'The End Machine' est un super groupe formé initialement de trois membres du groupe de heavy métal des années 80 'Dokken', le guitariste 'George Lych' qui avait reformé ensuite 'Lynch Mob' dans les années 90, le bassiste 'Jeff Pilson' et le batteur 'Mick Brown' qui était également dans l'aventure 'Lynch Mob' et le line up est complété par 'Robert Mason' au chant qui a également fait partie de 'Lynch Mob'. Après un premier album en 2019 ('The End Machine'), Mick a laissé sa place à son frère Steve à la batterie et 2021 voit la sortie d'un nouvel album 'Phase 2'. Ce nouvel opus contient 12 compositions qui font bien évidemment revenir aux années 80 et à 'Dokken' dans un style hard-rock que l'on pourrait qualifier de classique et avec des lignes mélodiques accessibles à la première écoute.
Tout est donc mis en œuvre pour passer un excellent moment et après la courte mise en bouche 'Rising' dans laquelle 'George Lynch' montre qu'il n'a rien perdu de sa superbe, 'Blood and Money' (voir vidéo ci-dessus) déboule et nous renvoie dans le meilleur hard-rock des années 80 avec une rythmique rapide et un refrain rempli de chœurs que l'on a envie d'accompagner, le solo de guitare de Mr 'George Lynch' étant un pur moment de bonheur, puis 'We Walk Alone', dans une ambiance plus posée, nous offre un mid-tempo lourd que l'on martèle en mesure avec notre pied et notre tête avant le mélodique 'Dark Divide' (voir vidéo ici), moins énergique et me rappelant certains titres plus en retenu de 'Deep Purple' dans les années 70. L'album se poursuit avec trois compositions 'Crack The Sky' (voir vidéo ici), 'Prison or Paradise' et 'Plastic Heroes' qui ont ce juste équilibre entre hard-rock et rock et qui possèdent toutes des mélodies qui viennent se greffer immédiatement dans la tête, puis, 'Scars' est une ballade blues/rock, certes classique mais très agréable et c'est reparti ensuite pour un vigoureux 'Shine Your Light' avec des changements de tempo qui mettent en avant une section très efficace de 'Steve Brown', l'album se terminant par, tout d'abord, deux mid-tempos, 'Devil's Playground' avec une remarquable ligne de basse propice au headbang et 'Born Of Fire' avec un refrain entêtant que chante admirablement 'Robert Mason' et enfin avec l'entraînant 'Destiny' à la rythmique marquée qui résume bien ce style hard-rock mélodique accrocheur de l'ensemble de l'album.
En résumé, les Américains de 'The End Machine' sortent un deuxième album de qualité qui nous fait remonter à l'âge d'or du hard-rock des années 70/80 et qui grâce à des artistes de talent nous fait passer un agréable moment d'écoute avec des compositions variées proposant des lignes mélodiques accessibles à la première écoute... | |