Artiste : Qantice

Album : The Anastoria

Date de Sortie : 26-04-2019

Ajouté le : 17-06-2019

Cinq longues années que les fans du groupe Français ‘Qantice’ attendaient une nouvelle offrande et c’est chose faite avec ‘The Anostoria’ sorti fin Avril. Et ça valait le coup d’attendre car ce dernier album est une nouvelle fois une réussite totale; on connaissait déjà bien leur univers grâce aux deux premiers opus (écoutez sur Spotify The Cosmocinesy et The Phantonauts) et de ce côté, on n’est pas surpris qu’ils nous transportent de nouveau dans un monde futuriste. Côté musical, ils sont inclassables et on pourrait inventer un nouveau terme, du genre power métal cinémato-symphonico-théatro-classico… (et j’en passe) car, j’ai beau chercher, je ne vois pas d’autres formations qui leur ressemblent. Dans ‘The Anostaria’, chaque composition possède une originalité qui en fait quelque chose d’unique et contient une grande richesse instrumentale et vocale tout en restant très accessible. Après l’introduction très cinématographique ‘Gone Astray’ emmenée par des instruments classiques sur lesquels se greffe quelques note de guitare électrique, ‘Once Upon A Sun’ est un titre énergique et rapide qui nous met directement dans le bain avec un premier refrain mémorable, puis ‘Without a Hero’ continue dans cette voie toute tracée avec de belles harmonies vocales et une alternance entre les parties rapides et d’autres plus calmes. Avec ‘Petrified Manor’ et son tempo moins rapide, le mélange des riffs de guitare et des cordes fonctionne à merveille et ‘Rivers Can’t Fly’ repart de plus belle pour un nouveau titre enlevé et joyeux où ‘Alexandra Laya’ nous gratifie d’un accompagnement magistral au violon. Une pause est amenée par ‘Cosmic Sway’ qui est beaucoup plus doux et dans lequel la flûte amène un côté aérien puis ‘Little Knight’s Oath’ mélange métal, folk et musique de film de fantasy et ‘Fractal Universe’ nous embarque pour une nouvelle mélodie entêtante où le ténor Italien ‘Riccardo Cecci’ forme un beau duo avec ‘David Åkesson’. Avec ‘Krooner’ et ‘Mad Clowns’, ce sont deux titres entraînants qui nous font voyager dans une atmosphère swing pour le premier et un mix entre comédie musicale et musique de cirque pour le deuxième et ‘Timeline Tragedy’, de plus de 9 minutes et construit en plusieurs parties, est un peu un résumé de toutes ces ambiances que ‘Qantice’ mélangent pour le meilleur et c’est avec l’épique instrumental ‘Farewell at the Edge of the World’ que l’album se termine. En résumé, ce troisième album des Français de ‘Qantice’ est une très bonne surprise 2019 et confirme qu’ils sont un groupe à part au sein de la sphère métal et qu’ils amènent à chaque fois ce style unique fait d’un patchwork de genres différents, mais revers de la médaille, risquent d’être destinés à un public averti et ceci est bien dommage...

Interprêtes

David Åkesson (Chant, Choeurs, Trompette), Tony Beaufils (Guitare, Banjo, Bouzouki, Claviers), Alexandra Laya (Violon), Christine Lanusse (Basse), Aurélien Joucla (Batterie) + invités : Riccardo Cecchi (Chant), Dimitri Halby (Flûte), John Lang (Cornemuse), Justine Descamps (Hautbois), Arnaud Condé (Flûte, Basson), Kevin Codfert (Piano), Tomaz Boucherifi-Kadiou (Bombarde)