accompagnement de guitare dantesque. Et quand le tempo se fait moins rapide, on se met entre les oreilles de vrais bijoux mélodiques avec un entraînant 'London Calling' et son refrain qui nous ramène aux années 80, tout comme le mid-tempo 'Sad Is The Song' qui suit et qui montre un visage presque psychédélique dans les couplets ou encore les deux titres finaux 'Turn Off The World' et 'Fighter' dont le dernier nous offre un dernier refrain mémorable, sans oublier la ballade 'The Universe' transcendée par le duo vocal 'Ronnie Romero'/' Gary Barden'.

En résumé, le dicton que j'avais utilisé pour 'Def Leppard' il y seulement quelques jours (" c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes "), s'applique parfaitement à 'Michael Schenker' qui nous montre, qu'à 67 ans, entouré par des artistes de talents, il est encore en pleine forme pour nous offrir du bon hard rock mélodique comme il y a quelques décennies...

Interprêtes

Michael Schenker (Guitare), Ronnie Romero (Chant), Barend Courbois (Basse), Steve Mann (Guitare,Claviers), Bodo Schopf (Batterie), Michael Voss + Invités : Barry Sparks (Basse), Bob Daisley (Basse), Bobby Rondinelli (Batterie), Brian Tichy (Batterie), Gary Barden (Chant), Michael Kiske (Chant), Ralf Scheepers (Chant), Simon Phillips (Batterie), Tony Carey (Basse)


Artiste : The Damnation Project

Album : 4

Date de Sortie : 22-05-2022

Ajouté le : 18-06-2022

'The Damnation Project' est une formation Grecque qui a été formée en 2009, avec un premier album éponyme du groupe (voir ici) en 2012, et, du line up de base, il ne reste plus que le chanteur et guitariste 'Ioannis Degdekis', les autre membres étant 'Dimitris Papaioannou' à la batterie, 'Theodoros Chrysanthidis' à la basse et 'Manos Skaramankas' aux claviers. Ils nous proposent avec ce quatrième album qui porte sobrement le numéro 4, un mélange de rock et de hard rock classiques teintés de psychédélique et avec quelques incursions progressives.

L'album débute par 'Show Me' qui nous ramène quelques décennies en arrière avec une belle alternance entre des parties énergiques et d'autres plus calmes, puis, 'Decisions' est plus mesuré et offre une mélodie mémorable qui déroule un lent tempo répétitif sur lequel on s'abandonne complètement. Suit l'instrumental semi-acoustique, 'A Secret Walk to The Beach', tranquille et reposant avec un bel accompagnement à la guitare, puis, 'I Can See You', qui a fait l'objet d'un single, nous embarque dans 8 minutes de psychédéliques nous faisant monter dans la machine à remonter le temps pour nous arrêter entre les années 60 et 70, l'atmosphère dégagée pouvant faire penser à certains titres du début de 'Pink Floyd'. Plus musclé, 'Saturday Night' déroule une mélodie mémorable qui cette fois fait penser aux grands noms du hard rock des années 70 et, avec l'instrumental 'Memories', on poursuit dans une ambiance plus tranquille, la guitare amenant, à nouveau, un côté vintage. La deuxième partie de l'album poursuit dans cette voie avec un retour aux années 70 : en témoigne 'A Game of Chess' avec son thème répétitif mais efficace, la belle ballade 'Go to Hell' en crescendo, l'acoustique guitare/voix 'Soul Kitchen Blues' nous ramenant à de la chanson plus traditionnelle avec des artistes comme 'Cat Stevens', le rythmé 'Woman' qui donne une envie irrésistible d'headbanguer, l'entraînant 'Fool to Cry' avec son remarquable solo de guitare, l'album se terminant dans une atmosphère épurée avec l'instrumental dépaysant 'Siempre' qui nous berce doucement avec un très bel accompagnement d'une guitare acoustique classique qui nous fait nous évader sous le ciel de la méditerranée comme l'avait fait une certain 'Steve Hackett'.

En résumé, ce nouvel album de 'The Damnation Project' nous fait remonter quelques décennies en arrière avec un bel échantillon de styles différents allant de la chanson acoustique au hard rock en passant par de très beaux instrumentaux et, si vous êtes amatrice ou amateur d'ambiances des années 70, vous devriez sans aucun doute adhérer à ce numéro '4' des Grecques...

Interprêtes

Dimitris Papaioannou (Batterie), Manos Skaramankas (Claviers), Ioannis Degdekis (Guitare, Chant), Theodoros Chrysanthidis (Basse)


Artiste : Whispering Tales

Album : A Matter of Time

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 02-06-2022

Il y a déjà plus de 10 ans que le premier album 'Echoes Of Perversion' de 'Whispering Tales' est sorti et je me rappelle qu'en 2012, j'avais bien aimé l'EP 'Ad Abolendam' qui offrait du métal symphonique accrocheur mais qui ne bénéficiait pas à l'époque d'une production à la hauteur du talent des Marseillais. Un deuxième LP a suivi en 2014, 'Mechanism', qui montrait une belle évolution (entre autres une production beaucoup plus soignée) et nous embarquait dans un roman écrit par le bassiste 'Stéphane Castelli' et qui avait fait l'objet d'un teaser plantant le décor de l'histoire se déroulant dans les années 20 (voir ici). Et puis, l'album étant annoncé comme le premier volet d'une trilogie, on attendait donc avec impatience la suite, et ce n'est que 8 ans plus tard que 'A Matter of Time' pointe le bout de son nez.

Dans la continuité du précédent opus, nous retrouvons ce métal symphonique avec des lignes mélodies que l'on s'approprie immédiatement et la formation a quelque peu évoluée puisque 'Gérald Coissard' est le nouveau batteur et 'Nicola Caruana' est désormais le chanteur principal, 'Lucy Freckles' s'étant mise en retrait mais, heureusement pour tous les fans de la Française, est encore présente sur deux compositions. 'The Spark' nous accueille dans une atmosphère entraînante avec un premier refrain qui rentre dans la tête immédiatement et avec une bonne alternance entre les parties chantées et instrumentales. 'Heap Of Ashes' et 'Copper Wire' poursuivent dans cette voie toute tracée, avec pour le premier une belle cassure rythmique en milieu de titre avec un solo de guitare remarquable, 'Julien Tournoud', d'Amon Sethis', apportant sa contribution vocale à ce titre, et pour le deuxième une nouvelle mélodie mémorable. On retrouve la délicieuse 'Lucy Freckles' dans 'On the Edge' qui est une magnifique power ballade dans laquelle la Française nous charme avec son chant délicat, l'accompagnement de piano et de cordes augmentant encore l'émotion de ce très beau titre. Suit 'Lazarus' (voir la vidéo ici) qui amène une pincée de progressif avec son introduction instrumentale amenant un nouveau titre entraînant avec de nouveau la participation de 'Julien Tournoud', puis, 'The Quantum Clock' accélère le tempo pour un titre rapide, la double pédale étant de mise mais toujours bien dosée car plusieurs sections plus modérées permettent d'adoucir ici et là le rythme effréné, notamment avec une partie instrumentale centrale mettant en avant le tic-tac d'une horloge. Avec 'Embers', on est de nouveau en compagnie de 'Lucy Freckles' qui nous offre une prestation vocale remarquable dans un titre entraînant avec un refrain entêtant qui vient se greffer directement dans la tête et qui se termine par une section décalée mais très attachante de bal musette animée par un accordéon et un violon. La fin de l'album continue de nous offrir de longs développements de plus de 8 minutes avec tout d'abord, le très beau 'Falling Dominos' dans lequel 'Nicolas Caruana' montre tout son talent vocal dans un registre beaucoup plus modéré au début, et qui prend petit à petit de l'ampleur et présente, de nouveau, un visage progressif avec des alternances de tempos et d'intensités différents et avec un très beau solo de guitare dans la deuxième partie de 'Jérémie Chabod', puis, 'Zugzwang' (voir la vidéo ici) termine l'album en beauté avec du métal symphonique accrocheur qui offre une nouvelle mélodie mémorable et des arrangements instrumentaux remarquables, la cassure au piano suivi du solo de guitare et de la section instrumentale dans la partie centrale amenant une belle originalité.

En résumé, les Français de 'Whispering Tales', après de longues années d'absence, reviennent sur le devant de la scène de métal symphonique en nous offrant un très bel album qui devrait être certainement bien accueilli par tous les fans du groupe et, au-delà, par un public aimant un métal accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Nicolas Caruana (Chant), Jérémie Chabod (Guitare), Stéphane Castelli (Basse), Gérald Coissard (Batterie) + Invité : Julien Tournoud (Chant), Lucy Freckles (Chant)


Artiste : Lonerider

Album : Sundown

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 09-06-2022

Le dernier album de 'FM', 'Thirteen' est sorti il y a moins de 3 mois et l'Anglais 'Steve Overland' qui, en plus de 'FM', a plusieurs projets à son actif (par exemple en solo, 'Overland', dont le dernier album 'Scandalous' est sorti en 2020), nous gratifie d'un nouvel album, 'Sundown', avec la formation 'Lonerider' qui, en plus de Steve, est composée de 'Steve Morris' (ex 'Heartland, 'Shadowman'), 'Chris Childs' ('Thunder') et 'Simon Kirke' ('Bad Company'). Après un premier album 'Attitude' sorti en 2019, ce deuxième bébé est, comme vous en doutez, vu le pédigré de chaque artiste, rempli de hits mélodiques qui nous ramènent au meilleur des années 70/80 dans un style AOR, en commençant par un énergique 'Fantasyland' dans un style classique avec son refrain addictif et les titres suivants continuent dans ce rock mélodique efficace avec l'entraînant 'Cross the Border' et le rythmé 'Undefeatable' jusqu'à la première pause ballade 'Harder Love'. La suite est à l'image de ce début d'album avec de nouvelles mélodies que l'on apprivoise à la première écoute, l'ensemble étant ponctué par de nouvelles ballades magnifiques que sont 'Any Way the Wind Blows' et 'Prayer for the Lonely', ce dernier titre flirtant avec de la Westcoast et pouvant rappeler 'Eagles'. Bref, inutile d'en rajouter, 'Steve Overland', accompagné par des artistes talentueux, nous offre un nouvel album remarquable rempli de belles mélodies dans un AOR classieux et indémodable et ' Sundown' devrait, sans aucun doute, faire des heureux et tourner en boucle chez tous les fans aimant le rock mélodique nous ramenant aux années 70/80...

Interprêtes

Steve Overland (Chant), Steve Morris (Guitare, Claviers, Hammond), Chris Childs (Basse), Simon Kirke (Batterie)


Artiste : CoreLeoni

Album : III

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 03-06-2022

Pour tous les fans de 'Gotthard', le guitariste 'Leo Leoni' est indissociable de la formation Suisse et Leo a également un autre projet, 'CoreLeoni'. Au départ, il avait emmené avec lui le batteur 'Hena Habegger' et le premier album 'I' de 2018 était consacré à des chansons mises de côté par 'Gotthard' à l'occasion du 25ème anniversaire du groupe Suisse. Quatre ans plus tard, exit 'Hena Habegger' qui a également quitté 'Gotthard' et remplacé par 'Alex Motta' et, après leur deuxième album 'II', voici le dernier bébé sorti en Mai 2022 et qui porte, comme on pouvait s'y attendre, le numéro 3. Autre changement majeur, 'Ronnie Romero' ('Lord Of Black', 'Destinia', 'Sunstorm', 'The Ferrymen') qui faisait partie de l'aventure des deux premiers albums, a quitté le navire et a été remplacé par l'Albanais 'Eugent Bushpepa'. Mais, malgré tous ces changements, 'Leo Leonie' et sa troupe continuent dans la lancée des précédents albums avec du hard rock bien trempé mais cette fois avec des compositions originales (sauf les 3 derniers titres), certainement pour introniser le nouveau line up et en faire une formation vraiment à part de 'Gotthard'. Certes, c'est très ressemblant mais, dès la première écoute, on est pris dans un tourbillon de compositions énergiques à vous décrocher la tête à force de headbanguer : pour prendre quelques exemples, je vous citerai les titres qui ont fait l'objet d'une vidéo sur youtube : pour nous exhorter de reprendre une vie normale après le confinement 'Let Life Begin Tonight' ouvre les débats avec un premier titre énergique et efficace suivi d'un 'Purple Dynamite' qui, comme son nom l'indique, est de la pure dynamite, puis, 'Like It Or Not' n'est pas en reste avec un refrain qui sera certainement hurlé en concert. Dans le même genre, on peut citer 'Guilty Under Pressure' et 'Sick & Tired' et leurs riffs ravageurs ou encore l'efficace 'Would You Love Me' avec un petit air d'AC/DC' et quand l'ambiance se veut plus modéré, 'Leo Leoni' a ce talent pour nous pondre de magnifiques ballades qui sont au nombre de deux sur cet album, 'Sometimes' et 'Deep In My Soul'. Et, on ne pourra pas passer à côté des 3 reprises en fin d'album, tout d'abord un énergique 'Jumpin’ Jack Flash' des 'Stones' et les deux titres de 'Gotthard', la ballade 'Say Goodbye' et 'Good Time Lover' qui termine sur une note endiablée ce très bel album.

En résumé, 'Leo Leoni', accompagné par un nouveau line up très talentueux, nous gratifie d'un excellent album et cette troisième offrande du Suisse devrait faire monter le son chez pas mal de fans de 'Gotthard' et au-delà, car tout est mis en œuvre pour passer un merveilleux moment d'écoute de ce hard rock énergique, efficace et en quelque sorte, intemporel...

Interprêtes

Eugent Bushpepa (Chant), Leo Leoni (Guitare), Jgor Gianola (Guitare), Mila Merker (Basse), Alex Motta (Batterie)


Artiste : James Labrie

Album : Beautiful Shade of Grey

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 04-06-2022

Pour tous ceux qui connaissent le chanteur 'James Labrie' de 'Dream Theater', l'étiquette qui lui est collée est bien évidemment celle du métal progressif et si vous recherchez sur internet le style de son dernier album solo, pas mal de sites le classent dans cette catégorie. Et pourtant, à la première écoute de ce dernier opus 'Beautiful Shade of Grey', on est bien loin des atmosphères progressives de sa formation principale. Il y presque 10 ans, il sortait 'Impermanent Resonance' en duo avec le growler 'Peter Wildoer' mais, cette fois, il nous offre un mélange de pop et de rock mélodique, l'ensemble mettant en avant des instrumentations acoustiques. Le reste du line up est constitué du guitariste et bassiste 'Paul Logue', du claviériste 'Christian Pulkkinen', du guitariste 'Marco Sfogli' et du fils de James, 'Chance Labrie' à la batterie.

On navigue donc à travers des ambiances paisibles et mélodiques, à commencer par un 'Devil in Drag' (voir la vidéo ci-dessus) qui nous ramène à de la pop légère que l'on pouvait écouter dans les années 80, l'accompagnement à la guitare acoustique amenant un côté frais et lumineux. Suit 'SuperNova Girl' qui conforte cette direction musicale douce et tranquille avec une ballade aux lignes mélodiques accrocheuses, climat que l'on retrouve avec 'Give and Take' (voir la vidéo ici) qui montre que 'James Labrie' sait nous émouvoir dans ces ambiances plus intimistes et qui met encore en avant 'Paul Logue' à la guitare acoustique. Avec 'Sunset Ruin', place à une douce mélancolie amenée par des cordes langoureuses qui nous bercent sur une mélodie prenante, puis, légèrement plus énergique, 'Hit Me Like A Brick' montre de belles variations d'intensité et est dans le même registre que 'Devil in Drag' qui nous ramène aux atmosphères insouciantes des années 80, tout comme 'Wildflower' qui suit et qui cette fois me fait penser à 'Elton John'. Le court et très beau 'Conscience Calling', chanté a capella, sert d'introduction à 'What I Missed', une nouvelle ballade délicate et enjouée qui nous offre de nouvelles lignes mélodiques très attachantes, puis, 'A I Right' (voir la vidéo ici) nous fait monter sur un petit nuage douillet pour une nouvelle ballade acoustique dans laquelle le duo 'James Labrie'/'Paul Lorgue' continue de nous charmer. Pour finir ce magnifique album, 'James Labrie' nous offre une magnifique reprise de 'Ramble On' de 'Led Zeppelin' dans laquelle le chanteur prend des airs de 'Robert Plant', puis la reprise de la version électrique de 'Devil in Drag' met en avant, cette fois, le guitariste 'Marco Sfogli'.

En résumé, loin du métal progressif de 'Dream Theater', 'James Labrie', accompagné de très belle manière par la guitare acoustique de 'Paul Logue', nous montre une facette très attachante que l'on connait beaucoup moins, et 'Beautiful Shade of Grey' devrait plaire à un large public aimant une pop légère et mélodique que l'on déguste tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

James Labrie (Chant), Paul Logue (Guitare, Basse), Christian Pulkkinen (Claviers), Marco Sfogli (Guitare), Chance Labrie (Batterie)


Artiste : Volturian

Album : Red Dragon

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 05-06-2022

'Volurian' est une formation Italienne née de la rencontre de la chanteuse ' Federica Lanna' qui est la chanteuse du groupe de métal symphonique 'Sleeping Romance' et qui avait été invitée par 'Georg Neuhauser' pour l'album 'Lionheart' de 'Serenity', et du guitariste et claviériste 'Federico Mondelli' qui est également le compositeur et qui est membre du groupe de power métal 'Frozen Crown'. Après un premier album prometteur en 2020 (voir ici), les Italiens sortent un deuxième opus 'Red Dragon' inspiré du roman policier 'Dragon Rouge' de 'Thomas Harris' paru en 1981. Dans un style original en marge des formations traditionnelles de métal mélodique et symphonique, ils nous offrent 10 titres qui mélangent différents styles allant de la, pop au métal, tout cela étant teinté de sonorités électroniques.

Après l'introduction instrumentale 'Rebirth' avec des sonorités électro qui fait doucement monter l'ambiance, 'Stay' est un des deux titres énergiques de l'album avec une rythmique marquée, une mélodie accrocheuse et, dans cette composition, 'Federica Lanna' a des airs de 'Charlotte Wessels' (ex 'Delain'). L'autre titre énergique est 'Freeze' dans lequel les lignes mélodiques me font penser, cette fois, à la formation 'Stream Of Passion' qui a arrêté son aventure en 2016, 'Frederica Lanna' ayant quelques ressemblance cette fois avec 'Marcella Bovio'. Les autres titres, plus mesurés, montrent également cette ressemblance avec 'Stream Of Passion', en commençant par le très beau 'Harley' (voit la vidéo ci-dessus) qui présente de belles alternances d'intensité entre couplets et refrain, puis, 'Empty World' (voir la vidéo ici) se rapproche plus d'un rock mélodique avec des sonorités de claviers modernes, entrecoupés ici et là par quelques riffs de guitares saturés. On retrouve cet esprit contemporain avec des sonorités électro et une batterie 'boîte à rythme' dans 'Torn Asunder' qui amène un côté popisant et qui s'éloigne du métal, puis, 'Burn It Up' nous fait revenir aux atmosphères de 'Stream Of Passion' avec un mid-tempo puissant et avec une rythmique marquée. On retrouve des sonorités électroniques avec 'Distant Caress' qui met en avant tout le talent vocal 'Federica Lanna' qui s'intègre magnifiquement dans les accompagnements répétitifs et qui survole ce titre avec son chant angélique rappelant encore à certains endroits 'Marcella Bovio', puis, 'Bury Me' revient à du métal plus classique avec une mélodie accrocheuse et une rythmique entraînante, l'album se terminant par le court instrumental 'Descent' à la 'Jean Michel Jarre', assez dispensable, qui met de nouveau en avant des claviers aux sonorités électroniques.

En résumé, les Italiens de 'Volturian', menés par une chanteuse admirable qui soutient largement la comparaison avec le gratin des chanteuses de ce style, nous proposent un métal résolument moderne mélangeant des sonorités électro avec des riffs de guitare saturés ce qui en fait un groupe très original en marge de la scène métal symphonique et mélodique traditionnelle...

Interprêtes

Federica Lanna (Chant), Federico Mondelli (Guitare, Claviers), Massimiliano Rossi (Basse), Andrea Zannin (Batterie)


Artiste : Assignment

Album : Assimilation

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 06-06-2022

'Assignement' est une formation Allemande de power métal progressif et, depuis le début des années 2000, ils ont sorti différents LP et EP, le dernier album étant 'Reflections' qui date de 2020. 2022 voit la sortie d'un EP de 30 minutes, et pour tous ceux qui ne connaissent pas cette formation (que je découvre également avec cet EP), 'Assimilation' est un bon moyen de se rendre compte de la diversité qu'ils proposent en quelques titres (et en vidéo) avec des reprises offrant une belle variété de styles. Tout d'abord, du blues/rock musclé avec 'Black Velvet' (voir vidéo ci-dessus) qui est de 'Alannah Myles' et qui date de 1989, puis 'Shadow of a Doubt' (voir la vidéo ici), est une chanson de 'Roxette' de 1986 qui développe du métal mélodique direct et énergique. Sans transition, le titre suivant nous embarque dans un cover d'ABBA, 'Lay All Your Love on Me' (voir la vidéo ici) dans une version légèrement plus saturée que l'original, ce titre ayant été déjà repris par 'Amberian Dawn' dans l'album 'Looking for You'. Suivent deux instrumentaux, 'The Running Man' (voir la vidéo ici) et 'Christine' (voir la vidéo ici) qui présentent le côté progressif d'Assignement' avec différentes variations originales sur chaque thème musical et la fin de l'album est consacré à la suite 'Cimmerian Tales' qui est tiré de la bande son composée par 'Basil Poledouris' du film 'Conan Le Barbare', dans une construction épique mettant en avant un métal puissant avec des alternances d'intensités et de tempo dans le première partie et qui déploie des ambiances folk beaucoup plus modérées dans les deux parties suivantes.

En résumé, les Allemands d'Assignment' sortent un EP qui est un échantillon très varié et très original de différentes influences ce qui permet de découvrir cette formation qui nous offre du métal progressif et mélodique relativement accessible...

Interprêtes

Goran Panic (Guitare), Eiko Spaarmann (Basse), Diego VValdez (Chant), Michael Kolar (Batterie), Gert Sprick (Claviers), Maria Jose Ledy Pot (Chant, Chœurs)


Artiste : Shameless

Album : So Good, You Should...

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 07-06-2022

Retour à la fin des années 80 lorsque le bassiste 'Alexx Michael' créé la formation 'Shameless' et après 10 années d'inactivité, le groupe se reforme avec à la clé un premier album 'Backstreet Anthems' en 1999. Depuis, 6 autres albums ont vu le jour, le dernier en date étant 'The Filthy 7' en 2017, et 2022 voit la sortie de 'So Good, You Should...' qui est une sorte d'échantillon de hits mélodiques des années 80 car la plupart des titres sont des reprises, les seuls titres originaux étant 'Shout It Out' et 'So Good, You Should...'. On est donc emmené dans un voyage dans le temps avec des mélodies mémorables qui vont de la fin des années 60 avec par exemple 'Get Ready' qui était à l'origine chanté (de façon plus modérée bien évidemment) par 'The Temptations' aux années 2010 avec 'Stay The Night' de 'Green Day' mais cette fois repris en ballade, en passant par ' Hiding From Love' de 'Bryan Adams' ou 'Does Your Mother Know' d'ABBA'. Les 2 compositions originales auxquelles on peut rajouter le dernier titre 'Live Your Dream' sorti en 2021 s'intègrent parfaitement à ce patchwork varié et original. Et pour découvrir cet album, les Allemands nous gratifient de quatre vidéos, que l’on peut voir sur youtube : 'Shout It Out', 'Hiding From Love', 'Love Is Blind' et 'Live Your Dream'. Bref, les Allemands de 'Shameless' sortent un albums rempli d'une bonne énergie positive qui vous met en forme toute une journée avec des hits qui défilent les uns derrière les autres et, pour tout un public aimant un hard rock nous faisant remonter quelques décennies en arrière, 'So Good, You Should...' est à consommer sans modération...

Interprêtes

Charlotte Tybalt (Chant), Frankie Muriel (Chant), Stevie Rachelle (Chant), Dennis Post (Guitare), BC (Guitare), Alexx Michael (Basse), Tod T Burr (Batterie) + Invités : Jaret Reddick (Chant), Bruce Kulick (Guitare), Tracii Guns (Guitare), Alex Kane (Guitare), Adam Hamilton (Batterie)


Artiste : Spheric Universe Experience

Album : Back Home

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 08-06-2022

'Spheric Universe Experience' est une formation Française de métal progressif qui a déjà une vingtaine d'années d'existence et qui a eu une première période d'activité dans les années 2000 avec 4 albums entre 2006 et 2012, le dernier en date étant 'The New Eve' en 2012. Le groupe a ensuite tourné et 2017 a vu la sortie du live 'Live in London 2016' et on peut souligner que les groupes Français ne sont pas légion pour arriver à se produire au Royaume-Uni. Après une dizaine d'années sans enregistrement studio, c'est le retour de 'Spheric Universe Experience' sur le devant de la scène du métal progressif avec 'Back Home' qui fleure bon les influences des pionniers de ce style dans la fin des années 90 et qui nous emmène dans un long voyage de science-fiction pendant 70 minutes à bord du vaisseau 'SUE5-2469'.

Et, justement, d'entrée, on est accueilli par le court instrumental 'On Board SUE5-2469' qui plante le décor et qui montre un visage épique et cinématographique pour aborder 'Final Fate' qui débute avec des riffs de guitare rageurs et rapides et qui laisse la place à un premier titre énergique et mélodique dont le refrain vient directement se figer dans la tête et qui montre déjà un première prestation vocale remarquable de 'Frank Garcia' et de beaux solos de claviers et de guitare, le final retombant magnifiquement avec quelques notes de piano. C'est bien parti et 'Where We Belong' continue en amenant une dimension de musique classique parfaitement intégrée dans l'énergie du métal, la deuxième partie intégrant une section de piano qui se poursuit par une mélodie mémorable tout à fait admirable, puis 'Transcending Real Life' n'est pas en reste avec de nouvelles lignes mélodiques accrocheuses dont le refrain peut rappeler certaines compositions de 'Threshold' et qui alterne différentes ambiances dont une magnifique partie centrale arabisante. La suite continue de nous offrir des mélodies mémorables dans des constructions recherchées avec 'Senses Restored' et son beau break central où l'on retrouve l'utilisation du piano et avec l'entrainant 'Legacy', plus direct, et présentant un nouveau refrain accrocheur. Avec 'Defenders Of Light', on tient le titre le plus énergique qui, sur un up-tempo, développe une remarquable section instrumentale débridée dans la deuxième partie du titre, puis, l'instrumental 'Synchronicity', avec ses sonorités d'orgues de voyage spatial prépare la suite, 'The Absolution', qui débute par une montée en puissance épique avec des chœurs grandioses et qui se poursuit sur un long développement avec tous les ingrédients d'un métal progressif inventif et recherché tout en gardant des lignes mélodiques accrocheuses. Suivent 'Rebirth' et 'Of The Last Plague' qui ne forment qu'un seul titre, dont le premier débute par un récitatif et qui est plus technique avec une suite de sections instrumentales présentant de nombreux breaks et qui laisse place au deuxième dans la même ambiance mais, chanté cette fois, et qui déploie une belle énergie avec un accompagnement musclé de guitares aux riffs lourds et puissants et avec quelques disgressions orientales. Et pour terminer cet album dense, 'Dreams Will Survive' déploie ses 9 minutes avec une longue introduction instrumentale en crescendo et une succession de sections variées, dont cette cassure centrale avec de nouveau l'utilisation du piano ou la partie chantée qui suit sur un tempo plus lent avec des lignes mélodiques harmonieuses ou encore la partie suivante instrumentale plus débridée mettant en avant une section rythmique inventive aux multiples facettes, le final reprenant le thème mélodique qui ne nous quitte plus.

En résumé, après un bon moment d'absence, ce nouvel album 'Back Home' devrait remettre 'Spheric Universe Experience' en bonne place parmi les meilleures formations de métal progressif, et si vous êtes fans de formations comme 'Dream Theater' ou 'Threshold' ou encore Sons Of Apollo', vous devriez, sans aucun doute, adopter cette nouvelle offrande des Français qui montrent que l'on peut faire également de la bonne musique dans l'Hexagone...

Interprêtes

Frank Garcia (Chant), Frédéric Colombo (Claviers), Vince Benhaïm (Guitare), Julien Negro (Basse), Romain Goulon (Batterie)


Artiste : Evergrey

Album : A Heartless Portrait (The Orphean Testament)

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 11-06-2022

Les Suédois d'Evergrey' n'ont pas chômé depuis quelques années car, après le dernier volet de la trilogie 'The Atlantic' datant de 2019, 2021 a vu la sortie de 'Escape of the Phoenix', suivi du live 'Before the Aftermath (Live In Gothenburg)' début 2022. Entre temps, le meneur de la formation 'Tom S. Englund' a également sorti 'Nectar' avec son projet 'Silent Skies' et juste 4 mois après, sort le dernier enregistrement d'Evergrey', 'A Heartless Portrait (The Orphean Testament)' qui en quelque sorte la suite d'Escape of the Phoenix', les thèmes déployés par 'Tom S. Englund' tournant, entre autres, autour de l'importance croissante des réseaux sociaux et leurs effets néfastes pour garder un esprit critique pour se bâtir sa propre personnalité et ne pas suivre bêtement le troupeau. D'un point de vue musical, 'Evergrey' continue de faire de l'Evergrey', c’est-à-dire, du métal mélodique, puissant et épique à souhait. Au menu de ce nouvel opus 10 compositions pour 50 minutes d'écoute.

Et ça commence fort avec 'Save Us' (voir la vidéo ci-dessus) et 'Midwinter Calls' (voir la vidéo ici) qui déploient une puissance extraordinaire avec des lignes mélodiques accrocheuses et tous les ingrédients que l'on connait chez les Suédois, dont ces harmonies vocales grandioses. La machine 'Evergrey' est en marche et 'Ominous' nous offre une première pause montrant également tout le talent de cette formation pour nous pondre des compositions plus modérées mais tout autant efficaces, puis, 'Call out the Dark' poursuit avec une basse qui imprime un tempo marqué et qui met en marche la machine à headbanguer pour accompagner une nouvelle mélodie mémorable. Place à la chanson titre qui est plus progressive dans la construction avec différentes sections qui se suivent et de nombreux changements de tempo grâce à une section rythmique plus complexe. Suit 'Reawakening', plus rapide mais toujours aussi énergique dans une mélodie moins immédiate puis, 'The Great Unwashed' est beaucoup plus original et montre que c'est dans ce genre de titre plus lent qu'Evergrey' montre son meilleur visage avec un refrain qui vous envoie une puissance incroyable et avec un break remarquable dans une longue partie centrale mettant en avant le chant poignant de 'Tom S. Englund' puis un solo magistral de guitare de 'Henrik Danhange'. On reste sur du tout bon 'Evergrey' avec l'énergique 'Heartless' qui déploie un refrain addictif et qui propose une nouvelle rupture en milieu de titre avant une partie instrumentale avec un nouveau solo de guitare fantastique. J'accroche moins sur le titre suivant 'Blindfolded' (voir la vidéo ici) certainement à cause d'une section rythmique assez répétitive et plus rugueuse et 'Wildfires' termine ce bel album par une ballade acoustique dans laquelle 'Tom S. Englund' nous gratifie une dernière prestation vocale émouvante.

En résumé, les Suédois d'Evergrey' continuent de nous offrir du très bon métal progressif, puissant et mélodique avec un chanteur toujours au sommet de son art, mais qui n'est pas forcément immédiat ce qui destine 'A Heartless Portrait (The Orphean Testament)' à un public aimant s'attarder sur un album et répéter les écoutes pour en tirer toute la richesse...

Interprêtes

Tom S. Englund (Chant, Guitare), Henrik Danhage (Guitare), Johan Niemann (Basse), Rikard Zander (Claviers), Jonas Ekdahl (Batterie)


Artiste : Pymlico

Album : Supermassive

Date de Sortie : 20-05-2022

Ajouté le : 13-06-2022

'Pymlico' est une formation Norvégienne qui vient de sortir son septième enregistrement studio 'Supermassive' et dont vous pouvez retrouver la discographie sur spotify ici. Entièrement instrumental, ils nous offrent un patchwork de styles progressifs, mélangeant rock, jazz rock, fusion, AOR et pop avec l'apport d'un grand nombre d'instrumentistes et sur ce dernier album, apparait 'Roine Stolt' de 'The Flower Kings' pour un beau solo de guitare dans 'Clockwork'. On est donc embarqué dans un voyage dépaysant en commençant par un rafraichissant 'Breaking Protocol' avec de belles sections de guitare, puis, 'Confusion' continue dans cette ambiance légère et offre en deuxième partie une section 'Floydienne' avec un solo de guitare 'Gilmourien', atmosphère que l'on retrouve dans 'Clockwork' qui suit avec des sonorités plus jazzy grâce à l'accompagnement de cuivres. Avec 'Are We There Yet?', on reste dans des influences atmosphériques avec un saxophone qui amène un côté nonchalant sur un thème mélodique entraînant, puis, 'Time Out' alterne des passages mélancoliques et d'autres plus énergiques, les cuivres étant encore mis en avant tout au long du titre. On poursuit avec 'Little Nellie' et son ambiance funky qui est rempli d'une belle légèreté pouvant rappeler certains titres de 'Santana', la partie centrale offrant un tempo modéré plus proche d'une atmosphère feutrée de boîte de jazz. La fin de l'album est dans la continuité de l'ensemble avec 'Doppelmayr' qui affiche de belles variations d'intensité et de tempo et 'WTG' montre un visage plus mélancolique avec de belles lignes mélodiques accrocheuses et avec un accompagnement de claviers aux sonorités nous ramenant quelques décennies en arrière.

En résumé, les Norvégiens de 'Pymlico' continent de nous offrir un beau panel de registres musicaux différents dans des ambiances décontractées et légères qui font de 'Supermassive' un album à déguster tranquillement au casque pour se relaxer d'une bonne journée bien remplie...

Interprêtes

Øyvind Brøter (Claviers), Stephan Hvinden (Guitare), Andreas Sjo Engen (Guitare), Arild Brøter (Batterie, Claviers), Oda Rydning (Percussions), Robin Havem Løvøy (Saxophone), Are Nerland (Basse, Claviers, Guitare) + Invités : Mattias Krohn Nielsen (Guitare), Ole Michael Bjørndal (Guitare), Roine Stolt (Guitare), Erlend Lindvåg Solemdal (Claviers), Filip Brekke Steigedal (Trombone), Petter Lien (Trompette)


Artiste : Visions Of Atlantis

Album : Pirates

Date de Sortie : 13-05-2022

Ajouté le : 28-05-2022

Dans ma dernière chronique consacrée à 'Visions Of Atlantis' (voir ici), j'avais regretté qu'ils se produisent encore trop souvent en première partie et, les années covid, passées, ils sont désormais une formation qui assure enfin des concerts entiers : en témoigne cette longue tournée aux Etats-Unis en 2021 qui avait été interrompu à cause de la pandémie mondiale et qui a été revue à la hausse comme un signe pour bien montrer cette notoriété (bien méritée) en pleine croissance au niveau international. 2022 voit donc la sortie de leur nouvel opus 'Pirates', qui est consacré, comme son nom l'indique, à l'univers de la piraterie et, le moins que l'on puisse dire, c'est que cet album est une suite de hits qui défilent les uns derrière les autres.

Et ça commence très fort avec la belles brochette des 6 premiers titres qui ont chacun leur personnalité : 'Pirates Will Return' ouvre les hostilités avec une composition symphonique épique à souhait qui met tout de suite en avant le duo vocal 'Clémentine Delauney'/'Michele Guaitoli' avec quelques vocalises envoûtantes en arrière-plan dans les parties plus calmes de Clémentine. Le décor est planté et 'Melancholy Angel' (voir la vidéo ci-dessus) poursuit dans une ambiance plus posée avec un bijou mélodique dont le refrain restera certainement longtemps gravé dans votre tête et devrait faire chanter tout un public en concert, puis, 'Master the Hurricane' (voir la vidéo ici) reprend de la vigueur et nous offre un single contenant tous les ingrédients de ce que toute amatrice et tout amateur de métal symphonique désire trouver dans ce style avec une mention spéciale pour des arrangements vocaux remarquables. On continue avec ce morceau plein d'enthousiasme qu'est 'Clocks' écrit par 'Michele Guaitoli' et qui montre une rythmique marquée et cadencée qui donne une irrésistible envie d'accompagner le tic-tac en mesure avec une joie non dissimulée puis, premier moment de calme avec la magnifique ballade 'Freedom' qui permet une pause bien méritée après tellement d'énergie. Et c'est avec l'autre single 'Legions of the Seas' (voir la vidéo ici) que cette première moitié d'album s'achève avec un nouveau titre épique qui possède deux belles ruptures d'intensité dans lesquelles 'Clémentine Delauney' montre tout son talent vocal. Après cet enchainement de hits, on se dit que ça sera difficile de maintenir un tel niveau de qualité et, pourtant, grâce à une variété de styles, on reste scotché à un 'Wild Elysium' qui lorgne vers du métal symphonique à la 'Kamelot' avec une orchestration remarquable et un 'Michele Guaitoli' qui a des airs de 'Tommy Karevik' dans les couplets. Défilent alors un rythmé et dansant 'Darkness Inside' que n'aurait certainement pas renié une certaine 'Tarja' dans une ambiance presque de variété internationale (ceci n'étant pas du tout péjoratif) avec quelques riffs de guitare saturé en plus, puis, 'In My World' amène le côté folk et festif à la 'Nighwish' grâce à l'apport de la flûte de 'Ben Metzner' et grâce à une mélodie entraînante et 'Mercy' nous embarque dans un nouveau hit mélodique avec de magnifiques arrangements vocaux et un refrain à reprendre en chœur. Et pour terminer ce très bel album, 'Heal the Scars' nous offre une ballade remplie d'émotion qui est à rajouter aux meilleures ballades de métal mais qui, pour ma part, aurait fait grimper le curseur émotionnel si elle avait été chantée en duo avec 'Michele Guaitoli', mon souhait étant exaucé avec l'épique 'I Will Be Gone' qui se termine dans la tranquillité avec quelques notes de cornemuse.

En résumé, 'Visions Of Atlantis' nous offre certainement son meilleur album avec une suite de compositions variées qui amènent chacune leur personnalité dans des ambiances épiques, rythmées, festives et mélodieuses et 'Pirates' sera certainement un album qui tournera en boucle chez toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Clémentine Delauney (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Christian Douscha (Guitare), Herbert Glos (Basse), Thomas Caser (Batterie), Ben Metzner (Flûte, Cornemuse), Lukas Knoebl (Orchestration)


Artiste : Silver Lining

Album : Go Out Nowhere

Date de Sortie : 13-05-2022

Ajouté le : 30-05-2022

J'avais été séduit par le premier album 'Heart and Mind Alike' des Norvégiens de 'Silver Lining' et leur nouvel enregistrement studio 'Go Out Nowhere' vient de sortir. Ils continuent de nous offrir de belles mélodies dans un style mélangeant du folk, de la pop et de la country avec, entre autres, des influences puisées de l'autre côté de l'Atlantique dans la 'West Coast', la guitare slide étant très souvent utilisée. L'autre point qu'il faut également souligner est la qualité des harmonies vocales, trois des artistes étant également chanteurs ce qui amène une dimension particulièrement attachante à l'ensemble. On est donc emmené dans un très beau voyage relaxant et dépaysant et si vous adhérez au premier titre 'Your Everything', vous devriez également accrocher à l'ensemble de l'album, avec par exemple la chanson éponyme qui a un petit d'air d'Eagles' ou 'The Dream', qui suit et qui montre tout le talent vocal de cette formation ou encore 'Days Like These' avec ses variations d'intensité. Et quand le style se veut plus épuré, on est également séduit par de très beaux acoustiques que sont, par exemple, 'Awake' ou 'I Can Stay' ou encore 'Master of Disguise'. Bref, les Norvégiens de 'Silver Lining' récidivent avec de magnifiques mélodies interprétées de très belle manière grâce à des harmonies vocales remarquables et 'Go Out Nowhere' est à classer dans la catégorie des albums à écouter tranquillement au casque pour se reposer d'une dure journée de travail...

Interprêtes

Stine Andreassen (Chant, Guitare, Basse), Bjørnar Ekse Brandseth (Guitare, Pedal Steel, Dobro), Halvor Falck Johansen (Chant, Guitare, Claviers), Live Miranda Solberg (Chant, Guitare, Piano, Claviers, Glockenspiel), Kim Åge Furuhaug (Batterie, Percussions), Chris Holm (Basse), Yngve Sætre (Piano)


Artiste : Junkyard Drive

Album : Electric Love

Date de Sortie : 13-05-2022

Ajouté le : 31-05-2022

Si vous êtes amatrice ou amateur de bon hard rock qui décoiffe, nous partons en direction du Danemark avec 'Junkyard Drive' qui sort son troisième album 'Electric Love', après 'Sin & Tonic' en 2017 et 'Black Coffee' en 2018. Inutile de vous faire languir, pour parodier une publicité des années 70, ce nouvel opus, " c'est de la dynamite en barre " : d'entrée avec 'Let It Burn', c'est parti pour un brulot hard rock complètement déchainé et si la machine à headbanguer ne se met pas automatiquement en marche dans le refrain, c'est que vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres qui sont restés, vous devriez également adopter le rythmé 'Electric Love', 'Mr. Rock N' Roll' avec ses riffs ravageurs à la 'AC/DC' ou encore 'Home' mais cette fois avec des riffs rappelant 'Black Night' de 'Deep Purple' et le mid tempo 'Let Me Love You', légèrement plus mesuré fait office de pause après tout cette débauche d'énergie. Toujours aussi efficace, c'est reparti avec 'Tomorrow I’ll Be Gone' et de nouveaux riffs ravageurs, puis 'Mind Eraser' adoucit le propos tout en gardant une rythmique entraînante et un refrain addictif. La pause ballade est assurée par 'The Wonderland of Temptations' (voir la vidéo ci-dessus) avec son magnifique crescendo, et l'album se termine par le lourd mid-tempo 'Mama' et 'Free Your Mind' qui pourrait être un subtil mélange de 'Deep Purple' et de 'Led Zeppelin'.

En résumé, les Danois de 'Junkyard Drive' sortent un album rempli d'hymnes hard rock directs mais d’une efficacité redoutable qui nous ramènent au meilleur des années 70, avec en plus une production moderne amenant toute la puissance nécessaire pour ce style de musique, et 'Electric Love' devrait être adopté par tout un public aimant un hard rock accrocheur dès la première écoute...

Interprêtes

Kris (Chant), Oliver Hartmann (Guitare), Sjus (Basse), Claus (Batterie)


Artiste : Skills

Album : Different Worlds

Date de Sortie : 13-05-2022

Ajouté le : 01-06-2022

C'est encore un projet monté par 'Frontiers' qui est à l'honneur avec le super groupe 'Skills' composé du chanteur 'Renan Zonta' ('Brother Against Brother', 'Electric Mob'), du guitariste 'Brad Gillis' ('Night Ranger'), du bassiste 'Billy Sheehan' ('Octavision', 'Sons Of Apollo', 'Mr. Big) et du batteur 'David Huff' ('Giant'), sans oublier bien entendu le couteau Suisse du label, l'Italien 'Alessandro Del Vecchio' qui vient épauler le quatuor aux claviers et aux chœurs. Compte tenu du pédigré de chaque artiste, c'est sans surprise que l'on retrouve du bon hard rock mélodique, l'album comprenant principalement de l'AOR venant tout droit des années 80 avec des titres comme 'Writings On The Wall', 'Show Me The Way', 'Just When I Needed You', 'Stop The World' (voir la vidéo ci-dessus), 'Hearts Of Stone' ou encore 'Don't Break My Heart'. Les deux titres d'ouverture, 'Escape Machine' et l'up-tempo 'Blame It On The Night' sont légèrement plus musclés avec des lignes mélodiques accrocheuses et on ne pourra pas passer à côté des deux compositions plus tranquilles que sont 'Losing The Track' et 'Just When I Needed You' (voir la vidéo ici) qui sont à rajouter aux meilleures ballades de hard rock.

En résumé, ce nouveau projet 'Skills', monté par 'Frontiers', nous ramène quelques décennies en arrière en nous offrant du bon hard rock mélodique interprété par des artistes qui assurent du premier au dernier titre et qui nous font passer un très agréable moment à l'écoute de ces lignes mélodiques efficaces et accrocheuses...

Interprêtes

Renan Zonta (Chant), Brad Gillis (Guitare), Billy Sheehan (Basse), David Huff (Batterie) + Invité : Alessandro Del Vecchio (Claviers, Chœurs)


Artiste : SayWeCanFly

Album : Secondhand Heartbreak

Date de Sortie : 06-05-2022

Ajouté le : 27-05-2022

Le Canadien 'Braden Barrie' qui est complètement indépendant commence à se faire un bonne réputation à l'international dans la chanson et, après un début de carrière avec un premier album 'Heaven Is Hell' en 2013, 4 autres albums ont suivi, 'Between The Rose' en 2015, 'Blessed Are Those' en 2016, 'Beautiful Mess' en 2018 et 'Nosebleed (Unmasked)' en 2020. Il a également sorti un album de chansons de Noël en 2021, 'Cup of Cheer' et 2022 voit la sortie de son premier live enregistré lors de différentes prestations en public au cours de sa dernière tournée. Il nous offre une sorte de best off avec des chansons issues de l'ensemble de ses albums et on embarque dans l'univers de ce chanteur entier qui nous touche avec son chant rempli d'émotion en étant juste accompagné de sa guitare acoustique ce qui met encore plus en avant le talent de cet artiste dans ces ambiances épurées ne gardant que la substantifique moelle de la musique. Bref, ce live est un bon moyen de découvrir 'Braden Barrie' qui a réussi ce pari de diffuser lui-même ses albums par les canaux parallèles aux maisons de disque et qui, grâce aux réseaux sociaux, est maintenant suivi par plusieurs centaines de milliers de fans...

Interprêtes

Braden Barrie (Chant, Guitare, Claviers)


Artiste : Sheryl Crow

Album : Sheryl: Music From The Feature Documentary

Date de Sortie : 06-05-2022

Ajouté le : 20-05-2022

Après son dernier album 'Threads' de 2019 qui était annoncé comme le dernier enregistrement studio et le live 'Live From the Ryman And More' qui a suivi en 2021, l'Américaine 'Sheryl Crow', aux nombreux 'Grammy Awards' et aux multiples albums, nous offre une sorte de best of dans le cadre du documentaire sur sa carrière qui a été présenté début mai 2022. De nombreuses chansons émaillent cet album avec des enregistrements studio et des prestations en concert mais également trois titres inédits en fin d'album, 'Forever' (voir la vidéo ci-dessus), 'Still The Same' et 'Live With Me' qui est une reprise des 'Rolling Stones'. L'ensemble nous embarque pour deux heures et demie de titres qui ont jalonné sa carrière. On retrouve également sur la deuxième partie les collaborations avec d'autres artistes comme le très connu 'Prove You Wrong' chanté en trio avec 'Stevie Nicks' et 'Maren Morris'. Bref, ce double album est un bel hommage au trente ans de carrière de 'Sheryl Crow' et, au-delà des fans qui seront sans aucun doute comblés par toutes ces chanson intemporelles, 'Music From The Feature Documentary' est un bon moyen de découvrir cette artiste Américaine qui a marqué de son empreinte la musique Américaine en mélangeant rock, pop, folk et country...


Artiste : starfish64

Album : Scattered Pieces Of Blue

Date de Sortie : 06-05-2022

Ajouté le : 26-05-2022

Cela fait maintenant 6 ans que les Allemands de 'starfish64' sortent des albums à la fréquence d'un métronome, tous les deux ans, car 'Scaterred Pieces Of Blue' sera la quatrième chronique que je fais de ce groupe de pop/rock progressif, après ' An Altered State Of Joy' en 2016, 'The Future in Reverse' en 2018 et 'The Crimson Cabinet' en 2020. La bande à 'Dieter Hoffmann' nous embarque de nouveau dans son univers progressif fait d'ambiances délicates et raffinées souvent teintées d'une mélancolie bienfaitrice. Mis à part la pièce maitresse de l'album, 'Time's up Utopia', qui dépasse les 9 minutes et qui met en avant des claviers présentant de douces sonorités électroniques déroulant une mélodie envoutante, l'ensemble des compositions ne dépassent pas les 4 minutes et si, d'entrée, vous adhérez au premier titre 'Blue Piece (Of Something In The Air)' développant un premier refrain mémorable, il y a des chances que vous soyez séduit par les titres suivants en commençant par la ballade 'Birdsong' (voir vidéo ci-dessus), puis par le rythmé 'Forget Me Now' (voir la vidéo ici) ou par l'épuré 'Happiness' mettant en avant toute la sensibilité vocale de 'Dieter Hoffman' ou par le langoureux 'Intersection One' ou encore par 'Space Junk' qui clôt l'album dans une ambiance 'Floydienne' avec un magnifique solo de guitare de 'Jörg Hoffmann'.

En résumé, les Allemands de 'starfish64' continuent leur petit bonhomme de chemin en nous offrant un nouvel album qui nous transporte le temps d'un instant dans leur univers rempli de sensibilité et de sérénité propices à l'évasion et que l'on déguste tranquillement le casque sur les oreilles pour sortir de l'agitation quotidienne...

Interprêtes

Dieter Hoffmann (Chant, Guitare, Claviers), Henrik Kropp (Batterie), Martin Pownall (Basse, Claviers, Chant), Dominik Suhl (Guitare), Tobias Kassühlke (Basse, Guitare), Didier Mollart (Chant), Julie Pownall (Chœurs), Dyko (Chant), Jörg Hoffmann (Guitare), Tobias Kassühlke (Guitare), Jan Thiede (Guitare), Christian Wahl (Bugle), Eddy SR (Moog), S3E3 (Chant), The choir of true believers (Chœurs), Major T., Annalei


Artiste : Saffire

Album : Taming The Hurricane

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 14-05-2022

'Saffire' est une formation Suédoise de hard rock mélodique qui sort son 4ème album 'Taming The Hurricane', les 3 premiers albums 'From Ashes to Fire', 'For the Greater Good' et 'Where the Monsters Dwell' datant respectivement de 2013, 2015 et 2018. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce nouvel enregistrement studio est du niveau des meilleurs groupes Suédois dans ce style ce qui est une référence en la matière, ce pays étant connu pour avoir un réservoir immense de très bonnes formations de hard rock mélodique. Tout est donc réuni pour passer un excellent moment avec ces 10 titres, pour un total de 48 minutes d'écoute. On est donc accueilli au son d'un orgue aux sonorités hammond avec 'Triumph Of the Will' avec une première mélodie qui vous rentre directement dans la tête et les hits du même niveau se suivent ensuite les uns derrière les autres avec un entraînant 'Mr. Justified', les remarquables mid-tempo 'The Rapture' et 'Read Between The Lies' (voir la vidéo ci-dessus) qui nous ramènent quelques décennies en arrière avec deux titres addictifs à reprendre en chœur ou encore la chanson titre (voir la vidéo ici) qui offre un nouveau refrain mémorable. La deuxième partie de l'album continue sans faiblir avec de nouvelles lignes mélodiques assez classiques mais tellement efficaces et on peut citer 'Fortune Favors the Bold' qui a fait l'objet d'une vidéo sur youtube et qui est disponible ici, mais également la ballade en fin d'album 'Flight Of A Thousand Wings' qui est un hommage du guitariste 'Victor Olsson' à son grand père décédé.

