Après les 2 ‘Aquostic’ sortis en 2014 (voir ici) et en 2016 (voir ici) avec le regretté ‘Rick Parfitt’ (voir son album ici) et l’acoustique au ‘Royal Albert Hall’ en 2018 (voir ici), ‘Francis Rossi’, à l’aube de ses 70 ans, sort un nouvel album avec ‘Hannah Richard’ qui était déjà de la partie dans les projets ‘Aquostic’. A l’écoute de ce nouvel opus, je retrouve le côté soft de ‘Status Quo’ qui m’a accompagné depuis plusieurs décennies et même si le grand public connait plus le boogie/rock énergique de ‘Status Quo’, on connait beaucoup moins les titres (chers à ‘Francis Rossi’) qui ont ‘ce côté festif qui fait du bien à l’âme’ et qui, pour moi, font partie de la discographie du groupe depuis les années 70 au même titre que les standards : dès le premier titre ‘I’ll Take You Home’, l’introduction me ramène sans une certaine nostalgie au ‘Cross That Bridge’ de 1988 (voir ici) avec bien entendu le côté country qui a remplacé le boogie/rock mais qui dans les 2 cas est toujours aussi festif. Avec ‘But I Just Said Goodbye’, je retrouve les lignes mélodiques de ‘Fine Fine Fine’ datant déjà de l’album ‘Quo’ de 1974 (voir ici) et ‘Waiting for Jesus’ est l’exemple type de chansons comme ‘Marguerita Time’ de 1983 (voir ici) ou ‘Invitation’ de 1986 (voir ici) ou encore ‘Going Down For The First Time’ de 1989 (voir ici). Dans toutes les compositions, on ressent ce bonheur et cette complicité de jouer ensemble pour nous offrir des mélodies simples mais efficaces et accrocheuses dès la première écoute et qui donnent envie d’être reprises en chœur. En résumé, ‘Hannah Rickard’ et ‘Francis Rossi’ nous offrent un très bon moment dans une ambiance country qui possède des similitudes avec les mélodies de ‘Status Quo’ et, par conséquent, ‘We Talk Too Much’, au-delà de l’importante base de fans du ‘Quo’, est destiné à un large public qui affectionne des chansons festives qui ont toutes quelque chose d’intemporel... | |