Mystery - Live in Poznan (15/11/2019)

Après le somptueux ‘Lies and Butterflies’ en 2018 (voir ici), les Canadiens de ‘Mystery’ ont entrepris une tournée mondiale en 2019 et pour ceux qui n’ont pas pu les voir en concert en Europe (pour ma part j’ai eu la chance de les voir au z7 fin Octobre pour un show merveilleux qui restera longtemps gravé dans ma mémoire), le concert donné à ‘Poznam’ en avril 2019 est désormais disponible en 2 CD pour une durée de plus de 2 heures 30 avec une très bonne place pour le dernier opus puisqu’ils ont joué les 7 titres, je dirais presque normal, puisqu’il contenait des compositions toutes aussi essentielles les unes que les autres. On est donc embarqué dans un très beau voyage avec des titres qui sont devenus des incontournables de la discographie des Canadiens comme ‘Delusion Rain’, ‘The Willow Tree’ ou encore le petit dernier ‘Chrysalis’. Et que dire des prestations de chaque artistes qui vous transportent à chaque seconde sur un petit nuage et pour faire court, je vous citerai ‘Shadow of the Lake’ dans lequel ‘Jean Pageau’ nous enchante par sa prestation vocale suivi dans la 2ème partie par un magistral solo de guitare de ‘Michel St-Père’ rejoint par ‘Sylvain Moineau’ à vous filer la chaire de poule pendant plusieurs minutes. Bref, inutile d’en rajouter, ce ‘Live in Pozman’ est un album exceptionnel qui devrait combler tous les fans de ‘Mystery’ et au-delà, pour les autres qui ne les connaissent pas et qui sont fans d’un rock progressif délicat et convivial, c’est un bon moyen de les découvrir car ils sont devenus au fil des années une formation incontournable de ce style né à la fin des années 60...

Interprêtes :
Jean Pageau (Chant, Flûte, Claviers), Michel St-Père (Guitare), Sylvain Moineau (Guitare, Chœurs), Antoine Michaud (Claviers), François Fournier (Basse, Choeurs), Jean-Sébastien Goyette (Batterie, Chœurs)

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The Pineapple Thief - Hold Our Fire (Live) (15/11/2019)

Après ‘Dissolution’ en 2018 (voir la chronique myprogmusic ici), et après leur tournée à la fin de l’année 2018, les Anglais de ‘The Pineapple Thief’ sortent un enregistrement public ‘Hold Our Fire’. Pour ceux qui ont raté leur précédent album, ils nous proposent dans ce live 8 des 9 titres de ‘Dissolution’ et donc, pour éviter de me répéter, je dirais simplement que, même si la set list ne nous offre qu’une moitié de concert et c’est bien dommage, l’atmosphère montre une formation au top de son art et chaque membre du groupe amène son talent pour un résultat sans faille aussi bien dans la qualité du son que dans les interprétations. A noter que le dernier titre ‘3000 Days’ est tiré de l’album ‘Someone Here Is Missing’ de 2010 et montre plus le côté assez technique de cette formation alors que pour ma part, ce n’est pas le titre que je retiens en premier dans cet album. Bref, ce live de ‘The Pineapple Thief’ montre une fois de plus que c’est le genre de groupe qui prend toute sa dimension en concert et ‘Hold Your Fire’ sera sans doute bien accueilli par tous leurs fans mais également par toutes les amatrices et amateurs d’un rock progressif inventif et recherché mais néanmoins accessible...

Interprêtes :
Bruce Soord (Chant, Guitare), George Marios (Guitare), Jon Sykes (Basse), Gavin Harrison (Batterie)

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Loreena McKennitt - Live at the Royal Albert Hall (01/11/2019)