En résumé, ce dernier album des Suédois de 'Saffire' est un condensé de ce que l'on peut trouver de mieux en hard rock mélodique actuellement avec des influences puisées dans les années 70/80 et 'Taming The Hurricane' devrait sans aucun doute tourner en boucle chez les fans de hard rock classique que l'on s'approprie dès la première écoute...

Interprêtes

Victor Olsson (Guitare, Chœurs), Efraim Larsson (Batterie, Chœurs), Tobias Jansson (Chant), Magnus Carlsson (Basse), Dino Zuzic (Claviers, Chœurs)


Artiste : Kaipa

Album : Urskog

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 15-05-2022

Ce sont encore des Suédois qui sont à l'honneur mais dans un style rock progressif classique puisqu'il s'agit de la formation 'Kaipa' qui historiquement était le groupe de 'Roine Stolt' qui, on le sait a créé en 1994 'The Flower Kings' et qui à l'époque n'avait pas réussi réellement avec le claviériste 'Hans Lundin' à relancer 'Kaipa' qui avait sorti 5 album dans les années 70/80. C'est seulement en 2002 que les deux artistes ressortent un album sous le nom de 'Kaipa' ('Notes From the Past'), le dernier album en date, 'Children Of The Sounds' étant sorti en 2017. Pour ce nouvel opus, on retrouve les longs développements d'un progressif classique puisant ses influences dans les années 70 car sur les 6 titres, la moitié dépassent les 10 minutes, l'ensemble nous faisant voyager pendant une grosse heure.

Et c'est avec les 18 minutes de 'The Frozen Dead of the Night' que nous commençons notre périple progressif avec un titre en multi-tiroirs que l'on parcourt les uns derrière les autres avec bonheur et qui montre les influences multiples de 'Hans Lundin' qui a choisi de nous emmener dans la nature Suédoise et qui fait cohabiter sur une base d'atmosphère symphonique, du folk et du jazz, avec de nombreuses parties instrumentales où ses claviers offrent de multiples variations, les sections chantées étant assez réduites en début et en fin de titre. 'In a World of Pines' continue dans ce style symphonique avec, cette fois, le chant mélodieux d'Aleena Gibson' qui illumine ce titre et qui est accompagnée par des chœurs remarquables, le solo de guitare dans la deuxième partie de 'Per Nilsson' suivi de celui de claviers de 'Hans Lundin' étant réellement magnifiques. Suit la chanson titre qui est presque complètement instrumentale et qui poursuit dans un progressif inventif alternant différents paysages sonores en modulant différentes rythmiques. Avec l'instrumental 'Wilderness Excursion', le côté jazz-fusion est mis en avant dans la première partie du titre et évolue vers une atmosphère plus rugueuse dans la deuxième partie, puis, 'In the Wastelands of My Mind' nous embarque dans une compositions mélodique à la 'Kansas' avec un violon très caractéristique. Et c'est avec les 15 minutes de 'The Bitter Setting Sun' que nous terminons ce très bel album avec une nouvelle composition typique d'un progressif inventif qui peut rappeler les pionniers de la musique progressive et pour ma part, j'ai l'impression d'entendre un mélange de 'Genesis', de 'Yes' et de 'Focus'.

En résumé, 'Kaipa' continue de faire du 'Kaipa' et nous offre un nouvel enregistrement studio qui aurait pu figurer parmi les albums de référence de rock progressif dans les années 70 et qui devrait plaire à un public aimant les longs développements laissant une bonne place pour des sections instrumentales que l'on prend le temps de découvrir, lentement, écoute après écoute...

Interprêtes

Hans Lundin (Claviers, Chœurs), Aleena Gibson (Chant), Patrik Lundström (Chant), Jonas Reingold (Basse), Per Nilsson (Guitare), Darby Todd (Batterie)


Artiste : Poets of the Fall

Album : Ghostlight

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 16-05-2022

Si vous recherchez de belles mélodies dans un style entre pop et rock, le dernier album 'Ghostlight' des Finlandais de 'Poets of the Fall' devrait sans aucun doute vous séduire car après une période rock dans le début des années 2010, ils ont légèrement infléchi leur style et le dernier enregistrement studio 'Ultraviolet' marquait déjà ce changement avec des bijoux mélodiques dans un style pop nous ramenant aux années 80. Pour ce dernier opus, ils nous emmènent dans leur univers fait d'un mélange original entre des sonorités modernes et de la pop symphonique amenant une chaleur à toutes ces belles compositions.

Et, d'entrée, on est embarqué par ce délicieux mélange avec 'Firedancer' qui nous accueille dans une ambiance baignée par des sonorités électro et qui amène doucement un refrain addictif dont on souhaiterait qu'il ne se termine jamais, la partie centrale instrumentale étant également un pur moment de bonheur. Suit 'Requiem for my Harlequin' qui a été choisi comme single et qui montre une remarquable orchestration à la 'Ennio Morricone' avec une nouvelle mélodie entraînante qui vient directement se greffer dans la tête, puis, 'Sounds of Yesterday' diminue le tempo pour la première ballade de l'album pouvant rappeler des artistes comme 'Chris de Burgh' et 'Revelations' reprend de la vigueur pour un titre entraînant qui devrait bien fonctionner en concert pour faire headbanguer tout un public. Nouveau break avec le lent 'Heroes and Villains' avec son alternance d'intensité très réussie entre les couplets et le refrain, puis, 'Lust for Life' poursuit, cette fois dans une ambiance plus épurée, avec une très belle composition acoustique guitare/voix accompagnée de cordes qui prend tout doucement de l'ampleur avec l'arrivée des instruments électriques. On continue notre beau voyage mélodique avec 'Chasing Echoes' qui aurait pu également faire l'objet d'un single avec son refrain mémorable, puis, 'Weaver of Dreams' alterne de belle manière des couplets acoustiques et un refrain avec une basse imposante et possède un magnifique solo de guitare acoustique dans la deuxième partie. Et pour terminer ce très bel album, 'Hello Cabaret' et 'Beyond The Horizons' nous offrent deux belles ballades qui montrent tout le talent mélodiques des Finlandais et qui bénéficient d'orchestrations épiques et de prestations vocales remarquables de 'Marko Saaresto' et dont le dernier titre possède un magnifique solo de guitare 'Floydien'.

En résumé, ce dernier bébé des Finlandais de 'Poets of the Fall' est rempli de belles mélodies que l'on égrène les unes après les autres avec bonheur et 'Ghostlight' est à conseiller à un large public car toutes les compositions sont accessibles et accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Marko Saaresto (Chant), Olli Tukiainen (Guitare), Markus Kaarlonen (Claviers), Jani Snellman (Basse), Jaska Mäkinen (Guitare), Jari Salminen (Batterie)


Artiste : Thunder

Album : Dopamine

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 17-05-2022

Le moins que l'on puisse dire, c'est que période du covid a été propice aux Anglais de 'Thunder' car après ' All the Right Noises' en 2021 suivi des 'Bonus Songs' en fin 2021, voici non pas, un album, mais deux albums en un, avec au total 16 compositions qui traitent de l'évolution de notre société vers ce besoin de plaisir immédiat, la dopamine étant cette hormone permettant de procurer cette addiction et les réseaux sociaux étant un révélateur de cette dépendance nocive.

Musicalement, les Anglais nous offrent un panel étendu de styles différents avec des lignes mélodiques qui accrochent immédiatement, en commençant par des ambiances énergiques avec de bon riffs de guitare bien incisifs : en témoigne, d'entrée, 'The Western Sky' (voir vidéo ci-dessus) et on retrouve cette énergie dans des compositions comme ' One Day We'll Be Free Again' avec ses guitares rappelant un certain 'Angus Young' ou 'The Dead City' et 'All The Way', directs mais tellement efficaces, ou encore 'Across The Nation' (voir la vidéo ici) à se décrocher la tête à force de headbanguer. On est également conquis par des titres plus mesurés avec des refrains addictifs comme le rythmé 'Black', 'Dancing In The Sunshine' (voir la vidéo ici) qui nous fait revenir une cinquantaine d'années en arrière et pourrait être un savant mélange de 'Bruce Springsteen' et des 'Stones' ou l'entraînant 'I Don't Believe The World' avec ses belles harmonies vocales tirant vers le gospel ou encore 'Disconnected' avec ses chœurs proches des 'Beatles'. On ne pourra pas passer non plus à côté du magnifique 'Even If It Takes a Lifetime' dans une ambiance country/blues, ambiance que l'on retrouve dans l'énergique 'Last Orders' et 'Big Pink Supermoon' amène, quant à lui, une touche jazzy à l'ensemble. Et lorsque 'Danny Bowes' adoucit le propos et monte le curseur émotionnel, nous avons droit à de sublimes ballades avec les acoustiques 'Unraveling' et 'Just a Grifter' et son accompagnement à l'accordéon renforçant le côté mélancolique ou encore 'Is Anybody Out There?' qui joue dans la cour d'un certain 'Elton John'. Pour terminer, 'No Smoke Without Fire' nous offre une dernière mélodie mémorable et conclut ce magnifique album de très belle manière.

En résumé, ce nouvel album des Anglais de 'Thunder' nous offre un panel varié de styles différents et on parcourt une sorte de voyage dans 50 années de chansons qui auraient pu toutes faire l'objet d'un hit et, même si 'Dopamine' développe un thème, chaque composition peut être prise à part et vous verrez que vous trouverez toujours dans cet opus un titre qui vous donnera un plaisir immense suivant l'humeur du moment...

Interprêtes

Danny Bowes (Chant), Luke Morley (Guitare, Chant), Ben Matthews (Guitare, Claviers), Chris Childs (Basse), Gary 'Harry' James (Batterie)


Artiste : Silver Dust

Album : Lullabies

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 18-05-2022

C'est en Suisse que l'on va avec le groupe 'Silver Dust' qui fêtera ses dix ans d'existence en 2023 et qui sort son quatrième enregistrement studio 'Lullabies', après 'Lost in Time' en 2013, 'The Age Of Decadence' en 2016 et 'House 21' en 2018. Je vous l'avoue, c'est avec ce quatrième opus que je les découvre et, après une première écoute, ils nous offrent un style original proche du métal gothique et, à plusieurs reprises, j'ai fait le parallèle avec 'Therion'. Et comme 'Therion', Ils ont également la particularité de se produire en costumes d'influences steampunk et Victoriennes (voir la vidéo ici). Mais il serait réducteur de les comparer uniquement à 'Therion' car ils amènent également d'autres ambiances allant du rock au métal, l'ensemble étant généralement baigné dans une atmosphère théâtrale. Au menu de cet opus, 10 titres directs avec des durées d'environ 4 minutes et la reprise en orchestral de 'Forever' de l'album 'House 21'.

Après l'introduction 'The Pact' qui met en avant des arrangements orchestraux et des chœurs grandiose dans une atmosphère inquiétante, 'Emeline' poursuit dans une ambiance gothique avec du rock entraînant, les arrangements vocaux amenant une certaine grandeur à ce titre, puis, 'Follow Me' montre également un visage très entraînant et mélange des sonorités de claviers électroniques, des riffs saturés de guitare et une prestation vocale de 'Lord Campbel' amenant ce côté sombre à l'ensemble. Avec le mid-tempo 'Eternity', la langue de Molière est utilisée et continue avec cette fusion originale entre des sonorités électroniques et un rock gothique puissant et lourd, ambiance que l'on retrouve dans le lent tempo de 'Stand By Me' qui suit. Suit 'I'll Risk It' qui est beaucoup plus dynamique et certainement le titre dégageant le plus une énergie brute, accentuée par les growls de 'Lord Campbel', puis, le single 'There's A Place Where I Can Go' (voir la vidéo ci-dessus) adoucit le propos pour la ballade de l'album dans laquelle 'Lord Cambell' montre encore un autre registre beaucoup plus délicat. Place à une rythmique entraînante avec 'Animal Swing' avec une construction originale mettant en avant un atmosphère très expressive et démonstrative avec une remarquable rupture d'intensité en milieu de titre, ce qui en fait, pour ma part, un de mes coups de cœur de l'album, et 'Burlesque', qui suit, poursuit dans cette ambiance théâtrale communicative. Et pour terminer en beauté, 'Echoes of History' déploie tous les ingrédients de bon métal gothique avec des lignes mélodiques accrocheuses et on retrouve des chœurs à la 'Therion' et la version orchestrale de 'Forever' conclut l'album avec de nouveaux chœurs grandioses.

En résumé, les Suisses de 'Silver Dust' sortent un album très agréable à écouter et 'Lullabies' devrait faire des heureux chez toutes les amatrices et tous les amateurs de rock/métal gothique mélodique...

Interprêtes

Lord Campbel (Chant, Guitare), Magma (Batterie), Neiros (Guitare), Kurghan (Basse)


Artiste : Ann Wilson

Album : Fierce Bliss

Date de Sortie : 29-04-2022

Ajouté le : 19-05-2022

On connait la belle carrière des deux sœurs 'Wilson' avec 'Heart' qui ont sorti leur dernier album 'Beautiful Broken' en 2016 et qui, malheureusement, depuis ce dernier opus et la tournée qui s'en est suivi, se sont brouillées mais 'Ann Wilson', qui a dépassé les 71 printemps, continue de sortir des albums en solo et 'Fierce Bliss', après avoir sorti 'Immortal' en 2018, est son dernier bébé en date. Il est composé de 7 titres originaux et de 4 reprises. En ce qui concerne les titres originaux, on est forcément proche du style de 'Heart', le chant d'Ann Wilson' nous ramenant à la formation Anglaise : d'entrée, 'Greed' (voir la vidéo ci-dessus) nous offre un premier titre énergique et entraînant, ambiance que l'on retrouve dans le bijou mélodique 'A Moment in Heaven' (voir la vidéo ici) mais la plupart des compositions sont plus modérées en commençant par des mid-tempos comme 'Black Wing' et 'Fighten for Life', leur style nous ramenant quelques décennies en arrière avec quelques incartades psychédéliques, ou 'Gladiator' qui alterne puissance et tranquillité avec un remarquable solo de guitare de 'Warren Haynes' ou encore le blues torride 'Angel's Blue', très classique mais toujours si efficace, sans oublier la belle ballade 'As the World Turns' en crescendo qui clôt l'album et qui nous embarque sur un petit nuage. En ce qui concerne les reprises, 'Bridge of Sighs' de 'Robin Trower' nous ramène aux années 70 et reste dans l'ambiance de l'original avec une charge émotionnelle supplémentaire amenée par le chant d'Ann Wilson', puis elle s'attaque au très connu 'Love of My Life' (voir la vidéo ici) de 'Queen' dans lequel son duo avec 'Vince Gill' est rempli d'une belle émotion et tient la comparaison que l'on ne peut pas s'empêcher de faire avec 'Freddy Mercury'. Les deux autres reprises sont 'Missionary Man' d'Eurythmics' qui est repris de manière plus puissante que l'original et dans lequel 'Kenny Wayne Shepherd' nous offre un très beau solo de guitare, puis, la ballade 'Forget Her' de 'Jeff Buckley' montrant le côté sensuel d'Ann Wilson'.

En résumé, les fans de 'Heart' devraient être comblés par ce nouvel album d'Ann Wilson' qui nous emmène une fois de plus, grâce à ses qualités vocales toujours intactes, dans un rock classique et accrocheur nous faisant remonter aux années 70/80 ce qui destine également 'Fierce Bliss' à un large public car toutes les compositions sont très accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Ann Wilson (Chant), Tom Bukovac (Guitare), Tony Lucido (Basse), Sean T Lane (Batterie, Percussions), Gordon Mote (Claviers), Tim Lauer (Claviers) + Invités : Vince Gill (Chant), Kenny Wayne Shepherd (Guitare), Warren Haynes (Guitare), Tyler Boley (Guitare), Danny Louis (Claviers), Dan Walker (Claviers), Jorgen Carlsson (Basse), Andy Stoller (Basse), Matt Abts (Batterie), The Rev Nathan Young Singers (Chœurs)


Artiste : Audrey Horne

Album : Devil's Bell

Date de Sortie : 22-04-2022

Ajouté le : 11-05-2022

L'avantage avec la musique, c'est que si vous êtes attirés par différents styles, vous avez le choix de vous mettre en forme toute la journée avec des mélodies entraînantes et énergique et de vous reposer le soir avec des albums beaucoup plus calmes. La dernière chronique de 'Returned To The Earth' était plutôt du soir mais le dernier 'Audrey Horne', 'Devil's Bell' est parfait pour commencer la journée et se mettre entre les oreilles du hard rock plein d'entrain. Après 'Blackout' datant de 2018 et le très bon live 'Waiting for the Night' qui à suivi en 2020, les Norvégiens reviennent avec un nouvel enregistrement studio 'Devil's Bell'. Et pour commencer, histoire de nous mettre dans le bain, 'Ashes to Ashes' nous offre une introduction avec sa guitare aux sonorités des cloches de 'Hells Bell' (normal pour un album que se nomme les cloches du diable !) et poursuit avec un premier brulot mélodique dans un train d'enfer avec ses chœurs rappelant 'Def Leppard'. Tout est donc réuni pour nous ramener dans les années 70/80 avec des compositions énergiques comme l'impétueux 'Animal' ou 'Break Out' avec ses riffs de guitare marqués et qui bénéficie d'un remarquable break en milieu de titre ou l'instrumental 'Return to Grave Valley' avec cette fusion des deux guitares qui nous ramènent aux sonorités de 'Thin Lizzy' dans les années 70 ou encore l'efficace 'Danse Macabre' (voir la vidéo ci-dessus) avec son tempo à mettre en marche automatiquement la machine à headbanguer. La deuxième partie de l'album est fait du même tonneau avec la chanson éponyme (voir la vidéo ici) et 'All Is Lost' qui ont été co-écrits avec 'Frank Hammersland' ('Pogo Pops') et les deux dernières compositions se rajoutent avec bonheur à l'ensemble, 'Toxic Twins' mettant encore le feu en déboulant à cent à l'heure et enfin le dernier hymne mélodique 'From Darkness' qui est un rock entraînant à la sauce 'Thin Lizzy' et qui possède un beau break instrumental central.

En résumé, les Norvégiens de 'Audrey Horne' sortent un album avec des compositions qui auraient chacune fait sans aucun doute des hits dans les années 70/80 et 'Devil's Bell' devrait tourner en boucle et faire monter le son dans le salon de toutes celles et ceux qui ont été élevés aux biberons des formations majeures de rock et de hard rock avec, cerise sur le gâteau, une production moderne...

Interprêtes

Toschie (Chant), Espen Lien (Basse), Ice Dale (Guitare), Kjetil Greve (Batterie), Thomas Tofthagen (Guitare) + invité : Frank Hammersland (Chœurs)


Artiste : Adventure

Album : Tales of Belle Part 1: Across the Ocean

Date de Sortie : 22-04-2022

Ajouté le : 12-05-2022

Après 'Audrey Horne', c'est encore en direction de la Norvège que nous nous dirigeons encore mais dans un style progressif et symphonique avec la formation 'Adventure' qui sort un nouvel album 'Tales of Belle Part 1: Across the Ocean' qui en est à son cinquième enregistrement studio, le premier opus éponyme du groupe étant sorti en 2000 et le dernier 'New Horizons' datant de 2019. Pour ce dernier bébé, les Norvégiens nous offre un album conceptuel inspiré d’une histoire vraie, celle de la tueuse en série 'Belle Gunness', née en Norvège en 1859 et qui est partie aux Etats-Unis où elle fut suspectée d’avoir tué une quarantaine de personnes avant de se volatiliser dans la nature. Musicalement, on retrouve les climats de 'New Horizons' avec un style calqué sur du rock symphonique des années 70 avec quelques touches de folk.

L'album s'ouvre sur un rythmé 'Hell's Bell' plantant le décor de cette histoire macabre qui nous embarque dans des sonorités d'orgue Hammond à la 'Uriah Heep' avec une première mélodie accrocheuse, puis, 'The Journey Begins' met en avant le côté symphonique de cette formation dans un court instrumental qui sert d'introduction à 'Too Far' dans lequel 'Kjell Myran' illumine ce titre avec son chant profond et chaleureux et qui possède de remarquables variations rythmiques amenant le côté progressif. Avec 'Come Join Me', on est emmené dans une ambiance plus posée avec une magnifique mélodie et avec une nouvelle prestation vocale admirable de 'Kjell Myran', la deuxième partie étant entrecoupée par une rupture débridée, puis, 'Dreams' met en avant, cette fois, le doux chant d'Elen Cath Hopen' qui nous berce au rythme de belles lignes mélodiques paisibles dans la première partie et qui accélère le rythme et devient plus énergique dans la deuxième. Suit l'instrumental 'Haunted Wedding' fait de sonorités d'orgue vintage avec une fin beaucoup plus lugubre, puis, 'First Mariage' nous ramène à du progressif symphonique et mélodique des années 70 avec toujours des sonorités de claviers typiques de cette époque qui peuvent faire penser aux premiers 'Kansas'. C'est dans une atmosphère folk que l'on continue notre voyage dans le passé avec 'Rumours Say' dans lequel le duo vocal 'Kjell Myran'/'Elen Cath Hopen' amène un réel plus et montre qu'Adventure' devrait utiliser cette union vocale plus souvent. Avec 'Voices', on continue dans une ambiance progressive et mélodique alternant différentes rythmiques qui nous ramène encore quelques décennies en arrière, puis, 'The Last Goodbye' est une belle ballade agrémentée par une mélodie mémorable et l'album se termine par le court instrumental 'Crossing' qui préfigure la traversée vers l'Amérique de 'Belle Gunness' qui servira de tremplin pour la deuxième partie de cette histoire.

En résumé, les Norvégiens d'Adventure' sortent un nouvel album dans la continuité de leur production antérieure et ce premier volet de l'histoire macabre de 'Belle Gunness' devrait être appréciée par tout un public aimant le progressif symphonique des années 70 et appréciant en même temps les albums conceptuels...

Interprêtes

Kjell Myran (Chant), Elen Cath Hopen (Chant, Piano, Flûte), Terje Flessen (Guitare), Odd-Roar Bakken (Hammond, Claviers), Terje Craig (Chant, Basse, Claviers), Alf Helge Lund (Batterie, Percussions)


Artiste : Faun

Album : Pagan

Date de Sortie : 22-04-2022

Ajouté le : 13-05-2022

Après le remplacement en 2020 de 'Fiona Rüggeberg' par 'Adaya De Baïracli Levy' qui joue également d'un bon nombre d'instruments traditionnels et après leur dernier enregistrement studio 'Märchen & Mythen' de 2019, les Allemands de 'Faun' sortent un nouvel album 'Pagan'. On retrouve ce style si caractéristique nous embarquant à chaque fois dans un beau voyage dans les contrées nordiques aux sonorités d'un folk médiéval et, pour ce dernier bébé, ils nous offrent 15 compositions qui nous font de nouveau partager leur univers, et ceci, dès le premier titre 'Galdra' (dans lequel, la chanteuse de 'Wardruna', 'Lindy-Fay Hella' a été invité et qui plante le décor en nous plongeant dans des sonorités captivantes et envoutantes. Autre invité de marque, le groupe 'Eluveitie' participe également à l'aventure avec un puissant 'Gwydion' sur un lent tempo mettant en avant des growls. Les ambiances dégagées sont dans l'ensemble assez posées et déploient de belles mélodies comme avec les douces ballades 'Wainamoinen' et 'Innisfree', l'hypnotique 'Ran', la ritournelle 'Zeit der Raben' ou encore le magnifique 'Anagin' avec des arrangements vocaux remarquables. D'autres compositions sont plus enjouées et on peut citer l'entraînant 'Halloween', le joyeux 'Tamlin' ou encore le dansant 'Baldur' et le côté sombre est également présent avec 'Neun Welten' et 'Lord Randal', l'album se terminant par la magnifique mélodie de 'Liam' nous permettant d'écouter une dernière fois le beau duo vocal 'Oliver’s Tyr'/'Laura Fella'. A noter que l'on peut retrouver des vidéos de différents titres sur you tube : 'Gwydion', 'Tamlin', 'Neun Welten', 'Halloween' et 'Galdra'.

En résumé, Les Allemands de 'Faun' continuent de nous faire partager leur univers fait de mythes et de contes de fées magnifiés par des artistes de talent et 'Pagan' devrait non seulement combler leur importante base de fans mais également un large public aimant un folk ancestral mettant en avant des instruments traditionnels et de magnifiques prestations vocales...

Interprêtes

Oliver’s Tyr (Chant, Harpe Celtique, Bouzouki, Nyckelharpa, Guitare, Mandora), Stephan Groth (Vielle à roue, Cittern, Low Whistles, Chant), Laura Fella (Chant, Mandoline, Tambour), Rüdiger Maul (Percussions), Niel Mitra (Claviers), Adaya De Baïracli Levy (Harpe Celtique, Cornemuse, Flûte, Bouzouki, Guitare, Bodhran, Banjo, Lyre) + Invités : Lindy-Fay Hella (Chant), Eluveitie


Artiste : John Elefante

Album : The Amazing Grace

Date de Sortie : 22-04-2022

Ajouté le : 24-05-2022

Pour tous les fans de 'Kansas' qui ont suivi les Américains dans les années 80, 'John Elefante' est certainement un nom connu puisqu'il a remplacé 'Steve Walsh' au début des années 80 et a sorti avec les Américains 'Vinyl Confessions' et 'Drastic Measures'. Depuis, il a participé à plusieurs projets (dont 'Mastedon' dans les années 90) et a également une carrière solo et c'est dans ce cadre qu'il sort un nouvel enregistrement studio 'The Amazing Grace'.

C'est avec 'City of Grace' que nous commençons notre très beau voyage qui nous ramène au meilleur des années 70/80 en rock mélodique dans une ambiance AOR avec des chœurs sublimes amenant ce côté resplendissant et classieux, puis, 'Stronger Now' poursuit dans cette voie et on ne peux s'empêcher de faire un parallèle avec 'Alan Parsons Project' au niveau des lignes mélodiques et des arrangements vocaux. Place à la chanson titre qui est une très belle ballade et qui offre un refrain mémorable, puis, 'Time Machine', plus entraînant, est encore un bijou mélodique et 'Won't Fade Away' nous ramène aux premiers 'Kansas' grâce à une orchestration fournie et présente une construction progressive avec de multiples changements de tempo qui en font un des titres phare de l'album. Nouvelle pause ballade avec 'Not Alone' qui nous fait monter sur un petit nuage avec, de nouveau, de très beaux chœurs vaporeux et mélancoliques et on retrouve cette atmosphère dans les titres suivants 'Falling Into Place' et 'We Will Be Fine' qui continuent de nous bercer au rythme de superbes mélodies rappelant les formations majeures de pop/rock des années 70. On continue notre beau périple avec un entraînant et lumineux 'Little Brown Book' qui donne une irrésistible envie de taper dans les mains et qui offre de nouveau de belles orchestrations à la 'Kansas', puis, 'And When I'm Gone' est une ballade symphonique avec un très bel accompagnement au piano et avec une nouvelle prestation vocale remarquable de 'John Elefante' amenant douceur et sérénité à ce magnifique titre, et l'album se termine par une version rallongée de 'City of Grace'.

En résumé, 'John Elefante' sort un magnifique album avec des compositions qui s'écoutent avec un immense plaisir et qui nous font revenir au meilleur des années 70 en nous invitant à un beau voyage, et pour parodier 'Charles Beaudelaire', " dans lequel tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté."...

Interprêtes

John Elefante (Chant, Guitare, Basse), Jonell Mosser (Chant), Dan Needham (Batterie), Dave Cleveland (Guitare), Frank Boxberger (Guitare), Dustin Blatnik (Guitare), Anthony Sallee (Basse), Jimmy Nichols (Piano), Chris Carmichael (Cordes), Eric Darken (Percussions)


Artiste : Blackberry Smoke

Album : Stoned

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 30-04-2022

Après le très bon 'You Hear Georgia' il y a moins d'un an, les Américains de 'Blackberry Smoke' sortent enfin (il aurait du voir le jour fin 2021), un EP de reprises des 'Stones' avec 7 compositions tirées principalement des 2 albums 'Sticky Fingers' et 'Exile On Main Street' respectivement de 1971 et 1972, les deux titres restants, 'Just My Imagination' étant tiré de l'album 'Some Girls' de 1978 et le très connu 'Street Fighting Man' faisant partie de l'imposant 'The Rolling Stones In Mono' (voir détail ci-dessous). Et comme à leur habitude, 'Blackberry Smoke' nous offrent un son authentique grâce à une prise de son unique avec cerise sur le gâteau, un 'Charlie Starr' qui a revêtu le costume de Mike Jagger' qui lui va à merveille. Alors, prêt pour un petit tour du côté des seventies avec un son moderne et avec un des groupes légendaires qui a participé à l'essor du rock et qui fait partie de son histoire ?

Titre (Album – Année)
1 – All Down The Line ('Exile On Main Street' - 1972).
2 – Sway ('Sticky Fingers' - 1971).
3 – Can't You Hear Me Knocking ('Sticky Fingers' - 1971).
4 – Tumbling Dice ('Exile On Main Street' - 1972).
5 – Just My Imagination (Running Away With Me) ('Some Girls' - 1978).
6 – I Got The Blues ('Sticky Fingers' - 1971).
7 – Street Fighting Man ('The Rolling Stones In Mono' - 1968).

Interprêtes

Charlie Starr (Chant, Guitare), Richard Turner (Basse, Chant), Brit Turner (Batterie), Paul Jackson (Guitare, Chœurs), Brandon Still (Claviers) + Invités : Sherie Murphy (Chœurs), Sherita Murphy (Chœurs), Benji Shanks (Guitare), Preston Holcomb (Percussions), Jordan Shalhoup (Saxophone), Geoff Wood (Trumpet)


Artiste : Axel Rudi Pell

Album : Lost XXIII

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 01-05-2022

On ne compte plus les albums d'Axel Rudy Pell' depuis leur premier enregistrement ' Wild Obsession' de 1989 et le guitariste Allemand continue son petit bonhomme de chemin en nous replongeant à chaque sortie dans du bon hard rock nous ramenant aux formations légendaires qui ont émergées dans les années 70/80. Après le très bon 'Sign of the Times' de 2020, suivi de l'album de reprise 'Diamonds Unlocked II' en 2021, voici leur petit frère 'Lost XXIII'. Alors, si après l'introduction 'Lost XXIII Prequel (Intro)' faisant monter tout doucement la pression, vous n'accrochez pas à la série 'Survive' avec ses riffs de guitare à la 'Rainbow', 'No Compomise' à se décrocher la tête à force de headbanguer et 'Down on the Streets' avec sa rythmique complètement addictive, c'est que vous n'êtes pas fait pour ces ambiances surchauffées de hard rock musclé et diablement efficace. Pour les autres, vous vous régalerez également avec le mid-tempo 'Freight Train', l'effrené 'Follow the Beast' ou encore l'instrumental 'The Rise Of Ankhoor' qui vous rappellera certainement ces sonorités vintages des années 70 et vous pourrez sortir les briquets (non maintenant on sort les torches des portables, c'est plus high tech !!) sur les deux magnifiques power ballades 'Gone with the Wind' et 'Fly with Me' qui feront reposer vos douleurs d'arthrose et qui sont à rajouter aux meilleures ballades de hard rock. Et pour terminer ce bel album en beauté, vous aurez droit au long 'Lost XXIII' qui vous embarquera, avec une rythmique martelée à déclencher automatiquement la machine à taper du pied, dans une procession majestueuse à la 'Kashmir' avec des intonations orientales et une longue partie instrumentale dans la deuxième partie du titre dans laquelle Axel nous offre un solo de guitare remarquable.

En résumé, je pense que tout est dit, les Allemands d'Axel Rudi Pell' nous sortent un nouveau bijou de hard rock avec tous les ingrédients qu'on attend dans ce style et, cerise sur le gâteau, avec une dernière composition à rajouter aux meilleurs mid-tempo hard rock de tous les temps...

Interprêtes

Axel Rudi Pell (Guitare), Johnny Gioeli (Chant), Bobby Rondinelli (Batterie), Ferdy Doernberg (Claviers), Volker Krawczak (Basse)


Artiste : The Chronomaster Project

Album : The Android Messiah

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 03-05-2022

Quand on parle d'opéras métal, les premières références qui viennent à l'esprit sont, sans conteste, celles des différents projets d'Arjen Anthony Lucassen' ou celles du projet 'Avantasia' de 'Tobias Sammet' ou encore dans un registre plus symphonique le remarquable 'Beloved Antichrist' de 'Christofer Johnsson', ces trois artistes amenant chacun leur créativité débordante à ce style de musique. D'autres projets, plus ponctuels ont vu également le jour, et dans ce genre, on pourra désormais rajouter le nouveau projet 'The Chronomaster Project' qui est l'œuvre de deux Italiens, 'Luigi Lamundo' et 'Lele Mr Triton' qui ont créé un univers de science-fiction pour support à ce nouvel opéra métal pour nous raconter une histoire de guerres, d'espace et de civilisations dans laquelle les différents musiciens et chanteurs jouent leur propre rôle. 'Enrico “Erk” Scutti' en est le chanteur principal mais, pour étoffer la section vocale et mettre en scène plusieurs personnages, ils ont fait appel à la crème des chanteurs de ce style avec 'Marcela Bovio', 'Mina Osegueda', 'Chris Boltendhal', 'Mike Mills', 'Gianluca Mastrangelo', 'Snowy Shaw', 'Amanda Somerville', 'Vicky Psarakis' et 'Mark Boals'.

On est donc plongé dans cette saga futuriste avec une variété de genre remarquable et une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accrocheuses : 'The Mission' plante le décor avec un 'Mark Boals' impérial et une construction pouvant rappeler certaines compositions d'Ayreon', puis, ça se durcit avec l'énergique 'The End Of My World' avec un premier refrain mémorable et 'The Ancient Throne of Tessev V' avec le double registre, clair et guttural de 'Vicky Psarakis'. Avec 'The Invaders' Chronicle Part 1: We Came in Peace', la douce voix d'Amanda Somerville' illumine cette composition beaucoup plus mesurée et assez éloignée du métal, puis, sans transition, 'Snowy Shaw' (qui a longtemps officié avec 'Therion') et dans un beau duo avec 'Enrico “Erk” Scutti', montre toute sa férocité vocale dans 'The Last Man of Ice' en prenant le costume d'un dernier survivants des hommes du froid. C'est dans une ambiance d'église que 'The Invaders' Chronicle Part 2: In Hoc Signo Vinces' débute avec des sonorités d'orgue puissant et majestueux et poursuit avec une guitare électrique mielleuse et des chœurs imposants; le titre prend ensuite son envol après cette longue introduction symphonique et nous embarque dans une ambiance théâtrale avec un nouveau refrain mémorable et 'Gianluca Mastrangelo' nous offre une très belle prestation vocale. Suit 'Generation Clash' qui débute de manière très calme, mais qui durcit assez rapidement le propos et le duo 'Mike Mills' et 'Chris Boltendhal' montrent une belle complémentarité, le premier ayant le rôle du gentil chef de colonie et le deuxième jouant magnifiquement le vilain envahisseur surexcité. Quant à 'Revenge of the Last', on est emmené avec la voix puissante de 'Nina Osegueda' dans du métal mélodique avec des accompagnements de claviers lumineux mettant en avant des lignes mélodiques accrocheuses et avec un très beau break dans la deuxième partie du titre avec des chœurs vaporeux, puis, 'The End of Your World' est le hit de l'album dans une atmosphère moderne et emmené par des synthés électro avec une rythmique entraînante est beaucoup plus proche d'un rock énergique que du métal. Et pour terminer en beauté, on est conquis par le chant mélodieux de 'Marcela Bovio' qui nous charme avec la magnifique ballade 'Nothing Left To Lose' et qui forme une très beau duo avec 'Enrico Scutti'.

En résumé, ce nouveau projet Italien montre une remarquable diversité de styles et un panel étendu de registre vocaux ce qui fait de 'The Android Messiah' un très bel opéra métal qui devrait marquer l'année 2022 et qui destine 'The Android Messiah' aux fans des grandes production du même style, les plus connues étant 'Ayreon', 'Avantasia' ou 'Therion'...

Interprêtes

Enrico “Erk” Scutti (Chant), Leonardo Porcheddu (Guitare), Luigi Jamundo (Guitar, Basse), Giorgio Novarino (Basse), Lele Mr Triton (Claviers), Carlos Cantatore (Batterie) + Invités : Marcela Bovio (Chant), Nina Osegueda (Chant), Chris Boltendhal (Chant), Mike Mills (Chant), Gianluca Mastrangelo (Chant), Snowy Shaw (Chant), Amanda Somerville (Chant), Vicky Psarakis (Chant), Mark Boals (Chant)


Artiste : Imminent Sonic Destruction

Album : The Sun Will Always Set

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 06-05-2022

'Imminent Sonic Destruction' est une formation Américaine de métal progressif que j'avais découvert il y a maintenant un peu plus de 5 ans avec leur deuxième album 'Triumphia' et qui viennent de sortir un nouvel enregistrement studio, 'The Sun Will Always Set'. Amatrices et amateurs d'ambiances lourdes et puissantes avec des incursions dans du progressif sous toutes ses formes, vous êtes au bon endroit car ce nouveau bébé des Américains, nous offre 7 compositions denses qui se bonifient au fil des écoutes et qui développement des lignes mélodiques accrocheuses ce qui rend l'ensemble relativement accessible.

Et pourtant, en introduction, le court et très beau 'Arise', dans une atmosphère épurée piano/voix avec la participation de la chanteuse 'Lady Luna', ne laisse en rien augurer de la suite car, dès 'Fledgling', on est embarqué dans un titre débordant d'énergie avec une magnifique introduction mettant en avant le piano entrecoupé par des riffs de guitares saturés et qui poursuit dans un lent tempo, à alterner des sections modérées avec du chant clair et d'autres beaucoup plus massives avec un chant rageur. Suit 'Source' avec une introduction amenant tout doucement une nouvelle ambiance imposante avec une section rythmique qui mène la danse dans un ensemble de variations originales dans la longue partie instrumentale en milieu de titre, puis, 'The Core' durcit encore le propos dans un climat encore plus pesant et offre des disgressions mélodiques très imaginatives. Changement de décor avec 'Solitude' qui pourrait être la ballade de l'album et qui nous emmène dans une atmosphère beaucoup plus tranquille mais néanmoins soutenue par une basse imposante et qui déploie une section instrumentale plus énergique dans la deuxième partie du titre. On arrive à la pièce maitresse de l'album, 'Nighshade', de plus de 12 minutes, fait de multiples tiroirs grâce à une construction mettant en avant une section rythmique en perpétuel changement rappelant les formations majeures dans ce style comme 'Haken' ou 'Pain Of Salvation' et qui développe des parties chantées accrocheuses sur la fin du titre. Et c'est avec le titre éponyme de l'album frisant les 9 minutes que nous finissons notre périple progressif dans une atmosphère beaucoup plus mesurée de ce qui a précédé et qui déploie de belles lignes mélodiques avec une remarquable section vocale collégiale.

En résumé, les Américains d'Imminent Sonic Destruction' sortent un nouvel album qualité qui montre encore une évolution avec l'album précédent et si vous aimez un métal progressif aux riffs lourds et épais avec des constructions recherchées et des lignes mélodiques restant très accessibles, vous devriez sans aucun doute adhérer à 'The Sun Will Always Set'...

Interprêtes

Tony Piccoli (Chant, Guitare), Pat DeLeon (Batterie), Bryan Paxton (Basse), Pete Hopersberger (Claviers, Chant), Scott Thompson (Guitare, Chant) + Invités : Lady Luna (Chant), Raphael Weinroth-Browne (Violoncelle), Kevin Wrobel (Chant), Tony Asta (Guitare)


Artiste : Dimitri Toonen

Album : Sounds From Emotions

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 07-05-2022

'Dimitri Toonen' est un chanteur et multi-instrumentaliste Hollandais qui a sorti un premier album 'Leave My Mind Sometimes' en 2020 et c'est avec son nouvel enregistrement studio 'Sounds From Emotions' que je le découvre. Il nous offre un rock progressif varié et recherché, souvent mélancolique, avec des influences multiples dans différents styles de musique allant de la pop au métal en passant par le rock et le jazz.

Après la courte introduction 'Prologue: Fading movement' faite de bruitages et de quelques vocalises accompagnées par une guitare acoustique, 'Decapitation' nous offre autour d'un premier thème mélodique énergique, de multiples variations rythmiques rappelant les premiers 'Porcupine Tree', puis, 'You Can't Change My Mind' montre un registre beaucoup plus posé avec de très beaux passages de guitare, la deuxième partie ayant des influences 'Floydiennes'. Suit 'Elusive Facts' qui montre le même visage modéré avec des pérégrinations jazzy et quelques montées en tension amenant un belle variété d'ambiances tout au long du titre, puis, 'Uncertain Future' est un bijou acoustique avec un coté mélancolique renforcé par le violon de 'Cecilia Garcia' et par le violoncelle de 'Lucas Argomedo'. Avec 'This Morning', les 8 minutes mettent en avant un progressif recherché et inventif en plusieurs tiroirs avec de multiples changements rythmiques et mélodiques et de très belles variations d'intensité. Retour à un acoustique harmonieux avec 'Music Will Bring Me Another Day' qui est suivi des deux longs développements qui montrent de nouveau tout le talent de compositeur de 'Dimitri Toonen' avec, tout d'abord, 'When Nobody Likes You' qui est certainement le titre le plus riche et le plus intense mais le moins facile à apprivoiser car il présente de multiples ruptures et 'My Dark Passenger' qui n'a rien à envier à son prédécesseur et qui met de nouveau côte à côte des atmosphères très contrastées avec des lignes mélodiques plus accessibles. Pour terminer ce très bel album, 'Epilogue: Moving on' nous embarque dans un enchevêtrement sonore original qui laisse la place à une partie douce et reposante avec un très beau mariage entre la guitare acoustique et les cordes et qui se termine avec quelques vocalises apaisantes avec un brouhaha en bruit de fond.

En résumé, 'Dimitri Toonen' nous propose un nouvel album dense et varié qui demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse ce qui destine 'Sounds From Emotions' à un public aimant un progressif multi-facette permettant de vagabonder dans différents styles de musique...

Interprêtes

Dimitri Toonen (Chant, Tous les instruments), Hugo Ribeiro (Batterie), Rob Herben (Chœurs), Sander van Gaans (Guitare), Cecilia Garcia (Violon), Lucas Argomedo (Violoncelle), Patricio Böttcher (Saxophone)


Artiste : Poison Rose

Album : Little Band Theory

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 04-05-2022

'Poison Rose' est une nouvelle trouvaille de 'Frontiers Music' et quand on parle du label Italien, on ne peut pas s'empêcher de penser à 'Alessandro Del Vecchio' qui est encore de la partie sur ce projet de hard rock mélodique mené par le chanteur 'Marco Sivo' et avec le gratin des musiciens Italiens de ce style, à savoir les guitaristes 'Andrea Seveso' ('Zadra', 'Inner Stream' ou encore 'Black Rose Maze') et 'Aldo Lonobile' ('Edge of Forever', 'Secret Sphere' ou encore 'Timo Tolkki's Avalon') et le batteur 'Edo Sala' ('Sunstorm'). Pas la peine d'une longue chronique pour vous dire que 'Little Bang Theory' est rempli de hits mélodiques qui défilent les uns derrière les autres et nous font remonter au meilleur des années 80 avec un son moderne. On embarque donc pour 42 minutes de mélodies imparables et 'Eternally, Wild And Free' dans la deuxième partie de l'opus amène le petit break ballade avec un bijou à rajouter aux meilleures ballades du genre et, pour tout vous dire, j'en aurais bien repris une petite deuxième. Bref, pas la peine d'en rajouter, pour tous les fans de hard rock mélodique, vous devriez trouver votre bonheur dans cette nouvelle formation 'Poison Rose' qui se rajoute à la liste déjà très longues des projets de Sieur 'Serafino Perugino' du label 'Frontiers Music'...

Interprêtes

Marco Sivo (Chant), Andrea Seveso (Guitare), Aldo Lonobile (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs), Edo Sala (Batterie)


Artiste : Returned To The Earth

Album : Fall Of The Watcher

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 10-05-2022

'Returned To The Earth' est une formation Anglaise du Warwickshire dont le premier album éponyme date de 2016. 2022 voit la sortie de leur 4ème enregistrement studio 'Fall Of The Watcher', après 'The Best Kept Secret' en 2018 et 'Erebus' en 2019. Dans un style atmosphérique tranquille et reposant, ce dernier opus nous propose 6 compositions entre 5 et 10 minutes et, il se rajoute aux dernières chroniques de 'Bjørn Riis' avec 'Everything to Everyone', de 'CEN-ProjekT' avec 'The Lost One' et de 'Strange Pop' avec 'Ten Years Gone' car les ambiances dégagées sont très proches de ces 3 albums.

Le titre éponyme de l'album débute dans une sensation de sérénité avec un lent tempo qui déroule une première mélodie sur laquelle on s'abandonne complètement, le solo de guitare 'Gilmourien' et le doux chant de 'Robin Peachey' rajoutant encore à ce climat apaisant, et la fin du titre instrumentale amène une légère accélération permettant d'amener une certaine diversité pour ne pas rendre l'ensemble trop linéaire. 'White Room' avec sa rythmique feutrée poursuit dans ce climat hypnotique avec des accompagnements de sonorités de claviers électro nous ramenant aux début des années 80 et pouvant rappeler celles dégagées par 'In The Air Tonight' de 'Phil Collins', puis, 'Drowing' continue dans cette ambiance délicate avec une nouvelle mélodie attachante. On reste sur le petit nuage soyeux sur lequel on était monté dès le début de l'album avec 'Sacrificed in Vain' qui nous emmène au rythme d'un lent tempo dans 10 minutes relaxantes avec une partie centrale instrumentale un peu plus vigoureuse, puis, 'Lack of Information' est un joyau mélodique qui peut rappeler les ambiances de certains titres des Allemands de 'RPWL'. Et nous terminons ce très beau voyage apaisant et reposant avec 'April Sky' qui déploie une nouvelle mélodie rempli de poésie et nous nous laissons bercer une dernière fois par le chant sensible et délicat de 'Robin Peachey'.

En résumé, à l'image des albums sortis récemment et cités plus haut, les Anglais de 'Returned To Earth' sortent un magnifique album rythmé par de belles mélodies atmosphériques porteuses d'une belle délicatesse et qui se dégustent tranquillement le casque sur les oreilles pour se ressourcer d'une dure journée de travail...

Interprêtes

Robin Peachey (Chant, Guitare), Steve Peachey (Claviers), Paul Johnston (Batterie)


Artiste : Colosseum

Album : Restoration

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 21-05-2022

'Colosseum' est une formation Anglaise qui a déjà une bonne cinquantaine d'années d'existence et qui a sorti quatre enregistrements studio, deux en 1969 et deux en 1970 et qui mélangeait sur une base de jazz, du rock et du blues. Par la suite, ils ont sorti quelques albums disparates, un dans chaque décennies 1990, 2000 et 2010. Avec les trois artistes des années 70 encore présents, Chris Farlowe, Clem Clempson et Mark Clarke et trois nouveaux membres, Kim Nishikawara au saxophone Nick Steed aux claviers et Malcom Mortimore à la batterie, 2022 voit la sortie d'un nouvel opus, 'Restoration' qui propose une variété de style nous faisant remonter aux années 70 en commençant par un énergique 'First in Line' qui rappelle le début du rock progressif et qui intègre de belles harmonies vocales et qui met en avant le chant chaleureux de 'Chris Farlowe' sans oublier les beaux solos successifs de guitare, de claviers et de saxophone. On est bien parti et 'Hesitation', qui suit, est plus lourd et nous embarque dans un mid-tempo que n'aurait pas renié 'Deep Purple' au début des années 70, puis, 'Need Somebody' adoucit l'ambiance pour un blues/rock sensuel et intemporel avec encore de très beaux chœurs et un nouveau solo de claviers aux sonorités Hammond. Dans la continuité du titre précédent, 'Tonight' nous offre une très belle ballade épurée dans une atmosphère de piano bar et dans laquelle 'Chris Farlowe', accompagné à certains endroits par 'Clem Clempson', montre une sensibilité touchante, puis, retour à un rock direct et efficace avec 'A Cowboys`s Song' avec des riffs saturés de guitare sur une rythmique chaloupée à la 'Led Zeppelin', et le blues/rock 'Innocence', plus passe partout, bénéficie de très belles intervention de 'Kim Nishikawara' au saxophone. On retrouve des ambiances jazzy dans la deuxième partie de l'album avec 'If Only Dreams Were Like This' qui est très sensuel et qui possède une belle section débridée en milieu de titre, puis, 'I'll Show You Mine' revient à du blues/rock énergique qui nous rappelle encore le début des années 70 avec deux tempos différents qui amènent toute l'originalité à ce titre. On est accompagné par des effluves jazzy avec 'Home By Dawn' qui nous emmène dans l'ambiance d'une boîte de jazz et l'album se termine par 'Story Of the Blues' qui contient à lui tous seul tous les ingrédients de cet album, l'énergie du rock, la chaleur du blues et la légèreté du jazz et qui peut faire penser, bien que le style ne soit pas forcément comparable, aux joyeuses ambiances dégagées par certains titres de 'Santana' dans les années 70.

En résumé, comme vous l'aurez compris, si vous êtes tombés dans la marmite de la musique des années 70 avec ce mélange subtil entre rock, blues et jazz, vous devriez, sans aucun doute, adhérer à cet album qui réunit, à lui seul, tous les ingrédients d'un album qui aurait fait des ravages dans une autre époque...

Interprêtes

Chris Farlowe (Chant), Clem Clempson (Guitare, Chœurs), Mark Clarke (Basse), Kim Nishikawara (Saxophone), Nick Steed (Claviers), Malcom Mortimore (Batterie)


Artiste : Ronnie Romero

Album : Raised On Radio

Date de Sortie : 15-04-2022

Ajouté le : 25-05-2022

Vous voulez des reprises puisées dans les soixante dernières années et chantées par un des chanteurs les plus doués de sa génération, j'ai ce qu'il vous faut avec le dernier album du Chilien 'Ronnie Romero' qui a maintenant une réputation internationale ('Lord Of Black', 'Destinia', 'Sunstorm', 'The Ferrymen'). Accompagné d'une belle brochette d'artistes (dont un fameux 'Alessandro Del Vecchio'), il nous fait voyager de 1967 avec 'Bob Dylan' jusqu'aux années 90 avec la reprise magnifique de 'I Was Born To Love You' qui est l'ultime chef d'œuvre du regretté 'Freddy Mercury' en passant par des artistes aussi variés que 'Elf', 'Led Zeppelin', 'Kansas', 'Uriah Heep' ou encore 'Survivor' (voir les liens vers les albums originaux ci-dessous). Bref, pas la peine d'en rejouter, je vous laisse en compagnie de 'Ronnie' avec des interprétations toutes aussi bonnes les unes que les autres qui nous font stopper la machine à remonter le temps à différentes époques pour notre plus grand plaisir...

