Albums / Année de sortie

Albums 2021

Artiste : Arctic Plant

Album : A Wandering Mind

Date de Sortie : 27-12-2021

Ajouté le : 26-01-2022

Je reviens sur un album sorti fin décembre 2021 et qui concerne le projet de 'Philipp Rexilius', 'Artic Plant', qui sort son troisième enregistrement studio 'A Wandering Mind', après 'The Lake of Time' en 2017 et 'The Black Riders' en 2019. Sur les deux premiers albums, une grande partie était instrumentale et, pour ce dernier bébé, on retrouve de longues parties instrumentales, l'ensemble mélangeant du rock progressif, symphonique avec des lignes mélodiques accrocheuses que l'on apprivoise immédiatement mais les parties chantées sont également bien représentées avec plusieurs artistes qui jouent chacun un rôle dans ce concept album qui nous raconte l'histoire d'un homme errant dans une forêt et qui est guidé par un sage pour retrouver sa maison. 7 titres pour 48 minutes d'écoute, c'est le menu de cet opus qui contient 3 longs développements dont un de près de 18 minutes et 4 autres titres dont la suite 'The Quest'.

Et pour commencer, je parlerai de la saga progressive de l'album 'Twist of Fate' qui vaut à elle seule l'achat de cet album si vous aimez mélanger progressif et symphonique car tout est réuni pour vous embarquer dans un dédale de paysages sonores différents. Tout commence par une longue introduction instrumentale, tout d'abord épique et mélodique à souhait et qui se poursuit sur un solo de claviers vintage dans une rythmique entraînante, puis, le thème principal refait son apparition et laisse place à la partie chantée dans un léger crescendo magnifique entrecoupé ici et là de remarquables solos de guitare. Sans transition, passé le milieu du titre, on embraye sur une nouvelle partie plus énergique avec des claviers aux sonorités d'orgue Hammond, puis, rupture total pour le très beau final qui débute calmement et qui prend de la vigueur dans une ambiance épique et symphonique avec une mélodie remplie d'une belle émotion et qui est soutenue par une orchestration puissante. En ce qui concerne les autres compositions, la suite 'The Quest' est composée de trois parties avec tout d'abord 'Desire' avec des sonorités 'Floydiennes' atmosphériques, puis, le court instrumental 'Contemplation' déroule des lignes mélodiques aériennes et enfin, 'Relief' termine par une nouvelle section contemplative propice à la méditation puis un final plus épique mettant en avant le trombone de 'Susanne Rexilius'. Le reste de l'album est constitué des deux longs développements avec tout d'abord 'The Forest' qui est une belle ballade épique, avec une section centrale instrumentale beaucoup plus énergique et technique prise en sandwich entre deux parties plus calmes, puis 'Brothers in Silence' qui montre un visage plus progressif, mélangeant joyeusement des incartades instrumentales jazzy, de hard rock et de musique de foire avec des parties chantées déployant des très belles sections harmonieuses et émouvantes, l'album se terminant par 'Perception' qui clôt 'A Wandering Mind' de belle manière avec une chanson semi-acoustique dont la mélodie reste dans votre tête, la dernière note passée.

En résumé, l'Allemand 'Philipp Rexilius' avec son projet 'Arctic Plant' continue son aventure avec un troisième album de grande qualité rempli de belles mélodies assimilables très rapidement ce qui rend 'A Wandering Mind' très accessible pour un large public aimant le style progressif et symphonique...

Interprêtes

Philipp Rexilius (Batterie, Guitare, Piano, Claviers, Orgue, Orchestration, Chant), Andreas Ludwig (Chant), Antonia Lenz (Chant), Felix Schleifer (Claviers), Lisa Rexilius (Basse, Chant), Susanne Rexilius (Trombone)


Artiste : Artistes divers

Album : Playlist de Noël 2021

Date de Sortie : 25-12-2021

Ajouté le : 25-12-2021

Et pour terminer sur le thème de Noël, j'ai compilé des compositions d'artistes de différents horizons qui ont sorti des albums ou des titres relatifs à cette fête dans les dernières années, et on retrouve en vrac :
= 'Cats In Space' avec le single 'I Believe In Father Christmas' de fin 2021.
= 'Sabaton' avec le single 'Christmas Truce' de fin 2021.
= 'Elton John' et 'Ed Sheeran' avec le single 'Merry Christmas' de fin 2021.
= 'Jordi' avec le single 'Marry Blah Blah Blah' de fin 2021.
= 'Leaves' Eyes' avec le single 'Silent Night' de fin 2021.
= 'Trick or Treat' avec le titre 'Evil Needs Christmas Too' tiré de l'album 'The Unlocked Songs' sorti en Mai 2021.
= 'Zuberoa Aznarez' avec le titre 'The Salutation Carol' de l'album 'Nowell' sorti fin 2020.
= 'Storm Force' avec le single 'Last Christmas'de 2020.
= 'Blind Guardian' avec le single 'Merry Xmas Everybody' de 2020.
= 'MoonGarden' avec le single 'Merry Christmas To You' de 2020.
= 'Mostly Autumn' avec le single 'For Everyone at Christmastime' de 2020.
= 'Majestica' avec le titre 'The Joy of Christmas' tiré de l'album 'A Christmas Carol'
= 'Tarja' avec le titre 'Walking in the Air' tiré de l'album 'Christmas Together: Live At Olomouc And Hradec Králové 2019' sorti en 2020.
= 'Schaffer / Barlow Project' avec le titre 'We Three Kings' tiré de l'album 'Winter Nights' de 2020.
= 'Temperance' avec le titre 'Lost in the Christmas Dream' tiré de l'album 'Viridian' de 2020.
= 'Magnum' avec le single 'On Christmas Day' de fin 2020.
= 'Gathering of Kings' avec le single 'December (Christmas)' de fin 2020.
= 'Blackmore's Night' avec le titre 'Emmanuel' tiré de l'album 'Winter Carols' de 2017 réédité en 2021.
= 'Stardancer' avec le titre 'Everything I Want for Christmas' tiré de l'album 'Pachamama' de 2018.
= 'Cheap Trick' avec le titre 'Merry Christmas Darlings' tiré de l'album 'Christmas Christmas' de 2017.
= 'Sonata Artica' avec le single 'Christmas Spirits' de 2015.
= 'Status Quo' avec le single 'It's Christmas Time' de 2008.


Artiste : Counterline

Album : One

Date de Sortie : 21-12-2021

Ajouté le : 16-01-2022

La Colombie n'est pas le premier pays qui vient à l'esprit quand on parle de rock mélodique mais ce nouveau projet 'Counterline' nous vient bien d'Amérique du Sud et pourrait bien concurrencer toutes les formations scandinaves qui constituent la référence en la matière. Créé par le chanteur et multi-instrumentaliste 'Harold Waller' et le batteur et guitariste 'GG Andreas', ils nous offrent avec une pléiade de guitaristes invités, un premier album remplis de hits mélodiques qui nous font remonter au meilleur des années 80, tout ceci étant remarquablement mixé et mastérisé par 'Ed Omar Carabantes' du groupe Chilien 'Hunter' qui a également sorti un remarquable premier album en 2021. D'entrée, avec l'entraînant 'If You're Clear With Your Words', on monte sur un nuage mélodique qui délivre un premier refrain mémorable, puis 'Sense of Reality' continue dans cette ambiance AOR rayonnante où tout coule si naturellement, les lignes mélodiques provoquant un plaisir d'écoute immédiat. Avec 'The One' (voit vidéo ci-dessus), on tient un titre qui aurait certainement fait un hit interplanétaire dans les années 80 avec ce mid-tempo aux harmonies délicieuses, puis, place à 'Write Your Story' qui est plus énergique tout en gardant cette efficacité instantanée. Les autres compositions dans le même style n'ont rien à envier à ce début d'album et on peut citer les autres titres entraînants que sont 'Spell of Love', 'Leave It All Behind' (voir la vidéo ici) et 'Out in the Cold'. Et quand l'atmosphère se fait plus tranquille, les trois ballades, 'Angel', 'Best Part of Me' et 'I Need to Learn', placées en deuxième partie d'album, sont toutes à rajouter au meilleures ballades de rock mélodique (voir la playlist de myprogmusic). Bref, ce nouveau projet des Colombiens de 'Counterline' est encore une belle surprise en rock mélodique de la fin d'année 2021 et, 'One' sera certainement un album qui tournera en boucle chez pas mal d'amatrices et d'amateurs de rock mélodique...

Interprêtes

Harold Waller (Chant, Guitare, Claviers, Basse), GG Andreas (Guitare, Batterie), Rubio Res (Piano, Claviers) + Invités : Carlos Mendoza (Guitare), Diego Cely (Guitare), Frank Hansen (Guitare), Dany Acosta (Guitare), David Camilo Solano (Guitare), Paul Alfery (Guitare), Kiko Shreds (Guitare), Os Segura (Basse)


Artiste : Curtain Falls

Album : Lost Innocence & Traffic Signs

Date de Sortie : 17-12-2021

Ajouté le : 17-01-2022

'Curtain Falls' est une formation Espagnole qui a déjà un album à son actif datant de 2015 ('Cuentos que entierran') et qui vient de sortir un deuxième enregistrement studio 'Lost Innocence & Traffic Signs'. Je découvre avec ce dernier opus ce nouveau projet du multi-instrumentaliste 'Daniel Villanueva' qui est également le compositeur du groupe et, grâce à la revue de presse envoyée par Daniel, je me suis aperçu que j'avais fait une chronique en 2016 sur son ancienne formation 'Absentia' avec le très bel album 'Black & White'. A la première écoute de ce nouveau bébé de l'Espagnol, on est submergé par un patchwork d'ambiances différentes qui rendent l'ensemble particulièrement varié et qui font référence à diverses styles de progressif qui vont du rock au métal en passant par la pop, le jazz, le classique et le hard-rock, tout cela étant saupoudré d'influences multi culturelles ce qui en fait une sorte de musique du monde, terme que j'avais employé pour définir les dernières sorties de 'Steve Hackett'. Le line up de base est constitué en plus de Daniel, par la soprano 'Erika Mayo', par les guitaristes 'Carlos Rivero' et 'Miguel Arcos' et par le bassiste 'Carlos de la Osa'. Mais ce sont également 10 autres artistes qui ont été invités et qui amènent tous leur propre pierre à l'édifice permettant de densifier et de diversifier les sections vocales et instrumentales. En ce qui concerne le thème, je laisse 'Daniel Villanueva' nous en parler : " Lost innocence & traffic signs parle du jugement inefficace entre tout ce que la société attend de nous et nos propres rêves. Parfois, nous suivons une route qui n'était pas celle que nous voulions prendre. Maintenant que nous nous en rendons compte, des craintes et des doutes apparaissent. Et si nous changions de direction ? Quelle pourrait être la réaction des gens ? Et si j'échouais ? À chaque pas vers notre rêve, nous nous rapprochons de notre enfant intérieur ".

'Lost Innocence' nous accueille dans une ambiance tranquille et douce qui peut rappeler des formations que j'affectionne particulièrement, 'Mostly Autumn' et 'Fleesh', 'Eika Mayo' ayant une magnifique voix qui peut faire penser à celles des chanteuses de groupes précités, 'Olivia Sparnenn-Josh' et 'Gabby Vessoni'. Changement de décor avec un remarquable 'And Traffic Signs' qui démarre de manière beaucoup plus énergique, avec des sonorités de guitare saturés et une prestation vocale beaucoup plus musclée d'autant plus que 'Alex Losa' saupoudre l'ensemble de quelques interventions de growls, mais la deuxième partie du titre est beaucoup plus modérée dans un style atmosphérique plus calme, le final revenant sur le thème du départ. On continue avec 'Chains', qui débute avec des guitares saturées mais qui lentement se transforme en un subtil mélange entre un tango et une rythmique latino et qui nous fait passer par toutes sortes de paysages sonores, puis, après cette longue introduction instrumentale très originale, arrive la partie chantée dans un tempo entraînant avec de belles variations rythmiques et de magnifiques incartades jazzy. Suit la virgule instrumentale 'Lost War' qui sert d'introduction à 'Road to Nowhere' (voir la vidéo ici), plus classique avec une construction couplet/refrain et qui nous embarque dans un titre rock entraînant avec de belles parties instrumentales et qui est encore agrémenté par de belles cassures rythmiques. Avec l'instrumental 'No Thoroughfare', retour à une rythmique latino marquée par de brusques cassures avec des lignes mélodiques accrocheuses, puis, changement de style en milieu de titre avec deux sections instrumentales qui nous font voyager dans des paysages sonores différents et qui forment un très beau moment de détente. Suit 'Weather-vane' (voir vidéo ci-dessus) qui nous ramène aux influences cités ci-dessus avec le premier titre 'Lost Innocence' et c'est encore un régal d'entendre 'Erika Mayo' dans ce style et les solos de guitare et de saxophone 'Floydiens' sont un pur délice, puis, avec 'Knock-Out', on est emmené dans un progressif inventif et original qui en fait pour ma part, un de mes coups de cœurs de l'album : en moins de 6 minutes, on navigue dans un voyage sonore complètement addictif faisant se succéder des paysages assez éloignés et qui finalement forment un merveilleux ensemble, avec mention spéciale, pour cette partie centrale mélangeant voix extrêmes et chant lyrique. Autre temps fort, des influences 'Floydiennes' se font entendre dans l'introduction de 'Better Than God', puis, rupture totale pour un nouveau dédale progressif merveilleux qui nous envoie un mélange de classique et de métal que ne renierait certainement pas 'Christofer Johnsson' de 'Therion', tout ceci étant saupoudré ici et là d'une ambiance de cirque et la deuxième partie, en rupture totale, nous offre une ambiance plus calme mettant en avant de beaux passages instrumentaux. Avec l'instrumental 'The Mountain' qui suit, (voir la vidéo ici) le parallèle avec 'Therion' est toujours présent, grâce à des lignes mélodiques mêlant orient et occident et à de magnifiques arrangements vocaux, puis, 'A Life Behind' qui est une courte narration avec des bruitages de pays exotiques, sert d'introduction à un sensuel 'Sex Addiction' qui nous accompagne avec des lignes mélodiques entêtantes dans un crescendo envoûtant avant de retomber dans quelques notes de piano : magnifique ! Et pour terminer en beauté ce très bel album, 'But the Inner Child' déploie un lent tempo sur une mélodie prenante avec, tout d'abord, une remarquable dernière prestation vocale d'Erika Mayo' et, ensuite, avec une longue partie instrumentale alternant d'admirables solos de claviers et de guitare.

En résumé, la fin d'année 2021 nous a amené une nouvelle pépite progressive que j'aurais pu rajouter à la liste déjà longue de mes coups de cœur 2021 d'albums de progressif car 'Daniel Villanueva', entouré par des artistes de talent, nous offre un album riche et dense qui est d'une originalité et d'une créativité débordante et qui devrait, sans aucun doute, faire des heureux chez les fans d'un progressif fait de diversité et de mélange des cultures comme sait si bien le faire aussi 'Steve Hackett'...

Interprêtes

Daniel Villanueva (Batterie, Guitare, Percussions, Claps, Voix), Erika Mayo (Chant), Carlos de la Osa (Basse), Miguel Arcos (Guitare), Carlos Rivero (Guitare) + Invités : Alex Losa (Chant), Clara Arrebola (Chant), Luigi Toribio (Chant, Claviers, Basse, Guitare), Yeyo Fernández (Guitare), Álvaro Quílez (Guitare), Clara Castrillo (Violon), Antonio Márquez (Saxophone), Javier Ángel Morillo (Güiro), Alberto Sánchez (Claps)


Artiste : Knight Area

Album : The Journey Home

Date de Sortie : 17-12-2021

Ajouté le : 18-01-2022

En attendant la sortie en 2022 de la deuxième partie de 'D-Day', les Hollandais de ‘Knight Area’ ont sorti un aperçu de ce nouveau bébé juste avant les fêtes en guise de cadeau de Noël pour leurs fans et les trois titres proposés dans ce mini album nous donnent encore plus l'envie de découvrir l'album en entier, car chaque composition est remarquable : tout d'abord, 'The Journey Home' nous embarque dans une ballade magnifique qui déroule une mélodie irrésistible remplie d'émotion dans laquelle 'Jan Willem Ketelaers' nous propose une prestation vocale remarquable, puis, 'Peace of Mind' montre un visage tout autant émouvant avec une nouvelle mélodie mémorable et de belles parties instrumentales épiques. Quant à 'I Believe', c'est un titre énergique beaucoup plus direct avec une section rythmique entraînante qui lorgne vers un métal progressif très efficace. A noter également qu'ils avaient fait une très belle reprise en acoustique de 'Freedom for Everyone' en 2020 que l'on peut écouter ici. Bref, l'attente risque d'être longue jusqu'à la sortie de 'D-Day II - The Final Chapter' car l'échantillon de ce court EP montre tout le talent de cette formation qui, à chaque nouvel album, nous enchante avec ce mélange subtil entre rock symphonique et progressif...

Interprêtes

Jan Willem Ketelaers (Chant), Mark Bogert (Guitare), Gerben Klazinga (Claviers), Peter Vink (Basse), Pieter van Hoorn (Batterie)


Artiste : Land Of Gypsies

Album : Land Of Gypsies

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 10-01-2022

'Land Of Gypsies' est une nouvelle trouvaille du label 'Frontier’s Records' et ce nouveau projet de hard rock a été initialisé par l'ex chanteur de 'Great White', le Français 'Terry Ilous' exilé aux Etats-Unis où ils s'était fait connaître à la fin des années 80 avec le groupe 'XYZ'. Vite rejoint par le bassiste 'Fabrizio Grossi', bien connu dans le milieu du hard rock pour avoir joué avec 'Glenn Hughes', 'Supersonic Blues Machine' ou encore 'Eric Gales', ils nous proposent 11 compositions qui nous font remonter aux années 70 avec des influences de formations majeures, à commencer par 'Deep Purple' et 'Led Zeppelin' et on embarque dans un merveilleux voyage dans le temps fait de mélodies imparables qui sont interprétées magnifiquement, faisant transpirer cette admirable authenticité nous ramenant au début du hard rock.

Et c'est parti avec le mid-tempo 'Believe' qui met en marche la machine à taper du pied instantanément avec un premier refrain entêtant avec ces chœurs d'une autre époque, puis, dans la même rythmique, 'Shattered' poursuit avec un nouveau joyau mélodique efficace, tout comme ses deux successeurs 'Trouble' et 'Give Me Love' avec leur rythmique à la 'Led Zep' et leurs influences bluesy. Avec 'Somewhere Down the Line', ça y est, les douleurs d'arthrose sont complètement oubliées en headbangant comme il y a 40 ans, puis, 'Rescue Me' qui débute calmement en ballade acoustique, prend de la puissance en milieu de titre et montre une belle alternance entre tranquillité et puissance. Suit 'Not an Ordinary Man' qui montre un hard rock plus mesuré dans lequel 'Terry Ilous' fait une prestation vocale remarquable, avec ce talent pour varier l'intensité et prendre une voix émouvante puis d'envoyer de la puissance quand c'est nécessaire, faisant penser à 'David Coverdale'. Nouvelle pause ballade avec 'Runaway', toujours dans du hard rock classique mais tellement efficace au niveau mélodique et l'album se termine en beauté par l'entraînant et mélodique 'Long Summer' aux accents hard US, puis, avec le musclé 'Rambling Man', toujours aussi efficace, et enfin, 'Get It Right' avec ce feeling de bon hard rock des seventies qui remet en marche la machine à headbanguer.

Bref, pas la peine de faire de longs discours, si ce premier enregistrement studio de 'Land Of Gypsies' était sorti dans les années 70, il serait certainement un album de référence maintenant car tout est réuni pour passer un merveilleux moment en écoutant ces titres de hard rock classiques et intemporels...

Interprêtes

Terry Ilous (Chant), Serge Simic (Guitare), Fabrizio « Fab » Grossi (Basse), AJ Morra (Batterie, Percussions), Eric Ragno (Claviers) + Invité : Jeff Northrup (Guitare)


Artiste : Undertime

Album : The Sound of Hopes

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 07-01-2022

En cette fin 2021, la nouvelle formation Brésilienne 'Undertime' vient de sortir son premier enregistrement studio 'The Sound of Hopes' et, le moins que l'on puisse dire, c'est que, même si pour l'instant elle ne fait pas le buzz sur internet, elle risque fort de faire du bruit dans le domaine du progressif en général car, ce premier opus contient tout ce que l'on désire trouver dans ce style avec, en prime, une durée totale de 81 minutes qui se révèlent lentement et prennent toute leur dimension, écoute après écoute, ce qui est généralement la preuve d'une grande qualité.

Et contrairement à ce que j'ai l'habitude de faire en décrivant un album dans l'ordre des titres, je commencerai par la dernière composition éponyme de l'album, de plus de 18 minutes, qui, à elle seule, vaut l'achat de ce premier bébé des Brésiliens et qui résume l'ensemble de cette œuvre : une introduction avec un lent tempo qui monte tout doucement en puissance et dont le thème mélange des sonorités orientales et occidentales et dont la section rythmique originale enveloppe magnifiquement la musique, puis, une mélodie prenante me rappelant les ambiances d'un certain 'The Astonishing' de 'Dream Theater' (il y a pire comme référence !) nous accompagne pendant quelques instants pour introduire une première partie chantée dans laquelle 'Marcelo Saracino' montre tout son talent vocal avec un chant puissant et expressif. Suit une section instrumentale semi-acoustique mélodieuse qui prend petit à petit de l'ampleur et dont le solo de guitare est un vrai régal, puis, une deuxième partie chantée prend le relais, plus mesurée que la première, mettant en avant un registre beaucoup plus mesuré de 'Marcelo Saracino' pour accompagner une mélodie qui vient se greffer immédiatement dans la tête. Et pour finir, on est emmené dans un solo magistral de claviers assez technique, puis le final chanté clôt cette composition admirable dans une atmosphère énergique et mélodique. Le reste est bien entendu à la hauteur de 'The Sound of Hopes' avec de longs développements car sur les 7 autres titres, seule la belle ballade 'Under Life' partagée entre acoustique et électrique est en dessous des 7 minutes et on navigue dans différents paysages sonores successifs, l'ensemble étant plus orienté vers du métal progressif mais chaque composition amène également ses moments plus calmes comme dans 'A World Full of Nothing' avec une magnifique section 'Floydienne' dans la deuxième partie ou dans l'entraînant et mélodique 'Different Moment' plus proche du rock progressif ou encore dans le lourd 'Damn Disease' avec ses superbes alternances de rythme et d'intensité entre moments forts et moments faibles, sans oublier les effluves orientales de 'Mirages' qui nous offre un très beau voyage dépaysant avec un final instrumental grandiose.

En résumé, si vous êtes adepte d'un métal progressif recherché et imaginatif qui se révèle petit à petit, il y a de forte chance que vous adhériez à ce premier album des Brésiliens de 'Undertime' car 'The Sound of Hopes' montre déjà une maturité impressionnante qui devrait les mettre en bonne place dans ce style mené par les incontournables 'Dream Theater', 'Sons of Apollo', 'Opeth', 'Haken' ou encore 'Ayreon'...

Interprêtes

Marcelo Saracino (Chant), Renato Estevam (Guitare), Gustavo Maia (Guitare), Mário Maia (Batterie), André Fernandes (Basse) + Invités : Gabriel D'Amico (Basse), Wilson Esteves (Claviers), Tito Falaschi (Claviers), Rachel Moss (Voix)


Artiste : The Murder Of My Sweet

Album : A Gentleman's Legacy

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 08-01-2022

Pour ce nouvel album 'A Gentleman's Legacy', 'Daniel Flores' continue son aventure progressive de 'Mind's Eye' dont le dernier album 'A Gentleman's Hurricane' date de 2007 et, par rapport au dernier album 'Brave Tin World' de 'The Murder Of My Sweet' datant lui de 2019, son compère 'Mike Palace', qui partage pas mal de projets avec le Chilien (dont le dernier en date qui est justement celui de la chanteuse de 'The Murder Of My Sweet', 'Angelica Rylin'), vient remplacer le guitariste 'Christopher Vetter'. L'album 'A Gentleman's Hurricane' racontait l'histoire d'un ancien agent de la CIA 'Adam Evangelista', devenu voyou, qui avait retrouvé sa fille qui était à sa recherche depuis longtemps et, dans 'A Gentleman's Legacy', on retrouve donc 'Angelica' à l'âge adulte qui essaie de venger son père des personnes qui l'on fait dévier de sa vie rangée.

Dès 'Six Feet Under', l'aspect progressif est mis en avant avec une succession d'effets sonores nous ramenant à l'histoire Américaine avec par exemple un extrait d'un interview de 'Ronald Reagan' sur un fond d'Amazing Grace' et l'histoire débute sur le passage de flambeau entre 'Adam', que l'on suppose décédé, et sa fille 'Angelica' qui se voit confier cette mission de le réhabiliter. Malgré le thème assez sombre, les compositions suivantes nous embarquent dans du rock entraînant avec, tout d'abord, 'A Ghost Of A Chance' (voir vidéo ci-dessus) qui nous offre une première mélodie mémorable, puis, 'Damnation' continue dans cette voie mettant en avant du rock accessible, comme si 'Daniel Flores' n'avait pas voulu se couper des fans de 'The Murder Of My Sweet', le côté progressif de son ancien projet étant réduit à sa plus simple expression. On retrouve cette ambiance avec 'Wheels of Time', toujours très direct et efficace avec une construction classique couplets/refrains, puis, 'Winged', amène une belle variété à l'ensemble dans une ambiance symphonique plus tranquille au début mais qui prend de la vivacité sur la fin au niveau rythmique. On poursuit notre voyage mélodique avec 'Kill Your Darlings' (voir la vidéo ici) et 'Father's Eyes' dans la même ambiance que les premiers titres, puis, place à la pause ballade 'Rise Above' qui est remplie d'une belle émotion, grâce à la belle prestation vocale d'Angelica Rylin'. Le rock mélodique reprend ses droits avec 'Trick the Devil' et 'Heads or Tails' et leurs refrains qui ne vous quittent plus, puis, place à la très belle ballade mélancolique 'Please, Don't Wait Up' avec une accélération rythmique originale dans la deuxième partie. Et c'est avec 'Finding Closure' que l'album se termine, composition qui frise les 10 minutes et qui nous offre de nouvelles lignes mélodiques très agréables et une construction progressive laissant une bonne place à des sections instrumentales.

En résumé, il est clair que 'Daniel Flores' a quelque peu fait évoluer le style de 'The Murder Of My Sweet' en y intégrant quelques aspects progressifs pour être en phase avec son ancien projet, mais d'un autre côté, 'A Gentleman's Legacy' garde une accessibilité grâce à des lignes mélodiques accrocheuses ce qui fait que les fans de 'TMOMS' ne seront pas dépaysés et y trouveront leur compte...

Interprêtes

Angelica Rylin (Chant), Daniel Flores (Batterie), Mike Palace (Guitare), Patrick Janson (Basse)


Artiste : Beneath My Sins

Album : An Acoustic Journey, Pt. 1

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 09-01-2022

La formation Française de métal symphonique 'Beneath My Sins' qui a déjà sorti deux très bons enregistrements studio, 'Valkyries Of Modern Times' en 2017 et 'I Decide' en 2020, ont, comme beaucoup de formations durant les deux dernières années de crise sanitaire, débranché leurs instruments électriques pour sortir fin 2021 un nouvel album, 'An Acoustic Journey, Pt. 1'. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que dans cet exercice, souvent périlleux, ils s'en sortent de très belle manière et on peut même dire que les versions acoustiques amènent une autre dimension à leur discographie, car l'ajout d'instruments traditionnels renforcent encore plus ce côté folk festif qui les caractérise et le chant clair d'Emma Elvaston' se prête magnifiquement bien à ces versions plus dépouillées. A noter que sur cet acoustique, apparaissent trois nouvelles compositions qui devraient faire partie de leur prochain album en version électrique : il s'agit de 'The Other Half of Me', 'The Choice' et 'Hero'. Et pour vous donner un aperçu de ce très bel album, je citerai les 3 compositions qui ont fait l'objets de vidéo sur leur chaine youtube : 'Fly Raven Fly !' (voir la vidéo ci-dessus), 'The Other Half of Me' (voir la vidéo ici) et 'Kick Me Out' (voir la vidéo ici).

En résumé, les Français de 'Beneath My Sins' nous embarquent dans un très beau voyage musical ensoleillé en plein cœur de l'hiver et 'An Acoustic Journey, Pt. 1' devrait, au-delà des fans du groupe, plaire à un large public, car toutes les compositions procurent un réel plaisir d'écoute immédiat et permettent de nous sortir, le temps d'un instant, de la période compliquée que nous traversons grâce à ce pouvoir supérieur de toute création artistique qu'aucun politique ne pourra jamais nous enlever...

Interprêtes

Emma Elvaston (Chant), Clément Botz (Guitare, Clarinette, Piano, Bouzouki), Thomas Prêtre (Basse, Ukulele), Lilian Conynck (Guitare) + Invités : Pietro Paolo Lunesu (Chœurs), Thomas Calegari (Batterie)


Artiste : Neil Young & Crazy Horse

Album : Barn

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 11-01-2022

Après avoir ressorti de ses cartons le live avec le 'Crazy Horse' de 1990, 'Way Down In The Rust Bucket (Live)' et le magnifique 'Carnegie Hall' de 1970, 'Neil Young' continue de sortir des albums et 'Barn' est son nouveau bébé qui a vu une nouvelle réunion avec le 'Crazy Horse' et qui nous ramène quelques décennies en arrière, ses fidèles compagnons historiques étant également de la partie avec 'Ralph Molina' à la batterie et 'Billy Talbot' à la basse, le guitariste 'Nils Lofgren' qui accompagne 'Bruce Springsteen' qui avait rejoint le groupe en 1970 étant également présent. Et on retrouve ces ambiances qui nous ont bercé durant notre jeunesse avec ce savant mélange entre les ballades acoustiques et le côté électrique que le 'Crazy Horse' avait amené dans les compositions de 'Neil Young' : dans le premier genre, l'album débute avec 'Song Of The Seasons', subtile ballade accompagnée à l'harmonica, le genre de titre qui aurait très bien prendre place dans un 'Harvest' de 1972 et on peut également citer 'Shape Of You' et son côté spontané de bœuf musical de fin de soirée ou le tranquille 'They Might Be Lost' ou le bluesy 'Welcome Back' dans lequel on se laisse emporter par la douce mélodie, l'album se terminant par 'Don't Forget Love' dans une ambiance épurée guitare/voix, les chœurs du 'Crazy Horse' répondant à l'unisson au chant de 'Neil Young'. Côté électrique, les 'Heading West', 'Canarian' ou encore 'Human Race' montrent également que la Gibson de 'Neil Young' n'a pas pris une ride et nous balance de bons riffs saturés. Bref, comme disait un certain 'Johnny', ce dernier 'Neil Young' accompagné par ses copains d'antan est une vraie merveille "comme au bon temps du rock'n'roll"...

Interprêtes

Neil Young (Chant, Guitare, Harmonica, Piano), Nils Lofgren (Accordéon, Guitare, Piano, Chant), Ralph Molina (Batterie, Chant), Billy Talbot (Basse, Chant)


Artiste : Mercury X

Album : Imprisoned

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 12-01-2022

'Mercury X' est une formation Suédoise de métal progressif qui a déjà près d'une dizaine d'années d'existence et qui a déjà sorti deux albums avec 'That's Blasphemy' en 2014 et 'Between Worlds' en 2017. La fin 2021 a vu l'arrivée d'un nouvel opus 'Imprisoned' qui, comme son nom l'indique fait référence aux deux années passées pendant la crise sanitaire et, au départ, ils avaient prévu de ne faire qu'un EP avec le long développement de 20 minutes éponyme de l'album. Finalement, sont venus se rajouter quatre autres titres pour en faire un LP.

Justement, commençons par la composition 'Imprisoned' qui prend près de la moitié de l'album : on embarque pour un voyage progressif dense et riche qui juxtapose différents paysages sonores et qui, au-delà de la puissance amenée par une section rythmique imposante, propose de multiples variations d'intensités et de tempo tout au long du titre et, bien entendu, compte tenu de sa construction assez complexe, demande de s'y attarder pour en tirer toute la substantifique moelle. Les quatre autres titres amènent une accessibilité plus immédiate, déjà par leur longueur et certainement également par des lignes mélodiques plus directs : en témoigne le premier titre 'Until the Break of Day' qui, après une introduction puissante, déploie une mélodie plus mesurée dans les parties chantées et qui possède un refrain mémorable. Quant à 'Lonely' et 'The Sound of Nothing', ce sont également des compositions accessibles, montrant tout le savoir-faire des Suédois pour mélanger des sonorités de métal basées sur une basse vrombissante avec des sections beaucoup plus calmes qui amènent cette variété à l'ensemble et évitent un style trop uniforme.

En résumé, les Suédois de 'Mercury X' sortent un nouvel album de qualité qui, de plus, bénéficie d'une production irréprochable et les placent désormais en challenger direct des ténors du genre comme 'Dream Theater' ou 'Symphony X'. Par conséquent, 'Imprisoned' devrait sans aucun doute plaire à un public aimant un métal progressif moderne recherchant des ambiances variées, mais également un mélange parfait entre titres accessibles et longs développements à apprivoiser petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Martin Björklund (Chant, Guitare, Violon), Denis Diaz (Chant, Batterie), Jonas Vedin (Guitare), Alfonso Flores (Basse)


Artiste : Agarthic

Album : The Inner Side

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 13-01-2022

Lorsqu'on parle de formations de métal symphonique Italiennes, 'Temperance' arrive en tête de liste, mais il existe de nombreuses formations moins connues qui ont fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic avec par exemple dans les dernière sorties, 'Eternal Silence', 'Elegy Of Madness', 'Winterage', 'Edran' ou encore 'Walk In Darkness'. Il faudra désormais compter avec la nouvelle formation 'Agarthic' qui a sorti un premier enregistrement studio 'The Inner Side' fin 2021 et les transalpins sont menés par un duo, le bassiste 'Mattia Gosetti' et le chanteur 'Valeriano De Zordo' qui ont créé 'Agarthic' en 2019. Leur particularité est de ne pas se limiter à du métal symphonique classique mais il amènent également une bonne dose de progressif ce qui en fait une formation originale.

Au menu de cet album, 11 compositions pour une heure pile de musique et la courte entame 'The Beginning of All' montre un visage épique dans un tempo modéré assez éloigné de la puissance que l'on retrouve généralement dans le métal et les harmonies vocales et les arrangements orchestraux sont particulièrement remarquables. Ce qui suit corrobore ce sentiment avec des titres comme 'The Ancient Secret Scroll' qui déploie des lignes mélodiques accrocheuses, tout comme son successeur 'A Journey To The End Of The World' (voir vidéo ci-dessus) qui continue dans cette voie et le chant de 'Valeriano De Zordo' se prête très bien à ce style qui peut rappeler le registre de 'Georg Neuhauser' et l'atmosphère des premiers albums de 'Serenity'. Globalement, l'ensemble est à l'image du début de l'album avec des mid-tempos mélodiques et on peut citer par exemple 'Through the Mystical Forest', 'Message from the Gods' ou 'Back Home' avec de très belles harmonies vocales qui déploient une sorte de force tranquille et quand le rythme s'accélère, les Italiens nous offrent des ambiances plus variées avec des titres comme 'Negotations Failed' avec ses alternances de tempos ou 'Escape to Antartica' et son refrain mémorable. Et quand l'ambiance se fait beaucoup plus calme, les deux ballades 'A Heaven Inside This Earth' (voir la vidéo ici) et 'Last Journey' sont des purs délices. Et c'est avec le long développement 'Illuminati's Reign', dans une ambiance épique, symphonique et avec une bonne dose de progressif, que l'album se termine de très belle manière et constitue un très bon résumé du style des Italiens. Au fait, je ne vous ai pas parlé su thème qui est résumé dans la revue de presse de 'Frontiers' sur l'album : " La musique d'Agarthic est fortement inspirée par la nature qui les entoure, en particulier par les Dolomites, une chaîne de montagnes en Italie. Leurs compositions racontent des histoires fantastiques et les mystères de l'humanité, une bande-son romantique et enveloppante qui vous emmènera dans un voyage palpitant à saveur cinématographique."

En résumé, Les Italiens d'Agarthic' sortent un premier album très prometteur qui fusionne métal symphonique et progressif avec des lignes mélodiques accessibles et des arrangements vocaux et instrumentaux remarquables et, s'ils continuent dans cette voie, devraient rapidement se faire connaître et concurrencer les ténors du genre car tout est mis en œuvre pour séduire un public assez large amateur de métal...

Interprêtes

Mattia Gosetti (Basse, Claviers), Valeriano De Zordo (Chant), Jesai Fiabane (Guitare), Denis Novello (Batterie) + Invités : Fabio Lione (Chant), Aldo Lonobile (Guitare), Federico Maraucci (Guitare), Valeriano De Zordo (Chœurs), Mattia Gosetti (Chœurs), Marco Pastorino (Chœurs), Sonia Da Col (Chœurs)


Artiste : Zelbo

Album : In My Dreams

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 14-01-2022

Pour cette chronique, il faut remonter à la fin des années 80, 1987 précisément, année au cours de laquelle 'Dag Selboskar' avec sa formation 'Da Vinci' avait sorti un premier album éponyme du groupe qui avait été suivi d'un deuxième, 'Back In Business', en 1989. Après une séparation en 1992, il a fallu attendre 2017 pour que 'Da Vinci' refasse son apparition, près de trente ans après leur dernier album avec 'Ambition Rocks' qui remettait en selle le claviériste Norvégien avec un bon album de rock mélodique nous ramenant au meilleur des années 80. Et puis, fort de ce retour aux affaires, Dag a décidé de lancer le nouveau projet 'Zelbo' dont le premier album 'In My Dreams' est sorti en Décembre 2021, le reste du line up étant composé du guitariste ' Ken Ingwersen', du chanteur 'Frode Vassel' et du batteur 'Sturla Nøstvik'.

Inutile de vous faire languir, 'Zelbo' est dans la continuité de 'Da Vinci', c’est-à-dire du bon rock mélodique avec des hits qui s'enchainent les uns après les autres et il suffit d'écouter les premiers titres pour s'en persuader avec le titre éponyme de l'album qui débute dans une ambiance entraînante et rafraichissante nous ramenant au meilleur des années 80 avec une première mélodie mémorables puis, les 'Fortune and Frame' (voir vidéo ci-dessus), 'Phoenix Rising' (voir la vidéo ici) et 'Heads Down' continuent dans cette voie toute tracée avec des refrains efficaces que l'on s'approprie immédiatement. Dans un AOR délicat et élégant, on peut également citer 'Get Up Get Over It' and 'Waiting for the End' et quand le tempo se veut moins rapide, 'Dag Selboskar' sait nous séduire avec de belles ballades qui sont bien représentées avec 'Wild Young And Free' rempli d'une belle émotion ou 'Beautiful Flyaway', un peu plus rapide mais qui fleure bon la ritournelle qui ne vous quitte plus ou le mid-tempo 'Small Town Girl' aux lignes mélodiques addictives ou encore 'Every Little Thing' qui clôt l'album de très belle manière en nous offrant une dernière mélodie mémorable.

En résumé, 'Dag Selboskar' nous emmène dans un beau voyage dans le temps avec des bijoux mélodiques que l'on fait défiler (et redéfiler) avec un immense plaisir, tout cela étant sublimé par une production de qualité et bien équilibrée, et, ce nouveau projet de rock mélodique devrait plaire à un large public qui devrait consommer 'In My Dreams' sans aucune modération...

Interprêtes

Dag Selboskar (Claviers), Ken Ingwersen (Guitare), Frode Vassel (Chant), Sturla Nøstvik (Batterie)


Artiste : Perfect Plan

Album : Live at Sharpener's House

Date de Sortie : 10-12-2021

Ajouté le : 15-01-2022

Les Suédois de 'Perfect Plan' avaient mis en ligne un live en Décembre 2020 que vous pouvez visualiser dans la vidéo You Tube ci-dessus. Désormais ce live enregistré en studio est disponible en streaming (Eh oui, avec la crise sanitaire, on a inventé des concepts de live en studio !!). Après 'All Rise' en 2018, l'EP de reprises 'Jukebox Heroes' en 2019 et 'Time for a Miracle' en 2020, cette session constitue une sorte de best of du groupe qui reprend huit compositions du dernier album et trois de 'All Rise', les deux compositions restantes étant 'Stay' de 'Giant' et 'That Was Yesterday' de 'Foreigner' qui étaient présentes dans l'EP 'Jukebox Heroes', 'Stay' étant reprise en acoustique. Cet enregistrement, en plus d'une qualité d'enregistrement exemplaire, est rempli d'une remarquable authenticité et cette formation nous transmet à chaque seconde son plaisir de jouer ensemble ce qui donne encore plus de force à ces hits mélodiques des Suédois (mention particulière à 'Kent Hilli' qui fait passer dans ce type d'enregistrement encore plus d'émotion). A noter que la fin du set est consacré à quatre reprises en acoustique qui amène une variété à l'ensemble et qui termine magnifiquement ce beau moment d'évasion.

Bref, pas la peine d'en rajouter, si vous devez avoir un album de 'Perfect Plan', c'est bien celui là car il représente une très beau résumé de la production des Suédois, avec cerise sur le gâteau, ces ambiances encore plus authentiques et prenantes qui ne sont possibles que dans des sessions live...

Interprêtes

Kent Hilli (Chant), Rolf Nordstrom (Guitare), Leif Ehlin (Claviers), Mats Byström (Basse), Fredrik Forsberg (Batterie)


Artiste : SayWeCanFly

Album : Cup of Cheer

Date de Sortie : 03-12-2021

Ajouté le : 24-12-2021

Le deuxième enregistrement de Noël est consacré au projet 'SayWeCanFly' de 'Braden Barrie' qui poursuit une belle carrière solo avec des albums issus de financements participatifs ce qu'il lui a permis de sortir déjà 5 enregistrements studio depuis 12013, les deux derniers étant 'Beautiful Mess' de 2018 et 'Nosebleed (Unmask)' en 2020. Dans un autre style, il a écrit et composé la bande originale du film Canadien 'Cup of Cheer', histoire à l'eau de rose qui voit une journaliste revenir dans sa ville natale et qui rencontre et tombe amoureuse de Chris, le propriétaire d'un magasin de chocolat chaud. Certes, le contexte cinématographique fait que l'on est plongé dans de la musique complètement en phase avec le film mais, au-delà des titres clichés sur Noël, l'ensemble montre tout le talent de 'Braden Barrie' qui tout au long des 37 titres dont la plupart sont instrumentaux, nous fait voyager dans la magie de Noël...

Interprêtes

Braden Barrie


Artiste : Professor Tip Top

Album : Lanes of Time

Date de Sortie : 03-12-2021

Ajouté le : 04-01-2022

Les Norvégiens de 'Professor Tip Top' sortent régulièrement des albums et après 'Life Is No Matter' en 2017, 'Hybrid Hymns' en 2019 et 'Tomorrow is Delayed' en 2020, voici leur dernier bébé 'Lanes of Time' qui est sorti fin 2021.

Pas de surprise pour ce dernier opus, le line-up est inchangé et le style progressif aux ambiances douces et raffinées nous ramenant quelques décennies en arrière est toujours présent et ceci, dès l'entame avec la chanson titre dans laquelle 'Sonja Otto' imprime un chant délicat et 'Sam Fossbakk' amène un côté vintage avec sa guitare. La suite continue dans cette plénitude avec la belle ballade 'Falling into the Sun', puis, après le court instrumental 'The Sound of Protonflow' qui peut rappeler certaines ambiances d'Alan Parsons Project' dans les années 70, 'Isle of Sirens' reste dans cette période avec une introduction à la 'Barclay James Harvest'. Avec 'The Quest Remains', on embarque dans une nouvelle ballade mélangeant des influences de 'Blackmore's Night' dans la première partie et des ambiances atmosphériques 'Floydiennes' dans la deuxième, ambiance que l'on retrouve dans le titre suivant 'Shining' qui est tout à fait adapté pour décompresser d'une bonne journée stressante. Pas de transition, 'Past Forever' nous embarque dans un titre fait de bruitages et d'une narration rappelant le 'On The Run' de 'The Dark Side of the Moon', puis, la magnifique ballade 'Shallow Shadow' revient à un climat beaucoup plus tranquille avec une nouvelle mélodie mémorable et l'album se termine par le court et lancinant 'Time Is' répétant la même phrase musicale.

En résumé, ce nouvel album 'Lanes of Time' est entièrement dans la continuité du précédent opus 'Tomorrow is Delayed' et les Norvégiens de 'Professor Tip Top' continuent de nous offrir un progressif calme et détendant à déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Sonja Otto (Chant, Claviers), Sam Fossbakk (Guitare, Claviers, Chœurs), Stein Høgseth (Basse), Charles Wise (Batterie)


Artiste : Volbeat

Album : Servant Of The Mind

Date de Sortie : 03-12-2021

Ajouté le : 05-01-2022

Comme beaucoup de formations, les Allemands de 'Volbeat' ont mis à contribution la période de crise sanitaire pour pondre un nouvel album car, depuis deux ans, ils ont réussi à sortir un enregistrement studio 'Rewind, Replay, Rebound' en 2019 et le live 'Rewind, Replay, Rebound (Live in Deutschland)' fin 2020. Ce nouveau bébé 'Servent Of The Mind' est désormais disponible depuis début décembre 2021 et, ils n'ont pas fait les choses à moitié, car la version deluxe, disponible sur spotify, contient 18 titres (dont deux reprises : 'Shotgun Blues' avec la participation du chanteur 'Dave Matrise' et la version solo de 'Michael Schon Puolsen' de 'Dagen Før') pour près d'une heure et vingt minutes de bon heavy mélodique qui puise dans différents styles allant du rockabilly à un métal extrême. Pour les adeptes d'un son puissant et énergique, vous êtes au bon endroit car on embarque pour une suite de hits efficaces que l'on s'approprie immédiatement et dont les lignes mélodiques viennent se greffer dans la tête à la première écoute. Je citerai les titres qui ont fait l'objet d'une vidéo et qui sont un bon échantillon de l'ensemble : tout d'abord, le rockabilly métalisé 'Wait A Minute My Girl' (voir vidéo ci-dessus), le lourd 'Shotgun Blues', le bijou mélodique 'Dagen Før' et le puissant et rapide 'Becoming'. A noter également, les presque 8 minutes de 'Lasse's Birgitta' qui clôt la version standard et dont la deuxième partie flirte avec du progressif avec une section instrumentale fournie. Bref, on ne change pas une équipe qui gagne et ce dernier album de 'Volbeat' est dans la continuité de leurs précédentes offrandes et démontre que les Allemands continuent de distiller des hits à la pelle avec ce style heavy entraînant grâce aux remarquables riffs aiguisés de 'Michael Schon Poulsen'...

Interprêtes

Michael Schon Poulsen (Chant, Guitare), Robert Caggiano (Guitare), Anders Kjolhom (Basse), Jon Larsen (Batterie) + Invités : Stine Bransen (Chant), Dave Matrise (Chant)


Artiste : Coronatus

Album : Atmosphere

Date de Sortie : 03-12-2021

Ajouté le : 06-01-2022

Les Allemands de 'Coronatus' continuent de sortir des albums à intervalles réguliers de deux ans puisque 'Secrets of Nature' date de Décembre 2017 et 'The Eminence of Nature' de fin Novembre 2019. A quelques jours près, deux ans après le dernier opus, voici son successeur 'Atmosphere'. Le line up a bien évolué car, mis à part la violoniste 'Kristina Jülich' et le meneur du groupe et batteur 'Mats Kurth' qui officiaient dans 'The Eminence of Nature', la section vocale a été complètement renouvelée avec l'arrivée de la mezzo-soprano 'Leni Eitrich' et de la chanteuse 'Moni Francis', le guitariste 'Axel Grill' remplaçant 'Jörn Langenfeld' et le bassiste 'Mark Knaus' remplaçant 'Markus Stock'.

Avec ce changement en profondeur, 'Coronatus' évolue également au niveau musical et ce nouveau bébé est certainement un des albums les plus variés du combo Allemand et les cinq premières compositions attestent d'une diversité beaucoup plus étendue : la courte introduction instrumentale 'Intro' nous plonge dans un titre orchestrale mélancolique avec de très beaux chœurs, procédé que l'on retrouve très souvent dans les entames d'albums de formations de métal symphonique. Suit 'Justice In The Sky' dont le début est dans la continuité du premier titre mais qui prend vite de l'ampleur avec l'entrée en piste des instruments électriques et qui met en avant le nouveau duo vocal féminin, les lignes mélodiques étant dans le style symphonique que l'on connait de 'Coronatus', puis, 'To the Gods of Wind & Sun' rajoute ce mélange original entre symphonique et folk avec une composition enlevée, le violon de 'Kristina Jülich' renforçant ce sentiment de vivacité et d'enthousiasme. Sans transition, 'Firedance' déploie une rythmique plus marquée qui s'éloigne du métal symphonique et montre un visage particulièrement entraînant que l'on pourrait qualifier de pop métallisée puis, 'The Distance' est une magnifique ballade faisant ressortir une belle émotion grâce à une interprétation magistrale du duo 'Moni Francis'/'Leni Eitrich' avec un refrain dans lesquelles les chants se rejoignent de façon sublime. Avec ce beau panel de styles, on arrive déjà au milieu de l'album et la suite nous réserve d'autres pépites avec 'Williwav' (voir vidéo ci-dessus) qui rend hommage à 'Nightwish' avec cette rythmique caractéristique, puis, 'Time of the Raven' (voir la vidéo ici) continue dans ce métal symphonique festif que l'on connait chez les Finlandais en ajoutant des influences folks et une mélodie accrocheuse qui vient se greffer immédiatement dans la tête. Avec 'The Swarm', c'est reparti pour une composition entraînante avec une magnifique prestation vocale des deux chanteuses qui jouent au chat et à la souris entre elles. Après cette partie métal/folk, 'Keeper Of Souls' envoie du lourd avec un style métal beaucoup plus puissant et montre que 'Coronatus' a de la ressource dans des ambiances beaucoup plus énergiques et, c'est avec un dernier titre complètement dans un autre style, 'Big City Life' que l'album se termine et nous emmène, cette fois, dans une atmosphère entre blues et jazz des années 50/60 avec un dernier duo vocal complètement addictif.

En résumé, ce dernier album de 'Coronatus' montre que les compositions de 'Mats Kurth' ont atteint une perfection musicale permettant au groupe de sortir des sentiers battus d'un métal symphonique standard et de s'attaquer à des styles différents de musique, grâce notamment à des artistes de grand talent. Pour ma part, 'Atmosphere' est l'album le plus abouti des Allemands et, cerise sur le gâteau, bénéficie d'une production irréprochable ce qui en fait une des très belles surprises pour la fin d'année 2021...

Interprêtes

Mats Kurth (Batterie), Moni Francis (Chant), Leni Eitrich (Chant), Axel Grill (Guitare), Mark Knaus (Basse), Kristina Jülich (Violon)


Artiste : Epica

Album : Omega Alive

Date de Sortie : 03-12-2021

Ajouté le : 19-01-2022

Et pour finir avec les albums sortis en 2021, ce sont les Hollandais d'Epica' qui sont à l'honneur avec le magnifique album 'Omega Live' qui a du faire de nombreux heureux parmi les fans en découvrant le DVD ou le Blu-Ray au pied du sapin à Noël dernier. Pour promouvoir 'Omega' et en raison de la crise sanitaire, ils ont été privés de tournée en 2021 et l'idée à germé de faire, comme beaucoup de groupes font maintenant, un live en streaming et est né ce projet qui a été retransmis à l'ensemble des fans le 12 Juin 2021. Et pour être à la hauteur de l'imposante trilogie proposée par les Hollandais (les deux premier chapitres étant 'The Quantum Enigma' de 2014 et 'The Holographic Principle' de 2016), ils ont concocté un live impressionnant qui, au-delà de la musique est un vrai show avec une mise en scène spectaculaire.

Pendant une bonne heure et demie, ils interprètent des titres phares de leur carrière en laissant une bonne place au dernier opus car sur les 15 titres, 7 en sont issus dont le long développement 'Kingdom of Heaven, Pt.3 – The Antediluvian Universe'. Bien qu'aucun public ne soit présent, on ressent tout au long du concert cette énergie à chaque instant déployée par chaque membre du groupe et ce plaisir de jouer ensemble, énergie et plaisir qu'ils savent transmettre au public. Dans les moments forts de ce spectacle en cinq actes, je retiendrai ce début de concert avec les trois premiers titres enchaînés de 'Alpha – Anteledium', 'Abyss of Time – Countdown to Singularity' et 'The Skeleton Key', les 2 longs développements 'Kingdom of Heaven' à la suite pour près de 30 minutes, 'Rivers' chanté a capella qui met en avant de très beaux arrangements vocaux forts en émotion et, bien évidemment, ce final majestueux avec 'Cry for the Moon - The Embrace That Smothers Part IV' et 'Beyond the Matrix' qui sont enchainés sans pause et qui m'ont donné à maintes reprises ce petit frisson d'un très grand bonheur d'écoute. Et pour ceux qui ont raté le concert sur internet et qui n'ont pas encore le DVD ou le Blu-Ray, les Hollandais ont mis en ligne sur leur chaine You Tube, en plus des nombreux teasers, quatre extraits du concert qui donnent une bonne idée de ce show aux multiples effets scéniques : 'The Skeleton Key' (voir vidéo ci-dessus), 'Unchained Utopia', 'Victims Of Contingency' et 'The Antediluvian Universe – Kingdom Of Heaven Pt. III'.

Bref, les Hollandais d'Epica' ont mis à contribution la crise sanitaire pour offrir à leurs fans un très beau cadeau et peut être élargir encore leur public, car 'Omega Alive', qui ne peut pas se concevoir sans la vidéo est certainement leur live le plus impressionnant et montre tout le talent de ce groupe qui est devenu une référence au niveau mondial dans le domaine du métal symphonique...

Interprêtes

Simone Simons (Chant), Mark Jansen (Chant, Guitare), Coen Jansen (Claviers), Isaac Delahaye (Guitare), Rob Van Der Loo (Basse), Ariën Van Weesenbeek (Batterie)


Artiste : Asia

Album : The Official Live Bootlegs Vol.1

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 08-12-2021

Je ne sais pas si tous ces artistes des années 70 se sont donnés le mot, mais est sorti fin Novembre un nouveau coffret qui présente cinq concerts d'ASIA' de 1982 à 2010 dans les deux périodes pendant lesquelles les quatre artistes 'John Wetton', 'Geoff Downes', 'Steve Howe' et 'Carl Palmer' étaient présents, chaque concert occupant 2 CD et la version spotify nous offrant un échantillon de ces concerts avec 24 compositions. Tout d'abord, leur début, après la sortie du premier album 'ASIA' qui a été couronnée de succès au niveau mondial et qui leur a permis de faire deux grosses tournées en 1982 et 1983, occupe les quatre premiers CD avec, tout d'abord, le concert donné à Buffalo aux Etats-Unis en 1982 et pour les deux CD suivants, le concert donné à Worcester aux Etats-Unis en 1983. A l'origine, 'ASIA' était un supergroupe formé par différents artistes de formations mythiques des années 70, 'Yes', 'Emerson, Lake and Palmer', 'The Buggles' et 'King Crimson'. Les autres CD s'intéressent à des périodes plus récentes avec le concert enregistré le 3 mars 2007 au Brésil, à Sao Paulo, juste après le reformation du groupe et qui offre deux monuments de l'histoire du rock avec, 'Fanfare for the Common Man' d''Emerson, Lake & Palmer' et ' The Court Of The Crimson King' de 'King Crimson', puis, le concert donné à Tokyo le 12 Mai 2008 juste après la sortie de l'album 'Phoenix' mais qui bizarrement ne donne qu'une petite place à cette album avec juste 'Never Again' et enfin le concert donné le 14 Décembre 2010 à Londres après la sortie de l'album 'Omega' avec quatre titres tirés de ce dernier album, 'I Believe', 'Holy War', 'Through My Veins' et 'Finger On The Trigger'. Bref, c'est encore un coffret plein de bonnes surprises qui retrace l'histoire d'ASIA' et qui devrait faire encore des heureux chez les fans et au-delà, pour toutes celles et ceux qui ont connu la période faste des différents albums, qui avaient la particularité de tous commencer par la lettre 'A', de 'ASIA' à 'Aurora' en passant par les 'Alpha', 'Astra', 'Aqua', 'Aria' et 'Arena' et qui ont bercé la jeunesse de pas mal de cinquantenaires et de soixantenaires...

Interprêtes

John Wetton (Basse, Chant), Geoff Downes (Claviers), Steve Howe (Guitare), Carl Palmer (Batterie)


Artiste : Lee Aaron

Album : Almost Christmas

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 23-12-2021

Les trois prochaines chroniques, Noël oblige, seront consacrées à des chansons relatives à cette fête de fin d'année avec des artistes dans différents styles de musique. Tout d'abord, la formation de 'Lee Aaron' sort enfin en 2021 l'album 'Almost Christmas' qui était prêt fin 2020 mais qui n'a pas pu sortir à temps (il était déjà disponible pour Noël 2020 en vente sur le site de Lee). Après, le très bon 'Radio On!' il y a quelques mois, cet opus contient non seulement des reprises de différents artistes dans un rock énergique mais également deux titres originaux en fin d'album avec la chanson titre et 'More Fun on the Naughty List' dans une joyeuse ambiance propice à Noël, auxquels on peut rajouter 'Peace On Earth' que 'Lee Aaron' avait sorti en 1991. Au niveau des reprises, on navigue à travers les âges en commençant par la fin des années 50 avec 'Zat You Santa Claus?' interprété par 'Louis Armstrong' et 'Run Run Rudolph' écrit par 'Johnny Marks' et 'Marvin Brodie' et immortalisé par Chuck Berry, puis, on parcours les années 60/70 avec 'Baby Please Come Home' de 'Darlene Love' de 1963, 'I Don’t Believe In Christmas' de 'The Sonics' de 1965, l'émouvant 'The Fiddle And The Drum' de 'Joni Mitchell' de 1969 et le très connu 'Merry Christmas Everybody' de 'Slade' datant de 1973, le reste étant plus récent avec 'It Doesn’t Often Snow at Christmas' des 'Pet Shows Boys' datant de 1999, ' Everything's Gonna Be Cool This Christmas' du groupe 'Eels' de 2002 et enfin 'All I Ever Get For Christmas Is Blue' de 'Over the Rhine' de 2006.

En résumé, ce recueil de chansons de Noël de 'Lee Aaron' est un vrai plaisir qui nous fait voyager dans le temps avec des compositions bourrées d'une bonne énergie mais également avec de magnifiques moments émouvants montrant tout le talent de cette touche à tout qui s'adapte parfaitement à tous les styles de musique...

Interprêtes

Lee Aaron (Chant, Guitare), Sean Kelly (Guitare), Dave Reimer (Basse, John Cody (Batterie)


Artiste : Deep Purple

Album : Turning to Crime

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 30-12-2021

'Whoosh!' avait été un de mes coups de cœurs 2020 avec ce retour à un hard-rock qui nous ramenait quelques décennies en arrière et cette fin 2021 a vu 'Deep Purple' sortir un nouvel album, enfin si on peut dire, car ce ne sont pas des compositions originales mais, seulement, diront certains, des reprises de titres des décennies 1950, 1960 et 1970. Mais quand c'est fait de cette manière avec cette sensation d'un plaisir immense, on ne peut que saluer cette bande de baroudeurs qui, comme je faisais le calcul dans la dernière chronique 'Woosh!' totalise 359 ans qui du coup passent à 364 ans un an plus tard !! Alors, prêt pour embarquer pour un voyage dans le temps avec des compositions complètement intemporelles qui mélangent rockabilly, rock et jazz. On navigue entre 'Fleetwood Mac', 'Bob Dylan', 'Ray Charles', 'Quincy Jones' et j'en passe et, si votre corps tout entier ne se met pas en mouvement sur des titres comme 'Rockin' Pneumonia And The Boogie Woogie Flu' de 'Huey "Piano" Smith' dans lequel 'Don Airey' arrive même à placer 7 notes de 'Smoke On The Water' ou les entraînants 'Watching the River Flow' et 'Let the Good Times Roll' ou encore le dernier medley 'Caught in the Act', enchaînant 'Going Down' de 'Jeff Beck', 'Green Onions' de 'Booker T. & The MG's', 'Hot 'Lanta' du 'Allman Brothers Band', 'Dazed And Confused' de 'Led Zep' et 'Gimme Some Lovin'' du 'Spencer Davis Group', passez votre chemin et, pour les autres, il ne reste plus qu'à déguster ces 12 titres avec de remarquables interprétations montrant le talent de ces cinq artistes qui amènent chacun leur pierre à l'édifice et qui transforment tous ces titres en du made in 'Deep Purple' avec cette touche hard-rock énergique présente ici et là. Bref, pour cet exercice qui est courant chez pas mal d'autres groupes, il aura fallu plus de cinquante ans pour que 'Deep Purple' s'y colle mais, quand le voyage dans le temps est aussi bien réussi, on ne peut que tirer notre révérence à ces cinq artistes qui savent nous transmettre ce plaisir immense de jouer ensemble...

Interprêtes

Ian Gillan (Chant), Steve Morse (Guitare), Roger Glover (Basse), Ian Paice (Batterie), Don Airey (Claviers)


Artiste : Rhapsody Of Fire

Album : Glory for Salvation

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 31-12-2021

Depuis la fin du grand remaniement en 2016 avec l'arrivée du chanteur 'Giacomo Voli', 'Alex Staropoli' n'a pas eu trop de problème de personnel car le line-up depuis 5 ans est quasiment le même et, depuis le dernier album 'The Eighth Mountain' de 2019, le seul changement est le remplacement du batteur 'Manu Lotter' par 'Paolo Marchesich' qui était déjà présent à la sortie de l'EP 'I'll Be Your Hero' qui avait servi de hors d'œuvre à ce dernier opus 'Glory for Salvation' et qui continue la saga commencée dans 'The Eighth Mountain'. Alors quoi de neuf sur la planète du power métal symphonique de 'Rhapsody of Fire' avec cette nouvelle mouture ?

'Son of Vengeance' ouvre les débats dans un style classique et épique à souhait avec des arrangements instrumentaux grandioses et un remarquable effort au niveau des harmonies vocales, 'Giacomo Voli', toujours aussi bon, étant très bien entouré par des chœurs généreux, puis, 'The Kingdom of Ice', toujours dans une ambiance épique, est une composition entraînante avec des lignes mélodiques accessibles. On poursuit avec la chanson titre (voir la vidéo ci-dessus) qui offre de belles variations de tempos amenant ce côté progressif à l'ensemble avec de nouveaux chœurs imposants et une bonne place laissée pour le solo de guitare, puis, le court interlude narré 'Eternal Snow' avec un accompagnement dépouillé à la flûte, sert d'introduction à 'Terial the Hawk' qui imprime une ambiance folklorique entraînante rompant avec la puissance du métal et qui en fait une composition très originale. Avec 'Maid of the Secret Sand', la première partie est menée par une section rythmique musclée et une mélodie mémorable et la deuxième montre des variations de tempo et une remarquable section instrumentale. On atteint la pièce maitresse de l'album, 'Abyss of Pain II', qui frise les 11 minutes et qui continue la courte introduction de l'album 'The Eighth Mountain' et développe un patchwork d'ambiances juxtaposées qui alternent des orchestrations classiques et des chœurs grandioses avec des parties métal accrocheuses, 'Giacomo Voli', nous gratifiant d'une prestation vocale de haute volée, naviguant entre une voix rocailleuse et claire. Après une longue introduction instrumentale, c'est encore une mélodie mémorable que nous propose ensuite 'Infinitae Gloriae', puis, place à la magnifique power ballade 'Magic Signs' qui peut rappeler certaines mélodies de 'Serenity' et qui déploie une remarquable force tranquille. Elle est reprise en 'Italien' (voir la vidéo ici) et 'Espagnol' en fin d'album et ces versions en langues latines amènent, pour ma part, encore plus d'émotion. L'album se termine par le hit déjà connu 'I'll Be Your hero' avec son refrain à faire chanter un stade et 'Chains Of Destiny' (voir la vidéo ici) ferme le bal sur un dernier titre énergique avec un dernier refrain mémorable.

En résumé, pas de surprise pour cette suite de 'The Eighth Mountain', on retrouve avec 'Glory for Salvation' tous les ingrédients d'un power métal symphonique flamboyant et 'Alex Staropoli' continue de nous délivrer des mélodies prenantes et montre toujours autant de talent pour composer des morceaux mettant en avant des arrangements instrumentaux et vocaux grandioses...

Interprêtes

Alex Staropoli (Claviers), Giacomo Voli (Chant), Roby De Micheli (Guitare), Alessandro Sala (Basse), Paolo Marchesich (Batterie)


Artiste : Deception Store

Album : Pindaric Flights

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 01-01-2022

'Deception Store' est un nouveau projet Italien de progressif qui ne fait pas le buzz sur Internet et on peut trouver quelques informations sur leur site soit en Italien soit en Anglais ici. Créé par le chanteur 'Marco Pantazzi', leur style se rapproche d'un rock progressif tranquille qui fait référence au formations de rock atmosphérique des années 70, avec en tête 'Pink Floyd' et leur premier album 'Pindaric Flights' est sorti fin Novembre 2021.

Au menu de cet opus, 12 titres assez courts (à l'exception de la chanson titre qui dépassent les 7 minutes) qui déploient de belles mélodies et des ambiances raffinées. On est accueilli par 'Lifetime' qui démontre une belle douceur et le solo de guitare 'Floydien' dans la deuxième partie du titre est une pure merveille. Avec 'I Do My Way', l'entame piano/chant très feutrée se poursuit avec une section rythmique qui petit à petit prend de l'ampleur avec un final lorgnant vers du rapp énergique, interprété par 'Roberta Staccueddu', qui retombe dans quelques notes de piano, puis, on retrouve cette alternance d'intensités avec le titre suivant, 'One More Time', qui, après une introduction dans une atmosphère très calme avec un chant susurré de 'Marco Pantozzi', possède un refrain beaucoup plus enlevé. Suit l'énergique 'Rock-Star (Meteorite)' avec une deuxième partie de titre directe et efficace et un remarquable solo de guitare final, puis, retour à une atmosphère plus soft avec 'New Bad Day' qui déroule une mélodie délicate, et on retrouve ces remarquables successions de moments forts et calmes. Quant à la chanson titre, elle est faite de plusieurs parties avec une première section acoustique chant/guitare accompagnée par une guitare slide qui, sans transition réelle, laisse la place à un lent et lourd tempo rythmé par une basse puissante dans une atmosphère psychédélique nous ramenant quelques décennies en arrière et quelques accalmies amenant un bonne aération à l'ensemble. On entame la deuxième partie de l'album qui continue à nous offrir un progressif assez soft et on peut citer 'A New World' avec son refrain mémorable ou 'Distant Lover' qui flirte avec une ambiance de piano/bar ou encore la magnifique ballade semi-acoustique 'Close Your Eyes' avec une construction mélodique en crescendo que n'aurait pas renié 'Roger Waters', et la seule incartade plus énergique est 'Timeline' avec un solo de guitare musclé mais qui se termine sur une partie acoustique beaucoup plus calme dans un duo chant/guitare. Après la virgule pianistique mélancolique 'Free', l'album se termine avec 'E Immagino Se', chanté en Italien et qui résume bien l'ambiance générale de l'album avec cette force émotionnelle amenée par l'alternance de moments intenses et d'autres beaucoup plus tranquilles.

En résumé, les Italiens de 'Deception Store' sortent un premier album très prometteur dans un progressif raffiné et délicat avec de belles lignes mélodiques et 'Pindaric Flights', au-delà des fans de progressif, devrait plaire à un public assez large recherchant de la musique assez immédiate car toutes les compositions sont assez courtes et accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Marco Pantozzi (Chant), Joe Chiericati (Claviers, Piano), Stefano Nicli (Guitare), Teo Ederle (Basse), Thomas Ebner (Batterie), Mauro Lazzaretto (Chœurs), Roberta Staccueddu (Chant)


Artiste : Hasse Fröberg Musical Companion

Album : We Are the Truth

Date de Sortie : 26-11-2021

Ajouté le : 03-01-2022

Les Suédois de 'Hasse Fröberg Musical Companion' (HFMC) continuent leur aventure puisque 'We Are the Truth', qui est sorti en novembre 2021, est déjà leur 5ème album, après le très bon 'Parallel Life' en 2019. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce nouveau bébé est un joyau de progressif qui mélange toutes les influences de cinquante ans de ce style avec 9 compositions qui sont composées en majorité de longs développements dépassant les 6 minutes. Pour toutes celles et tous ceux qui aiment découvrir un album riche et dense, écoute après écoute, vous êtes au bon endroit car 'We Are the Truth' se déguste avec un plaisir immense et les parallèles avec les grands noms du progressif sont légion tout au long des 69 minutes que dure l'album.

On pourrait écrire un livre en décrivant tous les coins et recoins de chaque titre et c'est pour ça que je ne m'aventurerai pas dans une telle tâche. Alors, pour faire court, je vous parlerai simplement de ces moments intenses, en commençant par les 7 minutes de 'To They Who Rule the World' qui intègrent tout ce qu'on désire trouver dans ce style avec des successions de paysages sonores qui s'apprivoisent petit à petit mais qui finalement nous accrochent tellement qu'ils donnent cette envie irrésistible de relancer l'écoute à maintes reprises. Les titres suivants provoquent tous ce même sentiment de cheminer dans un labyrinthe dont chaque recoin est un ravissement total et on se laisse complètement aller à cette diversité d'ambiances qui empruntent, ici et là, au meilleur d'Emerson, Lake & Palmer', 'Kansas', 'Yes', 'Genesis' ou encore de 'Saga' mais, également à des formations plus récentes comme 'Marillion', 'Arena', 'Pendragon' ou encore 'IQ' et je vous laisse en rajouter certainement beaucoup d'autres. De plus, même si les longs développements peuvent apparaître complexes au premier abord, 'Hasse Fröberg' a tout mis en œuvre pour nous offrir des lignes mélodiques harmonieuses qui viennent se greffer immédiatement dans notre mémoire et rendent tous ces titres finalement très accessibles. En attestent par exemple le titre éponyme de l'album et le court 'Every Seconds Counts' qui dégagent une force émotionnelle remarquable, l'album se terminant sur un sublime 'A Spiritual Change' qui résume toute la créativité débordante de 'HFMC' en nous emmenant une dernière fois dans un magnifique voyage musical.

Bref, pas la peine d'un long discours, place à la musique car, comme vous l'aurez compris, ce dernier album de 'Hasse Fröberg Musical Companion' pourrait très bien être une sorte d'album de référence de rock progressif à travers les âges. 2021 se termine en beauté avec 'We Are The Truth' qui ira, sans aucun doute, rejoindre la discothèque idéale d'un grand nombre d'amatrices et d'amateurs de progressif...

Interprêtes

Hasse Fröberg (Chant, Guitare), Anton Lindsjö (Guitare, Chœurs), Kjell Haraldsson (Claviers, Chœurs), Thomas Thomsson (Basse, Chœurs), Ola Strandberg (Batterie, Guitare, Chœurs)


Artiste : Marco Mattei

Album : Out of Control

Date de Sortie : 19-11-2021

Ajouté le : 21-12-2021

'Marco Mattei' est un auteur/compositeur Italien qui a sorti son premier enregistrement studio 'Out of Control' en Novembre 2021. Entouré d'une liste impressionnante d'artistes (voir ci-dessous), il nous propose une variété de styles différents dans des formats assez courts ('Void' frise quand même les 7 minutes) et on navigue entre pop, rock, hard-rock, et folk, tout ceci étant saupoudré d'une bonne dose de progressif.

On est accueilli dans des influences Indouistes avec 'Would I Be Me' (voir la vidéo ci-dessus) rappelant la période de l'album blanc des 'Beatles' suite à leur voyage en Inde en 1968, puis, sans transition, 'Picture in a Frame' (voir la vidéo ici) nous emmène dans un mélange de pop et de funk avec une section rythmique imaginative et 'More Intense', qui suit, est une ballade reposante dans une léger crescendo qui peut rappeler les ambiances de 'Peter Gabriel' dans le milieu des années 80. Avec 'I'll Be Born', on continue dans une ambiance délicate mais cette fois avec des influences mélodiques de 'Roger Waters' mais dans un registre beaucoup plus serein que l'Anglais, puis, 'Lullaby for You' débute avec un chant d'enfant et continue dans une sorte de berceuse acoustique délicate, délicieusement accompagnée par une guitare slide. Sans transition, après 'Lullaby for You', 'Anymore' déboule et nous offre du bon hard-rock avec une rythmique soutenue, suivi de 'Tomorrow' (voir la très belle vidéo ici) qui cette fois nous emmène au pays de la country avec un instrumental rythmé, atmosphère que l'on retrouvera dans le court 'After Tomorrow' mais cette fois en acoustique. Suit 'Void' dont le bruit de goutte d'eau du départ rappelle certainement chez certains un titre des 'Floyds' mais qui se poursuit dans une ambiance sensuelle avec des chœurs aériens et qui offre dans la deuxième partie du titre une accélération rythmique amenant à un final intense. Quant à 'On Your Side', on est emmené dans une douce ballade, le chant langoureux accentuant ce sentiment de plénitude, puis l'album se termine par le court instrumental 'Hidden Gems', puis 'Gone' qui nous offre une dernière composition remarquable dans une ambiance à la 'Santana'.

En résumé, ce premier album de 'Marco Mattei' propose une belle originalité et une diversité étendue avec des compositions très agréables servies par des artistes de qualité et bénéficiant d'une production irréprochable. 'Out of Control' est à conseiller à toutes les amatrices et à tous les amateurs de progressif en général, sans distinction de style et de genre...

Interprêtes

Marco Mattei (Guitare, Basse, Chant, Percussions, Programmation) + Invités : Dave Bond (Chant), Matthew Brown (Chant), Felix Brandt (Chant), Barak Seguin (Chant), Richard Farrell (Chant), Jerry Marotta (Batterie, Percussions), Pat Mastelotto (Batterie, Percussions), Chad Wackerman (Batterie, Percussions), Clive Deamer (Batterie, Percussions), Matt Crain (Batterie, Percussions), Gianni Pierannunzio (Batterie, Percussions), Salvatore Mennella (Batterie, Percussions), Matilde Mattei (Shaker), Tony Levin (Basse), Fabio Trentini (Basse), Gabriele Bibbi Ferrari (Basse), Duilio Galioto (Claviers), Paolo Gianfrate (Claviers), Dave Bond (Mandoline), Marco Planells (Sitare), Paul Johnson (Flûte, Whistle), Diederik van den Brandt (Pedal Steel), Rob Wakefield (Violon), Max Rosati (Guitare), Mauro Munzi (Piano)


Artiste : Temperance

Album : Diamanti

Date de Sortie : 19-11-2021

Ajouté le : 28-12-2021

Leur album 'Viridian' avait été une bonne surprise en début 2020 et les Italiens de 'Temperance' ont mis moins de deux ans pour récidiver avec un nouvel album qui est sorti en Novembre 2021, ce qui porte leur discographie à 5 enregistrements studio en 8 ans et montre donc la production généreuse des transalpins, d'autant plus que 2021 a vu également la sortie de l'EP 'Melodies of Green and Blue' dans lequel ils revisitaient certains de leurs titres en acoustique.

Au menu de cet abondant opus de 65 minutes (55 en fait si l'on retire les 4 versions dans différentes langues du hit de l'album 'Diamanti'), ce sont 12 titres menés tambour battant dans un power métal symphonique entraînant avec des lignes mélodiques toujours autant mémorables. Et pour nous accueillir, 'Pure Life Unfolds' (voir vidéo ci-dessus) déploie une puissance de feu considérable et nous balance un premier refrain entêtant, puis, 'Breaking the Rules of Heavy Metal' continue sur cette lancée avec un nouveau brulot puissant et rapide dans lequel notre trio vocal s'en donne à cœur joie. Suit 'Diamanti' (voir la vidéo ici), modulant les ardeurs et montrant tout le talent de mélodistes des Italiens avec un refrain addictif chanté dans leur langue et dans la grande tradition de la chanson Italienne ce qui donne une envie irrésistible d'accompagner les paroles (ça tombe bien car maintenant dans spotify, les paroles sont présentes sur certains titres dont celui-ci). On poursuit avec un rapide 'Black Is My Heart' toujours très efficace, puis, avec les deux titres suivants, le style est très proche de 'Nightwish' car 'Litany of the Northern Lights' et 'You Only Live Once' ont une puissance et un entrain rappelant les Finlandais, le premier ayant même ce côté celtique avec l'accompagnement de sons de cornemuse. La deuxième partie de l'album est à l'image du début avec des compositions énergiques aux lignes mélodiques toujours très accrocheuses : on peut citer 'Codebreaker' amenant une touche de modernité avec des sonorités électroniques ou 'Let's Get Started' qui s'éloigne un instant du métal symphonique pour nous envoyer un bon un rock déchaîné ou encore le dernier titre 'Follow Me' et sa rythmique soutenue mais bénéficiant de quelques moments de répit. En alternance, d'autres compositions amènent une aération à l'ensemble avec 'I the Loneliness', alternant les tempos dans un métal plus mesuré ou 'The Night Before the End' qui montre un visage symphonique plus marqué avec quelques chœurs et un nouveau refrain mémorable, sans oublier la power ballade 'Fairy Tales for the Stars', certes classique, mais d'une efficacité redoutable.

En résumé, c'est sans surprise que les Italiens de 'Temperance' nous gratifient d'un admirable album qui continue sur la lancée des précédents opus avec ce mélange parfait entre un power métal entraînant et intense, une bonne dose d'arrangements symphoniques et un trio vocal toujours en parfaite harmonie; les douze hits de 'Diamanti' tourneront sans aucun doute en boucle chez toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique et pourront certainement toucher un public de métal plus large...

Interprêtes

Marco Pastorino (Chant, Guitare), Alessia Scolletti (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Luca Negro (Basse), Alfonso Mocerino (Batterie)


Artiste : Sting

Album : The Bridge

Date de Sortie : 19-11-2021

Ajouté le : 29-12-2021

Son dernier album pop/rock remonte à 2016 avec '57Th & 9TH' et 'Sting' revient en 2021 avec un nouvel album 'The Bridge', après être allé voir du côté du style reggae avec '44/876' en 2018, et après la sortie de reprises de chansons de son répertoire avec 'My Songs' décliné en une version d'enregistrements studio' et une autre d'enregistrements live. Plus récemment, il a sorti un album de duos avec un ensemble d'artistes variés qui n'est pas présent sur Spotify mais dont certains en ont fait une playlist qui compile chaque chanson et dans lequel on retrouve ce duo improbable mais tellement intemporel entre 'Sting' et 'Charles Aznavour' datant de 2008.

Avec ce dernier album, 'Sting' renoue avec son style d'origine et les 13 compositions nous font remonter quelques décennies en arrière et nous embarquent dans un beau voyage dont il a le secret. D'entrée, avec 'Rushing Water' (voir vidéo ci-dessus), tout à fait dans le style de 'Police', on retrouve cette voix si caractéristique qui a accompagné toute une génération dans les années 70/80 dans un rock paisible et mélodique, puis, 'If It's Love' (voir la vidéo ici) continue dans ce registre avec une nouvelle mélodie mémorable. Mais la suite est beaucoup plus modérée avec toute cette sensibilité caractérisant l'Anglais et défilent des titres comme 'The Book of Numbers' et son ambiance plus feutrée qui prend pendant quelques instants plus d'ampleur dans le refrain, puis, 'Loving You' est une ballade rythmée avec des sonorités modernes amenées par une boîte à rythme électronique et 'Harmony Road' revient à un style plus conventionnel et nous ramène aux plus belles chansons acoustiques de 'Sting'. Dans le même genre, 'For Her Love' est un condensé de douceur et de sensibilité avec de magnifiques chœurs qui fusionnent de très belle manière avec le chant, puis, avec le léger 'The Hills of the Border', l'alternance entre les parties lentes et rythmées est magnifique et le tempo sautillant donne une envie irrésistible de taper du pied, tout comme 'Captain Bateman' qui suit avec ce côté pop/folk nous ramenant aux années 70. La suite continue dans une ambiance plus feutrée de boite de jazz avec 'The Bells of St. Thomas', puis, la chanson titre est un bijou mélodique acoustique rempli d'émotion, atmosphère que l'on retrouve dans la chanson suivante 'Waters of Tyne'. Ce très bel album se termine par le rythmé 'Captain Bateman’s Basement', avec une magnifique fusion entre la ligne de basse et l'accompagnement vocal de l'Anglais, puis, la reprise de '(Sittin’ on) The Dock of the Bay' d'Otis Redding' dans lequel 'Sting' imprime une ambiance plus posée.

En résumé, après des incursions dans différents styles différents, 'Sting' revient à un style pop qui l'a fait connaître dans les années 70 avec 'Police' et ensuite dans sa carrière solo à partir de 1985 : 'The Bridge' est donc destiné à un public ayant aimé ces deux époques et, certainement, pourra toucher un plus large public, car toutes les compositions sont très accessibles et montre qu'il n'a rien perdu de son talent et qu'il a su traverser les 40 dernières années en nous offrant de magnifiques albums avec cette voix si caractéristique véhiculant toujours de belles émotions...

Interprêtes

Sting (Chant, Basse), Dominic Miller (Guitare), Martin Kierszenbaum (Claviers), Branford Marsalis (Saxophone), Fred Renaudin (Claviers), Josh Freese (Batterie), Manu Katché (Batterie), Gene Noble (Chœurs), Jo Lawry (Chœurs), Laila Biali (Chœurs)


Artiste : Leap Day

Album : Treehouse

Date de Sortie : 15-11-2021

Ajouté le : 27-12-2021

La genèse du projet Néerlandais 'Leap Day' remonte à 2007 lorsque le batteur 'Koen Roozen' de 'Flamborough Head' rencontre le claviériste 'Derk Evert Waalkens' et, deux ans après, avec l'arrivée du claviériste 'Gert van Engelenburg', du chanteur 'Jos Harteveld', du guitariste 'Eddie Mulder' et du bassiste 'Peter Stel', sort le premier album 'Awaking the Muse'. Depuis, quatre albums sont sortis ('Skylge's Lair' en 2011, 'From the Days of Decalion: Chapter 1' en 2013, 'From the Days of Decalion: Chapter 2' en 2015 et 'Timelapse' en 2018) et 'Treehouse' est donc le sixième album du groupe. Leur style est influencé par les grands noms du rock progressif des années 70 et on navigue au travers de long développements dans la grande tradition d'un progressif recherché et inventif dans lequel chaque artiste amène sa pierre à l'édifice. Pour ce dernier album, on peut noter deux changements puisque 'Hans Kuypers' remplace au chant 'Jos Harteveld' et le bassiste est désormais 'Harry Scholing'.

L'album débute par le long développement 'Like Icarus' qui déploie un progressif raffiné avec des lignes mélodiques nous ramenant au meilleur de ce style dans les années 70, les deux claviéristes montrant toute leur complicité dans ce dédale musical. La dernière minute est consacré à l'énumération des victimes de l'incendie dans un bâtiment abandonné de la Nouvelle-Orléans en 2010. Suit 'Clementine' qui continue dans cette ambiance musicale légère avec des lignes mélodiques accrocheuses, des changements de tempos et un bon équilibre entre les parties chantées et instrumentales. On poursuit le beau voyage avec 'Raining' qui chemine tranquillement en alternant moments calmes et énergiques avec des riffs de guitare saturés, puis, la chanson titre amène une sensation de légèreté avec son tempo balancé et ses sonorités de claviers vintage qui nous font remonter quelques décennies en arrière avec des formations comme 'Focus' ou 'Camel'. Place à 'May 5th' qui continue dans cette atmosphère détendante et qui possède une magnifique section instrumentale en deuxième partie de titre intégrant quelques sonorités orientales. Et pour finir ce remarquable album, les 12 minutes d'Autumn' nous offre un magnifique final dégageant de belles émotions, et dans la deuxième partie, complètement instrumentale, on s'abandonne complètement en faisant vagabonder notre esprit au rythme des lignes mélodiques agréables et harmonieuses.

En résumé, les Néerlandais de 'Lead Day' sortent un nouvel album d'une grande qualité qui nous emmène dans un très beau voyage progressif, élégant et mélodieux; 'Treehouse' est encore une belle surprise en cette fin d'année 2021 et devrait rejoindre la discothèque idéale d'un grand nombre d'amatrices et d'amateurs de ce style qui ont aimé les formations majeures de progressif des années 70...

Interprêtes

Derk Evert Waalkens (Claviers, Chœurs), Koen Roozen (Batterie), Gert van Engelenburg (Claviers, Chœurs), Eddie Mulder (Guitare, Chœurs), Hans Kuypers (Chant), Harry Scholing (Bass)


Artiste : Eric Clapton

Album : The Lady In The Balcony : Lockdown Sessions (Live)

Date de Sortie : 12-11-2021

Ajouté le : 06-12-2021

Après les deux live d'artistes des années 70, 'Wishbone Ash' et 'Alan Parsons', c'est également un live d'un artiste de cette époque qui est sorti en Novembre 2021, mais un peu particulier puisqu'il s'agit d'un set acoustique d'Eric Clapton' qui, ayant du annuler ses concerts au 'Royal Albert Hall' en début d'année, s'est retiré dans un manoir en pleine compagne Anglaise avec ses amis et musiciens pour nous concocter un magnifique album avec des compositions de son répertoire mais également des standards de blues et de rock. Tout d'abord, de son répertoire, il nous interprète 'Golden Ring' (voir vidéo ci-dessus), 'After Midnight' (voir la vidéo ici), 'Rivers of Tears' présent dans l'album 'Pilgrim' qu'il avait sorti avec 'BB King' dans la fin des années 90, 'Believe in Life' de son album 'Reptile' de 2001, l'émouvant 'Tears in Heaven' ou encore 'Bad Boy' qui retrouve une deuxième jeunesse avec une interprétation dans un blues torride. D'autres titres sont joués avec par exemple 'Bell Bottom Blues' et 'Layla' (voir la vidéo ici), interprétés à l'époque par la formation 'Derek & The Dominos' mais qui avaient été co-écrits par 'Eric Clapton'. Les autres titres ont été choisis dans un large panel de chansons intemporelles comme le très connu 'Black Magic Woman' de 'Peter Green' popularisé par 'Santana' ou la belle ballade assez méconnue 'Man Of The World' des débuts de 'Fleetwood Mac' écrite également par 'Peter Green' ou encore dans un répertoire beaucoup plus ancien, avec par exemple 'Nobody Knows You When You're Down And Out' datant de 1929 qui débute l'album dans du blues authentique ou 'Key to the Highway' datant lui de 1940 sans oublier l'archi connu 'Rock Me Baby' de 'BB. King'. On peut également noter qu'Eric Clapton' est un fervent défenseur de la liberté et dénonce les obligations mises en place par les différents gouvernements pour lutter contre l'épidémie, et dans ce cadre, il a sorti deux singles en 2021 avec la complicité de 'Van Morrison', 'The Rebels' en Juin et 'This Gotta Stop' en Octobre, et ces deux légendes du rock s'offusquent dans le premier avec des paroles fortes : "Où sont passés tous les rebelles ? Ils se cachent derrière des écrans d’ordinateur. Où est l’esprit ? Où est l’âme ? Où sont passés tous les rebelles ?", le deuxième single critiquant la perte de liberté ces derniers temps avec les obligations vaccinales en chantant « Ça doit s’arrêter, trop c’est trop, je ne peux plus supporter ces conneries". Bref, Avec ce dernier album on passe un très beau moment à l'écoute de ces titres intemporels qu'Eric Clapton' et ses musiciens ont su remarquablement dépouiller pour ne garder que la substantifique moelle de la musique originale avec, cerise sur le gâteau, un enregistrement de qualité irréprochable si le père Noël vous dépose la version DVD/Blu-ray sous le sapin...

Liste des titres (interprète origine, année) :
01 – Nobody Knows You When You're Down And Out (Bessie Smith - 1929)
02 – Golden Ring (Eric Clapton, Blackless, 1979)
03 – Black Magic Woman (Peter Green, 1968)
04 – Man Of The World (Peter Green, 1969)
05 – Kerry
06 – After Midnight (Eric Clapton, 1970, album : Eric Clapton)
07 – Bell Bottom Blues (Derek & The Dominos, 1970)
08 – Key to the Highway (Charlie Segar, 1940)
09 – Rivers of Tears (Eric Clapton, 1998, album : Pilgrim)
10 – Rock Me Baby (BB. King, 1964)
11 – Believe in Life (Eric Clapton, 2001, album : Reptile)
12 – Going Down Slow (James B. Oden, 1941)
13 – Layla (Derek & The Dominos, 1970)
14 – Tears in Heaven (Eric Clapton, 1992, album : Rush)
15 – Long Distance Call (Muddy Waters, 1951)
16 – Bad Boy (Eric Clapton, 1970, album : Eric Clapton)
17 – Got My Mojo Working (Muddy Waters, 1957)

Interprêtes

Eric Clapton (Chant, Guitare), Chris Stainton (Claviers), Nathan East (Basse), Steve Gadd (Batterie)


Artiste : Damian Wilson

Album : Limehouse to Lechlade

Date de Sortie : 12-11-2021

Ajouté le : 18-12-2021

'Damian Wilson' est un chanteur bien connu du monde de la scène progressive puisqu'il a été le chanteur de 'Threshold' et qu'il participe régulièrement aux projets d'Arjen Lucassen', mais il a également sorti de très beaux albums avec 'Adam Wakeman', 'Weir Keeper's Tale' en 2016, 'The Sun Will Dance in Its Twilight Hour' en 2018 et 'Stripped' en 2019 et poursuit également une carrière solo, le dernier opus en date étant 'Built For Fighting' de 2016. Il récidive avec un nouvel album rempli de mélodies addictives qui nous ramènent quelques décennies en arrière et qui nous embarquent dans un beau voyage rempli de sérénité, de sensibilité et d'insouciance, choses dont on a bien besoin en ce moment pour s'évader de ce monde de plus en plus fou dicté par la finance qui a oublié que les plus beaux trésors sont juste à portée de main, en commençant par l'écoute de ce nouvel album 'Limehouse to Lechlade'.

Et dès le premier titre 'Once We're Gone' (voir la vidéo ci-dessus), on monte sur un petit nuage sur lequel on restera tout au long de l'album avec une première mélodie mémorable et on poursuit par la chanson titre dont l'ambiance dégagée me rappelle celle de 'Time Passages' d'Al Stewart', datant de 1978 et qui vient d'être remastérisé. Suit le rafraichissant 'Climbing Frame' avec ses chœurs radieux, puis 'Let Me down Slowly' est un blues nous ramenant dans l'ambiance des sixties qui est rempli d'une belle émotion grâce à l'interprétation de 'Damian Wilson' et qui est suivi par un joyeux 'Fire & Ashes' dans une rythmique latino et ces deux titres montrent la diversité de cet opus. Avec 'Picture', on embarque pour une composition entraînante rappelant les 'Beatles' et on retrouvera également d'autres titres mettant en avant les mêmes influences avec 'Must We Say Goodbye' et 'Women on My Mind'. Le reste de l'album se partage entre compositions dansantes et entraînantes comme 'No Money' ou 'It Ends Here' et d'autres plus tranquilles avec les magnifiques ballades 'Hard to Keep Faith' (voir la très belle vidéo ici), 'Cornerstone' et 'Seek for Adventure'.

En résumé, avec ce dernier enregistrement studio de 'Damian Wilson', on embarque pour un merveilleux moment d'écoute rempli de belles mélodies magnifiées par un chanteur à la voix émouvante. 'Limehouse to Lechlade' est à déguster tranquillement le casque sur les oreilles et devrait toucher un large public car toutes les compositions sont très accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Damian Wilson (Chant, Guitare) + Invités : Alex Reeves (Batterie), Chris Hill (Guitare), Lee Pomeroy (Basse), Michael Buckley (Saxophone, Flûte)


Artiste : Signum Draconis

Album : The Divine Comedy: Inferno

Date de Sortie : 12-11-2021

Ajouté le : 20-12-2021

'Signum Draconis' est un nouveau projet Italien d'opéra métal qui a été composé par le guitariste 'Oscar Grace' et qui est entouré de 'Max Morelli' au chant, 'Filippo Martignano' aux claviers, 'Stefano Antonelli' à la basse et Francesco Micieli à la batterie. Avec de nombreux invités, dont le très connu 'Mark Boals' de la scène métal ('Shining Black' est son dernier projet en date) ou la chanteuse lyrique 'Chiara Manese' ou encore le guitariste 'Simone Mularoni ' de 'DGM' et le soutien de l'orchestre 'Bratislava Symphony Orchestra', ils nous offrent le premier volet 'Inferno' de l'opéra 'La Divine Comédie' de 'Dante Alighieri' qui devrait être suivi de 'Purgatorio et de 'Paradiso', l'ensemble formant un triptyque. Et pour cela, 'Oscar Grace' a mis les petits plats dans les grands avec plus d'une heure et demie de musique contenant tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de production et le résultat est à la hauteur de l'œuvre titanesque. Pour celles et ceux qui sont fans de 'Thérion' et qui ont aimé 'Beloved Antichrist', vous ne serez pas dépaysé car on retrouve les mêmes ambiances que celles déployées par 'Christofer Johnsson'.

Et d'entrée, avec 'In the Midway of Life’s Journey', on a un aperçu de l'ambiance qui nous accompagnera tout au long de cet opus avec des arrangements instrumentaux grandioses et des prestations vocales de haute volée, mélangeant des airs d'opéra classique à la puissance du métal, les solos de guitare amenant un côté néo-classique. En alternance, lorsque l'intensité des instruments électriques s'estompent, on est conquis par des lignes mélodiques entêtantes avec pour exemple le deuxième titre, 'Mission of Virgil' dans lequel les chanteurs lyriques nous offrent de magnifiques démonstrations proches des atmosphères d'opéra classiques, les chœurs rajoutant à ce parallèle comme dans 'Gate of Hell' qui suit (voir la vidéo ici) et qui est le parfait exemple de la cohabitation entre le classique et le métal. On poursuit avec le puissant 'The Bordeland', qui montre toute la dramaturgie de l'œuvre de 'Dante', puis, on se laisse emporter par le mélodique 'Whirlwind of Lovers' avec l'entrée en scène de Francesca (magnifique prestation de 'Ksenia Glonty') et qui nous propose une remarquable partie centrale instrumentale. Le puissant 'Under Eternal Rain' montre, quant à lui, avec de multiples changements de tempos, toute la théâtralité que l'on attend dans ce genre d'opéra métal et on ne peut pas passer non plus à côté des chœurs grandioses de 'Regnum Dite'. On pourrait citer tous les titres suivants car chacun amène une originalité à l'ensemble et fait que, malgré la densité proposée, on est complètement absorbé du début à la fin. Même si la majorité des compositions sont orientées vers un power métal musclé, il y a toujours de remarquables variations d'intensité qui permettent de faire vivre cet opéra, les prestations vocales étant toujours très expressives car les différents interprètes sont avant tout des acteurs : en témoignent des titres comme 'To the Edge of Stygian Lagoon', 'Burning Graves', 'Forest of Suicides' ou encore 'Phlegethon (The Bloody River)' qui calme les ardeurs dans une ambiance plus mesurée. Le deuxième CD, plus court, ne contient que 5 titres (dont une courte introduction faite de bruitages et de narration), mais offre de plus longs développements avec 'Ten Moats of Damnation (Interlude: The Ulysses’ Chant)' de plus de 11 minutes, plus complexe, mais dans lequel on retrouve tous ce qui constitue un opéra métal (un seul bémol, le monologue en partie centrale un peu long à mon goût), l'album se terminant par deux magnifiques compositions, 'Cocytus (The Ice Terror)' et son atmosphère torturée, puis 'Lucifer' qui clôt cet opéra en mettant en avant des prestations vocales remarquables et un magnifique solo de guitare dans un style néo-classique.

En résumé, ce nouveau projet 'Signum Draconis' d'Oscar Grace' est une réussite totale et offre un opéra métal riche et dense avec tout ce qu'on désire trouver dans ce genre d'œuvre, l'ensemble étant magnifié par une distribution d'acteurs/chanteurs remarquables, par des chœurs grandioses, et par des arrangements instrumentaux alternant parfaitement la magnificence des instruments d'orchestre avec la puissance des instruments électriques. On attend avec impatience les deux prochaines parties...

Interprêtes

Max Morelli (Chant), Oscar Grace (Guitare), Filippo Martignano (Claviers), Stefano Antonelli (Basse), Francesco Micieli (Batterie) + Invités : Renato Carrazzo (Voix), Chiara Manese (Chant), Mark Boals (Chant), Ben Jackson (Chant), Ksenia Glonty (Chant), Luca Paolini (Chant), Andrea Ranfa (Chant), Frederick Pollock (Chant), Simone Mularoni (Guitare), Oleg Smirnoff (Claviers), Bratislava Symphony Orchestra


Artiste : NorthTale

Album : Eternal Flame

Date de Sortie : 12-11-2021

Ajouté le : 22-12-2021

'NorthTale' est une formation internationale de power métal qui a été créée par le guitariste d'origine Brésilienne, 'Bill Hudson' et qui a sorti un premier album 'Welcome to Paradise' en 2019 et qui vient de sortir un deuxième enregistrement studio 'Eternal Flame', le line-up ayant légèrement évolué puisque c'est désormais le chanteur Brésilien 'Guilherme Hirose' qui a pris la place de 'Christian Eriksson'. Fans d'un power métal distillant des hymnes mélodiques accrocheurs, vous êtes au bon endroit car les 12 compositions envoient du lourd avec des influences allant de la musique Brésilienne à du néo-classique en passant par du métal extrême, tout cela étant soutenu par une section rythmique souvent effrénée.

Et dans un style speed power métal direct et efficace, 'Only Human' (voir vidéo ci-dessus) démarre les hostilités avec un premier refrain entêtant et un tempo rapide, puis 'Wings of Salvation', beaucoup plus varié, amène des changements d'intensité, de rythme et de style avec par exemple une section instrumentale néo-classique dans la deuxième partie du titre, les lignes mélodiques restant toujours très accrocheuses. Avec 'Future Calls' (voir la vidéo ici) qui voit la participation de la famille 'Hansen' père et fils, le rythme effréné continue dans un nouveau hit mélodique intégrant de remarquables parties instrumentales, puis, changement complet de style avec 'The Land of Mystic Rytes' qui, dans une rythmique et des chants tribaux, nous offre une mélodie dépaysante alternant avec un refrain plus classique mais toujours aussi efficace. Pas de pause pour attaquer 'Midnight Bells' (voir la vidéo ici) avec un nouveau refrain addictif, puis la chanson titre poursuit dans un tempo d'enfer avec une batterie toujours très speed, tout comme 'In the Name of God', légèrement plus modéré qui alterne différent tempos et intensités et 'Ride the Storm' avec un nouveau refrain qui devrait être repris en chœurs en concert. On poursuit dans le même style avec 'King of Your Illusion', puis, la reprise de 'Judas Be y Guide' de 'Iron Maiden' qui date déjà de 1982, montre l'évolution des enregistrements en quelques décennies mettant en avant une puissance de feu impressionnante par rapport à l'original, 'Jonas Heidgert', le chanteur de 'Destiny' étant invité pour l'occasion. Et pour finir en beauté, les 11 minutes de 'Nature's Revenge' nous embarquent dans une épopée power métal qui peut rappeler les ambiances d'un 'Elysium' de 'Stratovarius', puis, l'outro 'Ivy' termine l'album sur un instrumental symphonique épique, tranchant avec le reste, mais qui permet une pause méritée après toute cette débauche d'énergie, d'autant plus que l'ensemble n'offre que de rares moments de répit.

En résumé, le power métal se porte bien en ce moment et après les Allemands de 'Powerwolf' et de 'Running Wild' et les Français de 'Hopes of Freedom', 'NorthTale' sort une deuxième album bourré de bonne énergie qui devrait plaire à tout un public aimant des hymnes mélodiques qui s'apprivoisent dès la première écoute...

Interprêtes

Guilherme Hirose (Chant), Bill Hudson (Guitare), Jimmy Pitts (Claviers), Mikael Planefeldt (Basse), Patrick Johansson (Batterie) + Invités : Kai Hansen (Guitare), Tim Kanoa Hansen (Guitare), Jonas Heidgert (Chant), Mary Zimmer (Chant)


Artiste : ABBA

Album : Voyage

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 02-12-2021

Comme on dit dans les journaux télévisés : 'sans transition', voici un nouvel album bien éloigné des deux derniers opus chroniquées dans myprogmusic et mise à part quelques parallèles à ce groupe que j'ai pu faire pour l'aspect mélodique (dont les Finlandais d''Amberian Dawn'), 'ABBA', puisque c'est d'eux dont il s'agit, ont toujours fait partie de notre culture musicale et, pour ma part, leurs différents enregistrements studio des années 70/80 ont toujours côtoyé les 'Deep Purple', 'Pink-Floyd' ou encore les 'Beatles' (pour n'en citer que 3) dans ma collection de vinyles ou de cassettes audio. Et après 40 ans et le dernier album 'The Visitors' qu'on était certain qu'il serait le dernier, voici que 'Voyage' fait son apparition. Alors, au-delà de l'événement mondial, ce qui me pousse à faire cette chronique, c'est tout simplement que 'Voyage' nous fait prendre la machine à remonter le temps et nous retrouver dans les années 70, chargées d'une insouciance extraordinaire. Les harmonies vocales d'Agnetha Fältskog' et d'Anni-Frid Lyngstad' sont toujours intactes et les mélodies sucrées concoctées par 'Benny Andersson' et 'Björn Ulvaeus' sont toujours aussi addictives. A l'écoute de 'Don’t Shut Me Down' ou de 'Just à Notion' ou encore de 'No Doubt About It', ce n'est pas sans nostalgie que l'on se prend au jeu en se souvenant de ces hymnes qui sont tous devenus intemporels et les Suédois ont toujours ce talent pour nous offrir des ballades magnifiques et ceci dès le premier titre 'I Still Have Faith In You' et on peut également citer 'I Can Be That Woman', 'Bumblebee' ou encore 'Ode To Freedom' qui emprunte aux lignes mélodiques du lac des cygnes de 'Tchaïkovski'. Bref, même si on sait que ce n'est pas l'amour fou entre les quatre artistes et que la tournée qui suivra se fera sans eux (ha, technologie, quand tu nous tiens !), 'Voyage' nous en offre un beau (de voyage dans le temps !) avec ce style inimitable des Suédois qui ont fait le pari de rester dans leur style original ce qui, pour moi, est une réussite totale...

Interprêtes

Agnetha Fältskog (Chant, Chœurs), Anni-Frid Lyngstad (Chant, Chœurs), Benny Andersson (Claviers, Chœurs), Björn Ulvaeus (Guitare)


Artiste : Xiphea

Album : Witchcraft

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 03-12-2021

Après l'EP 'The Cave Of The Golden Rose' en 2020, les Allemands de 'Xiphea' n'ont pas attendu longtemps pour sortir un nouvel album, 'Witchcraft' qui est désormais disponible depuis début novembre 2021. Toujours portés par la chanteuse 'Sabine Meusel' et le guitariste et chanteur 'Neil Meusel' (dit 'Neil Mac Miles'), ils continuent de nous raconter des histoires féériques, avec cette fois comme le nom de l'album l'indique, un thème autour de la sorcellerie. Avec un tel sujet, on se dit que, connaissant le style symphonique et épique du groupe, on va naviguer dans des compositions grandioses et théâtrales comme ils savent si bien le faire et, effectivement, les 12 compositions nous embarquent dans des ambiances très variées alternant moments enflammés et d'autres beaucoup plus apaisés.

Et dès la chanson titre qui débute l'album (voir vidéo ci-dessus), on est plongé dans du métal symphonique imaginatif qui contient tous les ingrédients de ce style et qui pourrait être le résumé de l'album : une introduction de plus de 2 minutes qui met tout doucement en place le décor avec, tout d'abord, quelques carillons de contes de fées accompagnés par la voix angélique de 'Sabine Meusel', puis une partie orchestral dans un style classique en crescendo prend le relais pour déboucher sur la partie métal avec l'entrée en piste des instruments électriques qui déploient différentes ambiances avec de belles lignes mélodiques et un magnifique solo de guitare en deuxième partie qui offre également des très beaux chœurs pour accompagner Sabine. Chaque titre qui suit apporte sa propre personnalité : 'The Fairy Ring' lorgne du côté d'un 'Epica' avec ses chœurs enivrants, 'Ghost Ship', après son introduction théâtrale, durcit le ton avec l'apparition des growls de Neil, 'The Price' revient à l'ambiance des contes de fées avec une mélodie enjouée et offre une remarquable alternance dans le duo vocal entre la 'belle et la bête' et 'True Love's Kiss' accélère le tempo pour un titre sautillant et puissant qui alterne de remarquables changements de rythmes plus mesurés et qui possède un final épique et mémorable avec des chœurs enveloppant de façon admirable le chant de Sabine. On poursuit notre périple enchanteur avec un vigoureux 'Chedipe' dans lequel Sabine prend un registre vocal beaucoup plus grave que celui que l'on connait amenant toute l'énergie nécessaire à ce genre de titre, puis, 'Die Rose blüht', chanté en Allemand, adoucit l'atmosphère mais pas la puissance par une power ballade dont la mélodie ne nous quitte plus. En alternance, 'Fire' reprend de la vigueur avec une section rythmique endiablée sur une nouvelle mélodie entêtante tout comme 'Baba Yaga' qui n'a rien à envier à son prédécesseur au niveau énergie et qui est certainement le titre avec le plus d'arrangements orchestraux amenant un côté grandiose. 'Steadfast Tin Soldier' est la deuxième power ballade, et le mot power prend tout son sens dans ce titre qui déploie une puissance imposante, puis, 'The Sorcerer´s Apprentice' est encore un moment fort de l'album en nous embarquant pour une fresque progressive de métal symphonique avec un subtil dosage entre les temps forts et les temps faibles, une théâtralité sublime et des lignes mélodiques entraînantes, chaque membre du groupe amenant sa pierre à l'édifice et les arrangements orchestraux étant d'une densité extraordinaire. Et pour terminer ce très bel album, retour à une joyeuse mélodie entraînante avec 'Drink' qui revient à du métal symphonique plus léger comme pour sortir de cette nouvelle histoire féérique par une note optimiste et insouciante.

En résumé, les Allemands de 'Xiphea' continue leur petit bonhomme de chemin dans des pays de merveilles, de magie et de contes de sorcières et de fées avec ce dernier album qui montre tout le talent de cette formation originale de métal symphonique qui, au fil des sorties de nouvelles histoires, a su évoluer pour leur donner plus de densité et de diversité et on peut désormais dire que le pari de perdurer dans la grande famille du métal symphonique est maintenant complètement gagné car 'Witchcarft' ajoute une pierre solide à l'édifice 'Xiphea' qui les met au même niveau que les formations majeures de ce style...

Interprêtes

Sabine Meusel (Chant), Neil Mac Miles (Guitare, Chant), Frank Curian (Basse), Michael Wolnitza (Guitare), Daniel Herzer (Batterie)


Artiste : Alan Parsons

Album : The Neverending Show: Live in the Netherlands

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 05-12-2021

On continue dans les concerts avec celui qu'a donné 'Alan Parsons' le 5 mai 2019 au 'TivoliVredenburg Concerthall' à Utrcht au Pays-Bas et qui est désormais disponible en CD/DVD/Blu-Ray depuis le 5 Novembre 2021. Après un retour réussi en 2019 avec 'The Secret', l'Anglais n'ayant pas sorti d'album depuis 2004, il continue de tourner régulièrement et ce concert est un magnifique cadeau de fin d'année pour toutes celles et ceux qui ont connu la période 70/80 qui a vu sortir l'ensemble des albums de son projet 'The Alan Parsons Project' qui sont tous devenus des référence dans le domaine du rock mélodique. On navigue donc dans l'ensemble de la discographie, du premier album assez méconnu 'Tales of Mystery and Imagination' relatif aux œuvres d'Edgar Poe' au dernier en date 'The Secret' en passant par les incontournables 'I Robot', 'Eve', 'The Turn of a Friendly Card', 'Eye in the Sky', ' Ammonia Avenue', 'Stereotomy' et 'Gaudi' et à l'écoute de ces titres familiers, on revient 40 années en arrière avec tous ces airs mémorables qui nous font nous souvenir, non sans nostalgie, de toutes les séances à écouter nos microsillons usés maintenant par les multiples passages sur la platine disque du salon. Le seul regret que j'aurais est que le seul long titre de l'Anglais dépassant les 10 minutes, 'The Turn of a Friendly Card' ne fasse pas partie de la set-list mais ne boudons pas notre plaisir car celle-ci est déjà bien fournie, avec bien entendu, cerise sur le gâteau, une production irréprochable car ne l'oublions pas, 'Alan Parsons' a enregistré les plus grands noms dans les années en commençant par 'The Beatles' et 'Pink Floyd' ('The Dark Side Of The Moon' est encore un album de référence en matière d'enregistrement et m'a servi longtemps de disque test pour écouter différents systèmes hifi). On peut noter qu'en plus du concert, le dernier titre 'The Neverending Show' est un nouvel enregistrement studio dont vous pouvez voir la vidéo ici).

En résumé, 'Alan Parsons' sort en cette fin d'année un bel album qui pourrait figurer au pied du sapin de pas mal d'amatrices et d'amateurs qui ont connu les années 70/80 et qui ont été baigné dans tous les albums mythiques de 'The Alan Parsons Project'...

Liste des titres (Album – Année)
CD1
01 – One Note Symphony (The Secret, 2019)
02 – Damned If I Do (Eve, 1979)
03 – Don't Answer Me (Ammonia Avenue, 1983)
04 – Time (The Turn of a Friendly Card, 1980)
05 – Breakdown + The Raven (Medley) – (I Robot, 1977 + Tales of Mystery and Imagination, 1976)
06 – I Wouldn't Want To Be Like You (I Robot, 1977)
07 – Psychobabble (Eye in the Sky, 1982)
08 – Luciferama (Eve, 1979)

CD2
01 – Don't Let It Show (I Robot, 1977)
02 – I Robot (I Robot, 1977)
03 – Limelight (Stereotomy, 1985)
04 – Standing On Higher Ground (Gandi, 1987)
05 – As Lights Fall (The Secret, 2019)
06 – I Can't Get There From Here (The Secret, 2019)
07 – Prime Time (Ammonia Avenue, 1983)
08 – Sirius + Eye In The Sky (Medley) – (Eye in the Sky, 1982)
09 – Old And Wise (Eye in the Sky, 1982)
10 – (The System Of) Dr. Tarr And Professor Fether (Tales of Mystery and Imagination, 1976)
11 – Games People Play (The Turn of a Friendly Card, 1980)
12 – The NeverEnding Show (Titre Bonus Studio)

Interprêtes

Alan Parsons (Chant, Guitare, Claviers), P.J. Olsson (Chant, Guitare, Percussions), Todd Cooper (Chœurs, Saxophone, Guitare, Percussions), Jeff Kollman (Guitare, Chœurs), Tom Brooks (Claviers, Chœurs), Dan Tracey (Guitare, Chœurs), Guy Erez (Basse, Chœurs), Danny Thompson (Batterie, Chœurs), Jordan Asher Huffman (Chant)


Artiste : ELO (Electric Light Orchestra)

Album : 50th Anniversary Vol 1. + Vol 2.

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 09-12-2021

50 ans, ça se fête !! et, après son dernier album 'From Out Of Nowhere' qui avait été une belle surprise 2019, 'Jeff Lyne' a concocté pour le 50ème Anniversaire de la sortie de l'album éponyme 'Electric Light Orchestra' deux volumes qui totalisent près de 3 heures et demi d'hymnes retraçant sa longue carrière parsemée de nombreuses sorties d'enregistrements studio que j'ai regroupé en une seule playlist. Alors, prêt à prendre place dans la machine à remonter le temps en compagnie de 'Jeff Lynes' et de se laisser aller avec ces 50 titres (normal pour cinquante ans !) qui sont devenus intemporels et qui sont à jamais inscrits dans notre tête et qui à la seule écoute des premières mesures ravivent notre mémoire et nous ramènent quelques décennies en arrière. Tous les albums étant présents sur spotify, la liste ci-dessous, classée en ordre chronologique, vous permet d'avoir accès à chaque enregistrement studio d'ELO. Bref, pas la peine d'en rajouter, il n'y a plus qu'à presser sur la touche play et profiter de 50 ans de bijoux mélodiques composés par 'Jeff Lyne'…

Enregistrements studio d'Electric Light Orchestra' :
'Electric Light Orchestra' (1971)
'ELO 2' (1973)
'On the Third Day' (1973)
'Eldorado' (1974)
'Face the Music' (1975)
'A New World Record' (1976)
'Out of the Blue' (1977)
'Discovery' (1979)
'Xanadu' (1980)
'Time' (1981)
'Secret Messages' (1983)
'Balance of Power' (1986)
'Zoom' (2001)
'Alone in the Universe' (2015)
'From Out of Nowhere' (2019)

Interprêtes

Jeff Lynne (Chant, Guitare, Basse, Piano, Batterie, Claviers)


Artiste : Crazy Lixx

Album : Street Lethal

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 11-12-2021

Et de 7 pour les Suédois de 'Crazy Lixx' qui ont sorti début Novembre un nouvel enregistrement studio, 'Street Lethal', après les deux très bons albums 'Ruff Justice' en 2017 et 'Forever Wild' en 2019 ce qui donne un rythme de croisière d'un opus tous les deux ans. Pas de surprise, ils continuent dans la voie toute tracée des précédents albums de nous distiller du bon hard-rock énergique et mélodique nous faisant remonter aux années 80. 11 titres au total pour 44 minutes d'écoute, et si on retire les deux instrumentaux, le court titre introductif 'Enter the Dojo' qui dans une ambiance Nippone fait monter la pression avec des sonorités d'orgues fournis et 'Final Fury' qui sert d'interlude au milieu de l'album, on est entraîné dans des mélodies entêtantes avec des rythmiques variées en commençant par des titres entraînants déployant une belle énergie, et ceci d'entrée avec 'Rise Above' (voir vidéo ci-dessus) et ses chœurs à la 'Def Leppard', puis, avec 'Anthem for America' (voir la vidéo ici) qui rend hommage au hard-US, mais également avec le lourd mid-tempo 'The Power' avec son tempo marqué propice au headbang ou avec la chanson titre bien musclée. D'autres compositions plus modérées sont plus proches de l'AOR avec le bijou mélodique 'Reach Out' (voir la vidéo ici) ou avec le sautillant 'Caught Between the Rock n' Roll' ou encore avec l'entraînant 'One Fire – One Goal', sans oublier la power ballade de l'album 'In the Middle Of Nothing' à rajouter aux meilleures ballades de hard-rock. A noter qu'en fin d'album, 'Thief In The Night', donne la part belle aux jeu de guitares en introduction et dans la deuxième partie avec encore des lignes mélodiques très accessibles.

En résumé, même si les Suédois de 'Crazy Lixx' ne révolutionne pas le hard-rock mélodique, ils continuent, album après album de nous offrir des hits à la pelle qui nous font remonter aux meilleur des années 80 et 'Street Lethal' ne déroge pas à la règle et devrait plaire à un large public aimant un hard-rock avec des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête...

Interprêtes

Danny Rexon (Chant), Chrisse Olsson (Guitare), Jens Lundgren (Guitare), Jens Anderson (Basse), Joél Cirera (Batterie)


Artiste : AfterTime

Album : Infinite Legacy

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 12-12-2021

Les Américains d'AfterTime', qui nous ont offert en 2020 un premier album très prometteur (voir ici), récidivent en cette fin 2021 avec cette fois un EP de 25 minutes comprenant 5 compositions et également les instrumentaux des 4 titres chantés. Dans un métal symphonique épique, ce nouvel opus est la suite de l'album 'The Farthest Shore' et, d'entrée, avec la chanson titre, on embarque dans l'histoire de l'humanité mise en vidéo sous la forme d'un dessin animé (voir ci-dessus), l'ambiance dégagée étant grandiose grâce à des chœurs généreux qui peuvent rappeler 'Epica'. Dans le même style, le titre suivant 'Forge Your Destiny' rajoute quelques growls de 'Brad Sturgis', puis, la ballade 'Reflection' (voir la vidéo ici) est un titre déjà connu du premier EP 'World We've Lost' sorti en 2017 et montre également tout le talent de 'Sarah Wolf' dans des ambiances épurées. Quant à 'The Dream Is Still Alive', l'ombre d'Epica' plane sur cette composition mélodique baignée dans de très belles harmonies vocales et dans de belles variations d'intensités. Et pour finir, l'instrumental 'A Voyage Remembered' termine l'EP avec une pièce symphonique imposante offrant de riches arrangements orchestraux et des chœurs majestueux. En résumé, les Américains d'Afterlife' nous font patienter avant le prochain album avec un remarquable EP qui devrait plaire à toute amatrice et tout amateur de métal symphonique épique...

Interprêtes

Sarah Wolf (Chant), Brad Sturgis (Chant, Guitare), Chris Radke (Guitare), Lucas Weide (Basse), AJ Blakesley (Batterie, Percussions)


Artiste : Clive Nolan - Oliver Wakeman

Album : Dark Fables

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 15-12-2021

On revient à la fin des années 90 avec 'Clive Nolan' et 'Oliver Wakeman' qui avaient sorti deux albums avec une pléiade d'invités (dont certains sont devenus des artistes incontournables de la scène progressive), avec, tout d'abord, 'Jabberwocky' inspiré du célèbre poème de 'Lewis Caroll' qui triturait la langue et les mots et qui a ouvert une voie pour un grand nombre de poètes dont 'Alain Queneau' et ses 'Exercices de Style'. 'The Hound of The Baskervilles' s'ensuivit en 2002, basé, quant à lui, sur le roman de 'Sir Arthur Conan Doyle' qui mettait en scène le détective 'Sherlock Holmes'. Et c'est en Avril 2021 que nos deux compères ont sorti le coffret 'Tales By Gaslight' qui regroupait les deux premiers opus mais également un troisième, 'Dark Fables' qui reprend des compositions prévues pour l'album 'Frankenstein' qui n'est jamais sorti ainsi que des titres non utilisés de 'The Hound of The Baskervilles', mais également l'instrumental 'Ouverture' qui a été scindé en deux titres, 'The Man Called Sherlock' avec des paroles en plus et le court instrumental '221B'.

Les trois albums sont maintenant disponibles en streaming et j'ai mis le lien spotify vers la playlist car il faut bien évidemment prendre cette trilogie dans son ensemble. Les deux claviéristes bouclent la boucle avec 'Dark Fables' et on embarque pour près de 3 heures d'une sorte d'opéra rock symphonique influencé par plusieurs décennies de progressif et l'époque est bien choisie pour ressortir ces bijoux mélodiques que l'on a plaisir à écouter, l'ensemble étant très varié. Dans ce dernier volet 'Dark Fables', on passe d'un épique 'The Overture' qui montre tout le talent combiné des deux pour nous offrir une composition prenante, au magnifique 'I'd Give You Everything' en deux parties, tout d'abord, une ballade piano/voix avec une mélodie prenante, puis une section instrumentale plus enlevée, tout cela en moins de 3 minutes. Globalement, les ambiances dégagées sont tranquilles : en attestent 'Elizabeth' ou 'The Wedding Approaches' avec la participation de 'Charlotte Dickerson' avec sa voix angélique ou 'The Man Called Sherlock' qui après une introduction épique nous offre une ballade symphonique magnifique. On peut noter un parallèle avec le projet 'Pendragon' de 'Clive Nolan', notamment dans un titre comme 'The Mirror', mais le duo nous gratifie également de compositions plus enlevées avec par exemple, les théâtrales 'Why Do You Hate Me' et 'Time Parses', le rapide 'A Descent into Madness', sans oublier la virgule instrumentale '221B' qui nous embarque dans un tourbillon musical, tout comme 'The Baker Street Irregulars' dont certaines parties font penser aux musiques de films comiques muets.

En résumé, 'Clive Nolan' et 'Oliver Wakeman' remettent au gout du jour leur deux opéras rock de la fin des années 90 en les enrichissant d'un nouvel album qui rajoute des compositions originales très agréables à écouter et le coffret des 3 CD a été particulièrement travaillé par les deux artistes avec un livret pour chaque opus ce qui devrait plaire à toute amatrice et tout amateur de progressif qui aime les albums à thèmes...

Interprêtes

Clive Nolan (Claviers), Oliver Wakeman (Claviers) + Invités : Andy Sears (Chant), Paul Manzi (Chant), Gordon Giltrap (Guitare), David Mark Pearce (Guitare), Charlotte Dickerson (Chant), Karl Groom (Guitare), Tim Nunes (Violon), Adam Nunes (Violoncelle), Rick Wakeman (Voix), Gordon Giltrap


Artiste : Memoria Avenue

Album : Memoria Avenue

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 16-12-2021

'Memoria Avenue' est une nouvelle formation Norvégienne qui vient de sortir son premier enregistrement studio portant le nom du groupe. Venant d'un pays Nordique, c'est sans surprise que l'on embarque pour des compositions de rock mélodique qui nous font remonter au style des années 80. Emmenés par le guitariste 'Tor Talle' qui a participé à de nombreux projets en tant qu'auteur compositeur et interprète ('Joe Lynn Turne', 'Rob Moratti', 'Steve Overland') ils nous offrent 12 compositions toutes aussi mélodiques les unes que les autres et 'Jan Le'Brandt', qui officie en tant que chanteur, a cette voix délicate et sensible qui colle parfaitement au style. On embarque donc pour des titres alternant différentes intensités et tempos avec des refrains mémorables et je citerai ceux qui ont fait l'objet d'une vidéo et qui sont un bel échantillon représentatif de l'ensemble : 'Stuck' (voir vidéo ci-dessus), 'Stranded', 'The Air That I Breathe' et 'Nathalia'. Bref, les Norvégiens de 'Memoria Avenue' se rajoute à la liste des dernières sorties dans ce style qui ont fait l'objet d'une chronique myprogmusic récente comme 'Station', 'Vega', 'Eclipse', 'Blood Red Saints' ou encore 'Nitrate' et devraient donc plaire à tous les fans de rock mélodique et d'AOR...

Interprêtes

Jan Le'Brandt (Chant, Chœurs), Tor Talle (Guitare, Claviers, Basse), Dag Selboskar (Claviers), Svenn Huneide (Basse), Bjørn Olav Lauvdal (Batterie) + Invités : Mick Devine (Chœurs), Mats Ericsson (Batterie), Bengt Risåsen (Basse), Marianne Hagen (Chœurs)


Artiste : Alan Simon

Album : Excalibur V: Move, Cry, Act, Clash!

Date de Sortie : 05-11-2021

Ajouté le : 17-12-2021

'Alan Simon' revient avec un nouvel épisode de la saga consacrée à 'Excalibur' et entre le chapitre I et le dernier qui est le cinquième, plus de 20 ans se sont écoulés, le chapitre IV étant sorti en 2017. Ardent défenseur de la liberté, il nous emmène dans une critique acerbe de ce monde qui, jour après jour, amène son lot de privations, et, comme à son habitude, il s'est entouré d'une pléiade d'artistes renommés de la scène progressive parmi lesquels on retrouve, excusez-moi du peu, le guitariste et chanteur 'Steve Hackett', le guitariste et flutiste 'Martin Barre' de 'Jethro Tull', le chanteur et claviériste 'Michael Sadler' de 'Saga', le chanteur 'Bernie Shaw' d'Uriah Heep', le regretté 'John Wetton' d'ASIA', le chanteur 'Roberto Tiranti de 'Labyrinth' ou encore le chanteur et guitariste 'Richard Palmer-James' et j'en passe.