Après ‘Lost Souls’ en 2018 (voir ici), le mythique ‘Royal Albert Hall’ aura connu encore un moment magique en 2019 avec la venue de ‘Loreena McKennitt’ et cette fin d’année voit sortir le double CD de ce concert. Entourée de musiciens de talent dont la plupart avaient participé à ‘Lost Souls’ mais également d’artistes invités pour l’occasion comme le célèbre guitariste de flamenco ‘Daniel Casare’, elle nous offre une heure trois quart de belles mélodies entre pop et folk dans une set list où le dernier album est bien représenté avec 6 titres, le reste étant tiré d’albums plus anciens. On retrouve donc cette grande dame de la musique avec des titres intemporels comme par exemple ‘All Soul Nights’ ou ‘Bonny Portmore’ ou ‘The Old Ways’ tous les 3 tirés de ‘The Visit’ de 1991 ou la ballade Irlandaise ‘The Star Of The County Down’ ou les traditionnels ‘The Bonny Swans’ et ‘Santiago’, mais également les belles compositions de son dernier album comme ‘Spanish Guitars And Night Plazas’ avec l’accompagnement magistral de ‘Daniel Casare’ ou le mélancolique ‘Lost Souls’ qui ne peut laisser indifférent. Bref, inutile d’en rajouter, il suffit simplement d’appuyer sur la touche play et de se laisser porter par cette voix douce et aérienne qui continue de nous enchanter à chaque sortie d’album : ce ‘Live at the Royal Albert Hall’, destiné au grand public, est à consommer sans modération et je finirai par citer ‘Loreena McKennitt’ qui a déclaré « C'était une expérience merveilleuse de se produire au Royal Albert Hall, surtout avec l'histoire que vous avez là-bas. Et c’était particulièrement gratifiant d’inviter des musiciens qui ont déjà travaillé sur l’album ‘Lost Souls’ et qui peuvent désormais jouer en concert avec nous et partager ce moment merveilleux avec nous. Je suis heureuse que nous puissions préserver cela pour la postérité »...

Interprêtes :
Loreena McKennitt (Chant, Piano, Claviers, Accordéon, Harpe), Brian Hughes (Guitare, Oud, Bouzouki), Caroline Lavelle (Violoncelle), Hugh Marsh (Violon), Dudley Philips (Basse, Contrebasse), Robert Brian (Batterie, Percussions), Hossam Ramzy (Percussions), Daniel Casares (Guitare), Ben Grossman (Vielle à roue, Bodhran, Accordéon, Percussions), Ian Harper (Uilleann Pipe, Bombarde, Clarinette, Flûte), Ana Alcaide (Nyckelharpa)

https://loreenamckennitt.com/

Steve Hackett - Genesis Revisited Band and Orchestra – Live (25/10/2019)

‘Steve Hackett’ n’en finit pas de « revisiter » les compositions de ‘Genesis’, car après les deux ‘Genesis Revisited’ de 1996 (voir ici) et de 2012 (voir ici), le concert ‘Live at Hammersmith’ en 2013 (voir ici) et le concert ‘Live at the Royal Albert Hall’ en 2014 (voir ici), c’est également un concert enregistré en Octobre 2018 au ‘Royal Festival Hall’ qui sort un an plus tard avec cette fois un orchestre symphonique accompagnant la formation de Steve. Forcément, avec l’ajout de l’orchestre, le mot revisiter prend réellement tout son sens car les arrangements instrumentaux sont tout simplement somptueux, toujours très justes et on redécouvre tous ces titres emblématiques sous un nouveau jour. D’entrée, avec l’introduction de ‘Dance on a Volcano’, on est enveloppé par l’intensité symphonique et cette impression ne nous quitte plus tout au long du concert : ‘The Steppes’ qui est une composition de Steve de 1980 (album ‘Defector’) prend une toute autre dimension et on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec le crescendo du ‘Bolero’ de ‘Maurice Ravel’ ; en ce qui concerne ‘Firth of Fifth’ de 1973 (album ‘Selling England By The Pound’ de ‘Genesis’), il prend une ampleur inégalée jusque-là et, quant à ‘Shadow Of The Hierophant’ (album ‘Voyage of the Acolyte’ de ‘Steve Hackett’ sorti en 1975), pour ma part, c’est dans les parties plus calmes que la magie opère (belle prestation au chant d’Amanda Lehmann’) et dans le long crescendo final qui me file la chair de poule à chaque écoute. Je pourrais citer tous les titres et ceci jusqu’aux deux longs développements ‘Supper’s Ready’ et ‘The Musical Box’ qui finissent ce concert en apothéose.