Liste des titres (artiste - album avec lien spotify – année)
01. Sin's A Good Man's Brother (Grand Funk Railroad - Closer To Home - 1970)
02. Backstreet Love Affair (Survivor, When Seconds Count - 1986)
03. No Smoke Without A Fire (Bad Company, Dangerous Age - 1988)
04. I Was Born To Love You (Queen, Made In Heaven - 1995)
05. Play The Game Tonight (Kansas, Vinyl Confessions - 1982)
06. Carolina County Ball (Elf, Carolina Country Ball - 1974)
07. Girl On The Moon (Foreigner, 4 - 1981)
08. Gypsy (Uriah Heep, Very 'Easy, Very 'Umble - 1970)
09. Voices (Russ Ballard, Russ Ballard - 1984)
10. All Along The Watchtower (Bob Dylan, John Wesley Harding - 1967)
11. Since I've Been Loving You (Led Zeppelin, Led Zeppelin III - 1970)

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Srdjan Brankovic (Guitare), Javi García (Basse), Andy C (Batterie), Alessandro Del Vecchio (Claviers) + Invités : Danny Gómez (Guitare ), Javier Reyes (Guitare), Corina Minda (Chœurs)


Artiste : Strange Pop

Album : Ten Years Gone

Date de Sortie : 11-04-2022

Ajouté le : 28-04-2022

C'est encore un retour dans les atmosphères 'Floydiennes' des années 70 que je vous propose avec le nouveau projet du 'Michał Dziadosz' qui montre encore avec 'Strange Pop' que le rock progressif se porte tient bien du côté de la Pologne. Si vous avez aimez les deux derniers albums présentés dans myprogmusic, celui de 'Bjørn Riis' et du projet 'CEN-ProjekT' de l'Allemand 'Chris Engels', vous serez, sans aucun doute, conquis par ce nouvel album sorti en Avril 2022. L'album est relativement court et comporte 6 titres et c'est avec la composition 'Quiet Storm', atmosphérique et typique du début du progressif que nous débutons notre voyage dans le temps sur un lent tempo qui déroule une mélodie 'Floydienne'. On poursuit avec 'Goodbye Song' dont l'accompagnement vocal lancinant et répétitif rajoute à ce côté planant et la deuxième partie offre un magnifique solo de guitare 'Gilmourien'. Avec 'Ex Oriente Lux', 'Michal Dziadosz' rajoute un climat psychédélique et nous embarque dans un rêve relaxant au son d'une flûte envoutante, puis, 'Night Trip' continue dans ce style avec une lente rythmique ponctuée par un battement régulier. On aborde ensuite le plus long titre, '432 Bars' qui est beaucoup plus une exploration sonore psychédélique et peut faire penser aux Allemands de 'Tangerine Dream' et l'album se termine par le court 'All This Hope' qui nous fait doucement ressortir de ce voyage atmosphérique par une chanson avec des lignes mélodiques harmonieuses.

En résumé, Le Polonais 'Michal Dziadosz' nous invite à prendre place dans la machine à remonter le temps pour un beau voyage qui nous transporte au début du progressif et 'Ten Years Gone' est à conseiller à toutes celles et ceux qui ont été élevés au biberon des ambiances psychédéliques de la fin des années 60 avec des références de formations majeures de cette époque, parmi lesquels on retrouve, bien évidemment, 'Pink Floyd'...

Interprêtes

Michal Dziadosz (Chant, Basse, Claviers, Flûte) + Invités : Michal Wojtas (Guitare), Maciej Sochon (Guitare), Michal Kirmuc (Guitare)


Artiste : Inglorious

Album : MMXXI Live at the Phoenix

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 20-04-2022

Après toutes les 'lockdown sessions' sans public sortis pendant la privation de vrais live, vous en voulez un vrai avec du gros son dans une ambiance surchauffée par un public totalement conquis ? Après leur album de reprise 'Heroine' sorti en 2021, la bande à 'Nathan James' nous gratifie de l'enregistrement du concert de septembre 2021 au 'Exeter Phoenix', au Royaume-Uni et, le moins que l'on puisse dire, c'est que ces longs mois de disette ont reboosté 'Inglorious' qui montre toute la différence que l'on peut avoir entre un enregistrement studio et l'atmosphère survoltée et authentique d'un live. La set list n'est pas très longue mais il suffit de regarder la vidéo ci-dessus de 'She Won't Let You Go' de l'album 'We Will Ride' de 2021 pour se rendre compte de cette ambiance fabuleuse de concert. Les compositions sont tirées de l'ensemble des albums des Anglais et c'est 'Barracuda' de 'Heart' de 1977 qui est joué du dernier album de covers, le concert se terminant par un fabuleux 'Until I Die' de leur premier album éponyme datant de 2016. Pour vous donner un autre aperçu de ce concert 'I Don't Need Your Loving' est également disponible en vidéo ici. Bref, les 50 minutes passent à une vitesse folle et nous font partager un moment fort qui permet de se remettre petit à petit dans des ambiances irremplaçables de live et, si vous en voulez plus, vous pouvez également vous procurer cet album en DVD/Blu-ray...

Interprêtes

Nathan James (Chant), Danny De La Cruz (Guitare), Dan Stevens (Guitare), Vinnie Colla (Basse), Phil Beaver (Batterie, Percussions)


Artiste : Kalandra

Album : Kingdom Two Crowns: Norse Lands Soundtrack

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 21-04-2022

Sans transition, après le live d'Inglorious' et pour se reposer de toute cette énergie déployée, voici un album qui va vous faire voyager dans un magnifique rêve relaxant. Il est l'œuvre de la formation 'Kalandra', écrit et composé pour la bande originale du jeu stratégique 'Kingdom Two Crowns: Norse Lands' (voir l'explication sur leur page bancamp). Ils ont sorti un premier album 'The Line' en 2021 dans un style pop et rock alternatif qui montrait déjà tout le talent de cette formation Scandinave. Ce nouvel album un peu particulier puisqu'il s'agit d'un support de jeu vidéo, nous plonge dans des paysages sonores envoûtants qui nous font parcourir les pays Nordiques avec toute leur magie, leurs mythes et leurs mystères et chaque composition amène une authenticité remarquable, accentuée par les instruments traditionnels 'Hurdy-Gurdy', 'Nyckelharpa' et 'Moraharpa' des artistes 'John Stenersen' et 'Kenneth Lien' de musique folklorique traditionnelle invités pour l'occasion. Dans l'ensemble, les atmosphères captivantes et magnétiques dégagées vous attirent à la manière des sirènes de l'Odyssée' d'Homère' et certaines compositions viennent nous sortir de ce rêve éveillé comme l'enjoué 'Skogtroll' ou les deux titres 'Mørke Skoger' et 'Greed' qui nous offrent des ambiances plus inquiétantes avec des percussions tribales ou encore 'Helheim' en crescendo avec des vocalises enchanteresses de 'Katrine Stenbekk'. A noter que la magnifique vidéo ci-dessus 'My Kingdom' ne fait pas partie de l'album mais a fait l'objet d'un single ici. Bref, ce deuxième album des Scandinaves de 'Kalandra' nous invite à un très beau périple enchanteur et captivant qui, le temps d'un instant, ouvre une parenthèse bienfaitrice pour sortir de l'agitation quotidienne en dévoilant une profonde authenticité venue tout droit des vastes étendues immaculées des pays Nordiques...

Interprêtes

Katrine Stenbekk (Chant), Jogeir Daae Mæland (Guitare), Florian Bernhard Döderlein Winter (Guitare), Oskar Johnsen Rydh (Batterie) + Invités : John Stenersen, Kenneth Lien (Hurdy-Gurdy, Nyckelharpa, Moraharpa)


Artiste : Angel Nation

Album : Antares

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 22-04-2022

Je vous avais présenté 'Angel Nation' en 2017 avec leur deuxième album 'Aeon' et les Finlandais viennent de sortir leur troisième enregistrement studio 'Antares'. Menés par la chanteuse 'Elina Siirala' qui est également la chanteuse de 'Leaves' Eyes' et mixé et mastérisé par 'Alexander Krull' (partenaire de scène d'Elina avec 'Leave' Eyes'), le groupe est maintenant constitué du guitariste 'George Stergiou', de la bassiste 'Julia B. Cadau' et du batteur 'Lucas Williamson'. Ils continuent à nous offrir du bon métal mélodique, direct et efficace, et même si l'aspect symphonique n'est pas mis en avant, on ne peut pas s'empêcher de faire un rapprochement avec le style de 'Leave' Eyes', avec des compositions entraînantes et énergiques dont les lignes mélodiques sont toujours très accrocheuses. Au menu de cet album, 10 titres pour 40 minutes d'écoute intense faisant défiler des titres qui auraient pu, chacun, faire l'objet d'un single : en témoigne l'entame de l'opus avec le rapide 'Seraph' (voir vidéo ci-dessus), le sautillant 'We Are Fire' et le mid-tempo 'End of Innocence' qui sont un bon résumé de l'ensemble et la suite poursuit dans le même style avec les mélodies mémorables de 'Life Is a War', 'Face To Face With The Merciless' ou encore 'Where's the Time' dans lesquels 'Elina Siirala' a des intonations de 'Tarja'. On retrouve également des ressemblance avec 'Leave's Eyes' sur 'Crucify Me', 'Out Of Sight, Out Of Mind' (voir la vidéo ici) ou 'Where the Future Lies' avec des rythmiques cadencées et on ne pourra pas non plus passer à côté de la belle ballade 'Way Back Home' en fin d'album. En résumé, grâce à des compositions accrocheuses sur lesquelles 'Elina Siirala' montre tout son talent vocal, 'Antares' est un bon album de métal mélodiques que l'on déguste du premier au dernier titre même si, pour ma part, l'ensemble reste assez linéaire et demanderait un peu plus de variété...

Interprêtes

Elina Siirala (Chant, Claviers), Julia B. Cadau (Basse), George Stergiou (Guitare), Lucas Williamson (Batterie)


Artiste : Bjørn Riis

Album : Everything to Everyone

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 23-04-2022

'Bjørn Riis' est le fondateur de la formation Norvégienne 'Airbag' et il a également une carrière solo avec plusieurs albums à son actif, le dernier 'A Storm is Coming' étant sorti en 2019. Il sort un nouvel album 'Everything to Everyone' et pour l'occasion il s'est entouré d'artistes de différents groupes de rock progressif, le batteur 'Henrik Bergan Fossum' d'Airbag', le bassiste 'Kristian Hultgren' de 'Wobler', le claviériste 'Simen Valldal Johannessenn' d'Oak' et la chanteuse Norvégienne 'Mimmi Tamba'. Si vous aimez les formations cités en préambule, vous êtes au bon endroit car l'ensemble de ce dernier bébé du Norvégien flirte avec un rock progressif 'Floydien' mélodique et atmosphérique que l'on déguste pour se détendre d'une bonne journée de travail.

Et pourtant, l'introduction de 'Run', énergique avec des riffs de guitare saturés, n'est pas à proprement parlé 'Floydien' mais, après un peu plus d'une minute, elle laisse la place à un instrumental semi-acoustique qui déroule une première mélodie apaisante avec un final qui revient au climat tourmenté du départ. Suit le long développement 'Lay Me Down' qui nous prend délicatement par la main en débutant par une première partie chantée par 'Bjørn Riis' d'une grande intensité émotionnelle et qui est parsemée, ici et là, par un très bel accompagnement vocal de 'Mimmi Tamba', puis, le titre prend son envol dans un climat mélancolique avec de remarquables solos de guitare 'Gilmouriens' entrecoupés de sections plus intenses, ces alternances entre moments forts et faibles amenant cette formidable force émotionnelle. Avec 'The Siren', l'ambiance est comparable à ce que 'Roger Waters' sait faire passer comme émotion dans ses compositions et, sur ce titre 'Bjørn Riis' n'a rien à envier à l'Américain, d'autant plus que la construction en léger crescendo qui retombe sur la fin ajoute encore à cette force tranquille dégagée. Place au deuxième long développement 'Every Second Every Hour' et c'est encore une magnifique composition qui nous enveloppe tout doucement et développe une nouvelle mélodie contemplative enjolivée par la prestation vocale et les solos de guitare de Bjørn, les accompagnements de picking nous ramenant à l'ambiance de 'Us And Them' des 'Floyds'. Suit 'Descending', une pièce instrumentale qui marrie de très belle manière des nappes planants de claviers avec quelques accords de guitare acoustique et qui prend subitement de l'ampleur dans la deuxième moitié du titre avec l'arrivée de percussions et de la guitare électrique nous ramenant à la période psychédélique de 'Pink Floyd' et qui retombe délicieusement sur le final. Et, c'est avec le titre éponyme (voir la vidéo ici) que l'album se termine de très belle manière avec une mélodie émouvante, sur laquelle le duo vocal 'Bjørn Riis'/'Mimmi Tamba' nous enchante une nouvelle fois, et qui offre un magnifique crescendo avec un dernier solo de guitare 'Gilmourien' magique.

En résumé, 'Bjørn Riis', accompagné par des artistes talentueux, nous gratifie une nouvelle fois d'un excellent album de rock progressif dans la mouvance de 'Pink Floyd' qui se déguste tranquillement le casque sur les oreilles avec un immense plaisir...

Interprêtes

Bjørn Riis (Chant, Guitare, Basse) + Invités : Henrik Bergan Fossum (Batterie), Kristian Hultgren (Basse), Mimmi Tamba (Chant), Simen Valldal Johannessen (Claviers, Piano)


Artiste : Egor Lappo

Album : Naturealism

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 24-04-2022

Après le très bon 'Trancevoicer' de 2021, le Russe et multi-instrumentaliste 'Egor Lappo' remet ça juste une année après avec un nouveau bébé 'Naturealism' qui continue dans la lancée de l'album précédent avec un mélange savamment dosé entre rock entraînant et métal progressif, ce qui offre une belle variété et qui permet, grâce à des lignes mélodiques accrocheuses, de rendre l'ensemble des compositions très accessibles dès la première écoute.

Le court instrumental 'Unreal' qui débute l'album montre un visage musclé avec des riffs de guitare saturés propre au métal progressif puis, 'Invisible Walls' déroule une première mélodie que l'on s'approprie immédiatement et les variations d'intensité et de tempo amènent cette touche progressive à l'ensemble. La composition suivante 'Forgone Future' montre également un visage très accessible et l'imbrication des claviers rayonnants et des guitares saturées renforce encore ce sentiment de puissance imposante, puis, on retrouve cette ambiance sur le titre suivant 'Lack of Gravity' avec des guitares encore plus musclées. Suit 'Starlight' qui nous fait embarquer dans la machine à remonter le temps avec du rock lumineux à la 'Alan Parsons Project', puis, l'instrumental 'Star Station' sert d'introduction à 'Dawn Tracer' qui rajoute un bijou mélodique avec des sonorités de claviers qui peuvent rappeler la 'space music' de la fin des années 70 et qui allie également de la pop/rock accessible. La fin de l'album poursuit dans le même style avec 'Crepuscular' qui met en avant un son puissant soutenue par une basse imposante, puis, sans transition, 'The Cradle of Space Exploration' déploie un lent et lourd tempo avec de belles ruptures d'intensités évitant ainsi un titre trop linéaire et, la chanson éponyme de l'album conclut avec un bon résumé de ce mélange de rock et de métal progressif qui alterne différents paysages sonores et qui nous offre des lignes mélodiques accrocheuses.

En résumé, ce nouvel album d'Egor Lappo' est dans la lignée de son prédécesseur et pourrait être un bon moyen de faire découvrir un métal progressif accessible au plus grand nombre car tout est mis en œuvre pour une écoute immédiate...

Interprêtes

Egor Lappo (Chant, Tous les instruments) + Invités : Francisco Meza (Guitare), Alex Parkinson (Chant)


Artiste : Hällas

Album : Isle of Wisdom

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 26-04-2022

Vous aimez le rock et hard-rock des années 70 avec des formations comme 'Uriah Heep' ou 'Wishbone Hash' ou encore 'Manfred Mann's Earth Band' : voici un projet Suédois qui a sorti son premier album éponyme en 2015 et qui en est à son quatrième enregistrement studio, 'Isle of Wisdom', les deux autres opus, 'Excerpts From A Future Past' et 'Conundrum' datant respectivement de 2017 et 2020.

Et d'entrée, avec 'Birth / Into Darkness', on est emmené dans des paysages vintage et, après l'introduction avec des claviers mélangeant des sonorités Hammond et électroniques des années 80, la rythmique marquée des sections chantées nous font revenir à certains titre des premiers albums d'Uriah Heep', puis, 'Advent of Dawn' et 'Earl's Theme' sont des titres très enjoués rappelant l'insouciance du début des seventies avec des mélodies accrocheuses. On continue dans la machine à remonter le temps avec 'The Inner Chamber' qui amène une bonne dose de progressif rock/folk avec de remarquables alternances rythmiques, puis, la deuxième partie de l'album nous offre de nouvelles compositions rafraichissantes avec un énergique 'Elusion's Gate' sur une rythmique entraînante, puis, 'Gallivants (of Space)' et 'Stygian Depths' rajoute une bonne dose de progressif avec des constructions plus recherchées en affichant toujours une accroche immédiate, et notre voyage dans le temps se termine avec le plus long titre, 'The Wind Carries the Word', qui développe des sections plus élaborées présentant de multiples changements de tempos avec des sonorités associant claviers et guitares typiques de celles du début du progressif avec, à certains endroits, des similitude avec 'The Doors'.

En résumé, les Suédois de 'Hällas' continuent sur la lancée des précédents album à nous distiller du bon rock et hard rock mélangeant différentes influences du début des années 70 et 'Isle of Wisdom' fera certainement des heureux chez toutes celles et ceux qui sont attirés par les groupes mythiques qui ont participé à l'essor de la musique progressif...

Interprêtes

Tommy Alexandersson (Basse, Chant), Alexander Moraitis (Guitare), Marcus Pettersson (Guitare), Kasper Eriksson (Batterie), Nicklas Malmqvist (Claviers)


Artiste : Albert Cummings

Album : TEN

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 27-04-2022

'Albert Cummings' s'est bâti progressivement une belle réputation au fil des 20 dernières années dans le domaine du blues et de la country et est désormais un artiste incontournable de cette scène. Après 'Believe' en 2020 et comme le titre de son dernier album l'indique, 'Ten' est son dixième enregistrement studio et il nous offre 13 titres qui fleurent bon ce mélange authentique de rock, blues et country qui se déguste avec un immense plaisir. On embarque donc pour un beau voyage qui nous montre toute l'étendu du talent de l'Américain dans différents registres : tout d'abord, 'Need Somebody' (voir la vidéo ci-dessus) démarre l'album dans une ambiance blues/rock entraînante et la première impression qui s'en dégage est ce sentiment de générosité et d'authenticité amené par le chant et le feeling de guitare d'Albert. Dans le même style et la même fraicheur, on peut citer 'Too Old to Grow Up' qui donne une irrésistible envie de battre la mesure, 'Sound Like The Road' qui n'est pas en reste avec un accompagnement de guitare somptueux, 'Last Call' et son refrain entêtant avec ses chœurs de luxe voyant la participation de 'Vince Gill', le rythmé 'Two Hands' soutenu par un piano impétueux ou encore le non moins entraînant 'Got You Covered' avec des cuivres resplendissants, sans oublier un funky 'Alive And Breathing' et son swing complètement addictif. Et quand l'ambiance se veut plus tamisée, il n'a pas son pareil pour nous offrir de magnifiques ballades : en témoignent l'émouvant 'Hard Way' qu'il dédie à son père, le touchant 'Beautiful Bride' qu'il avait écrit pour sa femme mais également les épurés 'Meet The Man' et 'She's The One' transcendés par des accompagnements vocaux dégageant une grande force émotionnelle ou encore 'Take Me Away' dans la grande tradition de la country Américaine, l'album se terminant par le magnifique 'Remember' qui vous file la chair de poule tout au long du titre.

En résumé, 'Albert Cummings' nous délivre un magnifique album en continuant de nous faire partager son amour pour cette musique dans la grande tradition Américaine et 'Ten' est destiné à un large public aimant ce cocktail musical authentique mélangeant rock, blues, country et soul et constitué d'une bonne dose de compositions rafraichissantes et d'un bon nombre de morceaux de vie émouvants à consommer sans modération...

Interprêtes

Albert Cummings (Chant, Guitare), Greg Morrow (Batterie), Glenn Worf (Basse), Michael Rojas (Claviers), Rob McNelley (Guitare) + Invité : Vince Gill (Chant)


Artiste : Preincarnation

Album : Incarnation I

Date de Sortie : 08-04-2022

Ajouté le : 29-04-2022

'Preincarnation' est un nouveau projet Allemand initié par le batteur 'Henrik Niesler' et le bassist 'Martin Chwalczyk' il y a déjà plus d'une dizaine d'années. Accompagnés par le chanteur Vénézuélien 'Deibys Artigas', le guitariste 'Michael Spindler' et le claviériste 'Björn Zimmermann', Ils sortent leur premier enregistrement studio 'Incarnation I'. Fort de 14 compositions plus la reprise de 'The Day' en Espagnol, ils nous proposent un mélange de pop, rock et hard rock avec quelques influences progressives, l'ensemble étant basé sur des titres entre 3 et 5 minutes (à l'exception de 'Desolation' dont on reparlera) avec des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute.

L'introduction instrumentale 'Qintro' nous accueille dans une atmosphère dépaysante de pays oriental et sert d'introduction à un entraînant 'Qandisha' aux intonations majestueuses qui délivre une première mélodie mémorable, puis, 'The End' accélère le tempo pour du rock énergique avec de remarquables sections plus modérées amenant une bonne dose de progressif. Suit 'Heartless' qui est un magnifique mid-tempo avec un refrain qui vient se greffer directement dans la tête et avec un beau solo de guitare dans la deuxième partie, atmosphère que l'on retrouve dans 'Never Ending Game' et 'Destiny'. D'autres compositions peuvent rappeler des formations des années 70/80 et on peut citer 'Utopia' et 'Saturn' qui me rappellent respectivement le côté soft de 'Scorpions' et de 'Deep Purple'. Au rayon des ambiances plus tranquilles, l'album en est bien doté avec la très belle ballade 'The Day' qui est repris en Espagnol en fin d'Album et qui, pour ma part, procure encore plus de force émotionnelle mais également 'Captive' et son léger crescendo ou l'instrumental 'Song for Kathrin' amenant un côté champêtre, ou l'acoustique 'Many Ways' avec ses belles harmonies vocales à la 'Crosby, Stills, Nash and Young' ou encore la dernière ballade 'Beyond' qui nous offre une mélodie imparable. On ne passera pas non plus à côté de la longue composition 'Desolation' qui clôt l'album par une saga épique remarquable au parfum de l'orient et qui montre un aspect plus progressif avec un long passage instrumental original dans la deuxième partie du titre. Je voudrais aussi décerner une mention spéciale à la recherche artistique de la pochette qui a été réalisée par 'PAtScHWOrK' et qui montre que l'on peut faire de magnifiques artworks sans avoir recours à un ordinateur.

En résumé, les Allemands de 'Preincarnation' nous emmène dans un beau voyage musical fait de différentes influences qui ont marqué le monde du rock dans les années 70/80 et, comme cet album porte le numéro 1, on attend avec impatience la suite d'Incarnation' qui, si la qualité est la même, devrait continuer de nous offrir de beaux moments d'écoute en perspective...

Interprêtes

Henrik Niesler (Batterie), Martin Chwalczyk (Basse), Deibys Artigas (Chant), Michael Spindler (Guitare), Björn Zimmermann (Claviers)


Artiste : Trick or Treat

Album : Creepy Symphonies

Date de Sortie : 01-04-2022

Ajouté le : 17-04-2022

Les Italiens de 'Trick or Treat' continuent de nous offrir des albums à intervalle régulier car après 'The Legend Of The XII Saints' en 2020, suivi de la compilation 'The Unlocked Songs' en 2021, le premier Avril 2022 (et ce n'est pas un poisson) a vu la sortie d'un nouvel album 'Creepy Symphonies' qui poursuit dans la voie déjà bien tracée du 'happy power metal' avec des hymnes à tous les coins de rues pour nous narrer des histoires de symphonies effrayantes. Et, après la courte introduction 'Trick or Treat' permettant de chauffer la salle, le titre éponyme (voir la vidéo bien déjantée ci-dessus) déboule à cent à l'heure avec une rythmique qui décoiffe et un refrain à reprendre en cœur jusqu'à l'extinction de voix, puis, 'Have A Nice Judgment Day', légèrement moins rapide, poursuit avec un nouveau refrain entraînant qui ne vous quitte plus et 'Crazy' en rajoute une couche avec un nouveau brulot qui ne fait pas dans la dentelle. Dans le même style on pourra également se mettre entre les oreilles d'autres missiles mélodiques avec 'Escape from Reality' (voir la vidéo ici), 'Queen of Likes' ou encore le long développement final 'The Power of Grey Skull' qui nous embarque dans une saga puissante et épique avec de multiples rebondissements. Et pour reprendre son souffle entre toute cette énergie déployée, les Italiens nous montrent un visage plus mesuré avec les ballades 'Peter Pan Syndrome (Keep Alive)' avec sa mélodie mémorable à faire chanter tout un stade et 'April' avec de nouvelles lignes mélodiques dans la grande tradition de la chanson Italienne auxquelles il faut rajouter 'Falling over the Rainbow' qui s'inscrit plus dans du hard rock mélodique plus mesuré. En résumé, les Italiens de 'Trick or Treat' continuent de nous distiller ce qu'ils savent faire de mieux, à savoir du bon power métal mélodique à souhait et ceci toujours dans la bonne humeur sans se prendre au sérieux, et c'est aussi peut-être pour ça qu'ils nous sont si sympathiques : Messieurs, c'est parfait, ne changez rien...

Interprêtes

Alessandro Conti (Chant), Guido Benedetti (Guitare), Luca Venturelli (Guitare), Leone Villani Conti (Basse), Luca Setti (Batterie)


Artiste : Pattern-Seeking Animals

Album : Only Passing Through

Date de Sortie : 01-04-2022

Ajouté le : 18-04-2022

La formation Américaine 'Pattern-Seeking Animals' avait sorti leur premier album éponyme (voir ici) avant la pandémie mondiale et leurs deux dernières années ont été bien remplies puisque leur deuxième enregistrement studio 'Prehensile Tales' est sorti en 2020 et c'est juste un peu moins de deux ans après que l'on peut se mettre entre les oreilles leur nouveau bébé 'Only Passing Through' qui offre encore une belle variété de styles et d'influences avec des chansons certainement plus directes de ce que l'on avait l'habitude d'entendre chez les Américains, l'ensemble étant toujours accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses.

Ce nouvel opus, fort de 8 compositions plus 2 bonus dans l'édition spotify pour une heure pile d'écoute, débute par deux chansons aux ambiances légères avec des influences des années 70/80 et 'I Can't Stay Here Anymore' est une sorte de mariage improbable entre 'Yes' et 'The Police'. Avec 'Time Has a Way', c'est le côté progressif qui est à l'honneur avec un long développement dans un mélange original de musique du monde, alternant remarquablement les moment forts et faibles dans une atmosphère générale bienheureuse. Suit la belle ballade 'Rock Paper Scissors' qui déploie, sur un lent tempo, des lignes mélodiques harmonieuses avec de beaux arrangements vocaux, puis, 'Much Ado' est une chanson plus directe aux accents funky dans une ambiance légère et lumineuse avec un beau solo de guitare 'Gilmourien' dans la deuxième partie. Le titre éponyme de l'album poursuit avec une nouvelle ballade paisible et reposante et avec de nouveau, de très belles harmonies vocales, puis, 'Said the Stranger' revient à du progressif plus recherché avec de multiples variations qui en font un des titres les plus inventifs de l'album, à l'image également de la composition suivante 'Here with You with Me' dans du progressif symphonique nous ramenant aux années 70 avec une rythmique majestueuse à la 'Kashmir' et qui offre également de très belles alternances d'intensité. Les deux bonus reviennent à des chansons beaucoup plus directs mais également très efficaces que l'on s'approprie immédiatement avec, tout d'abord 'I'm Not Alright' qui alterne de lent couplets avec un refrain entraînant puis le dansant 'Just Another Day at the Beach' qui termine l'album sur une note gaie et insouciante.

En résumé, les Américains de 'Pattern-Seeking Animals' sorte un nouvel album très agréable à écouter avec une bonne alternance entre des compositions progressives et des chansons plus directes ce qui destine 'Only Passing Through' à un large public aimant mélanger de la pop avec du rock léger et accessible, l'ensemble étant saupoudré de quelques pincées de progressif...

Interprêtes

John Boegehold (Claviers), Ted Leonard (Chant, Guitare), Jimmy Keegan (Chant, Batterie), Dave Meros (Basse)


Artiste : Michael Romeo

Album : War Of the Worlds (Pt. 2)

Date de Sortie : 25-03-2022

Ajouté le : 10-04-2022

Le guitariste 'Michael Romeo' de la formation 'Symphony X' continue son aventure solo avec le deuxième chapitre de 'War Of The Worlds' dont la première partie était sorti en 2018 (voir ici). Pas de surprise pour ce nouvel opus, il continue de nous offrir un métal symphonique épique et puissant avec des orchestrations grandioses.

Dès le premier titre, on est embarqué dans une pièce instrumentale orchestrale qui pose les jalons de ce nouvel album, à l'image des pièces les plus épiques de 'Hans Zimmer', puis, sans transition, déboule le premier titre 'Divide & Conquer' (voir vidéo ci-dessus) qui offre un premier refrain mémorable dans un heavy métal puissant et qui nous fait découvrir une première prestation remarquable du chanteur Croate 'Dino Jelusick' qui a tout à fait la puissance vocale nécessaire pour ce genre de titre. Et on poursuit dans la même énergie avec un nouveau titre explosif, 'Destroyer', aux effluves orientales et dans lequel 'Michael Romeo' se fend d'un solo de guitare magistral. Après une introduction mettant encore en avant le jeu de guitare de l'Américain, 'Metamorphosis' (voir la vidéo ici) amène une bonne dose de progressif avec des alternances de tempos et d'intensité tout au long du titre, tout en gardant des lignes mélodiques accrocheuses. Pause instrumentale avec le court 'Mothership' qui revient à l'atmosphère orchestrale du début, procédé que l'on retrouvera dans 'Hunted' et l'outro 'Brave New World' permettant une aération de l'ensemble ce qui évite une éventuelle saturation des ambiances surchauffées du métal. Suit 'Just before the Dawn' qui, malgré son tempo assez rapide, fait office de ballade de l'album avec une nouvelle mélodie mémorable dans une ambiance AOR, puis, 'Hybrids' reprend du poil de la bête avec un mid-tempo aux riffs acérés avec une section instrumentale centrale très originale enjolivée par un nouveau solo de guitare émérite et avec un final grandiose. Après l'instrumental orchestral 'Hunted', 'Maschinenmensch' déploie ses 9 minutes avec un nouveau titre épique avec de nombreux rebondissements qui dévoilent une section rythmique magistrale et qui laisse une bonne place à des section instrumentales inventives, la guitare de 'Michael Romeo' faisant encore des merveilles, puis 'Parasite' termine la partie métal par un dernier bijou énergique et mélodique qui résume bien l'ambiance épique de cet album, l'outro 'Brave New World' instrumentale ayant le dernier mot pour conclure ce très bel album. A noter que deux bonus ont été rajoutés avec 'The Perfect Weapon', et 'Alien DeathRay' qui n'ont rien à envier aux compositions précédentes.

En résumé, dans la lancée de la partie 1 de 'War Of the Worlds', 'Michael Romeo' nous offre une deuxième partie remarquable en phase à ce que l'on attend de l'Américain et avec une construction originale alternant du métal puissant et épique avec des instrumentaux orchestraux grandioses ce qui devrait plaire à un public aimant mélanger du métal symphonique puissant et de la musique de film...

Interprêtes

Dino Jelusick (Chant), Michael Romeo (Guitare, Claviers), John "jd" Deservio (Basse), John Macaluso (Batterie)


Artiste : Winter In Eden

Album : Social Fake

Date de Sortie : 25-03-2022

Ajouté le : 11-04-2022

Cela faisait huit longues années que les Anglais de 'Winter In Eden' n'avaient pas sorti d'album, leur dernier enregistrement studio 'Court of Conscience' datant de 2014. Ils reviennent sur la scène du métal symphonique avec 'Social Fake' qui nous propose 10 compositions pour une durée assez courte de moins de 40 minutes. Emmenés par la chanteuse 'Vicky Johnson', le groupe a légèrement évolué car le guitariste 'Sam Cull' a été remplacé par 'Benji Lynch', le reste du line up étant inchangé avec 'Steve Johnson' aux claviers et à la production, 'Ian Heddle' à la basse et 'Steve Hauxwell' à la batterie.

Le titre éponyme de l'album (voir vidéo ci-dessus) démarre par une première composition énergique avec des lignes mélodiques accrocheuses et met en avant 'Vicky Johnson' qui nous délivre une première prestation remarquable, puis, 'Never Let Go' poursuit dans cette atmosphère mélodique et directe avec un nouveau refrain mémorable et 'Out of Touch' montre un visage plus recherché avec des variations d'intensité et de tempo et un très beau break dans la deuxième partie du titre qui prend de l'ampleur pour un final entraînant. Les trois compositions suivantes forment la suite 'Critical Mass' qui est introduite par la courte narration 'Dear Diary' avec des voix trafiquées et qui se poursuit avec 'The Change' qui monte tout doucement en puissance avec une nouvelle mélodie addictive, puis, 'Rage' continue avec des lignes mélodiques enivrantes qui ne vous quittent plus et est nettement plus mesuré dans un style rock entraînant et enlevé. Retour à une atmosphère plus lourde avec le mid-tempo 'Down' qui donne une envie irrésistible de headbanguer, puis, 'Blind Acceptance' poursuit avec des variations rythmiques originales et avec un beau solo de guitare. Place à la belle mélodie de la ballade 'Silling Assasin' qui montre un visage très attachant et qui me fait penser aux meilleurs ballades d''Edenbridge', 'Vicky Johnson' ayant sur ce titre les mêmes intonations que 'Sabine Edelsbacher', et l'album se termine de belle manière par un entraînant 'Exclusive Invitation' qui devrait bien fonctionner en concert et qui nous offre un dernier refrain mémorable.

En résumé, les Anglais de 'Winter In Eden' reviennent après une longue absence avec un très bon album rempli de compositions avec des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute et 'Social Fake' devrait certainement être bien accueilli chez tous les fans de métal symphonique avec chanteuse...

Interprêtes

Vicky Johnson (Chant), Steve Johnson (Claviers), Benji Lynch (Guitare), Steve Hauxwell (Batterie), Ian Heddle (Basse)


Artiste : Kaprekar's Constant

Album : The Murder Wall

Date de Sortie : 25-03-2022

Ajouté le : 13-04-2022

Les Anglais de 'Kaprekar's Constant' nous avaient régalé avec leur dernier album 'Depth of Field' en 2019 et 2022 voit la sortie d'un nouvel enregistrement studio, 'The Murder Wall', qui est un album concept relatant six histoires de tentatives d'ascension d'une des plus difficiles voie de l'alpinisme, la face nord de l'Eiger. On est donc emmené dans un voyage qui décrit les épreuves rencontrées par ces alpinistes de renom qui ont affronté cette montagne avec toutes les tragédies endurées mais aussi toutes les issues victorieuses. Musicalement, ils continuent dans du rock progressif symphonique teinté de folk qui nous ramène au début des années 70 dans la mouvance de formations comme 'Barclay James Harvest' ou 'Renaissance' et on peut également citer des projets avec des albums récents comme 'Moon Halo', 'Jonas Lindberg', 'Rick Miller', 'This Winter Machine', 'ILLUMINAE' ou encore 'Lee Abraham'.

On est donc embarqué dans un beau et dense voyage progressif pour une heure et quart avec 17 compositions relativement courtes pour ce style de musique car, la plus longue dépasse de quelques secondes les 7 minutes. Faire du titre à titre ne servirait pas à grand-chose, car, si d'entrée, vous adhérez à la douceur de 'Prologue', il n'y a aucune raison pour que vous n'aimiez pas la suite car tout est mis en œuvre sur l'ensemble de l'album pour nous offrir des titres lumineux et raffiné remplis de poésie. Le duo vocal 'Dorie Jackson' et 'Bill Jefferson' amènent une délicatesse et une sensibilité remarquables à toutes ces histoires qui déroulent de belles mélodies que l'on s'approprie immédiatement. On est conquis dès la première écoute par les bijoux mélodiques que sont par exemple, 'Tall Tales By Firelight' avec un beau solo de saxophone de 'David Jackson', les belles ballades 'Failure Takes Care of Its Own' et 'Years to Perfect' avec un remarquable chant de 'Judie Tzuke', 'Victorious' qui fête le succès de 1938 dans une joyeuse ambiance ou encore 'Third Man Down' qui nous embarque dans un beau voyage symphonique paisible. Chaque artiste amène sa pierre à l'édifice et on peut souligner que 'David Jackson' qui a fait partie des artistes à l'origine du rock progressif avec 'Van Der Graaf Generator' au début des années 70, continue à 74 ans à nous charmer avec ses accompagnements délicieux de flûte et de saxophone. Je rajouterai également que leur premier enregistrement studio 'Fate Outsmarts Desire' de 2017 qui ne permettait pas d'entendre les deux plus longues compositions 'Blue Bird' et 'Houdini' est également disponible maintenant avec un nouveau lien spotify ici. Bref, le mieux encore est de vous laisser presser sur la touche play pour profiter de ces très belles compositions à écouter tranquillement le casque sur les oreilles et 'The Murder Wall' sera sans aucun doute un album apprécié par toutes les amatrices et tous les amateurs de rock progressif paisible et reposant à l'image des références citées en début de cette chronique...

Interprêtes

David Jackson (Saxophone, Flûte, Whistles), Mark Walker (Batterie, Percussions), Bill Jefferson (Chant, Chœurs), Dorie Jackson (Chant, Chœurs), Mike Westergaard (Piano, Claviers, Chœurs), Al Nicholson (Guitare, Piano, Claviers), Nick Jefferson (Basse, Claviers) + Invitée : Judie Tzuke (Chant)


Artiste : Saints Trade

Album : The Golden Cage

Date de Sortie : 25-03-2022

Ajouté le : 14-04-2022

'Saint Trade' est une formation Italienne de hard rock mélodique que je n'ai pas encore chroniqué mais dont j'avais écouté le 2ème album 'Time To Be Heroes' en 2019 et leur dernier enregistrement studio 'The Golden Cage' vient de voir le jour fin Mars 2022. Cette cage dorée est bien entendu liée au confinement de 2020 et c'est pendant cette période que le groupe a composé cet album qui contient 11 titres tous aussi mélodiques les uns que les autres. D'entrée, on est accueilli par le hit en puissance 'Neverland' qui nous ramène aux meilleurs du hard rock mélodique des années 80/90, puis 'Break the Chain' poursuit avec un mid-tempo au rythme bien marqué dont le refrain ne nous quitte plus et avec un solo de guitare court mais très efficace et le single 'Casino Royale' vient parachever un début d'album remarquable avec un titre plein de punch et très entraînant. La suite nous offre des mélodies toutes aussi addictives les unes que les autres avec, tout d'abord des pépites énergiques comme 'That's What I know', 'Lockdown Blues', 'Mirror of Myself' ou encore 'Double Trouble' mais également les Italiens ont un talent pour des moments plus mesurés avec notamment le très beau mid-tempo 'Together We Stand' mais également avec la ballade de l'album 'Stay With Me' avec un refrain dans la lignée des belles mélopées à l'Italienne, l'album se terminant sur les chapeaux de roue avec le titre le plus rapide 'Born To Do (What I Want)' dans une ambiance effrénée. Bref, les Italiens de 'Saint Trade' sortent un bon album qui fait défiler des hits mélodiques et 'The Golden Cage' devrait faire des heureux chez tous les fans de hard rock mélodique et est à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

Santi Libra (Chant), Claus (Guitare), Andrea Sangermano (Basse) + invités : Paolo Caridi (Batterie), Pier Mazzini (Piano, Claviers, Chœurs), Roberto Priori (Guitare)


Artiste : Subspace Radio

Album : Aika

Date de Sortie : 25-03-2022

Ajouté le : 15-04-2022

'Subspace Radio' est une formation Finlandaise menée par le batteur 'Max Malin' et le guitariste 'Juha Mattila', et qui a été en activité au début des années 2000 avec 'Subspace Radio' en 2004 et 'Random Ticket' en 2007. Après plus d'une dizaine d'années, ils se sont retrouvés en 2019 avec à la clé un troisième album 'Aika' qui est sorti fin mars 2022. De plus, pour cet album, ils ont invité une chanteuse et deux chanteurs ainsi qu'un trompettiste. Ce troisième album est en fait la suite et la fin de la trilogie sur les thèmes de l'utopie (album 'Subspace Radio'), de la réalité (album 'Randm Ticket') et a pour thème l'espoir et l'avenir. Ils nous proposent avec ce dernier volet du rock progressif inventif et recherché composé de 8 compositions qui sont chacune un chapitre de l'histoire.

'Suite Subspace' nous accueille avec un instrumental mettant en avant une introduction orchestrale à la 'Pierre et le Loup' de 'Prokofiev' qui, petit à petit, prend de l'ampleur avec l'arrivée des instruments électriques et qui est divisé en plusieurs sections assez différentes animées par le même thème musical, puis, 'Last Call', est l'histoire d'un célibataire frustré en recherche de l'âme sœur et est le premier titre chanté qui met en avant 'Annica Milán' qui module remarquablement son chant en fonction de nombreuses ruptures d'intensités entre des sections beaucoup plus énergiques qui transmettent un sentiment d'urgence. Suit 'The Day of the Brightest Colours', plus calme au départ avec cette fois le doux chant de 'Kimmo Blom' et qui montre également par la suite de belles alternances entre tensions et détentes, puis, avec 'Everything', on retrouve 'Annica Milan' au chant dans une composition déployant une mélodie mémorable dans une atmosphère entrainante. Le titre suivant 'The House' est beaucoup plus théâtral et déploie un sentiment d'étrange et de spectaculaire avec le troisième chanteur, 'Timo Heinonen', qui accentue encore ce climat inquiétant. Avec 'Radio Silence', on est de plein pied dans un progressif imaginatif et épique constitué de multiples tiroirs que l'on parcourt avec plaisir en compagnie du chant très expressif de 'Kimm Blom', puis, 'Hope', dont le thème tourne autour des difficultés dans les relations et de la nécessité d'être toujours attentif à l'autre pour se fabriquer un avenir agréable, est musicalement plus direct mais propose néanmoins de belles variations d'intensité tout au long du titre. On arrive à la fin de ce très bel album et c'est avec l'instrumental 'Exit (Purola)', constitué de trois parties, que notre voyage progressif s'achève en montant dans le train de la vie qui nous accompagne dans un magnifique développement qui, entre autres, met en avant de belles sections 'Floydiennes' dans lesquelles on s'abandonne complètement et qui vaut à lui seul l'achat de cet album.

En résumé, 'Subspace Radio' nous offre un album progressif remarquable offrant une belle variété et qui montre tout la qualité de ce groupe Finlandais constitué d'artistes de talent bien secondés par des chanteurs admirables. Si vous aimez un progressif recherché et imaginatif que l'on découvre petit à petit, écoute après écoute, vous devriez sans aucun doute adhérez à 'Aika' qui, pour ma part, fera partie de mes coups de cœur 2022...

Interprêtes

Max Malin (Batterie, Percussions), Juha Mattila (Guitare), Teppo Nurminen (Claviers, Programmation), Mikko Johansson (Basse, Programmation) + Invités : Annica Milán (Chant), Kimmo Blom (Chant), Timo Heinonen (Chant), Leo Kylätasku (Trompette)


Artiste : D'Ercole

Album : Quantum 8

Date de Sortie : 23-03-2022

Ajouté le : 12-04-2022

'D'Ercole' est un projet mené par le chanteur 'Phil Vincent' et ses cousins, le bassiste 'Damian D'Ercole' et le batteur 'B.F. D'Ercole' auxquels sont venus se joindre les guitaristes 'Vince O'Regan' ('Escape') et 'Peter Cox' ('Forest Field') sur le dernier album 'Quantum 8' sorti en Mars 2022. Ils continuent de nous proposer une belle variété de styles allant du hard rock mélodique musclé à de l'AOR harmonieux. Dans le premier genre, l'album en est bien fournie avec des riffs de guitare bien musclés : en témoignent l'introduction 'Duel' à la 'Van Halen', l'énergique 'Bringer of Pain' faisant penser à 'You Really Got Me' de 'The Kinks' qui aurait fait une cure de puissance, le classique mais tellement efficace 'Point of View' nous ramenant au début des années 70 avec son introduction calquée sur 'Junior's Wailing' de 'Status Quo', 'Standing on the Edge' qui déploie du gros son sur lequel on a une envie folle d'headbanguer ou encore le remuant 'Hands Of Time' avec sa rythmique entraînante. Et quand le son se veut plus modéré, on est conquis par des compositions mélodiques modérées avec 'This Heart of Stone' qui prend petit à petit de l'ampleur après une introduction à la 'Beatles', la belle ballade 'We've Got A Long Way To Go', le sautillant 'Your Lies', 'Swimming Against The Tide' dans un style popisant alourdi par des riffs de guitares intenses ou encore le mid-tempo 'Vanilla Sky' qui conclut remarquablement l'album. Bref, avec 'Quantum 8', 'Phil Vincent' avec ses partenaires du projet 'D'Ercole' rajoute un nouvel album à la liste déjà longue des sorties que l'on ne compte plus et qui devrait plaire à un large public aimant alterner des ambiances rock et hard rock plus ou moins énergiques nous ramenant aux années 70/80...

Interprêtes

Phil Vincent (Chant, Guitare, Claviers, Basse, Batterie), Damian D'Ercole (Basse, Percussions), B.F. D'Ercole (Batterie, Percussions) + Invités : Vince O'Regan (Guitare), Peter Cox (Guitare)


Artiste : Fleesh

Album : Versions III

Date de Sortie : 20-03-2022

Ajouté le : 09-04-2022

Notre duo Brésiliens 'Fleesh', après nous avoir enchanté avec leur deuxième album 'Eclipsed' continuent leurs covers avec cette fois un troisième album de 'Versions', les deux premiers opus 'Versions I' et 'Versions II' étant respectivement sortis en 2019 et en 2021. Et comme ils le font si bien, ils nous offrent une variété assez impressionnante d'artistes qui vont de la chanson spirituelle Brésilienne avec 'Sagrada Coração da Terra' à du métal progressif avec 'Leprous' en passant par des chansons intemporels comme 'Nights in White Satin' des 'Moody Blues' ou 'Stairway to Heaven' de 'Led Zeppelin'. Ils revisitent tous ces magnifiques compositions en amenant leur interprétations toujours très émouvantes, 'Gabby Vessoni' nous charmant toujours autant avec sa douce voix et 'Celo Oliveira' assurant tous les instruments avec toujours le même talent. Pas la peine de vous faire une longue chronique, je vous laisse écouter par vous-même ce nouvel album de covers que j'ai détaillé avec les vidéos qu'ils ont posté sur you tube ci-dessous.

Liste des vidéos sur you tube :
01 – 'Manhã dos 33' – 'Sagrada Coração da Terra'
02 – 'Nights in White Satin – Moody Blues'
03 – 'Miracle Of Love – Eurythmics'
04 – 'Sometimes You Can't Make It On Your Own – U2'
05 – 'Catch The Rainbow – Rainbow'
06 – 'Rosa De Hiroshima – Secos e Molhados'
07 – 'Ode To My Family – The Cranberries'
08 – 'Diamonds & Rust – Joan Baez'
09 – 'Ariel – Anathema'
10 – 'Stairway to Heaven – Led Zeppelin'
11 – 'Utopia – Within Temptation'
12 – 'Castaway Angels – Leprous'
13 – 'Nuclear – Mike Oldfield'

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Artiste : Moonlight Haze

Album : Animus

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 29-03-2022

Après un très bon 'Lunaris' en 2020, les Italiens de 'Moonlight Haze' reviennent avec un nouvel album 'Animus'. Avec le même line up et emmenés par la chanteuse 'Chiara Tricarico', on retrouve un métal symphonique influencé par les ténors du genre et les formations que j'avais cité dans ma chronique précédente sont toujours d'actualité avec 'Delain', 'Visions Of Atlantis' ou encore 'Xandria'. L'ensemble offre des compositions entraînantes et accrocheuses dès la première écoute dans un format radiophonique ne dépassant pas quatre minutes.

C'est ce que nous offre la première moitié de l'album avec plusieurs bijoux mélodiques à la suite en commençant par 'The Nothing' avec son refrain entêtant et ses belles harmonies vocales, puis, avec 'Its Insane' (voir la vidéo ici), on est très proche des lignes mélodiques de 'Delain' et on se dit que les Italiens pourraient bien prochainement gagner des fans chez les fans Hollandais, 'Chiara Tricarico' étant sur ce titre dans le même registre vocal que 'Charlotte Wessels' avec les mêmes modulations dans la voix. On poursuit avec un autre hit dans le même style avec 'Kintsugi' et la chanson éponyme de l'album (voir la vidéo ci-dessus) n'est pas en reste et, dans ce titre, 'Chiara Tricarico' s'essaye à quelques growls. La suite est dans le même style avec un entraînant 'The Thief And The Moon', puis 'Midnight Haze', dans un tempo plus lent et plus marqué, offre un nouveau refrain mémorable et on peut également citer en fin d'album les deux morceaux 'Never Say Never' et 'We'll Be Free' (voir la vidéo ici) qui sont remplis d'une bonne énergie. Néanmoins, pour ma part, je regrette le manque de compositions plus calmes qui permettraient d'aérer l'ensemble de l'opus.

En résumé, les Italiens de 'Moonlight Haze', même s'ils ne vont pas révolutionner le métal symphonique, nous offre un bel album rempli de belles mélodies qui seront certainement bien accueillies par tous les fans en concert mais qui pourraient séduire un public plus large grâce à mélange assez équilibré entre la puissance du métal et des arrangements symphoniques plus modérés...

Interprêtes

Chiara Tricarico (Chant), Marco Falanga (Guitare), Alberto Melinato (Guitare), Alessandro Jacobi (Basse), Giulio Capone (Batterie)


Artiste : Gabriel Keller

Album : Clair Obscur

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 30-03-2022

'Gabriel Keller' est un artiste Français qui vient de sortir son premier album 'Clair Obscur' et qui est membre de différents groupes comme 'Hegoa' ou 'Kellerama'. Influencé par différents courants musicaux de plusieurs décennies (il cite des formations comme les 'Beatles', 'Pink Floyd', 'Agnès Obel' mais aussi 'Porcupine Tree', 'Opeth' ou 'Karnivool' ou encore la chanson Française avec 'Alain Bashung', 'Jacques Higelin', 'Jacques Dutronc' et 'Ange'). Entouré d'une pléiade d'artistes, il nous offre des compositions variées qui s'intègrent dans la scène progressive Française et l'album est divisé en deux parties : une première qui est axée sur du rock progressif lumineux et aérien et une deuxième dans laquelle la guitare électrique se veut plus saturée avec des influences de métal progressif.

