Artiste : Kansas

Album : The Absence Of Presence

Date de Sortie : 17-07-2020

Ajouté le : 09-09-2020

Après le somptueux live ‘Leftoverture Live & Beyond’ de 2017 qui était une sorte de machine à remonter le temps avec le meilleur de cette formation dans les années 70, c’est un nouvel album que nous proposent les Américains de ‘Kansas’ avec ‘The Absence Of Presence’ qui continue de nous rappeler le ‘Kansas’ d’antan avec les lignes mélodiques de violon si caractéristique de cette formation et ‘Ronnie Platt’ au chant qui est dans le même registre que ‘Steve Walsh’ qui, lui-même, a sorti un très bel album solo, ’ Black Butterfly’ en 2017.

Et dès les premières mesures de ‘The Absence of Presence’, le violon de ‘David Ragsdale’ nous gratifie d’un son à la ‘Kansas’ suivi de sonorités de claviers caractéristiques et on se dit que l’on est bien parti avec un long développement original qui déroule un mid-tempo tranquille avec une belle mélodie harmonieuse rappelant la patte ‘Kansas’ avec une production irréprochable, puis ‘Throwing Mountains’ continue dans cette voie toute tracée avec un son plus rock mais toujours dans le style si caractéristique des Américains tout comme le titre suivant ‘Jets Overhead’ avec encore des lignes mélodiques accompagnées par le violon que nous font remonter à des titres de 'Point Of Know Return'. Après l’instrumental ‘Propulsion 1’, rempli d’une énergie positive et avec une belle prestation à la section rythmique de l’un des 2 rescapés de l’époque ‘Steve Walsh’, j’ai nommé ‘Phil Ehart’, ‘Memories Down the Line’ nous embarque dans une merveilleuse ballade dans un style qui pourrait être un mélange entre le ‘Kansas’ du début et ‘Barclay James Harvest’, puis, ‘Circus of Illusion’ est le titre certainement le plus progressif avec des arrangements originaux qui en font la composition la plus éloignée du style du groupe original, bien que le violon nous rappelle que l’on est bien dans un album de ‘Kansas’. La suite de l’album continue de nous bercer au rythme de mélodies intemporelles alimentant cette nostalgie des seventies avec tout d’abord les entraînants ‘Circus of Illusion’ et ‘Animals on the Roof’ avec son refrain délicieux, puis ‘Never’ nous emmène dans une magnifique ballade mélancolique avec une mélodie qui s’incruste immédiatement dans votre tête, l’opus se terminant par ‘The Song The River Sang’ composé et chanté par la claviériste ‘Tom Brislin’ avec un tempo entraînant et une ambiance légère s’éloignant du style historique de ‘Kansas’ et qui possède un final instrumental en crescendo qui se termine brutalement et qui peut laisser penser à une suite prochaine pour cet album.

En résumé, comme vous l’aurez compris, ce nouveau ‘Kansas’ est un enchantement total qui nous fait remonter quelques décennies en arrière, tout ceci avec un son et une production moderne ce qui destine ‘The Absence Of Presence’, au-delà de la base imposante des fans historiques à un large public car toutes ces mélodies très accessibles ont quelque chose d’intemporel qui va au-delà des modes et des différents courants musicaux...

Interprêtes

Ronnie Platt (Chant, Claviers), David Ragsdale (Guitare, Violon), Billy Greer (Basse), Rich Williams (Guitare), Tom Brislin (Claviers), Zak Rizvi (Guitare), Phil Ehart (Batterie)