Direction l’Allemagne avec le dernier album de ‘Feuerschwanz’ qui continuent de nous distiller, depuis leur 2 derniers albums ’Sex is Muss’ en 2016 et ’ Methämmer’ en 2018, un power métal aux accents folks avec des mélodies entêtantes à enflammer un stade en entier et ce n’est pas leur dernier album ‘Das Elfte’ qui me contredira car sur les 11 titres originaux (les 7 derniers étant des reprises d’autres formations de métal), il y en gros, oui je compte bien, 11 brûlots qui devraient vous faire bouger au rythme de la musique si vous êtes sensible à des mélodies directes et efficaces qui s’incrustent immédiatement dans votre tête et si vous n’êtes pas rebutés par la langue Allemande. Prêt pour l’aventure ?
Et c’est parti avec ‘Meister der Minne’ avec un premier refrain entêtant, puis ‘Metfest’ rajoute une couche avec une mélodie entraînante addictive et sans transition, c’est le titre éponyme de l’album qui déboule avec ses sonorités folk amenées par le violon de ‘Stephanie Pracht’ et ce titre me fait penser aux mélodies bien huilées de leurs compatriotes ‘Mono Inc.’ qui, eux on fait le pas de chanter en Anglais pour s’ouvrir à l’international et cette ambiance énergique se retrouve dans le titre suivant ‘Kampfzwerg’ avec un nouveau refrain qui vous met en forme pour toute une journée. Après toute cette débauche d’énergie positive, ‘Im Bauch des Wals’ arrive à point nommé pour se reposer quelques minutes (et oui, ça fatigue de headbanguer aussi longtemps passé les 50 ans !) avec une mélodie que l’on voit déjà reprise en chœurs par tout en public (faites des la-la-la si vous ne connaissez pas l’Allemand !). Inutile de vous décrire les titres suivants car ça continue dans la même voie toute tracée et, c’était le risque d’un tel album, sans avoir de répétitions de style car chaque composition a sa propre personnalité, le seul point commun étant que toutes possèdent des mélodies addictives. Et ce n’est pas terminé car les Allemands nous gratifient ensuite de reprises tout à fait remarquables de différentes formations : ‘Ding’ de ‘Seeed’, ‘Hier Kommt Alex’ de ‘Die Toten Hosen’, ‘Amen & Attack’ de ‘Powerwolf’, ‘I See Fire’ d’Ed Sheeran’, ‘Gott Mit Uns’ de ‘Sabaton’, ‘Limit’ de ‘Deichkind’, et enfin ‘Engel’ de ‘Rammstein’.
En résumé, pas besoin de vous faire un dessin, ce nouvel album des Allemands de ‘Feuerschwanz’ ne va pas révolutionner le power métal mais ce n’est pas précisément ce qu’on leur demande car peu de formations sont capables de sortir un album de cette qualité pour nous faire passer un très bon moment à l’écoute de tous ces titres tous aussi efficaces les uns que les autres... | |