Après l'instrumental 'Tumulte' qui plante le décor de l'album dans un léger crescendo avec l'arrivée successives des différents instruments électriques mais également avec l'ajout de cordes qui densifie l'ensemble, 'Time' reprend quelques accords du titre précédent en nous emmenant dans une ambiance calme et détendue au rythme d'une très belle mélodie qui chemine lentement et qui fait ressortir la douce voix d'Emi B', renforçant encore ce sentient de sérénité. Avec 'Train to Resolution', on retrouve 'Emi B' dans un joyau mélodique qui nous invite à un nouveau voyage paisible avec une très belle montée en puissance qui retombe sur le final avec quelques accords de guitare acoustique, puis, 'Open Arms' poursuit dans cette atmosphère avec de nouvelles lignes mélodiques mémorables et constitue le 3ème titre chanté par 'Emi B'. Suit 'Melancholia' qui, dans une ambiance sensuelle et mélancolique, met en avant le chant mélodieux et aérien de 'Charlotte Gagnor' et ce titre est le seul de l'album chanté en Français. A noter que pour défendre en public ses chansons, 'Gabriel Keller' a monté un trio acoustique, guitare, violoncelle et voix, constitué de Gabriel, 'Lucie Lacour' et 'Charlotte Gagnor' qui présentent des versions épurées de ses compositions, je le cite : " Avec Lucie au violoncelle, nous créons ensemble un écrin pour que la voix de Charlotte puisse exprimer toute sa palette d’émotions. ". On arrive au titre central de l'album, 'Sonate au clair obscur', entièrement instrumental, qui sépare les deux parties et qui alterne différentes intensités, calme au début avec l'accompagnement au piano de 'Clément Barou' et qui monte en puissance après une minute trente avec l'entrée en piste des instruments électriques saupoudrés ici et là de quelques riffs de guitare saturée et qui continue avec des chœurs énergiques pour retomber sur le final dans la sérénité comme il avait commencé. La partie plus tourmentée s'ouvre sur 'Nothing Human' (voir la vidéo avec le trio acoustique ci-dessus) qui amène une bonne dose de progressif avec des alternances d'intensités et rythmiques et qui nous offre de belles harmonies vocales et un chant plus fougueux de 'Maïté Merlin', la deuxième partie faisant une bonne place pour une section instrumentale inventive. Suit 'Out of My Life' qui poursuit dans ce progressif imaginatif et recherché avec de multiples changements de tempo qui donne toute la force à ce titre et qui est magnifié par une interprétation magistrale de 'Maïté Merlin', puis, avec 'Honey', on part dans un voyage dépaysant avec quelques sonorités orientales et dont la section rythmique devient vite addictive, 'Marine Poirier', au chant, donnant encore plus de relief à ce magnifique titre progressif moderne avec, entre autres, ces merveilleuses vocalises en fin de titre. Et pour refermer ce très bel album, l'instrumental acoustique 'Accalmie' termine ce très beau voyage dans une ambiance tranquille et nous fait revenir tout doucement dans un univers plus serein.

En résumé, 'Gabriel Keller' sort un premier album remarquable qui, compte tenu de la thématique, met en opposition des ambiances légères et d'autres plus tourmentées, mariant de très belle manière des styles différents, allant d'une pop douce et aérienne à un rock progressif imaginatif et moderne...

Interprêtes

Gabriel Keller (Guitare, Basse, Batterie, Chœurs, Percussions) + Invités : Lucie Lacour (Violoncelle), Charlotte Gagnor (Chant, Chœurs), Emi B (Chant), Simon Rebuffat (Batterie), Lucas Biguet-mermet (Batterie), Julien Mailland (Basse), Charlie Henry (Guitare), Clément Barou (Piano), Clément Berthie (Guitare), Maïté Merlin (Chant, Chœurs), Marine Poirier (Chant, Chœurs), Anne-marguerite Solt (Chœurs), Quatuor Majuscules (Cordes), Christophe Donnadieu (Trompette), Sébastien Chétail (Saxophone), Régis Ageron (Saxophone), Pierre Lagache (Saxophone)


Artiste : Popa Chubby

Album : Emotional Gangster

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 31-03-2022

Juste un an après le très bon 'Tinfoil Hat', 'Popa Chubby' remet ça avec un nouvel album 'Emotional Gangster' et on ne compte plus les albums depuis le début des années 90. Cet artiste de blues engagé continue donc son petit bonhomme de chemin qui avait été bien mis à mal avec la pandémie et, mis à part la participation de l'harmoniciste 'Hames Ricci' sur deux titres, il continue d'assurer tous les instruments et le chant. Cette fois, actualité oblige, il dénonce tous ceux qui veulent faire la guerre avec 'Why You Wanna Make War' (voir la vidéo ci-dessus) qui est repris également en version Française en fin d'album car, n'oublions pas qu'il a une base importante de fans en France. Pour le reste, pas de surprises, il nous offre du bon blues en explorant tous les styles avec du shuffle dans 'New Way Of Walking' ou la reprise 'Dust My Broom' d'Elmore James', du blues/rock bien musclé avec 'I’m The Dog', du blues/funk avec 'Doing OK' et bien entendu du blues plus traditionnel avec 'Tonight I'm Gonna be The Man', 'Equal Opportunity', la reprise 'Hoochie Coochie Man' de 'Willie Dixon' ou encore un classique 'Save The Best For Last' mais tellement efficace, sans oublier la magnifique ballade mélancolique 'Fly Away'. Bref, même si certains diront qu'il ne révolutionne pas le blues, 'Popa Chubby' continue de le perpétrer sous toutes ses formes et 'Emotional Gangster' est une pierre de plus à l'édifice de cet Américain qui nous transmet à chaque sortie son amour de ce style intemporel à travers son chant toujours très expressif et tout son feeling de guitariste...

Interprêtes

Popa Chubby (Chant, Guitare, Basse, Batterie) + Invité : James Ricci (Harmonica)


Artiste : Karcius

Album : Grey White Silver Yellow and Gold

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 01-04-2022

'Karcius' est une formation Canadienne qui a déjà une vingtaine d'années d'existence et après 'The Fold' en 2018 qui a été suivi du concert 'Live in France', 2022 voit la sortie de 'Grey White Silver Yellow and Gold'. Depuis quelques années, ils ont évolué vers du rock progressif et ce dernier album amène en plus une bonne dose de métal progressif car on chemine entre différents styles et contrastes sonores qui en font un album très varié. Seulement 6 titres composent cet album mais avec deux longs développements de 13 et 15 minutes.

Et ces contrastes sonores, on en a un bon aperçu avec les deux premiers titres, tout d'abord 'Parasite' qui débute dans un métal progressif proche des formations comme 'Haken' ou 'Pain Of Salvation' ou encore 'Leprous', puis, 'Supernova', après une introduction acoustique accompagnée par un chant délicat de 'Sylvain Auclair', monte petit à petit en puissance pour dérouler une mélodie accrocheuse et poursuit dans la deuxième partie par un magnifique solo de guitare dans une ambiance 'Floydienne' pour revenir sur une dernière partie chantée très énergique qui retombe complètement dans les dernières secondes pour revenir à l'ambiance épurée du début. 'The Ladder' pointe ensuite le bout de son nez avec ses 13 minutes qui alterne différents paysages sonores très contrastés et en fait un des joyaux de cet album et une composition typique d'un métal progressif imaginatif : En 5 minutes, on passe d'un chant envoutant et exotique à une lourde atmosphère sur un tempo marqué par une section rythmique imposante qui se relâche complètement avec une section guitare acoustique/chant tout en retenu pour repartir sur une nouvelle section chantée rythmée avec une mélodie mémorable puis avec une partie instrumentale aux multiples changements de tempo. Avec 'Cosmic Rage', c'est encore de merveilleuses alternances de tensions et de détentes qui font cohabiter une section rythmique tribale avec des parties chantées faisant se succéder différents climats modulant intensités et rythmiques. Suit 'Distance Kills' qui continue de nous offrir de remarquables ruptures entre des accumulations d'énergie énormes et des relâchements de toute cette tension accumulée et constitue certainement le titre le plus prenant de l'ensemble de ce point de vue. Et pour terminer cet admirable opus, les 15 minutes de 'A Needle Tree' nous embarque dans un voyage progressif magnifique aux multiples facettes et on voit pointer différentes influences avec entre autres, des sonorités légères de jazz moderne avec des parties acoustiques qui côtoient la puissance du métal avec les instruments électriques et je décernerai une mention spéciale pour le chant 'Sylvain Auclair' qui amène une force émotionnelle gigantesque à ce titre : tout simplement sublime.

En résumé, les Canadiens de 'Karcius' sortent une œuvre progressive qui devrait sans aucun doute marquer l'année 2022 mais qui demande, comme tout album de ce type, de s'y attarder et d'y revenir à de multiples reprises pour en tirer, petit à petit, toute la dimension émotionnelle que procure chaque titre...

Interprêtes

Sylvain Auclair (Chant, Basse, Percussions), Simon L'Espérance (Guitare, Claviers, Percussions), Sébastien Cloutier (Piano, B3, Mellotron, Chœurs), Thomas Brodeur (Batterie, Percussions)


Artiste : FM

Album : Thirteen

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 02-04-2022

Après 'Atomic Generation' en 2018, 'Synchronized' en 2020 et le live 'Tough It Out Live' en 2021, les Anglais de 'FM' sortent leur 13ème album en comptant leur première période et poursuivent dans le rythme de sortie des dernières années, à savoir un album tous les deux ans. On y est donc habitué depuis, les hits mélodieux de chaque album sont toujours très efficaces et font mouche à la première écoute. Et ce n'est pas ce dernier album qui me contredira : tout est encore mis en œuvre pour passer un très bon moment d'écoute détendant avec ce rock FM classieux et festif, en commençant par un premier bijou mélodique 'Shaking the Three' à la rythmique addictive qui donne cette envie irrésistible de battre la mesure. L'ensemble montre toujours une belle variété avec de l'AOR nous ramenant aux années 80 comme 'Waiting on Love' (voir la vidéo ci-dessus) avec une mélodie rappelant 'Every Breath You Take' de 'Police', ambiance enjouée que l'on retrouve dans les compositions 'Turn This Car Around' (voir la vidéo ici) et 'Be Lucky' en plus rythmés. Ils nous offrent également d'autres ambiances avec 'Love and War' ou 'Fight Fire with Fire' ou encore la belle ballade 'Long Road Home' qui sont plus tournés vers le style Américain à la 'Eagles' et du rock plus énergique avec 'Every Man Needs A Woman', les bluesy 'Talk Is Cheap' et 'Be True With Yourself' mélangés avec de l'AOR ou encore le mid-tempo addictif 'Just Got Started' avec sa rythmique marquée. Bref, c'est encore un album sans temps mort que nous proposent les Anglais de 'FM' et ce 'Thirteen' devrait tourner en boucle chez les fans de rock mélodique car tous les titres sont à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

Steve Overland (Chant, Guitare), Jem Davis (Claviers), Jim Kirkpatrick (Guitare), Merv Goldsworthy (Basse), Pete Jupp (Batterie)


Artiste : Shining Black

Album : Postcards from the End of the World

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 03-04-2022

Après le premier album éponyme 'Shining Black' sorti en 2020, le chanteur 'Mark Boals' et le guitariste 'Olaf Thörsen' avec ses partenaires de 'Labyrinth' sortent un deuxième album 'Postcards from the End of the World'. Cette deuxième cuvée nous offre une carte postale du bout du monde postée dans un pays où on est fan de différents styles autour du hard rock et du métal. En effet, les 10 compositions sont très variées et on est embarqué dans un panel d'ambiances différentes qui vont d'un hard rock mélodique à un power métal avec double pédale effrénée en passant par du heavy métal plus classique et même de l'AOR plus tranquille.

La chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) ouvre les hostilités sur du heavy métal de classe qui offre une première mélodie mémorable, puis, 'Higher Than the World', avec son introduction au piano, est plus modéré et nous fait remonter à du rock mélodique des années 80 et montre un duo 'Boals'/'Thörsen' au top de sa forme avec une belle prestation vocale de Mark qui s'adapte parfaitement à l'ambiance et Olaf qui nous délivre un premier solo de guitare rempli d'un magnifique feeling. La suite va alterner différents paysages musicaux et, dans le registre musclé, on peut citer 'We Are Death Angels', 'A Hundred Thousand Shades of Black' (voir la vidéo ici) ou encore 'Mirror of Time'. Même si l'album ne contient pas, à proprement parler, de vraies ballades, on est également conquis par des climats plus mesurés flirtant avec du hard rock mélodique et on peut citer le magnifique 'Summer Solstice Under Delphi's Sky' mais également 'Like Leaves in November' ou 'Faded Pictures of Me' avec ses lignes mélodiques mémorables ou encore 'Time Heals, They Say' qui termine l'album de belle manière et me fait penser à certaines ambiances de 'Rainbow'.

En résumé, le duo 'Mark Boals'/'Olaf Thörsen', accompagné d'artistes de talent, sortent un deuxième album qui confirme tout le savoir-faire de cette formation qui nous offre un remarquable mélange de heavy métal et de hard rock avec des mélodies accrocheuses que l'on s'approprie à la première écoute...

Interprêtes

Mark Boals (Chant), Olaf Thörsen (Guitare), Oleg Smirnoff (Claviers, Piano), Nik Mazzucconi (Basse), Matt Peruzzi (Batterie)


Artiste : Ronnie Atkins

Album : Make It Count

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 04-04-2022

Le Danois 'Ronnie Atkins', chanteur de 'Pretty Maids' et de 'Nordic Union' nous avait offert un premier album solo, 'One Shot', il y a juste une année, et c'est avec à peu près les mêmes artistes qu'il nous offre un deuxième opus 'Make It Count'. La musique constituant la meilleure thérapie contre la maladie, il nous a concocté du hard rock mélodique à souhait avec 12 compositions qui auraient pu chacune faire l'objet d'un single car il a particulièrement soigné les lignes mélodiques avec des refrains que l'on a immédiatement envie de fredonner à la première écoute.

Dès le départ, on est accueilli par un feu d'artifice de mélodies imparables avec 'I've Hurt Myself (By Hurting You)' (voir la vidéo ci-dessus), 'Unsung Heroes' (voir la vidéo ici), 'Rising Tide' (voir la vidéo ici) et le mid-tempo 'Remain To Remind Me' qui font toutes transparaitre un optimisme bienheureux qui guide le compositeur hors pair qu'est 'Ronnie Atkins', ceci apparaissant également dans les paroles de ses chansons. La suite poursuit sur ce rythme avec de nouveaux bijoux mélodiques dans une ambiance flirtant avec de l'AOR lumineux : 'The Tracks We Leave Behind' avec son refrain à faire s'égosiller tout un public ou les entraînant 'All I Ask of You' et 'Grace' montrent également cette atmosphère enjouée que dégagent toutes ces compositions. Et quand arrive la ballade 'Let Love Lead the Way', on repart de nouveau sur un petit nuage et le refrain, classique mais tellement efficace fait encore des merveilles. La fin de l'opus nous offre un énergique 'Blood Cries Out', certainement le titre le plus heavy de l'album, puis, 'Easier To Leave' et 'Fallen' reviennent à de l'AOR harmonieux et séduisant et l'album se termine sur la chanson titre (voir la vidéo ici) qui déroule une dernière mélodie addictive, avec une première partie sous la forme de ballade et une deuxième qui montre un même entrain que l'hymne mondial de 'Gloria Gaynor', certainement un clin d'œil au titre 'I Will Survive' qu'il s'approprie et c'est tout ce que l'on lui souhaite pour qu'il gagne son combat contre la maladie.

En résumé, 'Ronnie Atkins' récidive avec un nouvel album remarquable rempli de hits comme s'il en pleuvait et 'Make It Count' devrait sans aucun doute combler tous les fans de rock et de hard rock mélodique et devenir un album incontournable de ce chanteur Danois très attachant...

Interprêtes

Ronnie Atkins (Chant, Chœurs), Chris Laney (Guitare, Claviers), Allan Sørensen (Batterie), Pontus Eggberg (Basse), Morten Sandager (Claviers), Linnéa Vikström Egg (Chœurs), John Berg (Guitare), Oliver Hartmann (Guitare), Pontus Norgren (Guitares), Anders Ringman (Guitare)


Artiste : Tears For Fears

Album : The Tipping Point

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 05-04-2022

On n'attendait plus d'album du groupe Anglais de 'Tears For Fears' dont on se rappelle les tubes emblématiques 'Everybody Wants to Rule the World' et 'Shout' dans les années 80, le dernier album 'Everybody Loves a Happy Ending' datant de 2004 voyant le duo 'Curt Smith'/'Roland Orzabal' évoluer vers de la pop lumineuse et mélodieuse dans la grande tradition Anglaise. Ce nouvel opus 'The Tipping Point' confirme que leurs talent est intact et les 10 compositions sont autant de bulles de fraicheur venant tout droit des années 80/90. On retrouve donc cette fraicheur d'écriture dans des hits entraînants comme 'The Tipping Point' (voir la vidéo ci-dessus), 'Break The Man', 'My Demons' ou encore 'End Of Night' mais les autres titres sont plus tranquilles et montrent un éventail d'ambiances assez différentes toutes aussi attachantes les unes que les autres : 'No Small Thing' ouvre l'album sur un très bel acoustique mélancolique, puis, 'Long, Long, Long Time' nous ramène à l'univers insouciant de la pop des années 70/80 et 'Rivers of Mercy' montre une atmosphère feutrée et intimiste avec quelques arrangements électro. On peut également citer la ballade émouvante 'Please Be Happy' dont le refrain peut rappeler le meilleur de 'Barclay James Harvest', 'Master Plan' avec sa mélodie et ses chœurs à la 'Beatles', l'album se terminant de belle manière par 'Stay' rempli d'une belle émotion.

En résumé, les Anglais de 'Tears For Fears' se rappellent à notre bon souvenir et sortent un album très attachant avec des lignes mélodiques toujours aussi accrocheuses et 'The Tipping Point' est une sorte de recueil de chansons intemporelles destinées non seulement aux fans historique mais au plus grand nombre car toutes les compositions sont accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Curt Smith (Chant, Basse, Claviers, Chœurs), Roland Orzabal (Chant, Guitares, Claviers), Ian Stanley (Claviers), Manny Elias (Batterie)


Artiste : SheWolf

Album : SheWolf

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 06-04-2022

'SheWolf' est une nouvelle formation de métal symphonique qui est menée par la chanteuse Grecque 'Angel Wolf Black' accompagnée d'instrumentistes aux noms étranges, 'le chasseur' à la guitare, 'le prédateur' à la basse et 'l'alpha' à la batterie sortent leur premier album éponyme du groupe. Le thème déployé est tout aussi insolite car nous sommes emmenés par un shaman dans un rassemblement de loups qui doivent renouveler leur vœux (voir présentation de l'album sur le label de Frontiers Music ici. Produit par le chanteur 'Michele Guaitoli' qui officie dans plusieurs groupes dont 'Visions Of Atlantis' (qui sortiront leur prochain album en mai 2022) et 'Temperance', et 'Marco Pastorino', également chanteur et aussi guitariste de 'Temperance', on est donc forcément attiré par ce nouveau combo.

D'entrée, on est accueilli par 'The One You Feed' (voir la vidéo ci-dessus) qui mélange du métal symphonique assez classique et du folk avec une première mélodie très entraînante qui peut rappeler une formation comme 'Imperia' ou 'Coronatus', puis, 'Welcome To The Pack', introduit par des arrangements orchestraux samplés, montre également une belle énergie avec un refrain qui vous rentre immédiatement dans la tête. La double pédale est de mise dans l'introduction du titre suivant 'Lone Wolf' (voir la vidéo ici) qui offre une nouvelle mélodie accrocheuse et on retrouve des sonorités folk avec quelques accompagnements de flûte. Avec 'Home' (voir la vidéo ici), on continue avec un nouveau hit dans une ambiance plus mesurée et 'Angel Wolf-Black' montre tout son talent, alternant douceur et puissance vocale, puis 'Moonbound' poursuit dans du métal symphonique puissant sur un nouveau tempo entraînant et on est conquis par un nouveau refrain mémorable proche des ambiances de 'Visions Of Atlantis'. Place à deux compositions plus tranquilles avec, tout d'abord, un entraînant 'Safe in the Dark' qui montre un visage moins métal avec de belles alternances d'intensités puis, 'Nothing is Forever' est à rajouter aux meilleures ballades de métal symphonique et peut rappeler celles de d''Evanescence'. La fin de l'album nous fait revenir à du métal symphonique entrainant avec 'My Prayer' qui possède une nouvelle mélodie entrainante et qui devrait bien fonctionner en concert, 'The Thrill of the Chase' qui n'a rien à envier à son prédécesseur avec son refrain rappelant encore la fougue de ceux de 'Visions of Atlantis' et que l'on a tous envie de reprendre en cœur et enfin 'Fallen Without You' termine ce remarquable album sur un mid-tempo avec de beaux arrangements vocaux. A noter la reprise en fin d'album de 'Lone Wolf' en version orchestrale.

En résumé, ce nouveau projet 'SheWolf' montre déjà une maturité impressionnante avec une série de hits accrocheurs du niveau des ténors de métal symphonique et qui devrait, sans aucun doute, plaire à un large public aimant les formations citées dans cette chronique auxquelles on peut rajouter des noms comme 'Beyond The Black', 'Edenbridge', 'Anette Olzon' ou encore 'Last Days Of Eden'...

Interprêtes

Angel Wolf-Black (Chant), Le chasseur (Guitare), Le prédateur (Basse), L'Alpha (Batterie)


Artiste : Time's Forgotten

Album : Shelter

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 07-04-2022

'Time's Forgotten' est une formation Costaricaine de rock/métal progressif qui a déjà une vingtaine d'années d'existence et que je découvre avec leur dernier album 'Shelter'. Ils n'ont sorti que 3 albums avec 'A Relative Moment Of Peace' en 2006 et 'Dandelion' en 2009 puis 'The Book Of Lost Words' en 2012. Avec l'arrivée de la chanteuse 'Priscilla Ruiz' qui a su remarquablement s'adapter au style du groupe qui présente de nombreuses variations d'intensité dans chaque composition, 'Shelter' est typique d'un métal progressif varié et inventif qu'il faut s'approprier, petit à petit, au fil des écoutes.

Après la courte introduction instrumentale ' New Dawn (prologue)' qui déploie une atmosphère sombre et lourde, 'City' montre déjà ce climat progressif fait de ruptures entre parties calmes et d'autres puissantes dans lesquelles Priscilla montre tout son talent, passant d'une voix sensuel à un chant puissant, et 'Ari Lotringer' nous délivre un premier solo de guitare admirable, puis, 'Cycle #248' poursuit dans ce progressif imaginatif avec une composition qui alterne une lente rythmique dans les parties tranquilles et qui accélère le tempo dans des sections plus lourdes, la partie instrumentale centrale atmosphérique amenant une remarquable opposition aux parties chantées plus rugueuses. On poursuit dans le même style avec 'Defiant' qui présente des lignes mélodiques accrocheuses, puis, 'Accident of Evolution', entièrement instrumental, est certainement un des titres les plus énergique et met en avant tout le travail de la section rythmique du batteur 'Jorge Sobrado' et du bassiste 'Gonzalo Trojos', la guitare de 'Ari Lotringer' surfant remarquablement sur ce progressif intense. La virgule acoustique 'Waking Up (Interlude)' nous offre un petit moment d'accalmie avant d'entamer la deuxième partie de l'album, avec, tout d'abord, 'Ascension' qui frise les 8 minutes et qui s'éloigne du métal dans l'introduction avec une ambiance 'Floydienne', puis qui accélère petit à petit avec des chœurs samplés magnifiques et qui présente ensuite un break sur un lent tempo à mi-parcours pour ré-accélerer avec un très beau solo de guitare et avec une partie chantée aux lignes mélodiques accrocheuses et qui retombe enfin pour terminer comme il avait commencé. Suit 'Outsider' qui montre de nouveau ce contraste entre des sections musclées et d'autres beaucoup plus tranquilles, ce qui se concrétise par une magnifique rupture atmosphérique dans la deuxième partie du titre, ambiance que l'on retrouve dans 'Moments of Clarity' avec cette fois, une introduction paisible et aérienne, puis, 'The Road Home' nous emmène dans un beau voyage mélancolique et mélodieux, 'Priscilla Ruiz' nous enchantant avec son chant rempli d'émotion, et délivre un magnifique crescendo en fin de titre démarrant sur un beau solo de guitare et poursuivant avec une partie chantée, Priscilla redevenant plus hargneuse, et l'album se termine comme il avait commencé par un court instrumental, 'Sleepless (Ending Credits)' qui nous fait sortir de ce très beau voyage progressif par un instant de sérénité.

En résumé, les Costaricains de 'Time Forgotten', avec l'arrivée 'Priscilla Ruiz' qui apporte un réel plus au groupe grâce à sa polyvalence, nous offrent un magnifique album tout en contraste qui reste néanmoins relativement accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses et 'Shelter' devrait sans aucun doute séduire un public aimant un progressif imaginatif et moderne naviguant entre rock et métal...

Interprêtes

Priscilla Ruiz (Chant), Juan Pablo Calvo (Claviers, Guitare, Chant), Jorge Sobrado (Batterie), Ari Lotringer (Guitare), Gonzalo Trejos (Basse)


Artiste : Wyvern

Album : Radiations

Date de Sortie : 18-03-2022

Ajouté le : 08-04-2022

Le métal progressif est un style qui reste assez confidentiel en France et c'est par l'intermédiaire de sites en langue Anglaise que j'ai découvert 'Wyvern' et leur premier album 'Radiations' qui est sorti fin Mars 2022. Ayant signé avec le label 'Wormholedeath' pour une diffusion internationale, ces jeunes Français nous délivrent un premier opus très prometteur qui, cerise sur le gâteau est accompagné de plusieurs vidéos qui ont été présentées au fil de l'eau, à chaque sortie de single, ce qui en fait un projet complet associant musique et vidéo.

Alors, une fois n'est pas coutume, je vous parlerai des vidéos que le groupe a posté sur you tube au cours des derniers mois et qui ont été réalisées par 'Nicolas Fournier'. Tout d'abord, en 2019, leur premier clip 'Moonlight' qui montrait déjà toute cette recherche visuelle soutenue par une instrumentation puissante sur un mid-tempo véhiculant une ambiance atmosphérique inquiétante et qui était intégré dans un premier single 'Moonlight & Neoworld'. En 2021, c'était au tour de 'Invisible' de voir le jour et qui montrait l'éventail assez large d'influences venant des ténors du rock et du métal progressif, les parties instrumentales étant bien développées autour des sections chantées, avec mention spéciale pour le magnifique solo de guitare final. On en arrive à l'album 'Radiations' qui contient sept compositions dont quatre on fait l'objet d'une suite de clips racontant l'histoire d'un homme qui a vécu une vie prospère a qui été épargné par les radiations mystérieuses et terrifiantes qui ont envahi le monde. N'ayant plus aucun souvenir de son passé, il part en voyage pour trouver des réponses sur lui et sur ce monde bien abimé. On est donc emmené dans cette saga progressive avec, tout d'abord, 'Amnesia' qui est l'épisode de cette perte totale de mémoire sous la forme d'un dessin animé et qui délivre une composition lourde alternant remarquablement les intensités avec de très beaux arrangements vocaux sur une mélodie accrocheuse. Le deuxième épisode 'Black Medecine' raconte la tentation de prendre une substance curative pour sortir de cette amnésie et on est emmené dans un progressif captivant et accrocheur avec une construction présentant une section rythmique inventive alternant différents tempos ce qui amène une succession d'atmosphères différentes. Arrive ensuite 'The Race' qui illustre la fuite de l'homme pour trouver un refuge quelque part alors que certains survivants essayaient de le capturer et qui musicalement se termine par un crescendo rythmique qui image très bien ce marathon pour échapper aux agresseurs. Dans l'album, suit 'Acceptance' qui est une courte virgule acoustique qui sépare 'The Race' de 'Fading Fear' qui est le dernier chapitre racontant la reconnexion avec le monde d'avant par l'intermédiaire d'une personne aimée par le passé juste avant une issue fatale et qui nous offre une ambiance beaucoup plus optimiste avec une mélodie plus légère et mettant en avant des parties instrumentales et un solo de guitare final remarquables. Les deux autres compositions montrent également un talent pour du progressif recherché avec toujours cet accroche immédiate : le premier titre 'Radiations' est un long développement qui prend son envol lentement et qui prend petit à petit de la puissance pour exploser dans une section énergique et qui alterne ensuite avec des parties plus calmes avec notamment un très beau solo de guitare dans la deuxième moitié, le final puissant dégageant une énergie imposante sur un lent tempo. Quant au dernier titre 'The Traveler', il est conçu sur un schéma similaire avec une introduction atmosphérique qui prend tout doucement de l'ampleur et qui se poursuit par une succession de tensions dégageant une puissance extrême avec quelques growls rageurs, et de détentes qui offrent de calmes passages accompagnés par une guitare acoustique mélodieuse.

En résumé, les Français de 'Wyvern' nous délivre un album très mature qui va au-delà d'une simple suite de compositions et qui montre tout le talent de cette formation qui allie du progressif avec une histoire racontée à l'aide de magnifiques clips vidéo et 'Radiations' devrait combler un public de métal progressif aimant des contrastes saisissants qui peuvent rappeler les formations majeures de ce style comme 'Leprous', 'Haken' ou encore 'Pain Of Salvation'...

Interprêtes

Julien Wetterwald (Chant, Guitare), Laurent Martin (Claviers), Aurélie Martin (Basse), Alexandre Pires (Batterie)


Artiste : MOON HALO

Album : Together Again

Date de Sortie : 14-03-2022

Ajouté le : 27-03-2022

Après le très bon premier album 'Chroma' sorti pendant les années de Covid, la formation 'MOON HALO', emmenée par 'Marc Atkinson' et 'Iain Jennings', sort un nouvel enregistrement studio 'Together Again' et on retrouve l'ensemble des artistes du premier opus venant de différents projets de rock progressif avec 'Marc Atkinson' au chant et à la guitare, 'Iain Jennings' aux claviers, 'David Clements' à la basse, 'Martin Ledger' à la guitare et 'Alex Cromarty' à la batterie, 'Anne-Marie Helder' venant renforcer le groupe aux chœurs.

Fort de 13 compositions pour plus d'une heure d'écoute, ce dernier album nous emmène dans un beau voyage dans des ambiances légères et tranquilles qui peuvent rappeler certaines formations des années 70/80 comme 'Barclay James Harvest' en commençant par un lumineux 'Light in the World' et on retrouve cette atmosphère dans des titres comme le léger 'Together Again', le remuant 'If This Is All There Is', l'enjoué 'Wasteland', le dansant 'About Me and You', le mélodique 'Back To Normality' ou le rock symphonique 'The Sandman Is Waiting' avec ses cordes impétueuses. Et quand le tempo se veut plus lent, ils n'ont pas leur pareil pour nous offrir de belles ballades mélancoliques avec les magnifiques 'Embrace This Life' ou 'We've Still Got Time' ou 'Reconnected' rempli d'une belle émotion ou encore le feutré 'It Was You' avec sa mélodie mémorable, l'album se terminant par le très beau 'Life Goes On' qui résume bien l'ensemble dans une ambiance légère et optimiste finissant de manière psychédélique.

En résumé, le super groupe 'MOON HALO' revient avec un album très attachant qui nous offre de très belles compositions que l'on s'approprie immédiatement et qui devrait plaire à un large public aimant une pop/rock mélodique nous ramenant au meilleur des formations des années 70/80...

Interprêtes

Marc Atkinson (Chant, Guitare), Iain Jennings (Claviers), David Clements (Basse), Alex Cromarty (Batterie), Martin Ledger (Guitare), Anne-marie Helder (Chœurs)


Artiste : Gazpacho

Album : Fireworking at St. Croix

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 21-03-2022

Les Norvégiens de 'Gazpacho' nous avaient emmené dans un beau voyage atmosphérique rempli de finesse et de délicatesse avec leur dernier album 'Fireworker' sorti en 2020 qui ne leur avaient pas permis, de le défendre en public, la crise sanitaire étant passée par là. Comme beaucoup de formations, ils ont organisé une 'lockdown session' fin octobre 2020, terme qui est désormais de plus en plus utilisé pour désigner un live sans public. Dans ce concert, qui est également disponible en DVD/Blu-ray (qui contient également pas mal de bonus), on retrouve les 5 compositions de 'Fireworking' interprétées en début de concert avec notamment les 20 minutes de 'Space Cowboy' qui est le titre typique pour bien déconnecter du monde réel et se laisser glisser doucement dans cet univers dans lequel on s'abandonne complètement. Deux vidéos de cette première partie de concert sont disponibles sur youtube avec 'Fireworker' et le magnifique 'Antique'. Le reste du live est consacré aux albums 'When Earth Lets Go de 2004 avec 'Substitute for Murder' et 'Tick Tock' de 2009 avec 'The Walk' et le magnifique 'Winter is Never' dont on peut voir la vidéo ici. Alors, envie de se détendre avec une musique relaxante ? n'attendez pas et profitez de ce dernier album de 'Gazpacho' qui vous fera vivre une magnifique expérience dans leur contrée Nordique où " tout n'est qu'ordre et beauté luxe calme et volupté "...

Interprêtes

Jan Henrik Ohme (Chant), Thomas Alexander Andersen (Claviers), Jon Arne Vilbo (Guitare), Mikael Krømer (Violon, Mandoline), Kristian "Fido" Torp (Basse), Lars Erik Asp (Batterie, Percussions)


Artiste : Shaman's Harvest

Album : Rebelator

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 22-03-2022

Les Américains de 'Shaman's Harvest' sont maintenant bien connus dans le monde entier et ce nouvel album 'Rebelator' succède à 'Red Hand Black Deeds' date déjà de 2017. Ils ont donc mis à profit ces cinq longues dernières années pour nous concocter un opus rempli de bon hard rock puissant et accrocheur avec des compositions offrant une belle variété. D'entrée, les riffs entraînants de 'Under Your Skin' nous mettent dans le bain avec un premier titre au refrain addictif, puis 'Toe The Line' n'est pas en reste avec sa rythmique marquée qui met automatiquement en marche la machine à taper du pied et avec des lignes mélodiques qui nous ramènent aux années 80 avec ce parallèle avec le 'Shout' de 'Tears For Fears' mais en plus puissant bien évidemment. Suit 'Flatline' qui poursuit dans un tempo plus mesuré tout en ayant des riffs saturés appuyés, puis 'Voices' (voir la vidéo ci-dessus) est un hymne lourd et puissant avec un refrain à faire scander par tout un public en concert, ambiance que l'on retrouve dans le titre suivant 'Wildfire'. La suite nous propose 'Lilith' avec ses alternances d'intensités et sa guitare slide typique du rock Sudiste Américain, la belle ballade 'Mama' qui permet de reprendre son souffle, puis 'Hurricane' poursuit avec une belle alternance d'intensité entre les couplets et le refrain ce qui montre tout le talent vocal de 'Nathan Hunt' qui sait adapter sa voix à la puissance déployée. La fin de l'album fait défiler un énergique 'Pretty People' qui donne la bougeotte et qui devrait également être un titre de concert, le lourd mid-tempo 'Wishing Well' qui nous offre encore un refrain mémorable et 'Bird Dog' (voir la vidéo ici) qui termine de belle manière ce bel opus dans une ambiance de rock/country Américain puissant.

En résumé, les Américains de 'Shaman's Harvest' sorte un album rempli de compositions directes et efficaces qui accrochent dès la première écoute et 'Rebelator' devrait toucher un public aimant un hard rock énergique avec des lignes mélodiques accessibles...

Interprêtes

Nathan Hunt (Chant), Derrick Shipp (Guitare), Josh Hamler (Guitare), Adam Zemanek (Batterie)


Artiste : Bryan Adams

Album : So Happy It Hurts

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 23-03-2022

Ça vous dit un petit retour dans les années 80 avec du rock joyeux qui vous met en forme toute une journée ? ça tombe bien, 'Bryan Adams' est de retour avec un nouvel album, 'So Happy It Hurts'. Son dernier album 'Shine A Light' avait été une bonne surprise de 2019 et ce dernier bébé est une vraie cure de jouvence avec des compositions toutes aussi addictives les unes que les autres qui rappellent forcément les albums que nous écoutions il y a déjà quelques décennies avec par exemple 'Reckless' ou 'Into The Fire' de 1987.

Et c'est parti avec la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) avec sa rythmique entraînante basé sur un rock simple mais tellement efficace et avec ses 'hohohoho' enivrants. Dans la même énergie avec des mélodies accrocheuses, on peut également citer 'I've Been Looking For You' dans un style rockabilly, l'accrocheur 'On The Road' (voir la vidéo ici) qui donne une envie irrésistible de marquer la mesure, 'Kick Ass' (voir la vidéo ici) qui est le rockeur parfait et qui me fait penser à certains titres plein d'entrain de 'Status Quo', 'I Ain't Worth Shit Without You' cette fois dans une ambiance à la 'Rolling Stones' ou encore en plus modéré mais toujours aussi entraînant, 'Just About Gone'. Et quand le rythme se veut plus modéré, 'Bryan Adams' n'a pas son pareil pour nous offrir des compositions attachantes comme 'Never Gonna Rain' (voir la vidéo ici), l'hymne 'Always Have, Always Will' (voir la vidéo ici) qui nous ramène à ses albums des années 80 ou le mid-tempo au tempo marqué 'Let's Do This' qui aurait certainement fait un tube dans une autre époque ou encore le popisant 'Just Like Me, Just Like You' avec sa mélodie addictive sans oublier la belle ballade 'You Lift Me Up', l'album se terminant par un nouveau bijou mélodique 'These Are The Moments That Make Up My Life'.

En résumé, 'Bryan Adams' continue de faire du 'Bryan Adams' et est devenu, au fil du temps, l'ami que l'on aime retrouver et qui nous offre des compositions que l'on s'approprie immédiatement car elles ont toutes ce parfum d'intemporalité. Ce dernier album du Canadien en est encore la preuve et devrait plaire à un très large public car tout est mis en œuvre pour un plaisir immédiat et si vous voulez en écouter plus, l'album de la comédie musicale 'Pretty Woman' est également sorti en streaming...

Interprêtes

Bryan Adams (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie), Keith Scott (Guitare), Pat Steward (Batterie) + Invités : John Cleese (Narration), Luke Doucet (Guitare), Mutt Lange (Guitares, Claviers, Chœurs)


Artiste : Rust n' Rage

Album : One for the Road

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 24-03-2022

C'est encore un album signé chez 'Frontiers' avec le dernier 'Rust n' Rage', 'One of the Road', qui est sorti en Mars 2022. On part donc pour les contrées Nordiques, en l'occurrence la Finlande d'où sont originaires 'Vince', 'Jonnhy', 'Eddy' et 'Jezzie' et ce dernier bébé continue de nous distiller du bon hard rock mélodique hérité des années 80, leurs deux premiers albums 'Showdown' et 'Tales From The Wasteland' étant sorti respectivement en 2012 et 2018. Et d'entrée, 'Prisoner' (voir vidéo ci-dessus) nous ramène dans des contrées connues d'une autre époque avec un premier titre énergique et entraînant et avec un premier refrain super accrocheur, puis le mid-tempo bien rythmé 'Ghost Town' qui suit, rajoute un hit mélodique avec des chœurs addictifs et dans lequel la machine à headbanguer se met en marche. La suite va alterner différentes ambiances avec des lignes mélodiques accessibles à la première écoute et on peut citer l'hymne de la chanson titre à reprendre en chœurs, le très classique mais tellement efficace 'The Future Is For The Strong' (voir la vidéo ici) avec un nouveau refrain qui donne cette impression de déjà entendu, 'Heartbreaker' (voir la vidéo ici) qui après une introduction faisant penser que c'est une ballade, est finalement énergique et constitue un titre varié dans sa construction. La suite fait défiler des titres entraînants tous aussi mélodiques les uns que les autres avec 'Hang ‘Em High', 'Ride On', 'I’ve Had Enough' avant de faire une pause bien méritée avec la magnifique ballade 'Unbreakable' et l'album se termine par un déchainé 'The Throne' et un modéré 'Moving On' dans un hard rock plus AOR. Bref, c'est encore un pays Nordique qui est mis en avant avec ce dernier album des Finlandais de 'Rust n' Rage' qui rajoutent une pépite de plus en hard rock mélodique...

Interprêtes

Vince (Chant), Johnny (Guitare), Eddy (Basse), Jezzie (Batterie)


Artiste : Radioactive

Album : X.X.X.

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 26-03-2022

C'est un tir groupé de chronique de hard rock et rock mélodique dans myprogmusic car après 'Rust n' Rage' et 'Find Me', c'est au tour du Suédois 'Tommy Denander' bien connu de la scène internationale de hard rock mélodique (voir recherche dans myprogmusic ici) de revenir avec le nouvel album 'X.X.X.' de son projet 'Radioactive', après 7 ans d'absence puisque le dernier opus 'F4ur' date de 2015. Avec ce nouveau bébé, il fête les 30 ans de la création de ce projet et, pour l'occasion, il a invité la crème des chanteurs de la scène internationale de hard rock mélodique et on retrouve 'Robbie LaBlanc' qui est justement le chanteur du dernier 'Find Me' sorti le même jour, le multi-instumentaliste 'Clif Magness', Jérôme Mazza ('Pinnacle Point'), 'Robin McAuley'.

Avec cette belle brochette, 'Tommy Denander' nous offre un album bourré de bon hard-rock mélodique et ça commence fort avec 'Monkey On Our Backs' (voir la vidéo ci-dessus) qui nous envoie un premier missile énergique avec des riffs bien aiguisés à la 'AC/DC', un refrain assez classique mais tellement efficace et 'Jérôme Mazza' au sommet de son art. La suite fait défiler le même genre de titre avec 'The Dee dis Gone', cette fois chanté par 'Robin McAuley' qui durcit sa voix pour un nouveau hit hard rock explosif, tout comme 'Remember the Ghosts' qui suit et dont la prestation vocale de 'Robbie LaBlanc' n'a rien à envier à ses deux prédécesseurs. On retrouvera nos trois compères dans d'autres titres tous aussi remarquables, 'Jérôme Mazza' et 'Robin McAuley' en chantant trois chacun et 'Robbie LaBlanc' deux. On peut citer également 'Christian Ingebrigtsen' qui chante remarquablement sur la magnifique ballade 'Written in the Scars' pouvant rappeler les ballades de 'Foreigner' et les deux dernière compositions, l'endiablé 'Drag Me Through The Mud' et 'California Ways' qui est dans une ambiance plus AOR sont respectivement interprétées par 'Daniel Byrne' et ' Clif Magness'.

En résumé, cet anniversaire des trente ans de 'Radioactive' est un feu d'artifice de singles mélodiques et montre tout le talent de 'Tommy Denander' qui fait partie de la liste impressionnante des artistes Suédois qui nous délectent régulièrement de bon hard rock mélodique depuis maintenant un bon paquet de décennies...

Interprêtes

Tommy Denander (Guitare, Basse, Claviers, Chœurs) + Invités : Neil Anami (Batterie), Olle Romö (Batterie), Daniel Byrne (Chant), Christian Ingebrigtsen (Chant), Robbie LaBlanc (Chant), Clif Magness (Chant), Jérôme Mazza (Chant), Robin McAuley (Chant), Andréas Carlsson (Chœurs), Tommy Henriksen (Chœurs), Mutt Lange (Chœurs)


Artiste : JPL

Album : Sapiens Chapitre 3/3 : Actum

Date de Sortie : 11-03-2022

Ajouté le : 28-03-2022

Après les deux premiers chapitres de 'Sapiens', 'Sapiens Chapitre 1/3 : Exordium' sorti en 2020 et 'Sapiens - Chapitre 2 / 3 : Deus ex Machina' en 2021, 'Jean-Pierre Louveton' sort la fin de sa trilogie avec 'Actum' retraçant l'histoire de l'Homme et ce dernier opus est logiquement consacré au futur de l'humanité et il nous raconte avec ses mots tellement éloquents tous les maux qui nous guettent avec, entre autres, les dangers de la technologie ou les dommages environnementaux que nous faisons subir à notre terre.

On est accueilli avec 'Paradis Perdu' qui est presque entièrement instrumental et qui monte en puissance petit à petit dans un long crescendo entrainant et les quelques paroles sont déjà tellement expressive avec ces deux phrases où tout est dit sur les dégâts que provoque l'homme : "J’avais fait de l’enfer un genre de paradis… J’ai fait du paradis une sorte d’enfer...". Nous sommes déjà conquis par ce progressif inventif et le titre suivant, 'Mon Cercueil', dont la première partie évolue dans un nouveau crescendo, se poursuit sur un lent tempo qui retombe dans le final et qui de nouveau explose dans la dernière minute avec un solo de guitare 'Floydien' magnifique. Changement de décor avec 'Alias (La Machine²)' qui nous embarque dans du rock progressif bien trempé et qui est bien en accord avec le thème dédié à la dérive de l'homme vers le transhumanisme et avec ce constat rempli de bon sens qu'on a bien mis à mal depuis quelques années : " Je ne suis plus rien même plus un peu humain, Je suis vidé de ma substance, Je vais m’en aller, la machine m’aura vite remplacé ". Sans transition, on passe ensuite du pessimisme à l'optimisme avec un lumineux 'Dansez Maintenant' qui mélange du rock rythmé à du folk avec une vielle à roue entraînante dans la deuxième partie et qui donne une envie irrésistible de bouger au rythme d'une mélodie mémorable. On arrive à la pièce maitresse de l'album, 'Memento mori', qui déploie majestueusement ses 23 minutes dans une saga progressive constituée de 5 parties dont les 2 premières sont instrumentales avec 'Marche vers l'inconnu' qui nous offre une ambiance orchestrale classique au tempo marqué qui petit à petit prend de l'ampleur avec l'entrée en piste en fin de titre des instruments électriques puis, avec 'Tempus fugit' qui après une section calme, monte en puissance pour une ambiance imposante dans laquelle la guitare électrique illumine le thème musical. Avec 'La mort du roi' qui suit, on retrouve à nouveau le thème de la perte de liberté de l'être humain lié à la mise en place petit à petit de l'intelligence artificielle que 'Jean-Pierre Louveton' nomme la machine et on est proche de certaines ambiances d'Ange' avec une première partie chuchotée remarquable qui laisse sa place à une alternance entre des sections chantées avec de belles harmonies vocales et des parties instrumentales progressives aux sonorités modernes et avec un nouveau solo de guitare remarquable en fin de titre. Sans transition, 'Paria' nous embarque dans une saga progressive, tout d'abord dans une atmosphère jazzy magnifiée par un solo magistral de saxophone de 'Sylvain Haon' puis, le ton se durcit pour une deuxième partie plus rock avec des parties instrumentales montant petit à petit dans un crescendo final intense et des parties chantées avec des paroles très fortes sous forme de constat : " Je ne veux pas de cette vie là car pour la première fois Je ne saurai pas comment sortir vivant de là. ". Et pour terminer cette suite en beauté, 'Acta fabula est' développe dans 7 minutes presque entièrement instrumentales, un patchwork d'ambiances différentes avec notamment une première montée en puissance avec des chœurs samplés imposants puis une seconde partie dans un rock symphonique avec de remarquables arrangements orchestraux accompagnés par la guitare de 'Jean-Pierre Louveton' et avec un final digne des plus belles pièces classiques.

En résumé, 'Jean-Pierre Louveton' accompagné d'artistes de talents nous offre un dernier volet admirable de son histoire de l'Homme et continue de nous enchanter avec un progressif inventif et varié dans un subtil mélange de classicisme et modernité, l'ensemble étant baigné dans des thèmes toujours très forts, ce qui devrait faire de cette trilogie une œuvre indispensable pour toute amatrice et tout amateur de rock progressif...

Interprêtes

Jean Pierre Louveton (Chant, Guitare, Basse), Guillaume Fontaine (Claviers), Didier Vernet (Basse), Florent Ville (Claviers, Batterie), Stéphanie Vouillot (Piano, Chant), Jean Baptiste Itier (Batterie), Marguerite Miallier (Vielle à roue), Sylvain Haon (Saxophone)


Artiste : Marillion

Album : An Hour Before It's Dark

Date de Sortie : 04-03-2022

Ajouté le : 17-03-2022

C'est encore un groupe emblématique de la scène progressive qui s'attaque à la crise sanitaire avec un titre qui en dit long, 'An Hour Before It's Dark', j'ai nommé les Anglais de 'Marillion' qui nous avaient procuré un plaisir immense avec leur dernier album ' With Friends from the Orchestra' de fin 2019 suivi du live 'With Friends at St David's' de 2021. Certes, les deux dernières années ont donné de l'inspiration à pas mal de formations et le rock progressif a été bien gâté, mais, je dois dire que cet album est particulièrement prenant et 'Steve Hogarth' a su mettre des mots forts en face d'événements plus ou moins tragiques, avec bien entendu, entre autres, la crise sanitaire et la maladie. En parallèle, il fallait également avoir une approche musicale adaptée et on peut dire que l'ensemble nous plonge dans des ambiances prenantes et émouvantes. L'album est donc découpé en 4 suites et 3 autres titres pour une petite heure d'écoute.

Les 10 minutes de 'Be Hard On Yourself' (voir la vidéo ci-dessus qui est également filée en live ici) nous accueille avec une introduction 'Flyodienne' et des chœurs émouvants dans un cri de désespoir, le titre mettant en évidence l'état catastrophique de notre planète et l'interprétation de 'Steve Rothery' poignante pouvant rappeler à certains endroits la force émotionnelle dégagée par 'David Bowie'. Les trois parties s'enchaînent parfaitement et montre toutes un visage différent, avec cette magnifique détente dans 'Lust for Luxury' encadré par des moments de tensions énormes, digne d'un 'The Wall'. 'Reprogram the Gene' s'attaque à l'épineux problème des manipulations génétiques avec cette dernière partie qui prend toute sa dimension maintenant avec cette question sans réponse : 'a Cure for Us?' et l'intensité est toujours au rendez-vous dans cette nouvelle suite qui possède des mélodies accrocheuses avec ce parallèle avec les sonorités de 'U2' dans la deuxième partie de 'Trouble Free Life'. Suit la courte virgule 'Only a Kiss,' très tranquille, qui introduit 'Murder Machines' (voir la vidéo ici) et qui ouvre un autre débat brulant sur le fait de transmettre un virus à ceux qu'on aime par un geste d'affection, certainement le titre le plus direct de l'album. Avec 'The Crow and the Nightingale', l'ambiance se veut moins grave mais tout autant émouvante car elle est dédiée à 'Leonard Cohen' et c'est avec une ballade que 'Marillion' a décidé de rendre hommage au chanteur Canadien, certainement une des plus belles chansons des 'Anglais' qui reprend les paroles de 'Nightingale', de l'album 'Dear Heather' de 'Leonard Cohen' sorti en 2004 et qui était lui-même un hommage au chanteur 'Carl Anderson'. Place aux deux dernière suites avec, tout d'abord, 'Sierra Leone' et ses 5 parties, chacune assez courte, dont le thème est l'exploitation des diamants en Afrique mais qui est un prétexte pour nous parler de liberté et de respect humain. C'est encore un moment fort de l'album et à maintes reprises, 'Steve Hogarth' fait passer une force émotionnelle remarquable qui déclenche ce frisson caractéristique d'immense plaisir comme dans la courte deuxième partie 'the White Sand'. Et c'est avec la pièce la plus longue de l'album, également en 5 parties, que l'on termine ce magnifique album avec une dernière saga progressive sur un sujet également très sensible qui est la fin de vie et qui renferme tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce style de musique, une variété d'ambiances différentes aussi bien dans les multiples changements de tempos et d'intensités mais également dans des mélanges de sonorités et d'époques différentes faisant cohabiter par exemple dans la première partie de l'électro avec du symphonique plus traditionnel ce qui en fait, pour moi, un exemple parfait de titre intégrant un subtil mélange d'influences de plusieurs décennies de progressif.

En résumé, ce dernier album de 'Marillion', qui est leur vingtième album, est certainement un des plus forts au niveau émotionnel que ce soit au niveau vocal avec un 'Steve Hogarth' émouvant de bout en bout mais également musicalement avec des mélodies touchantes qui m'ont fait à maintes fois ressentir ce plaisir immense que tout amateur de progressif recherche dans l'écoute d'un nouvel album; 'An Hour Before Its Dark' sera sans aucun doute un incontournable de 'Marillion' mais au-delà, devrait prendre une bonne place dans le futur dans les albums incontournables de progressif...