En résumé, comme vous l’aurez compris, au-delà de la qualité irréprochable de l’enregistrement et de la prestation de chaque artiste, ce concert est une sorte de voyage magique dans le temps qui nous fait redécouvrir des compositions légendaires qui sont devenues intemporelles et, même si les CD offrent déjà une émotion d’écoute extraordinaire, l’image amène certainement un plus (bientôt Noël !!) qui devrait encore augmenter ce plaisir d’écoute...

Interprêtes :
Steve Hackett (Guitare, Chant), Jonas Reingold (Basse, Guitare, Chant), Gary O'Toole (Batterie, Percussions, Chant), Roger King (Claviers), Rob Townsend (Basse, Claviers, Saxophone, Chant), Amanda Lehmann (Guitare, Chant), John Hackett (Flûte),The Heart Of England Philharmonic Orchestra (Chef d’Orchestre : Bradley Thachuk)

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Sons of Apollo - Live With The Plovdiv Psychotic Symphony (30/08/2019)

Dans ma chronique sur le premier album de ‘Sons of Apollo’ en 2017 (voir ici), j’avais été agréablement surpris par ce sentiment d’être ramené quelques décennies en arrière dans un temps que les moins de 20 ans…, avec les extraordinaires albums live de ‘Deep Purple’, ‘Made In Japon’ et ‘Made In Europe’ qui étaient les témoins d’un hard rock où tout était possible en concert : avec ‘Live With The Plovdiv Psychotic Symphony’, j’ai été exaucé car c’est un peu si on se retrouvait à cette époque mais avec un son moderne car il contient tous les ingrédients de ce que toute amatrice ou tout amateur d’authenticité recherche dans un concert, quelque chose qui sort de l’ordinaire des set list établies au millimètre et qui rendent souvent les concerts un peu trop aseptisés à mon goût. Eh bien, de ce côté-là, on est servi car tout est réuni pour nous offrir ce genre de moment qui reste à jamais gravé dans votre mémoire car il est tout simplement unique. Tout d’abord, la set list est une vraie tuerie car, d’une part, des concerts de près de 3 heures, ça ne court pas les rues et ensuite, comme bien évidemment, ce n’est pas avec un album studio que nos lascars ont pu faire un set aussi long (ils reprennent presque l’intégralité de l’opus), on a droit à un ensemble de reprises qui vont de ‘Pink-Floyd’ à ‘Queen’ en passant bien évidemment par ‘Dream Theater’ avec trois titres de ‘Falling Into Infinity’ de 1997, lorsque ‘Mike Portnoy’ et ‘Derek Sherinian’ faisaient les deux partie du groupe. Et on est servi tout au long du show avec des interprétations live sans dénaturer les originaux mais en amenant à chaque fois une touche personnelle et, même si ‘Mike Portnoy’ ne nous offre pas de solo de batterie (mais on se régale tout au long du concert avec une section rythmique toujours exceptionnelle), chaque artiste y va de son solo en commençant par ‘Billy Sheenan’ à la basse qui nous fait une démonstration magistrale, puis ‘Jeff Scott Sotto’ reprend la suite en enflammant le public à la manière d’un ‘Freddy Mercury’ dans les années 80/90 (ce n’est pas un scoop que Jeff est un fervent admirateur de l’Anglais). Pour ne pas être en reste, dans la deuxième partie du set, c’est ensuite le tour de ‘Derek Sherinian’ qui transforme le Théâtre Romain de Plovdiv en une église hard-rock et nous renvoie bien évidemment au regretté ‘John Lord’ quelques décennies en arrière et pour finir, même s’il n’aime pas ce genre de prestation, ‘Bumblefoot’ clôt ces solos avec une introduction « légèrement » rallongée de ‘And The Craddle Will Rock’ qui cette fois nous ramène à un certain ‘Eddie Van Halen’ (leur concert en 2013 à Tokyo ici). Et puis, au-delà de la prestation exceptionnelle de chacun des membres du groupe, on a ce sentiment à chaque instant d’une osmose complète entre eux et d’un immense plaisir de jouer ensemble en transmettant sans compter tout au long du concert une énergie folle au public transformant ainsi un très bon concert en un moment unique. A cela, il faut ajouter qu’à partir de ‘Labyrinth’, c’est en compagnie de l’orchestre de la ville de ‘Plovdiv’ que le groupe continue son set avec la plupart des reprises, et en écoutant des titres très connus comme ‘Dream On’ ou encore ‘Confortably Numb’ (voir la vidéo extraordinaire sur you tube où ‘Bumblefoot’ termine le solo en bas des marches du théâtre ici), on embarque sur un petit nuage avec bien entendu quelques frissons tellement l’interprétation est magistrale. En résumé, comme vous l’aurez compris, ce live de ‘Sons of Apollo’ est bien plus qu’un simple concert et démontre, s’il fallait encore le faire, que ces cinq artistes sont faits pour la scène et ce ‘Live With The Plovdiv Psychotic Symphony’ est fait sur mesure pour les plus de cinquante ans et nous rappeler cette ambiance si particulière des concerts de rock et hard-rock des années 70/80 mais également pour faire découvrir aux plus jeunes ce qu’est un vrai concert avec des artistes qui ne calculent pas et se donnent à 200% pour leur public ; je rajouterai simplement que si les CD donnent déjà une impression fabuleuse de l’ambiance de ce concert, il va de soi que rajouter l’image avec le DVD ou Bluray est indispensable pour profiter au maximum de ces instants magiques d’autant plus que l’endroit avec ces vestiges millénaires augmentent encore ce sentiment d’être hors du temps…

