Artiste : Antena White Opera

Album : Ouroboros

Date de Sortie : 20-01-2020

Ajouté le : 13-02-2020

‘Antenna White Opera’ est un projet créé en 2015 par les Italiens ‘Lorenzo Armagno’ et ‘Davide Piombino’ avec à la clé un premier album en 2018 (voir ici) et 2020 voit la sortie d’un 2ème enregistrement studio ‘Ouroboros’ et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne font pas le buzz sur internet alors que leur album est tout à fait remarquable et qu’ils mériteraient de se faire connaître. D’une part, les compositions de ‘Davide Piombino’ qui est auteur, compositeur, chanteur et guitariste nous embarquent dans du progressif riche et inventif mélangeant rock et métal avec un don pour de belles lignes mélodiques et, d’autre part, ils ont eu la bonne idée de recruter une chanteuse, la Sicilienne ‘Paola Criscione’ qui a une voix qui s’intègre parfaitement dans les compositions du groupe. De plus, le travail d’orchestration et d’arrangements de ‘Lorenzo Armagno’ est tout à fait remarquable et, même s’il ne fait pas appel à des instruments de l’orchestre, arrive par le biais de logiciel de production musicale à un résultat tout à fait bluffant. L’album se compose de titres chantés et d’autres complètement instrumentaux : en ce qui concerne les titres chantés, ils sont au nombre de 6 (‘Pile of Boulders’, ‘Descent’, ‘Life Expectancy’, ‘The Great Wall’, ‘Infinite Labyrinth’ et ‘It Ends Like Everything Starts’) et les atmosphères dégagées sont assez variées, avec toujours de très belles prestations vocales de Paola qui a le talent de moduler sa voix en fonction du style, tantôt puissante comme dans ‘Pile of Boulders’ et tantôt aérienne comme dans ‘Descent’, l’ensemble me faisant penser aux Brésiliens de ‘Fleesh’ (voir les différentes chroniques de myprogmusic ici, ici et ici). A noter également quelques interventions au chant de Davide, trop peu à mon goût surtout lorsque Paola exécute la deuxième voix. Pour ce qui des 3 titres instrumentaux (‘Obsidian’, ‘Ouroboros’ avec un passage récité et ‘Carnage’), ils développent un progressif recherché et inventif entre rock et métal mais on peut également noter de belles alternances entre parties chantées et instrumentales dans les 6 premiers titres cités plus haut qui en font également de très belles pièces progressives et pour illustrer le propos, on peut citer le titre le plus long de l’opus, ‘Infinite Labyrinth’.

En résumé, les 3 Italiens de ‘Antena White Opera’ sortent un album très prometteur qui a déjà toutes les qualités d’un progressif mélangeant de belles mélodies et de remarquables sections instrumentales dignes des plus grand noms du genre ce qui devrait, je l’espère, les faire connaître dans la sphère progressive assez rapidement...

Interprêtes

Davide Piombino (Guitare), Lorenzo Armagno (Batterie), Paola Criscione (Chant)