Interprêtes

Steve Hogarth (Chant), Steve Rothery (Guitare), Mark Kelly (Claviers), Pete Trewavas: (Basse), Ian Mosley (Batterie)


Artiste : Knight Area

Album : D-Day II – The Final Chapter

Date de Sortie : 04-03-2022

Ajouté le : 18-03-2022

En ce moment, les chroniques myprogmusic de sortie majeures de progressif se suivent car, après 'The Flower Kings' avant-hier, puis 'Marillion' hier, c'est au tour des Hollandais de 'Knight Area' de sortir le deuxième chapitre de 'D-Day'. Je vous avais déjà présenté l'EP 'The Journey Home' qui était un bon aperçu de ce nouvel album en fin 2021 et on peut désormais savourer l'ensemble de 'D-Day' en entier.

Je ne vais pas vous reparler des trois compositions que l'on connaissait déjà, 'The Journey Home', 'Peace of Mind' et 'I Believe' (bien que dans 'D-Day', la version soit légèrement plus longue pour ce dernier titre) et voici donc les nouveaux titres originaux. On est accueilli par 'The Enemy Within' qui est l'histoire d'un vétéran de la dernière guerre mondiale dans une épopée symphonique épique avec une introduction majestueuse empruntant quelques accords de l'emblématique 'Atom Heart Mother' et qui déroule une mélodie prenante du début à la fin et qui nous offre une première prestation vocale très émouvante de 'Jan Willem Ketelaers' et de remarquables sections instrumentales avec des claviers majestueux de 'Gerben Klazinga'. On est déjà aux anges et suivent les déjà connus 'Peace of Mind' et 'I Believe' que l'on a un plaisir immense à réécouter, l'intensité émotionnelle continuant d'être à son paroxysme avant d'arriver au court instrumental 'For Those Who Fell' qui développe une nouvelle mélodie émouvante mettant en avant le jeu de guitare 'Gilmourien' de 'Mark Bogert' : magnifique ! suit 'The Dream' qui est un nouveau joyau mélodique, plus énergique, et qui déploie une théâtralité remarquable avec un 'Jan Willem Ketelaers' dans une interprétation forte en émotion et très expressive. Je passerai sur la ballade 'The Journey Home' faisant partie de l'EP du même nom et qui me file la chair de poule à chaque écoute, puis 'Crossroads' poursuit ce beau voyage avec une mélodie aussi émouvante que son prédécesseur (voir plus !!). La fin de l'album nous offre une très belle reprise en acoustique de 'Freedom for Everyone' (quel magnifique hymne actuellement avec toutes ces restrictions de liberté), puis un medley orchestral de 'D-Day' qui est un résumé émouvant des deux albums et qui donne forcément une envie folle de s'y replonger pour profiter encore de chaque seconde de ces magnifiques compositions. Avec tout ça, je vous ai cité 'Jan Willem Ketelaerse', 'Mark Bogert' ou 'Gerben Klazinga' mais il faut également mettre en avant l'ensemble du groupe avec également la section rythmique de 'Peter Vink' et de 'Pieter van Hoorn' qui sont les piliers indispensables qui donnent vie à cette musique captivante et prenante.

En résumé, je vais encore remercier les années de crise sanitaire (je l'avais déjà fait pour le cover de 'Led Zep' par 'Beth Hart') car ce deuxième chapitre n'aurait certainement pas vu le jour sans elle et ces deux albums devraient rapidement devenir des albums indispensables aussi bien sur le plan historique car il est indispensable de se souvenir de certains chapitres de notre histoire surtout en des moments troublés pour ne pas refaire les mêmes erreurs que par le passé mais également sur le plan musical, car 'D-Day' (que j'ai rajouté dans une playlist ici) sera certainement une œuvre qui sera en très bonne place dans la mémoire et dans le cœur de bon nombre de fans de progressif...

Interprêtes

Jan Willem Ketelaers (Chant), Mark Bogert (Guitare), Gerben Klazinga (Claviers), Peter Vink (Basse), Pieter van Hoorn (Batterie)


Artiste : Sabaton

Album : The War to End All Wars

Date de Sortie : 04-03-2022

Ajouté le : 19-03-2022

Après 'The Great War' datant de 2019 et le live 'The Great Show (The Great Tour Live In Prague, 2020)' qui a suivi en 2021, les Suédois de 'Sabaton' remettent ça avec un nouvel album 'The War to End All Wars', vaste programme qui a été annoncé par le groupe comme à son habitude, en grande pompes avec la présentation de l'album au Musée Royal de l’Armée et d’Histoire Militaire de Bruxelles le 22 Novembre 2021. Côté thème, ça ne change pas tellement puisque on est toujours dans la première guerre mondiale avec ces passionnés d'histoire qui continuent de nous narrer toutes les petits récits relatifs à cette guerre. Alors, quoi de neuf sur ce dernier album. Pas grand-chose diront certains, mais que c'est bon de temps en temps de se mettre entre les oreilles des hymnes avec des refrains que l'on a tous envie d'hurler en chœurs et ce dernier opus des Suédois en est bien évidemment rempli. Pas facile de trouver un titre de cet album qui ne donne pas envie de chanter le refrain et, d'entrée, on enchaine 'Sormtroopers' (voir vidéo ci-dessus), 'Dreadnought', 'The Unkillable Soldier' (voir la vidéo ici) et 'Soldier Of Heaven' qui nous distillent des mélodies addictives et la suite n'est en reste avec 'Race To The Sea' (voir la vidéo ici), 'The Valley of Death' (voir la vidéo ici) ou encore 'Christmas Truce' (voir la vidéo ici), l'album se terminant par le dernier hymne 'Versailles'. Bref, en ces temps troublés avec cette peur d'un nouveau conflit mondial, les Suédois de 'Sabaton' nous rappellent à notre devoir de mémoire (comme leur compatriotes de 'Knight Area' dans un autre style) et continuent de nous offrir des hymnes accrocheurs qui devraient continuer de combler les fans et tout un public aimant un heavy métal direct et efficaces...

Interprêtes

Joakim Brodén (Chant, Claviers), Tommy Johansson (Guitare), Chris Rörland (Guitare), Hannes Van Dahl (Batterie), Pär Sundström (Basse)


Artiste : Joe Bailey

Album : Devil in the White City

Date de Sortie : 04-03-2022

Ajouté le : 20-03-2022

Régulièrement, le multi-instrumentaliste 'Joe Bailey' nous offre de très bons albums qu'il conçoit, interprète, enregistre, mixe et produit lui-même et, après 'A Price to Pay' en 2018, 'Less Than Nothing' en 2019 et 'Ghosts' en 2021, c'est au tour de 'Devil in the White City' de voir le jour. Ce nouvel opus est un concept album dont le thème et l'histoire de 'Dr. Henry Howard Holmes', le tueur en série qui a sévi au 19ème siècle. Musicalement, il continue de nous emmener dans son univers néo-progressif avec des compositions denses et riches et, pour cet opus il a légèrement durcit le propos, thème oblige, et amène une bonne touche de hard rock progressif dans l'ensemble.

Après l'introduction instrumentale symphonique et cinématographique 'Devil in the White City' plantant le décor de l'album, 'Origin' ouvre les débats avec un titre énergique durci par une section rythmique déchaînée, des riffs de guitare musclés et des claviers vigoureux mais qui présente une alternance bienvenue avec un refrain plus mesuré. Suit 'The Fruitful Dead' qui est beaucoup plus posé et qui est saupoudré de programmation de percussions amenant un côté électro et qui possède une très belle alternance entre des couplets plus rapides et un refrain qui s'égrène sur un lent tempo avec de magnifiques lignes mélodiques, l'ensemble étant toujours baigné dans une ambiance assez sombre. Avec 'Doctor Death', de près de 10 minutes, bien que le récit reste sinistre, la musique est plus enjouée grâce à une rythmique entraînante et une mélodie accrocheuse, puis, 'Holmes Sweet Holme', qui débute dans quelques calmes accords de piano, prend vite de l'ampleur et laisse une bonne place pour des sections instrumentales fournies emmenées par une section rythmique tumultueuse et avec un beau break dans la deuxième partie permettant de revenir à un très beau final chanté. On arrive au plus long développement de l'album avec une succession de paysages sonores différents : une introduction symphonique nous emmène vers une section chantée qui accélère le rythme dans une partie instrumentale tumultueuse avec l'utilisation de la double pédale et, suit une longue partie chantée avec un tempo marqué soutenu par le thème mélodique principal accrocheur et avec des variations d'intensités amené par une section rythmique originale. Avec 'The Begining of the End' qui est le constat final fait par le 'Dr. Henry Howard Holmes' : " Je suis né avec le diable en moi ", le thème musical, baignant dans une atmosphère mélancolique, est toujours en accord avec le récit, les parties chantées avec une belle musicalité alternant avec des parties instrumentales qui accentuent le climat sombre de l'ensemble et la belle coupure au piano dans la deuxième partie amène un final magnifique en crescendo. Et comme il avait commencé, 'The Ignominious Death of a Murderer' termine ce très bel album avec un instrumental épique et symphonique à grand renfort de claviers aux sonorités majestueuses.

En résumé, 'Joe Bailey' continue son petit bonhomme de chemin avec ce nouvel album 'Devil in the White City' qui mériterait de connaître enfin une notoriété plus importante car l'ensemble de sa discographie, qui est maintenant de 6 albums, montre tout son talent (n'oublions pas qu'il est le seul maitre d'ouvre de son projet) et devrait toucher un public assez large aimant un progressif recherché et imaginatif mais néanmoins accessible grâce à des thèmes musicaux mélodieux...

Interprêtes

Joe Bailey (Chant, Guitare, Basse, Programmation)


Artiste : Laughing Stock

Album : Zero – Acts 3 & 4

Date de Sortie : 04-03-2022

Ajouté le : 05-05-2022

'Laughing Stock' est une formation Norvégienne qui a maintenant quelques années d'existence et qui sort les deux derniers volets de l'histoire de 'Zero' (voir ici) qui est un garçon qui vit avec sa mère atteint de folie et qui tombe lui-même dans cette folie à cause de cet isolement social et d'addictions pour les jeux d'argent et pour les jeux vidéo. On retrouve donc notre héro à l'âge adulte qui continue de s'enfermer et de se constituer son propre univers en dehors de la réalité du monde. Musicalement, on est emmené dans un rock progressif tranquille et reposant agrémenté par de belles mélodies souvent mélancoliques mais qui illustrent parfaitement l'histoire et qui peuvent faire penser à certains endroits à 'Barclay James Harvest'.

Au menu de cet album, 10 titres pour trois quart d'heure d'écoute déroulant de lents tempos sur lesquels on s'abandonne complètement et si vous accrochez aux premiers titres 'Wingless' et 'Lifeboat' qui dévoilent cette atmosphère douce et relaxante, vous devriez adhérer à l'ensemble de cet opus. Suit 'The Call' avec 'Nad Sylvan' comme invité de marque qui pose sa voix tranquillisante et réconfortante et qui est une chanson qui alterne des parties tranquilles avec des sections plus puissantes en gardant une sorte de force tranquille agrémentée par quelques arpèges de guitare. Avec 'Free', l'ambiance dégagée nous fait revenir quelques décennies en arrière et c'est dans ce style que l'on peut faire le parallèle avec 'Barclay James Harvest', puis, 'All Alone' est un des titres les plus épurés avec un accompagnement très soft d'un piano, de quelques percussions et de sonorités de cuivres nonchalants, la partie instrumentale de la deuxième partie nous ramenant encore à 'Barclay James Harvest' dans la période des albums 'Everyone is Everybody Else' et 'Time Honoured Ghosts'. Suit le court et mélancolique 'Words' qui nous emmène dans une ambiance plus inquiétante et 'Running Faster' est une composition semi-acoustique dégageant un climat 'Floydien' avec des magnifiques solos de guitare dans la deuxième partie, puis, 'Familiar Eyes' met en avant la douce voix de 'Samantha Preis' qui nous fait monter sur un petit nuage douillet. Place au long développement 'Mother' qui sort de la ligne directrice musicale précédente pour une saga rappelant le début du progressif avec de remarquables alternances d'intensité ponctuées par des sections vocales admirables et qui développe une composition en plusieurs tiroirs qui vaut à elle seule l'achat de cet album. Et c'est avec la deuxième partie de 'Words' que l'album se termine dans un climat atmosphérique et planant qui résume bien les ambiances dégagées tout au long de cet opus.

En résumé, les Norvégiens de 'Laughing Stock' achèvent de très belle manière leur histoire de 'Zero' et nous offrent un magnifique album qui se déguste tranquillement le casque sur les oreilles et, si vous êtes fans d'un rock progressif conceptuel et que musicalement vous aimez les ambiances tranquilles, vous devriez, sans aucun doute, être conquis par ces deux derniers actes de 'Zero'...

Interprêtes

Jan Mikael Sørensen (Chant, Guitare, Basse, Batterie, Claviers), Håvard Enge (Chant, Claviers, Flûte, Banjo), Jan Erik Kirkevold Nilsen (Chant, Guitare) + Invités : Nad Sylvan (Chant), Samantha Preis (Chant), Andy Glass (Guitare), Kerstin Willgren (Violon)


Artiste : The Flower Kings

Album : By Royal Decree

Date de Sortie : 03-03-2022

Ajouté le : 16-03-2022

Les quatre dernières années ont été prolifiques pour les Suédois de 'The Flower Kings', puisque 2018 avait vu la sortie de 'Manifesto of an Alchemist' paru sous le nom de 'Roine Stolt's The Flower King', puis, s'en sont suivis 'Waiting For Miracles' en 2019 et 'Islands' en 2020 et c'est un peu plus d'un an après que nous avons le plaisir de nous mettre entre les oreilles un nouvel opus, baptisé 'By Royal Decree'. Pour cette opus, on retrouve un des membres fondateurs 'Michael Stolt'.

Et, comme ils l'ont fait dans les 2 derniers opus, ce dernier bébé des Suédois est composé de 2 CD pour une durée d'une heure et demie de musique qui devient une constante maintenant chez les 'Flower Kings'. Fort de 18 titres, c'est sans surprise que l'on retrouve ce melting-pot de styles hérités des années 70 avec ce savant mélange qui fait toujours ce résultat original de progressif mélodique. Je ne passerai pas en revue les 18 titres un par un, mais je voudrais simplement mettre en avant ce panel d'ambiances très varié qui permet de ne jamais s'ennuyer dans un album de 'The Flower Kings'. Tout d'abord, si l'on prend les trois premiers titres, le premier 'The Great Pretender' nous offre du progressif symphonique inventif dans une atmosphère chaleureuse et avec de belles harmonies vocales, puis on navigue dans différents registres avec un côté vintage amené par les sonorités de claviers tout en ayant des sections beaucoup plus contemporaines dans 'World Gone Crazy' et avec 'Blinded', on parcourt une sorte de comédie musicale avec un mélange de touches jazzy et d'autres parties plus épiques. D'autres compositions sont typiques du style progressif des années 70, mais toujours très mélodiques et donc accrocheuses, comme, par exemple 'A Million Stars' et sa structure en multi-tiroirs pouvant rappeler 'Yes' ou 'Genesis' et on retrouve ce type de compositions avec 'The Soldier' ou 'Peacock on Parade'. On ne passera pas non plus à côté des magnifiques ballades 'The Darkness In You', 'Silent Ways' et 'Moth' qui déroulent de belles mélodies sur lesquelles on s'abandonne complètement à la musique. Le côté progressif symphonique est également bien représenté avec le très beau 'Revolution' qui offre une belle section 'Floydienne' dans la deuxième partie ou les 'Time The Great Healer' et 'The Big Funk' du deuxième CD qu n'ont rien à envier à 'The Great Pretender'. Et lorsque l'ambiance se veut plus légère, les courts 'We Can Make It Work', 'Letter' ou encore le très bel 'Open Your Heart' offrent de belles alternances plus directes. On termine ce beau voyage avec le court solo de piano 'Shrine' et l'album se referme sur du progressif typique de 'The Flower Kings' avec le très beau 'Funeral Pyres'. Au fait, finalement, je vous ai cité tous les titres sauf peut-être l'instrumental 'Evolution' qui montre tout le talent de guitariste de 'Roine Stolt'.

En résumé, les Suédois de 'The Flower Kings' continuent de nous sortir des albums de qualité, inventifs et variés qu'il faut bien entendu, compte tenu de la densité, prendre son temps pour en tirer toute la substantifique moëlle et qui, par conséquent, devrait figurer en bonne place dans la discothèque de toute amatrice et de tout amateur de progressif...

Interprêtes

Roine Stolt (Chant, Guitare), Hasse Fröberg (Chant, Guitare), Zach Kamins (Claviers), Michael Stolt (Basse, Chant), Jonas Reingold (Basse), Mirko De Maio (Batterie) + Invité : Jonas Lindberg (Basse)


Artiste : Salva Sweden

Album : Ghost Story

Date de Sortie : 01-03-2022

Ajouté le : 15-03-2022

J'avais découvert le projet 'Salva Sweden' avec l'album 'Off The Deep End' sorti en 2018 et qui a été suivi en 2020 de 'A Thousand Ways to Disappear'. L'année 2022 voit la naissance d'un nouvel enregistrement studio 'Ghost Story' et c'est encore un opus nous offrant de très belles compositions progressives variées, toujours bien fournies car sur les 6 titres, 3 dépassent les 10 minutes.

Et c'est avec le titre le plus long de l'album, 'Awakening' que nous commençons notre écoute qui nous embarque dans un beau voyage alternant différents paysages sonores et qui nous offre de belles lignes mélodiques et de remarquables parties instrumentales dont certaines parties chantées me font penser à 'Alan Parsons'. Suit 'Discovery' qui débute calmement mais qui prend rapidement de l'ampleur avec des sonorités de claviers vintage et qui présente de nombreuses variations de tempo et d'intensité avec un très beau solo de guitare 'Floydien' dans la deuxième partie et un emballement final original dans lequel la section rythmique mène la danse. Avec 'Gig', on poursuit dans un progressif original et varié, et, après une introduction instrumentale fournie, la partie chantée est particulièrement mélodique et rythmée et le titre se termine par une autre section instrumentale mettant en avant des claviers aériens et un nouveau solo de guitare admirable. Place au deuxième long développement 'Ghost' qui présente encore un patchwork d'ambiances différentes avec un très beau partage entre parties chantées et instrumentales ce qui en fait un titre typique d'un progressif inventif, puis, 'Everysong' est une magnifique ballade avec une nouvelle mélodie mémorable. Et pour terminer ce très bel album, les 11 minutes de 'Score' nous accompagnent dans une nouvelle saga progressive dans laquelle on se laisse porter par ce titre en plusieurs tiroirs avec de belles harmonies vocales et un très beau solo de claviers dans la deuxième partie.

En résumé, les Suédois de 'Salva' nous offrent un nouvel album qui continue d'offrir de remarquables compositions progressives qui, malgré leur longueur, restent très accessibles et captent l'attention du début à la fin grâce à de multiples changements d'ambiances et grâce à des lignes mélodiques accrocheuses...

Interprêtes

Per Malmberg (Chant, Guitare, Claviers, Accordéon, Mandoline, Percussions), Stefan Gavik (Guitare), Johan Lindqvist (Claviers), Daniel Natt (Basse), Erik Zetterlund (Batterie)


Artiste : CEN-ProjekT

Album : The Lost One

Date de Sortie : 01-03-2022

Ajouté le : 25-04-2022

Je vous ai présenté le dernier album de 'Bjørn Riis' il y a deux jours et je reviens sur un album sorti début mars 2022 dans le même style que celui du Norvégien. Il s'agit du projet 'CEN-ProjekT' emmené par l'Allemand 'Chris Engels' et qui ne fait le buzz sur internet, la seule chronique que j'ai trouvée ayant été réalisée par le très bon site Français de musique progressive 'Progcritique'. Accompagné par le bassiste 'Wolfgang Kropf' et par le batteur 'Marius Böffgen', 'Chris Engels' qui chante et qui assure également les sections de guitare et de claviers, nous offre du rock progressif atmosphérique dans la grande tradition du début de celui-ci dans les années 70 avec, bien entendu, comme référence les 'Pink-Floyd'. C'est ce que l'on découvre sur le premier titre 'To an Old Square Piano' qui nous accueille dans une ambiance aérienne sur un lent tempo et le chant nonchalant de 'Chris Engels' ajoute à ce sentiment de plénitude. On retrouvera le même climat musical dans 'The Pessimist' qui possède de très belles lignes mélodiques, ou dans 'Silence' qui déploie également un climat atmosphérique apaisant ou encore 'Auspex' avec son accompagnement très original d'une guitare acoustique. Entre ces compositions calmes et reposantes, viennent s'intercaler des compositions plus rythmées avec, tout d'abord, 'She Came and Went' qui possède une deuxième partie instrumentale avec de remarquables solos de claviers et de guitare, puis, la chanson titre conclut l'album dans une ambiance plus énergique avec une rythmique marquée entrecoupée, ici et là de sections plus calmes cassant remarquablement ce sentiment d'urgence. Bizarrement, on peut également retrouver sur youtube une vidéo originale et futuriste de 'Hope' (voir ci-dessus) qui ne fait pas partie de la version streaming de 'The Lost One' et qui est un long développement admirable me faisant penser, à certains endroits, aux atmosphères délicates dégagées par certains titres des Allemands de 'RPWL' et qui nous ramènent encore aux 'Floyds'.

En résumé, ce nouveau projet de 'Chris Engels' nous offre un premier album qui nous fait voyager dans un univers de rock progressif 'Floydien' rempli de belles mélodies assimilables immédiatement ce qui fait de 'The Lost One' (auquel on peut rajouter le titre 'Hope') une très bonne surprise 2022 en progressif atmosphérique...

Interprêtes

Chris Engels (Chant, Guitare, Claviers), Wolfgang Kropf (Basse), Marius Böffgen (Batterie)


Artiste : Grandval

Album : Eau et Feu

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 25-02-2022

Les Français de 'Grandval' emmenés par 'Henri Vaugrand' avait sorti le deuxième volet 'Descendu sur Terre' de leur trilogie sur les éléments en pleine pandémie ce qui ne leur a pas permis de le défendre sur scène et, par conséquent, ils en ont profité pour boucler la boucle avec ce nouvel album 'eau | feu', je les cite, " consacré à la nature et aux animaux, à la place du genre humain et à ses folies ". Pour cet album, 'Henri Vaugrand' s'est trouvé un compagnon de route avec 'Olivier Bonneau' qui signe deux titres et on retrouve ce rock progressif à la Française hérité des années 70 avec notamment des textes qui mettent en avant la langue Française et qui peuvent rappeler des artistes comme 'Ange'.

Musicalement, cet opus alterne de longs développements qui nous embarquent dans des sagas progressives avec de longues parties instrumentales et d'autres titres, plus directs, laissant une bonne place au chant. Le court 'Ferimur' nous accueille avec des bruitages accompagnés par un texte murmuré qui se poursuit avec une première mélodie mémorable, puis, 'Les jours innocents', racontant cette fois la période insouciante de la jeunesse (que l'on a bien mis à mal en ces temps troublés), nous enveloppe dans un thème répétitif magnifié par une section rythmique originale accentuant ce côté sans fin et alternant différentes intensités. Avec 'Il neige encore' (voir la vidéo ci-dessus), on est emmené dans la solitude de la vieillesse et, au rythme d'une belle mélodie se terminant par un magnifique solo de guitare, cette composition montre un visage très émouvant avec des mots tellement évocateurs pour tous ceux qui ont des parents âgés, puis, le plus long développement, 'Heinrich (un monde bien étrange)', nous emmène dans un admirable voyage progressif proche de 'Ange' avec des textes tirés au cordeau nous parlant du sort désastreux des exilés climatiques et qui déploie des sections instrumentales originales nous ramenant aux meilleurs formations de progressif des années 70, dont cette partie centrale qui me fait penser à 'Genesis' et qui se poursuit dans une ambiance acoustique épurée guitare/voix magnifique avant de revenir sur un final plus énergique. Suit 'Erables et chênes', légèrement plus court que son prédécesseur mais qui continue dans ce progressif original et, cette fois, dans la partie chantée, ce sont les Français de 'Lazuli' qui me viennent à l'esprit et l'ensemble met en avant une section rythmique entraînante et inventive qui présente de belles variations dans la partie centrale instrumentale aux influences jazz/rock. Quant à 'Aqua et igni' (littéralement, Interdire à quelqu'un l'eau et le feu et utilisé pour décrire les exilés), les Français s'attaquent aux thème douloureux des migrants qui rend ce titre particulièrement émouvant et, musicalement, ils nous offrent une mélodie accrocheuse dans une ambiance sombre amenée par des sonorités inquiétantes de claviers et, après un court crescendo, le final retombe dans une section plus épurée magnifique pour se terminer sur une sorte de cri instrumentale. Et pour conclure ce très bel album, 'Fin de partie' nous embarque pour une dernière composition qui alterne des couplets dans un lent tempo et un refrain rempli d'énergie dans une atmosphère d'urgence et qui possède une partie instrumentale en fin de titre me rappelant les quelques mesures obsédantes d'un 'Cimetière des Arlequins' d'Ange' mais en beaucoup plus mesuré.

En résumé, les Français de 'Grandval' referme leur trilogie avec un excellent 'eau | feu' qui montre tout le talent de cette formation qui continue de nous offrir des ambiances recherchées et imaginatives qui se bonifient au fil des écoutes et qui sont héritées de plusieurs décennies de musique progressive à la Française...

Interprêtes

Olivier Bonneau (Claviers, Guitare, Pédale Basse, Chœurs), Henri Vaugrand (Chant, Basse, Guitare, Claviers, Chœurs) + Invités : Jean-Baptiste Itier (Batterie), Jean Pierre Louveton (Guitare, Chœurs), Élodie Saugues (Chœurs)


Artiste : Beth Hart

Album : A Tribute To Led Zeppelin

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 07-03-2022

Les albums de 'Beth Hart' se suivent et offrent toujours un plaisir immense d'écoute (voir chroniques de myprogmusic ci-dessous) mais ce dernier bébé est un peu particulier puisqu'elle reprend des compositions de la formation légendaire 'Led Zeppelin'. On aurait pu passer à côté de cet opus mais, chose n'est pas coutume, je vais, pour une fois, remercier la COVID (d'ailleurs, je ne sais pas trop pourquoi on dit 'la') car en 2019, au cours d'une session d'enregistrement de son dernier album 'War In My Mind', en l'entendant chanter 'Whole Lotta Love', son manager lui propose alors de faire un album de reprise de 'Led Zeppelin'. A l'époque, elle décline en disant que l'interprétation de 'Led Zep' demande d'avoir en soi une rage beaucoup plus importante et qu'elle n'est pas prête pour cette aventure. On connait la suite, pour toute personne sensible et gardant sa liberté de penser, cette rage face à cette pandémie, nous l'avons bien assez eu durant ces deux dernières années et connaissant l'écorché vive qu'est 'Beth Hart', on n'est pas surpris de pouvoir écouter ce 'A Tribute To Led Zeppelin' en ce début 2022.

Que dire de ces reprises sinon que l'on retrouve une 'Beth Hart' au sommet de son art comme si ces compositions avaient été composées pour elle (ceci n'est en aucun cas péjoratif pour 'Robert Plant' qui a ce même esprit de mettre ses tripes sur la table dans chaque interprétation comme si sa vie en dépendait ce qui montre, pour moi, tout le talent d'un artiste). On embarque donc dans un voyage dans le temps, comme une sorte de pèlerinage intense et d'entrée, on est scotché par les première mesures de 'Whole Lotta Love' et ce plaisir immense mêlé de frissons viennent immédiatement nous emporter dans ce titre mythique magnifiée par Beth qui y donne toute sa force et sa rage. Suivent tous les titres intemporels des Anglais dans un ordre judicieux car on alterne des ambiances énergiques avec des atmosphères plus calmes : après le musclé 'Whole Lotta Love', le majestueux 'Kashmir' déroule sa sublime mélodie et 'Beth Hart' surfe sur sa vague de manière délicieuse, puis, place à un 'Stairway to Heaven' avec son crescendo qui met encore plus en valeur la prestation de 'Beth Hart' qui débute calmement et monte en tension petit à petit pour exploser sur la fin et retombe dans quelques vocalises magiques : magnifique ! Et avec 'The Crunge', on voit toute la palette de 'Led Zep' avec ce titre de 1973 assez éloigné du hard rock et qui reprenait le style funk apparu dans les année 60 et qui montre également que 'Beth Hart' a ce talent pour transcender n'importe quel style. Bonne idée également d'avoir intégré en medley 'Dancing Days' et 'When The Levee Breaks' tout comme 'No Quarter' et 'Babe I’m Gonna Leave You' qui entourent les bijoux que sont 'Black Dog' et 'Good Times Bad Times', l'album se terminant dans une ambiance plus calme avec un remarquable 'The Rain Song' qui met bien en avant le côté progressif de 'Led Zeppelin'.

En résumé, qui de mieux que 'Beth Hart' pouvait s'attaquer à la discographie de 'Led Zeppelin' qui est faite de compositions remplies de tensions et de détentes permettant à la chanteuse de montrer tout son talent et de magnifier tous ces titres intemporels. Ce 'A Tribute To Led Zeppelin' est un réussite totale et devrait également raviver chez quelques-unes et quelques-uns la flamme musicale des seventies et faire ressortir tous les albums incontournables de cette décennies...

Chroniques de myprogmusic de 'Beth Hart' :
'Better Than Home' - 2015
'Fire On The Floor' - 2016
'Black Coffee' (avec Joe Bonomassa) - 2018
'Live At The Royal Albert Hall' - 2018
'War In My Mind' - 2019

Interprêtes

Beth Hart (Chant, Claviers), Rob Cavallo (Guitare), Tim Pierce (Guitare), Chris Chaney (Basse), Jamie Muhoberac (Claviers), Dorian Crozier (Batterie), Matt Laug (Batterie)


Artiste : Kalle Wallner, Blind Ego

Album : Voices

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 08-03-2022

'Kalle Wallner' est le guitariste de la formation Allemande 'RPWL' mais également du groupe 'Blind Ego' sous le nom duquel il sort son premier album solo 'Voices'. Etant, avec son ami de 'RPWL', 'Yogi Lang', responsable du label 'Gentle Art Of Music', c'est donc tout naturellement que ce premier bébé sort sous cette étiquette et, pour l'occasion, il a fait appel à ses proches dont 'Yogi Lang' en tant que claviériste, le chanteur 'Arno Menses' qui a participé à l'album 'Liquid' de 'Blind Ego' sorti en 2016, 'Tanyc' pour les chœurs et le batteur de session 'Marco Minnemann' qui prend part à différents projets dont 'Legacy Pilots' en 2021 mais également d'autres formations comme 'The Sea Within'.

Presque entièrement instrumental, puisque 'Arno Menses' ne chante que sur 'Three', on retrouve le style de 'RPWL' fait de longues plages néo-progressives avec des lignes mélodiques accrocheuses et avec des solos de guitare 'Floydiens' que l'on se délecte à écouter. 'One' met en avant des sonorités électro de synthétiseurs à la 'Jean-Michel Jarre' sur lesquelles la guitare de 'Kalle Wallner' vient s'intégrer parfaitement pour amener ce liant à l'ensemble, puis 'Two' montre tout d'abord une facette plus rock avec une guitare saturée qui mène la danse, puis c'est une section beaucoup plus calme avec une fluidité remarquable dans ce jeu de guitare qui revient ensuite à l'ambiance plus musclée de départ pour le reste du titre avec un magnifique emballement final. Avec 'Three' (voir la vidéo ci-dessus), on est de plein pied dans du 'RPWL' et ce titre me rappelle le magnifique 'Breathe In, Breathe Out' de l'album 'The Rpwl Experience' datant de 2013, puis, 'Four' poursuit avec une composition alternant différentes intensités et rythmiques et qui, accompagnée par des sonorités électroniques, donne une bonne place à la guitare qu'elle soit électrique ou acoustique. Suit 'Five' qui continue dans une ambiance entraînante avec la guitare qui nous offre des lignes mélodiques très accrocheuses avec un mélange de néo-progressif avec des influences latino, puis, le long titre 'Six' déploie une nouvelle saga progressive qui développe des parties instrumentales qui me donne l'impression d'écouter un remarquable mélange entre de la musique de film à la 'Enio Morricone' avec les chœurs de 'Tanyc' et une sorte de croisement entre les 'Pink Floyd' et 'Dire Straits'. Et c'est avec la plus longue composition 'Seven, Out' que l'album se termine magnifiquement dans une ambiance planante et mélancolique dont les multiples sections de guitare nous font monter bien au chaud sur un petit nuage 'Floydien' montrant encore tout le feeling de guitariste de 'Kalle Wallner'.

En résumé, 'Kalle Wallner' sort un album mettant en avant son talent de guitariste avec des compositions accessibles qui offrent un plaisir d'écoute immédiat ce qui devrait combler tout un public aimant un progressif subtil et raffiné à l'image des formations citées tout au long de cette chronique...

Interprêtes

Kalle Wallner (Guitare, Basse, Claviers, Programmation), Marco Minnemann (Batterie), Arno Menses (Chant, Chœurs), Tanyc (Chœurs), Yogi Lang (Claviers, Programmation)


Artiste : Scorpions

Album : Rock Believer

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 09-03-2022

Encore une formation qui n'a plus rien a prouver mais qui continue, après plus de 50 ans de bons et loyaux services, de sortir des albums et de faire la musique qu'ils ont toujours aimé, j'ai nommé les Allemands de 'Scorpions' dont les deux plus vieux membres le chanteur 'Klaus Meine' et le guitariste 'Rudolf Schenker' frise les 74 printemps. Et, après 'Return To Forever' en 2016 qui n'avait pas défrayé la chronique, en écoutant les premières mesures de 'Gas In The Tank', j'ai l'impression de rentrer dans la machine à remonter le temps au début des années 80 avec les albums incontournables du groupe et le cri de la femme de la pochette a quelques ressemblances avec celle de l'album emblématique 'Blackout' de 1982.

Ça s'annonce donc très bien et en écoutant la suite avec 'Roots in my Boots' et 'Knock 'em Dead', ça continue avec un hard rock musclé et efficace qui donnent une envie irrésistible d'headbanguer, d'autant plus qu'on a un p… de son, proche d'un live, ceci s'expliquant par le fait que l'enregistrement s'est fait comme on faisait dans les années 70/80 et qui consistait à faire enregistrer l'ensemble du groupe en même temps (ce qui montre de façon évidente que les dernières technologies ont souvent dénaturé ce genre de musique car, quoi de mieux pour les artistes que de partager ensemble l'interprétation de leurs compositions). Après ces 3 missiles bourrés de dynamite, les frissons me viennent tout naturellement avec le premier hymne 'Scorpionien' de la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) avec une mélodie qui ne nous quitte plus et avec le solo de guitare comme on les aime de 'Rudolf Schenker', puis, cette signature si évidente des Allemands avec 'Shining Of Your Soul' nous renvoie directement, avec un brin de nostalgie, à la fin des années 70 avec cette rythmique chaloupée si familière. Et on reste dans la même décennie avec 'Seventh Sun' qui, sur un tempo lourd et marqué, nous envoie une énergie fabuleuse dans tout le corps à chaque coup de basse, énergie qu'on ne rencontre que dans ces ambiances de live. Et les bijoux mélodiques et bien trempés continuent avec un 'Hot And Cold' énergique, un 'When I Lay My Bones To Rest' bien déjanté, puis, 'Peacemaker' (voir la vidéo ici) enfonce le clou en nous envoyant un hit avec le même punch qu'ils avaient l'habitude de nous pondre avec 40 ans de moins !! Heureusement que pour notre arthrose, on accueille ensuite avec plaisir 'Call of the Wild' qui est beaucoup plus modéré tout en gardant cet esprit hard rock mélodique qui prend un peu plus de vigueur sur la fin avec un nouveau solo de guitare de sieur 'Schenker' remarquable, puis, ne me dites pas que vous ne l'attendiez pas, la ballade qui nous donne tous le frisson et que les Allemands savent si bien faire avec 'When You Know (Where You Come From)' finissant ce premier CD admirablement. Et oui, il y en a un deuxième avec la version Deluxe, moins long que le premier, mais qui nous offre du rab avec 4 autres titres qui n'ont rien à envier aux précédents avec une mention spéciale pour le mid-tempo 'Crossing Borders' et sa rythmique à faire headbanguer tout un public, l'album se terminant par une magnifique reprise en acoustique de la ballade 'When You Know (Where You Come From)'.

En résumé, les Allemands de 'Scorpions' nous offre un nouvel enregistrement studio qui n'aurait pas du tout dépareillé dans la série des albums des années 70/80, à ceci près que nos deux compères ont quelques décennies de plus mais ont toujours ce plaisir de jouer ensemble et de faire plaisir à leurs fans ce qui fera sans aucun doute de 'Rock Believer', qui a été enregistré à l'ancienne, un des meilleurs albums de hard rock de 2022...

Interprêtes

Klaus Meine (Chant, Guitare), Rudolf Schenker (Chant, Guitare), Matthias Jabs (Guitare), Pawel Maciwoda (Basse), Mikkey Dee (Batterie)


Artiste : D'Virgilio, Morse & Jennings

Album : Troika

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 10-03-2022

Après l'annonce de 'Neal Morse' de monter un nouveau projet avec le batteur 'Nick D'Virgilio' qui a fait partie de la formation 'Spock’s Beard' et avec le chanteur 'Ross Jennings' du groupe de métal progressif 'Haken', les fans de progressif devaient être impatients de connaitre le résultat d'une telle association en sachant que l'Américain est attiré par toutes sortes de style. Et, après une première écoute, 'Troika' est un album très attachant qui est presque entièrement acoustique avec de belles harmonies vocales, nos trois artistes étant également chanteurs ce qui m'a donné cette impression de revenir quelques décennies en arrière avec une sorte d'un mélange original entre 'Crosby, Stills, Nash and Young' et les 'Bee Gees'. Issu d'un travail collaboratif (définition même de 'Troika') entre les trois artistes, nous sommes emmenés dans un merveilleux voyage avec, tout d'abord, de magnifiques compositions acoustiques ou semi-acoustiques et les 'Everything I Am' (voir vidéo ci-dessus), 'Julia' (voir la vidéo ici), 'You Set My Soul On Fire' (voir la vidéo ici), 'One Time Less', 'Another Trip Around The Sun', 'A Change Is Gonna Come' ou encore 'If I Could' ont un côté détendant et léger très agréable par ces temps troublés. Et quand ils rebranchent les instruments électriques, ils nous offrent des compositions plus recherchées avec 'King for a Day' qui, même si les chœurs nous ramènent encore à 'Crosby, Stills, Nash and Young', amène des influences beaucoup plus progressif, que l'on retrouve également dans l'énergique 'Second Hand Sons' qui flirte avec du hard rock vintage et dans 'My Guardian' avec une construction plus recherchée, la fin de l'album revenant aux ambiances acoustiques de la première moitié de l'album avec la très belle ballade 'What You Leave Behind' et la reprise en version longue de 'Julia'.

En résumé, ce nouveau projet est une vraie bulle de fraicheur et d'évasion avec des compositions qui font du bien à l'âme et, dieu sait qu'on en a bien besoin en ce moment. Merci à ces trois artistes de s'être rencontrés pour nous offrir un si bel album qui devrait toucher un large public car toutes les compositions, même celles qui amènent un brin de progressif, sont accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Nick D'Virgilio (Chant, Batterie), Neal Morse (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Ross Jennings (Chant, Guitare)


Artiste : Bernard Allison

Album : Highs & Lows

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 11-03-2022

Après le live 'Songs from the Road' sorti en 2020, 'Bernard Allison' sort un nouvel album 'Highs & Lows'. On retrouve avec bonheur cette signature de l'Américain avec ce remarquable mélange de blues/rock entraînant et de blues funky qui fait de ce dernier bébé une réussite totale et un magnifique moment d'écoute. Dans le premier style, le premier titre 'So Excited' (voir la vidéo ci-dessus) nous accueille avec un blues/rock entraînant qui file une pêche d'enfer et on peut citer également 'My Way or the Highway' dans un style plus shuffle ou encore l'intemporel 'Side Step' avec un jeu de guitare slide jouissif. D'un autre côté, le côté funky offrant une belle fraicheur est également bien présent avec la chanson titre dans laquelle 'Bernard Allison' montre tout son talent de guitariste avec ce feeling extraordinaire qui illumine tout au long de cette composition, ambiance que l'on retrouve dans 'Strain on My Heart' ou le magnifique 'Hustler' qui voit la participation de 'Bobby Rush' au chant et à l'harmonica ou 'Strain On My Heart' avec un magnifique solo de saxophone de 'José James' ou encore, en fin d'album, 'My Kinda Girl' et 'Satisfy Her Needs' mais également dans les deux compositions de son père 'Luther Allison', 'Now You Got It' et 'I Gave It All', l'opus se terminant par 'Last Night' qui est un bon résumé de l'ensemble avec un mélange entre parties funky et blues. En résumé, 'Bernard Allison' continue son chemin en nous offrant de magnifiques compositions qui s'écoutent avec un plaisir immense et qui nous font voyager dans son univers fait d'un subtil mélange entre blues et funk, d'autant plus qu'elles sont toutes très accessibles et accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Bernard Allison (Guitare, Chant), George Moye (Basse), Dylan Salfer (Guitare), Steve Potts (Batterie), Toby Lee Marshall (Claviers), José James (Saxophone) + Invités : Bobby Rush (Chant, Harmonica), Colin James (Chant, Guitare)


Artiste : Serious Black

Album : Vengeance Is Mine

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 12-03-2022

Après leurs deux très bons derniers albums 'First Light' de 2017 qui était le côté soft en acoustique et 'Suite 226 ' de 2020, 'Serious Black' revient avec un nouvel enregistrement studio 'Vengeance Is Mine' qui continue de nous offrir du bon power métal et ce dernier bébé est particulièrement varié et comprend un bon nombre de compositions accrocheuses et efficaces qui devraient certainement apparaître lors des prochaines concerts. Avec un nouveau chanteur 'Nikola Mijić' qui remplace 'Urban Breed', d'entrée, on se met entre les oreilles un missile explosif avec un premier refrain mémorable et des riffs de guitares bien aiguisés (voir la vidéo ci-dessus), puis, 'Out of the Ashes' (voir la vidéo ici) poursuit dans cette voie avec un nouveau hit heavy mélodique à souhait. Les hymnes se suivent ensuite et pour ne citer que quelques titres, les 'Fallen Hero', 'Senso Della Vita', 'Tonight I'm Ready to Fight', 'Soldiers Of Eternal Light' ou encore 'Queen Of Lies' avec son refrain mémorable révèlent une puissance de feu exceptionnelle. Et quand le tempo se veut moins rapide, on est conquis par des compositions plus tranquilles comme la magnifique power ballade 'Ray of Light' et 'The Story' (voir la vidéo ici) qui alterne parties calmes et puissantes et qui possède cette mélodie addictive que le public devrait reprendre en cœur en concert. Bref, avec ce dernier album 'Vengeance Is Mine', 'Serious Black' continue de nous distiller du bon power métal avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement ce qui devrait désormais les hisser au même niveau que les ténors du genre...

Interprêtes

Nikola Mijić (Chant), Dominik Sebastian (Guitare), Bob Katsionis (Claviers, Guitare), Mario Lochert (Basse), Ramy Ali (Batterie)


Artiste : Space Elevator

Album : Persona Non Grata

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 13-03-2022

Après leur deuxième album, baptisé tout simplement 'II', sorti en 2018, les Anglais de 'Space Elevator' reviennent avec un nouveau bébé 'Persona Non Grata'. On retrouve ce rock mélodique qui nous fait remonter aux années 70 avec des groupes qui ont été les précurseurs dans ce style. Et ce nouvel enregistrement studio qu'ils ont concocté pendant la pandémie présente une très grande variété, allant d'une pop élégante à du rock énergique en passant par des moments plus tranquilles avec de belles ballades.

D'entrée, avec les deux chansons de 'Persona Non Grata', on est emmené, tout d'abord dans une atmosphère hispanique avec une guitare acoustique accompagnant la belle voix sensuelle de 'The Duchess', puis, la partie deux est un rock énergique avec une rythmique très entraînante et une mélodie mémorable. C'est ensuite avec une introduction à la 'Led Zeppelin' que nous continuons notre voyage dépaysant avec quelques riffs de guitare saturés et une composition alternant différentes intensités mettant en avant une nouvelle prestation vocale remarquable de 'The Duchess', puis, 'Passive Aggression' a un visage beaucoup plus direct qui peut rappeler certaines ambiances de chanteuses de pop/rock des années 70 et qui aurait certainement fait un tube à cette époque. Suit la magnifique ballade 'Stevie Nicks Smile' qui est un très bel hommage à 'Fleetwood Mac' mais également à d'autres artistes des seventies et qui est un vrai régal avec ses chœurs d'enfants et son remarquable solo de guitare. Les lumières se tamisent un peu plus avec le lent tempo de 'First Girl On The Moon' qui déroule une mélodie languissante et dont l'interprétation de 'The Duchess' me provoque quelques frissons de plaisir. On reprend de la vigueur avec un énergique 'Ritchie (See You Later Baby)' avec son ambiance des seventies, puis, 'Cheerful Franck' est un autre clin d'œil à l'artiste 'Frank Dunnery' et nous offre une ambiance légère et joyeuse à la 'Beatles'. Avec 'Love You Better', on est de plein pied dans un mélange soul et funk mélodique des années 70 avec des chœurs omniprésents, puis, retour à la sensualité avec un attachant 'I Will Hold On To You' qui débute avec quelques craquements ajoutés de microsillons qui nous ramènent délicieusement quelques décennies en arrière et qui poursuit dans cette ambiance chaleureuse et émouvante et l'album se termine par 'Reverie And Souvenirs' qui nous emmène une dernière fois dans une ballade symphonique de toute beauté avec une mélodie mémorable et avec une courte section originale gospel et, sur ce titre, 'The Duchess' a des intonations touchantes de 'Kate Bush'.

En résumé, ce dernier album des Anglais de 'Space Elevator' nous offre une belle variété de compositions qui nous font remonter à un panel assez large de style des années 70 et 'Persona Non Grata' devrait plaire à un large public car toutes les compositions sont très accessibles...

Interprêtes

The Duchess (Chant, Chœurs), Chas Maguire (Basse, Chœurs), David Young (Guitare), Brian Greene (Batterie, Percussions)


Artiste : Zadra

Album : Guiding Star

Date de Sortie : 25-02-2022

Ajouté le : 14-03-2022

Tiens, on va reparler d'Alessandro Del Vecchio' avec ce nouveau projet du chanteur 'August Zadra' qui sort son premier album studio entouré d'artistes de la scène rock et hard rock mélodique et qui a créé avec le chanteur 'Rudy Cardenas' 'Waiting For Monday' avec la sortie de l'album éponyme du projet en 2020 et qui a été invité par 'Jeff Scott Soto' dans son album solo 'Wide Awake (In My Dreamland)' sorti également en 2020. Dans les artistes invités, on retrouve le même 'Jeff Scott Soto', l'infatigable 'Alessandro Del Vecchio' qu'on ne présente plus, 'Dennis Deyoung' de 'Tokyo Motor Fist' ou encore 'Andrea Seveso' d'Inner Stream' et participant au projet de 'Robin McAuley'. Entre rock et hard rock, les 11 compositions offrent trois quart d'heure de lignes mélodiques accrocheuses et l'ensemble est orienté AOR : en attestent les trois premiers titres 'Come Together', 'Nothing More To Say' (voir la vidéo ci-dessus) et 'Ship Of Fools', un peu plus énergique, qui déroulent des refrains mémorables et qui ont toutes des chœurs nous faisant remonter au rock mélodique des années 80 avec 'Journey' ou 'Survivor'. Dans le même style on peut citer 'Escape The Rain' avec des riffs de guitare un peu plus musclés, le bijou mélodique 'I’ll Meet You In Heaven' ou encore 'Won't Let Your Love Take Me Down', mais un bonne place est accordée à des ambiances plus tranquilles et les 'Come Back To Me', 'A Matter of Yesterday' (magnifique power ballade), 'Take My Hand'avec une deuxième partie un peu plus énergique ou encore 'Dream Of You' permettent des pauses bienvenues et l'album se termine par un dernier single mélodique 'Rise from the Fire' (voir la vidéo ici). Bref, ce nouveau projet de rock/hard rock mélodique est taillé sur mesure pour 'August Zadra' qui montre tout son talent vocal dans ces ambiances AOR ce qui fait de 'Zadra' un album à consommer sans modération et qui devrait toucher un large public car tout est mis en œuvre pour un plaisir d'écoute immédiat...

Interprêtes

August Zadra (Chant, Chœurs, Guitare) + Invités : Jeff Scott Soto (Chœurs), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs, Guitare), Dennis DeYoung (Claviers), Jelly Cardarelli (Batterie), Jimmy Leahey (Guitare), Andrea Seveso (Guitare), Martin Jepsen Andersen (Guitare), Guillermo De Medio (Claviers), Pete Alpenborg (Claviers), Jan Akesson (Claviers)


Artiste : Arjen Anthony Lucassen's Star One

Album : Revel In Time

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 01-03-2022

Après le remarquable 'Transitus' datant de 2020 dans le cadre du projet 'Ayreon', 'Arjen Anthony Lucassen' ravive son projet 'Star One' (à l'origine dédié à un style 'space métal') avec la sortie de 'Revel In Time' et, comme à son habitude, il a convié un nombre impressionnant d'artistes de la scène métal avec ses fidèles comme le batteur 'Ed Warby', le claviériste 'Joost Van Den Broek' ou encore les chanteuses 'Floor Jansen', 'Marcela Bovio' et 'Irene Jansen'. Pour ce dernier bébé du Néerlandais, on retrouve également des artistes très connus comme les guitaristes ' Steve Vai', 'Timo Somers' ou encore 'Ron Bumblefoot Thal' (voir la liste des interprètes ci-dessous avec le détail des titres). Comme le dit lui-même Arjen, " 'Ayreon' est comme le vaisseau-mère de toute ma musique et contient tous les différents styles musicaux que j'aime écouter et que j'aime créer…alors qu'avec 'Star One', je me concentre sur le métal. ".

Effectivement, 'Revel In Time', fort d'une grosse heure d'écoute (le deuxième CD présente des versions alternatives avec d'autres chanteurs), montre une puissance imposante mettant en avant des riffs de guitares saturés et, ceci d'entrée, avec 'Fate of Man' qui, après une introduction aux claviers qui nous rappelle les sonorités familières des projets d'Arjen Lucassen', déploie une belle énergie avec une première mélodie mémorable, constante que l'on retrouvera sur pratiquement tous les titres et qui rend cet album très direct et accessible à la première écoute. Et, que c'est bon de retrouver nos choristes de luxe irrésistibles, 'Marcela Bovio' et 'Irene Jansen' comme dans les compositions 'Fate of Man', le hard-rock ultra classique mais tellement efficace de la chanson titre très 'Led-Zeppelinien' qui nous ramène aux années 70 ou encore l'entraînant 'The Year of 41''. Je ne me lancerai pas dans du titre à titre qui demanderait une trop longue chronique mais j'aimerais simplement souligner qu'au-delà du côté heavy et du style direct de l'ensemble des compositions, 'Arjen Lucassen' nous offre un panel assez étendu d'ambiances, que ce soit avec des titres qui mettent automatiquement en marche a machine à taper du pied comme 'Back from the Past', 'The Year of 41'', 'Bridge of Life' ou encore 'Beyond the Edge of it All', mais également dans des compositions qui montrent un visage beaucoup plus progressif avec de remarquables alternances de rythmiques entre mid-tempo et tempos soutenus et entre moments faibles et forts avec, par exemple, '28 Days (Till The End of Time') ou 'Prescient' ou 'Today is Yesterday' ou le magnifique 'A Hand on the Clock' dans lequel 'Floor Jansen' est au zénith de son talent et dans lequel on retrouve avec bonheur le chœur de duo féminin en écho à Floor sans oublier le final épique 'Lost Children of the Universe' qui nous embarque dans un long développement dans lequel on chemine à travers différentes parties alternant de belle manière différentes intensités et mélangeant métal progressif et d'autres ambiances, tout d'abord atmosphérique avec un long solo de guitare aérien de 'Steve Vai', puis symphonique que les chœurs du 'Hellscore Choir' rendent grandiose pour retomber finalement dans le final avec un chant émouvant de 'Roy Khan' accompagné de quelques nappes de claviers.