Ce touche à tout, toujours en quête d'un nouveau projet que ce soit dans le cinéma, les livres, la bande dessinée ou encore les spectacles musicaux, nous réemmène en voyage dans son univers musical varié qui mélange différents styles allant de la pop au folk en passant par le rock et le hard-rock et 'Excalibur V' confirme encore tout son talent en commençant par ce cri 'Move, Cry, Act, Clash' alertant sur le devenir incertain de notre planète. Dans le même style énergique, on peut citer également 'The Prisoner', qui pourrait très bien figurer dans un opéra hard-rock d'un des projets d'Arjen Anthony Lucassen' ou 'I Said Shout' qui allie folk celtique avec du rock musclé ou encore 'When Your Feelings Grow' qui nous fait remonter aux années 80 avec une rythmique et des arrangements d'un certain 'Alan Parsons'. En alternance de ces compositions, 'Alan Simon' nous offre également de vrais bijoux mélodiques avec de belles ballades, en commençant par 'The Last Bird', transcendé par la voix magique de 'Michael Sadler' et l'accompagnement au violon de 'Jerry Goodman' et 'Messaline' avec sa mélodie entêtante que l'on a tous envie de reprendre en chœurs. On peut également citer le magnifique acoustique 'Heaven' qui nous fait grimper sur un petit nuage, 'Wake Up' qui est un must de progressif et qui nous ramène bien évidemment au meilleur de 'Pink Floyd' avec de belles prestations, au saxophone de 'John Anthony Halliwell' et vocale de 'Jesse Siebenberg' (chanteur de 'Supertramp' à la fin des années 90) ou 'Hey' qui cette fois nous rappelle le 'Hey You' de 'The Wall' avec la chant de 'Roberto Tiranti' complètement envoutant, ou encore 'A Brand New Day', une sorte de melting-pot de différentes cultures musicales avec les voix magnifiques de 'Michael Sadler', de l'Israélienne 'Shira Golan' et de la Palestinienne 'Miriam Toukan', sans oublier le sensuel et torride blues 'The Lady of The Lake'. Et pour finir ce très bel album, on revient une quinzaine d'années en arrière avec 'A Vision', composition qui apparaissait dans le premier CD de son best of 'Songwriter – My World and Symphonic Side' et qui était chanté par 'John Wetton' et qui rend hommage au chanteur et bassiste de 'King Crimson' et 'ASIA' décédé d'un cancer en 2017.

Bref, ce magnifique album de la série des 'Excalibur' nous emmène dans un très beau voyage musical, varié et rempli de sensibilité, et pour ceux qui veulent en découvrir d'avantage, le mieux placé pour en parler est encore 'Alan Simon' lui-même qui le présente en Français dans cette vidéo que je résumerai par ces quelques mots mais tellement forts : "Bougez, pleurez, agissez, affrontez"...

Interprêtes

Alan Simon (Guitare, Chœurs, Guimbarde, Harmonica) + Invités : John Anthony Helliwell (Saxophones), Paolo Balardini (Guitare, Mandoline), Basile Leroux (Guitare), Martin Barre (Guitare, Mandoline), Steve Hackett (Guitare), Jeremy Spencer (Guitare), Massimo Palermo (Basse), Michael Sadler (Chant), Bernie Shaw (Chant), Roberto Tiranti (Chant), Jesse Siebenberg (Chant), Shira Golan (Chant), Miriam Toukan (Chant), Jerry Goodman (Violon), Zita Petho (Violon), Alessandro Bissa (Batterie, Percussions), Marco Fadda (Percussions), Marco Canepa (Claviers), Konan Mevel (Flûte Irlandaise, Uillean), Adrienne Morgan Hammond (Chœurs), Mel Schmidt Vohns (Chœurs), Mamadi (Chœurs), John Wetton (Chant), Chris Leslie , Gerry Conway (Batterie)


Artiste : Hopes of Freedom

Album : Light, Fire & Iron

Date de Sortie : 30-10-2021

Ajouté le : 19-12-2021

Pour ceux qui avaient aimé l'album 'Blood on Blood' des Allemands de 'Running Wild', dans le même style et étant sorti le même jour, voici les Français de 'Hopes of Freedom' qui sortent un troisième enregistrement studio 'Light, Fire & Iron', qui clôt la trilogie commencée avec 'Hopes of Freedom' de 2013 et dont le deuxième volet 'Burning Skyfall' date de 2016. Dans un power métal épique et énergique, ils nous proposent 10 compositions dont un long développement final de plus de 15 minutes et, comme les Allemands, il ne faut pas chercher une musique sophistiquée car 'Light, Fire & Iron' est rempli de mélodies immédiates et imparables qui viennent se greffer immédiatement dans la tête. Et c'est parti dans un train d'enfer avec 'Lost Humanity' avec son refrain mémorable et ses chœurs fournis, suivi d'un 'Dragon Order' aussi énergique qui déploie une nouvelle mélodie addictive qui donne une envie irrésistible de la reprendre en chœur, puis, 'The Heroes Line' enfonce le clou avec un nouveau refrain à faire chanter un stade, tout comme l'hymne 'Freedom for All' avec des "hohoho" qui devraient faire fureur en concert. L'album se poursuit avec des titres tous aussi énergiques les uns que les autres et on peut citer la suite 'A Tale Of Glory' dont la première partie nous embarque pour une power ballade aux accents folkloriques avec l'apport d'une cornemuse et qui a une deuxième partie plus enlevée sur le même schéma musical. Et on ne passera pas non plus à côté du titre éponyme de l'album avec une saga amenant une bonne dose de progressif à ce power métal épique sublimé par des sonorités folks et une nouvelle mélodie addictive. Bref, sans réinventer la roue, les Français de 'Hopes of Freedom' nous offrent un excellent album rempli de mélodies mémorables et si vous aimez un power métal sans prise de tête et accessible à la première écoute, vous devriez sans aucun doute adhérer à 'Light, Fire & Iron'...

Interprêtes

Lucas Lambert (Chant, Guitare), Charles Demoulins (Guitare), Loris Brix (Basse), Clément L'heryenat (Batterie)


Artiste : Joe Bonamassa

Album : Time Clocks

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 21-11-2021

Un an pile après l'admirable 'Royal Tea', l'infatigable 'Joe Bonamassa' ressort un nouvel album et, à chaque sortie d'un nouveau bébé du prolifique chanteur et guitariste Américain, on est toujours émerveillé par la qualité remarquable de chaque titre car, non seulement, c'est un artiste complet touche à tout et intemporel qui a un talent de mélodiste admirable mais également, c'est un interprète hors pair qui sait en plus s'entourer d'artistes de grande classe pour transcender toutes ses compositions. Et si j'avais à décrire 'Time Clocks' succinctement, je dirais simplement que, s'il était sorti dans les années 70, il serait désormais un disque d'anthologie de blues/rock.

Après le court instrumental 'Pilgrimage' dans lequel on est déjà scotché aux quelques notes de guitare de Joe, 'Notches' (voir la vidéo ici) déboule avec sa rythmique qui nous rappelle le meilleur de 'Led Zeppelin' et des sonorités qui nous rappellent le meilleur de 'Deep Purple', tout cela étant enrobé dans du blues/rock intemporel, puis, 'The Heart That Never Waits' (voir la vidéo ici) est un blues classique magnifique avec tout ce que l'on peut trouver dans ce genre de titre, une rythmique complètement addictive qui met en marche la machine à headbanguer, un accompagnement à la guitare admirable (fermez les yeux pendant le solo et vous serez complétement transporté) et des chœurs qui font écho de belle manière au chant de Joe. Avec le titre éponyme de l'album (voir vidéo ci-dessus), on est au firmament d'une mélancolie qui emporte tout sur son passage et qui est remplie d'une émotion intense qui vous envahit sur le solo de guitare final à vous faire pleurer de bonheur, puis, changement de décor avec 'Questions And Answers' qui nous embarque dans une sorte de tango exalté soutenu par une rythmique marquée et 'Mind's Eye' monte encore le curseur émotionnel avec une magnifique ballade dans laquelle on est bercé par une nouvelle mélodie mémorable. Suit 'Curtain Fall', plus rock, qui est une sorte de procession accentuée par une rythmique percutante pouvant rappeler l'ambiance de 'Kashmir' de 'Led Zeppelin' (vous l'admettrez, il y a pire comme référence !), puis, 'The Loyal Kind', plus mesuré, est un remarquable mid-tempo mélodique dans la grande tradition du rock des années 70. Et pour finir l'album, ce sont encore deux titres mémorables avec, tout d'abord un entraînant 'Hanging On A Loser' qui flirte avec le gospel, les chœurs étant encore remarquables et enfin 'Known Unknowns' qui nous offre un dernier blues avec une bonne place pour deux solos de guitare remplis d'un feeling sans pareil, le final étant fait d'une 'vraie fin' comme dans tout bon concert rappelant que 'Joe Bonamassa' est avant tout un artiste de scène.

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, c'est encore un album à marquer d'une pierre blanche qui devrait faire des heureux non seulement chez les fans de l'Américain mais aussi chez toutes celles et ceux qui aiment du bon blues/rock à travers les âges car les 10 compositions sont variées et ratissent large au niveau des influences : un des must de l'année 2021 qui, compte tenu de l'année de qualité sera, pour moi, un prétendant au podium...

Interprêtes

Joe Bonamassa (Chant, Guitare), Steve Mackey (Basse), Lachy Doley (Piano), Bunna Lawrie (Didgeridoo), Bobby Summerfield (Percussions), Anton Fig (Batterie, Percussions), Mahalia Barnes (Chœurs), Juanita Tippins (Chœurs), Prinnie Stevens (Chœurs)


Artiste : Beast In Black

Album : Dark Connection

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 23-11-2021

Les Finlandais de 'Beast In Black', après 'From Hell with Love' en 2019, reviennent avec un nouvel album 'Dark Connection'. Pas de surprise, c'est encore un opus bourré de dynamite avec des hymnes mélodiques addictifs et, comme je l'avais déjà évoqué dans ma précédente chronique, la sensation d'entendre des mélodies des années 80 'métallisées' est encore plus forte, d'autant plus que les sonorités électro sont encore plus présentes dans 'Dark Connection'. Et comme on ne change pas une recette gagnante, 'Anton Kabanen' continue de nous raconter des histoires de science-fiction, en attestent les titres de l'album comme 'Blade Runner' ou ' Highway to Mars'. Alors prêt pour embarquer dans la navette spatiale 'Dark Connection' ? c'est parti pour une succession de rengaines obsédantes en commençant par un 'Blade Runner' qui emporte tout sur son passage et dont le refrain pourrait bien vous déclencher une prochaine extinction de voix si vous essayer d'imiter 'Yannis Papadopoulos', puis les compositions toutes aussi effrénées se suivent et se succèdent les unes derrières les autres avec de temps en temps une rythmique un peu plus mesurée pour reprendre son souffle comme avec 'Highway To Mars' ou 'Moonlight Rendezvous' (voir vidéo ci-dessus) et, même avec 'One Night In Tokyo' (voir la vidéo ici) qui est un joyeux titre pop électro-mélodico-métal Nippon, dans lequel on est transporté dans une boîte de nuit des années 90 dont le DJ aurait boosté la vitesse du titre pour mieux se déchainer sur la piste de danse. Et lorsque arrive 'My Dystopia', même si 'Yannis Papadopoulos' démontre encore toute sa puissance vocale dans cette ballade dont le qualificatif power est bien adapté ici, on est heureux d'avoir cette pause finale pour nous reposer de toute l'énergie déployée avant. A noter, qu'en fin d'album, les Finlandais nous ont concocté une belle reprise de 'Battle Hymn' de 'Manowar' mais également une reprise de 'They Don´t Care About Us' de 'Michael Jackson' (si, si vous avez bien lu !!) qui tranche légèrement (c'est le moins qu'on puisse dire) avec le reste de l'album. Bref, les Finlandais de 'Beast In Black' continuent de faire du 'Beast In Black' en nous offrant une série de hits musclés avec des mélodies accrocheuses et si vous vous êtes déchainé et avez survécu au headbang des albums précédents, vous devriez, sans aucun doute, adhérez également à ce nouveau bébé 'Dark Connection'...

Interprêtes

Anton Kabanen (Guitare, Chœurs), Yannis Papadopoulos (Chant), Kasperi Heikkinen (Guitare), Máté Molnár (Basse), Atte Palokangas (Batterie)


Artiste : Danny Bryant

Album : The Rage to Survive

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 24-11-2021

'Danny Bryant' continue de sortir régulièrement des albums et après le live 'Big' en 2017, et les deux derniers albums 'Revelation' en 2018 et 'Means of Escape' en 2019, 'The Rage to Survive' vient grossir la liste déjà longue des albums studio de l'Anglais. Il continue de nous offrir du bon blues/rock avec toujours cette authenticité qui le caractérise, et quand je vous aurai dit, que, comme le dernier opus, l'ensemble des compositions a été enregistré dans les conditions d'un live, vous aurez compris que l'on va encore être plongé dans un bain d'émotion intense, le titre de l'album en disant long sur son besoin vital de jouer et de chanter sa musique devant un public, chose qu'il n'a pas pu faire depuis cet emballement planétaire. Alors, oui, avec le titre éponyme de l'album, il crie sa 'rage de survivre' et dans cette ambiance intense, on peut citer également des titres comme 'Trouble with Love' ou 'Rescue Me' mais aussi du blues/rock plus traditionnel avec 'Make Me Pay' et en fin de disque avec 'Looking Good' et 'Till the Bottle Runs Dry' dans lesquels il laisse une bonne place aux artistes l'accompagnant. Et, en contrepartie de cette énergie brute, il nous émeut aux larmes dans des compositions d'une intensité émotionnelle extrême en commençant par le magnifique 'Invisible Me' et, on peut également citer l'acoustique 'Falling Tears' dans lequel, lui et sa guitare nous scotchent littéralement en nous filant à maintes reprises la chair de poule mais aussi la complainte mélancolique 'Rain Stopped Play' ou encore 'Westport' qui me rappelle l'intensité de l'interprétation de 'Ian Gillan' 'When a Blind Man Cries' qui date déjà de 1972 et dont le magnifique final à la guitare est 'Gilmourien' et rappelle 'Confortably Numb'. En résumé, toujours entouré par des artistes au grand talent, 'Danny Bryant' sort encore un album fort en émotion qui le place dans le peloton de tête des artistes de blues/rock de notre époque et 'The Rage to Survive' est un album à rajouter à toute discothèque idéale de blues/rock à travers les âges...

Interprêtes

Danny Bryant (Guitare, Chant), Dave Raeburn (Batterie), Paul Mallatratt (Basse), Stevie Watts (Piano, Hammond), David Maddison (Trompette, Bugle), Lauren Young (Saxophone)


Artiste : This Winter Machine

Album : Kites

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 25-11-2021

Le meneur de la formation 'This Winter Machine', 'Al Winter' n'a pas été aidé par les évènements des deux dernières années car, après 'The Man Who Never Was' en 2017 et 'A Tower of Clocks' en 2018, 'Kites' est son troisième enregistrement studio qui a pris plus de temps que prévu étant donné qu'il a été obligé courant 2020, après le départ de l'ensemble du groupe (certains étant partis pour une autre aventure créer ' Ghost Of The Machine') de recruter une nouvelle équipe. Dans ce nouvel album de la renaissance, il continue de nous offrir un progressif raffiné avec des influences de formations majeures des années 70/80 et le thème tourne autour des péripéties de la vie, imagé par un cerf-volant balloté par le vent mais qui a toujours ce point d'attache au sol nous servant de guide.

Le court instrumental 'Le Jour D'avant' débute l'album dans un duo piano/guitare original avec quelques sonorités dissonantes et, après une injonction de rester à l'intérieur de sa maison qui décrit, en une phrase, la folie qui a pris les autorités au niveau mondiale, la partie 1 de 'The Storm', déploie une première partie avec une rythmique énergique dans une sensation d'urgence qui se transforme à mi-course en une partie atmosphérique 'Floydienne' avec un très beau solo de guitare de 'Mark Abrahams' (qui a rejoint la formation légendaire 'Wishbone Ash' en 2017) et qui me rappelle les Allemands d'Abarax', puis, la partie 2 de 'The Storm', introduite par des bruits de ruisseau, nous offre, tout d'abord, un paysage sonore bucolique guitare/voix, avec des souvenirs d'enfance de complète liberté de moments à l'extérieur pour profiter de la paix et de la tranquillité, puis une deuxième partie instrumentale plus puissante avec un nouveau solo de guitare remarquable. Le tranquille interlude instrumental 'Limited' qui suit, sert de pont entre 'The Storm' et 'Pleasure & Purpose' (voir vidéo ci-dessus) qui est une des compositions majeures de l'album dans une ambiance prenante et dont les deux solos de guitare successifs, en deuxième partie, sont un pur régal. Toujours dans une sensation de douceur et de tranquillité, 'This Heart's Alive' poursuit notre beau voyage par une mélodie mémorable qui ne nous quitte plus, ce qui en fait un nouveau temps fort chargé d'émotion, puis, suit 'Whirpool' qui est une nouvelle pause instrumentale avec, cette fois, une atmosphère plus énergique avant la magnifique ballade 'Broken' (voir la vidéo ici) écrite par l'ancien claviériste 'Mark Numan' qui nous replonge dans un merveilleux moment de sérénité. Avec le semi-acoustique 'Sometimes', c'est encore un beau moment qui nous attend et qui met en avant le beau chant de 'Peter Jones' de 'Tiger Moth Tales' et de 'Camel' qui participe à différents autres projets, le dernier en date étant de dernier enregistrement studio de 'Lee Abraham', 'Only Human'. Et pour terminer sur un en note optimiste ce très bel album, le titre éponyme de l'album nous embarque dans une joyeuse saga progressive dans une ambiance légère et entraînante avec en toile de fond le message de ce cerf-volant qui se laisse emporter par le vent avec cette belle dernière phrase 'un jour, nous serons des cerfs-volants pour la dernière fois'.

En résumé, malgré une refonte complète de cette formation, ce troisième album de 'The Winter Machine' est encore une belle réussite et nous embarque dans un beau voyage progressif rempli d'une belle sensibilité et de lignes mélodiques accrocheuses ce qui destine 'Kites' à toutes celles et à tous ceux qui aiment un progressif inventif et accessible dans des ambiances subtiles et délicates...

Interprêtes

Al Winter (Chant), Dave Close (Basse, Chant), Simon D'Vali (Guitare, Chant), Dom Bennison (Guitare, Chant), Alan Wilson (Batterie) + Invités : Pat Sanders (Claviers), Mark Numan (Claviers), Reuben Jones (Claviers), Peter Jones (Chant), Mark Abrahams (Guitare), Eric Bouillette (Violon)


Artiste : Inner Core

Album : Dark Chronicles

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 27-11-2021

Après leur premier album prometteur 'Soultaker' en 2017, les Allemands de 'Inner Core' reviennent avec un deuxième opus 'Dark Chronicles' qui continue de nous distiller du métal symphonique flamboyant avec des mélodies accessibles et avec des arrangements orchestraux à profusion. Toujours emmenés par leur talentueuse chanteuse 'Anna Rogg' et le claviériste 'Artur Schall' qui est également le compositeur du groupe, ce dernier album, fort de 12 titres, nous offre 70 minutes denses et riches que l'on a du plaisir à écouter et qui peuvent rappeler les ténors du genre.

D'emblée, 'Kingdom of Mirrors' montre un visage enlevé avec un refrain accrocheur qui ne vous quitte plus et qui laisse une bonne place dans la deuxième moitié à une partie instrumentale fournie et le très bon 'Morning Shots' qui suit (voir vidéo ci-dessus), poursuit dans ce métal festif, les Allemands ayant ce talent d'alterner des passages puissants et d'autres plus calmes. Avec 'Bloodlines', ils rajoutent une touche grandiose avec des chœurs, certes samplés, mais qui montrent tout le talent autour d'arrangements somptueux et cette composition de 7 minutes, nous embarque dans un titre typique d'un métal symphonique éclatant et entraînant avec une belle cassure rythmique sur la fin du titre et un final épique. C'est encore avec un long titre, 'Desert Snake' que nous poursuivons notre périple, cette fois dans une atmosphère orientale avec de nouveaux arrangements orchestraux remarquables et avec une rythmique donnant un bel effet de procession majestueuse, puis 'Symphony' est un bijou mélodique entre ballade et mid-tempo avec de nouvelles lignes mélodiques mémorables. Toujours dans une atmosphère épique et grandiose, le court 'The Dark Chronicles' déploie de magnifiques harmonies vocales et sert d'introduction à 'The Queen I Am', dans lequel 'Anna Rogg' alterne de très belle manière le chant lyrique et clair sur une nouvelle mélodie accrocheuse. Et lorsque la puissance du métal s'estompe, les Allemands nous offre de magnifiques ballades mélancoliques : en atteste 'Lionheart' (voir la vidéo ici) à rajouter aux meilleures ballades métal mais également, dans un registre plus puissant et majestueux, les 8 minutes de 'Unholy' nous offrent une nouvelle power ballade irrésistible. Suit 'Crystal Sky' qui revient à du métal symphonique plus classique et l'album se termine par deux nouveaux remarquables compositions, avec tout d'abord 'Home' qui rappelle les plus belles ballades d'Imperia' et enfin, 'Jane' qui conclut ce très bel opus avec un titre plus dépouillé dans lequel les arrangements vocaux sont une pure merveille, 'Anna Rogg' nous enchantant une dernière fois dans un registre plus calme en faisant passer une émotion intense.

En résumé, parmi tous les projets de métal symphonique qui abondent en ce moment, les Allemands de 'Inner Core' sortent un remarquable album qui devrait les placer désormais dans le peloton de tête des formations de ce style et 'Dark Chronicles' sera certainement un des albums majeurs de 2021 pour toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Anna Rogg (Chant), Massimo Giardiello (Guitare), Richi Echeverria (Basse), Artur Schall (Claviers, Chant), Hendrik Edelthal-Hammer (Batterie)


Artiste : Lucifer

Album : Lucifer IV

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 29-11-2021

'Lucifer' est une formation Germano-Suédoise qui a sorti 3 albums éponymes du groupe numérotés dans l'ordre de sortie, avec 'Lucifer I' en 2015, suivi de 'Lucifer II' en 2018, et enfin de 'Lucifer III' en 2020. Musicalement, ils gravitent dans un rock musclé nous faisant remonter aux années 70 par des sonorités vintage de distorsions de guitare, les lignes mélodiques étant accrocheuses et rendant les compositions accessibles dès la première écoute. Après les 3 premiers opus, c'est sans surprise que leur 4ème enregistrement studio se prénomme... 'Lucifer IV' qui contient 11 compositions courtes et directes entre 3 et 5 minutes chacune avec un interlude instrumental acoustique, 'The Funeral Pyre', en milieu d'album. Si je devais faire un parallèle avec d'autres formations en fonction des atmosphères musicales dégagées et sans me référer aux thèmes abordés assez noirs, je dirais que 'Lucifer' pourrait être un croisement entre 'Pretenders' pour le côté rock musclé ou les mid-tempos mélodiques ('Archangel of Death', 'Louise', 'Nightmare', 'Phobos') 'Fleetwood Mac' pour des compositions plus légères comme 'Bring Me His Head' (voir la vidéo ici) ou 'Orion' et pour le côté plus dark, 'Black Sabbath' ou, pour citer un groupe plus récent, 'Avatarium' ('Wild Hearses', 'Crucifix' – voir vidéo ci-dessus, 'Cold as a Tombstone'). Et le titre qui pourrait être ce parfait mélange serait 'Mausoleum' avec une introduction dans une ambiance gothique au son d'un orgue d'église et qui ensuite se transforme en alternant parties légères et d'autres plus sombres. En résumé, avec ce quatrième opus, 'Lucifer' sort un album avec des compositions accrocheuses qui, malgré le côté dark des thèmes déployés, sont agréables à écouter et 'Lucifer IV' devrait plaire à un large public aimant un rock inspiré des années 70...

Interprêtes

Johanna Sadonis (Chant, Claviers), Linus Björklund (Guitare), Harald Göthblad (Basse), Martin Nordin (Guitare), Nicke Andersson (Batterie, Guitare, Basse)


Artiste : Existance

Album : Wolf Attack

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 30-11-2021

Dans le domaine du heavy-métal, la France n'est pas forcément la première nation à se distinguer, mais il existe néanmoins quelques formations qui tirent leur épingle du jeu et dans ce groupe figure 'Existance' qui s'est fait un nom au niveau international puisqu'ils participeront à l'édition 2022 du 'Helfest' et qu'ils font régulièrement des premières parties de groupes renommés comme 'Primal Fear' et 'Riot V'. Leur dernier album 'Breaking the Rock' date déjà de 2016 et leur nouvel enregistrement studio 'Wolf Attack' est désormais disponible depuis fin octobre 2021. Ce dernier bébé nous propose 11 compositions dans un heavy-métal classique mais extrêmement efficace et dans la grande tradition des années 70/80. On est donc embarqué dans des riffs de guitare ravageurs et ceci d'entrée avec un 'Highgate Vampire' dévastateur (voir vidéo ci-dessus) puis les titres énergiques se suivent dans la même ambiance, 'Julian Izard' ayant tous les atouts vocaux pour rivaliser avec les plus grands du genre et 'Antoine Poireau' nous balançant des solos d'anthologie, la section rythmique composée de 'Julien Robillard' à la basse et de 'Gerry Carbonelle' à la batterie, n'étant pas en reste en assurant un train d'enfer comme par exemple dans la deuxième partie de 'Snoper Alley' ou dans le dantesque 'Preacher of Insanity'. D'autres compositions plus modérées mais tout autant puissantes amènent une variété à l'ensemble : on peut citer 'Rock 'N Roll', 'Jenny's Dream', 'You Gotta Rock It' ou encore la chanson titre (voir la vidéo ici). La power ballade n'est pas oubliée avec 'Tears Of Fire', qui amène un instant plus reposant après toute cette énergie déployée et qui possède un refrain mémorable. A noter également la reprise 'Gwendoline' du groupe 'H-Bomb' en fin d'album qui rend hommage au père de 'Julian Izzard', décédé en 2018 et qui nous ramène pas loin de 40 années en arrière, à l'époque d'un certain groupe de hard-rock, 'Trust', qui a réussi à faire connaître ce style en marge de la chanson Française au grand public.

En résumé, même si les Français d'Existance' ne vont pas révolutionner le heavy-métal, ce dernier album est remarquable et nous offre des compositions authentiques et particulièrement efficaces nous faisant remonter à l'âge d'or de ce style ce qui devrait sans aucun doute plaire à un public qui a aimé cette période mais également aux plus jeunes qui veulent découvrir ce style qui fait désormais partie de l'histoire de la musique rock, et ça, pour une formation Française, c'est encore plus appréciable de le préciser...

Interprêtes

Julian Izard (Chant, Guitare), Antoine Poiret (Guitare, Chœurs), Julien Robillard (Basse, Chœurs), Gerry Carbonelle (Batterie)


Artiste : Running Wild

Album : Blood on Blood

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 01-12-2021

Après les Français de 'Existance', on reste dans le métal avec les Allemands de 'Running Wild' qui sortent leur dix-septième enregistrement studio, et entre leur premier album 'Gates to Purgatory' et ce dernier bébé 'Blood on Blood', se sont écoulés pas loin de quarante ans. Alors, en quarante ans, pas mal de choses se sont passées, et les années, avant 2000, qui ont été les plus prolifiques des Allemands, sont assez loin et, après une séparation en 2009, ils sont revenus en 2012 avec un 'Shadowmaker' qui n'avait pas fait l'unanimité dans la presse spécialisée. Alors, 'Blood on Blood', est-il une bonne cuvée ? Autant vous prévenir, 'Running Wild' conserve les bonnes recettes du passé et si vous voulez de la musique raffinée, passez directement votre chemin car, on retrouve des hymnes simplistes qui vous trottent dans la tête toute une journée, mais quelquefois, que c'est bon de se laisser porter par des mélodies mémorables sans se prendre la tête. Et si les 'Blood on Blood', 'Say Your Prayers' (tiens, les riffs de guitare me font penser à 'Money For Nothing' mais un tantinet plus musclés bien entendu), 'Crossing the Blades', la power ballade 'One Night, One Day' ou encore 'The Iron Times' (un must de power métal mélodique) ne vous mettent pas un sourire de ravi de la crèche sur le visage, c'est que vous n'êtes pas fait pour le power métal festif des Allemands. Et pour les autres qui lisent encore cette phrase, deux vidéos sont disponibles sur youtube : 'Diamonds & Pearls' (voir la vidéo ci-dessus) et 'The Shellback' (voir la vidéo ici). Bref, pas de surprise pour ce dernier album de 'Runnig Wild', on embarque pour une petite heure de power métal récréatif et si vous avez adhéré aux dernières sorties de 'Powerwolf' et de 'Rage', vous devriez également apprécier ce 'Blood on Blood'...

Interprêtes

Rock ‘n’ Rolf (Chant, Guitare, Basse), Peter Jordan (Guitare), Ole Hempelmann (Basse), Michael Wolpers (Batterie)


Artiste : Wishbone Ash

Album : From California to Kawasaki (Live)

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 04-12-2021

Les Anglais de 'Wishbone Ash' nous ont offert le magnifique album 'Coat of Arms' en 2020 et, 2021 voit la sortie, cette fois d'un live de 2 heures et demie de deux concerts joués aux USA en 2018 et au Japon en 2019, année des cinquante ans de la formation. On parcourt donc avec bonheur leur discographie impressionnante en commençant par le premier album éponyme du groupe de 1970, bien représenté avec 'Blind Eye', 'Errors On My Way' et surtout un phénoménal 'Phoenix' de près de 20 minutes, jusqu'à leur dernier album studio de l'époque qui était 'Blue Horizon' crédité d'un seul titre, 'Way Down South'. On retrouve donc cette complicité dans le jeu de guitares initiée par le duo originel 'Andy Powell'/' Ted Turner' et par la suite entre 'Andy Powell' et 'Laurie Wisefield', le dernier compagnon de jeu de Andy en date étant 'Mark Abrahams'. La liste des titres ci-dessous vous donnent de quel album original ils sont tirés et l'année de sortie. Bref, pour toutes et ceux qui ont connu l'ensemble de la carrière des Anglais et pour les plus jeunes qui voudraient les découvrir, cet album est un remarquable résumé de leur longue carrière et nous embarque dans leur univers très varié qui est un subtil mélange de pop, rock et hard-rock mais qui montre également qu'ils ont fait partie des formations qui ont contribué à l'essor du progressif dans le début des années 70...

Liste des titres (Album – Année)
CD1
01 – Bona Fide (Bona Fide – 2002)
02 – Eyes Wide Open (Clan Destiny – 2006)
03 – Way Down South (Blue Horizon – 2014)
04 – The King Will Come (Argus – 1972)
05 – Warrior (Argus – 1972)
06 – Throw Down the Sword (Argus – 1972)
07 – Leaf & Stream (Argus – 1972)
08 – Wings of Desire (Strange Affair – 1991)
09 – Standing in the Rain (Strange Affair – 1991)
10 – Phoenix (Wishbone Ash – 1970)
11 – Faith, Hope, and Love (Bona Fide – 2002)

CD2
01 – Prelude (New England – 1976)
02 – Real Guitars Have Wings (Nouveau Calls – 1987)
03 – Come in from the Rain (Front Page News – 1977)
04 – Front Page News (Front Page News – 1977)
05 – F.U.B.B (There's the Rub – 1974)
06 – Living Proof (Just Testing – 1980)
07 – Runaway (New England – 1976)
08 – Lifeline (Just Testing – 1980)
09 – Sometime World (Argus – 1972)
10 – Errors of My Way (Wishbone Ash – 1970)
11 – Why Don’t We (Here to Hear – 1989)
12 – Persephone (There's the Rub – 1974)
13 – Blind Eye (Wishbone Ash – 1970)

Interprêtes

Andy Powell (Chant, Guitare), Mark Abrahams (Guitare), Bob Skeat (Basse), Joe Crabtree (Batterie)


Artiste : Emerson, Lake & Palmer

Album : Out of This World: Live (1970, 1997)

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 07-12-2021

Pour continuer avec des concerts d'artistes des années 70/80, voici un somptueux coffret d'un autre groupe légendaire du rock, j'ai nommé 'Emerson, Lake & Palmer' qui est sorti fin Octobre. Après la sortie en 2017 de la discographie complète 'Fanfare', c'est au tour de 'Out of This World' qui retrace cinq événements live majeurs du trio. Spotify ne présente qu'une version allégée de ces concerts (qui fait déjà plus de 3 heures d'écoute tout de même !!) mais le coffret complet contient 7 CD. On retrouve donc dans l'ordre chronologique :

CD 1 : Isle Of Wight Festival, Newport, Angleterre 29 août 1970 :
C'est devant 600 000 Fans qu'ELP' se produit à l'île de Wight en 1970 ce qui leur donnera dès cette année une dimension internationale. Carl Palmer, à l'époque avait déclaré : "Dès le concert de l'île de Wight, nous avons connu un succès international. C'est passé de rien à quelque chose du jour au lendemain !". On retrouve des morceaux qui montraient déjà les mélanges entre rock et musique classique amenés par les claviers de 'Keith Emerson' comme 'The Barbarian' et l'intégralité de 'Pictures At an Exhibition' de 'Moussorgski' y est joué. On peut également noter la qualité de l'enregistrement du concert car, peu d'artistes de l'époque peuvent se targuer d'avoir un son de ce niveau.

CD 2 : California Jam, Californie, États-Unis 1974 :
En 1974, c'est déjà 5 albums qui sont à l'actif du groupe : 'Emerson, Lake & Palmer' de 1970, 'Tarkus' et 'Pictures At An Exhibition', tous les deux de 1971, 'Trilogy' de 1972 et 'Brain Salad Surgery' en 1973. Il y a donc matière à concert et ils jouent les premiers rôles à l'Ontario Motor Speedway' le 6 avril 1974 parmi les 'Deep Purple', 'Black Sabbath' et 'Eagles'. Pour l'anecdote, cette époque est largement saluée dans les annales des concerts d'ELP' par une musicalité prodigieuse et le sens du spectacle car ils comprenaient de puissants solos de 'Carl Palmer' et 'Keith Emerson', ce dernier se produisant sur un piano tournant suspendu à 50 mètres au-dessus du public.

CD 3/4 : Works Live Montréal, Montréal, Canada 1977.
C'est au stade Olympique de Montréal que le groupe se produit le 26 août 1977 accompagné d'un orchestre classique de cordes et de cuivres de 70 musiciens, dirigés par Godfrey Salmon devant près de 75000 spectateurs. Ils ont pu après la longue tournée qui a suivi la sortie de 'Brain Salad Energy', prendre une pause pour se réunir de nouveau et travailler sur le nouveau projet 'Works'. La version allégée met en avant des standards d'ELP comme 'Peter Gunn', 'Tiger on a Spotlight', les chansons 'C'est la vie' écrites par 'Keith Emerson' et le long développement 'Fanfare for the Common Man' qui figure sur le premier album de 'Works'. Ce sera deux années après, qu'à cause de conflits personnels et de désaccords sur la direction musicale à donner, que le trio se sépare et c'est, sans conviction qu'ils sortent l'album 'Love Beach' à la demande de leur maison de disque en 1978.

CD 5 : Royal Albert Hall, Londres, Royaume-Uni, octobre 1992
Après leur séparation et la tentative de recréer un nouveau groupe avec un nouveau batteur 'Cozy Powell' avec seul enregistrement studio, 'Emerson, Lake and Powell', ce n'est qu'en 1991 que le trio décide de se reformer avec à la clé l'album 'Black Moon' et 5000 spectateurs assistent au 'Royal Albert Hall' à un des nombreux concerts de la tournée de retrouvaille 'World Tour 1992' qui les fait parcourir différents continents avec les Etats Unis, différents pays en Europe et le Japon. Le dernier album est orienté vers des pièces plus courtes et le côté progressif est moins présent.

5. CD 6/7 : Union Hall, Phoenix, Arizona USA Septembre 1997
En 1994 le trio sort son dernier album 'In The Hot Seat' qui, à l'époque, n'a pas été bien accueilli, mais qui, pour ma part, est un album de qualité avec une variété de compositions montrant tout leur talent et qui, en quelque sorte, est un bon résumé de leur carrière. Malgré des problèmes de santé de 'Keith Emerson' et de 'Carl Palmer', le concert de 1997 à l'Union Hall Phoenix' montre également un bel échantillon de leur production avec, tout d'abord une première partie avec des compositions courtes et dans une deuxième partie de longs développements qui incluent, bien entendu, entre autres, une reprise intégrale de 'Pictures At An Exhibition'.

En résumé, pour tous les fans de cette période, avec déjà les quatre derniers live présentés dans myprogmusic dans les jours précédents, vous avez déjà de quoi remplir en partie la hotte de papa Noël car ces concerts mythiques d'ELP' viennent encore se rajouter et compléter la liste des albums d'anthologie déjà présentés...

Interprêtes

Keith Emerson (Claviers, Piano, Orgue, Hammond, Celesta, Moog, Minimoog, Accordéon), Greg Lake (Chant, Basse, Guitare, Harminica), Carl Palmer (Batterie, Percussions)


Artiste : Ad Infinitum

Album : Chapter II: Legacy

Date de Sortie : 29-10-2021

Ajouté le : 10-12-2021

Après leur premier album 'Chapter I – Monarchy' début 2020 et la version acoustique 'Chapter I Revisited' fin 2020, la bande à 'Melissa Bonny' n'a pas chômé en cette année 2021 puisque le chapitre 2, 'Legacy' est sorti fin Octobre 2021 et continue dans la voie tracée dans le précédent opus. Le line up est assez stable puisqu'on retrouve autour de Melissa, 'Adrian Theßenvitz' à la guitare et 'Niklas Müller' à la batterie, le seul changement étant le bassiste 'Korbinian Benedict' qui remplace désormais 'Jonas Asplind'. Côté style, ils nous offrent un métal original mélangeant différentes influences : tout d'abord, ils incorporent du métal symphonique "classique" avec des orchestrations fournies; ensuite, le son plus ample et les rythmiques plus puissantes montrent également un infléchissement du côté du power métal et enfin, les ambiances dégagées amènent sur certains titres une modernité accrue, tout-cela étant finement dosé et bénéficiant toujours de lignes mélodiques accrocheuses qui est une des grandes forces d'Ad Infinitum'.

Les 12 titres représentant un peu plus de 40 minutes d'écoute pour des durées assez courtes entre 3 et 4 minutes (les 3 derniers titres étant des reprises instrumentales), ils privilégient avant tout l'efficacité avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement : d'entrée, le premier titre, 'Reinvented', bénéficie d'un refrain entêtant et mémorable, puis, 'Unstoppable' (voir vidéo ci-dessus), puissant et grandiose continue dans cette voie toute tracée, suivi par 'Inferno' qui modère les ardeurs et qui met en avant le talent vocal de 'Melissa Bonny' avec une nouvelle mélodie addictive et un très beau solo de guitare dans la deuxième partie. La suite est à l'image de ce début en alternant rythmiques et intensités, Melissa jouant sur ses deux registres, voix claire et growls rageurs, comme en témoigne le lourd mid-tempo 'Your Enemy', puis 'Afterlife' (voir la vidéo ici) prend le relais avec un magnifique duo de 'Melissa Bonny' avec le chanteur 'Nils Johan Molin'. Vient ensuite la belle power ballade 'Breathe' avec une nouvelle mélodie qui vient directement se greffer dans notre tête, puis, c'est encore un mid-tempo puissant avec 'Animals' (voir vidéo ici) offrant une remarquable fusion entre les arrangements orchestraux et la puissance des instruments électriques et 'Into the Night', rapide et énergique, démontre cette évolution vers des titres plus musclés. Dans le même esprit que 'Breathe', la power ballade 'Son of Wallachia' développe de nouvelles lignes mélodiques addictives, puis, 'My Justice, Your Pain' s'éloigne du métal symphonique et amène son grain de modernité avec sa rythmique trépidante et entraînante et avec un nouveau refrain mémorable, l'album se terminant avec deux compositions déployant une puissance de feu phénoménale, tout d'abord, la rythmique déchainée du grandiose et puissant 'Haunted' et enfin 'Lullaby', qui fait cohabiter une ambiance symphonique modérée avec des sections se rapprochant du death, 'Melissa Bonny' alternant le chant clair et les growls.

En résumé, avec ce deuxième chapitre 'Legacy', 'Ad Infinitum' renforce encore cette sensation de mélange des styles qui font se côtoyer un métal symphonique traditionnel avec un power métal plus moderne s'appuyant sur une chanteuse capable de varier radicalement son registre pour amener ces alternances originales ce qui ouvre ce dernier opus à un public de métal certainement plus large que les seuls fans de métal symphonique...

Interprêtes

Melissa Bonny (Chant), Niklas Müller (Batterie), Adrian Theßenvitz (Guitare), Korbinian Benedict (Basse) + Invité : Nils Johan Molin (Chant)


Artiste : Drifting Sun

Album : Forsaken Innocence

Date de Sortie : 26-10-2021

Ajouté le : 26-12-2021

Je reviens sur un album de rock progressif sorti fin octobre 2021 que je découvre seulement maintenant, et qui concerne les Anglais de 'Drifting Sun' avec un nouvel enregistrement studio 'Forsaken Innocence', après leurs deux très bons derniers opus 'Twilight' datant de 2017 et 'Planet Junkie' datant de 2019. Le line-up a été quelque peu modifié puisqu'à côté de 'Pat Sanders', on retrouve toujours 'Mathieu Spaeter' à la guitare, mais le nouveau bassiste est dorénavant 'John Jowitt' qui n'est pas un inconnu, puisqu'il a participé à des projets de renommée dans le monde du progressif avec par exemple 'Arena' pour le dernier album 'Double Vision', et 'Mick Pointer' ('Arena également) a laissé sa place à la batterie à 'Jimmy Pallagrosi' qui était le batteur de 'Karnataka'. Autre changement majeur, c'est désormais le Grec 'John « Jargon » Kosmidis' qui assure l'ensemble des prestations vocales et qui a sorti un très bel album solo 'The Fading Thought' en 2020. Comme invité, participent le claviériste 'Ben Bell' et le violoniste 'Eric Bouillette' qui étaient déjà de la partie dans 'Planet Junkie', ce dernier contribuant à de nombreux projets de progressif, le dernier en date étant 'This Winter Machine'.

Au menu de cet album, 8 compositions dont 3 dépassent les 10 minutes pour une grosse heure d'écoute : nous sommes de plein pied dans un progressif recherché que l'on s'approprie au fur et à mesure des écoutes, en commençant par le premier long développement 'King of The Country' qui nous embarque dans une saga progressive fait d'un patchwork de petites sections alternant différentes ambiances, tempos et intensités et qui nous offre une merveilleuse entame, aussi bien sur le plan vocal qu'instrumental. Suit 'Insidious', qui contrairement à son prédécesseur qui était plus léger, amène une certaine mélancolie avec son lent tempo qui laisse 'Jargon' montrer tout son talent vocal en suivant les alternances d'intensités en passant d'un registre calme et assez sombre à une voix puissante et plus aigüe, puis, 'Dementium' poursuit dans cette mélancolie qui nous accompagne tout au long de cette composition faite, de nouveau, d'une remarquable alternance entre temps faibles et temps forts. On poursuit notre périple progressif avec la magnifique ballade 'New Dawn' grâce aux belles prestations au piano de 'Pat Senders' et au remarquable chant de 'Jargon' qui sait déclencher ce petit frisson signe d'une émotion intense, tout comme 'Mathieu Spaeter' avec ses courts solos de guitare (trop court à mon goût). On atteint la pièce maitresse de l'album avec les 25 minutes du titre éponyme de l'album qui est divisé en deux parties avec, tout d'abord, les 11 premières minutes dans un progressif mélodique accrocheur dans lequelles les parties vocales et instrumentales se succèdent comme des tiroirs que l'on tire les uns après les autres et qui nous ramènent aux meilleurs du rock progressif des années 70/80. Quant à la deuxième partie, de près de 15 minutes et entièrement instrumentale, elle est plus technique et déploie de multiples changements de tempo et d'intensité ce qui la rend moins accessible et demande de l'écouter plusieurs fois pour en tirer toute la richesse instrumentale, le seul bémol que j'émettrai est la présence de répétitions de phrases musicales un peu trop importante qui auraient pu être réduites. Après cette saga progressive intense et dense, la fin de l'album nous offre la courte ballade acoustique 'Time to Go' dans une ambiance épurée qui traite de la perte d'un être cher, puis, 'Hand on Heart' termine sur une note plus énergique et entraînante avec une accessibilité plus immédiate.

En résumé, les Anglais de 'Drifting Sun' sortent un excellent album de rock progressif, qui contient tous les ingrédients du genre et qui, dans l'ensemble, reste accessible, ce qui devrait plaire à tout un public adepte de longs développements et qui a baigné dans le progressif en écoutant les grandes formations des années 70 et 80...

Interprêtes

Pat Sanders (Claviers), Jargon (Chant), Mathieu Spaeter (Guitare), John Jowitt (Basse), Jimmy Pallagrosi (Batterie) + Invités : Ben Bell (Claviers), Eric Bouillette (Guitare, Violon), Gareth Cole (Guitare)


Artiste : Dream Theater

Album : A View From The Top Of The World

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 16-11-2021

Après 'Distance Over Time' datant de 2019 et la série des concerts sortis en 2020 et 2021 (voir plus bas), les fans de 'Dream Theater' attendaient avec impatience le nouvel album 'A View From The Top Of The World'. Et, comme à chaque sortie, on essaie de comparer avec les albums précédents et, au bout du compte, on s'aperçoit qu'ils sont incomparables car ils amènent tous leur propre personnalité et ce dernier opus en est encore la preuve, la seule constante étant que le qualificatif de progressif est toujours de mise et nous embarque dans une nouveau voyage riche et dense (70 minutes tout de même) qui, comme pour tout bon album de ce style demande des écoutes répétées pour en tirer toute la substantifique moelle.

Et pour commencer, 'The Alien' (voir vidéo ci-dessus) nous accueille avec un premier long développement, en multi-tiroirs, qui met en avant tout le savoir-faire de 'Dream Theater' : l'introduction au riffing lourd et puissant typique en métal progressif se transforme après une minute, dans une fluidité totale, en une mélodie mémorable et le titre se poursuit avec de nouvelles disgressions mélodiques et rythmiques qui sont toutes remarquables, l'auditeur que je suis restant scotché tout au long des 9 minutes pendant lesquelles il se passe toujours quelque chose. Suit un autre condensé de métal progressif inventif avec 'Answering The Call' qui, entre les parties chantées mélodiques, laisse une belle place à des parties instrumentales dans lesquelles 'John Petrucci' et 'Jordan Rudess' nous délectent les oreilles avec des accompagnements remarquables. Avec le magnifique mid-tempo 'Invisible Monster' (voir la vidéo ici), plus direct, les Américains nous offrent du métal avec de nouvelles lignes mélodiques addictives et dans la deuxième partie de titre, un break épuré en crescendo débouchant sur un solo magique de Monsieur 'John Petrucci'. On poursuit notre périple avec les 10 minutes de 'Sleeping Giant', autre pièce remarquable de l'album, qui présente un patchwork d'ambiances différentes, allant même jusqu'à ébaucher une rythmique latino vers la 7ème minutes qui est suivie par deux solos de claviers et de guitare et qui se termine de manière épique avec une nouvelle mélodie mémorable qui peut rappeler certains titre de 'The Astonishing'. Avec 'Transcending Time', l'atmosphère se veut plus mesurée et lorgne même vers du rock progressif nous ramenant dans l'insouciance des années 80, puis, on revient à du 'Dream Theater' pur jus avec 'Awaken the Master' (voir la vidéo ici), qui est beaucoup plus élaboré dans la construction et qui met côte à côte des paysages sonores assez différents en nous emmenant dans des contrées plus ténébreuses. Mais le clou de l'album est sans aucun doute les 20 minutes du titre éponyme qui nous embarque dans une saga de progressif inventif avec une partie centrale tranquille dotée d'une mélodie addictive et d'un solo de guitare 'Floydien' entourée par deux parties beaucoup plus énergiques mettant en avant toute la créativité du combo Américain et qui offre un magnifique final épique et grandiose.

En résumé, avec ce dernier album 'A View From The Top Of The World', 'Dream Theater' nous offre une fois de plus des compositions riches et denses qui alternent toute sortes d'ambiances que l'on découvre petit à petit au fur et à mesure d'écoutes répétées et 'A View From The Top Of The World' est encore un album qui devrait rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de progressif en général, tous styles confondus...

Live de 'Dream Theater' sortis en 2020 et 2021
'Distant Memories - Live in London' (chronique myprogmusic ici)
'Lost Not Forgotten Archives: Images and Words – Live in Japan, 2017 (chronique myprogmusic ici)
'Lost Not Forgotten Archives : A Dramatic Tour of Events - Select Board Mixes'
'Lost Not Forgotten Archives : Train of Thought Instrumental Demos (2003)'
'Lost not forgotten archives: Master of puppets - Live in Barcelona 2002'

Interprêtes

James Labrie (Chant), John Petrucci (Guitare), Jordan Rudess (Claviers), John Myung (Basse), Mike Mangini (Batterie)


Artiste : The Pineapple Thief

Album : Nothing But The Truth

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 17-11-2021

Après l'album 'Versions of the Truth' sorti en pleine pandémie en Septembre 2020, les Anglais de 'The Pineapple Thief', frustrés de ne pas pouvoir le défendre en concert, ont enregistré en studio un live sans spectateur intitulé 'Nothing But The Truth'. 'Bruce Sord' avait déjà utilisé internet courant 2020 pour diffuser en direct pour les fans 4 sessions successives qui se sont concrétisées par la sortie de 4 CD 'The Soord Sessions Volumes 1-4' en décembre 2020 et dont on peut voir des extraits sur youtube avec par exemple 'Demons'. En ce qui concerne 'Nothing But The Truth', c'est bien l'ensemble du groupe qui participe et la set list comprend des compositions de leur importante discographie avec, bien entendu, une bonne place pour les derniers opus, et les interprétations assez proches des enregistrements studio permettent de parcourir une sorte de best of des Anglais qui nous distillent leur rock progressif raffiné avec des lignes mélodiques harmonieuses dans des ambiances globalement calmes et apaisantes. Cerise sur le gâteau, les Anglais ont mis le paquet sur l'enregistrement qui est d'une qualité irréprochable avec le blu-ray qu'ils proposent en version DTS-HD 5.1 et en stéréo haute définition. La vidéo a également été particulièrement soignée et on peut visualiser trois vidéo sur youtube avec 'Someone Pull Me Out' (voir vidéo ci-dessus), 'Our Mire' (voir la vidéo ici) et 'Wretched Soul' (voir la vidéo ici). Bref, si vous êtes fans des Anglais de 'The Pineapple Thief' mais également si vous êtes amatrice ou amateur de progressif soigné et rempli d'une remarquable sensibilité, 'Nothing But The Truth' devrait sans aucun doute se rajouter à votre collection d'albums indispensables et si vous possédez un système hifi de qualité, le blu-ray amène une dimension supplémentaire et pourra, pallier à ce manque cruel de concerts depuis maintenant près de deux ans et transformer votre salon en une salle de spectacle le temps d'un instant...

Interprêtes

Bruce Soord (Chant, Guitare), Jon Sykes (Basse, Chant), Steve Kitch (Claviers), Gavin Harrison (Batterie)


Artiste : Premiata Forneria Marconi

Album : I Dreamed of Electric Sheep

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 18-11-2021

Comme il l'avaient fait avec leur dernier album 'Emotional Tattoos' qui les avaient relancé fin 2017, les Italiens de 'Premiata Forneria Marconi' ('PFM') sortent un nouvel album en deux versions, l'une chantée en Anglais et l'autre en Italien : à vous donc de trouver celle qui vous correspond le plus, la langue Italienne amenant pour ma part une ambiance plus chaleureuse. On retrouve des invités prestigieux avec 'Ian Anderson', 'Steve Hackett' et 'Luca Zabbini' amenant respectivement leur talent de flutiste, de guitariste et de claviériste.

Au menu de ce nouvel opus, 10 compositions pour 40 minutes d'écoute et c'est dans une ambiance classique dans le style de 'Sergueï Prokofiev' que l'on est accueilli avec 'Worlds Beyond' ('Mondi Paralleli') mais qui se transforme assez vite en un tumultueux et entraînant instrumental progressif dans lequel tous les artistes amènent leur pierre à l'édifice, le final en rupture totale avec ce qui précède fait de quelques notes de piano servant d'introduction au titre suivant 'Adrenaline Oasis' ('Umani Alieni') qui débute par une douce ballade mais qui prend de l'ampleur dans une deuxième partie entraînante. Retour au calme avec 'Let Go' ('Ombre Amichio') qui nous embarque quelques décennies en arrière avec un titre reposant, le refrain entêtant venant vous charmer si vous êtes amatrice ou amateur de lignes mélodiques à l'Italienne, puis, 'City Life' ('La Grande Corsa') est beaucoup plus musclé avec des riffs de guitare saturés dans un rock progressif plus direct. La suite se poursuit avec une alternance entre douceur et énergie avec 'If I Have Wings' (voir la vidéo ci-dessus) déployant une mélodie accrocheuse qui est prise en sandwich entre deux sections atmosphériques, puis, 'Electric Sheep' ('Pecore Elettriche') change encore d'ambiance pour un titre avec une rythmique entraînante avec une ligne de basse énergique, tout comme le titre suivant 'Daily Heroes' ('Mr. Non Lo So') qui mélange pop légère et rock plus musclé avec des lignes mélodiques délurées. Sans transition, 'Kindred Souls' ('Il Respiro del Tempo') est un titre très original, fourre-tout, qui fusionne des influences celtiques, Indiennes, progressives des années 70 et qui voit 'Ian Anderson' ajouter un côté folk avec ses sonorités familières à la flûte et 'Steve Hackett' nous délivrer quelques sons de guitare dont il a le secret. Les deux derniers titres, 'Transhumance' ('Transumanza') et 'Transhumance Jam' ' ('Transumanza Jam') sont des instrumentaux qui montre tout le savoir-faire de cette formation Italienne pour nous délivrer du progressif flirtant avec un jazz-rock plus technique tout en gardant un caractère divertissant et qui me rappelle les belles heures d'Emerson, Lake & Palmer'.

En résumé, les Italiens de 'Premiata Forneria Marconi' sortent un nouvel album très varié qui continue de mettre en avant le talent de cette formation pour nous délivrer un progressif original aux multiples influences et 'I Dreamed of Electric Sheep' devrait figurer en bonne place dans la discothèque de toute amatrice et tout amateur de progressif...

Interprêtes

Franz Di Cioccio (Chant, Batterie), Patrick Djivas (Basse, Claviers), Marco Sfogli (Guitare), Lucio Fabbri (Violon, Alto), Alessandro Scaglione (Claviers, Piano), Alberto Bravin (Claviers, Guitare), Alberto Bravin (Chœurs), Lucio Fabbri (Chœurs), Alessandro Scaglione (Chœurs), Marco Sfogli (Chœurs) + Invités : Ian Andreson (Flûte), Steve Hackett (Guitare), Flavio Premoli (Mini Moog), Luca Zabbini (Hammond, Piano, Mini Moog)


Artiste : Sixx:A.M.

Album : HITS

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 19-11-2021

Après 'Prayers For The Damned' en 2016 suivi de son petit frère 'Prayers For The Blessed' la même année et la réédition du premier album de 2007 'The Heroin Diaries Soundtrack' en 2017 pour l'anniversaire des 10 ans de sa sortie, la bande à 'Nikki Sixx' vient de sortir un best of comprenant un deuxième CD avec 3 titres originaux ('The First 21' voir vidéo ci-dessus, 'Penetrate' et 'Waiting All My Life'), 2 versions remixées de 'Talk to Me' et de 'Skin' (voir la vidéo ici) et la reprise en acoustique piano/voix de 'Life is Beautiful'. Pour ceux qui ont raté les précédents épisodes, on retrouve les compositions incontournables du groupe en commençant par 'Life is Beautiful' du premier album et l'ensemble de la discographie de 'Sixx:A:M:' est bien représenté que ce soit avec des titres rock musclés qui débutent l'album comme 'This Is Gonna Hurt', 'Lies Of The Beautiful People', 'Pray For Me' ou encore 'Rise' mais également avec des compositions plus mesurées avec des mélodies entêtantes comme 'Stars', 'Gotta Get It Right' ou encore 'Are You With Me Now' sans oublier les magnifiques ballades 'Maybe It's Time', 'Skin', 'Girl With Golden Eyes' et 'Accidents Can Happen'. Bref, 'HITS' est un bon moyen pour toutes celles et ceux qui aiment un hard-rock accrocheur de parcourir le meilleur des compositions des Américains de 'Sixx:A:M:' qui ont maintenant une quinzaine d'années d'existence sous le nom du trio 'Nikki Sixx', 'James Michael' et 'Dj Achba'...

Interprêtes

Nikki Sixx (Basse), James Michael (Chant, Guitare, Claviers), Dj Ashba (Guitare), Dustin Steinke (Batterie)


Artiste : Wild Freedom

Album : Polarize

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 22-11-2021

'Wild Freedom' est une formation Espagnole de métal mélodique qui a sorti un premier album 'Set the Night In Fire' en 2017 et dont le deuxième enregistrement studio 'Polarize' est sorti en Octobre 2021. Les 9 titres de 'Polarize', auxquels on peut rajouter les 3 singles de 2019 qui ne sont pas dans l'album et que j'ai rajouté à la playlist spotify du lien ci-dessus ('Keep The Fire' - voir la vidéo ici, 'Trapped In Paradise' et 'We Rule The Night') sont relativement variés et mélangent différents styles allant du rock au métal avec des lignes mélodiques toujours très accrocheuses. Dans l'ensemble, les ambiances dégagées sont énergiques et ceci dès le premier titre 'New Dawn' qui nous offre une première composition entraînante, suivie par le lourd mid-tempo 'My Life' saupoudré de quelques growls, puis, le puissant 'Monsters' (voir vidéo ci-dessus) prend le relais et, dans le même style, on peut également citer le musclé 'Meteor' (voir la vidéo ici). D'autres titres, se rapprochent plus d'un hard-rock mélodique : en attestent 'I Am The Storm' et son refrain mémorable, 'What Is Human' et ses chœurs nous ramenant aux années 80, 'End of Our Stars' et son alternance de rythmique originale entre couplets et refrains, 'Promise', dans un style rock plus mesuré et dans lequel la chanteuse 'Jessie Williams' partage le micro avec 'Cristian Wilde' ou encore les singles cités plus haut, tous les trois proposant des mélodies accrocheuses. Impossible non plus de passer à côté de 'Rain' qui est une belle power ballade avec une accélération finale dégageant une belle émotion. Bref, les Espagnols de 'Wild Freedom' nous proposent un album de qualité avec des compositions variées influencées par différents courants musicaux entre rock et métal ce qui destine 'Polarize' à un public relativement large car l'ensemble est très accessible grâce à des mélodies que l'on s'approprie très facilement...

Interprêtes

Cristian Wilde (Chant), Adryen Rock (Guitare), Dave Starblitz (Basse), Chris Carrest (Batterie)


Artiste : Legacy Pilots

Album : The Penrose Triangle

Date de Sortie : 22-10-2021

Ajouté le : 28-11-2021

Après 'Con Brio' en 2018 et 'Aviation' en 2020, ce n'est qu'une grosse année après ce dernier album que le nouvel enregistrement studio 'The Penrose Triangle' de 'Franck Us' avec son projet 'Legacy Pilots' sort. Comme pour les précédents opus, on retrouve des noms qui reviennent souvent sur la scène progressive internationale comme le batteur 'Todd Sucherman' de 'Styx', le batteur 'Marco Minnemann' de 'The Sea Within' et de 'The Mute Gods', le bassiste 'Pete Trewavas' et le guitarist 'Steve Rothery' de Marillion' et du super-groupe 'Transatlantic', le multi-instrumentaliste et chanteur 'John Mitchell' d'Arena' et de 'Lonely Robot' et participant à de multiples 'projets', le multi-instrumentaliste et chanteur 'Finally George' ou encore le guitariste 'Eric Gilette'. Avec cette liste impressionnante, il nous délivre un album dense avec des influences multiples puisés dans cinquante années de progressif mais la constante qui se dégage de cet album est de nous proposer un progressif raffiné, tantôt paisible et reposant ('Ghost of The Ocean', 'Heaven Must Know', 'Coasts Cards') et, tantôt plus énergique ('Better Days', 'Mad Kings') laissant une bonne place à des parties instrumentales fournies, avec, les deux instrumentaux 'As Domino Falls' et 'Shadowplay' mais aussi avec les 2 suites en fin d'album 'A Change Of Mind' et 'A Compendium of Life'. Et Franck n'a pas lésiné sur les vidéos que l'on peut visualiser sur youtube avec 'Better Days' (voir vidéo ci-dessus), 'Heaven Must Know', 'A Change of Mind' et 'Shadowplay' et 'A Compendium of Life'. Bref, ce dernier album de 'Franck Us' est encore un beau voyage dans un progressif élaboré et raffiné qui est magnifié par des interprétations d'artistes de talent et, pour toutes les amatrices et tous les amateurs de ce style, 'The Penrose Triangle' est un album dense et pas forcément accessible immédiatement, ce qui demande, comme souvent dans ce style de progressif, plusieurs écoutes pour en profiter complètement...

Interprêtes

Frank Us (Claviers, Guitare, Basse, Chant, Chœurs) + Invités : Todd Sucherman (Batterie), Marco Minnemann (Batterie), Pete Trewavas (Basse), Lars Slowak (Basse), John Mitchell (Chant), Jake Livgren (Chant), Liza Livgren (Chant), Finally George (Chant, Chœurs, Guitare), Steve Rothery (Guitare), Eric Gillette (Guitare), Ricky Garcia (Guitare)


Artiste : Catalyst Crime

Album : Catalyst Crime

Date de Sortie : 21-10-2021

Ajouté le : 20-11-2021

Le métal symphonique à chant féminin est devenu un créneau musical bien occupé car, sur les traces des ténors du genre comme 'Epica', 'Within Temptation' ou 'Nightwish' pour ne citer que trois groupes très connus, de nombreuses formations ont vu le jour depuis quelques années et je ne compte plus les découvertes de nouveaux combos qui ont fait l'objet d'une chronique depuis la création de myprogmusic. C'est encore le cas avec ce groupe international 'Catalyst Crime' qui a été créé par la chanteuse Américaine 'Zoe Marie Federoff' (ex 'Insatia') et par le batteur Allemand 'Gerit Lamm' de 'Xandria'.

Ce premier album éponyme pourrait être un album à montrer dans toutes les bonnes écoles de métal symphonique car il renferme tous les ingrédients de ce style avec une bonne dose d'énergie métal mettant en avant une chanteuse charismatique accompagnées de temps en temps par des voix extrêmes, des arrangements instrumentaux fournis en utilisant soit des formations symphoniques où pour ceux qui ne peuvent se le permettre, de la programmation d'ensembles orchestraux. Et d'ailleurs, preuve de qualité, c'est le chanteur 'Alexander Krull' de 'Leaves' Eyes' qui, après avoir rencontré le groupe, a décidé de produire et d'enregistrer l'album. On est donc embarqué dans 10 titres de métal symphonique avec des lignes mélodiques accrocheuses encadrés par une intro et une outro instrumentales épiques à souhait et typiques de ce style et, dès 'Projection of My Mind', 'Condemn Me to Chaos' (voir vidéo ci-dessus) et 'Mother Dearest', on est conquis par l'énergie dégagées dans des hits mélodiques ravageurs. Dans le même genre, on ne pourra pas passer à côté de l'entraînant 'Cognitive Dissonance' (voir la vidéo ici) ou du puissant 'Break Even' ou du mélodique 'Without Anesthesia' ou encore de l'épique 'Not Even Once' à grand renfort de chœurs samplés. Et quand la douceur s'installe, la power ballade 'Twice Upon a Time' et la ballade plus épurée 'Chasing The Ghost' montre tout l'étendu du talent vocal de 'Zoë Marie Federoff' qui dans ce dernier titre fait penser à 'Simone Simons'.

En résumé, ce nouveau projet 'Catalyst Crime' de métal symphonique a tous les atouts pour percer dans le monde foisonnant de ce style et il y a fort à parier que la base de fans, qui est déjà importante, se multiplie dans les années à venir s'ils continuent dans cette voie très prometteuse...

Interprêtes

Zoë Marie Federoff (Chant), Gerit Lamm (Batterie), Chëna Roxx (Guitare), Kaelen Sarakinis (Guitare), Matt Federoff (Basse), Jonah Weingarten (Claviers) + Invités : Jake E (Chant), Bill Hudson (Guitare), Harri Hytönen (Guitare), Micki Richter (Guitare), Thorsten "Tosso" Bauer (Guitare)


Artiste : Fleesh

Album : Eclipsed

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 12-11-2021

Les Brésiliens de 'Fleesh', après leur premier album 'Across The Sea' qui avait été un de mes coups de cœur 2019, nous ont ensuite gâté avec les sorties de covers magnifiques, dont les deux compilations 'Version I' et 'Version II', puis, les deux tributes consacrés à 'Renaissance' et à 'Genesis', sans oublier le concert 'Live at Carioca Progfestival'. Avec 'Eclipsed', 2021 voit la naissance du petit frère de 'Across The Sea' et montre que, si le duo a un immense talent pour reprendre les compositions d'autres artistes, ils ont également, au moins le même talent pour nous offrir des albums originaux de leur propre production.

Et d'entrée, on est embarqué dans 'Stuck' (voir vidéo ci-dessus), montrant toute les qualités de compositeur de 'Celo Oliveira' qui pourrait faire des jaloux chez certains artistes de progressif et qui met immédiatement en avant le doux chant harmonieux de 'Gabby Vessoni', puis, la chanson titre continue dans cette ambiance chaleureuse avec de belles parties instrumentales. Suit le 'Floydien' 'Pile of Bone' (voir vidéo ici) qui est une magnifique ballade avec un solo de guitare 'Gilmourien' dans lequel 'Gabby Vessoni' n'a rien à envier au guitariste de 'Pink-Floyd', puis, on continue notre voyage progressif avec des perles mélodiques dont chacune mériterait d'être détaillée. Et pour faire court, je citerai mes titres favoris avec les compositions les plus calmes qui mettent encore plus en valeur l'intensité émotionnelle : 'All My Sins' et son crescendo final magnifique mettant en avant un nouveau solo de guitare magistral et une section chantée émouvante, la ballade ''till the Morning Comes' qui monte encore d'un cran le curseur émotionnel ou encore l'autre ballade 'Not Alone' qui est du même niveau que la précédente, sans oublier le dernier titre 'Épilogue' qui termine l'album avec une dernière mélodie mémorable.

En résumé, notre duo Brésilien nous enchante une nouvelle fois avec ce nouvel album en nous offrant du progressif mélodique nous ramenant aux grands artistes de ce style en commençant par 'Pink Floyd' mais on pourrait citer d'autres formations que j'apprécie tout autant comme 'Mystery' ou encore 'Mostly Autumn', 'Gabby Vessoni' se rapprochant des prestations intenses d'Olivia Sparnenn...

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les instruments)


Artiste : Last Days Of Eden

Album : Butterflies

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 13-11-2021

Vous aimez 'Nightwish' dans la période des titres entraînants d'Imaginaerum' dans lequel les Finlandais mélangeait métal symphonique et folk celtique entraînant et vous ne connaissez pas 'Last Days Of Eden' : alors, voici le dernier bébé 'Butterflies' des Espagnols, toujours emmenés par leur chanteuse 'Ani M. Fojaco' qui devrait très vite faire partie de votre discothèque et tourner en boucle. Ce nouvel opus est leur 3ème enregistrement studio et fait suite à 'Chrysalis' et 'Symphonic Chrysalis' dans lequel ils avaient enregistré 'Chrysalis' dans une version classique avec un orchestre symphonique.

Juste le temps d'une courte introduction qui est de mise en métal symphonique avec déjà des chœurs grandioses qu'Abracabra' déboule avec sa rythmique 'Nightwishienne', sa puissance de feu phénoménale et son refrain entêtant à scander par tout un public en concert, puis le mid-tempo 'The Garden' (voir vidéo ci-dessus) lui emboîte le pas avec une nouvelle mélodie qui ne vous quitte plus. Sans aucune pause, on poursuit de plus belle avec 'Silence' qui vous en remet une bonne couche avec ses intonations métal folk accentuées par le violon de 'Sara Ember', puis 'Mirror Mirror' poursuit dans ce métal festif et entraînant avec des chœurs admirables et une rythmique à se décrocher la tête à force de headbanguer. La courte pause instrumentale 'Moments' est bienvenue avec un piano romantique qui laisse vite de nouveau la place à la puissance de 'The Secret' (voir vidéo ici) avec de nouvelles sonorités folk métal, puis la deuxième partie de l'album continue de nous offrir de belles mélodies : en attestent la belle ballade semi-acoustique folk avec un très beau duo vocal d'Ani M. Fojaco' avec le guitariste 'Dani G., puis, 'To Hell & Back' revient à un métal symphonique mélodique sous l'impulsion d'un nouveau duo, cette fois la belle Espagnole partageant le micro avec le chanteur de 'Serenity', 'Georg Neuhauser' et l'entraînant 'Traxel Mör' aux sonorités Irlandaises amenées par la flûte enchaîne dans une joyeuse farandole folk. Tout aussi addictifs, le mid-tempo à la rythmique marquée 'Save the World' (voir vidéo ici) et l'épique 'Abandon' avec de très beaux chœurs, amènent une belle diversité à l'ensemble et l'album se termine par 'The Journey', tout à fait dans la mouvance de 'Nightwish' avec une mélodie entêtante qui en fait une composition faite pour une fin de concert pour faire danser et chanter tout le public et enfin, 'Falling Angels', qui nous offre une fresque symphonico-folk résumant très bien le style des Espagnols.

En résumé, ce nouvel album de 'Last Days Of Eden' est encore une belle réussite en nous embarquant dans des compositions efficaces qui mélangent symphonique et folk et, même si l'ombre de 'Nightwish' plane sur notre septuor, 'Butterflies' devrait faire des heureux chez toutes celles et ceux qui aiment un métal symphonique enjoué et entraînant...

Interprêtes

Ani M. Fojaco (Chant), Dani G. (Guitare), Javi Gonzáles (Basse), Sara Ember (Violon), Andrea Joglar (Cornemuse), Leo Duarte (Batterie)+ invités : Georg Neuhauser (Chant), Henning Basse (Chant), Vassilios Maniatopoulos (Chant), Ioannis Maniatopoulos (Bouzouki)


Artiste : Lords Of Black

Album : Alchemy Of Souls, Pt. II

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 14-11-2021

Après 'Icons of the New Days' en 2018, les Espagnols de 'Lords Of Black' ont sorti en 2020 'Alchemy Of Souls, Pt.I' qui était le premier volet d'une saga heavy métal très bien accueilli par la presse spécialisée. Il n'aura donc fallu qu'une année pour que la suite voie le jour et, le moins que l'on puisse dire, c'est que cette suite n'a rien à envier à son petit frère. On retrouve donc des compositions puissantes et mélodique avec 'Ronnie Romero' au sommet de son art et 'Tony Hernando' qui nous balance des solos de guitare majestueux.

La courte introduction instrumentale 'Prelude' sert de rampe de lancement à 'Maker Of Nothingness', typique du heavy métal énergique des Espagnols avec des lignes mélodiques accrocheuses, tout comme 'What's Become of Us' (voir vidéo ci-dessus) et 'Bound to You' (voir la vidéo ici) qui suivent, ce dernier ayant une rythmique à se décrocher la tête à force de headbanguer. La pause power ballade arrive assez tôt avec 'Before That Time Can Come' (voir la vidéo ici), que l'on peut qualifier de classique mais tellement efficace, puis c'est reparti pour des compositions puissantes et mélodiques avec 'Mind Killer' et 'Death Dealers', suivis de 'Prayers Turned To Whispers' qui, après une introduction plus modérée avec des sonorités électro, montre ensuite un visage beaucoup plus heavy. Avec 'In a Different Light', les alternances d'intensités amènent une certaine variété à l'ensemble, puis, 'How Long Do I Have Now' revient à du heavy métal classique mais présente une belle cassure en deuxième partie de titre, les titres originaux se terminant par les énergiques 'Fated To Be Destroyed' et 'No Hero Is Homeless'. A noter la belle reprise bien musclée d'Uriah Heep', 'Sympathy', tiré du légendaire album 'Firefly' qui fait partie de mes albums vinyles que j'ai usé jusqu'à la corde.

En résumé, pas de surprise pour ce dernier bébé de 'Lords Of Black' qui nous offrent ce qu'ils ont toujours fait de mieux, du bon métal bourré d'énergie avec un chanteur qui ne fait pas les choses à moitié et un guitariste talentueux dont les riffs sont dévastateurs, ce qui destine le deuxième chapitre de 'Alchemy Of Souls', tout comme le premier, à toutes les amatrices et tous les amateurs de heavy-métal mélodiques car les compositions sont toutes accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Tony Hernando (Guitare), Dani Criado (Basse), Jo Nunez (Batterie)


Artiste : Lilly Hiatt

Album : Lately

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 15-11-2021

'Lilly Hiatt' fait partie de ces artistes authentiques qui perpétuent la chanson Américaine mélangeant country, pop, rock et folk et qui sort régulièrement des albums car, après 'Trinity Lane' en 2017 et 'Walking Proof' en 2020, c'est au tour de 'Lately' de voir le jour en cette fin d'année 2021. Elle continue de partager ces expériences de vie en nous parlant bien entendu de l'année 2020 et de tous ces maux qu'elle a provoqués, l'écriture de nouvelles chansons restant pour elle le meilleur moyen d'expression. On retrouve donc le style émouvant que l'on connaissait sur les deux derniers opus avec des chansons courtes qui me font de plus en plus penser à 'Fleetwood Mac', son chant, rempli de douceur, se rapprochant de celui de 'Stevie Nicks' et les rythmiques étant souvent proches de celles des Anglais. Parmi les 10 compositions de 'Lately', trois ont fait l'objet de belles vidéos avec 'Brightest Star', 'Lately' et 'Been'. Bref, pas la peine d'en rajouter, avec ce dernier album 'Lately', 'Lilly Hiatt' nous embarque une nouvelle fois dans son univers en nous offrant des petites parenthèses de vie, tantôt touchantes, tantôt blessées, tantôt légères, et, musicalement, 'Lately' est un album destiné à un public adepte d'un patchwork de styles entre pop, folk et country...

Interprêtes

Lilly Hiatt (Chant, Guitare), Mike LoPinto (Guitare), Robert Hudson (Basse), Kate Haldrup (Batterie), Micah Hulscher (Claviers), Steve Hinson (Steel Pedal) + Invités : Coley Hinson (Guitare)


Artiste : Leverage

Album : Above The Beyond

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 13-12-2021

Les Finlandais de 'Leverage' qui étaient revenus sur le devant de la scène du rock mélodique en 2019 avec leur dernier album 'Determinus' ont sorti un nouvel album 'Above The Beyond' en Octobre 2021. On retrouve donc le line up du dernier opus pour nous offrir des compositions entraînantes qui vous mettent en forme pour toute une journée et on pourrait même rajouter qu'ils saupoudrent l'ensemble d'une pincée de progressif ce qui donne une originalité remarquable.

Et d'entrée, avec 'Starlight' (voir vidéo ci-dessus) et 'Emperor' (voir la vidéo ici), on est entraîné dans deux bijoux mélodiques irrésistibles, puis, 'Into The World', avec des intonations folk, me fait penser à certains artistes des années 70/80 et notamment à 'Kansas', et 'Into The New World' poursuit avec une nouvelle mélodie mémorable que l'on s'approprie immédiatement. Suit la magnifique ballade 'Angelica' qui nous transporte de nouveau quelques décennies en arrière avec un refrain qui donne cette sensation qu'il vous est familier, puis, 'Under His Eyes', après une introduction calme, prend de la vigueur pour nous délivrer une composition entraînante en amenant un côté progressif grâce à une alternance de différentes intensités et tempos mais également grâce à une longue partie instrumentale centrale. Avec 'Falling out of Grace', on a encore une belle démonstration de progressif mélodique qui chemine dans différentes ambiances et dont les parties énergiques peuvent rappeler certaines sonorités de 'Rainbow', puis, l'introduction acoustique de 'Galleria' offre une prestation vocale de 'Kimmo Blom' remplie d'une belle émotion, me faisant penser à celle dégagée par 'Ian Gillan' dans 'When a Blind Man Cries' et continue ensuite dans une imposante power ballade à la 'Scorpions'. Et pour finir en beauté, 'Silence' déploie ses 9 minutes avec tous les ingrédients que l'on a pu trouver sur cet album, de belles lignes mélodiques, des harmonies vocales remarquables, des parties énergiques accrocheuses alternant avec d'autres plus calmes et des sections instrumentales intenses.

En résumé, les Finlandais de 'Leverage' sortent un excellent album contenant tous les ingrédients qui ont fait la renommée des grands groupe de rock des années 70/80 et confirme tout le talent de ce groupe qui a su revenir sur les devant de la scène après une longue interruption car 'Above The Beyond' sera certainement un des meilleurs albums de rock mélodique de l'année 2021...

Interprêtes

Kimmo Blom (Chant), Mikko Salovaara (Guitare), Tuomas Heikkinen (Guitare), Sami Norrbacka (Basse), Marko Niskala (Claviers), Valtteri Revonkorpi (Batterie)


Artiste : The Grandmaster

Album : Skywards

Date de Sortie : 15-10-2021

Ajouté le : 14-12-2021

Un petit tour du côté de l'Italie et du label 'Frontiers Music', ça vous dit. Et quand je vous dis 'Frontiers', vous me répondez : 'Alessandro Del Vecchio' bien sûr. Après tous les projets dans lequel il a trempé depuis quelques temps (recherche de 'Alessandro Del Vecchio' dans myprogmusic), voici son tout dernier bébé, 'The Grandmaster', dont la première offrande 'Skywards' est dans les bacs depuis le 15 Octobre. Entouré par le guitariste 'Jens Ludwig' d'Edguy', du chanteur Brésilien 'Nando Fernandes' qui avait déjà officié au côté de l'Italien dans le projet 'Brother Against Brother' et du batteur 'Mirkko De Maio' qui lui était de la partie en compagnie d'Alessandro dans le projet 'Chalice Of Sin' de l'Américain 'Wade Black', il nous a concocté un album de 11 hits directs et efficaces entre AOR et hard-rock mélodique en commençant par 'Lunar Water' qui démarre l'album par une mélodie entraînante et mémorable suivi du mid-tempo 'The Tempest' (voir la vidéo ci-dessus) qui continue dans cette lancée, puis les compositions toutes aussi addictives les unes que les autres se suivent avec les énergiques 'Someday, Somehow' (voir la vidéo ici) et 'Dead Bomb', puis, 'Cannot Find the Way', plus modéré amène de belles alternances d'intensité et 'Song of Hope' offre un nouveau refrain entêtant. La deuxième partie de l'album continue avec la belle ballade 'Skywards – Earthwards', puis, après un 'True North' énergique, 'Surrender' est plus AOR avec des lignes mélodiques accrocheuses et nous fait remonter au meilleur des années 80, tout comme 'Turn The Page', qui suit, avec un refrain qui vous donne cette sensation agréable de déjà entendu, l'opus se terminant par le mid-tempo 'The Source' avec une dernière mélodie mémorable.

En résumé, 'The Grandmaster' se rajoute à la liste déjà longue des formations qui ont vu la participation de l'Italien 'Alessandro Del Vecchio', et même si ce nouveau projet ne va pas révolutionner le genre, 'Skywards' est un album de qualité avec une production irréprochable qui devrait, sans aucun doute, plaire à un large public naviguant entre rock et hard-rock mélodique...

Interprêtes

Nando Fernandes (Chant), Jens Ludwig (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs), Mirkko De Maio (Batterie)


Artiste : Eclipse

Album : Wired

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 02-11-2021

2021 sera certainement encore une excellente année en rock et hard-rock mélodique car je vous avais présenté la playlist en Juin 2021 des albums de rock/hard-rock mélodique du 1er semestre 2021 et le deuxième semestre continue de nous enchanter dans ce style de musique avec, entre autres, des sorties de bombes mélodiques de groupes comme 'Social Disorder', 'Hardline', 'Rian', 'Nitrate' ou encore 'Vega'. A cette longue liste, il faut rajouter désormais les Suédois d'Eclipse' qui, après le live 'Viva La Victouria (Live)' du début 2021, sortent un nouvel album 'Wired', leur dernier album studio 'Paradigm' datant de 2019. Pas la peine d'une longue chronique, c'est encore une belle réussite de la bande à 'Erik Mårtensson' avec 11 compositions qui pourraient toutes faire l'objet d'un single. Passé les 40 minutes d'écoute, on a qu'une seule envie, c'est de represser sur la touche play pour en reprendre une deuxième dose (pourquoi pas une petite troisième et celle-là, on est tout à fait certain qu'elle est inoffensive !!). A noter qu'en plus de la vidéo de 'Saturday Night (Hallelujah)' ci-dessus, 'Frontiers' nous en propose deux autres sur son site avec 'Bite The Bullet' et 'Twilight'. Bref, les Suédois d'Eclipse' continuent de nous gâter, sorties après sorties, avec du bon hard-mélodique énergique qui vous met en bonne forme pour toute une journée et par les temps qui court, ça n'a pas de prix...

Interprêtes

Erik Mårtensson (Chant), Magnus Henriksson (Guitare), Victor Crusner (Bass), Philip Crusner (Batterie)


Artiste : Cyril Mokaiesh

Album : Dyade

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 03-11-2021

Son album 'Clôture' avait été une bonne surprise en 2017 et 2020 voyait la sortie de son 5ème enregistrement studio 'Paris-Beyrouth' dans lequel il nous emmenait dans un beau voyage entre orient et occident. C'est donc une année plus tard que 'Cyril Mokaiesh' qui, comme pas mal d'artistes, a mis à contribution la période de la crise sanitaire, sort un nouvel opus, 'Dyade', qui est, comme son nom le désigne, un ensemble de duos qu'il a concocté avec différents artistes Français comme 'Calogero', 'Elodie Frégé', 'Dominique A', 'Mélanie Doutey' ou encore sa sœur 'Laura Mokaiesh'. On retrouve donc cet orfèvre des mots qui nous embarque dans une revue de ce monde qui a bien été chahuté l'année passée en commençant par la chanson 'Après le déluge' (voir vidéo ci-dessus), qui fait un constat sévère des actions pour le moins assez contradictoires du gouvernement et dans laquelle il partage le micro avec 'Alma Forrer', suivi de 'La rosée' (voir vidéo ici) avec 'Calogero' qui est l'image d'un élixir magique qui viendrait nous sortir de tous nos maux, mais également, il nous offre des compositions basées, tout simplement, sur la vie quotidienne avec par exemple ces souvenirs de vacances à 'Honfleur' qu'il partage avec sa sœur ou cette 'simple' constatation dans 'Pas simple'… de faire simple (voir vidéo ici) ou encore les relations entre les hommes et femmes dans 'La fin du bal' ou dans 'Les grands soirs', l'album se terminant dans une belle mélancolie avec 'Un jour' dans un magnifique duo avec 'Raphaèle Lannadère'. Bref, 'Dyade' est un très bel album d'amitiés entre artistes avec 11 très beaux duos qui sont à déguster tranquillement et qui montrent que la période vécue n'a pas que des effets négatifs et que la musique reste un magnifique moyen d'expression pour évacuer tous les tracas de cette période difficile...

Interprêtes

Cyril Mokaiesh (Chant, Guitare), Jan Phan Huu Tri (Guitare), Éric Langlois (Batterie), Valentin Montu (Guitare, Basse), Cyril Nobillet (Piano) + Invités : Giovanni Mirabassi (Piano), Alma Forrer (Chant), Calogero (Chant), Elodie Frégé (Chant), Laura Mokaiesh (Chant), Keren Ann (Chant), Dominique A (Chant), Clara Ysé (Chant), Mélanie Doutey (Chant), Pierre Guénard (Chant), Lorent Marchet (Chant), Raphaèle Lannadère (Chant)


Artiste : Station

Album : Perspective

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 04-11-2021

Les Américains de 'Station' continuent les sorties assez régulièrement car après, 'More Than The Moon' en 2018 et 'Stained Glass' que j'avais mis dans ma playlist des albums de rock mélodique 2019, voici leur nouveau bébé 'Perspective' sorti début Octobre 2021. On retrouve donc ce que l'on connaissait sur les deux derniers opus, un AOR flamboyant se partageant entre des titres énergiques et entraînant et d'autres plus mesurés : dans la première catégorie, on retrouve des compositions comme 'I Can't Find My Way' qui ouvre l'album de belle manière (voir vidéo ci-dessus), 'See the Light' ou encore 'Believe' (voir vidéo ici) et dans la deuxième, ils nous offrent également de très beaux mid-tempo avec 'Do You Really Want to Fall in Love Again' qui aurait certainement fait un tube dans les années 80 ou 'You Found Yesterday' dans le style de 'Foreigner' ou 'Tonight', entre ballade et mid-tempo, ou encore 'Don't Keep Me Waiting' qui termine l'album par une dernière mélodie mémorable. Et quand le tempo se veut encore plus modéré, on est conquis par des ballades mélancoliques avec 'If You Want Love', classique mais tellement efficace ou 'Spanish Steps' et son ambiance touchante ou le magnifique acoustique 'All Over Again'. Bref, les Américains de 'Station' sortent un album très équilibré entre énergie et douceur avec des belles mélodies que l'on s'approprie immédiatement ce qui devrait plaire à tout un public épris d'un AOR nous faisant remonter aux années 80...

Interprêtes

Patrick Kearney (Chant), Chris Lane (Guitare), Emi Asta (Bass), Tony Baptist (Batterie)


Artiste : Teramaze

Album : And the Beauty They Perceive

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 05-11-2021

Je vous ai présenté il n'y a que quelques mois les Australiens de 'Teramaze' avec l'album 'Sorella Minore' et son petit frère n'a même pris le temps d'une gestation de 9 mois puisque, comme on disait il y a quelques décennies, 'And the Beauty They Perceive' est désormais dans les bacs de vos meilleurs disquaires ce qui montre que les différentes périodes de confinement continuent de nous offrir des sorties en pagaille en cette fin 2021 (difficile à tout suivre !!). Avec ce nouveau bébé des Australiens, ce n'est pas un album concept mais un ensemble de 9 chansons qui vont de 4 minutes à plus de 11 minutes pour la plus longue pour une grosse heure d'écoute qui passe très vite car ce n'est parce qu'ils font dans la quantité que la qualité est moindre.

Le titre éponyme de l'album (voir vidéo ci-dessus) nous accueille avec énergie et montre tout le talent d'écriture dans du progressif très accessible et un premier refrain qui vous trotte dans la tête et avec une aparté instrumentale remarquable dans la deuxième partie, puis, 'Jackie Seth' (voir vidéo ici) est rafraichissant et plus tourné vers les années 80 avec du bon rock mélodique qui se rapproche de la rythmique binaire du disco, et 'Untide' (voir vidéo ici) est le premier grand moment de l'album avec des lignes mélodiques accrocheuses que l'on voudrait qu'elles ne s'arrêtent jamais et une rythmique addictive, le chant de 'Dean Wells' étant un pur délice tout au long de ce titre. Après cette entame très réussie, on est embarqué dans le long développement 'Modern Living Space' (voir vidéo ici) qui allie un progressif inventif avec des lignes mélodiques accessibles et qui laisse une bonne place à des parties instrumentales originales marquées par des changements d'intensité, 'Dean Wells' nous gratifiant de très beaux solos de guitare, puis, 'Blood of Fools' poursuit dans cette voie avec de nouvelles lignes mélodiques mémorables, la rythmique des riffs de guitare amenant le côté métal et le chant de 'Dean Wells' adoucissant l'ensemble. On s'éloigne du progressif avec la belle ballade mélancolique 'Waves' qui permet une pause bienvenue avant de revenir à un titre énergique avec 'Son Rise' qui développe une section rythmique de plus en plus rapide, puis 'Search for the Unimaginable', après une introduction musclée, déroule une nouvelle mélodie mémorable avec de belles alternances d'intensité. Et pour finir en beauté, 'Head of the King' est une remarquable fresque progressive en plusieurs tiroirs qui demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse.

En résumé, les Australiens de 'Teramaze' nous gratifient d'un album remarquable qui allie un métal progressif inventif avec des lignes mélodiques accrocheuses ce qui destine 'And the Beauty They Perceive' à un public assez large de progressif car, mis à part quelques compositions, l'ensemble reste très accessible dès la première écoute...

Interprêtes

Dean Wells (Chant, Guitare), Christopher Zoupa (Guitare), Andrew Cameron (Basse), Nick Ross (Batterie)


Artiste : The Paradox Twin

Album : Silence from Signals

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 06-11-2021

Après un premier album 'The Importance of Mr Bedlam' très prometteur en 2018, les Anglais de 'The Paradox Twin' sortent un nouvel enregistrement studio 'Silence from Signals' qui est une sombre histoire racontant la vie d'une fille et d'un garçon jumeaux, le garçon ayant des troubles neurologiques et qui essaie de comprendre en grandissant pourquoi il est différent mais qui est maltraité par son père et qui finit par se noyer. Le groupe a vu l'arrivée d'une nouvelle chanteuse, 'Nicole Johnson', qui partage désormais le micro avec 'Danny Sorrell' et 'Grahan Brown' a remplacé 'Rob McGregor' à la batterie. Au niveau musical, 'Silence from Signals' est dans la continuité de 'The Importance of Mr Bedlam' qui nous embarque dans du progressif atmosphérique qui pourraient être un mélange subtil entre 'Anathema' et la première période de 'Blackfield'.

Après l'introduction instrumentale 'Paradigm' dans un léger crescendo et dans une ambiance 'Floydienne' hypnotique, 'Wake Vortex' (voir vidéo ci-dessus) est une magnifique composition mélancolique qui est remplie d'une belle force émotionnelle et qui met en avant un beau duo vocal entre 'Danny Sorell' et 'Nicole Johnson', puis, 'Sea of Tranquility' (voir vidéo ici) continue dans cette ambiance et nous offre une ballade douce et reposante. Suit le long développement 'I Am Me, I Am Free' qui est tout à fait dans le registre d'Anathema' avec un magnifique contraste entre une rythmique marquée et le chant langoureux de 'Danny Sorell' dégageant une belle intensité accentuée par de la réverbération, puis, 'Prism Descent', après une introduction intense sous forme de complainte dans laquelle l'émotion est à son comble, prend de l'ampleur avec une nouvelle prestation vocale remarquable de 'Danny Sorell' qui transmet toute la souffrance d'un père. On poursuit notre périple avec 'Haptic Feedback', morceau développant un progressif alternant différentes intensités et rythmiques dans une ambiance toujours très forte émotionnellement et dans laquelle on s'abandonne complètement au rythme de lignes mélodiques hypnotiques, puis, 'Specular' est le deuxième long développement qui débute calmement en acoustique et qui déroule ensuite une rythmique intense faisant se succéder deux sections une première chantée et une deuxième instrumentale jusqu'à une rupture pour terminer dans une ambiance apaisée sublimée par la beau chant de 'Nicole Johnson'. Et pour conclure cette triste histoire, 'Perfect Circles' déploie une mélodie touchante dans laquelle on est happé par le magnifique duo vocal entre Danny et Nicole d'une force dramatique intense déclenchant à maintes reprises ce frisson si caractéristique d'une immense émotion.

En résumé, 'Danny Sorrell', avec sa formation 'The Paradox Twin', sort un album admirable et d'une force émotionnelle immense, les ambiances dégagées par les compositions et les interprétations étant toujours en phase avec le récit douloureux et, musicalement, 'Silence from Signals' devrait plaire à tout un public de progressif aimant le style atmosphérique...

Interprêtes

Danny Sorrell (Chant, Claviers, Guitare), Diane Fox (Basse), Nicole Johnson (Chant), Leland Freeman (Guitare), Graham Brown (Batterie, Percussions)


Artiste : Eternal Silence

Album : Timegate Anathema

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 08-11-2021

Les Italiens d'Eternal Silence', après leur dernier LP 'Mastermind Tyranny' sorti en 2017, ajoute un troisième album à leur actif avec 'Timegate Anathema'. Amatrices et amateurs de métal symphonique classique avec chanteuses aimant la fusion du métal avec des composantes classiques, ce dernier opus d'Eternal Silence' s'inscrit complètement dans ce style et ceci d'entrée avec 'The Way of Time' qui est une composition directe et efficace dans laquelle 'Marika Vanni' montre une belle aisance vocale et dont la construction amène des changements de tempos originaux et une belle cassure instrumentale en deuxième partie de titre, puis 'Edge of the Dream' poursuit dans ce registre avec des accompagnements orchestraux qui s'intègrent parfaitement dans ce mid-tempo à la rythmique énergique. Suivent des compositions toutes aussi efficaces les unes que les autres avec un original 'Ancient Spirit' et sa magnifique rupture en milieu de titre qui devrait faire des heureux en concert, ou avec 'Heart of Lead' qui débute en ballade et qui prend de l'ampleur ensuite pour un nouveau titre très efficace, ou avec l'entraînant 'Glide in the Air' et son refrain à faire sauter tout un public ou encore avec les énergiques 'Rain' et 'My Soul Sad Until Death', ce dernier ayant un refrain mémorable, sans oublier la très belle ballade 'Lonely' avec un accompagnement au son d'un clavecin et le doux acoustique 'Firefly'. Pour finir en beauté 'Red Death Masquerade' nous offre un condensé d'énergie de métal symphonique magnifique avec de très beaux chœurs et un dernier refrain qui, la dernière note passée, trotte longtemps dans notre tête. En résumé, les Italiens d'Eternal Silence' nous offre un nouvel opus de qualité avec des compositions qui s'écoutent avec plaisir et qui ont toutes de remarquables interprétations et, 'Timegate Anathema' devrait plaire à tout un public adepte de métal symphonique ayant des lignes mélodiques accrocheuses et accessibles immédiatement...

Interprêtes

Marika Vanni (Chant), Enzo Criscuolo (Guitare), Alberto Cassina (Guitares), Alessio Sessa (Basse), Andrea Zannin (Batterie)


Artiste : Gus G.

Album : Quantum Leap

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 09-11-2021

Le Grec 'Gus G.' ( de son nom ' Kostas Karamitroudis') qui est un guitariste bien connu dans le monde du heavy métal puisqu'il est le guitariste d'Ozzy Osbourne' et le leader de la formation 'Firewind' a également sorti des albums solos et, après 'Fearless' dans lequel 'Dennis Ward' occupait le double rôle de chanteur et de bassiste, c'est encore le même trio qui cette fois nous offre un album entièrement instrumental mettant en avant, bien entendu, le talent de guitariste du Grec et, au premier CD de compositions originales, se rajoute un deuxième CD d'un live enregistré à Budapest fin 2018. La partie instrumentale est composé de 11 titres avec, en majorité, des ambiances énergiques et rapides montrant toute la vélocité guitaristique de 'Gug G.' comme l'entame de l'album avec 'Into The Unknown' (voir vidéo ci-dessus), ou 'Exosphere' (voir vidéo ici) ou le titre éponyme de l'album, ou encore 'Fierce' (voir vidéo ici). Mais, pour ma part, c'est dans les parties moins techniques que 'Gus G.' met le plus en avant son talent pour faire passer des émotions et on peut citer de remarquables titres moins rapides et plus calmes comme les magnifiques ballades 'Enigma of Life' (voir vidéo ici) et 'Not Forgotten' mais aussi les entraînants 'Night Driver' et 'Demon Stomp' et le dernier titre 'Force Majeure' en duo avec 'Vinnie Moore', qui même si la technique est là, nous offrent de magnifiques interprétations pleine de feeling. Quant au deuxième CD, si vous êtes en manque de chant, il vous permet d'entendre des titres du dernier album 'Fearless' avec notamment la reprise musclé de 'Money For Nothing' de 'Dire Straits' et le cover de 'Cold Sweat' de 'Thin Lizzy'. Bref, avec ce dernier album de 'Gus G.', on pourrait faire le même constat que j'ai fait pour le dernier album 'Parabellum' de 'Yngwie Malmsteen' dans lequel la virtuosité passe avant l'émotion dégagée, mais ne boudons pas notre plaisir, car, pour tous les amoureux de longs solos de guitare, on est gâté avec 'Quantum Leap' qui met en avant un des guitaristes les plus talentueux de sa génération...

Interprêtes

Gus G. (Guitare), Dennis Ward (Basse), Vincent Velazco (Batterie)


Artiste : Jeff Scott Soto

Album : The Duets Collection, Vol. 1

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 11-11-2021

Après un année bien remplie avec la sortie de son album solo 'Wide Awake (In My Dreamland)', sa participation au projet 'Spektra' et la sortie du denrie 'W.E.T.', 'Jeff Scott Soto' est arrivé en plus à enregistrer un album de duos en reprenant des compositions de ses différents projets et, étant donné que son carnet d'adresses est long comme un jour sans pain, il s'est entouré du gratin du chant en hard-rock car on retrouve des noms prestigieux comme 'Deen Castronovo', 'Erik Mårtensson', 'Johnny Gioeli', 'Eric Martin', 'Nathan James', 'Renan Zonta' ou encore 'Russell Allen'. Avec cette belle brochette et entouré de musiciens de talent avec lesquels il a l'habitude de travailler, on parcourt son répertoire que ce soit avec les périodes 'Tamisman' ('Mysterious' – vidéo ci-dessus, 'I’ll Be Waiting' et 'Colour My XTC'), 'Yngwie Malmsteen' ('Don’t Let It End'), 'Eyes' ('Callin’ All Girls'), 'Axel Rudy Pell' ('Warrior'), 'Soul Sirkus' ('Coming Home') ou encore avec sa carrière solo ('Holding On') et tout a été mis en œuvre pour passer un merveilleux moment à l'écoute de tous ces titres bien choisis qui nous font passer par exemple d'un 'Warrior' musclé à la belle ballade 'Holding On'. Bref, 'The Duets Collection, Vol. 1' est un super album de hard-rock qui vous met une pêche d'enfer et on attend avec impatience le volume 2 qui devrait logiquement suivre...

Interprêtes

Jeff Scott Soto (Chant, Basse, Claviers), Howie Simon (Guitare), Jorge Salan (Guitare), Leo Mancini (Guitare), Tony Dickinson (Basse), Edu Cominato (Batterie) + Invités : Alirio Netto (Chant), BJ (Chant), Deen Castronovo (Chant), Dino Jelusick (Chant), Eric Martin (Chant), Erik Mårtensson (Chant), Johnny Gioeli (Chant), Mats Levén (Chant), Nathan James (Chant), Renan Zonta (Chant), Russell Allen (Chant)


Artiste : Caravan

Album : It's None of Your Business

Date de Sortie : 08-10-2021

Ajouté le : 26-11-2021

Pour les moins de 40 ans, 'Caravan' est une formation qui a été à l'origine du courant musical progressif que l'on appelle 'l'école de Canterburry' (dont ils étaient originaires) avec tout d'abord 'The Wild Flowers' de 1963 à 1969 puis, ensuite, avec 'Caravan' à partir du début des années 70 et durant cette décennies, ils ont sorti régulièrement des albums jusqu'au début des années 80 et les albums se sont espacés ensuite, les deux derniers 'The Unauthorized Breakfast Item' et 'Paradise Filter' datant respectivement de 2003 et de 2013. Du groupe originel, il ne reste que 'Pye Hastings' ('Geoffrey Richardson' étant arrivé dans le groupe en 1972) et le style qui était dans la première décennie un mélange de pop, rock et jazz dans des ambiances mélangeant progressif et psychédélique a évolué vers une pop légère et détendante et ce dernier album, 'It's None of Your Business', sorti début Octobre 2021 en est encore la preuve. Fini les titres à rallonge comme 'Nine Feet Underground' datant de 1971, on est plongé dans des compositions assez courtes et ceci d'entrée avec le rafraichissant 'Down from London' et sa mélodie attachante, suivi du rythmé 'Wishing You Were Here' qui se durcit sur la fin et qui nous faire remonter quelques décennies en arrière. Dans le même style, on peut citer le dansant 'Ready Or Not' avec des sonorités vintage, la belle ballade acoustique 'Spare a Thought' , 'Every Precious Little Thing' qui peut rappeler les sonorités de 'Dire Straits', 'Pye Hastings' se rapprochant du chant de 'Mark Knopfler' ou encore la rengaine super classique mais très efficace 'If I Was to Fly' qui flirte avec un folk Américain traditionnel. A côté de ces ambiances d'une pop chaleureuses, deux titres présentant un développement plus progressif sortent du lots avec le titre éponyme de l'album et 'I'll Reach out for You' qui, même si les lignes mélodiques restent simples, amènent des passages instrumentaux plus fournis et plusieurs parties imbriquées en nous ramenant au style des années 70 de 'Caravan'.

En résumé, même si certains regretteront que le style originel de cette formation légendaire soit moins présent, ce dernier album de 'Carvan' montre un visage très attachant et nous offre de belles compositions avec des lignes mélodiques simples mais très efficaces et 'It's None of Your Business' est un album rafraichissant et accessible qui devrait toucher un large public...

Interprêtes

Pye Hastings (Guitare, Chant), Geoffrey Richardson (Violon, Mandoline, Guitare), Jan Schelhaas (Claviers), Mark Walker (Batterie) + Invités : Lee Pomeroy (Basse), Jimmy Hastings (Flûte)


Artiste : Yes

Album : The Quest

Date de Sortie : 01-10-2021

Ajouté le : 31-10-2021

Un nouvel album de 'Yes' est toujours un évènement dans le monde du progressif et, même si le dernier représentant 'Chris Squire' de la formation originale nous a quitté en 2015 et a été remplacé par 'Billy Sherwood', il reste néanmoins les indéboulonnables 'Steve Howe' à la guitare et 'Alan White' à la batterie qui avaient rejoint respectivement le groupe en 1970 et 1972 mais c'est réellement 'Geoff Downes' ('Downes Braide Association') qui mène désormais la barque 'Yessienne'. Alors, certains diront que 'Yes' n'est plus ce qu'il a été mais, ne boudons pas notre plaisir, car nous avons désormais en main une nouvelle galette de ce groupe légendaire qui continue de perpétuer un rock progressif reconnaissable entre mille, 'John Davison' se rapprochant de la tessiture du légendaire 'Jon Anderson', 'Steve Howe' et 'Billy Cherwood' le rejoignant sur certains titres pour de belles harmonies vocales. Alors, avec une magnifique pochette de 'Roger Dean' nous en rappelant pas mal d'autres, est-ce que cette nouvelle mouture qui nous est proposée par 'Geoff Downes' est à la hauteur de ce que l'on attend d'un album de 'Yes' ?

Pour ma part, dès les premières notes de 'The Ice Bridge' (voir vidéo ci-dessus), 'Geoff Downes' remet en marche dans ma mémoire des souvenirs inoubliables mais, curieusement pas de 'Yes' mais de 'ELP' avec des claviers de 'Fanfare for the Common Man' mais très rapidement, d'autres souvenirs plus proches de 'Yes' se ravivent et ce premier titre est un merveilleux voyage dans des sonorités bien connues qui me font ébaucher un sourire de plaisir. C'est bien parti et 'Dare to Know' (voir vidéo ici), bien que plus éloigné du style de 'Yes' nous offre un très beau titre progressif dans lequel le travail vocal de 'Jon Davison' et guitaristique de 'Steve Howe' est un pur délice. Suit 'Minus The Man' dans une ambiance plus paisible, 'Geoff Downes' amenant des arrangements orchestraux accentuant le côté délicat et poétique, puis, avec les 8 minutes de 'Leave Well Alone', on revient à du progressif plus recherché qui mélange différentes atmosphères avec des changements fréquents de tempo et qui possède un très belle partie instrumentale dans la deuxième partie du titre. Les belles harmonies vocales ravivent nos souvenirs de 'Yes' d'antan dans 'The Western Edge' qui continue dans une douce ambiance qui est désormais la marque de fabrique de 'Geoff Downes', puis, 'Future Memories' (voir vidéo ici), est un très beau titre acoustique épuré et, quant à, 'Music to My Ears', le duo 'Davison'/'Howe' nous embarque dans une douce ballade mélancolique. Avec 'A Living Island', la structure plus progressive avec des changements de thèmes musicaux amène une certaine variété tout en gardant une harmonie paisible, le final amenant une mélodie entêtante, puis, les trois derniers titres présents sur un deuxième CD finissent ce bel album dans une douce ambiance avec de belles harmonies vocales et des lignes mélodiques mémorables nous ramenant à de la pop légère des années 60/70.

En résumé, ce dernier album de 'Yes', dont le style est désormais marqué par la patte de 'Geoff Downes', montre un visage certainement plus calme et moins progressif que les compositions du début de 'Yes' mais continue à perpétuer ces ambiances originales grâce à des harmonies vocales et des arrangements familiers ce qui fait de 'The Quest' un album qui, même s'il ne fera certainement pas l'unanimité chez les fans historiques de 'Yes', est à déguster tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Steve Howe (Chant, Guitare), Jon Davison (Guitare, Chant), Geoff Downes (Claviers), Billy Sherwood (Basse, Chant), Alan White (Batterie) + Invités : Jay Schellenbaum (Percussions)


Artiste : Neil Young

Album : Carnegie Hall 1970 (Live)

Date de Sortie : 01-10-2021

Ajouté le : 10-11-2021

Je vous avais parlé des éditions des archives de 'Neil Young' avec la sortie début 2021 de 'Way Down In The Rust Bucket (Live)' avec le 'Crazy Horse' et 'Neil Young' continue de nous offrir des albums de concerts et celui là fait partie des concerts mythiques de Neil au 'Carnegie Hall' en 1970 après la sortie de 'After the Gold Rush'. On retrouve donc l'artiste en solo qui remplit avec sa voix de 25 ans le 'Carnegie Hall' avec des titres bien connus des fans en commençant par une bonne partie de 'After the Gold Rush' et de 'Everybody Knows This Is Nowhere' mais également avec les tubes de l'époque avec 'The Loner', 'Helpless', 'Ohio', 'Sugar Mountain' ou encore 'On the Way Home' et avec des chansons empruntées à son premier groupe 'Buffalo Springfield'. Et en écoutant tous ces titres légendaires, on en oublie presque qu'ils ont été enregistrés en 1970 tellement la qualité du son est remarquable et que l'ambiance du live de l'époque est admirable en nous faisant remonter quelques décennies en arrière comme si on y était. Bref, après le côté électrique du 'Crazy Horse', voici un vrai bijou live que nous offre 'Neil Young' avec pour tout accompagnement, sa guitare, son piano et son harmonica : un pur délice à savourer tranquillement au chaud pendant les longues soirées d'hiver...

Interprêtes

Neil Young (Chant, Guitare, Piano, Harmonica)


Artiste : Mostly Autumn

Album : Graveyard Star

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 22-10-2021

Pour ceux qui lisent les chroniques de myprogmusic, vous devez savoir que les Anglais de 'Mostly Autumn' sont un de mes groupes fétiches et, après 'Sight Of Day' en 2017 et 'White Rainbow' en 2019, c'est au tour de 'Graveyard Star' de sortir et c'est encore un album fantastique qui nous embarque dans un voyage rempli de sensibilité et de poésie avec tous les ingrédients de ce que vous attendez de cette formation : un couple à la scène et à la vie qui nous offre des prestations d'une force émotionnelle considérable, 'Olivia Sparnenn-Josh' continuant de nous éblouir avec son chant aérien et envoutant et 'Bryan Josh' nous gratifiant d'accompagnements de guitare toujours remplis d'une magnifique sensibilité, tout ceci étant magnifié par des lignes mélodiques accrocheuses dans des ambiances majoritairement apaisantes et relaxantes. Comme beaucoup de formations pendant cette période, ils ont choisi de nous raconter l'expérience qu'ils ont vécu avec la crise sanitaire, je cite 'Bryan Josh' : " l'album est une documentation en temps réel de la vie de 2020 et de 2021 et un reflet fort de ce que nous ressentions au fil du temps. Bien que très personnel pour nous, j'imagine que beaucoup d'entre vous peuvent fortement s'identifier à ce voyage. "

Et pour débuter en beauté, les 12 minutes de la chanson titre nous offrent une première composition admirable et dès la première minute, on est déjà sous le charme avec des nappes de claviers 'Floydiens' et une première partie chantée en alternance entre Bryan et Olivia qui se rejoignent bientôt dans un magnifique crescendo débouchant sur le refrain dans lequel Olivia nous donne déjà la chair de poule. Après le court et épuré 'The Plague Bell', on embarque dans une ambiance de western avec 'Skin of Mankind' qui est très entraînant et qui est dans le style de ce que peut faire 'Ritchie Blackmore' avec 'Candice Night' avec 'Blackmore's Night', puis, 'Shadows' est une composition plus directe qui est chantée entièrement par Bryan dans une atmosphère plus rock avec des lignes mélodiques mémorables. Avec 'The Harder That You Hurt', 'Olivia Sparnenn-Josh' nous fait remonter sur le petit nuage sur lequel on était bien au chaud au cours du premier titre et continue de nous charmer dans une magnifique ballade avec une montée en puissance qui est en quelque sorte la marque de fabrique de 'Mostly Autumn' dont on ne lasse jamais, Olivia ayant cette capacité d'envoyer un chant puissant d'une force émotionnelle extraordinaire sans aucun sentiment de pousser sa voix. Et pour continuer ce beau voyage, les deux compositions suivantes 'Razor Blade' et 'This Endless War' sont dans le même esprit et déclenchent encore ce petit frisson caractéristique de ce plaisir d'écoute intense, la deuxième me rappelant la fin des années 70 avec la sortie d'un certain 'Eye Of The Universe' de 'Barclay James Harvest' et je me prends à rêver ce que donnerait 'Play To The World' chanté par Olivia. Sans transition, pour nous remettre de nos émotions des trois titres précédents, 'Spirit of Mankind' est un titre plus énergique et entraînant avec un nouveau refrain entêtant et dans lequel 'Bryan Josh' nous gratifie d'un court mais très beau solo de guitare avec une nouvelle prestation vocale de haute volée d'Olivia, puis, retour à une introduction à la 'Shine On You Crazy Diamond' avec 'Back in These Arms' qui prend son envol après 1 minute 30 et qui développe un très beau thème mélodique accompagné par le duo Olivia/Bryan dans un esprit me faisant penser aux lignes mélodiques et aux rythmiques de 'Nightwish'. Sans transition, 'Free to Fly' est une magnifique ballade piano/voix dans laquelle 'Olivia Sparnenn-Josh' montre toute sa sensibilité dans cette ambiance épurée qui ajoute des claviers atmosphériques en deuxième partie de titre, puis, 'The Diamond', chanté par 'Angela Gordon', diversifie l'ensemble par une chanson attachante et légère avec un accompagnement à la guitare acoustique par 'Chris Jonhson' accentuant ce sentiment de douceur angélique. Nous voici arrivé à la fin de notre magnifique périple musical et 'Turn Around Slowly' conclut l'album par près de 13 minutes qui déroulent différentes atmosphères et montre une fois de plus le talent de compositeur de 'Bryan Josh' qui nous offre une fresque progressive dans laquelle on s'abandonne complètement et qui possède une conclusion grandiose avec l'apport encore une fois d'Olivia Sparnenn' qui sublime ce très beau final. A cela, il faut rajouter que les Anglais ont également sorti un album bonus de 9 compositions qui a été limité à 2000 exemplaires et qui malheureusement est déjà épuisé mais qui, selon certains chroniqueurs musicaux sont du même niveau que le disque principal.

En résumé, c'est encore un magnifique album que nous offrent les Anglais de 'Mostly Autumn' et je ne me risquerai pas au petit jeu du 'meilleur album' car, pour ma part, ils ont tous leur place dans ma discothèque idéale depuis déjà pas mal de temps et 'Graveyard Star' va tout naturellement se rajouter à côté de ses petits frères et certainement faire partie de mon podium des albums 2021 en progressif...

Interprêtes

Olivia Sparnenn-Josh (Chant), Bryan Josh (Guitare, Chant), Chris Johnson (Guitare), Iain Jennings (Claviers), Angela Gordon (Flûte, Chœurs, Chant), Andy Smith (Basse), Henry Rogers (Batterie) + Invités : Troy Donockley (Pipes, Whistles, Mandola), Chris Leslie (Violon)


Artiste : Joanne Shaw Taylor

Album : The Blues Album

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 24-10-2021

A peu près en même temps que 'Tommy Castro' et après un suberbe 'Reckless Heart' en 2019, 'Joanne Shaw Taylor' sort un album de reprises de blues produit sur le label 'KTBA Records' de 'Joe Bonamassa' qui chante et joue de la guitare sur le titre 'Don't Go Away Mad'. L'album contient donc des reprises de différents artistes et défilent des compositions pas forcément très connues de 'Peter Green' ('Fleetwood Mac'), 'Little Milton', 'Otis Rush', 'James Ray' ou encore 'Little Richard' et tous ces titres intemporels sont sublimés par l'Américaine qui nous offre de merveilleuses interprétations tant au niveau vocal qu'au niveau instrumental, ses solos de guitare étant un pur délice. Bref, 'Joanne Shaw Taylor' démontre une fois de plus qu'elle fait partie des grandes artistes de blues en nous offrant encore un magnifique album avec des compositions variées qui se dégustent avec bonheur et qui devraient, sans aucun doute, plaire à tout un public amateur de blues authentique...

Liste des titres (Interprète original – Année)
01 – Stop Messin' Round (Fleetwood Mac – 1968)
02 – If That Ain't A Reason (Little Milton – 1979)
03 – Keep On Lovin' Me (Otis Rush – 1969)
04 – If You Gotta Make A Fool Of Somebody (James Ray – 1961)
05 – Don’t Go Away Mad (Little Village – 1992)
06 – Scraps Vignette
07 – Can't You See What You’re Doing To Me (Albert King - 1970)
08 – Let Me Down Easy (Little Milton – 1968)
09 – Two Time My Lovin' (The Fabulous Thunderbirds – 1986)
10 – I Don’t Know What You’ve Got (Little Richard – 1971)
11 – Three Time Loser (Wilson Pickett – 1966)

Interprêtes

Joanne Shaw Taylor (Chant, Guitare), Josh Smith (Guitare), Reese Wynans (Claviers), Greg Morrow (Batterie), Steve Mackey (Basse), Steve Patrick (Trompette), Mark Douthit (Saxophone), Barry Green (Trombone) + Invité : Joe Bonamassa (Chant), Mike Farris (Chant)


Artiste : Thunder

Album : All The Right Noises – Bonus Songs

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 25-10-2021

Comme on le lisait au bord d'un passage à niveau de la SNCF, le fameux slogan 'Un train peut en cacher un autre' s'applique parfaitement aux Anglais de 'Thunder' car, pour ceux qui avaient acheté la version deluxe de 'All The Right Noises', il y a avait un deuxième CD avec 4 autres compositions qui n'avaient pas pu prendre place dans le premier mais également 8 chansons du premier CD en live. Cet opus 'Bonus Songs' est désormais disponible sur les plateformes de téléchargement et le moins que l'on puisse dire c'est que les titres supplémentaires n'ont rien à envier aux autres et nous replongent dans cet hard-rock des années 70, entraînant et efficace, en commençant par un énergique 'Firebird' qui vous file une pêche d'enfer et pourraient être un croisement entre 'Led Zeppelin' et 'Deep Purple'. Avec 'Hero' qui suit, l'ambiance se tamise pour un magnifique mid-tempo avec un refrain entêtant, puis, retour à une rythmique addictive avec 'The Fires That Roar' qui met en marche automatiquement la machine à headbanguer et enfin, avec 'Pariah', cette composition n'aurait par dépareillé dans un album de 'Led Zeppelin'. Quant à la partie live, les titres sont assez fidèles aux originaux et nous replongent le temps d'un instant dans ces compositions intemporelles dans une atmosphère encore plus vivante. Bref, on ne peut que remercier les Anglais de 'Thunder' d'avoir mis à disposition ce deuxième CD qui continue le plaisir d'écoute que l'on avait eu lors de la sortie de 'All The Right Noises'...

Interprêtes

Danny Bowes (Chant), Luke Morley (Guitare, Chant), Ben Matthews (Guitare, Claviers), Chris Childs (Basse), Gary 'Harry' James (Batterie)


Artiste : Vangelis

Album : Juno to Jupiter

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 26-10-2021

Dans le même style que 'Rosetta', le Grec 'Evángelos Odysséas Papathanassíou' sort un nouvel album, cette fois inspiré de la mission 'Juno' de la NASA qui a envoyé dans l'espace une sonde spatiale avec pour objectif d'étudier la planète Jupiter. On retrouve donc cette musique d'ambiance que l'on connaissait sur les précédents albums qui est totalement en phase avec ce long périple dans l'espace, sous la forme de 18 titres pour plus d'une heure d'écoute qui nous embarque dans un voyage au sein de notre système solaire accompagné par 'Vangelis' qui fabrique des paysages sonores atmosphériques par l'agrégation de différents instruments de l'orchestre et de sonorités électroniques et qui illustre admirablement le long chemin de cette sonde spatiale partant à la découverte de l'inconnu. Pour l'occasion, il a invité la soprano 'Angela Gheorghiu' qui chante dans trois compositions 'Juno's Tender Call', 'Hera / Juno Queen of the Gods' et 'Juno’s Accomplishments' et dont les vocalises accompagnent de belle manière les ambiances célestes. Pour faire court, je ne me lancerai pas dans du titre à titre, d'autres l'ayant très bien fait comme cette chronique très complète du site 'Notes from a Nebula' ici et pour les amateurs de grands espaces, on peut également visualiser des vidéos de la NASA qui nous offre des vues fantastiques de la sonde 'Juno', l'ensemble étant mis en musique par 'Vangelis', avec, par exemple, celle sur you tube de 'Juno Flies Past the Moon Ganymede and Jupiter', le site de la NASA en fournissant d'autres en suivant ce lien. Alors, si vous êtes prêt pour le grand voyage 'Juno', il ne reste plus qu'à trouver un endroit tranquille, les écouteurs sur les oreilles, et d'embarquer dans le vaisseau du capitaine 'Vangelis' qui vous fera vivre un très beau voyage détendant et rempli de poésie et qui vous fera, j'en suis certain, oublier le temps d'un instant toutes les préoccupations de la vie quotidienne...

Interprêtes

Vangelis / Evángelos Odysséas Papathanassíou (Piano, Claviers) + Invité : Angela Gheorghiu (Chant)


Artiste : Galahad

Album : Other Crimes & Misdemeanours, Pts II and III

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 27-10-2021

Les Anglais de 'Galahad' dont le dernier album 'Seas of Change' date de 2018 et dont les deux membres,'Dean Baker' et 'Stu Nicholson', ont un projet parallèle 'Galahad Electric Company', avaient sorti une première compilation de la première période du groupe en 1992 et deux autres albums ont suivi pour retracer les années allant jusqu'à 2000 et offrir aux fans du groupe des archives qui n'avaient pas pris place dans leurs albums studio. Ces deux albums réédités en 2019 sont désormais disponibles sur spotify et vont permettre à ceux qui ne connaissent pas encore ces perles rares de ce groupe de rock progressif qui a maintenant environ 35 ans d'existence, de découvrir ces archives qui n'ont rien à envier aux compositions studio enregistrements. Défilent tous les artistes qui ont fait partie de 'Galahad' durant toutes ces années (voir liste ci-dessous) et on balaie en plus de 2 heures 30 compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres. A noter le magnifique 'Firework' en live qui emprunte à différents styles musicaux et artistes et qui est un must de progressif. Bref, un beau voyage dans le temps qui devrait faire découvrir ou redécouvrir cette formation qui n'a pas forcément eu la popularité qu'elle méritait dans les années 90...

Interprêtes

Stuart Nicholson (Chant), Roy Keyworth (Guitare), Mark Andrews (Claviers), Steve Smith (Claviers), Karl Garrett (Claviers), Dean Baker (Claviers), Nick Hodgson (Claviers), Mike Hooker (Claviers), Patrick 'Paddy' O'Callaghan (Batterie), Spencer Luckman (Batterie), Paul Watts (Basse), Neil Pepper (Basse), Tim Ashton (Basse), Kathy Smythe (Choeurs)


Artiste : Sandy McKnight, Fernando Perdomo

Album : San Fernando Blast

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 28-10-2021

Vous êtes nostalgique des années 60 et des 'Beatles' ou des 'Beach Boys' ? J'ai ce qu'il vous faut avec ce nouvel album du duo 'Sandy McKnight' et 'Fernando Perdomo' qui avait déjà remis au gout du jour l'album 'RAM' de 'Paul Mc Cartney'. 'San Fernando Blast', dont on avait eu un premier aperçu avec l'EP 'San Fernando Blitz' contient 14 chansons dans la pure tradition d'une pop intemporelle et défilent des chansons toutes aussi attachantes les unes que les autres dans des formats courts entre 2 et 3 minutes. On retrouve cette ambiance insouciante des années 60 avec des titres que n'auraient pas renié les 'Beatles' et avec des lignes mélodiques qui rentrent immédiatement dans la tête comme 'Pay It Any Mind', 'Heart In Your Hands', 'Melody Anne' ou encore 'Facing The End Of The World'. Bref, on passe un très bon moment à l'écoute de 'Sans Fernando Blast' qui nous ramène le temps d'un instant dans la période qui voyait la pop et le rock prendre son essor avec des formations qui sont devenues légendaires...

Interprêtes

Sandy McKnight, Fernando Perdomo


Artiste : Dream Ocean

Album : The Missing Stone

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 29-10-2021

Les Turcs de 'Dream Ocean' avec un premier album prometteur, 'Lost Love Symphony' en 2018, ont sorti un nouvel album fin Septembre 2021. Menés par la chanteuse 'Başak Ylva' et le multi-instrumentaliste 'Sebastian Heuckmann', ils nous proposent 11 compositions pour un petite heure d'écoute avec un long développement qui dépasse les 10 minutes dans un métal symphonique assez classique nous ramenant au début de ce style dans la fin des années 90.

Après la courte introduction instrumentale symphonique 'Nightmare', qui est de mise dans ce style de musique, 'Dark Miracles' introduit la partie métal avec un premier titre entraînant et un premier refrain fédérateur qui devrait bien fonctionner en concert, puis, 'Pendulum of Time' amène une pincée de progressif avec une composition plus longue qui alterne différentes ambiances et qui est moins directe que les autres mais qui montre également le talent de ce groupe pour des titres plus complexes. Suivent des compositions efficaces dans un métal symphonique plus classique tout d'abord 'The Great Silence' (voir vidéo ci-dessus), puis 'Lucid Air' et son refrain entêtant et enfin le bijou mélodique 'As I Die' (voir vidéo ici) qui nous ramène aux rythmiques et lignes mélodiques de 'Nightwish'. Suit 'Eterna Espera' (voir vidéo ici) qui calme les ardeurs du métal avec une très belle power ballade puissante et épique, puis, 'Daydreamer', repris en Turc en fin d'album ('Uyan'), et introduit par des bruitages électroniques, prend de l'ampleur ensuite pour un nouveau titre entraînant avec des lignes mélodiques mémorables. Nouvelle pause ballade avec le court 'Song To The Ocean' avec une belle prestation vocale de 'Başak Ylva' montrant tout son talent dans cette ambiance plus acoustique et, sans transition, l'album se termine en beauté avec la chanson titre qui continue le thème du titre précédent et qui nous embarque dans une épopée symphonique grandiloquente, avec de magnifiques arrangements orchestraux et vocaux alternant différentes atmosphères, ce qui en fait la composition phare de l'album et le titre le plus intense. A noter également que les Turcs ont mis en vidéo la reprise de 'The Phantom of the Opera' avec la participation de 'Tommy Johansson' de 'Sabaton'.

