‘The Pineapple Thief’ est devenu un groupe incontournable de la scène progressive mondiale et ‘Dissolution’ vient s’ajouter à la liste déjà longue des albums du groupe. Bizarrement, certainement par une écoute trop rapide, je n’avais pas réussi à rentrer pleinement dans le dernier opus de 2016 ‘Your Wilderness’ (comme quoi, je vais certainement m’y remettre) car ce ‘Dissolution’ est un album fantastique avec un thème d’actualité sur l’homme qui malgré toutes les technologies de communication s’isole et perd petit à petit le lien avec les autres. Après la belle introduction ‘Not Naming Any Names’ très épurée, ‘Try as I Might’ est un titre accessible dont le refrain peut faire penser à du ‘Steven Wilson’ (voir son dernier album ici). Suit ‘Threatening War’ avec des couplets et le refrain qui alternent de belle manière délicatesse et énergie, puis ‘Uncovering Your Tracks’ nous embarque dans son ambiance inquiétante et ‘Far Below’ revient à un style plus conventionnel. Mais le titre phare de l’album est ‘White Mist’ qui avec ses 11 minutes nous emmène dans une composition typique du progressif avec ses différentes parties, une section rythmique magistrale assurée par ‘Gavin Harrison’ et ses alternances entre passages calmes et puissants. En résumé, les Anglais de ‘The Pineapple Thief’ montrent qu’ils sont devenus un des groupes majeurs de la scène progressive et ‘Dissolution’ devrait sans aucun doute être bien accueilli par tous les fans du groupe mais également par tout amateur et amatrice de rock progressif moderne... | |