Les reprises :
‘That Metal Show Theme’ : de la série d’émission ‘The Metal Show’ de la chaîne Britanique ‘VH1 Classic’
‘Just Let me Breathe’ : ‘Dream Theater’ – ‘Falling Into Infinity’ (1997)
‘The Pink Panthere Theme’ : Henry Mancini - The Pink Panther Theme
‘Kashmir’ : Led Zeppelin - Physical Graffiti (1975)
‘Gates of Babylon’ : ‘Rainbow’ – ‘Long Live Rock ‘n’ Roll’ (1978)
‘Dream On’ : ‘Aerosmith’ – ‘Aerosmith’ (1973)
‘Diary of a Madman’ : ‘Ozzy Osbourne’ - ‘Diary of a Madman’ (1981)
‘Comfortably Numb’ : ‘Pink Floyd’ –‘The Wall’ (1979)
‘The Show Must Go On’ : ‘Queen’ – ‘Innuendo’ (1991)
‘Hell’s Kitchen’ : ‘Dream Theater’ – ‘Falling Into Infinity’ (1997)
‘Lines in the Sand’ : ‘Dream Theater’ – ‘Falling Into Infinity’ (1997)
‘And The Craddle Will Rock’ : ‘Van Halen’ – ‘Women and Children First’ (1980)

Interprêtes :
Jeff Scott Sotto (Chant), Ron "Bumblefoot" Thal (Guitare), Billy Sheehan (Basse), Derek Sherinian (Claviers), Mike Portnoy (Batterie) + Invités : Plovdiv Symphony Orchestra

https://www.facebook.com/SonsOfApollo1/

RPWL - Tales From Outer Spaces (22/03/2019)