En résumé, les Turcs de 'Dream Ocean' confirment tout le bien qu'on pensait d'eux avec leur premier album prometteur 'Lost Love Symphony' en nous offrant ce magnifique 'The Missing Stone' qui, grâce aux compositions de 'Sebastian Heuckmann' qui a ce talent pour fusionner parfaitement métal et classique et, grâce à des prestations vocales admirables de la chanteuse d'opéra 'Başak Ylva', devrait faire des heureux chez toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Başak Ylva (Chant), Fred Denuell (Guitare), Sebastian Heuckmann (Basse, Growls), Tim Kirchhoff (Claviers), Patrick Klose (Batterie)


Artiste : The Watch

Album : The Art of Bleeding

Date de Sortie : 24-09-2021

Ajouté le : 30-10-2021

Les Italiens de 'The Watch' ont déjà une belle carrière derrière eux car 'The Art of Bleeding' est leur 8ème enregistrement studio (si on ne compte pas 'Twilight' sorti en 1997 sous l'ancien nom du groupe 'The Night Watch'), leur premier album 'Ghost' datant de 2001 et le dernier, 'Seven' étant sorti en 2017. Menés par le multi-instrumentaliste et chanteur 'Simone Rossetti', ils perpétuent les influences de 'Genesis' des années 70 et 'The Art of Bleeding', sorti il y a environ un mois en est encore un parfait exemple. Cette fois, c'est un album concept basé sur des thèmes sombres ou inquiétants comme 'Abendlicht' qui raconte l'histoire d'un homme qui envisage de se suicider et les titres ont été composés par 'Simone Rosetti' pour être en phase avec les récits.

Le court 'Intro' nous accueille dans une ambiance calme avec la douce voix de 'Simone Rosetti' qui nous ramène directement quelques décennies en arrière, la ressemblance avec 'Peter Gabriel' étant frappante, et avec un accompagnement de basse profonde accentuant le côté mystérieux, puis, 'Red' (voir vidéo ci-dessus) nous embarque dans un titre marqué par un sentiment d'urgence avec des respirations inquiétantes et un cri d'effroi en milieu de titre, les lignes mélodiques entraînantes appuyant cette ambiance de danger. 'Abendlicht', malgré le thème funeste, possède une rythmique plus enlevée et complètement dans le style de 'Genesis', puis, 'The Fisherman' qui faisait partie de l'album 'Twilight', a été réenregistré dans une version plus courte et est une magnifique composition plus optimiste nous servant de pause entre les différents titres plus noirs. On poursuit dans la deuxième partie de l'album avec 'Hatred Of Wisdom' et son thème musical inquiétant qui est modulé à certains endroits par des parties plus sereines, puis, 'Howl The Stars Down' (voir la vidéo ici) est une reprise du claviériste de 'Steve Hackett', 'Nick Magnus' qui avait été interprété par les deux artistes en 2011 (voir vidéo ici) et qui amène un climat mélancolique. Introduit par une belle partie pianistique, 'Black Is Deep' est un instrumental qui met en avant un beau solo de guitare et une section de claviers imaginatif nous ramenant aux années 70, puis, 'Red Is Deep' conclut ce bel album par un long titre qui reprend le thème de départ et qui se poursuit par du progressif inventif en laissant une bonne place à une longue section instrumentale dans la deuxième moitié du titre se terminant en apothéose avec des claviers éclatants.

En résumé, les Italiens de 'The Watch' sortent un album de qualité qui continue de surfer sur la vague de 'Genesis' avec des compositions raffinées et imaginatives, ce qui destine 'The Art of Bleeding' à un public étant tombé dans la marmite du rock progressif dans les années 70...

Interprêtes

Simone Rossetti (Chant, Claviers, Flûte, Mellotron), Giorgio Gabriel (Guitare), Mattia Rossetti (Basse), Valerio De Vittorio (Claviers, Mellotron, Hammond), Marco Fabbri (Batterie)


Artiste : Driftin'Line

Album : Born As Slaves We Die Free

Date de Sortie : 23-09-2021

Ajouté le : 21-10-2021

'Driftin'Line' est une formation Italienne qui a été créée en 2006 par le claviériste 'Valerio Città' et qui a eu une première période d'activité sous le nom de groupe 'Secret Inside' et qui a repris sous le nom de 'Driftin'Line' en 2016, leur premier album 'Born As Slaves We Die Free' étant sorti il y a un mois et qui traite du thème de la guerre. Sur leur page facebook, il se définissent comme faisant " un métal progressif moderne fait avec passion et sueur. Nous essayons, avec la recherche et le soin du son, de la mélodie et de l'écriture des chansons, de créer la combinaison parfaite du passé et du futur du genre, en gardant vivante notre identité personnelle en tant que groupe ". Personnellement, cette étiquette métal me parait restrictive car ils mélangent différentes influences avec une alternance entre progressif élaboré et des compositions beaucoup plus accessibles ce qui fait de 'Born As Slaves We Die Free' un album très diversifié.

Effectivement, avec la courte introduction 'In Solitude', métal progressif n'est pas forcément le style qui vient le premier à l'esprit car cette entame est un acoustique guitare/voix tranquille et épuré mais, sans transition, 'A Glimmer of Freedom' qui suit, entièrement instrumental et beaucoup plus élaboré en plusieurs tiroirs, débute avec des riffs énergiques proches de 'Dream Theater' et poursuit dans un climat plus apaisée avec des solos de guitare atmosphériques, puis quelques bruitages coupe le titre en deux qui se poursuit avec de nouveau des guitares mis en avant, cette fois dans un solo 'Floydien' et le final revient à l'énergie du départ avec une section rythmique déchainée qui s'arrête brutalement pour laisser place à quelques chants d'oiseaux. Après cette composition dense qui demande plusieurs écoutes, 'One More Soul' délivre une mélodie accrocheuse dans un tempo entraînant tout en gardant une approche progressive grâce à plusieurs changements de rythme tout au long du titre laissant place à des sections instrumentales recherchées. Plus facile d'accès et assez éloigné du métal progressif, 'The Old River' est une belle composition popisante aux sonorités électro qui met en avant la douce voix de 'Francesca Polizzano' invitée pour interpréter le personnage de 'Liberty', puis, retour à du progressif plus recherché et énergique avec une section rythmique qui alterne des passages musclés et d'autres beaucoup plus calmes, le chant se faisant plus puissant. Avec 'Blind Madness', on tient sans doute une des compositions les plus difficiles d'accès de l'album mais certainement une des plus imaginatives avec plusieurs parties imbriquées qui se succèdent et qui sont typiques d'un métal progressif plus technique et plus complexe. Très loin du style de son prédécesseur, 'A Prayer' débute dans une ballade mélancolique dans laquelle on retrouve le chant harmonieux de 'Francesca Polizzano' et poursuit en crescendo avec une partie instrumentale centrale qui accélère le rythme, le final revenant sur le lent tempo du début. Le court 'Never Again' nous embarque dans 3 minutes de métal atmosphériques sous forme de crescendo/décrescendo avec des sonorités électroniques et de très belles harmonies vocales et quant à 'A Promise' qui suit, c'est un titre également complexe dans sa construction avec une section mélodique alternant chants et solos de guitare dans un crescendo qui se poursuit par une partie parlée de 'Valerio Città' avec une rythmique marquée et qui retombe dans le final dans une ambiance paisible avec le beau duo vocal de 'Guido Macaione' et de 'Francesca Polizzano'. L'album se termine par la suite 'Gateway' qui est partagée en trois titres qui sont plus directs avec, tout d'abord, 'Run for Our Lives' dans du rock progressif avec des lignes mélodiques s'apprivoisant assez rapidement, puis, 'Last Confrontation' débute avec des riffs plus incisifs mais garde une ambiance mesurée avec, de nouveau, de belles harmonies vocales des deux protagonistes et 'Run for My Life' conclut cette saga progressive par une composition avec une première moitié chantée et une deuxième laissant une bonne place à un solo de guitare énergique avant de retrouver les bruitages du début d'album faits de bruits de bateaux au mouillage.

En résumé, les Italiens de 'Driftin'Line' sortent un album dense et riche mélangeant des compositions progressives recherchées et d'autres qui sont beaucoup plus faciles d'accès et cette saga sur la guerre avec de très beaux vocaux (le duo mixte amenant un réel plus au thème) devrait plaire à un public naviguant entre rock et métal progressif...

Interprêtes

Valerio Città (Claviers, Chant), Guido Macaione (Chant), Angelo Capuana (Guitare), Walter Mogavero (Guitare), Enrico Macaione (Guitare), Vincenzo Cammarata (Basse), Giacomo Cannici (Batterie) + Invité : Francesca Polizzano (Chant)


Artiste : Edge Of Paradise

Album : The Unknown

Date de Sortie : 17-09-2021

Ajouté le : 16-10-2021

Ça fait bien 2 semaines que je ne vous ai pas parlé d'une sortie de 'Frontiers' et voici donc une nouvelle sortie du label Italien avec les Américains de 'Edge Of Paradise' dont je vous avais chroniqué les deux albums précédents 'Immortal Waltz' en 2015 et 'Universe' en 2019. Les deux piliers de cette formation, la chanteuse 'Margarita Monet' et le guitariste 'Dave Bates' sont toujours fidèles au poste et c'est désormais 'Ricky Bonazza' qui officie à la basse et 'Jamie Moreno' à la batterie. J'irai droit au but : sur les 10 compositions de ce nouvel opus 'The Unknown', on a environ… 10 bombes mélodiques dans un métal moderne et mélodique à souhait et accrocheur immédiatement. Tout ceci est bien produit et prévu pour faire des cartons à la radio avec des longueurs entre 4 et 5 minutes et 'Frontiers' présente sur son site you tube pas moins de 4 vidéos promotionnelles de l'album avec dans l'ordre des sorties, 'Digital Paradise', 'My Method Your Madness', 'The Unknown' et 'False Idol'. L'ensemble se partage entre des compositions énergique et enlevées comme les trois premiers titres 'Digital Paradise', 'My Method Your Madness' et 'Tidal Wave' et d'autres titres sont plus mesurés avec de puissants mid-tempos comme 'The Unknown', 'Believe', 'One Last Time' ou encore 'Bound The Rhythm'. On peut également noter qu'en bonus, 'My Method Your Madness' est repris en version métal industriel. Bref, comme vous l'aurez compris, ce nouvel album des Américains est une machine à tubes de métal mélodique qui surfe sur la vague de formations comme Amaranthe' ou 'Beyond The Black' ou 'Dynazty' et bien entendu de leur grand frère 'Within Temptation' qui a également évolué avec le dernier album 'Resist', sorti déjà il y plus de deux ans maintenant, vers du métal plus moderne...

Interprêtes

Margarita Monet (Chant, Claviers), Dave Bates (Guitare), Ricky Bonazza (Basse), Jamie Moreno (Batterie)


Artiste : Whyzdom

Album : Of Wonders and Wars

Date de Sortie : 17-09-2021

Ajouté le : 17-10-2021

Après un très bon 'As Time Turns to Dust', les Français de 'Whyzdom' sortent un nouvel album 'Of Wonders and Wars' et cette fois, ils nous emmènent, je les cite " dans un voyage à travers des millénaires, d'un passé ancien à un futur lointain, montrant à la fois les côtés les plus brillants et les plus sombres de l'humanité ". Et c'est encore un opus dense et riche que nous proposent les Français dans un métal symphonique fusionnant la puissance du métal et des orchestrations mettant en avant le chant lyrique de 'Marie Mac Leod' accompagnée de chœurs imposants, et ceci d'entrée, avec 'Wanderers and Dreamers' qui débute l'album dans une première composition enlevée et qui présente de belles alternances d'intensité amenant un côté progressif, puis, 'Child of Damnation' enfonce le clou avec des chœurs grandioses et qui offre par la suite une belle cassure permettant d'entendre 'Marie Mac Leod' accompagnée par des voix murmurées. Changement de décor avec 'Stonehenge' qui déroule une fresque épique symphonique avec des arrangements orchestraux et vocaux, les instruments électriques étant absents dans la longue introduction, et qui se poursuit ensuite dans une ambiance de métal symphonique plus mesurée et plus classique, Marie alternant sa voix clair et lyrique, puis, 'Ariadne', introduit par des chœurs éclatants et des cordes au basses imposantes, est un mid-tempo assez proche de son prédécesseur avec des lignes mélodiques mémorables et une section rythmique originale qui ajoute encore plus de puissance à ce titre entraînant qui laisse une bonne place pour de remarquables sections dans lesquelles on retrouve de nouveau des chœurs imposants. Suit 'Touch The Sky', qui est une power ballade alternant des sections calmes et d'autres beaucoup plus puissantes emmenées par un accompagnement musclé à la batterie de 'Nicolas Chaumeaux', puis, 'War' est une nouvelle composition épique et énergique avec une nouvelle prestation vocale admirable de 'Marie Mac Leod' ajoutant de magnifiques variations sur le thème mélodique. Plus classique, 'Metropolis Lights', nous offre une mélodie immédiate dans un métal symphonique puissant, puis l'entraînant 'Pyramids' fusionne des sonorités orientales et occidentales avec un nouveau refrain fédérateur, 'Marie Mac Leod' amenant des vocalises arabisantes remarquables et le titre se termine par une mélodie addictive qui est un pur régal. Avec 'The Final Collapse' on est de plein pied dans du power métal plus classique avec une section rythmique débridée avec, une fois de plus, 'Marie Mac Leod' qui maitrise parfaitement l'alternance chant clair et lyrique, ce dernier registre amenant le côté symphonique à ce titre puissant, l'album se terminant en beauté par 'Notre Dame' (voir la très belle vidéo ci-dessus) qui relate l'incendie de Notre Dame de Paris en 2019, certains membres du groupe habitant à proximité ayant assisté à cette tragédie en direct, et qui est une fresque épique et grandiose qui peut résumer à elle seule le style original de 'Whyzdom' et qui possède une mélodie émouvante qui ne nous quitte plus dans le final et qui provoque ce petit frisson caractéristique d'intense émotion.

En résumé, avec cette dernière production, les Français de 'Whyzdom' sortent encore un remarquable album dans ce style si caractéristique et original qui demande d'adhérer à la fusion d'arrangements symphoniques classiques et du métal, et si vous êtes amatrice ou amateur de ce mélange et que vous avez apprécié des albums comme 'Beloved Antichrist' de 'Therion' ou le dernier album d'Amon Sethis' ou encore celui de 'Lost In Grey', vous devriez ajouter sans aucun doute 'Of Wonders and Wars' à votre discothèque...

Interprêtes

Marie Mac Leod (Chant), Régis Morin (Guitare), Vynce Leff (Basse, Orchestration), Nicolas Chaumeaux (Batterie)


Artiste : Vega

Album : Anarchy and Unity

Date de Sortie : 17-09-2021

Ajouté le : 18-10-2021

Un peu plus d'un an après leur dernier album 'Grit Your Teeth' qui faisait partie de la playlist de myprogmusic des albums de hard-rock mélodique du premier semestre 2020, les Anglais de 'Vega' remettent ça avec un nouvel album bourré de bon hard-rock qui vous met une pêche d'enfer et qui se déguste de la première à la dernière composition avec bonheur. Le groupe se renforce avec un nouveau guitariste 'Billy Taylor' qui a fait partie d'Inglorious' ce qui densifie la section guitare pour amener un son encore plus incisif, et c'est désormais 'Pete Newdeck' (entre autres 'Khymera' et 'Nitrate') qui occupe la place de batteur en remplacement de 'Martin Hutchinson'. Avec une production irréprochable amenant une dynamique sonore extraordinaire, ils nous ont concocté 12 petits bijoux mélodiques certainement plus énergiques que l'album précédent et on navigue donc entre compositions musclées comme 'Beautiful Lie' (voir vidéo ci-dessus), 'Sooner Or Later avec un côté 'Def Leppard' (voir vidéo ici) ou 'Ain't Who I Am' (voir vidéo ici) ou 'Glow' ou encore 'Had Enough' en fin d'album avec son refrain entêtant, et des mid-tempos plus mesurés avec par exemple 'End of the Fade', 'Welcome to Wherever' ou encore 'Kneel to You'. On peut également citer des compositions plus variées avec 'Live for Me' qui fusionne une ballade avec une section centrale énergique avec un magnifique solo de guitare ou 'C'mon' qui donne une irrésistible de bouger au rythme de la musique avec sa rythmique jazzy, l'album se terminant pas '2Die4' qui est certainement le titre le plus varié de l'album avec un dernier refrain mémorable. Bref, les Anglais de 'Vega' continuent de nous combler avec leur machine à fabriquer des albums de tubes de hard-rock mélodique et ce dernier bébé 'Anarchy and Unity' vient agrandir la famille 'Vega' qui grossit d'année en année avec désormais 7 enfants au compteur...

Interprêtes

Nick Workman (Chant, Guitare), Billy Taylor (Guitare), James Martin (Claviers), Marcus Thurston (Guitare), Tom Martin (Basse), Pete Newdeck (Batterie)


Artiste : Tommy Castro

Album : A Bluesman Came To Town

Date de Sortie : 17-09-2021

Ajouté le : 19-10-2021

Et si on s'écoutait un bon album de blues avec des compositions entièrement intemporelles qui font du bien et qui nous ramènent à la source même de toutes les musiques pop, rock, hard-rock et métal ! Le bluesman 'Tommy Castro' qui a déjà une belle carrière derrière lui et une discographie bien fournie a sorti un nouvel album 'A Bluesman Came To Town' en Septembre 2021 qui nous fait voyager dans le temps et qui nous offre une très belle variété de titres : on passe d'un blues originel avec 'Somewhere' ou 'A Blues Came To Town' à du boogie blues avec des choeurs gospel et avec un très beau duo vocal entre 'Terri Odabi' et 'Tommy Castro' dans 'Child Don't Go', en passant par la belle ballade 'You To Hold On To' ou des blues torrides que sont 'Blues Prisoner' et 'I Want To Go Back Home' ou une ambiance funk avec 'Hustle' qui rappelle le roi de ce style, 'James Brown' ou du shuffle avec l'irrésistible 'I Got Burned' ou du rock à la Chuck Berry avec 'I Caught A Break' ou encore du blues/rock chaloupé avec 'Women, Drugs and Alcohol', sans oublier la courte reprise de 'Somewhere' lorgnant vers de la country. Bref, on en a pour tous les gouts, mais pour ma part, je prends le tout car 'Tommy Castro' a ce talent de transcender tous ces genres et de savoir transmettre son amour de cette musique qui a traversé plusieurs décennies sans avoir pris une seule ride...

Interprêtes

Tommy Castro (Chant, Guitars), Deanna Bogart (Horn Arrangements, Saxophone), Bowen Brown (Batterie), Keith Crossan (Saxophone), Mike Emerson (Claviers), Jimmy Hall (Harmonica, Choeurs), Tom Hambridge (Batterie, Choeurs), Tommy Macdonald (Basse), Randy McDonald (Basse), Kevin McKendree (Claviers), Rob McNelley (Guitare), Terrie Odabi (Chant)


Artiste : Charlotte Wessels

Album : Tales From Six Under Feets

Date de Sortie : 17-09-2021

Ajouté le : 20-10-2021

Après l'annonce assez inattendue de la séparation de 'Delain' début 2021, les membres du groupe aspirant à une carrière solo (le claviériste 'Martijn Westerholt' étant le seul à continuer sous le nom du groupe), la chanteuse 'Charlotte Wessels' annonçait déjà qu'elle allait se consacrer à une carrière solo et ce n'est que quelques mois après que son premier album est sorti, album qui est une compilation d'une grande partie des chansons qu'elle a mises en ligne pour les fans et qui se sont abonnés sur son site 'Patreon' depuis Mai 2020. Exit le métal symphonique, Charlotte, qui s'est occupée de la programmation des instruments et bien évidemment qui chante dans tous les titres, nous embarque dans un univers musical qui mélange de la pop et du rock dans des ambiances résolument modernes avec l'apport de sonorités électroniques.

'Superhuman' donne le la dans une ambiance intimiste proche de la pop électro et les arrangements instrumentaux donnent un certain relief à cette belle composition, puis, 'Afkicken', chanté en Néerlandais, débute calmement avec des percussions en fond sonore mais prend vite de l'ampleur avec une mélodie entraînante qui nous accompagne tout au long du titre. Avec 'Materpiece', on est de plein pied dans une pop électro actuelle plus commerciale puis, 'Victor', dans le même style, rend hommage au très beau poème 'Demain dès l'aube' de 'Victor Hugo' (voir la très belle vidéo avec 'Timo Sommers' ici). Suit 'New Mythology', le premier titre qu'elle avait mis en ligne et qui montrait ce virage à 180 degrés, ce titre étant un des plus intimistes de l'album, puis 'Source of the Flame' se compose d'une première partie semi-acoustique propice à une flânerie de l'esprit et d'une deuxième beaucoup plus électrisée et éclatante amenant une remarquable opposition dans ce titre. 'Cry Little Sister' est une reprise de la bande sonore du film 'The Last Boy', de 1987, qui a été écrite et composée par 'Gerard McMahon' et 'Michael Mainieri' et dont 'Charlotte Wessels' a accentué la section rythmique assez sombre de l'original, puis, sans transition, 'Lizzie' nous offre une belle complicité entre 'Charlotte Wessels' et 'Alissa White-Gluz' (que l'on a pas forcément l'habitude d'entendre dans un registre aussi intimiste) dans une ambiance envoutante et avec des lignes mélodiques harmonieuses. Plus puissant et après une introduction en crescendo, 'FSU (2020)' est certainement le titre qui se rapproche le plus du style de 'Delain' mais en gardant des sonorités électroniques à la place des riffs saturés de guitare et en se terminant par une section plus tranquille, et l'album finit en beauté avec 'Soft Revolution' qui est sans doute le moment fort de l'album avec ses 7 minutes, son atmosphère mélancolique et émouvante et son refrain dont la mélodie vient se greffer directement dans la tête.

En résumé, avec ce premier album solo, 'Charlotte Wessels' a réussi son pari de nous faire oublier la chanteuse de 'Delain' en nous montrant une autre facette de sa personnalité, certainement plus proche de ses aspirations actuelles, laissant s'exprimer une créativité plus intimiste dans un style popisant moderne ce qui lui permettra sans doute de toucher un public plus large en plus de sa base de fans inconditionnels...

Interprêtes

Charlotte Wessels (Chant, Programmation : Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invité : Alissa White-Gluz (Chant)


Artiste : Steve Hackett

Album : Surrender of Silence

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 10-10-2021

Dans un autre style que ma dernière chronique consacrée au dernier enregistrement studio 'Senjutsu' des Anglais d'Iron Maiden', l'album suivant de ma longue liste des dernières sorties à écouter est 'Surrender of Silence' de 'Steve Hackett' et il y de fortes chances que ces deux albums figurent dans mon top 5 de l'année 2021. Après un aparté acoustique guitaristique avec le très bon 'Under A Mediterranean Sky', l'ancien membre de 'Genesis' sort un nouvel album solo, enfin, si on peut dire, car on retrouve la majorité des artistes de talent que Steve avait invité dans 'At The Edge Of Light' qui avait été pour moi l'album de l'année 2019. J'avais parlé à l'époque de 'Musique du monde' et ce sentiment est toujours autant présent dans 'Surrender of Silence' qui nous embarque dans un tour du monde merveilleux provoquant de nombreux moments d'émotions intenses et qui nous transporte dans des univers musicaux d'une variété immense, chaque morceau ayant sa propre personnalité.

La courte introduction instrumentale est une invitation à rentrer dans cette cathédrale sonore avec ce mélange entre des basses profondes d'un orgue classique et une rivière de notes de guitare électrique qui laisse sa place à des tambours impressionnants accompagnés par la guitare de Steve qui nous donne déjà des frissons, puis, 'Natalia' ouvre le bal dans l'ambiance du 'Romeo et Juliette' de 'Serge Prokofiev' et cette fresque symphonique emprunte ensuite à différents maitres classiques avec des arrangements qui procurent de merveilleux instants comme ces chœurs majestueux qui ponctuent sans trop en rajouter l'ensemble du titre : on est déjà au septième ciel et l'instrumental 'Relaxation Music for Sharks' en remet une couche dans une sorte de clair-obscur qui nous fait passer du calme des grands fonds marins à la férocité de ce milieu pour retomber sur la fin, les cordes et la batterie accompagnées par la guitare de Steve marquant ce titre d'une intensité sonore saisissante. Avec 'Wingbeats', on part en direction de l'Afrique et il y a une très belle opposition entre des arrangements vocaux magnifiques plus conventionnels et la section rythmique syncopée Africaine. Changement de décor avec 'The Devil's Cathedral' qui nous accueille dans un mélange contemporain entre des orgues grandioses proches de 'Charles Wigor' et des sonorités proches de 'Stravinsky' et qui au bout d'une minute trente amène une section chantée beaucoup plus posée avec une mélodie accrocheuse et qui poursuit avec une partie instrumentale débordante d'imagination donnant une sensation d'urgence, le final revenant comme il avait commencé à cette ambiance d'Eglise avec des orgues majestueux. Beaucoup plus conventionnel tout en gardant un côté moderne, 'Held in the Shadows' déroule une mélodie plus rock avec un lourd tempo et avec une très belle incartade de Steve avec des sonorités orientalisante en milieu de titre, puis, 'Shanghai To Samarkand' pourrait être un résumé du talent de compositeur de 'Steve Hacket' qui a ce talent pour nous embarquer dans des voyages musicaux variés et dépaysants en mélangeant des sonorités traditionnelles avec du progressif plus accessible et des influences de musique orchestrale contemporaine ou classique, ce qui peut en perturber certains mais dont le résultat amène une force émotionnelle extraordinaire pour celui qui, comme moi, aime ce patchwork d'influences source de création et d'innovation. Steve sait également varier les ambiances car 'Fox's Tango' qui suit est plus direct et plus accessible mais tout autant remarquable surtout que Steve nous gratifie d'accompagnements magistraux à la guitare, puis, 'Day of the Dead' est plus recherché avec cette fois des influences progressives nous faisant remonter à la fin des années 60 (certaines sonorités me faisant penser à 'Abbey Road' des 'Beatles' que j'ai toujours considéré comme un album progressif) et avec encore de belles harmonies vocales, la deuxième partie du titre alternant rythmiques pour une très belle section instrumentale. Et pour terminer ce somptueux tour du monde en musique, quoi de mieux qu'une belle ballade avec 'Scorched Earth' sous forme de complainte de notre terre que l'on abime jour après jour encore plus, le court outro 'Esperanza' mettant fin à 'Surrender of Silence' sur quelques notes apaisantes de guitare classique nous ramenant à 'Under A Mediterranean Sky' : la boucle est bouclée.

En résumé, comme vous l'aurez compris, 'Surrender of Silence' est encore un album de musique progressive au sens large qui va marquer l'année 2021 et qui montre ce talent toujours renouvelé de créativité de 'Steve Hacket' continuant, album après album, de nous enchanter en nous faisant nous évader le temps d'un instant et qui, pour ma part, réussit ce pari fou de rendre ce périple intérieur aussi intense que si l'on voyageait réellement pour découvrir d'autres horizons...

Interprêtes

Steve Hackett (Chant, Guitare, Oud, Charango, Sitar, Harmonica), Roger King (Claviers, Programmation, Arrangements orchestraux), Rob Townsend (Saxophone, Clarinette), Jonas Reingold (Basse), Nad Sylvan (Chant), Craig Blundell (Batterie) + Invités : Phil Ehart (Batterie), Nick D'Virgilio (Batterie), Amanda Lehmann (Chant), Durga McBroom (Chant), Lorelei McBroom (Chant), Christine Townsend (Violon, Alto), Malik Mansurov (Tar), Sodirkhon Ubaidulloev (Dutar)


Artiste : Inglorious

Album : Heroine

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 11-10-2021

Après le très bon 'We Will Ride' sorti au début de l'année, les Anglais d'Inglorious' on décidé quelques mois après de sortir un nouvel albums, cette fois de reprises d'artistes féminines de rock et de hard-rock, une sorte d'hommage à toutes ces chanteuses qui ont participé à rendre le rock et le hard-rock populaire et dont certaines compositions sont devenues intemporelles. On retrouve donc en vrac en allant de la fin des années 70 aux années 2020, des chanteuses emblématiques comme 'Whitney Houston', 'Tina Turner', 'Amy Lee', 'Joan Jett' ou encore 'Cyndi Lauper' dans des versions légèrement plus musclées pour certains titres avec l'ajout de riffs de guitare énergiques mais également de belles reprises de ballades avec 'I'm With You', 'Time After Time' et 'Uninvited'. A noter qu'à chaque vente d'album sur leur boutique en ligne, ils reversent une livre à l'association caritative 'Women’s Aid'. Bref, inutile d'en rajouter, 'Heroine' est un très bel album de reprises des Anglais d'Inglorious' qui devrait toucher un large public car tous les titres ont été choisis dans des standards de rock et de hard-rock accessibles et mélodiques...

Liste des reprises avec interprète original, album et année de sortie :
01. Queen Of The Night (Whitney Houston – The Bodyguard – 1992)
02. Barracuda (Heart – Little Queen – 1977)
03. Midnight Sky (Miley Cyrus – Plastic Hearts – 2020)
04. Nutbush City Limits (Tina Turner – Nutbush City Limits – 1977)
05. Bring Me To Life (Evanescence – Fallen – 2003)
06. Fighter (Christina Aguilera – Stripped – 2020)
07. I'm With You (Avril Lavigne – Let Go – 2002)
08. I Hate Myself For Loving You (Joan Jett & The Blackhearts – Up Your Alley – 1988)
09. I Am The Fire (Halestorm – Into the Wild Life – 2015)
10. Time After Time (Cyndi Lauper – This Is Where I Leave You – 1983)
11. Uninvited (Alanis Morissette – City Of Angels – 1998)

Interprêtes

Nathan James (Chant), Danny De La Cruz (Guitare), Dan Stevens (Guitare), Vinnie Colla (Basse), Phil Beaver (Batterie, Percussions)


Artiste : Seven Spires

Album : Gods of Debauchery

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 12-10-2021

Il y a un an et demi, sortait le très bon 'Emerald Seas' et les Américains de 'Seven Spires' qui avaient prévu de le présenter en concert en 2020 ont vite déchanté avec ce foutu virus qui a donné un coup de stop net à tout concert. Qu'à cela ne tienne, car ils se sont remis à composer et 'Gods of Debauchery', le petit frère de 'Emerald Seas' a donc vu le jour début Septembre et, le moins que l'on puisse dire, c'est que cette nouvelle galette est riche en quantité et en qualité car, ce sont près de 80 minutes pour 16 titres qui s'offrent à nous avec des compositions variées car ils ont ce talent de mélanger différents styles de métal comme je l'avais mentionné déjà pour le précédent album.

L'instrumental 'Wanderer’s Prayer', qui débute l'opus, monte tout doucement en puissance pour introduire 'Gods of Debauchery' (voir vidéo ici) qui nous met directement dans le bain, avec une débauche d'énergie extraordinaire, 'Adrienne Cowan' utilisant d'entrée sa voix extrême avec des growls incisifs. 'The Cursed Muse', qui suit, n'est pas en reste mais amène un côté symphonique marqué avec un refrain mémorable chanté cette fois en voix clair tout en gardant un visage death dans les parties rapides. Pour les amatrices et amateurs de métal qui n'aiment pas particulièrement les voix extrêmes, je vous conseille néanmoins de persévérer dans l'écoute de cet album car les deux compositions passées ne sont pas représentatifs de l'ensemble de l'album : en témoignent les titres suivants, tout d'abord, 'Ghost Of Yesterday' qui est dans un style symphonique beaucoup plus mesuré, avec des lignes mélodiques accrocheuses que l'on s'approprie immédiatement et ensuite le mid-tempo 'Lightbringer' qui possède une nouvelle mélodie mémorable dans un climat plus rock que métal, suivi de 'Echoes of Eternity' qui se rapproche plus d'un métal symphonique et mélodique me rappelant 'Stream Of Passion'. Dans les titres suivants, Adrienne continue d'alterner sa voix extrême et son chant clair dans des ambiances plus ou moins énergiques et on peut citer 'Shadow on an Endless Sea' qui est le parfait exemple de l'utilisation des deux voix ce qui en fait un des moments forts de l'album mais aussi l'entraînant 'Dare To Live' (voir vidéo ici) ou le puissant 'Gods Amongst Men' rappelant avec ses chœurs les Hollandais d'Epica' ou encore 'Dreamchaser' et sa section rythmique imposante. En milieu d'album, 'This God is Dead' déploie ses 10 minutes dans une ambiance symphonique épique avec une succession de changements d'intensité et de rythme et des lignes mélodiques toujours très accrocheuses ce qui en fait un parfait résumé du style de 'Seven Spires' et le titre phare de l'album. Et quand le tempo ralentit, 'Seven Spires' nous offre des power ballades avec les puissants 'In Sickness, In Health' ou 'The Unforgotten Name' (voir vidéo ici), tous les deux dans un lent tempo mais accompagné par une section rythmique déchaînée à certains endroits. Avec 'Oceans of Time' on revient à un métal symphonique plus classique mais toujours très accrocheur avec une rythmique entraînante et la fin de l'album nous propose deux compositions symphoniques épiques avec, tout d'abord 'Through Lifetimes' qui déploie de remarquables arrangements instrumentaux et vocaux, puis 'Fall With Me' conclue l'album avec une magnifique ballade qui monte en puissance petit à petit et dont la mélodie ne vous quitte plus.

En résumé, les Américains de 'Seven Spires' sortent un excellent album qui confirme leur talent pour un métal diversifié mélangeant différentes influences et 'Gods of Debauchery' devrait plaire à un public de métal qui aime un métal symphonique énergique avec une chanteuse qui alterne chant clair et chant extrême...

Interprêtes

Adrienne Cowan (Chant, Claviers), Jack Kosto (Guitare), Peter de Reyna (Basse), Chris Dovas (Batterie)


Artiste : Anette Olzon

Album : Strong

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 13-10-2021

Après sa période 'Nightwish' pendant laquelle elle avait participé aux albums qui sont devenus des incontournables des Finlandais, 'Dark Passion Play' en 2007 et surtout 'Imaginerium' en 2011, la Suédoise a su rebondir avec tout d'abord la création d'une nouvelle formation 'The Dark Dimension' dont le dernier album 'Songs the Night Sings' date de 2019 mais aussi en participant à différents projets avec son duo avec 'Russell Allen', 'Worlds Apart' en 2020 et sa participation au projet 'Heart Healer' du Suédois 'Magnus Karlsson'. En parallèle de ces différents projets, elle mène une carrière solo et 'Strong' est son deuxième enregistrement studio après 'Shine' sorti en 2014. Sur ce nouvel opus, sans surprise, elle continue sa collaboration avec 'Magnus Karlsson' ('Primal Fear') avec qui elle a co-écrit et co-composé l'ensemble des titres et le style se veut résolument plus métal que le premier album dans un style symphonique puissant et énergique.

Le ton est donné par un 'Bye Bye Bye' musclé par des riffs énergiques de Magnus et quelques growls du bassiste et compagnon de la chanteuse, 'Johan Husgafvel' ('Pain') dans lequel Anette montre que son chant a bien évolué et qu'elle a gagné en puissance depuis la période 'Nighwish' ce qui lui permet désormais de rivaliser avec les meilleures chanteuses de métal. Dans le même style, 'Sick of You' qui suit (voir vidéo ci-dessus), imprime un rythme soutenu avec un refrain fédérateur qui va se greffer dans la tête, tout comme son successeur 'I Need to Stay' mais avec de belles variations d'intensité, 'Anders Köllerfors' à la batterie amenant une énergie remarquable. Plus mesurée, la chanson titre n'en est pas moins efficace avec un tempo donnant une envie irrésistible d'headbanguer et avec un refrain que l'on a envie d'accompagner, puis 'Parasite' (voir vidéo ici) continue dans un métal puissant et moderne, des growls épisodiques venant se rajouter à cette débauche d'énergie. Premier moment plus mesuré entre ballade et mid-tempo avec 'Sad Lullaby' qui, grâce à des arrangements orchestraux, amène une ambiance symphonique dans lequel Anette excelle tout autant et se rapproche de ce qu'elle a pu faire par le passé. On reste dans un métal symphonique classique avec 'Fantastic Fanatic' (voir vidéo ici) qui peut rappeler les Hollandais de 'Delain' (qui ont annoncé en début d'année la fin de la formation). Avec les 3 titres suivants, 'Who Can Save Them', 'Catcher Of My Dreams' et 'Hear Them Roar', on continue dans le même style avec des compositions toujours aussi puissantes et avec des mélodies mémorables, 'Roll the Dice' concluant l'album avec un très beau titre alternant différents tempos et intensités permettant de varier les ambiances mais on peut regretter sur l'ensemble un manque de compositions plus mesurées et de vraies ballades comme si 'Anette Olzon' voulait définitivement faire oublier cette étiquette de chanteuse de pop qui, pour moi, faisait partie de sa personnalité et lui permettait un éventail de styles encore plus large.

En résumé, comme le titre de ce dernier album laisse le suggérer, 'Anette Olzon', qui continue de nous délivrer de remarquables prestations vocales, durcit le ton avec des compositions plus heavy, certainement influencées par le guitariste 'Magnus Karlsson', ce qui destine 'Strong' à un public aimant un métal symphonique énergique avec des lignes mélodiques accrocheuses...

Interprêtes

Anette Olzon (Chant), Magnus Karlsson (Guitare), Johan Husgafvel (Basse, Growls), Anders Köllerfors (Batterie)


Artiste : Shumaun

Album : Memories & Intuition

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 14-10-2021

'Shumaun' est un projet de hard-rock progressif initié par l'Indien 'Farhad Hossain' qui a déjà sorti deux albums 'Shumaun' en 2015 et 'One Day Closer To Yesterday' en 2019 et qui est également le chanteur, claviériste et guitariste de la formation ' Iris Divine' qui a également deux opus à son actif. C'est donc avec ce nouvel opus 'Memories & Intuition' que je découvre 'Shumaun' et, après une première écoute, j'ai eu une envie irrésistible d'y revenir car il contient tous les ingrédients qui en font un très bon album de progressif avec une belle variété de styles entre les différentes compositions.

D'entrée, avec 'A Subtle Invocation', ça démarre dans du métal progressif énergique avec une section rythmique percutante du batteur 'Marc Zonder' qui participe à de multiples projets comme 'Pentesilea Road' ou 'Enzo and the Glory Ensemble'. D'ailleurs, 'Farhad Hossain' a fait appel à des batteurs de renommée car on retrouve également sur l'album l'Autrichien 'Thomas Lang' (entre autres 'Peter Gabriel'), ' Leo Margarit' ('Pain Of Salvation') et 'Atma Anur' qui officie dans différents styles de musique. Le titre suivant 'Prisoners' s'éloigne du métal et montre une ambiance plus mesurée et un tempo moins rapide avec une mélodie accrocheuse, puis, 'Memories of Water' continue dans un style rock plus direct et toujours aussi mélodique et 'Jabriel's Song' est une belle ballade instrumentale dans un style atmosphérique dans laquelle 'Farhad Hossain' montre tout son feeling à la guitare. Sans transition, 'Invicible' déboule avec un merveilleux mélange de musique traditionnel Indienne et de métal progressif moderne ce qui en fait un des moments forts de l'album et me fait penser au style percutant que l'on retrouve dans certains titres de 'Threshold', puis, 'Under The Sun' continue dans du rock progressif plus tranquille et, même, si à certains endroits les riffs de guitare sont plus musclés, on se rapproche de formations comme 'RPWL'. Suit 'The Pursuit Of Happiness' qui est un instrumental progressif plus recherché avec une section rythmique entraînante variant les tempos sur laquelle les accompagnements à la guitare de 'Farhad Hossain' sont particulièrement imaginatifs, puis, changement de style avec 'Tides' qui nous embarque dans une ballade avec une ambiance à la 'BJH', nous faisant revenir aux années 70/80 et 'Intuition Underground' poursuit notre périple dans les seventies, cette fois avec du hard-rock direct et efficace avec quelques variations d'intensité bienvenues et avec un refrain fédérateur. Autre point fort de l'album, 'Breathing Light' est un long développement progressif plus complexe en multi-tiroirs qui juxtapose différents paysages sonores et on passe par exemple d'un métal atmosphérique à des sections progressives beaucoup plus énergiques, puis la fin de l'album revient à du rock plus tranquille avec tout d'abord la belle balade 'A Planetary Shift' et un nouveau refrain puissant mémorable et un mélancolique 'The Day We Said Goodbye', plus dispensable, avec la même phrase musicale répétée tout au long du titre.

En résumé, 'Shumaun', sous la houlette de 'Farhad Hossain', sort un très bon album qui mélange des styles assez différents allant d'un rock conventionnel paisible à du métal progressif moderne recherché ce qui destine 'Memories & Intuition' à un public aimant la diversité car il juxtapose des compositions accessibles à la première écoute et d'autres demandant de s'y attarder pour en tirer toute la richesse...

Interprêtes

Farhad Hossain (Chant, Guitare, Claviers), Jose Mora (Basse), Tyler Kim (Guitare) + Invités : Atma Anur (Batterie), Leo Margarit (Batterie), Mark Zonder (Batterie), Thomas Lang (Batterie)


Artiste : Finally George

Album : Icy Skies

Date de Sortie : 10-09-2021

Ajouté le : 15-10-2021

Je vous avais présenté son premier album 'Life Is a Killer' en 2018 et l'Allemand 'Finally George' a sorti début Septembre 2021 son deuxième enregistrement studio 'Icy Skies'. On retrouve donc ce chanteur et multi-instrumentaliste entouré de nombreux invités dans des ambiances 'Floydiennes' que l'on connaissait sur le premier opus et 'Todd Sucherman', le batteur de 'Styx' est toujours de la partie et amène un accompagnement toujours très sobre et précis (vous pouvez voir une session d'enregistrement de 'I Adore You' ci-dessus). La majorité des compositions sont baignées dans une mélancolie que l'on pourrait qualifier de bienfaitrice et qui nous embarque dans un très beau voyage, de nombreuses formations venant à l'esprit comme les 'Pink Floyd' (l'introduction de 'Icy Skies' ne vous rappelle-t-elle pas un certain 'Meddle' ?), 'RPWL', 'Cosmograf', 'Millenium', 'Sylvan' ou encore 'Mystery'. Tous les titres mériteraient d'être détaillés et je citerai simplement la composition la plus longue 'I Adore You' qui nous dépose sur un petit nuage moelleux en nous faisant voyager dans le temps et revenir aux sonorités de 'I Want You' des 'Beatles' dans une ballade qui déroule lentement des lignes mélodiques qui nous paraissent familières et au rythme desquelles on s'abandonne complètement. Les différents invités amènent chacun leur pierre à l'édifice et on peut citer les belles interventions de 'Anne de Wolff' dans la chanson titre donnant un côté 'Jethrotullien' à ce titre ou les beaux accompagnements 'Gilmouriens' à la guitare de 'John Engehausen' et de 'Martin Scheffler' ou encore le solo aérien d'Ingolf Burkhardt' avec son 'Bugle' dans 'When Dreams Don't Die'.

En résumé, ce nouveau bébé de 'Finally George' est un magnifique album avec une production irréprochable qui nous propose des mélodies en quelque sorte intemporelles qui s'écoutent avec bonheur et si vous aimez les formations citées plus haut, vous devriez sans aucun doute adopter 'Icy Skies' et le faire figurer en bonne place de votre collection d'albums...

Interprêtes

Finally George (Chant, Violon, Basse, Guitare, Claviers, Percussions) + Invités : Todd Sucherman (Batterie, Percussions), Matthias Pogoda (Piano), Detlef Bösche (Hammond), John Engehausen (Guitare), Martin Scheffler (Guitare), Ingolf Burkhardt (Bugle), Anja Bublitz (Chant), Anne de Wolff (Cordes)


Artiste : Lee Abraham

Album : Only Human

Date de Sortie : 04-09-2021

Ajouté le : 23-10-2021

Un album tous les ans, c'est désormais la fréquence de sortie d'albums de 'Lee Abraham' car après 'Comatose' en 2019 et 'Harmony / Synchronicity' en 2020, c'est au tour de 'Only Human' de sortir avec un peu de retard sur les plateformes de streaming puisque le CD est sorti début Septembre 2021. Il continue avec les même artistes à nous offrir un rock progressif varié et accessible avec des mélodies harmonieuses influencées par les années 80 et cet album est la continuation du précédent dans lequel il traitait déjà de la pandémie mondiale. Sur cet album, il explique que, je le cite : "beaucoup d'entre nous ont éprouvé des sentiments d'isolement et d'insuffisance au cours des 18 derniers mois, comme jamais auparavant. Certaines personnes ont utilisé cela pour réexaminer où va leur vie, ce qui est important pour elles et peut-être proposer leurs propres théories sur la vie en général et pourquoi nous sommes tous ici !".

Au menu de 'Only Human', 'Lee Abraham' nous propose, tout d'abord, un long développement de près de 30 minutes découpé en 4 parties et ensuite 4 autres compositions pour une petite heure d'écoute. Commençons donc par cette longue pièce 'Counting Down' qui nous embarque dans un dédale progressif aux influences 'Floydiennes' en plusieurs tiroirs que l'on tire les uns derrière les autres, alternant différentes ambiances et rythmiques et avec des lignes mélodiques toujours très accessibles ce qui en fait une des compositions les plus abouties de l'Anglais. Le reste de l'album est tout autant accrocheur avec les autres compositions qui sont, bien que plus courtes, du même niveau de qualité que 'Counting Down' : tout d'abord, la chanson titre nous offre une très belle mélodie avec un lent tempo qui possède une grande force grâce à des basses imposantes, puis 'Days Gone By' et 'Falling Apart' continuent dans une atmosphère tranquille nous ramenant aux années 80 avec une rythmique entraînante, l'album se terminant par la belle ballade 'The Hands of Time' avec une nouvelle mélodie mémorable et un très beau solo de guitare en milieu de titre.

En résumé, c'est encore un très bel album que nous propose 'Lee Abraham' en nous faisant remonter au style AOR des années 80 avec de belles lignes mélodiques qui nous paraissent familières ce qui destine 'Only Human' à un large public car toutes les compositions sont très accessibles dès la première écoute...

Interprêtes

Lee Abraham (Guitare, Claviers, Basse, Piano), Gerald Mulligan (Batterie) + Invités : Peter Jones (Chant, Choeurs), Marc Atkinson (Chant, Choeurs), Rob Arnold (Piano), Mark Spencer (Choeurs)


Artiste : The Night Flight Orchestra

Album : Aeromantic II

Date de Sortie : 03-09-2021

Ajouté le : 07-10-2021

Pour ce nouvel album des Suédois de 'The Night Flight Orchestra' qui, après le premier volet 'Aeromantic' sorti en 2020, le groupe déclare : " Aeromantic II consiste à faire le tour de la planète terre dans la stratosphère, sans jamais vouloir atterrir. Une continuation du voyage que nous avons commencé il y a quelques années. ". Effectivement, si vous lisez la dernière chronique de myprogmusic, j'aurais pu faire un copier/coller de celle-ci car la fièvre du samedi soir (pour les plus jeunes, je fais allusion au film emblème du disco de la fin des années 70) continue avec ce nouvel opus et avec toujours la même équipe, 'Bjorn Strid' en tête menant toujours la danse avec ses prestations vocales rayonnantes sur des mélodies complètement addictives. Donc, pour ne pas me répéter, je vous ferai simplement profiter des nombreux clips vidéos qui ont été enregistrés pour ' Aeromantic II', 'White Jeans', 'Burn For Me', 'Chardonnay Nights' et 'Change' auxquels je rejoute le single sorti entre les 2 'Aeromantic', 'Paper Moon'. Bref, avec ce nouveau bébé, les Suédois de 'The Night Flight Orchestra' vont certainement encore augmenter leur base de fans en distillant cette bonne bouffée d'oxygène dont nous manquons tellement en ce moment et qui nous reconnecte directement aux années 70/80 pour un instant de légèreté...

Interprêtes

Björn Strid (Chant), Sharlee D' Angelo (Basse), David Andersson (Guitare), Richard Larsson (Claviers), Jonas Källsbäck (Batterie), Sebastian Forslund (Guitare, Percussions), Anna Brygård (Choeurs), Anna-Mia Bonde (Choeurs)


Artiste : Auri

Album : II – Those We Don't Speak Of

Date de Sortie : 03-09-2021

Ajouté le : 08-10-2021

Le trio Finlandais 'Johanna Kurkela'/'Tuomas Holopainen'/'Troy Donockley' nous avait gratifié d'un très bel album 'Auri' en 2018 et 2021 voit la sortie de son petit frère 'II – Those We Don't Speak Of', le batteur et percussionniste 'Kai Hahto' étant venu compléter le line up pour ce deuxième opus. On retrouve donc avec bonheur le doux chant de 'Johanna Kurkela' dans des mélodies atmosphériques qui nous emmènent dans un très beau voyage avec des influences des pays nordiques. Le premier titre en est l'exemple parfait avec cette introduction avec des vocalises semblant sortir d'un merveilleux rêve introduisant un lent tempo sur lequel Johanna accompagnée de chœurs nous envoute et nous transporte complètement. Les différents instruments traditionnels de 'Troy Donockley' donnent encore plus de relief à ces beaux moments remplis d'une remarquable authenticité. Pour ne citer que la première partie de l'album, défilent des mélodies accrocheuses baignées d'influences celtiques comme le très beau 'The Valley' (voir vidéo ci-dessus) qui peut rappeler certaines lignes mélodiques de 'Mike Oldfield' ou le mélancolique 'The Duty Of Dust' avec ses harmonies vocales mixtes complètement addictives ou 'Pearl Diving' (voir vidéo ici) qui est plus classique et proche d'une pop internationale que n'aurait pas renié un groupe comme 'ABBA' ou encore 'Kiss The Mountain' et son ambiance feutrée reposante. Quant à l'instrumental 'Light And Flood', il met en avant les instruments traditionnels et des chœurs célestes et on n'est pas loin des ambiances de ce qu'a composé 'Tuomas Holopainen' dans le deuxième CD du dernier 'Nightwish', (chronique ici).

En résumé, les Finlandais d'Auri' sortent un deuxième album dans la continuité du premier qui nous transporte dans un monde reposant de bien-être et de délicatesse et qui est à savourer tranquillement au casque pour se ressourcer d'une rude journée en écoutant tous ces titres remplis de poésie et de sérénité...

Interprêtes

Johanna Kurkela (Chant, Violon, Alto, Claviers), Tuomas Holopainen (Claviers), Troy Donockley (Guitare, Claviers, Bouzouki, Cornemuse, Low Whistles, Aerophone, Bodhran, Chant, Claviers), Kai Hahto (Batterie, Percussions)


Artiste : Iron Maiden

Album : Senjutsu

Date de Sortie : 03-09-2021

Ajouté le : 09-10-2021

Autant vous l'avouer, je n'ai jamais été un fan inconditionnel d'Iron Maiden' bien qu'ils aient commencé à sortir des albums dans la période pendant laquelle je découvrais tous les grands groupes de hard-rock et de métal des années 70/80 et les années passant, les albums se sont espacés et ce n'est qu'avec 'The Book Of Souls' en 2015 que j'ai recommencé à m'intéresser à ces pionniers du 'British heavy metal' avec ce magnifique double album qui m'a fait réellement découvrir qu'au-delà de leur étiquette d'heavy métal, 'Iron Maiden' est définitivement pour moi un groupe de progressif. 6 ans ont passé et c'est encore un album dense de 80 minutes que les Anglais nous proposent en 2021 avec 'Senjutsu' qui est un mot Japonais se traduisant par « tactique et stratégie ». Je dois dire que j'ai été agréablement surpris par une première écoute qui m'a mis l'eau à la bouche et qui m'a donné cette irrésistible envie de m'y replonger, sentiment que je retrouve à chaque fois que j'écoute pour la première fois un album riche et dense de progressif et qui se bonifie écoute après écoute.

Et pourtant, pas forcément très progressif, le titre éponyme de l'album nous accueille dans un lourd mid-tempo avec une section rythmique remarquable du presque septuagénaire 'Nicko McBrain' qui donne un sentiment de lente procession tout au long des 8 minutes avec un premier refrain accrocheur qui se greffe directement dans la tête, puis, 'Stratego' qui suit, est également assez direct et montre une belle efficacité mélodique dans un tempo plus rapide. Avec 'The Writing On The Wall', la première minute instrumentale prépare magnifiquement la partie chantée entraînante qui nous balance un nouveau refrain que devrait reprendre en chœurs tout un public et un solo de guitare magistral dans la deuxième partie à nous décrocher la tête à force de headbanguer, puis, 'Lost In A Lost World' amène le premier titre réellement progressif avec différents changements d'ambiance et de rythmique qui, même si on peut regretter certaines redondances, ne m'a pas lassé du tout et pourra constituer un bon titre de concert avec une première partie propice à reprendre en chœurs la phrase mélodique répétée et une longue partie instrumentale centrale que le public devrait scander. Dans le même style que 'Stratego', 'Days Of Future Past' nous offre un titre entraînant qui permet d'alterner longs titres avec des formats plus courts de heavy métal efficace. Mais, pour ma part, le meilleur est à venir avec les 5 dernières compositions qui dépassent toutes 7 minutes et qui amènent cette diversité progressive avec, tout d'abord 'The Time Machine' qui, après une introduction paisible poursuit dans une partie chantée énergique avec une mélodie mémorable et avec un magnifique solo de guitare, alternant différentes rythmiques tout au long du titre et qui se termine dans une belle partie acoustique guitare/chant. Suit la power ballade de l'album 'Darkest Hour', certes classique mais tellement efficace, qui nous ramène aux meilleurs ballades de métal des années 80, puis les 10 minutes de 'Death OF The Celts' accentuent encore le côté progressif avec une composition en plusieurs tiroirs avec une longue et magnifique introduction menée par une basse imposante qui prend petit à petit de l'ampleur et qui amène la partie chantée sous la forme d'une ritournelle dans un lourd mid-tempo, puis, qui nous propose une longue partie instrumentale entraînante dont la mélodie peut faire penser au danses Irlandaises pour retomber dans la dernière minute, terminant de belle manière ce long titre. Avec 'The Parchment', on embarque dans un voyage dépaysant pour une fresque historique épique qui déploie une ambiance grandiose avec un lourd tempo addictif qui met en marche la machine à headbanguer et qui laisse place à de longs passages instrumentaux (magnifiques solos de guitare successifs) et qui possède une longue accélération finale qui finit par retomber dans quelques accords de guitare. Et ce n'est pas fini car 'Hell on Earth' clôture l'album avec un nouveau long développement qui se fait se succéder différentes parties qui alternent différentes intensités et rythmiques ce qui en fait définitivement une des pièces majeures de 'Senjutsu'.

En résumé, ce dernier album d'Iron Maiden' fera sans doute s'affronter deux type de public d'heavy métal, ceux qui aiment les titres directs et efficaces pas trop longs et ceux qui aiment des compositions plus recherchées amenant une bonne dose de progressif car 'Senjutsu' renferme ces deux styles mais, pour ma part, c'est justement cette diversité qui me plait et qui montre que les Anglais, 40 ans après leur début, continuent de nous offrir des albums denses et riches qui resteront dans l'histoire du heavy métal...

Interprêtes

Bruce Dickinson (Chant), Adrian Smith (Guitare), Dave Murray (Guitare), Janick Gers (Guitare), Steve Harris (Basse), Nicko McBrain (Batterie)


Artiste : Kristoffer Gildenlöw

Album : Let Me Be a Ghost

Date de Sortie : 03-09-2021

Ajouté le : 01-11-2021

Il nous avait gratifié d'un très bel halbum en Avril 2020 avec 'Homebound' et 'Kristoffer Gildenlöw' poursuit son chemin avec un nouvel enregistrement studio, 'Let Me Be a Ghost', sorti début Septembre 2021 dans lequel on retrouve toute la force émotionnelle que l'on connaissait déjà chez le Néerlandais qui, une fois de plus, nous offre des compositions à savourer tranquillement en nous embarquant dans un voyage musical intense.

La chanson éponyme, qui est composée de 3 parties, débute l'album dans une ambiance épurée, avec un léger crescendo qui retombe pour remonter dans un final prenant, puis, 'The Wind' est une belle ballade mélancolique qui prend petit à petit de l'ampleur avec un magnifique accompagnement au piano et un beau duo de Kristoffer avec sa fille Ronja. Dans la même douceur, 'Blame It All on Me' déploie une mélodie attachante dans un tempo de valse à trois temps sur laquelle Kristoffer pose une voix grave et empreint d'une force émotionnelle intense, puis, 'Falling, Floating, Sinking' (voir vidéo ci-dessus) poursuit avec une première partie épurée qui fait ressortir un chant poignant et qui a un final puissant dans le même tempo, lent et oppressant et, quant à 'Fleeting Thought', qui suit (voir vidéo ici), il donne une impression étrange de flotter dans les airs dans une ambiance nonchalante avec un très beau solo de guitare 'Gilmourien'. Avec 'Fade Away', le voyage continue par une ballade dont la belle mélodie sous forme de rengaine ne vous quitte plus, puis, 'Don't' est un doux acoustique piano/voix qui nous fait voyager en Espagne avec un crescendo final de toute beauté. Avec 'Lean on Me', toujours très épuré, c'est une chanson forte au niveau vocal avec la participation d'Erna auf der Haar' qui forme un magnifique duo avec Kristoffer et la deuxième partie de 'Let Me Be a Ghost', entièrement instrumentale, est une remarquable composition associant un piano léger avec une ambiance atmosphérique pesante. On embarque ensuite pour la berceuse 'Still Enough' qui, accompagnée par une boîte à musique, nous accompagne calmement au son d'une mélodie émouvante dans une ambiance de manège qui tourne indéfiniment et dans lequel on se sent au bien au chaud. 'Where I Ought to Be', après une nouvelle introduction sereine et reposante, offre ensuite un visage plus léger avec un crescendo dans une atmosphère de western, puis, la troisième partie de la chanson titre est coupée en trois avec une première section très calme, une deuxième montant en crescendo pour une minute intense et un final revenant à la douceur du départ. Et c'est encore avec une remarquable chanson dépouillée, 'Look at Me Now' que l'album se termine, un peu comme 'Roger Waters' l'avait fait avec 'Ouside The Wall' dans le final de 'The Wall'.

En résumé, c'est encore un album fort en émotion que nous propose 'Kristoffer Gildenlöw' avec 'Let Me Be a Ghost' qui nous emmène dans un très beau périple intense qui se déguste tranquillement le casque sur les oreilles et dont on ressort complètement relaxé et détendu en ayant complètement oublié tous nos problèmes quotidiens...

Interprêtes

Kristoffer Gildenlöw (Chant, Tous les instruments), + Invités : Joris Lindner (Batteire, Hammond), Dirk Bruinenberg (Batterie), Erna auf der Haar (Chant), Ronja Gildenlöw (Chant), Marcel Singor (Guitare)


Artiste : Syndone

Album : Kama Sutra

Date de Sortie : 01-09-2021

Ajouté le : 05-10-2021

'Syndone' est une formation Italienne qui a déjà sorti 7 enregistrements studio et qui a déjà près de 30 ans d'existence, leur premier album 'Spleen' datant de 1992 et apparaissant dans spotify sous le nom de leur leader 'Nick Comoglio'. Après une longue période sans album, ils sont revenu à la fin des années 2000 avec 'Melapesante' en 2010, puis, 'La Bella è la Bestia' en 2012, puis 'Odysseas' en 2014 suivi de 'Eros & Thanatos' en 2016 et enfin 'Mysoginia' en 2018 dans lequel ils avaient commencé à introduire de l'Anglais dans quelques chansons. 'Kama Sutra' est donc leur 8ème album et le chanteur 'Riccardo Ruggeri' nous donne quelques explications sur ce thème original : " Pour Syndone, cela devient un prétexte pour évoquer aussi bien l’amour entre deux personnes, la réalité des prostituées d’aujourd’hui, la provocation, les images, les symboles, les jeux de rôle et les personnes.".

Dans un style original, ils fusionnent différentes influences musicales qui vont du jazz au rock énergique en passant par de la pop, du symphonique et du hard-rock avec des mélodies pouvant faire penser au ambiances de boite de jazz. 'It's Only Kake Believin', qui ouvre l'album, montre d'entrée ce mélange entre du hard-rock avec des sonorités de claviers de la première période de 'Deep Purple' et du rock symphonique exubérant, puis, avec 'Nirvana', on embarque pour de la comédie musicale que l'on aurait marié avec le style symphonique et théâtral de 'Freddy Mercury', l'ensemble étant complètement addictif avec cet entrain communicatif remarquable et, sans transition, 'Carousel' envoie une pièce symphonique joyeuse et enlevée poursuivant dans ce style démonstratif. Changement de décor complet avec 'Into The Karma' qui déroule une lente mélodie avec un magnifique duo vocal entre 'Riccardo Ruggeri' et 'Annie Barbazza' et qui accélère en fin de titre pour un final orientalisant de toute beauté, puis, 'Bitches' est tout autant surprenant avec une magnifique introduction a capella suivi d'une reprise du thème par des cordes débouchant sur l'arrivée des instruments électriques dans une fusion entre puissance du hard-rock, ambiance psychédélique et accompagnements symphoniques. Nouveau changement de style avec 'You Still Shine' qui nous emmène dans un décor romantique et plus épuré avec des incursions dans du jazz et du blues, puis, avec 'Sex Toys R Us' on est transporté dans une composition qui part dans tous les sens, tout d'abord avec une introduction faite de claviers impétueux puis d'une section chantée pratiquement à capella assez déjantée qui est entrecoupée par des interventions de saxophone tumultueuses. Après le court instrumental 'Thousand 10' dispensable, 'Sacred & Profane' nous emmène dans une ambiance feutrée de boite de jazz qui prend petit à petit de l'ampleur pour un refrain mémorable et qui alterne ensuite cette sensualité et énergie propre au jazz. Nouveau changement radical avec 'We are The World We Created' qui est dans un style classique romantique accompagné d'un piano et de cordes mélancoliques, le chant touchant de 'Riccardo Ruggeri' accentuant ce côté rêveur et qui change complètement de visage pour un final énergique avec des claviers débridés à la 'ELP', l'album se terminant par une courte ballade épurée piano/voix remplie d'une émotion touchante.

En résumé, les Italiens de 'Syndone' continuent de nous surprendre avec ce mélange tout à fait original qui demande d'adhérer à plusieurs styles qu'ils alternent ou fusionnent de très belle manière et qui reste finalement très accessible grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie assez facilement...

Interprêtes

Nick Comoglio (Claviers), Riccardo Ruggeri (Chant), Marta Caldara (Vibraphone, Timpani), Gigi Rivetti (Claviers, Piano), Simone Rubinato (Basse), Eddy Franco (Batterie, Percussions) + Invités : Riccardo Diggiani (Sitare), Annie Barbazza (Chant), Gianluca Cagnani (Orgue), David Jackson (Saxophone), Vincent Boniface (Flûte), Claudio Adamo (Guitare), Andrea Manco (Flûte), Luigi Finetto (Hautbois), Luigi Picatto (Clarinette)


Artiste : Clive Nolan

Album : Song of the Wildlands

Date de Sortie : 01-09-2021

Ajouté le : 06-10-2021

'Clive Nolan' est bien connu dans le monde du progressif avec différents projets dont 'Pendragon' et 'Arena' et a également de multiples autres projets dont des opéras rock ou symphoniques, parmi lesquels on peut citer 'Otra Vida' et 'Alchemy'. 'Song of the Wildands' fait donc partie de cette catégorie et raconte le mythe de 'Beowulf', un vieux conte Anglais du VIIème siècle qui est l'histoire d'un guerrier nordique, devenu roi pour avoir vaincu le monstre 'Grendel'.

On est donc embarqué dans une épopée historique avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de production : un narrateur avec une voix digne des plus grands conteurs de films historiques qui plante le décor de chaque titre et de la musique épique à grand renfort de chœurs grandioses alternant moments forts et d'autres plus calmes dans des ambiances mélangeant des influences symphoniques, de folk et de musique celte. Et le résultat est à la hauteur de cette tâche considérable pour rendre compte de cette fresque historique qui demande bien entendu de l'écouter dans son ensemble comme un film historique, le titre à titre n'ayant aucun sens. Musicalement, les 15 chapitres alternent différentes atmosphères que l'Anglais a fait coller au climat du moment et ceci d'entrée, avec l'introduction instrumentale plantant un décor épique et grandiose avec des lignes mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête, puis, défilent des compositions variées avec par exemple 'There's a Threat' et ses sonorités folks et ses tambours percutants digne d'une épopée historique, tout comme le lent tempo de 'Crossing The Ocean' qui rend très bien cette image de cette longue traversée en bateau. On pourrait citer tous ces titres car les arrangements, en particulier le travail des sections rythmiques et des harmonies vocales (grâce à un chœur impressionnant d'une cinquantaine de choristes), contribuent à amener encore plus d'authenticité à cette légende séculaire. Au niveau de la section vocale, Clive a fait appel à plusieurs artistes : tout d'abord, un narrateur idéal en la personne de 'Ross Andrews' avec sa voix puissante et grave de conteur d'événements historiques, et les différents chanteuses et chanteurs se partagent les différents rôles avec, honneur aux dames, la soprano Anglaise 'Gemma Ashley' qui fait partie du projet 'Caamora Norway', la chanteuse 'Christina Booth' du groupe 'Magenta' dont le dernier album 'Masters Of Illusion' (malheureusement non disponible sur spotify) date de 2020, et 'Natalie Barnett' qui fait également partie de l'aventure de 'Caamora'. Côté messieurs, le baryton 'Ryan Morgan' est un magnifique interprète dans ce style de musique et a travaillé avec Clive également dans le projet 'Caamora'. On peut également noter que Clive est vraiment aller jusqu'au bout de ce projet, jusqu'à utiliser le vieil Anglais pour les paroles, le docteur 'Christopher Monk' l'ayant secondé dans cette lourde tâche. Enfin, comme il le dit lui-même, l'utilisation d'instruments anciens et folkloriques contribue pour une bonne partie à la réussite de cet album ce qui rajoute encore plus cette touche authentique et une vraie identité historique.

En résumé, 'Clive Nolan' montre une fois de plus que c'est un artiste complet et que ses nombreux projets sont très variés, cette épopée historique en étant encore la preuve. A chaque sortie d'album, l'Anglais met tout en œuvre pour arriver à ses fins car 'Song of the Wildlands' réunit tous les ingrédients qui donnent encore plus de relief à cette légende séculaire et qui, on l'espère, pourra faire l'objet d'un spectacle et d'une mise en scène pour amener cette fois le côté visuel qui parait indispensable à ce genre de production musicale, mais, ça, c'est une autre histoire à écrire...

Interprêtes

Clive Nolan (Chant, Claviers), Ross Andrews (Narration), Ryan Morgan (Chant - Beowulf), Christina Booth (Chant - Tyra), Gemma Ashley (Chant - Solveig), Natalie Barnett (Chant - Freja), Mark Westwood (Guitare), Stig Andre Clason (Guitare), Arnfinn Isaksen (Basse), Scott Higham (Batterie), Morten Clason (Flûte), Birgitte Njå (Lure), Vicki Swan (Nyckelharpa), Geir Johansen (Percussions), The " Wildland Warriors Choir" (Choeurs)


Artiste : Leprous

Album : Aphelion

Date de Sortie : 27-08-2021

Ajouté le : 29-09-2021

Après les deux derniers albums 'Malina' en 2017 et 'Pitfalls' en 2019, les Norvégiens de 'Leprous' reviennent avec un nouvel album qui va, comme les autres, marquer le monde de la musique en général, car écouter un nouvel album de la bande à 'Einar Solberg', c'est se transformer en défricheur et explorateur de nouvelles terres avec ce bonheur d'être plus près des étoiles à chaque nouvelle écoute, de nouveaux petits détails venant se rajouter aux précédentes écoutes pour se rapprocher encore plus près de ce graal musical unique. Plus près des étoiles, me direz-vous, le titre 'Aphelion' n'a pas été choisi au hasard et nous transporte dans notre système solaire lorsque la terre est la plus éloignée du soleil et qui, dans ces moments de souffrance sur celle-ci, demande une énergie folle à chacun pour se rapprocher d'une lumière salvatrice.

C'est avec quelques notes de piano servant de base rythmique épurée pour accompagner le chant haut perché d'Einar, que débute 'Running Low', nous dévoilant un premier titre qui se faufile doucement et prend doucement de l'ampleur pour exploser après 2.30 suivi d'une section avec des cordes aux sonorités contemporaines d'une force extraordinaire et le premier frisson de plaisir est déjà présent. Avec 'Out of Here', la mélodie lancinante répétée nous accompagne dans une première partie calme en phase avec le texte d'une force émotionnelle immense sur cette perte de liberté de ces dernières années pendant lesquelles il a fallu trouver des ressources immenses pour se battre et qui débouche sur une section puissante avec un refrain mémorable qui vous enveloppe complètement pour retomber dans un décrescendo avec quelques notes de guitare. Suit 'Silhouette' qui présente des sonorités électroniques et qui continue avec ces montagnes russes d'intensités, passant d'un passage agrémenté par des cordes à une partie énergique avec cette capacité vocale d'Einar Solberg' de passer d'une douceur hypnotique à une rage extraordinaire, puis, avec 'All The Moments', on est au firmament d'un progressif imaginatif avec une introduction qui nous parait presque banale par rapport au reste mais digne du meilleur de 'Genesis' ou de 'Marillion' (oui quand même !!) et qui offre ensuite des parties épurées complètement addictives (Einar amenant encore ce petit frisson dans les moments les plus calmes). On atteint ensuite des sommets d'originalité avec 'Have You Ever?' qui mélange cordes et claviers dans une atmosphère presque irréelle prenante tout en restant assez épurée, chaque artiste amenant sobrement et très justement sa pierre à ce puzzle sonore imaginatif. La deuxième partie de l'album continue dans cette créativité avec un 'Einar Solberg' toujours sur le fil du rasoir qui nous offre une prestation encore remarquable sur des envolées énergiques dans 'The Silent Revelation', puis, 'The Shadow Side' est une composition plus directe avec des lignes mélodiques que l'on pourrait qualifier d'accessibles chez les Norvégiens, le crescendo final amenant un remarquable solo de guitare. Et comment passer à côté des presque 8 minutes de 'Hold On' qui suit et qui me file la chaire de poule à chaque écoute, les lignes mélodiques étant un pur régal avec ces variations d'intensité dotées d'un pouvoir émotionnel immense, les paroles prenant un sens tellement réel dans l'interprétation de 'Einar Solberg' qui se livre entièrement sur ce titre. Avec 'Castaway Angels', on se remet de ses émotions dans une ambiance feutrée et chaleureuse qui nous berce dans la première partie et qui prend de la vigueur dans la deuxième partie, toujours avec un lent tempo sur lequel on s'abandonne complètement, puis, 'Nighttime Disguise' termine l'album avec un titre assez particulier car il a été composé en demandant leurs avis aux fans du groupe et le résultat est une composition progressive en multi tiroirs mettant en avant différentes rythmiques, intensités, sonorités, tessitures vocales et dont vous pouvez voir la vidéo ici.

En résumé, comme vous l'aurez compris, on atteint encore des sommets de créativité avec 'Aphelion' et les Norvégiens de 'Leprous' continuent de nous offrir des albums d'une grande qualité qui se révèlent lentement, écoute après écoute, et, pour ceux qui ne connaissent pas encore ce groupe et qui aiment découvrir de nouveaux horizons musicaux en progressif avant-gardiste, 'Aphelion' pourrait bien rentrer prochainement dans votre discothèque idéale...

Interprêtes

Einar Solberg (Chant, Claviers), Robin Ognedal (Guitare), Simen Daniel Børven (Basse), Tor Oddmund Suhrke (Guitare), Baard Kolstad (Batterie), Raphael Weinroth-browne (Violoncelle), Chris Baum (Violon) + Invités : Ellen Fjærvoll Samdal (Violon), Henriette Lindstad Børven (Violon), Jon Henrik Rubach (Saxophone), Karen Suhrke (Violoncelle), Pål Gunnar Fiksdal (Trompette), Sigurd Drågen (Trombone)


Artiste : tAKiDA

Album : Falling From Fame

Date de Sortie : 27-08-2021

Ajouté le : 30-09-2021

Après 'Sju' en 2019, les Suédois de 'tAKiDA' sortent un nouvel album 'Falling From Fame' qui est déjà leur 8ème enregistrement studio. Après leur tournée Européenne annulée en 2020 pour cause de ce que l'on sait, les Suédois ont eu le temps de peaufiner ce nouvel opus avec 11 compositions accessibles et destinées au grand public avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement. D'entrée, avec 'Goodbye' (voir vidéo ci-dessus), on embarque dans un rock mélodique direct et efficace et la suite se poursuit dans cette voie avec des ambiances entraînantes comme dans 'We Will Never Be' ou 'You Will Never Leave Us Behind' ou encore les hits en puissance 'In Spite Of Everything' et 'Reclaiming What Was Mine' mais les Suédois ont également du talent pour des mid-tempos plus mélancoliques comme avec 'Meet Me Half Of The Way' ou 'Feel You Falling Away' ou 'Morning Sun' ou encore avec 'For the Last Time', l'album se terminant par la belle ballade de l'album 'What You Never Knew' que n'aurait pas renié un certain 'Elton John'.

En résumé, les Suédois de 'tAKiDa' montrent encore avec ce dernier album 'Falling From Fame' qu'ils sont un des groupes phares de rock mélodique international ce qui destine cet album au grand public aimant les ambiances rock soft avec des mélodies très accessibles...

Interprêtes

Robert Pettersson (Chant, Chœurs, Guitare), Mattias Larsson (Guitare), Tomas Wallin(Guitare, Choeurs), Chris Rehn (Basse, Claviers, Batterie), Kristoffer Söderström (Batterie), Archie McCallum (Chœurs), Dea Norberg (Choeurs)


Artiste : Enemy Inside

Album : Seven

Date de Sortie : 27-08-2021

Ajouté le : 01-10-2021

'Enemy Inside' est un projet Allemand de métal mélodique assez récent puisque le groupe a été créé en 2017 avec à la clé un premier album 'Phoenix' en 2018 et 2021 voit la sortie de leur deuxième enregistrement studio, 'Seven' (le thème choisi est consacré aux 7 péchés capitaux), signé avec le label 'Rock Of Angels Records'. Menés par la chanteuse 'Nastassja Giulia' et par le guitariste 'Evan K' (contraction de son nom à rallonge 'Evangelos Koukoularis') auxquels se rajoutent 'Dave Hadarik' à la guitare, 'Dominik Stotzem' à la basse et ' Feli Keith' à la batterie, ils nous proposent un métal moderne et mélodique avec des compositions directes entre 3 et 4 minutes et la formation assez proche qui me vient à l'esprit est 'Evanescence', d'autant plus que 'Nastassja Giulia' est dans le même registre vocal qu'Amy Lee'.

D'entrée, avec 'Crystallize', on est plongé dans une ambiance puissante avec des riffs de guitare saturés musclés et un premier refrain accrocheur, puis, 'Alien' qui lui emboîte le pas, est tout autant puissant avec de belles alternances d'intensités entre les couplets plus mesurés et un refrain énergique. 'Release Me' poursuit avec un mid-tempo, la lourde section rythmique accentuant cette atmosphère pesante dans laquelle le chant clair de 'Nastassja Giulia' vient s'intégrer parfaitement. La première pause arrive avec la magnifique ballade 'Break Through' et le parallèle avec 'Evanescence' est encore peut être plus flagrant dans ces ambiances calmes, ambiance que l'on retrouve également sur le titre suivant 'In My Blood' qui amène de belles variations rythmiques et d'intensités. La deuxième partie de l'album est à l'image du début avec une belle variété de titres qui se concrétise avec un entraînant 'Bulletproof', le langoureux mid-tempo 'Seven', les deux power ballades 'Black Butterfly' et 'Black And Gold' qui se suivent avec des sonorités symphoniques pour la première et une remarquable alternance d'intensité pour la deuxième qui nous ramènent encore à 'Evanescence', l'album se terminant avec 'Dynamite' aux sonorités électro et, comme ils l'avaient fait avec la reprise de 'Summer Son' de 'Texas', une nouvelle reprise, cette fois de 'Crush' de 'Jennifer Paige' dans une version légèrement plus musclée mais sans dénaturer l'original. A noter que les Allemands ont également enregistré 5 vidéos qui sont disponibles sur youtube avec 'Alien' (voir vidéo ci-dessus), 'Black Butterfly', 'In My Blood', 'Release Me' et 'Crystallize'.

En résumé, 'Enemy Inside' nous délivre un très bon album de métal moderne avec des mélodies accessibles et devrait, s'ils continuent dans cette voie devenir une formation de premier plan dans ce style de musique et si vous aimez des groupes comme 'Evanescence', vous devriez, sans aucun doute, être conquis par 'Seven'...

Interprêtes

Nastassja Giulia (Chant), Evan K (Guitare), Dave Hadarik (Guitare), Dominik Stotzem (Basse), Feli Keith (Batterie)


Artiste : Crimson Fire

Album : Another Dimension

Date de Sortie : 27-08-2021

Ajouté le : 02-10-2021

'Crimson Fire' est une formation Grecque qui a déjà près d'une vingtaine d'années d'existence et qui n'a sorti que 2 albums avec 'Metal Is Back' en 2010 et 'Fireborn' en 2016. En gros, un album tous les 5 ou 6 ans car leur nouveau bébé 'Another Dimension' est sorti fin Août 2021. Classé en power métal, c'est bien ce style qui est mis en avant d'entrée avec 'Judas' et 'Don't Fall from the Sky' qui nous balancent des titres puissants avec des refrains mémorables mais la suite n'est pas seulement faite de compositions dans ce style car ils amènent une certaine diversité à travers des ambiances assez diverses. C'est ce qu'attestent ce qui suit avec 'On The Edge', plus tourné vers de l'AOR avec une section rythmique beaucoup plus mesurée et des lignes mélodiques accrocheuses, puis 'Fire Below' envoie du bon hard-rock mélodique classique mais hyper efficace qui nous ramène quelques décennies en arrière. Et on poursuit avec un 'Set the Night on Fire' entraînant qui met aux même niveau claviers et riffs de guitare, puis, 'No Fear' accélère le tempo et revient à du power métal incisif et 'Eye Of The Storm' est un remarquable mid-tempo heavy qui devrait faire headbanguer tout un public en concert. La fin de l'album fait défiler un entraînant 'Sold My Soul', le bijou mélodique 'Chasing Time' et enfin 'Walking into the Light', tous les trois étant plus proche du hard-rock mélodique que du power métal.

En résumé, les Grecques de 'Crimson Fire', même s'ils ne vont pas révolutionner le métal, sortent un album très varié qui mélangent différentes influences ce qui destine 'Another Dimension' à un public aimant autant un AOR mélodique que le power métal...

Interprêtes

John Britsas (Chant, Claviers), Stelios Koutelis (Guitare, Choeurs), Nick Efetzis (Guitare), Dinos Ganitis (Basse, Choeurs), Andreas Vlachogiannis (Batterie)


Artiste : The Neal Morse Band

Album : Innocence & Danger

Date de Sortie : 27-08-2021

Ajouté le : 03-10-2021

Si vous faites une recherche sur Myprogmusic du nom de 'Neal Morse', vous aurez tous les projets de l'Américain depuis quelques années qui se partagent entre 'Transatlantic', ses albums solo avec le dernier en date 'Sola Gratia', le projet du trio 'Morse/Portnoy/George', 'Flying Colors' et il a également sorti 3 albums avec le 'Neal Morse Band' qui n'ont pas été mis à disposition sur les plateformes de streaming mais dont on peut avoir un aperçu avec le dernier live de 'The Great Adventure' et la compilation 'The Neal Morse Band Collection'. C'est donc le tour d'un nouvel album du 'Neal Morse Band' dont on commence à bien connaître les membres qui sont tous des artistes renommés de musique progressive et, quand 'Neal Morse' sort un album, il nous gratifie souvent d'une double galette, ce qui est encore le cas avec 'Innocence & Danger'. Et quelle double galette !!

Tout d'abord, la première partie 'Innocence' contient 6 compositions qui totalisent environ 50 minutes avec des influences progressives variées et surtout une accessibilité assez immédiate et ceci, dès le premier titre 'Do It All Again' (voir vidéo ci-dessus) avec son refrain entêtant que l'on a envie de reprendre en chœurs et avec un final rayonnant de mille feux. 'Bird On a Wire' (voir vidéo ici) qui suit, aurait très bien pu être une composition présente dans un des albums de 'Genesis' dans les années 70/80 avec des claviers omniprésents, des chœurs resplendissants et un 'Eric Gilette' qui prend des airs de 'Phil Collins'. Avec 'Your Place in the Sun' (voir vidéo ici), la mélodie enjouée nous ramène aux chansons des 'Beatles' et s'éloigne du progressif mais ceci n'est pas du tout péjoratif car c'est un moment festif très agréable à écouter, ambiance que l'on retrouve dans le titre suivant 'Another Story to Tell' avec cette fois un clin d'œil mélodique au 'Supertramp' des années 70/80 dans les couplets et sans transition, 'The Way It Had to Be' est un remarquable titre atmosphérique avec 'Eric Gillette' qui nous envoie des sonorités 'Gilmouriennes' avec sa guitare et dont la mélodie peut faire penser à certains titres épurés de 'Phil Collins' : un bien beau moment provoquant de multiples petits frissons de bonheur !! L'instrumental 'Emergence' qui suit est une courte pièce acoustique à la guitare classique dans des sonorités contemporaines moins accessibles mais qui montre tout le feeling d'Eric Gillette' à la guitare, un peu comme pourrait le faire 'Steve Hackett' (voir son album 'Under A Mediterranean Sky') et qui sert de hors d'œuvre pour 'Not Afraid, Pt.1' nous embarquant dans un titre remarquable avec des chœurs à la 'Crosby, Stills, Nash and Young' et un final addictif. La première partie 'Innocence' se termine dans cette ambiance calme et reposante avec la reprise 'Bridge Over Troubled Water' de 'Simon & Garfunkel', complètement réarrangée pour l'occasion avec une version progressive de 8 minutes que n'aurait pas renié 'Yes' ou 'Genesis' et un final à vous faire verser toutes les larmes de votre corps.

Et cette deuxième partie 'Danger', me direz-vous, autant 'Innocence' pourrait être un album à faire écouter à tout néophyte de progressif voulant découvrir ce style de musique car tout est mis en œuvre pour avoir une écoute assimilable rapidement, autant 'Danger' est fait pour les afficionados d'un progressif recherché et complexe que l'on doit écouter à maintes reprises pour en tirer toute la substantifique moelle. Tout d'abord, elle n'est constituée que de deux compositions, pour plus de 50 minutes d'écoute donc une de plus de trente minutes ce qui n'est pas très courant, même en progressif. Tout d'abord, 'Not Afraid, Pt.2' qui déploie près de 20 minutes typique de ce que 'Neal Morse' a pu faire par le passé, à savoir un savant mélange d'influences très diverses ratissant large dans les 50 dernières années de progressif avec plusieurs parties qui s'imbriquent parfaitement et dans lesquelles chaque artiste amène sa pierre à l'édifice avec une mention spéciale pour la section rythmique de 'Mike Portnoy' qui n'est pas là seulement pour accompagner mais qui fait vivre chaque seconde de ce long titre de manière magistrale. Ensuite 'Beyond The Years' qui rallonge la sauce d'une bonne dizaine de minutes par rapport à son prédécesseur est légèrement plus dur à apprivoiser avec des parties instrumentales très imaginatives et un long final épique qui retombe dans des sonorités de claviers de cordes et qui est coupé subitement sans que l'on ait une vraie fin (serait-ce le signe d'une suite prochaine ?). Dans tous les cas, l'analyse complète de ce titre demanderait de rallonger cette chronique qui est déjà bien longue et donc, le mieux, est de presser sur la touche play et de profiter pleinement de cette composition gargantuesque.

En résumé, ce dernier bébé du 'Neal Morse Band' est un excellent album avec une belle variété de styles se partageant entre de l'accessible et du plus recherché et interprété par des artistes qui illuminent l'ensemble par leur talent ce qui devrait placer, sans aucun doute, 'Innocence & Danger' à une bonne place dans la discothèque idéale d'un bon nombre d'amatrices et d'amateurs de progressif...

Interprêtes

Neal Morse (Chant, Guitare, Claviers), Randy George (Basse), Bill Hubauer (Chant, Claviers), Eric Gillette (Chant, Guitare), Mike Portnoy (Batterie, Choeurs)


Artiste : Ray Wilson

Album : The Weight of Man

Date de Sortie : 26-08-2021

Ajouté le : 04-10-2021

'Ray Wilson' est connu du monde progressif pour avoir co-écrit le dernier album de 'Genesis', 'Calling All Station' et avoir remplacé 'Phil Colins' en 1997 au chant, mais, cet artiste de talent, assez discret et qui a fait des premières parties des plus grands de ce monde, a une carrière impressionnante avec à la clé des albums dans des styles aussi différents que le hard-rock avec 'She' sorti en 2011 avec son ancien groupe 'Stiltskin' mais également dans des ambiances beaucoup plus calmes avec par exemple ce magnifique acoustique 'Song for a Friend' en 2016 dans lequel il nous offrait un de ses meilleurs albums de toute sa carrière avec en dernier titre la reprise de 'High Hopes' des 'Floyds' qui me file toujours autant la chair de poule à chaque écoute, Ray étant un interprète dégageant des belles émotions. La même année sortait 'Makes Me Think Of Home' et 2019 a vu la sortie d'une compilation 'Upon My Life' qui peut être un très bon moyen, pour ceux qui ne le connaissent pas d'avoir les différentes facettes de cet artiste de talent. Le nouveau bébé de Ray 'The Weight of Man', sorti fin Août 2021, est dans la continuité de 'Makes Me Think Of Home' et on retrouve ce style mélangeant pop et rock progressif dans des ambiances intimistes et 'You Could Have Been Someone', qui débute l'album, en est le parfait exemple avec un lent tempo sur lequel 'Ray Wilson' pose sa douce voix procurant un beau moment d'évasion. Le beau voyage se poursuit avec le titre éponyme de l'album qui est un pur joyau mélodique dans une atmosphère 'Floydienne', les interventions fugaces d'Ali Ferguson' amenant ce beau parallèle et 'Yogi Lang' de 'RPWL' venant seconder 'Jethro Bodean' aux claviers. La suite fait défiler des titres tout autant chaleureux et je pourrais tous les citer car ils nous font poursuivre notre beau périple à travers ces atmosphères tranquilles et mélancoliques avec des mélodies sur lesquelles on s'abandonne complètement, bercé par le chant harmonieux de Ray et j'ai souvent retrouvé ce parallèle avec 'RPWL' avec par exemple les très belles compositions 'We Knew the Truth Once' ou 'The Last Laugh' ou encore 'Symptomatic'.

En résumé, avec ce dernier album de 'Ray Wilson', pour emprunter ces quelques mots de 'Charles Beaudelaire', nous embarquons pour un très beau voyage musical où "tout n'est qu'ordre, beauté, luxe, calme et volupté" montrant une fois de plus le talent de l'Ecossais qui n'a maintenant plus rien à prouver mais qui continue de nous enchanter à chaque sortie d'album...

Interprêtes

Ray Wilson (Chant), Ali Ferguson (Guitare), Jethro Bodean (Claviers), Lawrie MacMillan (Basse), Marcin Kajper (Clarinette), Nir Z (Batterie), Yogi Lang (Claviers, Choeurs), Uwe Metzler (Guitare), Alicja Chrząszcz (Violon), Scott Spence (Piano, Claviers)


Artiste : Kyros

Album : RECOVER

Date de Sortie : 20-08-2021

Ajouté le : 28-09-2021

Les Anglais de 'Kyros', après 'Vox Humana' de 2016 et 'Celexa Dreams' de 2020, sortent cette fois un album de reprises qui avait été à l'origine le 6ème live donné en distanciel lors du confinement sur internet et on retrouve ce rock synthétique des années 80 sur des reprises plus ou moins connues avec la participation pour certaines compositions d'invités du monde du rock ou métal progressif comme le guitariste et chanteur 'John Mitchell' ('Lonely Robot', 'Arena', 'Frost*') sur la reprise 'Heartstrings' de 'Frost' ou comme le batteur 'Ray Hearne' de 'Haken' justement sur la reprise 'The Good Doctor' d'Haken'. On navigue entre rock et métal progressif (voir liste des titres ci-dessous) avec les interprétations originale des Anglais nous ramenant quelques décennies en arrière. Bref, les Anglais de 'Kyros' nous offre un bon mélange d'influences diverses et variées pour une petite heure qui devrait plaire à tout un public naviguant entre rock et métal progressif à travers les âges et aimant les sonorités électroniques des années 80...

Liste des titres, des artistes originaux, albums et année de sortie :

01. Behind The Lines (Genesis – Duke – 1980)
02. Force Ten (Rush – Hold Your Fire - 1987)
03. Under My Skin (Jukebox the Ghost – Let Live & Let Ghosts – 2008)
04. The Fluke (Devin Townsend – Terria – 2001)
05. Closing In (Imogen Heap – Speak for Yourself – 2005)
06. FU (Sordid Pink – Sordid Pink – 2020)
07. Heartstrings (Frost* – Falling Satellites – 2016)
08. Where’s My Thing? (Rush – Roll the Bones – 1991)
09. The Good Doctor (Haken – Vector – 2018)
10. Because of You (Giraffe – Giraffe – 1999)

Interprêtes

Shelby Logan Warne (Claviers, Chant), Joey Frevola (Guitare), Peter Episcopo (Basse), Robin Johnson (Batterie) + Invité : John Mitchell (Chant), Ray Hearne (Batterie), Andy Robison (Choeurs)


Artiste : Deafening Opera

Album : Driftwood

Date de Sortie : 17-08-2021

Ajouté le : 27-09-2021

'Deafining Opera' est une formation Allemande de rock progressif qui a sorti 3 albums dont les deux derniers 'Blueprint' de 2013 et 'Let Silence Fall' de 2018 sont disponibles sur spotify et 2021 voit sortir un nouvel album, assez court, qui met en avant un progressif acoustique que l'on ne connaissait pas chez eux, trois titres, '25.000 Miles', 'As Night And Day Collide' et 'Man And Machine' étant repris de leur deux derniers opus. On embarque donc pour un voyage progressif détendant qui mélange différentes influences allant de la pop, au jazz en passant par du folk avec de très belles harmonies vocales.

Après la courte introduction instrumentale 'Murghab Morning', c'est sans transition que '25.000 Miles' prend le relais et après le départ de 'Gérald Marie', c'est le guitariste 'Moritz Kunkel' qui prend le relais au piano avec des sonorités jazzy beaucoup plus marquées que dans la version initiale. Avec 'Snowman's Meadow', ce côté jazzy est encore présent dans une rythmique chaloupée dans laquelle le chant de 'Arian Daleore' est particulièrement expressif et 'Outlaw Feline' amène cette fois des influences folk avec une mélodie entraînante et de belles ruptures rythmiques ce qui en fait une composition variée. La belle pause ballade 'As Night And Day Collide' offre un beau duo piano/voix rejoint par une section rythmique basse/batterie feutrée puis, 'Farewell Kiss' est une belle ballade acoustique dans laquelle le duo vocal 'Alexandra Stovall'/'Adrian Daleore' nous charme dans une ambiance remplie de sensibilité, sensibilité que l'on retrouve au début du titre suivant, 'Man And Machine' et qui prend son envol à mi-course pour un final plus énergique et entraînant. Et c'est avec une nouvelle ballade, 'Little Stone' que l'album se termine dans cette atmosphère acoustique douce et reposante.

En résumé, les Allemands de 'Deafining Opera' nous offre une belle incartade acoustique montrant un visage plein de douceur qui devrait plaire à un public adepte d'un progressif reposant qui se déguste tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Moritz Kunkel (Guitare, Piano, Choeurs), Thomas Moser (Guitare), Christian Eckstein (Basse, Choeurs), Adrian Daleore (Chant), Konrad Gonschorek (Batterie) + Invités : Alexandra Stovall (Chant), Tilman Eispert (Claviers)


Artiste : Deep Purple

Album : Live in London 2002

Date de Sortie : 13-08-2021

Ajouté le : 02-09-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Et pour finir cette playlist des live sortis depuis Avril 2021, ce sont les Anglais de 'Deep Purple' qui sont à l'honneur avec cette nouvelle sortie, cette fois du concert au 'Hammersmith Appolo' à Londres en 2002 après les deux lives, 'Live In Newcastle 2001' et 'Live In Rome 2013' de 2013. D'ailleurs la set-list ressemble à celle du concert de Newcastle en 2001 mais avec quelques différences et elle est amputée du 'Highway Star' final (peut-être seulement en streaming) qui est présente sur le live de Newcastle. On peut également noter les solos de 'John Lord' au claviers (c'était son dernier show avant son remplacement par 'Don Airey') et ceux de 'Steve Morse' qui nous offre tout d'abord 'The Well-Dressed Guitar' et ensuite 'Steve Morse Riff Parade' dans lequel il nous embarque pendant quelques secondes pour un picking de 'Here Comes The Sun' des 'Beatles' et que dire de ce 'Speed King' qui nous ramène à une époque où tout était possible en concert avec ces successions de solos de claviers, guitare et batterie ou encore cette introduction toujours différente de 'Lazy'. Bref, c'est encore un bon cadeau pour tous les fans de 'Deep Purple' avec ce nouveau live sorti par 'EarMusic' et si vous en voulez encore plus, le live de 2001 en Australie à Wollongog est également sorti en CD et Vinyle mais pas encore disponible sur les plateformes de streaming...

Interprêtes

Ian Gillan (Chant), Steve Morse (Guitare), Roger Glover (Basse), John Lord (Claviers), Ian Paice (Batterie)


Artiste : Sheryl Crow

Album : Live From the Ryman And More

Date de Sortie : 13-08-2021

Ajouté le : 26-09-2021

Après son dernier album 'Threads' qui avait été annoncée par la chanteuse et guitariste 'Sheryl Crow' comme le dernier, l'Américaine a sorti en Août 2021 un live enregistré pendant plusieurs soirées en 2019 dont dans la salle légendaire du 'Ryman Auditorium' de Nashville qui a vu passé des artistes aussi prestigieux les uns que les autres. Entourée d'amis artistes comme 'Stevie Nicks' ou 'Emmylou Harris', elle revisite son répertoire avec une bonne place pour son dernier album (8 titres en sont tirés) et elle parcourt sa longue carrière avec pas mal de titres des années 90, son premier album 'Tuesday Night Music Cub' datant de 1993 étant également bien représenté. Dans cette ambiance live qui met encore plus en avant cette spontanéité et cette chaleur, Sheryl montre cette réelle complicité avec le public qui lui rend bien en l'accompagnant tout au long du concert et les deux heures et demie passent à une vitesse folle avec ce remarquable mélange entre des compositions énergiques et d'autres plus tranquilles et remplies d'émotion. Bref, on passe un très bon moment à l'écoute de ce live de 'Sheryl Crow' qui est un magnifique best of de sa carrière et qui devrait plaire, au-delà des fans, à un large public aimant ce mélange entre pop, rock, blues et country...

Interprêtes

Sheryl Crow , Brandi Carlile, Emmylou Harris, Jason Isbell, Steven Jordan, Lucius, Maren Morris, Stevie Nicks, Waddy Wachtel


Artiste : Wayward Sons

Album : Even up The Score

Date de Sortie : 10-08-2021

Ajouté le : 07-11-2021

Avec la période de crise sanitaire mondiale, les Anglais de 'Wayward Sons' ont eu le temps de concocter leur 3ème album et après 'Ghosts Of Yet To Come' en 2017 et 'The Truth Ain't What It Used To Be' en 2019, c'est donc au tour de 'Even up The Score' de voir le jour avec une nouvelle pochette dans la continuité de celles des précédents albums, c’est-à-dire complètement déjantée. Annoncé très tôt par 'Frontiers' à grand renfort de vidéos sur you tube depuis fin 2020 (voir vidéo de 'Even up The Score' ci-dessus), d'autres singles ayant suivis avec 'Big Day' en Avril 2021, puis 'Faith In Fools' en Juin 2021, et enfin, 'Bloody Typical' il y a un mois, on retrouve dans 'Even up The Score' du hard-rock direct et efficace nous faisant remonter aux années 70 et on peut citer en plus des vidéo ci-dessus, les énergiques et efficaces 'Sign of the Times' et 'Downfall', le mid-tempo bien trempé 'Fake', le puissant 'Tip of my Tongue', le sautillant 'Looking for a Reason' et jusqu'au derniers titre 'This Party's Over' qui calme les ardeurs avec un bijou mélodique au refrain mémorable. Bref, pas besoin d'un long discours, ce dernier album des Anglais de 'Wayward Sons' est bourré d'une bonne énergie positive qui vous met une pêche d'enfer et qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment un hard-rock mélodique et efficace que l'on s'approprie à la première écoute...

Interprêtes

Toby Jepson (Chant, Guitare), Sam Wood (Guitare), Nic Wastell (Basse), Philip Martini (Batterie, Percussions)


Artiste : The Cyberiam

Album : Connected

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 19-09-2021

Je vous avais parlé du live 'Forging Nations LIVE!' sorti en fin 2020 et les Américains de 'The Cyberiam' ont sorti début Août 2021 un nouvel album, 'Connected'. Ils s'inscrivent dans la mouvance progressive actuelle avec des influences multiples en fusionnant différents styles et cet opus confirme cette direction prise avec une belle variété de paysages sonores dans un album riche aussi bien en qualité qu'en quantité puisqu'il totalise 71 minutes au compteur pour 9 titres.

Le premier titre 'Interrogation Room B' est un long développement qui débute doucement par une section dans laquelle la guitare acoustique accompagne le doux chant de 'Keith Semple', les instruments électriques et la batterie se joignant ensuite pour une première moitié de titre chanté assez tranquille puis, à mi-course, après une courte pause, une section instrumentale plus rugueuse prend le relais mettant en avant une section rythmique remarquable offrant de belles variations de tempo permettant aux différents instruments de s'exprimer pleinement. Suit 'The Moral Lanscape' qui est énergique et rythmé avec de belles disgressions de guitares électrique et acoustique amenant une réelle créativité progressive, puis, 'Wakeup Call' est une magnifique chanson semi-acoustique avec une belle mélodie accrocheuse plus directe qui montre toute la variété de cette formation. Avec 'Sunset on Mars', c'est un long titre de près de 9 minutes, majoritairement chanté, dans une ambiance calme et avec une mélodie mémorable, la deuxième partie nous offrant une incartade plus progressive et plus énergique avec un remarquable solo de guitare et 'In SaN1tY' nous ramène à du progressif imaginatif avec des alternances multiples d'intensité et de rythme sur une nouvelle mélodie accrocheuse. Changement de décor avec la chanson titre qui est une magnifique ballade dans laquelle on s'abandonne complètement au chant délicat de 'Brian Kovacs' et qui offre un léger crescendo jusqu'au très beau solo de guitare final puis, avec 'Wilde Things', le titre est coupé en deux avec une première partie chantée mélodique et accrocheuse et une deuxième partie instrumentale beaucoup plus progressive. Les 10 minutes de 'Miles Away' confirment le schéma d'écriture utilisé par 'The Cyberiam' avec des parties chantées plus conventionnelles et des mélodies que l'on apprivoise assez rapidement, qui alternent avec des parties instrumentales beaucoup plus progressives incluant des digressions inventives et plus recherchées, l'album se terminant avec 'Bigger Questions', plus linéaire dans la construction, avec un thème mélodique répétitif qui, pour ma part, ne me paraissait pas forcément indispensable étant donné la longueur de l'album et la qualité des compositions précédentes.

En résumé, les Américains de 'The Cyberiam' sortent un album qui alterne des mélodies accrocheuses avec des parties progressives plus recherchées ce qui destine 'Connected' à un public de progressif assez large aimant des formations mélangeant rock et métal comme les différents projets de 'Neal Morse', 'Transatlantic' ou 'Flying Colors' ou ceux de 'John Mitchell' comme 'Lonely Robot' ou 'Arena'...

Interprêtes

Keith Semple (Chant, Guitare), Brian Kovacs (Chant, Basse), Frank Lucas (Chant, Claviers), Tommy Murray (Chant, Batterie)


Artiste : Brian May

Album : Back to the Light (Deluxe)

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 20-09-2021

'Brian May', que l'on ne présente plus, a sorti un très bel album avec 'Kelly Ellis' en 2017 ('Golden Days') qui nous faisait remonter quelques décennies en arrière et 2021 voit la réédition de son premier album solo, 'Back to the Light', en 1993 sorti après la fin de 'Queen'. Pour les fans, à l'époque, cet album permettait de réentendre ce son si caractéristique des Britanniques (avec bien entendu cette sonorité de guitare reconnaissable de Brian) et ceci dès la courte introduction 'The Dark' mais également dans des compositions comme 'Back to the Light' avec ses remarquables chœurs ou dans les énergiques 'Love Taken' ou 'Resurrection' ou encore 'Driven By You' avec ses similitudes avec 'I Want to Break Free', sans oublier les moments plus calmes avec le poignant 'Too Much Love Will Kill You' ou 'Just One Life', les remarquables blues 'Nothin' But Blue' et l'instrumental 'Last Horizon' ou encore l'irrésistible 'Let Your Heart Rule Your Head' avec ses chœurs proches du gospel. Mais cette réédition est également accompagnée dans la version deluxe de Spotify d'une deuxième partie qui nous offre 11 compositions avec des versions à la guitare de trois des titres mettant en avant le talent de 'Brian May' et l'émotion qu'il dégage avec sa guitare, mais aussi des enregistrements de concerts des années 90 avec certains incontournables de 'Queen' comme 'Tie Your Mother Down' ou 'We Will Rock You'. Bref, cet réédition permet pour les connaisseurs de se replonger dans cette période des années 90 avec ce bonheur de réentendre 'Brian May' et permettra peut-être à certains jeunes qui ne le connaissent pas encore, de découvrir un des guitaristes légendaires de cette période des années 80/90...

Interprêtes

Brian May (Chant, Chœurs, Guitare, Claviers), Gary Tibbs (Basse), John Deacon (Basse), Cozy Powell (Batterie, Percussions), Geoff Dugmore (Batterie, Percussions), Miriam Stockley (Chœurs), Maggie Ryder (Chœurs), Suzie O'List (Chœurs), Gill O'Donovan (Chœurs), Mike Moran (Piano, Claviers), + Invités : Don Airey (Claviers)


Artiste : Cruzh

Album : Tropical Thunder

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 21-09-2021

Après leur premier album 'Cruzh' en 2016, les Suédois de 'Cruzh' sortent leur deuxième enregistrement studio 'Tropical Thunder' avec un nouveau chanteur puisque c'est désormais 'Alex Waghorn' qui a pris la place de 'Tony Andersson' et ' Matt Silver' est désormais le batteur attitré. D'entrée, avec 'Tropical Thunder', on se dit que le style s'est légèrement durci car on embarque pour du hard-rock mélodique énergique dans un train d'enfer mais le titre suivant, 'We Go Together' est plus mesuré avec un refrain addictif qui vient se greffer directement dans la tête pour ne plus en sortir et 'Turn Back Time' continue dans cette ambiance plus AOR que l'on connaissait sur le premier album avec une nouvelle mélodie addictive. La suite fait défiler des hits mélodiques en puissance qui pourraient tous faire l'objet d'un single avec 'Are You Ready', rappelant très fortement 'Def Leppard', mais aussi avec le mid-tempo 'New York Night' avec ses chœurs très eighties ou avec 'All You Need' qui n'a rien à envier à son prédécesseur, le reste de l'album apportant le même plaisir d'écoute grâce à des refrains entêtants. Et quand les lumières se font plus tamisées, les Suédois nous offrent un vrai bijou avec la ballade 'Cady' que j'ai directement ajouté à ma playlist de ballades ici et qui fait regretter qu'elle ne soit pas accompagnée par une autre du même style. Bref, les Suédois de 'Cruzh' confirme qu'ils font partie du haut du panier de l'AOR mélodique à la scandinave ce qui devrait faire tourner en boucle ce 'Tropical Thunder' chez pas mal d'amatrices et d'amateurs de rock et de hard-rock mélodique...

Interprêtes

Alex Waghorn (Chant), Anton Joensson (Guitare, Chœurs), Dennis Butabi Borg (Basse, Chœurs), Matt Silver (Batterie, Chœurs) + Invité : Erik Wiss (Claviers)


Artiste : Mayank, Gui Oliver

Album : Mayank

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 22-09-2021

Le même jour que le dernier 'Cruzh', sort le premier album de 'Mayank' qui est une nouvelle formation de rock mélodique qui est encore (tout comme 'Cruzh') une production du directeur 'Serafino Perugino' de 'Frontiers' et ce nouveau projet est constitué du chanteur Brésilien 'Gui Oliver' ('Auras', 'Landfall'), du guitariste Suédois 'Rolf Nordström' ('Perfect Plan'), du batteur 'Nicholas Papapicco' et, bien évidemment de l'incontournable 'Alessandro Del Vecchio' aux claviers, à la basse et aux chœurs, car quand on parle de 'Frontiers', l'Italien n'est pas loin. Sur des idées d'Alessandro Del Vechio', les textes et mélodies des 11 titres ont été écrits par 'Gui Oliver' et, sans surprise, on navigue dans de l'AOR harmonieux et raffiné dans la grande tradition des différentes formations des artistes constituant 'Mayank' mais également de formations nous ramenant aux années 80 avec 'Survivor' ou 'Journey'. Défilent alors, en majorité des mid-tempos avec des mélodies que l'on s'approprie à la première écoute avec des claviers aux même niveau que la guitare et le premier single sorti, 'Destiny Calling' (voir vidéo ci-dessus) résume bien l'ensemble. On passe un moment très agréable à l'écoute de titres comme 'Billy is on the Run', 'Julia's Smile' ou 'From the Heart' ou 'Eternal Dream' ou encore l'unique ballade de l'album 'Sign of Love'. Bref, 'Mayank' se rajoute à la longue liste des formations de rock mélodique et on passe un très bon moment à l'écoute de ce premier opus qui devrait plaire à un large public adepte d'un AOR élégant avec des mélodies accrocheuses...

Interprêtes

Gui Oliver (Chant), Rolf Nordstorm (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs), Nicolas Papapicco (Batterie)


Artiste : Blood Red Saints

Album : Undisputed

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 23-09-2021

La formation 'Blood Red Saints' existe depuis 2014 et a déjà sorti 3 albums, le dernier, 'Pulse' datant de 2019 et pour lequel ils avaient signé avec 'AOR Heaven' laissant les fans de rock et de hard-rock mélodique un peu perplexes, la production n'étant pas au rendez-vous et les lignes mélodiques pas forcément très immédiates. 2021 voit la sortie d'un nouvel album, 'Undisputed', et les Anglais sont désormais passés chez 'Frontiers' (et oui encore un album chroniqué de ce label, 'Serafino Perugino' a fait fort sur les sorties le 6 Août car c'est le troisième album après 'Cruzh' et 'Mayank' et ce n'est pas fini avec deux autres chroniques à suivre !!). Inutile de vous faire languir, dès le premier titre 'This Ain't A Love Song', on est dans le bain d'un AOR qui nous ramène au meilleur des années 80 avec un son moderne pour un mid-tempo avec une section rythmique qui vous déclenche automatiquement la machine à headbanguer. Et ça continue dans la même ambiance avec 'Love Like War' et ces riffs de guitare addictifs, le refrain avec ses chœurs étant tout à fait dans le style de 'Def Leppard', puis, 'Heaven In The Headlights' aurait certainement fait un hit dans les années 80 avec son refrain entêtant et 'Breathe Again' continue dans cet AOR flamboyant, tout comme 'Caught In The Wreckage' qui suit, le seul bémol que j'aurais étant que les lignes mélodiques des deux titres, même si elles ne sont pas dans le même ton et dans le même tempo, sont assez proches. La deuxième partie de l'album ne faiblit pas avec de nouvelles mélodies addictives qui défilent les unes après les autres et la belle ballade 'Complete' vient en fin d'album nous charmer et proposer un moment reposant avant de conclure sur le mid-tempo 'All I Wanna Do' qui finit de belle manière cet album. Bref, inutile d'en rajouter, les Anglais de 'Blood Red Saints' sortent un excellent album de rock mélodique qui se déguste du premier au dernier titre et qui devrait faire des heureux chez tous les fans de ce style...

Interprêtes

Pete Godfrey (Chant, Basse), Lee Revill (Guitare), Neil Hibbs (Guitare), Andy Chemney (Batterie)


Artiste : Night Ranger

Album : ATBPO

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 24-09-2021

Et on continue avec les sorties de 'Frontiers' du 6 Août dernier et cette fois, on part du côté de la Californie avec les Américains de 'Night Ranger' qui continuent de sortir des albums depuis déjà 40 ans puisque leur premier enregistrement studio 'Dawn Patrol' date déjà de 1982. Ecrit et enregistré pendant la pandémie qui permet à nos chers gouvernements de continuer à nous pourrir la vie, ce dernier opus 'APBPO' (And The Band Played On) n'a rien à envier aux précédents et nous offre 11 compositions directes et efficaces dans un format standard entre 3 et 5 minutes dans un hard-rock énergique et mélodique. C'est donc parti pour 50 minutes qui font défiler des compositions toutes aussi addictives les unes que les autres en commençant par 'Coming for You' explosif qui vous met en forme toute une journée et ça se poursuit avec des bijoux mélodiques avec une énergie communicative comme 'Bring It All to Me' (voir vidéo ici) avec son refrain à reprendre en chœurs et qui a des airs du 'All Night Long' d'AC/DC', ou le fougueux 'Breakout' (voir vidéo ci-dessus) et son refrain scandé ou encore 'Hard to Make It Easy' dans un rock'n'roll hyper classique mais d'une efficacité rythmique redoutable. Après ce tir groupé que l'on a envie de rejouer encore et encore, la ballade 'Can't Afford a Hero' et sa guitare slide nous offre une pause bien méritée avec une nouvelle mélodie mémorable. La deuxième partie de l'album est de même facture et se succèdent des titres, tous candidats à des single avec 'Dance' qui porte bien son nom avec sa rythmique de 'We Will Rock You' et qui devrait faire headbanguer tout un public, la deuxième ballade 'The Hardest Road' qui n'a rien à envier à la première ou l'endiablé 'Monkey', l'album se terminant par 'Lucky Man' avec des chœurs qui donnent une irrésistible envie de les accompagner et par 'Tomorrow', direct et efficace avec un dernier refrain mémorable. En résumé, les Américains de 'Night Ranger' continue à nous offrir du très bon hard-rock mélodique et on passe encore un merveilleux moment à l'écoute de 'ATBPO' destiné à un large public qui aime ce style bourré d'énergie communicative...

Interprêtes

Jack Blades (Chant, Basse), Brad Gillis (Guitare), Joel Hoekstra (Guitare), Eric Levy (Claviers), Kelly Keagy (Chant, Batterie)


Artiste : Spektra

Album : Overload

Date de Sortie : 06-08-2021

Ajouté le : 25-09-2021

Pour finir avec les sorties de 'Frontiers' du 6 Août dernier (et le label a également produit le même jour d'autres albums avec 'Come One, Comme All' de 'Circus of Rock', 'Isle Of Wrath' de 'Long Shadow Dawn' et 'All Things Must Pass' de 'Alirio'), c'est au Brésil que nous allons avec l'album 'Overload' de la nouvelle formation 'Spektra' qui est composée d'artistes jouant régulièrement avec le chanteur Américain bien connu 'Jeff Scott Soto'. Et d'ailleurs, c'est bien Jeff en personne qui a supervisé et produit l'ensemble aidé par un certain 'Alessandro Del Vecchio' (ça y est, j'en suis maintenant à peu près certain, ce mec là, pour tremper dans autant de projets différents, il ne doit pas dormir plus que 10 minutes par nuit !!). On est donc plongé dans une sorte de best of de hard-rock mélodique des années 80/90 avec des hymnes en pagaille composés par le chanteur du groupe, 'BJ' (de son nom 'Luis Paulo de Almeida Junior'), très populaire au Brésil et qui n'a rien à envier à 'Jeff Scott Soto' au niveau prestations vocales. Comme les 4 autres sorties de 'Frontiers' chroniquées les jours précédents dans myprogmusic, les hits mélodiques s'enchaînent les uns après les autres et on peut citer l'énergique chanson titre qui débute l'album (voir vidéo ci-dessus), 'Runnin' out of Time' (voir vidéo ici) et 'Breakaway' et leurs mélodies qui se greffent immédiatement dans la tête, l'entraînant 'Our Love' sans oublier le moment calme avec la ballade 'Since I Found You'. Bref, on passe un moment très agréable à l'écoute de ce premier album de 'Spektra' qui devrait comme les autres sorties de 'Frontiers', combler tous les aficionados de rock et de hard-rock mélodique...

Interprêtes

BJ (Chant), Leo Mancini (Guitare), Henrique Canale (Basse), Edu Cominato (Batterie)


Artiste : Axel Rudi Pell

Album : Diamonds Unlocked II

Date de Sortie : 30-07-2021

Ajouté le : 16-09-2021

Un peu plus d'un an après la sortie de 'Sign of Times' qui voyait le guitariste Allemand et ses compères continuer à nous délivrer du bon hard-rock direct et efficace nous ramenant aux années 70/80, 2021 voit la sortie cette fois d'un album de reprises, 'Diamonds Unlocked II'. Après la courte introduction guitaristique qui permet de monter doucement en puissance pour le premier titre de l'album et qui est maintenant régulière chez 'Axel Rudi Pell', défilent des compositions plus ou moins connues en démarrant avec un 'There's Only One Way To Rock' de 'Sammy Hagar' sorti en 1982 qui donne le ton de cet album de hard-rock bien musclé, puis on passe de 'Rainbow' avec un remarquable 'Lady Of The Lake' au 'Paint It Black' des 'Rolling Stones' avec un solo de guitare remarquable d'Axel en passant par de la pop revisitée avec le 'She's a Lady' de 'Paul Anka' de 1970 qui est plus connu avec la version de 'Tom Jones' et qui est repris en partie en ballade pour monter en puissance dans la deuxième partie ou encore 'Eagle' d'Abba' de 1977 avec une version légèrement plus "métalisée", sans oublier la belle ballade 'Room With A View' de 'Tony Carey'. Bref, cet album de reprises d'Axel Rudi Pell' ratisse large mais continue de mettre en avant ce groupe de hard-rock qui continue de perpétrer du bon hard-rock classique mais également qui est connu pour ses magnifiques ballades (voir le cinquième opus consacré aux ballades sorti en 2017 ici...

Liste des titres, des artistes originaux, albums et année de sortie :
01. Der Schwarze Abt (Intro)
02. There's Only One Way To Rock - original par Sammy Hagar
03. Lady Of The Lake (Rainbow – Long Live Rock Album 'n'Roll' – 1978)
04. She's A Lady (Paul Anka – 70's – 1970)
05. Black Cat Woman (Geordie – Electric Lady / Black Cat Woman – 1973)
06. Room With A View (Tony Carey – Wilder Westen Inclusive – 1988)
07. Sarah (You Take My Breath Away) (Chris Norman – The Original Album II - Different Shades – 1987)
08. Rock N' Roll Queen (The Subways – Young for Eternity – 2005)
09. Paint It Black (The Rolling Stones – Aftermath – 1966)
10. I Put A Spell On You (Screamin' Jay Hawkins – At Home with Screamin' Jay Hawkins – 1956)
11. Eagle (Abba – The Album – 1978)

Interprêtes

Johnny Gioeli (Chant, Choeurs), Axel Rudi Pell (Guitare), Ferdy Doernberg (Claviers), Volker Krawczak (Basse), Bobby Rondinelli (Batterie)


Artiste : Big Big Train

Album : Common Ground

Date de Sortie : 30-07-2021

Ajouté le : 17-09-2021

La période estivale n'a pas été très prolifique en sortie d'albums de rock progressif mais ceci m'a permis d'écouter et réécouter à plusieurs reprises le dernier 'Big Big Train' qui est maintenant sorti depuis plus d'un mois et d'apprécier de nouveau cette nouvelle offrande des Anglais qui, après 'Grand Tour' de 2019 qui ne m'avait pas procuré autant de plaisir que les précédents albums (les goûts et les couleurs…) et le très beau live 'Empire (Live)' de 2020, nous offrent une heure de rock progressif moderne et que l'on s'approprie petit à petit au fur et à mesure des écoutes avec cette fois des invités qui se joignent au quatuor de base pour étoffer l'ensemble.

D'entrée, avec 'The Strangest Time', l'ambiance entraînante me fait penser à celles d'Elton John' avec cette fraicheur d'une pop/rock mélodique, le côté progressif arrivant en deuxième partie avec de très belles variations du thème, puis, changement de décor complet avec 'All the Love we can Give' qui développe différents thèmes musicaux plus recherchés et qui est un titre aux multiples facettes qu'il faut écouter plusieurs fois pour en pénétrer tous les coins et recoins. Suit 'Black with Ink' qui débute par une mélodie rock plus classique nous faisant remonter aux années 80 mais qui, au bout de 3 minutes, prend une direction progressive avec une longue partie instrumentale plus élaborée qui laisse une bonne place pour de remarquables interventions de guitare et de claviers pour revenir dans les deux dernières minutes à une courte section nous ramenant au thème de départ pour finalement conclure avec une nouvelle partie instrumentale inventive avec un très beau final symphonique. Les deux titres suivants, plus courts, nous offrent, tout d'abord, la chanson 'Dandelion Clock', entre ballade et mid-tempo, avec une belle mélodie et de magnifiques harmonies vocales puis l'instrumental 'Headwaters' amenant un instant reposant et paisible avec l'accompagnement du piano. Avec 'Apollo', tous les artistes amènent leur pierre à l'édifice de cet instrumental dans lequel de remarquables accompagnements de flûte, violon, cuivres, claviers et guitare se succèdent les uns après les autres et qui développe un long final épique mémorable qui aurait mérité une vraie fin plutôt qu'un fade out. Plus facile d'accès, le titre éponyme de l'album développe une ambiance paisible avec une mélodie accrocheuse, puis, la pièce maitresse de l'album 'Atlantic Cable' pointe le bout de son nez et nous embarque pour une saga progressive de plus de 15 minutes qui nous fait passer par toutes sortes d'émotions et qui déploie un progressif créatif et imaginatif à multi-tiroirs que l'on ouvre avec bonheur les uns après les autres, et l'album se termine de belle manière avec le tranquille 'Endnotes', dans une ambiance cosy sur un lent tempo en léger crescendo qui nous berce au rythme de lignes mélodiques harmonieuses. Au fait, je ne vous ai pas parlé du thème de l'album et je finis avec ce que l'on peut lire sur la page web des Anglais : "Enregistré pendant la pandémie mondiale en 2020, 'Common Ground' voit le groupe poursuivre sa tradition de récits dramatiques mais aborde également des problèmes beaucoup plus proches de chez eux, tels que les blocages de Covid, la séparation des êtres chers, le passage du temps, les décès de personnes proches de le groupe et l'espoir qui jaillit d'un nouvel amour."

En résumé, 'Big Big Train' sortent encore en très bel album qui mélange rock progressif et symphonique et qui confirme que les Anglais est désormais une formation incontournable dans ce style ce qui devrait encore ravir un bon nombre de fans et d'amatrices et amateurs de progressif...

Interprêtes

David Longdon (Chant, Flûte), Greg Spawton (Basse), Rikard Sjöblom (Guitare, Claviers, Voix), Nick D’Virgilio (Batterie, Chant) + Invités : Carly Bryant (Chant, Guitare, Claviers), Clare Lindley (Chant, Violon), Dave Foster (Guitare), Aidan O'Rourke (Violon), Five Piece Brass Ensemble


Artiste : Nitrate

Album : Renegade

Date de Sortie : 30-07-2021

Ajouté le : 18-09-2021

Après 'Real World' en 2018 et 'Open Wide' en 2019, 'Nitrate' sort son troisième enregistrement studio 'Renegade' avec de nouveau un changement complet de line-up puisque, autour du fondateur et bassiste 'Nick Hogg', c'est désormais 'Alexander Strandell' ('Crowne' et 'Art Nation') qui officie en tant que chanteur, les deux jumeaux Tom et James Martin ('Vega') viennent respectivement prendre la place de guitariste rythmique et claviériste, le guitariste lead est désormais 'Dario Nikzad' et le batteur 'Mikey Wilson', 'Alessandro Del Vecchio' venant compléter cette belle brochette d'artistes en tant que claviériste et choriste de luxe. Pas de surprise, on retrouve sur ce nouvel opus le rock mélodique que l'on connaissait avec les deux premières offrandes de 'Nick Hogg' et les 11 titres défilent avec des lignes mélodiques mémorables et des refrains que l'on a tous envie de les reprendre en chœurs. D'entrée, avec 'Danger Zone', on en a une belle démonstration avec cette composition rythmée qui nous met en marche automatiquement la machine à taper du pied. La suite se poursuit avec des mélodies entraînantes avec la chanson titre puis l'addictif 'You Think You Got It' qui rappelle 'Def Leppard' et 'Big City Lights' avec ses claviers qui nous ramènent au meilleur des années 80. Après la belle pause ballade 'Why Can’t You Feel My Love' rajoutée dans ma playlist des ballade ici, c'est reparti de plus belle avec des titres qui auraient pu tous prétendre dans une autre époque à sortir en single, la deuxième pause étant amenée par 'Lay Down Your Arms', entre ballade et mid-tempo.

Bref, pas de surprise, 'Nick Hogg' continue de mener de main de maitre son projet 'Nitrate' et ce n'est pas ce dernier opus 'Renegade' qui pourra me contredire car il devrait sans aucun doute faire des heureux et tourner en boucle chez les fans de rock et de hard-rock mélodique...

Interprêtes

Alexander Strandell (Chant), Nick Hogg (Basse), Dario Nikzad (Guitare), Tom Martin (Guitare), James Martin (Claviers), Mikey Wilson (Batterie), Alessandro Del Vecchio (Claviers, Choeurs)


Artiste : Lee Aaron

Album : Radio On!

Date de Sortie : 23-07-2021

Ajouté le : 13-09-2021

Après son retour en 2016 avec 'Fire And Gasoline' et 'Diamond Baby Blues' en 2018 suivi d'un très beau live 'Power, Soul, Rock n'Roll - Live in Germany'en 2019 (écoutez cette magnifique reprise de 'Mistreated' en début de concert), la Canadienne 'Lee Aaron' revient pour notre plus grand plaisir avec un nouvel enregistrement studio et, le moins que l'on puisse dire, c'est que ces 12 compositions sentent bon un rock direct et efficace avec toujours autant d'énergie débordante. On est donc embarqué, et ceci dès le premier titre 'Vampin'', dans ce rock entraînant qui vous met en forme pour toute une journée. Cette énergie communicative, on la retrouve dans 'Soul Breaker' et sa rythmique à se décrocher la tête à force de headbanguer ou dans 'Cmon' et sa mélodie accrocheuse ou dans 'Mama Don't Remember' rempli de groove ou dans 'Radio On!', plus lent mais avec une nouvelle rythmique addictive ou encore dans l'entraînant 'Soho Crawl' et ses woowoowoo jouissifs. Le blues/rock n'est pas oublié avec des pépites comme 'Devil's Gold', 'Had Me at Hello' ou encore le lourd mais tellement efficace 'Great Big Love' sans oublier 'Russian Doll' proche du rockabilly. Et pour terminer, les deux titres 'Wasted' coupé en deux, entre ballade et blues/rock énergique et la ballade 'Twenty One' parachèvent de très belle manière ce magnifique album avec deux remarquables prestations vocales de Lee.

En résumé, 'Lee Aaron', entourée de musiciens de talent, continue de nous offrir des albums qui se savourent du premier au dernier titre et ce dernier 'Radio On!' en est encore la parfaite illustration ce qui le destine à un large public aimant naviguer entre rock et hard-rock direct avec des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Lee Aaron (Chant, Guitare), Sean Kelly (Guitare), Dave Reimer (Basse), John Cody (Batterie)


Artiste : MOLYBARON

Album : The Mutiny

Date de Sortie : 23-07-2021

Ajouté le : 14-09-2021

'MOLYBARON' est une formation Franco-Irlandaise qui a sorti un premier album éponyme du groupe remarqué par la critique musicale en 2017 (écoutez ici) et 2021 voit son petit frère prénommé 'The Mutiny', après une longue gestation de plusieurs années, voir enfin le jour pour le grand public. Pas facile de leur mettre une étiquette bien précise, et c'est bien là leur force, car ils nous embarquent dans un savant mélange de rock, hard-rock et métal parsemés de progressif qu'ils dépoussièrent pour nous livrer des compositions originales et novatrices avec de multiples influences et courants.

