Depuis le début du site myprogmusic fin 2015, les Britanniques de 'Magnum' m'accompagnent avec leurs albums que j'ai plaisir à chroniquer à chaque sortie et, c'est maintenant devenu une sorte de rituel : tous les deux ans, en début d'année, c'est un des premiers opus que je chronique. Pour rappel, 2016 avait vu la sortie de 'Sacred Blood Divine Lies', 2018, 'Lost on the Road to Eternity', 2020, 'The Serpent Rings' et 2022 'The Monsters Roars'. Deux ans plus tard, presque jour pour jour, voici 'Here Comes The Rain', mais ce titre d'album revêt un caractère tout particulier car il pleut effectivement dans la maison 'Magnum' et chez tous les fans du groupe car, la nouvelle est tombée le 7 Janvier : 'Tony Clarkin', fondateur de 'Magnum' avec 'Bob Catley' est décédé. Cette sortie sera donc la dernière pour le guitariste qui a fait parti de cette formation pendant plus de 50 ans, et le 'I Wanna Live' qui est placé en avant dernier titre est lourd d'émotion, 'Bob Catley' chantant " Je veux dire au monde… Je veux vivre ". Alors, le meilleur moyen de rendre hommage à Tony est encore de parler de cet album qui est, comme chaque opus du groupe, rempli de belles mélodies qui rentrent directement dans la tête pour ne plus en sortir.
Au menu de cet opus, 10 compositions originales pour 50 minutes d'écoute. D'entrée, avec 'Run Into The Shadows', nous entrons de plein pied dans le style si reconnaissable du groupe avec un premier bijou mélodique bien rythmé et un refrain que l'on a une irrésistible envie de reprendre avec 'Bob Catley', puis le titre éponyme poursuit avec un mid-tempo qui vient nous chatouiller délicatement les tympans avec un beau côté mélancolique. D'ailleurs, c'est le sentiment général qui ressort de cet album, car mis à part le rock bien musclé 'Blue Tango', l'ensemble est baigné dans des mid-tempos ou des ballades : au rayon des mid-tempos, on ne pourra pas passer à côté de 'Some Kind Of Treachery' et de ses calmes couplets sublimés par un magnifique duo piano/voix, et les 'After The Silence' et sa mélodie accrocheuse, puis 'The Seventh Darkness' et ses cuivres resplendissants et, bien entendu 'I Wanna Live', avec ce final qui fait monter les larmes aux yeux, sont également des compositions remarquables, sans oublier le titre final 'Borderline' avec une très belle dernière mélodie made in 'Magnum'. Et pour finir, les deux ballades 'The Day He Lied' et 'Broken City' rajoutent encore un peu plus d'émotion et sont à rajouter aux meilleures ballades du groupe.
En résumé, même si ce dernier album sort dans des circonstances malheureuses, ce dernier album des Britanniques de 'Magnum' nous prouvent encore que plus de 50 ans après leur début, ils sont toujours capables de nous offrir du très bon rock mélodique et je suis certain que 'Tony Clarkin' aurait emprunté à un de ces amis qu'il a dû retrouver là-haut cette phrase si souvent répété : " The show must go on "... | |