Je l’avoue, je n’avais jamais entendu parler du groupe ‘Fortune’ jusqu’à ce live ‘The Gun’s Still Smokin’ Live’ sorti en Août 2020 ce qui m’a donné envie d’écouter les albums précédents, certes peu nombreux puisque les Américains ont sorti un seul album dans les années 80, ’Fortune’ et qu’ils se sont de nouveau réunis en 2016 avec à la clé un nouvel album ’II en 2019. Dans un style rock mélodique hérité des années 80, ils nous offrent un court concert de 50 minutes avec des compositions toutes accessibles à la première écoute et qui mélangent les deux époques.
’Thrill Of It All’ ouvre l’album avec une première mélodie qui s’incruste directement dans votre tête et qui nous ramène quelques décennies en arrière avec des groupes comme ‘Asia’ ou ‘Foreigner’ et les sonorités me rappellent les Canadiens de ‘Saga’ (certainement à cause d’une basse énorme et des sonorités de claviers) à la différence que ces derniers amenaient une composante progressive qui n’est absolument pas présente chez les Américains, et cette impression se répète assez souvent tout au long du live. Suit le mid-tempo ‘Don’t Say You Love Me’ dans lequel ‘Richard Fortune’ montre ses talents de guitariste, puis ‘Bad Blood’ continue dans cette ambiance des années 80 avec une basse qui fait vibrer tout votre corps et des claviers vintages au premier plan et ‘What A Fool I’ve Been’ n’est pas en reste avec son piano à la ‘Supertamp’ et des lignes mélodiques entêtantes. Avec ces quelques mots de ‘Larry Green’ (‘The Song I sung many years ago’), on remonte au film ‘Top Gun’ de 1986 avec ‘Through The Fire’, mais remis au goût du jour, avec un son beaucoup plus puissant et plus moderne, puis ‘Deep in The Heart of a heart’ et ‘The Heart Is A Lonely Hunter’ (‘Lonely Hunter’ de 1986 revisité) nous renvoient à la même époque avec deux nouvelles mélodies entêtantes. Quant à ‘Shelter of The Night’, son introduction énergique me fait toujours penser à ‘Saga’ et son tempo qui accélère amène un refrain classique mais tellement efficace qui donne cette impression qu'il a toujours fait partie de notre vie, puis, ‘Dearborn Station’ poursuit dans cette ambiance, me procurant ce sentiment bienheureux de nostalgie, l’album se terminant par un entraînant ‘Freedom Road’ dans lequel on a tous envie de reprendre avec ‘Larry Green’ le refrain en chœurs
En résumé, les Américains de ‘Fortune’ sortent un live qui rappellent les concerts des années 80 où tout est réuni pour passer un bon moment à l’écoute de ces titres intemporels avec des mélodies que l’on s’approprie immédiatement et ‘The Gun’s Still Smokin’ Live’ est donc à conseiller à un public aimant l’âge d’or du rock mélodique... | |