D'entrée, avec 'Animals', on en prend plein les oreilles avec un déferlement de puissance entièrement maitrisé, les lignes mélodiques du refrain étant addictives et donnant une envie folle de les reprendre en hurlant les 'lalalala' avec 'Gary Kelly' qui offre des prestations vocales remarquables tout au long de l'album, puis, 'Lucifer' continue dans cette sensation d'urgence qui, peut rappeler, pour ceux qui ont connu comme moi le mouvement punk de la fin des années 70, cette force émotionnelle à l'écoute des premiers 'Sex Pistols', bien entendu toute ressemblance mise à part. 'Amongst The Boys And The Dead Flowers' qui suit, plus mesuré au début, monte en puissance après une quarantaine de secondes et offre une nouvelle débauche d'énergie brute avec une mélodie mémorable, puis, on retrouve le même procédé sur 'Prosperity Gospel' avec cette tension qui s'intensifie tout doucement pour aboutir à un refrain avec une rythmique marquée et, dans ce titre, 'Steven Andre' nous gratifie d'un remarquable solo de guitare. Avec 'The Lighthouse', on croit tenir la ballade de l'album avec une introduction dépouillée mais, après une minute trente, le titre prend tout doucement de la vigueur en mettant en avant une section rythmique originale du duo basse/batterie 'Sébastien de Saint-Angel'/'Camille Greneron'. La deuxième partie de l'opus continue dans cette ambiance remplie d'une énergie à l'état brut que des titres comme 'Slave to the Algorithm' ou 'Something for the Pain' attestent et on peut citer la mélodie addictive de 'Twenty Four Hours' qui, pour ma part, en fait le hit incontesté de l'album avec en guest le chanteur 'Whitfield Crane' de 'Ugly Kid Joe', l'album se terminant par 'Ordinary Madness' avec une composition n'ayant rien à envier aux autres, 'Camille Greneron', à la batterie, nous faisant une dernière démonstration remarquable de créativité.

En résumé, ce deuxième enregistrement studio de 'MOLYBARON' est d'une force émotionnelle extraordinaire et nous offre une originalité mélangeant différentes influences pour en faire quelque chose de très novateur ce qui fait de 'The Mutiny' un album qui, comme le bon vin, se bonifie au fur et à mesure des écoutes et qui devrait certainement plaire à un public naviguant entre rock, hard-rock et métal et qui recherche de nouvelles sensations musicales...

Interprêtes

Gary Kelly (Guitare, Chant), Steven Andre (Guitare), Sébastien de Saint-Angel (Basse), Camille Greneron (Batterie) + Invité : Whitfield Crane (Chant)


Artiste : Yngwie Malmsteen

Album : Parabellum

Date de Sortie : 17-07-2021

Ajouté le : 15-09-2021

Quelques jours après la sortie du 'Chapter III' de 'Lost Symphony', 'Yngwie Malmsteen' continue de sortir des albums après 'World on Fire' en 2016 et 'Blue Lighting' en 2019 qui était constitué de reprises. On retrouve donc cet hard-rock néo-classique né dans les années 70 avec un certain 'Ritchie Blackmore' qui était le précurseur en la matière pour mélanger musique classique avec hard-rock. Depuis, Yngwie a pris le relais et son premier album 'Rising Force' de 1984 est déjà bien loin mais il continue de nous offrir régulièrement de nouveaux albums, 'Parabellum' étant son 21ème bébé, sorti en Juillet 2021, dans lequel les solos de guitare se succèdent les uns après les autres avec toujours la même virtuosité et sur les 10 compositions, seules 4 comportent des parties chantées ('Wolves At The Door', 'Relentless Fury', 'Eternal Bliss' et '(Fight) The Good Fight') avec des influences qui nous ramènent au hard-rock des années 70/80, la première formation me venant à l'esprit étant bien entendu 'Rainbow'. Certains dénonceront une certaine lassitude à l'écoute de ces albums qui se suivent et forcément commencent à se ressembler et on peut effectivement déplorer que la virtuosité prenne souvent le pas sur l'émotion dégagée mais Yngwie ne s'en cache pas et a toujours mis l'exécution avant tout le reste. Sur ce point on ne peut que reconnaitre qu'il est toujours le maitre en la matière et en écoutant cette fusion entre classique et ses solos de guitare dans 'Presto Vivace in C# minor' ou '(Si Vis Pacem) Parabellum' ou 'Toccata' ou encore 'God Particle', on ne peut que saluer les performances qui offrent aux lignes mélodiques classiques une seconde jeunesse. On peut également citer des compositions plus classiques avec le mid-tempo énergique 'Relentless Fury' qui nous ramène encore à l'époque de 'Rainbow', la ballade super classique mais tellement efficace 'Eternal Bliss' ou encore 'God Particle' avec son introduction à la guitare acoustique sans oublier les 8 minutes finales de 'Sea of Tranquility' (la mer n'est pas si tranquille que ça finalement) qui résume à lui seul tout le travail guitaristique du Suédois.

En résumé, même si on n'attendait pas une révolution majeure chez 'Yngwie Malmsteen', le Suédois continue de sortir des albums mettant en avant sa virtuosité légendaire qui a, au fil des années, forgé sa renommée ce qui destine 'Parabellum' à un public d'avertis qui est fan de hard-rock néo-classique et de longs solos de guitare...

Interprêtes

Yngwie J. Malmsteen (Chant, Guitare, Basse), Emilio Martinez (Basse, Chant), Nick Marino (Claviers, Chant), Brian Wilson (Batterie, Percussions)


Artiste : Foghat

Album : 8 Days On The Road

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 29-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

C'est encore de vieux routards des années 70 qui viennent de sortir un live, j'ai nommé les Anglais de 'Foghat' qui se rappellent à notre bon souvenir et qui continuent de parcourir les routes pour offrir à leur fans ce qu'ils ont toujours fait de mieux, du bon rock énergique qui donne une pêche d'enfer. Formé en 1971, le premier album 'Foghat' aura 50 ans l'année prochaine. Leurs principales sorties d'albums datent des années 70/80 puis après une reformation dans les années 90, les années 2000 ont décimé le groupe puisque 3 des 4 membres sont décédés et il reste désormais le batteur 'Roger Earl' qui continue l'aventure avec le chanteur 'Charlie Huhn', le guitariste 'Bryan Bassett' et le bassiste 'Rodney O'Quinn'. On retrouve donc les incontournables du groupe avec 'Drivin' Wheel', 'Slow Ride', 'I Just Want To Make Love To You', 'Fool For The City' ou encore 'Maybelline' de 1972 avec ce parallèle flagrant avec un certain 'I' Going Home' de 'Ten Years After' et on sent dans ce live ce plaisir de partager avec le public ce qui donne encore plus d'énergie à tous ces titres. Bref, comme j'ai l'habitude de citer ce proverbe, " c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ", 'Foghat' est encore un bon exemple d'anciens groupes des années 70 encore en activité à continuer à nous offrir ce qu'ils toujours fait de mieux : du bon rock direct et tellement efficace...

Interprêtes

Roger Earl (Batterie), Bryan Bassett (Guitare), Charlie Huhn (Chant, Guitare), Rodney O'Quinn (Basse)


Artiste : Big City

Album : Testify X

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 04-09-2021

C'est encore le label 'Frontiers' qui distribue le nouvel album des Norvégiens de 'Big City', créé par le guitariste 'Daniel Olaisen', qui sortent leur troisième album studio, les deux premiers 'Wintersleep' et Big City Life' étant sortis respectivement en 2013 et 2018, leur deuxième album incluant également les compositions du premier en bonus. Leur style mélange hard-rock et métal mélodique et ce dernier opus a vu le line-up évoluer puisque c'est désormais 'Jørgen Bergersen' qui officie en tant que chanteur (il fait partie de 'Rock The Nigh' un cover d'Europe'). Tout est donc mis en œuvre pour nous offrir 52 minutes d'énergie car mis à part la power ballade 'I Will Fall', ce sont des compositions heavy qui défilent avec d'entrée 'The Rush' qui, après une introduction tranquille (procédé que l'on retrouvera sur plusieurs autres titres), nous assène un titre musclé et entraînant, le nouveau chanteur 'Jørgen Bergersen' ayant toute la puissance dans la voix nécessaire pour ce style. La suite montre la même efficacité mélodique et énergique et on peut citer 'Testify' qui a fait l'objet d'une vidéo (voir ci-dessus), 'Conception' qui alterne les tempos ce qui en fait un des titres les plus variés, 'Winds of the Road' avec des lignes mélodiques mémorables ou encore 'How Dark Does It Get' qui termine l'opus avec un long titre dont la construction est plus recherchée. Bref, les Norvégiens de 'Big City' sortent un album de qualité rempli d'une bonne énergie qui devrait séduire un public naviguant entre hard-rock et métal mélodique...

Interprêtes

Daniel Olaisen (Guitare), Frank Ørland (Guitare), Jørgen Bergersen (Chant), Miguel Pereira (Basse), Frank Nordeng Røe (Batterie, Percussions)


Artiste : Powerwolf

Album : Call of the Wild

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 06-09-2021

Je pourrais résumer le dernier 'Powerwolf' avec la conclusion de ma dernière chronique consacrée à l'album 'The Sacrament of Sin' : " Powerwolf’ continue de faire du ‘Powerwolf’ avec autant d’énergie et ce n’est pas avec ce dernier album que l’on pourra dire le contraire mais, d'un autre côté, ils le font si bien que ce serait dommage de bouder notre plaisir...". Et oui, parce que les albums des Allemands se suivent et ils continuent de nous délivrer (depuis 10 années maintenant) du bon power métal avec des mélodies qui viennent se greffer directement dans votre tête et ce dernier opus 'Call of the Wind' ne déroge pas à la règle et viendra mettre un peu de fraicheur, d'insouciance et quelques décibels de plus dans les salons des amatrices et amateurs de ce métal festif qui leur fera, le temps d'un instant sortir des préoccupations de cette crise sanitaire qui n'en finit pas.

La recette est maintenant bien rodée : prenez une mélodie qui vous trotte dans la tête toute une journée, des rythmiques endiablées à nous décrocher la tête à force de headbanger, des riffs de guitares saturés musclés et des effets symphoniques grandioses avec des chœurs généreux, mélangez le tout et, pour illustrer cela, les Allemands vous propose d'entrée quatre compositions d'une efficacité redoutable avec 'Faster Than The Flame' qui nous sert un apéritif explosif, puis l'histoire de la bête du Gévaudan et ses magnifiques chœurs dans la deuxième partie (voir vidéo ci-dessus), 'Dancing with the Dead' (voir vidéo ici) et son refrain entêtant, et 'Varcolac' qui me fait penser aux influences Russes d''Imperial Age'. Après autant de débauche d'énergie, 'Powerwolf' se fend d'une magnifique power ballade avec 'Alive or Undead' qui devrait prendre une bonne place en concert puis retour à un 'Blood for Blood' énergique (voir vidéo ici) dans une ambiance métal/folk très entraînante. La deuxième partie de l'album continue de faire défiler des refrain mémorables et les 'Glaubenskraft', 'Undress to Confess' et 'Reverent of Rats' viennent se rajouter à la liste déjà longue des hymnes des Allemands. Et comme il l'avait fait sur 'The Sacrament of Sin', la version deluxe disponible sur Spotify nous offre, tout d'abord un deuxième CD avec des chansons des Allemands interprétés par des artistes de la scène métal avec entre autres 'Doro' (très belle interprétation de 'Where the Wild Wolves Are Gone'), 'Ralf Scheepers' de 'Primal Fear', 'Christopher Bowes' d'Alestorm', 'Chris Harms' de 'Lord Of The Lost' ou encore 'Bjorn "Speed" Strid' de 'The Night Flight Orchestra' et dans un troisième CD, Les Allemands de 'Powerwolf' nous proposent les versions orchestrales qui donnent une vision complètement différente de ces titres épiques, les arrangements orchestraux et vocaux étant particulièrement mis en avant.

En résumé, ce nouvel album devrait, comme son prédécesseur, fédérer un public assez large de power métal qui aime des mélodies efficaces dans des ambiances épiques à souhait et, même si on sait à quoi s'attendre maintenant à la sortie d'un album de 'Powerwolf', on est pris au jeu à chaque fois avec ces hymnes qui vous filent une pêche d'enfer...

Interprêtes

Attila Dorn (Chant), Charles Greywolf (Basse, Guitare), Matthew Greywolf (Guitare), Falk Maria Schlegel (Claviers), Roel van Helden (Batterie) + Invités (CD 2) : Ralf Scheepers (Chant), Alissa White-Gruz (Chant), Hegg Johan (Chant), Doro (Chant), Matt Heafy (Chant), Bjorn "Speed" Strid (Chant), Chris Harms (Chant), Johannes Eckerström (Chant), Christopher Bowes (Chant), Jari Mäenpäa (Chant)


Artiste : Rian

Album : Twenty-Three

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 07-09-2021

Après les deux albums de hard-rock et rock mélodique de 'Hardline' et 'Toby Hitchcock' sortis une semaine avant, on repart dans le même style et cette fois en Suède pour le deuxième album de 'Rian' qui avaient sorti leur premier enregistrement studio 'Out of the Darkness' en 2017. Créé par le guitariste et chanteur 'Richard Andermyr' et rejoint par le guitariste 'Tobias Jakobsson' pour ce deuxième opus, ils nous proposent 11 compositions qui nous font revenir au hard-rock mélodique des années 80 avec bien entendu un son moderne et la production de qualité est assurée par 'Daniel Flores' bien connu dans le métier (entre autres dans ses dernières sorties 'Angelica', 'The Murder of My Sweet' ou encore 'First Signal'). Et comme souvent dans ce cas, les hits mélodiques défilent les uns après les autres en commençant par 'Stop' (voir vidéo ci-dessus) que n'aurait pas renié 'Foreigner' et ils alternent des compositions énergiques et rythmées comme 'In the Dark' (voir vidéo ici), 'Twenty-Three', 'Body and Soul' ou encore 'Stranger to Me' avec des tempos plus mesurés comme 'Where Do We Run', 'We Belong' ou 'The Passenger' et les moments plus calmes sont bien représentés avec les trois titres 'For You Heart', 'My Ocean' et 'Your Beauty'. Bref, sans surprise, ce deuxième album 'Twenty-Three' des Suédois de 'Rian' s'ajoute au nombreuses sorties dans ce style en 2021 et c'est encore un album de qualité qui devrait tourner en boucle chez pas mal d'amatrices et d'amateurs d'un rock/hard-rock mélodique car tout est mis en œuvre pour accrocher l'auditeur dès la première écoute...

Interprêtes

Richard Andermyr (Chant, Guitare), Tobias Jakobsson (Guitare), Jonas Melin (Basse), Jan Johansson (Batterie)


Artiste : Green Diesel

Album : After Comes the Dark

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 08-09-2021

'Green Diesel' est une formation de folk/rock que je découvre avec leur 4ème album 'After Comes the Dark', leur dernier opus 'The Hangman's Fee' datant de 2017 et, en écoutant ce dernier enregistrement studio qui vient de sortir, on retrouve des ambiances de formations de folk qui nous font remonter aux années 70 mais également leur musique est teinté de progressif de cette époque ce qui fait un mélange très agréable à écouter. On embarque donc dans un beau voyage mélangeant sérénité et légèreté avec un talent pour des lignes mélodiques accrocheuses dès la première écoute. Dès le premier titre 'Follow the River', le ton est donné avec une première mélodie enjouée et une rythmique entraînante sur laquelle 'Ellen Care' pose une voix délicate et joviale dans une ambiance pouvant rappeler certaines compositions du début de 'Renaissance', puis 'Northern Frisk' poursuit dans cette ambiance légère avec l'accompagnement du violon qui renforce l'ambiance folk. Suit l'instrumental 'Dusty Fairies' qui débute lentement mais qui accélère le tempo après 2 minutes, le violon accompagnant de nouveau cette mélodie entraînante, puis 'Sea Song' déploie un lent tempo avec une belle mélodie de folk traditionnel mélancolique et on retrouve cette même ambiance dans le titre suivant 'I Wish My Love', cette fois chanté par 'Greg Ireland'. Avec 'The White Hart', on est de plein pied dans des influences folk/prog du début des années 70 avec une lente rythmique sous forme de procession amenant un côté psychédélique, puis, 'Underworld' nous ramène cette fois aux lignes mélodiques de 'Renaissance' avec un titre comportant une section centrale plus énergique entre deux parties ayant un lent tempo. La fin de l'album fait défiler 'Katy Cruel', un titre folk plus conventionnel pouvant rappeler certains chants Bretons, puis 'Never Reach The Dawn' est une chanson plus classique avec une mélodie mémorable contrairement à 'Storm' qui suit avec une rythmique plus lourde et des lignes mélodiques moins directes et le titre éponyme de l'album conclut l'ensemble dans une ambiance folk plus sombre avec des tambours battant la mesure de manière appuyée.

En résumé, les Anglais de 'Green Diesel' perpétuent la tradition d'un folk/prog des années 70 en nous offrant un très bel album rempli de belles mélodies que l'on s'approprie assez facilement ce qui destine 'After Comes the Dark' à un public aimant un folk varié avec quelques composantes progressives nous ramenant aux années 70...

Interprêtes

Ellen Care (Chant, Violon), Paul Dadswell (Batterie, Chant), Matt Dear (Guitare, Chant), Ben Holliday (Basse), Greg Ireland (Guitare, Bouzouki, Dulcimer, Mandoline, Claviers, Percussions, Chant) + Invité : Chris Care (Concertina)


Artiste : Inner Stream

Album : Stain the Sea

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 09-09-2021

'Inner Stream' est une nouvelle formation produite par l'Argentin 'Guillermo De Medio' qui est également un des producteurs d'une certaine 'Tarja' et leur premier album 'Stain the Sea' est sorti courant Juillet 2021. Menés par la chanteuse 'Inés Carolina Vera Ortiz' qui est également l'auteure-compositrice du groupe, ils mélangent métal symphonique et mélodique, avec des compositions directes et efficaces dans un format ne dépassant pas les 4 minutes. C'est ce qu'atteste 'Massive Drain' qui débute l'album avec une composition mid-tempo accompagnée par de lourd riffs de guitare dans laquelle 'Inés Carolina Vera Ortiz', qui s'était fait connaître avec des très belles reprises (voir celle d'Elan' de 'Nightwish' ici), montre tout son talent dans un chant clair avec une voix puissante qu'elle sait remarquablement moduler en fonction de l'intensité du moment. Défilent ensuite des titres efficaces avec des refrains mémorables et on peut citer les entraînants 'Fair War', 'Stain the Sea' et 'Last Drink'. Dans un rythme moins soutenu, ils nous offrent également des mid-tempos qui sont tout autant efficaces avec, par exemple, 'Hunt You' avec de remarquables alternances d'intensité ou 'If You Dare' et sa rythmique qui devrait faire headbanguer tout un public en concert, tempo marqué que l'on retrouve également sur 'The Bridge' ou encore 'Real' qui termine l'album et qui pourrait être un savant mélange entre 'Delain' et 'Within Temptation'. Et pour finir, Ils nous ont concocté deux très belles ballades qui se suivent en milieu d'album avec la power ballade 'Dance with Shades' et 'Drown Me' un peu plus épurée que la première.

En résumé, il faudra certainement compter dans le futur sur ce nouveau groupe de métal symphonique car les Argentins d'Inner Stream' ont tous les atouts pour devenir une formation majeure dans ce style s'ils continuent à nous délivrer des albums de cette qualité...

Interprêtes

Inés Carolina Vera Ortiz (Chant), Andrea Seveso (Guitare), Guillermo de Medio (Claviers), Mitia Maccaferri (Basse), Nicholas Papapicco (Batterie)


Artiste : Heaven & Earth

Album : V

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 10-09-2021

'Heaven & Earth' est une formation Américaine de hard-rock qui a déjà 25 années d'existence et qui a été créée par le guitariste 'Stuart Smith' et le batteur 'Richie Onori'. Ils sortent, comme le nom de l'album l'indique, leur 5ème enregistrement studio et le line-up a constamment changé depuis les 10 dernières années : 'Stuart Smith' est désormais entouré du chanteur 'Gianluca Petralia', du bassiste 'Lynn Sorensen', du claviériste 'George Barabas' et du batteur 'Simon Wright' qui a officié avec le groupe le plus connu du pays des kangourous, j'ai nommé 'AC/DC'. Cette nouvelle galette de 12 compositions nous embarque dans du hard-rock nous faisant remonter aux années 70/80 avec 'Drive' qui ouvre les hostilités avec une mélodie entraînante et des sonorités de claviers Hammond rappelant 'Deep Purple' et 'Beautiful', qui suit, est un mid-tempo à la rythmique marquée qui continue dans ce style. On retrouvera ce parallèle tout au long de l'opus avec des titres comme 'Ship of Fools' avec sa rythmique chaloupée ou le mid-tempo 'Poverty' avec cette fois le chant de 'Gianluca Petralia' proche de 'Ian Gillan' ou le musclé 'Flim Flam Man' avec son introduction rappelant un certain 'Black Night' ou encore 'Big Money Little Man' avec cette fois un solo de guitare que n'aurait pas renié 'Ritchie Blackmore'. En dehors de cet hard rock classique et remarquablement efficace on peut noter 'Never Dream of Dying' qui amène une bonne dose de progressif, le blues/rock énergique 'Little Black Dress' avec sa rythmique addictive ou encore pour terminer en beauté l'album la power ballade 'At the End of the Day' qui nous ramène une fois de plus à 'Deep Purple' et les ambiances d'un certain 'When a Blind Man Cries'. Bref, pas la peine d'en rajouter, 'Heaven & Earth' nous replonge dans l'âge d'or du hard-rock et si vous aimez des formations comme 'Deep Purple', 'Whitesnake' ou encore 'Rainbow', vous devriez sans aucun doute adopter ce cinquième album des Américains...

Interprêtes

Gianluca Petralia (Chant), Stuart Smith (Guitare), Lynn Sorensen (Basse, Chant), Simon Wright (Batterie), George Barabas (Claviers) + Invité : Mike Mangan (Claviers)


Artiste : Anairt

Album : Nuestro Tiempo

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 11-09-2021

'Anairt' est un groupe Espagnol dont les membres originaux font de la musique ensemble depuis presque 30 ans et après une première période d'activité dans les années 90 avec un début d'enregistrement d'album studio, ils concrétisent seulement la sortie de celui-ci en Juillet 2021 sous le nom 'Nuestro Tiempo'. Leur style, qu'ils définissent comme du rock Andalou, fusionne leurs influences Espagnoles avec du rock classique nous faisant remonter aux années 70/80 auquel ils rajoutent une bonne dose de progressif. Chantées entièrement en Espagnol, les 10 compositions font admirablement ressortir leurs racines Andalouses grâce à de belles harmonies vocales et grâce à l'utilisation de la guitare et des palmas (ce sont les claquements de mains dans le flamenco) et les ambiances dégagées tout au long de l'album sont variées et dégagent une fraicheur et une énergie communicative. On navigue dans des titres entraînants avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute et ceci d'entrée avec 'Un avión de Papel' et on retrouve cet enthousiasme tout au long de l'album avec 'Respirar Tu Aire', 'Castigada Está la Mente', 'Subir Peldaños' ou encore 'Nuestro Tiempo Acabó'. Et lorsque la section rythmique se fait plus modérée, ils nous offrent également de très belles compositions comme 'No Pasa Ná' ou 'Escaparme de Ti' sans oublier les remarquables ballades que sont 'Ya No Queda Nada', 'Quiero' avec l'invité de marque 'Pepe Roca' du groupe 'Alameda' et 'Una Fiesta de Colores'. Bref, les Espagnols de 'Anairt' nous envoient de leur Espagne natale une bonne dose de soleil Andalou en nous transmettant toute cette chaleur et spontanéité qui fait de 'Nuestro Teimpo' un album très agréable à écouter et qui devrait plaire à un large public qui aime un rock festif et lumineux avec des influences Espagnoles...

Interprêtes

Luis Medina (Chant), Adolfo Luis González (Guitare), Manuel Martínez (Basse, Chant), Daniel Aguado (Batterie), Paco Aguirre (Claviers) + Invités : Raúl Rivas (Cajón, Congas, Palms), Juan Espinosa (Guitare), Randy López (Basse, Chant), Pepe Roca (Chant), Ángel Ruíz (Guitare), Diego Ruíz (Batterie)


Artiste : Nick Wallisch

Album : Awakening

Date de Sortie : 16-07-2021

Ajouté le : 12-09-2021

'Nick Wallisch' est un multi-instrumentaliste et auteur/compositeur Américain qui ne fait pas le buzz sur internet et qui vient de sortir son premier enregistrement studio 'Awakening'. Dans un style pop/rock, issu d'une longue gestation d'environ 7 ans, il nous propose 10 compositions (et une reprise du titre 'Nothing' en version longue) et si vous aimez les ambiances pop/rock détendues et légères, vous devriez être conquis par cet opus qui nous emmène dans un délicieux voyage musical. Passé l'introduction instrumentale 'Awakening' relativement décalée par rapport au reste, 'Nothing' ouvre l'album dans une ambiance paisible faisant penser à 'Barclay James Harvest' avec une première mélodie mémorable, puis 'Migration Time' alterne des passages énergiques avec quelques riffs de guitare avec des parties plus légères qui flirtent avec des sonorités et rythmiques Latino. Avec 'Waltz of the Sailor' qui suit, on retrouve des influences de rock progressif des années 70 et 'Oblivious' continue dans cette voie avec un titre plus énergique dans lequel se succèdent plusieurs rythmiques, la deuxième moitié nous offrant un passage avec un tempo reggae. La suite continue dans cette ambiance poétique et délicate avec 'Otherwhere' et ses sections instrumentales que n'auraient pas renié 'Santana' ou avec les belles ballades 'Always' et 'Kicking and Screaming' ou encore avec l'entraînant 'Grasshooper Terms' et ses diverses influences allant de la musique Sud-Américaine à la pop Anglaise en passant par des sonorités jazzy, l'album se terminant par la reprise de 'Nothing'. En résumé, 'Nick Wallish' sort un album avec de belles compositions qui nous embarque dans un voyage sonore détendant qui devrait plaire à un large public aimant une pop douce et raffinée...

Interprêtes

Nick Wallisch (Chant, Batterie, Basse, Piano, Orgue, Claviers, Guitare, Ukulele, Whistle) + Invités : Brett Cline (Claviers), Ed Martinez (Guitare), Chris Forshage (Guitare), Bob Ammonett (Basse)


Artiste : The Rolling Stones

Album : A Bigger Bang (Live)

Date de Sortie : 09-07-2021

Ajouté le : 27-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

On connait la démesure des concerts des 'Stones' et ce concert sur la plage de 'Copacabana' est certainement un des concerts de rock des 50 dernières années qui a rassemblé le plus de monde car le 18 Février 2006, ce sont plus d'un million et demi de spectateurs qui ont pu participer à cette soirée. Déjà connu des fans car il a déjà fait l'objet d'une sortie en 2007, il est désormais disponible sur les plateformes de streaming et la setlist est désormais complète avec près de deux heures de concert. Défilent alors les incontournables de cette formation légendaire qui ont toujours eu une renommée internationale immense et 'Copacabana' est un des témoignages les plus grandioses de cette bande formée en 1962 par les deux amis d'enfance 'Mick Jagger' et 'Keith Richards' et qui a tourné toutes ces dernières décennies (et qui continue de le faire) avec un plaisir toujours aussi intact, plaisir qu'ils continuent de transmettre à leur public à chaque tournée. Bref, inutile d'en rajouter, il ne vous reste plus qu'à presser sur la touche play et de monter le son pour profiter pleinement de ces moments qui sont devenus intemporels et, pour que le plaisir soit complet, rien ne vaut la vidéo qui a été sortie en différentes versions allant du simple DVD jusqu'au versions deluxe pour les fans inconditionnels...

Rajouté le 27/08/2021 : hasard du calendrier des chroniques de myprogmusic, cette chronique a été écrite quelques jours avant le décès de 'Charlie Watts' qui était le batteur depuis la création du groupe et qui s'est éteint à l'âge de 80 ans le 24 Août dernier.

Interprêtes

Mick Jagger (Chant), Keith Richards (Guitare, Chant), Ronnie Wood (Guitare), Charlie Watts (Batterie) + Invités : Darryl Jones (Basse, Choeurs), Bernard Fowler (Choeurs), Lisa Fischer (Choeurs), Bobby Keys (Saxophone), Tim Ries (Saxophone, Claviers), Michael Davis (Trombone), Kent Smith (Trompette), Chuck Leavell (Claviers, Choeurs)


Artiste : Lost Symphony

Album : Chapter III

Date de Sortie : 09-07-2021

Ajouté le : 01-09-2021

'Lost Symphony' est un nouveau projet initié par deux frères, le producteur et compositeur 'Brian Goodman' et le multi-instrumentaliste 'Benny Goddman' et c'est déjà le troisième album qu'ils sortent en moins de deux ans, les deux premiers chapitre 'Chapter I' et 'Chapter II' étant sorti en 2020. Ces 3 opus sont entièrement instrumentaux en alliant les lignes mélodiques de musique classique avec la puissance du métal et, pour l'occasion, les frères 'Goodman' se sont entourés de guitaristes renommés du milieu du métal auxquels il faut rajouter le violoniste 'Siobhán Cronin'. Ils nous ont concocté dans ce troisième volet 6 longues compositions pour 46 minutes de musique et on est donc embarqué dans une saga métalo-classique qui fusionne des compositeurs classiques avec la puissance des riffs de guitare tout ceci accompagné par le violon de 'Siobhán Cronin' qui virevolte autour de cette débauche d'énergie. Le morceau qui devrait ravir les fans de ce mélange improbable est 'Decomposing Composers' qui reprend des extraits d'œuvres classiques pour les 'métaliser' mais on peut également citer d'autres titres avec 'Denial of Anger' qui, avec ses lignes mélodiques mémorables et avec ces remarquables solos de guitare des forçats du métal de 'Megadeth' rejoignant ceux d'un certain 'Ritchie Blackmore', nous proposent près de 10 minutes de bonheur. Les frères Goddman nous offrent également des rythmiques plus mesurées avec le mid-tempo 'Bargaining Depression' qui navigue entre parties tranquilles et d'autres plus puissantes ou des ambiances plus calmes avec 'Acceptance' et 'Take Another Piece', tous les deux mélancoliques et dans lesquels les guitares électriques et le violon amènent de beaux moments d'émotion.

En résumé, 'Lost Sympony' est un remarquable projet instrumental pour tous les celles et ceux qui aiment une musique alliant la puissance du métal avec la musicalité du classique et si vous avez aimé les deux premiers chapitres, il y a de grandes chances que vous adoptiez de nouveau ce 'Chapter III'...

Interprêtes

Benny Goodman (Tous les Instruments), Brian Goodman (Compositeur), Cory Paza (Basse, Guitare), Paul Lourenco (Batterie), Kelly Kereliuk (Guitare), Siobhán Cronin (Violon, Alto) + Invités : Marty Friedman (Guitare), David Ellefson (Basse), Joey Concepcion (Guitare), Jimi Bell (Guitare), Matt LaPierre (Guitare), Alex Skolnick (Guitare), Angel Vivaldi (Guitare), Richard Shaw (Guitare), Jeff Loomis (Guitare), Nuno Bettencourt (Guitare), Oli Herbert (Guitare), Ryan Formato (Guitare)


Artiste : Hardline

Album : Heart, Mind and Soul

Date de Sortie : 09-07-2021

Ajouté le : 03-09-2021

Tiens, ça fait au moins près d'un mois que je n'avais pas parlé d'Alessandro Del Vecchio' et le dernier 'Hardline' vient de pointer le bout de son nez début Juillet, le dernier album du combo italo-américain 'Life' étant sorti en 2019. Le lineup est désormais stabilisé et ils continuent leur chemin en nous offrant du bon hard-rock mélodique et ceci en commençant par un 'Fuel to the Fire' explosif mais, pour ceux qui aiment une certaine variété, l'ensemble est très équilibré avec de l'énergique et du plus mesuré nous ramenant à un AOR des années 80 comme le montre des compositions comme 'If I Could I Would' ou 'Like That' ou le bijou mélodique 'Searching For Grace' ou encore le bien nommé '80's Moment'. Et quand les lumières se tamisent, ils nous ont concocté deux ballade archi classiques 'Heavenly' et 'We Belong' mais qui sont encore à rajouter aux meilleurs ballades de hard-rock mélodique. Bref, pas besoin de longs discours, c'est encore un album de hard-rock mélodique à écouter en boucle et qui devrait plaire à un large public car toutes les compositions sont très accessibles et s'apprivoisent dès la première écoute...

Interprêtes

Johnny Gioeli (Chant), Alessandro Del Vecchio (Claviers, Chœurs), Mario Percudani (Guitare), Anna Portalupi (Basse), Marco Di Salvia (Batterie)


Artiste : Toby Hitchcock

Album : Changes

Date de Sortie : 09-07-2021

Ajouté le : 05-09-2021

'Toby Hitchcock' est connu pour être le chanteur de 'Pride Of Lions' dont les deux derniers albums studio datent de 2017 pour 'Fearless' et de 2020 pour 'Lion Heart' mais il a également une carrière solo en parallèle et son dernier album 'Reckoning' nous avait offert de remarquables compositions de rock mélodique. 'Changes' est donc son dernier bébé et il nous a concocté un album rempli de mélodies addictives pour passer un merveilleux moment d'écoute. Pour ce faire il s'est associé à 'Alessandro Del Vecchio' qui produit et participe en tant que claviériste et bassiste et qui multiplie les sorties en ce moment (voir dernière chronique de myprogmusic pour le dernier 'Hardline' qui est sorti le même jour). L'ensemble est partagé entre des mélodies entraînantes qui nous accrochent dès la première écoute comme 'Forward' qui ouvre l'album (voir vidéo ci-dessus), 'Before I Met You' qui est un cover de la chanteuse Grecque 'Despina Vandi' (voir ici) ou encore les bijoux AOR que sont 'Changes', 'Garden of Eden' ou encore 'Two Hearts on the Run' et d'autres compositions plus calmes comme 'Tonight Again' entre ballade et mid-tempo avec un refrain entêtant qui vient directement se greffer dans la tête ou les deux belles ballades sirupeuses 'Don't Say Goodbye' et 'Run Away Again (From Love') ou encore 'Losing You' qui termine en beauté l'album avec et qui n'a rien à envier aux deux précédentes. En résumé, 'Toby Hitchcock' nous gratifie d'un très bel album d'AOR avec des mélodies qui tournent en boucle dans la tête et qui nous font remonter au meilleurs de l'AOR des années 80/90 avec, cerise sur le gâteau, une voix toujours aussi expressif et chaleureuse, ce qui destine 'Changes' à un large public épris d'un rock mélodique classique qui est en quelque sorte devenu un style intemporel...

Interprêtes

Toby Hitchcock (Chant), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Choeurs), Martin Jepsen Andersen (Guitare), Nicholas Papapicco (Batterie, Percussions)


Artiste : Lost In Grey

Album : Under The Surface

Date de Sortie : 02-07-2021

Ajouté le : 25-07-2021

Après les deux premiers volets de la saga de l'histoire de Patrick, Lillian et Odessa, 'The Grey Realms' et 'The Waste Land', les Finlandais de 'Lost In Grey' continuent leur aventure et je cite leur page facebook : " Cette fois-ci, nous sommes sur le point de plonger plus profondément sous la surface, plus profondément sous le monde, les personnages et le public participant également. Le groupe vous emmènera en balade à travers les tempêtes et les marées pimentées avec quelques éclats de poussière d'étoile. Nous vous souhaitons donc bonne chance pour trouver tous les trésors cachés en dessous, et espérons que vous apprécierez l'aventure ! ". Et comme ils l'avaient fait pour les deux opus précédents, ce nouveau bébé est d'une densité et richesse remarquable qui demande bien entendu plusieurs écoutes pour bien s'en imprégner, toujours dans ce style si particulier de métal symphonique auquel ils ajoutent une dimension théâtrale mettant en avant des chœurs grandioses.

L 'introduction instrumentale en léger crescendo baptisée tout simplement 'I' est complètement intégrée à 'Disobedience' qui offre une première composition épique et énergique qui plante le décor et qui déploie une première mélodie addictive soutenues par le chant lyrique d'Emily Leone', puis, 'Waves' (voir vidéo ici), introduit par une section instrumentale de plus d'une minute, met en scène le trio de chanteurs qui se complètent parfaitement et qui amènent chacun leur texture vocale dans une ambiance plus tourmentée. Suit 'Shine' qui continue dans du métal symphonique plus classique et qui se termine calmement par un carillon introduisant la composition suivante chantée en Finois qui nous offre une belle ballade remplie d'émotion et qui possède de magnifiques harmonies vocales. Avec 'Souffrir', les trois invités, la Française 'Emmanuelle Zoldan' ('Sirenia'), 'Camille André' et 'Andrej Kravljaca' ajoutent une densité vocale à cette fresque symphonique qui nous embarque dans un voyage sonore dense et varié alternant différentes ambiances et avec des ruptures d'intensité, la deuxième partie faisant éclater après un section plus calme un final grandiose à grand renfort de chœurs ce qui en fait un des moments les plus forts de l'album. Et c'est avec 'Stardust', un nouvelle fresque épique et théâtrale découpée en trois parties de plus de 20 minutes au total que l'album se termine : 'The Race' ouvre ce triptyque avec une abondance d'arrangements instrumentaux et vocaux ce qui en fait un des titres les plus denses qu'il faut apprivoiser petit à petit, puis, 'Sand Castles' débute plus calmement et monte en puissance et alterne chœurs imposants avec des sections plus tranquilles dans lesquelles chaque chanteur, tour à tour, amène sa particularité vocale, et enfin, pour clore 'Stardust', 'The Abyss' pousse à son paroxysme ce métal symphonique grandiose, le chant et les chœurs prenant encore plus de place avec un final somptueux soutenu par une mélodie complètement addictive.

En résumé, les Finlandais de 'Lost In Grey' complètent les deux premiers volets de leur saga par un troisième opus d'une densité extraordinaire qui devrait plaire à un public aimant un métal symphonique avec des arrangements vocaux impressionnants et qui mériterait, si les Finlandais en ont la possibilité, de monter un spectacle incluant un orchestre symphonique comme on en a maintenant l'habitude dans ce style de musique...

Interprêtes

Harri Koskela (Chant, Claviers), Anne Lill Rajala (Chant), Emily Leone (Chant, Violon), Miika Haavisto (Guitare), Jarno Suodenjoki (Guitare), Aapo Lindberg (Basse), Teppo Ristola (Batterie) + Invités : Emmanuelle Zoldan (Chant), Camille André (Chant), Andrej Kravljaca (Chant), Nils Courbaron (Guitare)


Artiste : TANYC

Album : Tanyc

Date de Sortie : 02-07-2021

Ajouté le : 26-08-2021

'Tanyc' est une auteure/compositrice qui a sorti son premier enregistrement studio sous le label 'gentle art of music' créé par les membres de 'RPWL' dont 'Kalle Wallner' et 'Yogi Lang' participent au projet de 'Tanyc'. Dans des ambiances de pop douce, raffinée et sensuelle, elle nous propose 12 compositions pour une petite heure de musique avec une équipe d'artistes talentueux qui se mettent au service de sa belle voix tendre rempli d'une attachante sincérité tout cela étant accompagnée d'une production irréprochable. On se laisse donc embarquer dans des mélodies que l'on apprivoise immédiatement avec une sorte de force tranquille qui vous accompagne tout au long de l'album avec par exemple 'Faster', 'Hide Away', 'Again' (magnifiques harmonies vocales), 'Never Ask Twice' ou encore 'Labyrinth' (d'ailleurs dans ce dernier titre, je retrouve les même atmosphères que certaines compositions de 'RPWL'). On peut noter également des titres plus légers avec les entraînants 'Loops on Fire' et 'Shoot' ou 'Smile' et son atmosphère joyeuse mais également de très beaux titres plus dépouillés comme 'Beautiful', 'Loops on Fire' ou encore le magnifique 'Over and Over' qui clôt de belle manière l'album avec de nouvelles harmonies vocales qui communiquent une réelle émotion proche de ce que peut procurer le gospel.

En résumé, ce premier album solo de 'Tanyc' est un beau voyage dans un monde poétique qui se déguste tranquillement le casque sur les oreilles et vous permettra le temps d'un instant de profiter d'un moment propice à la relaxation en arrêtant le temps pour vous évader de ce monde qui tourne de plus en plus vite...

Interprêtes

Tanyc (Chant), Heiko Jung (Basse), Kalle Wallner (Guitare, Basse, Claviers), Yogi Lang (Claviers), Nir Zidkyahu (Batterie), Tom Norris (Violon), Stephan Weiser (Piano), Aaron Brooks (Chant)


Artiste : As Night Falls

Album : Awareness

Date de Sortie : 01-07-2021

Ajouté le : 22-08-2021

Après leur premier album 'Embrace The Journey' datant de 2016, les Polonais de 'As Nights Falls' sortent un deuxième enregistrement studio 'Awareness'. Pour une petite heure d'écoute et 13 compositions, on retrouve ce mélange d'un métal puissant et mélodique qui lorgne de plus en plus vers du symphonique. Après la courte introduction instrumentale 'Come and see' mettant en avant des bruitages, 'Strength' ouvre les débats avec un titre énergique à la rythmique rapide qui montre d'emblée que 'Anna Achtelik' maitrise désormais son sujet, sa prestation vocale étant tout à fait remarquable et 'The Firebrand' continue dans cette lancée avec un nouveau hit mélodique entraînant. La suite continue dans des lignes mélodiques mémorables avec, par exemple, 'Shackles of the Mind' et sa rythmique qui fera headbanguer tout un public, 'Before We Go Blind' qui lorgne vers le métal symphonique avec des similitudes avec 'Delain', 'Canceled' et un nouveau refrain mémorable, 'Before We Go' avec de beaux chœurs accompagnant 'Anna Achtelik' ou encore le titre éponyme de l'album avec des lignes mélodiques classiques mais très efficace. Et quand le tempo s'adoucit, les Polonais savent nous offrir de magnifiques mid-tempo avec 'Never Look Back' et 'Whispering'. Quant aux ballades, 'Place in Space and Time' et le dernier titre instrumental 'Remember Me', qui mettent en avant un piano romantique, elles n'ont rien à envier aux autres compositions, d'autant plus qu'Anna Achtelik' montre également que dans ces ambiances plus tamisées, elle sait nous émouvoir aux larmes.

En résumé, ce dernier album des Polonais de 'As Night Falls' montre tout le chemin parcouru depuis cinq ans et ils ont désormais toutes les cartes en main pour se hisser au même niveau que les ténors du genre avec ce très bel album 'Awareness' qui devrait plaire à un public aimant un métal symphonique direct et varié avec des mélodies accessibles...

Interprêtes

Wojciech Muchowicz (Batterie), Paweł Siruga (Basse), Paweł Dylewski (Guitare), Anna Achtelik (Chant), Łukasz Siwy (Claviers)


Artiste : Castanarc

Album : The Sea of Broken Vows

Date de Sortie : 01-07-2021

Ajouté le : 24-08-2021

C'est en 1984 que les Anglais de 'Castanarc' ont sorti leur premier album 'Journey to the East' qui s'en est suivi de trois autres, 'Rude Politics' et 'Burnt Offerings' en 1988 et 'Little Gods' en 1989 puis plus rien jusqu'à ce nouvel album 'The Sea of Broken Vows' sorti début Juillet 2021, le chanteur 'Mark Holiday' et le claviériste 'David Powell' ayant ressuscité leur groupe des années 80 (si vous voulez avoir un aperçu de leur production des années 80, vous pouvez aller voir leur page bandcamp avec l'album 'Water From The Well' sorti en 2020). Avec 'John Spence' qui produit l'album et qui joue également de la guitare, ils ont fait appel à de nombreux invités et nous offrent un très bel album de rock progressif dans des ambiances calmes et tranquilles et le premier nom qui me vient à l'esprit est 'Barclay James Harvest' car ils s'inscrivent complètement dans cette mouvance progressive de la période 70/80.

11 titres assez courts entre 4 et 5 minutes pour un total de 50 minutes, c'est le menu de cet opus qui débute avec un entraînant 'A Song Rings Out' introduit par des bruitages et qui nous ramène directement aux années 70/80 avec une mélodie qu'aurait pu écrire 'Alan Parsons', puis, 'Lost Tears' montre un visage plus modéré avec une douce mélodie qui me rappelle 'BJH', ambiances que l'on retrouve dans les titres suivants avec les belle ballade 'Full Circle' et 'In This World'. Quant à 'The Ascent Of Man', on est embarqué dans du rock paisible des années 70 avec une rythmique entraînante, puis, 'Walking With Angels' est une nouvelle ballade complètement addictive sur laquelle on s'abandonne complètement et 'Out of Time' vient prolonger ce beau moment avec subtilité et finesse. Plus rythmé, 'The Waking Of The Earth' nous ramène à la période 'BJH' de 'Ring Of Changes' me rappelant le premier CD que j'ai eu en ma possession. La fin de l'album fait défiler le semi-acoustique 'Light The Fire' dans lequel la flûte et la guitare folk nous ramènent aux ambiances champêtres et poétiques de 'BJH', puis la chanson titre continue dans cette belle sérénité, avec une mélodie lancinante propice à l'évasion et c'est avec 'For The Want Of A Nail' que nous terminons ce remarquable voyage avec une introduction au lent tempo qui se transforme assez rapidement en une belle chanson entraînante qui nous recharge les batteries avec son énergie communicative.

En résumé, les Anglais de 'Castarnac' reviennent pour nous offrir un très bel album en perpétuant la tradition d'un rock progressif mélodique qui nous a bercé pendant les années 70/80 avec des formations comme 'Barclay James Harvest', 'Camel', 'Supertramp' ou encore 'Alan Parsons Project'...

Interprêtes

Mark Holiday (Chant), John Spence (Guitare, Percussions), David Powell (Claviers, Choeurs) + Invités : Neil Duty (Guitare), Pat Mount (Guitare), Pete Robinson (Basse), Charlie Morgan (Batteire), Angela Gordon (Flûte), Steve Beighton (Saxophone)


Artiste : Fargo

Album : Strangers D'Amour

Date de Sortie : 25-06-2021

Ajouté le : 30-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Fargo' est une formation Allemande de hard-rock que je rajoute à la playlist de rock/hard-rock/métal mélodique des sorties du premiers semestre 2021 car, après une première écoute, les compostions de ce nouvel album sorti fin Juin 2021 sont toutes très accessibles avec une suite de hits mélodiques que l'on apprivoise immédiatement. Ils ne sont pas tombés de la dernière pluie car le groupe existe depuis le début des années 70 avec un premier album, 'Wishing Well', sorti en 1979 et 'Strangers D'Amour' est leur 6ème enregistrement studio et le deuxième après leur reformation en 2017, 'Constellation' datant de 2018.

'Rain of Champagne' ouvre les débats sur un titre direct et entraînant assez classique mais tellement efficace et qui nous met en appétit pour la suite avec, 'Gimme That Bone', un nouveau bijou rock qui donne la bougeotte et qui devrait bien fonctionner en live. Suit 'Closer to the Sun' dans une ambiance plus mesurée puis, 'Time' avec son lent tempo nous fait nous balancer au rythme d’une nouvelle mélodie simple mais toujours aussi efficace. Ce qui suit alterne hit entraînant et mid-tempo avec, dans la première catégorie, l’addictif 'Mary Says' qui met en route la machine à taper du pied ou 'Law of the Jungle' qui n’a rien à envier à son prédécesseur et dans la deuxième catégorie, 'Dear Miss Donna Vetter' ou 'No Reason To Cry' assez proche du rock sudiste américain ou encore 'Why Don’t You' plus proche cette fois de ’Dire Straits’ sans oublier la belle ballade ‘Homesick’ que l’on a envie de répéter en boucle.

En résumé, les Allemands de 'Fargo' sortent un album très attachant qui nous fait remonter quelques décennies en arrière avec des mélodies efficaces qui rappellent le meilleur de ces années et 'Strangers D'Amour' devrait plaire à tout un public aimant le rock et hard-rock mélodique des années 70/80 qui est désormais devenu un style intemporel en dehors de toutes les modes...

Interprêtes

Peter Ladwig (Chant, Guitare), Tommy Newton (Guitare), Peter "Fargo" Knorn (Basse), Franky Tolle (Batterie) + Invités : Hanno Grossmann (Guitare), Torsten Lüderwaldt (Claviers)


Artiste : King Company

Album : Trapped

Date de Sortie : 25-06-2021

Ajouté le : 18-08-2021

C'est toujours un pays nordique qui est à l'honneur avec les Finlandais de 'King Company' qui sortent leur troisième album après 'One for the Road' en 2016 et 'Queen of Hearts' en 2018. Formé en 2014 par le batteur de 'Thunderstone', 'Mirka Rantanen', après deux changements de chanteurs dans les dernières années, c'est dorénavant 'Ilkka Keskitalo' qui assure les vocaux sur ce dernier album. 'I Will Be There' débute l'album avec un titre énergique et un refrain entêtant qui est un bon exemple de ce qui vous attend sur cet opus dans un style direct et efficace, puis, 'Trapped in Heart' continue dans une ambiance mélodique avec des couplets moins appuyés amenant un refrain avec des chœurs que l'on a envie d'accompagner. Dans le même style, on peut citer 'Stephanie' avec son refrain mémorable, le hit musclé 'Dangerous Tonight' qui devrait tourner en boucle chez pas mal de fan de hard-rock mélodique, l'énergique et rapide 'Screen Is Your Life' avec une section rythmique de heavy métal ou encore le bijou mélodique 'Fair Winds' dans un AOR enthousiaste ou encore 'Nobodys Fool', certainement le titre le plus musclé qui se rapproche du heavy métal. Et quand le tempo se fait plus mesuré, les Finlandais montrent d'autres compositions tout autant efficaces avec la magnifique power ballade 'Death of Soul', le mid-tempo 'Nothing for Free' avec un refrain qui devrait être repris en chœurs en concert ou encore 'Stars Will Lead the Way', entre power ballade et mid-tempo terminant l'album en beauté.

En résumé, même s'ils ne révolutionneront pas le hard-rock mélodique, les Finlandais de 'King Company' montrent qu'ils ont un talent pour nous offrir des compositions mélodiques et efficaces qui s'apprécient dès la première écoute ce qui devrait destiner 'Trapped' à un large public aimant un hard-rock mélodique accessible...

Interprêtes

Ilkka Keskitalo (Chant), Antti "eversti" Wirman (Guitare), Jari Pailamo (Claviers), Time Schleifer (Basse), Mirka " Leka" Rantanen (Batterie)


Artiste : Endless Chain

Album : Forthcoming Past

Date de Sortie : 25-06-2021

Ajouté le : 20-08-2021

'Endless Chain' est une nouvelle formation Finlandaise qui évolue dans des ambiances relativement sombres pouvant se rapprocher du style gothique mais avec des lignes mélodiques accessibles. Menés par le multi-instrumentaliste, également auteur et compositeur 'Timö Molsä' et le batteur 'Samuli Mikkonen', ils nous proposent 10 titres pour 45 minutes d'écoute. 'Forthcoming Past' débute l'album dans une ambiance lourde et majestueuse aux intonations orientales, montrant un bon exemple du style déployé sur l'opus, la mélodie venant directement se greffer dans notre tête, puis, 'They’re the Ones to Fall' est plus entraînant et me fait penser à certains titres de 'Mono Inc' par la mélodie simple mais très efficace avec un refrain mémorable, des growls doublant la voix claire de 'Timö Molsä'. Avec ces deux premiers titres, on a un bon échantillon de ce qui vous attend dans la suite de l'album, qui est partagée entre des compositions aux lents tempos comme 'Hold out Hope' et des climats plus énergiques avec 'All of the Above' et ses intonations métal folk qui en fait un des titres les plus festifs, ambiance que l'on retrouve dans 'Scars on Me' ou 'Nothing More' qui, après une introduction épurée, déploie une belle énergie avec des growls qui prennent le dessus sur le chant clair. Mais on peut également mettre en avant des atmosphères plus épurées avec le très bel acoustique 'A Letter', le semi-acoustique 'Feel' avec un duo mixte au chant qui amène une réelle originalité, le mid-tempo semi-acoustique 'The Wild One' et sa belle mélodie lancinante ou encore 'The Memories' avec son refrain mémorable qui m'a encore ramené aux ambiances de 'Mono Inc.'.

En résumé, les Finlandais de 'Endless Chain' sortent un premier album original qui nous embarque dans un mélange entre puissance du métal et des climats beaucoup plus modérés ce qui devrait destiner 'Forthcoming Past' à un public aimant deux styles assez éloignés l'un de l'autre, le tout bénéficiant de lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute...

Interprêtes

Timö Molsä (Chant, Guitare, Claviers, Basse), Samuli Mikkonen (Batterie)


Artiste : Dream Theater

Album : Lost Not Forgotten Archives: Images and Words – Live in Japan, 2017

Date de Sortie : 25-06-2021

Ajouté le : 21-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Les Américains de 'Dream Theater' ont également choisi cette période troublée sans concert pour rééditer le catalogue 'Ytsejam Records' qui était le label utilisé pour éditer des bootlegs officiels d'enregistrements live. Après 'Distant Memories – Live In London' en 2020, ils nous proposent cette fois 'Lost Not Forgotten : Images & Words – Live In Japan 2017' enregistré dans le mythique 'Budokan' qui a vu pas mal de grands groupes défiler depuis les années 70 (pour les plus vieux, rappelons-nous d'un certain 'At Budokan' de 'Cheap Trick' où l'ambiance de folie nous faisait découvrir un public Nippon en folie). Même si la durée est assez courte (un peu plus d'une heure), ce live met en avant l'intégralité de l'album de 1992 'Images and Words' avec cette ambiance de concert qui nous fait partager ces moments uniques de communions avec le public et une prise de son remarquable. Bref, un beau cadeau pour tous les fans de 'Dream Theater' et pour les autres, une bonne façon d'écouter ce groupe qui est devenu incontournable dans le milieu du métal progressif, même si l'album joué au Japon fait partie de la période qui, pour ma part, mélange du rock et du métal progressif. A noter qu'à l'heure où j'écris cette chronique, un deuxième concert est déjà disponible sur spotify avec le live 'Lost not forgotten archives: A dramatic tour of events – Select board mixes' enregistré pendant la tournée 'A dramatic tour of events' dans les années 2011 et 2012 et cet album offre deux heures d'enregistrement public...

Interprêtes

James Labrie (Chant), John Petrucci (Guitare), Jordan Rudess (Claviers), John Myung (Basse), Mike Mangini (Batterie)


Artiste : Styx

Album : Crash Of The Crown

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 18-07-2021

Après le très bon 'The Mission' en 2017 qui avait vu le renouveau de ce groupe légendaire, les Américains n'ayant pas sorti d'albums de chansons originales depuis 'Cyclorama' de 2003 ('Big Band Theory' de 2005 étant un album de reprises), 'Styx' sort un nouvel album 'Crash Of The Crown'. Du groupe original, il reste les chanteurs et guitaristes 'James Young' et 'Tommy Shaw' (qui a réellement rejoint le groupe en 1975) et le bassiste 'Chuck Panozzo' (qui était le fondateur de 'Styx' avec son frère, le batteur 'John Panozzo' décédé en 1996), 'Dennis De Young' ayant quitté le navire en 1999 et le guitariste 'John Curulewski' étant décédé en 1988. Mine de rien, leur premier album éponyme du groupe fêtera ses 50 ans en 2022 et tous les fans du groupes doivent se rappeler des écoutes répétés du légendaire 'The Grand Illusion' sorti en 1977 qui a, pour ma part, usé pas mal de saphirs de ma platine disque de l'époque. Et force est de constater que ce nouvel album 'Crash Of The Crown' a un petit goût nostalgique car on retrouve tout le savoir faire de cette formation qui a fait partie des groupes qui ont contribué à l'essor du rock progressif dans les années 70 avec ce talent pour de magnifiques arrangements vocaux.

Dès le début, avec le court 'The Fight Of Our Lives', on monte dans la machine à remonter le temps avec un titre rempli de magnifiques chœurs et 'A Monster' continue dans cette voie toute tracée avec ces ambiances si caractéristiques de Styx rappelant une époque beaucoup plus insouciante que celle que nous vivons maintenant et qu'est-ce que ça fait du bien d'entendre de nouveau ces claviers lumineux et ces harmonies vocales radieuses. Suit 'Reveries' avec sa mélodie légère qui nous transporte de nouveau et dont les changements de tempos amènent un côté progressif à la 'Kansas', puis, 'Hold Back The Darkness' est une magnifique ballade mélodieuse dans un style plus atmosphérique et 'Save Us From Ourselves' est le genre de composition qui aurait pu faire un hit interplanétaire dans les années 70 avec sa rythmique énergique et son refrain addictif. Avec le titre éponyme de l'album, on poursuit dans cette ambiance des seventies avec de nombreuses variations mélodiques et rythmiques nous faisant remonter au début de 'Queen', jusqu'aux harmonies vocales à filer la chair de poule (écoutez ce passage final magnifique à partir de 2.25), puis, 'Our Wonderful Lives' est un nouveau joyau mélodique fédérateur et universel qui aurait cette fois fait un tube à l'époque des 'Beatles' rajoutant encore un peu de nostalgie et montant encore d'un cran le curseur émotionnel. On reste bien au chaud sur le petit nuage sur lequel on était monté dans les titres précédents avec 'Common Ground' dans lequel on sent 'Todd Sucherman' avoir des fourmis dans les mains en amorçant un solo de batterie comme on avait plus souvent dans un temps où les shows n'étaient pas millimétrés avec des ordinateurs retirant une bonne partie de la spontanéité dans les concerts actuels. Et on poursuit avec le semi-acoustique 'Sound The Alarm' qui n'a rien à envier à ces prédécesseurs, puis, 'Long Live The King' montre ensuite que 'Styx' se diversifie et qu'ils ont également ce talent pour fusionner des influences de rock des années 70 avec des sonorités beaucoup plus modernes. Suit le très court 'Lost At Sea' qui introduit 'Coming Out The Other Side' avec une nouvelle mélodie que n'auraient pas renié 'Crosby, Still, Nash & Young', puis, 'To Those' continue de nous enchanter avec de nouvelles harmonies vocales resplendissantes, l'album se terminant par une nouvelle virgule 'Another Fareweel' introduisant 'Stream' qui, à regret, sonne la fin de ce beau voyage avec une nouvelle mélodie mémorable.

En résumé, comme vous l'aurez compris, les Américains de 'Styx' continuent de nous enchanter avec un nouvel enregistrement studio somptueux qui montre ce savoir-faire légendaire pour nous offrir de très belles lignes mélodiques et d'admirables harmonies vocales avec un son moderne ce qui fait de 'Crash Of The Crown' un album, en quelque sorte, intemporel qui deviendra sans aucun doute un incontournable de la discographie de ce groupe légendaire...

Interprêtes

James Young (Chant, Guitare), Tommy Shaw (Chant, Guitare), Chuck Panozzo (Basse, Chœurs), Lawrence Gowan (Chant, Claviers), Ricky Phillips (Guitares, Basse, Chœurs), Todd Sucherman (Batterie)


Artiste : Kent Hilli

Album : The Rumble

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 19-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Kent Hilli' est le chanteur du groupe Suédois 'Perfect Plan' et, avec l'aide de deux pointures de rock mélodique, j'ai nommé les bien connus 'Michael Palace' (entre autres 'Palace' et 'First Signal') et 'Alessandro del Vecchio' (entre autres 'Hardline', ' Edge Of Forever'), il sort son premier album solo 'The Rumble'. Vous vous en doutez, avec de tel partenaires ('Michael Palace' assurant l'ensemble des instruments), nous sommes plongés dans un rock mélodique qui sent bon les années 80 et on retrouve les ambiances des 'Foreigner', 'Toto', 'Survivor' ou encore 'Europe'. L'ensemble est donc axé sur des ambiances rock modérées et ceci d'entrée avec le titre éponyme de l'album qui aurait certainement fait un hit dans une autre époque, puis défilent des compositions toutes aussi mélodiques les unes que les autres et on peut citer 'All For Love' que n'aurait pas renié 'Foreigner', 'Don't Say Forever' et son refrain que l'on a envie de reprendre en chœurs, le bijou mélodique 'Cold', autre candidat à un hit des années 80, 'Miss up to no Good' et sa rythmique marquée qui donne la bougeotte ou encore 'Love Can Last Forever' avec un nouveau refrain mémorable. Les ballades ne sont pas oubliés avec deux perles, 'Heaven Can Wait' et 'Still in Love', certes classiques, mais tellement efficaces et dans lesquelles, Kent fait passer une réelle émotion dans sa voix. Bref, on continue notre voyage de rock mélodique avec un nouvel album qui nous ramène quelques décennies en arrière et qui est à consommer sans modération car 'The Rumble' se rajoute à la liste déjà longue des sorties 2021 qui devrait combler un large public aimant le rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Kent Hilli (Chant), Michael Palace (Guitare, Basse, Claviers, Batterie, Chœurs)


Artiste : Timo Tolkki's Avalon

Album : The Enigma Birth

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 20-07-2021

Après le très bon 'Return to Eden' sortie en 2019, ce n'est que deux années après que le nouveau bébé de l'ancien guitariste de 'Stratovarius' voit le jour. Comme on en a l'habitude maintenant, défilent une pléiade de chanteurs renommés de la scène métal avec en tête 'Catarina Nix' avec laquelle il a en parallèle le projet 'Chaos Magic', le bien connu 'Fabio Lione' ('Eternal Idol'), 'James Labrie' ('Dream Theater') ou encore 'Marina La Torraca' ('Phantom Elite'). Ce nouveau bébé prénommé 'The Enigma Birth' est dans la continuité de ce que le Finlandais a l'habitude de nous proposer avec un mélange entre du power métal avec des titres rapides et des refrains à faire chanter tout un stade et des ambiances plus mesurées avec des mid-tempo heavy et de magnifiques ballades.

Et ça démarre fort avec le titre éponyme de l'album qui nous propulse dans du speed métal dans lequel la double pédale s'en donne à cœur joie et qui possède un premier refrain fédérateur scandé par un 'Pellek' en grande forme puis, changement total avec le titre suivant, 'I Just Collapse' qui est un mid-tempo beaucoup plus tranquille qui est chanté de belle manière par 'Catarina Nix' et qui peut rappeler certaines titres du projet commun entre le Finlandais et la Chilienne, la rythmique addictive en faisant une composition qui risque de très bien fonctionner en concert. Après ce titre plus calme, on attendait, en opposition, un autre titre énergique mais c'est la ballade 'Reveries' qui met de nouveau en avant 'Catarina Nix' formant un très beau duo avec la chanteuse 'Brittney Slayes' ('Unleash The Archers'), puis, 'Master of Hell' revient à un power métal énergique avec une remarquable prestation de 'Raphael Mendes' qui possède une belle puissance dans la voix pour ce genre de titre. Suit 'Beautiful Life' qui continue dans un power métal puissant avec la participation de Monsieur 'James Labrie' en personne, le chanteur de 'Dream Theater', puis, 'Truth' et sa rythmique rapide se rapproche plus du hard-rock mélodique avec un nouveau refrain que l'on a envie de reprendre avec l'ancien chanteur d'Amaranth', 'Jake E' (voir sa page youtube ici). Et, chantée par 'Marina La Torraca', la deuxième ballade 'Another Day' vient nous charmer les oreilles avec un refrain, certes entendu des milliers de fois, mais que l'on a envie de rejouer encore et encore avec son solo dont les lignes mélodiques sont très proches de celles de 'Hotel California', puis, changement de décor avec 'Beauty and War' qui remet en selle un 'Raphael Mendes' impérial, la section rythmique de 'Marco Mazzarini' amenant l'énergie dont a besoin un tel titre. Le titre le plus épique et le plus varié de l'album, 'Dreaming', est dévolu à… Mister 'Fabio Lione', normal pour l'Italien qui s'est fait une réputation dans ce style de compositions qui alternent joyeusement une double pédale avec des sections plus mesurées. C'est avec le duo 'Jake E' et 'Britney Slayes' que 'The Fire and the Sinner' déploie une belle mélodie mélancolique enjolivée par un solo de guitare simple mais rempli de feeling, puis, le refrain de l'entraînant 'Time', chanté par 'Marina La Torraca', rentre immédiatement dans la tête et y reste en y tournant en boucle. Et pour terminer cet album, quoi de mieux qu'un bon titre super speed avec 'Without Fear' qui rappelle le titre d'ouverture et dans lequel 'Fabio Lione' nous fait une dernière prestation vocale de haute volée.

En résumé, 'Timo Tolkki' nous gratifie d'un nouvel opus remarquable, varié, dense et accessible qui alterne un power métal efficace et énergique et des compositions plus mesurées avec des lignes mélodiques qui restent longtemps gravés dans notre tête ce qui destine 'The Enigma Birth' à un public aimant autant la puissance d'un power métal effréné que des power ballades mélancoliques...

Interprêtes

Timo Tolkki (Guitare), Andrea Arcangeli (Basse), Antonio Agate (Claviers, Piano), Marco Lazzarini (Batterie) + Invités : Aldo Lonobile (Guitare), Brittney Slayes (Chant), Caterina Nix (Chant), Fabio Lione (Chant), Federico Maraucci (Guitare), Jake E (Chant), James Labrie (Chant), Marina La Torraca (Chant), Pellek (Chant), Raphael Mendes (Chant)


Artiste : Crowne

Album : Kings in the North

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 21-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Frontiers Music' est encore à l'origine de ce super groupe 'Crowne' constitué d'artistes de la scène de hard-rock mélodique et qui sont originaires, devinez, et bien de la Suède pour ne pas changer. On retrouve le chanteur 'Alexander Strandell' de 'Art Nation', le bassiste d'Europe', 'John Levén', l'ex batteur de 'The Poodles', et pour finir, le guitariste et claviériste 'Jona Tee' de 'H.E.A.T'. Inutile de vous faire patienter, ce premier album 'Kings in the North' est une tuerie avec des compositions qui devraient tourner en boucle chez pas mal d'aficionados de hard-rock mélodique et ceci d'entrée avec les trois premiers titres qui regroupent tout ce qu'on peut trouver de mieux dans ce style et qui ont également été choisis comme singles avec chacun sa vidéo : 'Kings in the North' (voir vidéo ci-dessus), 'Perceval' et 'Sharoline'. Tout est donc réuni pour passer un bon moment et la suite continue dans cette énergie communicative avec des mélodies qui deviennent toutes addictives. Je pourrais citer tous les titres car chacun aurait pu faire l'objet d'un single. Bref, la Suède, à l'origine d'un nombre impressionnant de projets dans ce style en rajoute un nouveau qui vient directement concurrencer les 'Palace', 'Perfect Plan', 'H.E.A.T', 'W.E.T.', 'Eclipse' ou encore 'Autumn's Child' pour n'en citer que quelques-uns et, pour les fans de hard-rock mélodique, ce 'Kings in the North' est à consommer sans aucune modération...

Interprêtes

Alexander Strandell (Chant), Jona Tee (Guitares, Claviers), John Levén (Basse), Christian Lundqvist: Batterie + Invité : Love Magnusson (Guitare)


Artiste : Chalice Of Sin

Album : Chalice Of Sin

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 23-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Chalice Of Sin' est un nouveau projet de hard-rock mélodique du chanteur 'Wade Black' (' Leatherwolf', 'Crimson Glory') qui vient de sortir via 'Frontiers Music' son premier album sous le nom du groupe. On retrouve sans surprise 'Alessandro Del Vecchio' aux manettes mais qui participe également en tant que bassiste et claviériste. 'Wade Black' a cette particularité d'avoir une voix atypique, reconnaissable entre mille, de vieux routard de métal et son style convient parfaitement aux compositions de l'opus qui déversent du bon heavy métal mélodique, certes classique mais toujours très efficace avec des lignes de basses bien lourdes. Les premiers titres donnent la température de l'album avec une bonne dose d'énergie permettant à 'Wade Black' de donner le meilleur de lui-même et défilent des compositions avec des rythmiques enlevées comme 'Great Escape', 'Whisky' ou encore 'Sacred Child' mais également de lourds mid-tempo comme 'Miracle' et les épiques 'Stand' et 'Nightmare'. Bref, mis à part la pause ballade 'Through The Eyes Of A Child' qui tranche avec le reste et montre également que Wade sait s'adapter à des climats beaucoup plus tranquilles, tout est mis en œuvre pour contenter les fans d'un power métal assez conventionnel à condition d'adhérer au chant assez particulier de l'Américain...

Interprêtes

Wade Black (Chant), Martin Jepsen Andersen (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers), Mirkko De Maio (Batterie)


Artiste : The Adekaem

Album : The Great Lie

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 12-08-2021

'The Adekaem' est un formation Polonaise de rock progressif dont j'avais chroniqué le dernier album 'Sound Coloriage' datant de 2017 et 2021 voit la sortie d'un nouvel album, 'The Great Lie' qui nous propose 9 compositions entre 3 et 14 minutes alternant du progressif mélodique et accessible avec des titres plus complexes et moins directs qui amènent une créativité et une originalité demandant de s'y attarder pour en tirer toute la richesse. Emmenés par 'Andrzej Bielas' et 'Krzysztof Wala', ils ont invité des artistes Polonais de la scène progressive avec, entre autres le bassiste de 'Millenium' et de 'tRKproject', 'Krzysztof Wyrwa'.

'Woodland Frolics ar 3 AM' ouvre cet album avec le titre le plus long de l'album dans un rock progressif instrumental qui pourrait être une fusion entre 'Pendragon' et 'Pink-Floyd' les sonorités des claviers dans la deuxième partie faisant penser aux ambiances de l'album 'Whish You Were Here', puis, 'The Tigghtrope Walker', qui dépasse encore les 10 minutes, nous embarque dans une ballade acoustique calme et sereine dans laquelle 'Marcin Staszek' pose sa douce voix et qui continue dans une ambiance arabisante dans la partie instrumentale avec un très beau solo de flûte et la suite répète le thème musical procurant une sensation envoutante, le final étant plus classique et revenant à une atmosphère 'Floydienne'. Avec 'Fool and Death', la rythmique plus enlevée déroule une mélodie rock dans laquelle 'Marcin Staszek' montre un registre vocal plus énergique et les riffs de guitare montrent un visage plus musclé, puis, la deuxième partie beaucoup plus calme, offre de beaux passages instrumentaux reposants et propices à l'évasion avec un solo de claviers final aérien. Changement de décor avec 'The Fall of Phaeton' qui déploie une rythmique latino entrecoupée par de lents tempos et qui dans la deuxième partie développe une section instrumentale avec un solo de guitare à la 'Santana'. Suit un nouveau long développement, 'Luminous We Are', qui met en avant des claviers 'Floydiens' dans la première moitié, et qui, après une partie chantée assez courte en milieu de titre, continue avec une nouvelle partie instrumentale plus entraînante en fin de titre avec un thème répétitif sur lequel se succèdent des solos de claviers avec des sonorités différentes. 'Sacred Geometry' est une composition assez linéaire et pas forcément dispensable dans laquelle les claviers et des chœurs brodent autour d'un thème très répétitif, puis, 'Spontaneous Combustion Of Ego', entièrement instrumental, est certainement le titre le plus complexe mais le plus imaginatif en nous embarquant dans des lignes mélodiques aux sonorités dissonantes dégageant une ambiance inquiétante, les chœurs vaporeux sur le final rajoutant encore à ce sentiment d'étrange. Suit 'Still, Constantly', qui revient à un style beaucoup plus classique par l'intermédiaire d'une belle ballade piano/voix avec une nouvelle belle prestation vocale de 'Marcin Staszek' et avec des sonorités de claviers proches de cordes. Enfin, le titre éponyme de l'album termine cet album très varié par une bijou mélodique rempli de subtilité et qui possède un final symphonique magnifique.

En résumé, ce dernier album des Polonais 'The Adekaem' est encore une belle réussite et nous offre des compositions alternant titres accessibles et d'autres beaucoup moins directs ce qui destine 'The Great Lie' à un public aimant un progressif élaboré dans des ambiances tranquilles demandant quelques écoutes pour en profiter complètement...

Interprêtes

Andrzej Bielas (Claviers, Chant), Krzysztof Wala (Guitare, Claviers, Chant) + Invités : Tomasz Holewa (Batterie), Marcin Staszek (Chant), Martyna Zygadlo (Chant), Krzysztof Wyrwa (Basse), Jakub Bason (Flûte)


Artiste : Neonfly

Album : The Future, Tonight

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 14-08-2021

'Neonfly' est une formation Britanique de power métal mélodique créée en 2008 par le guitariste 'Frederick Thunder' et qui a sorti deux albums, 'Outshine the Sun' en 2011 et 'Strangers in Paradise' en 2014. 'The Future, Tonight' est donc leur troisième album sorti en Juin 2021. Ils nous proposent 10 compositions dans un métal puissant, mélodique et direct dans des formats radio entre 3 et 4 minutes avec une production très soignée qui met bien en avant l'intensité déployée.

Dès le premier titre, 'The World Is Burning', on a un bon exemple de ce qui vous attend tout au long de cet album avec des guitares aux riffs incisifs soutenues par une section rythmique lourde et énergique. La suite montre le même visage avec des compositions mélodiques comme 'Last Of Our Kind' et son refrain mémorable, puis, 'Flesh & Blood' est un mid-tempo typique d'un métal qui donne une envie irrésistible d'headbanguer et le titre éponyme de l'album qui suit, montre un visage plus dur avec le chant extrème 'Bjorn "Speed" Strid' souvent invité dans différents projets ('Silver Lake By Esa Holopainen' ou ' Ronnie Atkins') mais également chanteur de 'The Night Flight Orchestra'. La suite nous offre un mélodique 'Beating Hearts' avec des chœurs entêtants qui devraient être repris en concert par l'ensemble du public, puis, 'More Than A Lifetime', tout en gardant une énergie importante, montre un visage plus mesuré avec un tempo plus lent et 'Another Eden', dans une rythmique plus rapide, est une composition plus légère et directe qui devrait bien fonctionner en concert. Avec 'Steal the World', l'introduction plus agressive laisse place par la suite à des sections plus mesurées avec de belles alternances d'intensité, puis, 'Final Warning', enfonce le clou de ce métal moderne et mélodique avec un titre original et entraînant qui, de nouveau alterne différentes ambiances amenant une bonne dose de progressif et l'album se termine de belle manière par la power ballade 'The Things We Left Behind (And The Things That Slipped Away)' montrant également qu'ils savent proposer des atmosphères plus mesurées que, pour ma part, j'aurais aimé plus nombreuses pour amener une variété encore plus importante.

En résumé, les Britanniques de 'Neonfly' sortent un très bon album de métal moderne qui allie puissance et lignes mélodiques accessibles ce qui devrait plaire à un public aimant un métal direct et efficace que l'on s'approprie dès la première écoute...

Interprêtes

Willy Norton (Chant), Frederick Thunder (Guitare), Paul Miller (Basse), Declan Brown (Batterie) + Invité : Bjorn "Speed" Strid (Chant)


Artiste : Social Disorder

Album : Love 2 Be Hated

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 16-08-2021

'Social Disorder' est un super groupe de hard-rock mélodique créé par le guitariste Suédois 'Anders "LA" Rönnblom' qui a réuni des artistes de talent de la scène rock et hard-rock international avec à la clé ce premier album 'Love 2 Be Hated'. Cet opus est un quelque sorte une thérapie pour le Suédois qui raconte ses combats contre l'alcoolisme et les évènements douloureux de sa vie. Musicalement, on est plongé dans un hard-rock mélodique des années 70/80 avec des pépites qui auraient toutes pu faire des hits dans une autre époque, car chaque composition mériterait d'être citée. Que ce soit les entraînants 'Dreaming', 'Love 2 Be Hated', 'Raise a Glass' ou 'Down on My Knees' qui vous mettent en forme pour toute une journée ou des brulots de bon hard-rock comme 'Windy Road', 'Scara', 'Sail Away' ou encore 'Out of Love', on déguste cet album de la première note à la dernière note et la ballade mélancolique 'The One' n'est pas oubliée en fin d'album qui se termine par l'instrumental entraînant 'Wings of Servenity'. Mention spéciale à la prestation vocale de 'Thomas Nordin' dégoté par la claviériste 'Leif Ehlin' qui nous vient de Suède et qui n'a rien à envier à la pléiade de bons chanteurs que nous ont déjà amené les pays scandinaves avec une voix qui me rappelle les intonations d'un certain 'David Coverdale'. Bref, ce premier album de 'Social Disorder' contient 10 compositions avec des mélodies imparables qui vont tout droit se greffer dans notre tête ce qui destine ce 'Love 2 Be Hated' à un large public aimant un hard-rock mélodique et en quelque sorte intemporel...

Interprêtes

Anders "LA" Rönnblom (Basse, Guitare), Thomas Nordin (Chant), Tracii Guns (Guitare), Shawn Duncan (Batterie), Rudy Sarzo (Basse), Jeff Duncan (Guitare), Snowy Shaw (Batterie), Dave Stone (Claviers), Leif Ehlin (Claviers), Johan Niskanen (Guitare), Fredrik Tjerneld (Guitare), Thomas Widmark (Claviers), Kenta Karlbom (Batterie)


Artiste : Angelwings

Album : Primordium

Date de Sortie : 18-06-2021

Ajouté le : 30-08-2021

J'avais chroniqué le premier album des Espagnols d'Angelwings' en 2017, 'The Edge Of Innocence' qui m'avait fait une très bonne impression et leur nouvel opus 'Primordium' est sorti en Juin 2021 et conforte ma position sur cette formation emmenée par le chanteuse 'Davinia Cano'. Le line-up a évolué puisque deux nouveaux guitaristes 'Carlos Alvarez-Nava' et 'David Durán Ramírez' remplacent 'Paul Cano', 'Dani Durán Ramírez' remplace 'Darren Fa' à la basse, et quant au batteur 'Ismael Viera Giraldo' il a rejoint le groupe en 2018, le noyau de la formation étant formé par 'Glenn Cano' aux claviers et aux orchestrations, et bien évidemment de la soprano 'Davinia Cano' qui sur cet album me fait de plus en plus penser à 'Sharon Del Adel'. Fort de 10 compositions originales pour une heure pile de musique, ils nous embarquent dans du métal symphonique influencé par les groupes majeurs de la fin des années 90 avec en tête 'Within Temptation' avec une majorité de mid-tempos dont certains demandent plusieurs écoutes pour bien en tirer toute la richesse.

Le long développement 'Genesis' débute l'album par une saga épique offrant une construction en plusieurs tiroirs ajoutant une composante progressive à ce très beau titre qui alterne différentes ambiances passant d'un passage énergique rythmé par les riffs saturés de guitare à une partie beaucoup plus calme, 'Divi' adaptant parfaitement sa voix en fonction de l'intensité du moment, puis, 'Primordium' continue avec une structure rythmique en changement perpétuel, ce qui en fait une composition moins accessible mais qui se révèle au fur et à mesure des écoutes. En métal symphonique on est habitué à des alternances entre growls masculins et chants féminins, le meilleur exemple étant la formation 'Epica', mais avec 'Nature's Lullaby' qui suit, les growls de 'Carlos Alvarez' accompagnent le chant de 'Divi' donnant encore plus de force à ce titre qui superpose force et douceur en même temps, puis, 'Fallen Angel Song' continue avec du métal symphonique plus classique tout en gardant une section rythmique débridée qui amène une vraie originalité. C'est avec 'Sail Away' que l'on tient la ballade de l'album qui nous embarque dans un délicieux voyage démarrant dans une ambiance atmosphérique et qui se transforme en une power ballade au bout de 2 minutes, puis, 'Dehumanised' est une virgule instrumentale qui permet la transition avec le titre suivant, 'Trapped' qui, après une calme introduction, monte en puissance assez rapidement et présente une construction plus complexe amenant des changements d'intensité et une bonne dose de progressif. On retrouve dans 'Changes' cette alternance d'intensité et de tempo avec une section centrale mélancolique entouré par deux parties entraînantes dont la première contient un magnifique solo de claviers de 'Glenn Cano', puis, 'Prayer' revient à du métal symphonique plus classique avec des lignes mélodiques faisant penser au début de 'Within Temptation' tout en gardant une originalité propre grâce à l'alternance de différentes intensités et tempos et l'album se termine par 'Lies & Secrets' avec une remarquable section instrumentale centrale encadrant deux parties entraînantes, le duo vocal 'Davinia Cano'/'Carlos Alvarez' amenant toujours cette belle complémentarité du chant clair et du chant extrême.

En résumé, ce deuxième album des Espagnols d'Angelwings' montrent l'évolution des Espagnols vers un métal symphonique plus recherché incorporant de multiples variations d'intensité et de tempo ce qui amène une bonne dose de progressif et qui destine 'Primordium' à un public aimant un métal symphonique élaboré qui nécessite de s'y attarder pour en tirer toute la richesse...

Interprêtes

Davinia ‘Divi’ Cano (Chant), Carlos Alvarez-Nava (Guitare), David Durán Ramírez (Guitare), Dani Durán Ramírez (Basse), Glenn Cano (Claviers, Orchestrations), Ismael Viera Giraldo (Batterie) + Invité : Carlos Alvarez (Chant)


Artiste : Seventh Dimension

Album : Black Sky

Date de Sortie : 17-06-2021

Ajouté le : 22-07-2021

Un peu après les Argentins de 'Bastian Per', c'est au tour des Suédois de 'Seventh Dimension' qui m'avaient impressionné avec leur dernier album 'The Corrupted Lullaby', de sortir un nouvel album, 'Black Sky', cette fois beaucoup plus court et qui nous offre un métal progressif accessible qui peut s'apparenter à des formations comme 'Threshold' ou 'Sons Of Apollo' et qui n'ont toujours pas eu la reconnaissance qu'ils mériteraient. En effet, ce dernier bébé est un condensé de ce que j'aime dans ce style de musique avec du progressif original alternant toutes sortes d'ambiances et avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie assez facilement.

L'introduction instrumentale 'Premonition' qui plante le décor avec une mélodie mémorable, est réellement intégrée au titre 'Bad Blood' qui me rappelle 'Threshold' avec de nombreux changements de tempo et un refrain fédérateur qui revient entre chaque partie instrumentale, puis, 'Kill the Fire' continue avec une très belle prestation vocale de 'Nico Lauritsen' qui adapte sa voix en fonction de l'intensité du moment, les parties instrumentales rythmées par les riffs de guitare saturés étant très originaux et dont la dernière minute est tout à fait remarquable avec un magnifique solo imbriqué de guitare et de claviers. Après ces deux titres énergiques, 'Resurgence' débute dans une rythmique rapide puis, la section chantée amène de remarquables ruptures de tempo, les parties instrumentales étant imaginatives et mettant en avant une section rythmique impressionnante qui joue au chat et à la souris avec les instruments électriques, puis, 'Falling', adoucit le propos avec une ambiance plus tranquille, entre ballade et mid-tempo, la deuxième partie offrant une partie instrumentale atmosphérique 'Floydienne'. On attaque ensuite les 13 minutes des deux parties du titres éponyme de l'album avec tout d'abord 'Assembly', qui montre tout le savoir-faire instrumental de ces artistes et qui sert en quelque sorte de riche introduction au long développement 'Into The Void' qui nous embarque dans un voyage dépaysant en traversant de multiples paysages sonores qui s'imbriquent entre eux et qui possède un très beau final épique chanté qui retombe avec quelques notes de piano. Le court 'As the Voices Fade', qui suit, est une belle transition mélancolique pour le dernier long développement 'Incubus' qui résume toute la richesse de cet album avec une composition inventive qui fusionne différents styles de progressif en alternant douceur et énergie et qui possède un remarquable final.

En résumé, les Suédois de 'Seventh Dimension' sortent un album de qualité avec tout ce qu'on désire trouver dans un album de métal progressif moderne et qui sera certainement beaucoup plus facile à digérer que le précédent qui dépassait les 2 heures ce qui permettra à 'Black Sky' de toucher un plus large public aimant un métal progressif qui, même s'il reste très dense et demande plusieurs écoutes, reste très abordable grâce à des lignes mélodiques accessibles...

Interprêtes

Nico Lauritsen (Chant), Luca Delle Fave (Guitare, Chœurs), Erik Bauer (Claviers), Rikard Wallström (Basse, Choeurs), Marcus Thorén (Batterie)


Artiste : Chris Antblad

Album : Age of Concord 80

Date de Sortie : 16-06-2021

Ajouté le : 26-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

On n'arrête plus 'Chris Antblad' qui continue de sortir des albums à des fréquences impressionnantes et, après 'Age Of Concord IV' il y a tout juste 3 mois, en un peu plus d'un an, il nous a offert quatre enregistrements studio auxquels vient donc se rajouter ce nouveau bébé 'Age of Concord 80' qui est venu grossir la playlist des albums de rock/hard-rock/métal mélodique du premier semestre 2021 (voir lien ci-dessus). Cette fois, Chris nous propose des chansons entre pop et rock qui nous font remonter aux années 80 et qui ont toutes des lignes mélodiques très accessibles, le format ne dépassant pas les 4 minutes. On se laisse donc embarquer dans des compostions très attachantes que l'on s'approprie immédiatement et on peut citer des mélodies addictives comme le léger et heureux 'It's Summer Once Again', l'entêtant 'What If We Never Say Goodbye' qui donne envie de reprendre le refrain en chœurs, 'Not Today' et ses influences country, l'entraînant 'I'll Be Waiting' et un nouveau refrain addictif ou encore la belle ballade 'Here Between Now and Forever' qui clôt l'album. Bref, en cette période estivale propice à l'évasion et à la décontraction, quoi de mieux que d'écouter ce genre de musique car ce nouvel opus de 'Chris Antblad' est rempli de mélodies imparables qui se dégustent avec bonheur et qui sont à consommer sans modération...

Interprêtes

Chris Antblad (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Bastian Per

Album : Way Back Home

Date de Sortie : 12-06-2021

Ajouté le : 16-07-2021

'Bastian Per' est le projet de l'Argentin 'Sebastian Properi' qui a déjà sorti un premier album 'Epic Journey' qui a fait l'objet d'un court live en 2020 'Epic Journey' (Live at Sonic Theater' (dont vous pouvez voir la vidéo ci-dessus) et dont la formation évolue entre rock et métal progressif avec des influences de groupes de progressif parmi lesquels on retrouve 'Dream Theater' ('Derek Sherinian' est invité pour un solo de claviers dans 'Greatness Delirium'). Ils nous proposent un nouvel enregistrement studio, 'Way Back Home', qui est un album concept, " qui traite des problèmes humanitaires poignants d'aujourd'hui et des dommages auto-infligés. Le nouvel album concept confronte l'auditeur à des discussions philosophiques et à des dilemmes existentiels sans sacrifier à la créativité musicale et à la poésie du groupe. L'histoire tourne autour de dirigeants qui ont perdu leur attention et remettent en question l'impact des actions humaines, semant les graines pour éveiller un besoin désespéré de changement. " (leur page bancamp').

Après la courte introduction acoustique 'A Better World', les deux premiers titres débutent l'album dans du métal progressif inventif qui rappelle les premiers albums de 'Dream Theater' dans les années 90, tout d'abord avec l'instrumental 'Overture' qui déploie des ruptures de rythmique et d'intensité et qui possède trois minutes énergiques pour retomber sur la fin avec l'utilisation d'un piano (un vrai avec un très bon son !) amenant une touche classique et montrant le lien fort avec le claviériste 'Derek Sherinian', puis, 'Defeat Device' est plus direct avec une rythmique rapide et un sentiment d'urgence tout au long du titre. Changement de décor avec 'The Lonely Shepherd' sous la forme d'un mid-tempo déroulant des lignes mélodiques mémorables dans une ambiance plus calme, puis, des crépitements de flammes annonce 'Through The Fire' avec sa rythmique heavy typique de métal progressif et des claviers atmosphériques introduisant des alternances entre des couplets soutenus par de lourds riffs de guitare accompagnés par un chant contenu et un refrain mémorable avec des vocaux plus puissants. On arrive à la moitié de notre voyage et la ballade 'Seize the Day', qui débute par une remarquable section instrumentale au piano rappelant le regretté 'Keith Emerson', fait monter le curseur émotionnel d'un cran, puis, pas de transition pour un 'Deadly Virus' qui offre une nouvelle construction plus complexe, alternant parties chantées et instrumentales remarquables et qui, en 5 minutes, en fait un titre dense et riche en composantes progressives. Avec 'The Mystery Behind', on reste dans un progressif imaginatif arborant des lignes mélodiques inquiétantes renforcées par des sections parlées, puis, la deuxième pause ballade 'The Safe Place' remet en avant le piano accompagnant délicatement le chant envoûtant dans une première partie et qui prend de l'ampleur dans la deuxième avec l'apport des instruments électriques. 'Greatness Delirium', qui suit, est un court instrumental avec une belle démonstration du talent de Monsieur 'Derek Sherinian', en personne, puis, c'est au tour de la chanson titre et du seul long développement de l'album de déployer une composition résumant bien les différentes ambiances de l'ensemble, faisant se côtoyer douceur et énergie, avec de remarquables sections instrumentales et un final imposant, l'opus se terminant par 'Divine Device' avec un magnifique duo vocal, 'Sebastian Prosperi'/'Mariano Barreiro', dans un nouveau titre progressif imaginatif.

En résumé, l'Argentine et plus généralement l'Amérique du Sud, n'est pas, à proprement parler, un pays spécialiste de métal progressif, mais, force est de constater que ce deuxième album de 'Bastian Per' est admirable et peut être comparé aux meilleurs formations du genre et ce 'Way Back Home' devrait rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice ou de tout amateur de métal progressif...

Interprêtes

Sebastian Prosperi (Guitare, Chant), Mariano Barreiro (Chant), Gabriel Kohout (Claviers), Martin Sokol (Basse), Maximiliano Cataldi (Batterie) + Invité : Derek Sherinian (Claviers)


Artiste : Metalwings

Album : A Whole New Land

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 14-07-2021

J'avais découvert les Bulgares de 'Metalwings' avec leur premier EP 'Fallen Angel In The Hell' et 2018 avait vu la sortie de leur premier LP, 'For All Beyond' qui montrait déjà tout le potentiel de cette formation de métal symphonique emmenée par la soprano et claviériste 'Stela Atanasova'. Ils continuent leur aventure en sortant un deuxième enregistrement studio de près d'une heure et dix minutes et je suis de nouveau tombé sous le charme de ce nouvel opus dont on avait eu deux extraits, tout d'abord avec la belle ballade 'Still Believe in Us' en 2020 (repris dans un autre ton sur le nouvel album), puis avec 'Monster in the Mirror' au printemps 2021 (voir vidéo ci-dessus). Entièrement écrit et composé par 'Stela Atanasova', 'A Whole New Land', je cite leur page 'bandcamp', " est un album conceptuel, à la fois en musique et en paroles. Nous vous emmènerons dans un tout nouveau pays où tous les prédateurs et leurs victimes vivent en harmonie et en paix...Chaque chanson raconte une histoire différente de la vie d'une petite fille partie à la recherche de la terre perdue de ses ancêtres. C'est une toute nouvelle terre où il y avait autrefois l'honneur, la dignité, la beauté et la force. Là où il y avait la vie, la paix et l'harmonie."

Amateurs d'un métal symphonique par excellence dans lequel la musique classique fusionne avec le métal, vous êtes au bon endroit car, d'entrée, avec le titre éponyme de l'album, l'introduction instrumentale, qui généralement fait l'objet d'un titre à part, est complètement intégrée et nous offre trois minutes délicieuses de montée en puissance qui débouchent sur la partie chantée alternant des couplets calmes et un refrain énergique avec une première mélodie qui devient très vite addictive. 'Monster in the Mirror' prend le relais avec un up-tempo qui met en avant de somptueux arrangements vocaux et instrumentaux puis, 'Like A Willow Without Tears' montre un côté plus symphonique avec une construction recherchée alternant de manière remarquable intensités et rythmiques différentes, les arrangements étant toujours aussi riches et denses et faisant se côtoyer la douceur du violon avec la dureté des riffs saturés de la guitare. On retrouve également ces variations sur les titres suivants, tout d'abord, avec 'I See Your Power' dans lequel 'Stela Atanasova' nous émeut dans les parties calmes et dont la mélodie en forme de ritournelle tourne en boucle dans notre tête, puis, 'Silence' poursuit dans le même schéma avec une nouvelle mélodie envoutante. Bien placée en milieu d'album, avec la ballade acoustique 'Still Believe in Us', on embarque sur un petit nuage, envouté par la voix délicieuse de Stela, puis la deuxième partie de l'album nous offre les 8 minutes d'un épique 'Killer Of The Angel's Love', symphonique et grandiose à souhait montrant la grande force de 'Metalwings' pour fusionner la musique symphonique classique avec le métal, leurs origines slaves amenant certainement ce petit plus qui fait toute la différence au nouveau mélodique. Suit 'Wonders of Life', plus léger, qui nous entraîne dans une heureuse sarabande, puis, 'Passengers Between the Rails of Life' continue dans cette joyeuse ambiance mais avec une construction plus recherchée avec de nouveaux arrangements orchestraux beaucoup plus fournis. Et pour clôturer cet album en beauté, 'Second Chance' nous cueille avec une ballade mélancolique de toute beauté et 'Milo Moe Libe' nous rappelle les racines Bulgares de 'Metalwings' avec une magnifique chanson folklorique qui parle d'espoir, mettant en avant la flûte traditionnelle, le kaval, la dernière prestation vocale de Stela dans sa langue maternelle vous filant la chair de poule du début à la fin.

En résumé, les Bulgares de 'Metalwings' confirment tout le talent de leur premier album et se démarquent des autres formations de métal symphonique par une fusion encore plus marquée entre musique classique et métal avec de belles lignes mélodiques sublimées par une remarquable chanteuse émouvante et envoutante. 'A Whole New Land' est à conseiller à un public de métal symphonique mettant en avant de riches arrangements orchestraux et une chanteuse de formation lyrique...

Interprêtes

Stela Atanasova (Chant, Violon, Claviers), Grigor Kostadinov (Guitare), Vlad Enev (Basse), Angel Kitanov (Claviers), Nikola « Blackie » Ivanov (Batterie) + invités : Ivo Kalyosnki (Growls), Georgi Dobrev (Kaval)


Artiste : Brother Against Brother

Album : Brother Against Brother

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 17-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Brother Against Brother' est un nouveau projet qui associe les deux chanteurs Brésiliens 'Renan Zonta' ('Electric Mob') et 'Nando Fernandes' ('Sinistra') sous la houlette du label 'Frontiers Records' et, qui dit 'Frontiers Records', dit également 'Alexandro Del Viechio' qui participe également au projet en tant que bassiste. Dans le rôle du grand frère, 'Nando Fernandez' et dans celui du benjamin, 'Renan Zonta', qui a été connu grâce à l'émission 'The Voice' au Brésil en 2016. Pas de surprise, avec le pédigré des deux chanteurs et avec le reste du line up composé du guitariste 'Jonas Hornqvist' et du batteur 'Michele Sanna', on embarque pour un heavy métal mélodique et puissant et les premiers titres 'Two Brothers', 'What If' et 'City of Gold' en sont l'illustration parfaite, le premier nous envoyant un première composition musclée démontrant tout le talent du duo vocal qui fonctionne à merveille sur des lignes mélodiques addictives, le suivant confirmant cette énergie positive communicative dégagée et le troisième beaucoup plus épique et nous emmenant dans un voyage exotique sous la forme d'un mid-tempo à la rythmique lourde et bien marquée et déroulant ensuite une nouvelle mélodie mémorable. La suite est à l'image de ce début avec des compositions dont les refrains s'incrustent immédiatement dans la tête qui ne demande qu'à headbanguer entre métal mélodique efficace ('Heaven Sent', 'Haunted Heart' et 'Demons in My Head') et des atmosphères grandioses et épiques ('Deadly Sins', et 'Whispers Of Darkness') et la seule pause est amenée par la ballade acoustique 'In The Name Of Life' montrant une fois de plus la belle complicité entre les deux Brésiliens.

Bref, ce nouveau duo de chanteurs, 'Nando Fernandes'/'Renan Zonta' sorti tout droit de chez le prolifique patron de 'Frontiers Music', 'Serafino Perugino' qui est très friand de ces associations d'artistes (cf 'Allen/Olzon' et 'Allen/Lande'), même s'ils ne vont pas révolutionner le style, montre tout le talent de ces artistes qui nous offrent un remarquable album qui devrait figurer en bonne place sur les étagères des fans de duos vocaux de heavy métal mélodique...

Interprêtes

Renan Zonta (Chant), Nando Fernandes (Chant), Alessandro Del Vecchio (Basse, Claviers, Chœurs), Jonas Hornqvist (Guitare), Michele Sanna (Batterie)


Artiste : Def Leppard

Album : X, Yeah! & Songs From The Sparkle Lounge: Rarities From The Vault

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 01-08-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Et pour finir la playlist des albums de rock/hard-rock/métal mélodique du premier semestre 2021, quoi de mieux que de vous proposer la sortie d'un des groupes qui a été l'emblème du hard-rock mélodique des années 90, j'ai nommé, les Anglais des 'Def Leppard'. Bien entendu, ce n'est pas un nouvel album mais un ensemble de titres choisis dans la période entre 2002 et 2008, qui a vu la sortie des albums 'X' (2002), 'Yeah!' (2006) et 'Songs from the Sparkle Lounge' (2008) : tout d'abord, les 12 premiers titres sont des faces B ou des démos avec des titres pas forcément connus comme ce bonus 'Kiss the Day' de la version japonaise de 'X' ou des faces B '10 Times Bigger Than Love' et 'Gimme A Job' ou la version acoustique de 'Now' ou encore la magnifique version au piano de 'Love' de l'album 'Songs from the Sparkle Lounge'. Ensuite, comme 'Yeah!' était un album de reprises, les 19 titres suivants sont des reprises de différents artistes des années 70 qui n'avaient pas trouvé leur place sur l'album, les Britanniques en ayant enregistré un grand nombre (on retrouve notamment les bonus des différentes éditions dont un certain 'Space Oddity' de 'David Bowie'). Et enfin, pour finir, et pour rappeler que 'Def Leppard' est également un groupe de scène, 8 titres de reprises en live terminent cet album de belles manières avec ces ambiances folles qu'ils déclenchaient à chaque concert et si vous êtes fans de ces climats de concert survoltés, 2020 a vu la sortie des deux live avec 'Hits Vegas' et 'Hysteria at the O2'. Bref, au-delà des collectionneurs d'inédits du groupe Britanique, ces 2h40 de titres très variés interprétés par 'Def Leppard' sont un beau voyage dans le temps qui devraient combler tout un public fan de rock et hard-rock ayant aimé cette période faste entre les années 70 et 90...

Interprêtes

Joe Elliott (Chant, Piano), Vivian Campbell (Guitare), Phil Collen (Guitare), Rick Savage (Basse, Claviers), Rick Allen (Batterie)


Artiste : Vince Dicola

Album : Only Time Will Tell

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 10-08-2021

Vince Dicola est un musicien, auteur/compositeur Américain qui s'est fait connaître en composant des musiques de films comme 'Staying Alive', 'Rocky IV' ou 'Transformers' et qui a toujours été attiré par le rock progressif des années 70 tel que 'Genesis', 'Yes' ou 'Emerson, Lake & Palmer'. 'Only Time Will Tell' est son premier album solo dans lequel il a invité des chanteurs de renom, puisque l'on retrouve, entre autres, 'Steve Walsh' ('Kansas'), 'Stan Bush' ou encore 'Mark Boals' ('Shining Black'). Il nous a concocté 13 compositions qui sont toutes des hits en puissance de rock mélodique auxquelles il rajoute ici et là quelques éléments progressifs comme dans 'Suffer The Children' chanté par 'Steve Walsh'. Les grands noms du rock mélodique des années 70 viennent immédiatement à l'esprit et on navigue dans des mélodies que l'on s'approprie immédiatement que ce soit dans un style énergique comme l'entame de l'album 'Bound & Gagged' flirtant avec le hard-rock ou dans des ambiances beaucoup plus paisibles avec des bijoux mélodiques très accessibles que sont le rafraichissant 'Karla' ou 'Just Hanging On' et son refrain mémorable ou 'You're Not Alone Tonight' et 'Broken Glass' que n'auraient pas renié 'Elton John' ou 'Only Time Will Tell' chanté par 'Steve Walsh' qui se rapproche de 'Kansas' dans la deuxième partie ou encore l'entraînant 'Living in a Daydream', sans oublier les trois magnifiques ballades 'Miracles', 'Stay/Exit Wound' et 'I'm Not in Love for Nothing' qui auraient chacune fait des hits dans les années 70. Bref, 'Vince Dicola' montre tout son talent de compositeur avec cet album solo sublimé par de belles prestations vocales et 'Only Time Will Tell' est à conseiller à un large public aimant les belles mélodies qu'on a envie de répéter en boucle…

Interprêtes

Vince DiCola (Chant, Tous les instruments) + Invités : Rick Livingstone (Chant), Jason Scheff (Chant), Ellis Hall (Chant), Stan Bush (Chant), Bobby Kimball (Chant), Steve Walsh (Chant), Mark Boals (Chant), Bob Reynolds (Chant)


Artiste : Joe Bonamassa

Album : Now Serving :Royal Tea Live From The Ryman

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 13-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

'Joe Bonamassa' a mis à profit les différents confinements mondiaux pour enregistrer un live d'un genre assez particulier car, comme les Russes de 'Imperial Age' qui avait organisé un concert à leur frais, Mister Joe n'a pas lésiné sur les moyens car il s'est offert le 'Ryman Auditorium' de Nashville pour enregistrer ce concert inédit devant une salle complètement vide mais vu en direct par 20000 fans. Le concert est désormais disponible en CD et DVD depuis 11 Juin 2021 et contient en grande majorité l'ensemble des titres de son dernier album 'Royal Tea' (9 des 10 titres sont joués, 'Savannah' ne faisant pas partie de la set list) et les 3 autres compostions sont de remarquables reprises avec 'Cradle Rock' de 'Rory Gallagher', 'Walk In My shadows' de 'Free' et un medley fait de 'A New Day Yesterday' de 'Jethro Tull' et 'Starship Trooper' de 'Yes'. Pas de surprise, ce live est un vrai bonheur de bout en bout avec une interprétation qui met encore plus en valeur ces compositions et cette authenticité de live, tout ceci bénéficiant bien évidemment d'une production sans faille. Bref, ce live de 'Joe Bonamassa', avec sa bande d'artistes de talent qui l'accompagne est encore une vraie tuerie à écouter en boucle et destiné au grand public car toutes les compositions s'apprécient dès la première écoute...

Interprêtes

Joe Bonamassa (Guitare, Chant), Reese Wynans (Claviers), Michael Rhodes (Basse), Greg Morrow (Batterie), Rob McNelley (Guitare), Jade MaCrae (Choeurs), Dannielle DeAndrea (Choeurs), Jimmy Hall (Harmonica)


Artiste : Klone

Album : Alive (Live)

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 15-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Ce live est consacré aux Français de 'Klone', dont le dernier album 'Le Grand Voyage' date de 2019 et, en attendant de pouvoir nous mettre entre les oreilles leur prochain enregistrement studio, ils nous proposent des compositions enregistrées dans différents concerts entre 2016 et 2019, leur dernier live 'Unplugged', qui mettait en avant le côté acoustique du groupe, étant sorti en 2017 . On retrouve donc cette ambiance atmosphérique avec cette fois les instruments électriques rebranchés qui donnent ce sentiment de force tranquille tout au long du concert et dont la captation de l'ambiance live est rendue de manière remarquable. On est donc plongé dans la discographie des Français avec, bien entendu, la part belle pour les deux derniers opus, 'Here Come The Sun' et 'Le Grand Voyage' puisque 9 morceaux en sont tirés. L'ensemble est partagé entre compositions tranquilles et mélancoliques aux lents tempos dans lesquelles on s'abandonne complètement comme le magnifique 'Yonder', le Floydien 'Breach', les mélodiques 'Sealed' et 'Immersion' ou l'hypnotique 'Nebulous' ou encore 'The Last Experience' et son remarquable crescendo mais également d'autres titres plus rythmés avec 'Rocket Smoke', 'Give up the Rest', 'The Drifter' ou encore 'The Dreamer's Hideway', le concert se terminant par le très beau 'Silver Gate' qui nous fait monter sur un petit nuage et la reprise musclée de la chanson 'Army Of Me' de 'Björk'.

En résumé, cet album live des Français de 'Klone' est un bon moyen de se détendre avec ces ambiances propices à l'évasion pendant cette période estivale et, même si certains privilégiés ont pu les voir en début d'été au festival des nuits carrés d'Antibes, permet au plus grand nombre de partager ces instants magiques de concerts dans cette période complètement folle de disette culturelle...

Interprêtes

Yann Ligner (Chant), Guillaume Bernard (Guitare), Aldrick Guadagnino (Guitare), Julian Gretz (Basse), Martin Weill (Batterie), Morgan Berthet (Batterie)


Artiste : One Desire

Album : One Night Only Live In Helsinki

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 17-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Après la sortie de leur deuxième enregistrement studio 'Midnight Empire' en Mai 2020 et leur tournée Européenne en première partie de 'The Night Flight Orchestra' qui s'est arrêtée très rapidement à cause du Covid 19, les Finlandais de 'One Desire' ont quand même réussi à organiser un concert à Helsinki en Octobre 2020. Et même si ce live ne leur a pas permis d'avoir un public complet dû à la pandémie, les quelques chanceux participants montrent un réel engouement ce qui donne une belle ambiance de concert. La set list se compose de 12 titres avec une moitié tirée du premier album 'One Desire' et l'autre moitié de leur deuxième album 'Midnight Empire'. Défilent donc les bijoux mélodiques des Finlandais qui montrent leur aisance sur scène et ce bonheur de communier avec le public avec une entame de concert avec des compositions entraînantes, la pause avec les 3 ballades 'This Is Where The Heartbreak Begins', 'Only When I Breathe' et 'Falling Apart' bien placée permettant de faire un remarquable break bien mérité, puis la fin de concert revient aux bijoux mélodiques avec 'After You're Gone' et son refrain repris par l'ensemble du public, l'entraînant 'Whenever I’m Dreaming', leur tube 'Hurt' et, en bouquet final, d'un mix de 'Buried Alive' et sa rythmique rapide et de l'entraînant 'Battlefield of Love'. Bref, ce magnifique live des Finlandais de 'One Desire' montre qu'il faudra compter dans le futur avec eux pour concurrencer tous les groupes de rock et hard-rock mélodique dont les pays Scandinaves en sont les principaux pourvoyeurs et qu'ils vont très rapidement passer des premières parties au groupe principal en concert...

Interprêtes

Andre Linman (Chant), Jimmy Westerlund (Guitare, Chant), Jonas Kulhberg (Basse), Ossi Sivula (Batterie)


Artiste : KISS

Album : KISS Off The Soundboard: Tokyo 2001 (Live)

Date de Sortie : 11-06-2021

Ajouté le : 19-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Retour 20 ans en arrière avec l'anniversaire du concert de 'KISS' à Tokyo en 2001. Pour ceux qui n'ont pas connu les années 70/80, 'KISS' est un groupe Américain de hard-rock internationalement connu pendant deux décades et dont les membres se produisaient en concert maquillés et avec des costumes pour le moins extravagants. En attendant leur tournée d'adieu en 2022, ils ressortent donc des captations de concerts et ce live à Tokyo (les Japonais ont toujours été des fans inconditionnels des Américains) nous replonge dans ces ambiances de folies de leur concerts de l'époque avec une set-list bien fournie puisque ce sont plus de deux heures qui s'offrent à nous. On retrouve les titres incontournables avec 'Detroit Rock City', ' Firehouse', 'Calling Dr. Love', la ballade 'I Still Love You', 'Black Diamond' et 'Rock And Roll All Nite' et, bien évidemment le hit interplanétaire 'I Was Made For Lovin’ You'. Bref, au-delà des fans des Américains, cet album live est un bon moyen pour les autres de découvrir ce groupe légendaire et les ambiances live de cette époque (voir la vidéo ci-dessus de 'Love Gun') avec, cerise sur le gâteau, de longs solos improvisés qui agrémentaient les concerts avec entre autres, pour celui-ci, un solo de guitare dans 'Shock Me' et un solo de batterie dans 'God of Thunder'...

Interprêtes

Paul Stanley (Guitare, Chant), Ace Frehley (Guitare, Chant, Chœurs), Gene Simmons (Basse, Chant), Eric Singer (Batterie, Percussions , Chant, Chœurs)


Artiste : Kens Dojo

Album : The Future Looks Bright

Date de Sortie : 07-06-2021

Ajouté le : 15-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Kens Dojo' est un projet solo du guitariste, auteur-compositeur et producteur Norvégien 'Ken Ingwersen' qui évolue dans la formation 'Wonderworld' et qui a participé à certains albums studio et live du regretté 'Ken Hensley'. Après un premier album il y a plus d'une dizaine d'année, 2021 voit la sortie de 'The Future Looks Bright'. Avec une palette impressionnante de chanteurs invités, il nous a concocté un album de rock mélodique varié avec 10 compositions qui s'écoute avec bonheur en commençant par 'I Wait For Nothing' avec un premier refrain mémorable, puis 'Raining Down', qui suit, amène une certaine variété avec une remarquable rupture instrumentale en milieu de titre entre deux parties chantées et intègre deux courts solos de guitare et de claviers nous ramenant à l'âge d'or du hard rock. Ce qui suit est plus classique dans un AOR modéré avec tout d'abord le mid-tempo 'Touch The Sky' dans lequel chanteur 'Brandon Baumann' montre tout son talent vocal et qui permet encore à Kens de briller avec sa guitare, puis, l'ambiance se tamise pour une magnifique ballade, 'Gone', dont le refrain tourne longtemps dans la tête. Changement de style avec 'Just An Illusion' avec un titre de hard-rock énergique assez classique mais très efficace, suivi d'un rythmé 'Never Forget' nous faisant remonter aux années 80 avec un nouveau refrain addictif. Suit le magnifique instrumental 'Longhaired Blues' rappelant que 'Ken Ingwersen' est avant tout un guitariste talentueux et nous offre une belle prestation dans une atmosphère de blues mélancolique en faisant littéralement chanter sa guitare. Les deux derniers titres chantés 'The Future Looks Bright' et 'Sun Goes Down' amènent chacun leur atmosphère avec pour le premier un délicieux mid-tempo et pour le deuxième une rythmique enlevé qui donne une irrésistible envie d'headbanguer, l'album se terminant pas une deuxième instrumental qui n'a rien à envier au premier dans le style d'un 'Europa' de 'Santana' et qui montre une fois de plus tout le feeling de Ken.

Bref, grâce à une collaboration avec de multiples chanteurs, 'Ken Ingwersen' nous offre un très bon album offrant une bel variété de compositions, entre AOR et hard-rock mélodique, et 'The Future Looks Bright' devrait plaire à un large public car tous les titres sont très mélodiques et s'apprécient dès la première écoute...

Interprêtes

Ken Ingwersen (Guitare) + Invités : Andrew Freeman (Chant), Rasmus Andersen (Chant), Scott Foster Harris (Chant), Åge Sten Nilsen (Chant), Chesney Hawkes (Chant), Truls Haugen (Chant), Brandon Baumann (Chant), Ray Van D (Chant)


Artiste : Rhapsody Of Fire

Album : I'll Be Your Hero

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 06-07-2021

Après 'The Eighth Mountain' en 2019, les Italiens de 'Rhapsody Of Fire' sortent un EP qui ne contient qu'un titre original mais dont les autres titres sont un échantillon assez représentatif de cette formation. Tout d'abord, la nouvelle composition, 'I'll Be Your Hero' est typique d'un power métal flamboyant comme sait si bien le faire la bande à 'Alex Staropoli' et nous offre un véritable hit mélodique qui prendra certainement une bonne place dans les futurs concerts. Ensuite, le côté soft du groupe est représenté par deux titres, tout d'abord la reprise de 'Where Dragons Fly' qui date déjà de 1998 avec des influences de musique médiévale, et, ensuite, une autre reprise, celle de 'The Wind, The Rain And The Moon' du dernier album qui est déclinée en 4 versions, Anglaise, Italienne, Espagnole et Française, à vous de choisir la votre. Enfin, deux titres live 'Rain of Fury' et 'The Courage to Forgive' permettent de se rappeler des chaudes et joyeuses ambiances que cette formation propose à son public à chaque concert qui est un vrai moment de communion avec le public. Bref, ce court EP permettra sans doute de faire patienter les fans avant le prochain album et peut être de faire connaître les Italiens de 'Rhapsody Of Fire' à un public qui ne les connait pas encore car nous avons là un très bon échantillon du savoir-faire des Italiens...

Interprêtes

Giacomo Voli (Chant), Alex Staropoli (Claviers), Roby De Micheli (Guitare), Alessandro Sala (Basse), Paolo Marchesich (Batterie)


Artiste : Eyes

Album : Vision 20/20

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 11-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Eyes' n'est pas réellement une nouvelle formation car quatre des cinq membres ont fait partie du groupe 'Aces High' dans les années 90 avec à la clé 3 albums, 'Ten 'n' Out' en 1994, 'Pull No Punches' en 1998 et 'Forgive and Forget' en 2004. Après des retrouvailles pour un concert en 2012, les membres du groupe ont décidé de continuer l'aventure et de réécrire de nouvelles chansons avec finalement un nouvel album 'Vision 20/20' sorti en Juin 2021. Compte tenu du pédigré de ces artistes, pas de surprise, on se retrouve avec des influences des formations majeures de rock mélodique des année 80 et l'énergique 'Playing to Win' ou le mid-tempo 'Turn of Your Life' qui débutent l'album sont bien dans l'atmosphère des 'Foreigner', 'Journey', 'Survivor' ou encore 'Boston'. L'introduction de 'This Is Us' doit certainement rappeler aux fans de rock mélodique un certain hit interplanétaire de 'Foreigner' et l'ensemble se partagent entre des compositions énergiques comme 'Falling In Between' (The Joker)', 'Shot Down in Flames' ou encore le titre final entraînant et mélodique 'Cry Another Day' et d'autres dans un tempo plus modéré avec 'Get out of My Head', 'Never Back Down', 'More Than Meets the Eye' ou encore 'In The Matrix'. Bref, si vous êtes fans de rock mélodique de groupes cités plus haut, il a de fortes chances que vous adhériez au renouveau de 'Aces High', rebaptisé 'Eyes' et qui sortent un enregistrement studio très agréable à écouter et tout à fait dans la continuité de leur production dans les années 1990/2000...

Interprêtes

Peter Andersson (Chant), Anders Sellborn (Basse), Björn H. Lindbäck (Batterie), Joakim Sandberg (Guitar), Åke David Rickard (Claviers)


Artiste : Van Canto

Album : To the Power of Eight

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 12-07-2021

Après leur double album 'Trust in Rust' sorti en 2018, les Allemands de 'Van Canto' continue leur aventure métal à capella pour nous offrir un nouvel enregistrement studio, 'To the Power of Eight' qui comporte 8 compositions originales et 4 reprises, une du groupe Suédois de death métal mélodique 'Amon Amarth' et 3 titres emblématiques de rock et hard-rock des années 80/90, 'Run To The Hills' d'Iron Maiden', 'Thunderstruck' d'AC/DC' et 'I Want It All' de 'Queen'. Après une magnifique introduction que l'on retrouve dans le teaser ci-dessus, les titres énergiques défilent les uns derrière les autres mettant cette fois en avant un trio de chanteurs, puisque qu'en plus d'Inga Scharf' et de 'Hagen Hirschmann', l'ancien chanteur du groupe 'Philip Dennis ‘Sly’ Schunke' a été invité pour l'occasion et participe à l'ensemble de cet opus. Après un 'Dead By The Night' déchaîné montrant toute l'énergie déployée par cette formation atypique, on est porté par des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement et 'Faith Focus' (voir vidéo ici), 'Falling Down' (voir vidéo ici) et 'Heads Up High' en sont trois exemples types avec des refrains qui s'incrustent immédiatement dans le tête et avec des arrangements vocaux toujours aussi remarquables. Et quand les lumières se tamisent, les Allemands nous embarquent pour des ambiances plus calmes mais tout autant addictives représentées par un magnifique 'Turn Back Time'. On peut également noter que les quatre reprises sont remarquables avec ce talent d'imiter les instruments électriques comme dans 'Thunderstruck' et 'I Want It All', quant à lui, montrent de très belles harmonies vocales.

En résumé, les Allemands de 'Van Canto' sortent encore un très bel album qui est déjà le huitième depuis leur début en 2006 avec 'A Storm to Come' et 'To the Power of Eight' devrait, au-delà des fans de métal, combler un public aimant de belles harmonies vocales dans des ambiances musicales énergiques...

Interprêtes

Hagen Hirschmann (Chant), Inga Scharf (Chant), Ross Thompson (Chant), Stefan Schmidt (Chant), Jan Moritz (Chant, Choeurs), Ingo Sterzinger (Chant, Choeurs), Bastian Emig (Batterie, Choeurs) + Invité : Philip Dennis ‘Sly’ Schunke (Chant)


Artiste : Nine Skies

Album : 5.20

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 06-08-2021

'Nine Skies' est une formation Française de rock progressif qui a sorti deux enregistrements studio 'Return Home' en 2017 et 'Sweethearts Grips' en 2019 et 2021 a vu la sortie il y a quelques mois d'un nouvel opus '5.20' qui met en avant le côté acoustique du groupe avec de calmes ambiances propices à l'évasion et au rêve dont on a bien besoin pendant toutes cette période troublée. On est donc plongé dans des compositions en majorité accompagnées par guitare acoustique, cordes et piano, et les Français ont étoffé leur line-up puisque 'Achraf Elasraoui' vient compléter la section vocale et amène une sorte de "chaleur délicate" dans ce dernier album.

'Colourblind' plante le décor dans une ambiance tranquille avec de doux arpèges de guitare acoustique et avec un chant très expressif d'Achraf Elasraoui', le final aérien mettant en avant un saxophone 'Floydien', puis, 'Wilderness' accélère le rythme avec 'Steve Hackett' invité pour l'occasion amenant une délicatesse grâce à son touché inimitable. Suit le court instrumental 'Beauty of Decay' qui rejoint les ambiances de guitare acoustique de 'Under A Mediterranean Sky' que 'Steve Hackett' a sorti début 2021, puis, 'Golden Drops' continue ce beau voyage avec une superbe prestation vocale de 'Achraf Elasraoui' qui module son chant à la manière orientale et avec de superbe arrangements instrumentaux que ce soit au niveau des cordes amenant ce dépaysement total qui nous transporte dans une sorte d'ambiance irréelle. Avec 'Above the Tide', on continue notre périple avec un nouveau titre rempli d'émotion, avec cette fois un remarquable crescendo dans la deuxième partie mettant en avant le duo vocal 'Alienor Favier'/'Achraf Elasraoui', les cordes amenant une force extraordinaire à l'ensemble, le final retombant dans quelques arpèges de guitare acoustique accompagnés par la douceur du violon. Nouvelle incartade instrumentale acoustique avec 'Dear Mind' amenant une nouvelle pause de douceur, puis, 'The Old Man in the Snow' est une belle ballade acoustique remplie de délicatesse dans laquelle le final à la flûte de 'John Hackett' est tout simplement sublime. Suit 'Godless Land' avec une structure plus complexe à apprivoiser mais qui montre tout le talent vocal de 'Achraf Elasraoui' qui fait passer une réelle émotion, puis, 'Porcelain Hill' est une nouvelle ballade mélancolique sublimée par une magnifique interprétation de 'Damian Wilson' qui est devenu en 2020 le nouveau chanteur d'Arena' en remplacement de 'Paul Manzi'. Nouvelle pièce entièrement instrumentale, cette fois pour piano, 'Achristas' nous fait vagabonder l'esprit au rythme d'une douce mélodie avec de très belles variations rythmiques, puis, 'Smiling Stars' termine ce très bel album sur une nouvelle composition plus intimiste déroulant une lente mélodie avec un dernier solo de saxophone très sensuel qui résume bien l'atmosphère de l'ensemble.

En résumé, ce nouvel album des Français de 'Nine Skies' montre un visage plus épuré par rapport à leurs productions précédentes mais tout autant attachante car '5.20' nous emmène dans un très beau voyage onirique et dépaysant fait de magnifiques compositions qui se dégustent tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Achraf Elasraoui (Chant, Guitare), Alexandre Lamia (Guitare, Claviers), Alienor Favier (Chant), Anne-claire Rallo (Claviers), Bernard Hery (Basse), David Darnaud (Guitare), Eric Bouillette (Guitare, Piano), Fad Galia (Batterie), Laurent Benhamou (Saxophone) + Invités : John Hackett (Flûte), Damian Wilson (Chant), Steve Hackett (Guitare)


Artiste : Chain Reaktor

Album : Homesick

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 08-08-2021

'Chain Reaktor' est une formation d'origine Néerlandaise créée par 2 frères, Bart et Arjan Laan, tous deux membres du groupe 'Skylake' et dont le père 'Erik Laan' (qui participe également à l'aventure) n'est pas un inconnu puisqu'il fait partie du groupe 'Silhouette'. Ils sortent leur premier enregistrement studio 'Homesick' qui nous emmène pour une petite heure de progressif mélodique mélangeant différents styles dans des constructions relativement complexes.

C'est avec 'The Day That Never Come' que l'album débute avec un long développement typique d'un progressif riche et varié qui nécessite de s'y attarder pour bien l'apprivoiser et qui montre tout le talent aussi bien vocal qu'instrumental de cette formation avec de magnifiques chœurs et des interventions de claviers et de flûte brodant autour du thème mélodique, puis, 'Lonely City' poursuit, sans transition avec une introduction calme et aérienne avec encore la flûte de 'Bart Laan' mais qui au bout d'une minute trente, prend son envol pour une rythmique entraînante avec quelques cassures rythmiques tout au long du titre et un très beau solo de guitare final. Plus direct, 'Enjoy Your Life' nous offre une mélodie attachante dans un mid-tempo accrocheur, puis, 'The Lying King' revient à du progressif plus complexe, les harmonies vocales étant remarquable et les changements d'intensité nous faisant passer de sections avec des riffs saturés de guitare électrique à des parties plus mesurées accompagnées par le violon de 'Sophie Zaaijer' tout en ayant des lignes mélodiques accessibles. Nouveau long développement avec le titre éponyme de l'album qui déroule cette fois un lent tempo avec l'apport des instruments acoustiques violon, piano, guitare et saxophone et qui nous embarque pour une première partie mélancolique et qui, à mi-course, accélère le rythme et durcit le ton avec une longue partie instrumentale alternant solo de guitare et de claviers énergiques et dont le final chanté est plus mesuré. 'Stop Yelling' poursuit dans du progressif raffiné en plusieurs tiroirs beaucoup moins directs, la section rythmique menant la danse avec de multiples changements de tempo, le final revenant à des lignes mélodiques beaucoup plus accessibles. Et c'est avec 'A Thousand Diamonds', résumant bien le style de cette formation, que l'album se termine avec une dernière mélodie mémorable sublimée par de très beaux chœurs et des sections instrumentales de toute beauté.

En résumé, le nouveau projet 'Chain Reaktor' de la famille Laan est très prometteur et montre tout le talent des Néerlandais pour nous embarquer dans des compositions riches et inventives qui devraient plaire à un public aimant les albums de progressif à découvrir petit à petit, écoute après écoute...