Bref, c'est encore un sans-faute pour 'Arjen Lucassen' qui a ce don pour nous faire voyager une fois de plus dans la navette spatiale 'Star One' et nous offrir du métal accrocheur que l'on a toujours un plaisir immense à écouter et qui fera certainement de 'Revel In Time', une des sorties majeures de progressif de l'année 2022...

Liste des chanteurs/chanteuses + Instrumentistes :
1 = Fate of Man : Brittney Slayes (Chant), Michael Romeo (Guitare)
2 = 28 Days (Till the End of Time) : Sir Russell Allen (Chant), Timo Somers (Guitare)
3 = Prescient : Micheal Mills (Chant), Ross Jennings (Chant)
4 = Back from the Past : Jeff Scott Soto (Chant), Ron Bumblefoot Thal (Guitare)
5 = Revel in Time : Brandon Yeagley (Chant), Adrian Vandenberg (Guitare)
6 = The Year of ’41 : Joe Lynn Turner (Chant), Will Shaw (Chœurs), Joel Hoekstra (Guitare), Jens Johansson (Claviers)
7 = Bridge of Life : Damian Wilson (Chant)
8 = Today is Yesterday : Dan Swanö (Chant), Lisa Bella Donna (Claviers), Marcel Singor (Guitare)
9 = A Hand on the Clock : Floor Jansen (Chant), Joost van den Broek (Claviers)
10 = Beyond the Edge of it All : John Jaycee Cuijpers (Chant), Arjen Lucassen (Guitare)
11 = Lost Children of the Universe : Roy Khan (Chant), Hellscore Choir (Chœurs), Steve Vai (Guitare)

Interprêtes

Arjen Lucassen (Guitares, Basse, Claviers, Chant), Ed Warby (Batterie), Erik van Ittersum (Claviers), Marcela Bovio (Chœurs), Irene Jansen (Chœurs), Brittney Slayes (Chant), Michael Romeo (Guitare), Sir Russell Allen (Chant), Timo Somers (Guitare), Micheal Mills (Chant), Ross Jennings (Chant), Jeff Scott Soto (Chant), Ron Bumblefoot Thal (Guitare), Brandon Yeagley (Chant), Adrian Vandenberg (Guitare), Joe Lynn Turner (Chant), Will Shaw (Chœurs), Joel Hoekstra (Guitare), Jens Johansson (Claviers), Damian Wilson (Chant), Dan Swanö (Chant), Lisa Bella Donna (Claviers), Marcel Singor (Guitare), Floor Jansen (Chant), Joost van den Broek (Claviers), John Jaycee Cuijpers (Chant), Roy Khan (Chant), Hellscore Choir (Chœurs), Steve Vai (Guitare)


Artiste : Jonas Lindberg & The Other Side

Album : Miles From Nowhere

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 02-03-2022

Nous partons une fois de plus en Suède mais cette fois, ce ne sera pas du hard rock mélodique mais du rock progressif avec le projet de 'Jonas Lindberg' qui sort son deuxième album 'Miles From Nowhere' après un premier enregistrement studio, 'Pathfinder' qui date déjà de 2016 et qui montrait déjà tout le talent du Suédois. Le premier album contenait de longs développements et on peut dire que Jonas s'est surpassé car retrouve dans 'Miles From Nowhere', trois compositions qui dépassent les 10 minutes si l'on compte la suite éponyme de l'album qui, à elle seule, comptabilise 25 minutes.

C'est avec des riffs saturés de guitare que débute l'album avec un 'Secret Motive Man' qui déploie ensuite un rock assez direct qui nous ramène aux formations majeures des années 70/80 comme 'Genesis' ou 'Styx', puis, c'est avec une introduction acoustique que 'Little Man' nous accueille et se poursuit avec des lignes mélodiques accrocheuses puis avec une remarquable section instrumentale centrale offrant deux très beaux solos, tout d'abord de claviers et ensuite de guitare, dans une atmosphère tranquille et reposante. Arrive alors les presque 16 minutes de 'Summer Queen' qui développent une épopée progressive qui me fait penser aux ambiances de 'Renaissance' dans les parties chantées avec une belle prestation vocale de 'Jenny Storm' mais qui contient également de très belles parties instrumentales imaginatives et qui possède un final grandiose. Sans transition, on attaque le deuxième long développement 'Oceans of Time' (repris en version Edit en fin d'album) qui continue dans ce progressif raffiné et mélodique avec de longues sections instrumentales inventives amenant cette atmosphère symphonique et qui nous offre un refrain complètement addictif faisant de l'ensemble un des joyaux de l'album. Suit l'instrumental entraînant 'Astral Journey' dans une ambiance folk/rock, puis, 'Why I'm Here' est une chanson pop/rock plus directe avec une nouvelle mélodie attachante. Place maintenant au plat de résistance avec le titre éponyme de l'album composé de 5 parties qui présentent chacune une facette différente et qui renferment tout ce que n'importe quelle amatrice ou n'importe quel amateur de progressif peut trouver dans ce style de musique : on est emmené dans un beau voyage musicale où il se passe toujours quelque chose et le décorticage de l'ensemble prendrait encore pas mal de place dans cette chronique mais, le mieux encore, c'est de vous laisser découvrir cette magnifique suite par vous-même.

En résumé, comme vous l'aurez compris, 'Jonas Lindberg' nous offre un bijou de progressif magnifiquement interprété par des artistes de talent et 'Miles From Nowhere' sera certainement un prétendant au podium pour le meilleur album de rock progressif 2022...

Interprêtes

Jonas Lindberg (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Chœurs), Calle Stålenbring (Guitare), Jenny Storm (Chant, Chœurs), Jonas Sundqvist (Chant), Jonathan Lundberg (Batterie), Maria Olsson (Percussions), Niklas Thelin (Guitare) + Invités : Joel Lindberg (Guitare), Roine Stolt (Guitare), Simon Wilhelmsson (Batterie)


Artiste : Ten

Album : Here Be Monsters

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 03-03-2022

Après les très bons 'Gothica' en 2017 et 'Illuminati' qui a suivi en 2018, les Britanniques de 'Ten', après 4 ans d'absence, ressortent un nouvel album intitulé 'Here Be Monsters'. Mine de rien, le premier opus éponyme du groupe date déjà de 1996 et ce dernier bébé est le 15ème enregistrement studio. C'est sans surprise que l'on retrouve cet hard rock efficace avec des mélodies qui vous rentrent directement dans la tête dès la première écoute et, il faut souligner que ce dernier point est vraiment mis en avant pour ce dernier album car j'aurais bien eu du mal si j'avais été à la place du groupe de désigner que deux ou trois singles. Défilent donc des hits les uns derrière les autres qui donnent chacun un très grand plaisir immédiat : pour ma part, après une première écoute, j'ai bien eu du mal de croire que l'opus durait une heure pile tellement cette heure était passée vite. Tout coule naturellement et, même si on se dit qu'on a l'impression d'avoir déjà entendu toutes ces belles mélodies quelque part, on se dit aussi que l'on parcourt un best of de rock et hard rock mélodique des quatre dernières décennies. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce dernier album des Anglais de 'Ten' est certainement un des meilleurs de cette formation qui continue à nous délivrer du très bon rock et hard rock mélodique et 'Here Be Monsters' devrait devenir un incontournable des fans de ce style...

Interprêtes

Gary Hughes (Chant), Darrel Treece-Birch (Claviers), Dann Rosingana (Guitare), John Halliwell (Guitare), Steve Grocott (Guitare), Steve Mckenna (Basse) + Invité : Markus Kullmann (Batterie)


Artiste : Midnight Oil

Album : RESIST

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 04-03-2022

Ce vendredi 18 Février 2022 est à marquer d'une pierre blanche car sont sortis de très bons albums avec, dans mes dernières chroniques, en métal progressif, le dernier album d'Arjen Lucassen', en rock progressif, le dernier album de ' Jonas Lindberg' et en rock et hard mélodique le dernier 'Ten' mais c'est également ce jour-là que les Australiens de 'Midnight Oil' ont également sorti leur nouvel album 'RESIST' pile 20 ans après leur dernier album 'Capricornia' qui marquait la fin de groupe, 'Peter Garrett' ayant décidé de se lancer dans la politique à plein temps pour défendre ses idées écologiques (il sera élu ministre de l'écologie en 2007). Alors, se mettre entre les oreilles un nouveau 'Midnight Oil', je pense qu'un bon nombre fans historiques, qui sont maintenant dans les tranches 50/60 ans, avaient fait un croix dessus mais, 'RESIST' est bien un nouvel album de 'Midnight Oil' après l'EP 'The Makarrata Project' sorti en 2020 qui n'était pas à proprement parlé un album 'Midnight Oil' pur jus mais qui mettait en avant des aborigènes des Premières Nations afin de mettre en lumière les injustices dont souffrent ces peuples.

Tout d'abord, le titre 'RESIST' démontre que le combat du leader 'Peter Garrett', qui était une sorte de héros des temps modernes pour les fans des années 80/90, est toujours d'actualité et qu'à 68 ans maintenant, il continue ses combats avec toujours la même devise : "Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux". Ensuite, pour tous ceux qui ont traversé les années 80/90 alors qu'ils étaient adolescents ou jeunes adultes, y-en-t-il beaucoup qui n'ont pas un jour écouté 'Beds Are Burning' qui réclamait la restitution de leurs terres natales aux aborigènes et qui est devenu un hymne mondial en faisant de l'album 'Diesel and Dust' un album intemporel et qui, personnellement, a tourné en boucle de maintes fois à sa sortie en 1987.

L'ensemble est donc tourné vers les problèmes d'aujourd'hui et de demain : d'entrée avec 'Rising Seas' (voir la vidéo ci-dessus), c'est la crise climatique qui en est le thème et, après une belle introduction épurée, les souvenirs reviennent de ce style si caractéristique des Australiens avec un refrain entêtant que l'on a déjà envie de reprendre en chœurs avec 'Peter Garrett'. Suit un tout aussi entraînant 'The Barka-Darling River' dans un rock musclé qui prend une toute autre tournure en milieu de titre avec une magnifique partie piano/voix qui poursuit ensuite avec une ballade très attachante. Dans un style énergique nous ramenant à la signature 'Midnight Oil' des débuts (la section rythmique de la basse de 'Bones Hillman' décédé en 2020 y est également pour beaucoup), on peut également citer 'At The Time of Writing', 'To The Ends Of The Earth', 'Reef', 'Lost At Sea' ou 'Undercover' sans oublier 'Nobody's Child' qui nous ramène au début du hard rock. Mais ce 'RESIST' est aussi parsemé de compositions plus légères (je parle musicalement), car le groupe a décidé également d'exprimer son combat écologique à travers des compositions plus modérées comme 'Tarkine' (voir la vidéo ici), 'We Resist' (voir la vidéo ici), 'We Are Not Afraid' ou même 'Last Frontier' qui nous offre un refrain fédérateur et un dernier message fort : "Qui réparera les dégâts que nous continuons à faire ?".

En résumé, on retrouve les Australiens de 'Midnight Oil' comme on les avait quittés vingt ans plus tôt avec toujours ce désir de se battre et de 'RESISTER' et avec des hymnes que l'on a un plaisir immense à écouter. Espérons que ce ne sera pas le dernier comme le laisse présager 'Peter Garrett'...

Interprêtes

Peter Garrett (Chant, Harmonica), Rob Hirst (Batterie), Jim Moginie (Guitare, Claviers), Martin Rotsey (Guitare), Bones Hillman (Basse)


Artiste : Glasya

Album : Attarghan

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 05-03-2022

Après leur premier album très prometteur 'Heaven’s Demise' en 2019, les Portugais de 'Glasya' sortent un nouvel enregistrement studio 'Attarghan'. Amateurs de récits historiques tirés de films des années 60/70, ce nouvel opus raconte l'histoire d'Attarghan', un ancien commandant de l'armée, devenu rebelle, qui dirige le soulèvement du peuple colonisé par un empire pré-persan et qui devient la principale force d'opposition à cet empire. Dans ma première chronique, j'avais comparé leur style avec celui de 'Nightwish' et j’avais rapproché la mezzo-soprano 'Eduarda Soeiro' à 'Tarja' et ce nouvel album confirme ce parallèle avec ce récit historique qui alterne musique et narrations mais élargit encore le panel des influences.

Après l'introduction narrée 'Attarghan' qui plante le décor de l'histoire, le premier titre 'From Enemy to Hero' (voir vidéo ci-dessus) nous offre un premier titre puissant et on retrouve 'Eduarda Soeiro' en duo avec un des chanteurs de 'Temperance', 'Marco Pastorino' qui nous font une prestation vocale remarquable, puis, 'Way to Victory' poursuit dans ce métal symphonique entraînant avec des chœurs grandioses et cette composition offre des lignes mélodiques mémorables. Avec 'Retaliation', on retrouve le duo du début dans une ambiance plus lourde avec une rythmique marquée puis, le mélodique et plus mesuré 'First Taste of Freedom' voit la participation de 'Caterina Nix' qui forme un autre très beau duo avec Eduarda. Suit l'orientalisant 'Journey To Akhbar' (voir la vidéo ici) qui nous emmène dans un très beau voyage dépaysant avec une mélodie envoûtante, puis 'Queen's Temptation' continue dans cette ambiance exotique et traditionnelle avec une narration qui est très bien intégrée à la musique, chose à souligner car ce procédé n'est pas facile à rendre fluide dans un album concept. Les titres suivants continuent de nous offrir différentes atmosphères et on peut citer l'épique 'Battle for Trust' avec un solo de guitare magnifique dans la deuxième partie, le rythmé 'The Sound Of 10,000 Feet Marching' avec une tempo marqué qui rend très bien compte de cette marche de milliers de soldats, l'impétueux 'Within The Sandstorm' avec ses growls qui nous ramènent à 'Epica', la belle ballade mélancolique 'We Weren’t Meant To Be', 'Eye To Eye, Sword By Sword' avec de nouvelles effluves orientales, l'album se terminant par un grandiose 'A New Era Has Come' aux chœurs généreux et avec une mélodie prenante puis par le court 'The Legend Lives On' avec une narration sur des chœurs émouvants.

En résumé, les Portugais de 'Glasya' confirment avec ce deuxième album qu'ils restent un outsider très solide des formations majeures de métal symphonique grâce à un album concept bien fourni et des compositions avec tous les ingrédients de ce style ce qui fait de 'Attarghan' un album qui devrait figurer en bonne place dans la discothèque de tous les fans d'un métal symphonique...

Interprêtes

Eduarda Soeiro (Chant), Davon Van Dave (Claviers), Bruno Prates (Guitare), Hugo Esteves (Guitare), António Durães (Basse), Bruno Ramos (Batterie) + Invités : Caterina Nix (Chant), Marco Pastorino (Chant)


Artiste : Guild Of Others

Album : Guild Of Others

Date de Sortie : 18-02-2022

Ajouté le : 06-03-2022

'Guild Of Others' est un nouveau super groupe créé par le batteur 'Tom Wallace' et le guitariste 'Steve Potts' qui sont allés chercher d'autres partenaires avec le claviériste 'Derek Sherinian qui officie entre autres dans la formation 'Sons Of Apollo', le chanteur 'Mark Hammond' pour la plupart des titres et le bassiste 'Tony Franklin' ('Joel Hoekstra's 13', 'Unruly Child', 'Rob Moratti') auxquels sont venus se joindre 'Michael Sadler' de 'Saga' et 'Henrik Bath' de 'Darkwater' chantant respectivement sur 'Elysium' et 'Balance'.

Musicalement, 'Guild Of Others' est axé sur du progressif avec une accessibilité assez immédiate grâce à des lignes mélodiques accrocheuses. On navigue donc dans un panel d'ambiances différentes en commençant par l'énergique 'Otherside' (voir vidéo ci-dessus) que l'on pourrait qualifier de hard rock progressif, le côté progressif étant amené par des changements de rythme, et qui nous offre un magnifique solo de guitare entraînant dans la deuxième partie. Suit 'Balance', plus recherché, flirte plus du côté du rock progressif avec une longue introduction instrumentale, les parties chantées par 'Henrik Bath' étant plus directs, puis, 'Always There' propose une première partie calme avec un lent tempo puis accélère le rythme dans la deuxième partie ce qui permet à 'Mark Hammond' de montrer deux facettes vocales en s'adaptant parfaitement au deux différentes atmosphères. Avec 'Memento', l'ambiance se veut plus douce pour la power ballade de l'album qui offre une belle et longue partie instrumentale centrale, puis, 'New World Disorder' poursuit avec des lignes mélodiques accrocheuses et est un des titres typiques d'un progressif accessible qui alterne intensités et rythmiques, l'ensemble étant saupoudré ici et là de sonorités orientales et qui possède une remarquable section instrumentale avec un solo de guitare inventif. On retrouve ce style progressif, plus proche du rock cette fois, avec le titre suivant 'Elysium' qui semble avoir été composé spécifiquement pour 'Michael Sadler' car on retrouve un peu le style 'Saga' puis, 'Veil Of Insanity' (voir la vidéo ici) est encore une composition originale et accrocheuse avec une nouvelle prestation vocale remarquable de 'Mark Hammond' qui sait parfaitement adapter sa voix à l'intensité du moment. Et c'est avec les 7 minutes de 'Spirit Host' qui nous offre un bon résumé de cet album avec un patchwork d'ambiances différentes emmenées par un section rythmique imaginative que l'album se termine avec toujours une accessibilité immédiate.

En résumé, ce nouveau projet 'Guild Of Others' nous offre un progressif diversifié, tantôt rock, tantôt métal, qui montre de remarquables alternances entre parties chantées et instrumentales et qui présente un visage accessible grâce à des lignes mélodiques accrocheuses ce qui devrait combler tout un public aimant le progressif et peut être constituer un album pour faire découvrir ce style à un autre public de rock ou de métal...

Interprêtes

Steve Potts (Guitare), Mark Hammond (Chant), Tom Wallace (Batterie), Derek Sherinian (Claviers), Tony Franklin (Basse) + Invités : Henrik Bath (Chant), Michael Sadler (Chant), Craig Goldy (Guitare)


Artiste : Alan Parsons

Album : One Note Symphony: Live in Tel Aviv

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 21-02-2022

Il nous avait comblé avec le concert 'The Neverending Show: Live in the Netherlands' fin 2021 et voici que quelques mois après, 'Alan Parsons' sort un nouveau concert cette fois accompagné par l'orchestre philarmonique d'Israël. Certes, la set list est assez semblable par rapport à celle du premier concert mais, avec l'orchestre, 'Alan Parsons' a pu ajouter des compositions demandant l'apport d'instruments classiques comme 'Silence and I' avec un final qui me donne toujours autant la chair de poule à chaque écoute et, bien entendu, 'The Sorcerer’s Apprentice' de son dernier album 'The Secret' qui est une adaptation de la pièce de 'Paul Dukas' de 1897 et qui est connue pour avoir été intégrée dans le film de 'Disney', 'Fantasia', en 1940. Et comme toujours, l'enregistrement est d'une qualité exceptionnelle et nous embarque une fois de plus dans les albums mythiques des années 70/80 d'Alan Parsons Project'. Comme pour 'The Neverending Show', en plus des 2 CD, le concert a été filmé et les versions DVD/Blu-ray sont également disponible. Pour vous faire une idée de ce très beau concert, des vidéos sont présentes sur youtube avec 'Standing On Higher Ground' (voir vidéo ci-dessus), 'Don't Answer Me' et 'As Night Fall''. Bref, pour toutes les amatrices et pour tous les amateurs d'Alan Parsons Project' qui ont baigné dans les décennies 70 et 80 avec tous les albums mythiques, ce live de Tel Aviv se rajoute à la liste des concerts à avoir absolument dans sa discothèque idéale...

Interprêtes

Alan Parsons (Chant, Guitare, Ukulele, Clavier), P.J. Olsson (Chant, Guitare, Percussions), Todd Cooper (Chant, Saxophone, Guitare, Percussions), Jeff Kollman (Guitar, Chant), Tom Brooks (Claviers, Chant, Chef d'orchestre), Dan Tracey (Guitare, Chant), Guy Erez (Basse, Chant), Danny Thompson (Batterie, Chant), Jordan Asher Huffman (Chant), The Israel Philharmonic Orchestra


Artiste : Lionville

Album : So Close to Heaven

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 22-02-2022

Après le très bon 'Magic Is Alive' sorti en 2020, les Italiens de 'Lionville' remettent ça avec leur 5ème enregistrement studio 'So Close to Heaven' et poursuivent leur collaboration avec 'Frontiers'. Dans ma précédente chronique, je faisais des parallèles avec des formations du début des années 80. Dans ce nouvel opus, les compositions me font de plus en plus penser à 'Foreigner' et 'ASIA' avec, d'entrée, 'This Time' ('Lars Säfsund' chantant en duo avec 'Robbie LaBlanc') qui nous renvoie à ces groupes qui ont marqué l'histoire du rock mélodique, et le titre suivant 'Cross My Heart' (voir la vidéo ci-dessus) en est encore la confirmation avec un refrain mémorable, ses chœurs addictifs et le magnifique solo de guitare. Tout est donc mis en œuvre pour passer un très beau moment d'écoute car toutes les compositions ont toutes ce côté AOR accessible qui procure un plaisir immédiat et défilent des titres entraînants et mélodiques avec par exemple 'The World is on Fire', 'True Believer' (voir la vidéo ici), 'We Are One' ou encore 'Only the Brave'. A noter également la belle ballade 'Can't Live Without Your Love' dans la lignée de 'Foreigner' et la reprise 'Arrow Through My Heart' de 'Richard Marx' et le bijou mélodique qu'est la chanson titre qui clôt de très belle manière l'album. En résumé, ce dernier album des Italiens de 'Lionville' est rempli de mélodies mémorables accessibles qui nous font rajeunir de quelques décennies pour nous faire revenir au meilleur des années 80 en rock mélodique...

Interprêtes

Stefano Lionetti (Guitare, Chœurs, Claviers), Lars Säfsund (Chant, Chœurs), Michele Cusato (Guitare), Fabrizio Caria (Piano, Claviers), Giulio Dagnino (Basse), Martino Malacrida (Batterie) + Invités : Robbie LaBlanc (Chant)


Artiste : The Silent Wedding

Album : Ego Path

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 23-02-2022

'The Silent Wedding' est un projet Grec de métal mélodique teinté de progressif qui a été créé en 2006 et dont le premier album date de 2013 ('Livin' Experiments') et un deuxième album a vu le jour en 2017 ('Enigma Eternal'). 2022 voit donc la naissance de leur 3ème bébé 'Ego Path' qui montre tout le talent de ce groupe peu connu dans le monde du métal avec des compositions accrocheuses grâce notamment à des lignes mélodiques accessibles. Ayant participé à la tournée de 'European Journey' de 'Threshold' en 2014, on peut dire que, même si le côté progressif n'est pas forcément très développé, ils jouent néanmoins dans la même cour que les britanniques en ce qui concerne les lignes mélodiques.

Comme s'ils avaient voulu faire une suite à 'Enigma Eternal', La courte introduction 'The Eternal Enigma' plante le décor avec un instrumental qui déploie le thème mélodique que l'on va retrouver dans le titre suivant 'Time of Darkness' qui propose, d'entrée, une puissance extraordinaire avec des riffs de guitare acérés, une première prestation vocale remarquable de 'Marios Karanastasis' et un premier refrain qui vient se loger immédiatement dans la tête. Dans un tempo plus mesuré, 'The Sea of Fate' poursuit avec une composition épique qui montre cette fois toute cette théâtralité déployée dans le chant et dans les arrangements instrumentaux et qui met en avant le guitariste 'Jim Katsaros' avec un magnifique solo de guitare (que j'aurais aimé un peu plus long), puis, 'Caught in the Web', qui a fait l'objet d'une vidéo (voir ci-dessus), est un hit mélodique direct et entraînant avec de beaux arrangements instrumentaux que ce soit aux claviers ou à la guitare et le refrain donne une envie irrésistible d'accompagner 'Marios Karanastasis'. La suite continue de nous offrir des mélodies mémorables avec 'Reveal the Rain' et 'Sinners in Disguise' qui alternent différents tempos et intensités, puis, 'Stealing the Sun' est encore un moment fort de l'album sous la forme d'une magnifique power ballade remplie d'émotion grâce à une prestation vocale magistrale de 'Mario Karanastasis'. Avec 'Point of No Return', la section rythmique est plus recherchée et offre de nombreux changements de tempos ce qui amène une bonne dose de progressif, puis, 'The Final Token' débute avec des sonorités électroniques d'instruments à vent et poursuit avec une nouvelle mélodie accrocheuse sur laquelle on se laisse emporter. Suit 'Ethereal Walls' avec un nouveau refrain mémorable et un solo de guitare remarquable dans la deuxième partie qui nous fait grimper sur un petit nuage, puis, 'Song Of The Dead' fait se succéder une première moitié énergique avec section rythmique intense et une deuxième avec un crescendo accompagné par de très beaux chœurs sur une mélodie prenante, puis 'A Path to Nowhere' clôt l'album par un instrumental acoustique tranquille dans une ambiance mélancolique et émouvante.

En résumé, les Grecs de 'The Silent Wedding' sortent un très bon album avec des compositions accessibles car les lignes mélodiques sont accrocheuses à la première écoute et 'Ego Path' devrait plaire à un public aimant autant le métal progressif que le métal mélodique...

Interprêtes

Marios Karanastasis (Chant), Jim Katsaros (Guitare), George Kritharis (Basse), Renos Lialioutis (Batterie), Johnny Thermos (Claviers, Chœurs)


Artiste : Degreed

Album : Are You Ready

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 24-02-2022

C'est encore la Suède qui nous offre un nouvel album de hard rock mélodique avec pour cette fois la formation 'Degreed' qui sort son sixième album 'Are You Ready' après 'Lost Generation' en 2019 et c'est encore 'Frontiers' qui promeut les Suédois. La particularité de 'Degreed' est d'avoir un panel assez étendu de styles avec une constante régulière de nous pondre des lignes mélodiques toujours très efficaces qui font de chaque titre un hit. Cependant on peut dire qu'avec 'Are You Ready', les compositions alternent du heavy métal et du hard rock mélodique : après une première écoute, j'ai eu l'impression de revenir aux années 80 avec 'Def Leppard' pour les titres 'Radio' ou le titre éponyme de l'album auxquels on peut rajouter 'Feed the Lie' qui dégage une énergie fabuleuse, mais les bijoux mélodiques moins heavy et plus en phase avec des formations comme leur compatriotes 'Eclipse' ou 'Palace' ou encore 'H.E.A.T' avec des titres comme 'Into The Fire' (voir la vidéo ci-dessus), 'Higher', 'Burning' et son refrain addictif, 'Falling Down' (voir la vidéo ici) ou encore 'Lost in paradise' ou 'We Will Win' sont majoritaires. On ne passera également pas à côté de la ballade 'Turn Back' qui est à rajouter aux meilleures ballades de hard rock mélodique. Bref, La Suède montre une fois de plus qu'ils restent une des meilleures nations dans le domaine du hard rock mélodique et ce 'Are You Ready' de 'Degreed' vient se rajouter à la liste des meilleurs albums de rock, hard rock et métal mélodiques de ce début 2022 avec dans mes dernières chroniques 'Crystal Ball', 'Kissin' Dynamite', 'Edge Of Forever' ou encore 'Autumn's Child'...

Interprêtes

Robin Eriksson (Chant, Basse), Daniel Johansson (Guitare), Mikael Blanc (Claviers), Mats Eriksson (Batterie)


Artiste : Rick Miller

Album : Old Souls

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 26-02-2022

On retrouve de nouveau 'Rick Miller' avec un nouvel album qui est, si je compte bien, le 16ème depuis 1984 et, ces 4 dernières années ont été bien remplies puisqu'il a sorti 'Delusional' en 2018 et deux albums de suite en 2020, 'Belief in the Machine' et 'Unstuck in Time' ce qui fait 4 albums en moins de 5 ans si on compte ce dernier bijou 'Old Souls'. Et quand je parle de bijou, on peut dire que 'Rick Miller' est un orfèvre en la matière car il nous façonne un univers musical dans un rock progressif fait de tempos calmes et reposants avec de belles mélodies sur lesquelles il pose sa douce voix. 'Old Souls' en est encore un bon exemple et, je sais qu'à chaque sortie d'un de ses albums, je l'écoute religieusement, le casque sur les oreilles, le soir après le travail et c'est à chaque fois un ravissement total qui permet de se relaxer complètement en se laissant aller à l'écoute de ces magnifiques mélodies.

'Time's Way' débute l'album avec un long développement 'Floydien' qui nous berce tranquillement au rythme du chant presque chuchoté de Rick et des accompagnements de guitare 'Gilmouriens' sur lesquels on s'abandonne complètement, puis, 'Guinevere' ajoute des cordes dans une ambiance assez sombre et cet acoustique montre une mélancolie attachante grâce à de très belles lignes mélodiques. On monte de quelques degrés le curseur émotionnel avec le magnifique 'Haunt Me' qui déroule une mélodie touchante accompagnée par une guitare larmoyante et, sans transition, 'Virgin Rebirth', après une introduction avec des cordes bouleversantes, accélère le tempo pour une composition entraînante avec des sonorités électroniques, puis, 'The Red Sky' est une très belle ballade avec une longue introduction instrumentale magnifiée par un trio piano/violoncelle/flûte et dont la partie chantée est remarquable grâce notamment à la voix envoutante de 'Rick Miller' et des accompagnements aériens. Suit 'Ixtlan Awaits' qui me rappelle les ambiance des premiers 'Barclay James Harvest' grâce à une mélodie entêtante qui ne vous quitte plus et qui a une section psychédélique en milieu de titre qui nous emporte dans un rêve éveillé, puis, nous continuons notre voyage avec deux magnifiques instrumentaux, tout d'abord, 'A Stitch in Time' dans une atmosphère orientale dépaysante et envoûtante, puis, 'Lost Karma' est une autre invitation au voyage, cette fois au son d'une flûte ensorcelante. Arrive le long développement 'Don Quixote' qui vaut à lui seul l'achat de l'album et qui nous plonge dans une ambiance rappelant les meilleurs titres de 'Pink Floyd' et on se laisse bercer par le lent tempo cheminant doucement avec des interventions magiques de guitare et la douce voix de 'Rick Miller' qui nous fait monter sur un petit nuage, tout cela étant entrecoupé par une section hispanique de toute beauté et une autre section psychédélique faite d'une suite de sonorités inquiétantes pour revenir sur un final avec quelques notes de guitare acoustique. Et comme tout doit avoir une fin, 'Time's Way Reprise' clôt ce très bel album avec le thème de départ nous ramenant encore au meilleur des 'Floyds'.

En résumé, c'est encore un très bel album que nous offre 'Rick Miller' qui continue de nous combler avec un progressif atmosphérique tranquille et délicat. Si vous êtes amatrice ou amateur de la facette planante de 'Pink Floyd', vous devriez très vite adopter 'Old Souls' qui, pour moi, sera certainement un des meilleurs albums 2022 en progressif mélodique et atmosphérique...

Interprêtes

Rick Miller (Chant, Guitare, Claviers) + Invités : Sarah Young (Flûte), Jaye Marsh (Flûte), Mateusz Swoboda (Violoncelle), Barry Haggarty (Guitare), Kane Miller (Guitare, Violon), Will (Batterie, Percussions)


Artiste : City of Lights

Album : Before the Sun Sets

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 28-02-2022

'City of Lights' est un nouveau projet initié pendant la période de pandémie par le guitariste 'Neil Austin' et qui a été rejoint par le chanteur Grec 'Manos Fatsis' qui officie dans la formation 'Alpha Souls' et par les 2 frères Robin et Mats Eriksson, respectivement bassiste et batteur de 'Degreed'. D'autres artistes invités complètent le line up de ce premier album 'Before the Sun Sets' qui, tout comme le dernier 'Lionville' sorti le même jour chez 'Frontiers', nous offre du bon hard rock mélodique, puissant mais avec un bon équilibre entre les guitares et les claviers. On embarque pour 12 compositions ultra mélodiques avec deux premiers titres énergique 'Racing on the Redline' et 'Heart's On Fire' (voir la vidéo ci-dessus) mais le reste de l'album est plus mesuré et plus orienté AOR. Les refrains mémorables se suivent les uns après les autres et on pourrait citer tous les titres car chacun donne ce plaisir immédiat d'écoute (voir la vidéo de 'Heat of the Night' ici). Il faut cependant attendre l'avant dernier titre 'How to Love' pour avoir une ballade interprétée de belle manière par 'Manos Fatsis' et c'est avec la chanson titre que l'album se termine avec un dernier bijou mélodique dont le final ne vous quitte plus. En résumé, ce nouveau projet 'City of Lights' à tendance AOR est encore une belle surprise 2022 pour tous les fans de hard rock mélodique et ce premier album montre toute la maturité de cette formation qui devrait, s'ils continuent dans cette voix, venir très vite concurrencer les ténors du genre...

Interprêtes

Manos Fatsis (Chant), Neil Austin (Guitare), Robin Eriksson (Basse), Mats Eriksson (Batterie) + Invités : Daniel Johansson (Guitare), Joel Selsfors (Piano), Jonathan Carlemar (Guitare), Matt Farmer (Guitare), Mikael Blanc (Claviers), Mike Kyriakou (Guitare), Nathan Doyle (Guitare)


Artiste : Find Me

Album : Lightning in a Bottle

Date de Sortie : 11-02-2022

Ajouté le : 25-03-2022

Le super groupe mené par le Suédois 'Robbie La Blanc' qui a sorti l'album 'Double Trouble' en 2021 accompagné par le Chilien 'Daniel Flores' qu'on ne présente plus (petite recherche dans myprogmusic ici) sont les deux piliers de 'Find Me' avec un nouvel album 'Lightning in a Bottle', après 'Angels in Blue' de 2019. Et si on rajoute que 10 compositions ont été écrites par 'Alessandro Del Vecchio' (le 11ème titre étant la reprise 'Far from Over' de 'Vince DiCola' et 'Franck Stallone' présente dans la bande originale du film 'Staying Alive' de 1983), on se dit que le résultat devrait être à la hauteur des 3 artistes cités. Effectivement, d'entrée, on est accueilli par un 'Survive' avec un premier refrain mélodique à souhait qui nous fait remonter au meilleur de hard rock mélodique des années 80 (voir la vidéo ci-dessus) et la reprise 'Far From Over' qui suit est tout à fait à sa place dans cet album avec un son moderne. Chaque titre est un bijou mélodique avec des interprétations remarquables et l'ensemble est varié avec des compositions entraînantes comme 'Sail Away', 'Distant Echoes', ou encore 'Give My Heart' et on est également conquis par des ambiances plus AOR avec par exemple 'Diana', 'Remember (voir la vidéo ici), 'Under a Bad Sign', ou encore 'On the Run' qui conclut de très belle manière l'album. On ne pourra pas non plus passer à côté des deux belles ballades que sont 'Back to You' (voir la vidéo ici) et 'You and I'. Bref, le label 'Frontiers', grâce à un 'Alessandro Del Vecchio' qui est sur tous les fronts, continue de nous offrir des mélodies mémorables et ce 'Lightning in a Bottle', sublimé par des interprètes de talents, en est encore la preuve et devrait tourner en boucle chez tous les fans de rock et hard rock mélodique...

Interprêtes

Robbie La Blanc (Chant), Daniel Flores (Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invités : Vince DiCola (Claviers), Jonny Trobro (Basse), Michael Palace (Guitare), Rolf Staffan Pilotti (Claviers)


Artiste : Syrinx Call

Album : Mirrorneuron

Date de Sortie : 10-02-2022

Ajouté le : 20-02-2022

Je reviens sur un album qui est sorti en 2021 mais qui est seulement disponible maintenant sur les sites de streaming. Il s'agit du 3ème album du projet 'Syrinx Call' de l'Allemand 'Volker Kuinke' qui, accompagné par 'Jens Lueck' et 'Isgaard' (voir leur projet 'Single Celled Organism'), avait sorti en 2018 l'album 'The Moon on a Stick'. 'Mirrorneuron' raconte l'histoire d'un robot nommé 'Kai', qui développe une fonction qui lui permet de ressentir de l'empathie sur son chemin à travers une grave crise existentielle après avoir rencontré des contradictions et une dissonance entre la théorie et la pratique. La psychothérapeute 'Mara' doit remettre le robot humanoïde sur les rails, mais contre toute attente, 'Kai' parvient à remuer quelque chose en elle. Cette capacité provient des neurones miroirs, des cellules nerveuses de notre cerveau qui font de nous, les humains, des êtres empathiques.

Le menu de cet album est bien rempli puisque nous avons à notre disposition 14 titres pour 1 heure d'écoute et on retrouve l'artiste aux multiples flûtes qui nous emmène dans un magnifique voyage progressif symphonique, tantôt léger et entraînant, tantôt mélancolique et apaisant. D'entrée, avec 'Bit By Bit', la flûte donne le ton avec un premier titre aérien dont la belle mélodie nous chatouille délicatement les sens, puis, 'Deceptive Illusion' continue de nous enchanter avec une prestation vocale angélique d'Isgaard' et de 'Doris Packbiers'. Débutant pratiquement sur le même thème que son prédécesseur mais dans un tempo beaucoup plus lent, 'The Arctic Will Die' monte encore le curseur émotionnel avec une mélodie remplie de poésie qui fait ressortir une remarquable émotion grâce notamment à l'interprétation sublime de 'Jens Lueck' et à des chœurs célestes et c'est le même climat paisible que l'on retrouve dans le titre suivant 'Breakdown'. Avec 'Perfect Shine', le thème mélodique me fait penser au style délicat de 'Renaissance' d'autant plus que la prestation vocale des deux chanteuses est magnifique. La suite nous offre les deux très beaux instrumentaux pastoraux 'Merging Influences' et 'Mirrorneuron' toujours menés par la flûte de 'Volker Kuinke', et défilent des titres tous autant attachants les uns que les autres avec de belles vocalises sur 'Big Data', le mélancolique 'Weird Resonance' avec des harmonies vocales de toute beauté et un magnifique final avec un solo de guitare 'Gilmourien', la très belle virgule émouvante 'One Step Beyond' qui n'aurait pas dépareillé dans un album de 'Roger Waters', l'apaisant 'I'm Gonna Buy Some Flowers' sur lequel on s'abandonne complètement au gré des vocalises célestes, 'Sweetness' qui allie admirablement la douceur du chant d'Isgaard' avec celle de la flûte de Volker, l'album se terminant par le bijou mélodique 'Fill The Silence' et par le très (trop !) court 'Silent Echoes' dans une ambiance 'Floydienne'.

En résumé, 'Volker Kuinke', entouré par des artistes de qualité, montre une fois de plus tout son talent de compositeur pour nous faire passer un merveilleux moment d'écoute et nous offrir un merveilleux voyage apaisant et relaxant rempli de poésie ce qui fait de 'Mirrorneuron' un album qui devrait rejoindre la discothèque idéale de toutes les amatrices et de tous les amateurs de progressif symphonique...

Interprêtes

Volker Kuinke (Flûte, Chant), Jens Lueck (Claviers, Batterie, Percussions, Chant), Isgaard (Chant), Doris Packbiers (Chant) + Invités : Frank Bornemann (Guitare), Jürgen Osuchowski (Guitare), Jan Petersen (Guitare), Hannes Arkona (Guitares, Claviers), Babis Nikou (Guitare, Luth), Klaus-Peter Matziol (Basse), Georg Kresimon (Basse), Katja Flintsch (Violon, Alto), Annika Stolze (Violoncelle)


Artiste : The Arc Light Sessions

Album : Of Thought and Other Misgivings

Date de Sortie : 07-02-2022

Ajouté le : 19-02-2022

Depuis quelques années, j'ai toujours dans ma liste de lecture les albums de 'The Arc Light Sessions' mais je n'ai jamais eu l'occasion d'en chroniquer un. Ce projet, mené par le chanteur et claviériste 'John Alarcon', a été créé à la fin des années 90 avec deux albums à la clé sous le nom de 'Synthology', 'Between Day and Night' en 2000 et 'The Fairest of Moments' en 2002, puis, après une longue période de plus de 10 ans sans album, c'est en 2015 que le premier opus 'Perchance to Dream' sous le nom 'The Arc Light Sessions' sort. Il s'en suit plusieurs albums et les deux dernières années ont été particulièrement prolifiques car 2020 a vu la sortie de 4 albums avec 'Chromatic Overture', 'The Unintended Consequence of Memory', 'The Discovery of Light' et 'A Song for the Misbegotten'. De même 2021, a vu 3 albums voir le jour avec 'A State of Equilibrium', 'The Poetry in Contemplation' et 'Redemption'. Et il n'a fallu que quelques mois pour que le nouvel opus soit disponible avec cette fois 'Of Thought and Other Misgivings' qui nous embarque une fois de plus dans l'univers de 'John Alarcon' fait d'un subtil mélange entre du rock progressif avec des influences des formations majeures des années 70/80 comme 'Genesis', 'Emerson lake & Palmer', 'Yes' ou encore 'King Crimson' et de la musique classique mais également du jazz.

'Don't Believe' nous accueille dans une ambiance pastorale par une flûte qui nous font monter directement bien au chaud sur un petit nuage confortable avec des arrangements instrumentaux recherchés qui font vagabonder notre esprit, puis, 'Seeking', après une introduction à la 'Keith Emerson', poursuit dans un semi-acoustique avec de remarquables harmonies vocales et un magnifique accompagnement au piano. La suite continue dans la même atmosphère et défilent des compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres comme la ballade 'Summer's Gone', 'Eye of the Beholder' et son côté mélancolique ou encore le léger 'Conundrun' qui nous ramène à un progressif symphonique inventif. Avec 'Autumn', 'John Alarcon' nous offre une belle ballade mélancolique qui déroule des lignes mélodiques mémorables avec de nouveaux arrangements raffinés puis 'The Bitter End' continue dans cette ambiance mélangeant progressif et classique avec une nouvelle mélodie dont le refrain vient se greffer immédiatement dans la tête et c'est avec les 8 minutes de 'Always on the Verge' que l'album se termine tout en légèreté avec une flûte qui débute le titre dans une ambiance pastorale et dont les arrangements au piano sont splendides.

En résumé, avec ce dernier album 'Of Thought and Other Misgivings' (qui est déjà le 8ème en moins de 2 ans), le Canadien 'John Alarcon', continue à nous enchanter et à nous offrir un rock symphonique et progressif raffiné et subtil que l'on a plaisir à écouter et qui nous ramène au début du progressif : à déguster tranquillement pour se détendre après une dure journée de travail...

Interprêtes

John Alarcon (Piano, Claviers, Orgue, Mellotron, Chant), Hugo Emard (Basse), Steve Valmont (Batterie), Luc Tremblay (Flûte, Hautbois), Patrick Simpson (Guitare)


Artiste : Superthousand

Album : #TRNSITion

Date de Sortie : 04-02-2022

Ajouté le : 17-02-2022

Je vous avais présenté le groupe Allemand 'Superthousand' et leur album '#TRNSIT' en 2020 et les Allemands ressortent cet album en ce début 2022 mais ils ont rajouté quatre titres live dont deux longs développement de 14 minutes, plus la composition 'Silence' dont seulement la courte reprise apparaissait sur l'album '#TRNSIT' et une magnifique version en acoustique de 'Yet Untitled'. En ce qui concerne les deux longs développements, on embarque pour deux merveilleux voyages progressifs atmosphériques avec, tout d'abord 'Gauss' et sa mélodie lancinante sur une rythmique marquée qui nous enveloppe tout au long du titre, puis, 'Space Traveller' nous ramène quelques décennies en arrière avec des influences fortes des premiers albums de 'Pink Floyd', la première partie avec une section rythmique amenant ce côté enivrant dans lequel on se laisse emporter et la partie centrale offrant de magnifiques ruptures d'intensités et de tempo pour revenir dans le final à l'ambiance du début avec un remarquable crescendo retombant dans quelques notes de guitare. Quant à 'Silence', on est plongé dans une ambiance 'Floydienne' reposante sur un lent tempo qui procure une sensation de plénitude, le final amenant une accélération répétitive enivrante. Bref, les Allemands de 'Superthousand' rajoute à leur premier album de très beaux live et on espère qu'ils continueront à nous offrir des albums dans le futur de cette qualité car si vous aimez les ambiances atmosphériques progressives des années 70, vous devriez, sans aucun doute, adhérez à ce '#TRNSITion'...

Interprêtes

Lars Dreier (Claviers, Guitare, Basse), Dominik Mertens (Chant, Guitare), Markus Missbrandt (Batterie, Djembé, Percussions)


Artiste : Overworld Dreams

Album : Under The Covers II

Date de Sortie : 04-02-2022

Ajouté le : 18-02-2022

'Overworld Dreams' est une formation Américaine de rock progressif que je découvre avec ce deuxième album de reprises 'Under The Covers II' mais qui a également sorti deux albums de compositions originales, 'Voyage' en 2018 et 'Gateway' en 2019 et un premier album de reprises 'Under The Covers I' en 2020. Tout d'abord, si vous ne connaissez pas cette formation et que vous aimez le rock progressif des années 70, je vous conseille fortement d'écouter les deux premiers albums car je me suis retrouvé en terrain connu avec des influences des grands groupes du début du progressif comme 'Genesis', 'Yes' ou encore des formations plus récentes comme 'Marillion' ou 'Saga'. En ce qui concerne le premier album de reprises, on naviguait avec des formations comme 'U.K.', 'Billy Thorpe', 'Rush', 'Genesis', 'Styx', 'Opeth', 'Journey' ou encore 'Porcupine Tree' et le dernier album se concentre un peu plus sur le début des années 80 avec 'Genesis' à l'honneur et l'album 'Duke' qui est interprété avec un premier titre de près de 28 minutes qui enchaîne 6 des 12 titres de l'album original qui sont repris en titre individuel ensuite. Le reste de l'opus se partage entre les magnifiques reprises de 'Hey You' de 'Pink Floyd' en 2 versions, la non moins magnifique reprise de 'Red Rain' de 'Peter Gabriel' et le mélodique 'Best of your Times' de 'Styx' de l'album 'Paradise Theatre' datant de 1981. Bref, les Américains de 'Overworld Dreams' sortent un album de qualité en mettant en avant l'album 'Duke' de 'Genesis' avec, cerise sur le gâteau, une remarquable interprétation et un son moderne et ces reprises nous ramènent quelques décennies en arrière et nous rappellent ces beaux moments d'écoute des premières formations de rock progressif des années 70...

Interprêtes

Matt Maugeri (Chant, Guitare), Elizabeth Holder (Chant, Claviers), Christopher Parsons (Basse, Guitare, Claviers, Batterie, Chant), Ken Walker (Claviers, Chant), Randy Sandmann (Guitare), Paul Higginbotham (Guitare) + Invités : Chet Lewis (Guitare), Donny Spencer (Guitare)


Artiste : Silent Skies

Album : Nectar

Date de Sortie : 04-02-2022

Ajouté le : 27-02-2022

'Tom S. Englund' est connu pour être le chanteur des formations de métal 'Evergrey' et 'Redemption' mais on connait assez peu l'autre facette de ce grand artiste qui, accompagné de son partenaire de 'Redemption', 'Vikram Shankar', a créé le projet 'Silent Skies' avec un admirable premier album 'Satellites' en 2020. Dans ce nouveau projet, il n'est plus question de métal progressif et nos deux protagonistes, auxquels on peut ajouter le violoncelliste 'Raphael Weinroth-browne' pour ce deuxième album 'Nectar' (Raphael a participé au dernier album de 'Leprous'), nous emmènent dans un voyage musical intense dans des ambiances épurées, laissant notre esprit vagabonder pendant le temps d'une écoute, comme suspendu et hors du temps. Tout est donc mis en œuvre pour passer un moment merveilleux et les compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres se suivent en commençant par un émouvant 'Fallen From Heart' qui dans un lent tempo, nous sort de ce monde de l’instantanéité et de l’immédiateté et qui, en conséquence, nous demande de prendre le temps et de presser sur notre touche pause pour mieux apprécier tous ces titres qui vont tous à l'essentiel et ne retiennent que la substantifique moelle de la musique. Je pourrais tous les citer car chacun est un havre de paix dans lequel on s'abandonne complètement et ils dégagent tous une mélancolie attachante comme 'Taper' (voir la vidéo ici), 'Leaving' (voir la magnifique vidéo ci-dessus) ou encore 'Let It Hurt' (voir la vidéo ici) mais, le mieux encore, est de vous laisser presser sur votre touche play pour laisser la place à ces magnifiques compositions aux mélodies élégantes et épurées. Bref, comme vous l'aurez compris, 'Nectar' est un album hors du temps qui nous sort de notre rythme quotidien pour nous ressourcer et nous ramener à l'essentiel et qui est chargée de cette humanité intense et universelle bien piétinée en ce moment par tous ces autocrates qui nous gouvernent...

Interprêtes

Tom S. Englund (Chant), Vikram Shankar (Piano) + Invité : Raphael Weinroth-browne (Violoncelle)


Artiste : AnaphorA

Album : Exode

Date de Sortie : 31-01-2022

Ajouté le : 26-06-2022

Je reviens sur un album sorti il y a déjà plusieurs mois qui n'a pas fait le buzz sur internet et qui est le 3ème enregistrement studio des Français d'AnaphorA', formation créée au début des années 2000 et qui a enregistré deux albums (qu'il est bien difficile de trouver sur Spotify car le groupe y possède 2 pages différentes), 'Après les rêves' en 2006 et 'Réalité Virtuelle' en 2010. Je l'avoue, je ne connaissais absolument pas 'AnaphorA', et c'est en tombant par hasard sur une chronique de 'Rock Meeting', bien isolée sur le web, que j'ai découvert 'Exode'. Après une première écoute, je me suis retrouvé dans un univers familier mêlant rock progressif avec des influences de chanson Française et, même si on sait que le rock progressif n'est pas très populaire en France, le moins que l'on puisse dire est que cet album mériterait une promotion beaucoup plus importante.

