Artiste : David Minasian

Album : The Sound of Dreams

Date de Sortie : 11-09-2020

Ajouté le : 05-11-2020

'David Minasian', dont son activité principale est le cinéma pour lequel il est producteur, réalisateur et scénariste, est également chanteur, claviériste, auteur et compositeur et après 'Randow Acts of Beauty' en 2010 qui avait été bien accueilli à l'époque et qui a été réédité en remastérisé il y a quelques jours, sort en 2020 un nouvel opus 'The Sound of Dreams' qui montre que la musique est une sorte de hobby à côté de sa première passion, le cinéma. Dans un style progressif typique des années 70 avec des influences dans des formations incontournables de ces années comme 'Camel' (il a d'ailleurs réalisé plusieurs DVD de la formation Britannique), 'Barclay James Harvest', 'Alan Parsons Project' ou encore 'Renaissance' ('Annie Haslam' fait partie de la longue liste des invités avec entre des noms prestigieux comme 'Steve Hackett' ou le chanteur et guitariste des 'The Moody Blues', 'Justin Hayward', ou le bassiste et guitariste de 'Yes', 'Billy Sherwood', ou encore le chanteur actuel 'PJ Olsson' d'Alan Parsons'), ils nous a concocté 12 titres dans une ambiance délicate et reposante pour une heure et 15 minutes d'écoute laissant de larges places aux sections instrumentales.

C'est dans un style atmosphérique léger que nous accueille 'The Wind Of Heaven (Prologue)' avec le doux son de la flûte de 'Francesca Rapetti' et avec une première mélodie calme et subtile dont on ne voit pas passer les 8 minutes, puis, 'All In' poursuit dans cette ambiance tranquille rappelant les ballades de 'BJH' de la première période avec la douce voix de 'David Minasian' et 'Faith Hope Love' est un instrumental détendant déroulant une lente mélodie devenant vite addictive. Viennent ensuite 'Sound Of Dreams', en deux parties, qui met en avant le chant si caractéristique d'Annie Aslam' avec une nouvelle mélodie qu'aurait très bien pu chanter 'Renaissance' dans les années 70, la deuxième partie étant dévolu à 'Billy Sherman' à la basse dans un instrumental également très typique des premiers albums de 'Renaissance', puis le troisième volet de 'Sound of Dreams' est également instrumental avec le son magique de la guitare de Sieur 'Steve Hackett' qui louvoie avec l'accompagnement du piano. La deuxième partie de l'album se poursuit dans cette atmosphère sereine et délicate avec 'Road To Nothingness' nous offrant de beaux arrangements instrumentaux et un chant délicat s'accordant parfaitement à l'ambiance dégagée, puis 'Room With Dark Corners' offre une très belle prestation vocale de la choriste des 'Moodies Blues', 'Julie Ragins' qui surfe sur une nouvelle mélodie qui s'installe immédiatement dans votre tête et 'Hold Back The Rain' est une nouvelle ballade mélancolique qui nous ramène une fois de plus au seventies. Avec les 13 minutes de 'Twin Flames At Twilight', on embarque pour une saga progressive avec sa belle introduction acoustique hispanisante à la guitare classique et qui se poursuit avec des sonorités folk et qui petit à petit introduit les instruments électriques de manière toujours très soft le chant venant après quatre minutes dans une mélodie à la 'BJH' et qui continue dans ce style atmosphérique avec une incursion plus musclée en milieu de titre, mettant en avant des riffs un peu plus saturés de guitare pour revenir à une fin de titre beaucoup plus calme faisant une belle place aux parties instrumentales, la guitare acoustique et la flûte refaisant leur apparition, puis 'So Far From Home', est une nouvelle ballade dans laquelle l'actuel chanteur 'PJ Olsson' d'Alan Parsons' forme un très beau duo vocal avec 'David Minasian' et qui a encore une mélodie mémorable avec, bien évidemment, un refrain très tagué 'Alan Parsons', l'album se terminant par 'The Wind Of Heaven (Epilogue)', un dernier bijou mélodique de près de 10 minutes qui reprend le thème de départ dans lequel 'Annie Haslam' nous fait une magnifique dernière prestation avec sa voix haut perchée.

En résumé, 'David Minasian' a réalisé son rêve avec 'The Sound of Dreams' en invitant des artistes légendaires du rock progressif des années 70 et il nous fait profiter merveilleusement de ce beau voyage dans le temps, ce qui fait de ce dernier opus un must de progressif raffiné et reposant pour toutes les amatrices et tous les amateurs de ces groupes mythiques cités plus haut...

Interprêtes

David Minasian (Chant, Claviers, Guitare, Percussions), Justin Minasian (Guitare, Basse, Claviers), Geof O'Keefe (Batterie, Guitare) + Invités : Alberto Parodi (Claviers, Percussions), Francesca Rapetti (Flûte), Kerry Chicoine (Basse), Justin Hayward (Chant, Guitare, Claviers), Steve Hackett (Guitare), Annie Haslam (Chant), Billy Sherwood (Basse), PJ Olsson (Chant), Julie Ragins (Chant), Geof O'Keefe