'The Tirith' est une formation qui a été créée en 1971 sous le nom de 'Minas Tirith' mais qui s'est séparée quelques années plus tard et ce n'est qu'en 2010 que 'Richard Cory' et 'Tim Cox' ont décidé de poursuivre l'aventure en changeant le premier nom pour ne garder que 'The Tirith'. Cinq ans plus tard sortait leur premier enregistrement studio 'Tales from the Tower' avec 'Carl Nightingale' à la batterie qui a été suivi en 2019 de 'Leap in the Dark'. Dans un style progressif nous ramenant aux années 70 avec des influences diverses allant d'un rock paisible à du hard rock énergique, ils nous proposent leur nouvel album 'Return of the Lydia' sorti il y a quelques semaines. Privilégiant les longs développements, sur les sept titres que compte cet opus, cinq ont des durées dépassant les 9 minutes ce qui permet de nous faire vagabonder à travers des labyrinthes sonores dans lesquels il fait bon se perdre en se laissant aller au gré de lignes mélodiques accrocheuses.
C'est avec la chanson titre qui est également la plus longue composition de l'album que nous débutons notre aventure avec une introduction atmosphérique 'Floydienne' qui se poursuit sur un lent tempo en déroulant une première mélodie attachante avec le doux chant de 'Richard Cory', et qui prend de la vigueur après environ 5 minutes en accélérant le rythme pour une section entraînante de quatre minutes (c'est en fait cet extrait qui a fait l'objet du titre ' What Do You Say to an Alien' sorti en single sorti en Août 2022) pour revenir ensuite au lent tempo du départ dans le dernier tiers. Après ce très beau titre, 'Dying to Live' montre un tempo plus marqué qui nous emmène dans une composition épique qui développe une atmosphère plus incisive sur de nouvelles lignes mélodiques mémorable faisant penser aux Suédois de 'Jono' qui ont malheureusement terminé leur aventure en 2021. Plus léger, on se retrouve quelques décennies en arrière avec 'My People' qui peut faire penser aux premiers 'Barclay James Harvest' et qui véhicule très bien cette ambiance d'insouciance qui caractérisait les années 70 avec des guitares radieuses, puis, on reste dans cette décennie avec 'Go the Drifter', titre plus direct, qui nous emmène dans une rythmique et des riffs à la 'Black Sabbath'. Suit 'Crystalwell' qui montre un visage plus décontracté avec des guitares qui illuminent l'ensemble, les lignes mélodiques étant toujours accrocheuses et le long solo de guitare central étant tout à fait remarquable, puis, 'The Uncertainty Principle' est un un mid-tempo avec une mélodie plus classique, et l'album se termine par les 10 minutes de 'The Meeting of the Ways' dans une ambiance semi-acoustique rappelant de nouveau 'Barclay James Harvest' mais dans leur période des années 80.
En résumé, les Anglais de 'The Tirith' poursuivent leur aventure avec un nouvel album de qualité, mélangeant des influences de rock progressives et de rock classique des années 70/80, et bénéficiant de ligne mélodiques toujours très harmonieuses permettant de s'approprier très rapidement l'ensemble à la première écoute... | |