En effet, tout est réuni pour nous offrir un très bon album de rock progressif : pour commencer, le thème de l'Exode' est décliné sous toutes ses formes et l'ensemble forme un album concept sur la nécessité de l'être Humain de fuir la planète Terre qu'il a définitivement abimé et de trouver un autre monde qui pourra l'accueillir. Ensuite, le côté progressif est mis en avant dans de nombreuses ambiances dégagées tout au long de chaque titre, les sections chantées et instrumentales étant bien réparties, l'ensemble bénéficiant d'une production irréprochable. Enfin, chaque membre du groupe amène sa pierre à l'édifice : tout d'abord, 'Cathy Soler' nous offre de magnifiques prestations vocales dans un registre clair puis, les parties instrumentales sont toujours accrocheuses et 'RV Math' nous délivre de magnifiques solos de guitare, sans oublier la section rythmique qui est toujours très imaginative. Au menu de cet opus, 13 titres pour une heure d'écoute qui débute par un court prologue instrumental plantant le décor et qui fait ensuite défiler des mélodies accrocheuses en commençant par 'L'ennemi du bien' qui débute sur un lent tempo et qui prend ensuite son envol dans une rythmique plus rapide dégageant un sentiment d'urgence, puis, 'Trop tard' montre, à l'inverse, une première partie énergique qui est le constat amère de cette incapacité de pouvoir sauver la planète et qui se poursuit en deuxième partie sur une rythmique plus posée débutant par un solo de guitare poignant. On continue notre voyage musical avec l'énergique 'Dans la torpeur' avec son crescendo rythmique final remarquable puis 'Partir loin d’ici', qui est le constat de devoir quitter le Terre, nous offre de nouvelles lignes mélodiques mémorables et une deuxième partie poignante avec 'Cathy Soler' qui me fait penser aux intonations de 'Daniel Balavoine' en faisant passer les mêmes émotions, le solo de guitare final étant également de toute beauté. La suite continue dans cette voie avec des compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres, chacune délivrant son morceau de l'exode, avec toujours des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement et des atmosphères allant d'un énergique 'Changer d'Univers' à un 'Erreur de genèse' qui termine magnifiquement l'album dans une ambiance plus posée avant le court épilogue instrumental.

En résumé, les Français d'AnaphorA', après plus de 10 années d'absence, sortent un très bel album qui devrait les relancer sur la scène du rock progressif Français car, c'est certain que chanter dans la langue de Molière, n'est pas un atout pour l'international mais, d'un autre côté, quitte à passer pour un égoïste, permet pour nous Français d'ajouter un attrait non négligeable à cette œuvre musicale très aboutie...

Interprêtes

Cathy Soler (Chant), RV Math (Guitare), Laurent Melle (Basse)


Artiste : Lana Lane

Album : Neptune Blue

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 05-02-2022

'Lana Lane' est un ancien projet créé à la fin des années 90 par 'Erik Norlander' avec sa femme Lana et qui est connu dans le milieu du rock progressif pour avoir participé avec 'John Payne', l'ancien chanteur et bassiste d'Asia', au projet 'Asia featuring John Payne' et qui a créé en 2017 le nouveau projet 'Dukes of the Orient' qui est en quelque sorte une continuation d'Asia'. Cela faisait près de 10 ans qu'Erick Norlander' n'avait pas sorti d'album dans le cadre de 'Lana Lane', le dernier enregistrement studio, 'El Dorado Hotel' datant de 2012. 'Neptune Blue' est donc son dernier bébé et on retrouve les ex 'Asia', 'John Payne' et 'Greg Ellis' et le reste du line up est constitué de 'Don Schiff' à la NS/Stick, du guitariste 'Jeff Kollman' et du guitariste et bassiste 'Mark Mccrtite'.

Dès le premier titre 'Remember Me' (voir vidéo ci-dessus), on est replongé dans ses sonorités si caractéristiques des années 70/80 avec une introduction de claviers à la 'Asia', puis ce premier titre nous embarque pour du rock mélodique accrocheur tout comme son successeur, l'entraînant 'Under The Big Sky' (voir la vidéo ici) qui déroule une nouvelle mélodie mémorable mettant en avant des arrangements de claviers lumineux qui rappellent les formations majeures de rock des années 70 en commençant par 'Alan Parsons'. Même constat pour 'Really Actually' qui continue dans cette voie et la prestation vocale de 'Lana Lane' est tout à fait remarquable et s'intègre parfaitement dans cette ambiance mélodique des seventies, puis, l'acoustique 'Come Lift Me Up' ralentit le rythme pour une magnifique ballade semi-acoustique avec un refrain dont le thème vient se greffer immédiatement dans la tête. Sans transition, 'Brint It on Home' reprend de la vigueur avec une rythmique chaloupée et des riffs de guitare plus prononcés et des effets 'wah-wah' que l'on découvrait avec nos premiers amplificateurs de guitare au début des années 70, puis, après un 'Don’t Disturb the Occupants' plus orienté variété internationale, 'Lady Mondergreen' est un titre très entraînant dans lequel les interventions de claviers sont un pur délice et dans lequel 'Lana Lane' montre également son aisance vocale dans ce style plus rapide. On retrouve cette ambiance énergique dans la compositions suivante 'Miss California' qui est plus directe avec une construction couplet/refrain classique. La fin de l'album ralentit le rythme pour le remarquable blues 'Someone Like You' qui, une fois de plus, nous ramène quelques décennies en arrière, puis, 'Far from Home' est encore un bijou mélodique entraînant avec un thème rappelant la musique Espagnole et qui est agrémenté par de magnifiques interventions de guitare. Et pour finir en beauté, la chanson titre nous embarque dans un très beau voyage symphonique calme et délicat mettant en avant toute la sensibilité de 'Lana Lane' et avec une mélodie entêtante et émouvante qui en fait pour moi mon coup de cœur de l'album.

En résumé, le couple 'Erik Norlander'/'Lana Lane' revient sur le devant de la scène du rock mélodique avec un remarquable album qui nous offre de belles mélodies accrocheuses qui nous font remonter au meilleur des années 70/80 et 'Neptune Blue' devrait sans aucun doute plaire à un public relativement large aimant ce style mélodique hérité des grandes formations à l'origine de ce style comme 'Asia', 'Alan Parsons Project', ou encore 'Foreigner'...

Interprêtes

Erik Norlander (Chant, Claviers), Lana Lane (Chant) + Invités : Don Schiff (NS/Stick), Greg Ellis (Batterie), Jeff Kollman (Guitare), John Payne (Chœurs), Mark Mccrite (Guitare, Basse, Chœurs)


Artiste : Big Big Train

Album : Welcome To The Planet

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 06-02-2022

L'année 2021 avait été florissante pour 'Big Big Train' avec l'enregistrement studio 'Common Ground' en Juillet 2021 et 2020 avait vu sortir le live 'Empire (Live)' et c'est de nouveau un nouvel opus des Anglais qui nous est proposé en ce début 2022, j'ai nommé 'Welcome To The Planet'. Mais malheureusement, ce nouveau bébé sera le dernier avec 'David Longdon' qui est décédé le 20 Novembre 2021 et, par conséquent, il constitue un hommage au chanteur dont une très belle vidéo a été réalisée et visualisable sur you tube ici. Alors, compte tenu des circonstances, il est certain que 'Welcome To The Planet' a une dimension toute particulière mais, au-delà des circonstances tragiques de sa sortie, ce nouvel opus de 'Big Big Train' est tout à fait remarquable et se situe dans la lignée de son prédécesseur 'Common Ground'.

C'est le lumineux 'Made from Sunshine' qui nous accueille avec des arrangements vocaux et instrumentaux recherchés, notamment avec l'utilisation de cuivres qui amènent un côté symphonique et mélodique magnifique, puis, 'The Connection Plan' met en avant des cordes qui accompagnent, dans une ambiance enthousiaste, des harmonies vocales légères et joyeuses qui vous mettent un sourire bienheureux sur les lèvres. Avec 'Lanterna', le rythme se veut plus calme et l'introduction acoustique avec le doux chant de 'David Longdon' est délicieuse, puis le titre prend son envol au bout de deux petites minutes pour déployer des lignes mélodiques attachantes avec de nouvelles harmonies vocales émouvantes. Suit 'Capitoline Venus', court mais fort en émotion avec un magnifique duo guitare/voix qui a été utilisé dans la vidéo d'hommage à David. 'A Room With No Celling' est le premier titre instrumental de l'album et nous embarque pour du progressif baigné dans une ambiance jazzy avec des accompagnements instrumentaux originaux, l'accordéon final amenant une adorable touche mélancolique, puis 'Proper Jack Froster' (voir la vidéo ci-dessus) qui a été dévoilé en fin d'année 2021 pour Noël, est typique de cette nostalgie bienheureuse déployée dans certaines compositions de 'Big Big Train' et constitue, pour ma part, un de mes coups de cœur de l'album. Place au deuxième instrumental 'Bats In The Belfry' qui a été composé par 'Nick D’Virgilio' et qui est particulièrement inspiré par son jeu rythmique et qui s'amuse sur la fin à rebondir autour d'une virgule répétitive. Le curseur émotionnel monte de quelques crans avec 'Oak and Stone' qui est une pure merveille et chaque artiste amène sa pierre à l'édifice pour en faire le moment fort de l'album que ce soit au niveau vocal mais également instrumental. Et c'est avec la chanson titre 'Welcome To The Planet' que l'album se termine dans une dernière composition démontrant tout le talent des 'Big Big Train' pour composer des pièces progressives addictives et 'Carly Bryant', comme si David lui passait tout doucement le témoin, amène une touche féminine angélique dans une atmosphère mélancolique dont le tempo s'accélère dans un joyeux final avec de remarquables harmonies vocales.

En résumé, c'est encore un album riche et varié que nous proposent les Anglais de 'Big Big Train' et qui, espérons-le, pourront continuer leur route sans leur chanteur 'David Longdon'. Dans tous les cas, ce magnifique album constitue déjà un très bel hommage à David et devrait sans aucun doute être un des albums majeurs de progressif en 2022...

Interprêtes

David Longdon (Chant, Flûte), Greg Spawton (Basse), Rikard Sjöblom (Guitare, Claviers), Nick D’Virgilio (Batterie), Dave Foster (Guitare), Clare Lindley (Chant, Violon), Bryant (Chant, Claviers) + Invités : Ben Godfrey (Trompette), Dave Desmond (Trombone), John Storey (Euphonium), Jon Truscott (Tuba), Nick Stones (Cor)


Artiste : Aaron Lewis

Album : Frayed At Both Ends

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 07-02-2022

L'Américain 'Lewis Aaron' sort un nouvel album 'Frayed At Both Ends' et, après 'Sinner' en 2016 et 'State I’m In' en 2018, il a composé avec un ensemble d'amis de nouvelles chansons qui nous embarquent dans son univers de country mais cette fois, c'est le côté nostalgique et mélancolique de ce style qu'il nous offre avec 'Frayed At Both Ends' et défilent des compositions toutes aussi émouvantes les unes que les autres en commençant par 'Again' ou 'Everybody Talks To God' ou encore 'Am I The Only One' que l'on déguste avec un vrai bonheur et dont les arrangements ont été réduits à leur plus simple expression pour faire ressortir au maximum cette émotion palpable que Aaron sait si bien nous transmettre. On pourrait citer tous ces titres intemporels car ils racontent tous un moment de cette vie qu'Aaron décrit avec ses mots souvent simples mais tellement forts à la fois. A noter que l'on peut voir sur youtube de remarquables vidéos de plusieurs compositions de l'album : 'I'm Am The Only One', 'Goodbye Town', 'Get What You Get' et 'Everybody Talks To God'. Bref, ce dernier album en acoustique de 'Aaron Lewis' est une pure merveille qui nous fait voyager à travers cet univers émouvant de country et je terminerai en citant Aaron : "C'est un album qui dit des choses qui doivent être dites sur la façon dont les gens vivent réellement"...

Interprêtes

Lewis Aaron (Chant, Guitare), Tom Bukovac (Guitare), Biff Watson (Guitare), Seth Taylor (Guitare), Ben Kitterman (Dobro), Laur Joamets (Guitare), Jim Moose Brown (Claviers), Dan Tyminski (Guitare, Mandoline), Mickey Raphael (Harmonica), Bob Britt (Guitare), Matt Combs (Violon, Alto, Violoncelle), Ira Dean (Basse, Piano), Tony Harrell (Hammond), Chris Scruggs (Guitare)


Artiste : Jethro Tull

Album : The Zealot Gene

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 08-02-2022

Lorsque j'avais entendu en 2021 que 'Jethro Tull' allait ressortir un album, j'avais cru déjà à une blague (le dernier enregistrement studio 'The Jethro Tull Christmas Album' datant de 2003), puis, comme on disait à l'époque où 'Ian Anderson' et ses anciens compagnons de route sortaient 'Aqualung', 'The Zealot Gene' est désormais disponible, dans les bacs de vos meilleurs disquaires. Certes, le line up est constitué des artistes qui accompagnent Ian dans sa carrière solo mais, ne nous y trompons pas, on retrouve ce style si caractéristique qui nous a accompagné tout au long de plusieurs décennies et dont le premier album 'This Was' est déjà bien loin. Ce nouvel opus propose une douzaine de titres assez courts et le thème tourne autour des mythes et de l'histoire biblique.

Dès le premier titre 'Mrs. Tibbets', si vous avez aimer les chansons des années 70, vous ne serez absolument pas dépaysé car on retrouve ces ambiances folks enjouées et mélodiques de 'Ian Anderson' avec ce chant et cette flûte que l'on pouvait reconnaître entre mille et cette magnifique entame laisse augurer le meilleur pour la suite. On se laisse emporter ensuite par le léger 'Jacob's Tales', le mélancolique 'Mine Is The Mountain' magnifié par une prestation vocale sobre et profonde de Ian qui nous berce au rythme des ligne mélodiques harmonieuses. La chanson titre revient à du 'Jethro Tull' pur jus avec cet enthousiasme et cette légèreté amenés par la flûte qui fait du bien et qui nous transmet toute cette gaieté. La suite est à l'image de ce début d'album avec des compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres et on pourrait toutes les citer car elles nous font toutes remonter dans notre mémoire tous ces moments d'écoute des premiers 'Jethro Tull' il y a déjà une cinquantaine d'années comme 'Barren Beth, Wild Desert John' qui aurait très bien pu faire partie d'un 'Too Old to Rock'n'Roll: To Young to Die!' ou encore le rythmé 'The Betrayal of Jushua Kynde' qui met en marche instantanément la machine à headbanguer, l'album se terminant par un remarquable 'The Fisherman of Epheus' qui nous offre une dernière mélodie très agréable à l'oreille.

Bref, pas la peine d'en rajouter, 'Ian Anderson', avec son groupe d'artistes talentueux, nous replongent dans une époque qui mettait en avant cette insouciance heureuse mis en avant dans les premiers albums de 'Jethro Tull' et, même si les titres restent assez directs et que le côté progressif n'est pas spécialement mis en avant, 'The Zealot Gene' devrait sans aucun doute plaire aux fans historiques des Anglais mais devrait également séduire un plus large public qui aime les belles mélodies teintées d'un folk léger et poétique...

Interprêtes

Ian Anderson (Chant, Guitare, Flûte, Harmonica), Florian Opahle (Guitare), David Goodier (Basse), Joe Parrish-james (Guitare), John O'hara (Claviers, Piano, Accordéon), Scott Hammond (Batterie)


Artiste : Crystal Ball

Album : Crysteria

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 09-02-2022

Les Suisses de 'Crystal Ball' sortent un nouvel album 'Crysteria' après 'Déjà-Voodoo' en 2016 et 'Crystallizer' en 2018. Pas de surprise, on retrouve le mélange hard rock/métal mélodique des deux précédents opus avec des refrains addictifs et, pour cet opus, 'Peter Berger' est le nouveau guitariste qui s'est très bien intégré et forme un très beau duo dans les solos de guitare avec 'Scott Leach'. Mis à part le dernier titre 'Till You Meet Again' qui est une très belle ballade acoustique me rappelant celles de 'Lanvall' et de 'Sabine Edelsbacher' avec leur projet 'Voiciano', l'ensemble des titres déploient une bonne énergie en commençant par l'ouvreur 'What Part Of No' qui nous délivre un premier refrain mémorable, puis les hits s'enchainent les uns après les autres et que ce soit des mid-tempos rythmés comme 'You Lit My Fire' (voir la vidéo ci-dessus) avec son introduction et ses chœurs à la 'Def Leppard', 'Crysteria' ou encore les addictifs 'Make My Day' et 'Sole Conviction' ou que ce soit des compositions plus rapides comme 'Call Of The Wild' qui voit la participation du chanteur 'Ronnie Romero', 'I Am Rock' (voir la vidéo ici), 'No Limits' ou encore 'Crystal Heart', tout est mis en œuvre pour passer un bon moment d'écoute. En résumé, sans révolutionner le hard rock et le métal mélodique, les Suisses de 'Crystal Ball' continuent leur petit bonhomme de chemin avec ce 11ème album rempli d'une énergie communicative et 'Crysteria' devrait plaire à tous les fans de mélodies addictives et de riffs musclés de guitares électriques...

Interprêtes

Steven Mageney (Chant), Scott Leach (Guitare, Claviers), Peter Berger (Guitare), Cris Stone (Basse), Marcel Sardella (Batterie) + Invités : Ronnie Romero (Chant), Stefan Kaufmann (Guitare), Peter Östros (Guitare), Johan Fahlberg (Chant), Torsten Röhre (Piano)


Artiste : Praying Mantis

Album : Katharsis

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 10-02-2022

La 'Mante religieuse' continue après près de 40 ans ('Time Tells No Lies' datant de 1981), de nous distiller du bon rock mélodique, les deux derniers albums 'Legacy' de 2015 et 'Gravity' de 2018 ayant été bien accueillis par tous les fans de bon rock et hard rock mélodique nous ramenant aux années 70/80 et leur nouveau bébé 'Katharsis' ne déroge pas à la règle et nous replonge une fois de plus dans ces décennies florissantes qui voyaient de nombreux albums de rock et hard rock mélodiques voir le jour dont certains sont devenus des incontournables encore maintenant. Alors, ce 'Katharsis' aurait certainement fait partie de cette liste s'il était sorti à cette époque car il réunit tous les atouts et nous déverse des hits mélodiques à la pelle que ce soit avec des compositions rythmées et énergiques comme le titre d'ouverture 'Cry for the Nations' (voir la vidéo ci-dessus), l'endiablé 'Ain’t No Rock’n’Roll In Heaven', les enjoués 'Long Time Coming' et 'Don't Call Us Now' avec leurs refrains à reprendre en chœurs, mais également dans des chansons dans un style AOR plus modéré comme 'Closer to Heaven', 'Non Omnis Moniar', 'Wheels In Motion' ou encore 'Masquerade', sans oublier le moment plus calme qu'est 'Sacrifice' et qui est à rajouter aux meilleures ballades de rock mélodique et le dernier titre 'The Devil Never Changes' avec ses chœurs addictifs. En résumé, les Anglais de 'Praying Mantis' continuent dans la continuité de leurs précédents albums à nous offrir des pépites mélodiques et 'Katharsis' en est encore la preuve et devrait tourner en boucle chez pas mal de fans de rock et hard rock mélodique nous ramenant à l'époque prospère de ce style, il y a déjà quelques décennies...

Interprêtes

John Cuijpers (Chant), Tino Troy (Guitares, Chœurs), Chris Troy (Basse, Chœurs), Andy Burgess (Guitare), Hans In’t Zandt (Batterie)


Artiste : John Mayall

Album : The Sun Is Shining Down

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 11-02-2022

Je vous disais il y a quelques jours que le temps n'avait pas d'influence sur 'John Mellecamp' avec son dernier album 'Strictly A One-Eyed Jack', mais que dire de 'John Mayall' qui nous avait comblé avec son dernier opus 'Nobody Told Me' et qui, à 88 ans (oui vous avez bien lu), sort un nouvel enregistrement studio 'The Sun Is Shining Down', le titre de cet album portant très bien son nom car, à l'écoute des deux premiers titres 'Hungry and Ready' et 'Can't Take No More', on est emporté dans des blues/rock joyeux et ensoleillé dans lequel le guitariste 'Melvin Taylor' est invité dans le premier titre. Dans le même style, on peut également citer les entraînants 'Chills and Thrills' et 'One Special Lady' et comme à son habitude, il s'est entouré d'artistes incontournables de blues/rock et on a un plaisir immense à l'écoute de ces titres intemporels que ce soient ses compositions ou des reprises d'autres artistes comme 'Bobby Rush', 'Bernard Allison' ou encore 'Tinsley Ellis'. Et quand l'ambiance se fait plus tranquille, les 'I'm as Good as Gone', 'Got to Find a Better Way', 'A Quitter Never Wins', 'Deep Blue Sea', 'Driving Wheel' ou encore 'The Sun Is Shining Down' sont autant de titres qui vous mettent en forme toute une journée. Bref, pas besoin de longs discours, le mieux encore c'est de presser sur la touche play et de se laisser emporter par ses compositions en dehors du temps qui font du bien à l'âme et qui nous font sortir, le temps d'un instant, de cette période anxiogène et se reconnecter à une musique beaucoup plus optimiste : à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

John Mayall (Chant, Claviers, Harmonica), Billy Watts (Guitare), Greg Rzab (Basse), Jay Davenport (Batterie) + Invités : Carolyn Wonderland (Guitare), Melvin Taylor (Guitare), Jake Shimabukuro (Ukulélé), Richard A. Rosenberg (Trombone), Mike Campbell (Guitare), Ron Dziubla (Saxophone), Marcus King (Guitare), Mark Pender (Trompette) Buddy Miller (Guitare), Scarlet Rivera (Violon)


Artiste : Silverlane

Album : Inside Internal Infinity

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 12-02-2022

Après deux albums dans les années 2000, 'My Innder Demon' en 2008 et 'Above The Others' en 2010, les Allemands de 'Silvername' reviennent plus de 10 ans après avec un nouvel enregistrement studio 'Inside Internal Infinity'. Ce nouvel opus me permet de les découvrir et leur style mélange différents courants métal en allant du power au symphonique, tout ceci étant saupoudré d'un brin de progressif et d'effets modernes électro ici et là, l'ensemble étant accessible avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement.

Après la courte introduction 'Twinkle Twinkle Little Star' avec une voix d'enfant chantant une berceuse qui ne laisse rien augurer de la suite, 'I Universe' déverse un premier brulot énergique et entraînant dont la mélodie est très accrocheuse et qui a un refrain avec un son énorme, puis, 'Blessed' montre également une belle puissance et de belles harmonies vocales sur une rythmique marquée, le solo de guitare dans la deuxième partie étant un pur régal. Suit le théâtral 'Hero Inn Sunset Club' avec une prestation vocale de 'Tom Klossek' très expressive entre voix claire et growls et avec un nouveau refrain mémorable, puis, 'Leviathan Rising' continue avec un nouveau hit mélodique entraînant et des arrangements de synthétiseurs s'intégrant très bien avec les riffs de guitares saturées, tout comme 'Medusa' qui suit (voir vidéo ci-dessus), et qui n'a rien envier à son prédécesseur. La pause ballade de l'album est dévolue à 'Soul of Tears' et, dans ce domaine, les Allemands ont également des atouts pour nous gratifier d'un très beau bijou mélodique, puis, s'il fallait décerner le titre de composition la plus variée, 'Scorched Earth' serait certainement citée pour son côté progressif et ses remarquables arrangements instrumentaux et vocaux, et l'album se termine par un rythmé 'FürImmer und Ewig' et l'épique 'Life to Die For' avec une dernière prestation vocale de haute volée de 'Tom Klossek' et une belle alternance entre parties calmes et musclées.

En résumé, 'Sliverlane' revient sur le devant de la scène métal et montre encore une fois de plus que l'Allemagne est un pays grand pourvoyeur de talents dans ce style de musique; 'Inside Internal Infinity' est à rajouter aux bons albums de métal de ce début d'année et devrait combler un public de métal qui aime les lignes mélodiques accrocheuses...

Interprêtes

Tom Klossek (Chant), Uli Holzermer (Guitare), Chris Alexander (Guitare), Daniel Saffer (Basse), Basti Kirchdörfer (Batterie, Percussions)


Artiste : The Quill

Album : Live, New, Borrowed, Blue

Date de Sortie : 28-01-2022

Ajouté le : 16-02-2022

Les Suédois de 'The Quill' n'ont pas mis longtemps après leur dernier album 'Earthrise' de 2021 pour sortir un nouvel opus. Avec une étiquette de Stoner, ils ont commencé leur carrière il y a plus de 30 ans, et si vous aimez un rock/hard rock direct et lourd avec des guitares saturés, vous devriez être comblé avec ce 'Live, New, Borrowed, Blue' qui contient deux compositions originales qui n'avaient pas été retenues pour 'Earthrise' avec 'Children Of The Sun' (voir vidéo ci-dessus) et 'Burning Tree', une version rallongée de 'Keep On Movin' (voir la vidéo ici), les autres titres étant des reprises de groupes de hard rock des années 70 mais également des live avec 'Keep It Together' et 'Hole in my Head'. Par conséquent, 'The Quill' nous offre un panel assez étendu de leur style et pour ceux qui aimeraient cet album, je vous conseille d'écouter les précédents qui sont disponibles sur spotify avec, par exemple, 'Born from Fire' de 2017, 'Tiger Blood' de 2013 ou encore 'Full Circle' de 2011. En résumé, ce dernier album de 'The Quill' est un bon moyen de découvrir cet hard rock heavy et direct des Suédois qui nous ramène aux références du hard rock des années 70 avec un son moderne et puissant...

Liste des titres + Original des reprises :
1. Keep On Moving ('The Quill', Version étendue)
2. SOS ('Aerosmith', 'Get Your Wings', 1974)
3. Children of the Sun ('The Quill', Titre original)
4. Where Eagles Dare ('Iron Maiden', 'Piece of Mind', 1983)
5. Keep It Together ('The Quill', Live de l'album 'Born from Fire', 2017)
6. Mount Everest ('November', '6:e november', 1972)
7. Burning Tree ('The Quill', Titre original)
8. Frozen Over ('Captain Beyond', 'Live in Texas', 1973)
9. Hole in My Head ('The Quill', Live de l'album 'Voodo Caravan', 2002)

Interprêtes

Roger Nilsson (Basse), Magnus Ekwall (Chant), Christian Carlsson (Guitare), Jolle Atlagic (Batterie)


Artiste : Sonata Arctica

Album : Acoustic Adventures – Volume One

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 29-01-2022

Après le très bon album 'Talvyiö' sorti en 2019, les Finlandais de 'Sonata Arctica' qui ont été privés de leur tournée 'Acoustic Adventures' en 2021, reportée en 2022, crise sanitaire oblige, en ont profité pour nous mettre en appétit avec ce premier volume de reprises en acoustique de leur répertoire qui vient de sortir en cette fin Janvier 2022. Bien plus qu'un ensemble de reprises avec guitares débranchées, les compositions ont été réarrangées pour cet exercice souvent périlleux pour les groupes de métal mais, il suffit de se mettre entre les oreilles 'The Rest Of The Sun Belongs To Me' (voir la vidéo ci-dessus du single sorti en 2021) pour se laisser convaincre que l'on est bien loin de la puissance du métal mélodique des Finlandais et s'accorder pour dire que 'Tony Kakko' fait une prestation vocale forte en émotion. L'ensemble est donc dans la lignée de ce premier titre et on retrouve un beau tour d'horizon de leur discographie avec, bien entendu des titres qui se prêtent plus facilement à l'acoustique et qui sont assez proches des originaux avec les magnifiques ballades 'Tallulah', 'As If The World Wasn’t Ending', 'Tonight I Dance Alone' et 'On The Faultline'. A noter que la sortie de l'album a été également accompagnée d'une très belle vidéo de 'For The Sake Of Revenge' que vous pouvez visualiser ici. La liste ci-dessous vous donne le lien spotify vers le titre original lorsqu'il est disponible. Bref, les Finlandais de 'Sonata Arctica' démontrent avec ce magnifique album qu'ils ne se sont pas qu'un groupe de métal mais qu'ils savent également nous séduire lorsque les riffs des guitares électriques sont remplacés par des arpèges de guitare acoustique…

The Rest Of The Sun Belongs To Me – Winterheart's Guild (2003) – Edition Japonaise
For The Sake Of Revenge – Unia (2007)
A Little Less Understanding – Talvyiö (2019)
Alone In Heaven – Stones Grow Her Name (2012)
Tallulah – Silence (2001)
Don’t Say a Word – Reckoning Night (2004)
As If The World Wasn’t Ending – The Days of Grays (2009)
Paid In Full – Unia (2007)
Tonight I Dance Alone – Stones Grow Her Name (2012)
The Wolves Die Young – Pariah's Child (2014)
Wolf & Raven – Silence (2001)
On The Faultline – The Ninth Hour (2016)

Interprêtes

Tony Kakko (Chant, Chœurs), Elias Viljanen (Guitare, Banjo, Chœurs), Henrik Klingenberg (Claviers, Chœurs), Pasi Kauppinen (Basse, Chœurs), Tommy Portimo (Batterie, Percussions) + Invité : Matti Tegelman (Contrebasse)


Artiste : Edge Of Forever

Album : Seminole

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 30-01-2022

Avec ce nouvel album 'Seminole' des Italiens de 'Edge Of Forever', on tient déjà un des best off de hard rock mélodique pour l'année 2022 : après 'Native Soul' sorti fin 2019, il faudrait inventer un "copier/coller plus" car, tout ce que j'ai écrit dans ma chronique précédente peut être appliqué à cette nouvelle galette mais en y en ajoutant encore quelques superlatifs. Bien évidemment, avec 'Alessandro Del Vecchio' aux manettes, pas de surprise, tout est mis en œuvre pour nous offrir un album de qualité : le line up est maintenant stabilisé avec le guitariste hors pair 'Aldo Lonobile' et ses solos de guitare fabuleux, une section rythmique constituée de 'Nik Mazzucconi' à la basse et de 'Marco di Salvia' à la batterie qui assurent un son énorme tout au long de l'album, Alessandro nous enchantant avec des prestations vocales toujours aussi remarquables et charpentant l'ensemble avec des claviers toujours aussi lumineux.

Pour ne pas faire du titre à titre, je citerai les compositions qui me donne cette envie irrésistible de les jouer en boucle : tout d'abord, avec l'ouvreur 'Get Up Your Feet Again' (voir vidéo ci-dessus), tout y est vous mettre en forme toute la journée : une basse énorme, une rythmique à faire headbanguer un stade, un premier refrain complètement addictif, le solo magique de Mister Aldo et un chant superbe d'Alessandro'. Ensuite, 'Another Salvation' est également un hit en puissance avec toutes les qualités citées plus haut et avec un nouveau refrain mémorable, puis, 'Breath of Life' est un modèle de power ballade avec une basse impressionnante et des arrangements vocaux magnifiques et les 8 minutes de 'Wrong Dimension' nous embarquent dans une saga hard rock aux sonorités orientales et quelques touche de progressif du niveau d'un 'Kashmir' qui a été repris par 'Sons of Apollo' dans le magnifique live 'Live With The Plovdiv Psychotic Symphony'. Et, comme on parle de progressif, comment passer à côté du dernier titre 'Seminole' (voir la vidéo ici) qui est composé de quatre parties et qui est le genre de compositions permettant le plus de mettre en lumière le talent d'écriture multi-facettes d'Alessandro Del Vecchio' : " Je raconte mon histoire à travers les lentilles d’un guerrier séminole et comment, après une défaite, on peut toujours en sortir plus fort et plus résistant, seulement si on le veut ".

En résumé, comme vous l'aurez compris, ce nouvel album des Italiens de 'Edge Of Forever' est bien plus qu'une suite de hits de hard rock mélodiques et montrent qu'en plus d'être un mélodiste hors pair, 'Alessandro Del Vecchio' est un créateur d'univers sonores variés et qu'il a ce talent pour trouver et mettre en avant les artistes qui l'accompagnent ce qui fait de 'Seminole' une très bonne surprise en ce début d'année 2022 et devrait toucher un public aimant un hard rock puissant avec des incartades progressives...

Interprêtes

Alessandro Del Vecchio (Chant, Claviers), Aldo Lonobile (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Marco di Salvia (Batterie)


Artiste : Tinsley Ellis

Album : Devil May Care

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 31-01-2022

L'Américain 'Tinsley Ellis' continue de sortir régulièrement des albums car, après 'Winning Hand' en 2018 et 'Ice Cream In Hell' en 2020, son nouveau bébé 'Devil May Care' est désormais disponible depuis le 21 Janvier. Bien entendu, à cause de cette foutue pandémie, pour un artiste qui est sur la route pratiquement toute l'année, le priver pendant près de deux ans de cette communion avec le public n'a pas dû être simple et il s'est donc réfugié début 2020 dans son home studio pour s'y ressourcer avec toute cette musique qu'il aime et a mis à profit cette période pour composer de nombreux morceaux qu'il présentait à ses fans via internet. Etant donné la matière disponible, il a choisi une dizaine de compositions et les a enregistrées au 'Rock Studio' de Franklin avec ses fidèles instrumentistes, donnant ce magnifique 'Devil May Care'. Dans un style blues rock dynamique et entraînant, on embarque pour un magnifique moment d'écoute : d'entrée, les intemporels 'One Less Reason' et 'Right Down The Drain' donnent le ton et, dans le même style, on peut également citer 'Beat The Devil', 'Juju', 'Step Up' et '28 Days'. Que ce soit dans le chant ou dans les solos toujours autant addictifs, Tinsley a ce talent pour nous transmettre une fabuleuse énergie positive et lorsque l'ambiance devient plus feutrée, il n'a pas son pareil pour faire passer de belles émotions avec de belles compositions mélancoliques comme 'Just Like Rain', 'Don't Bury Our Love', 'One Last Ride' ou encore 'Last Train To Hell'. Bref, c'est encore un magnifique album rempli d'une énergie positive débordante que 'Tinsley Ellis' et sa bande nous proposent et la reprise des concerts est une très bonne nouvelle car l'Américain peut de nouveau parcourir les routes à la rencontre de son public pour continuer de transmettre, comme il sait si bien le faire, tout cet amour de ce blues/rock authentique...

Interprêtes

Tinsley Ellis (Guitare, Chant), Kevin McKendree (Orgue, Piano), Steve Mackey (Bass), Lynn Williams (Batterie, Percussions) + Invités : Jim Hoke (Saxophone), Andrew Carney (Trompette)


Artiste : Kissin' Dynamite

Album : Not the End of the Road

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 01-02-2022

Le même jour que les Italiens de 'Edge Of Forever' avec leur album 'Seminole', c'est une deuxième bombe de hard rock mélodique qui nous vient d'Allemagne avec 'Kissin' Dynamite' dont le dernier album 'Ecatsy' date de 2018. Ce sont donc 12 nouvelles compositions avec des refrains à faire chanter un stade et, si celui du titre d'ouverture éponyme de l'album ne vous fait ni chaud ni froid, vous pouvez passer votre chemin, et pour les autres, vous devriez adhérer très rapidement aux entraînants 'What Goes Up', 'Only The Head' ou encore 'Yoko Ono' qui suivent 'Not the End of the Road'. Dans le même style et avec des mélodies accrocheuses, on peut citer également 'Coming Home', 'All for a Halleluja' avec des chœurs qui nous font remonter aux années 80 et la fin de l'album ne faiblit pas avec 'Defeat It' et 'Voodo Spell' avec de nouveaux refrains à reprendre en chœurs. Entre tous ces bijoux mélodiques énergiques, les instants plus tranquilles permettent des pauses bienvenues : 'Good Life' (voir la vidéo ici) est un hymne qui devrait faire le tour du monde et qui est une chanson caritative pour les enfants atteints de cancer avec des invités de prestige dont notamment l'ex chanteuse de 'Delain', 'Charlotte Vessels'. Les autres moments plus calmes sont les deux très belles ballades avec 'Gone for Good' et son refrain à la 'Foreigner' nous faisant remonter une fois de plus quelques décennies en arrière et 'Scars', qui termine magnifiquement ce très bel album par une dernière mélodie mémorable. En résumé, les Allemands de 'Kissin' Dynamite' sortent encore un album sans temps mort rempli de bonne énergie qui sera certainement une des meilleures sorties 2022 dans ce style et il y a fort à parier que 'Not the End of the Road' tourne en boucle chez pas mal de fans de hard rock mélodique et que le système audio de leur salon voit une petite hausse momentané de décibels comme ce fut mon cas...

Interprêtes

Johannes Braun (Chant), Ande Braun (Guitare), Jim Müller (Guitare), Steffen Haile (Basse), Sebastian Berg (Batterie)


Artiste : John Mellencamp

Album : Strictly A One-Eyed Jack

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 02-02-2022

Ça y est 'John Mellecamp' fait désormais partie des septuagénaires mais on a toujours l'impression que le temps n'a pas d'influence sur lui car il continue à nous offrir de magnifiques albums remplis de mélodies intemporelles qui perpétuent la chanson des grands artistes des années 70 avec, en tête, 'Bob Dylan'. Il nous avait comblé avec ces deux derniers albums, 'Sad Clowns & Hillbillies' de 2017 et 'Other People’s Stuff' en 2018, sans oublier les live ressortis en 2021. 'Strictly A One-Eyed Jack' est son 25ème enregistrement studio qui voit la participation de 'Bruce Springsteen' sur 3 de ses chansons. D'entrée, avec 'I Always Lie to Strangers', on est saisi par cette voix rauque qui nous émeut sur une mélodie prenante, ambiance que l'on retrouve dans le titre suivant 'Driving In The Rain' avec une ballade dont il a le secret. Cette mélancolie émouvante, on la retrouve également dans les belles ballades que sont 'Streets Of Galilee', 'Sweet Honey Brown', 'Gone So Soon' et les deux titres 'Wasted Days' (voir vidéo ci-dessus) et 'A Life Full of Rain' qu'il partage avec 'Bruce Springsteen'. Alternant avec ces remarquables moments, il nous offre également des chansons entraînantes dans un blues authentique avec des mélodies mémorables comme 'I Am A Man That Worries', 'Did You Say Such a Thing', 'Strictly a One-Eyed Jack' ou encore 'Lie To Me'. En résumé, album après album, 'John Mellecamp' continue de faire vivre cette tradition de chansons qui nous ramène au meilleur des années 60/70 et 'Strictly a One-Eyed Jack' est encore là pour le prouver et nous faire passer un très bon moment à l'écoute de toutes ces belles mélodies intemporelles...

Interprêtes

John Mellencamp (Guitare, Chant), Andy York (Autoharpe, Banjo, Basse, Guitare, Chœurs), Dane Clark (Batterie, Percussion), John Gunnell (Basse), Troye Kinnett (Accordéon, Harmonica, Orgue, Piano), Merritt Lear (Violon, Chœurs), Miriam Sturm (Violon), Joey Tartell (Trompette), + Invité : Bruce Springsteen (Guitare, Chant)


Artiste : Battle Beast

Album : Circus of Doom

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 03-02-2022

Les Finlandais de 'Battle Beast' continuent de nous offrir des enregistrements studio à la fréquence d'un album tous les deux ans car, après 'Bringer Of Pain' en 2017 et 'No More Hollywood Endings' en 2019, voici leur successeur, 'Circus of Doom'. Pas de surprise, on retrouve cet original mélange de différents styles qu'ils commencent à maitriser complètement, en allant du métal symphonique au power métal en passant par du hard rock ou du rock mélodique. D'entrée, avec le titre éponyme de l'album, on est accueilli par une mélodie entraînante et mémorable avec des arrangements vocaux grandioses, 'Noora Louhimo' continuant de nous offrir un chant puissant et expressif, puis, l'énergique 'Wings of Light' (voir vidéo ci-dessus) poursuit dans une ambiance à la 'Nightwish' avec un nouveau refrain mémorable et 'Master of Illusion' est le troisième hit à la suite qui a fait l'objet d'un single et d'une vidéo que vous pouvez voir ici. Dans le même style, on peut citer l'entraînant 'Eye of the Storm' (voir la vidéo ici), le tubesque 'Freedom' ou encore l'addictif 'Armageddon' avec de nouvelles mélodies accrocheuses. On regrettera néanmoins des instants plus tranquilles pour casser un peu le rythme effréné de l'album car les seules compositions qui offrent une aération à l'ensemble, 'Where Angels Fear to Fly' (voir la vidéo ici), 'Russian Roulette' et 'The Road To Avalon' s'éloignent du métal en empruntant au disco des années 80 tout en gardant une certaine puissance. En résumé, les Finlandais de 'Battle Beast' restent fidèles à un style direct et efficace à la première écoute et 'Circus of Doom' est encore une suite d'hymnes et de tubes énergiques qui sont à consommer sans modération et qui devraient plaire à un large public aimant un style heavy mélodique avec des influences héritées des eighties...

Interprêtes

Noora Louhimo (Chant), Pyry Vikki (Batterie), Joona Björkroth (Guitare, Chant), Juuso Soinio (Guitare), Eero Sipilä (Basse, Chant), Janne Björkroth (Claviers, Chant)


Artiste : Road Trip

Album : Merry Go Round

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 04-02-2022

'Dave Hulatt' est un multi-instrumentaliste Britanique qui s'inscrit dans la mouvance psychédélique progressive et son premier album 'Merry Go Round' regorge de belles surprises et nous emmène dans un beau voyage nous faisant remonter dans les années 60/70 avec des influences multiples de cette époque qui développait la musique progressive en y incorporant différentes influences pop, folk, rock et hard rock. Au menu de cet opus, 9 titres pour une petit heure d'écoute et on est accueilli par un énergique 'Cracks in Space' qui nous embarque dans une saga progressive avec de multiples changements rythmiques, la guitare saturée menant la danse tout au long de ce titre, puis, changement de décor pour 'The Rabbit Hole of Time' qui s'inscrit plus dans le psychédélique des premiers 'Pink-Floyd' avec cette sensation planante et hypnotique. Avec 'The Light of Perfection', la première partie calme et tranquille s'apparente aux chansons pastorales du début des années 70 dans laquelle on croit entendre quelques chants d'oiseaux, puis, la deuxième partie continue avec une mélodie aérienne accompagnée par une guitare acoustique et quelques nappes de claviers atmosphériques et 'Station In The Sky' est une chanson plus directe qui peut rappeler certaines titres compilés dans l'album 'Masters of Rock' de 'Pink Floyd' qui contenait les chansons les plus courtes du répertoire des Anglais. La suite continue de nous offrir des pérégrinations du début du progressif, avec des parties instrumentales contenant de remarquables solos de guitare et on alterne entre des ambiances chaleureuses et enjouées avec par exemple 'The Maze' ou 'The Trip' et des atmosphères plus nonchalantes avec par exemple le très 'Floydien' 'Times Gone By' ou 'Welcome to the Dark' qui est le titre le plus représentatif d'un psychédélique progressif de l'époque 'Syd Barett', l'album se terminant par 'Merry Go Round' qui est un bon résumé de ce bel album avec des sonorités vintages et de remarquables alternances de tempos et d'intensité. En résumé, 'Dave Hulatt' nous replonge dans une époque qui voyait le progressif prendre son envol et 'Merry Go Round' est un album varié qui nous fait voyager à travers des paysages sonores psychédéliques et mélodiques accessibles laissant une place importante à de riches sections instrumentales et notamment de remarquables solos de guitare...

Interprêtes

Dave Hulatt (Chant, tous les instruments)


Artiste : The Ferrymen

Album : One More River to Cross

Date de Sortie : 21-01-2022

Ajouté le : 15-02-2022

'The Ferrymen' est un super groupe de trois artistes de la scène internationale métal, tout d'abord le chanteur 'Ronnie Romero' qui officie dans de multiples projets dont 'Lords Of Black', 'Sunstorm' et ayant participé au dernier album du projet de 'Caterina Nix' 'Chaos Magic' pour ne citer que les 3 derniers albums chroniqués dans myprogmusic, puis le multi-instrumentaliste 'Magnus Karlsson' qui est également bien pris dans différents projets dont le dernier album d'Anette Olzon', son projet d'opéra métal 'Heart Healer' ou encore sa participation au projet 'Allen/Olzon' et, pour finir, comme on dit, the "last but not the least", j'ai nommé, 'Mike Terrana' qui est connu pour avoir été le batteur de 'Tarja' pendant plusieurs années et qui a un CV aussi long qu'un jour sans pain (je vous renvoie à 'Wikipedia'). Avec de telles références, on ne sera pas surpris que ce nouvel opus, dans la lignée de ses prédécesseurs 'The Ferrymen' de 2016 et 'A New Evil' de 2019, soit une sorte de best off de compositions de métal mélodique avec des arrangements de 'Magnus Karlsson' toujours très riches qui amènent une densité extraordinaire à l'ensemble (le Suédois assure non seulement toutes les parties de claviers et tous les registres de guitare électriques avec notamment de remarquables solos mais se charge également de la basse). On navigue donc dans une suite de compositions toutes aussi addictives les unes que les autres avec, tout d'abord, dans un style énergique, les bijoux mélodiques et entraînants que sont 'One World', 'The Last Wave', 'The Other Side' ou encore 'The Passenger' qui amènent tous un plaisir d'écoute immédiat. Ensuite le titre éponyme de l'album ainsi que 'Bringers of the Dark' et 'The Last Ship' amènent un côté épique et symphonique grâce à d'admirables arrangements orchestraux et vocaux et on ne pourra pas non plus passer à côté de la power ballade 'Morning Star' et du hit mélodique 'Shut It Out' qui aurait fait un malheur dans les années 80. Bref, pas la peine d'en rajouter, ce dernier album du super groupe 'The Ferrymen' est rempli de mélodies mémorables que l'on déguste les unes après les autres et 'One More River to Cross' tournera certainement en boucle chez toutes les amatrices et tous les amateurs de heavy métal mélodique...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Magnus Karlsson (Guitares, Basse, Claviers), Mike Terrana (Batterie)


Artiste : Rémi Orts Project

Album : Reverse the Universe

Date de Sortie : 15-01-2022

Ajouté le : 14-02-2022

Le chanteur et multi-instrumentaliste 'Rémi Orts' a déjà à son actif un nombre impressionnant d'albums, la plupart étant des instrumentaux et chacun avec un thème particulier, en s'inspirant par exemple de ses voyages (voir son dernier album 'Cinematic II (Roma Imperiale)'). Ses influences sont multiples et il mélange différents styles de musique allant du rock à la newage en passant par le classique, l'électro, le folk ou la musique celtique, tout cela étant saupoudré d'une bonne dose de progressif. Vous pouvez trouver sa discographie complète sur son site. La particularité de ce dernier bébé 'Reverse the Universe' sorti début en Janvier 2022 est que tous les titres sont chantés et pour le thème abordé, je laisse Rémi nous en parler : " Qui n’a jamais songé à changer le cours de la vie quand la distance avec l’être aimé est devenue trop grande : revoir un être disparu, retrouver cet amour brisé inoubliable, rencontrer une personne, ressentir les mêmes émotions… Reverse the universe vous emmène pour une pause nostalgique sur un son rock progressif ".

Le décor est planté et, compte tenu du sujet, on est emmené dans un délicieux voyage progressif dans des ambiances calmes et reposantes dégageant une belle mélancolie en commençant par 'Let Me Breath Your Air' qui est un bon exemple de ce qui vous attend sur cet album avec une douce et lente mélodie sur laquelle on se laisse emporter et qui est agrémentée par de remarquables solos de guitare électrique. La suite continue dans cette atmosphère délicate et le chant envoutant rajoute à ce sentiment de plénitude. Tous les arrangements instrumentaux, qu'ils soient avec une guitare acoustique ('The Swell') ou avec un piano ('My Tower', 'The Maze', 'Friends of the Night') sont toujours remplis d'une belle sensibilité. Les deux dernière compositions 'Reverse the Earth' et 'Babel' sont plus énergiques et nous embarquent dans un rock au lignes harmonieuses tout autant attachant que les premiers titres et on sent des influences d'artistes des années 70/80 avec en tête 'Alan Parsons Project', 'Supertramp' ou encore 'Electric Light Orchestra'.

En résumé, 'Rémi Orts' nous offre un album rempli de belles mélodies reposantes qui nous ramènent quelques décennies en arrière avec les artistes cités plus haut et, 'Reverse the Universe' est à savourer le casque sur les oreilles après une rude journée de travail et devrait toucher un public relativement large car l'ensemble est très accessible dès la première écoute...

Interprêtes

Rémi Orts (Tous les instruments, Chant)


Artiste : Magnum

Album : The Monsters Roars

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 21-01-2022

Et pour cette première chronique 2022, ce sont les infatigables Anglais de 'Magnum' qui ressortent un nouvel album 'The Monster Roars' moins d'un an après 'The Serpent Rings'. Mine de rien, on y est, 2022 est l'année des 50 ans d'activité du groupe et ils continuent encore et encore à nous offrir du bon hard rock nous faisant remonter aux années 70/80 et ce dernier bébé est leur 22ème enregistrement studio. L'écriture de 'Tony Clarkin' est toujours aussi incomparable et on reconnait tout de suite la patte 'Magnum' dans toutes ces compositions que l'on écoute avec un immense plaisir et qui nous mettent immédiatement un sourire ravi sur le visage. Certes, le style s'est un peu adouci mais rend l'ensemble encore plus original et varié et on retrouve des titres directs et entraînants comme 'Remember' ou 'The Day After The Night Before' ou encore 'The Present Not The Past', 'That Freedom Word' et 'Come Holy Men' qui alternent de calmes couplets et des refrains plus énergiques. Et, lorsque le tempo se fait plus modéré, on est conquis par des bijoux mélodiques très efficaces : en attestent le puissant morceau d'ouverture 'The Monsters Roars', les addictifs 'All You Believe In' et 'I Won't Let You Down' (voir vidéo ci-dessus) qui donnent une irrésistible envie d'accompagner les refrains en chœurs ou encore 'Your Blood is Violence' et sa rythmique marquée avec une originale accélération finale, sans oublier en fin d'album, les deux magnifiques ballades 'Walk The Silent Hours' et 'Can't Buy Yourself Heaven'. On peut également citer le remarquable 'No Steppin' Stones' (voir la vidéo ici) qui est pour moi le hit suprême de l'album avec ses cuivres éclatants et une prestation vocale rayonnante de 'Bob Catley' qui nous transmettent une énergie folle.

En résumé, les années passent et les Anglais de 'Magnum' sont toujours là et continuent de nous délivrer de belles mélodies intemporelles que l'on a un très grand plaisir à écouter ce qui devrait plaire à tous les fans, mais qui devrait faire également des heureux bien au-delà car tout est mis en œuvre pour passer un très bon moment en compagnie de cette formation très attachante...

Interprêtes

Bob Catley (Chant), Tony Clarkin (Guitare), Rick Benton (Claviers), Dennis Ward (Basse), Lee Morris (Batterie)


Artiste : Lighthouse Sparrows

Album : Aerials

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 22-01-2022

2020 avait vu la sortie de l'EP prometteur 'The Deep End' de la formation Finlandaise 'Lighthouse Sparrows' et c'est désormais un LP qui voit le jour en ce début 2022, baptisé 'Aerials'. Le trio 'Sami Sarhamaa', 'Olli Huhtanen' et 'Miri Miettinen' est toujours là et, pour les chœurs, le 'Trio Tingo' a été remplacé par 'Ella Eriksson'. Au menu de cet opus, ce sont 11 compositions pour 65 minutes d'écoute dans lesquelles on est emmené dans un très beau voyage progressif, symphonique, atmosphérique et mélodique avec un bon équilibre entre les parties chantées et les sections instrumentales.

Le court instrumental 'Bates' ouvre l'album dans un climat puissant et épique avec une rythmique marquée et des claviers omniprésents, puis, 'Assimilate', beaucoup plus atmosphérique, amène un côté planant avec une mélodie accrocheuse et la suite continue dans cette voie avec 'Moodswings', au lent tempo dans une ambiance 'Floydienne' donnant un remarquable sentiment de force tranquille dans laquelle on s'abandonne au rythme de la musique. Suit 'Kibitzer' avec des parties chantées plus entraînantes et directes qui flirtent avec de la pop et avec des sections instrumentales amenant le côté progressif avec notamment un remarquable solo de guitare final, puis, 'No Still Moment', avec ses 8 minutes, nous offre un beau moment de progressif avec un titre à plusieurs tiroirs faisant se succéder de très belles parties chantées et instrumentales dont cette section centrale avec de très beaux chœurs. 'Elephant', qui suit et qui a fait l'objet d'un single en 2021 (voir vidéo ci-dessus), est une magnifique ballade sublimée par une interprétation vocale émouvante de 'Olli Huhtanen', puis, 'Like Blood', après une introduction musclée, développe un rock néo-progressif qui peut se rapprocher de certaines titres de 'RPWL' grâce à de remarquables alternances d'intensités amenant une émotion toute particulière entres moments forts et faibles, et on retrouve le même style avec la composition suivante 'Itinerant', grâce notamment à des claviers aériens. On continue notre beau voyage avec 'Safe and Sound' qui était le premier single en 2021 (voir la vidéo ici) et qui est encore un très beau moment de sérénité avec l'apport vocal de 'Ella Eriksson' que l'on voudrait entendre encore plus souvent car le chant combiné avec le duo masculin et Ella est tout simplement sublime. L'album se termine par, tout d'abord, l'instrumental 'Percolator', titre mettant en avant des sonorités de claviers vintage pouvant à certains endroits rappeler 'Emerson, Lake & Palmer', puis le long développement 'Youth', qui est certainement le plus recherché et le plus psychédélique de l'ensemble et qui met en avant des sonorités planantes et vaporeuses nous ramenant à la première période de 'Pink Floyd'.

