Après 'From Silence to Somewhere' de 2017, les Norvégiens de 'Wobbler' sortent un nouvel album 'Dwellers of the Deep'. Comme dans leur précédents opus, on retrouve un rock progressif et symphonique venu tout droit des années 70 avec pour les amateurs de cette période, des claviers vintage comme s'il en pleuvait et si j'avais fait un parallèle avec 'Emerson Lake & Palmer’ dans ma dernière chronique, dans ce nouvel opus, ça me fait plutôt penser aux Anglais de 'Renaissance'. Pas de surprise donc, on retrouve les longs développements avec seulement 4 compositions, dont les 2 plus courtes respectivement de 8 et 4 minutes sont encadrées par les deux titres majeures de l'album de 14 et 19 minutes pour 45 minutes au total.
C'est donc avec les 14 minutes de 'By The Banks' que l'album débute dans un enchevêtrement de sections alternant les intensités et les tempos et nécessitant que l'on s'y attarde pour apprécier à sa juste valeur tous les arrangements que ce soit vocaux (ils sont toujours magnifiques) qu'instrumentaux et déjà les influences de 'Renaissance se font sentir'. 'Five Rooms' poursuit avec une introduction dans une atmosphère religieuse et qui prend son envol après un peu plus d'une minute pour nous embarquer dans un nouveau dédale sonore avec cette fois un parallèle avec 'Yes' puis le court 'Naiad Dreams' amène une pause acoustique bienvenue avant la pièce maitresse de l'album 'Merry Macabre' qui démarre dans une atmosphère très calme et qui nous fait défiler tout ce qu'on pouvait trouver de mieux dans le progressif des années 70 avec des passages vocaux admirables, un chant souvent assez proche de 'Jon Anderson' qui nous fait faire le parallèle avec 'Yes' et des passages instrumentaux qui font penser aux premiers albums (pour moi les meilleurs) de 'Renaissance'.
En résumé, les Norvégiens de 'Wobbler' continuent d'assumer pour notre plus grand plaisir leur style calqué sur un progressif des années 70 et ce nouvel opus 'Dwellers of the Deep' est à conseiller à un public adepte des sonorités vintage du progressif et qui aime se perdre dans de longs développements que l'on découvre petit à petit en multipliant les écoutes...
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