Interprêtes

Arjan Laan (Batterie, Percussions), Bart Laan (Guitare, Flûte, Chant), Erik Laan (Claviers, Chant), Mark Op Ten Berg (Basse) + Invités : Sophie Zaaijer (Violon), Suzan Van Den Engel (Choeurs), Martin Streckfuss (Saxophone)


Artiste : Therion

Album : Live in Budapest 2007

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 09-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

'Live in Budapest 2007' est cette fois le premier DVD d'Adulruna Rediviva And Beyond' sorti en 2014 qui nous est proposé en streaming. Ce concert fêtait les 20 ans de la création du groupe et 'Therion', emmené par son leader ' Christofer Johnsson' avait fait les choses en grand puisque ce sont 2 heures et demie de concert qui nous sont offerts avec le line-up officiel de l'époque constitué de 'Christofer Johnsson' et 'Kristian Niemann' à la guitare, de 'Johan Niemann' à la basse, de 'Ferdy Doernberg' aux claviers et de 'Petter Karlsson' à la batterie ainsi que les chanteurs 'Snowy Shaw' et 'Thomas Vikström' ainsi que 'Lori Lewis' qui a l'époque était invitée avec également 'Piotr Wawrzeniuk' et 'Messiah Marcolin'. L'intégralité de 'Theli' y avait été joué ainsi que 15 autres titres des albums 'Vovin', 'Deggial', 'Secret of the Runes', 'Lemuria', 'Sirius B' et du dernier album sorti à cette époque, 'Gothic Kabbalah'. En résumé, les deux concerts de 'Therion' sortis en DVD en 2014 sont désormais disponibles en streaming et permettent d'entendre ou de réentendre l'époque faste de cette formation entre la fin des années 90 et la fin des années 2000 avec tous les albums cités plus haut qui sont devenus des incontournables pour tous les fans de 'Therion'...

Interprêtes

Christofer Johnsson (Guitare), Snowy Shaw (Chant), Thomas Vikström (Chant), Kristian Niemann (Guitare), Johan Niemann (Basse), Ferdy Doernberg (Claviers), Petter Karlsson (Batterie) + Invités : Lori Lewis (Chant), Piotr Wawrzeniuk (Chant), Messiah Marcolin (Chant)


Artiste : Maiden United

Album : Sailors of the Sky (Live in Europe)

Date de Sortie : 04-06-2021

Ajouté le : 31-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

'Maiden United' est une formation qui reprend des compositions d'Iron Maiden' mais en les réarrangeant dans des versions semi-acoustiques. Ils ont déjà à leur actif 5 albums, le dernier 'The Barrel House Tapes' étant sorti en 2019. Avec ce live 'Sailors of the Sky', ils revisitent pendant près de 2 heures des compositions des Anglais dans une ambiance tranquille et reposante avec par exemple le titre fleuve 'Empire of the Clouds' qui est découpé en plusieurs parties. Dans la grande majorité, l'exercice des tributes est souvent associé au fait d'essayer de reproduire le groupe original, mais dans ce cas, et c'est là la grande force de cette formation, ils transforment complètement les compositions d'Iron Maiden' en amenant leur touche personnelle par de remarquables réarrangements ce qui donne un tout autre éclairage des originaux. Bref, au-delà des fans d'Iron Maiden' dont certains risquent de ne pas adhérer, les différentes productions de 'Maiden United' vont au-delà d'un simple groupes de reprises et 'Sailors of the Sky' est destiné à un large public qui aime les ambiances chaleureuses et tranquille beaucoup plus proches du rock progressif des années 70/80 que de l'énergie du métal...

Interprêtes

Frank Beck (Chant), Daan Janzing (Guitare), Joey Bruers (Basse), Polle van Genechten (Piano), Huub van Loon (Hammond), Dirk Bruinenberg (Batterie) + Invité : Ezster Anna Baumann (Choeurs)


Artiste : Brave New Worlds

Album : Net of Illusions

Date de Sortie : 30-05-2021

Ajouté le : 28-08-2021

J'ai découvert les Italiens de 'Brave New Worlds' avec la sortie de leur deuxième album, 'Net of Illusions' en Mai 2021, 'Brave New Worlds' étant le premier sorti en 2020 et il m'a fallu quelques mois pour digérer cette œuvre exceptionnelle qui, en empruntant aux grandes formations de rock progressif des années 70 avec par exemple 'Pink-Floyd', 'Tangerine Dreams', 'Emerson Lake & Palmer' ou 'Genesis' mais aussi à des plus récentes comme par exemple 'Leprous' ou 'Pain of Salvation' dans les ambiances dégagées, en fait un patchwork de tous ces artistes pour nous embarquer dans un voyage sonore créatif et imaginatif qui demande forcément de s'y attarder longuement pour en tirer toute la richesse. Avec un nom de groupe comme ça, les Italiens font référence au roman d'anticipation dystopique du même nom d'Aldous Huxley' sorti en 1931 et qui, à l'époque était présenté comme de la science-fiction mais qui devient de plus en plus notre réalité quotidienne. Dans 'Net of Illussions', le thème aborde les futurs possibles de l'humanité avec des références de différents auteurs de science-fiction ('Philip K. Dick', 'William Gibson', 'Roger Silverberg', 'Roger Zelazny'...) et des écrits de l'historien 'Yuval Noah Harari'.

Tout d'abord, ce sont 15 compositions pour près de deux heures de musique qui nous sont offertes et faire du titre à titre demanderait une trop longue chronique. C'est pour cette raison que j'axerai celle-là sur les points forts qui m'ont marqué durant mes multiples écoutes. Tout d'abord, chaque titre est une découverte d'un univers sonore qui fusionne différents styles et ambiances et, surtout dans la première partie de l'album, on a une impression d'être toujours sur le fil du rasoir avec ce sentiment d'appel au secours très fort et continuel que l'on retrouve par exemple dans 'The Wall' (écoutez 'Neuromancer' pour vous en persuader avec l'utilisation par exemple de la réverbération dans le chant), sensation qui de temps en temps se dissipe pour évacuer toute la tension accumulée : les deux premiers titres, sous forme d'un moule à deux enveloppes, en sont l'exemple typique avec des parties vocales saisissantes dégageant une force extraordinaire. En opposition avec ces moment forts, la deuxième partie de l'album est beaucoup plus atmosphérique avec des compositions plus paisibles et planantes comme 'Net of Being' ou 'Dstry Ur Wrk' ou encore le magnifique 'Butterfly Effect'. Puis, la diversité musicale mettant en avant des disgressions contemporaines (par exemple les très belles interventions pianistiques de 'Fabio Aramani' dont le très beau prélude au piano 'Obscure Light Prelude') ne prend pas le dessus car l'aspect mélodique est toujours présent pour adoucir et rendre plus accessible l'ensemble, 'Darkest Lights' en étant un premier exemple avec ces différents rebondissements qui alternent parties chantées harmonieuse avec d'autres parties plus recherchées qui amène une réelle originalité. Enfin, les Italiens, en plus des instruments classiques du rock progressif que sont les claviers et la guitare (de beaux solos émaillent les différents titres), ont su s'entourer d'artistes qui mettent tout leur talent au service de la musique et l'apport des instruments à vent ou des cordes amènent une diversité sonore tout à fait originale : on peut citer les interventions des cordes et de la clarinette dans 'Illusions Theme I' accompagnant le piano et on peut également noter de très belles harmonies vocales qui parsèment l'album et qui amènent un côté aérien et céleste à l'ensemble comme dans 'Sea of Endless Worlds' ou encore dans 'Across Theme'.

En résumé, ce deuxième album des Italiens de 'Brave New Worlds' montre tout le talent de cette formation qui nous propose un progressif novateur et riche, rempli d'une remarquable créativité et qui, revers de la médaille, devrait être destiné à un public averti de rock progressif qui aime les longs albums concepts que l'on s'approprie petit à petit, au fur et à mesure d'écoutes répétées...

Interprêtes

Fabio Armani (Piano, Claviers, Ethnic instruments, Batterie électronique), Luciano Masala (Guitare), Andrea Fenili (Chant, Choeurs, Guitare) + Invités : Simona Capozucco (Chant, Choeurs), Peter Voronov (Violon, Alto), Manuel Trabucco (Clarinette, Saxophone), Massimiliano Gentilini (Basse), Lenina Crowne (Basse), John (le Sauvage) (Batterie, Percussions), Simone Ceracchi (Basse), Alberto Gatti (Guitare)


Artiste : Blackberry Smoke

Album : You Hear Georgia

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 26-06-2021

Après 'Find a Light' en 2018 et le magnifique live 'Homecoming : Live in Atlanta' sortie en 2020, les Américains de ‘Blackberry Smoke’ sortent un nouvel album 'You Hear Georgia'. Mine de rien, ce dernier bébé est le septième du groupe qui a fêté ses 20 ans en 2021 et ils continuent avec leur leader 'Charlie Starr' de perpétuer la culture musicale de la Géorgie, creuset de la musique Blues, avec un son immédiatement reconnaissable qui sent bon le rock sudiste. Et quand je vous aurai dit que l'enregistrement et le mixage de l'album ont été pliés en dix jours, les ambiances dégagées proches du live en font un must d'authenticité avec, cerise sur le gâteau, un son d'enregistrement studio. Défilent alors des mélodies qui vous trottent dans la tête toute une journée, que ce soit avec les énergiques 'Live It Down', 'All Rise Again' dans lequel 'Warren Haynes' a été invité ou encore 'All Over The Road' mais également dans des ambiances plus proches d'un blues/rock plus paisible avec 'You Hear Georgia' dont les paroles et la musique transpirent tellement cette culture musicale de 'Blackberry Smoke' ou le plus léger 'Hey Delilah' ou 'Ain't the Same' et sa guitare slide qui fait penser à 'Eagles' ou le plus lourd 'Morningside' ou encore le magnifique 'Old Scarecrow' dont la mélodie vient se greffer directement dans la tête, sans oublier les atmosphères plus tamisées avec les belles ballades 'Lonesome for a livin'' avec la participation de 'Jamey Johnson' qui file la chair de poule ou le dépouillé 'Old Enough To Know' nous ramenant à la grande tradition de la chanson Américaine.

En résumé, ce nouvel album de 'Blackberry Smoke' nous emmène en voyage dans le pays qui a vu naitre le blues et nous offre des compositions directes mais tellement efficaces qui sont une bonne bouffée d'oxygène dans ces temps perturbés et qui devraient fédérer un large public car les Américains ont ce don pour nous mettre entre les oreilles une musique qui est devenue au fil du temps quasiment universelle...

Interprêtes

Charlie Starr (Chant, Guitare), Richard Turner (Basse, Chant), Brit Turner (Batterie), Paul Jackson (Guitare, Chant), Brandon Still (Claviers) + Invités : Jamey Johnson (Chant), Warren Haynes (Chant), Black Bettys (Choeurs)


Artiste : Sylvan

Album : One to Zero

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 28-06-2021

Après 'Home' sorti il y a déjà 6 ans, les fans de 'Sylvan' attendaient ce nouveau bébé des Allemands avec impatience et c'est chose faite avec 'One to Zero' sous la forme d'un concept album qui traite de l'intelligence artificielle sous un angle un peu particulier car ils imaginent une autobiographie de cette dernière vue de sa propre perspective et qui, comme vous vous en doutez, ne finit pas forcément à l'avantage des humains. Mixé par les deux membres de 'RPWL' 'Yogi Lang' et 'Karl Wallner', qui participent en tant que musiciens et qui sont, rappelons-le, également les producteurs de 'Sylvan' avec leur label 'Gentle Art Of Music', on est embarqué dans 65 minutes de progressif calme et reposant dans lequel il fait bon se perdre dans les différents coins et recoins des compositions assez longues car sur les 10 titres, 8 dépassent les 5 minutes avec un long développement final.

'Bit by Bit' ouvre l'album dans cette atmosphère bien connue des Allemands avec un mid-tempo tranquille et attachant dans un progressif imaginatif et on y retrouve bien entendu des similitudes avec 'RPWL', puis, 'Encoded at Heart' nous emmène dans une première ballade avec une prestation vocale de 'Marco Glühmann' toujours aussi émouvante avec ces variations dans les aigues et le court 'Start Your Life', qui suit, est beaucoup plus direct dans un registre pop entraînant. Avec le délicieux 'Unleashed Power' qui chemine lentement, la première partie piano/voix est de toute beauté, puis l'entrée des instruments électriques dans une ambiance atmosphérique continue à nous bercer délicatement jusqu'aux dernières notes de piano. 'Trust in Yourself' poursuit dans la continuité du titre précédent mais amène de magnifiques alternances d'intensité avec tout d'abord des riffs de guitare incisives bien placés, puis un magnifique solo 'Floydien' en alternance avec des parties beaucoup plus calmes mettant en avant le piano et le violon. Suit un étonnant 'On My Odyssey', plus complexe dans la construction mais tout autant attachant, qui fait se côtoyer différentes rythmiques avec tout d'abord un lent tempo avec des cordes mélancoliques, puis une section débridée prend le relais pour la première partie chantée arrivant au refrain plus marqué, la deuxième partie nous offrant une section au violon à la 'Kansas', puis le lent tempo revient pour poursuivre et se terminer sur une mélodie complètement addictive. On poursuit notre merveilleux voyage avec le long développement 'Part of Me' qui est une nouvelle ballade dans laquelle on s'abandonne complètement sur la douce voix de 'Marco Glühmann' avec une section contrastée et intense dans la partie centrale et avec un solo final de guitare émouvant, puis, ' Worlds Apart', plus ramassé, amène un climat plus inquiétant, les Humains commençant à s'apercevoir que l'intelligence artificielle n'amène pas que des bonnes choses. Les sonorités électroniques accompagnent un 'Go Viral' beaucoup plus puissant contrastant avec les lents tempos précédents et qui propose en milieu de titre une remarquable partie instrumentale en mettant en avant un solo de claviers magistral. On arrive à la fin de notre voyage avec la pièce la plus longue de l'album, 'Not a Goodbye', dans laquelle, toutes les espérances que l'Homme fondait dans l'intelligence artificielle n'était finalement " qu'artificielle " (au sens pas essentiel) et musicalement, on retrouve tous les ingrédients de 'Sylvan' avec ce progressif rempli d'émotion et de chaleur, sublimé par un chanteur qui nous file très souvent la chair de poule.

En résumé, 'Sylvan' nous offre un nouvel album de grande qualité qui devrait, au-delà de leur base de fans, toucher toute amatrice et tout amateur de progressif car, à chaque sortie d'un nouvel enregistrement studio, on est toujours séduit par ces ambiances délicates et émouvantes que les Allemands savent si bien transmettre à leur public...

Interprêtes

Marco Glühmann (Chant), Volker Söhl (Claviers), Sebastian Harnack (Basse), Matthias Harder (Batterie), Johnny Beck (Guitare) + Invités : Kalle Wallner (Guitare), Yogi Lang (Claviers), Katja Flintsch (Violon, Alto), Bine Heller (Choeurs)


Artiste : Karmamoi

Album : Room 101

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 30-06-2021

Après avoir découvert les Italiens avec leur quatrième album 'Silence Between Sounds', j'étais passé à côté du magnifique 'The Day Is Gone' en 2018 (pour ceux qui sont comme moi, je vous conseille de vous plonger dedans) et je me rattrape avec le non moins magnifique 'Room 101', sorti fin mai 2021, qui est inspiré du roman de 'George Orwell', 1984, paru en 1948 et qui est devenu une référence littéraire en ce moment (la crise sanitaire aurait-elle mis en évidence ce que Orwell avait écrit il y a maintenant plus de 70 ans ?) et cette référence à la Salle 101 est liée à la torture psychologique infligé aux personnes pour les transformer en êtres calibrés et dociles. Autant vous le dire tout de suite, 'Room 101' sera sans doute un de mes albums qui sera dans le top 3 des albums de rock progressif de 2021, car cet opus est d'une densité et d'une richesse extraordinaire et contient tout ce que je recherche dans ce style avec des longs développements à multiples tiroirs dans lesquels il fait bon se perdre et se aller au rythme de la musique avec des arrangements vocaux tout à fait sublimes.

Au menu, 7 titres pour 70 minutes d'écoute et l'album débute par 'Memory Holes' qui montre d'entrée un progressif imaginatif avec 'Sara Rinaldi' qui est encore de la partie pour cet album et qui nous charme sur cette mélodie inquiétante parsemée d'effets sonores et de sonorités électroniques avec en second plan, en opposition avec l'ambiance dégagée, un léger accompagnement à la flûte de 'Steve Unruh' ('The Samurai Of Prog', 'UPF'), puis, après une montée en puissance finale remarquable qui se termine brutalement, 'Drop By Drop' prend le relais avec une ballade qui débute calmement et qui petit à petit prend de l'ampleur pour alterner avec des sections plus calmes et qui, après une partie dépouillée et émouvante en milieu de titre, possède une deuxième partie magnifique qui prend tout doucement de la puissance avec des arrangements vocaux dans le final de toute beauté, ce qui en fait pour ma part un des moments forts de l'album. 'Dark City' qui suit, est une lente procession atmosphérique qui débute très calmement et qui, au bout de 2.30, introduit une section rythmique débridée contrastant de façon saisissante avec l'ambiance calme, puis, le final reprend de l'ampleur avec, tout d'abord, des riffs de guitare saturés puis avec la courte intervention au chant de 'Sara Rinaldi' (qui aurait mérité de mon point de vue une plus longue conclusion). Avec 'Zealous Man', on tient la plus longue composition qui continue dans cette ambiance atmosphérique prenante, alternant des tensions et détentes tout au long du titre avec encore une magnifique prestation vocale de 'Sara Rinaldi' qui adapte remarquablement son chant en fonction de l'intensité du moment et qui nous émeut à chaque instant et on peut également mettre en avant le magnifique solo de guitare d'Alex Massari' et un final magistral. Suit 'Newspeak' qui est sans doute la composition la plus cinématographique et qui me rappelle les atmosphères de musique d'Eric Serra' du 'grand bleu' qui aurait été mélangé avec les sonorités de claviers de l'album 'Whish You Were Here' des 'Floyds'. Le titre éponyme de l'album est très représentatif de l'atmosphère de la chambre 101 avec ce sentiment de peur et d'angoisse avec des vocaux remplis de réverbération ce qui nous ramène une fois de plus aux ambiance des 'Floyds', cette fois avec 'The Wall' et on est en plein dans du progressif imaginatif avec une longue partie instrumentale dans la deuxième partie complètement addictive. C'est avec 'The New World' qui frise les 10 minutes que l'album se termine avec une dernière mélodie mémorable et qui de nouveau, nous plonge dans un progressif dépaysant dans lequel on se laisse aller au multiples changements de rythme et qui résume bien ce magnifique opus, les parties instrumentales et vocales prenantes alternant différentes intensités et tenant en haleine l'auditeur de bout en bout.

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, ce dernier opus des Italiens de 'Karmamoi' est certainement l'un des albums les plus prenants de leur discographie et pour ma part vient directement rejoindre ma discothèque idéale et, je n'en doute pas, celle également de nombreuses amatrices et de nombreux amateurs d'un rock progressif dense, imaginatif et faisant passer toutes sortes d'émotions…

Interprêtes

Daniele Giovannoni (Claviers, Batterie, Choeurs), Alex Massari (Guitare), Alessandro Cefalì (Basse) + Invités : Sara Rinaldi (Chant), Valerio Sgargi (Chant, Choeurs), Adam Holzman (Piano, Moog), Steve Unruh (Violon, Flûte), Emilio Merone (Piano, Claviers), Francesca Zanetta (Solina)


Artiste : The Vicious Head Society

Album : Extinction Level Event

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 02-07-2021

Après le très bon 'Abject Tomorrow' que j'avais chroniqué après sa sortie en 2017, l'Irlandais 'Graham Keane' continue son aventure progressive en sortant un nouvel album avec de nouveaux chanteurs 'Nathan Maxx' pour le chant clair et 'Andy Ennis' pour les growls, 'Nahuel Ramos' remplaçant 'Derek Sherinian' aux claviers et la section rythmique restant inchangée avec 'Klemen Markelj' à la batterie et 'Pat Byrne' à la basse. En ce moment, nous sommes gâtés en sorties de rock/métal progressif car après, les Australiens d'Acolyte' et les deux albums de 'Sylvan' et de 'Karmamoi', c'est maintenant un nouvel album concept impressionnant que nous propose 'Nathan Maxx', je le cite : « Extinction Level Event est un album sur la fin du monde. C'est un concept qui a été exploré dans diverses autres formes de médias, mais sur cet album, je voulais explorer des histoires personnelles sur la façon dont les gens pourraient réagir en sachant que leur disparition est imminente. »

Et c'est par le titre éponyme de l'album entièrement instrumental que nous débutons notre périple avec 10 minutes denses qui mélangent du rock atmosphérique avec des riffs musclés de métal progressif et dans lesquelles il n'y a réellement aucun temps mort, l'ensemble formant une magnifique introduction à l'album, puis, 'Solipsism' ajoute le chant de 'Nathan Maxx' alternant avec les growls de 'Andy Ennis' qui, même si c'est quelque chose que je n'apprécie généralement pas, passent très bien car ils sont bien placés dans les parties les plus musclées rajoutant encore plus de contrastes avec les sections plus calmes. On retrouve ces rupture de rythme et d'intensité dans 'The Signal' (voir vidéo ici), plus débridé mais dont les lignes mélodiques du refrain s'incrustent immédiatement dans la tête, puis, c'est un nouveau long développement avec le remarquable 'Judgement' qui est un must de métal progressif, nous faisant passer par toute sorte de sensations, alternant sonorités orientales et occidentales et qui captive de bout en bout grâce à une belle diversité des ambiances déployées. La suite nous offre 'Throes of Despair' avec sa mélodie entêtante et avec une rythmique marquée sur laquelle la guitare de Graham fait des merveilles et qui possède des très beaux chœurs masculins, puis 'Yp138' prend le relais avec un nouvel instrumental mélangeant métal et rock, la première partie étant rempli d'une bonne dose d'énergie et qui amène en deuxième partie un relâchement sous forme d'un très beau passage 'Floydien' et 'On a Silver Thread' (voir la vidéo ci-dessus) continue dans ce métal progressif imaginatif avec de magnifiques arrangements vocaux et instrumentaux sur une mélodie qui devient vite addictive. Avec 'Absolution', la rythmique est plus posée et nous retrouvons encore de belles variations d'intensité tout au long du titre qui est bâti autour d'un thème mélodique entêtant revenant à plusieurs reprises et l'album se termine par le remarquable 'Hymn of Creation' rempli d'émotion et résumant toutes les facettes de cet album qui peut nous faire passer d'un passage orchestral léger à des growls féroces, tout ceci étant magnifié par le talent de mélodiste de 'Graham Keane'.

En résumé, 'Graham Keane', influencé par différents styles musicaux fusionnés ensemble pour le meilleur, sort un album d'une densité et d'une richesse extraordinaire qui marquera sans doute l'année 2021 en progressif mais, qui, revers de la médaille, demande de s'y attarder pour l'apprécier à sa juste valeur et en tirer toute la substantifique moelle ce qui le limitera sans doute à un public averti aimant découvrir petit à petit un album concept...

Interprêtes

Graham Keane (Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Andy Ennis (Growls), Nathan Maxx (Chant), Klemen Markelj (Batterie), Pat Byrne (Basse), Nahuel Ramos (Claviers), Matheus Manente (Basse), Shelley Weiss (Violon)


Artiste : Silver Lake By Esa Holopainen

Album : Silver Lake By Esa Holopainen

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 04-07-2021

'Esa Holopainen' est le guitariste du groupe de dark métal 'Amorphis' qui viennent de sortir un live que je vous présenterai prochainement. Mais ce premier album du Finlandais est bien loin des growls d'Amorphis' et, même si un titre en contient, nous embarque pour 9 compositions dans un format ne dépassant pas les 4 minutes entre pop et rock avec de nombreux chanteurs invités parmi lesquels on retrouve des noms connus comme 'Anneke van Giersbergen', 'Björn Strid' ('Soilwork', 'The Night Flight Orchestra') ou encore le chanteur de 'Leprous', 'Einar Solberg'.

L'instrumental 'Silver Lake' ouvre l'album avec un acoustique dans lequel la guitare d'Esa nous emmène dans un voyage reposant avec un léger crescendo qui voit les instruments électriques pointer le bout de leur nez les uns après les autres, puis, 'Sentiment' continue dans une ambiance mélancolique avec l'interprétation prenante du chanteur de 'Kakatonia', 'Jonas Renkse'. Avec 'Storm' (voir vidéo ci-dessus), le ton se durcit légèrement avec une composition mélodique et entraînante dans des sonorités typique de musique folklorique des pays Nordiques qui est interprété par 'Håkan Hemlin' qui est chanteur du groupe de Folk Sudéois 'Nordman', puis, 'Ray of Light' (voir vidéo ici), avec la participation d'Einar Solberg' et son chant caractéristique, nous offre une ambiance popisante pouvant rappeler les années 80 et certains titres de 'Bronski Beat' avec 'Jimmy Somerville'. Changement de décor avec 'Alkusointu' qui est plus sombre et qui met en avant la narration grave de 'Vesa-Matti Loiri' avec des interventions instrumentales assez proches des musiques de westerns d'Enio Morricone', puis, 'Esa Holopainen' a réservé à son ami et partenaire au sein d'Amorphis', 'Tomi Joutsen', la composition 'In Her Solitude' qui se rapproche le plus de leur groupe. Le côté épique et mélodique ressort avec 'Promising Sun', plus modéré, dans lequel 'Björn Strid' utilise sa voix claire comme il le fait avec brio avec 'The Night Flight Orchestra' et 'Anneke van Giersbergen' vient nous charmer avec un 'Fading Moon' dont les arrangements vocaux sont remarquables et qui est bien dans le style de la Néerlandaise avec une mélodie entêtante et des résonances folkloriques, l'album se terminant par le semi-acoustique 'Apprentice' avec de nouveau la douce voix de 'Jonas Renkse' qui en fait un nouvelle chanson prenante et qui rappelle le début de l'opus.

En résumé, le Finlandais 'Esa Holopainen', grâce à des invités qui amènent chacun leur propre personnalité sort un album très varié qui mélange différents styles et des ambiances alternant poésie, mélancolie et mélodies entraînantes, l'ensemble étant très accessible ce qui destine 'Silver Lake By Esa Holopainen' à un large public qui navigue entre pop et rock mélodique...

Interprêtes

Esa Holopainen (Guitare) + Invités : Anneke van Giersbergen (Chant), Björn ‘speed’ Strid (Chant), Einar Solberg (Chant), Håkan Hemlin (Chant), Jonas Renkse (Chant), Tomi Joutsen (Chant), Vesa-matti Loiri (Chant)


Artiste : Proud

Album : Second Act

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 09-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

C'est bien connu, c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes et, en l'occurrence, c'est le cas de la formation Suédoise 'Proud' qui a été fondée au début des années 80 et qui avait sorti un album à l'époque, 'Fire Breaks The Dawn'. 2019 a vu la reformation du groupe avec à la clé ce nouvel album, bien nommé, 'Second Act' qui nous offre 10 compositions dans un AOR en provenance tout droit des années 80 et ça débute fort avec un entraînant 'Sail Away' (voir la vidéo ici) que l'on écoute avec ce petit sourire nostalgique de souvenirs d'une autre époque, puis, 'Broken Dreams' enfonce le clou avec une mélodie qui donne l'impression de déjà entendu, suivi de 'Magic', qui porte bien son nom et qui prolonge ce moment d'écoute très agréable. Ce qui suit continue dans cette ambiance addictive et chaque titre amène son lot de plaisir d'écoute jusqu'au titre final 'Fly Like an Eagle' qui nous offre un dernier refrain entêtant. Bref, ce 'Second Act' qui a vu le renouveau des Suédois de 'Proud' vient se rajouter à la liste déjà longue des albums de rock mélodique 2021 et montre ce besoin, après une période de crise sanitaire qui a fait perdre tout son bon sens à l'Homme, de revenir à des choses simples comme cette musique des années 80 qui était source de plaisir et d'insouciance...

Interprêtes

Anders Magnell (Chant, Guitare, Choeurs), Roberth Horvath (Basse, Choeurs), Mats Christiansson (Batterie, Choeurs) + Invité : Richard Larsson (Claviers)


Artiste : Wardrum

Album : Mavericks

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 10-07-2021

Décidément, le power métal Grec se porte bien en ce moment car ce n'est qu'une semaine après le nouvel enregistrement studio d'Illusory' que les Grecs de 'Wardrum' sortent leur cinquième album studio après 'Awakening' en 2016. Ce cinquième opus marque le dixième anniversaire du groupe et le line up évolue puisque c'est désormais 'George Margaritopoulos' qui officie en tant que chanteur en remplacement de 'Yannis Papadopoulos'. Pour la première fois de leur histoire, ils nous embarquent dans un album concept qui s'inspire de la nouvelle de 'Mavericks – The Story Of The Messenger', écrit par leur batteur 'Stergios Kourou' et qui combine, normal quand on est Grec, mythologie, fantaisie et les points de vue contemporains sur le monde antique, racontant l'histoire du messager sans visage ailé apparaissant sur toutes les pochettes d'album du groupe.

Musicalement, on est plongé dans du power métal épique avec de nombreuses composantes progressives mettant en avant les guitares électriques et une section rythmique musclée avec une utilisation de la double pédale et ceci dès les deux premiers titres 'Hunt for Survival' et 'Best of Times' qui démarrent l'opus à cent à l'heure et qui déploient des mélodies que l'on s'approprie immédiatement. Avec le titre éponyme de l'album, le tempo se veut plus mesuré et la rythmique déployée appuyée met en marche immédiatement la machine à taper du pied, les variations d'intensité à l'intérieur même du titre amenant un côté progressif bienvenu et le solo de guitare est remarquable mais aurait mérité une vraie fin au lieu d'un fade in. Suit 'Sands of Time' qui nous offre une ambiance exotique soutenue par une mid-tempo addictif propice au headbang, puis, 'Rise' (voir vidéo ici), avec ces influences orientales, est typique d'un power métal mélodique et entraînant qui devrait combler tout un public en concert et, 'Broken Pieces' alterne sections progressives et un refrain avec une nouvelle mélodie complètement addictive. L'album continue sur ce schéma et défilent des compositions puissantes toutes aussi mélodiques les unes que les autres, avec une courte pause faite de la belle ballade 'No One Believes', jusqu'au titre final 'Sliver of Eternity' nous offrant de dernières lignes mélodiques qui s'incrustent directement dans la tête.

En résumé, ce dernier album des Grecs de 'Wardrum' montre la bonne santé du power métal Grec et devrait plaire à un public adepte d'un power métal épique avec des mélodies simples mais ultra efficaces qui s'apprivoisent dès la première écoute...

Interprêtes

George Margaritopoulos (Chant), Kosta Vreto (Guitare), J. Demian (Guitare), Strutter (Basse), Stergios Kourou (Batterie)


Artiste : Tuple

Album : Welcome to Hell

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 13-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Tuple' est un nouveau projet initié par le chanteur finlandais 'Tommi «Tuple» Salmela' bien connu dans le monde du métal (entre autres 'Tarot' et 'Lazy Bonez') et, juste un an après son premier enregistrement studio 'Wooden Box', il sort son deuxième album 'Welcome to Hell'. Assez éloigné du style des groupes cités plus haut, sa carrière solo est influencée par de l'AOR des années 80/90 et avec le titre éponyme qui débute l'album, on a un bon exemple de ce que vous pourrez écouter sur cet opus avec une rythmique entraînante et des lignes mélodiques accessibles. On peut également citer dans le même style des compositions comme '1-2-3-4 Go!', 'Pride', 'Stay' ou encore 'Hiding in Pain' avec des rythmiques qui donnent des fourmis dans les jambes et avec des refrains mémorables. Dans des ambiances plus posés, les mid-tempos 'Hold on to Me', 'So Damn Cruel' ou encore 'Survive' dans lequel la chanteuse de 'Battle Beast', 'Noora Louhimo' s'adapte parfaitement à cette ambiance AOR, n'ont rien à envié au reste et on peut également noter la participation en chœurs de luxe du chanteur de 'Sonata Arctica', 'Tony Kakko'. Et pour finir l'album, 'Tuple' nous offre une magnifique ballade que j'ai directement rajouté à ma playlist spotify des 'ballades rock/hard-rock/métal'. Bref, le chanteur de métal 'Tommi 'Tuple' Salmela' montre un autre visage avec ce nouvel album orienté rock mélodique qui offre des compositions à consommer sans modération et qui devrait sans aucun doute plaire à un public aimant un AOR influencé par les formations majeures des années 80/90 dans ce style de musique...

Interprêtes

Tommi 'Tuple' Salmela (Chant, Chœurs), Riitis (Guitare, Claviers, Chœurs), Jykä Sirainen (Basse), Tom Rask (Batterie) + Invités : Noora Louhimo (Chant), Erkka Korhonen (Guitare), Janne Tolsa (Claviers), Tony Kakko (Chœurs)


Artiste : Fernando Perdomo

Album : RAM ON – The 50th Anniversary Tribute to Paul and Linda McCartney’s Ram

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 24-07-2021

Les deux Américains 'Fernando Perdomo' et 'Denny Seiwell' ont décidé de remettre au gout du jour l'album mythique 'RAM' de 'Paul McCartney' et de sa compagne 'Linda McCartney' sorti en 1971 avec un pléiade d'artistes invités plus ou moins connu du grand public et, pour une fois, je n'ai pas détaillé la liste des artistes participant à cet opus mais la vidéo ci-dessus les énumère avec des extraits de chaque titre. On est donc replongé dans la période de la fin des années 60 avec cet enregistrement qui montre la diversité des compositions du couple 'McCartney' qui après la période 'Beatles' faisaient en sorte de résumé de ces 10 années de carrière bien remplies avec les 'Too Many People' et sa mélodie mémorable, '3 Legs' et ses influences rockabilly, 'Ram On' et son originalité avec l'utilisation du Ukulélé, le 'Beatlesien' 'Dear Boy' ou encore le plus musclé 'Smile Away' rappelant les 'Beach Boys'. A noter également les deux reprises 'Another Day' et 'Oh Woman Oh Why' qui n'avaient jamais pris place dans des albums, le premier étant sorti en single et le deuxième étant la face B (c'est comme ça qu'on appelait à l'époque l'autre côté des 45T d'un single) de 'Another Day'. Bref, pour toutes les amatrices et tous les amateurs de cette période, 'Fernando Perdomo' et 'Denny Seiwell' nous offrent un beau cadeau avec ces reprises dotées d'un son moderne, permettant de redécouvrir ses trésors qui avaient un peu disparu des radars des radios (et c'est bien dommage) et qui font désormais partie de cet héritage que nous ont laissé tous les grands artistes de pop/rock des années 60/70...

Interprêtes

Fernando Perdomo (Guitare, Ukulele), Denny Seiwell (Batterie)


Artiste : Kansas

Album : Point Of Know Return Live & Beyond

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 05-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Après leur somptueux album 'The Absence Of Presence' qui m'avait fait remonter à l'époque de 'Point Of Know Return', c'est justement cet album sorti en 1977 qui est à l'honneur dans ce live 'Point Of Know Return Live & Beyond' qui a été enregistré lors de leur tournée de 2019 et début 2020 arrêté par la crise du Covid 19. En effet, l'ensemble de l'album mythique de 'Kansas' dans lequel figurait leur titre phare 'Dust In The Wind' est joué dans son intégralité et je me suis retrouvé replongé quelques décennies en arrière avec l'écoute du vinyl (33 tours pour les plus vieux) qui a tourné de nombreuses fois sur la platine familiale jusqu'à entendre plus de craquements de rayures du disque que la musique elle-même. C'est donc avec des frissons de bonheur que défilent les magnifiques 'Point Of Know Return', 'Portrait', 'Dust in the Wind', 'Nobody's Home' ou encore 'Carry On Wayward Son' avec une interprétation très fidèle à l'original et une production irréprochable. Les autres compositions jouées sont tirées du reste de la discographie de 'Kansas' et on retrouve des titres incontournables comme 'Cold Grey Morning' de 'Freaks of Nature' de 1995, le magnifique 'The Wall' de l'album 'Leftoverture' de 1976, ou encore l'archi connu 'Song of America' du même album mais aussi des titres moins connus comme 'Two Cents Worth' de l'album 'Masque' de 1975, 'Summer' de leur avant dernier album 'The Prelude Implicit' de 2016 ou encore 'Musicatto' et 'Taking In The View' de 'Power' de 1986, le concert se terminant en beauté par 3 autres compositions 'People of the South Wind' de 1979, 'Refugee' de 2016 rempli d'une émotion palpable et enfin un 'Lonely Wind' qui nous ramène au tout début du groupe avec une bel hommage à 'Steve Walsh'. Bref, ce concert des Américains de 'Kansas' est encore un beau cadeau pour tous les fans historiques du groupe mais est également un album qui devrait toucher un large public car il met en avant ce groupe légendaire dont les albums servent toujours de référence pour de nombreux artistes et qui sont tous devenus des œuvres essentiels du rock progressif des années 70...

Interprêtes

Ronnie Platt (Chant, Claviers), David Ragsdale (Guitare, Violon), Billy Greer (Basse), Rich Williams (Guitare), Tom Brislin (Claviers), Zak Rizvi (Guitare), Phil Ehart (Batterie)


Artiste : Therion

Album : Live in Atlanta 2011

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 07-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Ce troisième live est consacré à 'Therion', formation emmenée depuis plus de trente ans par 'Christofer Johnsson' et dont j'ai déjà chroniqué les deux derniers albums sur myprogmusic (l'énorme 'Beloved Antichrist' de 2018 et 'Leviathan' de 2021). Et ce n'est pas un mais deux live que 'Christofer Johnsson' nous propose avec tout d'abord 'Live in Atlanta 2011' qui nous fait revenir dix années en arrière après la sortie de 'Sitra Ahra' et qui n'est autre que la version numérique du deuxième DVD d'Adulruna Rediviva And Beyond' sorti en 2014. A cette époque le line up est composé au chant de 'Lori Lewis' qui venait de rejoindre le groupe officiellement, de 'Thomas Vikström' et de sa fille 'Linnéa Vikström', également nouvelle recrue de concert et de 'Snowy Shaw', le reste du groupe étant constitué de 'Christofer Johnsson' et 'Christian Vidal' à la guitare, 'Nalle Påhlsson' à la basse et 'Johan Koleberg' à la batterie. On retrouve donc les incontournables de 'Therion' en 2 heures de concert qui alterne les compositions musclées comme 'Typhon', 'The Blood of Kingu' ou encore leur hymne, 'To Mega Therion', mais aussi les ambiances plus tranquilles avec les belle mélodies de 'Christofer Johnsson' comme 'Clavicula Nox', 'The Siren of the Woods' ou encore le magnifique 'Lemuria' sublimée par une 'Lori Lewis' en grande forme. Bref, même si les fans connaissaient déjà ce concert, ce 'Live in Atlanta 2011' permet de nous replonger dans la discographie de 'Therion' qui est une formation faite pour la scène avec des chanteurs d'exception qui donnent une énergie impressionnante à chaque concert...

Interprêtes

Christofer Johnsson (Guitare), Lori Lewis (Chant), Linnéa Vikström (Chant), Thomas Vikström (Chant, Flûte), Snowy Shaw (Chant), Nalle Påhlsson (Basse), Johan Koleberg (Batterie)


Artiste : Alestorm

Album : Live in Tilburg

Date de Sortie : 28-05-2021

Ajouté le : 11-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Besoin d'un petit remontant dans cette période qui nous prive de concerts depuis déjà trop longtemps ? Ne cherchez pas plus loin, j'ai ce qu'il vous faut avec le dernier live des Écossais d'Alestorm' car si vous êtes fan d'un folk métal complètement déjanté avec des hymnes à faire chanter un stade entier, vous êtes au bon endroit. Et c'est parti pour une heure et quart de mélodies imparables reprises en chœurs par tout le public (magnifique captation de l'ambiance de concert) et interprétées par nos flibustiers au joli petit canard de manière magistrale. Et si vous n'êtes pas encore convaincu par ce groupe de joyeux lurons délurés, on peut saluer le beau geste des Écossais de mettre à disposition le concert entier sur YouTube ici, histoire de faire partager toute cette énergie communicative. Bref, ce live d'Alestorm est un beau cadeau pour tous les fans des Écossais et pour ceux qui ne connaissent pas encore cette formation originale et qui aiment un métal folk bon enfant, vous devriez passer un très bon moment à l'écoute de ce 'Live in Tilburg'...

Interprêtes

Christopher Bowes (Chant, Keytar), Mate Bodor (Guitare), Gareth Murdock (Basse), Elliot Vernon (Claviers), Peter Alcorn (Batterie)


Artiste : Phil Vincent

Album : Stigmata

Date de Sortie : 26-05-2021

Ajouté le : 07-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Phil Vincent' continue de nous offrir des albums régulièrement et, après 'Today, Tomorrow, Yesterday' en 2020, c'est au tour de 'Stigmata' de voir le jour, ce qui porte désormais sa discographie à 23 enregistrements studio. On retrouve donc ce style de rock mélodique influencé par les années 70 et ce nouvel opus nous fait voyager entre la pop des 'Beatles' ou le rock mélodique de 'Boston' ou 'Foreigner' ou encore le hard-rock d'un 'Cheap-Trick' avec quelques riffs de guitare plus appuyés. L'éventail est donc large et, d'entrée, avec 'No End In Sight', on est embarqué dans un titre énergique et entraînant qui donne le ton de l'album, ce côté plus musclé se retrouvant dans 'My Life' (repris de son album 'Tragic' sorti il y a juste 20 ans) ou dans 'Hideway' ou encore dans 'Don't Turn You Back'. Dans une ambiance plus légère, défilent des hits mélodiques avec 'Time' qui possède un refrain addictif que n'auraient pas renié les 'Beatles' ou 'Reason to Believe' qui clôture de belle manière l'album, et on peut également citer 'My Darkness' avec des alternances d'intensité et de tempo amenant un brin de progressif ou cette belle reprise d'Eleanor Rigby' intensifiée par des riffs de guitare saturés ou encore 'It Don't Matter Anymore' avec un refrain qui ne vous quitte plus, sans oublier la belle ballade 'So Tired'. Signalons également qu'en parallèle de ce nouvel album solo, 'Phil Vincent' a sorti avec 'D'Ercole' en début d'année un nouvel enregistrement studio, 'Hardcore'.

En résumé, 'Phil Vincent' continue son bonhomme de chemin en nous offrant, année après année, des albums de qualité et ce dernier bébé est encore une belle preuve du talent de cet artiste qui ne fait pas le buzz sur internet (et c'est bien dommage). Si vous ne le connaissez pas encore et que vous êtes fan de rock mélodique varié, je vous conseille fortement d'aller jeter un "coup d'oreille" à 'Stigamata', vous serez certainement conquis par ces compositions toutes très attachantes...

Interprêtes

Phil Vincent (Chant, Tous les instruments), Max Piccolo (Batterie), Vince O'Regan (Guitare), Janne Stark (Guitare)


Artiste : John Mellencamp

Album : Lonely Street (Live 1984) – Unplugged (Live 1992) – Big Red Apple (Live 1980)

Date de Sortie : 24-05-2021

Ajouté le : 23-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Après 'Other People’s Stuff', 'John Mellencamp' a partagé sur les plateformes de streaming 3 live des années 80 et 90, tout d'abord 'Lonely Street (Live 1984)', puis le concert acoustique 'Unplugged (1992)' et, enfin, 'Big Red Apple (Live 1980)' que vous pouvez retrouver dans la playlist ci-dessus sur spotify. Ce sont donc plus de 4 heures de concerts qui nous sont offerts et on revient à la discographie des premiers albums de l'Américain qui a débuté sa carrière au milieu des années 70 sous le nom 'John Cougar Mellencamp' mais également des reprises de compositions de l'époque de différents artistes. Ces 3 lives sont donc un beau cadeau pour tous les fans de l'Américain et un bon moyen pour les autres de découvrir cet artiste dont le dernier enregistrement studio 'Sad Clowns & Hillbillies' date de 2017 et qui comptabilise une bonne vingtaine d'enregistrement studio...

Interprêtes

John Mellencamp (Chant, Choeurs, Guitare)


Artiste : Trick Or Treat

Album : The Unlocked Songs

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 08-06-2021

Après l'histoire des lapins à la recherche d'un nouveau monde dont j'avais chroniqué le deuxième volet 'Rabbit's Hill Pt. 2' et en attendant la sortie de leur prochain album, les Italiens de 'Trick Or Treat' sortent un album présenté comme une compilation, 'The Unlocked Songs', mais contenant de nouvelles compositions dans la première partie de l'opus et dans la deuxième partie des reprises, des pistes bonus, des versions acoustiques et des démos. On retrouve donc ces mélodies simples mais efficaces dans des ambiances légères et enjouées, mais les titres choisis pour cet opus sont assez variés et mélangent moments énergiques et d'autres plus calmes.

Dans la partie des titres inédits, tout commence par un entraînant 'Hungarian Hangover' avec une rythmique rapide qui nous met en forme d'entrée en nous racontant avec humour les après concerts et qui dans la deuxième partie fait un petit clin d'œil à la danse Hongroise N°5 de 'Johannes Brahms', puis, 'Almost Gone' adoucit considérablement le tempo pour une ballade mélancolique qui nous parle de cette période que nous vivons et qui nous prive de concert. Suit, l'enjoué 'I Cavalieri Dello Zodiaco' qui n'avait pas eu sa place dans leur album 'Re-Animated' composé uniquement de génériques de dessins animés qui ont bercé l'enfance des Italiens et qui est la bande son d'un célèbre dessin animé Italien, puis, ' Dragonborn-Skyrim' est une réinterprétation de la bande originale du jeu vidéo de rôle et d'action 'The Elder Scrolls V: Skyrim' avec des arrangements vocaux remarquables. 'Heavy Metal Bunga Bunga', qui suit, est déjà connu des fans du groupe car c'est un single sorti en 2011 et qui est une critique du politicien Italien 'Silvio Berlusconi', puis, 'Scream' est la reprise des 'Misfits'. La suite concerne d'anciennes compositions avec la reprise de 'Human Drama (Down Into Pain)' qui était le titre bonus de l'édition Japonaise de 'Tin Soldiers' de 2009 et, quant à 'Hampshire Landscapes', c'est un instrumental épique qui met en avant le talent des instrumentistes de 'Trick Or Treat' et qui apparaissait en bonus dans l'édition Japonaise de 'Rabbit's Hill Pt. 1'. Petite pause ballade avec la reprise en version orchestrale de 'Sagittarius – Golden Arrow' de l'album 'The Legend of the XII Saints', puis, on retrouve le côté déjanté des Italiens avec ce conte particulier de Noël 'Evil Needs Christmas Too' repris en beaucoup plus tranquille de l'album 'Evil Needs Candy Too' et 'Arles Hall' revient avec un instrumental puissant qui correspond plus ce que l'on à l'habitude d'entendre chez les Italiens. L'anecdotique démo de 2004 'I Like Donald Duck' remet en avant ce côté décalé et bon enfant avec des mélodies entêtantes de dessins animés qui ont d'ailleurs donnés le nom au groupe ('Donald et la Sorcière' de 'Walt Disney') et l'album se termine par la reprise musclée 'I'm Alive' d'Halloween' assez proche de l'original.

En résumé, ce patchwork de compositions est un bon mélange entre des titres puissants et énergiques d'un heavy métal bon enfant et des ambiances plus tranquilles qui représentent bien la marque de fabrique des Italiens de 'Trick Or Treat' et 'The Unlocked Songs' est un album destiné en premier lieu au fans du groupe mais peut être un bon moyen pour les autres qui ne les connaissent pas de découvrir ces Italiens assez atypiques dans le paysage métal...

Interprêtes

Alessandro Conti (Chant), Guido Benedetti (Guitare), Leone Villani Conti (Basse), Luca Venturelli (Guitare), Luca Setti (Batterie)


Artiste : Evership

Album : The Uncrowned King : Act 1

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 12-06-2021

J'avais déjà bien aimé les deux premiers albums des Américains d'Evership', 'Evership' en 2016 et 'Evership II' en 2018, et leur troisième album est sorti courant Mai 2021. Toujours mené par leur leader 'Shane Atkinson', ils nous ont concocté cette fois un album concept digne des plus grands noms du rock progressif des années 70 qui est inspirée du livre de 'Harold Bell Wright' de 1910 et qui raconte l'histoire d'un pèlerin qui part à la recherche de la vérité et qui est une allégorie sur la vie, la religion et la façon dont nous percevons toutes ces questions. On retrouve donc des longs développements qui nous font penser à des noms biens connus et ce sont les 'Kansas', 'Emerson, Lake & Palmer', 'Yes' ou encore 'Styx' (et j'en passe) qui viennent à l'esprit, tout ceci avec des arrangements modernes qui donnent encore plus d'ampleur à ces compositions épiques.

Ceci se concrétise dès le premier titre 'The Pilgrimage', de plus de 10 minutes qui comporte trois parties et nous embarque dans une saga progressive dans laquelle on chemine avec bonheur et qui, après une longue partie instrumentale remarquable, nous offre une partie chantée de toute beauté avec une mélodie qui reste gravée dans votre tête et qui me fait penser aux ambiances de 'Mystery'. Suit le court 'The Voice of the Waves' avec un côté atmosphérique reposant, puis, 'Crownshine/Allthetime', avec son introduction à la 'Kansas' est également un patchwork admirable d'un progressif riche et raffiné avec l'utilisation d'une alternance entre partie calmes au piano et d'autres plus enlevés avec les instruments électriques, les claviers étant prépondérants et amenant le liant à l'ensemble, les lignes mélodiques des parties chantées étant tout autant addictives que celles de la première composition et les sonorités me rappelant à certains endroits 'Uriah Heep'. Avec 'The Tower', c'est encore un long développement avec des parties chantées plus fournies qui montrent tout le talent vocal de 'Beau West' dans une nouvelle mélodie qui nous ramène encore aux sonorités des années 70, puis, 'The Voice of the Evening Wind' poursuit dans une ambiance atmosphérique à la 'Vangelis', le chant vaporeux étant tout à fait dans le même registre que celui du Grec. C'est avec 'Yettocome / Itmightbe' que l'on tient le plus long titre qui frise les 17 minutes et qui nous offre une suite épique dans laquelle on s'abandonne complètement en se laissant entraîner dans les différents coins et recoins de ce labyrinthe sonore toujours très mélodique et, c'est avec la belle ballade 'Wait' que n'aurait pas renié les 'Beatles' que nous terminons ce très bel album dans une ambiance légère.

En résumé, Ce dernier enregistrement studio des Américains d'Evership' est remarquable du début à la fin et nous ramène quelques décennies en arrière avec un son moderne et de très beaux arrangements instrumentaux et vocaux ce qui devrait, sans aucun doute, faire de 'The Uncrowned King : Act 1' un concept album à rajouter à la discothèque idéale de toute amatrice et tout amateur de rock progressif et rejoindre les multiples opus des grands noms de ce style des années 70...

Interprêtes

Beau West (Chant), Shane Atkinson (Claviers, Batterie, Chant, Theremin, Perscussion), James Atkinson (Guitare), John Rose (Guitare), Ben Young (Basse) + Invités : Matt Harrell (Guitare), Poem Atkinson (Voix), Mike Priebe (Chœurs), The Charles Heimermann (Chœurs), The Adriatic Sea (Orgue)


Artiste : Nergard

Album : Eternal White

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 24-06-2021

L'auteur-compositeur Norvégien 'Andreas Nergård' revient avec un nouvel album concept 'Eternal White' qui est le troisième album sous le nom de 'Nergard', 'A Bit Closer to Heaven' étant le dernier enregistrement studio sorti en 2015. Ce dernier bébé est un opéra métal mélodique avec tous les ingrédients réunis pour ce genre de production mais en limitant cette fois le line up à deux chanteurs principaux puisque ce sont l'Irlandaise 'Stefani Keogh' (qui a une page youtube avec des reprises ici) et le Norvégien 'Mathias Molund Indergård' (chanteur de 'Mindtech'), 'Andi Kravljaca' qui est également guitariste et claviériste venant s'ajouter au duo vocal. 'Eternal White' est un album concept relatant l'histoire de 'la marche de la mort des Caroléens' qui a vu la mort de 3000 soldats Suédois et Finlandais pendant la tentative ratée d'envahir la Norvège en 1719.

'God Forgive My Haunted Mind' démarre l'album dans une ambiance épique et symphonique que l'on retrouvera tout au long des 10 compositions avec une orchestration et des arrangements vocaux dignes des meilleurs titres d'Epica' et on se laisse très rapidement embarquer dans une mélodie entêtante sur un tempo très entraînant avec des parties instrumentales alternant des passages calmes et puissants. Cette belle impression se confirme avec 'Pride of the North' avec une nouvelle mélodie que l'on s'approprie immédiatement, le trio de chanteurs amenant une richesse supplémentaire, puis, l'introduction de 'From the Cradle to the Grave' nous fait remonter au début de 'Nightwish' avec des chœurs grandioses et, dans ce titre, 'Stefani Keogh' est très proche d'un registre lyrique et forme un très beau duo avec 'Mathias Molund Indergård' d'autant plus que la mélodie entraînante devient vite addictive. La première pause arrive avec 'Carry Me' qui est un lent mid-tempo avec un remarquable solo de guitare d'Andi Kravljaca' (que j'aurais aimé un peu plus long), puis, l'énergique 'Beneath Northern Skies' démontre encore, s'il en était encore nécessaire, le talent de mélodiste de 'Andreas Nergård' avec une nouvelle composition qui devrait faire fureur en concert et qui est typique du métal symphonique des années 90 à grands renfort d'arrangements orchestraux aux claviers. Avec 'Where No One Would Shed a Tear', on entame la deuxième partie de l'album avec une rythmique plus rapide, amenant les chanteurs à durcir leur interprétation et qui met encore un court instant en avant le solo de guitare endiablé d'Andi Kravljaca', puis, 'Downfall' continue dans une atmosphère épique et théâtrale et peut faire penser à certaines atmosphères de 'Kamelot' et 'Now Barely Three' poursuit dans ce symphonique aux chœurs grandioses à la 'Nightwish' avec les growls de 'Tim "Ripper" Owens'. Suite le mid-tempo éponyme de l'album qui possède un nouveau refrain addictif et qui est accompagné vocalement et instrumentalement de façon remarquable par 'Andi Kravljaca', puis, l'album se termine avec la compositions la plus longue de l'album, 'Erasing the Memories' qui finit par nous conquérir entièrement et qui est une magnifique ballade remplie d'une émotion palpable. A noter que la version Spotify offre l'intégral instrumental de l'album qui, personnellement, ne m'a pas paru indispensable, les arrangements vocaux amenant tellement plus de richesse et de plaisir d'écoute.

En résumé, en se recentrant sur un line-up limité, 'Andreas Nergård' nous offre un opéra métal symphonique remarquable du premier au dernier titre et qui n'a rien à envier à des projets de ce style, je pense notamment à 'Avantasia' de 'Tobias Sammet', et il a fort à parier que 'Eternal White' deviendra un album indispensable pour toutes les amatrices et pour tous les amateurs de power métal et de métal symphonique...

Interprêtes

Andreas Nergård (Batterie, Claviers, Programmation), Stefani Keogh (Chant), Mathias Molund Indergård (Chant), Andi Kravljaca (Chant, Guitare, Claviers), Ørjan Halsan (Guitare) + Invité : Tim "Ripper" Owens (Chant)


Artiste : Illusory

Album : Crimson Wreath

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 08-07-2021

'Illusory' est un groupe Grec de power métal qui a déjà sorti deux albums, 'The Ivory Tower' en 2013 (c'était d'ailleurs le nom du groupe avant cette époque qui comptabilise une trentaine d'années d'existence), et 'Polysyllabic' en 2016. 'Crimson Wreath', sorti en Mai 2021, est leur dernier bébé et est un album concept sur le dur sujet de la guerre et de tous ses côtés négatifs et qui contient 14 compositions pour près de 80 minutes de musique. Bien qu'ils soient tagués en power métal et que l'on pourrait les comparer à des formations comme 'Sabaton', ce 'Crimson Wreath' est varié et contient, à de multiples endroits, des alternances entre puissance et calme ce qui amène une bonne dose de progressif.

Tout commence par un 'Besetting Sins' (voir vidéo ici) entraînant avec un premier refrain fédérateur que l'on s'approprie immédiatement, puis, 'Acedia' est une première incartade acoustique avec un récitatif mélancolique qui est suivie du titre éponyme de l'album qui débute calmement et qui prend de l'ampleur après 1 minute 30 et qui continue à alterner des passages puissants et d'autres plus calmes. 'Immortal No', dans un power métal plus classique, prend le relais dans un tempo rapide avec de belles cassures rythmiques, et si vous aimez les longs solos de guitares, vous serez certainement comblés par celui qui nous est proposé en deuxième partie de titre. Pause bien méritée avec la courte ballade 'All Shade Fade', avant d'attaquer un 'All Blood Red' (voir vidéo ici) rempli d'une bonne énergie, puis, le court 'The Voice Inside Me', nouvelle virgule récitée sert d'introduction à 'St Forsaken', une des pièces maitresses de l'album qui nous embarque pour plus de 8 minutes dans une saga progressive qui, après une introduction acoustique, contient trois sections chantées entrecoupées par de remarquables parties instrumentales et dont le thème mélodique s'incruste facilement dans la tête. 'Ashes To Dust' continue dans le même style mélodique que son prédécesseur avec une belle pause acoustique dans la deuxième partie qui nous rappelle les racines Grecques de cette formation. Plus classique et plus ramassé, l'entraînant 'A Poem I Couldn't Rhyme' qui suit, est le hit mélodique de l'album dont le refrain devrait être repris par tout un public en concert puis, on attaque la suite An Opus Of Loss And Sorrow' composée de 3 titres pour une durée de 22 minutes qui met en avant le côté progressif des Grecs avec cet ensemble dense et riche dans lequel on est emporté et qui nous fait passer par toute sortes d'atmosphères, l'ensemble nous tenant en haleine de la première à la dernière note. Après ces trois remarquables compositions, c'est encore un nouveau long développement, 'Fortress Of Sadness', qui termine l'album en beauté et qui est constitué de plusieurs tiroirs montrant le savoir-faire des Grecs pour nous offrir un power métal progressif captivant.

En résumé, les Grecs d'Illusory' sortent un album très dense qui demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse, car 'Crimson Wreath' est bien plus qu'une simple suite de chansons de power métal mais embarque des éléments progressifs qui font qu'il ne sera pas seulement réservé à un public de power métal direct et efficace mais fera sans doute des heureux chez les fans d'un métal progressif facile d'accès grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement...

Interprêtes

Dee Theodorou (Chant), George Papantonis (Guitare), Greg Bakos (Guitare), Niki Danos (Basse), Makis Vandoros (Claviers), Costas Koulis (Batterie)


Artiste : VOLA

Album : Witness

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 31-07-2021

Dans le milieu du métal progressif, plusieurs formations se détachent car elles ont été taguées dans ce style tout en incorporant des influences d'autres styles ce qui fait que leurs albums nécessitent de s'y attarder pour en tirer toute la richesse. Dans ce genre de groupes, on retrouve les 'Pain Of Salvation' ou 'Leprous' ou encore 'Haken' pour ne citer que les plus connus. On pourrait rajouter à cette liste les Danois de 'VOLA', qui sortent leur troisième enregistrement studio 'Witness' après 'Applause From A Distant Crowd' en 2018 car ce dernier album, comme les précédents, a tous les atouts pour en faire un enregistrement de référence en métal progressif.

'Straight Lines' donne le ton de l'album avec une ambiance énergique d'un métal progressif imaginatif avec un refrain qui vient en opposition amener une mélodie mémorable et fédératrice, puis, 'Head Mounted Sideways' continue dans la même atmosphère, le nouveau refrain offrant la même alternance avec l'ensemble. Avec '24 Light-Years', le style se veut plus conciliant, presque atmosphérique tout en gardant une nouvelle opposition remarquable, cette fois entre la section rythmique qui amène une réelle originalité dans l'accompagnement de la mélodie, puis, changement de décor avec 'These Black Claws' qui est réellement un vrai bijou de progressif alternant une puissance phénoménale de feu à des sections rappés et accompagnées par quelques notes de guitare et qui en fait, pour moi, le moment le plus fort de l'album. La suite est beaucoup plus mesurée avec 'Freak', magnifique break ballade qui montre également une facette beaucoup plus accessible et posée des Danois, puis, 'Napalm' revient à un métal progressif alliant puissance et lignes mélodiques harmonieuses et, quant à 'Futur Bird', on retrouve cette section rythmique toujours très imaginative sur une phrase mélodie entêtante et ces oppositions d'intensité qui sont la grande force de ces compositions. Et l'album se termine avec encore deux compositions énergique, tout d'abord, 'Stone Leader Falling Down' avec une puissance d'un métal progressif poussée à son paroxysme tout en gardant une accessibilité immédiate, puis, 'Inside Your Fur', plus modéré qui résume bien cet album riche et inventif.

En résumé, avec ce dernier album, les Danois de 'VOLA' ont réellement trouvé une originalité forte qui les confortent dans le groupe de tête des meilleures formations de métal progressif ce qui fait de 'Witness' une belle surprise 2021 et un opus à rajouter à la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur d'un métal progressif innovant et accessible grâce à des mélodies mémorables...

Interprêtes

Asger Mygind (Chant, Guitare), Martin Werner (Claviers), Nicolai Mogensen (Basse), Adam Janzi (Batterie) + Invité : Shahmen (Chant)


Artiste : Pale Mannequin

Album : Colours of Continuity

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 02-08-2021

'Pale Mannequin' est une nouvelle formation Polonaise qui a été créée en 2016 par 'Tomasz Izdebski' et qui a sorti son premier enregistrement studio Patterns in Parallel en 2019 et 'Colours of Continuity' est donc leur deuxième album sorti en Mai 2021. Après une première écoute, on retrouve des influences de différentes formations de rock progressif, et même si le côté progressif n'est pas spécialement mis en avant, ils nous offrent un premier album varié qui mêlent différents styles alternant différentes ambiances allant de l'atmosphérique au métal, l'ensemble se partageant entre des titres accessibles et d'autres demandant quelques écoutes pour bien les apprivoiser.

'The Sleeper' débute l'album avec un mid-tempo dans un style me rappelant certains titres de 'RPWL' déployant une sorte de force tranquille, puis, 'Inkblot' durcit légèrement le ton avec des lignes mélodiques assez proches de 'U2' en offrant un refrain mémorable, et, avec 'Scattered', l'ambiance se veut beaucoup plus tranquille et le lent tempo accompagné par une guitare acoustique déroule une mélodie en léger crescendo. Suit 'Most Favourite Trap' qui offre un tempo entraînant soutenu par une guitare rythmique avec des allers-retours rapides et qui possède une belle cassure rythmique dans la dernière partie, puis, 'Inertia' est beaucoup plus progressif, les alternances de puissance et d'intensité se faisant plus nombreuses, la section rythmique étant nettement plus appuyée à certains endroits mais laissant une bonne place à d'autres parties plus calmes (écoutez le magnifique final pratiquement à capella) ce qui en fait une composition moins immédiate mais d'autant plus remarquable. Plus direct, 'Maniac's Mind' est un titre bâti autour d'une mélodie assez répétitive, puis, le titre éponyme de l'album déploie ses quasi 11 minutes dans une ambiance atmosphérique assez lourde et complexe qui offre un crescendo lorgnant vers du dark métal avec des growls et qui alterne ensuite différentes sections mettant en avant des solos instrumentaux, la dernière partie en décrescendo étant beaucoup plus classique avec une mélodie entraînante soutenue par des voix qui laisse place à un final atmosphérique. 'In Mono' clôt l'album en commençant avec des effets sonores trafiqués et nous livre un titre instrumental enrichi par des passages parlés.

En résumé, on savait que la Pologne était un réservoir de groupes de rock progressif et 'Pale Mannequin' s'y ajoutent, pas forcément dans le même style que les 'Riverside', 'Millenium' ou encore 'Loonypark', mais en amenant leur propre personnalité mêlant différentes influences ce qui en fait une formation originale qui devrait plaire à un public aimant un rock alternant titres accessibles et d'autres plus complexes demandant qu'on s'y attarde, tout ceci étant enrobé de quelques pincées de progressif...

Interprêtes

Tomasz Izdebski (Chant, Guitare, Claviers), Grzegorz Mazur (Voix, Guitare), Dariusz Goc (Basse), Jakub Łukowski (Batterie)


Artiste : Amorphis

Album : Live at Helsinki Ice Hall

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 03-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

On commence cette playlist des derniers concerts sortis courant 2021 par les Finlandais d'Amorphis' qui font référence maintenant dans le domaine du métal et qui parcourent leur riche discographie, leur premier album 'Karelian Isthmus' datant déjà de près de 30 ans. Et, avoir un live d'Amorphis', ce n'est pas courant car mis à part une sortie en 2010 avec 'Forging The Thousand Lakes' et le court album bonus 'An Evening With Friends' en 2017, les Finlandais n'ont pas trop gâté leur fans en sorties d'album de concerts depuis 3 décennies. Mais ne boudons pas notre plaisir car ce concert 'Live at Helsinki Ice Hall', d'une heure et demie, offre 15 titres qui ont été enregistrés dans la ville qui les a vu débuté, et est constitué d'une moitié de compositions récentes (8 des deux derniers albums 'Under the Red Cloud' de 2015 et 'Queen of Time' de 2018) mais met également en avant leur première période des années 90. Et quoi de mieux pendant cette période troublée que d'avoir une prestation live d'un groupe qui dégage une énergie impressionnante, le live amenant une dimension supplémentaire de puissance. Bref, au-delà des fans des Finlandais qui vont certainement faire tourner cet album en boucle pendant longtemps, 'Live at Helsinki Ice Hall' est un excellent concert qui devrait combler tous les fans d'un métal puissant et mélodique à la fois...

Interprêtes

Tomi Joutsen (Chant), Esa Holopainen (Guitare), Tomi Koivusaari (Guitare), Ollie-Pekka Laine (Basse), Santeri Kallio (Claviers), Jan Rechberger (Batterie)


Artiste : 22 Layers

Album : Isotope

Date de Sortie : 21-05-2021

Ajouté le : 04-08-2021

J'avais découvert 'Tony Lowe' avec son projet 'ESP Project' et il avait sorti l'album '22 Layers of Sunlight' sous le nom de projet 'ESP 2.0'. C'est maintenant sous le nom de '22 Layers' qu'il a sorti 'Isotope' en Mai 2021 avec 'Peter Coyle' au chant qui était déjà présent dans le projet 'ESP 2.0'. Le nom du projet est encore différent mais, ne nous y trompons pas, on retrouve ce rock progressif atmosphérique avec des influences des années 70, les deux noms que j'avais évoqué avec le dernier album d'ESP Project', 'Barclay James Harvest' pour le côté mélodique et 'Pink Floyd' pour le côté plus progressif étant encore présents.

Et pourtant, 'Soundtrack and the Score' est basée sur un tempo rapide dans les couplets mais débouche sur un refrain mémorable beaucoup plus lent apportant une belle opposition rythmique, puis, 'Blue Sky Volcano' est une première ballade délicate tout en retenu sur laquelle on est bercé par la douce voix de 'Peter Coyle', atmosphère que l'on retrouve sur le titre suivant 'Equinox' avec des sonorités de claviers électro. Avec 'The Sun Is Going Down', on continue notre voyage dans des paysages poétiques avec des parties instrumentales 'Floydiennes', puis, 'Purple Aniseed' durcit légèrement le ton avec quelques riffs saturés de guitare pour un rock direct qui peut rappeler 'Barclay James Harvest' par la ressemblance vocale. Retour à une ambiance calme et tranquille avec 'Invisible Threads' qui déroule une mélodie sensuelle et, avec 'Hello Algorithm', les riffs de guitare plus rudes alternent avec un refrain plus tranquille ayant une nouvelle mélodie mémorable parsemée ici et là de nouveau effets électro. Suit le single remastérisé 'Travelling Alone' qui nous ramène à une ambiance délicate et mélancolique rappelant une fois de plus 'BJH', puis, la chanson titre qui termine ce très bel album nous embarque dans un nouveau lent tempo qui débute par une section instrumentale que n'auraient pas renié les 'Floyds', puis on se laisse emporter par le chant de 'Peter Coyle' dans une nouvelle mélodie aérienne qui se rapproche des sonorités de 'Alan Parsons Project'.

En résumé, ce nouvel enregistrement studio du duo 'Tony Lowe'/'Peter Coyle' est, sans surprise, dans la même veine que leur précédente création ce qui fait d'Isotope' un album très agréable à écouter en cette période estivale et qui devrait plaire à un public aimant les ambiances tranquilles et poétiques...

Interprêtes

Tony Lowe (Guitare, Claviers, Programmation Batterie), Peter Coyle (Chant)


Artiste : Edu Falaschi

Album : Vera Cruz

Date de Sortie : 18-05-2021

Ajouté le : 10-06-2021

'Edu Falaschi' est bien connu des fans de power métal pour avoir fait partie d'Angra' jusqu'en 2012 et qui après des problèmes de voix, continue en solo (voir ces derniers albums ici et ici) mais également avec la formation 'Almah'. 2020 a vu la sortie d'un DVD au Japon, 'The Temple Of Shadows', qui fêtait les 15 ans de l'enregistrement studio d'Angra' et qui a fait l'objet d'un court EP à l'international mais que l'on retrouve en intégralité sur youtube, l'artiste n'ayant pas eu les droits au niveau international (voir ici). Et après le single de 2018, 'The Glory of the Sacred Truth' qui voyait un retour d'Edu au source avec le batteur originel d'Angra', 'Aquiles Priester', 2021 voit la sortie d'un nouvel album 'Vera Cruz' qui poursuit dans ce que pouvait faire 'Angra' lorsque qu'Edu et Aquiles étaient présents. On retrouve cette marque de fabrique du groupe, un power métal épique alternant les compositions endiablées et des longs développements beaucoup plus calmes qui nous raconte l'histoire de la découverte du nouveau monde par les Portugais en 1500 et dont ils donneront le nom de Vera Cruz : ils avaient tout simplement découvert ce qui va devenir le Brésil.

Musicalement, tout est réuni pour nous accompagner dans cette histoire avec des hymnes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement, et, après, l'introduction instrumentale 'Burden', de rigueur dans ce genre d'album, 'The Ancestry' nous embarque dans un titre rapide et fougueux néo-classique avec une première mélodie entêtante et avec une section rythmique déchaînée, puis 'Sea of Uncertainties' poursuit dans un tempo tout aussi rapide pour un titre typique d'un power métal puissant et mélodique, la prestation d'Edu Falaschi' étant remarquable dans ce style épique et le solo de guitare central tout autant éblouissant. On retrouvera ce style flamboyant et puissant dans 3 autres compositions, 'Crosses', 'Fire with Fire' et 'Mirror of Delusion', toutes étant des musts mélodiques. Mais la grande force de cet album est de varier les styles, puisque mise à part le court intermède instrumental 'Frol de la Mar' qui est l'introduction de 'Crosses', les 5 autres compositions amènent une variété avec 3 magnifiques power ballades 'Skied in Your Eyes', 'Bonfire of the Vanities' et 'Rainha Do Luar' et 2 longs développements épiques qui à eux seuls valent l'achat de cet album, 'Land Ahoy' étant une suite de près de 10 minutes avec une mélodie qui déclenche ce petit frisson caractéristique de bonheur intense d'écoute et avec des alternances de tempos et d'intensité remarquables soutenues par des somptueuses harmonies vocales, puis, 'Face of the Storm', un peu moins long mais qui, dans un style tout autant épique, nous embarque pour un voyage mouvementé teinté de progressif avec de très beaux chœurs et des growls impressionnants de 'Max Cavalera'.

En résumé, 'Edu Falaschi' revient au style épique du début d'Angra' et ce nouvel album est un superbe mélange de power métal entre des moments énergiques et puissants et d'autres beaucoup plus calmes et 'Vara Cruz' sera certainement bien accueilli par les fans historiques d'Angra' mais devrait également plaire à toutes celles et ceux qui aiment les albums concepts de power métal qui ont connus leur apogée dans le début des années 2000...

Interprêtes

Edu Falaschi (Chant), Aquiles Priester (Batterie), Roberto Barros (Guitare), Diogo Mafra (Guitare), Raphael Dafras (Basse), Fábio Laguna (Claviers) + Invité : Max Cavalera (Chant)


Artiste : Subterranean Masquerade

Album : Mountain Fever

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 06-06-2021

Après le très bon ' Vagabond' sorti en 2017, 'Subterranean Masquerade', composé d'artistes d'origine Israélienne, a sorti un nouvel album 'Mountain Fever' et on retrouve avec bonheur ce mélange d'orient et d'occident dans une diversité de styles que l'on pourrait qualifier de progressif du monde, les musiques traditionnelles côtoyant des genres comme le rock ou le métal. Ce dernier opus voit un changement à la section vocale puisque 'Davidavi (vidi) Dolev' remplace 'Kjetil Nordhus' au chant clair et 'Ashmedi Melechesh' a été invité à la place de 'Paul Kuhr' pour les voix extrêmes. On retrouve également de nombreux invités, le batteur d'Orphaned Land' étant toujours présent, mais également d'autres artistes de la grande famille d'artistes Israéliens qui amènent leur talent d'instrumentistes ou de chanteurs (voir ci-dessous).

Au menu de ce nouvel opus, 10 titres pour une petite heure de musique et on est accueilli par 'Snake Charmer' dans une ambiance mélodique que l'on apprivoise immédiatement et qui en fait un des titres les plus conventionnels. Suit la ballade 'Diaspora My Love' qui est un remarquable crescendo tout au long du titre et qui est le première composition à amener une variété de style que ce soit au niveau des intensités (quelques growls côtoient un chant clair et doux) mais également au niveau des instrumentations mélangeant acoustique et électrique avec quelques phrases musicales orientalisées, puis, changement de style avec le mélodique et joyeux 'Mountain Fever' avec sa mélodie entêtante (l'introduction peut rappeler les ambiances des Tunisiens de 'Myrath') et qui est ensuite un génial patchwork d'influences qui nous embarque dans un voyage très dépaysant et tout ceci en moins de 6 minutes. On retrouve cette diversité dans 'Inward' qui suit, peut être encore plus marquée, qui après une longue introduction instrumentale, combine des accords de guitare de métal et les growls avec la douceur du chant de 'Vidi' et dont la mélodie fusionne orient et occident et qui a un final étonnant avec ce saxophone et cette section rythmique débridés. Avec 'Somewhere I Sadly Belong', c'est certainement la composition la plus contrastée qui débute tranquillement et qui brutalement, nous déverse un métal extrême fait de growls enragés mais qui, dans la deuxième partie, est beaucoup plus calme et dont le thème mélodique nous accompagne jusqu'à la fin en décrescendo. On revient à un climat très tranquille avec le début de 'The Stillnox Oratory' mais qui s'avère être un magnifique créscendo qui prend de l'ampleur, petit à petit, pour finir dans une joute vocale entre des growls rageurs et un chant clair puissant qui retomber subitement avec quelques notes de piano. Suit un plus classique 'Ascend' qui offre de belle variations d'intensité dans un thème mélodique très accrocheur, la prestation vocale de 'Vidi' et les arrangements vocaux du refrain étant remarquables (voir vidéo ici), puis, 'Ya Shema Evyonecha', chanté en Hébreux, nous fait de nouveau nous évader avec ce mélange exquis entre sonorités traditionnelles et la puissance des instruments électriques en en faisant un des titres les plus proche d'une musique du monde universelle (ce qui me conforte encore plus dans l'idée que ce sont ces rapprochements de cultures différentes qui sont la source d'une remarquable création). Je dois dire que les chants extrêmes ne m'ont jamais attiré plus que ça, mais force est de constater que le long développement 'For The Leader, With Strong Music' est un enchevêtrement progressif complètement addictif et que ces growls ne sont pas une fin en soi, mais s'intègre complètement dans ce patchwork admirable qui ratisse très large et qui nous fait faire un tour de la terre musical en 8 minutes. Pour finir, 'Mångata' nous fait sortir du très beau rêve dans lequel le groupe nous avait plongé par une ballade émouvante mettant en avant les instruments acoustiques guitare et bouzouki.

En résumé, ce dernier album de 'Subterranean Masquerade' est très riche et varié et se déguste avec bonheur du début à la fin et montre que les Israéliens ont atteint un niveau de maturité qui leur permet de s'attaquer à tous les styles ce qui destine 'Mountain Fever' à toutes les amatrices et à tous les amateurs d'un progressif multiculturel qui aiment également mélanger différents genres musicaux...

Interprêtes

Davidavi (vidi) Dolev (Chant), Tomer Pink (Guitare), Omer Fishbein (Guitare), Or Shalev (Guitare), Shai Yallin (Claviers), Golan Farhi (Basse) + Invités : Matan Shmuely (Batterie), Ashmedi Melechesh (Chant), Idan David Amsalem (Guitare), Uri Shefi (Oud, Iouta, Bouzouki), Jackie Hole (Chant), Yatziv Caspi (Percussions), Neta Maimon (Violoncelle), Oren Tsor (Violon, Alto), Idit Mintzer (Cuivres), Alon Karnieli (Chœurs), Idan Kringle (Chœurs), Matan Carlos (Chœurs) Mandelbaum, Richard Aevum (Chœurs), Yakir Sasson (Bois), Hadar Levi (Guitare)


Artiste : Joe Bailey

Album : Ghosts

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 14-06-2021

Mine de rien, 'Joe Bailey' continue de sortir des albums et 'Ghosts' est maintenant son 6ème enregistrement studio depuis 2015, année de la sortie de son premier bébé 'The End Comes Too Late'. Entre temps, j'avais chroniqué en 2018, le quatrième album 'A Price to Pay' et 2019 a vu la sortie de 'Less Than Nothing'.

6 compositions entre 4 et près de 8 minutes, c'est le menu de cet opus qui nous emmène en voyage dans l'univers progressif de Joe avec toujours des lignes mélodiques accessibles et une utilisation prépondérante de claviers, l'ensemble étant toujours soutenu par de lourdes lignes de basses. 'Haunted House' en est l'exemple parfait avec un thème mélodique mémorable qui nous tient en haleine pendant presque 9 minutes avec une belle performance vocale de Joe et des sections instrumentales qui alternent de belle manière avec les parties chantées, puis, 'River of Spite', tout en restant puissant, est un mid-tempo dans une ambiance plus tranquille avec une nouvelle mélodie entêtante et qui met en avant différentes sonorités de claviers. Avec 'Waiting', l'introduction aux sonorités électroniques à la 'Jean-Michel Jarre' laisse place à une mélodie lente et planante avec des basses imposantes puis le tempo alterne en milieu de titre avec une section rythmique marquée pour revenir ensuite à l'ambiance atmosphérique qui reprend de l'ampleur pour le final. La deuxième partie de l'album nous offre la belle ballade mélancolique 'Abracadabra', puis, les deux derniers longs titres 'Rat Race' et 'Ghosts' sont dans une construction plus classique couplets/refrain avec des mélodies que l'on apprivoise immédiatement, le premier alternant des couplets soutenus par des claviers saccadés et un refrain plus posé et le deuxième nous offrant un rock imaginatif et varié avec une remarquable prestation vocale, Joe ayant ce talent pour adapter sa voix en fonction de l'ambiance de chaque partie.

En résumé, l'Anglais 'Joe Bailey', toujours aussi discret sur la toile, sort un album très agréable à écouter dans la lignée de ses précédentes productions et 'Ghosts' devrait plaire à un public aimant un rock progressif facile d'accès grâce à d'agréables lignes mélodiques assimilable immédiatement...

Interprêtes

Joe Bailey (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie)


Artiste : Carmeria

Album : Advenae

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 16-06-2021

Après l'album de rock mélodique du groupe de 'Revlin Project' qui nous avait conduit en Amérique du Sud qui n'est pas forcément l'endroit où l'on a l'habitude d'avoir ce style de musique, voici un autre pays atypique, cette fois dans le domaine du métal symphonique, puisque ce sont les Australiens de 'Carmeria' qui sortent leur premier album studio. Et après une première écoute de 'Advenae', on se rend vite compte qu'ils risquent fort de se faire connaitre assez rapidement sur la scène internationale car ce premier opus a tout pour rivaliser avec les meilleures formations du genres et contient ce que tout connaisseur de métal symphonique recherche dans ce style : des atmosphères épiques, la puissance du métal, des arrangements orchestraux et vocaux riches et somptueux, une chanteuse dans la plupart des cas ou un chanteur plus rarement dans un registre lyrique ou clair accompagné dans certains cas de chant extrême et des mélodies directes et efficaces que l'on s'approprie rapidement. Et cette définition s'applique parfaitement aux Australiens de 'Carmeria' dont le chanteur 'Jordan Von Grae' n'a rien à envier à un 'Tommy Karevik'.

Et tout commence par l'instrumental éponyme de l'album habituel dans ce genre musical, baigné dans une ambiance épique à souhait, puis, 'Morningstar' ouvre les hostilités avec une premier hit mélodique entraînant dont le refrain rentre immédiatement dans la tête sans en ressortir, 'Carpe Noctem' qui suit ajoutant des growls dans une atmosphère tout autant énergique et mélodique qui donne une envie irrésistible d'headbanguer au rythme des riffs de guitare incisifs. La suite continue avec des mélodies entêtantes et défilent des compositions toutes aussi efficaces les unes que les autres, comme 'En Rapture' et son introduction proche d'Epica' ou 'To Lead the Blind', faisant se côtoyer la puissance du métal avec des moments plus calmes, tout comme 'Solaris' qui déploie une nouvelle mélodie addictive, ou encore 'Starfall' qui nous envoie un énième refrain mémorable. Les moments plus calmes ne sont pas oubliés et les power ballades sont au nombre de quatre ce qui amène un très bon équilibre à l'ensemble de l'album, et défilent des bijoux mélodiques que sont 'Relinquished', 'Celestia', 'Veil of Sanctitude' et 'Halo' tous aussi attachants les uns que les autres. Et cerise sur le gâteau, le dernier titre nous offre un long développement épique qui résume à lui tout seul toutes les facettes de 'Carmeria', des arrangements orchestraux et vocaux grandioses, de la puissance alternant avec des sections beaucoup plus calmes, de remarquables ruptures de rythme et de magnifiques solos de guitare, tout cela étant accompagné de lignes mélodiques irrésistibles. A noter que les Australiens non pas fait les choses à moitié car ils ont mis en ligne également des vidéos remarquables avec 'Relinquished', 'To Lead The Blind', 'Celestia', 'Morningstar', 'Solaris' et enfin 'Carpe Noctem'.

En résumé, 2020 avait vu l'arrivée de 'MoonSun' sur la scène de métal symphonique avec 'Escapalace' qui avait été pour moi la révélation dans ce style et cette année voit une autre formation venue d'Australie toute aussi talentueuse faire son apparition et nous offrir un remarquable album qui marquera sans aucun doute tout un public épris de métal symphonique...

Interprêtes

Jordan Von Grae (Chant), Jerry Zahija (Guitare, Chant), Liza Gudkova (Claviers), Tory Giamba (Basse, Chant), Johny Rock (Batterie)


Artiste : Acolyte

Album : Entropy

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 22-06-2021

'Acolyte' est une formation Australienne que je découvre avec leur deuxième album 'Entropy', le court LP 'Shades of Black' étant sorti en 2016. Et quel album ! dès la première écoute, on est transporté dans un univers progressif allant du rock au métal avec une richesse et une densité extraordinaire, fusionnant différents styles allant de l'atmosphérique au power en passant par le symphonique, tout ceci avec des lignes mélodiques facilement assimilables et une chanteuse qui maitrise de bout en bout son sujet avec une technique vocale irréprochable. Je retrouve en quelque sorte un remarquable patchwork de formations que j'affectionne tout particulièrement, allant de 'Pink-Floyd' à 'Ayreon' en passant par 'Sons of Apollo', 'Threshold', 'Riverside', 'Mystery' ou encore 'Therion' pour n'en nommer que quelques-unes montrant la diversité rencontré sur cet opus.

Dès le court instrumental 'Prelude', les quelques mesures nous embarquent dans une ambiance épique pour introduire le premier long développement éponyme de l'album (voir vidéo ici) qui nous fait passer par différents paysages sonores aux multiples rebondissements, passant d'une section énergique avec une base rythmique de métal progressif avec des lignes mélodiques addictives à une partie atmosphérique 'Floydienne' avec un solo de guitare 'Gilmourien' et des vocalises tutoyant les étoiles (me rappelant celles de 'Atom Heart Mother'), amenant le très beau final en crescendo. Malgré sa durée plus courte, le titre suivant 'Resentment' (voir vidéo ci-dessus) est un condensé de métal progressif imaginatif avec de magnifiques changements rythmiques, puis, les 10 minutes de 'Clarity' (voir vidéo ici) nous réembarquent dans un nouveau voyage somptueux, débutant par une lente progression à la rythmique hypnotique et qui dévoile des variations instrumentales et vocales autour du thème pour monter petit à petit en puissance de manière magistrale et proposer de nouvelles digressions avec de remarquables arrangements vocaux pour finalement retomber en décrescendo dans le final. Suit la courte ballade semi-acoustique 'Resilience' aux sonorités folk qui permet une aération bienvenue entre les longues compositions, puis, 'Idiosyncracy', le plus long titre, continue à nous faire voyager, cette fois dans des contrées orientales avec des volutes vocales de toute beauté qui côtoient des lignes mélodiques plus occidentales et les arrangements instrumentaux somptueux à mi-parcours dévoilent des trésors sonores accompagnées par une section rythmique dépaysante, la deuxième partie revenant au thème mélodique du départ enrichie par de très belles orchestrations et qui se termine avec quelques nappes de claviers. Deuxième petit break, 'Solitude' est basé sur des bruitages sonores qui sert d'introduction à l'instrumental 'Recovery' qui déploie une ambiance atmosphérique tranquille dans laquelle on se laisse bercer et dont le final au piano est de toute beauté, puis, l'album se termine par la longue composition 'Acceptance' qui, après le climat très calme de 'Recovery', poursuit dans une ambiance 'Floydienne' avec une guitare aérienne alternant avec de belles vocalises de 'Morgan-Leigh Brown' et qui prend son envol après 3 minutes pour une partie dont la rythmique marquée alterne avec des ruptures d'intensité et de tempos et qui met en avant dans la deuxième partie de remarquables solos de guitare et de claviers. Et avec tout ça, je n'ai pas pris le temps de vous parler du thème, je cite 'Morgan-Leigh Brown' : " 'Entropy' est un enregistrement entièrement conceptuel explorant les premières étapes de la 'perte'. Présenté comme des entrées de journal intime, l'enregistrement fluctue à travers un éventail d'actions, de sentiments et d'émotions qui sont couramment ressentis lorsque l'on essaie porter soi-même le poids du traumatisme."

En résumé, les Australiens d'Acolyte' sorte un album qui marquera sans aucun doute l'année 2021 en progressif car il est d'une densité et d'une variété considérable, fusionnant différents styles, et comme souvent dans ce cas, demande des écoutes répétées pour en tirer toute la richesse ce qui destine 'Entropy' à un public de progressif aimant prendre son temps pour découvrir petit à petit un album concept...

Interprêtes

Morgan-Leigh Brown (Chant), David Van Pelt (Claviers), Chris Cameron (Batterie), Jason Grondman (Basse, Choeurs), Pete Borzęta (Guitare)


Artiste : Levara

Album : Levara

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 03-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Levara' est une nouvelle formation qui est née de la rencontre du chanteur Français 'Jules Galli', du guitariste Américain 'Trev Lukather' et du batteur Anglais 'Josh Devine'. On connaissait déjà les quatre premiers singles, 'Heaven Knows', 'Chameleon', 'Automatic' et 'Ever Enough' sortis il y déjà quelques mois (voir leur chaîne youtube ici) qui nous donnaient déjà une bonne idée de la direction musicale, nous proposant un AOR plutôt tranquille avec des mélodies harmonieuses que l'on s'approprie immédiatement et qui est directement influencé par les formations majeures de rock mélodiques des années 80 (normal car dans la famille Lukather, je voudrais le père Luke : j'ai, il était un des membres fondateurs de 'Toto'). Ce sont donc six nouvelles compositions originales qui viennent se rajouter et qui sont toutes dans le même style et on passe un moment très agréable à l'écoute de ce premier LP du trio auquel se rajoute le bassiste invité 'Sam Porcaro' et des chœurs de l'ancien chanteur 'Steve Perry' de 'Journey' (qui devraient sortir prochainement un nouvel album – écoutez le nouveau single ici). Bref, ce nouveau projet de rock mélodique cosmopolite montre le talent de ces artistes qui nous offre un très bon album de rock mélodique qui devrait tourner en boucle chez pas mal de fans de formations de ce style et qui nous embarque dans la machine à remonter le temps quatre décennies en arrière...

Interprêtes

Jules Galli (Chant), Trev Lukather (Guitare), Josh Devine (Batterie) + Invités : Sam Porcaro (Basse), Steve Perry (Chœurs)


Artiste : Seventh Crystal

Album : Delirium

Date de Sortie : 14-05-2021

Ajouté le : 05-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Devinez d'où vient ce nouveau projet 'Seventh Crustal' de hard-rock mélodique. Bien évidemment d'un pays Nordique et en l'occurrence de la Suéde avec, à la base, le chanteur 'Kristian Fhyr' qui s'est entouré d'instrumentistes pour finalement créer une formation qui a été repérée par le label 'Frontiers'. Et le résultat est un ensemble de 12 compositions qui nous embarquent dans un AOR moderne dont les influences sont bien entendues issues des années 80/90 avec des lignes mélodiques immédiatement assimilables et qui rentre tout à fait dans la playlist que je vous propose depuis début juin. Les quatre premiers titres donnent un parfait échantillon de cet album avec tout d'abord deux chansons entraînantes avec 'Say What You Need To Say' et 'When We Were Young' puis deux autre compositions plus tranquilles avec tout d'abord la belle ballade 'Broken Mirror' et le mid-tempo 'Delirium' et sa mélodie attachante. La suite est à l'image de ce début et des mélodies addictives défilent les unes après les autres pour notre plus grand plaisir. A noter également de remarquables reprises en acoustique disponibles sur le page youtube de 'Frontiers' de 'When We Were Young' et 'Broken Mirror'. En résumé, 'Seventh Crystal' est un nouveau projet très prometteur qui vient se rajouter à la liste déjà impressionnante des formations Suédoises et 'Delirium' est à déguster sans modération et devrait plaire à tout un public adepte de hard-rock mélodique influencé par les années 80/90...

Interprêtes

Kristian Fhyr (Chant), Emil Dornerus (Guitare), Johan Älvsång (Claviers), Olof Gadd (Basse), Anton Roos (Batterie)


Artiste : Teramaze

Album : Sorella Minore

Date de Sortie : 11-05-2021

Ajouté le : 02-06-2021

'Teramaze' est un groupe de métal progressif créé dans les années 90, qui a eu une période d'inactivité dans les années 2000 et qui est revenu avec 'Anhedonia' en 2012. Depuis cette année, les Australiens sortent des enregistrements studio régulièrement, le dernier en date 'I Wonder' de 2020. 2021 voit la sortie de 'Sorella Minore' qui continue l'histoire de 'Her Hallo' relatant les péripéties de deux sœurs dont l'une est morte dans un accident suspect et l'autre, sa cadette, est kidnappée dans un château loin du monde extérieur.

Cet opus ne contient que 4 titres mais le premier, qui est la chanson titre, est un long développement de plus de 25 minutes et nous embarque dans une saga progressive qui nécessite bien évidemment de s'y attarder pour en tirer toute la richesse car on navigue dans un labyrinthe fait de multiples coins et recoins, alternant toutes sortes d'ambiances et avec un thème mélodique qui revient sous différentes formes en se greffant assez rapidement dans notre tête. L'ensemble comporte bien entendu des arrangements remarquables que ce soit au niveau instrumental ('Dean Wells' nous offre à de multiples reprises des interventions à la guitare admirables) ou au niveau vocal, une chanteuse et deux chanteurs ayant été conviés pour l'occasion pour amener une belle diversité dans les voix et les chœurs. La suite de l'album fait défiler, tout d'abord, la ballade 'Stones' qui déroule une belle mélodie lente et mélancolique dans laquelle 'Dean Wells' nous propose une belle prestation vocale et un remarquable solo de guitare 'Floydien', puis, 'Take You Shot' est un titre énergique assez linéaire et s'éloigne du progressif, l'album se terminant par une nouvelle ballade, 'Between The Shadows', aussi forte en émotion que la première, et qui termine de très belle manière l'album (voir vidéo ici).

En résumé, les Australiens de 'Teramaze' nous font voyager dans leur univers progressif qui fusionne le rock et le métal et qui nous fait passer par toutes sortes de sentiments grâce à une grande force émotionnelle; 'Sorella Minore' devrait plaire à un public épris de rock et de métal progressif et aimant s'abandonner dans de longs développements...

Interprêtes

Dean Wells (Guitare, Chant), Andrew Cameron (Basse), Chris Zoupa (Guitare), Nick Ross (Batterie) + Invités : Nathan Peachey (Chant), Silvio Massaro (Chant), Jennifer Borg (Chant)


Artiste : Single Celled Organism

Album : Percipio Ergo Sum

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 15-05-2021

'Jens Lueck' qui a fondé le Studio 'Art Of Music' en 1993 et qui a collaboré avec des artistes comme 'Syrinx Call' et 'Isgaard', sa compagne dans la vie, a également créé son propre projet solo 'Single Celled Organism' avec à la clé un premier album de qualité, 'Splinter in the Eye' sorti en 2017 et l'Allemand signe son deuxième album ' Percipio Ergo Sum' qui est sorti le 7 Mai. On retrouve donc le style progressif de l'Allemand influencé par tous les artistes majeurs des années 70 avec des lignes mélodiques accrocheuses à la première écoute et ce dernier opus continue l'histoire de 'Splinter in the Eye' qui se terminait par une attaque mondiale avec des armes biologiques qui avaient libéré un virus extrêmement dangereux (rappelons que l'album est sorti en 2017 mais ça ne vous rappelle pas quelque chose ?). Faisant partie des 5% de rescapés de cette épidémie, le Docteur Barnaby et la 'fille de la télévision' qu'il avait créée, poursuivent donc leur aventure et cette deuxième partie voit la jeune fille affronter le monde réel mais sans l'aide de son protecteur et son crédo est détourné du 'Cogito ergo sum' de 'Descartes' au profit d'un 'Percipio Ergo Sum' : je perçois, donc je suis (Pour plus de détail, vous pouvez retrouver l'histoire sur le site internet de Jens ici).

La calme ouverture 'She's Awake' plante le décor avec une longue partie instrumentale en léger crescendo puis la courte partie chantée par 'Jens' accompagnée d'Isgaard' pour les chœurs annonce le réveil de la jeune fille, puis, 'The Final Door' nous déroule une douce mélodie ponctuée de solos instrumentaux 'Floydiens' que ce soit aux claviers ou à la guitare avec de remarquables ruptures tout au long du titre. 'I'd Like to See' qui suit est une lente complainte du Docteur Barnaby dans laquelle 'Jens Lueck' fait monter le curseur émotionnel dans son chant, puis 'Ride on a Ray', après une première partie épurée, montre ensuite un visage plus entraînant dans lequel la jeune fille découvre la beauté du monde, et 'Doubts' nous offre une magnifique ballade qui m'a déclenché à plusieurs reprises ce petit frisson caractéristique d'un grand plaisir d'écoute avec un léger crescendo dans laquelle l'héroïne voudrait tout apprendre sur ce monde qu'elle découvre et qui offre dans la deuxième partie un très beau solo de guitare. Suit 'Save Me from Dreaming' qui est un bijou mélodique 'Floydien' dans lequel 'Isgaard' nous émeut au larmes lorsqu'elle chante 'S'il vous plait, sauvez-moi' suivi de 'I'm Not Human' qui met encore en avant 'Isgaard' dans une nouvelle complainte de la jeune fille avec une montée en puissance et en tempo tout au long du titre avec un emballement final instrumental remarquable. Avec 'Hey You', on retrouve l'ambiance de celui des 'Floyds' qui est en quelque sorte un cri pour réveiller les consciences, puis, le court 'Humble' nous berce à l'écoute de la voix aérienne d'Isgaard' qui a réussi à se libérer pour retrouver une paix intérieur et 'Entanglement Runs Off' qui suit de près de 9 minutes nous embarque dans une saga progressive avec un bon équilibre entre parties instrumentales et chantées et une section rythmique inventive, le long solo de guitare dans la deuxième partie étant de toute beauté, l'album se terminant par le court et dépouillé 'Inhale the Dark' dans lequel 'Jens' et 'Isgaard' nous émeuvent une dernière fois dans leurs duos piano/voix admirables : tout simplement beau !

En résumé, ce deuxième album du projet 'Single Celled Organism' de 'Jens Lueck' nous emmène dans un magnifique voyage dans lequel on s'abandonne complètement grâce à de magnifiques mélodies dans des ambiances paisibles et sereines. 'Percipio Ergo Sum' est un album rempli d'une émotion toute particulière et est à déguster dans un endroit calme pour profiter de toute la richesse de chaque composition : pour tous les amoureux d'un rock progressif original, riche et mélodique...

Interprêtes

Jens Lueck (Batterie, Guitare, Basse, Claviers, Chant), Isgaard (Chant), Ingo Salzmann (Guitare), Johnny Beck (Guitare), Jürgen Osuchowski (Guitare), Katja Flintsch (Violon, Alto), Olek Bakki (Violoncelle), Volker Kuinke (Enregistrement), Kai Ritter (Voix)


Artiste : Scarved

Album : Flashback

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 31-05-2021

Les Belges de 'Scarved' reviennent avec un nouvel album, 'Flashback', après 'Lodestone' en 2017. Ils continuent de nous offrir du hard-rock bien trempé et on retrouve au chant 'Caro Verboven' qui assure toujours autant et, quant aux solos de guitare de 'Luc Van Dessel', ils sont toujours aussi excellents. Les influences restent ancrées dans le hard-rock des années 70/80 et on peut entendre des réminiscences de formations comme 'Deep Purple' avec par exemple le lourd 'Nightshift' qui ressemble à un certain 'Into The Fire' ou comme 'AC/DC' avec des riffs saturés de guitare très caractéristiques dans 'Poison Kiss', la pause ballade n'étant pas oubliée avec le très bon 'Lost In Space' magnifiquement chantée par 'Caro Verboven'. Bref, ce nouvel album de 'Scarved' est rempli d'une bonne énergie qui devrait plaire à tous les fans d'un hard-rock musclé et direct qui se consomme sans aucune modération...

Interprêtes

Caro Verboven (Chant), Luc Van Dessel (Guitare, Chœurs), Vincent De Laat (Basse, Chœurs), Kjell de Raes (Batterie, Chœurs)


Artiste : False Memories

Album : The Last Night of Fall

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 20-06-2021

'False Memories' est un nouveau projet Italien créé en 2015 par le guitariste de 'Francesco Savino' et dont le premier album 'Chimerical' sorti en numérique en 2018 avec une première chanteuse 'Valentina Pucci' a été réédité en 2019 avec deux titres bonus chantés par la nouvelle chanteuse 'Rossella Moscatello'. Tagué en métal gothique/doom, après une première écoute, on s'aperçoit que la composante métal est présente par la présence de riffs de guitare saturés assez mesurés et que se dégage de l'ensemble une atmosphère plutôt paisible mélangeant mélancolie et sensualité avec des lignes mélodiques accessibles. Dans cet opus, je retrouve les ambiances de 'Stream Of Passion' d'autant plus que chant de 'Rossella Moscatello' montre des similitudes dans les interprétations avec celui de 'Marcelo Bovio'.

Et dès les premiers titres 'Black Shades', 'Rain of Souls' et 'Voices', on est baigné dans une ambiance sensuelle avec de remarquables prestations vocales de 'Rossella Moscatello' qui fait passer une belle émotion, les guitares amenant une sorte de force tranquille alternant puissance et calme dans des rythmiques modérées. La suite de l'album est assez semblable avec 'Hysteria' et 'The Illusionist' qui déroulent de lents tempos avec des mélodies ensorcelantes sur lesquelles on s'abandonne complément, puis 'Erased' et 'White Crows' qui leur emboîtent le pas, me ramène encore aux constructions de 'Stream Of Passion' fait de tensions et de détentes, les variations vocales entre puissance et tranquillité de 'Rossella Moscatello' étant très proches de celles de 'Marcela Bovio'. La fin de l'album est dans le même esprit et défilent 'Unfaithful Dream' assez proche de certains titres des premiers albums d'Evanescence', le mélodique 'Sea of Nothingness' aux effluves hypnotiques, le puissant et lourd 'Deep Breath' et 'Don't Forget' qui conclue l'album avec une dernière power ballade mélancolique envoutante.

En résumé, même si l'on regrettera un manque de variété qui rend l'album assez linéaire, les Italiens de 'False Memories' sortent un album rempli de compositions attachantes qui devrait plaire à un public de métal gothique et symphonique aimant de lents tempos puissants qui dégagent une certaine mélancolie...

Interprêtes

Rossella Moscatello (Chant), Francesco Savino (Guitare), Moreno Palmisano (Guitare), Gianluca Zaffino (Basse), Emanuele Cossu (Batterie)


Artiste : Save The World

Album : Two

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 27-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

C'est encore en direction des Etats-Unis que l'on se dirige avec 'Save The World' qui est une formation qui a à son actif un album, baptisé tout simplement 'One' sorti en 2017 et la recherche pour les noms d'albums n'est certainement pas leur plus grande qualité car leur dernier bébé, qui est donc le deuxième album (pour ceux qui ne suivent pas) s'appelle… 'Two'. Mais, ce n'est effectivement pas là que l'on les attend et, force est de constater que cet 'Two' contient tout ce que l'on demande à un très bon album de hard-rock mélodique avec des incursions légères dans le progressif dans certains titres. Et d'entrée avec 'Camera Obscurra', ça démarre bien avec une composition qui flirte avec un AOR classieux avec quelques modulations d'intensité, puis, 'Bones' prend le relais avec une rythmique entrainante avec des sonorités de claviers héritées des années 80, et 'Miss Muse' (voir vidéo ci-dessus) poursuit avec un bijou mélodique dont le refrain ne vous lâche plus. La suite est à l'image de ce début et chaque titre aurait pu faire l'objet d'un single, que l'ambiance soit énergique (voir vidéo de 'Defenders of the Faith' ici) ou plus mesurée car les Américains nous offrent également des rythmiques plus tranquilles avec 'When Amanda Hits The Stage', mais également de remarquables ballades comme le semi-acoustique 'Daphne Blue' et la belle power ballade 'Longer'.

Bref, ce deuxième album des Américains de 'Save The World' est encore à rajouter aux meilleures sorties de 2021 en hard-rock mélodique ce qui devrait combler les amatrices et amateurs de hard-rock mélodique et d'AOR...

Interprêtes

Dan Tracey (Chant, Guitare, Claviers), Robert Wright (Basse, Claviers, Batterie)


Artiste : Sonic Haven

Album : Vagabond

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 29-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Sonic Haven' se démarque légèrement de la playlist de hard-rock mélodique puisque leur créneau est plus dans un power métal puissant mais compte tenu de la diversité des morceaux, je l'ai intégré à la playlist du premier semestre 2021 en rock et hard-rock mélodique. Mené par le chanteur Allemand 'Herbie Langhans' bien connu sur la scène métal international ('Avantasia', 'Voodo Circle', 'Sinbreed', 'Beyonf The Bridge' et 'Firewind'), ce premier opus nous propose des compositions allant d'un AOR à un power métal musclé, le tout étant accompagné de mélodies fédératrices que l'on a envie de reprendre en chœur. Certes, la majorité des titres débordent d'énergie et le début de l'album le démontre avec le rapide 'Vagabond' et son refrain entêtant, suivi d'un 'Back To Mad' avec une rythmique légèrement en retrait mais tout autant déchaînée, 'Nightmare' qui suit n'ayant rien à envier sur ces deux prédécesseurs. La suite est plus variée avec un 'Keep The Flame Alive' entraînant, tout comme 'End of the World' qui suit ou le dernier titre 'Striking Back' avec son refrain entêtant et son solo de guitare impressionnant de 'Carsten Stepanowicz' (très bon tout au long de cette galette) et on peut également noter le lourd mid-tempo assez addictif 'The Darker Side', l'entraînant 'From White to Black' plus proche du hard-rock mélodique et la ballade 'Save the Best for Last', certes classique mais tellement efficace. Bref, 'Sonic Haven' sort un album rempli d'une bonne énergie avec un chanteur qui nous envoie du lourd de début à la fin ce qui devrait plaire à un public de power métal classique mais également pourrait toucher des fans de hard-rock mélodique énergique...

Interprêtes

Herbie Langhans (Chant), Carsten Stepanowicz (Guitare), Dominik Stotzem (Basse), André Hilgers (Batterie)


Artiste : Robin McAuley

Album : Standing On The Edge

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 01-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Du mélodique, encore du mélodique et toujours du mélodique, la playlist des sorties de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021 que vous pouvez consulter ci-dessus continue d'être alimentée tous les deux jours, et cette fois, c'est avec le chanteur du 'Michael Schenker Group', 'Robin McAuley' qui vient de sortir un nouvel album sous son nom, 'Standing On The Edge', entouré d'artistes de la scène hard-rock avec entre autres, l'archi connu 'Alessandro Del Vecchio' étant donné qu'ils produisent leur album avec 'Frontiers' (petite recherche sur myprogmusic ici). Il nous propose 8 compositions qu'il a coécrites avec 'Alessandro Del Vecchio', 'Phil Lanzon', 'Howard Leese' et 'Tommy Denander' venant respectivement prêter main forte à Robin pour un titre chacun. Pas de surprise, avec de tels artistes, on est immergé dans un AOR nous faisant remonter aux années 80 avec des mélodies qui se greffent directement dans la tête avec des riffs de guitare énergiques de 'Andrea Seveso' adoucis par les claviers de tenus par 'Alessandro Del Vecchio'. Chaque titre aurait pu faire l'objet d'un single et l'ensemble est en majorité constitué de rythmiques mesurées à l'exception des titres 'Thy Will Be Done', 'Chosen Few', 'Like a Ghost' et 'Running out of Time' un peu plus rapides et tout autant addictifs que les mid-tempos 'Standing on the Edge', 'Do You Remember', 'Say Goodbye' ou encore 'Supposed to Do Now' qui ont tous des refrains que l'on a envie de reprendre en chœur, sans oublier les deux belles ballades 'Late December' et 'Run Away'. Bref, rien a jeter dans cet opus qui s'écoute avec bonheur du début à la fin avec un 'Robin McAuley' qui n'a rien à envier aux meilleurs chanteurs de ce style et si vous êtes fan d'un rock mélodique des années 80, vous devriez sans aucun doute adopter 'Standing On The Edge'...

Interprêtes

Robin McAuley (Chant), Andrea Seveso (Guitare), Alessandro Del Vecchio (Claviers, Basse, Chœurs), Nicholas Papapicco (Batterie) + Invité : Howard Leese (Guitare)


Artiste : Jessie Lee & The Alchemists

Album : Let It Shine

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 27-07-2021

Après un premier album éponyme du nom du groupe (voir ici) sorti en 2018 et très remarqué par la presse spécialisé, Les Français de 'Jessie Lee & The Alchemists' emmenés par la chanteuse et guitariste 'Jessie Lee Houllier' reviennent sur le devant de la scène du blues/rock avec leur deuxième opus 'Let It Shine'. Un petit air de 'Beth hart' et la ressemblance ne s'arrête pas là car Jessie est une chanteuse hors pair qui, en plus de maitriser parfaitement son chant, a un don pour faire passer des émotions que ce soit dans les ambiances énergiques mais également lorsque le blues/rock se veut plus feutré.

On en a deux exemples d'entrée avec, tout d'abord, 'Another' et sa rythmique chaloupée nous ramenant aux meilleurs du rock des années 70 et faisant penser à un certain 'Led Zeppelin', et ensuite, 'But You Lie' qui vous emporte dans un blues sensuel et qui se déguste avec bonheur. La suite est à l'image de ce début avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement et on peut citer les entraînants 'You Gotta' ou 'Get Out Of My Head' dans un style plus direct mais également du bon blues/rock qui met en marche la machine à taper du pied comme 'The Same' ou 'Sometimes' (voir vidéo ci-dessus), sans oublier les moments plus tranquilles avec le titre éponyme de l'album ou le magnifique 'One Only Thing' (voir vidéo ici). On peut également noter que Jessie est entourée de musiciens talentueux, avec 'Alexis Didier' à la guitare qui n'a rien à envier aux plus grands guitaristes de ce style (écoutez cette complicité magique entre la chanteuse et le guitariste dans 'Sometimes'), 'Laurian Daire' aux claviers amenant le liant à l'ensemble et une section rythmique remarquable avec 'Laurent Cokelaere' à la basse et 'Stéphane Minana' à la batterie.

Bref, inutile d'en rajouter, ce 'Let It Shine' qui s'écoute avec bonheur du début à la fin est à mettre au même niveau que les enregistrements des ténors internationaux de blues/rock et devrait prendre une bonne place dans la discothèque de tout amatrice et amateur de ce style...

Interprêtes

Jessie Lee (Chant, Guitare), Alexis Didier (Guitare), Laurent Cokelaere (Basse), Laurian Daire (Claviers), Stéphane Minana (Batterie) + Invités : Amalya Delepierre (Chœurs), Eva Suissa (Chœurs), Sylvain Fétis (Saxophone), Vincent Payen (Trompette)


Artiste : Todd Michael Hall

Album : Sonic Healing

Date de Sortie : 07-05-2021

Ajouté le : 29-07-2021

Le chanteur de 'Riot V' a eu l'idée de sortir un album solo après son passage à l'émission Américaine 'The Voice', ayant été repéré par le chanteur de musique country 'Blake Shelton'. Avec la collaboration du guitariste 'Kurdt Vanderhoof' de 'Metal Church', son premier bébé 'Sonic Healing' est sorti en Mai 2021. Bien que ces deux artistes fassent partie de groupes de heavy métal qui ne sont pas connus pour faire dans la dentelle, les compositions de cet opus sont beaucoup plus modérées et orientées vers un rock mélodique qui flirte avec les grandes formations de rock et hard-rock classiques et on retrouve autant des influences de groupes comme 'Foreigner', 'Deep Purple' ou 'Uriah Heep' ou encore 'Status Quo' pour ne citer que des formations des années 70 qui ont sorti des albums dans les dernières années.

Dans le registre énergique, le titre d'introduction 'Overdrive' est un pur joyau de hard-rock efficace avec de bons riffs incisifs de guitare et avec un chanteur qui assure une prestation vocale de haute volée. On peut également citer des compositions comme 'Let Loose Tonight' avec sa rythmique entraînante emmenée par une basse irrésistible, le mid-tempo 'All on the line' qui file des fourmis dans les jambes ou 'Like No Other' qui nous ramène à un hard-rock plus classique et dont le chant de Todd montre toute l'étendu de sa palette vocale ou encore le hit mélodique musclé 'Long Lost Rock & Rollers' qui me rappelle certains titre de 'Status Quo'. Dans un style plus mesuré et tout autant addictif, 'Running After You' modère les ardeurs et le titre éponyme de l'album amène également plus de légèreté à l'ensemble, tout comme le très bon 'Somebody's Full' avec ses riffs moins appuyés. On peut également citer du blues/rock que n'aurait pas renié 'Led Zeppelin' avec 'Love Rain down' et sa rythmique chaloupée et les deux bonus 'The Other Side' et 'Not with a Sword' qui n'ont rien à envier aux autres titres.

Bref, à défaut de révolutionner le genre, cet album solo de 'Todd Michael Hall' est très agréable à écouter et renferme du bon rock qui fait du bien et si vous aimez les formations que j'ai cité plus haut, vous devriez sans aucun doute adhérer à ce 'Sonic Healing' qui devrait vous embarquer pour un beau voyage avec deux artistes talentueux qui démontrent tout leur talent pour ce style de musique...

Interprêtes

Todd Michael Hall (Chant), Kurdt Vanderhoof (Guitare)


Artiste : RPWL

Album : God Has Failed – Live & Personal

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 23-05-2021

A cause de la crise sanitaire, les Allemands de 'RPWL' n'ont jamais pu fêter l'anniversaire des 20 ans de la sortie du premier album 'God Has Failed' pour lequel ils avaient prévu une tournée en 2020 et pour marquer le coup, ils ont eu l'idée d'enregistrer un nouvel album dans les conditions du live et sans public, enregistrement qui a eu lieu les 14 et 15 Novembre 2020 et qui est maintenant disponible pour notre plus grand bonheur en streaming mais également qui est sorti en DVD et Blu-ray, toutes les versions étant disponibles sur leur boutique en ligne ici.

Etant un fan du groupe et ayant pratiquement chroniqué tous les albums depuis la création de myprogmusic fin 2015 (voir plus bas les différentes chroniques), ce nouvel album permet à ceux qui ne connaitrait pas encore cette formation qui est maintenant incontournable dans le paysage progressif international, d'écouter cet admirable premier album 'God Has Failed', avec une performance en live et une production digne des meilleurs enregistrements studio, en commençant par l'hymne du groupe 'Hole In The Sky' auquel sont venus se rajouter des chœurs féminins et qui me procure toujours autant de plaisir à chaque écoute. Défilent toutes ces compositions qui sont à jamais gravées dans la tête des fans et qui, à l'époque leur avaient collé l'étiquette de " groupe qui jouait du 'Pink-Floyd' " (et dont ils en avaient fait un titre rempli d'humour, 'This Is Not a Progsong' en 2008) mais qui finalement montrent, 20 ans après, que les Allemands ont réussi ce pari d'être reconnu comme une formation originale en gommant petit à petit cette ressemblance avec 'Pink-Floyd'. Pour ma part, c'est le ressenti que j'ai car, même si au début, j'avais tout de suite aimé, certainement par cette proximité avec la musique des 'Floyds', lorsque maintenant je réécoute tous ces titres de 'God Has Failed', c'est bien le nom de 'RPWL' qui leurs est définitivement attachés. On peut également noter que certains titres originaux ont été réarrangés avec, par exemple, l'apport de chant féminins dans 'Wait Five Years' qui amène une douceur toute particulière ou cet ajout de l'accompagnement au piano de 'Crazy Lane' qui augmente encore l'émotion dégagée par ce très beau titre. L'édition disponible sur Spotify contient en plus deux reprises de 'Pink-Floyd', tout d'abord 'Cymbaline' (renommé 'Nightmare' dans l'album de 'RPWL' de reprise de 'Plays Pink Floyd’s ‘The Man and the Journey’' des 'Floyds') et 'Fat Old Sun' de l'album 'Atom Heart Mother'

En résumé, grâce à 'God Has Failed – Live & Personal', les Allemands de 'RPWL' nous font redécouvrir avec bonheur leur premier album qui a déjà 20 ans et qui aura par la suite 7 petits frères tous aussi attachants les uns que les autres : un beau cadeau pour tous les fans et pour les autres qui connaissent peu ou pas cette formation et qui aiment une musique découlant des grands courants progressifs des années 70, c'est l'album idéal pour rentrer dans leur discographie et vous verrez sans doute que toutes ces belles mélodies deviennent vite indispensables dans votre discothèque idéale de musique progressive...

Chroniques myprogmusic de 'RPWL' :
= 2016 = 'RPWL Plays Pink Floyd’s ‘The Man and the Journey’'
= 2017 = 'A New Dawn (Live)'
= 2019 = 'Tales From Outer Spaces'
= 2020 = 'Live From Outer Space'

Interprêtes

Yogi Lang (Chant, Claviers), Kalle Wallner (Guitare, Chœurs), Markus Jehle (Claviers), Marc Turiaux (Batterie) + Invités : Frank Thumbach (Basse), Bine Heller (Chant), Caroline Brunken (Chant)


Artiste : Loonypark

Album : The 7th Dew

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 25-05-2021

Juste un jour après la sortie de son nouvel album du projet 'tRKproject', 'Ryszard Kramarski' qui est également le leader de la formation 'Millenium' mais aussi le fondateur du label indépendant 'Lynx Music', produit un nouvel album de ses compatriotes de 'Loonypark' qui évoluent dans un progressif assez proche des projets de 'Ryszard Kramarski' et 'The 7th Dew' voit le retour de la chanteuse 'Sabina Godula-Zając' après 'Deep Space Eight' en 2019.

'The Earth' débute l'album avec une composition qui alterne des passages rythmés instrumentaux avec des sections chantées beaucoup plus tranquilles, les accompagnements aux piano amenant une détente en opposition avec une section rythmique énergique, puis, le titre éponyme de l'album est d'une construction plus classique avec un refrain entêtant et entraînant qui vient se greffer immédiatement dans la tête et avec un beau solo de guitare en fin de titre. Suit, 'The Fever' qui ralentit le tempo avec, de nouveau, des alternances d'intensité entre les couplets et le refrain plus rythmé et accompagné par des riffs saturés de guitare, puis, 'Virtuality', avec ses 8 minutes, est basé sur une mélodie enjouée dans un tempo sautillant assez linéaire mais néanmoins très efficace. La deuxième partie de l'opus met en avant des compositions plus tranquilles avec, tout d'abord, la ballade 'The Tree of Life', offrant une construction faisant remonter aux années 70 avec un refrain mélodieux, 'Toxic Unity' qui est une magnifique composition baignant dans une ambiance sensuelle amenée par la remarquable prestation vocale de 'Sabina Godula-Zając', puis, 'The Embrace' poursuit par une ballade émouvante et délicate, l'album se terminant encore par une ballade, 'The Truth', avec une dernière belle mélodie que l'on déguste agréablement en étant bercé par la douce voix de 'Sabina Godula-Zając'…

En résumé, les Polonais de 'Lonypark' sortent un album très agréable à écouter et si vous êtes une amatrice ou un amateur d'un progressif léger privilégiant les atmosphères tranquilles et raffinées avec des mélodies accessibles, 'The 7th Dew' est sans aucun doute fait pour vous...

Interprêtes

Sabina Godula-Zając (Chant), Piotr Grodecki (Guitare), Krzysztof Lepiarczyk (Claviers), Piotr Lipka (Basse), Grzegorz Fieber (Batterie) + Invité : Jacek Szczepaniak (Guitare)


Artiste : Renaissance

Album : 50th Anniversary Ashes Are Burning – An Anthology – Live In Concert

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 26-05-2021

L'année 2019 a vu le groupe 'Renaissance' fêter ses 50 ans de carrière au cours d'une tournée aux Etats-Unis et l'album du concert qui est sorti en CD, DVD et Blu-ray le 30 Avril 2021 a été enregistré au 'Keswick Theatre' de Glenside en Pensylvanie le 12 Octobre 2019. Après 'A Symphonic Journey' en 2018, les Anglais on de nouveau invité un orchestre de chambre pour réinterpréter des compositions qui sont toutes devenues légendaires et défilent donc les incontournables de cette formation qui nous ont accompagné pendant les années 70 et que l'on garde bien au chaud dans notre mémoire, en commençant par 'Islands' du premier album datant de 1969 sur lequel l'un des fondateurs du groupe 'Jim McCarty' a été invité pour l'occasion et qui est également présent sur 'Ashes Are Burning'. Certes, 'Annie Haslam' a pris quelques années depuis mais, sa voix est toujours aussi caractéristique et malgré quelques imperfections sur les deux premiers titres, le temps de chauffer sa voix, l'ensemble du concert est un vrai délice et nous embarque dans un merveilleux voyage dans le temps avec ces mélodies qui, pour ma part, me file la chair de poule à chaque écoute.

Bref, inutile d'en rajouter, ces versions orchestrales faites sur mesure pour le style de 'Renaissance' permettent de nous replonger de façon admirable dans tous ces microsillons qui, pour tous les fans de progressif qui ont connus cette période des années 70 du groupe, font certainement partie de leur collection idéale d'albums et ont, comme c'est mon cas, ont été usés sur la platine familiale en ajoutant, jour après jour, ces petits craquements significatifs du vinyl et qui étaient les témoins de ces multiples écoutes...

Interprêtes

Annie Haslam (Chant), Mark Lambert (Guitare, Chœurs), Rave Tesar (Claviers), Geoffrey Langley (Claviers, Chœurs), Leo Traversa (Basse, Chœurs), Charles Descarfino (Batterie, Percussions, Chœurs) + Invités : Jim McCarty (Batterie, Percussions, Chœurs), The Renaissance Chamber Orchestra


Artiste : Manchester Orchestra

Album : The Million Masks Of God

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 27-05-2021

Les Américains de 'Manchester Orchestra', après 'A Black Mile to the Surface' en 2017 qui avait été très bien accueilli par les critiques musicales (voir le très beau concert sur youtube ici), sortent un nouvel enregistrement studio 'The Million Masks Of God' dans lequel ils nous racontent l'histoire d'un homme qui est sans doute proche de la mort et qui revoit différents épisodes de sa vie par l'intermédiaire de l'Ange de la mort. Compte tenu du thème, on retrouve certaines ambiances du dernier opus mais l'ensemble est certainement moins énergique tout en gardant cette grande force émotionnelle faite de tensions et de détentes avec des lignes mélodiques qui s'apprivoise immédiatement.

On navigue donc dans un océan d'émotion en commençant par 'Inaudible' et sa mélodie planante et subtile avec de belles harmonies vocales qui continue sans transition avec 'Angel of Death' qui amène doucement les instruments électriques dans un style résolument plus rock avec de belles variations d'intensité, puis, 'Keel Timing', qui a fait l'objet d'un single, lui emboîte le pas avec des sonorités plus électroniques dans de la pop/rock assez passe-partout, ce que l'on retrouve dans le titre suivant 'Bed Head' pratiquement sur le même schéma. Avec 'Annie', la prestation vocale de 'Andy Hull' fait passer une belle émotion et la rythmique tranquille sur une douce mélodie en fait une des compositions les plus attachantes, puis, la deuxième partie de l'album est beaucoup plus centrée sur des ballades qui se concrétisent, par exemple, par le très beau 'Telepath' avec un trio voix/guitare acoustique/violoncelle particulièrement délicat, puis 'Let It Storm' qui nous ramène à la chanson des années 60 avec une mélodie attachante proche de ce qu'ont pu faire 'Simon & Garfunkel' et on retrouve cette ambiance dans le titre suivant 'Dinosaur' avec un tempo de boîte à rythme aux sonorités électroniques. La fin de l'album fait défiler un léger 'Obstacle', puis deux nouvelles ballades avec 'Way Back' et 'The Internet', cette dernière offrant une ambiance vaporeuse et une accélération énergique dans la deuxième partie avant de retomber dans la mélodie nonchalante du départ.

En résumé, les Américains de 'Manchester Orchestra', thème oblige, sortent un album plus introspectif avec ce style caractéristique qui exhibe une sensibilité à fleur de peau et 'The Million Masks Of God' devrait plaire à un public relativement large grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie dès la première écoute...

Interprêtes

Andy Hull (Guitare, Claviers, Perscussions, Chant), Ethan Gruska (Guitare, Claviers, Percussions), Robert McDowell (Guitare, Claviers), Andy Prince (Basse), Tim Very (Batterie)


Artiste : Blacksmith Tales

Album : The Dark Presence

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 29-05-2021

'Blacksmith Tales' est un nouveau projet de progressif symphonique initié par le claviériste et compositeur Italien 'David Del Fabro'. Son premier album 'The Dark Presence' est conceptuel et raconte l'histoire d'une âme à la recherche de la lumière intérieure, de son propre moi, et qui, pour ce faire, doit faire face à sa partie la plus sombre, descendre dans les profondeurs de son esprit et de son cœur, surmonter les obstacles qu'elle rencontre sur le chemin de la lumière puis affronter un nouveau voyage, une nouvelle vie, tout ceci en nous faisant voyager dans le temps, de l'Egypte ancienne au Moyen-âge. Composés dans les années 1990, 'David Del Fabro' a donc concrétisé son projet avec la sortie de 'The Dark Presence', grâce également à des artistes de talents car on retrouve, entre autres, le chanteur de 'Temperance' et de 'Visions Of Atlantis', 'Michele Guaitoli', et le producteur et claviériste 'Luca Zanon' qui a donné le coup de pouce à David pour réaliser ce très bel album.

