Artiste : Fish On Friday

Album : 8mm

Date de Sortie : 27-10-2023

Ajouté le : 09-11-2023






Après 'Lalu' tourné résolument vers du rock progressif moderne, voici la formation cosmopolite 'Fish On Friday' dans un style plus conventionnel qui, après le très bons 'Black Rain' datant de 2020, sortent leur 6ème enregistrement studio '8mm' en référence au système de notre enfance qui était une révolution à l'époque dans le domaine de la vidéo amateur et qui nous replonge non sans nostalgie pour ceux qui en ont connu cette époque dans ces premiers souvenirs de famille en image. On retrouve ce progressif léger et raffiné que l'on connaissait déjà avec les précédents albums et le même line up mené par le chanteur, claviériste et producteur 'Frank Van Bogaert' est inchangé avec 'Nick Beggs' à la basse (qui officie dans de multiples projets avec, entre autres, 'Steven Wilson', de 'Lonely Robot' et 'The Mute Gods'), 'Marty Townsend' à la guitare et 'Marcus Waymaere' à la batterie auxquels on peut rajouter les invités 'Lula Beggs' au chant et 'Theo Travis' au saxophone et à la flûte qui étaient déjà présents dans le précédent album.

On est accueilli par le titre éponyme de l'album qui plante le décor avec un premier titre qui déroule (c'est le cas de le dire avec en bruit de fond le bruit caractéristique du projecteur 8mm) une très belle mélodie dans une ambiance mélancolique, le chant combiné de 'Frank Van Bogaert' et de 'Nick Gebbs' ajoutant à ce sentiment de délicatesse, puis, 'Collateral Dommage' poursuit dans cette atmosphère avec un accompagnement de guitare acoustique et de flûte en fin de titre qui contribue à cette sensation de douceur. Suivent 'Overture To Flame' et 'Flame qui ne forme qu'un seul titre qui est une reprise du groupe 'Metro'. On retrouve dans les parties chantées le côté harmonieux de la version originale, puis, 'Jump This Wall' montre également un visage plus entraînant tout en gardant un côté champêtre amené par la flûte de 'Theo Travis'. Un peu plus énergique dans la longue introduction instrumentale, 'Don't Lose Your Spirit' montre ensuite un visage plus léger grâce à un accompagnement de guitare acoustique puis électrique, la suite avec des alternances de tempo mettant en avant de très belles harmonies vocales pousuivant dans cette douce atmosphère. Place aux sept minutes de 'Funerals' qui en font une de me compositions préférées grâce à de très belles lignes mélodiques, le final mettant en avant un solo de guitare magnifique, puis les quatre dernières compositions poursuivent notre beau voyage dans la douceur, avec tout d'abord 'Silently Raging' dans laquelle 'Lula Beggs' amène un chant féminin apaisant, puis, 'Instillers' et 'A New Home' déroulent de douces mélodies sur lesquelles on s'abandonne complètement et le court 'Life Is Like The Weather' termine cet album dans la sérénité par un titre en semi-acoustique aux lignes mélodiques harmonieuses.

En résumé, comme vous l'aurez compris tout au long de cette chronique, délicatesse et douceur sont les maitres mots de cet album qui nous offre un très beau voyage qu'il fait bon écouter au casque pour se détendre après une bonne journée de travail...

Interprêtes

Frank Van Bogaert (Chant, Guitare, Claviers), Marty Townsend (Guitare), Nick Beggs (Basse, Chant), Marcus Waymaere (Batterie) + Invités : Lula Beggs (Chant), Theo Travis (Saxophone, Flûte), Sofi Dykmans (Chant)