Ça fait maintenant près de 5 années que les Allemands de ‘RPWL’ n’avait pas enregistré d’album studio, ‘Wanted’, qui était la suite de ‘Beyond Man and Time’, étant leur dernier opus en 2014 (voir ici) et 2019 voit la sortie de ‘Tales from Outer Spaces’ qui était attendu avec impatience par tous les fans du groupe et qui est inspiré par la science-fiction et raconte des histoires d’extra-terrestres. Connus dans leur début pour faire des covers de ‘Pink-Floyd’ (‘Cymbaline’ étant encore joué en concert et ils ont enregistré en 2016 ‘The Man and The Journey’ - voir ici), leur premier album studio ‘God Has Failed’ qui contenait le magnifique ‘Hole In The Sky’ a déjà près de 20 ans et en écoutant le premier titre du dernier opus, ‘A New World’, il n’y a pas de doute, on reconnait bien le style particulier du groupe, avec un lent tempo et une mélodie aérienne, le chant de ‘Yogi Lang’ amenant cette force tranquille bien connue des fans et les passages instrumentaux étant toujours parsemés de beau solos ‘Gilmouriens’. Suit ‘Welcome To The Freak Show’ qui continue dans cette ambiance planante et ‘Light of the World’, avec sa mélodie qui vous rentre immédiatement dans la tête pour ne plus vous quitter amène un côté symphonique avec l’utilisation de claviers imitant des cordes, les solos simples mais très efficaces nous transportant sur un petit nuage. La suite est à l’image de ces premiers titres avec ‘Not Our Place to Be’ qui voit la participation de ‘Guy Pratt’, le bassiste de ‘David Gilmour’, ‘What I Really Need’ et ses similitudes avec ‘Roses’, puis ‘Give Birth to the Sun’ qui continue dans cette ambiance atmosphérique avec une longue partie instrumentale centrale à plusieurs tiroirs, et l’album se termine par la ballade ‘Far Away from Home’ qui démontre une fois de plus ce talent pour des mélodies émouvantes comme ils ont pu le faire dans le passé avec par exemple des titres comme ‘Crazy Lane’, ‘Farewell’ ou encore ‘Breathe in, Breathe out’. En résumé, les Allemands de ‘RPWL’ continuent à faire du ‘RPWL’ et, malgré le parallèle que nous faisons tous avec ‘Pink-Floyd’, se sont forgés au fil des années leur propre style et, ‘Tales From Outer Spaces’ ne fait que renforcer le fait qu’ils sont un groupe incontournable dans la musique progressive, mélodique et atmosphérique...

Interprêtes :
Yogi Lang (Chant, Claviers), Karlheinz Wallner (Guitare), Markus Jehle (Claviers), Werner Taus (Basse), Marc Turiaux (Batterie) + Invités : Guy Pratt (Basse), Torsten Weber (Guitare), Manni Müller (Batterie), Bine Heller (Chœurs), Carmen Tannich Wallner (Percussions)

https://www.facebook.com/rpwl.net/

Delain / Visions Of Atlantis - Hunter’s Moon / The Deep & The Dark - Live (22/02/2019)

Avec cette chronique j’ai regroupé 2 albums de métal symphonique qui sont sortis le même jour, tout d’abord le nouveau ‘Delain’, ‘Hunter’s Moon’ qui comporte 4 nouveaux titres et 10 titres live enregistrés pendant la dernière tournée ‘The Danse Macabre Tour‘ (voir leur dernier album studio ici), et le live de ‘Visions Of Atlantis’, ‘The Deep & The Dark - Live’ (voir leur dernier album studio ici) qui est le concert donné lors de la dernière tournée de ‘Symphonic Metal Nights’. Pour moi, ces deux formations ont cette même énergie débordante et communicative sur scène et chaque concert est une vraie communion avec le public

Concernant, ‘Hunter’s Moon’ de ‘Delain’, avant de rentrer en studio pour l’enregistrement du 6ème album studio et pour nous faire patienter, ils nous offrent 4 nouveaux titres avec tout d’abord un magnifique ‘Masters of Destiny’ qui est du pur ‘Delain’ avec des ruptures entre parties symphoniques puissantes et d’autres plus calmes et où ‘Charlotte Wessels’ propose une prestation vocale de haute volée. Les 3 autres titres font défiler un énergique ‘Hunter’s Moon’ où ‘Timo Somers’ amène des growls que l’on avait pas l’habitude d’entendre chez ‘Delain’, puis le court ‘This Silence Is Mine’ qui est très riche au niveau instrumental et enfin ‘At Kills’ qui s’éloigne du symphonique pour un titre plus dûr avec de nouveau des growls et une rythmique proche du métal industriel. La suite est un best of de titres live avec les 2 derniers albums les mieux représentés et montre toute la maitrise en concert avec un son irréprochable et l’intervention de ‘Marko Hietala’ de ‘Nightwish’ sur plusieurs titres permet de beaux duos avec ‘Charlotte Wessels’ (voir également leur magnifique live pour fêter leur 10 ans de carrière ici).