Constitué de 13 titres assez disparates par leur longueur, 'The Dark Presence' nous propose 76 minutes riches et intenses avec des influences marquées dans le progressif des années 70 en commençant par le long développement éponyme de l'album qui, par son introduction, nous offre un dépaysement total et dans lequel on se retrouve dans un ancien temps avec une construction musicale en plusieurs tiroirs que l'on ouvre les uns après les autres pour en découvrir tous les recoins. Les parties chantées sont de toute beauté avec de très belles performances vocales tout au long de l'album de 'Michele Guaitoli'. 'Golgotha' qui suit, est presque entièrement instrumental et mis à part quelques vocalises féminines, nous propose une ambiance épique avec des sonorités assez proches de 'Therion', puis, sans transition, 'Let Me Die' est plus énergique et entraînant avec des alternances rythmiques et d'intensité amenant une bonne dose progressive, la fin du titre beaucoup plus calme mettant en avant un piano rejoint par le chant de 'Michele Guaitoli'. La suite fait défiler 7 titres plus courts mais qui gardent tous une belle originalité : 'Rain… of Course' nous offre une belle mélodique dans un ambiance légère, puis, 'Into the Sea (Apocatastasis)' nous bouscule avec ses changements de tempo fréquents et garde des lignes mélodiques accessibles qui sont soutenues par des sonorités vintages et de belles harmonies vocales finales. Quant au court 'Interlude', c'est une belle ballade acoustique qui met en avant le chant délicat de 'Beatrice Demori', puis, l'instrumental 'Tides From a Faraway Shore' poursuit dans une atmosphère champêtre et nous renvoie au style de formations comme 'Jethro Tull', ambiance que l'on retrouve avec l'enjoué 'The Dark Presence Revelation'. Quant à 'A new Sunrise', il est plus énergique et très entraînant avec des sonorités orientales ici et là. Suit le court 'Chapter LXIV', fait de bruitages et de sonorités électroniques, qui sert d'introduction à la pièce maitresse de l'album 'Possessed by Time' et qui nous embarque dans une saga progressive symphonique enchainant des sections très variées nous faisant voyager dans un labyrinthe sonore délicieux avec un final harmonieux de toute beauté. Après toute cette profusion et cette richesse musicale, la courte ballade acoustique 'Last hero's Crusade' est une pause bien méritée et l'album se termine par les 8 minutes de 'Book of Coming Forth by Day' qui propose une nouvelle suite progressive à plusieurs tiroirs mettant encore en avant l'originalité et la variété que nous offrent les Italiens.

En résumé, les Italiens 'Blacksmith Tales' sortent un premier album qui devrait marquer l'année 2021 en progressif car 'The Dark Presence' montre tout le potentiel de cette formation qui renferme tout ce que chaque amatrice et amateur désire trouver dans ce genre de musique : un mélange de différents influences et de styles, de remarquables alternances d'ambiances plus ou moins énergiques, tout ceci étant agrémenté par des lignes mélodiques accessibles...

Interprêtes

David Del Fabro (Piano, Claviers, Duduk, Choeurs), Beatrice Demori (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Stefano Debiaso (Batterie), Denis Canciani (Basse), Marco Falanga (Guitare), Luca Zanon (Claviers, Flûte)


Artiste : Kayak

Album : Out Of This World

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 30-05-2021

Après être revenus sur le devant de la scène en 2018 avec 'Seventeen', les Hollandais de 'Kayak' n'ont mis cette fois que trois années pour nous sortir un nouvel album 'Out Of This World' dont le titre montre que la crise sanitaire est passée par là et qu'elle n'a pas eu finalement que des inconvénients car ce dernier opus de 'Kayak' est un vrai joyau de musique rappelant les années 70/80 avec un joyeux mélange entre du progressif et de la chanson plus directe comme s'ils avaient voulu revenir à une époque beaucoup plus douce et clémente. Quel que soit la composition que l'on écoute, des grands noms me viennent à l'esprit et je citerai en vrac, 'Queen', 'Electric Light Orchestra', 'Genesis', 'Alan Parsons Project', 'Jethro Tull', 'Kansas' et j'en passe, tout ceci étant fusionné pour en faire un album éblouissant qui s'écoute du premier au dernier titre avec un immense bonheur.

'Out of This World' débute de la meilleure façon possible cet album dans un registre symphonique mélangeant rock et classique avec des arrangements instrumentaux et vocaux somptueux qui nous ramènent au meilleur du progressif des années 70, et dans le même style on peut également citer le merveilleux titre 'Under a Scar' qui est un bijou progressif imaginatif et mélodique et qui, même si l'écriture n'est pas forcément comparable, peut faire penser aux atmosphères de 'Queen'. On va également retrouver ce progressif flamboyant dans les deux autres compositions phares de l'album, avec tout d'abord, 'Critical Mass' qui nous embarque dans une nouvelle saga épique alternant différents paysages sonores condensés en 6 minutes, mais aussi avec les 9 minutes de 'A Writer’s Tale' qui déroule une mélodie prenante montrant différents visages tout au long du titre et qui nous ramène une fois de plus aux atmosphère de 'Queen' dans la partie centrale. Entre ces différentes compositions, les Hollandais de 'Kayak' nous offrent des chansons plus immédiates mais tout aussi attachantes et qui, pour ceux qui ont baigné dans le rock mélodique des années 70/80, doivent certainement rappeler des artistes connus : 'Waiting' est assez caractéristique de la pop légère des années 70, l'instrumental 'Kaja' me fait penser à 'Focus', 'Mystery' mélange la délicatesse des 'Beatles' et la théâtralité de 'Queen', 'As the Crow Flies' est assez proche des belles ballades de 'Phil Collins' au début des années 80 et, quant à, 'The Way She Said Goodbye' et 'One By One', cette fois, ce sont les ballades de 'Billy Joël' qui ne sont pas si loin. Et on continue avec 'Traitor's Gate' qui flirte avec du 'Toto', puis, 'Distance To Your Heart' nous renvoie à 'Eldorado' d'Electric Light Orchestra' datant de 1974 avec ses accompagnements de cordes caractéristiques, et le rafraichissant 'Cary' n'aurait pas détonner dans un album des 'Beatles', 'Ship of Theseus' terminant ce très bel opus par une nouvelle ballade dans une ambiance symphonique épique plus sombre mais dégageant une remarquable émotion.

En résumé, ce dernier album de 'Kayak' est un patchwork d'influences des années 70/80 mélangeant du rock progressif imaginatif avec des chansons variées très accessibles et 'Out Of This World' devait plaire à un large public car même les compositions plus progressives s'apprivoisent dès la première écoute grâce à de belles lignes mélodiques et de remarquables arrangements instrumentaux et vocaux ce qui en fera certainement un des meilleurs albums des Hollandais...

Interprêtes

Ton Scherpenzeel (Claviers, Chant, Chœurs), Bart Schwertmann (Chant, Chœurs), Marcel Singor (Guitare, Chant, Chœurs), Kristoffer Gildenlöw (Basse, Chant, Chœurs), Hans Eijkenaar (Batterie)


Artiste : Escape

Album : Fire in the Sky

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 23-06-2021

'Escape' est une formation de rock mélodique Britannique qui sort son 3ème album 'Fire in the Sky' après 'Borderline' en 2013. Ils remettent au gout du jour des compositions du guitariste 'Vince O'Regan' qui nous font remonter quelques décennies en arrière rappelant les formations majeures d'AOR des années 80. On navigue donc à travers 11 compositions dans un format radio de quatre minutes avec des lignes mélodies accessibles que l'on s'approprie dès la première écoute, tout cela étant d'une qualité d'interprétation et de production remarquable. A noter la très belle ballade 'Restless Heat' et le long titre final éponyme de l'album qui est coupé en deux, tout d'abord une partie calme avec une belle prestation vocale de 'Graham Beales', puis une deuxième qui monte en puissance beaucoup plus énergique. 'Bref, 'Fire in the Sky' est un album très agréable à écouter et à conseiller à un public aimant l'AOR alternant des moments calmes et d'autres plus énergiques...

Interprêtes

Graham Beales (Chant), Vince O'Regan (Guitare), Bob Pears (Batterie), Pete Betts (Basse), Irvin Parratt (Claviers)


Artiste : Hunter

Album : Hungry Heart

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 25-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Après 'Revlin Project', on repart en Amérique du Sud (comme quoi !) avec les Chiliens de 'Hunter' qui sortent un excellent album d'AOR et dont leur meneur, 'Ed Carabantes', collabore avec 'Revlin Project'. Repéré par 'Lion's Pride Music' après avoir produit un album éponyme du groupe en 2018, 2021 voit un réenregistrement de l'ensemble des titres en Anglais (5 étaient en Espagnol) sous la houlette de la maison de disque Danoise. L'album a été étoffé pour un total de 12 titres qui nous font passer un agréable moment à l'écoute de cet AOR qui sent bon les années 80 et qui se déguste sans modération. D'entrée, avec le titre éponyme de l'album, on est conquis par ce premier refrain entêtant qui nous donne une impression de déjà connu, puis dans le même style on peut citer les hits mélodiques entraînants que sont 'Far Away', 'Rise Up' et 'Warmer Love' mais la majorité des compositions sont dans un tempo plus modéré avec les très bons 'Tore Love', 'Love Hunter', 'Snake' et 'Somebody Said (Love Is A Lonely Word)' et quand le rythme se faite encore plus mesuré, les power ballades 'Sad Eyes' et 'Tonight' sont à rajouter aux meilleures ballades AOR. Bref, pas la peine d'en rajouter, 'Hunter' est encore une belle découverte 2021 en rock mélodique ce qui destine 'Hungry Heart' à toutes celles et ceux qui aiment les formations majeures des années 80 dans ce style de musique...

Interprêtes

Ed Carabantes (Chant), Leo Correa (Claviers), Claudio Guerrero (Guitare), Juan Carlos Alfaro (Basse), Marcelo Alegria (Batterie)


Artiste : Touch

Album : Tomorrow Never Comes

Date de Sortie : 30-04-2021

Ajouté le : 28-07-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Touch' est un groupe Américain de rock mélodique qui a sorti un premier album en 1980 dans la période faste de ce style (voir ici), puis s'en est suivi un autre album 'Touch II' en 1982 qui n'a jamais été réellement sorti en support physique et qui est désormais disponible en streaming. Ce n'est qu'en 2014 que 'Mark Mangold' eu l'idée de faire renaitre 'Touch', ce qui se concrétisa assez tardivement en 2020 et c'est en Avril 2021 que leur nouvel album 'Tomorrow Never Comes' a vu le jour.

12 titres pour une heure d'écoute, c'est le menu de cet opus qui sent bon le rock mélodique des années 80 en commençant par le titre éponyme de l'album dont la rythmique est très entraînante avec un premier refrain efficace qui doit sembler familier à tous les fans de ce style. Avec 'Let It Come', les harmonies vocales nous replongent dans une autre époque avec délice, puis, 'Swan Song', de près de 8 minutes, ce qui est assez rare pour ce style de musique, amène un petit côté progressif à l'ensemble avec une ambiance symphonique proche de 'Queen', puis, la suite continue d'offrir des mélodies imparables avec 'Try to Let Go' et 'Fire and Ice' et leurs refrains entêtants, un plus classique 'Trippin’ Over Shadows' nous ramenant à des formations comme 'Foreigner' et 'Frozen Ground', mariant de nouveau un rock mélodique léger avec des composantes progressives. Pas de transition pour un 'Lil Bit Of Rock ‘N’ Roll' énergique, puis 'Glass' montre un visage plus modéré avec de belles harmonies vocales et 'Scream at the Sky', avec son introduction 'Floydienne', nous charme avec son atmosphère sensuelle. Retour à un entraînant 'Wanna Hear You Say', plus direct, avec des chœurs d'une autre époque et l'album se termine par l'énergique 'Run For You Life' avec une nouvelle mélodie addictive qui ne vous quitte plus.

Finalement, ce dernier album de 'Touch' est très agréable à écouter et nous ramène aux années 70/80 avec une variété très originale mélangeant différents styles, ce qui destine 'Tomorrow Never Comes' à un public aimant les groupes majeurs de cette époque allant de la pop au hard-rock en passant par le rock progressif avec des lignes mélodiques très accessibles...

Interprêtes

Mark Mangold (Claviers, Chant), Craig Brooks (Guitare Chant), Doug Howard (Basse, Chant), Glenn Kithcart (Batterie)


Artiste : tRKproject

Album : Books That End in Tears

Date de Sortie : 29-04-2021

Ajouté le : 24-05-2021

Après les remarquables reprises des albums de son projet 'tRKproject' (voir ci-dessous les chroniques de myprogmusic) dans lesquelles 'Ryszard Kramarski' nous proposait, honneur aux dames, une version avec la chanteuse 'Karolina Leszko' et une autre avec le chanteur 'Dawid Lewandowski', le Polonais sort en cette année 2021 un nouvel album 'Books That End in Tears' toujours sur le même principe avec deux versions de ses interprètes fétiches. Ce cinquième album studio de 'tRKproject' comprend quatre longs développements inspirés de quatre romans forts du XXème siècle et qui ont certainement été choisis par 'Ryszard Kramarski' pour leur résonnance dans la période actuelle que nous vivons avec la crise sanitaire et toutes ses dérives politiques : 'Lord Of The Flies' de 'William Golding', 'Le Procès' de 'Franz Kafka', '1984' et 'La Ferme des animaux' de 'George Orwell'. On commence à y être habitué maintenant, à vous de choisir la version qui vous correspond le plus entre 'Karalina Leszko' ou 'Dawid Lewandowski'; pour ma part, les deux versions de ce dernier opus m'ont procuré chacune de très agréables moments d'écoutes.

'Lord of the Flies' débute l'album dans une atmosphère 'Floydienne' ('Shine On You Crazy Diamond' n'est pas loin) mais au bout d'une minute se développe un lent tempo qui amène agréablement la partie chantée épurée piano/voix avec des arrangements de cordes accentuant la douceur de la belle mélodie serpentant paisiblement dans toute la première partie avec l'ajout ici et là d'une guitare acoustique cristalline, puis, à mi-course, les instruments électriques se font plus énergiques et démarrent une section plus rapide avec une belle partie instrumentale au claviers qui revient ensuite à un tempo plus lent avec un magnifique solo de guitare 'Gilmourien'. Dans la dernière partie, après une section constituée d'une lourde rythmique tribale accompagnée par une narration monocorde et de petits cris, le final chanté revient petit à petit à la douceur du thème de départ avec sa mélodie entêtante qui ne nous quitte plus.

Avec 'The Trial', on est embarqué d'entrée dans un tempo entraînant avec une nouvelle mélodie que l'on apprivoise immédiatement, le chant des deux interprètes étant rempli d'un entrain communicatif, puis, la partie centrale instrumentale ralentit le rythme amenant un nouveau solo de guitare planant qui laisse place à une partie chantée tranquille avec de beaux chœurs avant une nouvelle section instrumentale tourmentée soutenue par une batterie débridée, le final chanté revenant à la vivacité de la première partie.

La composition 'Nineteen Eighty-Four' démarre avec quelques coups marqués de tambours accompagnés par une guitare aérienne, puis, dans la version de 'Karolina Leszko', le registre assez bas de la chanteuse accentue encore les paroles anxiogènes d'Orwell' avec son fameux 'Big Brother is watching you', les lignes mélodiques étant de toute beauté (me rappelant celles d'Hotel California' dans un tempo plus calme), puis, la suite nous offre une section instrumentale 'Floydienne' puis chantée plus tourmentée qui se terminent par une rupture revenant pour le final très émouvant à un tempo beaucoup plus lent avec un duo épuré piano/voix qui laisse place à un dernier solo magistral de guitare et quelques mesures chantées : tout simplement magnifique !

Le dernier long développement est consacré au roman d'Orwell' qui raconte la prise de pouvoir des animaux dans une ferme et qui démarre dans une ambiance champêtre avec une mélodie légère. Au bout de 4 minutes, l'ambiance prend un tournant plus tranquille avec quelques notes de guitare et de belles vocalises, puis, on retrouve le thème principal chanté entrecoupé par de nouveaux solos de guitare mélodieux jusqu'au très beau final épuré guitare/voix.

En résumé, c'est encore un très bel album qui nous est offert par 'Ryszard Kramarski' avec quatre longs développements tous aussi addictifs les uns que les autres, chacun amenant son lot d'émotion et qui se dégustent tranquillement le casque sur les oreilles. 'Books That End in Tears' est à conseiller à un public aimant un progressif proche de 'Pink Floyd' et des ambiances aériennes avec de belles lignes mélodiques...

Liste des chroniques de myprogmusic de tRKproject :
= 2017 - 'Music Inspired By The Little Prince'
= 2019 - 'Mr Scrooge'
= 2019 - 'Kay & Gerda'
= 2020 - 'Sounds from the Past'
= 2021 - 'The Little Prince'

Interprêtes

Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Marcin Kruczek (Guitare), Grzegorz Fieber (Batterie, Percussions), Krzysztof Wyrwa (Basse), Karolina Leszko (Chant), Dawid Lewandowski (Chant)


Artiste : Galaad

Album : Paradis posthumes

Date de Sortie : 23-04-2021

Ajouté le : 20-05-2021

Après avoir quitté la scène progressive pendant 25 ans, les Suisses de 'Galaad' avaient ressorti 'Frat3R' en 2019 et ce nouveau départ leur a donné des ailes puisque ce n'est que deux ans après que leur dernier bébé 'Paradis posthumes' a vu le jour. Cette nouvelle galette de plus d'une heure nous embarque dans un joyau de progressif à la Française qui ne peut que rappeler les ambiances du père de ce style, j'ai nommé 'Ange' avec son fondateur 'Christian Decamps' qui viennent de ressortir un magnifique 'Trianon 2020' fêtant les 50 ans du groupe. Je cite 'Ange' car les Suisses ont ce talent pour nous offrir musicalement du progressif épique imaginatif et recherché avec des textes ciselés qui mettent en avant tous les maux de notre monde tout en gardant cette foi en l'Homme et 'Paradis posthumes' est encore un bel exemple de ce savoir-faire des Suisses.

Le court 'Terra' nous accueille dans une ambiance bucolique qui se transforme assez rapidement en déferlement sonore accompagné par des chœurs vigoureux qui préfigure un album de rock énergique et flamboyant, puis, 'Apocalypse' poursuit dans cette énergie communicative avec un chant expressif et rageur et de belles alternances d'intensité et de tempo qui en font un titre typique d'un progressif riche et éclatant. L'ambiance se calme avec le titre suivant 'Moments' qui nous emmène dans un lent tempo avec un refrain qui vient tout droit se greffer dans notre tête et dont le chant de 'PyT' me fait penser à celui de 'Christian Décamps' et, ce dernier n'est pas loin non plus dans 'Le rêve d'unité' avec une introduction en crescendo qui explose après environ une minute après cette phrase scandée : " est-ce bien une catastrophe ? Qu’un katana te découpe en strophes " et qui, en 5 minutes, condense tout ce qu'une amatrice ou un amateur de progressif désire trouver dans ce style de musique. Avec 'Amor vinces', on est accueilli avec des riffs saturés d'heavy métal et c'est certainement le titre le plus percutant de l'album, avec un 'Pyt' qui joue au chat et à la souris dans de remarquables alternances d'intensité, puis, 'La douleur', après une douce introduction, nous offre un mid-tempo puissant sur lequel notre tête ne peut s'empêcher de battre la mesure avec ce chant (que dis-je, ces gémissements) tellement expressifs. Suit 'L'instinct, l'instant' qui reproduit le schéma toujours autant addictif avec une introduction tranquille qui prend petit à petit de l'ampleur pour se transformer en un titre énergique qui offre une remarquable pause piano/voix en milieu de titre, puis, l'atmosphère se veut plus douce avec la première partie de 'Ton ennemi' sous la forme d'une complainte accompagnée par une guitare aérienne et qui se métamorphose à mi-course en une section électronique à la 'Jean-Michel Jarre' et qui évolue vers une ritournelle aux allures folk avec une rythmique que n'aurait pas renié 'Tri Yann'. Le titre éponyme de l'album qui suit est plus direct et conventionnel avec une rythmique entraînante qui nous éloigne du progressif, puis, le long développement 'Jour sidéral', en trois partie, offre un nouveau bijou progressif que l'on apprivoise écoute après écoute dans un patchwork faisant se succéder des paysages sonores variés avec un nouvelle prestation vocale forte en émotion de 'PyT', l'album se terminant par 'Divine', plus classique musicalement mais qui nous ramène encore aux ambiances de 'Christian Décamps' par le chant de 'PyT'.

En résumé, les Suisses de 'Galaad' sortent un magnifique album qui, signe de qualité, se bonifie au fil des écoutes et qui perpétue de belle manière le rock progressif à la Française comme viennent de le faire également les Français de 'Lazuli' et 'Paradis posthumes' devrait plaire à tout un public ayant été élevé au biberon du rock progressif et aux formations qui ont mis en avant la langue Française, 'Ange' étant pour moi le plus digne représentant des cinquante dernières années, même si 'Christian Décamps' a déclaré avec ses mots toujours aussi jouissifs : " Nous sommes le groupe français le plus célèbre... à être passé inaperçu "...

Interprêtes

Pierre-Yves "PyT" Theurillat (Chant), Sébastien Froidevaux (Guitare, Choeurs), Gianni Giardiello (Claviers), Laurent Petermann (Batterie), Gérard Zuber (Basse)


Artiste : Reach

Album : The Promise of Life

Date de Sortie : 23-04-2021

Ajouté le : 21-05-2021

Après deux albums prometteurs 'Reach out to Rock' en 2014 et 'The Great Divine' en 2018, les Suédois de 'Reach' sortent un nouvel album 'The Promise of Life' comprenant 10 nouvelles compositions mettant toujours en avant une énergie communicative avec des mélodies entêtantes qui viennent se greffer immédiatement dans la tête, dans des ambiances mélangeant rock et pop.

D'entrée, après une courte introduction à la 'Enio Morricone', on rentre dans le vif du sujet avec 'New Frontier' et une première mélodie addictive qui vous gagne immédiatement soutenue par une rythmique entraînante avec un tempo se rapprochant d'un rockabilly déjanté et qui a une partie centrale instrumentale moins rapide et décalé du reste ce qui en fait une composition très variée, puis, 'The Law', avec son tempo qui démarre instantanément la machine à taper du pied, amène de magnifiques alternances d'intensité entre les couplets et le refrain augmentant encore cette envie irrésistible de bouger au rythme de la musique. Légère pause avec 'Young Again' dans un mid-tempo qui offre une nouvelle mélodie que l'on a envie de reprendre en chœurs, et l'album se poursuit avec un entraînant 'Satellite', toujours aussi mélodique, puis, 'Motherland' nous embarque pour un joyeux swing aux accents jazzy et quant à 'The Seventh Seal', l'ambiance se veut plus sensuelle avec un lent tempo déroulant des nouvelles lignes mélodiques harmonieuses. Le reste de l'album est à l'image de ce début, avec un nouveau bijou mélodique 'Higher Ground' qui me rappelle le style bien trempé de 'Jono', puis 'Higher Ground' nous emmène dans une atmosphère plus feutrée dans laquelle la section rythmique basse/batterie amène une sensualité toute particulière et 'The Streets' nous envoie un rock direct et énergique avec une rythmique très entraînante, l'album se terminant sur la très belle ballade 'Promise of a Life' avec une dernière mélodie qui ne vous quitte plus.

En résumé, le talent mélodique des Suédois de 'Reach' se confirme encore avec ce troisième album sans réel temps mort et qui propose un bon équilibre entre compositions énergiques et d'autres plus tranquille et 'The Promise of Life' devrait plaire à un large public car tous les titres sont très accessibles grâce à des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement...

Interprêtes

Ludvig Turner (Chant, Guitare), Marcus Johansson (Batterie), Soufian Ma´Aoui (Basse)


Artiste : Blackbriar

Album : The Cause of Shipwreck

Date de Sortie : 23-04-2021

Ajouté le : 18-06-2021

'Blackbriar' est une formation de métal symphonique qui nous vient du pays grand pourvoyeur de projets de ce style puisqu'il s'agit de la Hollande dont, pour ne citer que des groupes connus, 'Within Temptation' et 'Epica' en sont originaires. Après 3 EP prometteurs 'Fractured Fairytales' en 2017, 'We'd Rather Burn' en 2018 et 'Our Mortal Remains' en 2019, ils sortent leur premier LP, 'The Cause of Shipwreck' qui devrait rapidement les faire connaître à un public assez large de métal symphonique car ils ont toutes les qualités pour percer dans ce style particulier. Tout d'abord, leur chanteuse 'Zora Cock' a un registre vocal très particulier et très original qui amène une douceur presque enfantine avec une maitrise parfaite et un chant très expressif lui permettant de s'adapter de belle manière aux atmosphères déployées par le groupe. Ensuite les lignes mélodiques sont toutes accrocheuses et les compositions entre 3 et 5 minutes sont directes et s'apprivoisent dès la première écoute.

'Confess' ouvre l'album avec une mélodie qui n'est pas sans rappeler leur compatriotes de 'Within Temptation', l'ensemble étant baigné dans une ambiance symphonique théâtrale avec une orchestration fournie, ambiance que l'on retrouve tout au long de l'album et le titre suivant 'Weakness and Lust' qui alterne tranquillité et énergie dans un tempo marqué en est encore une illustration parfaite. La suite nous fait défiler un mélodique et puissant 'Through the Crevice', le mid-tempo 'The Séance' qui est tout à fait dans la lignée de 'Within Temptation' et qui a fait l'objet d'une vidéo ici, puis, 'You're Haunting Me' est la première pause ballade qui offre une atmosphère théâtrale sombre et inquiétante mais tellement addictive. La deuxième partie de l'album se poursuit avec un épique 'Walking Over My Grave' alternant de belle manière passages puissants aux arrangements fournies et d'autres beaucoup plus épurés et dont vous pouvez voir le clip vidéo ci-dessus puis, 'My Down-to-Earth Lover' nous ramène à 'Within Temptation' de la fin des années 90 et 'Selkie', dont vous pouvez visionner la vidéo sous la forme d'une bande dessinée ici, malgré le thème plutôt dramatique d'une histoire d'amour qui tourne au drame, est beaucoup plus léger et teinté de folk et amène une belle variété à l'ensemble. Avec 'Deadly Diminuendo' (voir la vidéo ici) qui déploie un tempo lent et lourd, on est de nouveau dans une dimension inquiétante, le chant théâtral de 'Zora Cock' fonctionnant parfaitement dans ce style plus tourmenté et l'album se termine par le mid-tempo 'Lilith Be Gone' qui est un parfait résumé de cet album avec un nouveau refrain entêtant et des arrangements symphoniques imposants mettant en avant une sorte de force tranquille qui, pour ma part, me procure un plaisir d'écoute intense.

En résumé, en perpétuant un métal symphonique du début de ce style avec des influences évidentes de leur grands frère 'Within Temptation', les Hollandais de 'Blackbriar' amènent en plus une touche particulière faite d'ambiances théâtrales intenses grâce à des orchestrations aux multiples rebondissements mais également grâce à leur chanteuse qui a ce talent pour nous envouter et nous emporter dans chaque compositions. Encore une belle découverte pour 2021 en métal symphonique et 'The Cause of Shipwreck' devrait sans aucun doute plaire à toutes les amatrices et amateurs de ce style...

Interprêtes

Zora Cock (Chant), Bart Winters (Guitare), Robin Koezen (Guitare), Frank Akkerman (Basse), Ruben Wijga (Claviers), René Boxem (Batterie)


Artiste : Fleesh

Album : Version II

Date de Sortie : 20-04-2021

Ajouté le : 18-05-2021

Les Brésiliens de 'Fleesh' continuent de sortir des reprises revisitées en nous offrant de merveilleux moments d'écoute et après 'Versions I' en 2019, 'In The Mist of Time (A Renaissance Tribute)' en 2020 et 'Here It Come Again (A Tribute to Genesis)' début 2021, c'est au tour de 'Version II' de voir le jour. Au programme, 'Angra', 'Peter Gabriel', 'Phil Collins', 'Fleetwood Mac', 'Mostly Autumn' ou encore 'Pink Floyd' avec ces magnifiques réinterprétations de Gabby et Celo qui sont toutes remplies d'une émotion intense et qui, de plus, nous ramènent avec bonheur, non sans nostalgie, quelques décennies en arrière. Bref, pas besoin d'en rajouter, ce nouvel album de reprise se déguste avec un très grand plaisir du début à la fin et j'ai remis la liste des titres ainsi que l'album dont ils sont issus, l'artiste original et l'année de sortie ci-dessous. De plus, la dernière fois, j'avais mis les vidéos de Fleesh et cette fois, je vous ai mis les versions originales avec le lien Spotify.


Liste des titres (Album Original, Artiste, Année) – lien spotify vers le titre original :
01. Holy Land (Holy Land, Angra, 1996) - Titre Original
02. Red Rain (So, Peter Gabriel, 1986) - Titre Original
03. I Wish It Would Rain Down (...But Seriously, Phil Collins, 1989) - Titre Original
04. Stay on These Roads (Stay on These Roads, A-Ha, 1988) - Titre Original
05. It's Only Goodbye (Giant for a Day, Gentle Giants, 1978) - Titre Original'
06. New York (Forse le lucciole non si amano più, Locanda Delle Fate, 1977) - Titre Original
07. I'm So Afraid (Life Becoming A Landslide, Fleetwood Mac, 1975) - Titre Original
08. Meadows of Heaven (Dark Passion Play, Nightwish, 2007) - Titre Original
09. Andarilho de Luz (O Andarilho, Flávio Venturini, 1984) - Titre Original
10. You Learn About It (Souvenirs, The Gathering, 2003) - Titre Original
11. The Space (Seasons End, Marillion, 1989) - Titre Original
12. Illusion (IMPERIAL, Soen, 2021) - Titre Original
13. Comfortably Numb (The Wall, Pink Floyd, 1979) - Titre Original

Interprêtes

Gabby Vessoni (Chant), Celo Oliveira (Tous les Instruments)


Artiste : Liv Kristine

Album : Have Courage Dear Heart

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 12-05-2021

Après avoir été évincée de la formation 'Leaves' Eyes' en 2016, la Norvégienne 'Liv Kristine' n'avait pas sorti d'album en solo mais a continué d'être active avec, entre autres, des participations à d'autres projets avec, par exemple, l'enregistrement de 'Mankind' avec 'Glassgod' ou l'invitation de sa sœur, la chanteuse de 'Middnatsol', sur le dernier album de 2018 'The Afternath' du groupe de métal gothique et a également créé un nouveau projet en 2020, 'Coldbound', avec un premier single 'Slumber of Decay' sorti en Février 2021. Son dernier album en solo date déjà de 2014 avec 'Vervain' et elle a continué de collaboré avec le guitariste 'Tommy Olsson' avec à la clé ce nouvel EP, 'Have Courage Dear Heart', qui contient 5 titres dont 'Skylight', sorti en single en 2019 et dont une très belle version acoustique 'Skylight Cathedral' est présente sur cet enregistrement, les trois autres titres étant l'entraînant 'Serenity' avec le chant expressif de Liv qui amène toujours autant d'authenticité et de fraicheur, puis, la ballade 'Have Courage Dear Heart' en crescendo avec une remarquable section rythmique qui petit à petit prend de l'ampleur, et enfin, une deuxième ballade, 'Gravity' dans laquelle on se laisse bercer par le chant envoutant de la Norvégienne. A noter qu'il existe une version (non disponible pour l'instant sur Spotify) qui ajoute cinq titres en live enregistrés en 2019 à 'Nagold' dont l'Ave Maria' de 'Schubert'.

Bref, malgré une durée courte durée (normal pour un EP), 'Have Courage Dear Heart' nous permet de patienter jusqu'à la sortie d'un nouvel album de cette chanteuse charismatique qui est autant à l'aise dans du métal gothique que dans des ambiances plus tranquilles dans lesquelles elle dégage toujours une réelle émotion...

Interprêtes

Liv Kristine (Chant), Tommy Olsson (Guitare)


Artiste : Yes

Album : From A Page

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 13-05-2021

'From A Page' de 'Yes' n'est pas un nouvel album car sa sortie date d'Octobre 2019 mais il a fait son apparition assez tardivement en digital et contient également la réédition du concert 'In the Present – Live from Lyon' datant de 2011 et qui avait été donné le 1er Décembre 2009 à la Bourse du Travail de Lyon. En ce qui concerne la partie 'From A Page', ce sont cinq compositions (dont deux versions de 'To The Moment') qui avaient été écrites à la fin des années 2000 au moment ou le line up du groupe voyait des changements assez nombreux entre les problèmes de santé de 'Jon Anderson' remplacé par 'Benoît David' et le départ de 'Rick Wakeman' remplacé par 'Oliver Wakeman', et ces compositions écrites et composées à cette époque (toutes par 'Oliver Wakeman' sauf ' The Gift of Love' qui est un titre collégial) n'ont jamais vu le jour dans un enregistrement studio de 'Yes'.

'To The Moment' débute le mini album avec la version single mais c'est bien la version longue qui est la plus intéressante avec des parties instrumentales plus fournies et qui correspondent bien aux ambiances de 'Yes' et on est frappé par la voix de 'Benoît David' qui était réellement le meilleur remplaçant de 'Jon Anderson', puis, 'Words On A Page' est une magnifique ballade dans une ambiance dépouillée que l'on n'a pas l'habitude d'entendre dans le répertoire du groupe et avec un solo mettant en avant le feeling de 'Steve Howe'. Suit 'From the Turn of a Card', qui apparaissait sur l'album 'Ravens & Lullabies' de 'Gordon Giltrap' et 'Oliver Wakeman' et qui nous offre une sorte de ritournelle avec une mélodie entêtante, 'Oliver Wakeman' ayant réécrit une partition pour piano amenant une certaine douceur et légèreté à ce très beau titre, puis, la pièce maitresse 'The Gift Of Love' est une longue composition qui nous embarque dans un dédale progressif avec des lignes mélodiques attachantes et des arrangements vocaux de toute beauté.

En ce qui concerne le concert, il est déjà connu mais nous replonge le temps d'un instant dans une des périodes faste de 'Yes' à la fin des années 2000 avec plus de deux heures intenses, la fin de la set list regroupant, après le hit interplanétaire 'Owner of a Lonely Heart', cinq longs développements qui frisent une heure à eux seuls.

En résumé, plus qu'un nouvel album, cette version digitale de 'From A Page' permettra de faire découvrir à ceux qui n'ont pas eu la chance d'écouter la version CD ou Vinyl, une période de la longue histoire de 'Yes' et nous donne l'occasion de réentendre ce groupe légendaire qui est devenu une référence incontestée dans le rock progressif de ces 50 dernière années, leur dernière sortie live étant le remarquable 'The Royal Affair Tour (Live in Las Vegas)' en 2020...

Interprêtes

Benoît David (Chant), Steve Howe (Guitare, Chant), Chris Squire (Basse, Chant), Oliver Wakeman (Claviers, Chant), Alan White (Batterie)


Artiste : Imelda May

Album : 11 Past The Hour

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 14-05-2021

L'irlandaise 'Imelda May' revient avec un nouvel album '11 Past The Hour' après 'Life Love Flesh Blood' en 2017 et, malgré qu'elle soit toujours associée à des artistes de rockabilly dans spotify comme 'LeeRocker' ou les 'Stray Cats', elle a, après ses débuts, pris d'autres directions musicales et ce dernier opus nous embarque encore dans un magnifique voyage entre sensualité et énergie avec 11 compositions variées toutes aussi attachantes les unes que les autres.

La chanson titre (voir vidéo ci-dessus) débute cet album dans une atmosphère tamisée avec une première mélodie entêtante qui nous berce au son de la voix sensuelle d'Imelda, puis, 'Breathe' poursuit dans cette ambiance avec une belle ballade symphonique qui progresse délicatement dans un magnifique crescendo, les instruments de l'orchestre amenant une remarquable forceà l'ensemble. Avec 'Made To Love' dans lequel ont été invités le guitariste 'Ronnie Wood' (qui est toujours en activité avec les 'Stones') et les activistes féminines 'Gina Martin' et le Dr 'Shola Mos-Shogbamimu' (voir vidéo ici), le rythme s'accélère pour un titre entraînant avec une mélodie qui ne vous quitte plus, puis, 'Different Kinds of Love', après une introduction épurée, monte doucement en intensité pour terminer dans une sorte de joyeux Gospel, et 'Diamonds' est une nouvelle belle ballade épurée enveloppée par un piano, une légère basse et quelques percussions amenant une douceur toute particulière. Dans le même registre, suit 'Don't Let Me Stand on My Own' dans lequel le duo vocal formé par l'Irlandaise et 'Niall McNamee' fonctionne à merveille, puis, changement de décor avec l'énergique 'What We Did in the Dark' dans lequel 'Imelda May' chante avec 'Miles Kane' et 'Can't Say' est encore un joyau mélodique semi-acoustique dans lequel Imelda monte encore le curseur émotionnel et qui offre de magnifiques chœurs. On continue dans la légèreté avec le popisant 'Just One Kiss' (voir vidéo ici) qu'elle partage avec le chanteur 'Noel Gallagher' et 'Ronnie Wood', l'album se terminant tout d'abord, en douceur avec une nouvelle magnifique ballade 'Solace' et enfin, le très beau 'Never Look Back' d'une grande force émotionnelle, l'accompagnement de la chanteuse avec les cordes et la rythmique marquée en faisant un des titres phare de cet album.

En résumé, ce nouvel album d'Imelda May' confirme qu'elle a toujours ce talent pour alterner les genres entre sensualité et énergie avec ce don pour nous faire voyager et nous transmettre de belles émotions, tout particulièrement sur ce dernier opus, et, '11 Past The Hour' devrait plaire à un large public car tous les titres possèdent des lignes mélodiques très accessibles que l'on s'approprie immédiatement...

Interprêtes

Imelda May (Chant, Percussions, Piano), Noel Gallagher (Chant), Niall McNamee (Chant), Miles Kane (Chant), Gina Martin (Chant), Shola Mos-Shogbamimu (Chant), Ron Wood (Guitare), Davide Rossi (Basse, Claviers, Violon), Leo Abrahams (Guitare), Cam Blackwood (Basse), Cameron Blackwood (Guitare, Claviers), Tim Bran (Guitare, Basse, Claviers), Charlotte Hatherley (Guitare, Basse), Andrew Innes (Guitare), Charlie Jones (Basse), Sam Lewis (Guitare), Alex Thomas (Batterie), Tom Visser (Piano)


Artiste : Motorpsycho

Album : Kingdom of Oblivion

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 16-05-2021

Les Norvégiens de 'Motopsycho', après 'The All is One' datant d'Août 2020, sortent 'Kingdom of Oblivion' qui vient de voir le jour mi-avril 2021, et quel album, car il totalise 70 minutes d'écoutes avec 12 compositions qui nous réembarquent dans la machine à remonter le temps à une époque où les 'Black Sabbath' et 'Led Zeppelin' étaient en haut de l'affiche du hard-rock, tout ceci avec des sonorités de l'époque mais avec une production moderne.

'The Waning Parts 1 & 2' ouvre le bal avec une composition typique d'un hard-rock puissant avec des riffs saturés d'une autre époque et une section rythmique entraînante avec une ligne de basse profonde, la deuxième partie amenant un côté psychédélique obsédant toujours ancré dans les seventies, puis, 'Kingdom Of Oblivion', avec un tempo plus lent, continue de nous offrir des riffs et un chant lourds et envoutants avec des lignes mélodiques assez linéaires. Changement de ton avec 'Lady May' qui est beaucoup plus calme dans un style folk acoustique avec un accompagnement d'arpèges de guitare, puis, 'The United Debased' revient au style vintage lourd et déroule une mélodie assez sombre, proche du doom, 'The Watcher' qui suit, étant un instrumental pas forcément indispensable nous ramenant au expérimentations psychédéliques du début du progressif. 'Dreamkiller' poursuit dans cette ambiance sombre et vintage avec les instruments électriques qui prennent le relais après une introduction acoustique planante, le titre retombant brusquement et finissant comme il a commencé. Nouveau changement d'atmosphère avec le court instrumental 'Atet' qui est un acoustique tranquille, puis, 'At Empire's End' est pour moi la pièce maitresse de l'album qui met le plus en avant le côté progressif du groupe avec des changements d'intensité qui nous replonge à la fin des années 60 avec ce mélanges entre psychédélique envoutant et les prémices d'un rock plus énergique que l'on appellera par la suite le hard-rock. C'est encore un changement complet de style avec 'The Hunt', acoustique beaucoup plus léger avec des belles harmonies vocales rappelant des formations comme 'Crosby, Stills, Nash and Young' et le court acoustique 'After The Fair' sert ensuite d'interlude pour le grand développement suivant 'The Transmutation Of Cosmoctopus Lurker' qui, de nouveau, nous offre un lourd hard-rock rempli d'effets psychédéliques amenés par les sons de guitares saturés et de claviers vintages avec un savant mélange entre 'Black Sabbath' et des 'Floyds', le dernier titre 'Cormorant' nous ramenant tout doucement à la réalité avec un instrumental doux et aérien dont la mélodie nous caresse délicatement les tympans.

En résumé, les Norvégiens de 'Motorpsycho' continuent dans ce style si caractéristique amenant une certaines nostalgie des pionniers du progressif ce qui destine 'Kingdom of Oblivion' à un public ayant baigné dans cette époque et qui a particulièrement aimé des groupes qui ont musclé le rock psychédélique pour qu'il devienne le hard-rock...

Interprêtes

Bent Sæther (Chant, Basse, Guitare, Claviers, Batterie), Hans Magnus Ryan (Guitare, Chant, Claviers, Mandoline, Violon, Basse), Tomas Järmyr (Batterie, Chant)


Artiste : Confusion Field

Album : Disconnection Complete

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 17-05-2021

Si vous suivez les chroniques de myprogmusic, vous devez savoir que je suis particulièrement attaché aux groupes de progressif influencés par les 'Pink Floyd' et, dans ces formations, figurent en premier plan les Allemands de 'RPWL' (prochaine chronique sur leur dernier album). Et c'est donc tout naturellement qu'en écoutant le premier enregistrement studio des Finlandais de 'Confusion Field', je me suis retrouvé en terrain connu car, la ressemblance entre les Allemands et les Finlandais est frappante aussi bien sur le plan mélodique qu'au niveau du chant de 'Tomi Kankainen' qui est très proche de celui de 'Yogi Lang'.

'Sky Is Never The Same' ouvre l'album sur une composition assez typique de 'RPWL', avec cette caractéristique d'associer des parties puissantes instrumentales à des parties chantées plus en retenue, la rythmique assez lente déroulant une mélodie qui ne vous quitte plus, puis, 'Close Call' continue dans cette ambiance posée qui me fait penser aux sonorités de 'Therion' dans la période 'Vovin' (voir ma playlist de 'Therion' ici). Avec 'Nothing Holds The Storm', les lignes mélodiques accrochent dès la première écoute et la partie instrumentale offre un très beau solo de guitare, l'atmosphère continuant de dégager une certain force tranquille, puis, 'Become Invisible', après une introduction épurée, montre un visage plus classique nous ramenant au formations de rock des années 80/90 tout en ayant de très belles alternances entre parties puissantes et d'autres beaucoup plus calmes, et quant à, 'Distort Reality' qui suit, il nous fait revenir à cette comparaison avec 'RPWL' qui fusionne une importante base sonore avec une douceur dans les arrangements vocaux, les claviers amenant également ce côté aérien. Suit 'Anxiety Reflected' dans la même veine que son prédécesseur et dans un climat plus inquiétant avec une tension émotionnelle forte tout au long du titre certainement accentuée par d'admirables alternances rythmiques et d'intensité, tension que l'on retrouve sur le titre suivant 'See Through Walls' dans lequel la section rythmique basse/batterie est particulièrement inventive. 'Zen Garden Moment' continue dans une atmosphère particulièrement intense avec une mélodie monocorde donnant cette impression d'accumuler une tension énorme prête à exploser à tout moment et qui finalement retombe délicatement dans un final épuré, l'album se terminant de très belle manière par le titre le plus long, 'Connecting The Dots' qui déroule une dernière mélodie addictive et lancinante avec des changements d'accords appuyés par la section rythmique qui nous ramènent encore à cette force tranquille de 'RPWL'.

En résumé, les Finlandais de 'Confusion Field' nous offrent un premier album déjà très mature qui se bonifie au fur et à mesure des écoutes dans un style néo-progressif mélodique relativement accessible dans la lignée de 'RPWL' ce qui devrait plaire à tout un public adepte d'un progressif moderne puisant ses influences dans les années 70/80 avec bien évidemment en tête de liste 'Pink-Floyd'...

Interprêtes

Tomi Kankainen (Chant, Basse, Claviers, Guitares), Petri Honkonen (Batterie), Markus Jämsen (Guitare)


Artiste : Temple Balls

Album : Pyromide

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 19-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Temple Balls' est un groupe Finlandais dont le premier opus 'Traded Dream' date de 2017 et qui en a sorti un deuxième, 'Untamed' en 2019. 2021 voit donc la sortie de leur 3ème enregistrement studio 'Pyromide' qui nous offre 11 compositions de hard-rock musclé, je cite la déclaration du groupe sur leur album : " Encore une fois, une énorme quantité de sang, de sueur et de larmes a été versée dans le pot magique du hard rock et du heavy metal. Nous souhaitons vraiment que vous l'appréciiez autant que nous! ". On est donc directement dans cette ambiance de compositions remplies de bonne énergie et les titres efficaces défilent les uns après les autres : on peut citer les hits bourrés de dynamite comme 'Thunder From The North', 'T.O.C.T.' ou l'entraînant 'Unohly Night'. Dans des ambiances plus contenues, les hits mélodiques 'Long Ways, Long Lies', 'Fallen Youth', 'Bad, Bad, Bad', 'What Is Dead Never Dies' ou 'Something to Die For' assez proche de 'Def Leppard', sont tout autant addictifs et les Finlandais nous offrent également un remarquable mid-tempo avec 'Heart of a Warrior' sans oublier la power ballade 'If Only I Could' à rajouter aux meilleures ballade de hard-rock. Bref, rien à jeter dans ce nouvel album de 'Temple Balls' qui devrait être adopté par tout un public aimant les ambiances énergiques et les compositions directes et efficaces avec des mélodies qui vous rentrent immédiatement dans la tête...

Interprêtes

Arde Teronen (Chant), Jimi Välikangas (Basse), Jiri Paavonaho (Guitare), Niko Vuorela (Guitare), Antti Hissa (Batterie)


Artiste : Robbie Lablanc

Album : Double Trouble

Date de Sortie : 16-04-2021

Ajouté le : 21-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Je vous ai parlé récemment de 'Robbie Lablanc' dans cette playlist de rock et hard-rock mélodique avec sa participation à l'album de 'Darren Phillips', 'Volume Two' et c'est à son tour de sortir un nouvel album 'Double Trouble'. Robbie est connu pour avoir participé à plusieurs projets, avec, entre autres, 'Blanc Faces', dans les années 2000 en compagnie de son frère avec à la clé deux albums, 'Blanc Faces' en 2005 et 'Falling FromThe Moon' en 2009, et avec 'Find Me' dans les années 2010 avec 3 enregistrements studio, 'Wings of Love' en 2013, 'Dark Angel' en 2015 et 'Angels in Blue' en 2019. Entouré d'artiste renommés de la scène de rock mélodique (dont 'Tommy Denander' et 'Steve Overland'), 2021 voit la sortie sous son nom de l'enregistrement studio 'Double Trouble' dans lequel il nous offre 13 compositions qui nous font remonter aux années 80 entre pop, soul, funk et rock avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement. Tout est donc mis en œuvre pour passer un agréable moment à l'écoute de cet opus qui contient des bijoux mélodiques dans un AOR très soft, le style de musique légère que l'on écoute pendant les vacances d'été. Bref, ce dernier album de 'Robbie Lablanc', sublimé par un chanteur qui a la voix pour ce style de musique, devrait être bien accueilli par un large public épris d'un AOR élégant et raffiné...

Interprêtes

Robbie LaBlanc (Chant, Chœurs) + Invités : Tommy Denander (Guitare, Claviers), Brian Anthony (Basse), Michael Lange (Batterie), Steve Overland (Chœurs)


Artiste : Cheap Trick

Album : In Another World

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 07-05-2021

L'adage Français " c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes " est bien adapté aux Américains de 'Cheap Trick' car mis à part le petit jeune de 40 ans 'Daxx Nielsen' à la batterie qui a remplacé 'Bun E. Carlos' en 2010, les trois autres membres totalisent, à l'heure où j'écris cette chronique, pile poil 210 ans et continuent de sortir des albums. Après 'Bang, Zoom, Crazy…Hello' en 2016, 'We’re are All Alright!' et 'Christmas Christmas' en 2017, c'est avec un léger retard complètement indépendant de leur volonté, crise sanitaire oblige, que cette dernière offrande 'In Another World' vient égailler nos soirées confinées après un premier single sorti déjà il y a 3 ans ('The Summer Looks Good On You'). Et à chaque sortie, année après année (cet opus est le vingtième), on se dit qu'ils vont peut-être calmer leurs ardeurs mais, que nenni, c'est encore un album plein de bonne énergie qu'ils nous transmettent depuis maintenant plus de 40 ans avec des mélodies qui nous emportent immédiatement et qui viennent se greffer directement dans notre tête. Certes, certaines compositions sont plus posées qu'au début mais toutes aussi addictives comme les mid-tempos blues/rock qui mettent en marche automatiquement la machine à taper du pied comme 'Another World' ou 'Final Days' ou 'Passing Through' ou encore 'Gimme Some Truth' (reprise de 'John Lennon') et ils nous offrent également de belles ballades avec 'So It Goes' ou 'I'll See You Again' mais, en ce qui concerne les titres plus énergiques, si vous n'êtes pas sensible à l'entraînant 'The Summer Looks Good On You', le 'Beatlesien' 'Quit Waking Me Up', 'Boys & Girls & Rock N Rol' tagué 'Stones', l'entêtant 'The Party' (et oui la fête n'est jamais fini avec eux) ou l'accrocheur 'Light Up The Fire' ou encore la reprise musclée de 'Another World', alors, vous pouvez passer votre chemin, et pour les autres, pour faire court, je dirai simplement : have fun !! en consommant cette dernière offrande des Américains sans aucune modération, car nous avons bien besoin en ce moment d'un peu de légèreté et de bonne humeur...

Interprêtes

Robin Zander (Chant, Guitare), Rick Nielsen (Guitare, Choeurs), Tom Petersson (Basse), Daxx Nielsen (Batterie)


Artiste : FM

Album : Tough It Out Live

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 08-05-2021

Après un très bon 'Synchronized' en 2020, les Anglais de 'FM' reviennent sur le devant du hard-rock mélodique avec un live sorti début Avril 2021 qui frise les deux heures et qui a été enregistré avant la période de jeûne musical que nous ont infligés nos chers gouvernements. 'Tough It Out Live' fait bien entendu référence à l'album du même nom et dont ce concert fête les 30 ans avec une reprise intégrale de la version originale de 1989 dans le premier CD. Pour tous ceux qui se rappellent de cette période, les Anglais 'Def Leppard' avaient déjà sorti leur 4ème album et leur compatriotes de 'FM' commençaient leur carrière et ont réellement été connu avec la sortie de 'Tough It Out' qui est maintenant considéré comme un album de référence de hard-rock mélodique de cette période faste de ce style et on embarque donc dans la machine à remonter le temps avec tous ces titres qui sont devenus intemporels et qui sont toujours très agréables à écouter. Et pour continuer notre voyage, ils nous proposent une deuxième moitié de concert avec un échantillon de compositions plus ou moins connues mais qui ont toutes ce point commun, de passer un bon moment à l'écoute de ces mélodies addictives que l'on s'approprie immédiatement et dont les refrains nous titillent les neurones et nous mettent le sourire aux lèvres et ceci que le style soit énergique ou plus tranquille car les Anglais ont également ce talent pour des moments plus calmes proche de l'AOR. Bref, pas besoin d'en rajouter, ce dernier opus de 'FM' est un remarquable concert à consommer sans modération et un live indispensable pour toute amatrice ou tout amateur de bon hard-rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Steve Overland (Chant), Jem Davis (Claviers), Jim Kirkpatrick (Guitare), Merv Goldsworthy (Basse), Pete Jupp (Batterie)


Artiste : Nad Sylvan

Album : Spiritus Mundi

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 09-05-2021

Après 'The Bride Said No' de 2017 et 'The Regal Bastard' en 2019 qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable (il faudrait peut-être que je m'en réinjecte une petite dose !), 'Nad Sylvan' a participé au magnifique live de 'Steve Hackett', 'Selling England by The Pound & Spectral Mornings: Live at Hammersmith' et 2021 voit la sortie d'un nouvel opus du Suédois, 'Spiritus Mundi' qui pour ma part est un album très attachant dans ce style si particulier qui nous ramène au progressif des années 70 et dont le titre 'Spiritus Mundi' est un " terme latin qui signifie littéralement 'esprit du monde'. Dans Spiritus Mundi, il y a, selon 'William Butler Yeats', une mémoire universelle et une sorte de muse qui inspire le poète ou l'écrivain. Pour Yeats, Spiritus Mundi est la source de toutes les 'images' et 'symboles', un 'inconscient collectif'. " (extrait du site Study.com ici).

'The Second Coming' nous accueille avec une voix relatant les propos de Yeats dans une section symphonique qui après une 1.30 laisse la place à une partie acoustique guitare/voix tranquille à laquelle se joignent ensuite la batterie et la basse avec deux invités de luxe, les deux membres de 'The Flower Kings', 'Jonas Reingold' et 'Mirkko Demaio', me rappelant, même si la voix de 'Nad Sylvan' est assez loin de celle de 'Ian Anderson', les ambiances de 'Jethro Tull', puis, 'Sailing to Byzantium' est un magnifique crescendo progressif dans lequel on est littéralement emporté pour retomber dans un final apaisé. Suit 'Cap and Bells' avec une mélodie addictive qui vous caresse délicatement, toujours dans une atmosphère très calme et propice à l'évasion, le chant de 'Nad Sylvan' participant activement à cette douce sensation et le court 'The Realists' poursuit dans cette voie avec un titre acoustique dans lequel la guitare sèche amène ce côté délicat avant le très beau 'The Stolen Child' (voir vidéo ici) avec une rythmique entraînante qui nous fait remonter aux années 70 et aux albums de 'Genesis'. On continue avec un titre encore plus épuré, la ballade acoustique guitare/voix 'To An Isle In The Water' enjolivée par quelques chœurs et notes de claviers dans laquelle la rêverie est à son paroxysme, puis, 'The Hawk' (voir vidéo ici), bien que toujours très calme, est plus entraînant et nous offre un final avec une mélodie qui ne vous quitte plus et qui donne une irrésistible envie d'accompagner les chœurs. Après le court interlude acoustique épuré 'The Witch and The Mermaid', 'The Fisherman' (voir vidéo ci-dessus) déploie lentement une mélodie addictive dans une rythmique entraînante qui en fait un de mes coups de cœurs de l'album avec de belles sections vocales partagées entre 'Nad Sylvan' et 'Andrew Laitres', une partie instrumentale en milieu de titre avec un magnifique solo de guitare et qui termine l'édition sans les bonus, car la version Spotify rajoute les deux bonus, tout d'abord 'You’ve Got To Find A Way' qui continue dans l'ambiance précédente de 'The Fisherman' et enfin 'To A Child Dancing In The Wind' qui termine ce bel album par un délicieux acoustique en mettant une dernière fois en avant le duo vocal Sylvan/Laitres accompagné par la guitare de 'Steve Hackett' et qui a une partie cachée après 5 minutes 37 avec un nouveau duo guitare sèche/voix.

En résumé, ce dernier album de 'Nad Sylvan' est une très bonne surprise 2021 qui nous emmène dans un magnifique voyage poétique, délicat et mélodieux, style qui colle parfaitement à la personnalité que dégage le Suédois, et qui devrait plaire à un public aimant dans le progressif des ambiances calmes que l'on savoure tranquillement le casque sur les oreilles...

Interprêtes

Nad Sylvan (Chant), Andrew Laitres (Chant), Kiwi Te Kanna (Hautbois, Flûte), Steve Piggot (Guitare) + Invités : Steve Hackett (Guitare), Jonas Reingold (Basse), Tony Levin (Basse), Mirkko Demaio (Batterie)


Artiste : The Treatment

Album : Waiting for Good Luck

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 10-05-2021

Après 'Power Crazy' datant de 2019, les Anglais de 'The Treatment' reviennent avec un nouvel opus 'Waiting for Good Luck' qui poursuit la route toute tracée du précédent avec le chanteur 'Tom Rampton' qui nous fait revivre le temps des 48 minutes de la galette un certain 'Bon Scott' qui aurait pu être encore là s'il avait tenté une cure de désintoxication dans les années 80. Le moins que l'on puisse dire, c'est que 'The Treatment' ne fait pas le job à moitié mais nous envoie du lourd tout au long de cet opus en commençant par un 'Rat Race' (voir vidéo ci-dessus) aux riffs de guitare aiguisés et qui pourrait être un savant mélange entre 'AC/DC' et 'Def Leppard' au début des années 80. Et ça continue de plus belle avec des brulots tous aussi efficaces les uns que les autres comme 'Take It Or Leave It' à se décrocher la tête à force d'headbanguer, 'Lightning In A Bottle', qui suit, n'étant pas en reste avec sa rythmique lourde et ses riffs d'une efficacité redoutable, juste avant un énorme Vampress' qui nous fait encore monter le rythme cardiaque. Pas de pause dans les titres suivants qui suivent le même schéma avec des tempos tous autant addictifs les uns que les autres, avec le mid-tempo 'Eyes on You' tagué hard-rock/blues ou 'No Way Home' que ne renierait pas un 'Francis Rossi' ou le regretté 'Rick Parfitt' tout comme 'Hold Fire' ou encore 'Tough Kid' avec son introduction nous faisant monter tout doucement la pression avec bonheur pour nous envoyer des riffs bien tranchants tout en gardant de belles alternances d'intensité. Et il faut atteindre 10ème titre pour pouvoir reprendre son souffle avec 'Barman' qui transpire un bon blues/rock des années 70 bien lourd qui vous met en forme pour toute une journée, le reste de l'album nous offrant deux derniers compositions addictives 'Let's Make Money' avec son refrain à reprendre à tue-tête et 'Wrong Way' (voir vidéo ici), moins rentre dedans mais toujours aussi mélodique, le dernier titre étant une reprise en acoustique de 'Barman' avec un merveilleux piano bastringue.

Bref, pas besoin de longs discours, ce dernier album des Anglais de 'The Treatment' est un condensé d'énergie pure à consommer sans modération et si aimez les formations très connues des années 70/80 d'AC/DC' à 'Def Leppard' en passant par 'Status Quo', 'Aerosmith' ou encore 'Scorpions', foncez écouter 'Waiting for Good Luck'...

Interprêtes

Tom Rampton (Chant), Tao Grey (Guitare, Basse), Tagore Grey (Guitare), Andy Milburn (Basse), Dhani Mansworth (Batterie)


Artiste : The End Machine

Album : Phase 2

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 11-05-2021

'The End Machine' est un super groupe formé initialement de trois membres du groupe de heavy métal des années 80 'Dokken', le guitariste 'George Lych' qui avait reformé ensuite 'Lynch Mob' dans les années 90, le bassiste 'Jeff Pilson' et le batteur 'Mick Brown' qui était également dans l'aventure 'Lynch Mob' et le line up est complété par 'Robert Mason' au chant qui a également fait partie de 'Lynch Mob'. Après un premier album en 2019 ('The End Machine'), Mick a laissé sa place à son frère Steve à la batterie et 2021 voit la sortie d'un nouvel album 'Phase 2'. Ce nouvel opus contient 12 compositions qui font bien évidemment revenir aux années 80 et à 'Dokken' dans un style hard-rock que l'on pourrait qualifier de classique et avec des lignes mélodiques accessibles à la première écoute.

Tout est donc mis en œuvre pour passer un excellent moment et après la courte mise en bouche 'Rising' dans laquelle 'George Lynch' montre qu'il n'a rien perdu de sa superbe, 'Blood and Money' (voir vidéo ci-dessus) déboule et nous renvoie dans le meilleur hard-rock des années 80 avec une rythmique rapide et un refrain rempli de chœurs que l'on a envie d'accompagner, le solo de guitare de Mr 'George Lynch' étant un pur moment de bonheur, puis 'We Walk Alone', dans une ambiance plus posée, nous offre un mid-tempo lourd que l'on martèle en mesure avec notre pied et notre tête avant le mélodique 'Dark Divide' (voir vidéo ici), moins énergique et me rappelant certains titres plus en retenu de 'Deep Purple' dans les années 70. L'album se poursuit avec trois compositions 'Crack The Sky' (voir vidéo ici), 'Prison or Paradise' et 'Plastic Heroes' qui ont ce juste équilibre entre hard-rock et rock et qui possèdent toutes des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête, puis, 'Scars' est une ballade blues/rock, certes classique mais très agréable et c'est reparti ensuite pour un vigoureux 'Shine Your Light' avec des changements de tempo qui mettent en avant une section très efficace de 'Steve Brown', l'album se terminant par, tout d'abord, deux mid-tempos, 'Devil's Playground' avec une remarquable ligne de basse propice au headbang et 'Born Of Fire' avec un refrain entêtant que chante admirablement 'Robert Mason' et enfin avec l'entraînant 'Destiny' à la rythmique marquée qui résume bien ce style hard-rock mélodique accrocheur de l'ensemble de l'album.

En résumé, les Américains de 'The End Machine' sortent un deuxième album de qualité qui nous fait remonter à l'âge d'or du hard-rock des années 70/80 et qui grâce à des artistes de talent nous fait passer un agréable moment d'écoute avec des compositions variées proposant des lignes mélodiques accessibles à la première écoute...

Interprêtes

Robert Mason (Chant, Choeurs), George Lynch (Guitare), Jeff Pilson (Basse, Claviers, Choeurs), Steve Brown (Batterie, Choeurs)


Artiste : Infinite & Divine

Album : Silver Lining

Date de Sortie : 09-04-2021

Ajouté le : 17-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Et c'est encore en direction de la Suède que l'on se dirige avec cette nouvelle association entre le multi-instrumentaliste et compositeur 'Jan Åkesson' (' Stonelake' et 'Jan Akesson's Shadow Rain') et la chanteuse 'Tezzi Persson', la formation étant complété par le batteur de 'Stonelake', 'Jens Westberg'. Autant en métal symphonique, on a l'habitude d'avoir des frontwomens, autant dans le hard-rock mélodique, c'est assez rare d'entendre des femmes et, force est de constater, que ce nouveau projet 'Infinite & Divine' a tout pour fonctionner auprès d'un public de rock et hard-rock mélodique car 'Tezzi Persson' montre des remarquables qualités vocales avec un chant puissant et mélodieux qui fonctionne parfaitement avec les compositions de 'Jan Åkesson' et qui n'a rien à envier aux meilleures chanteuses de hard-rock et de métal. Au menu de ce premier enregistrement studio 'Silver Lining', Ils nous proposent 11 titres directs et efficaces entre 3 et 4 minutes avec des mélodies qui vous rentrent facilement dans la tête. L'opus est particulièrement axé sur des sections rythmiques énergiques et entraînantes avec de subtiles variations d'intensité et des refrains entêtants comme dans 'I Feel Alive', 'Wasteland', 'Burn No More' ou encore 'Keep On Moving' et 'Off the End of the World' dont ces deux derniers peuvent faire penser aux lignes mélodiques de 'Bonie Tyler' dans les années 80 avec un accompagnement plus musclé. Bref, ce nouveau projet 'Infinite & Divine' est encore une bonne surprise 2021 dans le domaine du hard-rock mélodique et 'Silver Lining' devrait compbler toutes les amatrices et tous les amateurs de ce style...

Interprêtes

Tezzi Persson (Chant), Jan Åkesson (Guitare, Basse, Claviers), Jens Westberg (Batterie)


Artiste : Avaland

Album : Theater Of Sorcery

Date de Sortie : 02-04-2021

Ajouté le : 06-05-2021

Dans le domaine des opéras métal, on connait les grandes productions d'Ayreon' d'Arjen Anthony Lucassen', de 'Therion' de 'Christofer Johnsson' ou celles d''Avantasia' de 'Tobias Sammet' ou encore du Français 'Julien Tournoud' avec le projet 'Amon Sethis'. Et maintenant, il va falloir également compter avec le nouveau projet Français du claviériste et chanteur 'Adrien G. Gzagg' (qui est également un des claviériste d'Amon Sethis'), nommé 'Avaland' et qui est arrivé sur nos platines début Avril 2021. 'Adrien G. Gzagg' est Grenoblois tout comme 'Julien Tournaud' et ce n'est certainement pas par hasard que ce premier album 'Theater Of Sorcery' voit le jour. Et pour ce faire, il a mis les petits plats dans les grands pour nous offrir un opéra métal de très grande qualité avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de production, en commençant par une distribution de chanteurs et chanteuses impressionnante avec entre autres 'Zaher Zorgati' de 'Myrath', ' Zak Stevens' de 'Savatage' et 'Circle II Circle' ou encore la chanteuse 'Madie' de 'Nightmare' mais aussi le guitariste 'Stéphan Forté' d'Adagio'.

Dès le titre éponyme de l'album (voir vidéo ci-dessus), on est emmené dans une composition énergique de power métal mélodique qui se rapproche du projet 'Avantasia' avec de magnifiques arrangements vocaux, 'Emmanuelson' de 'Rising Steel' nous faisant une prestation remarquable, et avec une orchestration riche, les claviers prenant une bonne place pour lier le tout et le court solo de guitare en fin de titre nous mettant en appétit pour la suite. Avec 'Gypsum Flower' on tient le titre le plus long et pour moi la pièce maitresse de l'album avec une succession de sections très variées alternant les intensités et les tempos amenant un côté progressif, un refrain qui se greffe à jamais dans votre tête et un trio de chanteurs judicieusement choisis pour leur palettes vocales assez différentes les uns des autres, puis, 'Let The Wind Blow', plus classique dans l'approche n'en reste pas moins mélodique et nous offre la première prestation d'une chanteuse, la Française 'Heli Andrea' du projet 'Mobius' et quant à 'Storyteller', qui suit, il envoie du lourd avec une rythmique déchaînée et avec le duo vocal 'Adrien G. Gzagg'/' Zak Stevens' qui fonctionne parfaitement. Ce qui suit continue dans un style épique et symphonique avec l'entraînant 'Escape to Paradise' qui possède un refrain entêtant que l'on voit déjà repris en chœurs par tout un public, un énergique 'Holy Kingdom of Fools' dont le refrain n'a rien à envier à son prédécesseur, puis, 'Never Let Me Walk Alone' nous fait remonter quelques décennies en arrière avec du hard-rock mélodique qui met en avant le duo 'Madie'/'Adrien G. Gzagg' et 'Deja-Vu', plus linéaire mélodiquement, reste néanmoins très accrocheur grâce à sa rythmique entraînante. C'est avec 'I’ll Be Ready for Your Love' que l'on tient la ballade et, quelle ballade (rajoutée directement dans ma playlist des 'Ballades rock/had-rock/métal') dans laquelle 'Heli Andrea' nous propose une très belle prestation vocale dans les deuxième partie rejoint par 'Adrien G. Gzagg', puis 'War Of Minds', moins direct que les autres titres et plus dans la veine d'un 'Arjen Lucassen' avec un côté progressif plus appuyé, met en lumière le remarquable duo vocal 'Madie'/'Zaher Zorgati', l'album se terminant en apothéose par un épique 'Rise From The Ashes' (voir vidéo ici) dans lequel la majorité des chanteuses et chanteurs est réunie comme dans tout opéra métal digne de ce nom. Au fait, je ne vous ai pas parlé du thème de l'album qui est l'histoire d'un jeune sorcier qui pourrait ramener la lumière dans le royaume d'Avaland, et pour cela, il doit apprendre à maîtriser ses pouvoirs, pouvoirs liés à la tempête.

En résumé, on peut désormais dire que le power métal Français se porte très bien en 2021 et ce dernier album d'Adrien G. Gzagg' en est encore la preuve avec un opéra métal tout à fait admirable qui devrait plaire à toutes les amatrices et tous les amateurs d'un power métal mélodique s'inspirant des projets cités plus haut...

Interprêtes

Adrien G. Gzagg (Chant, Claviers, Orchestrations), Christophe Feutrier (Guitare, Chœurs), Lucas Martinez (Guitare), Camille Souffron (Basse, Contrebasse), Léo Mouchonay (Batterie, Chœurs) + Invités : Emmanuelson (Chant, chœurs), Ralph Scheepers (Chant), Zaher Zorgati (Chant), Heli Andrea (Chant, Chœurs), Jeff Kanji (Chant, Chœurs), Zak Stevens (Chant), Madie (Chant), Ricky Marx (Guitare), Stephan Forté (Guitare), Ayman Mokdad (Guitare), Virgile (Guitare), Yves Campion (Chœurs), Cara (Chœurs)


Artiste : Chris Antblad

Album : Age Of Concord IV

Date de Sortie : 31-03-2021

Ajouté le : 05-05-2021

On n'arrive plus à suivre les sorties d'album de 'Chris Antblad' car le dernier album chroniqué sur myprogmusic était le troisième chapitre de 'Age Of Concord' et ceci il n'y a même pas un an mais, entre-temps, le Suédois a également sorti deux autres albums en 2020, tout d'abord 'Age Of Concord – Quarantine' en Août 2020 qui était un album entièrement instrumental avec des compositions douces et mélancoliques à écouter dans un endroit calme pour se relaxer, puis, 'Age Of Concord – America' en Novembre 2021 qui nous offrait de magnifiques mélodies dans le style que l'on connaissait dans 'Age Of Concord III' avec des compositions attachantes qui donnent cette impression d'avoir toujours fait partie de notre vie et que l'on s'approprie immédiatement. Tout juste 5 mois après, Chris sort encore un nouveau bébé qui est le quatrième chapitre de 'Age Of Concord' et qui contient sept singles que le Suédois a sorti depuis fin 2020 mais également des compositions originales.

Avec ce nouvel opus, on retrouve ces mélodies taillées sur mesure pour nous faire passer un très agréable moment entre pop, blues, rock et country dans la grande tradition d'artistes des années 80 et ceci dès le premier titre 'I Just Need to Know' avec un premier refrain entêtant qui vient immédiatement se greffer dans notre tête. On embarque donc pour un nouveau voyage musical paisible où "tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté" dans lequel on s'abandonne complètement que ce soit sur des titres entraînants comme 'Breaking Away from the Herd' ou 'The White Man's Overbite' ou 'Mr Primeminister' ou ' Love Was Never Lost Along The Way' ou encore 'Summer Has Finally Come' avec quelques riffs de guitare un peu plus appuyés, mais également des ambiances plus posées avec par exemple 'A Summer That Won't End' ou 'Everyone Knows' ou 'The Days' ou encore 'Song For My M'. Au fait, je ne vous ai pas dit, d'autres singles son disponibles également qui ne sont pas dans ce dernier opus avec 'Faded Pictures', 'The Teremana Song', I'm Not Afraid to Come Closer' et 'Not Today'.

Bref, c'est encore un très bel album que 'Chris Antblad' nous propose avec ce talent pour nous offrir des compositions toutes aussi attachantes les unes que les autres et avec cette capacité à enchaîner des sorties rapprochées et, vous qui aimez de belles mélodies mélangeant pop, rock, blues ou country, je vous conseille d'écouter ces derniers albums et il y a de fortes chances que vous deveniez fan de ce Suédois qui ne recherche pas la notoriété en autoproduisant ces albums et qui, pour ma part, me fait passer de très agréables moments d'écoute à chaque sortie d'album...

Interprêtes

Chris Antblad (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Revlin Project

Album : Trascender

Date de Sortie : 29-03-2021

Ajouté le : 15-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

On part cette fois assez loin des pays Scandinaves puisque notre destination est l'Amérique du Sud qui n'est pas forcément réputée pour un grand réservoir de formations de rock mélodique. Et pourtant, ce jeune groupe 'Revlin Project' a tous les atouts pour se faire connaître car, créé en 2015 par 'Nilver Perez' et constitué d'artistes venant de Colombie et d'Espagne, ils sortent un premier album en 2017 sous le nom de leur meneur (voir ici) et se font connaître en dehors de leur pays jusqu'à la signature avec le label Danois 'Lions Pride Music' qui débouche sur ce premier album 'Trascender'. Musicalement, on est plongé pendant 45 minutes dans un AOR des années 80 avec des mélodies toutes aussi mélodiques les unes que les autres et ils n'ont rien à envier aux meilleures formations du genre et les comparaisons avec des 'Autumn's Child', 'W.E.T.', 'Eclipse' ou encore 'Palace' pour ne citer que des groupes qui ont sortis un album récemment, sont totalement justifiées. Tout est donc mis en œuvre pour passer un agréable moment avec, tout d'abord, des compositions entraînantes comme 'World Within', 'Live Again', 'Face to Face' ou encore 'Keep Holding On' mais ils ont également du talent pour des ambiances plus tranquilles avec par exemple les remarquables 'Take Me to You' et 'So Alive' sans oublier la belles ballade ''Til the End' placée en fin d'album.

Bref, inutile d'en rajouter, ce premier album de 'Revlin Project' est un pur délice d'AOR qui devrait tourner en boucle chez pas mal d'amatrices et d'amateurs de rock mélodique nous ramenant aux meilleur des années 80...

Interprêtes

Renato Costa (Chant), Nilver Pérez (Claviers), Alain Ascarza (Guitare), Pepe Irei (Guitare), Brian Henriquez (Basse), Gabriel Seri (Batterie), Ziko Franco (Chant)


Artiste : Imperia

Album : The Last Horizon

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 28-04-2021

On avait laissé 'Helena Iren Michaelsen' avec ses deux albums solos sortis en 2020 (voir chronique myprogmusic ici) et 2021 voit la sortie d'un nouvel energistrement studio d'Imperia', après le très bon 'Flames of Eternity' en 2019. Et pour ce dernier opus, la formation sort un double album avec 14 compositions pour une heure et douze minutes avec un changement de line up puisque, autour des deux piliers du groupe, le guitariste 'Jan Yrlund' et la chanteuse 'Helena Iren Michaelsen', le batteur 'Steve Wolz' a été remplacé par 'Merijn Mol' qui a souvent joué avec 'Jan Yrlund' dans des projets passés, 'Gerry Verstreken' officiant toujours en tant que bassiste.

Et dès les premières compositions du premier CD, on se dit que ce dernier bébé d'Imperia' démarre de la meilleure façon possible avec le hit mélodique 'Dream Away' qui nous ramène aux meilleures formations de métal symphonique, Helena faisant une première prestation vocale remarquée avec ses vocalises haut perchées, puis 'Starlight' (voir vidéo ici) poursuit dans une ambiance symphonico-folk avec une nouvelle mélodie entêtante qui peut rappeler le versant folk des Suisses d'Eluveitie' puis, le mid-tempo addictif 'To Valhalla I Ride' nous embarque du côté d'Imperial Age' avec le chant lyrique d'Helena proche des deux chanteuses Russes. Suit un nouveau tubesque 'Flower and the Sea' qui nous délivre des lignes mélodiques entraînantes avec une irrésistible envie de sauter au rythme du refrain, puis 'Blindfolded' continue dans cette ambiance radieuse avec des alternances rythmiques et de puissance amenant un léger côté progressif et 'While I Am Still Here' qui suit (voir vidéo ci-dessus), adoucit le propos en nous offrant une magnifique power ballade dans la lignée des 'Invisible Tears', 'Spirit Chase' ou encore 'Broken Wings'. Le deuxième CD, nous offre des compositions toutes aussi attachantes avec l'entraînant 'Only a Dream' parsemé de quelques growls comme peut le faire 'Alexander Krull' avec 'Leaves' Eyes', la ballade 'Where Are You Now' qui se rapproche des compositions mélodiques chantées en solo par Helena, la seule différence étant l'apport de la puissance instruments électriques dans le refrain, puis 'I Still Remember' est une autre ballade cette fois beaucoup plus dans le style d'Imperia', puissante et mélancolique et le titre 'Dancing', qui suit, amène, comme son nom l'indique, un côté festif avec une rythmique marquée qui donne envie de danser au rythme de la musique et avec des sonorités extrême-orientales. C'est encore avec une magnifique ballade, 'My Other Half', qu'Helena' nous charme avec sa voix lyrique dans un style théâtral et symphonique, les lignes mélodiques se rapprochant de l'opéra classique, puis, 'One Day' nous ramène à du métal symphonique accrocheur avec un mid-tempo entraînant et l'album se termine en douceur par, tout d'abord, un mélancolique semi-acoustique 'I Send You My Love' assez éloigné du métal symphonique et ensuite la magnifique reprise acoustique piano/voix de 'Let Down' de l'album 'Secret Passion' de 2011.

En résumé, 'Imperia' nous offre un album somptueux avec un bon équilibre entre compositions entraînantes et ballades (la deuxième partie de l'album en contenant cinq) et avec une chanteuse au sommet de son art qui continue de nous enchanter dans tous les styles; 'The Last Horizon' montre que la formation emmenée par le guitariste 'Jan Yrlund' nous livre certainement un des albums les plus aboutis de sa carrière qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment un métal symphonique varié et accessible et pour ma part, j'espère qu'ils auront la possibilité dans les mois à venir de pouvoir le présenter en public...

Interprêtes

Helena Iren Michaelsen (Chant), Jan Yrlund (Guitare), Gerry Verstreken (Basse), Merijn Mol (Batterie)


Artiste : Evanescence

Album : The Bitter Truth

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 29-04-2021

Ça faisait dix ans qu'Amy Lee' n'avait pas sorti un nouvel enregistrement studio, le dernier album 'Evanescence' datant de 2011. Entre temps, les Américains nous avaient offert trois albums, tout d'abord les faces B des singles 'Lost Whispers' en 2016, puis des reprises orchestrales de leurs différents albums 'Synthesis' en 2017 et enfin le live 'Synthesis Live' en 2018. Même s'ils ont bâti leur réputation mondiale avec 'Fallen' sorti en 2003 qui comprenaient les deux tubes qui sont devenus interplanétaires avec 'Bring Me To Life' et 'My Immortal', 'The Bitter Truth' n'est que le quatrième album du groupe en 25 ans et les fans attendaient donc cette offrande depuis pas mal d'années et on peut dire qu'avec 'The Bitter Truth', ils ne seront certainement pas déçus.

On retrouve donc ce mélange entre rock et métal symphonique très accessible avec des mélodies que l'on s'approprie dès la première écoute et avec des apports électro, tout étant calibré pour des passages radiophoniques, les compositions allant droit au but et ne dépassant pas les quatre minutes. D'entrée avec les deux titres 'Artifact/The Turn' et 'Broken Pieces Shine' qui n'en font qu'un, l'introduction atmosphérique du premier amenant une chanson typique du groupe, avec une section rythmique qui mène la danse, des riffs de guitares amenant la puissance et le chant d'Amy Lee' toujours aussi puissante et reconnaissable dès les premières mesures. L'ensemble se partage donc entre hits entraînants qui nous accrochent dès la première écoute comme 'The Game Is Over' (voir vidéo ici), 'Feeding The Dark', 'Better Without You' (voir vidéo ici) ou 'Part of Me' assez proches de ce l'on connait d'Evanescence mais également des compositions plus originales avec l'enivrant 'Yeah Right' flirtant avec la pop ou encore 'Take Cover' qui met en avant une section rythmique variée et plus recherchée. Et quand le piano d'Amy nous chatouille délicatement et que l'ambiance se veut plus tamisée, les Américains ont également ce don pour de remarquables mid-tempo et ce dernier album nous en offre deux, 'Wasted On You' (voir vidéo ici) et 'Blind Belief' sans oublier la ballade épurée de l'album 'Far From Heaven', dans laquelle 'Amy Lee' à ce talent pour nous émouvoir, et qui n'a rien à envier à 'My Immortal'. A noter également que 'Use My Voice' (vidéo ci-dessus) est un hymne pour que chacun puisse donner son opinion pour plus de justice dans le monde et a vu la participation d'un ensemble de chanteuses avec entre autres, les deux sœurs d'Amy, 'Carrie South' et 'Lori Lee Bulloch' et la chanteuse 'Sharon Den Adel' de 'Within Temptation'.

En résumé, les Américains d'Evanescence' reviennent sur le devant de la scène avec un très bon album rempli de compositions efficaces et accessibles ce qui destine 'The Bitter Truth' au grand public qui navigue entre rock et métal mélodique...

Interprêtes

Amy Lee (Chant, Claviers, Harpe, Piano), Jen Majura (Guitare), Tim Mccord (Basse), Troy Mclawhorn (Guitare), Will Hunt (Batterie) + Invités : Amy Mclawhorn (Chant), Carrie South (Chant), Deena Jakoub (Chant), Lori Lee Bulloch (Chant), Lzzy Hale (Chant), Sharon Den Adel (Chant), Taylor Momsen (Chant), Lindsey Stirling (Violon)


Artiste : A.C.T

Album : Heatwave

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 30-04-2021

Après la compilation 'Trifles And Pandemonium' sortie en 2016 et le très bon EP 'Rebirth' de 2019, les Suédois d'A.C.T' ont décidé de continuer à sortir des petits formats avec un nouvel EP baptisé 'Heatwave' contenant 6 titres pour 27 minutes d'écoute.

On retrouve donc ce style progressif toujours très festif avec des lignes mélodiques accessibles et, après une courte introduction faites de bruitages d'insectes et d'oiseaux, 'Checked Out' nous embarque dans ce style enjoué des Suédois avec un premier titre qui mélange agréablement ambiance funky avec des sections instrumentales débridées et avec des changements rythmiques amenant cette bonne dose de progressif, puis, le léger 'Brother' continue dans cette atmosphère chaleureuse et joyeuse avec de belles alternances entre parties enlevées et d'autres plus calmes. 'Dark Clouds' est la pause ballade qui nous offre des lignes mélodiques mélancoliques assez classiques et qui, même si elle apparait comme le titre le plus conventionnel de l'album, est très agréable à écouter car remplie d'une belle émotion, puis, avec le titre éponyme de l'album, on revient à de l'A.C.T' pur jus avec une composition enjouée et avec de belles harmonies vocales qui peuvent rappeler certaines ambiances de 'Queen' et 'The Breakup' termine l'EP avec une belle saga progressive de près de 8 minutes, alternant différentes intensités et rythmiques et qui offre un remarquable emballement final symphonique et intense.

En résumé, 'A.C.T' sort un EP très agréable à écouter et qui pourrait être ajouté au dernier EP pour former un album complet car il est dans la suite logique de 'Rebirth' et si vous ne connaissez pas encore cette formation et qui vous aimez un rock progressif mettant en avant le côté mélodique et festif, vous devriez être conquis par les deux derniers EP des Suédois...

Interprêtes

Herman Saming (Chant), Jerry Sahlin (Chant, Claviers, Vocoder), Ola Andersson (Chant, Guitare), Peter Asp (Basse, Claviers), Thomas Lejon (Batterie)


Artiste : Cosmograf

Album : Rattrapante

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 01-05-2021

La fréquence de sorties d'albums de 'Robin Armstrong' avec son projet 'Cosmograf' ne faiblit pas et après le magnifique ' Mind over Depth' en 2019, voici son nouveau bébé 'Rattrapante' et pour cette fois il s'est inspiré de la fonctionnalité sur certaines montres de luxe, la rattrapante qui est une deuxième aiguille en plus de la trotteuse permettant de calculer des temps intermédiaires ou chronométrer deux événements en parallèle de courte durée. Par conséquent, le thème de l'album tourne autour du temps et je cite Robin : " 'Rattrapante' est le huitième album de Cosmograf et est une collection de 5 chansons sur notre interaction avec le temps; on le mesure, mais on le gaspille encore plus, il définit notre existence et forme nos souvenirs. Certains cherchent à le battre en étant le premier ou le plus rapide et certains peuvent sembler survivre au temps lui-même grâce à leurs réalisations… ". Musicalement, vous qui avez adhéré aux opus précédents de l'Anglais, vous ne serez pas dépaysé par 'Rattrapante' car il contient tous les ingrédients de ses albums précédents avec de longs développements progressifs puisque il nous offre 5 compositions pour 50 minutes d'écoute.

C'est dans une ambiance 'Floydienne' que le premier titre nous accueille avec une introduction atmosphérique qui explose brutalement après deux minutes et un cri qui vous demande : "Etes vous prêt ?" qui rappelle les ambiances de 'The Wall' et qui se poursuit dans une section énergique avec le chant puissant de Robin qui occupe tout l'espace et qui donne cette impression remarquable d'urgence, puis ici et là, les interventions instrumentales mélangent d'une manière remarquable des sonorités occidentales et orientales, l'ensemble relatant des événements marquants de 1985 qui se termine sur un constat alarmant : " Live Aid a disparu mais la famine fait rage, elle fait rage… Et Bowie et Freddie sont partis" : une composition forte dans tous les sens du terme ! Le titre éponyme de l'album est quant à lui plus classique mais tout aussi agréable à l'écoute avec une rythmique entraînante, des lignes mélodiques accrocheuses et de magnifiques solos, tout d'abord de guitare dans lequel toutes les notes se détachent très clairement et de claviers avec des sonorités nous ramenant aux années 70/80 et qui offre dans la deuxième partie une ambiance plus progressive avec une partie parlée avec des effets sonores puis de nouveau dans un tempo plus tranquille un nouveau solo de guitare avec des chœurs 'Floydiens' pour revenir sur le final au thème de départ. Avec 'I Stick to You' (voir vidéo ci-dessus), 'Chrissy Mostyn' ('The Blackheart Orchestra') qui a été invitée pour l'occasion, amène une touche féminine remplie d'émotion dans ce titre qui dégage une douce mélancolie dans une ambiance envoutante, puis, 'Memories Lie' est une magnifique ballade dans laquelle on se laisse emporter complètement et qui est dans la grande tradition de formations que j'affectionne tout particulièrement comme 'RPWL' ou 'Mystery' ou encore 'Millenium'. Et comme toute bonne chose a une fin, 'Time Will Flow' clôture l'album remarquablement avec un long développement qui nous fait voyager dans un labyrinthe progressif qui tour à tour met en avant des parties instrumentales imaginatives, de la narration interprétée par l'Ecossais 'Tommy McNally' s'intégrant parfaitement dans la musique et des sections chantées très expressives de Robin, l'ensemble se savourant comme du bon vin que l'on déguste lentement pour mieux apprécier chaque gorgée.

En résumé, 'Robin Armstrong' continue de nous enchanter sortie après sortie et 'Rattrapante' en est encore une illustration parfaite qui en fera sans aucun doute une des meilleures sorties 2021 dans le domaine du progressif et qui fait que ce dernier bébé de l'Anglais devrait certainement rejoindre la discothèque idéale chez un grand nombre d'amatrices et d'amateurs de rock progressif...

Interprêtes

Robin Armstrong (Chant, Guitare, Claviers, Basse), Chrissy Mostyn (Chant), Kyle Fenton (Batterie, Chœurs), Tommy McNally (Voix)


Artiste : Metalite

Album : A Virtual World

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 02-05-2021

Les Suédois de 'Metalite' reviennent avec un nouvel album 'A Virtual World', après 'Heroes In Time' en 2017 et 'Biomechanicals' en 2019. Pas de surprise pour ce nouvel opus, on retrouve un électro power métal avec des mélodies addictives qui donnent l'impression qu'elles ont toujours fait partie de notre vie et chaque titre pourrait faire l'objet d'un single. On est donc embarqué dans des compositions énergiques dans lesquelles la section rythmique se déchaîne et ceci dès les premiers titres avec le titre éponyme de l'album qui nous envoie un premier refrain entêtant suivi d'un impétueux 'Cloud Connected' et de 'Talisman' qui continue à nous titiller les tympans avec un nouveau refrain qui ne vous lâche plus. Et dans certaines compositions, les Suédois ont ce talent de mélanger de la pop électro avec le métal comme dans 'Beyond The Horizon' qui, compte tenu des lignes mélodiques, pourrait être une version métal de ce que pouvaient faire leurs compatriotes d'ABBA' dans un style beaucoup plus tranquille, cette ambiance se retrouvant également dans 'The Vampire Song', 'Artificial Intelligence', 'Alone' ou encore 'Synchronized'.

Bref, ce nouvel album suédois de 'Metalite' est une continuation de l'opus précédent et, même si les compositions sont généralement formatées dans le même moule, on passe un agréable moment à écouter ces mélodies que l'on assimile à la première écoute et qui offrent cet original mélange entre électro pop et power métal...

Interprêtes

Erica Ohlsson (Chant), Edwin Premberg (Guitare), Robert Örnesved (Guitare), Robert Majd (Basse), Lea Larsson (Batterie)


Artiste : Gaëlle Buswel

Album : Your Journey

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 03-05-2021

'Gaëlle Buswel' est un chanteuse et guitariste Française qui s'est fait connaître il y a déjà près d'une dizaine d'années avec son premier album 'Yesterday's Shadow' qui était acoustique et depuis, deux albums ont vus le jour avec 'Black to Blue' en 2014 dans lequel la guitare électrique faisait son apparition et 'New Day's Waiting' en 2017. De plus, Gaëlle a également fait des premières parties d'artistes internationaux aussi divers que 'Status Quo' ou 'Beth Hart' ou encore de 'Ringo Star' et a collectionné par mal de récompenses dont celle de finaliste à l'European Blues Union' au Danemark en 2017. 2021 voit la sortie de son nouveau bébé avec sa formation constituée de musiciens talentueux et qui montre que la Française est au top de sa forme avec ce nouvel opus rempli de remarquables compositions certainement encore plus rock que dans le passé mais sans oublier également que " toute la musique vient du blues " et qui fait de 'Your Journey', comme son nom l'indique, un beau voyage entre blues et rock. On embarque donc pour 11 compositions toutes aussi efficaces les unes que les autres en commençant par du rock direct et énergique et ceci d'entrée avec le titre éponyme de l'album qui possède une rythmique puissante et accrocheuse et des chœurs qui donnent une envie folle de les accompagner, 'Last Day' n'étant pas en reste avec son tempo chaloupé et son refrain entêtant, tout comme le titre qui suit 'All You Gotta Do' et ses riffs de guitares mettant en marche la machine à taper du pied accompagnant une prestation vocale de haute volée de Gaëlle. Dans le même style, on peut citer également 'Perfect Foil' avec sa remarquable partie très épurée en milieu de titre et l'énergique 'Louder', classique mais tellement efficace. Et quand les lumières se tamisent et la musique se fait plus douce, on savoure des compositions blues comme le magnifique 'Razor's Edge' ou le sensuel 'What Might Have Been' dans lequel Gaëlle tutoie les étoiles et n'a rien à envier aux meilleures chanteuses de blues ou encore le mid-tempo 'Promise' dans un style proche des années 70 avec des formations comme 'Eagles', sans oublier les ballades 'A Rose Without A Thorn' ou 'Just Like The Wind' ou encore 'Perfect Lullaby' qui clôture l'album et qui nous font toutes grimper sur un petit nuage.

En résumé, avec 'Your Journey', 'Gaëlle Buswel' nous offre sans aucun doute son album le plus abouti à ce jour et, même si elle n'aura certainement pas les honneurs des radios Françaises, et c'est bien dommage, elle a désormais pris une bonne place dans le paysage musical du blues et du rock, à l'image d'autres artistes Français (je pense notamment à la Française 'Laura Cox' ou encore au groupe 'Tr3nte' qui viennent de sortir un nouvel album) qui montrent que la France possède des talents capables de rivaliser avec les artistes internationaux dans ce style de musique...

Interprêtes

Gaëlle Buswel (Chant, Guitare), Jb Petri (Basse), Laurian Daire (Claviers), Michaal Benjelloun (Guitare, Sitar, Mandoline), Steve Belmonte (Batterie)


Artiste : Odd Dimension

Album : The Blue Dawn

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 04-05-2021

'Odd Dimension' est une formation de métal progressif Italienne qui a déjà une vingtaine d'années d'existence mais qui n'a sorti que deux albums 'Symmetrical' en 2011 et ' The Last Embrace to Humanity' en 2013 et depuis, plus rien jusqu'à 'The Blue Dawn' sorti fin Mars 2021, un album concept qui nous plonge dans une histoire de science-fiction je cite les propos du groupe " deux voyageurs de l'espace - Markus et Eloise - impliqués dans une déviation de leur chemin d'origine causée par les attaques d'une population inconnue les fait atterrir sur une nouvelle planète appelée 'La planète bleue' où ils devront lutter pour vivre, au point de créer une armée avec la matière même de cette planète pour les aider à rétablir l'ordre et à sauver leurs enfants, qui finiront par se mêler aux hôtes créés par eux, générant une nouvelle race.". En plus du chanteur du groupe 'Jan Manenti', ils ont fait appel à trois autres artistes dont 'Roberto Tiranti' de 'Labyrinth' ainsi que deux chanteuses 'Simona Ailee' et 'Eliana Parodi', pour étoffer le registre vocal et le claviériste de 'Dream Theater' 'Derek Sherinian' a été invité sur le titre éponyme de l'album.

Après l'introduction instrumentale atmosphérique 'Mission n ° 773' qui plante le décor de cette saga, 'Landing On Axtradel' nous embarque dans une longue partie instrumentale percutante amenée par des sonorités de claviers électroniques et ce n'est que dans la deuxième partie du titre que l'on découvre le chant très expressif et puissant de 'Jan Manenti', l'ensemble montrant un visage résolument progressif avec de nombreux changements de rythme et d'intensité, puis, 'The Invasion' continue dans un progressif fait de ruptures rythmiques mais avec des influences marquées de hard-rock des années 70 avec de magnifiques solos de guitare. Changement de décor avec 'Escape to Blue Planet' (voir vidéo ci-dessus) qui calme les ardeurs des premiers titres et qui nous embarque pour la première moitié dans une power ballade avec la participation de 'Simona Aileen' répondant à 'Jan Manenti', puis, le tempo s'accélère pour une partie instrumentale débridée avec de beaux solos de guitare et de claviers pour terminer sur une remarquable partie en décrescendo revenant au thème de départ. 'Solar Wind' est ensuite une courte pause acoustique dans laquelle, violon et piano forment un très beau duo, puis, 'Life Creators' poursuit avec la composition certainement la moins progressive de l'album avec une belle mélodie que l'on s'approprie immédiatement. Vient ensuite la pièce maitresse de l'album 'The Blue Dawn' qui nous livre 10 minutes de progressif original avec une première partie assez douce mais qui, au bout de trois minutes, évolue vers un hard-rock puissant qui nous ramène encore aux années 70 et la suite nous offre de remarquables sections instrumentales variées dans lesquelles chaque membre du groupe apporte sa pierre à l'édifice, la fin du titre revenant à l'atmosphère plus détendue du début. Avec 'Sands of Yazukia', le côté progressif est encore bien présent avec des belles alternances d'intensité et de tempo et avec de belles prestations vocales, tout d'abord de 'Simona Aileen' et sur la fin de 'Jan Manenti', puis 'Flags Of Victory' adoucit le propos dans une composition mélodique et épique avec un nouveau trio vocal remarquable, 'Eliana Parodi', ' Roberto Tiranti' et 'Jan Manenti' et qui se termine sur un magnifique solo de guitare et l'album prend fin de belle manière avec 'The Supreme Being' qui, mis à part une voix robotisée est entièrement instrumental et continue d'alterner différentes ambiances avec tout d'abord du métal progressif proche de 'Dream Theater' puis une partie plus lente avec un solo de guitare 'Floydien' et un final épuré avec un piano qui égrène quelques notes.

En résumé, les Italiens de 'Odd Dimension' sortent un album riche et varié qui mélange rock et métal progressif et qui, comme tout bon album de ce type, se bonifie écoute après écoute et offre d'une part de très belles prestations vocales et d'autre part des parties instrumentales originales et brillantes...

Interprêtes

Jan Manenti (Chant), Gianmaria Saddi (Guitare), Gabriele Ciaccia (Claviers), Gigi Andreone (Basse, Voix), Marco Lazzarini (Batterie) + Invités : Aileen (Chant), Daniela Caschetto (Violoncelle), Eliana Parodi (Chant), Damien Dell'Amico (Voix), Derek Sherinian (Claviers), Roberto Tiranti (Chant)


Artiste : Paris

Album : 50/50

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 11-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Paris' est un groupe Français constitué de 'Frédéric Dechavanne' et 'Sébastien Montet' qui se sont connus sur les bancs de l'école et qui ont, dans les années 80, commencé à jouer ensemble en étant influencés par les groupes de hard-rock mélodiques de l'époque et qui ont finalement sorti 2 albums, 'Only One Life' en 2013 et 'The World Outside' en 2016. 2021 a vu la sortie d'un nouvel album '50/50' produit par le très connu 'Steve Newman' dans le milieu du hard-rock mélodique ('NEWMAN' et 'COMPASS'). On retrouve donc ce style AOR que l'on connaissait sur les précédents opus avec des compositions entraînantes soutenues par des riffs de guitare incisifs, des prestations vocales avec des chœurs du niveau des meilleures formations des années 80 et des solos de guitare toujours très efficaces, tout cela étant enrobé par des lignes mélodiques très accessibles. Bref, même s'ils ne vont pas révolutionner le rock mélodique, les Français de 'Paris' nous offre une galette remplie de compositions que l'on prend plaisir à écouter et '50/50' est un album qui devait plaire à toutes les amatrices et tous les amateurs de rock mélodique accessible...

Interprêtes

Frédéric Dechavanne (Chant, Claviers), Sébastien Montet (Guitares, Claviers, Chœurs), Rob McEwen (Batterie), Dave Bartlett (Basse) + Invités : Robert Sall (Guitare)


Artiste : Winding Road

Album : Winding Road

Date de Sortie : 26-03-2021

Ajouté le : 13-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Winding Road' est un nouveau groupe Suédois (encore un !) qui vient jouer les troubles fêtes sur la scène du hard-rock mélodique et qui a été créé en 2018 par le guitariste, bassiste et claviériste 'Magnus Åkerlund' et par le batteur et claviériste 'Jan Hedlund'. Et dès les premiers titres 'It’s A Matter Of Survival', 'Summertime' et 'Call On Me', on est baigné dans un AOR qui se dégustent sans modération avec des refrains entêtants qui viennent se greffer directement dans la tête pour ne plus en ressortir. Et la suite est à l'image de ce début avec des mélodies que l'on s'approprie dès la première écoute et on peut citer les irrésistibles 'Stranger In The Night', 'On My Own Again', 'Gotta Get Close To You' ou encore 'We Can Run Away' qui termine de belle manière l'album. Les ambiances plus calmes ne sont pas oubliées avec les mid-tempo 'Out of Control' et 'Before It All Falls Down' mais également les deux magnifiques ballades 'I Lost You' et 'Take Me as I Am'. Bref, en quelques lignes je crois avoir cité presque la totalité des compositions de ce très bel album des Suédois de 'Winding Road' qui rentre par la grande porte du rock mélodique international et qui devraient faire de cet opus éponyme du groupe une référence 2021 dans ce style si prisé des pays Scandinaves...

Interprêtes

Jonas Tyskhagen (Chant), Magnus Åkerlund (Guitare, Claviers, Basse, Chœurs), Jan Hedlund (Batterie, Claviers, Chœurs) + Invité : Fredrik Folkare (Guitare)


Artiste : Psychic Equalizer

Album : Revealed - Revealed II

Date de Sortie : 19-03-2021

Ajouté le : 25-04-2021

'Psychic Equalizer' est un projet du pianiste classique Espagnol 'Hugo Selles' créé en 2011 et qui a commencé à composer de la musique instrumentale dans le domaine de la musique d'ambiance mettant en avant le piano. Au fil du temps, son projet a évolué vers du progressif et sont venus s'ajouter différents artistes avec, tout d'abord, le claviériste Espagnol 'Adrian Ubiaga', la chanteuse Australienne 'India Hooi' et le guitariste Colombien 'Carlos Barragán' et 2019 a vu la sortie de l'album 'The Sixth Extinction' qui s'inspirait du livre d'Elizabeth Kolbert' et qui mettait en avant un style progressif empruntant à différents styles de musique, chaque artiste amenant ses influences, le résultat étant un magnifique patchwork musical contenant un long développement 'Wilderness' mélangeant admirablement classique, flamenco, jazz, rock et j'en passe (si vous aimez leur nouvel opus, je vous conseille également d'écouter 'The Sixth Extinction').

C'est en avril 2020 qu'a vu le jour le premier EP 'Revealed' de 21 minutes et,compte tenu de la crise sanitaire, ils ont peaufiné une deuxième partie qui est sorti en mars 2021, le lien spotify que j'ai créé étant la compilation des deux parties. 'Unveiled' (voir vidéo ici) ouvre l'EP dans un paysage musical montant doucement en intensité pour déployer une rythmique marquée rapide dans laquelle on découvre le chant caractéristique de 'India Hooi' qui amène une fraicheur toute particulière et avec des interventions instrumentales originales, puis, changement de décor complet avec 'Summer Clouds' qui est une ballade piano/voix mélancolique dans la première partie qui nous embarque dans un voyage rempli de calme et de sérénité avec un léger crescendo final ajoutant les instruments électriques et la batterie. Avec 'Away', la guitare acoustique aux accents andalous de 'Carlos Barragán' accompagne délicatement le chant céleste d'India Hooi', puis, sans transition, la guitare électrique de l'introduction de 'Lost In The Universe' fait penser aux introductions de 'Van Halen' et 'India Hooi' change complètement de registre pour emprunter la voix de 'Tarja', l'ensemble ' Camerata Coral' de l'Université de Cantabria amenant une densité vocale admirable dans ce titre symphonique énergique. L'EP se termine en douceur avec une reprise en acoustique de 'Lonely Soul' présent sur 'The Sixth Extinction', la version épurée de ce titre étant de toute beauté.

Passons maintenant sur 'Revealed II' qui débute avec 'The Astronomers' (voir vidéo ici) qui nous fait passer par toutes sortes de sentiments, tout d'abord avec une introduction instrumentale faite de nappes de claviers qui prépare une première partie enlevée qui laisse la place à une partie épurée piano/voix précédant une section remettant en avant les instruments électriques avec un lent et lourd tempo qui prend petit à petit de l'ampleur pour devenir majestueux et qui se termine avec une montée rapide au piano avant de finir sur une section calme guitare acoustique/chant qui me fait penser à l'ambiance d'If' des 'Floyds' : tout simplement magnifique. Avec 'Destination Zero', le côté progressif alternant différentes ambiances est encore mis en avant avec des variations d'intensité et de tempos faisant cohabiter de très belle manière les sections électriques énergiques et les parties acoustiques au piano remplies d'une émotion palpable, puis, 'Something Hurts' nous fait grimper sur un petit nuage avec une composition en crescendo dans laquelle la prestation vocale de 'India Hooi' file la chair de poule et qui a un final épuré de toute beauté. La deuxième partie nous offre 'The Last Of Humankind' (voir vidéo ci-dessus) avec un contraste extraordinaire entre l'introduction planante amenée par le doux son de la flûte et la suite introduit par des riffs de guitare électriques et un style métal entrecoupé par quelques notes de piano bastringue qui laissent place à une section déjantée offrant un tempo de folie jusqu'à un nouvelle partie solennelle et puissante en crescendo avec un solo de guitare qui me déclenche des frissons de plaisir, le final chanté s'arrêtant brusquement sur le chant de 'India Hooi' montant dans les aigues : du pur bonheur ! Suit 'You Won't Have My Faith' qui est encore un titre fort en émotion avec des nuances nous faisant passer d'une section épurée de toute beauté à une montée en puissance intense pour retomber dans ce merveilleux duo dans lequel le piano fusionne avec le chant et l'album se termine par l'aérien 'Lament' avec de délicates vocalises d'India Hooi' et un solo magistral de guitare de 'Carlos Barragán'.

En résumé, cette direction prise par le projet 'Psychic Equalizer' est tout ce qui me fait vibrer dans la musique progressive car 'Hugo Selles' a ce talent pour faire cohabiter des styles si différents en les fusionnant pour obtenir un résultat étonnant et 'Revealed' devrait plaire à tout un public aimant la musique progressive mélangeant classique, symphonique, rock et métal...

Interprêtes

Hugo Selles (Claviers, Piano), India Hooi (Chant, Flûte), Adrian Ubiaga (Claviers), Carlos Barragán (Guitare) + Invité : James Knoerl (Batterie)


Artiste : Mustafa Khetty – Morpheus Project

Album : Mozaick

Date de Sortie : 19-03-2021

Ajouté le : 26-04-2021

Le projet 'Morpheus Project' est l'œuvre de l'Irlandais d'adoption et d'origine Sri-lankaise 'Mustafa Khetty' qui est un compositeur classique mais qui, grâce à ses différents lieux où il a vécu autant en orient qu'en occident s'est forgé une très large culture musicale ce qui explique ce magnifique album 'Mozaick' imprégné de différentes influences que l'on peut qualifier de musique progressif du monde. Et si vous voulez pénétrer le monde musical de cet artiste, le meilleur moyen est d'y rentrer par cette très belle vidéo qui allie la danse à sa musique et qui montre cette fusion entre les deux arts pour un résultat d'une force extraordinaire avec ce mélange musical étonnant entre les instruments électriques et les influences venant de toute part entre orient et occident.

'Rage Before The Storm' introduit l'album dans une atmosphère relaxante remplie de saveurs multiples où l'on peut retrouver des senteurs d'orient mais également des influences psychédéliques du début des 'Floyds', puis, 'Shrill' amène une dose supplémentaire de progressif avec des successions de paysages sonores différents mettant tour à tour en avant des cordes, un piano et les instruments électriques et passant d'ambiances classiques au jazz, le chanteur de métal 'Onur Cobanoglu' étant invité sur ce titre. Suit l'instrumental 'Dancing With Elves' qui débute de manière solennelle avec des sonorités d'orgue d'église et qui prend son envol assez rapidement avec une rythmique entraînante et des sonorités électroniques soutenues par une guitare rappelant le son de 'Carlos Santana' jusqu'au milieu du titre qui prend une toute autre tournure avec une partie très calme mettant en avant la guitare acoustique qui est rejoint par un piano et qui prend de l'ampleur sur le même thème avec une section rythmique menant la danse et qui retombe dans la douceur de quelques notes de piano. 'It's Who We are ! Mozaick' dont une partie a servi de base pour la vidéo décrite ci-dessus, est le titre le plus long et nous fait voyager tout d'abord dans des contrées exotiques avec des sonorités que n'auraient pas renié 'Johnny Clegg' puis se succèdent un patchwork d'influences qui s'entremêlent entre elles comme nous l'avons déjà vu plus haut. Avec 'Tomorrow Never Comes', on continue à parcourir le monde avec une introduction orientale soutenue par des percussions traditionnelles, puis, les instruments électriques viennent rejoindre les instruments traditionnels dans un tempo marqué dans lequel 'Mustafa Khetty' nous offre une prestation vocale très expressive avant une section instrumentales chaloupée toujours mené par une base rythmique imaginative et qui laisse place dans le dernier tiers à une partie beaucoup plus tranquille. La fin de l'album fait défiler des compositions plus courtes mais tout autant attachantes, tout d'abord, la ballade 'Waiting' avec une nouvelle prestation remarquable d'Onur Cobanoglu', ballade qui petit à petit prend de l'ampleur pour un final intense, puis, 'Istanbul Swing', qui comme son nom l'indique, nous embarque dans un mélange délicieux entre les sonorités orientales et des influences jazzy et on n'est pas si loin finalement du rock latino de 'Santana' avec un solo de guitare assez caractéristique dans la deuxième partie et 'Nights to Remember' (voir vidéo ici) offre plusieurs facettes avec une introduction énergique et une partie chantée assez classique nous ramenant au rock mélodique, l'album se terminant de très belle manière par l'instrumental 'Cry for Freedom' qui est une pièce classique introduite par un duo piano/violoncelle rejoint par des claviers et de magnifiques vocalises aériennes et qui a fait l'objet d'une vidéo remplie d'une émotion toute particulière ici.

En résumé, le projet 'Morpheus Project' de 'Maustafa Khetty' est encore une belle découverte 2021 et nous offre une facette tout à fait originale dans la musique progressive, réunissant musique et musiciens d'orient et d'occident et comme je le répète souvent, la création musicale offre toujours de belles choses lorsqu'elle est multi culturelle car, de cet union, nait souvent des projets amenant la nouveauté que tout amateur de progressif recherche constamment dans sa quête de nouveaux horizons musicaux...

Interprêtes

Mustafa Khetty (Chant) + Invités : Emircan Ünsev (Guitare, Claviers), Arda Keremoğlu (Guitare, Claviers), Arda Taner (Claviers, Piano), Berke Köymen (Batterie), İrfan Keçebaşoğlu (Bass), Emirhan Üçkardaş (Guitare), Cem Ergunoğlu (Claviers), Onur Çobanoğlu (Chant), Erkan Erzurumlu (Guitare), Onur Nar (Violoncelle, Violon, Alto, Percussions), Burcu Arslantaş (Chant), Gencay Kıymaz (Batterie), Mehmet Özen (Basse), Gustavo Eiriz (Guitare, Violon), Sebastian Fahey (Claviers), Engin Ergen (Violon), Göksun Çavdar (Clarinette), Turgut Özüfler (Kanun), Türker Dinletir (Ney), Manual Villar (Sitar, Violoncelle), Matias Chapiro (Piano), Zilan Küçükbalaban (Chant)


Artiste : Egor Lappo

Album : Trancevoicer

Date de Sortie : 19-03-2021

Ajouté le : 27-04-2021

'Egor Lappo' est le projet du multi-instrumentaliste et chanteur Russe 'Egor Lappo' qui a sorti deux albums dans les trois dernières années ('Way Without Light' en 2018 et 'Azimuth' en 2019) et qui qualifie son style de 'space prog-métal', je cite sa page bandcamp : "L'histoire suit un renégat qui décide de trahir sa planète natale pour en sauver une autre de l'occupation après une catastrophe cosmique. Tout au long de son voyage, d'autres retourneurs le rejoignent dans la poursuite d'une vie détachée mais paisible. Les deux mondes atteignent le bord de la destruction à la fin : l'un de l'entêtement, de la méfiance et des éruptions solaires, et un autre de la possession, de la cupidité et des guerres.". Musicalement, il met en avant des claviers cosmiques soutenus par des riffs de guitares amenant la puissance à ses compositions, l'ensemble étant saupoudré d'une bonne dose de progressif.

'The Renegade' qui ouvre le bal est un bon exemple de ce qui nous attend sur l'ensemble de l'opus avec une introduction menée par des claviers qui remplissent tout l'espace et qui sont accompagnés par une section rythmique puissante, les lignes mélodiques s'apprivoisant dès la première écoute et le chant d'Egor Lappo' pouvant rappeler des interprètes des années 80 comme 'Alan Parsons Project', le titre suivant 'Dreamworld', parsemé d'effet électroniques, continuant dans cette ambiance et on se dit que le tag métal, compte tenu du style assez modéré, n'est pas forcément approprié pour les quelques riffs de guitare qui viennent accompagner les claviers mais mériterait plutôt l'appellation de 'space prog-rock mélodique'. La suite fait défiler de nouvelles mélodies entêtantes avec 'Turncoat Allies', le son étant légèrement plus puissant, puis, 'Contention' nous offre un refrain addictif et 'The Mask of Kindness' poursuit dans un progressif mélodique très accessible. La deuxième partie de l'album est à l'image du début avec un entraînant et popisant 'Ship1426', le court instrumental cinématographique 'Under the W' aux sonorités spatiales nous ramenant aux années 80, puis 'Sparks in the Nights' qui est une composition énergique avec toujours ce mélange bien dosé entre des sonorités de claviers éclatants et une section rythmique puissante. Quand l'ambiance se fait plus calme, 'On Such a Sad Note' nous embarque pour la power ballade avec un solo de guitare assez classique mais tellement efficace, l'album se terminant par le mid-tempo 'With You' qui nous délivre une dernière mélodie dont le refrain ne nous quitte plus.

En résumé, ce nouvel album du Russe 'Egor Lappo' est très agréable à écouter avec des mélodies très accessibles et des claviers omniprésents aux sonorités rappelant les synthétiseurs des années 80 soutenus par une base rythmique puissante et moderne, ce qui destine 'Trancevoicer' à toutes les amatrices et tous les amateurs d'un rock progressif accrocheur qui se dévoile rapidement dès les premières écoutes...

Interprêtes

Egor Lappo (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Lazuli

Album : Dénudé

Date de Sortie : 16-03-2021

Ajouté le : 19-05-2021

Après le très bon 'Le fantastique envol de Dieter Böhm' en 2020 sorti juste avant la crise sanitaire, les Français de 'Lazuli', privés de tournée pour défendre leur dernier album, se sont essayés à l'époque, comme pas mal de formations, à des reprises en acoustique sur YouTube avec par exemple 'Mers lacrymales' du dernier album et 'Une pente qu'on dévale' de l'album 'Tant que l'herbe est grasse' de 2014. Et l'idée a germé de faire un album de reprises en acoustique qui se concrétise par ce magnifique 'Dénudé' contenant 16 compositions et que l'on égrène délicatement avec bonheur en commençant par 'J'attends un printemps' dans une magnifique version piano/voix puis défilent la discographie des Français avec ces paroles remplies de poésie qui sont encore plus mises en avant dans cette ambiance épurée et qui contribuent à la grande tradition du rock progressif Français initié par 'Ange' il y a maintenant une cinquantaine d'années (magnifique reprise de 'Capitaine cœur de miel' par 'Lazuli'). A l'écoute de 'Mes Semblables', 'Vita est circus', 'La valse à cent ans', 'Une pente qu'on dévale' ou encore 'Un automne' qui nous livrent chacun leur substantifique moelle, on embarque confortablement sur un petit nuage en nous abandonnant entièrement à ces mélodies qui, le temps d'un instant, nous font nous évader de la médiocrité dans laquelle nos chers gouvernement nous ont plongé " Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité ". Cerise sur le gâteau, les arrangements instrumentaux ont été complètement revisités avec de très beaux accompagnements de guitare acoustique ou de piano auxquels viennent s'ajouter à certains moments l'accordéon de 'Dominique Léonetti' ou le cor de 'Romain Thorel' et on peut également souligner de très belles harmonies vocales tout au long de l'album.

Bref, les Français de 'Lazuli' nous offre un très beau voyage rempli de délicatesse et de poésie qui se déguste tranquillement dans un endroit calme le casque sur les oreilles et 'Dénudé' est à conseiller, au-delà des fans du groupe, à toutes celles et ceux qui ont été élevés au biberon du progressif Français riche et imaginatif mettant en avant la beauté de notre langue et dont 'Lazuli' en est actuellement un des plus beaux représentants...

Interprêtes

Dominique Léonetti (Guitare, Accordéon, Chant, Chœur), Claude Léonetti (Léode, Lap Steel, Rhode piano, Oud, Chœurs), Vincent Barnavol (Percussions, Marimba, Vibraphone, Glockenspiel, Chœurs), Romain Thorel (Piano, Cor, Chœurs), Arnaud Beyney (Guitare, Pedal Steel, Mandoline, Basse, Chœurs), + Invités : Aline, Christine, Marie (Chœurs), Elliot Léonetti (Didjeridoo)


Artiste : Tr3nte

Album : Aveugle et Sourd

Date de Sortie : 15-03-2021

Ajouté le : 24-04-2021

'Tr3nte' est une formation Française de rock qui a sorti deux bons albums dans les années 2000, 'Tr3nte' en 2004 et 'Vu du Ciel' en 2006, puis, plus rien pendant 15 ans, chaque membre du groupe étant occupé à d'autres projets, jusqu'à cette nouvelle galette 'Aveugle et Sourd' qui relance le groupe et le remet au centre de la scène de rock Français. Ils ont donc pris le temps de peaufiner les 11 compositions (le douzième titre est une reprise de 'Libre comme l'air' avec la participation de 'Danny Vaughn' de la formation 'Tyketto') qui fleurent bon un rock direct et efficace avec des textes toujours engagés en passant au crible tous les maux de notre société.

Et d'entrée, avec 'Malfamé', on est happé par un mid-tempo lourd qui nous assène un premier texte décapant, puis, 'Libre comme l'air' poursuit avec un refrain qui se greffe immédiatement dans la tête et qui est typique d'un rock Français sans compromis qui va droit au but. Avec 'Mon Odyssée', l'ambiance se veut beaucoup plus tranquille avec une belle ballade semi-acoustique propice à s'évader, puis, 'Aveugle et Sourd' nous envoie une bonne dose d'énergie avec des paroles faites sur mesure pour déclencher un électro-choc chez chacun de nous, tout comme le titre suivant 'Disparu des radars' qui à travers un nouveau brûlot rock corrosif peut rappeler ceux de 'Trust' à la fin des années 70. Nouveau break bienvenu avec 'Autant' qui est un mid-tempo avec une lourde ligne de basse, puis 'Combien de Ponts' continue dans une ambiance plus tranquille, les riffs de guitare se faisant beaucoup moins agressifs, rappelant cette fois certains titres de 'Téléphone' des années 80, tout comme 'En plein désert' qui suit avec un très beau solo de guitare de 'Thierry Velly'. Suit le popisant 'Tattoo Burger' qui donne une envie irrésistible de bouger au rythme de la mélodie addictive, puis, 'Une toise et du temps' est le deuxième break semi-acoustique, qui amène un côté mélancolique et attachant tout comme le dernier titre 'Rêve hors norme' qui termine l'album de très belle manière dans une ambiance sensuelle amenée par la trompette en sourdine, le titre 'Libre comme l'air' étant ensuite repris avec la participation de 'Danny Vaughn' comme nous l'avons déjà vu plus haut.

En résumé, ce nouvel album des Français de 'Tr3nte' est une très bonne surprise 2021 et nous embarque dans un voyage varié dans le rock Français avec des compositions allant d'un rock énergique à de la pop harmonieuse en passant par des chansons semi-acoustiques très attachantes ce qui destine 'Aveugle et Sourd' à un public assez large aimant mélanger les genres et qui apprécie des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement...

Interprêtes

Stef Reb (Chant), Thierry Velly (Guitare), William Fourmental (Basse), Fabrice Trovato (Batterie)


Artiste : Gary Hughes

Album : Waterside

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 09-04-2021

'Gary Hughes' est le chanteur de 'Ten' dont le très bon dernier album 'Illuminati' date de fin 2018 et, 2021 voit la sortie d'un nouvel album de l'Anglais, 'Waterside' avec une bonne partie du line up de 'Ten' puisqu'il a embarqué avec lui le guitariste 'Dann Rosingana' et le claviériste et batteur 'Darrel Treece-Birch' (également 'Nth Ascension' et en solo 'No More Time' ou 'The First Step…Is To Take One'). Ce dernier album qui est son huitième enregistrement studio nous propose 10 titres AOR certainement un peu moins énergiques que ceux de 'Ten' mais avec des lignes mélodiques tout autant addictives et ceci, dès 'All At Once It Feels Like I Believe' (voir vidéo ci-dessus) qui débute l'album par une ballade avec une première mélodie mémorable, puis, 'Electra Glide' (voir vidéo ici), avec une guitare un peu plus saturée, nous offre un nouveau refrain qui va directement se greffer dans votre tête. La suite est à l'image de ces deux premiers titres avec des mélodies imparables comme 'The Runaway Damned' qui rappelle 'Bruce Springsteen' ou la nouvelle ballade addictive 'Screaming In The Half Light' ou l'entraînant 'Waterside' avec ses sonorités folk (voir vidéo ici), ou encore 'Save My Soul' avec un nouveau refrain qui ne vous quitte plus, l'album se terminant par la belle ballade 'When Love Is Done'. Bref, même s'il ne va pas révolutionner le style AOR, 'Gary Hughes' continue de nous offrir de magnifiques compositions qui s'apprivoisent immédiatement, et, comme ses albums ne sont pas disponibles sur spotify, si vous voulez découvrir ses meilleurs titres, vous pouvez écouter sa compilation 'Decades' qu'il a sorti juste avant ce dernier album et qui offre deux heures et demi de bon AOR à consommer sans modération...

Interprêtes

Gary Hughes (Chant, Guitare), Dann Rosingana (Guitare), Darrel Treece-Birch (Claviers, Batterie), David Rosingana (Basse), Scott Hughes (Chant, Choeurs), Karen Fell (Choeurs)


Artiste : Blackmore's Night

Album : Nature's Light

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 11-04-2021

Cela faisait pas mal de temps que le couple 'Candice Night'/'Ritchie Blackmore' n'avait pas sorti d'album car il y a bien eu en 2017 'Winter Carols' qui était une réédition augmentée de 2 titres de l'opus original de 2006 plus quelques lives mais leur dernier enregistrement studio datait déjà de 2015 avec 'All Our Yesterdays'.

'Nature's Light' est donc leur nouveau bébé qui contient 10 titres dont 3 reprises avec tout d'abord 'Darker Shade of black' présent sur 'All Our Yesterdays' et qui était un clin d'œil (ma foi très réussi avec ce doigté remarquable de Ritchie à la guitare et les vocalises non moins parfaites de Candice) à l'ultra connu 'A Whiter Shade of Pale' de 'Procol Harum', une version 2021 de la ballade 'Whish You Were Here' (pas celle des 'Floyds') présente sur leur premier opus de 1997 'Shadow of the Moon' et la reprise très réussie de 'The Second Element' de 'Sarah Brightman'. Les compositions originales nous embarquent dans l'univers maintenant bien connu du couple avec des airs mélodiques empruntés au folk et à la musique médiévale et baroque. L'ensemble nous fait donc voyager dans leur univers si particulier mais très attachant avec des mélodies entêtantes et ceci dès le premier titre 'Once Upon December' (voir vidéo ici) qui, contrairement à son titre, est très léger et printanier. 'Four Winds' nous offre ensuite une mélodie toujours très enjouée mélangeant intonations folk et médiévale, puis, 'Feather in the Wind' continue dans cette atmosphère entraînante qui donne une irrésistible envie de l'accompagner en tapant dans les mains et la valse 'Twisted Oak' est le genre de titre très épuré qui met le plus en avant la belle voix cristalline de 'Candice Night'. Avec le titre éponyme de l'album, on se retrouve à l'époque baroque au temps de 'Lully' avec des images de cour du Roi plein les yeux (voir la vidéo ci-dessus), puis l'instrumental 'Der Letzte Musketier' nous ramène à l'un des musiciens favoris de 'Ritchie Blackmore' avec 'Jean-Sébastien Bach' et des sonorités d'Hammond se poursuivant avec une rythmique de bon blues dans laquelle Ritchie aime se faufiler avec sa guitare (on se rappelle la magnifique ballade instrumentale 'Weiss Heim' de l'album 'Down To Earth' de 'Rainbow'). Après la reprise de 'Whish You Were Here', l'album se termine dans la légèreté d'une chanson folk avec 'Going To The Faire' et la reprise de 'Second Element' se rapprochant plus de la deuxième version qu'a enregistré 'Sarah Brightman' en 1993.

En résumé, 'Candice Night' et 'Ritchie Blackmore' continuent leur chemins en nous gratifiant d'un nouvel album très attachant et en nous offrant de belles mélodies dans une ambiance légère et tranquille, le genre de musique dont on a bien besoin dans notre période mouvementée pour pouvoir s'évader et oublier cette lassitude engendrée par toutes ces décisions incohérentes liées à la crise sanitaire...

Interprêtes

Candice Night (Chant, Cornemuse), Ritchie Blackmore (Guitare, Mandoline, Hurdy Gurdy), Christina Lynn Skleros (Chant, Flûte), Claire Smith (Violon), Mike Clemente (Guitares, Basse), David Baranowski (Claviers), David Keith (Batterie)


Artiste : Orden Ogan

Album : Final Days

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 12-04-2021

Les Allemands d'Orden Ogan' reviennent avec un nouvel album 'Final Days' et, après deux voyages dans le temps pour nous retrouver tout d'abord au Moyen Age avec 'Ravenhead' en 2015 puis au Far-West Américain avec 'Gunmen' en 2017, c'est dans un futur lointain que nous retrouvons 'Allister Vale', leur héros immortel, dans une histoire de science-fiction qui présente notre monde contrôlé par des androïdes qui ont pris le pouvoir et qui risquent de conduire toute l'humanité à sa perte. Musicalement, pas de surprise, on retrouve cette tradition Allemande d'un power-métal mélodique avec tous les ingrédients que les l'on recherche dans ce style de musique : des compositions puissantes, accessibles à la première écoute grâce à des mélodies efficaces et des chœurs très présents, ce dernier album amenant ici et là, thème oblige, des claviers aux sonorités électroniques.

