Pour ma première chronique d'un album de 2021, si vous êtes nostalgique en ces temps troublés de l'époque psychédélique pendant laquelle le fameux slogan 'il est interdit d'interdire', crédité à notre 'Jean Yann' national, est devenu un des slogans de Mai 68 en France, voici le dernier 'Samsara Blues Experiment', baptisé 'End Of Forever' qui est apparu sur les plate formes de streaming le 1er Janvier de cette année (le CD étant sorti courant Novembre 2020), leur opus précédent 'One with the Universe' datant de 2017. Avec ce dernier bébé, la formation Allemande nous offre ce qui pourrait être son dernier album car ils ont décidé de se séparer pour une période indéfini. Mais, ne boudons pas notre plaisir car cet opus est rempli de compositions remarquables qui sont dans la continuité d'un psychédélique authentique avec des sonorités vintages nous ramenant quelques décennies en arrière.
Les 11 minutes de 'Second Birth' nous accueillent en déroulant un lent tempo dans une ambiance lourde et lancinante dans laquelle la mélodie nous envoute et on se laisse rapidement emporter par des claviers d'un autre temps qui nous accompagnent dans une sorte de rêve éveillé, l'atmosphère générale me faisant penser à certaines compositions de 'Pink Floyd' de la première heure. Avec 'Massive Passive', on reste dans cette sensation planante et ce savant mélange entre le côté envoutant et cette lourdeur proche du métal est certainement une des raisons qui font qu'on se laisse de nouveau gagner par cette mélodie entêtante, puis, changement de décor avec 'Southern Sunset' qui débute avec une rythmique Sud-Américaine à la 'Santana', puis la partie chantée revient à un rock plus classique des années 60/70, le chant de 'Christian Peters' et les sonorités de la guitare accentuant encore plus ce sentiment. Suit l'instrumental 'Lovage Leaves' qui met en avant les sonorités vintage des claviers de 'Christian Peters', puis le titre éponyme de l'album nous replonge dans un psychédélique aux accents stoner avec une section rythmique assez linéaire qui ponctue les changements de temps avec des roulements à la batterie et qui laisse une bonne place aux solos de claviers et de guitare. 'Orchid Annie' referme l'album avec un titre qui débute sur un lent tempo envoutant et lancinant qui nous berce dans la première partie et qui accélère le rythme dans la deuxième partie pour nous offrir un final instrumental plus débridé, les sections de claviers nous ramenant encore au psychédélique de la fin des années 60.
En résumé, les Allemands de 'Samsara Blues Experiment' nous offrent un album de qualité mélangeant psychédélique et stoner des années 60/70 saupoudré d'une dose de rock progressif, ce qui destine 'End Of Forever' à un public aimant de longs titres avec de lents tempos et des mélodies envoutantes et lancinantes aux basses profondes qui nous font remonter aux début du progressif... | |