Artiste : Gong

Album : Unending Ascending

Date de Sortie : 03-11-2023

Ajouté le : 19-11-2023

Je n'ai jamais trop été fan de 'Gong' dans les années 70/80 mais rien qu'à l'évocation de cette formation créée en France à la fin des années 60 et qui a eu un parcours pour le moins mouvementé dans les cinquantes dernières années (je vous laisse consulter la page Wikipedia bien fournie), je n'ai pu m'empécher d'écouter ce dernier album sorti début novembre 2023 avec un line up qui n'a plus grand-chose à voir avec le ou les lines up du début (le guitariste et chanteur 'Daevid Allen' étant décédé en 2015). Mais, à l'écoute de 'Unending Ascending', l'esprit 'Gong' du début est encore bien présent et, pour ceux qui voudraient se replonger dans ce psychédélique un peu déjanté, l'album 'Camebert Electrique', sorti en 1971, est assez représentatif.

A l'écoute des premiers titres de ce court album (seulement 8 titres pour 40 minutes d'écoute), on retrouve ce rock psychédélique de la fin des années 60 avec 'Tiny Galaxies' (voir la video ci-dessus) et le très 'Beatlesien' 'My guitar is a spaceship' qui me rappelle également le début de 'Status Quo' avant qu'ils ne trouvent leur propre voie (par exemple l'album 'Spare Parts' de 1969) et les 'O Arcturus' et 'All Clocks Reset' sont également dans le même style et nous font remonter plus de 50 ans en arrière. Les autres compositions sont beaucoup plus en phase avec le style des débuts avec tout d'abord les 8 minutes de 'Ship of Ishtar' qui nous embarquent dans un mélimélo sonore caractéristique du psychédélique de la fin des années 60 et qui pourrait remplacer n'importe quel trip hallucinogène à base de champignons (en plus, c'est beaucoup mieux pour la santé !). Dans un autre style mais toujours ancré dans le psychédélique, 'Choose your Goddess' développe un titre dans lequel de multiples arrangements instrumentaux sont présents avec ces dissonnances sonores très typiques (les interventions de 'Ian East' au saxophone étant remarquables). Autre titre, autre genre, le très planant 'Lunar invocation' rappelle les premières heures des 'Floyds' et pour terminer l'album, 'Asleep do we Lay' montre également un visage envoûtant également assez représentatif des débuts de 'Gong'.

En résumé, les cinq artistes de 'Gong', après le décès de 'Daevid Allen', ont bien repris le flambeau et continuent de perpétuer ce psychédélique nous replongeant, le temps d'un instant, dans la fin des années 60 avec un son moderne ce qui devrait plaire à toute une génération qui a connu cette époque et qui pourrait peut-être faire découvrir ce style si particulier aux plus jeunes générations, style qui a été un des points de départ d'un des groupes les plus connus de rock progressif, j'ai nommé les 'Pink Floyd'...

Interprêtes

Cheb Nettles (Batterie), Dave Sturt (Basse), Fabio Golfetti (Guitare), Ian East (Saxophone), Kavus Torabi (Chant)