'Heart of the Android' ouvre les débats et donne le ton de l'album avec un premier titre énergique dont le refrain s'incruste facilement dans la tête et qui devrait bien fonctionner en concert (ça commence d'ailleurs à être un peu long, cette période nous en privant !!), puis 'In the Dawn of the AI' continue dans cette ambiance surchauffée avec cette fois quelques effets électroniques bien dosés autour de l'intelligence artificielle, 'Inferno' poursuivant avec un hit mélodique super accessible qui donne une irrésistible envie d'headbanguer au rythme de la musique, 'Let the Fire Rain' n'étant pas en reste avec ses chœurs imposants à faire chanter toute un public. Sans transition, on continue avec le speed 'Interstellar' dans lequel 'Gus G.' a été invité et nous a concocté un somptueux solo de guitare, puis, après toute cette énergie, la pause ballade est la bienvenue avec 'Alone In The Dark' et cette fois, l'invitée est la chanteuse 'Ylva Eriksson' qui forme un très beau duo vocal avec 'Seeb'. Et on repart de plus belle avec 'Black Hole' qui est parsemé de quelques effets électroniques et qui offre un nouveau refrain addictif, puis après un 'Absolution For Our Final Days' assez classique, l'album se termine avec un rapide 'Hollow' qui met encore en avant des chœurs entêtants et 'It Is Over' referme cette saga futuriste avec certainement la composition la plus variée (d'ailleurs la plus longue) avec une approche plus progressive et un nouveau refrain qui ne vous quitte plus. A noter également, que, compte tenu des reports de sortie de cet album, le groupe a pu peaufiner de nombreuses vidéos avec les titres 'Heart of the Android', 'In the Dawn of the AI', 'Inferno' et 'Let the Fire Rain'.

En résumé, les Allemands d'Orden Ogan' continuent de faire ce qu'ils ont toujours su faire de mieux, du bon power-métal mélodique qui s'apprivoise à la première écoute et 'Final Days' devrait sans aucun doute faire des heureux dans les rangs des fans du groupe mais également devrait plaire à toutes celles et tous ceux qui aiment un métal puissant et mélodique avec des refrains qui tournent en boucle dans la tête...

Interprêtes

Sebastian « Seeb » Levermann (Chant, Claviers), Nils Löffler (Guitare), Patrick Sperling (Guitare), Steven Wussow (Basse), Dirk Meyer-Berhorn (Batterie) + Invités : Gus. G. (Guitare), Ylva Eriksson (Chant)


Artiste : Secret Sphere

Album : Lifeblood

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 13-04-2021

Le 12 Mars sont sortis plusieurs albums de power-metal et après les Allemands de 'Orden Ogan', ce sont les Italiens de 'Secret Sphere' qui sortent un nouvel opus 'Lifeblood' après 'The Nature of Time' en 2017. Déjà bien connus dans le milieu du power métal puisque c'est déjà leur 9ème opus en 25 années d'existence, ils continuent sur la voie toute tracée dans les précédents opus avec 11 compositions qui voient le retour au chant de 'Roberto Messina' qui était absent depuis 2012 et on retrouve donc le trio original du groupe avec la guitariste 'Aldo Lonobile' ('Edge Of Forever' et 'Timo Tolkki’s Avalon'), le bassiste 'Andrea Buratto' ('Eternal Idol' et 'Timo Tolkki’s Avalon') et 'Roberto Messina' au chant auxquels viennent se rajouter le claviériste 'Gabriele Ciaccia' et le batteur 'Marco Lazzarini'.

Après l'introduction instrumentale symphonique qui pourrait très bien pu servir de musique de début de concert de formations de métal symphonique, le titre éponyme de l'album déboule à cent à l'heure avec une section rythmique déchainée et un premier refrain qui vous rentre dans la tête sans vous lâcher, puis, 'The End of an Ego' (voir vidéo ici) continue dans cette énergie communicative alors que 'Life Survivors' lorgne du côté du métal symphonique et de formations comme 'Delain' ou leur compatriotes de 'Temperance'. Avec 'Alive', on revient à du power métal rapide avec, de nouveau, un refrain entêtant, ambiance que l'on retrouve également dans 'Solitary Flight', puis 'Against All the Odds' (voir vidéo ici) ralentit le rythme pour de l'AOR aux lignes mélodiques accrocheuses. Suivent, un assez classique 'Thank You' puis 'The Violent Ones' amène une nouveau titre énergique et entraînant avant le rapide 'Solitary Flisht' et la belle ballade semi-acoustique 'Skywards' permettant une pause bien méritée. C'est avec certainement le titre le plus dense (et d'ailleurs le plus long), 'The Lie We Love', que l'album se termine en beauté dans une ambiance mélangeant power, symphonique et même quelques touches de progressif ce qui en fait, pour ma part, mon coup de cœur de l'album.

En résumé, les Italiens de 'Secret Sphere' continue de faire du bon power métal varié qui mélange différents styles avec toujours ce talent pour des compositions aux refrains entêtants ce qui destine 'Lifeblood' à un public aimant le power métal avec des lignes mélodiques mémorables...

Interprêtes

Roberto Messina (Chant), Aldo Lonobile (Guitare), Gabriele Ciaccia (Claviers), Andrea Buratto (Basse), Marco Lazzarini (Batterie)


Artiste : Sunstorm

Album : Afterlife

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 14-04-2021

Après près de 12 ans et 5 albums à la clé avec 'Sunstorm' (dont le très bon 'The Road to Hell' datant de 2018), 'Joe Lynn Turner', le chanteur légendaire (entre autres Rainbow et Deep Purple) laisse la place à un non moins bon chanteur, j'ai nommé le Chilien 'Ronnie Romero' (ayant repris le micro avec 'Ritchie Blackmore's Rainbow' et officiant également avec 'Lords Of Black' et le groupe du guitariste Japonais 'Nozomu Wakai', 'Destinia'), car 'Joe Lynn Turner' désirait donner une autre orientation plus musclée à ce projet qui à l'origine était axé sur de l'AOR et le nouvel album 'Afterlife' de 'Sunstorm' intronise donc 'Ronnie Romero' parfaitement à l'aide dans ce style de had-rock.

Et dès le premier titre éponyme de l'album, on embarque dans un hard-rock énergique avec des lignes mélodiques accrocheuses puis 'One Step Closer', qui suit, très classique mais super efficace, nous offre également un refrain entraînant qui ne vous quitte plus et quant à 'Swan Song' (voir vidéo ici), on poursuit dans un style qui rappelle étrangement les années 80 et les sonorités de 'Rainbow' ou de 'Deep Purple' (voir leur dernier album ici), ce que l'on retrouvera dans plusieurs autres compositions avec 'Born Again', 'I Found a Way' ou encore 'A Story That You Can Tell' avec des riffs de guitare assez caractéristiques. Les autres compositions sont dans un AOR mélodique un peu moins musclé avec le mid-tempo 'Stronger', les entraînants 'Here for You Tonight' et 'Darkest Night', la power ballade 'Lost Forever' à rajouter aux meilleures ballades hard-rock n'étant pas oubliée. Bref, même s'ils ne vont pas révolutionner le hard-rock mélodique, ce dernier album de 'Sunstorm' s'écoute avec plaisir et nous rappelle le meilleur du hard-rock des années 70/80 avec un son moderne et une production remarquable, normal avec 'Alessandro Del Vecchio' aux manettes ce qui permettra à 'Afterlife' d'être apprécié par tous les fans de hard-rock mélodiques...

Interprêtes

Ronnie Romero (Chant), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Simone Mularoni (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Michele Sanna (Batterie)


Artiste : Issa

Album : Queen of Broken Hearts

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 15-04-2021

Tiens, ça ne fait pas très longtemps que j'ai fait référence à l'Italien 'Alessandro Del Vecchio' (oui juste hier dans la dernière chronique de 'Sunstorm'), car après avoir produit et participé au dernier album d'Issa, 'Run with the Pack', il remet ça avec la chanteuse Norvégienne pour son dernier album 'Queen of Broken Hearts'. Avec un line up d'artistes talentueux avec le guitariste 'Simone Mularoni' ('Sunstorm'), le bassiste 'Andrea Torricini' (' Vision Divine') et le batteur 'Marco Di Salvia' ('Edge Of Forever') et ' Hardline') sans oublier 'Alessandro Del Vecchio' aux claviers, elle nous offre 11 bijoux mélodiques dans un hard-rock énergique avec un bon équilibre entre les riffs de guitares saturés et les claviers qui amènent un liant à l'ensemble. Tout est donc réuni pour passer un excellent moment à l'écoute de tous ces hits qui s'apprivoisent immédiatement dès la première écoute avec des refrains addictifs qui tournent en boucle dans la tête. Toutes ces compositions auraient pu faire l'objet d'un single et, par conséquent, pour n'en citer que quelques-unes, je dirai 'The Way Out' dans laquelle 'Issa Oversveen' montre toute sa puissance vocale, les puissants mid-tempo 'The Night It Rained Forever' et 'Drive' ou encore les entraînants 'Queen of Broken Hearts' et 'Without Love'. Et cerise sur le gâteau, 'Blues' (voir vidéo avec les paroles ci-dessus) amène la pause power ballade avec des lignes mélodiques hyper classiques mais tellement efficaces et dans laquelle 'Simone Mularoni' nous enchante avec son solo de guitare (que l'on aurait aimé un peu plus long). A noter également que 'The Way Out' et 'Angel Calling' ont fait l'objet de deux vidéos.

En résumé, 'Issa' nous offre un très bon album rempli de mélodies entêtantes qui s'apprivoisent dès la première écoute et on ne peut que lui souhaiter de faire découvrir 'Queen of Broken Hearts' au plus grand nombre car elle a tous les atouts pour être une des ambassadrices mondiales du hard-rock mélodique...

Interprêtes

Issa Oversveen (Chant), Simone Mularoni (Guitare), Andrea Torricini (Basse), Alessandro Del Vecchio (Claviers), Marco Di Salvia (Batterie)


Artiste : Thunder

Album : All the Right Noises

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 16-04-2021

Je l'avoue encore maintenant, j'ai honte de n'avoir découvert 'Thunder' que lors de la sortie de leur dernier album 'Rit It Up' car les Anglais continuent d'enregistrer des albums tous aussi addictifs les uns que les autres pour l'amateur de bon hard-rock des années 70 que je suis (leur dernier album 'Please Remains Seated' était encore une belle réussite). Ce nouvel opus 'All the Right Noises' contient encore des compositions que se dégustent avec bonheur et chacun des 11 titres amène son originalité qui fait que l'on embarque pour 48 minutes entre rock-n-roll, rock, hard-rock et métal, tout cela étant interprété magistralement par le même quintette que les précédents opus.

'Last One Out Turn Off The Lights' (voir vidéo ici) nous accueille dans une ambiance énergique de rock tagué seventies avec une section rythmique filant une sérieuse envie de taper du pied, puis, 'Destruction' est un mid-tempo lourd et puissant avec une ligne de basse envoûtante et avec un solo de guitare dans la deuxième partie que j'aurais voulu nettement plus long. Suit 'The Smoking Gun' qui est semi-acoustique et qui nous offre un blues/rock classique dans lequel 'Danny Bowes' fait une prestation vocale remarquable, puis les riffs de guitare de 'Going to Sin City' (voir vidéo ci-dessus) en font un croisement entre 'AC/DC' et 'Led Zeppelin' sur une rythmique à nous faire décrocher la tête à force de headbanguer. Retour à un mid-tempo dans le style de 'Destruction' avec 'Don't Forget To Live Before You Die' qui remet en marche la machine à taper du pied, puis, place à la pause mélancolique avec 'I'll Be The one' qui nous fait remonter aux meilleures ballades des années 70/80 avec son solo de guitare qui vous file la chair de poule et 'Young' nous embarque pour une nouvelle composition mid-tempo rythmée avec un refrain imparable. Avec 'You're Gonna Be My Girl' (voir vidéo ici),, direction l'Amérique avec un rock US super classique mais qui fait mouche avec des lignes mélodiques qui donnent l'impression qu'elles ont toujours fait partie de notre vie, tout comme 'St George's Day' qui suit dans un style blues/rock mélancolique qui peut rappeler certaines compositions d'Eagles', puis, 'Force of Nature' continue dans cette ambiance des seventies avec une introduction acoustique qui laisse vite place aux instruments électriques et avec une rythmique énergique chaloupée à la 'Led Zeppelin', l'album se terminant par du hard-rock entraînant aux riffs énergiques et si, sur ce genre de titre, vous n'avez pas une envie irrésistible de bouger tout votre corps au rythme des chœurs entêtants, c'est que définitivement vous n'êtes pas fait pour ce style de musique.

En résumé, Les Anglais de 'Thunder' continuent de nous enchanter avec leurs compositions qui ont ce goût si caractéristique de ce que l'on pouvait faire de mieux dans le rock et le hard-rock des années 70 et pour toutes celles et ceux qui ont aimé les formations majeures de cette époque, foncez écouter 'All the Right Noises' car il deviendra certainement un album qui tournera en boucle dans vos playlists favorites...

Interprêtes

Danny Bowes (Chant), Luke Morley (Guitare, Chant), Ben Matthews (Guitare, Claviers), Chris Childs (Basse), Gary 'Harry' James (Batterie)


Artiste : AmartiA

Album : Daylight Beauty

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 17-04-2021

'AmartiA' est une formation Française qui a déjà une vingtaine d'années d'existence et qui sort son cinquième enregistrement studio, 'Daylight Beauty' après trois albums dans les quatre dernières années avec 'The Beast Within' en 2017, la reprise en acoustique de différentes compositions de leur répertoire, 'In a Quiet Place' en 2019 et un live, 'The Beast Alive (Live)' la même année. Tagué en rock et métal progressif, on peut maintenant dire que leur direction musicale a totalement gommé la composante métal et, même si le dernier opus amenait encore quelques passages plus musclés, le style de 'Daylight Beauty' se veut plus tranquille et on embarque pour un merveilleux voyage progressif teinté d'atmosphérique et on pourrait comparer ce dernier album à ce que peuvent faire des formations que j'apprécie plus particulièrement comme 'Mostly Autumn', 'ILLUMINAE' ou encore le projet de 'Ryszard Kramarski' 'tRKproject' pour ne citer que des groupes avec des chanteuses.

'Lose Control' nous accueille dans une ambiance feutrée avec la douce voix d'Amandine Duwooz' qui prend petit à petit de l'ampleur et avec une première mélodie qui nous enveloppe doucement et sur laquelle on s'abandonne complètement, puis, 'Dancing Light' poursuit avec une rythmique plus marquée et avec un remarquable solo de guitare dans la partie centrale et un final en décrescendo ponctué par de longs accords appuyés de claviers qui viennent contrebalancer le tempo répétitif. Avec 'Lily', le doux mélange entre le chant d'Amandine et les arpèges de guitare viennent nous titiller délicatement les tympans dans une nouvelle mélodie attachante, le solo de saxophone final 'Floydien' étant de toute beauté, puis, 'Child's Eye' place encore plus haut le curseur émotionnel avec des instruments acoustiques qui ajoutent une délicatesse supplémentaire que ce soit le piano ou la guitare acoustique et qui possède une mélodie qui me fait penser à celles de 'Ian Jones' dans la période 'Karnataka'. Suivent des compositions tout autant addictives que l'on continue de déguster avec bonheur comme 'The Journey' qui porte bien son nom et nous emmène dans un nouveau voyage délicieux ou l'instrumental 'In Waves' avec ses belles alternances d'intensité ou 'Old Man And The Sea' qui déroule une nouvelle mélodie avec un refrain qui ne vous quitte plus ou encore le tranquille 'Melancholy' dont le titre résume à lui tout seul l'atmosphère dégagée sur l'ensemble de l'opus. Et pour finir en beauté, 'Please Tell Me' nous offre un nouveau bijou mélodique doux et tranquille et 'Cloud 9' termine sur une note plus énergique tout en gardant cette admirable alchimie entre le chant aérien et subtil d'Amandine et les instruments électriques qui interviennent de façon plus appuyées entre les sections chantées.

En résumé, les Français d'AmartiA' sortent un album en tous points remarquable qui montre un visage résolument plus soft par rapport à leur dernier enregistrement studio et qui est interprété admirablement par des musiciens talentueux et par une chanteuse qui nous transporte tout au long de l'album ce qui destine 'Daylight Beauty' à un public aimant un progressif délicat et recherché avec des mélodies accrocheuses dès la première écoute...

Interprêtes

Cyril Carrette (Claviers, Piano), Amandine Duwooz (Chant), Sébastien Descarpentries (Basse, Guitare, Claviers), Vincent Vercaigne (Guitare, Choeurs), Quentin Daumal (Batterie)


Artiste : Saga

Album : Symmetry

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 18-04-2021

Pendant la crise sanitaire en 2020, beaucoup de formations ont débranchés leurs instruments électriques pour sortir des albums en acoustique et cette fois, c'est au tour des Canadiens de 'Saga' qui ont enregistré 'Symmetry' avec l'apport de cordes. On retrouve donc des titres de l'ensemble de leur carrière revisités avec des interprétations qui nous donnent une toute autre lecture et ceci d'entrée avec 'Pitchman' de l'album 'Heads Or Tales' de 1983 qui est méconnaissable et la réécriture moderne redonne une deuxième jeunesse à ce titre vieux déjà de 40 ans avec des violons et des guitares acoustiques qui virevoltent, puis on enchaine avec un patchwork de compositions très réussie avec 'The Perfect Time to Feel Better' qui regroupe de belle manière 'Time to Go', 'The Perfectionist' et 'We Hope You're Feeling Better', tous les trois titres étant propices à cette réinterprétation acoustique. La suite nous fait remonter dans le temps à la fin des années 70 avec un mélancolique 'Images – Chapter One' puis défilent 'Always There' de 2001 (album 'House of Cards') avec son accompagnement très original au banjo, les deux petites virgules instrumentales 'Prelude' de 'Ian Crichton', un attachant 'Say Goodbye to Hollywood' de 'Steel Umbrellas' de 1994, un nouveau medley 'The Right Side of the Other Hall' regroupant les compositions 'Footsteps in the Hall' et un mix entre 'You Were Right' et 'On the Other Side' de 'Trust' sorti en 2006 et qu'ils ont complètement revus avec des ajouts ici et là comme ce magnifique break folk en milieu de titre. Nouveau break instrumental avec 'La Foret Harmonieuse' qui est une étude au piano de 'Jim Crichton' sur laquelle 'Michael Sadler' vient poser quelques paroles, puis l'album se termine avec trois incontournables de 'Saga', tout d'abord avec ' Worlds Apart' qui nous offre un tout autre visage que l'impétueux original (sorti sur le live 'In Transit' de 1982) et qui devient presque mélancolique pour l'occasion, puis 'No Regrets' qui subit le même sort et qui est certainement mon coup de cœur de l'album avec les arrangements instrumentaux de toute beauté pour finir avec 'Tired World' tout autant addictif avec un 'Michael Sadler' au sommet de sa forme, les instruments acoustiques l'accompagnant amenant ce côté festif que 'Saga' véhicule depuis tant d'années.

En résumé, les Canadiens de 'Saga' sortent bien plus que de pâles reprises en acoustique de leurs compositions mais donnent tout simplement une nouvelle vie à ces chansons qui sont devenues des incontournables du rock progressif des 40 dernières années et on est même frustré d'arriver aussi vite à la fin de l'album car, pour ma part, j'en aurais bien repris une petite dose avec le même traitement fait pour des 'On The Loose', 'Humble Stance', 'You're Not Alone' ou encore 'Don't Be Late' mais on se console avec le dernier live sorti en 2018, 'So Good So Far' de leur dernière tournée de 2017...

Interprêtes

Michael Sadler (Chant, Claviers), Dusty Chesterfield (Basse, Claviers), Ian Crichton (Guitare), Jim Crichton (Basse, Claviers), Jim Gilmour (Claviers, Clarinette, Saxophone), Mike Thorne (Batterie) + Invités : Shane Cook (Violon), Stefany Seki (Violoncelle), Beth Silver (Violoncelle), Seren Sadler (Chant)


Artiste : Heart Healer

Album : The Metal Opera by Magnus Karlsson

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 19-04-2021

Le Suédois 'Magnus Karlsson' est sur tous les fronts car l'année 2020 a vu la sortie de plusieurs albums avec l'association d'Anette Olzon' et 'Russell Allen' ('Worlds Apart'), sa participation au dernier enregistrement studio 'Primal Fear', 'Metal Commando' et son dernier bébé avec plusieurs invités, 'We Are the Night' et le multi-instrumentaliste, compositeur et producteur Suédois a décidé cette fois de composer un opéra métal, baptisé 'Heart Healer' dans lequel il a convié plusieurs chanteuses de la scène métal, chacune jouant un personnage, et s'est entouré également de musiciens classiques lui permettant ainsi de densifier l'ensemble avec de la musique orchestrale. Dans les chanteuses invitées on retrouve 'Adrienne Cowan' ('Seven Spires', 'Light And Shade'), 'Ailyn Gimenez' (ex 'Sirenia', 'Her Chariot Await'), 'Anette Olzon' (ex 'Nightwish', 'The Dark Element'), 'Margarita Monet' ('Edge Of Paradise'), 'Netta Laurenne' ('Smackbound'), 'Noora Louhimo' ('Battle Beast') et 'Youmna Jreissati' ('Ostura').

Avec cette belle brochette d'invitées, il nous a donc concocté un opéra qui nous raconte l'histoire de 'Heart Healer' (Guérisseuse du cœur), interprétée par 'Adrienne Cowan' qui se découvre un pouvoir de guérir les personnes par juste imposition des mains mais qui l'amoindrie de plus en plus au fur et à mesure de ses guérisons. On est donc embarqué dans une saga symphonique et progressive mêlant musique orchestrale et métal avec tout ce que l'on désire trouver dans ce genre d'album : des compositions épiques, des arrangements grandioses et des mélodies qui tournent en boucle dans la tête et ceci dès le premier titre 'Awake' qui contient une introduction instrumentale imposante puis une partie chantée symphonique qui alterne des passages puissants et d'autres beaucoup plus en retenu, 'Adrienne Cowan' nous faisant une première prestation admirable. L'ensemble est à l'image de ce premier titre avec des mélodies efficaces et accessibles dès la première écoute et défilent des mélodies addictives avec l'entraînant duo d'Adrienne Cowan'/'Anette Olzon' dans 'Who Can Stand All Alone', le mid-tempo 'Back To Life' qui possède un très beau refrain avec cette fois un trio de chanteuses, l'autre mid-tempo 'When the Fire Burn Out' avec de remarquables arrangements vocaux et instrumentaux, l'album allant en crescendo et nous offrant sur la deuxième partie une belle joute vocale entre 'Noora Louhimo' et 'Adrienne Cowan' avec un nouveau refrain entêtant ('Evil's Around the Corner') tout comme celui du titre suivant 'Mesmerized' qui met en avant 'Anette Olzon' qui a certainement enregistré les deux parties vocales, puis, la power ballade 'Weaker' dans laquelle 'Adrienne Cowan' nous émeut aux larmes lorsqu'elle comprend que ce don qu'elle possède la conduit à sa perte et qui prépare le feu d'artifice final réunissant les sept chanteuses pour un ultime bijou mélodique 'This is Not The End' (voir vidéo ici)qui continue de tourner dans notre tête longtemps après la dernière note passée.

En résumé, ce nouvel album de 'Magnus Karlsson' possède tous les ingrédients d'un opéra métal de qualité, riche en belles mélodies, grandiose dans les orchestrations et, même si le choix des chanteuses dans la même tessiture fait que l'on si perd un peu dans les différents personnages, 'Heart Healer' est une belle réussite qui devrait plaire à toutes celles et ceux qui aiment un métal symphonique et mélodique avec des remarquables prestations vocales...

Interprêtes

Magnus Karlsson (Chant, Guitare, Claviers), Anders Köllerfors (Batterie), Daniel Tengberg (Violoncelle), Erika Sävström Engman (Violon) + Invités : Adrienne Cowan (Chant), Ailyn Gimenez (Chant), Anette Olzon (Chant), Margarita Monet (Chant), Netta Laurenne (Chant), Noora Louhimo (Chant), Youmna Jreissati (Chant)


Artiste : Ronnie Atkins

Album : One Shot

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 20-04-2021

'Ronnie Atkins' n'est pas un inconnu de la scène hard-rock mélodique puisqu'il est le chanteur du groupe Danois de heavy métal 'Pretty Maids' depuis sa formation en 1981 (dernier album en 2019 'Undress Your Darkness') mais également le chanteur de 'Nordic Union' dont le dernier album 'Second Coming' date de 2018. Et ce n'est qu'après 40 de bons et loyaux services au sein de 'Pretty Maids' que le Danois a décidé de sortir son premier album solo, certainement poussé par cette mauvaise nouvelle de ce cancer des poumons et, avec l'aide du multi-instrumentaliste Suédois 'Chris Laney' qui a rejoint 'Pretty Maids' en 2016, ils ont fait appel à des pointures du hard-rock mélodique avec l'ancien claviériste 'Morten Sandager' de 'Pretty Maids', le batteur 'Allan Sørensen' qui a rejoint 'Pretty Maids' en 2016, le bassiste 'Pontus Egberg' qui participe à de nombreux projets dont 'The Poodles' et 'Treat' mais également des invités de marque comme 'Bjørn Strid' ('Soilwork' et 'The Night Flight Orchestra'), le guitariste 'John Berg', le guitariste 'Kee Marcello', l'ex chanteuse de 'Therion', 'Linnea Vikström Egg', le guitariste et chanteur 'Oliver Hartmann' et le guitariste 'Pontus Norgren' d'Hammerfall'. Avec tout ce beau monde et compte tenu des circonstances, cet album de 'Ronnie Atkins' prend une tout autre dimension que l'on ressent à l'écoute de toutes ces mélodies qui dégagent une émotion toute particulière et qui on l'espère fera office de thérapie musicale pour le chanteur.

'One Shot' propose donc 11 compositions toutes aussi mélodiques les unes que les autres et on passe un très bon moment à écouter 'Real' (voir vidéo ici) avec son refrain entêtant, 'Scorpio' (voir vidéo ici) et sa rythmique qui vous donne des fourmis dans les pieds, la power ballade mélancolique 'One Shot' (voir vidéo ci-dessus) que j'ai rajouté à ma playlist des meilleures ballades 'Ballades rock/hard-rock/métal', l'entraînant 'Subjugated' qui peut rappeler, dans un style un peu plus musclé, les hymnes de 'Bruce Springsteen' des années 80, ou encore le bijou mélodique 'Frequency of Love'. La deuxième partie de l'album se poursuit dans le même style dans un hard-rock mélodique qui accroche dès les premiers accords et défilent alors 'Miles Away' rempli d'une mélancolie attachante, deux titres dans un style rock FM avec des guitares éclatantes, 'Picture Yourself' et 'I Prophesize', 'One by One' avec ses chœurs resplendissants et pour finir 'When Dreams Are Not Enough' dont le refrain addictif vous donne cette envie irrésistible d'accompagner Ronnie en chœurs.

Bref, 'Ronnie Atkins' entouré d'un ensemble d'artistes de qualité du monde du hard-rock, sort un magnifique album qui touche plus particulièrement dans les circonstances que l'on connait, et pour conclure, je me rappellerai longtemps ce soir d'Avril 2019 au Z7 lorsque 'Tobias Sammet' nous présentait son dernier opéra métal 'Moonglow' avec tous les artistes présents animés par une seule envie, de donner du plaisir aux quelques mille spectateurs présents durant les trois concerts qui avaient été programmés (dont un ajouté à la dernière minute) et, parmi tous les chanteurs, était présent un certain 'Ronnie Atkins' qui, comme à chaque concert, avait donné le meilleur de lui-même pour notre plus grand plaisir...

Interprêtes

Ronnie Atkins (Chant), Chris Laney (Guitare, Claviers, Chœurs), Anders Ringman (Guitare), Morten Sandager (Claviers), Pontus Egberg (Basse), Allan Sørensen (Batterie) + Invités : Bjørn Strid (Chœurs), John Berg (Guitare), Kee Marcello (Guitare), Linnea Vikström Egg (Chœurs), Oliver Hartmann (Guitare, Chœurs), Pontus Norgren (Guitare)


Artiste : Popa Chubby

Album : Tinfoil Hat

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 21-04-2021

On avait laissé 'Ted Horowitz' (alias 'Popa Chubby') avec son dernier album 'It’s A Mighty Hard Road' début 2020. Depuis, la crise est passée par là et, connaissant les positions de l'Américain, on se doutait bien qu'il nous préparait un nouvel album sur cette période avec la première vidéo 'Tinfoil Hat' sortie sur you tube en Octobre 2020 et qui était une critique acerbe des politiciens dans leur gestion de crise désastreuse et qui commence par : "Mesdames et Messieurs, nous sommes en 2020 aux Etats-Unis et cette chanson est dédiée à vous tous les fous". Et c'est donc courant Mars 2021 que ce dernier bébé de 'Popa Chubby' est sorti et on le retrouve tel qu'il a toujours été depuis une trentaine d'années, souvent excessif dans ces critiques mais toujours juste et avec cette pointe d'humour qui le caractérise pour faire passer avec ses mots tous les maux qu'il dénonce (magnifique photo de la pochette sur laquelle il est affublé, tout d'abord, du 'Tinfoil Hat', marque des 'complotistes' qui luttent contre tous ceux qui essaient d'asseoir leur hégémonie sur le genre humain mais également d'un masque à moitié mis laissant dépasser une cigarette). Alors, certes, certains diront que musicalement, il n'apporte rien de nouveau mais quoi de mieux pour crier toutes ces injustices et critiques de notre société qu'avec du bon blues/rock classique qui fait mouche dans chaque composition, que ce soit orienté rock'n'roll, shuffle, country ou même reggae ou encore tout simplement blues originel. Bref, pas besoin de grand discours, cet album est encore celui d'un musicien et chanteur entier et sincère qui nous déverse tous ses sentiments qui vont du désespoir à l'espoir en passant par l'amour, la joie, la peur et la frustration et j'en passe, et pour finir je citerai ce qu'il a écrit à la sortie de cet album : " comme vous tous, cette pandémie m’a poussé dans les derniers retranchements de mon humanité. Mais la musique, la douce musique, m’a remis dans le droit chemin une fois de plus. Je vous propose donc cette œuvre avec humilité et toute la dévotion que je vous porte !"...

Interprêtes

Popa Chubby (Chant, Tous les instruments)


Artiste : Chez Kane

Album : Chez Kane

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 22-04-2021

Je vous ai présenté il y a quelques jours l'album 'Queen of Broken Hearts' d'Issa' et le même jour est sorti le premier album solo de la Galloise 'Chez Kane' qui a déjà enregistré deux albums avec ses sœurs sous le nom de groupe 'Kane’D', tout d'abord 'Rise' en 2015 et 'Show Me Your Skeleton' en 2018. Le label 'Frontiers Records' qui produit les deux opus d'Issa' et de 'Chez Kane' se diversifie donc pour certainement ouvrir le style hard-rock mélodique au grand public mais contrairement à ce que l'on peut avoir dans le domaine de la variété internationale où le look prévaut souvent sur la musique, les deux demoiselles assurent également au niveau musical et nous offrent donc du bon hard-rock mélodique qui nous fait remonter au meilleur des années 80.

En ce qui concerne 'Chez Kane', la Galloise est épaulée par le compositeur/producteur 'Danny Rexon' ('Crazy Lixx') et les 10 compositions du Suédois sont toutes dimensionnées pour accrocher l'auditeur dès la première écoute avec des refrains qui titillent nos neurones et que l'on a envie de rejouer en boucle, l'enthousiasme étant de rigueur tout au long de l'opus. Que ce soit des compositions entraînantes avec des mélodies qui s'incrustent immédiatement dans la tête comme 'Rocket on the Radio' ou 'Get It On' ou 'Midnight Rendezvous', du rock AOR mélodique comme 'Better Than Love' ou 'Too Late for Love', ou encore des mid-tempos rythmés qui mettent en marche la machine à headbanguer comme 'All of It', sans oublier les moments plus calmes comme 'Defender of the Heart' ou 'Dead End Street', on retrouve l'esprit des années 80 et des chanteuses comme 'Pat Benatar', 'Johan Jett', 'Lee Aaron', 'Lita Ford' ou même 'Bonnie Tyler'.

En résumé, 'Chez Kane' sort un album nous embarquant dans la machine à remonter le temps avec des mélodies addictives qui vous mettent en forme pour toute une journée et, à l'image d'Issa', elle a tous les atouts pour devenir une nouvelle ambassadrice d'un mélange entre rock et hard-rock mélodique très accessible pour le plus grand nombre...

Interprêtes

Chez Kane (Chant)


Artiste : White Void

Album : Anti

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 23-04-2021

'White Void' est un nouveau projet initié par le chanteur 'Lars Are Nedland' qui officie dans deux formations taguées en black métal ('Borknagar', 'Solstafir') et qui a embarqué avec lui le batteur de black métal 'Tobias Solbakk' ('Ohsahn') mais également deux autres artistes assez éloignés de ses styles musicaux, le guitariste de blues rock 'Eivind Marum' et le bassiste 'Vegard Kummen' qui évolue dans la musique électro. Si on lit la bio du label, « 'White Void', c’est l’absence de direction et de sens à la vie. C’est la description d’un fondamental décalage entre la recherche de sens par l’individu et l’absence de logique de l’univers », on se dit qu'on est plus dans un traité de philosophie qu'un album de musique mais, à la première écoute, on est embarqué dans un univers musical qui mélange différents styles musicaux tout en gardant une accessibilité immédiate ce qui déroute l'auditeur avec cette double impression d'accrocher immédiatement au différentes mélodies sans pour autant pouvoir se raccrocher à des références connues, ces deux sentiments étant finalement très bien résumés dans la définition du label.

'Do. Not. Sleep.' démarre l'album dans une ambiance bien éloignée des sections blacks de 'Borknagar' avec une première construction assez classique mais néanmoins amenant une dose de progressif avec quelques changements de tempos et d'intensité et avec des lignes mélodiques qui s'apprivoisent immédiatement, puis, 'There Is No Freedom But The End' offre deux visages avec tout d'abord, des couplets qui peuvent faire penser à certaines sonorités des années 80, le groupe me venant à l'esprit étant 'Depeche Mode' puis le refrain ralentit le rythme et monte en puissance avec une mélodie complètement addictive. Suit 'Where You Go, You’ll Bring Nothing' qui démarre dans un lent tempo dégageant une force imposante, et qui alterne avec des parties plus rapides intégrant même une sorte d'aparté jazzy, puis, 'The Shovel and the Cross' nous embarque dans un mix entre hard-rock des années 70 et new-wave des années 80 avec un côté assez sombre et 'This Apocalypse Is For You' accélère le rythme pour un nouveau mélange, cette fois entre hard-rock et punk. La grande force de ces compositions est cette fusion entre plusieurs styles avec des alternances entre parties entraînantes et d'autres beaucoup plus posées, puissantes et solennelles, procédé que l'on retrouve souvent en rock progressif mais qui est utilisé ici en y intégrant d'autres influences assez diverses puisées dans la musique rock et hard-rock des années 70/80 et 'All Chains Rust, All Men Die' en est encore l'illustration parfaite. Et c'est avec l'entraînant et énergique 'The Fucking Violence of Love' qui est beaucoup plus linéaire que le reste tout en ayant encore des lignes mélodiques addictives et 'The Air was Thick with Smoke', beaucoup plus recherché dans la construction qui nous embarque dans un titre à plusieurs tiroirs toujours soutenu par des influences hard-rock que l'album se termine de très belle manière.

En résumé, 'Lars Are Nedland' nous offre un nouveau projet qui n'est finalement pas si éloigné de ses deux projets principaux dans l'approche car, de la même manière que Borknagar', 'White Void' mélange différents styles de musique, la seule composante qu'il a supprimée étant le côté black métal ce qui rend ce nouveau projet beaucoup plus accessible grâce également à des lignes mélodiques qui s'intègrent immédiatement...

Interprêtes

Lars Are Nedland (Chant), Tobias Solbakk (Batterie), Vegard Kummen (Basse), Elvind Marum (Guitare)


Artiste : The Darren Phillips Project

Album : Volume Two

Date de Sortie : 12-03-2021

Ajouté le : 09-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Darren Phillips' est un Australien qui a animé une émission de radio de rock mélodique et qui a donc été amené à inviter un nombre important d'artistes de ce style ce qui fait, qu'au fil du temps, il s'est fait un carnet d'adresses impressionnant. Etant lui-même auteur/compositeur, c'est tout naturellement qu'il a partagé ses démos et 2017 a vu la sortie d'un premier album, 'The Darren Phillips Project – Volume 1', avec la collaboration de nombreux artistes de rock mélodique. Entre autres, on retrouvait 'Dennis Ward', 'Robbie LaBlanc' ou encore 'Michael Palace'. 2021 voit la sortie d'un nouvel album dans lequel on retrouve des artistes du premier opus mais également de nouveaux noms de la scène rock mélodique. On est donc embarqué dans 10 compositions qui nous font remonter aux années 80 avec un mélange de style allant d'un AOR modéré à du hard-rock plus musclé. Bref, ce 'Volume Two' est un album agréable à écouter avec des compositions variées et si vous aimez le rock mélodique en général, vous devriez trouver probablement des mélodies que vous aimez dans ce deuxième opus de l'Australien...

Interprêtes

Darren Phillips (Guitare) + invites : Daniel Skeed (Guitare, Claviers), Rob Wylde (Chant), Enzo Almanzi (Guitare), Alex Waghorn (Chant), Philip Lindstrand (Guitare), Dennis Ward (Chant), Anton Joensson (Guitare), Bryce Mileto (Batterie), Robbie LaBlanc (Chant), Xavier Millis (Claviers), Brennan Mileto (Chant), Chrisse Olsson (Guitare), Alex Strandell (Chant), Erik Heikne (Guitare), Dennis Butabi Borg (Basse), Herman Furin (Batterie), Mikael Skafar (Batterie), Patrik Svard (Guitare), Jon Powers (Claviers)


Artiste : Vian Fernandes

Album : Half Life

Date de Sortie : 07-03-2021

Ajouté le : 10-04-2021

Lorsqu'on ne se contente pas d'écouter ce que les grandes majors de musique nous mettent entre les oreilles à longueur de journée mais que l'on fait l'effort de rechercher par soi-même pour assouvir sa quête du graal musical, Internet est un outil magnifique pour y parvenir et dans ce cas précis, c'est ce qui s'est passé avec le dernier album de 'Vian Fernandes' qui ne défraie pas la chronique mais qui sort son troisième enregistrement studio 'Half Life' après 'Pahadi' en 2016 et 'Alive' en 2017. D'origine Indienne, Vian est connu dans son pays pour être le bassiste du groupe Indien 'Thaikkudam Bridge' et a fait des apparitions remarquées dans 'music Mojo' de la chaine de télévision Indienne 'kappa TV' qui met en avant de jeunes talents (j'ai mis la liste de ses vidéos ci-dessous). Sa discographie montre un pachtwork de styles avec bien entendu, en premier lieu ses racines musicales, mais il est également inspiré par les courants musicaux modernes comme le rapp et son dernier album montre une nouvelle facette de cet artiste complet avec des influences progressives qui nous embarquent dans un magnifique voyage très riche et varié.

Le titre éponyme de l'album débute par une présentation parlée du thème de cet opus : "Avons-nous tous vécu pleinement notre vie ou avons-nous laissé quelque chose d'inachevé ? Si oui, nous vivrons tous une demi-vie, jusqu'à ce que nous soyons nés de nouveau pour finir ce que nous avons laissé derrière nous et vivre à nouveau une autre demi-vie". Suit 'Genesis' qui commence par des bruitages proches du début des 'Floyds', puis quelques chœurs vaporeux remplissent tout l'espace pour laisser place à une mélodie 'Floydienne' avec la basse de Vian qui imprime quelques coups marqués et bien placés pour enfin retomber sur le final. 'To be with Me' qui suit est un de mes coups de cœurs de l'album, l'atmosphère aérienne de ce titre amenant une réelle émotion grâce notamment à la douce voix de 'Vian' qui tranche avec des riffs plus appuyés, le solo de guitare dans la deuxième partie (certainement de 'Prandeep Pande') étant de toute beauté. Très belle transition entre puissance et tranquillité avec 'A World Undone' qui nous accueille avec quelques notes apaisantes de flûte et qui met en avant la délicieuse voix de 'Rahel Dutt' et au bout de trois minutes intervient une section instrumentale remarquable avec une rupture d'intensité qui repart ensuite pour un final intense. On poursuit notre très beau voyage avec une ballade semi-acoustique dans laquelle le duo vocal 'Vian Fernades'/'Rahel Dutt' est un pur délice, puis l'introduction d'ADHD' nous envoie une bonne dose d'énergie avec une rythmique musclée dans laquelle la section rythmique alterne intensités et tempos remarquablement agrémentés par de belles vocalises et des interventions de guitare électrique et le titre s'adoucit très fortement et nous offre de magnifiques vocalises de 'Gazal Mohanty', le final instrumental en crescendo nous berçant sur une mélodie entêtante. La suite de l'album augmente encore le curseur émotionnel de quelques crans avec tout d'abord, 'Answers to my Life' qui me fait penser aux atmosphères des compositions du projet 'Blackfield' de 'Steven Wilson' et 'Aviv Geffen', puis 'Fireflies' dévoile une ambiance tranquille et reposante dans laquelle il fait bon se laisser aller en se faisant bercer par le doux chant de 'Vian' accompagné par un délicieux chant féminin. La fin de l'album se poursuit dans ce climat délicat et mélodieux avec 'My Northern Star' (voir vidéo ici) dans une ambiance psychédélique et 'The Voyage' nous offre une dernière mélodie entêtante qui ne vous quitte plus avec de belles prestations vocales de Vian et de Rahel.

En résumé, 'Vian Fernandes' sort un magnifique album avec des compositions remplies d'une très belle poésie qui nous embarquent dans un voyage musical intense et, si vous aimez dans le rock progressif les ambiances tranquilles et délicates, vous devriez sans aucun doute apprécier 'Half Life' qui se déguste dans un endroit calme le casque sur les oreilles...

Vidéos de 'Vian Fernandez' dans l'émission 'music Mojo' :
= When I'm gone
= Baba Naam
= To be with Me

Interprêtes

Vian Fernades (Basse, Guitare, Chant), Rahel Dutt (Chant), Pradeep Pande (Guitare), Ravi Kiran (Flûte), Siddharth Kulkami (Claviers), Prince John (Batterie), The Voyage Choir (Choeurs), Gazal Mohanty (Chant)


Artiste : Ken Hensley

Album : My Book Of Answers

Date de Sortie : 05-03-2021

Ajouté le : 07-04-2021

Cette chronique et la suivante sont consacrées à deux artistes qui ont marqué l'histoire du rock dans les années 70 en ayant partagé pendant 10 ans les plus beaux moments d'Uriah Heep' et qui, hasards de la vie, sont morts fin 2020 à quelques semaines d'intervalle, ce qui fait que leur deux albums posthumes respectifs ont une dimension toute particulière, j'ai nommé le chanteur, guitariste et claviériste 'Ken Hensley' et le batteur 'Lee Kerslake'. Tout d'abord, rendons hommage à 'Ken Hensley' dont l'album 'My Book Of Answers' est sorti début Mars. Pour son dernier album, il a mis en musique des poèmes d'un homme d’affaires Russe, 'Vladimir Emelin' qu'il a rencontré lors d'un voyage à Moscou et on retrouve donc la patte de l'ex 'Uriah Heep' d'entrée avec 'Lost (My Guardian)' (voir la vidéo ici) tagué seventies dans une rythmique assez lente, puis, 'Right Here, Right Now' est un transposé de 'The Hanging Tree' de l'album 'Firefly' de 1976 qui a tourné de nombreuses fois sur ma platine disque à l'époque. La suite est consacrée à des compositions plus tranquilles mettant en avant le talent de mélodiste de 'Ken Hensley' et ceci, certainement magnifié par certainement ce pressentiment que ça pouvait être son dernier album, avec par exemple les mid-tempo 'The Cold Sacrifice' (voir vidéo ici) et 'The Silent Scream' ou de magnifiques ballades comme 'Cover Girl', 'Light The Fire (In My Heart)' ou encore 'Stand (Chase The Beast Away)' qui est le type de titre qui vous file la chaire de poule avec ses très beaux chœurs et cette mélodie qui nous ramène quelques décennies en arrière dans la grande tradition de la chanson pop et rock Anglaise (voir vidéo ci-dessus), l'album se terminant par deux autres joyaux mélodiques 'The Darkest Hour' (avec une reprise version acoustique qui pour ma part est encore plus porteuse d'émotion) et 'Suddenly' (voir vidéo ici) partagé en deux parties avec tout d'abord une longue introduction instrumentale et ensuite une partie chantée mélancolique avec des paroles fortes sur sa vie et une dernière mélodie qui ne vous quitte plus. Bref, 'Ken Hensley' tire sa révérence de la plus belle façon possible en nous offrant un dernier album fort en émotion qui nous rappelle toutes ces mélodies des années 70 qui ont accompagné notre jeunesse dans la période 'Uriah Heep' et qui font désormais partie de notre mémoire collective...

Interprêtes

Ken Hensley (Chant, Guitare, Claviers), Izzy Cueto (Guitare), Moises Cerezo (Basse), Tommy Lopez (Batterie), David Gonzalez (Piano), Esther Martinez, Gema Torregrosa, Ana Belen Sanchez, Angela Cabanillas, Anaihi Avayan, Veronica Rubio (Cordes)


Artiste : Cast

Album : Vigesimus

Date de Sortie : 05-03-2021

Ajouté le : 04-06-2021

J'avais chroniqué leur dernier album 'Power And Outcome' en 2017 qui m'avait fait connaître ce groupe Mexicain aux multiples albums (voir leur discographie ici). Mené par le claviériste 'Luis Alfonso Vidales' depuis leur début dans les années 70 et qui est également le compositeur, ils ont sorti début Mai un nouvel enregistrement studio 'Vigesimus' (signifiant que c'est leur 20ème album en Latin), encore très riche en contenu puisque ce sont 76 minutes qui nous sont offertes pour notre plus grand plaisir.

Au menu donc, ce sont 10 compositions qui vont de quelques minutes à 4 longs titres qui font à eux seuls plus de 40 minutes. On retrouve donc ce style progressif des Mexicains avec des arrangements symphoniques recherchés qui ajoutent une richesse importante tout au long de cet album et qui nous renvoient au formations majeures du progressif des années 70 avec des noms comme 'Genesis', 'Kansas' ou encore 'Yes' qui avaient l'habitude de mélanger les instruments classiques aux instruments électriques. Dès le début, on en a la preuve avec 'Ortni' qui nous embarque dans un instrumental aux arrangements somptueux et généreux avec une utilisation massive de cordes et de la guitare acoustique qui virevolte de manière magistrale, puis, 'Black Ashes and Black Boxes' poursuit dans cette richesse symphonique, l'ambiance dégagée me faisant penser à 'Renaissance' dans leurs titres les plus énergiques. Avec 'The Unknown Wise Advise', on tient le premier titre frisant les 10 minutes qui développe un rock symphonique débridé nécessitant plusieurs écoutes pour en révéler tous la richesse, les parties instrumentales étant toujours très fournies et particulièrement complexes, puis, le court 'Another Light' est beaucoup plus direct avec des influences plus popisantes et quant à 'Manley' qui suit, c'est un instrumental tourmenté avec de nombreux changements de tempos qui augmente encore cette atmosphère orageuse. Changement de décor avec 'Location and Destination', qui est dans un style beaucoup plus léger, le violon amenant une composante classique, flirtant avec le baroque pendant 5 minutes et qui, après un final orchestral, se poursuit avec une partie instrumentale assez décalée de ce qui a précédé, répétant la même phrase musicale de nombreuses fois avec quelques variations. Avec 'Crossing', on entame la dernière partie de l'album avec les plus longs développements dans une ambiance plus romantique et avec une mélodie que l'on apprivoise immédiatement et qui possède de belles harmonies vocales me faisant penser à 'Jethro Tull', puis, 'The Cross' continue dans un climat tranquille avec une magnifique ballade mélancolique qui prend petit à petit de l'ampleur, la section rythmique arrivant assez tard pour un final émouvant. Le côté progressif reprend les devant avec 'Contacto' qui est entièrement instrumental et qui alterne des atmosphères différentes, en passant d'un rock progressif épique et à du néo-classique aux lignes mélodiques harmonieuses, avec des orchestrations rappelant de nouveau 'Renaissance'. L'album se termine avec 'Dredging to a Higher Place' qui met en avant le violon de 'Roberto Izzo' et qui nous embarque dans des parties instrumentales riches et abondantes me rappelant certaines atmosphères de 'Kansas', la majorité des parties chantées étant concentrées en deuxième partie toujours soutenues par une orchestration flamboyante.

En résumé, les Mexicains de 'Cast' sortent un album très dense mariant de belle manière rock progressif et symphonique et qui, comme le bon vin, se bonifie au fil du temps et des écoutes, ce qui destine 'Vigesimus' à un public aimant prendre son temps pour découvrir, petit à petit, toute la richesse d'une œuvre dense comme celle-là...

Interprêtes

Luis Alfonso Vidales (Claviers), Bobby Vidales (Chant), Lupita Acuna (Chant), Claudio Cordero (Guitare), Roberto Izzo (Violon), Carlos Humaran (Basse), Jose Antonio Bringes (Batterie, Percussions)


Artiste : Marillion

Album : With Friends at St David's

Date de Sortie : 04-03-2021

Ajouté le : 05-04-2021

Fin 2019 était sorti le 'With Friends from the Orchestra', et pour ceux qui avaient été frustrés de la durée trop courte de cet album, les Anglais de 'Marillion' récidivent avec le quatuor à cordes 'In Praise Of Folly', le corniste 'Sam Morris' et la flûtiste 'Emma Halnan' avec cette fois un vrai concert d'une durée de plus de deux heures et avec à la clé un DVD/Blu-ray qui sortira fin Mai 2021 et qui regroupera les deux enregistrements avec quelques extraits d'autres concerts. Dans cette nouvelle set list, on voit apparaitre 'Gaza' de l'album 'Sounds That Can't Be Made' de 2012 qui frise les 20 minutes et 'The New Kings' de l'album 'F*** Everyone And Run (FEAR)' de 2016 et l'énergique 'Separated Out' de l'album 'Anoraknophobia' rebaptisé pour l'occasion 'Zeparated Out' pour le clin d'œil à un des pionniers du rock avec ce magnifique aparté orchestral de 'Kashmir' (le super groupe 'Sons of Apollo' avait également fait une reprise de ce titre dans le dernier live 'Live With The Plovdiv Psychotic Symphony'). Bref, pour les fans du groupe et plus généralement, pour toutes celles et ceux qui aiment les longs développements d'un progressif riche et raffiné, ce concert donné par les Anglais de 'Marillion' à Cardiff en 2019 est encore un album indispensable à rajouter à leur discothèque idéale et, en attendant patiemment la sortie du DVD/blu-ray, vous pouvez visionner un aperçu de l'enregistrement avec tout d'abord, le teaser (voir ci-dessus) et le titre 'Seasons End'...

Interprêtes

Steve Hogarth (Chant), Steve Rothery (Guitare), Ian Mosley (Batterie), Mark Kelly (Claviers), Pete Trewavas (Basse) + Invités : Emma Halnan (Flûte), In Praise Of Folly (Quatuor à cordes : Nicole Miller – Alto, Maia Frankowski – Violon, Margaret Hermant – Violon, Annamie Osborne – Violoncelle), Sam Morris (Cor)


Artiste : Kerrs Pink

Album : Presence of Life

Date de Sortie : 04-03-2021

Ajouté le : 06-04-2021

'Kerrs Pink' est une formation Norvégienne qui a déjà près d'une cinquantaine d'années d'existence mais qui a eu plusieurs périodes d'inactivité et qui a sorti 6 albums dont 2 dans les années 80, 2 dans les années 90 et qui est revenu sur le devant de scène en 2013 avec un très bel album 'Mystic Spirit' qui a relancé une nouvelle fois le groupe et 2021 voit la sortie de 'Presence of Life'. Dans un rock progressif mélangeant influences symphoniques et folks nous ramenant aux années 70, ils nous proposent 6 titres pour une durée assez courte par rapport au reste de leur discographie, mais ne boudons pas notre plaisir, car c'est encore un magnifique album avec des lignes mélodiques qui font penser aux grandes formations des années 70 et on pourrait citer 'Kansas', 'Camel' ou 'Jethro Tull' qui ont fêté leur cinquante ans de carrière en 2020 mais également leur compatriotes 'Magic Pie', leur chanteur 'Eirikur Hauksson' officiant également avec 'Kerrs Pink'.

'Renaissance' nous accueille avec un accordéon vite rejoint par les instruments électriques dans une ambiance progressive des années 70 mettant en avant des sonorités d'orgue hammond et avec différentes parties imbriquées faites de magnifiques ruptures rythmiques ce qui en fait un premier titre très agréable grâce également à de belles lignes mélodiques, puis, 'Private Affair' durcit le propos avec des guitares plus présentes mais garde une construction variée dans laquelle 'Eirikur Hauksson' montre tout son talent vocal entre les parties énergiques et d'autres beaucoup plus calmes. Avec 'The Book of Dreams', l'ambiance du début se veut plus douce et cette nouvelle composition de plus de 9 minutes nous embarque dans un beau voyage aux intonations de 'Kansas' avec une mélodie accrocheuse et, de nouveau, de magnifiques ruptures de tempos et d'intensité, amenant un côté épique proche de 'Queen' (écoutez entre la 3ème et 4ème minute), puis 'Away from Shadows' continue dans cette atmosphère avec une nouvelle construction progressive avec des basses intenses dans les parties enlevées qui contrastent admirablement avec les parties plus calmes qui nous offrent une mélodie addictive remplie d'une intense émotion. Vient ensuite la belle ballade 'Luna', titre le plus court de l'album mais qui continue dans une ambiance mélancolique à nous bercer par ses très belles lignes mélodiques et c'est avec le long développement 'In Discipline And With Love' que l'album se termine dans une fresque progressive symphonique avec tous les ingrédients que recherchent toute amatrice et tout amateur de ce style et dans lequel on se laisse guider dans un labyrinthe faisant se succéder de multiples paysages sonores ce qui est un bon résumé de cet album rempli de nombreux moments admirables.

En résumé, ce nouvel album de 'Kerrs Pink' nous offre un progressif très agréable et accessible qui nous fait remonter aux années 70 et qui devrait rejoindre la discothèque idéale pour tout un public qui aime les références citées plus haut, et ceci avec un son moderne et une production sans faille...

Interprêtes

Eirikur Hauksson (Chant), Harald Lytomt (Guitare), Per Langsholt (Basse), Glenn Fosser (Claviers, Accordéon), Magne Johansen (Batterie, Choeurs), Lasse Johansen (Piano, Claviers), Hans Jørgen Kvisler (Guitare)


Artiste : Epica

Album : Omega

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 24-03-2021

'Epica' nous avait fait patienté avec la sortie de 'The Quantum Enigma (B-Sides)' fin 2020 car leur dernier album 'The Holographic Principle' datait déjà de 2016 et c'est son successeur qui est désormais disponible depuis fin Février 2021. La renommée que se sont forgés les Hollandais depuis une décennie est maintenant impressionnante, leur page facebook dépassant les 2 millions d'abonnés (la période de début 2010 pendant laquelle ils remplissaient la petite salle du z7, près de Bâle, est bien loin !!), fait que les fans attendaient avec impatience cette nouvelle offrande de la bande à 'Simone Simons'. Pas la peine de vous faire languir, Epica' continue de faire de l'Epica' et, toutes les compositions sont dans la droite lignée des précédents opus avec des orchestrations symphoniques imposantes, des chœurs grandioses et un duo chant/growls entre 'Simone Simons' et 'Mark Jansen' qui continue de fonctionner admirablement, tout ceci étant soutenu par des lignes mélodiques accessibles mélangeant assez souvent orient et occident.

Tout d'abord c'est encore un album dense comme on en a déjà l'habitude avec 'Epica' car ce sont 70 minutes qui s'offrent à nous et 'Omega' est un nouvel album concept et traite de différents sujets comme cette convergence des croyances spirituelles, des observations scientifiques et que tout ce qui compose l'univers converge en direction d'un point final mais également, en vrac, du yin et du yang, de l'équilibre entre la lumière et l'obscurité, le bien et le mal, l'urgence climatique ou encore les manipulations génétiques : tout un programme. Etant donné la densité de cet album, faire du titre à titre demanderait une trop longue chronique (et il y en a déjà des tonnes sur internet) et par conséquent, j'axerai celle-ci sur trois points : tout d'abord, l'opus propose des lignes mélodiques qui s'apprivoisent immédiatement et qui font que, dès la première écoute, on est tout de suite accroché par chaque composition et ceci dès le début avec 'Abyss of Time - Countdown to Singularity' qui, après la mise en appétit instrumentale 'Alpha – Anteludium', nous déverse une mélodie entêtante qui a tous les ingrédients cités plus haut. Ensuite, avec les moyens que le groupe a engrangé dans les années passées grâce à sa popularité croissante, ils peuvent désormais se payer le luxe de faire appel à un orchestre complet, un chœur imposant et même un chœur d’enfant ce qui densifie considérablement l'ensemble et qui fait que chaque composition est travaillée jusque dans le moindre détail et amène une dimension impressionnante, sans parler de la production qui reste toujours admirable. L'autre point qui est également à souligner et qui montre tout le talent de cette formation, c'est que l'édition earbook accompagnant les deux autres éditions n'est pas du simple remplissage mais contient en plus du CD principal, 3 autres CD avec tout d'abord, comme ils nous y avaient habitué déjà avec 'The Quantum Enigma' et 'The Holographic Principle', des reprises en acoustique qui sont littéralement transformées et amènent une toute autre lecture que les titres originaux; ensuite, les deux autres CD sont le CD instrumental sans le chant de Simone et les growls de Mark mais c'est surtout le dernier CD qui renferme les versions orchestrales, mettant en valeur le travail impressionnant d'orchestration qui permet de faire ressortir les instruments de l'orchestre amènant une dimension supplémentaire à cet album. On peut également noter qu'ils non pas lésiné sur les sorties vidéo car en plus d'Abyss Of Time' qui avait fait l'objet d'un single fin 2020 et que l'on peut visualiser ci-dessus, trois autres vidéo sont désormais disponibles sur you tube avec 'Freedom – The Wolves', 'Rivers' et ' The Skeleton Key'.

En résumé, comme vous l'aurez compris, les Hollandais d'Epica' continuent leur chemin avec des albums impressionnants qui montrent que ce n'est pas le hasard qui les conduit à être un des leaders dans ce style si particulier car ils ont ce don pour fusionner le métal et le symphonique de manière grandiose avec, cerise sur le gâteau, des lignes mélodiques toujours très accessibles...

Interprêtes

Simone Simons: Chant), Mark Jansen (Chant, Guitare), Coen Jansen (Claviers), Isaac Delahaye (Guitare), Rob Van Der Loo (Basse), Ariën Van Weesenbeek (Batterie) + Invités : Vicky Psarakis (Chant), Zaher Zorgati (Chant)


Artiste : Bonfire

Album : Roots

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 25-03-2021

Les Allemands de 'Bonfire' nous avaient gratifié début 2020 d'un excellent album avec 'Fistful of Fire' et, comme beaucoup de formations qui ont mis à profit cette année 2020, faute de concerts (on est submergé de très bon albums en ce début 2021, difficile de suivre le rythme !), ils nous offrent un nouvel album mais un peu particulier car ils ont décidé de réinterpréter des compositions de leurs anciens albums en semi-acoustique, la guitare électrique ayant été débranchée. On retrouve donc, tout d'abord, une sorte de best of de leurs différents albums avec une place prépondérante pour les premiers (au total 11 compositions de leurs 3 premiers albums 'Don't touch the Light' de 1986, 'Fire Works' de 1987 et 'Point blank' de 1989), le reste étant constitué de 5 compositions de leurs 3 derniers albums et de seulement 3 titres entre les deux périodes (donc finalement les périodes fastes du début et des 4 dernières années). Bien entendu, le style semi-acoustique se prête très bien aux belles ballades qu'ils ont pu composer durant toutes ces années et on retrouve en majorité des pépites mélodiques que sont 'Let Me Be Your Water', 'Comin' Home', 'Give It A Try', 'Who's Foolin' Who', 'When An Old Man Cries', ' Love Don´t Lie' ou encore ' Lonely Nights' et j'en passe. Mais, en plus, cerise sur le gâteau, ils nous ont concocté pour l'occasion cinq nouvelles compositions qui se trouve en fin d'album, bref, que du bon 'Bonfire', avec deux nouvelles ballades 'Your Love Is Heaven To Me' et 'Our Hearts Don´t Feel The Same' que j'ai directement rajouté à ma playlist des 'Ballades rock/hard-rock/métal'.

En résumé, ce dernier album de 'Bonfire' est un nouvelle belle offrande des Allemands car, d'une part il revient à la première période du groupe avec des titres incontournables et, d'autre part, offre cinq nouvelles compositions qui sont bien dans la lignée des trois très bons derniers albums, ce qui fait de 'Roots' un album destiné non seulement aux fans de cette formation, mais également à un public plus large car 'Bonfire' montre encore une fois qu'ils sont un groupe incontournable du paysage du hard-rock international...

Liste des titres avec leurs albums d'origine :
01 – Starin' Eyes (Don't touch the Light, 1986)
02 – American Nights (Fire Works, 1987)
03 – Let Me Be Your Water (The Räuber, 2008)
04 – The Price Of Loving You (Point blank, 1989)
05 – Comin' Home (Temple of Lies, 2018)
06 – Ready 4 Reaction (Fire Works, 1987)
07 – Give It A Try (Fire Works, 1987)
08 – Sleeping All Alone (Fire Works, 1987)
09 – Who's Foolin' Who (Point Blank, 1989)
10 – Why Is It Never Enough (Point Blank, 1989)
11 – Fantasy (Fire Works, 1987)
12 – When An Old Man Cries (Fistful of fire, 2020)
13 – Love Don't Lie (The Räuber, 2008)
14 – Lonely Nights (Byte the bullet, 2017)
15 – Under Blue Skies (Strike ten, 2001)
16 – You Make Me Feel (Don't touch the Light, 1986)
17 – No More (Don't touch the Light, 1986)
18 – The Devil Made Me Do It (Fistful of fire, 2020)
19 – Without You (Byte the bullet, 2017)
20 – Your Love Is Heaven To Me (Inédit)
21 – Piece Of My Heart (Inédit)
22 – Youngbloods (Inédit)
23 – Our Hearts Don´t Feel The Same (Inédit)
24 – Wolfmen (Inédit)

Interprêtes

Alexx Stahl (Chant), Frank Pane (Guitare), Hans Ziller (Guitare), Ronnie Parkes (Basse), André Hilgers (Batterie)


Artiste : Bonnie Tyler

Album : The Best Is Yet To Come

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 26-03-2021

2019 avait vu la sortie de 'Between the Earth and the Stars' avec, entre autres, cette collaboration originale avec le leader 'Francis Rossi' de 'Status Quo' et 'Bonnie Tyler' continue, à 69 ans, à enregistrer des albums et 'The Best Is Yet To Come' est son dernier bébé. Et pour ce dernier opus, pas d'invités prestigieux mais une pléiade d'artistes et toujours le même producteur au commande, j'ai nommé David Mackay' qui a produit un bon nombre d'artistes internationaux (et même notre Johnny National !). Au programme, les 12 compositions fleurent bon la 'Bonnie Tyler' des années 80 et mélangent pop et rock avec des lignes mélodiques très classiques qui s'intègrent directement à la première écoute. Alors, même si certains trouveront que cet album est moins rock que ce qu'on la pu connaître dans le passé, en écoutant des hymnes comme 'The Best Is Yet to Come', 'Dreams Are Not Enough', 'Stuck to My Guns', 'Call Me Thunder' ou 'When the Lights Go Down' qui nous ramènent dans une autre époque, on ne peut que se laisser embarquer par ces mélodies simples mais tellement efficaces. Les moments plus calmes ne sont pas oubliés avec de magnifiques compositions comme 'Stronger Than a Man' (co-écrit par 'Desmond Child' qui est l'auteur de plusieurs chansons de 'Kiss' et 'Aerosmith') ou la reprise de '10cc', 'I'm Not In Love' ou les bluesy 'Stronger Than A Man' et 'I'm Only Guilty - Of Loving You' ou 'You're the One' ou encore le semi-acoustique 'Catch the Wind', à l'origine chanté par 'Donovan'. Bref, ce nouvel album de 'Bonnie Tyler' nous offre un beau voyage dans le temps avec des mélodies accrocheuses qui rappellent '…un temps que les moins de vingt ans n'ont pas connu' et qui montrent qu'elle reste une artiste incontournable de la scène internationale et si vous n'êtes toujours pas convaincu, je vous invite à regarder cette vidéo de sa dernière tournée en 2019 dans laquelle elle interprète 'Turtles Blues' de 'Janis Joplin'...

Interprêtes

Bonnie Tyler (Chant), David Mackay (Percussions, Choeurs, Claviers, Piano, Programmation Batterie, Programmation Basse), Richard Cottle (Claviers, Saxophone), Steve Womack (Guitare, Chœurs), Josh Renton (Guitare, Chœurs), Daz Shields (Batterie, Chœurs), Neil Lockwood (Chœurs), Kevin Dunne (Guitare, Basse), Miriam Stockley (Choeurs), Miriam Grey (Chœurs), Laurence Cottle (Basse), Bob Jenkins (Batterie), Geoff Whitehorn (Guitare), Ian Stuart Lynn (Piano), Ray Russell (Guitar), Leo Rojas (Flûte de Pan)


Artiste : Evergrey

Album : Escape of the Phoenix

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 27-03-2021

Après leur trilogie constituée de 'Hymns for the Broken', 'The Storm Within' et de, 'The Atlantic', les Suédois d'Evergrey' on profité de la crise sanitaire de 2020 pour sortir un nouvel enregistrement studio, 'Escape of the Phoenix' ce qui porte leur discographie à 12 albums en vingt-cinq ans d'existence, leur premier album 'The Dark Discovery' datant de 1998. Naviguant entre métal progressif et métal mélodique, ils amènent une variété dans ce style en alternant des ambiances souvent assez opposées en passant de compositions puissantes et directes à des moments beaucoup plus calmes assez éloignés de l'énergie du métal mais avec toujours des lignes mélodiques que l'on intègre facilement et ce dernier opus en est encore la parfaite illustration. Et comme les fans y sont maintenant habitués, les textes de 'Tom S. Englund' continuent de nous interroger sur l'homme et cette fois par l'intermédiaire du phénix qui meurt et ressuscite tous les jours, je cite Tom : "Et j'ai mis ça en mots, tenté une approche anthropocentrée où dans un contexte Humain, si nous étions un phénix, nous serions comme piégé dans une période de notre vie sans pouvoir en sortir et aller nulle part. En y réfléchissant, je me suis dit : qu'est-ce qui se passerait si on laissait enfin ce pauvre oiseau en paix et qu'on le laissait perdre définitivement ?" (interview donnée à 'La Grosse Radio').

L'entame se fait avec deux titres directs et puissants, tout d'abord 'Forever Outsider' (vidéo ici), le premier dans un train d'enfer avec un premier refrain entêtant, puis, 'Where August Mourns' (vidéo ici) continue mais avec un tempo plus modéré et des alternances d'intensité entre les couplets et le refrain, les lignes mélodiques étant toujours très accessibles. Changement de décor avec 'Stories' qui est la première power ballade avec un 'Tom S. Englund' toujours aussi à l'aise dans ce genre de titre, laissant transpirer une réelle émotion dans ces atmosphères plus modérées, puis, avec 'A Dandelion Cipher', c'est reparti pour une chevauchée impétueuse, la section rythmique imposant un tempo endiablé avant de revenir à plus de retenue avec 'The Beholder' qui voit la participation du chanteur de 'Dream Theater', 'James LaBrie', titre qui est suivi par la magnifique ballade, 'In The Absence of Sun' avec encore une magnifique prestation vocale de 'Tom Englund' et de magnifiques ruptures d'intensité qui devraient en faire un moment rempli d'émotion en concert. La suite de l'album nous offre un 'Eternal Nocturnal' (voir vidéo ci-dessus) qui a fait l'objet d'un single et qui est bien représentatif de ces alternances entre énergie brute et parties plus nuancées (avec un solo de guitare digne de ce nom dans la deuxième partie et une mélodie particulièrement accrocheuse), le titre éponyme de l'album qui est certainement le titre le plus rentre-dedans de l'album, puis, 'You from You' qui suit, amène encore une rupture avec son prédécesseur avec une nouvelle ballade et, en fermant les yeux sur le solo de guitare, on voit apparaître 'David Gilmour' en personne (si croyez-moi, faites l'expérience !). Et pour finir, 'Leaden Saints' et 'Run' nous embarquent une dernière fois dans cette énergie métal avec deux sections rythmiques déchainées, le dernier finissant l'album avec une nouvelle mélodie complètement addictive.

En résumé, ce dernier album d'Evergrey' montre tout le talent de ce groupe avec tous les ingrédients qui ont fait qu'ils en sont arrivé à être une formation majeure de métal et, par conséquent, 'Escape of the Phoenix', au-delà de la base de fans qui seront certainement conquis par cette dernière offrande des Suédois, peut être un bon moyen pour un public n'étant pas familier avec eux et aimant un métal mélodique, puissant et offrant de belles alternances d'intensité de découvrir cette formation...

Interprêtes

Tom S. Englund (Chant, Guitare), Henrik Danhage (Guitare), Johan Niemann (Basse), Rikard Zander (Claviers), Jonas Ekdahl (Batterie) + Invité : James LaBrie (Chant)


Artiste : Last Days Of Eden

Album : Symphonic Chrysalis

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 28-03-2021

Dans le milieu musical du métal symphonique, on est habitué à ce que ces formations enregistrent avec des orchestre symphoniques leurs albums, le dernier en date étant le nouvel enregistement 'Omega' d'Epica', mais, mis à part ce dernier, ce n'est pas très courant qu'un groupe sorte un album entièrement instrumental sans aucun apport des instruments électriques. C'est ce qu'ont réalisé les Espagnols de 'Last Days Of Eden' avec cette reprise en symphonique de leur dernier album 'Chrysalis'. Mis à part 2 titres, le dernier opus est repris entièrement et tous ces titres ont été complètement réécrits pour l'orchestre, l'atmosphère dégagée est bien entendu plus proche d'un concert classique que du métal et n'est donc pas forcément destiné au même public que leur fans historiques mais, pour ma part, le métal symphonique a toujours été un subtil mélange entre les influences de la musique classique et le heavy métal et dans ce cas précis, les lignes mélodiques de 'Last Days Of Eden' se prêtent parfaitement à une interprétation classique. Bref, cet album est destiné à un public aimant les belles mélodies interprétées par un orchestre symphonique et, pourquoi pas, permettra à certains fans de découvrir le monde orchestral...

Interprêtes

Carlos Garcés (Chef d'orchestre), Orquesta Filarmonía de Oviedo


Artiste : Don Airey

Album : Live in Hamburg

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 28-03-2021

Après son dernier album 'One of a Kind' sorti en 2018, 'Don Airey' nous offre cette fois un concert, 'Live in Hambourg' et, en l'occurrence un beau voyage dans le temps car, pour ma part, mis à part quelques titres de 'Don Airey' datant de ces derniers albums, je me suis revu quelques décennies en arrière à user les microsillons des albums mythiques des années 70/80 de 'Deep Purple', 'In Rock' de 1970 et 'Machine Head' de 1972 mais aussi les albums de 'Rainbow' avec 'Down To Earth' de 1979 et 'Difficult To Cure' de 1981. Ce concert est un pur bonheur pour tous ceux qui aiment les artistes cités plus haut car sur les 16 titres interprétés, plus de la moitié sont des deux formations, le reste étant partagé entre deux titres de 'Gary Moore' dont l'archi connu 'Still Got The Blues' qui me file toujours la chair de poule à chaque écoute (et avec un guitariste comme 'Simon McBride', le frisson dure toute la durée du titre), 3 compositions des albums solo de Don dont 'Lost Boys' de 2018 qui flirtait avec du bon hard-rock des seventies, 'Desperado' de 'Colosseum II' et 'Is This Love' de 'Whitesnake' (qui viennent de sortir leur compilations en trois albums (voir ici). Alors lorsque défilent à la suite dans la dernière partie du concert des titres comme 'Child In Time' et ses longs solos de claviers et de guitare, 'Difficult to Cure' dans lequel on voit encore 'Ritchie Blackmore' faire rire sa guitare, 'Hush' qui nous ramène au début de 'Deep Purple' avec son refrain que l'on a repris maintes fois en chœurs et introduit par l'énorme solo de 'Spotlight Kid' de 'Rainbow', le passage classique en fin de titre étant une pure merveille ou encore les 4 titres addictifs de 'Lost in Hollywood' de 'Rainbow' pour finir par un énorme 'Black Night', tout ceci avec un son de concert comme si on y était et des artistes qui transmettent leur joie de jouer au public ('Don Airey' toujours au top dans ses solos et accompagnements de claviers, les autres n'étant pas en reste avec 'Carl Sentance' au chant qui fait un show énorme, 'Simon McBride' à la guitare qui rappelle un certain 'Ritchie Blackmore' et la section rythmique basse/batterie les accompagnant de très belle manière), on ne peut être que conquis par cette ambiance de live et toute cette générosité dégagée qui rappelle les concerts des années 70/80 où tout était possible. Bref, pas besoin d'un long discourt, ce 'Live in Hamburg' est de la dynamite en barre pour un voyage dans le temps fabuleux et devrait plaire à toutes celles et ceux qui ont connu cette période phare qui voyait le hard-rock prendre son envol avec des formations qui sont devenues légendaires...


Liste des titres :
01 – Nuclear Attack (Gary Moore – 1983)
02 – Pictures of Home (Deep Purple – 1972)
03 – Shooting Star (Don Airey – 2008)
04 – I Surrender (Russ Ballard/Rainbow – 1981)
05 – Still Got the Blues (Gary Moore – 1990)
06 – Desperado (Colosseum II – 1977)
07 – The Way I Feel Inside (Don Airey - 2011)
08 – Lost Boys (Don Airey – 2018)
09 – Is This Love (Whitesnake – 1987)
10 – Child in Time (Deep Purple – 1970)
11 – Difficult to Cure (Rainbow – 1981)
12 – All Night Long (Rainbow – 1979)
13 – Lost in Hollywood (Rainbow – 1979)
14 – Hush (Joe South/Deep Purple – 1968)
15 – Since You’ve Been Gone (Russ Ballard/Rainbow - 1979)
16 – Black Night (Deep Purple – 1970)

Interprêtes

Don Airey (Claviers), Carl Sentance (Chant), Simon McBride (Guitare), Laurence Cottle (Basse), Jon Finnigan (Batterie)


Artiste : Alice Cooper

Album : Detroit Stories

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 29-03-2021

A la sortie de son dernier album 'Paranormal', 'Alice Cooper' frisait les 70 ans et c'est toujours le même jeune homme qui à 73 ans maintenant sort un nouvel album 'Detroit Stories', et quel album !! Et pourtant, le chanteur à chopé le coronavirus qui nous pourrit la vie depuis plus d'une année mais s'est vite rétabli pour repartir de plus belle avec de nouvelles compositions dédiées à sa ville 'Detroit'. Alors, plus qu'inspiré, puisque ce sont 15 compositions qui parsèment cet opus, il nous embarque pour une petite heure entre rock, hard-rock, blues et même soul avec des titres inédits mais aussi des reprises qui se dégustent avec bonheur, en commençant par la reprise 'Rock and Roll' de 'Lou Reed' dans un tempo plus lent que l'original mais avec une rythmique qui ne peut que vous donner envie de bouger, puis, avec 'Go Man Go' (déjà présent sur l'EP 'Breadcrumbs' de 2019) on en prend plein les esgourdes dans une ambiance qui flirte avec du 'Sex Pistols'. Changement complet de décor avec le 'Beatlesien' 'Our Love Will Change The World' et sa mélodie addictive avant de repartir sur du bon rock avec 'Social Debris' puis sur '$1000 High Heels Shoes' dans une ambiance soul avec ses cuivres resplendissants et ce qui suit continue avec du rock efficace, que ce soit 'Hail Mary' ou 'Detroit City 2021' (également présent sur le dernier EP mais simplement rebaptisé en 2021) ou encore un très classique mais tellement efficace 'Independence Day'. Le bon blues/rock n'est pas oublié avec un vibrant 'Drunk and in Love' et le reste de l'album se poursuit avec des titres accrocheurs dès la première écoute avec un déjanté 'I Hate You', le mid-tempo bien trempé 'Wonderful World' avec ses chœurs addictifs, la reprise énergique 'Sister Anne' de 'MC5', un typique 'Hanging On By A Thread - Don't Give Up' du style glam rock de l'Américain et un rock'n'roll endiablé 'Shut Up And Rock', la reprise 'East Side Story' de 'Bob Seger' (et oui ça ne nous rajeunit pas), qui n'a pas pris une ride et remis au goût du jour terminant l'album de belle manière.

Bref, avec cet hommage à sa ville natale, l'extra-terrestre 'Alice Cooper', aidé par des artistes de talent, nous offre encore un album plein de bons titres qui se consomment sans modération et qui nous ramènent environ cinq décennies en arrière quand l'Américain commençait sa carrière ce qui confirme une fois de plus que c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes...

Interprêtes

Alice Cooper (Chant, Harpe) + Invités : Bob Ezrin (Claviers, Percussions, Piano, Orgue), Joe Bonamassa (Guitare), Tommy Denander (Guitare, Claviers), John Rutherford (Trombone), Dennis Dunaway (Chant, Guitare, Basse), Garret Bielaniec (Guitare), James Shelton (Orgue), Jimmy Lee Sloas (Basse), Johnny "bee" Bedanjek (Batterie), Keith Kaminski (Saxophone), Larry Mullen Jr. (Batterie), Mark Farner (Guitare), Matthew Smith (Guitare), Michael Bruce (Chant, Guitare), Neal Smith (Chant, Batterie), Paul Randolph (Basse), Rick Tedesco (Guitare), Steve Hunter (Guitare), Steven Crayn (Guitare), Tommy Henriksen (Guitare), Walter White (Trompette), Wayne Kramer (Guitare, Choeurs)


Artiste : Anneke Van Giersbergen

Album : The Darkest Skied Are The Brightest

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 30-03-2021

Dans ma playlist des concerts sortis dans le deuxième semestre 2020 (voir ici), je vous avais présenté celui d'Anneke Van Giersbergen', 'Let the Light in (Live)' enregistré avec l'orchestre de chambre 'Kamerata Zuid' et 2021 voit la sortie d'un nouvel album de la Néerlandaise, 'The Darkest Skied Are The Brightest', cette fois entièrement acoustique et qui était pour elle un passage obligé pour se ressourcer après ses différents projets passés. Et le résultat de cette touche à tout est ce magnifique opus qui nous embarque dans un doux voyage accompagné par la voix et la guitare d'Anneke avec de très beaux arrangements du guitariste 'Gijs Coolen' (qui participe depuis 2011 au projet 'Agua de Annique' de la Néerlandaise).

Dès le premier titre 'Agape', la magie opère et on est emporté dans une ambiance harmonieuse et délicate, bercé par le chant et la guitare d'Anneke, les arrangements de cordes amenant un côté mélancolique délicieux, puis, 'Hurricane' (voir vidéo ci-dessus) accélère le tempo pour une mélodie addictive avec des arrangements vocaux de toute beauté et un final dans lequel la trompette amène une légèreté Andalouse. On continue dans cette atmosphère feutrée avec 'My Promise' (voir vidéo ici) et le titre qui suit, 'I Saw A Car' (voir vidéo ici) apporte la légèreté du folk avec une rythmique entrainante qui donne envie de l'accompagner en tapant dans les mains (le genre de titre qui en concert met le sourire sur toutes les lèvres du public). L'alternance entre légèreté et mélancolie se poursuit avec 'The Souls Knows' qui côtoie les étoiles grâce à une interprétation toujours très délicate d'Anneke, tout comme les deux compositions suivantes 'The End' et 'Keep It Simple'. Avec 'Lo And Report', la rythmique chaloupée addictive alterne délicieusement avec des parties plus romantiques et la mélancolie revient ensuite sur 'Losing You' avec une mélodie très émouvante, le chant d'Anneke, doux et haut perché, amplifiant encore plus ce sentiment de plénitude. Pour nous remettre de nos émotions, le titre suivant 'Survive' nous transmet une bonne humeur contagieuse avec sa mélodie entraînante et son accompagnement de guitare à la manière Flamenco dans les parties rapides, l'album se terminant par 'Love You Like I Love You' dans une ambiance calme et reposante.

En résumé, 'Anneke Van Giersbergen' montre une fois de plus que c'est une artiste complète et entière qu'il est impossible de classer dans un style précis ce lui donne cette force de pouvoir nous toucher aussi bien dans un style métal avec son projet 'Vuur', que dans du progressif avec le magnifique 'The Gentle Storm' d'Arjen Lucassen', ou qu'avec un orchestre de chambre avec 'Let the Light in (Live)' ou que maintenant avec cet admirable album 'The Darkest Skied Are The Brightest'...

Interprêtes

Anneke Van Giersbergen (Chant, Guitare), Gijs Coolen (Arrangements)


Artiste : Pentesilea Road

Album : Pentesilea Road

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 31-03-2021

'Pentesilea Road' est un projet de rock progressif Italien qui a été créé en 2014 par ' Vito F. Mainolfi' et qui vient de sortir son premier album sous le nom éponyme du groupe. En regardant la liste des invités, on retrouve des noms très connus dans le milieu progressif que ce soit rock ou métal puisque le chanteur 'Michele Guaitoli' des groupes de métal symphonique 'Visions Of Atlantis' et 'Temperance', le chanteur 'Ray Alder' de 'Fates Warning' et ex 'Redemption' et le batteur 'Mark Zonder' qui a participé au projet 'Enzo and the Glory Ensemble' et qui a sorti dernièrement un album avec 'Gary Wehrkamp', 'If It’s Real', font les trois partie de l'aventure. Après une première écoute, je me suis retrouvé dans un univers bien connu et que j'affectionne tout particulièrement car les références qui me viennent à l'esprit mélangent rock et métal progressif et en ce qui concerne les références au rock progressif, on ne peut s'empêcher de penser aux formations majeures de ce style au début du progressif. De plus, l'album est bien fourni car il nous offre 12 compositions pour une heure et onze minutes d'écoute.

La première composition entièrement instrumentale 'Memory Corners' en est l'illustration, car, elle est constituée de deux parties énergiques avec des lignes mélodiques accessibles qui encadre une section aérienne avec un solo de guitare faisant penser aux sonorités de 'Carlos Santana', puis 'Stranded', sur le même schéma, montre un visage puissant avec une belle démonstration vocale de 'Vincenzo Nocerino' et une partie centrale instrumentale plus calme avec une magnifique intervention de guitare acoustique. Suit 'Genius Loci', qui nous embarque dans une belle pièce néo-progressive avec 'Vincenzo Nocerino' qui a la même théâtralité vocale que 'Paul Manzi' d''Arena', puis l'instrumental 'Spectral Regrowth' avec 'Mark Zonder' (qui est le batteur de la plupart des titres instrumentaux) est découpé en deux parties, une première dans une ambiance 'Floydienne' qui se durcit dans la deuxième partie avec des riffs beaucoup plus appuyés de guitare et 'Stains', qui est un de mes coups de cœurs de l'album, met en avant la sensibilité de 'Michele Guaitoli' au chant et déroule une belle mélodie avec de nouveau de magnifiques solos de guitare 'Gilmourien'. L'album se poursuit avec l'instrumental 'Give Them Space' qui débute à cent à l'heure avec une section rythmique déchainée de 'Mark Zonder' et, après deux minutes adoucit le propos pour une section mélancolique avec une guitare feutrée dans un lent tempo et une mélodie entêtante, puis, 'Shades of the Night', dont la première partie est une magnifique ballade dans laquelle on se laisse bercer par le chant de 'Vincenzo Nocerino', accélère le rythme dans la deuxième partie pour préparer un final plus rapide, et, on se laisse ensuite embarquer par 'The Psychopathology of Everyday Things', dans une mélodie 'Floydienne' avec un crescendo qui petit à petit amène des sonorités de guitare de plus en plus saturées. Vient ensuite 'Noble Art' dans lequel 'Ray Alder' est invité pour une composition dans laquelle le curseur émotionnel monte d'un cran, le duo entre l'Américain et 'Vincenzo Nocerino' étant magnifique, puis, le titre éponyme de l'album est typique d'un métal progressif puissant et mélodique avec une sorte de tension continue tout au long du titre et avec un solo de guitare digne de ce nom en deuxième partie qui nous fait tutoyer les étoiles. Et l'album se termine en beauté avec, tout d'abord, 'A Tale Of Dissidence' avec une nouvelle performance vocale magnifique de 'Vincenzo Nocerino' dans un admirable crescendo et un final grandiose, 'Vito F. Mainolfi', nous envoyant une fois de plus au septième ciel avec sa guitare, puis on retrouve 'Ray Alder' et 'Vincenzo Nocerino' sur 'Shades Of The Night' dans un bouquet final avec un titre d'une formidable intensité émotionnelle que ce soit vocalement mais également grâce à des solos de claviers et de guitare sublimes.

En résumé, ce premier album de ce nouveau projet 'Pentesilea Road' est une très belle surprise 2021, chaque titre alternant différentes ambiances qui vont du rock mélodique au métal progressif ce qui en fait un opus d'une grand variété et qui destine 'Pentesilea Road' à un public aimant un progressif mélangeant différents styles et ayant de belles lignes mélodiques qui s'apprivoisent immédiatement et dégagent une grande force émotionnelle...

Interprêtes

Vito F. Mainolfi (Guitare, Basse), Ezio Di Leso (Piano, Claviers), Vincenzo Nocerino (Chant), Alfonso Vincenzo Mocerino (Batterie) + Invités : Ray Alder (Chant), Mark Zonder (Batterie), Michele Guaitoli (Chant)


Artiste : Autumn's Child

Album : Angel's Gate

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 01-04-2021

Après un premier album très réussi sorti début 2020 (voir ici), le Suédois 'Mikael Erlandsson' continue son rythme régulier d'un opus tous les ans et on se dit que depuis toutes ces années, comment arrive-t-il pour nous offrir toujours le même niveau de compositions qui se dégustent avec bonheur à chaque sortie car, ce 'Angel's Gate' est encore un résumé de ce qu'on a pu faire de mieux dans le domaine du rock et hard-rock mélodiques depuis environ quatre décennies. On est donc de nouveau plongé dans des réminiscences de formations qui font partie de l'histoire du rock depuis les années 80 avec des mélodies que l'on s'approprie immédiatement et je suis certain que si vous écoutez n'importe quel titre de cet opus au petit déjeuner, il vous mettra en forme pour toute la journée. On est donc embarqué entre hymnes énergiques et ceci dès le premier titre, 'Where Angels Cry' qui nous délivre un premier refrain addictif et, quel que soit l'ambiance du morceau de cet album, on ne peut que constater que 'Mikael Erlandsson' a toujours ce talent de mélodiste et trouve toujours les lignes mélodiques qui font mouches à la première écoute. Dans tous les titres énergiques et entraînants comme 'Aquarius Sky' et sa petite pause remarquable mettant en avant le guitariste 'Pontus Åkesson' ou 'Don't Say That Is Love' et ses sonorités proches de 'Alan Parsons Project' ou 'Love Is Not an Enemy' dans un AOR rempli de classe proche de 'Survivor' ou 'The Dream of America' et ses pianos à la 'Supertramp' (petit clin d'œil à 'Take The Long Way Home') ou encore 'Straight Between The Eyes' avec son refrain tout droit sorti des années 80, tout est mis en œuvre pour passer un excellent moment. Et quand le tempo ralentit, 'Mikael Erlandsson' nous gratifie de trois ballades sentimentales ('A Tear from the Sky' et ses intonations à la 'Queen', 'Don’t Ever Leave Me' rappelant 'Billy Joël' et son admirable solo de guitare à la 'Carlos Santana' et 'Your Words' qui est le genre de titre que l'on se passe en boucle) avec des mélodies très classiques mais qui, une fois de plus, sont d'une efficacité redoutable et nous font remonter aux meilleures mélodies des années 70/80 (j'ai rajouté ces trois titres dans ma playlist Spotify des 'Ballades rock/hard-rock/métal').

En résumé, avec son projet 'Autumn's Child', 'Mikael Erlandsson' continue de nous offrir un condensé du meilleur du rock mélodique des années 70/80 ce qui en fait, même s'il ne va pas révolutionner le style, un des Suédois les plus prolifiques dans ce style et cet 'Angel's Gate' est encore à savourer sans modération...

Chroniques myprogmusic des albums des projets de 'Mikael Erlandsson' :
Last Autumn's Dream – Level Eleven – 2015
Last Autumn's Dream – Paintings – 2016
Last Autumn's Dream – In Disguise – 2017
Last Autumn's Dream – Fourteen – 2018
Autumn’s Child – Autumn’s Child – 2020

Interprêtes

Mikael Erlandsson (Chant, Claviers), Claes Andreasson (Piano), Pontus Åkesson (Guitare), Jona Tee (Claviers), Robban Bäck (Batterie), Johan Strömberg (Basse)


Artiste : Tusmørke

Album : Nordisk Krim

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 03-04-2021

Après 'MEER', c'est encore une formation Norvégienne qui est l'honneur avec 'Tusmørke' et leur dernier album 'Nordisk Krim', la violoniste 'Åsa Ree' de 'MEER' étant également présente sur cet opus. Avec 'Tusmørke', la surprise est totale à chaque sortie car leur dernier album était une sorte de recueil de chansons folkloriques pour enfants Norvégiens mais, ils nous avaient également habitué à nous emmener dans des histoires assez noires qui les avaient étiquetées en black métal (à étiquette quand tu nous tiens !!). En ce qui concerne 'Nordisk Krim', on est plongé dans l'histoire des corps retrouvés dans les tourbières Danoises mais la musique est plutôt tournée vers du psychédélique avec tous les étrangetés sonores que l'on pouvait trouvé dans ce style lors de son apparition dans les années 60.

L'album est bien fourni avec 10 compositions pour une heure et vingt minutes de musique, les titres allant de quelques minutes à de longs développements, le plus long flirtant avec les 18 minutes. La première moitié de l'album nous immerge dans des sonorités des années 60/70 avec de multiples bruitages, les mélodies étant accessibles à la première écoute avec par exemple le titre d'introduction 'Ride The Whimbre!' avec ses claviers vintages, le court et entraînant 'Age of Iron Man' ou encore l'ésotérique 'Dog's Flesh' qui déroule une mélodie étrange et irréelle. Viennent ensuite deux longs titres avec 'Moss Goddess' et 'Black Incubation' qui symbolisent à eux deux le début du progressif avec un psychédélique extravagant, le premier dans un lent tempo addictif avec des vocaux sous forme d'incantation et le deuxième nous emmenant dans des sonorités folk à la 'Jethro Tull', la flûte appuyant ce côté plus champêtre tout en gardant des sonorités de claviers vintage nous ramenant encore au psychédélique et au début des 'Floyds'. La suite nous offre deux titres chantés en Norvégiens (tous les autres étant chantés en Anglais) qui possèdent tous les deux une ambiance folk traditionnelle avec des mélodies entêtantes, le premier 'Et Moselik' et sa rythmique marquée et obsédante, le deuxième 'Heksejakt' beaucoup plus enjoué. Et pour finir, '(The Marvellous and Murderous) Mysteries of Sacrifice' nous embarque dans une épopée progressive qui mélange tous les ingrédients que l'on a pu trouver dans cette album : la légèreté du folk accentuée par la flûte, des vocaux alternant chants hypnotiques et délirants, des mélodies répétitives obsédantes et des claviers aux sonorités d'orgues des premiers albums de psychédélique (mon album de référence étant 'Ummagumma' des 'Floyds' de 1969).

En résumé, les Norvégiens de 'Tusmørke' sortent un album très dense qui nous renvoie dans la période psychédélique du début des années 60 au début des années 70 et qui, compte tenu de sa longueur, demande plusieurs écoutes pour bien s'en imprégner ce qui destine 'Nordisk Krim' à un public certainement plus restreint adepte de ce style qui a contribué à l'essor du rock progressif il y maintenant une cinquantaine d'années...

Interprêtes

Benedikt "Benediktator" Momrak (Chant, Basse), Kristoffer "Krizla" Momrak (Flûte, Chant), Haugebonden Gode Gullstein (Claviers), Åsa Ree (Violon), Martin "Hlewagastir" Nordrum Kneppen (Batterie, Percussions)


Artiste : Neil Young, Crazy Horse

Album : Way Down In The Rust Bucket (Live)

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 04-04-2021

'Neil Young', à 75 ans, continue de sortir d'une part des albums studio avec 'The Visitor' en 2017, 'Colorado' avec le 'Crazy Horse' en 2019 ou encore 'Homegrown' en 2020 qui avait été enregistré en 1975 mais qu'il n'avait jamais sorti et d'un autre côté, il nous fait partager de nouveaux enregistrements live avec 'Return to Greendale' de la tournée de 2003 avec le 'Crazy Horse' pour promouvoir l'album 'Greendale' et c'est encore un album avec le 'Crazy Horse' qui vient de sortir avec 'Way Down in the Rust Bucket' qui met en avant la période des années 90 car ce live a été enregistré juste après la sortie de 'Ragged Glory', un des albums les plus électriques de l'Américain. Par conséquent, ce live permet de réentendre en live cette belle complicité entre 'Neil Young' et les trois membres du 'Crazy Horse', 'Franck Sampedro' à la guitare, 'Billy Talbot' à la basse et 'Ralph Molina' à la batterie dans un set de près de deux heure trente avec, bien évidemment une bonne place donnée à 'Ragged Glory' puisque sur les 19 titres interprétés, 8 en sont issus, le reste étant partagé entre des titres assortis à cette playlist 'électrique' comme 'Surfer John and Moe The Sleaze' ou 'Cinnamon Girl' ou 'T-Bone' mais également des classiques incontournables avec 'Homegrown', 'Bite The Bullet' et 'Like a Hurricane'. Bref, une magnifique set list pour tous les fans de l'Américain mais au-delà, 'Way Down In The Rust Bucket (Live)' est un témoignage de cette musique traditionnelle Américaine qui a bercé un bon nombre de quinquagénaires et qui fait maintenant partie de la culture musical de tous amatrice et de tout amateur de rock des années 70/80...

Interprêtes

Neil Young (Chant, Guitare), Frank Sampedro (Guitare, Chant), Billy Talbot (Basse, Chant), Ralph Molina (Batterie, Chant)


Artiste : Lee Kerslake

Album : Eleveteen

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 08-04-2021

Après Ken Hensley', cette deuxième chronique rend hommage au batteur d'Uriah Heep', 'Lee Kerslake', qui est décédé en Septembre 2020 et qui avait à cœur de sortir son premier album solo après avoir été le batteur officiel d'Uriah Heep' pendant 35 ans. Malgré la maladie, 'Lee Kerslake' a continué de se battre pour que cet album sorte et 'Eleveteen' comporte 8 compositions écrites ou co-écrites par Lee résumant tout son parcours musical dans des styles musicaux allant de la chanson de bars avec 'Port And A Brandy' à du rock entraînant et mélodique avec 'Take Nothing for Granted' ou 'Home Is Where The Heart Is' en passant par des ballades aux mélodies imparables qui ne vous quittent plus comme 'Celia Sienna' qui nous ramène à la grande tradition de la chanson Anglaise (voir la belle vidéo ci-dessus) ou 'Where Do We Go From Here' et 'You May Be By Yourself (But You're Never Alone)', très classiques mais remplies d'une si belle émotion. On peut également noter cette magnifique reprise de 'Carole King', 'You've Got A Friend', datant de 1971 ou encore ce dernier titre entièrement instrumental baptisé simplement 'Mom' qui rend hommage aux mamans et dont les sonorités de la guitare bluesy dégagent une mélancolie touchante. En résumé, 'Mick Box' doit se sentir un peu seul après le décès de ses deux partenaires de longue date 'Lee Kerslake' et 'Ken Hensley', le bassiste 'Trevor Bolder' nous ayant quitté en 2013 (son album solo, 'Sail The Rivers', prévu à l'époque est enfin sorti fin 2020 avec des reprises d'Uriah Heep' et trois compositions inédites) mais, grâce à Mick, l'esprit d'Uriah Heep' continue de perdurer, le dernier album ' Living the Dream' datant de 2018 ce qui est le meilleur moyen pour continuer de rendre hommage à ces copains qui l'ont accompagné pendant tant d'années...


Artiste : Walk The Walk

Album : Walk The Walk

Date de Sortie : 26-02-2021

Ajouté le : 07-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Walk The Walk est un nouveau groupe américain formé par 'J. Adler' au chant et le multi-instrumentaliste 'Paul Alfery' qui assure les sections guitares, basse, batterie et claviers. Pas forcément connus du grand public, ils ont pourtant une belle expérience derrière eux, 'J. Adler' ayant travaillé avec des artistes connus de la scène métal comme 'David Ellefson' (Megadeth), 'Ray Luzier' (David Lee Roth), 'Tim Gaines' (Stryper) ou 'Larry «Bones» Dennison' (Lita Ford, Dio) et ' Paul Alfer', de son côté, a collaboré avec des artistes comme 'Zakk Wylde', 'Steve Vai' ou 'Tony Lommi'. Ils nous proposent un album qui, je les cite, " ne va pas réinventer la roue, car nous jouons juste la musique que nous aimons ". Ça tombe bien, car leur album du nom du groupe est fait pour passer un très bon moment et, malgré qu'ils aient été tagués en AOR, ils nous ramènent à un hard-rock mélodique et énergique des années 80 avec bien entendu des références à un certain 'Def Leppard' comme on peut s'en rendre compte dès le premier titre 'Heaven’s on It’s Way Down' avec ces chœurs caractéristiques. L'opus en contient 10 pour 35 petites minutes et chaque composition est directe et efficace dès la première écoute dans un format radio ne dépassant pas les 4 minutes. Bref, les Américains de 'Walk The Walk' sortent un album nous faisant remonter quelques décennies en arrière avec des mélodies accrocheuses ce qui le destine à un public ayant traversé les années 80 en musique avec des artistes comme 'Def Leppard', 'Bon Jovi' ou encore 'Journey'...

Interprêtes

J. Adler (Chant), Paul Alfery (Guitare, Basse, Claviers, Batterie)


Artiste : BITE THE BULLET

Album : Black & White

Date de Sortie : 22-02-2021

Ajouté le : 05-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Bite The Bullet' est une formation Anglaise qui est née dans les années 80 de la rencontre du chanteur/compositeur 'Mick Benton' et du batteur 'Graham Cowling' avec un album éponyme sorti en 1989. Depuis, plus rien, jusqu'à la réédition en 2019 de leur premier album qui les a relancés, et 2021 voit la sortie d'un nouvel album avec 13 compositions qui nous font remonter aux années 80 avec des groupes comme 'Foreigner', 'Alan Parsons Project' ou encore 'Asia' et même, par exemple dans 'Falling', comme 'Barclay James Harvest' période 'Ring Of Changes'. On navigue donc entre des compositions entraînantes comme 'Rock to Stones', 'Black & White', 'More Than This' ou encore 'Bring It On' mais également dans des titres plus légers comme 'Falling', 'Starlight', 'The Lonely Road' ou encore 'la belle ballade 'Under the Veil'. Bref, les Anglais de 'Byte The Bullet sont restés fidèles à leur style d'origine en nous offrant un nouvel album très agréable et si vous aimez un AOR entre pop et rock sans aucune agressivité et avec des mélodies accrocheuses, vous devriez sans aucun doute adhérez à ce nouvel album 'Black & White'...

Interprêtes

Mick Benton (Chant, Guitare, Claviers, Basse), Graham Cowling (Batterie)


Artiste : Temperance

Album : Melodies of Green and Blue

Date de Sortie : 19-02-2021

Ajouté le : 21-03-2021

Après leur dernier album ' Viridian' sorti début 2020, les Italiens de 'Temperance' ressortent un court album d'une trentaine de minute dans un exercice que font souvent les formations de métal symphonique, à savoir de revisiter leurs compositions en acoustique (la dernière en date étant 'Infinitum' avec leur dernier album ' Chapter I Revisited'). Mais le petit plus de cet opus est que deux de ces huit compositions sont inédites et démarrent l'album dans une ambiance bien éloignée du métal symphonique et on fait l'objet de deux belles vidéo (pour 'Paint the World', voir ci-dessus et pour 'Evelyn', voir ici), les six autres étant entièrement tirées de 'Viridian', l'ensemble des titres du dernier album ayant des lignes mélodiques très accessibles et entraînantes qui se prêtaient bien à des réinterprétations en acoustique. Alors, inutile de faire des comparaisons inutiles car chaque version amène son lot d'émotion et pour prendre un exemple, vous pouvez visualiser les deux vidéos de 'Start Another Round' en version électrique et acoustique qui pour ma part m'amènent autant de plaisir l'une que l'autre. Bref, comme j'ai l'habitude de citer cette phrase d'Alfred de Musset' : "qu'importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse", chacun y trouvera sa version préférée et ce dernier album en acoustique des Italiens montre que lorsque le talent est là, quel que soit le style, le résultat est toujours de qualité...

Interprêtes

Alessia Scolletti (Chant), Michele Guaitoli (Chant, Piano), Marco Pastorino (Guitare, Chant), Luca Negro (Basse), Alfonso Mocerino (Batterie)


Artiste : tRKProject

Album : The Little Prince

Date de Sortie : 19-02-2021

Ajouté le : 22-03-2021

Je vous ai déjà parlé des albums de 'Ryszard Kramarski' avec les deux interprétations, l'une de 'Karolina Leszko' et l'autre de 'Dawid Lewandowski' qui avaient débuté avec le dernier album 'Kay & Gerda' et qui a été suivi par la reprise de 'Sounds from the Past', puis de celle de 'Mr Scrooge' (dont j'avais chroniqué l'album original ici) et c'est désormais chose faite avec le magnifique album 'Music Inspired By The Little Prince' que Richard a revisité. Pour ceux qui le connaissent déjà, il nous offre une occasion de se replonger un nouvelle fois dans cette admirable ambiance symphonique et progressive 'Floydienne' avec en toile de fond la magnifique histoire d'Antoine de Saint-Exupéry' et, pour les autres qui auraient raté cet album sorti en 2017, de découvrir 'tRKProject' qui nous offre à chaque sortie un rock progressif imaginatif et mélodique qui vous embarque dans un voyage merveilleux rempli d'harmonie et de sérénité...

Interprêtes

Ryszard Kramarski (Claviers, Guitare), Karolina Leszko (Chant), Dawid Lewandowski (Chant), Marcin Kruczek (Guitare), Krzysztof Wyrwa (Basse), Grzegorz Fieber (Batterie, Percussions)


Artiste : Whitesnake

Album : The BLUES Album

Date de Sortie : 19-02-2021

Ajouté le : 23-03-2021

J'ai fait référence assez récemment au groupe de hard-rock Britanique 'Whitesnake' avec les sorties, d'une part du dernier album d'Inglorious' et le dernier album de leur guitariste 'Joel Hoekstra' et sont sortis dans les dernier mois une compilation des meilleurs morceaux des Anglais, revisités, remixés et remasterisés dans trois albums différents qui classent les compositions dans différents genres : tout d'abord est sorti en Juin 2020 'The ROCK Album' (le blanc), puis a suivi 'Love Songs' (le rouge) en Novembre 2020, qui comme son nom l'indique, propose les compositions les plus light du groupe et, enfin, vient de sortir en ce début 2021 le troisième album 'The BLUES Album' (le bleu) qui met en avant des titres qui sont directement inspirés du style qui a engendré tous les styles de musiques modernes, j'ai nommé le Blues mais laissons parler 'David Coverdale' à ce propos : "Il est difficile de trouver les mots pour montrer à quel point ils sont profondément liés à mon âme. Mais pour moi, le 'blues' est un joli mot qui décrit l'expression émotionnelle… des sentiments, que ce soient des sentiments de tristesse, de solitude, le vide… mais aussi ceux qui expriment une grande joie, fête et danse, sexe et amour !!! ". Bref, les 'Beatles' avaient leurs albums rouge et bleu et c'est maintenant au tour de 'Whitesnake' de nous offrir sa trilogie 'Red, White And Blues' avec ses trois beaux albums qui devraient rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice et tout amateur de hard-rock à travers les quatre dernières décades car les Anglais ont été un des groupes les plus prolifiques depuis leur deux premiers albums 'Snakebite' et 'Trouble' datant tous les deux de 1978...

Interprêtes

Voir 'wikepedia'


Artiste : Angeline

Album : We Were Raised on Radio

Date de Sortie : 19-02-2021

Ajouté le : 03-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Angeline' est une formation Suédoise qui a déjà plus de trente ans d'existence mais qui n'a sorti un premier LP qu'en 2010 avec 'Confessions', puis, 'Disconnected' a suivi en 2011 et il a fallu attendre encore 7 ans pour le troisième opus 'Shadowlands'. 'We Were Raised on Radio' qui est sorti en Février 2021 est donc leur quatrième enregistrement studio et, comme vous vous en doutez, compte tenu de leur nationalité, ils nous proposent du hard-rock mélodique qui fleure bon les années 80 et ceci avec 10 compositions faites sur mesure pour passer un moment très agréable. Les hits mélodiques se succèdent en commençant par 'Helpless' qui nous envoient une première mélodie imparable, puis 'Closer' continue dans un AOR qui vous met en forme toute une journée avec un refrain qui ne vous quitte plus, tout comme les deux compositions suivantes 'My Heart Won't Let You Go' et 'Raised On Radio'. La suite ne faiblit pas et poursuit dans des lignes mélodiques entêtantes et la ballade semi-acoustique 'Come What May' en est la parfaite illustration. Bref, pas la peine d'en rajouter, les Suédois d'Angeline' nous offre un très bel album rempli de bijoux mélodiques addictifs qui feront des heureux chez les fans de hard-rock mélodique des années 80...

Interprêtes

Jocke Nilsson (Chant, Guitare), Janne Arkegren (Guitare), Uffe Nilsson (Basse), Tobbe Jonson (Batterie)


Artiste : Pixels & Sound

Album : Sentimentalism

Date de Sortie : 18-02-2021

Ajouté le : 22-05-2021

Je vous emmène en pays des Kangourous avec la formation de rock progressif 'Pixel & Sound' qui a été créé par 'Reece Denton' et 'Daniel Mckittrick' et qui a sorti son premier enregistrement studio 'Sentimentalism' en Février 2021 avec différents invités dont le claviériste 'David Eaton' et les guitaristes 'Douglas Skene' et 'Dean Bennison' du groupe néo-progressif 'Anubis'. Dans un style entre pop et rock, 'Sentimentalism' est un album concept basé sur l'histoire personnelle de 'Reece Denton' qui nous raconte son parcours après avoir perdu son père alors qu'il allait rentrer dans la vie adulte et ce sont 13 titres très disparates par leur longueur qui vont d'une minute à un long développement de plus de 20 minutes pour une durée totale de 80 minutes, qui nous sont offerts.

Après le court et tranquille acoustique 'Take Flight' qui débute l'opus avec de belles harmonies vocales, 'Break' dévoile une atmosphère légère qui nous ramène au progressif des années 70 avec une mélodie entraînante, puis, 'Good Morning Melody' continue avec des guitares acoustiques qui mènent la danse dans une ambiance détendue, la section vocale étant bien en accord avec le style enjoué et limpide. Avec 'Kinshipwreck', le ton se durcit légèrement avec une recherche progressive plus marquée, la partie chantée calme en léger crescendo arrivant en fin de titre après une longue partie instrumentale énergique, puis, 'Five Months Later' montre un visage mélancolique avec une magnifique mélodie qui est très agréable et qui offre de belles sections vocales remplies d'émotion et des accompagnements instrumentaux amenant une douceur toute particulière (très beau solo de guitare 'Gilmourien' dans la deuxième partie). Suit 'The Sleeping Song' qui continue dans cette voie avec un lent tempo dans la première partie qui est complètement en phase avec le titre et qui livre de belles alternances d'intensité et de rythmique dans la deuxième partie, puis, 'The Release' prend le relais avec une courte composition épurée, le duo guitare acoustique/chant exhalant une remarquable douceur. Changement de décor avec 'Cancer', plus enlevé avec une construction moins facile d'accès, puis, 'Eye of the Storm' revient à une ambiance plus calme en mettant en avant le chanteuse 'Sarah Vella' dans une ballade semi-acoustique avec un crescendo dans la deuxième partie qui retombe sur la fin du titre. 'Growing Symptoms' poursuit ensuite avec ses 21 minutes et développe une composition progressive à tiroirs, les changements d'intensité et de tempo étant nombreux ce qui demande bien évidemment quelques écoutes successives pour en tirer toute la richesse, la dernière partie étant un pur moment de bonheur avec ce crescendo final qui chemine lentement et qui retombe tranquillement dans un magnifique duo guitare acoustique/voix. La fin de l'album nous fait défiler le court instrumental 'The Uplift' avec de belles basses profondes, puis, 'Opportunity' qui est à nouveau un remarquable titre qui offre un magnifique duo vocal entre 'Reece Denton' et 'Sarah Vella' qui amène une réelle douceur et dont le solo de guitare final de 'Douglas Skene' (que j'aurais aimé encore plus long) est très beau, l'ensemble dégageant une émotion toute particulière, la version spotify rajoutant un titre bonus assez court, 'Like in the Movies', qui déploie un agréable crescendo avec un tempo qui s'accélère petit à petit, le chant de 'Reece Denton' devenant de plus en plus puissant.

En résumé, les Australiens de 'Pixels & Sound' sortent un très bon album qui allie un progressif imaginatif avec des lignes mélodiques accessibles et de remarquables harmonies vocales, et, 'Sentimentalism' devrait plaire à tout un public qui aime des ambiances douces et mélancoliques dans ce style de musique...

Interprêtes

Reece Denton (Chant, Guitare, Batterie), Daniel Mckittrick (Guitare, Mandoline, Chœurs), Anthony Stewart (Basse, Guitare, Chœurs) + Invités : Sarah Vella (Chant, Chœurs), David Eaton (Claviers, Guitare, Chœurs), Douglas Skene (Guitare, Chœurs), Dean Bennison (Guitare), Robert James Molding (Chœurs), The Sentimental Voices (Chœurs)


Artiste : Sirenia

Album : Riddles Ruins & Revelations

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 13-03-2021

Mine de rien, la formation de métal symphonique 'Sirenia' sort son dixième album 'Riddles Ruins & Revelations' et fête par la même occasion ses 20 ans de carrière, après le très bon 'Arcane Astral Aeons' datant de 2018. Au côté du meneur Norvégien 'Morten Veland', on retrouve toujours les deux Français 'Emmanuelle Zoldan' au chant et ' Nils Courbaron' à la guitare, auxquels est venu se greffer le batteur 'Michael Brush' en 2019. Fort de 11 compositions pour 52 minutes d'écoute ils nous offrent un métal symphonique avec toujours des lignes mélodiques accessibles et de remarquables harmonies vocales mais, à l'image d'autres formations de ce style, sans aller jusqu'au changement assez radical de 'Within Temptation', cet opus montre une certaine modernité, les claviers évoluant, ici à là, vers l'utilisation de sonorités plus électroniques.

C'est ce qu'atteste le premier titre 'Addiction No. 1' avec son introduction électronique et sa rythmique marquée assez vite rejoint par des chœurs samplés qui rappellent le côté grandiose du métal symphonique, ce mélange fonctionnant parfaitement, puis, 'Towards An Early Grave', titre très accrocheur, nous offre une mélodie mémorable et pourrait servir d'entame de concerts (quand ce sera possible !!) et 'Into Infinity' rajoute une bonne dose d'ambiance électro dans une composition très entraînante montrant ainsi de nouveau cette volonté de se moderniser. Changement de décor avec 'Passings Seasons' qui revient dans les couplets à du symphonique plus classique avec un des moments forts de cet album, le genre de titre qui convient pleinement à 'Emmanuelle Zoldan' qui peut se laisser aller à quelques envolées magistrales, puis, 'We Come to Ruins' poursuit dans ce mélange électro./riffs saturés de guitare dans lequel les growls de 'Morten Veland' se font plus présents contrastant avec 'Emmanuelle Zoldan' qui module admirablement sa voix en fonction de l'intensité du moment. Avec l'entraînant et mélodique 'Downwards Spiral', comme ils l'avaient déjà fait dans l'album 'Dim Days Of Dolor', le duo 'Emmanuelle Zoldan'/'Joakim Næss' fonctionne parfaitement et les chœurs sont beaucoup plus enjoués et s'éloignent du symphonique, ce qui devrait en faire une composition incontournable de concert avec son refrain entêtant, puis, 'Beneath the Midnight Sun' est le titre le plus contrasté entre l'ancien 'Sirenia', plus gothique, 'Morten Veland' ayant une bonne place dans ce titre et l'évolution amenée dans cet album, la modernité de la rythmique et de sonorités électro étant finalement assez proche du dernier 'Within Temptation'. Le dernier tiers de l'album fait défiler un vigoureux 'The Timeless Waning' avec de belles alternances d'intensité entre les riffs musclés et saturés de guitare et des couplets plus calmes, puis 'December Snow' avec une nouvelle mélodie entêtante encore dans la lignée de 'Within Temptation' et le tubesque 'Curse of Mine' qui devrait faire fureur en concert, le dernier titre étant une belle reprise de la Française 'Claudie Fritsch-Mentrop', plus connue sous le nom de 'Desireless' avec, comme vous devez vous en doutez, une interprétation légèrement plus musclée que l'original et interprété de très belle manière par 'Emmanuelle Zoldan'.

En résumé, 'Sirenia' continue à nous offrir un métal symphonique énergique qui, petit à petit, prend des allures un peu plus moderne tout en gardant des lignes mélodiques toujours très accrocheuses et, si vous avez aimez le dernier 'Within Temptation', vous devriez également apprécier 'Riddles Ruins & Revelations'...

Interprêtes

Emmanuelle Zoldan (Chant), Morten Veland (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Nils Courbaron (Guitare), Michael Brush (Batterie) + Invité : Joakim Næss (Chant)


Artiste : Inglorious

Album : We Will Ride

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 14-03-2021

Et c'est un album de plus au compteur d'Inglorious' après 'Ride to Nowhere' en 2019 et, le moins que l'on puisse dire, c'est que les compositions de ce dernier bébé des Anglais est encore une bombe de hard-rock mélodique puissant qui vous met en forme pour toute une journée. Ce nouvel opus a vu également un important changement de line-up avec de nouveaux guitaristes 'Dan Stevens' et 'Danny Dela Cruz' et un nouveau bassiste 'Vinnie Colla', le chanteur 'Nathan James' et le batteur 'Phil Beaver' restant à la barre du navire.

Et d'entrée, dès les trois premiers titres, on rentre dans le vif du sujet et ce sont trois hits puissants et mélodiques (n'oublions pas la production massive et très dynamique) qui s'offrent à nous et qui nous embarquent avec leurs riffs ravageurs, 'Nathan James' continuant à nous balancer de formidables interprétations avec toujours cette petite ressemblance avec 'David Coverdale' de 'Whitesnake'. Avec les deux titres suivants 'Eye of the Storm' et 'Cruel Intentions', on se dit que l'on va avoir droit à un moment pour récupérer, mais les deux introductions acoustiques sont trompeuses et le refrain du premier accélère le rythme et devient beaucoup plus puissant et le deuxième est un mid-tempo mélodique, certes plus modéré que les trois premiers titres mais reste néanmoins assez puissant avec quelques inflexions plus calmes dans la deuxième partie. C'est avec 'Misery' que l'on retrouve cette ressemblance si caractéristique de 'Nathan James' avec le chanteur de 'Withesnake' et ce talent de nous émouvoir dans les passages plus calmes, puis, 'Do You Like It' revient à du hard-rock classique emprunt d'une bonne dose de blues qui vous fait transpirer et vous colle à la peau et 'He Will Provide' nous accueille avec une introduction à la 'Van Halen' et déroule un nouveau titre ravageur avec une alternance de tempo magistral qui donne une force toute particulière à ce titre et qui nous offre un admirable solo de guitare dans le deuxième moitié. La fin de l'album fait défiler le mid-tempo mélodique 'We Will Meet Again', certes classique mais tellement efficace, un 'God of War' qui fait office de ballade dans certaines parties qui alternent avec d'autres beaucoup plus rapides et le titre éponyme de l'album qui est finalement la composition la plus proche d'une ballade, même si le tempo reste assez enlevé à certains endroits.

En résumé, ce nouvel album des Anglais de 'Inglorious' est encore une réussite totale et, même si pour ma part il manque des titres plus tranquille comme le magnifique 'Wake' du premier album ou 'Glory Day' du dernier, le renouveau du line-up amène certainement plus de spontanéité et de fraicheur, tout cela étant transcendé par une production irréprochable ce qui devrait faire de 'We Will Ride' une des sorties majeures de l'année 2021 en hard-rock...

Interprêtes

Nathan James (Chant), Dan Stevens (Guitare), Danny Dela Cruz (Guitare), Vinnie Colla (Basse), Phil Beaver (Batterie)


Artiste : 3.2

Album : Third Impression

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 15-03-2021

Après l'admirable ' The Rules Have Changed' que 'Robert Berry' avait sorti en 2018 et qui nous replongeait dans l'ambiance des années 70 avec les magnifiques prestations du regretté 'Keith Emerson', 'Third Impression' est le nouvel album de l'Américain qui continue de faire vivre cette complicité entre les trois artistes 'Keith Emerson', 'Carl Palmer' et lui-même concrétisée par un premier album en 1988, baptisé 'To The Power of Three'. Alors, après une écoute de ce dernier album, lorsque les dernière notes de 'Never' résonnent à nos oreilles, on est pris dans un grand tourbillon nostalgique et l'émotion est à son comble car cette dernière composition fut la dernière que les deux artistes ont co-écrites et on se dit que le livre du projet '3' se referme avec ses derniers sonorités de claviers si caractéristiques de Keith qui se sont greffés au plus profond de notre mémoire il y a quelques décennies (écoutez le solo à la cinquième minute). Mais revenons à cet album qui nous offre un patchwork de genres disséminés tout au long des 10 titres pour un bonheur d'écoute de près d'une heure.

Comme si nous partions en voyage pour aller visiter différents pays avec chacun leur culture, 'Third Impression' est un périple fait d'un patchwork de styles musicaux et 'Top of the World' ouvre le bal avec un dédale progressif dans lequel il fait bon se perdre avec des rythmiques changeantes, des intensités qui vont de parties semi-acoustiques à du rock lourd et des claviers toujours autant imaginatifs. 'What Side You’re On' est un titre puissant et direct qui est dans l'ambiance de certaines compositions d'ELP à l'époque de 'Black Moon', puis 'Black Of Night' nous fait passer par toutes sortes de sonorités, rock/folk dans la première moitié et qui après une envolée majestueuse aux claviers se calme pour une section plus calme, le piano ayant remplacé les claviers grandioses, le final revenant au thème de départ. Avec 'Killer of Hope', on retrouve un titre plus musclé et plus direct, puis 'Missing Piece' avec son introduction avec sonorités de guitare exotique, déroule une belle mélodie dans laquelle 'Robert Berry' est mis en avant et montre tout son talent de chanteur et de guitariste. Ce qui suit nous offre le petit bijou mélodique 'A Bond of Union' qui monte encore le curseur émotionnel avec ce très beau passage pianistique dans la deuxième partie de titre, puis, 'The Devil of Liverpool' nous embarque dans un tempo remuant des pays latins tout en ayant des sonorités contemporaines remarquables de claviers, le petit break en milieu de titre étant de toute beauté et avec 'Emotional Trigger', on part vers des contrées jazzy complètement addictives et on se retrouve au milieu d'un club de jazz avec un piano qui nous berce langoureusement. 'A fond Farewell' nous fait revenir à du rock progressif imaginatif des années 70 avec bien entendu ce parallèle avec ELP dans les parties instrumentales, les parties chantées me faisant plutôt penser à 'Genesis' ou 'Yes' et l'album se termine avec 'Never' qui une composition nous faisant remonter quelques décennies en arrière et qui, au-delà de l'émotion qu'elle suscite, est une vraie mosaïque progressive dans laquelle on se laisse guider dans un labyrinthe sonore faits de sections toutes aussi imaginatives les unes que les autres et qui devrait faire des heureux chez toute amatrice et tout amateur de progressif.

En résumé, comme l'avais été son prédécesseur, ce dernier album de 'Robert Berry' est encore un très bel hommage à 'Keith Emerson' mais est également un témoignage remarquable d'un progressif varié explorant différents styles avec un son moderne ce qui devrait plaire non seulement aux fans d'ELP' mais également à tout un public ayant baigné dans le progressif des années 70...

Interprêtes

Robert Berry (Claviers, Chant, Guitare, Basse), Keith Emerson (Composition, Arrangements)


Artiste : Joel Hoekstra's 13

Album : Running Games

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 16-03-2021

Je vous ai parlé il n'y pas si longtemps de 'Whitesnake' avec le dernier album d'Inglorious' et c'est au tour de 'Joel Hoekstra', guitariste de 'Whitesnake' de sortir un deuxième enregistrement studio avec son projet 'Joel Hoekstra's 13', son premier album 'Dying to Live' datant de 2015. Et quand on voit le line-up, Joel ne s'est pas entouré des moins bons artistes de la scène hard-rock/métal puisqu'on retrouve 'Derek Sherinian' aux claviers (ex 'Dream Theater' et maintenant membre de 'Sons Of Apollo'), le chanteur 'Russell Allen' (entre autres 'Symphony X', 'Allen/Olzon' et 'Ayreon'), le chanteur 'Jeff Scott Soto' en chœurs de luxe (entre autres 'W.E.T.', 'Octovision', 'Sons Of Apollo' mais également en solo), le bassiste 'Tony Franklin' (entre autres 'Unruly Child' et 'Rob Moratti') et le batteur 'Vinny Appice' (Entre autres 'Black Sabath', 'Dio', 'Tara Lynch' et 'Stagma') auxquels on peut rajouter la chanteuse 'Chloe Lowery' de 'Trans-Siberian Orchestra'. Bref, un casting d'enfer pour un très bon album entre hard-rock et heavy métal qui nous fait défiler des titres tous autant accrocheurs les uns que les autres avec un éventail de ce que l'on a pu faire de mieux dans les cinquante dernière années. Certes, 'Joel Hoekstra' ne va pas révolutionner le genre mais à l'écoute du puissant 'Finish Line' au riffs de guitare tranchants ou des mélodiques 'I'm Gonna Lose It' aux sonorités de 'Rainbow' et 'Hard To Say Goodbye' avec son refrain entêtant nous ramenant aux années 80 jusqu'au titre bonus 'Lay Down Your Love' qui n'a rien à envier au reste, on passe un merveilleux moment à l'écoute de ce 'Running Games'. Et quand le rythme s'adoucit, 'Joel Hoekstra' a également un don pour des compositions mid-tempo addictives que sont le mélodique 'How Do You', 'Rech the Sky' avec son refrain qui ne demande qu'à être repris en chœurs ou 'Lonely Days', tagué rock mélodique, ou les classiques que sont 'Heart Attack' et 'Fantasy' dans un hard-rock classique mais tellement efficace ou encore le trompeur 'Cried Enough for You' qui alterne un lent tempo de ballade avec des parties beaucoup plus rapides, sans oublier la belle ballade éponyme de l'album.

Bref, ce nouveau bébé du guitariste de 'Whitesnake' est un très bon album que l'on déguste de la première à la dernière composition avec des mélodies addictives dans une ambiance énergique, tout cela étant interprété de manière magistrale (mais comment pourrait-il en être autrement avec cette belle brochette d'artistes !) et si vous êtes fans de hard-rock classique à travers les âges, vous pouvez y aller les yeux fermés, ce 'Running Games' est fait pour vous...

