Artiste : Deep Purple

Album : Whoosh!

Date de Sortie : 07-08-2020

Ajouté le : 01-10-2020

J’arrive certainement après quelques centaines de chroniques pour parler du dernier ‘Deep Purple’, mais tant pis, qu’est-ce que c’est bon d’écouter en 2020 un nouvel album de ce groupe légendaire que j’avais découvert assez tard dans les années 70 avec un certain ‘Deep Purple in Rock’ et dont le 33 tours (on disait comme ça à l’époque) a tourné jusqu’à épuisement sur la platine familiale toute chamboulée à l’écoute d’un énorme ‘Speed King’ (qui, soit dit en passant, est une des compositions qui m’a le plus marqué au même titre qu’un ‘Dark Side Of The Moon’), étant plutôt habituée aux symphonies de ‘Beethoven’ ou ‘Mozart’ mais également à ‘Stravinsky’ et ‘Boulez’.

Etant donné que vous trouverez toute sorte de chroniques déjà sorties qui vous ont présenté l’opus en long et en large, je dirais simplement que ‘Whoosh !’ sera sans aucun doute pour moi un des albums que je retiendrai de l’année 2020 car, le dernier album ’inFinite’ de 2017 ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable (il faudrait certainement que je m’en réinjecte une petite dose, on ne sait jamais). Mais avec ‘Whoosh!’, je retrouve tous ces tempos si caractéristiques et ces sonorités vintage qui nous ont bercé et tout ceci avec un son moderne et une énergie positive si nécessaire dans ces périodes tourmentées dans lesquelles l’Homme devrait bien revenir aux bons vieux principes d’antan plutôt que de se tourner vers la technologie pour régler une crise sanitaire. Pour ne citer que quelques titres, comment ne pas démarrer au quart de tour et ceci dès le titre d’introduction, ‘Throw My Bones’ ou ‘Drop the Weapon’ avec ce mélange de riffs de guitare et de claviers si spécifique et avec une rythmique à mettre en route la machine à taper du pied ou encore ce tempo chaloupé de ‘No Need to Shout’ ou ‘We’re All The Same In The Dark’, mais ‘Deep Purple’, c’est aussi la rencontre avec le symphonique avec par exemple ‘Nothing At All’ ou ‘Step by Step’ qui nous transportent dans une église de hard-rock (l’Eglise n’aurait certainement pas dépeuplé ses rangs si elle avait évolué vers ce style de chant) et aussi un hard-rock indémodable avec des titres comme ‘What the What’ ou encre ‘Dancing in My Sleep’. Mais ce que je voudrais souligner dans cette chronique, c’est la jeunesse d’esprit de ce groupe de copains qui font du hard-rock depuis plus de cinquante ans et même si l’arthrose commence certainement à les titiller (ne dites pas non, on dit bien qu’après cinquante ans, si on a mal nul-part, c’est que l’on est mort), ils continuent leur vie de hard-rockeur sans avoir plus rien à prouver mais simplement à nous délivrer du bon hard-rock pour nous faire passer un moment très agréable. Et quand on fait le décompte (et oui j’ai sorti ma calculette), peu de groupes peuvent se targuer de totaliser 359 ans en faisant la somme des âges de ces Messieurs (chronique écrite le 11/09/2020 donc ça a pu évoluer depuis, je n’ai pas toutes les dates d’anniversaire !) et je me rappelle dans les années 90, cette réflexion (rétrospectivement, complètement idiote) que j’avais eu en découvrant le remplaçant de ‘Ritchie Blackmore’ après l’intérim de quelque mois de ‘Joe Satriani’, j’ai nommé ‘Steve Morse’ : c’est qui ce petit jeune qui vient remplacer Ritchie ? Eh bien, le petit jeune, il a maintenant 66 ans et est devenu un guitariste incontournable de la scène musicale avec notamment sa participation au super groupe ’Flying Colors’ !!

Bref, inutile d’en rajouter, et je dirai simplement en guise de conclusion deux mots dont les Américains sont si friands : Awesome !! et Enjoy !!

Interprêtes

Ian Gillan (Chant), Steve Morse (Guitare), Don Airey (Claviers), Roger Glover (Basse), Ian Paice (Batterie)