En ce qui concerne le live de ‘Visions of Atlantis’, il reprend presque l’intégralité du dernier album (sauf ‘Prayer to the Lost’, dont je regrette son absence du live mais on se console avec le magnifique ‘The Last Home’ et une prestation encore plus touchante en public de ‘Clémentine Delauney’ que dans l’album studio, la Française ayant réellement pris la place qu’elle mérite depuis de nombreuses années pour devenir une des meilleures chanteuses de métal symphonique). Avec ces nouvelles compositions, le court set de 48 minutes montre tout le dynamisme que peut déployer cette formation en concert avec des titres accessibles puissants et rapides comme d’entrée le titre éponyme du dernier album qui vous met tout de suite dans le bain. Cette tournée a été également un peu particulière compte tenu du passage de témoin entre le chanteur ‘Siegfried Samer’ qui était intégré au groupe depuis 2013 et qui part vers de nouvelles aventures avec ‘Dragonfly’ (voir leur dernier album ici), et le nouveau venu, l’Italien ‘Michele Guaitoli’ qui n’est pas un inconnu puisqu’il est toujours un des membres du groupe Italien ‘Temperance’ (voir leur dernier album ici). Sans faire de comparaison, je dirai simplement que le nouveau duo au chant fonctionne aussi bien que l’ancien et ce live permet de mieux s’en rendre compte étant donné que les 2 chanteurs font chacun une partie du set.

En résumé, ces deux albums sont deux condensés d’énergie positive et montrent à quel point ces deux formations ont le talent de la transmettre à leur public et sont faites pour la scène, et si vous aimez ce style, je vous conseille fortement d’aller les voir en concert, rien ne pouvant remplacer l’ambiance live...

Interprêtes :
Delain :
Charlotte Wessels (Chant), Martijn Westerholt (Claviers), Otto Schimmelpenninck van der Oije (Basse), Joey Marin de Boer (Batterie), Timo Somers (Guitare), Merel Bechtold (Guitare)

https://www.facebook.com/delainmusic

Visions Of Atlantis :
Clémentine Delauney (Chant), Siegfried Samer (Chant), Michele Guaitoli (Chant), Christian Douscha (Guitare), Herbert Glos (Basse), Thomas Caser (Batterie)

https://www.facebook.com/visionsofatlantisofficial/

Anubis - Lights Of Change (Live In Europe 2018) (01/02/2019)

Après le très bon ‘The Second Hand’ en 2017 (voir ici) et ‘Different Sories’ (voir ici) qui était des reprises de leurs titres en acoustique et qui avait été enregistré pour pouvoir financer leur tournée 2018, Les Australiens d’Anubis’ fêtent leur 10 ans d’existence avec un double album live qui est justement un résumé de leur tournée Européenne 2018 avec une première partie enregistrée au ‘Loreley Amphitheatre’ en Allemagne (voir la vidéo ci-dessus), et un deuxième dans un petit club en Hollande où ils ont repris l’intégralité de leur album que les avait fait connaître à l’international ‘A Tower of Silence’. On retrouve tout au long de ces deux heures et quart de concerts un best of de leur discographie dans cette ambiance progressive, mélodique et atmosphérique avec un son live impressionnant qui rend le 2ème enregistrement assez proche de l’original studio. Bref, ‘Lights Of Change’ est un beau cadeau pour tous les fans et au-delà, un bon moyen pour celles et ceux qui ne connaissant pas ‘Anubis’ de les découvrir dans un échantillon de ce qu’ils ont produit jusque-là...

Interprêtes :
Robert James Moulding (Chant, Guitare, Percussions), David Eaton (Claviers, Basse, Chant), Douglas Skene (Guitare, Chant), Dean Bennison (Guitare, Chant), Anthony Stewart (Basse, Chant), Steve Eaton (Batterie)

https://www.facebook.com/anubismusic