Interprêtes

Joel Hoekstra (Guitare), Derek Sherinian (Claviers), Russell Allen (Chant), Jeff Scott Soto (Choeurs), Tony Franklin (Basse), Vinny Appice (Batterie) + Invités : Dave Eggar (Violoncelle), Chloe Lowery (Choeurs), Katie Kresek (Violon, Alto), Lenny Castro (Percussions)


Artiste : ILLUMINAE

Album : Dark Horizons

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 17-03-2021

On avait laissé 'Ian Jones' avec son nouveau projet 'Chasing The Monsoon' avec un magnifique premier album 'No Ordinary World' sorti en 2019 et entre temps, le 6 Juillet 2020, on s'était dit que le Gallois allait relancer le projet 'Karnataka' avec la vidéo de 'Forever' mettant en avant la nouvelle chanteuse 'Sertari', le dernier album de 'Karnataka', 'Secrets Of Angels', datant déjà de 2015 et qui avait fait grand bruit à l'époque mais qui avait été le dernier album avec 'Hayley Griffiths' (qui sort prochainement un CD/DVD d'un concert donné en Hollande au 'Prog Frog Festival' à précommander sur son site ici). Mais finalement, 'Dark Horizons' est le premier enregistrement studio d'un nouveau projet mettant en avant la chanteuse 'Agnieszka Świta', d'origine Polonaise et qui vit à Londres et qui avait sorti 'Sleepless' en 2014, le reste du line-up étant constitué d'invités prestigieux avec, 'Steve Hackett', 'Troy Donockley' ('Nightwish'), le batteur 'Craig Blundell' qui participe à différents projets de rock progressif avec des artistes renommés comme 'Fish', 'Steve Hackett', 'John Mitchell' ou encore 'Steven Wilson', le saxophoniste 'John Helliwell' de 'Supertramp' et les deux artistes qui ont rejoint 'Ian Jones' en 2018, le claviériste 'Gonzalo Carrera' et le guitariste 'Luke Machin'. Bref du beau monde pour interpréter les belles mélodies de 'Ian Jones' car, ne nous y trompons pas, ce nouveau projet a forcément des allures de 'Karnataka' et de 'Chasing The Monsoon' et finalement, l'important est de se mettre entre les oreilles du 'Ian Jones' en sachant que quels que soient les interprètes, il y a de grande chance que l'on passe un merveilleux moment à l'écoute des compositions du Gallois.

Et c'est parti avec 'The Lighthouse' qui nous accueille avec des bruits de vagues et de cloches et qui va tout doucement nous embarquer dans un voyage symphonique intense qui file la chair de poule dès les premiers accords, 'Agnieszka Świta' faisant une première prestation vocale de toute beauté et les interventions de 'Steve Hackett' nous envoyant directement au septième ciel. On ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec 'Karnataka' avec la composition 'Secrets of Angels', le genre de titre que l'on se passe en boucle et qui dégage une immense force émotionnelle. Suit 'Bloods on Your Hands' qui a fait l'objet d'une belle vidéo (voir ci-dessus) et qui mélange des intonations orientales avec une mélodie qui vient tout droit se greffer dans la tête, puis, 'Edge of Darkness' continue dans cette atmosphère mélodique à souhait avec des magnifiques alternances de tempo et 'Lullaby' adoucit le propos avec une magnifique ballade dans laquelle on s'abandonne complètement en savourant le doux chant de 'Agnieszka Świta' auxquels viennent se greffer les interventions magiques de 'Troy Donockley'. Avec 'Twice', toujours très soft, on reste sur le petit nuage sur lequel on était monté dès le début et on continue de se laisser bercer par le chant aérien d'Agnieszka Świta'. Les compositions suivantes nous font défiler l'énigmatique 'Heretics and Prophecy', avec des intonations mélangeant sonorités orientales et influences celtiques, puis, le mélodique 'Sanctuary', un peu plus classique avec de très belles harmonies vocales (dommage ce fading out final), le symphonique 'Black Angel' dans lequel 'Agnieszka Świta' montre un registre plus grave et le délicieux 'Sign of Infinity', aux intonations jazzy, qui déroule un langoureux tempo avec un magnifique solo de saxophone de 'John Helliwell' (que j'aurais voulu plus long), ces titres ayant tous des lignes mélodiques accrocheuses. Et pour finir en beauté, 'Dark Horizons' déploie lentement ses ailes sur une nouvelle mélodie addictive et rejoint par sa beauté le premier titre 'The Lighthouse' en nous offrant 11 minutes de pur bonheur mettant en avant tous les artistes (de nouveau 'Agnieszka Świta' et 'Steve Hackett' nous transportent et 'Craig Blundell' sait amener cette section rythmique tout en retenue) et avec des arrangements instrumentaux remarquables (mention spécial aux accompagnements des cordes).

En résumé, ce nouveau projet de 'Ian Jones' est encore une belle réussite et, on en est maintenant habitué à chaque sortie, que ce soit 'Karanataka', 'Chasing The Monsoon' ou maintenant 'ILLUMINAE', la patte du talentueux Gallois est toujours présente et on se dit que le nom du projet colle parfaitement à ce style de musique, lumineuse et remplie de délicatesse ce qui fait que 'Dark Horizons' est rentré directement dans ma liste des albums indispensables de 2021...

Interprêtes

Agnieszka Świta (Chant), Ian Jones (Basse) + Invités : Craig Blundell (Batterie), Gonzalo Carrera (Claviers), John Helliwell (Saxophone), Luke Machin (Guitare), Steve Hackett (Guitare), Troy Donockley (Cornemuse, Flûte)


Artiste : Durbin

Album : The Beast Awakens

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 18-03-2021

'James Durbin' est un jeune chanteur et guitariste Américain qui a été connu dans l'émission 'American Idol' et qui a commencé à sortir des albums en solo à partir de 2011 avec 'Memories of a Beautiful Disaster', trois autres albums ayant suivis et le dernier 'Homeland' date de 2018. A ceci on peut rajouter qu'il a été le chanteur de 'Quiet Riot' sur leur deux dernier albums studio. Mais contrairement à son dernier album solo 'Homeland' qui était principalement acoustique dans lequel il revenait aux sources de la chanson Américaine, ce dernier album 'The Beast Awakens' de son nouveau projet 'Durbin' est bien tourné vers du heavy métal et, pour l'occasion, il est accompagné de 'Barry Sparks' à la basse, 'Mike Vanderhule' à la batterie et a invité des artistes Américains avec pas moins de huit guitaristes. On est donc embarqué dans une petite heure de bon heavy métal qui nous ramène aux années 80 et qui se partage entre une majorité de compositions énergiques aux riffs de guitare musclés que sont 'The Prince of Metal', 'Kings Before You', 'The Beast Awakens', 'Calling Out For Midnight' et 'Rise to Vahalla' mais également d'autres titres entre rock et hard-rock mélodique comme 'Into The Flames', 'Evil Eye', 'Necromancer' ou encore l'entraînant 'By the Hornes'. D'autres compositions plus mid-tempo tout en restant puissantes comme 'The Sacred Mountain' ou 'Riders on the Wind' permettent de varier les ambiances et la ballade, très belle, n'est pas oubliée avec 'Battle Cry'.

En résumé, même s'il ne va pas révolutionner le métal, 'James Durbin' sort un album de qualité qui nous offre une suite de compositions toutes aussi addictives les unes que les autres et 'The Beast Awakens' devrait plaire à un public aimant un heavy métal qui nous ramène quelques décennies en arrière...

Interprêtes

James Durbin (Chant, Guitare), Barry Sparks (Basse), Mike Vanderhule (Batterie) + Invités : Chris Jericho (Chant), Earl Salindo (Claviers), Paul Grimm (Claviers), Phil Demmel (Guitare), Jon Yadon Jr (Guitare), Marc Putnam (Guitare), Dylan Rose (Guitare), Nick Gallant (Guitare), Ellison Locke (Guitare), Jeremy Locke (Guitare), Ryan Heggum (Guitare)


Artiste : Kreek

Album : Kreek

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 19-03-2021

En même temps que ('James Durbin'), le chanteur 'Antony Ellis' (chanteur également de 'Bigfoot') sort son premier album sous le nom du projet 'Kreek' dans lequel il a convié les guitaristes 'Nick Clarke' et 'Dan Collict', le bassiste 'Lee Andrews' et le batteur 'Seb Sweet'. Ils nous offrent 10 titres qui nous ramènent quelques décades en arrière en commençant par le mid-tempo 'At The Bottom Of Hell' avec tous les ingrédients d'un bon hard-rock classique : une mélodie qui s'apprivoise immédiatement, une rythmique entraînante sur laquelle on a immédiatement envie de taper du pied, un chanteur qui, sans forcer sa voix, offre une prestation vocale remarquable et, cerise sur le gâteau, un solo de guitare final digne de ce nom mettant en avant 'Nick Clarke'. Et ça se poursuit dans cette ambiance électrique avec un énergique 'Missiles', un énorme 'Meet Your Maker' avec sa rythmique addictive et son refrain entêtant, suivi de 'Million Dollar Man' d'une efficacité redoutable (qui a fait l'objet d'une vidéo, voir ci-dessus). Même atmosphère avec le groovy 'One Voice' et ses sonorités Arabisantes, puis l'entraînant et mélodique 'Man On My Together' avec un nouveau refrain entêtant. La fin de l'album ne faiblit pas et nous offre 'Stand Together' que n'auraient pas reniés les Britanniques de 'Led Zeppelin', 'Down 'N Dirty' avec une nouvelle rythmique qui vous donnent une envie irrésistible de bouger et 'Get Up' qui comme son titre l'indique n'est pas le genre de titre que l'on écoute sagement sans bouger, l'opus se terminant sur la ballade de l'album, toujours très classique mais qui permet de se remettre tout doucement et de belle manière de tous les hits mélodiques précédents.

Bref, à l'image du dernier album de 'James Durbin', les Anglais de 'Kreek' nous proposent un album rempli de bon hard-rock qui nous font remonter à l'âge d'or de ce style ce qui destine 'Kreek' à tout un public aimant les grandes formations de hard-rock des années 70...

Interprêtes

Antony Ellis (Chant), Nick Clarke (Guitare), Dan Collict (Guitare), Lee Andrews (Basse), Seb Sweet (Batterie)


Artiste : The Pretty Reckless

Album : Death By Rock and Roll

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 20-03-2021

Les Américians de 'The Pretty Reckless' reviennent avec un nouvel album, 'Death By Rock and Roll', après 'Who You Selling For' datant déjà de 2016. Il faut dire que pas mal de choses se sont passés depuis le dernier opus, pas forcément très simples à surmonter avec la mort du chanteur et guitariste 'Chris Cornell' en 2017 pendant la tournée Américaine avec 'Soundgarden' dans laquelle 'The Pretty Reckless' assurait la première partie et ensuite la mort de leur ami et producteur 'Kato Khandwala'. Et c'est justement avec un hommage à leur producteur que l'album débute dans un énergie rock communicative ce qui donne l'occasion à la chanteuse 'Taylor Momsen' de montrer son côté rockeuse avec une interprétation explosive. Dans le même style, on peut également citer 'Only Love Can Save Me Now' tout en alternance entre puissance et relâchement avec les deux invités de marques de 'Soundgarden', 'Kim Thayil' et 'Matt Cameron', 'And So It Went' avec la participation du six-cordistes 'Tom Morello', 'My Bones' avec ses riffs ravageurs dans une rythmique tribale, ou encore le lourd mid-tempo 'Witches Burn', ambiance que l'on retrouve également sur 'Turning Gold'. Mais 'The Pretty Reckless', c'est aussi la tradition de la chanson country Américaine avec les deux derniers titres de l'album 'Rock n Roll Heaven' et 'Harley David' mais également des ambiances plus calmes remplis d'une grande intensité émotionnelle comme le magnifique '25' dans lequel 'Taylor Momsen' fait référence à l'année de ses 25 ans avec ce petit clin d'œil au 'Beatles' en deuxième partie de titre ou le popisant 'Got So High' ou encore la très belle ballade acoustique 'Standing At The Wall'.

En résumé, 'The Pretty Reckless' se bonifie album après album et ce dernier bébé est d'une efficacité redoutable, et comme je prends souvent mes références dans le rock des seventies, les Américains sont un peu pour moi les 'Pretenders' des années 2020, leur style n'éant pas si différent que ça et 'Taylor Momsen' me faisant penser à 'Chrissie Hynde' dans les années 70/80...

Interprêtes

Taylor Momsen (Chant, Guitare), Ben Phillips (Guitare), Mark Damon (Basse), Jamie Perkins (Batterie) + Invités : Kim Thayil (Guitare), Matt Cameron (Batterie), Tom Morello (Guitare)


Artiste : Ailafar

Album : State of Mind

Date de Sortie : 12-02-2021

Ajouté le : 01-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

'Ailafar' est un groupe de rock mélodique basé à Thessalonique, en Grèce. Après 'Long Way To Imagery' en 2011, 'No Limits' en 2015 et 'Hearbeat' en 2017, 'State Of Mind' est le quatrième enregistrement studio du groupe. Le concept de l'album concerne les choses qui comptent dans la vie, la recherche de soi et la force de continuer, la motivation, l'amour, les valeurs, l'appréciation de ce que nous avons à chaque instant, les valeurs que nous perdons dans ce monde moderne dans lequel nous vivons. Il présente 12 nouvelles chansons dans un style AOR raffiné avec des mélodies accessibles mettant en valeur la chanteuse 'Tatiana Economou' qui est aussi à l'aise dans des compositions énergiques que dans des plus tranquilles.

Interprêtes

Tatiana Economou (Chant), John Tzortzis (Guitare), Vangelis Valis Papageorgiou (Claviers), Kostas Mavroudis (Basse), Stergios Kourou (Batterie, Percussions) + Invités : Dean Mess (Chant), Mariangella Arapoglidou (Chant), Tzeni Luna (Chant), Tasos Duce (Batterie), Apostolis Mousias (Batterie), Tanja Harkonen (Chœurs)


Artiste : Relayer

Album : Broken Branches

Date de Sortie : 11-02-2021

Ajouté le : 12-03-2021

'Relayer' est une formation Américaine créée dans les années 90 par des amis d'enfance 'Tom Burke', 'Tim LaRoi' et 'John Sahagian' et qui à l'époque avaient enregistré plusieurs albums studio ('A Grander Vision' en 1994, 'The Testing Fashion' en 1996 et 'Last Man On Earth' en 1998). Revenu une première fois en 2007 avec 'Façade', ce n'est qu'en 2019 que le cinquième album baptisé sobrement 'V' est sorti et c'est avec leur dernier album 'Broken Branches' datant de début février 2021 que je les découvre. Leurs influences sont diverses et ils évoluent entre pop et rock teinté de progressif qui nous fait remonter aux années 70 avec des lignes mélodiques qui s'apprivoisent assez rapidement dans des formats entre 4 et 7 minutes.

'Paradigm' débute l'album dans une ambiance tranquille avec quelques riffs de guitares un peu plus appuyés pouvant rappeler des formations des années 70 comme 'Wishbone Ash' ou 'The Who', puis, 'Hear Me Out' continue dans cette atmosphère et sur ce titre, la rythmique est typique de celles d'Alan Parsons Project'. Avec 'Turnaround', on est de plein pied dans une pop légère et elle pourrait être un croisement entre les 'Beatles' et 'ELO' et 'Protectors' est une belle ballade semi-acoustique à la 'BJH'. Ce qui suit continue dans cette atmosphère nostalgique de cette période d'or d'un rock élégant et imaginatif avec l'entraînant 'Something's Changed' ou l'addictif 'Mouse in the Mille' et sa rythmique marquée sur laquelle on se laisse embarquer à la manière d'un 'Another Brick In The Wall' des 'Floyds' ou le tranquille 'Ghost' sur lequel on s'abandonne complètement, puis, 'Halfway Home' amène un aspect un peu plus progressif, tout d'abord par sa longueur mais également par sa structure plus complexe, orientation que l'on retrouve également dans le titre qui suit 'Solstice Suite', entièrement instrumental. Et l'album se termine de très belle manière avec, tout d'abord, 'Way Too Long' qui nous offre des sonorités de piano à la 'Supertramp' et de claviers nous ramenant aux années 70, et enfin, le mélodique et intense 'Twilight' avec un remarquable solo de guitare 'Floydien' et une très belle prestation vocale de 'John Sahagian'.

En résumé, les Américains de 'Relayer', sans faire le buzz sur internet (et c'est bien dommage), sortent un très bon album influencé par la pop et le rock saupoudrés de progressif, nous faisant remonter quelques décennies en arrière et mettant en avant des artistes de talent, un son moderne et une remarquable production ce qui destine 'Broken Branches' à un public aimant la musique pop/rock avec des lignes mélodiques que l'on s'approprie immédiatement et qui est héritée des formations incontournables des seventies...

Interprêtes

John Sahagian (Chant, Claviers), Tom Burke (Basse), Tim LaRoi (Guitare), Bill Kiser (Batterie)


Artiste : Downes Braide Association

Album : Halcyon Hymns

Date de Sortie : 05-02-2021

Ajouté le : 08-03-2021

'Chris Braide' et 'Geoff Downes' sortent un nouvel album après le remarquable live 'Live In England' sorti fin 2019. Ils ont mis à contribution la situation actuel qui les privait de concert à fin février 2020 pour enregistrer ce nouvel opus et ils nous proposent un album bien fourni dépassant l'heure d'écoute avec 12 compositions. Dans un rock progressif paisible, ils mélangent des influences puisées dans les grands noms du progressif des années 70 et chaque composition a été peaufinée pour nous offrir de belles mélodies qui se dégustent avec plaisir et qui donnent envie de les rejouer une fois terminées.

D'entrée avec 'Love Among the Ruins', on est embarqué dans un doux voyage sur un petit nuage dans une ambiance pop subtile et radieuse avec le doux chant de 'Chris Braide' et avec les magnifiques interventions de guitare de 'Geoff Downes', les sonorités rappelant des formations comme 'Barclay James Harvest' ou 'Alans Parsons Project', puis 'King of the Sunset' continue dans cette ambiance chaleureuse avec une ballade dont la mélodie s'incruste immédiatement dans la tête, les harmonies vocales étant de toute beauté, 'David Longdon' étant invité pour l'occasion et formant une magnifique duo avec 'Chris Braide' et ce titre offre un final instrumental 'Floydien' avec une guitare acoustique aux accords rapides ponctué par deux temps marqués et puissants. Avec 'Your Heart Will Find the Way', nous poursuivons avec un nouveau bijou mélodique et ce n'est pas par hasard qu'il a été choisi comme single (voir vidéo ici, puis avec 'Holding the Heavens', on revient aux ambiances à la 'BJH'. Nous continuons notre voyage ensoleillée avec le court 'Beachcombers' dans une atmosphère proche de 'Yes' (d'ailleurs, la pochette de l'album est tout à fait dans la continuité de celles des albums de 'Yes'), la magnifique ballade 'Warm Summer Sun' dans laquelle on se laisse embarquer par la mélodie addictive, tout comme le titre suivant 'Today', cette fois dans la lignée d'Elton John', l'accompagnement au piano amenant une belle douceur à l'ensemble et le solo de guitare dans la deuxième partie étant un vrai bonheur. La suite de l'album nous offre le semi-acoustique 'Hymn to Darkness' mettant en avant la belle voix de 'Chris Braide' et de belles harmonies vocales, l'entraînant 'She'll Be Riding Horses' avec un nouveau refrain entêtant nous ramenant aux mélodies d'Asia' dans la période 'Aura', et l'on retrouve la même atmosphère tranquille d'Hymn to Darkness' dans le court 'Late Summer'. L'album se termine par 'Remembrance' et 'Epilogue', 'Remembrance', de près de 12 minutes qui n'est pas forcément le titre qui amène la plus grande variété musicalement car le même thème est répété tout au long du titre et ce sont donc les paroles qui prennent une place prépondérante et qui évoquent des souvenirs de l'été 1976 avec une alternance entre le chant de 'Chris Braide' et la narration de 'Barney Ashton Bullock', 'Epilogue' étant la petite virgule vocale pas forcément indispensable clôturant ce très bel album.

En résumé, le duo ' Chris Braide' et 'Geoff Downes' sortent un album très attachant qui nous emmène dans un délicieux voyage fait d'une pop douce et raffinée qui nous renvoie quelques décennies en arrière et 'Halcyon Hymns' est à conseiller à toutes celles et tous ceux qui aiment les références cités ci-dessus, auxquelles je pourrais rajouter des artistes comme 'Steve Hackett', 'Genesis', 'Camel' ou encore 'Renaissance'...

Interprêtes

Chris Braide (Chant, Guitare, Claviers), Geoff Downes (Claviers) + Invités : Ash Soen (Batterie), Andy Hodge (Basse), Dave Bainbridge (Guitare), David Longdon (Chant), Marc Almond (Chant), Barney Ashton Bullock (Narration)


Artiste : Transatlantic

Album : The Absolute Universe : Forevermore

Date de Sortie : 05-02-2021

Ajouté le : 09-03-2021

Lorsque je vous ai parlé de 'Neal Morse' pour la dernière fois, c'était début 2021 avec le live 'Jesus Christ the Exorcist' au Morsefest 2018 et en ce qui concerne 'Mike Portnoy', c'était pour la sortie du dernier live de 'Flying Colors' fin 2020 ('Neal Morse' en est également un membre). Quant à 'Roine Stolt', c'était pour le dernier 'The Flower Kings' datant de fin 2020, et finissons par la bassiste 'Pete Trewavas' qui, avec 'Marillion', a sorti début 2020 l'album 'With Friends from the Orchestra' mais qui a également participé à l'admirable projet de 'Robert McClung', 'Black Swallow' datant également de 2020. Bref, pas la peine de vous faire un dessin, 'Transatlantic' est un super groupe formé par un quatuor de forcenés de la musique qui nous enchantent à chaque sortie de leur différents projets et qui ont chacun un CV long comme le bras.

On peut donc légitimement ne pas les blâmer si ce nouveau bébé 'The Absolute Universe' sort seulement sept longues années après 'Kaleidoscope', d'autant plus que ce n'est pas un mais deux albums qui s'offrent à nous avec une version courte d'environ une heure 'The Breath of Life' et une version longue 'Forevermore' d'une heure et demi, 'Neal Morse' défendant le premier format et 'Roine Stolt' le deuxième, 'Mike Portnoy' leur proposant alors de produire chacun leur opus. Et comme ils ne font jamais rien à moitié, leur notion de versions va bien au-delà de condenser la longue en courte mais est une approche différente avec des compositions différentes au niveau des paroles (jusqu'aux noms des titres) mais également au niveau des interprétations qui peuvent être différentes. Je ne ferai pas d'analyse des différences car c'est au public de trouver la version qui lui correspond le mieux mais, il est certain que toutes les amatrices et tous les amateurs de grandes sagas progressives préféreront sans doute la version longue qui est une suite sans interruption (juste le blanc après 'The World We Used to Know', il faut bien changer de CD !!). Je ne détaillerai pas non plus l'ensemble des titres, étant donné la densité de chaque composition ce qui allongerait considérablement cette chronique (il y a déjà tellement de bonnes chroniques sur Internet) mais je parlerai simplement des deux points forts qui m'ont marquées en écoutant la version longue : tout d'abord, on retrouve toutes les influences de cinq décennies de rock progressif tout au long de ces 90 minutes et chaque instant nous ramène à un univers connu et l'on se remémore tous ces artistes qui ont marqué notre parcours musical en partant des 'Beatles', de 'King Crimson' ou de 'Yes' jusqu'aux formations respectives des quatre artistes avec bien entendu 'Flying Colors', 'Neal Morse Band', 'The Flower Kings' et 'Marillion', en passant par toutes les formations majeures qui ont pu exister entre temps. Et de ce point de vue, cette album pourrait représenter un témoignage de ce que le progressif a fait de mieux depuis sa création avec ce patchwork de styles qu'ils sont arrivés à mettre bout à bout. L'autre point que je voudrais souligner est qu'au-delà du talent de compositeurs de nos quatre artistes, ils sont également de talentueux musiciens et chanteurs individuellement mais montrent dans ce genre de production un vrai travail d'équipe chacun amenant sa pierre à l'édifice, que ce soit au niveau des magnifiques solos de guitare de 'Roine Stolt' ou des envolées de 'Neal Morse' aux claviers ou du groove admirable de 'Pete Trewavas' sans oublier la section rythmique toujours aussi inventive de 'Mike Portnoy' et je ne parle pas non plus des prestations vocales de chacun (même 'Pete Trewavas' pousse la chansonnette dans le titre 'Solitude') et des harmonies vocales d'ensemble donnant souvent la chair de poule, tout ceci étant sublimé par une production irréprochable.

Bref, pas de surprise pour ce dernier bébé du super groupe 'Transatlantic', on touche encore les étoiles du progressif et on se laisse encore embarquer dans un voyage musical intense qu'il faut apprivoiser petit à petit pour en tirer toute la richesse, ce qui fait de 'The Absolute Universe' un nouvel album à rajouter à la discothèque idéale de toute amatrice et de tout amateur de rock progressif à travers les âges...

Interprêtes

Roine Stolt (Chant, Guitare, Percussions), Mike Portnoy (Chant, Batterie), Neal Morse (Chant, Guitare, Claviers), Pete Trewavas (Chant, Basse)


Artiste : Everdawn

Album : Cleopatra

Date de Sortie : 05-02-2021

Ajouté le : 10-03-2021

'Everdawn' est né des cendres de 'Midnight Eternal' qui est resté noyé dans la masse des formations de métal symphonique (et qui ne m'avait pas laissé une grande impression en concert en 2018 au Z7 en soutien de 'Therion') jusqu'à ce que le trio 'Richard Fischer', 'Boris Zaks' et 'Daniel Prestup' relancent un nouveau projet baptisé 'Everdawn' avec un nouveau line up, puisque la soprano Russe 'Alina Gavrilenko' (alias 'Snowmaiden') qui a émigré au Canada à l'âge de 15 ans avec ses parents et qui s'est fait une solide réputation de chanteuse de métal lyrique, et le bassiste 'Mike Lepond' de 'Symphony X' qui a son propre projet 'Whore of Babylon', font désormais partie de l'aventure. Fort de ces deux recrues de talent, le combo Américain sort un premier album 'Cleopatra' qui devrait assez rapidement faire parler de lui dans le milieu du métal symphonique et au-delà.

Malgré le titre 'Cleapotra' qui préfigure un album concept, les compositions ne sont pas entièrement liées à la reine Egyptienne mais couvrent différents sujets assez disparates. 'Ghost Shadow Requiem' ouvre l'album dans un style symphonique puissant et rapide et on découvre le registre vocal d'Alina Gavrilenko' assez haut perché qui a tous les atouts pour rivaliser avec les ténors du genre, en commençant bien évidemment par la soprano la plus connu du milieu du métal symphonique, j'ai nommé 'Tarja' et on peut également noter une bonne place laissé pour un premier solo de guitare magistral. D'ailleurs, le titre suivant 'Stranded in Bangalore', très entraînant et avec une mélodie addictive, pourrait très bien faire partie du répertoire de la Finlandaise et on se laisse déjà à rêver à un duo entre les deux chanteuses, puis, la chanson titre, avec des ruptures de tempos et une ambiance Orientale en font une composition originale mélangeant symphonique et progressif. Avec 'Your Majesty Sadness', l'invité de marque 'Thomas Vikström' de 'Therion' forme un très beau duo vocal avec Alina et les lignes mélodiques du refrain ne nous quittent plus, puis, 'Infinity Divine' revient à du métal mélodique plus classique et 'Pariah's Revenge', en alternant intensités et tempos est encore une composition mélangeant métal mélodique, power, symphonique et néo-classique, 'Alina Gavrilenko' continuant de nous éblouir par sa parfaite maitrise vocale, tout comme dans le puissant et rapide 'Lucid Dream' qui suit et qui continue de mélanger power, néo-classique (très beau solo de guitare) et symphonique. La dernière partie de l'album nous offre un entraînant 'Heart of Lion', le court instrumental 'Toledo 712 AD' amenant une pincée de progressif, le rapide 'Rider of the Storm' dans lequel 'Alina Gavrilenko' montre encore toute l'étendue de sa palette vocale et enfin 'The Last Eden' qui termine l'album en beauté par un bijou mélodique dont la mélodie ne vous quitte plus et mon petit regret est, qu'avec toutes ces compositions admirables, on n'ait pas eu à se mettre entre les oreilles une ou deux ballades alors qu'Alina Gavrilenko' ferait certainement des merveilles dans des moments plus calmes (écoutez 'My Winter Kiss').

En résumé, ce nouveau projet 'Everdawn', à la frontière de différents types de métal est une belle surprise et devrait assez rapidement être connu grâce, tout d'abord, à 'Alina Gavrilenko' qui amène une technique de chant irréprochable et une belle sensibilité mais également grâce à des musiciens très talentueux, tout ceci avec une production sans faille, ce qui fait de 'Cleopatra' un album destiné en premier lieu aux fans de métal symphonique avec une chanteuse lyrique mais pas seulement car 'Everdawn' fusionne différents types de métal ce qui pourrait bien toucher un public encore plus large...

Interprêtes

Alina Gavrilenko (Chant), Richard Fischer (Guitare, Chant), Boris Zaks (Claviers), Mike LePond (Basse), Daniel Prestup (Batterie) + Invité : Thomas Vikström (Chant)


Artiste : The Prog Collective

Album : Worlds on Hold

Date de Sortie : 05-02-2021

Ajouté le : 11-03-2021

En regardant la liste considérable d'invités du bassiste de 'Yes', 'Billy Cherwood' dans le dernier album de son projet 'The Prog Collective', j'ai eu l'impression de faire un inventaire d'une partie des artistes de la scène progressive que je suis régulièrement car si vous cherchez chaque nom dans myprogmusic, il ne doit pas en avoir beaucoup qui ont sorti des albums depuis 2016 qui ne figurent pas dans une de mes chroniques. Ce dernier opus de l'Américain est en fait découpé en deux parties, tout d'abord 6 compositions originales et ensuite 4 reprises revisitées de différents artistes pour la version courte et 7 pour la version longue. En ce qui concerne les compositions originales, le titre éponyme de l'album nous accueille en mettant en avant 'Todd Rundgren' et le violoniste 'L. Chankar' dans une ambiance qui nous ramène à un rock progressif classique des années 70, puis, 'Two Trajectories' qui a fait l'objet d'un single, continue dans cette atmosphère délicate avec 'Geoff Tate' (membre de 'Operation: Mindcrime' au chant et 'Bumblefoot' ('Sons Of Apollo') à la guitare. Dans le même style, la suite fait défiler 'Jon Davison' (le chanteur de 'Yes'), Patrick Moraz (entre autres claviériste de 'Yes' et des 'Moody Blues'), 'Jan Akkerman' (qui a fondé 'Focus'), la chanteuse 'Sonja Kristina', le guitariste 'Steve Hillage' (entre autres membre de 'Gong'), 'Arjen Anthony Lucassen' et 'Steve Hackett'. En ce qui concerne les reprises, la version courte en offre quatre, tous des classiques qui ont fait le tour du monde avec des interprétations assez éloignées des originaux : 'Solsbury Hill' de 'Peter Gabriel', 'A Whiter Shade of Pale' de 'Procol Harum‘s', 'Eyes In The Sky' de 'Alan Parsons' et 'Nights in White Satin' des 'Moody Blues', bref une autre remontée dans le temps remplie de nostalgie...

Interprêtes

Billy Sherwood (Chant, Guitare, Basse, Claviers, Batterie) + Invités : Todd Rundgren (Chant), Lakshminarayana Shankar (Violon), Geoff Tate (Chant), Ron "Bumblefoot" Thal (Guitare), Jon Davison (Chant), Patrick Moraz (Claviers), Jan Akkerman (Guitare), Sonja Kristina (Chant), Steve Hillage (Guitare), Arjen Anthony Lucassen (Chant), Steve Hackett (Guitare), Roine Stolt (Chant, Guitare), Graham Bonnet (Chant), Derek Sherinian (Claviers), Joe Lynn Turner (Chant ), Martin Barre (Guitare), David Clayton-Thomas (Chant), Geoff Downes (Claviers), John Wetton (Chant), Alan White (Batterie), Tony Kaye (Claviers), David Johansen (Chant)


Artiste : Raven Sad

Album : The leaf and the wing

Date de Sortie : 01-02-2021

Ajouté le : 07-03-2021

'Raven Sad' est une formation de rock progressif Italienne qui, après une période d'inactivité dans les années 2010, sort son quatrième enregistrement studio 'The leaf and the wing', 'Samuele Santanna', le guitariste et compositeur du groupe ayant relancé son projet en 2018, leur dernier album 'Layers Of Stratosphere' datant déjà de 2011. C'est donc seulement 10 longues années après que le combo Italien avec un nouveau line-up nous propose 8 compositions, la plupart étant de longs développements qui laissent une bonne place au parties instrumentales, dans un style psychédélique, 'Samuele Santanna' ayant le même feeling qu'un certain 'David Gilmour'.

Après le court instrumental 'Legend #1' qui introduit l'album avec un lent tempo et avec un premier solo de guitare 'Floydien', 'The sadness of the raven', de près de 10 minutes, déroule tranquillement une belle mélodie soutenue par la douce voix de 'Gabriele Marconcini' et par quelques accords de piano alternant avec des parties instrumentales dans lesquelles on est bercé par la guitare électrique de 'Samuele Santanna', puis ' City Lights And Desert Dark' continue dans cette délicate atmosphère qui peut rappeler à certains endroits 'Barclay James Harvest' et qui présente également en milieu de titre des changements bienvenus de tempo et d'intensité, le solo de guitare qui suit étant un pur régal ainsi que le final retombant en quelques notes de piano et de guitare accompagnées par le chant susurré de 'Gabriele Marconcini'. Avec le long développement 'Colorbox' qui suit, les Italiens nous offrent du rock progressif mélangeant des influences diverses dans lesquelles on peut reconnaitre des formations comme 'Marillion', 'IQ', 'Genesis' ou encore 'Saga', cheminant dans un labyrinthe sonore fait de différentes sections dans lesquelles il fait bon se perdre, puis la deuxième partie de l'album continue dans ce style progressif qui demande de s'y attarder pour en tirer toute la richesse avec trois autres longs titres que sont 'Approaching The Chaos', entièrement instrumental, 'Ride the tempest' qui nous embarque pour un nouveau voyage absolument délicieux et 'Absolution Trial' qui offre de remarquables variations d'intensité et de belles parties instrumentales, l'album se terminant avec le thème musical de 'Legend' qui me rappelle certaines sections instrumentales d'Airbag'.

En résumé, Les Italiens de 'Raven Sad' sortent un très bon album de rock progressif qui se bonifie au fur et à mesure des écoutes et 'The leaf and the wing' est à conseiller à un public aimant les longs développements progressifs dans un style raffiné avec des sections instrumentales dignes de ce nom...

Interprêtes

Gabriele Marconcini (Chant), Samuele Santanna (Guitare), Fabrizio Trinci (Claviers, Choeurs), Marco Geri (Basse), Francesco Carnesecchi (Batterie)


Artiste : Journey

Album : Rollin' On (Live 1981)

Date de Sortie : 31-01-2021

Ajouté le : 25-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Après les concerts de 'John Mellencamp' des années 80, je reviens sur le live de 1981 de 'Journey', déjà connu des fans mais qui est apparu sur spotify en Janvier 2021. Les Américains, qui ont été dans les années 70/80 un des groupes phares de rock mélodique que l'on appelle désormais AOR, n'ont pas sorti beaucoup d'albums après cette première période car le dernier enregistrement studio 'Eclipse' date déjà de 2011 mais sont en train de revenir sur le devant de la scène avec le line up constitué d'Arnel Pineda' au chant, 'Neal Schon' à la guitare, 'Jonathan Cain' au claviers, 'Randy Jackson' à la basse, 'Jason Derlatka' aux claviers et 'Narada Michael Walden' à la batterie (nouveau single 'The Way We Used To Be' sorti fin Juin 2021). Ce live enregistré lors de leur tournée Américaine de 1981 après la sortie de l'album 'Escape' nous fait revivre ces ambiances de concerts avec, certes une captation pas forcément au top pour cette période et la set list contient évidemment plusieurs titres de leur dernier opus de l'époque avec un certain 'Don't Stop Believin' (le nouveau line up l'a interprété en distanciel en 2020 ici) mais également les incontournables du groupe de la fin des années 70 avec par exemple 'Any Way You Want It'. Bref, en entendant un nouvel album des Américains, ce concert est un beau voyage dans le temps pour tous les fans de 'Journey' et permet de réécouter ce groupe qui a largement contribué à l'essor du rock mélodique Américain dans les années 70 et 80...

Interprêtes

Steve Perry (Chant), Neal Schon (Guitare, Choeurs), Ross Valory (Basse, Choeurs), Jonathan Cain (Claviers, Guitare, Choeurs), Steve Smith (Batterie, Percussions)


Artiste : Steven Wilson

Album : THE FUTURE BITES

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 01-03-2021

Toujours en recherche de nouveaux horizons musicaux, 'Steven Wilson' sort un nouvel album qui devrait encore partager les fans car je cite Steven (bel interview de 'La Grosse Radio.com' ici : "Au départ, je voulais vraiment composer un album qui pourrait refléter le style de 2020… Mes premiers albums solo étaient très nostalgiques : 'To the Bone' reflétait les années 80, 'The Raven That Refused to Sing' les années 70. Je voulais un album ancré dans le présent, moderne et nouveau. Pour arriver à cela, il fallait que je me détache du combo traditionnel : guitare, basse, batterie et me baser plus sur l’électro.".

Et effectivement, le moins que l'on puisse dire, c'est que ce nouveau bébé de l'Anglais est entièrement tourné vers des sonorités modernes et pour toutes celles et tous ceux qui sont attirés par les instruments traditionnels du rock, 'THE FUTURE BITES' est effectivement aux antipodes de ses autres formations et risquent d'en choquer quelques-uns mais, si on revient en arrière et que l'on parcourt son impressionnante carrière musicale, on se dit que chaque sortie amène son lot de surprises et, que pour toute personne ouverte à différents styles musicaux, il a été un des défricheurs musicaux les plus actifs depuis le début des années 90. On navigue donc dans un nouvel univers 'Wilsonien' fait de synthétiseurs et de boîtes à rythme avec une critique de notre société de consommation et de cette absence de vraie communication due aux réseaux sociaux qui nous isolent un peu plus tous les jours, et ceci débute, après l'introduction feutrée de 'Self', avec 'Unself' qui plante le décor de cet univers moderne électro avec un refrain répétant la même phrase musicale et avec des chœurs féminins légers et enjoués, puis 'King Ghost', tout en gardant un aspect résolument contemporain avec une rythmique électronique, met en avant la voix de tête de 'Steven Wilson' dans une ambiance vaporeuse. '12 Things | Forgot' nous fait revenir à un 'Steven Wilson' plus conventionnel avec toutes les influences pop de l'Anglais des années 70 qui ressortent dans une composition qui aurait pu trouver sa place sur un album de 'Blackfield'. Avec 'Eminent Sleaze', j'ai l'impression d'entendre un mélange entre les sonorités actuelles électro et des lignes mélodiques du disco des années 80 et 'Man Of the People' revient à une pop aérienne où l'on retrouve le Wilson plus intimiste et on n'est finalement pas si loin de certaines compositions de 'To The Bone'. Le titre le plus long de l'album arrive avec 'Personal Shopper' qui a fait l'objet d'un premier single et qui a fait découvrir ce nouvel univers de l'Anglais et est une sorte de rencontre assez improbable entre l'électro et le progressif dans laquelle la société de consommation est passée au crible et dans laquelle 'Elton John' fait une apparition des plus singulières car il prête sa voix pour énoncer une liste de courses. Avec 'Follower', même si le côté électronique est encore bien présent, on revient en terrain connu avec l'utilisation de la guitare électrique et 'Count of Unease' conclut l'album de manière décalée par rapport au reste avec une composition planante comme si 'Steven Wilson' voulait déjà nous dire que la voie stylistique empruntée sur cet album sera encore remise en cause dans ses prochaines sorties.

En résumé, dans ma dernière chronique, j'avais comparé 'Steven Wilson' à 'David Bowie' et ce nouvel album me conforte encore dans cette idée qu'il est le Bowie des années 2000 avec ses différents visages qui en font un chercheur perpétuel de nouveaux horizons musicaux et, même si certains n'arriveront pas à adhérer à ce nouvel opus, 'THE FUTURE BITES' montre une facette résolument moderne mais également assez déroutante qui en feront un des albums certainement les plus controversés de l'Anglais mais qui montre également qu'il continuera sans aucun doute, pour notre plus grand bonheur, à nous étonner dans le futur en nous faisant découvrir d'autres univers musicaux...

Interprêtes

Steven Wilson (Chant, Guitare, Claviers, Percussions), David Kosten (Programmation), Fyfe Dangerfield (Chant, Choeurs), Nick Beggs (Basse), Michael Spearman (Batterie), Bobbie Gordon (Chant, Choeurs), Crystal Williams (Chant, Choeurs), Wendy Harriott (Chant, Choeurs) + Invités : Elton John (Chant), Rotem Wilson (Chant)


Artiste : Elegy Of Madness

Album : Live at Fusco Theater

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 02-03-2021

Le même jour sont sortis deux concerts de métal symphonique et ce premier concert concerne les Italiens de 'Elegy Of Madness' qui, après leur dernier album 'Invisible World' sorti début 2020, ont enregistré 'Live at Fusco Theater' avec l'orchestre 'Giovanne Orchestra Jonica' à la suite d'un concours musical organisé par le département de la culture de Tarente. Les compositions de ce court concert d'un peu plus d'une heure mettent en avant les deux derniers enregistrements studio, le dernier album étant bien représenté car il est pratiquement joué dans son intégralité. On retrouve donc les titres entraînants dans un métal symphonique classique mais très efficace avec l'apport de l'orchestre et de chœurs samplés qui densifient l'ensemble et on peut citer par exemple 'Egodemon', 'Believe' 'New Era', 'Es', 'Apnoea' (vidéo ci-dessus), 'Fil Rouge' ou encore le titre final 'Devine Obsession' mais également des moments plus calmes comme le mid-tempo 'Nobody Cares', les ballades 'Memories River' et 'Reborn' ainsi que l'instrumental 'To Esperia' consacré entièrement à l'orchestre. Bref, ' Live at Fusco Theater' est un concert très agréable à écouter et qui sera sans aucun doute apprécié par toutes les amatrices et tous les amateurs de métal symphonique...

Interprêtes

Anja Irullo (Chant), Tony Tomasicchio (Guitare, Growls), Marco Monno (Guitare), Luca Basile (Violoncelle), Larry Ozen Amati (Basse), Francesco Paolo Caputo (Batterie) + Invités : Giovanne Orchestra Jonica


Artiste : Victoria K

Album : Essentia (Live Isolation Concert)

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 02-03-2021

Le deuxième live de métal symphonique sorti le 29 Janvier dernier concerne les Australiens de 'Victoria K' qui ont sorti un premier album 'Essentia' en Avril 2020 et qui a été enregistré pendant le confinement et qui a fait l'objet de la sortie d'un DVD. Etant donné la discographie très limitée de cette nouvelle formation, on retrouve l'ensemble des compositions de 'Essentia' que j'avais détaillé lors de sa sortie et l'ambiance dégagée n'est pas forcément celle d'un concert, le public n'étant pas présent ce qui destine principalement cet album aux fans qui pourront se procurer le DVD...

Interprêtes

Victoria K (Chant), Sheri Vengeance (Chant), Julia Mammone (Guitare), Marty Kawaler (Basse), James Davies (Batterie)


Artiste : Final Gravity

Album : Surviving Humanity

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 03-03-2021

'Final Gravity' est une formation Américaine que je découvre avec leur album 'Surviving Humanity' sorti fin Janvier 2021 mais qui a déjà plus d'une dizaine d'années d'existence avec un premier album éponyme du groupe datant de 2009 ici et un EP '4 Pack' datant de 2010 qui voyait l'intégration de la chanteuse 'Melissa Jane Dichiera' pour compléter le line up des quatre membres fondateurs. Leur style mélange du rock et du métal progressif avec des compositions denses qui se découvrent petit à petit, écoute après écoute.

'New Day' ouvre l'album dans une ambiance tranquille nous faisant découvrir 'Melissa Jane Dichiera' avec une identité vocale forte qu'elle maitrise parfaitement et dans lequel les alternances entre parties vocales et instrumentales sont très bien dosées ce qui permet à 'Michael Clark' de nous proposer un remarquable solo de guitare, puis 'Sincerely Satan' change de style en durcissant le ton dans un style rock plus direct avec une première moitié qui prend petit à petit de la puissance, Melissa ayant cette facilité de moduler sa voix en fonction de l'intensité. Avec 'Hollow Days', après une première partie calme qui monte en puissance tout doucement, des riffs de guitare saturés introduisent une deuxième partie beaucoup plus énergique laissant place sans transition à une rupture pour revenir au thème de départ dans une ambiance beaucoup plus tranquille, puis, 'Hello, Hello (Bleeding Sadness)', bien placé en milieu d'album est une ballade avec une magnifique mélodie entêtante. La deuxième partie de l'album se poursuit avec l'entraînant 'Leaving' qui a une rythmique chaloupée à la 'Led Zeppelin' et une admirable section instrumentale dans la deuxième partie du titre, puis, c'est encore une changement d'ambiance avec 'No Love', assez contrasté, entre une première partie dans laquelle on se laisse bercer par la voix délicate de Melissa et une deuxième partie qui, après une section rythmique aux sonorités du début des 'Floyds' rappelant des séquences d'Ummagumma', durcit le ton avec un changement radical de chant qui devient beaucoup plus énergique. Quant aux deux derniers titres, 'My Eternity' et 'Poenix', le mélange fait de rock direct et de parties beaucoup plus progressives constituées d'alternances rythmiques et d'intensité illustrent bien toute la particularité et l'originalité de cette formation.

En résumé, ce nouvel album des Américains de 'Final Gravity' montre tout le chemin parcouru depuis leur début et propose des compositions qui prennent toute leur dimension après plusieurs écoutes ce qui destine 'Surviving Humanity' à un public aimant un progressif moderne naviguant entre rock et métal...

Interprêtes

Melissa Jane Dichiera (Chant), Michael Clark (Guitare, Claviers, Choeurs), Charles Mumford (Basse), John Chominsky (Batterie) + Invité : Paula Yoo (Violon)


Artiste : Souls Of Diotima

Album : Janas

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 04-03-2021

Après 'The Sorceress Reveals – Atlantis' en 2016, les Italiens de 'Souls Of Diotima' continuent avec leur dernier album 'Janas' de nous raconter des histoires issues de la mythologie Méditerranéenne avec des récits sur les Janas, des créatures féériques de l'île de Sardaigne. On retrouve leur style original et diversifié fusionnant métal mélodique, symphonique et progressif ce qui fait des Italiens une formation à part dans le paysage musical métal et ce nouveau bébé amène encore son lot de bonnes surprises mais est certainement plus direct que l'était son prédécesseur grâce à des lignes mélodiques qui s'apprivoisent à la première écoute.

Cet variété s'illustre dès les trois premiers titres : tout d'abord, 'The Black Metal' ouvre le bal dans une ambiance épique et puissante avec une première mélodie accrocheuse aux sonorités orientales et des chœurs imposants, puis, 'Sleep Demon' prend le relais dans une ambiance beaucoup plus moderne avec une rythmique entraînante, un refrain aux basses marquées proches de la techno et un remarquable solo de guitare de 'Fabio Puddu', et enfin, 'The Princess Of Navarra' est une power ballade très classique mais tellement efficace avec cette section mémorable du solo de guitare suivi de chœurs masculins majestueux préparant un final avec de profondes basses. Avec la chanson titre, le mélange power et symphonique met en avant des sections vocales remarquables que ce soit avec les growls d'Antonio Doro' répondant à 'Claudia Barsi' ou avec les chœurs accompagnant une mélodie entêtante, puis, 'The Dark Lady' en remet une couche avec un nouveau bijou mélodique qui peut rappeler certaines sonorités de 'Delain' et qui pourrait faire des envieux dans les meilleures formations de métal symphonique. La deuxième partie de l'album ne faiblit pas et nous offre 'Ichnos Superhero', le titre mélodique et entraînant parfait pour terminer un concert en beauté, le puissant 'My Roots' avec ses remarquables changements rythmiques qui en font un exemple type de ce talent qu'on les Italiens de s'approprier plusieurs types de métal, puis, sans transition, 'Maty' qui nous embarque dans un lent tempo puissant avec des chœurs somptueux et des lignes mélodiques empruntées à la culture Méditerranéenne, un nouveau hit mélodique 'Mediterranean Lane' entraînant avec la basse d'Antonio Doro' qui mène la danse et enfin, le dernier titre mais pas le moindre, 'Sherden', qui termine magnifiquement l'album avec des chœurs admirables, un nouveau solo de guitare tout en feeling et un refrain qui ne nous quitte plus.

En résumé, ce dernier album des Italiens de 'Souls Of Diotima' est une réussite totale avec des compositions toutes aussi remarquables les unes que les autres et si vous aimez un métal puissant et mélodique avec des hymnes qui s'incrustent immédiatement dans votre tête, il y a fort à parier que vous fassiez tourner 'Janas' en boucle dans votre playlist favorite...

Interprêtes

Claudia Barsi (Chant), Fabio Puddu (Guitare), Antonio Doro (Basse, Growls), Giorgio Pinna (Batterie)


Artiste : Soen

Album : IMPERIAL

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 05-03-2021

Ce sont encore des Suédois qui reviennent sur le devant de la scène mais cette fois, pas en hard-rock mélodique mais en métal progressif et on peut dire qu'à chaque sorti d'album, 'Soen' met la barre un petit peu plus haut et que ce dernier opus 'IMPERIAL' est ce que l'on peut faire de mieux dans ce style et après le très bon 'Lotus', sorti en 2019, que j'avais découvert assez tard, les Suédois ont mis à contribution la période du confinement, leur tournée étant bien évidemment annulée dû à la crise sanitaire, pour écrire et enregistrer ce cinquième album avec à la clé, certainement leur meilleur production.

Tout d'abord, on ne peut plus limiter 'Soen' à du métal progressif car les ambiances déployées dans 'IMPERIAL' mélangent rock et métal avec ce talent pour faire cohabiter à l'intérieur de chaque titre des différences d'intensité et de tempo tout en gardant des lignes mélodiques qui sont accessibles, approche que l'on peut retrouver, même si le style est résolument différent, chez les Anglais de 'Threshold'. 'Lumerian' qui débute l'album en est la parfaire illustration avec ses riffs explosifs de guitare qui cohabitent avec des parties beaucoup plus posées et avec un refrain qui vient se greffer immédiatement dans la tête. On peut également ranger des titres comme 'Deceiver', 'Dissident' ou encore 'Antagonist' (voir la vidéo très original ici) dans le même style dans lesquels les ruptures d'intensité sont nombreuses, la section rythmique contribuant remarquablement à ces multiples changements. Mais 'Soen', ce sont également des compositions avec des tempos plus lents et, on peut citer les magnifiques 'Monarch' (voir vidéo ci-dessus) et 'Modesty' qui, même si l'ambiance reste assez lourde dans l'ensemble, amènent des lignes mélodiques qui adoucissent l'ensemble. On retrouve ce côté plus light des Suédois avec des ballades que sont 'Illusion' ou 'Fortune', la première se rapprochant d'un rock progressif planant avec de magnifiques interventions de guitare 'Gilmouriennes', la deuxième et placé en dernière position amenant un niveau émotionnel à son paroxysme avec ce texte final qui finit sur une note positive avec 'Joel Ekelof' qui nous fait passer un message de manière poignante : " Et un jour, je sais que tu comprendras que ton bonheur dépend de toi". Car il faut également souligner que les textes de 'Soen' sont particulièrement tournés vers la crise que nous vivons avec en toile de fond ce cri bouleversant concernant les privations de liberté qui transforme l'Homme dont l'essence même de la vie est de prendre des risques, en une personne perdant petit à petit son humanité en se contentant de simplement survivre, 'Martin Lopez' soulignant qu'au-delà de la musique : "nous serons toujours un groupe qui a la volonté de se battre pour la liberté et toutes les choses importantes de la vie : les gens et les opprimés".

En résumé, pas la peine de vous faire un dessin, ce dernier bébé des Suédois de 'Soen' est en tout point admirable (je n'ai pas parlé du talent remarquable de chaque membre du groupe et de la production qui est irréprochable) et sera sans aucun doute une des sorties majeures de l'année 2021 en progressif, tous styles confondus, ce qui fait d'IMPERIAL' un album qui devrait très rapidement rejoindre la discothèque idéale de toute amatrice et tout amateur de rock et de métal progressif...

Interprêtes

Joel Ekelof (Chant), Cody Ford (Guitare), Lars Åhlund (Guitare, Claviers), Oleksii “zlatoyar” Kobel (Basse), Martin Lopez (Batterie)


Artiste : Art of Illusion

Album : X Marks the Spot

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 06-03-2021

Juste une semaine après 'W.E.T.' et 'Creye', des Suédois peuvent en cacher d'autres avec ce nouveau projet 'Art of Illusion', nom donné par nos deux protagonistes le chanteur et claviériste 'Lars Säfsund' et le guitariste et claviériste 'Anders Rydholm' respectivement de 'Grand Illusion' et de 'Work Of Art' ce qui explique le nom du groupe avec un mot emprunté à chacune de leurs formations respectives. Inutile de faire une longue chronique, surtout qu'elle risque d'être un copier-coller de celle de 'Creye' une semaine plus tôt : on se retrouve dans un terrain connu pour toutes celles et ceux qui aiment un AOR nous rappelant le rock mélodique des années 80 et les références que j'avais cité pour 'Creye' sont également valable pour 'Art of Illusion'. Avec une pléiade d'invités, la plupart guitaristes, ils nous proposent donc 12 compositions qui se dégustent agréablement et ceci dès les deux premiers titres entraînants 'Wild and Free' et 'Run' avec des refrains mémorables mais certains morceaux sortent du schéma classique en amenant une remarquable variété à l'ensemble : le mélodique 'My Loveless Lullaby', avec ses alternances de tempos, nous offre une pincée de progressif, le court 'Waltz For The Movies' avec son ambiance théâtrale à la 'Queen' est un intermède original, atmosphère que l'on retrouve également dans 'Let The Games Begin' et 'A Culinary Detour', ce dernier flirtant de nouveau avec ce qu'a pu faire 'Freddy Mercury' dans sa carrière solo, le reste se partageant entre des compositions entraînantes comme les bijoux mélodiques 'Let The Games Begin' et 'Rampant Wildfire' et les remarquables ballades que sont '4Am' et 'Race Against Time' clôturant l'album de très belle manière.

En résumé, 'Art of Illusion' est un nouveau projet qui ravira tous les fans d'AOR et qui vient se rajouter à la liste déjà impressionnante des formations d'AOR mais qui risque assez rapidement de se placer dans le peloton de tête dans ce style de musique si 'Anders Rydholm' continue, comme il l'a fait dans ce 'X Marks the Spot', à composer des mélodies de cette qualité...

Interprêtes

Lars Säfsund (Chant, Claviers), Anders Rydholm (Guitare, Basse, Claviers) + Invités : Daniel Rydholm (Guitare), Frank Nilsson (Batterie), Jay Graydon (Guitare), Kristian Larsen (Guitare), Muris Varajic (Guitare), Pelle Holmberg (Guitare), Per Svensson (Choeurs), Tony Paoletta (Steel Guitare)


Artiste : MEER

Album : Playing House

Date de Sortie : 29-01-2021

Ajouté le : 02-04-2021

Je reviens sur un album sorti fin Janvier 2021 et qui est l'œuvre de la formation Norvégienne 'MEER' qui a déjà une douzaine d'années d'existence et qui sort seulement son deuxième enregistrement studio 'Playing House'. Le line-up mélange les instruments électriques traditionnel du rock progressif et ajoute des cordes avec la violoniste 'Åsa Ree' et l'Altiste 'Ingvild Nordstoga Eide', la section vocale étant partagée entre la fratrie 'Johanne Margrethe Kippersund Nesdal' et 'Knut Kippersund Nesdal' (ce dernier ayant participé à l'émission Norvégienne de 'The Voice' en 2017 – 'Norges beste stemme' en Norvégien). Ils nous proposent un mélange de pop et rock mélangeant symphonique, folk et progressif dans des ambiances offrant de belles mélodies mais, ne nous y trompons pas, avec des constructions recherchées, la diversité des instruments amenant cette richesse dans chaque composition et même si la longueur de chaque titre ne dépasse pas les 7 minutes, cet opus se bonifie écoute après écoute, en découvrant des recoins précédemment inexplorés.

'Picking Up The Pieces' début l'album avec de somptueuses harmonies vocales et de remarquables arrangements instrumentaux, ce premier titre me fait penser à certaines atmosphères de 'Mostly Autumn', puis, 'Beehive' poursuit mais avec des passages plus puissants alternant avec d'autres plus tranquilles et 'All At Sea' nous offre une ambiance semi-acoustique plus dépouillée et on se laisse bercer par la douce voix de Knut, Johanne venant le rejoindre à mi-titre en nous enchantant par ses harmonies vocales délicates que l'on retrouve également sur le titre suivant 'Songs of Us' qui n'en forme qu'un avec le précédent. Avec 'Child', le ton est encore plus léger sous la forme d'une ritournelle enjouée, puis, 'You Were a Drum', tout en ayant ce côté popisant léger, flirte avec une ambiance jazzy feutrée amenée par les cordes et 'Honey', entraînant et plus puissant, nous offre une mélodie addictive sur laquelle Johanne amène une délicatesse vocale remarquable, le final étant de toute beauté. La fin de l'album fait défiler 'Across The Ocean' qui a servi de single pour l'album et qui est certainement le titre le plus accessible, 'She Goes' qui est un de mes coups de cœurs avec son ambiance mystérieuse, tout en tension et détente, et ses arrangements vocaux admirables, le très épuré 'Where Do We Go From Here' et pour finir, 'Lay It Down' qui nous embarque dans une belle fresque symphonique avec de belles alternances entre parties calmes et énergiques, l'emballement final avec cette rupture très brusque étant magnifique.

En résumé, 'MEER' est une belle découverte et nous emmène dans un beau voyage rempli de fraicheur et d'originalité, l'ensemble étant sublimé par de magnifiques arrangements, tout d'abord vocaux avec cette belle complicité entre Johanne et Knut mais également au niveau instrumental ce qui en fait un album riche et dense qui se bonifie écoute après écoute...

Interprêtes

Johanne Margrethe Kippersund Nesdal (Chant), Knut Kippersund Nesdal (Chant), Eivind Strømstad (Guitare), Ole Gjøstøl (Claviers), Morten Strypet (Basse), Mats Lillehaug (Batterie), Åsa Ree (Violon), Ingvild Nordstoga Eide (Alto)


Artiste : Steve Hackett

Album : Under A Mediterranean Sky

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 21-02-2021

L'infatigable 'Steve Hacket' continue de sortir des albums à une fréquence impressionnante et, après son merveilleux album studio de 2019 'At The Edge Of Light', l'album de Genesis revisité avec un orchestre symphonique dans le mythique 'Royal Albert Hall' et le dernier album en public 'Selling England by The Pound & Spectral Mornings: Live at Hammersmith' sorti fin 2020 dans lequel il reprenait deux de ses premiers albums ainsi que l'intégral de 'Selling England By The Pound' de 'Genesis', voici son nouveau bébé, 'Under A Mediterranean Sky' et c'est encore une autre facette de ces multiples talents de guitariste qu'il nous offre avec une invitation à voyager sous le doux soleil méditerranéen sous lequel il est allé chercher son inspiration au cours de ses différentes visites avec sa femme 'Jo', je cite Steve : "J’ai eu de nombreuses idées dans le genre classique ces dernières années et j’ai senti que c’était le moment parfait pour faire cet album, un moment pour contempler les endroits que nous avons visités autour de la Méditerranée.". Avec lui, il a convié son ami de longue date 'Roger King' qui a concocté toutes les parties de claviers et les arrangements orchestraux ainsi que d'autres instrumentistes avec notamment des instruments acoustique représentant bien les pays méditerranéens. On est donc embarqué dans une sorte de patchwork d'influences bordant la méditerranée et l'on voyage de l'Andalousie à l'Orient et ceci dès le premier titre 'Mdina (The Walled City)', célébrant Malte au carrefour de différentes cultures et qui alterne des parties orchestrales et des sections de guitare classique avec toujours ce doigté magique que possède Steve et qui est encore accentué avec l'instrument acoustique. Les titres défilent les uns après les autres et on passe de compositions académiques comme 'Adriatic Blue' ou 'Joie de Vivre' ou 'Lorato' ou encore la sonate de Scarlatti faisant ressortir tous les arpèges mélodieux au romantisme de 'Sirocco' ou de 'Casa del Fauno', le premier aux sonorités mélangeant orient et occident et le deuxième étant beaucoup plus classique, en passant par un sirupeux 'The Memory of Myth' à la frontière entre la Grèce et l'Espagne ou par un ensorcelant 'The Dervish and the Djin' ou encore par 'Andalusian Heart' qui nous berce à l'ombre d'une belle place Andalouse. Bref, cette autre facette de 'Steve Hackett' tourné vers le classique est un beau voyage que nous offre le guitariste pendant cette période qui justement nous en prive, et, même si certains amateurs de rock progressif n'y trouveront pas leur compte par le côté classique de cet opus, pour les autres dont je fais partie, installez-vous confortablement dans un endroit calme et fermez les yeux, la musique fera le reste et vous verrez défiler tous ces paysages merveilleux de notre belle méditerranée...

Interprêtes

Steve Hackett (Guitare, Charango, Oud), John Hackett (Flûte), Roger King (Claviers, Arrangements Orchestraux), Malik Mansurov (Tar), Arsen Petrosyan (Duduk), Christine Townsend (Violon), Rob Townsend (Saxophone)


Artiste : W.E.T.

Album : Retransmission

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 22-02-2021

Après le très bon 'Earthrage' en 2018, le super groupe 'W.E.T.' sort un nouvel album 'Restransmission' et c'est bien entendu l'occasion de reparler de 'Jeff Scott Soto' dont la dernière apparition dans une chronique de myprogmusic date du 08 Février 2021 avec un nouveau super groupe de métal progressif 'Octavision'. Nos trois lascars 'Erik Martensson' ('Eclipse', 'Nordic Union'), 'Robert Säll' ('Work OF Art') et 'Jeff Scott Soto' remettent ça et on peut dire que les albums se suivent et qu'à chaque sortie on se régale en écoutant la nouvelle offrande et pour ce dernier bébé, un nouveau bassiste vient se joindre aux 5 artistes en la personne de 'Andreas Passmark' qui fait partie de 'Royal Hunt', 'Magnus Henriksson' et 'Robban Bäck' officiant toujours respectivement à la guitare et à la batterie. Par conséquent, pour faire court, ils nous offrent 11 tubes en puissance de hard-rock mélodiques avec des refrains qui viennent se greffer automatiquement dans votre tête, des chœurs qui vous donne une envie irrésistible de les accompagner et de bons riffs saturés de guitare dans des tempos entraînants. Et pour ne citer que quelques titres qui me trottent dans le tête, je dirais 'Got to Be About Love', 'Beautiful Game', 'One Final Kiss' et bien entendu la ballade 'What Are You Waiting For'. Bref, ce nouvel album de 'W.E.T.' est encore à consommer sans modération et à ranger dans la partie anti-dépresseur de votre discothèque pour le ressortir quand vous avez un petit coup de mou afin de vous remettre en forme pour toute une journée et pour reprendre la pub des années 70 d'une certaine barre chocolatée : "un coup de barre, W.E.T. et ça repart"...

Interprêtes

Erik Martensson (Guitare, Claviers, Chœurs), Jeff Scott Soto (Chant), Robert Säll (Guitare, Claviers), Andreas Passmark (Basse), Magnus Henriksson (Guitare), Robban Bäck (Batterie)


Artiste : Kickin Valentina

Album : The Revenge Of Rock

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 23-02-2021

'Kickin Valentina' est un groupe de rock Américain qui a déjà deux enregistrements studio à son actif ('Super Atomic' en 2015 et 'Imaginry Creatures' en 2017) et qui vient de sortir un nouvel album 'The Revenge Of Rock'. Ils nous envoient du rock direct et efficace sans fioriture en allant tout droit au but en nous offrant 9 compositions remplies de bons riffs de guitares et de mélodies accrocheuses. D'entrée, avec 'Freakshow', on est plongé dans une ambiance surchauffée avec un premier titre puissant, le voix de 'D.K. Revelle' éraillée et musclée étant complètement en phase avec ce style direct, puis, 'Somebody New' joue sur une mélodie imparable qui en fait un des premier hit de l'album et 'Rat Race' en remet une couche avec une rythmique rapide qui emporte tout sur son passage. La suite continue dans cette atmosphère enflammée avec des brulots comme l'énergique 'War' ou 'End OF The Road' tagué rock sudiste mais certains titres sont un peu plus tranquilles et 'Heart Tattoo' et 'Strange' amènent un peu d'aération à l'ensemble, l'album se terminant par la chanson titre de l'album 'The Revenge of Rock' qui conclue par un nouvelle composition intense et survoltée qui nous envoie du lourd avec des chœurs scandés. Bref, ce dernier bébé des Américains de 'Kickin Valentina' est un bâton de dynamite contenant des tubes tous autant efficaces les uns que les autres qui devraient plaire à un public aimant les groupes de hard qui balancent des hits explosifs remplis d'une énergie imparable très proche de l'atmosphère de concert...

Interprêtes

D.K. Revelle (Chant), Heber Pampillon (Guitare), Chris Taylor (Basse), Jimmy Berdine (Batterie)


Artiste : Human Fortress

Album : Epic Tales & Untold Stories

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 25-02-2021

Les Allemands de 'Human Fortress' sortent un nouvel album contenant des inédits et une compilation de leurs meilleurs morceaux qui fête les 20 ans de leur premier enregistrement studio 'Lord of Earth and Heavens Heir', leur dernier album 'Reign of Gold' datant de 2019. Ce nouvel opus est bien entendu destiné en premier lieu au fans mais peut être également un bon moyen de découvrir cette formation de power métal d'autant plus que les 8 premiers titres inédits sont au même niveau que le reste de leur discographie et présentent les différentes facettes du groupe avec le mid-tempo 'The Grimoire' qui nous ramène à un hard-rock des années 70 ou 'Disappear in Dark Shadows' avec son refrain qui ne vous lâche plus ou l'énergique 'Vain Endevour' avec ses riffs musclés de guitare et un nouveau refrain entêtant ou la belle ballade 'Free' avec l'utilisation de cordes ou encore la version orchestrale de 'Pray For Salvation' (video you tube ici). Quant à 'We Are Legion' qui n'est pas un titre original du groupe, il était chanté par 'Jioti Parcharidis' et est repris dans une nouvelle version par 'Gus Monsanto' qui est désormais le chanteur depuis 2009. Dans la partie 'best of' qui a été remastérisée par 'Alexander Krull' de 'Leaves' Eyes', on retrouve des titres qui ont fait la renommée du groupe comme 'Defenders of the Crown', 'Dark Knight', 'Rise Fall' ou encore les deux 'Gladiator In Rome'. En résumé, ce double CD 'Human Fortress' est un bon compromis pour les fans des Allemands avec des titres inédits mais également le meilleur de leurs 6 enregistrements studio et, pour ceux qui ne les connaissant pas encore, sera un bon moyen de découvrir cette formation de power métal qui a débuté sa carrière à la fin des années 90...

Interprêtes

Gus Monsanto (Chant), Torsten Wolf (Guitare, Chœurs), Volker Trost (Guitare), Andre Hort (Basse), Dirk Liehm (Claviers), Apostolos "Laki" Zaios (Batterie)


Artiste : Phantom Elite

Album : Titanium

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 26-02-2021

'Phantom Elite' est une formation qui sort son deuxième enregistrement studio 'Titanium' et qui a été créée en 2016 par le guitariste, bassiste et chanteur Néerlandais 'Sander Gommans' (également producteur et qui était partenaire de 'Floor Jansen' jusqu'en 2009 avec 'After Forever' et qui a également participé au projet de sa compagne 'Amanda Somerville' avec 'Michael Kiske' 'Kiske Sommerville') et par la Brésilienne 'Marina La Torraca' qui fait partie de l'aventure 'Exit Eden' avec, 'Clémentine Delaunay' de 'Visions Of Atlantis', 'Anna Brunner' et, tiens, une certaine 'Amanda Somerville'. C'est donc bien naturellement que cette dernière a été invitée sur ce nouvel album qui succède à 'Wasteland' sorti en 2018 et qui offre 11 compositions déployant un savant mélange entre du métal symphonique classique et un métal amenant une bonne dose de modernité que l'on pourrait comparer au projet 'Trillium' du couple (à la ville comme à la scène) 'Sander Gommans'/'Amanda Somerville' (le monde du métal symphonique est petit !).

Et, dès le premier titre 'Conjure Rains', l'originalité est au rendez-vous avec une puissance de feu impressionnante et de nombreux changements de tempos, les lignes mélodiques flirtant à certains endroits avec des influences orientales, puis, 'The Race', tout autant puissant, nous offre un refrain qui s'incruste facilement dans la tête et 'Diamonds and Dark' continue dans cette voie toute tracée en se rapprochant d'un métal symphonique plus classique avec des ruptures d'intensité tout à fait remarquables qui en font un des hits de l'album. La suite continue dans cette énergie communicative avec un énorme 'Worst Part of Me', les growls de 'Stef Rikken' répondant à la voix claire de 'Marina La Toraca', puis 'Glass Crown' revient à une ambiance symphonique plus classique avec des couplets moins puissants qui tranchent avec un refrain entêtant et la chanson titre de l'album remonte d'un cran l'intensité en rajoutant une composante progressive qui permet d'en faire la composition la plus aboutie avec différentes parties imbriquées présentant de grands écarts sonores. Le reste de l'album fait défiler un énergique 'Bravado' qui peut rappeler 'Lacuna Coil', le mélodique 'Silver Lining' dans lequel 'Marina La Torraca' partage le micro avec 'Amanda Somerville' formant toutes les deux un remarquable duo vocal, le petit intermède instrumental très calme 'Haven', 'Deliverance' qui me rappelle cette fois l'ex-groupe 'Stream of Passion' avec une énorme ligne de basse, l'album se refermant sur un dernier duo Marina/Amanda dans un tubesque 'Eyes Wide Open' parsemé ici et là de sonorités électroniques.

En résumé, ce deuxième album de 'Phantom Elite' montre tout le chemin parcouru depuis le début du groupe car 'Titanium' est très abouti et vient directement concurrencer les meilleures formations de métal symphonique du moment sans les plagier car ils amènent une vraie originalité qui permettra sans doute de les faire sortir de la masse des projets de ce style...

Interprêtes

Marina La Torraca (Chant), Max van Esch (Guitare, Basse), Koen Stam (Claviers), Joeri Warmerdam (Batterie) + Invités : Amanda Somerville (Chant, Choeurs), Stef Rikken (Chant)


Artiste : Labyrinth

Album : Welcome to the Absurd Circus

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 27-02-2021

Les Italiens de 'Labyrinth' qui ont déjà une trentaine d'années d'existence et qui, après une longue interruption entre 2010 et 2017, étaient revenus avec 'Architecture of a God' en 2017 salué par la critique musicale, sortent un nouvel album ce qui porte leur discographie à neuf enregistrements studio. Ce nouvel opus des Italiens est dans la continuité des albums précédents avec toujours un savant mélange entre un power métal galopant avec l'utilisation de la double pédale (n'oublions pas que 'Fabio Lione' a commencé sa carrière avec 'Labryrinth' en 2015) et du métal beaucoup plus soft ce qui en fait une formation original de power métal avec ses alternances d'intensité toujours bien dosées entre les différentes compositions mais également à l'intérieur de certains titres ce qui amène à certains endroits une touche de progressif.

Et le premier titre 'The Absurd Circus' nous en fait une bonne démonstration avec une entame énergique et une première prestation vocale remarquable de 'Roberto Tiranti', toujours aussi à l'aise dans ces parties enlevées, puis, à mi-chemin, arrive une partie beaucoup plus tranquille avec un magnifique solo de guitare, le final revenant au thème du départ. La suite alterne des compositions enflammées comme 'Live Today', 'The Unexpected' ou encore le titre final 'Finally Free' avec des ambiances plus posées qui ont des lignes mélodiques toujours aussi accessibles comme 'One More Last Chance' alternant les intensités dans un tempo plus modéré et on peut également citer 'As Long as It Lasts', 'Den of Snakes', et 'Words Minefield', ces titres pouvant même faire penser à des formations de métal symphonique comme 'Serenity', sans oublier la magnifique ballade 'A Reason to Survive' dans la lignée des ballades de 'Scorpions'. A noter également la reprise du tube d'Ultravox' des années 80, 'Dancing with Tears in my Eyes' dans une version légèrement plus saturée que l'original.

En résumé, les Italiens de 'Labyrinth' sortent un nouvel album dans la lancée de 'Architecture of a God', aux compositions directes et accessibles à la première écoute, allant du power au mélodique métal en passant par du progressif et du symphonique ce qui destine 'Welcome to the Absurd Circus' à un public aimant le mélange de tous ces styles de métal...

Interprêtes

Roberto Tiranti (Chant), Olaf Thorsen (Guitare), Andrea Cantarelli (Guitare), Nik Mazzucconi (Basse), Oleg Smirnoff (Claviers), Mattia Peruzzi (Batterie)


Artiste : Wig Wam

Album : Never Say Die

Date de Sortie : 22-01-2021

Ajouté le : 28-02-2021

La fin de l'année 2020 avait été bien fournie en albums de hard-rock ou de métal mélodique (voir la playlist myprogmusic) et 2021 démarre sur les chapeaux de roues, car après 'W.E.T.' et 'Creye', c'est au tour des Norvégiens de 'Wig Wam' de sortir un nouvel album prénommé 'Never Say Die' (tiens, ça ne vous rappellerait pas un certain album de la fin des années 70 ?) après près de 10 années de silence radio, les différents membres du groupe s'étant réuni de nouveau pour ce nouveau bébé. Et quel bébé !! C'est un défilé de hits mélodiques bien pêchus qui est encore un super anti-dépresseur pendant cette période qui continue dans la morosité et qui va encore nous priver de concerts certainement un bon moment.

Après une courte introduction instrumentale qui fait doucement monter la pression, le titre éponyme de l'album déboule avec un premier bijou mélodique heavy dans lequel 'Åge Sten Nilsen' est au top de sa forme et dans lequel ' Trond Holter' nous décoche un premier solo de guitare magistral, puis 'Hypnotized' continue avec une rythmique marquée qui emporte tout sur son passage et, sans réellement avoir pu reprendre notre souffle, ça continue avec un 'Shadows of Eternity' entraînant et tellement efficace avec son refrain entêtant que l'on a envie de reprendre en chœurs. Avec 'Kilimenjaro', le rythme ralentit mais reste bien marqué et c'est encore un brulot avec un nouveau refrain fait pour concurrencer 'I Love Rock'N Roll' de 'Joan Jett', puis la force de frappe heavy revient avec 'Where Does It Hurt' à nous décrocher la tête à force de headbanguer. Après autant d'énergie, 'My Kaleidoscope Ark' arrive à point nommé pour se refaire une petite sante en écoutant cette sublime power ballade, puis, avec 'Dirty Little Secret', c'est reparti pour un titre entraînant avec un nouveau refrain d'une efficacité redoutable et encore un solo de guitare énorme en milieu de titre. La fin de l'album ne faiblit pas avec 'Call Of The Wild' qui continue dans un train d'enfer tout en gardant un côté mélodique imparable puis, l'instrumental 'Northbound' met en avant le talent de 'Trond Holter' qui fait littéralement chanter sa guitare pour notre plus grand plaisir et, quant à 'Hard Love', on se retrouve dans les années 70 avec une composition que n'aurait pas renié 'Led Zeppelin' avec sa sublime rythmique chaloupée et 'Silver Lining' conclue ce magnifique opus avec des lignes mélodiques qui ne vous quittent plus et qui nous rappelle une fois de plus les meilleures chansons rock des années 70/80 et qui aurait certainement fait fureur à l'époque de 'Queen' et qu'on se prend à rêver d'être la dernière chanson d'un futur concert des Norvégiens.

En résumé, inutile de vous faire un dessin, les Norvégiens de 'Wig Wam' vont marquer de leur empreinte l'année 2021 avec ce nouvel album dans lequel chaque titre pourrait faire l'objet d'un single et, si vous aimez le hard-rock ou le métal mélodique, je prends le pari que 'Never Say Die' tournera vite en boucle dans vos playlists...

Interprêtes

Åge Sten Nilsen (Chant), Trond Holter (Guitare), Bernt Jansen (Basse), Øystein Andersen (Batterie)


Artiste : Therion

Album : Leviathan

Date de Sortie : 21-01-2021

Ajouté le : 20-02-2021

L'année 2018 avait vu la sortie de l'œuvre pharaonique 'Beloved Antichrist' qui restera pour moi un de mes albums préférés des années 2010 et qui n'a pas, pour l'instant, été présenté au public car l'ampleur de la tâche pour monter un tel opéra, non seulement sur le plan financier mais aussi à cause de cette saleté de période dans laquelle nous vivons en ce moment, a dû mettre à mal tous les projets de 'Christofer Johnsson', mais qu'à cela ne tienne, le Suédois, avec l'aide du chanteur 'Thomas Vikström', a mis à contribution cette période pendant laquelle pas mal de formations enregistrent à distance aux quatre coins de la terre (ça au moins, le coronavirus aura permis d'accélérer ce genre de pratique pour nous offrir de très beaux albums en 2020 et à venir en 2021), pour ressortir un nouvel album au doux nom de 'Leviathan' qui met en avant, je cite Christofer, "la mythologie celtique, chinoise, finlandaise, toltèque/aztèque et la vieille mythologie germanique". Et comme on en l'habitude maintenant, à chaque sortie d'album de 'Therion', c'est toujours une surprise qui nous attend et cette fois, après le travail titanesque de 'Beloved Antichrist', Christofer a tout naturellement décidé de prendre le contre-pied de son dernier album pour nous offrir du 'Therion' pur jus, beaucoup plus direct et assimilable à la première écoute, avec toujours ce génial mélange entre du métal et du symphonique, tout cela étant accompagné d'arrangements vocaux admirables. Ce sont donc 11 nouvelles compositions qui feront partie d'une trilogie et, après une première écoute, on se dit que les lignes mélodiques ont été composées dans le seul objectif de nous offrir un ensemble de tubes 'Thérionesques'.

Tout d'abord, on retrouve ses fidèles avec la section vocale magique rassemblant 'Lori Lewis' qui a sorti son premier album solo en 2019, 'Thomas Vikström' et 'Chiara Malvestiti' ainsi que 'Christian Vidal' à la guitare, 'Nalle Påhlsson' à la basse et 'Sami Karppinen' à la batterie, et depuis 2019, l'Espagnole 'Rosalía Sairem' a rejoint le groupe et a remplacé 'Linnea Vikström'. Ensuite, tout au long de l'album, on a l'impression d'entendre un best of d'environ 20 années des compositions de 'Christofer Johnsson' et ceci dès le premier titre 'The Leaf On The Oak Of Far' qui débute l'album de manière magistrale avec tous les ingrédients d'un hit qui vous met en forme toute la journée avec d'admirables joutes vocales entre les parties masculines et féminines. Chaque composition est donc taillée pour nous toucher immédiatement avec des mélodies qui s'incrustent dans notre tête avec ce talent pour alterner les ambiances en passant du tubesque 'Leviathan' avec sa section vocale à vous filer la chair de poule a la magnifique ballade 'Die Wellen der Zeit' (voir la vidéo ici) en passant par 'Aži Dahaka' mélangeant orient et occident ou le plus classique 'Nocturnal Light' avec ses chœurs magistraux ou encore l'épique et symphonique mid-tempo 'Ten Courts of Diyu' clôturant l'album de très belle manière. Chaque instant nous ramène aux incontournables des Suédois avec cette irrésistible envie de ressortir tous ces albums qui nous ont procuré tellement de plaisir, ce qui m'a donné l'idée de créer une playlist de 'Therion' ici avec quelques titres de chaque album qui sont devenus pour moi des incontournables entre 1996 et 2010 et dont j'ai mis la liste ci-dessous (pas facile pour certains albums de ne pas tout prendre !). A noter que 'Marko Hietala' qui a décidé de quitter 'Nightwish' et qui a sorti un très bel album solo en 2020 (voir ici) a été invité sur le titre 'Tuonela' qui a fait l'objet d'une vidéo ici.

En résumé, 'Christofer Johnsson' nous fait un beau cadeau avec ce nouvel album rempli de toute la nostalgie de près de 25 années de compositions qui ont accompagné bien des fans et ces nouveaux titres rentrent tous directement dans la liste des hits déjà bien nombreux qui font partie de la discographie impressionnante de 'Therion'…

Playlist myprogmusic de 'Therion' (1996 – 2010)

01 – To Mega Therion (Theli - 1996)
02 – Cults Of The Shadow (Theli - 1996)
03 – The Siren Of the Woods (Theli – 1996)
04 – Grand Finale/Postludium (Theli - 1996)
05 – The Rise of Sodom and Gomorrah (Vovin – 1998)
06 – Birth of Venus Illegitima (Vovin – 1998)
07 – Wine of Aluqah (Vovin – 1998)
08 – Clavicula Vox (Vovin – 1998)
09 – Eye of Shiva (Vovin – 1998)
10 – Black Sun (Vovin – 1998)
11 – The Opening/Morning Star/Black Diamond (Vovin – 1998)
12 – Raven of Dispersion (Vovin – 1998)
13 – Crowning of Atlantis (Crowning of Atlantis – 1999)
14 – Mark of Cain (Crowning of Atlantis – 1999)
15 – From the Dionysian Days (Crowning of Atlantis – 1999)
16 – Seawinds (Crowning of Atlantis – 1999)
17 – Seven Secrets of the Sphinx (Deggial – 2000)
18 – Eternal Return (Deggial – 2000)
19 – Enter Vril-Ya (Deggial – 2000)
20 – Ship of Luna (Deggial – 2000)
21 – The Invincible (Deggial – 2000)
22 – Deggial (Deggial – 2000)
23 – Emerald Crown (Deggial – 2000)
24 – Via Nocturna – Part 1 and 2 (Deggial – 2000)
25 – Ginnungagap (Secret of the Runes – 2001)
26 – Midgård (Secret of the Runes – 2001)
27 – Asgård (Secret of the Runes – 2001)
28 – Jotunheim (Secret of the Runes – 2001)
29 – Ljusalfheim (Secret of the Runes – 2001)
30 – The Blood of Kingu (Sirius B – 2004)
31 – Son of the Sun (Sirius B – 2004)
32 – Dark Venus Persephone (Sirius B – 2004)
33 – The Wondrous World of Punt (Sirius B – 2004)
34 – Melek Taus (Sirius B – 2004)
35 – Call of Dagon (Sirius B – 2004)
36 – Typhon (Lemuria – 2004)
37 – Lemuria (Lemuria – 2004)
38 – Quetzalcoatl (Lemuria – 2004)
39 – An Arrow from the Sun (Lemuria – 2004)
40 – Abraxas (Lemuria – 2004)
41 – Der Mitternachtlöwe (Gothic Kabbalah – 2007)
42 – Gothic Kabbalah (Gothic Kabbalah – 2007)
43 – Son of the Staves of Time (Gothic Kabbalah – 2007)
44 – The Wand of Abaris (Gothic Kabbalah – 2007)
45 – Adulruna Rediviva (Gothic Kabbalah – 2007)
46 – Sitra Ahra (Sitra Ahra – 2010)
47 – Kings of Edom (Sitra Ahra – 2010)
48 – Land of Canaan (Sitra Ahra – 2010)
49 – Hellequin (Sitra Ahra – 2010)
50 – After the Inquisition : Children of the Stone (Sitra Ahra – 2010)

Interprêtes

Christofer Johnsson (Guitare, Claviers), Lori Lewis (Chant), Chiara Malvestiti (Chant), Rosalía Sairem (Chant), Thomas Vikström (Chant), Christian Vidal (Guitare), Nalle Påhlsson (Basse), Sami Karppinen (Chant, Batterie) + Invité : Marko Hietala (Chant)


Artiste : Creye

Album : II

Date de Sortie : 21-01-2021

Ajouté le : 24-02-2021

Devinez d'où vient cette formation de hard rock mélodique. Eh oui, c'est encore la Suède, grand pourvoyeur de formations aux hits mélodiques, à se demander s'ils n'ont pas une usine cachée quelque part dans les grands espaces nordiques pour fabriquer autant de groupes dans ce style. En même temps que 'W.E.T.', ils sortent leur deuxième album tout simplement baptisé 'II' après 'Creye' en 2018. Le guitariste 'Andreas Gullstrand' fondateur du groupe n'est pas un inconnu car il a participé au projet 'Grand Slam' (qui a pratiquement disparu des radars, l'album n'étant plus présent sur spotify) et ce nouvel opus voit l'arrivée d'un nouveau chanteur 'August Rauer'. Avec 'Creye', on est de plein pied dans de l'AOR des années 80 et le rock mélodique distillé par les Suédois est assez soft avec des références comme 'Asia', 'Toto', 'Journey' ou encore 'Boston' et pour citer des artistes qui ont sorti des albums récemment, 'Stan Bush', 'Magic Dance', 'Rob Maratti' ou encore 'Pride Of Lions'. Ils nous offrent 12 compositions mélodiques à souhait avec des chœurs omni présents, des claviers au même niveau que les guitares et un chanteur qui a une voix très agréable et complètement adaptée pour ce style de musique. Impossible de ressortir un titre particulier car ils ont tous cette 'melodic touch' qui en font chacun un bijou qui se déguste avec plaisir et ceci d'entrée avec 'Broken Highway', très représentatif de l'ensemble et si vous n'êtes pas sensible aux refrains entêtant de 'Find a Reason', 'Siberia' (qui a un peu des lignes mélodiques à la 'Def Leppard') ou encore 'Can't Stop What We Started', passez votre chemin et pour les autres, laissez-vous emporter par ce rock mélodique qui nous ramène aux années 80. Bref, 'Creye' nous offre un album très agréable à écouter avec des lignes mélodiques qui donnent l'impression qu'elles ont toujours fait partie de notre vie ce qui destine ce numéro 'II' des Suédois à un large public aimant un AOR élégant et très accessible...

Interprêtes

Andreas Gullstrand (Guitare), August Rauer (Chant), Fredrik Joakimsson (Guitare), Joel Selsfors (Claviers), Gustaf Örsta (Basse), Arvid Filipsson (Batterie)


Artiste : Edenbridge

Album : The Chronicles of Eden Part 2

Date de Sortie : 15-01-2021

Ajouté le : 16-02-2021

Dans chaque parcours musical, il y a forcément des artistes qui vous marquent plus que d'autres et, pour ma part, 'Edenbridge' est une des formations qui en fait partie. J'avais découvert assez tard les Autrichiens qui ont fêté l'année dernière les 20 ans de leur premier album 'Sunrise In Eden', mais, depuis, je me suis bien rattrapé avec les six premiers albums qui ont pris une place de choix dans ma discothèque, et puis, il y a eu la sortie de 'The Bonding' que j'ai écouté en boucle pendant l'été 2013, avec le titre éponyme qui était une fresque symphonique exceptionnelle. Deux autres albums ont suivi, 'The Great Momentum' en 2017, avec sa chanson titre qui me file toujours la chair de poule à chaque nouvelle écoute et 'Dynamind' en 2019 et comme ils l'avaient fait pour leur 5 premiers albums avec la compilation 'The Chronicles of Eden', les Autrichiens viennent de sortir une deuxième compilation de leur meilleurs morceaux des 5 derniers albums, liste qui a vu le jour grâce aux votes de leur fans.

Bien entendu, on retrouve tous les titres indispensables qui sont ancrés dans la mémoire de chaque aficionado d'Edenbridge' et, pour ceux qui ne les connaissent pas encore, on pourrait les classer en quatre catégories : tout d'abord, les hits mélodiques qui vous mettent en forme pour toute la journée comme 'Higher', 'On The Other Side', 'Shiantara', 'Alight a New Tomorrow', 'Shadowplay', 'Live and Let Go' ou 'Remember Me' ou encore 'The Moment Is Now' dans un métal symphonique festif et entraînant, puis, 'Lanvall', le compositeur du groupe, a également un grand talent pour de longues compositions épiques que sont 'Myearthdream', 'The Bonding', 'The Greatest Gift of All' ou encore 'Mystic River' auxquels on pourrait rajouter 'A Turneround in Art' ('The Great Momentum') et 'The Last of His Kind' ('Dynamind') qui se sont pas présents dans la compilation, chacun vous embarquant dans un merveilleux voyage musical avec des changements d'ambiance, de tempos et d'intensité amenant une bonne dose de progressif. Ensuite, lorsque les rythmiques se font moins rapides et que le métal se fait moins pésent, ce sont d'une part des mid-tempos ou des power ballades puissantes et mélodiques qui nous sont offerts avec par exemple, la dernière en date, 'Tauerngold' (voir la magnifique vidéo ci-dessus) mais également 'Skyline's End', 'Into a Seal of Souls', 'Brothers on Diamir' ou 'Until The End of Time' également présentes dans la compilation auxquels on pourrait rajouter des titres comme 'Undying Devotion' ('Myearthdream'), 'Out of this World' ('Solitaire'), 'Star-Crossed Dreamer' ('The Bonding'), ou encore 'Death Is Not the End' ('The Bonding'). Et puis, encore plus éloigné du métal, dans on ne peut également passer à côté de compositions orchestrales ou acoustiques, comme 'Sabine' et 'Lanvall' l'avaient fait dans le projet 'Voiciano' avec des titres comme 'Dynamind', les versions réinterprétées en acoustique de 'Paramount' et 'Higher' complètement revisitée ou la suite 'Myearthdream' pour guitare et orchestre ou encore l'instrumental 'Eternity' auxquels on peut rajouter d'autres moments calmes comme 'Only a Whiff of Life' ('The Great Momentum') ou 'Whale Rider' ('Myearthdream'). Et comme ils ne pouvaient pas entrer dans un double CD toutes les compositions supplémentaires citées dans cette chronique, j'ai créé ma playlist 'Suite de "The Chronicles of Eden Part 2"' avec des titres que j'affectionne tout autant que ceux sélectionnés par les fans du groupe.

En résumé, cette compilation des Autrichiens d'Edenbridge' montre une fois de plus toutes les facettes de ce groupe attachant qu'on ne peut pas résumer à la simple étiquette de métal symphonique et, si vous ne connaissez pas encore cette formation et que vous appréciez des lignes mélodiques accessibles dans un mélange d'énergie et de douceur toujours bien dosée, il y a des chances que 'The Chronicles of Eden Part 2' devienne vite un album indispensable de votre discothèque...

Interprêtes

Sabine Edelsbacher (Chant), Lanvall (Guitare, Claviers), Dominik Sebastian (Guitare), Steven Hall (Basse), Johannes Jungreithmeier (Batterie)


Artiste : Dragony

Album : Viribus Unitis

Date de Sortie : 15-01-2021

Ajouté le : 17-02-2021

Ce n'est pas commun d'avoir dans un album de power métal symphonique, une introduction orchestrale avec le 'Beau Danube Bleu' de 'Johan Strauss' mais les Autrichiens de 'Dragony' ont choisi cette introduction pour nous raconter l'histoire de la chute de l'empire Austro-hongrois au début du 20e siècle, mais légèrement revisitée, l'impératrice Sissi étant transformée en zombie et son fils Rodolphe d'Autriche en Cyborg. 'Dragony' a maintenant une quinzaine d'années d'existence et ce nouveau bébé, après 'Masters of the Multiverse' en 2018 est leur 4ème album qui sort via le bien connu label Autrichien 'Napalm Records'. On retrouve donc l'ancien chanteur 'Siegfried Samer' de 'Visions of Atlantis' et le bassiste actuel 'Herbert Glos', le guitariste et chanteur 'Tommy Johansson' qui est omni présent en ce moment ('Sabaton', 'Astralium', 'Gabriels', 'Memories of Old' ou encore 'Majestica') ayant composé la musique du premier hit de l'album 'Gods of War' en collaboration avec son partenaire de 'Symphony of Tragedy', 'Tomas Svedin'.

Musicalement, pas de surprise, les Autrichiens nous offrent un power métal mélodique et festif avec des lignes mélodiques qui accrochent immédiatement mais leur particularité est d'amener un bonne dose de symphonique avec des orchestrations épiques ce qui ne réduit pas leurs albums à une suite monotone de titres énergiques mais amène une certaine variété à l'ensemble. Bien entendu, les compositions se veulent puissantes mais les ambiances permettent de passer d'un très speed 'Gods of War' à un épique 'Love You to Death' en passant par un entraînant 'Magic' pouvant rappeler 'Visions of Atlantis' ou un lourd mid-tempo 'Darkness Within' avec ses chœurs addictifs, tous ces titres ayant comme point commun des refrains qui donnent tous envie de les accompagner. La deuxième moitié de l'album continue dans cette ambiance surchauffée avec de nouveaux hits mélodiques, comme la chanson titre de l'album ou 'Golden Dawn', le point culminant étant les 6 minutes de l'épique 'Battle Royale', l'album se terminant par un dernier bijou mélodique 'Legends Never Die' et qui résume bien le tag de 'glory metal' que les Autrichiens revendiquent. On peut noter également la participation de 'Georg Neuhauser', le chanteur de 'Serenity' dans l'épique 'A.E.I.O.U.' et le chanteur actuel de 'Visions of Atlantis', 'Michele Guaitoli' est également de la partie ainsi que la chanteuse 'Alessia Scolletti' de 'Temperance' qui a contribué à l'ensemble des chœurs, tout ce petit monde formant une grande famille international du métal. Pour l'anecdote, le titre bonus chanté en Allemand 'Haben Sie Wien schon bei Nacht geseh'n', décalé du reste, est une chanson de 'Rainhard Fendrich', un artiste très populaire en Autriche, et la version de 'Dragony' a été légèrement métallisée.

En résumé, sans surprise, les Autrichiens de 'Dragony' nous offrent un nouvel album qui, même s'il ne va pas révolutionner le métal, est un grand bol d'air frais pendant notre période troublée dans laquelle on a besoin d'un peu de légèreté et si vous êtes à deux doigts de prendre des anti-dépresseurs en ce moment, remplacez les vite par une bonne dose de 'Viribus Unitis' et vous verrez que tout ira déjà beaucoup mieux, d'autant plus que ce médicament est sans aucun danger et est même à consommer sans modération...

Interprêtes

Siegfried Samer (Chant), Andreas Poppernitsch (Guitare), Manuel Hartleb (Claviers), Simon Saito (Guitare), Herbert Glos (Basse), Frederic Brünner (Batterie) + Invités : Georg Neuhauser (Chant), Michele Guaitoli (Chant, Chœurs), Alessia Scolletti (Chœurs)


Artiste : Winterage

Album : The Inheritance of Beauty

Date de Sortie : 15-01-2021

Ajouté le : 18-02-2021

Après 'Dragony', c'est encore un album de power métal symphonique qui est sorti dans les bacs mi-janvier 2021 avec ce deuxième bébé des Italiens de 'Winterage', 'The Inheritance of Beauty', après 'The Harmonic Passage' en 2015, dont le thème tourne autour du combat de la beauté contre la décadence, je cite leur site web : "Une harmonie divine vit cachée à l'intérieur de l'être humain depuis le début des temps et elle préserve l'essence réelle et pure de l'univers. Vous avez son héritage, croyez-le, et un jour le monde sera un endroit merveilleux.". Pour cet opus, ils n'ont pas lésiné sur les moyens puisqu'ils ont invité un nombre impressionnant d'artistes, dont un orchestre de chambre et d'autres instrumentistes amenant une variété sonore avec par exemple un accordéon ou des bouzoukis mais également des chœurs masculins et féminins qui densifient remarquablement les sections vocales. Musicalement, ils mélangent à un métal puissant des influences puisées dans la musique classique, le folk ou encore la musique médiévale, tout ceci étant soutenu par des lignes mélodiques toujours très accessibles.

C'est avec l'introduction symphonique 'Ouverture' mettant en avant l'orchestre et de magnifiques chœurs que l'album débute, le chef d'orchestre 'Vito Lo Re' n'étant pas un inconnu dans le monde du métal puisqu'il a collaboré avec 'Rhapsody In Fire' pour leur dernier album
'The Eighth Mountain'. Le titre éponyme de l'album lance ensuite les hostilités dans un power métal symphonique et entrainant avec deux sections rapides mettant en avant la double pédale encadrant un partie beaucoup plus calme, le violon de 'Gabriele Boshi' nous offrant un solo magistral dans la deuxième partie du titre et les arrangements vocaux étant particulièrement somptueux. Avec 'The Wisdom of Us', on continue dans cette atmosphère imposante avec un nouveau solo de violon, cette fois dans un registre folk Irlandais, puis, 'Of Heroes and Wonders' poursuit dans le même style avec des chœurs omni présents et 'The Mutineers' change de registre pour une ambiance énergique influencée par les chants traditionnels celtiques. Les titres suivants suivent les mêmes schémas, mélangeant symphonique et folk avec toujours de riches et d'imposantes prestations vocales et la pause ballade est amenée par 'La Morte di Venere' qui met en avant la soprano 'Vittorina Leoni' dans une interprétation dans le style de 'Lori Lewis' (chronique du dernier 'Therion' très prochainement). On peut également noter 'Oblivion Day' qui se démarque du reste avec de belles alternances entre parties enlevées et d'autres plus calmes, le piano amenant ce côté paisible et avec un petit intermède Asiatique original en milieu du titre. Et pour terminer l'album, les Italiens nous offrent une fresque symphonique magnifique de plus de 16 minutes qui nous embarque dans une histoire merveilleuse qui alterne des ambiances de narration, féériques, théâtrales, symphoniques et cinématographiques pouvant rappeler les films d'animation pour enfants.

En résumé, ce dernier album des Italiens de 'Winterage' est encore une belle réussite en power métal symphonique pour ce début 2021 et si vous êtes fan de métal symphonique avec des chants lyriques ou de power métal bon enfant, vous devriez adhérez à 'The Inheritance of Beauty' qui est une sorte de croisement entre 'Luca Turilli' pour les lignes mélodiques et le style power métal et 'Christofer Johnsson' pour les sections vocales riches et imposantes...

Interprêtes

Daniele Barbarossa (Chant), Gabriele Boschi (Violon), Gianmarco Bambini (Guitare), Matteo Raganini (Basse), Luca Ghiglione (Batterie) + Invités : Vito Lo Re (Chef d'orchestre), Gabriele Boschi / Alberto Mineo / Silvia Brusini / Emilia Gasparini (Violons), Giulia Subba / Benedetta Fabbri / Clara Mezzanatto / David Villaverde Navarro (Violons), Francesco Bagnasco / Alessandra Rizzone / Pietro Romagnoli (Altos), Delfina Parodi / Alice Ghiretti / Davide Di Blasio (Violoncelles), Davide Ritelli / Francesco Rocco (Contrebasses), Elisabetta Boschi (Flûte, Piccolo), Mirko Foschi (Hautbois), Ilaria Laruccia (Clarinette), Michela Bozzano (Basson), Majuran Chandrapatham (Trompette), Dario Gisotti (Uillean Pipes, Whistles), Daniele Nicola (Accordéon), Gabriele Caporuscio / Riccardo Gisotti (Bouzouki), Vittoria Leoni (Chant), Francesca Torre (Chœurs), Silvia Traverso (Chœurs), Naomi Piga / Sara Sabatini / Fiamma Odorico / Alessia Bruzzo / Serena Agostini (Chœur Morena Campus), Roberto Tiranti / Daniele Barbarossa / Francesco Ciapica / Francesco Ciapica / Daniele Zampelli / Wild Steel (Chœur), Daniele Nicola (Basse), Emanuele Biggi (Chant extrème), Mattia di Pasquale / Peter Coates, Martyn Owen (Narateurs)


Artiste : Stewart Clark

Album : Let's Go There

Date de Sortie : 15-01-2021

Ajouté le : 19-02-2021

'Stewart Clark' est un chanteur et guitariste Anglais qui a sorti un premier album en 2019 ('And Then There Was Me') et dont le deuxième opus 'Let's Go There' est maintenant disponible sur les plateformes de streaming. Entouré de nombreux artistes, il nous propose 9 titres entre pop et rock influencés par le progressif des années 70 et certaines ambiances dégagées me font penser à 'Al Stewart', son chant doux et mélodieux étant assez proche de son compatriote.

Avec le titre 'Almost 20/20', qui ouvre l'album, on embarque dans un voyage paisible et détendant sous la forme d'une ballade avec de belles lignes mélodiques que l'on intègre immédiatement, puis, la chanson titre de l'album est plus légère et taguée pop et c'est dans ce genre de titre que la ressemblance avec 'Al Stewart' est frappante, tout comme dans d'autres titres comme 'When' ou 'The Empty Page'. On peut également souligner d'autres compositions particulièrement attachantes comme 'A Tree Has Fallen' ou 'How Much Fear' qui parle de la tragédie des boat people et les 3 derniers titres sont partagés entre le popisant 'I'm Scared of Music', l'instrumental 'When I Tell You I Care' aux influences celtiques et 'Almost Got Away with It' qui clôture l'album par un autre court instrumental mettant en avant des riffs de guitare plus énergiques, comparé au reste.

En résumé, ce nouveau bébé de ' Stewart Clark' est rempli de compositions attachantes qui se dégustent tranquillement le casque sur les oreilles et 'Let's Go There' est à conseiller à un public aimant naviguer dans des ambiances paisibles entre pop et rock...

Interprêtes

Stewart Clark (Chant, Guitare) + Invités : Steve Scott (Guitare, Claviers), Kerry Mountain (Guitare), Charles Mear (Basse), Ian Mckenzie (Batterie), Alison Brown (Hautbois), Tom Potten (Piano), Amanda Lehmann (Choeurs), Dave Bandanna (Claviers), Gavin Matthews (Basse), Oscar Federico Fuentes Bills (Claviers), Gary Piears (Basse), Katherine Potten (Choeurs), Sepand Samzadeh (Guitare), Mark Norton (Flute), John Hannon (Violon, Percussions)


Artiste : The Flying Caravan

Album : I Just Wanna Break Even

Date de Sortie : 11-01-2021

Ajouté le : 15-02-2021

'The Flying Caravan' est un nouveau projet Espagnol mené par le guitariste 'Antonio Valiente' qui a été, entre autres, l'un des fondateurs du groupe de rock progressif 'Numen' et dont le premier album 'I Just Wanna Break Even' est sorti début 2021 après une longue gestation de près de 4 ans. Dans un style progressif qui nous ramène aux grandes heures de ce style dans les années 70, les Espagnols nous offrent un double album d'environ une heure et vingt minutes contenant une fresque musicale de 36 minutes si on retire la version alternative de 'The Bumpy Road to Knowledge' en fin d'album. Donc, pour tous les amateurs de rock progressif à l'ancienne aimant les longues compositions, vous êtes au bon endroit car ce premier album des Espagnols est un pur joyau avec tous les ingrédients que l'on désire trouver dans ce genre de musique.

Avec les quatre premiers titres, on rentre dans cette univers qui rappellent les grandes formations des années 70 comme 'Yes', 'Genesis' ou 'Camel' et d'autres plus récentes comme 'The Flower Kings' ou 'Spock's Beard', et ceci dès l'instrumental 'Get Real' avec des sonorités de claviers rappelant 'Camel', puis, avec le titre éponyme du groupe, on continue dans ses sonorités familières d'un progressif classique qui nous fait découvrir la voix attachante d'Izaga Plata' et, sans transition, 'Upstream to Manonash' nous offre une belle ballade avec des sonorités d'orgue Hammond et un solo de guitare que n'aurait pas renié 'Carlos Santana'. Même ambiance calme et tranquille pour 'Love's Labour Mislaid' qui suit, avec un refrain qui s'incruste immédiatement dans notre tête, puis, la première saga progressive 'The Bumpy Road to Knowledge' pointe le bout de son nez dans une atmosphère à la 'Barclay James Harvest' et avec de belles parties instrumentales mettant en avant de magnifiques solos de guitare, de flûte et de saxophone. C'est avec 'A Fairy Tale for Grown – Ups' que nous tenons la pièce maitresse de l'album divisée en 7 parties qu'il faut bien entendu assimiler petit à petit pour un tirer toute la richesse et qui nous embarque dans un labyrinthe progressif imaginatif avec de nombreux changements rythmiques et mélodiques qui, tour à tour, rappellent des artistes comme 'Emerson, Lake & Palmer', 'Pink-Floyd', 'Camel', 'Genesis', 'Santana', 'Barclay James Harvest' ou encore 'Renaissance' et j'en passe.

En résumé, ce premier album des Espagnols est une très bonne surprise pour ce début 2021 qui, compte tenu de sa densité, doit être apprivoisé petit à petit pour en profiter pleinement ce qui destine 'I Just Wanna Break Even' à un public aimant un rock progressif classique nous ramenant quelques décennies en arrière quand ce style prenait toute sa dimension...

Interprêtes

Izaga Plata (Chant, Choeurs), Pedro Pablo Molina (Base), Antonio Valiente (Guitare, Basse), Juan José Sánchez (Claviers), Lluís Mas (Batterie, Percussions) + Invités : Manuel Salido (Saxophone), Juan Carlos Aracil (Flûte), Jorge Aniorte (Chant, Choeurs)


Artiste : Layla Zoe

Album : Nowhere Left to Go

Date de Sortie : 08-01-2021

Ajouté le : 11-02-2021

Un peu moins d'un an après le live 'Retrospectives Tour 2019', 'Layla Zoe' a mis à contribution cette année passée un peu particulière pour écrire et enregistrer 10 nouvelles compositions et ceci avec la collaboration de différents artistes comme la chanteuse et guitariste Américaine 'Jackie Venson' ou 'Alastair Greene' pour en citer deux qui ont sorti des albums en 2020. On retrouve donc la voix si caractéristique de cette artiste qui a ce don pour nous émouvoir quel que soit le style, blues, rock, gospel ou folk et ceci dès le premier titre 'Pray' dans une atmosphère entre blues et gospel qui nous file d'entrée la chair de poule, la chanson titre 'Nowhere Left to Go' qui suit étant un blues/rock entraînant qui donne une envie irrésistible de taper dans ses mains en mesure. La suite est partagée entre des compositions énergiques comme 'Don't Wanna Help Anyone' qui a été coécrit avec 'Alastair Greene' et qui nous ramène aux années 70 et aux rythmiques de 'Led Zeppelin', le remarquable 'Little Boy' dans lequel l'expression 'mettre ses tripes sur la table' prend toute sa dimension et qui est agrémenté d'un remarquable solo de guitare, mais 'Layla Zoe' nous offre également des titres beaucoup plus calmes dans lesquels elle excelle également comme le mélancolique 'Sometimes We Fight' avec ce magnifique accompagnement à l'harmonica ou 'This Love Will Last' dans lequel on se laisse emporter par le tempo marqué ou le blues sensuel 'Susan' avec une prestation vocale tutoyant les étoiles ou encore le touchant 'Might Need to Fly' qui nous berce délicatement, le chant se faisant très intimiste, sans oublier le magnifique 'Lies' dans lequel Layla forme un remarquable duo avec la contrebassiste 'Brandi Disterheft' dans une joute sonore feutrée jazzy rappelant l'ambiance de 'Fever' de 'Peggy Lee', l'album se terminant par 'Dear Mom' qui est un vibrant hommage à sa mère et co-écrit avec Suzie Vinnick.

En résumé, ce nouvel album de 'Layla Zoe' est encore un merveilleux moment d'écoute avec bien entendu cette artiste entière qui continue de nous émouvoir mais qui est également un instant de partage avec ses amis musicaux qui ont tous participé en tant que musiciens ce qui amène une réelle force à 'Nowhere Left to Go' par la diversité des styles et renforce encore plus les émotions véhiculées, chacun amenant sa propre personnalité...

Interprêtes

Layla Zoe (Chant, Choeurs, Harmonica), Alastair Greene (Guitare), Dimitri Lebel (Guitare), Brandi Diesterheft (Basse), James Stephenson (Violon), Jackie Venson (Guitare), Bob Fridzema (Orgue, Piano), Dirk Sengotta (Batterie), Suzie Vinnick (Guitare, Mandoline), Guy Smeets (Guitare), Gregor Sonnenberg (Basse)


Artiste : Alta Reign

Album : Mother's Day

Date de Sortie : 08-01-2021

Ajouté le : 12-02-2021

'Alta Reign' est un nouveau projet créé par le batteur 'Jeff Plate' de 'Savatage' et de 'Trans-Siberian Orchestra' et dont le premier enregistrement studio 'Mother's Day' est sorti au tout début de cette année. Après une première écoute, il est bien difficile de lui coller une étiquette précise car les compositions mélangent du hard rock, du power métal et du métal progressif avec un travail remarquable dans les lignes mélodiques ce qui rend cet opus très varié. L'ensemble est donc globalement très énergique et 'Jeff Plate' a fait appel à des artistes talentueux que ce soit sur le plan vocal ou instrumental et ceci dès le premier titre 'Shine' qui démarre l'album de manière puissante dans un hard-rock de caractère qui laisse la place à plusieurs changements d'ambiance amenant une légère touche de progressif, puis 'Witness' et 'Thin Red Line' poursuivent dans un style plus classique qui peut rappeler certaines formations de hard-rock des années 80, tout comme 'Never Say Never', plus direct avec sa ligne de basse sans fioritures mais tellement efficace. Avec 'Mother's Day', le hard-rock direct et mélodique cohabite avec des variations d'intensités et de tempos amenant une originalité à l'ensemble et on retrouve le même style avec 'Come out and Play' alors que 'Let's Go!' et 'Immortal' sont beaucoup plus directs avec des lignes mélodiques qui s'intègrent immédiatement. On peut également noter les deux courts intermèdes 'ESC (Escape)' et l'instrumental 'Passage' permettant une aération à l'ensemble et on ne peut pas passer à côté de la ballade 'Always' mais également du titre final 'Rise' qui nous offre assez rapidement après une introduction puissante assez trompeuse une magnifique power ballade dans la lignée de 'Scorpions' avec un final qui de nouveau s'emballe et qui offre un solo magistral de guitare. Bref, avec ce nouveau projet 'Alta Reign', 'Jeff Plate' sort un album varié prometteur qui devrait plaire à un public aimant mélanger différents styles, entre hard-rock et métal avec de fortes influences puisées dans les années 80...

Interprêtes

Jeff Plate (Batterie), Jane Mangini (Claviers), Tommy Cook (Guitare, Chant), Kevin McCarthy (Basse, Chœurs), Collin Holloway (Guitare, Chant), Zach Hamilton (Claviers, Guitare, Chant) + Invités : Joel Hoekstra (Guitare), Chris Caffery (Guitare)


Artiste : Hearts & Hand Grenades

Album : Turning to Ashes

Date de Sortie : 08-01-2021

Ajouté le : 13-02-2021

C'est encore une formation Américaine qui est à l'honneur avec 'Hearts & Hand Grenades' qui a été fondée par le guitariste 'Mike Bress' en 2012 et qui à l'origine interprétait des reprises. 2020 voit la sortie de leur premier album 'Turning to Ashes' et si vous aimez un hard-rock lourd et entraînant avec des rythmiques marquées (certains diront que c'est du métal mais peu importe), vous êtes au bon endroit car, le moins que l'on puisse dire, c'est que ce premier bébé des Américains est bourré d'une énergie communicative qui vous met en forme pour toute la journée. D'entrée, avec le titre éponyme de l'album, tout est mis en œuvre pour nous offrir un brulot endiablé avec la chanteuse et bassiste 'Stephanie Wlosonski' qui n'a rien à envier aux meilleures chanteuses de métal et dont le timbre de voix fait penser à la reine du métal 'Doro', puis 'For the Weakened' continue avec un mid-tempo explosif à vous décrocher la tête à force d'headbanguer et 'Daggers' continue dans cette ambiance surchauffée avec une nouvelle mélodie entêtante. La suite continue dans cette énergie remplie des riffs saturés avec des rythmiques addictives comme 'Adrenaline' ou 'Nothing Left' (vidéo sur you tube ici) avec leur lignes mélodiques directes et efficaces mais certaines compositions alternent des parties puissantes avec d'autres plus tranquilles comme dans 'I Hide' alternant arpèges et riffs saturés de guitare ou 'The in Crowd' (vidéo sur you tube ici) qui fait se côtoyer un blues sensuel dans les couplets avec du punk-rock endiablé dans le refrain. En résumé, ce premier album des Américains de 'Hearts & Hand Grenades' est rempli d'une énergie positive qui vous donne une pêche d'enfer avec des compositions percutantes et efficaces qui devraient plaire à un large public de métal et de hard-rock aimant des mélodies directes qui s'incrustent immédiatement dans la tête...

Interprêtes

Stephanie Wlosinski (Chant, Basse), Mike Bress (Guitare, Claviers), Kenny Blesy (Guitare), Tom Lafferty (Batterie)


Artiste : Roland Gassin

Album : Born in the Seventies

Date de Sortie : 08-01-2021

Ajouté le : 14-02-2021

Je ne connaissais pas le Français 'Roland Gassin' qui depuis une douzaine d'années sort des albums assez éclectiques puisqu'ils sont tous dédiés à un style différent et on navigue donc entre jazz avec 'Electrode', pop avec 'Dépoussiérage de printemps' ou encore rock progressif pour le dernier sorti en 2020 'Rock'N'Roll Skyline' (voir sur son site, l'ensemble de sa production uniquement distribuée en numérique ici). Et pour explorer encore un nouvel univers musical, il a sorti début 2021 'Born in the Seventies' qui comme son nom l'indique nous embarque dans un voyage dans le temps et les paroles en Anglais font référence au rock et au hard-rock des années 70 avec les grands noms qui ont été les précurseurs du genre outre-manche et outre-atlantique.

'Shine On' ouvre le bal avec une mélodie qui rappelle les années 60/70 dans une sorte de fusion entre la pop des 'Beatles' et le début du progressif, puis, avec 'Rocking with Ray Charles', on est de plein pied dans le hard-rock proche de 'Led-Zeppelin' au niveau de la rythmique et de 'Crosby, Stills, Nash & Young' au niveau des lignes mélodiques et des arrangements vocaux. Suit l'entraînant 'The Preacher' qui rappelle l'atmosphère de 'You Really Got Me' de 'Van Halen' mais en beaucoup plus soft, puis, avec 'Better Days Ahead', on augmente les décibels et on est transporté dans l'univers du hard-rock classique des années 60/70 avec toutes les formations majeures de cette époque qui se rappellent à notre bon souvenir, et quant à 'Vainglorious', il nous embarque dans un tranquille mid-tempo mélodique avec des sonorités d'Hammond en arrière-plan. Ce qui suit est à l'image de cette première moitié d'album, partagé entre des compositions énergiques, nous ramenant au hard-rock classique du début des années 70 comme 'I Can Feel It' ou 'You ! Old Bastard !' et d'autres titres amenant d'autres styles de cette période avec 'Helter Skelter In My Mind' et ses sonorités funk, le popisant 'Ain't Got No Spare Parts' et un 'No More Lies' avec ses arpèges de guitare proches des plus belles ballades de 'Scorpions' et qui possède un refrain entraînant avec une mélodie entêtante, sans oublier la belle ballade semi-acoustique 'You Will Remain Alive' dans les lignes mélodiques de 'U2'.

En résumé, ce dernier album de 'Roland Gassin' nous ramène quelques décennies en arrière avec un magnifique patchwork de cette période entre rock, hard-rock et pop avec des lignes mélodiques qui s'intègrent immédiatement ce qui destine 'Born in the Seventies' à un public qui a aimé les différents courants musicaux de cette période qui a permis l'émergence d'un grand nombre de légendes du rock et qui a vu se développer des sous-genres comme le rock progressif, le hard rock et le métal...

Interprêtes

Roland Gassin (Chant, Guitare, Basse, Batterie, Claviers, Banjo, Tambourine), Simon Mourard (Claviers), Daniel Corticchiato (Batterie), Romuald Laur (Basse), Lison Gassin (Voix)


Artiste : Samsara Blues Experiment

Album : End Of Forever

Date de Sortie : 01-01-2021

Ajouté le : 10-02-2021

Pour ma première chronique d'un album de 2021, si vous êtes nostalgique en ces temps troublés de l'époque psychédélique pendant laquelle le fameux slogan 'il est interdit d'interdire', crédité à notre 'Jean Yann' national, est devenu un des slogans de Mai 68 en France, voici le dernier 'Samsara Blues Experiment', baptisé 'End Of Forever' qui est apparu sur les plate formes de streaming le 1er Janvier de cette année (le CD étant sorti courant Novembre 2020), leur opus précédent 'One with the Universe' datant de 2017. Avec ce dernier bébé, la formation Allemande nous offre ce qui pourrait être son dernier album car ils ont décidé de se séparer pour une période indéfini. Mais, ne boudons pas notre plaisir car cet opus est rempli de compositions remarquables qui sont dans la continuité d'un psychédélique authentique avec des sonorités vintages nous ramenant quelques décennies en arrière.

Les 11 minutes de 'Second Birth' nous accueillent en déroulant un lent tempo dans une ambiance lourde et lancinante dans laquelle la mélodie nous envoute et on se laisse rapidement emporter par des claviers d'un autre temps qui nous accompagnent dans une sorte de rêve éveillé, l'atmosphère générale me faisant penser à certaines compositions de 'Pink Floyd' de la première heure. Avec 'Massive Passive', on reste dans cette sensation planante et ce savant mélange entre le côté envoutant et cette lourdeur proche du métal est certainement une des raisons qui font qu'on se laisse de nouveau gagner par cette mélodie entêtante, puis, changement de décor avec 'Southern Sunset' qui débute avec une rythmique Sud-Américaine à la 'Santana', puis la partie chantée revient à un rock plus classique des années 60/70, le chant de 'Christian Peters' et les sonorités de la guitare accentuant encore plus ce sentiment. Suit l'instrumental 'Lovage Leaves' qui met en avant les sonorités vintage des claviers de 'Christian Peters', puis le titre éponyme de l'album nous replonge dans un psychédélique aux accents stoner avec une section rythmique assez linéaire qui ponctue les changements de temps avec des roulements à la batterie et qui laisse une bonne place aux solos de claviers et de guitare. 'Orchid Annie' referme l'album avec un titre qui débute sur un lent tempo envoutant et lancinant qui nous berce dans la première partie et qui accélère le rythme dans la deuxième partie pour nous offrir un final instrumental plus débridé, les sections de claviers nous ramenant encore au psychédélique de la fin des années 60.

En résumé, les Allemands de 'Samsara Blues Experiment' nous offrent un album de qualité mélangeant psychédélique et stoner des années 60/70 saupoudré d'une dose de rock progressif, ce qui destine 'End Of Forever' à un public aimant de longs titres avec de lents tempos et des mélodies envoutantes et lancinantes aux basses profondes qui nous font remonter aux début du progressif...

Interprêtes

Christian Peters (Chant, Guitare, Claviers), Thomas Vedder (Batterie, Percussions), Hans Eiselt (Basse, Choeurs)


Artiste : 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

Album : 2021 : Melodic rock/hard-rock albums from the 1st half of 2021

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 01-06-2021

Album de la playlist 2021 : Albums de rock/hard-rock mélodique du premier semestre 2021

A partir du 1er Juin 2021, cette playlist sera alimentée tous les deux jours avec des albums de rock et hard-rock mélodique et présentera une vingtaine d'enregistrements studio sortis au premièr semestre 2021.


Artiste : 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Album : 2021 : Concerts released in the second quarter of 2021

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 03-08-2021

Album de la playlist 2021 : Concerts sortis dans le deuxième trimestre 2021

Dans cette nouvelle playlist et pendant le mois d'Août à raison d'un rajout tous les 2 jours, je vous présente des albums live sortis dans le deuxième trimestre de 2021 dans un large éventail de styles différents en espérant que ces moments en public pourront bientôt être de nouveau accessibles au plus grand nombre.


Artiste : Myprogmusic vous souhaite une très bonne et heureuse année 2022 !!

Album : Myprogmusic wishes you a very happy new year 2022!

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 02-01-2022

Et comme l'année 2021 a encore été une belle année pour les sorties d'albums de musique progressives, j'en profite pour faire une liste des chroniques de myprogmusic qui ont fait partie de mes coups de cœur de l'année et vu le nombre je me suis limité à une vingtaine d'albums :

Therion – Leviathan
Transatlantic - The Absolute Universe : Forevermore
ILLUMINAE - Dark Horizons
Vian Fernandes - Half Life
Cosmograf - Rattrapante
tRKproject - Books That End in Tears
Single Celled Organism - Percipio Ergo Sum
Karmamoi - Room 101
The Vicious Head Society - Extinction Level Event
Brave New Worlds - Net of Illusions
Styx - Crash Of The Crown
Leprous – Aphelion
The Neal Morse Band - Innocence & Danger
Steve Hackett - Surrender of Silence
Whyzdom - Of Wonders and Wars
Mostly Autumn - Graveyard Star
Fleesh – Eclipsed
Dream Theater - View From The Top Of The World
Kansas - Point Of Know Return Live & Beyond
Emerson, Lake & Palmer - Out of This World: Live (1970, 1997)
Alan Parsons - The Neverending Show: Live in the Netherlands
Alan Simon - Excalibur V: Move, Cry, Act, Clash!


Artiste : Albums non chroniqués dans myprogmusic au 4ème trimestre 2021 :

Album : Albums not reviewed in myprogmusic in Q4 2021:

Date de Sortie : 01-01-1900

Ajouté le : 20-01-2022

Cette playlist présente des albums sortis au 4ème trimestre 2021 dans différents styles qui n'ont pas fait l'objet d'une chronique dans myprogmusic :

Octobre 2021
08-10-2021 Bad Habits - Autonomy - Hard rock mélodique
12-10-2021 Mind Furniture - An Illustrated Map of the Heart - Rock Progressif
14-10-2021 Altesia - Embryo - Métal Progressif
22-10-2021 Osukaru - Starbound - Rock mélodique
22-10-2021 Dec Burke - Life in Two Dimensions - Rock Progressif

Novembre 2021
05-11-2021 Andrew Roussak - Crossing the Line - Rock Progressif
05-11-2021 Fans of the Dark - Fans Of The Dark - Rock mélodique
12-11-2021 Insania - V (Praeparatus Supervivet) - Power métal
12-11-2021 Groundbreaker - Soul to Soul - Hard rock mélodique
19-11-2021 Barnabas Sky - Inspiration - Hard rock mélodique
26-11-2021 Tony Mitchell - Endless Summer Nights - Rock mélodique
26-11-2021 Astrakhan - Retrospective - Hard rock progressif
26-11-2021 Sainted Sinners - Taste It - Hard rock mélodique
26-11-2021 Edge Of The Blade - Distant Shores - Rock mélodique
26-11-2021 Victory - Gods of Tomorrow - Hard Rock/Heavy métal
28-11-2021 Moodman - Transition - Rock progressif
30-11-2021 Lacrimosa - Leidenschaft - Métal symphonique/gothique

Décembre 2021
01-12-2021 Sabaton - The Great Show (The Great Tour Live In Prague, 2020) - Heavy métal
03-12-2021 Dream Theater - Lost Not Forgotten Arvhives: When Dream And Day Reunite (Live)' - Métal progressif
03-12-2021 False Memories - Echoes of a Reflection - Métal gothique
03-12-2021 Shagohod - Tin, Gold, Lead & Blood - Métal progressif
03-12-2021 Lucifer's Friend - The Last Stand - Heavy métal/Rock progressif
03-12-2021 Airbag - A Day in the Studio (Unplugged in Oslo) - Rock progressif
03-12-2021 Magica - Little Box of Echoes - Métal symphonique
10-12-2021 Marcin Pajak - Sound of the Trees - Rock progressif
10-12-2021 Asfalto - Canciones Aparcadas - Pop/rock mélodique/progressif
10-12-2021 Perseide - 'The Only Thing' (réédition de l'album de 2020) - Métal
10-12-2021 Cap Outrun - 'High on Deception' - Rock mélodique
17-12-2021 Liv Kristine - Liv (E) In Nagold 2019 [Live] - Métal symphonique
17-12-2021 Solarus - A Dance With Tragedy - Métal symphonique
20-12-2021 Secret Rule - Mea Culpa - Métal symphonique
24-12-2021 Monnaie De Singe - The Story of Rose Ola Seks - Rock progressif