En résumé, Les Finlandais de 'Lighthouse Sparrows' sortent un premier enregistrement studio remarquable tant sur le plan des compositions que sur le plan de la production et si vous aimez des formations comme 'RPWL' ou 'Airbag' ou encore 'Mystery', vous devriez sans aucun doute aimer 'Aerials' qui devrait être un des albums majeurs de 2022 en progressif atmosphérique...

Interprêtes

Olli Huhtanen (Chant, Claviers), Sami Sarhamaa (Chant, Basse, Guitare), Miri Miettinen (Batterie), Ella Eriksson (Chœurs)


Artiste : Autumn's Child

Album : Zenith

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 23-01-2022

A chaque début d'année, on commence à y être habitué, le métronome 'Mikael Erlandsson' nous gratifie d'un nouvel album avec son nouveau projet 'Autumn's Child', l'album éponyme 'Autumn's Child' datant de début 2020 et 'Angel's Gate' de début 2021. Le line up a légèrement évolué car c'est désormais le bassiste 'Magnus Rosen' qui a remplacé 'Johan Strömberg' et, sur cette dernière galette, le Suédois a invité d'autres artistes, dont le claviériste 'Jona Tee' qui était membre du groupe sur le dernier opus. Alors, est-ce que ce l'année 2022 sera un bon cru pour 'Autumn's Child' ? Si vous suivez les sorties régulières de 'Mickael Erlandsson', vous vous doutez de la réponse car, on a encore entre les mains, un condensé de ce que l'on peut faire de mieux en rock et hard-rock mélodique : tout d'abord, ce sont des compositions entraînantes avec des mélodies mémorables qui émaillent 'Zenith' en commençant par le titre d'ouverture 'Emergency' et un premier refrain qui donne cette irrésistible envie de le reprendre en chœurs. Dans le même style, on peut citer les deux titres suivants 'Evangeline' et 'Love is a fighter' qui nous ramènent au meilleur des années 80 mais les 'Never Say Die', 'Angel of Danger', 'High On Love' sont autant de bijoux mélodiques qui donnent un énorme plaisir d'écoute immédiat. On peut également rajouter le rythmé 'Crowdpleaser' et le furieux 'Don't Wanna' qui transmettent une énergie folle et qui vous mettent en forme pour toute une journée. Et pour récupérer entre toutes ses compositions mélodiques entraînantes, 'Mikael Erlandsson' a toujours ce don pour nous offrir des ballades mémorables qui sont au nombre de trois avec 'Nigthingale', 'Heaven Can Wait' et le semi-acoustique 'Damaged Souls' qui termine de belle manière l'album.

En résumé, peu importe le nom 'Last Autumn Dream' ou 'Autumn's Child', le Suédois 'Mikael Erlandsson' continue de sortir des albums aussi addictifs les uns que les autres à une fréquence de croisière annuelle et la qualité est toujours au rendez-vous. Ce dernier bébé 'Zenith' le confirme et ouvre remarquablement l'année 2022 en hard rock mélodique...

Interprêtes

Mikael Erlandsson (Chant, Guitares, Claviers), Claes Andreasson (Claviers, Piano), Magnus Rosen (Basse), Pontus Akesson (Guitare), Robban Back (Batterie) + Invités Anna-mia Bonde (Chœurs), Jona Tee (Claviers), Martin Olsson (Basse), Rasmus Ehrnborn (Guitare), Roberth Nygren (Guitare), Sayit Dölen (Guitare)


Artiste : Tristan Harders' Twilight Theatre

Album : Drifting Into Insanity

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 24-01-2022

Le multi-instrumentaliste Allemand 'Tristan Harders' est le chanteur du groupe de power métal 'Terra Atlantica' qui a sorti deux albums, 'A City Once Divine' en 2017 et 'Quest into the Sky' en 2020. Il a mis à profit la période de crise sanitaire qui a privé de concerts sa formation pour créer un nouveau projet solo, 'Tristan Harders' Twilight Theatre', qu'il a réalisé à peu près tout seul car mis à part l'apport de 'Tomi Fooler' et 'Gabriel Tuxen' sur le titre 'Save Me From Insanity' et l'ajout de chœurs pour étoffer la section vocale, il a assuré tous les instruments, le chant, le mixage et la production de cet opus. Le résultat est un très bon album de power métal avec des hymnes mélodiques qui sont finalement assez proches de 'Terra Atlantica' avec un zeste de néo-classique : après la courte introduction épique 'Entrance' qui est typique de ce style de musique, défilent des compositions toutes aussi addictives les unes que les autres avec un premier brûlot 'The End' dont tout fan de power métal devrait chanter le refrain à tue-tête, puis, 'Open the Gates' enfonce le clou avec des riffs saturés aiguisés qui donnent une folle envie d'headbanger et qui possède quelques variations de tempo et d'intensité assez originales. Dans le même style, 'Rise Against the Tyranny' déploie une énergie folle grâce à une sections rythmique déchainée, le court instrumental 'Interlude In G# Minor' amène un côté néo-classique, 'In the Realms Of Memories' est l'hymne typique power métal à reprendre en chœurs et le rapide 'Save Me From Insanity' n'est pas en reste avec de belles harmonies vocales. Lorsque la section rythmique se veut moins déchaînée, 'Rise against the Tyranny' montre un visage plus mesuré avec un nouveau refrain entêtant et on peut également citer 'Quest Into The Mountains Of Steel' qui possède de belles alternances d'intensités entre couplets et refrain ou encore 'When Fairytales Are Gone' avec ses lignes mélodiques très classique mais tellement accrocheuses et efficaces. On ne passera pas non plus à côté des ballades 'Back To Avalon' et 'Between The Battles' qui offrent de remarquables pauses entre toutes les compositions énergiques.

En résumé, 'Tristan Harders' sort, en ce début 2022, un remarquable album de power métal, certes proche de ce que l'on connait chez 'Terra Atlantica' mais qui offre des hymnes mélodiques efficaces qui viennent directement se greffer dans la tête et 'Drifting Into Insanity' devrait faire des heureux chez les fans d'un power métal classique qui aiment des formations comme 'Hopes of Freedom', 'Running Wild' ou 'Powerwolf' pour ne citer que celles qui ont sorti des albums récemment dans ce style...

Interprêtes

Tristan Harders (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invités : Tomi Fooler (Chant), Gabriel Tuxen (Guitare), Robin Kelka (Chœurs), Finn Harders (Chœurs)


Artiste : ShredxXx

Album : Celestial Prophecies, Vol. 1

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 25-01-2022

'ShredxXx' est un nouvelle formation de musique progressive créée en 2015 qui nous vient d'Inde et qui au départ jouait du métal nous ramenant aux années 70 en y incluant des éléments de musique Indienne grâce notamment à l'utilisation de la sitare. En 2016, ils sortent un premier EP éponyme du groupe (voir ici) et ils viennent de sortir leur premier enregistrement studio 'Celestial Prophecies, Vol. 1' qui est un album concept. L'histoire nous emmène dans le royaume fantastique d'Aeternum qui précède la naissance du temps, lorsque les êtres célestes étaient à l'apogée de leur civilisation et je cite le groupe pour le premier single extrait de l'album: " 'The Prodigal Sons' est l'histoire des jumeaux Gemini, les fils du roi Leo. Formés à l'art de la guerre par le Sagittaire, le maître du tir à l'arc, et par le roi Léo lui-même, à l'art du sabre, les jumeaux sont les guerriers les plus féroces de tout Aeternum. Ils sont appelés par leur père à mettre rapidement fin à la rébellion des royaumes célestes contre son programme d'un ordre mondial unifié sous son règne. Léo est-il un mégalomane ? Ou un roi puissant et juste, qui sombre dans la folie du contrôle à cause d'un sombre passé ?"

Cette histoire, forte de 13 compositions, en comprend 6 dans le premier volume et nous somme accueillis par le titre le plus long de l'album, 'A Tale of Two Lions' (voir vidéo ci-dessus) : amatrices et amateurs de long développement progressifs à multiples tiroirs, vous êtes au bon endroit car cette première composition nous embarque dans un très beau voyage fait de différents paysages sonores qui défilent les uns derrière les autres et qui font référence à de multiples influences en mélangeant rock, hard rock et métal dans des ambiances alternant de très belle manière moments calmes et d'autres beaucoup plus énergiques. Suit 'The Prodigal Sons' qui est accompagné d'une vidéo que vous pouvez visualiser ici et qui est un premier aperçu d'une série animée qui devrait voir le jour avec l'ensemble des deux volumes. Avec cette composition, on revient quelques décennies en arrière avec un hard rock progressif très efficace et les 7 minutes sont un régal total pour le quinquagénaire que je suis avec de remarquables variations de tempos et d'intensité rappelant la spontanéité de certaines formations des années 70 qui avaient ce don pour improviser en concert et rallonger certains titres de leur répertoire. Avec 'The Rebel', l'introduction montre une énergie dans un hard rock direct puis, l'ambiance s'adoucit tout à coup pour une magnifique section atmosphérique qui petit à petit reprend de l'ampleur et qui, à mi-parcours se transforme en une section aérienne à la 'RPWL'. Quant à 'Treachery Uncalled For', c'est encore un condensé d'un beau mélange entre rock et hard-rock progressif avec de belles lignes mélodiques accrocheuses et de remarquables alternances de tempo et d'intensités qui vous attend, tout cela étant agrémenté par un remarquable solo de guitare tout en feeling en milieu de titre. On continue notre beau voyage progressif avec 'Unrequited Desires' (voir la vidéo ici) qui débute calmement dans une ambiance de ballade et qui se transforme assez rapidement en un puissant mid-tempo avec une rythmique chaloupée, rappelant les atmosphères de certains titres de 'Black Sabath' et avec un solo de guitare dans la deuxième partie qui est un pur délice. Et pour finir en beauté ce très bel album, les presque 10 minutes de 'The Sorcerer and the Idealist' nous embarque dans une dernière saga progressive en plusieurs parties, tout d'abord une power ballade avec des lignes mélodiques mémorables, puis, un courte section assez irréaliste mais très attachante qui flirte avec une ritournelle dans un tempo de valse que l'on peut retrouver dans la chanson Française qui précède la dernière partie plus énergique, entrecoupée par une partie acoustique avec des effets de voix trafiqués, et alternant remarquablement différentes rythmiques débouchant sur un final grandiose.

En résumé, Cette nouvelle formation Indienne 'ShredxXx' sort un premier volet tout à fait remarquable de 'Celestial Prophecies' qui offre 6 longues compositions riches et denses avec des influences puisées dans plusieurs décennies de progressif : ce premier LP devrait, sans aucun doute, plaire à un public amateur d'un progressif imaginatif qui se dévoile au cours d'écoutes successives et, pour ma part, j'attends avec impatience le deuxième volet qui, s'il s'avère de la même qualité, devrait venir compléter cette magnifique première offrande de ShredxXx'...

Interprêtes

Sankalan (Chant), Swarnabha (Guitare, Sitare), Nabhoneil (Guitare), Swarnava (Basse), Prashant (Claviers), Akoi (Batterie)


Artiste : The Ant Band

Album : A Light on the Hill

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 27-01-2022

Quand on parle de Genesis et de ses guitaristes, c'est 'Steve Hackett' qui est cité en premier mais avant lui, c'est 'Anthony Phiĺlips' (surnommé 'Ant') qui a été à l'origine de cette formation légendaire. Ayant quitté le groupe assez tôt, il a fait une carrière solo avec à la clé de nombreux albums mettant en avant son talent de multi instrumentaliste et de chanteur, le dernier en date étant 'Strings Of Light' qui est composé de pièces pour guitare acoustique et une anthologie de 5 cd va voir le jour fin Janvier 2022. 'The Ant Band' est donc un tribute à l'Anglais et, ils sortent un album, 'A Light on the Hill', avec une pochette qui a été réalisée à partir de celle du premier album solo d'Anthony Phillips', 'The Geese & The Ghost' de 1977 (assez kitch d'ailleurs avec ce magnifique nain qui remplace le jeune homme de la pochette initiale !). Les reprises proposées sont un très beau mélange entre des chansons pastorales mettant en avant toute la sensibilité de l'Anglais, des pièces de guitare classique car 'Ant' était un adepte de la 12 cordes, et des compositions plus progressives héritées des premiers 'Genesis'. Dans le premier type, on peut citer la ballade aux sonorités enfantines 'Sistine' et 'Unheard Cry', les émouvants 'Sanctuary' et 'Moon's Lament for the Sun', les popisants 'God If I Saw Her Now' et 'Lucy: An Illusion' dans la mouvance des chansons de l'époque des 'Beatles' ou encore 'She'll be Waiting' avec un remarquable solo de claviers. Le côté progressif est moins bien représenté mais les 'F Sharp', 'Salmon Leap' ou la chanson 'Stranger' qui devait à l'origine être interprétée par 'Genesis' nous ramènent à cette mouvance du début des années 70 et 'Slow Dance' nous rappelle que les premiers groupes de progressif ont souvent utilisé l'orgue dans leur compositions et, on peut bien évidemment citer 'Pink Floyd' avec 'A Saucerful Of Secrets' datant de 1968. Les acoustiques de guitare sont représentés par 'Study No.1 inE Maj' et la virgule 'Poslude: End of the Season'. Bref, ces reprises très réussies par la formation Allemande 'The Ant Band' nous replongent avec délice dans un bel échantillon de la production d'un des fondateurs de 'Genesis' qui n'a pas forcément eu la notoriété qu'il aurait dû avoir durant toute sa carrière et, 'A Light on the Hill' devrait plaire, au-delà des fans d'Anthony Phiĺlips', à un large public aimant des chansons avec de belles mélodies délicates et raffinées...

Interprêtes

Martin Brilla (Claviers), Jan-Peer Hartmann (Guitare), Damian Krebs (Batteire), Sascha Krieger (Guitare, Basse, Claviers), Andreas Lauer (Accordéon), Thomas Lehr (Claviers), Kirsten Middeke (Flûte), Nina Morgenstern (Chant, Chœurs), Robin Morgenstern (Chant, Chœurs), Tom Morgenstern (Guitare, Basse, Claviers, Chœurs, Batterie), Peter Musto (Claviers, Flûte), Gereon Schoplick (Guitare), Thomas Waltner (Claviers, Flûte, Glockenspiel), Bert Wenndorff (Claviers, Chœurs)


Artiste : Voodoma

Album : Hellbound

Date de Sortie : 14-01-2022

Ajouté le : 28-01-2022

Si vous aimer le métal gothique réputé assez noir mais qui, en même temps, propose des lignes mélodiques accrocheuses, vous devriez apprécier le dernier album des Allemands de 'Voodoma' qui jouent dans la même cour que leur compatriotes de 'Mono Inc' et qui, en une vingtaine d'années de carrière, en sont déjà à leur 8ème enregistrement studio, le dernier 'Gotland' datant de 2017. Ce dernier bébé poursuit dans la voie toute tracée de leurs dernières productions avec des mid-tempos lourds et puissants comme 'Silent Scream' ou 'Into the Deep', mais également des compositions plus entraînantes comme 'Salems Hell', 'Save Me' (voir la video ci-dessus) ou 'Hellbound' (voir la vidéo ici) ou encore 'Hand of fate' et on peut aussi noter des ambiances popisantes avec des sonorités électros fusionnant avec les riffs de guitare saturés, comme 'We are the Lost' (voir la vidéo ici), 'Where is the light in you', 'Angel X' ou encore 'Sadman'. Bref, dans la grande tradition d'un métal gothique mélodique Allemand, 'Voodoma' sort un nouvel album qui est rempli d'une bonne énergie et de mélodies accrocheuses qui viennent se greffer immédiatement dans votre tête : 'Hellbound' fête de belle manière les 20 années d'activité de cette formation de 'Düsseldorf' et devrait plaire à un large public naviguant entre rock, hard rock et métal mélodique...

Interprêtes

Micha (Chant), Mikk (Guitare), Pierre Liffers (Basse), Wolfgang "Wolle" Haitz (Batterie)


Artiste : Karfagen

Album : Land of Green and Gold

Date de Sortie : 07-01-2022

Ajouté le : 13-02-2022

Généralement, les albums de 'Karfagen' sont disponibles assez tard sur spotify après leur sortie et, après 'Birds of Passage' que j'avais chroniqué 1 mois après sa sortie en début 2020, la fin de l'année 2020 avait vu également la sortie de 'Principles and Theory of Spektra'. Continuant sur ce rythme impressionnant d'un album tous les ans, 'Antony Kalugin' poursuit dans sa lancée avec cette fois son nouveau bébé 'Land of Green and Gold'. Sorti au tout début 2022, il nous emmène dans un nouveau voyage progressif original et captivant avec une alternance entre de longs développements et des titres beaucoup plus courts.

On est accueilli par un court et bucolique 'Kingfisher and Dragonflies (Part 3)' qui continue les deux premiers chapitres d'anciens albums ('The Key to Perception' de 2009 et 'Solitary Sandpiper Journey' de 2010) et qui met en avant une calme ambiance grâce à la flûte et la guitare acoustique, puis, le premier long développement de la suite 'Land Of Green' est un instrumental varié avec des influences diverses qui nous embarque dans une première saga progressive avec de très beaux passages de claviers d'Antony Kalugin' qui nous enchante en faisant se succéder différentes sonorités et intensités. La partie 2 de 'Land Of Green' amène un côté plus jazzy et feutré et la mélodie attachante nous berce et nous caresse délicatement, 'Alexandr Pavlov' nous faisant de magnifiques solos de guitare électrique, puis, la virgule 'Solis Festum' avec une section d'accordéon délicieuse fait le lien avec la 3ème partie de 'Land Of Green' qui reprend de la vigueur avec l'apport des cuivres et qui en fait un titre entraînant avec toujours ce côté jazzy, intense dans la première partie et qui présente en milieu de titre une section plus mesurée pour revenir avec un final plus soutenu. Nouvel intermède, cette fois acoustique, 'Pastoral' porte bien son nom et est un morceau de guitare classique, puis, le premier chapitre de 'Garden of Hope' revient à une atmosphère feutrée de boîte de jazz et est le premier titre avec une courte section vocale d'Antony sur le final. Deuxième long développement, 'Land of Gold' est certainement le titre le plus progressif avec de multiples variations autour du thème principal qui nous ramène tantôt à des ambiances 'Floydiennes', tantôt à des atmosphères jazz ou tantôt à des climats plus pastoraux. Avec la 2ème partie de 'Land Of Gold', c'est un titre assez direct et chanté constitué de trois parties, tranquille sur le début et qui prend de l'ampleur petit à petit pour redescendre sur un final atmosphérique très calme, puis, 'Land of Jazz' porte bien son nom car on est de nouveau emmené dans une atmosphère feutrée de boîte de jazz avec un saxophone aux sonorités modernes qui nous propose différentes ambiances, tout d'abord lancinante puis ensuite plus intense, l'outro terminant la composition précédente par une nouvelle virgule nonchalante faite de quelques accords de piano accompagnés par le saxophone aux accents mélancoliques.

En résumé, 'Antony Kalugin' continue de nous offrir des albums d'une grande richesse en grande majorité instrumentaux et, cette fois, il y ajoute de nouvelles influences car, au-delà de l'aspect progressif, ce 'Land of Green and Gold' est baigné dans des ambiances jazzy ce qui ouvre d'autres horizons pour 'Karfagen' et montre encore plus l'étendu du talent de l'Ukrainien qui est à l'aise dans tous les styles de musique...

Interprêtes

Antony Kalugin (Claviers, Chant, Percussions) + Invités : Alexandr Pavlov (Guitare), Max Velychko (Guitare), Yan Vedaman (Saxophones), Konstantin Ionenko (Bass), Ivan Goritski (Batteire), Sergii Kovalov (Accordéon), Elena Kushchii (Flûte)


Artiste : Albums non chroniqués dans myprogmusic au 1er trimestre 2022 :

Album : Albums not reviewed in myprogmusic in Q1 2022 :

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 16-04-2022

Cette playlist présente des albums sortis au 1er trimestre 2022 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Janvier 2022
14/01/2022 Toundra - Hex - Rock progressif
14/01/2022 The Animal State - Ego - Métal progressif
14/01/2022 Out Of This World - Out Of This World - Hard rock mélodique
21/01/2022 Lalu - Paint The Sky - Rock progressif
21/01/2022 Nocturna - Daughters of the Night - Métal symphonique
21/01/2022 GIANT - Shifting Time - Hard rock mélodique
21/01/2022 Planeswalker - Tales of Magic - Power métal
21/01/2022 Planeswalker - Tales of Magic - Power métal
21/01/2022 Planeswalker - Tales of Magic - Power métal
28/01/2022 Eric Gales - Crown - Blues
28/01/2022 Steve Vai - Inviolate - Rock/Hard rock progressif
28/01/2022 Aran Prog Project - A Progressive Journey - Rock/métal progressif
28/01/2022 Evergrey - Before the Aftermath (Live In Gothenburg) - Métal progressif
28/01/2022 Sartori - Dragon's Fire - Power métal
28/01/2022 Harpyie - Blutbann - Métal folk
Février 2022
02/02/2022 Kenny Bissett - The Balancing Act - Rock progressif
04/02/2022 Saxon - Carpe Diem - Heavy métal
04/02/2022 The Slow Show - Still Life - Pop
10/02/2022 Amorphis - Halo - Métal mélodique
12/02/2022 Movers - Futurist at the End of Time - Rock progressif
17/02/2022 Ten Years After - Winterland - Hard rock
18/02/2022 Frogg - A Modern Age Prometheus - Métal progressif
18/02/2022 Gong - Pulsing Signals (Live) - Rock progressif
18/02/2022 Veonity - Elements of Power - Power métal
18/02/2022 Crusade Of Bards - Tales Of The Seven Seas - Métal symphonique
25/02/2022 Dream Theater - Lost Not Forgotten Archives: Awake Demo (1994) - Métal progressif
Mars 2022
04/03/2022 Neurotech - Symphonies II - Métal symphonique/industriel/électronique
18/03/2022 Manigance - Le bal des ombres - Métal mélodique
18/03/2022 PreHistoric animals - The Magical Mystery Machine (Chapter Two) - Rock/métal progressif
18/03/2022 Playgrounded - The Death Of Death - Métal progressif
25/03/2022 Day Of Departure - Day Of Departure - Métal progressif


Artiste : Sorties de rock/hard rock mélodique – Avril 2022

Album : Melodic Hard Rock Releases – April 2022

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 19-04-2022

En ce début du mois d'avril sont sortis plusieurs albums de rock/hard rock mélodiques qui méritaient tous une chronique mais, faute de temps, je les ai tous regroupé dans une playlist. Chacun d'eux nous offrent des mélodies imparables dont la plupart pourraient faire l'objet d'un single et on retrouve des formations incontournables de ce style.

Tout d'abord ce sont les Britanniques de 'Dare' qui sont à l'honneur et qui sortent un nouvel enregistrement studio 'Road To Eden' après 'Sacred Ground' datant déjà de 2016. Cette formation est menée par le chanteur et compositeur 'Darren Wharton' qui a été membre de 'Thin Lizzy' dans les années 80.

La bande à 'Harry Hess' et 'Daniel Flores' nous avait gratifié du très bon album 'Line of Fire' et 'First Signal' revient en 2022 avec un non moins bon album 'Closer to the Edge' avec de nouvelles mélodies imparables.

Direction la Suéde avec 'Treat' qui est une des formations précurseurs de hard rock mélodique dans les années 80 et qui, après 5 années d'absence, leur dernier album ' Tunguska' datant de 2018, sortent leur 10ème album 'The Endgame' qui continue l'aventure mélodique avec un nouveau bébé dans la grande tradition du hard rock mélodique Suédois.

Leur nom est lié au style de musique qu'ils représentent et le Français 'Frédéric Slama' qui a immigré aux Etats-Unis continue de sortir des albums et 'L.A. Suspicion' est son 17ème bébé en un peu plus de 20 ans, le dernier album 'The Ghost of L.A.' datant de 2019. Toujours accompagné par le multi-instrumentaliste 'Tommy Denander' et avec une pléiade de chanteurs invités, il nous offre 10 nouvelles compositions qui devraient tourner en boucle chez tous les fans de westcoast et d'AOR.

C'est encore en direction des 'Etats-Unis' que l'on se dirige avec le nouveau 'Fortune' qui, après leur reformation en 2016, ont sorti en 2019 l'album 'II', qui avait été suivi du live 'The Gun’s Still Smokin’ Live' en 2020 et qui remettent ça avec un nouvel enregistrement studio 'Level Ground'. Alors, prêt pour l'embarquement dans la machine à remonter dans le temps, dans les années 80 ?

Et pour finir, ce sont les Espagnols de 'Xtasy' qui sortent un EP avec des titres de leur dernier album 'Eye of the Storm' mais chantés en Espagnol histoire de se remettre entre les oreilles ces mélodies addictives qui avaient été très bien accueillies en 2020.

Bref, que du bon dans cette playlist de rock/hard rock mélodique qui vous propose plus de 4 heures de hits à consommer sans modération...

Interprêtes

Dare :
Darren Wharton (Chant, Claviers), Vinny Burns (Guitare), Nigel Clutterbuck (Basse), Kev Whitehead (Batterie), Marc Roberts (Claviers)

First Signal :
Harry Hess (Chant), Daniel Flores (Batterie), Andi Kravljaca (Guitare), Jonny Trobro (Basse)

Treat :
Robert Ernlund (Chant), Anders "Gary" Wikström (Guitare, Chœurs), Jamie Borger (Batterie, Percussions), Nalle Påhlsson (Basse, Chœurs), Patrick Appelgren (Claviers, Chœurs)

AOR :
Frédéric Slama (Guitare, Claviers), Tommy Denander (Tous les instruments), Steve Overland (Chant, Chœurs), Robbie LaBlanc (Chant), Paul Sabu (Chant), Bill Kelly (Chant), Steph Honde (Chant), Markus Nordenberg (Chant), Michael Stosic (Chant)

Fortune :
Larry Greene (Chant, Guitare), Richard Fortune (Guitare, Chant), Mick Fortune (Batterie), Ricky Rat (Basse, Chant), Bob Emmett (Claviers)

Xtasy :
Silvia Idoate (Chant), Jorge Olloqui (Guitare, Claviers), Chema Herrero (Guitare), David Clavero (Basse), Gari Irazu (Batterie)


Artiste : Sorties de rock/hard rock mélodique – Avril/Mai 2022

Album : Melodic Hard Rock Releases – April/May 2022

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 22-05-2022


22/04/2022 Caught In Action – Devil's Tango
29/04/2022 Reckless – T.M.T.T.80
06/05/2022 Peter Goalby – I Will Come Runnin'
06/05/2022 Jeff Scott Sotto – Complicated
13/05/2022 Squared – Strange Affair
13/05/2022 The Big Deal – First Bite

Comme je l'avais fait mi-avril 2022, et toujours pour ne pas avoir à choisir et mettre de côté trop de sorties d'albums de rock/hard rock mélodiques, j'ai regroupé 6 albums sortis entre le 22 Avril et le 13 Mai 2022.

Et pour commencer, vous ne serez pas surpris si l'on va en Suède avec 'Caught In Action' qui est une nouvelle formation de rock mélodique avec des artistes qui ont participé à différents projets auparavant et qui se réunissent pour nous offrir un album de grande classe. Leur premier bébé 'Devil's Tango' nous fait naviguer dans 12 titres d'AOR de grande classe avec un chanteur qui amène une chaleur à l'ensemble et tout est mis en œuvre pour passer un très agréable moment à l'écoute de hits mélodiques comme par exemple 'New York City', 'Simple Man', 'First Time' ou encore 'It Is What It Is' sans oublier les ballades que sont 'It Wa Always You' et 'I Will Wait'.
Vidéo de 'New York City'

Ils l'annoncent dans le titre de l'album, 'T.M.T.T.80' qui est le condensé de 'Take Me To The 80's', les Italiens de 'Reckless' nous emmènent quatre décennies en arrière avec des compositions qui fleurent bon ces années insouciantes et on embarque pour des hymnes entraînants, en commençant par un dynamique 'Take Me to the 80'', ambiance que l'on retrouvera dans 'Countach', Chic & Destroy', 'Rock Hard (In My Party !)', 'Red Lips' ou encore 'Back in Time' et les compositions plus AOR 'One Night Together', 'Raise Your Fist' et 'Sacandalo !' auxquelles on peut rajouter les deux ballades 'We Are the Rock' avec ses sonorités à la 'Scorpions' et le classique mais très efficace 'Tonight' permettent de varier les ambiances. Bref, encore un album plein d'entrain et de belles mélodies à consommer sans modération.
Vidéo de 'Countach'

Et on continue, cette fois dans un AOR classieux qui est l'œuvre du chanteur et guitariste 'Peter Goalby' qui a été membre d'Uriah Heep' de 1982 à 1986. Après avoir sorti de ses cartons des enregistrements datant des années 80 avec 'Easy with the heartaches' sorti en 2021, voici le deuxième album 'I Will Come Runnin'' qui nous offre 10 nouvelles compositions et si vous n'adhérez pas à la première composition éponyme de l'album qui nous ramène tout droit dans les années qui voyaient l'AOR prendre son envol, vous pouvez passer votre chemin et, pour les autres, ils ne vous restent qu'à déguster tranquillement tous ces bijoux mélodiques et accompagner les chœurs de 'A Brand New Love' ou reprendre le refrain de 'Waitin’ For An Angel To Call' en prenant place dans la machine à remonter le temps.

Il nous avait gratifié du très bon 'Wide Awake (In My Dreamland)' en 2020 qui a été suivi de l'album de duos 'The Duets Collection, Vol. 1' et 2022 voit la sortie d'un nouvel album solo 'Complicated' de 'Jeff Scott Sotto' dans lequel il s'est associé avec le non moins connu 'Alessandro Del Vecchio' pour nous pondre 10 mélodies imparables dans un hard rock mélodique énergique auxquels on peut rajouter le magnifique 'Until I See You Again' que je me suis empressé de rajouter à ma playlist de ballades. Bref, encore un bel album dans ce style avec un chanteur hors pair qui devrait tourner en boucle chez tous les fans de hard rock mélodique.
Vidéo de 'Love Is The Revolution'

On reste dans les années 80 mais avec un nouveau projet Franco/Suédoise (tiens ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de la Suède !!) qui s'est formé avec la rencontre du guitariste Français 'Arthur Vere' et du chanteur Suédois 'Jack L.Stroem' et qui sortent un premier enregistrement studio 'Strange Affair'. Après la courte introduction instrumentale 'One Thousand Years', c'est parti pour 8 compositions mélodiques à souhait qui ont toutes un petit air de déjà entendu mais qui procurent toutes un plaisir d'écoute immédiat. Que ce soit les hymnes énergiques que sont 'Stranger At Heart' et 'Personal Matter', ou les ambiances plus mesurées taguées AOR avec 'Darkest Fantasy', 'Say That You Love Me' et 'Clutching At Straws', sans oublier les ballades 'Love Can Be Lonely', 'Love Affair' et 'Anthem of a Broken Heart', on est séduit du début à la fin par ces lignes mélodiques simples mais tellement efficaces qui deviennent très vite addictives. Bref, cette nouvelle formation 'Squared' débute avec un magnifique album qui aurait sans aucun doute faire un carton il y a une quarantaine d'années...
Vidéo de 'Clutching At Straws'

Autant en métal symphonique, les chanteuses sont légion, mais c'est assez rare de voir des 'front women' dans des formations de hard rock mélodique. A pourtant, ce nouveau projet 'The Big Deal', qui est encore une trouvaille du label 'Frontiers', n'a pas une chanteuse mais deux chanteuses accompagnées par des artistes de talent qui nous offrent 11 compositions avec des refrains qui vous rentrent directement dans la tête avec des sonorités de claviers nous ramenant aux années 80. Et pour les découvrir, quoi de mieux que de visionner les vidéos disponibles sur youtube avec 'Never Say Never', 'Sensational', 'Top Heaven' et 'Bad Times, Good Times'. Bref, encore un bon moment d'écoute en perspective pour tous les fans d'un hard rock mélodique énergique avec des hits qui défilent les uns derrière les autres...

Interprêtes

Caught In Action :
Marcello (Chant), Richard Jönsson (Guitare, Chant), Ronnie Svard (Claviers), Ménito Ramos (k), Ricardo Dikk (Basse), Mauro Ramos (Batterie)

Reckless :
A.T. Rooster (Chant, Claviers), Dany Rockett (Guitare), Alex Jawbone (Guitare), Jack Chevy (Basse), Mikki Mixx (Batterie)

Peter Goalby :
Peter Goalby (Chant), Paul Hodson (Claviers, Basse, Batterie), Eddy Morton (Guitare), Robin George (Guitare, Claviers)

Jeff Scott Sotto :
Jeff Scott Soto (Chant), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers), Fabrizio Sgattoni (Guitare), Edu Cominato (Batterie)

Squared :
Arthur Vere (Guitare), Jack L.Stroem (Chant), Robin Risander (Batterie), Kammo Olayvar (Basse)

The Big Deal :
Nevena Brankovic (Chant, Claviers), Ana Nikolic (Chant), Srdjan Brankovic (Guitare), Marko Milojevic (Batterie), Alessandro Del Vecchio (Basse)


Artiste : Albums non chroniqués dans myprogmusic au 2ème trimestre 2022

Album : Albums not reviewed in myprogmusic in Q2 2022

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 16-07-2022

Cette playlist présente des albums sortis au 2ème trimestre 2022 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Avril 2022
01/04/2022 David Judson Clemmons - Lights For The Living - Métal progressif
01/04/2022 Dreamtale - Everlasting Flame - Power métal
01/04/2022 False Memories - Live Until the Twilight - Métal symphonique/gothique
01/04/2022 Varjo-Orkesteri - Prima Volta - Rock progressif
08/04/2022 Renaissance - Live at Fillmore West 1970 - Rock progressif
08/04/2022 Rémi Orts Project - Desert Wind - Rock Progressif
11/04/2022 tRKproject - Books That End in Tears - Rock Progressif
15/04/2022 The Light In The Ocean - Deep Reef Dream - Rock Progressif
15/04/2022 Tyler Gilbert - Kill The Magic - Rock
15/04/2022 Nazareth - Surviving The Law - Hard rock
16/04/2022 Dead End Space - Cosmic Comedian - Rock progressif
20/04/2022 The John Irvine Band - Psychopomp - Jazz Rock
22/04/2022 Amanda - Weltenraum - Rock psychédélique
22/04/2022 Sideless - Choose the Way - Rock progressif
24/04/2022 Evendusk - Roses of the Dusk - Métal Gothique
29/04/2022 Alex Carpani - Microcosm - Rock progressif/symphonique
02/05/2022 Arnaud Quevedo - Roan - Jazz Rock
06/05/2022 Pure Reason Revolution - Above Circus - Rock progressif
06/05/2022 Halestorm - Back From the Dead - Hard rock
06/05/2022 Black Eye - Black Eye - Métal mélodique
06/05/2022 Jani Liimatainen - My Father's Son - Métal mélodique
13/05/202 Anniken - Climb Out Of Hell - Rock/Hard rock mélodique
13-05-2022 Graham Bonnet Band - Day out in Nowhere - Hard rock mélodique
13/05/2022 Orkan - Livsgaranti - Rock progressif rétro
13/05/2022 Zero Hour - Agenda 21 - Métal progressif
20/05/2022 Black Code - Black Code - Hard rock
27/05/2022 Dopapod - Dopapod - Rock/Jam progressif
27/05/2022 Passage - Voyage - Rock instrumental progressif
03/06/2022 All Things Fallen - Shadow Way - Métal progressif/mélodique
03/06/2022 Leonard Cohen - Hallelujah & Songs from His Albums - Chanson
06/06/2022 Antony Kalugin - Rebirth - Rock instrumental progressif
10/06/2022 Wardruna - Kvitravn – First Flight of The White Raven - Musique folklorique nordique
10/06/2022 Windrose - Warfront - Power métal
10/06/2022 Majesty of Revival - Pinnacle - Métal progressif
10/06/2022 Deathwhite - Grey Everlasting - Métal gothique
10/06/2022 Magica - Luna Nebuna - Métal symphonique
17/06/2022 Wayward Sons - Score Settled - Hard rock
17/06/2022 Civil War - Invaders - Power métal
17/06/2022 Dan Reed Network - Let's Hear It For The King - Pop/Rock/Hard rock
17/06/2022 Seven Kingdoms - Zenith - Power métal
17/06/2022 Charlie Griffiths - Tiktaalika - Métal progressif
24/06/2022 Victorius - Dinosaur Warfare Pt. 2 – The Great Ninja War - Power métal
24/06/2022 Chris Antblad - Sweet Surrender - Pop/Rock


Artiste : Chroniques estivales myprogmusic 2022

Album : myprogmusic 2022 summer chronicles

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 31-07-2022

Album de la playlist Chroniques estivales myprogmusic 2022

En cette chaude période estivale (et de vacances bien méritées !!), malgré le nombre important de sorties d'albums, mes chroniques sont beaucoup plus espacées et je suis beaucoup plus tenté d'écouter de la musique mélodique que l'on s'approprie à la première écoute. Par conséquent, dans les jours qui suivent, j'ai choisi des albums en rock, hard-rock et métal mélodiques qui sont tous sortis pendant les mois de Juillet et Août 2022.


Artiste : Albums non chroniqués dans myprogmusic au 3ème trimestre 2022

Album : Albums not reviewed in myprogmusic in Q3 2022

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 12-10-2022

Cette playlist présente des albums sortis au 3ème trimestre 2022 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Juillet 2022
01/07/2022 Secret Rule - The Resilient - Métal symphonique
01/07/2022 Dovorian - Kneel and Follow - Heavy métal
08/07/2022 I Lit The Sun - Dolorem - Métal progressif
22/07/2022 The Black Noodle Project - When the Stars Align, It Will Be Time... - Rock progressif
29/07/2022 Mr Big - No Sense In Runnin' (Live) - Hard rock
Août 2022
05/08/2022 Tim Bowness - Butterfly Mind - Rock progressif
05/08/2022 Nothing in Writing - New Lives for Rent - Rock progressif
12/08/2022 Nordic Union - Animalistic - Heavy métal
12/08/2022 Vanden Plas - Live & Immortal - Métal progressif
19/08/2022 Motorpsycho - Ancient Astronauts - Rock/Hard rock Progressif
19/08/2022 Esthesis - Watching Worlds Collide - Rock progressif
26/08/2022 Long Distance Calling - Eraser - Métal progressif instrumental
26/08/2022 Voyager - A Voyage Through Time (Live) - Rock progressif
26/08/2022 Speaking To Stones - (In)Human Error - Métal progressif
Septembre 2022
02/09/2022 Astral Magic - In a Haze - Rock psychédélique
09/09/2022 Crippled Black Phoenix - Banefyre - Post rock
09/09/2022 Arilyn - Solar System - Rock progressif
09/09/2022 Anders Buaas - The Edinburgh Suite - Rock progressif
16/09/2022 Fans Of The Dark - Suburbia - Hard rock mélodique
16/09/2022 Policromia - Sintagma - Rock/Métal progressif
16/09/2022 Nemo - Les nouveaux mondes - Rock progressif
16/09/2022 The Erinyes - The Erinyes - Métal symphonique
20/09/2022 Rosespire - Cataclysm - Métal progressif
27/09/2022 Walls of Babylon - Fallen - Power Progressive Metal
30/09/2022 Infinitome - Beyond the Beyond - Rock progressif/symphonique
30/09/2022 Proportions - The Odd Land of Nod - Rock progressif


Artiste : 2022 : Mini playlist des albums de rock, hard-rock mélodique du moment

Album : 2022: Mini playlist of rock albums, melodic hard-rock of the moment

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 02-11-2022

Album de la playlist 2022 : Mini playlist des albums de rock, hard-rock mélodique du moment

Les deux derniers mois, nous avons été gâté en rock et hard rock mélodique des pays Nordiques avec les Suédois de 'Captain Black Beard', d''Alicate' et dernièrement de 'Prefect Plan' auxquels on peut rajouter les Danois de 'Meridian'. Eh bien, le mois d'octobre continue à nous offrir des bijoux mélodiques avec quatre nouvelles sorties que j'ai regroupé dans une mini playlist, avec deux albums à découvrir par jour dans les deux jours à venir.


Artiste : Myprogmusic vous souhaite une très bonne et heureuse année 2023 !!

Album : Myprogmusic wishes you a very happy new year 2023!!

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 01-01-2023

Les mélodies imparables 2022 comme si l'en pleuvait :
Et pour ce début d'année 2023, voici une première liste d'albums dans le domaine du rock et du hard rock mélodique qui ont fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic en 2022. Compte tenu des multiples sorties de l'année passée, le choix n'a pas été facile et d'autres albums mériteraient d'être dans cette liste mais leur nombre est déjà impressionnant avec pas loin d'une quarantaine pour 30 heures d'écoute :

Artiste – Album – Date de sortie
Autumn's Child – Zenith - 14-01-2022
Edge Of Forever – Seminole - 21-01-2022
Kissin' Dynamite – Not the End of the Road - 21-01-2022
Degreed – Are You Ready - 11-02-2022
Ten – Here Be Monsters - 18-02-2022
Rust n' Rage – One for the Road - 11-03-2022
Radioactive – X.X.X. - 11-03-2022
FM – Thirteen - 18-03-2022
Ronnie Atkins – Make It Count - 18-03-2022
Saints Trade – The Golden Cage - 25-03-2022
Dare – Road To Eden - 01-04-2022
Treat – The Endgame - 08-04-2022
Lonerider – Sundown - 20-05-2022
Def Leppard – Diamond Star Halos - 27-05-2022
Terra Nova – Ring That Bell - 27-05-2022
Journey – Freedom - 08-07-2022
Palace – One 4 The Road 15-07-2022
Lessmann/Voss – Rock Is Our Religion - 22-07-2022
She Bites – Super Hero - 22-07-2022
Gathering of Kings – Enigmatic - 29-07-2022
Cats In Space – Kickstart The Sun - 29-07-2022
H.E.A.T – Force Majeure - 05-08-2022
Hydra – Point Break - 12-08-2022
Mad Max – Wings Of Time - 02-09-2022
Ginevra – We Belong to the Stars - 16-09-2022
House Of Lords – Saints and Sinners - 16-09-2022
Lastworld – Escape The Eclipse - 23-09-2022
Trishula – We All Fall Down - 30-09-2022
Captain Black Beard – Neon Sunrise - 07-10-2022
Perfect Plan – Brace for Impact - 14-10-2022
Orianthi – Rock Candy - 14-10-2022
Satin – Appetition - 14-10-2022
Chez Kane – Powerzone - 21-10-2022
Grand – Grand - 21-10-2022
The Roads – - 18-11-2022
Black Paisley – Human Nature - 25-11-2022
StreetLore – StreetLore - 25-11-2022
Rob Moratti – Epical - 09-12-2022


Artiste : L'année 2022 en progressif

Album : The year 2022 in progressive

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 03-01-2023

L'année 2022 en progressif :
Après la Playlist spotify des albums de rock/hard rock mélodique de l'années 2022, voici maintenant les albums dans le domaine progressif que j'ai chroniqué en 2022 et, comme la playlist précédente, le choix n'a pas été simple, 2022 ayant été également très riche dans tous les styles de progressif que ce soit avec les formations majeures de ce style ou avec des moins connues :

Artiste – Album – Date de sortie – Style de progressif
Karfagen – Land of Green and Gold - 07-01-2022 – Rock
Lighthouse Sparrow - Aerials - 14-01-2022 – Rock
ShredxXx – Celestial Prophecies, Vol. 1 - 14-01-2022 – Rock/Métal
Big Big Train – Welcome To The Planet - 28-01-2022 – Rock
AnaphorA – Exode - 31-01-2022 - Rock
Syrinx Call – Mirrorneuron - 10-02-2022 - Symphonique
Rick Miller – Old Souls - 11-02-2022 – Atmosphérique
Arjen Anthony Lucassen's Star One – Revel In Time - 18-02-2022 – Métal
Jonas Lindberg & The Other Side –
Miles From Nowhere - 18-02-2022 – Pop/Rock
Grandval – Eau et Feu - 25-02-2022 – Rock
CEN-ProjekT – The Lost One - 01-03-2022 – Rock
The Flower Kings – By Royal Decree - 03-03-2022 – Rock
Marillion – An Hour Before It's Dark - 04-03-2022 – Rock
Knight Area – D-Day II – The Final Chapter - 04-03-2022 – Rock
JPL – Sapiens Chapitre 3/3 : Actum - 11-03-2022 – Rock
Karcius – Grey White Silver Yellow and Gold - 18-03-2022 – Rock/Métal
Wyvern – Radiations - 18-03-2022 – Rock/Métal
Kaprekar's Constant – The Murder Wall - 25-03-2022 – Pop/Rock
Subspace Radio – Aika - 25-03-2022 – Rock
Bjørn Riis – Everything to Everyone - 08-04-2022 – Rock atmosphérique
Strange Pop – Ten Years Gone - 11-04-2022 – Rock atmosphérique
Dimitri Toonen – Sounds From Emotions - 15-04-2022 – Rock
Adventure – Tales of Belle Part 1: Across the Ocean - 22-04-2022 – Symphonique
Kaipa – Urskog - 29-04-2022 - Rock
Spheric Universe Experience – Back Home - 20-05-2022 - Métal
The Tangent – Songs From The Hard Shoulder - 10-06-2022 - Rock
Seventh Wonder – The Testament - 10-06-2022 - Métal
Porcupine Tree – Closure / Continuation - 24-06-2022 – Rock/Métal
CEN-ProjekT – C4 - 01-07-2022 - Rock
Inhalo – Sever - 24-06-2022 – Rock/Métal
Backfire – The Two of Us - 04-07-2022 - Métal
Alan Parsons – From the New World - 15-07-2022 - Rock
Hats Off Gentlemean It's Adequate – The Confidence Trick - 29-07-2022 - Rock
Fascination Curve – Corona Times in Amerika - 04-08-2022 - Rock
SiX By SiX – SiX By SiX - 19-08-2022 - Rock
Lonely Robot – A Model Life - 26-08-2022 - Rock
Steve Hackett – Genesis Revisited Live: Seconds Out & More - 02-09-2022 - Rock
Figure Of Speechless – Tunnel at the End of the Night - 02-09-2022 – Rock/Métal
Sedate Illusion – Time is not the End + Black Untold - 07-09-2022 - Métal
Banco Del Mutuo Soccorso – Orlando: Le Forme dell'Amore - 23-09-2022 - Rock
Queensrÿche – Digital Noise Alliance - 07-10-2022 - Métal
Millenium – Tales from Imaginary Movies - 14-10-2022 - Rock
Evership – The Uncrowned King:Act 2 - 14-10-2022 - Rock
Royal Hunt – Dystopia, Pt. 2 - 28-10-2022 - Métal
MindAhead – 6119, Pt. 1 - 28-10-2022 - Métal
Flamborough Head – Jumping The Milestone - 03-11-2022 – Symphonique
Galahad – The Last Great Adventurer - 07-11-2022 - Rock
Oak – The Quiet Rebellion of Compromise - 11-11-2022 - Rock
Threshold – Dividing Lines - 18-11-2022 – Rock/Métal
Avandra – Prodigal - 18-11-2022 – Rock/Métal
Gandalf's Fist – Widdershins - 25-11-2022 – Rock
CEN-ProjekT – BIG - 28-11-2022 - Rock
Collage – Over And Out - 30-11-2022 - Rock
Arrayan Path – Thus Always to Tyrants - 09-12-2022 - Power métal


Artiste : Albums non chroniqués dans myprogmusic au 4ème trimestre 2022

Album : Albums not reviewed in myprogmusic in Q4 2022

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 16-01-2023

Cette playlist présente des albums sortis au 4ème trimestre 2022 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Octobre 2022
07/10/2022 Living Tales - Persephone - Métal progressif
07/10/2022 Sleeping Romance - We All Are Shadows - Métal symphonique
07/10/2022 Maraton - Unseen Color - Rock progressif
14/10/2022 Skid Row - The Gang's All There - Hard rock
14/10/2022 Here It Is - Here It Is: A Tribute To Leonard Cohen - Chanson
14/10/2022 Victoria K - Kore - Métal symphonique
14/10/2022 My Own Ghost - Shadow People - Métal alternatif
18/10/2022 A Gardening Club Project - Mr. October and the Moon of Madness - Rock progressif
21/10/2022 Joe Bonamassa - Road To Redemption (EP) - Blues/Rock
21/10/2022 Orden Ogan - Final Days (Orden Ogan and Friends) - Power métal
21/10/2022 John Mellecamp - Howling At The Moon (Live 1994) - Country, Folk, Rock
21/10/2022 Avatarium - Death, Where Is Your Sting - Métal doom
21/10/2022 Samsara Blues Experiment - Demos & Rarities - Stoner, Psychédélique, Doom
21/10/2022 Marcin Pajak - The Maze - Rock progressif
21/10/2022 Simple Minds - Direction of the Heart - Rock électro
28/10/2022 Anthena - White Opera - Métal progressif
28/10/2022 Steve Perry - The Season - Chanson
28/10/2022 Anima Morte - Serpents in the Fields of Sleep - Rock progressif instrumental
28/10/2022 Lunatica - Back to the 80's Remix - Métal symphonique
28/10/2022 Gun - The Calton Songs - Rock
Novembre 2022
01/11/2022 The Prophets of Zarquon - Solstice - Rock/Folk progressif
04/11/2022 Stranger Vision - Wasteland - Power métal
04/11/2022 Pyramid - Rage - Métal progressif
11/11/2022 Powerwolf - Missa Cantorem II - Power métal
11/11/2022 Henrik Freischlader - Recorded by Martin Meinschäfer II - Blues/rock
11/11/2022 Nicklas Sonne - Resonance - Heavy métal
15/11/2022 Dirt Poor Robins - Queen of the Night - Steampunk
18/11/2022 Arc Of Life - Don't Look Down - Rock progressif
18/11/2022 Ayreon - Universal Migrator, Pt. I & II (2022 Remixed & Remastered) - Métal progressif
18/11/2022 Spellbast - Classified – V - Heavy métal
18/11/2022 Lavina - Odyssey - Métal progressif
25/11/2022 Krell - Deserts - Hard rock mélodique
Décembre 2022
02/12/2022 Midnight Oil - LIVE at the Old Lion, Adelaide 1982 - Rock
02/12/2022 Red - Until We Have Faces Live and Unplugged - Heavy métal
09/12/2022 Mark Knopfler - Cinematic Knopfler - Musique de film
21/12/2022 Santana - The Breathing Flame (Live) - Rock latino
09/12/2022 CrowsVSRavens - We Shall Have to Learn - Métal progressif